Occurences de l'expression

bien

pour MARIVAUX

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FÃ‰LICIE (1750)

N'est-ce que d'aujourd'hui que vous êtes bien sûre de cette vérité-là, vous, avec qui je suis dès mon enfance, vous, à qui je dois tout ce que je puis avoir d'estimable dans le coeur et dans l'esprit ! (Acte 1, scène 1, FÉLICIE)
Vous avez bien de l'esprit, en demandez-vous encore ? (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Parcourez tous les avantages possibles, et voyez celui que je pourrais augmenter en vous, ou bien ajouter à ceux que vous avez : rêvez-y. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Je m'en garderai bien ; la nature y a suffisamment pourvu ; et si je vous en donnais encore, vous en auriez trop ; je vous nuirais. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Que non : vous m'avez trop bien élevée ; il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 1, FÉLICIE)
Je vous suis bien obligée, Madame. (Acte 1, scène 1, FÉLICIE)
J'en ai une reconnaissance infinie ; et apparemment qu'il y a bien du changement en moi, quoique je ne le voie pas. (Acte 1, scène 1, FÉLICIE)
Voilà un canton qui me paraît bien riant ; ma chère compagne, allons-y ; voyons ce que c'est. (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
La condition d'une jolie personne serait donc bien triste ! (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Et vous, bien des terreurs paniques, Modestie. (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Fort bien ; et moyennant ce caractère, nous voilà donc condamnées à rester là : nos relations seront curieuses ! (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Ne voyez-vous pas bien que la raison n'est point d'accord de cela ? (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Puisque vous êtes la Modestie, on est bien aise d'avoir votre approbation. (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Allons, allons, je vois bien que vous vous rendez. (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Le goût du plaisir et de la curiosité mène bien loin. (Acte 1, scène 3, LA-MODESTIE)
J'aurais bien voulu voir ce qui se passe de l'autre côté. (Acte 1, scène 4, FÉLICIE)
Mais voici bien autre chose ; regardez à votre tour, et voyez à gauche ce beau jeune homme qui vient de paraître, accompagné de ces jolis chasseurs, et qui nous salue ; il ne nous épargne pas non plus les avances. (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
Voulez-vous bien que j'approche, mon aimable fille ? (Acte 1, scène 5, DIANE)
Voici un jeune homme qui vous distrait, et qui pourtant mérite bien moins votre attention que moi. (Acte 1, scène 5, DIANE)
Vous voyez bien qu'il continue les siennes. (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
Vraiment, je sais bien que vous n'y feriez pas tant de façons ; vous en parlez bien à votre aise. (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
Il vous dit qu'ils sont innocents, mais ils cessent bientôt de l'être. (Acte 1, scène 5, DIANE)
Et moi, je le sais bien ; vous le verrez. (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
Si le plaisir qu'on sent à vous voir la chagrine, sa peine est sans remède, Félicie ; mais n'y songez plus, nous nous passerons bien d'elle. (Acte 1, scène 6, LUCIDOR)
Vous repentez-vous déjà d'avoir bien voulu demeurer ? (Acte 1, scène 6, LUCIDOR)
Si vous continuez sur ce ton-là, je pourrai bien avoir tort d'être ici. (Acte 1, scène 6, FÉLICIE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, FÉLICIE)
Je n'ai point de réplique à cela ; mais je vous défie de me rien reprocher, car je me défends bien. (Acte 1, scène 6, FÉLICIE)
Mon coeur voudrait pourtant bien en avoir une avec elle. (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
Eh bien, encore ! (Acte 1, scène 8, FÉLICIE)
Vous voyez bien que je me fâche, afin qu'il n'y revienne plus : qu'avez-vous à dire ? (Acte 1, scène 8, FÉLICIE)
Je suis bien heureuse qu'elle me gêne. (Acte 1, scène 8, FÉLICIE)
Gardez-vous-en bien ; je ne soutiendrai pas ce discours-là. (Acte 1, scène 8, LA-MODESTIE)
Non, Félicie, ne troublez point un si doux moment par de chagrinantes réflexions ; vous voilà libre, et vous m'avez promis de vous expliquer ; je vous adore, commencez par me dire que vous le voulez bien. (Acte 1, scène 9, LUCIDOR)
Les miens me chérissent, et seront bientôt apaisés : assurons-nous d'une union éternelle autant que légitime ; on peut nous marier ici, et quand nous serons époux, il faudra bien qu'ils y consentent. (Acte 1, scène 9, LUCIDOR)
Qu'on me l'avait bien dit, et que je mérite bien ce qui m'arrive ! (Acte 1, scène 9, FÉLICIE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 9, FÉLICIE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, LUCIDOR)

LA DOUBLE INCONSTANCE (1724)

Et moi, je hais la santé, et je suis bien aise d'être malade ; ainsi, vous n'avez qu'à renvoyer tout ce qu'on m'apporte, car je ne veux aujourd'hui ni déjeuner, ni dîner, ni souper ; demain la même chose. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Je ne veux qu'être fâchée, vous haïr tous tant que vous êtes, jusqu'à tant que j'aie vu Arlequin, dont on m'a séparée : voilà mes petites résolutions, et si vous voulez que je devienne folle, vous n'avez qu'à me prêcher d'être plus raisonnable, cela sera bientôt fait. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Ma foi, je ne m'y jouerai pas, je vois bien que vous me tiendriez parole ; si j'osais cependant... (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Vous êtes donc bien maladroit. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Eh bien ! (Acte 1, scène 1, SILVIA)
S'il est jeune et aimable, tant mieux pour lui, j'en suis bien aise : qu'il garde tout cela pour ses pareils, et qu'il me laisse mon pauvre Arlequin, qui n'est pas plus gros monsieur que je suis grosse dame, pas plus riche que moi, pas plus glorieux que moi, pas mieux logé, qui m'aime sans façon, que j'aime de même, et que je mourrai de chagrin de ne pas voir. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Eh bien, as-tu quelque espérance à me donner ? (Acte 1, scène 2, LE-PRINCE)
Eh non, seigneur, ce sont de petites bagatelles dont le récit vous ennuierait, tendresse pour Arlequin, impatience de le rejoindre, nulle envie de vous connaître, désir violent de ne vous point voir, et force haine pour nous ; voilà l'abrégé de ses dispositions, vous voyez bien que cela n'est point réjouissant ; et franchement, si j'osais dire ma pensée, le meilleur serait de la remettre où on l'a prise. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Du côté de l'ambition, Silvia n'est point en prise, mais elle a un coeur, et par conséquent de la vanité ; avec cela, je saurai bien la ranger à son devoir de femme. (Acte 1, scène 2, FLAMINIA)
Oui, qu'on l'arrête autant qu'on pourra ; vous pouvez lui promettre que je le comblerai de biens et de faveurs, s'il veut en épouser une autre que sa maîtresse. (Acte 1, scène 2, LE-PRINCE)
Il faudra mettre à profit l'ignorance où elle est de votre rang ; on l'a déjà prévenue que vous ne la verriez pas sitôt ; je me charge du reste, pourvu que vous vouliez bien agir comme je voudrai ! (Acte 1, scène 2, FLAMINIA)
Je le sais bien ; mais qu'est-ce que cela fait ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Or ça, Lisette, tu es grande et bien faite. (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
C'est le sentiment de bien des gens. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Tiens, c'est tout comme un homme qui n'aurait jamais bu que de belle eau bien claire, le vin ou l'eau-de-vie ne lui plairaient pas ! (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
Eh bien, seigneur Arlequin, comment vous trouvez-vous ici ? (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
Vous êtes bien impertinent d'arrêter votre maître ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Mais quand j'y songe, il faut que vous soyez bien bon, bien obligeant pour m'amener ici comme vous faites ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Écoutez, j'ai bien autre chose à vous dire ! (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
Eh bien, c'est ma mort qu'on a prédite ; ainsi c'est prédire rien qui vaille, et dans tout cela il n'y a que l'astrologue à pendre. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Oh, oh, mon mignon, combien vous a-t-on donné pour m'attraper ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Savez-vous bien que le mariage que je vous propose vous acquerra l'amitié du Prince ? (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
On n'a que faire de toutes ces babioles-là, quand on se porte bien, qu'on a bon appétit et de quoi vivre. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Eh bien, innocent que vous êtes, si je n'ai pas ce secret-là, il est inutile d'avoir deux maisons. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Mais rien ne vous touche, vous êtes bien étrange ! (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
Eh bien, avec un bon lit, une bonne table, une douzaine de chaises de paille, ne suis-je pas bien meublé ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Eh bien, je ne verserai point. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Seriez-vous bien aise d'avoir un cuisinier qui vous apprêtât délicatement à manger, et en abondance ? (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
Adieu, je vous rejoindrai bientôt. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Vous me la baillez belle avec vos sujets et vos États ; si je n'ai pas de sujets, je n'ai charge de personne ; et si tout va bien, je m'en réjouis, si tout va mal, ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Je serais bien sotte de vous dire la vérité là-dessus, et une fille doit se taire ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Savez-vous bien qu'on n'a jamais dit pareille chose à une femme, et que vous m'insultez ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Écoutez, si vous m'aimez tout de bon, retirez-vous vite, afin que cela s'en aille ; car je suis pris, et naturellement je ne veux pas qu'une fille me fasse l'amour la première, c'est moi qui veux commencer à le faire à la fille, cela est bien meilleur. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Eh bien, nos affaires avancent-elles ? (Acte 1, scène 8, FLAMINIA)
Je vous avoue, seigneur, que si j'étais vaine, je n'aurais pas mon compte ; j'ai des preuves que je puis déplaire, et nous autres femmes nous nous passons bien de ces preuves-là. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Seigneur, vous pouvez en toute sûreté ordonner les apprêts de votre mariage, vous arranger pour cela ; je vous garantis aimé, je vous garantis marié, Silvia va vous donner son coeur, ensuite sa main ; je l'entends d'ici vous dire : Je vous aime ; je vois vos noces, elles se font ; Arlequin m'épouse, vous nous honorez de vos bienfaits, et voilà qui est fini. (Acte 1, scène 8, FLAMINIA)
Je les ferai bien venir, ces apparences, j'ai de bons moyens pour cela ; je vais commencer par aller chercher Silvia, il est temps qu'elle voie Arlequin. (Acte 1, scène 8, FLAMINIA)
Quand ils se seront vus, j'ai bien peur que tes moyens n'aillent mal. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ces gens-là sont bien curieux ! (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Le Prince, qui vous aime, commence par là à vous donner des témoignages de sa bienveillance ; il veut que ces gens-là vous suivent pour vous faire honneur. (Acte 1, scène 9, TRIVELIN)
Mon ami, est-ce que je ne me suis pas bien expliqué ? (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Vous le voyez bien ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je le crois bien, c'était mon intention ; par bonheur ce n'est qu'un malentendu, et vous devez être bien aise d'avoir reçu innocemment les coups de bâton que je vous ai donnés. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je vois bien à présent que c'est qu'on fait ici tout l'honneur aux gens considérables, riches, et à celui qui n'est qu'honnête-homme, rien. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Ma foi, tout bien compté, vous me ferez plaisir de me laisser là sans compagnie ; ceux qui me verront tout seul me prendront tout d'un coup pour un honnête homme, j'aime autant cela que d'être pris pour un grand seigneur. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Vous me ravissez tous deux, mes chers enfants, et vous êtes bien aimables de vous être si fidèles. (Acte 1, scène 11, FLAMINIA)
J'ai bien soupiré, mon cher Arlequin ! (Acte 1, scène 11, SILVIA)
Allez, Mademoiselle, vous êtes une fille de bien ; je suis votre ami aussi, moi ; je suis fâché de la mort de votre amant, c'est bien dommage que vous soyez affligée, et nous aussi ! (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
Eh bien, mon cher Arlequin ? (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Eh bien, mon âme ? (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
Nous sommes bien malheureux. (Acte 1, scène 12, SILVIA)
J'ai bien des chose à vous dire ! (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Oh bien, Arlequin, je m'en vais donc pleurer aussi, moi. (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Silvia, je suis votre amant, vous êtes ma maîtresse, retenez-le bien, car cela est vrai, et tant que je serai en vie, cela ira toujours le même train, cela ne branlera pas, je mourrai de compagnie avec cela. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
Voilà qui va bien, je ne sais point de serments ; vous êtes un garçon d'honneur, j'ai votre amitié, vous avez la mienne, je ne la reprendrai pas. (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Eh bien, n'est-ce pas assez ? (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Pourtant, je n'aurais que faire de pâtir pour être bien aise, moi. (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Vous êtes libres de vous voir autant qu'il vous plaira, c'est moi qui vous en assure, vous savez bien que je ne voudrais pas vous tromper. (Acte 1, scène 13, FLAMINIA)
Adieu donc, mon fils, je vous rejoindrai bientôt ! (Acte 1, scène 13, SILVIA)
Mon cher Arlequin, la vôtre me fait bien du plaisir aussi : mais j'ai peur qu'on ne s'aperçoive de l'amitié que j'ai pour vous. (Acte 1, scène 13, FLAMINIA)
Je veux bien : mais mon appétit n'est pas encore ouvert. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Oui, je vous crois, vous paraissez me vouloir du bien ; aussi vous voyez que je ne souffre que vous, je regarde tous les autres comme mes ennemis. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Tenez, si j'avais eu à changer Arlequin contre un autre, ç'aurait été contre un officier du palais, qui m'a vue cinq ou six fois, et qui est d'aussi bonne façon qu'on puisse être : il y a bien à tirer si le Prince le vaut ; c'est dommage que je n'aie pu l'aimer dans le fond, et je le plains plus que le Prince. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Eh bien, qu'il tâche de m'oublier, qu'il me renvoie, qu'il voie d'autres filles ; il y en a ici qui ont leur amant tout comme moi : mais cela ne les empêche pas d'aimer tout le monde, j'ai bien vu que cela ne leur coûte rien : mais pour moi, cela m'est impossible. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Oh que si, il y en a de plus jolies que moi ; et quand elles seraient la moitié moins jolies, cela leur fait plus de profit qu'à moi d'être tout à fait belle : j'en vois ici de laides qui font si bien aller leur visage, qu'on y est trompé. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Elles sont bien heureuses que j'aime Arlequin, sans cela j'aurais grand plaisir à les faire mentir, ces babillardes-là. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Qu'elles mériteraient bien d'être punies ! (Acte 2, scène 1, FLAMINIA)
Pardi, vous voyez bien ce qu'il en est, il ne tient qu'à moi de les confondre. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Vous saviez donc bien que j'étais ici ? (Acte 2, scène 2, SILVIA)
Je ne suis pas fâchée de vous revoir, et vous me retrouvez bien triste. (Acte 2, scène 2, SILVIA)
Voilà une créature bien effrontée ! (Acte 2, scène 3, FLAMINIA)
Je suis outrée, j'ai bien affaire qu'on m'enlève pour se moquer de moi ; chacun a son prix, ne semble-t-il pas que je ne vaille pas bien ces femmes-là ? (Acte 2, scène 3, SILVIA)
Ne sais-je pas bien qu'on ne peut la voir sans l'aimer ? (Acte 2, scène 3, FLAMINIA)
Eh bien ! (Acte 2, scène 3, SILVIA)
Et moi, je vous en fais juge aussi ; là, vous l'entendez, comment se comporter avec un homme qui me remercie toujours, qui prend tout ce qu'on lui dit en bien ? (Acte 2, scène 3, SILVIA)
Je m'en doutais bien, je vous connais. (Acte 2, scène 3, SILVIA)
Vous aurez bientôt de mes nouvelles ! (Acte 2, scène 3, LE-PRINCE)
Tenez, l'étoffe est belle, elle m'ira bien ; mais je ne veux point de tous ces habits-là, car le Prince me veut en troc, et jamais nous ne finirons ce marché-là. (Acte 2, scène 4, SILVIA)
Elle, qui m'a entendu, s'est retournée et m'a dit : Ne voyez-vous pas bien qu'il me porte la queue ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Pardi, j'ai donc bien fait d'en rire ; car cet honneur-là est bouffon et à bon marché. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Vous êtes gai, j'aime à vous voir comme cela ; avez-vous bien mangé depuis que je vous ai quitté ? (Acte 2, scène 5, FLAMINIA)
Deux oreilles, entends-tu bien à présent ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Cela se peut bien, je n'y ai jamais regardé de si près. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Si vous saviez combien il m'est cruel de n'avoir point de pouvoir ! (Acte 2, scène 6, FLAMINIA)
J'ai donc bien du guignon ! (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Car je n'ai point d'esprit, moi, quand je suis fâché ; il faut que j'aime Silvia, il faut que je vous garde, il ne faut pas que mon amour pâtisse de notre amitié, ni notre amitié de mon amour, et me voilà bien embarrassé. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Et moi bien malheureuse. (Acte 2, scène 6, FLAMINIA)
Regardez-vous, Arlequin, voyez combien vous méritez d'être aimé, et vous verrez combien je l'aimais. (Acte 2, scène 6, FLAMINIA)
Je n'ai vu personne répondre si doucement que vous, votre amitié se met partout ; je n'aurais jamais cru être si joli que vous le dites ; mais puisque vous aimiez tant ma copie, il faut bien croire que l'original mérite quelque chose. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Non, Monsieur, vous ne me faites ni bien ni mal, en vérité. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Vous le voyez bien. (Acte 2, scène 7, LE-SEIGNEUR)
Que le ciel bénisse cet homme de bien, il a vidé là sa maison d'une mauvaise graine de gens. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Comment, être exilé, ce n'est donc point vous faire d'autre mal que de vous envoyer manger votre bien chez vous ? (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Moi, j'ai l'air d'un innocent ; vous, vous avez l'air d'un homme d'esprit ; eh bien, à cause de cela, faut-il s'en fier à notre air ? (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Pardi, il faut bien vous donner votre revanche à vous autres. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Mais écoutez, vous n'aurez point de peine à me remettre en faveur, car vous connaissez bien Flaminia ? (Acte 2, scène 7, LE-SEIGNEUR)
Le Prince a beaucoup de bienveillance pour elle ; elle est la fille d'un de ses officiers ; et je me suis imaginé de lui faire sa fortune en la mariant à un petit-cousin que j'ai à la campagne, que je gouverne, et qui est riche. (Acte 2, scène 7, LE-SEIGNEUR)
Mon amie, vous deviez bien venir m'avertir plus tôt, nous l'aurions attendue en causant ensemble ! (Acte 2, scène 8, ARLEQUIN)
Si je portais ces habits-là, les femmes d'ici seraient bien attrapées, elles ne diraient pas que j'ai l'air gauche. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Ah, m'amour, elles ne sont pas si habiles que vous êtes bien faite. (Acte 2, scène 9, ARLEQUIN)
Si je suis bien faite, Arlequin, vous n'êtes pas moins honnête. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Mon amoureux qui venait me voir chez nous, ce grand monsieur si bien tourné ; je veux que vous soyez amis ensemble, car il a bon coeur aussi ! (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Je m'en vais avec vous ; aussi bien voilà quelqu'un qui entre et qui tiendra compagnie à Silvia. (Acte 2, scène 9, FLAMINIA)
Vous soupirez à cause d'une petite villageoise, vous êtes bien de loisir ; et où avez-vous mis votre langue de tantôt, Madame ? (Acte 2, scène 10, SILVIA)
Est-ce que vous n'avez plus de caquet quand il faut bien dire ? (Acte 2, scène 10, SILVIA)
Eh bien, achevez, prenez-en votre suffisance. (Acte 2, scène 10, SILVIA)
Voilà qui est fini, je ne me moquerai plus de vous ; je sais bien que l'humilité n'accommode pas les glorieux, mais la rancune donne de la malice. (Acte 2, scène 10, SILVIA)
J'avais cru m'apercevoir que le Prince avait quelque inclination pour moi, et je ne croyais pas en être indigne : mais je vois bien que ce n'est pas toujours aux agréments qu'on se rend ! (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Eh bien oui, je suis jalouse, il est vrai ; mais puisque vous n'aimez pas le Prince, aidez-moi à le remettre dans les dispositions où j'ai cru qu'il était pour moi : il est sûr que je ne lui déplaisais pas, et je le guérirai de l'inclination qu'il a pour vous, si vous me laissez faire ! (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Vous êtes bien émue ! (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
J'ai, que je suis en colère ; cette impertinente femme de tantôt est venue pour me demander pardon, et sans faire semblant de rien, voyez la méchanceté, elle m'a encore fâchée, m'a dit que c'était à ma laideur qu'on se rendait, qu'elle était plus agréable, plus adroite que moi, qu'elle ferait bien passer l'amour du Prince ; qu'elle allait travailler pour cela ; que je verrais, pati, pata ; que sais-je, moi, tout ce qu'elle mis en avant contre mon visage ! (Acte 2, scène 11, SILVIA)
Mais vraiment oui, je l'aime, il le faut bien. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
C'était le garçon le plus passable de nos cantons, il demeurait dans mon village, il était mon voisin, il est assez facétieux, je suis de bonne humeur, il me faisait quelquefois rire, il me suivait partout, il m'aimait, j'avais coutume de le voir, et de coutume en coutume je l'ai aimé aussi, faute de mieux : mais j'ai toujours bien vu qu'il était enclin au vin et à la gourmandise. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
Je le sens bien. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
Je venais voir si la dame qui vous a fait insulte s'était bien acquittée de son devoir. (Acte 2, scène 12, LE-PRINCE)
Ne l'ai-je pas bien dit ? (Acte 2, scène 12, SILVIA)
C'est bien là le moyen de faire que je vous commande quelque chose ! (Acte 2, scène 12, SILVIA)
J'attends qu'on me le dise ; j'en suis encore plus ignorante que vous ; voilà Arlequin qui m'aime, voilà le Prince qui demande mon coeur, voilà vous qui mériteriez de l'avoir, voilà ces femmes qui m'injurient, et que je voudrais punir, voilà que j'aurai un affront, si je n'épouse pas le Prince : Arlequin m'inquiète, vous me donnez du souci, vous m'aimez trop, je voudrais ne vous avoir jamais connu, et je suis bien malheureuse d'avoir tout ce tracas-là dans la tête. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Je pourrais bien vous aimer, cela ne serait pas difficile, si je voulais. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Oui, seigneur, vous avez fort bien fait de ne pas vous découvrir tantôt, malgré tout ce que Silvia vous a dit de tendre ; ce retardement ne gâte rien, et lui laisse le temps de se confirmer dans le penchant qu'elle a pour vous. (Acte 3, scène 1, FLAMINIA)
Eh bien, Flaminia, ce plaisir-là, imaginez-vous qu'il n'est que fadeur, qu'il n'est qu'ennui, en comparaison du plaisir que m'ont donné les discours de Silvia, qui ne m'a pourtant point dit : Je vous aime. (Acte 3, scène 1, LE-PRINCE)
Si vous saviez combien, dit-elle, elle est affligée de ne pouvoir m'aimer, parce que cela me rend malheureux et qu'elle doit être fidèle à Arlequin... (Acte 3, scène 1, LE-PRINCE)
Ainsi, Flaminia, hâtez-vous ; sera-t-il bientôt gagné, Arlequin ? (Acte 3, scène 1, LE-PRINCE)
Fort bien. (Acte 3, scène 1, LE-PRINCE)
Eh bien, que voulez-vous que je fasse de l'écritoire et du papier que vous m'avez fait prendre ? (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Dame, je prends mes repas dans la bonne foi ; il me serait bien rude de me voir un jour apporter le mémoire de ma dépense ; mais je vous crois. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Eh bien ? (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Fort bien. (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Cela se peut bien. (Acte 3, scène 3, FLAMINIA)
Arlequin, savez-vous bien que vous ne ménagez pas mon coeur ? (Acte 3, scène 3, FLAMINIA)
Si vous continuez de me parler toujours de même, je ne saura plus bientôt de quelle espèce seront mes sentiments pour vous : en vérité je n'ose m'examiner là-dessus, j'ai peur de trouver plus que je ne veux. (Acte 3, scène 3, FLAMINIA)
C'est bien fait, n'examinez jamais, Flaminia, cela sera ce que cela pourra ; au reste, croyez-moi, ne prenez point d'amant : j'ai une maîtresse, je la garde ; si je n'en avais point, je n'en chercherais pas. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Je vais vous l'envoyer si je la trouve, Silvia ; en serez-vous bien aise ? (Acte 3, scène 3, FLAMINIA)
Adieu, Arlequin, je serai bientôt de retour ! (Acte 3, scène 3, FLAMINIA)
J'ai pourtant bon coeur aussi ; pour de l'ambition, j'en ai bien entendu parler, mais je ne l'ai jamais vue, et j'en ai peut-être sans le savoir. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
En voilà bien d'un autre ! (Acte 3, scène 4, LE-SEIGNEUR)
Prenez, vous dis-je : ne serez-vous pas bien aise d'être gentilhomme ? (Acte 3, scène 4, LE-SEIGNEUR)
Je n'en serais ni bien aise ni fâché ; c'est suivant la fantaisie qu'on a. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Eh bien, si j'avais ce pouvoir, si j'étais noble, diable emporte si je voudrais gager d'être toujours brave homme : je ferais parfois comme le gentilhomme de chez nous, qui n'épargne pas les coups de bâton à cause qu'on n'oserait lui rendre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Têtubleu, vous avez raison, je ne suis qu'une bête : allons, me voilà noble, je garde le parchemin, je ne crains plus que les rats, qui pourraient bien gruger ma noblesse ; mais j'y mettrai bon ordre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Je vous remercie, et le Prince aussi ; car il est bien obligeant dans le fond. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Il y a donc bien des nobles qui payent la taille ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Je vous entends, il m'est défendu d'être meilleur que les autres ; et si je rends le bien pour le mal, je serai donc un homme sans honneur ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Mardi, vous êtes bienheureux ; sans cela je vous dirais de bon coeur ce que vous méritez : mais votre honneur voudrait peut-être faire son devoir, et après cela, il faudrait vous tuer pour vous venger de moi. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Eh bien, prends un esprit plus doux, connais-moi, puisqu'il le faut. (Acte 3, scène 5, LE-PRINCE)
C'est ton prince lui-même qui te parle, et non pas un officier du palais, comme tu l'as cru jusqu'ici aussi bien que Silvia. (Acte 3, scène 5, LE PRINCE)
Tu te plains donc bien de moi, Arlequin ? (Acte 3, scène 5, LE-PRINCE)
Prenez que je suis pauvre, et que tout mon bien est un liard ; vous qui êtes riche de plus de mille écus, vous vous jetez sur ma pauvreté et vous m'arrachez mon liard ; cela n'est-il pas bien triste ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Je sais bien que vous êtes un bon prince, tout le monde le dit dans le pays, il n'y aura que moi qui n'aurai pas le plaisir de le dire comme les autres. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Je te prive de Silvia, il est vrai : mais demande-moi ce que tu voudras, je t'offre tous les biens que tu pourras souhaiter, et laisse-moi cette seule personne que j'aime. (Acte 3, scène 5, LE-PRINCE)
Eh bien, personne ne me l'a prise que vous ; voyez la belle occasion de montrer que la justice est pour tout le monde. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Vous prenez cela pour argent comptant ; et puis vous avez beau être bon, vous avez beau être brave homme, c'est autant de perdu, cela ne vous fait point de profit ; sans ces gens-là, vous ne me chercheriez point chicane, vous ne diriez pas que je vous manque de respect parce que je vous représente mon bon droit : allez, vous êtes mon prince, et je vous aime bien ; mais je suis votre sujet, et cela mérite quelque chose. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Non, mon enfant, j'espérais quelque chose de ton coeur pour moi, je t'aurais eu plus d'obligation que je n'en aurai jamais à personne : mais tu me fais tout le mal qu'on peut me faire ; va, n'importe, mes bienfaits t'étaient réservés, et ta dureté n'empêchera pas que tu n'en jouisses. (Acte 3, scène 5, LE-PRINCE)
Je le crois bien ; je ne vous promets pourtant rien, il y a trop d'embarras dans ma volonté : mais à tout hasard, si je vous donnais Silvia, avez-vous dessein que je sois votre favori ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
J'entends bien, vous voulez dire que nous nous marierons ensemble. (Acte 3, scène 7, FLAMINIA)
Fort bien ; j'allais vous le conseiller. (Acte 3, scène 7, FLAMINIA)
Je voulais me venger de ces femmes, vous savez bien, cela s'est passé. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Eh bien, je crois que je ne l'aime plus. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Ne voyez-vous pas bien que je badine, et que vous n'êtes que louable ? (Acte 3, scène 8, FLAMINIA)
Pourtant je n'y consens pas encore, à l'aimer : mais à la fin il faudra bien y venir ; car dire toujours non à un homme qui demande toujours oui, le voir triste, toujours se lamentant, toujours le consoler de la peine qu'on lui fait, dame, cela lasse ; il vaut mieux ne lui en plus faire. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Diantre, il est donc bien facile de m'oublier, à ce compte ? (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Vous avez bien affaire de me dire cela ; vous êtes cause que je redeviens incertaine, avec votre désespoir. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Eh bien, il vous aime encore, et vous en êtes fâchée ; que vous faut-il donc ? (Acte 3, scène 8, FLAMINIA)
vous qui riez, je voudrais bien vous voir à ma place. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Oh je disais bien des choses ; je disais que vous ne saviez pas encore ce que je pensais. (Acte 3, scène 9, SILVIA)
Mais, dites-moi, vous êtes un honnête homme, et je suis sûre que vous me direz la vérité : vous savez comme je suis avec Arlequin ; à présent, prenez que j'aie envie de vous aimer : si je contentais mon envie, ferais-je bien ? (Acte 3, scène 9, SILVIA)
Il faut bien que je lui remette l'esprit. (Acte 3, scène 9, SILVIA)
J'en suis bien aise. (Acte 3, scène 9, SILVIA)
J'allais faire un beau serment ; si vous avez cherché le plaisir d'être aimé de moi, vous avez bien trouvé ce que vous cherchiez ; vous savez que je dis la vérité, voilà ce qui m'en plaît. (Acte 3, scène 9, SILVIA)
Eh bien, Arlequin, je n'aurai donc pas la peine de vous le dire ; consolez-vous comme vous pourrez de vous-même ; le Prince vous parlera, j'ai le coeur tout entrepris : voyez, accommodez-vous, il n'y a plus de raison à moi, c'est la vérité. (Acte 3, scène 10, SILVIA)
Que je le sais bien. (Acte 3, scène 10, SILVIA)
Flaminia, c'est à vous que je remets Arlequin ; je l'estime et je vais le combler de biens. (Acte 3, scène 10, LE-PRINCE)
Toi, Arlequin, accepte de ma main Flaminia pour épouse, et sois pour jamais assuré de la bienveillance de ton prince. (Acte 3, scène 10, LE PRINCE)

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LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE (1712)

Eh bien donc ! Vous serez mariée en ce jour ! v.8 (Acte 1, scène 1, DÉMOCRITE)
Il a de très grands biens, il est près du village; v.13 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
En est-elle moins bien pour avoir un barbon ? v.16 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
Je le veux bien encor; mais oubliez Cléandre; v.25 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
Dont les biens, embrouillés dans de très grands procès, v.27 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
C'est faire votre bien que de vous résister, v.31 (Acte 1, scène 1, DÉMOCRITE)
Il est des moyens sûrs, et quand on aime bien... v.55 (Acte 1, scène 3, CLÉANDRE)
Eh bien ! Fuyez, ingrate, et riez de ma perte. v.61 (Acte 1, scène 3, CLÉANDRE)
Et vous n'ignorez pas combien elle eut de flamme ; v.82 (Acte 1, scène 3, CLÉANDRE)
C'est, il faut l'avouer, un destin bien fatal ; v.107 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Qu'un air triste et mourant vous sied bien à tous deux ! v.119 (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Eh bien ! Finissez-vous ? Toi, Crispin, tiens ton maître. v.121 (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
On siffle bien aussi messieurs les perroquets. v.124 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Il a de très grands biens, et mon père aujourd'hui v.139 (Acte 1, scène 3, PHILINE)
Hé bien ! J'en aurai soin : v.186 (Acte 1, scène 3, CLÉANDRE)
Pour tromper Démocrite es-tu bien assez fin ? v.194 (Acte 1, scène 4, CLÉANDRE)
Quand vous vous marierez, j'aurai bien mon étrenne. v.208 (Acte 1, scène 4, CRISPIN)
Ma foi, ce pourrait bien être notre animal. v.210 (Acte 1, scène 4, CRISPIN)
Il ne me sied pas bien v.237 (Acte 1, scène 5, CRISPIN)
De la louer moi-même et d'en dire du bien. v.238 (Acte 1, scène 5, CRISPIN)
Et Monsieur, bien fâché d'une telle avanie, v.255 (Acte 1, scène 5, MAITRE JACQUES)
Est-il vrai, trouvez-vous que je sois bien aimable ? v.271 (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Mais mon esprit encor vaut bien mieux que ma mine. v.276 (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Sied-il bien aux amants d'avoir le coeur si dur ? v.286 (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Et vois combien les miens sont tendres amoureux. v.290 (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Nous venons de bien loin pour ne voir que des fous. v.309 (Acte 1, scène 6, ARISTE)
Point de bruit, s'il vous plaît, ou bien sur votre échine v.312 (Acte 1, scène 6, CRISPIN)
Mais prends garde, l'un d'eux pourrait bien arriver : v.325 (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Eh bien ! Monsieur ? v.329 (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Je sais fort bien, Monsieur, qu'elle attend sa venue ; v.332 (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Parbleu, c'est bien à vous à taxer ma prudence ! v.344 (Acte 1, scène 8, DÉMOCRITE)
Un jeune homme sans biens à trois partis sortables ! v.347 (Acte 1, scène 9, DÉMOCRITE)
Que faire, sans le bien, des figures aimables ? v.348 (Acte 1, scène 9, D?MOCRITE)
Voudra bien consentir d'unir notre famille ? v.364 (Acte 1, scène 10, LE-CHEVALIER)
Ariste et l'autre ici doivent bientôt se rendre, v.379 (Acte 1, scène 11, DÉMOCRITE)
L'heure approche, et bientôt... v.383 (Acte 1, scène 11, D?MOCRITE)
Tous mes biens sont ruraux, il faut beaucoup de soin : v.409 (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Qui d'un faux financier jouera fort bien le rôle. v.460 (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
Hé, ne fais-je pas bien ? v.473 (Acte 1, scène 15, LE FINANCIER)
Eh bien donc ! cette fille, v.483 (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
Je m'enfuis, mais sur tout gardez bien le silence. v.491 (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
Je serais bien fâché d'être époux à ce prix ; v.497 (Acte 1, scène 16, LE FINANCIER)
Retirons-nous... Pourtant un peu de bienséance, v.499 (Acte 1, scène 16, LE FINANCIER)
C'est bien en vain que j'ai fait sentinelle. v.508 (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
Eh bien donc ? Ce Crispin ? v.533 (Acte 1, scène 18, DÉMOCRITE)
N'est pas des plus aisés, et veut bien du mystère. v.544 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Qu'elle se porte bien, ou qu'elle soit malade, v.564 (Acte 1, scène 19, DÉMOCRITE)
Je la connais fort bien ; v.565 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
La friponne, je crois qu'elle en sera bien aise ; v.575 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Eh bien ! soit : je me lasse v.583 (Acte 1, scène 19, DÉMOCRITE)
J'adoucirai bientôt votre aigre révérence. v.588 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Papa, savez-vous bien qu'un excès de tendresse v.599 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Va rendre votre enfant de tant de biens maîtresse ? v.600 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Il vient bien à propos, nous pourrons lui parler. v.649 (Acte 1, scène 21, DÉMOCRITE)
Mais vous méritez bien un pareil compliment, v.658 (Acte 1, scène 22, LE-CHEVALIER)
Je le connais fort bien, et vous le connaissez. v.665 (Acte 1, scène 22, LE-CHEVALIER)
Eh bien ? v.679 (Acte 1, scène 22, LE-CHEVALIER)
Mais je me repens bien d'être né trop bon coeur : v.746 (Acte 1, scène 24, CRISPIN)
Vous n'épouserez point un jeune homme sans bien. v.750 (Acte 1, scène 24, DÉMOCRITE)
Je puis dire avoir vu le bâton de bien près. v.754 (Acte 1, scène 24, CRISPIN)
Es-tu bien amoureux ? v.778 (Acte 1, scène 25, TOINETTE)
Tu te fais bien prier ! v.786 (Acte 1, scène 25, CRISPIN)

