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ais

pour [Anonyme]

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LE JEU D'ESMORÃ‰E (1835)

Malheur, malheur à moi, par cette fatale naissance d'Esmorée, mon neveu ! (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Moi qui me flattais d'être roi après la mort de mon oncle ! (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Ô Sicile, jardin de délices, si riche en bois majestueux, noble royaume, frappé du sort d'un bâtard, jamais je ne pourrai te posséder ! (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Mais, de par le Dieu qui gouverne tout, dussé-je me tourmenter nuit et jour, j'entraînerai cet enfant à sa perte ; il faut que je l'étouffe ou que je le noie ; j'y travaillerai sans relâche, dussé-je y périr moi-même. (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Sire roi, cette nuit, à l'heure des matines, je me trouvais dans les champs où je regardais les régions célestes. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Je lus dans les planètes qu'un enfant d'une naissance illustre venait de voir le jour et qu'il vous donnerait la mort par le fer. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Ce que vous me dites me trouble tellement le coeur, que je ne sais quel parti prendre. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Mais vous Placus, cher ami, vous qui êtes un homme si habile et qui m'avez servi si longtemps avec fidélité ; vous m'avez toujours donné des conseils dont la sagesse a constamment maintenu ma dignité. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Sire roi, vaillant guerrier, mon illustre seigneur, écoutez ; vous me donnerez de suite une forte somme d'argent, avec laquelle je vais sans tarder me transporter en Sicile. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Le pouvoir de mon art fera venir entre mes mains ce jeune homme de haute naissance. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Mais le temps presse, je pars sur le champ. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Depuis votre naissance mon coeur n'a plus connu la joie. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
Veuillez, je vous prie, me dire les raisons qui vous indisposent si fortement contre lui. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Je ne compte pas m'en dessaisir tant qu'il sera vivant. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
S'il était d'une certaine naissance je l'achèterais sur le champ, pour l'emmener avec moi loin d'ici, chez les Maures, dans la ville de Bagdad, située au-delà de la Turquie. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Apprenez que son père est roi de Sicile et guerrier de haute naissance, et que sa mère est fille du roi de Hongrie. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
Mais veuillez m'instruire d'un point. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Il sera, comme je n'en doute point, pour jamais enseveli dans le pays des Maures. (Acte 1, scène 4, ROBERT)
Je vais déposer tout cet or dans un lieu de sûreté ; dussé-je ne jamais posséder le royaume, l'argent que je viens de recevoir m'assure un rang élevé. (Acte 1, scène 4, ROBERT)
Jamais je n'éprouvai un contentement pareil à celui que me donne cette précieuse capture. (Acte 1, scène 5, LE ROI MAURE)
Ne lui confiez jamais ce secret, il pourrait, après de longues années, vous causer de cuisantes alarmes. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Ne lui faites pas connaître la haute naissance de cet enfant : car si plus tard l'amour inquiète son coeur et lui inspire de la passion pour lui, elle pourrait bien lui révéler comment il est venu dans ces lieux. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Mon père, jamais je ne vis de plus bel enfant : si Mahomet nous l'a envoyé, je lui en serai reconnaissante ainsi qu'à Apolin. (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Céleste enfant, vous êtes la plus belle créature que mes yeux aient jamais vue : certes Mahomet a droit à ma reconnaissance, pour m'avoir donné un frère : oui, je serai sa soeur et sa mère. (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Esmorée, ô bel enfant, combien votre aventure m'étonne : vos langes semblent révéler une naissance illustre, et l'on vous délaisse, privé de tout secours ! (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Oui, je préférerais la mort à ce tourment. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Je sais bien ce qui en est. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Quoique la reine paraisse inconsolable, sa douleur n'est pas sincère, j'en suis convaincu : elle est indisposée contre vous, parce que vous devenez vieux. Souvent, sans qu'elle s'en doutât, je l'ai entendue faire des plaintes à ce sujet. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Je sais qu'elle même a mis à mort cette innocente créature. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Si j'en était assuré, ni prières, ni trésors ne sauraient la racheter de la mort à laquelle je vouerais cette exécrable femme. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Je sais depuis nombre d'années que son coeur ne vous est pas attaché. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Taisez-vous : que le ciel vous couvre d'infamie ! (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
C'est vous qui êtes cause de mes regrets et de mes afflictions : il vous en arrivera malheur. Je sais comment tout s'est passé. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHR?TIEN)
Vous êtes sans contredit la femme la plus méchante qui fût jamais au monde. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHR?TIEN)
Taisez-vous, méchante femme, il suffit : je ne veux plus vous entendre parler. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
Reine des cieux, je vous fais la même prière. (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Ô mon_Dieu, source de toute justice et de toute vérité, faites que l'on découvre et que l'on reconnaisse mon innocence. (Acte 1, scène 8, LA REINE)
C'est à vous, ô Apolin, que j'avoue la passion que j'éprouve pour un homme dont je ne connais ni la naissance, ni l'origine ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Il se croit mon frère, mais il ne m'appartient par aucun lien du sang. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Quoiqu'il soit un enfant trouvé, mon coeur me dit intérieurement qu'il est d'une haute naissance. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Dix-huit ans se sont écoulés depuis que mon père vous trouva : je le me rappellerai éternellement ; vous ne cessâtes jamais d'être l'objet de mon amour. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Je croyais, noble dame, que le roi mon maître était mon père, et que vous étiez ma soeur. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Oui, je croyais que nous étions nés d'un même sang. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Je suis l'être le plus malheureux qui naquit jamais. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Non, il ne fut jamais sur la terre homme plus affligé que moi. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Je me croyais d'une naissance illustre et j'apprends main tenant ma basse origine. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Je ne vous savais pas si près de moi, quand je poussai ces plaintes. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
J'avais coutume de vous appeler ma soeur ; ce nom ne m'est plus permis : il faut que je change de ton, et que je vous parle comme un homme qui vous est étranger. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Vous dont le caractère est si magnanime ; d'après ce que vous avez appris, je veux vous dire où mon père vous trouva : ce fut dans le verger, pendant qu'il y respirait le frais. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Apprenez-moi une chose, n'avez-vous jamais appris dans la suite que des épouses, ou de jeunes filles se soient plaintes d'avoir perdu un enfant ? (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Non, je n'appris jamais rien à cet égard. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Veuille Mahomet me faire surmonter cet opprobre : qu'il m'apprenne celui qui a déshonoré ma naissance en m'abandonnant à mon sort malheureux. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Si mon père mourait, je vous prendrais pour époux et vous deviendriez ainsi le puissant roi de Damas. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Je vous en conjure, Esmorée, calmez cette excessive douleur : jamais je ne vous reprocherai l'état d'abandon dans lequel mon père vous trouva : nous vivrons ensemble dans un bonheur sans bornes. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Noble femme, je vous en serai éternellement reconnaissant ; mais, par Tervogant ! jamais je ne m'unirai au sort d'aucune femme, quelque brillant qu'il soit, avant que je ne connaisse celui qui me donna la vie et celle qui me porta dans son sein. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Beauté céleste, je ne me suis arrêté que trop longtemps en ces lieux ; adieu, je vais à la recherche. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Si j'avais gardé le silence, j'aurais passé toute ma vie au sein du bonheur avec Esmorée, que mes discours indiscrets viennent d'éloigner de moi. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Certes, avec raison je puis me plaindre de ce que ma langue ne se soit pas glacée dans ma bouche, lorsque je prononçai ces funestes paroles. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Si les belles armoiries qui sont brodées sur cette ceinture m'appartenaient, j'en serais ravi, car elles attesteraient ma noble origine. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Je le présume, puisque je portais ce bandeau lorsque je fus exposé. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Je ne saurais goûter de bonheur avant que je n'aie découvert mon origine, et que je ne sache quel est celui qui, dès ma naissance, me livra à mon sort malheureux. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Ô que mon coeur serait soulagé si je pouvais trouver mon père et ma mère. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
S'ils appartenaient à un rang illustre, je serais entièrement délivré de soucis. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Nous pouvons échanger nos chagrins : vous êtes en prison et moi je souffre cruellement : car étant encore enfant je fus exposé et l'on me trouva enveloppé dans cette ceinture : je la porte en évidence, parce qu'il se peut que l'on me reconnaisse quelque jour à ce signe. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Noble dame, ce fut à Damas, dans un verger, où le roi de ce pays me trouva : ce fut aussi lui qui m'a retenu dans son palais. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Vous ne pourriez prétendre à une plus illustre naissance dans toute la chrétienté. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Ô mon cher enfant, je dois mon sort à un traître, méchant et perfide, qui fit accroire à votre père que moi-même je vous avais étouffé. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
C'est avec raison que mon coeur tressaillit de joie au moment où je vis cette femme bien aimée. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Allez, Robert, mon neveu, allez trouver la reine, mon épouse, que je vais éternellement aimer avec fidélité, et à laquelle je veux être soumis pour toujours ; car sans qu'elle l'ait mérité, je l'ai gardée en prison. (Acte 2, scène 4, LE ROI CHRÉTIEN)
Lorsque j'appris que j'étais enfant trouvé, j'étais l'homme le plus malheureux de la terre : mais tout a tourné à mon avantage. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
C'est elle qui m'a fait connaître de quelle manière son père me trouva et comment j'étais enveloppé dans cette ceinture, quand je lui fus confié. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Cette ceinture, Esmorée, moi-même je l'ai brodée : je dessinai en trois endroits différents les armes de votre père et celles de la maison de Hongrie, dont vous descendez. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
Je vous aimais si tendrement, que moi-même j'achevai ce travail. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
Mais bientôt, Esmorée, lorsque je vous perdis, ma joie se changea en douleur. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
Par Apolin , ma mère, jamais il ne fut ni meurtre ni méfait qui ne vînt au grand jour et ne reçût enfin sa digne récompense. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Si je connaissais le méchant qui vous couvrit de cet opprobre, il ne saurait m'échapper dans aucun lieu de la chrétienté. (Acte 2, scène 5, ROBERT)
Vivons désormais dans un contentement parfait et oublions toutes nos douleurs, car mon coeur ressent une joie sans bornes. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
Mais il faut que vous abjuriez Apolin et Mahomet, et que vous croyiez en la Vierge Marie et en Dieu le père éternel qui nous a tous créés et qui, par sa science divine, a fait naître tout ce qui respire sur la terre. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Je le conjure donc, ce Dieu tout-puissant, de veiller avant tout sur les jours de la belle Damiette : elle a droit à ma reconnaissance , cette jeune et noble reine de Damas, qui m'a élevé avec tant de soins : car elle est bonne et sensible. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
C'est à tort que je ne l'aimerais pas, car elle me chérit de tout son coeur. (Acte 2, scène 5, ESMOR?E)
Je crains qu'il ne soit perdu ou qu'il n'ait fait une mauvaise fin. (Acte 2, scène 6, DAMIETTE)
Si j'étais au palais de Damas, vaillant et beau jeune homme, vous me reconnaîtriez mieux que sous ce costume de pèlerin. (Acte 2, scène 8, DAMIETTE)
Jamais, à aucun hôte du monde, je n'accordai l'hospitalité avec tant de joie. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Mais comme je ne pouvais l'exécuter sans m'exposer à de grands dangers, je pris le costume de pèlerin et j'errai à l'aventure dans le pays, ayant pris avec moi Placus, pour qu'il me protégeât. (Acte 2, scène 8, DAMIETTE)
Écoutez quels étaient les projets de ce méchant : sans aucun doute, il vous aurait fait périr dans une fosse; il vous accablait de malédictions parce que votre naissance lui enlevait tout espoir à la couronne. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
J'ai toujours été bon et loyal serviteur, et je ne fus jamais ni traître ni assassin. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
Taisez-vous, fils d'une mère débauchée ! (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Taisez-vous, homme perfide; vous l'auriez assassiné, si je n'étais pas arrivé près de vous.Jamais je ne fus si satisfait, que lorsque je parvins à le tirer de vos mains à prix d'argent. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Malheur à vous, Robert, monstre abominable, je vous hais à juste titre. (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Ainsi l'on voit toujours à mauvaise vie mauvaise fin : les coeurs purs et vertueux finissent par triompher. Je vous conseille donc tous, qui que vous soyez hommes ou femmes, de ne jamais quitter le sentier de la droiture : ainsi vous serez un jour unis à ce Dieu dont le trône sublime est dans les cieux où vous entendrez les concerts divins des anges. (Acte 2, scène 10, ESMORÉE)

LA RÃ‰CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)

Monseigneur, le bruit et la renommée de vos Grandeurs, de vos vertus, et de vos mérites, avai[en]t déjà passé les mers et retenti jusques ici, aux oreilles des Français, avant qu'ils eussent l'honneur de vous voir en ces contrées. Mais le bruit de vos canons tirés à votre arrivée, s'étant fait entendre par toutes ces terres, en a amassé toutes les nations, lesquelles venant de fort loin, et par des chemins très fâcheux, on ne doit pas s'étonner, Monseigneur, si j'ai différé si longtemps à vous les présenter en qualité de génie universel de ce nouveau monde. (Acte 1, scène 1, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Vous voyez dans ceux-ci l'élite de notre petite Académie Française, ceux-là vous représentent la nation Algonquine et la Huronne, qui ne font plus qu'un peuple avec les Français par l'entremise de la foi, qu'ils ont embrassée. (Acte 1, scène 1, LE G?NIE UNIVERSEL)
Enfin, malgré le mauvais sort, v.2 (Acte 1, scène 2, PREMIER FRANÇAIS)
Pourrais-je expliquer, Monseigneur, v.11 (Acte 1, scène 2, SECOND FRANÇAIS)
Monseigneur, je reconnais aujourd'hui que je suis condamné à des larmes perpétuelles. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
J'ai pleuré jusques à présent la perte de notre pays, ruiné par notre ennemi commun, la perte du plus beau lac et des plus belles terres du monde, m'en voilà exilé pour jamais ; et à présent je me trouve à votre arrivée comblé de tant de biens, et de tant de faveurs du ciel, en votre illustre personne, que je ne puis m'empêcher d'en pleurer de joie, et votre bonté me fait espérer que la source de ces larmes agréables ne tarira jamais. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Ce qui m'oblige, Monseigneur, à vous protester toute l'obéissance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fidèles de vos sujets. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Mon frère, l'Algonquin, que je reconnais comme mon ancien, et sur les terres duquel vous commandez, vous expliquera mieux que moi les sentiments communs de nos coeurs. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Monseigneur, vous voyez en moi, un peuple errant et vagabond, qui n'a pu être captivé ici à Québec parmi les Français que par les liens de la foi. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Maintenant qu'ayant la foi, je vis dans l'espérance d'une vie éternelle, et que je possède aujourd'hui l'honneur de votre bienveillance, et la faveur de votre protection, il est vrai que si j'étais capable de pleurer aussi bien que mon frère le Huron, je verserais, maintenant que je me vois devant vous, un torrent de larmes de joie ; mais il faut que je vous avoue que je ne sais ce que c'est que de pleurer ; j'ai trop de courage et de force d'esprit, pour me laisser aller à cette bassesse. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Je laisse aux âmes lâches et aux femmes les larmes de tristesse et de joie. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Les témoignages les plus sincères du respect, et de l'amour que j'aurai pour vous toute ma vie, seront de verser pour votre service non des larmes, mais mon sang jusques à la dernière goutte. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Qu'il vous plaise rompre nos liens par la force de vos armes, ces liens conviennent bien mieux à nos ennemis qu'à nous, qui avons maintenant droit à la liberté des enfants de Dieu ; s'il vous plaît nous accorder cette grâce, nous vous donnons parole que nous ferons tous nos efforts pour les rendre eux mêmes enfin vos captifs et les assujettir pour jamais à votre grandeur. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruauté des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destinées au feu et aux flammes, qui ont déjà dévoré une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ô grand Onontio, que tous ces feux de cruauté, qui nous environnent, seront entièrement éteints, ou plutôt se changeront désormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos mérites et par l'heureux succès de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques à vous tous les ans, et ensuite votre zèle et votre charité envers tant de pauvres abandonnés, nous procureront réciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les trésors des richesses éternelles. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Enfin, Monseigneur, ils font hommages de leurs couronnes à la vôtre ne prétendant relever jamais d'autre après Dieu que de votre Grandeur. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)

FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)

En son voire ne laissait rien. v.14 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Fallait-il, puisque l'aimais tant, v.17 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Jamais ne fus si ébahie. v.29 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Ne sais que faire ici venez. v.37 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Si je voulais ouvrir la bouche, v.42 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Je vous dirais bien des nouvelles. v.43 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Et Saint Français les combattait, v.52 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Mais je m'en vins de pour des coups. v.61 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Que faisait alors Saint George ? v.63 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Mais, ainsi qu'on s'entrebattait v.82 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Garde n'avais de m'y trouver. v.87 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Raison ? v.88 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
La raison ? v.94 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Mais certes Saint Benoît le jeune v.101 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Je ne serais pas retourné. v.109 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Dites, qu'y faisaient les apôtres ? v.119 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Mais, quand vint à entrer au lieu, v.133 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Mais faites silence. v.143 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Je verrais volontiers l'usage. v.149 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
J'en sais bien une : v.156 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Et voire, mais je n'entends v.188 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Car, s'en vos mains je regardais, v.202 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Peut-être que je trouverais, v.203 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Ne s'enquiert jamais de sa femme, v.208 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Mais dis-nous, où est-ce que tu vas ? v.224 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Je ferais des choses terribles v.240 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Se j'étais un peu reposé. v.241 (Acte 1, scène 1, JENIN)

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LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)

Le plaisir de la vengeance ; le bruit, le mouvement, le fracas que tout cela va faire... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Il vous vaut tous par sa complaisance... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Il est prévu ; il fait tout : je l'attends pour le consulter, pour m'instruire sur Descartes, dont je ne connais point du tout les ouvrages... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Mais il n'arrive point ; je suis impatiente... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Des charmes si frais, un teint si vif... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Chevalier, si vous continuez, je vais vous dénoncer comme faux-frère. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Chevalier, ils ont raison. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous me plaisantez, Madame, bien rigoureusement. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je n'ai rien dit ; mais je vais dire quelque chose. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
N'avons-nous, pas raison de vous laisser à vous-mêmes ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Si j'expliquais les propriétés de la tige ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Si de cette tige je faisais tout-à-fait une femme... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
J'en conviens ; mais c'est pourtant la vérité toute pure. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Si je ne voulais que m'amuser, je n'aurais pas été si loin ; mais je me justifie : et quand on est rempli de l'innocence de ses motifs... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Madame_la_Comtesse, je vous respecte beaucoup, mais je me dois quelque chose. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je sais quel sujet vous rassemble. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je m'offrais à vos traits ; je m'y serais prêté de bonne grâce... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
J'ai compris d'ailleurs le sujet de votre conversation : mais pourquoi sommes-nous de moitié dans ce badinage ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Oui, mais assurons nous ici que personne n'a peur des revenants. (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
C'est lui, ou son génie qui revient : le génie d'un grand homme n'a jamais effrayé personne. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
À nous faire des raisons de les célébrer dans le nôtre ; à nous disputer surtout cette sensibilité d'âme que Descartes nous donne. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Nous leur prouverons qu'on ne se laisse pas dépouiller de ce que l'on a de plus précieux. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Elle a raison : mais c'est que le dépit, l'humeur sont un peu contraires à la tranquillité de l'esprit. (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
Dites moi, Mesdames, dans nos assemblées vivrons-nous longtemps bien paisiblement ensemble ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Oui : mais c'est un caractère à former. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais la voici... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Mauvais signe ; la jeune femme, qui aime à se recueillir, annonce de la sensibilité, un coeur mécontent d'être oisif, et qui n'attend que l'occasion de se donner. (Acte 1, scène 4, LA BARONNE)
Je n'en suis point là : mais aimer me paraît un besoin de la vie, le plus doux emploi du temps. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Connaissez-vous les êtres dont la fausseté a fait tant de victimes !... (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Mais, Madame, vous paraissez me menacer !... (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Je vous assure que je suis sensible, sans être faible ; que je n'ai nulle envie d'écouter aucun de ces êtres qui paraissent me rendre des soins... (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Mais quelque choix que vous ayez fait, ou que vous puissiez faire dans la suite, croyez que vous aurez toujours à vous en plaindre... (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Nous, du moins, si nous faisons, même une sottise, nous avons l'avantage de la faire promptement ; et une action sage, honnête, nous coûte encore moins de réflexion. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous me paraissez bien extrême, Madame ; c'est l'humeur de notre exclusion de leurs assemblées qui vous fait parler ainsi. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Je vois cependant des hommes occupés à nous plaire par l'esprit ; nous communiquer leurs connaissances ; se fatiguer même par des soins assidus ; nous créer des plaisirs... (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Cette étude pénible, humiliante, si vous voulez, mais absolument nécessaire, nous conduit à les dompter, plus que ne le sont souvent nos charmes, ainsi qu'à les juger, beaucoup mieux qu'ils ne nous apprécient ; et ce fera là le grand objet de nos méditations dans nos assemblées. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Nous ne voulons qu'occuper notre esprit, égayer notre solitude, et trouver dans des amusements raisonnés, le dédommagement des soins que les hommes nous refusent. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
Descartes arrivera, et je ne saurai que lui dire : je ne connais de lui que son nom et sa gloire... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela m'impatiente, me désole... mais je crois entendre le Marquis... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
J'ai des pardons à vous demander ; je le vois : mais en vérité, je reçois, votre billet, et j'accours. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Je ne fais rien de lui ; je n'ai rien lu... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Calmez-vous vous vous doutez que nous allons raisonner... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Tel esprit règne ici, tel autre là ; tel intérêt pousse l'un vers la hauteur, et tel fait aller l'autre obliquement : un tourbillon emporte l'autre ; mais tout se retrouve à sa place ; et de tous ces tourbillons il se forme un beau Royaume, qui va son train sous les yeux d'un bon Roi. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Vous, par exemple, quelque nom qu'on vous donne, vous êtes toujours la même femme aimable ; mais vous avez cent espèces d'atours pour vous montrer. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Ils ont beau faire ; les amants ont le secret, reconnaissent la femme, et rient du mari. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
On a déroulé le peloton de fil ; mais c'est lui qui a fait le peloton. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
La nouveauté préside à sa toilette ; elle l'arrange tantôt à l'Anglaise, tantôt dans une autre mode... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Certainement, il n'a pas inventé la vérité : mais il a inventé le moyen de connaître l'erreur, qui gouvernait le monde, à la place de cette vérité qui se tenait cachée. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Peu de raisons, beaucoup moins de paroles ; une vérité unique : et cette vérité a toujours été un sentiment, dont il proposa l'usage, contre l'exercice de l'esprit, et pour la satisfaction réelle de la vie. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Quoiqu'il paraisse une grande distance entre les tourbillons, le plein, le vide, l'analyse et vos sentiments, vos affections liantes, vos idées nettes, pures, si douces, si séduisantes ; il est pourtant vrai que tout cela se tient ; qu'il n'a trouvé la nature vierge que dans vos coeurs, ses vérités que dans la source de vos heureuses et bienfaisantes inclinations ; et que pour être aussi bon Philosophe que lui, c'est une nécessité de vous étudier, de respecter vos droits, et de nous réformer par ces leçons touchantes, que nous donnent vos sentiments et vos bontés pour nous. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Notre reconnaissance doit s'exprimer avec plus de simplicité. (Acte 1, scène 6, LA VICOMTESSE)
Notre reconnaissance, Monsieur, est sans bornes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Mais ne cesse-t-il pas d'être simple par les choses trop obligeantes que vous me dites ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Mais bannissons, Mesdames, les choses qui tiennent au compliment : éloignons même le ton sérieux... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Je viens de loin, et j'étais absent depuis longtemps. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
À la manière anglaise, on a établi des papiers publics, des journaux : on lit tout : on comprend tout ; et tout le monde a de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
Je juge que cela doit être assez plaisant... de sorte, qu'à présent, plus d'un philosophe ressemble à un petit-maître ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Oui, Monsieur ; mais en revanche, beaucoup de petits-maîtres rappellent la gravité des anciens philosophes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Cependant je présume qu'il entre de grandes combinaisons, des intentions profondes, de grandes pensées dans toutes ces choses inventées depuis peu. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Je croyais que le génie n'avait plus le droit de m'étonner : je vois qu'il faut en attendre jusqu'au plaisir de s'attendrir, en considérant ses bienfaits. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Vous avez dû connaître ce plaisir plus tard qu'un autre, Monsieur ; mais vous l'avez fait éprouver plutôt. (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
Oh, c'est une belle chose traduite de l'anglais ; car tout est Angleterre en France. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Mais apprenez-moi ce que c'est qu'un Club, je vous prie. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Mais je vous trouve bien instruite, Madame ; il faut qu'il s'y trouve quelque faux-frère bien indiscret ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Non, Monsieur, on ne m'a rien confié ; je ne connais ni n'accueille les indiscrets ; mais c'est ainsi qu'il faut que cela soit, dès que l'entrée nous en est interdite. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
En rabattant quelque chose de tout cela, je sais à présent ce que c'est qu'un Club. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
C'est le port où ils ont mis leur philosophie, et leurs âmes, rassasiées de plaisir, à l'abri des incursions de la beauté. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Il ne faut pas les laisser triompher... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Mais j'ose croire que vous voulez éprouver ma crédulité. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Mais vous n'irez point dans ces Clubs funestes ; nous ne contestons point a une démarche, qui pourrait nous humilier, et vous ravir à nos besoins. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Vous nous inspirerez, vous nous présiderez ; vos leçons feront nos plaisirs... (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
Mais notre maître nous permet-il d'avoir encore un moment la liberté des opinions ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Vous verrez disparaître cette barbe, ce manteau, cet ensemble, que le goût d'à-présent désapprouve, et que le bon esprit doit vous sacrifier aisément. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Un frac n'empêche pas d'être heureux ; un gilet n'est pas un obstacle aux progrès de la raison ; un chapeau rond permet très bien de penser. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Mais je reçois tout, j'accepte tout, je consens à tout... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
D'un Imposteur, fous les traits du Plaisir. v.3 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
La Raison, toujours secourable, v.5 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
Pour vous guider, je vaux bien le plaisir. v.9 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
Je venais vous parler au nom de tous les Corps, prévenus que vous deviez arriver... (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)
Je ne pense plus qu'à moi, qu'au plaisir de vous revoir, de vous embrasser. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)
Mesdames, j'apportais le tribut le plus juste. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)
Vous m'avez prévenu : je ne saurais m'en plaindre : c'est à la Beauté sensible de couronner le Génie. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)

