Occurences de l'expression

jour

pour MARIVAUX

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FÉLICIE (1750)

  1. Il faut avouer qu'il fait un beau jour. (Acte 1, scène 1, FÉLICIE)
  2. Aussi le plaisir d'être avec vous, qui est toujours si grand pour moi, ne m'a-t-il jamais été si sensible. (Acte 1, scène 1, FÉLICIE)
  3. N'est-ce que d'aujourd'hui que vous êtes bien sûre de cette vérité-là, vous, avec qui je suis dès mon enfance, vous, à qui je dois tout ce que je puis avoir d'estimable dans le coeur et dans l'esprit ! (Acte 1, scène 1, FÉLICIE)
  4. Il est vrai que vous avez toujours été l'objet de mes complaisances ; et s'il vous reste encore quelque chose à désirer de mon pouvoir et de ma science, vous n'avez qu'à parler, Félicie ; je ne vous ai aujourd'hui menée ici que pour vous le dire. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
  5. Votre union dépend de vous ; gardez toujours cette qualité dont elle porte le nom, et vous serez toujours ensemble. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  6. Sous le prétexte qu'on est aimable, on n'osera pas se montrer ; il ne faudra rien voir, toujours s'enfuir, et ne s'occuper qu'à faire la sauvage ? (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
  7. Écoutez, Félicie, ne vous y trompez pas ; les grâces et la sagesse ont toujours eu de la peine à rester ensemble. (Acte 1, scène 3, LA-MODESTIE)
  8. Sont-ce là ces pièges si redoutables, qu'il faille renoncer au jour pour les éviter ? (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
  9. Je ne vous dis pas de rester là ; voyons toujours ce côté, il est plus tranquille. (Acte 1, scène 3, LA-MODESTIE)
  10. Mais prenons toujours ceux-ci qui se présentent, et qui sont permis ; voyons ce que c'est, et puis nous irons aux vôtres : est-ce que j'y renonce ? (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
  11. Je sais toujours votre avis, à vous, sans que vous le disiez. (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
  12. Je ferais ma félicité d'être toujours avec vous : oui, Félicie, vous êtes les délices de mes yeux et de mon coeur. (Acte 1, scène 6, LUCIDOR)
  13. Toujours temps ! (Acte 1, scène 6, FÉLICIE)
  14. Et toujours des expressions tendres ! (Acte 1, scène 6, FÉLICIE)
  15. Toujours de l'amour, vous ne vous corrigez point. (Acte 1, scène 8, FÉLICIE)
  16. Et vous, toujours de nouveaux charmes ; ils ne finissent point. (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
  17. Écoutez-moi, charmante Félicie, n'est-ce pas toujours à la personne que l'on aime qu'il faut se marier ? (Acte 1, scène 9, LUCIDOR)
  18. Dès aujourd'hui, si on le veut ; et si on ne l'approuve pas, je l'approuverai, moi. (Acte 1, scène 9, FÉLICIE)
  19. Elles me quittent, elles disparaissent toujours à votre aspect, et je ne sais pourquoi. (Acte 1, scène 12, FÉLICIE)

LA DOUBLE INCONSTANCE (1724)

  1. Et moi, je hais la santé, et je suis bien aise d'être malade ; ainsi, vous n'avez qu'à renvoyer tout ce qu'on m'apporte, car je ne veux aujourd'hui ni déjeuner, ni dîner, ni souper ; demain la même chose. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
  2. Voyez, depuis deux jours que vous êtes ici, comment il vous traite ; n'êtes-vous pas déjà servie comme si vous étiez sa femme ? (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  3. Mon serviteur, qui me vantez tant les honneurs que j'ai ici, qu'ai-je affaire de ces quatre ou cinq fainéantes qui m'espionnent toujours ? (Acte 1, scène 1, SILVIA)
  4. N'importe, dis toujours. (Acte 1, scène 2, LE-PRINCE)
  5. Je vous ai dit qu'un jour à la chasse, écarté de ma troupe, je la rencontrai près de sa maison ; j'avais soif, elle alla me chercher à boire : je fus enchanté de sa beauté et de sa simplicité, et je lui en fis l'aveu. (Acte 1, scène 2, LE-PRINCE)
  6. Oui-dà, tu es jolie aujourd'hui ! (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
  7. Vous l'avez perdue depuis deux jours ? (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
  8. Enfin, si ce ne sont pas des voleurs, ce sont toujours des fripons. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  9. Me voilà pourtant, et il n'y a point de remède, je serai toujours comme cela ! (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  10. Les premiers jours, il fallait voir comme elle se reculait d'auprès de moi, et puis elle reculait plus doucement, et puis petit à petit elle ne reculait plus, ensuite elle me regardait en cachette, et puis elle avait honte quand je l'avais vu faire, et puis moi j'avais un plaisir de roi à voir sa honte ; ensuite j'attrapais sa main, qu'elle me laissait prendre, et puis elle était encore toute confuse ; et puis je lui parlais ; ensuite elle ne me répondait rien, mais n'en pensait pas moins ; ensuite elle me donnait des regards pour des paroles, et puis des paroles qu'elle laissait aller sans y songer, parce que son coeur allait plus vite qu'elle : enfin c'était un charme, aussi j'étais comme un fou. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  11. M'aimez-vous toujours ? (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  12. Aimez toujours Arlequin, il le mérite ; et vous, Arlequin, quelque chose qu'il arrive, regardez-moi comme une amie, comme une personne qui voudrait pouvoir vous obliger, je ne négligerai rien pour cela ! (Acte 1, scène 11, FLAMINIA)
  13. Aimons-nous toujours ; cela nous aidera à prendre patience. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
  14. Pauvre petit trésor à moi, ma mie ; il y a trois jours que je n'ai vu ces beaux yeux-là, regardez-moi toujours pour me récompenser ! (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
  15. Oui, mon fils : mais promettez-moi aussi que vous m'aimerez toujours ! (Acte 1, scène 12, SILVIA)
  16. Silvia, je suis votre amant, vous êtes ma maîtresse, retenez-le bien, car cela est vrai, et tant que je serai en vie, cela ira toujours le même train, cela ne branlera pas, je mourrai de compagnie avec cela. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
  17. Y a-t-il de visage plus commun disaient l'autre jour ces jalouses entre elles ; de taille plus gauche ? (Acte 2, scène 1, FLAMINIA)
  18. Et moi, je voudrais qu'il ne m'aimât pas, car j'ai du chagrin de ne pouvoir lui rendre le change ; encore si c'était un homme comme tant d'autres, à qui on dit ce qu'on veut ; mais il est trop agréable pour qu'on le maltraite, lui, et il a toujours été comme vous le voyez. (Acte 2, scène 3, SILVIA)
  19. Que puis-je faire pour mériter ce que vous venez de me dire, si ce n'est de vous aimer toujours ! (Acte 2, scène 3, LE-PRINCE)
  20. Et moi, je vous en fais juge aussi ; là, vous l'entendez, comment se comporter avec un homme qui me remercie toujours, qui prend tout ce qu'on lui dit en bien ? (Acte 2, scène 3, SILVIA)
  21. Bonjour, mon amie ! (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  22. Bonjour, Arlequin ; dites-moi donc de quoi vous riez, afin que j'en rie aussi ? (Acte 2, scène 5, FLAMINIA)
  23. C'est que mon valet Trivelin, que je ne paye point, m'a mené par toutes les chambres de la maison, où l'on trotte comme dans les rues ; où l'on jase comme dans notre halle, sans que le maître de la maison s'embarrasse de tous ces visages-là, et qui viennent chez lui sans lui donner le bonjour, qui vont le voir manger, sans qu'il leur dise : Voulez-vous boire un coup ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  24. Mais, seigneur Arlequin, songerez-vous toujours à Silvia ? (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
  25. Adieu, Arlequin, je vous verrai toujours, si on me le permet ; je ne sais où je suis. (Acte 2, scène 6, FLAMINIA)
  26. J'aimerais mieux cultiver un bon champ, cela rapporte toujours peu_ou_prou, et je me doute que l'amitié de ces gens-là n'est pas aisée à avoir ni à garder. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
  27. Bonjour, Arlequin. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
  28. J'avais cru m'apercevoir que le Prince avait quelque inclination pour moi, et je ne croyais pas en être indigne : mais je vois bien que ce n'est pas toujours aux agréments qu'on se rend ! (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  29. Quoi qu'il en soit, avant qu'il soit quelques jours, nous verrons si j'ai si peu de pouvoir ! (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  30. J'ai toujours eu du guignon dans les rencontres. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
  31. C'était le garçon le plus passable de nos cantons, il demeurait dans mon village, il était mon voisin, il est assez facétieux, je suis de bonne humeur, il me faisait quelquefois rire, il me suivait partout, il m'aimait, j'avais coutume de le voir, et de coutume en coutume je l'ai aimé aussi, faute de mieux : mais j'ai toujours bien vu qu'il était enclin au vin et à la gourmandise. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
  32. Je vous le dis en secret ; je ne sais ce qu'il m'a fait depuis que je l'ai revu ; mais il m'a toujours paru si doux, il m'a dit des choses si tendres, m'a conté son amour d'un air si poli, si humble, que j'en ai une véritable pitié, et cette pitié-là m'empêche encore d'être la maîtresse de moi. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
  33. Il n'y a pas presse, entre nous : pour moi, j'ai toujours eu dessein de passer ma vie aux champs ; Arlequin est grossier, je ne l'aime point, mais je ne le hais pas ; et dans les sentiments où je suis, s'il voulait, je vous en débarrasserais volontiers pour vous faire plaisir. (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
  34. Vous verrez le Prince aujourd'hui. (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
  35. Souffrez donc que je m'afflige, et ne m'empêchez pas de vous regretter toujours. (Acte 2, scène 12, LE-PRINCE)
  36. Allons-nous-en toujours, de peur qu'Arlequin ne vienne. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
  37. À vous dire le vrai, seigneur, je le crois tout à fait amoureux de moi ; mais il n'en sait rien ; comme il ne m'appelle encore que sa chère amie, il vit sur la bonne foi de ce nom qu'il me donne, et prend toujours de l'amour à bon compte. (Acte 3, scène 1, FLAMINIA)
  38. Dame, je prends mes repas dans la bonne foi ; il me serait bien rude de me voir un jour apporter le mémoire de ma dépense ; mais je vous crois. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  39. Ensuite nous tiendrons ici ménage avec l'amie Flaminia, qui ne veut pas nous quitter à cause de son affection pour nous ; et si le Prince a toujours bonne envie de nous régaler, ce que je mangerai me profitera davantage. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  40. Cela est fâcheux, mon mignon ; mais en attendant qu'elle en soit informée, je vais toujours vous en faire quelques remerciements pour elle. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  41. Bonjour, ma mie ; c'est ce faquin qui dit qu'il vous aime depuis deux ans. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  42. Si vous continuez de me parler toujours de même, je ne saura plus bientôt de quelle espèce seront mes sentiments pour vous : en vérité je n'ose m'examiner là-dessus, j'ai peur de trouver plus que je ne veux. (Acte 3, scène 3, FLAMINIA)
  43. Acceptez toujours, qu'importe ? (Acte 3, scène 4, LE-SEIGNEUR)
  44. Eh bien, si j'avais ce pouvoir, si j'étais noble, diable emporte si je voudrais gager d'être toujours brave homme : je ferais parfois comme le gentilhomme de chez nous, qui n'épargne pas les coups de bâton à cause qu'on n'oserait lui rendre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  45. Bonjour. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  46. Gardez-la toujours, vous vous ajusterez avec le Prince, on n'y regardera pas de si près avec vous. (Acte 3, scène 4, LE-SEIGNEUR)
  47. Nous nous brouillerons ensemble si tu ne me réponds toujours ce que tu penses. (Acte 3, scène 5, LE-PRINCE)
  48. Bonjour, Flaminia, j'allais vous chercher ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
  49. Pourtant je n'y consens pas encore, à l'aimer : mais à la fin il faudra bien y venir ; car dire toujours non à un homme qui demande toujours oui, le voir triste, toujours se lamentant, toujours le consoler de la peine qu'on lui fait, dame, cela lasse ; il vaut mieux ne lui en plus faire. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
  50. Vous devenez triste toutes les fois que je vous aborde ; j'ai toujours le chagrin de penser que je vous suis importun. (Acte 3, scène 9, LE-PRINCE)

LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE (1712)

  1. Pour l'utile, aujourd'hui, choisit la bagatelle. v.2 (Acte 1, scène 1, DÉMOCRITE)
  2. Eh bien donc ! Vous serez mariée en ce jour ! v.8 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
  3. Et Ariste, qui doit arriver aujourd'hui. v.11 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
  4. Elle saute, elle rit, elle danse toujours. v.19 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
  5. Nous verrons aujourd'hui ce que c'est que cet homme. v.21 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
  6. À nous unir tous deux est-il toujours contraire ? v.38 (Acte 1, scène 3, CLÉANDRE)
  7. Quoi ! Toujours triste mine ! v.101 (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  8. Mais Crispin fut toujours un généreux garçon ; v.111 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  9. Il a de très grands biens, et mon père aujourd'hui v.139 (Acte 1, scène 3, PHILINE)
  10. Il arrive en ce jour. v.141 (Acte 1, scène 3, PHILINE)
  11. Sans compliment : c'est dans cette journée, v.167 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  12. Ou j'en sors, pour le moins, toujours avec bonheur. v.198 (Acte 1, scène 4, CRISPIN)
  13. Le séjour du village a pour moi plus d'appas. v.258 (Acte 1, scène 5, ARISTE)
  14. Puisque c'est aujourd'hui v.329 (Acte 1, scène 8, DÉMOCRITE)
  15. Comme on me l'avait dit, aujourd'hui sur le soir. v.362 (Acte 1, scène 10, DÉMOCRITE)
  16. Si vous vouliez, Monsieur, revenir aujourd'hui, v.370 (Acte 1, scène 10, DÉMOCRITE)
  17. Et j'aurai dans ce jour l'un des trois pour mon gendre. v.380 (Acte 1, scène 11, DÉMOCRITE)
  18. Et je suis toujours frais, grâce au jus de la treille. v.392 (Acte 1, scène 12, CRISPIN)
  19. Je suis Antoine Ariste, arrivé d'aujourd'hui. v.394 (Acte 1, scène 12, CRISPIN)
  20. Dans huit jours vous serez couleur de cheminée. v.408 (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  21. Se lever avant jour, en jupe ou camisole ; v.415 (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  22. Sachez qu'on en porta toujours dans ma famille ; v.424 (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  23. Vous êtes aujourd'hui d'une humeur chagrinante : v.559 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  24. Je veux dès aujourd'hui lui donner sérénade. v.563 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  25. J'ai mille francs et plus de revenu par jour : v.589 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  26. Il différa toujours de m'avouer pour femme. v.639 (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  27. Et refusait toujours d'épouser l'un des trois. v.730 (Acte 1, scène 24, DÉMOCRITE)
  28. Et vous-même dictez notre arrêt en ce jour. v.758 (Acte 1, scène 25, CLÉANDRE)

LES ACTEURS DE BONNE FOI (1757)

  1. Je sais bien que tu me fuis, et que je t'ennuie depuis quelques jours. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  2. Bonjour, ma belle enfant : je suis bien sûr que ce n'est pas moi que vous cherchez. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  3. Il y a plus de huit jours que je cherche à vous le dire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  4. Entre amants, les mains d'une maîtresse sont toujours de la conversation. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  5. Pour moi, je t'aime toujours ; mais tu me le paieras, car je ne t'épouserai de six mois. (Acte 1, scène 13, LISETTE)

ANNIBAL (1727)

  1. Quel important sujet a pu donc aujourd'hui v.3 (Acte 1, scène 1, EGINE)
  2. J'eus peine à voir un roi qui me donna le jour, v.23 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
  3. Egine, il me sembla que, pendant son séjour, v.51 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
  4. Qu'il ignora toujours ma honte et sa victoire. v.58 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
  5. Hélas ! Si dans ce jour mon amour se ranime, v.81 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
  6. N'importe, quelque sort qui m'attende aujourd'hui, v.83 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
  7. Mais aujourd'hui, Seigneur, je n'en ferais pas moins, v.127 (Acte 1, scène 2, LAODICE)
  8. Et que, si votre père obéit aujourd'hui, v.159 (Acte 1, scène 2, ANNIBAL)
  9. Qu'on verra quelque jour sa politique injuste v.161 (Acte 1, scène 2, ANNIBAL)
  10. Avant la fin du jour, Seigneur, nous l'allons voir, v.183 (Acte 1, scène 3, PRUSIAS)
  11. L'âme aujourd'hui des rois est-elle donc saisie ! v.226 (Acte 1, scène 3, ANNIBAL)
  12. Souffrez que je vous quitte, et qu'au moins aujourd'hui v.251 (Acte 1, scène 3, PRUSIAS)
  13. Qui sait si l'envoyé qu'on attend aujourd'hui v.263 (Acte 1, scène 4, AMILCAR)
  14. Que me dicte mon zèle et le soin de vos jours. v.276 (Acte 1, scène 4, AMILCAR)
  15. Penses-tu que ce soit seulement de ce jour v.279 (Acte 1, scène 4, ANNIBAL)
  16. Vos armes chaque jour, et sur mer et sur terre, v.393 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
  17. Il le dit aujourd'hui ; c'est moi qui vous l'annonce. v.405 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
  18. Que pour ce fier Sénat qui l'insulte aujourd'hui. v.480 (Acte 2, scène 2, ANNIBAL)
  19. En effet, si le roi profite du séjour v.515 (Acte 2, scène 2, ANNIBAL)
  20. Le Sénat, qui d'un autre est aujourd'hui l'appui, v.519 (Acte 2, scène 2, ANNIBAL)
  21. Aurait toujours raison, et l'autre toujours tort. v.600 (Acte 2, scène 3, FLAMINIUS)
  22. Ce guerrier, qu'il faudrait lui livrer en ce jour, v.647 (Acte 2, scène 4, PRUSIAS)
  23. Qui me plonge aujourd'hui dans un péril extrême. v.682 (Acte 2, scène 4, PRUSIAS)
  24. Me semble, grâce au ciel, expirer aujourd'hui. v.696 (Acte 3, scène 1, LAODICE)
  25. Oserait en ce jour se permettre votre âme ! v.698 (Acte 3, scène 1, EGINE)
  26. Hélas ! Depuis le jour v.699 (Acte 3, scène 1, LAODICE)
  27. Rome, à qui la vertu fut toujours respectable, v.721 (Acte 3, scène 2, FLAMINIUS)
  28. Envers vous aujourd'hui croit la sienne comptable v.722 (Acte 3, scène 2, FLAMINIUS)
  29. D'un témoignage ardent dont l'éclat mette au jour v.723 (Acte 3, scène 2, FLAMINIUS)
  30. Hâteraient en ce jour une union si chère, v.778 (Acte 3, scène 2, FLAMINIUS)
  31. Ah ! Dans celui que Rome aujourd'hui vous présente, v.785 (Acte 3, scène 2, FLAMINIUS)
  32. Et pour dire encore plus, toujours trop estimée, v.802 (Acte 3, scène 2, FLAMINIUS)
  33. Sachons ce que je puis en attendre aujourd'hui. v.844 (Acte 3, scène 3, FLAMINIUS)
  34. L'hymen de votre fille est aujourd'hui certain. v.847 (Acte 3, scène 4, FLAMINIUS)
  35. Ne vous y trompez pas, Seigneur ; Rome aujourd'hui v.939 (Acte 3, scène 5, FLAMINIUS)
  36. Oui, vous voyez l'époux proposé dans ce jour, v.963 (Acte 3, scène 5, FLAMINIUS)
  37. Je pars, si dans ce jour vous ne résolvez rien. v.976 (Acte 3, scène 5, FLAMINIUS)
  38. Quel agréable espoir vient me luire en ce jour ! v.1033 (Acte 4, scène 1, LAODICE)
  39. Il craint de me parler, et je vois aujourd'hui v.1065 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
  40. À faillir envers vous est aujourd'hui forcée, v.1092 (Acte 4, scène 2, LAODICE)
  41. Il n'est plus temps, Madame, et dans ce triste jour, v.1117 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
  42. Fuir, c'est en pareil cas donner jour à l'injure ; v.1128 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
  43. Je sors : si dans ces lieux on n'en veut qu'à mes jours, v.1137 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
  44. Ce héros qu'aujourd'hui vous demandez au roi, v.1169 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
  45. Dont je lui vois toujours la marque ineffaçable. v.1176 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
  46. Vous devez aujourd'hui l'aveu de ma tendresse v.1247 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
  47. Du bonheur où l'amour aujourd'hui nous appelle ; v.1264 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
  48. Dieux ! Que ne peut-elle être aujourd'hui la plus forte ! v.1268 (Acte 4, scène 3, FLAMINIUS)
  49. Oui, Seigneur ; mais un jour vous connaîtrez mon zèle. v.1400 (Acte 5, scène 2, PRUSIAS)
  50. Voilà ce que je puis vous offrir en ce jour ; v.1458 (Acte 5, scène 4, ANNIBAL)
  51. Promet de révéler le jour de votre fuite. v.1508 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)
  52. Plus équitable un jour, vous plaindrez mon malheur. v.1582 (Acte 5, scène 10, FLAMINIUS)

