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	DC.Title                  = AH ! MINCE ! MONOLOGUE.
	DC.Author                 = JOUY, SERMET
	DC.Creator                = FIEVRE, Paul
	DC.Publisher              = FIEVRE, Paul
	DC.Subject                = Monologue
	DC.Subject.Classification = 842
	DC.Description            = Edition du texte cité en titre
	DC.Publisher              = FIEVRE, Paul
	DC.Contributor            = 
	DC.Date.Issued content    = 
	DC.Date.Created           = 
	DC.Date.Modified          = Version du texte du 31/08/2023 à 05:07:07.
	DC.Coverage               = France
	DC.Type                   = text
	DC.Format                 = text/txt
	DC.Identifier             = http://www.theatre-classique.fr/pages/documents/JOUY-SERMET_AHMINCE.xml
	DC.Source                 = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9629244g
	DC.Source.cote            = BnF LLA 4-YTH-5091
	DC.Language scheme        = UTF-8 content=fr
	DC.Rights                 = Théâtre Classique, (creative commons CC BY-NC-ND)
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AH ! MINCE !
MONOLOGUE
Crée par LIBERT, à la Scala
1894 Tous droits réservés.
Paroles de JULES JOUY et JULIEN SERMET




PERSONNAGES.
LIBERT.




			AH ! MINCE !



				
				
				
				***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 372, programme : edition_txt_TOUT.php)

	Un soir, à la fêt' de Font'nay.
	On tirait le feu d'artifice,
	Pendant qu' la premièr' bombe tonnait,
	Dans la foule, adroit'ment je m' glisse,
	Non, tout' ma vi', j' m'en souviendrai !
	On 'n n'a pas idée en province !.
	Fallait voir c' qn'on était serré !....
	Ah ! mince !


	J'avais devant moi, par bonheur,
	Un' bell' fille assez riche en graisse,
	Et dont les form's plein's de rondeur
	M' garantissaient contre la presse,
	Tout près d'ell' j'étais p'letonné,
	M' faisant tout p'tit d'peur qu'on n' m'évince.
	Vrai, c' que c'était capitonné !
	Ah ! mince !


	En la r'gardant bien, j' m'aperçus
	Qu'elle était d'une beauté rare,
	Elle avait des appas cossus,
	Des épaul's en marbr' de carrare,
	Des bras couverts d'un' peau d' satin,
	Un' taill' fine à ruiner un prince,
	Et des yeux noirs, d'un libertin !
	Ah ! mince !


	Autour de nous, on la r'luquait.
	J'en était jaloux, comm' on l'pense,
	Justement, l'on tirait l'bouquet,
	J'mets à profit la circonstance,
	Tandis qu'éclataient les pétards,
	Dans le dos, tout douc'ment, j'la pince.
	EU' se r'tourne et m'iance un d'ces r'gards
	Ah ! mince !


	Bref, elle et moi, par le mêm' train,
	De Paris, nous fim's le voyage,
	A cause du monde le long du ch'min
	Je m' montrai sag' comme une image.
	Seul'ment, en passant dans un coin :
	Désert comme une ru' d' province
	Je lui donne un becot d' marsouin....
	Ah ! mince !


	Enflammé je lui fais la cour
	Pendant huit jours ! Puis ma conquête
	Dans son log'ment 1u' Bourg-Tibourg-
	Un beau soir s'laisse apn'ler poulette
	Mais tout à coup j' dis n nart moi...
	Ben vrai ! Si jamais on m'y r'pince !
	Vous allez comprendre pourquoi !
	Ah ! mince !


	Ses épaul's ? de la poudr' de riz !
	Ses bras de neige ? un' couch' de plâtre !
	Ses yeux noirs? des yeux d'merlans frits!
	Ses ch'veux ? un' perruqu' de théâtre !
	Sa taill' fine ? un mat d'batiment
	Sa jambe ronde ? une viai' pince !
	Quand je vis cet assortiment !
	Ah ! mince !


									
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