Occurences de l'expression

on

pour REGNARD, Jean-Francois

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LA SÃ‰RÃ‰NADE (1694)

À la bonne heure, je reviendrai. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Cependant, Marine, dis-lui que j'ai vendu un collier à la personne qui doit épouser mademoiselle sa fille. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
Je voudrais, Monsieur Mathieu, que vous fussiez étranglé par votre gorge, avec votre diantre de collier. (Acte 1, scène 1, MARINE)
C'est donc vous qui vous êtes mêlé de cette affaire ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Ne devriez-vous pas songer que les mariages légitimes ne sont point de votre compétence ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Un courtier d'usure, comme vous, ne doit s'intriguer que d'affaires de contrebande, et laisser les honnêtes filles en repos. (Acte 1, scène 1, MARINE)
À dieu ne plaise, ma pauvre Marine, qu'on voie jamais aucun vrai mariage de ma façon ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Une fille est une marchandise qu'on ne saurait garantir, et l'on n'en a pas plus tôt fait l'emplète qu'on voudrait en être défait à moitié de perte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
Oui, mais ceux qui font des mariages ne s'embarrassent guère du succès ; et quand ils ont reçu leur pot-de-vin, et que le poisson est dans la nasse, sauve qui peut. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Vous connaissez du moins l'homme qu'on lui destine, puisque vous lui avez vendu un collier ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
C'est un fort honnête homme, fort riche, fort vieux, et fort goutteux. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Oui, pour des ladres comme vous, qui ne connaissent d'autre bonheur que celui d'amasser du bien, et de faire travailler leur argent à gros et très gros intérêt : mais pour une jeune personne comme Léonor, qui cherche à passer ses jours dans le plaisir, vous trouverez bon, s'il vous plaît, vous et madame sa mère, qu'elle préfère l'agréable à l'utile ; et que moi, de mon côté, je fasse tout mon possible pour rompre un mariage aussi biscornu que celui-là. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Allez, vous devriez mourir de honte d'avoir une face qui a pour le moins deux aunes de tour. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Mais je ne songe pas que mon homme m'attend : il veut donner tantôt une sérénade à sa maîtresse. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Musiciens et filles de chambre ont volontiers commerce ensemble ; n'y en a-t-il point quelqu'un de tes amis à qui tu voulusses faire gagner cet argent-là ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
Je vais songer à lui donner l'aubade, moi. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Je voudrais bien rester plus longtemps avec toi, je ne m'y ennuie jamais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Je prie le ciel qu'il te conduise, et que tu te puisses casser le cou. (Acte 1, scène 2, MARINE)
Il n'y aurait pas grand mal quand tous ces maquignons de mariages-là seraient au fond de la rivière avec une bonne pierre au cou. (Acte 1, scène 2, MARINE)
Il ne sait pas son malheur. (Acte 1, scène 2, MARINE)
Voici son valet à propos. (Acte 1, scène 2, MARINE)
Bonjour, ma charmante. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Bonjour, mon adorable. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Et ton maître ? (Acte 1, scène 3, MARINE)
Je n'ai jamais connu un gentilhomme plus gueux que celui-là. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Monsieur Grifon son père est bien riche, mais il est bien ladre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Nous nous en apercevons. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Tel que tu me vois, je sers mon maître sans gages, et incognito. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Oui : Monsieur Grifon ne sait pas que son fils a l'honneur d'être à moi ; il ne me connaît pas même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Cela n'empêche pas que je ne nourrisse quelquefois mon maître quand il est mal avec son père. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Tiens, rends cette lettre-là à ton maître. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Me dire le contenu de cette lettre ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Tu me romps si souvent la tête de ton babil, quand je te prie de ne dire mot. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
J'aime à faire le contraire de ce qu'on souhaite. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Je te prie donc de te taire, Marine : c'est le moyen de te faire parler. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Dis si tu peux, mon enfant ; cela est difficile. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Ni toi, ni ton père, ni ta mère, ni toute ta peste de génération, ne me ferait pas rabattre une syllabe. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Quand on parle bien, on ne parle jamais trop. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Tu voudrais donc savoir le contenu de la lettre ? (Acte 1, scène 3, MARINE)
Voilà une des plus raisonnables que je connaisse. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Mais je m'amuse ici, et je dois aller promptement porter cette lettre à mon maître ; car il est diablement amoureux. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Qui dit amoureux, dit impatient ; et qui dit impatient, suppose un homme qui a plus tôt donné un coup de pied au cul que le bonjour. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Scapin, apprends-moi des nouvelles de Léonor. (Acte 1, scène 5, VALERE)
C'est une fille dont on ne saurait tirer une parole. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
C'est justement ce qui fait qu'elle ne dit rien ; mais tout ce que j'ai pu comprendre de la volubilité de son discours, c'est qu'il faut renoncer à Léonor ; et le pis que j'y trouve, c'est que nous n'avons pas un sou pour nous en consoler. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Renoncer à Léonor ? (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Oui, monsieur. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Et Marine ne t'a point dit la cause de son refroidissement ? (Acte 1, scène 5, VALERE)
Non, monsieur. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Monsieur, Marine est une fille impénétrable. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Elle m'a seulement donné une petite lettre qui vous expliquera peut-être mieux la chose. (Acte 1, scène 5, VALERE)
Donne donc, maraud, donne donc. (Acte 1, scène 5, VALERE)
" Si vous m'aimez autant que je vous aime, nous sommes les plus malheureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 5, VALERE)
Ma mère prétend me marier à un homme que je ne connais point. (Acte 1, scène 5, VALERE)
Monsieur ? (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Je dis, monsieur, que ce n'est pas là une lettre-de-change. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Et je me laisserai enlever Léonor ! (Acte 1, scène 5, VALERE)
Non, non, Scapin ; à quelque prix que ce soit, il faut empêcher... (Acte 1, scène 5, VALERE)
Monsieur, le ciel m'a donné des talents merveilleux pour faire des mariages ; et je puis dire, sans vanité, qu'il n'y a guère de jour qu'il ne m'en passe quelqu'un par les mains. J'en ai même ébauché plus de mille en ma vie qui n'ont jamais été achevés ; mais j'aime trop la propagation de l'espèce, pour avoir le courage d'en rompre aucun. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Il serait mal adressé. écoutons. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
Je vous donnai, il y a huit jours, un sac de mille francs à faire valoir, dont j'ai votre billet, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
Cela est vrai, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
Le bonhomme négocie avec les usuriers aussi bien que nous ; mais ce n'est pas de la même manière. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
Nous sommes convenus à trois mille huit cents livres ; ce sont encore deux cents louis qu'il faut vous donner pour le collier, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
Passez tantôt chez moi, ou envoyez-y quelqu'un de votre part, avec un billet de votre main ; cela suffira : c'est de l'argent comptant, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
Je n'en suis point en peine, et je vous laisse le collier, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
Vous voilà, mon fils. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Y a-t-il long-temps que vous y êtes ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
C'est, mon père... (Acte 1, scène 7, VALERE)
Mauvaise connaissance qu'un musicien de l'opéra ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Mon fils, j'ai une nouvelle à vous apprendre ; la présence du musicien ne gâtera rien, et peut-être pourra-t-il nous être utile. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Votre imagination m'a fait musicien par hasard ; vous verrez qu'il faudra que je le devienne par nécessité. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Vous, mon père ! (Acte 1, scène 7, VALERE)
Moi-même, en propre personne. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Que dit Monsieur Le musicien ? (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Je ne puis que vous louer, monsieur, de former une entreprise si hardie. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Vous avez eu le bonheur d'enterrer une première femme, vous hasardez d'en prendre une seconde ; le péril ne vous rebute point : cela est fier, cela est grand, cela est héroïque ; et, pour ma part, je n'ai garde de manquer d'applaudir à une résolution aussi généreuse que la vôtre. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Voilà un joli garçon. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Ce que j'en ai dit, mon père, n'est que par l'intérêt que je prends à votre santé. (Acte 1, scène 7, VALERE)
Ne t'en mets point en peine ; ce sont mes affaires. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, monsieur, que monsieur votre père vous donne seulement une belle-mère bien faite, belle, jeune, et laissez-le faire ; vous serez ravi qu'il se soit remarié, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Je suis sûr qu'il en sera content. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Ce que je voudrais de vous maintenant, monsieur de l'opéra, ce serait que vous m'aidassiez à donner une petite sérénade à ma maîtresse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
Tout de bon ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Demandez à monsieur votre fils. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Je suis le premier homme du monde pour les sérénades : il m'en doit encore deux ou trois. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Oui, mon père. (Acte 1, scène 7, VALERE)
Ce n'est pas pour me vanter, mais en cas de chanteurs, symphonistes, violistes, téorbistes, clavecinistes, opéra, opérateurs, opératrices, madelonistes, catinistes, margotistes, si difficiles qu'elles soient, j'ai tout cela dans ma manche. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Je voudrais une sérénade à bon marché. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Il ne nous faudra que trente-six violons, vingt hautbois, douze basses, six trompettes, vingt-quatre tambours, cinq orgues, et un flageolet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Et fi donc ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Voilà pour donner une sérénade à tout un royaume. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFON)
Pour les voix, nous prendrons seulement douze basses, huit concordants, six basses-tailles, autant de quintes, quatre hautes-contre, huit faussets, et douze dessus, moitié entiers et moitié hongres. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Il ne faut pas moins de voix pour accompagner tous les instruments. Laissez-nous faire. Je veux qu'il y ait dans cette musique-là une espèce de petit charivari qui conviendra merveilleusement bien au sujet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Nous allons, monsieur votre fils et moi, donner maintenant les ordres pour... (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
On doit m'amener ma maîtresse ; je suis bien aise que vous la voyiez, et que vous m'en disiez votre sentiment l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Prenez-la belle et jeune, au moins, surtout d'humeur complaisante ; tous vos amis vous conseilleront la même chose. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Allons-nous-en ; je me meurs d'inquiétude. (Acte 1, scène 7, VALERE)
Ne vous avais-je pas bien dit qu'on devait l'amener ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
C'est Léonor. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Allons, ma fille, approchez, et saluez le mari que je vous ai destiné. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Madame, voilà la personne ! ... (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Qu'avez-vous donc, mademoiselle ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Est-ce que monsieur ne vous plaît pas ? (Acte 1, scène 1, MADAME ARGANTE)
Je ne dis pas cela, madame, et je n'aurai jamais d'autres volontés que les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Je suis ravie, ma fille, de vous voir des sentiments raisonnables, et j'ai toujours bien jugé que vous ne voudriez pas me désobéir. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Tout ce que j'ai à me reprocher, madame, c'est que mon obéissance ait si peu de mérite en cette occasion ; et les choses sont dans un état à me permettre d'avouer, sans honte, que votre choix et mon inclination ont un parfait rapport ensemble. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Est-ce à moi de parler comme je fais, quand vous êtes si peu sensible, Valère, aux bontés que ma mère a pour nous ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Comment donc Valère ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Nous approchons du dénouement. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Ne m'avez-vous pas dit, madame, que vous aviez conclu mon mariage ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
C'est à Monsieur Grifon, que voilà, que je vous marie. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Oui, mignonne, c'est moi qui aurai l'honneur de... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Vous, monsieur ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Je voudrais bien, pour voir, que vous ne le trouvassiez pas bon ! (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Monsieur mon fils, par quelle aventure est-il mention de vous dans tout ceci ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Par une aventure fort naturelle, mon père. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Oui, monsieur ; mademoiselle est fille, monsieur est garçon ; elle est aimable, il est joli homme ; ils ont fait connaissance, ils s'aiment, ils sont dans le goût de s'épouser : y a-t-il rien là que de fort naturel ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Il n'est point question de la nature là-dedans ; c'est la raison et l'intérêt qui font aujourd'hui les mariages. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Monsieur est le père, madame est la mère ; la raison est de leur côté, la nature est une sotte, et vous aussi, ma mie. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Il a raison. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
À l'âge que j'ai, ma mère, vous voudriez me faire épouser un homme comme monsieur ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 1, L?ONOR)
À l'âge que vous avez, mon père, vous voudriez vous marier à une fille comme mademoiselle ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
En vérité, ma mère, vous êtes trop raisonnable pour exiger de moi une chose aussi éloignée de bon sens. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Sérieusement parlant, mon père, vous n'êtes point d'âge encore à radoter. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Et où sommes-nous donc ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Allons, petite ridicule, qu'on donne tout-à-l'heure la main à monsieur. (Acte 1, scène 1, MADAME ARGANTE)
Non pas, madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Avec votre permission, mon père, cela ne sera pas, je vous assure. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Que dites-vous à cela, monsieur le musicien ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Vous avez là un grand garçon bien mal morigéné, monsieur. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Que dirait-on dans le monde, si, en ma présence, je vous laissais faire une action aussi extravagante que celle-là ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
Quoi donc extravagante ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Comment donc ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GRIFON)
À ton père, malheureux ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GRIFON)
Quand il serait mon père cent fois plus qu'il ne l'est encore, je ne souffrirai point que l'amour lui fasse tourner la cervelle jusqu'à ce point-là. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Mais quelle comédie, jouons-nous donc ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Je vous demande pardon pour mon fils, madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GRIFON)
Cela n'est rien ; j'ai bien des excuses à vous faire pour ma fille, monsieur. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Mais aussi pourquoi vous exposer à vous marier, sans savoir si monsieur votre fils le voudra bien ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Monsieur, avec trois ou quatre cents pistoles ne pourrions-nous point le mettre à la raison ? (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Et moi, je vous réponds de cette petite impertinente-là ; elle vous épousera, ou je la mettrai dans un lieu d'où elle ne sortira de long-temps. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Voilà à quoi vous m'exposez, monsieur le coquin. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-GRIFON)
Laisse-moi faire, je veux l'épouser à ta barbe ; je m'en vais dépenser tout mon bien pour m'en faire aimer ; je lui donnerai des présents, des bijoux, des maisons, des contrats, des cadeaux, des festins, des sérénades ; des sérénades, monsieur le musicien ; et je lui ferai des enfants pour te faire enrager. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIFON)
Pour celui-là, on vous en défie. (Acte 1, scène 10, SCAPIN)
Non, Scapin, il n'y a point d'extrémité où je ne me porte pour empêcher ce mariage-là. (Acte 1, scène 11, VALERE)
Doucement, monsieur ; nous abaisserons ses fumées d'amour. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Mais le diable est que nous n'avons point d'argent. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Mon pauvre Scapin, cherche, imagine, invente des moyens pour en trouver ; engage tout, vends tout, donne tout. (Acte 1, scène 11, VALERE)
Depuis que je travaille pour vous, les ressorts de mon esprit emprunteur sont diablement usés... (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
J'ai ma sérénade en tête ; si je pouvais avoir seulement de quoi payer les musiciens dont je me veux servir... (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
À quoi bon ?... (Acte 1, scène 11, VALERE)
J'ai besoin de me recueillir, vous dis-je ; laissez-moi en repos, et allez fortifier Léonor dans le dessein de ne point épouser votre père. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Ce n'est pas une petite affaire, pour un valet d'honneur, d'avoir à soutenir les intérêts d'un maître qui n'a point d'argent. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
On s'accoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi ; ils ne paient point de gages, ils querellent, ils rossent quelquefois ; on a plus d'esprit qu'eux, on les fait vivre, il faut avoir la peine d'inventer mille fourberies, dont ils ne sont tout au plus que de moitié ; et avec tout cela nous sommes les valets, et ils sont les maîtres. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
Je prétends, à l'avenir, travailler pour mon compte ; ceci fini, je veux devenir maître à mon tour. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
C'est toi, mon pauvre Scapin ! (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Il y a six mois que je suis revenu, mais je ne me montre que depuis quinze jours. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Pourquoi donc ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Une lettre de cachet du Châtelet m'avait défendu de paraître à la ville, elle me prescrivait un temps pour voyager ; mes voyages sont finis, je reparais sur nouveaux frais. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Je t'ai vu autrefois le plus adroit grison, et, soit dit entre nous, le plus hardi coquin qu'il y eût en France. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
J'ai quitté tout cela, mon ami. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
J'ai renoncé aux vanités du monde ; et je me suis jeté dans la réforme. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Oui, mon enfant. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Ma foi, il n'y a plus que ce métier-là pour faire quelque chose ; il n'y a rien de tel, quand on a de l'argent, que d'en aider des particuliers dans leurs nécessités pressantes. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Je me suis associé d'un fort honnête homme, qui est, je pense, lui associé d'un autre fort honnête homme chez qui il m'envoie prendre deux mille huit cents livres. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Serions-nous assez heureux !... (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Tu es associé avec Monsieur Mathieu ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Avec Monsieur Mathieu : mais je suis un peu subalterne, à la vérité. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Nous demeurons ensemble ; il me loge fort haut, me meuble modestement, m'habille chaudement pour l'été, fraîchement pour l'hiver, me nourrit sobrement, ne me donne point de gages ; mais ce que je prends c'est pour moi. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Voilà une bonne condition ! (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Tu vas donc recevoir deux mille huit cents livres ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Chez Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Pour le surplus d'un collier que Monsieur Mathieu lui a vendu ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Et tu as un billet de Monsieur Mathieu, pour marque que tu ne viens pas à faux ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Je suis l'associé du fils de Monsieur Grifon, moi. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Le connais-tu, Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Non. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Te connaît-il ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Monsieur Grifon n'est pas au logis ; et, en attendant qu'il vienne, nous pouvons aller renouveler connaissance au cabaret. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
De tout mon coeur : je ne refuse point des parties d'honneur. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Voilà un fripon que je friponnerai, sur ma parole, si je puis seulement attraper le billet. (Acte 1, scène 14, SCAPIN)
Je vous dis, monsieur, que vous aurez plus de peine que vous ne pensez à réduire cet esprit-là. (Acte 1, scène 15, MARINE)
Monsieur, je vous cherchais pour vous dire que dans peu votre sérénade sera en état. (Acte 1, scène 15, SCAPIN)
Bon. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR-GRIFON)
Voilà ma maison, et voilà celle de ma maîtresse. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GRIFON)
Tant mieux ; cela est fort commode pour mon dessein. (Acte 1, scène 15, SCAPIN)
Tu dis donc, Marine, que tu viens de la part de Léonor. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, monsieur, pour vous faire des excuses de ce qui s'est passé à votre entrevue. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Elle est au désespoir de n'avoir pu se contraindre devant madame sa mère : mais elle dit qu'elle vous hait trop pour se faire la moindre violence. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Elle m'a aussi chargée de vous prier de ne point presser madame sa mère sur votre mariage, et de lui donner du temps pour s'accoutumer à une figure aussi extraordinaire que la vôtre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Je vous demande pardon, monsieur ; je vous respecte trop pour vous rien dire de mon chef qui vous déplaise. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Ce sont les sentiments de ma maîtresse que je vous explique le plus clairement et le plus succinctement qu'il m'est possible. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Il ne tiendra pas à moi qu'elle ne change ; et, quelque aversion qu'elle ait pour vous, elle ne laissera pas de vous épouser si elle m'en veut croire. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Vous n'avez que votre âge, votre air et votre visage contre vous : dans le fond, je gagerais que vous avez les meilleures manières du monde. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Voilà une insolente qui, à mon nez, me vient chanter pouille. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
C'est votre physionomie lugubre qui l'a d'abord effarouchée : elle en reviendra peut-être, et vous aimera à la folie ; que sait-on ? (Acte 1, scène 16, MARINE)
Dis-moi un peu, en confidence, quelle sorte de caractère est-ce que Léonor, et que faudrait-il que je fisse pour lui plaire ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Vous n'avez qu'à mourir, monsieur ; c'est le plus grand plaisir que vous lui puissiez faire. (Acte 1, scène 16, MARINE)
De l'humeur du monde la plus douce. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Je ne lui connais qu'un petit défaut. (Acte 1, scène 16, MARINE)
C'est, monsieur, que, quand elle s'est mis quelque chose en tête, et qu'on s'avise de la contredire, elle crie, elle peste, elle jure, elle bat, elle mord, elle égratigne, elle estropie même en cas de besoin ; mais, dans le fond, c'est une bonne enfant. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Et avec cela n'a-t-elle point quelque passion dominante ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Non, monsieur, rien ne la domine. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Elle a du goût pour toutes les belles manières ; elle vend, pour jouer, tout ce qu'elle a ; elle met ses nippes en gage pour aller à l'opéra et à la comédie ; elle court le bal sept fois la semaine seulement ; elle fesse son vin de Champagne à merveille, et sur la fin du repas elle devient fort tendre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Tu crois donc qu'elle pourra m'aimer ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, monsieur, sur la fin d'un repas ; et je vais lui faire entendre que, pour un mari, vous valez cent fois mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Dans ce siècle-ci, quand un mari laisse faire à sa femme tout ce qu'elle veut, c'est un homme adorable ; on ne peut pas lui demander autre chose. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Mon enfant, tu peux l'assurer de ma part que, si jamais elle est ma femme, je ne la contraindrai jamais en la moindre bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Commencez donc par ne point trop presser les affaires. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Je vais lui proposer vos conventions ; et comme il n'y a rien dans ces articles-là qui répugne à la coutume, je ne doute point qu'elle ne les accepte. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Cette fille-là a quelque chose de bon dans ses manières. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR-GRIFON)
Ne pourriez-vous point, monsieur, me faire le plaisir et l'honneur de m'enseigner le logis de Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Que lui voulez-vous à Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Avoir l'avantage de lui rendre un petit billet que Monsieur Mathieu m'a fait l'honneur de me donner, afin que ledit Sieur Grifon me fasse la grace de me compter deux mille huit cents livres, restant à payer pour un collier que ledit Sieur Grifon a acheté dudit Sieur Mathieu. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
C'est moi qui suis Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Le voilà, monsieur ; je ne viens qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Vous aurez, s'il vous plaît, la bonté de m'expédier. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Oui, voilà l'écriture de Monsieur Mathieu ; mais je ne vous connais pas pour être à lui. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
C'est une gloire que je ne mérite pas, monsieur : je suis seulement son compère, Isaac-Jérôme-Boisme Rousselet, maître marchand fripier ordinaire privilégié suivant la Cour : si l'on peut vous y rendre quelque service, vous n'avez qu'à disposer de votre petit serviteur. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
J'ai des amis en ce pays-là : mon frère est apprenti partisan chez le commis du secrétaire de l'intendant d'un homme d'affaires, et mon oncle est le sous-portier de l'hôtel des fermes. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Ces amis-là sont quelquefois plus utiles que d'autres. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Il est vrai, monsieur. J'ai autrefois, par leur moyen, tiré mon parrain des galères, et je sauvai l'année passée une amende honorable à Monsieur sMathieu ; c'est ce qui fait qu'il a beaucoup de confiance en moi. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Voilà un garçon bien ingénu ; c'est dommage qu'il lui manque un oeil. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
J'abuse de votre loisir, monsieur, mais ce n'est pas ma faute ; avec deux mille huit cents livres, vous serez débarrassé de mes importunités, et je prendrai congé de vous quand il vous plaira. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Mais voici mon maître avec sa maîtresse : il ne me reconnaîtra pas. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Charmante Léonor, que vous devez me paraître adorable avec de pareils sentiments ! (Acte 1, scène 20, VALERE)
Monsieur, je vous donne le bonjour. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Y a-t-il longtemps que vous êtes en cette ville ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Vos affaires vont-elles bien ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Qui êtes-vous, mon ami ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
Je suis un honnête garçon, qui connais vos besoins, et qui viens vous offrir deux cents pistoles que me va donner monsieur votre père. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Qui t'aurait reconnu ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
Vous voyez, monsieur, ce qu'on fait pour vous. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Et tu as trouvé le moyen de tirer deux cents pistoles de mon père ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
Monsieur, je suis à votre service. (Acte 1, scène 20, MARINE)
Pour la main, je l'ai aussi bonne que la langue. (Acte 1, scène 20, MARINE)
Pourquoi non ? (Acte 1, scène 20, MARINE)
J'ai deux ou trois filles de mes amies qui ne m'abandonneront pas dans le besoin. (Acte 1, scène 20, MARINE)
Bon, bon ; il ne me faut pas de plus vaillants champions pour mon dessein. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Mais j'entends Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Il y a deux cents louis neufs dans cette bourse, voyons si je ne me suis point trompé. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR-GRIFON)
Il n'importe, monsieur ; pour plus grande sûreté... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR-GRIFON)
Je ne regarderai point après vous, monsieur ; le compère Mathieu me l'a défendu. (Acte 1, scène 21, SCAPIN)
Monsieur Mathieu ne laisse point moisir l'argent entre les mains de ceux qui lui doivent. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR-GRIFON)
Je ne sais ce que cela signifie ; mais je n'ai point bonne opinion de mon mariage. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFON)
Moi, qui n'ai jamais rien aimé, je m'avise de devenir amoureux à mon âge. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFON)
Ce Monsieur Scapin fait bien les choses, oui. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Est-ce vous, monsieur le musicien ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Passez votre chemin, mon ami. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Que je passe mon chemin ? (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Voilà quelqu'un qui me connaît. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Je suis plus pesant que de coutume, et je ne sais si mes jambes pourront porter au logis tout le vin que j'ai bu. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Ne serait-ce point quelque émissaire de mon coquin de fils, qui viendrait ici pour troubler la fête ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Monsieur Grifon, le connaissez-vous ? (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Je ne me trompais pas, c'est un fripon. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Justement, un fripon, un vilain, un fesse-mathieu. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
C'est moi qui suis Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Or donc, pour revenir à nos moutons, Monsieur Mathieu, cet autre vilain, ce ladre... (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Patience, oui, c'est bien dit, allons doucement. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Ce Monsieur Mathieu donc, comme de vilain à vilain il n'y a que la main, il est arrivé que, par la concomitance d'un collier..., enfin je ne me souviens pas bien de tout cela. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Tu as oublié la leçon qu'on t'a faite. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Combien te donne-t-on pour jouer le personnage que tu fais ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFON)
Comme Monsieur Mathieu est un vilain, je ne gagne pas grand'chose ; mais je suis sobre. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Venons à l'explication. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Vous êtes Monsieur Grifon, je suis Monsieur Champagne : donnez-moi de l'argent au plus vite, car j'ai hâte. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Que je te donne de l'argent ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Il me faut huit cent deux mille et quelques livres : j'ai le billet de Monsieur Mathieu ; vous allez voir, car je n'y vois goutte. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Tu viens un peu trop tard pour m'attraper, mon pauvre ami : si tu as le billet de Monsieur Mathieu, je t'en donnerai. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Cela est fort judicieux et fort raisonnable ; j'aime les gens d'esprit. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Trouve-le donc. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Quand on a bu, on ne peut pas retrouver sa maison, vous voulez que je retrouve un billet : il n'y a pas de raison à cela. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Écoutez, ne nous brouillons point. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Monsieur mon fils choisit mal ses gens. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR-GRIFON)
Il est plus malaisé de m'attraper qu'on ne s'imagine. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFON)
Quelque nuit qu'il fasse, je connais les fourbes d'une lieue. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFON)
Allons, monsieur, de la joie. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
Pour nous éclairer, monsieur : ma musique est une musique de conséquence ; il faut voir clair à ce qu'on fait. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
Allons, messieurs de la symphonie. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
Splendon le stelle, etc. v.2 (Acte 1, scène 26, UN-VENITIEN)
Amis, tenez-vous tous prêts ; la bête est dans nos filets. Lorsqu'un vieux fou s'échappe d'être amoureux sur ses vieux ans, il faut qu'il mette la nappe, et qu'on boive à ses dépens. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Car en amour les vieillards ne sont bons v.8 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
Qu'à payer les violons. v.9 (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
Il faut qu'il mette la nappe, et qu'on boive à ses dépens. (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
D'épouser une hirondelle v.12 (Acte 1, scène 26, UNE-MUSICIENNE)
Dont l'amour l'avait rendu fou. v.14 (Acte 1, scène 26, UNE MUSICIENNE)
Monsieur le musicien, voilà de vilaines paroles. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
Pardonnez-moi, monsieur ; ce sont des paroles nouvelles qui furent faites à la noce de Vénus et de Vulcain. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Mais allons au fait. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Des pistolets, monsieur le musicien ! (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
Paix, paix, ne faisons point de bruit ; nous ne sommes pas les plus forts. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Ils prennent mon chapeau, monsieur le musicien. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
Ils me déshabillent, monsieur le musicien. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
Ils fouillent dans mes poches, monsieur le musicien, et prennent ma bourse. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
Ils fouillent aussi dans les miennes, mais il n'y a rien ; ils seront bien attrapés. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Ils me prennent un collier de quatre cents pistoles, monsieur le musicien. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-GRIFON)
Bon, bon, ils ne tueront personne. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Mon père, comme vous voilà ! (Acte 1, scène 27, VALERE)
Nous venons de donner une sérénade. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
Valère, je suis mort : on vient de me voler un collier de quatre cents pistoles. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
Ne vous alarmez point, mon père ; je vous amène vos voleurs. (Acte 1, scène 27, VALERE)
Léonor ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, monsieur, c'est nous qui avons fait le coup. (Acte 1, scène 27, MARINE)
Si vous voulez consentir que j'épouse Léonor, je vous montrerai votre collier. (Acte 1, scène 27, VALERE)
Mon collier ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
Je te promets que, si je le retrouve, je consens à tout. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFON)
Ah ! Mon cher collier ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
Tout beau, s'il vous plaît, mon père : je vous ai dit que je vous le ferais voir, mais je ne vous ai pas dit que je vous le rendrais. (Acte 1, scène 27, VALERE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
Vous voulez bien, monsieur, que je vous fasse aussi mes petites excuses, et que je vous dise que le borgne à qui vous avez tantôt donné deux cents louis, c'était moi ; que je ne suis qu'une façon de musicien. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
Non je ne veux jamais entendre parler, ni de fils, ni de maîtresse, ni d'amour, ni de mariage, et je vous donne à tous les diables. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
Tant mieux : voilà peut-être la première chose qu'il ait donnée de sa vie. (Acte 1, scène 27, MARINE)
J'offre ici mon savoir-faire à tous ceux qui n'ont point d'argent ; je crois que le nombre en est grand, et je n'aurai pas peu d'affaire. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
Malgré toute ma ressource, gardez-vous d'un sexe enchanteur : non content de prendre le coeur, il en veut encore à la bourse. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)

LE JOUEUR (1692)

les coqs ont éveillé tout notre voisinage. v.2 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Je ronflerais mon soûl la grasse matinée, v.5 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Et je m'enivrerais le long de la journée : v.6 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Je ferais mon chemin ; j'aurais un bon emploi ; v.7 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Je serais dans la suite un conseiller du roi, v.8 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Rat-de-cave ou commis ; et que sait-on ? Peut-être v.9 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Je deviendrais un jour aussi gras que mon maître. v.10 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
J'aurais un bon carrosse à ressorts bien liants ; v.11 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
De ma rotondité j'emplirais le dedans : v.12 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Bornait sa garde-robe à son justaucorps vert. v.16 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Va, mon maître ne voit personne quand il dort. v.19 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Tes sots raisonnements sont pour moi superflus. v.23 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Voudrais-tu voir mon maître in naturalibus . v.24 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Mon maître, en ce moment, n'est pas encor rentré. v.28 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Non. Il ne tardera guère : v.29 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Nous n'ouvrons pas matin. Il a plus d'une affaire, v.30 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Ce garçon-là. v.31 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Dans un maudit brelan, ton maître joue et perd, v.32 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Par quelque espoir de gain dont son coeur fût guidé ; v.40 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Consigne entre tes mains pour avoir Angélique. v.42 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Et quand cela serait, n'aurais-je pas raison ? v.43 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Mon coeur ne peut souffrir de lâche trahison. v.44 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Lui, c'est un homme d'ordre, et qui vit congrument. v.47 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
D'un fort bon caractère ; v.50 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Mais mon maître est aimé. v.52 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Dont j'enrage. Morbleu ! v.52 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Qui n'ont, pour imposer, qu'un grand air débraillé, v.55 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Une lèvre qu'on mord pour rendre plus vermeille, v.57 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Un chapeau chiffonné qui tombe sur l'oreille, v.58 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Une longue steinkerque à replis tortueux, v.59 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
C'est le goût d'à présent ; tes cris sont superflus, v.63 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Mon enfant. v.64 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Je ne souffrirai pas qu'on trompe ma maîtresse, v.65 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Et qu'on profite ainsi d'une tendre faiblesse ; v.66 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Un franc dissipateur, et dont tout le métier v.68 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Où de jeux et d'amour on tient boutique ouverte, v.70 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Et qui le conduiront tout droit à l'hôpital. v.71 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Ton sermon me paraît un tant soit peu brutal. v.72 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Que l'amour sur son coeur ait un si grand pouvoir ? v.75 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Bon ! Bon ! v.80 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Que Dorante a pour lui Nérine et la raison. v.80 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Et nous avons l'amour. Tu sais que d'ordinaire, v.81 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Quand l'amour veut parler, la raison doit se taire, v.82 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Quand la raison agit, l'amour a le dessous. v.84 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Ton maître est un amant d'une espèce plaisante ! v.85 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Son amour peut passer pour fièvre intermittente ; v.86 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Son feu pour Angélique est un flux et reflux. v.87 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Oui, c'est la passion qui seule le dévore : v.89 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Dès qu'il a de l'argent, son amour s'évapore. v.90 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Nous ne te craignons guère ; v.93 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
De lui donner dans peu, pour prix de son amour, v.95 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Son portrait enrichi de brillants tout autour. v.96 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Nous l'attendons, ma chère, avec impatience : v.97 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Nous aimons les bijoux avec concupiscence. v.98 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
N'est-ce pas une honte à Valère, v.101 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Étant fils de famille, ayant encor son père, v.102 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Et la veuve sa soeur, ne sont dans ce pays v.107 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Que pour un temps, et n'ont point de père à Paris. v.108 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Valère a déserté la maison paternelle, v.109 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Et si monsieur son père avait voulu sortir, v.111 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Nous y serions encore, à ne t'en point mentir. v.112 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Ces pères, bien souvent, sont obstinés en diable. v.113 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Bonjour. v.121 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Autant que je m'y puis connaître, v.121 (Acte 1, scène 3, HECTOR)
Cette Nérine-ci n'est pas trop pour mon maître. v.122 (Acte 1, scène 3, HECTOR)
A-t-elle grand tort ? Non, c'est un panier percé, v.123 (Acte 1, scène 3, HECTOR)
On soupçonne aisément, à sa triste figure, v.125 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Non, Monsieur. v.128 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Ma foi, la vérité répond aux apparences. v.130 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Eh bien ! Me faudra-t-il attendre encor longtemps ? v.132 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Eh ! La voilà, monsieur. v.133 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Vous plairait-il, Monsieur... ? v.139 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Votre robe de chambre est, Monsieur, toute prête. v.141 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Monsieur ? v.148 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Las de dormir ! Monsieur ? Hé ! Je me donne au diable, v.150 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Je n'ai pas eu le temps d'ôter mon justaucorps. v.151 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Il est, selon l'usage, v.153 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Un maître de trictrac qui ne m'est pas connu. v.155 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Ils reviendront bientôt. v.157 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Bon. Pour cette autre affaire, v.157 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Qui ? Cette honnête usurière, v.158 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Oui, monsieur, j'ai tout vu. v.160 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qu'on vend cher maintenant l'argent à la jeunesse ! v.161 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qu'elle m'a reconduit d'un air fort obligeant ; v.163 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Hector, mon cher Hector, viens çà que je t'embrasse. v.166 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Je n'ai, pour en avoir, qu'à donner mon billet ? v.168 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous êtes aussi bon que banquier de la ville. v.170 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Il ne faut maintenant que lui donner des gages. v.174 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Oui, monsieur. v.175 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Pour nippes, nous n'avons qu'un grand fonds d'espérance v.177 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Sur de pareils effets prêtent peu volontiers. v.180 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Mais quel gage, dis-moi, veux-tu que je lui donne ? v.181 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Elle viendra tantôt elle-même en personne, v.182 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Mais, Monsieur, s'il vous plaît, pour changer de propos, v.184 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Quand vous êtes sans fonds, vous êtes amoureux ; v.188 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Votre bourse est, Monsieur, puisqu'il faut vous le dire, v.190 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Ne crois pas que le jeu, quelque sort qu'il me donne, v.193 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Me fasse abandonner cette aimable personne. v.194 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Oui, mais j'ai bien peur, moi, qu'on ne vous plante là. v.195 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Et sur quel fondement peux-tu juger cela ? v.196 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Pour Dorante votre oncle en ce moment s'explique ; v.198 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Bon ! Cela ne se peut ; on t'a voulu surprendre. v.202 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous êtes assez riche en bonne opinion, v.203 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Point. Sans présomption, v.204 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
On sait ce que l'on vaut. v.205 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Tout allait comme j'ai l'honneur de vous le dire, v.206 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Si cela se pouvait, qu'une passion neuve ?... v.209 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
J'aime un amour fondé sur un bon coffre-fort. v.212 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Ce serait une éponge à presser au besoin. v.215 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Cette éponge, entre nous, ne vaudrait pas ce soin. v.216 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
C'est, dans son caractère, une espèce parfaite, v.217 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qui croit mettre les coeurs à contribution, v.219 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Et qui veut épouser ; c'est là sa passion. v.220 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qui gagne au jeu beaucoup, et qui, dit-on, jadis v.227 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Mais sauvons-nous, Monsieur, j'aperçois votre père. v.229 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Excusez-moi, Monsieur, je ne puis m'arrêter. v.232 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Pour la dernière fois, mon fils, je viens vous dire v.234 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Qui sont, pour la jeunesse, autant de trébuchets. v.240 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Il faut opter des deux, être dupe ou fripon. v.243 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Tous ces jeux de hasard n'attirent rien de bon. v.244 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
C'est, Monsieur, par exemple, un joli jeu que l'oie. v.246 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Non, à présent le jeu n'est que fureur : v.247 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
On joue argent, bijoux, maisons, contrats, honneur ; v.248 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Risque plus volontiers, et perd plus sans se plaindre. v.250 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Oh ! Nous ne risquons pas, Monsieur, de tels bijoux. v.251 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Votre conduite enfin m'enflamme de courroux ; v.252 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Qu'on fît du jour la nuit, et de la nuit le jour. v.256 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Je saurai me servir de mon pouvoir de père, v.262 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Et que de mon courroux vous sentirez l'effet. v.263 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Votre père a raison. v.264 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
On croirait qu'il viendrait, dans la forêt voisine, v.266 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
On croirait vrai de lui : v.267 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Serez-vous bientôt las d'une telle conduite ? v.269 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Je reviens aujourd'hui de mon égarement, v.271 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Et ne veux plus jouer, mon père, absolument. v.272 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
Voilà du fruit nouveau dont son fils le régale. v.273 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Quand ils n'ont pas un sou, voilà de leur morale. v.274 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
J'ai de l'argent encore ; et, pour vous contenter, v.275 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Vous acquitter, Monsieur ! Avec quelle monnaie ? v.278 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Mon oncle aspire dans ce jour v.279 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Et je serai ravi de le voir confondu. v.283 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Vous n'avez qu'à parler, c'est un homme tondu. v.284 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Maîtresse de son choix. Avec ce bon dessein, v.287 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Mon père... v.290 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Il me manque environ quatre ou cinq mille francs. v.291 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Si vous vouliez, Monsieur... v.292 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
Non ; comme vous pourrez, allez payer vos dettes. v.294 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Mais, mon père, croyez... v.295 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Nous paierons l'intérêt v.296 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Monsieur... v.297 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Je ne veux point, mon père, aujourd'hui vous surprendre ; v.298 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Et pour vous faire voir quels sont mes bons desseins, v.299 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
Ah ! Parbleu, pour le coup, c'est être raisonnable. v.301 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Non. Quand vous le verrez vivre en homme de bien, v.304 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Et nous ferons, Monsieur, la chose en conscience. v.306 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Je vais voir Angélique ; et mon coeur se propose v.310 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
D'arrêter son courroux déjà prêt d'éclater. v.311 (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
Je m'en vais travailler, moi, pour vous contenter, v.312 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
À vous faire, en raisons claires et positives, v.313 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
Et que j'aurai l'honneur de vous montrer dans peu. v.315 (Acte 1, scène 8, HECTOR)
Mon frère en son amour n'aura pas trop beau jeu. v.316 (Acte 1, scène 9, GÉRONTE)
Non, quand ce ne serait que pour le contredire, v.317 (Acte 1, scène 9, G?RONTE)
Je veux rompre l'hymen où son amour aspire ; v.318 (Acte 1, scène 9, G?RONTE)
De chagriner mon frère, et marier mon fils. v.320 (Acte 1, scène 9, G?RONTE)
Je viens pour vous offrir mon petit ministère. v.322 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Mon nom est Toutabas, Vicomte de La Case, v.325 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Un maître de trictrac ! Il me prend pour mon fils. v.327 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Quoi ! Vous montrez, Monsieur, un tel art dans Paris ? v.328 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Et l'on ne vous a pas fait présent, en galère, v.329 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
On ne peut de mon art assez faire de cas ; v.332 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qu'un enfant de famille, et qu'on veut bien instruire, v.333 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Monsieur le professeur, avec raisons, v.335 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Il faudrait vous loger aux petites-maisons. v.336 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
De chanteurs, de danseurs, qui montrent par la ville ? v.338 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Paiera-t-on des marchands la cohorte pressante v.341 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Dans mon art au plus tôt se fasse initier ? v.344 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qu'il sache, quand il perd, d'une âme non commune, v.345 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Nombre d'honnêtes gens, fiacres, porteurs de chaise ; v.350 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qui vont de doigts en doigts tous les jours circulants ; v.352 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Des gascons à souper dans les brelans fidèles ; v.353 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qui, sans le lansquenet et son produit caché, v.355 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
De leur faible vertu feraient fort bon marché, v.356 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et dont tous les hivers la cuisine se fonde v.357 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Sur l'impôt établi d'une infaillible ronde. v.358 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
S'il est quelque joueur qui vive de son gain, v.359 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
On en voit tous les jours mille mourir de faim, v.360 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Qui, forcés à garder une longue abstinence, v.361 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Et c'est de là que vient la beauté de mon art. v.363 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
En suivant mes leçons, on court peu ce hasard. v.364 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Je sais dans un trictrac, quand il faut un sonnez, v.367 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et quand mon plein est fait, gardant mes avantages, v.369 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qui, n'offrant à mon gré que des as à tous coups, v.371 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Me font en un instant enfiler douze trous. v.372 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et Monsieur Toutabas, vous avez l'insolence v.373 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
De venir dans ces lieux montrer votre science ? v.374 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Oui, monsieur, s'il vous plaît. v.375 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Que j'arme contre vous quatre paires de bras, v.376 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Qui le long de vos reins ? ... v.377 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Monsieur, point de colère ; v.377 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Maître juré filou, sortez de la maison. v.379 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Non, je n'en sors qu'après vous avoir fait leçon ? v.380 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
À moi, leçon ? v.381 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Je veux, par mon savoir extrême, v.381 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Que quelques bons soufflets donnés à poing fermé... v.384 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Vous rend l'âme aux leçons un peu récalcitrante, v.386 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Je reviendrai demain pour la seconde fois. v.387 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Heureusement mon fils n'a point vu ce fripon : v.391 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Il me prenait pour lui dans cette occasion. v.392 (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
Sachons ce qu'il a fait ; et, sans plus de mystère, v.393 (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
Concluons son hymen, et finissons l'affaire. v.394 (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
Mon coeur serait bien lâche, après tant de serments, v.395 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
Je sens la liberté de retour dans mon coeur. v.399 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
Ne viens point désormais, pour calmer mon dépit, v.403 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
Rappeler à mes sens son air et son esprit ; v.404 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
Mon coeur est maintenant certain de sa victoire. v.409 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
Madame, croyez-moi, je connais le grimoire. v.410 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Souvent tous ces dépits sont des hoquets d'amour. v.411 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Non ; l'amour de mon coeur est banni sans retour. v.412 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
Cet hôte dans un coeur a bientôt fait son gîte ; v.413 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Ne crains rien de mon coeur. v.415 (Acte 2, scène 1, ANGELIQUE)
Que vous lui connaissez ; que d'un ton pathétique, v.417 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Il vous dît à vos pieds : "Non, charmante Angélique, v.418 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Vous voulez donc ma mort ? Il faut vous contenter." v.423 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Se donnera du front contre une cheminée, v.426 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Qui ne sont pas à lui. Mais de ces airs fougueux v.428 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Ne vous étonnez pas ; comptez qu'en sa colère v.429 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Ne vous démentez point, tenez bon jusqu'au bout. v.432 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
On dit partout, ma soeur, qu'un peu moins prévenue, v.433 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Mon coeur en est ravi. Valère est un vrai fou, v.435 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Que la raison condamne et qui flattent nos sens. v.440 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Vous ne voulez donc plus en faire votre époux ? v.448 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Moi ? Non : dans ce dessein nos humeurs sont conformes. v.449 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Il a, ma foi, reçu son congé dans les formes. v.450 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
C'est bien fait. Puisque enfin vous renoncez à lui, v.451 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
On sait sur les maris ce que l'on a d'empire. v.454 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Et pourquoi non, ma soeur ? Fais-je donc un grand crime v.457 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Je portais son portrait ; et cette vive image v.461 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Mais qu'est-ce qu'un portrait, quand on aime bien fort ? v.463 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
C'est un époux vivant qui console d'un mort. v.464 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
ConnAisseuse en maris, vous deviez mieux choisir. v.468 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
On a certains attraits, un certain enjouement, v.472 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Que personne ne peut me disputer, je pense. v.473 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Après un si long temps de pleine jouissance, v.474 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Vos attraits sont à vous sans contestation. v.475 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Et je puis en user à ma discrétion. v.476 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
La modération fut toujours mon partage : v.482 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Mes sentiments, ma soeur, sont différents des vôtres ; v.485 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Si je connais l'amour, ce n'est que dans les autres. v.486 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Un conseiller de robe, un seigneur de finance, v.489 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Dorante, le marquis briguent mon alliance ; v.490 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Je fais profession d'une vertu sévère. v.493 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Qui peut m'en assurer ? Mon mérite, je crois. v.495 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Un petit feu léger, vagabond, volatile. v.498 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Quand on veut inspirer une solide amour, v.499 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Par l'usage du monde, et des ans confirmée. v.502 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Mais on vient. v.505 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
Le Marquis, Madame, est là qui monte. v.505 (Acte 2, scène 3, LAQUAIS)
Le Marquis ? Hé ! Non, non ; il n'est pas sur mon compte. v.506 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
Que monsieur le Marquis est galant sans fadeur ! v.511 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
On la prendrait, parbleu, pour votre soeur jumelle. v.518 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Comme à tout ce qu'il dit il donne un joli tour ! v.519 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Qu'il est sincère ! On voit qu'il est homme de cour. v.520 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Homme de cour, moi ! Non. Ma foi, la cour m'ennuie ; v.521 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Sitôt que vous voulez un peu l'approfondir, v.523 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Vous rencontrez le tuf. J'y pourrais m'agrandir ; v.524 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Je joue, et j'y ferais fort bonne contenance : v.526 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Il vous est obligé, Monsieur, de tant de peine. v.529 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Ces fades compliments sur de grands mots montés, v.531 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Ces protestations qui sont futilités, v.532 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Ces serrements de mains dont on vous estropie, v.533 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Ces grands embrassements dont un flatteur vous lie, v.534 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
M'ôtent à tout moment la respiration : v.535 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
On ne s'y dit bonjour que par convulsion. v.536 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Les dames de la cour sont bien mieux votre affaire ? v.537 (Acte 2, scène 4, ANGELIQUE)
Les pieds sur les chenets étendus sans façons, v.543 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Je pousse la fleurette, et conte mes raisons. v.544 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Là toute la maison s'offre à me faire fête ; v.545 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Valet, filles de chambre, enfants, tout est honnête : v.546 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Ma bouche ne dit rien que mon coeur n'autorise : v.554 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Et quand de mon amour je vous fais un aveu, v.555 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Fi donc, petit badin, un peu de retenue ; v.557 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Vous me parlez, Marquis, une langue inconnue : v.558 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Parlez donc, parlez donc. Apprenez, je vous prie, v.565 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Un mot douteux qui pût effleurer mon honneur. v.567 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Croirait-on qu'une veuve aurait tant de pudeur ? v.568 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Valère ? Un autre ici conjointement soupire ! v.570 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Nous nous verrons dans peu. v.572 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Vous me convenez fort, et je vous conviens mieux. v.575 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Sur vous l'on sait assez que je jette les yeux. v.576 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Sommes-nous donc liés par quelque engagement ? v.579 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Non pas autrement... mais... v.580 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Pour publier partout les faveurs qu'on m'a faites. v.582 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
On ne connaît que trop ma retenue austère. v.585 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Monsieur, c'est de la part de la grosse comtesse. v.589 (Acte 2, scène 5, 1er_LAQUAIS)
Monsieur... v.592 (Acte 2, scène 7, 3eme_LAQUAIS)
Je viens de voir, Monsieur, cette femme de robe, v.594 (Acte 2, scène 7, 3eme_LAQUAIS)
Qui dit que cette nuit son mari couche aux champs, v.595 (Acte 2, scène 7, 3eme, LAQUAIS)
Tu prendras ce manteau, fait pour bonne fortune, v.597 (Acte 2, scène 7, LE_MARQUIS)
Si mon coeur était libre, il pourrait être à vous. v.604 (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Il vous aime ; et son ardeur est belle. v.609 (Acte 2, scène 9, ANGELIQUE)
Il en a donc bien fait la première... v.612 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
Cela marque un bon fond. Approchez, approchez ; v.615 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
Ah ! Quel bonheur, Madame, v.617 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Que vous me permettiez d'ouvrir toute mon âme ; v.618 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
Que mon coeur vous adore, et n'adore que vous ! v.620 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
Non. Enfin, belle Angélique, v.625 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Entre mon oncle et moi que votre coeur s'explique ; v.626 (Acte 2, scène 10, VAL?RE)
On ne vit une plus noble ardeur. v.628 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Ce n'est donc pas pour moi que votre coeur soupire ? v.629 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
Ont laissé dans mon coeur de place à d'autres feux. v.632 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
La modération, qui fut votre partage, v.641 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
Monsieur vaut-il le soin qu'on se mette en courroux ? v.643 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
Elle connaît ses gens. v.645 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Allons, Madame, allons, ferme ; voici le choc : v.647 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Ne m'abandonne point. v.649 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Non, non ; laissez-moi faire. v.649 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Mais que me sert, hélas ! Que mon coeur vous préfère ? v.650 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Que sert mon amour un si sincère aveu ? v.651 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Vous ne m'écoutez point, vous dédaignez mon feu. v.652 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
De nourrir dans mon coeur des désirs partagés ; v.655 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Cette passion est trop forte en votre âme v.657 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Mon coeur n'en aura point de jaloux sentiments. v.660 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Nulle autre passion n'a rien qui m'intéresse : v.662 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Non, ne vous présentez jamais devant mes yeux. v.664 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Jamais ! Ah ! Que ce mot est cruel quand on aime ! v.666 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Vous voulez donc me voir mourir à vos genoux ? v.668 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Je prends peu d'intérêt, Monsieur, à votre vie. v.669 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Nous allons bientôt voir jouer la comédie. v.670 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Ma mort sera l'effet de mon cruel dépit. v.671 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Que les amants sont sots ! v.680 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Non, ce n'est point assez de me rendre la vie ; v.682 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Que la fureur du jeu sortira de mon âme, v.690 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Oui, je vous rends mon coeur. v.694 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Je joins à ce présent celui de mon portrait. v.696 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Hélas ! De mes sermons voilà quel est l'effet ! v.697 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Ne me trompez donc plus, Valère ; et que mon coeur v.704 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Fiez-vous aux serments de mon âme amoureuse. v.706 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Ah ! Que voilà pour l'oncle une époque fâcheuse ! v.707 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Elle me rend son coeur ; elle comble mes voeux, v.709 (Acte 2, scène 12, VALÈRE)
Monsieur, je viens vous dire... v.710 (Acte 2, scène 13, HECTOR)
Je suis tout transporté. Vois, considère, admire : v.711 (Acte 2, scène 13, VALÈRE)
Que les brillants sont gros ! Pour être plus content, v.713 (Acte 2, scène 13, HECTOR)
Hé ! Bonjour, mon enfant : tu ne peux concevoir v.716 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Jusqu'où va dans mon coeur le plaisir de te voir. v.717 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
Je vous suis obligée on ne peut davantage. v.718 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Oh ! Monsieur, point du tout. Je suis une bourgeoise, v.722 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
J'en connais bien pourtant, qui ne me valent pas, v.724 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Qui se font teindre en noir du haut jusques en bas : v.725 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Et si mon pauvre époux était encore en vie... v.727 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Quoi ! Monsieur La Ressource est mort ? v.728 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Monsieur, disposez de ma bourse. v.731 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Je fais, bien entendu, mon billet au porteur. v.732 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Avec les gens d'honneur v.733 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
On ne perd jamais rien. v.734 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Nous faisons ici bas des routes incertaines ; v.735 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Sur des gages, Monsieur ? C'est une médisance ; v.738 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Je sais que ce serait blesser ma conscience. v.739 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
De la vieille vaisselle au poinçon de Paris, v.741 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Des diamants usés, et qu'on ne saurait vendre, v.742 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Sans risquer mon honneur, je crois que j'en puis prendre. v.743 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Je n'ai pour te donner, vaisselle ni bijoux. v.744 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Oh ! Parbleu, nous marchons sans crainte des filous. v.745 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Eh bien ! Nous attendrons, Monsieur, qu'il vous en vienne. v.746 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Ah ! Monsieur ! v.748 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Ma charmante, mon coeur, ma reine, mon aimable, v.750 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Ma belle, ma mignonne, et ma tout adorable. v.751 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
Tous ces gens-là, Monsieur, ont des coeurs de cailloux ; v.753 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Dis-moi donc, si tu veux, où je les pourrai prendre. v.755 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Mais vois donc. v.757 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Écoute... nous avons le portrait d'Angélique. v.759 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
D'accord : honnêtement je ne puis m'en défaire. v.762 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Adieu. Quelque autre fois nous finirons l'affaire. v.763 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Attendez donc. v.764 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Tu sais jusqu'où vont mes besoins. v.764 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
N'ayant pas son portrait, l'en aimerai-je moins ? v.765 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
De ces joueurs en fonds qui doivent s'assembler. v.768 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Demeurez donc : où voulez-vous aller ? v.769 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Je ferai de l'argent ; ou celui de mon père, v.770 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
Que de son cher portrait ? ... v.773 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Dans une heure au plus tard nous irons le reprendre. v.774 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Je me mettrais en gage en mon besoin urgent. v.776 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
On ne perd pas toujours, je gagnerai sans doute. v.778 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Votre raisonnement met le mien en déroute. v.779 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Je sais que ce micmac ne vaut rien dans le fond. v.780 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Je m'en tirerai bien, Hector, je t'en réponds. v.781 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Peut-on, sur ce bijou, sans trop de complaisance ?... v.782 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
Oui, je puis maintenant prêter en conscience ; v.783 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Je vois des diamants qui répondent du prêt, v.784 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Je prétends retirer mon portrait au plus tôt. v.789 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Volontiers. Nous aimons à changer de la sorte. v.790 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Vous faites là, Monsieur, une action inique. v.794 (Acte 2, scène 15, HECTOR)
Quel est donc le sujet pourquoi ton coeur soupire ? v.798 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Nous n'avons pas, Monsieur, tous deux, sujet de rire. v.799 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
Dis-moi donc, si tu veux, le sujet de tes pleurs. v.800 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Il faut aller, Monsieur, chercher fortune ailleurs. v.801 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
Non : c'est de votre sort dont j'ai compassion ; v.804 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
Et c'est à vous d'aller chercher condition. v.805 (Acte 3, scène 1, N?RINE)
Quoique pour mon amour ce coup soit assommant, v.808 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Je dois tout au dépit, et rien à son amour. v.813 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Ainsi que mon amour, je calme mon courroux. v.816 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Si vous saviez, Monsieur, ce que j'ai fait pour vous ! v.817 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
Et que la voir heureuse est mon plus grand bonheur. v.820 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Oui, Monsieur, Angélique épousera Valère ; v.822 (Acte 3, scène 2, HECTOR)
Ils ont signé la paix. v.823 (Acte 3, scène 2, HECTOR)
Bonjour, mon frère. v.823 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Allons, gai. Vous a-t-on donné votre congé ? v.825 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
Vous êtes bien instruit des chagrins qu'on me donne ! v.826 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
On ne me verra point violenter personne ; v.827 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Mon frère, je prétends moins perdre que gagner. v.829 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Non ; je ne sus jamais jusque-là me flatter. v.833 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Et quand, à certain âge, on veut se faire aimer, v.836 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
C'est un soin indiscret qu'on devrait réprimer. v.837 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Si l'on m'en avait cru, tout n'en irait que mieux. v.840 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
Je vais de mon amour tâcher à me défaire. v.842 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Allez, consolez-vous ; c'est fort bien fait, mon frère. v.843 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Le pauvre enfant ! Son sort me fait pitié. v.844 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Voilà, Monsieur, un petit rôle v.846 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Des dettes de mon maître. Il vous tient sa parole, v.847 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Vous voudrez bien, Monsieur, tenir la vôtre aussi. v.849 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Çà, voyons, expédie au plus tôt ton affaire. v.850 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
J'aurai fait en deux mots. L'honnête homme de père ! v.851 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Encore un jour plus tard, nous étions ruinés. v.853 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Foi d'honnête garçon, je n'en puis rien rabattre : v.855 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Les choses sont, Monsieur, tout au plus juste prix ; v.856 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Finis donc. v.858 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Que Mathurin Géronte aurait tantôt promis, v.860 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Et promet maintenant de payer pour son fils." v.861 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Que je les paie ou non, ce n'est pas ton affaire. v.862 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
C'est, Monsieur, ce que je m'en vais faire. v.863 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
D'un valet de joueur ; mon maître de nouveau v.868 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Pallas, du nom connu de la dame de pique. v.871 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
"Secondement, il doit à Jérémie Aaron, v.872 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Usurier de métier, juif de religion... " v.873 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Tout beau, n'embrouillons point, s'il vous plaît, les affaires ; v.874 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Ou quidams, dont les noms, qualités et métiers v.877 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Sont déduits plus au long avec les parties, v.878 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Ès assignations dont je tiens les copies, v.879 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Dont tous lesdits quidams, ou du moins peu s'en faut, v.880 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Ont obtenu déjà sentence par défaut, v.881 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Et ton maudit mémoire écrit de telle sorte. v.887 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Personne de ses droits usante et jouissante, v.891 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Monsieur... c'est une fille... v.894 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Chez laquelle mon maître... elle est vraiment gentille. v.895 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Demandez ; c'est, Monsieur, un prix fait en hiver. v.897 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Monsieur, point d'invectives. v.898 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Voici le contenu de nos dettes actives : v.899 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Payé fidèlement, se monte à presque autant. v.901 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Voyons. v.902 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Il est connu de vous. v.903 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Nous ne vous donnons pas de ces effets véreux ; v.905 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Cela sent comme baume. Or donc ce De La Serre, v.906 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Si bien connu de vous et de toute la terre, v.907 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
"Plus, à mon maître est dû, du chevalier Fijac, v.912 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Il ne voudra jamais prendre cette monnaie. v.919 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Avec ton trictrac... v.921 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Sa main est à frapper, non à donner, légère ; v.922 (Acte 3, scène 5, HECTOR)
Et mon maître a bien fait de faire ailleurs affaire. v.923 (Acte 3, scène 5, HECTOR)
Par votre ordre, Monsieur, j'ai vu Monsieur Géronte, v.926 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Sa monnaie est frappée avec un vilain coin ; v.928 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Et de pareil argent nous n'avons pas besoin. v.929 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
J'ai vu, chemin faisant, aussi Monsieur Dorante : v.930 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
La flotte est arrivée avec les galions ; v.932 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Cela va diablement hausser nos actions. v.933 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Cette fille, Monsieur, de votre amour est folle. v.938 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Damon m'en doit encor deux cents sur sa parole. v.939 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Monsieur, écoutez-moi ; calmez un peu vos sens ; v.940 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Je parle d'Angélique, et depuis fort longtemps. v.941 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
On n'y peut être mieux. Ah ! Monsieur, qu'elle est belle ! v.943 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Vous vous sentez en fonds, ergo plus de maîtresse. v.950 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
J'aime autant que jamais ; mais sur ma passion v.952 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
J'ai fait, en te quittant, quelque réflexion. v.953 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Il n'est point dans le monde un état plus aimable v.958 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux ; v.960 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Comédie, opéra, bonne chère, cadeaux : v.961 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Il traîne en tous les lieux la joie et l'abondance : v.962 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
On voit régner sur lui l'air de magnificence ; v.963 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Lui font la cour par lettre, et l'invitent chez elles : v.967 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
La porte, à son aspect, s'ouvre à deux grands battants. v.968 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Des femmes qui jamais n'ont pu fermer la bouche, v.970 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Portent de tout Paris le lardon scandaleux ; v.973 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Qui veulent imposer et se donner pour neuves ; v.975 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Des plaisants qui font rire avant que de parler. v.977 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Plus agréablement peut-on passer la vie ? v.978 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
D'accord. Mais quand on perd, tout cela vous ennuie. v.979 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Là, sans distinction, on voit aller de pair v.984 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
De sa naissance ainsi l'on venge les caprices. v.987 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
À ce qu'on peut juger de ce discours charmant, v.988 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Vous voilà donc en grâce avec l'argent comptant. v.989 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Tant mieux. Pour se conduire en bonne politique, v.990 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Nous verrons. v.992 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Oh ! Non, c'est un dépôt... v.993 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Mon père te paiera ; l'article est au mémoire. v.998 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Votre père ? Ah ! Monsieur, c'est une mer à boire. v.999 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Son argent n'a point cours, quoiqu'il soit bien de poids. v.1000 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Va, j'examinerai ton compte une autre fois. v.1001 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Et Monsieur Galonier, votre honnête tailleur. v.1004 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Quel contre-temps ! v.1005 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Bonjour, Madame Adam. Quelle joie est la mienne ! v.1006 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Je suis fort content de l'ouvrage ; v.1011 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Songe par quel moyen v.1012 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
Vous, Monsieur Galonier, quel sujet vous amène ? v.1014 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
Nous marions ma fille. v.1018 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Et son époux futur doit en être content. v.1020 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Nous aurions grand besoin d'un peu d'argent comptant. v.1021 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Depuis longtemps cette somme m'est due. v.1023 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Que je sois en maraud, déshonoré cent fois, v.1024 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Si l'on m'a vu toucher un sou depuis six mois ! v.1025 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
Oui, nous avons tous deux, par pitié profonde, v.1026 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Fait voeu de pauvreté : nous renonçons au monde. v.1027 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Notre femme est, Monsieur, sur le point d'accoucher. v.1029 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
Donnez-moi cent écus sur et tant moins des dettes. v.1030 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
Et de quoi diable aussi, du métier dont vous êtes, v.1031 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Personne de payer n'eut jamais tant d'envie. v.1035 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Mais quand faudra-t-il donc, Monsieur, que je revienne ? v.1039 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Mais... quand il vous plaira... dès demain ; que sait-on ? v.1040 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Je vous avertirai quand il y fera bon. v.1041 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Pour moi, je ne sors point d'ici qu'on ne m'en chasse. v.1042 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
Non, je ne vis jamais d'animal si tenace. v.1043 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Je vais me marier tout-à-fait : et mon père v.1046 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Cette raison vaut mieux que de l'argent comptant. v.1049 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Montrez-nous les talons. v.1050 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Monsieur, ce mariage v.1050 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
Nous l'espérons. Adieu. v.1052 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Sortez. Nous attendons la future en ce lieu : v.1053 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Si l'on vous trouve ici, vous gâterez l'affaire. v.1054 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Vous me promettez donc ? ... v.1055 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Mais, monsieur... v.1056 (Acte 3, scène 7, MME_ADAM_M_GALONIER)
Vous devriez pourtant, en fonds comme vous êtes... v.1058 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
Ah ! Je ne dois donc plus m'étonner désormais v.1060 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
Si tant d'honnêtes gens ne les payent jamais. v.1061 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
Que prétend-il donc faire ? v.1066 (Acte 3, scène 10, HECTOR)
N'est-ce pas vous, Monsieur, qui vous nommez Valère ? v.1067 (Acte 3, scène 10, LE_MARQUIS)
Oui, monsieur ; c'est ainsi qu'on m'a toujours nommé. v.1068 (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
Jusques au fond du coeur j'en suis, parbleu, charmé. v.1069 (Acte 3, scène 10, LE_MARQUIS)
Monsieur... v.1071 (Acte 3, scène 10, HECTOR)
Je n'ai pas cet honneur. v.1072 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Courage ; allons, Marquis, montre de la vigueur : il craint. v.1073 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Je suis pourtant fort connu dans la ville ; v.1074 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Petits-maîtres de robe à courte et longue queue. v.1078 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Je suis le chansonnier et l'âme du festin. v.1081 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Je suis parfait en tout. Ma valeur est connue ; v.1082 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Mes aïeux sont connus ; ma race est ancienne ; v.1086 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Mon trisaïeul était vice-bailli du Maine. v.1087 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
J'ai le vol du chapon : ainsi, dès le berceau, v.1088 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
On le voit à votre air. v.1090 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Jeté, sans y songer, quelque amoureuse flamme. v.1091 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Vous le croyez sans peine : on est fait d'un modèle, v.1094 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
À prétendre hypothèque, à fort bon droit, sur elle ; v.1095 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
C'est prétendre arrêter un torrent dans son cours. v.1097 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Je ne crois pas,Monsieur, qu'on fût si téméraire. v.1098 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
On m'assure pourtant que vous le voulez faire. v.1099 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
De me barrer son coeur. v.1102 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Savez-vous, Monsieur du lansquenet, v.1104 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Moi, monsieur ? v.1108 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Vous faites le plongeon, v.1108 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Petit noble à nasarde, enté sur sauvageon. v.1109 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Vous le voulez donc ? Il faut vous satisfaire. v.1111 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Bon ! Bon ! Je ris. v.1112 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Vos ris ne sont point de mon goût, v.1112 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Monsieur, vous voulez rire. v.1115 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Sont si francs du collier que vous l'avez promis. v.1117 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Oh ! Le vin est tiré, monsieur ; il le faut boire. v.1119 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Ah ! Monsieur, arrêtez. v.1121 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
Laissez-moi donc. v.1122 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Cesse de le contraindre : v.1122 (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
On vient civilement pour s'éclaircir d'un doute, v.1126 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Et monsieur prend la chèvre ; il met tout en déroute, v.1127 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
Quoi ! Vous osez, monsieur, d'un coeur ambitieux, v.1132 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
Bon ! Je ne l'aime pas ; c'est elle qui m'adore. v.1135 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
C'est un bien que jamais on ne vous enviera : v.1137 (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
Non. v.1141 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
Je le savais bien, moi, que j'en aurais raison ; v.1141 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Serviteur. Vous et moi, nous en valons deux autres. v.1146 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Voilà donc ce Marquis, cet homme dangereux ? v.1148 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Oui, monsieur, le voilà. v.1149 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
Ils ont trop attendu ; j'y retourne au plus vite. v.1151 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
J'ai dans le coeur, Hector, un bon pressentiment ; v.1152 (Acte 3, scène 13, VAL?RE)
Votre coeur est, Monsieur, toujours insatiable. v.1154 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
Ces inspirations viennent souvent du diable ; v.1155 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
Elles m'ont réussi déjà plus d'une fois. v.1157 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Paix ! Tu veux contredire : v.1158 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
À mon âge, crois-tu m'apprendre à me conduire ? v.1159 (Acte 3, scène 13, VAL?RE)
Vous ne me parlez point, Monsieur, de votre amour. v.1160 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
Non. v.1161 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Il m'en parlera peut-être à son retour. v.1161 (Acte 3, scène 14, HECTOR)
Il ressent pour le jeu des fureurs nonpareilles, v.1166 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Qu'on chérit malgré soi. Je cède à mes destins. v.1173 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
La raison, les conseils ne peuvent m'en distraire, v.1174 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
Je vois le bon parti ; mais je prends le contraire. v.1175 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
Eh bien ! Madame, soit ; contentez votre ardeur, v.1176 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
J'y consens. Acceptez pour époux un joueur, v.1177 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Qui, pour porter au jeu son tribut volontaire, v.1178 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Toujours triste ou fougueux, pestant contre le jeu, v.1180 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Prend pour argent comptant, d'un usurier fripon, v.1184 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Des singes, des pavés, un chantier, du charbon ; v.1185 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Qu'on voit à chaque instant prêt à faire querelle v.1186 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Chez l'usurier, bien plus qu'à donner à manger, v.1189 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Ses terres en décret, et son lit à l'encan ! v.1197 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
L'évènement souvent confond la prévoyance. v.1199 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
Quiconque aime, aimera ; v.1200 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Et quiconque a joué, toujours joue, et jouera. v.1201 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Et, si vous le voulez, contre vous je parie v.1203 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Nous le saurons d'hector qu'ici je vois paroître. v.1206 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
Te voilà bien soufflant. En quels lieux est ton maître ? v.1207 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
En quelque lieu qu'il soit, je réponds de son coeur ; v.1208 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Ce n'est point là, maraud, ce que l'on te demande. v.1210 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
Maraud ! Je vois qu'ici je suis de contrebande. v.1211 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Non, demeure un moment. v.1212 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
Mon maître n'a hanté de tels lieux de sa vie. v.1215 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Avec tes faux soupçons, Nérine, eh bien ! Tu vois. v.1220 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
Il s'en donne aujourd'hui pour la dernière fois. v.1221 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il jouerait donc ? v.1222 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
On voit qu'il se défait de son argent exprès, v.1224 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Eh bien ! Ai-je raison ? v.1226 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
Son mauvais sort, vous dis-je, v.1226 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Perdre exprès son argent pour n'être plus tenté ! v.1229 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Quoi ! Ton maître jouerait au mépris d'un serment ? v.1232 (Acte 4, scène 2, ANGELIQUE)
On le peut voir encor sur le champ de bataille ; v.1234 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il se défend, Madame, encor comme un lion. v.1236 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Je l'ai vu, dans l'effort de la convulsion, v.1237 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Et paraissant encor plus grand dans son malheur, v.1240 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il vendait cher son sang et sa vie au vainqueur. v.1241 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Les partis sont aux mains ; à deux pas on se bat, v.1248 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Et les moments sont chers en ce jour de combat. v.1249 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Nous allons nous servir de nos armes dernières, v.1250 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Et des troupes qu'au jeu l'on nomme auxiliaires. v.1251 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Vous l'entendez, Madame ! Après cette action, v.1252 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
Pour Valère armez-vous de belle passion ; v.1253 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
Ah ! Sortons de ces lieux. v.1256 (Acte 4, scène 3, ANGELIQUE)
Non, monsieur ; je vous sers toujours avec vigueur. v.1261 (Acte 4, scène 5, NÉRINE)
Je veux approfondir un si cruel mystère. v.1263 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
Ô contre-temps fâcheux ! v.1264 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Cherchons à l'éviter. v.1265 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
J'ai deux mots à vous dire ; et votre âme contente... v.1266 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Mais non, retirez-vous ; un homme m'épouvante. v.1267 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Me fait, même en été, frissonner tout le corps. v.1269 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Près du sexe d'abord sont si gesticulants... v.1273 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Quoiqu'on soit vertueuse, il faut telle paraître ; v.1274 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Qu'Angélique si mal reconnaisse vos feux : v.1277 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Je pourrais bien... mais non, je ne puis vous ouïr ; v.1280 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Si vous continuez, je vais m'évanouir. v.1281 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Ne feront que m'aigrir, au lieu de me surprendre. v.1283 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Bannissons la tendresse ; il faut la supprimer. v.1284 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Me trouvez-vous, Monsieur, femme à manquer d'amant ? v.1289 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
J'ai mille adorateurs qui briguent ma conquête ; v.1290 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Ah ! Vous le prenez là sur un fort joli ton, v.1292 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Et je vous trouve bon ! v.1293 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Et l'on ne me dit point pareille chose en face. v.1295 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Mais Monsieur_le_Marquis, qui paraît en ces lieux, v.1300 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
À mon bonheur enfin, Madame, tout conspire : v.1306 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Que voulez-vous donc dire, v.1307 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Que mon amour n'a plus de concurrent ; v.1308 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Que je suis et serai votre seul conquérant ; v.1309 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Moi ! Que l'on m'escalade ? v.1312 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Entre nous, sans façon, v.1312 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
À Valère de près j'ai serré le bouton : v.1313 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Hé ! Le petit poltron ! v.1315 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Je vous le conduirais poings liés à mon char. v.1317 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Dans le fond, j'en ai l'âme ravie. v.1319 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Vous ne connaissez pas, Marquis, tout votre mal ; v.1320 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Le don de votre coeur couvre un peu trop de gloire v.1322 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Non, non, je ne veux pas v.1324 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Qui bâtit un palais sur lequel on a mis v.1328 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Son père, son grand-père, et les place en tous lieux, v.1333 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
En sa maison de ville, en celle de campagne, v.1334 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
C'est donc ce sénateur, cet Adonis de robe, v.1339 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Et sait sur des ragoûts prononcer des arrêts ; v.1341 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
S'il est de Reims, du clos, ou bien de la montagne ; v.1343 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Porte cuisine en poche, et poivre concassé. v.1345 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Non, Marquis, c'est Dorante ; et j'ai su m'en défaire. v.1346 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Quoi ! Dorante ! Cet homme à maintien débonnaire, v.1347 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Nous nous serions parlé sans sortir de la salle. v.1350 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Sans lui donner le temps seulement de crier, v.1352 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
On pourrait... v.1355 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
La sagesse est tout mon apanage. v.1355 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
On aurait avec vous quelque affaire de coeur. v.1357 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Ah ! Parbleu, volontiers. Vous me chatouillez l'âme. v.1358 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Ah ! Ma foi ! L'on n'a plus tant de délicatesse ; v.1363 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
On s'aime pour s'aimer tout autant que l'on peut v.1364 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Et ne donne mon coeur que pardevant notaire. v.1367 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Je veux un bon contrat sur de bon parchemin, v.1368 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Et non pas un hymen qu'on rompt le lendemain. v.1369 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Et je me donne à vous avec tout mon mérite, v.1371 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Quoique cent fois le jour on me mette à la main v.1372 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Je crois que nos deux coeurs seront toujours fidèles. v.1374 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Oh ! Parbleu, nous vivrons comme deux tourterelles. v.1375 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Je vais dans ce moment signifier congé v.1377 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
À des beautés sans nombre à qui mon coeur renonce ; v.1378 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Et vous aurez dans peu ma dernière réponse. v.1379 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Eh bien ! Marquis, tu vois, tout rit à ton mérite ; v.1382 (Acte 4, scène 10, LE_MARQUIS)
Tu dois être content de toi par tout pays : v.1384 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
On le serait à moins. Allons, saute, Marquis. v.1385 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Quel bonheur est le tien ! Le ciel, à ta naissance, v.1386 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Que te manque-t-il donc ? Allons, saute, Marquis. v.1393 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
De tes prospérités font leur cause commune ; v.1395 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Tu chantes, danses, ris, mieux qu'on ne fit jamais v.1397 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Jamais en ton chemin trouvas-tu de cruelles ? v.1399 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Que ton sort est heureux ! Allons, saute, Marquis. v.1401 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Hé quoi ! Monsieur, tout seul vous sautez de la sorte ! v.1403 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
Mon maître, qui me suit, vous le fera danser, v.1405 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
Monsieur, si vous voulez. v.1406 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
Que dis-tu là ? Ton maître ! v.1406 (Acte 4, scène 11, LE_MARQUIS)
Oui, monsieur, à l'instant vous l'allez voir paraître. v.1407 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
En ces lieux je ne puis plus longtemps m'arrêter ; v.1408 (Acte 4, scène 11, LE_MARQUIS)
Pour cause, nous devons tous deux nous éviter. v.1409 (Acte 4, scène 11, LE, MARQUIS)
Et nous aurions du bruit. Allons, saute, Marquis. v.1413 (Acte 4, scène 11, LE, MARQUIS)
Allons, saute, Marquis. Un tour de cette sorte v.1414 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Est volé d'un gascon, ou le diable m'emporte : v.1415 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Il vient de la Garonne. Oh ! Parbleu, dans ce temps v.1416 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Je ris : et cependant mon maître à l'agonie v.1418 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Cède en un lansquenet à son mauvais génie. v.1419 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Le voici. Ses malheurs sur son front sont écrits : v.1420 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Non, l'enfer en courroux et toutes ses furies v.1422 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
N'ont jamais exercé de telles barbaries. v.1423 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Je n'ai plus rien à perdre, et tes voeux sont comblés. v.1425 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
De serpents mon coeur est dévoré ; v.1428 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Tout semble en un moment contre moi conjuré. v.1429 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Parle. As-tu jamais vu le sort et son caprice v.1430 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Réponds-moi donc, bourreau. v.1434 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
As-tu vu de tes jours trahison aussi haute ? v.1435 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Confus, désespéré, je suis prêt à me pendre. v.1439 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Dont vous puissiez, Monsieur, acheter un licou. v.1441 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
À vos seules bontés je veux avoir recours ! v.1444 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Mon coeur, dans les transports de sa fureur extrême, v.1446 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Notre bourse est à fond ; et, par un sort nouveau, v.1448 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Calmons le désespoir où la fureur me livre. v.1450 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Lis donc. v.1459 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
La fortune offre aux yeux des brillants mensongers ; v.1460 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Tous les biens d'ici-bas sont faux et passagers ; v.1461 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Leur possession trouble, et leur perte est légère : v.1462 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Il avait, comme vous, perdu tout son argent. v.1465 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Vingt fois le premier pris ! Dans mon coeur il s'élève v.1466 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Des mouvements de rage. Allons, poursuis, achève. v.1467 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
"L'or est comme une femme ; on n'y saurait toucher, v.1468 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
L'un et l'autre en ce temps, sitôt qu'on les manie, v.1470 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Sont deux grands rémoras pour la philosophie. " v.1471 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Nous philosopherons maintenant tout le soûl. v.1473 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
De mon sort désormais vous serez seule arbitre, v.1474 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Adorable Angélique... achève ton chapitre. v.1475 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Finis donc. v.1478 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Moins on a de richesse, et moins on a de peine. v.1479 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Ce Sénèque, Monsieur, est un excellent homme. v.1482 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Non, il était de Rome. v.1483 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Ah ! Monsieur, nous mourrons un jour sur un fumier. v.1485 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
La rivière, le feu, le poison, et le fer. v.1488 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Si vous vouliez, Monsieur, chanter un petit air ; v.1489 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Monsieur... v.1492 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Monsieur, contraignez-vous, j'aperçois votre père. v.1499 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Pour quel sujet, mon fils, criez-vous donc si fort ? v.1500 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Non pas, Monsieur. v.1502 (Acte 4, scène 14, VALÈRE)
Ce sont des vapeurs de morale v.1502 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Qui nous vont à la tête, et que Sénèque exhale. v.1503 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Oui, Monsieur : maintenant v.1504 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Que nous ne jouons plus, notre unique ascendant v.1505 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Son livre est admirable et plein d'instructions, v.1508 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Et rend l'homme brutal maître des passions. v.1509 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
Ah ! Si vous aviez lu son traité des richesses, v.1510 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Et le mépris qu'on doit faire de ses maîtresses ; v.1511 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Et que, lorsqu'on y touche... on en demeure là... v.1513 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Qu'on gagne quand on perd... que l'amour dans nos âmes... v.1514 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Ah ! Que ce livre-là connaissoit bien les femmes ! v.1515 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Oui, Monsieur, je saurai tout Sénèque par coeur. v.1517 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Pour vous dire, mon fils, que votre hymen s'avance. v.1519 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Qui, d'une et d'autre part, me paraissent contents. v.1521 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
Que son consentement... v.1523 (Acte 4, scène 14, G?RONTE)
Non, pas encor, mon père. v.1523 (Acte 4, scène 14, VALÈRE)
Vous faites voir, mon fils, bien peu d'empressement. v.1525 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Monsieur fera cela tout aussi bien que vous. v.1529 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Pénétré des bontés de celui qui m'envoie, v.1530 (Acte 4, scène 14, VALÈRE)
Le mariage fait, nous verrons cette affaire. v.1535 (Acte 4, scène 15, GÉRONTE)
J'irai donc, sur ce pied, vous visiter demain. v.1536 (Acte 4, scène 15, HECTOR)
Graces au ciel, mon fils est dans le bon chemin : v.1537 (Acte 4, scène 16, GÉRONTE)
Par mes soins paternels il surmonte la pente v.1538 (Acte 4, scène 16, G?RONTE)
Où l'entraînait du jeu la passion ardente. v.1539 (Acte 4, scène 16, G?RONTE)
Un cher fils revenir de son égarement ! v.1541 (Acte 4, scène 16, G?RONTE)
Je ne viens point, armé contre votre inconstance, v.1543 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Ni par des mots piquants exhaler mon courroux. v.1545 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Plus que vous ne pensez, mon coeur vous justifie. v.1546 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Mais loin de condamner votre coeur inconstant, v.1548 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Persiste en ses desseins, donnez-moi mon congé. v.1561 (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
Je suis fille d'honneur ; je ne veux point qu'on dise v.1562 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
Valère est un indigne ; et, malgré son serment, v.1564 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
En faveur de mon faible il faut lui faire grâce : v.1566 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
Du lâche attachement que mon coeur a pour lui ? v.1569 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
Ces feux sont trop charmants pour vouloir les éteindre. v.1570 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Je ne suis point, Madame, ici pour vous contraindre. v.1571 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Mon neveu vous épouse ; et je viens seulement v.1572 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Donner à votre hymen un plein consentement. v.1573 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
On tâche, autant qu'on peut, dans son petit trafic, v.1576 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Cette Nérine-là connaît toute la France. v.1578 (Acte 5, scène 2, ANGELIQUE)
Pour vivre, il faut avoir plus d'une connoissance. v.1579 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Met à perfection un hymen ébauché, v.1584 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
Vend son argent bien cher, marie à bon marché. v.1585 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
Votre bonté pour moi toujours se renouvelle ; v.1586 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Vous avez si bon coeur... v.1587 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Il fait bon avec elle, v.1587 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Bon, bon ! Tous les filous sont de sa connaissance. v.1591 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Montrez-nous votre écrin. v.1592 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Volontiers. J'ai toujours quelque hasard en main. v.1593 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Avec et pardevant un conseiller-notaire. v.1595 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Pour certaine chanteuse on dit qu'il en tient là. v.1596 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
On m'attend ; je vous quitte. v.1598 (Acte 5, scène 3, MADAME LA RESSOURCE)
Non, non ; sur vos bijoux j'ai des droits de visite. v.1599 (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
Votre choix est-il fait ? Peut-on enfin savoir v.1600 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
Apparemment, Monsieur est ce mortel heureux, v.1604 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
Ce fidèle aspirant dont vous comblez les voeux ? v.1605 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
À ce bonheur charmant je n'ose pas prétendre. v.1606 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Si madame eût gardé son coeur pour le plus tendre, v.1607 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Ici mettre à vos pieds et mon corps et mon âme. v.1611 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Et j'ai sur vous enfin laissé tomber mon choix. v.1613 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
Cet homme m'est connu. v.1614 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Monsieur, je suis ravie v.1614 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
Ne tirera de vous, si vous me l'ordonnez, v.1620 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Des enfants de tout point mieux conditionnés. v.1621 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
Et que faites-vous donc ici de cette femme ? v.1623 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
Vous la connaissez ? v.1624 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
Ah ! Je vous connais trop, moi, pour mon intérêt. v.1625 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Quand vous résoudrez-vous, Monsieur le gentilhomme v.1626 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Non, non ; il est trop rude v.1634 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
D'aller de ses parents montrer la turpitude. v.1635 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Comment donc ? v.1636 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
On le verrait encor vivre aux dépens du roi. v.1637 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Quoi ! Monsieur_le_Marquis... v.1638 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
Je suis Marquise donc, moi qui suis sa cousine ? v.1639 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Son père était huissier à verge dans Le Mans. v.1640 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Mon oncle n'était pas huissier ? Qu'il t'en souvienne. v.1642 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Son nom était connu dans le haut et bas Maine. v.1643 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Votre père était donc un Marquis exploitant ? v.1644 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
D'accord, puisqu'on le sait, mon père était huissier, v.1648 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Nous ne mettions à fin une si belle flamme : v.1651 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
Insolent ! Moi qui dois honorer votre couche, v.1654 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Sors d'ici, malheureux ; porte ailleurs ton amour. v.1656 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
Oui ! L'on agit de même avec les gens de cour ! v.1657 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
On reconnaît si mal le rang et le mérite ! v.1658 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
Je vais m'en consoler. Allons, saute, Marquis. v.1661 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
Désormais, pour toujours, je renonce aux humains. v.1665 (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
La rencontre est plaisante ! v.1666 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Je l'ai démarquisé bien loin de son attente : v.1667 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Il est tant de traitants qu'on voit, depuis la guerre, v.1670 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Qu'on ne s'étonne plus qu'un laquais, un pied-plat, v.1672 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
J'en ai bien de la joie. Il faut que je lui montre v.1678 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Deux pendants de brillants que j'ai là de rencontre. v.1679 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
J'en ferai bon marché. Je crois que les voilà ; v.1680 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Ils sont des plus parfaits. Non, ce n'est pas cela ; v.1681 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Non, non ; on doit me le reprendre. v.1683 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Oh ! Je suis curieuse ; il faut me montrer tout. v.1684 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Que les brillants sont gros ! Ils sont fort de mon goût. v.1685 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
Qu'as-tu donc, Nérine ? Et te trouves-tu mal ? v.1688 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
Mon portrait ! Es-tu folle ? v.1690 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
Regardez donc vous-même, et voyez par vos yeux. v.1693 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
C'est mon portrait, hélas ! Qu'en mon ardeur extrême v.1695 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
Je viens de lui donner pour prix de ses amours, v.1696 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
Et qu'il m'avait juré de conserver toujours. v.1697 (Acte 5, scène 6, ANGELIQUE)
Le fripon ! v.1700 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
C'est la seule faveur qu'on m'ait faite en ma vie. v.1703 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
De grace, éloignez-vous, et ne vous montrez pas. v.1709 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Quel bonheur est le mien ! Enfin voici le jour, v.1712 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Madame, où je dois voir triompher mon amour. v.1713 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
Mon coeur tout pénétré... mais, ciel ! Quelle tristesse, v.1714 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
Bon ! Ne savez-vous pas ? v.1716 (Acte 5, scène 7, NÉRINE)
Les filles sont, Monsieur, tantôt haut, tantôt bas. v.1717 (Acte 5, scène 7, N?RINE)
Les funestes retours de mon humeur légère : v.1719 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Le portrait dont ma main vous a fait possesseur v.1720 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Vous est un sûr garant que vous avez mon coeur. v.1721 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Quiconque a mon portrait, sans crainte de rival, v.1724 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Madame, en ce moment, que mon âme est contente ! v.1726 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Ne consentez-vous pas à ce parti, Dorante ? v.1727 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Je veux ce qu'il vous plaît : vos ordres sont pour moi v.1728 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
Votre bouche, Madame, a prononcé sans feindre ; v.1730 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
Et mon coeur subira votre arrêt sans se plaindre. v.1731 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
De l'arrêt tout du long il va payer les frais. v.1732 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Jamais tant de bontés... v.1734 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Montrez donc, sans attendre, v.1734 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
C'est mon oncle : en voyant de votre amour ce gage, v.1738 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Il jouerait, à vos yeux, un mauvais personnage. v.1739 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
Vous pouvez le montrer : v.1740 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Il verra mon portrait sans se désespérer. v.1741 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Monsieur... v.1752 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Il faut que ton trépas... v.1752 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Ah ! Monsieur, arrêtez, et ne me tuez pas. v.1753 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Oui, monsieur. v.1756 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Ingrat, ne croyez pas qu'on m'abuse toujours. v.1761 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Ne me vont point du tout. v.1763 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Ce portrait, que tantôt je vous avais donné, v.1764 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Pour le gage d'un coeur le plus passionné, v.1765 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Ah ! Cessez de vouloir plus longtemps m'outrager, v.1768 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Nous devions tantôt le dégager ; v.1769 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Et contre mon avis vous avez fait la chose. v.1770 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Et je prétends avoir mon portrait, s'il vous plaît. v.1772 (Acte 5, scène 7, MADAME LA RESSOURCE)
Que mon âme est ravie v.1774 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
De voir qu'avec mon fils un tendre hymen vous lie ! v.1775 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
J'attends depuis longtemps ce fortuné moment. v.1776 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Son coeur ressent, je crois, le même empressement. v.1777 (Acte 5, scène 8, NÉRINE)
De vous trouver ici je suis ravi, mon frère. v.1778 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Avec lui nous prendrons le parti qu'il faut prendre. v.1783 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Oh ! Par ma foi, Monsieur, vous ne prendrez qu'un rat ; v.1784 (Acte 5, scène 8, NÉRINE)
Et le notaire peut remporter son contrat. v.1785 (Acte 5, scène 8, N?RINE)
Comment donc ? v.1786 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Autrefois mon coeur eut la faiblesse v.1786 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
Mais la fureur du jeu dont il est possédé, v.1788 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
Pour mon portrait enfin son lâche procédé, v.1789 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
Me font ouvrir les yeux ; et, contre mon attente, v.1790 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
En ce moment, Monsieur, je me donne à Dorante. v.1791 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
Parle donc. v.1796 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Pour avoir mis, sans réflexion, v.1796 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
Le portrait de madame, une heure, en pension v.1797 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
Chez cette chienne-là, que Lucifer confonde, v.1798 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
On nous donne un congé le plus cruel du monde. v.1799 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
Sa folle passion m'en fait assez juger. v.1801 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Je ne veux plus te voir, après cette action, v.1804 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Et te donne cent fois ma malédiction. v.1805 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Et si vous conservez aussi mal ses présents, v.1808 (Acte 5, scène 9, ANGELIQUE)
Vous ne ferez, je crois, fortune de longtemps. v.1809 (Acte 5, scène 9, ANGELIQUE)
Et mon portrait, Monsieur, vous plaît-il me le rendre ? v.1810 (Acte 5, scène 9, MADAME LA RESSOURCE)
Quelque autre fois, Monsieur, vous serez plus heureux. v.1813 (Acte 5, scène 9, DORANTE)
En toute occasion soyez sûr de mon zèle. v.1814 (Acte 5, scène 10, MADAME LA RESSOURCE)
Adieu, tison d'enfer, fesse-mathieu femelle. v.1815 (Acte 5, scène 10, HECTOR)
Grâce au ciel, ma maîtresse a tiré son enjeu. v.1816 (Acte 5, scène 11, NÉRINE)
Vous épouser, Monsieur, c'était jouer gros jeu. v.1817 (Acte 5, scène 11, N?RINE)
Où vas-tu donc ? v.1818 (Acte 5, scène 12, VALÈRE)
Va, va, consolons-nous, Hector : et quelque jour v.1820 (Acte 5, scène 12, VALÈRE)