LES ACTEURS DE BONNE FOI (1757)

Tu feras grand plaisir à Madame Amelin, qui s'y attend avec impatience ; et de mon côté, je suis ravi de lui procurer ce petit divertissement : je lui dois bien des attentions ; tu vois ce qu'elle fait pour moi ; je ne suis que son neveu, et elle me donne tout son bien pour me marier avec Angélique, que j'aime. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Fort bien, Lisette ! (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Allez, allez, Mademoiselle Lisette ; il n'y a rien à appriander pour vous ; car vous êtes plus jolie que moi ; Monsieur Merlin le sait bien. (Acte 1, scène 2, COLETTE)
Vous voilà bien pensif. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il me paraît bien impertinent. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je sais bien que tu me fuis, et que je t'ennuie depuis quelques jours. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Sans doute, ne voyez-pas bien que c'est une fille jalouse qui vous méprise ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, COLETTE)
Bonjour, ma belle enfant : je suis bien sûr que ce n'est pas moi que vous cherchez. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Non, Monsieur Merlin ; mais ça n'y fait rien ; je suis bien aise de vous y trouver. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Ça est bien obligeant. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Je sis bien obligée d'en sentir pisque je sis obligée d'en prendre dans la comédie. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Il faut bien, pisque c'est mon devoir. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Car je nous accorderions bien tous deux. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Me velà donc bien chanceux ! (Acte 1, scène 4, BLAISE)
Tais-toi donc, tout ceci est de la scène, tu le sais bien. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Non, te dis-je ; il faut ou quitter notre projet ou le suivre ; la récompense que Madame Amelin nous a promise vaut bien la peine que nous la gagnions ; je suis fâché d'avoir imaginé ce plan-là, mais je n'ai pas le temps d'en imaginer un autre ; poursuivons. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je le trouve bien joli, moi. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Non, il ne me revient point ; et si je pouvais, par queuque manigance, m'empêcher de l'avoir pour mon homme, je serais bientôt quitte de li ; car il est si sot ! (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Je li ai bien dit à li-même, et tout ça n'y fait rien. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 5, COLETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, MADAME-ARGANTE)
Sans compter douze sous qu'il m'en coûte pour un moucheur de chandelles que j'ai arrêté ; trois bouteilles de vin que j'ai avancées aux ménétriers du village pour former mon orchestre ; quatre que j'ai donné parole de boire avec eux immédiatement après la représentation ; une demi-main de papier que j'ai barbouillée pour mettre mon canevas bien au net... (Acte 1, scène 6, MERLIN)
Ils m'ont dit que vous le savez, mais je suis bien sûre que non. (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Eh bien, ma chère ! (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Jouera-t-elle bien son rôle ? (Acte 1, scène 8, MADAME-AMELIN)
Vous avez trois fois plus de bien qu'Angélique : vous êtes veuve, et encore jeune. (Acte 1, scène 8, MADAME-AMELIN)
Vous me paraissez bien sérieuse, Madame, de quoi s'agit-il ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Mon neveu, son coeur et sa main, joints à trente mille livres de rente, ne valent-ils pas bien qu'on s'attache à elle ? (Acte 1, scène 9, MADAME-AMELIN)
Je suis à marier aussi bien qu'Angélique. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Nous sommes tous bien éveillés, je pense. (Acte 1, scène 10, MADAME-AMELIN)
La comédie que vous nous destinez est-elle bientôt prête ? (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
Il n'en sera rien, s'il vous plaît vous-même, et je vous le dis tout franc, vous avez là un très mauvais procédé, Madame ; vous êtes de nos amis, nous vous invitons au mariage de ma fille, et vous prétendez en faire le vôtre et lui enlever son mari, malgré toute la répugnance qu'il en a lui-même ; car il vous refuse, et vous sentez bien qu'il ne gagnerait pas au change ; en vérité, vous n'êtes pas concevable : à quarante ans lutter contre vingt ! (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
J'ajoute dix pistoles à ce qu'on vous a promis, pour vous exciter à bien faire. (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
On a bien affaire de vos bêtises. (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Madame, laissez-là ce pauvre garçon : vous voyez bien que le dialogue n'est pas son fort. (Acte 1, scène 12, MADAME-AMELIN)
Ne voulez-vous pas bien honorer ce contrat-là de votre signature, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME-AMELIN)
Blaise, la tienne est de bon acabit ; j'en suis bien contente. (Acte 1, scène 13, COLETTE)

ANNIBAL (1727)

Écoute, je veux bien t'apprendre, chère Egine, v.9 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
Mais je le voulais trop pour m'en instruire bien. v.48 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
Se disait qu'un héros valait bien un amant. v.80 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
Je deviendrai bien moins épouse que victime. v.82 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
Se soustraire au bienfait d'une âme vertueuse, v.117 (Acte 1, scène 2, ANNIBAL)
Enfin, Flaminius va bientôt nous instruire v.181 (Acte 1, scène 3, PRUSIAS)
L'ai-je bien entendu ! De quel oeil, dites-moi, v.223 (Acte 1, scène 3, ANNIBAL)
De combien cependant êtes-vous au-dessus v.247 (Acte 1, scène 3, ANNIBAL)
Vous voudrez bien, Seigneur, excuser un discours v.275 (Acte 1, scène 4, AMILCAR)
J'en pourrai bien encor défendre ma vieillesse. v.282 (Acte 1, scène 4, ANNIBAL)
Et ne font de progrès qu'autant qu'on le veut bien. v.288 (Acte 1, scène 4, ANNIBAL)
Combien ses volontés ont sur eux de pouvoir. v.332 (Acte 2, scène 1, FLAMINIUS)
Pourraient bien essayer de se servir de lui ; v.352 (Acte 2, scène 1, FLAMINIUS)
Qu'il va de Laodice être bientôt l'époux. v.364 (Acte 2, scène 1, FLAMINIUS)
Quel parti là-dessus vous feriez bien de prendre ; v.398 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
Qu'à lui livrer bientôt la victoire s'apprête. v.478 (Acte 2, scène 2, ANNIBAL)
Fournit à Prusias un espoir bien fragile. v.486 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
Put bien vous conseiller le parti du repos. v.528 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
Qu'il a bien mérité d'être respecté d'eux. v.560 (Acte 2, scène 2, ANNIBAL)
Eh bien ! Daignez souffrir un avis important : v.623 (Acte 2, scène 3, FLAMINIUS)
Mais as-tu bien conçu quelle est la perfidie v.645 (Acte 2, scène 4, PRUSIAS)
Bien plus, Seigneur, je vois d'un oeil reconnaissant v.755 (Acte 3, scène 2, LAODICE)
Que produiront sur moi ses soins et ses bienfaits, v.764 (Acte 3, scène 2, LAODICE)
Ou plutôt je sens bien que je l'aime encor plus. v.832 (Acte 3, scène 3, FLAMINIUS)
Dût-il de votre fille être bientôt l'époux, v.871 (Acte 3, scène 4, FLAMINIUS)
J'en réponds, cet aveu vaudra bien un outrage. v.878 (Acte 3, scène 4, ANNIBAL)
Son Sénat en bienfaits serait moins libéral, v.903 (Acte 3, scène 4, ANNIBAL)
Vous périrez, Seigneur ; et bientôt Artamène, v.953 (Acte 3, scène 5, FLAMINIUS)
Il doit m'être bien dur de menacer son père. v.962 (Acte 3, scène 5, FLAMINIUS)
Je me connais trop bien pour vouloir être aimé. v.1102 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
Qu'à m'acquérir ce bien que je lui sacrifie. v.1116 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
J'ai cru trouver en vous une âme bienfaisante ; v.1151 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
Eh bien ! Le roi, jaloux de ramener la paix v.1157 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
En faveur de son peuple a bien voulu se rendre v.1159 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
N'est pas un bien que puisse accepter un Romain. v.1222 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
Qu'il soit donc un bienfait et non pas un supplice. v.1259 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
Savez-vous bien quel sang anime les Romains ! v.1278 (Acte 4, scène 5, FLAMINIUS)
Ou bien y dois-je craindre une infidélité ! v.1314 (Acte 4, scène 6, ANNIBAL)
Mais vous serez bientôt content de Prusias. v.1322 (Acte 4, scène 7, PRUSIAS)
Seigneur, je le vois bien, trop coupable à vos yeux... v.1381 (Acte 5, scène 2, PRUSIAS)
Mais de tous leurs bienfaits, le plus grand, le plus doux, v.1425 (Acte 5, scène 4, ANNIBAL)
Porte de nos bienfaits le salaire elle-même. v.1456 (Acte 5, scène 4, ANNIBAL)
Vaut bien qu'à me céder ta bonté te convie. v.1484 (Acte 5, scène 8, FLAMINIUS)
Vous voudrez bien ici que je vous entretienne v.1491 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)
Fût-il vain, je le tiens déjà pour un bienfait. v.1494 (Acte 5, scène 9, ANNIBAL)
Mais, Seigneur, le Sénat veut bien moins vous avoir v.1509 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)
Quand vous saurez combien il aura combattu. v.1522 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)

LE TRIOMPHE DE PLUTUS (1739)

Apparemment que la petite contestation que nous avons eue l'autre jour vous a piqué ; vous n'en voulez pas avoir le démenti, c'est fort bien fait. (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Vous voilà toujours avec votre esprit pindarisé ; je parle net et clair, et outre cela mes ducats ont un style qui vaut bien celui de l'Académie. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
Et qui épargnent bien des fleurs de rhétorique. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
Vous pouvez ici rester, si vous voulez, et lui parler à votre tour ; voyez bien que je suis de bonne composition, quand je ne vois point de danger. (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Bon, je le veux bien, abordez, j'irai mon train, et vous le vôtre. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
C'est fort bien fait, Monsieur. (Acte 1, scène 3, SPINETTE)
Votre ami a l'air bien épais. (Acte 1, scène 3, SPINETTE)
Je serais bien aise de causer un moment avec ce joli enfant-ci ; vous viendrez me reprendre. (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
Je ne te veux que du bien. (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Ce n'est pas de même ; je ne m'appelle pas Ergaste, moi ; j'ai nom Richard, et je suis bien nommé ; en voici la preuve. (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Vous êtes bien le maître de prouver tant qu'il vous plaira, et s'il ne s'agit que de douter du fait, je douterai de reste. (Acte 1, scène 4, SPINETTE)
C'est que j'aime ta maîtresse ; je suis riche, un richissime négociant, à qui l'or et l'argent ne coûtent rien, et je voudrais bien n'aimer pas tout seul. (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Effectivement, ce serait dommage, et vous méritez bien compagnie ; mais la chose est un peu difficile, voyez-vous ! (Acte 1, scène 4, SPINETTE)
Cela est vrai, quand c'est dans de bonnes vues ; mais les vôtres n'ont pas l'air d'être bien régulières. (Acte 1, scène 4, SPINETTE)
Fort bien, je vous sers de bon coeur à ce prix-là ; mais Monsieur Ergaste, votre ami, avec qui vous êtes venu, est amoureux d'Aminte, et je crois même qu'il ne lui déplaît pas ; il parle de mariage aussi, il est d'une figure assez aimable, beaucoup d'esprit, et il faudra lutter contre tout cela. (Acte 1, scène 4, SPINETTE)
J'aurai des charmes, je t'en assure ; je te ferai ta fortune, mais une fortune qui sera bien nourrie ; tu verras, tu verras. (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Je suis bien aise de te revoir. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 5, PLUTUS)
Mais, Monsieur, cela me confond ; suis-je bien réveillé ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Oui ; Spinette m'a promis de me servir auprès d'elle, et je serai bien aise que tu en sois de moitié. (Acte 1, scène 5, PLUTUS)
Vous pouvez en toute sûreté m'en avancer le premier quartier ; aussi bien y a-t-il longtemps qu'il me l'a promis. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Ce serait bien dommage, Monsieur est si bon ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Monsieur, vous me faites bien de l'honneur ; le compliment est singulier. (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
Monsieur, vous ne pouviez manquer d'être bien venu sous les auspices de Monsieur Ergaste, que j'estime beaucoup. (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
Pour une affaire, voulez-vous bien me la dire ? (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
Monsieur, c'est une terre que j'ai, assez éloignée d'ici, qui n'est pas à ma bienséance, et que je voudrais vendre. (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
Votre nièce est bien jolie, Monsieur Armidas. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Eh bien, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
Eh bien, troquons ; reprenez la terre gratis, et je prends la nièce sur le même pied. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
On me dit que c'était Mademoiselle Aminte, nièce d'un homme de bien, nommé Monsieur Armidas. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Dis-je en moi-même, ce visage-là tout entier doit être bien aimable. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
La voilà bien lotie, la pauvre fille ! (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Si cela est, c'est un grand défaut, et je suis bien aise que vous m'avertissiez. (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
On voit bien que je fais bonne chère ; mon embonpoint fait l'éloge de ma table. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Vraiment, si j'épouse Mademoiselle Aminte, je prétends bien que dans six mois vous soyez plus en chair que vous n'êtes. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
La voilà qui vient : si vous le voulez bien, après le premier compliment, vous nous laisserez un moment ensemble, et vous irez vous rafraîchir chez moi en attendant. (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
Allez, allez, quand Mademoiselle connaîtra bien Monsieur, on n'aura que faire de lui recommander. (Acte 1, scène 7, SPINETTE)
cela est vrai, on m'aime toujours quand on me connaît bien. (Acte 1, scène 7, PLUTUS)
Je ne serais pas pourtant bien aise que vous lui ressemblassiez tout à fait ; la bonne dame a un mari dont je ne voudrais pas être la copie. (Acte 1, scène 7, PLUTUS)
Mais à propos, Ergaste fait des vers à votre louange, et moi il faut bien aussi que je vous imagine quelque chose ; je vous quitte pour y rêver. (Acte 1, scène 7, PLUTUS)
Voudriez-vous bien, Monsieur, me dire pourquoi cet homme-là vous plaît tant ; ce qui a pu vous le rendre si estimable en un quart_d_heure ? (Acte 1, scène 8, AMINTE)
Savez-vous bien par où il a débuté avec moi afin de m'intéresser à son amour ? (Acte 1, scène 8, SPINETTE)
Sais-tu bien, ma nièce, que Monsieur Richard fait un commerce étonnant qui lui procure des biens immenses ? (Acte 1, scène 8, ARMIDAS)
Il est bien question de cela ! (Acte 1, scène 8, ARMIDAS)
Mais, mon oncle, le rival que vous lui substituez est bien grossier ; cela m'arrête, car je me pique de quelque délicatesse. (Acte 1, scène 8, AMINTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 9, AMINTE)
Mais, je n'oserais parler à cause de Monsieur ; cependant, comme je suis hardi de mon naturel, si vous me laissez faire, j'aurai bientôt dit. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Parle ; voilà qui est bien mystérieux ! (Acte 1, scène 9, ARMIDAS)
Il m'a fait l'honneur de me demander ma protection auprès de vous, et, ma foi, il l'a bien payée ce qu'elle vaut. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
C'est lui qui m'a payé les gages que Monsieur Ergaste me doit ; cela est bien honnête. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Eh bien, sommes-nous en joie, ma reine ? (Acte 1, scène 10, PLUTUS)
Une rime à ces vers-là serait bien riche. (Acte 1, scène 10, SPINETTE)
En vérité, je vous trouve bien pressant. (Acte 1, scène 10, AMINTE)
Mais, je vous trouve bien. (Acte 1, scène 10, AMINTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 10, PLUTUS)
On a bien affaire de cela. (Acte 1, scène 10, ARMIDAS)
Monsieur Armidas, vous serez bien aise d'entendre cela ; je le crois joli, pas tout à fait si amusant que la conversation de Monsieur Richard, mais n'importe. (Acte 1, scène 11, APOLLON)
Il vous ennuyait, je gage, et je suis venu bien à propos. (Acte 1, scène 11, APOLLON)
C'est bien dit ; contente-les, si tu peux. (Acte 1, scène 12, PLUTUS)
Je voudrais bien savoir de quoi tu te mêles ; sont-ce là tes affaires ? (Acte 1, scène 13, APOLLON)
Hé bien, Mademoiselle, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, PLUTUS)
Elle serait bien difficile. (Acte 1, scène 13, ARMIDAS)
Il n'y a rien de si beau que les bienséances ; crois-moi, Ergaste, ne te fâche que dans un sonnet, ou bien, pour te consoler, va composer un opéra ; cela te vaudra toujours quelque chose. (Acte 1, scène 13, PLUTUS)
Vous étiez bien riche ; mais je crois qu'on m'appelle ; je suis votre servante. (Acte 1, scène 15, SPINETTE)
J'en suis bien fâchée. (Acte 1, scène 15, SPINETTE)
Monsieur, je suis bien aise de vous trouver. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Vous vous passerez bien de moi avec cela ; n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 18, PLUTUS)
Vous êtes de bonnes gens ; vous m'avez fait gagner la gageure, et je vais bien faire rire l'Olympe de cette aventure. (Acte 1, scène 18, PLUTUS)
De tous ses biens on ne fait cas, v.70 (Acte 1, scène 19, CHANTEUR)
De tels noeuds sont bientôt rompus ; v.92 (Acte 1, scène 19, AMINTE)

LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR (1728)

Fort bien ; mais qui est-ce qui vous a dit de me suivre ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Il faut bien se servir de sa raison dans la vie, et ne pas quereller les gens qui sont attachés à nous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il est vrai que votre zèle est fort bien entendu ; pour m'empêcher d'être triste, il me met en colère. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Eh bien, cela distrait toujours un peu : il vaut mieux quereller que soupirer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Voilà une pensée qui n'est pas de ce monde ; mais vous êtes bien fraîche pour une personne qui se fatigue tant. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Car vous avez le teint bien reposé ; mais vous êtes un peu trop négligée, et je suis d'avis de vous arranger un peu la tête. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Savez-vous bien que vous me faites peur ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Si tu voulais bien me laisser en repos. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je vous disais que vous étiez plus belle qu'à l'ordinaire ; mais la vérité est que vous êtes très changée, et je voulais vous attendrir un peu pour un visage que vous abandonnez bien durement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais, Lisette, je suis donc bien épouvantable ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Voyons donc, car il faut bien que je me débarrasse de toi. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Donne le miroir ; tu as raison, je suis bien abattue. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Il faut bien l'écouter. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Abrège, abrège, il t'appartient bien d'embarrasser Madame ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il vous appartient bien de m'interrompre, ma mie ; est-ce qu'il ne m'est pas libre d'être honnête ? (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Vous ne voyez rien, je pleure bien autrement quand je suis seul ; mais je me retiens par honnêteté. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
La voilà qui soupire, et c'est toi qui en es cause, butor que tu es ; nous avons bien affaire de tes pleurs. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ceux qui n'en veulent pas n'ont qu'à les laisser ; ils ont fait plaisir à Madame, et Monsieur le Chevalier l'accommodera bien autrement, car il soupire encore bien mieux que moi. (Acte 1, scène 3, LUBIN)
Qu'il s'en garde bien : dis-lui de cacher sa douleur, je ne t'arrête que pour cela ; ma maîtresse n'en a déjà que trop, et je veux tâcher de l'en guérir : entends-tu ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Tu es bien brusque. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ma foi, de rien : moi, je pleure parce que je le veux bien, car si je voulais, je serais gaillard. (Acte 1, scène 3, LUBIN)
Vous me saluez de la période la plus galante qui se puisse, et l'on sent bien qu'elle part d'un homme qui sait sa rhétorique. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Elle est bien curieuse, et vous bien complaisant : où sont les livres que vous m'avez achetés, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Je les tiens, Madame, tous bien conditionnés, et d'un prix fort raisonnable ; souhaitez-vous les voir ? (Acte 1, scène 6, HORTENSIUS)
Vous me paraissez bien triste. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Il n'y a plus de moeurs, plus de sentiment dans le monde ; moi qui vous parle, on trouve étonnant que je pleure depuis six mois ; vous passerez aussi pour un homme extraordinaire, il n'y aura que moi qui vous plaindrai véritablement, et vous êtes le seul qui rendra justice à mes pleurs ; vous me ressemblez, vous êtes né sensible, je le vois bien. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Je ne sais ce que je fais dans le trouble où je suis : puisqu'elle ne l'est point, lisez-la, Madame, vous en jugerez mieux combien je suis à plaindre ; nous causerons plus longtemps ensemble, et je sens que votre conversation me soulage. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
En vérité, vous me donnez bien de l'estime pour vous ! (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Vous savez combien son amitié m'était chère. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je vous la demande de tout mon coeur, elle sera ma ressource ; je prendrai la liberté de vous écrire, vous voudrez bien me répondre, et c'est une espérance consolante que j'emporte en partant. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Mais effectivement, faites-vous bien de partir ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Cela vient encore fort bien ; j'ai pris depuis quinze jours un homme à qui j'ai donné le soin de ma bibliothèque ; je n'ai pas la vanité de devenir savante, mais je suis bien aise de m'occuper : il me lit tous les jours quelque chose, nos lectures sont sérieuses, raisonnables ; il y met un ordre qui m'instruit en m'amusant : voulez-vous être de la partie ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 9, LE CHEVALIER)
Tu serais un bien mauvais coeur. (Acte 1, scène 9, LE CHEVALIER)
pour cela, oui, cela sera bien vilain, mais cela ne manquera pas d'arriver : car j'y sens déjà du plaisir, et cela me met au désespoir ; encore si vous aviez la bonté de montrer l'exemple : tenez, la voilà qui vient, Lisette. (Acte 1, scène 9, LUBIN)
Et pourtant je suis bien aise de rester, à cause de Lisette. (Acte 1, scène 10, LUBIN)
Fort bien ; mais s'aperçoit-elle que vous l'aimez ? (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Point du tout, je dis fort bien ; on voit votre amour, on le souffre, on y fait accueil, apparemment qu'on s'y plaît, et je gâterais peut-être tout si je m'en mêlais : cela va tout seul. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Non, Monsieur, je vous suis bien obligé, et vous aurez la bonté de ne rien dire ; j'irai mon chemin. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
Eh bien, tout coup vaille, il ne faut jurer de rien dans la vie, cela dépend des fantaisies ; fournissez-vous toujours, et vive les provisions ! (Acte 1, scène 11, LUBIN)
Eh bien, Monsieur le Chevalier, tantôt vous l'avez vue soupirer de ses afflictions, n'auriez-vous pas trouvé qu'elle a bonne grâce à soupirer ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
C'est ma foi bien dit, il faut être honnête homme pour l'épouser, il n'y a que les malhonnêtes gens qui ne l'épouseront point. (Acte 1, scène 11, LUBIN)
Eh bien, Monsieur, sur ce pied-là, que n'allez-vous vous ensevelir dans quelque solitude où l'on ne vous voie point ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Si vous saviez combien aujourd'hui votre physionomie est bonne à porter dans un désert, vous aurez le plaisir de n'y trouver rien de si triste qu'elle. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Je ne vous blâme pas ; vous avez perdu votre maîtresse, vous vous êtes voué aux langueurs, vous avez fait voeu d'en mourir ; c'est fort bien fait, cela édifiera le monde : on parlera de vous dans l'histoire, vous serez excellent à être cité, mais vous ne valez rien à être vu ; ayez donc la bonté de nous édifier de plus loin. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Chère Angélique, s'il y a quelque chose au monde qui puisse me consoler, c'est de sentir combien vous êtes au-dessus de votre sexe, c'est de voir combien vous méritez mon amour. (Acte 1, scène 12, LE CHEVALIER)
Eh bien, mon garçon, je vous attends. (Acte 1, scène 14, HORTENSIUS)
Il faut gagner la bienveillance de tout le monde. (Acte 1, scène 14, HORTENSIUS)
Êtes-vous bien sûr de ce que vous me dites ? (Acte 1, scène 14, HORTENSIUS)
Je me trouve bien ici, ce mariage m'en chasserait ; mais je vais soulever un orage qu'on ne pourra vaincre. (Acte 1, scène 14, HORTENSIUS)
J'ai bien plus de livres que tout cela dans ma tête. (Acte 2, scène 1, HORTENSIUS)
J'ai bien du tourment dans le coeur ; je ne sais plus à présent si c'est Marton que j'aime ou si c'est Lisette : je crois pourtant que c'est Lisette, à moins que ce ne soit Marton. (Acte 2, scène 2, LUBIN)
Eh bien, que me veux-tu, Monsieur ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
On trouve toujours bien le débit de cela entre deux personnes. (Acte 2, scène 2, LUBIN)
Elle a de l'amitié pour le Chevalier, le Chevalier en a pour elle ; ils pourraient fort bien se faire l'amitié de s'épouser par amour, et notre affaire irait tout de suite. (Acte 2, scène 2, LUBIN)
Eh bien, Monsieur, vous n'aimez donc pas les livres du Chevalier ? (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Je ne sais pas trop bien quelle image employer pour cet effet, car c'est par les images que les anciens peignaient les choses. (Acte 2, scène 4, HORTENSIUS)
J'entends bien. (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Du vague, voilà qui est bien instructif ; voyons donc ce vague. (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Eh bien, que veux-tu ? (Acte 2, scène 5, LA MARQUISE)
C'est que vous saurez, Madame, que Lisette trouve ma personne assez agréable ; la sienne me revient assez, et ce serait un marché fait, si, par une bonté qui nous rendrait la vie, Madame, qui est à marier, voulait bien prendre un peu d'amour pour mon maître qui a du mérite, et qui, dans cette occasion, se comporterait à l'avenant. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Eh bien, Monsieur, qu'en dites-vous ? (Acte 2, scène 5, LA MARQUISE)
Madame, je serais bien fâché de vous déplaire ; je vous demande seulement d'y faire réflexion. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Fort bien, Madame, vous parlez de zèle, et je suis payée du mien ; voilà ce que c'est que de s'attacher à ses maîtres ; la reconnaissance n'est point faite pour eux ; si vous réussissez à les servir, ils en profitent ; et quand vous ne réussissez pas, ils vous traitent comme des misérables. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Il en est bien capable. (Acte 2, scène 6, LUBIN)
Vous avez des expressions bien grossières ; votre axiome ne sait ce qu'il dit ; il n'est pas encore sûr qu'il me refuse. (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Il s'en faut bien ; demandez au Comte ce qu'il pense. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Vous êtes bien particulier ! (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
J'admire la peine que vous prenez pour me cacher vos sentiments ; vous craignez que je ne les critique, après ce que vous m'avez dit : mais non, Madame, ne vous gênez point ; je sais combien il vaut de compter avec le coeur humain, et je ne vois rien là que de fort ordinaire. (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Eh bien, ce Comte qui me déplaît, vous n'avez pas voulu me parler pour lui ; Lisette s'est même imaginé vous voir un air piqué. (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
Car enfin, malgré nos conventions, votre coeur aurait pu être tenté du mien : ou bien était-ce vrai dédain ? (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
Je vous entends, je l'avais bien prévu, et mon injure est avérée. (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
J'aime bien mieux cela que de l'amour ; au moins, ne vous y trompez pas. (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
ce sont ces dispositions-là dans lesquelles je vous ai vue, qui m'ont attaché à vous, vous le savez bien ; et depuis que j'ai perdu Angélique, j'oublierais presque qu'on peut aimer, si vous ne m'en parliez pas. (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Chevalier, vous êtes le maître de rester si ma lecture vous convient ; mais vous êtes bien triste, et je veux tâcher de me dissiper. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Eh bien, que ne parlez-vous donc ? (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Vous êtes bien taciturne ! (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Je m'aperçois, Madame, que je faisais une impolitesse de me retirer, et je vais rester, si vous le voulez bien. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
"Puisque la raison est un si grand bien, n'oublions rien pour la conserver ; fuyons les passions qui nous la dérobent ; l'amour est une de celles..." (Acte 2, scène 8, HORTENSIUS)
Mon goût veut bien avoir cette complaisance-là pour le vôtre. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Je m'attendais à plus de repos quand j'ai rompu mon voyage ; je ne ferai plus de projets, je vois bien que je rebute le monde. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Aussi aurait-elle bien du pouvoir sur moi : si je la trouvais, personne au monde n'y serait plus sensible ; j'ai le coeur fait pour elle ; mais où est-elle ? (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
d'une chose que vous avez rendue nécessaire : une étourdie vient vous proposer ma main, vous y avez de la répugnance ; à la bonne heure, ce n'est point là ce qui me choque ; un homme qui a aimé Angélique peut trouver les autres femmes bien inférieures, elle a dû vous rendre les yeux très difficiles ; et d'ailleurs tout ce qu'on appelle vanité là-dessus, je n'en suis plus. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Car, encore une fois, ce n'est pas de l'amour que je veux, vous le savez bien, mais l'amitié n'a-t-elle pas ses sentiments, ses délicatesses ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
L'amour est bien tendre, Chevalier ; eh bien, croyez qu'elle ménage avec encore plus de scrupule que lui les intérêts de ceux qu'elle unit ensemble. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Nous n'y sommes pas, ce quelqu'un n'est pas venu, et ce n'est que pour vous dire combien je vous ménagerais : cependant vous vous plaignez. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Tenez, je trancherai tout d'un coup là-dessus : si je n'aimais pas Angélique, qu'il faut bien que j'oublie, vous n'auriez qu'une chose à craindre avec moi, qui est que mon amitié ne devînt amour, et raisonnablement il n'y aurait que cela à craindre non plus ; c'est là toute la répugnance que je me connais. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Eh bien, voilà qui change tout, je ne me plains plus, je suis contente ; ce que vous me dites là, je l'éprouve, je le sens ; c'est là précisément l'amitié que je demande, la voilà, c'est la véritable, elle est délicate, elle est jalouse, elle a droit de l'être ; mais que ne me parliez-vous ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Vraiment je vous le défends bien, ce ne sont pas là nos conditions ; je serais jalouse aussi, moi, jalouse comme nous l'entendons. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Je crois qu'il est fâché de me voir ici, et je sais lire aussi bien que lui. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Eh bien, Chevalier, il faut le renvoyer ; voilà toute la façon qu'il faut y faire. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Donnez-moi la main, je serais bien aise de me promener dans le jardin. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Vos doctes interprètes ont de la peine à vivre ; bientôt je n'aurai plus d'asile : j'ai vu la Marquise irritée contre le Chevalier ; mais incontinent je l'ai vue dans le jardin discourir avec lui de la manière la plus bénévole. (Acte 3, scène 1, HORTENSIUS)
Tiens, Lisette, le voilà bien à propos pour lui faire nos adieux. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Et en détail, de ce que nous sommes bien aises de nous aimer en paix, en dépit de la philosophie que vous avez dans la tête. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Eh bien ! (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Des arguments, te dis-je ; mais je les ai fort bien repoussés avec d'autres. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Voudrais-tu bien m'en pousser un, pour voir ce que c'est ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Pardi, tu n'as que faire du Docteur pour cela, je t'en ferai aussi bien qu'un autre. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Je gagerai quand nous serons mariés, parce que je serai bien aise de perdre. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Bonjour, Lisette ; je viens de rencontrer Hortensius, qui m'a dit des choses bien singulières. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Eh bien, débarrassez-vous de cela ; dites-moi oui ou non. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Je voudrais bien vous en donner de ma reconnaissance, moi ; et si vous étiez d'humeur à accepter celle que j'imagine, ce serait alors que je serais bien sûr de vous. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Ma foi, Chevalier, vous me ravissez ; je sens bien que j'ai affaire au plus franc de tous les hommes ; vos dispositions me charment. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Vous m'avez dit cent fois qu'elle était digne d'être aimée du plus honnête homme : on l'estime, vous connaissez son bien, vous lui plairez, j'en suis sûr ; et si vous ne voulez qu'un parti convenable, en voilà un. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Parbleu, Madame, je suis donc cet ami qui devait vous tenir lieu de tout : vous m'avez joué, femme que vous êtes ; mais vous allez voir combien je m'en soucie. (Acte 3, scène 7, LE CHEVALIER)
Vous avez été bien longtemps ensemble, de quoi donc était-il question ? (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Il est bien curieux : à votre place, je n'aurais pas seulement voulu les distinguer, qu'il devine. (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Non pas, Marquise, il n'y avait pas moyen de jouer là-dessus, car il vous enveloppait dans ses soupçons, et vous faisait pour moi le coeur plus tendre que je ne mérite ; vous voyez bien que cela était sérieux ; il fallait une réponse décisive, aussi l'ai-je faite, et l'ai bien assuré qu'il se trompait et qu'absolument il ne s'agissait point d'amour entre nous deux, absolument. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
Mais croyez-vous l'avoir persuadé, et croyez-vous lui avoir dit cela d'un ton bien vrai, du ton d'un homme qui le sent ? (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
C'est fort bien fait. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
J'ai ce soir affaire chez mon notaire, je pourrais vous l'amener ici, nous y souperions avec ma soeur qui doit venir vous voir ; le Chevalier s'y trouverait ; vous verriez ce qu'il vous plairait de faire ; des articles sont bientôt passés, et ils n'engagent qu'autant qu'on veut ; ne me refusez pas, je vous en conjure. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
Madame, vous avez l'air bien abattue ; qu'avez-vous donc ? (Acte 3, scène 12, LISETTE)
Non, Lisette ; on voit bien que tu te trompes. (Acte 3, scène 12, LA MARQUISE)
En vérité, la situation où je me trouve est bien triste ! (Acte 3, scène 12, LA MARQUISE)
je crois que son bon sens s'en va : tantôt il marche, tantôt il s'arrête ; il regarde le ciel, comme s'il ne l'avait jamais vu ; il dit un mot, il en bredouille un autre, et il m'envoie savoir si vous voulez bien qu'il vous voie. (Acte 3, scène 13, LUBIN)
Sors, il sera peut-être bien aise de n'avoir point de témoins, d'être seul. (Acte 3, scène 14, LA MARQUISE)
Si vous saviez combien je vous dis vrai ! (Acte 3, scène 15, LE CHEVALIER)
Combien nos sentiments sont différents !... (Acte 3, scène 15, LE CHEVALIER)
Il faudrait donner un peu plus d'étendue à ce que vous dites là, Chevalier ; je ne vous entends pas bien. (Acte 3, scène 15, LA MARQUISE)

L'HÃ‰RITIER DE VILLAGE (1729)

Combien faut-il ? (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Ça est bien agriable. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Feu Monsieur Damis ne m'a laissé qu'un bien assez en désordre ; j'ai besoin de beaucoup d'économie, et le séjour de Paris me ruinerait ; mais je ne le regrette pas beaucoup, car je ne le connais guère. (Acte 1, scène 3, MADAME-DAMIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Eh bien ce frère ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Eh bien bon voyage ; mais changez-nous de vertigo, celui-ci est triste. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Voilà qui est bien ; halte là maintenant ; je requiers la permission de dire un mot à l'oreille de la cousine. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Va, je te trouve bouffon ; vante-toi de ma bienveillance, je t'en honore, et ta fortune est faite. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Je n'ai qu'un aîné, le baron de Lydas, un seigneur languissant, un casanier incommodé du poumon ; il faut qu'il meure, et point de lignée ; j'aurai son bien, cela est net. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Noute fils, c'est une petite face aussi bien troussée qu'il y en ait. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
Je vous disais donc que Madame a regardé Monsieur Colin, qu'elle le parcourait en le regardant, et semblait dire : Que n'êtes-vous à moi, le petit homme ; que vous seriez bien mon fait ! (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Oui, pour qui les porte, j'en conviens ; mais qui les voit en paie la façon, et je me serais bien passé que Monsieur Blaise eût donné copie des siens à sa fille. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Bien de l'honneur à moi. (Acte 1, scène 7, LE-FISCAL)
Mais vous avez l'âme belle, et j'ai une grâce à vous demander, laquelle est de vouloir bien me prêter cinquante francs. (Acte 1, scène 7, LE-FISCAL)
J'ai sifflé plus de vingt linottes en ma vie, et vos enfants auront bien autant de mémoire. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Fais-je bien ? (Acte 1, scène 9, COLIN)
Velà une éducation qui m'a coûté bien de la peine ; achevons la vôtre, Mademoiselle. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Fort bien. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Laissez-moi faire ; je saurai bien petit à petit manquer de courage, et pis en manquer encore davantage, et pis enfin n'en avoir pus. (Acte 1, scène 10, COLETTE)
Il sera bientôt mon fripon itou. (Acte 1, scène 12, COLETTE)
Quand vous avez tiré dessus, quand vous l'avez incendié, qu'il se portait bien, et que vous l'avez fait malade ! (Acte 1, scène 12, LE CHEVALIER)
Je crois que vous m'aimerez ; mais écoutez, Colin ; il faudra vous conformer un peu à ce que je vous dirai ; j'ai de l'éducation, moi, et je vous mettrai au fait de bien des choses. (Acte 1, scène 14, MADAME-DAMIS)
Doucement, Colin, vous passez les bornes de la bienséance. (Acte 1, scène 14, MADAME-DAMIS)
Eh bien mes amis, êtes-vous tous d'accord ? (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)

