Occurences de l'expression

qui

dans MONSIEUR DE POURCEAUGNAC de MOLIERE (1670)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1NERINE Votre p?re se moque-t-il de vouloir vous anger***** de son avocat de Limoges, Monsieur de Pourceaugnac, qu'il n'a vu de sa vie, et qui vient par le coche vous enlever ? notre barbe ? Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 2
2NERINE Faut-il que trois ou quatre mille ?cus de plus, sur la parole de votre oncle, lui fassent rejeter un amant qui vous agr?e ? Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 3
3ÉRASTE Voici notre subtil Napolitain, qui nous dira des nouvelles. Acte 2, sc. 1, ÉRASTE, phrase 1
4SBRIGANI Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessin?e, et si l'ajustement qui l'accompagne y r?pond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus ?pais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une mati?re tout ? fait dispos?e pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin ? donner dans tous les panneaux qu'on lui pr?sentera. Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 2
5NERINE Madame, voil? un illustre, votre affaire ne pouvait ?tre mise en de meilleures mains, et c'est le h?ros de notre si?cle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a g?n?reusement affront? les gal?res ; qui au p?ril de ses bras et de ses ?paules, sait mettre noblement ? fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exil? de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a g?n?reusement entreprises. Acte 2, sc. 2, NERINE, phrase 1
6SBRIGANI Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acqu?tes, lorsqu'avec tant d'honn?tet? vous pip?tes au jeu, pour douze mille ?cus, ce jeune Seigneur ?tranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous f?tes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'?me, vous s?tes nier le d?p?t qu'on vous avait confi? ; et que si g?n?reusement on vous vit pr?ter votre t?moignage ? faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas m?rit?. Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
7NERINE Ce sont petites bagatelles qui ne valent pas qu'on en parle, et vos ?loges me font rougir. Acte 2, sc. 2, NERINE, phrase 1
8MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent ? rire ! Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 4
9SBRIGANI ? qui en avez-vous ? Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 3
10SBRIGANI Faut-il se moquer ainsi des honn?tes ?trangers qui arrivent ici ? Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 4
11MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Qui a ?tudi? en droit. Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
12SBRIGANI Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez d?jeun? ; et la gr?ce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait na?tre d'abord de l'amiti? pour vous ; et comme je sais que vous n'?tes jamais venu en ce pays, et que vous y ?tes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouv? pour vous offrir mon service ? cette arriv?e, et vous aider ? vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honn?tes gens toute la consid?ration qu'il faudrait. Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
13SBRIGANI Et qui n'est pas capable de d?guiser ses sentiments. Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
14SBRIGANI Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, ? votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la mani?re de s'habiller, et la sinc?rit? de mon pays. Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
15MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Ma foi, je ne sais qui il est. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
16MONSIEUR DE POURCEAUGNAC C'est moi qui l'ai re?u, Monsieur. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
17ÉRASTE Comment appelez-vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne ch?re ? Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
18SBRIGANI Il y a cent choses comme cela qui passent de la t?te. Acte 2, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
19SBRIGANI Voil? un homme qui vous aime fort. Acte 2, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
20ÉRASTE Qui est si honn?te homme ? Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 2
21ÉRASTE Et celui qui est de si bonne humeur ? Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 2
22MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Nous avons aussi mon neveu le chanoine qui a pens? mourir de la petite v?role. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
23ÉRASTE Qui est votre neveu... Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
24MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Il trouva ? qui parler. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 2
25ÉRASTE Je crois, Monsieur, que vous ?tes le m?decin ? qui l'on est venu parler de ma part. Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1
26L APOTHICAIRE Non, Monsieur, ce n'est pas moi qui suis le m?decin ; ? moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir. Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1
27ÉRASTE Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parl?, et qui se trouve attaqu? de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il p?t gu?rir avant que de le marier. Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1
28L APOTHICAIRE Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser ? un m?decin plus habile ; c'est un homme qui sait la m?decine ? fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne d?mordrait pas d'un iota des r?gles des Anciens. Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 2
29L APOTHICAIRE Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'?tre son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses rem?des, que de gu?rir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assur? que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos h?ritiers n'ont rien ? vous reprocher. Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1
30L APOTHICAIRE Au reste, il n'est pas de ces m?decins qui marchandent les maladies : c'est un homme exp?ditif, qui aime ? d?p?cher ses malades ; et quand on a ? mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 2
31L APOTHICAIRE Voil? d?j? trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1
32L APOTHICAIRE Le voici, le voici, le voici qui vient. Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1
33PREMIER MÉDECIN Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqu?, ce n'est pas la t?te, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. Acte 2, sc. 6, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