LES SOUHAITS (1700)

Le dieu qui lance le tonnerre v.3 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Le bonheur de la terre, v.5 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Ne vous plaignez donc plus des malheurs de la vie, v.7 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Si pour votre repos ils sont avantageux. v.11 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Vont m'envoyer même ambassade. v.23 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Ils n'en ont pas tant de raisons que nous. v.24 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
Le second plus brutal, et très jaloux, de plus ; v.35 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
De l'humeur dont vous êtes née, v.42 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Pour vous ôter l'espoir de songer au cinquième. v.52 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
De mon sort, en un mot, vous plaît-il d'ordonner ? v.53 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
Faisant place à quelqu'un qui soit plus raisonnable, v.55 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Écoutez le conseil que je vais vous donner. v.56 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Que chacun à son tour v.59 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
D'affronter de nouveau l'orage, v.64 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Quand on est au port. v.65 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Vous voyez deux amants dont la taille diffère : v.66 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
Nous voulons de l'hymen contracter les liens. v.70 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Je ne sais pas pourquoi dans mon choix on me blâme. v.80 (Acte 1, scène 3, LE-NAIN)
Un grand homme souvent épouse un avorton : v.81 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
Je puis, par la même raison, v.82 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
Sans crainte du qu'en dira-t-on. v.84 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
Nous craignons fort que nos enfants v.89 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
Ils pourront être des géants ; v.92 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Les risques n'en sont pas moins grands ; v.94 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Ce ne seront que des idées, v.95 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Ou du moins des nains étonnants, v.96 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Et qui n'auront pas deux coudées. v.97 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
La raison est choquée aux souhaits que vous faites : v.100 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
À porter des géants ses flancs sont destinés : v.102 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Et de là, je conclus, sans être philosophe, v.103 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Que sa fécondité doit vous fournir assez v.104 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Et vos enfants seront bien proportionnés. v.106 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Si j'en juge aux regards de cette bonne dame, v.111 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Tes voeux ne seront point déçus ; v.112 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Pour vous, écoutez bien ma chanson là-dessus. v.115 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
On n'en a pas comme on les veut. v.118 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Vous en pourrez trouver qui seront plus de mise : v.119 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Il ne s'en faut charger que le moins que l'on peut. v.121 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Vous voyez un garçon qui du bien fait usage, v.122 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Assez bien nourri pour son âge ; v.123 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Cet embonpoint des plus brillants, v.126 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
La teinture en est bonne, et durera longtemps. v.130 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Avec cet embonpoint des autres souhaité, v.132 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Bon ! Je crois que vous voulez rire : v.134 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Mon plaisir unique est la table ; v.136 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Mais, lorsque trop longtemps j'y suis, v.138 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Sous moi mon pied est chancelant, v.143 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Il me prend un dégoût pour tout ce qu'on me sert, v.145 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Je me traîne à mon lit sans me déshabiller : v.148 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Là, je dors sans donner aucun signe de vie ; v.149 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Oui ! Vous êtes plus mal qu'on ne se persuade. v.155 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Homme, ou tonneau, je ne t'écoute pas ; v.161 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Serait-ce t'obliger qu'avancer ton trépas ? v.162 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Ton souhait est impertinent ; v.164 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Quoi ! Je n'aurai donc point de vous d'autre raison ? v.169 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
À ce propos, écoute ma chanson. v.170 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Ami, je condamne l'usage v.171 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Cadédis, monsieur de Mercure, v.180 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Comme font tous ces malheureux ; v.182 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
Et je ne le cède à personne ; v.185 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
Que les sources de la Garonne. v.187 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
En ce temps de désordre, où l'on voit sur la terre v.193 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Régner le démon de la guerre, v.194 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
D'accord : mais les hivers on ne peut chamailler. v.196 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
De me battre en duel contre mes ennemis, v.201 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
Non, ou je mens ; v.203 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Ce métier à la longue ennuie, v.205 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Lasse, et ne nourrit pas son maître bien longtemps. v.206 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Vous vous raillez, je crois. Remplissez mon souhait : v.215 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Je connais, à votre visage, v.224 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Il faut donc que je me retranche v.231 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Sur des coeurs qui n'en pourront mais. v.234 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
Nous venons rendre notre hommage, v.237 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
On ne vous prendra pas, à moins d'être hébété, v.243 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Venons au fait, et point tant de langage. v.248 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
De lauriers éclatants nous avons ceint nos têtes, v.251 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Et près du sexe même étendu nos conquêtes. v.252 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Ont eu de plus grands capitaines. v.256 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Oui ! Mais, s'il est ainsi, comme on n'en peut douter, v.257 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Rassasiés de gloire et de ses dons frivoles, v.259 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Comme sont enfin les héros, v.260 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Nous cherchons un peu de repos. v.262 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
L'honneur partout nous accompagne ; v.263 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Où l'on vit avec abondance : v.272 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
On emploie à cela l'argent et les amis. v.273 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
C'est pour nous le bâton de maréchal de France. v.274 (Acte 1, scène 6, POISSON)
C'est donc où se bornent nos voeux, v.275 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Vous est avantageux, ou non, v.278 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Me donner quelque échantillon. v.280 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Mon camarade et moi nous avions du crédit ; v.282 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Nous chaussons maintenant le cothurne tragique, v.284 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Et je fais le héros des mieux, à ce qu'on dit. v.285 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Nous jouerons un fragment pris d'une tragédie, v.287 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Dont les vers, faits par moi, furent très bien reçus : v.288 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Quand Achille en fureur insulte Agamemnon. v.292 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Vous avez fort bonne raison. v.296 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Ordonnez donc, seigneur Mercure, v.297 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Que les musiciens, avec leurs violons, v.298 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Vous fredonnent une ouverture, v.299 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Et dans peu nous commencerons. v.300 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Assez et trop longtemps ma lâche complaisance v.301 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Madame ; je ne puis les souffrir plus longtemps ; v.303 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Vous ne méritez pas l'amour qu'on a pour vous. v.309 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
On ne m'abuse point par de fausses caresses ; v.310 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Si, de notre couche féconde, v.327 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
Il voyait voler dans le inonde v.328 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
À son appartement, gardes, qu'on la remène, v.331 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Et qu'on l'empêche d'en sortir. v.332 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Forcer mon coeur à vous haïr ! v.335 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
Vous avez trop longtemps lassé ma patience. v.336 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Nous ressentions tes coups comme les autres hommes ? v.340 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
On dit, et sans horreur je ne puis le redire, v.343 (Acte 1, scène 9, MARS)
Contre ses volontés, par vos soins retenue, v.347 (Acte 1, scène 9, MARS)
Vous la faites, dit-on, ici garder a vue. v.348 (Acte 1, scène 9, MARS)
On dit plus ; on prétend que cette dure loi v.349 (Acte 1, scène 9, MARS)
N'est donnée en ces lieux, n'est faite que pour moi. v.350 (Acte 1, scène 9, MARS)
Vos discours me font voir ce que j'avais à craindre, v.359 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Et vos lâches amours ne sauraient se contraindre. v.360 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Elle apprendra son sort, et vous saurez le vôtre. v.364 (Acte 1, scène 9, MARS)
Qu'on ose des ardeurs avouer la plus noire ? v.368 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Que ma foi, mon honneur, mon amour y consente ? v.371 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
C'est pour le bien commun qu'ici mon zèle brille. v.375 (Acte 1, scène 9, MARS)
Non, elle n'est pas à vous. v.378 (Acte 1, scène 9, MARS)
Vous saviez que son coeur, sensible à la tendresse, v.380 (Acte 1, scène 9, MARS)
À ces conditions vous fûtes son époux. v.382 (Acte 1, scène 9, MARS)
A pris chez vous des droits dont votre coeur s'irrite, v.384 (Acte 1, scène 9, MARS)
Jupiter, Apollon, et vous tout le premier. v.386 (Acte 1, scène 9, MARS)
Vous, qui, dès longtemps, mari doux et docile, v.387 (Acte 1, scène 9, MARS)
Est-ce ainsi qu'au mépris on ajoute l'outrage ? v.392 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Et serais seulement époux ad honores ! v.394 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Je ne connais ni dieux, ni mortels favoris ; v.397 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Fuyez donc ; retournez dans vos grottes ardentes, v.399 (Acte 1, scène 9, MARS)
Malheur à qui verra tomber mon bras sur lui ! v.402 (Acte 1, scène 9, MARS)
Rendez grâce au seul noeud qui retient mon courroux ; v.409 (Acte 1, scène 9, MARS)
J'ai mon amour ensemble et ma gloire à défendre : v.412 (Acte 1, scène 9, MARS)
Ton insolent amour aura sa récompense. v.416 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
Holà, gardes, à moi. Mais tout beau, mon courroux ! v.417 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
Ne précipitons rien. Venez, suivez-moi tous. v.418 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
Vos talents n'ont pas su sur moi trop opérer. v.423 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Retournez en province, et suivez mon avis ; v.426 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Que je lui puisse accorder pour son bien. v.436 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Les plaisirs, le bon vin, les honneurs, la richesse : v.439 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Et c'est dont vous avez tous le plus de besoin. v.441 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Ne formez donc plus tant de souhaits inutiles : v.442 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Les suivants de Mercure forment une contredanse qui finit la comédie. v.448 (Acte 1, scène 11, MERCURE)

LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÃ”TELLERIES. (1690)

Que vous plaît-il, monsieur ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Écoute, Claudine ; voici un gentilhomme qui vient loger chez moi avec sa soeur ; il faut que tu leur donnes deux chambres l'une contre l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Claudine, tu ne me réponds point. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Il ne fait pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Claudine, me répondras-tu à la fin ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Je vous demande pardon, monsieur ; ce sont des vapeurs dont je suis attaquée, et je ne sais ce que je dis. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Tu m'abandonnes, scélérat ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je te dis qu'il faut deux chambres l'une contre l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Dis donc, parle. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Oui, monsieur, je vous entends : vous pouvez vous en aller ; je vais accommoder tout cela. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Allons, ma soeur, entrez. (Acte 1, scène 4, CINTHIO)
Vous ne reconnaissez pas Isabelle ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je ne vous connais point. (Acte 1, scène 5, CINTHIO)
Non... (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Je n'en crois rien, monsieur, si je n'y touche. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Et que faites-vous donc ici, madame la coureuse ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Ah, mon frère ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Et que me diras-tu, effrontée ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Tiens, il me prend envie de faire une capilotade de ton foie, de ta fressure, de ton gésier. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Mon pauvre Pierrot !... (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mon pauvre Pierrot ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Votre frère a raison ; j'aime l'honneur, moi ; et je ne veux pas qu'une fille coure le guilledou. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Parle donc ; dis-moi, quelle raison as-tu eue de sortir de la maison paternelle, carogne, carognissime ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Voulez-vous parier, monsieur, que c'est l'amour qui l'a mise en campagne ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Les filles sont des vaisseaux qui ne vont d'ordinaire que de ce vent-là. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Je vous dirai, mon frère, que sitôt que vous fûtes parti, il vint un jeune cavalier, le plus civil du inonde, demander à loger dans notre hôtellerie : pour ne pas paraître moins civile que lui, je lui fis toutes les honnêtetés dont j'étais capable. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il faut de la compagnie aux filles, quand ce ne serait qu'un manche à balai. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Sitôt qu'il fut arrivé, il me pria, mais le plus honnêtement du monde, de lui donner une chambre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Il avait raison. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Voyant qu'il faisait difficulté de rester dans cette chambre-là, et qu'il était si civil, je le conduisis dans une autre, qui donne sur la rue, au-dessus de l'écurie. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Il me témoigna encore qu'il ne pourrait pas y coucher, à cause qu'étant fatigué et ayant besoin de repos, les chevaux pourraient interrompre son sommeil pendant la nuit. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Je trouvai qu'il n'avait pas mauvaise raison ; car quand on repose, comme vous savez, on n'est pas bien aise d'être interrompu. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Voyant donc qu'il avait besoin de repos, et qu'il continuait toujours avec les manières les plus civiles du monde, je me crus obligée de le mettre dans un lieu éloigné du bruit : vous savez que ma chambre est au bout du jardin ; je l'y menai, (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Comment l'entendez-vous donc ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mais comme il est extrêmement honnête, il refusa l'offre que je lui faisais, de peur de m'incommoder, et dit qu'il ne souffrirait point que ma chambre fût embarrassée pour l'amour de lui, et qu'il coucherait plutôt dans l'écurie que de me causer la moindre incommodité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Son honnêteté me fendit le coeur : une fille n'est pas de bois ; et voyant que ma chambre lui plaisait si fort, je lui dis... (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Non, non... (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Je lui dis qu'il n'avait qu'à se coucher dans mon lit. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Ma foi, monsieur, vous avez là une soeur bien élevée. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Bon ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Que voilà un garçon bien honnête ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Comment donc ! (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Il me dit qu'il y avait longtemps qu'il m'aimait, qu'il voulait être mon mari ; et il m'en donna sa promesse, que j'ai encore. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Allez, monsieur, un bon mariage raccommodera tout cela. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Je ne vois pas qu'il y ait un grand mal de coucher avec son mari. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Entrez dans cette hôtellerie-là, et prenez garde de dire que vous me connaissez. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Donner jusqu'à la moitié de son lit à un garçon ; la pauvre enfant ! (Acte 1, scène 8, PIERROT)
Monsieur, je ne puis plus aller ; j'ai les fesses tout écorchées. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
On vous envoie solliciter un procès, et vous allez voir l'armée. (Acte 1, scène 9, LE VALET)
Je crois que monsieur Croquignolet votre père et madame Croquignolet votre mère vont être bien surpris, quand ils verront arriver dans leur boutique monsieur Mathurin Blaise Croquignolet, leur fils l'avocat, qui vient de Flandre. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Tous les badauds du quartier vont venir fondre dans votre boutique, pour savoir de vous des nouvelles du combat. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
À un jeune praticien comme moi d'avoir déjà vu une bataille contradictoire, et d'en être revenu sain et entier. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Parbleu, monsieur, vous pouvez aller à toutes les occasions du monde comme à celle-là, je vous suis garant que vous n'y serez jamais blessé. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Cela est vrai ; mais vous preniez le frais sur le mont Pagnotte, à trois bonnes portées du canon. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Cela n'aurait pas été honnête à moi d'y mourir, et j'aurais enragé le reste de ma vie si j'étais mort là comme un sot. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Mais, monsieur, gagnons pays, s'il vous plaît ; allons vite chez votre père, visiter son vin de Bourgogne ; car je sens que j'ai besoin de forces. (Acte 1, scène 9, LE VALET)
Je n'ai garde de descendre chez mon père. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
On m'a mandé à l'armée que ma grande soeur Toinon avait la petite vérole, et je ne serais pas bien aise d'en être marqué. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
C'est, morbleu, bien fait de conserver votre teint ; et il serait fâcheux qu'un jeune homme que le canon a respecté fût exposé au caprice d'une maladie aussi insolente. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Entrons donc dans la première hôtellerie. (Acte 1, scène 9, LE VALET)
Bonjour, messieurs : que vous plaît-il ? (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Allons, ma fille, une chambre, du feu et grand'chère. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Je m'arrête volontiers où il y a bon vin et jolie servante. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
Messieurs, vous allez avoir tout ce qu'il vous faut : on ne manque de rien chez nous. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Allons, ma fille, viens me débotter. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Pardi, monsieur, cherchez vos débotteuses ; ce n'est pas là mon affaire. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Monsieur, voilà une dondon qui me paraît assez résolue ; mais il me semble qu'elle vous saboule un peu. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
La friponne est, ma foi, jolie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Non, monsieur, Dieu merci ; à moi n'appartient pas tant d'honneur : l'année n'est pas bonne pour les filles ; tous les garçons sont à la guerre. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Si cette friponne-là voulait, nous aurions bientôt conclu l'affaire. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Bon ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Ce n'a jamais été ça qui m'a tentée : j'aime mieux un homme qui me plaît que tous les trésors du inonde ; et, si vous voulez que je vous parle franchement, j'aimerais mieux votre valet que vous. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
La coquine est, ma foi, de bon goût. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Allons, monsieur, retirez-vous ; ce n'est pas là de la viande pour vos oiseaux. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
C'était donc vous qui portiez les billets d'enterrement des Hollandais qu'on y a tués ? (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Si quelqu'un en doutait, je lui ferais bien voir ce que c'est que Mathurin Croquignolet, volontaire en pied, suivant l'armée. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Vous êtes un valeureux personnage ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Cette friponne-là n'est pas prévenue de mon mérite... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Je vous prie, Monsieur, encore une fois, de vous tenir en repos ; je n'aime pas à être tarabustée. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Si vous voulez entrer chez nous, voilà la porte ouverte ; sinon, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Le joli bouchon ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
En vertu de quoi, monsieur, s'il vous plaît, prenez-vous des familiarités avec cette fille-là ? (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
En vertu que c'est mon plaisir. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Croyez-moi, mon petit visage botté, ne m'échauffez pas les oreilles ; car je pourrais prendre le mien à telle chose qui vous déplairait fort. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Monsieur, on ne traite pas comme cela un gentilhomme parisien, qui revient de Flandre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Je veux que le diable m'emporte si nous n'en venons, et du camp de Fleurus. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Non, nous n'y étions pas, quand notre général fit signifier un avenir aux ennemis ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Non, non, nous n'y étions pas ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
La cause fut appelée, qui dura plus de huit heures ; mais en vertu de bonnes pièces de canon, dont nous étions porteurs, nous fîmes bien vite déguerpir l'ennemi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Il voulut deux ou trois fois revenir par appel ; mais il fut toujours débouté de son opposition, et condamné en tous les dépens, dommages et intérêts, et aux frais, morbleu ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
Y étions-nous ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
Non, non, c'est que je me moque ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
Je vois bien, monsieur, que vous avez vu la bataille dans quelque étude de procureur. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Je vais vous raconter cela bien mieux que mon maître ; car, entre nous, c'est un dadais. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Le combat commença par les tambours ; à l'instant nous fîmes avancer nos vivandiers : les ennemis voyant cela, détachèrent cinq escadrons de leurs meilleurs voiliers. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
C'était là où nous les attendions ; car aussitôt on lâcha toutes les galères pour enfoncer leur demi-lune... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
les canons... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
les trompettes, qui étaient chargées à cartouches ; pan, bedon... don... les... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
Je ne saurais vous dire le reste, car la fumée du canon m'empêcha de le voir. (Acte 1, scène 10, LE VALET)
Voilà qui est le plus joli du monde. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Mais je vous prie, monsieur le vivandier, et vous, mon petit clerc de procureur, de passer votre chemin, et de ne pas regarder derrière vous : m'en tendez-vous ? (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Monsieur, prenez garde à ce que vous faites ; si Vous m'insultez... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Vous aurez affaire à mon valet. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Allez, mon petit ami, je ne daigne seulement pas vous répondre ; mais si vous jetez seulement les yeux sur cette fille-là, je vous ferai mourir sous le bâton. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Je ne lui ai pas mal rivé son clou. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Fort bien, monsieur. (Acte 1, scène 12, LE-VALET)
Me connais-tu présentement ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Suis-je Isabelle que tu as trahie, que tu as obligée de quitter sa patrie pour venir te reprocher ton inconstance, et se déguiser en servante ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Je vous dis encore une fois que je ne vous connais point. (Acte 2, scène 1, CINTHIO)
Quel diable de bruit fait-on ici ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
On dirait que le diable emporte la maison. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Il me semble, monsieur, que vous pressez de près ma servante. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Croyez-vous donc que l'on soit obligé de vous tenir hôtellerie de filles ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ma foi, c'est pour votre nez qu'on vous en garde ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Monsieur, c'est un petit différend que j'avais avec Claudine ; je lui demandais quelque ustensile dont j'avais besoin. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Comment donc ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Monsieur, pour qui prenez-vous ma servante ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Sans tant de bruit, voyons, monsieur, ce que je vous dois. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Quand vous voudrez tenir hôtellerie, faites provision de servantes qui considèrent les gens de qualité. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Comment donc, coquine ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
D'où vient que monsieur se plaint de vous ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Eh, monsieur ! (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Je ne l'avais prise que pour servir à la cuisine ; mais je vois bien que la friponne ne s'en tient pas là. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Et qu'ai-je donc fait pour faire tant de bruit ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Ce beau monsieur-là est bien plaisant d'amener des filles dans notre hôtellerie pour le servir, et emporter tous nos profits ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Comment donc ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Est-ce qu'il y a un peu de gravelure à son fait ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Il ne passe point de monsieur dans l'hôtellerie dont je ne puisse bien être de même la soeur, si je voulais m'en donner la peine. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Oh bien, monsieur, je ne veux point souffrir qu'une autre prenne ma place. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Claudine a raison, monsieur, cela ne se fait point : quand il y a une servante dans une hôtellerie, on ne doit se servir que d'elle ; et d'ailleurs Claudine est très habile in utroque, c'est-à-dire qu'elle fait aussi bien une chambre qu'un ragoût. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je conviens, monsieur, qu'elle sait parfaitement bien son métier de fille ; mais c'est une petite imprudente, qui sert au premier venu ce qu'elle ne devrait servir qu'à moi seul. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Je vous dirai cependant, monsieur, qu'on est ici fort exact à donner aux compagnies ce qu'elles demandent. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Tout à l'heure encore, je n'ai pas voulu donner au coche un chat de garenne que le messager avait retenu. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
D'où vient donc, coquine, que vous faites de ces impertinences-là ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Dites monsieur, que vous n'avez pas voulu vous contenter de ce que vous aviez choisi vous-même, et que l'appétit vous est venu en mangeant. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Pardi, monsieur, si vous êtes si fantasque, il n'y a pas moyen de vous contenter. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Voyez, je vous prie, si ce n'est pas assez pour le repas d'un homme seul je lui présente une jeune poularde, tendre, grasse jusqu'au bout des ongles, comme moi ; monsieur n'est pas content ; il en veut encore une autre. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Monsieur, comme vous y allez ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je me serais fort bien contenté de la poularde ; je ne suis pas si grand mangeur : mais je sais qu'on la présente à tout venant ; on l'a déjà servie sur vingt tables différentes, et je ne suis pas homme à m'accommoder du reste de toute la terre. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Parbleu, monsieur, prenez garde s'il vous plaît à ce que vous dites ; je ne m'entends point à ce tripotage-là, et l'on ne sert chez moi que des viandes neuves. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Parlez, a-t-on jamais vu manger ici la même poularde deux fois ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Ne voyez-vous pas bien que monsieur ne sait ce qu'il dit ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Jamais personne n'y avait touché ; c'était une volaille délicate que j'avais pris soin d'élever, et que je nourrissais à la brochette avec autant de plaisir que si c'eût été moi-même ; elle faisait envie de manger à tous ceux qui la voyaient, et cependant je ne la gardais qu'à monsieur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Allez, cela est bien vilain de reconnaître si mal les soins que l'on prend pour vous. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
C'est peut-être que vous n'aimez pas la viande bardée ; une autre fois on vous la fera larder. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Bardé, lardé, cela m'est indifférent : quand les choses sont bonnes, je les trouve telles ; je ne m'y laisse point attraper. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Il faudrait, pour satisfaire le goût de monsieur, lui servir quelque vieille volaille racornie, quelque doyenne de basse-cour. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Ce serait là le moyen de gagner ses bonnes grâces. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Parbleu, monsieur, si vous aimez la viande coriace, nous vous en donnerons tout votre soûl. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Eh, monsieur ! (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Il n'y a point encore eu de postillon assez hardi pour mettre la dent dessus. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Voilà justement l'affaire de monsieur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Allons, taisez-vous ; que je ne vous entende pas souffler ; rentrez là-dedans. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je vois bien que monsieur ne se connaît pas mieux en servantes qu'en poulardes : on vous mettra une aile de boeuf sur le gril. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ce gentilhomme, appelé Cinthio, qui vous aimait, qui vous jurait un amour éternel, m'en a dit tout autant ; et sans la connaissance que vous me donnez de son infidélité, je ne sais si dans la suite il ne m'aurait pas un peu écorné le coeur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Non, je ne croirai jamais que les hommes soient infidèles jusqu'à ce point-là. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Après m'avoir engagé son coeur par une promesse de mariage ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Il fut obligé de me quitter pour un duel, où il tua son ennemi : l'amour me fit voler sur ses pas ; je suis venue à Paris ; je me suis déguisée sous l'habit d'une servante ; et sous le nom de Claudine, je suis venue demeurer dans cette hôtellerie, où je l'ai revu avec plaisir, dans le temps que je devais l'oublier pour toujours ; mais, hélas ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Le moyen, quand on a le coeur sincère et qu'on n'est pas née scélérate ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Il faut le devenir ; on ne fait rien en amour autrement ; et la vertu la plus nécessaire à une femme, dans le siècle où nous sommes, c'est un peu d'inconstance, assaisonnée quelquefois de perfidie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
D'où vient donc, mademoiselle, qu'avec toutes vos connaissances, vous vous êtes laissé attraper comme une novice ? (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
J'avoue que je n'en ai pas été quitte à meilleur marché que vous ; mais je ne savais pas ce que je sais, et avec le temps je me rendrai encore plus connaisseuse. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Cinthio est venu à la traverse pour prendre parti sous mes étendards ; et, si vous ne me l'aviez fait connaître pour un déserteur de profession, je ne sais si je ne l'aurais pas enrôlé. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
En temps de guerre on prend ce que l'on trouve. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Quel bonheur, mademoiselle, de pouvoir changer si facilement ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Et que je serais contente si, pour me venger de mon infidèle, je le pouvais haïr autant qu'il le mérite ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Ne vous embarrassez point de votre vengeance ; remettez seulement vos intérêts entre les mains d'une coquette de ce pays-ci, dont il sera amoureux ; je vous promets qu'elle le fera aller bon train. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Non, non ; je ne me croirais pas assez vengée de m'en rapporter à une autre. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Si une femme l'aimait une fois, elle l'aimerait toujours ; et puis on n'est peut-être pas sujette au changement en France. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
L'on n'a garde ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Vous ne savez donc pas que Paris est la boutique de la légèreté ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il ne vient point d'étranger qui n'en emporte sa provision. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Je vous dis que c'est le magasin de toute l'inconstance qui se débite en Europe. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Quand un Français dit qu'il vous aime, il vous le dit d'une manière si tendre et si passionnée, qu'il semble que son amour doive durer pour le moins vingt ans après sa mort. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
La variété de leurs modes ne marque-t-elle pas l'inconstance de leur humeur ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Aujourd'hui ils portent des perruques qui leur pendent jusqu'aux genoux, demain ils en auront d'autres qui ne leur passeront pas les oreilles ; ils sont quelquefois habillés le plus simplement du monde, deux jours après il faut les chercher dans leurs dentelles et leurs rubans ; tantôt ils sont serrés dans leurs habits et empaquetés comme des momies, et quelquefois une pièce de drap ne suffit pas pour leur faire une manche d'été : enfin, tout est girouette dans un Français, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Vous avez raison ; ce sont des miroirs de fidélité. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Voulez-vous que je vous représente un Français qui veut surprendre la tendresse d'une jeune personne ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Les dieux ont-ils jamais rien fait d'aussi parfait que vous ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Non, mon amour ne peut aller plus loin, et je suis au désespoir de n'avoir que des termes ordinaires pour vous l'exprimer. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il faut donc mourir, puisque votre cruauté l'ordonne ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Là-dessus, on pleure, on laisse échapper un gros soupir, on se donne de la tête contre un coin de la cheminée : il n'en faut pas davantage ; voilà une femme dans la nasse. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Voilà qui est le plus joli du monde ; mais regardons le revers de la médaille. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Je m'en vais vous faire voir un Français sur son retour de tendresse, c'est-à-dire huit jours après la déclaration. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Voyons. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Vous y venez si peu, monsieur, qu'au moins n'en avez-vous pas souvent. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Parbleu, madame, on a ses affaires. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Vous m'aviez tant fait de serments que votre passion serait éternelle ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Voilà mon Français parti. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Croyez-moi, tenons-nous comme nous sommes. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Adieu, mademoiselle ; je vous promets que je n'entreprendrai rien sur le coeur de votre amant, et qu'à mon égard vous n'aurez point sujet de crier au voleur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Un coeur est pourtant un larcin dont les femmes aujourd'hui ne se font pas grand scrupule. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Viens çà, Pierrot ; je vais à une grande expédition ; je te laisse maître en ma place : prends bien garde à la maison, et surtout qu'il ne se passe rien autour de nos filles. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Mordi, laissez-moi faire ; si elles me trompent, elles seront bien fines. (Acte 2, scène 4, PIERROT)
Il faut appeler Claudine, et lui faire une petite exaltation. (Acte 2, scène 5, PIERROT)
L'honneur est un joyau ; mais un joyau qui se gâte quand on le laisse exposé à l'air. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Une fille est comme une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie ; elle perd sa vertu si elle n'est bien bouchée : c'est ce qui fait qu'un grand philosophe dit qu'il faut qu'une femme demeure enfermée dans son logis. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Il n'a pas parlé des filles ; car elles étaient fort clairsemées dans son temps, aussi bien que dans celui-ci. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Que veux-tu donc dire, avec tout ton galimatias ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Vous ne savez donc pas que je suis présentement votre pédagogue ? (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Me voilà vraiment dans de bonnes mains ! (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Je suis à votre égard ce que la bride est à un cheval, un bâton à un aveugle, un gouvernail à un vaisseau : je suis la bride, et vous êtes le cheval ; je suis le bâton, vous êtes l'aveugle ; vous êtes le vaisseau, et moi le gouvernail : mais un gouvernail avec lequel j'empêcherai que vous n'alliez donner contre les rochers des garçons ; car ce monde est une mer, et les vents soufflent dans cette eau qui bouillonne... ce qui fait que la raison dans... cette mer... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Que la raison, dis-je, la... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Enfin, Arlequin m'a laissé dans la maison pour vous garder. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Comment donc ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Bon ! (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Quand on est fait d'une certaine manière, on en a à revendre de cette marchandise-là. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Une petite carogne me pria de lui donner un baiser. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Moi, il ne faut pas me le dire deux fois : 0je ne fus ni fou ni étourdi ; je m'approchai ; elle me donna un grand soufflet : depuis ce temps-là, j'ai bien juré que je n'en baiserais plus. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Si ce n'est quelque bon soufflet à la rencontre. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Allons, point tant de raisonnements ; rentrez, et marchez devant moi. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
L'Espérance, Brise-Fer, Poudre-à-Canon, l'Effroi-des-Poulets ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Y a-t-il longtemps que vous n'avez mangé de chair humaine ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Vous n'avez qu'à dire, mon capitaine ; je fais d'abord main basse. (Acte 3, scène 1, PASQUARIEL)
Un bon garçon. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Il ne faut pas laisser refroidir cette ardeur-là : allons chercher Cinthio. (Acte 3, scène 1, PASQUARIEL)
Qui êtes-vous, mon ami ? (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Ne pourrait-on pas savoir, monsieur, en quoi ce Cinthio vous a tant offensé ? (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
Parbleu, si je vous rencontre, mon petit ami, vous tiendrez la parole que vous avez donnée à ma soeur, ou vous aurez les étrivières de ma façon. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Touchez là, monsieur ; je veux vous faire gagner plus de cinquante louis aujourd'hui : donnez-m'en trente, je vous dirai où est Cinthio ; et, afin de ne pas vous tenir plus longtemps en suspens, c'est moi. (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
Vous ne voulez donc pas, monsieur, épouser ma soeur ? (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
Non ? (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Parbleu, nous verrons : vous la prendrez, quand je devrais vous la faire avaler dans une médecine. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Qu'on me suive cet homme-là, et qu'on me le garde à vue. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Sti ville, monsir, l'être à vous bien obligir. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Enseignir moi, s'il plaît à monsir, où être un logiment pour mon chevau et pour mon personne. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
C'est une hôtellerie que vous cherchez, n'est-ce pas, monsieur ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Oui, monsir, l'être une hôtellerie. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Tenez, monsieur, en voilà une où vous serez parfaitement bien ; il y a de bon vin, et vous y trouverez aussi de jolies filles ; et voilà ce que vous demandez ; j'entends à demi-mot. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi demandre excuse à monsir, si ne parlir pas bon français ; mais mon pensir l'être beaucoup plus meilleur que mon parlemente. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Allez, monsieur, vous ne l'écorchez pas mal. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Croyez-moi, monsieur, allez vous reposer dans cette hôtellerie-là : car un homme qui n'a qu'une jambe doit être une fois plus las qu'un autre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Adieu, monsir ; moi remercir vous bien fortiment. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Venez çà, monsieur ; ne peut-on pas savoir de quel pays vous êtes, et le sujet qui vous amène en cette ville ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Vous verrez que c'est un de ces sots qui se sont laissé prendre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi avoir toujours fait mon service sur la mer, et j'ai commandir un vaisseau de guerre des États dans le combat naval. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Comment, diable, monsieur ! (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Apparemment que vous avez un bon passeport ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi venir expressément de mon pays, de la part des États, pour demandir à la cour qu'on me rendre mon vaisseau, que sti tiaple de Français avoir fait griller comme du poudin. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Vous avez raison ; voilà de méchants diables que ces Français ! (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
N'être pas là tout, monsii. ; moi avoir encore perdu mon jambe, qui sti enragés m'ont emporté dans la bataille. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Si vous avez perdu votre jambe, ce n'est pas ma faute ; je vous assure, monsieur, que je ne l'ai point trouvée. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi redemandir mon membre à la cour. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Ma foi, monsieur, si vous voulez que je vous parle sincèrement, je ne crois pas qu'on vous rende votre jambe. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Pourquoi, monsir ? (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Bon ! (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
S'il fallait, à la cour, que l'on rendît à vos confrères les Hollandais tous les membres que les Français leur ont emportés cette année, il n'y aurait plus ni bras ni jambes en France. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Mais, monsir, comment faire pour servir ? (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Je vous conseille, monsieur, d'aller servir aux Invalides. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
À ce que je vois, monsieur le Hollandais, vous avez été un peu démâté, hé, hé, lié... (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi ne rire point, monsir ; moi l'être un gentilhomme. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Das, dick, der, dondre, vernetre. (Acte 3, scène 4, LE HOLLANDAIS)
Das, dick... Mon petit ami, vous sentez votre vieux rossé. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Allons, dépêchons-nous vite ; tire ton écritoire, ferme la porte, chasse les chiens, prends une chaise, mouche ton nez, laisse de la marge, écris gros. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Monsieur, faisons vite, s'il vous plaît ; j'ai un cours de ventre, comme vous savez, qui ne me permet pas d'être longtemps en place. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Y a-t-il longtemps que vous y êtes ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Écrivez donc, greffier. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
C'est punctum interrogationis. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Et vous, mon petit gentillâtre, vous ne voulez donc pas répondre ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Comment voulez-vous, monsieur, que... (Acte 3, scène 5, CINTHIO)
Vous croyez donc, mon ami, que j'ai le loisir d'entendre toutes vos sottises ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Savez-vous que j'ai encore aujourd'hui trois fripons à faire pendre sans vous ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Monsieur, je m'appelle Cinthio ; je loge chez Arlequin. (Acte 3, scène 5, CINTHIO)
Je le connais ; c'est un fripon. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Songe à ce que tu fais, animal ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Punctum admirationis. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Connaissez-vous cette soi-disant fille-là ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Et vous, la belle aux yeux escarbillards, connaissez-vous ce pèlerin-ci ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Hélas, monsieur ! (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Je ne le connais que trop ; c'est un ingrat qui m'a trompée avec une promesse de mariage. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Si toutes les filles d'aujourd'hui avoient autant de maris que de promesses de mariage, elles en auraient assez pour en changer par saison. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Qu'on aille dire à la chaîne qu'elle ne parte pas encore ; j'ai ici de quoi l'augmenter. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Tenez, monsieur, la voilà ; lisez. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Monsieur, la chaîne ne partira pas que vous n'y soyez. (Acte 3, scène 6, LE-GARDE)
Moi, monsieur, vous savez bien que je n'ai jamais appris qu'à écrire. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
Lisez donc ; je vous cède mes droits de magistrature. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Que dites-vous à cela, monsieur le fripon ? (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Je dis, monsieur, que l'on ne traite point de la sorte un homme de ma qualité. (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
Mon petit compagnon, vous voulez faire le plaisant ! (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Nous allons voir si vous avez bon air à danser au bout d'une ficelle. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Non, monsieur le Commissaire, il n'y a point de supplice assez cruel pour punir sa perfidie. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Je me suis mise servante dans l'auberge d'Arlequin, où j'ai caché mon nom sous celui de Claudine. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Il est venu loger dans cette hôtellerie, pour son malheur et pour le mien ; car, enfin, il est bien rude de voir pendre ce que l'on a si tendrement aimé... (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Tu me le payeras, coquin, de faire pleurer mon secrétaire. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Que la corde soit bien grosse ; voilà un fripon qui a la vie dure. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
J'avoue ma faute ; mais, monsieur le Commissaire, il faut pardonner à l'amour. (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
Non, non ; je prétends faire ma charge avec honneur... (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Mais, monsieur le Commissaire, un peu de quartier ; je suis prêt à l'épouser. (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
Il a raison ; il vaut encore mieux être marié que pendu. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
Je renonce à ta tendresse ; je ne veux point d'un coeur aussi corrompu que le tien. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Pourvu qu'il paye grassement mes écritures, je vous conseille de lui pardonner ; il est assez puni d'avoir une femme. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
Vous voilà donc bons amis ! (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Présentement que l'affaire est toisée, il est bon de vous dire que le commissaire et le clerc sont deux fripons qui ont pris cet habit-là pour vous faire marier ensemble. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Ma foi, voilà une procédure qui m'a donné bien de la peine ! (Acte 3, scène 6, PIERROT)
Monsieur, en faveur de cette noce-là il faut se divertir. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Allons, qu'on fasse venir les violons, et qu'on appelle toute l'auberge. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.1 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Pour l'hymen qu'on destine, v.3 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Tous, d'un même ton, v.4 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Chantons une chanson. v.5 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Car, dans sa saison, v.7 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
On verra la coquine v.8 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Donner un fils de sa façon. v.9 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.10 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Elle a beau se contraindre, v.14 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.18 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Mais l'on n'est pas de bois, v.23 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN, MEZZETIN, PASQUARIEL)
Et l'on fait quelquefois v.24 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN, MEZZETIN, PASQUARIEL)
Suivons, suivons l'amour ; laissons-nous enflammer. v.26 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)

LE BAL (1696)

Me voici dans Charonne, et voilà le logis v.1 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Où l'amour nous conduit : gardons d'être surpris, v.2 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Monsieur Géronte a l'air d'un petit indiscret ; v.6 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
S'il me voit, ce vieillard m'éconduira peut-être v.7 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Fort incivilement. D'ailleurs aussi mon maître v.8 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Est un autre brutal qui n'entend point raison, v.9 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et veut être introduit ce soir dans la maison. v.10 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Entre ces deux écueils, je le donne au plus sage v.11 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Qu'on est fou ! Pour un autre aller risquer son dos ! v.13 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Qu'un bon valet était une pièce bien rare ! v.15 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
On dit que pour la noce ici tout se prépare. v.16 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Pour savoir quel parti mon maître pourra prendre. v.20 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Monsieur, voilà le rôt. v.21 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
Monsieur, voilà le vin. v.22 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
Ils me prennent sans doute ici pour l'économe : v.23 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Profitons de l'erreur, faisons le majordome. v.24 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Autant de pigeons gras, dont les culs sont farcis ; v.26 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
Le tout est couronné de soixante ortolans ; v.30 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
Oui, je me donne au diable ; v.32 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Monsieur ! v.35 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
Oh ! Je connais vos tours. Qu'il vous souvienne v.35 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
S'ouvrit, et qu'aussitôt on vit tous vos garçons v.37 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
S'armer habilement de broches, de bâtons, v.38 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
À faire rembucher au fond de votre cave, v.40 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Qu'on voyait dans la rue abondamment épars. v.42 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je ne mérite pas, monsieur, un tel reproche. v.43 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
Donnez-moi deux perdrix : allez coucher en broche, v.44 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Entrez. Pour vous, monsieur, qui portez la vendange, v.47 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Vous ne valez pas mieux ; on ne perd rien au change. v.48 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
C'est là tout mon vin ? v.49 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Tout ; on n'est pas un fripon. v.49 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
Il faut être en ce monde, ou marchand, ou larron. v.50 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LA MONTAGNE)
On est bien tous les deux. Voyons. Sans vous déplaire, v.51 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Vous êtes un fripon, un scélérat. v.53 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Monsieur, v.53 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
Vous me rendez confus. v.54 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LA MONTAGNE)
Vous avez des bontés ! v.55 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
Ni des ingrédients dont votre art nous désole, v.56 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je vous y tiens : voilà, monsieur le gargotier, v.57 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Des bouteilles qui sont faites d'un triple osier. v.58 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ah, monsieur le pendard ! v.59 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Juste ciel ! Seulement fais qu'avant mon trépas v.62 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Adieu.... Laissez-m'en deux, comme un échantillon, v.69 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Pour montrer qu'à bon droit vous passez pour fripon. v.70 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Vous avez pris mon vin ! v.71 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
Etait au fond de l'eau, que j'en aurais de joie ! v.76 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Tout est perdu, Merlin ; Léonor se marie. v.80 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Monsieur de Sotencour, pour nous faire enrager, v.81 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Hors ma maîtresse et moi, tout le monde s'apprête. v.84 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce soir, avant la noce, on donne ici le bal. v.86 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On donne ici le bal ? L'affaire est donc finie ? v.87 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Autant vaut, mon enfant. v.88 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
En songeant qu'un morceau si tendre et si friand v.89 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et de Falaise encor. Dis-moi : monsieur Géronte, v.91 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Père de Léonor, ne meurt-il point de honte ? v.92 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
À table, aux Entonnoirs, dans un grand embarras, v.97 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Le pauvre diable attend sa vie ou son trépas. v.98 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il peut donc maintenant, puisque l'affaire est faite, v.99 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Laisserons-nous crever un pauvre agonisant ? v.101 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Quelque élixir heureux, quelque once d'émétique ? v.103 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et j'ai fait le dragon, v.105 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Moi. J'attends même encore un mien parent Gascon, v.106 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et quel est ce Gascon que tu mets dans l'emploi ? v.109 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
C'est un fourbe, un fripon, à peu près comme toi. v.110 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comme moi, des fripons ! Fijac seul me ressemble. v.111 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je le verrai, nous agirons ensemble. v.112 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Si Valère pouvait seulement se montrer... v.113 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Bon ! Cela ne se peut. Comment pouvoir entrer ? v.114 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tout le monde au logis vous connaît l'un et l'autre. v.115 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On m'a dit que ce soir on doit danser, chanter. v.117 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On me l'a dit ainsi. v.118 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mon maître, plus heureux, épouse incognito, v.121 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Depuis que mon mari, par grâce singulière, v.123 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
D'un surtout de sapin, que l'on appelle bière, v.124 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Dont on sort rarement, a voulu se munir, v.125 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On a plusieurs amants, sans que personne en glose ; v.128 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et l'on fait justement, du soir jusqu'au matin, v.129 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Comme ces fins gourmets qui vont goûter le vin. v.130 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Sans acheter d'aucun, à chaque pièce on tâte : v.131 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On laisse celui-ci de peur qu'il ne se gâte ; v.132 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On ne veut pas de l'un, parce qu'il est trop vert, v.133 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et ce dernier enfin a trop peu de montant. v.138 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Ainsi, sans rien choisir, de tout on fait épreuve : v.139 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Une veuve a raison. J'aime mieux, prix pour prix, v.141 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On peut en essayer, niais il n'en faut point prendre. v.144 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
J'ai du montant de reste, et le vin assez gai. v.146 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Mais je m'arrête trop, et je laisse mon maître v.147 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Ce monsieur Bas-normand me choque la visière. v.152 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Arrive avec fracas monsieur de Sotencour : v.154 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
Monsieur de Sotencour ! v.155 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
Avec son Sotencour : voyez comme elle gueule ! v.156 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Qu'on avait mis en croupe ainsi qu'une valise. v.159 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
Trop heureuse maison, et vous, murs trop épais, v.161 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Qui, dans vos noirs détours, recélez Léonore, v.163 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Je verrai son nez... son... Mais j'aperçois Lisette. v.167 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Pour serrer le doux noeud du lien conjugal. v.170 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
En songeant... Ah, cousin ! Qu'elle a le nez joli, v.173 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Sur son blanc estomac deux globes se soutiennent, v.175 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Qui pourtant, à l'envi, sans cesse vont et viennent, v.176 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Et qui font que d'amour je suis presque enragé. v.177 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Est-elle brune ou blonde ? v.179 (Acte 1, scène 7, MATHIEU-CROCHET)
Oh ! Non, elle est bai clair ; ses cheveux sont en onde, v.180 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Et fort négligemment flottent à gros bouillons v.181 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Sur sa gorge d'albâtre et vont jusqu'aux talons. v.182 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Son teint est... tricolore : elle est, ma foi, charmante. v.183 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Qu'elle ne fait la nuit que tourner dans son lit. v.186 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Dans peu nous calmerons le tourment qu'elle endure, v.187 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Et nous l'empêcherons de tourner, je te jure. v.188 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Tout est feinte, monsieur, souvent dans une fille : v.191 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Celle-ci doit sa taille à son patin trompeur, v.197 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et l'autre ses tétons à l'art de son tailleur. v.198 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Des charmes apparents on est souvent la dupe, v.199 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Léonore aurait-elle aucun de ces défauts ? v.201 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Je ne dis pas cela ; mais le monde est si faux ! v.202 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Bon, hon : va, s'il fallait que cette marchandise v.207 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Qu'elle demeurerait longtemps au magasin. v.210 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Ah ! Serviteur, mon gendre : v.211 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
D'impatients transports vous bourrelez mon âme : v.216 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Mon cour, tout pantelant comme un cerf aux abois, v.217 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Par avance à vos pieds vient apporter son bois. v.218 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Vos beaux yeux désormais sont le nord ou le pôle v.219 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Vos appas, vos attraits... qui vous font tant d'honneur... v.221 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Vous ne répondez rien, doux objet de mon cour ? v.222 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Le plaisir de me voir la gonfle de manière v.224 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Nous ne ferons plus qu'un, vous et moi Sotencour. v.226 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Ah, la belle union ! v.227 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Nous allons mettre au monde une belle famille. v.228 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Beau-père, on dit bien vrai ; quant à moi, j'y souscris : v.229 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
On a beau faire, il faut prendre femme à Paris, v.230 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
L'on y taille en plein drap. Nos femmes de province v.231 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Ont l'abord repoussant, la mine plate et mince, v.232 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
L'air attractif, surtout la croupe rebondie ; v.236 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Mais il est diablement sujet à caution. v.237 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
On dit qu'à forligner il a propension. v.238 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
Mon front, entre vos mains, ne court point de hasard. v.242 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Voudriez-vous, mignonne, à la fleur de mon âge, v.243 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Mettre inhumainement mon honneur au pillage ? v.244 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Qui ne dit mot, consent, v.246 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Qu'elle a l'entretien maigre, et le discours concis. v.250 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Dans ma famille, au moins, on ne voit point de sots. v.253 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Le cousin me connaît. Oh ! Je ne suis pas cruche, v.255 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
Et sait tout son Cujas sur le bout de son doigt. v.258 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Oh ! Quand on a du code acquis quelque teinture, v.259 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
Près des femmes de reste on sait la procédure : v.260 (Acte 1, scène 8, MATHIEU CROCHET)
On a soif volontiers, quand on vient de Falaise. v.264 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Allons tâter du vin. v.265 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Allons, c'est fort bien dit. v.265 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
Monsieur est prévoyant. v.269 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Allons, suivez-moi donc, cousin Mathieu Crochet. v.270 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Bientôt nous reviendrons, ô beauté, mon idole ! v.271 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Voilà ce qui s'appelle un garçon fait au tour ! v.273 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Lisette, que dis-tu de monsieur Sotencour ? v.274 (Acte 1, scène 9, LÉONORE)
De monsieur Sotencour je deviendrais la femme ! v.276 (Acte 1, scène 9, LÉONORE)
Oh ! Qu'il ne vous tient pas encore en son pouvoir ! v.278 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Prêt à chanter de son bon gré, v.290 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Que cherchez-vous, monsieur, avec cet équipage ? v.295 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Vous voyez un Breton prêt à vous rendre hommage. v.296 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Où je fais admirer l'effet de mes concerts. v.298 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Tant mieux pour vous, monsieur, j'en ai l'âme ravie ; v.299 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Mais nous ne sommes point en goût de symphonie : v.300 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Quand vous me connaîtrez... vous saurez qui je suis. v.302 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Charmé de mon savoir, gueux, ivrogne et bizarre. v.304 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Pour la profession, voilà de grands talents ! v.305 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Pour donner à mon art un exercice heureux. v.310 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Pour des Bretons, Monsieur, gardez votre science. v.311 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
Tout Breton que je suis, je sais votre besoin. v.313 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ne le renvoyons pas, puisqu'il vient de si loin. v.314 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Bans un concert d'hymen, lorsque quelqu'un discorde, v.315 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Nul ne sait de l'amour mieux le diapason, v.317 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ni mettre, comme moi, deux cours à l'unisson. v.318 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ne peut-on point l'entendre ? v.324 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Ah ! Laisse-moi, Lisette, en proie à mon malheur. v.325 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
Je suis un Bas-breton. v.331 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Non, belle Léonore, v.331 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Et puisqu'on rompt les noeuds qui nous avaient liés, v.333 (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
Pardonnez à mon zèle. v.335 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Mon père va venir. v.336 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
Vous prouver mon amour. v.337 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Pour détourner l'hymen qu'on veut faire en ce jour, v.338 (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
Non, non, ce n'est pas encor lui. v.341 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Maugrebleu de la masque ! Allons rouvrir l'étui. v.342 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
C'est Lisette, monsieur, qui cause ce vacarme. v.343 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Fais mieux le guet au moins : une seconde alarme v.344 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Démonterait, morbleu, l'instrument pour toujours. v.345 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ah, madame ! Aujourd'hui secondez nos amours ; v.346 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Vite, vite, rentrez, monsieur de l'instrument. v.350 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Ah, Merlin ! Pour le coup, c'est Géronte en personne. v.351 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
A toi je m'abandonne. v.352 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
De la sorte insulter la musique bretonne ! v.355 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Lisette, quelle est donc cette mine bouffonne ? v.356 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
C'est un musicien bas-breton ! v.357 (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Bas-breton. v.357 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Cet homme doit chanter sur un diable de ton ; v.358 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Jamais, de son pays, il n'est venu d'Orphée ; v.360 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Comment ! Me soutenir que mon air est pillé ! v.366 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
La, la, consolez-vous, v.370 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Ce n'est pas un grand mal ; on ne voit point, en France, v.371 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Pour vous servir, monsieur, v.374 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je veux que l'on m'entende un moment préluder. v.377 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Vous seriez trop longtemps, monsieur, à l'accorder ; v.378 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Et, de plus, mon valet a la clef dans sa poche. v.379 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Tous ces gens-là sont faits de croche et d'anicroche. v.380 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
L'instrument est breton. v.382 (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Vous l'entendrez tantôt, je me ferai connaître ; v.383 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Quoi ! Vous voulez, monsieur, donner concert céans ? v.385 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Volontiers : j'y prétends figurer comme il faut. v.389 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Allons, venez, monsieur ; je m'en vais vous conduire : v.391 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Ma foi, nous et l'étui, l'avons bien échappé. v.394 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Hé bien, que dirons-nous ? Où donc est ta maîtresse ? v.395 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Si nous ne nous cherchons jamais plus volontiers, v.397 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Bon, je sais des maris, qui, pour éviter noise, v.399 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
N'ont jamais approché leurs femmes d'une toise, v.400 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Et qui ne laissent pas d'avoir en leur maison v.401 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Je sais que Léonore aime un certain Valère, v.403 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Que par son air pincé ; mais c'est un petit fou, v.405 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
On m'a dit seulement que sa langue babille. v.407 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Oui !... Dis à Léonore, en termes clairs et nets, v.409 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Que je ne veux pas être époux ad honores. v.410 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Vois-tu, je ne suis pas de ces gens débonnaires v.411 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Qui font valoir leur femme en des mains étrangères ; v.412 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Et, mettant à profit un salutaire affront, v.413 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Lèvent, à petit bruit, un impôt sur leur front. v.414 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Ah ! Monsieur, jé vous cherche. Eh ! Permettez dé grâce v.415 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
N'est-cé pas vous, monsieur, qui vous nommez un tel ? v.418 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Jé viens vous montrer l'aise v.420 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Je ne mérite pas, monsieur, tant d'amitiés. v.422 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Pourquoi ? Cetté démande est bonne ! Maintenant v.425 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Grâces au ciel, monsieur, je ne dois nul argent, v.429 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Et vais le front levé sans crainte du sergent. v.430 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Allons, payez-les-moi. v.432 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Sotencour est mon nom, me connaissez-vous bien ? v.433 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Hé donc, lé tour est drôle ! v.435 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
C'est cet argent, monsieur, qué sur votre parole, v.436 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
À moi, monsieur ? v.438 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Pour connaître vos gens, mettez mieux vos lunettes, v.439 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Vous né connaissez plus lé baron d'Aubignac, v.441 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Gentilhomme gascon, plus noblé qué personne, v.443 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
D'uné race ancienne autant qué la Garonne ? v.444 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
Votre propos, monsieur, n'est ni beau ni civil. v.446 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Je ne vous connais point, ni ne veux vous connaître. v.447 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Il né mé connaît pas ! Lé scélérat ! Lé traître ! v.448 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Un jour dé carnaval, chez cetté conseillère v.451 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
Qui m'adorait... Hé donc, vous mémorez l'affaire ? v.452 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
Monsieur est honnête homme, et qui vous paiera bien. v.457 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Un Gascon n'est pas homme v.459 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Un Gascon ! Un Gascon a grand besoin d'argent ; v.461 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Jamais de son pays ne vint lettre de change ; v.463 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Donnez-lui seulement deux ou trois cents écus. v.465 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
C'est trop contre un faquin réténir ma colère. v.467 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Hé ! De grâce, monsieur ! v.468 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Non, non, laissez-moi faire, v.468 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Pour quel sujet, messieurs, criez-vous donc si fort ? v.470 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Et né veut pas payer ! ... Mais cé qui mé console, v.472 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Jé veux dévénir nul, ou j'en aurai raison. v.473 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
Monsieur, c'est un fripon, v.474 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
Un Gascon affamé qui cherche à vous surprendre. v.475 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
Rétirez-vous, monsieur. v.476 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Ah ! Tout beau, c'est mon gendre. v.476 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Oui, monsieur. v.483 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Que je ne comprends rien à ce maudit jargon, v.485 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
Et ne sais, pour tout jeu, que l'oie et le toton. v.486 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
Monsieur, jé veux toucher mes quatré cents pistoles, v.488 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Si mon gendre vous doit... v.490 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Permettez qu'à demain nous remettions l'affaire. v.492 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Sur sa dot cet argent, que je vous donnerai. v.494 (Acte 1, scène 14, G?RONTE)
C'est parler comme il faut. Quand on est raisonnable, v.495 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Tout Gascon qué jé suis, jé suis doux et traitable. v.496 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
Vous êtes donc joueur ? v.499 (Acte 1, scène 15, GÉRONTE)
Que l'on me pilorie, v.499 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
Si j'ai hanté ni vu ce Gascon de ma vie. v.500 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
Et le feu, comme on dit, ne va point sans fumée. v.504 (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Oh ! Quittons ce propos, et ne songeons qu'au bal. v.505 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
Me voilà, mon cousin, dans mon habit de masque. v.507 (Acte 1, scène 16, MATHIEU-CROCHET)
Mon cour, en la voyant, me dit je ne sais quoi. v.510 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
Le cousin est masqué mieux que personne en France ; v.512 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Le prendront pour l'Amour en propre original. v.514 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Et voudra de plus près connaître le cousin. v.517 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
Qu'on s'y frotte... on verra. v.518 (Acte 1, scène 16, MATHIEU-CROCHET)
Monsieur, je viens vous dire v.519 (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Que mon concert est prêt. v.520 (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Çà, ne songeons qu'à rire. v.520 (Acte 1, scène 17, SOTENCOUR)
Je vais plus qu'on ne veut, quand on m'a mis en danse. v.523 (Acte 1, scène 17, MATHIEU-CROCHET)
Allons, ferme, monsieur, il est temps qu'on commence. v.524 (Acte 1, scène 17, MATHIEU CROCHET)
Au secours ! Au secours ! Votre fille, on l'emporte ; v.527 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
Des carêmes-prenants lui font passer la porte. v.528 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
La font aller, monsieur, plus vite que le pas. v.530 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
Oui, monsieur. v.531 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
Monsieur, laissez-la dire ; elle a perdu l'esprit. v.533 (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Non, vous dis-je. v.534 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
On te dit que dessous cet habit v.534 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
C'est Léonore. v.535 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
Et non ; je n'ai pas la berlue, v.535 (Acte 1, scène 18, GILLETTE)
Au diable la pécore avec ses visions ! v.537 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
Il faut te détromper de tes opinions. v.538 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
Tiens, voilà Léonor. v.539 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
Vous mé dévez, cherchons quelque accommodement. v.541 (Acte 1, scène 18, LE-BARON)
J'ai votré Léonor pour mon nantissement, v.542 (Acte 1, scène 18, LE BARON)
Et jé la fais conduire au château dé la Garde : v.543 (Acte 1, scène 18, LE BARON)
On m'enlève ma fille ! Au secours ! Au voleur ! v.545 (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Monsieur, pour Léonor, n'ayez aucune peur ; v.546 (Acte 1, scène 19, VALÈRE)
Loin qu'on veuille lui faire aucune violence, v.547 (Acte 1, scène 19, VAL?RE)
Contre un hymen injuste on a pris sa défense. v.548 (Acte 1, scène 19, VAL?RE)
Que Léonor, pour vous, sent une haine extrême ; v.552 (Acte 1, scène 19, VALÈRE)
Léonor me hait ? v.553 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
« Pour éviter l'hymen dont mon amour murmure, v.555 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
J'irais au bout du monde, et plus loin même encor. v.557 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
On ne peut vous haïr plus que fait Léonor. » v.558 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Non, parbleu, par bonheur : v.565 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Je lui baise les mains et la rends de bon coeur. v.566 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Vous me faites plaisir, monsieur, de me la rendre. v.567 (Acte 1, scène 19, GÉRONTE)
Ni vos petits-enfants de père. Allons, Mathieu, v.569 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Retournons à Falaise. v.570 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
À vos genoux, mon père... v.571 (Acte 1, scène 20, LÉONORE)
Oublions le passé, ma fille ; en cette affaire, v.572 (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Je n'ai point prétendu forcer tes volontés. v.573 (Acte 1, scène 20, G?RONTE)
Que ne vous dois-je point pour de telles bontés ! v.574 (Acte 1, scène 20, LÉONORE)
Pour vous, dont je connais le bien et la famille, v.575 (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Monsieur... v.577 (Acte 1, scène 20, VALÈRE)
Nous vous devons assez en ce moment, v.577 (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
L'honnête homme, morbleu ! Vive monsieur Géronte ! v.579 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Ma foi, sans moi, la belle en avait pour son compte. v.580 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Rions, chantons, dansons, et divertissons-nous. v.582 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Cadédis, vive la Garonne ! v.583 (Acte 1, scène 20, LE-BARON)
En valur on n'y craint personne ; v.584 (Acte 1, scène 20, LE BARON)
Les faquins y sont des héros : v.585 (Acte 1, scène 20, LE BARON)
Tout le long d'un verger, v.590 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Répond à son berger : v.602 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Non, Colin, ne le prends pas, v.605 (Acte 1, scène 20, UNE-BERGÈRE)
Non, Colin, ne le prends pas, v.607 (Acte 1, scène 20, UNE BERG?RE)
Je vais te le donner. v.608 (Acte 1, scène 20, UNE BERG?RE)
Non, Colin, ne le prends pas, v.609 (Acte 1, scène 20, LE-CHOEUR)
Non, Colin, ne le prends pas, v.611 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
Je vais te le donner. v.612 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
Si mon air breton v.613 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Messieurs, d'un haut ton, v.615 (Acte 1, scène 20, MERLIN)

ARLEQUIN, HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

Champagne, Picard, la Violette, Tortillon, Basque, mes pantoufles, ma robe de chambre, mon carrosse, à dîner, un bouillon. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
Où sont donc ces marauds-là ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Si je prends un bâton, maraud, je te ferai bien lever. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
C'est un trésor en hiver qu'un laquais au pied d'un lit ; son ventre sert de bassinoire. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous faites l'entendu, parce que les bonnes fortunes vous suivent partout ; mais souvenez-vous que nous sommes deux laquais, et qu'il n'y a point d'autre différence entre nous que celle que j'y veux bien mettre : ainsi, un peu plus de douceur, s'il vous plaît, et un peu moins d'emportement avec votre camarade. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Ce n'est point pour te quereller, Mezzetin, que je t'éveille de si bon matin ; c'est seulement pour te dire que toutes ces bonnes fortunes me donnent fort à penser. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
À l'égard de celles qui me viennent par les présents que l'on m'envoie de toutes parts, passe ; mais pour celles que nous faisons en volant des montres, en enfonçant des boutiques, et en coupant des bourses ; ma foi, j'ai peur que toutes ces bonnes fortunes-là ne nous fassent faire notre mauvaise fortune à la Grève. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Nous travaillons pour cela. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Il y a longtemps qu'elle était neuve. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
J'ai déjà dit trois ou quatre femmes que j'avais besoin d'un surtout de toilette : il y a bien du relâchement dans la galanterie ; et les femmes commencent à se décrier furieusement dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Nous ne vivrons pas longtemps bien ensemble. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
À propos de robe de chambre, tandis que vous dormiez, madame la marquise de Noirchignon vous en a envoyé une. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Voyons-la. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
Il est aussi venu' un laquais de la part de madame la comtesse de Charbonglacé, qui a laissé un paquet dans une toilette. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais il ne fait pas si cher vivre à Paris ; tout s'y donne. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Monsieur, c'est le laquais de la Veuve de ce procureur. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Monsieur, voilà ce que madame vous envoie ; elle dit comme çà que vous aurez l'honneur de la voir bientôt. (Acte 1, scène 2, LE-LAQAUIS)
Mon enfant, dis-lui qu'elle ne s'en donne pas la peine. Je vais prendre un remède pour me débrouiller le teint. (Acte 1, scène 2, LE-VICOMTE)
Monsieur, c'est la Marquise. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
Donne-moi vite la robe de chambre de la Marquise. (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
Ce n'est pas la Marquise, monsieur, c'est la Comtesse. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
Monsieur, c'est la veuve du procureur. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
Ne saurait-elle donner une robe de chambre sans venir l'essayer ? (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
Donne. (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Ne saurait-on rendre un lavement sans femme ? (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Pour vous trouver, monsieur, il faut vous prendre au saut du lit ; le reste du jour vous êtes inabordable. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Je suis si courbatu de ces aventures que le vulgaire appelle bonnes fortunes, que mon superflu suffirait à vingt fainéants de la cour. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Je crois, monsieur, que c'est aujourd'hui un de vos jours de conquête ; vous voilà fleuri comme un petit Cupidon. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Je n'ai pourtant encore fait la conquête que d'un bouillon postérieur qui me cause des épreintes horribles : il faut que ma femme de chambre ne me l'ait pas donné de droit fil. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
En vérité, madame, cela est vrai : il y a aujourd'hui bien des erreurs à votre teint ; mais il est resté là-bas un peu de décoction, ne vous en faites point de nécessité. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Ce n'est pas avec des simples que l'âcreté de mon mal peut se guérir : ma maladie est là. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
On sait bien qu'une femme grosse a toujours de petits maux de coeur. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Il y a trois ans que Monsieur Gratefeuille, mon mari, est mort ! (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Je vous demande pardon ; je vous croyais fille. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
On s'y trompe quelquefois. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Mais, monsieur, je vous trouve bien gros ; qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Voyons. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Cela n'est point honnête. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
C'est donc ainsi que tu me joues ? (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Madame, je ne réponds plus de la discrétion de mon derrière. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
N'as-tu point de honte ?... (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Non, je ne veux plus de commerce avec toi ; rends-moi ma robe de chambre. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
En vérité, vous êtes bien folle de farcir votre tête de vos sottes imaginations d'amour et de mariage. Est-ce là le parti que doit prendre une cadette, et ne devriez-vous pas avoir renoncé au monde ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mon_Dieu, ma soeur, cela est bien aisé à dire ; mais vous ne parleriez pas comme vous faites, si vous sentiez ce que je sens. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Et que sentez-vous donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Vraiment, je vous trouve une jolie mignonne, pour sentir quelque chose ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Et que sentirai-je donc, moi qui suis votre aînée ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Est-ce que l'on m'entend plaindre des envies que cause I'état de fille ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je ne suis pas si morveuse que je le parais, et il y aurait déjà longtemps que je serais femme si mon père avait voulu ; car on m'a dit qu'on pouvait l'être à douze ans. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Qui vous a donc appris de si belles choses ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Quand je songe que je serai mariée, je suis si aise, si aise ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Le beau régal qu'un mari qui gronde toujours ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Les soins des domestiques, l'incommodité d'une grossesse : non, quand il n'y aurait que la peur d'avoir des enfants, je renoncerais au mariage pour toute ma vie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Bon ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
On dit que c'est pour cela qu'il faut se marier. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Bon Dieu ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Quelle petitesse de raisonnement ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mais vous, ma saur, qui êtes si raisonnable, est-ce que vous ne voulez pas vous marier ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Ce n'est pas de même, moi ; je suis votre aînée, et la raison qui veut que vous ne vous mariiez pas, veut que je me marie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
En vérité, il faut que j'aie bien de la bonté de souffrir tous les travers de votre esprit. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Tout ce que je puis faire encore pour vous, c'est de vous conseiller de bannir de votre cerveau toutes vos idées matrimoniales, et de croire qu'il n'y a personne assez dépourvu de bon sens pour vouloir se charger de votre peau. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
La la, cette charge-là n'est pas si pesante et ne fait pas peur à tout le monde : il n'y a pas encore huit jours que je trouvai dans une boutique, au Palais, un monsieur de condition, qui me dit que j'étais bien à son gré, et qu'il serait bien aise de m'épouser. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Et que lui répondîtes-vous ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Vous ne voyez donc pas qu'il se moquait de vous, et que vous vous donnez un ridicule dans le monde ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Allez, vous devriez mourir de honte. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Vous me grondez toujours. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Une petite fille qui n'a pas quinze ans, donner à corps perdu au travers du mariage ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je vous dis, encore une fois, que j'ai plus d'âge qu'il ne faut ; mais puisque vous me trouvez trop jeune, faisons une chose ; vous avez quatre années plus que moi, donnez-m'en deux ; cela ne gâtera rien ni pour l'une, ni pour l'autre. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Qu'est-ce donc, mesdemoiselles ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Viens çà, Pierrot ; toi qui es un homme d'esprit, et qui sais le monde, n'est-il pas du dernier bourgeois de marier plus d'une fille dans une maison, et ne devrais-je pas déjà l'être ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Mon pauvre Pierrot, toi qui es si joli, est-ce qu'il faut que je demeure toute ma vie fille ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Voyez-vous, mademoiselle, il faut marier les filles quand elles sont jeunes. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Il est vrai que vous n'êtes encore qu'un embryon, et j'en ai vu dans des bouteilles de bien plus grandes que vous. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Je conviens, Pierrot, que je suis encore petite ; mais si tu savais ce que j'ai déjà (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Hé bien donc, qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Vous avez raison, car vous allez dire une sottise. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Palsangué, laissez-la donc parler : vous lui rembourrez les paroles dans le ventre. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Non, non : dites. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Voyons cela, voyons. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Oh, nenni, nenni ; je ne la montre pas encore : j'attends qu'elle soit plus venue. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Il n'y a plus moyen de tenir à vos impertinences : je vous laisse ; et si je faisais bien, j'avertirais mon père de mettre ordre à votre conduite. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Elle veut faire la madame, et me traiter comme une petite fille ; mais nous verrons. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Il faut que tu me portes cette lettre à ce monsieur que je trouvai dernièrement au Palais. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
C'est un homme de grande condition, et on l'appelle monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Cela songe au mariage dès la coquille. (Acte 1, scène 8, PIERROT)
C'est une pente de mon lit ; mais je crains de la faire trop petite ; on n'y pourra jamais coucher deux. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Non ; mais si, par bonheur, je venais à être mariée... (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Si, par bonheur, ou par malheur, vous veniez à être mariée, vous vous presseriez. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Le mariage, dis-je, étant un usage aussi ancien que le monde ; car on s'est marié avant vous, et on se mariera encore après... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Je le sais bien, mon papa ; il y a longtemps qu'on me dit cela. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Vous voyez où j'en veux venir. J'ai donc résolu de me marier. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Ah, mon père ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE, COLOMBINE)
Vous vous mariez donc, mon père ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Oui, si vous le trouvez bon, ma fille. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Non ; c'est à un tuyau d'orgue. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Savez-vous bien que l'on n'a que l'âge que l'on paraît ; et monsieur Visautrou, mon apothicaire, me disait encore ce matin, en me donnant un remède, que je ne paraissais pas quarante-cinq ans. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Mon papa, c'est qu'il ne vous voyait pas au visage. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Une autre fille que moi, qui ne saurait pas vivre, vous dirait, mon père, que vous risquez beaucoup en vous mariant ; qu'il faut avoir perdu l'esprit pour songer, à votre âge, à un engagement, et que l'on renferme tous les jours des gens aux Petites-Maisons pour de moindres sujets : mais moi, qui sais le respect que je vous dois, sans me prévaloir des raisons que les enfants ont d'appréhender un second mariage, je vous dirai que, puisque vous crevez de santé, vous faites parfaitement bien de prendre une femme. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Pour moi, je vous le conseille ; car je voudrais que tout le monde fût marié. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Vous prenez la chose du bon biais. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Puisque vous êtes si raisonnables, apprenez donc que je suis en pourparler de mariage ; mais c'est pour vous. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Ali, mon père ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE_COLOMBINE)
Je vous ai des obligations que je n'oublierai jamais. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Ah, mon petit papa ! Que je vous aime ! (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Quoi ! Mon père, ce n'est pas moi que vous voulez marier ? (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Non ; on ferait bien mieux de vous laisser passer la première, et d'attendre à me marier que vous eussiez trois ou quatre enfants ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Pour moi, je ne conçois pas cette petite fille-là. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Il faut bien qu'elle passe avant toi ; elle est ton aînée ; et afin de te mettre en état d'être bientôt mariée, elle épousera un honnête homme. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Je le connais bien. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Monsieur Bassinet, médecin, enfin ; c'est tout dire. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Monsieur Bassinet ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Monsieur Bassinet ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Comment donc ! (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
J'ai bien du respect pour la médecine ; mais, avec votre permission, mon père, je n'épouserai point un médecin. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Avec votre permission, ma fille, vous l'épouserez. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Il ne faut pas, s'il vous plaît, que vous songiez à Octave ; j'ai appris que c'était un gueux, et je vais tout de ce pas l'envoyer chercher, pour lui dire qu'un autre lui a passé la plume par le bec. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Allons, ma soeur, faites cela de bonne grâce, puisque mon père le veut. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Je vous prie, mon père, de ne me point donner ce chagrin, et ne m'obligez pas à épouser un homme pour qui je n'ai nulle estime. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Il n'y a qu'un mot qui serve ; il faut épouser monsieur Bassinet, ou un couvent. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Il vous viendra voir ; songez à le recevoir comme un homme qui doit être votre mari. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Hé, mon père ! (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Allons, dénichons ; point tant de caquet. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Voilà ma soeur qui a si envie d'être mariée ; que ne lui donnez-vous monsieur Bassinet pour mari ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Ce n'est pas de même ; je suis votre cadette, et la raison qui veut que je ne me marie pas, veut que vous vous mariiez la première. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Me voilà, monsieur. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Où diable es-tu donc toujours ? (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Monsieur, j'étais avec cette femme qui marchande ces singes, et qui veut donner six écus du gros, parce qu'elle dit qu'il ressemble à son mari. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Va me chercher Octave ; j'ai quelque chose de conséquence à lui dire. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Monsieur, je ne le trouve pas. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Je vois bien que nous ne vivrons pas longtemps ensemble : je ne veux point de bête dans ma maison. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Pardi, monsieur, il faut donc que vous en sortiez. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Hé bien, mon pauvre Pierrot, as-tu porté ma lettre à monsieur le Vicomte ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Assurément, et il m'a donné un petit mot de réplique. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Donne donc vite. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
« L'amour est comme la gale, on ne le saurait cacher ; c'est ce qui fait que je vous irai voir aujourd'hui, ou je veux que la peste m'étouffe ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il m'aime bien, car il me l'a dit, et j'espère que nous serons bientôt mariés ensemble. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Hé bien donc ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
C'est comme, par exemple, une chose où l'on est ensemble... Votre père... avait épousé... votre mère... ; ça faisait qu'ils étaient deux ; et comme çà, votre grand-père..., d'un côté..., la nature... (Acte 2, scène 3, PIERROT)
On ne saurait bien expliquer ce brouillamini-là. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
C'est monsieur le vicomte de Bergamotte. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Fais-le monter, Pierrot ; hé ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Çà, monsieur, de l'argent. (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
Va, va, mon ami, tu rêves : un homme de ma qualité ne paye pas plus dans les fiacres que sur les ponts. (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
Paye-t-on comme cela le monde ? (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
Vous ne me donnez pas un sou. (Acte 2, scène 4, LE FIACRE)
Est-ce qu'un homme de ma qualité n'a pas toujours son franc fiacre ? (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
Mardi, monsieur ! (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
Nous verrons beau jeu. (Acte 2, scène 4, LE FIACRE)
Mademoiselle, prêtez-moi un écu ; je n'ai point de monnaie. (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
Monsieur, je n'ai point ma bourse sur moi ; mais je vais le faire payer. Holà, quelqu'un ! Qu'on paye cet homme-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Allez, allez, l'homme ; on vous contentera. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Ces marauds-là ne sont jamais contents. J'en ai déjà tué quinze ou seize ; mais je ne serai point satisfait que je n'en aie achevé le quarteron. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
En vérité, monsieur le Vicomte, il faut bien vous aimer, pour vous regarder après une si longue négligence à me venir voir. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Ma foi, mademoiselle, les heures d'un joli homme sont bien comptées. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Les femmes se pressent aujourd'hui ; elles savent que les quartiers d'hiver seront diablement courts cette année ; je n'ai pas un moment à moi. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Et que faites-vous donc toute la journée ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Quoi, monsieur ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Vous prenez donc du tabac comme ces vilains soldats ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Vous n'avez qu'à vous mettre cinq ou six mois dragon dans ma compagnie, vous fumerez de reste. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Bon ! (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Les gens du grand volume ont-ils d'autres occupations ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Monsieur le Vicomte, avez-vous fumé aujourd'hui ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Mais j'ai la précaution, quand je vais en femme, de me rincer la bouche avec trois ou quatre pintes d'eau-de-vie. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Vous ne sauriez croire comme, après cela, on soupire tendrement. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Fi, fi, monsieur le Vicomte ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Les gens que je vois n'assaisonnent pas leurs douceurs de tabac et d'eau-de-vie. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Les fastidieux personnages que vos robins ! (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Ont-ils le sens commun ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Ils font l'amour par articles, comme s'ils dressaient un procès-verbal. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
C'est ce que je dis tous les jours à deux grands haquiers d'avocats, qui sont sans cesse autour de moi à me faire endêver. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Je ne sais pas pourquoi mon père a tant d'aversion pour les gens d'épée. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Il dit qu'ils sont tous débauchés, et qu'ils n'ont jamais le sou. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Pour de l'argent, je crois, que tant que les femmes en auront, nous n'en manquerons guère. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Je crois, monsieur le Vicomte, que, fait comme vous êtes, vous voyez bien des femmes de condition. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Je veux être déshonoré, vous êtes la seule bourgeoise avec qui je déroge ; mais, à vous parler franchement, toutes les femmes que je vois, au prix de vous, c'est, ma foi, de la piquette contre du vin de Sillery. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Si vous voulez que je vous parle sans fard, cela est vrai, et je vais, au sortir d'ici, à deux ou trois rendez-vous, où il faudra bien dire que vous êtes une guenon comme les autres. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Mais, à propos de guenon, quand nous marions-nous ensemble ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Écoutez, il ne faut pas laisser morfondre l'amour d'un officier ; cela n'est pas de longue haleine. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Je ne sais pas ; mais mon père dit qu'il y a quatorze ans que ma mère était grosse de moi. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Vous croyez donc parler à une petite fille ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Ah, monsieur ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Qu'avez-vous donc ? (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Tenez, voilà du tabac en machicatoire ; il n'y a rien de si bon pour le rhume. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Qu'avez-vous donc autre chose ? (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Quoi donc ? (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
C'est que ma voix ne paraît rien quand je n'ai pas mes fontanges argent et jaune. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Comme si les fontanges faisaient quelque chose à la voix ! (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Courage, mignonne ; je vous soufflerai, en tout cas. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Jeanneton, m'aimez-vous bien ?... v.1 (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Hélas ! Quel conte ! v.2 (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Mon_Dieu ! Quel conte ! v.4 (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Quel fichu conte ! v.6 (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Mon_Dieu ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Je veux être un fripon, si cela n'est divin. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
La jolie chanson ! (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
On ne travaillait point comme cela autrefois. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Oh, monsieur ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Nous chanterons donc une autre fois. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Monsieur, ne sortez pas. (Acte 2, scène 6, PASQUARIEL)
Il y a là-bas deux sergents et environ douze archers qui vous guettent pour vous mettre en prison. (Acte 2, scène 6, PASQUARIEL)
En prison ! (Acte 2, scène 6, LE-VICOMTE)
Voilà mes bonnes fortunes qui commencent à défiler. (Acte 2, scène 6, LE VICOMTE)
Qu'avez-vous donc, monsieur le Vicomte ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Ce sont bien des pousse-culs, de par tous les diables. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Ne peut-on pas savoir la cause de votre chagrin ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Ah, monsieur le Vicomte ! (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Vous saurez donc qu'étant obligé de partir pour l'Allemagne, et ne pouvant trouver d'argent sur mon billet (car les billets des vicomtes ne sont pas autrement réputés argent comptant), j'en fis un que je signai la Harpe (c'est le nom de ce fameux banquier). (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Sur ce billet-là, on me donna deux cents pistoles. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
Je partis : présentement, voyez, je vous prie, le peu de bonne foi qu'il y a dans le commerce ! (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
Ce vilain monsieur de la Harpe ne veut pas payer ce billet-là. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
De mauvaises raisons : il dit qu'il n'a point fait ce billet-là ; mais son nom y est, une fois ; il faudra bien qu'il le paye ou qu'il crève ; car, palsambleu ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Monsieur le Vicomte, je n'ai point d'argent ; mais voilà deux brillants avec lesquels vous pourrez en faire. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Prenez encore mon collier. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Voilà encore une montre qui est assez jolie. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Quand on a donné son coeur, cela ne coûte guère à donner. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Que vous savez me prendre par mon faible, et qu'on fait de folies quand on est bien amoureux ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Tenez, tenez, monsieur le Vicomte ; voilà encore un petit jonc d'or que j'avais oublié. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Écoutez ; je vais porter tout cela chez l'orfèvre, et s'il ne m'en donne pas les deux cents pistoles, vous me tiendrez, s'il vous plaît, compte du reste. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Monsieur le Vicomte, vous m'épouserez, au moins. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Que voilà de bonnes fortunes ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
De la manière que je l'aime, je ne sais ce que je ne lui donnerais pas. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Ayant appris, monsieur, que vous êtes un homme savant et de bon conseil, je voudrais bien vous parler d'une affaire que je suis sur le point de terminer. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Parlez ; mais parlez peu : la discrétion dans le parler a toujours été louée. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Au contraire, on a blâmé de tout temps les grands parleurs : c'est pourquoi j'aime la brièveté, et je m'applique uniquement à être concis dans mes discours. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Que le défaut de jugement vient du manque de raison et que le manque de raison est le caractère de la bête ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Qu'on ne se repent jamais de se taire, et qu'on s'est repenti souvent d'avoir parlé ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Ignorez-vous que la nature a donné à l'homme deux pieds pour marcher, deux bras pour agir, deux narines pour sentir, et qu'elle ne lui a donné qu'une langue pour parler ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Je dis donc... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Solon avait coutume de dire qu'un homme qui parle beaucoup est semblable à un tonneau vide, qui fait plus de bruit qu'un plein. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Vous saurez donc... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Monsieur... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Taisez-vous donc. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Tous vos grands discours sont inutiles. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Hé, monsieur ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Je sais bien que l'usage de la parole a été donné à l'homme pour expliquer ses pensées. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
C'est ce dont il s'agit, monsieur, du masculin avec le féminin. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Selon Socrate, c'est I'art de persuader ; selon Agathon, c'est l'art de tromper ; selon Gorgias, l'usage du discours ; selon Chrysippe, la clef des coeurs ; selon Cléanthe, la science des sciences ; selon Vatadérius, le boulevard de la vérité ; selon Aristote, le bouclier de l'orateur ; selon Cicéron, l'art de bien dire ; et selon moi, l'art de ne guère parler. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Si vous voulez donc que je vous donne mes avis, expliquez-moi le sujet dont il s'agit ; mais surtout d'un style vif, serré, pressé, concis, laconique, car vous savez que la vie de l'homme est courte : ars longa, vita brevis. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Le temps est cher ; on en perd tant à boire, à manger, à dormir, à s'habiller, à danser, à rire, à chanter ; et l'on ne songe pas que la santé revient après la maladie, le printemps après l'hiver, la paix après la guerre, le beau temps après la pluie ; mais que le temps passé ne revient jamais. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Je voudrais donc savoir... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
C'est ce qui fait que du savoir au non-savoir il y a autant de différence qu'entre l'homme et la bête, le ciel et la terre, le gentilhomme et le roturier, le marchand et le voleur, le procureur et l'assassin, le bourreau et le médecin. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
C'est que l'un se conduit par la raison et l'autre par l'instinct. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Cela est le mieux du inonde. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Je voudrais donc savoir... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Non ; je ne veux rien de tout cela... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Des huit parties de l'oraison ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Des trois puissances de l'âme, la mémoire, l'entendement et la volonté ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Hé, monsieur ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Les triomphes de Scipion ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
La conjuration de Catilina ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
La bataille de Marathon ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Non, non, cent fois non, de par tous les diables, non. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Je voudrais savoir seulement si je dois épouser une brune ou une blonde. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Que ne parlez-vous donc ! (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Vous ne toussez ni ne crachez : je ne puis prendre mon temps. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Vous voulez donc savoir si vous devez épouser une brune ou une blonde ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Oui, monsieur. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Voulez-vous que je vous dise cela par les règles d'astronomie, prophétie, chronologie, analogie, physionomie, chimie, astrologie, hydromancie, éromancie, pyromancie, koscinomancie, chyromancie, nigromancie ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Aimeriez-vous mieux que ce fût par le moyen de l'invocation, imprécation, multiplication, indiction, spéculation, superstition, interprétation, conjuration, prognostication, évocation ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Corbillon, qu'y met-on ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Hé, monsieur ! (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Si vous voulez, je me servirai des connaissances de la rhétorique, physique, logique, métaphysique, arithmétique, art magique, poétique, politique, musique, dialectique, éthique, mathématique, téraprectique. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Un autre, non moins célèbre, s'écrie : v.8 (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Puis donc que toutes les sciences ci-dessus sont des terres inconnues pour vous, je vous dirai que nos auteurs ont parlé différemment sur le point dont il s'agit. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Les uns tenaient pour les blondes, et les autres pour les brunes. La différence du poil fait aussi la différence de l'inclination. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
La blonde est tendre, languissante et amoureuse ; la brune est vive, gaillarde et fringante. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
La blonde pourra bien outrager votre front ; la brune ne vous en quittera pas à meilleur marché. Un savant poète de l'antiquité dit : (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Ainsi vous voyez que c'est une matière bien délicate : Undique ambages, et qu'il est difficile d'y porter un jugement certain ; car, quoique je sois consommé dans toutes sortes de sciences, ne croyez pas que je veuille que mon sentiment prévale. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Je ne m'arrête pas mordicus à mon opinion. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
L'obstination est le propre de la bête, et je ne voudrais pas que... (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Je gage que si on examinait cet homme-là, on trouverait que c'est une femme. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Donne-moi ce chapeau. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Hé bien, Pierrot, ce cavalier-là est il de ton goût ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
On vous prendrait pour moi. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
Je ne mets pas cet habit-ci sans raison. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Tu sais que mon père veut que j'épouse monsieur Bassinet. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Bon ! (Acte 3, scène 2, PIERROT)
Monsieur Bassinet ne m'a jamais vue ; il doit venir me voir, et j'attends sa visite en cet équipage. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Pour moi, Pierrot, je ne m'embarrasse pas de cela ; je ne songe qu'à faire rompre, si je puis, l'impertinent mariage dont je suis menacée. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Mais je crois que voilà monsieur Bassinet ; laisse-moi avec lui : je vais commencer mon rôle. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Serviteur, monsieur, serviteur. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Ah, monsieur ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Je vous demande pardon. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
On m'avait dit que Mademoiselle Isabelle était dans sa chambre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
Monsieur, elle n'y est pas, et je l'attends. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Mais vous, monsieur, que venez-vous faire ici ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Vous ne vous trompez pas, monsieur ; je suis un nourrisson d'Hippocrate : mais je ne viens pas ici pour tâter le pouls à Isabelle ; j'ai bien d'autres prétentions sur... (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Et de quelle nature, s'il vous plaît, sont les prétentions d'un médecin sur une fille ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Mais cela est donc bien drôle ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Comment donc ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Bon ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Dites-moi un peu, monsieur, en vous déterminant à un saut si périlleux, vous êtes-vous bien tâté ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Non, monsieur ; je me porte fort bien : je ne suis pas sujet à la migraine. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Nous avons eu assez de peine à la mettre sur le pied où elle est. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Bon ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Bon ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Elle a, par-dessus cela, une adresse à conduire une affaire de coeur qui ne se comprend pas. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
C'est un petit démon pour les tours d'esprit. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Si elle est votre femme, elle aura des intrigues avec toute la terre, que vous ne vous en apercevrez non plus que si elle était à Rome et vous au Japon. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Ne savez-vous pas les allures du monde et la malignité des rivaux ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Les uns disent qu'elle a des vapeurs ; les autres lui font faire un voyage : il y en a d'assez enragés qui lui font garder le lit cinq ou six mois pour une détorse... et... que sais-je, moi ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Cent autres contes que l'on va souffler aux oreilles d'un fiancé, qui ne manquent pas de rompre un mariage comme un verre ; et si, de tout cela, bien souvent il n'y en a pas la moitié de vrai. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Au moins, je veux être de vos amis ; et je prétends, quand vous serez marié, aller sans façon manger chez vous votre chapon. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Monsieur, vous me faites trop d'honneur ; mais je ne mange jamais de volaille. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
À ce que je vois, vous connaissez parfaitement la demoiselle en question ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que nous sommes toujours ensemble, et si vous étiez discret, je vous apprendrais quelque chose sur son chapitre, que je suis sûr que vous ne savez pas. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Vous pouvez tout dire, et compter sur ma discrétion. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
(Mais il faut voir si personne ne nous entend.) (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Non, je me donne au diable. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Cette nuit, nous avons reposé tous deux sur le même chevet. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Ensemble ; et cette nuit nous en ferons autant infailliblement. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Monsieur Brocantin, vous voulez donc m'en faire avaler ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Ce que je viens de vous dire là, au moins, ne doit point vous empêcher de conclure l'affaire. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Bon ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Je ne vois pas que rien presse encore de quitter la robe et le bonnet de médecine, pour me faire coiffer de mademoiselle Isabelle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
Adieu, monsieur, jusqu'au revoir. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR BASSINET)
On ! (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Pardi, monsieur Bassinet, je crois que vos fumées d'amour pour Isabelle sont bien passées présentement. (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Tout franc, monsieur, je crains que vous n'ayez attendu trop tard à marier vos filles. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Comment donc ! (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
Non, pas encore tout à fait ; mais, voyez-vous, monsieur, vous tournez trop à l'entour du pot. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Les filles sont de certains animaux équivoques... (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Que veux-tu donc dire avec tes animaux équivoques ? (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
C'est-à-dire, monsieur... tant y a que, je m'entends bien. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
C'est comme des armes à feu ; ça tire quelquefois sans qu'on y pense. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Ne te mets point en peine, Pierrot ; je suis sur le point d'en marier une, et je crois que je ferai affaire de l'aînée avec monsieur Bassinet. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
Il m'a promis qu'il quitterait sa profession de médecin, si je voulais lui donner Isabelle, et qu'il se ferait troqueur. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
On lui en sait grand gré, ma foi, de quitter son séné ; pour une fille drue comme Isabelle ! (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Si vous voulez me la bailler, je vous quitte, vous et vos chevaux, dès demain ; et si, je crois que je vous panse avec autant d'honneur qu'un médecin fait ses malades. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Voulez-vous que je vous dise mon sentiment ? (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Car, révérence parler, j'ai plus d'esprit que vous : vous ferez mieux, si je ne vous accommode pas, de la donner à quelque homme de condition, comme, par exemple, à un gentilhomme de robe. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Notre vacation est la plus jolie du monde ; nous voyons tout ce qu'il y a de gens de qualité ; il n'y a point de prince qui fasse la dépense que nous faisons ; nous changeons de meubles tous les jours ; on ne voit jamais chez nous la même chose, et notre cabinet est le rendez-vous de tous les fainéants de la ville. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
Et quelquefois aussi des fainéantes ; Car voyez vous, monsieur, les femmes ont toujours quelque pièce à troquer. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Mon papa, il y a là-bas une troupe de carêmes-prenants qui veulent entrer. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Qu'on les renvoie ; je ne veux point... (Acte 3, scène 6, BROCANTIN)
On dit que c'est l'ambassadeur du prince Tonquin des Curieux qui veut m'épouser. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Pardi, monsieur, les voilà. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
Je suis bien obligé à son altesse tonquinoise. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Voyons un peu ce qu'il va dire : écoute. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Mon_Dieu, la vilaine bête ! (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Perroquet mignon ; tôt, tôt, à déjeuner. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Quel diable de jargon ! Qu'est-ce donc qu'il dégoise là ? (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Voilà l'ambassadeur du Pont-Neuf. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Un jour de rester seule à la tontine... v.13 (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Ce n'est pas sans raison que nos anciens modernes ont dit ingénieusement que le mariage était d'une très grande ressource pour de certaines gens, et que les aigrettes, dont quelques femmes galantes faisaient présent à leurs maris, étaient semblables aux dents, qui font du mal quand elles percent et nourrissent quand elles sont venues. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Cela présupposé, voyons un peu le tendron qui est destiné pour mes plaisirs ; car vous ne voudriez pas me faire acheter chat en poche. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Avec moi, monsieur, point de surprise. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Voilà mes deux filles ; vous n'avez qu'à choisir : c'est encore trop d'honneur pour le sang des Brocantins. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Pour vous, petite blonde d'Égypte, levez le nez, regardez-moi fixement, marchez, trottez. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Monsieur, je vous la garantis tout ce qu'on peut garantir une fille. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Je me porte bien, et je n'ai jamais eu d'autre maladie qu'un mal d'aventure : mon pouce devint gros comme ma tête. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Les filles sont terriblement sujettes aux maux d'aventure ; mais l'enflure ne les prend pas toujours au pouce. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Bon, bon ! (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Je vous avertis par avance que si je suis jamais mariée avec vous, je ne vous incommoderai point de toute la nuit ; car je suis la meilleure coucheuse du monde : je me trouve le matin comme je me suis mise le soir. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
De demeurer dans son ménage, v.17 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
En dépit du contraire usage. v.19 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
J'entends celles qui sont du plus galant étage, v.21 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Qui souvent loin du gîte ont passé plusieurs nuits, v.22 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Lorsqu'on le ramène au logis, v.24 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Pour le moins, on trouve, en ce cas, v.27 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Dans ma maison il n'entrera, v.29 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Symphoniste, chanteur, ou suppôt de musique. v.32 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ce sont courtiers d'amour dont il faut se passer. v.34 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ces gens-là se font trop de fête ; v.35 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Par leurs leçons, la femme en porte mieux les pieds, v.37 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Mais avant de passer outre, il est bon que je vous fasse part de quelques petits avis en vers, que j'ai faits pour servir de niveau à la femme qui tombera sous ma coupe. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Et quel mal font-ils aux maris ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Je renoncerais plutôt au mariage. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Item, point de pensionnaires. v.43 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Viennent souvent pondre en nos nids ; v.45 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
C'est à cause de cela. Ces messieurs-là ne montrent pas toujours la courante et le menuet. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Qu'est-ce que c'est que de venir pondre dans nos nids ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Est-ce que l'on a des oeufs quand on est mariée ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Ainsi que de ces oeufs qu'on achète pour frais : v.55 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
On a beau les mirer de près, v.56 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Dès qu'on en casse les coquilles, v.57 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
On en voit sortir les poulets. v.58 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Non ; mais vous aurez des poulets. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Voyons le reste. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il a ma foi raison. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Çà, monsieur... (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Mais voici monsieur Bassinet fort à propos. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Parbleu, je suis ravi de trouver ici tout le inonde en joie. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
Oh, monsieur Bassinet ! (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Vous venez le plus à propos du monde ; nous ferons d'une pierre deux coups. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Voilà ma fille Isabelle qui vous attend pour vous donner la main. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Est-ce que vous prétendez donner votre fille à ce scorpion ? (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Mais cet homme-là ne vaut rien pour le mariage : tenez, vous voyez bien que sa barbe ne tient point ; ce sont deux moustaches postiches. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Quelle peste de cérémonie ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
Et comment connaissez-vous cela ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Cela étant, je vais le congédier. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Monsieur Bassinet, vous voyez bien ma fille : touchez là ; vous n'en croquerez que d'une dent, et je ne veux point de gendre dont la barbe ne tient point. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Allez, vieux radoteur, aux Petites-Maisons, avec votre chienlit. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
Adieu, adieu ; bon voyage, mon ami : à la Grève, à la Grève. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Consolez-vous, la belle, je vais vous présenter un époux qui vaudra cette vilaine égoutture de bassin. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Ce sera là votre second gendre ; c'est un grand seigneur de mon pays. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Qu'est-ce qu'il jargonne là ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
C'est un compliment tonquinois. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Il dit qu'elle est une étoile resplendissante de perfection, et que, si la queue de son manteau était plus longue, il la prendrait pour une comète. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Ma fille sait déjà le tonquinois ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Bon ! (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
C'est une langue qui s'apprend par infusion ; et s'il vous épousait, vous sauriez le tonquinois dans deux heures. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
C'est le Dautel du pays ; il troque des nippes à tous moments, et je vous réponds qu'avant qu'il soit deux jours, il aura troqué sa femme. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Ces tableaux-là sont tous originaux. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
On dirait qu'il me regarde. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Tout cela ne tient que par le moyen d'un ressort que je vais toucher, et vous verrez que toutes ces figures prendront mouvement. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Il accompagne de la guitare on ne peut pas mieux. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Non. Est-ce que j'entends le langage des singes, moi ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Vous avez pourtant la physionomie d'une guenon. Il dit qu'il va prendre sa guitare. La voilà ; écoutez. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Pata, pata, pata, pon, v.59 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
J'ai pour épée un flacon, v.61 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
Au son de cet instrument, v.67 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
Je sens que mon coeur se réveille ; v.68 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
Il faut, pour être content, v.69 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)