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L'ÃŽLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES (1727)

Peut-être bien, d'autant plus qu'en général (et toute comédie à part), nous autres Français, nous ne pensons pas ; nous n'avons pas ce talent-là. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
Je t'admire, mon cher Marquis, avec l'air mortifié dont tu parais finir ta période : mais tu ne m'effrayes point ; tu n'es qu'un hypocrite ; et je sais bien que ce n'est que par vanité que tu soupires sur nous. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
Il faut avoir bien du jugement pour sentir que nous n'en avons point. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
Sais-tu bien que j'ai envie de dire qu'elle est vraie ? (Prologue, scène 1, LE MARQUIS)
Ma foi, cela ne me coûte rien, et tu as raison ; un étranger se fâcherait : et je vois bien que nous sommes naturellement philosophes. (Prologue, scène 1, LE MARQUIS)
Ici tu verras tout un peuple rire, battre des mains, applaudir à un spectacle où on se moque de lui, en le mettant bien au-dessous d'une autre nation qu'on lui compare. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
Et nous, tout cela nous amuse, tout est bien venu parmi nous ; nous sommes les originaires de tous pays : chez nous le fou y divertit le sage, le sage y corrige le fou sans le rebuter. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
J'ai préféré la comédie à la promenade où l'on voulait m'emmener : et Monsieur a bien voulu me tenir compagnie. (Prologue, scène 2, LA COMTESSE)
Voulez-vous bien nous dire ce que c'est que vos Petits Hommes ? (Prologue, scène 3, LA COMTESSE)
Je me suis bien douté qu'ils n'étaient pas réellement petits. (Prologue, scène 3, LE-CONSEILLER)
Si cette comédie peut vous faire quelque plaisir, ce serait vous l'ôter que de vous en faire le détail : nous vous prions seulement de vouloir bien vous y prêter. (Prologue, scène 3, L'ACTEUR)
Vous me montrez là quelque chose de bien extraordinaire : il n'y a assurément rien de pareil dans le monde. (Acte 1, scène 3, LE GOUVERNEUR)
En voilà un que je serais bien aise d'avoir aussi : je crois que c'est un petit mâle. (Acte 1, scène 3, FLORIS)
Ma soeur, ma femelle vaut bien votre mâle. (Acte 1, scène 3, PARMENÈS)
Peut-être bien. (Acte 1, scène 4, BLECTRUE)
Leur petitesse n'était donc que l'effet d'un charme, ou bien qu'une punition des égarements et de la dégradation de leur âme ? (Acte 1, scène 4, LE GOUVERNEUR)
Doucement, petits singes ; apaisez-vous, je ne demande qu'à sortir d'erreur ; et le parti que je vais prendre pour cela, c'est de vous entretenir chacun en particulier, et je vais vous laisser un moment ensemble pour vous y déterminer : calmez-vous, nous ne vous voulons que du bien ; si vous êtes des hommes, tâchez de devenir raisonnables : on dit que c'est pour vous le moyen de devenir grands. (Acte 1, scène 7, BLECTRUE)
Ma foi, Monsieur de la philosophie, car vous m'avez dit que vous l'aimiez, une idée de poète vaut bien une vision de philosophe. (Acte 1, scène 8, LE POÈTE)
Et qu'actuellement il s'enfuyait pour un petit livre dé science, dé petits mots hardis, dé petits sentiments ; et franchement tant dé pétitesses pourraient bien nous aboir produit lé petit hommé à qui jé parle. (Acte 1, scène 8, FONTIGNAC)
C'est moi, je serai bien aise de savoir ce dont il s'agit. (Acte 1, scène 9, LE POÈTE)
En êtes-vous bien sûr ? (Acte 1, scène 10, BLECTRUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 10, LE POÈTE)
Je sais que l'homme est bien peu de chose. (Acte 1, scène 10, LE PO?TE)
Vous étiez donc quelque chose de bien étrange ? (Acte 1, scène 10, BLECTRUE)
Cela est bien bizarre. (Acte 1, scène 10, BLECTRUE)
Vous aimiez donc bien la louange ? (Acte 1, scène 10, BLECTRUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, BLECTRUE)
Fort bien. (Acte 1, scène 14, BLECTRUE)
Ménagez-vous donc bien désormais. (Acte 1, scène 14, BLECTRUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 14, BLECTRUE)
Pour moi, Fontignac, je ne te haïssais pas : mais j'avoue qu'aujourd'hui mon coeur est bien disposé pour toi ; je te dois autant que tu dois à Blaise. (Acte 3, scène 1, SPINETTE)
Les biens mé pleuvent donc dé tous côtés. (Acte 3, scène 1, FONTIGNAC)
Je vous suis bien obligée de l'avertissement. (Acte 3, scène 1, SPINETTE)
Jé m'estimérais bien fortuné dé l'être autant qu'elle. (Acte 3, scène 1, FONTIGNAC)
Mademoiselle, je ne demande pas mieux ; car en vérité, c'est quelque chose de bien affreux que de rester comme je suis, moi qui ai du bien, qui suis riche et estimé dans mon pays. (Acte 3, scène 2, LE MÉDECIN)
Non ; mais mon bien, que deviendra-t-il ? (Acte 3, scène 2, LE MÉDECIN)
Mes amis, voilà des compliments bien longs pour un homme qui souffre. (Acte 3, scène 2, LE MÉDECIN)
Voilà un paysan bien hardi. (Acte 3, scène 2, LE MÉDECIN)
Ni en bien ni en mal ? (Acte 3, scène 2, BLAISE)
Pour moi, j'espère que je ferai entendre raison à ma maîtresse, et que nous demeurerons tous ici ; car on y est si bien ! (Acte 3, scène 3, SPINETTE)
Allez mes enfants, ce n'est pas la raison, c'est le vice qui les a faites ; il a bien entendu ses intérêts. (Acte 3, scène 3, BLECTRUE)
Je vous avoue que j'aurai bien de la peine à m'accoutumer à vos usages, quoique sensés. (Acte 3, scène 3, SPINETTE)
Vous êtes bien pressante. (Acte 3, scène 3, FONTIGNAC)
Mon beau garçon, je vous retrouve ; et vous, Mademoiselle, je suis bien ravie de vous voir comme vous êtes. (Acte 3, scène 5, L'INSULAIRE)
Aimer toute seule est bien triste ! (Acte 3, scène 5, L'INSULAIRE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, vous comptez si bien, que ce n'est pas la peine que je m'en mêle. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Combien en avez-vous trouvé de boursouflés, parce qu'ils étaient gras ? (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Était-elle grande et bien faite ? (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Ajoutez à cela cette finesse avec laquelle on prend le parti d'une femme sur des médisances que l'on augmente en les combattant, qu'on ne fait semblant d'arrêter que pour les faire courir, et qu'on développe si bien, qu'on ne saurait plus les détruire. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Je voudrais bien retenir ce pot-pourri-là. (Acte 3, scène 6, BLAISE)
Il ne faut plus nous exposer ; les rechutes, chez nous autres femmes, sont bien plus faciles que chez les hommes. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Je voudrais bien qu'il eût le même bonheur. (Acte 3, scène 7, FLORIS)
La pratique de cet usage-là m'est bien neuve ; mais j'y ai pensé plus d'une fois en ma vie, quand j'ai vu les hommes se vanter des faiblesses des femmes. (Acte 3, scène 7, LA COMTESSE)
Je suis charmé, Madame, des noms caressants que ma soeur vous donne, et de l'amitié qui commence si bien entre vous deux. (Acte 3, scène 8, PARMENÈS)
Vous avez bien de la bonté. (Acte 3, scène 8, LA COMTESSE)
Les lois de mon pays sont bien différentes des vôtres. (Acte 3, scène 8, LA COMTESSE)
Vous la nommez bien ; elle est vraiment difficulté. (Acte 3, scène 8, LA COMTESSE)
Il y a des choses sur lesquelles je puis n'être pas encore bien affermie. (Acte 3, scène 8, LA COMTESSE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 8, PARMENÈS)
Je le sais bien. (Acte 3, scène 8, LA COMTESSE)
Vous voyez bien que ce n'est pas pour un autre. (Acte 3, scène 8, LA COMTESSE)
On a bien de la peine à détruire l'orgueil en le combattant. (Acte 3, scène 8, PARMENÈS)
Eh bien ! (Acte 4, scène 1, FLORIS)
Je vous demande en grâce de vouloir bien me laisser un moment avec Fontignac. (Acte 4, scène 1, LE COURTISAN)
Eh bien ! (Acte 4, scène 2, FONTIGNAC)
Voudriez-vous bien me dire quelle est cette faiblesse par laquelle je prélude ? (Acte 4, scène 2, LE COURTISAN)
Qué vous ressemvlez bien à cé poupon, vous autres grands seignurs ! (Acte 4, scène 2, FONTIGNAC)
Cadédis, quittez la bavette ; il est bien temps qué vous soyez sévré. (Acte 4, scène 2, FONTIGNAC)
Quoi qu'il en soit, je te suis obligé de vouloir bien prendre mon parti. (Acte 4, scène 3, LE COURTISAN)
Ou avez donc le coeur bien traîtreux, vous autres ! (Acte 4, scène 3, BLAISE)
Il faut que les dieux soient bien ennemis de ces deux petites créatures-là ; car ils ne veulent rien faire pour elles. (Acte 4, scène 4, BLECTRUE)
Il faut que mon épigramme soit bonne, car il est bien piqué. (Acte 4, scène 4, LE POÈTE)
Fort bien. (Acte 4, scène 4, BLECTRUE)
Je suis raisonnable, et ce bien-là est sans prix ; mais, après cela, rien ne me flatte tant, dans mon aventure, que le plaisir de pouvoir vous offrir mon coeur. (Acte 4, scène 5, LE COURTISAN)
Mais en vérité, Madame, j'aurais bien honte de suivre vos lois là-dessus : quand elles ont été faites, vous n'y étiez pas ; si on vous avait vue, on les aurait changées. (Acte 4, scène 5, LE COURTISAN)
Votre coeur ne doit point se donner ; c'est bien assez qu'il se laisse surprendre. (Acte 4, scène 5, FLORIS)
J'en serais bien fâché. (Acte 4, scène 5, LE COURTISAN)
Que ne dites-vous que vous en serez bien aise ? (Acte 4, scène 5, BLAISE)
Madame, écoutez-moi : quoique vous vous en alliez, vous voyez bien que je ne vous arrête point ; et assurément vous devez, ce me semble, être contente de mon indifférence. (Acte 4, scène 5, LE COURTISAN)
Si tu savais combien je l'aime ! (Acte 4, scène 6, LE COURTISAN)
C'est coucher bien gros tout d'une fois. (Acte 4, scène 7, BLAISE)
Je n'étais sortie que pour vous éprouver, et vous n'avez que trop bien soutenu cette épreuve. (Acte 4, scène 8, FLORIS)
Vous le voyez bien. (Acte 4, scène 8, LE COURTISAN)
Oui, Seigneur, mettez le comble à vos bienfaits : je vous ai mille obligations ; joignez-y encore la grâce de m'accorder votre fils. (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)

LA JOIE IMPRÃ‰VUE (1760)

Je le lui promis bien, je lui en donnai ma parole : je me fondais sur votre docilité, et je me suis trompé. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Non, Pasquin, on ne perd pas toujours, je veux me remettre en état d'acheter la charge en question, afin que mon père ne sache rien de ce qui s'est passé : au surplus, c'est dans ce jardin que j'ai connu l'aimable Constance ; c'est ici où je la vois quelquefois, où je crois m'apercevoir qu'elle ne me hait pas, et ce bonheur est bien au-dessus de toutes mes pertes. (Acte 1, scène 1, DAMON)
Quant à votre amour pour elle, j'y consens, j'y donne mon approbation ; je vous dirai même que le plaisir de voir Lisette qui la suit a extrêmement adouci les afflictions que vous m'avez données, je n'aurais pu les supporter sans elle ; il n'y a qu'une chose qui m'intrigue : c'est que la mère de Constance, quand elle se promène ici avec sa fille, et que vous les abordez, ne me paraît pas fort touchée de votre compagnie, sa mine s'allonge, j'ai peur qu'elle ne vous trouve un étourdi ; vous êtes pourtant un assez joli garçon, assez bien fait mais, de temps en temps, vous avez dans votre air je ne sais quoi... qui marquerait... une tête légère... (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Vous entendez bien ? (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Monsieur, cet argent qui est à deux pas d'ici, n'est pas à vous, il est à Monsieur votre père, et vous savez bien que son intention n'est pas que Monsieur le Chevalier y ait part ; il ne lui en destine pas une obole. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
Vous savez bien que je ne me trompe pas. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
J'étais bien éloigné de penser que j'avais en main quelque chose d'aussi favorable ; je ne l'ai pas même sur moi, cette lettre, que je ne devais rendre qu'à loisir. (Acte 1, scène 3, DAMON)
Monsieur, comme vous en rapporterez le reste de votre argent, je vous demande en grâce que je le voie avant que vous le jouiez, je serais bien aise de lui dire adieu. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
C'est que j'ai à te parler, et que je rêve : tu dis que tu m'aimes, et je suis en peine de savoir si je fais bien de te le rendre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Gardez-vous en bien ; je suis d'avis même que nous vous donnions, mon maître et moi, chacun notre portrait, que vous regarderez, pour vaincre la tentation de nous quitter. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
Tu sens bien qu'il serait désagréable d'être obligée de donner sa main d'un côté, pendant qu'on laisserait son coeur d'un autre : ainsi voyons : tu dis que ton maître a du bien et de la naissance : que ne se propose-t-il donc ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Tu as donc bien de la peine à me reconnaître, faquin ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORGON)
Monsieur, j'ai bien de la joie à vous revoir, mais votre accueil est triste ; vous n'avez pas l'air aussi serein qu'à votre ordinaire. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Tâche de savoir cela bien précisément, et viens m'en informer tantôt à ce café attenant l'hôtel, où tu me trouveras ; j'y serai sur les six heures du soir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORGON)
Ma foi, Monsieur, vous êtes bien servi ; sans doute qu'on vous aura parlé aussi de ma tendresse... (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Il l'avait oubliée, et il doit la lui remettre à son retour ; mais, Monsieur, cette Madame Dorville est-elle bien de vos amies ? (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Regarde-moi bien, ce sera pour longtemps, j'ai ordre de ne te plus voir. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Tout bien examiné, je lui crois pourtant l'esprit en mauvais état. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous êtes bien hardi, mon ami ; allez, passez votre chemin. (Acte 1, scène 10, MADAME DORVILLE)
Voilà une démence bien étonnante ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Je me persuade que non, vous êtes trop bien née pour cela. (Acte 1, scène 10, MADAME DORVILLE)
Et moi, je dis que voici le temps qu'ils se verront bien autrement. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Voilà quatre jeunes gens qui seront bien contents. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Allez, si j'en crois Madame, l'autre le vaut bien. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Vous mentez, je ne vous ai jamais dit que je l'aimais, mais seulement qu'il était aimable : vous m'en avez dit mille biens vous-même ; et puisque ma mère veut que je m'explique avec franchise, j'avoue qu'il m'a prévenue en sa faveur. (Acte 1, scène 13, CONSTANCE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 14, CONSTANCE)
Non, Monsieur ; restez en repos sur ma parole, je suis pour vous, et j'y ai toujours été : je plaisante, je ne saurais vous dire pourquoi ; mais ne vous désespérez pas, tout ira bien, très bien, c'est moi qui vous le dis ; moi, vous dis-je, tranquillisez-vous, partez. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, PASQUIN)
À merveille, tu régales bien ma vanité ; mais écoute, Pasquin, fais-moi encore un plaisir. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Convenons que nous nous aimons prodigieusement ; aussi le méritons-nous-bien. (Acte 1, scène 16, PASQUIN)
Tu es bien brusque. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR ORGON)
Vous êtes bien alerte, vous. (Acte 1, scène 17, PASQUIN)
Et vous, Monsieur le Chevalier, êtes-vous bien riche ? (Acte 1, scène 19, PASQUIN)
Cet entretien-là peut vous mettre en jolie posture ; il y a longtemps qu'on vous connaît ; on est sage, on vous aime, on a vingt-cinq mille livres de rente, et vous pouvez mener tout cela bien loin. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 21, DAMON)
Non, certes, c'est à quoi Madame Dorville voudra bien que je ne consente jamais. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR ORGON)
Vous voyez bien qu'ils sont assez d'accord ; ce n'est pas la peine de rentrer dans le bal, je pense, allons souper chez moi. (Acte 1, scène 22, MADAME DORVILLE)

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L'Ã‰PREUVE (1740)

Je vous entends bien, quand je l'aurai épousée. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
C'est qu'en venant, j'ai rencontré près de l'hôtellerie une fille qui ne m'a pas aperçu, je pense, qui causait sur le pas d'une porte, mais qui m'a bien la mine d'être une certaine Lisette que j'ai connue à Paris, il y a quatre ou cinq ans, et qui était à une dame chez qui mon maître allait souvent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Quoique à la fleur de votre âge, vous êtes tout à fait sage et raisonnable, il me semble pourtant que votre projet est bien jeune. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Il est vrai qu'Angélique n'est qu'une simple bourgeoise de campagne ; mais originairement elle me vaut bien, et je n'ai pas l'entêtement des grandes alliances ; elle est d'ailleurs si aimable, et je démêle, à travers son innocence, tant d'honneur et tant de vertu en elle ; elle a naturellement un caractère si distingué, que, si elle m'aime, comme je le crois, je ne serai jamais qu'à elle. (Acte 1, scène 1, LUCIDOR)
Voilà qui est fort bien ; mais ce n'était pas moi qu'il fallait employer. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Hé bien ! (Acte 1, scène 1, LUCIDOR)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, MAÎTRE BLAISE)
Oui je me porte assez bien, Monsieur Blaise. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
Ni bon, ni mauvais ; au surplus, comme je crois que Madame Argante a peu de bien, que vous êtes fermier de plusieurs terres, fils de fermier vous-même... (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
C'est qu'en revanche des soins que Madame Argante et toute sa maison ont eu de moi pendant ma maladie, j'ai songé à marier Angélique à quelqu'un de fort riche, qui va se présenter, qui ne veut précisément épouser qu'une fille de campagne, de famille honnête, et qui ne se soucie pas qu'elle ait du bien. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
Prenez garde, je vois bien qu'à cause des douze mille francs, vous ne demandez déjà pas mieux que d'être refusé. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
Peut-être bien que la somme m'étourdit un petit brin ; j'en sis friand, je le confesse, alle est si consolante ! (Acte 1, scène 2, MAÎTRE BLAISE)
Vous me surprenez, je ne m'en suis pas aperçu, vous vous trompez ; en tout cas, si elle ne veut pas de vous, souvenez-vous de lui faire ce petit reproche-là, je serais bien aise de savoir ce qui en est, par pure curiosité. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
Jeune et bien faite, d'ailleurs. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
Ce n'est pas que vous ne valiez votre prix, Monsieur Blaise, mais je crains que Madame Argante ne vous trouve pas assez de bien pour sa fille. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Dès que vous vous mêlez de l'établir, je pense bien qu'elle s'en tiendra là. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Vous avez bien de la bonté, Monsieur. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Vous tenez depuis un moment des discours bien étranges. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est se moquer que de vous entendre ; on dirait que vous m'en contez ; je sais bien que vous êtes un fermier à votre aise, et que je ne suis pas pour vous, de quoi s'agit-il donc ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Voilà qui est bien particulier ; ne recherchez-vous pas Angélique ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Je le crois bien, ce serait là un beau mystère, vous n'êtes qu'un homme des champs, vous. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Pardi, tu fais bien les commissions qu'on te donne, il n'y sera peut-être plus. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Aussi bien je crois que ma mère aura besoin d'elle. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Le compte en sera bientôt fait ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je ne vous en dirai rien de nouveau ; ôtez notre amitié que vous savez bien, il n'y a rien dans mon coeur, que je sache, je n'y vois qu'elle. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
Et je vois quelquefois bien des jeunes gens du pays qui vous font la cour ; lequel de tous distinguez-vous parmi eux ? (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
Ils perdent donc bien leur temps. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il me demandera en ce qu'il lui plaira, mais, en un mot, tous ces gens-là me déplaisent depuis le premier jusqu'au dernier, principalement lui, qui me reprochait, l'autre jour, que nous nous parlions trop souvent tous deux, comme s'il n'était pas bien naturel de se plaire plus en votre compagnie qu'en la sienne ; que cela est sot ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Si vous ne haïssez pas de me parler, je vous le rends bien, ma chère Angélique : quand je ne vous vois pas, vous me manquez, et je vous cherche. (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
Vous ne cherchez pas longtemps, car je reviens bien vite, et ne sors guère. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oui, mais malheureusement vous n'êtes pas de notre village, et vous retournerez peut-être bientôt à votre Paris, que je n'aime guère. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Ce n'est pas assez, je n'ose encore être bien aise en toute confiance. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je vous promets bien qu'il ne sera pas heureux tout seul. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Si fait, voilà vingt fois que je te le répète ; si tu savais comme nous nous sommes parlé, comme nous nous entendions bien sans qu'il ait dit : C'est moi ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Lisette, tenez compagnie à Monsieur, je lui demande pardon, je ne me sens pas bien ; j'étouffe, et je vais me retirer dans ma chambre. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Ce village-ci est bien familier. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
J'entends bien, la copie est parfaite. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Vous avez raison, il en valait bien la peine. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Voilà qui est bien particulier ; à chaque fois que vous parlez, il me semble l'entendre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Quand ce serait lui, au reste, Maître Blaise est bien un autre parti, s'il m'aime. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 13, MAÎTRE BLAISE)
Vous jugez bien que je n'aurai pas le coeur ingrat. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Lisette, vous étiez présente quand Monsieur a vu ma fille ; est-il vrai qu'elle ne l'ait pas bien reçu ? (Acte 1, scène 14, MADAME-ARGANTE)
Approchez, Mademoiselle, approchez, n'êtes-vous pas bien sensible à l'honneur que vous fait Monsieur, de venir vous épouser, malgré votre peu de fortune et la médiocrité de votre état ? (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
Depuis que Monsieur Lucidor est ici, son séjour n'a été marqué pour nous que par des bienfaits ; pour comble de bonheur, il procure à ma fille un mari tel qu'elle ne pouvait pas l'espérer, ni pour le bien, ni pour le rang, ni pour le mérite... (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
C'est bien fait, je vous dirai donc, Monsieur, que je serais mortifiée s'il fallait vous aimer, le coeur me le dit ; on sent cela ; non que vous ne soyez fort aimable, pourvu que ce ne soit pas moi qui vous aime ; je ne finirai point de vous louer quand ce sera pour une autre ; je vous prie de prendre en bonne part ce que je vous dis là, j'y vais de tout mon coeur ; ce n'est pas moi qui ai été vous chercher, une fois ; je ne songeais pas à vous, et si je l'avais pu, il ne m'en aurait pas plus coûté de vous crier : Ne venez pas ! (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Elle est bien opposée à la mienne ; à quelle heure voulez-vous que je parte ? (Acte 1, scène 16, FRONTIN)
Vous êtes bien honnête ; quand il vous plaira, je ne vous retiens point, il est tard, à cette heure, mais il fera beau demain. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Mon grand ami, voilà ce qu'on appelle un congé bien conditionné, et je le reçois, sauf vos conseils, qui me régleront là-dessus cependant ; ainsi, belle ingrate, je diffère encore mes derniers adieux. (Acte 1, scène 16, FRONTIN)
J'en sais bien la cause, moi, si je voulais parler. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Écoutez, Lisette, je suis naturellement douce et bonne ; un enfant a plus de malice que moi ; mais si vous me fâchez, vous m'entendez bien ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Vous voilà bien embarrassé ; gardez cela pour cette charmante beauté dont on vous a apporté le portrait. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Eh mais, cela se peut bien, oui, Monsieur, voilà ce que c'est, j'en ai pour un homme d'ici, et quand je n'en aurais pas, j'en prendrais tout exprès demain pour avoir un mari à ma fantaisie. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Vous ne seriez pas un homme de bien de le croire. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
J'ai donc le coeur bien bas, bien misérable ; ah ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Vraiment, je le sais bien. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
On ne m'a point entendue me vanter que vous m'aimiez, quoique je l'eusse pu croire aussi bien que vous, après toutes les amitiés et toutes les manières que vous avez eues pour moi, depuis que vous êtes ici, je n'ai pourtant pas abusé de cela ; vous n'en avez pas agi de même, et je suis la dupe de ma bonne foi. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Bien ! (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Vraiment, que de reste, Monsieur, c'est bien de l'honneur à nous tous, et il ne manquera rien à la joie où je suis, si Monsieur... (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Coquin, je t'entends bien, mais tu l'es trop tard. (Acte 1, scène 22, LISETTE)

LES SINCÃˆRES (1747)

Dites-lui qu'actuellement elle achève une lettre qu'elle voudrait bien qu'il envoyât à Paris porter avec les siennes, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Nous y voilà ; je me doutais bien que je ne lui étais pas indifférent ; cela était trop difficile. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Bien vous en prend, car je suis muette. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il y a bien des choses dans ce portrait-là : en gros, je te dirai qu'elle est vaine, envieuse et caustique ; elle est sans quartier sur vos défauts, vous garde le secret sur vos bonnes qualités ; impitoyablement muette à cet égard, et muette de mauvaise humeur ; fière de son caractère sec et formidable qu'elle appelle austérité de raison ; elle épargne volontiers ceux qui tremblent sous elle, et se contente de les entretenir dans la crainte. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Cela est bien heureux ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
j'ai le coeur affadi des douceurs de Dorante que je quitte ; je me mourais déjà des sots discours de cinq ou six personnes d'avec qui je sortais, et qui me sont venues voir ; vous êtes bien heureux de ne vous y être pas trouvé. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
Eh bien, vous êtes l'homme dont je vous parle ; aussi m'avez-vous prévenue d'une estime pour vous, d'une estime... (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
Je voudrais bien que le personnage vous entendît. (Acte 1, scène 4, ERGASTE)
À côté de lui était une nouvelle mariée, d'environ trente ans, de ces visages d'un blanc fade, et qui font une physionomie longue et sotte ; et cette nouvelle épousée, telle que je vous la dépeins, avec ce visage qui, à dix ans, était antique, prenait des airs enfantins dans la conversation ; vous eussiez dit d'une petite fille qui vient de sortir de dessous l'aile de père et de mère ; figurez-vous qu'elle est toute étonnée de la nouveauté de son état ; elle n'a point de contenance assurée ; ses innocents appas sont encore tout confus de son aventure ; elle n'est pas encore bien sûre qu'il soit honnête d'avoir un mari ; elle baisse les yeux quand on la regarde ; elle ne croit pas qu'il lui soit permis de parler si on ne l'interroge ; elle me faisait toujours une inclination de tête en me répondant, comme si elle m'avait remerciée de la bonté que j'avais de faire comparaison avec une personne de son âge ; elle me traitait comme une mère, moi, qui suis plus jeune qu'elle, ah, ah, ah ! (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
De celle-là, vous vous en passeriez bien, vous l'avez de trop. (Acte 1, scène 4, ERGASTE)
Ils me paraissent bien satisfaits tous deux. (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Tu n'y comprends rien, la chose est obscure, j'essaie, je hasarde ; je te conduirai, et tout ira bien ; m'entends-tu un peu ? (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
Voyez donc cet animal ; c'est bien à toi à parler d'elle : tu nous fais là une belle comparaison. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Voilà bien du bruit pour un petit mot ; c'est donc le phénix, Monsieur Ergaste ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
On sait bien qu'elle est aimable ; mais il y en a encore de plus belles, quand ce ne serait que Madame. (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
L'opiniâtreté de cet impudent m'a choqué, et j'espère que tu voudras bien t'en défaire ; et s'il le faut, je t'en ferai prier par la Marquise, sans lui dire ce dont il s'agit. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Je le chargerai d'un petit billet, si vous le voulez bien. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 11, MARQUISE)
Un homme qui aime une femme raisonnable ne dit point : Je soupire ; ce mot n'est pas assez sérieux pour lui, pas assez vrai ; il dit : Je vous aime ; je voudrais bien que vous m'aimassiez ; je suis bien mortifié que vous ne m'aimiez pas : voilà tout, et il n'y a que cela dans votre coeur non plus. (Acte 1, scène 11, MARQUISE)
À ma première lettre, si vous voulez, je manderai tout net que je vous épouserai bientôt. (Acte 1, scène 12, ERGASTE)
Oui, je pense bien avoir aimé autant ; pour plus, je n'en ai pas l'idée ; je crois même que cela ne serait pas possible. (Acte 1, scène 12, ERGASTE)
Et dès qu'elle l'était plus que je ne la suis, qu'elle avait plus de grâces, il a bien fallu que vous l'aimassiez davantage ? (Acte 1, scène 12, MARQUISE)
mais c'est ce qui est indécis, et si indécis, que je penche à croire que vous en avez bien autant. (Acte 1, scène 12, ERGASTE)
Vous me faites bien de la grâce ; quand vous en rabattriez, je ne m'en plaindrais pas. (Acte 1, scène 12, MARQUISE)
Fort bien. (Acte 1, scène 12, MARQUISE)
Mais il faut bien, dès que je suis au-dessous d'elle. (Acte 1, scène 12, MARQUISE)
Quant à vos esprits, le vôtre me paraît bien vif, bien sensible, bien délicat. (Acte 1, scène 12, ERGASTE)
Oui, Madame, et Frontin vous mettait bien au-dessous d'Araminte, elle présente et moi aussi. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Eh bien ? (Acte 1, scène 13, MARQUISE)
Fort bien. (Acte 1, scène 14, ERGASTE)
Eh bien, Madame ! (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Fort bien ; c'est-à-dire que nous sommes tous des aveugles. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Vraiment, oui ; le témoignage d'un hypocondre est bien plus sûr. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Je sais bien qu'il y a des minois d'un mérite incertain, qui semblent jolis aux uns, et qui ne le semblent pas aux autres ; et si vous aviez un de ceux-là, qui ne laissent pas de distinguer beaucoup une femme, j'excuserais votre méfiance. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Il n'est pas question de plaisanter, peu m'importe ce que je suis à cet égard ; ce n'est pas l'intérêt que j'y prends qui me fait parler, pourvu que mes amis me croient le coeur bon et l'esprit bien fait, je les quitte du reste : mais qu'un homme que je voulais estimer, dont je voulais être sûre, m'ait regardée comme une femme dont il croyait que ses flatteries démonteraient la petite cervelle, voilà ce que je lui reproche. (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Je suis de même ; on est fâché du bien qu'on dit d'elle. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Je voudrais bien voir l'air qu'elle a dans sa nouvelle fortune. (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Elle est donc bien gonflée ? (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Ma foi, je l'excuse ; il n'y a point de femme, en pareil cas, qui ne se redressât aussi bien qu'elle. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
Très aimable ; mais en fait de grâces il y a bien des degrés. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Vous ferez fort bien ; je ne vous rendais pas justice, Dorante : et encore une fois il faut vous connaître ; je doutais même que vous m'aimassiez, et je résistais à mon penchant pour vous. (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Voulez-vous bien qu'il le remplisse de votre nom et du mien, Dorante ? (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Je vous dirais bien que je le désavoue, mais je pense qu'il n'en est pas besoin ; vous me faites apparemment la justice de croire que je me connais, et que je sais à quoi m'en tenir sur pareille folie. (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 17, MARQUISE)
C'est donc par modestie que vous vous méfiez de son jugement ; car il vous a traitée plus favorablement que moi : il a décidé que vous plaisiez davantage, et je changerais bien mon partage contre vous. (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
J'avoue que vous avez bien des défauts. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
Que me voilà bien ! (Acte 1, scène 18, ERGASTE)
Défiant sur le bien qu'on vous veut jusqu'à en être ridicule. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
mais vous êtes bien hardi ; vous avez donc compté que je vous pardonnerais ? (Acte 1, scène 20, ARAMINTE)
C'est fort bien fait. (Acte 1, scène 21, ERGASTE)

LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD (1730)