LE TRIOMPHE DE PLUTUS (1739)

  1. Je m'avisai l'autre jour de lui dire que je voulais en avoir une ; Monsieur le blondin me railla fort ; il me défia d'en être aimé, me traita comme un imbécile, et je viens ici exprès pour souffler la sienne. (Acte 1, scène 1, PLUTUS)
  2. Bonjour, bonjour, seigneur Apollon. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
  3. Apparemment que la petite contestation que nous avons eue l'autre jour vous a piqué ; vous n'en voulez pas avoir le démenti, c'est fort bien fait. (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  4. C'est un morceau à croquer ; je l'ai vue l'autre jour en traversant les airs, et je veux lui en dire deux mots. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
  5. Vous voilà toujours avec votre esprit pindarisé ; je parle net et clair, et outre cela mes ducats ont un style qui vaut bien celui de l'Académie. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
  6. Bonjour, ma chère Spinette ; comment se porte ta maîtresse ? (Acte 1, scène 3, APOLLON)
  7. Vous me l'avez toujours dit ; mais, Monsieur, est-ce que vous allez voir Mademoiselle Aminte avec Monsieur que voilà ? (Acte 1, scène 3, SPINETTE)
  8. Allez toujours m'annoncer. (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
  9. Dis-lui tout cela ; dis-lui encore que mon or et mon argent sont toujours beaux ; cela ne prend point de rides ; un louis d'or de quatre-vingts ans est tout aussi beau qu'un louis d'or d'un jour, et cela est considérable d'être toujours jeune du côté du coffre-fort. (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
  10. Bonjour, Spinette, comment te portes-tu ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  11. Bonjour, mon garçon. (Acte 1, scène 5, PLUTUS)
  12. Cependant tous les jours je demande à en avoir un petit échantillon ; mais, à vous parler franchement, je crois que mon maître n'a ni l'échantillon ni la pièce. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  13. Spinette, fait-il jour ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  14. Je m'en suis toujours ressouvenu. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
  15. Ergaste, mon ami, me dit quelques jours après qu'il venait ici ; je l'ai suivi pour le supplanter ; car il aime aussi votre nièce, et je ne m'en soucie guère, si nous sommes d'accord. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
  16. cela est vrai, on m'aime toujours quand on me connaît bien. (Acte 1, scène 7, PLUTUS)
  17. Il dit toujours : tiens, prends ; et ne dit jamais : rends. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  18. Tenez, j'ai donné mon coeur, et quand cela est parti, le reste en coûte plus rien à déménager ; car je vous aime, il n'y a que moi qui puisse aimer comme cela ; et cela ira toujours en augmentant. (Acte 1, scène 10, PLUTUS)
  19. Grand merci, notre oncle, je la soutiendrai toujours de même. (Acte 1, scène 11, PLUTUS)
  20. Je vois dans ce séjour un objet plein de charmes, v.3 (Acte 1, scène 12, CHANTEURS)
  21. Il n'y a rien de si beau que les bienséances ; crois-moi, Ergaste, ne te fâche que dans un sonnet, ou bien, pour te consoler, va composer un opéra ; cela te vaudra toujours quelque chose. (Acte 1, scène 13, PLUTUS)
  22. Tenez, vous êtes aujourd'hui de mauvaise humeur ; nous aurons le temps de nous revoir. (Acte 1, scène 14, ARMIDAS)
  23. Que dis-tu de ce qui se passe aujourd'hui à mon égard ? (Acte 1, scène 16, APOLLON)
  24. Un jour en fait l'affaire. v.48 (Acte 1, scène 19, CHANTEUR)
  25. Dans ce séjour on met tout à l'enchère, v.49 (Acte 1, scène 19, APOLLON)
  26. Un jour finit l'affaire. v.63 (Acte 1, scène 19, APOLLON)
  27. Un jour finit l'affaire. v.78 (Acte 1, scène 19, CHANTEUR)
  28. Ses feux ont toujours même ardeur ; v.85 (Acte 1, scène 19, AMINTE)
  29. Un jour en fait l'affaire. v.93 (Acte 1, scène 19, AMINTE)
  30. Un jour finit l'affaire. v.108 (Acte 1, scène 19, CHANTEUR)
  31. Un jour finit l'affaire. v.123 (Acte 1, scène 19, CHANTEUR)
  32. Un jour en fait l'affaire. v.138 (Acte 1, scène 19, ARLEQUIN)

LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR (1728)

  1. Eh bien, cela distrait toujours un peu : il vaut mieux quereller que soupirer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. C'est toujours autant de pris. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Je connais une dame qui n'a gardé son mari que deux jours ; c'est cela qui est piquant. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Ah çà, Madame, sérieusement, je vous trouve le meilleur visage du monde ; voyez ce que c'est : quand vous aimiez la vie, peut-être que vous n'étiez pas si belle ; la peine de vivre vous donne un air plus vif et plus mutin dans les yeux, et je vous conseille de batailler toujours contre la vie ; cela vous réussit on ne peut pas mieux. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. C'est ce valet de campagne si naïf, qui vous a tant diverti il y a quelques jours. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Oui, mon maître soupire parce qu'il a perdu une maîtresse ; et comme je suis le meilleur coeur du monde, moi, je me suis mis à faire comme lui pour l'amuser ; de sorte que je vais toujours pleurant sans être fâché, seulement par compliment. (Acte 1, scène 3, LUBIN)
  7. Tu en ris, j'en ris quelquefois de même, mais rarement, car cela me dérange ; j'ai pourtant perdu aussi une maîtresse, moi ; mais comme je ne la verrai plus, je l'aime toujours sans en être plus triste. (Acte 1, scène 3, LUBIN)
  8. Bonjour, l'ami. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  9. Bonjour. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  10. Je la vis la veille, je lui parlai, je me désespérai, et ma désolation, mes prières, mon amour, tout m'a été inutile ; j'ai été témoin de mon malheur ; j'ai depuis toujours demeuré dans le lieu, il a fallu m'en arracher, je n'en arrivai qu'avant-hier. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  11. Cela vient encore fort bien ; j'ai pris depuis quinze jours un homme à qui j'ai donné le soin de ma bibliothèque ; je n'ai pas la vanité de devenir savante, mais je suis bien aise de m'occuper : il me lit tous les jours quelque chose, nos lectures sont sérieuses, raisonnables ; il y met un ordre qui m'instruit en m'amusant : voulez-vous être de la partie ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  12. Je suis attachée à ma maîtresse, plus que je ne saurais vous le dire, et je suis désolée de voir qu'elle ne veut pas se consoler, qu'elle soupire et pleure toujours ; à la fin elle n'y résistera pas : n'entretenez point sa douleur, tâchez même de la tirer de sa mélancolie ; voilà Monsieur_le_Comte qui l'aime, vous le connaissez, il est de vos amis, Madame la Marquise n'a point de répugnance à le voir ; ce serait un mariage qui conviendrait, je tâche de le faire réussir ; aidez-nous de votre côté, Monsieur le Chevalier, rendez ce service à votre ami, servez ma maîtresse elle-même. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  13. Eh bien, tout coup vaille, il ne faut jurer de rien dans la vie, cela dépend des fantaisies ; fournissez-vous toujours, et vive les provisions ! (Acte 1, scène 11, LUBIN)
  14. Si vous saviez combien aujourd'hui votre physionomie est bonne à porter dans un désert, vous aurez le plaisir de n'y trouver rien de si triste qu'elle. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  15. Vous avez là un puissant antidote : je vous dirai pourtant, mon ami, que le chagrin est toujours inutile, parce qu'il ne remédie à rien, et que la raison doit être notre règle dans tous les états. (Acte 1, scène 14, HORTENSIUS)
  16. Rien, allons toujours chercher les livres, car le temps presse. (Acte 1, scène 14, HORTENSIUS)
  17. Allez, allez toujours devant. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  18. Bonjour, m'amour. (Acte 2, scène 2, LUBIN)
  19. On trouve toujours bien le débit de cela entre deux personnes. (Acte 2, scène 2, LUBIN)
  20. Cependant, si tu me trouvais à ton gré, c'est dommage que tu n'aies pas la satisfaction de m'aimer à ton aise ; c'est un hasard qui ne se trouve pas toujours. (Acte 2, scène 2, LUBIN)
  21. Non, Madame, le choix ne m'en paraît pas docte ; dans dix tomes, pas la moindre citation de nos auteurs grecs ou latins, lesquels, quand on compose, doivent fournir tout le suc d'un ouvrage ; en un mot, ce ne sont que des livres modernes, remplis de phrases spirituelles ; ce n'est que de l'esprit, toujours de l'esprit, petitesse qui choque le sens commun. (Acte 2, scène 4, HORTENSIUS)
  22. Changeons de discours ; que nous lirez-vous aujourd'hui ? (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
  23. Attrape, attrape toujours. (Acte 2, scène 6, LUBIN)
  24. Vous êtes l'homme du monde le plus estimable, quand vous voulez ; et je ne sais par quelle fatalité vous sortez aujourd'hui d'un caractère naturellement doux et raisonnable ; laissez-moi finir... (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
  25. Voilà le portrait que je m'en suis toujours fait, voilà comme je la sens, et comme vous auriez dû la sentir : il me semble que l'on n'en peut rien rabattre, et vous n'en connaissez pas les devoirs comme moi : qu'il vienne quelqu'un me proposer votre main, par exemple, et je vous apprendrai comme on répond là-dessus. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
  26. Quand nous serons mariés, j'aurai toujours gagné sans faire de gageure. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  27. Bonjour, Lisette ; je viens de rencontrer Hortensius, qui m'a dit des choses bien singulières. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  28. Toujours. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  29. Cependant aujourd'hui elle ne veut pas me voir, j'attribue cela à ce que j'avais été quelques jours sans paraître, avant que vous arrivassiez : la Marquise est la femme de France la plus fière. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  30. Je vais toujours prendre les mesures qui pourront vous engager à m'assurer vos bontés. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)

L'HÉRITIER DE VILLAGE (1729)

  1. Être quatre jours à Paris, demandez-moi à quoi faire ! (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  2. Toujours il meurt, et jamais ça n'est fait : voilà deux ou trois fois qu'il lantarne. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  3. Feu Monsieur Damis ne m'a laissé qu'un bien assez en désordre ; j'ai besoin de beaucoup d'économie, et le séjour de Paris me ruinerait ; mais je ne le regrette pas beaucoup, car je ne le connais guère. (Acte 1, scène 3, MADAME-DAMIS)
  4. Stapendant on a un rang qui brille, des équipages qui clochont toujours, des laquais qui grugeont tout, et sans ce tintamarre-là, on ne saurait vivre. (Acte 1, scène 6, BLAISE)
  5. Bonjour, maître Blaise. (Acte 1, scène 7, LE-FISCAL)
  6. Eh bian oui, je ne vais pas à l'encontre ; vous me l'avez baillé, je l'ons reçu, je vous le dois ; je vous ai baillé mon écrit, vous n'avez qu'à le garder ; venez de jour à autre me demander votre dû, je ne l'empêche point ; je vous remettrons, et pis vous revianrez, et pis je vous remettrons, et par ainsi de remise en remise le temps se passera honnêtement ; velà comme ça se fait. (Acte 1, scène 7, BLAISE)
  7. Effectivement le privilège est noble, et d'ailleurs il vous convient mieux qu'à un autre ; car j'ai toujours remarqué que vous êtes naturellement généreux. (Acte 1, scène 7, LE-FISCAL)
  8. Je vais toujours devant. (Acte 1, scène 8, BLAISE)
  9. C'est que cette noce est friande, et mon esprit va toujours trottant envers elle. (Acte 1, scène 9, COLIN)
  10. Elle veut toujours avancer. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  11. Allez, allez toujours ; je vous garde ça, quand je vous verrai dans le transport. (Acte 1, scène 12, COLETTE)
  12. Je sommes tout à fait drôle ; quand je ris, c'est de bon coeur ; quand je chante, c'est pis qu'un marle, et de chansons j'en savons plein un boissiau ; c'est toujours moi qui mène le branle, et pis je saute comme un cabri ; et boute et t'en auras, toujours le pied en l'air ; n'y a que moi qui tiant, hors Mathuraine, da, qui est aussi une sauteuse, haute comme une parche. (Acte 1, scène 14, COLIN)
  13. L'appétit ne me manque pas, toujours ; c'est le principal ; et pis cette éducation, à quoi ça sart-il ? (Acte 1, scène 14, COLIN)
  14. Sieur Blaise, vous m'avez pris sur le pied de cent écus par an ; il y a un jour que je suis ici ; calculons, payez et je pars. (Acte 1, scène 15, ARLEQUIN)

L'ÃŽLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES (1727)

  1. Bonjour, Chevalier ; êtes-vous venu avec des dames ? (Prologue, scène 2, LA COMTESSE)
  2. Tous les jours on voit des nains qui ont six pieds de haut. (Prologue, scène 3, LE MARQUIS)
  3. ce n'est pas là le séjour de la joie. (Prologue, scène 3, LA COMTESSE)
  4. Si leur petitesse n'est qu'un charme, essayons de le dissiper, en les rendant raisonnables : c'est toujours faire une bonne action que de tenter d'en faire une. (Acte 1, scène 4, LE GOUVERNEUR)
  5. Toujours en dévalant, toujours de pis en pis. (Acte 1, scène 8, BLAISE)
  6. Ellé né vient pourtant qu'après nous, et c'est qué la raison des femmes est toujours un peu plus dévilé qué la nôtre. (Acte 1, scène 8, FONTIGNAC)
  7. J'ai toujours remarqué que ce petit animal-là a plus de férocité que les autres ; qu'on le mette à part, de peur qu'il ne les gâte. (Acte 1, scène 9, BLECTRUE)
  8. J'avons un tas de fautes qui est trop grand pour en venir à bout : mais, quant à ce qui est de cette ivrognerie, j'ons toujours fricassé tout mon argent pour elle : et pis, mon ami, quand je vendions nos denrées, combian de chalands n'ons-je pas fourbé, sans parmettre aux gens de me fourber itou ! (Acte 1, scène 14, BLAISE)
  9. Par bonheur qu'alle a toujours été rudânière envars moi ; ce qui fait que je l'en remarcie : mais, dans la raison, pourquoi vouloir se ragoûter de l'honneur d'un compère, quand on ne voudrait pas qu'il eût appétit du nôtre ? (Acte 1, scène 14, BLAISE)
  10. Pour moi, Fontignac, je ne te haïssais pas : mais j'avoue qu'aujourd'hui mon coeur est bien disposé pour toi ; je te dois autant que tu dois à Blaise. (Acte 3, scène 1, SPINETTE)
  11. Encore est-ce, quand c'est la pauvreté qui oblige à tuer les gens ; mais quand en est riche, ce n'est pas la peine ; et je continue toujours à dire qu'ou êtes un sot, et que, si vous voulez grandir, faut laisser les gens mourir tout seuls. (Acte 3, scène 2, BLAISE)
  12. Pendant qu'un manant comme moi porte l'état d'une criature raisonnable, voulez-vous toujours garder voute état d'animal, une damoiselle de la cour ? (Acte 3, scène 6, BLAISE)
  13. Tous les jours on y travaille : il faut concerter les mines, ajuster les oeillades. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
  14. N'est-il pas vrai qu'à votre miroir, un jour, un regard doux vous a coûté plus de trois heures à attraper ? (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
  15. Alle est toujours à moitié tombée. (Acte 3, scène 6, BLAISE)
  16. Une femme marche toujours sur la glace. (Acte 3, scène 6, BLAISE)
  17. Rien ne lui sera plus précieux que l'état où vous êtes, et que la durée de cet état par votre séjour ici. (Acte 3, scène 8, PARMENÈS)
  18. Moi qui vous parle, voyez ce que je suis aujourd'hui ; reconnaissez-vous votre soeur à l'aveu franc qu'elle a fait de ses folies ? (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  19. Un jour vous vous trouviez avec un dé ces Messieurs. (Acte 4, scène 3, FONTIGNAC)
  20. Aujourd'hui, il dit du mal de moi ; autrefois il faisait mon éloge. (Acte 4, scène 3, LE COURTISAN)
  21. C'est bian dit, courez toujours. (Acte 4, scène 3, BLAISE)
  22. Vraiment je suis arrivé comme ils se battaient ; j'ai voulu les prendre, et ils se sont enfui : mais je vais les séparer et les remettre entre les mains de quelqu'un qui les gardera pour toujours. (Acte 4, scène 4, BLECTRUE)
  23. Dans cet heureux séjour, v.8 (Acte 4, scène 10, MADEMOISELLE LEGRAND)
  24. Aujourd'hui la leunette v.86 (Acte 4, scène 10, QUINAULT)

LA JOIE IMPRÉVUE (1760)