LES VENDANGES (1731)

Ma femme, ordonnez tout pour les bien recevoir : v.2 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
À faire de mon mieux les honneurs du village. v.4 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Çà, pendant la vendange, égayons nos esprits ; v.5 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Monsieur de Bonnemain, procureur, et son père, v.7 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Honnête huissier, tous deux pour moi gens à tout faire ; v.8 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Que ma fille s'unisse, en lui donnant la main. v.10 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Les autres sont greffier, commissaire, et notaire ; v.11 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Çamon, c'est bien le temps de faire des bombances ! v.13 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Voyez-vous, mon mari, je vous le dis tout net, v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
Il faut qu'un avocat ménage mieux son fait. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
J'ai mes raisons, ma femme, et sais ce qu'il faut faire. v.17 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Sont-ce là les leçons de feu votre grand-père ? v.18 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Manger son blé en vert est grande extravagance, v.22 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
A-t-il dit mille fois. Quoi qu'on puisse amasser, v.23 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
Grandes maisons se font par petite cuisine. v.25 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
Oui, mon grand-père était fort savant en lésine ; v.26 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Gens de robe n'ont pas volontiers ce défaut. v.28 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Mais, malgré tout cela, je tiens, quoi que l'on die, v.29 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Que dépense bien faite est grande économie ; v.30 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Ce sont tous bons bourgeois, ayant pignon sur rue. v.34 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Ah ! Mon fils, vous avez le goût peu délicat : v.35 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Mais ma profession, malgré son excellence, v.37 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Et beaucoup d'avocats, qui font les grands seigneurs, v.39 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Faites-nous seulement bonne mine et grand'chère. v.42 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Il faut suivre vos volontés ; v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Du souper sur vos soins mon esprit se repose. v.45 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
On y va donner ordre. v.46 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
N'allez pas pratiquer les leçons de tantôt, v.47 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
On fera ce qu'il faut. v.48 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Au fond elle a raison ; dans le temps des vacances, v.49 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Ne gagnant rien, on doit modérer ses dépenses : v.50 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
De l'âge dont elle est, la garde d'une ville, v.53 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Dans un pays conquis, serait moins difficile. v.54 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Il lui faudra pourtant faire part de mon bien. v.55 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Le temps est malheureux, on ne s'assomme plus. v.60 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Griffonet ! v.61 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Quoi, monsieur ? v.61 (Acte 1, scène 3, GRIFONET)
Au procureur fiscal qu'il tienne, en mon absence, v.62 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
Moi, dans mon cabinet, v.63 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
Je vais dresser le plan du contrat de Babet. v.64 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
On a beau la garder et l'observer de près, v.67 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
Il suffit que Toinon soit dans ses intérêts, v.68 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
Monsieur le procureur ne tient rien. v.69 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
Qu'as-tu fait de son père ? v.70 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Il est monté là-haut. v.71 (Acte 1, scène 5, GRIFONET)
Çà, maître Griffonet, v.71 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Mon estime pour toi sera-t-elle trompée ? v.73 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Que de te voir monsieur par les soins de Léandre ? v.77 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Réponds donc. v.81 (Acte 1, scène 5, TOINON)
N'es-tu pas sûre de ma réponse ? v.81 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Au métier que je fais de bon coeur je renonce. v.82 (Acte 1, scène 5, TOINON)
N'aurai-je pas bon air à cheval, Toinon, dis, v.83 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Au Palais à présent on n'en amasse guères : v.86 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Monsieur jamais n'y plaide, y fût-il tout le jour ; v.87 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Il est de la conter tellement altéré, v.91 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Qu'on le fuit en tous lieux comme un pestiféré ; v.92 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Dès qu'il ouvre la bouche, on déserte sur l'heure. v.93 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Ah ! Griffonet, demeure ; v.94 (Acte 1, scène 6, BABET)
J'ai tout su de Toinon, v.95 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
Ma foi, je n'ai pu dire non. v.96 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
Je vais auparavant où monsieur votre père v.98 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
Oh ! Monsieur Griffonet est un brave, madame, v.101 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Un garçon hasardeux. Mais, qui trouble votre âme ? v.102 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Ma mère peut rentrer, mon père peut descendre ; v.105 (Acte 1, scène 7, BABET)
Je suis dans des frayeurs qu'on ne peut concevoir. v.107 (Acte 1, scène 7, BABET)
Un tendre engagement avec un honnête homme ? v.109 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Si celles qui en ont allaient le dire à Rome, v.110 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Mais si ce rendez-vous, Toinon, est découvert... v.112 (Acte 1, scène 7, BABET)
Mais le moindre soupçon peut rompre nos mesures. v.114 (Acte 1, scène 7, BABET)
Mais, pour les prendre, il faut se voir, et convenir v.115 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Dans le chagrin que cette peur me donne, v.117 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Je ne sais qui me tient que je vous abandonne. v.118 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Prends donc garde, Toinon, que personne... v.121 (Acte 1, scène 8, BABET)
Tout semble conspirer au succès de ma flamme ; v.122 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
En cette occasion se déclare pour nous : v.124 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
Nous trouverons chez elle une sûre retraite. v.125 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
Après m'avoir donné votre consentement, v.127 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
N'imputez point ce trouble à mon peu de tendresse, v.129 (Acte 1, scène 8, BABET)
Vous rassurez par là mon esprit alarmé, v.131 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Madame ; et ce soupçon heureusement calmé v.132 (Acte 1, scène 8, L?ANDRE)
Ho ! Finissons, de grâce : v.133 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Dans un long entretien votre esprit s'embarrasse ; v.134 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Il n'est point maintenant question de cela. v.135 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Que mon bonheur est doux ! Ah, madame ! v.136 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Vous dis-je ; et bannissons tous les discours frivoles : v.137 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Il faut des actions, et non pas des paroles. v.138 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Ils sont à deux cents pas d'ici. v.139 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Lorsque nos paysans commenceront la fête : v.142 (Acte 1, scène 8, TOINON)
C'est un bal villageois, dont la confusion v.143 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Sera très favorable à notre évasion ; v.144 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Pendant que Griffonet... Mais on vient nous troubler. v.147 (Acte 1, scène 8, TOINON)
C'est mon père, Toinon. v.148 (Acte 1, scène 9, BABET)
Me fait venir, monsieur, de Paris pour vous voir, v.152 (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
Et vous communiquer un fait de conséquence. v.153 (Acte 1, scène 9, L?ANDRE)
Je le débrouillerai mieux que personne en France. v.154 (Acte 1, scène 9, TRIGAUDIN)
Un brouillard, dont en vain je voulus me garder, v.159 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
À la bonne heure, soit ; dépêchez seulement : v.163 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Quoique en vacation, jusqu'au moindre moment, v.164 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Je crois, monsieur, que vous êtes humain... v.167 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Aux gens de bien, monsieur, je tends toujours la main. v.168 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Que vous êtes charmé de rendre un bon office, v.169 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Monsieur, un mien ami, de qui les intérêts v.171 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
M'ont toujours été chers et me touchent de près, v.172 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Qui répond à ses feux d'une ardeur mutuelle ; v.174 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
(Ces pères sont toujours ennemis des plaisirs.) v.176 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Contre l'enlèvement qu'ils sont près de tenter ? v.179 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
L'ami pour qui je viens ici vous consulter v.180 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
De ce profond savoir qui me fait estimer, v.184 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Et je ne sais, monsieur, qui vous donne sujet v.187 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Et n'ai point là-dessus de réponse à vous faire. v.190 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Je conviens avec vous de ma témérité, v.191 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Et mon début vous a justement irrité ; v.192 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Mais, malgré mon audace, et trop grande et trop haute, v.193 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Quoi, monsieur ? v.195 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Ces prières, monsieur, sont un commandement. v.196 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Et n'était que je vois que c'est à bonne fin, v.199 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Cette affaire, monsieur, est de soi criminelle ; v.205 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
En matière de rapt, l'ordonnance est formelle : v.206 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Mais, dans l'occasion, on peut bien quelquefois, v.207 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
C'est là le fin, monsieur. Ce père inexorable, v.209 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Qui n'a point d'autre but que son propre intérêt. v.211 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Oui, tout cela se fait de concert avec elle : v.214 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
C'est ainsi qu'on m'a dit la chose. v.215 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Elle a raison ; v.215 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Elle fera fort bien de forcer sa prison : v.216 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
On peut, pour s'affranchir, mettre tout en pratique. v.218 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Que votre ami, monsieur, achève son dessein ; v.219 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
J'entreprends le procès, si l'on poursuit. v.220 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
On l'espère. v.222 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Ayez donc la bonté de signer votre avis. v.223 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Volontiers. v.224 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Vos conseils seront en tout suivis. v.224 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Je réponds du succès. Savez-vous quelle cause v.225 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
On vous demande là. v.228 (Acte 1, scène 11, TOINON)
Qu'on m'attende un moment. v.228 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Ce sont gens bien pressés. v.229 (Acte 1, scène 11, TOINON)
Monsieur, je me retire. v.229 (Acte 1, scène 11, LÉANDRE)
Non, non ; vous entendrez ce que je veux vous dire : v.230 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
De deux consuls romains triomphant à la fois, v.240 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Quand ce fils d'Amilcar, du sang des légions, v.243 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Fit rougir la campagne, inonda les sillons ; v.244 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Qu'a cela de commun, monsieur, avec votre âne ? v.246 (Acte 1, scène 11, TOINON)
Et qu'est-il besoin là de cane ni d'oison ? v.247 (Acte 1, scène 11, TOINON)
On le verra dans ma péroraison. v.248 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
Et je viens à mon fait. v.251 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
J'abuse trop longtemps v.251 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
Il reconduit Léandre. v.258 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
Vous me désobligez de vouloir me conduire. v.258 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
Oh ! Monsieur... v.260 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
Deux paysans qui vont crever, je pense ; v.261 (Acte 1, scène 13, TOINON)
Voulez-vous bien, monsieur, leur donner audience ? v.262 (Acte 1, scène 13, TOINON)
Ou bien, par la campagne, ils ont vu quelque loup ; v.264 (Acte 1, scène 13, TOINON)
Ces gens sont-ils muets ? Que veut dire ceci ? v.267 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Monsieur... j'ons couru... jusqu'ici v.268 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Pour... Je sis essoufflé... Maquieu... conte la chore, v.269 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Et défrinche... tout c'en que j'ons vu. v.270 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Ces lourdauds me feront enrager, que je crois. v.272 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Monsieu... je n'en pis plus. v.274 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Qu'est-ce donc ? Qu'y a-t-il ? v.275 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Comme j'allions nous deux... aux champs en dandenant... v.276 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Pour vous le faire court, j'ons vu tuer un homme. v.278 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Voici de quoi payer mon souper. v.279 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Ah, monsieu ! v.279 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Oui, monsieur. v.281 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Eh ! Tant mieux. Bonne affaire, ou je meure. v.281 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
J'ons morguenne arrêté l'assassin tout sur l'heure ; v.282 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
J'ons couru... vous voyez, j'ons le corps tout en yau. v.284 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
J'en avons à revenre. v.285 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Monsieu, tout chaudement si vous vouliez le penre. v.286 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Hé bien ! Parle donc. v.289 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Un garçon de village. v.289 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Morgué, monsieu, partons. v.294 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Peut-être qu'on lairra sauver le criminel. v.295 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Monsieur, bonne nouvelle ! v.298 (Acte 1, scène 15, GRIFFONET)
Eh ! Nous avons du temps ; v.300 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Vous ne savez donc pas que la bête a bon pied ? v.304 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Que l'assassin que ces gens ont fait prendre v.305 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Conduisait au marché des cochons pour les vendre ? v.306 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Des cochons ! v.307 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
J'ai tout mis en prison. v.309 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Où donc ? v.309 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Mais, instruit au métier par vos douces leçons, v.311 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Laissant le délinquant, j'ai saisi les cochons. v.312 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Mais, sans perdre de temps, partons en diligence ; v.314 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Allons, que l'on me bride un cheval ; dépêchons. v.315 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Que ne me disiez-vous qu'il avait des cochons ? v.316 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
Eh ! Je ne pensions pas qu'il en fût plus coupable. v.317 (Acte 1, scène 16, MATHIEU)
Et des cochons ! Suffit ; rien ne peut m'émouvoir ; v.319 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
Je prétends, en bon juge, en faire mon devoir : v.320 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
Mais les cochons, monsieu, morgué faites-leu grâce. v.322 (Acte 1, scène 16, GUILLOT)
Je vous la demandons. v.323 (Acte 1, scène 16, MATHIEU)
Nous verrons tout cela. v.323 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
Morgué ! Son clerc itou sait bian les proucédures. v.326 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
Ce sont deux fins matois que ces compères-là. v.327 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
Voilà, par ma figuette, un bon juge, stilà. v.328 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Et plus de con... fron... tra... tanquia, plus de grimoire ! v.333 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Drès qu'on a des cochons, le procès est tout fait : v.336 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Ma si, tandis qu'il est dans son himeur de penre, v.338 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
À noutre collecteur je faisions... tu m'entends. v.339 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
C'est très bian avisé ; vengeons-nous tout d'un temps. v.340 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Le compère a, morguoi, des cochons. v.341 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
En est bonne : oui, ma foi, baillons-li la poussée. v.342 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Un homme assassiné ! Nous allons voir beau jeu ! v.343 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
C'est bian dit. Mais, monsieu, v.344 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
Qu'on l'a pris pour un autre... v.347 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
Eh ! Non : sait-on pas bien ?... v.347 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
L'homme aux cochons, vous dis-je, est celui qu'il faut pendre. v.350 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
Mais, monsieu, si toujou je commencions par là, v.351 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
Je verbaliserions après tout à notre aise. v.353 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
Oui, oui. çà, dépêchons. v.354 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
Monsieu, ne vous déplaise, v.354 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
Je pourrions là-dessus raisonner un moment. v.355 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
J'avons du temps pour tout. v.356 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
Partons incessamment ; v.356 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
Qu'on aille voir plutôt si ma monture est prête. v.358 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
Quoi ! Qu'est-ce encor, Toinon ? Ne partirons-nous pas ? v.359 (Acte 1, scène 19, TRIGAUDIN)
Votre bidet, monsieur, est tout bridé là-bas. v.360 (Acte 1, scène 19, TOINON)

DÉMOCRITE (1700)

Pour un homme d'esprit comme moi, ce sont gens v.7 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Quand je songe d'ailleurs à la méchante femme v.9 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Dont j'étais le mari... Dieu veuille avoir son âme ! v.10 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Depuis vingt ans et plus son extrême insolence v.13 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Et je suis convaincu que nombre de maris v.19 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Il faut prendre ou laisser, et l'on ne choisit pas. v.24 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Bonjour, Strabon. v.25 (Acte 1, scène 2, THALER)
Bonjour. v.25 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Bon, tant mieux. Aujourd'hui ferons-nous bonne chère ? v.26 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Morgué, pour aujourd'hui, j'ons tout mis par écuelle, v.29 (Acte 1, scène 2, THALER)
Ah ! La bonne nouvelle ! v.30 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Voici dans mon panier des dattes, des pignons, v.31 (Acte 1, scène 2, THALER)
Des noix, des raisins secs et quantité d'oignons. v.32 (Acte 1, scène 2, THALER)
Quoi ! Toujours des oignons ? Esprit philosophique, v.33 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Ce n'est donc point chez vous un pays de vignoble ? v.38 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Tout est-il en oignons ? N'y croît-il point de vin ? v.39 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Dit que du vin l'on doit surtout faire abstinence v.41 (Acte 1, scène 2, THALER)
Quand on veut mourir tard. v.42 (Acte 1, scène 2, THALER)
Ah, ciel ! Quelle ordonnance ! v.42 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Mais laisse Démocrite achever son destin : v.44 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Entends-tu, mon enfant ? v.51 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Où donc est Criséis, qui suit parfois tes pas ? v.52 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Oh ! Ce sont des effets de votre complaisance. v.57 (Acte 1, scène 2, THALER)
Mais elle n'est pas tant ma fille que l'on pense. v.58 (Acte 1, scène 2, THALER)
Comment donc ? v.59 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Bon ! Qui sait d'où je venons tretous ? v.59 (Acte 1, scène 2, THALER)
C'est donc la mode aussi d'en user parmi vous v.60 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Comme on fait à la ville, où l'on voit d'ordinaire v.61 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Qu'on ne se pique pas d'être enfant de son père ? v.62 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Bon ! Bon ! v.66 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Qu'importe ? Quand on voit une fille jolie... v.70 (Acte 1, scène 2, THALER)
Le diable est bien malin, et fait souvent son coup. v.71 (Acte 1, scène 2, THALER)
Voilà tout mon emploi. v.75 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Bon ! Vous vous moquez bien : v.75 (Acte 1, scène 2, THALER)
Eh ! Peut-on s'ennuyer lorsque l'on ne fait rien ? v.76 (Acte 1, scène 2, THALER)
Et n'aurais pour mon corps nuls soins embarrassants ; v.80 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Les passions sur moi n'auraient nul avantage : v.82 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Le corps contre l'esprit regimbe à tout moment. v.84 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Il soutient par raisons, que les hommes sont tous v.87 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Nous grimpons l'un et l'autre au sommet des rochers, v.91 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Aux astres, en ces lieux, nous rendons nos visites ; v.93 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Nous voyons Jupiter avec ses satellites ; v.94 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Nous savons ce qui doit arriver ici-bas ; v.95 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Hé bien, changeons d'état ; ce n'est pas une affaire. v.98 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Est dans le fond d'un puits. v.107 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Mais, raillerie A part, achète mon office ; v.109 (Acte 1, scène 2, STRABON)
J'en ferai bon marché. v.111 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Faire aller un carrosse, et rouler à mon aise. v.113 (Acte 1, scène 2, THALER)
Que sait-on ? v.117 (Acte 1, scène 2, THALER)
Bon ! Quelque sot !... Vous jaseriez peut-être ? v.118 (Acte 1, scène 2, THALER)
Non, ma foi. v.119 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Parle donc au plus tôt. v.120 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Non ; le voilà dans ma poche. v.121 (Acte 1, scène 2, THALER)
L'a-t-elle donc gagné ? v.125 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Bon ! Est-ce mon affaire ? v.125 (Acte 1, scène 2, THALER)
Suivant les anciens, et ce qu'ils ont écrit, v.127 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
La dupe de lui-même et de son changement. v.132 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
Il condamne, il approuve, il rit, il s'inquiète ; v.134 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
Plus léger que le vent, plus inconstant que l'onde, v.137 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
Il se croit en effet le plus sage du monde : v.138 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
Ah ! Vous voilà, bon homme ! Où donc est Criséis ? v.144 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
Elle s'est amusée au bord de la fontaine. v.146 (Acte 1, scène 3, THALER)
Voudriez-vous tâter, dans cette conjoncture, v.153 (Acte 1, scène 4, STRABON)
C'est bien fait ; suis toujours ton appétit brutal. v.156 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Le corps, ce poids honteux, où l'âme est asservie, v.157 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Mais mon corps, en revanche, est maigre, dont j'enrage. v.161 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Je serai bien contraint, moi, de vous planter là. v.164 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Je suis un parchemin ; mon corps est diaphane. v.165 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Puisque ton coeur est plein de sentiments si bas : v.167 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Assez d'autres, sans toi, suivront ici mes pas. v.168 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Te mener par la main aux régions célestes, v.170 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Affranchir ton esprit de l'empire des sens : v.171 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Sensuel, j'en conviens ; j'aime à manger pour vivre : v.174 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Mais on ne dira pas que je sois amoureux. v.175 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Qu'entends-tu donc par là? v.176 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Pour donner, comme un autre, en l'erreur populaire ? v.181 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Et feriez le galant ! J'en rirais tout mon soûl. v.183 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Mais je vous connais trop ; vous n'êtes pas si fou. v.184 (Acte 1, scène 4, STRABON)
La raison aussitôt lui donne sur les doigts. v.188 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Il est des passions que l'on a beau combattre, v.189 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
On ne saurait jamais tout à fait les abattre: v.190 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Sous la sagesse en vain on se met à couvert ; v.191 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
L'homme fait, malgré lui, souvent ce qu'il condamne. v.193 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Puisque ton coeur est plein de sentiments si bas : v.195 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Assez d'autres, sans toi, suivront ailleurs nies pas. v.196 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Quoi ! Tu crois donc que j'aime ? v.197 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Que les filles vous font encor plaisir à voir. v.200 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Votre humeur ne m'est pas tout à fait bien connue, v.201 (Acte 1, scène 4, STRABON)
D'accord : son coeur, novice à l'infidélité, v.203 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Sur son front pudibond brille son innocence. v.210 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Je cherche ici mon père, et ne le trouve pas ; v.211 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
Dans mon âme attendrie v.214 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Je sens, en la voyant, la raison et l'amour, v.215 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
Donné, sans y penser, près de quelque embuscade ? v.218 (Acte 1, scène 5, STRABON)
On trouve quelquefois, au milieu des forêts, v.219 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Qui, du soir au matin, vont à la picorée, v.221 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Et n'ont nulle pitié d'une fille égarée. v.222 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Jamais je ne m'égare ; et, grâce à mon destin, v.223 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
Je ne rencontre point telles gens en chemin. v.224 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
Je m'étais arrêtée au bord d'une fontaine v.225 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
Dont le charmant murmure et l'onde pure et saine v.226 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
M'invitaient à laver mon visage et mes mains. v.227 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
C'est aussi tout le fard dont j'use les matins. v.228 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Tu vois, Strabon, tu vois ; c'est la pure nature : v.229 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Son teint n'est point encor nourri dans l'imposture ; v.230 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
Elle doit son éclat à sa seule beauté. v.231 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
Son visage est tout neuf, et n'est point frelaté. v.232 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Ce fard que vous prenez au bord d'une onde claire v.233 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Non. v.237 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
Quoi ! Vous qui raisonnez philosophiquement, v.239 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Vous tremblez ! Allons donc, montrez de la vigueur. v.243 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Tant de trouble jamais ne régna dans mon coeur. v.244 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
L'amour est, en effet, ce qu'on a peine à dire ; v.245 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
C'est une passion que la nature inspire, v.246 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
Qui meut la volonté de chaque individu v.248 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
À se perpétuer et rendre son espèce... v.249 (Acte 1, scène 5, D?MOCRITE)
Je ne sais quelle ardeur que l'on sent pour la femme : v.254 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Et moins qu'auparavant je connais ce mystère. v.258 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
Puisqu'on a tant de peine à pouvoir l'expliquer. v.260 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
Mon esprit est borné : je ne veux point apprendre v.261 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
Les choses qui me font tant de peine à comprendre. v.262 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
Demeurons dans ce bois ; laissons aller la chasse ; v.265 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Attendons quelque temps que la chaleur se passe. v.266 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Qui vont par les forêts détrousser les passants. v.268 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Pour moi, je ne vois rien dans leur air qui m'étonne. v.269 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
Approchons. Que d'appas ! Ciel ! L'aimable personne ! v.270 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Sauvons-nous. v.275 (Acte 1, scène 6, STRABON)
On rende à vos appas l'hommage qu'on leur doit ; v.276 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Plus long discours serait fort inutile. v.277 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Dans la route bientôt Strabon vous remettra. v.280 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Un cerf que nous poussons depuis trois ou quatre heures v.281 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Nous a, par les détours, conduits dans ces demeures ; v.282 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Vous êtes donc chasseurs ? v.284 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Fatiguer de ses cris les échos des montagnes ; v.289 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Dans les plus creux vallons fondre en désespérés, v.291 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Ignorer où l'on va, n'avoir qu'un chien pour guide, v.293 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Cela ne vaut-il pas la peine qu'on en rie ? v.298 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Ces occupations et ces nobles travaux v.299 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
Sont les amusements des plus fameux héros ; v.300 (Acte 1, scène 6, AG?NOR)
Et lorsqu'à leurs souhaits ils ont calmé la terre, v.301 (Acte 1, scène 6, AG?NOR)
Peut-on savoir quelle est cette jeune beauté ? v.304 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
On ne peut voir paraître v.305 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Un si charmant objet sans vouloir le connaître. v.306 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Moi ? Non, je n'en sais rien. v.308 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Maraud ! Sachez, monsieur, que ce n'est point mon nom : v.311 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Et, si vous l'ignorez, je m'appelle Strabon, v.312 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Philosophe sublime autant qu'on le peut être, v.313 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Suivant de Démocrite ; et vous voyez mon maître. v.314 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Que son profond savoir jusques aux cieux élève ? v.317 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Oui, seigneur, c'est lui-même ; et voilà son élève. v.318 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Pardonnez, s'il vous plaît, mes indiscrétions ; v.319 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Je trouble avec regret vos méditations : v.320 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Mais la longue fatigue et le chaud qui m'accable... v.321 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Vous venez à propos ; nous nous mettions à table : v.322 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Mais il faut excuser, on ne vous attend pas. v.324 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Ce sera de bon coeur, et sans cérémonie. v.325 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Mon esprit peu liant, mon humeur trop sincère, v.334 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
M'attireraient bientôt un monde d'ennemis. v.336 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Je serai votre appui, quoi qu'on dise ou qu'on fasse. v.337 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Je vous demande encore une seconde grâce, v.338 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Je dépends de mon père : v.341 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
Sans son consentement je ne saurais rien faire : v.342 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
Où l'on dit que tout rit, que tout est somptueux ; v.344 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
Où les choses qu'on voit sont pour moi si nouvelles, v.345 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
Que vous connaissez mal les lieux dont vous parlez ! v.347 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Je les connaîtrai mieux bientôt, si vous voulez. v.348 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
Vous avez sur mon père une entière puissance ; v.349 (Acte 1, scène 6, CRIS?IS)
J'attends de vos bontés cette faveur extrême : v.353 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
Songez qu'en vous priant, j'ai droit de commander. v.356 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Pour se rendre en ces lieux on va les avertir. v.359 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Je vous laisse. Surtout, cette aimable personne... v.361 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Qu'à mes soins diligents votre coeur s'abandonne. v.362 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Paix, tais-toi, va plier ton bagage : v.365 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Nous allons à la cour ; on t'a mis du voyage. v.366 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Non : le roi veut te voir ; il a besoin de toi. v.368 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Pourquoi non ? M'est avis que j'y ferai fortune. v.370 (Acte 1, scène 6, THALER)
Ne perdons point de temps, suivons notre projet. v.371 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
Partons quand vous voudrez ; mon paquet est tout fait. v.372 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Que je fais une chose à mon coeur si contraire. v.374 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Mais pour vous, Criséis, que ne ferait-on pas ? v.375 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Je veux qu'une panthère, avec sa dent gloutonne, v.381 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Ne fasse qu'un repas de toute ma personne. v.382 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Je vais boire et manger. Bonjour, bonsoir, adieu. v.384 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Nous nous épargnerions deux peines à la fois ; v.388 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
L'oblige à vous donner et sa main et sa foi : v.396 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Je veux bien avouer qu'un manque de couronne v.401 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Est l'unique défaut qui soit en sa personne, v.402 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Et qu'Agénor aurait tous les voeux de mon coeur, v.403 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Ce jour plus qu'aucun autre, il cause mon effroi. v.408 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
On ne peut vous ôter le sceptre et la couronne ; v.409 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Et le rang glorieux que le destin vous donne, v.410 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Abandonnant Argos, où mourut votre père, v.414 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Par un second hymen épousa le feu roi v.415 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Et que son successeur deviendrait votre époux. v.419 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
De même âge à peu près, mais moribond, malsain, v.423 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Qu'il devait avec soin élever son enfance: v.430 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Je lui cachai toujours son nom et son pays. v.431 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Quinze ans se sont passés depuis cette aventure. v.433 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Et depuis ce long temps aucun mortel, je crois, v.435 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Je sais depuis longtemps ce que tu viens de dire ; v.437 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Et vient justifier le trouble de mon coeur. v.440 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Ses regards inquiets m'ont dit son embarras : v.443 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
D'une mouche on lui fait une grosse montagne : v.454 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
C'est un traître, un ingrat ; c'est un monstre odieux, v.455 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
On doit, parfois, passer quelque fredaine aux hommes. v.458 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Toujours quelque soupçon renaît pour l'alarmer. v.463 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Ah ! Que tu connais mal ce que c'est que d'aimer ! v.464 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Oui, moi ; mais à mon grand regret. v.467 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Eussent fixé mon sort auprès de votre mère, v.470 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Comme ils sont presque tous : je l'ai tant tourmenté, v.475 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Qu'il a pris son parti, nous ne nous sommes vus ; v.480 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Nous nous verrions, je crois, tous deux sans nous connaître. v.482 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Si de quelque plaisir mon coeur était capable. v.486 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Consentez, je vous prie, à venir avec moi, v.488 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Pour voir un animal qu'en ces lieux on amène, v.489 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Il tient, à ce qu'on dit, et de l'homme et de l'ours ; v.491 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
On appelle cela, je pense... un Démocrite. v.493 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Tu rends assurément peu d'honneur au mérite. v.494 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
L'animal dont tu fais un portrait non commun v.495 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
J'en fais mon seul plaisir. Tout ce que tu m'as dit, v.499 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Et mes jaloux soupçons, m'occupent trop l'esprit. v.500 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Quelqu'un s'avance ici. Je m'en vais vous conduire, v.501 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Et reviendrai pour voir cet homme qu'on admire. v.502 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Quand on a de l'esprit, ma foi, vive la cour ! v.503 (Acte 2, scène 2, STRABON)
C'est là qu'il faut venir se montrer au grand jour ; v.504 (Acte 2, scène 2, STRABON)
Et c'est mon centre, à moi. Bon vin, bonne cuisine ; v.505 (Acte 2, scène 2, STRABON)
Qu'on se rie à mon nez, et qu'on suive mes pas ; v.512 (Acte 2, scène 3, THALER)
Je lui sangle d'abord mon poing par le visage. v.514 (Acte 2, scène 3, THALER)
D'où te vient, mon enfant, l'humeur où te voilà ? v.515 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Ils sont un régiment de diverses figures ; v.517 (Acte 2, scène 3, THALER)
Qui sont tous après moi comme des possédés. v.519 (Acte 2, scène 3, THALER)
C'est qu'ils sont enchantés v.520 (Acte 2, scène 3, STRABON)
De voir un gentilhomme avec si bonne mine, v.521 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Je me donne au grand diable d'enfer v.524 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Si seigneur à la cour, dans ses airs de conquête, v.525 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Qui fait le bel oiseau ? C'est, dit-on, le plumage. v.529 (Acte 2, scène 3, THALER)
Notre fille est, de même, en fort bon équipage. v.530 (Acte 2, scène 3, THALER)
Allons, faut dire vrai, je suis content du roi ; v.531 (Acte 2, scène 3, THALER)
Morguenne, il en agit rondement avec moi. v.532 (Acte 2, scène 3, THALER)
Ils m'ont bien fait dîner : c'est un plaisir extrême v.533 (Acte 2, scène 3, THALER)
Lorsque l'on peut tous deux les contenter, s'entend. v.535 (Acte 2, scène 3, THALER)
Tu te trouves donc bien en cette hôtellerie ? v.537 (Acte 2, scène 3, STRABON)
J'y serais volontiers tout le temps de ma vie. v.538 (Acte 2, scène 3, THALER)
Malgré tes beaux habits, ton air gauche et sauvage v.541 (Acte 2, scène 3, STRABON)
L'on aurait plus d'honneur d'habiller un fagot. v.544 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Des airs développés ; allons, fais-toi de fête. v.545 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Ne tends pas tant le dos. Renfonce l'estomac. v.548 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Achevez donc tout seul. v.551 (Acte 2, scène 3, THALER)
Non, morgué, je m'en vais : aussi bien je pétille, v.553 (Acte 2, scène 3, THALER)
Pour rire à mon plaisir tout m'offre un champ fertile ; v.558 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Transporté tout d'un coup de mon séjour paisible, v.561 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Et je viens vous offrir mes soins et mon savoir. v.567 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Réglant votre maison, j'aurai soin de tout faire. v.570 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
J'afferme, je reçois, je dispose des fonds, v.571 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Ah ! Tant mieux. Puisque dans les maisons v.572 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Cet usage, à mon gré, n'est ni prudent ni sage. v.582 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Les hommes, qui souvent font tout mal à propos, v.583 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Sont toujours les premiers à montrer leurs bêtises. v.585 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
A quoi bon, s'il vous plaît, payer tant de témoins ? v.587 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Bon ! Voici le meilleur. v.591 (Acte 2, scène 4, STRABON)
J'espère avec honneur remplir mon ministère, v.593 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Mais je réponds de lui ; c'est un très honnête homme, v.597 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Fidèle, incorruptible, équitable, économe. v.598 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Je publierais partout que l'on ne trouve guères v.601 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Monsieur, en vérité, vous êtes trop honnête. v.605 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
On sait votre bon goût pour conduire une fête ; v.606 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Nul n'entend mieux que vous à donner un repas, v.607 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Tout le monde connaît votre esprit éclairé ' v.611 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Que dans une maison un long désordre a faites. v.614 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
Allez, continuez, aimez-vous bien toujours, v.619 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Tu ne ris pas de ces deux bons amis ? v.623 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Tu peux juger, Strabon, des grands par les petits. v.624 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Et dans l'occasion tout bas se désavouent ; v.626 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Des faux amis du temps reconnais les manières : v.629 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Peut-être ces deux-là sont-ils des plus sincères. v.630 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Mais changeons de propos. Que dis-tu de la cour ? v.631 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
D'y rencontrer partout des visages d'attente, v.637 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Qui n'ont que l'espérance et les désirs pour rente ; v.638 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
D'autres dont les dehors affectés et pieux v.639 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Celui-ci qui, bouffi du rang de son aïeul, v.643 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Si l'on en peut juger à l'air de son visage, v.649 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Elle se plaît ici bien mieux qu'en son village. v.650 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Elle veut déjà plaire et donner de l'amour. v.652 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Vous savez qu'en princesse on la traite. v.653 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Elle donne déjà le bon tour aux crochets. v.656 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Elle montre, avec art, quoique novice encore, v.657 (Acte 2, scène 5, STRABON)
L'on va vite en ces lieux, v.663 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Et l'air de ce pays est fort contagieux. v.664 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Semble-t-elle répondre à ce muet langage ? v.666 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Montre-t-elle l'entendre ? v.667 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Comme un aventurier donnât dans la bergère ? v.674 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Que nous serions heureux ! v.675 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Les hommes sont bien fous ! Rions-en, je vous prie : v.678 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Du bien de Criséis n'êtes-vous pas content ? v.683 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Ces feux pour Criséis me donnent quelque ombrage. v.685 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Son éducation est mon heureux ouvrage ; v.686 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Elle est sous ma conduite arrivée en ces lieux, v.687 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
On ne peut faire mieux. v.688 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Je vais le conjurer de nous laisser partir. v.695 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
D'un feu long et discret dans son harnois s'échauffe. v.698 (Acte 2, scène 6, STRABON)
Allons sur ses pas... v.701 (Acte 2, scène 6, STRABON)
Et ces traits-là me sont tout à fait inconnus. v.704 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Mon port lui paraît noble, et ma mine assez bonne ; v.705 (Acte 2, scène 7, STRABON)
La princesse a, je crois, dessein sur ma personne. v.706 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Madame, s'il est vrai, selon nos axiomes, v.709 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Que tous corps ici-bas sont composés d'atomes, v.710 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Chacun doit convenir, en voyant vos attraits, v.711 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Avant que vous parliez, font que je vous admire. v.714 (Acte 2, scène 7, STRABON)
À votre air étranger, on devine aisément... v.715 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
À mon air étranger ! Parlez plus congrûment. v.716 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Et nous devons, je crois, ce soir souper ensemble. v.726 (Acte 2, scène 7, STRABON)
C'est un honneur qu'il fait à peu de courtisans. v.727 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
D'accord ; mais il sait vivre, et connaît bien ses gens. v.728 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Pour convive, je suis d'une assez bonne étoffe, v.729 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Suivant de Démocrite, et garçon philosophe. v.730 (Acte 2, scène 7, STRABON)
On le voit ; votre esprit éclate dans vos yeux. v.731 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Auprès de vos appas ne sont tout stupéfaits. v.735 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Peu de coeurs devant vous ont conservé leur paix. v.736 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Ah, madame ! Il est vrai qu'on est fait d'un modèle v.737 (Acte 2, scène 7, STRABON)
On sait de son esprit se servir à propos ; v.739 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Lorsque l'on sait jouer ce rôle auprès des belles, v.746 (Acte 2, scène 7, STRABON)
On est bien malheureux et bien disgracié, v.747 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Quand on manque, à la fin, d'en tirer aile ou pied. v.748 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Ainsi donc votre coeur s'est souvent enflammé ? v.751 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Non, mais j'étais aimé. v.752 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Vous verriez tout mon coeur, par des soins éternels, v.755 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Mon bonheur serait pur, et ma gloire trop grande, v.757 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Mais certaine raison, qui murmure en mon coeur, v.759 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
M'empêche de répondre à toute votre ardeur. v.760 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
À mes désirs aussi j'en ai quelqu'un contraire ; v.761 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Mais où parle I'amour, la raison doit se taire. v.762 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Si mon traître d'époux par bonheur était mort... v.763 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Si ma méchante femme avait fini son sort... v.764 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Que je me serais fait un bonheur de lui plaire ! v.765 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Que nous aurions bientôt terminé notre affaire ! v.766 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Que d'un charme puissant on se sent ravir l'âme. v.769 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Qu'en vous voyant paraître, aussitôt on se pâme. v.770 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Il faut nous séparer. Ah, ciel ! Si mon époux v.772 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Qu'il m'eût donné d'amour ! v.774 (Acte 2, scène 7, CL?ANTHIS)
Auprès de vos appas je défends mal mon coeur. v.775 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Courage, mon garçon ; continue ; encore une, v.781 (Acte 2, scène 8, STRABON)
Et te voilà passé maître en bonne fortune. v.782 (Acte 2, scène 8, STRABON)
Je ne te cache rien de l'état de mon âme. v.787 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Sois témoin du progrès ; mes feux sont parvenus, v.789 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
Ses airs dans cette cour ne sont point empruntés ; v.794 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
Son esprit se fait voir, même dans son silence : v.795 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
Quel sera donc le sort de la princesse ? v.799 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
Mon coeur jusqu'à ce jour, sans nulle répugnance, v.803 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Mon penchant pour Ismène aussitôt m'a quitté. v.809 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
Ciel, qui sais mon amour, fais si bien, qu'en son âme v.811 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
Ont produit des objets dignes des plus grands rois ; v.814 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
Pour Criséis encore irrite mon ardeur. v.818 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Je ne sais ce qu'annonce une telle aventure ; v.819 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
On doit me l'apporter. Mais Criséis s'avance. v.824 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
Sire, excusez l'affront de notre importunance. v.828 (Acte 3, scène 2, THALER)
Qu'avez-vous donc ? v.829 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
J'avons... Mais c'est trop de faveur, v.829 (Acte 3, scène 2, THALER)
C'est votre honneur. v.830 (Acte 3, scène 2, THALER)
Si vous n'êtes couvert ; je savons un peu vivre. v.832 (Acte 3, scène 2, THALER)
Et je ne sommes pas dignes de contredire. v.835 (Acte 3, scène 2, THALER)
Ici j'ons plus d'honneur que je ne saurais dire ; v.836 (Acte 3, scène 2, THALER)
Je sons nourris, vêtus mieux qu'à nous n'appartient ; v.837 (Acte 3, scène 2, THALER)
Mais on nous fait un tour qui, tout franc, ne vaut rien. v.838 (Acte 3, scène 2, THALER)
C'est pis qu'un bois ; vos gens n'ont point de conscience. v.839 (Acte 3, scène 2, THALER)
J'ai, dans mon autre habit, laissé, par oubliance... v.840 (Acte 3, scène 2, THALER)
Avec tout mon esprit, morgué, je suis un sot, v.841 (Acte 3, scène 2, THALER)
Quoi donc ? v.842 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
Ils m'avont fait bian payer mon écot. v.842 (Acte 3, scène 2, THALER)
L'un un pied, l'autre un bras (ils ont eu bientôt fait), v.845 (Acte 3, scène 2, THALER)
Ils m'ont pris un bijou, morgué, dans mon gousset : v.846 (Acte 3, scène 2, THALER)
Il est de votre honneur de les faire tous pendre. v.847 (Acte 3, scène 2, THALER)
Je veux que l'on le trouve, et je vous en réponds. v.849 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
Tous les honnêtes gens d'ici sont des fripons : v.850 (Acte 3, scène 2, THALER)
Je vous crois honnête homme, et je sais bien qu'en dire : v.852 (Acte 3, scène 2, THALER)
Que l'on aille avec lui le chercher de ce pas, v.854 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
Et qu'ici les plaisirs, les jeux, la bonne chère, v.855 (Acte 3, scène 2, AG?LAS)
Suivent ces étrangers qu'Agélas considère. v.856 (Acte 3, scène 2, AG?LAS)
Ahi ! Vous êtes, seigneur, par trop considérant. v.857 (Acte 3, scène 2, THALER)
Mais, parlant par respect, l'honneur que l'on me rend v.858 (Acte 3, scène 2, THALER)
Me confond ; car, tout franc, sans tant de préambule... v.859 (Acte 3, scène 2, THALER)
Que ne réponds-tu, toi ? Je m'embrouille toujours, v.861 (Acte 3, scène 2, THALER)
De 1a tranquillité que l'on goûte au village : v.868 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
Seigneur, de vos bontés, qu'on aura peine à croire, v.871 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Où chacun du plaisir fait son unique affaire, v.875 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Font briller leur esprit, ont un air si charmant, v.877 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Et font de leur beauté tout leur amusement. v.878 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Parmi les courtisans dont la foule épandue v.879 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
On dit qu'il ne faut point qu'avec trop de licence v.884 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Et dise de son coeur les sentiments secrets. v.886 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Oh ! Beaucoup. À son air on voit qu'il est le maître, v.892 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Qu'on ne regarde plus tout ce qui l'environne. v.895 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Aimeriez-vous un peu cette heureuse personne ? v.896 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
Non : l'on est dans les bois d'une froideur extrême. v.899 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
On parle dans ces lieux autrement qu'on ne pense ; v.903 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Qu'on vous y respectât à l'égal de moi-même. v.908 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
On me croit en ces lieux placé hors de ma sphère, v.911 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Que dirait-on de voir un homme de mon âge v.915 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Non, seigneur, à tel point je ne puis m'oublier, v.917 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Nous allions tous revoir notre ancienne demeure : v.920 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Strabon, Criséis, moi, nous vous en prions tous. v.921 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Si Criséis le veut, je consens à tout faire. v.924 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Conviendrait beaucoup mieux à ma simplicité : v.926 (Acte 3, scène 4, CRISÉIS)
Mais, s'il faut devant vous dire ce que l'on pense, v.927 (Acte 3, scène 4, CRIS?IS)
Je ne répondrais pas mieux qu'elle vient de faire. v.932 (Acte 3, scène 4, STRABON)
Où l'on ne fait jamais ce que l'on voudrait faire, v.936 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Où l'humeur se contraint, où le coeur se dément, v.937 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Où les grands, les petits, sont, d'une ardeur commune, v.939 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Hé ! Non, non. v.943 (Acte 3, scène 4, STRABON)
Convenez que toujours l'esprit, la politesse, v.944 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Le bon air naturel, et le goût délicat, v.945 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Plus qu'en nul autre endroit, y sont dans leur éclat. v.946 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Qu'on rend à la beauté les respects qu'elle attire ; v.948 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Peuvent prétendre ici les honneurs dûs aux rois. v.950 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Mais une autre raison, que près de vous j'emploie, v.951 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Et quelle est, s'il vous plaît, cette raison ? v.954 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
L'amour ! De passions me croyez-vous capable ? v.955 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Libre de passions, dégagé de faiblesse, v.959 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
C'est de moi dont je parle, et je suis amoureux. v.962 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Bon ! Bon ! Vous voulez rire ! v.968 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Pour me déterminer j'attends peu son suffrage. v.972 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Dont je fais avec joie un éclatant aveu. v.974 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Vous ne répondez rien. v.976 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Mon silence, seigneur, répond assez pour moi. v.978 (Acte 3, scène 4, CRISÉIS)
Secondez mes désirs, parlez en ma faveur. v.981 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Oui, je veux de vous tenir son coeur : v.982 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Vos conseils ont sur elle une entière puissance ; v.983 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Vantez-lui mon amour bien plus que ma naissance. v.984 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Non, j'attends tout de vous ; je connais votre zèle, v.991 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Puis-je, pour couronner mes amoureux desseins. v.993 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Le roi me charge ici d'un fort honnête emploi, v.997 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
Et je n'attendais pas l'honneur que je reçois. v.998 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Il vient de m'ordonner de disposer votre âme, v.999 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Quels sont vos sentiments ? Que prétendez-vous faire ? v.1003 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Que me conseillez-vous de faire en cas pareil ? v.1005 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Car je prétends toujours suivre votre conseil. v.1006 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
Ce que je vous conseille ? v.1007 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
Se rapporte si bien au penchant de mon coeur ! v.1010 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Pour lui vous sentez donc cet appétit secret.... v.1017 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
J'ai senti dans mon coeur une flamme inconnue ; v.1020 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Tout ce qu'il me disait me donnait du plaisir ; v.1021 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
À son air, à ses traits, j'ai pensé tout le jour : v.1025 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
Je l'aime, si c'est là ce qu'on appelle amour. v.1026 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
Vous n'aviez pas besoin tantôt de nos leçons ; v.1029 (Acte 3, scène 5, STRABON)
Ni nous, de nous étendre en définitions. v.1030 (Acte 3, scène 5, STRABON)
Enfin donc vous aimez ? v.1031 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
Quoi ! C'est 1à ce qu'on nomme amour ? v.1033 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Je n'en connaissais point ; et je les croyais tous v.1037 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Je sens qu'elle a raison, et cependant j'enrage. v.1040 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
J'ai tort de m'emporter ; reprenons désormais v.1041 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
L'esprit qui nous convient ; rions sur nouveaux frais. v.1042 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Les hommes, en effet, ont bien peu de prudence, v.1043 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Sont bien vides de sens, bien pleins d'extravagance, v.1044 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Connaissant, comme ils font, leur faible et leurs défauts. v.1046 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Cependant on les voit, de nouveaux feux épris, v.1049 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Redonner dans le piège où l'on les a vus pris : v.1050 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Ils vont, tout de nouveau, défier les orages. v.1052 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Continuez, messieurs ; soyez encor plus fous ; v.1053 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Ces ris, dans l'avenir, porteront témoignage v.1055 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Que je n'ai point été la dupe de mon âge, v.1056 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Dont vous avez voulu parler en sa faveur. v.1062 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Ce n'est pas sans raison que mon coeur te déteste. v.1068 (Acte 3, scène 6, DÉMOCRITE)
Messieurs, servira-t-on ? Le dîner est tout prêt. v.1069 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Oui ; qu'on mette à l'instant sur table, s'il vous plaît. v.1070 (Acte 3, scène 7, STRABON)
Allez vite. Écoutez : ferons-nous bonne chère ? v.1071 (Acte 3, scène 7, STRABON)
Vingt cuisiniers ont fait de leur mieux pour vous plaire, v.1072 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Ils ont mis de leur art tout le raffinement. v.1074 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Il creuse son tombeau sans cesse avec ses dents. v.1078 (Acte 3, scène 7, DÉMOCRITE)
Et, si l'on agissait en bonne politique, v.1083 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
On vous bannirait tous de chaque république. v.1084 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
Il faut le laisser dire, aller toujours son train, v.1085 (Acte 3, scène 8, STRABON)
On a, morgué, raison, et c'est bien mon avis, v.1089 (Acte 4, scène 1, THALER)
Un homme ne fait point fortune en son pays ; v.1090 (Acte 4, scène 1, THALER)
Bon ! C'est, comme dit l'autre, autant de bien perdu. v.1094 (Acte 4, scène 1, THALER)
Vous avez le goût bon, je vous en félicite. v.1095 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Ici, du premier coup, on connaît le mérite. v.1096 (Acte 4, scène 1, THALER)
D'aussi loin qu'on me voit, on m'ôte son chapeau. v.1097 (Acte 4, scène 1, THALER)
Vous vous trouvez donc bien de ce séjour nouveau ? v.1098 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Que je sommes échus dans une bonne auberge ! v.1100 (Acte 4, scène 1, THALER)
Notre hôte est bon vivant, disons la vérité. v.1102 (Acte 4, scène 1, THALER)
Ces termes-là, mon père, étaient bons au village. v.1104 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Si l'on vous entendait parler ainsi du roi, v.1105 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
On pourrait se moquer et de vous et de moi. v.1106 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
Dame ! Je sis fâché que mon discours vous choque ; v.1107 (Acte 4, scène 1, THALER)
Tu prétends donc apprendre à parler à ton père ? v.1111 (Acte 4, scène 1, THALER)
Dame ! On n'est pas un sot, quoiqu'on ne sache rien. v.1114 (Acte 4, scène 1, THALER)
Je prétends qu'on me respecte, moi. v.1117 (Acte 4, scène 1, THALER)
C'est bien fait ; quand je parle, il faut que l'on m'écoute. v.1119 (Acte 4, scène 1, THALER)
Qu'on m'estime. v.1120 (Acte 4, scène 1, THALER)
Or donc, pour rattraper le fil de mon discours, v.1121 (Acte 4, scène 1, THALER)
Tous ces grands monsieurs-là sont des gens bien honnêtes. v.1123 (Acte 4, scène 1, THALER)
Pourquoi donc, s'il vous plaît ? v.1126 (Acte 4, scène 1, THALER)
Son coeur n'est pas content ; quelque soin l'embarrasse. v.1127 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Que les hommes y sont cachés et dangereux, v.1129 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
Ni pour quelque monsieur te prendre ici d'amour. v.1133 (Acte 4, scène 1, THALER)
Elles peuvent tout faire, elles sont de la cour, v.1134 (Acte 4, scène 1, THALER)
Tous les plus clairvoyants, ma foi, n'y voyont guères. v.1140 (Acte 4, scène 2, THALER)
Que mon air, quel qu'il soit, vous contente et vous plaise. v.1144 (Acte 4, scène 2, CRISÉIS)
Morguenne, elle aurait tort. J'entends, je veux, j'ordonne v.1147 (Acte 4, scène 2, THALER)
Qu'elle vous y respecte autant que ma personne : v.1148 (Acte 4, scène 2, THALER)
Vos ordres s'accorder à mon juste désir. v.1150 (Acte 4, scène 2, CRISÉIS)
Un très profond respect pour la philosophie. v.1152 (Acte 4, scène 2, CRIS?IS)
Sans blesser mon devoir, ni sans vous offenser. v.1154 (Acte 4, scène 2, CRIS?IS)
Aurait-on jamais cru que cette jeune plante, v.1160 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
Eût trompé mon espoir, et trahi mes desseins ? v.1162 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
La pompe de la cour, et son éclat flatteur, v.1165 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
A de ses faux brillants séduit son jeune coeur. v.1166 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
De son malheur nous sommes les complices, v.1167 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
Nous l'avons amenée au bord des précipices : v.1168 (Acte 4, scène 3, D?MOCRITE)
Il faut abandonner la cour tout au plus vite. v.1171 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
Abandonner la cour ? v.1172 (Acte 4, scène 3, THALER)
C'est un si bon gîte ! v.1172 (Acte 4, scène 3, THALER)
Il s'imagine donc que parce qu'il est roi... v.1178 (Acte 4, scène 3, THALER)
C'est, morgué, pour cela qu'ils m'avont tant fait boire: v.1180 (Acte 4, scène 3, THALER)
Mais ils n'en croqueront, ma foi, que d'une dent. v.1181 (Acte 4, scène 3, THALER)
Suis-je donc Démocrite ? Et quelle est ma faiblesse ! v.1184 (Acte 4, scène 4, DÉMOCRITE)
Pendant que je suis seul, laissons agir mon coeur, v.1185 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Et tirons le rideau qui cache mon ardeur. v.1186 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Depuis assez longtemps, mon rire satirique v.1187 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
De sentir l'aiguillon d'une flamme perfide ! v.1192 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Adonis suranné ?... Mais un pouvoir suprême v.1195 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Tu conduis Criséis... en quels lieux ? À la cour. v.1205 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Ah ! Qu'ensemble on voit peu la prudence et l'amour ! v.1206 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Mais on vient. Finissons un discours si fantasque ; v.1207 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Pour sauver notre honneur, remettons notre masque. v.1208 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
On voit assez, à l'air dont il est habillé, v.1209 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Que c'est l'original dont on nous a parlé. v.1210 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
Quel noir démon vous pousse à causer notre ennui ? v.1213 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
C'est qu'ici, malgré moi, le roi m'a fait conduire, v.1216 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Et rare en son espèce, étrangement nous choque ? v.1220 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Et mon dessein n'est point de plaire, en vérité. v.1222 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Pourquoi non ? C'est un droit qu'on acquiert en naissant ; v.1225 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
On sait qu'à Criséis il adresse ses voeux : v.1230 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Par de lâches conseils dont vous êtes prodigue, v.1231 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
C'est vous, à ce qu'on dit, qui menez cette intrigue. v.1232 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
Vous... C'est une honte, à l'âge où vous voilà, v.1233 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Vous me connaissez mal. C'est une chose étrange, v.1239 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Comme dans ce pays on prend toujours le change ! v.1240 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
S'il voulait de son choix se rapporter à moi : v.1246 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
C'est un fait très constant. v.1247 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
Mais pour ne point donner d'atteinte à votre gloire, v.1248 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Soit : j'ai pourtant de quoi rire à mon goût, v.1249 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
On voit sur votre tête une longue coiffure, v.1255 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Faire, quand nous voulons, bien enrager les hommes. v.1260 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Dont vous faites toujours quelque plainte nouvelle, v.1263 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
L'affaire est en bon train pour la princesse Ismène : v.1267 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Mais pour mon compte à moi, je suis assez en peine. v.1268 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Il a touché mon coeur en s'offrant à mes yeux ; v.1270 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Son tour d'esprit me charme ; il fait tout avec grâce : v.1271 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Il n'est rien que pour lui de bon coeur je ne fasse. v.1272 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
De mon premier mari. Je le vois s'avancer. v.1274 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
C'est mon système à moi : l'esprit croit dans le vin ; v.1277 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Je me venge à longs traits de la philosophie. v.1279 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Un convive échappé de la table du roi : v.1282 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Il tient bon ordinaire, et je l'en félicite. v.1283 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Plus qu'à nul autre humain, cet honneur était dû. v.1285 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Nous nous traitons parfois. v.1287 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Rien ne fait des amis comme la bonne chère, v.1288 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Quoiqu'on embrasse ici des gens de tous métiers, v.1289 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Cet honneur, quoique grand, ne me toucherait guère, v.1291 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Si je n'étais bien sûr du bonheur de vous plaire. v.1292 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Et l'on ne leur sert point, même en des jours de fêtes, v.1295 (Acte 4, scène 6, STRABON)
De morceau si friand à mon goût que vous l'êtes. v.1296 (Acte 4, scène 6, STRABON)
N'êtes-vous point de ceux dont l'usage est connu, v.1297 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Qui ne sont amoureux que quand ils ont bien bu ; v.1298 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Qui vont en cet état aux pieds de leur maîtresse v.1300 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Mon coeur s'est laissé prendre en vous voyant paraître, v.1307 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Tout en vous s'est uni contre ma liberté. v.1310 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Qui me fait hasarder la même confiance ; v.1312 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Mon faible coeur s'est vu percé de toutes parts. v.1314 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
L'on n'a jamais senti de feux si violents v.1321 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Bon ! Que vous servirait de savoir qui je suis ? v.1325 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Je devrais bien plutôt songer à me cacher. v.1329 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
La femme, à mon avis, ne vaut pas beaucoup mieux. v.1334 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Non. v.1336 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
De quelle espèce donc, s'il vous plaît, êtes-vous ? v.1338 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Mais, depuis le long temps que sans époux je vis, v.1341 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Je ne saurais passer pour femme, à mon avis ; v.1342 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Ni pour veuve non plus, puisqu'en effet j'ignore v.1343 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Ce discours, quoique abstrait, me paraît assez bon. v.1345 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Je ne suis, comme vous, homme, veuf, ni garçon : v.1346 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Et mon sort, de tout point, est si conforme au vôtre, v.1347 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Homme, veuf, ni garçon ! v.1349 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Il partit, me laissant, par bonheur, sans enfants. v.1359 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Jamais un tel démon ne sortit des enfers. v.1363 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Bon ! Tout autre que moi ne l'eût point ménagée, v.1370 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Il se nommait Strabon. v.1376 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Strabon ! Haï ! v.1377 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Pourrait-on aussi, sans vous déplaire, v.1377 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Au soudain changement qui se fait dans mon âme. v.1381 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Monsieur, par aventure, êtes-vous mon époux ? v.1383 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Dans mon coeur tout_à_coup ma flamme est amortie, v.1385 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Ah ! Te voilà donc, traître ! Après un si long temps, v.1387 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ô pouvoir de l'hymen, quel retour en mon âme ! v.1394 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Hélas ! Qu'allais-je faire ? Il était mon époux. v.1396 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Va, fuis. Que le démon, qui te prit en ton gîte v.1397 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Je suis tout confondu. Quelle étrange aventure ! v.1405 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Se faire consoler de son époux absent : v.1408 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Mais elle n'aura pas plus longtemps l'avantage v.1409 (Acte 5, scène 1, STRABON)
J'ai fait réflexion sur son sort et le mien ; v.1411 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Assez et trop longtemps un chagrin domestique v.1413 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Et puisque mon destin m'amène en ce séjour, v.1415 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Je veux sur mes foyers demeurer à mon tour. v.1416 (Acte 5, scène 1, STRABON)
De me voir en ces lieux si mon épouse gronde, v.1417 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Elle peut à son tour aller courir le monde. v.1418 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Mon bijou ne vient point. Voyez-vous ! Ces gens-ci v.1420 (Acte 5, scène 2, THALER)
Vous promettont assez, mais ils ne tenont guère. v.1421 (Acte 5, scène 2, THALER)
Vous ne savez pas ce qu'on me vient de faire ? v.1422 (Acte 5, scène 2, THALER)
Non. v.1423 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Bon ! Ne me l'ont-ils pas déjà pris ? v.1425 (Acte 5, scène 2, THALER)
Ils m'ont mis sur le corps cet habit honorable, v.1426 (Acte 5, scène 2, THALER)
Que je n'ai pas songé de fouiller dans ma poche : v.1429 (Acte 5, scène 2, THALER)
Ils I'avont fait. v.1430 (Acte 5, scène 2, THALER)
On est si partroublé, qu'on ne sait ce qu'on fait. v.1432 (Acte 5, scène 2, THALER)
Après quoi, je dirons serviteur à la cour. v.1435 (Acte 5, scène 2, THALER)
T'a-t-on fait quelque pièce encor ? v.1438 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Tout au contraire ; v.1438 (Acte 5, scène 2, THALER)
On me fait plus d'honneur que je ne vaux cent fois. v.1443 (Acte 5, scène 2, THALER)
Comme ces gros monsieurs, je tenais là ma place ; v.1446 (Acte 5, scène 2, THALER)
Morgué, j'ons de l'honneur ; v.1448 (Acte 5, scène 2, THALER)
Et l'on dit qu'Agélas en veut à notre fille. v.1449 (Acte 5, scène 2, THALER)
J'ons toujours été droit, hors notre femme, da, v.1451 (Acte 5, scène 2, THALER)
Ce serait un affront. v.1455 (Acte 5, scène 2, THALER)
Et l'on ne m'entend point faire tant de fracas. v.1456 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Veut élever ta fille en un rang honorable. v.1458 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Dame ! Accordez-vous donc. v.1461 (Acte 5, scène 2, THALER)
Si j'avais mon joyau, je les laisserais dire. v.1462 (Acte 5, scène 2, THALER)
J'ai bien plus de sujet de me plaindre à mon tour. v.1464 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Tu perds ton bracelet, moi je trouve ma femme. v.1466 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Comment donc votre femme ! Êtes-vous marié ? v.1467 (Acte 5, scène 2, THALER)
Hélas ! Mon pauvre enfant, je l'avais oublié ; v.1468 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Ils ne sont pas de moi. v.1472 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Quoi ! Malgré les transports dont mon âme est émue, v.1473 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
Oses-tu bien encor te montrer à ma vue ? v.1474 (Acte 5, scène 3, CL?ANTHIS)
Si mon fatal aspect ici vous importune, v.1477 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Sors vite de ces lieux, redoute mon courroux. v.1484 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
As-tu bientôt assez contemplé ma figure ? v.1485 (Acte 5, scène 3, CL?ANTHIS)
C'est là que l'on apprend à corriger ses moeurs, v.1487 (Acte 5, scène 3, STRABON)
C'est elle ; je le vois, plus je la considère. v.1490 (Acte 5, scène 3, THALER)
Voilà celle qui vint m'apporter son enfant. v.1492 (Acte 5, scène 3, THALER)
Ma haine, en te voyant, s'irrite dans mon âme, v.1493 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
C'est donc là votre femme ? v.1494 (Acte 5, scène 3, THALER)
Je ne vous connais point, mon ami, je vous jure. v.1497 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
Je vous connais bien, moi. Quinze ans de nourriture v.1498 (Acte 5, scène 3, THALER)
Je n'en eus jamais d'elle ; et c'est nous faire honte. v.1501 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Elle n'a pas laissé d'en avoir, à bon compte. v.1502 (Acte 5, scène 3, THALER)
Le front d'un philosophe endurer tel échec ? v.1504 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Je suis ravi que vous soyez son père ; v.1510 (Acte 5, scène 3, THALER)
Sans t'en avoir donné jamais aucun sujet ! v.1512 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Me donner, infidèle, v.1513 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Je joue en votre cour un fort sot personnage ; v.1518 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
Mon mérite ? Ah ! Vraiment, c'est bien prendre la chose. v.1522 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
Si vous le connaissiez en effet tel qu'il est, v.1523 (Acte 5, scène 4, D?MOCRITE)
Vous, Thaler, et Strabon, chercher d'autres destins, v.1528 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
Ont tous, comme cela, des vartigos d'amour. v.1532 (Acte 5, scène 4, THALER)
Je connais votre rang ; de plus, je me connais : v.1535 (Acte 5, scène 4, CRISÉIS)
Ont mis entre nous deux une vaste distance, v.1538 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
Je veux sur votre front mettre le diadème. v.1541 (Acte 5, scène 4, AG?LAS)
Un inconnu pouvoir à cet hymen m'engage ; v.1548 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Et mon choix, l'élevant dans ce rang glorieux, v.1549 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
Vous voulez tout de bon en faire votre femme ? v.1551 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Jamais aucun espoir n'a tant flatté mon âme. v.1552 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Rendez-moi mon bijou, v.1553 (Acte 5, scène 5, THALER)
Et je prends, pour partir, mes jambes à mon cou. v.1554 (Acte 5, scène 5, THALER)
Par les soins que j'ai pris, on vient de me le rendre, v.1555 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
On m'a bien fait attendre. v.1556 (Acte 5, scène 5, THALER)
N'en a-t-on rien ôté ? v.1557 (Acte 5, scène 5, THALER)
Les yeux sont éblouis v.1557 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Des traits de feu qu'on voit... Mais d'où vient ce rubis ? v.1558 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
Morgué, je ne suis point son père, v.1564 (Acte 5, scène 5, THALER)
Puisqu'il faut vous le dire et parler tout de bon. v.1565 (Acte 5, scène 5, THALER)
Je ne fais que lui prêter mon nom, v.1566 (Acte 5, scène 5, THALER)
Comme bien d'autres font. v.1567 (Acte 5, scène 5, THALER)
Et quel est donc celui qui lui donna naissance ? v.1568 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
La drôlesse, un matin, s'en vint, bon jour, bonne oeuvre, v.1571 (Acte 5, scène 5, THALER)
Jusqu'à notre maison porter ce biau chef-d'oeuvre. v.1572 (Acte 5, scène 5, THALER)
Oh ! Je vous connais bien. v.1573 (Acte 5, scène 5, THALER)
Qui de son premier lit n'ayant pour fruit qu'Ismène, v.1576 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
Rendent le fait constant. v.1582 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
Il est temps qu'à présent, puisque le ciel i'ordonne, v.1583 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Je remette à vos pieds le sceptre et la couronne. v.1584 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
Madame, vous voyez mon destin et le vôtre ; v.1591 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Agénor à mes yeux vaut bien une couronne. v.1595 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Vous, dont je tiens cette aimable personne, v.1596 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Seigneur, depuis longtemps je garde le silence ; v.1599 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Interdit et confus de tout ce que je vois, v.1601 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Il est temps cependant de me faire connaître. v.1603 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
De la philosophie en vain on suit les lois ; v.1609 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Qu'il n'est point de mortel qui n'ait son ridicule : v.1612 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Où la fière sagesse a brisé son orgueil. v.1618 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
La nature perverse entraînait la raison. v.1621 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
À l'univers entier j'en demande pardon. v.1622 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Seigneur, pour y vouloir faire un plus long séjour. v.1626 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
J'ai fait, en m'y montrant, une folie extrême ; v.1627 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Trop heureux d'en partir libre de passion, v.1629 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Et d'avoir de critique ample provision ! v.1630 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
J'en ai fait à la cour un recueil à bon titre ; v.1631 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Dans un antre plus creux, achevant mon emploi, v.1637 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Tâchons de l'arrêter. Nous cependant, madame, v.1639 (Acte 5, scène 6, AGÉLAS)
Allons pour couronner une si belle flamme. v.1640 (Acte 5, scène 6, AG?LAS)
Hé bien, que dirons-nous ? Partirai-je avec lui ? v.1641 (Acte 5, scène 7, STRABON)
Je te pardonne tout, fais-moi grâce à ton tour ; v.1645 (Acte 5, scène 7, STRABON)
Oublions le passé, renouvelons d'amour. v.1646 (Acte 5, scène 7, STRABON)

LES FOLIES AMOUREUSES (1696)

