Occurences de l'expression

elle

pour LA CALPRENEDE, Gautier Costes de

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LE CLARIONTE (1637)

Je ne retrouve point celles que j'ai tenues, v.4 (Acte 1, scène 1, FIDAMANT)
Que ma peine fut immortelle v.44 (Acte 1, scène 1, FIDAMANT)
Prends-en la mémoire éternelle v.46 (Acte 1, scène 1, FIDAMANT)
Dont la source éternelle arrose ce tombeau, v.80 (Acte 1, scène 2, ROSIMÈNE)
Quelque ressouvenir de celle qui t'adore, v.94 (Acte 1, scène 2, ROSIM?NE)
Elle aurait toute morte assez d'appas pour moi, v.111 (Acte 1, scène 2, ROSIM?NE)
Et que pour vous tirer d'une telle disgrâce v.165 (Acte 1, scène 2, FIDAMANT)
Elle a pris la naissance en des climats plus doux, v.175 (Acte 1, scène 2, ROSIMÈNE)
Ces renouvellements feront aigrir ma plaie : v.198 (Acte 1, scène 2, ROSIMÈNE)
Et celles de l'amour leur étaient préférables. v.278 (Acte 1, scène 2, FIDAMANT)
D'une nouvelle mer la mer semble grossie, v.302 (Acte 1, scène 2, ROSIMÈNE)
Sous ombre de secours la terre plus cruelle v.361 (Acte 1, scène 2, ROSIMÈNE)
Une éternelle nuit doit clore ici vos yeux : v.371 (Acte 1, scène 2, ROSIM?NE)
Que l'Île ayant perdu ce qu'elle avait de beau, v.379 (Acte 1, scène 2, ROSIM?NE)
Quelle bouche pourrait vous redire mes peines : v.410 (Acte 1, scène 2, ROSIMÈNE)
Se rend en mon endroit tellement charitable v.477 (Acte 1, scène 2, ROSIM?NE)
Adieu belle Princesse ? v.529 (Acte 1, scène 2, FIDAMANT)
Mon âme de ses feux est tellement éprise, v.593 (Acte 2, scène 1, CLARIONTE)
Qu'elle ne saurait plus recouvrer sa franchise v.594 (Acte 2, scène 1, CLARIONTE)
L'amour qu'elle eut pour moi m'est un trop grand obstacle, v.598 (Acte 2, scène 1, CLARIONTE)
Et de vaines raisons, puisqu'elle ne vit plus. v.604 (Acte 2, scène 1, MÉLIE)
De grâce consentez qu'elle me soit ravie, v.662 (Acte 2, scène 2, CLARIONTE)
Elle s'en va si triste et si peu consolée, v.665 (Acte 2, scène 2, CLARIONTE)
J'allumerais pour elle une seconde flamme : v.670 (Acte 2, scène 2, CLARIONTE)
Et si tu l'avais vue, elle a de tels appas, v.691 (Acte 2, scène 3, CLARIONTE)
Son coeur quoique divin peut bien souffrir pour elle, v.693 (Acte 2, scène 3, CLARIONTE)
Autant que pour Daphné moins aimable, et moins belle v.694 (Acte 2, scène 3, CLARIONTE)
Non, elle ne vit plus, je n'en dois plus douter, v.699 (Acte 2, scène 3, CLARIONTE)
Et ta belle Princesse aux enfers descendue v.709 (Acte 2, scène 3, CLARIONTE)
Ainsi que mon respect elle fut toujours forte. v.721 (Acte 2, scène 3, CLARIONTE)
Mais quelle est la raison qui m'oblige à le faire, v.746 (Acte 2, scène 3, FIDAMANT)
Ah ! Ne m'imposez point une loi si cruelle. v.749 (Acte 2, scène 3, FIDAMANT)
Homicides devoirs, charité criminelle, v.781 (Acte 2, scène 4, CLARIONTE)
Qui pour entretenir une peine éternelle, v.782 (Acte 2, scène 4, CLARIONTE)
Sans elle vous ferez d'inutiles efforts : v.787 (Acte 2, scène 4, CLARIONTE)
Sans elle vainement. Mais Dieux une importune v.789 (Acte 2, scène 4, CLARIONTE)
Et quoiqu'elle ait pour vous de si vives ardeurs, v.795 (Acte 2, scène 5, CALLIANTE)
Elle vous a gagné cette jeune affétée. v.833 (Acte 2, scène 5, CALLIANTE)
Indigne des faveurs d'une telle Princesse v.865 (Acte 2, scène 6, CALLIANTE)
Le Ciel juste vengeur prend en main ta querelle, v.877 (Acte 2, scène 6, CALLIANTE)
Il vomira bientôt son âme criminelle, v.878 (Acte 2, scène 6, CALLIANTE)
La beauté d'Apollon et celle de Diane, v.914 (Acte 3, scène 1, ARISTON)
L'air fut empoisonné, mais d'une telle sorte v.941 (Acte 3, scène 1, ARISTON)
On verra trois belles victimes v.968 (Acte 3, scène 1, ORACLE)
J'aurais tort de nier une si belle faute. v.1018 (Acte 3, scène 2, FIDAMANT)
Le ciel ne vous fit pas si parfaite et si belle, v.1057 (Acte 3, scène 2, FIDAMANT)
Pour ternir vos beaux jours d'une peine éternelle, v.1058 (Acte 3, scène 2, FIDAMANT)
À peine croirez-vous une telle merveille v.1085 (Acte 3, scène 2, FIDAMANT)
Qu'elle pouvait toucher l'âme la plus barbare, v.1102 (Acte 3, scène 2, FIDAMANT)
Entrons, j'ai dans un cas d'une telle importance v.1173 (Acte 3, scène 2, ROSIMÈNE)
Sur peine d'encourir ma disgrâce éternelle. v.1185 (Acte 3, scène 3, LE-ROI)
En ce point j'aime mieux paraître criminelle, v.1186 (Acte 3, scène 3, MÉLIE)
S'établit par le sang d'une telle victime, v.1262 (Acte 4, scène 1, FIDAMANT)
La plus belle action que vous fîtes jamais. v.1328 (Acte 4, scène 1, CLARIONTE)
Celle de Doriman doit céder à la mienne, v.1341 (Acte 4, scène 1, MÉLIE)
Je demande la mort et croit qu'elle m'est due. v.1345 (Acte 4, scène 1, M?LIE)
Et que vous offensez celles de votre rang, v.1399 (Acte 4, scène 1, CALLIANTE)
Quand ton affection serait encor plus belle v.1409 (Acte 4, scène 1, LE-ROI)
Sa mémoire à jamais te rendra criminelle, v.1410 (Acte 4, scène 1, LE ROI)
Ô Ciel ! Quelle injustice, ou quelle tyrannie. v.1413 (Acte 4, scène 1, MÉLIE)
Quelle parole enfin apprends-la-moi de grâce. v.1433 (Acte 4, scène 2, LE-ROI)
Et j'en appelle aux Dieux que ce dessein offense, v.1482 (Acte 4, scène 2, CLARIONTE)
Elle la fait courir à sa perte prochaine. v.1489 (Acte 4, scène 2, CLARIONTE)
Et sous ce faux habit elle vous fera paraître, v.1494 (Acte 4, scène 2, CLARIONTE)
Elle mérite bien cet hommage de vous, v.1515 (Acte 4, scène 2, CLARIONTE)
Mais celle d'un grand Roi ne se peut rappeler ; v.1532 (Acte 4, scène 2, ROSIMÈNE)
Et que même aux enfers elle sera plus forte, v.1566 (Acte 4, scène 2, CLARIONTE)
Celle dont les ardeurs contre nous conjurées v.1589 (Acte 4, scène 2, LE-SACRIFICATEUR)
Présenter des liens à de si belles mains. v.1604 (Acte 4, scène 2, CLARIONTE)
Ce rebelle à la fin est en votre pouvoir, v.1615 (Acte 4, scène 2, CLARIONTE)
Je voudrais conserver cette belle amitié, v.1632 (Acte 4, scène 2, LE-ROI)
Est-elle plus coupable et moins fille que moi : v.1644 (Acte 4, scène 2, MÉLIE)
Puisqu'elle doit mourir je dois mourir aussi. v.1647 (Acte 4, scène 2, M?LIE)
De grâce prolongez une si belle trame, v.1650 (Acte 4, scène 2, ROSIMÈNE)
Et vous n'embrassez pas une juste querelle, v.1702 (Acte 4, scène 2, LE-ROI)
Elle mourrait d'amour. v.1712 (Acte 4, scène 2, ROSIMÈNE)
Il plaint sa Rosimène, elle le plaint aussi, v.1783 (Acte 5, scène 2, LE-GEÔLIER)
Elle quoiqu'en son front on juge clairement, v.1787 (Acte 5, scène 2, LE GE?LIER)
D'apaiser la douleur d'une mortelle plaie, v.1790 (Acte 5, scène 2, LE GE?LIER)
Oui je m'affranchirai de tes cruelles lois v.1807 (Acte 5, scène 3, MÉLIE)
La garde en est fort belle et la lame en est bonne, v.1813 (Acte 5, scène 4, UN-PAGE)
C'est un digne présent de celle qui le donne. v.1814 (Acte 5, scène 4, UN PAGE)
Qu'elles amolliraient les coeurs les plus barbares. v.1862 (Acte 5, scène 5, CLARIONTE)
J'appelle devant eux d'une telle injustice v.1905 (Acte 5, scène 5, MÉLIE)
J'obéirai Seigneur, mais d'une telle sorte v.1913 (Acte 5, scène 5, MÉLIE)
Puisqu'elle ne vit plus que sous votre puissance v.1944 (Acte 5, scène 5, LE-SACRIFICATEUR)
Qu'elle s'arme de tourbillons, v.1949 (Acte 5, scène 5, LE SACRIFICATEUR)
Qu'elle prenne son arc, ou lance cette foudre v.1950 (Acte 5, scène 5, LE SACRIFICATEUR)
Vous renouvellera ses dévotes offrandes v.1958 (Acte 5, scène 5, LE SACRIFICATEUR)
Ô Dieux ! Entre mes bras elle est évanouie v.1968 (Acte 5, scène 5, CLARIONTE)
Elle a perdu le jour ministres inhumains v.1969 (Acte 5, scène 5, CLARIONTE)
Mais elle ouvre les yeux. v.1972 (Acte 5, scène 5, CLARIONTE)
Elle l'espère en vain de leur brutalité. v.1993 (Acte 5, scène 6, LE-SOLDAT)
Puisqu'elle peut encor vous remettre plus bas ; v.2090 (Acte 5, scène 7, MÉLIE)
Voyez en quel état elle a réduit mon père : v.2091 (Acte 5, scène 7, M?LIE)
Elle qui jusqu'ici lui fut toujours prospère, v.2092 (Acte 5, scène 7, M?LIE)
Elle vous peut traiter de la même façon, v.2093 (Acte 5, scène 7, M?LIE)
Quand vous ne m'auriez fait une telle demande, v.2103 (Acte 5, scène 7, CLARIONTE)
Ma volonté dépend de celle de mon père, v.2128 (Acte 5, scène 7, MÉLIE)
On verra trois belles victimes v.2140 (Acte 5, scène 7, ORACLE)
Vous voyez devant vous ces trois belles victimes, v.2147 (Acte 5, scène 7, ORACLE)
Ils me rendent mes biens, voyez quelle douceur, v.2169 (Acte 5, scène 8, LE-ROI)
De l'honneur qu'il nous fait d'une telle alliance, v.2172 (Acte 5, scène 8, FIDAMANT)
Mon frère elle est à vous recevez ma promesse. v.2183 (Acte 5, scène 8, CLARIONTE)
J'accepte pour mon fils une belle Princesse. v.2184 (Acte 5, scène 8, LE-ROI)
Que la cruelle loi pour jamais s'abolisse, v.2191 (Acte 5, scène 8, LE-ROI)

LA BRADAMANTE (1637)

