Occurences de l'expression
est
pour [Anonyme]
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LE JEU D'ESMORÉE (1835)
- Ô Sicile, jardin de délices, si riche en bois majestueux, noble royaume, frappé du sort d'un bâtard, jamais je ne pourrai te posséder ! (Acte 1, scène 1, ROBERT)
- Mon coeur en est tellement accablé, que je finirai par succomber... (Acte 1, scène 1, ROBERT)
- C'est ainsi que j'obtiendrai ses états, si je parviens à atteindre mon but. (Acte 1, scène 1, ROBERT)
- Sire roi, cette nuit, à l'heure des matines, je me trouvais dans les champs où je regardais les régions célestes. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
- Sachez, ô roi, que cet enfant est né la nuit dernière. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
- Son père, homme puissant dans la chrétienté, est roi de Sicile. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
- Mon déshonneur est donc inévitable. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
- À cet effet, vous allez me confier beaucoup d'or et d'argent, au moyen duquel j'emmènerai le jeune homme ; et même, s'il le faut, je saurai me servir de la ruse : tel est mon projet. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
- C'est ainsi que je compte bientôt vous rendre maître de sa destinée : il deviendra un franc païen ; nous l'instruirons dans notre religion, et vous maintiendrez de la sorte votre dignité. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
- Votre projet est excellent, Placus, partez, hâtez-vous, n'épargnez rien, puisez à volonté dans mes trésors et amenez moi cet enfant. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
- Apprenez-moi, je vous en conjure par Apolin, quelle est son origine. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
- Apprenez que son père est roi de Sicile et guerrier de haute naissance, et que sa mère est fille du roi de Hongrie. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
- Si telle est sa condition, il me convient à merveille. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
- Quel est son nom ? (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
- Esmorée est le nom de cet enfant illustre. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
- Je vous garantis qu'il restera éternellement payen. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
- Car la ville de Bagdad est située dans une contrée lointaine, bien au-delà de la Turquie ! (Acte 1, scène 4, ROBERT)
- Le coeur d'une femme est faible. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
- Ne lui faites pas connaître la haute naissance de cet enfant : car si plus tard l'amour inquiète son coeur et lui inspire de la passion pour lui, elle pourrait bien lui révéler comment il est venu dans ces lieux. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
- Contentez-vous donc de lui dire que c'est un enfant trouvé : ainsi elle s'en souciera peu. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
- Son nom est Esmorée. (Acte 1, scène 6, LE ROI MAURE)
- Céleste enfant, vous êtes la plus belle créature que mes yeux aient jamais vue : certes Mahomet a droit à ma reconnaissance, pour m'avoir donné un frère : oui, je serai sa soeur et sa mère. (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
- Puissant seigneur, quel est le sujet de votre trouble ? (Acte 1, scène 7, ROBERT)
- Mon coeur est déchiré de peines si violentes, que je crains d'y succomber. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
- Je crois que cette perte sera cause de ma mort et de celle de la reine, cette noble femme, tant sa douleur est grande ! (Acte 1, scène 7, LE ROI CHR?TIEN)
- Je sais bien ce qui en est. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
- Quoique la reine paraisse inconsolable, sa douleur n'est pas sincère, j'en suis convaincu : elle est indisposée contre vous, parce que vous devenez vieux. Souvent, sans qu'elle s'en doutât, je l'ai entendue faire des plaintes à ce sujet. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
- Cependant, ma bouche demeura aussi close que la vôtre l'est en ce moment. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
- Je sais depuis nombre d'années que son coeur ne vous est pas attaché. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
- C'est vous qui êtes cause de mes regrets et de mes afflictions : il vous en arrivera malheur. Je sais comment tout s'est passé. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
- J'ai perdu mon enfant, et c'est moi qu'on accuse de ce forfait. (Acte 1, scène 8, LA REINE)
- Ou bien sa nature céleste est inaccessible à l'amour, car elle ne sent de penchant pour aucun homme ; ou bien elle aime en secret et à mon insu. (Acte 2, scène 1, ESMORÉE)
- C'est à Mahomet sans doute qu'elle doit ce noble caractère. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
- C'est à vous, ô Apolin, que j'avoue la passion que j'éprouve pour un homme dont je ne connais ni la naissance, ni l'origine ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- Telle est la puissance de l'amour qui m'enchaîne en ses liens, depuis que mon père trouva ce jeune homme, et qu'il me le remit comme un enfant trouvé, pour que je lui servisse de mère et de soeur. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- Quoiqu'il soit un enfant trouvé, mon coeur me dit intérieurement qu'il est d'une haute naissance. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- Ne vous en offensez pas, noble guerrier, c'est l'amour qui me les arrachait. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- J'avais coutume de vous appeler ma soeur ; ce nom ne m'est plus permis : il faut que je change de ton, et que je vous parle comme un homme qui vous est étranger. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
- Toutefois, je dois rester éternellement votre ami, et vous rendre mes hommages de préférence à toutes les autres femmes. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
- Vous dont le caractère est si magnanime ; d'après ce que vous avez appris, je veux vous dire où mon père vous trouva : ce fut dans le verger, pendant qu'il y respirait le frais. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- Cette nuit et celle de demain ne se seront pas écoulées, avant que je n'aie appris de quel sang je suis issu et quel est mon père. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
- Ô Esmorée, restez prés de moi : je vous en conjure par l'honneur sacré d'une femme. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- Votre père est un grand roi, et votre beauté l'emporte sur celle de toutes les autres femmes du monde. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
- Beauté céleste, je ne me suis arrêté que trop longtemps en ces lieux ; adieu, je vais à la recherche. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
- Quel sort malheureux m'est réservé ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- C'est un défaut que de trop parler ; j'en ai fait l'expérience : la prodigalité des paroles a souvent causé des malheurs et occasionné la perte d'un grand nombre de personnes. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- Certes, avec raison je puis me plaindre de ce que ma langue ne se soit pas glacée dans ma bouche, lorsque je prononçai ces funestes paroles. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
- Le Dieu à qui rien n'est caché doit être mon consolateur. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
- Si les belles armoiries qui sont brodées sur cette ceinture m'appartenaient, j'en serais ravi, car elles attesteraient ma noble origine. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
- Oui mon coeur me le dit, et cette ceinture qu'on a trouvée sur moi en est un indice infaillible. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
- Je ne saurais goûter de bonheur avant que je n'aie découvert mon origine, et que je ne sache quel est celui qui, dès ma naissance, me livra à mon sort malheureux. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
- Votre père, beau jeune homme, est le grand roi de Sicile, et le mien est roi de Hongrie. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
- C'est avec raison que mon coeur tressaillit de joie au moment où je vis cette femme bien aimée. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
- J'ai retrouvé le cher enfant qui doit me délivrer. La joie qui enivre mon coeur est sans bornes. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
- Le supplice du malfaiteur qu'on met à mort n'est pas plus terrible que celui que j'endure en ce moment : un opprobre éternel va me couvrir. Si mes mains l'eussent tué au lieu de le vendre, son existence ne me causerait plus de tourments. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
- Je crains fortement qu'il ne m'en advienne malheur : car si l'on découvre que je l'ai vendu à un Sarrasin, c'en est fait de moi. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
- Mon coeur est en butte à mille reproches pour avoir été si cruel à l'égard de cette femme innocente. (Acte 2, scène 4, LE ROI CHRÉTIEN)
- Je vois clairement que les torts sont de mon côté : car notre fils Esmorée est revenu plein de jeunesse et de force. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
- Puissant seigneur, coeur généreux, je vous les pardonne volontiers, car toutes mes souffrances, mes malheurs et mes chagrins sont passés ; où est mon cher enfant Esmorée ? (Acte 2, scène 5, LA REINE)
- C'est elle qui m'a fait connaître de quelle manière son père me trouva et comment j'étais enveloppé dans cette ceinture, quand je lui fus confié. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
- Le soleil, la lune, le jour et la nuit, le ciel et la terre, les arbres et les plantes, tout doit l'être à sa puissance : c'est en lui que vous devez croire. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
- Je le conjure donc, ce Dieu tout-puissant, de veiller avant tout sur les jours de la belle Damiette : elle a droit à ma reconnaissance , cette jeune et noble reine de Damas, qui m'a élevé avec tant de soins : car elle est bonne et sensible. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
- C'est à tort que je ne l'aimerais pas, car elle me chérit de tout son coeur. (Acte 2, scène 5, ESMOR?E)
- Cela n'est que trop juste, Esmorée : oublions toutes nos peines. (Acte 2, scène 5, ROBERT)
- Le repas est servi, mettons-nous gaiement à table. (Acte 2, scène 5, ROBERT)
- Qu'est-ce qui retient Esmorée et l'empêche de revenir près de moi ? (Acte 2, scène 6, DAMIETTE)
- Rassurez-vous, princesse; puisque telle est votre volonté et que le jeune homme vous est si cher, nous le chercherons. (Acte 2, scène 7, L'ASTROLOGUE)
- Ô noble femme, ô ma chère Damiette, est-ce bien vous ? (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
- Venez voir celle qui m'aime si tendrement et avec tant de constance : il est juste que je la paie de retour, elle a tant fait pour moi. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
- Par Saint-Jean, ô mon oncle et mon roi, Esmorée en est digne ; il est devenu un chevalier renommé qui manie bien les armes. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
- Ô Esmorée, noble et loyal chevalier, c'est lui qui est cause de tous vos malheurs : au fond du coeur il désavoue les discours de sa bouche. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
- C'est lui qui vous vendit à moi, et mille livres d'or furent le prix de notre marché. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
- Dites-moi, maître, ce qui en est. (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
- Je suis au désespoir de ne pas savoir la vérité et d'ignorer quel est celui qui a causé à ma mère tant de peines et à moi tant d'opprobre. (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
- Par Mahom, Robert lui-même est l'auteur de tout. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
- Robert votre dernier jour est arrivé : où êtes-vous, mon père, noble baron, et vous assassin perfide ? (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
- Par Dieu, mon neveu, cela est faux. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
- Le crime que vous avez commis est bien plus exécrable : comment a pu vous venir l'idée de vendre celui que les liens du sang vous attachaient si étroitement et de faire croire à mon père que ma mère avait commis ce crime ? (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
- S'il est quelqu'un dans le pays qui m'accuse, je veux entrer en lice avec lui pour soutenir mon innocence. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
- Ainsi l'on voit toujours à mauvaise vie mauvaise fin : les coeurs purs et vertueux finissent par triompher. Je vous conseille donc tous, qui que vous soyez hommes ou femmes, de ne jamais quitter le sentier de la droiture : ainsi vous serez un jour unis à ce Dieu dont le trône sublime est dans les cieux où vous entendrez les concerts divins des anges. (Acte 2, scène 10, ESMORÉE)
- Que le père céleste nous donne cette grâce ! (Acte 2, scène 10, ESMOR?E)
- Ce pendant si quelqu'un d'entre-vous est pressé par la faim ou la soif, qu'il aille prendre des rafraîchissements en descendant par cet escalier. (Acte 2, scène 10, L'ASTROLOGUE)
LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)
- Monseigneur, est, que si je vis v.16 (Acte 1, scène 2, SECOND FRANÇAIS)
- C'est votre honneur que je poursuis, v.17 (Acte 1, scène 2, SECOND FRAN?AIS)
- La terre en est ravie, et, dit-on, par honneur v.25 (Acte 1, scène 2, TROISIÈME FRANÇAIS)
- Saillir une céleste flamme. v.36 (Acte 1, scène 2, QUATRIÈME FRANÇAIS)
- Ce qui m'oblige, Monseigneur, à vous protester toute l'obéissance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fidèles de vos sujets. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
- Maintenant qu'ayant la foi, je vis dans l'espérance d'une vie éternelle, et que je possède aujourd'hui l'honneur de votre bienveillance, et la faveur de votre protection, il est vrai que si j'étais capable de pleurer aussi bien que mon frère le Huron, je verserais, maintenant que je me vois devant vous, un torrent de larmes de joie ; mais il faut que je vous avoue que je ne sais ce que c'est que de pleurer ; j'ai trop de courage et de force d'esprit, pour me laisser aller à cette bassesse. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
- Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus éloignée, nous étant rencontrés tous deux heureusement dans le même dessein à la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une espèce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coupé en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agréable qu'un homme incomparable était arrivé en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces forêts, aussi grands dans le ciel, que lui-même est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
- Monseigneur, voici enfin de pauvres captifs échappés tout fraîchement des mains des Iroquois ; ils se présentent à vous portant encore les marques de leur captivité ; c'est assez que vous les voyiez pour être touché de compassion sur leur misère, et les en délivrer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)
- Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruauté des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destinées au feu et aux flammes, qui ont déjà dévoré une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ô grand Onontio, que tous ces feux de cruauté, qui nous environnent, seront entièrement éteints, ou plutôt se changeront désormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos mérites et par l'heureux succès de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques à vous tous les ans, et ensuite votre zèle et votre charité envers tant de pauvres abandonnés, nous procureront réciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les trésors des richesses éternelles. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
- Monseigneur, voilà les pensées et les sentiments de ces pauvres barbares que je vous ai présentés ; maintenant pour vous déclarer le reste du fond de leurs coeurs, je mets à vos pieds de leur part, leurs couronnes, les armes et les liens de leur captivité ; leurs arcs et leurs flèches auprès de vos léopards invincibles, leur seront dorénavant tout à fait inutiles ; et leurs liens ne peuvent être employés plus honorablement, qu'à joindre ensemble vos lauriers, et les attacher inséparablement à vos généreux desseins. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)
FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)
- Or est-il mort, hélas ! Hélas ! v.1 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Or est-il mort, hélas ! hélas ! v.4 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Or est-il mort, hélas ! Hélas ! v.7 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Toutefois (il) est mort. v.11 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- C'est-à-dire en latin Dieu gard. v.23 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Qu'est-ce ici ? Benedicite, v.26 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- C'est votre mari. v.28 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Il est mort. v.28 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Qu'est-ce ici ? C'est trop caqueté v.33 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- C'est lui sans autre. v.40 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
- Ainsi frapper, il est notoire v.59 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- C'est donc un paradis nouveau v.79 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- Or c'est mon, par mon serment. v.81 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Que c'est de paradis. v.90 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Je vous promets que ce n'est pas v.91 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- C'est bien dit, massé ? v.93 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- Cela n'est pas bien convenable. v.97 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
- Si est-il ainsi, demi dieux v.98 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Non plus que quand on est à table. v.113 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Je crois bien qu'il est véritable v.114 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
- Saint Martin, qu'est-ce que de lui ? v.117 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- Çà, Jenin, quant est de sergents, v.136 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- Paradis en est bien pourvu ? v.137 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- C'est une grand chose. v.147 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
- Il est tout vrai, la chose est telle. v.154 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Est-il vrai ? v.159 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- Qu'est-ce ci ? Vous parlez latin ? v.174 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- C'est du latin de paradis, v.176 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Dea, Jenin, vous hochez la teste. v.182 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- C'est pour le sang de ma cervelle, v.183 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Car mon engin est trop subtil. v.185 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- Que c'est pas à dire. v.189 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
- Maquereau c'est poisson d'avril v.194 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- C'est que tu aimes ton repos. v.197 (Acte 1, scène 1, JENIN)
- C'est la gamme. v.209 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
- Mais dis-nous, où est-ce que tu vas ? v.224 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)
- Il est prévu ; il fait tout : je l'attends pour le consulter, pour m'instruire sur Descartes, dont je ne connais point du tout les ouvrages... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
- C'est lui... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
- C'est lui, peut-être... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
- C'est le Chevalier. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
- À votre égard, cela est incontestable ; la nature en vous est si supérieure à l'art... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- Le désir de vous plaire, Messieurs, occupait nos moments : il nous en restera davantage pour l'amitié. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
- Qu'est-ce que c'est qu'une femme ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- Une très jolie fleur, faite pour la liberté ; sa destinée est de se faner, de languir sous la main qui se l'approprie et la contraint. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- Il n'est donc point si cruel de respecter son éclat, son indépendance... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- Vraiment votre générosité, à notre égard, est touchante ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
- J'en conviens ; mais c'est pourtant la vérité toute pure. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- Si je ne voulais que m'amuser, je n'aurais pas été si loin ; mais je me justifie : et quand on est rempli de l'innocence de ses motifs... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- La dette est plus qu'acquittée ; vous devez être content de vous... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
- Rien n'est mieux vu. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- La Philosophie, l'épigramme, les douces protestations de vous aimer toujours... ***** (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
- C'est le plus zélé partisan du Club des hommes. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
- La dette est agréable à payer. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
- C'est lui, ou son génie qui revient : le génie d'un grand homme n'a jamais effrayé personne. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
- Et, d'ailleurs, s'il est vrai, comme on le dit, qu'il soit le premier qui nous ait découvert une âme, il est bien juste que nous lui rendions la vie, à notre volonté. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
- Elle a raison : mais c'est que le dépit, l'humeur sont un peu contraires à la tranquillité de l'esprit. (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
- Cette crainte est un préjugé qui nous vient des hommes. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
- C'est un enfant. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
- Oui : mais c'est un caractère à former. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
- Écoutons-la ; voyons ses dispositions : l'examen ne doit pas être difficile, car elle est naïve et sensible. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
- Vous me paraissez bien extrême, Madame ; c'est l'humeur de notre exclusion de leurs assemblées qui vous fait parler ainsi. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
- Notre premier besoin de situation est de connaître profondément les hommes : ce sont eux qui veulent, vous l'apprendrez ; les femmes ne peuvent que faire vouloir, jugez de quelle importance il est pour nous de connaître leur coeur, d'analyser leurs penchants, de pénétrer dans leur âme, et d'y chercher jusqu'à leurs dégoûts mêmes. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
- Au reste, ma chère amie ; vous voulez être des nôtres ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
- Votre société me convient déjà beaucoup : l'exemple fera le reste. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
- C'est bien dit... (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
- Le rendez-vous n'est-il pas dans une heure ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
- C'est lui, sans doute... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
- C'est lui-même... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
- C'est que vous autres hommes, vous êtes lents, si lents à venir, et surtout quand on vous appelle. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
- N'y a-t-il pas une heure que ce billet est parti ?... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
- Vite, très vite, apprenez-moi ce que c'est que le système, et la Philosophie de Descartes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
- Voilà de grandes questions... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- La société, par exemple, est composée de différents tourbillons, qui se tiennent tous, et qui vont et viennent, néanmoins, en sens contraire. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
- Voilà une définition presque entière : il reste bien peu de choses à ajouter. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- En effet, ce qu'on regarde en elle comme si condamnable, ce cercle de penchants aimables, de caprices, d'infidélités, dans lequel tourne son printemps, est une image des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Tout cela s'emboîte à merveille, et lui fait une petite félicité, qui la rend, chaque jour, plus charmante, par tous ces tours et retours de ses goûts et de ses pensées ; comme le monde est plus beau, plus riant à la vue, par ses mouvements et ses révolutions. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Ses écoliers l'ont peint de plusieurs couleurs ; et voilà comment on s'est fait gloire de ses découvertes, sous le nom d'attraction, de gravitation, et coetera. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- La vérité est de même. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- On a déroulé le peloton de fil ; mais c'est lui qui a fait le peloton. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- La vérité est une, et dure éternellement. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Il a tout inventé, puisqu'il ne s'est servi de rien de ce qui était de l'invention des autres. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Qu est-ce que c'est, au juste, que l'analyse ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
- Mesdames, c'est vous qui en avez le secret : c'est de vous que le philosophe l'apprit. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Serait-ce de ramener tous les mots à une pensée, et toutes les pensées à un sentiment, c'est-à-dire, à la première pensée, produite par nos sens ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
- Voilà ce que c'est ; et c'est tout. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Oui, c'est de ramener votre conte à sa première idée. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Il réunit les sexes et les idées que nous avions séparés ; et il fit tout, par sa méthode de chercher le vrai, qui seul est aimable... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Quoiqu'il paraisse une grande distance entre les tourbillons, le plein, le vide, l'analyse et vos sentiments, vos affections liantes, vos idées nettes, pures, si douces, si séduisantes ; il est pourtant vrai que tout cela se tient ; qu'il n'a trouvé la nature vierge que dans vos coeurs, ses vérités que dans la source de vos heureuses et bienfaisantes inclinations ; et que pour être aussi bon Philosophe que lui, c'est une nécessité de vous étudier, de respecter vos droits, et de nous réformer par ces leçons touchantes, que nous donnent vos sentiments et vos bontés pour nous. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Le Chevalier, surtout, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- C'est un homme bien terrible, bien odieux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
- C'est lui ; le voilà qui arrive : nous l'avons rencontré. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
- Il n'est pas vêtu à la mode. (Acte 1, scène 6, LA BARONNE)
- C'est l'ouvrier qui vient revoir son ouvrage. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
- Notre reconnaissance, Monsieur, est sans bornes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- Elle est de mon côté, Mesdames ; et déjà je sens qu'il me sera difficile de m'acquitter. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- Un discours simple, un accueil modeste, un aveu de notre embarras, vous diront mieux combien nous sommes remplies de votre mérite, et flattées de votre retour. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- Elle était assez grande pour manifester son génie par sa bonté même... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- J'ignore si la France est bien changée. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- Elle l'est beaucoup, Monsieur ; le progrès des sciences est incroyable, vos ouvrages ont commencé ce prodige. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- L'esprit même est devenu une mode... (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
- Monsieur, un des grands prodiges, qui frappent depuis vingt ans, c'est la révolution arrivée dans la Philosophie. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- Son ton n'est plus grave ; ses formes ne font plus sérieuses ; elle admet jusqu'à l'élégance de la parure ; et vous jugez que quelquefois ses maximes s'en ressentent. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- Oui, Monsieur : cette supposition prouve que le grand homme creuse en un moment ce qui n'est longtemps que surface pour les autres. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