Vous n'avez point de conscience. v.2 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
C'est voler avec confiance. v.4 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
On vient ici dans l'espérance v.5 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Que de l'amour chez vous on verra les folies ; v.8 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Et vous en prétendez donner effrontément v.11 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Moi, monsieur, de quoi je me mêle ? v.18 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Hé ! Ne devons-nous pas nous intéresser tous v.19 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Que nous allons représenter ! v.24 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
On ne peut louer davantage ; v.29 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
L'auteur est mon ami ; je l'estime, je l'aime. v.32 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Et s'il avait voulu suivre mon sentiment, v.35 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Qui ne lui convient nullement. v.39 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Et chacun, sitôt qu'on l'entend, v.41 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Dont peut l'amoureuse manie v.44 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Comment donc, s'il vous plaît ! Que veut dire cela ? v.49 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Ma foi, monsieur, je vous admire ! v.50 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Qu'on ne saurait parler aussi bien qu'eux. v.52 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Mille pardons, Mademoiselle ; v.54 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
J'en sais la conséquence, et je ne veux tâcher v.56 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
Qu'assez à contre-temps vous paraissez chercher. v.58 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
Que j'avertis le public bonnement v.62 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Qu'une pièce n'a rien du titre qu'on lui donne... v.63 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Oui, vous êtes tout-à-fait bonne ! v.64 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Eh bien ! Monsieur, pourquoi me chagriner ? v.65 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
On me fait passer pour un diable, v.67 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Moi, qui, comme un mouton, suis facile à mener. v.68 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
S'il est ainsi, laissez-vous donc conduire ; v.69 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Rentrez dans les foyers ; songez à commencer. v.70 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
Commencer, moi ! Non, vous aurez beau dire. v.71 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Je ne jouerai point, Monsieur. v.74 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Mais on dira... v.74 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Mais on dira, Monsieur, tout ce que l'on voudra. v.75 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
La bonne cervelle ! v.76 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
J'aurai chaussé ma tête, et l'on me contraindra ? v.77 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Ah ! Vous verrez comme on réussira ! v.78 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
L'on me contredit ! Mais ce qui m'en console, v.79 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Il faut avoir des raisons, s'il vous plaît. v.83 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
J'en ai, Monsieur, une très bonne. v.84 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Oui, de quelques raisons qu'on puisse le combattre, v.97 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Si l'on veut l'obliger, on ne la jouera pas. v.98 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
On ne la jouerait pas ! Hé ! Pourquoi, je vous prie ? v.99 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi ! v.101 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Oh ! Contre sa mutinerie, v.102 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Pour le faire enrager, je prétends qu'on la joue. v.104 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Venez donc lui parler. Tout le monde s'enroue v.105 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Pour lui faire entendre raison. v.106 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
Lui ? Bon ! v.107 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Ses raisons ne sont pas meilleures que les nôtres. v.108 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
La pièce est sue ; il faut la jouer, vous dit-on. v.109 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Appuyerez-vous, monsieur, ses raisons ? v.110 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Pourquoi non ? v.110 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
Mardienne, monsieur, finissez ; v.112 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Je n'aime pas qu'on me plaisante. v.113 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Que quand les choses ne vont pas v.117 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Selon mes intérêts, ou selon mon attente. v.118 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Mais quand on me fâche, en ce cas v.119 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Allez donc employer votre vivacité, v.121 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
Mais d'où vient son entêtement ? v.125 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Il dit qu'on prend plaisir à décrier sa pièce ; v.126 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Qu'on n'a pour les auteurs aucun ménagement ; v.127 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
Que l'un blâme son dénouement ; v.129 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
Que vous, vous condamnez son titre. v.130 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
D'aller prôner mon sentiment ? v.132 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Ce sont bien là mes allures, vraiment ! v.133 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Pour cela, non ; mademoiselle v.134 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
N'en a lâché qu'un mot confidemment, v.135 (Prologue, scène 3, MONSIEUR DANCOUR)
La pièce est bonne, et je la soutiens telle. v.139 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Diantre soit des censeurs et des donneurs d'avis, v.140 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Le dénouement est bon, le titre est à merveilles : v.143 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Ne sont-ce pas d'agréables folies, v.145 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Eh ! Pourquoi donc est-ce qu'on le critique ? v.149 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Avec raison l'auteur se pique. v.150 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Qui vous dit le contraire ? v.153 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Qui font les beaux esprits, les savants connaisseurs. v.155 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
On les connaît, on ne les croira guère. v.157 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
Tout le monde veut s'en aller. v.161 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
Hé ! Commençons de grâce ; allez vous habiller. v.162 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
Mais est-on d'accord là-derrière ? v.164 (Prologue, scène 4, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Une personne fort jolie, v.166 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
Comme on a mis son nom au titre de la pièce, v.173 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
Vous voyez en moi le bouffon, v.179 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Le protecteur et le patron. v.182 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Monsieur Momus, point de cérémonie ; v.183 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Soyez le bienvenu. Notre profession v.184 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Gens de même condition v.186 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Font entre eux bientôt connaissance. v.187 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Il est vrai, vous avez raison. v.188 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Serviteur donc, mes amis et confrères. v.197 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Mais en vous avouant ainsi notre confrère, v.200 (Prologue, scène 5, MONSIEUR-DANCOUR)
Non, point du tout ; laissez-le faire. v.202 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Venez-vous ménager quelque conquête sûre ? v.207 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Oh ! Pour cela, non, par ma foi. v.209 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Chacun là-haut a son emploi, v.210 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et nous n'usurpons rien sur les charges des autres. v.211 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nos rôles sont marqués ainsi que sont les vôtres, v.212 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et de n'en point changer on se fait une loi. v.213 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Dans une tendre conjoncture, v.216 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Les dieux sont devenus d'assez honnêtes gens, v.225 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et son futur époux, monsieur du carnaval, v.234 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Chacun de nous doit, suivant son génie, v.236 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Je viens donc à Paris pour y lever boutique, v.238 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et pour faire valoir mon talent comme vous. v.239 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Mon humeur vive et satirique v.241 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Comment donc ! Merci de ma vie ! v.244 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Croyez-moi, remontez aux cieux : v.247 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Nous ne gagnons pas trop, le temps est malheureux. v.248 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Je ne souffrirai point de concurrents semblables. v.249 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Et contre tous les dieux, et contre tous les diables, v.251 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Nous ne prétendons point nuire à votre fortune. v.253 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Joignons-nous de bonne amitié ; v.254 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous partagerons par moitié, v.255 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et nous ferons bourse commune : v.256 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Sinon, nouveaux comédiens, v.257 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous irons courir la campagne ; v.258 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous dépensons plus qu'on ne gagne, v.260 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous lèverons un opéra, v.261 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous jouerons des pièces nouvelles. v.263 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous avons des musiciens v.264 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Dont les voix sonores et belles v.265 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Ne sont point artificielles, v.266 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et non pas des italiens, v.267 (Prologue, scène 5, MOMUS)
De qui les voix ne sont ni mâles ni femelles. v.268 (Prologue, scène 5, MOMUS)
J'ai grande opinion de votre habileté : v.269 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Pour alonger votre pièce nouvelle ? v.277 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Dont le public, je crois, pourra se satisfaire. v.281 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous autres dieux, nous ne saurions mal faire. v.282 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Tout dieux que vous soyez, je soutiens le contraire. v.283 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Je n'en manquerai pas, et j'en fais mon affaire. v.288 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Dont on peut sur la scène extraire des copies : v.292 (Prologue, scène 5, MOMUS)
En bourdonnant un air étaler ses appas : v.294 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Qui, dressant son petit collet, v.300 (Prologue, scène 5, MOMUS)
D'un air présomptueux, et d'un ton de fausset, v.301 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Applaudit à son ignorance : v.302 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Un tas de ces faux mécontents v.303 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Qu'on leur fait depuis si longtemps ; v.306 (Prologue, scène 5, MOMUS)
À contre-lorgner de sa part. v.313 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Ne sont-ce pas là, je vous prie, v.314 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Ah ! Tout beau, Monseigneur Momus ! v.316 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Nous souffririons de votre raillerie. v.318 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Et ce ne sont point eux aussi que j'envisage v.321 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous vous donnerons seulement v.323 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Quelques chansons et gentilles gambades, v.324 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Que, du mieux qu'ils pourront, feront mes camarades ; v.325 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Qui font souvent de vos pièces nouvelles v.328 (Prologue, scène 5, MOMUS)
L'imagination mérite qu'on la loue ; v.330 (Prologue, scène 5, MONSIEUR-DANCOUR)
Sur ce pied-là, l'auteur voudra bien qu'on la joue. v.332 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Commençons donc. v.333 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Nous descendons exprès de la céleste voûte, v.335 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Pour vous donner quelques plaisirs nouveaux : v.336 (Prologue, scène 6, MOMUS)
On ne fait pas ce chemin qu'il n'en coûte. v.337 (Prologue, scène 6, MOMUS)
On vît rentrer dans la céleste sphère v.340 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Je vous fais donc, messieurs, très instante prière v.342 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Adieu, jusqu'au revoir. Surtout, vivons en paix. v.352 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Quel démon, s'il vous plaît, vous tire par l'oreille, v.354 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Paix, tais-toi, parle bas ; tu sauras mon dessein. v.356 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Et j'en crois plus mon coeur encore que mes yeux. v.360 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Je ne m'étonne plus que votre diligence v.361 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai saisi promptement l'occasion offerte, v.366 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Vous n'avez pas envie, à ce qu'on peut comprendre, v.369 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Que le pauvre garçon s'enrhume à vous attendre. v.370 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous l'attendez ici pour flatter son amour : v.372 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vient à nous rencontrer, que dira-t-il de nous ? v.375 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai trop longtemps langui sous son cruel empire : v.377 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Je veux, sans nul égard, lui montrer désormais v.379 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
J'aurais quelque repos. Mais, dans mon triste état, v.384 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Tant que le jour est long, il gronde entre ses dents : v.387 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
"Fais ceci, fais cela ; va, viens ; monte, descends ; v.388 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'aimerais mieux chercher mon pain de porte en porte, v.397 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Que servir plus longtemps un maître de la sorte. v.398 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Lisette, tous nos maux vont finir désormais. v.399 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Nos coeurs se sont trouvés liés de sympathie ; v.402 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Plutôt que de souffrir la contrainte effroyable v.405 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Je vous suis caution que vous en trouverez. v.412 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Tu ne sais pas encor quel est mon caractère, v.413 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Quand on m'impose un joug à mon humeur contraire. v.414 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
J'ai vécu dans le monde au milieu des plaisirs ; v.415 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
La contrainte où je suis irrite mes désirs. v.416 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
J'ai du coeur, de l'esprit, du sens, de la raison, v.419 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Et tu verras dans peu des traits de ma façon. v.420 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Bon ! Votre vieux Cerbère est à la découverte ; v.422 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
S'il pouvait, par bonheur, choir en quelque embuscade, v.426 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et que des égrillards, avec de bons bâtons... v.427 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Mais paix ; j'entends du bruit ; quelqu'un vient ; écoutons. v.428 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai fait dans mon château, toute la nuit la ronde, v.429 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et dans un plein repos j'ai trouvé tout le monde. v.430 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Je n'ai, par bonté d'âme, encor rien fait murer. v.440 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Ce n'est point par douceur qu'on rend sage les filles ; v.441 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et que de bons barreaux, larges comme la main, v.443 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Approchons. Qui va là ? Personne ne répond. v.447 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Ce silence affecté ne me dit rien de bon. v.448 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Est-ce donc vous, monsieur, qui faites sentinelle ? v.450 (Acte 2, scène 2, AGATHE)
Lisette et moi, monsieur, nous avons fait partie v.454 (Acte 2, scène 2, AGATHE)
Des filles sans intrigues, et qui sont retenues, v.461 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Sont, à l'heure qu'il est, dans leur lit étendues, v.462 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Dorment tranquillement, et ne vont point sitôt v.463 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et comment, s'il vous plaît, voulez-vous qu'on repose ? v.465 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Chez vous, toute la nuit, on n'entend d'autre chose v.466 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Qu'aller, venir, monter, fermer, descendre, ouvrir, v.467 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Qui fait du mal d'autrui son plaisir le plus grand ; v.472 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Commence son vacarme, et nous lutine tous. v.475 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je mis, un certain soir, à travers la montée, v.481 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
En personne d'esprit, sans bruit et sans chandelle, v.485 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je n'y fus pas longtemps qu'aussitôt patatras ! v.487 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Lui font avec le nez mesurer les montées. v.490 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
À ces cris redoublés, et dont je riais fort, v.492 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Que vous étiez un corps, et non pas un esprit. v.496 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Non, c'était seulement pour attraper l'esprit. v.500 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je ne sais maintenant qui retient mon courage, v.501 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Eh ! Monsieur, doucement. v.503 (Acte 2, scène 2, AGATHE)
Pour punir son audace, v.505 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Qu'on sorte de ce pas. v.507 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Monsieur... v.508 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Non ; dénichons au plus tôt, s'il vous plaît. v.508 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Ah ! Par ma foi, monsieur, vous nous la donnez bonne, v.509 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
De croire qu'en quittant votre triste personne v.510 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Le moindre déplaisir puisse saisir mon coeur ! v.511 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Un écolier qui sort d'avec son précepteur ; v.512 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Une fille longtemps au célibat liée, v.513 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Un héritier qui voit un oncle rendre l'âme ; v.517 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Un époux, quand il suit le convoi de sa femme ; v.518 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
N'ont pas le demi-quart tant de plaisir que j'ai v.519 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
En recevant de vous ce bienheureux congé. v.520 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Et je ne prétends pas te donner ce plaisir : v.524 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et vous, sans raisonner, rentrez en diligence. v.526 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Allons, faisons la paix, vivons d'intelligence ; v.529 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Je t'aime dans le fond, et plus que l'on ne pense. v.530 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Mais je pardonne tout, et te donne promesses v.533 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Si tu veux me servir dans une occasion. v.535 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Voyons. De quel service est-il donc question ? v.536 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Tu sais depuis longtemps que sur le fait d'Agathe v.537 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
J'ai, comme on doit avoir, l'âme un peu délicate. v.538 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
La donzelle bientôt prendrait le mors aux dents, v.539 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Sans la précaution que près d'elle je prends. v.540 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Toujours dans le grand monde elle a passé sa vie : v.542 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
D'en vouloir prendre soin, et me la confia. v.544 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
L'amour, depuis ce temps, s'est glissé dans mon âme, v.545 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Votre femme ? Fi donc ! v.547 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Qu'entends-tu par ce ton ? v.547 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Eh ! Fi ! Fi ! Vous dit-on. v.548 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je n'ai point eu d'enfants de mon hymen passé ; v.551 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Faire des héritiers dont l'heureuse naissance v.553 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Ma foi, faites, monsieur, tout ce qu'il vous plaira, v.555 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Et pourquoi donc ? v.557 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Qui t'a de deviner donné le privilège ? v.558 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Dis donc, parle, réponds. v.559 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Mon_Dieu, je ne dis rien ; v.559 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Sans dire la raison, vous la devinez bien. v.560 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ce sera mon affaire, et point du tout la tienne. v.562 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Ah ! Vous avez raison. v.563 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Sans trouver quelque embûche on ne peut faire un pas. v.564 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Des pièges qu'on me tend mon âme est alarmée. v.565 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Contre leur dent cruelle il la faut conserver : v.568 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Faire avec soin griller mon château tout autour, v.571 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
J'ai besoin de tes soins en cette conjoncture, v.573 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Pour faire, à mon desir, attacher la clôture. v.574 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Je ne veux pas que cette invention v.575 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Paraisse être l'effet de ma précaution. v.576 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Agathe, avec raison, pourrait être alarmée v.577 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Que tout ce qu'on en fait n'est que pour se défendre, v.582 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Mais croyez-vous, monsieur, avec ce stratagème, v.585 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Et bien d'autres encor dont vous usez de même, v.586 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ce n'est pas ton affaire ; il suffit, je le veux. v.588 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Pour la seconde fois tâter du mariage ; v.590 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ainsi, dans ce dessein, funeste en conséquences, v.593 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Dont la moindre va droit aux petites-maisons. v.595 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Pour me conduire ainsi j'ai de bonnes raisons. v.596 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Pour moi, grâce aux effets de la bonté céleste, v.597 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je saurai contre toi prendre un parti contraire ? v.606 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Est un objet affreux à qui l'on fait la guerre, v.609 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Qu'on voudrait de bon coeur voir à cent pieds sous terre ; v.610 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Sont des objets plus beaux, plus charmants, plus aimables, v.613 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Que certains jaloux, tels qu'on en voit en ce lieu. v.615 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Pour me trahir ici tout le monde s'emploie : v.617 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
On dirait qu'ils n'ont pas tous de plus grande joie. v.618 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
Je ne laisserai pas, quoi qu'on dise et qu'on glose, v.621 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
D'accomplir le dessein que mon coeur se propose. v.622 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
Mon maître, qui m'attend au cabaret prochain, v.623 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
M'envoie ici devant pour sonder le terrain. v.624 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Bonjour, monsieur. v.627 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Bonjour. v.627 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Content, ou non content, quel sujet vous attire ? v.629 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
J'ai couru l'univers ; le monde est ma patrie : v.633 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Comme bien d'autres font ; selon l'occasion, v.635 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Quelquefois honnête homme, et quelquefois fripon. v.636 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
J'ai servi volontaire un an dans la marine ; v.637 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Non, non ; il faut parler. v.646 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Vous me portez tout l'air d'être de ces fripons v.647 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Qui rôdent pour entrer la nuit dans les maisons. v.648 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Vous me connaissez mal ; j'ai d'autres soins en tête. v.649 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Oui, monsieur. Tout le temps de ma vie, v.653 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
J'ai fait profession d'exercer la chimie. v.654 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
On m'a même accusé d'avoir un caractère. v.658 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Pour être de mon temps le plus heureux souffleur. v.660 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Mais un jour, on verra triompher l'innocence. v.665 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Certain jour, me trouvant le long d'un grand chemin, v.667 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Moi troisième, et le jour étant sur son déclin, v.668 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
On a voulu depuis, pour ce trait charitable, v.673 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
De ces paquets perdus me rendre responsable : v.674 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Me conseillèrent tous de quitter le pays. v.676 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Les Ardennes m'ont vu soutenir tout le feu, v.679 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Et batailler un jour, seul, contre un parti bleu. v.680 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
J'ai, dans le Milanais, payé de ma personne. v.681 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Savez-vous bien, monsieur, que j'étais dans Crémone ? v.682 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Rien. Je crois qu'on peut, quoique l'on en raisonne, v.685 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Se promener ici, sans offenser personne. v.686 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Oui : mais il ne faut pas trop longtemps y rester. v.687 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Dites-moi, s'il vous plaît, monsieur, à qui peut être v.689 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Mais... il est à son maître. v.690 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
C'est parler comme il faut. Vous répondez si bien, v.691 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Que l'on ne peut sitôt quitter votre entretien. v.692 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Nous devons à la ville aller ce soir au gîte, v.693 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Y serons-nous bientôt ? v.694 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Cet homme n'aime pas les conversations. v.695 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Pour finir en un mot toutes mes questions, v.696 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
La demande est plaisante ! À ce qu'on peut connaître, v.698 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Pour, du haut d'un clocher, montrer l'heure aux passants : v.700 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Allez l'apprendre ailleurs ; partez : je vous conseille v.701 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
De ne pas plus longtemps étourdir mon oreille. v.702 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Adieu : bonjour. v.704 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Mais j'aperçois mon maître. v.709 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Quelque rayon d'espoir, qui flatte mon amour ? v.712 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Ah ! Que ce Mont Cenis est un pas ridicule ! v.717 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Vous souvient-il, monsieur, quand ma maudite mule v.718 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Me jeta par malice, en ce trou si profond ? v.719 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Je fus près d'un quart_d_heure à rouler jusqu'au fond. v.720 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Ne badine donc point ; parle d'autre manière. v.721 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Je vous dirai, monsieur, que j'ai vu le jaloux, v.723 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Il faudra du canon pour emporter la place. v.725 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Nous en viendrons à bout, quoi qu'il dise et qu'il fasse ; v.726 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Et je ne prétends point abandonner ces lieux, v.727 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
J'aurais pour le succès assez bonne espérance, v.730 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Si de quelque argent frais nous avions le secours : v.731 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
A trente mille écus de bon bien en partage : v.734 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Son image en mon coeur est tellement gravée, v.738 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Albert, ce vieux jaloux, que l'enfer confondra, v.743 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Je ne le connais point ; et lui, comme je pense, v.745 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
De moi, ni de mon nom, n'a nulle connoissance. v.746 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
On m'a dit qu'il était d'un très fâcheux esprit, v.747 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Et l'on vous a bien dit. v.748 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Nous nous introduirons par force ou par adresse ; v.750 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
S'il est plus à propos, pour nos desseins conçus, v.751 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Quand on veut, voyez-vous, qu'un siège réussisse, v.758 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Connaître les endroits, les faibles et les forts. v.760 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Quand on est bien instruit de tout ce qui se passe, v.761 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
On ouvre la tranchée, on canonne la place, v.762 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
On renverse un rempart, on fait brèche ; aussitôt v.763 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
On avance en bon ordre, et l'on donne l'assaut ; v.764 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
On égorge, on massacre, on tue, on vole, on pille : v.765 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
C'est de même à peu près quand on prend une fille ; v.766 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
N'est-il pas vrai, monsieur ? v.767 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Tant mieux. Plus dans la ville on a d'intelligence, v.769 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Et plus pour le succès on conçoit d'espérance. v.770 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Allons voir là-dessus quels moyens il faut prendre ; v.774 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Et pour ne point donner des soupçons dangereux, v.775 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Évitons de rester plus longtemps en ces lieux. v.776 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Un secret confié, dit un excellent homme v.781 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
(J'ignore son pays et comment il se nomme), v.782 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
C'est la chose à laquelle on doit plus regarder, v.783 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Qui doit à mon dessein promptement s'employer. v.788 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Il faut les appeler, afin qu'à son plaisir v.791 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Voilà du fruit nouveau. Quel démon favorable v.797 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Par votre ordre étonnant, depuis plus de six mois, v.799 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous sortons aujourd'hui pour la première fois. v.800 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Mon coeur à ce discours se pâme de plaisirs. v.807 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Font, au seul nom d'époux, d'abord les réservées, v.810 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Masquent leurs vrais désirs, et répondent souvent v.811 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
C'est bien dit. Que sert-il, au printemps de son âge, v.817 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
En personnes d'esprit vous parlez l'une et l'autre. v.825 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Mes sentiments aussi sont conformes au vôtre : v.826 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
On me vient tous les jours proposer des partis v.828 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Mais je réponds toujours qu'un autre amour m'engage ; v.830 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Que mon coeur, prévenu de ta rare beauté, v.831 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Pour toi seule soupire, et que, de ton côté, v.832 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Comment donc ! v.833 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Oui, mignonne, v.833 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
J'ai déclaré l'amour qui pour moi t'aiguillonne. v.834 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Qu'au fond de ton coeur, v.835 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Votre discrétion vraiment ne paraît guère. v.837 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
On ne peut être heureux, belle Agathe, et se taire. v.838 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et pourquoi, mon enfant ? v.840 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et qu'on ne peut mentir avec plus d'impudence. v.841 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Vous ne m'aimez donc pas ? v.842 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Non : mais, en récompense, v.842 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
On aime sans raison, et sans raison on hait. v.844 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Ne nous emportons point ; voyons tranquillement v.847 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Vos traits sont effacés, elle est aimable et fraîche ; v.849 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Loin de tous damoiseaux, où de son arrogance v.861 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Allons, vite, marchons. v.863 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Vous le saurez tantôt ; marchons sans tant parler. v.864 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Quel triste contre-temps dans cette conjoncture ! v.865 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Souhaitez-vous, monsieur, quelque chose de moi ? v.867 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Paix donc, je le vois mieux que toi. v.868 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
À quoi servent, monsieur, les façons que vous faites ? v.869 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Parlez donc ; je suis las de toutes ces courbettes. v.870 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Vous rendant mes respects, je remplis mon devoir. v.872 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Lorsqu'à la réparer ici l'on s'évertue, v.874 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Vous vous trompez, monsieur ; l'air qu'ici l'on respire v.877 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Que vous ferez fort mal d'y demeurer longtemps, v.879 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Que l'on me donne à moi toujours du même vin v.883 (Acte 3, scène 3, CRISPIN)
On ne croira jamais qu'avec tant de beauté, v.887 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Cette vue où mon oeil se plaît à s'égarer, v.892 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Mon coeur est amoureux de ce qu'on voit ici. v.895 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Je vais vous écouter avec attention. v.903 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Monsieur... v.904 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Eh ! Rentrez, vous dit-on. v.904 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Non, monsieur, demeurez, et, jusques à demain, v.907 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
Et ne vous y mettez qu'en bonne compagnie. v.909 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
Les chemins sont mal sûrs. v.910 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
Que de cérémonie ! v.910 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Allons, vite, rentrons. v.911 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Que le ciel enverra quelque honnête personne v.913 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Pour faire enfin cesser les chagrins qu'on nous donne. v.914 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Nous n'avons aperçu que l'ombre d'un chapeau. v.916 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Tout, dans cette maison, est sujet à visite. v.918 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Nous croyons quelquefois que le monde a pris fin. v.919 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Pour donner tout le temps que les barreaux soient mis. v.924 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Est-ce donc votre femme ? v.929 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Les femmes aujourd'hui sont toutes si coquettes ! ... v.934 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Et je suis si ravi, quand quelques bonnes âmes v.938 (Acte 3, scène 5, CRISPIN)
Ce garçon-là me plaît, et parle de bon sens. v.940 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Qui, sans être jamais de soupçons combattu, v.943 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Croit qu'on fit pour lui seul une femme fidèle. v.945 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Quand elle veut gronder, crier encor plus haut. v.948 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Et malgré tous les soins dont l'amour nous occupe, v.949 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Pour mieux déconcerter leur ruse et leur finesse. v.954 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Débonnaires maris, doucereux courtisans, v.956 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Abbés blonds et musqués qui cherchez par la ville v.957 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Des femmes dont l'époux soit d'un accès facile, v.958 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Dans le fond de mon coeur je me rirai de vous. v.960 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Sans être un peu jaloux, on ne peut être amant. v.963 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Bien des gens cependant raisonnent autrement. v.964 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Il ne met son plaisir que dans le mal d'autrui. v.968 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Chacun à le tromper met son plaisir extrême, v.970 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Et voudrait qu'on permît d'étouffer un jaloux, v.971 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Comme un monstre échappé de l'enfer en courroux. v.972 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
C'est dans le monde ainsi qu'on parle d'ordinaire : v.973 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Mais pour moi, je soutiens un parti tout contraire, v.974 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Assaisonner l'amour d'un peu de jalousie. v.978 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Certes, vous me charmez, monsieur, par votre esprit, v.979 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Pour le montrer aux sots qui blâment ma manière. v.981 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Entrons chez vous, monsieur : là, pour vous satisfaire, v.982 (Acte 3, scène 5, CRISPIN)
Que le ciel vous maintienne en ces bons sentiments ; v.987 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Et ne demeurez pas en ce lieu plus longtemps. v.988 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Qu'est-il donc arrivé ? v.993 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
Ah ! Monsieur, ce malheur n'est que trop véritable. v.998 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Dont ce noir forgeron condamnoit sa fenêtre, v.1002 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Et son esprit frappé soudain s'évaporer. v.1004 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Avec ce qu'elle peut rencontrer sous sa main. v.1008 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Puis prenant sa guitare, elle a, de sa façon, v.1011 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Chanté différents airs en différent jargon. v.1012 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
On ne peut s'empêcher d'en pleurer et d'en rire. v.1014 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
C'était des hurlements qu'on ne peut exprimer : v.1020 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
J'ai dit qu'on ouvre tout, et qu'aucun ne l'arrête. v.1022 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Malgré son mal, Crispin, l'aimable et doux visage ! v.1031 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
D'un bout du monde à l'autre on vante mon talent. v.1039 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Ce qui m'en plaît, monsieur, sa folie est gaillarde. v.1045 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
C'est mon ton favori : la musique en est vive, v.1049 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
L'on m'envoya chercher, un de ces jours passés, v.1052 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
D'un homme dès longtemps au lit paralytique : v.1054 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Dès que j'eus mis en chant un certain rigaudon, v.1055 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Trois sages médecins venus dans la maison, v.1056 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Qui venait d'exercer son grave ministère, v.1058 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Voir une faculté faire en rond une danse, v.1061 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Cela doit être beau, monsieur ! v.1063 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Attendez... doucement... mon démon de musique v.1065 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Les cheveux à la tête en dresseront d'horreur... v.1067 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Je sens qu'en tons heureux ma verve se dégorge. v.1069 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Or donc, dans le duo dont il est question, v.1071 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Vous y verrez du vif et de la passion : v.1072 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Écartons-nous un peu ; je crains les diésis. v.1075 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Nous entendrons bientôt de beaux charivaris. v.1076 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Agathe, mon enfant, ton erreur est extrême. v.1077 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Et, si c'est ton désir encor, je danserai. v.1080 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
C'est vous qui commencez. Allons, vite : un, deux, trois. v.1084 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Partez donc, partez donc, musicien barbare, v.1085 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Quelle rauque grenouille, au milieu de ses joncs, v.1087 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
T'a donné de ton art les premières leçons ? v.1088 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Sais-tu, dans un concert, ou croasser, ou braire ? v.1089 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Que je n'ai point l'honneur d'être musicien. v.1091 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Pourquoi donc, ignorant, viens-tu, ne sachant rien, v.1092 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Interrompre un concert où ta seule présence v.1093 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Cause des contre-temps et de la discordance ? v.1094 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Vit-on jamais un âne essayer des bémols, v.1095 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Pour chanter un concert, sortit-il de son trou ? v.1100 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Mon maître, comme il faut, chantera sa partie : v.1102 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
J'en suis sa caution. v.1103 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Dans une sérénade, il montre son savoir ; v.1104 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Nous n'avons pas un double. v.1109 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Nous pourvoirons à tout, qu'aucun soin ne vous trouble. v.1110 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Vous verrez que je suis un homme de concert, v.1111 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
No, non è matto, v.1114 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Lisette, suivons-la, voyons s'il est possible v.1125 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Il est entré. Lisons... v.1129 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Il faut que, cette nuit, sans plus longue remise, v.1133 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Nous fassions éclater quelque noble entreprise, v.1134 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Et que nous l'arrachions, Crispin, d'un joug si dur. v.1135 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Il me vient un dessein... tu connais bien Clitandre ? v.1141 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
D'un tel ami nous pouvons tout attendre : v.1142 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Son château n'est pas loin ; c'est chez lui que je veux v.1143 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Nous disposerons tout pour notre mariage. v.1146 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Et nous y conduirons et l'hymen et l'amour. v.1148 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Ah ! Monsieur, excusez l'ennui qui me possède. v.1149 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
De grâce, ordonnez-lui v.1151 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Qu'il veuille à mon secours s'employer aujourd'hui. v.1152 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Il a daigné tantôt me faire confidence : v.1154 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Oui, oui, j'en ai plus d'un, dont l'effet salutaire... v.1157 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Ah ! Monsieur ! v.1159 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Refuser, lorsqu'on vous en priait, v.1159 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Pardonnez mon erreur. v.1161 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
On ne me fit tel tour, pas même en Barbarie. v.1162 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
D'un objet si charmant, sans lui donner secours ? v.1164 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Monsieur, parlez pour moi. v.1165 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Crispin, je t'en conjure, v.1165 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
J'immole encor pour vous tout mon ressentiment. v.1167 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Rentrez. Je vais voir dans mon livre v.1169 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Vous me verrez tantôt dans l'opération. v.1171 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Je ne puis exprimer mon obligation ; v.1172 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Mais aussi soyez sûr que mon bien et ma vie... v.1173 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Es-tu donc à ses yeux devenu médecin ? v.1176 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Pour cacher mon dessein et me déguiser mieux, v.1179 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
Et voilà justement ce qui fait son erreur. v.1183 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
Il en faut profiter. Je ressens dans mon coeur v.1184 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Allons nous consulter, et voir par quelle voie v.1186 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Nous pourrons réussir dans nos nobles projets, v.1187 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Et ferons éclater ton art et tes secrets. v.1188 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Nous sommes sans argent ; qui nous en donnera ? v.1191 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
Qu'une fille a d'esprit, de raison, de bon sens, v.1196 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Quand l'amour une fois s'emparant de son âme, v.1197 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Lui peut communiquer son génie et sa flamme ! v.1198 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
De mon côté, j'ai pris, ainsi que je le dois, v.1199 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Je vais, je viens, je cours ; tout accroît mon tourment. v.1204 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Près d'elle, mon esprit, comme le sien, se trouble ; v.1205 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Son accès de folie à chaque instant redouble. v.1206 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Ah ! Monsieur, suis-je assez au rang de vos amis, v.1207 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et, lorsque l'on perd tout, on peut tout hasarder. v.1212 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Je me fais un plaisir de rendre un bon office. v.1213 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
On se doit en tout temps l'un à l'autre service. v.1214 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Pour ne vous pas donner ces marques d'amitié. v.1216 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
L'homme dont il s'agit en ces lieux doit se rendre ; v.1217 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
J'ai voulu sur le mal le sonder et l'entendre. v.1218 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Quel service, monsieur, peut être égal au vôtre ! v.1222 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Comme le ciel envoie ici, sans y songer, v.1223 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Cette honnête personne exprès pour m'obliger ! v.1224 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Je ne garantis point sa science profonde, v.1225 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Vous savez que ces gens, venus du bout du monde, v.1226 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
C'est beaucoup s'ils n'ont pas ressuscité des morts. v.1228 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Mais si l'on peut juger de tout ce qu'il peut faire v.1229 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Je suis persuadé, monsieur, de son mérite. v.1234 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Nous voyons tous les jours de ces sortes de gens v.1235 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Si cela dure encore, il faudra qu'on la lie. v.1238 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Bonjour, mes doux amis : Dieu vous gard', mes enfants. v.1239 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Que le ciel pour longtemps la santé vous envoie, v.1241 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Vous conserve gaillards, et vous maintienne en joie ! v.1242 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Le chagrin ne vaut rien, et ronge les esprits ; v.1243 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
On trouverait encor des retours de jeunesse. v.1246 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
Je sirote mon vin, quel qu'il soit, vieux, nouveau ; v.1251 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je fais rubis sur l'ongle, et n'y mets jamais d'eau. v.1252 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
On peut voir dans ma bouche encor toutes mes dents. v.1255 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
D'avoir des serviteurs, et qui m'en content, dà. v.1260 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Mais vois-tu, mon ami, veux-tu que je te dise ? v.1261 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Hélas ! Jamais. Il faut qu'on l'ait ensorcelée. v.1266 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
À mon âge, je vaux encor mon pesant d'or. v.1267 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Les enfants cependant m'ont beaucoup fait de tort : v.1268 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je ne paroîtrais pas la moitié de mon âge, v.1269 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Si l'on ne m'avait mise à treize ans en ménage. v.1270 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Quelle fécondité ! Quatorze ! v.1276 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Et tous garçons encor ; je n'en avais point d'autres, v.1277 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Mais ce sont des fripons, et qui finiront mal : v.1279 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Ils m'ont, jusqu'à présent, chicané mon douaire ? v.1282 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Hélas ! Peut-on plus loin pousser l'égarement ? v.1284 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
La friponne, ma foi, joue, à charmer, ses rôles. v.1285 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Prêtez-les-moi, monsieur, pour subvenir aux frais, v.1287 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Tu rêves, mon enfant : mais pour te satisfaire, v.1289 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
J'avancerai les frais, et j'en fais mon affaire. v.1290 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Si je n'ai cet argent, ce jour, en mon pouvoir, v.1291 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Mon unique recours sera le désespoir. v.1292 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Mais songe, mon enfant... v.1293 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Vous êtes honnête homme : v.1293 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je veux flatter son mal. v.1295 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Il ne faut pas, de front, heurter son sentiment. v.1296 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
Quel risque à ses désirs de vouloir condescendre ? v.1301 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Ces cent louis prêtés donner un bon succès ! v.1304 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Donne à mon procureur, Lisette, cet argent : v.1307 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Que je veux vous servir, et de toute mon âme. v.1310 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
Solliciter mon juge, et demander justice. v.1313 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Voilà de quoi, Monsieur, avancer votre affaire. v.1317 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
J'en réponds corps pour corps, il est en bonne main. v.1320 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Eh ! Monsieur, venez donc. Avec impatience v.1325 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Tous deux nous attendons ici votre présence. v.1326 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Pour savoir si le mal dont nous cherchons les causes v.1330 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Réside dans la basse ou haute région : v.1331 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Hippocrate dit oui, mais Galien dit non ; v.1332 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Vous voyez donc, monsieur, d'où procède son mal ? v.1335 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Sent toujours de son mal quelque crise nouvelle : v.1338 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Monsieur m'a conseillé de la mettre en vos mains. v.1340 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Vous avez donc guéri de ces maux quelquefois ? v.1343 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Il entre dans mon art quelque peu de magie. v.1345 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je guéris une fois l'infante de Congo, v.1347 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Sur les maux dont le corps ressent la violence : v.1350 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Mais l'objet de mon art est plus noble ; il guérit v.1351 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Tous les maux que l'on voit s'attaquer à l'esprit. v.1352 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Atrabilaire, fou, même hypocondriaque, v.1354 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je vous suis obligé, monsieur, d'un si grand zèle. v.1357 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Sans perdre plus de temps, entrons chez cette belle. v.1358 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Non, s'il vous plaît, monsieur, il n'en est pas besoin ; v.1359 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Agathe, en ton absence, avec un tour d'adresse, v.1362 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Comment donc ? v.1364 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Nous avons maintenant, sans chercher davantage, v.1365 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Pourvu qu'un seul moment nous puissions écarter v.1367 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Tant qu'il suivra ses pas, nous ne saurions rien faire. v.1369 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Reposez-vous sur moi ; je réponds de l'affaire. v.1370 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Il faut convaincre Albert qu'avec de certains mots, v.1375 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Je l'instruirai de tout, je t'en donne parole. v.1385 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Mais songe seulement à bien jouer ton rôle ; v.1386 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Pour me donner le temps d'expliquer le mystère, v.1389 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Dieu conduise la barque, et la mette à bon port ! v.1392 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
De l'habit dont jadis elle courait le bal, v.1395 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Un bonnet de dragon, un large cimeterre. v.1398 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Mon argent doit servir à lever des soldats ; v.1400 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Mon équipage est prêt. v.1403 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Sont malheureux d'avoir affaire aux usuriers : v.1408 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Celui qui m'a prêté son argent, je le tiens v.1411 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Que l'on puisse trouver en affaires pareilles : v.1413 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
La gloire est mon penchant, cette gloire inhumaine v.1425 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
À son char éclatant en esclave m'enchaîne. v.1426 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Amène mes chevaux. L'occasion est belle ; v.1430 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Partons, courons, volons. v.1431 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
J'examinais ses yeux. à ce qu'on peut comprendre, v.1433 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Ordonnez qu'on apporte un fauteuil vitement. v.1436 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
La baïonnette au bout du fusil. Ferme ; bon : v.1443 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Frappez. Serrez vos rangs ; percez cet escadron. v.1444 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Ah ! Marauds, vous fuyez ! Non, point de quartier ; tue. v.1446 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Son mal, à mon avis, ne provient d'autre chose v.1450 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Que d'une humeur contrainte, un esprit irrité, v.1451 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Quelque démon d'amour a saisi son idée. v.1453 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Ce démon violent, dont il la faut sauver, v.1455 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Je vous répondrais bien... v.1459 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Je vous baise les mains, et vous donne parole v.1461 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Hâtez-vous donc. Son mal augmente à chaque instant. v.1463 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
On ne saurait agir avec trop de prudence. v.1465 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Quand dans le corps d'un homme un démon prend séance, v.1466 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Je veux bien me livrer à son expérience. v.1470 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Moi, je veux vous confondre, v.1473 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Et vous mettre en état de ne pouvoir répondre. v.1474 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Mettez-vous auprès d'elle. Eh ! Non ; comme cela, v.1475 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Un genou contre terre, et vous tenez bien là, v.1476 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Ne consentez-vous pas qu'il lui donne la main, v.1479 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Pour que l'attraction se fasse plus soudain ? v.1480 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Oui, je consens à tout. v.1481 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Quel calme en mon esprit vient succéder au trouble ! v.1485 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Quel tumulte confus dans mes sens se redouble ! v.1486 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Quels abîmes profonds s'entr'ouvrent sous mes pas ! v.1487 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Quel dragon me poursuit ! Ah ! Traître, tu mourras : v.1488 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
D'un monstre tel que toi je veux purger le monde. v.1489 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Ah ! Monsieur, évitez sa rage furibonde. v.1490 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Laissez-moi de son flanc v.1491 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Tirer des flots mêlés de poison et de sang. v.1492 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Aux accès violents dont son coeur se transporte, v.1493 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Je vois que j'ai donné la dose un peu trop forte. v.1494 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
De bon esprit de vin, des gouttes d'Angleterre, v.1497 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Courez donc au plus tôt. Laisserez-vous périr v.1503 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Allez vite ; allez donc. v.1505 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Ne perdons point de temps, quittons cette demeure. v.1506 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
Je mets entre vos mains et mon sort et ma vie. v.1509 (Acte 3, scène 11, AGATHE)
Allons courir les champs, pour remplir notre sort, v.1511 (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Et le laissons tout seul exhaler son transport. v.1512 (Acte 3, scène 11, LISETTE)
J'apporte un élixir d'une force étonnante... v.1513 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
Mais je ne vois plus rien. Quel soupçon m'épouvante ? v.1514 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
Que sont-ils devenus ? Quel chemin ont-ils pris ? v.1516 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
Par leur feinte folie ils m'ont enfin séduit ; v.1519 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
Voilà de mon amour la suite ridicule. v.1521 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
Allons, suivons leurs pas ; ne nous arrêtons plus. v.1523 (Acte 3, scène 12, ALBERT)

LA COQUETTE, OU L'ACADÃ‰MIE DES DAMES. (1691)

Vous en avez menti, messieurs les commis de la barrière, je ne dois rien : vous êtes des fripons. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
On est plus assuré au milieu des bois que dans ce maudit pays-ci : on ne saurait faire un pas qu'on ne trouve un filou. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Quelle maudite nation ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
À peine suis-je entré dans la ville, qu'on fait derrière mon cheval l'opération à ma valise ; on en tire les hardes, et on la fait accoucher avant terme. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
En descendant à l'hôtellerie, on m'escamote ma casaque. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Je fais deux pas dans la rue, un fiacre me couvre de boue depuis les pieds jusqu'à la tête ; un porteur de chaise me donne d'un de ses bâtons dans le dos : il vient un homme me saluer ; je lui ôte mon chapeau, un coquin par derrière m'arrache ma perruque ; et, pour comble de friponneries, on veut me faire payer l'entrée à la porte comme bête à cornes, parce que je viens pour me marier... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Attendez donc que je sois... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Monsieur, n'êtes-vous pas un coupeur de bourses ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
N'ai-je là personne ? (Acte 1, scène 3, COLOMBINE)
D'où vient, petit garçon, qu'il faut vous appeler tant de fois ? (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
N'est-il venu personne me demander ? (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
Il est venu cinq ou six personnes ; mais j'ai oublié leurs noms et ce qu'elles m'ont dit. (Acte 1, scène 4, BAGATELLE)
Monsieur le conseiller a dit qu'il allait revenir. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Il est venu aussi cette grande femme qui a le visage si creux, qui vous viendra voir tantôt, quand elle aura été chez son libraire. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Venez çà ; allez chez ma couturière, et dites-lui que je veux avoir mon habit aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
Hé bien, cousine, as-tu bientôt mis la dernière main à ton visage ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
J'ai beau arranger mes traits, il me semble qu'il y en a toujours quelqu'un qui se révolte contre mon économie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je t'assure que tu es d'un air à faire payer contribution à tous les coeurs de la ville. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Nous commençons tout doucement à monter en graine, et nous sommes assez fortes pour bien soutenir une thèse en mariage. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je sens quelquefois qu'une fille n'est pas née pour vivre seule ; je t'avouerai même que j'emploie tout mon esprit pour attirer quelque amant dans le filet conjugal. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mais les hommes sont des pestes de poissons rusés qui viennent badiner autour de l'appât, et qui mordent rarement à l'hameçon. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Le mariage se décrie de jour en jour ; je crois, pour moi, que nous allons voir la fin du monde. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Quoique le mariage ne soit plus guère à la mode, les hommes ont beau faire, ils ne sauraient se passer de nous. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je relève, avec art, les agréments que la nature m'a donnés : je joins à quelque brillant d'esprit les talents de la poésie et de la musique : pour mes manières, elles sont douces et insinuantes ; et, avec tout cela, point d'épouseurs. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mais que prétendent donc tous ces petits messieurs-là ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
C'est ce que je ne conçois pas. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
On sait bien qu'il y a de certaines avances qui accrochent quelquefois. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mais vous en aurez menti, messieurs les soupirants ; et si j'accorde quelque faveur, ce ne sera, ma foi, que par-devant notaire, et en vertu d'un bon parchemin bien signé. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Savoir risquer un billet dans son temps, marcher sur le pied à l'un, tendre la main à l'autre, se brouiller avec celui-ci, se raccommoder avec celui-là : crois-moi, avec ce petit manège-là, il faut, bon gré, mal gré, que quelque bête donne dans les toiles. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Prends-y garde, au moins : on ne fait plus guère de fortune à ce métier-là. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Bon ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Cousine, le monde m'en a plus appris qu'à toi, et je te suis caution qu'une fille n'est piquante qu'autant qu'elle a pris sel dans la coquetterie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Ce ne sont pas là les maximes de ma mère, qui me prône tous les jours que la coquetterie est l'antipode du mariage ; et j'ai ouï dire cent fois à mon oncle qu'une fille coquette ressemble à ces vins pétillants dont tout le monde veut tâter, et dont personne ne veut acheter pour son ordinaire. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Voilà-t-il pas mes contes de grand'mères, qui condamnent dans leurs enfants les plaisirs que l'âge leur refuse ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je veux, moi, te donner des conseils pour le mariage, plus courts et plus faciles : et afin que tu les retiennes mieux, je vais te les lire en vers. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Du frein ou de l'épron usant avec adresse, v.11 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Pour conserver les coeurs qu'elle a su préparer, v.13 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Si quelqu'un, rebuté de son trop long martyre, v.17 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Par de fausses bontés alors on le retire : v.19 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
On écrit, et Dieu sait le style du billet ! v.20 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Un roi ne paierait pas tout ce qu'on lui promet : v.21 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
On se désespère, on soupire ; v.22 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je te dis qu'en amour ils sont si niais, qu'une fille qui sait un peu son métier en va duper trente à la fois. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Lui parle-t-on d'amour... (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Lui parle-t-on d'amour, vante-t-on ses appas, v.24 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Et sait se démonter à visse : v.27 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
D'un rire obéissant son visage est paré ; v.28 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Le robinet des pleurs s'ouvre et ferme à son gré ; v.29 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Si quelque dupe enfin ne tâte du contrat. v.33 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Il entre bien des ingrédients dans la composition d'une coquette. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Savante comme tu l'es, tu devrais te mettre à montrer le coquettisme en ville : tu serais bientôt riche. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Dans le fond, on n'a que de bonnes intentions. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Mademoiselle, voilà monsieur le comte Octave. (Acte 1, scène 6, BAGATELLE)
Bon ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
C'est une façon de mari. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Tu l'aimeras donc ? (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Ne t'ai-je pas dit cent fois que j'aime tout le monde sans aimer personne. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mon père m'a défendu de le voir, parce qu'il me destine à un bailli du Maine, qui doit arriver dans peu. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Oui, mademoiselle, nous avons résolu cela : et s'il ne vous épouse, je vous épouserai, moi. (Acte 1, scène 8, MEZZETIN)
Vous savez, Monsieur_le_Comte, quels sont mes sentiments pour vous : cela vous doit suffire. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Ne parlons point d'amour, si ce n'est en chansons. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Bon, bon ! (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Allons, qu'on approche le clavecin. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Mezzetin, prenez bien garde que mon père ne vienne. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Me voilà, me voilà, monsieur. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
Avec qui diable es-tu donc ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Tu es donc amoureux ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Que faites-vous donc ici, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Puisque monsieur vous l'a défendu, pourquoi y revenez-vous ? (Acte 1, scène 9, PIERROT)
Est-ce que vous prétendez, mon petit monsieur, épouser ma fille malgré moi ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Monsieur, n'allez pas souffrir cela ; on vous prendrait pour un insensé. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
Mais, monsieur, encore une fois, je n'ai que faire de vos révérences : répondez à ce que je vous demande. (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Quelle plaisante conversation ! (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
Va, va, tu n'as qu'à y revenir ; je te ferai danser un branle de sortie sans violons. (Acte 1, scène 10, PIERROT)
Elles ont appris à danser du même maître. (Acte 1, scène 10, PIERROT)
Ne t'ai-je pas dit que je ne voulais pas que tu songeasses davantage à cet homme-là pour être ton époux ? (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
Écoutez, ne m'échauffez pas les oreilles ; il y a des maisons à Paris où l'on réduit les filles désobéissantes. (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
Ma foi, monsieur, il faut dire la vérité ; voilà des filles bien civiles. (Acte 1, scène 11, PIERROT)
Mais que veulent donc dire toutes ces cérémonies-là ? (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Voilà une nouvelle manière de répondre. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Allons, allons, il faut faire cesser tout ce manége-là. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Ah, monsieur le maraud ! (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Si je prends un bâton... (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Mais, monsieur, est-ce que vous voulez m'empêcher d'être civil ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
Je veux que tu passes chez monsieur Fesse-Mathieu, pour le prier de venir ici ; et que tu ailles de là dans la rue de la Huchette, savoir si le messager du Mans est arrivé. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Bon, bon, bon, monsieur. (Acte 1, scène 11, PIERROT)
Vous attendez donc quelque panier de volaille ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
J'attends le bailli de Laval, qui vient pour être mon gendre. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Tout de bon ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
Monsieur, n'en faites rien ; il ne vient que des chapons de ce pays-là. (Acte 1, scène 11, PIERROT)
Pardonnez-moi... mais... c'est que... en vérité... mademoiselle ; je m'en vais... (Acte 1, scène 12, PIERROT)
Pour moi, je ne sais plus quelle maladie a attaqué le cerveau de cet animal-là : il ne voit plus, il n'entend plus ; il a assurément quelque chose de brouillé dans son timbre. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Tu veux donc que je cachette une lettre avec un manchon ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Voilà une nouvelle folie que je ne lui connaissais pas encore. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Parle, réponds ; dis donc à qui tu en as. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Je n'oserais ; je sens là un tourbillon, un étouffement de la nature... heurtant contre l'amour. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
Que signifie donc cette cérémonie-ci ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Voyons donc ce que dit cette lettre. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Comme il n'y a point d'animal dans le monde qui n'aime quelque autre animal, c'est ce qui fait que je vous aime. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Mon très humble serviteur et fidèle amant, Pierrot. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Voilà donc où le bât vous blesse, monsieur l'amoureux ! (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
En vérité, je suis ravie d'avoir fait une pareille conquête. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Mademoiselle, je sais bien que mon mérite n'est pas capable de mériter ;... mais, d'un autre côté,... voilà que l'occasion,... votre beauté... Je ne suis pas bien riche ; mais, ma foi, je suis un bon garçon. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
J'entends cela le mieux du monde ; mais je vous prie, monsieur Pierrot, d'étouffer un peu vos hoquets de tendresse, et d'aller porter cette lettre à monsieur de la Maltotière. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
La conquête de Pierrot n'est pas bien illustre : je sens néanmoins une secrète joie de voir que rien ne m'échappe. (Acte 1, scène 13, COLOMBINE)
Quelque sévérité qu'affectent les femmes, elles ne sont jamais fâchées de s'entendre dire qu'on les aime. (Acte 1, scène 13, COLOMBINE)
Mademoiselle, voilà monsieur le conseiller Nigaudin. (Acte 1, scène 14, LE-LAQUAIS)
En vérité, monsieur Nigaudin, j'ai lieu de louer votre diligence : nous ne devons partir pour la Comédie que dans deux heures, et je suis ravie de pouvoir pendant ce temps-là profiter de votre conversation. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Mademoiselle, quand il s'agira de venir vous offrir ses hommages, on n'obtiendra point de défaut contre moi : en cas de rendez-vous auprès des dames, je ne me laisse jamais contumacer, et je me rends bien vite à l'ajournement personnel. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Ah, monsieur ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Vous avez un tour aisé et naturel dans les expressions, que les autres n'ont point ; et il semble toujours que vous demandiez le coeur, quelque indifférente chose que vous puissiez dire. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Moi, mademoiselle ! Je ne vous demande rien ; vous me prenez donc pour un escroc ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Il est vrai que nous autres gens de robe, la plupart, nous avons la belle élocution à commandement. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Tout franc, mademoiselle, les gens d'épée n'ont point le boute-dehors comme nous. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Ne me parlez point des gens d'épée ; ils n'auraient jamais rien à vous dire, s'ils ne vous étourdissaient de leurs bonnes fortunes, et s'ils ne vous faisaient le calcul du nombre des bouteilles qu'ils ont vidées. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Pour moi, je ne conçois pas bien la manie de la plupart des femmes d'aujourd'hui ; on ne saurait leur plaire, si l'on ne revient de Flandre ou d'Allemagne, et si l'on ne rapporte à leurs pieds un coeur tout persillé de poudre à canon. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Ma foi, il y a bien de l'entêtement ; car, entre nous, il n'y a point de gens qui tiennent une procédure si irrégulière auprès des dames que les gens de guerre : ils sont brusques et entreprenants sur le fait des faveurs, et n'observent jamais les délais fixés par l'ordonnance de l'amour. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Il est vrai qu'on n'est point en sûreté contre leurs entreprises ; et quand ils sont chez les dames, ils s'imaginent être dans un quartier d'hiver à vivre à discrétion. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
À propos de quartier d'hiver, mademoiselle, il me semble qu'ils sont venus cette année quinze jours plus tôt pour moi. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Pourquoi donc, monsieur ? (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Nous verrons. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Que craint-on, monsieur, quand on est fait comme vous ? (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Il est vrai qu'un juge craint fort peu de chose ; mais la plupart de ces gens de guerre sont des brutaux qui usent d'abord des voies de fait. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Nous autres, nous faisons notre affaire en douceur, et nous n'aimons pas le fracas de la brette. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Qu'on n'ait du coeur. Je voudrais que vous me vissiez aux buvettes : je fais tout trembler ; et si tous mes confrères les praticiens me ressemblaient, il ne se recevrait pas le quart des nasardes qui se donnent tous les jours. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Et je vous prendrais quelquefois pour un colonel de robe. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Vous trouvez donc mon habit joli ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Je sens quelquefois des convulsions de bravoure que je ne saurais retenir. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
J'étais né pour la guerre : mais mon père, voyant que j'avais trop d'esprit pour ce métier-là, me mit dans notre présidial de Beauvais, et m'acheta une charge d'assesseur. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Ah, monsieur l'assesseur ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Tout franc, mademoiselle, je ne me plains pas de mes lumières, et je vous avoue que j'ai une pénétration d'esprit qui me surprend quelquefois. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Je jugeai dernièrement un gros procès à l'audience, dont je n'avais pas entendu un mot. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Bon ! (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
L'une des parties m'avait envoyé un carrosse de cent pistoles, et l'autre deux chevaux gris de six cents écus ; vous jugez bien qui avait le bon droit ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Je sais que deux chevaux gris mènent un procès bien rondement. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Ma foi, vous avez raison ; les chevaux entraînèrent le carrosse. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Mon ami, je crois que tu ne me connais pas. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Ah, monsieur ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
Hé, que faites-vous, monsieur ? (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Pour plus grande sûreté, vite, qu'on me donne ma robe. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
Je ne vais jamais sans cela : on ne sait pas ce qui peut arriver. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
Ah, monsieur ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Si tu ne me laisses entrer, je mettrai le feu à la maison. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Monsieur, je suis bien fâchée de l'accident de votre cravate : mais... (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Mais, mademoiselle, on est bien aise de conserver le peu qu'on a de linge. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Il est vrai qu'une jolie personne comme vous est un redoutable ouvrage à cornes. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
Ce n'est rien, monsieur... (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Je ne suis pas mal fait, oui ; je dois ma taille à une douzaine de bouteilles de vin que je bois réglément par jour : un grand ventre sied bien à la tête d'un bataillon. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Qu'est-ce donc que j'entends ? (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
Voilà vos inquiétudes qui vous prennent ; vous voudriez déjà être hors d'ici, et vous ne songez pas qu'il y a un siècle qu'on ne vous a vu. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Monsieur, je ménage tout le monde pour des raisons particulières ; mais je sais donner la préférence à qui le mérite. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Je me distingue en voyant des gens de cour ; les officiers me font plaisir ; je trouve des ressources avec les financiers : et pour peu qu'on aime les bagatelles, c'est le moins qu'on puisse avoir que deux ou trois petits abbés dans une maison. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Pour les abbés, passe : on sait bien que cette graine-là est nécessaire aux femmes : mais j'enrage de voir à vos trousses un tas de gens de robe, qui sont pour la plupart des croquants, à qui l'esprit n'a été donné que comme le sel aux jambons pour les conserver. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Bon ! L'été les femmes les souffrent faute d'officiers : mais ce sont des oiseaux de semestre qui disparaissent avec les hirondelles. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Et puis les affaires viennent sans qu'on y pense ; on a tous les jours, malgré soi, des procès ; et vous savez qu'auprès d'un juge sensible, l'enjouement d'une jolie femme est toujours la meilleure pièce d'un sac. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Si jamais je l'y rencontre ; je n'aime pas le bruit, mais assurément je lui couperai les oreilles. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Fi, monsieur, ne m'en parlez point ; je ne le saurais souffrir : c'est une éponge à sottises. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Qu'avez-vous donc, mademoiselle ? (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Ce n'est rien, monsieur ; on ne peut pas toujours se porter si bien que vous. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Que vous avez bon visage ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Je le crois, ma foi, qu'il est hon ; il y a plus de trente ans que je m'en sers jour et nuit ; je ne suis pas comme ces femmes qui le mettent le soir sur leur toilette. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Mon capitaine, ne voulez-vous pas arrêter les parties de ce marchand a fourni les justaucorps de la compagnie ? (Acte 1, scène 17, LE-SERGENT)
C'est-à-dire, monsieur le capitaine, que vous ne manquez pas de moyens pour trouver de l'argent. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
Je veux être un infâme, si j'ai le premier sou pour faire ma compagnie : ce qui me console, c'est que je dois beaucoup. (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
Allons, tirez. (Acte 1, scène 17, LE CAPITAINE)
Allons, tirez. (Acte 1, scène 17, LE CAPITAINE)
Mon capitaine. (Acte 1, scène 17, LE-SERGENT)
Allons, tirez ; à la paille. (Acte 1, scène 17, LE-SERGENT)
Mon petit ami, et que faites-vous donc ici, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
Mon petit ami, si vous ne dénichez au plus vite, je vous ferai amoureusement descendre par la fenêtre. (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
Monsieur le capitaine, vous êtes un extravagant de vous emporter sans raison. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
N'ai-je pas fait mon devoir de faire cacher monsieur pour vous épargner du chagrin ? (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
Et vous, monsieur, de quoi vous avisez-vous de faire du bruit mal à propos ? (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
Il n'y a qu'un homme de robe et officier d'un présidial capable de tousser quand on le cache sous une table. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
Adieu, monsieur ; nous ne serons pas toujours seul à seul ; et s'il vous tombe jamais quelque décret sur le corps, je vous apprendrai ce que c'est que de scandaliser un juge chez des femmes. (Acte 1, scène 18, NIGAUDIN)
Va, va, petit regrattier de la justice, je me moque de toi et de tes décrets ; je suis en garnison dans une bonne citadelle. (Acte 1, scène 18, LE-CAPITAINE)
On ne traite pas comme cela un conseiller assesseur, et je m'en plaindrai à votre citadelle. (Acte 1, scène 18, NIGAUDIN)
Monsieur, je viens de chez votre notaire ; il vous prie bien fort de l'excuser ; il ne saurait venir aujourd'hui. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ni demain non plus : il lui est survenu une petite affaire ; je ne crois pas qu'il puisse venir si tôt. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Et quelle est donc cette affaire ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
C'est, monsieur, qu'il est mort. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Tu as raison ; je ne crois pas qu'il revienne de longtemps. C'est bien dommage ; c'était le seul honnête homme de notaire que j'aie encore trouvé. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Oui, monsieur ; pour celui-là, on m'a dit qu'il était arrivé par le poulailler du Maine, et qu'il demeurait tout rasibus de chez nous. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je me déferai peut-être à la fin de ma fille, et je ne verrai plus dans ma maison des animaux de toute sorte d'espèces, et particulièrement cette assemblée de femmes, ou plutôt cette académie de folles qui s'y tenait. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Tout franc, monsieur, je commençais à être bien las de toutes ces visageresses, et j'étais résolu de prendre mon congé ou de vous donner le vôtre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Mais, monsieur, je voudrais bien vous lâcher un petit mot, tandis que je sommes sur la chose du mariage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Monsieur, regardez-moi bien ; tel que vous me voyez, je me vais marier. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ce qui me console ; monsieur, c'est que celle que j'épouse est aussi folle que moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Et qui est donc cette malheureuse-là ? (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Monsieur, vous la connaissez bien ; c'est... mademoiselle votre fille. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vraiment, monsieur, cela est tout prêt ; on n'attend plus que votre consentement et le sien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Mais, monsieur, il ne faut pas se fâcher ; cela n'est pas si inégal. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je suis un garçon, une fois, et elle est une fille ; et puis, monsieur, je ne sais ce que c'est que de faire le blêche : vous me donnez quinze écus par an ; j'aime mieux n'en gagner que dix et être votre gendre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Et moi, voilà comme je réponds. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Fi donc, monsieur ; est-ce comme ça qu'on parle de mariage ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je crois, monsieur, que vous avez plus d'impatience de me faire votre gendre, que je n'en ai de vous voir mon beau-père. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Vous avez une fille : ergo vous êtes pourvu d'une drogue dont vous voudriez être défait ; car une fille, c'est une fleur qui se fane, si elle n'est cueillie dans sa saison ; c'est un quartaut de vin de Champagne qui jaunit, s'il n'est bu dans sa primeur. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Monsieur du quartaut, vous n'en aurez peut-être que la baissière. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
J'espère, monsieur, que vous ne vous repentirez pas de l'affaire que vous faites ; car je puis vous assurer que je vous livre une fille toute neuve, et qui vous fera dans la suite un très bon usé. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Je n'ai aucune mauvaise qualité ; je hais le vin à la mort ; j'ai une aversion incroyable pour le jeu, et je suis fort aisé à vivre : je ne crois pas avoir assommé plus de vingt paysans ; et si, ce n'était que pour des bagatelles, quelques rentes seigneuriales. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Vous dites donc, monsieur, que ma fille sera doucement avec vous ; et qu'est-ce que c'est que cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Je porte toujours cela sur moi, car je n'aime pas à être contredit. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Fi, monsieur ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Il n'y a que des fripons qui s'amusent à ce métier-là. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il n'y a que les mauvaises compagnies qui gâtent la jeunesse. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Est-ce que les honnêtes gens boivent du vin ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je vois pourtant là quelque chose qui a assez la physionomie d'une bouteille. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Bon ! (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Monsieur, vous avez la berlue. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Allons, allons, il faut passer par là-dessus : on ne fera pas un homme exprès pour moi. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Pierrot, dis à Colombine qu'elle vienne saluer monsieur. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Non, monsieur ; j'ai vu un chevalier avec un abbé qui sont venus pour l'emprunter jusqu'à sept heures. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Comment donc ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Si on me l'emprunte comme cela quand elle sera ma femme, elle ne durera pas si longtemps que je pensais. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Mon garçon, la fille de monsieur se prête donc quelquefois de main en main quand on la demande ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Oui, monsieur, tous les jours ; il y a tout plein d'honnête monde qui la vient prendre pour la divertir. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Oui, monsieur du beau-père ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
On ne parle point du loup qu'on n'en voie la queue. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Ma fille, voilà le bailli en question : tu ne voudras peut-être pas lui ouvrir ton coeur en ma présence ? (Acte 2, scène 3, TRAFIQUET)
Monsieur, je ne vous rends pas un méchant office de vous laisser seul avec votre maîtresse. (Acte 2, scène 3, TRAFIQUET)
Ne vous étonnez pas, mademoiselle, si vous me voyez reculer trois pas au frontispice de vos charmes : vous avez des yeux capables d'embraser tout le bailliage de mon coeur ; et depuis qu'on porte des bouches, on n'a jamais bouchonné un bouchon si bouchonnable. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Je suis confuse de vos civilités, monsieur ; et il faudrait avoir plus d'esprit que je n'en ai pour répondre à un compliment aussi bien tourné. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Il est vrai que pour des compliments, il n'y a personne dans notre province qui ose me prêter le collet. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
De pareils efforts d'esprit sont bons pour la province ; mais à Paris on aime à parler terre à terre. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
A-t-on de l'esprit à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Sitôt qu'il y a un fat dans un pays, on l'y envoie ; c'est le rendez-vous de tous les sots de la France ; et, de tous les Parisiens, je ne vois que les Normands et les Manceaux qui aient un peu de brillant. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
À vous entendre parler, vous ne paraissez pas content des cavaliers de ce pays-ci ; et les dames, qu'en dites-vous ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
La la ; elles sont d'assez bonne amitié : j'en ai trouvé quelques unes de jolies en mon chemin ; mais, tout franc, je n'en ai point encore vu une de votre calibre. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Il faut pourtant tomber d'accord qu'elles ont un tour d'esprit et des manières de se mettre que les femmes de province n'ont pas. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Oui-da, oui-da, je trouve qu'elles se coiffent raisonnablement haut, et je crois que leurs maris ne sont guère coiffés plus bas, (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Où passe-t-on le temps avec plus d'économie ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Aujourd'hui à l'Opéra, demain à la Comédie, un autre jour au bal ; on entrelace cela de parties de jeu et de promenades. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Vous voyez bien qu'il n'y a point de lieu où une femme soit si façonnière. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Pour moi, je trouve cela le plus joli du monde ; mais que disent les maris à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Les maris disent ce qu'ils veulent, et les femmes font ce qui leur plaît ; c'est la mode du pays. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Les femmes feront durer cette mode-là le plus qu'elles pourront. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Et, s'il vous plaît, quand une femme revient du bal à cinq heures du matin avec un cavalier, qu'elle éveille toute la maison, que disent les maris à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Les Parisiens sont trop bons serviteurs du Roi pour trouver cela mauvais. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Je ne m'en dédis point, voila de bonnes gens que ces Parisiens-là. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Vaille que vaille, puisque j'ai fait les frais du voyage, je vous épouserai ; mais à condition que, dès le lendemain de la noce, vous vous mettrez dans la carriole du Mans pour venir régenter les chapons de ma basse-cour : l'air de Paris donne trop de maux de tête. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Les filles de ce pays-ci sont faites avec des étoupes ; il ne faut qu'une étincelle... (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
J'ai une grâce à vous demander : les filles, comme vous savez, ont beaucoup d'ambition sur le fait du mariage ; j'ai eu toute ma vie une noble horreur pour les baillis du Maine ; ne pourriez-vous point changer de charge, et vous faire homme de qualité ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Très volontiers ; rien n'est plus aisé : aussi bien je suis en pourparler avec un marquis de nos cantons qui s'en va à l'armée ; et, comme il a besoin d'argent, il veut me vendre sa charge de marquis avec sa pratique. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Oh, monsieur ! (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Mais, en achetant une charge de marquis, n'oubliez pas, s'il vous plaît, de vous faire donner les airs déhanchés de ces messieurs-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Je n'en ai que faire : quand on a été toute sa vie élevé dans le Bas-Maine, les airs de cour ne sont que trop familiers. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Comme je suis une partie des plus intéressées dans l'affaire, je crois, mon père, que mon choix est du moins aussi nécessaire que le vôtre ; et je vous dirai franchement que cet homme-là n'est point fait pour moi. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Mais voyez, je vous prie, comme cela fait la raisonneuse ! (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
Je vous dis encore une fois, mon père, laissez-moi mener cette affaire-là. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Vous êtes plus vieux que moi, j'en conviens ; mais je me connais mieux en maris que vous. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
C'est un homme qui se présente de front au mariage, et ne sait pas ce que c'est qu'un préliminaire d'amour. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Comment veux-tu donc qu'il se présente ? (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
Mon père, vous voudriez... (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
J'ai trop de raison pour... (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Si tu as de la raison tu dois m'obéir, et prendre le parti qui se présente. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
Son esprit me charme, et je connais peu de gens qui en aient plus que lui. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Et pourquoi donc n'en veux-tu point ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Il faudrait, mon père, que je fusse bien aveugle ou bien insensible pour, refuser un tel parti. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Que ne parles-tu donc ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Voyez, je vous prie, quand on ne s'entend pas. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Tu réponds dignement aux soins que j'ai pris de ton éducation. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
J'aimerais mieux mourir, mon père, que de vous désobliger. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Tu me promets donc de ne plus songer à cet étourdi ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Et moi, pour reconnaître ton obéissance, je te promets d'augmenter ton trousseau de six chemises, et d'aller te voir toutes les fêtes et dimanches quand tu seras au Maine. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Au Maine, mon père ! (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Accompagner ton mari. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Mon mari ! (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Ce n'est pas son dessein de quitter Paris. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Depuis quand donc ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Que diable veux-tu donc dire avec ton Octave ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Ce n'est pas Octave que vous voulez me donner pour mari ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Non, assurément. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Bon, bon ! (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
C'est donc ainsi, coquine, que tu fais état de mes remontrances, et que tu te moques de moi ! (Acte 2, scène 8, TRAFIQUET)
Mon père... (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Va, je t'abandonne. (Acte 2, scène 8, TRAFIQUET)
Mon père... (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Mon petit papa ! (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Je te donne ma malédiction, et tu mourras vieille fille. (Acte 2, scène 8, TRAFIQUET)
Je n'irai pas perdre un amant pour la mauvaise humeur d'un père : nous sommes dans un temps où il faut garder le peu qu'on en a. (Acte 2, scène 9, COLOMBINE)
Tu ne fais plus que quatre repas par jour ; tu ne saurais plus t'éveiller qu'à midi sonné : tu vois bien qu'en cet état-là tu ne peux pas faire longue vie. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
C'est donc à dire que ta folie te dure toujours ? (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
Tu te moques, Pierrot ; quand on est bien amoureux, on n'est pas à un étage près. (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
Je te conseille, de ce pas, d'aller faire ce saut-là pour l'amour de moi. (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
Je ne connais point cela. (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
Ce sont des dames qui disent qu'elles demeurent depuis peu dans le quartier. (Acte 2, scène 11, LE-LAQUAIS)
Voilà de ces chiennes de visites que l'on ne saurait éviter. (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
Bonjour, mademoiselle ; comment vous portez-vous ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Il y a mille ans que j'ai envie de vous venir voir, et de profiter de l'honneur de votre voisinage. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
On a dû vous dire, mademoiselle, que mon équipage s'est arrêté vingt fois à votre porte ; mais vous êtes introuvable, et toute des plus rares. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
En vérité, mesdames, je suis dans la dernière confusion d'avoir si mai profité de l'honneur de votre visite. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Peut-on savoir, la belle, quels sont vos plaisirs ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Vous êtes toujours dans le grand monde ; on dit que c'est vous qui faites l'honneur du quartier. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Apparemment que vous l'avez pris du bon faiseur ; je n'ai jamais rien vu d'aussi charmant. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Quand vous voudrez, nous jouerons ensemble ; mais je vous avertis que je suis la plus malheureuse fille du monde. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Nous faisons nos visites de quartier. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Une charrette de foin a fait un embarras, ce qui nous a obligées de nous sauver chez Lamy, où nous avons bu chacune trois bouteilles de vin pour nous désennuyer. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Madame la Marquise veut qu'on lui rende justice, et qu'on lui dise qu'il n'y a point de Breton qu'elle ne boive par-dessous la jambe ; c'est bien le plus hardi vin de femme ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
À propos de mariage, ma belle voisine, on m'a dit que vous couchiez la noce en joue. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Pour moi, madame, je ne trouve rien de vilain à faire tout ce que le monde fait, et ce que vous avez fait vous-même. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Pourrez-vous abandonner votre taille aux accidents du mariage ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Faites comme moi, mademoiselle ; depuis que j'ai épousé mon mari, nous ne couchons plus ensemble. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Cela est fort bon pour vous, madame la Marquise, qui avez quantité d'enfants de votre premier lit ; mais une fille qui se marie est bien aise de savoir au juste à quoi elle est propre. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Pour moi, je suis malheureuse en garçons ; je n'en saurais élever ; je n'en ai plus que dix-sept. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
En vérité, madame, l'état vous est bien obligé de lui donner tant de bons sujets. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
J'en aurais bien eu vingt-cinq ou trente, si tout était venu à profit ; mais les fausses couches ont fait de terribles brèches dans ma famille. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Le dirait-on à ma taille ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Elle est d'une finesse extraordinaire ; on croirait que vous allez rompre. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Depuis deux ans, Dieu merci, j'en suis un peu la maîtresse ; j'ai obligé monsieur le Comte à faire lit à part ; car je suis présentement bien revenue de la bagatelle. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Et monsieur votre époux prendra-t-il toujours ce petit divorce en patience ? (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Peut-on savoir, ma chère, qui vous épousez ? (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Plusieurs partis me recherchent ; mais mon père me destine à un bailli du Maine, et... (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Comment donc, madame ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Voilà deux femmes qui vont me demeurer dans les mains. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Non, madame, assurément je ne passerai pas, ou la peste m'étouffe ! (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Non, je ne crois pas que de mémoire d'homme on ait reçu une visite aussi impertinente. (Acte 2, scène 13, COLOMBINE)
Elles n'ont que faire de me tant dégoûter du bailli ; si je l'épouse, ce ne sera qu'à mon corps défendant. (Acte 2, scène 13, COLOMBINE)
Monsieur le meneur de ballets, peut-on savoir qui sont ces sauterelles-là ? (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
Monsieur, ce sont des filles surnaturelles, qui connaissent les astres, les langues, et tout ce qu'il y a de plus extraordinaire au monde et hors du monde ; elles ne parlent qu'en vers : enfin, ce sont des filles d'un mérite sublime. (Acte 2, scène 14, MEZZETIN)
Puisque ces créatures -là savent tant de belles choses, elles pourront donc bien me déterminer sur un mariage ? (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
Mesdames, pour venir à la conclusion, v.34 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Vous saurez que je sens une convulsion, v.35 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Oh ! Vous avez raison. v.38 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Et vous, à votre avis, me marierai-je, ou non ? v.39 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Dans leur langue, à mon tour, il faut que je m'explique. v.41 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Vous m'entendez donc bien : enfin, sans tant parler, v.42 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
(Car cela vous fait mal) devrais-je convoler ? ) v.43 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Non. v.44 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Non. v.44 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
C'est manquer de bon sens que de vivre sans femme. v.45 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Celle-ci, par ma foi, lui rive bien son clou. v.47 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
La porte des plaisirs qu'on goûte sans remords, v.51 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Le bridon qui retient la jeunesse fougueuse, v.52 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
L'onguent qui guérit seul la brûlure amoureuse, v.53 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
J'en connais bien pourtant de plus d'une fabrique, v.56 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Non, l'hymen, quel qu'il soit, est un dur esclavage, v.60 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Une mer où l'honneur bien souvent fait naufrage, v.61 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Une terre fertile en bois malencontreux, v.63 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Un magasin de fraude, où l'on fait de commande v.64 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Marchandise mêlée et bien de contrebande ; v.65 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
C'est une souricière où l'on attrape un sot. v.67 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Cet avis, à mon goût, vaut bien l'autre, madame. v.68 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Un homme ne saurait vivre content sans femme ; v.69 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Sans elle une maison irait tout de travers : v.70 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La femme est dans le monde un miroir de sagesse, v.73 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Le temple de l'honneur, le chef-d'oeuvre des cieux ; v.74 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La beauté fut son lot, l'esprit son apanage, v.75 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La vertu son domaine, et l'honneur son partage. v.76 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Par elle une maison va tout en décadence ; v.79 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
C'est l'arsenic du coeur : la fureur la conduit ; v.85 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
L'inconstance en tout temps ou l'escorte ou la suit, v.86 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Oh ! Vous avez raison ; je sais qu'une femelle v.88 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Quand on la nomme un mal et doux et nécessaire, v.91 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
C'est qu'on lui voit toujours quelque vertu pour plaire ; v.92 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Elle se fait un fonds de son économie : v.96 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La folle quelquefois plaît par son enjouement ; v.98 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Lorsque de notre honneur elle tire intérêt ? v.102 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Si de quelques vertus les femmes sont pourvues, v.103 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Ces vertus de défauts sont souvent corrompues ; v.104 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Non, quelque qualité qui règne dans son âme, v.111 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Foi de fille d'honneur, sitôt que j'en saurai. v.118 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Quoi donc ? v.121 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Voilà donc l'enclouure et le mot péremptoire : v.123 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Sur ce point douloureux on en fait bien accroire, v.124 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Et l'on en dit bien plus qu'on n'en fait à Paris ; v.125 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Ce sont là des terreurs pour les petits esprits... v.126 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Des visions cornues v.127 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Que les hommes vont mettre en leurs têtes fourchues. v.128 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Ce sont elles, morbleu, qui nous les plantent là, v.129 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Bon ! Approchez, venez çà ; v.130 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Regardez-moi bien. Non, vous n'avez point la mine v.131 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Contre les accidents qu'une femme vous garde. v.136 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Que vous avez tout l'air, la physionomie, v.139 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
L'oeil, le nez, la façon, la métoposcopie v.140 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
D'un homme à qui l'on doit faire un mauvais parti. v.141 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Vos aspects sont malins, vous avez le front large ; v.143 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Vous croyez donc... v.146 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Ce grand front, cet aspect... Dans cette conjoncture, v.147 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Tous les frais de la guerre. Allons, tant que quelqu'un v.149 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
En ces occasions, on court plus de danger v.153 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
À bâtir sur son fonds que sur un étranger. v.154 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Je ne tâterai point de la cérémonie. v.155 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Ah ! Plutôt qu'on me noie ! v.164 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Qu'on me suive. v.168 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Un accord : je serai six mois de l'an garçon, v.169 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Que de façon ! v.170 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Mademoiselle, voilà un bel esprit qui monte, madame Pindaret. (Acte 3, scène 2, LE-LAQUAIS)
Que je suis heureuse de vous rencontrer ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
On ne m'a point dit, madame, que vous m'ayez fait cet honneur-là. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Il est vrai que j'ai le domestique du monde le plus brutal : qu'une femme de qualité me vienne voir, on ne m'en dit rien ; qu'une procureuse frappe à ma porte, on vient m'en faire la honte en pleine compagnie. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Je veux de l'érudition jusque dans ma cuisine. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Il faut dire la vérité ; on se décrasse en ma compagnie, et tout le monde avoue que je n'ai point la conversation roturière. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
La conversation roturière ! (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Petit garçon ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Donnez-moi mon Juvénal. (Acte 3, scène 4, MADAME-PINDARET)
Ce livre in-quarto que je vous ai donné tantôt. (Acte 3, scène 4, MADAME-PINDARET)
Vous ne m'avez donné ni quartaut ni bouteille. (Acte 3, scène 4, LE-LAQUAIS)
Je prends toujours la précaution de me faire escorter de ce livre-là, quand je vais en visite de femmes, pour me dédommager des minuties de leur conversation. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Voilà ce qui s'appelle mettre à profit jusqu'à son ennui. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Toutes les visites de femmes me donnent la colique. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Non, madame, je ne suis point d'une complexion si délicate. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
À vous dire le vrai, j'aime beaucoup mieux la conversation des hommes, et je voudrais parfois qu'il n'y eût que moi de femme au monde. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
J'allai voir, il y a quelque temps, une marquise ; je ne fus qu'un quart_d_heure avec elle, c'était pendant la canicule : sa conversation ne laissa pas de m'enrhumer si fort, que je me suis mise au gruau pendant trois semaines pour en revenir. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Cela étant, madame, quand vous allez en visite de marquise, de crainte de vous enrhumer une seconde fois, il faudrait faire porter un manteau fourré avec votre Juvénal. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Mais non ; cela n'entre point dans l'esprit. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Croiriez-vous qu'elle ne put jamais me dire dans quelle olympiade mourut Épaminondas ? (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
À propos, mademoiselle, avec-vous vu mon madrigal ? (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Non, madame ; cela n'est pas venu jusqu'à moi. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Vous n'êtes donc pas de ce monde ? (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
C'est une pièce qui a déjà souffert la troisième édition, et qui a marié les trois filles de mon libraire. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
Ce n'est pas cela ; c'est un rondeau sur une absence, que je laisse quelque temps mitonner sur le réchaud de la réflexion... (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
MADRIGAL, Sur l'inconstance d'une maîtresse qui changea d'amant, parce qu'il avait soupiré par le derrière. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
Quoi ! Pour avoir laissé sauver un prisonnier v.171 (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
On dira, volage Lisette, v.175 (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
J'ai d'assez belles humanités, comme vous voyez ; mais je vais me donner à la physique. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Oui, mademoiselle. C'est une des plus nobles sciences qu'il y ait ; elle a pour objet tout ce qui tombe sous les sens, et par conséquent, le corps humain, qui est la plus belle et la plus parfaite de toutes les structures humaines. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Je ne me prostitue jamais à une longue conversation, et j'aime les visites brèves et laconiques. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Madame, les airs de cour nous sont-ils naturels ? (Acte 3, scène 6, ARELQUIN)
Je vous prie, monsieur, de m'en dispenser ; je suis d'une fatigue outrée, et voilà huit nuits de suite que je cours le bal. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Il faut donc que madame danse à votre place ? (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Moi, monsieur ! (Acte 3, scène 6, MADAME-PINDARET)
Allons, courage, madame ; voulez-vous qu'on envoie quérir votre Juvénal ? (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
J'aimerais mieux faire vingt sonnets que de... (Acte 3, scène 6, MADAME-PINDARET)
À vous sincèrement, pour un marquis de nouvelle impression, vous ne jouez pas mal votre rôle, et l'on croirait que vous l'auriez étudié toute votre vie. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Vous ne savez donc pas que je suis homme de qualité ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
À peine sais-je écrire mon nom ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Que nous faut-il à nous autres gens de cour ? Beaucoup de bonne opinion, saupoudrée de quelques grains d'effronterie. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Mais où allez-vous donc ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
C'est-à-dire que vous n'oseriez pas y faire le fanfaron comme ailleurs. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Il y a longtemps que j'ai secoué la pudeur de ces demi-gens de qualité qui commencent à se donner au public. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il faut donc qu'il crève ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Mais, de bonne foi, monsieur le Marquis, croyez-vous que ce soit pour voir peigner votre perruque, prendre du tabac, et faire votre carrousel sur le théâtre, que le parterre donne ses quinze sols ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
N'est-ce pas bien de l'honneur pour lui de voir des gens de qualité ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il est vrai que le parterre devient terriblement orgueilleux : ce sont ces Italiens qui ont achevé de le gâter. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Savez-vous bien que cet été ils l'ont traité de monseigneur dans un placet ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Le parterre monseigneur ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Vous avez beau pester, le parterre fait du bien à tout le monde ; il redresse les auteurs, il tient les comédiens en haleine ; un fat ne se campe point impunément devant lui sur les bancs du théâtre : en un mot, c'est l'étrille de tous ceux qui exposent leurs sottises au public. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
On ne vous examinera pas de si près. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Je vous baise les mains : je n'entends point la comédie dans une loge comme un sansonnet ; je veux, morbleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Qu'on me voie de la tête aux pieds, et je ne donne mon écu que pour rouler pendant les entr'actes, et voltiger autour des actrices. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Hé bien, Margot, m'apportez-vous mon manteau ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Une petite créature bien émerillonnée. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Vous voulez bien, monsieur le Marquis ; me permettre d'essayer mon manteau ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Peut-on voir votre minois, petite femelle ténébreuse ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Allons donc, monsieur le Marquis, soyez sage. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
C'est que monsieur Harpillon m'a défendu de regarder les hommes ; et il serait fâché s'il savait que je me fusse montrée. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Qui est donc ce monsieur Harpillon ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
C'est un des gros fermiers, qui est mon parrain ; il fait du bien à toute notre famille, et il a déjà donné un bon emploi à mon grand frère. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
J'entends, j'entends ; monsieur Harpillon a mis le frère dans un bureau, et mettra, s'il peut, la soeur en chambre. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Monsieur, il n'y a point de ce que vous pensez à son fait : c'est un homme qui n'a que de bons desseins ; il m'a promis de m'épouser ; et pour preuve de cela, il m'a déjà envoyé une housse verte avec une bergame. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Si tu voulais, Margot, m'épouser à la Harpillon, j'irais moi jusqu'à une verdure. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Je vous remercie, monsieur ; cela ferait jaser le monde. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Tenez, monsieur, pour avoir été un jour promener avec mon cousin, vous ne sauriez croire quels contes on a faits. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Il y a les plus maudites langues dans notre montée. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Écoutez, Margot, votre montée a peut-être raison, et il pourrait bien y avoir quelque chose à refaire à votre réputation. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Margot peut aller partout, monsieur le Marquis ; elle est sage, et j'en réponds corps pour corps. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
La bonne caution ! (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Croyez-moi, les environs de Paris sont terriblement dangereux. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Dieu m'en garde, monsieur ! (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Ma mie, me voudrais-tu tailler une chemise et quelques caleçons ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Je suis votre servante, monsieur ; on ne travaille point en homme au logis. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
On garde des filles de cet âge-là pour votre commodité ! (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Mais il me semble, Margot, que ce manteau-là monte bien haut ; on ne voit point ma gorge. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Un petit mot : j'ai besoin d'une fille de chambre ; je crois que tu serais assez mon fait. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Nous autres gens de qualité, nous aimons quelquefois à rabattre sur la grisette. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Et de notre mariage qu'en dirons-nous ? (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Je vous dirai, monsieur le Marquis, qu'avant que de vous épouser, je vous demande encore une grâce. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
Nous sommes un certain nombre de filles qui avons fait serment de ne point prendre de mari qui n'ait été reçu auparavant dans notre académie. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
Ne vous mettez pas en peine : on vous habillera en femme ; on vous fera peut-être faire serment d'être un époux commode, de laisser faire à votre femme tout ce qu'il lui plaira, de n'être point de ces maris coquets qui vivent de rapine, et laissent leurs femmes pour aller picorer sur le commun. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
Quand on a de cette besogne-là toute taillée chez soi, on n'a guère envie d'aller travailler en ville. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Allons, faisons ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Reçois l'honneur que sa main te destine: v.181 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Reçois cette coiffure en malice féconde ; v.189 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Et la brune et la blonde ; v.193 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Tu charmeras tout le monde. v.195 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Ministres de mon art, v.198 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Faisons le pied de veau : v.208 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Que veut donc dire, s'il vous plaît, cette mascarade-ci ? (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
Monsieur, je vous prie de me dire si je suis mâle ou femelle ; car, ma foi, je n'y connais rien. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
Essuyez-vous, monsieur le bailli, vous êtes tout barbouillé. (Acte 3, scène 12, PIERROT)
Je suis, mon père, disposée à vous obéir ; mais je ne crois pas que vous vouliez me donner pour mari un homme qui est capable de pareilles extravagances. (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)
Ma foi, monsieur le bailli, vous rêvez. (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)
Monsieur, quand je vous ai dit que j'étais mieux le fait de votre fille que cet homme-là, est-ce que je me trompais ? (Acte 3, scène 12, PIERROT)
Ce que j'ai vu tantôt, et ce que je vois présentement, m'oblige de vous dire, monsieur le bailli, que vous pouvez, tout de ce pas, vous en retourner dans le Bas-Maine, manger vos chapons ; car pour ma fille, vous n'en croquerez que d'une dent. (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
Que d'une dent, monsieur le bailli, que d'une dent. (Acte 3, scène 12, PIERROT)
Adieu, la belle ; je ne crois pas qu'il y ait au monde un animal plus méchant que vous. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)

LE DISTRAIT (1697)