Et quand j'aurais pour elle une ardeur violente, v.44 (Acte 1, scène 1, ROGER)
Je crus que ce beau corps logeait une belle âme, v.96 (Acte 1, scène 3, BRADAMANTE)
Où de quelque nouvelle amour v.105 (Acte 1, scène 3, BRADAMANTE)
Elle est de mon repos plus soigneuse que moi. v.120 (Acte 1, scène 4, BRADAMANTE)
Et je cherche son bien, qu'elle ne connaît pas. v.140 (Acte 1, scène 5, AYMON)
Alléguez-vous pour elle une seule raison ? v.147 (Acte 1, scène 5, AYMON)
Pouvait-elle choisir un parti plus sortable ? v.149 (Acte 1, scène 5, AYMON)
Aussi vaut-elle mieux que l'éclat d'un Empire, v.157 (Acte 1, scène 5, RENAUD)
Aux belles actions avoir l'âme occupée, v.161 (Acte 1, scène 5, RENAUD)
Mais celle de Léon n'en a qu'une d'égale, v.174 (Acte 1, scène 5, AYMON)
Ne devrait-elle pas l'aimer et m'obéir ? v.180 (Acte 1, scène 5, AYMON)
C'est qu'elle est sans esprit et, vous sans amitié. v.183 (Acte 1, scène 5, AYMON)
Qu'elle confirmera l'espérance conçue. v.210 (Acte 1, scène 5, CHARLES)
Elle n'en recevra qu'une parfaite joie. v.257 (Acte 1, scène 6, CHARLES)
Mais elle aide au contraire à ma bonne fortune, v.262 (Acte 1, scène 7, CHARLES)
Bradamante leur plaît ; mais elle coûte cher, v.271 (Acte 1, scène 7, BRADAMANTE)
Voir bâtir mon tombeau par une main si belle, v.317 (Acte 1, scène 7, LÉON)
N'est-ce pas me combler d'une gloire éternelle ? v.318 (Acte 1, scène 7, L?ON)
Certes c'est sans sujet que vous me querellez. v.328 (Acte 1, scène 7, MARPHISE)
Elle pourrait ici témoigner le contraire, v.338 (Acte 1, scène 7, MARPHISE)
Et l'éternelle soif de votre humeur avare, v.341 (Acte 1, scène 7, MARPHISE)
Doit-elle relever votre condition, v.343 (Acte 1, scène 7, MARPHISE)
Et les fortes raisons qui combattent pour elle, v.349 (Acte 1, scène 7, MARPHISE)
Me feront à jamais embrasser sa querelle. v.350 (Acte 1, scène 7, MARPHISE)
Vous quereller ainsi, même devant le Roi, v.356 (Acte 1, scène 7, RENAUD)
Et les mêmes raisons qu'elle a dites ici, v.359 (Acte 1, scène 7, RENAUD)
Ou si pour vous servir elle était occupée, v.390 (Acte 2, scène 1, LÉON)
Que je tremble pour elle, et crains pour vous aussi. v.404 (Acte 2, scène 1, LÉON)
Si je ne vous conserve une éternelle foi, v.419 (Acte 2, scène 1, LÉON)
À quelle extrémité te trouves-tu réduit ? v.440 (Acte 2, scène 2, ROGER)
Mais non, tu dois mourir d'une plus belle main, v.464 (Acte 2, scène 2, ROGER)
Bradamante elle-même en fera la vengeance. v.466 (Acte 2, scène 2, ROGER)
Par votre belle main se virent renversés : v.620 (Acte 2, scène 4, HIPALQUE)
Et si l'on connaissait les malheurs qu'elle cause, v.681 (Acte 2, scène 6, CHARLES)
Ou je crois que ma soeur ne soit plus elle-même, v.750 (Acte 2, scène 7, RENAUD)
Ah, quelle soutient mal le droit de son Amant ! v.751 (Acte 2, scène 7, RENAUD)
Elle ne le saurait plus courageusement. v.752 (Acte 2, scène 7, MARPHISE)
Sire, vous voyez bien la chose comme elle est, v.767 (Acte 2, scène 7, AYMON)
Qu'allumer dans mon coeur une nouvelle flamme. v.785 (Acte 3, scène 1, BRADAMANTE)
Que vous ayez le coeur tellement abattu. v.847 (Acte 3, scène 1, MARPHISE)
Je vous en veux parler avant qu'elle le sache. v.893 (Acte 3, scène 2, MARPHISE)
Celle que j'aimais tant, et qui m'aimais si fort. v.941 (Acte 3, scène 3, ROGER)
Prononcez mon arrêt par votre belle bouche, v.959 (Acte 3, scène 3, ROGER)
Et meurs entre les bras de celle qui t'attend. v.993 (Acte 3, scène 3, ROGER)
Prince chéri du Ciel, votre valeur est telle, v.998 (Acte 3, scène 4, CHARLES)
Qu'au jugement de tous elle est plus que mortelle, v.999 (Acte 3, scène 4, CHARLES)
Aussi dans sa froideur elle serait blâmée, v.1006 (Acte 3, scène 4, CHARLES)
Si de tant de vertus elle n'était charmée. v.1007 (Acte 3, scène 4, CHARLES)
Quelle soudaine peur ce grand courage abat. v.1061 (Acte 3, scène 4, MARPHISE)
C'est moi, qui vous défie, et sur cette querelle, v.1066 (Acte 3, scène 4, MARPHISE)
Je veux encor Renaud vous combattre avec elle, v.1067 (Acte 3, scène 4, MARPHISE)
Elle met en usage, et la lance, et l'écu, v.1076 (Acte 3, scène 4, RENAUD)
Avec tant de serments, qu'elle ne peut changer. v.1081 (Acte 3, scène 4, RENAUD)
Ô mortelle sentence ! v.1102 (Acte 3, scène 4, LÉON)
Elle n'a pas le droit d'en disposer sans moi : v.1129 (Acte 3, scène 4, AYMON)
T'appelle à haute voix, et tu ne parais pas, v.1192 (Acte 4, scène 1, LÉON)
Éternelles douleurs, regrets, peines, remords, v.1212 (Acte 4, scène 2, ROGER)
Former à tout moment sur cette belle bouche, v.1223 (Acte 4, scène 2, ROGER)
Que celle qui t'afflige, en voyant mon trépas, v.1248 (Acte 4, scène 2, ROGER)
Que je serais heureux, si cette belle bouche v.1262 (Acte 4, scène 2, ROGER)
Et remarquait ma main, q'elle connaît assez, v.1264 (Acte 4, scène 2, ROGER)
Elle ne fut jamais plus forte, v.1302 (Acte 4, scène 3, ROGER)
Ô dieux, quelle pensée ! Hélas, remettez-vous, v.1362 (Acte 4, scène 3, LÉON)
Celle que vous aimez, ma liberté charma, v.1398 (Acte 4, scène 3, ROGER)
Je vois ma Bradamante, et de sa belle bouche v.1417 (Acte 4, scène 3, ROGER)
Qu'elle eût sans autre égard borné leur passion, v.1426 (Acte 4, scène 3, ROGER)
Certes, cette nouvelle à l'abord m'a surpris, v.1474 (Acte 4, scène 3, LÉON)
Celle qu'imprudemment je vous avais ôtée, v.1497 (Acte 4, scène 3, L?ON)
Elle est vôtre, et pas un ne vous la peut ôter, v.1502 (Acte 4, scène 3, L?ON)
Qu'il la possède donc, qu'elle vive contente, v.1513 (Acte 4, scène 3, ROGER)
Puisque de votre esprit elle est presque effacée : v.1521 (Acte 4, scène 3, LÉON)
Hé, quelle opinion avez-vous de mon âme ? v.1532 (Acte 4, scène 3, ROGER)
Eût-elle plus d'appas, je suis sans passion. v.1542 (Acte 4, scène 3, LÉON)
Et si dans votre coeur sa belle image empreinte, v.1544 (Acte 4, scène 3, L?ON)
Elle vous le commande, et je vous en conjure. v.1548 (Acte 4, scène 3, L?ON)
Que deviendra mon âme au combat qu'elle endure ? v.1549 (Acte 4, scène 3, ROGER)
Ôtons-lui le sujet qu'elle a de me haïr. v.1562 (Acte 4, scène 3, LÉON)
Je vois que sa querelle est trop bien défendue. v.1613 (Acte 5, scène 1, MARPHISE)
Madame, c'est assez, ne querellez personne, v.1621 (Acte 5, scène 1, AYMON)
Elle apprendra de moi l'affaire comme elle est, v.1707 (Acte 5, scène 2, LÉON)
Sur les inimitiés d'une vieille querelle, v.1712 (Acte 5, scène 2, L?ON)
Se faisaient dès longtemps une guerre mortelle. v.1713 (Acte 5, scène 2, L?ON)
Et le sang qui ruisselle en mille et mille lieux, v.1750 (Acte 5, scène 2, L?ON)
Je me console aussi d'une telle espérance, v.1812 (Acte 5, scène 2, ROGER)
Pour supporter un faix d'une telle importance, v.1877 (Acte 5, scène 3, ROGER)
Vous venez à propos pour savoir des nouvelles, v.1916 (Acte 5, scène 4, MARPHISE)
À votre occasion j'ai toujours des querelles, v.1917 (Acte 5, scène 4, MARPHISE)
Je l'appelle au combat dangereux et sanglant. v.1934 (Acte 5, scène 4, BRADAMANTE)
Condamnez le devoir, qui sur une belle âme v.1944 (Acte 5, scène 4, ROGER)
Vous opposerez-vous au bien qu'elle en reçoit ? v.1970 (Acte 5, scène 4, CHARLES)
Car aspirer plus haut, c'est plus qu'elle ne doit. v.1971 (Acte 5, scène 4, CHARLES)
Sa nouvelle grandeur me le fasse estimer, v.1986 (Acte 5, scène 4, AYMON)

JEANNE (1638)

Consent-elle aux forfaits que vous avez commis ' v.12 (Acte 1, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Elle vous tend les bras, vous somme et vous accorde v.17 (Acte 1, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Elle est juste, il est vrai, mais non pas inhumaine : v.54 (Acte 1, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Et ne permettez pas qu'elle entre en la Cité v.88 (Acte 1, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Qu'elle n'ait de vos mains reçu cette Couronne, v.89 (Acte 1, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Héla ! Quelle fortune à mon bien si contraire v.129 (Acte 1, scène 2, JEANNE)
Donnent à mon esprit de mortelles terreurs. v.148 (Acte 1, scène 2, JEANNE)
Tu verras bientôt une nouvelle face, v.181 (Acte 1, scène 2, JEANNE)
Et faire en sa faveur ce qu'elle a fait pour nous. v.184 (Acte 1, scène 2, JEANNE)
Quelle morne tristesse est peinte dans ses yeux. v.187 (Acte 1, scène 2, JEANNE)
D'une juste héritière embrassent la querelle. v.197 (Acte 1, scène 3, JEANNE)
Bien que tout le pays se déclare pour elle, v.198 (Acte 1, scène 3, LE DUC DE NORTHBELANT)
Votre perte (Seigneur) et celle de la Reine, v.234 (Acte 1, scène 4, LE SOLDAT)
Et qui pour seconder une injuste querelle v.309 (Acte 1, scène 7, LE DUC DE NORTHBELANT)
Soulevez contre nous une ville rebelle, v.310 (Acte 1, scène 7, LE DUC DE NORTHBELANT)
Vous dont la main hardie a puni les rebelles : v.381 (Acte 2, scène 1, MARIE)
Comment puis-je payer des actions si belles ' v.382 (Acte 2, scène 1, MARIE)
N'appelle pas leur chute une chute commune, v.421 (Acte 2, scène 1, ÉLISABETH)
Elle est un coup du Ciel, et non de la fortune v.422 (Acte 2, scène 1, ?LISABETH)
On suscite à nos yeux cette belle héritière : v.434 (Acte 2, scène 1, ?LISABETH)
Oui, sa seule bonté la rendit criminelle, v.481 (Acte 2, scène 1, MARIE)
Elle fut trop crédule, et non pas infidèle, v.482 (Acte 2, scène 1, MARIE)
Ce que par un des siens elle a fait demander. v.484 (Acte 2, scène 1, MARIE)
Puisqu'elle le désire il faut que je la voie. v.485 (Acte 2, scène 1, MARIE)
Si je puis être encor criminelle, et croyable, v.506 (Acte 2, scène 2, JEANNE)
Qu'elle durerait peu sur un tel fondement : v.516 (Acte 2, scène 2, JEANNE)
J'ai jugé que bientôt elle irait en fumée. v.518 (Acte 2, scène 2, JEANNE)
Que je suis criminelle, ingrate, déloyale, v.541 (Acte 2, scène 2, JEANNE)
Me peut encor permettre une telle pensée, v.546 (Acte 2, scène 2, JEANNE)
S'était-il tellement emparé de vos coeurs v.571 (Acte 2, scène 2, MARIE)
Comment Édouard, et par quelle maxime v.613 (Acte 2, scène 2, MARIE)
Et quelle est cette Loi qui peut autoriser v.615 (Acte 2, scène 2, MARIE)
Non, ne défendez plus une injuste querelle, v.617 (Acte 2, scène 2, MARIE)
Pour divers accidents qu'elles pourraient causer : v.639 (Acte 2, scène 2, MARIE)
En ces longs entretiens m'ont tellement lassée, v.658 (Acte 2, scène 2, MARIE)
Et faites par un coup digne d'elle, et de vous v.731 (Acte 3, scène 2, GILFORT)
Je ne connus jamais si parfaite qu'elle est, v.736 (Acte 3, scène 2, GILFORT)
Elle m'a donné rang selon ma qualité, v.748 (Acte 3, scène 2, JEANNE)
Elle m'a fait sa plainte assez modestement, v.751 (Acte 3, scène 2, JEANNE)
Cette nouvelle Reine eût été mal instruite v.765 (Acte 3, scène 2, GILFORT)
Vous eussiez reçu d'elle un mauvais traitement : v.768 (Acte 3, scène 2, GILFORT)
Je connais bien Marie ; elle n'est pas si bonne, v.781 (Acte 3, scène 2, GILFORT)
Outre qu'elle est d'un sang qui jamais ne pardonne, v.782 (Acte 3, scène 2, GILFORT)
Des cruelles leçons de son père Henry. v.784 (Acte 3, scène 2, GILFORT)
Oui, la Reine elle-même. v.825 (Acte 3, scène 3, LE COMTE D'ARONDEL)
Et si la passion de nos vieilles querelles, v.849 (Acte 3, scène 4, LE DUC DE NOLFOC)
Qui met dans nos maisons des haines éternelles, v.850 (Acte 3, scène 4, LE DUC DE NOLFOC)
Qu'elle eut remis ma tête en des mains si cruelles, v.901 (Acte 3, scène 5, LE DUC DE NORTHBELANT)
Et le couteau Royal pour venger ses querelles. v.902 (Acte 3, scène 5, LE DUC DE NORTHBELANT)
Et je méritais d'elle un autre traitement. v.912 (Acte 3, scène 5, LE DUC DE NORTHBELANT)
Elle a toujours suivi vos conseils seulement. v.952 (Acte 3, scène 5, LE DUC DE NOLFOC)
Aux yeux de tout le monde elles ont trop paru, v.963 (Acte 3, scène 5, LE DUC DE NORTHBELANT)
Que l'ayant conseillée en tout ce qu'elle a fait, v.1019 (Acte 3, scène 5, LE DUC DE NOLFOC)
Elle régnait de nom, vous régniez en effet. v.1020 (Acte 3, scène 5, LE DUC DE NOLFOC)
Comme je l'adorais, je fus trop aimé d'elle, v.1029 (Acte 3, scène 5, GILFORT)
Non, elle n'a failli que pour être trop bonne, v.1033 (Acte 3, scène 5, GILFORT)
Quoi que Jeanne entreprenne, et quoi qu'elle conspire, v.1049 (Acte 4, scène 1, MARIE)
Certes des fondements d'une telle nature v.1053 (Acte 4, scène 1, MARIE)
Mais ordinairement elle va dans l'excès, v.1075 (Acte 4, scène 1, ÉLISABETH)
Enfin telles douceurs passent en lâcheté, v.1083 (Acte 4, scène 1, ?LISABETH)
Si je gardais contre elle aucun reste de haine, v.1098 (Acte 4, scène 1, ÉLISABETH)
Il faut que Jeanne meure, ou qu'elle vive Reine. v.1110 (Acte 4, scène 1, ?LISABETH)
Vous ne sauriez cacher cette humeur naturelle, v.1114 (Acte 4, scène 1, MARIE)
Et quelle impression ce naturel leur donne. v.1122 (Acte 4, scène 1, MARIE)
C'est le dernier conseil qu'elle aura de ma bouche. v.1126 (Acte 4, scène 1, ÉLISABETH)
Qu'elle m'excuse donc si ce discours la fâche, v.1134 (Acte 4, scène 1, LE DUC DE NOLFOC)
Puisque cette bonté qu'elle veut témoigner v.1135 (Acte 4, scène 1, LE DUC DE NOLFOC)
Et celles de l'État veulent que Jeanne meure ; v.1138 (Acte 4, scène 1, LE DUC DE NOLFOC)
Et que cette grandeur qu'elle a déjà goûtée v.1146 (Acte 4, scène 1, LE DUC DE NOLFOC)
Elle attire les coeurs avecque tant de force, v.1150 (Acte 4, scène 1, LE DUC DE NOLFOC)
Osera-t-elle encor prétendre à la Couronne ' v.1158 (Acte 4, scène 1, MARIE)
Qui par mille ressorts attire à sa cordelle. v.1161 (Acte 4, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Que si votre bonté se déclare pour elle, v.1162 (Acte 4, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Je crois qu'elle le peut en toute sûreté, v.1163 (Acte 4, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Où loin de cet éclat, dont elle fut charmée, v.1165 (Acte 4, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Le reste de ses jours elle vive enfermée. v.1166 (Acte 4, scène 1, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Elle serait punie assez sévèrement, v.1167 (Acte 4, scène 1, MARIE)
Elle n'a pu faillir que par obéissance : v.1170 (Acte 4, scène 1, MARIE)
Celle que maintenant je sers dans la prison v.1179 (Acte 4, scène 2, ÉLÉONOR)
Elle ajoute ce bien à ceux qu'elle a reçus. v.1184 (Acte 4, scène 2, ?L?ONOR)
Par celle d'Édouard encore si révérée, v.1224 (Acte 4, scène 2, ?L?ONOR)
Pour un amour si belle aurait de la tendresse, v.1234 (Acte 4, scène 2, ?L?ONOR)
Elle ne dépend plus que des Barons Anglais, v.1248 (Acte 4, scène 2, ?L?ONOR)
Pour elle et pour les siens tout ce que je pourrai. v.1256 (Acte 4, scène 2, ?L?ONOR)
Par des biens infinis comme elle le souhaite. v.1258 (Acte 4, scène 2, ÉLÉONOR)
Quoi que la pitié fasse, et quoi qu'elle ait voulu, v.1259 (Acte 4, scène 2, MARIE)
Une affaire douteuse et de telle importance v.1261 (Acte 4, scène 2, MARIE)
Devait-elle oublier la naissance et le rang v.1271 (Acte 4, scène 3, GILFORT)
Et rendre une si belle et si fameuse vie v.1273 (Acte 4, scène 3, GILFORT)
Sans doute mes enfants, cette belle jeunesse v.1301 (Acte 4, scène 3, LE DUC DE NORTHBELANT)
Je viens vous consoler d'une bonne nouvelle, v.1305 (Acte 4, scène 3, LE CAPITAINE DES GARDES)
Ne croyez pas, Monsieur, la Reine si cruelle, v.1306 (Acte 4, scène 3, LE CAPITAINE DES GARDES)
Soyez touché pour elle, et sauvez du naufrage v.1329 (Acte 4, scène 3, GILFORT)
Je prendrai congé d'elle, adieu, Madame, adieu. v.1340 (Acte 4, scène 3, GILFORT)
À celle de Gilfort, qui frappe mon oreille. v.1342 (Acte 4, scène 4, JEANNE)
Tu t'approches sans peur de la mortelle place, v.1354 (Acte 4, scène 4, JEANNE)
Vois qu'elle m'abandonne, et suit sans violence v.1365 (Acte 4, scène 4, JEANNE)
Ces consolations te rendent criminelle, v.1369 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Et tu ne peux tromper une flamme si belle, v.1370 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Que mon amour reçoit une éternelle tache, v.1373 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Si contre les serments d'une éternelle foi, v.1379 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Belle âme à qui toujours mon âme fut ouverte. v.1405 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Cette belle union qui joignait nos deux âmes, v.1417 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Vois dedans cher esprit, vois quelle est ma douleur, v.1428 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Cette félicité d'éternelle durée, v.1433 (Acte 5, scène 1, JEANNE)
Si vous divertissiez ces mortelles pensées, v.1442 (Acte 5, scène 1, ÉLÉONOR)
Celle dont le pouvoir règle ma destinée v.1445 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
Veut-elle point couper ma trame infortunée ' v.1446 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
Ou me réserve-t-elle à de plus grands malheurs. v.1447 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
Qu'elle a fait éclater sur le moins criminel. v.1464 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
Pour une si sensible et mortelle tristesse, v.1478 (Acte 5, scène 2, LE COMTE D'ERBY)
Dont l'essence immortelle et le cours immortel v.1487 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
L'amour qu'elle me porte et que je connais bien : v.1494 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
Mais puisque par ma mort elle perd l'espérance v.1496 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
De ce qu'elle attendait de ma reconnaissance, v.1497 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
D'intercéder pour elle, et faire que la Reine, v.1500 (Acte 5, scène 2, JEANNE)
Qu'elle ne me fera que des biens superflus, v.1518 (Acte 5, scène 2, ÉLÉONOR)
Dites-nous cependant la nouvelle certaine v.1564 (Acte 5, scène 4, MARIE)
Et témoigné pour elle une si vive ardeur, v.1574 (Acte 5, scène 4, LE COMTE DE CLOCESTRE)
Ha ! Triste souvenir, est-elle morte enfin. v.1578 (Acte 5, scène 4, MARIE)
Je crois qu'à ce moment elle a perdu le jour : v.1582 (Acte 5, scène 4, LE DUC DE NOLFOC)
Vous en peut mieux que tous apprendre la nouvelle. v.1584 (Acte 5, scène 4, LE DUC DE NOLFOC)
Ô mort qui nous ravis une chose si belle ! v.1585 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Elle est morte, elle est morte. Ha ! Je n'en doute plus. v.1591 (Acte 5, scène 5, MARIE)
Vous nous en apportez la nouvelle assurée. v.1593 (Acte 5, scène 5, MARIE)
D'un pas majestueux elle sort de la tour. v.1615 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Certes jamais mon oeil ne la trouva si belle, v.1616 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Sa grâce surpassait toute beauté mortelle, v.1617 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Elle marche à la mort comme au but de sa gloire, v.1624 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
À celui qu'elle avait sur le trône Royal. v.1627 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Elle déclare enfin d'un esprit tout remis v.1630 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Comme elle pardonnait à tous ses ennemis, v.1631 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Qu'elle se dépouillait de colère et de haine, v.1632 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Et pour conclusion elle ajoute ces mots. v.1635 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Elle achève ces mots avecque tant de charmes, v.1642 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Que tous sont criminels, et qu'elle est assistante : v.1647 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Pour avoir le plaisir d'une belle carrière, v.1650 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Mais croyant à la fin qu'elle perdrait le temps, v.1652 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Elle veut de ses mains rajuster sa coiffure, v.1654 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Et mettre en liberté sa belle chevelure, v.1655 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Mais l'ayant ralliée, elle-même l'arrête, v.1658 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Par un noeud qu'elle fait au sommet de la tête : v.1659 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Elle fait sa prière, et se met à genoux : v.1661 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
D'un si beau corps sépare une si belle tête, v.1663 (Acte 5, scène 5, LE COMTE D'ERBY)
Allez renouveler vos mortelles pratiques, v.1675 (Acte 5, scène 5, MARIE)