- Cela est galant. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- Ce temps est loin. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- En revanche, nous n'avons voulu admettre que Monsieur, qui nous reste exclusivement... (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- Savez-vous ce que c'est qu'un Club, Monsieur ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- Oh, c'est une belle chose traduite de l'anglais ; car tout est Angleterre en France. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- Oh, il vous reste bien quelques traits distinctifs... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- Mais apprenez-moi ce que c'est qu'un Club, je vous prie. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- Non, Monsieur, on ne m'a rien confié ; je ne connais ni n'accueille les indiscrets ; mais c'est ainsi qu'il faut que cela soit, dès que l'entrée nous en est interdite. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- En rabattant quelque chose de tout cela, je sais à présent ce que c'est qu'un Club. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- Eh bien, Monsieur ; c'est la dernière invention de ces messieurs pour s'éloigner de nous. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- C'est le port où ils ont mis leur philosophie, et leurs âmes, rassasiées de plaisir, à l'abri des incursions de la beauté. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- C'est un caprice, une mode d'un jour... (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
- C'est un parti pris... (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
- Mais vous n'irez point dans ces Clubs funestes ; nous ne contestons point a une démarche, qui pourrait nous humilier, et vous ravir à nos besoins. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- À notre tour, nous trouverons dans le genre d'esprit qui nous est propre, dans nos âmes, dans nos talents réunis, le moyen précieux de nous acquitter en partie ; et si ces Messieurs s'instruisent à nous tromper, nous nous instruirons dans l'art de nous défendre. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
- Mesdames, c'est là le grand secret : votre indulgence les tient dans une douce sécurité. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- Votre toilette est un peu sérieuse ; et nous avons dit que la Philosophie égayait ses formes tous les jours. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- Un frac n'empêche pas d'être heureux ; un gilet n'est pas un obstacle aux progrès de la raison ; un chapeau rond permet très bien de penser. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
- Votre malheur n'est point irréparable, v.7 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
- Il est donc un bonheur qu'on ne peut nous ravir. (Acte 1, scène 8, DESCARTES)
- Tout cela est plein de votre image et de mon bonheur. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)
- Vous m'avez prévenu : je ne saurais m'en plaindre : c'est à la Beauté sensible de couronner le Génie. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)
OUVERTURE DE LA SÉANCE (1858)
- Oui, c'est un beau jour que celui qui ramène au milieu de nous notre vénérable pontife, notre digne maire, nos pasteurs chéris et tous les généreux protecteurs de notre enfance. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- Combien leur présence est flatteuse et honorable pour nous ! (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
- C'est qu'ils ont compris mieux que nous que l'éducation chrétienne est le principe du bien-être de toute société et le gage de notre bonheur futur. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
- L'éducation, et la bonne éducation surtout, voilà tout l'avenir des peuples, et c'est ce qu'ont pensé dans tous les temps les hommes éclairés et les sages législateurs. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- L'instruction est une seconde naissance, et nous ne devons pas moins d'obligation en quelque sorte à ceux qui nous donnent l'éducation qu'à ceux qui nous ont donné la vie du corps. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
- L'instruction est un besoin indispensable à l'homme. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- - C'est, répondit le sage, afin que lorsqu'il sera assis dans les assemblées publiques, on ne dise pas au moins que c'est une pierre sur une pierre. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- Ils veulent que l'instruction chez nous soit unie à l'éducation, persuadés que l'instruction sans l'éducation ne serait pour l'homme trop souvent qu'un présent funeste. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
- Notre belle patrie est loin d'être en retard sous ce rapport. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
- Nous le savons ; elle est placée sans contredit au premier rang des nations civilisées; et il faut en convenir, c'est à l'éducation basée sur la foi qu'elle doit cette prééminence, cette supériorité qui l'ont mise à même de dicter des lois à toute l'Europe et même à tout l'univers. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
- Avant de penser à être de bons soldats, mes petits amis, il faut songer à devenir de bons élèves, c'est le moyen de faire honneur à votre pays. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
- C'est bien aussi ce que nous voulons faire pour soutenir quelques jours l'honneur français. (Acte 1, scène 1, FÉLIX)
- La France est comme un temple élevé à la gloire et au génie : c'est là que l'on admire, et l'art porté à sa perfection, et cette intelligence créatrice. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
- Tout ce que vous venez de dire, mes amis, sur notre patrie, sur l'instruction et l'éducation, est fort beau, et je ne le conteste point ; mais je serais content de savoir sur quoi vous basez la nécessité indispensable de l'instruction, en quoi vous faites consister ses avantages. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
- Comment, mon ami, est-ce que tu pourrais méconnaître ses résultats si précieux ? (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- Voyez cette terre inculte et stérile qui n'a pas été cultivée, elle ne produit que des herbes sauvages, des ronces et des épines ; ainsi en est-il de l'homme. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- Et de quoi est capable celui qui n'a aucune instruction, qui ne connaît point sa religion, qui ne sait ni lire, ni écrire, ni compter, qui n'a aucune idée des autres sciences ? Il n'est propre à rien. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- Ce serait nier le jour en plein midi de croire que l'on peut se passer d'instruction. Nous sommes dans le siècle des lumières et des progrès, il faut marcher avec le temps et travailler chacun à nous instruire, selon l'état où la Providence nous a placés ou celui où elle nous destine. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
- Tout le monde, j'aime à le croire, est dans cette disposition, même notre condisciple Charles, quoi qu'il en dise. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- Oui, mes condisciples, si j'ai fait quelque opposition, c'est uniquement pour vous donner lieu de mieux faire ressortir les avantages de l'éducation. J'apprécie comme vous ce bienfait. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
- C'est un devoir sacré; c'est sous leurs auspices que nous recevons ce précieux enseignement. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
- C'est bien parce que je compte sur leur indulgence que je vais essayer de leur adresser quelques paroles. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
- Lorsque j'aperçois dans cette enceinte les personnes les plus distinguées de cette ville, qui daignent venir sourire à nos efforts, consacrer nos premiers succès et leur donner par leur présence une sorte d'éclat et de triomphe, un sentiment d'admiration s'empare aussitôt de mon âme : Et qui sommes-nous, me dis-je à moi-même, faibles et timides enfants, pour inspirer à nos généreux bienfaiteurs un intérêt si touchant et une bienveillance si honorable ! Nous ne sommes rien, hélas ! ni pour la religion qui nous fait entendre si souvent sa voix et nous couvre de son égide tutélaire, ni pour la patrie qui nous entoure de ses bienfaits et de sa protection ; mais c'est afin que nous soyons un jour capables de quelque chose, que vous venez aujourd'hui encourager nos jeunes talents et les couronner des palmes de la victoire. (Acte 1, scène 2, TOUS)
- Oui, messieurs, vous nous faites comprendre par là que l'éducation chrétienne est le plus précieux de tous les biens ; que l'enfant, que le jeune homme qui entre dans la société, privé de ce secours et de ce bienfait, est semblable au vaisseau lancé à la mer, sans pilote pour le conduire, sans boussole pour le gouverner ; jouet des vents et des tempêtes, il marche au hasard et ne tarde pas à aller se heurter contre les écueils nombreux qui se rencontrent sur sa route, jusqu'à ce qu'.enfin il finisse par sombrer et faire un triste naufrage. (Acte 1, scène 2, TOUS)
- Travailler ainsi, messieurs, à étendre, à propager l'instruction, la bonne éducation ; c'est rendre le service le plus important à la patrie, c'est accroître la prospérité publique, et jeter les plus solides fondements de la gloire de la France, en lui formant des hommes utiles, de bons citoyens, des ouvriers laborieux ; c'est préparer un avenir de paix et de bonheur à cette nombreuse jeunesse qui vous doit son bien-être et qui ne cessera de bénir votre nom. (Acte 1, scène 2, TOUS)
SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)
- Et qui est ce videur de pots v.18 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Or est-il le plus franc pion v.22 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Tout ce qu'il dit n'est que frivole v.56 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Tenez, il ne sait où il n'est. v.77 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Qui est écrite, se dit-on, v.80 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- En Digeste, au douzième livre ; v.81 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
- Non, mais il est niais ; tenez, v.83 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Voyez comme il est désiré. v.87 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- Oyez, s'il vous est acceptable, v.121 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- La loi Vinum n'est pas éthique ; v.123 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
- D'y mettre eau, c'est trop méfait v.133 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
- Qui est si très plein de bubettes ; v.141 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Quibus non est intellectus. v.152 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- Car il est écrit en la Bible, v.160 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
- Un plus fort ivrogne qu'il est, v.163 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Et aussi, on voit bien que c'est v.164 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- De vin, tant qu'il en est pourri, v.166 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- C'est bien dit ; reliez-vous là, v.183 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Ne vois-tu pas qu'il est tard ? v.191 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- S'il est aigre, nihil valet. v.216 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- Il est ivre comme une soupe, v.246 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Vous vez que ce n'est qu'un paillard, v.250 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- Comme il est enluminé ! v.253 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Nul ne l'entend si n'est bien ivre ; v.264 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- Est-il habile compagnon ? v.293 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- S'amie est en Avignon ; v.294 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
- Il est écrit en droit civil v.309 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
- Qu'il est notable, non pas vil, v.310 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
- C'est belle vie de pourceaux v.316 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- C'est bien à toi parlé en bête. v.317 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
- Ce ne vous est pas chose honnête v.318 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
- Du vin qui est en la dépense. v.351 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)
- Votre ménage est si très misse v.4 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Saint Jean, si a, c'est votre grâce. v.7 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
- Dia, c'est office de machine. v.16 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
- Dia, c'est office de varlet. v.17 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- C'est la raison, tant que vivrez, v.22 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
- Méchant, malheureux, tel est-il. v.39 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Il est, au livre des quenouilles, v.42 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
- C'est un arrêt de parlement ; v.52 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
- Et est-ce ton opinion ? v.56 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Qui est plus ivre que un *****braquet. v.69 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- C'est tout acquêt. v.70 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
- Fresto jam de tantI quante v.108 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
- Fresto jam de tanti quante v.114 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
- C'est messire Domine de. v.125 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- Si queré juga de mestrisse, v.126 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
- La dosne debet estre prinse v.127 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
- C'est messire Domine de. v.131 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- Jo so mestro cognossente ; v.134 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
- C'est messire Domine de. v.137 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- C'est verbo de necessitat. v.144 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
- Hélas c'est à notre maison v.152 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- Par ma foi, il est véritable v.154 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- Je suis mort si n'est conjuré. v.155 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- [C'est ma femme elle a juré] v.156 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- Il n'est chose qui ne soit sue v.176 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- Elle est plus tristesse que ganes. v.177 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
- Midieux, son âne est arrêtée. v.204 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
- Agarez, le chemin est bel. v.207 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
- Ho, saint Jourd'hui, est-ce cela? v.235 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
- Ça, ça, qui est en ma maison? v.237 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
- Et servez quand il est besoin. v.272 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
- Et trottez, servez quant il est besoin. v.278 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
- Le pont aux ânes est témoin : v.281 (Acte 1, scène 4, LA FEMME)
- Le pont aux ânes est témoin : v.285 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
LE NORMAND ET LE GASCON (1858)
- Eh bien ! Soit. La Gascogne est ma chère patrie, v.11 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Oui, c'est de là que sort la nation_gasconne. v.16 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- Combien cette contrée est féconde et riante ! v.23 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Que sa physionomie est belle et ravissante ! v.24 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Garde ta pomme cuite, elle est ton meilleur fruit, v.29 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- C'est ce qu'on peut nommer vrai pays_de_cocagne. v.32 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Est un vrai purgatif... et qui fait aller vite..... v.40 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Et si je le sais bien, c'est leur terre chérie. v.43 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- Leur sol natal, Maurin, est dans la Normandie. v.44 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- C'est pour cette raison sans doute qu'un Normand v.55 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Ont les doigts bien crochus : est-ce prévention ? v.76 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Halte-là, s'il te plaît!... Quoi ! C'est nous faire injure ? v.92 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- À l'entendre, un Gascon est l'homme incomparable : v.98 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- Où donc est le courage ? On criait au poltron. v.104 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- La bravoure est chez nous un titre héréditaire. v.107 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Chevaliers_d_industrie, oui, c'est plus vraisemblable ; v.110 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- L'art de dissimuler, c'est son fort, sa science. v.119 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
- Le Gascon est futile et léger et frivole. v.122 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- Vertus, gloire et talents, il n'est nul bien chez vous v.128 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
- C'est votre bonté qui les donne v.162 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)
- Cestuy monsieur Saint Couillebault, v.16 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- Quel folâtre est-ce là ? v.75 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- C'est trop prêcher ; faites le taire. v.77 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Par bieu, il n'est rien plus certain. v.102 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Qui est plein quand la lune est pleine, v.109 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Et tari quand elle est tarie. v.110 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Sangbieu, ce n'est que joncherie v.114 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- Cuidez-vous qu'il est fort ouvrier ? v.117 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Je viens du mont qui est gelé, v.123 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Ce n'est que merde de géline. v.125 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- Qui en ment ; sang bieu, c'est bouillie. v.130 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- Si ce n'est vraie médecine v.132 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Mais est-ce pas bien grand injure v.139 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Sang bieu, c'est la plume d'une oie v.149 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Tenez, est-ce juré cela ? v.155 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
- Il est à la plus haute notte. v.193 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- L'un est de monsieur Saint Boudin, v.206 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- Par la mort bieu, c'est d'une prune v.218 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
- C'est la pierre de quoi David v.238 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
- Où est le bon vin d'Orléans. v.251 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
- C'est céans, seigneurs, c'est céans ; v.252 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
- Mais cestui ci est triacleur. v.261 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
- Si très bien ne vous festoyait v.265 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
- Qui est, certes, un grand trésor ; v.279 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
- Et qu'est-ce ? v.282 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
- C'est, ainsi comme je l'entends, v.283 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
- Comment est-il si précieux ? v.287 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
- Et n'est-il manière aucune v.295 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
- Que je puisse voir qu'est ceci ? v.296 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNI?RE)
- Vierge Marie, et qu'est-ce sique ? v.311 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNI?RE)
LE JUS DU PELERIN (1834)
- Il y a bien trente cinq ans que je n'ai pas arrêté, et j'ai depuis été en maint bon lieu et vers maint saint, j'ai été au Sec-Arbre et jusqu'à Duresté, je remercie Dieu qui m'en a prêté l'esprit et le pouvoir. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
- J'ai été en Faménie, en Syrie et à Tyr ; Je suis allé dans un pays où l'on est si véridique que l'on y meurt sur l'heure quand on y veut mentir, et cela est tout à fait commun. (Acte 1, scène 1, LE P?LERIN)
- Est-il pour gueuser très bien entripaillé ? (Acte 1, scène 1, LE VILAIN)
- Maître Adam, qui sut bien en venir à bout, en fit un qui doit très bien se souvenir ; car il est très bien à ouïr et bon à retenir. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
- À cette heure maître Adam est mort ; que Dieu lui fasse merci ! (Acte 1, scène 1, LE P?LERIN)
- Donne-lui un soufflet ; je sais bien que c'est un mauvais homme. (Acte 1, scène 1, WARNIER)
- Il n'est si bonne viande que de matous. v.1 (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
- Celle-ci est-elle bonne, ami Warnier, dis ? (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
- Elle est l'é... de votre mère : doit-on priser telle chanson ? (Acte 1, scène 1, WARNIER)
- Mais c'est vous qui êtes l'ours... (Acte 1, scène 1, WARNIER)
- Beau prud'homme, mon avis est que (vous) ne fassiez ici plus de bruit. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
- Hé, Dieu ! Je ne mangerai (pas) depuis tierce, et (il) est déjà plus que nonne de la journée, et je ne puis rester si je ne bois, ou dorme, ou mâche. (Acte 1, scène 1, GUIOT)
ADAM (1170)
- Ce n'est pas une étrangère, puisqu'elle est née de toi. v.17 (Acte 1, scène 1, DIEU)
- Elle est sortie de toi et non pas d'ailleurs. v.19 (Acte 1, scène 1, DIEU)
- Telle est la loi du mariage. v.23 (Acte 1, scène 1, DIEU)
- Il est ton mari et tu es sa femme. v.33 (Acte 1, scène 1, DIEU)
- Car c'est ainsi que l'on doit agir en ménage. v.37 (Acte 1, scène 1, DIEU)
- Qu'il est beau ! v.82 (Acte 1, scène 1, ADAM)
- Pourrons-nous y rester ? v.85 (Acte 1, scène 1, ADAM)
- Tu y vivras toujours, tant le séjour y est bon ; v.96 (Acte 1, scène 1, DIEU)
- Pour celui-ci il t'est défendu d'en user jamais. v.101 (Acte 1, scène 1, DIEU)
- Il est juste que je sois jeté dehors sans égard aucun, v.107 (Acte 1, scène 1, ADAM)
- Au reste, je n'ai nul besoin de le savoir. v.122 (Acte 1, scène 2, ADAM)
- Il est vrai, tu n'auras rien de plus que ce que tu as. v.123 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- C'est dans ton intérêt. v.129 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- Excepté d'un seul : celui-là m'est défendu, v.148 (Acte 1, scène 2, ADAM)
- Lequel est-ce ? v.150 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- Celui-là est le fruit de science, v.157 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- C'est pour cela qu'il a songé à te l'interdire. v.168 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- Dieu t'a donné la jouissance de tout ce qui est ici, v.176 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- Est-ce là le seul bien qu'il voudra jamais t'accorder ? v.186 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- Je te donnerai tout ce qu'il est possible de te donner. v.191 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- Tu régneras plein de majesté v.193 (Acte 1, scène 2, SATAN)
- Et s'il est découvert ? v.216 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- J'ai vu Adam, c'est un insensé. v.221 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- Il est un peu dur. v.222 (Acte 1, scène 3, EVE)
- Mais pour l'instant il est plus dur que l'enfer. v.223 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- Il est très indépendant. v.224 (Acte 1, scène 3, EVE)
- Au contraire, il est très servile. v.224 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- Et ton courage est uni à un grand bon sens ; v.234 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- C'est pour cela qu'il est bon de l'approcher. v.235 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- Et qu'est-ce qui a besoin de le savoir ? v.237 (Acte 1, scène 3, EVE)
- En lui est la grâce de vie, v.249 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- Céleste. v.252 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- De ce qui est en haut et de ce qui est en bas, v.256 (Acte 1, scène 3, SATAN)
- Ce fruit est tel que tu le dis ? v.259 (Acte 1, scène 3, EVE)
- C'est un traître. v.280 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Car il est tout à fait de mauvaise foi. v.287 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Mange, Adam, tu ne sais pas ce que c'est : v.292 (Acte 1, scène 4, EVE)
- Prenons ce fruit qui est préparé pour nous. v.293 (Acte 1, scène 4, EVE)
- Est-il donc si bon ? v.294 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Tant est grande la faute que j'ai commise. v.318 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Combien mon son est tristement changé ; v.319 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Jadis il fut très heureux, maintenant il est très dur. v.320 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Je sais maintenant ce que c'est que le péché. v.328 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- il ne me doit rester aucun ami. v.340 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Dieu ! Quelle mauvaise cause est la mienne ! v.346 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Combien funestement vous êtes née de moi ! v.358 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Qui m'a valu un si fâcheux destin ! v.360 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Tel est le souci qui me tourmente. v.370 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Si ce n'est du fils qui sortira de Marie. v.382 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Le seul parti à prendre est de mourir. v.386 (Acte 1, scène 4, ADAM)
- Si je me suis caché c'est pour éviter ta colère ; v.389 (Acte 1, scène 5, ADAM)
- Et c'est aussi parce que je suis tout nu v.390 (Acte 1, scène 5, ADAM)
- Maintenant il m'est avis que cela m'est tourné à mal. v.421 (Acte 1, scène 5, ADAM)
- Elle est maudite sous ta main, v.430 (Acte 1, scène 5, DIEU)
- C'est le maudît serpent qui m'a trompée. v.443 (Acte 1, scène 5, EVE)
- Si j'ai mal fait, ce n'est pas grande merveille, v.466 (Acte 1, scène 5, EVE)
- Mal est dirigé qui à lui se conseille. v.469 (Acte 1, scène 5, EVE)
- Malheureux que je suis ! Il est donc arrivé le moment v.520 (Acte 1, scène 6, ADAM)
- Maintenant je m'en repens, et c'est justice ; v.530 (Acte 1, scène 6, ADAM)
- Mais c'est trop tard, mes soupirs ne servent de rien. v.531 (Acte 1, scène 6, ADAM)
- Est grande douleur ; mais mort terrible nous attend. v.548 (Acte 1, scène 6, ADAM)
- Ton crime est chose jugée aux yeux de tous, v.557 (Acte 1, scène 6, ADAM)
- Ma faute est grande, mon péché me désole, v.565 (Acte 1, scène 6, EVE)
- Pardonnez-moi, car l'expiation m'est impossible ; v.569 (Acte 1, scène 6, EVE)
- Tu as mal fait ; mais c'est moi qui suis la cause v.581 (Acte 1, scène 6, EVE)
- Mais, pourtant, en Dieu est mon espérance, v.586 (Acte 1, scène 6, EVE)
- C'est-à-dire d'Adam ; notre mère a nom Eve. v.592 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- C'est en le servant que nous conquerrons son amour. v.595 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Offrons-lui la dîme et tout ce qui lui est dû, v.602 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Toute la terre ne nous est-elle pas abandonnée. v.608 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- S'il est satisfait de nous v.630 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Il est très utile de rechercher son amour. v.633 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Et ton discours est très bien écrit. v.639 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
- Celui-là j'offrirai, c'est mon dessein ; v.645 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Semblable offrande n'est pas acceptable. v.652 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Tu es riche et tu as beaucoup de bestiaux. v.654 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- C'est vrai. v.655 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
- Est-ce ton intention ? v.661 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- De dix il ne m'en restera que neuf, v.663 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
- La preuve n'est pas loin. v.689 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
- En Dieu est toute ma confiance. v.692 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Est comblé de tous dons et n'a rien à redouter. v.716 (Acte 1, scène 7, ABEL)
- Caïn, où est ton frère Abel ? v.723 (Acte 1, scène 8, DIEU)
- Je ne sais point, Seigneur, où il est allé, v.727 (Acte 1, scène 8, CAÏN)
- S'il est à la maison ou dans ses blés. v.728 (Acte 1, scène 8, CA?N)
- Est-ce à moi d'ailleurs à aller à sa recherche ? v.729 (Acte 1, scène 8, CA?N)