Non. v.3 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Quand on vous en parle, on vous met en courroux. v.3 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Non. v.5 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Fort bien ! Non, oui, non : beau discours ! Vos répliques v.5 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Me paraissent, pour moi, tout à fait laconiques. v.6 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Mais, pour mieux raisonner avec vous là-dessus, v.7 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Qui vous fait rejeter les partis qu'on propose. v.10 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Hé fi, monsieur ! Fi donc ! Vous radotez, je crois : v.12 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Gagne-t-on en cinq ans un million sans crime ? v.14 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Sont un jour quelque chose, et le lendemain rien. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Fort bien ! La réponse est honnête ; v.21 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Le premier est trop riche, et le second trop gueux. v.24 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Je prétends qu'il soit fait comme on n'en trouve point ; v.27 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Qu'il ait, avec du bien, une honnête naissance ; v.29 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Ces actions de fou, ces airs évaporés, v.31 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Dignes productions des cerveaux mal timbrés ; v.32 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Cet homme à rencontrer sera très difficile ; v.37 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Non : Léandre est l'époux que je veux lui donner. v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Ce parti semble vous étonner ! v.44 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Mais c'est un fait, monsieur, dont peu je me soucie ; v.45 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Et je le trouve, moi, selon ma fantaisie. v.46 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Je sais bien qu'à parler de lui sans passion, v.47 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Il est particulier en sa distraction ; v.48 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Il répond rarement à ce qu'on lui propose ; v.49 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
On ne le voit jamais à lui dans nulle chose : v.50 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
On peut être, à mon sens, homme sage et distrait. v.52 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Que je suis dès longtemps liée à sa famille ; v.57 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Et que, pour m'engager à lui donner ma fille, v.58 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
L'oncle dont il attend sa fortune et son bien v.59 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Léandre est allé voir cet oncle à l'agonie, v.61 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Et j'attends son retour pour la cérémonie. v.62 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Mais m'assurerez-vous que Léandre, en son coeur, v.67 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
À vos intentions n'ait pas un coeur rebelle ? v.70 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Il faut que sur ce point nous la fassions parler ; v.75 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Son coeur s'expliquera sans rien dissimuler. v.76 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
On ne vit dans Paris femme si mal servie. v.78 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Vous avez bonne voix. Quel bruit ! À vous entendre, v.81 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
J'ai cru qu'à la maison le feu venait de prendre. v.82 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Oh ! Vous grondez sans cesse. v.84 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Répondez seulement à ce que l'on souhaite. v.85 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
Voilà tout son emploi du matin jusqu'au soir. v.88 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
Nous avons toutes deux enragé tout le jour v.91 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Contre un maudit crochet qui prenait mal son tour. v.92 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Belle occupation, vraiment ! Qu'elle descende. v.93 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
N'allez pas la gronder, v.95 (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
Mon_Dieu ! Je sais assez comme il faut se conduire, v.97 (Acte 1, scène 3, MADAME GROGNAC)
La voilà. Vous verrez quels sont ses sentiments. v.99 (Acte 1, scène 3, MADAME GROGNAC)
Son maître tous les jours vient pourtant l'exercer : v.104 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais que peut-on apprendre en trois ans ? v.105 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Nous attendons encore un maître italien, v.107 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce sont courtiers d'amour pour une demoiselle. v.110 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
C'est du soir au matin un éternel contrôle. v.114 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Avancez, s'il vous plaît, et répondez à tout. v.115 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Elle rit. Bon, tant mieux ; j'en tire un bon augure. v.117 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Quoi ! Vous avez le front de rire, et devant nous ! v.119 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Vous ne rougissez pas quand on parle d'époux ! v.120 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
D'une prompte rougeur dût couvrir son visage. v.122 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Les époux sont bizarres, v.125 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
On devrait s'en passer, si l'on avait bon sens. v.127 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Et qui fut votre père, étant bien mon mari, v.132 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
De me donner un maître il ne m'eût pris envie. v.134 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
On ne fait donc point mal à se faire enlever ? v.136 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Eh bien ! Vit-on jamais un esprit plus reptile ? v.137 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Vous m'avez ordonné le silence. v.141 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je veux plus doucement la sonder sur ce point. v.143 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Mais, s'il s'en rencontrait quelqu'un qui pût me plaire, v.145 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Comment donc ? v.147 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Avec elle agissons sans aigreur. v.147 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Bon ! Courage ! v.149 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Allons, parlez-nous sans rien craindre. v.149 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Eh bien donc ? v.151 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Qu'on voit toujours sautant, dansant, gesticulant ; v.163 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Qui décide toujours pour son propre mérite ; v.166 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Qui près du sexe encor vit assez sans façon : v.167 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Vous avez dit son nom. v.168 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
S'il n'a pas le bonheur de vous plaire, v.169 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Songez qu'il m'appartient. C'est un jeune homme à faire. v.170 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
Il peut lui convenir de bien, d'esprit, et d'âge. v.173 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Il est tout fait pour moi, l'on ne peut davantage. v.174 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
De quel front, s'il vous plaît, sans mon consentement, v.175 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
L'amour du chevalier n'est point du tout mon fait. v.179 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
J'ai fait, pour son mari, choix d'un autre sujet : v.180 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Je ne l'ai jamais vu ; mais on m'en a parlé v.183 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Mes yeux trop curieux n'iront point le chercher : v.187 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
À cet air si naïf, croirait-on qu'elle y touche ? v.190 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Mais c'est une eau qui dort, dont il faut se garder. v.191 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Vous êtes avec moi toujours prête à gronder. v.192 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Je parais toute sotte alors qu'on me querelle, v.193 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Taisez-vous, péronnelle. v.194 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Mais, Madame, entre nous, il est de la raison... v.199 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Mais, Monsieur, entre nous, quand de votre façon, v.200 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
Vous aurez, s'il se peut encor, garçon ou fille, v.201 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
Allons vite, rentrez : faites ce qu'on ordonne. v.205 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
La Madame Grognac a l'humeur hérissonne ; v.206 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et je ne vois pas, moi, son esprit se porter v.207 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
À l'hymen que tantôt vous vouliez contracter. v.208 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
D'un oncle fort âgé, dont dépend sa fortune. v.214 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Le temps et la raison la changeront peut-être ; v.217 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Et mon neveu pourra... mais je le vois paraître. v.218 (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Bonjour, mon oncle. Ah ! Ah ! Lisette, te voilà ! v.219 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Le bon est qu'en courant il a perdu sa botte, v.226 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
De ces distractions il est assez capable. v.229 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
L'aventure est comique, ou je me donne au diable. v.230 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Mais ce n'est rien encore ; et son valet m'a dit v.231 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Pour aller voir mourir son oncle en Normandie, v.233 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et ne s'aperçut point de sa distraction v.235 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Que quand il découvrit les clochers de Noyon. v.236 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Il a pris le plus long pour faire sa visite. v.237 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous faites le Caton ; riez donc tout-à-fait, v.240 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Mon oncle ; allons gai, gai ; vous avez l'air sauvage. v.241 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vos ris immodérés, donnent à rire aux gens ? v.244 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous condamnez mes airs, et je blâme les vôtres ; v.246 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et, dans ce beau conflit, ce que je trouve bon, v.247 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
C'est que nous prétendons avoir tous deux raison. v.248 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Cidalise, qu'on sait avoir l'âme si bonne v.253 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Qu'elle aime tout le monde et n'éconduit personne ; v.254 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Jusque sur la frontière accompagne un amant, v.256 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ne sont pas des sujets qui doivent faire rire ? v.257 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Toujours l'honneur du sexe est par vous entamé. v.260 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Celles dont vous vantez mille faveurs reçues, v.261 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Il ne prêche pas mal. Passez au second point, v.264 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous vous faites honneur d'être un franc libertin ; v.267 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Sur un théâtre alors vous venez vous montrer : v.271 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Là parmi vos pareils on vous voit folâtrer ; v.272 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Et je serai contraint de faire à votre soeur v.283 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Mais que fais-je donc tant, Monsieur, ne vous déplaise, v.289 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Pour trouver ma conduite à tel excès mauvaise ? v.290 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je me lève fort tard, et je donne audience v.293 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous donnez peu d'argent. v.295 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Que nous faisons porter pour adoucir nos veilles, v.298 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Chez des femmes de bien dont l'honneur est entier, v.299 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Là, nous perçons la nuit d'une ardeur sans égale ; v.301 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Nous sortons au grand jour pour ôter tout scandale ; v.302 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et chacun, en bon ordre, aussi sage que moi, v.303 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Cette vie innocente est-elle condamnée ? v.305 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Un malade, entre nous, se conduirait-il mieux ? v.307 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Qui travaillons ce soir en bon vin de champagne. v.310 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Nous n'avons encor pu faire que deux pistoles. v.314 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Heureux le cabaret, Monsieur, qui vous attend ! v.315 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Savez-vous que dans peu, Monsieur, je me marie ? v.318 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Monsieur... v.320 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
S'apprête-t-elle à couronner mes feux ? v.320 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
C'est un petit bijou que toute sa personne, v.321 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Que je veux mettre en oeuvre, et que j'affectionne : v.322 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous en seriez charmé, si vous la connaissiez. v.324 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je la connais : mais vous, connaissez-vous sa mère ? v.325 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Elle ne prétend pas songer à cette affaire. v.326 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Elle ne prétend pas ! Il faut que nous voyions v.327 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Qui des deux doit avoir quelques prétentions. v.328 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
L'apprivoiser ! Monsieur ? Vous perdrez votre temps, v.331 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Nous allons voir ; suis-moi. v.333 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
À vous voir, on vous croit partir pour un assaut. v.335 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Et chez les gens ainsi s'en va-t-on de plein saut ? v.336 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Que nous sommes instruits comme il faut se conduire ; v.338 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et nous savons la règle établie en tel cas. v.339 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
De prendre à votre amour un parti convenable. v.342 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
À mériter le choix qu'on peut faire de vous. v.344 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
J'y penserai, mon oncle. Adieu. v.345 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Va conter mon amour à l'objet qui me touche. v.346 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je vais tâter du vin dont nous ferons ce soir v.348 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Une ample effusion ; et cependant, la belle, v.349 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Modérez les transports de vos convulsions. v.351 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je ne me charge point de vos commissions : v.352 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Donnez-les à quelque autre, ou faites-les vous-même. v.353 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Aussi par contre-coup. v.355 (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Monsieur, retirez-vous ; v.355 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous pourriez me blesser ; je crains les contre-coups. v.356 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Quel amant ! Pour raison importante il diffère v.357 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Seront-elles encor par les hommes dupées ? v.362 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Aimera-t-on toujours ces petits vilains-là ? v.363 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Mais à bon chat bon rat ; et ce n'est pas merveille, v.365 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Et mes cheveux encor sont sous la papillote. v.369 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Eh bien ! Ton maître enfin a-t-il trouvé sa botte ? v.370 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et qui diable déjà t'a conté de ses tours ? v.371 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Hier encore, en mangeant un oeuf sur son assiette, v.373 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il prit, sans y songer, son doigt pour sa mouillette, v.374 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Qu'il n'y retourna pas une seconde fois. v.376 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Sortant d'une maison, l'autre jour, par bévue, v.377 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Pour son carrosse il prit celui qui dans la rue v.378 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Qu'il mène son vrai maître à son logis tout droit. v.380 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Léandre arrive, il monte, il va, rien ne l'arrête ; v.381 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Attendait son époux couchée entre deux draps. v.384 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Prend la robe de chambre et le bonnet de nuit ; v.387 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Le veut faire sortir, mais non pas par la porte ; v.390 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Quand mon maître étonné se sauva de ce lieu v.391 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Mais un moment plus tard, pour t'achever mon conte, v.393 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Le maître du logis en avait pour son compte. v.394 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Ton récit est charmant. Mais, raillerie à part, v.395 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Nous venons, mon enfant, de courre un bénéfice. v.397 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Mais nos soins empressés ne nous ont rien valu ; v.399 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et le diable a sur nous jeté son dévolu. v.400 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Explique-toi donc mieux. v.401 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Nous croyions hériter, du côté maternel, v.403 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
D'un oncle... ah ciel ! Quel oncle ! Il est oncle éternel. v.404 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Nous attendions en paix que son âme à toute heure v.405 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Nous le laissions mourir à sa commodité ; v.407 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Nous partons aussitôt, faisant partout flores , v.411 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Sûrs de trouver déjà le bonhomme ad patres . v.412 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Non. v.417 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
En faveur de quelqu'un déshérité ton maître ? v.418 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Non. Il ne fit jamais d'enfants, par avarice. v.421 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Parle donc, si tu veux. v.422 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et je n'en donnais pas une dose modique ; v.426 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Le pauvre agonisant en languît un peu moins : v.428 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
N'a point donné les mains à ce soin charitable ; v.430 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et le bonhomme enfin, à quatre-vingt-neuf ans, v.431 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Sa fluxion, son rhume, et ses apoplexies, v.433 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Son crachement de sang, et ses trois pleurésies, v.434 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Sa goutte, sa gravelle, et son prochain convoi v.435 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Nous en avons été pour les frais du voyage : v.438 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Mais nous avons laissé Poitevin tout exprès v.439 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il doit de temps en temps nous donner des nouvelles ; v.441 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et nous nous conduirons par ses avis fidèles. v.442 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Sans avoir donc rien fait, vous voilà de retour ! v.443 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ton maître aime toujours ? v.445 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Son esprit se promène encor sur quelque objet. v.448 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Le dédit que son oncle a fait pour Isabelle v.449 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Partage son amour, et le tient en cervelle. v.450 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Mais mon maître est fidèle, et son âme est pétrie v.453 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Pourquoi non ? v.459 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il le fera fort bien dans sa distraction. v.460 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
C'est un homme étonnant et rare en son espèce : v.461 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Quand on lui parle blanc, soudain il répond noir ; v.464 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il vous dit non pour oui, pour oui non ; il appelle v.465 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Une femme, Monsieur ; et moi, Mademoiselle ; v.466 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
On dit qu'il est distrait ; mais moi, je le tiens fou : v.468 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
D'ailleurs fort honnête homme, à ses devoirs austère, v.469 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Exact et bon ami, généreux, doux, sincère, v.470 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et pour le chevalier son coeur s'est découvert. v.475 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Tant mieux. Il nous faudra travailler de concert v.476 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
De tes soins empressés nous attendrons l'effet. v.479 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Soit. Adieu donc. Mon maître est dans son cabinet ; v.480 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
En très bonne santé j'arriverais ici, v.484 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Bon ! C'est des postillons l'ordinaire aventure. v.486 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Jusqu'au revoir. Adieu, courrier malencontreux. v.487 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Mon grand mal est celui que m'ont fait tes beaux yeux ; v.488 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Mon coeur est plus navré de ton humeur sévère. v.489 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Cette friponne-là serait bien mon affaire. v.490 (Acte 2, scène 2, CARLIN)
Mais mon maître paraît, il tourne ici ses pas. v.491 (Acte 2, scène 2, CARLIN)
On en trouve bien peu de ces coeurs généreux v.495 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
Carlin, va me chercher mon épée et mes gants. v.505 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
J'y cours, et je reviens, Monsieur, à l'heure même. v.506 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
Si mon oncle fût mort, j'aurais, à mon retour, v.508 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
Disposé de mon coeur en faveur de l'amour. v.509 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
Mais je vois tout d'un coup mon attente trompée. v.510 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
Je ne trouve, Monsieur, ni les gants ni l'épée. v.511 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Ce qu'on te voit chercher ne se trouve jamais. v.513 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Mais j'ai cherché partout, ou je me donne au diable. v.515 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Il faut donc qu'un lutin soit venu les cacher. v.516 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Ah ! Ah ! Le tour est bon, et j'avais beau chercher. v.517 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Quoi ! Que veux-tu donc dire ? v.518 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Fi donc ! Arrêtez-vous, Monsieur ; voulez-vous rire ? v.519 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Mais dis-moi donc, maraud... v.522 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Hé ! Sont-ce là vos gants ? Est-ce là votre épée ? v.523 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Tout autre objet, Carlin, met mon coeur au supplice. v.526 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Son bien me remettrait en fort bonne figure ; v.530 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Rien ne saurait bannir Clarice de mon coeur ; v.533 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Mais connais-tu comment la chose est avenue, v.538 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Je l'avais ce matin en montant à cheval. v.540 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
À chaque instant aussi mon amoureuse flamme v.550 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Les hommes ont depuis trouvé cela si doux, v.556 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Qu'ils sont dans ce grand art bien plus savants que nous. v.557 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Nous n'avons qu'un fauteuil ici, ne vous déplaise, v.559 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Et mon maître s'en sert, comme vous pouvez voir. v.560 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Sur vos distractions ne me rassurent pas. v.565 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Non, je n'aime que vous, adorable Isabelle. v.567 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Sont de passer mes jours et mourir avec vous. v.569 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Qu'entends-je ? Justes dieux ! Ton maître est infidèle ; v.574 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Son erreur me fait voir qu'il adore Isabelle. v.575 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Je suis au désespoir ; et je sens dans mon coeur v.576 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Mon amour outragé se changer en fureur. v.577 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Si mon coeur, tout à vous, adore un autre objet. v.588 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Ne jurez pas, monsieur ; vous êtes trop distrait. v.589 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
Prononcez-vous un nom dont mon amour s'offense ? v.591 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Éprouver mon amour, ou vous railler de moi. v.593 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
De ce cruel soupçon ma tendresse s'aigrit ; v.597 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Vos yeux vous sont garants qu'il ne m'est pas possible v.598 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Auprès du rapporteur que j'ai dans mon procès. v.601 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Écrivez-lui, de grâce, un mot pour mon affaire. v.602 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Volontiers. v.603 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Mais ces distractions, qui vous sont naturelles, v.606 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Je suis sa caution, il n'a point de malice. v.611 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
Mon oncle, sur ce point, nous prêtera les mains ; v.613 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Il aime fort mon frère, et toute son envie v.614 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Tout à propos ici le voilà qui se montre. v.618 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
Hé ! Bonjour, mon ami. Quelle heureuse rencontre ! v.619 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Monsieur, avec plaisir... v.620 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Je t'en sais fort bon gré. Viens-tu par inventaire, v.622 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Du coeur de ton amant te porter héritière ? v.623 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Un amant en grand deuil a toujours son mérite ; v.627 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Et quand comme Carlin on serait mal formé, v.628 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Du moment qu'on hérite, on est sûr d'être aimé. v.629 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Votre comparaison est odieuse, et cloche. v.631 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Chacun vaut bien son prix. Carlin, dans certains cas, v.632 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Pour certains chevaliers ne se donnerait pas. v.633 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Tu te fâches, mon cher ! Il faut que je t'embrasse. v.634 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
L'oncle a donc fait la chose enfin de bonne grâce ? v.635 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
As-tu trouvé le coffre à ton gré copieux ? v.636 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Nous n'y prenons pas garde ; et toujours, avec joie, v.638 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Nous recevons l'argent tel que Dieu nous l'envoie. v.639 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Le bonhomme est donc mort ! v.640 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Et les vers, dont chacun vaut un poème épique. v.643 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
"Je me console au cabaret v.644 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
"Là mon amour expire, et Bacchus en secret v.646 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
"Là mon amour expire... v.648 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Au cabaret, c'est là mourir au champ d'honneur. v.649 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Que vous semble, Monsieur, et de l'air et des vers ? v.658 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Vos intérêts en tout m'ont toujours été chers ; v.661 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
J'étais fort serviteur de monsieur votre père, v.662 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Et je vous veux servir de la bonne manière. v.663 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Je me sens obligée à votre honnêteté. v.664 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
Je crois que nous serions mieux de l'autre côté. v.665 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Je suis, comme l'on sait, assez bien près du roi, v.668 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Ton maître au moins n'est pas trop sage. v.670 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Il faut vous distinguer dans un poste d'honneur. v.673 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Ah ! Monsieur, point du tout. v.684 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Comment donc, point du tout ? v.684 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Il n'est point de mon goût. v.685 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Non vraiment. v.693 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
J'ai donc tort en ce cas. v.693 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Vous avez le goût bon. Si je n'étais son frère, v.698 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Près d'elle on me verrait pousser bien loin l'affaire ; v.699 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Je fais à petit bruit mon chemin en douceur. v.701 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
J'ai jusqu'ici conduit mon affaire en silence ; v.702 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Souffrez donc, s'il vous plaît, que je vous reconduise. v.706 (Acte 2, scène 8, LEANDRE)
Vous donnez une main pour l'autre par méprise. v.707 (Acte 2, scène 8, CARLIN)
Va chez mon horloger, et reviens au plus tôt. v.712 (Acte 2, scène 9, LEANDRE)
Prends de ce tabac... non, tu n'iras que tantôt. v.713 (Acte 2, scène 9, LEANDRE)
Vous êtes trop honnête, il n'en est pas besoin. v.716 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Mais si jamais, Monsieur, vous êtes son époux, v.720 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Dans vos distractions défiez-vous de vous. v.721 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
N'allez pas, par méprise, en conter à quelque autre. v.723 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Adieu, Monsieur. Je suis tout à votre service. v.726 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Ah ! Mon pauvre Carlin, je suis au désespoir. v.729 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
Que je suis malheureux ! Contre moi tout conspire. v.730 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
Ne perdons point de temps ; sortons, suivons ses pas : v.732 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
On m'a toujours bien dit qu'il fallait dans la vie v.738 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
Fuir autant qu'on pouvait mauvaise compagnie : v.739 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
De notre diligence on peut se prévaloir ; v.744 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
La loi devrait contraindre une mère coquette, v.751 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Et qu'elle a fait sa charge environ cinquante ans, v.753 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il faut, n'est-il pas vrai ? Que chacun ait son tour. v.757 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Oui, la chanson le dit. Dites-moi, je vous prie, v.758 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je ne sais si ce que mon coeur sent v.761 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Que j'ai quelque plaisir d'entendre qu'on le loue : v.763 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Mais que te dis-je, hélas ! Mon coeur partout le suit : v.768 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Ses manières, son air, occupent mon esprit ; v.769 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Et souvent, quand je dors, d'agréables mensonges v.770 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
M'en présentent l'image au milieu de mes songes. v.771 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Mais enfin c'est un mal dont vous ne guérirez v.773 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Vient d'un autre ou de lui. C'est cette nonchalance v.783 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Qui nourrit la concorde, et fait que dans Paris v.784 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Crois-tu que son esprit à ce parti se range ? v.787 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Sans se voir, on ne peut pourtant se marier. v.789 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Ne vous alarmez point : nous trouverons peut-être v.790 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Un sort heureux déjà conduit ici ses pas. v.793 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je vous trouve à la fin. Ah ! Bonjour ma princesse ; v.794 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur le chevalier... v.799 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Allons donc, soyez sage. v.799 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous savons abréger le chemin de l'amour. v.801 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Voudrais-tu donc me voir, en amoureux novice, v.802 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Je le crois bien, Monsieur, vous êtes dangereux ! v.809 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
J'ai bien bu cette nuit ; et, sans fanfaronnades, v.810 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
À votre intention j'ai vidé cent rasades. v.811 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Mon feu, qui dans le vin s'éteint le plus souvent, v.812 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous voulez nous montrer votre tête naissante ; v.815 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Ce regain de cheveux est encor bon à voir. v.816 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Oh ! Monsieur, je sais bien... v.819 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Fais-m'en approcher un pour m'étendre à mon aise. v.822 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Tenez-vous sur vos pieds, Monsieur, ne vous déplaise. v.823 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Et mort non de ma vie ! Une bonne escabelle ; v.827 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Paix donc ; ne lui dis rien, Lisette, qui le blesse. v.830 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Bon ! Bon ! Il faut apprendre à vivre à la jeunesse. v.831 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Lisette est en courroux. çà, changeons de discours. v.832 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle est toujours grondeuse : v.835 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Car ce n'est qu'en mari que mon coeur vous souhaite. v.839 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
En mari ! Mais, Monsieur, vous êtes chevalier : v.840 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Ces gens-là ne sauraient, dit-on, se marier. v.841 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Quel abus ! Nous faisons tous les jours alliance v.842 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Avec tout ce qu'on voit de femmes dans la France. v.843 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ah ! Monsieur, sauvez-vous. v.844 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Sortez. Non, revenez. v.845 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Où nous cacherons-nous ? v.845 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Laissez, laissez-moi seul affronter la tempête. v.846 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle sait votre nom, mais ne vous connaît pas : v.849 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous attendons un maître en langue italienne ; v.850 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
En cette occasion j'admire ton esprit. v.853 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
J'ai par bonheur été deux ans en Italie. v.854 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ah ! Vraiment, je vous trouve en bonne compagnie. v.855 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Ne le voit-on pas bien ? v.856 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
C'est, comme on vous a dit, ce maître italien v.857 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Qui vient montrer sa langue. v.858 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
L'amour par son accent se glisse dans leurs âmes : v.863 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Das dich der donder schalcq. v.865 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Comme je ne veux point qu'elle parle à personne, v.866 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Sa langue lui suffit, et je la trouve bonne. v.867 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Or je vous disais donc tantôt que l'adjectif v.868 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Car moi, dans mes leçons, je suis expéditif. v.877 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous allons commencer par le verbe amo , j'aime. v.878 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle a pour vos leçons l'esprit obéissant. v.880 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Conjuguez avec moi, pour bien prendre l'accent. v.881 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous ne le dites pas du ton que je demande. v.884 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous me pardonnez bien si je la réprimande. v.885 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Il faut plus tendrement prononcer ce mot-là : v.886 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Aux dispositions qu'elle m'a fait paraître, v.890 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle en saura bientôt trois fois plus que son maître. v.891 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Je suis charmé. Voyons si d'un ton naturel v.892 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle en dit déjà trop, Monsieur ; et dans les suites v.894 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Ah ! Je suis, mon neveu, ravi de vous trouver. v.897 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
Ah ! Contre-temps fâcheux ! v.901 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Vous n'êtes pas, Monsieur, un maître italien ? v.904 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
Il est vrai, j'en conviens ; v.905 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Je ne montre parfois l'italien aux filles. v.907 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
N'allez pas, devant moi, gronder mes écolières. v.910 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Mêlez-vous, s'il vous plaît, Monsieur, de vos affaires. v.911 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
Je ne suis point, monsieur, femme que l'on plaisante. v.916 (Acte 3, scène 4, MADAME GROGNAC)
Je veux que nous dansions ensemble une courante. v.917 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
C'est trop pousser la chose ; allons, retirez-vous. v.918 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
Mon imprudence est haute ; v.924 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Son esprit violent, prompt à se gendarmer. v.927 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Comment donc ! Vous riez, et vous ne craignez pas v.930 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Laissons pour quelque temps passer ici l'orage. v.932 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Écoutons un moment ; nous n'oserions sortir. v.934 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
De ses distractions il faut nous divertir ; v.935 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Je le veux. Demeurons sans nous faire connaître. v.937 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Écoutons. v.938 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
D'où viens-tu ? Parle donc, réponds-moi. v.938 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
De dix commissions il vous plut me charger. v.942 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Et voilà votre montre enfin raccommodée : v.944 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Elle sonne à présent. v.945 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
De bon tabac d'Espagne ; en voilà pour goûter. v.947 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Voyons. v.948 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
C'est du meilleur qu'on puisse jamais prendre, v.948 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Dont on frauda les droits en revenant de Flandre. v.949 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Quel horrible tabac ! Tu veux m'empoisonner. v.950 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
La montre ! Ah ! Voilà bien pour la faire sonner ! v.951 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Quelle distraction, Monsieur, est donc la vôtre ? v.952 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Ne vous voilà pas mal ! La montre cette fois v.954 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Peins-lui bien mon amour, et quel est mon chagrin v.958 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
D'avoir manqué tantôt à lui donner la main. v.959 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
La montre est tout en pièces. v.960 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Vous devriez, Monsieur, exercer vos largesses, v.961 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Va donc, ne tarde pas. v.962 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
Approchons-nous. v.964 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Carlin, j'attends tout de ton zèle. v.964 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Dis-lui bien que mon coeur n'en fut jamais touché ; v.966 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
De fixer le penchant d'un homme raisonnable. v.969 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Elle est coquette au fond. v.971 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Vous pourra coûter cher, aux sentiments qu'il montre. v.972 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Mais me parleras-tu toujours de cette montre ? v.973 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Eh bien ! C'est un malheur. Fais-lui bien concevoir v.974 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Et que mon oncle en vain veut faire une alliance v.976 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Dont mon amour murmure, et dont mon coeur s'offense. v.977 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Oui, l'on le dit. v.979 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
Et qui, dans un besoin, pourrait montrer en ville. v.982 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
Voilà donc mon paquet, et vous le vôtre aussi. v.983 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
J'attendrai ton retour ; va, cours en diligence. v.986 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Que les hommes sont fous d'empoisonner leurs jours v.987 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Par des dégoûts cruels qu'ils ont dans leurs amours ! v.988 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Je savoure à longs traits le poison qui me tue. v.989 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Et je veux l'attaquer. Monsieur, si par hasard v.991 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Vous voulez bien, Monsieur, me permettre à mon tour, v.995 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Au pouvoir de l'amour c'est en vain qu'on résiste. v.997 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Monsieur, par charité... v.998 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Sommes-nous donc déjà des objets de pitié ? v.999 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
De tout ce qu'on me dit vous êtes de moitié. v.1000 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Et qu'on serait heureux si l'on pouvait vous plaire ! v.1007 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Bon ! Votre coeur pour moi ne fut jamais touché ; v.1008 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
De fixer le penchant d'un homme raisonnable : v.1011 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Je suis coquette au fond. v.1013 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Tu gouvernes son coeur. v.1016 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Et qui pourrait montrer, en un besoin, en ville. v.1019 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Ah ! Maraud de Carlin, dans peu ton imprudence v.1022 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Votre mère en personne. v.1026 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Quel parti prendre, ô ciel ! Je tremble, je frissonne. v.1027 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Aidez-moi, s'il vous plaît, monsieur, à l'éviter. v.1029 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Mon cabinet pour vous doit être un sûr asile ; v.1031 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Volontiers. Mais que personne au moins v.1032 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Je ne la trouve point. Monsieur, où donc est-elle ? v.1034 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Eh ! Qui donc ? v.1035 (Acte 3, scène 10, LEANDRE)
Que j'aurais de plaisir, avec deux bons soufflets, v.1036 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
À venger pleinement les affronts qu'on m'a faits ! v.1037 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Votre oncle vif ou mort, terminer votre amour. v.1041 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Monsieur, à vous donner ma fille... v.1043 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Comment donc ? Oui, monsieur, en mariage, oui ; v.1044 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Je ne puis plus longtemps voir traîner cette affaire, v.1046 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Et je vais ordonner qu'on m'amène un notaire : v.1047 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
C'est un point résolu, Monsieur, dans mon cerveau ; v.1048 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
J'ai fait ce que vos feux attendoient de mon zèle, v.1051 (Acte 3, scène 12, CARLIN)
Quel bonheur tout nouveau vous présente à mes yeux ? v.1053 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
Que mon oncle à nos feux est tout prêt de souscrire. v.1055 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
Mon coeur en est charmé ; mais je crains votre humeur, v.1056 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
Ces soupçons mal fondés me font trop d'injustice ; v.1058 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
Mon maître ici m'envoie avec ce mot d'écrit. v.1060 (Acte 3, scène 13, LAQUAIS)
Ce petit joufflu-là montre avoir de l'esprit. v.1061 (Acte 3, scène 13, CARLIN)
Je vous quitte un moment, et je monte là-haut v.1064 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
Pour lui faire réponse, et reviens au plus tôt. v.1065 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
Si dans mon cabinet vous vouliez bien écrire, v.1066 (Acte 3, scène 14, LEANDRE)
Et de continuer à vous rendre service. v.1071 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
Vos feux sont en bon train. v.1072 (Acte 3, scène 15, CARLIN)
Je vous vois bientôt prêts à vous donner la main : v.1073 (Acte 3, scène 15, CARLIN)
Sortons, sortons, Madame ; il faut quitter la place. v.1075 (Acte 3, scène 16, LISETTE)
Dans votre cabinet, Monsieur, j'entends du bruit. v.1076 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
En plaçant là Clarice, en mon esprit distrait, v.1080 (Acte 3, scène 17, LEANDRE)
Nous allons bientôt voir arriver du carnage. v.1083 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
Êtes-vous fou, Monsieur ? v.1084 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
Mon dessein n'était point de vous y mettre ensemble. v.1091 (Acte 3, scène 18, LEANDRE)
Tu nous as fait le tour ; mais vingt coups de bâton, v.1096 (Acte 3, scène 20, LISETTE)
Dans peu, Monsieur Carlin, nous en feront raison. v.1097 (Acte 3, scène 20, LISETTE)
Je tombe de mon haut. v.1098 (Acte 3, scène 21, CARLIN)
Allons de l'une et l'autre arrêter la colère. v.1099 (Acte 3, scène 21, LEANDRE)
Courons-y donc : je crains quelque accident cruel ; v.1100 (Acte 3, scène 22, CERLIN)
Et ces deux filles-là se vont battre en duel. v.1101 (Acte 3, scène 22, CERLIN)
Mais, depuis un moment, mon âme est bien changée. v.1103 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
D'où vous peut donc venir un si prompt changement ? v.1105 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
Aux chagrins presque sûrs où son joug nous engage, v.1107 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
À cette liberté que l'on perd sans retour : v.1108 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Et, tout considéré, j'aime mieux rester fille. v.1111 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Chaque état a les siens, et nous les sentons tous. v.1113 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
Cependant vous vouliez de moi ce bon office. v.1114 (Acte 4, scène 1, VAL?RE)
D'accord ; mais plus on voit de près le précipice, v.1115 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Plus nos sens étonnés frémissent du danger. v.1116 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Votre application peut-être serait vaine. v.1118 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Je pourrais bien ici répondre de son coeur ; v.1121 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
Qui retient jusqu'ici son esprit en balance. v.1123 (Acte 4, scène 1, VAL?RE)
Ah ! Mon oncle, parbleu ! Je vous trouve à propos v.1124 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Pour un franc étourdi. Là, là, répondez-nous. v.1129 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
J'y passais pour un autre ; et Monsieur, là-dessus, v.1133 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Et m'a mal à propos fait connaître à la mère. v.1135 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
D'accord, mon cher neveu ; v.1136 (Acte 4, scène 2, VALÈRE)
Et qu'on trouve des gens, avec des cheveux gris, v.1140 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Je n'y connais plus rien. Dans le siècle où nous sommes, v.1142 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Il faut fuir dans les bois, et renoncer aux hommes. v.1143 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Pourquoi donc ce souci ? v.1145 (Acte 4, scène 2, VALÈRE)
Quelle injustice, ô ciel ! On me vole, on me pille. v.1146 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Cela n'est point dans l'ordre ; et l'on sait qu'une fille, v.1147 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Doit renoncer au monde. v.1149 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
On connaît ton bon coeur, v.1149 (Acte 4, scène 2, CLARICE)
C'est l'amour de mon bien. v.1151 (Acte 4, scène 2, CLARICE)
Je prétends lui donner cinquante mille écus, v.1152 (Acte 4, scène 2, VALÈRE)
Vous réservant, à vous, de mon bien le surplus ; v.1153 (Acte 4, scène 2, VAL?RE)
Veux-tu que sur ce point je m'explique en bon frère ? v.1155 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Tu sais bien qu'entre-nous nous parlons assez net. v.1156 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Un hymen, quel qu'il soit, n'est point du tout ton fait. v.1157 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon frère, cependant, tu veux te marier. v.1161 (Acte 4, scène 3, CLARICE)
On trouve mainte épine où l'on cherchait des roses : v.1163 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon frère, cependant, tu veux te marier. v.1165 (Acte 4, scène 3, CLARICE)
Parlons à coeur ouvert, et confessons la dette. v.1166 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Notre mère l'était, dit-on, en son vivant ; v.1168 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous chassons tous de race, et le mal n'est pas grand. v.1169 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon frère, cependant... v.1172 (Acte 4, scène 3, CLARICE)
Mon frère, cependant, tu veux te marier. v.1173 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Que diable ! Tu réponds toujours la même prose. v.1174 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Bonjour, Monsieur. Depuis votre maudit jargon, v.1176 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
La Madame Grognac est pire qu'un dragon ; v.1177 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Bon ! Bon ! Il faut la prévenir. v.1181 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous donne-t-il ici quelque autre rendez-vous ? v.1185 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Pour faire une réponse aux termes d'un billet, v.1188 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Léandre a bien voulu m'ouvrir son cabinet, v.1189 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Avant le mariage on me fait de ces tours ! v.1192 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
L'augure est vraiment bon pour nos futurs amours ! v.1193 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Le mal est donc bien grand pour faire un tel vacarme ! v.1195 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Et de cette courante à contre-coeur ? v.1197 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Qui pestait contre nous, et jurait dans son âme, v.1199 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Nous avons fait retraite au cabinet, sans bruit : v.1200 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Et toutes deux d'abord s'en vont chez un garçon : v.1204 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
C'est prendre son parti. L'asile est vraiment bon ! v.1205 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Lisette, tu remets le calme dans mon âme ; v.1206 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Mon soupçon se dissipe, et fait place à ma flamme. v.1207 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Écoute donc, ma soeur. v.1210 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Que me veux-tu, mon frère ? v.1210 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Je prends comme je dois tes conseils là-dessus ; v.1212 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
De ses soupçons jaloux pourquoi la guéris-tu ? v.1216 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
Un sort heureux, Monsieur, vous présente à mes yeux. v.1220 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Je sais que vous voulez devenir mon beau-frère ; v.1222 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Quand mon père mourut, il nous laissa, pour vivre, v.1226 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Que cette soeur, Monsieur, j'ai voulu dire. v.1230 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
L'erreur est pardonnable ; il ne faut point tant rire. v.1231 (Acte 4, scène 6, CARLIN)
Et je suis fort content de vous par ce côté. v.1233 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Dans le fond cependant c'est une bagatelle ; v.1235 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Mais je serais content de vous en voir défait. v.1236 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Et tout le monde dit que cette léthargie v.1238 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Fait insulte au bon sens, et vise à la folie. v.1239 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Tous les hommes, Monsieur, sont différemment fous ; v.1241 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
On ne m'entend jamais censurer ni médire, v.1246 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
On parle volontiers ; mais un homme d'esprit v.1248 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Doit donner rarement créance à ce qu'on dit. v.1249 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
De louange et d'encens les hommes sont avares ; v.1250 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Ils font rarement grâce aux vertus les plus rares ; v.1251 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Que peut-on, s'il vous plaît, Monsieur, dire de moi ? v.1256 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
On n'insultera pas ma naissance, je crois. v.1257 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Non. v.1258 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Que dans l'occasion je manque de courage. v.1259 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Non. v.1260 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Peut-on m'accuser d'être fourbe, flatteur, v.1260 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Non, vous dis-je, monsieur ; et je ne vois personne v.1262 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Qui de ces vices-là seulement vous soupçonne : v.1263 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Mais on ne me dit pas de vous autant de bien v.1264 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Que je souhaiterais. On dit (je n'en crois rien) v.1265 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Qu'on ne peut se soustraire à votre médisance ; v.1267 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Que, pour vous faire croire homme à bonne fortune, v.1270 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Sur la porte d'Iris, qui ne vous connaît pas ; v.1273 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Pour pouvoir vous montrer votre chemin la nuit, v.1276 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Enfin, que sais-je, moi ? L'on charge ma mémoire v.1278 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
De donner trop crédit à de mauvais discours. v.1281 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Monsieur de la musique, v.1282 (Acte 4, scène 6, CARLIN)
Vous avez fort bien fait de lui river son clou. v.1284 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Votre distraction nous fasse quelque tour ? v.1293 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Vous raisonnez parfois comme un sage de Grèce ; v.1295 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Et d'autres fois aussi vos faits et vos raisons v.1296 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Vous font croire échappé des petites-maisons. v.1297 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Mais sais-tu bien, maraud, qu'avec ta remontrance, v.1298 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Monsieur, en conscience, v.1299 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Ma manière est fort bonne, et n'en veux point changer. v.1301 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Mon défaut prétendu, mon peu d'attention, v.1304 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Fait la sincérité de mon intention. v.1305 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Je ne prépare point avec effronterie v.1306 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Dans le fond de mon coeur d'indigne menterie ; v.1307 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Je suis, sans réfléchir, mon premier mouvement ; v.1309 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Un esprit naturel me conduit et m'anime : v.1310 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Il faut avec mépris écouter ce qu'on dit, v.1313 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Rêver dans un fauteuil, répondre en coq-à-l'ânes, v.1314 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Peut répondre en tout temps à ce qu'on lui propose ; v.1319 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
C'est le moindre défaut qu'on puisse reprocher. v.1325 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Est-il juste, après tout, que l'on s'assujettisse v.1326 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
À répondre à cent sots selon leur sot caprice ? v.1327 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Ce qu'on pense vaut mieux cent fois que leurs discours. v.1328 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Pour un plaisant qui vient de son bruit m'enivrer, v.1332 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Ni le don de parler, ni l'esprit de se taire ! v.1335 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Carlin, remettant son justaucorps. v.1336 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Mais voyez, s'il vous plaît, quelle distraction ! v.1337 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Je crains pour mon amour quelque altération. v.1338 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
La belle est en courroux ; toute mon innocence v.1339 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Je vous dirai, Monsieur, pour sortir d'embarras, v.1341 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Une lettre, Monsieur, remet bien une affaire ; v.1348 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Font souvent embrasser des amants bien brouillés. v.1350 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
En cette occasion, Carlin, je te veux croire. v.1351 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Je veux la rassurer de ses soupçons jaloux, v.1354 (Acte 4, scène 8, LÉANDRE)
Dissiper son erreur. Oui, charmante Clarice, v.1355 (Acte 4, scène 8, L?ANDRE)
Vous verrez que mon coeur, dépouillé d'artifice, v.1356 (Acte 4, scène 8, L?ANDRE)
Tenez, monsieur, voilà... v.1359 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Comment ! Es-tu donc ivre ? v.1359 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Ah ! Vous avez raison. On hurle avec les loups ; v.1361 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Les valets sont fâcheux, et font tout à rebours. v.1366 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Donne-moi promptement. v.1368 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Voyons de votre prose. v.1368 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Si pour vous d'Apollon les trésors sont ouverts, v.1369 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
En sonnet, en ballade, en ode, en élégie. v.1371 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Je le crois bien, Monsieur ; car voilà le cornet, v.1374 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Tu peux avoir raison ; c'est contre ta coutume. v.1376 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Coûtait comme celui qu'on emploie au palais, v.1382 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Quelle est donc, s'il vous plaît, cette façon de peindre ? v.1387 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
De mon esprit trop prompt c'est à moi de me plaindre. v.1388 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
On croira qu'un démon en a formé les traits ; v.1390 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Les experts écrivains s'y donneront au diable : v.1391 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Oui, monsieur. v.1396 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Soit. Quand d'une cruelle on veut toucher le coeur, v.1397 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
(Car c'est toujours par là que l'on fait l'ouverture) v.1404 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
On voit du coin de l'oeil sur ce petit papier... v.1405 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
« Monsieur, par la présente, il vous plaira payer v.1406 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Et Dieu sait la valeur ! Un discours aussi rond v.1409 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Fait taire l'éloquence et l'art de Cicéron. v.1410 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Tiens, porte de ce pas la lettre à son adresse. v.1420 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
De ton zèle empressé j'attends tout dans ce jour, v.1421 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Et me remets sur toi du soin de mon amour. v.1422 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Pour vous servir plus vite en cette conjoncture, v.1423 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Allons nous acquitter de notre honnête emploi ; v.1425 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Remettons deux amants... mais qu'est-ce que je vois ? v.1426 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Mais non, j'ai, grâce au ciel, encore deux bons yeux. v.1429 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Monsieur, monsieur... il est déjà loin de ces lieux. v.1430 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Il me semble pourtant que, selon tout indice, v.1431 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Ne me jouerait-il point un tour de son métier ? v.1434 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
De l'état de son coeur, et qu'il rompe avec elle, v.1436 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Lui donne en peu de mots son congé par écrit. v.1437 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
A la conception et légère et facile ! v.1440 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Et de tels serviteurs sont nés pour commander. v.1442 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Croit-il que de mon coeur je sois embarrassée, v.1443 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Et que de l'engager on ait eu la pensée. v.1444 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Dans son petit cerveau v.1445 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Pense-t-il que l'on soit bien tenté de sa peau, v.1446 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Mon parti sur ce point est fort facile à prendre. v.1451 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Va-t'en porter ailleurs ton cartel amoureux. v.1454 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
On ne traita jamais un courrier de la sorte. v.1455 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
Détalons. v.1456 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Sortiras-tu d'ici, postillon de malheur ? v.1458 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Il est enfin parti, malgré son éloquence. v.1459 (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Pourrons-nous nous soustraire à son brusque chagrin ? v.1462 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous savez son humeur. Ah ! Juste ciel ! Je tremble ; v.1463 (Acte 5, scène 3, ISABELLE)
Que ce soin ne vous fasse aucune impression : v.1465 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Je vous prends en ces lieux sous ma protection. v.1466 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
J'ai dressé le contrat moi-même avec les clauses, v.1468 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Dont mon oncle est porteur. v.1469 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Puisque déjà par vous le contrat est dressé ; v.1470 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Nous aurons de la peine à venir à bout d'elle. v.1472 (Acte 5, scène 3, ISABELLE)
Avant d'accorder tout à mon juste transport, v.1473 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Je veux sur son esprit faire un dernier effort, v.1474 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Crier, gémir, pleurer ; car j'ai le don des larmes. v.1476 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Lisette m'appuiera. Malgré son noir chagrin, v.1477 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous la flatterons tant, qu'il faudra bien enfin v.1478 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Qu'elle me cède un bien dont mon amour est digne. v.1479 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Bon ! Bon ! Plus on la flatte, et plus elle égratigne ; v.1480 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
C'est un esprit rétif, et qu'on ne réduit pas. v.1481 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Et quelle intention est maintenant la tienne ? v.1484 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
As-tu pris ton parti ? v.1485 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
Mon oncle avec Léandre unira mon destin. v.1486 (Acte 5, scène 4, CLARICE)
L'amitié, la raison m'obligent à vous rendre v.1488 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
Bonsoir, ma soeur. v.1495 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
Faire un dernier effort pour couronner ma flamme. v.1496 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
Lisons. « Pour Isabelle. » Ô ciel ! Je suis trahie. v.1499 (Acte 5, scène 5, CLARICE)
Mais je vois son valet. v.1501 (Acte 5, scène 5, CLARICE)
Approche, monstre affreux, v.1501 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
Voyons. Demeure là ; ne crois pas m'échapper. v.1506 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
Viens çà, maraud ; réponds, parle. v.1507 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
« Je suis au désespoir, Mademoiselle, que l'aventure du cabinet vous ait donné quelque soupçon de ma fidélité. » (Acte 5, scène 6, CLARICE)
Mais du moins, jusqu'au bout lisez donc le billet. v.1510 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
Si mon maître est ingrat, puis-je mais de cela ? v.1513 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
Ne parlons pas trop haut, de peur de le distraire. v.1516 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Vous voilà donc, Monsieur ! Cherchez-vous en ces lieux v.1517 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Peut me venger assez de ton lâche forfait. v.1522 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Je veux tirer raison de cette perfidie. v.1528 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Ah ! Monsieur, doucement, v.1529 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Grâce ; je n'ai point fait encor mon testament. v.1530 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Non, je n'ai jamais vu de pièce d'écriture v.1531 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Qu'as-tu fait de ma lettre ? Et quel affreux démon v.1533 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Te pousse à me trahir d'une telle façon ? v.1534 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Moi, Monsieur, vous trahir ! Je vous sers avec zèle ; v.1535 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Et voilà pour ta mort l'arrêt tout prononcé. v.1537 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Oui, vous avez raison de vous faire justice. v.1539 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
À Clarice, Monsieur ? Je veux être pendu, v.1541 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Mais le dessus écrit suffit pour te confondre. v.1543 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
À ce témoin muet que pourras-tu répondre ? v.1544 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Pour lui faire sentir son peu de jugement, v.1545 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Bon ! C'est où je l'attends. v.1547 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Lis avec moi, bourreau ; lis donc... « Pour Isabelle. » v.1548 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Pouf ! Il faut l'avouer, vous avez, à mon gré, v.1549 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Lis donc, bourreau, lis donc. v.1551 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Pardonnez mon erreur en faveur de ma flamme : v.1552 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Mon coeur n'a point de part au crime de ma main. v.1553 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Vous tâchez, inconstant, à me séduire en vain ; v.1554 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Je réponds pour mon maître : il n'a point de malice ; v.1556 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Ce serait, je vous jure, un garçon tout parfait. v.1558 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
De ces soupçons cruels elle a dû vous remettre. v.1560 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Mon_Dieu, recommencez. v.1562 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
En changeant le dessus, nous changeons bien la thèse. v.1563 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Vous avez le bras bon, soit dit par parenthèse. v.1564 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
« Je suis au désespoir que l'aventure du cabinet vous ait pu donner quelque soupçon de ma fidélité. (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Monsieur, par la présente, il vous plaira payer à damoiselle, en blanc, d'elle valeur reçue, et dieu sait la valeur. » (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Fi donc, madame, fi ! Vous moquez-vous de moi ? v.1565 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Vois donc. v.1566 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Quoi ! Vos billets d'amour sont des lettres de change ? v.1568 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
J'ai diablement d'esprit ; on écrit mes sentences. v.1572 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
« Oui, belle Clarice, je n'adore que vous, et fais tout mon bonheur de vous aimer le reste de ma vie. » (Acte 5, scène 7, CLARICE)
De trouver innocent un coupable qu'on aime ; v.1576 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Et que, sans nul effort, on fait un prompt retour v.1577 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
À mes distractions faites grâce, Madame ; v.1579 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Nul autre objet que vous ne règne dans mon âme. v.1580 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Voici monsieur votre oncle. À vos voeux tout conspire. v.1583 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Avec empressement, Monsieur, je viens vous dire v.1584 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Que mon plaisir serait de pouvoir, en ce jour, v.1585 (Acte 5, scène 8, VAL?RE)
Au gré de vos souhaits contenter votre amour. v.1586 (Acte 5, scène 8, VAL?RE)
Je crois qu'à mes desirs vous n'êtes point contraire. v.1587 (Acte 5, scène 8, LEANDRE)
Je donne volontiers les mains à cette affaire. v.1588 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Nous nous trouvons toujours dans une peine extrême. v.1591 (Acte 5, scène 8, VAL?RE)
La vieille ne songeait, dans votre engagement, v.1593 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
Qu'au bien qu'on vous devait laisser par testament. v.1594 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
Non, sans doute. v.1595 (Acte 5, scène 8, LEANDRE)
L'on peut dresser quelque machine, v.1595 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
J'ai déjà dans ma poche un contrat. v.1597 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Bon, tant mieux. v.1597 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
Ce que pour vous servir mon adresse m'inspire. v.1600 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
Je ne pourrai donc pas disposer de ma fille ? v.1611 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Monsieur, je ne veux point de fou dans ma famille. v.1612 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Non. v.1614 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Monsieur sera mon gendre. Et pour me délivrer v.1617 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Moi, je m'inscris en faux contre ce qu'il peut faire. v.1620 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
Mais où sommes-nous donc ? v.1621 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Vous, Monsieur le distrait, v.1621 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Il ne répond point trop aux offres que vous faites. v.1623 (Acte 5, scène 9, VALÈRE)
Monsieur, guérissez-vous des soucis où vous êtes : v.1624 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Un fat dont la conduite est tout impertinente. v.1627 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Passons les qualités. v.1630 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
Cela ne rendra pas le contrat moins valide. v.1631 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
Ah ! Monsieur, vous voilà. Quelle fatalité ? v.1633 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Votre oncle ici m'envoie... ouf ! Je suis éreinté ! ... v.1634 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Non ; depuis qu'il est mort le défunt n'écrit plus. v.1637 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Ah ! Monsieur, vos ris sont superflus ; v.1638 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
De vos pleurs bien plutôt lâchez ici la bonde, v.1639 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
En apprenant le coup le plus fatal du monde, v.1640 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Dis-nous donc, si tu veux, cette action si noire. v.1643 (Acte 5, scène 10, CLARICE)
La volonté de l'homme est bien ambulatoire ! v.1644 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
À grand'peine au bonhomme aviez-vous dit adieu, v.1645 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Refusant d'épouser celle dont il fit choix ; v.1650 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Il devait, à mon sens, encore faire pis. v.1658 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Vous, Monsieur, vous pouvez chercher ailleurs fortune ; v.1660 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Votre hymen à présent ne me convient en rien : v.1661 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Mon neveu ne craint point la disgrâce cruelle v.1663 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Je lui donne à présent mon bien après ma mort. v.1665 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
Signez donc ce papier... une plume, Lisette. v.1671 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Soyez heureux, Monsieur ; je vous donne ma nièce. v.1676 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Comment donc ! Rêvez-vous, monsieur ? Êtes-vous fou, v.1677 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
De donner votre nièce à qui n'a pas un sou ? v.1678 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Il ne faut pas ici plus longtemps vous séduire ; v.1679 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Ne nous as-tu pas dit que l'oncle, en sa colère, v.1684 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
À d'autres qu'à Léandre, avait laissé son bien ? v.1685 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Il ne faut point ici tant faire l'étonnée ; v.1688 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
C'est vous qui nous montrez à choisir un mari. v.1689 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
J'ai, si vous la grondez, un menuet tout prêt. v.1694 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
De bonne grâce, v.1695 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Et je donne de plus cette somme à ma nièce. v.1699 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
Je suis au désespoir. C'est à moi qu'on s'adresse v.1700 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Que je ne donnerai pas cela pour sa dot. v.1702 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
On les sépare encore et de corps et de biens. v.1706 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Rentrons, et sur-le-champ terminons cette affaire. v.1707 (Acte 5, scène 11, VALÈRE)
Allons, embrassez-vous, vous ne sauriez mieux faire ; v.1708 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
Lorsque j'en donnerai, je serai plus secrète. v.1711 (Acte 5, scène 11, ISABELLE)
Pour aller voir mon oncle, et partir au plus tôt. v.1714 (Acte 5, scène 12, LEANDRE)
Laissez votre oncle en paix. Quel diantre de langage ! v.1715 (Acte 5, scène 12, CARLIN)
Vous n'y songez donc plus ? Vous êtes marié. v.1717 (Acte 5, scène 12, CARLIN)

LE RETOUR IMPRÃ‰VU (1700)

Je suis fort aise de vous rencontrer. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Parlons ensemble un peu sérieusement, je vous prie, mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
Savez-vous bien que je suis fort mécontente de la conduite et des manières de ma nièce ? (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Comment donc, madame ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Elle ne fait rien que de mal ; et le pis que j'y trouve, c'est qu'elle garde auprès d'elle une coquine comme vous, qui ne lui donnez que de mauvais conseils, et qui la poussez dans un précipice où son penchant ne l'entraîne déjà que trop. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Voilà un discours très sérieux au moins, madame ; et si je répondais aussi sérieusement, la fin de la conversation pourrait bien faire rire ; mais le respect que j'ai pour votre âge, et pour la tante de ma maîtresse, m'empêchera de vous répondre avec aigreur. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous avez bien de la modération ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Il serait à souhaiter, madame, que vous en eussiez autant : vous ne seriez pas la première à scandaliser votre nièce, et à la décrier, comme vous faites, dans le monde, par des discours qui n'ont point d'autre fondement que le dérèglement de votre imagination. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Le dérèglement de mon imagination ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
C'est le dérèglement de vos actions qui me fait parler ; et il n'y a rien de plus horrible que la vie que vous faites. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
Comment donc, madame ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quelle vie faisons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Nous avons du crédit, madame. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
C'est bien à elle d'avoir seule une grosse maison, des habits magnifiques ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Et la réputation se perd de même. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Elle verra ce qui lui arrivera ; elle n'aura pas un sou de mon bien. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
Premièrement, ma fille unique ne veut plus être religieuse ; je m'en vais la marier : mon frère le chanoine, qui lui en veut depuis longtemps, la déshéritera ; car il est vindicatif. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
Vraiment, c'est pour cela que nous songeons à profiter de la belle saison. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et tout le profit qui vous en demeurera, c'est que vous mourrez toutes deux à l'hôpital, et déshonorées encore, (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Pour cela, non, madame ; un bon mariage va nous mettre à couvert de la prédiction. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Un bon mariage ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
À la bonne heure, je ne m'en mêle point ; je la renonce pour ma nièce, et je ne prétends pas aider tromper personne. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Nous ferons bien nos affaires sans vous ; ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Bonjour, ma chère enfant. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Qui est cette vieille madame avec qui tu étais en conversation ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Tu ne connais pas madame Bertrand, la tante de ma maîtresse ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Si fait vraiment, je ne connais autre ; je ne l'avais pas bien envisagée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
C'est une femme fort à son aise, qui a de bonnes rentes sur la Ville, des maisons à Paris. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
S'il lui mourait trois oncles, deux tantes, trois couples de cousins germains, deux paires de neveux et autant de nièces, elle se trouverait une fort grosse héritière. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Tu as raison, sa beauté lui tient lieu de tout, et mon maître est absolument déterminé à l'épouser. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et elle, absolument déterminée à épouser ton maître. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il y aura peut-être quelque tribulation à essuyer au retour de notre bon homme de père : mais il ne reviendra pas si tôt ; nous aurons le temps de nous préparer ; et mon maître ne sera pas malheureux, s'il n'a que ce chagrin-là de son mariage. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Comment donc ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Le mariage est sujet à de grandes révolutions. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
La plupart des filles ne le sont que trop. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Parle donc, maraud ; que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Cette alliance ne me plaît point du tout ; et je ne prévois pas que nous y trouvions notre compte ni I'un ni l'autre. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Si mon maître devenait avare, où en serions nous ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il est d'un naturel trop prodigue pour devenir jamais trop économe. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
A-t-il donné de bons ordres pour le régal d'aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je t'en réponds. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Trois garçons de la Guerbois viennent d'arriver avec tout leur attirail de cuisine ; Camel, le fameux Camel, marchait à leur tête. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Tant mieux ; j'aime la bonne chère. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mais voici ton maître. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Bonjour, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Comment te portes-tu, mon enfant ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Elle s'ennuie à la mort quand elle ne vous voit point : elle ne tardera pas, je vous en réponds. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Hé bien, monsieur, vous allez donc épouser ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Vous voici, grâce au ciel, bientôt à la conclusion de votre amour, et à la fin de votre argent. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Mais, s'il vous plaît, qu'allons-nous faire en attendant le retour de monsieur votre père, qui est en Espagne depuis un an pour les affaires de son commerce ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et que ferons-nous quand il sera revenu ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Que tu es impertinent avec tes réflexions ! (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Mon ami, jouissons du présent ; n'ayons point de regret au passé, et ne lisons point des choses fâcheuses dans l'avenir. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Il n'y a que trois semaines que j'ai touché une demi-année d'avance de ce fermier à qui vous avez donné quittance de l'année entière. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Bon. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
J'ai reçu, l'autre semaine, dix-huit cents livres de ce curieux, pour ces deux grands tableaux dont votre père avait refusé deux mille écus quelque temps avant que de partir. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Bon. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Bon ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
J'ai encore eu deux cents louis d'or de ce fripier, pour cette tapisserie que monsieur votre père avait achetée, il y a deux ans, cinq mille francs, à un inventaire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Bon. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Oui, oui, nous avons fait de bons marchés pendant son absence, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Voilà un petit rafraîchissement qui nous mènera quelque temps, et nous travaillerons ensuite sur nouveaux frais. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Travaillez-y donc vous-même ; car pour moi je fais conscience d'être l'instrument et la cheville ouvrière de votre ruine ; c'est par mes soins que vous avez trouvé le moyen de dissiper plus de dix mille écus, sans compter douze ou quinze mille francs que vous devez encore à plusieurs quidams, usuriers ou notaires (c'est presque la même chose), qui nous vont tomber sur le corps au premier jour. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Celui qui m'embarrasse le plus, c'est ce persécutant monsieur André ; et si, je ne lui dois que trois mille cinq cents livres. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Il a, depuis quatre jours, obtenu contre vous une sentence des consuls ; et il ne serait pas plaisant que, le jour de la noce, il vous coucher au Châtelet. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Nous trouverons des expédients pour nous parer de cet inconvénient. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Nous avons fait argent de tout : les revenus sont touchés d'avance ; la maison de la ville est démeublée à faire pitié ; nous avons abattu les bois de la maison de campagne, sous prétexte d'avoir de la vue. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Si mon père peut être encore cinq ou six mois sans revenir, j'aurai tout le temps de réparer, par mon économie, les premiers désordres de ma jeunesse. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Et monsieur votre père, de son côté, ne travaille-t-il pas à reboucher tous ces trous-là ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il vaut mieux que vous fassiez toutes ces sottises-là de son vivant qu'après sa mort ; il ne serait plus en état d'y remédier. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Tu as raison, Merlin. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Allez, monsieur, vous n'avez pas tant de tort qu'on dirait bien. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Monsieur votre père fera un gros profit pendant son voyage ; vous aurez fait une grosse dépense pendant son absence : quand il reviendra, de quoi aura-t-il à se plaindre ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Que tu parles aujourd'hui de bon sens, mon pauvre Merlin ! (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Entre nous, ce n'est pas un grand génie que monsieur votre père ; je l'ai mené autrefois par le nez, comme vous savez ; je lui fais accroire ce que je veux : et quand il reviendrait présentement, je me sens encore assez de vigueur pour vous tirer des affaires les plus épineuses. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Allons, monsieur, grande chère et bon feu ; le courage me revient. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et votre bon ami le Marquis, soi-disant tel, qui vous aide à manger si généreusement votre bien, et qui n'est qu'un fat au bout du compte, y sera-t-il ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Les démarches que vous me faites faire, Clitandre, ne peuvent être justifiées que par le succès qu'elles vont avoir ; et je serais entièrement perdue dans le monde, si le mariage ne mettait fin à toutes les parties de plaisir où je me laisse engager tous les jours. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Je suis caution de la bonté de votre coeur, et vous touchez au moment de la justifier par vous-même. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Mais moi qui n'entre pour rien dans l'aventure, et qui n'ai point en vue de conclusion, quel personnage est-ce que je fais dans tout ceci ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Et que dira-t-on, je vous prie ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
On dira qu'on se fait pendre par compagnie ; et par compagnie, il ne tiendra qu'à vous de vous faire épouser : mon maître a tant d'amis ! (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Prenez-en quelqu'un, Madame : plus on est de fous, plus on rit. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Allons, déterminez-vous. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je me donne au diable, pendant que nous sommes en train, il me prend envie d'épouser Lisette aussi par compagnie, moi ; c'est une chose bien contagieuse que l'exemple. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Non ; ces sortes d'alliances-là ne me plaisent point. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Je ne dépends de personne ; je veux prendre un mari aussi indépendant que moi. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Serviteur, mon ami. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Vous m'attendez, c'est bien fait : je suis l'âme de vos parties, j'en conviens ; le premier mobile de vos plaisirs, je le sais. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Épouserons-nous ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Aurons- nous du vin abondamment ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Allons, de la gaîté ; je ne me suis jamais senti de si belle humeur ; et je vous défie de m'ennuyer. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
En vérité, monsieur le Marquis, vous vous êtes bien fait attendre. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
On croirait qu'il n'aurait rien à faire. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Je vous assure, mesdames, qu'à moins de voler, on ne peut pas faire plus de diligence : il n'y a pas, en vérité, trois quarts d'heure que je suis parti de Versailles. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Vous connaissez ce cheval barbe et cette jument arabe que je mets ordinairement à ma chaise ; il n'y a pas deux meilleurs animaux pour un rendez-vous de vitesse. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Et un postillon... (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Un postillon, qui n'est pas plus gros que le poing, et qui va comme le vent. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Si nous n'avions pas, nous autres, de ces voitures volantes-là, nous manquerions ln moitié de nos occasions. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Et depuis quand, monsieur le Marquis, vous mêlez- vous d'aller à Versailles ? (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Hé bien, qu'est-ce, mon cher ? (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
là, qu'on se voit à la queue du roman. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je ressens mon bonheur dans toute son étendue. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Que cela est vilain d'être une grande inutile dans le monde ! (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Ce sera quand il vous plaira, au moins, que nous ferons quelque marché de coeur ensemble : je suis fait pour les dames ; et les dames, sans vanité, sont aussi faites pour moi. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Je veux être déshonoré, si je ne vous trouve fort à mon g é : je me sens même de la disposition à vous aimer un jour à l'adoration, à la fureur ; mais point de mariage au moins, point de mariage ; j'aime les amours sans conséquence : vous m'entendez bien ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Monsieur_le_Marquis... (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il n'est pas connaissable depuis qu'il me hante, ce petit homme. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Il est vrai que je n'ai pas mon pareil pour débourgeoiser un enfant de famille, le mettre dans le monde, le pousser dans le jeu, lui donner le bon goût pour les habits, les meubles, les équipages. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je le mène un peu raide ; mais ces petits messieurs-là ne sont-ils pas trop heureux qu'on leur inspire les manières de cour, et qu'on leur apprenne à se ruiner en deux ou trois ans ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je ne le vois point ici : c'est un joli garçon ; je l'aime ; je le trouve admirable pour faire une ressource, pour écarter les créanciers, amadouer des usuriers, persuader des marchands, démeubler une maison en un tour de main. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Que ton père a eu de prévoyance, d'esprit, de jugement, de te laisser un gouverneur aussi sage, un économe aussi entendu ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Oui, c'est bien dit ; ne perdons point de temps. (Acte 1, scène 7, LE-MARQUIS)
Je vous disais bien que Merlin était un joli garçon. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Je me sens en disposition louable de bien boire du vin ; vous allez voir si j'en tiens raisonnablement. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Allons, mesdames, qui m'aime me suive. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Les moments sont trop chers aux amants ; n'en perdons aucun. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Voilà, Dieu merci, les affaires en bon train : nos amants sont en joie ; fasse le ciel que cela dure longtemps ! (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Voilà, je crois, Jaquinet, le valet de notre bon homme. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Bonjour, Merlin ; soyez le bien retrouvé. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Monsieur Jaquinet, comment t'en va ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Tu vois, mon enfant, le mieux du inonde. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
À la fatigue près, nous avons fait un bon voyage. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Comment, vous avez fait un bon voyage ! (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Tu n'es donc pas venu tout seul ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
La belle question ! (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Vraiment non ; je suis arrivé avec mon maître ; et pendant qu'il est allé avec le carrosse de voiture faire visiter à la douane quelques ballots de marchandises, il m'a fait prendre les devants pour venir dire à monsieur son fils qu'il est de retour en parfaite santé. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Qu'allons-nous faire ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Il semble que tu ne me fais guère bonne mine ; et tu ne me parais pas trop content de notre arrivée. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Et, dis-moi, le bon homme a-t-il affaire pour longtemps à cette douane ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Non ; il sera ici dans un moment. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Mais que diable as-tu donc ? (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Non ; elles sont toutes dérangées, de par tous les diables. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Jaquinet, mon pauvre Jaquinet, aide-moi un peu à sortir d'intrigue, je te prie. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Va te reposer ; entre au logis, tu trouveras bonne compagnie : ne t'effarouche point, on te fera boire de bon vin de Champagne. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Dis à mon maître que son père est de retour, mais qu'il ne s'embarrasse point : je vais l'attendre ici, et tâcher de faire en sorte que nous puissions... (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Je me donne au diable, si je sais comment m'y prendre. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Bonsoir. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Allons, Merlin, de la vivacité, mon enfant, de la présence d'esprit, Ceci est violent : un père qui revient en impromptu d'un long voyage ; un fils dans la débauche, sa maison en désordre, pleine de cuisiniers ; les apprêts d'une noce prochaine ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Tenons-nous un peu à l'écart, et songeons d'abord aux moyens de l'empêcher d'entrer chez lui. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Enfin, après bien des travaux et des dangers, voilà, grâce au ciel, mon voyage heureusement terminé ; je retrouve ma chère maison, et je crois que mon fils sera bien sensible au plaisir de me revoir en bonne santé. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Nous le serions bien davantage à celui de te savoir encore bien loin d'ici. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Les enfants ont bien de l'obligation aux pères qui se donnent tant de peine pour leur laisser du bien. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Oui ; mais ils n'en ont guère à ceux qui reviennent si mal à propos. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je ne veux pas différer davantage à rentrer chez moi, et à donner à mon fils le plaisir que lui doit causer mon retour : je crois que le pauvre garçon mourra de joie en me voyant. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
C'est monsieur Géronte lui-même, ou c'est le diable sous sa figure. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Sérieusement parlant, serait-ce vous, mon cher maître ? (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Vous voyez, monsieur, fort à votre service, comme un serviteur fidèle, gai, gaillard, et toujours prêt à vous obéir. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Entrons au logis. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Nous ne vous attendions point, je vous assure ; et vous êtes tombé des nues pour nous, en vérité. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Non ; je suis venu par le carrosse de Bordeaux, où mon vaisseau est heureusement abordé depuis quelques jours... (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Mais nous serons aussi bien... (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
Quel embonpoint ! (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Vous y deviez bien demeurer, monsieur, pour votre santé,.... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Comment se porte mon fils ? (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
A-t-il eu grand soin de mes affaires ; et mes deniers ont-ils bien profité entre ses mains ? (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
Pour cela, je vous en réponds ; il s'en est servi d'une manière... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
dont vous serez étonné, sur ma parole. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Que tu me fais de plaisir, Merlin, de m'apprendre une si bonne nouvelle ! (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Je trouverai donc une grosse somme d'argent qu'il aura amassée ? (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
Point du tout, monsieur. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Et non, vous dis-je : ce garçon-là est bien meilleur ménager que vous ne pensez ; il suit vos traces ; il fatigue son argent à outrance ; et sitôt qu'il a des pistoles, il les fait travailler jour et nuit. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Voilà ce que c'est de donner aux enfants de bonnes leçons et de bons exemples à suivre. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Je me meurs d'impatience de l'embrasser : allons, Merlin. (Acte 1, scène 11, G?RONTE)
Il n'est pas au logis, monsieur ; et si vous êtes si pressé de le voir... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Bonjour, monsieur Merlin. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Votre valet, monsieur André, votre valet. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Voilà un coquin d'usurier qui prend bien son temps pour venir demander de l'argent. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Savez-vous bien, monsieur Merlin, que je suis las de venir tous les jours sans trouver votre maître, et que, s'il ne me paie aujourd'hui, je le ferai coffrer demain, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Quelle affaire avez-vous donc ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Une affaire de deux mille écus qui me sont dûs par son maître, dont j'ai le billet, et, en vertu d'icelui, une bonne sentence par corps, que je vais faire mettre à exécution. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Oui, justement, Clitandre, un enfant de famille, dont le père est allé je ne sais où, et qui sera bien surpris, à son retour, quand il apprendra la vie que son fils mène pendant son absence. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Autant que le fils est joueur, dépensier et prodigue, autant le père, à ce qu'on dit, est un vilain, un ladre, un fesse-mathieu. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Ce n'est pas de vous dont je veux parler ; c'est du père de Clitandre, qui est un sot, un imbécile. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Il vous dit vrai, monsieur ; Clitandre lui doit deux mille écus. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Et tu dis qu'il a été d'une si bonne conduite ! (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Oui, monsieur ; c'est un effet de sa bonne conduite de devoir cet argent-là. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Car je vois bien, à la mine, que monsieur est du métier. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Oui, monsieur ; et je vous crois aussi de la profession. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Comme les honnêtes gens se connaissent ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Tu appelles cela l'effet d'une bonne conduite ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Quand vous saurez le fond de cette affaire-là, vous serez charmé de monsieur votre fils ; il a acheté une maison de dix mille écus. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Une maison de dix mille écus ! (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Qui en vaut plus de quinze ; et comme il n'avait que vingt-quatre mille francs d'argent comptant, pour ne pas manquer un si bon marché, il a emprunté les deux mille écus en question de l'honnête fripon que vous voyez. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Au contraire, je ne me sens pas de joie. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Oh çà, monsieur, ce Clitandre, qui vous doit de l'argent, est mon fils. (Acte 1, scène 12, G?RONTE)
Et monsieur est son père, entendez-vous ? (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Ne vous mettez point en peine de vos deux mille écus ; j'approuve l'emploi que mon fils en a fait. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Et, dis-moi un peu, dans quel endroit de la ville mon fils a-t-il acheté cette maison ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Bon, tant mieux. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Tenez, voyez-vous bien cette maison couverte d'ardoise, dont les fenêtres sont reblanchies depuis peu ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ne serait-ce point la maison de madame Bertrand ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Justement, de madame Bertrand ; la voilà : c'est une bonne acquisition, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
On ne prévoit pas tout ce qui arrive. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Oui, monsieur. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Sa famille l'a fait interdire ; et son fils, qui est un dissipateur, a donné sa maison pour moitié de ce qu'elle vaut. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Non assurément. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Il faut donc que ce soit sa fille. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Je suis fâché de son accident. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Mais je m'amuse ici trop longtemps ; fais-moi ouvrir la porte. (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Te voilà bien consterné ! (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Serait-il arrivé quelque accident à mon fils ? (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Non, monsieur. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
M'aurait-on volé pendant mon absence ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Explique-toi donc ; parle. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
N'entrez pas, monsieur. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Votre maison, cette chère maison que vous aimez tant... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ma maison, depuis six mois... (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Le diable s'en est emparé, monsieur ; il nous a fallu déloger à mi-terme. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Le diable s'est emparé de ma maison ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Oui, monsieur : il y revient des lutins si lutinants... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
C'est ce qui a obligé votre fils à acheter cette autre maison ; nous ne pouvions plus demeurer dans celle-là. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Il n'y a sorte de niches qu'ils ne m'aient faites ; tantôt ils me chatouillaient la plante des pieds, tantôt ils me faisaient la barbe avec un fer chaud ; et, toutes les nuits régulièrement, ils me donnaient des camouflets qui puaient le soufre... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Point du tout, monsieur : qu'est-ce qu'il m'en reviendrait ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Nous avons vu là-dessus les meilleures devineresses de Paris, la Duverger même ; il n'y a pas moyen de les faire déguerpir : ce diable-là est furieusement tenace ; c'est celui qui possède ordinairement les femmes, quand elles ont le diable nu corps. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Et dis-moi, je te prie, n'ont-ils point été dans ma cave ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Monsieur, ils ont fourragé partout. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Quoi, monsieur ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Il y a vingt mille francs dans votre maison ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Tout autant, mon pauvre Merlin. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Justement, c'est là où ils font leur sabbat. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Si nous l'avions su plus tôt... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mais savez-vous bien, monsieur, que vous jouiez là à nous faire tordre le cou ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Bon, elle en sera plus aisée à emporter. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Oh çà, monsieur, puisque nous savons la cause du mal, il ne sera pas difficile d'y remédier ; je crois que nous en viendrons à bout : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
J'ai peine à me persuader tout ce que tu me dis : cependant on fait tant de contes sur ces matières-là, que je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Je m'en vais au-devant de mes hardes, et je reviens sur mes pas, pour voir ce qu'il faut faire en cette occasion. (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
On ne saurait avoir un peu de bien que les hommes ou le diable ne cherchent à vous l'attraper. (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Ah, mon pauvre Merlin ! (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Est-il vrai que le père de ton maître est arrivé ? (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Cela n'est que trop vrai : mais, pour nous en consoler, j'ai trouvé un trésor. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Il y a dans la cave, en entrant, à gauche, sous une grande pierre noire, un sac de cuir qui contient vingt mille francs. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Oui, mon enfant ; je te dirai cela plus amplement : cours au sac, au sac ; c'est le plus pressé. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
J'entends monsieur Géronte qui revient sur ses pas : sauve-toi au plus vite. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
J'ai trouvé mes gens à deux pas d'ici, et je les ai fait demeurer, parce qu'il m'est venu en pensée de mettre mes ballots dans cette maison que mon fils a achetée. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
Je ne la remets pas bien ; viens-t'en m'y conduire toi-même. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
Je le veux bien, monsieur ; mais... (Acte 1, scène 17, MERLIN)
On est convenu qu'elle achèverait le terme ; et comme elle a l'esprit faible, elle se met dans une fureur épouvantable quand on lui parle de la vente de cette maison ; c'est là sa plus grande folie, voyez-vous. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Allons, viens. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
Hé bien, monsieur, parlez-lui donc ; la voilà qui vient heureusement ; mais souvenez-vous toujours qu'elle est folle. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Voilà monsieur Géronte de retour, je pense ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Oui, madame, c'est lui-même ; mais il est revenu fou : son vaisseau a péri ; il a bu de l'eau salée un peu plus que de raison ; cela 1ui a tourné la cervelle. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
S'il s'avise de vous accoster par hasard, ne prenez pas garde à ce qu'il vous dira ; nous allons le faire enfermer. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Si vous lui parlez, ayez un peu d'égard à sa faiblesse ; songez qu'elle a le timbre un peu fêlé. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Comme sa physionomie est changée ! (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Hé bien, qu'est-ce, monsieur Géronte ? (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Vous voilà donc de retour en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
On dit qu'il revient des esprits dans ma maison ; il faudra bien qu'ils en délogent, quand ils seront las d'y demeurer. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Des esprits dans sa maison ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Il ne faut pas le contredire ; cela redoublerait son mal. (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
Je voudrais bien, madame Bertrand, mettre dans votre maison quelques ballots que j'ai rapportés de mon voyage. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Il ne se souvient pas que son vaisseau a péri : quelle pitié ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Je suis à votre service, et ma maison est plus à vous qu'à moi-même. (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
Elle a quelquefois de bons moments, mais cela ne dure pas. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Dites-moi, madame Bertrand, êtes-vous toujours aussi sage, aussi raisonnable qu'à présent ? (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Je ne pense pas, monsieur Géronte, qu'on m'ait jamais vue autrement. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Elle ne connaît pas son mal. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Mais si vous n'êtes pas ordinairement plus fou qu'à présent, je trouve qu'on a grand tort de vous faire enfermer. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Ça, çà, changeons de propos. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Êtes-vous fâchée qu'on ait vendu votre maison ? (Acte 1, scène 18, G?RONTE)
On a vendu ma maison ? (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Du moins vaut-il mieux que mon fils l'ait achetée qu'un autre, et que nous profitions du bon marché. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Mon pauvre monsieur Géronte, ma maison n'est point vendue, et elle n'est point à vendre. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
La, la, ne vous chagrinez point ; je prétends que vous y ayez toujours votre appartement comme si elle était à vous, et que vous fussiez dans votre bon sens. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Qu'est-ce à dire, comme si j'étais dans mon bon sens ? (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Allez, vous êtes un vieux fou ; un vieux fou, à qui il ne faut point d'autre habitation que les Petites-Maisons ; les Petites-Maisons, mon ami. (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
Êtes-vous sage, de vous emporter contre un extravagant ? (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Puisque vous le prenez sur ce ton-là, vous sortirez de la maison ; elle m'appartient, et j'y ferai mettre mes ballots malgré vous. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
À quoi pensez-vous de vous mettre en colère contre une femme qui a perdu l'esprit ? (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Que veut donc dire tout ce tintamarre-là ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Vient-on, s'il vous plaît, faire tapage à la porte d'un honnête homme, et scandaliser toute une populace ? (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Les diables de chez vous sont un peu ivrognes ; ils se plaisent dans la cave. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Il y a ici quelque fourberie ; je ne donne point là-dedans. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Il nous est revenu que le maître de ce logis vient d'arriver d'un long voyage : serait-ce vous par aventure ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Oui, monsieur, c'est moi-même. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
C'est quelque chose de beau que les voyages, et cela façonne bien un jeune homme : il faut savoir comme monsieur votre fils s'est façonné pendant le vôtre ; les jolies manières... (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Ce garçon-là est bien généreux : il ne vous ressemble pas ; vous êtes un vilain, vous. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Monsieur, monsieur !... (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Ces lutins-là sont d'une insolence... (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Tu es un fripon. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Nous avons eu bien du chagrin, bien du souci, bien de la tribulation de votre retour ; je veux dire, de votre absence : votre fils en a pensé mourir de douleur, en vérité ; il a pris toutes les choses de la vie en dégoût ; il s'est défait de toutes les vanités qui pouvaient l'attacher à la terre ; richesses, meubles, ajustements. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Ce garçon-là vous aime, cela n'est pas croyable. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Il serait mort, je crois, de chagrin pendant votre absence, sans cet honnête monsieur-là. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Que venez-vous de faire chez moi, monsieur, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
J'y viens de boire du bon vin de Champagne, et en fort bonne compagnie. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Votre fils est encore à table, qui se console de votre absence du mieux qu'il est possible. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Le fripon me ruine. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Je n'entrerai pas dans ma maison ? (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Non ; les lieux ne sont pas disposés pour vous recevoir. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Il serait beau, vraiment, qu'au retour d'un voyage, après une si longue absence, un fils qui sait vivre, et que j'ai façonné, eût l'impolitesse de recevoir son très cher et honoré père dans une maison où il n'y a que les quatre murailles ! (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Nous en avons eu dix-huit cents livres ; c'est bien vendre. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Le sujet était lugubre ; elle représentait la brûlure de Troie : il y avait là-dedans un grand vilain cheval de bois qui n'avait ni bouche ni éperons : nous en avons fait un ami. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Oui vraiment ; ce sont deux originaux d'un fameux maître, qui représentent l'enlèvement des Sabines. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Justement : nous nous en sommes aussi défaits, mais par délicatesse de conscience. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Par délicatesse de conscience ! (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Un homme sage, vertueux, religieux comme monsieur Géronte ! (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Ces nudités-là sont scandaleuses pour la jeunesse. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Vraiment, je viens d'apprendre de jolies choses, monsieur Géronte ; et votre fils, à ce qu'on dit, engage ma nièce dans de belles affaires. (Acte 1, scène 21, MADAME-BERTRAND)
Je ne sais ce que c'est que votre nièce ; mais mon fils est un coquin, madame Bertrand. (Acte 1, scène 21, GÉRONTE)
Oui, un débauché, qui m'a donné de mauvais conseils, et qui est cause.... (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Ne nous plaignons point les uns des autres, et ne parlons point mal des absents ; il ne faut point condamner les personnes sans les entendre. (Acte 1, scène 21, LE-MARQUIS)
Un peu d'attention, monsieur Géronte. (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
Il est constant que si.... (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
vous prenez les choses du bon côté... (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
quand vous serez content, tout le monde le sera... (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
D'ailleurs, comme dans tout ceci il n'y a pas de votre faute, vous n'avez qu'à ne point faire de bruit, on n'aura pas le mot à vous dire. (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
Mon sac et mes vingt mille francs qu'on emporte. (Acte 1, scène 22, GÉRONTE)
Et mon fripon de fils ! (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
Il ne faut pas, mon père, abuser plus longtemps de votre crédulité. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Tout ceci est un effet du zèle et de l'imagination de Merlin, pour vous empêcher d'entrer chez vous, où j'étais avec Lucile dans le dessein de l'épouser. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Je vous demande pardon de ma conduite passée : consentez à ce mariage, je vous prie : on vous rendra votre argent ; et je promets que vous serez content de moi dans la suite. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Cela est vrai, monsieur. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
Lucile est ma nièce ; et si votre fils l'épouse, je lui donnerai un mariage dont vous serez content. (Acte 1, scène 23, MADAME-BERTRAND)
Pouvez-vous donner quelque chose, et n'êtes-vous pas interdite ? (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
Elle ne l'est que de ma façon. ? (Acte 1, scène 23, MERLIN)
La maison... (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
Qu'on me rende mon argent, je me sens assez d'humeur à consentir à ce que vous voulez ; c'est le moyen de vous empêcher de faire pis. (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
Touchez là, monsieur Géronte ; vous êtes un brave homme : je veux boire avec vous : allons nous remettre à table. (Acte 1, scène 23, LE-MARQUIS)

ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME (1694)

Pour m'expliquer en termes plus clairs, j'ai avancé la dépense du voyage depuis notre garnison jusqu'à ce village-ci ; nous y avons déjà séjourné quinze jours sur mes crochets : je vous prie que nous comptions ensemble, et je vous demande mon congé. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tu prends bien ton temps. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Puis-je le mieux prendre, monsieur ? (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Ma foi, monsieur, je me suis brouillé avec elle dès le jour que je suis entré chez vous : mais, Dieu merci, je suis au-dessus de la fortune ; je veux me retirer du monde. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Oui, monsieur, j'ai fait depuis peu des réflexions morales sur la vanité des plaisirs mondains : je suis las d'être bien battu et mal nourri ; je suis las de passer la nuit à la porte d'un lansquenet, et le jour à vous détourner des grisettes ; je suis las enfin d'avoir de la condescendance pour vos débauches, et de m'enivrer au buffet, pendant que vous vous enivrez à table. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Il faut faire une fin, monsieur. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Les plus jolies filles de Poitou la consultent comme un oracle, parce qu'elle a fait ses études sous une coquette de Paris ; c'est là où elle est devenue amoureuse de moi. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Je n'ai point encore trouvé en mon chemin cette Lisette si aimable ; j'en sais mauvais gré à mon étoile. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Ce n'est pas votre étoile, monsieur ; c'est moi qui ai pris soin de vous cacher Lisette : je l'ai trouvée trop jolie pour vous la faire connaître. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Mais cette digression vous fait oublier qu'il s'agit entre vous et moi d'une petite règle d'arithmétique. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Il y a huit ans que je vous sers ; à vingt-cinq écus de gages, somme totale, six cents livres ; sur quoi j'ai reçu quelques coups de canne, coups de pied au cul ; partant reste toujours six cents livres, que je vous prie de me donner présentement. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tout autant, monsieur. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Oui, monsieur. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Il y a du malheur à mon affaire. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Vous avez été jusqu'à présent très content de mon service, et vous cessez de l'être dans le moment que je vous demande mes gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Pasquin, ce n'est pas d'aujourd'hui que je suis la dupe de ma bonté. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Va, mon cher, je veux bien encore ne te point chasser de chez moi. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Vraiment, monsieur, ce n'est pas vous qui me chassez ; c'est moi qui vous demande mon congé, et les six cents livres. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Non, mon coeur, tu ne me quitteras point. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
La vie champêtre ne convient point à un intrigant, à un fourbe. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Je sais bien que j'ai tous les talents pour faire fortune à la ville ; mais je borne mon ambition à Lisette, à qui j'apporte en mariage les six cents livres dont je vais vous donner quittance. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tu n'as que tes affaires en tête : parlons un peu des miennes. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
J'ai si bien fait, par mon manège, que le père est à présent aussi amoureux de moi que sa fille. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Vous n'avez que vos affaires en tête ; reparlons un peu des miennes. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Monsieur, il n'y a que deux mots à mon affaire. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Mon congé et mes gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Puisque tu veux absolument que nous finissions d'affaire ensemble... (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Si ce n'était pas pour une occasion aussi pressante... (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Va, je te donne ton congé. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Et mes gages, monsieur ? (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Je n'ai plus rien à ménager avec cet homme-là ; Lisette me sollicite de rompre son mariage avec Agathe. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
Allons voir ce qui en sera. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
Es-tu d'accord avec ton maître ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je lui demandais mon congé et mes gages : il a partagé le différend par moitié ; il m'a donné mon congé, et me retient mes gages. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Te feras-tu encore tirer l'oreille pour m'aider à rompre son mariage, en faveur de mon pauvre frère Colin à qui Agathe était promise ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ce n'était que fêtes, danses et chansons préparées pour les noces de Colin et d'Agathe ; et depuis que ton officier réformé est venu nous enlever le coeur de cette jolie fermière, toute notre galanterie poitevine est en deuil. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je ne manque pas de bonne volonté ; mais je considère... (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Et moi, je ne considère plus rien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Colin est mon frère, et s'il n'épouse point Agathe par ton moyen, Lisette n'épousera point Pasquin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est que je ne suis pas comme la plupart de celles qui font de pareils marchés. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je ne t'ai point donné d'arrhes et je romprai, si... (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Cà, que faut-il donc faire pour ce petit frère Colin ? (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Bon ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est un jeune amant à la franquette, qui n'est capable que de se trémousser à contretemps. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il va, il vient, il piétine, il peste contre son infidèle, et a toujours quelque raisonnement d'enfant qu'il veut qu'on écoute ; enfin, c'est un petit obstiné que j'ai été contrainte d'enfermer, afin qu'il me laissât en paix travailler à ses affaires. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Petit lutin, tu seras toujours sur mes talons ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est moi qui suis I'amoureux, une fois ; je veux parler tout mon soûl. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Écoutons, à cette condition. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et pis, quand a sera là, je li dirai : Çà, gnia personne qui nous écoute ; n'est-y pas vrai, Agathe, qu'ou m'avez dit cent fois qu'ou m'aimiez ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
N'est-y pas vrai, li redirai-je, que quand vous me dites ça, je dis, moi, que les paroles étaient belles et bonnes, mais que ça ne tient guère, à moins qui n'y ait quelque chose, là, qui signifie qu'ou n'oseriez pus prendre d'autre mari .que moi ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
Va donc plus vite ; j'aime l'expédition. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et nous serons cachés pour entendre tout cela ? (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Je ne barguignerai point à li faire tout dire ; car si a m'épouse, l'épousaille couvre tout ; et sinon, je sis bien aise qu'on sache que la récolte appartient à sti qui a défriché la terre. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Donc, je dirai à Agathe : N'est-y pas vrai, quand j'eu entr'ouvart votre collet, que je pris dessous un papier dans votre sein, et que sur ce papier vous m'aviez fagoté en lacs d'amour votre nom parmi le mien, pour montrer ce que je devions être l'un à l'autre ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
Vous sortirez tous deux de votre cache, et vous li direz : Agathe, faut qu'ou vous mariez rien qu'avec Colin tout seul, ou nous allons dire partout qu'ous aimez deux hommes à la fois. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Les femmes en font gloire. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Faire gloire d'aimer un autre que sti avec qui on se marie ! (Acte 1, scène 4, COLIN)
Non, gnia point de femme comme ça dans tout le monde. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Colin imagine mieux que nous, mais nous exécuterons mieux que Colin. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Partant, condamné à retourner dans la salle jusqu'à ce que nous ayons besoin de lui. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Va donc, ou je ne me mêle plus de tes affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Çà, il s'agit de guérir Agathe de l'entêtement où elle est pour ton maître. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
J'avoue que les grands airs de ton maître ont saisi la superficie de son imagination ; mais le fond du coeur est encore pour Colin. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Finissons. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il faut empêcher Agathe de sortir de chez elle, afin qu'elle ne vienne point rompre les mesures que nous avons prises. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment nous y prendrons-nous ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Nous lui avons fait venir des habits de Paris. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
Si j'allais lui dire que mon maître veut qu'elle les mette... (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
La voici qui vient ; songe à la renvoyer chez elle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Où est donc ton maître, Pasquin ? (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Vous vous trompez, madame, mon maître est trop amoureux pour vous faire attendre. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
C'est tout le contraire, Lisette. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Dorante doit être aujourd'hui amoureux de moi à la folie ; car il m'a promis que son amour augmenterait tous les jours, et il m'aimait déjà bien hier. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
En une nuit, il arrive de grandes révolutions dans le coeur d'un Français. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Oui, sur la fin de ce siècle-ci, les amants et les saisons se sont bien déréglés ; le chaud et le froid n'y dominent plus que par caprice. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
En Poitou nous avons une règle certaine ; c'est que le jour des noces, le thermomètre de la tendresse est à son plus haut degré ; mais le lendemain il descend bien bas. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous voulez me persuader tous deux que Dorante sera inconstant ; mais il faudrait que je fusse folle pour craindre qu'il change. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Parlons d'autre chose, Lisette. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Elle a raison. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Parlons des beaux habits que mon maître vous a fait venir. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
À propos, mon maître voulait vous voir aujourd'hui parée. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
La gourgandine a toujours été du goût de mon maître. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Leur imagination travaille beaucoup. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Falbala par haut pour celles qui n'ont point de hanches ; celles qui en ont trop le portent plus bas. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Le col long et les gorges creuses ont donné lieu à la steinkerque ; et ainsi du reste. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Quand il s'agit de placer des fadaises, la tête d'une femme a plus d'étendue qu'on ne pensé. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Il s'intitule : « Les Éléments de la toilette, ou le Système harmonique de la coiffure d'une femme. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
La fontange, le chou, v.2 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Voici le second tome. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Pour le premier, il ne contient qu'une table alphabétique des principales pièces qui entrent dans la composition d'une commode, comme : (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
« Petits tours blonds à boucles fringantes pour les fronts étroits et les nez longs. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
« Suppléments ingénieux qui donnent du relief aux joues plates. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Nota qu'on appelle petit bois un paquet de cheveux hérissés, qui garnissent le pied de la futaie bouclée. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Allez vite arranger votre toilette ; je vous, enverrai mon maître sitôt qu'il aura fini une petite affaire. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
On vient à bout de tout en ce monde, quand on sait prendre chacun par son faible ; les hommes par les femmes, les femmes par les habits. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Çà, il faut à présent nous assurer de ton maître. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Récapitulons un peu ce déguisement. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Tu es bien sûr que ton maître n'a jamais vu la veuve ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Sur la réputation qu'elle a dans Poitiers d'être fort riche, mon fanfaron s'est vanté qu'elle était amoureuse de lui. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Pour se venger, elle a pris plaisir à se trouver masquée à deux ou trois assemblées où il était, de faire la passionnée ; en un mot, de se moquer de lui, trouvant toujours des excuses pour ne se point démasquer. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
C'est une gaillarde qui fait mille plaisanteries de cette nature pour égayer son veuvage. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Puisque cela est ainsi, je contreferai la veuve comme si je l'étais. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Tant pis ; car on ne saurait bien contrefaire la veuve, qu'on n'ait contrefait la femme mariée. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Voilà mon maître qui vient. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Amuse-le pendant que je me déguiserai ; et après, tu iras avertir Agathe qu'elle vienne nous surprendre ; tu la feras écouter notre conversation. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais il ne faut pas tant de façon avec mon maître. (Acte 1, scène 8, PASQUIN)
Monsieur ! (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Monsieur ! (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Quand on a le coeur pris... (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Fait comme vous êtes, monsieur, je n'eusse jamais deviné que l'amour vous ferait perdre votre fortune. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Apparemment elle voulait éprouver votre constance. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
L'heureux moment est venu ; elle est ici, monsieur. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Mais n'en parlons plus, vous avez le coeur pris pour Agathe. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Amoureux comme vous êtes, vous ne voudriez pas rompre un mariage d'inclination pour vingt mille écus plus_ou_moins. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Avec vingt mille écus on achète un régiment, on est utile au prince ; tu sais qu'un gentilhomme doit se sacrifier pour les besoins de l'État. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Parlons de la veuve, Pasquin. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
La veuve est venue ce matin de Poitiers pour vos beaux yeux ; et depuis que vous m'avez quitté, on vient de m'offrir de sa part cent pistoles, si je puis livrer votre coeur. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Çà, que faut-il faire, mon cher coeur ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
On est convenu avec moi que le hasard amènerait la veuve sous cet orme dans un quart_d_heure. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Bon ! (Acte 1, scène 9, DORANTE)
J'ai promis que le même hasard vous y conduirait aussi. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Voilà comment se font les mariages des Tuileries. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Voici l'occasion monsieur, de faire profiter les talents que vous avez pour le grand art de la minauderie. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Si vous pouviez vous souvenir de cette mine que vous fîtes l'autre jour à la comédie, là, une certaine mine qui perdit de réputation cette femme à qui vous n'aviez jamais parlé. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Voici la veuve, monsieur ; faites semblant de rien ; hem, semblant de rien. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Que dit-on de l'Allemagne ? (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Il faut un peu la laisser ronger son frein. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Elle est sensible aux bons airs. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Vous avez raison ; votre geste est tout plein de mérite, et vous avez encore plus d'esprit de loin que de près. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Si elle vous entendait chanter, elle serait charmée, monsieur. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Vous êtes l'Amour, monsieur ! (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Je crois que voilà mon aimable invisible dont je te parlais. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Par quel bonheur, madame, vous trouve-t-on dans ce village ? (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Retirons-nous donc, monsieur : il est dangereux d'interrompre les larmes d'une veuve. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Je vous l'ai dit cent fois, charmante spirituelle, je suis le cavalier de France le plus spécifique pour la consolation des dames. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Un cavalier fait comme vous ne saurait en consoler une, qu'il n'en afflige mille autres. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Périssent de jalousie toutes les femmes du monde, pourvu que vous vouliez bien... (Acte 1, scène 10, DORANTE)
N'achevez pas, monsieur ; je crains que vous ne me fassiez des propositions que je ne pourrais entendre sans horreur ; car, enfin, il n'y a encore que huit ans que mon mari est mort. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Ah, monsieur ! (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Je sens que mon feu se rallume. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Elle parle du défunt ; vos affaires vont bien. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Profitez du moment, monsieur : elle est femme ; et puisque sa parole baisse, il faut qu'elle soit bien faible. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Nous sommes seuls, madame ; accordez-moi donc enfin ce que vous m'avez tant de fois refusé à Poitiers ; levez ce voile cruel... (Acte 1, scène 11, DORANTE)
Monsieur, l'affliction m'a si fort changée... (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Je vous conjure... (Acte 1, scène 11, DORANTE)
Puisqu'il faut vous l'avouer, dès la seconde fois que je vous vis, je formai le dessein de faire votre fortune ; mais je voulais vous éprouver. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
C'est donc pour cela qu'il me faisait tant attendre ? (Acte 1, scène 12, AGATHE)
Je l'avoue finalement ; à votre refus, j'avais baissé les yeux sur une petite fermière ; parce que je trouvais une somme d'argent pour nettoyer de gros biens que j'ai en direction : mais d'honneur je ne l'ai jamais regardée que comme un enfant, une poupée avec quoi on se joue ; et depuis les charmantes conversations de Poitiers, vous n'avez point désemparé mon coeur. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Apparemment que je vous crois, puisque je veux bien vous donner ma main. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Qui, puisqu'il faut vous faire la confidence, a eu pour moi certaines faiblesses. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Je me laisse enlever, je vous épouse : faut-il d'autres marques de mon amour ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Au moins, je vous ordonne d'aller tout présentement rompre l'engagement que vous avez avec le père. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Pour cela, volontiers. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Mais me ferai-je connaître après ce qu'on lui vient de dire de moi ? (Acte 1, scène 14, AGATHE)
Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
La jolie mignonne ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Non. (Acte 1, scène 14, AGATHE)
Ne craignez rien, ma bouchonne. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Vous m'aviez enlevé mon amant ; mais je suis déjà vengée, puisqu'il vous a sacrifiée à moi. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Est-ce que vous me soupçonnez de ce que ce menteur-là vous a dit ? (Acte 1, scène 14, AGATHE)
Je crois, comme je l'ai toujours cru, que vous êtes fort sage, et que Dorante est le plus grand scélérat ; mais je suis contente, vous avez tout entendu. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Il fera tout comme s'il vous aimait ; et sitôt que vous lui aurez dit un mot, il ne songera plus qu'à se venger de Dorante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Pour traîtresse, non... (Acte 1, scène 15, AGATHE)
Gnia pu moyen de retenir mon naturel. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Çà, Dorante va venir m'attendre sous l'orme ; nous avons résolu de nous moquer de lui. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Pierrot, Nanette et Licas nous doivent aider ; ils sont là tout prêts. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Qui vous a donc avertis qu'il était temps ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Nous avons vu de loin qu'elle se laissait baiser la main par Colin ; nous avons jugé... (Acte 1, scène 16, NANETTE)
Que je suis honteuse, Nanette, d'avoir été trompée par un homme ! (Acte 1, scène 16, AGATHE)
Mais nous allons faire voir à ce petit coquet de Dorante qu'il ne sait pas son métier, puisqu'il donne le temps à une fille de faire des réflexions. (Acte 1, scène 16, NANETTE)
Tous vos petits rôles de raillerie sont-ils prêts ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Bon ! (Acte 1, scène 16, NANETTE)
Oui, je vais vous donner votre rôle. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
J'entends des villageois qui chantent ; laissons-les passer. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Mon pauvre Nicaise, tu perds ton temps et ta chanson. (Acte 1, scène 18, NANETTE)
Ce sont là nos règles. (Acte 1, scène 18, NANETTE)
Que je triompherais bientôt de mon rival, v.20 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
Tu m'en voulus donner une preuve certaine. v.21 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
De te reprocher ton infidélité. v.24 (Acte 1, scène 18, NICAISE)
Par tes discours trompeurs et par ton air charmant ; v.27 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
Ces poitevines sont galantes naturellement. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Ah, monsieur ! (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
Nous jouons de malheur. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
Qu'y a-t-il donc ? (Acte 1, scène 20, DORANTE)
La veuve est partie, monsieur ; une de ses tantes est venue l'enlever à ma barbe. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
Monsieur, j'ai sellé votre anglais ; le voilà attaché, à la porte : si vous voulez suivre le carrosse, il n'est pas encore bien loin. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
Je vais trouver Agathe, et conclure avec elle. (Acte 1, scène 20, DORANTE)
Vous voilà, monsieur ; il faudra donc que je vous cherche toute la journée ? (Acte 1, scène 21, ATGATHE)
Pardon, ma charmante ; j'ai eu une affaire indispensable. (Acte 1, scène 21, DORANTE)
Hé bien, marions-nous tout à l'heure. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
Dites donc au papa qu'il abrége les formalités : ces articles, ce contrat, me désespèrent. (Acte 1, scène 21, DORANTE)
La sotte coutume pour les amants qui sont bien pressés ! (Acte 1, scène 21, PASQUIN)
Nous irons dans un moment trouver mon père ; et, s'il nous fait trop attendre, nous nous marierons tous deux tout seuls. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
Vous m'attendrez longtemps. v.35 (Acte 1, scène 22, LE-CHOEUR)
Vous ne le connaissez pas ? (Acte 1, scène 23, AGATHE)
Ils s'avancent, cédons-leur la place. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
Sitôt que la noce sera faite, nous nous marierons. (Acte 1, scène 24, AGATHE)
Vous m'attendrez longtemps. v.37 (Acte 1, scène 24, LE-CHOEUR)
Pasquin, voici bien des circonstances. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
C'est le hasard, monsieur. (Acte 1, scène 24, PASQUIN)
Qu'on fait trop attendre, v.47 (Acte 1, scène 24, DORANTE)
En tout cas, il faut faire bonne contenance. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
Nous sommes trahis ; on nous berne, monsieur. (Acte 1, scène 24, PASQUIN)
Ceci me confond. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
Ne vous manqueront pas : v.53 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Ne donne à l'officier v.60 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Mais le contrat en forme, v.63 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Monsieur l'aventurier. v.66 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Voilà de mauvais plaisants, monsieur. (Acte 1, scène 24, PASQUIN)
Tout bellement, ou nous ferons sonner le tocsin sur vous. (Acte 1, scène 24, PIERROT)
Vous m'attendrez longtemps. v.72 (Acte 1, scène 24, LE VILLAGE)

LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX (1705)