PHALANTE (1642)

Et combien elle est haute, et combien je suis bas. v.10 (Acte 1, scène 1, PHILOXÈNE)
Ma flamme est criminelle en tant qu'elle est visible, v.12 (Acte 1, scène 1, PHILOX?NE)
Mais si par les ardeurs d'une flamme éternelle v.43 (Acte 1, scène 1, PHILOXÈNE)
Et si quelque rayon de la plus belle flamme, v.132 (Acte 1, scène 3, PHALANTE)
Peut toucher de son mal celle qui l'a causé, v.134 (Acte 1, scène 3, PHALANTE)
Belle et digne amitié d'un coeur si généreux, v.145 (Acte 1, scène 3, HÉLÈNE)
Ceux qui peuvent sentir les atteintes mortelles v.163 (Acte 1, scène 3, PHALANTE)
Dont vos yeux ont blessé les âmes les plus belles, v.164 (Acte 1, scène 3, PHALANTE)
Vous verriez qu'un conseil d'une telle nature, v.171 (Acte 1, scène 3, PHALANTE)
Pure et chaste qu'elle est, qui vous puisse offenser, v.214 (Acte 1, scène 3, HÉLÈNE)
Elle est toute troublée en cette extrémité, v.269 (Acte 1, scène 3, HÉLÈNE)
Vous que j'offense tous d'une mortelle injure, v.275 (Acte 1, scène 4, HÉLÈNE)
Aura fait à ma gloire une mortelle injure ? v.304 (Acte 1, scène 4, H?L?NE)
Qu'elle rompt l'alliance, et forme un corps d'armée : v.360 (Acte 2, scène 1, TIMANDRE)
Vous donnant le secours qu'elle vous a promis, v.361 (Acte 2, scène 1, TIMANDRE)
Elle oublierait ses maux pour ressentir vos biens : v.398 (Acte 2, scène 1, PHALANTE)
Regarde à quelle fin le ciel t'a destiné, v.422 (Acte 2, scène 1, PHILOXÈNE)
Vois de quelle rigueur sa colère t'accable, v.423 (Acte 2, scène 1, PHILOX?NE)
Pour souhaiter encor qu'elle dure à ce prix, v.429 (Acte 2, scène 1, PHILOX?NE)
Elle doit mieux traiter une illustre maison : v.438 (Acte 2, scène 1, TIMANDRE)
Et me rendre si grand qu'elle eut bien souhaité, v.449 (Acte 2, scène 1, TIMANDRE)
Celui qu'elle rejette avec indignité, v.450 (Acte 2, scène 1, TIMANDRE)
Que par ce grand mépris qu'elle nous fait paraître v.456 (Acte 2, scène 1, TIMANDRE)
Déguise la douleur dont elle est tourmentée, v.472 (Acte 2, scène 2, ARBANTE)
Ah ! Pardon, amitié mortellement blessée, v.535 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Une si criminelle et si lâche pensée, v.536 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Quoi que ma passion pour elle ait combattu, v.537 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Et portes dans son coeur mille atteintes mortelles, v.559 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Pour suivre en liberté tes flammes criminelles. v.560 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Ma vertu qui le sert le fait contre elle-même : v.576 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Mais j'aperçois la Reine, ô rencontre cruelle ! v.583 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Que dois-je devenir, dois-je m'éloigner d'elle ? v.584 (Acte 2, scène 3, PHALANTE)
Et sembles redouter la mortelle sentence : v.591 (Acte 2, scène 4, HÉLÈNE)
Ah ! Phalante, à vous seul elles sont adressées, v.596 (Acte 2, scène 4, HÉLÈNE)
De quelle passion mon âme était atteinte : v.608 (Acte 2, scène 4, H?L?NE)
Qu'aura fait sur votre âme une telle action, v.618 (Acte 2, scène 4, H?L?NE)
Tu lances sur ma vie une mortelle foudre. v.663 (Acte 3, scène 1, PHILOXÈNE)
Et lui représentant le tort qu'elle se fait, v.678 (Acte 3, scène 1, CLÉONE)
Qu'un refuge chez elle, et d'appui que le sien. v.682 (Acte 3, scène 1, CL?ONE)
Elle s'est obstinée avec trop de mépris, v.689 (Acte 3, scène 1, CL?ONE)
Des nobles sentiments qu'elle eut toujours pour vous : v.782 (Acte 3, scène 2, PHALANTE)
Elle rend les abois. v.867 (Acte 3, scène 2, PHALANTE)
Quelque excès de malheur dont elle soit suivie, v.919 (Acte 3, scène 3, HÉLÈNE)
Ne trouvera de fin qu'en celle de ma vie. v.920 (Acte 3, scène 3, H?L?NE)
Songe à ce que tu fais, rappelle ta vertu, v.926 (Acte 3, scène 3, H?L?NE)
Elle est triste. v.937 (Acte 3, scène 5, AMINTE)
Fut dans votre belle âme un effet de pitié. v.946 (Acte 3, scène 5, PHILOXÈNE)
Et quelle est votre faute, et quel est mon pouvoir. v.982 (Acte 3, scène 5, HÉLÈNE)
Dans une si sensible et mortelle tristesse, v.1096 (Acte 4, scène 2, TIMANDRE)
Et sa condition le met-elle si bas, v.1101 (Acte 4, scène 2, TIMANDRE)
Amitié violée il prendra ta querelle : v.1132 (Acte 4, scène 3, PHILOXÈNE)
Et faisant à ta gloire une éternelle tache, v.1219 (Acte 4, scène 4, PHILOXÈNE)
Reçoit enfin le prix qu'elle avait mérité, v.1266 (Acte 4, scène 6, PHILOXÈNE)
Tu t'es précipité dans sa pointe mortelle. v.1272 (Acte 4, scène 6, PHALANTE)
A fait une action qu'il faut qu'elle répare. v.1292 (Acte 4, scène 6, PHALANTE)
Elle a versé ton sang et demande le mien, v.1293 (Acte 4, scène 6, PHALANTE)
Et que je veux souffrir les peines éternelles v.1307 (Acte 4, scène 6, PHALANTE)
Qui gênent aux enfers les âmes criminelles, v.1308 (Acte 4, scène 6, PHALANTE)
Je le savais d'ailleurs et l'ai su d'elle-même. v.1320 (Acte 4, scène 6, PHILOXÈNE)
Pour un indigne ami contre elle ait combattu. v.1322 (Acte 4, scène 6, PHILOX?NE)
Vous êtes digne d'elle, elle est digne de vous, v.1326 (Acte 4, scène 6, PHILOX?NE)
Penses-tu que pour l'autre elle ait plus de pitié ? v.1362 (Acte 4, scène 7, PHALANTE)
Belle ombre qui là bas errante sans souci, v.1373 (Acte 5, scène 1, PHALANTE)
Vois ce profond silence, et vois quelles ténèbres v.1379 (Acte 5, scène 1, PHALANTE)
Je me couvre avec toi d'une éternelle nuit, v.1382 (Acte 5, scène 1, PHALANTE)
Hélas dans un cercueil où mon ami m'appelle, v.1395 (Acte 5, scène 1, PHALANTE)
Ne me tourmente plus passion criminelle ! v.1396 (Acte 5, scène 1, PHALANTE)
Pour un si digne objet une si belle flamme, v.1420 (Acte 5, scène 1, PHALANTE)
Dieux, pourquoi par ma mort n'est-elle soulagée ? v.1472 (Acte 5, scène 2, PHALANTE)
Destinaient cette ingrate et cruelle réponce. v.1498 (Acte 5, scène 3, ARATE)
Hélas ! Considérez à quelle extrémité v.1499 (Acte 5, scène 3, ARATE)
Et de quelle importance est une telle injure, v.1505 (Acte 5, scène 3, ARATE)
La plus grande, plus juste, et plus belle personne, v.1509 (Acte 5, scène 3, CLÉOMÈDE)
Celle de vous quitter, et cette preuve insigne v.1525 (Acte 5, scène 3, HÉLÈNE)
Celle qui du devoir a fait si peu d'état, v.1531 (Acte 5, scène 3, H?L?NE)
De celle qu'autrefois vous avez tant aimée, v.1550 (Acte 5, scène 3, H?L?NE)
Et qu'il reçoit de vous une telle victime ; v.1578 (Acte 5, scène 4, HÉLÈNE)
Les importunités dont elle vous délivre v.1590 (Acte 5, scène 4, H?L?NE)
Par une déplorable et cruelle contrainte, v.1622 (Acte 5, scène 4, PHALANTE)
La passion qu'elle eut et qui lui reste encore, v.1646 (Acte 5, scène 4, PHALANTE)
Un rayon de pitié pour celle qui t'adore, v.1690 (Acte 5, scène 4, HÉLÈNE)
Ah ! Je sens son approche, une mortelle glace v.1713 (Acte 5, scène 4, HÉLÈNE)
Gagne déjà mon coeur et l'âme qu'elle chasse, v.1714 (Acte 5, scène 4, H?L?NE)

LE COMTE D'ESSEX (1654)

