******************************************************** DC.Title = HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE. DC.Author = COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES DC.Creator = FIEVRE, Paul DC.Subject = Vaudeville DC.Subject.Classification = 842 DC.Description = Edition du texte cité en titre DC.Publisher = FIEVRE, Paul DC.Contributor = DC.Date.Issued content = DC.Date.Created = DC.Date.Modified = Version du texte du 28/12/2020 à 14:29:36. DC.Coverage = Pays mythologique DC.Type = text DC.Format = text/txt DC.Identifier = http://www.theatre-classique.fr/pages/documents/COUPIGNYBARREPIISDESFONTAINES_HOMMAGERACINE.xml DC.Source = DC.Language scheme = UTF-8 content=fr DC.Rights = Théâtre Classique, (creative commons CC BY-NC-ND) *************************************************************** HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE. VAUDEVILLE EN UN ACTE AN VI. COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES. À PARIS, CHARLES POUGENS, Imprimeur-Libraire, rue Thomas-du-Louvre, No. 246. Représenté pour la première fois sur le Théâtre du Vaudeville, à Paris, le 2 Prairial, an VI de la République française. AVANT-PROPOS. ALEXANDRE vainqueur parcourait l'Inde : les chefs de toutes les tribus déposaient en foule les plus riches offrandes aux pieds du conquérant. Un Indien court au Gange, y puise dans le creux de ses mains un peu de l'eau du fleuve, et la répand devant le fils de Philippe : c'était tout ce qu'il pouvait offrir. Nous nous sommes rappelés ce trait, et nous avons présenté notre hommage à la mémoire du grand Racine. En l'accueillant avec intérêt, le public a bien voulu rendre nos soins utiles. Puisse le sentiment qui nous a inspirés, nous mériter nouvelle indulgence pour cet Ouvrage de quelques moments ! PERSONNAGES. ARTISTES. PETIT-JEAN, CARPENTIER. ANTOINE, DUCHAUME. ARLEQUIN-MERCURE, LAPORTE. MOLIÈRE, VERTPRÉ. BOILEAU, HIPOLITE. LAFOREST, DUCHAUME. La Scène est aux Champs-Élysées de la Fable. HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE SCÈNE PREMIÈRE. PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) [Note : Racine, Jean [1639-1699] : auteur dramatique et sujet de la pièce.] Air : On compterait les diamants. Racine, qui fit mon destin, Avant de descendre aux lieux sombres, M'avait mis portier chez Dandin, Il m'a mis portier chez les Ombres. Puisqu'il m'a placé sur ce bord, J'ai, ma foi, bien fait de le suivre ; Car sans ce poste, après ma mort, Je n'aurais pas eu de quoi vivre. [Note : Suisse : valet qui gardait l'entrée d'une maison, hmme de maison, portier.] [Note : Dandin : personnage du juge dans Les Plaideurs, comédie de Jean Racine (1669).]***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Non je ne ferai pas, etc. Tout Picard que j'étais, j'étais un bon apôtre, Et je faisais claquer mon fouet tout comme un autre. Tous ces Normands voulaient se divertir de nous. On apprend à hurler, dit l'autre, avec les loups. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Même air. Mais sans argent l'honneur n'est qu'une maladie ; Ma foi, j'étais un franc portier de comédie. On avait beau heurter et m'ôter son chapeau, On n'entrait pas chez nous sans graisser le marteau. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) SCÈNE II. Petit-Jean, Laforest, Antoine. ANTOINE. Air : À dîner ça me rapporte. Mon ami, je vous apporte Des fruits de plus d'une sorte. LAFOREST. Voici du nectar frais. PETIT-JEAN. Quant à moi, sans frais, J'offre le frais, Le frais qu'on prend à ma porte (bis). ENSEMBLE. Avec lui, sans frais, Prenons le frais, Le frais qu'on prend à sa porte (ter). PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : De la baronne. Dans l'autre monde On tient à ces propos gênants : Prenez ma façon franche et ronde ; J'ai laissé tous les compliments Dans l'autre monde. Il s'assied. PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. Air : Nous n'avons qu'un temps à vivre. Lorsque l'on a tant à vivre, À vivre nonchalamment, Il faut bien que l'on se livre Au plaisir d'être gourmand. PETIT-JEAN. Ici l'existence est fort belle ; Mais, je l'avoue franchement, Je n'aime une vie éternelle Que pour boire éternellement. ENSEMBLE. Lorsque l'on a tant à vivre, À vivre nonchalamment, Il faut bien que l'on se livre Au plaisir d'être gourmand. ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Vous m'ordonnez de la brûler. Quoiqu'on soit tous des bienheureux Dans nos Champs-Élysées, Les Parisiens sont plus joyeux Dans leurs Champs-Élysées ; Par un trop long repos, hélas ! Nos ombres sont blasées : Ces vivants-là ne dorment pas Dans leurs Champs-Élysées. ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Même air. À peu de mets on Est réduit Dans nos Champs-Élysées Toujours du nectar et du fruit Dans nos Champs-Elysées : OEufs frais, café, thé-vert, thé-bout, Sorbets, liqueurs glacées : Ces Parisiens prennent de tout Dans leurs Champs-Élysées. PETIT-JEAN. Ne médisons pas, mes amis, De nos Champs-Elysées ; Tout le monde est en paradis Dans nos Champs-Elysées. C'est bien différent à Paris ; Les femmes trop rusées Font damner leurs pauvres maris Dans leurs Champs-Elysées. ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. Air : De la Croisée. Tantôt, par la barque à Caron, Ils nous arrivent pêle-mêle ; Du haut du ciel sur mon perron, Tantôt ils pleuvent comme grêle. L'autre jour encore, D'un courrier qui n'est pas frappant, Quoiqu'il frappe d'une main sûre, Il me tombe un gros paquet..... pan. C'était l'année entière. ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Guillot a des yeux complaisants. Mon maître était d'une bonté Aujourd'hui peu commune. PETIT-JEAN. Racine m'a si bien traité Qu'il a fait ma fortune. ANTOINE. Boileau fit pour son jardinier Une épître touchante. LAFOREST. Molière encor plus familier Consultait sa servante (bis). PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : La vieille méthode. Portiers, frotteurs, cochers, coiffeurs, laquais, Femmes de chambre, et jusques aux jockets, [Note : Caquet : Abondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] ]Contre leur maître exercent leurs caquets ; De tout temps ce fut la méthode : Mais par hasard nous nous trouvons céans Trois serviteurs de leurs maîtres contents, Et qui plus est, tous trois reconnaissants ; En ferons-nous venir la mode ? PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Tic, tac, toc le verre, etc. Trinquons, buvons à leur santé, Le coeur nous y convie. PETIT-JEAN. Sans oublier notre santé Chaque jour rajeunie. ANTOINE. Puisque j'ai, de l'autre côté, Fait ma dernière maladieEt mes adieux la faculté, Je bois à coup sûr à ma santé. TOUS. Puisque j'ai, de l'autre côté, Fait ma dernière maladieEt mes adieux la faculté, Je bois à coup sûr à ma santé. On entend le refrain de l'air suivant. LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN, voyant Arlequin. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) SCÈNE III. Les Mêmes, Arlequin en Mercure. ARLEQUIN. Air : La boulangère. En voyant un petit blondin Leste dans son allure, Vous vous dites, j'en suis certain, Quelle est cette figure ? Je vous réponds par un refrain, C'est Arlequin-Mercure, Arlequin, C'est Arlequin-Mercure. ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Même air. Peur que d'un mort, sur le chemin, Je n'eusse la figure, Et pour arriver plus grand train Sur cette rive obscure, Je me suis, dans un tour de main, Fait Arlequin-Mercure, Arlequin, Fait Arlequin-Mercure. PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Air : Du pas redoublé. Ne voulant pas de l'Achéron Frauder les droits de passe, J'ai, dans les mains du vieux Caron, Payé de bonne grâce ; Mais j'ai cru n'arriver jamais, Tant la foule était grande. Le rivage était plein d'Anglais Qui venaient par Ostende. PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : En quatre mots. Si Petit-Jean, Comme ailleurs exigeant, Ici voulait à prix d'argent Se montrer indulgent, Que de gens de toute sorte Achèteraient à la porte Monsieur Petit-Jean ! Que de laids, Que de sots enrichis, Notés, tarés, honnis, Chez nous seraient admis ! Les honnêtes défunts, surpris, S'y croiraient à Paris. ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Cet arbre apporté de Provence. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)Phidias est pour la sculpture, ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)Pour la peinture le Titien. Vitruve pour l'architecture, ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)Pour la médecine Galien ; ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)De la sublime tragédie Corneille a le gouvernement, Et de la haute comédie Molière a le département. ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : V des Visitandines. Autrefois ces bonnes servantes En cotte rouge, en gros habit, Plus naturelles qu'élégantes, De leurs rôles gardaient l'esprit ; Aujourd'hui ce sont des princesses En gaze, en pouf, en plume, en fleurs ; Ces soubrettes de cent couleurs Sont mieux mises que leurs maîtresses. LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Com' v'là qu'est fait. Certaine actrice intéressante, Évitant ces travers nouveaux, Avec Molière était servante, Et soubrette avec Marivaux. C'était d'une finesse extrême ; C'était gai, pur, touchant, poli ; C'était la nature elle-même ; En un mot c'était accompli : C'était joli ! c'était joli ! LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST, ANTOINE, PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : