Occurences de l'expression

moi

pour LEGRAND, Marc-Antoine

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LA NOUVEAUTÃ‰ (1727)

Mon cher ami, alors que Jupiter nous a tous chassé du Ciel, il m'est arrivé bien des traverses sur la terre ; mais enfin j'ai borné tous mes travaux à m'établir sur ces bords : c'est moi qui passe et repasse tous les mortels de la joie à la tristesse ; et de la tristesse à la joie. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Mais je n'aurais jamais fini si j'entreprenais de t'expliquer tous le sujets que chacun a de s'ennuyer ; je te dirai seulement que ceux que tu vois assoupis autour de moi, sont des curieux de spectacles, qui attendent que les Comédiens, ou l'Opéra donne quelque chose de bon. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
C'est moi qui annonce tous les jours au public les pièces qu'on y doit jouer. (Acte 1, scène , MOMUS)
Et qu'importe ? C'est toujours de la musique. Pour moi, que l'Opéra joue tout ce qu'il voudra, je n'en manquerais pas une représentation, pendant toute l'année, pour les affaires les plus importantes. (Acte 1, scène 3, LE CONSEILLER)
Ah ! C'est une pièce toute italienne, il n'y va jamais personne ; et la plupart de leurs pièces françaises se ressemblent toutes, elles roulent toujours sur le même pivot ; les amants y parlent sans cesse un langage guindé, aussi obscur pour moi que l'Italien même. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Monsieur, attendez du moins que nous ayons vu un succès de celle-ci. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Et dites-moi, Monsieur, qu'elle est l'intrigue ? (Acte 1, scène 5, UN ABBÉ)
Croyez-moi, Messieurs, ne manquez jamais la première représentation d'une pièce, on n'est jamais sûr d'en avoir une seconde : et venez tous avec moi condamner ou applaudir la Nouveauté. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Pour changer, prenez-moi une brune aux cheveux ébène, qui ait un oeil vif et pétillant et des manières gaies et enjouées. (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Laissez-moi apprendre ce qu'elle me veut, et vous viendrez dans l'instant nous rejoindre. (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Ne me dites pas cela ; il y a près d'un mois que vous m'avez vue. (Acte 1, scène 8, ÉLIANTE)
Entre nous, je crois y avoir un peu de part ; et je vous avouerai franchement que c'est moi qui vous donne aujourd'hui tant de goût l'un pour l'autre. (Acte 1, scène 9, LA NOUVEAUTÉ)
Pour moi, Déesse, je ne jure de rien. (Acte 1, scène 9, ÉLIANTE)
J'ai beau souvent être accompagnée de tristesse, on a toujours de l'impatience de me voir arriver ; et tel me vient débiter les larmes aux yeux, qui ne laisse pas d'avoir un secret plaisir d'être le premier à m'annoncer. On ne m'y peint pas toujours telle que je suis : chacun me défigure selon ses intérêts, ou ses conjectures : cent mille hommes de plus ou de moins ne coûtent rien à expédier pour cela ; et l'on m'a fait souvent publier la victoire, avant même que la bataille fût donnée. (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Oui, ma fille, c'est moi-même. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Il est vrai que Colin le trouvait autrefois comme çà ; mais, depuis trois ans que nous sommes mariés, il dit qu'il l'a tant vu, tant vu, qu'il s'ennuie à présent de le trouver toujours de même, et qu'il voudrait qu'il fût fait comme celui de Colette : tout le monde dit pourtant que cette Colette n'est pas si belle que moi, à beaucoup près. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Dites-moi, Madame ; en fâchant mon mari, cela me donnera-t-il un autre visage ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Mais, Madame, je vous prie, que je ne sois pas venue vous consulter en vain ; et, ne pouvant changer mon visage, donnez-moi du moins quelques nouvelles manières de plaire, que les autres femmes n'aient pas encore inventées ; j'en ai déjà effrayé plusieurs qui m'ont rendu moins belle que je n'étais. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Ce que je vous demande, au moins, c'est toujours dans le dessein de plaire à mon mari ; si j'ai le malheur de plaire à quelqu'autre, ce ne sera pas ma faute. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Vraiment, nous vous avons bien de l'obligation, Madame_la_Baronne mon épouse, et moi (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Et contez-moi un peu cela, pour rire. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
S'il vous plaît, mon cher époux, laissez-moi parler. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Vous vous y préparez ; et moi je commence. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Vous avez l'air un peu antique, au moins ; et, si vous m'aviez consultée avant que d'aller à la Cour, je vous aurais épargné la ridicule d'y paraître dans cet équipage. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Savez-vous bien, Madame, que, lorsque j'en partis, il n'y a avait pas de Seigneur qui se mît plus galamment que moi ; et voilà encore l'habit que je me fis faire à l'arrivée du Doge de Gênes en France. (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Et moi, mon cher époux, c'est bine pis : on me trouve toute d'une venue ; et, pour m'accommoder à la mode, il faut que je me raccourcisse d'un pied par le haut, et que je me grossisse de quatre par le bas : mais je n'en ferai rien, je vous jure. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
On disait pourtant que vous vous trouviez quelquefois parmi nos demoiselles des Choeurs. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Mais enfin, que voulez-vous de moi ? (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
J'ai, fort à propos, amené avec moi des violons. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Allons, Madame, figures-vous que vous êtes vestale ; c'est un rpole qui convient assez à la Nouveauté ; et moi je suis Antonin Caracalla. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
J'ai un magasin rempli de plus de soixante mille vers de toute espèce ; ceux qui en auront besoin, viendront en acheter chez moi en gros, qu'ils reviendront au public en détail, à leur risques et fortunes. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Il me voulait mettre de moitié dans un projet qu'il a formé ; mais l'idée m'en paraît trop extravagante. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Le musiciens n'auront qu'à inventer ou choisir leur sujet eux-même, en amener les divertissements à leur fantaisie, et en composer la musique ; et ils trouveront chez moi des vers tout à faits pour e remplissage : j'en ai d'amour, de haine, de dépit, de vengeance, d'infidélité, de constance ; pour les Dieux, pour les Démons, pour les Rois, pour les Bergers ; enfin on trouvera de tout dans ma boutique, et à juste prix. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Voulez-vous que je vous parle en conscience ? Je ne puis pas vous les donner à moins de cent dix sols, le cent. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Allons, Messieurs, puisque vous voilà d'accord, secondez-moi dans l'exécution du petit divertissement que j'ai préparé ; et que tout célèbre le triomphe de la Nouveauté. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)