Quel était ton dessein qu'elle était ton attente, v.42 (Acte 1, scène 1, ÉLISABETH)
Enfin quelle raison t'oblige à me trahir, v.44 (Acte 1, scène 1, ?LISABETH)
Qu'elle t'eût fait résoudre à me priver du jour. v.47 (Acte 1, scène 1, ?LISABETH)
Qu'elle a la foudre en main toute prête à lancer, v.100 (Acte 1, scène 1, ÉLISABETH)
Si tu portes dans l'âme une mortelle guerre ? v.182 (Acte 1, scène 4, ÉLISABETH)
Ah n'en murmure plus, elle est morte, elle est morte, v.225 (Acte 1, scène 4, ?LISABETH)
Elle m'a dans l'abord donné quelque terreur v.240 (Acte 1, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Quelques ardeurs qu'elle ait, le soin de ses amours. v.284 (Acte 1, scène 5, LE-COMTE-DE-SOUBTANTONNE)
L'honneur, le droit, le sang, contre une telle amorce v.285 (Acte 1, scène 5, LE COMTE DE SOUBTANTONNE)
Elle a foulé l'honneur, et le droit et le sang, v.288 (Acte 1, scène 5, LE COMTE DE SOUBTANTONNE)
Dans un crime si grand, et de telle importance v.313 (Acte 2, scène 1, CÉCILE)
Des services légers qu'elle reçut de lui, v.332 (Acte 2, scène 1, C?CILE)
Ses belles actions s'effacent dans son crime v.353 (Acte 2, scène 1, ÉLISABETH)
Et me déshonorai d'une éternelle tache, v.494 (Acte 2, scène 3, MADAME CÉCILE)
Il ne me laissa rien qu'une honte éternelle v.497 (Acte 2, scène 3, MADAME C?CILE)
Faites-lui ce rapport, et que je me plains d'elle, v.530 (Acte 2, scène 4, LE COMTE D'ESSEX)
Ah ! Madame, c'est vous, Ciel avec quelle joie v.549 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Et de quelle façon pourrai-je m'acquitter v.551 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Cette obligation, et cette belle flamme, v.582 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Puisque enfin elle est vôtre. v.586 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Ah ! Ne m'en parle plus, et si dans ta belle âme v.617 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Elle doit maintenant avoir de la prudence, v.625 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Qu'elle quitte l'amour, son âge l'en dispense : v.626 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
C'est aussi seulement ce qu'elle a désiré : v.644 (Acte 2, scène 5, MADAME CÉCILE)
Dis-lui qu'elle s'abuse, et que j'offre ma tête v.665 (Acte 2, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Elle ignore où je suis, je lui rends ce devoir v.675 (Acte 2, scène 5, MADAME CÉCILE)
Bien que l'autorité cruelle et souveraine, v.677 (Acte 3, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Vos rebelles punis de tant de perfidies, v.705 (Acte 3, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Et qu'elle eut appelé à ce superbe emploi v.759 (Acte 3, scène 1, CÉCILE)
Elle vous a d'abord élevé dans un rang ; v.771 (Acte 3, scène 1, C?CILE)
Oui, oui, je recevrai ces atteintes mortelles. v.797 (Acte 3, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Ce n'est pas dans ce lieu, qu'on vide des querelles. v.798 (Acte 3, scène 1, POPHAM)
Que de ses passions elle s'est détachée ; v.810 (Acte 3, scène 1, POPHAM)
La Reine a découvert votre cruelle envie v.833 (Acte 3, scène 1, POPHAM)
J'appelle pour témoin de ma confession, v.851 (Acte 3, scène 1, LE-COMTE-DE-SOUBTANTONNE)
Quelle loi le défend. Quoi n'est-il pas permis v.875 (Acte 3, scène 1, LE COMTE DE SOUBTANTONNE)
À leur lâche cordelle en ont attiré mille, v.878 (Acte 3, scène 1, LE COMTE DE SOUBTANTONNE)
La ligue de la Reine en est-elle plus forte ? v.930 (Acte 3, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Elles sont toutes prêtes. v.990 (Acte 3, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Elle sera plus douce, et plus juste pour toi. v.996 (Acte 3, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
La peine qu'elle a pris, sa visite inutile, v.1030 (Acte 4, scène 1, ALIX)
Mais après des desseins d'une telle importance, v.1045 (Acte 4, scène 1, ALIX)
Ne renouvelle point mes déplaisirs passés. v.1048 (Acte 4, scène 1, ÉLISABETH)
Mais le crime du Comte est de telle importance v.1093 (Acte 4, scène 3, ÉLISABETH)
Que votre Majesté rappelle sa Justice, v.1101 (Acte 4, scène 3, LE-COMTE-DE-SOUBTANTONNE)
Qui les rend ennemis d'une si belle vie. v.1118 (Acte 4, scène 3, LE COMTE DE SOUBTANTONNE)
Et son âme est hautaine autant qu'elle est ingrate ; v.1158 (Acte 4, scène 3, ÉLISABETH)
Ta belle âme fuyant de cette ingrate terre v.1177 (Acte 4, scène 4, LE-COMTE-DE-SOUBTANTONNE)
Elle perd te perdant celui qui la sauva, v.1179 (Acte 4, scène 4, LE COMTE DE SOUBTANTONNE)
Et l'ingrate qu'elle est dans son malheur extrême v.1181 (Acte 4, scène 4, LE COMTE DE SOUBTANTONNE)
Je me rendrais ingrate, et cruelle à moi-même. v.1222 (Acte 4, scène 5, MADAME CÉCILE)
Témoignent seulement celle que j'ai pour vous. v.1224 (Acte 4, scène 5, MADAME C?CILE)
Celle qui dans mon sort prend une telle part. v.1236 (Acte 4, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Elle pour me donner une preuve assurée v.1245 (Acte 4, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
La bague est en mes mains, dès qu'elle la verra, v.1263 (Acte 4, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Si je veux une grâce elle me l'obtiendra, v.1264 (Acte 4, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Qu'elle n'attend de moi que cette déférence ; v.1266 (Acte 4, scène 5, LE COMTE D'ESSEX)
Que je ferais pour moi, si j'étais criminelle, v.1278 (Acte 4, scène 5, MADAME CÉCILE)
Ah ! Ne conserve plus cette cruelle envie, v.1314 (Acte 4, scène 7, MADAME CÉCILE)
Il soit un jour puni de plus cruelles morts : v.1316 (Acte 4, scène 7, MADAME C?CILE)
Et porte à tes amis cette bonne nouvelle : v.1338 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Puisque dans sa disgrâce, et sa mortelle haine, v.1346 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Elle peut dignement jeter les yeux sur toi, v.1347 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Avec cette bonté qu'elle eut jadis pour moi ; v.1348 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Dis-lui qu'elle me perd, et crois que c'est tout dire, v.1353 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Qu'elle sait que ma perte ébranle son Empire. v.1354 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Elle saura sa faute, et pleurera sa perte. v.1358 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Qu'elle me pleurera, mais de larmes de sang, v.1359 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Elle peut bien choisir parmi de si grands hommes. v.1361 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Ô ! Ciel peux-tu souffrir qu'une si belle vie v.1369 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Soit d'une telle mort indignement suivie ? v.1370 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Le moindre souvenir de ces belles victoires, v.1374 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Laissons à cette Terre une douleur mortelle v.1397 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
De perdre en me perdant un homme indigne d'elle. v.1398 (Acte 5, scène 1, LE COMTE D'ESSEX)
Il en a du sujet. Rappelle ton courage, v.1457 (Acte 5, scène 3, ÉLISABETH)
Qu'elle est indisposée. Il est mort ! Il est mort ! v.1463 (Acte 5, scène 3, ÉLISABETH)
Mais pourquoi le plaindrai-je, et de quelle raison ? v.1483 (Acte 5, scène 3, ÉLISABETH)
Madame elle se meut dans la chambre prochaine v.1509 (Acte 5, scène 4, LÉONORE)
Mais devant son trépas elle veut voir la Reine. v.1510 (Acte 5, scène 4, L?ONORE)
C'est de votre bonté qu'elle attend son repos, v.1511 (Acte 5, scène 4, L?ONORE)
Elle est devant nos pieds tombée évanouie : v.1518 (Acte 5, scène 4, LÉONORE)
Elle a repris ses sens, mais elle s'affaiblit ; v.1520 (Acte 5, scène 4, L?ONORE)
Son mal accroît toujours, mais d'une telle sorte, v.1521 (Acte 5, scène 4, L?ONORE)
Elle m'a témoigné que son dernier désir, v.1523 (Acte 5, scène 4, L?ONORE)
Oui, j'y vais de ce pas, cette triste nouvelle v.1525 (Acte 5, scène 4, ÉLISABETH)
Afflige mon esprit d'une douleur mortelle. v.1526 (Acte 5, scène 4, ?LISABETH)
De donner du remède à ma mortelle plaie. v.1530 (Acte 5, scène 5, MADAME CÉCILE)
Pour un plus digne objet une plus belle flamme. v.1542 (Acte 5, scène 5, MADAME C?CILE)
Elle entre dans la Chambre et vous vient visiter. v.1551 (Acte 5, scène 5, CÉCILE)
De celle que ton crime a sans doute perdue ? v.1554 (Acte 5, scène 6, MADAME CÉCILE)
La Reine devint pâle elle ferme les yeux, v.1616 (Acte 5, scène 6, ALIX)
Laisse mes jours couverts d'éternelles ténèbres. v.1626 (Acte 5, scène 7, ÉLISABETH)
Je veux que mon courroux dure éternellement ; v.1640 (Acte 5, scène 7, ?LISABETH)
Et par toi me rendant à moi-même cruelle, v.1653 (Acte 5, scène 7, ?LISABETH)
Viens cruelle arracher ces restes de mon sein ; v.1664 (Acte 5, scène 7, ?LISABETH)
Juste Ciel ! Apaisez ces mortelles douleurs. v.1667 (Acte 5, scène 7, ALIX)
Telles sont mes amours, telles mes récompenses. v.1669 (Acte 5, scène 7, ÉLISABETH)
Comte tu n'es donc plus, et celle qui t'aima, v.1671 (Acte 5, scène 7, ÉLISABETH)
Celle de qui le coeur pour toi seul s'alluma, v.1672 (Acte 5, scène 7, ?LISABETH)

HERMÃ‰NÃ‰GILDE (1644)

