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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | COLOMBINE |
Je vous dis que vous ne serez point re?u, que vous n'ayez choisi une femme. |
Acte 1, sc. 1, COLOMBINE, phrase 1 |
2 | COLOMBINE |
Enfin ma maison est une p?pini?re, o? vous en trouverez de toutes les esp?ces. |
Acte 1, sc. 1, COLOMBINE, phrase 3 |
3 | COLOMBINE |
J'ai, entre autre, une jeune plante nomm?e Isabelle, o? j'ai pris soin de greffer la sagesse la plus ? l'?preuve. |
Acte 1, sc. 1, COLOMBINE, phrase 1 |
4 | ARLEQUIN |
Hon, tous les arbres qu'on greffe ne reprennent pas, et la sagesse d'une fille est semblable ? ces petites branches mal nourries qu'on veut enter sur un arbre trop fort, le plus souvent la s?ve les ?touffe. |
Acte 1, sc. 1, ARLEQUIN, phrase 1 |
5 | COLOMBINE |
Oh, c'est ce qui vous trompe, car nos peuples sont de si bons sens, que tel qui a une femme jalouse, laide, capricieuse et coquette, ne veut point changer, de peur de trouver pis, et vous n'aurez peut-?tre aujourd'hui que cinq ou six mal-assortis ? juger. |
Acte 1, sc. 1, COLOMBINE, phrase 1 |
6 | PIERROT |
N'importe, c'est pour un secret que mesdemoiselles vos soeurs m'envoient vous dire tout bas ? l'oreille ? quelqu'un de vous deux. C'est que monsieur le gouverneur n'aille pas les voir que dans une petite demi-heure, parce qu'elles ne sont pas encore pr?tes. |
Acte 1, sc. 2, PIERROT, phrase 1 |
7 | PIERROT |
L'une attend ses cheveux qui sont chez la coiffeuse, l'autre, deux ou trois dents qu'on ach?ve de limer?; celle-ci, sa couturi?re, qui lui fait une gorge de satin?; l'autre r?p?te sa le?on devant un miroir. |
Acte 1, sc. 2, PIERROT, phrase 2 |
8 | PIERROT |
Quand elle est une fois fan?e, il n'y a plus rien ? refaire. |
Acte 1, sc. 3, PIERROT, phrase 3 |
9 | ISABELLE |
Je n'ai donc plus qu'une ressource, et j'esp?re que ma vertu me gu?rira de l'amour que j'ai pour L?andre. |
Acte 1, sc. 3, ISABELLE, phrase 1 |
10 | ARLEQUIN |
Je suis venu par l'escalier d?rob?, afin de surprendre ces filles dans leur naturel, avant qu'elles aient le temps de se falsifier?: car sit?t qu'une femme a le loisir de se pr?parer ? recevoir visite, ma foi, les plus connaisseurs ne sauraient juger ni de son sein, ni de sa taille. |
Acte 1, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 1 |
11 | LA FILLE |
Est-ce qu'on surprend ainsi une fille, avant qu'elle ait le temps de... |
Acte 1, sc. 5, LA FILLE, phrase 1 |
12 | LA FILLE |
Une fille sans embonpoint c'est une chambre sans meubles. |
Acte 1, sc. 5, LA FILLE, phrase 2 |
13 | LA FILLE |
Croyez-moi, monsieur le gouverneur, vous seriez heureux avec une femme comme moi, qui ne sait ce que c'est que d'engendrer de la m?lancolie. |
Acte 1, sc. 5, LA FILLE, phrase 1 |
14 | ARLEQUIN |
Une beaut? est ? l'?preuve du soleil. |
Acte 1, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 1 |
15 | COLOMBINE |
H? bien, monsieur, parmi ces charmantes soeurs, en avez-vous trouv? quelqu'une qui vous convienne?? Votre cour s'est-il d?termin?? |
Acte 1, sc. 6, COLOMBINE, phrase 1 |
16 | COLOMBINE |
Monsieur le gouverneur, tournez-vous?; en voici une qui vous plaira sans doute. |
Acte 1, sc. 6, COLOMBINE, phrase |
17 | ISABELLE |
Il me vient une pens?e pour le d?go?ter de moi?; je vais lui faire accroire... |
Acte 1, sc. 6, ISABELLE, phrase 1 |
18 | ISABELLE |
Monsieur, j'ai une autre maladie bien plus dangereuse. |
Acte 1, sc. 6, ISABELLE, phrase 1 |
19 | ARLEQUIN |
Il faudra se pr?cautionner, et je coucherai avec une armure ? toute ?preuve. |
Acte 1, sc. 6, ARLEQUIN, phrase 1 |
20 | ISABELLE |
Il n'y a point d'armure ? toute ?preuve de la rage d'une femme. |
Acte 1, sc. 6, ISABELLE, phrase 1 |
21 | ISABELLE |
Mais, monsieur, pourquoi vous obstiner ? prendre une malheureuse?? |
Acte 1, sc. 6, ISABELLE, phrase 1 |
22 | ISABELLE |
Si vous connaissiez le m?rite d'une soeur que j'ai. |
Acte 1, sc. 6, ISABELLE, phrase 2 |
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23 | ARLEQUIN |
Une vieille, dont la bourse est vide, et un jeune homme qui se cure les dents?! |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 1 |
24 | ARLEQUIN |
Une vieille qui ach?te la tendresse d'un jeune homme, doit s'attendre, que d?s le lendemain du march?, il portera chez sa voisine l'argent et la marchandise. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 3 |
25 | ARLEQUIN |
Je m'en suis dout?, en voyant la rondeur de la jardini?re?: car la terre d'un jardinier est toujours plus fertile qu'une autre. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 1 |
26 | ARLEQUIN |
Votre femme est peut-?tre une femme pr?coce. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 2 |
27 | LA JARDINIÈRE |
Il a int?r?t de me justifier, car il a peut-?tre une femme comme moi. |
Acte 2, sc. 3, LA JARDINIÈRE, phrase 1 |
28 | ARLEQUIN |
?coutez, la faute de votre femme est une faute d'ignorance, car si elle avait su calculer, comme vous, les jours et les mois, elle aurait si bien pris ses mesures, que vous ne vouS seriez aper?u de rien, et il ne faut pas d?shonorer une femme, parce qu'elle ne sait pas l'arithm?tique. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 1 |
29 | ARLEQUIN |
C'est aux jardiniers qu'il faut donner les terres en friche, et une vieille ne doit point vous embarrasser. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 2 |
30 | ARLEQUIN |
Vous trouverez le secret de la rajeunir, comme un vieux poirier, en lui coupant la t?te?: aussi bien une vieille sans argent, n'a plus que faire au monde. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 3 |
31 |
ISABELLE |
H?las je n'en n'ai qu'une. |
Acte 2, sc. 4, v. 222 |
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