C'est que j'ai cru que, dans cette occasion-ci, vos sentiments ressembleraient à ceux de tout le monde ; Monsieur votre père me demande si vous êtes bien aise qu'il vous marie, si vous en avez quelque joie : moi je lui réponds qu'oui ; cela va tout de suite ; et il n'y a peut-être que vous de fille au monde, pour qui ce oui-là ne soit pas vrai ; le non n'est pas naturel. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Eh bien, c'est encore oui, par exemple. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ce n'est pas mon dessein ; mais dans le fond voyons, quel mal ai-je fait de dire à Monsieur Orgon que vous étiez bien aise d'être mariée ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
On dit que votre futur est un des plus honnêtes du monde, qu'il est bien fait, aimable, de bonne mine, qu'on ne peut pas avoir plus d'esprit, qu'on ne saurait être d'un meilleur caractère ; que voulez-vous de plus ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ma foi, Madame, c'est qu'il est heureux qu'un amant de cette espèce-là veuille se marier dans les formes ; il n'y a presque point de fille, s'il lui faisait la cour, qui ne fût en danger de l'épouser sans cérémonie ; aimable, bien fait, voilà de quoi vivre pour l'amour ; sociable et spirituel, voilà pour l'entretien de la société : Pardi, tout en sera bon, dans cet homme-là, l'utile et l'agréable, tout s'y trouve. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Oui, dans le portrait que tu en fais, et on dit qu'il y ressemble, mais c'est un on dit, et je pourrais bien n'être pas de ce sentiment-là, moi ; il est bel homme, dit-on, et c'est presque tant pis. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Tant pis, tant pis, mais voilà une pensée bien hétéroclite ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
On ajoute qu'il est bien fait ; passe. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Monsieur un tel a l'air d'un galant homme, d'un homme bien raisonnable, disait-on tous les jours d'Ergaste : Aussi l'est-il, répondait-on ; je l'ai répondu moi-même ; sa physionomie ne vous ment pas d'un mot. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Eh bien chez lui, c'est un homme qui ne dit mot, qui ne rit ni qui ne gronde ; c'est une âme glacée, solitaire, inaccessible ; sa femme ne la connaît point, n'a point de commerce avec elle, elle n'est mariée qu'avec une figure qui sort d'un cabinet, qui vient à table, et qui fait expirer de langueur, de froid et d'ennui, tout ce qui l'environne. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
N'est-ce pas là un mari bien amusant ? (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Tiens, ma chère enfant, tu sais combien je t'aime. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
Un duo de tendresse en décidera, comme à l'Opéra : "Vous me voulez, je vous veux, vite un notaire" ; ou bien : "M'aimez-vous ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Pour moi, je n'ai jamais vu Dorante, il était absent quand j'étais chez son père ; mais sur tout le bien qu'on m'en a dit, je ne saurais craindre que vous vous remerciiez ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
Eh bien, abuse, va, dans ce monde, il faut être un peu trop bon pour l'être assez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
Si je la laisse faire, il doit arriver quelque chose de bien singulier, elle ne s'y attend pas elle-même... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
Es-tu bien sûre de soutenir le tien, Lisette ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ORGON)
"Mon fils sait combien l'engagement qu'il va prendre est sérieux, et il espère, dit-il, sous ce déguisement de peu de durée, saisir quelques traits du caractère de notre future et la mieux connaître, pour se régler ensuite sur ce qu'il doit faire, suivant la liberté que nous sommes convenus de leur laisser. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
Pour moi, qui m'en fie bien à ce que vous m'avez dit de votre aimable fille, j'ai consenti à tout en prenant la précaution de vous avertir, quoiqu'il m'ait demandé le secret de votre côté ; vous en userez là-dessus avec la future comme vous le jugerez à propos..." Voilà ce que le père m'écrit. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ORGON)
Ma foi, Monsieur, puisque les choses prennent ce train-là, je ne voudrais pas les déranger, et je respecterais l'idée qui leur est inspirée à l'un et à l'autre ; il faudra bien qu'ils se parlent souvent tous deux sous ce déguisement, voyons si leur coeur ne les avertirait pas de ce qu'ils valent. (Acte 1, scène 4, MARIO)
Ma foi, ma soeur, c'est autant de pris que le valet ; mais tu pourrais bien aussi escamoter Dorante à ta maîtresse. (Acte 1, scène 5, MARIO)
Eh bien, l'honneur de lui plaire ne me sera pas inutile ; les valets sont naturellement indiscrets, l'amour est babillard, et j'en ferai l'historien de son maître. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
Lisette s'habille, et, dans son miroir, nous trouve très imprudents de lui livrer Dorante, elle aura bientôt fait. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
Moi, Monsieur, je dis qu'il est bienvenu, et qu'il promet. (Acte 1, scène 6, SILVIA)
Vous avez bien de la bonté, je fais du mieux qu'il m'est possible. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Il n'est pas mal tourné au moins, ton coeur n'a qu'à se bien tenir, Lisette. (Acte 1, scène 6, MARIO)
Mon coeur, c'est bien des affaires. (Acte 1, scène 6, SILVIA)
Fort bien ! (Acte 1, scène 6, MARIO)
Mais il me semble que ce nom de Mademoiselle qu'il te donne est bien sérieux ; entre gens comme vous, le style des compliments ne doit pas être si grave, vous seriez toujours sur le qui-vive ; allons, traitez-vous plus commodément, tu as nom Lisette, et toi mon garçon, comment t'appelles-tu ? (Acte 1, scène 6, MARIO)
Eh bien, Bourguignon, soit ! (Acte 1, scène 6, SILVIA)
Elle est bien hardie d'oser avoir une femme de chambre comme toi. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Je ne m'en écarte peut-être pas tant que nous le croyons, tu as l'air bien distingué, et l'on est quelquefois fille de condition sans le savoir. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Eh bien, venge-t'en sur la mienne, si tu me trouves assez bonne mine pour cela. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Tu fais fort bien, Lisette, cette fierté-là te va à merveille, et quoiqu'elle me fasse mon procès, je suis pourtant bien aise de te la voir ; je te l'ai souhaitée d'abord que je t'ai vue, il te fallait encore cette grâce-là, et je me console d'y perdre, parce que tu y gagnes. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Ma foi, l'amour a plus de tort qu'elle, j'aimerais mieux qu'il me fût permis de te demander ton coeur, que d'avoir tous les biens du monde. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Tu pourrais bien te passer de m'en faire sentir, toi. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Eh bien, Bourguignon, tu ne veux donc pas finir, faudra-t-il que je te quitte ? (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Eh bien soit ! (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Je voulais te parler de lui aussi, et j'espère que tu voudras bien me dire confidemment ce qu'il est ; ton attachement pour lui m'en donne bonne opinion, il faut qu'il ait du mérite puisque tu le sers. (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Tu me permettras peut-être bien de te remercier de ce que tu me dis là ; par exemple ? (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Veux-tu bien ne prendre pas garde à l'imprudence que j'ai eue de le dire ? (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Voilà encore de ces réponses qui m'emportent ; fais comme tu voudras, je n'y résiste point, et je suis bien malheureux de me trouver arrêté par tout ce qu'il y a de plus aimable au monde. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Et moi, je voudrais bien savoir comment il se fait que j'ai la bonté de t'écouter, car assurément, cela est singulier. (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Ah, te voilà, Bourguignon ; mon porte-manteau et toi, avez-vous été bien reçus ici ? (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
C'est une bagatelle qui vaut bien la peine qu'on y pense. (Acte 1, scène 8, SILVIA)
Eh bien, me voilà pour le faire. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Pardi, voilà bien des façons pour un beau-père de la veille ou du lendemain. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
C'est fort bien fait, je m'en réjouis : croyez-vous que je plaise ici, comment me trouvez-vous ? (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Vous êtes bien modeste de vous en contenter, mais je vous quitte, il faut qu'on ait oublié d'avertir votre beau-père, car assurément il serait venu, et j'y vais. (Acte 1, scène 8, SILVIA)
Eh bien, Monsieur, mon commencement va bien ; je plais déjà à la soubrette. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Va, je vois bien que je suis un étourdi de m'en être fié à toi. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Je serais d'abord venu ici avec Bourguignon ; mais quand on arrive de voyage, vous savez qu'on est si mal bâti, et j'étais bien aise de me présenter dans un état plus ragoûtant. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Vous y avez fort bien réussi ; ma fille s'habille, elle a été un peu indisposée ; en attendant qu'elle descende, voulez-vous vous rafraîchir ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-ORGON)
Eh bien, que me veux-tu, Lisette ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-ORGON)
Ceci est donc bien sérieux ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-ORGON)
Je vous le répète encore, le coeur de Dorante va bien vite ; tenez, actuellement je lui plais beaucoup, ce soir il m'aimera, il m'adorera demain ; je ne le mérite pas, il est de mauvais goût, vous en direz ce qu'il vous plaira ; mais cela ne laissera pas que d'être ; voyez-vous, demain je me garantis adorée. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Eh bien, que vous importe : s'il vous aime tant, qu'il vous épouse. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-ORGON)
Nous n'avons encore guère trouvé le moment de nous parler, car ce prétendu m'obsède ; mais à vue de pays, je ne la crois pas contente, je la trouve triste, rêveuse, et je m'attends bien qu'elle me priera de le rebuter. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
C'est un original, j'ai remarqué qu'il fait l'homme de conséquence avec elle, parce qu'il est bien fait ; il la regarde et soupire. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
En bien, quand tu lui parleras, dis-lui que tu soupçonnes ce valet de la prévenir contre son maître ; et si elle se fâche, ne t'en inquiète point, ce sont mes affaires. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-ORGON)
Je ferais bien ces deux besognes-là à la fois, moi. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Madame, il dit que je ne m'impatiente pas ; il en parle bien à son aise ; le bonhomme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Votre amour ne saurait être bien fort, ce n'est tout au plus qu'un amour naissant. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je ne me soucie pas de ce qui est possible, moi ; mais je vous aime comme un perdu, et vous verrez bien dans votre miroir que cela est juste... (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
La question est vive ; savez-vous bien que vous m'embarrassez ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Ce n'est donc pas la retenue d'à présent qui donne bien d'autres permissions. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Eh bien, Monsieur, je vous aime. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Eh bien, Madame, je me meurs ; mon bonheur me confond, j'ai peur d'en courir les champs. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Ah, Madame, quand nous en serons là j'y perdrai beaucoup, il y aura bien à décompter. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Fort bien ; mais puisqu'il n'y est plus, écoutez-moi comme votre maîtresse : vous voyez bien que cet homme-là ne me convient point. (Acte 2, scène 7, SILVIA)
Eh bien, je vous charge de lui dire mes dégoûts, et de l'assurer qu'ils sont invincibles ; je ne saurais me persuader qu'après cela il veuille pousser les choses plus loin. (Acte 2, scène 7, SILVIA)
Son valet a bien affaire ici ! (Acte 2, scène 7, SILVIA)
Eh bien, si ce valet n'a rien dit, à la bonne heure, il ne faut pas vous emporter pour le justifier, je vous crois, voilà qui est fini, je ne m'oppose pas à la bonne opinion que vous en avez, moi. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Eh bien, crois-moi, parlons comme nous pourrons ; ce n'est pas la peine de nous gêner pour le peu de temps que nous avons à nous voir. (Acte 2, scène 9, DORANTE)
Je l'achèverais bien moi-même si j'en avais envie : mais je ne songe pas à toi. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Tiens, Bourguignon, une bonne fois pour toutes, demeure, va-t'en, reviens, tout cela doit m'être indifférent, et me l'est en effet, je ne te veux ni bien ni mal, je ne te hais, ni ne t'aime, ni ne t'aimerai, à moins que l'esprit ne me tourne. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Le souvenir de tout ceci me fera bien rire un jour. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Quand tu l'aurais, tu ne le saurais pas, et je ferais si bien que je ne le saurais pas moi-même : tenez, quelle idée il lui vient là ! (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Il est donc bien vrai que tu ne me hais, ni ne m'aimes, ni ne m'aimeras ? (Acte 2, scène 9, DORANTE)
Eh bien, chère Lisette, dis-le-moi cent fois, que tu ne m'aimeras point. (Acte 2, scène 9, DORANTE)
C'est bien dommage de vous interrompre, cela va à merveille, mes enfants, courage ! (Acte 2, scène 10, MONSIEUR-ORGON)
Vous vous convenez parfaitement bien tous deux ; mais j'ai à te dire un mot, Lisette, et vous reprendrez votre conversation quand nous serons partis : vous le voulez bien, Bourguignon ? (Acte 2, scène 10, MONSIEUR-ORGON)
Eh, bien, Silvia, vous ne nous regardez pas, vous avez l'air tout embarrassé. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR-ORGON)
Cependant, on prétend que c'est lui qui le détruit auprès de toi, et c'est sur quoi j'étais bien aise de te parler. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR-ORGON)
C'est que je suis bien lasse de mon personnage, et je me serais déjà démasquée si je n'avais pas craint de fâcher mon père. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
Gardez-vous-en bien, ma fille, je viens ici pour vous le recommander. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR-ORGON)
J'essuie des expressions bien étranges ; je n'entends plus que des choses inouïes, qu'un langage inconcevable ; j'ai l'air embarrassé, il y a quelque chose, et puis c'est le galant Bourguignon qui m'a dégoûtée, c'est tout ce qui vous plaira, mais je n'y entends rien. (Acte 2, scène 11, SILVIA)
Tu n'en es pas tant la maîtresse que tu le dis bien. (Acte 2, scène 11, MARIO)
Je t'en offre autant ; mais écoute-moi, te dis-je, tu vas voir les choses bien changer de face, par ce que je te vais dire. (Acte 2, scène 12, DORANTE)
Eh bien, parle donc, je t'écoute, puisqu'il est arrêté que ma complaisance pour toi sera éternelle. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Nous y voilà ; je me défendrai bien de t'entendre, moi ; adieu. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Un coeur qui m'a choisie dans la condition où je suis, est assurément bien digne qu'on l'accepte, et je le payerais volontiers du mien, si je ne craignais pas de le jeter dans un engagement qui lui ferait tort. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Ah vraiment, mon frère, il y a bien d'autres nouvelles ! (Acte 2, scène 13, SILVIA)
Venez, sortons d'ici, allons trouver mon père, il faut qu'il le sache ; j'aurais besoin de vous aussi, mon frère : il me vient de nouvelles idées, il faudra feindre de m'aimer, vous en avez déjà dit quelque chose en badinant ; mais surtout gardez bien le secret, je vous en prie... (Acte 2, scène 13, SILVIA)
Oh je le garderai bien, car je ne sais ce que c'est. (Acte 2, scène 13, MARIO)
Je voudrais pourtant bien voir Lisette, et savoir le succès de ce qu'elle m'a promis de faire auprès de sa maîtresse pour me tirer d'embarras. (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Vous avez le langage bien précieux pour un garçon de votre espèce. (Acte 3, scène 2, MARIO)
Eh bien, tu me disais qu'en supposant que Lisette eût du goût pour toi... (Acte 3, scène 2, MARIO)
Il faudra bien ; mais Monsieur, vous l'aimez donc beaucoup ? (Acte 3, scène 2, DORANTE)
La réponse est de bon sens, je te la pardonne ; mais je suis bien mortifié de ne pouvoir pas dire qu'on m'aime, et je ne le dis pas pour t'en rendre compte, comme tu le crois bien, mais c'est qu'il faut dire la vérité. (Acte 3, scène 2, MARIO)
Lisette sait tout le bien que je lui veux, et n'y paraît pas sensible ; mais j'espère que la raison me gagnera son coeur. (Acte 3, scène 2, MARIO)
Eh bien, qu'il s'en aille ! (Acte 3, scène 3, MARIO)
Si je n'aimais pas cet homme-là, avouons que je serais bien ingrate. (Acte 3, scène 4, SILVIA)
Je ne suis pas fâché qu'il soit la dupe de son propre stratagème, et d'ailleurs, à le bien prendre il n'y a rien de si flatteur ni de plus obligeant pour lui que tout ce que tu as fait jusqu'ici ; ma fille ; mais en voilà assez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
Je prends ma revanche ; tu m'as tantôt chicané sur mes expressions, il faut bien à mon tour que je badine un peu sur les tiennes ; ta joie est bien aussi divertissante que l'était ton inquiétude. (Acte 3, scène 4, MARIO)
Ah, Monsieur, si vous saviez combien je vous aurai d'obligation ! (Acte 3, scène 4, SILVIA)
Dorante et moi, nous sommes destinés l'un à l'autre, il doit m'épouser ; si vous saviez combien je lui tiendrai compte de ce qu'il fait aujourd'hui pour moi, combien mon coeur gardera le souvenir de l'excès de tendresse qu'il me montre ! (Acte 3, scène 4, SILVIA)
si vous saviez combien tout ceci va rendre notre union aimable ! (Acte 3, scène 4, SILVIA)
Monsieur, vous m'avez dit tantôt que vous m'abandonniez Dorante, que vous livriez sa tête à ma discrétion ; je vous ai pris au mot, j'ai travaillé comme pour moi, et vous verrez de l'ouvrage bien fait, allez, c'est une tête bien conditionnée. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Vous voulez bien que je l'épouse, Monsieur le veut bien aussi ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Eh bien, cette tête en si bon état ne soutiendra-t-elle pas cette secousse-là ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-ORGON)
Je voudrais bien pouvoir baiser ces petits mots-là, et les cueillir sur votre bouche avec la mienne. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Avant que je la demande à lui, souffrez que je la demande à vous ; je veux lui rendre mes grâces de la charité qu'elle aura de vouloir bien entrer dans la mienne qui en est véritablement indigne. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Ah que nenni, vous ne savez pas cette arithmétique-là aussi bien que moi. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Le présent qu'il vous a fait ne le ruinera pas, il est bien mesquin. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Vous ne sauriez croire combien votre modestie m'embarrasse. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Ne faites point dépense d'embarras ; je serais bien effronté, si je n'étais modeste. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Eh, je me connais bien aussi, et je n'ai pas là une fameuse connaissance, ni vous non plus, quand vous l'aurez faite ; mais c'est là le diable que de me connaître, vous ne vous attendez pas au fond du sac. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Madame, votre amour est-il d'une constitution bien robuste, soutiendra-t-il bien la fatigue que je vais lui donner, un mauvais gîte lui fait-il peur ? (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Eh bien, je ressemble assez à cela. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Eh bien ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Hélas, Madame, si vous préfériez l'amour à la gloire, je vous ferais bien autant de profit qu'un monsieur. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Touche là, Arlequin ; je suis prise pour dupe : le soldat d'antichambre de Monsieur vaut bien la coiffeuse de Madame. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Pardi oui, en changeant de nom, tu n'as pas changé de visage, et tu sais bien que nous nous sommes promis fidélité en dépit de toutes les fautes d'orthographe. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Eh bien, tu quittes la fille d'Orgon, lui as-tu dit qui tu étais ? (Acte 3, scène 7, DORANTE)
Quand je lui ai dit que je m'appelais Arlequin, et que j'avais un habit d'ordonnance : Eh bien mon ami, m'a-t-elle dit, chacun a son nom dans la vie, chacun a son habit, le vôtre ne vous coûte rien, cela ne laisse pas que d'être gracieux. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
La voilà bien malade. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Je veux bien que vous sachiez qu'un amour de ma façon n'est point sujet à la casse, que je n'ai pas besoin de votre friperie pour pousser ma pointe, et que vous n'avez qu'à me rendre la mienne. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Tu es un fourbe, cela n'est pas concevable, et je vois bien qu'il faudra que j'avertisse Monsieur Orgon. (Acte 3, scène 7, DORANTE)
Il y a bien encore certaines choses que je pourrais supposer ; mais je ne suis pas folle, et je n'ai pas la vanité de m'y arrêter. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Vous avez bien peur que je ne change d'avis. (Acte 3, scène 8, DORANTE)
Que vous êtes aimable d'être si bien au fait ! (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Cela est bien naïf : adieu. (Acte 3, scène 8, DORANTE)
Ne suis-je pas bien avancée ? (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Feignons de sortir, afin qu'il m'arrête : il faut bien que notre réconciliation lui coûte quelque chose. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Ce n'est pas la peine, je ne suis qu'une suivante, et vous me le faites bien sentir. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Hum, si je voulais, je vous répondrais bien là-dessus. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Vous décidez bien vite. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Eh bien, Lisette, par tout ce que vous avez de plus cher au monde, instruisez-moi de ce qui en est, je vous en conjure. (Acte 3, scène 8, DORANTE)
Vous m'aimez, mais votre amour n'est pas une chose bien sérieuse pour vous ; que de ressources n'avez-vous pas pour vous en défaire ! (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Savez-vous bien que si je vous aimais, tout ce qu'il y a de plus grand dans le monde ne me toucherait plus ? (Acte 3, scène 8, SILVIA)
L'aveu de mes sentiments pourrait exposer votre raison, et vous voyez bien aussi que je vous les cache. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
En vérité, ne mériteriez-vous pas que je les prisse, ne faut-il pas être bien généreuse pour vous dissimuler le plaisir qu'ils me font, et croyez-vous que cela puisse durer ? (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Mon père me pardonnera dès qu'il vous aura vue, ma fortune nous suffit à tous deux, et le mérite vaut bien la naissance : ne disputons point, car je ne changerai jamais. (Acte 3, scène 8, DORANTE)
Savez-vous bien que vous me charmez, Dorante ? (Acte 3, scène 8, SILVIA)

LA PROVINCIALE (1750)

Vraiment, il est bien temps de venir : je n'ai plus le loisir de vous entretenir ; il y a une heure que je vous attends, et que vous devriez être ici. (Acte 1, scène 1, MADAME LÉPINE)
Je vous le disais bien ; c'est elle-même ! (Acte 1, scène 1, MADAME LÉPINE)
Adieu, Madame Lépine : je ne serai pas longtemps absente, et nous nous reverrons bientôt. (Acte 1, scène 2, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Allons, La Ramée, on récompensera bien tes services, je te le promets. (Acte 1, scène 3, MADAME LÉPINE)
Garde-t-en bien, La Ramée ! (Acte 1, scène 4, MADAME LÉPINE)
Il est parfait, vous dis-je ; il est écrit sous ma dictée ; bien entendu que ladite Marquise soit assez folle pour le soutenir. (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
Non, c'est une porte plus bas ; c'est à Cathos dont je ne sais le nom que de tout à l'heure, à ce petit minois de femme de chambre, qui était avec vous chez ce marchand, qui me parut niaise, mais jolie, et avec qui, par inspiration, j'ébauchai une petite conversation de regards, où elle joua assez bien sa partie ; et hier, quand le Chevalier m'envoya chez vous, en redescendant, je la trouvai sur la porte d'un entre-sol, où je repris le fil du discours par un : Votre valet très humble, Mademoiselle, et par une ou deux révérences, aussi bien troussées, soutenues d'un déhanchement aussi parfait !... (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
Hé bien, je vous fais crédit jusqu'à tantôt. (Acte 1, scène 6, LA RAMÉE)
Fort bien ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LORMEAU)
Vous voyez, assez bien, Dieu merci... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR LORMEAU)
Eh bien, que souhaite le cousin de la cousine ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Savez-vous bien, au reste, que vous venez de m'étonner, Marquise ? (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Fort bien. (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Je sais un cavalier des plus aimables, qui vous donne actuellement la préférence sur nombre de femmes, qui en sont bien piquées. (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Non : pourvu que vous répondiez aussi hardiment, tout ira bien. (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Il faudra bien, afin de sauver ma réputation. (Acte 1, scène 8, CATHOS)
Eh bien, Marquise, êtes-vous contente du style du Chevalier ? (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Mais bien m'en prend d'être avertie : quinze jours plus tôt, j'aurais pris cette lettre-là pour une insulte, Madame Lépine, pour une insulte ! (Acte 1, scène 8, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Je crois aussi que celle de mon galant aura bien des charmes, car il va si vite dans le propos ; il me considère si peu, que c'est un plaisir, le petit folichon qu'il est. (Acte 1, scène 8, CATHOS)
Je m'en doute bien ; mon coeur ne serait pas parti si vite, si le vôtre avait dû vous rester. (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Gardez-vous en bien ! (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Je sens bien que j'en aurai encore davantage. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-DERVAL)
Vous êtes bien galant, Monsieur... (Acte 1, scène 9, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Non, c'est un billet doux, que je viens de recevoir, mais qui est extrêmement léger et joli ; et Monsieur, qui est de Paris, sait bien qu'il faut y répondre. (Acte 1, scène 9, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Vous voilà donc bien épouvanté, notre cher parent ? (Acte 1, scène 9, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Vraiment, il faudra bien qu'il la suive ; il n'y manquera pas : mais je pense entre nous que ce n'est pas là le plus grand de vos soucis, Monsieur, et que nous ne nous chicanerons pas là-dessus ; nous savons bien que le coeur est une espèce de hors-d'oeuvre dans le mariage. (Acte 1, scène 9, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Eh bien, qu'importe ? (Acte 1, scène 10, MADAME LÉPINE)
Comprends-tu bien ce qu'on te dit là, Colin ? (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Il t'appartient bien de parler de la manière. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Eh bien, qu'on donne ordre là-bas que tous mes gens vous appellent Mademoiselle. (Acte 1, scène 11, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
C'est qu'il y a là-bas un beau Monsieur, bien mis, qui est jeune, qui se carre, et qui est venu, disant : Madame la Marquise y est-elle ? (Acte 1, scène 11, VALET-COLIN)
Misérable que tu es, sais-tu bien que ta rusticité me déshonore ? (Acte 1, scène 11, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Aussi bien ai-je encore quelques préparations essentielles à vous donner. (Acte 1, scène 12, MADAME LÉPINE)
Eh bien, congédiez votre soupirant après les premiers compliments. (Acte 1, scène 12, MADAME LÉPINE)
Mon amour a bien de la peine à percer jusqu'à vos charmes : il y a longtemps qu'il attend à votre porte. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Je le sais bien, mais laissez faire. (Acte 1, scène 15, CATHOS)
Ah çà, notre chère dame, pendant que nous sommes seules, ouvrons le billet ; vous savez bien que vous m'avez promis de le lire ? (Acte 1, scène 16, CATHOS)
C'est bien son intention. (Acte 1, scène 16, MADAME LÉPINE)
Oui, j'ai brouillé bien du papier, et n'ai rien fini ; je ne suis pas assez sûre du ton sur lequel il faut que je le prenne, et je vous prie de me donner quelques avis là-dessus. (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Si la mienne entend que je vous le rende, eh bien, qu'à cela ne tienne, on vous le rendra, Monsieur, on vous le rendra ; et deux étoiles n'en auront pas le démenti. (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
On sait bien qu'une provinciale ou qu'une petite bourgeoise ne s'en accommoderait pas ; et vous n'avez qu'à voir si vous voulez qu'on dise que vous fuyez le Chevalier ; qu'une intrigue vous fait peur ; que vous vous en faites un monstre. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
Mais, êtes-vous bien sûre qu'il se vantera de son amour ? (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Fais-je bien ? (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Bien, prenez que je n'ai rien dit. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
Si j'étais aussi riche qu'elle, je serais bientôt au premier étage. (Acte 1, scène 18, CATHOS)
Votre billet est bien troussé, il m'a été fort agréable ; c'est bien fait de me l'avoir mandé. (Acte 1, scène 19, CATHOS)
Il dit que ma mine vous a filouté, j'en suis bien aise ; c'est queussi, queumi. (Acte 1, scène 19, CATHOS)
Je vois bien que tu m'aimes, ma petite merveille. (Acte 1, scène 19, LA RAMÉE)
Prends, on sait bien que ce n'est que des mains. (Acte 1, scène 19, CATHOS)
C'est bien fait : tu es taillée pour la dignité de ce nom-là. (Acte 1, scène 19, LA RAMÉE)
Ai-je bien des rivales ? (Acte 1, scène 19, CATHOS)
Montrez-m'en quelqu'une, afin que je la méprise poliment, ou bien que je la décoiffe. (Acte 1, scène 19, CATHOS)
Elle est bien osée. (Acte 1, scène 19, CATHOS)
Eh bien, attends-moi ; je vais te chercher quelques louis d'or que j'ai dans mon coffre...; en prendra-t-il ? (Acte 1, scène 19, CATHOS)
Eh bien, Chevalier ? (Acte 1, scène 21, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Savez-vous bien que je me fâcherai à la fin ? (Acte 1, scène 22, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 22, L'INCONNUE)

LE PRINCE TRAVESTI (1727)