Que je soutiendrai ta querelle, que par le sang des impitoyables Ministres de Levegilde je réparerai la perte de celui que l'inhumaine Goisinte tira de ton beau corps, et que jusqu'à la dernière goutte du mien je défendrai les beaux sentiments que tu m'as inspirés. (Acte 1, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Tu sais, père des hommes et protecteur de l'innocence opprimée, que c'est ici ta querelle, et que c'est moins la considération de mes intérêts et de mon amour, que la défense de ta cause, et de la Religion à laquelle tu m'as appelé qui m'a armé contre les persécutions de nos communs ennemis. (Acte 1, scène 1, HERM?N?GILDE)
Je les ai longtemps souffertes sans murmurer, et tu m'es témoin que si l'on m'eût seulement laissé la liberté de ma conscience et celle de ma chère Indegonde, je me serais soumis aux plus dures conditions qu'un Roi peut imposer au moindre de ses sujets avant que de prendre les armes contre mon père. (Acte 1, scène 1, HERM?N?GILDE)
Vous ne devez point douter, Seigneur, que sa justice ne vous protège jusqu'au bout, et que dans une querelle si équitable vous ne receviez de lui de visibles assistances. (Acte 1, scène 1, GONTRAN)
Gontran, quelque succès que j'attende, et de l'appui du Ciel et de la persévérance de mes amis, mon âme est touchée de très sensibles déplaisirs : car enfin si je trébuche j'enveloppe dans mes ruines un bon nombre de généreux amis qui ont aveuglément épousé ma fortune, et qui ne m'ont point abandonné dans mes disgrâces, et si je triomphe, quelle satisfaction ou quelle gloire suivront mes avantages ? (Acte 1, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Ces tentes que nous pouvons voir de sur nos remparts sont celles du Roi mon père, du Prince mon frère, des plus proches de mes parents ; et tout ce camp n'est composé que de ces mêmes hommes qui devaient être mes sujets, et que la rigueur de mes destinées arme maintenant à ma ruine. (Acte 1, scène 1, HERM?N?GILDE)
Cette vue réveille mes ressentiments, et cette même amour de laquelle elle se sert pour désarmer mon courroux, m'anime puissamment à une vengeance trop légitime. (Acte 1, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Hé bien, Monsieur, êtes-vous toujours résolu à persévérer dans une résistance criminelle, et fatale à vous et à tous les vôtres ? (Acte 1, scène 2, INDEGONDE)
Je ne sais (ô chère moitié de ma vie !) à quoi je me dois résoudre, et la considération du sang et celle de mes amis, agissent très puissamment en mon âme ; mais le souvenir de vos injures étouffe tous ces bons mouvements, et renouvelle la guerre dans mon esprit avec des ressentiments qui doivent être funestes à ceux qui vous ont offensée. (Acte 1, scène 2, HERMÉNÉGILDE)
J'avoue que je n'au pas une vertu épurée comme la vôtre, et toutefois je pardonnerais ces outrages si je les avais reçues en ma personne : mais, chère Indegonde, vous m'êtes mille fois plus chère que moi-même, et ce qui me toucherait légèrement en ma personne, me blesse mortellement en la vôtre. (Acte 1, scène 2, HERMÉNÉGILDE)
Quand nos volontés et la considération de nos amis me feraient tomber les armes des mains, quelle sûreté pouvons-nous espérer auprès de Levigilde et de Goisinde, et quand le Roi pencherait à la miséricorde pour son fils, comment croyez-vous que cette impitoyable marâtre qui règne absolument sur ses volontés consentit à notre établissement et à notre repos, croyez-moi ma chère Princesse, notre plus grande sûreté consiste en notre défense. (Acte 1, scène 2, HERMÉNÉGILDE)
Et c'est par la nécessité même que nous devons persévérer, puisque par toute sorte d'autres voies tout espoir de salut nous est ôté, car enfin qui nous assurera l'amitié du Roi après l'avoir aigri, par notre retraite et par la perte de plusieurs des siens, puisque nous n'avons pu la conserver dans notre innocence, et qui la développera en notre faveur du charme de cette cruelle femme qui offusque la raison, et lui ôte la connaissance et la liberté. (Acte 1, scène 2, HERM?N?GILDE)
Le Prince Recarede votre frère est aux portes de la ville, il a fait demander par un trompette la liberté de vous voir et de vous entretenir, j'ai voulu vous en porter la nouvelle moi-même, et vous disposer par mes discours à cette entrevue, et à la paix qu'il vient sans doute nous proposer. (Acte 1, scène 2, INDEGONDE)
Que vous m'avez différé cette agréable nouvelle, je meurs d'impatience de voir mon frère, allez au-devant de lui Sigéric, qu'Ataulphe face prendre les armes aux soldats pour le recevoir, et qu'on le traite comme mon frère, mais comme un frère qui m'est très cher, et très considérable par sa vertu. (Acte 1, scène 2, HERMÉNÉGILDE)
Je ne sais, Monsieur mon Frère, de quelle façon je dois traiter avec vous ; si je regarde ces murs bordés de soldats, et ces troupes armées pour la défaite de notre camp, je pense être parmi nos ennemis ; mais si je considère la douceur de cet accueil, et les caresses que vous me faites, je dois reconnaître les marques de cette première affection que vous aviez pour les vôtres, et croire que l'amitié que vous aviez pour moi n'est pas entièrement éteinte. (Acte 1, scène 3, RECAREDE)
Elle était établie sur de trop bons fondements pour être ébranlée par les secousses de la fortune, et vous devez croire, mon cher frère, que dans toutes ses vicissitudes elle s'est inviolablement conservée. (Acte 1, scène 3, HERMÉNÉGILDE)
Par quels épouvantables crimes avons-nous si visiblement attiré la colère du Ciel sur nos têtes, et pour quels horribles excès fait-il tomber ces fléaux sur notre maison, a-t-elle produit des monstres dignes de ces effroyables marques de son courroux. (Acte 1, scène 3, RECAREDE)
Le Roi me l'a promis de sa bouche, et je ne me suis point engagé dans cette charge sans en être assuré par sa parole, je m'offre pour otage dans ce traité, et ma tête sera garante du sauf-conduit que je vous apporte, ne résistez point mon frère à cette proposition, et ne dédaignez point les bonnes volontés du Roi dans une saison où elles ne sont pas méprisables, toutes les raisons du monde vous y obligent, vos amis vous le conseilleront s'ils sont véritablement vos amis, et Madame ma soeur ne s'opposera point à un traité qui la rétablit avec vous dans le calme que vous avez perdu, et la remet dans un état plus sortable à sa naissance, et plus digne du rang qu'elle doit tenir en Espagne. (Acte 1, scène 3, RECAREDE)
Ignorez-vous les cruautés de Levigilde, et la rage de Gosinte vous est-elle inconnue, ne vous souvenez-vous plus, ô Indegonde, qu'elle vous a traînée par les cheveux, qu'elle vous a foulée aux pieds, qu'elle vous fit plonger dans un étang, et qu'elle a exercé sur vous toutes les cruautés que la rage peut inventer ? (Acte 1, scène 3, HERMÉNÉGILDE)
Après ces épouvantables excès, quels traitements pouvez-vous espérer d'elle, et pour vous et pour moi, si Levigilde les a sus et les a soufferts dans un temps où notre innocence était sans tache, que fera-t-il après une rébellion prétendue qui semblera autoriser nos peines ? (Acte 1, scène 3, HERM?N?GILDE)
Vous en devez espérer un meilleur succès, et si le Roi violait sa parole, toute l'Espagne périrait pour une querelle où la dignité de tous les Princes serait intéressée. (Acte 1, scène 3, RECAREDE)
Quelle honte à la Royale maison d'Espagne, quel opprobre à la dignité de tous les Rois, et quelle leçon pour jamais à tous ceux qui s'assurent à leur parole. (Acte 2, scène 1, RECAREDE)
Je me suis servi de vous comme d'un sujet pour en remettre un autre en son devoir, et pour épargner le sang de beaucoup d'honnêtes gens qui seraient peut-être trébuchés pour la querelle de ce révolté : maintenant il ne doit point trouver étrange si je l'abandonne à ma justice, et vous n'avez aucun droit d'exiger de moi une parole de laquelle je me puis toujours dispenser envers ceux qui sont nés comme Herménégilde, et comme vous. (Acte 2, scène 1, LEVIGILDE)
Quel crime a-t-il fait en se retirant d'une Cour où il était indignement traité, et en la personne de sa femme et en la sienne, quelle félonie trouvez-vous dans la défense de sa vie, et quelle obéissance plus parfaite pouviez-vous désirer d'un sujet et d'un fils, que cette profonde soumission avec laquelle il s'est prosterné à vos pieds, et a posé des armes qui le pouvaient longtemps défendre des malheurs où cette obéissance l'a précipité. (Acte 2, scène 1, RECAREDE)
Non Madame, il ne le doit pas ; et pour satisfaire à la rage d'une impitoyable marâtre, il doit sacrifier tous ses enfants à ses yeux, et la soûler de ce sang Royal, duquel elle est si fort altérée ; commandez qu'on me charge de chaînes comme le Prince mon frère, et qu'on éteigne en un jour les restes de la maison d'Espagne ; vous régnerez sans ombrage, quand nous ne serons plus, et vous ferez passer la couronne aux vôtres, quand toute la race de Levigilde sera éteinte. (Acte 2, scène 1, RECAREDE)
Seigneur, je me retire, et je ne veux pas vous donner le déplaisir de voir mortellement outrager celle que vous devez honorer de vos affections et du titre de votre époux. (Acte 2, scène 1, GOISINTE)
Demeurez, madame, si cet insolent s'émancipe davantage, je lui ôterai, et la liberté de parler et celle de voir le jour. (Acte 2, scène 1, LEVIGILDE)
Non Levigilde, il vaut mieux hasarder la perte de ton Sceptre, que pencher à celle de ton fils, les considérations de la Couronne sont légères, si tu les balances avec celles de la nature, et tu ne peux verser le plus pur de ton sang, sans affaiblir ta vie de la moitié. (Acte 2, scène 2, LEVIGILDE)
Herménégilde n'a point attenté contre ma vie, et quoique dans les déportements il soit véritablement coupable, il n'est pas toutefois capable d'une si lâche et si criminelle pensée, je sais qu'Herménégilde est criminel en plusieurs façons, il a quitté la Cour sans mon congé, il s'est retiré dans Séville, d'où il a refusé la grâce que je lui offrais, il a armé mes Sujets contre moi, et a appelé les troupes de l'Empereur à son secours. (Acte 2, scène 2, LEVIGILDE)
Madame, demeurez, et pardonnez ces petits mouvements aux restes d'une affection paternelle ; je me rends de vous avoir déplu, et si j'ai autrefois aimé Herménégilde comme mon fils, je vous aime encore plus que moi-même, et vous régnez si puissamment sur mon âme, qu'il est impossible que je suive d'autres sentiments que ceux que vous me donnerez, quand Herménégilde ne serait coupable que pour vous avoir déplu, il est criminel et digne de mort dans mon esprit, qu'il périsse, puisqu'il a donné sujet de vous déplaire à celui qui ne peut vivre sans vous, et qui ne vivra que pour vous. (Acte 2, scène 2, LEVIGILDE)
Votre Majesté a une affection pour moi que je n'ai jamais méritée, mais le zèle que j'ai pour sa conservation, me rend sans doute criminelle, en me faisant attacher avec trop d'aigreur à ses intérêts. (Acte 2, scène 2, GOISINTE)
Les sentiments de la Reine ne peuvent être condamnés, puisque c'est le bien de l'État qu'elle a pour votre Majesté, qui les lui inspirent, et les matières de cette nature sont si délicates, que les moindres conjectures méritent de grands soins et de grands éclaircissements ; puisque votre majesté m'a commandé de lui dire mon opinion, je lui dirai malgré moi, qu'il me semble que l'affaire du Prince doit être examinée et traitée à le rigueur, et que les fautes sont assez exemplaires pour mériter une procédure, qui serve aussi d'exemple à toute la terre. (Acte 2, scène 2, ATALARIC)
Pourvu que les formes de la Justice soient exactement observées, et que les juges examinent sa faute sans passion, et sans intérêts, le Prince trouvera sans doute son salut dans leurs plus rigoureuses procédures, et les fautes ne sont pas de telle nature que sa repentance et sa condition ne les puissent effacer. (Acte 2, scène 2, GODOMAR)
Et cette même considération m'empêche de le poursuivre, mais elle ne m'empêchera point de lui représenter la vérité, comme le bien de sa maison et le repos de ma conscience m'y obligent. (Acte 2, scène 2, GODOMAR)
Elle est véritablement contre les formes. (Acte 2, scène 3, ATALARIC)
Il est vrai que j'ai promis à cette Princesse que je la verrais, et quoiqu'elle soit cause d'une partie des malheurs de ma maison, elle m'est considérable comme fille du Roi de France, le plus puisant de nos voisins, et qui prendra sans doute dans ses intérêts la part qu'il est obligé d'y prendre, sans cette considération elle serait peut-être avec son mari, et se verrait enveloppée dans son malheur comme elle a eu part à son crime, qu'on la fasse entrer. (Acte 2, scène 3, LEVIGILDE)
Mais Madame, quelle innocence est la sienne, a-t-il posé les armes depuis si longtemps que vous ayez déjà oublié sa rébellion, et est-ce par une calomnie que je suis maintenant dans Séville, dont il a défendu l'entrée deux années entières par la mort d'une partie de mes troupes ? (Acte 2, scène 4, LEVIGILDE)
Il me suffira Seigneur de vous représenter que nos fautes passées de quelque nature qu'elles puissent être ont obtenu le pardon de votre Majesté, et qu'elle ne nous a point tendu les bras pour nous perdre avec inhumanité et avec supercherie. (Acte 2, scène 4, INDEGONDE)
Le pauvre Herménégilde sans y être pressé par aucune nécessité que par celle de son devoir, ni par autre faiblesse que par celle qu'il a toujours eue contre les volontés de son père et de son Roi, vous a ouvert des portes qu'il pouvait encore défendre, et a embrassé vos genoux, et a porté lui-même à vos pieds cette tête que ses ennemis attaquent avec tant de violence, et contre laquelle ils n'ont de pouvoir que celui que par sa soumission il leur a volontairement donné. (Acte 2, scène 4, INDEGONDE)
Car enfin Seigneur, je ne saurais imaginer que vous eussiez dessein de le perdre quand vous l'avez attiré à vous par vos promesses, et par la parole que le prince Recarede lui a donnée de votre part, ce procéder serait inouï, et je croirais vous offenser mortellement si j'en concevais le moindre soupçon. (Acte 2, scène 4, INDEGONDE)
Sans doute s'il a failli, c'est d'avoir été trop sensible aux prières de son frère, et à celles de son épouse, et de s'être trop légèrement opposé à la rage de ses ennemis qui le perdent auprès de vous, il pouvait mourir plus généreusement ou sur la brèche ou dans la mêlée, mais quoi il était fils obéissant, il était sujet fidèle, sa faiblesse a été pleine de piété, et il n'a pas cru faillir en posant les armes sur la parole de son père et de son Roi. (Acte 2, scène 4, INDEGONDE)
Elle lui sera exactement rendue, et vous êtes dans l'erreur si vous croyez qu'une parole donnée pour épargner le sang de mes sujets, m'ôte le pouvoir de l'exercer. (Acte 2, scène 4, LEVIGILDE)
Ceux qui sont plus savants que vous dans les maximes d'un État ne trouveront pas ma procédure étrange, et me blâmeraient si je vous en rendais un plus grand compte ; voyez ce que je puis maintenant pour vous, et vous me trouverez porté à vous obliger tant pour votre considération propre, que pour celle de votre maison. (Acte 2, scène 4, LEVIGILDE)
Seigneur, si la justice seule doit décider la fortune d'Herménégilde, elle ne peut être mauvaise, et j'attendrai d'elle seule un succès qui ne lui peut être que favorable, si elle est équitablement rendue. (Acte 2, scène 4, INDEGONDE)
Mais puisque votre Majesté conserve encore quelque bonté pour moi je lui demanderai seulement qu'Herménégilde ne soit point condamné sans que vous l'ayez ouï vous-même dans ses justifications, et qu'elle me permette de lui tenir compagnie dans sa prison, ces deux grâces que je vous demande, ne sont de nulle importance pour vous, et nous sont très avantageuses. (Acte 2, scène 4, INDEGONDE)
Quoiqu'elles soient contre les formes ordinaires, je vous accorde l'une et l'autre, et je ne vous refuserai rien de ce que vous pouvez légitimement demander. (Acte 2, scène 4, LEVIGILDE)
Ce discours est inhumain, et sans me blesser mortellement vous ne le pouvez continuer : ah ! (Acte 3, scène 1, RECAREDE)
que si le Ciel me veut donner des empires qu'il me les face acheter par tout autre prix que par le sang de mon frère, je donnerai tout le mien pour la conservation du sien, et je m'opposerai jusqu'au dernier moment de ma vie à un avantage que » je ne pourrai obtenir par d'autres voies, recevez, recevez le sceptre qui vous est dû par le mérite, et par le rang de la naissance, je ne vous dispute ni l'un ni l'autre, et si vous ne le dédaignez avec la vie, vous le pouvez encore conserver avec elle, quoiqu'il y ait peu d'assurance aux paroles du Roi, je sais qu'il tiendra inviolablement la dernière qu'il nous a donnée, et qu'il ne nous proposé des expédients pour votre salut que pour vous obliger à les suivre. (Acte 3, scène 1, RECAREDE)
Mon_Dieu lance toutes tes foudres sur cette même tête, sur laquelle tu as lancé les rayons de ta foi, tes grâces, et ta bénédiction, plutôt que de souffrir en moi une si lâche et si criminelle pensée, fais succéder à cette lumière qui m'a tiré des ténèbres une ferme résolution de mourir pour toi, et ne permets point que je m'égare de cette voie dans laquelle tu m'as charitablement adressé. (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Que plût à ce même Dieu pour la querelle duquel il va combattre qu'on en voulut à ma tête, et que la perte de tout mon sang peut affermir sa vie sans ébranler sa foi, avec quelle joie la donnerais-je cette frêle et malheureuse vie pour la conservation de la sienne, et avec quelle gloire abandonnerais-je cette tête à la rage de ses ennemis pour la détourner de sur la sienne. (Acte 3, scène 1, INDEGONDE)
Ô mon aimable Indegonde, ma chère épouse que ne dois-je point à ces mouvements généreux et charitables, et de quelle façon dois-je reconnaître et révérer une si sainte affection et une si haute vertu ? (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Quelques effets qu'elle produise, elle ne nous peut être qu'avantageuse. (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
J'y trouve des occasions de paraître digne devant mon_Dieu d'une partie des grâces qu'il m'a faites, et d'acheter par des bonheurs faux et périssables une gloire véritable et des félicités éternelles. (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Quelle lâcheté trouvez-vous à rentrer dans la religion de vos pères ? (Acte 3, scène 1, RECAREDE)
Celle qu'il y a à trahir ses sentiments par intérêt, et à abandonner un créateur et un maître à qui on doit tout, ou par crainte ou par considération. (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Enfin Recarede n'en parlons plus, cette obstination à me persuader une lâcheté m'offense mortellement, et vous verrez plutôt Herménégilde périr dans les supplices que consentir à une pensée de cette nature, je ne suis pas capable de la souffrir n'y d'en écouter davantage la proposition. (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Puisque vous êtes si ferme dans une résolution si funeste, et que vous vous servez de votre courage pour notre ruine, à tout le moins dissimulez par raison d'État, et feignez de renoncer en public une religion que vous conserverez dans le coeur, cette feinte, et conservera votre vie, et maintiendra votre autorité, et lorsque vos affaires auront changé de face, et que par la disposition du Ciel vous serez absolu dans le Royaume, vous vous déclarerez avec assurance, et étendrez dans votre empire cette loi, de laquelle vous ne pouvez maintenant faire une publique profession. (Acte 3, scène 1, MATHILDE)