OUVERTURE DE LA SÃ‰ANCE (1858)

Leur nom, béni de tous, sera transmis à la postérité reconnaissante. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
L'instruction est une seconde naissance, et nous ne devons pas moins d'obligation en quelque sorte à ceux qui nous donnent l'éducation qu'à ceux qui nous ont donné la vie du corps. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
Aussi j'ai entendu dire que les Français se sont signalés dans tous les temps par leur religion, leur valeur et leur industrie. (Acte 1, scène 1, ÉMILE)
Moi, je suis tout fier d'être Français, et quand je serai grand, si je suis appelé à défendre la patrie, vous me verrez, j'espère, au premier rang. (Acte 1, scène 1, ÉMILE)
Mais pourquoi ne pas désirer d'être maréchal_de_France, toi aussi ? (Acte 1, scène 1, FÉLIX)
C'est bien aussi ce que nous voulons faire pour soutenir quelques jours l'honneur français. (Acte 1, scène 1, FÉLIX)
Et qui pourrait disputer aux Français la gloire d'être le peuple le plus vaillant, le plus éclairé et le plus spirituel ? (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Tout ce que vous venez de dire, mes amis, sur notre patrie, sur l'instruction et l'éducation, est fort beau, et je ne le conteste point ; mais je serais content de savoir sur quoi vous basez la nécessité indispensable de l'instruction, en quoi vous faites consister ses avantages. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Comment, mon ami, est-ce que tu pourrais méconnaître ses résultats si précieux ? (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Non, mais je serais enchanté que vous voulussiez bien prouver ce que vous avancez ; votre langage me semble un peu exagéré ; vous allez bien loin, je crois. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Et ce que sont encore aujourd'hui ceux qui vivent dans les forêts de l'Amérique, peuples sauvages, presque semblables aux êtres sans raison et sans intelligence, peuples cruels et anthropophages. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Je ne voudrais pas ressembler à ces hommes, moi. (Acte 1, scène 1, ÉMILE)
Moi, je connais des hommes qui ignorent toutes ces sciences, et pourtant, comme on dit, qui vont leur chemin et font de bonnes affaires. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Il convient, surtout aujourd'hui, d'aller leur exprimer notre sincère et vive reconnaissance. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
Très volontiers; mais je ne saurais remplir dignement vos vues. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
C'est bien parce que je compte sur leur indulgence que je vais essayer de leur adresser quelques paroles. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Lorsque j'aperçois dans cette enceinte les personnes les plus distinguées de cette ville, qui daignent venir sourire à nos efforts, consacrer nos premiers succès et leur donner par leur présence une sorte d'éclat et de triomphe, un sentiment d'admiration s'empare aussitôt de mon âme : Et qui sommes-nous, me dis-je à moi-même, faibles et timides enfants, pour inspirer à nos généreux bienfaiteurs un intérêt si touchant et une bienveillance si honorable ! Nous ne sommes rien, hélas ! ni pour la religion qui nous fait entendre si souvent sa voix et nous couvre de son égide tutélaire, ni pour la patrie qui nous entoure de ses bienfaits et de sa protection ; mais c'est afin que nous soyons un jour capables de quelque chose, que vous venez aujourd'hui encourager nos jeunes talents et les couronner des palmes de la victoire. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Oui, messieurs, vous nous faites comprendre par là que l'éducation chrétienne est le plus précieux de tous les biens ; que l'enfant, que le jeune homme qui entre dans la société, privé de ce secours et de ce bienfait, est semblable au vaisseau lancé à la mer, sans pilote pour le conduire, sans boussole pour le gouverner ; jouet des vents et des tempêtes, il marche au hasard et ne tarde pas à aller se heurter contre les écueils nombreux qui se rencontrent sur sa route, jusqu'à ce qu'.enfin il finisse par sombrer et faire un triste naufrage. (Acte 1, scène 2, TOUS)

SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)

Mais avisez quel champion v.21 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Fais une rostie au vin blanc, v.42 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Ne nous fais point long prêchement. v.51 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Non, mais il est niais ; tenez, v.83 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
De vin rendrait une cimaise. v.85 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Tu en parles bien à ton aise v.86 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mais où a-il si bien pied ? v.88 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Tu as bien mangé du raisin. v.92 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Ne nous fais point longue traînée. v.99 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Mais qui tous jours boit du plus fin v.102 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mais tu es du tout en effet v.115 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Et aussi en toute saison, v.129 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Vraiment, tu n'entreras jamais v.158 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mais bien votre sanglant visage v.170 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Or vous taisez, de par le diable. v.174 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Très fort vilain, puant punais. v.177 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Plus honnête suis que tu n'ais. v.178 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Et tu fais ta fièvre quartaine. v.182 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mais bien en ta gorge. v.187 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Tais-toi ; feras ? v.188 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Oui bien, mais qu'on se dépêche v.190 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Par raison bene pissat, v.204 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Fais tourner les yeux de ma tête. v.219 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Mais que pouvez-vous conquêter v.222 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Je suis si aise quand je trouve v.228 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Un bon vin jamais ne dévoie, v.230 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Mais écoutez ce fol têtu. v.248 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mais votre corps et votre tête. v.255 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Je fais à tous humble requête v.256 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mais toi qui n'as pas un denier, v.290 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Au fort, laissons tous ces débats. v.296 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Mais quoi ? Sais-tu que tu feras ? v.313 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Encore mais tairas-tu ? v.326 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Laisse m'achever mon sermon. v.335 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Faites le taire, ou je m'en vais. v.339 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Or te tais ; v.340 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)

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FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)

Mais des fèves. v.10 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
C'est la raison, tant que vivrez, v.22 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Je fais voeu à Dieu ; v.63 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
J'aurais plus cher te voir du feu v.64 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
De babil sans comparaison. v.103 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Bien, bien, j'en dirai la raison v.104 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Et jo te ferai la raison. v.151 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
Hélas c'est à notre maison v.152 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Qu'elle ne fera jamais pour moi v.158 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Mais pourtant je ne vous dis rien v.174 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
J'en aurai tantôt la raison. v.236 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Ça, ça, qui est en ma maison? v.237 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Je mourrais plus tôt. Quel propos ? v.252 (Acte 1, scène 4, LA FEMME)
Je sais comme il faut les conduire. v.260 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
Je sais comme il les faut conduire. v.266 (Acte 1, scène 4, LE MARI)

LE NORMAND ET LE GASCON (1858)

Par la grâce de Dieu, celle de ma naissance. v.4 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Tu pourrais te tromper. v.9 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Mais si vous aviez vu de notre heureux pays v.17 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Nous connaissons assez cette vieille Neustrie, v.19 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Et si je le sais bien, c'est leur terre chérie. v.43 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Vantez-nous donc un peu vos landes ; vos landais, v.45 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Ah ! Mais tu l'oubliais, je sais, chez les Gascons, v.49 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Dans quelques lieux encor de ton pays, tu sais, v.51 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Tu pourrais ajouter que le Calvados, l'Orne, v.53 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
C'est pour cette raison sans doute qu'un Normand v.55 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Ces dires sont-ils vrais ?... v.77 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
(L'on désigne par là certaines pendaisons). v.80 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Faisait cette prière : v.86 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Conquise en ne disant jamais la vérité. v.95 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Mais le moindre danger rabaisse son caquet... v.100 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Vous nous connaissez peu; oui, nation guerrière, v.106 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Chevaliers_d_industrie, oui, c'est plus vraisemblable ; v.110 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Mais chevaliers sans peur me paraît peu croyable. v.111 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Il ne sera, dit-on, jamais un bon Normand. v.121 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Mais mieux que le Normand il garde sa parole. v.123 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Que, ne vous en déplaise, on ne trouve chez nous. v.129 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Les Français priaient Dieu de sauver leur patrie, v.138 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Mais enfin nos Gascons, devenus vos vainqueurs, v.140 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Des Normands désormais l'immortelle patrie. v.143 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Mais pourquoi m'exhumer en ce langage amer, v.144 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Mille ans vous ont prouvé qu'ils seront à jamais v.152 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Citoyens vertueux, chrétiens et bons Français. v.153 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Vos applaudissements faisaient notre espérance, v.171 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
D'un triomphe si beau notre reconnaissance v.173 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
Laisseront dans nos coeurs v.185 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)

FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)

Mais, s'il plaît à Dieu, je prétends v.7 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Voire, et le Turc m'en raisine v.57 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Tais-toi. v.87 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Mais toi-mêmes. v.87 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Laisse-moi faire mon métier. v.92 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
J'avais ma santé recouverte v.95 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Mais est-ce pas bien grand injure v.139 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Comment ne sais-tu endurer v.141 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Si tu ne te tais, j'en appelle. v.144 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Ha ! que tu sais bien affiner v.151 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Que jamais aveugle ne vit ; v.237 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
Nous ne faisons qu'entrenuire, v.244 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
Se nous ne faisons quelque accord. v.245 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
Tu sais, par ton même record, v.246 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
Mais cestui ci est triacleur. v.261 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
Ha c'était mon ; j'en suis bien aise. v.271 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
Or, messieurs, ne vous déplaise, v.272 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNI?RE)
Mais ne le développez point. v.286 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
J'aimerais mieux v.288 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
Mais je prie premièrement v.301 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)

LE JUS DU PELERIN (1834)

Or taisiez-(vous) tous, (tenez-vous) coi, et ne m'interrompez pas. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Seigneurs, je suis pèlerin, et j'ai fait maint voyage par villes, par châteaux, par cités, par défilés, et j'aurais bien besoin d'avoir du repos, car je n'ai pas très bien trouvé ma nourriture partout. (Acte 1, scène 1, LE P?LERIN)
Allez vous en d'ici, mauvais vilain puant, car je sais de source certaine que vous êtes un truand : or fuyez tôt, ne tardez pas, ou vous le paierez. (Acte 1, scène 1, LE VILAIN)
Ce clerc dont je vous conte était aimé et prisé du Comte d'Artois, et je dirais bien à quel propos : ce maître Adam savait composer dits et chants, et le Comte désirait trouver un tel homme. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Donne-lui un soufflet ; je sais bien que c'est un mauvais homme. (Acte 1, scène 1, WARNIER)
Taisez-vous, Warnier ; il parle de maître Adam, le clerc honorable, le gai, le large donneur, qui était plein de toutes les vertus ; de tout le monde (il) doit être plaint, car (il avait mainte belle grâce, et par dessus tout (il) savait faire de beaux dits, et était parfait chanteur. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Nenni, mais (il) savait chansons faire, jeux-partis et motet entés ; il eut fit en grande abondance, et ballades, je ne sais combien. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Volontiers vraiment ; j'en saisi une qu'il fit, que je te chanterai. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Mais c'est vous qui êtes l'ours... (Acte 1, scène 1, WARNIER)
À cette heure je suis fort courroucé de votre humeur terrible ; je ferais aujourd'hui grand' folie si je partageais vos idées. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Je m'en vais, j'ai fait ma tâche, et je n'ai ici plus rien à faire. (Acte 1, scène 1, GUIOT)
Mais auparavant je veux aller boire : malheur ait qui n'y viendra ! (Acte 1, scène 1, WARNIER)

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ADAM (1170)

Je le sais bien. v.2 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Jamais tu ne te dois mettre en hostilité contre moi. v.5 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Je n'en ferai rien, mais j'ajouterai foi à tes paroles. v.6 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Toi, gouverne-la suivant la raison ; v.20 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Qu'il n'y ait jamais de dispute entre vous, v.21 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Mais grand amour et protection mutuelle ; v.22 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Prête grande attention à tout ce que je vais dire. v.25 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Et reconnais-moi pour ton Seigneur. v.29 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Toute ta force et toute ta raison. v.31 (Acte 1, scène 1, DIEU)
J'agirai, Seigneur, suivant ton plaisir, v.40 (Acte 1, scène 1, EVE)
Jamais il ne recevra de moi de mauvais conseils ; v.45 (Acte 1, scène 1, EVE)
Tout ce qui pourra te faire plaisir ou t'être utile, v.46 (Acte 1, scène 1, EVE)
Écoute, Adam, et fais attention à ce que je dis ; v.48 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Jamais tu n'auras faim, tu ne boiras pas par nécessité. v.52 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Jamais tu n'auras froid, ni ne souffriras de la chaleur ; v.53 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Tu seras toujours content, jamais tu ne te fatigueras. v.54 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Je te fais le maître de toute là terre, v.60 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Laisse le mal et applique-toi au bien, v.68 (Acte 1, scène 1, DIEU)
N'abandonne jamais mon conseil pour celui d'un autre : v.70 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Si tu le fais, tu ne pécheras pas peu. v.71 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Ma volonté ne sera jamais si pervertie v.78 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Je vais te confier mon dessein. v.80 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Jamais vous n'y pourrez mourir ni tomber malade. v.87 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Vous y jouirez de tous les plaisirs imaginables ; v.89 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Jamais tu n'y pourras changer d'âge. v.97 (Acte 1, scène 1, DIEU)
De tous ces fruits tu peux manger à ton aise. v.100 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Pour celui-ci il t'est défendu d'en user jamais. v.101 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Que jamais je ne le fasse, dans mon bon sens ou égaré. v.109 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Que fais-tu là, Adam ? v.112 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Je ne sais pas quand. v.118 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Tu possèdes tous les biens, mais ne sais en jouir. v.124 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Je vais te le dire ; v.132 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Tu as véritablement déraisonné, le jour v.137 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Sais-tu pourquoi ? v.152 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Je vais t'en dire le motif. v.153 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Qui donne connaissance de toutes choses. v.158 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Mais, au contraire, tu seras en tout son égal : v.167 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu plaisantes. v.170 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Adam, que fais-tu ? as-tu changé d'avis ? v.173 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Je croyais te l'avoir dit l'autre jour, v.175 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu ne monteras jamais plus haut : v.180 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Est-ce là le seul bien qu'il voudra jamais t'accorder ? v.186 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu me donnes de Mauvais conseils. v.197 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Ne sois jamais si hardi v.202 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Je vais cherchant ton profit, ton honneur. v.207 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Je vais donc mettre en toi ma confiance, v.217 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mais pour l'instant il est plus dur que l'enfer. v.223 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mais j'en prendrai de la tienne, moi, si tu le veux. v.226 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mais pourtant tu es la plus sage, v.233 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Je vais donc m'expliquer, écoute-moi ; v.239 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Moi, que sais-je ? v.262 (Acte 1, scène 3, EVE)
Je le sais bien. v.280 (Acte 1, scène 4, EVE)
Mais, d'après ce qu'il m'a été permis de voir, v.282 (Acte 1, scène 4, EVE)
Ne te laisse jamais approcher par lui v.286 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Car il est tout à fait de mauvaise foi. v.287 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Mange, Adam, tu ne sais pas ce que c'est : v.292 (Acte 1, scène 4, EVE)
Mais tu ne peux le savoir si tu n'y goûtes. v.295 (Acte 1, scène 4, EVE)
Laisse-le alors. v.297 (Acte 1, scène 4, EVE)
Je vais le prendre. v.299 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Mais moi je vais en manger tout d'abord. v.301 (Acte 1, scène 4, EVE)
Jamais je ne mangeai rien d'aussi détectable ! v.304 (Acte 1, scène 4, EVE)
Jamais homme n'en a mangé de semblable. v.306 (Acte 1, scène 4, EVE)
Je le sais parfaitement, j'en suis maîtresse. v.310 (Acte 1, scène 4, EVE)
Hélas ! pêcheur, que vais-je faire ? v.323 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Jamais je ne fis une transaction si défavorable, v.327 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Je sais maintenant ce que c'est que le péché. v.328 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Hélas ! mort, pourquoi me laisser vivre, v.329 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Pourquoi continuerais-je à souiller la terre ? v.331 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Mais, là, d'où pourra me venir aide ? v.336 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Car, moi j'ai tort et lui raison. v.345 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Dieu ! Quelle mauvaise cause est la mienne ! v.346 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Qui aura jamais souvenir de moi v.347 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Qui puisse me tirer d'un si mauvais pas. v.352 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Quel secours maintenant invoquerais-je, v.353 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Elle m'a donné un mauvais conseil ; v.356 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Je ne sais plus que dire, ni que faire ; v.367 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Ton mauvais conseil m'a plongé dans l'infortune, v.375 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Il m'a fait descendre des hauteurs où j'étais placé. v.376 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Je ne puis plus désormais attendre aucune aide, v.381 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Tu n'avais rien l'autre jour v.396 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Tu as mangé du fruit que je t'avais dit v.414 (Acte 1, scène 5, DIEU)
De ne jamais toucher en aucune occasion. v.415 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Tu as voulu plaisanter, je pense. v.417 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Pour une pomme je vais éprouver un si grand dommage. v.463 (Acte 1, scène 5, EVE)
J'ai pris la pomme, or je sais que j'ai agi follement v.470 (Acte 1, scène 5, EVE)
Mais elle t'arrachera le dard ; v.483 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Ne vous manque jamais faim, ni fatigue, v.501 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Ne vous manque jamais douleur ni peine, v.502 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Par qui seriez vous jamais secouru, v.512 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Que jamais cette engeance n'y puisse entrer ; v.515 (Acte 1, scène 6, DIEU)
De jamais toucher le fruit de vie. v.517 (Acte 1, scène 6, DIEU)
Qui s'interposera jamais pour qu'il me secoure ? v.523 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Mais c'est trop tard, mes soupirs ne servent de rien. v.531 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Or j'en suis très affligé, mais cela me sert très peu ; v.534 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Comment m'as-tu fait perdre le bon sens, la raison ! v.538 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Or je m'en repens, mais n'en puis obtenir pardon. v.539 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Nous avons semé du blé, et des chardons naissent ; v.546 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Est grande douleur ; mais mort terrible nous attend. v.548 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Jamais tu ne sauras procurer du bien à l'homme ; v.553 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Jamais tu ne suivras les sentiers de la droite raison. v.554 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Je n'ai pas de bonnes raisons à faire valoir devant Dieu. v.567 (Acte 1, scène 6, EVE)
Si je pouvais, je ferais dans ce but des offrandes. v.570 (Acte 1, scène 6, EVE)
Je t'en donnai, je croyais par là bien agir, v.577 (Acte 1, scène 6, EVE)
Tu as mal fait ; mais c'est moi qui suis la cause v.581 (Acte 1, scène 6, EVE)
Mais, pourtant, en Dieu est mon espérance, v.586 (Acte 1, scène 6, EVE)
Votre raison faire valoir et exposer ; v.610 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Payer dîme ne m'a jamais plu. v.613 (Acte 1, scène 7, CA?N)
Ne te révolte jamais contre Dieu, v.625 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Ne te laisse pas aller à des sentiments d'orgueil, v.626 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Jamais nous ne tomberons dans Le péché, v.631 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Allons faire des offrandes, tu as grandement raison. v.641 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Que je pourrai trouver à la maison. v.644 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Tu connais maintenant toute ma pensée. v.647 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Fais-le donc de bon coeur, v.659 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Je voudrais me venger de toi. v.680 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Jamais je n'ai eu l'intention de trahir qui que ce soit. v.684 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Je vais te le faire comprendre bientôt. v.687 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Tu ne le pourras jamais prouver, en vérité ! v.688 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Veux-tu savoir pourquoi je vais te tuer ? v.697 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Je vais te le dire : v.698 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Je vais te récompenser comme tu le mérités, v.703 (Acte 1, scène 7, CA?N)
Je t'ai, au contraire, dit comment tu devais agir v.709 (Acte 1, scène 7, ABEL)
De cette façon tu pourrais conserver son amour. v.713 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Jamais tu n'auras plus besoin d'avoir confiance en moi. v.720 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Je vais te tuer, tiens-le pour certain. v.721 (Acte 1, scène 7, CA?N)
Je ne sais point, Seigneur, où il est allé, v.727 (Acte 1, scène 8, CAÏN)
S'il est à la maison ou dans ses blés. v.728 (Acte 1, scène 8, CA?N)
Je n'ai jamais été chargé de veiller sur lui. v.730 (Acte 1, scène 8, CA?N)
Je sais bien que tu l'as tué : v.732 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Aussi je ne veux pas que jamais homme te tue, v.739 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Mais que tu passes toute ta vie dans la douleur ; v.740 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Quiconque tuera jamais Caïn v.741 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Or écoutez bien ce que je vais dire. v.746 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Dieu sera avec lui, je le sais par expérience. v.750 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Il me tenta, je me laissai aller à ses désirs, v.751 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Mais par lui j'en fus empêché. v.754 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Je le voulais offrir en sacrifice, v.755 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Mais vous ne lui êtes pas demeurés fidèles ; v.796 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Parce que vous lui sembliez des esprits raisonnables v.798 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Mais vous n'avez pas jugé suivant la justice, v.799 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Ils feront tous un mauvais saut. v.806 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Le tueront par mauvaise foi. v.812 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Contre toute justice, contre la raison, v.813 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Et abaisserez son orgueil. v.825 (Acte 1, scène 10, BALAAM)
Mais il confondra tous ses ennemis. v.830 (Acte 1, scène 10, BALAAM)
Mais votre nation lui fera une cruelle guerre ; v.840 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
Mais une clarté divine l'indiquera avec certitude. v.856 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
Et que ta félonie n'entre jamais dans nos coeurs. v.872 (Acte 1, scène 10, JÉREMIE)
Un rejeton en sortira qui donnera naissance à une fleur. v.883 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Ce n'est point une fable, mais la pure vérité. v.893 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Fais-le-nous donc toucher du doigt. v.894 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Et ta raison est toute troublée, v.900 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Dont jamais tu ne guériras en ta vie. v.906 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Jamais, jamais. v.908 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Fais-nous donc part maintenant de ta devinaille. v.909 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Qui surpasse tout ce qui a jamais frappé nos oreilles ; v.918 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Jamais on n'a qui rien de pareil, v.919 (Acte 1, scène 10, ISA?E)
Il ne tardera pais à venir le voilà qui arrive. v.922 (Acte 1, scène 10, ISA?E)

LA RÃ‰SURRECTION DU SAUVEUR (1834)