Vous me paraissez bien agitée, Madame. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Cela est bien différent, et je vous parus hier ce que je n'étais pas ; mais nous avions des témoins, et d'ailleurs vous aviez besoin de repos. (Acte 1, scène 2, LA-PRINCESSE)
Madame, il faut que l'amour parle bien clairement et qu'il répète toujours, encore avec cela ne parle-t-il pas assez. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
L'amour est bien enveloppé là-dedans. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Il faudra pourtant bien que ce reste-là s'en aille avec le reste, si vous voulez vous éclaircir. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Quand on refuse les gens bien poliment, ne les refuse-t-on pas de bonne grâce ? (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, LA-PRINCESSE)
Madame, il ne mourut ni avant ni après, il soutint fort bien sa joie. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Si vous vouliez bien m'enseigner mon chemin, vous me feriez plaisir ; il y a ici un si grand tas de chambres, que j'y voyage depuis une heure sans en trouver le bout. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Si vous louez tout cela, cela vous doit rapporter bien de l'argent, pourtant. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Vous vous amusez à être riches, vous autres, et moi je m'amuse à être gaillard ; il faut bien que chacun ait son amusette en ce monde. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Es-tu bien avec Lélio ? (Acte 1, scène 3, HORTENSE)
Fort bien : nous vivons ensemble de bonne amitié ; je n'aime pas le bruit, ni lui non plus ; je suis drôle, et cela l'amuse. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Il me paie bien, me nourrit bien, m'habille bien honnêtement et de belle étoffe, comme vous voyez ; me donne par-ci par-là quelques petits profits, sans ceux qu'il veut bien que je prenne, et qu'il ne sait pas ; et, comme cela, je passe tout bellement ma vie. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Je lui dis : Tope, je le veux bien. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Tu es un historien bien exact. (Acte 1, scène 3, LA-PRINCESSE)
Bien des choses. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Elle me demandait si nous nous trouvions bien ensemble, comment s'appelaient votre père et votre mère, de quel métier ils étaient, s'ils vivaient de leurs rentes ou de celles d'autrui. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Oui ; cependant je voudrais bien le savoir ; car quelquefois cela me chicane. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Vous me payez bien, je n'ai pas besoin d'autre caution ; et au cas que vous soyez quelque bohémien, pardi ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
On peut avoir le coeur bon sans être prince, et pour l'avoir tel, un prince a plus à travailler qu'un autre ; mais comme tu es attaché à moi, je veux bien te confier que je suis un homme de condition qui me divertis à voyager inconnu pour étudier les hommes, et voir ce qu'ils sont dans tous les Etats. (Acte 1, scène 4, LÉLIO)
Vous ne serez plus si bon enfant quand vous serez bien savant sur cette race-là. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
La Princesse cherche à me connaître, et me confirme dans mes soupçons ; les services que je lui ai rendu ont disposé son coeur à me vouloir du bien, et mes respects empressés l'ont persuadée que je l'aimais sans oser le dire. (Acte 1, scène 5, LÉLIO)
Il le faudra peut-être bien. (Acte 1, scène 6, HORTENSE)
Je vois bien que vous ne voudrez jamais en apprendre davantage. (Acte 1, scène 6, LÉLIO)
Je crus recevoir de vous un regard dont la douceur me pénétra ; mais je vois bien que je me suis trompé. (Acte 1, scène 6, LÉLIO)
Tout ce que je sais, c'est que je me serais bien passée de savoir votre secret. (Acte 1, scène 6, HORTENSE)
Il est vrai que votre pitié m'est bien due ; j'ai plus d'un chagrin ; vous ne m'aimerez jamais, et vous m'avez dit que vous étiez mariée. (Acte 1, scène 6, LÉLIO)
Hé bien, je suis veuve ; perdez du moins la moitié de vos chagrins ; à l'égard de celui de n'être point aimé... (Acte 1, scène 6, HORTENSE)
J'obéirai, je me conduirai comme vous voudrez ; je ne vous demande plus qu'une grâce ; c'est de vouloir bien, quand l'occasion s'en présentera, que j'aie encore une conversation avec vous. (Acte 1, scène 8, LÉLIO)
Prenez-y garde ; une conversation en amènera une autre, et cela ne finira point, je le sens bien. (Acte 1, scène 8, HORTENSE)
Vous savez que le premier secrétaire d'État de la Princesse vient de mourir, et je vous avoue que j'aspire à sa place ; dans le rang où je suis ; je n'ai plus qu'un pas à faire pour la remplir ; naturellement elle me paraît due ; il y a vingt-cinq ans que je sers l'État en qualité de conseiller de la Princesse ; je sais combien elle vous estime et défère à vos avis, je vous prie de faire en sorte qu'elle pense à moi ; vous ne pouvez obliger personne qui soit plus votre serviteur que je le suis. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
Vous y dites donc beaucoup de bien de moi ? (Acte 1, scène 10, LÉLIO)
Je vois bien que quelqu'un de mes ennemis vous aura indisposé contre moi. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
Puisque vous êtes si bien instruit, je vous avouerai franchement que mon zèle pour l'État m'a fait tenir ces discours-là, et que je craignais qu'on ne se repentît de vous avancer trop ; je vous ai cru suspect et dangereux ; voilà la vérité. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
Vous avez bien de la fierté. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
Es-tu bien riche ? (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Hé bien, que le diable emporte le jeu et les fripons avec ! (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Vous méritez bien une cabriole. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Non, car il y a bien des trois sols dans une pistole. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Il y a bien des trois sols dans une pistole ! (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Je vois bien qu'il t'en faut encore une autre. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Tu serais donc bien aise de faire une petite fortune ? (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Écoute ; j'ai bien peur que la faveur de ton maître ne soit pas longue ; elle est un grand coup de hasard. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Oui, vous mourrez bientôt, et vous me laisseriez orphelin de votre amitié. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
J'espère que tu ne seras pas bon prophète ; mais je puis te faire beaucoup de bien en très peu de temps. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Tenez, vous avez raison ; mais on sait bien ce qu'on quitte, et l'on ne sait pas ce que l'on prend. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Je n'ai point d'esprit ; mais de la prudence, j'en ai que c'est une merveille ; et voilà comme je dis : Un homme qui se trouve bien assis, qu'a-t-il besoin de se mettre debout ? (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Je ne prétends pas que tu t'attaches à moi pour être mon domestique ; je veux te donner des emplois qui t'enrichiront, et par-dessus le marché te marier avec une jolie fille qui a du bien. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Du bien, des emplois et une jolie fille ! (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Pour cela, je suis drôle comme un coffre ; laissez faire, nous rirons comme des fous ensemble ; mais allons faire venir ce bien, ces emplois, et cette jolie fille, car j'ai hâte d'être riche et bien aise. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
J'ai bien de la peine à m'empêcher d'être un coquin ; faut-il que l'honneur me ruine, qu'il m'ôte mon bien, mes emplois et une jolie fille ? (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Par la mardi, vous êtes bien méchant, d'avoir été trouver l'invention de cette fille. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Songes-tu bien que je t'offre la fortune, et que tu la perds ? (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Ta vie me répondra de ce que tu feras ; m'entends-tu bien ? (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Moi, je prends cela, parce que je suis honnête, et puis vous me fourbez encore avec je ne sais combien d'autres pistoles que j'ai dans ma poche, et que je ferai venir en témoignage contre vous, comme quoi vous avez mitonné le coeur d'un innocent, qui a eu sa conscience et la crainte du bâton devant les yeux, et qui sans cela aurait trahi son bon maître, qui est le plus brave et le plus gentil garçon, le meilleur corps qu'on puisse trouver dans tous les corps du monde, et le factotum de la Princesse ; cela se peut-il souffrir ? (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Voulez-vous que je m'en accuse à genoux, ou bien sur mes deux jambes ? (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Dites-moi sans façon ; faites-moi bien de la honte, ne m'épargnez pas. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Tant mieux, je suis bien aise que vous m'aimiez ; car vous me plaisez beaucoup, vous.. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Mais, est-il bien vrai que vous m'aimiez ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Mais qui diantre peut dire cela, combien je vous aime ?... (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Le seigneur Frédéric lui proposera de le servir contre un inconnu ; il refusera d'abord de le faire, parce qu'il s'imaginera que cela ne serait pas bien ; mais vous obtiendrez de lui ce qu'il aura refusé au seigneur Frédéric ; et de là, s'ensuivra pour vous deux une grosse fortune, dont vous jouirez mariés ensemble. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous m'aimez déjà, vous voulez m'épouser ; la prédiction est bien avancée ; à l'égard de la proposition du seigneur Frédéric, je ne sais ce que c'est ; mais vous savez bien ce qu'il vous a dit ; quant à moi, il m'a seulement recommandé de vous aimer, et je suis en bon train de cela, comme vous voyez.. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Gagnons, ma mie, gagnons, cela est juste, Arlequin est à vous, tournez-le, virez-le à votre fantaisie, je ne m'embrasse plus de lui, la prédiction m'a transporté à vous, elle sait bien ce qu'elle fait, il ne m'appartient pas de contredire à son ordonnance, je vous aime, je vous épouserai, je tromperai Monsieur Lélio, et je m'en gausse, le vent me pousse, il faut que j'aille, il me pousse à baiser votre menotte, il faut que je la baise. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Monsieur le conseiller fera bien ses orges de ces bribes-là que je ramasse, et je vois bien que cela me vaudra pignon sur rue. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
C'est que le seigneur Frédéric m'a promis tout plein mes poches d'argent, si je lui contais un peu ce que vous êtes, et tout ce que je sais de vous ; il m'a bien recommandé le secret, et je suis obligé de le garder en conscience ; ce que j'en dis, ce n'est que par manière de parler. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Oui, reçois son argent ; je veux bien que tu lui rapportes ce que je t'ai dit que j'étais, et ce que tu sais. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Ma chère Hortense, apparemment que ma rêverie est contagieuse ; car vous devenez rêveuse aussi bien que moi. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
Vous copiez si bien, qu'on s'y méprendrait. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
Un homme à qui vous avez fait apercevoir que je l'aime, un homme à qui j'ai cru voir du penchant pour moi, devrait, à votre discours, donner malgré lui quelques marques de joie, et vous ne me parlez que de son profond respect ; cela est bien froid. (Acte 2, scène 5, LA PRINCESSE)
Oui ; mais les faiblesses d'un enfant de votre âge sont dangereuses, et je voudrais bien n'avoir rien à démêler avec elles. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Écoutez ; je n'ai pas tant de tort ; tantôt pendant que nous étions à cette fête, Lélio n'a presque regardé que vous, vous le savez bien. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
Hé bien, vous n'en convenez pas ; cela est mal entendu, par exemple ; il semblerait qu'il y a du mystère ; n'ai-je pas remarqué que les regards de Lélio vous embarrassaient, et que vous n'osiez pas le regarder, par considération pour moi sans doute ?... (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
Ou bien si je ne le regarde pas ? (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
D'ailleurs, s'il a toujours ce profond respect qui n'est pas de votre goût, vous vous en prendrez à moi, vous me direz encore : Cela est bien froid ; comme si je n'avais qu'à lui dire : Monsieur, soyez plus tendre. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Voici Lélio, qu'apparemment Arlequin aura averti de ma part ; prenez de grâce, un air moins triste ; je n'ai qu'un mot à lui dire ; après l'instruction que vous lui avez donnée, nous jugerons bientôt de ses sentiments, par la manière dont il se comportera dans la suite. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
J'ai quelques ordres à donner ; je vous laisse un moment avec Hortense, à peine vous connaissez-vous encore, elle est mon amie, et je suis bien aise que l'estime que j'ai pour vous ait son aveu. (Acte 2, scène 6, LA-PRINCESSE)
Oui, Madame, je vois bien que votre résolution est prise. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
La seule espérance d'être uni pour jamais avec vous m'arrêtait encore ici ; je m'étais flatté, je l'avoue ; mais c'est bien peu de chose que l'intérêt que l'on prend à un homme à qui l'on peut parler comme vous le faites. (Acte 2, scène 7, L?LIO)
Vous voyez bien les conseils qu'il me donne ; vous partez, je vous rappelle ; je vous rappellerai, si je vous renvoie ; mon coeur ne finira rien. (Acte 2, scène 7, HORTENSE)
Vous m'aimez beaucoup, je le sais bien ; passons votre reconnaissance, nous dirons cela une autre fois. (Acte 2, scène 7, HORTENSE)
Et moi, je ne crains plus rien ; je me sens l'imprudence la plus tranquille du monde ; vous me l'avez donnée, je m'en trouve bien ; c'est à vous à me la garantir, faites comme vous pourrez. (Acte 2, scène 7, HORTENSE)
Tout ira bien, Madame ; je ne conclurai rien avec l'Ambassadeur pour gagner du temps ; je vous reverrai tantôt. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
Laissons-les donc pour le présent, j'y consens ; mais la trop grande proximité des deux Etats entretient depuis vingt ans des guerres qui ne finissent que pour des instants, et qui recommenceront bientôt entre deux nations voisines, et dont les intérêts se croiseront toujours. (Acte 2, scène 8, L'AMBASSADEUR)
Si la Castille n'avait été occupée ailleurs, les choses auraient bien changé de face. (Acte 2, scène 8, L'AMBASSADEUR)
Ces mêmes secours dans bien des occasions vous ont aussi rendu de grands services ; et voilà comment subsistent les Etats : la politique de l'un arrête l'ambition de l'autre. (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
Fort bien ; mais nos peuples n'ont-ils pas leurs lois particulières ? (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
Etes-vous sûr, Monsieur, qu'ils voudront bien passer sous une domination étrangère, et peut-être se soumettre aux coutumes d'une nation qui leur est antipathique ? (Acte 2, scène 8, L?LIO)
Il faut examiner mûrement les choses ; après quoi, je conseillerai à la Princesse ce que je jugerai de mieux pour sa gloire et pour le bien de ses peuples ; le seigneur Frédéric dira ses raisons, et moi les miennes. (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
N'importe ; je serai bien aise de voir jusqu'où va la lâche inimitié de ceux dont je blesse ici les yeux, que vous connaissez comme moi, et à qui j'aurais fait bien du mal si j'avais voulu, mais qui ne valent pas la peine qu'un honnête homme se venge. (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
Quand je verrai votre nouvelle méthode bien établie, je vous promets de la suivre. (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
La manière dont vous venez de lui parler me fait présumer bien des choses ; peut-être sous le titre d'Ambassadeur nous cachez-vous... (Acte 2, scène 9, FRÉDÉRIC)
Eh bien ! (Acte 2, scène 9, FRÉDÉRIC)
Toutes actions sont généreuses, quand elles tendent au bien général. (Acte 2, scène 9, FRÉDÉRIC)
Monsieur l'Ambassadeur me paraît bien scrupuleux ! (Acte 2, scène 10, FRÉDÉRIC)
Tu me donnes bien de l'impatience. (Acte 2, scène 10, FRÉDÉRIC)
Eh bien ! (Acte 2, scène 11, LA-PRINCESSE)
Il en pense, ma foi, bien d'autres ! (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Dame, quand on vous parle, à vous autres, ce n'est pas le tout que d'ôter son chapeau, il faut bien mettre en avant quelque petite faribole au bout. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Allez, je vous ai bien dit que vous ne valiez rien, et vous ne m'avez pas voulu croire. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Je ne suis qu'un chétif valet, et si pourtant, je voulais être homme de bien ; et lui, qui est riche et grand seigneur, il n'a jamais eu le coeur d'être honnête homme. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Je trouvais cela bien friand. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Non, Madame, restez, je suis bien aise d'être seule ; mais ne vous écartez point. (Acte 2, scène 11, LA-PRINCESSE)
Me voilà bien accommodé ! (Acte 2, scène 12, ARLEQUIN)
Mon maître bien-aimé, venez que je vous baise les pieds, je ne suis pas digne de vous baiser les mains. (Acte 2, scène 13, ARLEQUIN)
Vous savez bien le privilège que vous m'avez donné tantôt ; eh bien ce privilège est ma perdition : pour deux ou trois petites miettes de paroles que j'ai lâchées de vous à la Princesse, elle veut que je garde la chambre ; et j'allais faire mes fiançailles. (Acte 2, scène 13, ARLEQUIN)
Non ; mais apparemment on la connaît bien ; et voilà l'obligation que vous avez à Frédéric, dont les présents ont corrompu votre valet. (Acte 2, scène 13, HORTENSE)
Oui, c'est fort bien dit ; il m'a corrompu ; j'avais le coeur plus net qu'une perle ; j'étais tout à fait gentil ; mais depuis que je l'ai fréquenté, je vaux moins d'écus que je ne valais de mailles. (Acte 2, scène 13, ARLEQUIN)
Oui, Monsieur, je vous l'avouerai encore une fois, j'ai cru bien servir l'État et la Princesse en tâchant d'arrêter votre fortune ; suivez ma conduite, elle me justifie. (Acte 2, scène 13, FRÉDÉRIC)
Vous m'avez cru jaloux de vous, quand je n'étais inquiet que pour le bien public. (Acte 2, scène 13, FR?D?RIC)
L'on va peut-être me séparer d'avec vous, et vous ne voulez pas me regarder, ni voir combien je vous aime ! (Acte 2, scène 14, HORTENSE)
Montrez-moi du moins combien vous m'aimez, je veux vous voir. (Acte 2, scène 14, HORTENSE)
Je sens cela ; mon amour le dit ; fiez-vous à lui, il vous connaît bien. (Acte 2, scène 14, HORTENSE)
Oui, bien proprement. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Hé bien, à quoi vous a conduit cette réflexion-là ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Vous jugez bien que, dans l'état où je suis, j'ai besoin de consolation, Hortense ; et ce n'est qu'à vous seule à qui je puis ouvrir mon coeur. (Acte 3, scène 5, LA-PRINCESSE)
Je le sais bien, perfide... (Acte 3, scène 5, LA-PRINCESSE)
Votre amitié pour moi vous fournit des motifs de consolation bien faibles, ou vous êtes bien distraite ! (Acte 3, scène 5, LA-PRINCESSE)
C'est moi qui vous suis à charge ; notre conversation vous fatigue, je le sens bien ; mais cependant restez, vous me devez un peu de complaisance. (Acte 3, scène 5, LA-PRINCESSE)
Madame, si vous lisiez dans mon coeur, vous verriez combien vous m'inquiétez. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)
Je vous offre tout ce qui dépend de moi pour vous calmer, bien mortifiée de n'en pouvoir faire davantage. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)
Je l'ignorais ; mais si la Princesse le veut, il faudra bien obéir. (Acte 3, scène 7, FRÉDÉRIC)
Mais, grâces au ciel, je n'envie ni ses biens ni ses emplois ; ses emplois, j'en accepterai l'embarras, s'il le faut, par dévouement aux intérêts de la Princesse. (Acte 3, scène 7, FRÉDÉRIC)
À l'égard de ses biens, l'acquisition en a été trop rapide et trop aisée à faire ; je n'en voudrais pas, quand il ne tiendrait qu'à moi de m'en saisir ; je rougirais de les mêler avec les miens ; c'est à l'État à qui ils appartiennent, et c'est à l'État à les reprendre. (Acte 3, scène 7, FR?D?RIC)
Que l'État s'en saisisse, de ces biens dont vous parlez, si on les lui trouve. (Acte 3, scène 7, HORTENSE)
C'est fort bien dit, Madame ; car les aventuriers prennent leurs mesures ; il est vrai que, lorsqu'on les tient, on peut les engager à révéler leur secret. (Acte 3, scène 7, FRÉDÉRIC)
Si vous saviez de qui vous parlez, vous changeriez bien de langage ; je n'ose en dire plus, je jetterais peut-être Lélio dans un nouveau péril. (Acte 3, scène 7, HORTENSE)
Quoi qu'il en soit, les avantages que vous trouveriez à le servir n'ont point de rapport à sa fortune présente ; ceux dont je vous entretiens sont d'une autre sorte, et bien supérieurs. (Acte 3, scène 7, HORTENSE)
Je serais curieuse, seigneur Frédéric, de savoir par quelles voies vous rendriez Lélio suspect ; voyons, de grâce, jusqu'où l'industrie de votre iniquité pourrait tromper la Princesse sur un homme aussi ennemi du mal que vous l'êtes du bien ; car voilà son portrait et le vôtre. (Acte 3, scène 7, HORTENSE)
Madame, je crois que vous voudrez bien me dispenser d'en écouter davantage ; je puis me passer de vous entendre achever mon éloge. (Acte 3, scène 7, FRÉDÉRIC)
Madame, puis-je espérer que vous voudrez bien obliger le roi de Castille ? (Acte 3, scène 9, L'AMBASSADEUR)
Ma main est bien due à un prince qui la demande d'une manière si galante et si peu attendue. (Acte 3, scène 11, LA-PRINCESSE)
Vous trouverez dans le prince de Léon tout le zèle qu'il eut pour vous en qualité de ministre ; je me flatte qu'à son tour le roi de Castille voudra bien accepter mes remerciements. (Acte 3, scène 11, LÉLIO)
Allons, Madame, de si grands événements méritent bien qu'on se hâte de les terminer. (Acte 3, scène 11, LA-PRINCESSE)

LES FAUSSES CONFIDENCES (1738)

Non, vous dis-je, je serai bien aise d'être un moment seul. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Je n'en suis pourtant pas moins sensible à ta bonne volonté, Dubois ; tu m'as servi, je n'ai pu te garder, je n'ai pu même te bien récompenser de ton zèle ; malgré cela, il t'est venu dans l'esprit de faire ma fortune ! (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Laissons cela, Monsieur ; tenez, en un mot, je suis content de vous ; vous m'avez toujours plu ; vous êtes un excellent homme, un homme que j'aime ; et si j'avais bien de l'argent, il serait encore à votre service. (Acte 1, scène 2, DUBOIS)
Eh bien, vous vous en retournerez. (Acte 1, scène 2, DUBOIS)
Cette femme-ci a un rang dans le monde ; elle est liée avec tout ce qu'il y a de mieux, veuve d'un mari qui avait une grande charge dans les finances, et tu crois qu'elle fera quelque attention à moi, que je l'épouserai, moi qui ne suis rien, moi qui n'ai point de bien ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Point de bien ! (Acte 1, scène 2, DUBOIS)
Vous en avez bien soixante pour le moins. (Acte 1, scène 2, DUBOIS)
Bonjour, mon neveu ; je suis bien aise de vous voir exact. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
Et de fort bonne famille : c'est moi qui ai succédé à son père ; il était fort ami du vôtre ; homme un peu dérangé ; sa fille est restée sans bien ; la dame d'ici a voulu l'avoir ; elle l'aime, la traite bien moins en suivante qu'en amie, lui a fait beaucoup de bien, lui en fera encore, et a offert même de la marier. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
Eh bien, je vous avertis d'y penser ; tâchez de lui plaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
Vous n'avez rien, mon neveu, je dis rien qu'un peu d'espérance. Vous êtes mon héritier ; mais je me porte bien, et je ferai durer cela le plus longtemps que je pourrai, sans compter que je puis me marier : je n'en ai point d'envie ; mais cette envie-là vient tout d'un coup : il y a tant de minois qui vous la donnent ; avec une femme on a des enfants, c'est la coutume ; auquel cas, serviteur au collatéral. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
Ainsi, mon neveu, prenez toujours vos petites précautions, et vous mettez en état de vous passer de mon bien, que je vous destine aujourd'hui, et que je vous ôterai demain peut-être. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, MARTON)
En voilà un qui ne demande pas mieux ; c'est un coeur qui se présente bien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR REMY)
Votre amour me paraît bien prompt, sera-t-il aussi durable ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Eh bien, qu'on le fasse venir ; pourquoi s'en va-t-il ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Tu es bien sot ! (Acte 1, scène 8, MARTON)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, MARTON)
Vous voyez bien que cela méritait explication. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Eh bien, Marton, ma fille a un nouvel intendant que son procureur lui a donné, m'a-t-elle dit : j'en suis fâchée ; cela n'est point obligeant pour Monsieur_le_Comte, qui lui en avait retenu un. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Je ne m'en serais pas doutée ; il est bien jeune. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Elle souhaiterait seulement, dit-elle, d'être bien instruite de l'état de l'affaire et savoir si elle n'a pas meilleur droit que Monsieur_le_Comte, afin que, si elle l'épouse, il lui en ait plus d'obligation. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Elle s'endort dans cet état, malgré le bien qu'elle a. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Vous n'y êtes point ; ce n'est pas là ce qu'on vous dit ; on vous charge de lui parler ainsi, indépendamment de son droit bien ou mal fondé. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Oh ça, il y a une petite raison à laquelle vous devez vous rendre ; c'est que Monsieur_le_Comte me fait présent de mille écus le jour de la signature du contrat ; et cet argent-là, suivant le projet de Monsieur_Remy, vous regarde aussi bien que moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je me retire ; méditez sur cette somme, vous la goûterez aussi bien que moi. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Elle me l'a dit, et voudrait bien que j'en eusse pris un autre que vous. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Voilà qui est bien. (Acte 1, scène 13, ARAMINTE)
Ah vraiment oui ; et il me connaît bien aussi. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
Il y a six mois qu'il est tombé fou ; il y a six mois qu'il extravague d'amour, qu'il en a la cervelle brûlée, qu'il en est comme un perdu ; je dois bien le savoir, car j'étais à lui, je le servais ; et c'est ce qui m'a obligé de le quitter, et c'est ce qui me force de m'en aller encore, ôtez cela, c'est un homme incomparable. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
Oh bien ! (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Il fera ce qu'il voudra ; mais je ne le garderai pas : on a bien affaire d'un esprit renversé ; et peut-être encore, je gage, pour quelque objet qui n'en vaut pas la peine ; car les hommes ont des fantaisies... (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Il y a bien en effet quelque petite chose qui m'a paru extraordinaire. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Il est bien fait, d'une figure passable, bien élevé et de bonne famille ; mais il n'est pas riche ; et vous saurez qu'il n'a tenu qu'à lui d'épouser des femmes qui l'étaient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune et qui auraient mérité qu'on la leur fît à elles-mêmes : il y en a une qui n'en saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours ; je le sais, car je l'ai rencontrée. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
Ce qu'il disait quelquefois la larme à l'oeil ; car il sent bien son tort. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
Je suis si lasse d'avoir des gens qui me trompent, que je me réjouissais de l'avoir, parce qu'il a de la probité ; ce n'est pas que je sois fâchée, car je suis bien au-dessus de cela. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Vraiment, je le renverrais bien ; mais ce n'est pas là ce qui le guérira. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Oui ; c'est un remède bien innocent. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
En es-tu bien sûr ? (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Voilà qui est bien digne de compassion ! (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
La vérité est que voici une confidence dont je me serais bien passée moi-même. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Oui ; mais je ne faisais pas réflexion que j'ai promis à Monsieur_le_Comte de prendre un intendant de sa main ; vous voyez bien qu'il ne serait pas honnête de lui manquer de parole ; et du moins faut-il que je parle à celui qu'il m'amènera. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Eh bien, oui-da ; examinez toujours, examinez. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Partez ; aussi bien ai-je un petit avis à donner à Marton. Il est bon de jeter dans tous les esprits les soupçons dont nous avons besoin. (Acte 1, scène 16, DUBOIS)
S'il n'en voulait pas, il serait bien délicat : pardi, je lui conseillerais... (Acte 1, scène 17, DUBOIS)
Eh bien, est-ce qu'on te fâche quand on la trouve belle ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Je suis donc bien sot. (Acte 1, scène 17, DUBOIS)
Mais avez-vous bien examiné ? (Acte 2, scène 1, ARAMINTE)
Non, envoyez plutôt votre homme au château, et laissez-moi Dubois : c'est un garçon de confiance, qui me sert bien et que je veux garder. (Acte 2, scène 1, ARAMINTE)
Rarement, au reste, ces gens-là parlent-ils bien de ceux qu'ils ont servis. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
Celui-ci dit beaucoup de bien de vous, et voilà tout. (Acte 2, scène 1, ARAMINTE)
Tenez, Madame, jugez-en vous-même ; voici de quoi il est question : c'est une dame de trente-cinq ans, qu'on dit jolie femme, estimable, et de quelque distinction ; qui ne déclare pas son nom ; qui dit que j'ai été son procureur ; qui a quinze mille livres de rente pour le moins, ce qu'elle prouvera ; qui a vu Monsieur chez moi, qui lui a parlé, qui sait qu'il n'a pas de bien, et qui offre de l'épouser sans délai. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR REMY)
Eh bien ! (Acte 2, scène 2, MONSIEUR REMY)
Je sais bien que cela est difficile. (Acte 2, scène 2, ARAMINTE)
Il ne croit pas si bien me servir. (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Dorante, sais-tu bien qu'il n'y a pas de fou aux Petites-Maisons de ta force ? (Acte 2, scène 3, MONSIEUR REMY)
Dites-nous un peu votre sentiment ; que pensez-vous de quelqu'un qui n'a point de bien, et qui refuse d'épouser une honnête et fort jolie femme, avec quinze mille livres de rente bien venants ? (Acte 2, scène 3, MONSIEUR REMY)
Votre question est bien aisée à décider. (Acte 2, scène 3, MARTON)
Pardi, le coeur d'une femme est bien étonnant ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR REMY)
Le feu y prend bien vite. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR REMY)
Monsieur, faut-il tant de bien pour être heureux ? (Acte 2, scène 3, MARTON)
Par ma foi, je ne m'y connais donc guère ; car je le trouve bien plat. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR REMY)
Imaginez-vous qu'elle l'a querellé de ce qu'il est bien fait. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Eh bien, c'est de moi dont il s'agit. (Acte 2, scène 7, MARTON)
Je serais bien injuste de ne pas vous aimer. (Acte 2, scène 8, MARTON)
Eh bien ! (Acte 2, scène 9, ARAMINTE)
Eh bien, Marton ? (Acte 2, scène 9, ARAMINTE)
Eh bien, Madame, voilà bien du bruit ! (Acte 2, scène 9, MARTON)
Je m'en doutais bien ; c'est Madame. (Acte 2, scène 9, LE COMTE)
Il est vrai, et me voilà bien loin de mon compte ! (Acte 2, scène 9, MARTON)
Ce n'est pas là une chose bien difficile à deviner. (Acte 2, scène 9, ARAMINTE)
Si je disais un mot, ton maître sortirait bien vite. (Acte 2, scène 10, DUBOIS)
Il était bien nécessaire de faire ce bruit-là pour un vieux tableau qu'on a mis là par hasard, et qui y est resté. (Acte 2, scène 10, ARAMINTE)
Vous m'excuserez, ma fille ; ce n'est point là sa place, et il n'y a qu'à l'ôter ; votre intendant se passera bien de ses contemplations. (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Je ne vois pas le sujet de me défaire d'un homme qui m'est donné de bonne main, qui est un homme de quelque chose, qui me sert bien, et que trop bien peut-être ; voilà ce qui n'échappe pas à ma pénétration, par exemple. (Acte 2, scène 11, ARAMINTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Viens ici : tu es bien imprudent, Dubois, bien indiscret ; moi qui ai si bonne opinion de toi, tu n'as guère d'attention pour ce que je te dis. (Acte 2, scène 12, ARAMINTE)
J'ai bien senti que j'avais tort. (Acte 2, scène 12, DUBOIS)
Eh bien ! (Acte 2, scène 12, ARAMINTE)
Je suis bien corrigé. (Acte 2, scène 12, DUBOIS)
Tant pis ; ne le tourmente point ; tu vois bien que j'ai raison de dire qu'il faut aller doucement avec cet esprit-là, tu le vois bien. (Acte 2, scène 12, ARAMINTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 12, DUBOIS)
Il m'est impossible de l'instruire ; mais qu'il se découvre ou non, les choses ne peuvent aller que bien. (Acte 2, scène 13, DUBOIS)
Vous leur avez refusé de m'en faire accroire sur le chapitre du procès ; conformez-vous à ce qu'ils exigent ; regagnez-les par là, je vous le permets : l'événement leur persuadera que vous les avez bien servis ; car toute réflexion faite, je suis déterminée à épouser le Comte. (Acte 2, scène 13, ARAMINTE)
Pour le Comte, qui est sorti d'ici extrêmement inquiet, et que je vais surprendre bien agréablement par le petit mot que vous allez lui écrire en mon nom. (Acte 2, scène 13, ARAMINTE)
Je ne me trouve pas bien, Madame. (Acte 2, scène 13, DORANTE)
Je suis bien aise, Madame, de trouver Monsieur ici ; il vous confirmera tout de suite ce que j'ai à vous dire. (Acte 2, scène 14, MARTON)
Son état est bien au-dessus du mien. (Acte 2, scène 15, DORANTE)
Cela est bien bizarre. (Acte 2, scène 15, ARAMINTE)
Vous êtes bien assuré qu'Arlequin ne connaît pas ce quartier-là ? (Acte 3, scène 1, DUBOIS)
Lui avez-vous bien recommandé de s'adresser à Marton ou à moi pour savoir ce que c'est ? (Acte 3, scène 1, DUBOIS)
Ne voyez-vous pas bien qu'elle triche avec moi, qu'elle me fait accroire que vous ne lui avez rien dit ? (Acte 3, scène 1, DUBOIS)
Sais-tu bien ce qui arrivera ? (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Je serais bien fâché qu'elle la laissât en repos. (Acte 3, scène 1, DUBOIS)
Elle va en essuyer bien d'autres ! (Acte 3, scène 1, DUBOIS)
Vous vous emparez de son bien, de son coeur ; et cette femme ne criera pas ! (Acte 3, scène 1, DUBOIS)
Oui, je sais bien que vous l'aimez : c'est à cause de cela que je ne vous écoute pas. (Acte 3, scène 1, DUBOIS)
Tu me l'avais bien dit, Dubois. (Acte 3, scène 2, MARTON)
Vous avez bien trouvé votre homme ! (Acte 3, scène 2, DUBOIS)
Eh bien ! (Acte 3, scène 3, MARTON)
Voilà qui est bien agréable ! (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Vous êtes bien bonne d'épargner de la peine à ce fainéant-là. (Acte 3, scène 3, DUBOIS)
Tenez, Mademoiselle ; vous me rendez un service qui me fait grand bien. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Eh bien, Marton, qu'avez-vous appris de Dubois ? (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
Nous en avons les présomptions les plus fortes ; et ne fût-ce que par bienséance, il faudra bien qu'elle le chasse. (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
Voilà une petite fille bien incivile. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
C'est que nous nous serions bien passés du présent que vous nous avez fait. (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
Madame, s'il n'est pas à votre goût, vous êtes bien difficile. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
Eh bien ! (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
Mais vous avez le ton bien rogue, Monsieur_Remy. (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
Vous savez bien que je n'ai pas l'honneur de vous connaître, et nous n'avons que faire ensemble, pas la moindre chose. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
Savez-vous bien qu'il y a cinquante ans que je parle, Madame Argante ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
Au discours que Madame en tient, ce doit pourtant être un fripon, dont il faut que je vous délivre, et on se passerait bien du présent que je vous ai fait, et c'est un impertinent qui déplaît à Monsieur qui parle en qualité d'époux futur ; et à cause que je le défends, on veut me persuader que je radote. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR REMY)
Je suis bien éloignée de vous traiter si mal. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Je n'y saurais que faire : il faut bien m'y accoutumer et prendre mon parti là-dessus. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Il y aurait de la bizarrerie à se fâcher de ce qu'il est bien fait. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Je vous conjure, mon cher ami, d'être demain sur les neuf heures du matin chez vous ; j'ai bien des choses à vous dire ; je crois que je vais sortir de chez la dame que vous savez ; elle ne peut plus ignorer la malheureuse passion que j'ai prise pour elle, et dont je ne guérirai jamais. (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR REMY)
C'est de l'amour qu'il a ; ce n'est pas d'aujourd'hui que les belles personnes en donnent et, tel que vous le voyez, il n'en a pas pris pour toutes celles qui auraient bien voulu lui en donner. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR REMY)
Cet amour-là lui coûte quinze mille livres de rente, sans compter les mers qu'il veut courir ; voilà le mal ; car au reste, s'il était riche, le personnage en vaudrait bien un autre ; il pourrait bien dire qu'il adore. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR REMY)
Madame, j'ai cru bien faire. (Acte 3, scène 9, DUBOIS)
Il m'importait peu d'en être instruite, c'est un amour que je n'aurais jamais su, et je le trouve bien malheureux d'avoir eu affaire à vous, lui qui a été votre maître, qui vous affectionnait, qui vous a bien traité, qui vient, tout récemment encore, de vous prier à genoux de lui garder le secret. (Acte 3, scène 9, ARAMINTE)
Cette aventure-ci est bien triste pour moi ! (Acte 3, scène 10, MARTON)
Eh bien, restez, Mademoiselle, restez : j'y consens ; mais finissons. (Acte 3, scène 10, ARAMINTE)
Après les bienfaits dont vous m'avez comblée, que ferais-je auprès de vous, à présent que je vous suis suspecte, et que j'ai perdu toute votre confiance ? (Acte 3, scène 10, MARTON)
Va, je prétends bien te faire oublier tous tes chagrins. (Acte 3, scène 10, ARAMINTE)
J'aurais bien de la peine à vous le dire ; car je suis dans une détresse qui me coupe entièrement la parole, à cause de la trahison que Mademoiselle_Marton m'a faite. (Acte 3, scène 11, ARLEQUIN)
Je m'en fie bien à vous. (Acte 3, scène 12, ARAMINTE)
Cela se peut bien. (Acte 3, scène 12, ARAMINTE)
D'ailleurs, celui-ci m'aurait été bien cher ! (Acte 3, scène 12, DORANTE)
Vous êtes bien généreux ; envoyez-moi quelqu'un qui en décide, et ce sera assez. (Acte 3, scène 13, ARAMINTE)
Ma gloire m'accable ; je mériterais bien d'appeler cette femme-là ma bru. (Acte 3, scène 13, DUBOIS)
Pardi, nous nous soucions bien de ton tableau à présent ; l'original nous en fournira bien d'autres copies. (Acte 3, scène 13, ARLEQUIN)

LE LEGS (1736)

Je suis sûre qu'il a de l'inclination pour la Comtesse ; d'ailleurs, il est déjà assez riche par lui-même ; voilà encore une succession de six cent mille francs qui lui vient, à laquelle il ne s'attendait pas ; et vous croyez que, plutôt que d'en distraire deux cent mille, il aimera mieux m'épouser, moi qui lui suis indifférente, pendant qu'il a de l'amour pour la Comtesse, qui peut-être ne le hait pas, et qui a plus de bien que moi ? (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
D'ailleurs, le Marquis est d'un âge qui lui convient ; elle n'est plus de cette grande jeunesse : il a trente-cinq ou quarante ans, et je vois bien qu'elle serait charmée de vivre avec lui. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Ce n'est pas un petit objet que deux cent mille francs qu'il faudra qu'on vous donne si l'on ne vous épouse pas ; et puis, quand le Marquis et la Comtesse s'aimeraient, de l'humeur dont ils sont tous deux, ils auront bien de la peine à se le dire. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Moyennant l'embarras où je vais jeter le Marquis, il faudra bien qu'il parle, et je veux savoir à quoi m'en tenir. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Vous n'êtes point assez riche pour m'épouser avec deux cent mille francs de moins ; je suis bien aise de vous les apporter en mariage. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Je sais qu'ils ont tous deux la confiance de leurs maîtres ; je les intéresserai à m'instruire, et tout ira bien. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Vos yeux ont pris bien de la peine. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je suis bien aise de vous trouver. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous me paraissez une très bonne fille, et vous êtes à une maîtresse qui a bien du mérite. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je payerai bien tes peines ; et si ce garçon-là... (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Gare que le Marquis ne soit bientôt congédié ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Bon, votre procès, une affaire de mille francs, voilà quelque chose de bien considérable pour vous ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Je lui ai ôté toute espérance ; n'ai-je pas bien fait ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous savez bien que non. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je m'en garderai bien. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, vous avez bien de la bonté ; c'est que j'ai bien des choses à vous dire. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Je vous prie, ne me ménagez point ; vous pouvez tout sur moi, marquis ; je suis bien aise de vous le dire. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Cette assurance m'est bien agréable, et je serais tenté d'en abuser. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Voilà bien de quoi ; vous n'en aurez encore de longtemps. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Charmante, et je serais bien heureux si Hortense vous ressemblait ; je l'épouserais d'un grand coeur ; et j'ai bien de la peine à m'y résoudre. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Que c'est bien dit, une autre moi-même ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
En tout cas, je lui payerais sa somme, pourvu qu'auparavant la personne qui a pris mon coeur ait la bonté de me dire qu'elle veut bien de moi. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Elle serait donc bien difficile ? (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
En vérité, c'est la pousser trop loin, et, toute amie des bienséances que je suis, je ne vous approuve pas ; ce n'est pas se rendre justice. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Parlez, Marquis ; parlez, tout ira bien. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Ce serait bien dommage... (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Il est bien question de ma santé ! (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Je me porte assez bien. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Mais savez-vous bien que vous me dites des douceurs sans y penser ? (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Hé bien, oui, quand ce serait vous, il n'est pas nécessaire de se fâcher. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Vous êtes bien singulier. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Et vous de bien mauvaise humeur. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Me voilà bien avancé ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Ne le voilà-t-il pas bien reculé ? (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Si vous vous mettez en colère contre tous ceux qui me ressemblent, vous en querellerez bien d'autres. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Eh bien, Monsieur, à quoi vous déterminez-vous ? (Acte 1, scène 11, HORTENSE)
Vous me faites bien de la grâce ; je la prends, Mademoiselle. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
Vous êtes bien modeste. (Acte 1, scène 11, HORTENSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, LE CHEVALIER)
J'en suis fâché, mais mettez-vous à ma place ; il y a un testament, vous le savez bien ; je ne peux pas faire autrement. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
J'entends bien ce que le Chevalier veut dire ; c'est qu'il espère toujours que nous ne nous marierons pas, Monsieur_le_Marquis ; n'est-ce pas, Chevalier ? (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Vous m'excuserez ; vous n'êtes pas convaincu, vous ne l'êtes pas ; et comme il faut, m'avez-vous dit, que vous alliez demain à Paris pour y prendre des mesures nécessaires en cette occasion-ci, vous voudriez, avant que de partir, savoir bien précisément s'il ne vous reste plus d'espoir ? (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Voilà un sentiment bien bizarre ! (Acte 1, scène 12, LA COMTESSE)
Il est donc bien ragoûtant de voir sa maîtresse mariée à son rival ? (Acte 1, scène 12, LA COMTESSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Ils sont bien rares ! (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Chevalier, vous voyez bien qu'il ne m'est plus permis de vous écouter. (Acte 1, scène 15, HORTENSE)
Voulez-vous bien revenir ? (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
Nous ne gagnerions, à nous marier, que le loisir de nous quereller à notre aise, et ce n'est pas là une partie de plaisir bien touchante ; ainsi, tenez, accommodons-nous plutôt. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
Ne suis-je pas bien malheureux d'être obligé de donner la moitié d'une pareille somme à une personne qui ne se soucie pas de moi ? (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
J'en aurai le plaisir ; il faudra bien que l'amour vous vienne ; et, pour début de mariage, je prétends, s'il vous plaît, que Monsieur le Chevalier ait la bonté d'être notre ami de loin. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 17, HORTENSE)
Oui, vous êtes digne d'elle ; vos coeurs sont bien assortis. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Pour vous, Comtesse, quand vous y penserez bien sérieusement, vous excuserez votre parent et vous lui rendrez plus de justice. (Acte 1, scène 18, LE CHEVALIER)
Eh bien ! (Acte 1, scène 19, LE MARQUIS)
Il vaudrait mieux qu'il vous en coûtât tout votre bien que de la retenir, puisque vous ne l'aimez pas, Monsieur. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
En vérité, cela me paraît bien fort, Marquis. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
Je sais bien que vous n'êtes obligée à rien. (Acte 1, scène 19, LE MARQUIS)
Vous faites fort bien, Monsieur ; votre discrétion est tout à fait raisonnable ; je m'y attendais, et vous avez tort de croire que je vous fais plus ridicule que vous ne l'êtes. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
Il est vrai qu'avec l'esprit tourné comme il l'a, il est homme à te punir de l'avoir bien servi. (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
Lisette n'a point de bien, et c'est avec de petits sentiments qu'on en amasse. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Vous méritez bien que je l'épouse ! (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Au contraire, si j'aime tant mes profits, avec vos bienfaits je pourrai encore espérer les siens. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Voilà qui est bien, je vous crois. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Oui ; mais on vous prévient bien aisément contre moi, Madame ; vous ne rendez guère justice à mon attachement pour vous. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Savez-vous bien que c'est peut-être le seul homme qui vous convienne ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
On peut dire assurément que tu plaides bien pour lui. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Oui, il m'a dit qu'il m'aimait, et mon premier mouvement a été d'en paraître étonnée ; c'était bien le moins. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Voilà qui est bien difficile à deviner. (Acte 1, scène 24, LE MARQUIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 24, LE MARQUIS)
Que je le veux bien, Monsieur ; et encore une fois, que je le veux bien ; car, si je ne m'y prenais pas de cette façon, nous ne finirions jamais. (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
Vous le voulez bien ? (Acte 1, scène 24, LE MARQUIS)
Et moi, sans compliment, je vous remercie de vouloir bien les perdre. (Acte 1, scène 25, HORTENSE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)

LA RÃ‰UNION DES AMOURS (1732)