  1. Il y a quinze jours que vous êtes à Paris... (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  2. Non, Pasquin, on ne perd pas toujours, je veux me remettre en état d'acheter la charge en question, afin que mon père ne sache rien de ce qui s'est passé : au surplus, c'est dans ce jardin que j'ai connu l'aimable Constance ; c'est ici où je la vois quelquefois, où je crois m'apercevoir qu'elle ne me hait pas, et ce bonheur est bien au-dessus de toutes mes pertes. (Acte 1, scène 1, DAMON)
  3. Bonjour, Damon. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  4. Cela me sera difficile, j'ai même, ce matin, reçu une lettre qui, je crois, m'obligera à aller demain en campagne pour quelques jours. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  5. Tu me donnes une grande idée de sa pénétration ; je vais chez mon banquier, c'est aujourd'hui jour de poste, ne t'éloigne pas. (Acte 1, scène 3, DAMON)
  6. Bonjour, ma fille, bonjour, mon coeur ; serviteur à mes amours. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  7. Il y a quelques jours qu'il lui échappa qu'elle avait des vues, et c'est sur quoi nous raisonnions tantôt, Constance et moi, de façon qu'elle est fort inquiète, et de temps en temps, nous sommes toutes deux tentées de vous laisser là. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  8. Il n'y a que huit jours que nous nous connaissons... (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  9. Oui, je les sais, oui, il y a quinze jours que vous êtes ici, et il y en a autant que j'y suis ; je partis le lendemain de votre départ, je vous ai rattrapé en chemin, je vous ai suivi jusqu'ici, et vous ai fait observer depuis que vous y êtes ; c'est moi qui ai dit au banquier de ne délivrer à mon fils qu'une partie de l'argent destiné à l'acquisition de sa charge, et de le remettre pour le reste ; on m'a appris qu'il a joué, et qu'il a perdu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORGON)
  10. Il me l'a toujours paru, et j'avoue que jusqu'ici je n'ai rien vu que de louable en lui ; je voulais achever de le connaître : il est jeune, il a fait une faute, il n'y a rien d'étonnant, et je la lui pardonne, pourvu qu'il la sente ; c'est ce qui décidera de son caractère : ce sera un peu d'argent qu'il m'en coûtera, mais je ne le regretterai point si son imprudence le corrige. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORGON)
  11. Est-ce aujourd'hui qu'il doit jouer ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORGON)
  12. Je n'en sais rien, mais je crois qu'oui, car il y a quelques jours qu'il y eut un bal où ils l'étaient tous deux ; mon maître a même encore son domino vert qu'il a gardé pour ce bal-ci, et je pense que le Chevalier, qui loge au même hôtel, a aussi gardé le sien qui est jaune. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
  13. Cependant, les vues que j'avais pour ma fille subsistent toujours, et plus que jamais, puisque je la marie incessamment. (Acte 1, scène 11, MADAME DORVILLE)
  14. J'y suis toujours. (Acte 1, scène 11, PASQUIN)
  15. Je les aurais combattus, si j'y avais pris garde, et je tâcherai de les surmonter, puisque vous me l'ordonnez ; il aurait pu devenir mon époux, si vous l'aviez voulu ; il a de la naissance et de la fortune, il m'aime beaucoup ; ce qui est avantageux en pareil cas, et ce qu'on ne rencontre pas toujours. (Acte 1, scène 13, CONSTANCE)
  16. Non, Monsieur ; restez en repos sur ma parole, je suis pour vous, et j'y ai toujours été : je plaisante, je ne saurais vous dire pourquoi ; mais ne vous désespérez pas, tout ira bien, très bien, c'est moi qui vous le dis ; moi, vous dis-je, tranquillisez-vous, partez. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  17. Me loges-tu toujours aux Petites-Maisons ? (Acte 1, scène 16, PASQUIN)
  18. Tout beau, ne dérangeons rien ; ne va point faire de sottises qui gâteraient tout peut-être ; il n'y a pas le mot de ce que je t'ai dit ; la lettre en question est toujours bonne, et les conventions tiennent ; c'est ce que m'a confié Madame Dorville et je me suis divertie de ta douleur, pour me venger de la scène de tantôt. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  19. Vous verrez, vous verrez : tenez, je déchiffre encore qu'aujourd'hui vous devez rencontrer sur votre chemin un fripon qui vous amusera, qui se moquera de vous, et dont vous serez la dupe. (Acte 1, scène 19, PASQUIN)
  20. Je vais toujours l'attendre dans le cabinet de la salle. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)

L'ÉPREUVE (1740)

  1. Je tombai malade trois jours après mon arrivée ; j'ai été même en quelque danger, je l'ai vue inquiète, alarmée, plus changée que moi ; j'ai vu des larmes couler de ses yeux, sans que sa mère s'en aperçut et, depuis que la santé m'est revenue, nous continuons de même ; je l'aime toujours, sans le lui dire, elle m'aime aussi, sans m'en parler, et sans vouloir cependant m'en faire un secret ; son coeur simple, honnête et vrai, n'en sait pas davantage. (Acte 1, scène 1, LUCIDOR)
  2. Cette criature-là m'affole, j'en pards si peu d'esprit que j'ai ; quand il fait jour, je pense à elle ; quand il fait nuit, j'en rêve ; il faut du remède à ça, et je vians envars vous à celle fin, par voute moyen, pour l'honneur et le respect qu'on vous porte ici, sauf voute grâce, et si ça ne vous torne pas à importunité, de me favoriser de queuques bonnes paroles auprès de sa mère, dont j'ai itou besoin de la faveur. (Acte 1, scène 2, MAÎTRE BLAISE)
  3. Contemplez, voyez, ai-je aujourd'hui le visage autrement fait que je l'avais hier ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  4. Bonjour, Monsieur Blaise. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  5. Ce n'est pas moi, toujours. (Acte 1, scène 5, MAÎTRE BLAISE)
  6. C'est toujours queuque chose. (Acte 1, scène 5, MAÎTRE BLAISE)
  7. Bon ça ; velà qui se comprend ; c'est pourtant fâcheux, voyez-vous, ça me chagraine ; mais n'importe, ne vous gênez pas, je reviendrai tantôt pour savoir si vous désirez que j'en parle à Madame Argante, ou s'il faudra que je m'en taise ; ruminez ça à part vous, et faites à votre guise, bonjour. (Acte 1, scène 5, MAÎTRE BLAISE)
  8. Quand ce ne serait qu'un de ses amis, ce serait toujours une grande affaire ; à propos, il m'a recommandé d'aller l'avertir quand vous seriez venue, et il m'attend dans l'allée. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  9. Je songe que vous embellissez tous les jours. (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
  10. Vous oublierez donc toujours, à moins que je ne me taise ; je ne connais point d'autre secret. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  11. Il me demandera en ce qu'il lui plaira, mais, en un mot, tous ces gens-là me déplaisent depuis le premier jusqu'au dernier, principalement lui, qui me reprochait, l'autre jour, que nous nous parlions trop souvent tous deux, comme s'il n'était pas bien naturel de se plaire plus en votre compagnie qu'en la sienne ; que cela est sot ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  12. Toujours de mieux en mieux, que je l'aimerai ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  13. Non, mon enfant, je ne connais point cela, et je prends toujours mon café chez moi. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  14. toujours des tu et des toi ! (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  15. Je retombe toujours ; quoi ! (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  16. Avez-vous toujours dessein de demander Angélique en mariage ? (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  17. Depuis que Monsieur Lucidor est ici, son séjour n'a été marqué pour nous que par des bienfaits ; pour comble de bonheur, il procure à ma fille un mari tel qu'elle ne pouvait pas l'espérer, ni pour le bien, ni pour le rang, ni pour le mérite... (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  18. Bonjour, poulet. (Acte 1, scène 18, MAÎTRE BLAISE)
  19. Je dis qu'ous êtes toujours bian jolie, mais que ces vingt mille francs vous font grand tort. (Acte 1, scène 19, MAÎTRE BLAISE)
  20. Noute premier marché tiant-il toujours ? (Acte 1, scène 20, MAÎTRE BLAISE)
  21. Oui Madame, et je l'épouse dès aujourd'hui, si vous y consentez. (Acte 1, scène 22, LUCIDOR)
  22. Je vous l'expliquerai tout à l'heure ; qu'on fasse venir les violons du village, et que la journée finisse par des danses. (Acte 1, scène 22, LUCIDOR)
  23. Car on ne gagne pas toujours v.5 (Acte 1, scène 23, MADAME-ARGANTE)
  24. Prenez toujours fille pour veuve ; v.15 (Acte 1, scène 23, FRONTIN)
  25. Chaque jour de nouveaux objets, v.26 (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  26. Quand l'époux est toujours amant ! v.32 (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)

LES SINCÈRES (1747)

  1. C'est moi qui l'ajuste et qui la coiffe ; dans les premiers jours je tâchai de faire de mon mieux, je déployai tout mon savoir-faire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Il est connu partout pour homme de coeur, et je ne désespère pas que quelque jour il ne dise qu'il est poltron ; car plus les médisances qu'il fait de lui sont grosses, et plus il a de goût à les faire, à cause du caractère original que cela lui donne. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. L'autre jour, un homme contre qui il avait un procès presque sûr vint lui dire : Tenez, ne plaidons plus, jugez vous-même, je vous prends pour arbitre, je m'y engage. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. Là-dessus voilà mon homme qui s'allume de la vanité d'être extraordinaire ; le voilà qui pèse, qui prononce gravement contre lui, et qui perd son procès pour gagner la réputation de s'être condamné lui-même : il fut huit jours enivré du bruit que cela fit dans le monde. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. Toujours de la sincérité ; mais avant que je vous quitte, dites-moi, je vous prie, à quoi vous rêvez tant ; serait-ce à moi, par hasard ? (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
  6. L'un était un jeune homme de vingt-huit à trente ans, un fat toujours agité du plaisir de se sentir fait comme il est ; il ne saurait s'accoutumer à lui ; aussi sa petite âme n'a-t-elle qu'une fonction, c'est de promener son corps comme la merveille de nos jours ; c'est d'aller toujours disant : Voyez mon enveloppe, voilà l'attrait de tous les coeurs, voilà la terreur des maris et des amants, voilà l'écueil de toutes les sagesses. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  7. Un fat se doute toujours un peu qu'il l'est ; et comme il a peur qu'on ne s'en doute aussi, il biaise, il est fat le plus modestement qu'il lui est possible ; et c'est justement cette modestie-là qui rend sa fatuité sensible. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  8. À côté de lui était une nouvelle mariée, d'environ trente ans, de ces visages d'un blanc fade, et qui font une physionomie longue et sotte ; et cette nouvelle épousée, telle que je vous la dépeins, avec ce visage qui, à dix ans, était antique, prenait des airs enfantins dans la conversation ; vous eussiez dit d'une petite fille qui vient de sortir de dessous l'aile de père et de mère ; figurez-vous qu'elle est toute étonnée de la nouveauté de son état ; elle n'a point de contenance assurée ; ses innocents appas sont encore tout confus de son aventure ; elle n'est pas encore bien sûre qu'il soit honnête d'avoir un mari ; elle baisse les yeux quand on la regarde ; elle ne croit pas qu'il lui soit permis de parler si on ne l'interroge ; elle me faisait toujours une inclination de tête en me répondant, comme si elle m'avait remerciée de la bonté que j'avais de faire comparaison avec une personne de son âge ; elle me traitait comme une mère, moi, qui suis plus jeune qu'elle, ah, ah, ah ! (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  9. Notre cercle finissait par un petit homme qu'on trouvait si plaisant, si sémillant, qui ne dit rien et qui parle toujours ; c'est-à-dire qu'il a l'action vive, l'esprit froid et la parole éternelle : il était auprès d'un homme grave qui décide par monosyllabes, et dont la compagnie paraissait faire grand cas ; mais à vous dire vrai, je soupçonne que tout son esprit est dans sa perruque : elle est ample et respectable, et je le crois fort borné quand il ne l'a pas ; les grandes perruques m'ont si souvent trompée que je n'y crois plus. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  10. Laissons là ce détail ; vous aimez toujours ma maîtresse ; dans le fond elle ne vous haïssait pas, et c'est vous qui l'épouserez, je vous la donne. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  11. Il est encore vrai que je soupire, et que je meurs d'être méprisé : oui, je m'en meurs, oui, vos railleries sont cruelles, elles me pénètrent le coeur, et je le dirai toujours. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  12. Vous rêvez ; n'aime-t-on pas toujours les gens à proportion de ce qu'ils sont aimables ? (Acte 1, scène 12, MARQUISE)
  13. On risque toujours de se méprendre avec elle, et de croire qu'elle est sensible quand elle n'est qu'honnête ; et cela ne me convient point. (Acte 1, scène 12, ERGASTE)
  14. Toujours en présence d'Araminte ? (Acte 1, scène 13, MARQUISE)
  15. Toujours devant Araminte ? (Acte 1, scène 13, MARQUISE)
  16. Il est vrai que je me sens obligée de dire, pour votre justification, qu'on a toujours mis quelque différence entre elle et moi ; je ne serai pas de bonne foi si je le niais ; ce n'est pas qu'elle ne soit aimable. (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
  17. Toujours concluant que vous déplaisez. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
  18. Et que je déplairai toujours. (Acte 1, scène 18, ERGASTE)
  19. Et par là toujours ennemi de vous-même : en voici une preuve ; je gage que vous m'aimiez, quand vous m'avez quittée ? (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
  20. Oui, c'est Madame que j'aime, que j'aimais, et que j'ai toujours aimée, qui plus est. (Acte 1, scène 21, ERGASTE)

LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD (1730)

  1. Monsieur un tel a l'air d'un galant homme, d'un homme bien raisonnable, disait-on tous les jours d'Ergaste : Aussi l'est-il, répondait-on ; je l'ai répondu moi-même ; sa physionomie ne vous ment pas d'un mot. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
  2. Il venait l'autre jour de s'emporter contre sa femme ; j'arrive, on m'annonce, je vois un homme qui vient à moi les bras ouverts, d'un air serein, dégagé, vous auriez dit qu'il sortait de la conversation la plus badine ; sa bouche et ses yeux riaient encore. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
  3. Eh bonjour, ma fille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
  4. Ton prétendu arrive aujourd'hui, son père me l'apprend par cette lettre-ci. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ORGON)
  5. C'est que j'entretenais Lisette du malheur d'une femme maltraitée par son mari ; je lui citais celle de Tersandre, que je trouvai l'autre jour fort abattue, parce que son mari venait de la quereller, et je faisais là-dessus mes réflexions. (Acte 1, scène 2, SILVIA)
  6. Dorante arrive ici aujourd'hui ; si je pouvais le voir, l'examiner un peu sans qu'il me connût ; Lisette a de l'esprit, Monsieur, elle pourrait prendre ma place pour un peu de temps, et je prendrais la sienne. (Acte 1, scène 2, SILVIA)
  7. Nous verrons Dorante aujourd'hui ; mais nous ne le verrons que déguisé. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
  8. Monsieur, vous avez sans doute reçu de nos nouvelles, j'appartiens à Monsieur Dorante, qui me suit, et qui m'envoie toujours devant vous assurer de ses respects, en attendant qu'il vous en assure lui-même. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  9. Mais il me semble que ce nom de Mademoiselle qu'il te donne est bien sérieux ; entre gens comme vous, le style des compliments ne doit pas être si grave, vous seriez toujours sur le qui-vive ; allons, traitez-vous plus commodément, tu as nom Lisette, et toi mon garçon, comment t'appelles-tu ? (Acte 1, scène 6, MARIO)
  10. Ma foi, je n'étais pas venu dans ce dessein-là, je te l'avoue ; tout valet que je suis, je n'ai jamais eu de grandes liaisons avec les soubrettes, je n'aime pas l'esprit domestique ; mais à ton égard c'est une autre affaire ; comment donc, tu me soumets, je suis presque timide, ma familiarité n'oserait s'apprivoiser avec toi, j'ai toujours envie d'ôter mon chapeau de dessus ma tête, et quand je te tutoie, il me semble que je jure ; enfin j'ai un penchant à te traiter avec des respects qui te feraient rire. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  11. Monsieur, on a de la peine à se louer soi-même, mais malgré toutes les règles de la modestie, il faut pourtant que je vous dise que si vous ne mettez ordre à ce qui arrive, votre prétendu gendre n'aura plus de coeur à donner à Mademoiselle votre fille ; il est temps qu'elle se déclare, cela presse, car un jour plus tard, je n'en réponds plus. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  12. Vous vous trompez, prodige de nos jours, un amour de votre façon ne reste pas longtemps au berceau ; votre premier coup d'oeil a fait naître le mien, le second lui a donné des forces et le troisième l'a rendu grand garçon ; tâchons de l'établir au plus vite, ayez soin de lui puisque vous êtes sa mère. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  13. Hélas, quand vous ne seriez que Perrette ou Margot, quand je vous aurais vue, le martinet à la main, descendre à la cave, vous auriez toujours été ma Princesse. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  14. Pour les fortifier de part et d'autre, jurons-nous de nous aimer toujours, en dépit de toutes les fautes d'orthographe que vous aurez faites sur mon compte. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  15. Je ne saurais m'en remettre, je n'oserais songer aux termes dont elle s'est servie, ils me font toujours peur. (Acte 2, scène 8, SILVIA)
  16. Je ne me la reproche pourtant pas, le fond de mon coeur me rassure, ce que je fais est louable, c'est par générosité que je te parle ; mais il ne faut pas que cela dure, ces générosités-là ne sont bonnes qu'en passant, et je ne suis pas faite pour me rassurer toujours sur l'innocence de mes intentions ; à la fin, cela ne ressemblerait plus à rien. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
  17. Le souvenir de tout ceci me fera bien rire un jour. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
  18. Courage, mon frère, par quelle fatalité aujourd'hui ne pouvez-vous me dire un mot qui ne me choque ? (Acte 2, scène 11, SILVIA)
  19. Accommodons-nous : cette demoiselle m'adore, elle m'idolâtre ; si je lui dis mon état de valet, et que, nonobstant, son tendre coeur soit toujours friand de la noce avec moi, ne laisserez-vous pas jouer les violons ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  20. Dorante et moi, nous sommes destinés l'un à l'autre, il doit m'épouser ; si vous saviez combien je lui tiendrai compte de ce qu'il fait aujourd'hui pour moi, combien mon coeur gardera le souvenir de l'excès de tendresse qu'il me montre ! (Acte 3, scène 4, SILVIA)
  21. Je ne refuse pas de vous la prêter un moment, à condition que vous la prendrez pour toujours. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  22. C'est que vous ne le voyez pas au grand jour. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
  23. Bonjour, Lisette, je vous recommande Bourguignon, c'est un garçon qui a quelque mérite. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)

LA PROVINCIALE (1750)

  1. Une femme de province, qui n'est ici que depuis huit jours ; qui est venue occuper un très grand appartement, précisément dans l'hôtel où je suis logée ; avec qui j'ai lié connaissance le surlendemain de son arrivée ; qui est veuve depuis un an ; qui a presque toujours demeuré à la campagne, qui jamais n'a vu Paris, ni quitté la province ; qui, depuis six mois, a hérité d'un oncle qui la laisse prodigieusement riche ; et qui, le jour même où je la connus, reçut un remboursement de plus de cent mille livres, qu'elle a encore. (Acte 1, scène 1, MADAME LÉPINE)
  2. Vous comprenez à présent pourquoi j'affectai tant de vous connaître et de vous saluer ; pourquoi je vous glissai à l'oreille de la lorgner beaucoup, et de vous trouver le même jour au Luxembourg, où je serais avec elle, et d'y continuer vos lorgneries. (Acte 1, scène 1, MADAME LÉPINE)
  3. Le remboursement rend cela plus clair que le jour. (Acte 1, scène 1, LA RAMÉE)
  4. Vous me dîtes aussi d'envoyer La Ramée le lendemain à votre hôtel, à l'heure de votre dîner, sous prétexte de savoir à quelle heure je pourrais vous voir aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  5. Madame Lépine, avec un pareil don du ciel, le patrimoine du prochain sera toujours le vôtre ! (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
  6. Bonjour, ma cousine. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR LORMEAU)
  7. Bonjour, Monsieur, et non pas mon cousin. (Acte 1, scène 7, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  8. Comment vous portez-vous aujourd'hui ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  9. Madame est bon, Marquise aussi, toujours l'un ou l'autre ; c'est la règle. (Acte 1, scène 7, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  10. Que devenez-vous aujourd'hui ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  11. Mais, de grâce, ne changez rien aux manières que vous aviez il n'y a pas plus de huit jours ; et laissez là les pratiques galantes, et la coutume des comtesses, marquises et duchesses... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR LORMEAU)
  12. Mais bien m'en prend d'être avertie : quinze jours plus tôt, j'aurais pris cette lettre-là pour une insulte, Madame Lépine, pour une insulte ! (Acte 1, scène 8, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  13. Pardi, c'est pourtant ce nom-là qu'on nous a ordonné l'autre jour. (Acte 1, scène 11, LE VALET)
  14. Le respect qu'on a ici avec les femmes, et qui est à la mode, je ne le connais pas ; et je crains toujours ma vertu de province. (Acte 1, scène 12, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  15. C'est que Madame la Marquise a toujours été en affaire, et n'a pas eu le temps d'écrire. (Acte 1, scène 13, MADAME LÉPINE)
  16. Madame Lépine, protégez-moi toujours auprès de ce grand coeur, qui regarde vingt écus comme de la monnaie. (Acte 1, scène 15, LA RAMÉE)
  17. On va toujours les retirant. (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  18. Jour de Dieu ! (Acte 1, scène 17, CATHOS)
  19. Il y a toujours quelque rabat-joie dans les choses ! (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  20. Je vais toujours écrire ma lettre ; et à tout hasard, je mettrai sur moi des billets de plusieurs sommes. (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  21. Je vais revenir : prends toujours la bague. (Acte 1, scène 19, CATHOS)
  22. Ma foi, je crois que nous sommes au jour de l'échéance. (Acte 1, scène 20, LA RAMÉE)
  23. On est venu chez moi pour une affaire de la dernière conséquence qui vous regarde, et qui doit absolument finir aujourd'hui. (Acte 1, scène 22, L'INCONNUE)