- Le cri de son sang s'est élevé jusqu'à moi, v.733 (Acte 1, scène 8, DIEU)
- Et son âme est venue me trouver dans le ciel. v.734 (Acte 1, scène 8, DIEU)
- Je suis Abraham, tel est mon nom. v.745 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
- Haec est virga gignens florem v.775 (Acte 1, scène 10, MOÏSE)
- Ma tète en est toute troublée. v.846 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
- Est-ce fable ou prophétie, v.888 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
- L'as-tu trouvé quelque part ? Ou est-ce écrit ? v.890 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
- Est-ce chose certaine ou un effet de ton imagination ? v.892 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
- Ce n'est point une fable, mais la pure vérité. v.893 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
- Ce que j'ai dit est une prophétie. v.895 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
- Est elle écrite dans un livre ? v.896 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
- Et ta raison est toute troublée, v.900 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
- Est-ce d'une verge ou d'un bâton que tu veux parler, v.912 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
- Le temps est proche, il est tout près, v.921 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
LA RÉSURRECTION DU SAUVEUR (1834)
- Tu dois être bien reçu de moi ; tu n'as pas lieu de douter de mon accueil ; si tu le redoutes, c'est un enfantillage ; sache bien et dûment que je t'écouterai avec beaucoup de douceur. (Acte 1, scène 2, PILATE)
- Beau sire, ne vous fâchez point si je vous parle du fils de Marie, de celui qui est là pendu. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
- Est-il donc tout-à-fait sans vie ? (Acte 1, scène 2, PILATE)
- Ainsi nous saurons s'il est mort ou non. (Acte 1, scène 3, UN SOLDAT)
- Beau sire Prince, soyez certain que Jésus est mort ; nous l'avons vu faire un grand miracle. (Acte 1, scène 3, UN SOLDAT)
- C'est une douce récompenses de mes services. (Acte 1, scène 3, JOSEPH)
- Ne dis cela à personne ; c'est une erreur, n'en crois rien. (Acte 1, scène 4, PILATE)
- Il n'est pas vrai que tu vis quelque chose. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
- C'est un mensonge, nous le savons bien ; parce que tu crois en un pendu, tu dis qu'il t'a rendu la lumière. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
- Oui, je crois en lui ; il n'y a rien autre chose en cela, car il est seigneur et roi du ciel. (Acte 1, scène 4, LONGIN)
- Vous avez tenu tout à l'heure de mauvais discours ; maintenant c'est pis encore ; pour cela vous serez mis en prison. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
- Tu n'en sortiras que pour perdre tout ce que tu as, c'est-à-dire les membres et la vie, à moins que tu ne renies le fils de Marie. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
- Le fils de Marie est roi et seigneur. (Acte 1, scène 4, LONGIN)
- Quiconque aura honoré Jésus, Jésus le lui rendra, soyez-en sûr ; c'est pourquoi, bel ami, dépêchons. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
- Sire Joseph, je sais bien que le Seigneur qui est là pendu fut vraiment un prophète et un saint homme, rempli de Dieu et très vertueux. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
- Rien est le pis que vous ayez à craindre. (Acte 1, scène 4, PILATE)
- Son âme en est périe, puisqu'il s'est ôté lui-même l'existence. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
- Ils sont plus à plaindre que d'autres ; cela est aussi vrai que ce que tu dis n'est pas un mensonge. (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)
- Apprenez que c'est ce que je fais. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
- Le traître Jésus, ce trompeur qui fut pendu là comme un larron, avait l'audace de dire en son vivant (ainsi agissent la plupart des imposteurs), qu'il ressusciterait le troisième jour ; mais celui-là est bien fou qui ajoute foi à cela. (Acte 1, scène 4, CAÏPHE)
- Faites garder aujourd'hui la sépulture, afin que ses partisans ne viennent pas enlever son corps ; car ils iraient prêcher en tous lieux et crier par tout le pays qu'il est vivant et ressuscité. (Acte 1, scène 4, CA?PHE)
- S'il en est ainsi, ce sera pis encore. (Acte 1, scène 4, CA?PHE)
- Si l'on veut m'en donner le soin, je garderai la sépulture, et s'il arrive par hasard, pendant que j'y serai, qu'un de ses amis vienne pour l'enlever, il ne retournera pas sans se douloir ; car il n'y aura pas de membre que je ne lui frappe, ni un coin de sa peau que je ne lui ensanglante prestement. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
- Si un homme est assez hardi pour venir ici après le soleil couché, épier et examiner s'il peut vous enlever le corps, et qu'il avoue qu'il est venu pour cela, jurez-moi ici, à cette place, que quelqu'il soit, petit ou grand, à moins qu'il n'en ait la permission des princes, vous le prendrez au milieu de vous. (Acte 1, scène 4, PILATE)
- Où est le livre ? (Acte 1, scène 4, PILATE)
- Nous allons garder la sépulture de Jésus qui est enseveli, et qui a dit qu'il ressusciterait le troisième jour, Pilate nous l'a commandé. (Acte 1, scène 5, UN SOLDAT)
- Cela est la vérité, sachez-le. (Acte 1, scène 6, UN SOLDAT)
FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)
- Témoignent qu'il est juste, et font connaître assez v.5 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- De leurs affections est le plus cher objet : v.18 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- Et ce bras de la presse est le plus ferme appui. v.46 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- Qui sait mieux composer en est bien le plus digne. v.67 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- En être refusé n'en est pas un bon signe. v.68 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- Ta perruque est à moi ; mais tu serais trop vain, v.81 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- Elle est trop malhonnête. v.87 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- Si Cassaigne a du coeur, et s'il est mon ouvrage, v.111 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
- Son esprit est le mien, et le mortel affront, v.113 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
- Ah ! C'est comme il faut être. v.116 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
- C'est dedans l'encre seul qu'on lave un tel outrage. v.128 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
- Son nom, c'est perdre temps en discours superflus. v.133 (Acte 1, scène 3, CASSAIGNE)
- C'est... v.136 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
- Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées v.208 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
- Mille et mille papiers, dont la table est couverte, v.216 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
- Semblent porter écrit le destin de ma perte. v.217 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
- Pour ne se point lasser n'est pas infatigable. v.221 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
- Étayer d'un pédant l'agonisante estime, v.229 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
- Viens tu fais ton devoir : L'écolier est un traître, v.244 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
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LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)
- Dieux ! Qu'une Précieuse est un sot animal ! v.49 (Acte 1, scène 4, LE POÈTE)
- Et restais sans avoir à mettre sous les dents. v.58 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)
- Ce n'est pas sans sujet que je parais content : v.67 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
LE PORTIER DU PARNASSE (1770)
- Seigneur Apollon, je vous trouve à propos, c'est vous que je cherchais. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
- C'est un flux et reflux perpétuel; on y est pressé comme aux Italiens, les jours qu'on donne le Déserteur. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
- Tout ce que je sais, c'est que ce sont des rimailleurs, dont les vers plus durs que ceux du Décius Français, se débitent tous les jours sur les marches du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
- Je n'en vois qu'un ; c'est de purger l'Hélicon de tous ces visages inconnus à mes soeurs et à moi, et d'établir un portier intègre et fidèle, qui ne laissera entrer que ceux qui seront avoués de l'une de nous. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
- C'est fort bien à l'égard du portier ; mais au sujet de la réforme, je vois une petite difficulté. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
- Quelle est-elle ? (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
- C'est qu'il n'est pas plus facile de faire sortir des poètes qui ont eu l'audace d'entrer au Parnasse, que de les empêcher de lire leurs vers, lorsqu'ils en ont une fois commencé la lecture. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
- Le Permesse est couvert de barques remplies de poètes. (Acte 1, scène 2, THALIE)
- Ils font retentir le rivage de leurs cris: l'un dit « laisses passer, c'est moi qui suis l'auteur des "Ambulantes à la brune", du "Réverbere cassé", et du "Testament de la petite étoile" » ; un autre, « J'ai fais des Opéras-comiques » ; d'autres enfin, crient à haute voix, « Place, place, je suis auteur de N ». (Acte 1, scène 2, THALIE)
- Ils débarquent tous à la fois ; c'est à qui entrera le premier. (Acte 1, scène 2, THALIE)
- Les auteurs des Boulevards veulent l'emporter sur ceux de l'Opéra bouffon ; ceux-ci prétendent avoir le pas : on s'échauffe ; on en vient aux injures, des injures, on en vient aux mains, (c'est la coutume parmi les poètes) alors vous les verriez se précipiter dans le Permesse, et s'efforcer de se sauver à la nage ; les uns périssent au milieu du fleuve, tenant entre leurs mains des manuscrits remplis de mauvais vers, qu'ils regrettent plus que leur vie ; d'autres, pâles, défigurés, regagnent le bord après avoir longtemps lutté contre les flots. (Acte 1, scène 2, THALIE)
- Enfin, pour achever ce récit, c'est une rumeur et une confusion, dont on n'a jamais vu d'exemple. (Acte 1, scène 2, THALIE)
- Ils seront fort surpris, car ils ont la présomption de croire que le Pinde n'est fait que pour eux. (Acte 1, scène 2, THALIE)
- Voyons ce que c'est. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
- C'est sans doute un de ces poètes dont Thalie vient de me parler, qui aura fait naufrage... (Acte 1, scène 4, APOLLON)
- Qui est-tu ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- Je les ai servis tour-à-tour: mais celui sur lequel je me suis le plus distingué, c'est l'Opéra-bouffon; j'y ai donné plusieurs pièces à ariettes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Pour revenir à mon histoire : enflé d'orgeuil d'avoir fait des pièces lyriques, j'ai cru que je pouvais entreprendre le voyage du Parnasse, et venir me placer impunément entre Destouches et Regnard. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- On nous a montré un amant qui sous son déguisement se fait assez connaître pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Celle-ci est fort intéressante. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Elle réunit en elle toutes sortes de bonnes qualités ; elle a des sentiments, de l'esprit ; elle est tendre, sensible... (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Lucile est parée d'ariettes, il est vrai, mais elle ressemble à ces belles femmes, qui se dépouillant de leurs diamants pour se mettre en négligé, n'en sont que plus touchantes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Cela ne s'est jamais vu. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- Cela n'est pas moins véritable. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Qu'est-ce que Thalie m'a rapporté au sujet de son École des Femmes ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- Il est vrai. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- La musique est un sel que l'on met dans tous les ragoûts : c'est une maladie épidémique qui se répand partout ; il est même à craindre qu'elle n'aille jusqu'au séjour qu'habite Melpomène, et que dans les Horaces, Camille ne fasse son imprécation en vaudeville. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Melpomène est donc bien abandonnée? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- Thalie est plus à plaindre qu'elle, elle ne se fait pas rechercher. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Il est vrai qu'elle dit son sentiment, et qu'elle reprend de leurs défauts le grand comme le petit. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- C'est ce qu'on n'aime pas : chacun croit avoir la sagesse en partage. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Le sot veut vendre de l'esprit, le fou de la sagesse, l'Abbé de la modestie, et les femmes de la pudeur. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- À ce que je vois, le bon goût est exilé de Paris. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- Il a fait beaucoup de bruit, et il mérite sa renommée : il faut convenir que Madame son épouse est une brave femme, un peu trop bonne à la vérité, mais ce n'est point un défaut. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- On a aussi tenu sur ce théâtre une foire, où il s'est débité d'assez mauvaise marchandise. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- À dire le vrai, elle est bien à plaindre, et elle l'est encore davantage depuis que cet homme grossier et ridicule a épousé une seconde femme. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Quelle est cette seconde qu'il a épousé ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- C'est une vieille radoteuse qui a toujours fait rire les sots sans sujet : elle ne se sert que de mots bas et triviaux, connu sur les quais et dans les cabarets ; elle fait sa principale résidence sur les boulevards. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Elle n'en est point jalouse ; elles s'accordent assez bien ensemble : ce sont deux soeurs plutôt que deux rivales. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Il en a eu un, mais on doute s'il est légitime : on tient que sa femme l'a apporté de chez son premier mari, et que c'est la seule dot qu'elle a donné au second. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- Par les peines que s'est donnée Mademoiselle Ariette, elle est parvenue à le dénaturaliser ; c'est un petit drÖle fort éveillé, qui ne laisse pas d'avoir des amis. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
- C'est par eux qu'a commencé la réforme. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
- Tout est calme, Seigneur, sur le Parnasse: nous avons réussi à le purger de ces insectes qui le déshonoraient ; mais ce n'est qu'après avoir employé la violence, que nous en sommes venus à bout. (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
- Il ne reste plus qu'à faire choix du portier... (Acte 1, scène 7, MELPOM?NE)
- Il est tout fait. (Acte 1, scène 7, APOLLON)
- Quel est l'heureux mortel sur qui il a tombé ? (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
- Vous aurez tout le temps, de faire connaissance : il a de l'esprit, raisonne juste, et me paraît très propre à l'emploi auquel il est destiné... (Acte 1, scène 7, APOLLON)
- Quelqu'un s'avance ; c'est Melpomène et Thalie: elles sont bientôt de retour. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
- C'est celui qui nous a donné le plus de peine : il voulait absolument rentrer ; il nous montrait un manuscrit qui faisait (disait-il) preuve de ses talents. (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
- Quel est ce manuscrit ? (Acte 1, scène 9, APOLLON)
- Vous avez raison de la refuser toutes deux, elle n'est (Acte 1, scène 9, APOLLON)
- Elles sont d'un auteur bien estimé des Français. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
- Il est dommage que la versification en soit un peu forcée. (Acte 1, scène 10, MELPOMÈNE)
- Le nom de l'auteur est à la tête. (Acte 1, scène 10, TOMVERD)
- Le Chasseur dont on vous parle, est bien différent des autres pièces qui se jouent sur le théâtre Italien. (Acte 1, scène 10, THALIE)
- Il intéresse ; bon père, meilleur fils ; époux digne de sa vertueuse femme, il gagne le coeur des spectateurs : c'est un honnête homme qui n'a jamais suivi d'autre lois que celles de la nature ; sa plus grande faute fut de connaître l'amour. (Acte 1, scène 10, THALIE)
- Jugez si le public qui est Français, s'intéresse à son sort. (Acte 1, scène 10, THALIE)
- Je l'estime trop pour lui faire une telle injustice. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
- C'est une chose bien extraordinaire !... (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
- Sa figure n'est pas fort prévenante. (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
- Mais ce n'est pas trop bien agir. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
- Mon plus grand plaisir est de les désesperer : je leur fais récrire plusieurs fois leurs pièces, sous prétexte qu'elles ne sont pas lisibles ; et quand ils ont bien pris de la peine, je refuse net mon approbation. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
- Mon choix est tout fait. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
- Mais le tour est fort bon, il est unique en vérité. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
- Si je n'étais doué d'une modestie sans exemple, je pourrais me plaindre... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
- C'est ce que je n'aurois pas cru. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
- C'est un mauvais passeport pour entrer au Parnasse. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
- La Duchesse est à sa toilette ; l'Abbé entre : son premier compliment, est de lui baiser la main... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
- C'est vous petit fripon.... (Acte 1, scène 14, L'ABB?)
- C'est l'Abbé qui prend le pinceau, et qui barbouille le visage de la Duchesse ; il lui met une mouche, et demande un baiser pour sa peine ; on le lui refuse ; il le prend... (Acte 1, scène 14, L'ABB?)
- Ce livre leur est d'un grand secours. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
- C'est là où, principalement, j'ai fait briller mon esprit. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
- Il faut qu'il ne t'en soit pas resté beaucoup, pour aspirer au rang de mes sujets. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
- Plus j'en sème et plus il m'en demeure : c'est une fontaine qui ne tarit jamais.... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
- Je crois que vous avez vu d'assez grands témoins de mon mérite, pour ne me pas refuser une entrée qui m'est due plus qu'à personne. (Acte 1, scène 14, L'ABB?)
- Que l'amour est chose jolie... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
- C'est toi, mon cher Abbé ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
- C'est comme je le dis, exactement. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
- Cela n'est point général ; il faut être fait comme moi ; il faut avoir mon mérite. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
- C'est ce que je ne puis concevoir... (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
- Mon aventure est la tienne, mon ami. (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
- Cet Ouvrage s'est-il vendu ? (Acte 1, scène 15, APOLLON)
- J'ai appris à Paris que quand on voyait l'arc-en-ciel, on ne voyait pas l'arc-en-terre ; et c'est-là où j'ai fait briller mes talents. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
- Quel est le sujet qui t'amene ? (Acte 1, scène 17, APOLLON)
- C'est une bonne pièce. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
- Excellente : il y a des ballets à la Suisse, des décorations à la grecque, et des ariettes françaises ; c'est plus que suffisant pour faire un chef-d'oeuvre... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
- Rien n'est plus plaisant... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
- Le revenant est l'esprit. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
- Il est bien bête cet esprit-là, de sortir avec son sac pour se faire reconnaître. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
- Voyons ce que c'est, il peut avoir raison... (Acte 1, scène 18, APOLLON)
- Ce n'est pas sur l'apparence que nous devons juger les hommes. (Acte 1, scène 18, APOLLON)
- Ne vous récriez pas, elle n'est pas estropiée. (Acte 1, scène 19, TRANCHET)
- Elle n'est pas si désagréable. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
- Achetez donc queuque chose de la petite marchande, tenez, prenez cette rose, c'est la seule que j'ai apportée de Paris, qui ne soit pas fanée... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
- Elle est pourtant bien fraîche ; voyez, examinez ; vous n'en trouverez point de pareille, je vous en avertis. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
- Cette fraîcheur n'est qu'un faux éclat qui ne doit point tenter ; elle n'en cache pas moins l'épine sous cette feuille qui paraît vermeille. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
- Elle est familière... (Acte 1, scène 20, APOLLON)
- Quel est le sujet qui vous amène ici, ma chère enfant ? (Acte 1, scène 20, APOLLON)
- Qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 20, APOLLON)
- « C'est un malheureux, un scélérat... » (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
- « Je puis bien vous jurer sur mon Tranchet, que c'est une impudente, une effrontée et que je n'ai jamais connu cette carogne-là ». (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
- C'en est trop; je perds patience, tu joins l'insulte à la raillerie... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
- C'est elle qui cause tout mon malheur.... (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
- « Puisque c'est ainsi, je renonce au monde, et dès demain, je cours me faire misanthrope. » (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
- Ah, ah, c'est toi qui es le Directeur des Comédiens de bois ? (Acte 1, scène 22, APOLLON)
- Il est vrai que n'étant pas mêlées d'ariettes, elle ne les désavoue pas. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
- Voici la première qui s'est donnée sur mon théâtre : c'est une petite scène entre Marcel et moi. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
- Ne m'en dis pas davantage, je vois ce que c'est ; je ne m'étonne pas si tu t'es fais des ennemis. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
- Elle est bonne ; il faut la suivre, et j'aurai l'oeil sur toi... (Acte 1, scène 22, APOLLON)
- C'est notre portier... (Acte 1, scène 22, APOLLON)
- Qu'est-il donc arrivé ? (Acte 1, scène 23, APOLLON)
- Nos Rimailleurs saisissent ce moment ; ils passent sur le corps à nos Gardes, et grimpent au haut du Pinde : vos favoris veulent en vain s'opposer à leur passage; ils subissent le même sort des Gardes : la lecture de trois pages du Déserteur, les plonge dans un sommeil léthargique: les poètes crient alors victoire ; ils montent tous à la fois ; c'est à qui se placera le plus près du sommet de l'Hélicon. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
- Il est tout pris. (Acte 1, scène 23, APOLLON)
- C'est un malheur auquel on ne s'attendait pas... (Acte 1, scène 23, APOLLON)
- C'est bien dit, vous ferez les amoureux. (Acte 1, scène 23, POLICHINELLE)
- Ne faites pas tant le difficile, j'estime autant la moindre de mes bûches, même celle qui souffle les autres, qu'un petit auteur comme vous. (Acte 1, scène 23, POLICHINELLE)
- Puisqu'il est ainsi, je m'enrôle dans votre petite troupe. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)
- Un amant qui vient de passer par ici a bien témoigné quelle est la force de notre Empire. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- À toutes les fois qu'il s'est présenté à nous, il a été blessé de nos traits ; et peut être espérait-il d'y trouver quelque remède par l'oubliance et l'éloignement ; mais c'est à ce coup qu'il faut rendre les armes : il n'a plus de défense qui vaille ; il s'en va avec le trait qu'il porte dans le coeur, plus en peine et en souci que n'est le Cerf qui a reçu un coup de flèche, et qui cherche en vain le dictame pour se guérir en un lieu où il n'en croit point. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Est-ce observer l'ordonnance céleste, de vouloir commander absolument tous seuls à mon exclusion, moi qui ai reçu autant de grâces et de pouvoir que vous ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Croyez que j'ai autant de pouvoir que vous, et que si les voeux de votre nouvel esclave ne s'adressent qu'à vous seuls, c'est qu'il ne m'a pas encore considérée. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Aussi faut il prendre garde à nous principalement, et malgré qu'on en ait on y est attiré à cause de l'éclat que nous jetons, lequel se fait remarquer des plus insensibles. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Quelque chose que vous puissiez inventer là-dessus pour nous mépriser, si est ce que nous sommes vos guides, et vous nous en êtes redevables. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Tout le reste du corps auquel nous sommes attachés en reçoit de l'utilité : et pour montrer encore une marque de cette souveraineté que vous nous voulez disputer, nous sommes assis au dessus de vous comme dans le trône qui appartient à deux puissants Rois. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Il est certain que plusieurs voyants le front poli comme ivoire? et borné de ces deux arcs d'ébène qu'on appelle des sourcils, ont pris cela pour le trône de l'Amour ; et quant aux cheveux, ils les ont estimés des filets à prendre les coeurs, et des chaînes à les retenir. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Ils ont aussi conté merveilles de la beauté des joues, dont ils ont cru que le teint surmontait la couleur des roses et des lys ; et le menton qui est placé au dessous de moi, n'a pas manqué d'avoir ses louanges. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Il est certain qu'il n'y a que vous et moi qui puissions quelque raison concevoir de si hautes pensées, que d'aspirer à un Empire absolu. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Comme la plupart du temps on ne considère que nous, on n'estime point aussi autre chose. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Quand tout ce qui nous accompagne est caché d'un marque, nous ne laissons pas de paraître, étant d'une si libre condition, que nous ne saurions souffrir d'être enfermés : cependant c'est alors que nous présentant en public, nous faisons le plus de conquêtes vous ne sauriez nier que si vous acquérez quelques amants, je n'en aie pour le moins autant à ma part. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Cela ne se peut faire, car je vous maintiens encore que mon éclat s'aperçoit le premier, et est aussi aperçu par plus de gens, dont il y en a beaucoup qui s'en vont la-dessus, n'étant que trop blessés, et ne s'arrêtent point à vous regarder. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Qui est ce qui en peut ouïr le son ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- J'avoue que maintenant vous me faites entendre ce que vous pensez, mais c'est par une mutuelle correspondance, et par l'entremise de l'âme qui nous est commune, laquelle fait que nous avons ensemble tout cet entretien. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Que vous êtes abusée en ceci, puisque notre principal office est de parler ! (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- On n'entend dire autre chose sinon, je parle des yeux : et ce langage est si ordinaire parmi les hommes, que le langage dont vous vous servez l'est beaucoup moins. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Or s'ils n'osent vous employer, c'est qu'il y a du crime en cela, et que notre discours est moins coupable. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Si vous dites la même chose que moi, vous n'êtes pas plus innocents : mais quoi qu'il en soit, je nie encore que vous ayez l'usage de la parole ; et si on vous l'attribue, ce n'est que par figure. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- C'est parler comme le vulgaire, d'avoir des paroles si faciles à entendre. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Ceux qu'on estime les plus savants dans le Monde, et qui ont le plus de pouvoir de gouverner la multitude, ce sont ceux qui parlent le mieux et ils n'ont pas acquis le nom d'orateurs pour parler des yeux seulement, mais pour s'être servis adroitement de leur bouche. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Enfin je ne suis pas moins nécessaire dans la police générale des hommes, que dans les intrigues de l'Amour ; et pour vous montrer qu'outre le langage j'ai vu autre qualité qui me fait estimer grandement, ne vous suis-je pas représenter ici encore que je suis le plus doux organe de l'union des âmes, et le témoignage sensible de ce qui se fait spirituellement ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Je veux dire que je suis employée aux baisers qui sont les assurances de l'amour et l'amitié, et qu'aucune autre partie ne s'y trouve propre comme moi ; car si un oeil en touche un autre et une main sa semblable, ce n'est point véritablement un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Pour composer un baiser véritable, il faut que j'y intervienne et afin qu'on connaisse combien le baiser est aimable, étant divisée en deux parties, comme je suis, il semble que ce soit seulement afin que mes lèvres se baisent, et que ne faisant presque jamais autre chose que baiser, à me considérer aussi toute entière, je ne sois prise que pour un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Au reste comme vous vous baisez vous mêmes, vous n'êtes pas si orgueilleuse que vous ne baisiez aussi quelque autre chose, vous baisez des joues et des mains, et bien souvent des yeux. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