L'enfer sera mis d'un côté et les maisons de l'autre, puis le ciel et les étoiles. (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Don_Joseph_d'Arimathie, je ne laisserai pas sans réponse ce que tu dis. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Les Juifs, par leur grande haine, ont été coupables d'un grand crime ; j'y ai consenti de peur de perdre mon bailliage ; car ils m'eussent accusé à Rome, et j'en perdrais bientôt la vie. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Si tu reconnais ton méfait, crie merci à Jésus. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Mais je suis venu ici pour lui : donnez-moi seulement son corps ; je vous en supplie, accordez-le moi. J'en ferai ce que j'en dois faire. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Certes, beau sire Pilate, je n'en crois rien (cependant il ressuscitera tout entier) ; mais afin de me conformer à notre usage, je veux l'ensevelir par amour de Dieu. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Je suis pauvre ; je n'ai pas de quoi dépenser. Je demande assez cependant, mais cela ne me réussit pas. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
Frappe bien dans le corps, et ne l'y fais pas entrer en vain. (Acte 1, scène 3, UN SOLDAT)
Laisse-la couler jusqu'au poumon. (Acte 1, scène 3, UN SOLDAT)
En vérité, je ne sais comment m'exprimer, mais tu me parais être un bon médecin quand tu changes ta colère en miséricorde. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
J'ai servi la mort contre toi, et tu m'accordes un aussi grand bienfait que celui de me rendre les yeux dont j'étais privé avant. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
Silence, sots ; taisez-vous. (Acte 1, scène 3, PILATE)
Sire, votre bonté me fait grand plaisir. (Acte 1, scène 3, JOSEPH)
Tu vas venir en prison ; nous allons te donner un mauvais logement aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Vous avez tenu tout à l'heure de mauvais discours ; maintenant c'est pis encore ; pour cela vous serez mis en prison. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Cela me réjouit et me comble d'aise. (Acte 1, scène 4, LONGIN)
Faisons-lui, si tu veux, tant d'honneur, que nous fassions poser son corps honorablement dans un cercueil. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Sire Joseph, je sais bien que le Seigneur qui est là pendu fut vraiment un prophète et un saint homme, rempli de Dieu et très vertueux. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Mais je crains tant la justice, que je n'ose le faire en aucune façon ; je préfère aller avec vous trouver Pilate, j'en tendrai la permission de sa bouche, et alors j'agirai plus sûrement. (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)
Les Juifs aussi, ces mauvais qui sont mes parents, peuvent déplorer leur conduite. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Apprenez que c'est ce que je fais. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Le ciel, la terre, l'eau et le vent vous obéissent, et également toutes les autres choses, excepté seulement en ce monde les mauvaises gens qui ont traîné Jésus au supplice, et l'ont mis à mort sans jugement. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Un jour la vengeance viendra ; mais tu es un seigneur très patient. (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)
Sire Pilate, écoutez mon avis ; j'aurais grand tort si je vous le celais. (Acte 1, scène 4, CAÏPHE)
Le traître Jésus, ce trompeur qui fut pendu là comme un larron, avait l'audace de dire en son vivant (ainsi agissent la plupart des imposteurs), qu'il ressusciterait le troisième jour ; mais celui-là est bien fou qui ajoute foi à cela. (Acte 1, scène 4, CA?PHE)
Vous avez raison, ce me semble. (Acte 1, scène 4, PILATE)
Si vous dormez et qu'on enlève Jésus, nous ne serons jamais bons amis. (Acte 1, scène 6, CAÏPHE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)

Mais le Roi m'a trouvé plus propre à son désir. v.14 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Unissons désormais ma Cabale à la vôtre. v.16 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Fais marcher en tous lieux les rimeurs sous ta loi, v.25 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ne laisser de sa bourse échapper une maille : v.32 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Mon nom seul au palais nourrit trente familles ; v.48 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Un auteur écrivant ce que j'aurais dicté v.53 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Tu me parles en vain de ce que je connais : v.57 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ce que je méritais, tu me l'as emporté. v.65 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et par là je devais emporter ces ducats. v.73 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ô Dieux ! Mon Apollon à ce besoin me laisse. v.80 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ta perruque est à moi ; mais tu serais trop vain, v.81 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Adieu fais lire au peuple en dépit de Lignière v.83 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et te mettre crottée, ou te laisser à terre. v.100 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Mais d'un esprit de glace inutile ornement, v.106 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Va, quitte désormais le dernier des humains. v.109 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Je reconnais ma nerve à ce noble courroux. v.118 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Ne réplique point, je connais ton fatras, v.137 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
J'en vais chercher ; barbouille, écris, rime, et nous venge. v.140 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Connais tu Chapelain ? v.201 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Sais tu que ce vieillard fut la même vertu, v.202 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Et l'effroi des lecteurs de son temps ! Le sais tu ? v.203 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Sais tu que je la tiens de lui seul ? v.205 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
À quatre vers d'ici je te le fais savoir. v.206 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées v.208 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Mais t'attaquer à moi ! Qui t'a rendu si vain v.210 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Toi, qu'on ne vit jamais une plume a la main. v.211 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Sais tu bien qui je suis. v.214 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Mais j'aurai trop de force ayant assez de coeur : v.219 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Et te voyant encor tout frais sorti de Classe v.224 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Je disais Chapelain lui laissera fa place. v.225 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Je sais ta pension, et suis ravi de voir v.226 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Qu'ils te font sans raison mettre rime sur rime v.228 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Mais je sens que pour toi ma pitié s'intéresse, v.232 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Et j'aurais le regret de voir que tout Paris v.238 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Viens tu fais ton devoir : L'écolier est un traître, v.244 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)

LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)

Mais je vais mettre en montre une pièce secrète v.23 (Acte 1, scène 2, COLPORTEUR PORTANT)
Pour moi, je n'osais mettre au jour v.53 (Acte 1, scène 4, LE POÈTE)
Je perdais toutes mes pratiques v.57 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)
Et restais sans avoir à mettre sous les dents. v.58 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)
N'empêcheront plus nos plaisirs; v.62 (Acte 1, scène 5, LES GALANTS)
Ce n'est pas sans sujet que je parais content : v.67 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
Je m'en vais désormais rétablir mon empire. v.68 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
Sont à présent en fuite et ne paraissent plus. v.71 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
Mais, puisque, comme moi, l'Amour a le dessus, v.72 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
Béniront à jamais le noeud qui les assemble, v.76 (Acte 1, scène 6, HYMEN)

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LE PORTIER DU PARNASSE (1770)

Seigneur Apollon, je vous trouve à propos, c'est vous que je cherchais. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Et vous dites que vous ne connaissez aucun de ces poètes ? (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Tout ce que je sais, c'est que ce sont des rimailleurs, dont les vers plus durs que ceux du Décius Français, se débitent tous les jours sur les marches du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Je n'en vois qu'un ; c'est de purger l'Hélicon de tous ces visages inconnus à mes soeurs et à moi, et d'établir un portier intègre et fidèle, qui ne laissera entrer que ceux qui seront avoués de l'une de nous. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
C'est fort bien à l'égard du portier ; mais au sujet de la réforme, je vois une petite difficulté. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
On n'a jamais tant vu d'écrivains. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Ils font retentir le rivage de leurs cris: l'un dit « laisses passer, c'est moi qui suis l'auteur des "Ambulantes à la brune", du "Réverbere cassé", et du "Testament de la petite étoile" » ; un autre, « J'ai fais des Opéras-comiques » ; d'autres enfin, crient à haute voix, « Place, place, je suis auteur de N ». (Acte 1, scène 2, THALIE)
Les auteurs des Boulevards veulent l'emporter sur ceux de l'Opéra bouffon ; ceux-ci prétendent avoir le pas : on s'échauffe ; on en vient aux injures, des injures, on en vient aux mains, (c'est la coutume parmi les poètes) alors vous les verriez se précipiter dans le Permesse, et s'efforcer de se sauver à la nage ; les uns périssent au milieu du fleuve, tenant entre leurs mains des manuscrits remplis de mauvais vers, qu'ils regrettent plus que leur vie ; d'autres, pâles, défigurés, regagnent le bord après avoir longtemps lutté contre les flots. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Enfin, pour achever ce récit, c'est une rumeur et une confusion, dont on n'a jamais vu d'exemple. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Voici Terpsicore ; laissez- nous. (Acte 1, scène 2, APOLLON)
J'étais sur les bords du Permesse à contempler l'arrivée de tous ces auteurs qui dans votre Empire, lorsque tout-à-coup les flots ont jetés à mes pieds un malheureux poète. (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Sa conversation pourra vous faire plaisir. (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Je vais le chercher... (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Je vais l'interroger. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Laissez-nous, Terpsicore : allez rejoindre vos soeurs sur le Parnasse ; elles pourront avoir besoin de votre secours... (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Je les ai servis tour-à-tour: mais celui sur lequel je me suis le plus distingué, c'est l'Opéra-bouffon; j'y ai donné plusieurs pièces à ariettes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Tu donnais dans les pièces à ariettes ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
La Bourbonnaise nous a enlevé bien des pratiques... (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Pour revenir à mon histoire : enflé d'orgeuil d'avoir fait des pièces lyriques, j'ai cru que je pouvais entreprendre le voyage du Parnasse, et venir me placer impunément entre Destouches et Regnard. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Arrivés, nous avons voulu débarquer, mais plusieurs auteurs des Boulevards nous ont disputé le passage. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Mais, dis-moi, les pièces que tu as données sur le théâtre de l'Opéra bouffon, ont-elles fait du bruit. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Le Déserteur, par exemple, n'aurait jamais eu sa grâce. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Je n'en serais point surpris. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Lucile est parée d'ariettes, il est vrai, mais elle ressemble à ces belles femmes, qui se dépouillant de leurs diamants pour se mettre en négligé, n'en sont que plus touchantes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Cela ne s'est jamais vu. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Allais-tu souvent aux Français ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Oui, mais elle veut donner des conseils. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Les Comédiens Français devraient donner quelques pièces nouvelles pour leur attirer du monde. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
« Hylas et les Étrennes » ont eu un sort différent, mais il y a des ariettes et des danses ; pour le pauvre Hamlet, il ferait bien de s'en retourner en Angleterre ; il court risque ici de se faire mettre aux Petites Maisons. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
J'ai pourtant oui parler d'un joueur anglais. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Il a fait beaucoup de bruit, et il mérite sa renommée : il faut convenir que Madame son épouse est une brave femme, un peu trop bonne à la vérité, mais ce n'est point un défaut. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
On a aussi tenu sur ce théâtre une foire, où il s'est débité d'assez mauvaise marchandise. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Je croyais que Thalie s'était trouvée à cette foire. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
C'est une vieille radoteuse qui a toujours fait rire les sots sans sujet : elle ne se sert que de mots bas et triviaux, connu sur les quais et dans les cabarets ; elle fait sa principale résidence sur les boulevards. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Il en a eu un, mais on doute s'il est légitime : on tient que sa femme l'a apporté de chez son premier mari, et que c'est la seule dot qu'elle a donné au second. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Elle lui a sans doute fait un mauvais présent. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Point si mauvais. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Par les peines que s'est donnée Mademoiselle Ariette, elle est parvenue à le dénaturaliser ; c'est un petit drÖle fort éveillé, qui ne laisse pas d'avoir des amis. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
A t'entendre, on ne te prendrait jamais pour un auteur de l'Opéra comique, car tu raisonnes avec esprit... (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Je te fais Portier du Parnasse, mais aIes grand soin de ne laisser entrer que ceux qui te présenteront des ouvrages signés des Muses. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Laisserai-je entrer mes chers confrères... ? (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Tu voudrais qu'on unit les sabots au cothurne ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Tout est calme, Seigneur, sur le Parnasse: nous avons réussi à le purger de ces insectes qui le déshonoraient ; mais ce n'est qu'après avoir employé la violence, que nous en sommes venus à bout. (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
Je ne le connais pas. (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
Vous aurez tout le temps, de faire connaissance : il a de l'esprit, raisonne juste, et me paraît très propre à l'emploi auquel il est destiné... (Acte 1, scène 7, APOLLON)
On voit bien que tout dégénère ; les comédies à ariettes ont fait tourner la tête aux Français ; ils aiment toujours à rire, mais ils n'aiment plus à s'instruire en riant ; j'ai bien fait d'y mettre ordre. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
C'est celui qui nous a donné le plus de peine : il voulait absolument rentrer ; il nous montrait un manuscrit qui faisait (disait-il) preuve de ses talents. (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Si je l'avais connu, je n'aurais pas refusé l'entrée à l'auteur. (Acte 1, scène 9, THALIE)
Mais pourquoi voulez-vous m'attribuer cet ouvrage ? (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
M'avez-vous jamais vue, ivre de vin, débiter des fariboles dans une prison ? (Acte 1, scène 9, MELPOM?NE)
Et moi m'avez-vous jamais vue monter l'escalier pour aller à la mort ? (Acte 1, scène 9, THALIE)
Je sais ce que vous voulez dire : il ne sera pas difficile de vous mettre d'accord. (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Vous avez raison de la refuser toutes deux, elle n'est (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Mais toutes vos disputes ne remédient point au danger présent. (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Il vient d'arriver plusieurs auteurs qui demandent à entrer au Parnasse : ils se distinguent de la foule, et se disent de la connaissance de Melpomène. (Acte 1, scène 10, TOMVERD)
J'en fais beaucoup de cas. (Acte 1, scène 10, MELPOMÈNE)
Laisse entrer. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Elles sont d'un auteur bien estimé des Français. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Je les connais ; elles n'ont point encore paru dans mon temple, mais j'espère qu'elles en feront quelques jours le principal ornement... (Acte 1, scène 10, MELPOMÈNE)
Tu laisseras entrer. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Celles-ci sont d'un auteur que je connais. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Fais entrer. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Je t'ai dit que je ne voulais pas d'auteurs de pièces à ariettes. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Je ne lui pardonnerai jamais d'avoir fait des Opéra-comiques. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Il intéresse ; bon père, meilleur fils ; époux digne de sa vertueuse femme, il gagne le coeur des spectateurs : c'est un honnête homme qui n'a jamais suivi d'autre lois que celles de la nature ; sa plus grande faute fut de connaître l'amour. (Acte 1, scène 10, THALIE)
Jugez si le public qui est Français, s'intéresse à son sort. (Acte 1, scène 10, THALIE)
Si, comme vous dites, il a mis son nom à la tête d'une comédie lyrique, il n'en a pas moins fait des ouvrages qui seront à jamais inscrits au temple de mémoire. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Ne perdez point de temps, et m'envoyez les plus mutins ; je saurai les mettre à la raison. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Un homme fait-il quelques mauvais vers, il se croit capable de dompter Pégase, et d'atteindre au sommet du Pinde. (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
J'étais autrefois membre de l'Opéra-comique : je puis me vanter d'avoir été un grand bouffon, et maintenant, mes confrères m'ont choisi pour être Censeur des différentes pièces qui se jouent sur les boulevards. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Mais ce n'est pas trop bien agir. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
Mon plus grand plaisir est de les désesperer : je leur fais récrire plusieurs fois leurs pièces, sous prétexte qu'elles ne sont pas lisibles ; et quand ils ont bien pris de la peine, je refuse net mon approbation. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Mais daignez accorder l'entrée de l'Hélicon aux Auteurs qui travaillent pour notre théâtre. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Je traiterai tes poètes comme tu fais ceux des boulevards ; avec cette différence que tu rejettes leurs pièces sans sujet, et que je refuse tes auteurs avec raison. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
J'aurais été votre affaire. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Mais, Seigneur Apollon. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Je n'ai jamais vu de figure pareille... (Acte 1, scène 13, APOLLON)
Mais le tour est fort bon, il est unique en vérité. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Si je n'étais doué d'une modestie sans exemple, je pourrais me plaindre... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
On a purgé l'Hélicon de tous ces mauvais auteurs qui avaient eu l'audace d'y établir leur demeure ; en cela on ne peut que louer l'exactitude du Seigneur Apollon à maintenir le bon ordre dans son Empire... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Mais qu'on m'ait mis du nombre, et que sans égard à mon rang, à mes talents, à mon mêrite, on m'ait exclu d'un lieu que je suis en droit d'habiter à tant d'égards ; ce sont de ces choses qu'on ne croira jamais dans les siécles futurs. (Acte 1, scène 14, L'ABB?)
Si vous connaissiez tout mon mérite, vous en seriez plus que persuadé ; aussi que de femmes brûlent de me posséder, Comtesse, Baronne, Marquise, Duchesse, Nymphe d'Opéra, toutes m'adorent, et meurent où je ne suis pas. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Sans étaler ici le prix de ta personne, pourrais-tu dire ce que tu demandes ? (Acte 1, scène 14, APOLLON)
C'est un mauvais passeport pour entrer au Parnasse. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
La Duchesse est à sa toilette ; l'Abbé entre : son premier compliment, est de lui baiser la main... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Mais que faites-vous donc-là ? (Acte 1, scène 14, L'ABB?)
C'est l'Abbé qui prend le pinceau, et qui barbouille le visage de la Duchesse ; il lui met une mouche, et demande un baiser pour sa peine ; on le lui refuse ; il le prend... (Acte 1, scène 14, L'ABB?)
Plus j'en sème et plus il m'en demeure : c'est une fontaine qui ne tarit jamais.... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Profites plutôt d'un petit avis que je vais te donner : retournes à Paris avec tes Duchesses et tes Marquises, nous n'aimons pas au Parnasse les petits-collets ; et nos poètes ne sont pas accoutumés à l'ambre. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
Mais puisque vous voulez que je me retire, il faut vous obéir... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Leur fais-tu toujours tourner la tête? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Mardi la petite Marquise me fit dire de me rendre à sa toilette : ce matin encore, j'ai pris le chocolat avec la charmante Duchesse ; tu la connais, vive, enjouée, elle m'adore ; je ne la hais pas... (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Je viens de recevoir à l'instant un billet de la Vicomtesse, pour la mener ce soir à la Comédie Française... (Acte 1, scène 15, L'ABB?)
Je voudrais bien me dispenser de faire mon éloge ; mais pourquoi ne pas se rendre justice ; j'ai tout ce qu'il faut pour plaire ; je chante ; je danse ; je suis bien fait ; j'ai de l'esprit, des talents ; avec toutes ces qualites, où trouver des cruelles ? (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Tu penses rire, mais tout en riant, tu dis la vérité. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Et cependant croirais-tu qu'on m'a refusé l'entrée du Parnasse? (Acte 1, scène 15, L'ABB?)
Toi qui es le bel esprit du siècle, et l'Adonis des belles femmes, on t'aurais fait un si sanglant affront ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Mais par quel hasard te voit-on ici? (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Thalie a fait sortir du Parnasse tous les mauvais auteurs, et elle m'a mis du nombre ; ne trouves-tu pas cela impayable ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Rien de plus plaisant en vérité... (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Je ne t'en parlerai pas ; j'y ai fait trop mauvaise chère. (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Tu veux toujours faire briller ton esprit, tu sais pourtant qu'on oublie le titre en voyant la pièce... (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Prenez-vous ce Palais pour des foyers de théâtre ? (Acte 1, scène 15, APOLLON)
Cette brochure renferme une dissertation sur les frisures à la grecque, les chapeaux à la Suisse, et les redingottes à l'Anglaise. (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Mais, mon digne confrère, vous ne faites pas votre éloge ; on vous a toujours vu suivre les modes que vous critiqués. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Quelles sont les pièces qui t'ont fait le plus de plaisir ? (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Excellente : il y a des ballets à la Suisse, des décorations à la grecque, et des ariettes françaises ; c'est plus que suffisant pour faire un chef-d'oeuvre... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Rien n'est plus plaisant... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
On dirait aussi que j'y verrais un esprit... mais je n'ai vu qu'un revenant. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Hé bien, vous saurez donc que je ne me contente pas d'être amateur de spectacles, je suis auteur, moi, et je fais des comédies. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Je porte mon ambition plus haut ; je laisse les ariettes à ces petits écri vains qui commencent à naître. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Je ne t'aurais pas pris pour un auteur. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Je vais vous chercher mon petit recueil. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Voyons ce que c'est, il peut avoir raison... (Acte 1, scène 18, APOLLON)
Où as-tu fais paraître tous ces enfants ? (Acte 1, scène 19, APOLLON)
Voici la raison qui me fais quitter Paris : depuis longtemps je ne fasons plus rien dans cette ville.... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Enfin, comme je ne pouvons plus rien vendre, je venons vous prier de nous laisser entrer dans votre Parnasse pour y étaler ma petite boutique, et débiter ma marchandise. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
Un jour que j'allais vendre mes bouquets au marché, je rencontrai ce misérable... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
« Je puis bien vous jurer sur mon Tranchet, que c'est une impudente, une effrontée et que je n'ai jamais connu cette carogne-là ». (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
« Tu ne me connais pas ! (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Il arrive d'un air chagrin ; je lui en demande la raison. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Pourquoi parais-tu si triste ?... (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Tu aurais quitté les cordons bleus de notre ordre ? (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Et par quelle raison ?... (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Tu voudrais jouer avec des Comédiens de bois ?... (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Tu sais bien que ce ne serait pas la première fois, bûches pour bûches, j'aime autant jouer avec les tiennes qu'avec d'autres. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Ne m'en dis pas davantage, je vois ce que c'est ; je ne m'étonne pas si tu t'es fais des ennemis. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Ne sais-tu pas qu'une satire coûte bien souvent des larmes à l'auteur. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Je veux bien t'accorder ma protection, mais tâche de donner des pièces sans critique. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Mais que je te permettes de donner des pièces satyriques, tu abuseras quelques jours de cette permission, et tes satyres blesseront indubitablement. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Nous avons soutenue leur premier effort avec assez de vigueur ; nous les aurions même repoussés, s'il n'était venu tout_à_coup un renfort d'auteurs des boulevards, d'écrivains de feuilles, qui ne vivent qu'aux dépens de la réputation du public... de poètes connus sur les quais, et dont les ouvrages se débitent chez l'épicier. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Nos Rimailleurs saisissent ce moment ; ils passent sur le corps à nos Gardes, et grimpent au haut du Pinde : vos favoris veulent en vain s'opposer à leur passage; ils subissent le même sort des Gardes : la lecture de trois pages du Déserteur, les plonge dans un sommeil léthargique: les poètes crient alors victoire ; ils montent tous à la fois ; c'est à qui se placera le plus près du sommet de l'Hélicon. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Mais pour te consoler de l'emploi que tu viens perdre, enrôle-toi dans la troupe de Polichinelle, tu joueras avec ses Comédiens de bois. (Acte 1, scène 23, APOLLON)
Il a raison. (Acte 1, scène 23, APOLLON)

DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)

À toutes les fois qu'il s'est présenté à nous, il a été blessé de nos traits ; et peut être espérait-il d'y trouver quelque remède par l'oubliance et l'éloignement ; mais c'est à ce coup qu'il faut rendre les armes : il n'a plus de défense qui vaille ; il s'en va avec le trait qu'il porte dans le coeur, plus en peine et en souci que n'est le Cerf qui a reçu un coup de flèche, et qui cherche en vain le dictame pour se guérir en un lieu où il n'en croit point. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
En tous les lieux où nous paraissons, tout s'assujettit à nos lois : nous allons être les Rois absolus de la Terre, et on ne pourra vivre sans être de nos esclaves ou de nos sujets ; car il y a divers degrés de soumission, et ceux qui refuseront de se ranger aux uns ou aux autres en seront punis sévèrement, recevant des blessures plus dangereuses que les premières, dont la seule mort les pourra guérir. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Tenons nous je vous prie à ces comparaisons, qui sont assez avantageuses pour nous. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Voilà donc quantité de belles parties qui plaisent aux yeux des Hommes, et qui aident à conserver l'autorité que nous avons dessus eux : Que si vous montez à cette ambition de vous dire souverains, et je pense pas de vrai qu'elles soient capables de s'attribuer un même honneur, mais au moins elles m'assisteront toutes pour vous empêcher de parvenir à votre violent dessein. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Il est certain qu'il n'y a que vous et moi qui puissions quelque raison concevoir de si hautes pensées, que d'aspirer à un Empire absolu. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Quand tout ce qui nous accompagne est caché d'un marque, nous ne laissons pas de paraître, étant d'une si libre condition, que nous ne saurions souffrir d'être enfermés : cependant c'est alors que nous présentant en public, nous faisons le plus de conquêtes vous ne sauriez nier que si vous acquérez quelques amants, je n'en aie pour le moins autant à ma part. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Je m'imagine que vous croyez aussi jeter quelques rayons au dehors ; mais quand cela serait, encore n'iraient ils pas plus loin que les traits que je lance ; et prenez bien garde à ce que je veux dire car je n'entends pas seulement l'éclat de ma rougeur, mais les traits qui sortent de moi avec force, comme s'ils étaient décochés d'un arc, et en effet j'en ai aussi la forme. Ce sont mes paroles qui charment quelquefois par douceur, qui étonnent par leurs menaces, qui attirent par leurs promesses, et qui quoi qu'elles fassent, gagnent toujours quelque empire sur les âmes, et font connaître qu'il n'y a rien de plus élevé qu'elles, puisqu'elles sont filles de la raison et de l'intelligence. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
J'avoue que maintenant vous me faites entendre ce que vous pensez, mais c'est par une mutuelle correspondance, et par l'entremise de l'âme qui nous est commune, laquelle fait que nous avons ensemble tout cet entretien. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Si vous dites la même chose que moi, vous n'êtes pas plus innocents : mais quoi qu'il en soit, je nie encore que vous ayez l'usage de la parole ; et si on vous l'attribue, ce n'est que par figure. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Vous n'en faites connaître qu'une partie, et vous y laissez tant d'ambiguïté, que cela serait toujours obscur, si je n'y donnais de l'éclaircissement. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Ceux qu'on estime les plus savants dans le Monde, et qui ont le plus de pouvoir de gouverner la multitude, ce sont ceux qui parlent le mieux et ils n'ont pas acquis le nom d'orateurs pour parler des yeux seulement, mais pour s'être servis adroitement de leur bouche. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Je veux dire que je suis employée aux baisers qui sont les assurances de l'amour et l'amitié, et qu'aucune autre partie ne s'y trouve propre comme moi ; car si un oeil en touche un autre et une main sa semblable, ce n'est point véritablement un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Pour composer un baiser véritable, il faut que j'y intervienne et afin qu'on connaisse combien le baiser est aimable, étant divisée en deux parties, comme je suis, il semble que ce soit seulement afin que mes lèvres se baisent, et que ne faisant presque jamais autre chose que baiser, à me considérer aussi toute entière, je ne sois prise que pour un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Si vos lèvres se baisaient toujours ; vous ne parleriez jamais, et quand vous baisez aussi quelque chose, vous ne sauriez parler, de sorte que vous perdez un avantage pour l'autre. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Au reste comme vous vous baisez vous mêmes, vous n'êtes pas si orgueilleuse que vous ne baisiez aussi quelque autre chose, vous baisez des joues et des mains, et bien souvent des yeux. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Vous ne dites pas que je prends plaisir sur toute chose à baiser une bouche qui me ressemble, et que c'est là où j'établis mon souverain bien, la correspondance ne se trouvant point si parfaitement ailleurs : aussi entre toutes les beautés qu'on estime dans un visage, il n'y en a point qui aient plus de douceur que celles dont je suis pourvue. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Vous êtes fort présomptueuse de parler ainsi à votre louange: vos beautés n'égalent point les nôtres, et ne sauraient jamais avoir tant d'effet. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
D'ailleurs vous ne pouvez rien apprendre de ce que vous êtes, que par rapport que nous en faisons. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Si vous faites tant d'état de votre parole, représentés vous que vous n'auriez rien à dire d'excellent, si vous ne racontiez ce que nous avons observé ; vous racontez quelquefois ce que les oreilles vous ont apprit, mais la créance qu'on y prête n'est point égale à celle qu'on donne librement à des témoins oculaires. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Véritablement ce que vous me dites me fait penser à des choses que je n'avais pas assez considérés : si bien que pourvu que vous n'usurpiez point un Empire absolu dessus moi, je suis prête à vivre toujours en bonne intelligence avec vous. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)