LE PRINCE TRAVESTI (1727)

  1. Le sang nous unit ; je sais votre attachement pour moi, et vous me serez toujours chère ; mais j'ai peur que vous ne condamniez mes faiblesses. (Acte 1, scène 2, LA-PRINCESSE)
  2. Madame, il faut que l'amour parle bien clairement et qu'il répète toujours, encore avec cela ne parle-t-il pas assez. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  3. Vous êtes toujours badine. (Acte 1, scène 2, LA-PRINCESSE)
  4. Il est vrai que dans nos Etats le privilège des princesses qui règnent est d'épouser qui elles veulent ; mais il ne sied pas toujours de se servir de ses privilèges. (Acte 1, scène 2, LA PRINCESSE)
  5. Les autres amants auprès de lui rampaient comme de mauvaises copies d'un excellent original, c'était une chose admirable, c'était une passion formée de tout ce qu'on peut imaginer en sentiments, langueurs, soupirs, transports, délicatesses, douce impatience, et le tout ensemble ; pleurs de joie au moindre regard favorable, torrent de larmes au moindre coup d'oeil un peu froid ; m'adorant aujourd'hui, m'idolâtrant demain ; plus qu'idolâtre ensuite, se livrant à des hommages toujours nouveaux ; enfin, si l'on avait partagé sa passion entre un million de coeurs, la part de chacun d'eux aurait été fort raisonnable. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  6. Je ne craignais qu'une chose, c'est qu'il ne mourût de tant d'amour avant que d'arriver au jour de notre union. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  7. Cela est inutile ; je ne sache qu'un homme dans le monde qui pût me convertir là-dessus, homme que je ne connais point, que je n'ai jamais vu que deux jours. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  8. Il insista à me suivre près de deux jours ; à la fin je lui marquai que cela m'embarrassait ; j'ajoutai que j'allais joindre mon mari, et je tirai un diamant de mon doigt que je le pressai de prendre ; mais sans le regarder il s'éloigna très vite, et avec quelque sorte de douleur. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  9. Mon mari mourut deux mois après, et je ne sais par quelle fatalité l'homme que j'ai vu m'est toujours resté dans l'esprit. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  10. N'importe, faisons-lui toujours quelque question. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  11. Je ris toujours ; que voulez-vous ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  12. Je suis jeune, c'est une étude qui me sera nécessaire un jour ; voilà mon secret, mon enfant. (Acte 1, scène 4, LÉLIO)
  13. Depuis que j'ai quitté les États de mon père, et que je voyage sous ce déguisement pour hâter l'expérience dont j'aurai besoin si je règne un jour, je n'ai fait nulle_part un séjour si long qu'ici ; à quoi donc aboutira-t-il ? (Acte 1, scène 5, LÉLIO)
  14. J'ignore si vous avez craint la confiance dont elle m'honore ; mais depuis que je suis ici, vous n'avez rien oublié pour lui donner de moi des idées désavantageuses, et vous tremblez tous les jours, dites-vous, que je ne sois un espion gagé de quelque puissance, ou quelque aventurier qui s'enfuira au premier jour avec de grandes sommes, si on le met en état d'en prendre. (Acte 1, scène 10, LÉLIO)
  15. Ne vous flattez pas tant ; on peut tomber de plus haut que vous n'êtes, et la Princesse verra clair un jour. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
  16. Ah vous voilà dans votre figure naturelle, je vous vois le visage à présent ; il n'est pas joli, mais cela vaut toujours mieux que le masque que vous portiez tout à l'heure. (Acte 1, scène 10, LÉLIO)
  17. C'est aujourd'hui le jour de ma naissance, et ma cour, suivant l'usage me donne aujourd'hui une fête que je vais voir. (Acte 1, scène 11, LA-PRINCESSE)
  18. Bonjour, Arlequin. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
  19. Mais il me manque toujours trois sols. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  20. Mon ami, il faut que je vous avoue une chose ; j'ai fait tirer mon horoscope il n'y a pas plus de huit jours. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  21. J'en reviens toujours à ce respect, et je le trouve en sa place. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
  22. Oui, il en a montré ; à l'égard de savoir si elle était agréable ou non, quand un homme sent du plaisir, et qu'il ne le dit point, il en aurait un jour entier sans qu'on le devinât ; mais enfin, pour moi, je suis fort contente de lui. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
  23. Les remarques me suivent, je n'y saurais tenir ; vous me désespérez, je vous tourmente, toujours je vous fâcherai en parlant, toujours je vous fâcherai en ne disant mot : je ne saurais donc me corriger ; voilà une querelle fondée pour l'éternité ; le moyen de vivre ensemble, j'aimerais mieux mourir. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
  24. Non, ma chère Hortense, vous ne me quitterez point ; je ne veux point vous perdre, je veux vous aimer, je veux que vous m'aimiez ; j'abjure toutes mes faiblesses ; vous êtes mon amie, je suis la vôtre, et cela durera toujours. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
  25. D'ailleurs, s'il a toujours ce profond respect qui n'est pas de votre goût, vous vous en prendrez à moi, vous me direz encore : Cela est bien froid ; comme si je n'avais qu'à lui dire : Monsieur, soyez plus tendre. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
  26. Toute cette vivacité-là ne me fait point de peur ; je vous connais : vous êtes bonne, mais impatiente ; et quelque jour, vous et moi, nous rirons de ce qui nous arrive aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
  27. Au lieu de rire de mon séjour, nous rirons de mon absence ; n'est-ce pas la même chose ? (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
  28. Je vous attendais, Lélio ; vous savez quelle est la commission de l'ambassadeur du roi de Castille, qu'on est convenu d'en délibérer aujourd'hui. (Acte 2, scène 6, LA-PRINCESSE)
  29. Voici donc, à la lettre, ce que je pense, et ce que je penserai toujours : c'est que je ne vous aime point, et que je ne vous aimerai jamais. (Acte 2, scène 7, HORTENSE)
  30. Adieu, Madame ; il n'y a plus de séjour ici pour moi ; je pars dans l'instant, et je ne vous oublierai jamais. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
  31. Laissons-les donc pour le présent, j'y consens ; mais la trop grande proximité des deux Etats entretient depuis vingt ans des guerres qui ne finissent que pour des instants, et qui recommenceront bientôt entre deux nations voisines, et dont les intérêts se croiseront toujours. (Acte 2, scène 8, L'AMBASSADEUR)
  32. La paix que nous venons de faire avec vous, vous la devez à des circonstances qui ne se rencontreront pas toujours. (Acte 2, scène 8, L'AMBASSADEUR)
  33. Quand nous faisons parler les princes, Monsieur, que ce soit toujours d'une manière noble et digne d'eux ; c'est un respect que nous leur devons, et vous me faites rougir pour le roi de Castille. (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
  34. Je tâcherai de voir aujourd'hui la Princesse. (Acte 2, scène 9, L'AMBASSADEUR)
  35. Jour de Dieu ! (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
  36. Je suis prête à partir tout à l'heure, indiquez-moi l'endroit où vous voulez que j'aille, ôtez-moi la liberté, s'il est nécessaire, rendez-la ensuite à Lélio, faites-lui un accueil obligeant, rejetez sa détention sur quelques faux avis ; montrez-lui dès aujourd'hui plus d'estime, plus d'amitié que jamais, et de cette amitié qui le frappe, qui l'avertisse de vous étudier ; et dans trois jours, dans vingt-quatre heures, peut-être saurez-vous à quoi vous en tenir avec lui. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)
  37. Vous haïssez Lélio, il ne mérite plus votre haine, il est à plaindre aujourd'hui. (Acte 3, scène 7, HORTENSE)
  38. À l'égard de l'honneur, je n'y touche pas ; j'attends toujours à la dernière extrémité pour décider contre les gens là-dessus. (Acte 3, scène 7, FRÉDÉRIC)

LES FAUSSES CONFIDENCES (1738)

  1. Laissons cela, Monsieur ; tenez, en un mot, je suis content de vous ; vous m'avez toujours plu ; vous êtes un excellent homme, un homme que j'aime ; et si j'avais bien de l'argent, il serait encore à votre service. (Acte 1, scène 2, DUBOIS)
  2. Bonjour, mon neveu ; je suis bien aise de vous voir exact. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
  3. Ainsi, mon neveu, prenez toujours vos petites précautions, et vous mettez en état de vous passer de mon bien, que je vous destine aujourd'hui, et que je vous ôterai demain peut-être. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
  4. Un de mes amis me parla avant-hier d'un intendant qu'il doit m'envoyer aujourd'hui ; mais je m'en tiens à vous. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
  5. Il est vrai que je suis toujours fâchée de voir d'honnêtes gens sans fortune, tandis qu'une infinité de gens de rien et sans mérite en ont une éclatante. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
  6. Je commence à l'être aujourd'hui, Madame. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  7. Je ne sais pas pourquoi Madame me donne mon congé : je n'ai pas mérité ce traitement ; je l'ai toujours servie à faire plaisir. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  8. Toujours. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  9. Il y aura toujours de la mauvaise foi de ma part. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  10. Vous m'excuserez : ce sera toujours l'engager à prendre un parti qu'elle ne prendrait peut-être pas sans cela. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  11. Oh ça, il y a une petite raison à laquelle vous devez vous rendre ; c'est que Monsieur_le_Comte me fait présent de mille écus le jour de la signature du contrat ; et cet argent-là, suivant le projet de Monsieur_Remy, vous regarde aussi bien que moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  12. Faites toujours de même, et ne vous choquez point de ce que ma mère vous a dit ; je la désapprouve : a-t-elle tenu quelque discours désagréable ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  13. J'ai l'honneur de la voir tous les jours ; c'est vous, Madame. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  14. Il est bien fait, d'une figure passable, bien élevé et de bonne famille ; mais il n'est pas riche ; et vous saurez qu'il n'a tenu qu'à lui d'épouser des femmes qui l'étaient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune et qui auraient mérité qu'on la leur fît à elles-mêmes : il y en a une qui n'en saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours ; je le sais, car je l'ai rencontrée. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  15. Madame, ce fut un jour que vous sortîtes de l'Opéra, qu'il perdit la raison ; c'était un vendredi, je m'en ressouviens ; oui, un vendredi ; il vous vit descendre l'escalier, à ce qu'il me raconta, et vous suivit jusqu'à votre carrosse ; il avait demandé votre nom, et je le trouvai qui était comme extasié ; il ne remuait plus. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  16. Mais n'alla-t-il pas, deux jours après, vous rencontrer aux Tuileries, où il avait été s'attrister de votre absence. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  17. Allons, je patienterai quelques jours, en attendant que j'en aie un autre ; au surplus, ne crains rien, je suis contente de toi ; je récompenserai ton zèle, et je ne veux pas que tu me quittes, entends-tu, Dubois. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
  18. Eh bien, oui-da ; examinez toujours, examinez. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  19. Allez, allez, prenez toujours. (Acte 1, scène 17, DUBOIS)
  20. Bonjour, Marton. (Acte 2, scène 4, LE COMTE)
  21. On m'a dit qu'Araminte se promenait dans le jardin, et je viens d'apprendre de sa mère une chose qui me chagrine : je lui avais retenu un intendant, qui devait aujourd'hui entrer chez elle, et cependant elle en a pris un autre, qui ne plaît point à la mère, et dont nous n'avons rien à espérer. (Acte 2, scène 4, LE COMTE)
  22. Ma foi, Madame, sans vanité, on en peint tous les jours, et des plus huppées, qui ne me valent pas. (Acte 2, scène 9, MARTON)
  23. Mais ce n'est pas d'aujourd'hui qu'il me connaît. (Acte 2, scène 9, MARTON)
  24. Aujourd'hui Monsieur me recherche ; il vient même de refuser un parti infiniment plus riche, et le tout pour moi ; du moins me l'a-t-il laissé croire, et il est à propos qu'il s'explique ; mais comme je ne veux dépendre que de vous, c'est de vous aussi, Madame, qu'il faut qu'il m'obtienne : ainsi, Monsieur, vous n'avez qu'à parler à Madame. (Acte 2, scène 14, MARTON)
  25. Bonjour, ma nièce, puisque enfin il faut que vous la soyez. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
  26. Parfaitement étrangère pour cette affaire-ci, Monsieur ; on ne peut pas plus étrangère : au surplus, Dorante est un homme d'honneur, connu pour tel, dont j'ai répondu, dont je répondrai toujours, et dont Madame parle ici d'une manière choquante. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
  27. On a soupçonné que ce portrait m'appartenait ; ainsi, je pense qu'on va tout découvrir, et qu'avec le chagrin d'être renvoyé et de perdre le plaisir de voir tous les jours celle que j'adore... (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
  28. C'est de l'amour qu'il a ; ce n'est pas d'aujourd'hui que les belles personnes en donnent et, tel que vous le voyez, il n'en a pas pris pour toutes celles qui auraient bien voulu lui en donner. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR REMY)
  29. Votre intention est-elle que je sorte dès aujourd'hui, Madame ? (Acte 3, scène 10, MARTON)
  30. De tout le temps de ma vie que je vais passer loin de vous, je n'aurais plus que ce seul jour qui m'en serait précieux. (Acte 3, scène 12, DORANTE)

LE LEGS (1736)

  1. À mille petites remarques que je fais tous les jours ; et je n'en suis pas surprise. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
  2. On s'épouse de tout temps, on s'épousera toujours ; on n'a que cette honnête ressource quand on aime. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
  3. J'espère que vous passerez toujours de même. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Aujourd'hui même il m'a confié qu'il méditait de vous communiquer ses sentiments. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  5. Ainsi, quelque jolie que je sois, continuez de n'en rien voir ; laissez là la découverte que vous avez faite de mes grâces, et passez toujours sans y prendre garde. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. quand je lui échapperais aujourd'hui, ne me retrouvera-t-il pas demain ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  7. Il faudrait donc vous avoir toujours à mes côtés ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  8. C'est toujours de travers qu'ils vous servent. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  9. Il faudrait toujours l'entretenir de compliments, et moi, ce n'est pas là mon fort. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  10. Je ne passe jamais, moi ; je dis toujours exprès. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  11. Et que cela soit dit pour toujours. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
  12. On a toujours bonne grâce ; voilà ce que pense. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
  13. Je ne vous cache point que vous avez un rival ; c'est le Chevalier, qui est parent de Madame, que je ne vous préfère pas, mais que je préfère à tout autre, et que j'estime assez pour en faire mon époux si vous ne devenez pas le mien ; c'est ce que je lui ai dit jusqu'ici ; et comme il m'assure avoir des raisons pressantes de savoir aujourd'hui même à quoi s'en tenir, je n'ai pu lui refuser de vous parler. (Acte 1, scène 11, HORTENSE)
  14. J'entends bien ce que le Chevalier veut dire ; c'est qu'il espère toujours que nous ne nous marierons pas, Monsieur_le_Marquis ; n'est-ce pas, Chevalier ? (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
  15. Monsieur_le_Marquis, nous ne sommes qu'à une lieue de Paris ; il est de bonne heure ; envoyez Lépine chercher un notaire, et passons notre contrat aujourd'hui, pour donner au Chevalier la triste conviction qu'il demande. (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
  16. Mais qui est-ce qui songeait à avoir un notaire aujourd'hui ? (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
  17. Je parlais de la partie de chasse ; mais voici que je me sens mal, extrêmement mal ; d'aujourd'hui je ne prendrai ni gibier, ni notaire. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  18. Allez toujours écrire ; un de mes gens portera la lettre, ou quelqu'un du village. (Acte 1, scène 14, HORTENSE)
  19. Ma foi, je ne les vaux pas quand je suis de mauvaise humeur, et je vous annonce que j'y serai toujours. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  20. Aujourd'hui le contrat, demain la noce, et ce soir confinée dans son appartement ; pas plus de façon. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  21. C'est cependant mon excellence qui fait aujourd'hui que je chancelle dans mon poste. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  22. Si, pour vous marier, vous attendez qu'il vous en vienne, vous resterez toujours veuve ; et à proprement parler, ce n'est pas lui que je vous propose d'épouser, c'est son caractère. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  23. Vous n'en avez que de ma patience à écouter la bizarrerie des discours que vous me tenez toujours. (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)

LA RÉUNION DES AMOURS (1732)

  1. Jupiter aujourd'hui fait assembler tous les dieux ; il veut que chacun d'eux fasse un don au fils d'un grand roi qu'il aime. (Acte 1, scène 1, L'AMOUR)
  2. Bonjour, mon ami. (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
  3. Bonjour, Plutus ; seigneur Mercure, il y a aujourd'hui assemblée générale et c'est vous qui avez averti tous les dieux, de la part de Jupiter, de se trouver ici. (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  4. Par exemple, il n'y a plus de tranquillité dans le mariage ; vous ne sauriez laisser la tête des maris en repos ; vous mettez toujours après leurs femmes quelque chasseur qui les attrape. (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  5. Aujourd'hui, quand j'inspire un couplet de chanson ou quelques autres vers, j'ai mes coudées franches, je suis à mon aise. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
  6. On est toujours mal loué de lui, dès qu'on mérite de l'être. (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
  7. Vous savez aujourd'hui de quel Prince il est question. (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
  8. Un trembleur qui a toujours peur d'offenser, qui n'eût fait dire aux femmes que ma gloire ! (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
  9. Il fait toujours des exordes. (Acte 1, scène 12, CUPIDON)
  10. Je vous demande pardon ; mais je suis l'Amour et le respect m'a toujours fait bâiller. (Acte 1, scène 12, CUPIDON)
  11. Je vous dis la vérité ; ce n'est pas d'aujourd'hui que vous me touchez. (Acte 1, scène 12, CUPIDON)
  12. Aimable Vertu, me fuyez-vous toujours ? (Acte 1, scène 12, CUPIDON)

LA FEMME FIDÈLE (1750)

  1. J'ai toujours peur qu'on ne nous reconnaisse. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  2. C'est un hasard que noute dame n'en a perdu l'esprit ; la mort de l'homme fut quasiment l'entarement de la femme ; et depuis qu'alle est réchappée, alle a biau faire, cette misérable perte lui est toujours restée dans le coeur. (Acte 1, scène 2, COLAS)
  3. J'ai mes raisons : tu sais combien j'aimais la Marquise ; il n'y avait qu'un mois que nous étions mariés, quand je fus obligé de la quitter pour ce malheureux voyage en Sicile, au retour duquel nous fûmes pris par un corsaire d'Alger ; nous avons depuis passé dix ans dans de différents esclavages, sans qu'il m'ait été possible de donner de mes nouvelles à la Marquise, et, malgré cette longue absence, je reviens toujours plein d'amour pour elle, fort en peine de savoir si ma mémoire lui est encore chère, et c'est avec l'intention d'éprouver ce qui en est que j'ai pris ce déguisement. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  4. Cet entretien, en un tel jour, est bien mal à propos, et je souhaiterais qu'on nous l'épargnât. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  5. Mais d'aujourd'hui nous ne finirons de captifs, tout Alger va fondre ici ! (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANTE)
  6. Voici toujours un portrait qui est de vous, Madame, qu'il emporta d'ici en vous quittant, qu'il m'a recommandé de vous rendre, que nos patrons, tout barbares qu'ils sont, n'ont pas eu la cruauté d'arracher à sa tendresse, et qu'il a conservé mille fois plus chèrement que sa vie. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  7. Dorante, souffrez que je vous laisse, je ne saurais à présent en écouter davantage ; j'ai besoin de quelque moment de liberté ; et vous, Monsieur, demeurez quelques jours ici pour vous reposer, ne me refusez pas cette grâce : je vais donner des ordres pour cela... (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  8. Et vous, Monsieur, vous avez tout l'air d'un aventurier qui par son industrie veut prolonger ici un séjour qui l'accommode. (Acte 1, scène 14, MADAME ARGANTE)
  9. On n'est pas toujours la maîtresse de son sort, Monsieur, il y a des complaisances inévitables dans la vie, des espèces de combats qu'on ne saurait toujours soutenir. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)