- Vous ne dites pas que je prends plaisir sur toute chose à baiser une bouche qui me ressemble, et que c'est là où j'établis mon souverain bien, la correspondance ne se trouvant point si parfaitement ailleurs : aussi entre toutes les beautés qu'on estime dans un visage, il n'y en a point qui aient plus de douceur que celles dont je suis pourvue. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
- Si vous faites tant d'état de votre parole, représentés vous que vous n'auriez rien à dire d'excellent, si vous ne racontiez ce que nous avons observé ; vous racontez quelquefois ce que les oreilles vous ont apprit, mais la créance qu'on y prête n'est point égale à celle qu'on donne librement à des témoins oculaires. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
ZÉLAMIRE (1786)
- Est un trait de prudence. v.21 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
- Et c'est pour l'amour seul que je serai rôti. v.24 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
- Quand il devrait mourir d'une indigestion, v.31 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
- Le Huron de ces bois n'est point anthropophage. v.33 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- C'est ce que nous disait ce malheureux Sauvage, v.34 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Pourrait-il être humain quand il est né Sauvage ? v.38 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
- La mort la plus cruelle est plus douce pour moi ; v.43 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Quand il est adoré d'une amante fidèle, v.45 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Zélamire est un dieu qui répand le bonheur. v.47 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- C'est l'astre bienfaisant qui luit seul sur mon coeur. v.48 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Et quel serait d'ailleurs mon destin déplorable, v.49 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Un traître est sur la terre un monstre détestable v.53 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Un parjure est encor mille fois plus coupable. v.54 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Est un crime odieux qui révolte l'honneur. v.56 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- L'amour en moi n'est point une simple faiblesse : v.57 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Qu'ils en soient le soutien. Oui, j'ose l'attester : v.67 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Et si de mon destin l'affreuse barbarie, v.69 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- C'est à tort... v.87 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- Je ne me trompe pas, c'est mon ami Belfort. v.88 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
- C'est toi que je revois ! Et le Ciel, par sa grâce, v.90 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- Mon ami... Je te trouve et ma joie est extrême v.93 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- As-tu donc oublié la belle destinée, v.101 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- Crois que ce n'est que là que l'on peut faire un [choix] v.111 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- Elle s'est épuisée en ces heureux climats ; v.116 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
- Quel est donc ce prodige ? Apprends-moi par quel sort v.119 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- Et ce n'est pas en vain qu'elle m'a su charmer. v.124 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
- Mais quelle est-elle enfin ? v.125 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- C'est un Dieu... Cher Belfort, dois-je me rappeler v.127 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
- C'est une déité : C'est Vénus elle-même ! v.146 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
- Mais c'est un sentiment que pour jamais j'abjure. v.154 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
- De vous prouver qu'il est une âme généreuse. v.158 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
- Zélamire vous fait rester en ce pays ? v.172 (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
- Et faire son bonheur est son premier devoir. v.180 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
- Voyons ton oncle ; il est humain, compatissant. v.184 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- Il est courageux, je le vois ; v.195 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- Aussi vaillant que lui, tu peux rester, Dubois. v.196 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
- Mais est-il bien certain que ces peuples méchants v.207 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
- Et quand on est instruit... v.224 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
- Est-ce pour mon plaisir v.224 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
- Un Huron n'est qu'un homme ! Et quand on a du coeur, v.228 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
- Attends-moi donc... Ah, c'est la soeur de Zélamire. v.233 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
- Dubois... Il est bien loin, sa frayeur me fait rire. v.234 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
- La petite est gentille et je puis, ce me semble, v.238 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
- Puisqu'elle est seule ici, lui faire un peu ma cour. v.240 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
- C'est dommage, vraiment. v.268 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Est-ce un Français ? v.277 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- Eh bien, c'est un Français que je vais vous nommer. v.280 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Il est beau, fait au tour, de l'esprit et des grâces ; v.281 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Dis donc qui c'est déjà, je voudrais le connaître. v.285 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- Eh bien, c'est moi ! v.286 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- C'est ce que dit ton maître. v.289 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- Est le garant sacré de sa sincérité. v.296 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- C'est depuis le moment que je vous vis ici v.303 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- C'est un être charmant, qui sait se faire aimer. v.308 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Sa femme est son héros : il ne vit que pour elle. v.314 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Sa destinée, enfin tout dépend du vainqueur. v.316 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Un mari, disait-il, est un être bizarre : v.321 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- S'il aime, il est tyran ; s'il hait, il est barbare. v.322 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- Si c'est l'indifférence, elle est bien plus cruelle. v.325 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- Non, mais c'est que l'argent, vous l'ignorez Nadine, v.333 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Est un démon malin qui toujours nous lutine. v.334 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
- Plus sage dans nos bois, l'amour est un dieu libre. v.338 (Acte 1, scène 5, NADINE)
- Tant mieux... C'est Oukéa qu'ici je vois paraître. v.346 (Acte 1, scène 6, NADINE)
- Où donc est Zélamire ? v.349 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
- Elle est avec son père. v.349 (Acte 1, scène 6, NADINE)
- Il n'est pas nécessaire, v.350 (Acte 1, scène 6, NADINE)
- À moins que du Destin le funeste caprice, v.361 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
- Est-ce là le moyen de te faire adorer ? v.372 (Acte 1, scène 6, NADINE)
- Mais je crois qu'en amour il est peu de novice ; v.386 (Acte 1, scène 6, NADINE)
- Et le plus innocent est maître en l'art d'aimer. v.387 (Acte 1, scène 6, NADINE)
- Je jure par l'amour que ce n'est pas en vain v.395 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
- Put lui donner la mort et s'est bien mieux vengé. v.420 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
- Mais envers son amant ma rage est légitime. v.422 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
- C'est lui qui l'a séduite ; et Zélamire ici, v.423 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
- Ne pas nous exposer est toujours le meilleur. v.443 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
- C'est Zélamire, bon. v.445 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
- Et le sexe sauvage est, dit-on, carnivore. v.446 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
- Parais... Il ne vient pas ! Qu'est-il donc devenu ? v.451 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
- Le puis-je croire ? Non... Dolnange m'est fidèle. v.454 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
- Son coeur m'est bien connu, j'en atteste l'amour. v.455 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
- Et tel qui sait aimer... On approche, c'est lui... v.459 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
- Ciel, il est parti ! Barbare ! v.465 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
- Est-ce qu'impunément on peut être parjure ? v.469 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
- Votre amant est parti, mais c'est pour revenir. v.475 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
- Non, c'est la vérité. Vous saurez que mon maître v.478 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
- Que sa démarche est pure et son coeur sans détour, v.487 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
- Son âme est à la vôtre à jamais attachée. v.489 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
- Ce mystère m'étonne... Est-il nécessaire v.501 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
- Mais c'est son retour seul qui peut les dissiper. v.508 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
- C'est mon maître qui rend hommage à ses appas, v.528 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- Pour moi, je la déteste. v.529 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- Et qui donc est ton maître ? v.529 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
- Il est beau, blanc, bien gras, c'est un morceau de roi. v.531 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- C'est fait de moi. v.532 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- Un autre est son amant. Si c'est une imposture, v.534 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- Plus délicat encor que le tien n'est farouche, v.545 (Acte 2, scène 4, ZÉLAMIRE)
- Je te proteste ici que l'objet qui me touche, v.546 (Acte 2, scène 4, Z?LAMIRE)
- En est plus digne aussi de recevoir ma foi. v.548 (Acte 2, scène 4, Z?LAMIRE)
- Je peux vous attester qu'il était en ces lieux, v.551 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- Lorsqu'un de ses amis s'est offert à ses yeux. v.552 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- Pour retourner au camp, il s'est laissé séduire. v.553 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- Pour conserver ta vie, il n'est que ce moyen. v.568 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
- Oui, c'est la vérité, je l'avais déguisée v.577 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
- C'est bon, pars. v.579 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
- C'est moi seul qu'il offense et je vais à mon tour, v.584 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
- C'est en vain que tu veux m'arrêter. v.587 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
- L'arrêt est prononcé, je cours l'exécuter. v.588 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
- Si c'est pour me venger que ton bras est armé, v.592 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
- Est-ce par la vertu, par la reconnaissance ? v.597 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
- Est-ce par la valeur ? Est-ce par la constance ? v.598 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
- Mais non, c'est le caprice et tu trompes sa foi v.600 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
- Va se manifester sur ton amant parjure, v.609 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
- Crains tout de ton amante, elle est ton ennemie. v.614 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
- Ingrate tu diras : c'est mon horrible ouvrage. v.626 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
- Si tu l'oses tenter, est-ce par la rigueur v.639 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
- C'est par d'autres vertus qu'il faut toucher mon âme, v.641 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
- Cruel, en est-ce moins faire un assassinat ? v.672 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
- Est plus barbare encore que ma férocité. v.676 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
- L'art de feindre n'est pas connu dans nos forêts. v.684 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
- Est le signal des maux que ma vengeance annonce. v.686 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
- Le cruel, c'est sur lui qu'éclatera l'orage... v.689 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
- L'arrêt est prononcé, j'assouvirai ma rage. v.693 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
- Veut répandre celui qui m'est plus précieux... v.699 (Acte 2, scène 6, ZÉLAMIRE)
- Ah, ma soeur, ne perds pas la force qui te reste. v.705 (Acte 2, scène 7, NADINE)
- Courons nous opposer à leur rage funeste. v.706 (Acte 2, scène 7, NADINE)
- Et Dolnange est perdu si tu n'as du courage. v.709 (Acte 2, scène 7, NADINE)
- Cruel, c'est par le mien que tu dois commencer. v.740 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
- Ciel... Arrêtez, il est mon bienfaiteur ! v.744 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
- C'est l'amour méprisé qui rend mon coeur barbare, v.749 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
- Je sens qu'elle est en moi plus forte que l'amour. v.751 (Acte 2, scène 9, OUK?A)
- C'est m'acquitter assez. v.761 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
- C'est tout ce que j'attends de tes soins généreux. v.768 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
- Ah, ne l'exige pas, c'est elle qui l'ordonne. v.769 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
- Ton père est convenu de partir avec nous, v.776 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
- C'est de nous qu'il faudra qu'il l'apprenne lui-même. v.786 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
- Ah, que je porte envie au destin qui t'attend ! v.787 (Acte 2, scène 9, BELFORT)
- Oui, cette marchandise est assez rare en France. v.798 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
- Votre coeur est-il libre et pourrais-je espérer v.799 (Acte 2, scène 9, BELFORT)
- C'est bien souvent aussi la faute de leur femme. v.806 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
- Est un tigre chez nous, un tyran de nos âmes. v.814 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
- Je vois qu'en France, il est bien plus doux qu'en ces lieux v.815 (Acte 2, scène 9, OUK?A)
- Et s'il me reste encore à former quelques voeux, v.819 (Acte 2, scène 9, OUK?A)
- C'est d'imiter un jour un Français vertueux. v.820 (Acte 2, scène 9, OUK?A)
THÉLAMIRE (1739)
- C'est sur le Trône assis qu'il se livre au sommeil ; v.5 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- D'un rigoureux départ son âme est alarmée : v.15 (Acte 1, scène 1, LICAS)
- Il m'en remit alors l'incontestable gage. v.48 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Thélamire, en un mot, n'est point le sang du Roi, v.49 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Il est fils de Cydnus, et dujet comme moi ; v.50 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Mais, Seigneur, s'il est vrai qu'au sort de la Princesse v.63 (Acte 1, scène 1, LICAS)
- Que dis-tu ? Lui, Licas ? Non, grands Dieux que j'atteste ! v.67 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Je ne souffrirai point un noeud que je déteste. v.68 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Je l'avouerai pourtant, ce n'est point sans efforts v.69 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Et pour y parvenir, il n'est rien qui m'arrête. v.76 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- De mes raisons souvent il est embarrassé ; v.89 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Mais il voit Elismène, et tout est effacé. v.90 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- Une âme prévenue est facile à séduire : v.95 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- C'est le Roi. Quel chagrin éclate dans ses yeux ? v.98 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
- N'est point l'effet des soins qu'entraîne la Couronne. v.104 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
- L'estime des mortels, l'amour de mes sujets, v.109 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
- Cesse donc de combattre une ardeur qui m'est chère. v.124 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
- Vous prouver aujourd'hui que mon coeur en est digne. v.132 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
- Je combattrai toujours ce funeste projet. v.142 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
- Oui, la guerre est un feu qu'on ne saurait trop craindre : v.147 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
- La suite en est affreuse : et les malheurs passés v.149 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
- De vous représenter quelle est votre faiblesse : v.156 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
- Si je cède à l'amour dont mon coeur est épris. v.162 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
- Dont l'ivresse fatale est si chère à nos coeurs, v.169 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
- C'est vous qui lui donnez ce pouvoir souverain, v.173 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
- Non, non, l'amour n'est pas toujours une faiblesse. v.175 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
- Je voulus son estime ; et pour la mériter, v.186 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
- Qui, c'est à mon amour que je dois ma vertu. v.190 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
- Qu'un Prince vertueux est maître de lui-même, v.195 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
- Cependant il me reste à t'apprendre un projet, v.213 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
- Du coeur de son amant la Princesse est certaine ; v.215 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
- C'est-là que je l'attends. Une brigue secrète v.219 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
- Madame, est-il donc vrai qu'Elisméne aujourd'hui v.241 (Acte 2, scène 1, BARSINE)
- Le charme des plaisirs qui m'étaient destinés. v.250 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
- Ne respire qu'autant que ce Prince est heureux. v.254 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
- Il ne reste, Barsine, à mon âme éperdue v.260 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
- La flamme s'est éteinte ; « Arrête, infortunée, v.268 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
- En ce moment terrible, un Oracle funeste... v.271 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
- Ah ! J'en frissonne encor. Épargne-moi le reste : v.272 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
- Ma main presse la foudre ; et Thélamire est mort. v.274 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
- Si Thélamire enfin est indigne du jour, v.290 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
- Que pourrai je lui dire ? Et quel est mon dessein ? v.318 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
- Que ma faible raison est prête à séparer... v.321 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
- Je ne fais qu'accomplir les arrêts des destins : v.329 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
- Et c'est pour en calmer les soins et les alarmes v.331 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
- Vous me l'avez offert : Elismène est contente. v.347 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
- D'un destin rigoureux je puis braver l'horreur ; v.365 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
- Est-ce moi qu'elle fuit : ô Dieux ! Est-ce Elismène ? v.388 (Acte 2, scène 3, THÉLAMIRE)
- Quand je pense toucher au plus heureux destin ; v.409 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
- Jugerait autrement de ce funeste honneur, v.422 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
- Si tu pouvais savoir, quand l'amour est extrême, v.423 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
- Ce que c'est que céder, que perdre ce qu'on aime ! v.424 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
- Votre hymen, il est vrai, la plaçait sur le trône, v.431 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
- À mon triste destin il ne manquait, hélas ! v.438 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
- Est que l'ingrate, au moins, qui ne veut plus m'aimer, v.445 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
- N'a point de mon destin assouvi l'injustice ; v.448 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
- Amintas, c'est à toi que mon coeur se confie : v.463 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
- Tu ne le vois que trop, ma faiblesse est extrême : v.467 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
- Aux plus vives douleurs Thélamire est en proie : v.475 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
- C'en est fait. Mais je puis sans commettre mon zèle, v.479 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
- Son intérêt, sa gloire, est votre unique objet. v.485 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
- Mon destin l'a voulu, Seigneur, j'y dois souscrire : v.488 (Acte 3, scène 1, ELISMÈNE)
- Quel est donc ce dessein ? Faut-il que votre coeur v.493 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
- Mais elle n'est souvent qu'une source d'alarmes. v.496 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
- C'est pour vous que je parle ; et vous devez m'en croire : v.511 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
- Mais ce n'est point à moi que vous devez répondre, v.519 (Acte 3, scène 1, ELISMÈNE)
- Et ce n'est pas ici que je veux vous confondre. v.520 (Acte 3, scène 1, ELISM?NE)
- J'en atteste les Dieux ; j'ai suivi mon devoir, v.525 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
- Je lui parais coupable, et ce funeste jour v.537 (Acte 3, scène 2, ELISMÈNE)
- Mon supplice m'est cher ; ma peine est légitime. v.540 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
- Tremble de t'exposer..... mais qu'est-ce que j'entends ? v.549 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
- Hélas ! C'est lui. Fuyons..... efforts trop impuissants ! v.550 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
- Hélas ! J'aurais, au feu dont mon âme est remplie, v.563 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
- Seigneur, il est affreux pour la triste Elismène, v.575 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
- Amour, en est-ce assez ? Rends heureux ce que j'aime. v.592 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
- Je lui prouve l'ardeur dont mon coeur est épris, v.593 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
- Et le destin jaloux de ce bonheur suprême v.603 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
- Quel funeste secret je vais vous révéler ! v.605 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
- Mais c'est vous qui m'avez forcée à vous parler. v.606 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
- Et ma joie est égale à mon étonnement. v.616 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
- Cette menace est vaine, et doit peu vous troubler : v.619 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
- Cessez de redouter la céleste colère ; v.621 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
- Son coeur m'est attaché depuis que je respire ; v.630 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
- Réponds, il en est temps ; et de ta trahison, v.659 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
- Des destins ennemis la rage est assouvie. v.678 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
- Vous respirez tous deux l'inceste : mais les Dieux v.679 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
- Elisméne est ma soeur ! Ô Dieux ! Vous permettez... v.683 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
- Hélas ! Il est donc vrai ? v.695 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
- Il ne m'est plus permis de voir couler vos pleurs ; v.696 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
- Sauvez du moins vos jours dans ce revers funestes, v.697 (Acte 3, scène 4, TH?LAMIRE)
- Et ne m'arrachez pas le seul bien qui me reste. v.698 (Acte 3, scène 4, TH?LAMIRE)
- Il est donc éclairci, cet oracle cruel ! v.699 (Acte 3, scène 4, ELISMÈNE)
- Pour la dernière fois, c'est moi qui vous en presse : v.704 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
- Pour les ambitieux la pitié n'est point faite : v.708 (Acte 3, scène 5, AMINTAS)
- Je me trompais, Barsine. Il restait à mon coeur v.717 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
- Si de quelques dangers il est pour eux la source, v.723 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
- Il est aussi lui seul leur soutien, leur ressource ; v.724 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
- On n'est point malheureux lorsque l'on peut aimer. v.726 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
- Ah ! Madame, quittez ce funeste langage ; v.727 (Acte 4, scène 1, BARSINE)
- Plus on est malheureux, plus il faut de courage. v.728 (Acte 4, scène 1, BARSINE)
- C'est ainsi qu'à la Cour la feinte ou l'imposture v.751 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
- En confirmant l'inceste, il établit les droits v.757 (Acte 4, scène 2, LICAS)
- Je vais faire éclater... mais on vient c'est le Roi. v.786 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
- Amintas, est-ce toi ? Viens d'un Prince qui t'aime v.787 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
- En est pour un sujet un trop digne salaire. v.796 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
- Votre haine n'eût pu m'arracher votre estime. v.804 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
- J'ose attester le jour que ma bouche à regret v.805 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
- Hélas ! Il est trop vrai que de ce feu coupable v.811 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
- C'en est fait ; et je veux que pour jamais éteinte, v.823 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
- Peut-être, me rendra le destin plus propice. v.832 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
- Souffrez-moi ce désir ; il est trop légitime, v.836 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
- Ce retour vertueux, il est aisé de voir v.841 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
- C'est par vous que j'apprends à connaître les flammes, v.843 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
- Mais je vois que ce mal, quand le coeur est touché ; v.845 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
- Et ce n'est que le temps... v.849 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
- J'estime, je connais les vertus de ton fils : v.857 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
- Pour l'époux de ma soeur, c'est lui que je choisis. v.858 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
- Quel est votre dessein, et sur quelle espérance v.867 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
- Que ne me laissiez-vous régler ma destinée ? v.872 (Acte 4, scène 5, ELISM?NE)
- Mais ce n'est point assez de me justifier, v.877 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
- Ce moment m'est trop cher, je le dois expier ; v.878 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
- Et d'un coupable feu, le Ciel que j'en atteste, v.879 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
- Va par ma propre main éteindre ce qui reste. v.880 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
- Vous voir, souffrir pour vous, est ma plus chère envie ? v.883 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
- C'est à vous d'imiter un si pénible effort. v.889 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
- Le sacrifice est grand : nous craignons la mort : v.890 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
- Oui, ce n'est point assez de renoncer à moi, v.893 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