LA FAMILLE EXTRAVAGANTE (1770)

Si notre maître en a la moindre connaissance, v.4 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pour moi, de mon côté, v.50 (Acte 1, scène 2, SUZON)
Pardonnez-moi, mon père ; et déjà quelqu'un m'aime, v.52 (Acte 1, scène 2, SUZON)
Au désespoir, au moins, vous allez le réduire. v.59 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais n'en dis rien, au moins. v.68 (Acte 1, scène 3, MADAME-RISSOLÉ)
Elle est bien amoureuse, au moins. v.96 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ne voyant que moi d'homme, elle a perdu l'idée v.103 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Où je redoublerai le mémoire des frais ; v.118 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Si j'en suis assuré ? Laissez, laissez-moi faire : v.131 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Ce sont trois mille francs que l'on me donne à moi. v.174 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Mes yeux ont dans les siens pour moi cru voir sa flamme. v.243 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Tenez, regardez-moi, vous voyez son portrait. v.266 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Mais, du moins, qu'avec vous... v.306 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Et vous, tout comme moi, v.314 (Acte 1, scène 13, SAINT-GERMAIN)
Quoi! D'Élise et de moi tu découvres la flamme ? v.340 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Pour moi toujours trop tard en viendra la journée ; v.352 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Cela vous ennuyait autant que moi, je gage ? v.387 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Je viens le dissiper, je m'en flatte du moins ; v.441 (Acte 1, scène 18, ÉLISE)
Mademoiselle, v.451 (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Je t'entends ; viens, suis-moi. Vous, n'appréhendez rien ; v.469 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
S'il est caché céans, c'est pour l'amour de moi ; v.501 (Acte 1, scène 25, LUCRÈCE)
Oui, moi-même, ou je l'étranglerai. v.510 (Acte 1, scène 25, MADAME-RISSOLÉ)
Il vient pour m'épouser, au moins. v.514 (Acte 1, scène 26, SUZON)
Mesdames, contre moi n'ayez point de colère ; v.555 (Acte 1, scène 28, CLÉON)
Et moi j en suis ravie. v.568 (Acte 1, scène 28, MADAME-RISSOLÉ)
Mesdames, contre moi n'ayez point de courroux. v.577 (Acte 1, scène 28, ÉLISE)
Tu veux de moi, v.646 (Acte 1, scène 29, SUZON)