34ÉRASTE C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoy? parler ces jours pass?s pour un parent un peu troubl? d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le gu?rir avec plus de commodit?, et qu'il soit vu de moins de monde. Acte 2, sc. 6, ÉRASTE, phrase 1
35ÉRASTE Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige ? vous quitter : mais voil? une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. Acte 2, sc. 7, ÉRASTE, phrase 1
36PREMIER MÉDECIN Tant pis ; cette grande app?tition du froid et de l'humide, est une indication de la chaleur et s?cheresse qui est au dedans. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
37PREMIER MÉDECIN Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici pr?sent est malheureusement attaqu?, affect?, poss?d?, travaill? de cette sorte de folie que nous nommons fort bien m?lancolie hypocondriaque, esp?ce de folie tr?s f?cheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consomm? dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant pass? par les mains de toutes les fa?ons. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 2
38PREMIER MÉDECIN Je l'appelle m?lancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le c?l?bre Galien ?tablit doctement ? son ordinaire trois esp?ces de cette maladie que nous nommons m?lancolie, ainsi appel?e non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien ? remarquer pour notre affaire : la premi?re, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisi?me, appel?e hypocondriaque, qui est la n?tre, laquelle proc?de du vice de quelque partie du bas-ventre et de la r?gion inf?rieure, mais particuli?rement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines ?paisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause d?pravation aux fonctions de la facult? princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 3
39PREMIER MÉDECIN Premi?rement, pour rem?dier ? cette pl?thore obturante, et ? cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phl?botomis? lib?ralement ; c'est-?-dire que les saign?es soient fr?quentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la c?phalique ; et m?me si le mal est opini?tre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en m?me temps, de le purger, d?sopiler, et ?vacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-?-dire par cholagogues, m?lanogogues, et caetera ; et comme la v?ritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et f?culente, ou une vapeur noire et grossi?re qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est ? propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la f?culence de l'humeur crasse, et ?claircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le r?jouir par agr?ables conversations, chants et instruments de musique, ? quoi il n'y a pas d'inconv?nient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilit? puissent exciter et r?veiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'?paisseur de son sang, d'o? proc?de la maladie. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 6
40SECOND MEDECIN ? Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pens?e d'ajouter rien ? ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les sympt?mes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et m?lancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le dev?nt, pour la beaut? des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez d?peint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient ? cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ing?nieusement con?u, pens?, imagin?, que ce que vous avez prononc? au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la th?rapie ; et il ne me reste rien ici, que de f?liciter Monsieur, d'?tre tomb? entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'?tre fou, pour ?prouver l'efficace et la douceur des rem?des que vous avez si judicieusement propos?s: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 1
41SECOND MEDECIN Fasse le Ciel, que ces rem?des, Monsieur, qui sont les v?tres, r?ussissent au malade selon notre intention. Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 4
42PREMIER MÉDECIN Voil? un diagnostique qui nous manquait pour la confirmation de son mal, et ceci pourrait bien tourner en manie. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 2
43MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Avec qui m'a-t-on mis ici ? Acte 2, sc. 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
44PREMIER MÉDECIN Vous gu?rir selon l'ordre qui nous a ?t? donn?. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
45PREMIER MÉDECIN Nous savons mieux que vous comment vous vous portez, et nous sommes m?decins, qui voyons clair dans votre constitution. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
46PREMIER MÉDECIN Je ne m'?tonne pas s'ils ont engendr? un fils qui est insens?. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
47 DEUX MUSICIENS Siamo venuti qui. Acte 2, sc. 10, v. 33
48SBRIGANI Chez le bonhomme Oronte assur?ment, dont il vient ?pouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmit? de son gendre futur, voudra peut-?tre se h?ter de conclure le mariage. Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1
49PREMIER MÉDECIN Vous avez, Monsieur, un certain Monsieur de Pourceaugnac, qui doit ?pouser votre fille. Acte 3, sc. 2, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
50PREMIER MÉDECIN Votre pr?tendu gendre a ?t? constitu? mon malade : sa maladie qu'on m'a donn? ? gu?rir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous d?clare que je ne pr?tends point qu'il se marie, qu'au pr?alable il n'ait satisfait ? la m?decine, et subi les rem?des que je lui ai ordonn?s. Acte 3, sc. 2, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
51PREMIER MÉDECIN Il n'importe, il me faut un malade, et je prendrai qui je pourrai. Acte 3, sc. 2, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
52ORONTE Prenez qui vous voudrez ; mais ce ne sera pas moi. Acte 3, sc. 2, ORONTE, phrase 1
53SBRIGANI Montsir, avec le vostre permissione, je suisse un trancher marchand Flamane, qui voudroit bienne vous temantair un petit nouvel. Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
54SBRIGANI Je vous temande, Montsir, s'il est un homme riche qui a du bienne ? Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
55SBRIGANI Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement ? dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
56MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Vous ne savez pas ce qui m'est arriv? dans ce logis ? la porte duquel vous m'avez conduit ? Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
57MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Cela veut dire que cet homme-l?, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m'a mis dans une maison pour se moquer de moi, et me faire une pi?ce. Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
58SBRIGANI Eh il y a quelque petite chose qui approche de cela. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
59MONSIEUR DE POURCEAUGNAC J'ai l'odorat et l'imagination tout rempli de cela, et il me semble toujours que je vois une douzaine de lavements qui me couchent en joue. Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
60SBRIGANI C'est un homme qui cherche son bien, qui t?che de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire ? personne. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 2
61SBRIGANI Ce sont des choses qui sont connues ? la v?rit?, mais j'irai les d?couvrir ? un homme qui les ignore, et il est d?fendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voil? un ?tranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne conna?t pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague ? garder pour l'amour de lui. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 3
62SBRIGANI Peut-?tre dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, apr?s tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur d?pende... Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
63ORONTE Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses. Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1
64ORONTE Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous ?tes-vous mis dans la t?te qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et consid?re si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a ?t? mis chez un m?decin pour ?tre pans? ? Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1
65ORONTE La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres cr?anciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1
66LUCETTE Lou trayt? me quitel tr?s ans apr?s, sul preteste de qualques affayr?s que l'apelabon dins soun pa?s, et despey noun ly res?auput quaso de noubelo ; may dins lou tens qui soungeabi lou mens, m'an dounat abist, que begnio dins aquesto bilo, per se remarida danb? un autro jouena fillo, que sous parens ly an proucurado, sensse saupr? res de sou prumi? mariatge. Acte 3, sc. 7, LUCETTE, phrase 1
67NERINE Je vous dis que chest my, encore in coup, qui le sis. Acte 3, sc. 8, NERINE, phrase
68MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, d?cret, et jugement obtenu par surprise, d?faut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullit? qui seront dans les proc?dures. Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
69MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours re?u ? mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un r?colement et confrontation avec mes parties. Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
70SBRIGANI Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller ? concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas ? savoir les vrais termes de la chicane. Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1
71SBRIGANI Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant ? vous avertir de n'?tre point surpris de leur mani?re de parler ; ils ont contract? du barreau certaine habitude de d?clamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1
72MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Voil? qui m'?tonne, qu'en ce pays-ci les formes de la justice ne soient point observ?es. Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
73MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est f?cheux ? un gentilhomme d'?tre pendu, et qu'une preuve comme celle-l? ferait tort ? nos titres de noblesse. Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
74SBRIGANI Votre barbe n'est rien, et il y a des femmes qui en ont autant que vous. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
75SBRIGANI Voil? qui va ? merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop d?li?e, j'en vais qu?rir une un peu plus ?paisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
76PREMIER SUISSE Allons, d?peschons, camerade, ly faut allair tous deux nous ? la Cr?ve pour regarter un peu chousticier sti Monsiu de Porcegnac qui l'a est? contan? par ortonnance ? l'estre pendu par son cou. Acte 4, sc. 3, PREMIER SUISSE, phrase 1
77SECOND SUISSE L'est un gentilhomme Limosin qui sera pendu chantiment ? un grand potence. Acte 4, sc. 3, SECOND SUISSE, phrase 1
78PREMIER SUISSE Ly est l? un petit t?ton qui l'est dr?le. Acte 4, sc. 3, PREMIER SUISSE, phrase 1
79SECOND SUISSE Laisse-toi, l'est moi qui le veut couchair avec elle. Acte 4, sc. 3, SECOND SUISSE, phrase 1
80L'EXEMPT Voil? un visage qui ressemble bien ? celui que l'on m'a d?peint. Acte 4, sc. 4, L'EXEMPT, phrase 2
81L'EXEMPT Voil? un discours qui marque quelque chose, et je vous arr?te prisonnier. Acte 4, sc. 4, L'EXEMPT, phrase 1
82L'EXEMPT Non, non, ? votre mine, et ? vos discours, il faut que vous soyez ce Monsieur de Pourceaugnac que nous cherchons, qui se soit d?guis? de la sorte ; et vous viendrez en prison tout ? l'heure. Acte 4, sc. 4, L'EXEMPT, phrase 1
83ÉRASTE Tenez, Monsieur, voil? votre fille que j'ai tir?e de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule consid?ration : car apr?s l'action qu'elle a faite, je dois la m?priser, et me gu?rir absolument de l'amour que j'avais pour elle. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 2
84ÉRASTE On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille ?cus ; et quatre ou cinq mille ?cus est un denier consid?rable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque ? sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montr?e, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre p?re, apr?s les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamn?e de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 5
85ORONTE Vous ?tes une impertinente, et je sais mieux que vous ce qui en est. Acte 4, sc. 7, ORONTE, phrase 2
86JULIE Ce sont sans doute des pi?ces qu'on lui fait, et c'est peut-?tre lui qui a trouv? cet artifice pour vous en d?go?ter. Acte 4, sc. 7, JULIE, phrase 1
87ÉRASTE Non, non, ne vous imaginez pas que j'aie aucune envie de d?tourner ce mariage, et que ce soit ma passion qui m'ait forc? ? courir apr?s vous. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 1
88ÉRASTE Je vous l'ai d?j? dit, ce n'est que la seule consid?ration que j'ai pour Monsieur votre p?re, et je n'ai pu souffrir qu'un honn?te homme comme lui f?t expos? ? la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la v?tre. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 2