- Mon coeur toujours trop faible est prêt à s'emporter : v.897 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
- Avec trop de douceur est-ce donc nous punir ? v.902 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
- Je lis dans votre coeur qu'un reste de faiblesse v.903 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
- Ah ! Plutôt ordonnez de mon destin cruel ; v.909 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
- Quoiqu'il fallut tenter mon coeur est assez fort, v.917 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
- Vous vivrez, c'est assez ; je vais remplir mon sort. v.918 (Acte 4, scène 5, ELISM?NE)
- Quand je t'ai déclaré son glorieux destin. v.921 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
- Enfin c'en est donc fait, chère et fatale soeur, v.941 (Acte 5, scène 1, THÉLAMIRE)
- Ce jour doit éclairer ton funeste hyménée. v.943 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
- Voilà donc, juste ciel ! Quelle est ma destinée ! v.944 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
- Eh bien, en est-ce fait ? Athis et la Princesse... v.960 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
- À quels nouveaux malheurs vos jours sont destinés. v.962 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- Amintas vous trahit ; c'est son fils qu'il couronne ; v.963 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- La Princesse en pleurs subissant son destin, v.965 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- « Thélamire vous trompe ; il n'est point votre Roi ; v.970 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- Elismène est ta Reine ; et lui, Fils de Cydnus. » v.974 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- On lit. Cydnus confirme encor votre destin : v.978 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- En est-ce assez, ô ciel ! Partout trahi, trompé, v.981 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
- De quels coups à la fois mon coeur est-il frappé ? v.982 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
- C'est donc pour l'augmenter, que ta rage m'éclaire, v.988 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
- Il vous craint : c'est assez pour tout craindre de lui v.993 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- Il a des partisans : leur troupe est la plus forte : v.995 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
- Que dis-je ? J'en frémis, un autre est son époux. v.1005 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
- C'est me venger assez que lui laisser le jour. v.1034 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
- Hélas ! Il est trop vrai, sa noire perfidie v.1035 (Acte 5, scène 3, THÉLAMIRE)
- N'est que le moindre effet de la faveur des Dieux. v.1038 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
- De son père cruel détestant les forfaits, v.1041 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
- « C'est à vous, lui dit-il, que le destin la donne : v.1044 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
- Et la Princesse enfin est rendue à vos voeux. v.1050 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
- Elismène, est-ce vous ? v.1053 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
- Mais qu'est-ce que je vois ? Ô Dieux ! Était-ce un songe ? v.1059 (Acte 5, scène 4, TH?LAMIRE)
- Mais enfin il est vrai qu'un noeud fatal nous lie ; v.1075 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
- Et je dois être à lui le reste de ma vie. v.1076 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
- C'est vous qui devant moi refusez d'y souscrire ? v.1084 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
- Oui, quand du sort cruel la colère funeste v.1095 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
- Eut, pour nous désunir, forgé ce faux inceste, v.1096 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)
- Est-il fort nécessaire d'avoir de l'esprit, quand on a de la jeunesse, et de la beauté ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
- Oui sans doute, il est fort nécessaire d'en avoir ; car la beauté du corps est fort peu de chose, si elle n'est animée par la vigueur de l'esprit, qui lui donne tout l'agrément. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Une beauté stupide, ou sotte, attire plutôt le mépris que l'amour ; ou si elle le fait aimer, ce n'est que pour un moment. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Puisque l'esprit est si nécessaire, qu'on ne s'en saurait passer, dites-moi donc ce qu'il faut faire pour en avoir ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
- Rien de tout cela ; il faut seulement aimer de bonne heure ; et le plus tôt qu'on peut, c'est assurément le meilleur. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- En vérité vous m'en faites prendre envie ; et je crois qu'elle ne me passera de longtemps, si je rencontre un galant qui m'aime bien, et qui soit fait comme je le voudrais : mais le malheur est qu'on ne les fait pas tout exprès, et c'est ce qui me va faire enrager ; car dès qu'on entre une fois en appétit d'aimer, on aime presque tout ce qu'on rencontre. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
- Nous naissons les uns pour les autres ; et vous devez être assurée qu'il y a un homme au monde qui n'est fait que pour vous. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Si bien donc qu'il n'est point malaisé à vous qui êtes jeune, et bien faite, de rencontrer, sinon celui que le Ciel a fait naître pour vous seule, du moins entre tant d'autres, un qui ait quelque rapport d'inclinations avec celui-là. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- C'est dans cette sorte d'amitié que vous trouverez une source d'esprit, et de toute la protection que vous êtes capable de recevoir. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Il faut se laisser conduire au Destin, car c'est un effet de sa puissance, lorsque deux coeurs sentent un même penchant à s'aimer. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Il n'y a donc point de précaution à prendre contre un amant que le Ciel vous donne ; et puisqu'il n'y a rien de si doux au monde qu'un tel amour, autant de fois qu'on y résiste, c'est autant de fois qu'on fait pour s'éloigner de son bonheur ; enfin on perd tout le temps qu'on emploie à autre chose quand on peut s'aimer de cette manière. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Figurez-vous que votre connaissance vient de plus loin que vous ne pensez ; que vos deux âmes se font autrefois connues, et qu'ayant toujours eu une secrète liaison ensemble, il y a longtemps qu'elles se cherchent : de sorte que s'étant rencontrées une fois, c'est pour ne se séparer jamais. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Un véritable amant songera plus à la personne qu'il aime, qu'à soi-même ; ainsi il ne fera jamais rien qui lui puisse déplaire : même ses actions auront un secret charme pour elle que les autres n'apercevront pas ; et leur mutuel amour produisant une complaisance mutuelle, ils auront une confiance toute entière l'un pour l'autre ; tellement qu'il n'est pas possible que deux coeurs si bien unis se puissent jamais brouiller. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
- Vous faites aller ce véritable amour un peu bien vite, ce me semble ; mais n'importe, il n'est que d'aller, pourvu qu'on aille sûrement. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
- Mais venons au principal point ; le moyen que je puisse acquérir de l'estime, et attirer après moi plusieurs galants, si l'on connaît que j'en aime vu par dessus tous les autres ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
- Ne nous étonnons point de cela, puis qu'il est constant qu'à la plupart des jeunes personnes l'esprit leur tient au coeur. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! (1772)
- Ayez donc l'air occupé de ce que je vais vous dire. Ce n'est point ici une soirée comme les autres. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- Il faut convenir que, s'il est flatteur pour nous autres bourgeois, de recevoir des Croix de Saint-Louis, et des Dames de condition, on paie cet honneur bien cher par toutes les attentions qu'il exige : aujourd'hui cependant, loin de les regretter, je n'en saurais avoir autant que la circonstance le mérite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
- Le chaudron reste sur le feu, v.21 (Acte 1, scène 1, BABET)
- N'est pas fort nécessaire: v.31 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- Est-ce l'instant de rester court, v.34 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
- C'est fort bien, mon enfant : je suis tout réjoui de te voir répondre à mes vues avec autant d'intelligence. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
- La frayeur est extrême : v.42 (Acte 1, scène 1, BABET)
- Cela est à merveille ; mais si Madame arrivait ; ne serait-elle pas fâchée de voir tout ce tracas chez elle sans en avoir été prévenue ? (Acte 1, scène 1, BABET)
- Le pouvoir est de mon côté ; v.47 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- Mais la faiblesse est punie v.64 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- Eh, non, non, ce n'est rien ; v.73 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Non, rien... Ma crainte est frivole. v.74 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Un sceptre d'or est un bien v.78 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Il est le remède v.84 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Il est le remède. v.86 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Sous ta garde est le trésor v.98 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Si du destin j'obtenais v.101 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Il est, parbleu, bien difficile d'être d'accord, quand on est deux à partager l'autorité ; et ne vaut-il pas mieux la céder, que d'entretenir des querelles éternelles ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Heureusement, me voilà seul aujourd'hui chez moi: c'est-là où je brille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- C'est alors que je suis le souverain le plus absolu... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Mais quelle heure est-il ?... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Enfin, chère amie, te voilà dans ma poche au moins jusqu'à demain. C'est toi qui joueras ce soir le personnage intéressant, et ta gloire sera la mienne. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
- Est celle de votre beauté. v.108 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- Est de pouvoir faire un heureux, v.110 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
- Si le coeur n'est point tranquille, v.115 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
- C'est dans un réduit pareil ; v.122 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
- Il n'y a rien de si triste, Monsieur Pot-de-vin : une maison petite et commode est cent fois plus agréable. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
- Votre Maison est fort jolie ; v.125 (Acte 1, scène 4, MADAME-LA-COMTESSE)
- Il est certain que vous auriez tort, mais le plus grand tort, Monsieur Pot-de-vin, de vous plaindre de la manière dont vous êtes logé ; c'est une retraite délicieuse. (Acte 1, scène 4, MADAME LA COMTESSE)
- Madame, il est à votre suite ; v.129 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- La recette est plus sûre, v.139 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
- L'usage en est plus doux. v.140 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
- Est d'espèce à m'empoisonner ? v.152 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
- Est le véritable plaisir. v.156 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
- C'est la société qui fait le prix du lieu que l'on habite, et parmi nous autres gourmands, la bonne chère, inconnue en Pologne, est aussi comptée pour quelque chose. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
- Le tour est fort beau, v.159 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
- Le tonnerre est moins affreux. v.188 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- J'ai de la patience, cela est vrai : mais il est des circonstances où elle échappe... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
- Il n'est point de femme, a-t-on toujours dit, v.200 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
- Car c'est ce qui vous gâte. v.203 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
- A le ton modeste et doux : v.206 (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
- Est bonne ; v.208 (Acte 1, scène 5, MADAME LA COMTESSE)
- Elle n'est pas, sûrement..... v.213 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- C'est de l'excellent comique. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Ce ne peut pas être là Madame Pot-de-vin ; ce sont bien ses traits ; mais vous verrez que ce sera quelqu'homme travesti, et caché sous un masque qui rend à merveille toute sa laideur. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- Je n'y tiens pas, cela est excédent.... (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
- Nous ne nous en sommes aperçus, Madame, que par l'intérêt que nous avons pris à l'aventure désagréable qui vous est arrivée. (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
- C'est la chaleur qui la tourmente ; v.220 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR L'ABBÉ PATELIN)
- Mais son coeur est bon : v.226 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR L'ABB? PATELIN)
- Peste soit du butor ! Mais il faut filer doux. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
- Cela est tout simple. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
- Il a fallu s'assujettir à l'usage ; mais on y déroge quelquefois et ce souvenir-là est une petite gaillardise de Monsieur Pot-de-vin, qu'il aurait dû réserver pour un autre temps. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
- Votre morale est trop sévère, Madame Pot-de-vin, c'est une misère exactement, dont personne ne peut se formaliser. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
- La Maman de Madame Pot-de-vin ; c'est un trait de mémoire unique : car il y a quarante ans que la bonne femme doit être morte. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE ADÉLAÏDE)
- J'espère, Mesdames, que vous ne serez point fâchées d'être restées. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PODOLIE)
- L'arrangement des lits, les douceurs de Monsieur_le_Marquis ; voilà pour Madame Pot-de-vin de l'utile et de l'agréable ; son front est déjà plus serein. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PODOLIE)
- Madame est servie. (Acte 1, scène 6, BABET)
- Monsieur_le_Marquis, c'est bien de l'honneur que vous me faites. (Acte 1, scène 6, MADAME POT DE VIN)
FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)
- Et ce bruit sert parfois, quand il est bien conduit. v.14 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- S'il est avare et dur, en dépit du libraire v.35 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- Ne te sont découverts, qu'en se manifestant. v.56 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- Je rabaisse, ou je dis, c'est moi qui l'ai formé. v.64 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- Et tu ne l'entends guère encor quand il est fin. v.76 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- Tout beau, j'étais archer la chose n'est pas feinte, v.81 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- Qui peut mieux composer en est bien le plus digne. v.93 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- En être refusé n'en est pas un bon signe. v.94 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
- Ta perruque est à moi, mais tu serais trop vain, v.107 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
- Ma victoire est complète, Si j'en vais triompher. v.112 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
LES BONNES GENS (1772)
- C'est ici, l'an passé, que nous vîmes le Roi... v.1 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Son âme, sur nos maux, est toujours attendrie. v.9 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
- Tout cela, dans, le fond, n'est pas attendrissant : v.20 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Où l'indigence est importune. v.30 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
- Oui, c'est le comble du malheur v.37 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
- Un geste, un mot, la plus légère avance v.54 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- C'est étonnant comme je cause : v.62 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Tel qu'il est né nous le voyons paraître ; v.70 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- C'est un brave homme, sans façon, v.71 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Est empreinte la bonhomie. v.74 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Hélas ! Non ; il n'est pas heureux ; v.82 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Il n'est point de bonheur pour les honnêtes gens. v.96 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
- Pour ce que nous aimons est quelquefois sévère, v.102 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- C'est un mal pour un plus grand bien. v.106 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Est de se rendre compte à soi v.112 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Du motif pour lequel on estime, ou l'on blâme : v.113 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Mais quel est ce guerrier ? Ah ! Grands Dieux ! C'est le Roi v.116 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
- Que dites-vous, et quelle est cette idée ? v.117 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
- Par la reconnaissance en mon coeur est gravée. v.120 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
- C'est ici que dans l'autre année v.122 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
- Qu'il n'est pas un seul polonais, v.125 (Acte 1, scène 2, MADAME GUILLAUME)
- C'est vous que j'ai trouvés, et dans ces mêmes places ; v.133 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
- Mon courage est alors mon unique ressource : v.152 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
- Plaignant les tristes destinées v.160 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
- Mon âme est d'une classe, où l'âme la plus belle, v.167 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
- Il n'en est point de plus fidèle. v.172 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
- Mon ami, c'est penser en Roi : v.173 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
- C'est des vertus la splendeur, ou le nombre, v.175 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
- C'est sur elle pour fuir que mon espoir se fonde : v.184 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
- Le plus détestable logis ; v.192 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
- C'est le sentiment qui l'habite, v.193 (Acte 1, scène 2, MADAME GUILLAUME)
- De l'offre il est tout le mérite, v.194 (Acte 1, scène 2, MADAME GUILLAUME)
- Ah ! Mes enfants ! Mon âme est pénétrée. v.196 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
- Oui, c'est dans mes malheurs que je me livre aux traits v.202 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
- Que son sort est attendrissant ! v.210 (Acte 1, scène 3, MADAME-GUILLAUME)
- Qu'il est à plaindre ! Mais, que dis-je ? v.211 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
- C'est sur nos peines qu'il s'afflige ; v.213 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
- Et, malgré tous les maux dont il est affecté, v.214 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
- Sa tranquillité n'est point feinte, v.216 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
- C'est du calcul de notre temps, v.218 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
- De la vertu tel est le caractère : v.226 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
- C'est un vilain Monsieur, à mon gré, qu'un Héros : v.237 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- C'est l'honneur qui conduit nos pas... v.252 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
- Oui ; mais l'honneur est d'être sage. v.253 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Du véritable honneur la raison est le gage ; v.254 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- À la raison ce n'est pas rendre hommage. v.256 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Mais quelle est cette créature ? v.266 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Diable ! C'est un minois et de lys et de rose. v.269 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Enfin, telle qu'elle est, il faut qu'on nous la donne, v.278 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- La chose n'est pas proposable : v.282 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Il faut pourtant répondre à cette question. v.287 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Annonçant un plaideur dont l'affaire est jugée, v.290 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Un Roi ! C'est grand, c'est beau, c'est noble. Le voilà. v.297 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- C'est bien au Village, oui-dà, v.300 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
- [Or, ce Village est là bas, sur la droite,] v.309 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
- L'un d'eux, fort gros, n'a point du tout l'air leste : v.313 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
- Un ruban bleu croisait là sur sa veste : v.316 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
- Oh ! C'est assez, vraiment ; v.317 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Nous le tenons ; c'est lui certainement. v.320 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
- J'en suis presque fâché ; car il est si bon homme. v.321 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Elle est bonne, sans compliments. v.329 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- C'est du pain de notre ménage, v.332 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
- Et puis un reste de fromage. v.334 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
- Grand-merci ; c'est un vrai régal : v.335 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Hors l'amour, qui chez tous est ardent et brutal, v.337 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- La bière est forte et nous monte aux cerveaux. v.345 (Acte 1, scène 4, SECOND-HUSSARD)
- (C'est bien le plus distrait coquin; v.353 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
- Il est temps que je vous délivre. v.367 (Acte 1, scène 5, MADAME-GUILLAUME)
- C'est à d'autres périls nous voir encor livrés. v.384 (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
- Votre coeur est toujours le même, v.390 (Acte 1, scène 6, MADAME-GUILLAUME)
- Et c'est à lui, surtout, que notre hommage est dû v.391 (Acte 1, scène 6, MADAME GUILLAUME)
LE PRIX D'UN MOMENT (1772)
- C'est une affreuse dépendance v.1 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- De ses gens mon maître est le père ; v.13 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- Il voit, il pense, il est humain, v.14 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- S'il est quelques hommes barbares v.17 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- Il est vrai que la reconnaissance et la tendresse rendent ce poids bien léger... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- Je ne sais lequel de vous deux m'est le plus cher. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- C'est à la bienfaisance de l'un que je dois les secours que je pourrai quelque jour rendre à l'autre... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- Oui, ce n'est point un songe ; Monsieur m'a appelé hier au soir ; il m'a dit : tes moeurs sont pures, ton âme est douce et honnête ; je crains qu'elles ne se corrompent et ici. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- Ta mère est veuve et pauvre, apprends un métier, tu l'aideras. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- Oui, de Méréville, mon cher Monsieur ; j'ai encore les jambes assez bonnes ; aussi c'est tout ce qui me reste ; étrennez-moi donc, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
- Il est bien juste que le jour qui suit le plus heureux de ma vie, soit consacré à produire quelque douceur dans l'âme de cet infortuné. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
- Est, tous les ans, v.40 (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
- C'est un écu ! (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
- Que le reste de vos jours soit aussi doux que votre vieillesse est respectable. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
- La fortune n'est sentie v.68 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
- Que l'âme en est rebutée ; v.77 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
- Qu'est cela ? v.86 (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
- Plus de confiance est v.97 (Acte 1, scène 4, VA LE GALOP)
- Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
- Messieurs, il est tard, si j'osais vous prier... (Acte 1, scène 4, LOUIS)
- Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
- De Madame c'est le Houzard... : v.105 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- De Lise, dont il est épris, v.109 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- Son ordre est bien exécuté ; v.121 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- Te voilà, son cheval est tué. v.122 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- " Nous, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Brigadier des Armées du Roi, certifions à qui il appartiendra, que le nommé Louis Pernon de Sari, près Autun, nous a très bien, et très fidèlement servi pendant l'espace d'une année ; qu'il n'est sorti de notre Maison qu'afin d'aller près de sa mère apprendre un métier, pour les frais duquel nous lui avons donné cent cinquante livres ; que nous apprenons, dans l'instant, qu'au moment de son départ, un enfant a eu l'idée de mettre dans son paquet six couverts d'argent à nos armes ; ce qu'il a exécuté sans être aperçu ; que sentant tous les dangers de cette indiscrète plaisanterie, nous avons fait partir sur le champ Dumont, notre valet-de-chambre, pour prévenir les suites qu'elles pourraient avoir, et répondre en notre nom, de la bonne conduite et des sentiments d'honneur de ce jeune homme ; en foi de quoi, nous avons signé le présent, scellé du sceau de nos armes. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)
- Cela est en règle. (Acte 1, scène 5, VA LE GALOP)
- Il ne nous reste plus à dire que nos regrets d'avoir offensé un enfant qui mérite l'estime et la confiance. (Acte 1, scène 5, VA LE GALOP)
- Le Houzard, mon ancien camarade, est cause de tout ceci ; mais il ne l'avait pas prévu ; c'est un enfant, et je lui pardonne. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
- Cependant, si cet argent est destiné au sentiment, donnez-le au bonhomme Loreau, le pauvre Vieillard de Méréville, avec qui je causais avant votre arrivée. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
- Le père Loreau ! Il est mon voisin, et puisque vous nous refusez, nous serons charmés que votre générosité s'adresse à lui ; mais nous exigeons que vous lui fassiez vous-même ce petit présent. (Acte 1, scène 5, SERRE-FORT)
- Il faut convenir que nous voici quatre bien honnêtes-gens ; la chose n'est pas ordinaire, et dans un bois encore... (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- À la Ville beaucoup de sociétés fort étendues auraient peine à en offrir le même nombre. Ce n'est pas tout, Messieurs ; j'ai un nouvel ordre à exécuter : mon Maître, en me donnant ce Louis-d'or, m'a dit de le distribuer aux Cavaliers qui pourraient avoir arrêté notre jeune ami, s'ils entendaient raison. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- Vous les prendrez : Monsieur_le_Comte est bon, mais absolu comme l'Empereur Turc : je n'oserais jamais lui dire que vous lui auriez fait l'affront de le refuser... (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- C'est une joie v.127 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- Est-il musique v.133 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- C'est d'eux que part, vive le Roi, v.140 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- Allons reprendre nos chevaux, (le mien mort ou vif) et acheminons-nous vers le cabaret le plus lestement que nous pourrons. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
- À présent que mon coeur est tranquille, je commence à m'apercevoir que mon estomac ne l'est pas. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)
- Je ne le suis point encore : on prétend que je serai condamné à douter toute l'éternité ; c'est un horrible supplice. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
- Il vous punirait moins qu'un autre : vous n'avez jamais eu une idée fixe ; vous n'avez jamais affirmé qu'il y eût un Dieu dispensateur de bienfaits et de peines éternelles ; vous en faisiez un Être indifférent ; vous insinuiez que la conscience finit avec l'homme ; vous n'avez jamais assuré que l'âme était indestructible : on ne savait pas si vous craigniez l'Être des êtres, si vous espériez en lui ; vous vous efforciez à raisonner sur son essence, sans avoir un sentiment stable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