Honneur au seigneur Apollon. v.1 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Vous voit-on au sacré vallon ? v.4 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
De me rencontrer quelquefois. v.10 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Vous êtes le bras droit du grand dieu du tonnerre ; v.11 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qui ne songent là-haut qu'à respirer l'encens, v.17 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Et qu'à se gonfler d'ambroisie. v.18 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
S'il vous fallait donc, comme moi, v.20 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Éclairer la machine ronde, v.21 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Rendre la nature féconde, v.22 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Et de faire un bûcher du monde, v.25 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Quoi qu'il en soit, parlons sans feindre ; v.30 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Le seigneur Jupiter, dont vous êtes l'agent, v.32 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Honnête ou non, c'est dont fort peu je m'embarrasse, v.33 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Sont pour lui par trop surannées : v.38 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
En ont tous épousé quelqu'une. v.41 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Que dit à cela son épouse ? v.46 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Elle suit les transports de son humeur jalouse ; v.47 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Mais le bon Jupiter ne s'en étonne pas, v.48 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
La femme a beau crier, le mari va son train. v.51 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Et qu'un galant se rend patron v.54 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
De la femme et de la maison, v.55 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
L'époux a beau gronder, faire le ridicule, v.56 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Quelle est donc la raison nouvelle v.60 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qui près d'Apollon vous appelle ? v.61 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
On me donne cent qualités. v.64 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Je suis l'agent du dieu qui lance le tonnerre ; v.65 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Je conduis les morts aux enfers. v.66 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Mon pouvoir s'étend sur les mers. v.67 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Je donne aux chimistes la loi. v.72 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
M'appelle, suivant mon emploi, v.74 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Mon crédit est tombé, je suis de bonne foi. v.81 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Et tant d'honnêtes gens exercent mon emploi, v.83 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Ils y sont presque tous aussi savants que moi. v.85 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Mais venons donc au fait dont il est question. v.87 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Me donnent, à Paris, quelque occupation ; v.89 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Je les ai pris sous ma protection. v.90 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Hé quoi ! Sans vous donner la peine v.95 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Le censeur de son temps, l'amour des beaux esprits, v.101 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Ont perdu presque tout leur prix : v.103 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Avec ce rare auteur sont presque ensevelis. v.106 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Et tirer du tombeau quelque personnage, v.109 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Plaute fut, en son temps, les délices de Rome, v.111 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il tient ici son rang parmi les beaux esprits : v.113 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il faut consulter ce grand homme. v.114 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qu'on le fasse venir. v.115 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Certes, je suis confus v.115 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Des bontés que pour moi... v.116 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Finissons là-dessus. v.116 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il ne faut pas de longs discours. v.118 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Laissons les compliments aux hommes ; v.119 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Ils en sont les dupes toujours. v.120 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Autant que de son temps auteur le fut jamais ; v.122 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
J'ai fait graver ton nom au temple de Mémoire, v.123 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Les dons qu'aux beaux esprits prodigue votre main v.126 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
N'ont rien de réel, de solide, v.127 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Que mignon de votre excellence. v.135 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Les faveurs qu'Apollon dispense aux beaux esprits ; v.137 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Et mon avis n'est pas le vôtre. v.138 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Croiriez-vous que, sur mon déclin, v.140 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Ne pouvant me donner de pain, v.142 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Où donc renverrons-nous nos rimeurs d'aujourd'hui ? v.148 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
L'abondance souvent, unie à la paresse, v.150 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Mais la nécessité réveille son esprit. v.152 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
De celles que dans Rome on vit de votre temps, v.156 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
En près de deux mille ans ont bien changé, je crois. v.161 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
À Paris aujourd'hui de quel goût sont les dames ? v.163 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Mais... elles sont du goût des femmes. v.164 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
À Rome, de mon temps, libres dans leurs soupirs, v.165 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Mais voit-on encor, par la ville, v.177 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Qui tous les jours dans les maisons, v.187 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
À l'heure du dîner, font de sûres visites ? v.188 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Non ; mais l'on y voit des Gascons v.189 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
À moins qu'Apollon ne fit choix v.193 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Me fit voir un sujet qu'on nomme v.202 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Que mon travail lui soit utile. v.206 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Et rendre au monde son éclat. v.214 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Nous passons tout effort humain. v.220 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Agréez donc mes soins, et, pour reconnaissance v.221 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Ayez pour mon travail quelque peu d'indulgence, v.223 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Tous ces gens sont sous mon empire. v.228 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Pour corrompre son coeur et sa fidélité, v.233 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Ni mon art, ni mon éloquence : v.234 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Je ne puis plus longtemps souffrir sa négligence ; v.240 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
D'où viens-tu donc, maraud ? Dis, parle, réponds-moi. v.243 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Quant à présent, monsieur, je ne vous puis rien dire ; v.244 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Veux-tu donc tous les jours v.246 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ah, monsieur ! Ces commis sont de terribles gens ! v.251 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Les Juifs, tout Juifs qu'ils sont, sont moins durs, moins arabes : v.252 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Ils ne répondent point que par monosyllabes. v.253 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Oui ; non ; paix ; quoi ? Monsieur... Je n'ai pas le loisir. v.254 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Mais, monsieur... Revenez. Faites-moi le plaisir... v.255 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Quand on a besoin d'eux, sont plus fiers que leurs maîtres. v.257 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Oh ! Non pas, s'il vous plaît. v.259 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Vous savez que chacun, monsieur, a sa faiblesse ; v.265 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je me sens de bien vivre une assez bonne envie. v.268 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je fais de vains efforts, monsieur, pour l'éviter ; v.270 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Que dis-tu donc, maraud ? v.272 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Monsieur, un long usage v.272 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
De parler librement me donne l'avantage. v.273 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
J'ai même quelquefois prêté mon ministère v.277 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Pour vous donner la main et vous conduire au lit : v.278 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous devons nous prêter aux faiblesses des autres, v.280 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je te pardonnerais d'aimer un peu le vin, v.282 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Si je te connaissais à ce seul vice enclin ; v.283 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Mais ton maudit penchant à mille autres te porte : v.284 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Consommé dans cet art, m'apprîtes le métier. v.295 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Vous allez chaque jour, d'une ardeur vagabonde, v.296 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Faisant rafle partout, de la brune à la blonde. v.297 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
À ses yeux tout divins on ne rende les armes ? v.301 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Le trait qui me perça, mon coeur l'a rapporté. v.303 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous ont plus d'une fois tiré de mauvais pas, v.307 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
J'y trouvais mon profit : vous cajoliez la tante, v.308 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Finissons, et chez moi va porter ma valise. v.313 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
De la mienne elle n'a ni l'air ni la façon. v.318 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
J'ai longtemps, comme vous, été dans le soupçon ; v.319 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Et l'adresse bien mise, ont dissipé ma crainte. v.321 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
C'est « À monsieur Ménechme, à présent à Paris. » v.323 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je ne reconnais point cette façon d?écrire ; v.325 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Mais vous me prenez donc, monsieur, pour une bête ? v.329 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Vous avez pris congé de votre régiment ; v.331 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Et passant à Péronne, où fut le dernier gîte, v.332 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Ouvre vite, et voyons quel est tout ce mystère, v.340 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Dans un moment, monsieur, je vais vous satisfaire. v.341 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Or sus, instrumentons. v.344 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Comment donc, malheureux ! v.346 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Monsieur, point de courroux. v.346 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Au troc que nous faisons, peut-être gagnons-nous ; v.347 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous eussions pour vingt francs de bonne marchandise. v.349 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Et ces lettres, maraud, qui faisaient mon bonheur, v.350 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Où l'aimable Isabelle exprimait son ardeur, v.351 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Qui vous consoleront d'avoir perdu les vôtres. v.353 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Mon dessein n'était pas de vous mettre en colère. v.356 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Mais sans perdre de temps faisons notre inventaire. v.357 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Quel est l'excès de cet étonnement ? v.362 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qu'avez-vous donc, monsieur ? Est-ce quelque vertige v.364 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qui vous monte à la tête ? v.365 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Si vous ne mentez pas, monsieur, je vous croirai. v.367 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je suis né, tu le sais, assez près de Péronne, v.368 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
D'un sang dont la valeur ne le cède à personne. v.369 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Las de passer mes jours dans le fond d?une terre, v.372 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Un frère seul resta de toute la maison, v.374 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Avec un oncle avare, et riche, disait-on. v.375 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Sans que l'on ait de moi reçu nouvelle aucune ; v.377 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Et je sais, par des gens qui m'en ont fait rapport, v.378 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Que depuis très longtemps mon frère me croit mort. v.379 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
En toute sa personne est rendu trait pour trait ; v.383 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Que vos airs dans les siens sont si reconnaissables, v.384 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Que deux gouttes de lait ne sont pas plus semblables. v.385 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous nous ressemblions, mais si parfaitement, v.386 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Nous attachait un signe afin de nous connaître. v.389 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Ce n'est pas sans raison que j'ai l'âme surprise, v.392 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Que notre oncle est défunt, et qu'il laisse ses biens v.395 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Écoute, je te prie, avec attention. v.398 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ceci mérite bien quelque réflexion. v.399 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Robertin, c'est le nom d'un honnête notaire v.400 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Qui travaillait pour nous du vivant de mon père. v.401 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Dans mes préventions confirment mon esprit. v.403 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Mon frère, pour venir au gré de cette lettre, v.404 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
De cachet et de nom a causé ton erreur : v.407 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Et je conclus enfin, sans être fort habile, v.408 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Que mon frère est déjà peut-être en cette ville. v.409 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Je vous attends, monsieur, pour vous remettre « comptant les soixante mille écus que votre oncle vous a laissés par testament, et pour épouser mademoiselle Isabelle, dont je vous ai plusieurs fois parlé dans mes lettres : le parti vous convient fort, et son père Démophon souhaite cette affaire avec passion. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Ne manquez donc point de vous rendre au plus tôt à Paris, et faites-moi la grâce de me croire votre très humble et très obéissant serviteur, (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Et que notre bonheur vienne de ma sottise. v.413 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous trouvons en un jour un vieil oncle enterré, v.414 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qui laisse de grands biens dont il vous a frustré : v.415 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Un frère qui reçoit tous ces biens qu'on lui laisse, v.416 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous ferons tête à tout ; et de cette aventure v.420 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je conçois dans mon coeur un favorable augure. v.421 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Ils sont à moi, du moins, tout autant qu'à mon frère ; v.424 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous connaissez mon zèle et mon empressement ; v.427 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qui, dans une heure au plus, m'en diront des nouvelles. v.429 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je vais chez Araminte, elle sait mon retour ; v.430 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Elle n'a nul soupçon de ma nouvelle flamme. v.432 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Ses airs et ses discours sont tous impertinents ; v.435 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Enfin, c'est une folle, et qui veut qu'on la flatte : v.436 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Quoiqu'un rayon d'espoir pour mon amour éclate, v.437 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous reverrons Ménechme aujourd'hui : quelle joie ! v.441 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Ah ! Monsieur, vous voilà ! Quel destin favorable, v.449 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Non, je ne vois que vous qui, sans art, sans secours, v.454 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Fi donc, badin ! L'amour quelquefois, quoique absente, v.456 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Votre portrait charmant, et qui fait tout mon bien, v.458 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Me consolait un peu d'une absence effroyable : v.460 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Et cette nuit encor, je rappelle mon songe, v.464 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
(Ô douce illusion d'un aimable mensonge !) v.465 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Je me suis figuré, dans mon premier sommeil, v.466 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Qui reçoit dans son sein un torrent de cristal, v.471 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Je vous vois sur un char sortir du fond des eaux : v.475 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Cent mille Amours poussaient une conque marine, v.477 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon âme, à cet aspect, d'étonnement saisie... v.481 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
L'esprit donc enchanté d'un si noble spectacle, v.484 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Le plus divin du monde : v.488 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Vous sentiez la déesse une lieue à la ronde. v.489 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
M'étant donc avancé pour vous donner la main, v.490 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Là, dans un plein repos, et couronné de fleurs, v.494 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous vous laissiez toucher d'une bonté nouvelle, v.496 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon valet, en entrant, a causé mon réveil. v.499 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Je suis au désespoir de cette circonstance ; v.500 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Mon songe n'est pas fait, et je veux l'achever. v.503 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Votre bonheur toujours ne fût pas en chimère, v.505 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Et qu?un heureux hymen, entre nous concerté, v.506 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Pût donner à vos feux plus de réalité. v.507 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Et la possession souvent du premier jour v.510 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Ah, madame ! Pour vous mon amour est extrême : v.512 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Mon âme, en y pensant, de douleur possédée... v.516 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Rejetons loin de nous cette funeste idée ; v.517 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Je veux que nous dînions ensemble dans ce jour. v.519 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Et vous augmenterez la bonne compagnie. v.521 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Madame, cet honneur m'est bien avantageux. v.522 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Son valet Valentin n'est pas mal fait aussi : v.530 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Nous nous aimons un peu. v.531 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
C'est Démophon. v.532 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Bonjour, ma soeur. v.532 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Bonjour, mon frère. v.532 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Bonjour. J'allais chez vous pour vous parler d'affaire. v.533 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Et monsieur Robertin, dont je connais le zèle, v.536 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
A su me ménager un bon parti pour elle ; v.537 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
D'un oncle qui l'a fait unique légataire, v.540 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Dont ledit Robertin est le dépositaire : v.541 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Or donc, ce mariage v.544 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Vous feriez de vos biens donation entière, v.549 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Hélas ! On n'est jamais trahi que par ses proches. v.557 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
On ne la croit plus jeune ! Il est de sottes gens ! v.559 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Ma soeur, dans mon calcul je crois vous faire grâce ; v.560 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Et je raisonne ainsi : J'en ai cinquante, et passe ; v.561 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Vous êtes mon aînée ; ergo, dans un seul mot, v.562 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Ma jeunesse à mon teint se fait assez connaître. v.565 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
C'est qu'il faut de mon bien vous passer pour jamais ; v.567 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
C'est moi qui vous le dis ; m'entendez-vous, mon frère ? v.572 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Allons, Finette, allons. v.573 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Monsieur, une autre fois, ou bien ne parlez pas, v.574 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Et tous les connaisseurs vous la soutiendront telle. v.577 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Allons voir le notaire, et prenons des mesures v.580 (Acte 2, scène 7, DÉMOPHON)
Si l'homme en question est tel qu'on me l'a dit, v.582 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
Terminons au plus tôt l'hymen dont il s'agit. v.583 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
Vous m'en voyez, monsieur, encor tout hors d'haleine. v.585 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
J'ai même rencontré ce Gascon, ce Marquis, v.590 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
À qui, depuis un an, nous devons cent louis... v.591 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
J'ai honte de devoir si longtemps cette somme : v.592 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Qui s'emportait contre eux du quiproquo commis. v.599 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Je l'ai connu de loin ; et cette ressemblance, v.600 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Dont vous m'avez parlé, passe toute croyance : v.601 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Le visage et les traits, l'air et le ton de voix, v.602 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Son esprit, il est vrai, n'est pas semblable au vôtre. v.604 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Il est brusque, impoli ; son humeur est tout autre : v.605 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
On voit bien qu'il n'a pas goûté l'air de Paris ; v.606 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Et c'est un franc Picard qui tient de son pays. v.607 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
On doit peu s'étonner de cet air de rudesse v.608 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Et ce n'est qu'à Paris que l?on perd aujourd'hui v.610 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Et quand il est sorti, j'ai fait briller mon zèle ; v.613 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
J'ai flatté son esprit ; enfin, j'ai si bien fait, v.614 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Moi, dans les hauts projets dont mon âme est remplie, v.617 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Quels sont ces hauts projets dont ton âme est charmée ? v.620 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Que de la ressemblance on pourrait profiter, v.623 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
À notre campagnard nous donnerions la tante ; v.628 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Mais comment ferions-nous, dans ce hardi dessein, v.630 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Pour mettre promptement cette affaire en bon train ? v.631 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Jamais succession ne m'est encor venue. v.636 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
J'ai de tromper mon frère, au fond, quelque scrupule. v.640 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Qu'il n'aurait pas pour vous un si bon caractère. v.645 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
C'est pour mieux mériter Isabelle et son coeur. v.647 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je l'adore ; et je puis te dire, en confidence : v.648 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Son père n'en sait rien, et ne me connaît pas ; v.650 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Toute mon espérance aurait été trompée. v.653 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Quelque raison encor m'arrête en ce moment. v.654 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Bon ! Si l'on épousait autant qu'on le promet, v.658 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
On se marierait plus que la loi ne permet. v.659 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Allons au fait. Pour mettre en état notre affaire, v.660 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Il porte le grand deuil ; son linge est effilé ; v.662 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
À la fin vous voilà, monsieur. Depuis longtemps, v.674 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
On ne peut faire un pas que l?on ne trouve un piège : v.680 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Conduisant leur capture, insultent les passants. v.683 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Contre le mur voisin m'écrase de sa roue. v.685 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
De leur maudit bâton me donnent dans les reins. v.687 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Quel bruit confus ! Quels cris ! Je crois qu'en cette ville v.688 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Le diable a pour jamais élu son domicile. v.689 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Contre la foi publique, en arrivant, m'est prise ; v.693 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
On la change en une autre, où ce qui fut dedans, v.694 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Des billets doux de femme y sont pour toutes hardes. v.696 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
J'ai mis fort prudemment mon argent dans ma poche. v.701 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
En toute occasion on voit les gens d'esprit. v.702 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Comptez-vous de rester longtemps en cette ville ? v.705 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Que l'on ne conclut pas en un jour, d'ordinaire. v.709 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qu'un oncle que j'avais, et qu'enfin je n'ai plus, v.711 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
M?a laissé depuis peu, comme à son légataire. v.713 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Tout est-il pour vous seul, monsieur ? v.714 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Depuis près de vingt ans, à la fleur de son âge, v.716 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Il a de l'autre monde entrepris le voyage, v.717 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Et dans tous vos desseins vous donne un plein succès ! v.719 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Si vous avez besoin de mon petit service, v.720 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Vous pouvez m'employer, monsieur, à tout office : v.721 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je connais tout Paris, et je suis toujours prêt v.722 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Un honnête bourgeois, que Démophon l?on nomme ? v.725 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Démophon ? v.726 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qui vous peut enseigner mieux que moi sa maison ? v.727 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous irons. Avez-vous avec lui quelque affaire ? v.728 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qu'on nomme Robertin ? v.730 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Il est de mes amis, et nous irons ensemble. v.732 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Le dîner se morfond ; ma maîtresse s'ennuie. v.736 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Ah ! Vous voilà, monsieur ! Vraiment j'en suis ravie ! v.737 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Et pourquoi donc ? v.738 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Mais qu'est-ce donc, monsieur ? Quelle métamorphose ! v.741 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Venez-vous d'un convoi, monsieur ? v.745 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Ont l'abord familier, et l'esprit curieux. v.747 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Avec les étrangers elles font connaissance. v.749 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
Mon zèle de ces soins ne peut se dispenser : v.750 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Quand vous souhaiterez, vous serez son époux. v.758 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Je serai son époux ? v.759 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
La proposition est, ma foi, fort honnête !, v.761 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Mille amants sont venus s'offrir à ma maîtresse ; v.764 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
D'où savez-vous mon nom ? v.766 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Je ne vous connais point. v.768 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
À quoi bon cette feinte ? v.768 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Je ne m'y connais pas, ou bien, sur ma parole, v.772 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Laissons ce badinage. En un mot, comme en cent, v.774 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Elle a, dans ce repas, invité son amie, v.777 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Belle et de bonne humeur, qui loge en son quartier. v.778 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Mais parle-moi donc, toi. Quelle vapeur nouvelle v.780 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
À des distractions dont tu peux voir l'effet. v.783 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
À tel point qu'on dirait souvent qu'il extravague. v.785 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
Tantôt il paraissait assez sage ; et peut-on v.786 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Perdre en si peu de temps et mémoire et raison ? v.787 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Voulez-vous, de bon sens, me dire une parole ? v.788 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
De me baliverner avec vos contes bleus, v.790 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Tous plus sots l'un que l'autre, à quoi l'on ne comprend v.794 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
Non plus qu'à de l'algèbre, ou bien à l'Alcoran ? v.795 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
Vous ne voulez donc pas être plus raisonnable, v.796 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Non, je me donne au diable. v.797 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Et vous, son émissaire et son honnête agente, v.800 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
Faites votre profit de cette remontrance. v.804 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
Nous verrons si dans peu vous aurez l'insolence v.805 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
J'espère que dans peu nous nous ferons connaître. v.809 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Je ne le connais plus, et ne sais où j'en suis. v.810 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Quelle ville, bon Dieu ! Quel étrange pays ! v.811 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
On me l'avait bien dit, que ces femmes coquettes, v.812 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
Au coche elle aura pu savoir comme on vous nomme, v.816 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
Mais contre leurs complots j'ai su me prévaloir ; v.819 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
Ne restons pas, monsieur, en ce lieu plus longtemps : v.822 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
Les femmes à Paris ont des attraits tentants, v.823 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
Votre conseil est bon ; entrons sans plus attendre. v.825 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
Non, je ne croirai point ce que tu me dis là. v.826 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Vous témoignez, monsieur, bien de l'indifférence ! v.829 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Quoiqu'un peu... dérangés... pourraient bien me confondre : v.836 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Si d'ailleurs... Par ma foi je ne sais que répondre. v.837 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
Ne m'annoncent-ils point de triste événement ? v.839 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Parlez, mon cher enfant. Daignez ne me rien taire. v.841 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Tout mon bien est à vous, et ne l'épargnez pas. v.843 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Quand on s'aime, et qu'on a pour but de chastes chaînes, v.844 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Que vous m'offrez, madame, avec tant de bonté. v.851 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Mais je ne comprends point quels discours sont les vôtres. v.852 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Bon ! Madame, il m'en a tantôt tenu bien d'autres. v.853 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Entrons donc pour dîner. v.855 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
J'ai tort de vous contraindre ; v.856 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Hé bien ! Peut-on plus loin porter l'impertinence ? v.860 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Ferme, monsieur ; ici poussez bien l'insolence : v.861 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Quand j'irai, je consens, pour punir ma folie, v.864 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Mais d'où venez-vous donc ? Ne me déguisez rien. v.866 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Un autre, tel qu'il soit, cahote mieux son homme. v.873 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
C'est pour les terminer que l'on me voit ici, v.879 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Et non pas pour dîner avec des créatures v.880 (Acte 2, scène 5, M?NESCHME)
Des créatures ! Ciel ! Quels termes sont-ce là ? v.882 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Les deux plus grands fripons... Si vous m'en voulez croire, v.884 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Frottons-les comme il faut, pour venger notre gloire. v.885 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
De tout ce différend je ne veux rien connaître, v.889 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
Et je ne prétends point me battre contre toi. v.890 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
Si l'on vous brutalise, est-ce ma faute à moi ? v.891 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
Perfide ! Scélérat ! Ton coeur n'est point touché ? v.895 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
La, la, consolez-vous. Si cet amour extrême v.896 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Bon ! Je me passerai fort bien de vos faveurs. v.899 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Ah ! Maudit renégat, le plus méchant du monde ! v.900 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Que le ciel te punisse, et l'enfer te confonde ! v.901 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Si nous avions bien fait, nous t'aurions étranglé. v.902 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Il faut assurément qu'on l'ait ensorcelé ; v.903 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Adieu donc, mes princesses : v.904 (Acte 2, scène 6, MÉNESCHME)
Et l'on ne peut assez louer votre vertu. v.911 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Mais entrons au plus tôt dans cette hôtellerie, v.912 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Lorsque vous aurez fait un tour dans la maison, v.918 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Je vous y conduirai, si vous le trouvez bon. v.919 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Je vais trouver mon maître, v.920 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
S'il agit de sa part ; s'il a bon air en deuil. v.922 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
Courage, Valentin ; ferme ; bon pied, bon oeil. v.923 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
Il n'est homme à présent dont vous ne trompiez l'oeil. v.927 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
On ne peut distinguer qui des deux est mon maître ; v.928 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Et moi, votre valet, j'ai peine à vous connaître. v.929 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Donnez-moi ce chapeau. v.932 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Qu'en prétends-tu donc faire ? v.932 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
Et dans une heure il doit me compter mon argent. v.939 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
Quoi, monsieur ! Il vous doit compter toute la somme, v.940 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
L'honnête homme ! v.941 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
D'autres à ce jumeau se sont déjà mépris : v.942 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Mais n'a-t-il point sur moi quelques soupçons naissants ? v.950 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
Quel soupçon voulez-vous qu'il ait ? Depuis vingt ans v.951 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Il vous croit trop bien mort ; et jamais, quoiqu'on ose, v.952 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
L'aventure est plaisante, et j'en ris à mon tour. v.954 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
Mais voyons le beau-père, et servons notre amour. v.955 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Êtes-vous, monsieur, un honnête homme v.956 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Appelé Démophon ? v.957 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
C'est ainsi qu'on me nomme. v.957 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Voilà mon maître ici fraîchement arrivé, v.959 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Qui se nomme Ménechme, et qui vient de Péronne, v.960 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
À dessein d'épouser votre fille en personne. v.961 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Ah, monsieur ! Permettez que cet embrassement v.962 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Vous fasse voir l'excès de mon contentement. v.963 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
Souffrez aussi, monsieur, qu'une pareille joie v.964 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Que doit à son beau-père un gendre prétendu. v.967 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Et mon âme serait entièrement contente, v.969 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Si votre oncle défunt, que je voyais souvent, v.970 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
Ah, monsieur ! N'allez pas rappeler de sa cendre v.972 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Un oncle que j'aimais d'une amitié bien tendre. v.973 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ce garçon vous dira l'excès de mes douleurs, v.974 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Qu'à son âme le ciel fasse miséricorde ! v.976 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Mais point trop. Nous étions de même âge tous deux, v.979 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Cinquante ans environ. v.980 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
En diverses façons, suivant qu'on le veut prendre. v.981 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Je dis qu'il était vieux pour son peu de santé ; v.982 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Tais-toi donc. v.988 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Prenons une matière et plus vive et plus gaie. v.989 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Que son air et ses traits pourront vous contenter. v.991 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
Je compte, en vérité, bien peu sur mon mérite. v.993 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je me connais en gens, croyez-en ma parole : v.996 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Quand vous ne seriez pas au gré de son désir v.999 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
(Ce qui me tromperait bien fort), je suis son père. v.1000 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
Laissez-moi seul ici ; va-t'en trouver mon frère : v.1004 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
Mais je ne pourrai pas, dans son ardent transport, v.1007 (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
Que voulez-vous, mon père ? v.1012 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Ce parti vous est fort convenable ; v.1016 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Et la personne aussi sera de votre goût. v.1018 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
Mon père, sans pousser ce discours jusqu'au bout, v.1019 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
J'en connais les dangers. Aujourd'hui les époux v.1026 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Sont tous, pour la plupart, inconstants ou jaloux ; v.1027 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Les plus parfaits sont ceux qui n'ont que peu de vices. v.1029 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Celui-ci te plaira quand tu l'auras connu. v.1030 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Contre le malheureux que l'on veut vous donner : v.1035 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
De qui les sentiments différeront des vôtres. v.1037 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Que vois-je ? Juste ciel ! Et quel étonnement ! v.1038 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
C'est Ménechme, grands dieux ! C'est lui, c'est mon amant. v.1039 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Ait rendu son esprit à mes lois si contraire : v.1041 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Non ; ne contraignons point, monsieur, ses volontés : v.1043 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
À faire quelque effort qui contraignît son âme. v.1045 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Dont l'esprit est égal au bien, à la naissance. v.1048 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
J'avais tort de porter si haut mon espérance. v.1049 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Eh ! Oui, si dans mon choix vous ne me traversiez. v.1051 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Mon coeur n'est plus si fort contre lui prévenu. v.1055 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Mon père me l'ordonne, et je suis mon devoir. v.1059 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Ah ! Te voilà donc, traître ! Avec quelle impudence v.1060 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Ne crains-tu point l'effet de mon coeur irrité ? v.1063 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Et moi, de bonne foi, je te donnais mon coeur, v.1070 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Sans connaître le tien et toute sa noirceur. v.1071 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Vous m'honorez vraiment par-delà mes mérites ; v.1072 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Ma foi, ni moi non plus. Mais, dites-moi, ma soeur, v.1074 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
Oui, monsieur, dont j'enrage ; v.1076 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
Quel caprice nouveau, quel démon, dis-je, enfin, v.1078 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
Scandaliser ici monsieur, qui, de sa vie, v.1080 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
Ne vous vit, ni connut, et n'en a nulle envie ? v.1081 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
Il ne me connaît pas ! Vous êtes fou, je crois ! v.1082 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Il a fait de mon bien un assez long usage : v.1084 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
J'ai fait à mes dépens son dernier équipage ; v.1085 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Il aurait tout au long fait la campagne à pied. v.1087 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Oh ! J'en donne ma parole. v.1089 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
Je ne veux pas ici m'exposer plus longtemps v.1090 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Il faut s'accommoder à son bizarre esprit. v.1095 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
Pour un moment, monsieur, souffrez que je vous quitte ; v.1096 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Je connais vos desseins, v.1098 (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Quel vertigo l'agite et la conduit ici ? v.1103 (Acte 3, scène 7, DÉMOPHON)
Toujours de plus en plus son cerveau se démonte. v.1104 (Acte 3, scène 7, D?MOPHON)
Il est vrai que souvent pour elle j'en ai honte. v.1105 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Oui, monsieur, les voilà, la fille avec le père : v.1108 (Acte 3, scène 8, VALENTIN)
Ah, monsieur ! Pour ma soeur et pour sa vision, v.1110 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Il faut, ma fille et moi, vous demander pardon. v.1111 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
Oui, monsieur. v.1114 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Je viens vous donner le bonjour, v.1115 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Dont vous êtes le père, à ce que chacun dit. v.1118 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
En peu de mots, voilà tout ce qui me conduit. v.1119 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Combien de ce parti mon âme est satisfaite : v.1121 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Ma fille en est contente ; elle vous a fait voir v.1122 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
Mais, vous voyant, son coeur n'a plus fait de défense. v.1125 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
Nous nous sommes donc vus quelquefois ? v.1126 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Vous sortez d'avec elle, et paraissez content. v.1127 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Nous avions, de vous voir, une allégresse extrême, v.1129 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
De notre conférence interrompre le cours. v.1131 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
Nous rêvons, vous ou moi. Quoi ! Vous me ferez croire v.1133 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
C'est me faire passer pour un visionnaire ; v.1136 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Que ce soit la première ou la seconde fois, v.1139 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Madame, on m'a vanté, par écrit, vos appas : v.1142 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
J'en suis assez content ; mais j'en fais peu de cas v.1143 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
J'en dirai mon avis quand vous aurez parlé. v.1146 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Je ne le connais plus, son esprit s'est troublé. v.1147 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
J'aime les gens d'esprit plus que personne en France : v.1148 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Sait tirer en volant, boire, et signer son nom, v.1154 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Il est aussi savant que défunt Cicéron. v.1155 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Mon âme dans ce choix est indéterminée. v.1157 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Si la sujétion ne me fatiguait pas. v.1159 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Or, comme les guerriers vont peu jusqu'à ce temps, v.1163 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Quoique mon nom fameux put voler dans l'Europe, v.1164 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Je veux, si je le puis, remplir mon horoscope. v.1165 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Vous êtes de bon sens, v.1166 (Acte 3, scène 8, VALENTIN)
De faire peu de cas des leçons d'un époux. v.1171 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Cependant ce regard amoureux et fripon v.1174 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Pour le temps à venir ne me dit rien de bon : v.1175 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Monsieur, ne craignez rien ; v.1178 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Ciel ! Peut-on me tenir de tels discours en face ? v.1180 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Mon père, permettez que je quitte la place : v.1181 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Monsieur me flatte trop ; ses tendres compliments v.1182 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Me font connaître assez quels sont ses sentiments. v.1183 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Mon gendre avait d'abord de plus belles manières. v.1184 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
Je ne me contrains pas, et dis ce que je pense. v.1188 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
Ce serait un affront.... v.1193 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
Mon gendre prétendu me paraît bien sauvage ; v.1196 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
J'ai donc vu là l'objet dont je serai l'époux ? v.1198 (Acte 3, scène 10, MÉNESCHME)
Oui, monsieur, le voilà. v.1199 (Acte 3, scène 10, VALENTIN)
De ses perfections je n'ai pas l'âme atteinte : v.1201 (Acte 3, scène 10, VALENTIN)
Ma foi, ni moi non plus. v.1202 (Acte 3, scène 10, MÉNESCHME)
De mon petit devoir humblement je m'acquitte v.1205 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
J'ai, ce matin, monsieur, appris votre retour, v.1206 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
Et je viens des premiers vous donner le bonjour. v.1207 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
Nous étions tous pour vous dans une peine extrême ; v.1208 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
Car, dans notre maison, tout le monde vous aime, v.1209 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
M'aimer sans m'avoir vu ! Voilà de bonnes âmes ! v.1212 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Nous le devons, monsieur, pour plus d'une raison : v.1214 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Vous êtes dès longtemps ami de la maison. v.1215 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
C'est un visionnaire, v.1216 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Sont de ses débiteurs, et veut que cela soit : v.1219 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
C'est sa folie enfin : il n'aborde personne v.1220 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Qu'un mémoire à la main ; et déjà je m'étonne v.1221 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Votre bonne santé, plus que l'on ne peut croire, v.1224 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Et que vous me paierez, je crois, sans contester. v.1227 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
Obtenu contre vous certain mot de sentence, v.1229 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Mais vous êtes vraiment trop bon et trop honnête ! v.1233 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Comment vous nomme-t-on ? v.1234 (Acte 3, scène 11, M?NESCHME)
Son nom même, son nom, bien souvent il l'oublie. v.1241 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Et comment se peut-il qu'à son âge... v.1243 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
On l'a mis, à la guerre, en une batterie v.1244 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
D'où le canon tirait avec tant de furie, v.1245 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Qu'il s'est fait dans sa tête une commotion v.1246 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Qui de son souvenir empêche l'action. v.1247 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
De son faible cerveau... la membrane trop tendre... v.1248 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Oh ! L'effet du canon ne saurait se comprendre. v.1249 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Et vois que la raison est chez vous en déroute. v.1253 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Monsieur, souvenez-vous que ce sont des habits v.1254 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Mon régiment, à moi ? Cherchez ailleurs vos dettes ; v.1256 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Mon nom est Coquelet, syndic et marguillier. v.1259 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Les articles sont tous contenus au mémoire. v.1261 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR COQUELET)
Tiens, voilà ton mémoire, et comme j'en fais cas. v.1262 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Ah, monsieur ! Contre un fou ne vous emportez pas. v.1263 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Vous êtes un fripon. v.1265 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Un fripon, moi ? v.1265 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Que feriez-vous, monsieur, du nez d'un marguillier ? v.1271 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Partez, monsieur, partez. Voulez-vous de nouveau, v.1274 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Par vos cris redoublés, ébranler son cerveau ? v.1275 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Je lui ferai changer de ton et de demeure. v.1277 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Contre un fou fallait-il vous fâcher ? v.1278 (Acte 3, scène 12, VALENTIN)
Pour être le plastron de ses impertinences ? v.1280 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
Allons chez mon notaire, et ne différons plus. v.1282 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
Présentement, monsieur, nos pas seraient perdus ; v.1283 (Acte 3, scène 12, VALENTIN)
Je vous attendrai donc. Allez, ne tardez pas. v.1287 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
Je n'ai trouvé que moi de raisonnable, et lui. v.1291 (Acte 3, scène 12, M?NESCHME)
Le poisson, de lui-même, entre dans notre nasse : v.1293 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
Personne du logis n'est sorti dans la rue : v.1297 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
Mon maître a tout le temps de toucher son argent. v.1298 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
Mais j'aperçois Finette ; et mon coeur amoureux v.1306 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Je cherche ici ton maître. v.1308 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Souffre que mon amour un moment t'entretienne, v.1309 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Et que j'offre mon coeur à tes charmants attraits. v.1310 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Ton maître m'a traitée avec tant d'insolence, v.1312 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Dont la garde, à mon sens, est assez inutile : v.1321 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Le cas, à mon avis, ne paraît pas égal. v.1323 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Tu sais, ma pauvre enfant, qu'on troque la vaisselle. v.1325 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Pourrait-on d'un portrait faire si peu de cas ? v.1326 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Mais, depuis quelque temps, un oncle, un honnête homme, v.1328 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
(À peine pouvons-nous dire comme il se nomme) v.1329 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Ont mis notre fortune en un vol bien rapide. v.1333 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Bon ! Nous avons appris le mal de ce bon homme, v.1336 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mon maître est diablement habile à succéder. v.1339 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
S'il se piquait encor d'avoir des feux constants : v.1342 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Il faut bien, dans la vie, aller selon le temps. v.1343 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Nous nous passerons bien d'amants tels que vous êtes. v.1344 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
À son exemple aussi je quitte les soubrettes : v.1345 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mon amour veut dompter des coeurs d'un plus haut rang : v.1346 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mes mains de cet argent seront dépositaires ; v.1348 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Je veux que l'on me voie, avec des airs fendants, v.1351 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Intendants, cuisiniers, rempliront mon palais : v.1355 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mon buffet ne sera qu'or et que porcelaine ; v.1356 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Quand je voudrai donner des soupers clandestins, v.1359 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Un jour l'une, un jour l'autre ; et je veux, à ton tour, v.1362 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
À vos ordres, monsieur, vous me voyez rendu. v.1366 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Mais j'ai cherché longtemps un papier nécessaire, v.1368 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
M'envoie ici, monsieur, demander son portrait, v.1371 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Tout ceci doit-il durer longtemps v.1374 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
C'est l'usage parmi tous les honnêtes gens : v.1375 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Et que de se revoir on n'a plus nulle envie, v.1377 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
On se rend l'un à l'autre et lettres et portraits. v.1378 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Oui, monsieur ; on n'y manque jamais. v.1379 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Ce garçon vous dira que cela se pratique, v.1380 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Lorsque de savoir vivre et de monde on se pique. v.1381 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Vous pourriez bien sentir ce que pèse mon bras ? v.1386 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Mort non pas de mes jours ! Ne vous y jouez pas. v.1387 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Mon portrait ! Qu'est-ce à dire ? v.1389 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Que ma maîtresse prit en vous donnant le sien. v.1390 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
J'ai donné mon portrait à ta maîtresse ? v.1391 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Allez-vous dire encor que ce sont là des fables, v.1392 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Quoi ! Vous pourriez jurer, monsieur... v.1395 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Si vous l'avez reçu, dites-le sans façon : v.1398 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
C'est pousser assez loin votre discrétion. v.1399 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Je ne sais ce que c'est, ou l'enfer me confonde. v.1400 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Votre portrait n'est pas dans cette boîte ronde ? v.1401 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Non, à moins que le diable, à me nuire obstiné, v.1402 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Ne l'ait peint de sa main, et ne vous l?ait donné. v.1403 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
Quelle audace ! Quel front ! Mais je veux le confondre. v.1404 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Voyons à ce témoin ce qu'il pourra répondre. v.1405 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Hé bien ! Connaissez-vous ce visage et ces traits ? v.1406 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Ce sont mes yeux, mon air. v.1408 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Voyons donc, je vous prie, v.1408 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Mettons l'original auprès de la copie. v.1409 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Ou du moins j'entrevois quelque friponnerie. v.1413 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Ces deux coquines-là m'auront fait peindre exprès v.1415 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
Finissons, s'il vous plaît. v.1417 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Allez apprendre ailleurs à connaître vos gens, v.1418 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Et ne me rompez point la tête plus longtemps. v.1419 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
Rendez donc le portrait. v.1420 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Je pourrais bien, monsieur, vous arracher les yeux ? v.1423 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Pour éviter, monsieur, de plus longue querelle, v.1424 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Rendez-lui son portrait, et vous défaites d'elle. v.1425 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Je ne la connais point, elle, ni sa maîtresse. v.1429 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Mais si l'on manque après à me faire raison, v.1434 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Je reviens, et je mets le feu dans la maison. v.1435 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Mais peut-on sur les gens être tant acharnée ? v.1436 (Acte 4, scène 4, MÉNESCHME)
Quand on est, comme vous, jeune, aimable et bien fait, v.1438 (Acte 4, scène 4, VALENTIN)
À ces petits malheurs on est souvent sujet. v.1439 (Acte 4, scène 4, VALENTIN)
Les cent louis nous vont donner de l'embarras. v.1443 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Hé ! Cadédis, mon cher, quelle heureuse fortune ! v.1444 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Quelqué contentément j'aie à té révoir, v.1446 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Lé jour mé scandalise, et voudrais contré quatre, v.1448 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Pour terminer mon sort, trouver seul à mé battre. v.1449 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Monsieur, je suis fâché de vous voir en courroux ; v.1450 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Quel est ce Gascon-là ? v.1454 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Jé sors d'uné maison, qué la terre engloutisse, v.1456 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Où, jusqu'au dernier sou, j'ai quitté mon argent. v.1458 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
En l'état où jé suis, on doit tout pardonner. v.1463 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Je vous pardonne tout ; pardonnez-moi de même, v.1464 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Je ne vous connais point. Comment auriez-vous pu v.1466 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
Quel est donc cé discours ? Il mé passe. À l'entendre... v.1468 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Non, ma foi ; v.1470 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
À moi ? J'aurais perdu le sens et la raison, v.1478 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
De prétendre emprunter de l'argent d'un Gascon. v.1479 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
Il était avec vous, jé rémets son visage. v.1481 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Cé qué son mauvais coeur tâche en vain d'oublier ? v.1483 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Monsieur... v.1484 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Il m?en vient dans l'esprit quelque confuse idée v.1485 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Quelqué confuse idée ? Oh ! Moi, j'en suis certain. v.1486 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Çà, monsieur, mon argent, ou l'épée à la main. v.1487 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Quoi ! Pour ne vouloir pas vous donner cent pistoles, v.1488 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Je ne suis point pressé ; de grâce, expliquons-nous. v.1491 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Point d'explication, la chose est assez claire. v.1492 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Mais, monsieur... v.1493 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Mais, monsieur, il faut mé satisfaire. v.1493 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Faites-nous assigner, nous vous répondrons bien. v.1495 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Quand on mé doit, voilà lé sergent qué jé porte. v.1496 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
De quoi vous serviront quarante mille écus ? v.1503 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Qué dé réflexions, et qué d'incertitude ! v.1505 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Si vous êtes si prompt, monsieur, tant pis pour vous ; v.1506 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Tirez-moi de ses mains ; faites qu'il se contente. v.1509 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
Je me battrais en diable, et nous verrions beau jeu. v.1511 (Acte 4, scène 5, M?NESCHME)
Voilà plus de moitié, monsieur, de votre dette ; v.1512 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Demain on vous fera votre somme complète. v.1513 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Adieu, monsieur, adieu ; je vous croyais du coeur, v.1514 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Et vous m'aviez fait voir des sentiments d'honneur ; v.1515 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Mais cette occasion mé prouve lé contraire ; v.1516 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Je lui conseille encor de me chanter injure. v.1520 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
Hommes, femmes, passants, marchands, Gascons, commis, v.1522 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
Je n'en connais aucun ; et tous, à les entendre, v.1524 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
Sont mes meilleurs amis, et viennent me surprendre. v.1525 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
Allons voir mon notaire, et sortons, si je puis, v.1526 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
Vous ne voulez donc pas que je vous y conduise ? v.1528 (Acte 4, scène 6, VALENTIN)
Et j'appréhende encor, dans mon soupçon extrême, v.1532 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
Le pauvre diable en a, par ma foi, tout son soûl ; v.1534 (Acte 4, scène 7, VALENTIN)
De tous ses créanciers mon maître sera quitte. v.1537 (Acte 4, scène 7, VALENTIN)
Ah ! Mon cher Valentin, tu me vois hors de moi ; v.1538 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Mon bonheur est si grand qu'à peine je le crois. v.1539 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
J'ai reçu mon argent ; regarde, je te prie, v.1540 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
Sur ces billets moulés, dont l'usage est utile. v.1548 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
La belle impression ! Les beaux noms ! Le beau style ! v.1549 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Ce sont là les billets qu'il faut négocier, v.1550 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Et non pas vos poulets, vos chiffons de papier, v.1551 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Et qui ne sont partout pleins que de fariboles. v.1553 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Va, j'en connais le prix tout aussi bien que toi ; v.1554 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Vous ignorez encor quel bonheur est le vôtre ; v.1557 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Votre frère d'abord a rembarré son homme ; v.1561 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Mais lui, sourd aux raisons qu'il a pu lui donner, v.1562 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Et, mettant à profit mon conseil salutaire, v.1565 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Vos obligations ne sont pas si parfaites ; v.1569 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Ainsi que j'ai tantôt eu l'honneur de vous dire : v.1572 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Il a sur son chapitre étendu sa satire, v.1573 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Qu'on met sur votre compte, et que l'on croit de vous. v.1575 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Aimez-la, j'y consens ; je fais voeu désormais v.1582 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
De vous fuir comme un monstre, et ne vous voir jamais. v.1583 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Non ; je ne comprends pas, v.1587 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Si brutal que l'on soit, qu'on puisse avoir l'audace v.1588 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Mon_Dieu ! Non. Sans sujet vous en venez aux prises. v.1593 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Je vais dans un moment dissiper ce soupçon : v.1594 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Tous deux vous avez tort, et vous avez raison. v.1595 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Oh ! Pour moi, j'ai raison ; toi-même, sois-en juge. v.1596 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Monsieur vous a tantôt tenu certains propos v.1599 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Paix donc, point tant de pétulance. v.1601 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
C'est lui, sans être lui : ce n'est que son image, v.1604 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
De taille, de façon, de nom, et de visage ; v.1605 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Tous les deux ne font qu'un, et cependant font deux. v.1607 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Le portrait de monsieur, qui vous a chanté pouilles. v.1609 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
De quels contes en l'air me fais-tu l'embarras ? v.1610 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
La chose, j'en conviens, ne paraît pas trop claire : v.1612 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Mais sachez que monsieur en ces lieux a son frère, v.1613 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Dont la langue à tantôt sur vous lancé ses traits. v.1615 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Je me plais à le croire ; il flatte mon esprit. v.1619 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
L'amour rend ma méprise et juste et pardonnable. v.1620 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Souffrez que mon transport... v.1622 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Mais, d'une et d'autre part, oublions nos méprises. v.1625 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Épouser l'un pour l'autre, et prendre le contraire : v.1629 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Mon coeur me le dira bien plutôt que mes yeux. v.1631 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Sans ce coeur j'y renonce, et je n'en veux aucune. v.1633 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Nous, courons au contrat ; et qu'un heureux destin, v.1638 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Que l'on puisse trouver une âme encor si noire. v.1641 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Si son valet, plus doux, n'eût écarté l'orage. v.1644 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Les droits que la raison met en votre pouvoir. v.1647 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Plus de loi, plus d'honneur, plus de sincérité. v.1651 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Se faisaient d'un écrit confirmer les serments ; v.1655 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Si les écrits trompeurs n'ont pas plus de puissance ? v.1657 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Il ne faut se fier que sur un bon contrat. v.1659 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Nous serons le jouet et les dupes des hommes. v.1661 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Vit, j'ai bien résolu, dans mon coeur courroucé, v.1662 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
Quoi donc ! Il ne tiendra, pour engager le monde, v.1664 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Qu'à venir étaler une perruque blonde ! v.1665 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Parce qu'il a bon air, et qu'on a le coeur tendre, v.1668 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Nous fera par écrit sa déclaration, v.1670 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Sans en venir après à la conclusion ! v.1671 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Non, c'est une noirceur qui crie au ciel vengeance. v.1672 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Est-ce donc pour s'aimer qu'on s'épouse à présent ? v.1678 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Cela fut bon du temps du monde adolescent : v.1679 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Et j'en vois tous les jours qui ne font pas un crime v.1680 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Où les appas flétris s'effacent pour longtemps. v.1683 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Ce conseil bienfaisant que mon zèle vous donne, v.1684 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Je voudrais l'appliquer à ma propre personne ; v.1685 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Le hasard nous sert donc tous deux également, v.1690 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Mon frère ; car chez vous j'allais pareillement. v.1691 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Et ne voyez-vous pas que votre passion v.1694 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
N'est rien qu'une chimère et pure vision ? v.1695 (Acte 5, scène 2, D?MOPHON)
Traverser mes desseins, et montrez-vous plus sage. v.1697 (Acte 5, scène 2, D?MOPHON)
Sans rime ni raison vous babillez toujours ; v.1698 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Et vous approprier si hardiment mon bien ! v.1707 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Un procédé pareil est sot et malhonnête. v.1708 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Qui pourrait de vos mains ravir une conquête ? v.1709 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
Quand on est une fois frappé de vos attraits, v.1710 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
Vos yeux vous sont garants qu'on ne change jamais. v.1711 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
Ce sont ces yeux charmants qui les volent aux autres. v.1712 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
Mes yeux sont, pour le moins, aussi beaux que les vôtres ; v.1713 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Et, lorsque nous voudrons les employer tous deux, v.1714 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
On verra qui de nous y réussira mieux. v.1715 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Heureusement ici je vois venir mon gendre. v.1717 (Acte 5, scène 3, DÉMOPHON)
Vous n'amenez donc pas le notaire en ces lieux ? v.1718 (Acte 5, scène 3, D?MOPHON)
J'ai cherché son logis en vain une heure ou deux, v.1719 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Et je viens vous prier de m'y vouloir conduire, v.1720 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Me force à lui payer une dette inconnue : v.1729 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Et de tous ces gens-là, me confonde l'enfer, v.1730 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Si j'en connais aucun, non plus que Lucifer ! v.1731 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Traître ! C'en est donc fait ; malgré ta foi donnée, v.1732 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Malgré tous tes serments, malgré ton premier choix ! v.1734 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Ah ! Nous y voilà donc encore une autre fois ! v.1735 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Tu me vois expirante et cédant à mon sort, v.1738 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Sans donner seulement une larme à ma mort ! v.1739 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Il faut assurément qu'on l'ait ensorcelée. v.1741 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Qu'on payât son amour de tant de cruauté ? v.1747 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Déjà, pour mon repos, il devrait l'avoir fait. v.1750 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Perfide ! Je me veux venger de ton forfait. v.1751 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Je puis, par ce témoin, confondre l'imposture. v.1753 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Elle est folle à tel point qu'on ne peut l'exprimer : v.1754 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Mais voilà votre nom « Ménechme. » En confidence, v.1756 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Moi ! Si j'ai jamais vu ces deux friponnes-là, v.1759 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Pardonnez-moi le mot ; c'est votre soeur, n'importe : v.1760 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Esprit, démon, lutin, ombre, femme ou furie, v.1764 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Ah ! Monsieur Robertin, vous venez justement ; v.1766 (Acte 5, scène 4, DÉMOPHON)
Et nous vous attendons avec empressement. v.1767 (Acte 5, scène 4, D?MOPHON)
Mais un époux bien fait, tel que l'Amour lui donne, v.1772 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Malgré tous ses attraits, manquait à sa personne : v.1773 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
C'est ce qui met le comble au bonheur d'une femme. v.1776 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
De pareils sentiments n'entrent point dans mon âme. v.1777 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
Monsieur ne pense pas aussi ce qu'il vous dit. v.1778 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Je stipule, pour lui, que c'est un honnête homme. v.1780 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Vous vous moquez, monsieur. v.1781 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Et dans lui l'on renomme v.1781 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Vous direz vos raisons et vos griefs demain, v.1790 (Acte 5, scène 4, DÉMOPHON)
Ma soeur. Ne laissons pas d'aller notre chemin. v.1791 (Acte 5, scène 4, D?MOPHON)
Voici donc le contrat... v.1792 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Mais, monsieur le notaire, v.1792 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Avant tout, finissons une certaine affaire v.1793 (Acte 5, scène 4, M?NESCHME)
Tout ce qui vous convient est toujours le meilleur. v.1795 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
De vouloir achever le contrat au plus tôt. v.1798 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Oui, monsieur. v.1799 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Vous m'avez fait l'honneur de me rendre visite : v.1801 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
N'ont pas rendu vos pas ni vos soins superflus. v.1803 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Entendons-nous un peu. Que voulez-vous donc dire ? v.1804 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Oui, l'on me nomme ainsi. v.1808 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Et, de plus, honnête homme. v.1809 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Comment donc ? v.1812 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
N'est-ce pas Ménechme qu'on vous nomme ? v.1812 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
En bon argent comptant, ou billets au porteur, v.1814 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Dont j'ai votre quittance ; et c'est là le meilleur. v.1815 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Quoi ! Monsieur, vous auriez le front et I'insolence... v.1816 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Quoi ! Monsieur, vous auriez l'audace et l'impudence,... v.1817 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Voilà, je le confesse, un homme abominable. v.1820 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Hé ! Messieurs, doucement ; je suis pour vous honteux, v.1822 (Acte 5, scène 4, DÉMOPHON)
Monsieur pourrait-il bien avoir l'âme assez noire,... v.1824 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
Faites-lui son procès ; et, s'il en est besoin, v.1826 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
Je servirai toujours contre lui de témoin. v.1827 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
Hé ! Qu'est-ce donc, messieurs ? Voilà bien du grabuge ! v.1828 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
De monsieur que voilà ? v.1832 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
Soixante mille écus, que votre oncle vous laisse, v.1833 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
Vous ont été comptés en argent ou valeur. v.1834 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
Qui prétend épouser la fille de monsieur ; v.1839 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
Je vous prenais, monsieur, pour un homme de bien ; v.1846 (Acte 5, scène 5, DÉMOPHON)
De crimes, de noirceurs dont il ne soit complice. v.1849 (Acte 5, scène 5, ARAMINTE)
Traître ! Te voilà donc à la fin confondu ! v.1850 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
Non, je ne pense pas que l'enfer soit capable v.1852 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
Des hommes, des démons si méchants que vous tous ; v.1854 (Acte 5, scène 5, M?NESCHME)
Pour découvrir le fond d'un surprenant mystère. v.1857 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Qu'est-ce donc que je vois ? v.1858 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
Quel objet se présente, et que me fait-on voir ? v.1862 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
C'est mon portrait qui marche, ou bien c'est mon miroir. v.1863 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
Pourquoi prendre, monsieur, mon nom et ma figure ? v.1864 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Voilà, sur ma parole, encor quelque fripon ! v.1866 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Et de quel droit, monsieur, me volez-vous mon nom ? v.1867 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
Mon père, en son vivant, se fit nommer ainsi. v.1870 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
En accouchant de moi l'on vit mourir ma mère. v.1872 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Et dont, depuis quinze ans, je n'ai nouvelle aucune. v.1876 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Le mien est mon image, et qui me voit, le voit. v.1879 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous témoigne ma joie et mon ravissement. v.1883 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mon frère, est-ce bien vous ? Quelle heureuse rencontre ! v.1884 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Se peut-il qu'à mes yeux la fortune vous montre ? v.1885 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Mon frère, en vérité... je m'en réjouis fort : v.1886 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Quoi qu'il puisse arriver, nous aurons l'un ou l'autre. v.1889 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
Choisis le bon pour toi, ma fille, et te contente. v.1892 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
Je prends monsieur : il faut en courir le hasard. v.1895 (Acte 5, scène 6, ISABELLE)
Et moi, je prends monsieur. v.1896 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
Puisque chacun ici prend ce qui lui convient, v.1898 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
Moi, je vous prends tous deux. Je veux que l'on m'instruise v.1900 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
C'est moi qu'on a cru mort, et qui m'en suis saisi : v.1907 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous m'avez donc trahi, vous, monsieur le notaire ? v.1912 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Et j'ai du testateur suivi l'intention. v.1914 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
Il laisse à son neveu cette succession : v.1915 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
Monsieur l'est comme vous ; vous n'avez rien à dire. v.1916 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
Aux arrêts du destin, mon frère, il faut souscrire. v.1917 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mais vous aurez bientôt tout lieu d'être content, v.1918 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Comment donc ! Voulez-vous que j'épouse une folle ? v.1921 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Et de quel droit, monsieur, me faites-vous la loi ? v.1922 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
Et, pour vous faire voir quelle est mon amitié, v.1926 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
De la succession recevez la moitié : v.1927 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
A ce dernier trait-là je reconnais mon frère. v.1929 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Çà, ma reine, épousons, malgré notre discord. v.1930 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
Moi vous nommant friponne, et vous m'appelant traître. v.1932 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
Nous n'avions pas, pour lors, l'honneur de nous connaître. v.1933 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
S'en sont dit tout autant, et se connaissaient bien. v.1935 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
Vous n'avez, je le vois, que mon bien seul en vue ; v.1940 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
Lui donner tout mon bien, et vous désoler tous. v.1943 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
Je voulais un Ménechme : en lui donnant la main, v.1946 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
Vous ne changerez rien à mon premier dessein. v.1947 (Acte 5, scène 6, D?MOPHON)
Dans l'excès du bonheur que le destin m'envoie, v.1948 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mon coeur ne peut suffire à contenir sa joie. v.1949 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Chacun, Finette, ici songe à se marier ; v.1950 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
Marions-nous aussi, pour nous désennuyer. v.1951 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
Et je ne laisse pas de te donner ma foi. v.1955 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
Ce jour mettrait le comble à mes contentements. v.1959 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)

LA CRITIQUE DE L'HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

Garçon ! (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Qu'avez-vous donc, monsieur le Baron ? (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Je le suis, et j'ai raison de l'être. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Je n'en suis guère plus content que vous. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Tenez, voilà tout ce que j'ai pu sauver de mon manteau ; j'ai laissé le reste au parterre. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Rien ne prouve mieux la dépravation du goût du siècle, que l'affluence des femmes, des carrosses et des chevaux qui vont à cette comédie. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Franchement, vous autres gens d'épée, vous avez quelque sujet de la fronder : il me semble que parfois on vous donne sur la crête. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Et oui ; les robins y sont fort flattés. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Ma foi, s'il y a quelque chose de passable, c'est quand le Vicomte dépouille cette innocente jusqu'à un jonc d´or qu'elle a au doigt. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Ces couleurs ne crayonnent pas mal les gens d'épée, qui pendant un quartier d'hiver vous sucent une femme jusqu'au dernier bijou. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Dans le fond, on n'a en vue que le service du roi. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Hé bien, Claudine, parviendrons-nous à souper ? (Acte 1, scène 2, NIVELET)
On n'attend plus que cette Comtesse avec sa cousine, qui sont allées à ces bateleurs d'Italiens. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Bon ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
La friponne ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Çà donc, vous plaît-il de vous tenir ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Ces frelampiers-là sont toujours à lanterner autour d'une fille. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Je suis ce que je suis ; ce ne sont pas là vos affaires : je n'ai jamais vu une diantre de maison comme celle-ci. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Et pourquoi, mon petit coeur ? (Acte 1, scène 2, NIVELET)
Enfin, si ma tante m'avait crue, je n'aurais jamais demeuré dans une auberge ; mais puisqu'on m'y a forcée, m'y voilà ; j'enrage pourtant assez. (Acte 1, scène 2, NIVELET)
Mais encore, qu'as-tu donc, Claudine ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Comment donc ? (Acte 1, scène 2, NIVELET)
Il y a sans cesse à refaire autour d'elle : tantôt c'est du blanc ; tantôt c'est du rouge ; tantôt c'est un gros bourgeon qu'il faut raboter ; et que sais-je ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Cent mille brimborions. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Tant y a qu'il y a toujours quelque chose à calfeutrer sur son visage. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Tu ferais bien mieux d'acheter un bon mari de cet argent-là ; cela est bien meilleur pour une fille. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Çamon ! (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Les rues en seraient pavées, que je ne voudrais pas en ramasser un ; et puis, en cas de mari, comme vous savez, pour quinze écus on ne peut pas avoir grand'chose... (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Monsieur, je n'en puis plus ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
De l'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Coupez mon lacet. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Qu'avez- vous donc, madame ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Si ma sage-femme était là, je n'en ferais pas à deux fois ; mon pauvre monsieur le Baron, ron, ron, ron ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Qu'on me déchausse. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Monsieur le procureur fiscal, je suis confisquée, hé, hé, lié ! (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Ma foi, Monsieur Nivelet, si nous n'y prenons garde, voilà deux femmes qui vont nous crever dans la main. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Nous venons de cette damnée pièce, où l'on est deux heures à entrer, et trois heures à sortir, et, qui pis est, hé, hé !... (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
La la, madame, deux jours de relais emporteront cela. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Monsieur Nivelet, vous qui savez la procédure, à telle fin que de raison, il faut faire assigner les comédiens en garantie de couche. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Que sait-on ? (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Si la justice s'en mêle, il faudra bien que l'on me rende ce que l'on m'a pris. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Comment donc ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Si l'on ne vous a pris que cela, patience. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Allons, courage, madame, le souper raccommodera tout. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Claudine, courez vite chez le médecin, demander une potion pour rassurer une femme qui a pensé accoucher dans la presse. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Par ma foi, ce sont de vraies épreintes. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Monsieur Nivelet, il faut appeler du secours. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Pour vous, mademoiselle, tenez-vous en repos dans ce fauteuil, en attendant qu'on serve. (Acte 1, scène 3, NIVELET)
Et moi, je suis si soûl de la comédie, que je m'en vais me mettre au lit sans boire et sans manger, et, qui pis est, je m´en sortirai, ou le diable m'entraîne, que lorsque l'on aura renvoyé tous ces gueux de comédiens-là en Italie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je crois qu'il ne me reste de vie que pour faire mon testament. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Comment, monsieur le Marquis ! (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
D'où vient donc tout ce délabrement-là ? (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Avoir résisté trois semaines à la tentation, et m'être laissé aller comme un coquin ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
J'enrage du meilleur de mon âme. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Voilà d'ordinaire le succès des bonnes fortunes. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Que maudits soient la bonne fortune, Arlequin, sa clique, et la curiosité qui m'a pris aujourd'hui ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
J'ai levé le nez tantôt au coin d'une rue ; j'ai vu un papier rouge, j'ai demandé à mon laquais, qui lit ordinairement pour moi, ce que c'était : le brutal m'est venu dire que c'était encore cette comédie dont tant de femmes m'avaient rompu la tête. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
C'est une chose qui crie vengeance que le mauvais goût de Paris, et l'âpreté que l'on a en ce pays-ci pour les sottises. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Je suis sûre que si l'on jouait cette comédie-là en province, en trente ans il n'y aurait pas un chat. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Bon ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Monsieur_le_Marquis, vous me feriez bien plus de plaisir d'y retrouver ma bourse. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Ce qui me console de mon argent, c'est qu'il faut que Colombine crève sous ce rôle-là ; elle n'a pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Et que dites-vous, s'il vous plaît, de ce fat de Vicomte, avec ses boutons à jouer à la boule, et cette valise en forme de manchon ? (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Je dis qu'il est tout aussi sot que son rôle. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
J'enrage quand je vois le parterre s'efflanquer de rire à des sottises qui n'ont pas le sens commun. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Il faut avouer que l'auteur est un brutal parrain, d'avoir nommé Bergamotte le héros de la pièce ; encore pour du tabac, je lui pardonnerais. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il y a comme cela cent endroits dans la pièce qui me font presque vomir. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
On ne laisse pas de s'égosiller de rire ; comme, par exemple, le tuyau d'orgue, la fille de hasard, le cheval de louage, et cette autre innocente qui va dire à son père que si son apothicaire ne lui donne que quarante-cinq ans, c'est qu'il ne le voit que par derrière. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
À la fin, je ne sais ce que l'on n´y verra point. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Ne parlons plus de cela. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Nous avons été trop heureuses de voir la comédie de chez le limonadier. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Ma foi, je ne fais pas mal la roue quand je me donne au public. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Je ne vous ai point vu, car il y avait tant de monde... (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Mais je ne comprends pas quel plaisir prennent certaines personnes à être toujours derrière les acteurs. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
De quelque côté que l'on voie cette damnée pièce-là, elle est affreuse par tous les endroits. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Avez-vous remarqué, quand les tableaux ont paru, comme je me suis tenu ferme au milieu du théâtre, en dépit des sifflets ? (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Bon, bon ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Un homme qui a séance sur le théâtre ne fait point de comparaison avec des gens qui entendent la comédie debout. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Allons, messieurs, ne voulez-vous point laver ? (Acte 1, scène 5, CLAUDINE)
Pour moi, je ne saurais manger ; j'ai fait cinq ou six repas aujourd'hui, dont le moindre a duré quatre heures. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
Que Monsieur Bonaventure vient à propos ! (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
Comme il sent son avoine ! (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Pour l'ordinaire, Mademoiselle, je suis assez ponctuel au repas ; mais, pour ce soir, deux mille carrosses m'ont barré depuis l´hôtel de Bourgogne jusqu'ici. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Oh çà, dites-nous-en quelque chose : il n'y a point d'homme qui raconte si bien que vous. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
Et moi, quand j'étais Gascon, lorsque l'on me donnait un repas, c'était pour toute ma semaine. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Dites-nous donc quelque chose, monsieur. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Le sujet de la pièce, c'est qu'il y a deux filles, dont l'une est cadette. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
À cette heure, ces deux filles,... parce que leur père, Monsieur Brocantin, est un curieux... (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Bon ! (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Cette fille donc, c'est l'aînée, ne veut point d'un médecin nommé Monsieur Bassinet. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Or, il y a là-dedans un garçon qu'on appelle Pierrot ; et puis il survient un Vicomte avec un singe, qui est le plus beau rôle de la pièce. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
C'est à dire que le singe épouse Monsieur Brocantin. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Monsieur Brocantin, c'est le père des filles : mais il y a là un nommé Octave qui est un drôle ;... avec cela, deux filous... (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Vous n'avez donc pas été à cette comédie-là ? (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Je suis toujours dans les coulisses à badiner avec les actrices ; mais j'ai envoyé mes porteurs au parterre, qui m'ont dit que la pièce ne valait pas le diable. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
On peut les en croire, car ce sont, ma foi, les meilleurs porteurs de Paris. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Et moi, je vous dis qu'elle est fort bonne. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Au commencement, il y a trois robes de chambre qui font le sujet de la comédie ; et comme, çà, à la fin, le prince des Curieux fait le dénouement, avec un perroquet ; et je vous soutiens que voilà le sujet de droit fil. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Il faut que monsieur Bonaventure n'en ait vu que le quart. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
À vous dire le vrai, les gens de qualité qui comblaient le théâtre m'en ont caché deux actes : mais je n'y ai rien perdu ; leurs airs et leurs façons valent bien la comédie. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Allons, fille, le fruit. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Monsieur, dans une auberge, on n'engraisse pas à faire des récits. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Comment donc ! (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Vous avais-je pas bien dit, ma cousine, que cette enragée de comédie nous porterait guignon ? (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
Jamais je ne porterai mon fruit à terme. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)

LA CRITIQUE DU LÃ‰GATAIRE (1708)

Messieurs, nous aurons l'honneur de vous donner demain la tragédie de... et, le jour suivant, vous aurez encore une représentation du Légataire. (Acte 1, scène 1, LE-COMÉDIEN)
Holà, ho, monsieur l'annonceur ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Que souhaitez-vous, monsieur ? (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
N'êtes-vous point las de nous donner toujours la même pièce ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Est-ce qu'il n'y a pas assez longtemps que vous nous fatiguez de votre Légataire ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, nous ne nous lassons jamais des pièces, tant qu'elles nous donnent de l'argent. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Je suis las de voir ce Poisson avec son bredouillement et son item. Ma foi, c'est un mauvais plaisant ; tu vaux mieux que lui. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
C'est le public qui détermine le sort des ouvrages d'esprit, et le nôtre ; et, lorsque nous le voyons venir en foule à quelque comédie nouvelle, nous jugeons que la pièce est bonne, et nous n'en voulons point d'autre garant. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
À qui donc, monsieur, voulez-vous vous en rapporter ? (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Oui, monsieur. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
À moi, morbleu, à moi : il y a plus de sens, de raison et d'esprit dans cette tête-là qu'il n'y en a sur votre théâtre, dans vos loges, et dans votre parterre, quand ces trois ordres seraient réunis ensemble. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je ne doute point, monsieur, de votre capacité ; mais j'ai toujours ouï dire que le goût général devait l'emporter sur le particulier. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Cette maxime est bonne pour les sots ; mais non pas pour moi. Je ne me laisse jamais entraîner au torrent : je fais tête au parterre ; et quand il approuve quelque endroit, c'est justement celui que je condamne. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je vous dirai, monsieur, que nous autres comédiens nous sommes d'un sentiment bien contraire : c'est de ce tribunal-là que nous attendons nos arrêts ; et, quand il a prononcé, nous n'appelons point de ses décisions. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Et moi, morbleu, j'en appelle comme d'abus ; j'en appelle au bon sens ; j'en appelle à la postérité ; et le siècle à venir me fera raison du mauvais goût de celui-ci. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Quelque succès qu'ait notre pièce, nous n'espérons pas, monsieur, qu'elle passe aux siècles futurs : il nous suffit qu'elle plaise présentement à quantité de gens d'esprit, et que la peine de nos acteurs ne soit pas infructueuse. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Si j'étais de vous autres comédiens, j'aimerais mieux tirer la langue d'un pied de long que de représenter de pareilles sottises : mourez de faim, morbleu, mourez de faim avec constance plutôt que de vous enrichir avec une aussi mauvaise pièce : et qu'est ce que c'est encore que cette Critique dont vous nous menacez ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je vous dirai, monsieur, par avance, que ce n'est qu'une bagatelle ; deux ou trois scènes qu'on a ajoutées pour donner à la comédie une juste longueur, et pour vous amuser jusqu'à l'heure du souper. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Cela sera-t-il bon ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ils n'ont autre chose à vous dire, le public ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Monsieur, je vous laisse avec lui : tâchez à le faire convenir qu'il a tort ; mais ne lui exposez que de bonnes raisons : il ne se paie pas de mauvais discours, je vous en avertis, et il a souvent imposé silence à des gens qui avaient autant d'esprit que vous. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Je lui parlerais fort bien, si je me trouvais tête à tête avec lui ; mais la partie n'est pas égale : il faut remettre l'affaire à une autre fois, et voir si ces messieurs voudront me rendre ma place. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
N'ai-je là personne ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mon carrosse, mon carrosse. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Monsieur_le_Marquis, sortons d'ici. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Remuez-vous donc, Monsieur Boniface ; vous voilà comme une idole : faites donc avancer mon équipage. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Sitôt que votre carrosse sera devant la porte, on viendra vous avertir ; mais vous en avez encore pour un quart_d_heure tout au moins. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
On m'attend au Marais pour faire une reprise de lansquenet ; je vais souper proche les Incurables ; nous devons courir le bal toute la nuit ; et, sur les huit heures du matin, il faut que je me trouve à un réveillon à la porte Saint-Bernard. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Ma vivacité fournira à tout ; et si vous ne voulez pas me suivre, voilà Monsieur Boniface qui ne m'abandonnera point dans l'occasion : c'est un jeune poète que je produis dans le monde, un bel esprit qui fait des vers pour moi quand j'en ai besoin : je l'ai amené à la comédie pour m'en dire son sentiment. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pourquoi non ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Il me sert de chaperon ; il a une mine sans conséquence : que voulez-vous qu'une femme fasse d'un visage comme le sien ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais, avant tout, tirez-moi de la foule, monsieur le Marquis, tirez-moi de la foule. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mon carrosse, en arrivant, a été une heure dans la rue Dauphine sans pouvoir avancer ni reculer ; le voilà présentement dans le même embarras. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela est étrange, que dans une ville policée comme Paris les rues ne soient pas libres, et que messieurs les comédiens empêchent la circulation des voitures. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Parbleu, Monsieur Boniface, je suis bien aise de vous rencontrer dans les foyers. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous venez de voir cette comédie qui a fait courir tant de monde ; je serai charmé que vous m'en disiez votre sentiment : j'ai autrefois entendu des petits vers de votre façon qui n'étaient pas impertinents. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Monsieur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Monsieur Boniface a cent fois plus d'esprit qu'il ne paraît. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
J'aime les gens dont la mine promet peu et tient beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
On voit bien, madame la Comtesse, que vous vous connaissez en physionomie. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
C'est une source d'imagination vive, hardie, échauffée ; rien ne l'arrête, rien ne l'embarrasse : je lui trouve un fonds de science qui m'étonne, une fécondité qui m'épouvante. Croiriez-vous, monsieur le Marquis, qu'il a fait vingt-cinq comédies, et, pour le moins, autant de tragédies ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Les comédiens n'en veulent jouer aucune : mais ce qu'il y a de beau, c'est que ses comédies font pleurer, et que ses tragédies font rire à gorge déployée. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse est, à son ordinaire, vive et pétulante ; il faut qu'elle se divertisse toujours aux dépens de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Allons, Monsieur Boniface, faites-nous part de vos lumières ; et dites-nous, je vous prie, votre avis sur la pièce que nous venons de voir. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Monsieur... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Parlez, parlez, Monsieur Boniface ; mais soyez court : votre récit commence déjà à m'ennuyer : je n'aime point les grands parleurs ; c'est le défaut des gens de votre métier. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je rencontrai dernièrement un auteur dans la rue, qui fit à toute force arrêter mon carrosse ; il me fatigua de ses vers pendant une heure entière ; il en récita au laquais, au cocher, aux chevaux ; et, si un autre carrosse ne fût survenu, qui lui serra les côtes de fort près, et lui fit quitter prise, je crois qu'il parlerait encore, ou qu'il serait devenu lui-même la catastrophe de sa tragédie. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne suis encore qu'un jeune candidat dans la république des lettres, un nourrisson des Muses ; mais je soutiens que la pièce est vicieuse a capite ad calcem, c'est-à-dire de la tête aux pieds. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Un nourrisson des Muses ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Les Muses n'ont-elles pas fait là une belle nourriture ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Quand serez-vous sevré, Monsieur Boniface ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Nous avons un peu lu notre Poétique d'Aristote ; et nous savons la différence de l'épopée avec le poème dramatique, qui vient du grec ???à ?ò ??ã?, id est, agere. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Il faut avouer que cette langue grecque est admirable : il faut que vous me l'appreniez, Monsieur Boniface... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je parlerais grec, je parlerais grec, monsieur le Marquis ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne m'arrête point à la diction, je laisse cette critique aux esprits subalternes ; c'est à l'analyse, à la conduite, à la texture d'une pièce que je m'attache ; et, par là, je vous prouverai que celle-ci est impertinente. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Or est-il que le code Justinien, titre douze, paragrapho primo de testamentis, nous apprend que ceux qui sont sous la puissance d'autrui ne peuvent pas tester. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Le valet est sous la puissance de son maître ; ergo je soutiens que le valet n'a pu faire de testament ; et, de là, je conclus que la pièce est détestable. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Belle conclusion ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Voilà ce qui s'appelle saper un ouvrage par les fondements, raisonner juste, et décider comme j'aurais fait. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Que Monsieur Boniface a d'esprit ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est un gouffre de science. Mon_Dieu, que j'aurais envie de l'embrasser ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pour vous consoler, Monsieur Boniface, baisez ma main. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Te voilà, Marquis, confondu, écrasé, anéanti. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Ce n'est pas, ma foi, que vous ne m'en donniez tous deux une ample matière. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Qu'avons-nous affaire ici d'épopée, et de tous les grands mots grecs et latins dont Monsieur Boniface fait une parade fastueuse ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Ce sont tous termes de l'art, qui sont cités fort à propos ; l'épopée, le code, le Justinien, le paragrapho. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Apprenez, monsieur le jurisprudent hors de saison, qu'il n'est point question, dans une comédie, du droit romain ni de Justinien : il s'agit de divertir les gens d'esprit avec art ; et je vous soutiens, moi, que la conduite de cette pièce est très sensée. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
C'est dont nous ne convenons pas parmi nous autres savants. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Le premier acte expose le sujet ; le second fait le noeud ; dans le troisième commence l'action ; elle continue dans les suivants : tout concourt à l'événement ; l'embarras croît jusqu'à la dernière scène ; le dénouement est tiré des entrailles du sujet. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Tous les acteurs sont contents, et les spectateurs seraient bien difficiles s'ils ne l'étaient pas, puisqu'il me paraît qu'ils ont été divertis dans les règles. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pour moi, je n'entends point vos règles de comédie : mais mon frère le Chevalier, qui a bon goût, et qui est presque aussi sage que moi, m'a dit qu'elle ne valait rien ; il ne l'a pourtant point encore vue. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Il n'a cependant manqué aucune représentation. La première, il ne vit rien ; la seconde, il n'entendit pas un mot ; la troisième, il ne vit ni n'entendit ; et, toutes les autres fois, il était dans les foyers occupé devant le miroir à rajuster sa personne, ranimer sa perruque, se renouveler de bonne mine, pour être en état de donner la main quelque femme de qualité, et la conduire avec succès dans son carrosse. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne m'étonne pas s'il en parle si bien. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous avez bien raison, madame la Comtesse, de pester ; vous n'avez jamais tant couru de risque en vos jours qu'à cette comédie. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pour moi, j'étais dans le parterre à la première représentation ; il ne m'en a jamais tant coûté pour voir une mauvaise comédie : une moitié de mon justaucorps fut emportée par la foule, et j'eus bien de la peine à sauver l'autre au milieu des flots de laquais qui m'inondèrent de cire en sortant, et me brûlèrent tout un côté de ma perruque. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Les auteurs qui ont des habits aussi mûrs que le vôtre, Monsieur Boniface, ne doivent point se trouver dans le parterre à une première représentation. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse a raison. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous êtes là un tas de mauvais poètes cantonnés par peloton (je ne parle pas de ceux qui sont avoués d'Apollon, dont on doit respecter les avis) ; vous êtes là, dis-je, comme des âmes en peine, tout prêts à donner l'alarme dans votre quartier, et à sonner le tocsin sur un mot qui ne vous plaira pas. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Sont-ce deux ou trois termes hasardés, négligés ou mal interprétés qui doivent décider d'un ouvrage de deux mille vers ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Courage, Monsieur Boniface ; remettez-vous ; l'ennemi plie ; tenez bon, quand il devrait aujourd'hui vous en coûter votre manteau. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Te moques-tu, Marquis, de te mesurer avec Monsieur Boniface ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais enfin, vous conviendrez que la pièce est... (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Comment appelez-vous donc ces pirouettes, ces caracoles, ces chaudes embrassades qui se font sur le théâtre pendant qu'on mouche les chandelles ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Voilà ce qui s'appelle des scènes d'action et de mouvement des plus comiques. Place au théâtre ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Demandez plutôt au parterre, je suis sûr qu'il sera de mon avis. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais je perds ici bien du temps. Mon cher Monsieur Boniface, voyez, je vous prie, si mon carrosse n'est point à la porte : de moment en moment je sens que je m'exténue ; je fonds, je péris, je deviens nulle. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Dans un moment, madame, je viens vous rendre réponse. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Allez toujours devant, j'y serai aussitôt que vous ; ayez soin seulement que nous buvions bien frais, et que le rôt soit cuit à propos. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Bonjour, mon cher monsieur Bredouille ; que j'ai de joie de vous rencontrer ici ! (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Madame, vous voyez devant vous l'homme de France qui fait la meilleure chère, et qui a cinquante bonnes mille livres de rente. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Je ne connais autre que monsieur Bredouille ; j'ai été vingt fois à sa maison de campagne : c'est lui qui a inventé les poulardes aux huîtres, les poulets aux oeufs, et les cervelles aux olives. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Si je n'étais pas retenue, je lui proposerais de nous donner ce soir à souper, pour nous dédommager de la mauvaise comédie que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je la trouve excellente : je ne me suis jamais tant diverti ; et monsieur Clistorel m'a guéri de toute la mauvaise humeur que j'y avais apportée. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
D'où venait ton chagrin, mon gros bredouilleux ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Mon cuisinier avait, à dîner, manqué sa soupe ; ses entrées ne valaient pas le diable, et le coquin avait laissé brûler un faisan qu'on m'avait envoyé de mes terres. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Je n'ai pas laissé d'y rire tout mon soûl, tout mon soûl. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
Ne me la faites donc pas ; il n'est point ici question d'anatomie. Est-ce que le testament ne vous a pas réjouie ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Ce Poisson est plaisant, il me divertit : j'aime à rire, moi ; cela me fait faire digestion. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
Et c'est justement la scène de la veuve qui m'a donné un dégoût pour la pièce ; j'ai une antipathie extrême pour cet habit ; et si mon mari mourait aujourd'hui je me remarierais demain pour n'être pas obligée de me représenter sous un si lugubre équipage. Je crois que je ne ferais pas mal dès à présent de choisir quelqu'un pour lui succéder. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Et que dites-vous, s'il vous plaît, de ce gentilhomme normand, monsieur Alexandre Choupille, de l'enfant posthume, du Clistorel, et de la servante qui ne veut pas être interloquée ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Où est donc le grand mal ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Fi donc, monsieur ! (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Fi donc ! (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Pour moi, je n'y entends point tant de façon ; quand une chose me plaît, je ne vais point m'alambiquer l'esprit pour savoir pourquoi elle me plaît. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Monsieur parle de fort bon sens. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Monsieur Bredouille a raison ; car, voyez-vous, une femme est comme une comédie : il y a de l'intrigue, du dénouement. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Monsieur Bredouille, par exemple, je n'examine point s'il est gros ou menu, gras ou maigre ; il a de bon vin, on le va voir : en faut-il davantage ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Oui, rien n'est plus clair que ce raisonnement-là. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Je vais souper à la Place Royale, où nous devons attaquer un aloyau dans les formes ; et je serais au désespoir que la scène commençât sans moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
C'est très bien fait, monsieur Bredouille ; ne manquez pas d'en couper une douzaine de tranches à mon intention, et de boire autant de rasades à ma santé. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il me semble que j'aperçois monsieur Clistorel. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Holà, ho, monsieur Clistorel ! (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Les comédiens sont bien plaisants, de jouer sur leur théâtre un corps aussi illustre que celui des apothicaires ; et ce petit myrmidon de Clistorel bien impertinent de s'attaquer à un homme comme moi ! (Acte 1, scène 7, CLISTOREL)
Que voulez-vous donc dire ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
N'êtes-vous pas monsieur Clistorel ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Comment donc ! (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Je crois qu'en voilà encore un autre : je m'imaginais qu'il fût unique en son espèce. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Holà, ho, monsieur Clistorel ! (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
C'est donc vous, mon petit ami, qui empruntez mon nom et ma personne pour les mettre dans vos comédies ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Depuis deux cents ans nous tenons boutique d'apothicaire, de père en fils, dans le faubourg Saint-Germain. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Oui : l'on dit que c'est vous qui recrépissez toutes les vieilles du quartier. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Il faudra donc, monsieur Clistorel, que vous préludiez quelque jour sur le mien. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Je puis l'assurer que mon visage ne lui fera point d'affront, et qu'il en aura de l'honneur. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Pourquoi donc, mon petit comédien, connaissant mon mérite, êtes-vous assez impudent pour me jouer en plein théâtre ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Nous y jouons bien tous les jours les médecins, qui valent bien les apothicaires. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Savez-vous que personne n'approche de plus près que nous les princes et les grands seigneurs ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Vous ne les voyez que par derrière ; mais nous leur parlons face à face. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Un pygmée, un extrait d'homme comme vous représenterait Achille, Agamemnon, Mithridate ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Ne voilà-t-il pas un Mithridate bien fourni pour faire fuir des légions romaines ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Je vous prie, monsieur Clistorel le sérieux, de nous dire seulement deux vers, pour voir comment vous vous y prenez. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Tant mieux, pourvu qu'ils soient tous de votre façon. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Qu'est-ce à dire de ma façon ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Apprenez que, sur l'honneur, madame Clistorel n'a jamais fait de quiproquo. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL APOTHICAIRE)
Elle ne vous ressemble donc pas ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Monsieur l'apothicaire, monsieur le comédien, monsieur Clistorel, monsieur Mithridate... (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Avorton de comédien ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Embryon d'apothicaire ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Vous, monsieur Clistorel l'apothicaire, retournez dans votre boutique, et vous, monsieur Clistorel le comédien, je veux que vous me meniez au bal, et que nous dansions ensemble le rigaudon, la chasse, les cotillons, la jalousie, et toutes les autres danses nouvelles, où j'excelle assurément ; et je puis me vanter qu'il n'y a point de femme qui se trémousse dans un bal avec plus de noblesse, de cadence, de vivacité, de légèreté et de pétulance. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Allons, monsieur Clistorel, donnez-moi la main. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Cela vaut mieux que l'autre ; et je vous jure que l'on ne la jouera point que je n'y revienne. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Je conseille à l'assemblée d'en faire autant. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)

LE LÉGATAIRE UNIVERSEL (1704)