L'USURIER GENTILHOMME (1713)

Je les ai faites moi-même. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Mais, Madame, que je sache, au moins, vos senti- mens avant de me séparer de vous, et si.... (Acte 1, scène 3, LICASTE)
Le paysan, frère de Monsieur de Mananville, marche sur mes pas ; et pour votre frère le Capitaine, s'il ne vient pas ; assez tôt, je le ferai bien arriver, moi. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Madame, c'est à moi à commencer : et je vous dirai, Madame, que je serons tretous ravis de vous voir dans notre alliance. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Pour moi, Madame, je ne vous dis rien aujourd'hui, car je vous vis hier ; et je n'ai pas assez de mémoire pour apprendre tous les jours un nouveau compliment, à moins que vous ne vouliez que je recommence. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Si je ne dis mot, je n'en pense pas moins. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Quoiqu'il n'y ait qu'un mois qu'il hante le beau monde, on le trouve déjà fort dégourdi. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Il est vrai que moi, et Monsieur Mananville mon mari, je sommes la politesse même : croiriez-vous que je n'avons point eu de peine du tout à nous accoutumer à être de qualité ? (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Ce ne sera pas notre faute, s'il ne parvient pas : s'il lui a donné, depuis un mois qu'il est sorti de sixième, de toutes sortes d'acabis de maîtres ; d'armes, de musique, de danse, d'écriture, de cheval, d'ostographe et d'arismétique ; et pour des Livres, je lui en avons acheté de toutes les couleurs. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
C'est moi, Madame, qui vais vous laisser. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Madame, laissez-moi-là pour voir sa menterie ; il nous a dit là-bas qu'il était votre beau-frère. (Acte 1, scène 9, RAGOTIN)
Regardez-moi bian, c'est moi-même. (Acte 1, scène 10, COLAS)
J'ai appris que vous mariez mon neveu Claude, et je suis venu pour être de la noce ; c'est bien le moins, puisque c'est moi qui l'ai élevé presqu'aussi grand qu'il est, et qui, sans reproche, l'y ai baillè si peu d'esprit que j'avais. (Acte 1, scène 10, COLAS)
Hé morgué ! prends moi, je t'en sarvirai. (Acte 1, scène 12, COLAS)
Crois-moi, va-t-en, ivrogne que tu es. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Parlez le moins que vous pourrez devant la compagnie qui va venir, et, surtout, ne lâchez point de morgué. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MANANVILLE)
Pour moi ; j'ai cela de bon, un rien m'embellit. (Acte 1, scène 16, COLAS)
Je ne prétends pas me donner la peine d'appeler deux fois, et je veux que l'on m'entende au moindre signe, entendez-vous ? (Acte 1, scène , MONSIEUR MANANVILLE)
C'est une joie pour moi, que je ne puis assez vous exprimer. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Les emplois que mon crédit va vous procurer, ne demandent pas moins qu'un homme de votre mérite pour les exercer. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Et j'espère que vous soutiendrez la gloire des nobles ayeux, dont vous et moi tenons naissance. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Madame, Monsieur_le_Baron, vous savez que vous êtes nécessaires là-dedans ; avec la permission de la compagnie, suivez-moi. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Moi, je reste pour faire les honneurs. (Acte 1, scène 18, COLAS)
Tous mes amis se vont moquer de moi, si j'achève ce mariage, mais d'ailleurs nous avons un dédit de vingt mille écus. (Acte 1, scène 20, FONTAUBIN)
Très volontiers ; et personne n'est plus au fait que moi. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
Ne vous mettez pas en peine, et laissez-moi faire. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
J'ai dans cette maison, un homme tout à moi, qui viendra vous avertir lorsque... (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
Il y a un mois que je ménage cette alliance, qui m'aurait donné tout l'appui possible contre les recherches qu'on aurait pu faire de l'acquisition de mes biens, il faut que tout contribue à rompre mes projets, et que ce mauvais Capitaine vienne encore. (Acte 1, scène 25, MONSIEUR MANANVILLE)
Toi, Lisette, seconde-moi bien. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Je n'ai que faire à lui ; il est bien hardi de vouloir se montrer devant moi, ayant eu dessein de marier ma soeur sans mon consentement. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
C'est de moi qu'il parle. (Acte 1, scène 26, LE BARON)
Ce n'est pas moi, Monsieur. (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Tous les Officiers de mon Régiment, et moi, seront logés et nourris chez vous à discrétion tous les hivers, pour nous dédommager des pertes que nous avons faites avec vos confrères les usuriers, depuis trois ans... (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Et qu'ai-je affaire, moi ?... (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Une dame comme moi s'entendre appeler ma mie ! (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Rendons nous réciproquement nos dédits ; ce mariage, croyez-moi ! ne convenAit ni à l'un ni a l'autre. (Acte 1, scène 28, FONTAUBIN)
Et moi ; morgué, à qui rendrai-je mon soufflet ? (Acte 1, scène 28, COLAS)
Morgué, moi, je m'en retourne à Charonne. (Acte 1, scène 28, COLAS)
Mananville, est un chicaneur ; il a fait des frais pour ce mariage ; et pourrait les rejeter sur vous ; croyez-moi, achevons de l'intimider de manière qu'il ne veuille jamais avoir d'affaire avec nous. (Acte 1, scène 31, FRONTIN)
Tu sais, Lisette, que j'ai quitté Marine pour toi ; tu veux t'engager dans ma compagnie je te donnerai ton congé au bout de trois mois. (Acte 1, scène 31, FRONTIN)