- Mais l'espèce est abâtardie : il n'y a plus d'homme de race. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
- Quand on désespère des remèdes destructeurs du vice, on emploie les palliatifs. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
- La Médecine n'est qu'une Science conjecturale. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
- En voulant détruire le Culte, vous avez attaqué la Morale ; vous avez ébranlé ce que vous désiriez raffermir, et renversé ce que vous vouliez édifier : on vous a lu, et on n'est plus entré dans les Temples que par habitude, par respect humain, par hypocrisie : le corps s'est prosterné, l'âme ne s'est point élevée. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
- C'est qu'on vous craignait davantage. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
- Tous les régimes ont leur principe dans le gouvernement théocratique ; et si j'ai tenu pour les Républiques, c'est que les membres du corps Souverain le représentent plutôt par leurs vertus que par leurs vices dans les constitutions populaires. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
- Par les persécuteurs l'âme n'est point flétrie : v.12 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
- C'est un aveu farouche. v.27 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
- Devoir nous estimer ; faibles, tels que nous sommes, v.40 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
- Soyons amis, Rousseau, c'est moi qui t'en convie. v.55 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
- Mon âme est à son aise et n'a plus de lien ; v.58 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
- Est-ce là le néant ?... Sommes-nous tous égaux ?... v.61 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
- Mourir n'est, je l'ai dit, que commencer à vivre. v.68 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)
- Ma foi c'est votre affaire ! v.2 (Acte 1, scène 1, BAND'ALAISE)
- Tout impuissant qu'il est, mon triste con l'adore. v.22 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
- Elle est novice encore, faites-lui votre cour ; v.24 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
- Ce qui n'est rien pour moi, peut être assez pour elle. v.26 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
- Ah ! C'est où je t'attends, mettons-nous en posture, v.35 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
- Ton con est assez grand pour ne rien extorquer. v.38 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
- Ce n'est point tout encor, en voici bien d'un autre, v.43 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
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LES SAUVAGES (1789)
- Est de prier les Dieux... v.23 (Acte 1, scène 1, ESRAIM)
- Qu'as-tu fait d'Artamon ? Qu'est devenu ton père ? v.36 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
- Qu'est devenu ton père ? v.38 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
- Artamon est il mort ? v.40 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
- Ô destin trop funeste ! v.40 (Acte 1, scène 2, IDAMIR)
- De ton époux voilà ce qui te reste, v.41 (Acte 1, scène 2, ALPHANOR)
- Je vais périr. Ah ! Quel heureux destin ! v.47 (Acte 1, scène 2, ALPHANOR)
- Est pour moi ravissant ; v.54 (Acte 1, scène 3, ALPHANOR)
- Ah ! Vous obtenez tout, mon coeur vous est rendu, v.64 (Acte 1, scène 3, LOUISE)
- À vivre pour vous seul ce coeur est résolu. v.67 (Acte 1, scène 3, LOUISE)
- Il est temps de partir... Voici l'heure terrible, v.80 (Acte 1, scène 4, ONTARIO)
- Telle est la fin de sa course pénible v.83 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
- Recevoir le pardon d'ennemis détestés ! v.106 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
- Quand des Dieux l'homme est l'image ; v.120 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
- Comme eux il est adoré ; v.121 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
- S'il en vient un plus grand, son culte est préféré ; v.122 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
- Ah ! bannissez une funeste image. v.134 (Acte 2, scène 2, OTAMBO)
- C'est à vous de lui plaire. v.139 (Acte 2, scène 2, LOUISE)
- Est-il bien noble à nous d'appeler la vengeance ? v.169 (Acte 2, scène 3, IDAMIR)
- De tous mes compagnons, toi seul m'es resté ! v.175 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
- Cher Alphanor le sort en est jeté. v.193 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
- Des lâches Chérokis, cet affront est l'ouvrage. v.197 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
- Artamon... Dieux vengeurs !... Ah ! c'est trop m'offenser ; v.201 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
- Accours à tes festins, on va verser du sang. v.214 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
- Artamon est ici révérés... v.224 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
- Descendants de Chérok, bénissez les Destins ; v.244 (Acte 3, scène 1, OTAMBO)
- Des Illinois telle est sa volonté ; v.261 (Acte 3, scène 2, ROANOKE)
- C'est le droit de tout citoyen. v.267 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
- On a droit d'opiner, sitôt qu'on est soldat. v.271 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
- C'en est fait de Chérok. v.310 (Acte 3, scène 4, IDAMIR)
- Idamir est à toi. v.310 (Acte 3, scène 4, ALTEMAR)
- Pour des fronts belliqueux, n'est pas une parure. v.332 (Acte 3, scène 4, ALTEMAR)
- La mort, la mort n'est qu'un instant, v.333 (Acte 3, scène 4, VIEILLARDS CHÉROKIS)
- Est-il un instant plus doux ? v.347 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
- Est-ce bien toi, toi que j'ai cru perdus ? v.349 (Acte 3, scène 6, FLORIDA)
- Ton amant t'est rendu. v.350 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
- Ce projet salutaire est par tous adopté, v.359 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
- Par eux, dans un instant, il est exécuté. v.360 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
- Ô destin trop prospère!.. v.361 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
- Le méchant dans le crime est toujours arrêté. v.373 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
- Rétablit une loi qui chez nous est sacrée ; v.375 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
- Est de le rendre à sa patrie, v.378 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
- Il n'en est pas ainsi du peuple Osage... v.383 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
- Florida, mon succès n'est dû qu'à ta beauté. v.397 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
- C'est l'amour qui te la donne, v.400 (Acte 3, scène 6, CHÉROKIS)
DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)
- N'est-il pas vrai que rien n'est plus agréable qu'une Prude, quand elle aime de toutes les ardeurs de son âme ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Enfin la Prudence qui règle les entreprises, ne s'efforce-t-elle pas en lui donnant toutes les marques d'un violent amour, de tromper tous ceux qui prétendent à ton coeur, et de leurs faire croire qu'elle est toute de glace pour celui pour qui elle est toute de flamme ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- En vérité ce que vous dites est admirable ; et je m'assure que qui ne chercherait qu'un plaisir commun, ne devrait pas sortir des préceptes que vous venez de donner ; mais je ne vois pas que cette grande satisfaction qui fait tout le fondement de nos disputes, se rencontre dans ce que vous venez de dire à l'avantage de la Prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Est-ce une médiocre satisfaction, que de n'avoir rien à se reprocher du côté de l'infidélité ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Est-ce un petit plaisir, lorsqu'en particulier vous lui donnez les dernières caresses, et que vous lui faites voir que tous vos soins s'occupent à chercher des moyens pour lui donner sans relâche de nouvelles assurances d'un amour tendre et passionné ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- J'avoue que cela est quelque chose mais ce n'est qu'ébaucher notre question, puisque vous laissez toutes les autres circonstances pour vous attacher à une. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Est-il quelque chose de plus plaisant, que de voir une coquette s'attirer plusieurs soupirants, par mille petites afféteries, et tout cela pour étaler aux yeux de celui qu'elle aime la grandeur de son mérite, et pour lui faire connaître combien il doit se croire heureux de la posséder seul ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
- C'est là qu'elle lui donne aisément ce que tous ses soupirants achèteraient de leur sang ; c'est en cet endroit qu'elle se plaît à faire le portrait de ce qu'elle aime avec des traits tout de feu, et qu'elle lui dit avec tendresse, que tout ce qu'elle voir ne saurait donner la moindre atteinte à sa constance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Il est vrai que vous ne vous défendez pas mal, et vos raisons seraient assez d'impression sur mon esprit, si je n'étais persuadée que les femmes font plus d'état d'une prude que d'une coquette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- C'est une autre question à laquelle je répondrai mais parlons de nos humeurs en général, et non en particulier. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Je ne demeure pas d'accord de ce plus ; car l'emportement coquet qui fait tout votre plaisir, n'ôte rien à la retenue prudente qui fait toute ma joie ; et puis ne savez-vous pas qu'on est heureux autant qu'on s'imagine l'être ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Si nous étions demeurez vous et moi dans nos sentiments, nous n'aurions pas la contestation que nous avons maintenant, et nous n'aurions pas besoin d'un tiers pour nous accorder : mais en parlant de galanterie, vous m'avez soutenu que l'humeur prude était beaucoup plus agréable que l'humeur coquette, et moi je soutiens le contraire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Hé bien, je le veux ; n'est-ce pas une chose admirable de voir la conduite d'une prude, quand elle feint d'avoir de l'amour pour un seul, et qu'elle souffre que plusieurs lui en content ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Est-il rien de plus ingénieux que ses artifices ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Ne fait-elle pas croire adroitement par de puissantes raisons que le vrai est faux, quand cet objet qu'elle feint d'aimer la soupçonne d'intelligence aucun autre ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Et même chose n'est-elle pas le plus souvent faite, alors qu'il s'en aperçoit, et lorsqu'il lui en veut dire son sentiment ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- C'est en ce moment que nous prodiguons nos tendresses, pour lui faire mieux croire qu'il est le seul objet de notre félicité. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Souffrez que je vous interrompe, et que je vous dire que la coquette n'a pas besoin de tous ces artifices ; car si quelque amant se plaint d'elle, après lui avoir donné quelques marques d'une tendre amitié, à la première parole, elle le laisse plaindre tout seul, et s'étudie davantage à le confirmer dans cette créance par cent coquetteries affétées : c'est ce qui fait augmenter le feu de cet amant, et qui l'oblige à rechercher avec soin l'occasion de la rejoindre pour lui demander excuse ; et lorsque heureusement pour lui il rencontre ce moment favorable, il n'ose plus se servir de la plainte, par appréhension qu'elle n'en fasse encore autant ; il lui demande seulement si elle a quelque lieu de se plaindre de lui, et qu'il la conjure de tout son coeur de lui faire savoir en quoi il a pu malheureusement lui déplaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Il s'excuse alors par cent belles paroles, et lui dit que c'est la forte passion qu'il relient pour elle, qui lui fait craindre à tous moments la perte de celle pour qui il veut brûler jusqu'au tombeau ; mais que dorénavant il n'aura plus ces fâcheuses visions, ou du moins qu'elle n'en aura pas la connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Il veut en ce moment lui marquer les transports d'un amour passionné ; mais elle le quitte avec fierté, et lui dit, vous serez puni cette fois de l'outrage que vous m'avez fait : il a beau se mettre à genoux pour lui demander pardon, et lui dire qu'elle est sans doute toujours en colère contre lui. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Non, dit-elle, je ne suis point fâchée ; mais c'est pour vous faire souvenir que je ne veux pas que l'on ait cette créance de moi. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Il est vrai que celui qui me quitte est toujours dans le doute, et qu'il cherche des moyens pour s'éclaircir, mais la prudence n'a-t-elle pas mille ressorts pour l'abuser ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Ne lui fait-on pas dire secrètement par une suivante qu'il croit avoir gagnée par argent, que Monsieur tel est amoureux de sa maîtresse, bien qu'il n'y pense pas, et qu'il ne la visite que pour passer le temps ; et lorsqu'il demande à cette suivante si celui dont il est jaloux soupire pour sa maîtresse, ne lui répond-t-elle pas qu'elle n'en a point connaissance, et que sa maîtresse ne fait pourtant rien sans lui faire savoir ; mais qu'elle tâchera par quelques moyens d'en savoir la vérité ; et pour lui faire croire qu'elle n'en a nulle connaissance, elle répète : Quoi, Madame aurait-elle bien fait cette intrigue sans m'en tien dire ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Je vous avoue que j'en suis sensiblement touchée, et que je n'épargnerai pas mes soins pour le découvrir, et pour pousser la chose plus loin : Ne dit elle pas encore, en vérité vous me surprenez quand vous me dites cela : je ne saurais me persuader que la chose soit faite sans m'en avoir avertie : elle me serait bien voir par cette façon d'agir secrète, que je lui serais funeste en quelque sorte ; mais pour votre intérêt et pour le mien, je m'étudierai sans cesse pour connaître si ce que vous me dites est véritable. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Ce galant pour spirituel qu'il soit, est-il pas furieusement embarrassé ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Pour moi je n'ai pas besoin d'instruire mes suivantes, pour me mettre à couvert de la jalousie d'un Amant: je fais tout sans en donner avis à personne ; je lui fais croire en secret que je n'ai des yeux que pour lui ; et s'il veut raisonner sur ce sujet, je feins d'être fort en colère, et lui dis que mon humeur est enjouée, et que s'il ne me veut aimer de cette maniéré, il n'a qu'à me laisser en repos : ce n'est pas, lui dis-je, que je n'aurai beaucoup de chagrin de notre séparation ; mais j'aime mieux qu'il m'en courte quelques fâcheux moments, et quelques larmes, que de contraindre cette humeur qui soutient mon embonpoint : c'est par ce moyen que je l'embarrasse, et que je fais tout ce qu'il me plaît sans m'inquiéter, et sans en donner la connaissance secrète à une suivante. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- La Prudence doit faire ce choix, et doit considérer si cette personne est digne de cette confidence. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Rien n'est si facile, une suivante fait cette intrigue sans nous donner la moindre peine. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Cependant je conserve un grand sérieux, qui semble lui défendre de croire que je sois d'intelligence avec elle; lui voyant que cette suivante marque de l'estime pour sa personne, ne manque pas de chercher les moyens de la joindre : ce qu'il fait aisément par la disposition qu'elle y a. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Le lendemain quand il revient, elle court au devant pour lui faire savoir que son billet est rendu, et que sa maîtresse a témoignée assez de joie en le lisant, mais qu'elle n'a rien répondu. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Je vous laisse à penser s'il perd l'occasion d'avancer ses affaires : vous voyez qu'il lui est facile, puisque je consens à toutes ses poursuites, et que je prête en secret ma volonté, pour avoir de lui ce qu'il souhaite de moi. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
- Il ne m'en coûte pas tant, et j'ose dire qu'en moins d'une heure, j'attaque, je combats, et que je triomphe : premièrement quand il vient un galant chez moi, qui n'a point accoutumé d'y venir, je lui rends toutes les civilités que la bienséance exige soit qu'il me plaise ou non ; mais s'il arrive que ce soit le premier, je les redoute, et je lui fais aussi bon accueil qu'à ceux qui sont tous les jours chez moi : cela embarrasse les autres, et les fortifie dans la créance que mon humeur est égale pour tous, mais que pour celui que je feins d'aimer, elle n'est pas de même. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Après demi-quart d'heure de conversation mon humeur enjouée, qui me donne beaucoup de licence, fait que je me lève pour me promener dans la chambre ; chacun loue mon air, ma taille, mon teint, et tout ce qu'ils croient rencontrer d'agrémenter ma personne ; et après avoir étalé tous ces dehors, qui surprennent le plus souvent à la première vue, je marque mon adresse par quelques pas de danse ; et comme en cet endroit il n'y a point d'instruments pour faire danser, je fais paraître ma voix : je lève quelquefois ma jupe au dessus du pied, pour feindre de marquer plus aisément quelques pas de sarabande, mais c'est pour montrer la propreté de ma chaussure, et pour faire voir que je n'ai pas la jambe mal tournée. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Si je le vois dans le silence, je ne manque pas de lui dire que ses pensées sont occupées à quelque objet qui le touche, et qu'assurément la personne qui l'enflamme est fort heureuse d'avoir tous ces moments. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Je ne vois pas que j'y manque souvent ; mais quand cela arrive, je m'en console avec plus de facilité, que vous ne devez faire, puisqu'il ne m'a pas coûté le temps que vous employez, ni les inquiétudes que vous vous donnez, pour savoir si vous avez réussi ; car dès le soir même, ou le lendemain au plus tard, je sais sans me mettre beaucoup en peine, si j'ai fait quelque progrès : on ne manque pas de m'apporter un billet de la part de ce nouveau venu, quand il est touché. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Il est vrai que j'ai plus de difficulté à savoir, que vous n'en avez, et qu'il faut faire agir le mystère, mais cela se fait sans inquiétude ; et cet embarras qui vous paraît un supplice pour votre humeur, est une joie entière pour la mienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
- Je vous l'avoue ; mais ne demeurez vous pas d'accord aussi que c'est une chimère épouvantable, que de faire consister la grandeur du plaisir dans la difficulté de le posséder, comme si la joie n'était pas une ; il est vrai qu'elle se rencontre plus_ou_moins grande, mais la cause provient seulement de l'objet. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- N'est-ce pas une folie que de croire que la poursuite d'un objet qui dure quinze jours, donne plus de satisfaction quand on arrive à la fin, que celle qui ne dure qu'un jour ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Il faut avouer qu'il y a beaucoup de manie, comme si ce n'était pas la même chose lorsque les travaux sont moins grands, car ce n'est toujours que posséder ; c'est pourquoi je ne puis m'empêcher de blâmer votre humeur, qui se plait à se donner tant de peine. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Enfin vous faites consister l'excellence de la chose par la grandeur de son prix, et tout cela n'est qu'un effet de l'imagination : pour moi je la regarde seulement comme elle est. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- N'est-ce pas encore un embarras épouvantable pour recevoir des Lettres, que de se servir d'une main étrangère pour faire en sorte que vos autres amants n'en aient aucune connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Quant à moi je n'ai point ces difficultés ; je reçois les billets devant tous mes amants, car le bureau est ouvert à ceux qui veulent m'écrire, et mon humeur coquette me donne la licence de les montrer à qui me plaît. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- En voilà trois qu'on m'a envoyés ce matin : le premier est un sonnet d'un qui me dit journellement qu'il m'adore, et cependant je l'écoute sans lui répondre ; l'autre est un poulet d'un autre à qui je donne quelques dehors qui font assez suffisants pour faire croire qu'il n'est pas mal dans mes bonnes grâces ; le dernier est d'un qui se plaint de mon indifférence, et qui malgré tous mes mépris, ne peut s'empêcher de brûler pour mes appas. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Peut-être que je n'en userais pas si mal que vous faites, et que je donnerais du moins par pitié, ce que je ne pourrais donner par estime : mais puisque amour, tendresses, petits soins, assiduités, services, complaisances, soupirs, langueurs, transports, n'ont pu vous forcer à rendre seulement ce que la civilité semblait exiger de vous ; après tant de marques de ma passion, je ne puis m'empêcher, malgré tout l'amour que j'ai pour votre personne, de me servir de ces deux vers, qui vous feront connaître le mal que je vous souhaite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Il est certain que je vous dois répondre là-dessus ; à quoi je vais satisfaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Si ce n'est que l'on dit que la femme prude tient beaucoup plus de l'homme que de son sexe. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- C'est assurément quelque chose: mais ne voyez-vous pas que les hommes se louent en disant cette belle sentence, parce qu'ils croient sottement que la prudence est incompatible avec nous : vous voyez que ce qu'ils disent est pour toute autre chose que pour l'amour ; et quand même ils l'y voudraient prendre, voyons-nous ces messieurs se laisser conduire par la prudence quand ils sont amoureux ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Ce n'est qu'emportements, transports, dépravations, et cent autres choses de cette nature. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- C'est en ce rencontre qu'ils ont bien moins de prudence que nous ; ce qui fait voir qu'ils n'entendent pas parler de la prude amoureuse, mais seulement de la prude en toute autre chose. (Acte 1, scène 1, IRIS)
- Je le veux, si vous voulez mais ce n'est pas mon sentiment. (Acte 1, scène 1, IRIS)
LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)
- Où est le Christ, mon seigneur et fils très-haut ? Allons voir le sépulcre. (Acte 1, scène 1, DES FEMMES)
- Celui que vous cherchez dans le sépulcre, ô chrétiens, n'est pas ici. (Acte 1, scène 1, L'ANGE DU SAINT SÉPULCRE)
- Il est ressuscité comme il l'avait prédit. (Acte 1, scène 1, L'ANGE DU SAINT S?PULCRE)
- Voici l'époux qui est le Christ : veillez vierges ; pour son arrivé, les hommes se réjouissent et se réjouiront ; car il est venu délivrer le berceau des nations, que les démons avaient réduits sous leur puissance par la faute de la première mère. (Acte 1, scène 1, L'ÉPOUX)
- C'est lui que le prophète appelle le second Adam, et par qui le crime du premier Adam est détruit en nous. (Acte 1, scène 1, L'?POUX)
- Il a été mis en croix pour nous rendre à notre patrie céleste et nous soustraire au pouvoir du diable. (Acte 1, scène 1, L'?POUX)
- Le chef n'est pas enlevé à Juda jusqu'à ce qu'il y en ait un qui soit remarqué. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
- Celui qui n'écoute pas cet auditeur est chassé de sa nation. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
- Il est nécessaire que la verge de Jessé s'élève de la racine ; il en sortira une fleur, qui est l'esprit de Dieu. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
- Il en est ainsi. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
- Celui-ci est notre Dieu. (Acte 1, scène 1, R?PONSE)
- Abacus, montre à présent quel témoin tu es du Roi céleste. (Acte 1, scène 1, ABACUC)
- Qu'est ce, que la mère de mon maître le visite ? (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
- Apporte ton témoignage en faveur de celui pour qui tu as manifesté de la joie. (Acte 1, scène 1, JEAN-BAPTISTE)
- Voici qu'au pôle, une nouvelle race est descendue sur la terre. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
- Il est venu avec la grâce et a brillé aux âmes fidèles, etc . (Acte 1, scène 1, SIBYLLE)
THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)
- Modestement rentrée dans l'ombre et le silence, v.2 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
- Le lustre s'est éteint, il faut froid, il fait nuit, v.15 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
- Où l'on rit, où l'on chante, où rien n'est sérieux, v.32 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
- En pièces d'un ton gai la troupe est assez riche, v.53 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
- S'est montré satisfait du fruit de nos travaux. v.55 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
- Est acquis dès longtemps à notre répertoire, v.58 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
- Quatre pièces ! Pour nous c'est un bien grand effort, v.79 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
- La troupe réunie est là dans la coulisse, v.85 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
MÉLISSE (1879)
- Et l'Aurore est encor dans les bras de Tithon, v.88 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
- Quel est mon crime, Amour, et que t'a fait Melisse v.93 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
- Est-ce elle, et dois-je croire au rapport de mes yeux ? v.96 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- C'est elle ; abordons-la... Melisse ? v.97 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Et quel est le chagrin qui se découvre en vous ? v.107 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Et, quand la Thessalie éprouve de la peste v.109 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Le ravage cruel à ses troupeaux funeste, v.110 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Il est vrai que nos maux passent toute croyance, v.113 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Puisqu'il nous reste à peine, en nos tristes malheurs, v.115 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Il est porté pour eux d'une ardeur sans pareille ; v.134 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Sur tout la Thessalie est l'amour de son coeur, v.135 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- De voir finir bientôt le céleste courroux. v.140 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- S'est venu délasser près ce bois écarté : v.144 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Car, depuis le moment que la peste cruelle v.145 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- C'est pourtant cela seul dont l'affligeante image v.149 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Puisque votre intérêt m'est cher comme le mien. v.156 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Chère amie, il est vrai, puisqu'enfin tu l'as vu, v.159 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Et c'est de mes malheurs le fardeau qui m'oppresse ; v.162 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Qu'est-ce qu'il te faut plus ? Ne vois-tu pas l'effet v.175 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- C'est un mal que souvent il vous faudra souffrir, v.184 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- L'ingrat ne m'aime point, hélas ! C'est moi qui l'aime. v.190 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Oui. je l'aime, et c'est lui v.191 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Je connais ton esprit, je sais quelle est ta foi ; v.195 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- « L'amour est des humains le premier exercice » ; v.198 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Est-ce que votre amour lui serait inconnu, v.203 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Qu'il est tard pour cueillir la plante salutaire v.225 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Ce n'est pas que pour lui mon âme fut atteinte : v.253 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Quand il est dans le bois, quelquefois tout un jour v.259 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Un rocher est plus tendre, et le fils de Thésée v.293 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Un autre dont pour vous le mépris est extrême ? v.298 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
- Il est vrai que Philene adore mes appas, v.299 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Qu'il est jeune, bien fait, doux, discret, agréable, v.301 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Et, s'il faut l'avouer, même qu'il est aimable. v.302 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- S'est toujours opposée à son affection, v.304 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Au pied de cet ormeau n'est-il pas endormi ? v.308 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- C'est lui-même, sans doute. Orante, à cette vue, v.309 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Que mon coeur est troublé, que mon âme est émue ! v.310 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Vois, vois qu'il est bien fait, et comme ses beaux yeux v.311 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