Ce conseil est digne de votre sexe et de votre erreur, si vous aviez le courage plus ferme, vous ne me conseilleriez pas une bassesse indigne de ma naissance, et dans laquelle je n'ai pas été élevé, et si vous connaissiez sans nuage le Dieu que je sers, vous jugeriez son service digne d'un aveu général et d'une confession publique. (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
C'est la tête levée et d'un front hardi qu'il lui faut rendre ses hommages, et s'il faut mourir pour la querelle c'est avec joie qu'il faut regarder la mort, et c'est comme sur un char de triomphe qu'il faut monter un échafaud. (Acte 3, scène 1, HERM?N?GILDE)
Cette constance vous sauvera, ô Recarede, et si le don de prédire l'avenir est quelquefois accordé aux personnes qui sont proches de leur fin ; sachez que vous embrasserez un jour publiquement cette foi que vous voulez maintenant combattre, et que vous étendrez par toute l'Espagne cette vraie religion de laquelle vous me voulez détourner. (Acte 3, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Il ne s'y faudra que trop disposer, puisqu'elle est inévitable, si vous persévérez dans cette obstination. (Acte 3, scène 1, RECAREDE)
Mon cher Herménégilde, que vous avez généreusement combattu, quelles palmes vous attendent après cette illustre victoire, et quel doux fruit je reçois de mes instructions et du soin que j'ai eu de votre salut. (Acte 3, scène 2, INDEGONDE)
Et comment pourrai-je songer à ses malheurs et à ses déplaisirs, sans prévenir par une mort causée de ma douleur celle que Levigilde me prépare ? (Acte 3, scène 2, HERMÉNÉGILDE)
Ne vous affligez point pour moi mon cher Prince, je suis la seule cause de tous vos malheurs, j'ai porté seule le désordre et la guerre dans votre maison, et si pour le repos que je vous ai ôté sur la terre, je ne vous en avais procuré un éternel dans le Ciel, je ne serais pas consolable : n'ayez point de regret à notre séparation, elle ne sera pas de longue durée, et si la cruauté de nos ennemis nous sépare pour quelques moments je vous rejoindrai bientôt pour jamais, mon âme est inséparablement attachée à la vôtre, et celui qui me défend de me donner la mort de mes mains, donnera assez de force à mon amour pour lui faire entraîner mon esprit après le vôtre : mais ô Dieu quelles personnes nous viennent visiter ? (Acte 3, scène 2, INDEGONDE)
Je vous interdis votre commission de la part du Roi, Atalaric, et je viens Seigneur pour vous amener devant sa Majesté, elle veut vous ouïr elle-même dans vos justifications, et n'est pas si fort prévenue des mauvaises impressions que ses conseillers lui donnent de vous qu'elle ne veuille s'en éclaircir elle-même. (Acte 3, scène 4, GODOMAR)
Oui Godomar, c'est devant ce juge que je rendrai de bon coeur un compte exact de ma vie, et s'il m'eut envoyé un homme de bien comme vous je l'eusse traité plus civilement qu'Atalaric, mais allons trouver le Roi, Madame je vous laisse, ne craignez point pour moi, je combattrai jusqu'au bout pour la querelle du Ciel et pour la vôtre. (Acte 3, scène 4, HERMÉNÉGILDE)
Je l'espère mon cher Prince, et cependant je le prierai de vous fortifier dans cette belle résolution, et de toucher le coeur du Roi des sentiments qu'il doit avoir pour vous. (Acte 3, scène 4, INDEGONDE)
Ce n'est pas le désir Seigneur de prolonger ma misérable destinée qui m'amène aux pieds de votre Majesté, et qui m'a fait demander d'être ouï d'elle-même, avant que mes ennemis prononcent l'arrêt de ma mort, ma vie est trop malheureuse pour en souhaiter la continuation , et si l'ai désiré cette grâce et ce délai, ce n'est que pour faire ou une confession de mes fautes ou une protestation de mon innocence devant mon père et devant mon Roi, et pour justifier ma mémoire des crimes qu'on me suppose. (Acte 4, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Si Dieu voulait que votre âme ne fût prévenue d'aucune impression contre moi, je pourrais sans doute y trouver quelque place pour moi, et espérer que mes raisons seraient favorablement reçues, puisqu'elles seraient fortifiées de la nature, mais hélas ! (Acte 4, scène 1, HERM?N?GILDE)
Si la malice de mes ennemis a préoccupé votre esprit et banni les sentiments de la nature qui tenait encore mon parti, quelle espérance me peut-il rester, et où seront mes asiles contre la colère de mon Roi et la persécution de mes ennemis, les trouverai-je aux pieds de mon père, et croirai-je que celui qui m'a donné le jour prendra ma défense contre ceux qui me perdent auprès de mon Roi ? (Acte 4, scène 1, HERM?N?GILDE)
Cet espoir m'est défendu, et mon père et mon Roi sont mes accusateurs et mes juges, les lois de la nature et celles de l'État sont confondues pour ma ruine, et de quelque côté que je la cherche, et mon père et mon Roi me refusent également leur protection, je chercherai donc ma justification dans quelques raisons qui seraient assez fortes si mon père y prêtait l'oreille, mais qui seront peut-être faibles si je ne parle que devant mon Roi. (Acte 4, scène 1, HERM?N?GILDE)
Votre Majesté m'avait véritablement donné toutes les preuves que je pouvais désirer d'une affection paternelle, et pour comble de grâces et de bienfaits, elle m'avait donné une épouse de l'illustre sang de France, et beaucoup moins illustre par sa naissance que par ses vertus, j'étais trop heureux de cette glorieuse possession, mais ce que le Ciel m'avait envoyé pour mon bonheur n'a servi qu'à ma ruine, et cette pauvre princesse que le sacré lien et mon inclination avaient rendu maîtresse absolue de mon âme, attira par sa vertu l'envie et la haine de Goisinte, et avec elles tous les malheurs, et tous les indignes traitements que la plus vile des femmes peut appréhender, elle la traîna par les cheveux, la foula aux pieds, et dans la rigueur de l'hiver la fit plusieurs fois plonger dans un étang pour lui faire renoncer à la religion de ses pères, et de laquelle on lui promis un libre exercice avant que la faire venir en Espagne. (Acte 4, scène 1, HERM?N?GILDE)
Je ne sais quels crimes j'ai commis dans les moments qui se sont passés depuis le pardon jusqu'à ma prise, le temps a été si court qu'à peine ai-je pu donner quelque mouvement à ma pensée, et mon intention est si innocente que je ne puis accuser de mon malheur que mon malheur même, que j'aie conspiré contre votre vie, comme votre Majesté vient de me le reprocher, je ne daignerais m'en justifier, et si je pouvais avoir du mépris pour les paroles de mon père et de mon Roi, ce serait pour celles de cette nature, mes plus aigres ennemis n'en donnent aucune preuve, et j'ose m'assurer que mon naturel vous est assez connu, pour ne vous en permettre pas le simple soupçon, si votre Majesté veut que je meure toutes mes justifications sont inutiles, je ne lui représenterai ni la considération du sang ni celle de ses premières affections, si je suis criminel l'une et l'autre sont éteintes dans mon crime, et n'ayant plus aucun recours à sa bonté, je n'attends ou ma grâce, ou ma mort que de la justice. (Acte 4, scène 1, HERM?N?GILDE)
Je pourrais ô Herménégilde, si je le voulais combattre vos raisons par d'autres beaucoup plus puissantes, et vous faire reconnaître que ces offenses ou véritables ou prétendues ne pouvaient vous dispenser de ce que vous me devez, ni autoriser une rébellion manifeste, mais parce que la nature combat pour vous, et que je suis bien aise de me laisser vaincre en votre faveur je veux acquiescer à vos pensées et vous confirmer le pardon que je vous ai accordé de tout le passé, pourvu que vous rentriez dans une entière obéissance, et que vous désistiez d'une faute de laquelle vous n'avez point fait mention dans votre discours, c'est sur ce point seul que je veux désormais fonder toute mon accusation, et si vous vous en lavez ou la réparez vous occuperez dans mon esprit et dans mes États, la place que vous y avez perdue. (Acte 4, scène 1, LEVIGILDE)
Que vous avez abjuré votre Religion, et que pour adhérer aux persuasions d'une femme, vous avez fait profession d'une foi contraire à celle de vos pères, et capable d'apporter du changement dans mon État avec des désordres, et des révoltes générales ? (Acte 4, scène 1, LEVIGILDE)
Si c'est là mon crime Seigneur je suis vraiment criminel, et de plus c'est un crime duquel je ne me veux point laver, et duquel je ne me saurais repentir, c'est une confession pour laquelle tant de milliers de belles âmes ont abandonné leurs corps aux supplices, et c'est une confession que je fais à la face du Ciel, et pour laquelle je répandrai jusqu'à la dernière goutte de mon sang, si c'est une faute qui me rend indigne de votre grâce, je ne la puis ni ne la veux mériter, et si je ne la puis obtenir que par l'abjuration de ma foi je ne la veux point acheter à ce prix. (Acte 4, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Vous êtes fou ou désespéré Herménégilde, et la folie seule ou le désespoir peuvent causer ce raisonnement, et la vie et le trône ne sont pas si méprisables que vous leur deviez préférer une chimère, et à moins que de haïr mortellement l'un et l'autre, vous ne pouvez pour cette ombre de Religion vous précipiter dans ma disgrâce éternelle, et dans votre perte inévitable. (Acte 4, scène 1, LEVIGILDE)
Mes yeux sont ouverts à la vérité Seigneur, et plût au Ciel que les vôtres fussent ouverts à ces mêmes lumières, je voudrais par la perte de milles vies si le Ciel m'en avait donné autant avoir acheté ce bonheur à notre maison et à toute l'Espagne, ce ne sera jamais pour ce crime que j'implorerai votre miséricorde, et s'il faut mourir pour la querelle de mon_Dieu j'abandonnerai et le trône, et la vie sans regret, et je suivrai avec joie le chemin qu'il m'a lui-même tracé. (Acte 4, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Mon obéissance va jusqu'aux autels Seigneur, et si vous n'en demandez des preuves qu'aux dépens de ce corps que je tiens de vous, je le sacrifierai de bon coeur pour vous plaire, mais je tiens mon âme d'une autre main, elle n'a rien de commun avec ce que je vous dois, elle n'est ni sujette aux lois des hommes ni à l'empire de la mort, et elle se dépouillera de ce corps que je vous abandonne comme d'une écorce qui la couvre, et qui la prive de ses fonctions et de ses lumières, elle affrontera courageusement la mort qu'on prépare à mon corps, et les ministres de votre justice ne seront pas si tôt prêts qu'elle à l'exécution de vos commandements. (Acte 4, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Soyez-y donc prêts aujourd'hui, et puisque vous voulez mourir mourez ou en désespéré, ou en sujet rebelle, ou en fils désobéissant, qu'on l'ôte de devant moi, et qu'on enlève de ma vue pour jamais celui qui par ses crimes et par son obstination, s'est rendu indigne de ma grâce, et qu'on l'ôte sans répliquer. (Acte 4, scène 1, LEVIGILDE)
Il en fait une si haute vertu qu'il semble en prétendre des couronnes et des récompenses, et l'erreur de sa religion ou le désespoir ont tellement gâté tout ce qui restait de bon et de raisonnable dans son âme qu'il ne parle plus de la mort que comme du souverain bien, et du but de toutes ses pensées. (Acte 4, scène 2, LEVIGILDE)
J'y donnerai bon ordre, et devant que le véritable Soleil ramène le jour sur nos têtes ce soleil levant souffrira une éclipse éternelle, qu'on ne mette plus sa perte en balance, elle est toute résolue, et quoi que le sang et la pitié m'inspirent en sa faveur, j'étouffe tous ces sentiments pour suivre ceux de ma justice, et pour affecter le repos de mes États. (Acte 4, scène 2, LEVIGILDE)
Dans des affaires de cette nature les longueurs sont aussi dangereuses que la précipitation, elles donnent le temps de s'éclore à une rébellion fomentée, et ceux que leur faiblesse a empêchés de se déclarer trouveront dans ces délais le moyen de se fortifier et de faire éclater leurs pernicieux desseins quand ils seront âgés puissants pour le faire ouvertement. (Acte 4, scène 2, ATALARIC)
Seigneur, c'est votre fils, et de plus c'est un fils bien fait, un fils qui a donné à toute l'Espagne de belles espérances, et un fils que vous avez bien aimé, c'est le premier et le plus précieux gage qui vous reste de la Reine notre mère, donnez-le à son souvenir, donnez-le à nos larmes, et donnez-le à votre considération propre, puisque vous ne pouvez le faire périr sans perdre la meilleure partie de vous-même. (Acte 4, scène 3, MATHILDE)
Retirez-vous enfants aveuglés, votre importunité m'irrite, Herménégilde doit périr et toutes vos prières sont désormais criminelles. (Acte 4, scène 3, LEVIGILDE)
Pour moi j'abandonne cette Cour pour jamais, et si votre Majesté a des sceptres à donner après la mort d'Herménégilde, qu'elle en laisse la disposition à Goisinte et à Atalaric, je renonce à des grandeurs achetées par un sang si précieux, et je renonce à une vie que je ne conserverais plus qu'avecque honte puisque j'ai sacrifié moi-même celle de mon cher père à la rage de ses ennemis. (Acte 4, scène 3, RECAREDE)
À quelle épreuve mettez-vous ma vertu, et par quelles secousses tâchez-vous d'ébranler cette résignation que j'ai pour le Ciel, certes elle n'est pas à cette épreuve sans son secours, et toutes mes résolutions s'évanouissent si l'assistance de mon_Dieu ne me fortifie. (Acte 5, scène 1, INDEGONDE)
Fallait-il qu'une personne si vertueuse eut une si cruelle destinée, et faut-il que vous me l'ayez donnée pour traverser la gloire que j'ai de mourir pour vous par le regret que j'ai de l'abandonner. (Acte 5, scène 1, HERMÉNÉGILDE)
Je suis tout prêt Atalaric, et cette bonne nouvelle nous réconcilie pour jamais. (Acte 5, scène 2, HERMÉNÉGILDE)
Je prends congé de vous ma chère Princesse, et je vous demande à cette funeste séparation des marques de notre première constance, ne me plaignez point puisque je meurs pour revivre avec vous d'une vie et plus glorieuse et plus tranquille, mon âme n'est plus retenue à la terre que par l'affection que j'ai pour vous, et s'élevant dans le Ciel elle vous laisse de soi toute la part de laquelle l'intérêt de son Dieu lui laisse la disposition. (Acte 5, scène 2, HERMÉNÉGILDE)
Et moi je vous donne la mienne toute entière pour la présenter vous-même à celui que vous allez voir le premier, elle prend déjà sa volée avec vous, et ne se sépare de vous pour quelques moments, que par la pesanteur de ce corps qu'elle ne peut élever avec foi, elle se dépouillera bientôt de cette écorce, et suivra vos traces par le chemin qu'elle vous a enseigné, sans cette assurance je ne serais pas consolable, et quelque grâce que je reçoive d'en haut je suis trop attachée à vous pour être capable de ses impressions, n'ayez aucun souci de mon rétablissement ni de mon retour, Dieu ne permettra point que la France revoie Indegonde, et ne séparera point pour un si longtemps ceux qui ne sont animés que d'une même âme, et qui ne peuvent être désunis par la mort. (Acte 5, scène 2, INDEGONDE)
Allez répandre votre sang pour celui qui donna tout le sien à votre salut, et soumettez votre tête à des couronnes, et d'autre nature et d'autre prix que celle que vous avez dédaignée. (Acte 5, scène 3, INDEGONDE)
Celui pour qui il sacrifie ses beaux jours ne me descend point de lui donner des pleurs tandis qu'il donne sa vie pour sa querelle, ni de verser des larmes pour celui qui verse pour lui tout son sang, hélas peut-être qu'à ce même moment il a le cou tendu sous le fer impitoyable, possible qu'à ce moment un coup inhumain sépare avec sa tête sa belle âme de son beau corps, et que de ce beau tout qui fut autrefois ma vie, il ne reste plus sur la terre qu'un tronc immobile sans chaleur et sans connaissance : hélas Herménégilde rend l'âme sans doute, ou est sur le point de la rendre, et la défaillance de la mienne me fait assez remarquer le départ d'une partie de ce qui m'animait, ma chaleur et mes forces m'abandonnent à mesure que les siennes défaillent, et de ce beau composé qui formait ma vie, il ne reste plus qu'une languissante moitié. (Acte 5, scène 4, INDEGONDE)
Celui que tu m'avais donné pour époux, celui en qui tu avais borné toutes mes pensées rend l'âme sans moi, et tandis qu'il prend sa volée à toi je traîne dans les misères qu'il abandonne, je le vois dans la route que je lui ai enseignée moi-même, tandis que je demeure attaché à la terre par cette pesante masse qui dérobe à mon âme son agilité naturelle. (Acte 5, scène 4, INDEGONDE)
Pardonne-moi mon cher Herménégilde une plainte assez légitime, je ne pleure point pour toi, et je t'aime trop chèrement pour voir ton bonheur avec regret, ta destinée est trop elle pour me donner de la douleur, mais c'est la mienne que je déplore, et je ne suis pas si détachée de mes intérêts que je te puisse considérer dans le port sans me souvenir que tu me laisses dans la tempête. (Acte 5, scène 4, INDEGONDE)
Elle y doit rester Madame, puisqu'il le veut, et abandonner pour jamais cette terre ingrate où son adorable vertu a été si indignement traitée. (Acte 5, scène 5, GODOMAR)
Godomar Herménégilde est mort, sa belle âme vient de prendre congé de moi, et je l'ai vue en ce moment s'élever dans le Ciel en tournant sur moi ses regards pleins d'affection, il est mort mon cher époux, il est mort. (Acte 5, scène 5, INDEGONDE)
Oui Madame il est mort, et puisque je suis destiné à vous faire ce rapport funeste, sachez que de cette fenêtre prochaine, j'ai vu donner le coup fatal qui a fini la plus belle de toutes les vies. (Acte 5, scène 6, SIGERIC)
Madame, elle a perdu la vue et le sentiment. (Acte 5, scène 6, HILDEGARDE)
Secourons-la Hildegarde, elle n'est qu'évanouie. (Acte 5, scène 6, GODOMAR)
Elle revient, elle ouvre les yeux. (Acte 5, scène 6, HILDEGARDE)
Ah Madame, que ces craintes sont injustes, et qu'elles offensent la glorieuse fin du plus vertueux de tous les Princes, jamais Prince ambitieux ne monta si gaiement sur le trône qu'il est monté sur l'échafaud, et jamais Prince ne présenta si gaiement la tête à des couronnes qu'il l'a présentée au glaive mortel il a dédaigné les dernières sommations qu'on lui a faites de la part du Roi, avec un courage invincible, et a fait une dernière confession de sa foi devant ceux qui assistaient à sa mort, il a proféré jusqu'à son dernier soupir le nom de son Dieu et le vôtre, et la fatale épée qui a séparé sa tête de son corps, a partagé par la moitié le nom d'Indegonde qu'il avait encore à la bouche. (Acte 5, scène 6, SIGERIC)
C'est à toi ô glorieux esprit à me donner tes assistances, et à seconder de tes salutaires inspirations celles que je t'ai données, sans moi tu serais peut-être encore dans tes premières erreurs, et sans moi tu ne jouirais possible pas de la gloire que tu as cherchée par mes conseils, et que tu as achetée par ton sang, rends-moi une partie de ce que je t'ai donné, et obtiens de celui de qui tu as acquis l'amour par un si beau prix le repos de ta chère épouse. (Acte 5, scène 6, INDEGONDE)
Mon âme est si lasse de la compagnie de mon corps qu'elle ne souffre plus que comme celle d'un ennemi, ou comme un obstacle qui s'oppose à sa dernière gloire, fais que je le franchisse mon cher époux, et que par une intercession qui maintenant doit être considérable au Ciel je me réunisse à toi pour jamais. (Acte 5, scène 6, INDEGONDE)
Ô Dieu toute sa chaleur se retire, et elle devient froide comme de la glace, elle n'a presque plus de pouls, courez Sigeric aux remèdes et donnez promptement ordre pour son secours. (Acte 5, scène 6, HILDEGARDE)
Ô Dieu elle se meurt, et la vie lui manque avec la parole, donnons-lui toutefois les dernières assistances, et ne négligeons rien pour son salut. (Acte 5, scène 6, HILDEGARDE)
Je crois qu'elle rend véritablement l'âme, ô merveille d'amour et de vertu, faut-il que sa destinée soit si cruelle, et qu'une si belle vie ait une fin si tragique et si déplorable. (Acte 5, scène 6, GODOMAR)