V de la famille extravagante.Cette beauté riche d'attraits, C'est Faustine, ou bien Octavie ; Cette autre nous cache ses traits Sous le voile de Virginie. Ce goût romain est fort joli ; Ces noms sont remplis de noblesse : ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)Mais il est rare, à Tivoli, De rencontrer une Lucrèce. LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Même air. À ces antiques vêtements Si la mode a soumis nos belles, Nous avons des Français charmants Qui ne sont pas moins Romains qu'elles. Que de Titus en cheveux noirs, A jambe fine et bien tournée, Pourraient se dire tous les soirs. D'honneur, j'ai perdu ma journée ! LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. LAFOREST. Air : Daignez m'épargner le reste. Autrefois, découvrir son bras Eût été chose ridicule ; Aujourd'hui bien d'autres appas Aux yeux sont offerts sans scrupule. Ah ! croyez-moi, sexe imprudent, Craignez un costume trop leste ; Dans vos attraits tout est piquant : Qu'on en voie un peu ; mais pourtant Laissez deviner le reste. ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Ça n' se peut pas. Pourquoi d'une mode nouvelle Vouloir emprunter le secours ? Une Française est toujours belle, Les grâces la parent toujours ; Vêtements grecs ou d'Italie Peuvent dessiner ses appas ; Mais pour la rendre plus jolie, Ça n'se peut pas (bis.) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Ils sortent. SCÈNE IV. Petit-Jean, Arlequin. ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : De la Béquille. Plus d'un censeur nouveau Dont la science est nulle, En croyant de Boileau [Note : Férule : petite palette de bois assez épaisse, sceptre de pédant, dont il se sert pour frapper dans la main des écoliers qui ont manqué à leur devoir. [F]]Manier la férule, Veut sur le ridicule Frapper un coup certain ; Il n'a que la férule [Note : Ignorantin : barbarisme comme ceux utilisés par Molière.]D'un frère ignorantin. Même air. Privé du sentiment Que donne la nature L'un vous dit gravement, À quoi sert la peinture ? Mon cher docteur, sans doute, Vous prêchez bien d'ailleurs ; Mais quand on n'y voit goutte, Juge-t-on des couleurs ? PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) SCÈNE V. Les Mêmes, Boileau. BOILEAU, sans les voir. Air : De la Soirée orageuse. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)J'avais proscrit les Chapelains, Les Linières, les Bonne-Corse, ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)Et les Pradons et les Cotins, Tous écrivains de même force ; Et cent modernes avortons Au goût ne font pas moins d'outrages ; Ce ne sont plus les mêmes noms, Mais ce sont les mêmes ouvrages. ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU à Petit-Jean. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Biribi. Ces brochures Obscures, Et ces petits pamphlets A sifflets ; Ces gazettes Fluettes ; Ces énormes romans Endormants, Loin du temple de Mémoire Dans le fleuve d'Oubli, Biribi, Iront boire (bis). BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN, après des lazzis. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Le petit mot, etc. Pour châtier l'ambition Des auteurs à prétention Je garde la satyre : Vos traits promettent la gaieté, Même un peu de malignité ; Je juge sans sévérité Les gens qui me font rire. ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN, à part. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) SCÈNE VI. Les Mêmes, Molière. BOILEAU, à Molière. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php)***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : V de l'Afficheur. Elle a noué passablement Certaine Intrigue épistolaire ; Assez fidèle à l'Inconstant, De Philinte elle devint fière ; Puis écoutant, pour s'amuser, Plus d'un amant sans caractère, Elle a fini par épouser Un vieux célibataire. Ritournelle, pendant laquelle Arlequin fait les lazzis de Sosie dans Amphytrion. Molière se retourne et voit les lazzis d'Arlequin. MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Ritournelle et des lazzis. Même air. Là-bas quelquefois afficheur, Quelquefois aussi journaliste, Gourmand, taquin, Joseph, tailleur ; Mais le plus souvent parodiste, Je suis du V ici Le Mercure extraordinaire. MOLIÈRE. Du V !... Mon ami, Redites votre affaire. ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Air : Souvent je voyais sous l'ormeau. Par mon Spectacle député, Je mets en vous ma confiance ; Nous avons si peu de gaieté, Que sur vous nous avons compté ; Ne trompez pas notre espérance. De la Seine quittant les bords. Je viens, à travers les ténèbres, Vous demander d'illustres morts, À défaut de vivants célèbres. MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Même air. Messieurs des Champs-Elysiens, Vous êtes trop inexorables ; Quand nous réclamons des soutiens, Vous retenez dans vos liens Tous les beaux esprits, vos semblables. Vos voisins, messieurs des Enfers, Moins avares et plus traitables, Ont, sur nos théâtres divers, Déchaîné des millions de diables. MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. Air : Je vous salue, ô végétaux ! Interprète du sentiment, À sa muse élégante et pure Racine prêta constamment Le langage de la nature. Aux grâces d'un style enchanteur Joignant un goût sûr et sévère, Il fut inspiré par son coeur ; Au coeur il saura toujours plaire. BOILEAU. Même air. Entre sa femme et ses enfants Il passa doucement sa vie ; Insensible aux traits des méchants, Jamais il ne connut l'envie. Plus encore que ses talents Une chose dans lui m'étonne ; Il faisait des vers excellents, Et ne les lisait à personne. SCÉNE VII. Les Mêmes, Antoine, Laforest, Petit-Jean, qui viennent écouter. LAFOREST. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE et BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Air : Après tout pour s'exprimer bien. Faute des soins du jardinier, Faute d'une abondante pluie, Un enfant mouille le rosier De l'eau dont sa cruche est remplie, Pour rendre à la fleur qui pâlit Sa couleur fraîche et purpurine. À peine ce peu d'eau suffit (bis) ; Mais il rafraîchit sa racine. ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE, avec sentiment. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Même air. Sans doute un si faible tribut N'ajoutera rien à sa gloire ; Mais aussi notre unique but Était d'honorer sa mémoire. Ah ! dans nos coeurs reconnaissants Rendons lui d'éternels hommages ; Et pour aimer ses descendants, Relisons souvent ses ouvrages. BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : Eveillez-vous, belle endormie. Dans cette circonstance auguste, Faite pour les intéresser, Ils devaient autour de son buste Se réunir et s'embrasser. PETIT-JEAN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) Air : V de l'Ile des femmes. Vous prétendez, apparemment, Que tous les artistes sont frères. ARLEQUIN. Le V est un enfant Qui pourrait croire à ces chimères ; Mais quoiqu'il n'ait pas en talents L'éclat dont le grand genre brille, Si l'amitié fait les parents, Il doit être de la famille. BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) MOLIÈRE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) On cite le nom de la pièce qu'on joue après, ou Santeuil, ou Scarron, ou Piron, etc. [Note : Alexis Piron, Charles-Simon Favart, Charles Dufresny, Paul Scarron, Jean-Baptiste Rousseau : auteurs comiques] PETIT-JEAN, à Arlequin. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) LAFOREST et ANTOINE. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) BOILEAU. [Note : Melpomène : muse du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.]***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 290, programme : edition_txt.php) ARLEQUIN. Air : Mais quel art. Je vous ai dit que leurs prêtres, Divisés par le hasard, Laissaient de tous nos grands maîtres L'anniversaire en retard. Il faut donc faire mémoire Des talents qui ne sont plus, Dans le petit oratoire Des desservants de Momus. Antoine, Petit-Jean, Laforest, répètent les quatre derniers vers. ANTOINE. Même air.C'est là que le V, En petit enfant de choeur, Sur un ton simple et facile, Suit les élans de son coeur ; Et qu'avec sa voix rustique Qu'accompagne un flageolet, Aux dieux de l'art dramatique Il chante un petit motet. LE CHOEUR. Et qu'avec sa voix rustique, etc. MOLIÈRE. Même air. Avec sa taille enfantine Il n'est pas en son pouvoir D'élever jusqu'à Racine Un riche et noble encensoir ; Mais pour lui rendre un hommage [Note : Neuf soeurs : les muses.]Avoué par les neuf soeurs, Au devant de son image Qu'il jette, en riant, des fleurs. LE CHOEUR. Mais pour lui rendre un hommage, etc. LAFOREST. Prenez pour votre devise Malice et gaieté sans fiel, Raison, décence et franchise, Surtout soyez naturel. MOLIÈRE. Elle s'y entend, Laforest. ARLEQUIN. Quand de la trouver savante Mon maître lui fait l'honneur, Jugez si de sa servante Je suis l'humble serviteur. BOILEAU, à Arlequin. Des auteurs qu'il vous faut prendre Hâtez-vous de profiter ; Chaque soir songez à rendre Ceux qu'on pourra vous prêter. PETIT-JEAN. Moi j'exigerais un gage Avant de les lui prêter ! Il a, d'après son langage, Trop besoin de les garder. ARLEQUIN, au Public. Si l'on trouve que nous sommes Bien imprudents, bien hardis ; Si l'on dit que les grands hommes Chez nous deviennent petits, Je dirai, pour nous défendre, Chez les Ombres je les prends ; Vous ne devez vous attendre Qu'à des ombres de talents. ==================================================