- Qu'est-ce donc que j'entends qui trouble mon sommeil ? v.332 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
- Ah ! C'est trop m'outrager ! Il sentira bientôt v.335 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
- Contre l'audacieux qui m'est venu braver. v.344 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
- Quand elle s'est sur vous avec rage élancée. v.350 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
- Je dormais quand la bête est tout à coup venue ; v.354 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
- La piste est toute fraîche, allons, sans plus attendre, v.362 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
- Tandis que le soleil est à peine levé, v.363 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
- Et que l'air est encor de rosée abreuvé. v.364 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
- Cet honneur est acquis justement à mon bras, v.371 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
- C'est que tu ne veux pas, ingrate, les entendre. v.378 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
- Qu'est-ce donc qu'elles ont ? v.379 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
- Où le péril est sûr et l'issue incertaine. v.402 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
- Il est pourtant des mains moins fortes et moins sûres, v.405 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
- Que ne m'est-il permis, sans encourir de blâme, v.417 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
- Un simple avis qu'on donne est moins chaud d'ordinaire, v.433 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
- Non, je n'en puis douter, la chose est assurée ! v.473 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
- L'ingrate s'est à moi pleinement déclarée, v.474 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
- Mais Alexis est-il avec elle d'accord ? v.495 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
- Amour, conseille-moi. Qu'est-ce que je dois faire ? v.501 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
- Et dans les deux partis le péril est certain. v.504 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
- Tout est-il dans la chasse à souhait arrivé ? v.511 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- Le sanglier est-il mort, ou bien s'il s'est sauvé ? v.512 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- Que cet « Hélas ! » m'est un sinistre augure, v.513 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- Mais, lorsque du destin il a subi les lois, v.523 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
- Alexis n'est donc plus, et ce berger divin v.527 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- Qu'est-ce qu'il vous faut plus ? Vous ai-je pas tout dit ? v.532 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
- Voila de mon ami la funeste disgrâce, v.569 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
- Puisqu'Alexis n'est plus, n'ayons plus de contraintes. v.577 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- Mais, puisque des destins l'implacable furie v.589 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- Mais quel est ce fantôme, et qu'est-ce que je vois ? v.607 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- C'est l'ombre d'Alexis qui s'apparaît à moi. v.608 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
- Alexis, est-ce vous ? v.611 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
- Il est vrai, ce sont là vos charmes, vos appas ; v.612 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
- C'est votre même épieu que votre main embrasse, v.613 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
- C'est ainsi qu'au delà du rivage oublieux v.615 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
- Qu'est-ce qu'elle veut dire, et par quelle raison v.623 (Acte 3, scène 3, ALEXIS)
- Qu'est-il donc devenu ? Beau fantôme, arrêtez ! v.631 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Vous n'y trouveriez rien pour vous que de funeste. v.641 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- De ce qu'on a chéri l'on aime encor le reste. v.642 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- L'esprit est abruti dans l'excès du martyre. v.646 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Que vous ne voyez pas qu'Alexis n'est pas mort ? v.648 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Mon Alexis est mort ; j'ai vu son ombre blême, v.650 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Il est vrai, je l'ai dit, mais je l'ai fait exprès v.659 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Qu'est-ce qui t'empêchait, ingrate, de m'aimer ? v.672 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Mais l'aveugle destin, que son caprice inspire, v.681 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Et c'est à nous qu'il tient si nous sommes ingrats. v.692 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Est-il rien plus aisé que d'aimer qui nous aime ? v.693 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Si l'on est de son coeur facilement le maître, v.697 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Si l'amour est aisé, plus facile est la haine. v.701 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Diane est complaisante, et douce Amarillis ; v.708 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Philis est toute jeune, et dans son beau printemps v.711 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Sylvie est enjouée, et la belle Caliste v.713 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
- Ton teint est en blancheur à la neige pareil ; v.731 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Ton air est engageant, tu plais sans vouloir plaire ; v.734 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Quel est enfin le fruit de ce long esclavage ? v.765 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Qu'aimer sans être aimée est un supplice extrême. v.770 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
- Que mon sort est étrange, et que mes tristes maux v.775 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
- De grâce, accordez-les, grands dieux ! s'il est possible : v.785 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
- Mais, Melisse, quel est ce malheur inconnu ? v.792 (Acte 3, scène 6, ORANTE)
- Mais, puisque désormais il n'est point de remède v.797 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
- Que le coeur ne sent pas, et dont l'âme est exempte. » v.806 (Acte 3, scène 6, ORANTE)
- Elle n'est plus ici. Pour se rendre au village, v.817 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
- Vous voyez, cher ami, s'il m'est rien malaisé v.819 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
- Est que de ce projet la mémoire s'efface, v.846 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
- Alexis, de l'amour le pouvoir est étrange : v.853 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
- Et de sa lâcheté tel est le repentir v.863 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
- « On ne plaint point un mal quand il est volontaire. » v.874 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
- Qui ne s'est point laissé surprendre par les charmes v.881 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
- Il ne sait ce que c'est que soupirs et que plaintes ; v.885 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
- Il n'est point agité de soucis et de craintes, v.886 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
- Il n'est point en regrets consumé par l'absence ; v.889 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
- Il n'est point de désirs flatté par la présence, v.890 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
- Mais ma frayeur est vaine, et les cieux et les flots v.899 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
- Prenez, c'est de la part... v.911 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- À moi, Melisse ? Eh ! qu'est-ce qu'elle espère, v.917 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- C'est que cette bergère, v.918 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Écoute, écoute-moi : c'est tout ce que je veux. v.943 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Alexis, il n'est rien qui n'aime en la nature : v.945 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- C'est pour se mieux unir qu'ils forment ces débats. v.964 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Est l'effet d'un amour qui souffre et qui désire, v.966 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Est-il rien de plus dur qu'une roche hautaine ? v.969 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Elle est pourtant sensible à l'amoureuse peine, v.970 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Pour montrer qu'à l'amour toute chose est sujette : v.978 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- À cet illustre amant pas une n'est ingrate, v.993 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Tout cela n'est qu'amour, et ces puissants efforts v.1015 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Il est déjà sensible aux amoureux plaisirs, v.1019 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Qu'il est autant connu dans la terre qu'aux cieux. v.1064 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Ce qui leur est permis ne nous l'est pas de même : v.1089 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- Et puis de leur amour la nature est bien autre, v.1093 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- Le leur est clair et beau, sans trouble, sans dégoûts, v.1095 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- Le nôtre est inquiet, furieux et jaloux. v.1096 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- En est-il de si fier qui n'ait posé les armes, v.1101 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- La seule Briséis est le prix de ses peines, v.1121 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Est ce qui les ternit et ce qui fait leur honte. v.1130 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- Que leur coeur s'est laissé surprendre par l'amour ? v.1140 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- Je ne te dirai point quelle est de l'hyménée v.1149 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- L'union est parfaite, et d'esprit et de corps ! v.1152 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Que doivent ignorer les modestes bergères ? v.1158 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
- Mais il est sous les flots, et ma pitié tardive v.1177 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- Elle est fleur, et des fleurs elle suit le destin. » v.1192 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
- S'est-il à tes raisons laissé persuader ? v.1207 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
- Et c'est vous seuls aussi qui saurez qu'Alexis v.1219 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
- Dans les extrêmes maux, la mort est un remède. v.1226 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
- Tout m'est indifférent, Orante ; j'y renonce. v.1234 (Acte 4, scène 7, MELISSE)
- Je ne veux que la mort : c'est le bien où j'aspire. v.1237 (Acte 4, scène 7, MELISSE)
- C'est en des lieu secrets, et du bruit écartés, v.1239 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Dodone en est témoin, dont il n'est aux mortels v.1247 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- N'espérez point, bergers, que la peste finisse v.1253 (Acte 5, scène 1, ORACLE)
- On n'entend pas d'abord les réponses célestes, v.1257 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Et c'est en méditant qu'elles sont manifestes. v.1258 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Ah ! S'il s'en peut trouver, il est juste, grands Dieux ! v.1271 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on a puni ce crime ; v.1273 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Sont les restes honteux des fières d'autrefois. v.1276 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- En effet, c'est aux dieux faire une insigne injure v.1277 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Quel est cet insensé ? Nommez-le-nous, Tircis. v.1287 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- C'est Alexis. v.1288 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
- Dieux ! qu'est-ce que j'entends ! Serait-il bien possible v.1289 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Que si par nos souhaits les fières destinées v.1313 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Vous auriez, Alexis, des siècles de Nestor, v.1315 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Vous, Damon, ayez soin de l'appareil funeste : v.1321 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- Que le bûcher soit prêt, les torches, et le reste. v.1322 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
- N'est point assurément demandé par l'oracle v.1329 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Est-ce un crime si grand que de leur ressembler, v.1339 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Non, non, ce n'est point lui dont l'humeur trop sévère v.1341 (Acte 5, scène , MELISSE)
- A sur nous attiré la céleste colère. v.1342 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Hélas ! c'est qu'il n'est rien qui soit digne de lui ; v.1344 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Non, Seigneur, ce n'est point au prix de cette vie v.1349 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Si ce n'est Alexis que l'oracle demande, v.1353 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
- Alcandre, ce n'est point par la mort d'un berger v.1355 (Acte 5, scène , MELISSE)
- C'est moi. v.1359 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Alcandre, écoutez-moi. Ce n'est point par caprice, v.1361 (Acte 5, scène , MELISSE)
- C'est moi, c'est moi, Seigneur, dont l'insolente audace, v.1369 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Pour rester impunie, a fait notre disgrâce. v.1370 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Et c'est moi seule aussi que l'oracle demande, v.1397 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Que si, pour vous convaincre, il est encor besoin v.1399 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Philene est là présent, vous l'en devez bien croire. v.1401 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Tout ce que je vous dis est notre pure histoire. v.1402 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Mais ce que dit Melisse, est-ce chose assurée ? v.1405 (Acte 5, scène , ALCAN3DRE)
- Elle est publique et n'est de personne ignorée. v.1406 (Acte 5, scène , DAMON)
- Mais, Melisse, pour vous il n'en est pas ainsi, v.1419 (Acte 5, scène , ALEXIS)
- Il ne s'est jamais vu que contre l'ignorance v.1439 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Pour moi, qui, connaissant combien le sort est doux v.1445 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Qui hait ce qui l'adore est indigne du jour. v.1454 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Quand un crime est commis, il faut que l'on le venge. v.1456 (Acte 5, scène , MELISSE)
- Pourquoi m'ébranlez-vous lorsque ma mort est proche ? v.1464 (Acte 5, scène , ALEXIS)
- Et, voyant qu'en leurs mains on met notre destin, v.1473 (Acte 5, scène , TIRCIS)
- Ce remède est aisé, tentons-le avant tout autre, v.1475 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
- N'est que pour un moment ou de moins, ou de plus. v.1486 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
- C'est moi. v.1489 (Acte 5, scène , MELISSE)
- C'est moi. v.1489 (Acte 5, scène , ALEXIS)
- peut-être qu'en un lieu destiné pour leur culte, v.1495 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
- Qu'est-ce donc que je sens ? quelle douce langueur v.1501 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
- Est-ce amour ?... Mais, sans trop nous vouloir enquérir, v.1505 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
- Ma mort est résolue, et je ne puis changer ; v.1530 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- Ma trame est achevée, et je sens que la Parque v.1531 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- Le faible réconfort quand on n'est plus en vie ! v.1540 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- Tout m'est indifférent, et tes pleurs seulement v.1541 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- N'est point un beau fantôme, à ces songes pareil, v.1589 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- Vous m'aimez, Alexis ? La chose est véritable ? v.1591 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- Alexis, qu'il est doux d'être aimé quand on aime ! v.1611 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- Qu'il est doux de brûler quand on brûle de même ! v.1612 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
- Le plus charmant plaisir est le plaisir d'aimer. v.1613 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
- L'intention des dieux est-elle enfin connue, v.1619 (Acte 5, scène 4, MELISSE)
- Et duquel de nous deux la mort est résolue ? v.1620 (Acte 5, scène 4, MELISSE)
- Aux coups dont me poursuit le destin mutiné. v.1642 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
- Alexis est perfide ! Alexis s'est rendu ! v.1646 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
- Ce qu'a déterminé le céleste vouloir. v.1650 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
- C'est sans doute Melisse, et cependant mon coeur v.1653 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
- C'en est encore peu, je flatte mes malheurs, v.1657 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
- C'est ici cependant, si j'ai bien écouté, v.1669 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
- Que s'est-il fait au temple, et pour lequel des deux v.1677 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
- Le bonheur est tardif et le mal est léger ! v.1686 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
- Ce désordre intestin ne peut être menteur, v.1689 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
- C'est eux assurément ; ils ont bien pris la voie. v.1699 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Que l'on avait choqué la majesté du dieu v.1713 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Mais rien ne lui répond : tout est sourd à ses cris, v.1745 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Mais le Ciel est toujours inexorable et dur : v.1749 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Aussi sombre est la nuit, l'oracle autant obscur. v.1750 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Les auteurs incertains du céleste courroux, v.1754 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Ce que vous ignoriez et qui n'est qu'ébauché, v.1782 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
- C'est ainsi que l'Amour se sait venger des crimes. v.1784 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
- Mais au salut public qu'est-ce qu'on ne préfère v.1792 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
- Non, c'est dans la forêt, où, comme l'on assure, v.1799 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Jadis est arrivée une même aventure. v.1800 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- M'est de leur prompt abord la sûre avant-courrière. v.1816 (Acte 6, scène 2, DAMON)
- Destins cruels, où me réduisez-vous, v.1817 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Si c'est contre moi seul qu'elle a commis l'offense, v.1823 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Pour elle s'est senti tout d'un coup enflammé ! v.1834 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Que nous faut-il donc plus, et qu'est-ce qui nous reste v.1835 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- De plus injurieux, plus rude et plus funeste ? v.1836 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Que mon coeur est troublé ! Que Melisse, à mes yeux, v.1846 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Que cet astre est brillant ! Qu'il est encor à craindre ! v.1848 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Est-il à ses souris de colère indomptable, v.1851 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Et qui peut l'outrager n'est-il pas exécrable ? v.1852 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Que tout est dans le bois prêt pour le sacrifice, v.1860 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Cependant, mes enfants, dans le peu qui vous reste, v.1863 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Préparez vos esprits à ce combat funeste ; v.1864 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Couronnez vos destins par une belle mort. v.1866 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- « Qui meurt pour sa patrie est digne qu'on l'envie, v.1867 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Le plus ferme courage est sujet à transir. v.1882 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- J'y consens. Aussi bien, c'est sa flamme outragée v.1887 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Et d'elle seulement un vain nom restera. v.1898 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
- Si je sers de prétexte au destin mutiné, v.1905 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- S'il vous est rigoureux, il m'est encor plus rude. v.1907 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- C'est moi qui des malheurs serai toujours la proie, v.1911 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
- Quelle est cette langueur que vos yeux font paraître ? v.1923 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Est un bonheur trop grand, est un plaisir trop cher. v.1930 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
- Dieux ! Qu'est-ce que j'entends, et que ce grand miracle v.1947 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Et mon coeur avec joie est entré dans les fers. v.1962 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
- Que des pauvres humains la science est bornée, v.1975 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Qu'elle est de toutes parts d'erreurs environnée, v.1976 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- N'espère point, bergers, que la peste finisse v.1979 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Un coeur brûle-t-il pas lorsqu'il est consumé v.1981 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- C'est ainsi que l'Amour se sait venger des crimes. v.1984 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- N'est-ce pas par l'hymen que les amants unis v.1985 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Et n'est-ce pas aussi dans les doux mariages v.1987 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
- Consumer le bûcher, n'est-ce pas hautement v.2001 (Acte 6, scène 5, ALCANDRE)
- Ce présage est visible, et le Ciel nous l'envoie. v.2003 (Acte 6, scène 5, ALCANDRE)
- Cette faveur n'est point en un lieu resserrée : v.2011 (Acte 6, scène 6, AEGON)
- Elle est déjà publique en toute la contrée. v.2012 (Acte 6, scène 6, AEGON)
- Non, non, n'en doutons plus, la volonté céleste v.2015 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- Est accomplie enfin ; l'indice est manifeste, v.2016 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- Pour la belle Melisse est maintenant épris. v.2018 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- Est ne les pas connaître et leur faire un outrage ; v.2020 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- C'est un dieu de douceur, de plaisir, de délices ; v.2023 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- Lui-même est son vengeur, et ses plus durs tourments v.2025 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- L'union qu'il demande est le doux hyménée, v.2027 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- L'orage est écarté, le calme est de retour, v.2033 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- Alexis, est-il vrai ? v.2039 (Acte 6, scène 6, MELISSE)
- Melisse, est-il croyable ? v.2039 (Acte 6, scène 6, ALEXIS)
- Est-ce point un beau songe ? v.2040 (Acte 6, scène 6, MELISSE)
- Est-ce point une fable. v.2040 (Acte 6, scène 6, ALEXIS)
- Et croire qu'en ceci rien n'est fait par hasard. v.2046 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- Se conformer aux dieux est la grande maxime v.2047 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
- Elle est de toutes parts en prodiges féconde. v.2052 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
- De mon ardent amour la flamme est ralentie : v.2055 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
- En une amitié pure elle s'est convertie, v.2056 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
- Dans le temple voisin unir leur destinée, v.2064 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD (1840)
- Vois-tu ces bras-là, c'est de la bonne acier, et si tu fais l'insolent, tu vas voir comment je mouche. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
- Va donc, malin de carnaval, je vois ben pourquoi tu m'attaques i c'est pour dégueuler ton catéchisme ; eh ben commence et tu verras si j'sommes dans l'cas de t'répondre. (Acte 1, scène 1, LE COCHER)
- Su[r] quelle herbe que t'as marché ce matin ? enfin à qui que t'en as et qu'est-ce qui l'a seriné un peu ? (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
- À coup sûr, ce n'est pas toi, créature du petit peuple : j'n'irai pas à si mauvaise école. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
- N'dirait-ou pas à l'entendre qu' c'est le fils d'un duc et pair. (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
- Grâce aux p'lures qui vous couvrent, vous trompez queuq's uns ; mais j'vais vous faire connaître à l'estimable public qui m'entoure : (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
- Apprends que la mienne est ferrée, v.11 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
- Mais c'est trop longtemps discourir v.27 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
- Eh bien ! la rencontre est heureuse ; v.33 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
- Est-c' ben toi que j'vois double gueuse. v.34 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
- C'est c'te têt' d' la rue du Haut-Pas. v.36 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
- Dis-donc, maquereau est-ce que j'ai des comptes à t'rendre ; faut y pas dire à c' beau morceau qu'est-c' qui l'a fait ; qu'est-c' qui l'a pondu ? (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
- Tu sauras donc sac à vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagné loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et détestable. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
- T'as déjà eu ben des hauts et des bas, et tu n'es pas quittes de l'embarras. Tu crois qu'tout l'monde est comme toi, parc'que de t'voir ben bichonné, tu t' trouv' tout glorifié ; savoir comment ça t'est z'arrivé, j'men vais te l'fiché par le nez. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
- Vous saurez donc, respectable société, que 1' moigneau qui m'a s'apostrophée, est le plus grand grugeur de toutes les poupées, le plus lâche de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire à un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que séduit sa poupée. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entraîné, fut entièrement dévalisé, et v'là pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
- Tu vas voir si ma gueule est camarde ; v.42 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
- C'est un dicton du bon vieux temps, v.48 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
- C'que c'est que c'te Marie_Touillon, v.53 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
- Elle est fill' de Marie_la_Coine v.55 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
- C'que c'est qu'la jalousie ! (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
- Voyez, n'est-il pas comme une harpie. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
- Tu mériterais ben queuq' taloche, si tu valais la peine que j' le les décoche. Sauv'-toi, grand déhanché, vieux manche de gigot, bouquet sans queue, restant de bagne, visage de crocodile. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
- M'est avis qu' c'nest pas un grand clerc : v.77 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
- On voit qu'il est de ces grisons v.93 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- Comme il est là bouche béante ! v.95 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- D'Arcadi' c'est un rossignol, v.101 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- Va, tu n'est qu'un triste avorton. v.112 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
- Qu'c'est pour loi qu'on fait du silence ? v.118 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
- C'est que tout l'auditoire dort, v.119 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
- Et sur ce chacun est d'accord. v.120 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
- La peste fait bien moins de mal. v.125 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