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LA MORT DE MITRIDATE (1637)

Mais ce que Mithridate appelle trahison, v.7 (Acte 1, scène 1, POMPÉE)
Je l'appelle pour vous un acte de raison, v.8 (Acte 1, scène 1, POMP?E)
Et vous la recevrez de celle qui les donne, v.14 (Acte 1, scène 1, POMP?E)
Et de fait dans les maux dont elle était suivie, v.21 (Acte 1, scène 1, POMP?E)
Celle de l'univers, avec l'appui de Rome, v.62 (Acte 1, scène 1, PHARNACE)
Avec une amitié d'éternelle durée, v.74 (Acte 1, scène 1, POMPÉE)
Pour de telles faveurs dont je suis redevable, v.77 (Acte 1, scène 1, PHARNACE)
Dans l'étrange malheur d'une telle disgrâce, v.133 (Acte 1, scène 2, MITHRIDATE)
Ce qu'elle fait pour eux, elle l'a fait pour vous. v.176 (Acte 1, scène 2, HYPSICRATÉE)
Mais je meurs de regret qu'elles te soient communes, v.194 (Acte 1, scène 2, MITHRIDATE)
Mon amour change-elle avec votre bonheur ? v.211 (Acte 1, scène 2, HYPSICRATÉE)
D'une telle douleur le remède est en vous. v.227 (Acte 1, scène 3, MITHRIDATE)
Qu'il sache que j'abhorre une telle vengeance, v.233 (Acte 1, scène 3, MITHRIDATE)
Si le crime d'autrui ne me rend criminelle. v.262 (Acte 1, scène 3, BÉRÉNICE)
Rome a elle le Ciel et Pharnace pour soi ? v.276 (Acte 1, scène 4, MITHRIDATE)
Mêmes les plus mutins l'appellent déjà Roi. v.300 (Acte 1, scène 4, MÉNANDRE)
Ô que même faveur ne me fut-elle offerte ! v.365 (Acte 2, scène 2, NISE)
Quoi qu'une telle crainte extrêmement me blesse, v.405 (Acte 2, scène 2, BÉRÉNICE)
Celle de Mithridate est une trahison, v.451 (Acte 2, scène 3, POMPÉE)
Si je souffrais pour elle, elle souffrait de même, v.541 (Acte 2, scène 4, PHARNACE)
Enfin par quel malheur vous fut elle ravie ? v.553 (Acte 2, scène 4, ÉMILE)
Peut être en ce moment elle a perdu le jour, v.564 (Acte 2, scène 4, PHARNACE)
Et ce tigre insolent d'une telle défaite v.565 (Acte 2, scène 4, PHARNACE)
Elle appelle au combat et Pharnace et Pompée : v.614 (Acte 2, scène 5, UN-SOLDAT)
C'est de quelle façon la fortune me traite. v.646 (Acte 3, scène 1, MITHRIDATE)
Tous ceux qu'elle a chéris elle les traite ainsi, v.647 (Acte 3, scène 1, HYPSICRATÉE)
Elle a fait trébucher les plus heureux Monarques. v.650 (Acte 3, scène 1, HYPSICRAT?E)
La perfide qu'elle est les élève au plus haut, v.651 (Acte 3, scène 1, HYPSICRAT?E)
Elle sait dès longtemps mépriser le trépas, v.687 (Acte 3, scène 1, HYPSICRATÉE)
Pompée impatient d'une gloire nouvelle, v.701 (Acte 3, scène 1, MITHRIDATIE)
Obéit au vouloir du Sénat qui l'appelle : v.702 (Acte 3, scène 1, MITHRIDATIE)
Elle a relu ces mots sans changer de couleur, v.719 (Acte 3, scène 1, MITHRIDATIE)
Ce jour, m'a-t-elle dit, ou me sera funeste, v.721 (Acte 3, scène 1, MITHRIDATIE)
Si Pharnace résiste aux traits qu'elle décoche, v.729 (Acte 3, scène 1, MITHRIDATIE)
Par une paix heureuse elles seront bornées : v.750 (Acte 3, scène 2, PHARNACE)
Et d'elle désormais vous recevrez des Rois. v.756 (Acte 3, scène 2, PHARNACE)
Une telle douceur s'éprouve rarement, v.764 (Acte 3, scène 2, ÉMILE)
Bérénice elle-même est celle qui l'envoie : v.786 (Acte 3, scène 2, PHARNACE)
Je reconnais sa main, ces mots qu'elle a tracés, v.787 (Acte 3, scène 2, PHARNACE)
Telle que dans les Cieux on voit le soleil naître. v.798 (Acte 3, scène 2, PHARNACE)
Elle aimait son mari, mais elle hait le vice. v.826 (Acte 3, scène 3, BÉRÉNICE)
Je blesse mon honneur d'une mortelle offense : v.857 (Acte 3, scène 3, PHARNACE)
Oui, de tous ces malheurs elle est la seule cause, v.877 (Acte 3, scène 3, PHARNACE)
Elle n'a peu souffrir de me voir abaissé, v.879 (Acte 3, scène 3, PHARNACE)
Et s'oppose à mon bien, qu'elle dut rechercher. v.920 (Acte 3, scène 3, PHARNACE)
Elle m'a fait prévoir ta prochaine ruine, v.925 (Acte 3, scène 3, BÉRÉNICE)
Et pour quels ennemis elle attend une grâce : v.950 (Acte 3, scène 3, B?R?NICE)
Mais elle disparaît ainsi qu'un prompt éclair, v.991 (Acte 3, scène 3, PHARNACE)
Et l'on doit tout tenter en telle extrémité. v.1004 (Acte 4, scène 1, NISE)
C'est acheter trop cher le bien qu'elle me donne. v.1010 (Acte 4, scène 1, MITHRIDATE)
Elle vous fait faillir et contre vos amis, v.1067 (Acte 4, scène 2, ÉMILE)
Pour être digne ami d'une telle cité, v.1071 (Acte 4, scène 2, ?MILE)
Mais elle hait le traître avec trop de raison. v.1128 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
Sache qu'elle craindra même sort que ton père. v.1130 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
Lors qu'elle te perdra, comme tu m'as perdu. v.1132 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
Qu'on ne peut l'ignorer au point qu'elle est venue : v.1134 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
Et celles de l'Asie en ont assez reçu, v.1199 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
Que si tu ne démords d'une telle fureur, v.1251 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
C'est un dernier effort qu'elles ont obtenu, v.1275 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
J'appellerai mourant la vengeance divine. v.1286 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
De qui l'ombre à tes pas d'une suite éternelle v.1293 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
Affligera par tout ton âme criminelle. v.1294 (Acte 4, scène 3, MITHRIDATE)
Si nous pouvions nous deux démêler la querelle, v.1321 (Acte 4, scène 4, HYPSICRATÉE)
Et finir par nos mains une haine mortelle : v.1322 (Acte 4, scène 4, HYPSICRAT?E)
Tu ne te croirais pas en telle sûreté. v.1323 (Acte 4, scène 4, HYPSICRAT?E)
Ne sauraient procéder d'une telle maison. v.1332 (Acte 4, scène 4, HYPSICRAT?E)
Elle en conservera longuement la mémoire : v.1346 (Acte 4, scène 5, ÉMILE)
Ne me travaillez point de nouvelles douleurs, v.1397 (Acte 5, scène 1, MITHRIDATE)
Ah ! Mon coeur ce discours te rendrait criminelle. v.1432 (Acte 5, scène 1, MITHRIDATE)
Poison qui dois couper une trame si belle, v.1455 (Acte 5, scène 1, MITHRIDATE)
Fais sur moi ton effet, adoucis toi pour elle. v.1456 (Acte 5, scène 1, MITHRIDATE)
Quelle honte ma soeur de mourir les dernières ! v.1475 (Acte 5, scène 1, MITHRIDATIE)
Quelle étrange douleur succède à ma faiblesse! v.1560 (Acte 5, scène 2, NISE)
Quelle honte! v.1583 (Acte 5, scène 2, HYPSICRATÉE)
Mais elle doit finir par une prompte mort, v.1589 (Acte 5, scène 2, HYPSICRATÉE)
Par cette belle bouche à qui j'ai mille fois, v.1598 (Acte 5, scène 2, MITHRIDATE)
Je la rappellerai par un baiser de flamme. v.1608 (Acte 5, scène 2, MITHRIDATE)
Je te rappelle en vain, et tu ne m'entends plus. v.1610 (Acte 5, scène 2, MITHRIDATE)
Elle a perdu le jour et je le vois encore, v.1627 (Acte 5, scène 2, MITHRIDATE)
Mon âme veut sortir, mais elle ne peut pas. v.1650 (Acte 5, scène 3, MITHRIDATE)
Elle en aura le fruit et j'en aurai la gloire, v.1663 (Acte 5, scène 3, MITHRIDATE)
Et mon fils le loyer d'une telle victoire. v.1664 (Acte 5, scène 3, MITHRIDATE)
Quel spectacle bons dieux, quelle vaine constance ? v.1683 (Acte 5, scène 4, PHARNACE)
Ciel, qui fus le témoin d'une telle aventure, v.1703 (Acte 5, scène 4, PHARNACE)
Quoi vous voulez forcer une âme criminelle, v.1751 (Acte 5, scène 4, PHARNACE)
A souffrir parmi vous une peine éternelle ? v.1752 (Acte 5, scène 4, PHARNACE)

LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODE (1639)