PLUTUS (1770)

A-t-il lieu de se plaindre ? Et moi qui vous vaut bien, v.17 (Acte 1, scène 1, CARION)
Hé bien, cédez-la moi, si vous en êtes las ; v.21 (Acte 1, scène 1, CARION)
Nos malheurs vont finir, c'est moi qui t'en affure ; v.119 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Qui s'est offerte à moi. v.136 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Ensuite son valet de moi s'est emparé ; v.158 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Du fripon et de moi s'est prudemment saisie ; v.160 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Faites-le moi connaître. v.195 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Montrez-moi donc comment ; car je ne le crois pas. v.198 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
J'approuve ton bon coeur. Ah ! Quel plaisir pour moi v.245 (Acte 1, scène 5, PLUTUS)
Présent, qu'en sa misère il a reçu de moi ; v.301 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
C'est moi qui vous nourrit, c'est moi qui vous habille. v.319 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Sans moi les potentats se verraient sans sujets : v.322 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Et nous voici bientôt à la moitié du jour. v.341 (Acte 2, scène 2, MIRTIL)
Et tous les Arts fleurir. Mais conte-moi comment v.361 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
Plaintes, remerciements vont s'adresser à moi. v.413 (Acte 2, scène 4, CRÉMILE)
Amenez-la chez moi ; que Plutus, dans ce jour v.421 (Acte 2, scène 4, CRÉMILE)
Mais ce soupir au moins part-il du fond du coeur ? v.437 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
À renoncer à moi ! Comment donc, effronté !... v.441 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
En moi, vous auriez pu prendre un autre lui-même. v.476 (Acte 2, scène 5, CARION)
Amenez moi Crisis au plus tôt, je l'attends. v.494 (Acte 2, scène 6, CRÉMILE)
Aide-moi... Mais déjà je vois quelqu'un paraître. v.496 (Acte 2, scène 7, CRÉMILE)
Dis-moi, n'était-il pas le rival de mon fils ? v.505 (Acte 2, scène 8, CRÉMILE)
Il est bien Dieu pour vous et moi, Monsieur, je pense. v.511 (Acte 2, scène 8, CARION)
Que par moi, leur ami. v.522 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Attends à devenir aussi riche que moi, v.549 (Acte 2, scène 8, CARION)
Mais ils sont réservés pour des coeurs moins ingrats, v.565 (Acte 2, scène 8, CARION)
Qui du moins me plaignaient, ne me soulageant pas. v.566 (Acte 2, scène 8, CARION)
Ah ! Je suis enragé. Mais j'ai bien moins d'ennui v.577 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Mais il faudrait du moins un peu nous ajuster. v.594 (Acte 3, scène 1, CARION)
Enseignez-moi Plutus, que je lui rende grâce : v.599 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
L'homme est fort au-dessous des moindres animaux, v.614 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Je veux les empêcher de faire comme moi ; v.678 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Et d'une indigne vie effaçant la mémoire, v.679 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Au moindre bruit, j'ai cru qu'on enfonçait ma porte ; v.703 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Elle ne ferait plus du moins le diable à quatre. v.747 (Acte 3, scène 4, CARION)
Lui dois-je témoigner d'avoir cent mille francs ? v.801 (Acte 3, scène 6, CISTÈNES)
Philémon, comme moi, n'a pas nombre d'enfants ; v.802 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Vous vous plaindrez toujours, Cistènes, croyez-moi, v.817 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
Employé auprès de moi sa femme ou sa maîtresse ; v.872 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
(Disais-je en soupirant.) Plutus, secourez-moi, v.893 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Et pour me marier envoyez-moi de quoi. v.894 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Et ne pourrait-il pas du moins m'émanciper. v.918 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Jamais l'Amour et moi, quoique l'on ait pu faire, v.963 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)