Bonjour, Crispin, bonjour. v.1 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Bonjour, belle Lisette. v.1 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Mon maître, toujours plein du soin qui l'inquiète, v.2 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
M'envoie à ton lever, zélé collatéral, v.3 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Savoir comment son oncle a passé la nuit. v.4 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Le bon homme, chargé de fluxions, d'années, v.5 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Lutte depuis longtemps contre les destinées, v.6 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Est à son art fatal dévoué pour victime. v.10 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Nous prévoyons dans peu qu'un petit ou grand deuil v.11 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Étendra de son long Géronte en un cercueil. v.12 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Si mon maître pouvait être fait légataire, v.13 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Je ferais de bon coeur les frais du luminaire. v.14 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Un remède par moi lui vient d'être donné, v.15 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tel que l'apothicaire en avait ordonné. v.16 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
De ses bouillons de bouche, et des postérieurs, v.19 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Il ne me donne rien ; mais j'ai, pour récompense, v.25 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je lui dis, à son nez, des mots assez piquants : v.27 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
C'est le plus ladre vert qu'on ait vu de la vie. v.29 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il trouve tous les jours, dans son fécond cerveau, v.31 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
S'il est court, il fera de très longues parties. v.37 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Mais dans son testament ses grâces départies v.38 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Doivent me racquitter de son avare humeur : v.39 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ainsi je renouvelle avec soin mon ardeur. v.40 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il fait son testament ? v.41 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Y voir coucher mon nom en riche caractère. v.42 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tout beau, l'ami, tout beau ! L'on dirait, à t'entendre, v.45 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Qu'à la succession tu peux aussi prétendre. v.46 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Déjà ne sont-ils pas assez de concurrents, v.47 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il a tant d'héritiers, le bon seigneur Géronte, v.49 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il en a tant et tant, que parfois j'en ai honte : v.50 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Des oncles, des neveux, des nièces, des cousins, v.51 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Oui ! Mais mon maître aspire à la plus grosse part : v.55 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Une Bretonne vive, et coquette surtout, v.59 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Qu'Éraste, que je sers, trouvait fort à son goût : v.60 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Que nous pourrions bien être alliés par les femmes ; v.62 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Et de monsieur Géronte il s'en faudrait bien peu v.63 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Mais, raillerie à part, nous avons grand besoin v.67 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Qu'à faire un testament Géronte prenne soin. v.68 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Si mon maître, primo, n'est nommé légataire, v.69 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Madame Argante, avant de couronner ses feux, v.72 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Veut qu'un bon testament, bien sûr et bien fidèle, v.74 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Si nous réussissons au gré de son attente : v.78 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Ce don, de notre hymen formera les liens. v.79 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Ainsi tant de raisons sont autant de moyens v.80 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Et je conclus enfin qu'il faut conjointement v.83 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Je le crois. Mon talent te paraît-il étrange ? v.86 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
J'ai brillé dans l'étude avec assez d'honneur, v.87 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Et l'on m'a vu trois ans clerc chez un procureur. v.88 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Nous jugions à huis clos de petits commissaires. v.90 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
La boutique était bonne. Eh ! Pourquoi la quitter ? v.91 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais je fus à la fin contraint de déguerpir. v.96 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Mais mon maître paraît. v.97 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Hé bien ! Mon oncle est-il en état d'être vu ? v.99 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Ah, monsieur ! Depuis hier il est encor déchu ; v.100 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Les lettres de répit qu'il prend contre la mort v.103 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ne lui serviront guère, ou je me trompe fort. v.104 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Quel que soit mon espoir, je sens que la nature v.106 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Excite dans mon coeur de tristes sentiments. v.107 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
Faisait quelque conflit avecque l'allégresse, v.114 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Qui par certains ressorts et mélanges confus, v.115 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
L'amour... On sent cela bien mieux qu'on ne l'exprime. v.118 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Je ressens pour mon oncle une amitié sincère ; v.121 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Je donne dans son sens en tout pour lui complaire ; v.122 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
Quoi qu'il dise ou qu'il fasse, ayant le droit ou non, v.123 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
Je conviens avec lui qu'il a toujours raison. v.124 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
C'est pour instrumenter avecque plus d'honneur. v.128 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Hé ! Dis-moi, mon enfant, en pleine confidence, v.129 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Elle est très bien fondée ; et, depuis quelques jours, v.131 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Où l'on parle tout bas de legs, de mariage : v.133 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Pour moi, je crois qu'il veut vous laisser tout son bien, v.136 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
L'Amour, parle en mon coeur : la charmante Isabelle v.141 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
L'Amour et l'intérêt seront contents tous deux. v.144 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Une succession qui doit, par parenthèse, v.149 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Car vous savez, monsieur... v.151 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Si votre oncle vous fait le bien qu'il se propose, v.153 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Non par l'espoir du bien que vous pouvez attendre, v.157 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Que cette fille-là connaît bien votre coeur ! v.159 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Vous ne sauriez, ma foi, trop payer son ardeur. v.160 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Je dois, dans peu de temps, contracter avec elle. v.161 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Regardez-la, monsieur ; elle est et jeune et belle : v.162 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
N'allez pas en user comme de l'autre, non ! v.163 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Monsieur Géronte vient, il faut changer de ton. v.164 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Toi, qui m'as trop longtemps parlé de tes affaires, v.166 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ah ! Bonjour, mon neveu. v.171 (Acte 1, scène 3, GÉRONTE)
De grâce, asseyez-vous. Ôte donc cette chaise ; v.174 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Mon oncle en ce fauteuil sera plus à son aise. v.175 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
Il faut présentement songer à réparer v.182 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Prendre de bons bouillons, de sûrs confortatifs, v.185 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Nettoyer l'estomac par de bons purgatifs, v.186 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Ces porteurs de seringue ont pris des airs si rogues !... v.191 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Ce n'est qu'au poids de l'or qu'on achète leurs drogues. v.192 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
De son vivant, sans doute, épargnerait beaucoup. v.194 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Oui, vous avez raison ; c'est une tyrannie : v.195 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
La santé dans le monde étant le premier bien, v.197 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Un homme de bon sens n'y doit ménager rien. v.198 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Tâchons à réparer vos forces, quoi qu'il coûte. v.200 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
C'est tout argent perdu dans cette occasion ; v.201 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
La maison ne vaut pas la réparation. v.202 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Je veux, mon cher neveu, mettre ordre à mes affaires. v.203 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
As-tu dit qu'on allât me chercher deux notaires ? v.204 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Oui, monsieur, et dans peu vous les verrez ici. v.205 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je veux, en bon parent, vous les faire connaître. v.207 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Dans le fond de leur coeur dévorent par avance v.211 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Une succession qui fait leur espérance. v.212 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Ne me confondez pas, mon oncle, s'il vous plaît, v.213 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Choisir une personne honnête et qui me plaise, v.219 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Pour lui laisser mon bien et la mettre à son aise. v.220 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Non, je ne comprends pas de plus charmant plaisir v.222 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Le maintien interdit, et la mine allongée, v.224 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Lire un long testament où, pâles, étonnés, v.225 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On leur laisse un bonsoir avec un pied de nez. v.226 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Pour voir au naturel leur tristesse profonde, v.227 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je reviendrais, je crois, exprès de l'autre monde. v.228 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Quoique déjà je sois atteint et convaincu, v.229 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Par les maux que je sens, d'avoir longtemps vécu ; v.230 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Qui, malgré le bâton que je porte en tout lieu, v.233 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Je suis plus vigoureux que l'on ne s'imagine, v.235 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
J'ai toujours reconnu du bon dans cette fille. v.240 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Je veux pourtant songer à mettre ordre à mon bien, v.241 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Tu connais et tu vois parfois madame Argante ? v.243 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Et sa fille Isabelle, euh, la connais-tu ? v.245 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Tu conviens que le ciel a versé dans son âme v.247 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Les qualités qu'on doit chercher en une femme ? v.248 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Vous, mon oncle ? v.251 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Je lui donne, à ma mort, tout mon bien en partage. v.256 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Vous ne pouvez mieux faire, et j'en suis très content : v.257 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Me détendront mon lit peut-être avant ma mort ? v.270 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Une femme, au contraire, à son devoir fidèle, v.271 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Par des soins conjugaux me marquera son zèle ; v.272 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Et de son chaste amour recueillant tout le fruit, v.273 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Mon oncle parle juste, et ne saurait mieux faire v.275 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Une femme économe et pleine de raison, v.277 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Prendra seule le soin de toute la maison. v.278 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Ah ! Le joli garçon ! Aurais-je dû m'attendre v.279 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Qu'il eût pris cette affaire ainsi qu'on lui voit prendre ? v.280 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Et tu ne seras pas frustré de ton attente. v.283 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Monsieur, madame Argante v.284 (Acte 1, scène 5, UN-LAQUAIS)
Et sa fille sont là. v.285 (Acte 1, scène 5, UN LAQUAIS)
Mon chapeau, ma perruque. v.286 (Acte 1, scène 6, GÉRONTE)
On va vous les donner. v.286 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Ni de mon lavement, ni de ma léthargie. v.288 (Acte 1, scène 6, GÉRONTE)
Elles ont toutes deux bon nez ; dans un moment v.289 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Elles le sentiront de reste assurément. v.290 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Nous avons, ce matin, appris de vos nouvelles, v.291 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Qui nous ont mis pour vous en des peines mortelles. v.292 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
Vous avez, ce dit-on, très mal passé la nuit. v.293 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
Ce sont mes héritiers qui font courir ce bruit ; v.294 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Mon oncle a le visage, ou du moins peu s'en faut, v.297 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Je serais bien malade, et plus qu'à l'agonie, v.299 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Vous êtes pour mon coeur comme un julep futur, v.305 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Mon hymen avec vous est un sûr émétique ; v.307 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Et je vous prends enfin pour mon dernier topique. v.308 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Je ne sais pas, monsieur, pour quoi vous me prenez ; v.309 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Monsieur, vous épousant, vous fait un avantage v.311 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Qui doit faire oublier et ses maux et son âge ; v.312 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
Madame, le devoir m'y fera consentir ; v.314 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Mais peut-être monsieur, par cette loi sévère, v.315 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Je connais bien mes yeux ; ils ne feront jamais v.321 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Tous mes collatéraux auront à qui parler : v.326 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Dans le monde on saura, dans peu, de mes nouvelles. v.327 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Bien fait, et de bon air, qui n'ait pas vingt-cinq ans ; v.333 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous, vous êtes majeur, et depuis très longtemps. v.334 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
À votre âge, doit-on parler de mariages ? v.335 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
C'est un bon testament, un testament, morbleu, v.337 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
De femme, de contrats, d'enfants, de mariage. v.340 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Qui vous a donc si bien affilé le caquet ? v.342 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
La raison. v.343 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je le souffre en faveur de quelques bons talents, v.345 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Je voudrais me porter comme monsieur se porte. v.348 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Il veut se marier ; et n'a-t-il pas raison v.349 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
D'avoir un héritier, s'il peut, de sa façon ? v.350 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Quoi ! Refusera-t-il une aimable personne v.351 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Que son heureux destin lui réserve et lui donne ? v.352 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Vous me conseillez donc de conclure l'affaire ? v.355 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Vos conseils amoureux et vos rares avis, v.357 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Puisque vous le voulez, monsieur, seront suivis. v.358 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Ma fille sait toujours obéir quand j'ordonne. v.359 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Oui, je vous soutiens, moi, qu'une jeune personne, v.360 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Et mon oncle, après tout, n'a pas un si grand âge, v.363 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
À devoir renoncer encore au mariage ; v.364 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Qui ne sont, par bonheur, que deux paralysies ; v.368 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et tous les médecins qui connaissent ses maux v.369 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ont juré Galien, qu'à son retour des eaux, v.370 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ils m'ont même assuré que, dans fort peu de temps, v.373 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Je pourrais de mon chef avoir quelques enfants. v.374 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Je ne suis médecin non plus qu'apothicaire, v.375 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et je jurerais, moi, cependant du contraire. v.376 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mon oncle, qu'avez-vous ? Vous changez de visage. v.379 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Mon neveu, je n'y puis résister davantage. v.380 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
De peur d'incommoder, nous vous cédons la place. v.383 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Éraste, conduis-les. Excusez-moi, de grâce, v.384 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Si je ne puis rester plus longtemps avec vous. v.385 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Madame, accordez-moi l'honneur de vous conduire. v.392 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
Moi, je vais là-dedans vaquer à mon emploi ; v.393 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Le bon homme m'attend, et ne fait rien sans moi. v.394 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Pour le premier début d'une noce conclue, v.395 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
C'est trop nous retenir, laissez-nous donc partir. v.397 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Que vous ne me flattiez d'un rayon d'espérance. v.399 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Je voudrais vous pouvoir donner la préférence. v.400 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Pour conclure à mes yeux cet hymen projeté, v.402 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Que votre oncle, en faveur de cet engagement, v.406 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Vous ferait de ses biens donation entière. v.407 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
Vous, madame, y consentiriez-vous ? v.409 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Assurément, monsieur, il sera mon époux. . v.410 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Devait de ses parents suivre la volonté ? v.414 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Pour rompre ses projets, je flattais son caprice ? v.416 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Et que, heurtant de front, vous ne gagnez jamais. v.418 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
Mon oncle est ainsi fait. L'intérêt peut-il faire v.419 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
Donnez-moi votre foi v.421 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
De tourner aujourd'hui son esprit de manière v.423 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
Que les choses iront ainsi que je l'espère, v.424 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
Je vais d'un mot d'écrit lui mander que son âge, v.427 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Que je serais bientôt cause de son trépas ; v.429 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
Que mon sort est heureux ! Qu'il est digne d'envie ! v.432 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Comment mon oncle est-il ? v.434 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Vous, de votre côté, secondez mon ardeur. v.437 (Acte 2, scène 3, MADAME-ARGANTE)
Le prix que j'en attends vous répond de mon coeur. v.438 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Eh bien ! Vous souffrirez que votre oncle, à son âge, v.439 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Mais l'affaire n'est pas encore consommée, v.443 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Et son feu pourrait bien s'en aller en fumée. v.444 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
La mère, en ma faveur, change de volonté, v.445 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Et va, d'un mot d'écrit entre nous concerté, v.446 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Remercier mon oncle, et lui faire comprendre v.447 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Qu'il est un peu trop vieux pour en faire son gendre. v.448 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Je veux dans le complot entrer conjointement. v.449 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Et que deviendrait donc enfin le testament v.450 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Sur lequel nous fondons toutes nos espérances, v.451 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Et faire le bonheur d'Éraste et de Crispin ? v.453 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
J'en ai fait dire un mot à son apothicaire ; v.456 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je ne veux pas rester dans une nonchalance v.459 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Qu'il faut laisser aux sots. Mais Géronte s'avance. v.460 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
N'ont-elles point été justement irritées v.463 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
On sait que d'un malade on doit excuser tout. v.465 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Monsieur a fait pour vous les honneurs jusqu'au bout : v.466 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Mon oncle fera mieux une seconde fois : v.469 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Suffit qu'en épousant il ait fait un bon choix. v.470 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
De songer, à mon âge, à faire une alliance : v.472 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Ne vous contraignez point ; v.473 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
On n'est pas aujourd'hui scrupuleux sur ce point. v.474 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Monsieur acquittera la parole donnée. v.475 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Le sort en est jeté, suivons ma destinée. v.476 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Des habits, du repas qu'il faut que l'on apprête : v.480 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
J'ordonne sur ce point bien mieux qu'un médecin. v.481 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
Il faut que l'abondance, avec soin répandue, v.483 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Il faut entendre aussi ronfler les violons ; v.485 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Et je veux avec vous danser les cotillons. v.486 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Je valais, dans mon temps, mon prix tout comme un autre. v.487 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
M'a dit de vous donner le billet que voici. v.490 (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
Pour ma santé, sans doute, elles sont inquiètes. v.491 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
Lisons. Va me chercher, Lisette, mes lunettes. v.492 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
Donnez-moi le billet, je vais le déchiffrer. v.494 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Depuis notre entrevue, monsieur, j'ai fait réflexion sur le mariage proposé, et je trouve qu'il ne convient ni à l'un ni à l'autre ; ainsi vous trouverez bon, s'il vous plaît, qu'en vous rendant votre parole, je retire la mienne, et que je sois votre très humble et très obéissante servante, (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Vous pouvez maintenant, sans que l'on vous punisse, v.495 (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Voilà votre congé bien signé. v.497 (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Mon neveu, v.497 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
Je m'en étonne peu. v.498 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Je me garderai bien de suivre ton avis, v.501 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
Et d'un plaisir soudain tous mes sens sont ravis. v.502 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
Dans un corps moribond, à ses feux si contraire ? v.508 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Ira-t-il se loger avec des fluxions, v.509 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Des catarrhes, des toux, et des obstructions ? v.510 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Je vais faire, à l'instant, réponse à ta maîtresse. v.512 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
Voyez comme je prends promptement mon parti ! v.513 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Il faut chanter, monsieur, votre nom par la ville. v.515 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Voilà ce qui s'appelle une action virile. v.516 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Mais tu louais tantôt mon dessein et mes feux. v.521 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Puisque je suis tranquille, et qu'un conseil plus sage v.523 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Par un bon testament. v.527 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Ah, monsieur ! Je vous prie, v.527 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Épargnez cette idée à mon âme attendrie : v.528 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
Je ne puis, sans soupir, vous ouïr prononcer v.529 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
Le mot de testament ; il semble m'annoncer, v.530 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
Avant qu'il soit longtemps, le sort qui doit le suivre, v.531 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
Tant mieux ; c'est un effet de ton bon naturel. v.534 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Je veux donc te nommer mon légataire unique. v.535 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
L'un est fils de mon frère, et tu sais bien son nom, v.537 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Gentilhomme normand, assez gueux, ce dit-on ; v.538 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
La fille de ma soeur, par conséquent ma nièce, v.540 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Certain baron qui n'eut pour bien que ses aïeux. v.542 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Je veux donc, en faveur de l'amitié sincère v.543 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Jouiront, pour plaider, d'un bien comme cela ! v.549 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
C'est qu'ils se sont tous deux avisés de m'écrire v.552 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Pour me voir, m'embrasser, et retourner contents. v.554 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
N'êtes-vous pas, monsieur, maître de votre bien ? v.557 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Et de tout mon pouvoir à ce legs je m'oppose. v.560 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Mais vous ne songez pas que le laquais attend. v.561 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Il est vrai : mon neveu viendra m'accompagner ; v.566 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Vous obéir, monsieur, est ma suprême loi. v.570 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Nos affaires vont prendre une face nouvelle, v.571 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Ces notaires sont gens d'approche difficile. v.575 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Je les ai déterrés où l'on m'avait instruit, v.577 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Avec dames qui m'ont paru de bonne mine. v.579 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Mais dans une heure au plus ils seront ici. v.581 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Bon. v.581 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Sais-tu pourquoi Géronte ici les mandait ? v.582 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Non. v.582 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Pour faire son contrat de mariage. v.583 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
À son âge, il voudrait nous faire un tour semblable ! v.584 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Avait, ma foi, percé son pauvre coeur à jour ; v.586 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Mais le ciel, par bonheur, en ordonne autrement ; v.589 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Où ton maître sera nommé son légataire. v.591 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
La nouvelle est trop bonne ; il faut qu'en sa faveur v.593 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Je t'embrasse et rembrasse, et, ma foi, de bon coeur ; v.594 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
En te congratulant... L'amour qui m'intéresse... v.596 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Mais, comme en ce bas monde il n'est nuls biens parfaits, v.601 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Hé, dis-moi, mon enfant, quelle est-elle ? v.604 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
De son argent comptant quarante mille écus v.605 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
De la succession voilà le plus solide. v.608 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
C'est de l'argent comptant dont je fais plus de cas. v.609 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
C'est moi qui vous le dis, mon cher monsieur Géronte ; v.611 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Et qui sont ces parents ? v.613 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
L'autre est une baronne et veuve sans douaire, v.615 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Plaideuse s'il en fut, comme on m'a dit souvent, v.617 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Puisque pour les procès elle a si bonne chance, v.620 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
L'un et l'autre bientôt arriveront ici. v.622 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Il faut, mon cher Crispin, tirer de ta cervelle, v.623 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qui déporte Géronte à leur faire ce legs. v.625 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Mon visage chez vous n'est-il point trop connu ? v.629 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Géronte, tu le sais, ne t'a presque point vu : v.630 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Bon. Mon maître sait-il ce dangereux projet, v.633 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
L'intention de l'oncle, et le tort qu'on lui fait ? v.634 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Il ne le sait que trop : dans son coeur il enrage, v.635 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
De la succession les parents n'auront rien ; v.638 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Et je veux que Géronte à tel point les haïsse, v.639 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Et tous les rejetons de leur postérité. v.642 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Comment donc ! v.646 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Ne nous reprochons rien. v.647 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
On sait de tes fredaines. v.647 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Tu dois de tous côtés, et tu devras longtemps. v.649 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
J'ai cela de commun avec d'honnêtes gens. v.650 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Le testament de l'oncle acquittera mes dettes ; v.652 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Mais on vient. v.654 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
C'est Géronte. Adieu ; sauve-toi. v.654 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
De ce que pour ton rôle il faudra faire et dire. v.656 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Va, va, je sais déjà tout mon rôle par coeur ; v.657 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Les gens d'esprit n'ont point besoin de précepteur. v.658 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Je voudrais que quelqu'un me contât la manière v.660 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
Dont elle recevra mon petit compliment ; v.661 (Acte 2, scène 9, G?RONTE)
Si vous voulez, monsieur, me charger de la lettre, v.663 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
Cela sera-t-il bien que toi-même on te voie ? v.667 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
Vous ne sauriez, monsieur, me donner plus de joie. v.668 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
À renouer l'hymen dont je fais peu de cas... v.670 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
De vos intentions je sais tout le mystère. v.671 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
Te donner tout mon bien. v.673 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
Je connais leur esprit, v.673 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
Elles en crèveront toutes deux de dépit. v.674 (Acte 2, scène 9, ?RASTE)
Vous avez fait, monsieur, ce que vous deviez faire. v.679 (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Monsieur Clistorel. v.681 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Bonjour, monsieur, bonjour. v.683 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Si je m'y puis connaître, v.683 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
J'ai raison de l'être. v.684 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Eh ! Monsieur, quelle est-elle ? v.688 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
N'avez-vous point de honte, à l'âge où vous voilà, v.689 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De quoi s'agit-il donc ? v.691 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
On m'a dit par la ville, et c'est un fait certain, v.693 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Comment donc ! Dans la vie, v.695 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Peut-on faire jamais de plus haute folie ? v.696 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Vous que depuis un mois on vit remarier ? v.698 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
Je vous trouve plaisant ! Et vous avez raison v.701 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De faire avecque moi quelque comparaison ! v.702 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Madame Clistorel (Dieu veuille avoir son âme !) ; v.704 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
J'espère à la seconde en faire encore autant. v.706 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De son propre couteau sur ses jours il attente. » v.712 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Quoi ! Monsieur Clistorel, vous savez du latin ! v.713 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Moi ! Le ciel m'en préserve ! Et ce sont tous des ânes, v.715 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Ou du moins les trois quarts : ils m'ont fait cent chicanes v.716 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Au procès qu'ils nous ont sottement intenté ; v.717 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Et que tous nos garçons ne fussent qu'assistants. v.721 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Fi donc ! Ces médecins sont de plaisantes gens ! v.722 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Faire, en jeune apprenti, ces fonctions secrètes ! v.724 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Voyez, pour tout un coros quel affront c'eût été ! v.726 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
D'y manger ma boutique, et jusqu'à mon mortier. v.730 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Monsieur... v.738 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
Il vaudrait mieux qu'on vous tordît le cou. v.738 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Mais, monsieur... v.739 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
Prenez-moi de bonnes médecines, v.739 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Avec de bons sirops et drogues anodines ; v.740 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De bon catholicon... v.741 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Monsieur... v.741 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
De bon séné, v.741 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De bon sel polychreste extrait et raffiné... v.742 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Monsieur, un petit mot. v.743 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
De bon tartre émétique, v.743 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Quelque bon lavement fort et diurétique : v.744 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Monsieur... v.747 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Une goutte de miel, ou de décoction... v.749 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Je le verrais crever comme un vieux mousqueton. v.750 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Mais, monsieur Clistorel... v.752 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Le beau petit mignon ! v.753 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Monsieur, écoutez-nous ! v.753 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Non, non, je ne veux plus de commerce avec vous. v.754 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Non, je ne vis jamais animal de la sorte : v.756 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Ces petits avortons ont tous l'humeur mutine. v.759 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Il ne reviendra plus ; son départ me chagrine. v.760 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
Un de mes bons amis, dont il faut faire choix, v.762 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
M'a promis qu'à bon prix il ferait votre affaire ; v.764 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Que ce qu'on vous vendait quatre fois davantage. v.768 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Fais-le-moi donc venir. v.769 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
Allons nous reposer. Lisette, suis mes pas. v.770 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
Ce monsieur Clistorel m'a tout ému la bile. v.771 (Acte 2, scène 12, G?RONTE)
Éraste ne vient point me rendre de réponse. v.775 (Acte 3, scène 1, GÉRONTE)
Qu'est-ce que ce délai me prédit et m'annonce ? v.776 (Acte 3, scène 1, G?RONTE)
Suffit que vous devez être de vous content : v.778 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je suis content de moi dans cette occasion, v.781 (Acte 3, scène 1, GÉRONTE)
Et monsieur Clistorel a fort bonne raison. v.782 (Acte 3, scène 1, G?RONTE)
M'aller précipiter au fond de la rivière. v.784 (Acte 3, scène 1, G?RONTE)
Bon ! C'était cent fois pis encor que tout cela. v.785 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Le diable puisse-t-il emporter la maison ! v.789 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Eh ! Qui diantre chez nous heurte de la façon ? v.790 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Que voulez-vous, monsieur ? Quel démon vous agite ? v.791 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Vient-on chez un malade ainsi rendre visite ? v.792 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Dieu me pardonne ! C'est Crispin ; c'est lui, ma foi ! v.793 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Bonjour, bonjour, la fille. On m'a dit par la ville v.795 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Qu'un Géronte en ce lieu tenait son domicile ; v.796 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Pourrait-on lui parler ? v.797 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Pourquoi non ? Le voilà. v.797 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Parbleu, j'en suis bien aise. Ah, monsieur ! Touchez là. v.798 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Au point que je ne puis assez vous le montrer. v.801 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Vous paraissez surpris autant qu'on le peut être. v.803 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Je vois que vous avez peine à me reconnaître ; v.804 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mes traits vous sont nouveaux : savez-vous bien pourquoi ? v.805 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mais feu monsieur mon père, Alexandre Choupille, v.807 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Qui fut, à ce qu'on dit, votre soeur autrefois, v.809 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mon père se fâcha de cette diligence ; v.811 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mais un ami sensé lui dit, en confidence, v.812 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Et qu'elle ne manquait qu'à la chronologie. v.816 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
À la chronologie ! v.817 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Or donc cette femelle, à concevoir si prompte, v.819 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Qu'à tout considérer quelquefois j'en ai honte, v.820 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Apprenez, mon neveu, si par hasard vous l'êtes, v.823 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Que jamais sur l'honneur on l'ait pu voir broncher. v.826 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
On tient que sa vertu fut un peu chancelante. v.828 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Soit qu'on m'ait mis au monde ou trop tôt ou trop tard ? v.830 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Exprès pour recueillir votre succession. v.833 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
C'est bien fait ; et je loue assez l'intention. v.834 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Mon oncle, soyez sûr que je ne partirai v.837 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Vous avez un neveu, monsieur, ne vous déplaise, v.840 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Je suis persuadé, de l'humeur dont vous êtes, v.843 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Que la succession sera des plus complètes, v.844 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Car vous êtes, dit-on, un avare, un vilain. v.846 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Vous avez, dit-on même, acquis, en plus d'un lieu, v.849 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Savez-vous, mon neveu, qui tenez ce langage, v.851 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
La maison m'appartient : ce que je puis souffrir, v.857 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Allons, ma mie, v.859 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Est-il voisin du tien ? Je te trouve à mon gré ; v.861 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Et nous pourrons, la nuit, converser de plain-pied. v.862 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Bonne chère, grand feu : que la cave enfoncée v.863 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Fais main basse sur tout ; le bon homme a bon clos, v.865 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Et l'on peut hardiment le ronger jusqu'aux os. v.866 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mon oncle, pour ce soir il me faut, je vous prie, v.867 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Sinon, demain matin, si vous le trouvez bon, v.869 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Je mettrai, de ma main, le feu dans la maison. v.870 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Grands dieux ! Vit-on jamais insolence semblable ? v.871 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Ce n'est pas un neveu, monsieur ; mais c'est un diable. v.872 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Mon neveu, c'est à tort qu'avec tant de hauteur v.874 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Vous venez tourmenter un oncle à l'agonie ; v.875 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
Et vous hériterez au jour de mon trépas. v.877 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
Je vous en donne six ; mais après, ventrebleu, v.881 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mon oncle, encore un coup, tenez votre promesse, v.884 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Quel neveu vos parents vous ont-ils donné là ? v.886 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Ce n'est point mon neveu ; ma soeur était trop sage v.887 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Pour élever son fils dans un air si sauvage : v.888 (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
Enfin, on s'aperçoit qu'il tient de la famille. v.892 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Par ma foi, s'il en tient, il lui fait peu d'honneur. v.893 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Moi, lui laisser mon bien ! J'aimerais mieux cent fois v.897 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Que monsieur le neveu, si j'en crois mon présage, v.899 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
N'aura pas trop gagné d'avoir fait son voyage, v.900 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Si c'est sur mon bien seul qu'il fonde sa cuisine, v.903 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Voilà comme sont faits tous ces neveux avides, v.907 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Quand ils n'assomment pas un oncle assez âgé, v.909 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Mais Éraste revient, et nous allons apprendre v.911 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Tu m'as abandonné dans un grand embarras. v.913 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Je les trouve étonnants. v.917 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Pour réprimer l'excès de son impertinence ; v.920 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
À qui monsieur voulait de son bien faire part ! v.922 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
J'ai bien changé d'avis : je te donne parole v.923 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Qu'il n'aura de mon bien jamais la moindre obole. v.924 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
Je me suis acquitté de ma commission, v.925 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Et tout s'est fait au gré de notre intention. v.926 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
On a montré d'abord une âme indifférente ; v.928 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
(Car vous m'avez prescrit de parler sur ce ton...) v.933 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
Oui, je te l'ai promis ; c'est mon intention. v.934 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Elles ont toutes deux témoigné des surprises v.935 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Dont elles ne seront de six mois bien remises. v.936 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
M'a proposé, tout franc, de me donner sa fille, v.940 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
La parole donnée et d'une et d'autre part. v.942 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
Et qu'as-tu su répondre à ces belles pensées ? v.943 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Et de plus, obtenu votre consentement. v.946 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Que mon exemple ici serve à te rendre sage. v.948 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Il est tel qu'il le faut, et j'y donne ma voix. v.950 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Il convient à monsieur de suivre cette envie, v.951 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Non à vous, qui devez renoncer à la vie. v.952 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Je ne sais pas, monsieur, au vrai ce qu'il en est ; v.954 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Mais tout le monde croit, à votre air triste et sombre, v.955 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Et que, pour des raisons qui vous font différer, v.957 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Avec de tels discours et ton air d'insolence, v.959 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Je ne sais point, monsieur, farder la vérité, v.961 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Une dame, là-bas, monsieur, avec sa suite, v.963 (Acte 3, scène 5, LE LAQUAIS)
La ferai-je monter ? v.966 (Acte 3, scène 5, LE LAQUAIS)
Non, je te le défends. v.966 (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
Gardez-vous bien, monsieur, d'en user de la sorte ; v.967 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Contraignez-vous un peu : v.969 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
S'il ne s'en trouvait pas quelqu'un de raisonnable. v.972 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Vous témoigne ma joie et mon ravissement : v.974 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je vois un oncle enfin, mais un oncle que j'aime, v.975 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Et que j'honore aussi cent fois plus que moi-même. v.976 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Monsieur, c'est là Crispin. v.977 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Nous avons eu là-bas un moment d'entretien. v.978 (Acte 3, scène 7, ÉRASTE)
Qu'on donne promptement un fauteuil à ma nièce. v.980 (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Un fauteuil près mon oncle ! Un tabouret suffit. v.982 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je suis assez content déjà de la parente. v.983 (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Fi donc ! Vous vous moquez, je suis à faire peur. v.985 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Mais vous savez l'effet d'un fécond mariage, v.987 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
À vingt ans mon mari m'a laissé mère et veuve. v.992 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Et faite comme on est, ayant quelques appas, v.994 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On aurait pu trouver à convoler de reste ; v.995 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Ne m'arracheront point de noires perfidies ; v.1000 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On ne poussa jamais plus loin la foi promise. v.1003 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Rien que neuf ; mais, le coeur tout gonflé d'amertume, v.1007 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On ne le croira pas dans la postérité. v.1010 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Peut-on vous demander, sans vous faire de peine, v.1011 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
Le désir de vous voir est mon premier objet ; v.1013 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
De plus, certain procès qu'on m'a sottement fait, v.1014 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Pour certain four banal sis en mon territoire. v.1015 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Je propose d'abord un bon déclinatoire ; v.1016 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On passe outre : je forme empêchement formel ; v.1017 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Et, sans nuire à mon droit, j'anticipe l'appel. v.1018 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On plaide, et je me trouve enfin interloquée ! v.1020 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Interloquée ! Ah, ciel ! Quel affront est-ce là ! v.1021 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Et vous avez souffert qu'on vous interloquât ! v.1022 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Une femme d'honneur se voir interloquée ! v.1023 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Pourquoi donc de ce terme être si fort piquée ? v.1024 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Et je ne veux jamais souffrir qu'on m'interloque. v.1028 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Ayant appris, monsieur, par gens dignes de foi, v.1033 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Qui m'ont fait un récit de vous, et que je crois, v.1034 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Comment donc ? Quel caprice ! v.1036 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Où l'honnêteté souffre et la pudeur gémit... v.1038 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Oui, mon oncle, à vous-même. A-t-il rien qui vous blesse, v.1040 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On m'a même ajouté v.1042 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Que, depuis très longtemps, avec mademoiselle, v.1043 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Ainsi, sur le rapport de mille honnêtes gens, v.1049 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Nous avons fait, monsieur, assembler vos parents ; v.1050 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Nous avons résolu, d'une commune voix, v.1053 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Nous savons votre vie avecque cette fille, v.1056 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Et voulons empêcher qu'il ne vous soit permis v.1057 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Au secours ! Aux voisins ! Au meurtre ! On m'assassine. v.1063 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Quoi ! Contre votre sang vous osez blasphémer ! v.1065 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Faire enfermer monsieur ! v.1067 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
On peut aussi vous mettre à la Salpétrière. v.1068 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
De vos déportements on n'est que trop instruit. v.1070 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Il faut développer le fond de ce mystère. v.1071 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Que l'on m'aille à l'instant chercher un commissaire. v.1072 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
Un commissaire à moi ! Suis-je donc, s'il vous plaît, v.1073 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On verra ce que c'est ; v.1074 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Et dans peu nous saurons, avec un tel tumulte, v.1075 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
Si l'on vient chez les gens ainsi leur faire insulte. v.1076 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
Vous, mon oncle, rentrez dans votre appartement ; v.1077 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
Je vous rendrai raison de tout dans un moment. v.1078 (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
Misérable ! Tu mets un oncle à l'agonie ! v.1080 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Est-il bien vrai, Crispin ? Et ton ardeur sincère.... v.1083 (Acte 3, scène 9, ÉRASTE)
Envoyez donc, monsieur, chercher un commissaire : v.1084 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
L'ardeur de vous servir m'a donné cet habit ; v.1089 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Et, comme vous voyez, mon projet réussit. v.1090 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Avec de certains mots j'ai conjuré l'orage : v.1091 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Ici de deux parents j'ai fait le personnage ; v.1092 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Qu'ils seront, par ma foi, tous deux déshérités. v.1094 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Avec un feutre gris, longue brette au côté, v.1097 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Mon air de Bas-Normand vous aurait enchanté. v.1098 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
L'adresse et l'artifice ont passé dans mon coeur. v.1102 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Qu'on a, sous cet habit, et d'esprit et de ruse ! v.1103 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Enfin de ses neveux l'oncle se désabuse ; v.1104 (Acte 3, scène 9, ÉRASTE)
Ah, monsieur ! Apprenez un accident terrible ; v.1107 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Monsieur Géronte est mort. v.1108 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Quoi ! L'oncle de monsieur serait défunt ? v.1109 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Il s'est mis sur son lit sans force et sans haleine ; v.1112 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Et, raidissant les bras, la suffocation v.1113 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
A tout d'un coup coupé la respiration ; v.1114 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Enfin il est tombé, malgré mon assistance, v.1115 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Sans voix, sans sentiment, sans pouls, sans connaissance. v.1116 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Moi, monsieur ! De sa mort je ne suis point la cause ; v.1119 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
J'en voulais à son bien, et non pas à ses jours. v.1122 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Ne désespérons point encore de sa vie ; v.1123 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
Ah, monsieur ! Pour le coup, il est à moitié mort ; v.1126 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Et moi, qui m'y connais, je dis qu'il faut qu'il meure, v.1127 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Non oncle mourra donc sans faire un testament ; v.1130 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
Fortune, je sens bien l'effet de ton courroux ! v.1133 (Acte 3, scène 10, ?RASTE)
Allons, mes chers enfants, il faut agir de tête, v.1135 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Et présenter un front digne de la tempête : v.1136 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Faisons voir un courage au-dessus des malheurs. v.1138 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Que nous sert le courage, et que pouvons-nous faire ? v.1139 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
Courir au coffre-fort, sonder les cabinets, v.1141 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Démeubler la maison, s'emparer des effets. v.1142 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Empare-toi des clefs, de peur d'invasion. v.1145 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Personne n'entrera sans ma permission. v.1146 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Surtout, dans l'action, gardons le jugement. v.1149 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Le sort conspire en vain contre le testament : v.1150 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
De Géronte défunt j'évoquerai les mânes ; v.1152 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Ah ! Mon pauvre Crispin, je perds toute espérance. v.1155 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Mon oncle ne saurait reprendre connaissance : v.1156 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
L'art et les médecins sont ici superflus ; v.1157 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Lisette et moi, monsieur, pour finir nos projets, v.1161 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Nous comptions bien aussi sur quelque petit legs. v.1162 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Quoiqu'un cruel destin, à nos désirs contraire, v.1163 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Épuise contre nous les traits de sa colère, v.1164 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Nos soins ne seront pas infructueux et vains ; v.1165 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Seront mis, si je veux, à l'abri de orage. v.1168 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Voilà tous bons billets que j'ai trouvés sur lui. v.1169 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Pourra nous consoler d'un coup aussi funeste. v.1172 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Qu'en la succession mes soins pouvaient prétendre, v.1175 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Et que le testament me donnait lieu d'attendre : v.1176 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Des maisons à Paris, des terres, des contrats, v.1177 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Offraient bien à mon coeur de plus charmants appas. v.1178 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Non que l'ardeur du gain et la soif des richesses v.1179 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
C'est d'un plus noble feu dont mon coeur est épris. v.1181 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Un bien dont dépendait le bonheur de mes jours. v.1186 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
J'entre dans vos raisons ; elles sont très plausibles : v.1187 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Mais ce sont de ces coups imprévus et terribles, v.1188 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Dont tout l'esprit humain demeure confondu, v.1189 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Faudra-t-il qu'un espoir fondé sur la justice, v.1195 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Et trouver promptement un remède à mon mal ? v.1198 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
C'est dans les grands dangers qu'on voit un grand courage. v.1200 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Exercer mon talent et montrer ma prouesse : v.1208 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Et cependant, monsieur, le diable n'est pas bête. v.1212 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Tu veux donc me confondre et me désespérer ? v.1213 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Les Notaires, monsieur, viennent là-bas d'entrer ; v.1214 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Voyez ; que voulez-vous, s'il vous plaît, qu'on en fasse ? v.1216 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Je vois à tous moments croître mon embarras. v.1217 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Savent-ils que mon oncle a perdu connaissance, v.1219 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Non, pas encor, je pense. v.1220 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Monsieur ! v.1221 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Que ferons-nous, dis-moi ? v.1222 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Quoi ! Les renverrons-nous ? v.1223 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Qu'en pouvons-nous tirer qui nous soit salutaire ? v.1224 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Je vais donc leur marquer qu'ils n'ont qu'à s'en aller. v.1225 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Et je ne vois plus rien que par confusion. v.1233 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Peste soit l'animal, avec sa vision ! v.1234 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Fais-nous part du dessein que ton coeur se propose. v.1235 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Allons, mon cher Crispin, tâche à voir quelque chose. v.1236 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Laisse-moi donc rêver... Oui-da... Non... Si, pourtant... v.1237 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Pourquoi non ?... On pourrait... v.1238 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Ne rêve donc point tant ; v.1238 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Les Notaires là-bas sont dans l'impatience : v.1239 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Exerce à ce sujet ton imaginative ; v.1244 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Voyons ton bel esprit. v.1245 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
L'amour doit ranimer ton adresse passée. v.1247 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Bon. v.1249 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Un grand bonnet fourré jusque sur les oreilles ; v.1251 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Oui, monsieur, dans ce jour, au gré de vos souhaits, v.1253 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Allons, Lisette, allons, ranimons notre zèle ; v.1255 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Va de l'oncle défunt me chercher quelque habit, v.1257 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Sa robe de malade, et son bonnet de nuit : v.1258 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Les dépouilles du mort feront notre victoire., v.1259 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Si ton dessein succède au gré de notre envie, v.1263 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
J'épouserais l'objet qui fait seul tout mon bien ! v.1266 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Si la Justice vient à connaître du fait, v.1269 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Se refuse au projet dont mon âme est charmée. v.1272 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Ton trouble est mal fondé : depuis deux ou trois mois v.1273 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Géronte ne pouvait se servir de ses doigts ; v.1274 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
À de bonnes raisons je me laisse gagner ; v.1278 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Et je sens tout_à_coup renaître en mon courage v.1279 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
L'ardeur dont j'ai besoin pour un si grand ouvrage. v.1280 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Du bon homme Géronte, en gros comme en détail, v.1281 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Ne perdons point de temps, que l'on m'habille en hâte. v.1283 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Monsieur, mettez la main, s'il vous plaît, à la pâte. v.1284 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
La robe ; dépêchons, passez-la dans mes bras. v.1285 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Oui, voilà le défunt ; dissipons notre ennui. v.1289 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Géronte n'est point mort, puisqu'il revit en lui : v.1290 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Voilà son air, ses traits ; et l'on doit s'y méprendre. v.1291 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Mais, avec son habit, si son mal m'allait prendre ? v.1292 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Ne crains rien, arme-toi de résolution. v.1293 (Acte 4, scène 4, ÉRASTE)
Ma foi, déjà je sens un peu d'émotion : v.1294 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Dont aux jours de remède il était entouré. v.1298 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Secondez-moi bien tous dans cette affaire-ci. v.1302 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Vous, monsieur, s'il vous plaît, fermez porte et fenêtre ; v.1303 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Un éclat indiscret peut me faire connaître. v.1304 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Ce jour mal condamné me blesse encore l'oeil. v.1306 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Songeons à la cérémonie ; v.1311 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Et ne me quittez pas, monsieur, à l'agonie. v.1312 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Un dieu, dont le pouvoir sert d'excuse aux amants, v.1313 (Acte 4, scène 5, ÉRASTE)
Je ne songerais guère à faire un testament. v.1321 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Rien n'est désespéré : cette cérémonie v.1323 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Au contraire, monsieur, la consolation v.1325 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
D'avoir fait de ses biens la distribution, v.1326 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Répand au fond du coeur un repos sympathique, v.1327 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Que le ciel veuille donc me traiter de la sorte ! v.1331 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
D'ordinaire, monsieur, nous apportons nos soins v.1333 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
Il serait à propos que monsieur prît la peine v.1335 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
Moi, je ne puis quitter monsieur un seul moment. v.1337 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Mon oncle, sur ce point, dira son sentiment. v.1338 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Ces personnes, messieurs, sont sages et discrètes ; v.1339 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Je puis leur confier mes volontés secrètes, v.1340 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Et leur montrer l'excès de mon affection. v.1341 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Nous ferons tout au gré de votre intention. v.1342 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
L'intitulé sera tel que l'on doit le faire, v.1343 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Et l'on le réduira dans le style ordinaire. v.1344 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Par-devant... fut présent... Géronte... et caetera. v.1345 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Je veux premièrement qu'on acquitte mes dettes. v.1347 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Nous n'en trouverons pas, je crois, beaucoup de faites. v.1348 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Je dois quatre cents francs à mon marchand de vin, v.1349 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Un fripon qui demeure au cabaret voisin. v.1350 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Fort bien. Où voulez-vous, monsieur, qu'on vous enterre ? v.1351 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Qu'on se garde surtout de me mettre trop près v.1353 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Et je serais encor contraint de déguerpir. v.1357 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Tout se fera, monsieur, selon votre désir. v.1358 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
J'aurai soin du convoi, de la pompe funèbre, v.1359 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
Non, mon neveu, je veux que mon enterrement v.1361 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Il fait trop cher mourir, ce serait conscience. v.1363 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Jamais, de mon vivant, je n'aimai la dépense ; v.1364 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
C'est à quoi nous allons nous employer dans peu. v.1369 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Je nomme, j'institue Éraste, mon neveu, v.1370 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Que j'aime tendrement, pour mon seul légataire, v.1371 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Lui laissant tout mon bien, meubles, propres, acquêts, v.1373 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Vaisselle, argent comptant, contrats, maisons, billets ; v.1374 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
S'il s'en trouvait aucuns au jour de mon décès. v.1378 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Ce discours me fend l'âme. Hélas ! Mon pauvre maître ! v.1379 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Il faudra donc vous voir pour jamais disparaître ! v.1380 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Les biens que vous m'offrez n'ont pour moi nuls appas, v.1381 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Item. Je donne et lègue à Lisette présente... v.1383 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Non autrement,... v.1386 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Soutiens-la, mon neveu. v.1386 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Et pour récompenser l'affection, le zèle v.1387 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Que de tout temps, pour moi, je reconnus en elle... v.1388 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Le bon maître, grands dieux ! Que je vais perdre là ! v.1389 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Du plus clair de mon bien seront pris et perçus. v.1394 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Le fripon m'a joué d'un tour de son métier. v.1398 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Je crois qu'il perd l'esprit. Quel est donc son dessein ? v.1402 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Pour les bons et loyaux services... v.1403 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Qu'il a toujours rendus, et doit rendre à son maître... v.1404 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Vous ne connaissez pas, mon oncle, ce Crispin : v.1405 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Je suis persuadé, mon neveu, du contraire ; v.1408 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Je connais ce Crispin, mille fois mieux que vous : v.1409 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Je lui veux donc léguer, en dépit des jaloux... v.1410 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Ah ! Quelle trahison ! v.1413 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Trouvez-vous, mon neveu, v.1413 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Le présent malhonnête, et que ce soit trop peu ? v.1414 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Pour un valet, mon oncle, a-t-on fait un tel legs ? v.1417 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Vous n'y pensez donc pas ? v.1418 (Acte 4, scène 6, ?RASTE)
Ne l'obstinez point, je connais son esprit. v.1421 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Il le ferait, monsieur, tout comme il vous le dit. v.1422 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Il ne me laissera plus rien, s'il continue. v.1428 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Oui, monsieur. v.1429 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Que de signer son nom il est dans l'impuissance, v.1435 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
De ce l'interpellant au gré de l'ordonnance. v.1436 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
Laissez-moi, s'il vous plaît, l'acte qu'on vient de faire. v.1440 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Nous ne pouvons, monsieur ; cet acte est un dépôt v.1441 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Vous nous ferez plaisir ; mon oncle vous en prie, v.1444 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
C'est maintenant, monsieur, ce qui presse le moins. v.1446 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
Lisette, conduis-les. v.1447 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Et, dans l'occasion, sais-je jouer mon rôle, v.1448 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Trop bien pour mon profit. v.1449 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Dis-moi donc, malheureux ! As-tu perdu l'esprit, v.1450 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Il faut, en pareil cas, que chacun soit content. v.1454 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Comment donc, traître ! v.1456 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Votre oncle, si l'on croit le lardon scandaleux, v.1457 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Pour l'acquit de son âme et de ma conscience. v.1460 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Et de ta conscience ! Et ces quinze cents francs v.1461 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
De pension, à toi payables tous les ans, v.1462 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Est-ce encor pour l'acquit de cette conscience ? v.1464 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Il ne faut point, monsieur, s'estomaquer si fort : v.1465 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
On peut en un moment nous mettre tous d'accord. v.1466 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Puisque le testament que nous venons de faire, v.1467 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Ne peut avoir l'honneur d'obtenir votre aveu, v.1469 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Laissons la chose au point où votre oncle l'a mise. v.1472 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Il s'élève, aussi bien, dans le fond de mon coeur v.1474 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Rentrons, Crispin ; je tremble, et suis persuadé v.1477 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Que nous allons trouver mon oncle décédé, v.1478 (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Le laurier dont tu viens de couronner ton front v.1481 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Il faut donc, s'il vous plaît, m'avancer une année v.1483 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
De cette pension que je me suis donnée : v.1484 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
C'est ce que nous verrons avec plus de loisir. v.1486 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Qu'as-tu donc, mon enfant, à crier de la sorte ? v.1488 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Quel vertigo soudain a donc pu te troubler ? v.1490 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Parle donc, si tu veux. v.1491 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Géronte... v.1491 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Hé bien, Géronte... . v.1491 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Veux-tu finir ton conte ? v.1492 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Comment donc ! Que dis-tu ? v.1493 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Hélas ! Mon cher monsieur, je dis ce que j'ai vu. v.1494 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Après avoir conduit ces messieurs dans la rue, v.1495 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Où la mort du bon homme est déjà répandue, v.1496 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Faire entrer, avec lui, l'attirail d'un convoi ; v.1498 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
De la chambre, où gisait votre oncle sans escorte, v.1499 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Et, montant l'escalier, j'ai trouvé nez pour nez, v.1501 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Comme un grand revenant, Géronte sur ses pieds. v.1502 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
De la crainte d'un mort ton âme possédée v.1503 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Excuse, mon enfant, je te prenais pour lui. v.1506 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Vous dire que le mal de votre oncle en ces lieux v.1509 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Avec quelle constance, au branle de sa roue, v.1511 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Ô trop flatteur espoir ! Projets si bien conçus, v.1513 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Voilà donc le défunt que le sort nous renvoie ! v.1515 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Et l'avare Achéron lâche encore sa proie ! v.1516 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Vous le voulez, grands dieux ! Ma constance est à bout. v.1517 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Je ne sais où j'en suis, et j'abandonne tout. v.1518 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Offrons-nous aux dangers ; viens signaler ta foi : v.1522 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Allons-nous abuser encor quelque notaire ? v.1524 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Dans les mains d'Isabelle : ils feront leurs effets ; v.1526 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Et nous en tirerons peut-être un avantage v.1527 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
Vous, rentrez chez mon oncle, et prenez bien le soin v.1529 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
D'appeler le secours dont il aura besoin. v.1530 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
Ne me voilà pas mal avec mon testament ! v.1533 (Acte 4, scène 9, CRISPIN)
Je vois ma pension payée en un moment. v.1534 (Acte 4, scène 9, CRISPIN)
Et mes deux mille écus pour prix de mon service ? v.1535 (Acte 4, scène 9, LISETTE)
Je crains bien d'avoir fait mon testament de mort. v.1538 (Acte 4, scène 9, CRISPIN)
On me soupçonnerait d'avoir prêté les mains v.1541 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Maintenant que votre oncle a pu, malgré son âge, v.1543 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je connais, madame, v.1547 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Nous ne prétendons point, vous ni moi, retenir v.1549 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
L'amour n'a pas été mon principal objet. v.1554 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
J'ai peut-être un peu trop fait éclater mon zèle ; v.1556 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Mais on pardonnera ces transports amoureux : v.1557 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Mon excuse, madame, est écrite en vos yeux. v.1558 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Les biens dont vous pouvez hériter chaque jour v.1561 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
N'ont point du tout pour vous déterminé l'amour : v.1562 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Votre personne seule est le bien qui me flatte ; v.1563 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Et tous les vains brillants dont la fortune éclate v.1564 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Si je l'obtiens ce coeur, non, je ne veux plus rien. v.1566 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Tous ces beaux sentiments sont fort bons dans un livre. v.1567 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
L'amour seul, tel qu'il soit, ne donne point à vivre : v.1568 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
Et je vous apprends, moi, que l'on ne s'aime bien, v.1569 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
Quand on est marié, qu'autant qu'on a de bien. v.1570 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
Mon oncle maintenant, par sa convalescence, v.1571 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Fait revivre en mon coeur la joie et l'espérance ; v.1572 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Mais ne craignez-vous rien de son ressentiment ? v.1574 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Qu'il prenne à vos désirs un sentiment contraire ? v.1576 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
Et voilà la raison qui me fait hasarder v.1577 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Être un peu, dans ce jour, avec nous de concert. v.1582 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Voilà tous bons billets qu'il faut, s'il vous plaît, prendre. v.1583 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Mais je ne sais, monsieur, en cette occasion, v.1585 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Si je dois accepter cette commission : v.1586 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
De ces billets surpris on me croira complice : v.1587 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
En restitution je suis encor novice. v.1588 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
À qui donc en as-tu ? Te voilà hors de toi. v.1590 (Acte 5, scène 2, ÉRASTE)
Allons, monsieur, allons ; en homme de courage, v.1591 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
Monsieur Géronte approche. v.1593 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
Souffrez que je vous mène à mon appartement. v.1594 (Acte 5, scène 2, ÉRASTE)
Laissons évaporer un peu sa bile émue ; v.1596 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
Nous viendrons travailler ensemble au dénouement. v.1598 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
Pour toi, reste ici ; vois l'humeur dont il peut être, v.1599 (Acte 5, scène 2, ?RASTE)
Et mon faible cerveau, de ce choc ébranlé, v.1605 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Ai-je été bien longtemps dans cette léthargie ? v.1607 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
Pas tant que nous croyions. Mais votre maladie v.1608 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Une agitation, un soin, un mouvement v.1610 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Qu'il n'est pas bien aisé, dans le fond, de décrire : v.1611 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Si vous saviez, monsieur, ce que nous avons fait, v.1613 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Vous seriez étonné, mais d'un étonnement v.1617 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Où donc est mon neveu ? Son absence m'ennuie. v.1619 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Ah ! Le pauvre garçon, je crois, n'est plus en vie. v.1620 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Où donc ? Dans la rivière ? v.1624 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Non, monsieur, sur son lit, où, baigné de ses pleurs, v.1625 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
L'infortuné garçon gémit de ses malheurs. v.1626 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Va donc lui redonner et le calme et la joie ; v.1627 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Un oncle toujours plein de tendresse pour lui, v.1629 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
Qui connaît son bon coeur, et qui veut aujourd'hui v.1630 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
Lui montrer des effets de sa reconnaissance. v.1631 (Acte 5, scène 4, G?RONTE)
J'ai donc, Lisette, été plus mal que je ne crois ? v.1634 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
Nous vous avons cru mort pendant une heure entière. v.1635 (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Il faut donc, expliquer ma volonté dernière, v.1636 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
Et, sans perdre de temps, faire mon testament. v.1637 (Acte 5, scène 5, G?RONTE)
Les Notaires sont-ils venus ? v.1638 (Acte 5, scène 5, G?RONTE)
Qu'on aille de nouveau les chercher ? Et leur dire v.1639 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
Ils reviendront dans peu. v.1641 (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Hélas ! À ce bonheur me serais-je attendu ? v.1642 (Acte 5, scène 6, ÉRASTE)
Je revois mon cher oncle ; et le ciel, par sa grâce, v.1643 (Acte 5, scène 6, ?RASTE)
Hélas ! Mon cher neveu, je n'en suis guère mieux : v.1646 (Acte 5, scène 6, GÉRONTE)
Mais je rends grâce au ciel de prolonger ma vie, v.1647 (Acte 5, scène 6, G?RONTE)
De te donner mon bien par un bon testament. v.1649 (Acte 5, scène 6, G?RONTE)
Ce garçon-là, monsieur, vous aime tendrement. v.1650 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
Dont, par la sympathie, il sentait les reprises, v.1652 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
Nous en avons, tous trois, eu notre bonne part. v.1654 (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
Bonjour, monsieur Scrupule. v.1657 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Ici depuis longtemps vous êtes attendu. v.1658 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Certes, je suis ravi, monsieur, qu'en moins d'une heure v.1659 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Voici donc le papier que, selon vos desseins, v.1665 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
J'ai fait mon testament ! v.1669 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Oui, sans doute, monsieur. v.1669 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Je frissonne de peur. v.1670 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Eh ! Parbleu, vous rêvez, monsieur ; c'est pour le faire v.1671 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Je ne rêve, monsieur, en aucune façon ; v.1673 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Vous nous l'avez dicté plein de sens et raison. v.1674 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Monsieur était présent, aussi bien que madame : v.1676 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Ils peuvent là-dessus dire ce qu'ils ont vu. v.1677 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Me voilà confondu ! v.1678 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Oui, monsieur, je vous jure. v.1679 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Est-il vrai, mon neveu ? Parle, je t'en conjure. v.1680 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Ah ! Ne me parlez point, monsieur, de testament ; v.1681 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Lisette, parle donc. v.1683 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Je sens, dans mon gosier, que ma voix s'embarrasse. v.1684 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
J'ai fait mon testament ? v.1687 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
On ne peut pas vous dire v.1687 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Qu'on vous l'ait vu tantôt absolument écrire ; v.1688 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
A dicté mot à mot ses volontés dernières. v.1692 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
C'est qu'on peut se tromper. Mais c'était vous, ou moi. v.1694 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Il faut donc que mon mal m'ait ôté la mémoire ; v.1696 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Qu'il a pris aussitôt sa plume et son cornet, v.1702 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Ne vous souvient-il pas, monsieur, bien nettement, v.1705 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Et certaine baronne, avec un grand tumulte v.1707 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Ou quelque bonne rente au moins pendant ma vie ? v.1711 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Je crois qu'ils ont raison, et mon mal est réel. v.1713 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Ne vous souvient-il pas que monsieur Clistorel... v.1714 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Monsieur convient de tout, du tort de sa mémoire, v.1716 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Mais voyons donc enfin ce que j'ai fait écrire. v.1719 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Il faut donc vous le lire. v.1720 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Fut présent devant nous, dont les noms sont au bas, v.1721 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Maître Mathieu Géronte, en son fauteuil à bras, v.1722 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Étant en son bon sens, comme on a pu connaître v.1723 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
En les voyant pleurer, mon âme est attendrie. v.1731 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
La, la, consolez-vous ; je suis encore en vie. v.1732 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
Considérant que rien ne reste en même état, v.1733 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Considérant que rien ne reste en même état, v.1737 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Mais laissez-moi donc lire ; v.1739 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Son susdit testament, en la forme qui suit. v.1742 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
S'il m'en souvient d'un mot, je veux bien qu'on me pende. v.1744 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Ah ! Je vous en réponds. v.1745 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Ce que c'est que de nous ! Moi, cela me confond. v.1746 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Je veux, premièrement, qu'on acquitte mes dettes. v.1747 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Je dois quatre cents francs à mon marchand de vin, v.1749 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Un fripon qui demeure au cabaret voisin. v.1750 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Excusez-moi, monsieur, c'est votre léthargie. v.1752 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Quand ils y seraient tous, on ne les plaindrait guère. v.1756 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Je fais mon légataire unique, universel, v.1757 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Éraste mon neveu. v.1758 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
S'il s'en trouvait aucuns au jour de mon décès. v.1762 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Item. Je donne et lègue, en espèce sonnante, v.1767 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Monsieur... en vérité... pour peu... v.1770 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Non... jamais... car enfin... ma bouche... quand j'y pense... v.1771 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Je me sens suffoquer par la reconnaissance, v.1772 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Parle donc. v.1773 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Ah ! Monsieur... v.1773 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Qui veut faire une fin en tout bien, tout honneur, v.1778 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Les maris aujourd'hui, monsieur, sont si courus ! v.1781 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Et que peut-on, hélas ! avoir pour vingt écus ? v.1782 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
On a ce que l'on peut, entendez-vous, ma mie ? v.1783 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Item. Je donne et lègue... v.1785 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Ah ! C'est mon tour enfin. v.1785 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Et l'on va me jeter... v.1786 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Pour tous les obligeants, bons et loyaux services v.1787 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Qu'il rend à mon neveu dans divers exercices, v.1788 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Où donc ce beau discours doit-il enfin venir v.1790 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Voyons. v.1791 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
Oui, je vous le promets, monsieur, à deux genoux, v.1793 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Voilà ce qui s'appelle un vraiment honnête homme ! v.1795 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Non ferai-je, parbleu ! Que veut dire ceci ? v.1797 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Monsieur, de tous ces legs je veux être éclairci. v.1798 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
Quel éclaircissement voulez-vous qu'on vous donne ? v.1799 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Et je n'écris jamais que ce que l'on m'ordonne. v.1800 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Quoi ! Moi, j'aurais légué, sans aucune raison, v.1801 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Quinze cents francs de rente à ce maître fripon, v.1802 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
Ne m'a-t-on point vole mes billets dans mes poches ? v.1807 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Je tremble du malheur dont je sens les approches ; v.1808 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
Où sont-ils donc ? Réponds. v.1811 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Par mon ordre ! v.1813 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Oui, monsieur. v.1813 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Qu'on me fasse raison. Quelles friponneries ! v.1815 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Cours chez elle ; dis-lui que, quand j'ai fait ce don, v.1817 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
J'avais perdu l'esprit, le sens, et la raison. v.1818 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
Mais sous des lois que nous osons prétendre. v.1820 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Et quelles sont ces lois ? v.1821 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Mais tu n'y penses pas. Veux-tu donc que je laisse v.1823 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Songez à l'intérêt que le ciel vous en rend : v.1825 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
Je vous promets, monsieur, d'en faire un bon usage : v.1828 (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
Ah ! Monsieur mon neveu... v.1836 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Je crois que vous et moi nous ne saurions mieux faire. v.1839 (Acte 5, scène 8, MADAME-ARGANTE)
Nous verrons : mais, avant de conclure l'affaire, v.1840 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Convenons de nos faits avant que de rien rendre. v.1843 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
Monsieur, vous me voyez embrasser vos genoux : v.1845 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Eh ! Monsieur. v.1847 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
Eh ! Monsieur. v.1847 (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
Dites-moi, n'a-t-on rien distrait du portefeuille ? v.1848 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Non, monsieur, je vous jure ; il est en son entier, v.1849 (Acte 5, scène 8, ISABELLE)
Pour avoir mes billets, je consens à tout faire ; v.1852 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Et donne à votre hymen un plein consentement. v.1854 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Quelle action de grâce !... v.1855 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
De vos remerciements volontiers je me passe. v.1856 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Mariez-vous tous deux, c'est bien fait ; j'y consens : v.1857 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Laissons-le dans l'erreur, nous sommes héritiers. v.1865 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
Lisette, sur mon front viens ceindre des lauriers : v.1866 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
Messieurs, j'ai, grâce au ciel, mis ma barque à bon port. v.1869 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
Je renonce à mon legs, si vous n'applaudissez. v.1874 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)

LE DIVORCE (1688)

Que voulez-vous que je fasse de tout ce monde-là ? (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Messieurs, ce que je vais vous dire vous déplaira peut-être ; mais, en vérité, j'en suis plus fâché que vous, et personne n'y perd tant que moi. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Nous ne pouvons pas jouer la comédie aujourd'hui ; voilà notre portier qui vient de se trouver mal, et Pantalon, qui devait faire un rôle de Patrocle, est indisposé. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
On va vous rendre votre argent à la porte. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Vous voyez, messieurs, que nous ne suivons pas les mauvais exemples, et que nous rendons l'argent, quoique la comédie soit commencée. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Je descends exprès des cieux pour voir une répétition de la pièce nouvelle qu'il y a si longtemps que tu promets. (Prologue, scène 3, JUPITER)
On dit que l'on y sépare un mari d'avec sa femme ; et comme Junon est une carogne qui me fait enrager, je pourrai bien en faire venir la mode là-haut. (Prologue, scène 3, JUPITER)
Mais, Monsieur Jupiter, quelle apparence ? (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Nous ne la savons pas encore : il va venir un débordement de sifflets de tous les diables. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Ne te mets pas en peine ; j'ai fait provision de quantité de foudres de poche ; et le premier siffleur qui branlera, par la mort ! (Prologue, scène 3, JUPITER)
Tout doucement, Monsieur Jupiter ; ne choquons point le parterre, s'il vous plaît ; nous en avons besoin : cela ne se gouverne pas comme votre tête. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Messieurs, puisque Jupiter l'ordonne, et que d'ailleurs... l'occasion... de la faveur... votre bonté... votre argent... qu'on a de la peine à rendre ; ... vous voyez bien, messieurs, que nous vous allons donner "Le Divorce". (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Monsieur Jupiter, un gentilhomme comme vous aux troisièmes loges ? (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Je me suis amusé, en venant, à jouer à la boule aux petits-carreaux, contre quatre procureurs qui ne m'ont laissé que trente sous. (Prologue, scène 3, JUPITER)
Monsieur Jupiter, si vous vouliez me laisser votre monture, je la ferais mettre à la daube : aussi bien les dieux de l'opéra, qui sont bien montés quand ils viennent, s'en retournent toujours à pied. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Je le sais bien ; j'étais la chambre de madme votre soeur quand son mari, monsieur Sotinet, mon maître et votre beau-frère, la surprit comme elle vous écrivait la dernière lettre que vous avec reçue d'elle, où elle vous mande de venir au plus tôt à Paris, afiun de prendre des mesures avec vous pour se mettre à couvert du chagrin que son vieux mari lui fait tous les jours. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
T'assicurio, Mezzetino, ch'il matrimonio di mia sorella con Sotinetto non è stato mai mio gusto ; e se ne fossi stato creduto, egli non si sarreba mai conchiuso. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
Al fato non vi è rimedio. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
Mais quand on ne peut pas changer sa condition, et qu'elle est mauvaise, il faut tâcher de l'adoucir autant qu'il est possible. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Ma per addolcir la stato de mia sorella, io non veda altro mezzo, ch'une bonissima separazione. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
D'accord ; et c'est à quoi il faudrait songer, si vous aviez de ce qui se touche. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais malheureusement mais vous êtes gueux comme un rat, et il y a longtemps que votre noblesse serait tombée par terre, si la roture ne l'avait soutenue. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais laissez-moi faire : si votre soeur consent à la séparation, je m'engage, moi, de faire toruver tout l'argent qu'il faudra pour l'obtenir ; et si , je veux que ce soit mon maître qui le fournisse. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
J'ai une dent contre lui, pour certains coups de bâton qu'il me donna une fois, à cause qu'il me surprit à la cave avec la servante du logis. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
E che cosa facevi in cantina con la serva ? (Acte 1, scène 1, AURELIO)
Serviteur, monsieur. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Que je pense de jolis tours pour délivrer ma maîtresse des mains de son vieux mari ! (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Si mon cher ami Arlequin était encore au monde, c'est là justement l'homme qu'il ma faudrait ; mais le pauvre garçon s'est avisé de se faire pendre, et ... (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Tu arrives fort à propos pour rendre service à Monsieur Aurélio, dans une affaire de conséquence. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Qui ? Monsieur Aurélio, mon ancien maître ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Va, va, le seigneur Aurélio est honnête homme. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Sers-le bien, et ne te mets point en peine ; tes gages te seront bien payés ; et si l'affaire que j'ai en tête réussit, je te réponds d'une bonne récompense. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Point du tout ; je me porte le mieux du monde : il est vrai que j'ai eu quelque petite indisposition, et que j'ai été sur le point de mourir de la courte haleine ; mais je m'en suis bien guéri. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Conte-moi donc ta maladie. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Tu sais bien que j'ai toujours aimé les grandes choses : dès le temps même que nous avions l'honneur de servir ensemble le roi sur ses galères... (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ne parlons point de cela ; je sais que tu as toujours été homme d'esprit. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Non, dans les médailles ; c'est-à-dire que quand je n'avais rien à faire, pour me désennuyer, je m'amusais à mettre le portrait du roi sur des pièces de cuivre, que je couvrais d'argent, et que je donnais à mes amis pour du pain, du vin, de la viande, et autres choses nécessaires : mais comme il y a toujours des envieux dans le monde (voyez, je vous prie, comme on empoisonne les plus belles actions de la vie !), on fut dire à la justice que je me mêlais de faire de la fausse-monnaie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
C'étaient tous gens de distinction et qualifiés. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ils avaient des épées, des plumets bleus, des mousquetons. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ces messieurs montèrent donc dans ma chambre, et, le plus honnêtement du monde, me prièrent, de la part de la justice, de lui aller parler tout-à-l'heure ; qu'il y avait un carrosse à la porte, qui m'attendait. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Et moi, j'eus beau dire que j'avais affaire, que je ne pouvais pas sortir, que j'irais une autre fois, il me fut impossible de résister aux honnêtetés et aux empressements de ces messieurs-là. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Aux honnêtetés des pousse-culs. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Oh, pour cela, rien n'est plus vrai ; je n'ai jamais vu de gens plus honnêtes. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
L'un m'avait pris par un bras, aussi m'avait fait l'autre, en me disant le plus obligeamment du monde : "Oh ! Puisque nous avons été assez heureux que de vous trouver, vous ne nous échapperez pas, et nous aurons le plaisir de vous emmener avec nous" ; et à force de civilités, ils m'entraînèrent dans leur carrosse, et me conduisirent à la justice. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
D'abord que je fus arrivé, on me présenta à cinq ou six visages vénérables, qui étaient assis sur des fleurs-de-lis. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Celui qui était au milieu d'eux me dit : n'est-ce point vous, monsieur, qui vous mêlez de médailles ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
À quoi je répondis fort modestement : oui, monsieur, pour vous rendre mes très humbles services. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Vous êtes un honnête homme, ajouta-t-il ; tout-à-l'heure nous allons parler à vous ; asseyez-vous toujours en attendant. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Sur une petite chaise de bois qu'on avait mise à côté de moi. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ces messieurs donc, après s'être parlé à l'oreille, me demandèrent encore si véritablement c'était moi qui avais cet heureux talent ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Et eux parurent fort contents de votre déclaration ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Je remarquai que mon discours les avait réjouis ; mais cela n'empêcha pas qu'ils ne me condamnassent sur l'heure à être pendu et étranglé à la Croix Du Trahoir. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Quand j'entendis qu'on m'allait pendre, je commençai à crier : mais, messieurs, vous n'y pensez pas. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je ne suis qu'un jeune homme qui ne fais que d'entrer dans le monde ; et d'ailleurs, je n'ai pas l'âge compétent pour être pendu. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
C'était une bonne raison celle-là. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Me voilà donc dans la charrette. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Nous arrivons enfin à la Croix Du Trahoir, au pied de cette fatale colonne qui devait être le non-plus-ultrà de ma vie, et qu'on appelle vulgairement la potence. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Comme j'étais fort fatigué du voyage, j'avais soif, je demandai à boire : on me proposa si je voulais de la bière. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je dis que non, et que cela pourrait par la suite me donner la gravelle ; je priai seulement les archers de me laisser boire à la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
On se range en haie ; je m'approche de la fontaine ; je donne un coup d'oeil autour de moi, et zest, je m'élance la tête en avant dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Les archers, surpris, courent à moi, et me tirent par les pieds ; et moi je m'enfonce toujours avec les mains, de manière que j'entrai tout entier dans le tuyau de la fontaine, et il ne resta aux archers que mes souliers pour les pendre. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Du robinet de la fontaine, je descendis dans la Seine ; de là, je fus à la nage jusqu'au Havre-de-Grace ; au Havre-de-Grace, je m'embarquai pour les Indes, d'où me voilà présentement de retour ; et voici mon histoire achevée. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Il ne me reste qu'une difficulté, qui est de savoir comment, gros comme tu es, tu as pu te fourrer dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Va, va, mon ami, quand on est près d'être pendu, on est diablement mince. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Tu as, ma foi, raison. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Va m'attendre au Petit Trianon ; dans un moment je suis à toi, et je te ménerai chez Monsieur Aurélio. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Mais d'où vient que tu n'enfonces point tes pieds jusqu'au fond de tes bottes, et que tu marches sur la tige ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Je tire bon augure de l'affaire de Monsieur Aurélio, et la fortune ne nous a pas renvoyé Arlequin pour rien. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
Mon maître m'a ordonné tantôt de lui amener un barbier : il ne faut pas manquer cette occasion pour lui voler sa bourse ; elle servira à mettre nos affaires en train. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
Allons trouver Arlequin. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
Oui, monsieur ; vous me dites d'empêcher que madame n'entre dans la maison, et de lui fermer la porte au nez. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Animal, c'est tout le contraire : je te dis de ne laisser entrer personne pour voir ma femme, et de fermer la porte au nez de tous ceux qui se présenteront. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
Monsieur, n'est-ce pas ce que je dis ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Mais, à propos, vous êtes donc jaloux ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Ce ne sont pas là tes affaires. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
Ne savez-vous pas bien qu'un vieux mari est comme ces arbres qui ne portent point de bons fruits, et qui ne servent que d'ombre ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
On m'a dit, monsieur, que vous aviez besoin d'un homme de ma profession ; je viens vous offrir mes services. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Monsieur, je suis ravi de vous voir ; faites-moi, s'il vous plaît, la barbe, le plus promptement que vous pourrez. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Ne vous mettez pas en peine, monsieur ; dans deux petites heures votre affaire sera faite. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Que cela ne vous étonne pas : j'ai bien été trois mois entiers après une barbe, et tandis que je rasais d'un côté, le poil revenait de l'autre : mais présentement je suis plus habile ; vous allez voir. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Mais qu'est-ce donc que vous m'avez mis au cou ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Ma foi, je vous demande pardon : l'empressement de vous raser m'a fait prendre mon manteau pour votre linge à barbe. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Allons, toi, donne-moi le linge, vite. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Venez, maître Jacques, repassez-moi ce rasoir pour faire la barbe à monsieur. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Allons, allons, monsieur, je n'ai point de temps à perdre. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Point du tout, monsieur ; mais c'est qu'il y a des gens qui sont terriblement rétifs sous le fer, et avec cet instrument-là, on leur couperait la gorge, qu'ils ne diraient mot. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Qu'est-ce donc que cela signifie ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Tenez-vous donc, si vous voulez ; croyez-vous que je n'aie que vous à raser ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
On m'étrangle ! (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Quel homme êtes-vous donc ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Il faut filer doux ; ce coquin-là le ferait comme il le dit : il a une mauvaise physionomie. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Dis-moi, mon ami, de quel pays es-tu ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Limousin, monsieur, pour vous rendre service. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Je croyais qu'il n'y en avait que de gascons. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Je crois aussi être le premier de mon pays qui ait embrassé le parti de la savonnette. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
J'étais auparavant tailleur de pierres ; et comme on disait que j'avais beaucoup de légèreté dans la main, je crus que je serais plus propre à ce métier-ci. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Monsieur, vous vous moquez ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Ce sont de petits talents qu'on reçoit de la nature, et dont un honnête homme ne doit pas se glorifier. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Tant, que je n'y saurais suffire. C'est moi qui fais la barbe et les cheveux à tous les limousins qui viennent ici travailler, et j'ai une pension de la ville pour faire tous les quinze jours le crin au cheval de bronze. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Comment donc ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Point du tout, Monsieur ; cela n'en valait pas la peine : j'ai changé d'avis, et j'ai mieux aimé insulter la doublure de ma culotte que de vous faire attendre plus longtemps. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Qu'appelez-vous, monsieur, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Est-ce ainsi qu'on insulte un officier public ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Mais il faut qu'on ait perdu l'esprit, de faire un tintamarre semblable dans mon antichambre ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Non, je ne crois pas qu'il soit encore midi ; il n'y a pas trois heures que je suis rentrée. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Quelle extinction de teint ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Là, là ; consolez-vous, madame ; vous avez des yeux à défrayer tout un visage. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Fi, Colombine, avec ton rouge ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Crois-tu que je puisse me résoudre à donner tous les jours un habit neuf à mes appas ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
J'ai une conscience si délicate, que je me reprocherais les conquêtes qui ne se seraient pas faites de bonne guerre, et je crois que je mourrais de honte d'avoir dix années de plus que mon visage. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Bon, bon, mademoiselle, vous avez là un plaisant scrupule ; la beauté que l'on achète n'est-elle pas à soi ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Qu'importe que vos joues portent les couleurs d'un marchand ou les vôtres, pourvu que cela vous fasse honneur ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Pour moi, je trouve quelques femmes d'aujourd'hui d'un parfaitement bon goût ; de toute l'année elles en ont fait un carnaval perpétuel ; elles peuvent aller au bal à coup sûr, sans crainte d'être connues. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Les femmes ne sont-elles pas assez déguisées sans se masquer encore ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Pour moi, je ne suis point de ce nombre-là ; j'aime mieux qu'on me trouve un peu moins jolie, et être un peu plus vraie. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Et que serait-ce donc, madame, s'il vous fallait peler avec de certaines eaux, comme la dernière maîtresse que je servais, qui changeait tous les six mois de peau. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Si je l'ai vu ? C'étoit moi qui faisois l'opération ; elle me faisait prendre la peau de son front, que je tirais de toute ma force ; elle criait comme un beau diable, et moi je riais comme une folle ; il me semblait habiller un levraut : mais ce qui est de meilleur, c'est qu'elle portait toujours sur elle, dans une boîte, la peau de son dernier visage calcinée, et disait qu'il n'y avait rien de si bon pour les élevures et les bourgeons. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Qu'on le fasse entrer. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Je crois, mademoiselle, que vous n'avez pas l'honneur de me connaître ; mais quand vous saurez que je m'appelle Monsieur De La Gavotte, sieur de Trotenville, vous devinerez aisément que je suis maître à danser. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Votre nom, monsieur, est assez connu dans Paris ; et j'espère devenir une bonne écolière, ayant pour maître le plus habile homme du métier. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Vous mettez ma modestie hors de cadence ; et quand on n'a, comme moi, qu'un mérite léger et cabriolant, pour peu qu'on l'élève par des louanges un peu fortes, il court risque, en tombant, de se casser le cou. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Que Monsieur De Trotenville a d'esprit ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Pour de l'esprit, mademoiselle, les gens de notre profession en regorgent. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Qui en aurait, si nous n'en avions pas ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je sors présentement de chez la femme d'un élu, où je me suis fait admirer par mon esprit ; j'ai deviné une énigme du Mercure galant. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Par ma foi, les beaux esprits sont donc bien communs ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Pour vous, monsieur, vous n'avez pas besoin que l'on imprime le vôtre, pour faire connoître votre mérite au public ; on sait assez que vous êtes l'honneur de l'escarpin. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
J'avais autrefois un carrosse à un cheval ; mais mes amis m'ont conseillé de changer de voiture, afin de ne pas causer une erreur dans le public, qui prend souvent, dans cet équipage-là, un maître à danser pour un lévrier d'Hippocrate. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Vous devriez bien avoir un carrosse à deux chevaux : depuis que l'on ne joue plus, il y a tant de chevaliers qui en ont à vendre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Je ne donnerais pas ce petit cheval-là pour les deux meilleurs chevaux de Paris ; c'est un diable pour aller. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Nous appelons ces petits animaux-là, parmi nous, un tendre engagement. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Comment donc ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Est-ce que vous ne savez pas " qu'un tendre engagement va plus loin qu'on ne pense ? " (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
On voit bien que monsieur sait son opéra, et qu'il en est. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Comment donc, fi, fi ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Vous me surprenez, monsieur : j'avais toujours cru que l'opéra était le lieu du monde où l'on prenait le meilleur air. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Bon, bon ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Monsieur De Trotenville a beau dire, il voudrait y être rentré, comme tous ceux qui en sont sortis : c'est un Pérou ; il n'y a pas jusqu'aux violons qui n'aient des justaucorps bleus galonnés. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Quand on me donnerait un tiers dans l'opéra, je n'y rentrerois pas. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Pour quelques... quelques femmes, que l'on achète bien, de par tous les diables ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Nous sommes glorieux comme tous les diables dans notre profession. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
L'opéra n'est plus bon que pour les filles. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Il n'y a pas aussi une meilleure condition au monde. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je ne conçois pas l'entêtement des jeunes gens. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
C'est une fureur, mademoiselle, et toutes les coquettes s'en plaignent hautement, et disent que l'opéra leur enlève les meilleures pratiques, et qu'elles sont ruinées de fond en comble. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je le crois bien : ces personnes-là ont grande raison ; et si j'étais d'elles, je leur ferais rendre jusqu'à la moindre petite faveur qu'elles auraient reçue. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Là, là, donnez-vous patience ; on leur fera peut-être tout rendre : mais cependant elles usent en toute rigueur de leurs privilèges ; et un amant qui n'exprime son amour qu'avec des fontanges et des bas de soie, se morfond dix ans derrière leur porte. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Mon_Dieu, que voilà un joli habit ! (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Je vous trouve un fonds de bon air que vous répandez sur tout. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Que peut-on avoir pour cinquante ou soixante pistoles ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Ho bien, monsieur, nous la verrons une autre fois ; mais présentement je vous prie de danser un menuet avec moi. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Oui-dà, très volontiers : allons. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Tel que vous le voyez, il n'y a point d'homme au monde qui gourmande une chanterelle comme lui ; il ferait danser, s'il l'avait entrepris, tous les invalides et leur hôtel. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Ne voulez-vous point que j'aie l'honneur de danser avec vous ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Pour aujourd'hui, monsieur, il n'y a pas moyen ; je suis d'une fatigue, cela ne se conçoit pas. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
C'est bon pour les maîtres à danser fantassins. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
On me donne une marque chaque visite ; et je veux vous montrer quel a été le travail de cette semaine. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Qu'on m'apporte ma valise. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Allez donc. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Ah, mon_Dieu ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Vous avez été plus de vingt ans à faire toutes ces leçons-là. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Bon, bon ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
C'est le travail d'une semaine ; et si, ce que je vous montre-là, c'est de l'argent comptant. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Un demi-louis d'or pour une leçon ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
On ne donnait autrefois aux meilleurs maîtres qu'un écu par mois. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mais présentement on ne nous regarde pas, si nous n'avons le cheval et le laquais. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Mademoiselle, voilà votre maître à chanter, Monsieur Amilaré-Bécarre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Ne vous en allez pas, monsieur, je vous prie. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Très volontiers, madame ; cela me fera bien du plaisir : car tel que vous me voyez, je suis à deux mains, et je chante aussi bien que je danse. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Les musiciens italiens sont de plaisants originaux. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Ne dirait-on pas que ce serait là un siamois échappé d'un écran ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Comment vous appelez-vous, monsieur ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Voilà bien des noms : il faut, monsieur, que vous ayez bien des pères. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
L'on n'est pas malheureux, quand on peut unir deux illustres. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien chanter un air. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
Monsieur, que dites-vous de ce chant-là ? (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
Il faut se jeter par les fenêtres, quand on a entendu chanter ainsi. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Monsieur apparemment n'aime pas l'italien ; mais j'ai fait depuis peu un petit duo en français, que je veux chanter avec lui, et je suis sûr qu'il ne lui déplaira pas. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Voyons. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Qu'est-ce donc, s'il vous plaît, que tous ces pieds de mouche qui sont au commencement des lignes ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Ce sont des dièses, pour montrer que c'est un a mi la ré bécarre. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Je ne compose jamais que sur ce ton, et c'est pour cela que j'en porte le nom. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Vous composez donc toujours sur ce ton-là ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Oui, monsieur. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Et moi, monsieur, je n'y chante jamais. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Monsieur, voilà un autre air en D la ré sol. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Je vous trouve bien admirable de me donner des sobriquets. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Je vous dis, monsieur, que cet air-là est en d la ré sol, et qu'il n'est pas si difficile que l'autre. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Croyez-vous, mon ami, que la musique m'embarrasse ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Allons. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Cupidon ne sait plus de quel bois faire flèche. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Allons, monsieur, tout de bon : cu, cu, cu... (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Chantez donc juste, si vous voulez. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Est-ce que je ne vois pas bien qu'il faut marquer là une dissonance, et que l'octave s'entrechoquant avec l'unisson, vient à former un dièse bémol. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Monsieur, avec votre permission, si les musiciens n'en savent pas plus que vous, ce sont de grands ânes. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Plaît-il, mon ami ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Mesdames, je vous donne le bonsoir. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Je vous dis encore une fois que nous nous brouillerons, si vous ne me tenez parole. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Tiens-toi un peu en repos, et laisse-moi rêver au moyen de t'introduire chez Monsieur Sotinet, pour rendre cette lettre à Isabelle. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
C'est la boutonomancie. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Que le diable t'emporte, toi et la boutonomancie ! (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Laisse-moi songer en repos. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Je t'assure, encore une fois, que tu auras Colombine, le colombier, les pigeons, et tout ce qui a relation à elle. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Console-toi donc, et ne m'interromps pas davantage. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Arlequin dit : bonjour, ma colombelle. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Colombine répond : bonjour, mon pigeonneau... (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Adieu, mon... (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Tu ne veux donc pas te tenir un moment en repos ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Y aura-t-il des violons à ma noce ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Oui, il y aura des violons, des vielles, et de toutes sortes d'instruments. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Et y dansera-t-on, à la noce ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
On y dansera ; oui, bourreau. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
On dansera à ma noce, et je danserai avec Colombine ! (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Nous verrons un peu à présent si vous vous tiendrez en repos. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Donnez-moi le pot-de-chambre. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Ma chère Colombine, que je t'embrasse, mon petit coeur, m'amour. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Si je prends un bâton, je te romprai bras et jambes à la fin. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Si tu remues à présent, ou que tu parles, nous allons voir beau jeu. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Madame, je vous déclare, pour la dernière fois, que je ne veux plus voir tout ce train-là dans ma maison. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Sachez, s'il vous plaît, monsieur, qu'un homme comme vous, qui a épousé une fille de qualité comme moi, est trop heureux quand elle veut bien s'abaisser à porter son nom. Mon mérite n'est-il pas bien soutenu d'avoir pour piédestal le nom de Monsieur Sotinet ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Quelle mortification ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Je sens un soulèvement de coeur, quand j'entends seulement prononcer le nom de Monsieur Sotinet. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Je connais un homme qui s'appelle Monsieur Josset, et sa femme se fait appeler la Marquise de Bas-Aloi. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Taisez-vous, impertinente ; on ne vous parle pas. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Pourquoi voulez-vous qu'elle se taise, quand elle a raison ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Ne sait-on pas assez dans le monde l'honneur que je vous ai fait, quand je vous ai épousé ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Mais vous devez vous mettre en tête que je vous ai plutôt pris pour mon homme d'affaires que pour mon mari ; et je vous prie de ne plus vous mêler de ma conduite. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Madame parle comme un oracle ; toutes les paroles qu'elle dit sont des sentences que toutes les femmes devraient apprendre par coeur. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Vous devriez mourir de honte de la vie que vous menez. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
On n'entend parler d'autre chose que de votre jeu et de vos dépenses. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Nous demeurons dans la même maison, et il y a huit jours que je ne vous ai rencontrée. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Colombine, ne te souviens-tu point de ce petit air que m'apprit hier monsieur le marquis ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Non, madame ; mais, si vous voulez, je vais vous en chanter un que je viens d'apprendre. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Te tairas-tu donc, coquine ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Il y a longtemps que je suis las de tes impertinences. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Allons, qu'on déniche tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Non, je n'en sortirai pas. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Comment donc ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Pardonnez-moi. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Pourquoi dis-tu donc que tu ne sortiras pas ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Allez, cela n'est guère bien de n'avoir pas plus de naturel pour des gens qui vous affectionnent. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
La bonne bête ! (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Monsieur, aurez-vous bientôt fait ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Je vous prie, monsieur, de vous en aller dans votre appartement, et de me laisser en repos dans le mien. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
De l'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Hé ! Monsieur, retirez-vous ; voilà madame qui trépasse, et je la garantis morte, si vous ne décampez tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Là, là, revenez ; il est parti : cela vaut bien mieux qu'une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il a toute la journée le gosier ouvert pour faire enrager tout le monde. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
C'est un homme qui n'est jamais dans la route de la raison ; il a des travers d'esprit qui me désolent. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Toute ma consolation est que nous nous ferons bien enrager tous deux. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Bon, bon ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
On se démarie aussi facilement qu'on se marie ; et je savais toujours bien, moi, que tôt ou tard il en fallait venir là ; il n'y avait pas de raison autrement. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il ne tiendra donc qu'à faire impunément enrager les femmes, sous prétexte qu'elles sont douces et qu'elles n'aiment pas le bruit ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Donnez-moi la conduite de cette affaire-là ; vous verrez comme je m'y prendrai. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Mon_Dieu ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Colombine, je voudrais bien n'en point venir là : je fais même tout ce que je puis pour avoir quelque estime pour Monsieur Sotinet ; mais je ne saurais en venir à bout. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Bon ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Et va, va ; je n'y tâche que de bonne sorte. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Mais nous perdons bien du temps. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Je dois aller passer l'après-dînée chez la marquise : viens achever de m'habiller dans mon cabinet. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Un dévoiement, madame, causé à ma bourse par les fréquentes crudités d'une fortune indigeste, m'a obligé d'avoir recours au remède astringent d'un petit billet payable au porteur, que j'apportais à monsieur votre époux ; mais n'y étant pas, j'ai cru qu'un homme de ma qualité pouvait entrer de volée chez les dames, et que vous ne seriez pas fâchée de connaître le chevalier De Fondsec. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Je suis ravie, monsieur, de l'honneur que je reçois ; mais je voudrais que ce ne fût pas une suite de votre malheur, et devoir à ma bonne fortune, et non pas à votre mauvaise, la visite que je reçois : mais il faut espérer que vous serez plus heureux. (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
Car nous autres chevaliers de Gascogne, nous n'avons jamais connu ni patrimoine, ni revenu. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Il est vrai que de mémoire d'homme on n'a jamais vu venir une lettre-de-change de ce pays-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Monsieur le chevalier voudra bien passer toute l'après-dînée avec nous ? (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
Ma foi, madame, je ne sais pas si je pourrai me prostituer à votre visite ; car c'est aujourd'hui mon grand jour de femmes. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
La sotte prétention ! (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Non, madame, je n'irai pas, vous dis-je ; j'y perdrois. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
À six heures et demie, promis à Toinon, au troisième étage, rue Tireboudin. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Allons, madame, je suis à vous pendant toute l'après-dînée, et pendant toute la nuit, si vous voulez : il en coûtera la vie à trois ou quatre femmes ; mais qu'y faire ? (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Monsieur, vos laquais sont là-bas, qui demandent à vous parler. (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
Ils font un bruit de diable ; ils disent qu'il y a trois jours qu'ils n'ont mangé. (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
Et que feront donc les maîtres ? (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Madame, voyez là-bas s'il y a quelque chose de reste, et qu'on leur donne seulement pour les empêcher de crier. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Dites là-bas qu'on leur donne à manger. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Il faut dire la vérité ; monsieur le chevalier est d'un bon naturel : il ôterait volontiers le morceau de sa bouche pour le donner à ses gens. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Ces gueux-là sont trop heureux avec moi. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
C'est une commission que de me servir. (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Ils sont quelquefois trois jours sans manger ; mais aussi je crois que vous leur donnez de gros gages. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Je le crois, vraiment ; au bout de trois ans je leur donne congé pour récompense. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Ils ne sont pas malheureux. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Voilà le meilleur de votre condition. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
çà, monsieur le chevalier, voilà un chagrin qui me saisit. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Que ferons-nous après la collation ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Il faut envoyer voir ce que l'on joue aux italiens. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Allez voir ce que l'on joue aujourd'hui à l'hôtel de Bourgogne. (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Je ne sais, madame, ce que vous voulez faire ; mais je vous avertis que monsieur a enfermé une roue du carrosse dans son cabinet, pour vous empêcher de sortir. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Nous irons dans le carrosse de monsieur le chevalier. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Cela ne se peut pas, madame ; mon cocher s'en sert : c'est que je lui donne mon carrosse un jour la semaine pour ses gages ; c'est aujourd'hui son jour, et il l'a loué à des dames qui sont allées au bois de Boulogne. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Fi, Colombine, avec ton opéra. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Peut-on revenir à la demi-Hollande, quand on s'est si longtemps servi de batiste ? (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
J'y allai dès deux heures à la première représentation ; j'eus tout le temps de m'ennuyer avant que l'on commençât ; mais ce fut bien pis, quand on eut une fois commencé. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Je ne conçois pas comment on peut s'ennuyer à l'opéra ; les habits y sont si beaux ! (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
En vérité, madame, je ne sais pas quel plaisir vous trouvez à vos comédies italiennes ; les acteurs y sont détestables. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
J'étais dernièrement à une pièce nouvelle ; elle n'était pas encore commencée, que j'entendis accorder les sifflets au parterre, comme on fait les violons à l'opéra. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Je m'en allai aussitôt, pestant comme un diable contre ces nigauds-là, et je n'en voulus pas voir davantage. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Vous n'attendîtes donc pas que la toile fût levée ? (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Vraiment non. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Ne voit-on pas bien d'abord à ces indices-là qu'une pièce ne vaut rien ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Approchez, petit garçon. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Quelle pièce joue-t-on ? (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Madame, on joue "Le Sirop pour purger". (Acte 2, scène 9, LE-LAQUAIS)
Madame, combien mettra-t-on de couverts ? (Acte 2, scène 9, LE-LAQUAIS)
Deux : un pour monsieur le chevalier, et l'autre pour moi. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
N'en mettra-t-on pas aussi un pour monsieur ? (Acte 2, scène 9, LE-LAQUAIS)
Non. Ne savez-vous pas bien que monsieur ne mange point à table quand il y a compagnie ? (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Parle, mon ami ; mets deux couverts pour moi ; je mangerai bien pour deux personnes. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Dieu merci, madame, ce que je demandais est enfin arrivé : nous plaiderons, morbleu ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Nous plaiderons ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
La gueule du juge en pètera, et je ne souffrirai pas que vous soyez plus longtemps le rendez-vous des violences de Monsieur Sotinet. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Vous ne serez plus Madame Sotinet, ou j'y perdrai mon latin. Je viens de consulter un avocat de mes amis sur votre affaire. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il dit que cela ira son grand chemin, et qu'il y aurait là de quoi faire casser aujourd'hui vingt mariages. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
On va me tympaniser par la ville, et je vais donner la comédie à tout Paris. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
On va vous tympaniser ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Mort non pas de ma vie, madame, c'est vous éterniser, que de faire un coup d'éclat comme celui-là ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Dites-moi, je vous prie, auroit-on tant d'empressement à lire l'histoire galante de certaines femmes, si une séparation ne les avait rendues célèbres ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Saurait-on la magnificence de Madame Lycidas, en justaucorps de soixante pistoles, les discrétions qu'elle perd avec son galant, si elle n'avait pas plaidé contre son mari ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Et l'on n'aurait jamais connu tout l'esprit d'Artémise, sans ses lettres, qui ont été produites à l'audience. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Je vous le dis, madame, il n'y a rien tel que de bien débuter dans le monde, et voilà le plus court chemin. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
On avance plus par là en un jour d'audience qu'en vingt années de galanterie ; et vous me remercierez dans peu des bons avis que je vous donne. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il fallait donc, Colombine, que j'apprisse de longue main à mépriser, comme ces femmes dont tu me parles, les chimères et les fantômes de réputation et d'honneur qui font peur aux esprits simples comme le mien. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Je conviens, avec toi, qu'il y a beaucoup d'honnêtes femmes qui sont lasses de leur métier et de leur mari ; mais, du moins, elles n'en instruisent pas la ville par la bouche d'un avocat, et ne se font point déclarer fieffées coquettes par arrêt de la cour. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
C'est qu'elles n'ont pas un mari aussi bourru que vous en avez un. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Vous êtes trop bonne, et vous gâtez les maris. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Une bonne séparation, madame, une bonne séparation ; et le plus tôt, c'est le meilleur. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il y a déjà près de deux ans que vous êtes femme de Monsieur Sotinet ; et quand ce serait le meilleur mari du monde, il serait gâté depuis le temps. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Fais donc tout ce que tu voudras. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Mais, faudra-t-il que j'aille solliciter toutes ces jeunes barbes de juges, qui me riront au nez, et qui sont ravis d'avoir des affaires de cette nature-là ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Madame, ne vous mettez point en peine, vous n'irez point aux juridictions ordinaires : le dieu d'Hymen est arrivé depuis quelque temps en cette ville, pour démarier toutes les personnes qui sont lasses du mariage. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Mon pauvre Arlequin, tu viens ici bien à propos. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Tenez, madame, voilà l'avocat que je vous veux donner. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Il me fit une fois plaider en sa place pour un homme qui avait fait quelque petite friponnerie. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Tu plaides donc bien ? (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Allons, viens ; suis-moi : je te dirai ce qu'il faut que tu fasses. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Non. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
La profession d'avocat n'est pas si aisée. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Il n'y a rien au monde de si aisé. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Dès qu'il y est, il entre à la buvette, où il mange des saucisses, des rognons, des langues, et boit du meilleur. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Si cela est, je serai avocat, et bon avocat ; car je mangerai plus de saucisses qu'un autre : je les aime à la folie. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
D'abord, tu commenceras ton plaidoyer en disant : messieurs, je parle pour Mademoiselle Isabelle, contre son mari, qui est un débauché, un puant, un fou, et autres choses semblables. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Nous irons après : répétons toujours auparavant. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Mais répétons donc aussi la buvette. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Messieurs, je conclus... (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
À quoi concluez-vous ? (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Je conclus à ce que nous allions manger les saucisses, avant qu'elles refroidissent. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Que t'a dit Monsieur De La Griffe, mon avocat ? (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Monsieur, il est bien malade ; il ne pourra pas venir : en taillant sa plume, il s'est coupé un peu le doigt ; il dit qu'il ne pourra pas plaider dans l'état où il est. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Cette affaire-là me fera mourir ; je n'en sortirai jamais à mon honneur. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Ma femme m'a fait assigner devant le dieu d'Hymen ; on n'est guère favorable aux maris à ce tribunal-là. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Ce qui me fâche le plus, c'est que l'on me fera rendre vingt mille écus que je n'ai point reçus. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Allons. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Monsieur, consolez-vous : il y a bien des gens qui voudroient être quittes de leurs femmes à ce prix-là. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Pour Messire Mathurin-Blaise Sotinet, sous-fermier, contre la dame Sotinet, sa femme, demanderesse en séparation. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je ne suis pas surpris, messieurs, de voir à ce nouveau tribunal une femme qui veut secouer le joug d'un mari ; mais je m'étonne de n'y pas voir avec elle la moitié des femmes de Paris. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Donnez-vous un peu de patience ; nous n'aurons pas plus tôt démarié la première, qu'elles y viendront toutes les unes après les autres. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
En effet, messieurs, une jeune femme qui épouse un vieillard, dans l'espérance de l'enterrer six mois après, n'est-elle pas en droit de lui demander raison de son retardement ; et n'est-elle pas bien fondée à faire rompre son mariage, puisque son mari n'a pas satisfait à l'article le plus essentiel du contrat, par lequel il s'est obligé tacitement à ne pas passer l'année ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Celui pour qui je parle, après avoir longtemps contemplé du port les naufrages de tant de malheureux époux, s'embarqua enfin sur la mer orageuse du mariage ; et quand il fit ce solécisme en conduite, qu'il souffrit cette léthargie de bon sens, cette éclipse de raison, s'il se fût mis une corde au cou, ou qu'il se fût jeté dans la rivière, il n'auroit jamais tant gagné en un jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il fit ce qu'ont accoutumé de faire les gens sur le retour, quand ils épousent de jeunes filles, c'est-à-dire qu'il confessa avoir reçu vingt mille écus, quoiqu'elle ne lui eût jamais apporté en mariage qu'un fonds de galanterie outrée, et une fureur effrénée pour le jeu : voilà la dot de la Dame. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Cornichon. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Avec votre permission, Maître Braillardet, vous ne vous tiendrez pas pour interrompu si je vous dis que vous en avez menti : il a reçu vingt mille bons écus. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Il est vrai que voilà le style ordinaire de Maître Cornichon. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Allez, allez votre chemin : je vous vois venir avec vos suppositions. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Les jeunes filles qui se vendent à des vieillards achètent en même temps le droit de les envoyer à l'hôpital promptement, par leurs dépenses extravagantes : c'est ce qu'a presque fait la Dame Sotinet ; car enfin le pauvre homme ne fut pas plus tôt marié, qu'il vit bien comme presque tous les autres qui s'enrôlent dans cette milice qu'il avait fait une sottise ; que le mariage est une affaire à laquelle il faut songer toute sa vie ; qu'un bon singe et la meilleure femme sont souvent deux méchants animaux ; et que ce grand philosophe avait bien raison de s'écrier, en voyant trois ou quatre femmes pendues à un arbre : que les hommes seraient heureux, si tous les arbres portaient de semblables fruits ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Ce fruit-là serait diablement âcre, et il ne serait bon, tout au plus, qu'en compote. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il vit, dès le jour même de son mariage, introduire chez lui l'usage des deux lits, usage condamné par nos pères, inventé par la discorde, et fomenté par le libertinage ; usage que je puis nommer ici la perte du ménage, l'ennemi mortel de la réconciliation, et le couteau fatal dont on égorge sa postérité. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Est-ce que l'on se marie pour coucher avec sa femme ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il vit fondre chez lui, dès le lendemain, tous les fainéants de la ville, chevaliers sans ordre, beaux esprits sans aveu ; cent petits poètes crottés, vrais chardons du Parnasse ; de ces fades blondins, minces colifichets de ruelles ; en un mot, il vit faire de sa maison une académie de jeux défendus, et fut obligé de payer une grosse amende, à quoi il fut condamné. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs, je n'avance rien que de véritable ; et, malgré toutes les précautions, il n'a pas laissé de la payer cette amende, dont voici la quittance signée Pallot. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais qui fut le dénonciateur ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Vous croyez peut-être que ce fut, comme d'ordinaire, quelque fripon de laquais, enragé d'avoir été chassé de la maison ; ou quelque joueur, outré d'avoir perdu son argent ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Non, messieurs, non ; ce fut la Dame Sotinet. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, messieurs, ce fut elle qui, ne sachant plus où trouver de l'argent pour jouer, alla dénoncer elle-même que l'on jouait chez elle : elle fut condamnée à trois mille livres d'amende. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Son mari les paya ; elle reçut son tiers comme dénonciatrice. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Quid non muliebria pectora cogis, auri sacra fames ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je parle bon français, Maître Cornichon ; on m'entend bien. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais ce n'était là qu'un prélude des pièces qu'elle devoit faire par la suite à son mari. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Les pierreries engagées ; la vaisselle d'argent vendue ; des tableaux d'un prix extraordinaire enlevés : car le Sieur Sotinet a toujours été extrêmement curieux d'originaux, et se connaissait parfaitement en peinture. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je le crois bien : il a porté les couleurs assez longtemps pour s'y connaître. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Cela est faux : il n'a jamais porté que du gris chez un homme d'affaires, et cela s'appelle apprenti sous-fermier, et non pas laquais, Maître Cornichon, et non pas laquais. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais, messieurs, s'il n'y avait que de la dissipation dans la conduite de la Dame Sotinet, vous n'entendriez pas retentir votre tribunal des plaintes de son mari ; mais puisqu'il est aujourd'hui obligé d'avouer sa honte et son malheur, approchez, financiers, plumets, chevaliers, et vous godelureaux les plus déterminés ; paraissez sur la scène. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs, nous trouverons de tous ces gens-là dans l'équipage de la Dame Sotinet, équipage qu'elle promène scandaleusement par toute la ville, et la nuit et le jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Non, ce n'est point pour elle que le soleil éclaire, elle méprise cette clarté bourgeoise ; elle ne sort de chez elle qu'avec les oublieurs, et n'y rentre qu'à la faveur des crieurs d'eau-de-vie. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Son mari a la cruauté de lui refuser un flambeau ; il faut bien qu'elle attende le jour pour s'en retourner chez elle. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
On ne manquera pas de vous dire que celui pour qui je suis est un brutal ; j'en tombe d'accord : un ivrogne ; je le veux : un débauché ; j'y consens : un homme même qui est quelquefois attaqué de vertiges ; cela est vrai : mais, messieurs... (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais, monsieur l'avocat, qui vous a donné charge de dire tout cela ? (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Taisez-vous, ignorant, ce sont des figures de rhétorique qui persuadent. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Quand tout cela serait, dis-je, messieurs, sont-ce des raisons pour faire rompre un mariage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Si je vous parlais des intrigues de la Dame Sotinet, de ses aventures galantes, de ses subtilités pour tromper son mari ; mais... vous rougiriez, illustres et vieilles coquettes de notre temps, de voir qu'une femme de dix-huit ans vous a laissées bien loin après elle dans la carrière de la galanterie et j'apprendrais aux femmes qui m'écoutent de nouveaux tours de souplesse (elles n'en savent déjà que trop). (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Et après cela, messieurs, une femme, qui est le précis, l'élixir, la mère-goutte de la transcendante coquetterie, viendra vous demander une séparation ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Ne tiendra-t-il qu'à donner de pareilles détorses à l'Hymen ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Ordonnerez-vous qu'un mari soit déclaré veuf, avant que d'avoir eu le plaisir d'enterrer sa femme ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Non, non, vous n'autoriserez point une telle injustice. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Nous espérons, au contraire, que vous obligerez la Dame Sotinet à retourner avec son mari, pour mieux vivre avec lui, s'il est possible. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
C'est à quoi je conclus. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Voilà une belle conclusion. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
çà, çà, nous allons voir. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Messieurs, je parle pour Damoiselle Zorobabel de Roqueventrousse, demanderesse en séparation, contre Mathurin-Blaise Sotinet, sous-fermier, ci-devant laquais, et défendeur. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
L'aspect de ce sénat cornu, pompe digne de l'Hymen ; cet attirail funeste et menaçant, tout cela, je l'avoue, m'inspire quelque terreur : mais, d'un autre côté, l'équité de ma cause me recreat et reficit ; puisque je parle ici pour quantité de femmes, qui vous disent par ma bouche qu'un mari est à présent un meuble fort inutile ; et que, quand il n'y en aurait point, le monde ne finirait pas pour cela. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le mois de mars 87, Mathurin-Blaise Sotinet, âgé de soixante-dix ans, sentit un prurit pour la noce, une démangeaison pour le mariage ; cette vieille rosse, refaite et maquignonée, cette mèche sèche et ridée, prit feu aux étincelles des yeux de celle pour qui je parle. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il l'épousa, et il ne tint qu'à lui de voir qu'il avait mis dans sa maison un trésor de sagesse et de prudence, puisqu'elle ne dépensa, en se mariant, que les vingt mille écus qu'elle avait eus en mariage. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Rare exemple de modération pour les femmes d'aujourd'hui, qui montent insolemment sur une grosse dot, pour insulter à l'économie de leurs maris. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
L'économie de la Dame Sotinet ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je le crois bien : je connais la fille d'un drapier qui en a renvoyé un de deux mille livres ; et si, dans ce temps-là, les drapiers n'avaient pas gagné leur procès contre les marchands de soie. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Taisez-vous donc, si vous pouvez. Si on n'impose silence à Maître Braillardet, je n'achèverai jamais ma plaidoirie. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Pour tirer son mari de prison. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Tous ses associés sont en fuite. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
On l'appréhende au corps ; on l'entraîne au for-l'évêque. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Cette chaste tourterelle, privée de son tourtereau, que d'impitoyables sergents lui ont enlevé, va, court, engage tout. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Pour tirer son mari d'un cul-de-basse-fosse. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le Sieur Sotinet n'a jamais été en prison. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je demande réparation. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Un sous-fermier, jamais en prison ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Donnez-vous un peu de patience, nous l'y ferons bientôt aller. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Mais que dirons-nous, messieurs, de ses débauches, ou, pour mieux dire, que n'en dirons-nous pas ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Non, messieurs, c'est plutôt une futaille, ou, pour mieux dire, un râpé qui ne fait que se remplir et se vider à tous moments. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
C'est un bouchon ambulant ; c'est une éponge toute dégouttante de vin, dont les vapeurs obscurcissent et soufflent enfin la chandelle de sa raison. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
N'avait-il bu que de l'eau, Maître Braillardet, quand, sortant tout chancelant d'un cabaret, pour assister à l'enterrement d'un de ses meilleurs amis, il se laissa tomber dans la fosse, où il serait encore, si, par malheur pour sa femme, on ne l'en eût retiré ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Messieurs, on ne sait que trop que c'est le pauvre homme qui les a reçus. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il a porté plus de trois mois un emplâtre sur le nez, d'un coup de chandelier que sa femme lui a donné. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je ne saurais m'empêcher de pleurer toutes les fois que j'y songe. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Vous êtes sous-fermier, monsieur, et vous pleurez ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Mais, s'il n'y avait que des coups à essuyer, je ne m'en plaindrais pas ; car on sait bien qu'une femme veut être un peu pansée de la main ; mais de se voir, à tous moments, exposée aux extravagances d'un fou ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
On n'a qu'à lire les dépositions des témoins, on verra qu'on l'a encore vu aujourd'hui courir les rues à pied, la barbe faite d'un côté, et le bassin passé à son cou. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Approchez, malheureuse opprimée ; venez, épouse infortunée : c'est à l'ombre de ce tribunal que vous trouverez un asile assuré contre la pétulance de votre persécuteur. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Souffrirez-vous, messieurs, qu'une femme qui (comme dit fort élégamment un savant philosophe) doit être, vas dignitatis, non voluptatis, devienne un grenier à coups de poing ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Qu'une femme, qui doit être la soucoupe des plaisirs d'un mari, soit le ballon de ses emportements ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Non, messieurs, vous ne souffrirez pas que ces innocentes brebis soient si cruellement égorgées par ces loups ravissants ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Qui voudrait dorénavant se mettre en ménage, si vous fermiez la porte aux séparations ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le divorce ayant été de tout temps tout ce qu'il y a de plus piquant dans le mariage, ce ragoût de veuvage anticipé, cette viduité prématurée que vous allez servir à la Dame Sotinet, va faire venir l'eau à la bouche à quantité de femmes de Paris : elles en voudront tâter. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Songez, messieurs, aux honneurs que vous allez recevoir ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Vous aurez plus d'affaires que toutes les juridictions de la France. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
L'hôtel de Bourgogne crèvera de monde : vous en aurez toute la gloire, et les comédiens italiens tout le profit. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Ayant aucunement égard à la requête de la partie de Maître Cornichon, le dieu de l'Hymen a ordonné que la Dame Sotinet demeurera séparée de corps et de biens d'avec son mari ; qu'elle reprendra les vingt mille écus qu'elle a apportés en mariage ; qu'elle jouira, dès à présent, de son douaire, étant réputée veuve, et d'une pension de trois mille livres ; et, attendu la démence avérée du Sieur Sotinet, nous avons ordonné qu'à la diligence de sa femme, il sera incessamment enfermé aux Petites-Maisons, ou à Saint-Lazare. (Acte 3, scène 6, DIEU DE L'HYMEN)
Bon ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Monsieur L'Hyménée, ce n'est pas tout : vous venez de défaire un mariage ; mais il s'agit d'en refaire un autre entre Colombine et moi. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Très volontiers, à condition que l'on nous démariera au bout de l'an. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Je le veux bien ; car j'ai toujours ouï dire qu'une femme et un almanach sont deux choses qui ne sont bonnes tout au plus que pour une année. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)