Et votre jalousie ingrate et criminelle v.5 (Acte 1, scène 1, GLAPHIRA)
Blesse notre amitié d'une offense mortelle, v.6 (Acte 1, scène 1, GLAPHIRA)
À quelles actions me suis-je dispensée v.9 (Acte 1, scène 1, GLAPHIRA)
Aux serments mutuels d'une éternelle foi, v.12 (Acte 1, scène 1, GLAPHIRA)
Par mille beaux effets elle m'est si connue v.17 (Acte 1, scène 1, ALEXANDRE)
Mais il ne t'aime point comme sa belle-fille v.41 (Acte 1, scène 1, ALEXANDRE)
Et vous découvrirez les mortelles adresses, v.54 (Acte 1, scène 1, GLAPHIRA)
À celle qui vous parle et pour vous et pour soi, v.108 (Acte 1, scène 1, GLAPHIRA)
Ne peut connaître en lui ce qu'elle ignore en soi, v.120 (Acte 1, scène 1, ALEXANDRE)
Si parmi les mortels elle est plus attachée, v.166 (Acte 1, scène 2, HÉRODE)
Et si de tous ses maux elle peut ressentir v.167 (Acte 1, scène 2, H?RODE)
Ah belle Mariane, esprit plein de lumière v.189 (Acte 1, scène 2, H?RODE)
À quelle intention me l'aviez-vous donnée v.225 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
C'est l'unique moyen, et vos belles amours v.247 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Phérore vous l'a dit. Qu'on appelle Phérore v.253 (Acte 1, scène 3, HÉRODE)
Sur quelles actions présentes ou passées, v.274 (Acte 1, scène 4, HÉRODE)
Pour en faire à mon fils de si belles leçons, v.276 (Acte 1, scène 4, H?RODE)
Toi dont la belle flamme et l'amitié constante v.301 (Acte 1, scène 4, HÉRODE)
Devant son mari tu fis ma belle-soeur, v.304 (Acte 1, scène 4, H?RODE)
J'ordonne pour ta peine une éternelle absence, v.318 (Acte 1, scène 4, H?RODE)
Il te veut découvrir par sa mortelle ruse v.390 (Acte 2, scène 1, ARISTOBULE)
Plutôt que par le bruit d'une belle action v.436 (Acte 2, scène 1, ARISTOBULE)
Ah c'est me traiter mal, cette mortelle offense v.438 (Acte 2, scène 1, ANTIPATRE)
Mais il sort mal content d'une telle visite v.445 (Acte 2, scène 2, ARISTOBULE)
Le train qu'elles ont pris va dans l'extrémité v.459 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Qu'elle n'a de salut que dans la seule fuite, v.466 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
De Philon Gouverneur de votre Citadelle, v.586 (Acte 2, scène 5, ANTIPATRE)
Vient de nous découvrir ces mortelles pratiques, v.590 (Acte 2, scène 5, ANTIPATRE)
Celle que vous faisiez à toute la Nature. v.614 (Acte 2, scène 5, HÉRODE)
Et n'eusse point donné ces mauvaises nouvelles v.617 (Acte 2, scène 5, DIOPHANTE)
Dont vous avez reçu les atteintes mortelles, v.618 (Acte 2, scène 5, DIOPHANTE)
J'ai conservé pour vous celle que je vous dois, v.636 (Acte 2, scène 6, HÉRODE)
Saisir la Citadelle avec le Capitaine v.657 (Acte 2, scène 6, HÉRODE)
Et dans sa belle humeur s'il écoute les nôtres, v.730 (Acte 3, scène 1, SALOMÉ)
Mon intercession me rendra criminelle, v.742 (Acte 3, scène 1, SALOM?)
À celle que j'honore ainsi que je le dois. v.756 (Acte 3, scène 1, SALOM?)
Des belles actions par où vous témoignez v.799 (Acte 3, scène 1, GLAPHIRA)
Celle de ces ingrats qui sont mes ennemis, v.808 (Acte 3, scène 2, SALOMÉ)
À ce renom brillant d'une immortelle gloire v.845 (Acte 3, scène 3, MÉLAS)
Avec quels sentiments de mortelle tristesse, v.862 (Acte 3, scène 3, M?LAS)
Oppose à notre loi celle de la naissance, v.898 (Acte 3, scène 3, HÉRODE)
S'ils eussent attendu que la mort naturelle v.1029 (Acte 4, scène 1, HÉRODE)
Leur en ouvrit la voie et plus sûre et plus belle, v.1030 (Acte 4, scène 1, H?RODE)
Sans ces formalités elle l'eut pu de soi, v.1060 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
Et quelle trahison a pu rendre coupables v.1073 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
Ah Seigneur quelle forme est ici nécessaire, v.1082 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
Je lui demanderai sur quelles apparences v.1089 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
A-t-elle pu fonder ces injustes créances, v.1090 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
Doncques quelles raisons nous poussaient à le faire v.1109 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
Et c'est d'elle et de vous que nous sommes restés, v.1128 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
Par quelle invention et par quel artifice, v.1138 (Acte 4, scène 1, ALEXANDRE)
Bourrellent à l'envi cette âme infortunée v.1181 (Acte 4, scène 1, HÉRODE)
De nouveaux procédés et de nouvelles formes, v.1218 (Acte 4, scène 1, ARISTOBULE)
Pourvu qu'elle nous perde et qu'il lui soit permis, v.1231 (Acte 4, scène 1, ARISTOBULE)
Ce n'est que le regret qu'elle a de vous quitter. v.1268 (Acte 4, scène 2, ALEXANDRE)
Qui fait à mon amour une mortelle offense, v.1270 (Acte 4, scène 2, GLAPHIRA)
Oui, Seigneur, elle peut vous en rendre certain v.1291 (Acte 4, scène 2, ALEXANDRE)
Elle lit dans mon âme, elle sait mon dessein, v.1292 (Acte 4, scène 2, ALEXANDRE)
Les preuves qu'elle en donne, et que vous en avez, v.1324 (Acte 4, scène 2, ALEXANDRE)
Elle est trop importante au bien de ses amours v.1343 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Et transporté du feu qui bourrelle son âme, v.1345 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Oui, Glaphira me perd mais elle est innocente, v.1354 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Elle a comme elle doit son amour en horreur, v.1356 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Elle n'approuve point ses feux illégitimes v.1357 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Mais las toute innocente et pudique qu'elle est v.1359 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
La pauvreté nous perd parce qu'elle lui plaît, v.1360 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Mon épouse ma vie et celle de mon frère. v.1366 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Il est bien malaisé qu'elle le dissimule. v.1386 (Acte 5, scène 1, ARISTOBULE)
Lui-même fait jouer sa mortelle machine, v.1418 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Réveilla le soupçon qui bourrelle mon âme, v.1438 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Et d'un simple regard, elle attendrit ce coeur, v.1443 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Quelle visite ô Dieu, quels étranges visages, v.1445 (Acte 5, scène 1, ALEXANDRE)
Doit d'une telle mort demander la vengeance, v.1474 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Qu'elle sauve ma tête en ce péril extrême, v.1482 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Qu'elle venge ma mort, et punisse le Roi v.1483 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Une foi sans pareille, une amour pure et belle v.1493 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Bref toutes les vertus que tu mis avec elle, v.1494 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
De celle dont la mort n'éteint point notre flamme, v.1509 (Acte 5, scène 3, GLAPHIRA)
Ce qui vous reste d'elle, et de votre amitié, v.1512 (Acte 5, scène 3, GLAPHIRA)
Elle vous en conjure et le doux nom de Père, v.1514 (Acte 5, scène 3, GLAPHIRA)
Celle à qui vous serez un objet odieux, v.1548 (Acte 5, scène 4, SALOMÉ)
Au milieu des remords, dont elle est poursuivie. v.1558 (Acte 5, scène 4, HÉRODE)
Et si cette insensible et mortelle froideur v.1575 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
La main qui te forma d'une essence immortelle v.1581 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
T'unit avecque lui d'une chaîne éternelle, v.1582 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
Puisque l'autre s'en va, prends ce qu'elle te donne v.1585 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
Reviens reviens à toi, rappelle ta raison v.1588 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
Ces flammes, ces éclairs, cette immortelle foudre v.1637 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
Vengez votre querelle et le sang innocent, v.1640 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
Dans le superbe éclat d'une éternelle gloire, v.1645 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)
Vois de combien d'horreur elle est déjà suivie, v.1650 (Acte 5, scène 5, GLAPHIRA)

ÉDOUARD (1640)

Adorable sujet d'une immortelle flamme, v.1 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
S'embrasent à l'envi de mutuelles flammes ? v.18 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Elle veut de l'amour, elle veut des bontés, v.63 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Quelle est cette vertu si sévère et si rude, v.73 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Dans le nombre infini de vos belles sujettes : v.86 (Acte 1, scène 1, ÉLIPS)
Par un si haut éclat, et de si belles marques. v.94 (Acte 1, scène 1, ?LIPS)
Et vos cruelles lois d'une vertu sévère v.109 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Celle qui t'a fait voir le rivage étranger, v.148 (Acte 1, scène 2, ÉDOUARD)
Elle qui te traînait, et pour qui tant de fois v.151 (Acte 1, scène 2, ?DOUARD)
C'en est fait belle Élips, je ne vous connais plus, v.172 (Acte 1, scène 2, ?DOUARD)
Qu'elle n'éteindra pas, espérons mieux, possible, v.193 (Acte 1, scène 2, ?DOUARD)
Mais elle est mal fondée, et mon âme ne cache v.217 (Acte 1, scène 3, ÉDOUARD)
Mais quoi qu'elle me cache, elle est toute assurée v.225 (Acte 1, scène 3, WARWICK)
D'une fidélité d'éternelle durée, v.226 (Acte 1, scène 3, WARWICK)
Et que le plus grand bien qu'elle me peut ravir, v.227 (Acte 1, scène 3, WARWICK)
Doncques m'étant acquis une gloire immortelle, v.301 (Acte 1, scène 3, WARWICK)
Il faut que je travaille à ma honte éternelle, v.302 (Acte 1, scène 3, WARWICK)
Dans ce coup imprévu d'une mortelle foudre, v.329 (Acte 1, scène 4, WARWICK)
Qu'on reçut d'un honneur dont elle était indigne. v.354 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Étant digne de tout elle est digne d'un Roi, v.471 (Acte 2, scène 2, ÉDOUARD)
Et ce n'est qu'un tribut qu'elle reçoit de moi. v.472 (Acte 2, scène 2, ?DOUARD)
On vous vit animé d'une belle chaleur v.488 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Cette haute vertu qu'est-elle devenue ? v.497 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
D'emporter sur vous-même une belle victoire, v.510 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Et lui représenter quelle honteuse tache v.637 (Acte 2, scène 3, MORTIMER)
Ah je prends cette route, elle est la plus aisée, v.661 (Acte 2, scène 3, ÉLIPS)
Elle m'est trop connue, et j'en ai mille preuves v.693 (Acte 3, scène 1, ÉDOUARD)
Et me faisant armer contre celle que j'aime : v.709 (Acte 3, scène 1, ÉDOUARD)
Et je vais de ce pas la surprendre chez elle. v.726 (Acte 3, scène 1, ÉDOUARD)
Peut-elle compatir avec que ce discours, v.744 (Acte 3, scène 2, ÉLIPS)
Elle est toute surprise, v.785 (Acte 3, scène 3, ÉDOUARD)
Ah ! Mon coeur, ma vertu t'appelle à ce besoin, v.792 (Acte 3, scène 3, ÉLIPS)
Sans doute elle est coupable : ô Dieu ! Serait-il vrai, v.799 (Acte 3, scène 3, ÉDOUARD)
Si vous persévérez dans la cruelle envie v.821 (Acte 3, scène 3, ÉDOUARD)
Et par une action plus louable et plus belle, v.833 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Vous sauvez votre sang d'une honte éternelle, v.834 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Quoi que ma belle Élips entreprenne et conspire v.845 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Toujours sur mon esprit elle a le même empire, v.846 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Puisque tu hais ma vie, elle m'est importune, v.854 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Elle abhorre ma vue, elle me veut bannir, v.891 (Acte 3, scène 3, ÉDOUARD)
Ma passion l'offense, elle m'en veut punir, v.892 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Et pour l'exécuter quelque effort qu'elle fasse, v.893 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
À me persécuter par une telle épreuve, v.902 (Acte 3, scène 3, ÉLIPS)
Sire, ce faible esprit est tellement confus, v.939 (Acte 3, scène 3, ÉLIPS)
Et je dois avouer que je suis criminelle, v.949 (Acte 3, scène 3, ?LIPS)
Puisque dans son esprit mon Roi me juge telle, v.950 (Acte 3, scène 3, ?LIPS)
Oui je suis criminelle après votre soupçon, v.952 (Acte 3, scène 3, ?LIPS)
Mais plus qu'une innocence, et si pure, et si belle v.977 (Acte 3, scène 3, ÉDOUARD)
Dédaigne les bontés qu'on peut avoir pour elle, v.978 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Qui noircit tous les tiens d'une éternelle tache, v.994 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Cette cruelle main que j'avais tant baisée v.1002 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Quel coeur elle perçait, quel sang tu répandais, v.1003 (Acte 3, scène 3, ?DOUARD)
Vois de quelles raisons tu la pourras défendre, v.1026 (Acte 3, scène 4, ÉDOUARD)
Et je vous couvrirai d'une nuit éternelle, v.1093 (Acte 4, scène 2, ÉDOUARD)
Vous ensevelissant avec ma criminelle v.1094 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
D'une punition qui me perd avec elle, v.1110 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Et je la punirai de plus cruelles morts v.1111 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Une source autrefois d'une flamme éternelle v.1121 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Couverts d'une nuit sombre et d'une horreur mortelle ; v.1122 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Celle que tant de soins, de devoirs et de voeux, v.1143 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Pour le bien du Royaume il faut qu'elle périsse, v.1153 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Elle voulait mon sang, il demande le sien, v.1156 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Il attend qu'elle meure, et qu'on le satisfasse. v.1158 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
C'est là qu'elle demeure, et que votre justice v.1169 (Acte 4, scène 2, ?DOUARD)
Elle te déshonore, elle te fait un tort v.1211 (Acte 4, scène 3, ÉDOUARD)
A-t-elle plus que toi sujet de me trahir, v.1215 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
A-t-elle plus que toi raison de me haïr, v.1216 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Ha ! Cruel, ha ! Cruel, à quelle extrémité v.1219 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Toute blanche qu'elle est à la grêle des coups, v.1232 (Acte 4, scène 3, WARWICK)
Contre elle et contre moi, ma fille est innocente : v.1246 (Acte 4, scène 3, WARWICK)
Non je n'en puis douter, ta fille est criminelle, v.1297 (Acte 4, scène 3, ÉDOUARD)
Et dans sa trahison tu trempes avec elle, v.1298 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Quelle punition, quel horrible tourment v.1304 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
De quel genre de mort peut-elle être punie ; v.1306 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
La qualité d'amant m'ôte celle de Roi, v.1312 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Je l'aime toute ingrate et toute criminelle, v.1313 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Et mon coeur m'abandonne, et me trahit pour elle. v.1314 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Mon âme l'a suivie, elle est dans sa prison, v.1316 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Et de quelque courroux qu'elle soit enflammée v.1317 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Et pour elle et pour toi j'oublierai ma justice, v.1321 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Je pardonnerai tout pourvu qu'elle fléchisse, v.1322 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Elle relâche un peu de sa sévérité, v.1324 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Qu'elle change d'humeur, et pour vous et pour soi, v.1327 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
Et qu'ayant pitié d'elle, elle ait pitié de moi. v.1328 (Acte 4, scène 3, ?DOUARD)
De ce tronc qu'elle anime avec tant de malheur, v.1358 (Acte 5, scène 1, WARWICK)
Les persécutions dont elle est poursuivie, v.1359 (Acte 5, scène 1, WARWICK)
Sachez que c'est de moi qu'elle tient ce dessein, v.1369 (Acte 5, scène 1, WARWICK)
Toute grâce est éteinte, et pour elle et pour toi, v.1378 (Acte 5, scène 1, ÉDOUARD)
Elle vit trop l'ingrate. v.1385 (Acte 5, scène 2, ÉDOUARD)
Elle saura mourir. v.1385 (Acte 5, scène 2, WARWICK)
Qu'elle refuserait aux plus rudes tourments : v.1406 (Acte 5, scène 2, NORFOLK)
Quoi pour un simple trait d'un regard qu'elle lance, v.1423 (Acte 5, scène 3, ÉDOUARD)
Quelle gloire, ou quel bien tirais-tu de ma mort ? v.1466 (Acte 5, scène 3, ÉDOUARD)
Ha ! Cruelle tu vois, à quel malheur extrême v.1475 (Acte 5, scène 3, ?DOUARD)
Et vivre avecque moi d'une telle façon, v.1533 (Acte 5, scène 3, ÉLIPS)
Lui dont la belle vie et les nobles exploits v.1549 (Acte 5, scène 3, ?LIPS)
Par celle que l'ingrat vous faisait à vous-même : v.1611 (Acte 5, scène 3, ÉLIPS)
Et de quelle façon pourrai-je réparer v.1645 (Acte 5, scène 3, ÉDOUARD)
Et de quelle façon je vous veux honorer. v.1682 (Acte 5, scène 4, ÉDOUARD)
J'eus pour elle autrefois des feux illégitimes, v.1744 (Acte 5, scène 4, ÉDOUARD)
Par ce suprême honneur qu'elle a trop mérité. v.1750 (Acte 5, scène 4, ?DOUARD)
Je veux qu'elle partage et mon sceptre et ma couche, v.1752 (Acte 5, scène 4, ?DOUARD)
Qu'elle atteigne aujourd'hui la grandeur souveraine, v.1755 (Acte 5, scène 4, ?DOUARD)
Que vous n'en retirez d'une telle victoire : v.1772 (Acte 5, scène 4, GLOUCESTER)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 9 textes (soit une présence dans 0,47 % des textes) dans lesquels il y a 913 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 101,44 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LE CLARIONTE	17	24	11	24	30	106
2	LA BRADAMANTE	26	12	17	22	15	92
3	JEANNE	15	20	21	41	48	145
4	PHALANTE	13	23	12	14	21	83
5	LE COMTE D'ESSEX	10	16	14	20	39	99
6	HERM?N?GILDE	21	25	21	19	21	107
7	LA MORT DE MITRIDATE	16	8	24	19	19	86
8	LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODE	20	13	8	18	32	91
9	ÉDOUARD	18	8	27	31	20	104
	Total	156	149	155	208	245	913