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L'ÉCOLE DES MÈRES (1732)

  1. Avec un de mes parents qui s'appelle La Ramée, et dont le maître, qui est ordinairement en province, est venu ici pour affaire ; et il profite du séjour qu'il y fait pour me voir. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  2. Vous voyez, ma fille, ce que je fais aujourd'hui pour vous ; ne tenez-vous pas compte à ma tendresse du mariage avantageux que je vous procure ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  3. Ne trouvez-vous pas qu'il est heureux pour vous d'épouser un homme comme Monsieur Damis, dont la fortune, dont le caractère sûr et plein de raison, vous assurent une vie douce et paisible, telle qu'il convient à vos moeurs et aux sentiments que je vous ai toujours inspirés ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  4. Toujours des mais ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  5. Aussi voyez-vous que vous en êtes récompensée ; je ne vous donne pas un jeune extravagant qui vous négligerait peut-être au bout de quinze jours, qui dissiperait son bien et le vôtre, pour courir après mille passions libertines ; je vous marie à un homme sage, à un homme dont le coeur est sûr, et qui saura tout le prix de la vertueuse innocence du vôtre. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  6. Oui, grâces à mes soins, je vous vois telle que j'ai toujours souhaité que vous fussiez ; comme il vous est familier de remplir vos devoirs, les vertus dont vous allez avoir besoin ne vous coûteront rien ; et voici les plus essentielles ; c'est, d'abord, de n'aimer que votre mari. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  7. Vous n'en devez point avoir d'autres que ceux de Monsieur Damis, aux volontés de qui vous vous conformerez toujours, ma fille ; nous sommes sur ce pied-là dans le mariage. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  8. C'est une espèce de loi qu'on nous a imposée ; et qui dans le fond nous fait honneur, car entre deux personnes qui vivent ensemble, c'est toujours la plus raisonnable qu'on charge d'être la plus docile, et cette docilité-là vous sera facile ; car vous n'avez jamais eu de volonté avec moi, vous ne connaissez que l'obéissance. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  9. C'est lui qui est aimable, qui est complaisant, et non pas ce Monsieur Damis que ma mère a été prendre je ne sais où, qui ferait bien mieux d'être mon grand-père que mon mari, qui me glace quand il me parle, et qui m'appelle toujours ma belle personne ; comme si on s'embarrassait beaucoup d'être belle ou laide avec lui : au lieu que tout ce que me dit Eraste est si touchant ! (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  10. On voit que c'est du fond du coeur qu'il parle ; et j'aimerais mieux être sa femme seulement huit jours, que de l'être toute ma vie de l'autre. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  11. Toujours par politesse ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-DAMIS)
  12. Toujours. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  13. J'ai des jours où je n'en manque pas, (Acte 1, scène 13, FRONTIN)
  14. Vous marchandez ma fidélité ; mais je suis dans mon jour d'esprit, il n'y a rien à faire, je sens combien il faut être discret. (Acte 1, scène 13, FRONTIN)
  15. Arrêtez donc, Monsieur, ces débuts-là m'attendrissent toujours. (Acte 1, scène 13, FRONTIN)
  16. Je suis si lasse de les cacher, que, lorsque je suis contente, et que je le puis dire, je l'ai déjà dit avant que de savoir que j'ai parlé ; c'est comme quelqu'un qui respire, et imaginez-vous à présent ce que c'est qu'une fille qui a toujours été gênée, qui est avec vous, que vous aimez, qui ne vous hait pas, qui vous aime, qui est franche, qui n'a jamais eu le plaisir de dire ce qu'elle pense, qui ne pensera jamais rien de si touchant, et voyez si je puis résister à tout cela. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  17. Le dieu d'amour se rit et se rira toujours. v.4 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)
  18. Qu'il n'en reste toujours quelqu'un pour le vainqueur. v.9 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)
  19. Me dit un jour le beau Sylvandre, v.28 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)
  20. Claudine un jour dit à Lucas : v.36 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)
  21. L'autre jour à Nicole il prit v.44 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)

LE PRÉJUGE VAINCU (1746)

  1. Il n'y a que six jours que nous sommes ici, mon maître et moi, que six jours que je te connais, et la tête me tourne, et tu demandes quartier ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. Et si, dès aujourd'hui, on m'élevait à la dignité de concierge du château que nous avons à une lieue d'ici, votre ambition serait-elle satisfaite avec un mari de ce rang-là ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. Hier encore, je li disais, toujours à vote endroit : Madame, queu dommage qu'il soit bourgeois de nativité ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Comptez-vous y faire un peu de séjour ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  5. Il n'y a rien de moins incroyable que le plaisir infini que j'aurais à vous voir toujours ; rien de plus croyable que l'extrême confusion que j'ai de vous avoir indisposé contre moi ; rien de plus naturel que d'être touché autant que je le suis de ne pouvoir du moins me justifier auprès de vous. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  6. J'ai abusé trop longtemps de votre patience, et je me retire toujours pénétré de douleur. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  7. Toujours cette douleur ! (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  8. J'ons pourtant cotume d'avoir toujours mon jugement. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  9. Tu le confonds toujours avec ce je ne sais qui dont tu m'as parlé ; et ce n'est pas là Dorante. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  10. Il arrive, ce malheureux Baron ; il a gagné son maudit procès que l'on croyait immortel, qui ne devait finir que dans cent ans ; il l'a gagné par je ne sais quelle protection qu'on lui a procuré ; car il y a toujours des gens qui se mêlent de ce dont ils n'ont que faire. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  11. Mais vous nous poignardez ; et c'est la valeur de deux meurtres que vous vous reprocherez quelque jour. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  12. Il faudra bien du moins que Dorante retarde de quelques jours ; car toute réflexion faite, j'allais dire à Lisette que j'approuve qu'elle t'épouse ; et ton maître, qui t'aime, assistera sans doute à ton mariage. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  13. Soyons ruinées, Madame, et toujours glorieuses ; jamais d'humilité, c'est une pensée que je tians de vous. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  14. Je me marierai, afin qu'il séjourne, mais j'y boute une condition. (Acte 1, scène 9, LISETTE)

LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (1732)

  1. Et comme vous savez que, par amusement, j'ai appris à peindre, à peine y sommes-nous quatre ou cinq jours, que, vous enfermant un matin avec moi, vous me montrez deux portraits, dont vous me demandez des copies en petit et dont l'un est celui d'un homme de quarante-cinq ans, et l'autre celui d'une femme d'environ trente-cinq, tous deux d'assez bonne mine. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
  2. J'appris qu'Hermocrate et lui se promenaient tous les jours dans la forêt qui est à côté de mon château. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
  3. Et cette soeur qui est avec lui, et dont apparemment l'humeur doit être austère, consentira-t-elle au séjour d'un étranger aussi jeune et d'aussi bonne mine que vous ? (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
  4. Sur ce pied-là, nous serons donc toujours ensemble. (Acte 1, scène 4, PHOCION)
  5. Il en est même qui m'ont permis de vivre quelque temps avec eux ; et j'ai espéré que l'illustre Hermocrate ne me refuserait pas, pour quelques jours, l'honneur qu'ils ont bien voulu me faire. (Acte 1, scène 5, PHOCION)
  6. Il y a quelques jours que, traversant ces lieux en voyageur, je vis près d'ici une dame qui se promenait, et qui ne me vit point ; il faut que je vous la peigne, vous la reconnaîtrez peut-être, et vous en serez mieux au fait de ce que j'ai à vous dire. (Acte 1, scène 6, PHOCION)
  7. On ne saurait s'empêcher de l'aimer, mais d'un amour timide, et comme effrayé du respect qu'elle imprime ; elle est jeune, non de cette jeunesse étourdie qui m'a toujours déplu, qui n'a que des agréments imparfaits, et qui ne sait encore qu'amuser les yeux, sans mériter d'aller au coeur : non, elle est dans cet âge vraiment aimable, qui met les grâces dans toutes leurs forces, où l'on jouit de tout ce que l'on est, dans cet âge où l'âme, moins dissipée, ajoute à la beauté des traits un rayon de la finesse qu'elle a acquise. (Acte 1, scène 6, PHOCION)
  8. Qu'elle n'est point mariée, et qu'elle vit avec ce frère dans une retraite dont elle préfère l'innocent repos au tumulte du monde toujours méprisé des âmes vertueuses et sublimes ; enfin, tout ce que j'en appris ne fut qu'un éloge, et ma raison même, autant que mon coeur, acheva de me donner pour jamais à elle. (Acte 1, scène 6, PHOCION)
  9. Pénétré des mouvements dont je vous parle, je promis avec transport de l'aimer toute ma vie, et c'était promettre de consacrer mes jours au service de la vertu même. (Acte 1, scène 6, PHOCION)
  10. Je vous ai consacré ma vie, j'aspire à l'unir à la vôtre ; ne m'empêchez pas de le tenter, souffrez-moi quelques jours ici seulement, c'est à présent la seule grâce qui soit l'objet de mes souhaits ; et si vous me l'accordez, je suis sûr d'Hermocrate. (Acte 1, scène 6, PHOCION)
  11. Oui, Seigneur, je l'avoue, un peu de beauté, dit-on, m'était échue en partage ; la nature m'avait départi quelques charmes que j'ai toujours méprisés. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
  12. C'est moi qui ai eu l'honneur de lui parler le premier, et je lui ai toujours fait vos compliments en attendant votre arrivée. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  13. Moi, qui entrevois ce projet, je n'y vois cependant rien de si convenable à l'innocence des moeurs de votre sexe, rien dont vous puissiez vous applaudir ; l'idée de venir m'enlever Agis, mon élève, d'essayer sur lui de dangereux appas, de jeter dans son coeur un trouble presque toujours funeste, cette idée-là, ce me semble, n'a rien qui doive vous dispenser de rougir, Madame. (Acte 1, scène 8, HERMOCRATE)
  14. Mais ce séjour que vous voulez faire chez moi, Madame, qu'a-t-il de commun avec vos desseins, si vous ne songez pas à Agis ? (Acte 1, scène 8, HERMOCRATE)
  15. Toujours Agis ! (Acte 1, scène 8, PHOCION)
  16. J'ai toujours estimé ton zèle, et tu ne saurais me le prouver mieux qu'en t'acquittant exactement de ce que je te dis là. (Acte 1, scène 9, HERMOCRATE)
  17. Venez çà, vous dis-je ; depis que ces nouviaux venus sont ici, il n'y a pas moyan de vous parler ; vous êtes toujours à chuchoter à l'écart avec ce marmouset de valet. (Acte 2, scène 1, DIMAS)
  18. Ne tient-il aussi qu'à cela, Dimas ; prends toujours d'avance ce que je te donne là, et si tu te tais, sache que tu remercieras toute ta vie le ciel d'avoir été associé à cette aventure-ci ; elle est plus heureuse pour toi que tu ne saurais te l'imaginer. (Acte 2, scène 2, PHOCION)
  19. Je vous cherchais, mon cher Phocion, et vous me voyez inquiet ; Hermocrate n'est plus si disposé à consentir à ce que vous souhaitez ; je n'ai encore été mécontent de lui qu'aujourd'hui ; il n'allègue rien de raisonnable ; ce n'est point encore moi qui l'ai pressé sur votre chapitre, j'étais seulement présent quand sa soeur lui a parlé pour vous : elle n'a rien oublié pour le déterminer, et je ne sais ce qu'il en sera ; car une affaire qui demandait Hermocrate, et qui l'occupe actuellement, a interrompu leur entretien ; mais, cher Phocion, que ce que je vous dis là ne vous rebute pas ; pressez-le encore, c'est un ami qui vous en conjure ; je lui parlerai moi-même, et nous pourrons le vaincre. (Acte 2, scène 3, AGIS)
  20. Écoutez le reste : souvenez-vous que vous m'avez dit qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous voir toujours ; et sur ce pied-là voici ce que j'imagine. (Acte 2, scène 3, AGIS)
  21. Je ne saurais si tôt quitter ces lieux, d'importantes raisons, que vous saurez quelque jour, m'en empêchent ; mais vous, Phocion, qui êtes le maître de votre sort, attendez ici que je puisse décider du mien ; demeurez près de nous pour quelque temps ; vous y serez dans la solitude, il est vrai ; mais nous y serons ensemble, et le monde peut-il rien offrir de plus doux que le commerce de deux coeurs vertueux qui s'aiment ? (Acte 2, scène 3, AGIS)
  22. Cet aveu change tout entre nous, Seigneur : je vous ai promis de demeurer en ces lieux ; mais la bonne foi me le défend, cela n'est plus possible, et je pars : vous auriez quelque jour des reproches à me faire ; je ne veux point vous tromper, et je vous rends jusqu'à l'amitié que vous m'aviez accordée. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
  23. Vous êtes toujours le mien, Seigneur, mais je ne suis plus le vôtre ; je ne suis qu'un des objets de cette haine dont vous parliez tout à l'heure. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
  24. Les biens qu'on m'a laissés me jettent aujourd'hui dans la nécessité de fuir. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
  25. Non, vous dis-je, arrêtez, Aspasie ; vous êtes dans un état que je plains : je me reprocherais de n'y avoir pas été sensible ; et je presserai moi-même Hermocrate, s'il le faut, de consentir à votre séjour ici, vos malheurs m'y obligent. (Acte 2, scène 3, AGIS)
  26. J'ai toujours entendu dire que le sort le plus triste est d'être uni avec ce qu'on n'aime pas, que la vie alors est un tissu de langueurs ; que la vertu même, en nous secourant, nous accable ; mais peut-être sentez-vous que vous aimerez volontiers celui qu'on vous propose. (Acte 2, scène 3, AGIS)
  27. Sur ce pied-là, ne vous exposez pas à revoir la Princesse ; car je suis toujours le même. (Acte 2, scène 3, AGIS)
  28. Toujours, Madame, d'autant plus qu'il n'y a rien à craindre ; puisqu'il ne s'agit entre nous que d'amitié, qui est le seul penchant que je puisse inspirer, et le seul aussi, sans doute, dont vous soyez capable. (Acte 2, scène 3, AGIS)
  29. Il faudrait donc toujours combattre, toujours résister, et ne jamais vaincre. (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
  30. Mais, Madame, ayez toujours souvenance que ma fortune est au bout de l'histoire. (Acte 2, scène 10, DIMAS)
  31. Mais ce n'est pas le tout que d'aimer, il faut avoir la liberté de se le dire, et se mettre en état de se le dire toujours. (Acte 2, scène 11, PHOCION)
  32. Cependant il faut que je le voie avant qu'il vous parle ; car il pourrait bien vous renvoyer dès aujourd'hui, et nous avons besoin d'un peu de temps pour voir ce que nous ferons. (Acte 2, scène 11, AGIS)
  33. Partez ; quand on nous voit longtemps ensemble, j'ai toujours peur qu'on ne se doute de ce que je suis. (Acte 2, scène 11, PHOCION)
  34. Je vous laisse, aimable Aspasie, et vais travailler pour votre séjour ici ; Hermocrate ne sera peut-être plus occupé. (Acte 2, scène 11, AGIS)
  35. Différentes affaires m'ont retenu, Aspasie ; mais il ne s'agit plus de penchant ; votre séjour ici est désormais impraticable ; il vous ferait tort ; Dimas sait qui vous êtes. (Acte 2, scène 12, HERMOCRATE)
  36. Je vous avoue que j'aurais été très fâché qu'il partît, et que rien ne saurait me faire tant de plaisir que son séjour ici ; on ne saurait le connaître sans l'estimer, et l'amitié suit aisément l'estime. (Acte 2, scène 15, AGIS)
  37. Êtes-vous toujours dans le dessein de le renvoyer ? (Acte 2, scène 17, LÉONTINE)
  38. Il m'a tantôt marqué tant d'estime pour vous, il m'en a dit tant de bien, que je lui ai promis qu'il resterait, et que vous y consentiriez ; je lui en ai donné ma parole : son séjour sera court, et ce n'est pas la peine de m'en dédire. (Acte 2, scène 17, L?ONTINE)
  39. J'ai toujours été surpris que vous n'en eussiez pas. (Acte 2, scène 17, HERMOCRATE)
  40. J'aime à voir votre empressement ; puisse-t-il durer toujours ! (Acte 3, scène 2, LÉONTINE)
  41. Vous ne finissez rien, il y a toujours un reste. (Acte 3, scène 3, PHOCION)
  42. J'aurais cru que la gloire de pardonner à ses ennemis valait bien l'honneur de les haïr toujours, surtout quand ces ennemis sont innocents du mal qu'on nous a fait. (Acte 3, scène 3, PHOCION)
  43. Un solitaire qui médite, qui étudie, qui n'a de commerce qu'avec son esprit, et jamais avec son coeur, un homme enveloppé de l'austérité de ses moeurs n'est guère en état de porter son jugement sur certaines choses ; il va toujours trop loin. (Acte 3, scène 7, HERMOCRATE)
  44. Un sentiment qui pourrait bien se venger un jour du mépris que vous en avez fait. (Acte 3, scène 7, AGIS)
  45. Préparez-vous à me voir changer bientôt d'état, à me suivre, si vous m'aimez : je pars aujourd'hui, et je me marie. (Acte 3, scène 7, HERMOCRATE)
  46. S'il est vrai que vous m'aimiez, peut-être un jour vous fera-t-elle pleurer ma mort ; elle n'épargnera pas le fils de Cléomène. (Acte 3, scène 9, AGIS)

LA SURPRISE DE L'AMOUR (1723)