ZÉLAMIRE (1786)

Je quitterais ces lieux ! Je fuirais Zélamire ! v.42 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
C'est l'astre bienfaisant qui luit seul sur mon coeur. v.48 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Et vous êtes Français ? v.59 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Je le suis pour l'honneur, et qui pourrait jamais v.60 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Ils ont donné naissance à ma constante flamme. v.66 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Je lui dois le jour, mais plus sage que vous n'êtes, v.73 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Et ne croirai jamais à ne rien déguiser, v.75 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Je pourrais faire un choix qui me plût davantage. v.78 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Je sais que sur ce point tout dépend du hasard : v.79 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Mais vous allez en France être en butte au brocard. v.80 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Pour te rendre à ses voeux j'aurais donné ma vie. v.97 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Ah, je dois à jamais habiter ce séjour, v.103 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Mais au sein des déserts comme au milieu des cours v.107 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Mais plus réel qu'ici dans Paris on le trouve v.110 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
On ne verra jamais une autre Zélamire ! v.118 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Mais quelle est-elle enfin ? v.125 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Ce jour dont, sans frémir, je ne saurais parler ? v.128 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Nous laisse pour soutien une planche cassée ; v.134 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Nous faisant éviter un obstacle puissant, v.144 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
La bienfaisance peut avoir quelques appas. v.152 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Nous naissons ennemis de toute la Nature, v.153 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Mais c'est un sentiment que pour jamais j'abjure. v.154 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Du plaisir d'obliger mon coeur trop satisfait v.155 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Saisit avidement le bonheur d'un bienfait : v.156 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Fit succéder l'amour à la reconnaissance. v.162 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Il a raison, Dolnange. v.176 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Rassure Zélamire et fais-lui concevoir v.199 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Mais est-il bien certain que ces peuples méchants v.207 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Se font un vrai plaisir de manger les passants ? v.208 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
On ne poussa jamais si loin la barbarie ! v.209 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Butor, serais-je en vie ? v.210 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Mais, hélas, je pressens qu'il faudra passer là. v.211 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Teint frais, bouche vermeille, oeil vif, corps gras, beau port, v.215 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Il court, saute et bientôt me saisit par l'oreille. v.218 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Est-ce pour mon plaisir v.224 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Contre une horde, seul, je pourrais me défendre. v.230 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Défends-toi bien, Germain... Moi, je vais me cacher. v.232 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Il sera reparti... là... je m'en doutais bien... v.247 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Oh, si j'en ai jamais sans tant faire la fière, v.257 (Acte 1, scène 5, NADINE)
J'en avais un rempli d'amour, de complaisance : v.269 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Ou diable a-t-il vécu ? Dans les bois ? Mais j'espère v.273 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Est-ce un Français ? v.277 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Oui, j'en veux avoir un... Je ne connais personne v.278 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Eh bien, c'est un Français que je vais vous nommer. v.280 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Il vous séduit, mais non par de fades grimaces v.282 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Mais par un beau génie, un caquet amusant. v.284 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Dis donc qui c'est déjà, je voudrais le connaître. v.285 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Et toi tu me parais assez sot et fort laid. v.288 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Quant à moi, je ne sais juger que par mon coeur. v.291 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Si tu voyais Dolnange aux genoux de ma soeur... v.292 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Mon mari ! Juste ciel ! Que je serais à plaindre. v.305 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Pourquoi vous récrier ! Je m'en vais vous dépeindre v.306 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Non, mais c'est que l'argent, vous l'ignorez Nadine, v.333 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Si nous nous déplaisons, nous sommes condamnés, v.340 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Elle adore un Français qui vaut bien mieux que lui. v.348 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Tu lui feras plaisir de ne plus la revoir. v.351 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Déchirer à ses yeux cet indigne Français, v.359 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Qui m'a ravi ce coeur qu'il n'obtiendra jamais, v.360 (Acte 1, scène 6, OUK?A)
Tant que le ciel, enfin, me laissera respirer, v.363 (Acte 1, scène 6, OUK?A)
Tu la punirais plus par ton indifférence v.374 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Mais s'il s'en échappe un on voudrait le ravoir. v.380 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Mais je crois qu'en amour il est peu de novice ; v.386 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Je m'enfuis... Laisse là cette mine boudeuse, v.389 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Si j'avais un amant qui pût te ressembler, v.391 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Je ne suis pas cruel, mais il m'enseigne à l'être. v.397 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
Faisons-la repentir d'oser m'abandonner, v.415 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Je pourrais l'en punir, je veux lui pardonner, v.416 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Mais envers son amant ma rage est légitime. v.422 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Tu veux venir ici, mais y sommes-nous bien ? v.427 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Moi, je ne fuis jamais ; d'ailleurs, mon maître ici v.431 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Il peut avoir affaire et sa reconnaissance v.441 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Nous laissera périr par simple négligence. v.442 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Parais... Il ne vient pas ! Qu'est-il donc devenu ? v.451 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Convaincu, à jamais, du feu qui le dévore, v.457 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Votre amant est parti, mais c'est pour revenir. v.475 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
A trouvé par hasard un Français dans ces lieux v.479 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Son âme est à la vôtre à jamais attachée. v.489 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
De mes jours à tes yeux je trancherais le fil v.492 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Si je savais manquer à la reconnaissance v.493 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Mais je puis vous jurer qu'il va bientôt venir. v.496 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Je vais vous l'amener. v.498 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Mais c'est son retour seul qui peut les dissiper. v.508 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Je vais même à ses yeux te déchirer le flanc v.511 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Laissez-moi vivre encor : il faut que je m'engraisse. v.514 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Quel plaisir aurez-vous de me tordre le cou ? v.515 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Mais j'ai juré ta mort. v.526 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Je vais le chercher. v.532 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
S'il t'aime, qu'il paraisse. v.543 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
J'ose l'en défier... mais tu trompes... Je jure v.549 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Pour retourner au camp, il s'est laissé séduire. v.553 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Si vous voulez le voir, je vais vous y conduire : v.554 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Il va partir. Jamais tes yeux ne le verront. v.560 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Oui, c'est la vérité, je l'avais déguisée v.577 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Mais vous méritez bien d'être désabusée. v.578 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
C'est moi seul qu'il offense et je vais à mon tour, v.584 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Est-ce par la vertu, par la reconnaissance ? v.597 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
À ces titres jamais l'emporta-t-on sur moi. v.599 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Mais non, c'est le caprice et tu trompes sa foi v.600 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Mais dussé-je en mourir, je veux avoir ton coeur. v.604 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Mais je m'en vengerai sur mes rivaux heureux. v.607 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Dans l'abîme des mers, j'irais te découvrir ; v.619 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Oui, puisque tu le veux, je vais l'anéantir, v.627 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Quel plaisir d'immoler un objet haïssable ! v.629 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Tu m'auras tout ravi, t'en aimerais-je mieux ? v.632 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Sois jaloux, sois tyran, mais sois juste une fois. v.635 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Je pourrais te payer d'un plus juste retour. v.644 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Mais ta rigueur m'aigrit, et ton impertinence v.653 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
As-tu donc oublié qu'aux armes d'un Français, v.656 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Je ne frémirais pas des maux que je redoute. v.658 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Que ne t'ont-ils laissé sous le fer meurtrier ! v.659 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Mais mon coeur que bientôt la nature éclaira, v.663 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Je puis être cruel, mais jamais être ingrat. v.668 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Quoi ? Parce qu'un Français m'aura sauvé la vie, v.669 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Que tu massacrerais ton bienfaiteur lui-même. v.674 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Quand tu pourrais d'un mot qui ferait son bonheur v.679 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Et sauver les Français, et calmer sa fureur. v.680 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Ce que pour toi mon coeur ne ressentit jamais ? v.683 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Ah, j'attendais ce mot, et ta seule réponse v.685 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Frémis, mais non pour toi, je sais te mépriser ; v.687 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Mais pour l'affreux rival que tu crois m'opposer. v.688 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Dans le camp du Français. Puisse-t-il aujourd'hui v.695 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Au milieu des Français, ma voix peut faire entendre v.702 (Acte 2, scène 6, ZÉLAMIRE)
On ne peut apaiser leur injuste furie. v.713 (Acte 2, scène 7, NADINE)
Des Français généreux réclamons la puissance, v.717 (Acte 2, scène 7, ZÉLAMIRE)
Jamais le sort jaloux n'a trahi leur vaillance. v.718 (Acte 2, scène 7, Z?LAMIRE)
Mais d'où vient cette crainte et ces sombres alarmes ? v.726 (Acte 2, scène 8, DOLNANGE)
J'avais besoin encore ici de ta présence, v.741 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Quel était mon malheur ? J'allais, dans ma disgrâce, v.746 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Puisqu'il fut bienfaisant, tu dois l'être à ton tour. v.748 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Mais la reconnaissance, à jamais, s'en empare. v.750 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Si je pouvais encor disposer de mon coeur. v.756 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Tant la reconnaissance a d'empire sur moi. v.760 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Ah, quelle bienfaisance ! v.761 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
Tu me devais la vie. Ah, je te dois bien plus ! v.763 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Aime l'ingrate autant que je l'aurais aimée, v.766 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Celle pour qui je veux exister désormais. v.771 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
J'en jure par l'amour, qu'il m'accable à jamais, v.772 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
N'abandonnons jamais cette âme généreuse : v.782 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Mais il ne tient qu'à vous d'en avoir tout autant. v.788 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
Belfort il a raison, elle a beaucoup d'appas. v.792 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Riche et maître de toi, tu en saurais mieux faire. v.793 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Menons les toutes deux à nos Français jaloux, v.796 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Votre coeur est-il libre et pourrais-je espérer v.799 (Acte 2, scène 9, BELFORT)
Mais je ne prétends pas que tu sois mon mari : v.803 (Acte 2, scène 9, NADINE)
Je ne citais que ceux qui sont mal assortis, v.807 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Jamais les vrais amants ne sont mauvais maris. v.808 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Je ne voudrais jamais me séparer de vous. v.811 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
C'est d'imiter un jour un Français vertueux. v.820 (Acte 2, scène 9, OUK?A)

THÉLAMIRE (1739)

Laissons-le s'enivrer d'un bonheur, que peut-être v.7 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Tandis qu'en ce Palais nous sommes sans témoins, v.9 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais ne puis-je savoir pourquoi dans ce grand jour v.17 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Je vais te confier un projet glorieux, v.25 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Les Autels sont parés : mais je tiens en mes mains v.29 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais apprends les motifs d'un telle entreprise ; v.32 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Il fit pendant la nuit apporter au Palais v.38 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Tu sais jusqu'où monta la faveur de Cydnus. v.41 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais que ses envieux noircirent ses vertus ! v.42 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais je sens que mes soins seront infructueux, v.53 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais s'il faut avouer tout ce que mon coeur pense, v.56 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Crois-tu que je connaisse un si frivole empire ? v.60 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais, Seigneur, s'il est vrai qu'au sort de la Princesse v.63 (Acte 1, scène 1, LICAS)
M'eût refusé le fils que je lui demandais. v.74 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Si je le fais régner, je bénirai le sort. v.78 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais je veux que mon fils n'ait point de part au crime ; v.80 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
De mes raisons souvent il est embarrassé ; v.89 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais il voit Elismène, et tout est effacé. v.90 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Je sais qu'elle l'adore ; et je veux en ce jour v.93 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
J'ai déjà préparé..... Mais on entre en ces lieux. v.97 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Répand en ce Palais une faible lumière, v.100 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
D'un empire naissant les soins et les travaux v.101 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Je sais que je suis né pour régner en ces lieux. v.105 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Tu sais depuis quel temps Elismène a fait naître v.115 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Un feu, qu'à tes yeux seuls j'avais laissé paraître. v.116 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Que tu te déclarais contre un penchant si tendre ; v.120 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Je connais tout le prix de ton zèle sincère ; v.123 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Mais je sens que mon coeur veut être rassuré. v.126 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Mais je sens que je dois, par un effort insigne, v.131 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Je vais donc vous parler, dussiez-vous me haïr ! v.134 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Vous allez l'en bannir..... peut-être pour jamais v.146 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Je connais, Amintas, quel sentiment t'anime : v.159 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Je rends grâce à tes soins : mais ne sois point surpris, v.161 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Tu n'as jamais connu la force enchanteresse v.164 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Enchaînent la raison, et captivent les sens. v.166 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Je connais peu l'amour, Seigneur ; mais j'ose dire v.171 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Que si par ses attraits vous vous laissez séduire, v.172 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Tu ne le sais que trop ; ardent, impétueux, v.177 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Vint surprendre un penchant pour qui seul j'étais né. v.182 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Mais avant que mes feux osassent éclater, v.185 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
J'écoutai la raison, je suivis la sagesse. v.188 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
D'une fatale erreur connaissez mieux l'empire, v.191 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Seigneur. Vous vous plaisez vous-même à vous séduire. v.192 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Qui bannit la raison, et la paix de son coeur, v.197 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Je te l'ai déjà dit ; je reconnais ce soin : v.201 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Mais ton zèle à la fin pourrait aller trop loin. v.202 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Mais j'attendrai qu'au moins sa redoutable voix v.205 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Va bannir pour jamais le trouble qui m'alarme ; v.208 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Je vais tout préparer pour cet heureux instant, v.209 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Mais cachez vos desseins dans la nuit du silence. v.224 (Acte 1, scène ", LICAS)
Barsine, laisse moi, laisse couler mes pleurs ; v.238 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Recours des malheureux ; mais faible et vain remède v.239 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Le charme des plaisirs qui m'étaient destinés. v.250 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
De tant de biens, hélas ! dont j'étais prévenue, v.259 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Mais à peine aux Autels je m'étais prosternée, v.267 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Ah Dieux ! Injustes Dieux ! Ma raison abattue v.275 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Mais si j'ai murmuré contre un arrêt barbare, v.288 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Que me demandes-tu ? Sais-je ce que je veux ? v.298 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Je voudrais qu'à mes yeux la clarté fût ravie. v.300 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Cher Prince, aurais-tu cru qu'Elismène jamais v.301 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
De tes coups désormais défier la fureur. v.306 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Moi-même avant ce jour me connaissais-je, hélas ! v.310 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Pardonne ; mais je sens qu'en cet affreux moment v.313 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Voici l'instant fatal ; je vais voir Thélamire v.316 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
La frayeur me saisit ; le trouble me dévore... v.319 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Que ma faible raison est prête à séparer... v.321 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Si je n'en partageais la splendeur avec vous. v.326 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
Je ne fais qu'accomplir les arrêts des destins : v.329 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Pour douter un moment de sa reconnaissance. v.340 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Mais lorsque vous m'offrez un rang si glorieux, v.341 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Mais plus je vois pour moi votre flamme constante, v.348 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Je sais que d'un sujet j'ai reçu la naissance ; v.351 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Le plaisir de penser que vous m'aimez toujours. v.354 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Je croyais, de mon sort les Dieux mêmes jaloux, v.362 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
Mais je ne saurais vivre en perdant votre coeur. v.366 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Je cédais quelquefois : mais de cette hyménée v.371 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Je n'avais point encor vu marquer la journée. v.372 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Non, non, je vous connais ; je sens votre douleur. v.381 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Mais il faut aux revers opposer la constance. v.383 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Faut-il que tant d'amour ?... Mais, transports superflus ! v.385 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Il faut donc renoncer au plaisir de la voir ? v.390 (Acte 2, scène 3, THÉLAMIRE)
As-tu pu résister ? Devais-tu les combattre ? v.392 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
Ma gloire, ajoute-t-elle, hélas ! Faible raison ! v.401 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
Je découvrais tantôt mon chagrin à tes yeux, v.405 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Tu me voyais troublé ; tu me vois furieux. v.406 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
À braver la raison votre flamme moins prompte, v.415 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
J'avais trop de raisons : vous n'avez pas voulu : v.418 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
Si tu pouvais savoir, quand l'amour est extrême, v.423 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Mais vous la connaissez : peut-on la soupçonner ? v.430 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
Mais non, je ne crois point qu'après tant de transports... v.434 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
Que de sentir mon âme agitée, et saisie v.439 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Et plût aux Dieux cruels, qu'insensible à jamais v.441 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Par un autre, à mes yeux, ne se laisse charmer. v.446 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Mais si je suis trahi, que ta piété du moins v.449 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Et toi, qui ne voulais que tromper Thélamire, v.451 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Ôte, ou rends pour jamais le repos à ma vie. v.464 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Pénètre, s'il se peut la secrète raison. v.466 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Mais plutôt qu'un rival m'enlève ce que j'aime, v.468 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
C'en est fait. Mais je puis sans commettre mon zèle, v.479 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Pour apaiser du Roi les violents transports, v.482 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Mais je crains que mon coeur ne vous soit pas connu : v.489 (Acte 3, scène 1, ELISMÈNE)
L'amour peut tout sur moi, mais rien sur ma vertu. v.490 (Acte 3, scène 1, ELISM?NE)
Mais elle n'est souvent qu'une source d'alarmes. v.496 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Je sais dans cette Cour que d'un jeune héros v.505 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Mais si vous consentez à recevoir sa main, v.509 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Mais en vous envoyant pour m'annoncer sa haine, v.515 (Acte 3, scène 1, ELISMÈNE)
Quoique d'un zèle outré j'ignore les raisons, v.517 (Acte 3, scène 1, ELISM?NE)
Mais ce n'est point à moi que vous devez répondre, v.519 (Acte 3, scène 1, ELISM?NE)
Je voulais vous sauver des bords du précipice. v.527 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Que dis-je ? En ce moment je le perds pour jamais. v.534 (Acte 3, scène 2, ELISMÈNE)
Je lui parais coupable, et ce funeste jour v.537 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
Mais qu'il m'ôte la vie, ou me laisse son coeur. v.542 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
Tremble de t'exposer..... mais qu'est-ce que j'entends ? v.549 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
Et peut-être, en effet, si j'écoutais ma gloire, v.555 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Mais mon coeur trop sincère, enchanté sans retour, v.557 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Devrais-je laisser voir l'excès de ma faiblesse ? v.560 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Hélas ! J'aurais, au feu dont mon âme est remplie, v.563 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Le plaisir de vous voir, et le bonheur d'aimer, v.565 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
De mes maux, je consens à vous laisser jouir ; v.569 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Mais par pitié, du moins, cessez de me trahir. v.570 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
En me justifiant, je vous ferais rougir. v.581 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Vivez, régnez heureux, et laissez-moi mourir. v.582 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Et pour la mériter que n'avais-je point fait ? v.586 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Mais l'état où je suis n'a rien à redouter. v.590 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Oui, je vais m'immoler, m'assassiner moi-même. v.591 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Quel funeste secret je vais vous révéler ! v.605 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Mais c'est vous qui m'avez forcée à vous parler. v.606 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Non, n'espérez jamais vaincre ma résistance : v.613 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Mais que l'Oracle au moins prouve mon innocence. v.614 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Je ne puis revenir de mon saisissement, v.615 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Et laissez-moi jouir du bonheur de vous plaire. v.622 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Je connais mieux que vous son zèle pour son maître. v.626 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Mais son intérêt seul le touche et le conduit. v.628 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Non, Seigneur, croyez-moi ; vous vous laissez tromper : v.635 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Bien loin de m'abaisser à demander vengeance, v.637 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Mais pourrez-vous vous-même apprendre, sans courroux ; v.639 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Mais je le vois. v.651 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Si tu l'oses, dis-moi la perfide raison. v.660 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
J'ai voulu, mais en vain, vous épargner la honte v.665 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Mais vous n'avez pas cru que mon coeur fut sincère. v.670 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Vous respirez tous deux l'inceste : mais les Dieux v.679 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Mais puisque vous doutez d'un secret plein d'horreurs, v.688 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Lisez ; et du feu Roi connaissez l'écriture. v.690 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
J'eus mes raisons : je veux du moins qu'après ma mort v.693 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Laissez-moi. v.703 (Acte 3, scène 4, ELISMÈNE)
Je vous fuis ; je le dois : mais, Princesse, v.703 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Madame, où courez vous ? Dans ce Palais errante, v.711 (Acte 4, scène 1, BARSINE)
Je me trompais, Barsine. Il restait à mon coeur v.717 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
Et j'emportais du moins une langueur secrète, v.719 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
Oui, je ne respirais qu'autant que je l'adore. v.736 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
Ma gloire, la vertu, m'ordonnent désormais v.737 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
De mettre tous mes soins à ne le voir jamais : v.738 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
Mais le devoir exige un plus grand sacrifice, v.739 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
Mais tout redouble ici l'horreur qui me dévore. v.744 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
Oui, l'hymen désormais leur devient impossible ; v.747 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Mais je dois l'avouer, sans ce détour heureux, v.749 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Ne laisse aucun soupçon contre votre dessein : v.754 (Acte 4, scène 2, LICAS)
Mais ne craignez-vous point que l'oracle ne nuise v.755 (Acte 4, scène 2, LICAS)
Et j'espère qu'enfin rien ne peut désormais v.765 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Mais avez-vous prévu ? v.767 (Acte 4, scène 2, LICAS)
Dans cet appartement je sais qu'il va se rendre. v.776 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
J'avais assujetti la révolte au mystère : v.784 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Je vais faire éclater... mais on vient c'est le Roi. v.786 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Crédule que j'étais ! Je soupçonnais ta foi. v.789 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
Je connais mon devoir ; et je n'ignore pas v.794 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je ne crains rien, je sais à quoi l'honneur m'engage, v.800 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Mais puisqu'enfin, Seigneur, vous savez sa naissance, v.808 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je fais de toutes parts d'inutiles efforts. v.814 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
Et du moins, Amintas, en me faisant rougir, v.821 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
À cette honte enfin laisse le temps d'agir. v.822 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
C'en est fait ; et je veux que pour jamais éteinte, v.823 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Mais je veux que ma soeur m'ôte toute espérance, v.828 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Au pied de nos autels je m'en vais les unir. v.830 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Il le faut ; je le veux, mais pardonnez, grands Dieux ! v.833 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Du plaisir de la voir je puis jouir sans crime, v.835 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Daignez me pardonner ; mais j'ose vous le dire : v.839 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Ce retour vertueux, il est aisé de voir v.841 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Mais je vois que ce mal, quand le coeur est touché ; v.845 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je connais vos vertus, Seigneur ; je les respecte : v.847 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Mais la foi d'un amant me doit être suspecte, v.848 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Mais j'ai trop éprouvé ton amitié fidèle ; v.855 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
J'estime, je connais les vertus de ton fils : v.857 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Mais souffrez qu'un moment un intérêt plus cher v.861 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
À ma reconnaissance ose ici m'arracher. v.862 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je ne m'attendais pas que vous-même, Seigneur, v.865 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Que ne me laissiez-vous régler ma destinée ? v.872 (Acte 4, scène 5, ELISM?NE)
Sans crime je tombais dans l'éternelle nuit, v.873 (Acte 4, scène 5, ELISM?NE)
Mais ce n'est point assez de me justifier, v.877 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Mais nous devons songer qu'en l'état où nous sommes, v.891 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Mais quoi, perdre l'espoir de jamais nous unir, v.901 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Triomphez à jamais d'un mouvement jaloux, v.905 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Moi-même survivrais-je à ma vertu trahie ?... v.907 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Ah ! J'attendais de vous ce vertueux retour. v.914 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Vous vivrez, c'est assez ; je vais remplir mon sort. v.918 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Aux portes du Palais cependant mes amis, v.929 (Acte 4, scène 6, AMINTAS)
Mais en les renvoyant, exige leurs serments v.933 (Acte 4, scène 6, AMINTAS)
Où vais-je ? Qu'ai-je fait ? Chaque moment me tue. v.935 (Acte 5, scène 1, THÉLAMIRE)
Tu donnes pour jamais et ta main et ton coeur ! v.942 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
De gloire, de plaisir, mes jours environnés, v.945 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
Vont être pour jamais des biens empoisonnés. v.946 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
Mais que me veut Philax ! Quelle sombre tristesse !... v.955 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
Augmente la terreur dont je me sens saisi. v.957 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
Oui, l'hymen les a joints, Seigneur : mais apprenez v.961 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Sachez que le feu Roi supposa sa naissance, v.971 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Du Palais, Lictimen défend encor la porte. v.996 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Quoi ? J'aurais pu l'aimer, sans que jamais le temps v.1001 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
J'oublierais à ses pieds mes premières alarmes, v.1003 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Et mon coeur désormais ose braver ta rage : v.1007 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Tes traits sont épuisés ; mais non pas mon courage. v.1008 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Du Palais, à ces mots, il veut forcer la porte, v.1023 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Mais il excite en vain une trop faible escorte. v.1024 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
« Je succombe dit-il ; mais je meurs glorieux. v.1029 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
J'enlève pour jamais l'espoir à son amour ; v.1033 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
C'est me venger assez que lui laisser le jour. v.1034 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Courons... mais je la vois. v.1053 (Acte 5, scène 3, THÉLAMIRE)
Mais qu'est-ce que je vois ? Ô Dieux ! Était-ce un songe ? v.1059 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Mais ne nous flattons pas... Ciel ! Que vais-je lui dire ? v.1067 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Mais enfin il est vrai qu'un noeud fatal nous lie ; v.1075 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
Je sens plus que jamais renaître mon effroi. v.1078 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Hélas ! Quel coup affreux aurais-je encore à craindre ! v.1088 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Et laissez-moi jouir de mes derniers moments. v.1094 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Malgré tous mes efforts, je vous aimais toujours ; v.1097 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
Mais en me condamnant à vivre pour un autre, v.1099 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
Mais l'effet suspendu... n'a pas tardé longtemps... v.1109 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)

DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)

Que ce doit être un grand plaisir d'avoir de l'esprit ! (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Mais ne tient-il qu'à aimer ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
De grâce, Monsieur, ne me trompez point ; je connais que j'aurai furieusement de l'esprit. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
En vérité vous m'en faites prendre envie ; et je crois qu'elle ne me passera de longtemps, si je rencontre un galant qui m'aime bien, et qui soit fait comme je le voudrais : mais le malheur est qu'on ne les fait pas tout exprès, et c'est ce qui me va faire enrager ; car dès qu'on entre une fois en appétit d'aimer, on aime presque tout ce qu'on rencontre. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Nous naissons les uns pour les autres ; et vous devez être assurée qu'il y a un homme au monde qui n'est fait que pour vous. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Si vous veniez jamais à vous rencontrer, vos esprits s'uniraient d'abord, et vous feriez également touchés de je ne sais quel attrait immortel qui porterait tous vos désirs à ne vous séparer jamais. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Si bien donc qu'il n'est point malaisé à vous qui êtes jeune, et bien faite, de rencontrer, sinon celui que le Ciel a fait naître pour vous seule, du moins entre tant d'autres, un qui ait quelque rapport d'inclinations avec celui-là. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Mais enfin, comment me dois-je gouverner avec un amant que je ne connais que depuis trois jours ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Il faut se laisser conduire au Destin, car c'est un effet de sa puissance, lorsque deux coeurs sentent un même penchant à s'aimer. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Figurez-vous que votre connaissance vient de plus loin que vous ne pensez ; que vos deux âmes se font autrefois connues, et qu'ayant toujours eu une secrète liaison ensemble, il y a longtemps qu'elles se cherchent : de sorte que s'étant rencontrées une fois, c'est pour ne se séparer jamais. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Si sous prétexte d'une si longue connaissance un Amant s'émancipe d'abord avec moi, dois-je approuver cette familiarité. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Un véritable amant songera plus à la personne qu'il aime, qu'à soi-même ; ainsi il ne fera jamais rien qui lui puisse déplaire : même ses actions auront un secret charme pour elle que les autres n'apercevront pas ; et leur mutuel amour produisant une complaisance mutuelle, ils auront une confiance toute entière l'un pour l'autre ; tellement qu'il n'est pas possible que deux coeurs si bien unis se puissent jamais brouiller. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Vous faites aller ce véritable amour un peu bien vite, ce me semble ; mais n'importe, il n'est que d'aller, pourvu qu'on aille sûrement. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Je voudrais pourtant me réserver la liberté de pouvoir gronder quand je serais en humeur de cela : même pour me conserver quelque sorte d'autorité, je prendrais quelquefois plaisir à me fâcher pour rien. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Mais venons au principal point ; le moyen que je puisse acquérir de l'estime, et attirer après moi plusieurs galants, si l'on connaît que j'en aime vu par dessus tous les autres ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
L'amour que vous avez dans le coeur vous ouvrira l'esprit, et vous donnera de nouveaux agréments, et de nouvelles grâces, qui feront soupirer mille amants ; vous aurez assez d'adresse pour vous savoir entretenir avec eux, et ils ne le persuaderont jamais que vous ayez une amitié particulière ; car ayant dans l'âme une source de prudence et de dissimulation, vous trouverez mille expédients pour contenter votre véritable inclination, et pour la cacher à tous les autres. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)

OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! (1772)

Sur tout le vin frais ; v.5 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Mais... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
Ayez donc l'air occupé de ce que je vais vous dire. Ce n'est point ici une soirée comme les autres. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
Il faut convenir que, s'il est flatteur pour nous autres bourgeois, de recevoir des Croix de Saint-Louis, et des Dames de condition, on paie cet honneur bien cher par toutes les attentions qu'il exige : aujourd'hui cependant, loin de les regretter, je n'en saurais avoir autant que la circonstance le mérite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
Jamais la bouche close ! v.14 (Acte 1, scène 1, BABET)
Allez, je le sais, v.17 (Acte 1, scène 1, BABET)
S'il plaît à Dieu, Monsieur, vous serez content ; mais vous avez, ma foi, bien envie de l'être ; je ne vous ai jamais vu vous trémousser comme cela. (Acte 1, scène 1, BABET)
Mais j'aurai, Babet, en ce jour v.32 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Cela est à merveille ; mais si Madame arrivait ; ne serait-elle pas fâchée de voir tout ce tracas chez elle sans en avoir été prévenue ? (Acte 1, scène 1, BABET)
Monsieur n'a plus rien à me dire. Je vais à ma cuisine... (Acte 1, scène 1, BABET)
Rire tout à mon aise de l'air d'assurance qu'il a, tandis qu'il tremble comme un voleur. (Acte 1, scène 1, BABET)
Mais la faiblesse est punie v.64 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Ah ! Quel mal tu me fais ! v.66 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Des plaisirs de la paix v.68 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Moi toujours paisiblement v.89 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Mes plaisirs seraient complets, v.100 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Si du destin j'obtenais v.101 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Jamais, v.103 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Mais quelle heure est-il ?... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Assurément, Madame plaisante : je ne suis point gracieux ; mais j'ai du goût et de la franchise. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Il ne manque à mon bonheur que d'avoir un Palais à offrir à Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
Dans ces Palais, que voit-on ? v.118 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Un Palais ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il n'y a rien de si triste, Monsieur Pot-de-vin : une maison petite et commode est cent fois plus agréable. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Votre Maison est fort jolie ; v.125 (Acte 1, scène 4, MADAME-LA-COMTESSE)
Mais, d'honneur, jolie à ravir : v.126 (Acte 1, scène 4, MADAME LA COMTESSE)
Je l'aimerais à la folie ; v.127 (Acte 1, scène 4, MADAME LA COMTESSE)
Tout annonce ici le plaisir. v.128 (Acte 1, scène 4, MADAME LA COMTESSE)
Il est certain que vous auriez tort, mais le plus grand tort, Monsieur Pot-de-vin, de vous plaindre de la manière dont vous êtes logé ; c'est une retraite délicieuse. (Acte 1, scène 4, MADAME LA COMTESSE)
Laissez-là les pilules, v.135 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
La bonne santé de Mademoiselle Adélaïde ajoute encore à ma satisfaction ; je craignais de n'avoir pas l'honneur de la voir: elle devrait se dissiper, s'égayer ; oui, en peu de temps, vous seriez tout-à-fait bien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
Je l'aurais abandonnée. v.144 (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE ADÉLAÏDE)
Vous me faites une querelle d'Allemand, Monsieur Pot-de-vin ; je ne suis point triste, et je n'ai jamais eu moins envie de l'être. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE AD?LA?DE)
Je vous demande pardon, Monsieur_le_Marquis ; je ne bois jamais entre mes repas. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Monsieur de Podolie regarde tout ceci en pitié, lui dont les yeux sont accoutumés au faste des Seigneurs Polonais. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Est le véritable plaisir. v.156 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
On ne mange ni les Héducs, ni les Gardes du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Monsieur de Podolie a raison. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Mais, eh! mais...Eh! bon Dieu! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
Benêt, tu savais v.161 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Que j'arrivais v.162 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Que dira-t-on ? Si je répondais....Mais ! v.176 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
J'y gagnerais des soufflets. v.178 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT DE VIN)
Madame, je vais les chercher dans toutes mes poches. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT DE VIN)
Je suis saisie: v.183 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-ADÉLAIDE)
J'ai de la patience, cela est vrai : mais il est des circonstances où elle échappe... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Eh! quoi, pouvais-je prévoir v.194 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Si j'en avais, je ne me posséderais pas comme je fais, et votre perruque, Monsieur Pot-de-vin, ne serait plus sur votre tête. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Je me corrigerai, je me corrigerai à l'avenir ; si je vous eusse traité avec un peu moins de complaisance, vous ne manqueriez pas à un devoir aussi essentiel... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Vous seriez venu trente fois pour une à Séves, savoir si j'y étais. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Mais bonne, v.209 (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
Ce ne peut pas être là Madame Pot-de-vin ; ce sont bien ses traits ; mais vous verrez que ce sera quelqu'homme travesti, et caché sous un masque qui rend à merveille toute sa laideur. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il y a longtemps que je voudrais être dehors. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE ADÉLAÏDE)
Demandez à mon neveu ce que j'ai souffert : il me donnait le bras ; j'aurais pris aussi le vôtre, imbécile, et j'eusse été bien moins fatiguée... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Je fais mes excuses à ces Dames et à ces Messieurs ; l'agitation dans laquelle vous m'avez mise, m'a empêchée de les saluer plutôt. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
J'en avais les larmes aux yeux : v.219 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR L'ABBÉ PATELIN)
Mais son coeur est bon : v.226 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR L'ABB? PATELIN)
Peste soit du butor ! Mais il faut filer doux. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Il a fallu s'assujettir à l'usage ; mais on y déroge quelquefois et ce souvenir-là est une petite gaillardise de Monsieur Pot-de-vin, qu'il aurait dû réserver pour un autre temps. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Combien la naissance et l'esprit v.239 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Vous êtes trop aimable, Monsieur_le_Marquis ; Vous ne perdez jamais l'occasion de dire une chose honnête. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)

Mais la Pucelle montre à tous les bons esprits, v.9 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Unissons pour jamais ma Cabale à la vôtre v.16 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Dîne comme je fais sans obole ni pite. v.32 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Mais j'en ai distillé pour trente mille écus. v.38 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
À jamais ils liront l'histoire de ma vie. v.42 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Vous en trouvez aussi, mais vous êtes moins fin v.47 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Je cache donc mes vers ; mais je ne vante guère v.57 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Mais si quelqu'un d'entre eux devient trop renommé, v.63 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Je rabaisse, ou je dis, c'est moi qui l'ai formé. v.64 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Vous me parlez en vain de ce que je connais, v.71 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Tu n'étais pas alors un grand clerc en Latin, v.75 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Depuis tu te formas, et tu sais la Grammaire. v.78 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Tout beau, j'étais archer la chose n'est pas feinte, v.81 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Mais j'étais un archer à la casaque peinte. v.82 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Je le suivais à pied, quand il allait en housse. v.86 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Tu traînais aux cachots le pâle criminel. v.88 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ta perruque est à moi, mais tu serais trop vain, v.107 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ma victoire est complète, Si j'en vais triompher. v.112 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et l'emphatique voix dont je louais le Roi, v.119 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)

LES BONNES GENS (1772)

Mais celui qui touche le coeur v.15 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Ne sort jamais de la mémoire. v.16 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Mais, de son char pompeux, un Prince qui descend v.21 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
De ses gens il s'éloigne, et te dit, mais tout bas : v.41 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Dans un temps plus heureux je vous ferais plus riches. » v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
Mais vrai, la main sur la conscience, v.48 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Je lui voudrais le même bien. v.51 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Mais pour en revenir à notre aimable Maître, v.69 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
J'éloignais de ton coeur un douloureux moment. v.90 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
On a bien raison de le dire : v.95 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Mais en nous soumettant à ses décrets suprêmes v.104 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Mais quel est ce guerrier ? Ah ! Grands Dieux ! C'est le Roi v.116 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Ah ! Je vous reconnais, Seigneur, v.118 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Par la reconnaissance en mon coeur est gravée. v.120 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Qu'il n'est pas un seul polonais, v.125 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Je prétendais dissimuler, v.127 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Je n'avais, de vos traits, qu'un souvenir confus ; v.131 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Mais ce malheur serait-il sans remède ? v.139 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Mais, presque seul, en ce danger pressant. v.142 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Où je serais, sans un autre accident. v.147 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Heureusement j'étais fort près des bois ; v.153 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Je les connais, j'y chassais quelquefois : v.154 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Mais regrettant mes soldats dans les fers, v.158 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Mais j'ose vous jurer, que dans tous vos États, v.171 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Quand je t'ennoblirais, que ferais-je pour toi ? v.174 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Dans trois heures au plus nous nous en saisirons ; v.183 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Je le préférerais à tous les biens du monde. v.187 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Et vous en connaissez le prix. v.195 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Quand nous habitons nos palais ? v.201 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Quelle adorable bienfaisance ! v.205 (Acte 1, scène 3, MADAME-GUILLAUME)
De le voir remplacé jamais. v.207 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Je m'efforçais de retenir mes larmes. v.209 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Qu'il est à plaindre ! Mais, que dis-je ? v.211 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Ce Monarque si bienfaisant, v.212 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Que naissent le calme et la crainte. v.219 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Je risque tout, en le faisant paraître. v.233 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Éloignons-les de la maison. v.234 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Ne vivra-t-on jamais sans avoir d'ennemis ? v.244 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Qui, sans savoir les raisons de leurs Maîtres, v.248 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je suis touché, mais touché de manière v.250 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Que je pleurerais trop, si je ne riais pas. v.251 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Oui ; mais l'honneur est d'être sage. v.253 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Du véritable honneur la raison est le gage ; v.254 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
À la raison ce n'est pas rendre hommage. v.256 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Ce seraient des amis que le plaisir rassemble ; v.262 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Le Français et l'Anglais boiraient du punch ensemble, v.263 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Mais quelle est cette créature ? v.266 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Mais je crains fort, Monsieur, qu'elle ne soit pas bonne. v.277 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
On entrerait dans la maison. v.281 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
Je ne sais, parbleu ! Comment faire; v.293 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Un Roi ! Vous connaissez cela... v.294 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Mais tout ce que j'en sais, je m'en vais vous l'apprendre. v.302 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Ils paraissaient avoir bien du chagrin... v.312 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
Mais dix mille ducats, faisant cent mille francs... v.322 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
Je livrerais tous mes parents. v.324 (Acte 1, scène 4, UN HUSSARD)
Si j'étais moins pressé, je vous dirais deux mots. v.342 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
Monsieur, je vous salue, et fais pour vous des voeux. v.351 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Je voulais vous payer, mais mon valet-de-chambre; v.352 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Vous n'aurez qu'à, mon coeur, vous baisser pour en prendre. v.362 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Et moi j'en avais pour mon Roi : v.370 (Acte 1, scène 6, MADAME-GUILLAUME)
Les plus vrais sentiments, les plus tendres égards ; v.374 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)

LE PRIX D'UN MOMENT (1772)

De qui le bien, ou la naissance v.3 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Mais les peines de l'esclavage v.9 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
N'ont jamais fait gémir mon coeur ; v.10 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Il est vrai que la reconnaissance et la tendresse rendent ce poids bien léger... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Ô ma mère que je vais retrouver ! (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Je ne sais lequel de vous deux m'est le plus cher. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
C'est à la bienfaisance de l'un que je dois les secours que je pourrai quelque jour rendre à l'autre... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Tu as assez de raison pour connaître les dangers d'un séjour, où toute mon attention ne peut maintenir, à mon gré, l'ordre ni la décence. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Voilà cinquante écus : si jamais ma protection te peut être utile, comptes-y avec assurance... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Je l'ai quitté les larmes aux yeux, et la plus vive reconnaissance dans le coeur... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Car vous êtes sans doute de Méréville, à une lieue du bois ; je ne connais pas de village qui en soit plus près. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Je n'ai jamais mieux senti le malheur de l'indigence. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Je n'en ai jamais eue, mon bon Monsieur : oh ! si j'avais été accablé de tout l'embarras d'un ménage, de l'impatience que cause une femme, de l'inquiétude que laissent les enfants sur la conduite qu'ils tiendront un jour, je ne serais point parvenu à l'âge où vous me voyez ; mais il se fait tard ; je marche à pas comptés : ayez, je vous en conjure, pitié de ce pauvre vieux, qui ne vit que de la charité des bonnes âmes... (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Tenez, recevez, je vous prie, cette faible marque du désir que j'aurais de vous aider... (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Mais nous jeûnons, tandis que lui sans cesse, v.43 (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Plaidant pour rien, engraisse v.44 (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
J'aurais bien quelque chose v.46 (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
Mon aimable, mon respectable Seigneur, si ce n'était mon rhumatisme dans les reins, je tomberais à vos genoux. (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
Mais la nuit approche, retournez-vous-en. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Adieu, mon brave, mon charitable Monsieur : je n'oublierai jamais vos bontés, et de trois sois que je réciterai mon chapelet, à l'intention de mes bienfaiteurs, il y en aura toujours deux pour vous. (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Si jamais tu peux produire v.63 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Mais faire chaque journée v.78 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Jamais l'heureuse innocence v.91 (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Tu fuyais, v.93 (Acte 1, scène 4, VA LE GALOP)
Tu tremblais ; v.94 (Acte 1, scène 4, VA LE GALOP)
Que fais-tu ? (Acte 1, scène 4, VA LE GALOP)
Messieurs, j'appartenais à Monsieur_le_Comte de la Croix, et je viens de son Château de Monfort ; ce bon Seigneur m'a donné cinquante écus pour apprendre un métier, je vais avec empressement annoncer cette heureuse nouvelle à ma mère : je n'ai de passeport que la vérité de ce que j'ai l'honneur de vous dire. (Acte 1, scène 4, LOUIS)
Vous pouvez, mon ami, être un fort honnête garçon, mais peut-être aussi ne nous parlez-vous de ces cinquante écus que pour nous étonner moins à la vue de l'argent que nous vous trouverions. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Ce jeune homme a l'air de la candeur, et je crois que nous pouvons, sans autre examen, le laisser continuer sa route. (Acte 1, scène 4, SERRE-FORT)
Messieurs, il est tard, si j'osais vous prier... (Acte 1, scène 4, LOUIS)
Nous serions souvent la dupe de pareilles pièces. Vous pouvez, mon ami, être un fort honnête garçon, mais peut-être aussi ne nous parlez-vous de ces cinquante écus que pour nous étonner moins à la vue de l'argent que nous vous trouverions. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Ce jeune homme a l'air de la candeur, et je crois que nous pouvons, sans autre examen, le laisser continuer sa route. (Acte 1, scène 4, SERRE-FORT)
Mais, Messieurs, je ne suis pas coupable. (Acte 1, scène 4, LOUIS)
Mais, Monsieur s'en consolera, v.101 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Si je ne t'avais délivré. v.104 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Il croyait faire un plaisant tour : v.107 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Ton Anglais, puisses-tu crever ; v.118 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Mon cher Maître me rend donc la vie ; car je l'aurais perdue avant de pouvoir me justifier. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
J'en consacrerai tous les instants au souvenir de ses bienfaits ; et vous, mon libérateur, partagés ma reconnaissance. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
" Nous, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Brigadier des Armées du Roi, certifions à qui il appartiendra, que le nommé Louis Pernon de Sari, près Autun, nous a très bien, et très fidèlement servi pendant l'espace d'une année ; qu'il n'est sorti de notre Maison qu'afin d'aller près de sa mère apprendre un métier, pour les frais duquel nous lui avons donné cent cinquante livres ; que nous apprenons, dans l'instant, qu'au moment de son départ, un enfant a eu l'idée de mettre dans son paquet six couverts d'argent à nos armes ; ce qu'il a exécuté sans être aperçu ; que sentant tous les dangers de cette indiscrète plaisanterie, nous avons fait partir sur le champ Dumont, notre valet-de-chambre, pour prévenir les suites qu'elles pourraient avoir, et répondre en notre nom, de la bonne conduite et des sentiments d'honneur de ce jeune homme ; en foi de quoi, nous avons signé le présent, scellé du sceau de nos armes. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)
La perte de votre temps, la frayeur que vous avez eue seront bien peu réparées par ces six francs ; faites-nous, mon cher ami, le plaisir de les recevoir. (Acte 1, scène 5, VA LE GALOP)
Le Houzard, mon ancien camarade, est cause de tout ceci ; mais il ne l'avait pas prévu ; c'est un enfant, et je lui pardonne. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Cependant, si cet argent est destiné au sentiment, donnez-le au bonhomme Loreau, le pauvre Vieillard de Méréville, avec qui je causais avant votre arrivée. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Le père Loreau ! Il est mon voisin, et puisque vous nous refusez, nous serons charmés que votre générosité s'adresse à lui ; mais nous exigeons que vous lui fassiez vous-même ce petit présent. (Acte 1, scène 5, SERRE-FORT)
À la Ville beaucoup de sociétés fort étendues auraient peine à en offrir le même nombre. Ce n'est pas tout, Messieurs ; j'ai un nouvel ordre à exécuter : mon Maître, en me donnant ce Louis-d'or, m'a dit de le distribuer aux Cavaliers qui pourraient avoir arrêté notre jeune ami, s'ils entendaient raison. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Vous les prendrez : Monsieur_le_Comte est bon, mais absolu comme l'Empereur Turc : je n'oserais jamais lui dire que vous lui auriez fait l'affront de le refuser... (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Je garderais donc son or, et je serais un fripon, vous qui les arrêtez, vous ne voudriez pas en faire un. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Nous sommes honteux de recevoir une récompense que nous avons si peu méritée, et dont nous ne pouvons pas témoigner notre reconnaissance. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)

DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)