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LE CARNAVAL DE VENISE (1699)

Hâtons-nous, préparons ces lieux ; v.3 (Acte 1, scène 1, LE-CHOEUR)
Ne perdons pas des moments précieux. v.4 (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
On ne peut travailler avec assez d'ardeur, v.7 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
Quand au plaisir on s'intéresse. v.8 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
Hâtons-nous, préparons ces lieux ; v.11 (Acte 1, scène 1, LE-CHOEUR)
Ne perdons pas des moments précieux. v.12 (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
Est-ce ainsi qu'on prétend mériter mes regards ? v.23 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Rous allons satisfaire à votre impatience. v.25 (Acte 1, scène 2, L'ORDONNATEUR)
Hâtons-nous, préparons ces lieux ; v.28 (Acte 1, scène 2, LE-CHOEUR)
Ne perdons pas des moments précieux. v.29 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Qu'à ma voix votre ardeur réponde ; v.35 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Servez le fils du plus grand roi du monde ; v.36 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Servons le fils du plus grand roi du monde ; v.38 (Acte 1, scène 3, LE-CHOEUR)
Fasse des conquêtes : v.41 (Acte 1, scène 3, SUIVANT-DE-LA-MUSIQUE)
Trouve-t-on des appas ? v.43 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Fasse des conquêtes : v.49 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Trouve-t-on des appas ? v.51 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Fasse des conquêtes : v.57 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Trouve-t-on des appas ? v.59 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Les dieux seuls en ce jour auront-ils l'avantage v.60 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
Joignons nos voix, nos jeux et nos désirs ; v.64 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
Que l'on donne aux mortels le soin de ses plaisirs, v.65 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
Les dieux prendront soin de sa gloire. v.67 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
Faire au champ de l'Amour les moissons les plus belles ; v.70 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Faites ici des conquêtes nouvelles : v.72 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Ses travaux nous ont fait un repos précieux : v.75 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Mille exploits éclatants consacrent sa mémoire ; v.76 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Célébrons un roi plein de gloire ; v.79 (Acte 1, scène 3, LE-CHOEUR)
Ses travaux nous ont fait un repos précieux ; v.80 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
Mille exploits éclatants consacrent sa mémoire ; v.81 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
Vous qui suivez mes pas, remplissez mon attente ; v.84 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Montrez, par les attraits d'un spectacle pompeux, v.85 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Dans la saison la plus charmante. v.87 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
D'un nouveau trouble agite encor mon âme. v.91 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Pourquoi faut-il, sous ton empire, v.93 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Qu'on ait tant de plaisir d'aimer, v.94 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Et qu'on souffre tant à le dire ? v.95 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Depuis qu'il connaît ma faiblesse, v.98 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Pourquoi faut-il, sous ton empire, v.103 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Qu'on ait tant de plaisir d'aimer, v.104 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Et qu'on risque tant à le dire ? v.105 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Je viens donner quelques moments v.111 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Qu'ici la saison nous présente. v.113 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
L'Amour prend soin de nous conduire, v.118 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Cette confidence m'engage ; v.125 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Que son coeur avec moi partage. v.127 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
Il m'a juré de m'aimer constamment. v.131 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Que mon dépit fasse éclater le vôtre ; v.138 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Il vient ; pénétrons dans son âme v.141 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Entre deux beaux objets, qui tons deux savent plaire, v.150 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
Quelle contrainte ! Quel supplice ! v.156 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
Je vous aimai, charmante Eléonore ; v.158 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
Ont soumis mon coeur à leurs traits ; v.160 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
Oses-tu déclarer ton infidélité ? v.164 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Insulte encore à mon malheur : v.168 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Et toi, perfide amant, crois-tu voir dans mon coeur v.169 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Non, ingrat ! Je prétends que mon courroux égale v.171 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Et surpasse encor mon ardeur ; v.172 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Écoutons leurs concerts, prenons part à leurs jeux. v.180 (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
Tuo crudo strale non fa più per me. v.182 (Acte 2, scène 5, UNE-BOHÉMIENNE)
Tuo crudo strale non fa più per me. v.184 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Non mi giova la crudeltà. v.186 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
Amor, non la voglio con te ; v.189 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Tuo crudo strale non fa più per me. v.192 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Indarno vien a consolar me : v.194 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
Col foco non voglio più scherzar ; v.195 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Amor per me gioco non è ; v.196 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Voglio ridere, non avvampar. v.197 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Tuo crudo strale non fa più per me. v.199 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Formons, s'il est possible, v.200 (Acte 2, scène 5, UNE-MUSICIENNE)
Les plus doux concerts ; v.201 (Acte 2, scène 5, UNE MUSICIENNE)
Formons, s'il est possible, v.204 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Les plus doux concerts ; v.205 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
Formons, s'il est possible, v.212 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Les plus doux concerts ; v.213 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
Nous ressentons dans l'onde v.216 (Acte 2, scène 5, LA-MUSICIENNE)
Il est plus cher au monde v.218 (Acte 2, scène 5, LA MUSICIENNE)
Formons, s'il est possible, v.220 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Les plus doux concerts ; v.221 (Acte 2, scène 5, LE CHOEUR)
Nous ressentons des feux pleins d'appas, v.236 (Acte 2, scène 5, UN-ARMÉNIEN)
Tout le feu de vos yeux a passé dans mon coeur. v.245 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Je crains une rivale, et mon ardeur fidèle v.246 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Je crains plus de votre inconstance. v.249 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Dont je sens les atteintes ? v.252 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Sont les premiers effets d'une naissante ardeur. v.254 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
De ce tendre discours que mon âme est ravie ! v.255 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
L'Amour, armé de la constance, v.259 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Si nos coeurs sont d'intelligence, v.261 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
Pouvez-vous vous connaître, et me le demander ? v.267 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
La conquête d'un coeur est plus aisée à faire v.268 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Vous répondront de mon ardeur. v.273 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Goûtons, sans nous contraindre, v.274 (Acte 2, scène 6, ISABELLE_LÉANDRE)
Ah ! Que pouvons-nous craindre, v.276 (Acte 2, scène 6, ISABELLE, L?ANDRE)
Deux tyrans dans mon coeur exercent leur furie ; v.282 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
Y font mourir l'amour qui leur donna la vie. v.286 (Acte 3, scène 1, RODOLPHE)
On vous séduit, on trahit votre flamme. v.292 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Ah ! Je m'en doutais bien ; et mes soupçons jaloux v.293 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Que méritait votre constance. v.297 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Et laissez agir mon courroux. v.299 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
L'affront est égal entre nous, v.300 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Je me flattais de ce bonheur extrême ; v.303 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
On se laisse aisément tromper par ce qu'on aime, v.304 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
Lorsque l'on est trompé pour la première fois. v.305 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
Vengeons-nous, hâtons nos coups ; v.309 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
La vengeance qu'on diffère v.310 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
Et toi, sors de mon coeur, indigne et faible reste v.312 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Qui crie en vain dans le fond de mon coeur. v.317 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Vengeons-nous, hâtons nos coups ; v.319 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
La vengeance qu'on diffère v.320 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
Rien ne peut s'opposer à mon impatience ; v.322 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Allons, courons à la vengeance. v.323 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Suivons tous, d'une ardeur fidèle : v.324 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
Son pouvoir peut combler nos voeux. v.326 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
Je suis fille du Sort, inconstante et légère, v.329 (Acte 3, scène 3, LA-FORTUNE)
De tous les dieux que le monde révère, v.331 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
Je traîne à mon char la victoire ; v.333 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
Venez implorer mon secours, v.337 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
Je fais naître à mon gré le moment favorable v.339 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
Que, sans moi, l'on attend toujours. v.340 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
Fortune inconstante, v.343 (Acte 3, scène 3, UN-MASQUE)
Tout ton pouvoir v.345 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
Ne fait ni ma crainte ni mon espoir.' v.346 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
Le bien qui peut enchanter mon âme, v.347 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
Est de brûler d'une constante flamme, v.348 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
Élèvent mon sort aux cieux ; v.353 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
Ce sont mes rois, ma fortune, et mes dieux. v.356 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
Je sais que mon rival, dans l'ardeur qui le presse, v.358 (Acte 3, scène 4, RODOLPHE)
Pour l'observer, cachons-nous en ces lieux. v.360 (Acte 3, scène 4, RODOLPHE)
De tes illusions charmantes, v.364 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
Et fais que son coeur enchanté v.369 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
Jouisse du repos que ses yeux m'ont ôté. v.370 (Acte 3, scène 5, L?ANDRE)
Con i dardi v.373 (Acte 3, scène 5, TRIO-ITALIEN)
In contento v.382 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Frà le pene Amor trionfera. v.386 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Dont vous percez les coeurs. v.390 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Se changeront en des plaisirs charmants. v.392 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
On voit les roses les plus belles ; v.394 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Je me suis fait trop longtemps violence, v.400 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Où donc est cet audacieux ? v.402 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Éteindront dans son sang des feux injurieux. v.406 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Je cède à mon impatience ; v.407 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Cher Léandre, je viens, conduite par l'amour, v.409 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Que je le hais ! Que son amour me gêne ! v.413 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Que l'amour violent dont je brûle pour vous. v.416 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Ma voix t'étonne. v.417 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Je sais les trahisons où ton coeur s'abandonne. v.418 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Ce qu'on ne veut pas vous apprendre ? v.422 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Mon coeur par vos attraits s'est trop laissé charmer ; v.426 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
J'espère que le temps rendra mon sort plus doux. v.430 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Le sort que vous gardait mon coeur : v.432 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Ah ! Quand on ressent quelque ardeur, v.435 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Les yeux sont-ils si longtemps à le dire ? v.436 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Et pour payer I'amour dont mon âme est atteinte, v.438 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Dites que vous m'aimez, trompez-moi, j'y consens ; v.439 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Peut-être calmeront les douleurs que je sens. v.441 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
C'est une peine, quand on aime, v.442 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
D'avouer un penchant qu'on trouve plein d'appas ; v.443 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
De déclarer des feux que l'on ne ressent pas. v.445 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Mon tendre amour, de votre haine v.446 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Pour trouver un amant qu'en vain ton coeur adore, v.450 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
Qui de ton coeur s'est rendu maître ; v.455 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
Mais mon juste dépit te fera bien connaître v.458 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur ; v.461 (Acte 4, scène 1, LÉONORE)
Mon ingrat va périr, et sa mort est certaine ; v.462 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Ne chassez point l'amour qui flatte encor mon coeur. v.468 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Doit-elle s'opposer à mon dépit vengeur ? v.470 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur. v.475 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Votre ingrat ne vit plus, et mon rival est mort. v.479 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
A prononcé l'arrêt de son trépas. v.481 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
Que fais-tu ? Qui retient ton bras ? v.487 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
Cruel, dis-moi quel est son crime. v.493 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
Devais-tu croire mon ardeur ? v.495 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
Calmez les déplaisirs dont votre âme est saisie. v.499 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
Aimons-nous, unissons nos coeurs ; v.501 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
Monstre sorti de I'infernal empire ! v.505 (Acte 4, scène 2, LÉONORE)
Laissons de ses regrets calmer la violence. v.510 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Du combat que le peuple a donné dans ces lieux v.512 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Vient montrer sa réjouissance. v.513 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Allons faire savoir à l'objet qui m'offense v.514 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Un trépas dont son coeur sera saisi d'effroi ; v.515 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Nous triomphons sur les eaux, sur la terre ; v.518 (Acte 4, scène 4, UN-CHEF-DES-CASTELLANS)
Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.519 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
Mêlons aussi dans ce beau jour v.520 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
Des chansons d'amour v.522 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
Des chansons d'amour v.524 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
Au son du tambour. v.525 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
Nous triomphons sur les eaux, sur la terre ; v.526 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.527 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Mêlons aussi dans ce beau jour v.528 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Des chansons d'amour v.530 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Des chansons d'amour v.532 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Au son du tambour. v.533 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Sur le sein de Neptune, on est à tous moments ; v.535 (Acte 4, scène 4, UNE-CASTELLANE)
L'empire de l'Amour n'a pas plus de constance, v.536 (Acte 4, scène 4, UNE CASTELLANE)
Et l'on y voit flotter sans cesse les amants v.537 (Acte 4, scène 4, UNE CASTELLANE)
C'est une mer toujours sujette à l'inconstance, v.543 (Acte 4, scène 4, UN-BARQUEROLLE)
Ne songeons qu'aux plaisirs ; v.548 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
Que le vent gronde, v.549 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Que le ciel en feu leur réponde, v.551 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Nous goûtons ici le repos. v.552 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Non, non : pour me rejoindre à cet amant fidèle, v.569 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
Mon sang versé, mieux que mes larmes, v.576 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
Vous allait prouver mon amour. v.577 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
Vient de faire éclater son barbare courroux ; v.583 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Et la nuit et l'Amour m'ont sauvé de ses coups. v.585 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
L'excès de mon bonheur se peut-il concevoir ? v.587 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
Vivons pour nous aimer, vivons, malgré l'envie ; v.591 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Nous triomphons des jaloux et du sort. v.592 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
Aimez-moi, tout vous y convie : v.595 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
Si vous vouliez donner votre sang à ma mort, v.596 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
Suivons nos doux emportements, v.598 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE-ISABELLE)
Aimons-nous d'une ardeur nouvelle ; v.599 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE ISABELLE)
Nous lui devons tous nos moments. v.601 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE ISABELLE)
Fuyons un lieu funeste à de tendres amants. v.602 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Je fais mon bonheur de vous suivre. v.603 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
On doit donner au peuple, en ce jour favorable, v.607 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Un spectacle où d'Orphée on retrace la fable ; v.608 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
Le tumulte et la nuit serviront nos désirs. v.610 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
Où nous pourrons braver la fureur des jaloux, v.614 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
On entend une symphonie très douce. v.627 (Acte 5, scène 1, LE-CHOEUR)
Quelle douce harmonie v.629 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
À ton trône enflammé l'Amour conduit mes pas : v.633 (Acte 5, scène 2, ORPHÉE)
Ou, par pitié, donne-moi le trépas. v.637 (Acte 5, scène 2, ORPH?E)
Plus loin que ton espoir tu portes ta demande ; v.638 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
Mais Pluton y consent, si l'Amour le commande. v.639 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
Mon coeur, chantez votre victoire, v.644 (Acte 5, scène 3, ORPHÉE)
L'Amour est couronné de gloire. v.645 (Acte 5, scène 3, ORPH?E)
Q'on voit partir d'un beau visage ; v.651 (Acte 5, scène 1, OMBRE-HEUREUSE)
Amours, volez tous dans mon âme ; v.655 (Acte 5, scène 5, EURYDICE)
De mon coeur amoureux interrompre la paix. v.657 (Acte 5, scène 5, EURYDICE)
De démons empressés v.667 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
Pluton commande, obéissez. v.669 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
Un crime de l'amour n'est-il point pardonnable ? v.671 (Acte 5, scène 7, EURYDICE)
Riez, chantez, dansez, montrez votre allégresse ; v.674 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
Qu'on ne parle plus de tristesse v.675 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
Rions, chantons, dansons, montrons notre allégresse : v.677 (Acte 5, scène 8, LE-CHOEUR)
Qu'on ne parle plus de tristesse v.678 (Acte 5, scène 8, LE CHOEUR)
Il est temps de partir, l'occasion est belle ; v.680 (Acte 5, scène 9, LÉANDRE)
Tout conspire pour nous, et la mer, et les vents ; v.681 (Acte 5, scène 9, L?ANDRE)
Profitons bien de ces heureux moments, v.682 (Acte 5, scène 9, L?ANDRE)
Allons où l'Amour nous appelle. v.683 (Acte 5, scène 9, L?ANDRE)
L'hiver a beau s'armer d'aquilons furieux, v.684 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
Et fixer des torrents la course vagabonde ; v.685 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
En vain ses noirs frimas, pour attrister le monde, v.686 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
À mon départ le plaisir cesse ; v.690 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
Et, pour mieux s'y livrer, on attend mon retour. v.691 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
Vous qui m'accompagnez, montrez votre allégresse ; v.692 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
Chantons, dansons, profitons des beaux jours ; v.702 (Acte 5, scène 10, LE-CHOEUR)
La raison vainement voudrait vous interdire v.704 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
Les moments que l'on passe à rire v.706 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
Sont les mieux employés de tous. v.707 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
Les moments que l'on passe à rire v.708 (Acte 5, scène 10, LE-CHOEUR)
Sont les mieux employés de tous. v.709 (Acte 5, scène 10, LE CHOEUR)

SAPOR (1704)

Enfin nous la voyons cette grande journée v.1 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Nous la voyons, Théone, et nos bras désarmés v.3 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Rougissent sous les fers dont ils sont opprimés. v.4 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Nos honneurs sont détruits : cette grandeur suprême, v.5 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Ton âme, en ce moment, d'étonnement saisie, v.9 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Reconnaît-elle encor la fière Zénobie, v.10 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Hélas ! Ce temps n'est plus, Théone ; et nos malheurs v.15 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
De mes honneurs passés me fait des maux présents. v.20 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
On respecte toujours le mérite abattu ; v.23 (Acte 1, scène 1, THÉONE)
Qui me rendent mon rang et le jour en horreur. v.28 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
M'arracher aux horreurs dont je suis la victime. v.30 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
On n'est point malheureux, lorsque l'on peut mourir. v.31 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Et l'amour paternel ont formés dans mon flanc. v.40 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Et pour survivre aux maux que l'on me voit souffrir v.43 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Tout flatte les transports de mon âme inquiète. v.49 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Pour arracher son prince à d'odieuses mains, v.51 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Est second fils du roi qui règne dans la Perse ; v.54 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Que son père voulut, pour cimenter la paix, v.55 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Nous n'eussions d'ennemis que les aigles romaines. v.58 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Il proposa d'unir ma fille avec son fils : v.59 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Ma gloire le voulait, l'État y consentit ; v.60 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Je promis à Sapor ma fille et ma couronne : v.62 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Qui, confirmant mon choix, s'emparait de leur âme ; v.70 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Affermir mon empire, et couronner leurs feux : v.72 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Son bras par la victoire, et son cour par l'amour. v.76 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Qui n'ont pu préserver mes fils ni mon époux, v.84 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Et qui, m'abandonnant en prenant leur défense, v.85 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
N'ont pas justifié l'ardeur de ma vengeance ? v.86 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
J'irai, traînant ma honte, à ce char enchaînée, v.90 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Spectacle d'infamie, esclave confondue, v.93 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Des rayons du soleil je soutiendrai la vue ! v.94 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Et, tandis que mon cour dans les douleurs se noie, v.101 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Sur moi tout l'univers confondra sa fureur ! v.104 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Non, je ne verrai point ces détestables jours : v.107 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Que plutôt... Mais rompons d'inutiles discours : v.108 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Écoutons des transports dignes de mon courage ; v.109 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Mettons le fer, le feu, le poison en usage, v.110 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Qui jetez dans mon cour un rayon d'espérance, v.114 (Acte 1, scène 2, ZÉNOBIE)
Murmurer votre voix dans le fond de mon cour ! v.116 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Mais vous me flattez trop, et mon âme égarée v.117 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Ne suit que la fureur dont elle est enivrée. v.118 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Quand ton bras s'étendait sur cent peuples divers, v.123 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Tu veux donc l'entreprendre, et seule, et dans les fers ! v.124 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
La couronne longtemps sur ton front fut flottante : v.126 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Tu n'as pu conserver un seul de tant d'États, v.128 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Ton bras sur ses lauriers veut allumer la foudre ! v.130 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Au milieu de son camp, dans le sein de sa cour, v.131 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Impuissants mouvements de honte et de colère ! v.133 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Trop contente en effet de ne pouvoir plus craindre, v.138 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Quel que soit le courroux dont tu m'as poursuivie, v.141 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Et, pour fruit de tes coups, sans nombre confondus, v.143 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Non, non : s'il faut tomber, que le poids de mes fers v.147 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Ah ! Reviens donc, Théone, v.149 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
Calmer l'impatience où mon cour s'abandonne. v.150 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Bientôt il se montre à vos yeux : v.152 (Acte 1, scène 3, THÉONE)
Votre ordre et votre nom ont porté dans son âme v.154 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
Un plaisir dont soudain ses yeux ont éclaté. v.155 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
Mais pardonnez, madame, à ma témérité, v.156 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
Et tu ne connais pas l'excès de mes malheurs, v.167 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
Si tu crois l'avenir bon à sécher mes pleurs. v.168 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Mais mes maux ne sont pas de ceux qu'il peut guérir ; v.171 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Crois-tu donc qu'oubliant la gloire où j'étais née, v.173 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Je ne songe en secret qu'à m'échapper des fers ? v.176 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Que dis-je ? Est-ce le terme où mon courage aspire ? v.177 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Non, ce n'est pas assez de me rendre à l'empire ; v.178 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Trop de honte en un jour a fait rougir mon front : v.179 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Théone, il faut du sang pour laver mon affront : v.180 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
On m'aime ; espérons tout du pouvoir de mes charmes. v.182 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Tu sais qu'après un siège aussi long que fâcheux, v.183 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Les remparts de Palmyre aux sillons égalés, v.188 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Je fus contrainte enfin, sans bruit, presque sans suite, v.189 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Et d'aller, m'arrachant au bras de mon vainqueur, v.191 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Du Perse à mon secours exciter la lenteur. v.192 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Quand Sabinus, conduit par de plus courts chemins, v.196 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Et mes yeux en ce jour surent venger mon bras. v.208 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Son amour peut servir d'instrument à ma haine : v.210 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
De bienfaits et d'honneurs soit plus comblé que lui ; v.212 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Unissons nos dédains, notre cause est commune ; v.214 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Je me flatte, et mon cour... v.215 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Va, laisse-nous, Théone, un moment seuls ici. v.216 (Acte 1, scène 4, ZÉNOBIE)
Madame, près de vous, par votre ordre on m'appelle : v.217 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Quel excès de bonheur, quelle heureuse nouvelle, v.218 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Dans la commune horreur vous étiez confondu ; v.223 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
J'ai toujours cependant reconnu la vertu : v.224 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Plus je sentais ma haine en mon âme s'accroître ; v.226 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
C'est un bien qu'à mon cour on n'ôtera jamais. v.231 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Au bruit de ses exploits m'apprenne son amour. v.240 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
C'est par mon bras aussi que je prétends, madame, v.241 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Et, contre le Romain armant le Romain même... v.249 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Madame, à ces transports connaîtrez-vous si j'aime ? v.250 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Offre un plus prompt secours à mon impatience : v.254 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Pour servir votre amour, et mériter mon cour, v.255 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Prononcez. v.257 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
On me verrait sur elle exciter la tempête : v.262 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Vous ne répondez rien ! Que m'apprend ce silence ? v.266 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Est-ce donc vous haïr que de mettre en vos mains v.271 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Qu'espérez-vous encor ? Quand on y peut monter, v.275 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Est-il quelque moyen qu'on ne doive tenter ? v.276 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
La Perse, sous vos lois dressant ses pavillons, v.283 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
De ses meilleurs soldats grossir vos bataillons : v.284 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Tous ces peuples armés sauront dessous vos lois v.287 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Contre tout l'univers justifier vos droits. v.288 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Jamais l'occasion ne peut être plus belle : v.290 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Et Firmus, ralliant les mécontents épars, v.295 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Vous ne répondez rien ! Qu'ai-je encore à vous dire ? v.297 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Vous êtes insensible aux honneurs d'un empire, v.298 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Si le trône du monde a pour vous peu d'appas, v.300 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Seront de quelque prix, exposés à vos yeux ? v.303 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Que les cruels malheurs dont je suis la victime... ? v.305 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Ne peut-on vous venger, hélas ! Que par un crime ? v.306 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Non, ce n'est pas le crime, ingrat qui te fait peur ; v.307 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
La crainte de la mort saisit ton lâche cour. v.308 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Pour dérober ton cour aux horreurs d'un remords ? v.312 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
C'est donc une vertu de m'arracher au trône, v.313 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
D'enlever sur ma tète une juste couronne, v.314 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Et d'un sang innocent inonder l'univers ? v.316 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
À de telles vertus ton âme est tout ouverte : v.317 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Mais, quand il faut saisir l'occasion offerte v.318 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Que ton cour innocent ne tentera jamais ! v.324 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Je crains plus ton amour que je ne fais ta haine ; v.326 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Va, cours à l'empereur conter ma perfidie ; v.329 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Dis-lui les attentats que conçoit Zénobie : v.330 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Le désespoir m'aura vengé de ton amour. v.332 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
À quoi m'engage-t-on ? Que veut-on que je fasse ? v.334 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Quoi ! L'on verra ma main, jusqu'alors innocente, v.337 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Non, je ne puis penser à de telles horreurs ; v.340 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Tout mon sang en frémit. Trop cruelle princesse, v.341 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Et ne commençons point par le plus noir des crimes. v.346 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Quoi ! Seigneur, quand le ciel, secondant vos guerriers, v.347 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Vous seul, d'un noir chagrin partout environné, v.351 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Plus qu'aucun des vaincus paraissez consterné ! v.352 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Vous répond du destin du reste de l'Asie ; v.354 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Et César maintenant peut nous dire, à son choix, v.355 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Combien, pour son triomphe, il destine de rois. v.356 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Cher ami, ce grand jour éclairera ma honte ; v.357 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Et, parmi tant de rois, je crains qu'on ne me compte. v.358 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Est-il quelque conquête où votre bras aspire ? v.362 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Le soleil, trop content d'éclairer vos États, v.363 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Et d'un juste tribut honore vos genoux. v.368 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
De quelques mouvements soupçonnez-vous la Perse ? v.370 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Non, non, je ne crains plus d'ennemis que moi-même : v.373 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Pour garantir mon cour d'un funeste poison, v.379 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
J'appelle à mon secours ma fierté, ma raison ; v.380 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
J'oppose à mon amour mon rang et ma naissance, v.381 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Fierté, raison, vertu, tout me livre à l'amour. v.384 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Où ton bras triomphant ramena dans ces lieux v.387 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Je ne me connais plus, ma grandeur m'importune ; v.389 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Je condamne les dieux, j'accuse la fortune ; v.390 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
À tout moment, l'objet dont mon âme est blessée v.393 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Et ton bras pouvait-il, la mettant dans mes mains, v.403 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Mon âme à ce revers s'était-elle attendue ? v.406 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Si j'allume en mon sein des feux plus violents, v.415 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Et dérobe à mon cour le repos que je sens ? v.416 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Tout l'Orient conquis, l'Afrique avec l'Asie, v.417 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Ne me rendront jamais ma liberté ravie ; v.418 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Trop cher, quand il le doit acheter de son cour. v.420 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
J'aime cependant, j'aime ; et, malgré moi, mon âme v.421 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
L'hymen en ma faveur brûlera son flambeau. v.432 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Ismène, dans ces lieux par mon ordre conduite, v.433 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Va bientôt de son sort par ma bouche être instruite ; v.434 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Je l'attends. Mais on vient ; ma gloire et mon amour v.435 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Toute ma fierté cède au feu que je conçois ; v.444 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Par ce honteux aveu commence sa vengeance. v.446 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Pour soumettre mon cour au pouvoir de ses yeux, v.448 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Cent massacres fameux en ont teint notre histoire. v.461 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Des moissons de lauriers, votre rang, vos vertus, v.463 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Quand la liberté parle, on ne veut rien entendre. v.466 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Et cet affront rendant ses fureurs légitimes, v.469 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Contre tout l'univers je soutiendrai mes droits, v.479 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Je maintiendrai sans lui l'honneur du diadème ; v.481 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
On me l'a confié, j'en rends compte à moi-même : v.482 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Qu'on s'en rapporte à moi ; la gloire des Romains v.483 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Aux lois de mon devoir j'ai pris soin de souscrire ; v.486 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
De traits plus glorieux ne marqua son histoire ; v.490 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
L'éclat dont aujourd'hui le sénat est frappé, v.491 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
N'est que de votre gloire un rayon échappé : v.492 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Les traits dont elle peut attaquer votre vie, v.494 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Du chemin de la gloire on ne saurait descendre v.497 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
En vain par mille exploits on a su s'avancer, v.499 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Qui déchaîne à son gré le démon de la guerre, v.506 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Qui tient tout sous ses lois, de borner son pouvoir v.507 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Au terme généreux prescrit par son devoir ; v.508 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Tous tes conseils, Firmin, ne sont plus de saison, v.511 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Et mes sens égarés ont séduit ma raison ; v.512 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Et contre cet amour m'aurait fait révolter, v.515 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Si mon cour un moment avait pu l'écouter. v.516 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Que fais-je cependant dont ma gloire s'offense ? v.517 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Me voit-on de l'empire oublier la défense ? v.518 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Quels tyrans sont en paix ? Quels Romains sont proscrits ? v.519 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Mes arrêts au sénat de sang sont-ils écrits ? v.520 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Je ne veux qu'être un jour arbitre de mon choix. v.524 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Suis-je donc du sénat ou le maître ou l'esclave ? ' v.525 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Qu'il décide mon sort ? Firmin, n'en parlons plus, v.527 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
L'amour est mon vainqueur ; tes soins sont superflus. v.528 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Mais on vient. Que je sens de trouble dans mon âme ! v.529 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Non plus comme autrefois, que l'horreur et l'effroi v.531 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Je sais à quels malheurs le sort m'a condamnée ; v.542 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Puis-je au milieu des fers conserver quelques charmes ? v.545 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Avait, en vous touchant, si mal servi mon cour. v.548 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Par un effort d'amour on peut vaincre la haine, v.554 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Madame, on n'a jamais ressenti tant de feux ; v.556 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
À moi, seigneur ! À moi ! Songez... v.561 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Quel don plus précieux vous prouverait ma flamme ? v.562 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Et je dois renoncer sans peine à la grandeur v.567 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Qu'il faudrait acheter aux dépens de mon cour. v.568 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Il ne m'est plus permis d'accepter de couronne, v.569 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Si Sapor, plus heureux, à mon front ne la donne ; v.570 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Que m'apprenez-vous donc ? Et que m'osez-vous dire ? v.573 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Ne seront pas encor dans ce jour exaucés. v.576 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Je crois peu que l'état où le ciel l'abandonne v.577 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Mais, sans trop pénétrer, peut-on savoir, madame, v.581 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Mon cour ignore encor ce que c'est que l'amour. v.584 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Qui, flattant mes désirs, s'empare de mon cour. v.592 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Mon cour, en ce moment, de plaisir pénétré, v.595 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Vole au-devant de lui, dans mon sein trop serré : v.596 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Je le cherche et lui parle en secret dans mon cour. v.600 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Mes fers sont à mon bras moins pesants que les siens ; v.604 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Ah ! Si l'on aime ainsi, j'avouerai que je l'aime. v.606 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
On reconnaît assez l'amour et ses effets ; v.608 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
J'ai donc senti l'amour, seigneur, sans le connaître : v.610 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
À ce tendre penchant mon .cour accoutumé v.611 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Trouvant dans mon amour mon devoir même à suivre, v.613 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Et, le temps confirmant mes feux de jour en jour, v.615 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Sapor n'a plus tenu mon cour que de l'amour. v.616 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Je ferais plus encor ? Je donnerais ma vie v.617 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Trop contente, en mourant, de te le pouvoir dire : v.621 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Mais ma raison s'égare, et je me sens troubler. v.623 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Qu'un amant, couronné de plus d'un diadème, v.629 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Pour ne devoir qu'à vous le don de votre cour, v.631 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Et, m'abandonnant trop aux transports de mon âme, v.633 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Mais, madame, un moment songez ce que je puis, v.635 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Songez que de nommer un rival qui m'offense v.637 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
C'est presque de sa mort prononcer la sentence : v.638 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Théone, qu'ai-je dit ? v.639 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
Quel trouble en ce moment vient saisir mon esprit ? v.640 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Et les jaloux transports qui déchirent son cour ? v.644 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Il mourra donc, Théone ! Et parce que je l'aime, v.645 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
C'était peu qu'en ces lieux, conduit par son amour, v.647 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Il eût abandonné les grandeurs de sa cour ; v.648 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Que, prodiguant pour moi son sang avec sa vie, v.649 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Son bras de fers honteux sentît la barbarie ; v.650 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Je n'avais pas encore assez rempli son sort, v.651 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Et j'étais réservée à lui donner la mort. v.652 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
C'est toi qui, par ces noeuds, dont l'appareil m'offense, v.657 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Ah, que tes soins cruels me vont coûter de larmes ! v.661 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Il vous ouvre un chemin pour monter à l'empire : v.665 (Acte 2, scène 4, THÉONE)
Cruelle ? Et jusque-là tu peux donc me haïr ? v.667 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
Aux yeux de l'univers montrer ma perfidie ! v.670 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Moi, j'irais, me couvrant d'une honte éternelle, v.673 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Ah ! Périsse en mon cour ce dessein odieux ! v.675 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Mais allons l'informer de tout ce qui se passe ; v.677 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Tâchons de détourner le coup qui le menace ; v.678 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Quoi ! Votre cour encor dans mon sort s'intéresse ! v.682 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Pour moi vous préférez la honte de vos fers v.687 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Aux honneurs éclatants de cent sceptres offerts ! v.688 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Vous remontiez au trône auquel vous étiez née ; v.690 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Vous abandonnez tout, gloire, grandeurs, empire, v.694 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
D'un trône abandonné frivole récompense ; v.697 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Ah, prince ! Dès longtemps par le sort poursuivie, v.701 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
Au mépris des grandeurs où j'allais renoncer. v.704 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Je m'en suis déjà fait une longue habitude ; v.705 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Mais mon cour à changer n'a point mis son étude, v.706 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Peut-être à mon amour me laissai-je séduire : v.709 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Le don de votre cour, cher prince, est, à mes yeux, v.711 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Songez-vous qui je suis ? Ah, princesse charmante ! v.713 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Mon âme en ce moment sur mes lèvres errante, v.714 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Arrêtez ces torrents où mon âme se noie, v.717 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Hélas ! Que ces plaisirs vous coûteront de pleurs ! v.719 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
Mon amour est pour vous le dernier des malheurs ; v.720 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Est-il quelque revers dont je puisse me plaindre ? v.722 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Hélas ! Quand une fois on a vu vos appas, v.723 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Que fais-je ? Je conspire à vous ravir le jour ; v.728 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
D'une secrète horreur mon âme prévenue, v.733 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Pour la dernière fois ! Trop de bonté, madame, v.737 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Vous presse à partager les ennuis de mon âme. v.738 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Et l'on oublie assez son injustice extrême, v.745 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Lorsque l'on se souvient seulement qu'on vous aime. v.746 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Moi, ne vous plus aimer ! Et quel affreux démon v.751 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Verserait dans mon cour ce funeste poison ? v.752 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Permettez-moi du moins de garder mon amour. v.756 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Mon cour, en vous faisant un ardent sacrifice, v.757 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Ciel, détourne les maux que présage mon cour ! v.764 (Acte 3, scène 2, ISMÈNE)
Vos yeux, en ce moment, n'ont point su vous séduire ; v.773 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Vous a-t-on fait savoir qu'il fallait dans votre âme v.785 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Que l'empire d'un cour que le sort m'a donné v.787 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
Oui, prince, je le sais ; on vient de me l'apprendre : v.790 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Et que les mêmes fers dont on charge une tête v.793 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Dussent toujours d'une âme assurer la conquête. v.794 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
De recueillir l'honneur d'un sévère regard v.799 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Que sa bonté sur elle a jeté par hasard. v.800 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Qu'on n'éblouirait pas de l'offre d'un empire, v.802 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
M'assurerait toujours de son obéissance : v.806 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
C'est ainsi qu'on emporte un coeur en cette cour ? v.808 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
D'une esclave orgueilleuse on sait tirer vengeance ; v.809 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Et l'on y sait, de plus, réprimer l'insolence. v.810 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
Lorsque vos bataillons étonnés n'osaient pas v.815 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Incertains du succès que nous devions attendre, v.817 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Ce temps, dont vous pourriez encor vous souvenir, v.819 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Et tous deux à mes yeux ne sont que trop coupables. v.829 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Peut-être d'autres yeux me sont plus favorables. v.830 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
D'un rival tel que vous je sais ce qu'on doit craindre ? v.834 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
D'être aimé seulement autant que l'on vous hait. v.836 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
C'est trop par des raisons fatiguer ma constance : v.838 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Laissons de mon courroux ralentir les éclats. v.839 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Autant que l'on me hait !... v.840 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Je ne le crois que trop : mais si l'on me dédaigne, v.841 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Par de plus sûrs moyens j'obtiendrai qu'on me craigne. v.842 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Ce n'est plus un rival que mon courroux opprime, v.849 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Satisfaire ma gloire, et venger mon amour. v.852 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Non, le ciel ne veut point une telle injustice : v.853 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Je fais plus, je vous fais arbitre de son sort ; v.859 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Que vos feux à jamais pour lui sont consumés, v.863 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Il mourra donc, grands dieux ! Quoi ! Ma bouche perfide v.865 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Loin de sauver ses jours, avancer son trépas ? v.868 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
Qu'il meure par vos coups, et non pas par les miens. v.872 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
Peut avoir désormais toute son étendue. v.874 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Si je m'intéressais plus que vous à son sort. v.876 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Je puis donner l'essor à ma juste vengeance ; v.877 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Armons-nous, punissons un rival qui m'offense ; v.878 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Je vais lui prononcer l'arrêt de son .trépas ; v.883 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Peut-être dans mes yeux il lira le contraire. v.886 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
Ne vous figurez pas que mon âme éblouie v.890 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
À travers cette haine on verra votre amour. v.892 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Dans cet aveu contraint, source de votre ennui, v.895 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
On dit que dans ce jour vous épousez Ismène : v.902 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
D'un doute qui m'outrage éclaircissez mon âme, v.905 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Elle y consentirait ! Non, je ne le puis croire ; v.909 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Immoler sa vengeance, et, vous donnant la main, v.911 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Vendre le sang d'un père à son lâche assassin. v.912 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Monterait-elle au trône où le corps de son père v.913 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Est-elle devenue arbitre de son choix ? v.916 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Sapor y consent-il ? M'avez-vous consultée ? v.917 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
La voix de mon époux, l'avez-vous écoutée, v.918 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Non, ce n'est point mon sang qui coule dans tes veines ; v.922 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Sont-ce là ces transports de haine et de vengeance v.925 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Dont j'ai toujours pris soin de nourrir ton enfance ? v.926 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Réponds-moi ; parle. v.929 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Dois-je encor porter loin l'excès de ma constance ? v.934 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
Mais parmi ces discours, dont je dois être las, v.935 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Qu'en répandant sur vous un rayon de ma gloire, v.937 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Je misse à votre front une tache si noire ; v.938 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Ma fierté dès longtemps avait vu le contraire ; v.942 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Et, soigneux de mon nom, j'ai craint jusqu'à ce jour v.943 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
L'amour, de son côté, vient entraîner mon âme. v.946 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Quoi qu'il en soit enfin, quoi qu'on en puisse dire, v.949 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Je le veux, je l'ordonne, et cela doit suffire ; v.950 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Dussé-je me couvrir d'un affront éternel, v.951 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Je conduis dans ce jour votre fille à l'autel. v.952 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Mon amour est encor plus fort que ma vengeance. v.954 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Ces murs me rediront ce que vous aurez dit. v.956 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Dieux cruels, voyez-moi, suis-je assez confondue ? v.958 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
Je verrai donc ma fille, amenée aux autels, v.959 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
Mes yeux seront témoins... v.961 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
De reproches affreux n'accablez point mon âme ; v.962 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
Plaignez plutôt mon sort ; pour sauver ce que j'aime, v.965 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
J'immole mon amour, je m'immole moi-même ; v.966 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
Ce jour est pour Sapor celui de son trépas. v.968 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
Le jour de son trépas ! Dieux ! Quelle tyrannie ! v.969 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
Ah, madame ! Arrêtons son courroux. v.971 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
Ah ! Périssons, ma fille, et Sapor avec nous. v.972 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
D'un indigne attentat sauvons notre mémoire ; v.973 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
Nous ne vivons déjà que trop pour notre gloire. v.974 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
Nous vivons pour mourir, mais nous ne naissons pas v.976 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
Qu'ils doivent rendre tel qu'ils l'ont reçu des dieux, v.980 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
Un mouvement secret dans le fond de mon cour v.983 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Je venge mes délais par mon impatience ; v.985 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Vos beaux yeux dans mon cour excitent la vengeance ; v.986 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Ce retour dans mon cour ?... v.990 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
On vous aime, on me tue aujourd'hui dans ces lieux. v.991 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Détournons les éclats de ce coup sur sa tête ; v.994 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Prévenons ses desseins, détruisons ses projets ; v.995 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Changeons, par un seul coup, ses lauriers en cyprès ; v.996 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Ces transports, ces fureurs dont votre âme est saisie, v.1001 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Ce généreux courroux, confondu dans mon âme v.1005 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Mon cour est amoureux autant qu'il est jaloux. v.1008 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
L'hymen que dans ces lieux par votre ordre on apprête, v.1010 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Ces flambeaux dont votre âme a conçu tant d'effroi v.1011 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
Ne se fait pas pour vous ! Et pour qui donc, madame ? v.1013 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Vous voulez m'abuser ; non, je ne puis vous croire : v.1018 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Sont, au premier signal, prêts à suivre mes pas. v.1024 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Allons, madame, allons, volons à la vengeance. v.1029 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Déjà plein des transports de mon impatience, v.1030 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Et contraindre le ciel à nous être propice. v.1034 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Ah ! Suivez les transports dont vous êtes épris, v.1035 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Et songez que mon cour en doit être le prix. v.1036 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
Où vais-je ? Où suis-je ? Hélas ! Où courons-nous, Théone ? v.1037 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
Ma raison me trahit, ma vertu m'abandonne ; v.1038 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Mon cour est dévoré des plus cruels ennuis ; v.1039 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Je crains d'y rencontrer un malheureux que j'aime ; v.1041 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Me reproche mon crime et s'arme contre moi. v.1044 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
De quel front, de Sapor soutiendrai-je la vue, v.1045 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Si, de ma trahison déjà trop confondue, v.1046 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Où le sang de mon père est fumant à mes yeux ? v.1048 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Lui marquera l'état de mon cour infidèle ; v.1050 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Quand il m'entendra dire, interdit et confus, v.1051 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Fuyons, fuyons, Théone, au sein d'un antre horrible ; v.1058 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Cachons-nous dans l'horreur des plus sauvages lieux ; v.1059 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Renonçons pour jamais à la clarté des cieux. v.1060 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Viens, Théone, suis-moi. Mais quelle erreur m'emporte ! v.1061 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Où puis-je aller, grands dieux ! Quels chemins sont ouverts ? v.1063 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Ordonnez de mon sort, je suis prête à vous suivre : v.1066 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
Non, demeurons. En quel affreux séjour v.1071 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
Ne porterais-je pas ma honte et mon amour, v.1072 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Après avoir conçu le dessein téméraire v.1073 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
D'épouser en ce jour l'assassin de mon père ? v.1074 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Il suffit que mon crime étonne l'univers, v.1075 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Et frustrant l'empereur du don de votre main, v.1079 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
Voilà de tes conseils l'ordinaire injustice. v.1081 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
Veux-tu que contre lui je tourne encor mes coups ? v.1084 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
C'est donc peu contre lui que la rage et l'envie ; v.1085 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Dans le trouble où je suis ne m'abandonne pas. v.1088 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Enfin le ciel, madame, à mes voeux moins contraire, v.1089 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Luit d'un rayon plus pur ; il permet que j'espère, v.1090 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et mon cour tout entier se livre à la fureur. v.1096 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Serais-je donc trahi ? Par qui ? Comment ? Pourquoi ? v.1104 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Est-ce ainsi que vos yeux enflamment mon audace, v.1106 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Qui devait animer et mon bras et mon cour ! v.1108 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mon courage inquiet depuis longtemps murmure v.1113 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et que, tout malheureux et tout abandonné, v.1119 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
J'étais digne du cour que vous m'avez donné. v.1120 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et pourquoi verse-t-on du sang avec ces armes ? v.1122 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Cédons à la fureur. v.1123 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Contre ce cour ingrat qui ne peut être à vous. v.1124 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Qui ne peut être à moi ! C'en est donc fait, madame ? v.1129 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vos sens d'une autre ardeur sont enfin prévenus ; v.1131 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Dont il vous plut jadis irriter mes ardeurs : v.1136 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Non, pour vous reprocher votre injustice extrême, v.1137 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je ne veux exciter contre vous que vous-même ; v.1138 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Au lieu de condamner votre esprit inconstant, v.1139 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je vous pardonne tout, si j'en puis faire autant. v.1140 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Croyais-je que toujours... Ah ! Trop longtemps déçu, v.1151 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Ma raison prévenue, et mon cour enchanté... v.1155 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Non, je n'étais point fait pour tant de cruauté. v.1156 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je me croyais aimé, j'adorais mon erreur : v.1160 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Ne pouviez-vous encor quelque temps vous contraindre ? v.1161 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Hélas ! Connaissez mieux en quel temps je veux feindre. v.1162 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Je ne veux rien connaître ; assuré de mon sort, v.1163 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Abandonné, trahi, désespéré, vaincu, v.1171 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Quel trouble me saisit ! Je tremble, je frissonne. v.1173 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Ah, Théone ! Fuyons. La force m'abandonne. v.1174 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
Fuyons... v.1175 (Acte 4, scène 2, ISM?NE)
Vous me suiviez longtemps et du cour et des yeux ? v.1180 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Que le plaisir charmant de vous la raconter, v.1191 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Pour qui donc ai-je mis tant de villes en cendre ? v.1193 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Pour qui coulait le sang que l'on m'a vu répandre ? v.1194 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Apaiser, par mon sang, les mânes murmurants. v.1196 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mon bras leur eût offert un sanglant sacrifice, v.1198 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et que vous eussiez vu leurs sillons désolés v.1199 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Blanchir des ossements dont ils étaient comblés : v.1200 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
De vastes flots de sang j'eusse inondé la terre ; v.1202 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous le savez, vos yeux sont des témoins fidèles : v.1206 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
L'Oronte a vu deux fois ses flots précipités, v.1207 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Remonter vers leur source, et cherchant un passage, v.1209 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
S'égarer dans les champs voisins de son rivage. v.1210 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Quel fruit de mes travaux, grands dieux ! N'en parlons plus ; v.1211 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mais calmons la fureur qui de mon cour s'empare. v.1214 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous m'aimeriez encor ! Non, je suis trop coupable. v.1217 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Je devrais être plainte, et non être haïe. v.1222 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Ah ! Dans mon désespoir, v.1223 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Qu'il me tarde de voir mon bras, de sang avide, v.1229 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Faisons sentir ici ceux de la jalousie ; v.1234 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Cruel, tu périras, et ton sang va couler ! v.1236 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Tremblante pour ses jours, dans son sort s'intéresse ; v.1238 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Il mourra de mes coups, j'irai chercher son cour. ' v.1239 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mais, hélas ! Pardonnez à ma juste fureur, v.1240 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Sortons d'ici, Théone, je me sens accablé ; v.1247 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Enfin dépouillons-nous d'une feinte apparence ; v.1249 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Déchirons maintenant ce voile de constance v.1250 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Où ma faiblesse a su si longtemps se cacher ; v.1251 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Ouvrons enfin la scène, exposons à la vue v.1253 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Éclatez, mes regrets trop longtemps retenus ; v.1255 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Voilà pour quel usage on me laissait la vie ! v.1257 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Hé bien ! Es-tu content ? La fortune et l'amour v.1259 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
M'ont-ils assez joué l'une et l'autre à leur tour ? v.1260 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
À quel point se réduit toute mon espérance ! v.1262 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Je ne sais ; mais, hélas ! Renonce-t-on au jour, v.1271 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Quand on ne peut encor renoncer à l'amour ? v.1272 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Mais quel transport jaloux s'élève dans mon cour ? v.1276 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Quoi ! L'on vous aimera (j'en frémis quand j'y pense), v.1277 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Non, je serai vengé dans le sein du trépas. v.1283 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Mais, tandis que je vis, vengeons-nous par mon bras. v.1284 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Que l'amour dans mon cour se convertisse en rage : v.1286 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
D'un orgueilleux rival allons percer le flanc, v.1287 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Et noyons son amour dans les flots de son sang. v.1288 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Courons, qu'attendons-nous ? Qu'il périsse !... v.1289 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Venez voir le désordre et l'horreur de mon âme ; v.1290 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Venez, considérez l'état où l'on m'a mis : v.1291 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Vous ne direz jamais quels sont mes ennemis. v.1292 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Lorsque je vais verser tout mon sang à ses yeux ; v.1296 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Et que mon bras, armé pour se rendre justice, v.1297 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Les dieux n'allaient-ils pas ordonner de ma mort ? v.1304 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
J'aurais abandonné ma languissante vie v.1305 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Ma fille est malheureuse, et voilà tout son crime : v.1310 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Son infidélité, dans ce jour malheureux, v.1311 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Bien plus que sa constance, a fait briller ses feux. ' v.1312 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
D'amour et de terreur son âme combattue v.1313 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Qu'elle ne prononçait que pour sauver vos jours. v.1316 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Non que je veuille ici, trop pleine de tendresse, v.1317 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Si de meilleurs conseils avoient été suivis, v.1319 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Ma fille, vous et moi, nous serions tous péris, v.1320 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Ismène a consenti, dans ce funeste jour, v.1323 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Pour sauver son amant, d'immoler son amour ! v.1324 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
À ce flatteur espoir puis-je livrer mon âme ? v.1326 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Quoi ! Malgré ses froideurs, Ismène, dans son cour, v.1327 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
N'étaient que des effets d'amour et de contrainte ? v.1330 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Ah ! Pardonnez, Ismène, à mon aveuglement ; v.1331 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Pardonnez aux transports d'un trop crédule amant ; v.1332 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Plus que la vérité, dans mon malheur vous jette : v.1338 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Dissipé mes frayeurs, rassuré mon courage. v.1342 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Eh ! Contrainte à tenir un discours odieux, v.1343 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Son cour ne pouvait-il s'exprimer par ses yeux ? v.1344 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
On l'observait. v.1347 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
On l'observait, grands dieux ! Ah ! Courons, hâtons-nous : v.1348 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Nos projets sont détruits ; tout est perdu, madame. v.1349 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Hélas ! Dans les transports qui déchiraient mon âme, v.1350 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Je n'aurai pu me taire ; on saura... j'aurai dit... v.1351 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Je sens que dans mon cour l'espoir s'évanouit. v.1352 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Quel malheur ! Quel revers ! Dieux ! Quelle est donc ma vie ? v.1354 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Tous mes moments ne sont qu'un éternel retour v.1355 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Allons, courons finir mes jours et ma misère. v.1357 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Il ne te reste plus contre moi qu'un seul trait ; v.1359 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Je l'attends : tonne, frappe, et je suis satisfait. v.1360 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Défendez votre cour contre ces vaines craintes ; v.1362 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Dans mon appartement Sabinus va se rendre ; v.1365 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
De ses soins empressés nous devons tout attendre. v.1366 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Nous avons des amis touchés de nos malheurs, v.1367 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Allons, madame, allons, le succès est certain, v.1371 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Non, non, vous n'irez point : qu'il vienne ici, s'il ose, v.1373 (Acte 5, scène 1, ZÉNOBIE)
Achever cet hymen que son cour se propose, v.1374 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Il est plus d'un chemin pour aller à son cour ; v.1376 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Mon bras, mieux que vos yeux... v.1377 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Est un faible secours contre tant de puissance. v.1378 (Acte 5, scène 1, ISMÈNE)
Que pourront nos efforts ? v.1379 (Acte 5, scène 1, ISM?NE)
Va verser sur ton front un opprobre éternel ; v.1380 (Acte 5, scène 1, ZÉNOBIE)
Du meurtre de ton père encor toutes fumantes ; v.1382 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Tout reproche ton crime à tes perfides yeux. v.1384 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Si de ces monuments exposés à ta vue, v.1385 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Ton âme, en ce moment, n'est assez confondue, v.1386 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Pour aller dans ton cour exciter des remords, v.1388 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Ombre de mon époux . . . . . . . . . . . . . v.1389 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Je cède enfin, madame, à mon impatience ; v.1391 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Les moments sont trop lents, je cours à la vengeance. v.1392 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
C'est trop longtemps ici l'attendre et se cacher ; v.1394 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
En versant tout mon sang, je puis laver l'erreur. v.1398 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Dans ce moment pourtant, vos yeux en sont témoins, v.1401 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Et, n'accusant que moi d'une fausse inconstance, v.1403 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Non que par ces raisons je veuille m'excuser ; v.1405 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Et ce cruel moment, dont le retour m'accable, v.1407 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Ah ! Périsse un soupçon né de mon désespoir, v.1409 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Et le crédule coeur qui le peut concevoir ! v.1410 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
D'autres me vengeront. v.1421 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Et mon bras va venger le crime de mes yeux. v.1426 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Je renonce, à ce prix, madame, à la vengeance : v.1427 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Vous allez à l'autel flatter son espérance ; v.1428 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Mon cour de son bonheur serait encor jaloux. v.1430 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Non, laissez-moi, madame, achever mon ouvrage : v.1431 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Moi seul j'espère tout du feu de mon courage ; v.1432 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Ciel ! Conservez Sapor, j'abandonne le reste. v.1436 (Acte 5, scène 3, ISMÈNE)
Non, prince, il n'est pas temps encore de partir, v.1437 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
Son supplice déjà sert d'exemple aux rebelles, v.1440 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
Voilà donc de quel prix vous payez ma tendresse ! v.1444 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
Par quel aveuglement aurais-tu donc pu croire v.1448 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Je prétends te haïr, même au fond des enfers. v.1454 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Tes bourreaux sont-ils prêts ? Tu risques trop d'attendre : v.1456 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Ainsi bientôt mes jours seront en sûreté. v.1458 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
Le plus affreux trépas n'a rien dont je pâlisse. v.1459 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Je triomphe : un rival à mon sort porte envie. v.1467 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Tout le regret que j'ai d'abandonner la vie v.1468 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Tes jours sont à leur fin. Gardes, qu'on le saisisse. v.1472 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
Seigneur, ordonnez donc que je meure avec lui. v.1474 (Acte 5, scène 3, ISMÈNE)
Et mon sang est cent fois trop payé de vos larmes. v.1478 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Ce n'est donc que pour moi qu'on devient pitoyable : v.1487 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
On punit l'innocent, on pardonne au coupable. v.1488 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Ordonnez de ma main, disposez de mon cour. v.1490 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Finissez un discours dont ma fierté murmure, v.1495 (Acte 5, scène 4, ZÉNOBIE)
Nous pourrions, vous et moi, l'en haïr un peu moins, v.1498 (Acte 5, scène 4, Z?NOBIE)
Barbares, redoutez les éclats du tonnerre ; v.1504 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
Mon, vous rie voulez point que ce héros périsse ; v.1507 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
L'empereur vous l'ordonne, allez, j'y cours moi-même. v.1511 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Mais, dieux ! Firmin... . Mon horreur est extrême. v.1512 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Ah, barbare ! C'est vous dont les secours trop lents... v.1513 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Quelle raison près de moi te rappelle ? v.1515 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
Que brûlant d'arriver au lieu de son trépas, v.1521 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Son ardeur devant nous précipitait ses pas ; v.1522 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Où des rois ses aïeux sont les bustes antiques : v.1524 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
« Arrêtons-nous ici, dit-il ; c'est dans ces lieux, v.1525 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Aussitôt, d'un effort plus prompt que le tonnerre, v.1532 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Nous le voyons saisi du fer d'un des soldats : v.1533 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
« Lâches, retirez-vous ; qu'on ne m'approche pas, v.1534 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Il enfonce le fer promptement dans son sein ; v.1538 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Il se perce, son sang par deux canaux bouillonne. v.1539 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Ce spectacle sanglant n'offre rien qui l'étonne ; v.1540 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Et lui seul, sans effroi, voit tout son sang couler : v.1542 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
« Je meurs, enfin, dit-il, et les dieux l'ont permis ; v.1545 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
J'assure, d'un seul coup, mon trône et mon amour. v.1554 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
Monstre que les enfers ont produit en fureur ! v.1558 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Si de ton sang impur j'osais souiller mon bras : v.1562 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Dans les frémissements de mon horreur extrême, v.1563 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
J'irai, sans ton secours, dans la nuit du trépas : v.1570 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Viens m'y voir dans les bras de ton rival heureux. v.1574 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Ma fille, vous mourez ! Ce coup est mon ouvrage. v.1579 (Acte 5, scène 5, ZÉNOBIE)
Elle est morte, et son bras a trahi son courage : v.1587 (Acte 5, scène 6, ZÉNOBIE)
J'aime mieux voir ma fille, avançant son trépas, v.1593 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
Je crains peu son courroux. Firmin, suivez la reine : v.1596 (Acte 5, scène 7, AURÉLIEN)
Qu'on la sarde. Je perds le fruit de mes exploits, v.1597 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)
Et l'honneur d'un triomphe offert à mon retour, v.1601 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)

ARLEQUIN AUX ENFERS (1689)

Les chemins sont diaboliques ; je croyais que je ne me tirerais jamais des ornières. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Il faut l'aller attendre à la descente du coche, pour lui donner la main. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
- Bonjour, ma petite femme ; d'où vient donc que vous n'êtes pas noyée ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Par ma foi, monsieur, nous avons eu bien de la peine. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Cela est vrai, monsieur, c'est moi qui l'ai repêchée. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Tu n'avais que faire de te donner tant de peine. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Les méchantes femmes sont de liège, et ne vont jamais à fond. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Voilà un pauvre poisson qui n'en peut plus. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Tenez, monsieur, voyez, il est sur les dents ; il sera fourbu de ce voyage. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Il y a huit jours que nous marchons sans débrider. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Quel poisson est-ce cela ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
C'est un maquereau, monsieur. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Voilà une bonne voiture pour une femme ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Dis-moi donc présentement ce que nous venons faire ici, et pourquoi on nous a fait déménager aussi vite que si nous avions dix commissaires à nos trousses. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Cela a été un peu chaud ; mais est-ce qu'on vous a pris pour du train dans notre quartier ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Non pas tout à fait ; mais on a jeté nos meubles par la fenêtre. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Il a eu l'effronterie de m'appeler en duel. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Et depuis quand donc les musiciens sont-ils devenus si braves ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Bon, bon ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Ils enragent de se battre quand ils ne voient personne. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
« J'ai appris, mon petit mignon, que vous vous mêlez de chanter et de racler le boyau. (Acte 1, scène 1, AMPHION)
Que cela ne vous arrive plus ; car je vous ferais chanter sur un diable de ton. (Acte 1, scène 1, AMPHION)
Je veux vous voir les instruments à la main, quoique vous ne soyez qu'un chantre du Pont-Neuf, et que vous ne deviez chanter qu'avec des grenouilles, ou braire avec des ânes comme vous. » (Acte 1, scène 1, AMPHION)
De quoi vivrons-nous en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Car nous n'avons point d'argent. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Si tu voulais me laisser faire, je ferais de bonnes connaissances, et nous n'en serions pas plus mal. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Je me défie diablement de ces femmes qui battent monnaie en l'absence de leurs maris. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
J'ai des secrets merveilleux, qui m'ont été donnés par un chimiste qui m'aimait autrefois. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
N'est-ce pas celui qui a le laboratoire au collège des Quatre-Nations, qui vend du chocolat volatil, de la crème de perle et du sirop de diamants ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je compose une huile, que j'appelle élixir de patience, dont une goutte, appliquée sur le front d'un mari, le délivre pour jamais du mal de tête. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Mais je crois que tu gagnerais bien davantage si ton secret le délivrait de sa femme. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
J'en ai un autre bien plus beau pour les femmes d'aujourd'hui : je compose la poudre de bonne réputation. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Qu'une coquette soit décriée, que sa conduite soit la plus raboteuse du inonde, elle n'a qu'à changer de quartier, ne plus voir d'hommes, et prendre une pincée de ma poudre dans un bouillon, en trois mois elle fera assaut de vertu avec les plus vestales. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Voilà le plus beau secret du inonde. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Le malade meurt ordinairement ; mais s'il ne mourait pas, ce serait le plus beau secret du monde. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je n'ai qu'à aller aux Invalides, je servirai de grue pour monter les pierres, et on me paiera comme trente manoeuvres ensemble. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Fais-toi plutôt maître à chanter ; on te donnera deux louis d'or par mois, et tu trouveras peut-être quelque écolière à qui tu ne déplairas pas ; car voilà la grippe des femmes d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Est-ce un si bon métier ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je te dis qu'il n'y a pas une plus jolie vacation au monde ; on est de tous les bons repas ; jamais de promenades sans le maître à chanter : on se donne de petits airs de familiarité avec l'écolière ; on lui prend la main pour lui faire battre la mesure : le mari passe tout sur la foi de la musique, et il ne se doute pas, bien souvent, de la partie qu'on fait chanter à sa femme. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Voilà mon affaire : il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse ; il me semble que je ne suis pas assez bien habillé. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ne te mets pas en peine ; tu n'auras pas montré trois mois, que tu seras aussi doré que les maîtres à danser. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Bon ! (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Une écolière, en levant une jupe chez un marchand ; ne lève-t-elle pas aussi une veste pour son maître de musique ? (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
C'est le mari qui paye cela ; la bête a bon dos. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
'Voilà de jolis profits ; mais aussi on a bien de la peine : c'est un rude métier : il faut quelquefois chanter quand on a envie de boire. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Adieu ; je m'en vais chercher Orphée ; il n'a qu'à se bien tenir ; je lui ferai manger son violon jusqu'au manche. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Et moi, je vais travailler à ma poudre de bonne réputation. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Il y a longtemps, madame, que la tapisserie de mes inclinations est pendue au clou à crochet de vos beautés. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Il est assez difficile, monsieur, de vous répondre juste sur ce que vous me demandez. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je vous reconnais à vos flamboyantes prunelles. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'en suis pourtant toujours pour ce que j'ai dit, voilà qui est diablement chiffon. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Si nous nous marions ensemble, jamais nos enfants n'entreront dans le régiment des gardes. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Apparemment, monsieur, que vous avez quelque cheval à assortir, ou bien vous me voulez prendre la mesure d'un habit. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Que je serais heureux si je pouvais être le tailleur fortuné qui prendra la mesure d'une si aimable personne ! (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Mais je crains bien que les ciseaux de mon amour... (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Point du tout ; je vous avoue que je n'ai point le don de deviner. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Comme mon amour ne vise qu'au mariage, plus je vous regarde, et plus je trouve que vous êtes assez mon fait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Quand on a une femme à prendre, les plus petites sont toujours les meilleures. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Suivant cette maxime-là, je suis donc fort bonne à marier ? (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Allons, la belle, dites la vérité ; n'est-il pas vrai que vous serez bien aise d'être ma moitié ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'enrage quand je vois ces petits embryons de cour vouloir faire assaut avec moi. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Ce sont de plaisantes marmousettes ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
J'ai le derrière un peu gros, tirant même sur le porteur de chaise ; mais mon médecin m'a promis qu'il me ferait en aller cela ; il m'a ordonné de prendre du petit-lait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Mais laissons cela, et parlons du plaisir que nous aurons. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
On se trompe quelquefois dans ce calcul-là, et l'on n'y trouve pas souvent tout le bonheur qu'on s'y était proposé. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Une fois seulement, après avoir pris du tabac, je voulais éternuer, elle me fit manquer mon coup ; de dépit, je pris un chandelier, je lui cassai la tête, et elle mourut un quart_d_heure après. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Voilà le seul différend que nous ayons jamais eu ensemble, et qui ne dura pas longtemps, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Quand une femme doit mourir, il vaut bien mieux que ce soit de la main de son mari que de celle d'un médecin, qu'il faut bien payer, et qui vous la traînera six mois ou un an. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Je n'aime point à voir languir le inonde ; et puis l'on gagne son argent par ses mains. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Mon père a fait mille combats en sa vie, où il a toujours tué son homme. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
C'est que, comme il était fort charitable, lorsqu'il rencontrait quelque agonisant que l'on menait à la Grève, il se mettait avec lui dans la charrette, et l'aidait à mourir du mieux qu'il pouvait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Tous ses confrères les médecins (car il avait pris ses licences dans leur école) disaient qu'il n'y avait jamais eu un homme aussi adroit, et qu'on ne voyait point de besogne faite comme la sienne : aussi l'avaient-ils fait recteur de la Faculté. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Comme ce sont peut-être des talents de famille, vous deviez prendre la charge de monsieur votre père. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je m'y sentais assez d'inclination ; mais vous savez qu'il faut qu'un gentilhomme voie le pays. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'ai couru par toutes les sept parties du monde, et me voilà enfin à vos pieds, ma divine princesse, le coeur en braise, pour vous dire que je me pendrai assurément, si vous n'êtes unie avec moi par le lien conjugal. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Bon, voilà une belle affaire ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je le suis aussi ; mais il n'y a rien de si aisé que d'être veuf ; cinq sous de mort aux rats en font l'affaire. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Allons donc, épine de mon âme, touchez là ; commençons les préliminaires de notre mariage. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Tout doucement, monsieur ; réservez ces caresses-là pour votre femme. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Et dans peu j'espère lui donner d'une potion cordiale qui l'empêchera d'avoir faim de longtemps. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
C'est-à-dire que voilà la manière dont vous traitez vos femmes, quand vous voulez les régaler : je suis votre très humble servante, je n'aime point la mort aux rats. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Arrêtez donc, beauté léoparde ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Que j'ai de joie de te voir, mon petit bouchon ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Voilà donc les transports de ton amour ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Non, je ne serai pas contente que je ne t'aie étranglé de mes propres mains. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
On égorge un bourgeois. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Quel vacarme faites-vous donc là ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Fi donc ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Quelle honte d'estropier une pauvre femme ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Quand vous voulez battre une femme, que ne lui sanglez-vous un coup de bâton sur la tête, sans vous amuser à la faire crier deux heures ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Qu'est-ce donc qu'il vous a fait ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Allons, je veux faire la paix : je n'aime pas à voir de noise dans un ménage ; je veux vous raccommoder : venez çà. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Non, je ne lui pardonnerai jamais. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Allons, vous voilà quittes. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Sans moi, vous vous seriez battus, et vous voilà les meilleurs amis du monde. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Voilà un sac de charbon de l'enfer qui va à la promenade. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Monsieur ou madame, car je ne sais si vous êtes mâle ou femelle, je ne vous vois que par derrière... (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Une personne de mon savoir... (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Et qui est le premier consignant pour entrer ici-bas à l'Académie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
C'est donc une académie de malins esprits. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Je me promenais sur les bords du Cocyte, pour travailler plus en repos à ma harangue, et tu viens te jeter au travers de mes conceptions ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Comment donc ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Je sais bien que la plupart des académiciens, là-haut, ne se donnent pas cette peine-là, et que, pourvu qu'ils la sachent lire, on les reçoit tout d'une voix ; mais ce n'est pas de même ici ; et il ne suffit pas de savoir faire l'anatomie d'un mot, pour être l'interprète des mystères de notre diabolique Académie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Est-ce qu'on me recevrait ici, si j'en avais été ? (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
J'ai été le plus bel esprit de mon temps, et j'ai fait en ma vie plus de cent comédies. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
C'est moi qui ai enrichi les comédiens français ; et il n'y avait point d'hiver que je ne leur donnasse sept ou huit pièces, tant sérieuses que comiques. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Et les jouait-on longtemps ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Jamais qu'une fois ; mais aussi tout Paris venait se crever à la première représentation ; car personne ne voulait attendre la seconde, de peur de ne la point voir. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Une comédie nouvelle, pour être bonne, ne doit se jouer qu'une fois ; quand elle va jusqu'à deux, ma foi, on s'ennuie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
J'ai mis le siècle dans ce goût-là ; et, si vous y prenez garde, depuis moi, tous les auteurs donnent là-dedans. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Ils ont raison, au bout du compte ; car, comme les bonnes choses aujourd'hui n'ont point de cours, pour peu qu'une méchante pièce puisse être représentée une fois, voilà les comédiens riches. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Les vôtres étaient donc sur ce pied-là ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Tout au contraire, je marquai, dans mes rôles, les endroits où l'on devait siffler, afin que l'acteur se reposât et qu'il reprit haleine. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
C'est le jugement qui conduit tout cela. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Quand cette quinte-là prend au parterre, il démonterait Titus et Bérénice. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Je m'étais, de mon vivant, abonné avec un marchand de sifflets, qui était, dans son métier, le premier homme du monde. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Les comédiens vous ont bien de l'obligation. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Pour le mettre en crédit, j'avais fait un opéra, moi, qu'on allait jouer quand je mourus. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Ce devait être la plus belle chose qu'on eût jamais vue sur le théâtre. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Je ne l'avais pas pris de la métamorphose comme ces chardons du Parnasse ; fi ! (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Cela sent le collège : je l'avais tiré tout entier de l'histoire de France ; il portait pour titre : les Aventures du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Les Aventures du Pont-Neuf ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Voilà un auteur échappé des Petites-Maisons des enfers. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Comment donc ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Le Pont-Neuf n'est-il pas le plus bel endroit de Paris ? (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Ergo, les Aventures du Pont-Neuf sont les plus beaux traits de l'histoire de France. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
C'est une figure, ignorant, que nous appelons en latin, pars pro toto ; et en grec synecdoche... (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Comment donc ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Avant que d'aller plus avant, je voudrais bien savoir une chose de vous ; car on dit que l'on est si savant quand on est mort ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Voyons : là, levez le nez, l'air fixe, le corps ferme, la tête droite ; montrez la langue. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Montrez-moi votre main ; ah, ah ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Je vous remercie : quand on fera des chevaliers de cet ordre, je vous prierai de faire mes preuves. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
C'est une chose étonnante, phlégétontique assemblée, que de voir l'affluence d'âmes qui tombent journellement par vos soins dans mon royaume : il faut désormais refuser l'entrée aux survenants, ou faire bâtir des appartements nouveaux ; et, pour cela, je crois qu'il sera bon de lever un droit sur le bois et le charbon qui se brûlent ici-bas : voilà le sujet pour lequel je vous assemble. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Ne parlons point d'impôt : c'est quelque nouveau venu de maltôtier qui vous a soufflé cet avis-là. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
J'ai vu autrefois le temps si misérable, qu'il ne venait pas ici le moindre petit griffonneur de sergent, qu'il ne fallût députer un diable tout exprès pour aller le quérir ; et présentement, nous ne sommes employés qu'à les chasser : il faut que les greffiers attendent des années entières à la porte, parce qu'ils ne veulent pas passer devant les conseillers, qui pleuvent ici de toutes parts. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Oui ; mais vous ne savez pas que, moi qui suis Pluton, je n'ai pas plus de droit en enfer que ces messieurs-là. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Vous avez eu raison ; ce serait le moyen de gâter bient8t tout ici. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
Je veux que vous soyez témoins de ce que je dis, et que Caron apporte devant vous le livre journal des âmes qu'il a passées aujourd'hui. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Ces messieurs-là font mieux nos affaires là-haut : il les faut renvoyer. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Je ne veux plus qu'on en reçoive aucun à l'avenir qu'il n'ait une attestation de service et un certificat des fossoyeurs, comme il a bien et fidèlement exercé sa charge de médecin, et tué pour le moins dix mille personnes à sa part. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
On est échauffé en ce pays-ci, et on a besoin de lavements pour se déconstiper. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Il est vrai qu'il en est tombé ce matin une bruine ; on ne se voyait pas en enfer. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Pour les fermiers, tout franc, il n'y a plus moyen de les passer ; ils sont si gros et si gras, que ma barque enfonce. (Acte 1, scène 9, CARON)
Nous ne pouvons pas les refuser, c'est ici leur apanage. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Pour ceux-là, il faut en faire provision ; c'est le bois d'andelle de l'enfer ; et je ne veux pas que l'on brûle autre chose dans mon cabinet. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Et pourquoi les laisse-t-on passer ? (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Passé, en corps et en âme, deux carabins de symphonie, soi-disant musiciens de l'Opéra, qui viennent redemander leurs femmes. (Acte 1, scène 9, CARON)
Ils sont donc fous ? (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Qu'on les fasse venir au plus vite, je veux les voir ; voilà du fruit nouveau. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Il y a longtemps que je suis en ce pays-ci, mais je n'ai point encore vu une pareille ambassade. (Acte 1, scène 9, PROSERPINE)
Pluton, mon ami, v.1 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Si tu ne veux me la donner, v.5 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Il faudra bien s'en consoler. v.6 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
S'il ne tient qu'à une chanson pour avoir sa femme, je vais en dire une nouvelle. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
S'il est étonnant de voir un mari chercher sa femme jusqu'aux enfers, il ne l'est pas moins de voir une femme souhaiter avec empressement de retourner avec son mari, quand une fois elle en a été séparée. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Ni la débuteuse non plus. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Pour moi, je ne suis point de celles qui regardent la séparation d'avec un mari comme la porte de leur félicité ; et j'avoue franchement que je suis d'assez mauvais goût pour trouver qu'il n'y a point de bonheur égal à celui de vivre avec un époux que l'on aime et dont on est tendrement aimé. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Fi donc ; faites-la taire : elle prêche là une nouvelle doctrine. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je sais que je ne suis pas du goût d'aujourd'hui, et que pour être présentement femme du bel air, il ne faut prendre un mari que comme un surtout de bienséance, et un paravent de réputation ; mais j'aime mieux n'être pas tout à fait à la mode, et être un peu plus dans la route de mon devoir. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
C'est ce qui fait que je viens implorer votre clémence, et vous prier, par tout ce que vous avez de plus cher, au nom de l'amour que vous vous êtes porté l'un et l'autre, de m'accorder la grâce que je vous demande, de me rendre à un mari que je chéris plus que toute chose au monde, et je serai obligée de faire le reste de ma vie des voeux pour la santé et la prospérité de vos majestés diaboliques. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Ce sont des anciens marguilliers qui veulent passer devant des avocats. (Acte 1, scène 10, CARON)
Huissier, faites faire silence ; nous verrons cela tantôt. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Les femmes d'aujourd'hui sont si malheureuses, et l'empire des maris si absolu, que je ne m'étonne plus qu'il y ait tant de filles à marier, et qui regardent le mariage comme l'écueil de leurs plaisirs et le tombeau de leur liberté. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Vous savez la raison pourquoi. v.8 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Bon ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Toute la journée les filles ont le gosier ouvert pour chanter : (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
En effet, n'est-ce pas une chose qui crie vengeance, de voir l'inhumanité avec laquelle les pauvres femmes, ces moutons d'amour, sont traitées par ces loups dévorants ! (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Ne dirait-on pas... (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Ne dirait-on pas, dis-je, que le mariage, qui devrait être l'union, le noeud et la soudure des volontés, soit présentement un champ de bataille, où le mari s'exerce à chagriner sa femme, et où la femme est toujours la malheureuse exposée aux insultes, et bien souvent aux coups de celui qui devrait être le rempart de sa faiblesse ? (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Nous voyons pourtant souvent ici des maris qui portent de vilains chinforgnaux sur leur tête. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Pour moi, je vous déclare que, si heureusement mon mari était mort le premier, j'aurais crié ; je me serais couverte, jusqu'au bout des ongles, d'un deuil où le coeur n'aurait pas eu grande part ; mais loin de le venir trouver aux enfers, je me serais bien donné de garde de le chercher. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Ma petite femme, je n'ai jamais douté de votre affection. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Ainsi, puisqu'il vient me chercher de si loin : c'est une marque qu'il ne saurait se passer de moi ; mais il ne m'aura que par le bon bout : je prétends avoir des conditions si avantageuses, qu'on ne puisse pas me reprocher d'avoir gâté le métier... (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Comme c'est une chose qui crie vengeance, de voir le peu de dépenses que les femmes font aujourd'hui, je veux avoir plus d'argent que par le passé, et que chacun ait, sa semaine, la clef du coffre-fort. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Voilà un grand item celui-ci : point de jolies femmes de chambre, c'est-à-dire, que je les choisirai moi-même les plus laides que faire se pourra, et qui auront au moins quarante-cinq ans. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
On n'est jamais bien servi par ces vieilles-là. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Il faut donc que vous retranchiez aussi les grands laquais. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Cet oiseau-ci sait bien sa leçon. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
La la, voyons : j'ai aussi à proposer mes conditions, moi, et voilà des articles que nous ferons signer par des notaires de ce pays-ci ; car je crois qu'il n'y en manque pas. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Ces diables de corbeaux-là ne les mesurent pas B la toise, et ils rançonnent si exorbitamment un pauvre mari, que souvent il aimerait presque autant que sa femme ne mourût pas. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je prétends à l'avenir que vous baissiez votre rayon d'un grand demi-pied au moins. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Non, non, je demeurerai ici. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Il vous en restera encore plus d'un grand pied ; et un grand pied de rayon doit suffire à la femme d'un musicien. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je le crois bien ; je m'en contenterais bien, moi qui suis Proserpine. (Acte 1, scène 10, PROSERPINE)
Je ne veux point engager ma conscience. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Puisqu'elle est votre femme, tous les enfants qu'elle aura ne seront-ils pas les vôtres ? (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Nego consequentiam. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Vous ne savez pas tout le manège de là-haut, monsieur Pluton : il y a tant de pères qui n'ont jamais eu d'enfants ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Après avoir entendu les raisons des uns et des autres, pour vous défrayer des frais de votre voyage, moi Pluton, prince des ténèbres, souverain du Styx et du Phlégéton, gouverneur des pays-bas, président du sabbat, et correcteur né des arts, métiers et professions, je vous permets non seulement d'emmener chacun votre femme, mais toutes celles qui sont en enfer, sans même en excepter Proserpine. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Pour moi, je n'en ai que trop de celle-ci ; mais il y a bien des gens qui ne demanderont pas mieux que de troquer avec vous. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 21 textes (soit une présence dans 1,11 % des textes) dans lesquels il y a 9468 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 450,86 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Prologue	Total
1	LA S?R?NADE	311	0	0	0	0	0	311
2	LA SÉRÉNADE	5	0	0	0	0	0	5
3	LE JOUEUR	210	181	194	190	146	0	921
4	LES SOUHAITS	145	0	0	0	0	0	145
5	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES H?TELLERIES.	107	107	86	0	0	0	300
6	LE BAL	335	0	0	0	0	0	335
7	ARLEQUIN, HOMME ? BONNES FORTUNES.	90	132	170	0	0	0	392
8	LES VENDANGES	217	0	0	0	0	0	217
9	DÉMOCRITE	183	159	128	125	107	0	702
10	LA COQUETTE, OU L'ACAD?MIE DES DAMES.	168	145	94	0	0	0	407
11	LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES.	12	66	8	0	0	0	86
12	LE DISTRAIT	0	0	0	0	4	0	4
13	LE DISTRAIT	171	167	175	163	138	0	814
14	LE RETOUR IMPR?VU	318	0	0	0	0	0	318
15	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	199	0	0	0	0	0	199
16	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	13	0	0	0	0	0	13
17	LES M?NECHMES, ou LES JUMEAUX	0	2	0	0	0	0	2
18	LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX	82	297	176	162	149	0	866
19	LA CRITIQUE DE L'HOMME ? BONNES FORTUNES.	105	0	0	0	0	0	105
20	LA CRITIQUE DU L?GATAIRE	142	0	0	0	0	0	142
21	LE L?GATAIRE UNIVERSEL	0	1	0	0	0	0	1
22	LE LÉGATAIRE UNIVERSEL	196	203	197	206	175	0	977
23	LE DIVORCE	185	110	132	0	0	15	442
24	LE CARNAVAL DE VENISE	33	60	69	57	34	0	253
25	SAPOR	128	124	133	142	79	0	606
26	ARLEQUIN AUX ENFERS	188	0	0	0	0	0	188
27	ARLEQUIN AUX ENFERS	4	0	0	0	0	0	4
28	ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.	0	4	24	0	0	0	28
29	LES FOLIES AMOUREUSES	0	202	317	0	0	153	672
30	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.	0	0	13	0	0	0	13
	Total	3547	1960	1916	1045	832	168	9468