  1. Je t'ai toujours trouvé une bonne philosomie d'homme, tu m'as fait l'amour, et franchement ça m'a fait plaisir, mais l'honneur des filles les empêche de parler, après ça, ma tante disait toujours qu'un amant, c'est comme un homme qui a faim, pu il a faim, et pu il a envie de manger ; pu un homme a de peine après une fille, et pu il l'aime. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  2. Quiens, véritablement c'est une piquié que ça, il n'y a pas de police, an punit tous les jours de pauvres voleurs, et an laisse aller et venir les parfides, mais velà ton maître, parle li. (Acte 1, scène 1, PIERRE)
  3. Le temps est sombre aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
  4. Oh, on n'est pas toujours dans la même disposition, l'esprit aussi bien que le temps est sujet à des nuages. (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
  5. Mais je trouve toujours le temps vilain, quand je suis triste. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  6. Cependant, je me sens pesant et lourd, j'ai une fainéantise dans les membres, je bâille sans sujet, je n'ai du courage qu'à mes repas, tout me déplaît ; je ne vis pas, je traîne, quand le jour est venu, je voudrais qu'il fût nuit ; quand il est nuit, je voudrais qu'il fût jour : voilà ma maladie, voilà comment je me porte bien et mal. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  7. Eh, mon cher enfant, la vipère n'ôte que la vie ; Femmes, vous nous ravissez notre raison, notre liberté, notre repos, vous nous ravissez à nous-mêmes, et vous nous laissez vivre, ne voilà-t-il pas des hommes en bel état après, des pauvres fous, des hommes troublés, ivres de douleur ou de joie, toujours en convulsion, des esclaves, et à qui appartiennent ces esclaves ? (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
  8. Pour la définir il faudrait la connaître : nous pouvons aujourd'hui en commencer la définition, mais je soutiens qu'on n'en verra le bout qu'à la fin du monde. (Acte 1, scène 2, L?LIO)
  9. Si les plaisirs qu'il nous donne étaient durables, ce serait un séjour délicieux que la terre: nous autres hommes la plupart, nous sommes jolis en amour : nous nous répandons en petits sentiments doucereux : nous avons la marotte d'être délicats, parce que cela donne un air plus tendre ; nous faisons l'amour règlement, tout comme on fait une charge, nous nous faisons des méthodes de tendresse ; nous allons chez une femme, pourquoi ? (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
  10. Le coeur d'une femme se donne sa secousse à lui-même, il part sur un mot qu'on dit, sur un mot qu'on ne dit pas, sur une contenance : elle a beau vous avoir dit qu'elle aime, le répète-t-elle vous l'apprenez toujours, vous ne le saviez pas encore : ici par une impatience, par une froideur, par une imprudence, par une distraction, en baissant les yeux, en les relevant, en sortant de sa place, en y restant, enfin c'est de la jalousie, du calme, de l'inquiétude, de la joie, du babil, et du silence de toutes couleurs, et le moyen de ne pas s'enivrer du plaisir que cela donne ; le moyen de se voir adorer sans que la tête vous tourne, pour moi, j'étais tout aussi sot que les autres amants ; je me croyais un petit prodige, mon mérite m'étonnait : ah, qu'il est mortifiant d'en rabattre, c'est aujourd'hui ma bêtise qui m'étonne, l'homme prodigieux a disparu, et je n'ai trouvé qu'une dupe à la place. (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
  11. Quand tu seras tenté de revoir des femmes, souviens-toi toujours du tigre, et regarde tes émotions de coeur, comme une envie fatale d'aller sur sa route et de te perdre. (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
  12. Tu es fou, Maître_Pierre, ta Jacqueline au premier jour te plantera là, crois-moi, ne t'attache point à elle, laisse-la là, tu cherches malheur. (Acte 1, scène 3, LÉLIO)
  13. Eh morbleu, toujours des femmes : eh que me veut-elle ? (Acte 1, scène 5, LÉLIO)
  14. Je ne chercherai point à me justifier ; car il me reste un peu de politesse, et je craindrais d'entamer une matière qui me met toujours de mauvaise humeur, et si je parlais, il pourrait, malgré moi m'échapper des traits d'une incivilité qui vous déplairait, et que mon respect vous épargne. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
  15. Allez, Monsieur, tous les renégats font mauvaise fin : vous viendrez quelque jour crier miséricorde et ramper aux pieds de vos maîtres, et ils vous écraseront comme un serpent. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  16. Prenez, prenez toujours cela en attendant mieux. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  17. Madame, n'appelez point cette faiblesse-là, ridicule, ménageons les termes, il peut venir un jour où vous serez bien aise de lui trouver une épithète plus honnête. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
  18. Hélas peut-être jouez-vous de votre reste aujourd'hui. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
  19. Bonjour, Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  20. Il me plaira toujours ; mais j'ai songé que je mettrai Lélio plus à son aise en ne le voyant plus. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
  21. Je ne gage jamais, je suis trop malheureux, je perds toujours. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  22. J'ai toujours entendu dire, il a du coeur comme un César : mais si ce César était à ma place, il serait bien sot. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  23. Le hasard me fit connaître une femme qui hait l'amour ; nous lions cependant commerce d'amitié, qui doit durer pendant notre séjour ici : je la conduis chez elle, nous nous quittons en bonne intelligence ; nous avons à nous revoir, je viens la trouver indifféremment, je ne songe non plus à l'amour qu'à m'aller noyer, j'ai vu sans danger les charmes de sa personne. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
  24. Je serai étonné, déconcerté ; premier degré de folie, car je vois cela tout comme si j'y étais ; après quoi, l'amour-propre s'en mêle, je me croirais méprisé, parce qu'on s'estime un peu, je m'aviserai d'être choqué, me voilà fou complet : deux jours après, c'est de l'amour qui se déclare ; d'où vient-il ? (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
  25. Que je suis heureux, dans cette occasion-ci, d'être à l'abri de tous ces périls : le voilà, ce billet insultant, malhonnête ; mais cette réflexion-là me met de mauvaise humeur ; les mauvais procédés m'ont toujours déplu, et le vôtre est un des plus déplaisants, Madame_la_Comtesse ; je suis bien fâché de ne l'avoir pas rendu à Colombine. (Acte 2, scène 5, L?LIO)
  26. Monsieur, si je deviens amoureux, je veux avoir la consolation que vous le soyez aussi, afin qu'on dise toujours : tel valet, tel maître : je ne m'embarrasse pas d'être un ridicule, pourvu que je vous ressemble ; si la comtesse vous aime, je viendrai vitement vous le dire, afin que cela vous achève : par bonheur que vous êtes déjà bien avancé, et cela me fait un grand plaisir. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  27. Parbleu, Madame, c'est trop souffrir de rebuts en un jour, et billet et discours, tout se ressemble : adieu, donc, Madame, je suis votre serviteur. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
  28. Je ne suis pas d'humeur à mettre toujours la main à la plume: je me moque de sa haine, il faut qu'il me parle. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  29. Morbleu, Madame, vous êtes une dame raisonnable, à la bonne heure, mais accordez donc cette lettre avec vos premières honnêtetés et avec vos offres d'amitié : cela est inconcevable, aujourd'hui votre ami, demain rien. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
  30. Battons-lui toujours froid. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  31. Je vous ai dit ce que je pensais de ma maîtresse à l'égard de votre maître : Bonjour. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  32. Et moi, à compter d'aujourd'hui, je me brouille avec les hommes, dans un an, ou deux, je me raccommoderai peut-être avec ces nigauds-là. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  33. Mais laisse-moi faire ; tiens, mon chien d'amour s'en ira, je m'étranglerais plutôt : je m'en vais être ivrogne, je jouerai à la boule toute la journée, je prierai mon maître de m'apprendre le piquet ; je jouerai avec lui ou avec moi, je dormirai plutôt que de rester sans rien faire. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
  34. Chez ma soeur qui est à sa terre : j'avais dessein d'y passer quelques jours. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  35. Vous êtes faite aujourd'hui pour m'impatienter. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  36. Non, d'aujourd'hui vous ne m'avez répondu que des impertinences. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  37. Non, les procédés bizarres me révolteront toujours. (Acte 3, scène 4, LÉLIO)
  38. Et moi, je ne suis point aujourd'hui dans le goût d'être honnête, je suis las de la bagatelle. (Acte 3, scène 4, LÉLIO)
  39. Ah vous voilà dans le ton, songez à dire toujours de même, entendez-vous monsieur de l'ermitage ? (Acte 3, scène 4, COLOMBINE)
  40. Colas me disait l'autre jour : v.13 (Acte 3, scène 7, LA CHANTEUSE)

L'ILE DES ESCLAVES (1725)

  1. Oui ; mais les marques de votre amitié tombent toujours sur mes épaules, et cela est mal placé. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Je vous apprends, au reste, que vous avez huit jours à vous réjouir du changement de votre état ; après quoi l'on vous donnera, comme à tout le monde, une occupation convenable. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
  3. Eh bien, qu'elle commence toujours par excuser ma rancune ; et puis, moi, je lui pardonnerai quand je pourrai ce qu'elle m'a fait : qu'elle attende. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  4. Madame se tait, Madame parle ; elle regarde, elle est triste, elle est gaie : silence, discours, regards, tristesse et joie, c'est tout un, il n'y a que la couleur de différente ; c'est vanité muette, contente ou fâchée ; c'est coquetterie babillarde, jalouse ou curieuse ; c'est Madame, toujours vaine ou coquette l'un après l'autre, ou tous les deux à la fois : voilà ce que c'est, voilà par où je débute, rien que cela. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  5. Vite sur les armes ; la journée sera glorieuse. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  6. Madame verra du monde aujourd'hui ; elle ira aux spectacles, aux promenades, aux assemblées ; son visage peut se manifester, peut soutenir le grand jour, il fera plaisir à voir, il n'y a qu'à le promener hardiment, il est en état, il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 3, CL?ANTHIS)
  7. Cependant on se mire, on éprouve son visage de toutes les façons, rien ne réussit ; des yeux battus, un teint fatigué ; voilà qui est fini, il faut envelopper ce visage-là, nous n'aurons que du négligé, Madame ne verra personne aujourd'hui, pas même le jour, si elle peut, du moins fera-t-il sombre dans la chambre. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  8. Très mal, Madame ; j'ai perdu le sommeil ; il y a huit jours que je n'ai fermé l'oeil ; je n'ose pas me montrer, je fais peur. (Acte 1, scène 3, CL?ANTHIS)
  9. Et cela veut dire : Messieurs, figurez-vous que ce n'est point moi, au moins ; ne me regardez pas, remettez à me voir ; ne me jugez pas aujourd'hui ; attendez que j'aie dormi. (Acte 1, scène 3, CL?ANTHIS)
  10. Un jour qu'elle pouvait m'entendre, et qu'elle croyait que je ne m'en doutais pas, je parlais d'elle, et je dis : Oh, pour cela il faut l'avouer, Madame est une des plus belles femmes du monde. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  11. Que de bontés, pendant huit jours, ce petit mot-là ne me valut-il pas ! (Acte 1, scène 3, CL?ANTHIS)
  12. Elle ne sait pas qu'un jour je mis à son insu des fleurs dans la ruelle de son lit pour voir ce qu'il en serait. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  13. Bonjour, notre bon ami, je vais à notre auberge. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  14. On espérera que, vous étant reconnue, vous abjurerez un jour toutes ces folies qui font qu'on n'aime que soi, et qui ont distrait votre bon coeur d'une infinité d'attentions plus louables. (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
  15. Remarquez-vous, Madame, le clarté du jour ? (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  16. Il fait le plus beau temps du monde ; on appelle cela un jour tendre. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
  17. Un jour tendre ? (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  18. Je ressemble donc au jour, Madame. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  19. Je n'étais ces jours passés qu'une esclave ; mais enfin me voilà dame et maîtresse d'aussi bon jeu qu'une autre ; je la suis par hasard ; n'est-ce pas le hasard qui fait tout ? (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
  20. Effectivement, dans le cas où je suis, il pourrait y avoir de la petitesse à m'assujettir à de certaines formalités qui ne me regardent plus ; je comprends cela à merveille ; mais parlez-lui toujours, je vais dire un mot à Cléanthis ; tirez-vous à quartier pour un moment. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
  21. Fasse le ciel, après ce que je viens d'entendre, que j'aie la joie de te montrer un jour les sentiments que tu me donnes pour toi ! (Acte 1, scène 9, IPHICRATE)
  22. Va, mon cher enfant, oublie que tu fus mon esclave, et je me ressouviendrai toujours que je ne méritais pas d'être ton maître. (Acte 1, scène 9, IPHICRATE)
  23. Ne dites donc point comme cela, mon cher patron , si j'avais été votre pareil, je n'aurais peut-être pas mieux valu que vous : c'est à moi à vous demander pardon du mauvais service que je vous ai toujours rendu. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  24. Fi, que cela est vilain, de n'avoir eu pour tout mérite que de l'or, de l'argent et des dignités : c'était bien la peine de faire tant les glorieux : où en seriez-vous aujourd'hui, si nous n'avions pas d'autre mérite que cela pour vous ? (Acte 1, scène 10, CLÉANTHIS)
  25. À de pauvres gens que vous avez toujours offensés, maltraités, accablés, tout riches que vous êtes, et qui ont aujourd'hui pitié de vous, tout pauvres qu'ils sont. (Acte 1, scène 10, CL?ANTHIS)
  26. Vous partirez dans deux jours, et vous reverrez Athènes. (Acte 1, scène 11, TRIVELIN)
  27. Que la joie à présent, et que les plaisirs succèdent aux chagrins que vous avez sentis, et célèbrent le jour de votre vie le plus profitable. (Acte 1, scène 11, TRIVELIN)

LA MÈRE CONFIDENTE (1735)

  1. Elle arrivera bientôt, elle est avec sa mère, je lui ai dit que j'allais toujours devant, et je ne me suis hâtée que pour avoir avec vous un moment d'entretien, sans qu'elle le sache. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Il a eu la modestie de s'en taire, c'est toujours de nouvelles qualités que je lui découvre. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  3. Mais si elle fait si bien que ce qui lui plaît me plaise aussi, n'est-ce pas comme si je faisais toujours mes volontés ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  4. Ne le verrons-nous pas aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  5. Non, non, c'est toujours avec moi qu'il les prend, et c'est vous qui les tenez sans le savoir. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  6. Et pis queuque bredouille au bout de la révérence, c'est itou ma coutume ; toujours je bredouille en saluant, et quand ça se passe avec des femmes, faut bian qu'alles répondent deux paroles pour une ; les hommes parlent, les femmes babillent, allez voute chemin ; velà qui est fort bon, fort raisonnable et fort civil. (Acte 1, scène 4, LUBIN)
  7. ce ne sera pas en disant j'aime, et toujours j'aime... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  8. Ce que j'en dis n'est pas pour porter exemple, mais ce qu'ou ferez sera toujours bian fait. (Acte 1, scène 7, LUBIN)
  9. Il n'y a point de jour qui ne m'en donne des preuves. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  10. Viens donc que je t'embrasse : te voici dans un âge raisonnable, mais où tu auras besoin de mes conseils et de mon expérience ; te rappelles-tu l'entretien que nous eûmes l'autre jour ; et cette douceur que nous nous figurions toutes deux à vivre ensemble dans la plus intime confiance, sans avoir de secrets l'une pour l'autre ; t'en souviens-tu ? (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  11. Tu en riras toi-même au premier jour. (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  12. Moi itou, et tellement honnête, qu'il n'y aura pas moyen d'être un fripon, si on ne me soutient le coeur, par rapport à ce que j'ons toujours maille à partie avec ma conscience ; il y a toujours queuque chose qui cloche dans mon courage ; à chaque pas que je fais, j'ai le défaut de m'arrêter, à moins qu'on ne me pousse, et c'est à vous à pousser. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  13. Parlez-li toujours, mais ne li écrivez pas, voute griffonnage n'a pas fait forteune. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  14. Bonjour, Lisette. (Acte 2, scène 8, ERGASTE)
  15. Oui, je sais que tu as vu Ergaste, ton éloignement pour lui dure-t-il toujours ? (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  16. Relève-toi, ma chère enfant, d'où te viennent ces mouvements où je te reconnais toujours ? (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  17. Bonjour, l'ami. (Acte 3, scène 2, ERGASTE)
  18. Il m'a toujours parlé de même. (Acte 3, scène 11, ANGÉLIQUE)
  19. que sa réputation en demeure ternie, qu'elle en perd l'estime publique, que son époux peut réfléchir un jour qu'elle a manqué de vertu, que la faiblesse honteuse où elle est tombée doit la flétrir à ses yeux mêmes, et la lui rendre méprisable ? (Acte 3, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  20. Abandonnez-vous toujours à ces mêmes bontés qui m'étonnent, et que j'admire ; continuez de les mériter, je vous y exhorte, que mon amour y perde ou non, vous le devez, je serais au désespoir, si je l'avais emporté sur elle. (Acte 3, scène 11, DORANTE)

LA COMMÈRE (1741)

  1. De belles et bonnes rentes sont bonnes, je ne dis pas que non, et on aime toujours à avoir de quoi ; mais tout cela n'est rien en comparaison de votre personne. (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
  2. Je vois que vous avez levé un habit qui me fait brave comme un marquis ; je vois que je m'appelais Jacob quand nous nous sommes connus, et que depuis quinze jours vous avez eu l'invention de m'appeler votre cousin, Monsieur_de_la_Vallée. (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
  3. Pardi, est-ce que la mère ne va pas toujours disant que je suis beau garçon ? (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
  4. Restez ici ; prévenez-la toujours, quand elle sera venue ; je redescends bientôt. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE HABERT)
  5. Pardi, mon enfant, j'entends ce que votre mérite m'a toujours fait comprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  6. Vous avez tant dit que mon humeur et mes manières vous revenaient, vous êtes toujours si folâtre autour de moi que cela s'entend de reste. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  7. Ne vous pressez pas ; je m'en accommode comme ils sont ; ils ne me font pas plus de peur aujourd'hui qu'ils ne m'en feront demain ; et après tout, un mari de vingt ans avec une veuve de trente-cinq vont bien ensemble, fort bien ; ce n'est pas là l'embarras, surtout avec un mari aussi bien fait que vous et d'un caractère aussi doux. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  8. Il est toujours bon d'en supposer plus que moins, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  9. Je n'aurais donc qu'à lui dire que son mari m'en conte, sans qu'il y gagne ; à telles enseignes que je reçus l'autre jour à mon adresse une belle et bonne étoffe bien empaquetée qui arriva de la part de personne, et que je ne sus qui venait de lui qu'après qu'elle a été coupée, ce qui m'a obligée de la garder. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  10. Bonjour, Madame. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE HABERT)
  11. Vous êtes toujours sur le qui-vive. (Acte 1, scène 4, MADAME ALAIN)
  12. Rien que par honnêteté, depuis quinze jours et pour la commodité de se voir ici, sans qu'on en babille. (Acte 1, scène 8, LA VALLEE)
  13. Je serais bien aise de finir aujourd'hui, si cela se peut. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE HABERT)
  14. Aujourd'hui, dit-elle ! (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
  15. Oui, mon coeur, oui, ma reine, aujourd'hui ! (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
  16. Hâtez-vous, de peur qu'il ne sorte, afin qu'on termine aujourd'hui. (Acte 1, scène 9, MADAME ALAIN)
  17. Bonjour, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, AGATHE)
  18. Vous verrez qu'elle a remarqué mon oeil amoureux sur la cousine, et puis une fille, quand on parle du notaire, voit toujours un mari au bout. (Acte 1, scène 10, LA VALLEE)
  19. Cette femme-là m'épouvante toujours. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE HABERT)
  20. Oui, ce jeune monsieur qui me fait la cour et que je vous ai dit qui me recherchait, et comme je disais à Monsieur_Remy que ma mère aurait passé chez lui si elle n'avait pas été chez des notaires, il m'a dit avec des mines doucereuses dont j'ai pensé rire de tout mon coeur : "Mademoiselle, n'approuvez-vous pas que nous ayons au premier jour affaire à lui pour nous-mêmes et que j'en parle à Madame_Alain ?" (Acte 1, scène 12, AGATHE)
  21. Bonjour, Monsieur_Remy. (Acte 1, scène 14, MADAME ALAIN)
  22. Toujours des douceurs ; vous recommencez toujours. (Acte 1, scène 14, MADAME ALAIN)
  23. Commençons toujours, en attendant Monsieur_Remy. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-THIBAUT)
  24. Cette bonne qualité a toujours été mon défaut et je ne m'en corrige point. (Acte 1, scène 20, MADAME ALAIN)
  25. Rien ne se terminera aujourd'hui. (Acte 1, scène 20, MADAME ALAIN)
  26. C'est un malheur pour cette fille-là d'épouser un petit fripon qui ne l'aime point et qui, encore aujourd'hui, faisait l'amour à une autre pour l'épouser. (Acte 1, scène 25, AGATHE)
  27. Monsieur_Thibaut, commencez toujours ; Monsieur_Lefort va venir. (Acte 1, scène 28, MADAME ALAIN)
  28. Vous me devez mille écus que je vous prêtai il y a six mois ; depuis quinze jours ils sont échus ; je vous en ai accordé six autres, mais comme j'en ai besoin, je vous avertis que, sans vous incommoder, sans débourser un sol, vous êtes en état de me payer à présent. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR-THIBAUT)
  29. C'est ce qu'on a su dans la maison par le neveu de ma nièce Mademoiselle_Habert, qui, en s'en allant, a dit votre pays, votre nom, ce qui a fait que je vous ai reconnu tout d'un coup, et je l'avais bien dit que vous feriez un jour quelque bonne trouvaille, car il n'était pas plus grand que ça quand je quittai le pays, mais vous saurez, Messieurs et Mesdames, que c'était le plus beau petit marmot du canton. (Acte 1, scène 29, JAVOTTE)

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L'HEUREUX STRATAGÈME (1733)