- Parbleu ! C'est un sot animal v.126 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- Et c'est le propre du talent. v.130 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- Il est aussi fier qu'Artaban ! v.144 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- C'est ta vraie place, j'imagine. v.154 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- Tu restes-là le bec en l'air v.162 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- Pour te frotter à nous, c'est sûr v.167 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
- Dous que tu m'connais, toi, dis donc, Estele moderne, reine de mon coeur. (Acte 1, scène 4, LE FORT)
- De répondre ell' n'est pas tentée, v.187 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
- C'est pour ça qu'elle n'a pas de défense v.192 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
- Et que c'est Ion humeur jalouse v.209 (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
- C'est c'qui d'vrait arriver toujours v.217 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
- Car n'est ce pas un'chose affreuse v.227 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
- Empestera toute la nature. v.238 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
- C'est de voir tes deux éminences. v.254 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
- Ta gueule est l'porlrait d'un égoût ! v.281 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
- Elle est sèche comm' un vieux coucou ; v.285 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
- Qui est aussi profond qu'un' citerne, v.287 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
- C'est ben heureux, t'as donc fini ! v.297 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
- On est sali que par la boue. v.308 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
- Dans un endroit qui est pus meilleux. v.314 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
- C'est d'ia bonn' qualité j't'assure, v.316 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
- C'est autre chose. v.371 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
- Ah ! Vot' chapitre est assez long ; v.373 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
- C' n'est pas pour briller en toilette v.384 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
- Mais c'est pour un beau guernadier. v.386 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
- Est 1' plus calé du régiment. v.390 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
- Mais c'est pour mieux jouer d' la grippe. v.395 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
- L' meilleur morceau c'est toi qui 1'frippe : v.396 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
- Dès qu'on est tant soit peu jolie, v.399 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
- Au reste, chacun son métier. v.402 (Acte 1, scène 6, LA CUISINI?RE)
- C'est permis ; n'y a pas d'sacrement v.414 (Acte 1, scène 6, LA CUISINI?RE)
- Ce plaisir n'est pas défendu, v.417 (Acte 1, scène 6, LA CUISINI?RE)
- Au lieu qu'les tiens, l'fait est certain, v.421 (Acte 1, scène 6, LA CUISINI?RE)
- Je gage qu'c'est encore un tour de ton métier ; c'est pour attraper le public et pour faciliter les moyens d'travailler à tes escrocs associés ; car si comme eux tu ne changes pas d'déguisements, c'est que t'as aux poignets les marques de certains bracelets qui t'force' à porter des manches aussi longues. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
- Ton habit qui n'est pas nouveau v.445 (Acte 1, scène 8, LE LOCUTEUR)
- N'est que de pièces et de morceaux ; v.446 (Acte 1, scène 8, LE LOCUTEUR)
- Tenez ; r'gardez donc c'te mère Angot, c'est comme une vache avec ses veaux, en tourée de maquereaux et de poupées, d'ordure c'est un vrai trophée, de tous les enfants qu'elle a pondus, eh ben ! (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
- Jadis elle fut assez gentille, aujourd'hui ce n'est qu'une guenille, et malgré les habits antiques qui couvrent c'te vieille bique, je gagerions qu'un chiffonnier ne voudrait pas d'elle dans son panier. (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
- C'est-y cette, ample recette qui le rend joliette, ou ben tout' c'te peinture que tu as sur la figure. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)
LES AVENTURES DE NINETTE (1833)
- Est-ce que cette petite fille-là s'appellerait aussi Ninette ? (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
- Votre cousin Henri est très sage, je le mènerai avec moi. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
- C'est inutile ; je suis fâchée tout de bon. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
- En avant, en avant, Manon, puisque c'est ainsi que ton maître t'appelle. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
- C'est si gentil de courir ; moi, je déteste marcher tranquillement, et je ne conçois pas pourquoi cet âne s'obstine à aller d'un pas si grave ; cela devrait l'amuser davantage de galoper. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
- Laisse-moi donc tranquille, tu vois bien que le mien est méchant. (Acte 2, scène 2, HENRI)
- C'est que tu ne sais pas le conduire. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
- Finis donc, Ninette, je tomberai ; c'est sûr, encore que tu as voulu prendre ce petit chemin, et nous séparer des autres. (Acte 2, scène 2, HENRI)
- Il n'est pas honnête de faire répéter, Mademoiselle. (Acte 2, scène 2, HENRI)
- Mon cousin est tué ! (Acte 2, scène 2, NINETTE)
- Qu'est-il donc arrivé ? (Acte 2, scène 2, LA MAMAN)
- C'est la voix de Ninette. (Acte 2, scène 2, LA MAMAN)
- Regardez donc cette petite fille qui va toute seule sur un âne ; c'est pourtant défendu ; il doit y avoir toujours un conducteur pour éviter les accidents. (Acte 3, scène 1, LE MARCHAND DE TISANE)
- Je crois ben, l'âne est de chez Jean-Pierre. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
- J'ai entendu la maman qui défendait à celle-là de s'éloigner davantage ; mais il paraît que la jeunesse a une tête qui n'est pas de ces plus commodes, tout enfant qu'elle est. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
- Qu'est-ce que cela vous fait ? (Acte 3, scène 1, NINETTE)
- C'est ce que nous allons voir. (Acte 3, scène 1, LE MARCHAND DE TISANE)
- Attrappe, attrappe, c'est bien fait. (Acte 3, scène 1, NINETTE)
- Ma tante, ma tante, venez vite ; c'est Ninette qu'on veut prendre. (Acte 3, scène 1, HENRI)
- Tu sais bien que le restaurateur a dit que le dîner ne serait prêt que dans une heure : ainsi jouons encore un peu en attendant. (Acte 4, scène 1, HENRI)
- Que cela ne vous empêche pas ; c'est mon cousin ; il est doux comme une petite fille. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
- C'est toujours moi qui l'égratigne, jamais il ne se revanche. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
- C'est gentil ça ; mais je vais tout de même demander la permission à maman. (Acte 4, scène 1, DEUXIÈME PETITE FILLE)
- Que c'est ennuyeux ! (Acte 4, scène 1, NINETTE)
- C'est cela ; à présent faites la révérence comme une dame. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
- Qu'il est gentil ! (Acte 4, scène 3, PREMIÈRE PETITE FILLE)
- J'en suis fâchée, mais c'est la punition de votre gourmandise. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
- C'est la seconde fois depuis ce matin. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)
- Non, qui pense autrement, n'est pas bon écolier. v.32 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
- C'est entendu, c'est la saison des jouissances. v.37 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
- Enfants, qui vous inspire, est-ce un mauvais génie ? v.40 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
- Et Ton s'est empressé de vous morigéner. v.42 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
- C'est ainsi que toujours, guidés par la sagesse, v.43 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
- Est-il pour un enfant, est-il tâche plus rude ? v.56 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
- De nos livres vraiment c'est bien le plus maudit : v.61 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
- Accord et désaccord, c'est pour moi de l'hébreu, v.73 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
- « Bravo, mon cher, bravo, c'est parler en vrai sage ; v.75 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
- Tu l'oubliais, je crois ; est-ce que, par hasard, v.85 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
- C'est mon croque-mitaine, oh ! Puisse, en sa colère, v.87 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
- Très bien !... C'est toi, vraiment, infernale grammaire, v.99 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
- Tu ne l'as pas volé, c'est bien juste vengeance ! v.104 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
- Est-ce les rois fameux qu'on nomme fainéants, v.138 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
- Et mille autres qu'il est trop long d'énumérer ? v.157 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
- Et ce bouquin, amis, c'est la géographie, v.197 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
- C'est fait pour rendre un enfant pulmonique. v.209 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
- C'est vrai, c'est assommant ; il n'est que l'Amérique v.210 (Acte 1, scène 1, HENRI)
- C'est avec ces doux noms qu'on me casse la tête ; v.217 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
- Si je ne l'étais pas, c'est à me rendre bête. v.218 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
- Ce n'est pas tout ; écoutez un instant : v.219 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
- C'est amusant, au moins utile, j'en réponds ; v.257 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
- C'est ainsi que l'élève et léger et frivole v.279 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
LA MATINÉE DU COMÉDIEN FRANÇAIS (1785)
- Il est dix heures et ma robe de chambre n'est point arrivée ; ce maraud de tailleur est cause que je me lève une heure plutôt qu'à l'ordinaire ; vous verrez que ce sera inutilement ; cependant il n'a point à se plaindre: il est mieux payé qu'aucun de mes fournisseurs ; je ne lui dois pas mille écus, le fat ! (Acte 1, scène 1, BELVAL)
- C'est ce que je lui ai observé ; cependant il a tant d'inquiétude, tant de véritable admiration pour Monsieur, que je me suis engagé à une audience pour aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
- Tranquillisez-vous ; suivant nos conventions il ne doit rester qu'un demi-quart_d_heure ; ce déjeuner galant que vous m'avez fait préparer, signifie des projets, et rien ne sera troublé. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
- Ah, pour cette robe de chambre ; conçois-tu ce petit Fraquet qui ose me faire attendre ; cours chez lui, et avertis-le de sa ruine, s'il n'est pas plus exact. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
- Il est bien médiocre ! (Acte 1, scène 3, BELVAL)
- Ah, ah, ah, je rirai bien si cela réussit ; quand ce ne serait que pour me venger de cet autre qui prétend voler de ses propres ailes, qui ne s'informe pas même si j'existe pour se présenter ; c'est d'un orgueil... (Acte 1, scène 3, BELVAL)
- Pardon, Monsieur, si j'ai osé insister pour avoir l'honneur de vous voir, mais je me trouve forcé de partir dans quinze jours d'après une lettre que j'ai reçue hier, sinon je manque une place très sûre pour une autre qui est encore très incertaine. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
- Je connais combien votre nom a de poids ; cependant daignez réfléchir au peu de temps qui me reste, surtout avec trois Débuts à passer avant moi. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
- Qu'est-ce que tout cela fait ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
- Ils arrivent sur la scène accablés d'inquiétudes ; la mémoire leur manque ; le Public murmure, en vain le Souffleur se consume en efforts, la tête n'y est plus, pendant tout le spectacle, ils sont dans le même état ; personne qui les rassure, et vous pouvez croire que le lendemain ils sont peu tentés de reparaître ; aussi quand je vous dis douze jours avant vous, c'est beaucoup. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
- Il est vrai que si j'avais à craindre le même sort, je renoncerais bientôt. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
- Je conviendrai avec vous, si vous voulez, que tout cela n'est pas trop régulier, que des rigoristes regarderaient cette conduite comme une espèce de cabale, mais c'est pourtant le seul moyen de faire voir la gradation des talents. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
- En voici la raison : c'est que ce serait agir contre soi-même que de souffrir un concurrent en état par ses talents d'enlever à un ancien, ou même de balancer la faveur du Public dont il est en possession. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
- Il est vrai que cela est embarrassant, et que les spectateurs sont obligés d'entrer dans ces intérêts particuliers. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
- Cela est probable. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
- C'est charmant, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
- Soutenu, dirigé par moi d'abord, sûr de la bonne volonté de mes camarades que je vous obtiendrai, prôné adroitement quelques jours d'avance, tout se réunira pour vous, un certain nombre de billets distribués à des gens dont je vous donnerai la liste, assurera votre succès ; vous paraîtrez avec confiance ; votre mémoire ne vous trahissant pas, on jugera que vous avez une connaissance parfaite de la scène ; vous serez applaudi unanimement par le Public, et par là vous remporterez le prix auquel vous aspirez, et voilà, en un mot, Monsieur, pourquoi il est essentiel que vous ne débutiez que le dernier. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
- C'est à la lettre ; tenez, j'ai vu des gens maigres comme des os, grimaciers à l'excès, petits, mal faits, qui avoient à peine le souffle, jouer des rôles d'Hercule ; des gens sans aucun talent réel, n'ayant tout au plus que deux ou trois grimaces, parasites, impertinents au dernier point, dignes tout au plus des tréteaux, ils étaient applaudis ; des barbouilleurs, déclamer avec emphase ce qu'ils ne sentaient pas, ils étaient supportés ; des gens enfin qui savaient à peine lire, juger des Pièces, présentés, donner hardiment,et de bonne-foi même, des leçons à un auteur qui avait travaillé trente ans ; voilà, je crois pour vous, des motifs de consolation et de courage. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
- Cependant il me reste des remords par rapport à ces pauvres diables qui me seront sacrifiés... (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
- Au reste, il est docile,et c'est ce qu'il me faut à moi. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
- Elle est superbe, magnifique ; la couleur est charmante. (Acte 1, scène 5, LA-FLEUR)
- Ce qu'il y a de plaisant, c'est que des coupons, Fraquet a fait à son petit bonhomme un habit de matelot très joli et sans couture. (Acte 1, scène 5, LA FLEUR)
- C'est une folie pourtant que cette robe de chambre ; mais il serait si ridicule d'être surpris sans une certaine élégance... (Acte 1, scène 6, BELVAL)
- C'est une petite écervelée qui ne croit pas à ces goûts subits et charmants, qui ont fait les délices de nos femmes aimables. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
- C'est le déplaisant. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
- Ce n'est pas ma faute ; je fais tout ce que je puis pour faire renoncer aux Nouveautés. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
- Ce qu'il y a de cruel, c'est que ne pouvant mal jouer, je soutiens seul l'ouvrage auquel je donne un mérite dont le pauvre Auteur ne s'était pas douté... (Acte 1, scène 6, BELVAL)
- J'entends du bruit ; c'est ma belle et mutine Sophie : ne songeons qu'au plaisir de la voir. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
- À voir vos célestes appas, on a dû vous prendre pour une immortelle, qui marche suivie du brillant cortège de la Divinité. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Il est peut être trop cher. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- Voilà bien des choses perdues, n'est-ce-pas ? (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Est-il un seul homme qui, vous possédant comme moi en tête-à-tête, ne soit tombé à vos pieds. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Est-il possible ? (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- On dit pourtant qu'elle ne leur tourne pas aisément, c'est une nation froide, sérieuse. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- engouement pour tout ce qui a un air de nouveauté, voilé le vrai motif de la plus grande partie des éloges que nous recevons, car les ouvrages que nous offrons au public depuis long temps ne sont par faits pour les mériter, c'est donc nous, nous seuls à qui ces pauvres auteurs ont toute l'obligation de leurs succès, et je pourrais dire encore que c'est plus à notre réputation qu'à nous mêmes ; car souvent, ma chère Sophie, je me néglige, je joue d'une manière réellement pitoyable : c'est au point que je le fais quelque fois exprès, pour essayer jusqu'où peut aller la prévention du public, et je suis touté tonné de me voir applaudi à tout rompre, lorsque je pourrais moi les siffler des applaudissements qu'ils me donnent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Il est certain que leurs transports sont le plus souvent bien mal placés ; mais c'est un secret qu'il ne faut par leur dire. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- Non certainement ; il nous est trop avantageux, mais voila pourquoi je serais bien plus flatté d'être applaudi en Angleterre, faire rire ces braves, roast-beefs, ces John Bulls, comme on les appelle. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Les Anglais qui voyagent en France savent comme tous les étrangers possibles qu'ils doivent se soumettre aux moeurs nationales, à nos usages, à nos amusements ; soit qu'ils leur plaisent, soit qu'ils ne leur plaisent pas, mais aller chez eux pour leur faire croire que nous devons leur plaire, c'est avoir la prétention de leur prouver que nos spectacles valent mieux que les leurs, et voilà, je crois, ce que nous aurons quelque peine à leur persuader. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- C'est pourtant très vrai. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Que vous et moi pensions comme cela, rien de plus naturel ; mais d'exiger que la nation anglaise préfère notre langue à la sienne, les moeurs, les usages, l'uniformité souvent ennuyeuse de notre théâtre aux libertés, à la licence même qui règne quelquefois sur le sien, nos grands et longs vers sont si difficiles à comprendre, notre ennuyeuse rime est si fatigante pour des oreilles qui n'y sont par faites : en un mot, mon cher ami. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- Oui je crois bien que pas curiosité les gens comme il faut voudront bien se réunir pour nous entendre, mais ce n'est pas là ce que j'appelle la nation, et je sais qu'elle est sévère pour les novateurs. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- On ne me verra qu'après mon retour ; c'est le seul moyen de se faire désirer. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- C'est une assez bonne méthode : il y a déjà quelque temps que vous vous en servez ; car cette année-ci... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Cela est différent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Allons-y ce soir : c'est un bijou dont vous serez enchantée. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Je vous le proteste. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Ainsi vous ne jouerez pas non plus : Fierville sera détestable dans votre rôle. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
- Il n'en est que plus ferme : il semble que cela le réjouit, il sera pour moi d'une reconnaissance... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- Qui est-ce, La Fleur ? (Acte 1, scène 7, BELVAL)
- C'est un Monsieur qui revient au moins pour la sixième fois. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
- Il a toujours été d'une patience comme Monsieur l'exige ; et il s'en est allé bien souvent, sachant que vous y étiez, sans marquer la moindre humeur. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
- C'est qu'il est si crotté !... (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
- Il est venu à pied par le temps qu'il fait. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
- C'est un auteur. (Acte 1, scène 8, BELVAL)
- C'est à cause de cela qu'il faut le recevoir. (Acte 1, scène 8, BELVAL)
- Il fera une satyre ; c'est dans l'ordre ; chacun son rôle... (Acte 1, scène 8, BELVAL)
- C'est un caractère qui promet. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
- Ce n'est pas qu'elle ne soit fort bien écrite : au contraire, elle montre aussi que vous avez infiniment d'esprit ; mais le sujet de Morale... (Acte 1, scène 9, BELVAL)
- Je l'ai toujours trop estimé, pour qu'elle me fit quelque peine. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
- Est-il sorti donc ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- Fiez-vous à lui ; il est bon Peintre ; il a le mérite de la description. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- À propos, avez-vous remarqué qu'à travers la simplicité de sa mise, il a un certain air d'assurance,et qu'il est d'une figure assez distinguée. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
- Oui, oui, il est assez bien, pas mal. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- Je vous le proteste. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- Rien n'est plus plaisant, en vérité. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
- Il m'accabla de nouveaux compliments que je fis semblant de ne pas entendre, parce que je voulais être tranquille : enfin il me remit cette Pièce en question que je fus obligé de prendre. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- La Fleur m'a dit qu'il était déjà venu plusieurs fois, et ce n'est que d'aujourd'hui que j'ai consenti à le recevoir, encore en connaissez-vous le motif ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- Je m'aperçois de ce que c'est : vous lui trouvez des qualités que je n'ai pas aperçues : d'ailleurs, il est assez bien fait. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- Sous mes yeux un nouveau penchant ; convenez donc que c'est humiliant pour moi. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
- Je vous répète que votre conduite envers ce Monsieur, est très leste, l'est beaucoup trop. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
- Quand on connaît l'homme pour un méchant auteur, c'est fort bien ; mais quand vous ne pouvez savoir quel est son mérite, pourquoi donc le rebuter aussi durement ?... (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
- Belval, Belval, votre conduite est bien légère ! (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
- Si elle n'est pas... (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
- Il est vrai que l'argent me fond dans les mains : je ne sais comment ; une femme est pillée par tout le monde. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
- C'est, je vous assure, quelqu'un de grande importance. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
- C'est-à-dire, en haussant les épaules. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
- Enfin il est monté,et s'est fait conduire à deux pas d'ici dans un hôtel superbe ;et la preuve qu'il en est le maître, c'est que le Suisse est venu avec son baudrier lui remettre des lettres. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
- Oui, c'est à quoi je réfléchis ; je suis bien curieuse... (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
- Ce n'est que du verbiage que tout cela ; je l'achèverai dans un autre moment. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
- C'est un cahier blanc sous enveloppe que vous avez reçu de moi." (Acte 1, scène 12, BELVAL)
- Je vous remercie de votre voiture qui est fort douce et plus élégante qu'aucune des miennes : je vous dois cet aveu pour vous prouver ma reconnaissance" Le Comte DE MOEURSEVILLE. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
- C'est moi qui suis complètement sa dupe. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
- En vérité, Belval, on le serait à moins : vous avez cru le jouer,et c'est lui qui s'est donné ce plaisir. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
- Et je me le rappelle ; c'est le reproche qu'il m'a fait. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
- Je n'abuserai plus de mes talents pour accabler mes camarades, étant bien convaincu que la modestie et la franchise me procureront plus de satisfaction que les défauts que je me reconnais ne m'ont donné de plaisirs. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
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Dans les 1963 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,73 % des textes) dans lesquels il y a 1787 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 52,56 occurences par texte.
n° | Titres | Acte 1 | Acte 2 | Acte 4 | Acte 5 | Acte 3 | Prologue | Acte 6 | Total |
1 | LE JEU D'ESMOR?E | 31 | 51 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 82 |
2 | LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 6 |
3 | LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 |
4 | FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE | 36 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 36 |
5 | LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES | 89 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 89 |
6 | LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
7 | OUVERTURE DE LA S?ANCE | 25 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 25 |
8 | SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE | 32 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 32 |
9 | FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES | 34 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 34 |
10 | LE NORMAND ET LE GASCON | 20 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 20 |
11 | FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE | 30 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 30 |
12 | LE JUS DU PELERIN | 11 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 11 |
13 | LE JUS DU PELERIN | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
14 | ADAM | 100 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 100 |
15 | LA R?SURRECTION DU SAUVEUR | 27 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 27 |
16 | FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. | 19 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 19 |
17 | LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
18 | LE PORTIER DU PARNASSE | 117 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 117 |
19 | DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE | 27 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 27 |
20 | ZÉLAMIRE | 74 | 69 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 143 |
21 | THÉLAMIRE | 32 | 26 | 40 | 29 | 36 | 0 | 0 | 163 |
22 | DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE | 16 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 16 |
23 | OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE ! | 26 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 26 |
24 | OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! | 32 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 32 |
25 | FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 10 |
26 | LES BONNES GENS | 71 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 71 |
27 | LE PRIX D'UN MOMENT | 23 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 23 |
28 | LE PRIX D'UN MOMENT | 16 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 16 |
29 | DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU | 8 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 8 |
30 | DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 |
31 | LE SÉRAIL DE DE LYS | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 |
32 | LES SAUVAGES | 16 | 9 | 0 | 0 | 20 | 0 | 0 | 45 |
33 | DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE | 50 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 50 |
34 | LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES | 16 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 16 |
35 | THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON | 8 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 8 |
36 | NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD | 18 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 18 |
37 | NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD | 52 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 52 |
38 | LES AVENTURES DE NINETTE | 3 | 9 | 9 | 0 | 7 | 0 | 0 | 28 |
39 | DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE | 23 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 23 |
40 | LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS | 85 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 85 |
41 | MÉLISSE | 0 | 53 | 44 | 61 | 46 | 0 | 72 | 276 |
Total | 1206 | 217 | 93 | 90 | 109 | 0 | 72 | 1787 |