Soyez le bienvenu, mon ancien, le dieu des soupirs timides et des tendres langueurs ; je vous salue. (Acte 1, scène 1, CUPIDON)
Eh bien, il y a remède à tout. (Acte 1, scène 1, CUPIDON)
Eh bien ! (Acte 1, scène 1, CUPIDON)
Tu sais bien qu'elle ne nous aime pas ; mais elle a beau faire, nous avons un peu plus de crédit qu'elle : nous rendons les gens heureux, nous, morbleu ! (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
Point d'étourderie ; Jupiter est le maître : on pourrait bien vous casser, car on n'est pas trop content de vous. (Acte 1, scène 3, MERCURE)
C'est-à-dire que les femmes sont bien aises d'être courues ? (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
La plupart sont des coquettes, qui en demeurent là, ou bien qui ne se retirent que pour agacer ; qui n'oublient rien pour exciter l'envie du chasseur, qui lui disent : Mirez-moi. (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
Non ; la coquetterie les a déjà bien étourdies avant qu'on les tire. (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
Je vous apprends qu'elle va bientôt l'amener ici, Cupidon. (Acte 1, scène 4, APOLLON)
Bien dit ; je vais me recueillir chez Bacchus ; il y a du vin de Champagne qui est d'une éloquence admirable ; j'y trouverai mon plaidoyer tout fait. (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
Eh bien ! (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Cela est bien différent ; les chansons ne seront plus si jolies. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Cela est bien plat. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Bien plat ! (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Je n'y songeais pas ; cela fait un sujet bien plus piquant, plus animé. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Sans comparaison, et un sujet bien plus à la portée d'être senti. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Il y a des coeurs matériels qui n'entendent un sentiment que lorsqu'il est mis sur un canevas bien intelligible. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Vous y êtes ; et il faut avouer que la poésie galante a bien plus de prise en pareil cas. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Il est temps de venir, Déesse ; l'assemblée va se tenir bientôt. (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Mais vous êtes bien hardi d'interroger la Vérité. (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
Du bien et du mal ; beaucoup plus de mal que de bien. (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
Vos dons sont excellents ; j'en disais du bien ; mais vous ne leur ressemblez pas. (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
Il me les faut pourtant en nombre égal, ou bien vous n'êtes pas un dieu d'honneur. (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, MERCURE)
Nous ne serons pas de trop ; je serai bien aise d'être présent. (Acte 1, scène 8, MERCURE)
Quand on aime, il faut bien qu'il y paraisse. (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Nous voilà bien riches ! (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Est-ce que vous croyez que la terre ne se passera pas bien de ces messieurs-là ? (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
On est bien dupe de les admirer, puisqu'on en paie la façon. (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Eh bien ! (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Tenez, mon ami, je veux bien encore vous parler raison. (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Eh bien ! (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
C'est bien dit, point de prévention. (Acte 1, scène 12, MERCURE)
Il est bien humiliant pour moi de me voir tant de fois réduit à lutter contre lui. (Acte 1, scène 12, L'AMOUR)
Vous sentez bien qu'on m'arrête au milieu d'une période assez touchante, et qui avait quelque dignité. (Acte 1, scène 12, L'AMOUR)
Voilà qui est bien ; votre langage est décent. (Acte 1, scène 12, LA VERTU)
Je vois bien ce que vous savez faire. (Acte 1, scène 12, LA VERTU)
Combien de fois n'ai-je pas été tenté de me jeter à vos genoux ! (Acte 1, scène 12, CUPIDON)
Allons, mon camarade, je le veux bien. (Acte 1, scène 14, CUPIDON)

LA FEMME FIDÃˆLE (1750)

Le jardin est bien changé depuis dix ans, et nous allons savoir si nos femmes sont de même. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
C'est l'effet de votre bonté : car vous paraissez bian caduc et bien cassé. (Acte 1, scène 2, COLAS)
J'ai mes raisons : tu sais combien j'aimais la Marquise ; il n'y avait qu'un mois que nous étions mariés, quand je fus obligé de la quitter pour ce malheureux voyage en Sicile, au retour duquel nous fûmes pris par un corsaire d'Alger ; nous avons depuis passé dix ans dans de différents esclavages, sans qu'il m'ait été possible de donner de mes nouvelles à la Marquise, et, malgré cette longue absence, je reviens toujours plein d'amour pour elle, fort en peine de savoir si ma mémoire lui est encore chère, et c'est avec l'intention d'éprouver ce qui en est que j'ai pris ce déguisement. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Il faut donc qu'il ait bien souffert. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Cet entretien, en un tel jour, est bien mal à propos, et je souhaiterais qu'on nous l'épargnât. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Voilà un vieillard bien importun avec ses relations. (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANTE)
Vous étiez bien en droit de regarder la maison de Monsieur_le_Marquis comme la vôtre, et de descendre ici tout d'un coup, sans s'arrêter dans le village. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Vous ne sauriez croire combien vous m'affligez, ma mère, vous ne vous y prenez pas bien, vous me désespérez. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Vous avez bien de la mémoire, Monsieur. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Vous avez les façons bien algériennes ! (Acte 1, scène 6, MADAME ARGANTE)
Vous me traitez bien mal, Madame. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Ils aimeraient nous voir morts, mais nous prétendons vieillir bien davantage, ah ! ah ! (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
Ce pauvre Frontin avait bien deviné qu'elle était comme ma femme qui m'était infidèle. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Il me semble lui avoir entendu dire qu'il avait vu mourir le Marquis, et il ne nous refusera pas de l'assurer à ma fille, si son maître disait le contraire ; il sera bien aise de nous servir ; n'est-ce pas, bonhomme ? (Acte 1, scène 13, MADAME ARGANTE)
Je l'ai si bien vu mort, nous disait-il, qu'il me semble le voir encore. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Eh bien, Monsieur, nous voici seuls, et vous pouvez en liberté me parler de mon mari ; ne prenez point garde à ma douleur, elle m'est mille fois plus chère que tous les plaisirs du monde. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)
Je finis ma vie dans les plus grands malheurs, me disait-il ; mais mon coeur a joui d'un bien qui les a tous adoucis : c'est la certitude où je suis que la Marquise n'aimera jamais que moi. (Acte 1, scène 16, LE MARQUIS)
Attendez, Monsieur, il faut s'expliquer ; oui, les apparences peuvent être contre moi ; mais laissez-moi vous dire ; je mérite bien qu'on m'écoute. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)
Je connaissais bien le Marquis, et j'ai peut-être porté la douleur au delà même de ce qu'un coeur comme le sien l'aurait voulu. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)
Dites donc que j'y consens, ce qui est bien différent, et que j'y consens tourmentée par une mère à qui je suis chère, qui me doit l'être, qui n'a jamais rien aimé tant que moi, et que mes refus désolent. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)
Non, je conçois même par ce détail que vous seriez bien aise de revoir le Marquis. (Acte 1, scène 16, LE MARQUIS)
C'est le seul bien qui me restait, et c'est après vous le seul que je regrette. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)
Monsieur, je n'ai plus rien à dire, jugez de mon embarras, et je me sauve bien confuse de tout ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 17, MADAME ARGANTE)

L'Ã‰COLE DES MÃˆRES (1732)

Oui, vous voilà fort bien déguisé, et avec cet habit-là, vous disant mon cousin, je crois que vous pouvez paraître ici en toute sûreté ; il n'y a que votre air qui n'est pas trop d'accord avec la livrée. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il a l'air d'un cousin de bien loin : il n'a point la tournure d'un parent, ce garçon-là. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Serais-tu capable de rendre service à un honnête homme, qui t'en récompenserait bien ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Tu vois bien que ce mariage-là ne convient point. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Le cousin La Ramée pourrait bien nous venir de là. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Eh bien, pendant que la compagnie, avant le souper, sera dans l'appartement de Madame, Monsieur nous attendra dans cette salle-ci, sans lumière pour n'être point vu, et nous y viendrons, Angélique et moi, pour examiner le parti qu'il y aura à prendre. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ce serait un parti bien extrême. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Mais tout coup vaille ; pour se mettre à son aise, il faut quelquefois risquer son honneur, il s'agit d'ailleurs d'une jeune victime qu'on veut sacrifier, et je crois qu'il est généreux d'avoir part à sa délivrance, sans s'embarrasser de quelle façon elle s'opérera : Monsieur payera bien, cela grossira ta dot, et nous ferons une action qui joindra l'utile au louable. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Eh bien, je parlerai de vous à Monsieur Damis, qui pourra vous donner à ma fille ; demeurez ici jusqu'à ce soir, et laissez-nous. (Acte 1, scène 3, MADAME-ARGANTE)
Il est bien question de l'âge d'un mari avec une fille élevée comme la mienne ! (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
Que non, Madame, elle les trouvera bien sans que je m'en mêle. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il faudrait qu'elle l'eût bien difficile, si elle ne s'accommodait pas d'un homme qui l'adorera. (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
Ils seront donc bien modestes. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Eh bien, songez-y donc, et souvenez-vous qu'ils me déplaisent. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Parlez bien, et je ne me fâcherai point. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Aussi voyez-vous que vous en êtes récompensée ; je ne vous donne pas un jeune extravagant qui vous négligerait peut-être au bout de quinze jours, qui dissiperait son bien et le vôtre, pour courir après mille passions libertines ; je vous marie à un homme sage, à un homme dont le coeur est sûr, et qui saura tout le prix de la vertueuse innocence du vôtre. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Eh bien, je veux l'apprendre aussi. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Eh bien, Mademoiselle, à quoi en êtes-vous ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Je t'assure que non ; c'est bien assez qu'il m'épouse. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Eh bien, ma mère n'a qu'à l'aimer pour nous deux ; car pour moi je n'aimerai jamais qu'Eraste. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il le mérite bien. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
C'est lui qui est aimable, qui est complaisant, et non pas ce Monsieur Damis que ma mère a été prendre je ne sais où, qui ferait bien mieux d'être mon grand-père que mon mari, qui me glace quand il me parle, et qui m'appelle toujours ma belle personne ; comme si on s'embarrassait beaucoup d'être belle ou laide avec lui : au lieu que tout ce que me dit Eraste est si touchant ! (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je sais bien qu'il sera inconsolable : N'est-on pas bien à plaindre, quand on s'aime tant, de n'être pas ensemble ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ma mère dit qu'on est obligé d'aimer son mari ; eh bien ! (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Qu'on me donne Eraste ; je l'aimerai tant qu'on voudra, puisque je l'aime avant que d'y être obligée, je n'aurai garde d'y manquer quand il le faudra, cela me sera bien commode. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Tu as raison : mais quand ma mère me parle, je n'ai plus d'esprit ; cependant je sens que j'en ai assurément ; et j'en aurais bien davantage, si elle avait voulu ; mais n'être jamais qu'avec elle, n'entendre que des préceptes qui me lassent, ne faire que des lectures qui m'ennuient, est-ce là le moyen d'avoir de l'esprit ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je m'en fie bien à vous. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Moi qui suis naturellement vertueuse, sais-tu bien que je m'endors quand j'entends parler de sagesse ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Sais-tu bien que je serai fort heureuse de n'être pas coquette ? (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Je ne la serai pourtant pas ; mais ma mère mériterait bien que je la devinsse. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Fort bien. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Non, non, il vous a paru mieux que cela ; car j'ai dit bien franchement que je vous aime : mais il faut m'excuser, Eraste, car je ne savais pas que vous étiez là. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Au contraire, je suis bien aise que vous l'ayez appris sans qu'il y ait de ma faute ; je n'aurai plus la peine de vous le cacher. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Oui, Frontin et moi nous aurons soin de tout : vous allez vous revoir bientôt ; mais retirez-vous. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je voudrais bien savoir à qui tu en as ! (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Je veux bien que Monsieur La Ramée en ait un ; mais il ne lui est pas permis de se servir de celui d'un autre. (Acte 1, scène 9, CHAMPAGNE)
Oui, celui d'un autre : en un mot, cette mine-là ne lui appartient point ; elle n'est point à sa place ordinaire, ou bien j'ai vu la pareille à quelqu'un que je connais. (Acte 1, scène 9, CHAMPAGNE)
Voilà bien, en effet, des discours d'un butor comme toi, Champagne : est-ce qu'il n'y a pas mille gens qui se ressemblent ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Mon fils même ne sait rien de mon dessein : et c'est à cause de cela que je vous ai prié de vouloir bien me donner le nom de Damis, au lieu de celui d'Orgon, qu'on mettra dans le contrat. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR-DAMIS)
Mais, Monsieur, on vous attend ; vous savez que j'ai permis que nos amis se déguisassent, et fissent une espèce de petit bal tantôt ; le voulez-vous bien ? (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
Oui, il y a bien de la différence. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Seriez-vous bien aise, si je vous disais oui ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Du tout ; je ne saurais ; et ce n'est pas par malice, c'est naturellement : et vous, qui êtes, à ce qu'on dit, un si honnête homme, si, en faveur de ma sincérité, vous vouliez ne me plus aimer et me laisser là, car aussi bien je ne suis pas si belle que vous le croyez, tenez, vous en trouverez cent qui vaudront mieux que moi. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Ce que vous dites là est bien raisonnable, et je ferai grand cas de vous si vous continuez. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Eh bien ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-DAMIS)
Vous marchandez ma fidélité ; mais je suis dans mon jour d'esprit, il n'y a rien à faire, je sens combien il faut être discret. (Acte 1, scène 13, FRONTIN)
Je te payerai bien. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR-DAMIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Vraiment, ce n'est pas là l'embarras, et je vous le répéterais avec plaisir, mais vous le savez bien assez. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Eh bien, jeune extravagante, un couvent, plus austère que moi, me répondra des égarements de votre coeur. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Vous voyez bien qu'on ne me recevrait pas au couvent. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR-DAMIS)
Ce fripon-là, c'est mon fils, à qui, tout bien examiné, je vous conseille de donner votre fille. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR-DAMIS)
Si bien fermer tous les passages, v.8 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)

LE PRÃ‰JUGE VAINCU (1746)

Eh bien ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il me le faut, te dis-je, et bien complet avec toutes ses circonstances ; je veux dire avec ta main et toute ta personne, je veux que tu m'épouses. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je sais bien ce que je fais, fiez-vous à moi. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
J'en serais consentante si vous ne vous en retourniais pas bientôt à Paris, vous autres. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je serais bien aise de le savoir. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Lépine est un garçon à qui je veux du bien, et tu me parais une bonne fille. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Malgré les grands biens que m'a laissé mon père, je suis d'une famille de simple bourgeoisie. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Oui, je m'attends bien à des mépris, mais je ne les éviterais peut-être pas si je me déclarais sans détour, et ils ne me laisseraient plus de ressource, au lieu qu'alors ils ne s'adresseront pas à moi. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Fort bien ! (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Dorante est bien hardi ! (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je ne parlais pas de sa figure ; je ne l'ai jamais trop remarquée ; non qu'il ne soit assez bien fait ; ce n'est pas là ce que j'attaque. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Voilà un début bien sérieux. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
C'est donc quelque chose de bien étrange ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Croyez-moi, Dorante, vous estimez trop les biens : et le bon usage que vous faites des vôtres vous excuse. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous m'avez laissé la liberté d'en décider, à ce que m'a dit Monsieur, et vous avez bien prévu, je pense, que je ne l'accepterais pas. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Quel est cet honnête homme de vos amis qui songeait à ma fille, et qui se serait cru si heureux de partager ses grands biens avec elle ? (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
Je ne vous en veux point, Dorante ; j'en suis bien éloignée, je vous assure. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
N'est-ce pas là un homme bien hardi, bien digne de l'accueil que tu lui as attiré de ma part ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Écoute, je ne te querelle point ; mais ta bévue me met dans une situation bien fâcheuse. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
À quelque prix que ce soit, tu penses fort bien. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, j'ai pleuré, je pleure encore ; et je n'y renonce pas, j'en ai peut-être pour le reste de l'année, qui n'est pas bien avancée. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Vous le savez bien, Madame, vous qui nous renvoyez tous deux, mon maître et moi, comme de trop minces personnages ; ce qui fait que nous partons. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Il ne me le pardonnera pas, Lisette, et Dorante le sait bien. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Il faudra bien du moins que Dorante retarde de quelques jours ; car toute réflexion faite, j'allais dire à Lisette que j'approuve qu'elle t'épouse ; et ton maître, qui t'aime, assistera sans doute à ton mariage. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
N'est-on pas bien récompensée de l'intérêt qu'on prend à vous ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Savais-je alors que son maître devait lui faire tant de bien ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Un concierge a bien son mérite. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 11, DORANTE)
Je vous cherchais, Dorante, et je viens vous sommer de la parole que vous m'avez donnée tantôt, vous ne savez pas que j'ai encore une fille, une cadette qui vaut bien son aînée. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Il faut avouer que vous vous êtes bien mal conduit dans tout ceci. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Je le veux bien, à condition pourtant qu'il ne saura pas que je vous le défends. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)

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LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (1732)

Mais, Princesse, faites-moi la grâce tout entière ; si vous voulez me donner un régal bien complet, laissez-moi le plaisir de vous interroger moi-même à ma fantaisie. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Fort bien. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
Au bout de quelques années, Cléomène mourut, aussi bien que la Princesse son épouse, qui ne lui survécut que six mois et qui, en mourant, mit au monde un prince qui disparut, et qu'on eut l'adresse de soustraire à Léonidas, qui n'en découvrit jamais la moindre trace, et qui mourut enfin sans enfants, regretté du peuple qu'il avait bien gouverné, et qui vit tranquillement succéder son frère, à qui je dois la naissance, et au rang de qui j'ai succédé moi-même. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
Vous l'aurez donc bientôt en votre pouvoir. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Jusque-là j'avais bien entendu parler de l'amour ; mais je n'en connaissais que le nom. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
Ce que je commence à imaginer de plus clair, c'est que ces charmes-là pourraient bien avoir mis les nôtres en campagne. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Voilà, certes, une aventure bien singulière. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Oui ; mais, Madame, si, sous votre habit d'homme, Hermocrate allait reconnaître cette dame à qui il a parlé dans la forêt, vous jugez bien qu'il ne vous gardera pas chez lui. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Surtout conserve bien la copie des deux portraits que tu as faits qui sont d'Hermocrate et de sa soeur. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
Il y aura bien de l'ouvrage à tout ceci, Madame, et votre sexe... (Acte 1, scène 2, HERMIDAS)
Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s'il vous plaît, que nous comptions ensemble : je vous ai d'abord pris pour deux fripons ; mais je vous fais réparation : vous êtes deux friponnes. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je t'en empêcherai bien, moi ; car tu serais le premier à te repentir du tort que tu nous ferais. (Acte 1, scène 2, HERMIDAS)
Oui-da, il y a toute apparence ; car je suis bien aise de l'avoir. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Nous le savions bien. (Acte 1, scène 2, PHOCION)
Et voilà pourquoi Madame a pris le parti de se déguiser pour paraître ; ainsi tu vois bien qu'il n'y a point de mal à tout cela. (Acte 1, scène 2, HERMIDAS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Chacun prend ce qu'il peut : voilà bien de quoi ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Va, compte sur ma parole ; tu jouiras bientôt d'un sort qui ne te laissera envier celui de personne. (Acte 1, scène 2, PHOCION)
Il est vrai, Seigneur, que ce jardinier m'a traité brusquement ; mais vos politesses m'en dédommagent ; et si ma physionomie, dont vous parlez, vous disposait à me vouloir du bien, je la croirais en effet la plus heureuse du monde ; et ce serait, à mon gré, un des plus grands services qu'elle pût me rendre. (Acte 1, scène 4, PHOCION)
Cela ne suffit pas ; je crains de faire un ami que je perdrai bientôt. (Acte 1, scène 4, AGIS)
Je n'ai à l'entretenir de rien de secret, Madame ; il s'agit d'une grâce que j'ai à obtenir de lui, et je compterai d'avance l'avoir obtenue, si vous voulez bien me l'accorder vous-même. (Acte 1, scène 5, PHOCION)
Il en est même qui m'ont permis de vivre quelque temps avec eux ; et j'ai espéré que l'illustre Hermocrate ne me refuserait pas, pour quelques jours, l'honneur qu'ils ont bien voulu me faire. (Acte 1, scène 5, PHOCION)
Il est vrai, Seigneur, qu'à vous voir, vous paraissez bien digne de cette hospitalité vertueuse que vous avez reçue ailleurs ; mais il ne sera pas possible à Hermocrate de s'honorer du plaisir de vous l'offrir ; d'importantes raisons, qu'Agis sait bien, nous en empêchent ; je voudrais pouvoir vous les dire, elles nous justifieraient auprès de vous. (Acte 1, scène 5, LÉONTINE)
Allons aux expédients : Eh bien ! (Acte 1, scène 5, PHOCION)
Puisque vous ne pouvez, Madame, vous rendre à la prière que je vous ai faite, il n'est plus question de vous en presser ; mais peut-être m'accorderez-vous une autre grâce, c'est de vouloir bien me donner un conseil qui va décider de tout le repos de ma vie. (Acte 1, scène 6, PHOCION)
Elle se retira bientôt après, et rentra dans une maison que je remarquai. (Acte 1, scène 6, PHOCION)
Je le dis à ma honte : mais ils ne sont plus, ou le peu qui m'en reste va se passer bientôt. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
Je regarde comme des bienfaits ces instances qu'on vous fait pour moi, Seigneur ; jugez de ma reconnaissance pour vous, si elles ne sont pas inutiles. (Acte 1, scène 7, PHOCION)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, HERMOCRATE)
À une indifférence que j'ai bien prévue. (Acte 1, scène 8, PHOCION)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, PHOCION)
Ce fut donc dans ces solitudes où je vous rencontrai, vous promenant aussi bien que moi ; je ne savais qui vous étiez d'abord, cependant, en vous regardant, je me sentis émue ; il semblait que mon coeur devinait Hermocrate. (Acte 1, scène 8, PHOCION)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, PHOCION)
Garde-t'en bien, mon garçon. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Je sais bien qu'elle est considérable. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Combien avez-vous reçu de cette dame, tant en monnaie qu'en grosses pièces ? (Acte 2, scène 1, DIMAS)
C'est encore un coeur que je pourrais bien prendre en passant. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 2, scène 2, HERMIDAS)
Écoutez aussi, Agis, au milieu du plaisir que j'ai de vous voir si sensible, il me vient une inquiétude ; l'amour peut altérer bientôt de si tendres sentiments ; un ami ne tient point contre une maîtresse. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
Rassurez-vous, Agis ; vous ne me regretterez point ; vous avez craint de connaître ce que c'est que la douleur de perdre un ami ; je vais l'éprouver bientôt ; mais vous ne la connaîtrez point. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
Les biens qu'on m'a laissés me jettent aujourd'hui dans la nécessité de fuir. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
Je voudrais bien ne le devenir jamais. (Acte 2, scène 3, AGIS)
Allez, Madame Phocion, votre entretien tout à l'heure était bien gardé, car il avait trois sentinelles. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Ils ne manqueront pas aussi de récompenser le mien, car il est bien honnête. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Tenez, Madame, tantôt son valet, qui est un autre espiègle, est venu me dire : Eh bien ! (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Que la sagesse s'accommode ; mariez-vous ; il y aura encore de la place pour elle : le métier de brave femme a bien son mérite. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Il le faudra bien pour me donner le temps de me résoudre à notre union. (Acte 2, scène 7, LÉONTINE)
Eh bien, as-tu découvert quelque chose ? (Acte 2, scène 9, HERMOCRATE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 10, PHOCION)
Il faudra bien qu'il me cède ce reste-là ; un portrait vient de terrasser la prud'homie de la soeur, j'en ai encore un au service du frère ; car toute sa raison ne mérite pas les frais d'un nouveau stratagème. (Acte 2, scène 10, PHOCION)
Eh bien ! (Acte 2, scène 11, PHOCION)
Oui ; mais tout cela ne nous rend pas plus savants ; nous nous aimions avant que d'être inquiets ; nous aimons-nous de même, ou bien différemment ? (Acte 2, scène 11, PHOCION)
Pour de mes yeux, je n'en réponds point ; ils peuvent bien vous dire que je vous aime ; mais je n'aurai pas à me reprocher de vous l'avoir dit, moi. (Acte 2, scène 11, PHOCION)
Cependant il faut que je le voie avant qu'il vous parle ; car il pourrait bien vous renvoyer dès aujourd'hui, et nous avons besoin d'un peu de temps pour voir ce que nous ferons. (Acte 2, scène 11, AGIS)
C'est bien dit, Agis ; allez-y dès ce moment ; il faudra bien nous retrouver, car j'ai bien des choses à vous dire. (Acte 2, scène 11, PHOCION)
Eh bien ! (Acte 2, scène 12, HERMOCRATE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 12, PHOCION)
Tu as bien fait, Arlequin, je ne te blâme point. (Acte 2, scène 13, HERMOCRATE)
Par une raison toute naturelle, Seigneur ; j'étais bien aise d'avoir le portrait d'un homme illustre, et de le montrer aux autres. (Acte 2, scène 14, HERMIDAS)
C'est l'instant où je triomphe, dites-vous ; ne le laissons pas perdre, il est précieux : vos yeux me regardent avec une tendresse que je voudrais bien qu'on recueillît, afin d'en conserver l'image. (Acte 2, scène 14, PHOCION)
Il m'a tantôt marqué tant d'estime pour vous, il m'en a dit tant de bien, que je lui ai promis qu'il resterait, et que vous y consentiriez ; je lui en ai donné ma parole : son séjour sera court, et ce n'est pas la peine de m'en dédire. (Acte 2, scène 17, LÉONTINE)
Je vous rends grâce de votre complaisance, mon frère ; et en vérité Phocion mérite bien qu'on l'oblige. (Acte 2, scène 17, LÉONTINE)
Écoutez ; on ne sait pas ce qu'on fait, quand on se confine dans la retraite ; et nous avons été bien vite, quand nous avons pris un parti si dur. (Acte 2, scène 17, LÉONTINE)
Fort bien. (Acte 2, scène 17, HERMOCRATE)
Un homme, à votre âge, sera partout le bienvenu quand il voudra changer d'état. (Acte 2, scène 17, LÉONTINE)
J'en serais charmée, Hermocrate, nous n'avons pas plus de raison que les dieux qui ont établi le mariage ; et je crois qu'un mari vaut bien un solitaire. (Acte 2, scène 17, LÉONTINE)
Hermocrate et sa soeur m'ont obsédée tour à tour ; ils doivent tous deux m'épouser en secret : je ne sais combien de mesures sont prises pour ces mariages imaginaires. (Acte 3, scène 1, PHOCION)
Non, on ne saurait croire combien l'amour égare ces têtes qu'on appelle sages ; et il a fallu tout écouter, parce que je n'ai pas encore terminé avec Agis. (Acte 3, scène 1, PHOCION)
Oui, Madame ; Dimas, sans savoir pourquoi, m'a fourni un homme à qui je les ai remises ; et comme la distance d'ici au château est petite, vous aurez bientôt des nouvelles. (Acte 3, scène 1, HERMIDAS)
Oui-da, vous avez raison ; partez, c'est fort bien dit. (Acte 3, scène 2, PHOCION)
Eh bien ! (Acte 3, scène 3, PHOCION)
Charmante Aspasie, si vous saviez combien je suis combattu ! (Acte 3, scène 3, HERMOCRATE)
Si vous saviez combien je suis lasse de vous combattre ! (Acte 3, scène 3, PHOCION)
Votre coeur fait bien des façons, Hermocrate ; soyez agité tant que vous voudrez ; mais partez, puisque vous ne voulez pas faire le mariage ici. (Acte 3, scène 3, PHOCION)
Jugez avec combien de soin il faut que je le cache, et de ce qu'il deviendrait entre les mains d'une Princesse qui le fait chercher à son tour, et qui apparemment ne respire que sa mort. (Acte 3, scène 3, HERMOCRATE)
J'aurais cru que la gloire de pardonner à ses ennemis valait bien l'honneur de les haïr toujours, surtout quand ces ennemis sont innocents du mal qu'on nous a fait. (Acte 3, scène 3, PHOCION)
Il ne sera pas longtemps avec nous ; nos amis fomentent une guerre chez l'ennemi, auquel il se joindra ; les choses s'avancent, et peut-être bientôt les verra-t-on changer de face. (Acte 3, scène 3, HERMOCRATE)
Oui, vous m'avez bien servie tous deux. (Acte 3, scène 4, PHOCION)
Fort bien ; puisqu'il vous attend, ne nous pressons pas. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Voute manigance est bientôt finie. (Acte 3, scène 4, DIMAS)
J'ai bien fait de les intimider. (Acte 3, scène 5, PHOCION)
Vous saurez bientôt, à votre tour, de quel prix votre coeur est pour le mien. (Acte 3, scène 5, PHOCION)
Oui, cela se peut bien ; mais que voulez-vous ? (Acte 3, scène 7, HERMOCRATE)
Un sentiment qui pourrait bien se venger un jour du mépris que vous en avez fait. (Acte 3, scène 7, AGIS)
Préparez-vous à me voir changer bientôt d'état, à me suivre, si vous m'aimez : je pars aujourd'hui, et je me marie. (Acte 3, scène 7, HERMOCRATE)
Hé bien, je vous en offre autant. (Acte 3, scène 8, HERMOCRATE)

LA SURPRISE DE L'AMOUR (1723)