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CARTOUCHE OU LES VOLEURS (1770)

Et moi, je vous assure que Monsieur Pataut s'en retournera à Angoulême, sans entendre ce concert-là. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Je ferai l'affaire moi seul. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Il ne tiendra pas à moi que tu ne le sois. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je ne l'ai pas quitté pour cela, mais je l'exerce d'une manière plus relevée, et moins dangereuse ; et j'en fais plus à présent en un coup de plume, que je n'en aurais fait autrefois en dix coups de ciseaux. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Et ne peux-tu pas répondre de moi ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Moi qui suis à la veille d'entrer dans le Corps des Procureurs, tu me proposes d'entrer dans celui des voleurs... (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Chers Compagnons de fortune, généreux défenseurs de votre liberté, à tous présents salut, argent, et bon appétit ; pour de l'honneur, je ne vous en souhaite point, vous vous en passerez bien, et moi aussi. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Et d'ailleurs, où ferions-nous en Campagne le moindre des coups que nous faisons à Paris ? (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Mais je suis d'avis que notre Général s'expose un peu moins. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Restons donc dans Paris ; et s'il nous y faut périr, périssons du moins les armes à la main. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Mon Capitaine, c'est l'Éveillé, Sans-Rémission, et moi. (Acte 1, scène 3, LA RAMÉE)
Sans-quartier, l'Estocade, et moi. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
La Fantaisie, Fond-de-cale, et moi. (Acte 1, scène 3, BEL-HUMEUR)
Sans-oreille, le Débrideux, et moi. (Acte 1, scène 3, LA PINCE)
Brûle-Moustache, Brise-Mâchoire, et moi. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Est-ce ma faute à moi, cette Dame là était chatouilleuse. (Acte 1, scène 3, LE PETIT FRÈRE)
Et je dirai à mon avantage que dans les combats singuliers, il n'y a guère de vivant plus adroit que moi pour désarmer son homme. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
C'est-à-dire qu'il faut commencer par voler l'Angoumoisin à son arrivée, le houspiller un peu, et le menacer de le jeter dans la rivière, s'il ne reprend sur le champ le chemin d'Angoulême. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Monsieur, je ne dois point marcher devant mon rang, et il y en a de plus anciens que moi dans la Compagnie. (Acte 1, scène 11, LA VALEUR)
Pour moi je prendrai le parti de rester chez mon Procureur. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Et moi, je reprendrai mon métier de tailleur, que j'exerçais ci-devant. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Vous avez trop d'estime de ma personne, c'est à moi de vous donner la mienne. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
J'en devrais rougir bien plus que vous, moi, qui n'ai encore eu jusqu'ici aucune action remarquable sur mon compte, et qui à peine ai mérité de me faire pendre. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Embrassez-moi, mes enfants, j'ai bien crû ne vous plus revoir de ma vie. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Est-ce que je me repose, moi ? (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Vous devriez du moins changer d'habit. (Acte 2, scène 3, HARPIN)
C'est un diamant ; mais il n'est pas à moi. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Adieu, croyez-moi, retirez-vous chez vous avant qu'il soit plus tard, de crainte des voleurs. (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Ce n'est pas vous que cet homme là a volé, c'est moi. (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Il me semble pourtant que c'est moi qui n'ai plus ni ma bourse, ni mon diamant. (Acte 2, scène 8, PATAUT)