Il vous punirait moins qu'un autre : vous n'avez jamais eu une idée fixe ; vous n'avez jamais affirmé qu'il y eût un Dieu dispensateur de bienfaits et de peines éternelles ; vous en faisiez un Être indifférent ; vous insinuiez que la conscience finit avec l'homme ; vous n'avez jamais assuré que l'âme était indestructible : on ne savait pas si vous craigniez l'Être des êtres, si vous espériez en lui ; vous vous efforciez à raisonner sur son essence, sans avoir un sentiment stable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Que n'ai-je été le singe de l'homme tel qu'il devrait être, tel que je voudrais qu'il fut ! (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais l'espèce est abâtardie : il n'y a plus d'homme de race. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Elle a prévenu bien des crimes ; elle a quelquefois fait le malheur des États ; mais la Religion proprement dite a toujours contribué à la félicité des particuliers. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
À votre avis, j'aurais dû paraphraser votre Héloïse, votre Émile, votre Discours sur l'inégalité des Conditions, votre Contrat S***, et commenter vos L*** de la M****. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Il fallait rendre mes idées en beaux vers ; vous les faisiez à merveille. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous êtes peut-être le seul homme qui ayez souvent satisfait la raison des hommes en leur parlant le langage des Dieux. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais j'ai vu des vers de vous ; ils sont agréables, (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Les vers ne doivent que plaire, et ne peuvent convaincre ; ils entraînent le sentiment ; le raisonnement se raidit contre leurs charmes. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Pas plus que je ne l'étais : vous m'avez mal saisi : je m'explique. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous n'avez jamais eu l'argument bien redoutable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais la plaisanterie, vous en avez joué comme d'une épée à deux tranchants. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Je chérissais les hommes; je les croyais nés bons, mais pervertis : je voulais les rendre meilleurs. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais quel fut donc le prix des éloges pompeux v.1 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Oui, le Français rougit d'être profond. v.22 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Je ne vous aimais pas. v.27 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais c'était bien assez que de vous admirer, v.29 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous n'auriez jamais cru mon amitié sincère. v.31 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Et moi j'étais trop vain. Convenons-en, mon cher ; v.42 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Vous étiez Diogène, et j'étais Erostrate ; v.43 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Vous fûtes Scipion, et j'étais Mithridate : v.44 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Je franchis les hauteurs ; vous passiez les marais ; v.46 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Vous eûtes des Censeurs, et jamais de Critiques. v.48 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Je foulais mollement les tapis de Platon ; v.49 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Mon âme est à son aise et n'a plus de lien ; v.58 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)

LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)

Il fuit ; en quel état cette fuite me laisse, v.5 (Acte 1, scène 2, ALCIBIADE)
Je sais pour votre con qu'il faudrait une poutre ! v.10 (Acte 1, scène 2, ALCIBIADE)
Mais, si vous abaissez vôtre lubricité. v.11 (Acte 1, scène 2, ALCIBIADE)
Je vais vous le montrer, pour flétrir vôtre gloire, v.17 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
Ah ! Si vous m'en croyez faisons lui regretter, v.29 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Déchargez-vous, Madame, ah ! Je ne sais qu'en croire, v.47 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Faisons-là revenir par un dernier effort, v.50 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Oui... mais je pourrais bien gagner la chaudepisse. v.52 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Où suis-je ! Et qu'ai-je vu ? Je te fais donc horreur ; v.57 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Sont-ce-là les dix coups qu'on me faisait attendre, v.59 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
À peine le plaisir a-t-il pu me surprendre, v.60 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Ah ! Je vais me livrer aux lubriques transports. v.62 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Je fuirai pour jamais un con si formidable ; v.68 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)

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LES SAUVAGES (1789)

Des Illinois apaise les fureurs, v.6 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
Ésraim périra, mais avec la Patrie..... v.26 (Acte 1, scène 1, ESRAIM)
Sur les fronts abaissés de nos fiers ennemis, v.31 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
Mais je sens que je frémis... v.33 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
Je vais périr. Ah ! Quel heureux destin ! v.47 (Acte 1, scène 2, ALPHANOR)
Je me comptais de ta famille, v.59 (Acte 1, scène 3, FLORIDA)
Mais sur l'autel de la Nature, v.94 (Acte 1, scène 4, IDAMIR)
Nous méconnaissions ses droits ; v.102 (Acte 1, scène 4, CHÉROKIS)
Mais que vois-je ? Quelle infamie ! v.107 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
Ainsi ! Si jamais je suis ton maître, v.111 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
De Louise, en ce jour, apaise les douleurs ; v.124 (Acte 2, scène 1, LOUISE)
Ah ! Si j'osais, j'embrasserais ma mère... v.131 (Acte 2, scène 1, FLORIDA)
Mais ce silence, v.142 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
Ah ! Tu le dois au charme du plaisir ! v.144 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
Que jamais de sombres querelles v.149 (Acte 2, scène 2, LOUISE)
Dieux ! Je vais donc, pour sa première fois, v.163 (Acte 2, scène 3, ESRAIM)
Mais d'eux, hélas ! Tu fus abandonné. v.195 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Sais-tu que ton rival épris d'une étrangère, v.203 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Mais je serai fidèle à ce que j'ai promis. v.211 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Laissons signer la paix ; mais lorsqu'à Floridie ; v.228 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Disparaissent sans retour. v.251 (Acte 3, scène 1, CHOEUR)
Désormais vont former un peuple de héros. v.277 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Nous jurons, devant toi, d'être unis à jamais ; v.279 (Acte 3, scène 2, CHOEUR)
Qu'aux serments de sa paix succède le plaisir ; v.288 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Mais s'il était contraire au bien de la patrie, v.294 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Frappons, n'épargnons pas ces faiseurs de miracles... v.307 (Acte 3, scène 4, IDAMIR)
A réussi ; mais au fond de ton coeur, v.313 (Acte 3, scène 4, IDAMIR)
Mais, Altemar, pourquoi ces prisonniers ? v.330 (Acte 3, scène 4, ALPHANOR)
Abattus, consternés. Mais ce sage Vieillard, v.356 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
Périsse à jamais sa mémoire ! v.369 (Acte 3, scène 6, ESRAIM)
Tu me fais verser des larmes ; v.393 (Acte 3, scène 6, FLORIDA)
Peut-être il fut soldat, mais soldat bienfaisant. v.408 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Mais le peuple vaincu, par les temps éclairé, v.411 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
La bonté, la bienfaisance... v.419 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Qu'Idamir bienfaisant soit Roi législateur. v.420 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Appartenant à tous et jamais divisé, v.429 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
De plus paisibles fêtes. v.437 (Acte 3, scène 6, GUERRIERS et ILLINOIS)
Nous jurons, devant toi, d'être unis à jamais. v.443 (Acte 3, scène 6, CHOEUR GÉNÉRAL)

DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)

En vérité ce que vous dites est admirable ; et je m'assure que qui ne chercherait qu'un plaisir commun, ne devrait pas sortir des préceptes que vous venez de donner ; mais je ne vois pas que cette grande satisfaction qui fait tout le fondement de nos disputes, se rencontre dans ce que vous venez de dire à l'avantage de la Prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous n'y songez donc pas, quand vous dites que tout le plaisir ne s'y rencontre point ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Est-ce un petit plaisir, lorsqu'en particulier vous lui donnez les dernières caresses, et que vous lui faites voir que tous vos soins s'occupent à chercher des moyens pour lui donner sans relâche de nouvelles assurances d'un amour tendre et passionné ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
J'avoue que cela est quelque chose mais ce n'est qu'ébaucher notre question, puisque vous laissez toutes les autres circonstances pour vous attacher à une. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je veux pourtant y répondre pour vous faire voir que je sais me défendre de toutes les manières : ces douceurs secrètes que vous donnez à votre amant, en ôtant le soupçon que l'on en pourrait concevoir par cette prudence qui fait que vous arrivez à vos fins, sans qu'aucun en ait connaissance, ne donnent pas toute la joie que vous vous figurez. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Est-il quelque chose de plus plaisant, que de voir une coquette s'attirer plusieurs soupirants, par mille petites afféteries, et tout cela pour étaler aux yeux de celui qu'elle aime la grandeur de son mérite, et pour lui faire connaître combien il doit se croire heureux de la posséder seul ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il y a-t-il rien de comparable à l'entretien secret qu'ils ont ensemble, quand la foule de ses adorateurs la laisse en repos avec celui qui se peut dire maître absolu de son coeur ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
C'est là qu'elle lui donne aisément ce que tous ses soupirants achèteraient de leur sang ; c'est en cet endroit qu'elle se plaît à faire le portrait de ce qu'elle aime avec des traits tout de feu, et qu'elle lui dit avec tendresse, que tout ce qu'elle voir ne saurait donner la moindre atteinte à sa constance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il est vrai que vous ne vous défendez pas mal, et vos raisons seraient assez d'impression sur mon esprit, si je n'étais persuadée que les femmes font plus d'état d'une prude que d'une coquette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est une autre question à laquelle je répondrai mais parlons de nos humeurs en général, et non en particulier. (Acte 1, scène 1, IRIS)
J'entends celles qui n'ont point d'attache pour un seul, et qui se plaisent d'en aimer plusieurs à la fois. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je ne demeure pas d'accord de ce plus ; car l'emportement coquet qui fait tout votre plaisir, n'ôte rien à la retenue prudente qui fait toute ma joie ; et puis ne savez-vous pas qu'on est heureux autant qu'on s'imagine l'être ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je confesse que l'imagination fait toute la grandeur du plaisir ; mais nous cherchons vous et moi le moyen qui peut satisfaire la nôtre et comme vous le trouvez dans votre humeur prude, je le trouve aussi dans mon humeur coquette. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Si nous étions demeurez vous et moi dans nos sentiments, nous n'aurions pas la contestation que nous avons maintenant, et nous n'aurions pas besoin d'un tiers pour nous accorder : mais en parlant de galanterie, vous m'avez soutenu que l'humeur prude était beaucoup plus agréable que l'humeur coquette, et moi je soutiens le contraire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Ne fait-elle pas croire adroitement par de puissantes raisons que le vrai est faux, quand cet objet qu'elle feint d'aimer la soupçonne d'intelligence aucun autre ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Et après quelques larmes répandues, ne lui remettons nous pas sa faute, à condition qu'il perdra pour jamais ses criminels soupçons ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Souffrez que je vous interrompe, et que je vous dire que la coquette n'a pas besoin de tous ces artifices ; car si quelque amant se plaint d'elle, après lui avoir donné quelques marques d'une tendre amitié, à la première parole, elle le laisse plaindre tout seul, et s'étudie davantage à le confirmer dans cette créance par cent coquetteries affétées : c'est ce qui fait augmenter le feu de cet amant, et qui l'oblige à rechercher avec soin l'occasion de la rejoindre pour lui demander excuse ; et lorsque heureusement pour lui il rencontre ce moment favorable, il n'ose plus se servir de la plainte, par appréhension qu'elle n'en fasse encore autant ; il lui demande seulement si elle a quelque lieu de se plaindre de lui, et qu'il la conjure de tout son coeur de lui faire savoir en quoi il a pu malheureusement lui déplaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Elle lui répond fièrement que ses soupçons la touchent au dernier point, et qu'après lui avoir donné les dernières marques de sa tendresse, il a mauvaise grâce d'avoir ces criminelles pensées et enfin qu'elle ne peut contraindre son humeur enjouée. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il s'excuse alors par cent belles paroles, et lui dit que c'est la forte passion qu'il relient pour elle, qui lui fait craindre à tous moments la perte de celle pour qui il veut brûler jusqu'au tombeau ; mais que dorénavant il n'aura plus ces fâcheuses visions, ou du moins qu'elle n'en aura pas la connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il veut en ce moment lui marquer les transports d'un amour passionné ; mais elle le quitte avec fierté, et lui dit, vous serez puni cette fois de l'outrage que vous m'avez fait : il a beau se mettre à genoux pour lui demander pardon, et lui dire qu'elle est sans doute toujours en colère contre lui. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Non, dit-elle, je ne suis point fâchée ; mais c'est pour vous faire souvenir que je ne veux pas que l'on ait cette créance de moi. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il est vrai que celui qui me quitte est toujours dans le doute, et qu'il cherche des moyens pour s'éclaircir, mais la prudence n'a-t-elle pas mille ressorts pour l'abuser ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ne lui fait-on pas dire secrètement par une suivante qu'il croit avoir gagnée par argent, que Monsieur tel est amoureux de sa maîtresse, bien qu'il n'y pense pas, et qu'il ne la visite que pour passer le temps ; et lorsqu'il demande à cette suivante si celui dont il est jaloux soupire pour sa maîtresse, ne lui répond-t-elle pas qu'elle n'en a point connaissance, et que sa maîtresse ne fait pourtant rien sans lui faire savoir ; mais qu'elle tâchera par quelques moyens d'en savoir la vérité ; et pour lui faire croire qu'elle n'en a nulle connaissance, elle répète : Quoi, Madame aurait-elle bien fait cette intrigue sans m'en tien dire ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Je vous avoue que j'en suis sensiblement touchée, et que je n'épargnerai pas mes soins pour le découvrir, et pour pousser la chose plus loin : Ne dit elle pas encore, en vérité vous me surprenez quand vous me dites cela : je ne saurais me persuader que la chose soit faite sans m'en avoir avertie : elle me serait bien voir par cette façon d'agir secrète, que je lui serais funeste en quelque sorte ; mais pour votre intérêt et pour le mien, je m'étudierai sans cesse pour connaître si ce que vous me dites est véritable. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Car quoi qu'il puisse croire que ce soit un jeu concerté, vous savez que nous nous flattons aisément. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Pour moi je n'ai pas besoin d'instruire mes suivantes, pour me mettre à couvert de la jalousie d'un Amant: je fais tout sans en donner avis à personne ; je lui fais croire en secret que je n'ai des yeux que pour lui ; et s'il veut raisonner sur ce sujet, je feins d'être fort en colère, et lui dis que mon humeur est enjouée, et que s'il ne me veut aimer de cette maniéré, il n'a qu'à me laisser en repos : ce n'est pas, lui dis-je, que je n'aurai beaucoup de chagrin de notre séparation ; mais j'aime mieux qu'il m'en courte quelques fâcheux moments, et quelques larmes, que de contraindre cette humeur qui soutient mon embonpoint : c'est par ce moyen que je l'embarrasse, et que je fais tout ce qu'il me plaît sans m'inquiéter, et sans en donner la connaissance secrète à une suivante. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je demeure d'accord que mes coquetteries donnent à penser à bien des gens ; mais il y a une grande différence entre la vérité connue par un particulier, et entre les soupçons publics ; car les soupçons ne font que jeter un doute dans l'âme de ceux qui les conçoivent ; mais cette vérité connue n'en reçoit point. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vous ai déjà dit que ce n'était que penser ; mais que votre secret était connu d'une personne qui le plus souvent vous trahit, et ce rend maîtresse de vous même par la confidence que vous lui avez faite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
La Prudence en matière d'amour se trompe le plus souvent ; mais dites-nous encore quelles précautions vous prenez, quand vous voulez faire une nouvelle conquête ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Quand le Galant qui plait vient au logis deux ou trois fois de suite, on voit facilement s'il prend feu ; alors on avertit une suivante que ce galant ne déplairait pas : elle qui sait comme il faut agir dans un rencontre semblable, ne manque pas de lui témoigner de la joie quand il revient à la maison ; et s'il arrive qu'il demande quelque chose, elle montre de l'empressement à courir au devant de ce qu'il souhaite, pour lui faire connaître le plaisir qu'elle a de lui rendre service. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Cependant je conserve un grand sérieux, qui semble lui défendre de croire que je sois d'intelligence avec elle; lui voyant que cette suivante marque de l'estime pour sa personne, ne manque pas de chercher les moyens de la joindre : ce qu'il fait aisément par la disposition qu'elle y a. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Lui la pressant, la prie de les accepter, en lui jurant de n'en parler jamais: ce qu'elle accepte après un léger refus. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Voilà bien des façons pour attraper un coeur pour moi, je haïrais fort cette manière, car je veux triompher aussitôt que l'attaque. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Laissez-moi achever, et puis vous répondrez : vous parlez selon votre humeur, et moi je soutiens la mienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Une autre fois quand il vient au logis, il tâche de donner quelque lettre de prose ou de vers à la suivante, laquelle ne lui promet pas déterminément de me la rendre, mais elle l'assure qu'elle y fera tous ses efforts. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Le lendemain quand il revient, elle court au devant pour lui faire savoir que son billet est rendu, et que sa maîtresse a témoignée assez de joie en le lisant, mais qu'elle n'a rien répondu. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Une autre fois il la prie de m'en rendre un autre, qui produit le même effet ; ensuite je commence à ne plus affecter un trop grand sérieux, et par là je lui donne jour à se déclarer un peu, il ne manque pas de récrire une autre lettre, à laquelle la suivante répond, que j'ai dit que ses billets étaient tout à fait galants, et qu'il avait autant d'esprit dans la conversation, qu'il en faisait paraître dans ses écrits. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Je vous laisse à penser s'il perd l'occasion d'avancer ses affaires : vous voyez qu'il lui est facile, puisque je consens à toutes ses poursuites, et que je prête en secret ma volonté, pour avoir de lui ce qu'il souhaite de moi. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Il ne m'en coûte pas tant, et j'ose dire qu'en moins d'une heure, j'attaque, je combats, et que je triomphe : premièrement quand il vient un galant chez moi, qui n'a point accoutumé d'y venir, je lui rends toutes les civilités que la bienséance exige soit qu'il me plaise ou non ; mais s'il arrive que ce soit le premier, je les redoute, et je lui fais aussi bon accueil qu'à ceux qui sont tous les jours chez moi : cela embarrasse les autres, et les fortifie dans la créance que mon humeur est égale pour tous, mais que pour celui que je feins d'aimer, elle n'est pas de même. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Après demi-quart d'heure de conversation mon humeur enjouée, qui me donne beaucoup de licence, fait que je me lève pour me promener dans la chambre ; chacun loue mon air, ma taille, mon teint, et tout ce qu'ils croient rencontrer d'agrémenter ma personne ; et après avoir étalé tous ces dehors, qui surprennent le plus souvent à la première vue, je marque mon adresse par quelques pas de danse ; et comme en cet endroit il n'y a point d'instruments pour faire danser, je fais paraître ma voix : je lève quelquefois ma jupe au dessus du pied, pour feindre de marquer plus aisément quelques pas de sarabande, mais c'est pour montrer la propreté de ma chaussure, et pour faire voir que je n'ai pas la jambe mal tournée. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je fais adroitement détacher l'épingle de mon mouchoir, et je prends avec la même adresse l'occasion de la chercher dans mon sein, pour lui faire voir ce qui pourrait enflammer le plus insensible. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Oui, mais bien souvent vous n'avez pas ce que vous vous proposez ; et je m'imagine que vous ne réussissez pas toujours comme vous le souhaitez. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je ne vois pas que j'y manque souvent ; mais quand cela arrive, je m'en console avec plus de facilité, que vous ne devez faire, puisqu'il ne m'a pas coûté le temps que vous employez, ni les inquiétudes que vous vous donnez, pour savoir si vous avez réussi ; car dès le soir même, ou le lendemain au plus tard, je sais sans me mettre beaucoup en peine, si j'ai fait quelque progrès : on ne manque pas de m'apporter un billet de la part de ce nouveau venu, quand il est touché. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il est vrai que j'ai plus de difficulté à savoir, que vous n'en avez, et qu'il faut faire agir le mystère, mais cela se fait sans inquiétude ; et cet embarras qui vous paraît un supplice pour votre humeur, est une joie entière pour la mienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je vous l'avoue ; mais ne demeurez vous pas d'accord aussi que c'est une chimère épouvantable, que de faire consister la grandeur du plaisir dans la difficulté de le posséder, comme si la joie n'était pas une ; il est vrai qu'elle se rencontre plus_ou_moins grande, mais la cause provient seulement de l'objet. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne concevez donc pas que naturellement un bonheur attendu avec inquiétude, nous donne infiniment beaucoup plus de plaisir, que celui qui arrive sans difficulté, et que l'on balance la grandeur de la joie par les peines que l'on a souffert, quand on reparle dans son imagination les difficultés que l'on a eu à l'acquérir ; et comme la chose coûte beaucoup, nous le chérissons davantage que celle qui coûte si peu. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
N'est-ce pas encore un embarras épouvantable pour recevoir des Lettres, que de se servir d'une main étrangère pour faire en sorte que vos autres amants n'en aient aucune connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Peut-être que je n'en userais pas si mal que vous faites, et que je donnerais du moins par pitié, ce que je ne pourrais donner par estime : mais puisque amour, tendresses, petits soins, assiduités, services, complaisances, soupirs, langueurs, transports, n'ont pu vous forcer à rendre seulement ce que la civilité semblait exiger de vous ; après tant de marques de ma passion, je ne puis m'empêcher, malgré tout l'amour que j'ai pour votre personne, de me servir de ces deux vers, qui vous feront connaître le mal que je vous souhaite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour vous, vous n'en ferez pas autant ; car la Prudence s'offenserait, si vous aviez fait voir les billets de vos amants ; vous vous contentez d'en recevoir un plaisir secret, sans le partager qu'avec celui qui vous l'envoie : mais moi je dis en particulier à celui qui me l'écrit, que tout le monde admire ce tour de son esprit : je ne manque pas de m'attirer cent petites douceurs, qui ne font pas un petit effet en semblable rencontre. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vois bien que vous n'êtes pas moins adroite que moi à soutenir votre cause ; mais je vous dirai encor que les Hommes font plus d'état d'une prude que d'une coquette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Il est certain que je vous dois répondre là-dessus ; à quoi je vais satisfaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
C'est assurément quelque chose: mais ne voyez-vous pas que les hommes se louent en disant cette belle sentence, parce qu'ils croient sottement que la prudence est incompatible avec nous : vous voyez que ce qu'ils disent est pour toute autre chose que pour l'amour ; et quand même ils l'y voudraient prendre, voyons-nous ces messieurs se laisser conduire par la prudence quand ils sont amoureux ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
C'est en ce rencontre qu'ils ont bien moins de prudence que nous ; ce qui fait voir qu'ils n'entendent pas parler de la prude amoureuse, mais seulement de la prude en toute autre chose. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne pouvez nier que la prudence ne puisse apporter autant de plaisir en amour que la coquetterie. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je le veux, si vous voulez mais ce n'est pas mon sentiment. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour moi je vous dis derechef, que l'humeur prude apporte plus de repos, et par conséquent plus de plaisir. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)

LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)

Que faisons nous ici ? (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Que faisons-nous ici ? (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous n'entrerons jamais aux noces. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Écoute, époux, les voix des plaignants ; fais nous ouvrir la porte ; avec nos compagnes, donne-nous du secours. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
A toujours désormais vous sont peines livrées, v.57 (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
En vérité je vous le dis, je ne vous connais pas, car vous manquez de lumière ; parce que ceux qui marchent, marchent loin par la lumière de cette cour. (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
Dieu devient homme, né aujourd'hui de la maison de David. (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
Israël, homme doux, dis, connais-tu fermement quelque chose du Christ ? (Acte 1, scène 1, ISRAËL)
Isaïe, qui sais la vérité, pourquoi ne la dis-tu pas ? (Acte 1, scène 1, ISAÏE)
Et j'ai attendu, bientôt j'ai été saisi de la frayeur des merveilles, à la vue de ton oeuvre, entre les corps des deux animaux. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Dis, la bouche à la bouteille, ce que tu sais vraiment du Christ. (Acte 1, scène 1, NABUCHODONOSOR)
Pleins d 'allégresse, réjouissons-nous ; accourez, célébrons la naissance du Christ avec la plus grande joie. (Acte 1, scène 1, SIBYLLE)

THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)

Ni le bonheur qu'on goûte au lieu de sa naissance. v.10 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Donc, semblable au palais de ce conte charmant v.11 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Si nous faisons souvent la guerre au ridicule, v.38 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Et laissant quelquefois sommeiller la raison v.43 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Sans jamais offenser le goût et le bon ton. v.44 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Heureux si nos acteurs, au vrai connaisseur même v.45 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Mais quelle activité depuis notre réveil ! v.52 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Si nous faisions ce soir bâiller nos spectateurs. v.60 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Qui le faisait briller sous un haut_patronage : v.74 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Mais sous ce lourd fardeau quel que soit notre sort, v.80 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Et je ne voudrais pas prolonger leur tourment : v.88 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)

MÉLISSE (1879)

