******************************************************** DC.Title = JANOT LE FINAUD, MONOLOGUE. DC.Author = LAMY, BARBIER DC.Creator = FIEVRE, Paul DC.Publisher = FIEVRE, Paul DC.Subject = Scène comique DC.Subject.Classification = 842 DC.Description = Edition du texte cité en titre DC.Publisher = FIEVRE, Paul DC.Contributor = DC.Date.Issued content = DC.Date.Created = DC.Date.Modified = Version du texte du 25/08/2023 à 19:44:18. DC.Coverage = France DC.Type = text DC.Format = text/txt DC.Identifier = http://www.theatre-classique.fr/pages/documents/LAMY-BARBIER_JANOTLEFINAUD.xml DC.Source = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k320593v DC.Source.cote = BnF MUS VM7-2940 DC.Language scheme = UTF-8 content=fr DC.Rights = Théâtre Classique, (creative commons CC BY-NC-ND) *************************************************************** JANOT LE FINAUD SCÈNE COMIQUE 1894 Parole de F. LAMY, Musique de F. Barbier. PARIS, R. BIGEARD, imprimeur, rue Saint-Honoré, 276. PERSONNAGE JANOT. JANOT LE FINAUD ***************** Erreur dans l'interprétation du texte (ligne 372, programme : edition_txt_TOUT.php)J'suis flâneur, ce n'est pas ma faute :Puisque c'est pas moi qui m'a fait.Faut toujours que j'danse ou j'sauteOu qu'je m'promène dans le forêt.Aussi on m'appelle paresseux ;ou bien on me d'mande comme ça : c'est y vrai Janot on dit qu'si l'travail était enfermé dans une lanterne, tu n'cass'rais pas les verres pour en prendre ? J'sais la sourde oreille, et j'les laisse d'échiner à travailler. Il mime sur le musique qu'il aime mieux se promener. REFRAIN. Moi, pendant c'temps-là Tra la la la la, Tra la la laire, Moi, pendant c'temps-là, Tra la la la la Tra la la lon la ! Je m'souviens que la mer'Nicole, En m'naçant de son bâton; M'disait ; pourquoi qu'tu manu's l'école, Tu veux donc rester un ânon ? Mais j'vas, à l'école ; seulement, l'monte jamais à la classe. Dam ! C'est pas amusant d'chanter tout la journée. Il chante.B avec un A Ba B avec un E BeB avec un I BiBi ba be bi ;B avec un O Ba be bi bo B avec un U BuBu ba be bi bo bu.Et l'on continue : C avec un a, ça, et ainsi de suite jusqu'à Z. J'aime mieux m'cacher dans l'préau ; là je fouille dans les paniers, je prends les confitures, les gâteaux, enfin toutes les chatterie, et j'leur dis : chantez. AU REFRAIN. Il mime qu'il mange d'une façon gloutonne.L'autre jour, su'l'bord de la mareJ'pos' mes effet pour me baigner.Mais on m'les cach' sans crier gare. Si bien que j'ai pas pu les r'trouver.Quoi faire sans effets ? J'me r'mats dans l'eau, je m'disais : quand j'verrai passer quelqu'un. J'lui dirai qu'il passe chez nous, et qu'il dise qu'on m'envoie des effets ; mais, pour comble de malheur, il ne passe personne : puis v'là l'eau qui diminue, qui diminue, on v'nait d'ouvrir la vanne, en rien d'temps j'étais à sec, puis v'là le vent qui s'met à souffler, ça me coupait le figue et, j'me disais maintenant chez nous tout le monde est à table, et .... AU REFRAIN. Il mime qu'il a froid.L'mois passe, faut il que j'suis bête !Dans l'milieu d'la ville, à minuit,Je m'prom'nais, chantant à tue-tête, Quand, tout à coup, sur mon habit. Je r'çois j'suis pas bien sûr de c'que c'était, mais j'aurais mieux aimé d'l'eau d'Botos, au moins, à la porte du théâtre où l'on donnait Bal, on n'm'aurait pas empêché d'entrer, vous pensez si j'rageais d'voir mes camarades qui m'narguait, j'les voyais s'amuser, et.. AU REFRAIN. Il mime qu'il essaie son habit, son chapeau.Monsieur l'mair' me dit dans la rue :Demain nous chassons l'sanglier,J'comt' sur toi pour faire un' battue,J'pens' que tu n'te f'ras pas prier.Comm' il n'y avait pas moyen de r'fuser j'accepte ; le lend'main, tous les chasseurs et les rabatteurs étaient au rendez-vous.Monsieur le maire me place au coin d'un sentier et m'a dit : si l'sanglier vient d'un côté, tu feras beaucoup de bruit et tu tireras d'sus pour le faire revenir sur nous, ouvre l'oeil, t'auras une gratification. Oui, Monsieur le Maire !Au bout d'une heure, j'entends crier ; à toi, Janot ! Alors je n'fait ni une ni deux, j'empoigne mon fusil je... le jette dans le tailles, je l'cache derrière un gros arbre... Ah !... Ils avaient beau crier. AU REFRAIN. Il mime qu'il a peur.Je m'souviens qu'un jour en Afrique, On m'plac' en faction dans un coin,Tout à coup il m'pouss un' paniqueEn apercevant un bédouin.Je pousse un cri, mais voilà une tripotée de bédouins qui arrivent en poussant des cris intempestifs et nauséabonds ! Alors la bataille s'engage ... Ah ! Malheureux ! Si vous aviez vu et entendu, le bruit du canon, le roulement des caissons, les feux de peloton, les charges des escadrons, la mitraille... Tout le monde se précipite... AU REFRAIN. Pendant le 1ère partie du refrain retrousse ses manches comme s'il allait s'élancer puis au moment ou il chante ; "Je vous dit qu'ça" Il mime qu'il se sauve. ==================================================