Allons, défendons nous, secondez-moi bien. (Acte 2, scène 9, LA BRANCHE)
Mais, Monsieur, croyez-moi, vous n'êtes pas encore chez vous ; d'autres voleurs pourraient vous attaquer, et ne vous trouvant rien, vous tuer. (Acte 2, scène 10, HARPIN)
Cela est fort drôle. Et moi aussi. (Acte 2, scène 12, PATAUT)
Vous vous moquez de moi. (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Moi, j'ai votre habit ? (Acte 2, scène 12, PATAUT)
Je vous assure, Monsieur le Commissaire, que je ne connais point cet homme-là ; et que bien loin de l'avoir volé, on vient de me voler moi-même. (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Vous vous moquez de moi. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Mais pour faire les choses dans les règles de la Justice, dites-moi qu'est-ce qu'il y avait dans les poches de votre habit ? (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Mais Monsieur le Commissaire, écoutez-moi. (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Qu'on mène cet homme là chez moi, que j'examine cette affaire à fond. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Quelle manière polie pour moi ! (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Son père est fort riche, mais il n'en est pas moins avare ; et il aurait autant de peine à se défaire de son argent, qu'il a eu de facilité à l'amasser. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Nous autres Angoumoisins, nous sommes francs, et je vous dirai sincèrement, Beau-père, que la Dame chez qui j'ai soupé hier, et avec qui j'ai passé la nuit à jouer, est cent piques au-dessus de votre fille. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Vous êtes arrivé d'hier, et vous êtes allé descendre autre part que chez moi ? (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Je n'aime point à me contraindre, moi. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Prêtez-moi un millier de pistoles pour aller regagner mon argent. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Donnez-moi le mien, et une centaine de pistoles seulement, pour me dédommager des frais, de mon voyage. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Je lui écrirai moi-même, et de la bonne encre. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Serviteur, Monsieur Oronte ; bonjour Mademoiselle Isabelle. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Moi, je connais votre père ? (Acte 3, scène 7, ORONTE)
Mais avant que de vous conter tout cela, il faut du moins que je vous embrasse. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Monsieur, sauvez-moi la vie. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Oui vraiment, c'est moi-même. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Mais laissez-moi vous conter mon aventure. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Parbleu, écoutez-moi donc. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Je crois que cet homme-là se moque de moi ou extravague, de me venir demander ma fille en mariage. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Moi, je suis de votre métier ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Sans doute. N'êtes-vous pas Négociant comme moi ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Faites-les venir devant moi, ils n'oseraient me le soutenir. (Acte 3, scène 9, PATAUT)
Hé : Monsieur, ayez pitié de moi, je vous promets que je n'y retournerai plus. (Acte 3, scène 11, LE PETIT FRÈRE)
Faites-moi rendre au plutôt ce qui m'a été volé, et je m'en retourne à Angoulême, je n'ai que faire de vous, ni de votre fille. (Acte 3, scène 13, PATAUT)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 206 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 41,20 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Total
1	LA NOUVEAUT?	35	0	0	35
2	LA FAMILLE EXTRAVAGANTE	27	0	0	27
3	L'USURIER GENTILHOMME	40	0	0	40
4	PLUTUS	12	16	15	43
5	CARTOUCHE OU LES VOLEURS	19	21	21	61
	Total	133	37	36	206