C'est donc un oisiau bien rare qu'un homme, pour en être si envieuse ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
Eh, je dis franchement que je serais bian empêchée de ne pas t'aimer, car t'es bien agriable. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
Et pourquoi donc ça, est-ce qu'il y a du mal à aimer son prochain, et morgué je m'en vas lui gager, moi, que ça se pratique chez les Turcs, et si ils sont bien méchants. (Acte 1, scène 1, PIERRE)
Oh, on n'est pas toujours dans la même disposition, l'esprit aussi bien que le temps est sujet à des nuages. (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
Pour moi, quand mon esprit va bien, je ne m'embarrasse guère du brouillard. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Avec cela, il me semble que je ne me porte pas bien. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Es-tu fou, si tu n'es pas malade, comment trouves-tu donc que tu ne te portes pas bien ? (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
Cependant, je me sens pesant et lourd, j'ai une fainéantise dans les membres, je bâille sans sujet, je n'ai du courage qu'à mes repas, tout me déplaît ; je ne vis pas, je traîne, quand le jour est venu, je voudrais qu'il fût nuit ; quand il est nuit, je voudrais qu'il fût jour : voilà ma maladie, voilà comment je me porte bien et mal. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Cela n'est-il pas bien singulier ? (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
Une femme ne veut être ni tendre ni délicate, ni fâchée ni bien aise ; elle est tout cela sans le savoir, et cela est charmant. (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
Eh bien, Monsieur, queussi, queumi, voilà mon histoire, j'étais tout aussi sot que vous : vous faites pourtant un portrait qui fait venir l'envie de l'original. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Oui, est-ce que tout cela n'est pas bien joli. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Fi, par la morbleu, c'est bien dommage, voilà un sot trésor, de se trouver sur ce chemin-là. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ah, c'est toi, Maître_Pierre, je t'aurais cru plus raisonnable, eh bien, Jacqueline, c'est donc pour lui que tu as le coeur tendre ? (Acte 1, scène 3, LÉLIO)
Oui, Monsieur, il y a bien deux ans en ça que ça m'est venu... (Acte 1, scène 3, JACQUELINE)
Parguenne, aussi tu t'embarbouilles dans je ne sais combien de paroles qui ne sarvont de rian, et Monsieur, pard la patience. (Acte 1, scène 3, JACQUELINE)
Voilà le caractère perfide qui va venir, je t'expliquerai cela plus au long une autre fois, mais tu le sentiras bien, adieu, pauvre homme, je n'ai plus rien à te dire, ton mal est sans remède. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Eh bien, on m'a dit que cette comtesse est ici, et qu'elle veut vous parler : j'ai mauvaise opinion de cela. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Voilà un jeune homme bien sauvage. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, j'aurai tous les égards que mérite votre recommandation, et je vous prie de m'excuser si j'ai fui ; mais je vous avoue que vous êtes d'un sexe avec qui j'ai cru devoir rompre pour toute ma vie : cela vous paraîtra bien bizarre. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Il faut bien que justice se fasse. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
J'ai bien vu que nous ne nous entendions point ; si votre maîtresse n'avait fait que renoncer à son attachement ridicule, eh ! (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Ah, ah, ah, il faudrait bien des conversations comme celle-là pour en faire une raisonnable. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Courage Monsieur, vous voilà tout déferré : décochez-lui-moi quelque trait bien hétéroclite, qui sente bien l'original. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
C'est assurément mettre les hommes bien bas, que de les juger indignes de la tendresse d'une femme : l'idée est neuve. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
On voit bien que vous êtes fâchée, Madame. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Monsieur, vous êtes bien curieux d'être humilié dans vos confrères. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Fiez-vous à moi, Monsieur, vous ne connaissez pas votre misère, j'oserai vous le dire : vous voilà bien irrité contre les femmes ; je suis peut-être, moi, la moins aimable de toutes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Eh morbleu, pourquoi prêcher la fin du monde, cela coupe la gorge à tout : soyons raisonnables, condamnez les amants déloyaux, les conteurs de sornettes, à être jetés dans la rivière, une pierre au col, à merveille : enfermez les coquettes entre quatre murailles ; fort bien, mais les amants fidèles, dressez-leur de belles et bonnes statues pour encourager le public ; vous riez adieu, pauvres brebis égarées : pour moi, je vais travailler à la conversion d'Arlequin. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Pour moi, je me sais bon gré que la nature m'ait manquée, et je me passerai bien de la façon qu'elle aurait pu me donner de plus, c'est autant de sauvé, c'est un ridicule de moins. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Madame, n'appelez point cette faiblesse-là, ridicule, ménageons les termes, il peut venir un jour où vous serez bien aise de lui trouver une épithète plus honnête. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
Eh bien il vous tournera : c'est si peu de chose que l'esprit, après tout, il n'est pas encore sûr que la nature vous ait absolument manquée. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
Combien voyons-nous de choses qui sont d'abord merveilleuses, et qui finissent par faire rire : je suis un homme à pronostic, voulez-vous que je vous dise, tenez, je crois que votre merveilleux est à fin de terme. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
Cela se peut bien, Madame, cela se peut bien, les fous sont quelquefois inspirés. (Acte 1, scène 8, LÉLIO)
Tiens mon enfant, moi indigne je te fais un cercle à l'imitation de ce Romain, et sous peine des vengeances de l'Amour, qui vaut bien la République_de_Rome, je t'ordonne de n'en sortir que soupirant pour les beautés de Madame. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
Vous montrez là certaine impatience qui pourra venir à bien : faisons-la profiter par un petit tour de cercle. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
Vous ne savez pas encore combien il est tendre. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
Je vois bien qu'ils nous apprêteront à rire. (Acte 1, scène 9, COLOMBINE)
La fine mouche, je vois bien que tu cherches midi à quatorze heures. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Ton maître est un visionnaire, qui te fait faire pénitence de ses sottises : dans le fond tu me fais pitié, c'est dommage qu'un jeune homme comme toi, assez bien fait, et bon enfant, car tu es sans malice. (Acte 1, scène 9, COLOMBINE)
Sommes-nous bien dans notre état naturel ? (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Vous voilà pourtant bien rêveuse. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Je n'ai d'autres raisons pour lui parler, que le mariage de ces jeunes gens : il ne m'a point dit ce qu'il veut donner à la fille, je suis bien aise que le neveu de mon fermier trouve quelque avantage, mais, sans nous parler, Lélio peut me faire savoir ses intentions, et je puis le faire informer des miennes. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
Le chemin de tout le monde, quand on a affaire aux gens, c'est d'aller leur parler, mais cela n'est pas commode, le plus court est de l'entretenir de loin, vraiment on s'entend bien mieux : lui parlerez-vous avec une sarbacane, ou par procureur ? (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Mademoiselle Colombine, vos fades railleries ne me plaisent point du tout ; je vois bien les petites idées que vous avez dans l'esprit. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
D'ailleurs la conversation que nous avons eue tantôt ensemble, jointe aux plaisanteries que le Baron a continué de faire chez moi, pourraient donner matière à de nouvelles scènes, que je suis bien aise d'éviter ; tiens prends ce billet. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
Je vous conseille de lui répondre sur une carte, cela sera bien aussi drôle. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
« Vous savez la prière que je vous ai faite tantôt au sujet du mariage de nos jeunes gens, je vous prie de vouloir bien me marquer là-dessus quelque chose de positif. » (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Eh bien, Monsieur, faites-vous réponse ? (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
C'est-à-dire que vous êtes bien charmé du parti que prend ma maîtresse. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Il faut bien que cela se passe. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
J'ai bien affaire, moi, d'être honnête à mes dépens. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Puisqu'on ne peut avoir l'honneur de ta compagnie qu'à ce prix-là, je le veux bien, promenons-nous. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Elle me regarde, elle voit bien que je fais semblant de ne pas songer à elle. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Cela se peut bien. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Savez-vous bien, Monsieur le butor, que je vous trouve à mon gré, et qu'il faut que vous soupiriez pour moi ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Vous en parlez bien à votre aise : elle a la malice de me dire qu'elle me haïra. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Les plus courtes folies sont les meilleures : l'homme est faible, tous les philosophes du temps passé nous l'ont dit, et je m'en fie bien à eux : vous vous croyez leste et gaillard, vous n'êtes point cela ; ce que vous êtes est caché derrière tout cela : si j'avais besoin d'indifférence et qu'on en vendît, je ne ferais pas emplette de la vôtre, j'ai bien peur que ce ne soit une drogue de charlatan, car on dit que l'Amour en est un, et franchement vous m'avez tout l'air d'avoir pris de son Mithridate. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Je pars ; mais mon avis est que vous avez la vue trouble ; attendez qu'elle s'éclaircisse, vous verrez mieux votre chemin ; n'allez pas vous jeter dans quelque ornière, vous embourber dans quelque pas : quand vous soupirerez, vous serez bien aise de trouver un écho qui vous réponde : n'en dites rien, ma maîtresse est étourdie du bateau, la bonne dame bataille, et c'est autant de battu ; motus, Monsieur, je suis votre servante. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Ce voyage-là, pourrait bien être une culbute à gauche, au lieu d'une culbute à droite. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Bon, ta Colombine, il s'agit bien de Colombine : veux-tu encore aimer, dis ? (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
Il faut avouer que les bizarreries de l'esprit d'une femme sont des pièges bien finement dressés contre nous ! (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
Oh, sans l'inimitié que j'ai vouée à l'amour, j'extravaguerais actuellement, peut-être : je sens bien qu'il ne m'en faudrait pas davantage, je serais piqué, j'aimerais : cela irait tout de suite. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
J'ai toujours entendu dire, il a du coeur comme un César : mais si ce César était à ma place, il serait bien sot. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Que je suis heureux, dans cette occasion-ci, d'être à l'abri de tous ces périls : le voilà, ce billet insultant, malhonnête ; mais cette réflexion-là me met de mauvaise humeur ; les mauvais procédés m'ont toujours déplu, et le vôtre est un des plus déplaisants, Madame_la_Comtesse ; je suis bien fâché de ne l'avoir pas rendu à Colombine. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
Eh bien, ce billet n'est pas d'elle. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Si fait, j'ai remarqué qu'elle vous aimera bientôt. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Vous : il n'y a qu'un moment, mais c'est que la mémoire vous faille, comme à moi : voulez-vous que je vous dise, il est bien aisé de voir que le coeur vous démange ; vous parlez tout seul, vous faites des discours qui ont dix lieues de long, vous voulez vous en aller en Turquie, vous mettez vos bottes, vous les ôtez, vous partez, vous restez, et puis du noir, et puis du blanc : pardi, quand on ne sait ni ce qu'on dit ni ce qu'on fait, ce n'est pas pour des prunes : et moi, que ferai-je après, quand je vois mon maître qui perd l'esprit ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Mais encore une fois, je vous dis que Colombine m'attrapera, je le sens bien. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Par la mardi, vous parlez d'or, vous m'ôtez plus de cent pesant de dessus le corps, et vous prenez bien la chose. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Monsieur, si je deviens amoureux, je veux avoir la consolation que vous le soyez aussi, afin qu'on dise toujours : tel valet, tel maître : je ne m'embarrasse pas d'être un ridicule, pourvu que je vous ressemble ; si la comtesse vous aime, je viendrai vitement vous le dire, afin que cela vous achève : par bonheur que vous êtes déjà bien avancé, et cela me fait un grand plaisir. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Je prierai pourtant la Comtesse d'ordonner à Colombine de laisser ce malheureux en repos : mais peut-être elle est bien aise elle-même que l'autre travaille à lui détraquer la cervelle, car Madame_la_Comtesse n'est pas dans le goût de m'obliger. (Acte 2, scène 6, LÉLIO)
Eh bien, que veux-tu ? (Acte 2, scène 6, LÉLIO)
Ce voisinage-là me déplaît : je crois que je ferai fort bien de m'en aller, dût-elle en penser ce qu'elle voudra. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
Vous êtes bien difficile, Monsieur, et vos expressions sont bien naïves ! (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Oh mettez-vous dans l'esprit que mon opiniâtreté vaut bien la vôtre, et que je n'en démordrai point. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Eh bien, Monsieur, vous ne m'aimerez jamais, cela est-il si triste ? (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Oh je le vois bien, je vous ai écrit qu'il ne fallait plus nous voir, et je veux mourir si vous n'avez pris cela pour quelque agitation de coeur ; assurément vous me soupçonnez de penchant pour vous. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
J'ai bien de la peine à le croire. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
Moins gênée ; ma foi Madame, il ne faut pas que vous la soyez du tout, et tout bien pesé, je crois que nous ferons mieux de suivre les termes de votre billet. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
Adieu, Monsieur, vous parlez d'un air bien dégagé, et presque offensant, si j'étais vaine : cependant, et si j'en crois Colombine, je vaux quelque chose, à vos yeux mêmes. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Je vous trouve bien hardie d'oser, suivant votre petite cervelle, tirer de folles conjectures de mes sentiments ; et je voudrais bien vous demander sur quoi vous avez compris que j'aime Monsieur, à qui vous l'avez dit? (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Je vous jure que je l'ai cru comme je l'ai dit, et je l'ai dit pour le bien de la chose. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Il parlera bientôt bon français. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Eh bien, dites à cette heure ce que vous pensez de moi, hé, hé, hé. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Pardi je le veux bien. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
En diras-tu du bien ? (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
Je n'en dirai ni bien ni mal. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Voilà un sujet de querelle furieusement tiré par les cheveux : cela est bien subtil ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
J'y étais, je m'y connais, ou bien Lélio est le plus fourbe de tous les hommes ? (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Il faut avoir le coeur bien dur, pour donner du chagrin aux gens sans nécessité ! (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Colombine, je vous passe encore cette sottise-là : observez-vous bien dorénavant. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Je crois que oui : mais d'où vient vous faire un si grand monstre de cela, eh bien, vous aimez, voilà qui est bien rare ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Combien y a-t-il de diamants ? (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
La voilà, Madame, un autre que vous ne la verrait pas, mais vous êtes une femme de bien. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
C'est pour vous mirer quand il ne vous voit plus : il dit que ce portrait ressemble à une cousine qui est morte, et qu'il aimait beaucoup : il m'a défendu d'en rien dire, et de vous faire accroire qu'il est perdu ; mais il faut bien vous donner de la marchandise pour votre argent. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Madame, la cousine dont il parle, peut être morte, mais la cousine qu'il ne dit pas se porte bien, et votre cousin n'est pas votre parent. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Son coeur va-t-il bien ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
C'est bien à vous à vous apercevoir de cela ; n'avez-vous pas dessein de vivre en sauvage, de quoi vous plaignez-vous ? (Acte 3, scène 4, COLOMBINE)
Oh doucement, je veux du vrai dans mes amis, des manières franches et stables, et je n'en trouve point là ; dorénavant je ferai mieux de n'être ami de personne, car je vois bien qu'il n'y a que du faux partout. (Acte 3, scène 4, LÉLIO)
Je vois bien que je ne ferai rien par la feinte, il vaut mieux vous parler franchement. (Acte 3, scène 4, COLOMBINE)
Eh bien, dites que vous l'aimez. (Acte 3, scène 4, COLOMBINE)
Vous voyez donc bien que cela est embarrassant. (Acte 3, scène 4, LÉLIO)
Vous décidez bien cela à la légère ; en savez-vous plus que moi ? (Acte 3, scène 4, LÉLIO)
Rien, sinon que je vous ai donné la question, et que vous avez jasé dans vos souffrances : tenez vous gai, l'homme indifférent, tout ira bien. (Acte 3, scène 4, COLOMBINE)
Madame, il est vrai qu'Arlequin a trouvé une boîte de portrait que vous cherchiez ; je vous l'ai fait remettre sur-le-champ ; s'il vous a dit autre chose, c'est un étourdi, et je voudrais bien lui demander où est le portrait dont il parle ? (Acte 3, scène 6, LÉLIO)
Si fait, Monsieur, vous vous souvenez bien que vous lui avez parlé tantôt, je vous l'ai vu mettre après dans la poche du côté gauche. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Il le faut bien, Monsieur. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, vous me feriez bien du plaisir de l'obliger à vous dire qu'il vous aime, il n'aura pas plus tôt avoué cela, qu'il me pardonnera. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Je vous reconnais : l'alternative est bien de vous, Madame ! (Acte 3, scène 6, LÉLIO)
Eh bien, Madame ! (Acte 3, scène 6, LÉLIO)
Colas ne m'entendit pas bien, v.17 (Acte 3, scène 7, LA CHANTEUSE)

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L'ILE DES ESCLAVES (1725)

Oh cela se peut bien, chacun a ses affaires ; que je ne vous dérange pas ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Dans le pays d'Athènes j'étais ton esclave, tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais le plus fort : eh bien, Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là ; tu m'en diras ton sentiment, je t'attends là. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Doucement ; tes forces sont bien diminuées, car je ne t'obéis plus, prends-y garde. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Changez de nom à présent ; soyez le seigneur Iphicrate à votre tour ; et vous, Iphicrate, appelez-vous Arlequin, ou bien Hé. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Souvenez-vous en prenant son nom, mon cher ami, qu'on vous le donne bien moins pour réjouir votre vanité, que pour le corriger de son orgueil. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Il a bien été le vôtre. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Il n'a qu'à être bien obéissant, j'aurai mille bontés pour lui. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Non, ma belle enfant ; j'ai bien connu votre condition à votre habit, et j'allais vous parler de ce qui vous regarde, quand je l'ai vu l'épée à la main : laissez-moi achever ce que j'avais à dire. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Dès que c'est pour son bien, qu'y a-t-il à dire ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Dans votre pays, Euphrosine, on a bientôt dit des injures à ceux à qui l'on en peut dire impunément. (Acte 1, scène 3, TRIVELIN)
Je ne puis changer nos lois, ni vous en affranchir : je vous ai montré combien elles étaient louables et salutaires pour vous. (Acte 1, scène 3, TRIVELIN)
Elle me trompera bien si elle amende. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Eh bien, qu'elle commence toujours par excuser ma rancune ; et puis, moi, je lui pardonnerai quand je pourrai ce qu'elle m'a fait : qu'elle attende. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Oh que cela est bien inventé ! (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Restez, restez, un peu de honte est bientôt passée. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Je vous félicite du petit embarras que cela vous donne ; vous sentez, c'est bon signe, et j'en augure bien pour l'avenir : mais ce ne sont encore là que les grands traits ; détaillons un peu cela. (Acte 1, scène 3, TRIVELIN)
Madame se lève, a-t-elle bien dormi, le sommeil l'a-t-il rendu belle, se sent elle du vif, du sémillant dans les yeux ? (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Elle développe assez bien cela. (Acte 1, scène 3, TRIVELIN)
Achevez, achevez ; Madame soutiendra bien le reste. (Acte 1, scène 3, TRIVELIN)
Vous souvenez-vous d'un soir où vous étiez avec ce cavalier si bien fait ? (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Eh bien, y suis-je ? (Acte 1, scène 3, CL?ANTHIS)
J'essayai en pareille occasion de dire que Madame était une femme très raisonnable : oh, je n'eus rien, cela ne prit point ; et c'était bien fait, car je la flattais. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Adieu, notre bon ami ; je vous ai diverti, j'en suis bien aise. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Bientôt ? (Acte 1, scène 4, EUPHROSINE)
Eh oui, Madame, et le tout pour votre bien. (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
Eh bien... (Acte 1, scène 4, EUPHROSINE)
Il faut bien l'avouer. (Acte 1, scène 4, EUPHROSINE)
Fort bien. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Oh n'importe, je vois bien que vous n'êtes point méchant. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Ce caractère-là est donc bien plaisant ? (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Eh bien, tout ce qu'elle vous a dit, c'était des folies qui faisaient pitié, des misères, gageons ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Eh bien, je vous en offre autant, ce pauvre jeune garçon n'en fournira pas davantage ; extravagance et misère, voilà son paquet ; n'est-ce pas là de belles guenilles pour les étaler ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Croyez-moi, il y va du plus grand bien que vous puissiez souhaiter. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Du plus grand bien ? (Acte 1, scène 5, IPHICRATE)
Vous avez fort bien fait, vous n'y perdrez rien. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Adieu, vous saurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Malepeste, quand ce visage-là fait le fripon, c'est bien son métier. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Eh bien, faites. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Je suis d'avis d'une chose ; que nous disions qu'on nous apporte des sièges pour prendre l'air assis, et pour écouter les discours galants que vous m'allez tenir : il faut bien jouir de notre état, en goûter le plaisir. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Je savais bien que mes grâces entreraient pour quelque chose ici. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Vous m'allez dire que vous m'aimez, je le vois bien ; dites, Monsieur, dites ; heureusement on n'en croira rien. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Ah, ah, ah, que cela va bien ! (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Ah, ah, par ma foi, vous êtes bien aimable, et moi aussi. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Savez-vous bien ce que je pense ? (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Inspirez à Arlequin de s'attacher à moi ; faites-lui sentit l'avantage qu'il y trouvera dans la situation où il est ; qu'il m'épouse, il sortira tout d'un coup d'esclavage ; cela est bien aisé, au bout du compte. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Je vous prendrais bien, moi, si je n'aimais pas votre suivante un petit brin plus que vous. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Vous parlerez ensuite à Arlequin pour moi ; car il faut qu'il commence ; mon sexe, la bienséance et ma dignité le veulent. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Ils le veulent, si vous voulez ; car dans le grand monde on n'est pas si façonnier ; et sans faire semblant de rien, vous pourriez lui jeter quelque petit mot bien clair à l'aventure pour lui donner courage, à cause que vous êtes plus que lui ; c'est l'ordre. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
C'est assez bien raisonner. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Vous voilà bien étourdie ! (Acte 1, scène 7, CLÉANTHIS)
Vous êtes si belle, il faut bien vous donner son coeur, aussi bien vous le prendriez de vous-même. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Mon petit coeur en ferait bien son profit. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Reine, je suis bien tendre, mais vous ne voyez rien ; si vous aviez la charité d'être tendre aussi, oh ! (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
On m'avait promis que mon esclavage finirait bientôt, mais on me trompe, et c'en est fait, je succombe ; je me meurs, Arlequin, et tu perdras bientôt ce malheureux maître qui ne te croyait pas capable des indignités qu'il a souffertes de toi. (Acte 1, scène 9, IPHICRATE)
Tu disais bien que tu m'aimais, toi, quand tu me faisais battre ; est-ce que les étrivières sont plus honnêtes que les moqueries ? (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Mais par combien de bontés n'ai-je pas réparé cela ! (Acte 1, scène 9, IPHICRATE)
Tu as raison, mon ami, tu me remontres bien mon devoir ici pour toi, mais tu n'as jamais su le tien pour moi, quand nous étions dans Athènes. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Eh bien va, je dois avoir le coeur meilleur que toi ; car il y a plus longtemps que je souffre, et que je sais ce que c'est que de la peine ; tu m'as battu par amitié, puisque tu le dis, je te le pardonne ; je t'ai raillé par bonne humeur, prends-le en bonne part, et fais-en ton profit. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Mon pauvre patron, qu'il y a de plaisir à bien faire ! (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Mais enfin, je veux être un homme de bien ; n'est-ce pas là un beau projet ? (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Fi, que cela est vilain, de n'avoir eu pour tout mérite que de l'or, de l'argent et des dignités : c'était bien la peine de faire tant les glorieux : où en seriez-vous aujourd'hui, si nous n'avions pas d'autre mérite que cela pour vous ? (Acte 1, scène 10, CLÉANTHIS)
Voyons, ne seriez-vous pas bien attrapés ? (Acte 1, scène 10, CL?ANTHIS)
Allons, ma mie, soyons bonnes gens sans le reprocher, faisons du bien sans dire d'injures ; ils sont contrits d'avoir été méchants, cela fait qu'ils nous valent bien ; car quand on se repent, on est bon ; et quand on est bon, on est aussi avancé que nous. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Mais voilà qui est fait, je veux bien oublier tout ; faites comme vous voudrez ; si vous m'avez fait souffrir, tant pis pour vous ; je ne veux pas avoir à me reprocher la même chose, je vous rends la liberté ; et s'il y avait un vaisseau, je partirais tout à l'heure avec vous : voilà tout le mal que je vous veux ; si vous m'en faites encore, ce ne sera pas ma faute. (Acte 1, scène 10, CLÉANTHIS)
Ne parle plus de ton esclavage, et ne songe plus désormais qu'à partager avec moi tous les biens que les dieux m'ont donné, si nous retournons à Athènes. (Acte 1, scène 10, EUPHROSINE)
Voilà aussi mon dernier mot, qui vaut bien des paroles. (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)

LA MÃˆRE CONFIDENTE (1735)

Elle arrivera bientôt, elle est avec sa mère, je lui ai dit que j'allais toujours devant, et je ne me suis hâtée que pour avoir avec vous un moment d'entretien, sans qu'elle le sache. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ma famille vaut la sienne, sans contredit, mais je n'ai pas de bien, Lisette. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Ce n'est pas le bien d'Angélique qui me fait envie : si je ne l'avais pas rencontrée ici, j'allais, à mon retour à Paris, épouser une veuve très riche et peut-être plus riche qu'elle, tout le monde le sait, mais il n'y a plus moyen : j'aime Angélique ; et si jamais tes soins m'unissaient à elle, je me charge de ton établissement. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Vous êtes séduisant ; voilà une façon d'aimer qui commence à m'intéresser, je me persuade qu'Angélique serait bien avec vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous lui ferez donc sa fortune aussi bien qu'à moi, mais, Monsieur, vous n'avez rien, dites-vous ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je suis le neveu d'un homme qui a de très grands biens, qui m'aime beaucoup, et qui me traite comme un fils. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Encore passe, voilà une humeur qui peut nous dédommager de la vieillesse et des infirmités qu'il n'a pas : il n'a qu'à nous assurer son bien. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Non, vous avez un malheur qui me pique et que je veux vaincre ; mais retirez-vous, voici Angélique qui arrive, je ne lui ai pas dit que vous viendriez ici, quoiqu'elle s'attende bien de vous y voir ; vous reparaîtrez dans un instant et ferez comme si vous arriviez, donnez-moi le temps de l'instruire de tout, j'ai à lui rendre compte de votre personne, elle m'a chargée de savoir un peu de vos nouvelles, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Il est sans bien. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Mais si elle fait si bien que ce qui lui plaît me plaise aussi, n'est-ce pas comme si je faisais toujours mes volontés ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Non, tu m'encourages, mais c'est ce misérable bien que j'ai et qui me nuira : ah ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Il a fort bien fait de ne m'en rien dire, car je n'en aurais pas tenu un seul ; et comme vous m'avertissez de celui-ci, je ne sais pas trop si je puis rester avec bienséance, j'ai presque envie de m'en aller. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Je vous avoue qu'elle est bien étourdie. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Puisque nous pouvons compter sur toi, veux-tu bien actuellement faire le guet pour nous avertir, en cas que quelqu'un vienne, et surtout Madame ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Angélique est une héritière, et je sais les intentions de la mère, quelque tendresse qu'elle ait pour sa fille, qui vous aime, ce ne sera pas à vous à qui elle la donnera, c'est de quoi vous devez être bien convaincu ; or, cela supposé, que vous passe-t-il dans l'esprit là-dessus ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
C'est bien mon dessein ; mais comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je te crois, et je suis bien aise de te trouver, car je te cherchais ; j'ai une commission à te donner, que je ne veux confier à aucun de mes gens ; c'est d'observer Angélique dans ses promenades, et de me rendre compte de ce qui s'y passe ; je remarque que depuis quelque temps elle sort souvent à la même heure avec Lisette, et j'en voudrais savoir la raison. (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Ceci est sérieux ; mais vous êtes bien hardi, Lubin, de vous charger d'une pareille commission. (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Mais je pense que bientôt ils s'adoreront tous deux. (Acte 1, scène 7, LUBIN)
Vous le verrez bientôt, il doit venir ici, et s'il ne vous accommode pas, vous ne l'épouserez pas malgré vous, ma chère enfant, vous savez bien comme nous vivons ensemble. (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
Es-tu bien persuadée que je t'aime ? (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Franchement, j'aurais bien de la peine à m'en empêcher. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je pourrais bien avoir tort, voilà des réflexions que je n'ai jamais faites. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 1, DORANTE)
Dis-moi, Angélique viendra-t-elle bientôt ? (Acte 2, scène 1, DORANTE)
Oui, la voici, Lubin me l'a rendue, j'ignore quelle fantaisie lui a pris, mais il est vrai qu'elle est de fort mauvaise humeur, je n'ai pu m'expliquer avec elle à cause du monde qu'il y avait au logis, mais elle est triste, elle m'a battu froid, et je l'ai trouvée toute changée ; je viens pourtant de l'apercevoir là-bas, et j'arrive pour vous en avertir ; attendons-la, sa rêverie pourrait bien tout doucement la conduire ici. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
J'allais me retirer, Madame, Lisette vous le dira : je n'avais garde de me montrer ; le mépris que vous avez fait de ma lettre m'apprend combien je vous suis odieux. (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Attendez pourtant ; puisque vous êtes là, je serai bien aise que vous sachiez ce que j'ai à vous dire : vous m'avez écrit, vous avez lié conversation avec moi, vous pourriez vous en vanter, cela n'arrive que trop souvent, et je serais charmée que vous appreniez ce que j'en pense. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
D'où vient donc que vous avez si bien servi Dorante, quel peut avoir été le motif d'un zèle si vif, quels moyens a-t-il employés pour vous faire agir ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Voilà de ces faiblesses que je voudrais bien qu'on m'épargnât. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'ai bien peur que ce ne soit tout le contraire. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
S'il ne tient qu'à la lire, on le veut bien. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je n'ai que ma sagesse et mon innocence pour toute ressource, et quand on n'a que cela, on peut avoir peur ; mais me voilà bien rassurée. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Savez-vous bien que ma mère me propose un époux que je verrai peut-être dans un quart_d_heure ? (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
Je ne vous disais pas tout ce qui m'agitait, il m'était bien permis d'être fâcheuse, comme vous voyez. (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
Cela ne mènerait à rien, Lisette, à rien du tout, je sais bien ce que je dis. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est bien mon dessein de lui résister, j'aurai bien de la peine, surtout avec une mère aussi tendre. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Avec le bien que vous avez, vous n'avez besoin que d'un honnête homme, encore une fois. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Belle Angélique, si vous avez tout l'amour que j'ai, vous auriez bientôt pris votre parti, ne me demandez point ce que je pense, je me trouble, je ne sais où je suis. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Vous êtes bien modeste. (Acte 2, scène 8, ERGASTE)
Il ne parlera bientôt plus que par signes. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
Allez lui dire que je serais bien aise de la voir. (Acte 2, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Elle me parle bien sèchement. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Je n'en doute pas ; allez, je connais votre fidélité, Lisette, je ne m'y trompe pas, et je compte bien vous en récompenser comme il faut ; dites à ma fille que je l'attends. (Acte 2, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Elle prend bien son temps pour me louer ! (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Te souvient-il qu'avant que nous vinssions ici, tu m'en disais du bien ? (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Je vous en dirai volontiers encore, car je l'estime, mais je ne l'aime point, et l'estime et l'indifférence vont fort bien ensemble. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
N'importe, je m'en fie à tes réflexions, elles te donneront bien du mépris pour lui. (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Il a tort de m'avoir proposé ce que je vous ai dit ; mais il faut regarder que c'est le tort d'un homme au désespoir, que j'ai vu fondre en larmes quand j'ai paru irritée, d'un homme à qui la crainte de me perdre a tourné la tête ; il n'a point de bien, il ne s'en est point caché, il me l'a dit, il ne lui restait donc point d'autre ressource que celle dont je vous parle, ressource que je condamne comme vous, mais qu'il ne m'a proposée que dans la seule vue d'être à moi, c'est tout ce qu'il y a compris ; car il m'adore, on n'en peut douter. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Il l'ignorait quand il m'a vue, et c'est ce qui devrait l'empêcher de m'aimer, il sait bien que quand une fille est riche, on ne la donne qu'à un homme qui a d'autres richesses, toutes inutiles qu'elles sont ; c'est, du moins, l'usage, le mérite n'est compté pour rien. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Tout le bonheur de ma vie ; ayez la bonté de lui dire aussi que ce n'est point la quantité de biens qui rend heureuse, que j'en ai plus qu'il n'en faudrait avec Dorante, que je languirais avec un autre : rapportez-lui ce que je vous dis là, et que je me soumets à ce qu'elle en décidera. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Si tu pouvais seulement passer quelque temps sans le voir, le veux-tu bien ? (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Je gaigne bien ma vie avec l'amour de cette jeunesse. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Eh bien ! (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Cet engagement-là ne vous réussira pas, Dorante, vous y perdez votre temps, car Angélique est extrêmement riche, on ne la donnera pas à un homme sans bien. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Aussi la quitterais-je, s'il n'y avait que son bien qui m'arrêtât, mais je l'aime et j'ai le bonheur d'en être aimé. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Il faut du moins qu'il soit bien peu délicat s'il épouse une fille qui ne pourra le souffrir ; et puisque vous le connaissez, Monsieur, ce serait en vérité lui rendre service, aussi bien qu'à moi, que de lui apprendre combien on le hait d'avance. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Je suis confus de ce qui m'est échappé, et vous avez raison, votre vie est bien en sûreté. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Liberté tout entière, continuez, vous dis-je, faites comme si vous ne m'aviez pas vu, et ne dites ici à personne qui je suis, je vous le défends bien. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Que je ne vous sois point suspecte, Madame ; je suis du secret, et vous allez tirer ma maîtresse d'une dépendance bien dure et bien gênante, sa mère aurait infailliblement forcé son inclination. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 11, MADAME-ARGANTE)
Un enlèvement est effrayant, Madame, mais le désespoir de perdre ce qu'on aime rend bien des choses pardonnables. (Acte 3, scène 11, DORANTE)
Madame, qu'on retienne tout son bien, qu'on me mette hors d'état de l'avoir jamais ; le ciel me punisse si j'y songe ! (Acte 3, scène 11, DORANTE)
Je ne viens point ici pour me fâcher, et vous avez la liberté de me répondre, mais n'est-elle pas bien à plaindre d'aimer un homme aussi peu jaloux de sa gloire, aussi peu touché des intérêts de sa vertu, qui ne se sert de sa tendresse que pour égarer sa raison, que pour lui fermer les yeux sur tout ce qu'elle se doit à elle-même, que pour l'étourdir sur l'affront irréparable qu'elle va se faire ? (Acte 3, scène 11, MADAME-ARGANTE)
Les passions seraient bien à leur aise, si leur emportement rendait tout légitime. (Acte 3, scène 11, MADAME-ARGANTE)
Jugez combien je dois l'aimer, cette mère, rien ne nous a gênés dans nos entrevues ; eh bien ! (Acte 3, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je vais vous le dire, Madame, c'est mon neveu, le jeune homme dont je vous parle, et à qui j'assure tout mon bien. (Acte 3, scène 12, ERGASTE)
Monsieur, comment payer vos bienfaits ? (Acte 3, scène 12, DORANTE)
Ne vous avais-je pas promis qu'Angélique n'épouserait pas un homme sans bien ? (Acte 3, scène 12, ERGASTE)

LA COMMÃˆRE (1741)

Je le veux bien. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE HABERT)
Et si je me réjouis tant de notre mariage, ce n'est pas à cause du bien que vous avez et de celui que je n'ai pas, au moins. (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
Il est donc bien vrai que vous m'aimez un peu, La Vallée ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE HABERT)
Je ne dis pas que je sois bien âgée ; je serais encore assez bonne pour un autre. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE HABERT)
Eh bien, c'est moi qui suis l'autre. (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
Cela n'est-il pas bien gracieux ? (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
Ce n'est pas votre bien qui me détermine. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE HABERT)
Je vous fais bien excuse, Mademoiselle : oui, vous m'épousez. (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
Restez ici ; prévenez-la toujours, quand elle sera venue ; je redescends bientôt. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE HABERT)
Vous avez l'air bien gai ; qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 2, AGATHE)
Je n'ai jamais permis à Monsieur_Dumont de me baiser la main au moins, quoiqu'il m'aime bien. (Acte 1, scène 2, AGATHE)
Vraiment il faut bien que je lui parle aussi, je l'attends. (Acte 1, scène 2, LA VALLEE)
Vous faites fort bien, car Monsieur_Dumont y songe. (Acte 1, scène 2, AGATHE)
Je me suis bien doutée que vous m'en vouliez et je n'en suis pas fâchée. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Que vous vous portez si bien, que vous êtes si fraîche... (Acte 1, scène 3, LA VALLEE)
Je le crois bien. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Si vous aviez seulement dix ans de plus, cependant, tout n'en irait que mieux ; car vous êtes bien jeune. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Ne vous pressez pas ; je m'en accommode comme ils sont ; ils ne me font pas plus de peur aujourd'hui qu'ils ne m'en feront demain ; et après tout, un mari de vingt ans avec une veuve de trente-cinq vont bien ensemble, fort bien ; ce n'est pas là l'embarras, surtout avec un mari aussi bien fait que vous et d'un caractère aussi doux. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Très bien fait, vous dis-je, et très aimable. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
À votre âge, on est bien vivant ; vous avez l'air de l'être plus qu'un autre, et je ne le suis pas mal aussi, moi qui vous parle. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Ainsi nous voilà déjà deux en danger d'être bientôt trois, peut-être quatre, peut-être cinq, que sait-on jusqu'où peut aller une famille ? (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
J'ai assez de bien de mon chef ; j'ai ma mère qui en a aussi, une grand-mère qui n'en manque pas, un vieux parent dont j'hérite et qui en laissera ; et pour peu que vous en ayez, on se soutient en prenant quelque charge ; on roule. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
C'est moi qui suis tout mon bien. (Acte 1, scène 3, LA VALLEE)
Il faudrait une furieuse mortalité, Monsieur_de_la_Vallée, et cela sera bien long à mourir, à moins qu'on ne les tue. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Je ferais bien d'autres vacarmes si je voulais. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
J'ai bien autre chose à cacher que votre amour. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Je n'aurais donc qu'à lui dire que son mari m'en conte, sans qu'il y gagne ; à telles enseignes que je reçus l'autre jour à mon adresse une belle et bonne étoffe bien empaquetée qui arriva de la part de personne, et que je ne sus qui venait de lui qu'après qu'elle a été coupée, ce qui m'a obligée de la garder. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Mais parlez donc, Monsieur_de_la_Vallée, vous qui m'aimez tant, vous aimez là une fille bien ancienne, entre nous. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, MADAME ALAIN)
Vous aimez ce garçon : c'est bien fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ALAIN)
On a de l'amour ; on se contente ; on se marie à l'âge qu'on a ; si je pouvais vous ôter les trois-quarts du vôtre, vous seriez bientôt du sien. (Acte 1, scène 4, MADAME ALAIN)
Je m'embarrasse bien du secret des autres ; ne dirait-on pas que je suis curieuse ? (Acte 1, scène 5, JAVOTTE)
Eh bien, si vous avez la moindre inquiétude là-dessus, il y a bon remède ; ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 6, MADAME ALAIN)
Hier au soir, le marchand qui est mon voisin me fit serrer dans ma salle basse je ne sais combien de marchandises_de_contrebande qui seraient confisquées si on le savait : voyez si on me croit sûre. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Fort bien. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Ou bien, je dirai : Qu'est-ce que c'est que Mademoiselle_Habert ? (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
De bien loin, à la vérité, car ce sont des visages si différents ! (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Je sais bien que vous êtes sage. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Toutes les contradictions viendraient uniquement de ce que Monsieur_de_la_Vallée est un cadet qui n'a point de bien... (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE HABERT)
Le cadet me l'a dit : point de bien. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Voulez-vous bien vous charger de me les avoir ? (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE HABERT)
Je serais bien aise de finir aujourd'hui, si cela se peut. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE HABERT)
Je vous réponds d'un qui est jeune, un peu mon allié, qui venait ici du temps qu'il était clerc, et qui nous gardera bien le secret, car je lui en garde un qui est d'une conséquence... (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Vous êtes bien en humeur de complimenter, ce me semble. (Acte 1, scène 9, MADAME ALAIN)
Je vous aime bien ; vous m'avez tenu parole. (Acte 1, scène 9, AGATHE)
Vous avez bien fait. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE HABERT)
C'est bien le moins que je fasse vos volontés. (Acte 1, scène 12, AGATHE)
Je serais bien fâchée de vous déplaire en rien, Mademoiselle. (Acte 1, scène 12, AGATHE)
J'ai trouvé chez lui Monsieur_Dumont, que vous connaissez bien, Monsieur_de_la_Vallée. (Acte 1, scène 12, AGATHE)
Je m'estime bien glorieuse que vous m'en ayez trouvé, allez, Mademoiselle. (Acte 1, scène 12, AGATHE)
Je vous avais bien dit que Monsieur_Remy ne tarderait pas. (Acte 1, scène 12, AGATHE)
J'arrive, mais y eût-il une heure, elle serait bien employée puisque je vous vois. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR REMY)
Ce mari ressemble bien à son petit cousin La Vallée ! (Acte 1, scène 14, MONSIEUR REMY)
Les notaires vont arriver ; ils seront discrets ; il y en a un dont je suis bien sûre : c'est Monsieur_Thibaut, qui va épouser la fille de Monsieur_Constant, à qui il ne dit qu'il paiera sa charge des deniers de la dot, ce qu'il n'ignore pas que je sais. (Acte 1, scène 14, MADAME ALAIN)
Nous n'avons rien à demander à Mademoiselle ; elle est en état de disposer d'elle, mais Monsieur me paraît bien jeune. (Acte 1, scène 16, LE-NOTAIRE)
Il y a un bon moyen de s'en éclaircir, et bien court. (Acte 1, scène 18, MADAME ALAIN)
Vous voyez bien que rien ne se rapporte. (Acte 1, scène 18, MADAME ALAIN)
Hé bien ! (Acte 1, scène 18, MADAME ALAIN)
Hé bien ! (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE HABERT)
Je vous réponds qu'on arrange cette famille-là bien malhonnêtement, Madame_Alain, et que sans la crainte du bruit et le respect de votre maison et du cabinet où il y a du monde... (Acte 1, scène 20, LA VALLEE)
Il est bien vêtu. (Acte 1, scène 20, LE-NEVEU)
Eh bien ! (Acte 1, scène 21, LA VALLEE)
Vous me vouliez tant de bien ; souvenez-vous-en. (Acte 1, scène 22, LA VALLEE)
Je sais bien que tous les neveux et les cousins qui héritent ne valent rien, mais on croit le vôtre. (Acte 1, scène 23, MADAME ALAIN)
Jacob est joli garçon, un bon garçon, je suis de votre avis ; ce n'est pas que je le méprise, on est ce qu'on est, mais il y a une règle dans la vie ; on a rangé les conditions, voyez-vous ; je ne dis pas qu'on ait bien fait, c'est peut-être une folie, mais il y a longtemps qu'elle dure, tout le monde la suit, nous venons trop tard pour la contredire. (Acte 1, scène 23, MADAME ALAIN)
Mon beau-père avait bien vingt fiacres sur la place ; il n'était donc pas de bonne famille, à son compte ? (Acte 1, scène 23, MADAME ALAIN)
Vous prenez bien votre temps ! (Acte 1, scène 24, MADAME ALAIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 24, MADAME ALAIN)
C'est bien à un petit rustre comme lui qu'il appartient d'aimer des filles de ma sorte. (Acte 1, scène 25, AGATHE)
On voit bien à la colère où vous êtes que vous ne vous souciez pas de lui. (Acte 1, scène 25, MONSIEUR-THIBAUT)
Et il sait bien que je l'ai cru. (Acte 1, scène 26, AGATHE)
N'est-ce pas bien assez ? (Acte 1, scène 26, AGATHE)
Oui, je l'ai refusé, quoiqu'il m'ait baisé la main aussi bien qu'à vous, et de meilleur coeur, ma fille. (Acte 1, scène 26, MADAME ALAIN)
Hé bien ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-THIBAUT)
Hé bien ! (Acte 1, scène 28, MADAME ALAIN)
Hé bien ! (Acte 1, scène 28, MONSIEUR REMY)
C'est ce qu'on a su dans la maison par le neveu de ma nièce Mademoiselle_Habert, qui, en s'en allant, a dit votre pays, votre nom, ce qui a fait que je vous ai reconnu tout d'un coup, et je l'avais bien dit que vous feriez un jour quelque bonne trouvaille, car il n'était pas plus grand que ça quand je quittai le pays, mais vous saurez, Messieurs et Mesdames, que c'était le plus beau petit marmot du canton. (Acte 1, scène 29, JAVOTTE)
Et qu'il ne faisait semblant de l'aimer qu'à cause de son bien. (Acte 1, scène 29, JAVOTTE)
Aussi bien est-ce vous, maudite fille, qui m'attirez des reproches ? (Acte 1, scène 29, MADAME ALAIN)
C'est fort bien fait, Messieurs. (Acte 1, scène 29, MADAME ALAIN)