  1. C'est bian fait à vous ; moi, je me couvre toujours ; ce n'est pas mal fait non pus. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  2. Toujours gros et gras. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  3. Je t'entends, Maître Blaise ; mais j'aime mieux te les donner, que de les demander pour toi à la Comtesse, qui ne ferait pas aujourd'hui grand cas de ma prière. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  4. Quand un homme est si joyeux, c'est tant mieux pour lui, mais c'est toujours tant pis pour un autre (montrant son maître), et voilà justement l'autre ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  5. Fort bian, noute fille : toujours malhonnête envars li, toujours rudânière : hoche la tête quand il te parle ; dis-li : Passe ton chemin. (Acte 1, scène 3, BLAISE)
  6. Ma mie, toujours rudânière, hoche la tête quand il te parle. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  7. Il m'aime donc toujours ? (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
  8. N'avons-nous pas tous les jours de belles preuves de leur constance ? (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
  9. Accoutumez-vous à penser que vos soupirs ne m'obligent point à les accompagner des miens, pas même à m'en amuser : je les trouvais autrefois plus supportables ; mais je vous annonce que le ton qu'ils prennent aujourd'hui m'ennuie ; réglez-vous là-dessus. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESE)
  10. Les gages de la commission courent-ils toujours, Madame ? (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  11. Nous ne pouvons plus douter de leur secrète intelligence ; mais si vous jouez toujours votre personnage aussi mal, nous ne tenons rien. (Acte 1, scène 13, LA MARQUISE)
  12. Monsieur, vous avez là des volontés qui ne ressemblent guère aux miennes : pourquoi ne nous accordons-nous pas aujourd'hui comme hier ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  13. Ton congé, tu le connaîtras dès aujourd'hui, si tu ne suis pas mes ordres ; ce n'est même qu'en les suivant que tu serais regretté de Lisette. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  14. Vous en aurez toujours beaucoup, Madame ; et si celui que vous y aviez est un peu diminué, ce n'est pas ma faute. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  15. Oui, d'une quinzaine de jours. (Acte 2, scène 6, LA-COMTESE)
  16. Concluez, Comtesse, plutôt aujourd'hui que demain ; c'est moi qui vous en sollicite. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  17. Dites-moi donc de tout votre coeur de quoi elle s'avise aujourd'hui ? (Acte 2, scène 11, LA-COMTESE)
  18. Il m'honorera toujours, et j'y obéirais avec plaisir, si je pouvais. (Acte 2, scène 11, DORANTE)
  19. Personne n'est sans dessein ; on a toujours quelque vue. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  20. Non, je l'honore, je la respecte toujours : mais je pars, si tu n'achèves. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  21. Rien, sinon que je crois qu'elle vous aime toujours. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  22. Qu'elle m'aime toujours, Lisette ! (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  23. Venez donc : je crierai toujours jusqu'à ce qu'il m'entende. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  24. Bien plus ; c'est que c'est un homme que je hais naturellement quand je m'écoute : un homme que j'ai toujours trouvé ridicule, que j'ai cent fois raillé moi-même, et qui me reste à la place du plus aimable homme du monde. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
  25. J'ai toujours différé le mariage dont vous parlez, vous le savez bien. (Acte 3, scène 8, LA-COMTESE)
  26. C'est un sentiment qui durera toujours. (Acte 3, scène 8, LA-COMTESE)
  27. Si je le suis, vous l'épouserez dès aujourd'hui, et vous nous permettrez de joindre notre mariage au vôtre. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)

LE PETIT MAÎTRE CORRIGÉ (1739)

  1. On a toujours quelque petite fleurette en passant. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  2. Voilà toujours votre père à sa place ; il a peut-être à vous parler, et je vous laisse. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  3. Ma fille, je désespère de voir ici mon frère, je n'en reçois point de nouvelles, et s'il n'en vient point aujourd'hui ou demain au plus tard, je suis d'avis de terminer votre mariage. (Acte 1, scène 10, CHRISANTE)
  4. Vous savez combien il m'aime, et les égards qu'on lui doit ; laissons-le achever les affaires qui le retiennent ; différons de quelques jours pour lui en donner le temps. (Acte 1, scène 10, HORTENSE)
  5. Sans doute, je serai toujours du parti de l'impatience. (Acte 1, scène 11, ROSIMOND)
  6. Si vous saviez combien le séjour de Paris et de la cour nous gâtent sur les formalités, en vérité, Madame, vous m'excuseriez ; c'est une certaine habitude de vivre avec trop de liberté, une aisance de façons que je condamne, puisqu'elle vous déplaît, mais à laquelle on s'accoutume, et qui vous jette ailleurs dans les impolitesses que vous voyez. (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
  7. Bonjour, ma chère enfant ! (Acte 1, scène 13, LA-COMTESSE)
  8. Toujours aussi impertinent qu'il est aimable. (Acte 1, scène 15, HORTENSE)
  9. Sans doute, et je ne vous désapprouve pas ; mais ce n'est pas à Dorimène à qui il faut que mon fils fasse aujourd'hui la sienne ; et personne ici ne doit montrer plus d'empressement que lui pour Hortense. (Acte 2, scène 1, LA-MARQUISE)
  10. Sa conduite est ridicule, elle peut choquer Hortense, et je vous conjure, Monsieur, de l'avertir qu'il en change ; les avis d'un ami comme vous lui feront peut-être plus d'impression que les miens ; vous êtes venu avec Dorimène, je la connais fort peu ; vous êtes de ses amis, et je souhaiterais qu'elle ne souffrît pas que mon fils fût toujours auprès d'elle ; en vérité, la bienséance en souffre un peu ; elle est alliée de la maison où nous sommes, mais elle est venue ici sans qu'on l'y appelât ; y reste-t-elle ? (Acte 2, scène 1, LA-MARQUISE)
  11. Part-elle aujourd'hui ? (Acte 2, scène 1, LA MARQUISE)
  12. Nous avons lié une petite affaire de coeur ensemble ; et il y a deux mois que cela dure : deux mois, le terme est honnête ; cependant aujourd'hui, elle s'avise de se piquer d'une belle passion pour moi. (Acte 2, scène 3, ROSIMOND)
  13. Je vais donc toujours devant. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  14. Nous sommes à Paris, je vous perds deux jours de vue ; et dans cet intervalle, j'apprends que vous êtes parti avec votre mère pour aller vous marier, pendant que vous m'aimez, pendant qu'on vous aime, et qu'on vient tout récemment, comme vous le savez, de congédier là-bas le Chevalier, pour n'avoir de liaison de coeur qu'avec vous ? (Acte 2, scène 6, DORIMÈNE)
  15. Et ces mains-là, Monsieur, il ne les marchande pas, il en attrape toujours quelqu'une, qu'on retire... (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
  16. Monsieur, on sait bien que Madame a des mains ; mais je vous trouve toujours en arrière. (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
  17. Tenez Monsieur, je connais un garçon qui avait l'honneur d'être à vous pendant votre séjour à Paris, et qu'on appelait familièrement Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 11, FRONTIN)
  18. Quel reproche ne vous feriez-vous pas un jour s'il s'en retournait ridicule ? (Acte 3, scène 1, MARTON)
  19. J'en ai meilleur augure ; essayons toujours : mon père y songeait, et moi aussi, Monsieur, ainsi, compter tous deux sur nous. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)
  20. Encore un instant, Monsieur me charme ; on ne trouve pas toujours des amants d'un espèce aussi rare. (Acte 3, scène 5, MARTON)
  21. Voyez comme je parle naturellement à cette heure, en comparaison d'autrefois que je prenais des tons si sots : Bonjour, la belle enfant, qu'est-ce ? (Acte 3, scène 8, FRONTIN)
  22. Voilà comme vous m'aviez appris à faire, et cela me fatiguait ; au lieu qu'à présent je suis si à mon aise : Bonjour, Marton, comment te portes-tu ? (Acte 3, scène 8, FRONTIN)
  23. C'en est trop ; ce trait me pousse à bout : Allez, Marton, dites à votre maîtresse que son procédé est injurieux, et que Dorante, pour qui elle veut que je parle, me répondra de l'affront qu'on me fait aujourd'hui. (Acte 3, scène 9, ROSIMOND)
  24. Oui, Monsieur, dites toujours : je l'adore ; ce mot-là vous portera bonheur. (Acte 3, scène 9, FRONTIN)
  25. Triomphez donc d'un malheureux qui vous adorait, qui a pourtant négligé de vous le dire, et qui a porté la présomption, jusqu'à croire que vous l'aimeriez sans cela : voilà ce que j'étais devenu par de faux airs ; refusez-m'en le pardon que je vous en demande ; prenez en réparation de mes folies l'humiliation que j'ai voulu subir en vous les apprenant ; si ce n'est pas assez, riez-en vous-même, et soyez sûre d'en être toujours vengée par la douleur éternelle que j'en emporte. (Acte 3, scène 10, ROSIMOND)
  26. Je vous annonce qu'il faudra l'enfermer au premier jour. (Acte 3, scène 11, DORIMÈNE)

LA MÉPRISE (1739)

  1. Oui, mais ce rendez-vous indiqué l'aurait peut-être empêché d'y revenir par raison de fierté ; au lieu qu'en ne parlant que du plaisir de la revoir, c'était simplement supposer qu'elle vient ici tous les jours, et lui dire que j'en profiterais, sans rien m'attribuer de la démarche qu'elle ferait en y venant. (Acte 1, scène 1, ERGASTE)
  2. Bonjour, chère enfant ; reconnaissez-moi, me voilà, c'est le véritable. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  3. Ce que j'ai toujours prévu : que nous triomphons, qu'on est rendu, et que, quand il nous plaira, le notaire nous dira le reste. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  4. On ne tarit point, tous les échos du pays nous connaissent, on languit, on soupire, on demande quand nous finirons, peut-être qu'à la fin du jour on nous sommera d'épouser : c'est ce que j'en puis juger sur les discours de Lisette, et la chose vaut la peine qu'on y pense. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  5. Ne vous embarrassez pas que je m'en soucie, et allez toujours voir ce qu'on vous veut. (Acte 1, scène 8, CLARICE)
  6. Que ce jour-ci est heureux pour moi, Madame ! (Acte 1, scène 9, ERGASTE)
  7. Ce que mes yeux vous ont dit avant mes discours, ce que mon coeur sent mille fois mieux qu'ils ne le disent, ce que je voudrais vous répéter toujours : que je vous aime, que je vous adore, que je ne vous verrai jamais qu'avec transport. (Acte 1, scène 9, ERGASTE)
  8. Voilà deux fois que je lui parle aujourd'hui. (Acte 1, scène 11, ERGASTE)
  9. Cela fera une petite journée de tendresse assez complète. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  10. Toujours cette soeur ! (Acte 1, scène 19, LISETTE)

LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI (1729)

  1. Je t'ai toujours connu pour un garçon d'esprit et d'une intrigue admirable ; mais je n'aurais jamais soupçonné que tu deviendrais philosophe. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. Tantôt maître, tantôt valet ; toujours prudent, toujours industrieux, ami des fripons par intérêt, ami des honnêtes gens par goût ; traité poliment sous une figure, menacé d'étrivières sous une autre ; changeant à propos de métier, d'habit, de caractère, de moeurs ; risquant beaucoup, réussissant peu ; libertin dans le fond, réglé dans la forme ; démasqué par les uns, soupçonné par les autres, à la fin équivoque à tout le monde, j'ai tâté de tout ; je dois partout ; mes créanciers sont de deux espèces : les uns ne savent pas que je leur dois ; les autres le savent et le sauront longtemps. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  3. Comme vous voudrez, Monsieur ; Bourguignon, Champagne, Poitevin, Picard, tout cela m'est indifférent : le nom sous lequel j'aurais l'honneur de vous servir sera toujours le plus beau nom du monde. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
  4. Et je conclus encore, toujours aussi judicieusement, que, deux amis devant s'obliger en tout ce qu'ils peuvent, tu m'avances deux mois de récompense sur l'exacte discrétion que je promets d'avoir. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
  5. Tu te trompes ; je ne connais point d'aventures plus communes que les miennes ; j'ai toujours eu le malheur de ne trouver que des femmes très sages. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  6. Quant à moi, j'ai toujours dit plus de vérités que de mensonges. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
  7. Quelque jour je te dirai de mes espiègleries qui te feront rire. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
  8. Non ; je l'aimais ces jours passés, mais j'ai trouvé à propos de ne plus l'aimer. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
  9. Une quinzaine de jours tout au plus ; après quoi, je crois que j'en serai bien las. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
  10. Je te recommande une chose : feins toujours de l'aimer. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  11. Donner douze mille livres de rente pour acheter le séjour d'un désert ! (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  12. Je vous laisse avec le Chevalier, il veut nous quitter ; son séjour ici l'embarrasse ; je crois qu'il vous craint ; cela est de bon sens, et je ne m'en inquiète point : je vous connais ; mais il est mon ami ; notre amitié doit durer plus d'un jour, et il faut bien qu'il se fasse au danger de vous voir ; je vous prie de le rendre plus raisonnable. (Acte 1, scène 9, LÉLIO)
  13. Que si ; je ne vous dis rien là dont tous les jours votre miroir ne vous accuse d'être capable ; il doit vous avoir dit que vous aviez des yeux qui violeraient l'hospitalité avec moi, si vous m'ameniez ici. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  14. Des fins premiers jours du ménage. v.10 (Acte 1, scène 11, LE CHANTEUR)
  15. Ma Claudine un jour me conta v.42 (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  16. Mais je ne vous appelle pas capricieuse, Madame ; je dis seulement que vous vouliez que je fusse jaloux ; aujourd'hui je le suis ; pourquoi le trouvez-vous mauvais ? (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
  17. Ce n'est pas là la jalousie que je vous demandais ; je voulais une inquiétude douce, qui a sa source dans un coeur timide et bien touché, et qui n'est qu'une louable méfiance de soi-même ; avec cette jalousie-là, Monsieur, on ne dit point d'invectives aux personnes que l'on aime ; on ne les trouve ni ridicules, ni fourbes, ni fantasques ; on craint seulement de n'être pas toujours aimé, parce qu'on ne croit pas être digne de l'être. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  18. L'une avec l'autre, et qui pourtant ont la rage de se trouver presque toujours ensemble ; voilà ce qui me passe. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
  19. Vous croyez que la Comtesse vous aime toujours ? (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
  20. Et moi, tout en raccommodant ma palissade, j'expliquais ce vous n'y songez pas, et ce laissez-moi donc ; et je voyais que cela voulait dire : Courage, Chevalier, encore un baiser sur le même ton ; surprenez-moi toujours, afin de sauver les bienséances ; je ne dois consentir à rien ; mais si vous êtes adroit, je n'y saurais que faire ; ce ne sera pas ma faute. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
  21. Tu n'y demeureras pas toujours. (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
  22. Après cela ils dînent et soupent ensemble ; et puis : Bonsoir ; je te souhaite une bonne nuit, et puis ils se couchent, et puis ils dorment, et puis le jour vient. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  23. Oui, j'ai touché le coeur d'une aimable personne, et l'amitié de nos maîtres prolongera notre séjour ici. (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
  24. Cela ne se peut pas ; mais je t'aime, et tu te sentiras de ma bonne fortune : dès aujourd'hui je te fonde une bouteille de Bourgogne pour autant de jours que nous serons ici. (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
  25. Une bouteille par jour, cela fait trente bouteilles par mois ; pour me consoler dans ma douleur, donne-moi en argent la fondation du premier mois. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  26. Il fait jour, le soleil nous luit ; cela ne vous surprend-il pas aussi ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  27. Vous me faites oublier ce que j'avais à vous dire : je suis venue tout exprès, et vous m'amusez toujours. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  28. Et brusque avec cela, toujours inquiet. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  29. J'aime surtout cet ermitage et cette laideur immanquable dont vous gratifierez votre épouse quinze jours après votre mariage ; il n'y a rien de tel. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
  30. Je suis fille, assez jolie, comme vous voyez, et dont les agréments seront de quelque durée, si je trouve un mari qui me sauve le désert et le terme des quinze jours ; voilà ce que je suis, et, par-dessus le marché, presque aussi méchante que vous. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
  31. Mais revenons à Lélio ; je vous disais de le renvoyer aujourd'hui ; l'amour vous y condamne ; il parle, il faut obéir. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  32. Je n'ai pas le moindre petit doute ; c'est une confiance que vous m'avez donnée ; et j'en use sans façon, comme vous voyez, et je conclus toujours que Lélio partira. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  33. Voilà ce que c'est que ma facilité pour un homme haïssable, que j'ai toujours deviné que je haïrais ; j'ai toujours eu certaine antipathie pour lui, et je n'ai jamais eu l'esprit d'y prendre garde. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  34. Tenez, Madame, il me semble que je le vois à vos genoux, que vous l'écoutez avec un plaisir, qu'il vous jure de vous adorer toujours, que vous le payez du même serment, que sa bouche cherche la vôtre, et que la vôtre se laisse trouver ; car voilà ce qui arrive ; enfin je vous vois soupirer ; je vois vos yeux s'arrêter sur lui, tantôt vifs, tantôt languissants, toujours pénétrés d'amour, et d'un amour qui croît toujours. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  35. Cruel dédit, te verrai-je toujours ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  36. Plus sûr, plus digne de l'être toujours ? (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  37. Aimez-moi toujours, et je suis contente. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  38. Il vous manquera toujours pour moi. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  39. Un je vous adore ; aussi bien il vous échappera demain ; avancez-le-moi d'un jour ; contentez ma petite fantaisie, dites. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  40. Vous partirez après ; ce sera toujours autant de pris. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)

LES SERMENTS INDISCRETS (1732)