 

Nombre d'occurences de l'expression : qui
par acte et par personnage

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)
MOLIERE
 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Total
PREMIERE VOIX00000
DEUXIEME VOIX00000
TROISIEME VOIX00000
TROIS VOIX ENSEMBLE00000
JULIE00011
ÉRASTE000013
NERINE04105
SBRIGANI0910221
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC075214
L APOTHICAIRE00006
LE PAYSAN00000
PREMIER MÉDECIN000012
LA PAYSANNE00000
SECOND MEDECIN01001
SECOND MEDECIN01001
DEUX MUSICIENS01001
PREMIER MUSICIEN00000
SECOND MUSICIEN00000
ORONTE00415
LUCETTE00101
JEANET, FANCHON, MADELAINE00000
L'AVOCAT trainant00000
L'AVOCAT bredouilleur00000
PREMIER SUISSE00022
SECOND SUISSE00022
L'EXEMPT00033
L'EGYPTIENNE00000
CHOEUR DES MUSICIENS00000
L'EGYPTIEN00000
EGYPTIEN, EGYPTIENNE00000
LE PETIT CHOEUR00000
UN MUSICIEN00000
TOUS ENSEMBLE00000
 Total047241788

Graphique

 Locuteurs12 15 18 21 24 27 30 
 PREMIERE VOIX 
 DEUXIEME-VOIX 
 TROISIEME VOIX 
 TROIS-VOIX-ENSEMBLE 
 JULIE1 
 ĂƒÂ‰RASTE94 
 NERINE41 
 SBRIGANI9102 
 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC752 
 L-APOTHICAIRE6 
 LE PAYSAN 
 PREMIER MÉDECIN93 
 LA PAYSANNE 
 SECOND-MEDECIN1 
 SECOND MEDECIN1 
 DEUX MUSICIENS1 
 PREMIER MUSICIEN 
 SECOND MUSICIEN 
 ORONTE41 
 LUCETTE1 
 JEANET, FANCHON, MADELAINE 
 L'AVOCAT trainant 
 L'AVOCAT bredouilleur 
 PREMIER SUISSE2 
 SECOND SUISSE2 
 L'EXEMPT3 
 L'EGYPTIENNE 
 CHOEUR DES MUSICIENS 
 L'EGYPTIEN 
 EGYPTIEN, EGYPTIENNE 
 LE PETIT CHOEUR 
 UN MUSICIEN 
 TOUS ENSEMBLE 

Légende

 Prologue  Acte 2  Acte 3  Acte 4 

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