Y plaindre mon tourment, qui n'eut jamais d'égal, v.91 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
J'allais chez Alcidon, dans le prochain hameau, v.99 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais pourquoi si matin vous voir ici paraître, v.106 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Jamais contagion ne fut si redoutable, v.117 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Et nulle autre jamais ne lui fut comparable. v.118 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais il faut espérer que nos pleurs et nos larmes v.125 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais, entre tous, de Pan on charge les autels. v.132 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais, de grâce, avouez, Melisse, en confidence, v.142 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Le secret désormais en serait superflu. v.160 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais, pour te découvrir qui peut en être auteur, v.163 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ne me fais point rougir, épargne ma pudeur. v.164 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Devine si tu peux, et fais que j'ose dire v.165 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais de confusion ne couvre point mon front. v.168 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ne connais-tu pas bien ce qui fait mes alarmes ? v.174 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Non, je ne le saurais, si ce n'était peut-être v.177 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais pour cela, Melisse, il ne faut point rougir : v.183 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Je connais ton esprit, je sais quelle est ta foi ; v.195 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
« Mais qui n'a rien aimé se fie à peine à soi. » v.196 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais d'où vient qu'une ardeur et si pure et si belle v.201 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais, quand il connaîtrait où ses charmes m'ont mis, v.207 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Orante, j'en serais peut-être encore pis. v.208 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Sais-tu pas qu'à l'amour il déclaré la guerre, v.209 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais, puisque le soleil de ses tièdes rayons v.223 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
J'en ombrageai son front ; mais lui,sans plus tarder, v.235 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Si je semblais aimer, ce n'était que par feinte. v.254 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
« Mais qui peut bien de soi jusques là présumer v.255 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais, bien loin de toucher ce sauvage berger, v.263 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais il ne comprend rien à l'amoureux langage, v.273 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais ma bouche timide a refusé toujours v.279 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Connaissant de mes maux la fatale origine, v.281 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Juge si j'ai raison de paraître chagrine. v.282 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Aucun amour jamais ne fut content d'abord. v.284 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Que tu sais bien flatter mes amoureux soucis ! v.291 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais que tu connais mal l'insensible Alexis ! v.292 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais vois-je pas Philene à vos pieds chaque jour ? v.295 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais ne le vois-je pas, cet aimable ennemi ? v.307 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
J'aperçois son épieu, je vais vite le prendre, v.325 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Apaise dans le mien ta sanguinaire envie ! v.330 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Si je sais de son flanc prendre bien le défaut. v.336 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Mais depuis quand, Melisse, êtes-vous si vaillante v.337 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Mais Philene à propos en ce lieu se présente : v.346 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Mais de ce beau combat apprenez-moi l'issue. v.353 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Je dormais quand la bête est tout à coup venue ; v.354 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
J'étais sur son passage, et sans doute ma mort v.355 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Mais ne voulez-vous pas que jusques en son fort v.359 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Mais, quelque grand que soit le péril que j'embrasse, v.373 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Ce berger aux yeux bleus, au teint vermeil et frais, v.391 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Laissez vivre plutôt qui j'ai su repousser, v.399 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Mais, Philene, du moins, prenez soin de sa vie ; v.409 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
À combien de frayeurs vais-je servir de proie, v.413 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Je sais qu'il ne craint rien et que son jeune bras v.415 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
J'irais avecque lui dans les sombres forêts, v.419 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
J'apprendrais les sentiers, je saurais les passées, v.421 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Et courrais comme lui les bêtes relancées ; v.422 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Je porterais son arc, ses fléchés, son carquois ; v.423 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Quand il serait aux mains, je le seconderais ; v.424 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
J'essuierais de son front la sueur glorieuse ; v.425 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Enfin, de le servir je me tiendrais heureuse. v.426 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Reconnaisse si mal une si belle ardeur ; v.428 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
Mais ne craignez-vous point que le jaloux Philene v.429 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
Philene, à ce transport, paraissait interdit, v.435 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
Les amants ont des yeux que jamais on n'abuse ; v.437 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
Mais, puisque le soleil, de ses rayons plus droits, v.447 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Mais, quand elle se fut présentée à souhait. v.459 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
J'avais trop de chagrin, j'étais trop inquiet, v.460 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Pour pouvoir occuper ma triste fantaisie v.461 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
D'où naissait ton orgueil et ton cruel mépris ! v.464 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Tu paraissais de glace, et, selon l'apparence, v.465 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Rien n'avait eu jamais autant d'indifférence. v.466 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Tu parlais d'être libre, et tu sers toutefois. v.472 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais pouvait-elle mieux son ardeur exprimer v.479 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Je n'avais pas d'abord remarqué l'action, v.483 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais j'ai fait sur ce point depuis réflexion : v.484 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais son amour plus fort l'empêchait de partir. v.488 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Il m'en a découvert plus que je n'en voulais. v.492 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais Alexis est-il avec elle d'accord ? v.495 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais Melisse s'approche. Essayons par adresse v.505 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais, Philene, Alexis manque ici, ce me semble. v.509 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mais, lorsque du destin il a subi les lois, v.523 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Sans savoir où j'allais, et moi-même j'ignore v.525 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Nous connaissons la voie, et d'un courage égal v.547 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Je ne fais qu'une large et spacieuse plaie. v.562 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Mais, hélas ! Je ne puis, avec tous mes efforts, v.563 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Elle le laisse ensuite et meurt auprès de lui, v.567 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Me laissant accablé de douleur et d'ennui. v.568 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Si je gardai jamais ta plus sévère loi. v.580 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mais, puisque des destins l'implacable furie v.589 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Sachent que le soleil ne vit jamais bergère v.593 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mais, aimable Alexis, ne t'imagine pas v.595 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mes yeux, non plus des yeux, mais des sources de pleurs, v.599 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mais quel est ce fantôme, et qu'est-ce que je vois ? v.607 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Qu'est-ce qu'elle veut dire, et par quelle raison v.623 (Acte 3, scène 3, ALEXIS)
Tient-elle ce discours vague et sans liaison ? v.624 (Acte 3, scène 3, ALEXIS)
Mais j'ai tort, et retiens mon désir indiscret : v.627 (Acte 3, scène 3, ALEXIS)
Mais n'accuse-t-il point peut-être notre oubli, v.635 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Mais vous m'avez tantôt vous-même appris, Philene, v.657 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Il est vrai, je l'ai dit, mais je l'ai fait exprès v.659 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Je voulais pénétrer jusqu'au fond de ton âme v.661 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Ah ! Je sais maintenant d'où naissaient tes mépris : v.663 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Tu brûlais pour un autre, et ton coeur était pris. v.664 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Tu me disais pourtant que rien n'était capable v.665 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Que jamais ta fierté fut soumise à ses lois. v.668 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Lâche ! Tu me trompais et faisais un parjure v.669 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Aima-t-on plus que moi jamais une bergère ? v.673 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Mais l'aveugle destin, que son caprice inspire, v.681 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Par ces froides raisons et ces faibles couleurs. v.688 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Est-il rien plus aisé que d'aimer qui nous aime ? v.693 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Qui nous peut empêcher d'être reconnaissants ? v.696 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Si l'amour est aisé, plus facile est la haine. v.701 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Mais, pour nous contenter plus aisément tous deux,. v.704 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Diane est complaisante, et douce Amarillis ; v.708 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Ne laisse pas de plaire, encor qu'elle soit triste. v.714 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Philene, choisissez ; laissez Melisse en paix, v.715 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Mais bien d'une tigresse ou de quelque panthère ; v.718 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Non, tu ne fus jamais fille de Thamyrée, v.721 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Et nous faire périr en te faisant aimer : v.728 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Ton air est engageant, tu plais sans vouloir plaire ; v.734 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Mais tous ces grands appas, ces charmes sans égaux, v.735 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Ce que j'ai fait pour toi, mais je ne puis aussi, v.744 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Mais sache que les dieux sont trop pleins d'équité v.767 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Adieu. Je vais chercher un favorable écueil, v.771 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
En peuvent rencontrer malaisément d'égaux ! v.776 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Mais, Melisse, quel est ce malheur inconnu ? v.792 (Acte 3, scène 6, ORANTE)
Que tu prévoyais bien tantôt mon aventure ! v.793 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Mais, puisque désormais il n'est point de remède v.797 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Tu sais seule son faible et l'endroit délicat v.812 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Je vais donc travailler à le rendre sensible. v.814 (Acte 3, scène 6, ORANTE)
Vous voyez, cher ami, s'il m'est rien malaisé v.819 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
« Qui se laisse amollir aux soupirs d'une femme v.829 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Ah ! Généreux ami, quelle reconnaissance v.837 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Ma raison a repris sa force accoutumée, v.842 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Me faisait défier injustement de vous. v.844 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Et qu'à jamais Melisse ignore qu'en ces lieux v.847 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Et par le vain secours de sa faible raison v.859 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Mais, s'il voit seulement les yeux qui le maîtrisent, v.861 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Qu'il redouble ses fers pour n'en jamais sortir. v.864 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Adieu. Je vais chercher mon ingrate bergère ; v.865 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Qui trouble des mortels la première saison ; v.880 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Qui ne s'est point laissé surprendre par les charmes v.881 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Et n'a jamais connu les souris affectés, v.891 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Il goûte les plaisirs où l'âge le convie, v.893 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Mais qui m'a tant appris des mystères d'amour ? v.895 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Mais ma frayeur est vaine, et les cieux et les flots v.899 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Laissez-moi me remettre et prendre du repos. v.904 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Je suis un peu pressé, je ne saurais attendre. v.905 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Me faisant ce présent ? v.918 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Vous deviez toutes deux raisonner un peu mieux. v.924 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Mais, s'il faut qu'avec vous librement je m'explique, v.930 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
En faveur de l'amour que me pourrais-tu dire ? v.941 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Mais confesse du moins que tout ce qui respire v.1005 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et que, par un instinct en naissant imprimé, v.1007 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
N'as-tu point remarqué, dans la saison des roses, v.1009 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Il est déjà sensible aux amoureux plaisirs, v.1019 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Se laissent adoucir par le plaisir d'aimer. v.1032 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ils chantent les plaisirs que leur donne l'amour, v.1039 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Regrette le plaisir qu'elle a jadis goûté. v.1048 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Prends pour m'assujettir des raisons plus solides v.1057 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Ne peuvent compatir la raison et l'amour ! v.1060 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Pour dans un noir cachot aisément se couler. v.1072 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Vint surgir en nos ports et nous laissa son nom. v.1076 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ce qui fait leurs plaisirs fait ici-bas nos crimes, v.1097 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Laisse-toi donc convaincre aux héros glorieux. v.1100 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Hercule au rang des dieux ne fût jamais monté v.1131 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Des plaisirs innocents qu'on ressent quand on aime. v.1134 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Quels plaisirs a l'amour qu'on puisse comparer v.1135 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
N'être jamais contents et maudire le jour v.1139 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Que leur coeur s'est laissé surprendre par l'amour ? v.1140 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Tu changerais bientôt tes noires calomnies v.1141 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Si tu connaissais mieux les douceurs infinies, v.1142 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Les délices, la joie et les plaisirs charmants v.1143 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Valent tout le plaisir qui peut être goûté. v.1148 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
En cet état plaisant que les moments sont courts ! v.1155 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Que j'accepte jamais le présent de ton coeur. » v.1172 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Je vois pencher son corps et s'abaisser sa tête. v.1174 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Mais il est sous les flots, et ma pitié tardive v.1177 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Mais il le disait mieux : il m'aimait, Alexis ! v.1184 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Mais, Orante, après tout, ne vous y fiez pas : v.1188 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Laisse donc tes forêts, et te rends à l'amour. v.1195 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et prochains, ne reviens jamais fréquenter les humains ! v.1200 (Acte 4, scène 4, ORANTE)
Hélas ! Que vais-je dire à la pauvre Melisse ? v.1201 (Acte 4, scène 4, ORANTE)
Cachons-lui la moitié de ce... Mais la voici. v.1203 (Acte 4, scène 4, ORANTE)
S'est-il à tes raisons laissé persuader ? v.1207 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Adieu, ruisseau d'argent ; adieu, plaisant rivage, v.1214 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Prêtez-lui votre ombrage, offrez-lui votre frais, v.1223 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Mais ne l'accablez point d'outrages indiscrets. v.1224 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Je m'étais égaré. v.1227 (Acte 4, scène 6, TIRCIS)
Mais je suis maintenant du chemin assuré. v.1228 (Acte 4, scène 6, TIRCIS)
Ne déterminez rien et vous laissez conduire. v.1238 (Acte 4, scène 7, ORANTE)
Seigneur, je ne sais point de bergère en ces lieux v.1283 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Mais plutôt un berger dont l'aveugle insolence v.1285 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Il voulut ignorer le doux plaisir d'aimer ? v.1292 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Mais ne déguisez rien, et songez que les dieux v.1295 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Puisque je reconnais ma criminelle audace, v.1305 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Que vos jeunes vertus nous faisaient concevoir. v.1312 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Mais, puisqu'enfin le Ciel nous demande une hostie, v.1317 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Et que pour l'apaiser il lui faut votre vie, v.1318 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Pâris, le beau Pâris, s'y plaisait autrefois. v.1348 (Acte 5, scène , MELISSE)
Le soleil ne luirait jamais sur ce climat ! v.1352 (Acte 5, scène , MELISSE)
Mais par le châtiment d'une ingrate bergère v.1357 (Acte 5, scène , MELISSE)
D'où naissent les malheurs que l'on nous voit souffrir ; v.1364 (Acte 5, scène , MELISSE)
Mais un remords secret, qui sans cesse me ronge, v.1365 (Acte 5, scène , MELISSE)
Laisse-moi, je ne puis t'écouter davantage, v.1385 (Acte 5, scène , MELISSE)
Et n'espère jamais que ton feu je soulage. v.1386 (Acte 5, scène , MELISSE)
Il n'a pourtant jamais ralenti son ardeur ; v.1392 (Acte 5, scène , MELISSE)
Mais ce que dit Melisse, est-ce chose assurée ? v.1405 (Acte 5, scène , ALCAN3DRE)
Mais, Melisse, pour vous il n'en est pas ainsi, v.1419 (Acte 5, scène , ALEXIS)
J'aperçois ton adresse et connais tes amorces. v.1432 (Acte 5, scène , MELISSE)
Des soupçons que l'on peut aisément renverser. v.1434 (Acte 5, scène , MELISSE)
Il ne s'est jamais vu que contre l'ignorance v.1439 (Acte 5, scène , MELISSE)
Et ce que nous faisons par quelque erreur surpris v.1441 (Acte 5, scène , MELISSE)
Pour moi, qui, connaissant combien le sort est doux v.1445 (Acte 5, scène , MELISSE)
Le Ciel ne fut jamais aux amantes contraire. v.1451 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Laissez plutôt périr qui cause votre ennui. v.1461 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Jamais, à mon égard, chose ne fut moins claire. v.1468 (Acte 5, scène , DAMON)
Ce remède est aisé, tentons-le avant tout autre, v.1475 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Et réciproquement se prive du plaisir v.1481 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Répondent maintenant, mais toujours mêmes voeux. v.1490 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Est-ce amour ?... Mais, sans trop nous vouloir enquérir, v.1505 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Pleureraient à jamais votre triste aventure. v.1528 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Qui n'eut jamais pour toi qu'une amitié sincère, v.1560 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Mais jugez-en par vous et par votre air vainqueur. v.1578 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Vivez donc, rare objet, et me laissez mourir. v.1598 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Notre amour nous fournit de plus plaisants objets. v.1606 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Laissons agir les dieux : leur bonté sans pareille v.1607 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Usons du peu de temps que nous laisse le sort. v.1610 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Le plus charmant plaisir est le plaisir d'aimer. v.1613 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Allons, berger, allons ; mais, sans tant de mystère, v.1623 (Acte 5, scène 4, MELISSE)
Je sais comment on peut tous deux nous satisfaire... v.1624 (Acte 5, scène 4, MELISSE)
Et goûté la douceur de ses plaisirs secrets, v.1630 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
Voir débrouiller ce noeud, qui n'eut jamais d'exemple ? v.1636 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
Mes tristes déplaisirs ne me laissent d'usage v.1640 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
Adieu. Je vais rêver, dans ce bois solitaire, v.1643 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
Mais que puis-je espérer après ce que j'ai vu ? v.1645 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
Fait, contre la raison, des voeux en sa faveur. v.1654 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Mais d'où vient que personne en ce lieu ne s'avance v.1667 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Mais j'aperçois Damon. Nul autre ne peut mieux v.1673 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Je vais lui demander. v.1675 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
J'étais dans ce bocage, attendant de l'apprendre v.1683 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Mais contez-moi, Damon, cette grande aventure. v.1687 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Non, je n'ai rien trouvé ; mais, si je ne m'abuse, v.1695 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Si jamais. v.1705 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Hé bien ! donc, je vais succinctement v.1705 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais surtout à l'Amour, dont tout ce qui respire v.1727 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Qui sais assujettir le maître du tonnerre, v.1736 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais rien ne lui répond : tout est sourd à ses cris, v.1745 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais le Ciel est toujours inexorable et dur : v.1749 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Du criminel enfin donneraient connaissance, v.1756 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais, pendant le chemin, je les vois tous deux prendre v.1760 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Les Grâces, les Plaisirs, les Jeux, sont à l'entour. v.1774 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais, bergers, pour me plaire et dignement conclure v.1781 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Il se retire ensuite, et nous laisse ravis v.1785 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Mais au salut public qu'est-ce qu'on ne préfère v.1792 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
J'y vais moi-même aussi. v.1797 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Mais Damon, en ce lieu, v.1797 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Et d'un secret plaisir ils semblaient transportés, v.1806 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais je les vois venir. Cette grande poussière v.1815 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Paraissez inhumains et ne me vengez pas ? v.1822 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Me la laissant aimer, vous la punirez mieux, v.1825 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Mais, lâche sentiment, trop indigne tendresse, v.1827 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
J'outrageais vos appas. v.1858 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Je sais bien que votre âme, et forte et généreuse, v.1879 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Ne peut jamais souffrir de faiblesse honteuse ; v.1880 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Mais, lorsque le trépas s'apprête à nous saisir, v.1881 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Un sensible plaisir me chatouille et me pique. v.1884 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Mais j'aperçois Philene. Alcandre veut-il bien v.1885 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Me faisant de vos maux l'auteur ou le complice ! v.1904 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et qui n'aurai jamais de véritable joie, v.1912 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Eussent eu le plaisir d'aimer et d'être aimées, v.1916 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Les dieux dans leurs palais n'ont rien de comparable v.1919 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Mais. v.1921 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Sans laisser échapper ni sanglot ni soupir. v.1926 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Est un bonheur trop grand, est un plaisir trop cher. v.1930 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Amour, sois satisfait, apaise ton courroux, v.1933 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Mais, avant que d'oser sur ce point nous ouvrir, v.1949 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
A jamais vu berger plus embrasé que moi ! v.1958 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Ma raison a cédé, mes yeux se sont ouverts, v.1961 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Mais que sert cet aveu, si mon amour, Melisse, v.1967 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Voient avec plaisir leurs supplices finis ? v.1986 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Mais que veut ce berger ? Il semble transporté v.1989 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Mais cet autre, qu'a-t-il ? Il paraît plein de joie. v.2004 (Acte 6, scène 5, ALCANDRE)
De penser que les dieux se plaisent au carnage v.2019 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Mais surtout de l'Amour les paisibles autels v.2021 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Ne se repaissent point dans le sang des mortels : v.2022 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
C'est un dieu de douceur, de plaisir, de délices ; v.2023 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Qu'un si tendre plaisir ? v.2041 (Acte 6, scène 6, MELISSE)
Mais que va devenir le malheureux Philene ? v.2043 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)

NOUVEAU CATÃ‰CHISME POISSARD (1840)

Qui qui lui parle à ce faux malin ; t'en as l'uniforme et, v'là tout ; les hommes font les babils, mais l'habit ne fait pas l'homme ; tu n'es ni gros ni lourd, et si tu ne tais pas ta gueule, tu vas voir avec queu brosse je m'étrille. (Acte 1, scène 1, LE COCHER)
Vois-tu ces bras-là, c'est de la bonne acier, et si tu fais l'insolent, tu vas voir comment je mouche. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
À coup sûr, ce n'est pas toi, créature du petit peuple : j'n'irai pas à si mauvaise école. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Tu f'rais mieux d'l'assurer du pain. v.4 (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Grâce aux p'lures qui vous couvrent, vous trompez queuq's uns ; mais j'vais vous faire connaître à l'estimable public qui m'entoure : (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
J'allais m'laisser abasourdir. v.14 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
Mais c'est trop longtemps discourir v.27 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
Car sans ça tu aurais un' danse ! v.30 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
C'pendant comm' j'suis bonn' fille, j'veux ben m'abaisser jusqu'à z'entrer en colloque avec un particulier d'ton espèce. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Tu sauras donc sac à vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagné loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et détestable. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
T'as déjà eu ben des hauts et des bas, et tu n'es pas quittes de l'embarras. Tu crois qu'tout l'monde est comme toi, parc'que de t'voir ben bichonné, tu t' trouv' tout glorifié ; savoir comment ça t'est z'arrivé, j'men vais te l'fiché par le nez. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Vous saurez donc, respectable société, que 1' moigneau qui m'a s'apostrophée, est le plus grand grugeur de toutes les poupées, le plus lâche de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire à un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que séduit sa poupée. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entraîné, fut entièrement dévalisé, et v'là pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Tu mériterais ben queuq' taloche, si tu valais la peine que j' le les décoche. Sauv'-toi, grand déhanché, vieux manche de gigot, bouquet sans queue, restant de bagne, visage de crocodile. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
N'suffisent' pas pour être au Palais v.85 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Et qui s'laiss' prend' à cet appât v.89 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Mais on pardonne à l'ignorance, v.129 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Qui faisait la gloire d'Athènes, v.132 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Je connais queuqu'chose d'plus doux ; v.137 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Dous que tu m'connais, toi, dis donc, Estele moderne, reine de mon coeur. (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Ah ben, j'aurais un beau royaume ! (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
Ah çà, dis donc, la petite, t'es ben libre de m'accepter ou d'me refuser ; mais la parole ne te donne pas l'droit d'insolence, et si tu m'dis des compliments en manière d'injures, j'm'en va t'en dégoiser pus que tes oreilles n'en voudront entendre ; rions, badinons, mais.... (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Mais ce serait un sacrilège v.185 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Et que j'pourrais ben sur son dos v.189 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Mais comme la vérité zoffense, v.191 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Tu voudrais ben que je me tusse ; v.197 (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
J'men vais te faire changer d'ton ; v.202 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
J'montr' que tu n'es qu'un mauvais gueux, v.206 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
Ah ! si jamais les femm's r'font le code, v.223 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
Mais avec Thémis on n'perd rien, v.231 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
De mauvais clinquant tout cousu, v.248 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Mais ce qui porte à la riance v.253 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
J'sais ben qu'ell's ont l'double agrément v.255 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Mais ça te donne un air tout drôle, v.257 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Car ell' me paraissent un peu molles v.266 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Sans ça tu n'jaserais pas d'la sorte. v.276 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
On n'nous r'proch'rais pas un fétu. v.302 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Tu n'pourrais pas en dire autant ; v.306 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Mais avant, faudra m'la mâcher. v.322 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Mais facil'ment tu goberas ça, v.325 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
J'voudrais avoir des champignons, v.339 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Mais dit' moi donc mamzell' Fanchette, v.345 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Mais je me connais. En conséquence,, v.349 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Quand j'vais au marché chaqu' matin. v.359 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Je n'vous dis pas ça, mais enfin... v.360 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
On n' m' fera pas baisser les yeux. v.370 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Mais on sait qu'vous n'manquez pas d'front, v.374 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Mais c'est pour un beau guernadier. v.386 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Qu' tu lui fais aussi les yeux doux, v.394 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
Mais c'est pour mieux jouer d' la grippe. v.395 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
Tu t'engraiss', mignonne, à quel jeu. v.405 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Je m'tais parc'qu'je n'suis pas méchante. v.412 (Acte 1, scène 6, LA CUISINI?RE)
Ce plaisir n'est pas défendu, v.417 (Acte 1, scène 6, LA CUISINI?RE)
Mais faut y joindre un peu d'vertu. v.418 (Acte 1, scène 6, LA CUISINI?RE)
J'vais aujourd'hui fair' la leçon. v.424 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Hé, Pierrot les grosboutons, pitre de tireur de cartes, amasseur de badauds, faiseur de dupes à la journée ; qui donc que ton maître a dévalisé pour te fournir de quoi rouler en sapin. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
Avec ta mine pâle et blême, t'as l'air d'un oiseau de carême : tu t'mets du blanc d'Espagne sur la figure pour te rendre méconnaissable à ceux qui t'ont vu sur le théâtre de la Cité. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
Mais l'as beau faire, tu n'échapperas pas au sort qui t'attend, mauvais chenapan, et tu finiras ta chienne de vie autre part que dans ton ch'nil. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
Que fais-tu avec ces engueuleurs, v.434 (Acte 1, scène 8, LE LOCUTEUR)
Savoyard, ces jours-ci sont-ils faits pour se promener ? Queu métier qu'tu fais donc maint'nant, on n'te voit plus sous les piliers ; tu quittes l'éventaire pour prendre le râcloir, et de marchande sans honneur tu l'as fait ramoneur. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)