  1. Ma physionomie ne sait ce qu'elle dit ; je me sens un fonds de délicatesse et de goût qui serait toujours choqué dans le mariage, et je n'y serais pas heureuse. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  2. Je les connais un peu, ces messieurs-là ; je remarque que les hommes ne sont bons qu'en qualité d'amants, c'est la plus jolie chose du monde que leur coeur, quand l'espérance les tient en haleine ; soumis, respectueux et galants, pour le peu que vous soyez aimable avec eux, votre amour-propre est enchanté ; il est servi délicieusement ; on le rassasie de plaisirs, folie, fierté, dédain, caprices, impertinences, tout nous réussit, tout est raison, tout est loi ; on règne, on tyrannise, et nos idolâtres sont toujours à nos genoux. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  3. La prétendue, toujours à merveille. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  4. Mon père, ensuite, me presse de venir, me dit que je ne saurais, sur la fin de ses jours, lui donner de plus grande consolation qu'en épousant Lucile ; qu'il est ami intime de son père, que d'ailleurs elle est riche, et que je lui aurai une obligation éternelle du parti qu'il me procure ; et qu'enfin, dans trois ou quatre jours, ils vont, son ami, sa famille et lui, m'attendre à leurs maisons de campagne qui sont voisines, et où je ne manquerai pas de me rendre, à mon retour de Paris. (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  5. Dans le mariage, pour bien vivre ensemble, il faut que la volonté d'un mari s'accorde avec celle de sa femme, et cela est difficile ; car de ces deux volontés-là, il y en a toujours une qui va de travers, et c'est assez la manière d'aller des volontés d'une femme, à ce que j'entends dire. (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  6. Je m'en plaindrai, vous vous excuserez et vous continuerez toujours. (Acte 1, scène 6, LUCILE)
  7. Viens toujours, à cela près. (Acte 2, scène 2, ORGON)
  8. Je suis bien aise de vous trouver là, Frontin, surtout avec Lisette, qui rendra compte à ma soeur de ce que je vais vous dire ; voici plusieurs fois dans ce jour que j'évite Damis, qui s'obstine à me suivre, à me parler, tout destiné qu'il est à ma soeur ; et comme il ne se corrige point, malgré tout ce que je lui ai pu dire, je suis charmée qu'on sache mes sentiments là-dessus, et Lisette me sera témoin que je vous charge de lui rapporter ce que vous venez d'entendre, et que je le prie nettement de me laisser en repos. (Acte 2, scène 4, PHÉNICE)
  9. De quelle humeur êtes-vous donc aujourd'hui, Madame ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  10. Ce n'est pas que vous ne valiez mieux qu'elle ; mais tous les jours on laisse le plus pour prendre le moins. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  11. Tous les jours ? (Acte 2, scène 5, LUCILE)
  12. MONSIEUR Ergaste, les gens de notre âge effarouchent les éclaircissements ; promenons-nous de notre côté ; pour vous, mes enfants, qui ne vous haïssez pas, je vous donne deux jours pour terminer vos débats ; après quoi je vous marie ; et ce sera dès demain, si on me raisonne. (Acte 2, scène 7, ORGON)
  13. Tu diras à mon fils que ce n'est plus à Lucile à qui on le destine, et qu'on lui accorde aujourd'hui ce qu'il aime. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
  14. Bonjour, Lisette. (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  15. Elle qui aimait sa soeur, et qui était toujours avec elle, je la vois aujourd'hui la fuir et se détourner pour l'éviter. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  16. Et moi, quand je la salue, elle a toujours envie de me le rendre. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  17. Soit : mais souvenez-vous qu'elle a exigé que je ne l'épousasse point ; qu'elle me l'a demandé par tout l'honneur dont je suis capable ; que c'est elle, peut-être, qui, pour se débarrasser tout à fait de moi, contribue aujourd'hui au nouveau mariage qu'on veut que je fasse ; en un mot, je ne sais qu'en penser moi-même. (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  18. J'aurai pourtant un plaisir ; c'est que vous ne saurez point si je suis digne de haine à cet égard-là ; je dirai toujours : peut-être. (Acte 3, scène 8, DAMIS)
  19. Et moi, Madame, si vous lui dites que je ne l'aime point ; si vous exécutez un dessein qui ne tend qu'à me faire sortir d'ici avec la haine et le courroux de tout le monde ; si vous l'exécutez, trouvez bon qu'en revanche je retire toutes mes paroles avec vous, et que je dise à Monsieur Orgon que je suis prêt de vous épouser quand on le voudra, dès aujourd'hui, s'il le faut. (Acte 3, scène 8, DAMIS)
  20. J'ai le coeur incapable de vous nuire ; mais laissez-moi me tirer de l'état où je suis ; contentez-vous de m'avoir déjà procuré ce qui m'arrive ; on ne m'offrirait pas aujourd'hui votre soeur, si, pour vous obliger, je n'avais pas paru m'attacher à elle, ou si vous n'aviez pas dit que je l'aimais. (Acte 3, scène 8, DAMIS)
  21. Au plus malheureux jour de ma vie, laisse-moi. (Acte 3, scène 9, DAMIS)
  22. Et comme le coeur de l'homme est variable, il se trouve aujourd'hui que leur coeur et leur convention ne riment pas ensemble, et qu'on est fort embarrassé de savoir ce qu'on fera de vous : vous entendez bien ? (Acte 4, scène 3, FRONTIN)
  23. Écoutez, Madame, toute plaisanterie cessante, ne vous y fiez pas ; on a toujours du penchant de reste pour les personnes qui vous ressemblent, et je vous assure que je ne suis point embarrassé d'en avoir pour vous. (Acte 4, scène 4, DAMIS)
  24. Adieu ; puissiez-vous vous aimer toujours de même ! (Acte 4, scène 5, ORGON)
  25. Damis, il y a aujourd'hui une fatalité sur vos tendresses ; voilà ma soeur qui vous voit baiser ma main. (Acte 4, scène 6, PHÉNICE)
  26. Ce soin-là ne doit point vous occuper aujourd'hui, Monsieur, et je ferais scrupule de vous retenir plus longtemps. (Acte 4, scène 10, LUCILE)
  27. Voilà, ce me semble, tout ce qu'on peut faire en pareil cas pour ton maître, et j'ai bonne opinion de cela ; mais retire-toi ; voici Lucile qui me cherche apparemment ; je lui ai toujours dit qu'elle aimait Damis sans qu'elle l'ait avoué, et je vais changer de ton afin de la forcer à en changer elle-même. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  28. Fort bien : cependant les préparatifs du mariage se font toujours. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
  29. Je n'en sais rien, Lisette ; car quand j'y songe, notre amour ne fait pas toujours l'éloge de la personne aimée ; il fait bien plus souvent la critique de la personne qui aime : je ne le sens que trop. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
  30. D'ailleurs, je pouvais quelque jour vouloir me marier moi-même, et me voilà forcée d'y renoncer. (Acte 5, scène 3, LUCILE)
  31. Oui, me voilà condamnée à n'y plus penser ; on ne revient jamais de l'accident humiliant qui m'arrive aujourd'hui : il faut désormais regarder mon coeur et ma main comme disgraciés ; il ne s'agit plus de les offrir à personne, ni de chercher de nouveaux affronts ; j'ai été dédaignée, je le serai toujours, et une retraite éternelle est l'unique parti qui me reste à prendre. (Acte 5, scène 3, LUCILE)

LA COLONIE (1750)

  1. Tenez, je me soucie aujourd'hui de la vie comme d'un fétu ; en un mot comme en cent, je me sacrifie, je l'entreprends. (Acte 1, scène 1, MADAME SORBIN)
  2. Nous, dans vingt mille ans, nous serons encore la nouvelle du jour. (Acte 1, scène 1, MADAME SORBIN)
  3. Eh là là, tout bellement, je veux vous voir, Monsieur Sorbin, bonjour ; n'avez-vous rien à me communiquer, par hasard ou autrement ? (Acte 1, scène 2, MADAME SORBIN)
  4. Quoique vous soyez massif et d'un naturel un peu lourd, je vous ai toujours connu un très bon gros jugement qui viendra fort bien dans cette affaire-ci ; et puis je me persuade que ces Messieurs auront le bon esprit de demander des femmes pour les assister, comme de raison. (Acte 1, scène 2, MADAME SORBIN)
  5. La gaieté est toujours de saison. (Acte 1, scène 2, TIMAGÈNE)
  6. Et toujours des hommes et jamais de femmes, qu'en pensez-vous, Timagène ? (Acte 1, scène 2, ARTHÉNICE)
  7. Toujours des hommes, et jamais de femmes, et ça ne nous entend pas. (Acte 1, scène 2, MADAME SORBIN)
  8. Vous savez, Lina, que les femmes jusqu'ici ont toujours été soumises à leurs maris. (Acte 1, scène 5, ARTHÉNICE)
  9. Comment soumise, petite âme de servante, jour de Dieu, soumise, cela peut-il sortir de la bouche d'une femme ? (Acte 1, scène 5, MADAME SORBIN)
  10. Je n'en aurai pas la peine ; Persinet et moi, nous voudrons toujours la même chose ; nous en sommes convenus entre nous. (Acte 1, scène 5, LINA)
  11. N'importe, prenons toujours ; ce sera deux parures au lieu d'une. (Acte 1, scène 6, MADAME SORBIN)
  12. Je fais voeu de vivre pour soutenir les droits de mon sexe opprimé ; je consacre ma vie à sa gloire ; j'en jure par ma dignité de femme, par mon inexorable fierté de coeur, qui est un présent du ciel ; il ne faut pas s'y tromper ; enfin par l'indocilité d'esprit que j'ai toujours eue dans mon mariage, et qui m'a préservée de l'affront d'obéir à feu mon bourru de mari ; j'ai dit. (Acte 1, scène 6, ARTHÉNICE)
  13. Embrassons-nous, mes amies ; notre serment mutuel vient de nous imposer de grands devoirs, et pour vous exciter à remplir les vôtres, je suis d'avis de vous retracer en ce moment une vive image de l'abaissement où nous avons langui jusqu'à ce jour ; nous ne ferons en cela que nous conformer à l'usage de tous les chefs de parti. (Acte 1, scène 7, ARTHÉNICE)
  14. Ou bien, c'est à savoir prononcer sur des ajustements, c'est à les réjouir dans leurs soupers, c'est à leur inspirer d'agréables passions, c'est à régner dans la bagatelle, c'est à n'être nous-mêmes que la première de toutes les bagatelles ; voilà toutes les fonctions qu'ils nous laissent ici-bas ; à nous qui les avons polis, qui leur avons donné des moeurs, qui avons corrigé la férocité de leur âme ; à nous, sans qui la terre ne serait qu'un séjour de sauvages, qui ne mériteraient pas le nom d'hommes. (Acte 1, scène 9, ARTHÉNICE)
  15. Les ingrats ; allons, Mesdames, supprimons les soupers dès ce jour. (Acte 1, scène 9, UNE DES FEMMES)
  16. Toujours à vous, mon petit coeur. (Acte 1, scène 11, PERSINET)
  17. Qu'on nous donne des armes, nous serons plus méchantes que vous ; je veux que dans un mois, nous maniions le pistolet comme un éventail, je tirai ces jours passés sur un perroquet, moi qui vous parle. (Acte 1, scène 13, MADAME SORBIN)
  18. Toujours tout droit. (Acte 1, scène 14, MADAME SORBIN)
  19. Cependant le respect est un sot ; finissons, Monsieur Sorbin, qui êtes élu, mari, maître et chef de famille ; tout cela est bel et bon ; mais écoutez-moi pour la dernière fois, cela vaut mieux ; nous disons que le monde est une ferme, les Dieux là-haut en sont les Seigneurs, et vous autres hommes, depuis que la vie dure, en avez toujours été les fermiers tout seuls, et cela n'est pas juste, rendez-nous notre part de la ferme ; gouvernez, gouvernons ; obéissez, obéissons ; partageons le profit et la perte ; soyons maîtres et valets en commun ; faites ceci, ma femme ; faites ceci, mon homme ; voilà comme il faut dire, voilà le moule où il faut jeter les lois, nous le voulons, nous le prétendons, nous y sommes butées ; ne le voulez-vous pas ? (Acte 1, scène 14, MADAME SORBIN)
  20. Madame, on vient d'apercevoir une foule innombrable de Sauvages qui descendent dans la plaine pour nous attaquer ; nous avons déjà assemblé les hommes ; hâtez-vous de votre côté d'assembler les femmes, et commandez-nous aujourd'hui avec Madame Sorbin, pour entrer en exercice des emplois militaires ; voilà des armes que nous vous apportons. (Acte 1, scène 18, TIMAGÈNE)

LE DÉNOUEMENT IMPRÉVU (1727)

  1. Mon enfant, rien n'est plus sûr que notre malheur : l'époux qu'on destine à Mademoiselle Argante doit arriver aujourd'hui, et c'en est fait ; Monsieur Argante, pour marier sa fille, ne voudra pas seulement attendre qu'il soit de retour à Paris. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  2. Oui, le songerons toujours à cinquante pistoles ; mais touchez-moi un petit mot de l'expédient quou dites. (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
  3. Il faut toujours que tu raisonnes. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
  4. Me quitter tout d'un coup dans l'embarras où je suis, et le jour même que je marie ma fille ; vous prenez bien votre temps, après toutes les bontés que j'ai eues pour vous ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
  5. C'est que mes bonnes qualités sont entarrées avec vous ; c'est qu'ou voulez marier voute fille à voute tête, en lieu de la marier à la mienne ; et drès qu'ou ne voulez pas me complaire en ça, drès que ma raison ne vous sart de rian, et qu'ou prétendez être le maître par-dessus moi qui sis prudent, drès qu'ou allez toujours voute chemin maugré que je vous retienne par la bride, je pards mon temps cheux vous. (Acte 1, scène 2, MAITRE-PIERRE)
  6. C'est ma fille qui vous fait parler, je le vois bien ; mais il n'en sera pourtant que ce que j'ai résolu ; elle épousera aujourd'hui celui que j'attends. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
  7. Lisette, sarmonne-la un peu là-dessus, et songe toujours à noute amiquié : ça ne fait que croître et embellir cheux moi, quand je te regarde. (Acte 1, scène 3, MAITRE-PIERRE)
  8. Il y a si longtemps que nous nous voyons ; c'est toujours la même personne, les mêmes sentiments : cela ne pique pas beaucoup ; mais au bout du compte, c'est un bon garçon ; je l'aime quelquefois plus, quelquefois moins, quelquefois point du tout ; c'est suivant : quand il y a longtemps que je ne l'ai vu, je le trouve bien aimable ; quand je le vois tous les jours, il m'ennuie un peu, mais cela se passe, et je m'y accoutume : s'il y avait un peu plus de mouvement dans mon coeur, cela ne gâterait rien pourtant. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  9. Qu'est-ce que c'est qu'un homme toujours tendre, toujours disant : Je vous adore ; toujours vous regardant avec passion ; toujours exigeant que vous le regardiez de même ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  10. Après tout, il ne m'ennuie pas toujours, et je serais fâchée de le perdre. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  11. Il est en chemin pour venir ici ; et moi, Mademoiselle Argante, je vians pour vous dire que ce garçon-là n'a pas encore trois jours à vivre. (Acte 1, scène 5, MAITRE-PIERRE)
  12. Je me retrouve : vous m'avez proposé, il y a quelques jours, un mariage qui m'a bouleversé la tête à force d'y penser : tout rompu qu'il est, je n'en saurais revenir, et il faut que j'en pleure. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  13. Soit, vous êtes plus vieux que moi ; je ne chicane point là-dessus ; j'aurai votre âge un jour ; car nous vieillissons tous dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  14. Mais je ne suis pas toujours fort content de lui dans le fond, et souvent il m'ennuie. (Acte 1, scène 10, ERASTE)

LA DISPUTE (1747)

  1. Voici le fait : il y a dix-huit ou dix-neuf ans que la dispute d'aujourd'hui s'éleva à la cour de mon père, s'échauffa beaucoup et dura très longtemps. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  2. Ils ne connaissent encore que Mesrou et sa soeur qui les ont élevés, et qui ont toujours eu soin d'eux, et qui furent choisis de la couleur dont ils sont, afin que leurs élèves en fussent plus étonnés quand ils verraient d'autres hommes. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  3. C'est toujours le même, mais vous n'en connaissez pas toute l'étendue. (Acte 1, scène 3, CARISE)
  4. Je n'en changerai point, je l'aurai toujours. (Acte 1, scène 4, AZOR)
  5. Dans un monde à moi, où je ne retournerai plus, puisque vous n'en êtes pas, et que je veux toujours avoir vos mains ; ni moi ni ma bouche ne saurions plus nous passer d'elles. (Acte 1, scène 4, AZOR)
  6. Mais il y a une chose à observer, si vous voulez vous aimer toujours. (Acte 1, scène 6, CARISE)
  7. Oui, je comprends, c'est d'être toujours ensemble. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
  8. Nous ne vous proposons de vous séparer que deux ou trois heures seulement dans la journée. (Acte 1, scène 6, MESROU)
  9. Eglé sera toujours Eglé. (Acte 1, scène 6, AZOR)
  10. Azor toujours Azor. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
  11. Pour aimer toujours ce que je vois là, il n'avait pas besoin de l'absence... (Acte 1, scène 8, EGLÉ)
  12. Tous les jours. (Acte 1, scène 13, AZOR)
  13. C'est que j'ai dessein d'aimer toujours Azor, et j'ai peur d'y manquer. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
  14. Vous n'avez qu'a me répondre toujours de même, je serai bientôt fâchée contre vous aussi. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
  15. Nous convenons de nous séparer : il part, il revient sur-le-champ, il voudrait toujours être là ; à la fin, ce que vous lui avez perdit lui arrivera. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
  16. Bonjour, la belle Eglé, quand vous voudrez vous voir, adressez-vous à moi, j'ai votre portrait, on me l'a cédé. (Acte 1, scène 19, ADINE)

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ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR (1723)

  1. C'est la pure nature ; mais il reste une petite observation à faire : c'est que vous enlevez le jeune homme endormi, quand peu de jours après vous allez épouser le même Merlin qui en a votre parole. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  2. Depuis quinze jours qu'il est ici, sa conversation a toujours été de la même force ; cependant vous l'aimez, et qui pis est, vous laissez penser à Merlin qu'il va vous épouser, et votre dessein, m'avez-vous dit, est, s'il est possible, d'épouser le jeune homme ; franchement, si vous les prenez tous deux, suivant toutes les règles, le second mari doit gâter le premier. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  3. Souvent il me regarde ; et tous les jours je touche au moment où il peut me sentir et se sentir lui-même : si cela lui arrive, sur-le-champ j'en fais mon mari ; cette qualité le mettra alors à l'abri des fureurs de Merlin; mais avant cela, je n'ose mécontenter cet enchanteur, aussi puissant que moi, et avec qui je différerai le plus longtemps que je pourrai. (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
  4. Que voulez-vous que je fasse, vous m'entretenez d'une chose qui m'ennuie, vous me parlez toujours d'amour. (Acte 1, scène 4, SILVIA)
  5. Je demeure tout près ; mais il ne faut pas venir; il vaut mieux nous voir toujours ici, parce qu'il y a un berger qui m'aime ; il serait jaloux, et il nous suivrait. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
  6. J'ai toujours eu du malheur. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
  7. Vous m'aimerez donc toujours ? (Acte 1, scène 5, SILVIA)
  8. Bonjour, Arlequin. (Acte 1, scène 7, LA FÉE)
  9. Quand on aime, mon cher enfant, on souhaite toujours de voir les gens, on ne peut se séparer d'eux, on les perd de vue avec chagrin : enfin on sent des transports, des impatiences et souvent des désirs. (Acte 1, scène 7, LA FÉE)
  10. Là, là, consolez-vous, mon amant, et baisez ma main puisque vous en avez envie ; baisez, mais écoutez, n'allez pas me demander combien je vous aime, car je vous en dirais toujours la moitié moins qu'il n'y en a. (Acte 1, scène 11, SILVIA)
  11. N'importe, jurez toujours ; dame, puisque vous craignez, c'est que c'est le meilleur. (Acte 1, scène 14, ARLEQUIN)
  12. Madame, est-ce que vous voulez toujours me retenir de force ici ? (Acte 1, scène 17, SILVIA)
  13. Taisez-vous donc, mon ami, ne nous caressons pas à cette heure, afin de pouvoir nous caresser toujours : on vient, dites-moi bien des injures, pour avoir la baguette. (Acte 1, scène 19, SILVIA)
  14. Bonjour, Madame, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 22, SILVIA)

Dans les 1963 textes du corpus, il y a 35 textes (soit une présence dans 1,78 % des textes) dans lesquels il y a 873 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 24,94 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Prologue Total
1 F?LICIE190000019
2 LA DOUBLE INCONSTANCE16201400050
3 LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE280000028
4 LES ACTEURS DE BONNE FOI5000005
5 ANNIBAL15814114052
6 LE TRIOMPHE DE PLUTUS220000022
7 LE TRIOMPHE DE PLUTUS100000010
8 LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR169500030
9 L'H?RITIER DE VILLAGE140000014
10 L'?LE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES60850322
11 LA JOIE IMPR?VUE200000020
12 L'?PREUVE220000022
13 L'ÉPREUVE4000004
14 LES SINC?RES200000020
15 LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD108500023
16 LA PROVINCIALE230000023
17 LE PRINCE TRAVESTI1916300038
18 LES FAUSSES CONFIDENCES195600030
19 LE LEGS230000023
20 LA R?UNION DES AMOURS120000012
21 LA FEMME FID?LE9000009
22 L'?COLE DES M?RES160000016
23 L'ÉCOLE DES MÈRES5000005
24 LE PR?JUGE VAINCU140000014
25 LE TRIOMPHE DE L'AMOUR1623700046
26 LA SURPRISE DE L'AMOUR19101000039
27 L'ILE DES ESCLAVES270000027
28 LA M?RE CONFIDENTE115400020
29 LA COMM?RE290000029
30 L'HEUREUX STRATAG?ME117900027
31 LE PETIT MA?TRE CORRIG?89900026
32 LA M?PRISE100000010
33 LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI13131200038
34 LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI2000002
35 LES SERMENTS INDISCRETS66955031
36 LA COLONIE200000020
37 LE D?NOUEMENT IMPR?VU140000014
38 LA DISPUTE160000016
39 ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR140000014
40 LA SURPRISE DE L'AMOUR0010001
41 L'ÎLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES0002002
  Total5831391162393873

 

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