LES AVENTURES DE NINETTE (1833)

J'en connais déjà une de ce nom qui a ces défauts. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Moi je n'ai jamais vu que ma poupée comme cela. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Cherche bien ; mais prends donc garde, Ninette, tu vas te blesser. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Ninette, taisez-vous tout de suite et ramassez vos joujoux. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Mais, maman, nous devons faire une partie au bois de Boulogne : vous n'y pensez donc plus ? (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Si fait, mais j'irai sans vous. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Vous voulez donc que je meure de chagrin, que vous me laissez à la maison pendant que vous irez vous promener avec Henri. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Vous ne mourrez pas de chagrin ; mais je ne veux pas mener au bois de Boulogne une petite fille entêtée et colère. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Voilà une capitulation à laquelle je ne m'attendais pas. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Allons, ramasse tes joujoux, viens m'embrasser; et, si d'ici à ce soir tu ne fais pas de nouvelles sottises, tu viendras au bois. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Laisse-moi donc tranquille, tu vois bien que le mien est méchant. (Acte 2, scène 2, HENRI)
C'est que tu ne sais pas le conduire. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
Je vais faire aller ton âne. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
En vérité, je n'ai jamais vu d'homme aussi poltron. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
Tu n'oserais pas, peureux. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
J'ai entendu la maman qui défendait à celle-là de s'éloigner davantage ; mais il paraît que la jeunesse a une tête qui n'est pas de ces plus commodes, tout enfant qu'elle est. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
Dites donc, Claude, si nous faisions peur à c'te petite pour lui apprendre à désobéir ! (Acte 3, scène 1, LE MARCHAND DE TISANE)
Oui, amusons nous un peu ; mais ce qui vaudrait le mieux, arrêtons-là, mettons l'âne en fourrière. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
Mais on ne se promène pas à âne dans le bois de Boulogne sans avoir un conducteur. (Acte 3, scène 1, LE MARCHAND DE TISANE)
Tu sais bien que le restaurateur a dit que le dîner ne serait prêt que dans une heure : ainsi jouons encore un peu en attendant. (Acte 4, scène 1, HENRI)
Dis donc, Henri, si j'allais demander à ces petites demoiselles de venir jouer avec nous ? (Acte 4, scène 1, NINETTE)
Nous voudrions bien, mademoiselle ; mais vous avez avec vous un petit monsieur, et nous ne jouons pas avec les petits messieurs. (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PETITE FILLE)
C'est toujours moi qui l'égratigne, jamais il ne se revanche. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
C'est gentil ça ; mais je vais tout de même demander la permission à maman. (Acte 4, scène 1, DEUXIÈME PETITE FILLE)
Prête-moi ton pantin, je vais le faire danser. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
Laissez-moi tranquille. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
Ninette, Ninette, vous ne serez donc jamais sage ? (Acte 4, scène 2, LA MAMAN)
Je suis désolée, mademoiselle, de n'avoir pas un autre pantin à vous offrir ; mais cette méchante petite fille que voilà a apporté ici une assez jolie poupée toute neuve et bien habillée ; voulez-vous l'accepter en échange du jouet qu'elle vous a brisé. (Acte 4, scène 2, LA MAMAN)
Je vais lui chercher un gâteau. (Acte 4, scène 3, PREMIÈRE PETITE FILLE)
J'en suis fâchée, mais c'est la punition de votre gourmandise. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
Pourquoi ai-je eu la faiblesse de mener à la promenade une petite fille entêtée, gourmande, malpropre et colère, mais colère comme un petit dindon. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)

DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)

Je vais briser les liens de ma captivité ; v.4 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Qui ne nous laissez pas un moment de bon temps ! v.12 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Oui, libre désormais, nous pourrons sans contrainte, v.13 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Nous livrer au plaisir, à tous nos jeux sans crainte. v.14 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Et comme son auteur connaissait les enfants! v.16 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Quel mortel bienfaisant ! il a bien mérité v.19 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
C'est entendu, c'est la saison des jouissances. v.37 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Mais, quoi ! Contre l'école ! Oh ! Oh ! Quelle sortie ! v.39 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Enfants, qui vous inspire, est-ce un mauvais génie ? v.40 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Mais il faudrait encor vous mener au violon, v.45 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Ah ! Laissons, je vous prie, au studieux Caton, v.57 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Je n'aimerai jamais ces règles syntaxiques. v.64 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Tu hais cette grammaire, oh ! Je la hais aussi. v.78 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Tu l'oubliais, je crois ; est-ce que, par hasard, v.85 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Je ne suis pas méchant, non, mais de tout mon coeur, v.89 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Je voudrais le voir mort... Répétons tous en choeur : v.90 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Mais dans tout le discours, bon gré, malgré, qu'il suive, v.92 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Puissé-je ne jamais le revoir en ce lieu ! v.98 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Ah ! Je vais te punir, j'en tressaille d'avance, v.103 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Mais pourquoi ce dépit ? Pourquoi ces mots railleurs ? v.105 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Oh ! Pas le moins du monde, laissons, je vous en prie, v.123 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Vit-on jamais plus affreuse musique ! v.131 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Vous ne connaissez point nos héros merveilleux, v.149 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Mais qu'il serait vraiment bien honteux d'ignorer ; v.158 (Acte 1, scène 1, HENRI)
Mais parlons de ces jours où notre belle France v.163 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Seront bénis, chantés et gravés à jamais. v.173 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Aux fastes de l'histoire et dans les coeurs français ? v.174 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Laissons, laissons les morts reposer tous en paix. v.192 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Laisse-moi donc tranquille avec ton Amérique ; v.213 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Moi, je la hais autant que l'Asie et l'Afrique, v.214 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Si je ne l'étais pas, c'est à me rendre bête. v.218 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Et jamais musique pareille v.224 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Sans elle pourrais-tu, loi, petit entêté, v.232 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Mais irons-nous jamais visiter ces peuplades, v.235 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Mais vos lignes, vos ronds ! v.258 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
On voit que vous n'avez d'autre raisonnement, v.265 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Ne méprisez jamais, vous sans expérience, v.271 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Laissons à d'autres temps les chagrins, le souci ; v.274 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Nous faisons nos adieux aux leçons, à l'école ; v.275 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Je faisais fausse route et j'égarais mes pas ; v.286 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Pour tout homme ici-bas vaut une autre naissance, v.288 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Mais nous reviendrons tous, dans cet asile heureux, v.293 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)

LA MATINÃ‰E DU COMÃ‰DIEN FRANÃ‡AIS (1785)

J'étais à écouter les instances de ce jeune homme que Monsieur veut bien protéger dans son début. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
Mais ne se souvient-t-il pas que je lui ai promis de le faire avertir quand il en sera temps ; qu'il ait la bonté de ne pas me fatiguer, car cela me lasserait. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Hé bien, à la bonne heure ; ah ça, je t'appelais pour quelque chose... (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Signifie-lui mes intentions très sérieusement, et en t'en allant fais donc entrer ce jeune homme que tu me forces de recevoir. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Pardon, Monsieur, si j'ai osé insister pour avoir l'honneur de vous voir, mais je me trouve forcé de partir dans quinze jours d'après une lettre que j'ai reçue hier, sinon je manque une place très sûre pour une autre qui est encore très incertaine. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Je connais combien votre nom a de poids ; cependant daignez réfléchir au peu de temps qui me reste, surtout avec trois Débuts à passer avant moi. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Mais si l'un d'eux allait plaire. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Mais je veux bien vous mettre hors de peine ; ne conviendrez-vous pas que si je vous recevais avec un air froid, que je vous forçasse par l'ascendant que nous avons sur vous autres Messieurs, à choisir des Pièces où je suis supérieur et qui vous soient peu favorables, il me serait facile de vous écraser par la force de mon jeu et de vous exposer dans un jour peu séduisant. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Je ne vous parle pas encore de toutes les menées que je pourrais mettre en oeuvre ; elles demanderaient beaucoup de détails ; jugez seulement si de nouveaux venus, rebutés des uns, fatigués des autres, ruinés par leur séjour, par les frais d'un début, dédaignés même par nos valets, peuvent échapper au naufrage ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Vous me persuadez plus que jamais. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Il est vrai que si j'avais à craindre le même sort, je renoncerais bientôt. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Je conviendrai avec vous, si vous voulez, que tout cela n'est pas trop régulier, que des rigoristes regarderaient cette conduite comme une espèce de cabale, mais c'est pourtant le seul moyen de faire voir la gradation des talents. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
En voici la raison : c'est que ce serait agir contre soi-même que de souffrir un concurrent en état par ses talents d'enlever à un ancien, ou même de balancer la faveur du Public dont il est en possession. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Mais oserais-je vous demander pourquoi vous voulez que je ne débute que le dernier ? (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Écoutez-moi bien, nous devons faite croire que nous faisons tous les efforts possibles pour remplacer les sujets qui nous manquent. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Voilà trois débutants dont vous connaissez le sort futur, on en sera dégoûté. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Vous succéderez à ces trois victimes ; mais comment ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Soutenu, dirigé par moi d'abord, sûr de la bonne volonté de mes camarades que je vous obtiendrai, prôné adroitement quelques jours d'avance, tout se réunira pour vous, un certain nombre de billets distribués à des gens dont je vous donnerai la liste, assurera votre succès ; vous paraîtrez avec confiance ; votre mémoire ne vous trahissant pas, on jugera que vous avez une connaissance parfaite de la scène ; vous serez applaudi unanimement par le Public, et par là vous remporterez le prix auquel vous aspirez, et voilà, en un mot, Monsieur, pourquoi il est essentiel que vous ne débutiez que le dernier. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Alors, Monsieur, alors avec mille louis de rente vous vous consoleriez de leur mauvaise humeur ; d'ailleurs, on s'y habitue, et beaucoup de mes camarades m'ont avoué qu'à peine si cela faisait sur eux la moindre impression. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Il vous fera toujours facile de trouver des gens qui valent moins que vous ; mais moi comment par la suite pourrais-je... (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
J'ai quelquefois réfléchi sur les conséquences de cette habitude, mais, pour votre tranquillité, sachez que quand vous aurez été quelque temps parmi nous, vous ne douterez plus de votre mérite. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Adieu ; je voudrais vous retenir plus longtemps, mais persuadez vous que vous faites corps avec nous ; ces jours-ci nous ferons les visites nécessaires, adieu. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Ah, te voilà avec ce que j'attendais ; allons vite, essayons-la. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
Ce qu'il y a de plaisant, c'est que des coupons, Fraquet a fait à son petit bonhomme un habit de matelot très joli et sans couture. (Acte 1, scène 5, LA-FLEUR)
Plaisants coupons ; écoute, n'oublie pas de me faire déduire cet habit de Matelot sur le mémoire. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
Laisse-moi, j'ai besoin d'être seul, et tiens-toi dans l'antichambre pour recevoir une personne qui doit arriver dans peu. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
C'est une folie pourtant que cette robe de chambre ; mais il serait si ridicule d'être surpris sans une certaine élégance... (Acte 1, scène 6, BELVAL)
C'est le déplaisant. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Ce n'est pas ma faute ; je fais tout ce que je puis pour faire renoncer aux Nouveautés. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Mais mes camarades se laissent entraîner,et moi je suis la victime de ces complaisances mal entendues. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
J'entends du bruit ; c'est ma belle et mutine Sophie : ne songeons qu'au plaisir de la voir. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
En vérité, Belval, il faut que je sois la complaisance même pour venir chez vous au milieu de la pluie, du tonnerre et des éclairs, par le temps le plus affreux. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
J'aimerais bien autant vous la voir perdre. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Assez bien ; mais il faut que je quitte malgré moi cet appartement. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Non, je n'en ai que pour cent louis ; mais je n'ai pas de salon d'été, de cabinet de bains, ni de boudoir. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je vois bien que vous voulez me mettre dans la longue liste de vos conquêtes ; mais, mon cher ami, je ne succomberai pas. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je ne l'ai jamais souffert. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
En vérité, Sophie, je vous croyais plus de conduite ; une femme charmante, belle comme vous êtes... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Non, je vous le répète, laissons à nos tragédies cet amour romanesque. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Allons, sot, je me tais. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Ah qu'ils seront heureux ces pauvres Anglais, la tête va leur tourner. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
On dit pourtant qu'elle ne leur tourne pas aisément, c'est une nation froide, sérieuse. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
engouement pour tout ce qui a un air de nouveauté, voilé le vrai motif de la plus grande partie des éloges que nous recevons, car les ouvrages que nous offrons au public depuis long temps ne sont par faits pour les mériter, c'est donc nous, nous seuls à qui ces pauvres auteurs ont toute l'obligation de leurs succès, et je pourrais dire encore que c'est plus à notre réputation qu'à nous mêmes ; car souvent, ma chère Sophie, je me néglige, je joue d'une manière réellement pitoyable : c'est au point que je le fais quelque fois exprès, pour essayer jusqu'où peut aller la prévention du public, et je suis touté tonné de me voir applaudi à tout rompre, lorsque je pourrais moi les siffler des applaudissements qu'ils me donnent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Il est certain que leurs transports sont le plus souvent bien mal placés ; mais c'est un secret qu'il ne faut par leur dire. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Non certainement ; il nous est trop avantageux, mais voila pourquoi je serais bien plus flatté d'être applaudi en Angleterre, faire rire ces braves, roast-beefs, ces John Bulls, comme on les appelle. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Pour un comédien Français qu'elle victoire : ce sera le plus beau fleuron de ma couronne. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Que pourriez-vous craindre, ma bonne amie, ce sont des gens de goût qui se connaissent parfaitement aux bonnes choses et qui par conséquent, nous trouveront charmants vous et moi. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Oui je sais qu'ils jugent à merveille ; mais j'aime mieux les voir me juger à Paris qu'à Londres. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Les Anglais qui voyagent en France savent comme tous les étrangers possibles qu'ils doivent se soumettre aux moeurs nationales, à nos usages, à nos amusements ; soit qu'ils leur plaisent, soit qu'ils ne leur plaisent pas, mais aller chez eux pour leur faire croire que nous devons leur plaire, c'est avoir la prétention de leur prouver que nos spectacles valent mieux que les leurs, et voilà, je crois, ce que nous aurons quelque peine à leur persuader. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Que vous et moi pensions comme cela, rien de plus naturel ; mais d'exiger que la nation anglaise préfère notre langue à la sienne, les moeurs, les usages, l'uniformité souvent ennuyeuse de notre théâtre aux libertés, à la licence même qui règne quelquefois sur le sien, nos grands et longs vers sont si difficiles à comprendre, notre ennuyeuse rime est si fatigante pour des oreilles qui n'y sont par faites : en un mot, mon cher ami. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Oui je crois bien que pas curiosité les gens comme il faut voudront bien se réunir pour nous entendre, mais ce n'est pas là ce que j'appelle la nation, et je sais qu'elle est sévère pour les novateurs. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Tous les hommes seront pour vous, les femmes voudront bien me témoigner quelques bontés, d'après cette réunion d'intérêts vous voyez clairement que nous voilà à l'abri de toute catastrophe, et que nous ne pouvons mieux faire que de partir : mais comment, mon bel ange, avez-vous pu obtenir ?... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Vous me trouvâtes la physionomie d'une langueur assez intéressante : ma glace me dit que vous aviez raison. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
On me plaignit ; mais je revins vive, animée ; car j'obtins ce que je demandai. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Elle ne le sait pas encore ; j'aurai le plaisir de lui dire ce soir. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Mais j'ai joué dix à douze fois au moins. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Aujourd'hui, cependant, je comptais bien sur vous. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je vous avertis que je serai d'un maussade ; prenez garde avec qui vous me laissez... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Vous ne connaissez pas ma petite campagne. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Non, je ne la connais pas. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Je l'imagine bien ; mais vous ne sauriez croire comme le pauvre garçon aime à se faire siffler. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Il n'en est que plus ferme : il semble que cela le réjouit, il sera pour moi d'une reconnaissance... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Vous avez vos fantaisies, j'ai les miennes aussi. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Mais notre partie. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Mais si on nous voyait. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je ne vous savais pas malade. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je retournais chez moi avec assez de rapidité : ma voiture écrasa le plus joli petit épagneul possible tout pareil à mon bibi. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Le connais-tu ? (Acte 1, scène 8, BELVAL)
Fais-le entrer. (Acte 1, scène 8, BELVAL)
Mais, Monsieur, oserais-je vous prier de le recevoir dans votre antichambre. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
Qu'importe ; fais ce que je te dis. (Acte 1, scène 8, BELVAL)
Voyez quelle comparaison ce pauvre malheureux sera obligé de faire. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
Mais le voici ; taisons-nous. (Acte 1, scène 8, BELVAL)
Pourrais-je savoir à quoi je puis vous être utile ? (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Différents billets que je vous ai laissés ont pu vous rappeler que vous avez daigné me promettre vos soins, pour une Pièce que je vous ai remise, il y a à peu près trois mois. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Daignez donc vous seoir ; je ne faisais pas attention... (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Mais je vous l'avouerai franchement : elle ne vous convient pas. (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Ce n'est pas qu'elle ne soit fort bien écrite : au contraire, elle montre aussi que vous avez infiniment d'esprit ; mais le sujet de Morale... (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Combien de reconnaissance ! (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Par un temps aussi mauvais. (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Je le prends comme il vient, et sais me faire à tout. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Je serais curieuse de voir la mine qu'il fait maintenant dans votre équipage. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Mais, le connaissez-vous un peu ce Monsieur l'Auteur ? (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Rien n'est plus plaisant, en vérité. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je me rappelle qu'il y a trois mois, le jour de cette pièce où nous fûmes l'un et l'autre tant applaudis, je fus entouré après le spectacle d'une trentaine de personnes qui venaient me réitérer les remerciements du plaisir que je leur avais fait éprouver. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Il m'accabla de nouveaux compliments que je fis semblant de ne pas entendre, parce que je voulais être tranquille : enfin il me remit cette Pièce en question que je fus obligé de prendre. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Je lui promis tout ce qu'il voulut ; mais, d'honneur, je n'y ai plus pensé. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
La Fleur m'a dit qu'il était déjà venu plusieurs fois, et ce n'est que d'aujourd'hui que j'ai consenti à le recevoir, encore en connaissez-vous le motif ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Mais vos beaux yeux se rembrunissent. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Une plaisanterie qui, dans le fait, nous délivre d'un mauvais ouvrage ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Mauvais ! (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Mais, réfléchissez donc, ma belle amie ; que s'il fallait lire tout ce qu'on nous présente, nous n'aurions pas le temps d'exister. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Quand on connaît l'homme pour un méchant auteur, c'est fort bien ; mais quand vous ne pouvez savoir quel est son mérite, pourquoi donc le rebuter aussi durement ?... (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je parirais qu'il se doute que vous n'avez pas lu sa pièce. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Allons, faisons la paix : je vous promets de me faire rendre compte de cette production : j'entre dans vos raisons... (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Que cette idée là vous réjouisse : car, je vous l'avouerai, vingt-mille francs ne me suffisent pas : j'avais réellement besoin de ce congé pour arranger mes affaires ; cette campagne, ces meubles, ma voiture et mille autres folies. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Il est vrai que l'argent me fond dans les mains : je ne sais comment ; une femme est pillée par tout le monde. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je suis bien loin de regretter cette dépense ; mais elle abuse un peu de ma complaisance. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Renvoyez-moi la dans la province avec une petite pension, où en leur faisant obtenir quelque place, rien ne vous sera plus facile. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je garderai seulement ma pauvre mère, car je mourrais, je crois, de douleur, d'en agir avec elle comme tant d'autres femmes. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Combien vous vous attachez ceux qui vous connaissent à fond ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Mais voilà déjà la Fleur de retour. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Ne m'en étais-je pas douté ? (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
Je toussais. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
Comme il m'avait dit d'attendre, j'ai vu tout cela : ensuite il en a tiré une de sa poche qu'il a ouverte,et à laquelle il a ajouté quelque chose, il m'a recommandé de vous la donner, avec deux louis qu'il m'a prié d'accepter, vous sentez, Monsieur, avec quel plaisir je m'acquitte de cette commission. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
Mais... (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Mais, achevez. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
Je serais... (Acte 1, scène 12, BELVAL)
" J'ai voulu vérifier si les plaintes que j'ai entendu faire à un jeune homme de ma connaissance avoient quelques fondements. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Vous devez croire que je n'ai pas besoin d'autres preuves que les conseils que vous avez bien voulu me donner ce matin, sur ce qui n'existe pas, pour être convaincu qu'il a raison. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Comme ma lettre était écrite avant de me rendre chez vous, sachant à point nommé votre réception, et mon dessein étant de la laisser en sortant. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je vous remercie de votre voiture qui est fort douce et plus élégante qu'aucune des miennes : je vous dois cet aveu pour vous prouver ma reconnaissance" Le Comte DE MOEURSEVILLE. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
En vérité, Belval, on le serait à moins : vous avez cru le jouer,et c'est lui qui s'est donné ce plaisir. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
S'il allait répandre cette aventure, que je serais humilié ! (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je veux désormais qu'on n'ait plus à se plaindre de moi : Je profiterai de mon congé, parce que je ne veux pas passer pour inconséquent ; mais une fois de retour, cabales, intrigues, jalousies, j'oublie tout pour me livrer à mon état. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je n'abuserai plus de mes talents pour accabler mes camarades, étant bien convaincu que la modestie et la franchise me procureront plus de satisfaction que les défauts que je me reconnais ne m'ont donné de plaisirs. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Oui, Sophie, oui, vous avez raison. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Cela paraissait assez difficile : on voit qu'il ne faut jurer de rien. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)

Dans les 1862 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,83 % des textes) dans lesquels il y a 1999 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 58,79 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 4	Acte 5	Acte 3	Prologue	Acte 6	Total
1	LE JEU D'ESMOR?E	37	53	0	0	0	0	0	90
2	LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	13	0	0	0	0	0	0	13
3	LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	2	0	0	0	0	0	0	2
4	FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE	27	0	0	0	0	0	0	27
5	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	80	0	0	0	0	0	0	80
6	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	3	0	0	0	0	0	0	3
7	OUVERTURE DE LA S?ANCE	18	0	0	0	0	0	0	18
8	SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE	36	0	0	0	0	0	0	36
9	FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES	15	0	0	0	0	0	0	15
10	LE NORMAND ET LE GASCON	30	0	0	0	0	0	0	30
11	FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE	20	0	0	0	0	0	0	20
12	LE JUS DU PELERIN	12	0	0	0	0	0	0	12
13	ADAM	158	0	0	0	0	0	0	158
14	LA R?SURRECTION DU SAUVEUR	27	0	0	0	0	0	0	27
15	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ.	35	0	0	0	0	0	0	35
16	LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES	10	0	0	0	0	0	0	10
17	LE PORTIER DU PARNASSE	134	0	0	0	0	0	0	134
18	DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE	20	0	0	0	0	0	0	20
19	ZÉLAMIRE	68	80	0	0	0	0	0	148
20	THÉLAMIRE	50	48	50	28	48	0	0	224
21	DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE	16	0	0	0	0	0	0	16
22	OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE !	32	0	0	0	0	0	0	32
23	OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !	29	0	0	0	0	0	0	29
24	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2]	19	0	0	0	0	0	0	19
25	LES BONNES GENS	61	0	0	0	0	0	0	61
26	LE PRIX D'UN MOMENT	33	0	0	0	0	0	0	33
27	LE PRIX D'UN MOMENT	15	0	0	0	0	0	0	15
28	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	13	0	0	0	0	0	0	13
29	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	12	0	0	0	0	0	0	12
30	LE SÉRAIL DE DE LYS	13	0	0	0	0	0	0	13
31	LES SAUVAGES	10	10	0	0	18	0	0	38
32	DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE	56	0	0	0	0	0	0	56
33	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	11	0	0	0	0	0	0	11
34	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	1	0	0	0	0	0	0	1
35	THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON	11	0	0	0	0	0	0	11
36	NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD	16	0	0	0	0	0	0	16
37	NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD	43	0	0	0	0	0	0	43
38	LES AVENTURES DE NINETTE	10	5	12	0	4	0	0	31
39	DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE	42	0	0	0	0	0	0	42
40	LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS	119	0	0	0	0	0	0	119
41	MÉLISSE	0	63	61	45	64	0	53	286
	Total	1357	259	123	73	134	0	53	1999