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L'HEUREUX STRATAGÃˆME (1733)

Eh bien ! (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Voici Arlequin bien triste ; qu'a-t-il à m'apprendre ? (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Eh bien ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
On a bien affaire de ton pronostic ! (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Quand on rit tant, c'est qu'on est bien gaillard ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je ne me souviens pas si je lui ai dit ; mais je sais bien que je devais lui dire. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Vous savez bien qu'il n'a point changé. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Cela se peut bien. (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
Bien loin que l'infidélité soit un crime, c'est que je soutiens qu'il ne faut pas un moment hésiter d'en faire une, quand on en est tentée, à moins que de vouloir tromper les gens, ce qu'il faut éviter, à quelque prix que ce soit. (Acte 1, scène 4, LA COMTESE)
Allons, allons, Madame, à présent que je suis instruite, les amants délaissés n'ont qu'à chercher qui les plaigne ; me voilà bien guérie de la compassion que j'avais pour eux. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Madame, de l'air dont vous m'écoutez, je vois bien que je vous ennuie. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
En vérité, voilà un petit coeur de Comtesse bien édifiant ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous me paraissez bien affligé, Dorante. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Non, Dorante, je sais une manière de nous venger qui nous sera plus commode à tous deux. Je veux bien punir la Comtesse, mais, en la punissant, je veux vous la rendre, et je vous la rendrai. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Cela se pourrait bien. (Acte 1, scène 8, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, LA MARQUISE)
Fort bien. (Acte 1, scène 12, LA MARQUISE)
Donc, Madamé, j'endurérai bien dé les avoir tous deux... (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Fiez-vous à moi, je jouerai bien mon rôle. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Et bientôt ? (Acte 1, scène 16, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 17, LE CHEVALIER)
Que c'est fort bien fait à vous. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Jé continuerai dé bien faire. (Acte 1, scène 17, LE CHEVALIER)
Non ; lé caprice qui lé tue, lé voilà ; c'est moi qui l'expédie, j'en ai bien expédié d'autres, Frontin : né t'inquiète pas ; la Comtesse m'a reçu dans son coeur, il faudra qu'ellé m'y garde. (Acte 1, scène 17, LE CHEVALIER)
Il né finira qu'avec elle ; espère mieux dé la fortune dé ton maître ; connais-moi bien, tu n'auras plus dé défiance. (Acte 1, scène 17, LE CHEVALIER)
Eh bien ! (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 18, LISETTE)
si je veux l'attraper, il faut bien que je coure après, car elle me fuit. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Point de réplique : Marton, qui est à la Marquise, vaut bien ta Lisette ; on te la donnera. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
Fort bien ; va-t-en. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 2, LA MARQUISE)
Je n'ai pourtant qu'une question à vous faire, et comme vous êtes naturellement vraie, que vous êtes la franchise, la sincérité même, nous aurons bientôt terminé. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
Vous n'êtes point si charmée, Marquise ; je vous disais bien que vous me manqueriez de parole : vos éloges baissent. (Acte 2, scène 3, LA-COMTESE)
C'est qu'on ne prouve que quand on réussit ; le manque de succès met bien des coquetteries à couvert : on se retire sans bruit, un peu humiliée, mais inconnue, c'est l'avantage qu'on a. (Acte 2, scène 3, LA-COMTESE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 5, DORANTE)
Je vois bien que je ne réussirais pas à vous persuader le contraire, Madame ; parlons d'autre chose. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 6, LA-COMTESE)
Je le veux bien. (Acte 2, scène 6, LA-COMTESE)
Rien qué cette bonté né l'arrête, té dis-je ; tu m'entends bien ? (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
votre gain est peu sûr : Frontin n'a pas l'air d'avoir bien observé. (Acte 2, scène 7, LA-COMTESE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Eh bien ! (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
Eh bien ?... (Acte 2, scène 7, LA-COMTESE)
Vous voyez bien ce qui en est, Chevalier ; ils se consolent tant, qu'ils veulent nous rendre jaloux ; et ils s'y prennent avec une maladresse bien digne du dépit qui les gouverne. (Acte 2, scène 7, LA-COMTESE)
Votre fille devait épouser Arlequin ; mais si vous la mariez, et que vous soyez bien aise d'en disposer à mon gré, vous la donnerez à Frontin ; entendez-vous, maître Blaise ? (Acte 2, scène 10, LA-COMTESE)
Il faudra bien tâcher de vous la faire. (Acte 2, scène 10, LA-COMTESE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 11, LA-COMTESE)
Je suis bien éloigné de ce procédé-là avec elle. (Acte 2, scène 11, DORANTE)
J'étais pourtant venu pour savoir une chose ; voudriez-vous bien m'en instruire, Madame ? (Acte 2, scène 11, DORANTE)
Vous destinez-vous bientôt au Chevalier ? (Acte 2, scène 11, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 12, ARLEQUIN)
L'impatience sied fort bien : mais si près d'une si douce aventure, on a bien des choses à se dire. (Acte 2, scène 12, DORANTE)
Té veux-jé du bien, pendant qué tu mé veux du mal ? (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Combien mé coûtera lé départ dé la tienne ? (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Non ; mais je vous dirai bien ce que je voudrais qu'elle projetât, c'est tout ce que je sais. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Sans doute, et vous voyez combien elle est agitée. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Tu vois bien que je quitte Madame la Marquise, et notre conversation pourrait être suspecte dans la conjoncture où je me trouve. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Quant à moi, Lisette, dites à Madame_la_Comtesse que je la conjure de vouloir bien remettre notre entretien ; que j'ai, pour le différer, des raisons que je lui dirai ; que je lui en demande mille pardons ; mais qu'elle m'approuvera elle-même. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
En un mot, Lisette, je ne saurais, tu le vois bien ; c'est une entrevue qui inquiéterait la Marquise ; et Madame_la_Comtesse est trop raisonnable pour ne pas entrer dans ce que je dis là : d'ailleurs, je suis sûr qu'elle n'a rien de fort pressé à me dire. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Et bien tendrement malgré la petite parenthèse ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Allons, il faut l'avouer, ma maîtresse le mérite bien. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
D'abord vous avez nié que c'en fût une, parce que vous n'aimiez pas Dorante, disiez-vous ; ensuite vous m'avez prouvé qu'elle était innocente ; enfin, vous m'en avez fait l'éloge, et si bien l'éloge, que je me suis mise à vous imiter, ce dont je me suis bien repentie depuis. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
Je vous le disais bien, avant que vous m'eussiez gagnée. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
J'ai voulu plaire au Chevalier, comme s'il en eût valu la peine ; j'ai voulu me donner cette preuve-là de mon mérite ; il manquait cet honneur à mes charmes ; les voilà bien glorieux ! (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
Bien plus ; c'est que c'est un homme que je hais naturellement quand je m'écoute : un homme que j'ai toujours trouvé ridicule, que j'ai cent fois raillé moi-même, et qui me reste à la place du plus aimable homme du monde. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
Il faut bien que j'y renonce ! (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
Il n'est plus question de Dorante ; tu sens bien que je le déteste : mais on m'insulte. (Acte 3, scène 7, LA-COMTESE)
Mais c'est moi qui ne vous aime point, Monsieur ; je suis fâchée de vous le dire si brusquement ; mais il faut bien que vous le sachiez. (Acte 3, scène 8, LA-COMTESE)
J'ai toujours différé le mariage dont vous parlez, vous le savez bien. (Acte 3, scène 8, LA-COMTESE)
Eh bien, Madame ! (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
Il n'arrive pas de bien loin, puisque le voilà. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
Je pense qu'il n'est plus temps, Madame, du moins je m'en flatte ; ou bien, si vous m'en croyez, vous serez encore plus généreuse ; vous irez jusqu'à lui pardonner les noeuds qui vont nous unir. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
Nous nous aimons de bonne foi : il n'y a plus de remède, Comtesse, et deux personnes qu'on oublie ont bien droit de prendre parti ailleurs. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
Dorante, priez Madame de vouloir bien l'honorer de sa signature. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 11, FRONTIN)

LE PETIT MAÃŽTRE CORRIGÃ‰ (1739)

Eh bien, Madame, quand sortirez-vous de la rêverie où vous êtes ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Eh vraiment, je le sais bien, on n'attend plus que votre oncle pour terminer ce mariage ; d'ailleurs, Rosimond, votre futur, n'est arrivé que d'hier, et il faut vous donner patience. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Madame, vous en parlez bien à votre aise. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je voudrais être bien sûre de ce que tu me dis là. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Eh bien, je t'avouerai que cette pensée m'est venue comme à toi. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Et c'est à quoi je voudrais tâcher ; car, s'il m'aime, il faudra bien qu'il me le dise bien franchement, et qu'il se défasse d'une extravagance dont je pourrais être la victime quand nous serons mariés, sans quoi je ne l'épouserai point ; commençons par nous assurer qu'il n'aime point ailleurs, et que je lui plais ; car s'il m'aime, j'aurai beau jeu contre lui, et je le tiens pour à moitié corrigé ; la peur de me perdre fera le reste. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Mon maître m'envoie savoir comment vous vous portez, Madame, et s'il peut ce matin avoir l'honneur de vous voir bientôt ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Qu'est-ce que c'est que bientôt ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
Mais à propos de fantaisie, savez-vous bien que votre minois en est une, et des plus piquantes ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Oh, il est très commun, aussi bien que la réponse de ma maîtresse. (Acte 1, scène 3, MARTON)
À Paris c'est de même ; mais la fidélité de Paris n'est point sauvage, c'est une fidélité galante, badine, qui entend raillerie, et qui se permet toutes les petites commodités du savoir-vivre ; vous comprenez bien ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Je trouve sur mon chemin une personne aimable ; je suis poli, elle me goûte ; je lui dis des douceurs, elle m'en rend ; je folâtre, elle le veut bien, pratique de politesse, commodité de savoir-vivre, pure amourette que tout cela dans le mari ; la fidélité conjugale n'y est point offensée ; celle de province n'est pas de même, elle est sotte, revêche et tout d'une pièce, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Il y a dans son coeur un étonnement qui pourrait devenir très sérieux ; au surplus, ne vous inquiétez pas, dans les amourettes on n'aime qu'en passant, par curiosité de goût, pour voir un peu comment cela fera ; de ces inclinations-là, on en peut fort bien avoir une demi-douzaine sans que le coeur en soit plus chargé, tant elles sont légères. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
J'entre si bien dans ce que vous dites, que mon coeur a déjà passé avec vous. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Eh bien, que pense de lui Hortense ? (Acte 1, scène 4, LA-MARQUISE)
Vous êtes un sot, taisez-vous ; vous pensez bien, Marton, que mon fils n'a nulle_part à de pareilles extravagances ; il a de l'esprit, il a des moeurs, il aimera Hortense, et connaîtra ce qu'elle vaut ; pour toi, je te recommanderai à ton maître, et lui dirai qu'il te corrige. (Acte 1, scène 4, LA-MARQUISE)
Eh bien, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
À propos, ce bon homme qu'on attend de sa terre pour finir notre mariage, cet oncle arrive-t-il bientôt ? (Acte 1, scène 6, ROSIMOND)
Tu es bien pressée. (Acte 1, scène 6, ROSIMOND)
Monsieur, je ne dis pas que je l'approuve ; elle a tort ; mais c'est une maligne soubrette ; elle m'a décoché un trait aussi bien entendu. (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
Je les avais prévues : Eh bien, ces questions de hasard, quelles sont-elles ? (Acte 1, scène 7, ROSIMOND)
Fort bien. (Acte 1, scène 7, ROSIMOND)
Combien en voulez-vous donc ? (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
Mon coeur avait bien à faire là : passe pour dire qu'on me trouve aimable, ce n'est pas ma faute ; mais me donner de l'amour, à moi ! (Acte 1, scène 7, ROSIMOND)
C'est bien des affaires. (Acte 1, scène 7, ROSIMOND)
Eh bien, je la décide, moi, va lui dire que je le prie de revenir, que j'ai à lui parler. (Acte 1, scène 8, HORTENSE)
Il y a des règles là-dessus ; c'est une faiblesse : excusez-la, Madame, je sais son secret, je vous le confie pour son bien ; et dès qu'il vous l'aura dit lui-même, oh ! (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Ce sera bien le plus aimable homme du monde. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Pardon, Madame, de la liberté que je prends ; mais Marton, avec qui je voudrais bien faire une fin, sera aussi mon excuse. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Je l'en ai vu déconcerté, quoiqu'il ait feint d'en badiner, et vous voyez bien que c'est de pur dépit qu'il se retire. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Courage, Madame, vous réussirez, vous dis-je ; voilà déjà d'assez bons petits mouvements qui lui prennent ; je crois qu'il est bien embarrassé. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Il serait bien impertinent qu'il y manquât ! (Acte 1, scène 9, HORTENSE)
Vous savez combien il m'aime, et les égards qu'on lui doit ; laissons-le achever les affaires qui le retiennent ; différons de quelques jours pour lui en donner le temps. (Acte 1, scène 10, HORTENSE)
Biens, naissance, rang, crédit à la cour : vous trouvez tout ici avec une figure aimable, assurément. (Acte 1, scène 10, CHRISANTE)
J'en conviens, mais avec bien de la jeunesse dans l'esprit. (Acte 1, scène 10, HORTENSE)
Y êtes-vous bien déterminée ? (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Si vous saviez combien le séjour de Paris et de la cour nous gâtent sur les formalités, en vérité, Madame, vous m'excuseriez ; c'est une certaine habitude de vivre avec trop de liberté, une aisance de façons que je condamne, puisqu'elle vous déplaît, mais à laquelle on s'accoutume, et qui vous jette ailleurs dans les impolitesses que vous voyez. (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Vous me surprenez ; avouez-moi la vérité, combien ai-je de rivaux ? (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Je m'en doute bien, et je n'en serai pas quitte à moins. (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Vraiment, je m'imagine bien qu'ils soupirent tout bas, et que le respect les fait taire. (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Il y a bien quelque petite chose à redire à mes discours, n'est-ce pas, mais ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Attendez, la dentelle est passable ; de cet après-midi le hasard en décidera ; de notre mariage, je ne puis rien en dire, et c'est de quoi j'ai à vous entretenir, si vous voulez bien me laisser parler. (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Mais je l'entends bien de même. (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Vous voulez bien que je vous le présente ? (Acte 1, scène 13, DORIMÈNE)
Parbleu, je voudrais bien qu'il soupirât, et je vous le recommande. (Acte 1, scène 13, ROSIMOND)
La dame qui vient d'arriver pourrait bien l'avoir écrite ; le billet est d'un style qui ressemble à son air. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Y a-t-il bien des tendresses ? (Acte 1, scène 15, HORTENSE)
Il n'est pas aussi raisonnable que vous me paraissez l'être, et je voudrais bien que vous m'aidassiez à le rendre plus sensé dans les circonstances où il se trouve ; vous savez qu'il doit épouser Hortense ; nous n'attendons que l'instant pour terminer ce mariage ; d'où vient, Monsieur, le peu d'attention qu'il a pour elle ? (Acte 2, scène 1, LA-MARQUISE)
Sa conduite est ridicule, elle peut choquer Hortense, et je vous conjure, Monsieur, de l'avertir qu'il en change ; les avis d'un ami comme vous lui feront peut-être plus d'impression que les miens ; vous êtes venu avec Dorimène, je la connais fort peu ; vous êtes de ses amis, et je souhaiterais qu'elle ne souffrît pas que mon fils fût toujours auprès d'elle ; en vérité, la bienséance en souffre un peu ; elle est alliée de la maison où nous sommes, mais elle est venue ici sans qu'on l'y appelât ; y reste-t-elle ? (Acte 2, scène 1, LA-MARQUISE)
Il y a deux heures que je n'ai pas le sens commun, Dorante, pas le sens commun ; deux heures que je m'entretiens avec une Marquise qui se tient d'un droit, qui a des gravités, qui prend des mines d'une dignité ; avec une petite Baronne si folichonne, si remuante, si méthodiquement étourdie ; avec une Comtesse si franche, qui m'estime tant, qui m'estime tant, qui est de si bonne amitié ; avec une autre qui est si mignonne, qui a de si jolis tours de tête, qui accompagne ce qu'elle dit avec des mains si pleines de grâces ; une autre qui glapit si spirituellement, qui traîne si bien les mots, qui dit si souvent, mais Madame, cependant Madame, il me paraît pourtant ; et puis un bel esprit si diffus, si éloquent, une jalouse si difficile en mérite, si peu touchée du mien, si intriguée de ce qu'on m'en trouvait. (Acte 2, scène 2, DORIMÈNE)
Eh bien, vous verrez que je l'en trouverai meilleur. (Acte 2, scène 2, DORIMÈNE)
Te voilà donc bien agité ? (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Je te croyais plus dégagé que cela ; j'osais quelquefois entretenir Hortense : mais je vois bien qu'il faut que je parte, et je n'y manquerai pas. (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Êtes-vous bien sûr au moins que je pense comme il faut ? (Acte 2, scène 3, ROSIMOND)
Ni bien ni mal. (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Il faudra bien, puisqu'on le veut : nous l'épouserons ma mère et moi, si vous ne nous l'enlevez pas. (Acte 2, scène 3, ROSIMOND)
Plus de dix fois, Monsieur, et vous le savez bien, elle vous l'a dit à vous-même. (Acte 2, scène 5, MARTON)
Vous savez bien que vous avez peur de faire l'amoureux de ma maîtresse, parce qu'apparemment cela ne serait pas de bonne grâce dans un joli homme comme vous ; mais comme Hortense est aimable et qu'il s'agit de l'épouser, nous trouvons cette peur-là si burlesque ! (Acte 2, scène 5, MARTON)
Je lui ai pourtant dit qu'il fallait bien que vos airs fussent dans les règles du bon savoir-vivre. (Acte 2, scène 5, MARTON)
Eh bien, Marton, il faudra se corriger : j'ai vu quelques benêts de la province, et je les copierai. (Acte 2, scène 5, ROSIMOND)
Eh bien, cela me guérit d'Hortense ; cette fille qui m'aime et qui se résout à me perdre, parce que je ne donne pas dans la fadeur de languir pour elle ! (Acte 2, scène 6, ROSIMOND)
Il me semble que cela demeure bien longtemps à se déterminer. (Acte 2, scène 6, DORIMÈNE)
Le terme est court, on aurait de la peine à faire ce que vous dites là ; je désespère d'en venir à bout, moi, et vous en parlez bien à votre aise. (Acte 2, scène 6, ROSIMOND)
Vous m'édifiez beaucoup, vous êtes un petit garçon bien obéissant. (Acte 2, scène 6, DORIMÈNE)
Eh bien, gardez votre faiblesse : j'y suppléerai, je parlerai à votre prétendue. (Acte 2, scène 6, DORIMÈNE)
Que je vous reconnais bien à ces tendres inconsidérations-là ! (Acte 2, scène 6, ROSIMOND)
Voilà qui va fort bien ; mais vous ressouvenez-vous que vous êtes en province, où il y a des règles, des maximes de décence qu'il ne faut point choquer ? (Acte 2, scène 6, ROSIMOND)
Je vous épouserai, Monsieur, j'ai du bien, de la naissance, qu'on nous marie ; c'est peut-être le vrai moyen de me guérir d'un amour que vous ne méritez pas que je conserve. (Acte 2, scène 6, DORIMÈNE)
Eh bien, Monsieur, ce que j'ai à vous dire, c'est que Madame ici nous portera malheur à tous deux. (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
Votre belle : voilà une épithète bien placée ! (Acte 2, scène 7, DORIMÈNE)
Oui, cette main-ci voudra peut-être bien me dédommager du tort qu'on me fait sur l'autre. (Acte 2, scène 7, ROSIMOND)
Monsieur, on sait bien que Madame a des mains ; mais je vous trouve toujours en arrière. (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
Non, Monsieur, elle m'a corrigé, j'étais petit-maître aussi bien qu'un autre ; je ne voulais pas aimer Marton que je dois épouser, parce que je croyais qu'il était malhonnête d'aimer sa future ; mais cela n'est pas vrai, Monsieur, fiez-vous à ce que je dis, je n'étais qu'un sot, je l'ai bien compris. (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
On veut que je l'épouse, et je l'épouserai ; d'empressement, on ne m'en a pas vu beaucoup jusqu'ici, je ne pourrai pourtant me dispenser d'en avoir, et j'en aurai parce qu'il le faut : voilà tout ce que j'y sache ; vous allez bien vite. (Acte 2, scène 7, ROSIMOND)
Eh bien, le hasard est heureux, cela les met au fait. (Acte 2, scène 7, DORIMÈNE)
Oh, j'ai pris mon parti là-dessus, je m'en démêlerai bien : Frontin nous tirera d'affaire. (Acte 2, scène 7, ROSIMOND)
Eh bien ! (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
Eh oui, Madame, j'ai eu le plaisir de vous entendre ; vous peignez si bien ! (Acte 2, scène 8, DORIMÈNE)
Je vous apprends en revanche que vous nous tirez d'un grand embarras ; Rosimond vous est indifférent, et c'est fort bien fait ; il n'osait vous le dire, mais je parle pour lui ; son pis-aller lui est cher, et tout cela vient à merveille. (Acte 2, scène 8, DORIM?NE)
L'occasion se présente de le dire et je le dis ; il faut bien que Madame le sache. (Acte 2, scène 8, DORIMÈNE)
Je suis ravi de vous voir curieux ; c'est bien à vous à qui j'en dois rendre compte. (Acte 2, scène 8, ROSIMOND)
C'est une manière de petit-maître en femme qui tire sur le coquet, sur le cavalier même, n'y faisant pas grande façon pour dire ses sentiments, et qui s'avise d'en avoir pour moi, que je ne saurais brusquer comme vous voyez ; mais vous croyez bien qu'on sait faire la différence des personnes ; on distingue, Madame, on distingue. (Acte 2, scène 9, ROSIMOND)
Le diable, qui a bien des secrets, n'aurait pas celui de persuader les gens, s'il était à ma place ; d'ailleurs Marton sait qu'il est à vous. (Acte 2, scène 10, FRONTIN)
Monsieur, oui, je ne m'en ressouvenais plus ; mais cela se pourrait bien. (Acte 2, scène 11, FRONTIN)
Eh bien, qu'en dis-tu ? (Acte 2, scène 11, ROSIMOND)
Eh bien ! (Acte 2, scène 11, LA-MARQUISE)
Je le veux bien ; tout ce qui m'inquiète, c'est que ma fille a vu cette lettre, elle ne m'en a pourtant pas paru moins tranquille : mais elle est réservée, et j'aurais peur qu'elle ne crût pas l'histoire des promotions de Frontin si aisément. (Acte 2, scène 11, LE-COMTE)
Oui, Monsieur, mais quand nos maîtres passent par le mariage, nous autres, nous quittons le célibat ; le maître épouse la maîtresse, et nous la suivante, c'est encore la règle ; et par cette règle que j'observerai, vous voyez bien que Marton me revient. (Acte 2, scène 11, FRONTIN)
Monsieur est-il bien convaincu ? (Acte 2, scène 11, ROSIMOND)
Je ne l'étais que pour le bien de la chose, moi, c'était un service d'ami que je rendais. (Acte 2, scène 12, FRONTIN)
Vous jugez bien que je n'attendrai pas les explications ; qu'il les fasse. (Acte 2, scène 12, DORIMÈNE)
Madame, plus il se débat, et plus il s'affaiblit ; il faut bien que son impertinence s'épuise ; achevez de l'en guérir. (Acte 3, scène 1, MARTON)
Cela est bien dur ; je ne méritais pas les beaux yeux que j'ai. (Acte 3, scène 1, MARTON)
Je ne m'entends pas trop non plus, mais je sais bien ce que je veux dire. (Acte 3, scène 1, FRONTIN)
Marton, je ne veux pas lui parler d'abord, je suis d'avis de l'impatienter ; dis-lui que dans le cas présent je n'ai pas jugé qu'il fût nécessaire de nous voir, et que je le prie de vouloir bien s'expliquer avec toi sur ce qu'il a à me dire ; s'il insiste, je ne m'écarte point, et tu m'en avertiras. (Acte 3, scène 2, HORTENSE)
C'est bien dit : Hâtez-vous de vous retirer, car je crois qu'il avance. (Acte 3, scène 2, MARTON)
Peut-être bien. (Acte 3, scène 3, MARTON)
Marton, je suis bien aise de la désabuser ; allez lui dire qu'il n'en est pas question, que je n'y songe point, qu'elle peut venir avec Dorante même, si elle veut, pour plus de sûreté ; dites-lui qu'il ne s'agit que de Dorimène, et que c'est une grâce que j'ai à lui demander pour elle, rien que cela ; allez, ah ! (Acte 3, scène 3, ROSIMOND)
Marquis, je viens vous avertir que je pars ; vous sentez bien qu'il ne me convient plus de rester, et je n'ai plus qu'à dire adieu à ces gens-ci. (Acte 3, scène 4, DORIMÈNE)
Eh bien, il n'en sera que mieux que je sois présente, la preuve de votre amour en sera encore plus forte, quoique, à vrai dire, elle soit inutile ; ne sait-on pas que vous m'aimez ? (Acte 3, scène 4, DORIMÈNE)
Cela est si bien établi et si croyable ! (Acte 3, scène 4, DORIM?NE)
Tenez, Madame, vous croyez peut-être que Monsieur_le_Marquis ne vous aime point, parce qu'il ne vous le dit pas bien bourgeoisement, et en termes précis ; mais faut-il réduire un homme comme lui à cette extrémité-là ? (Acte 3, scène 5, MARTON)
Ce n'est pas pour moi qu'il souhaite, Madame, et c'est bien malgré moi qu'il vous en a parlé. (Acte 3, scène 7, DORIMÈNE)
Le moment m'a paru favorable ; présentez-vous, Madame, et venez par vos politesses achever de la déterminer ; ce sont des pas que la bienséance exige que vous fassiez. (Acte 3, scène 7, LE-COMTE)
On s'y moquait de nous la plupart du temps ; je l'ai fort bien remarqué, Monsieur ; les gens raisonnables ne pouvaient pas nous souffrir ; en vérité, vous ne plaisiez qu'aux Dorimènes, et moi aussi ; et nos camarades n'étaient que des étourdis ; je le sens bien à présent, et si vous l'aviez senti aussi tôt que moi, l'adorable Hortense vous aurait autant chéri que me chérit sa gentille suivante, qui m'a défait de toute mon impertinence. (Acte 3, scène 8, FRONTIN)
Monsieur, ma maîtresse que j'ai rencontrée en passant, comme elle vous quittait, m'a chargé de vous prier d'une chose qu'elle a oublié de vous dire tantôt, et dont elle n'aurait peut-être pas le temps de vous avertir assez tôt : C'est que Monsieur_le_Comte pourra vous parler de Dorante, vous faire quelques questions sur son caractère ; et elle souhaiterait que vous en dissiez du bien ; non pas qu'elle l'aime encore, mais comme il s'y prend d'une manière à lui plaire, il sera bon, à tout hasard, que Monsieur_le_Comte soit prévenu en sa faveur. (Acte 3, scène 9, MARTON)
Avec la plus charmante et la plus raisonnable fille du monde, et je dirai même, la plus disposée d'abord à vous vouloir du bien. (Acte 3, scène 9, MARTON)
Eh bien, portez-lui donc ce coeur tendre et repentant ; jetez-vous à ses genoux, et n'en sortez point qu'elle ne vous ait fait grâce. (Acte 3, scène 9, MARTON)
Voilà qui est bien particulier ! (Acte 3, scène 11, DORIMÈNE)
Nous les destinions l'un à l'autre, Monsieur ; vous m'aviez demandé ma fille : mais vous voyez bien qu'il n'est plus question d'y songer. (Acte 3, scène 12, LE-COMTE)

LA MÃ‰PRISE (1739)

Mon maître en tient pour votre maîtresse, lui dis-je tout bas en me rapprochant d'elle ; son coeur est pris, c'est autant de perdu ; celui de votre maîtresse me paraît bien aventuré, j'en crois la moitié de partie, et l'autre en l'air. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Du mien, vous n'en avez pas fait à deux fois, vous me l'avez expédié d'un coup d'oeil ; en un mot, ma charmante, je t'adore : nous reviendrons demain ici, mon maître et moi, à pareille heure, ne manque point d'y mener ta maîtresse, afin qu'on donne la dernière main à cet amour-ci, qui n'a peut-être pas toutes ses façons ; moi, je m'y rendrai une heure avant mon maître, et tu entends bien que c'est t'inviter d'en faire autant ; car il sera bon de nous parler sur tout ceci, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Tu sais bien que notre conversation fut courte ; je lui rendis le gant qu'elle avait laissé tomber ; elle me remercia d'une manière très obligeante de la vitesse avec laquelle j'avais couru pour le ramasser, et se démasqua en me remerciant. (Acte 1, scène 1, ERGASTE)
Fort bien. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ils ont eu pour héritières deux filles qui vivent ensemble dans un accord qui va jusqu'à s'habiller l'une comme l'autre, ayant toutes deux presque le même son de voix, toutes deux blondes et charmantes, et qui se trouvent si bien de leur état, qu'elles ont fait serment de ne point se marier et de rester filles. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Si ton maître s'y prend bien, je ne crois pas qu'il se soutienne, le goût du mariage l'emportera. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Combien y a-t-il de ces voeux-là qui se rompent à meilleur marché ! (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 3, ERGASTE)
Je n'en ai guère vu de si bien fait. (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
Monsieur, je ne m'attendais pas à cet abord-là, et quoique vous m'ayez vue hier ici, comme en effet j'y étais, et démasquée, cette façon de se voir n'établit entre nous aucune connaissance, surtout avec les personnes de mon sexe ; ainsi, vous voulez bien que l'entretien finisse. (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
Mais en vérité, Monsieur, après m'avoir appris que vous m'aimez, me conseillerez-vous de vous dire que je veux bien que vous me voyiez ? (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
Vous m'avez demandé si je vous haïssais ; je vous ai répondu que non ; en voilà bien assez, ce me semble ; n'imaginez pas que j'aille plus loin. (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
Moi, Monsieur, je ne vous défends rien, je n'ai pas ce droit-là, on est le maître de ses sentiments ; et si le comte de Belfort, dont vous parlez, allait vous mener chez moi, je le suppose parce que cela peut arriver, je serais même obligée de vous y bien recevoir. (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
À vous dire vrai, Monsieur, j'espère bien n'agir que par ce motif-là, du moins d'abord, car de l'avenir, qui est-ce qui en peut répondre ? (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
Non, je ne sais encore rien là-dessus, puisqu'ici même j'ignore ce que c'est que l'amour ; et je voudrais bien l'ignorer toute ma vie. (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
A la bonne heure ; personne n'y a réussi ; vous le tentez, nous verrons ce qu'il en sera ; mais je vous saurai bien mauvais gré, si vous y réussissez mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
Lui dirai-je que vous êtes ici, ou bien ailleurs ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Cela ne se peut pas, il faut bien que vous soyez en quelque endroit, il n'y a qu'à dire où vous voulez être. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Oui, je rêvais, ces lieux-ci y invitent ; mais nous aurons bientôt compagnie ; Damis vous cherche, et vient par là. (Acte 1, scène 6, CLARICE)
Vous savez combien il m'ennuie. (Acte 1, scène 6, HORTENSE)
Je savais bien que je la ferais partir. (Acte 1, scène 6, CLARICE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 7, CLARICE)
vous êtes pourtant bien reconnaissable ; et de l'air dont il vous lorgna hier, je vais gager qu'il vous voit encore ; ainsi prenons par là. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
c'est bien assez qu'il y songe autant. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais vous êtes bien hardie de me le dire ! (Acte 1, scène 7, CLARICE)
Je suis encore bien plus hardie que cela, c'est que je crois que vous y seriez venue. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Tu vois bien qu'il ne sera pas nécessaire que je l'évite, car il ne paraît pas. (Acte 1, scène 7, CLARICE)
Vous avez fort bien fait d'avoir cette attention-là, car nous ne nous connaissons guère. (Acte 1, scène 9, CLARICE)
Vous m'avouerez, Monsieur, que vous ne mettez guère d'intervalle entre me connaître, m'aimer et me le dire ; et qu'un pareil entretien aurait pu être précédé de certaines formalités de bienséance qui sont ordinairement nécessaires. (Acte 1, scène 9, CLARICE)
Votre maîtresse a bien des grâces ; mais le plus beau de ses traits, vous ne le voyez point, il n'est point sur son visage, il est dans sa cassette. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Savez-vous bien que le coeur de Clarice est une emplette de cent mille écus, Monsieur ? (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
C'est bien là à quoi je pense ! (Acte 1, scène 11, ERGASTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
C'est vous qu'on n'estime pas ; vous voyez bien que le paquet est à votre adresse. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
Non pas, s'il vous plaît ; je ne dois pas vous les montrer : cela m'est défendu, parce qu'on s'est repenti d'y avoir écrit, à cause de la bienséance et de votre peu de mérite ; et on m'a crié de loin de les supprimer, et de vous expliquer le tout dans la conversation ; mais laissez-moi voir ce que j'oublie... (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
Vous jouez fort bien la comédie : vous me l'avez donnée tantôt, mais je n'en veux plus. (Acte 1, scène 12, ERGASTE)
Puisqu'il me paie des injures, voyez combien je gagnerais avec lui, si je lui apportais des compliments... (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Ma foi, vous êtes sujet à des vapeurs, ou bien auriez-vous, par hasard, de l'antipathie pour le mot de soeur ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Fort bien. (Acte 1, scène 16, ERGASTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 18, ERGASTE)
Frontin, on n'est plus fâchée ; et le billet a été bien reçu, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 18, ERGASTE)
Ne voyez-vous pas bien que j'en porte le deuil d'avance ? (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Et bien m'en a pris d'être d'une étoffe d'un peu plus de résistance que lui, car je ne reviendrais pas en meilleur ordre. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Vous devez, dites-vous, accompagner ce soir, au logis, le comte de Belfort : silence, s'il vous plaît, sur nos entretiens dans ce lieu-ci ; vous sentez bien qu'il faut que ma soeur et lui les ignorent. (Acte 1, scène 19, CLARICE)
Ne voyez-vous pas bien que le mal est au timbre ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Ils ont les yeux bien égarés. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
L'aventure a bien fait de finir, j'allais vous croire échappés des Petites-Maisons. (Acte 1, scène 22, LISETTE)

LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI (1729)

Je n'ai rien perdu des vrais biens que tu me connaissais, santé admirable et grand appétit. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Je t'ai vu dans un petit négoce qui t'allait bientôt rendre citoyen de Paris ; l'as-tu quitté ? (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Tu méprises déjà les biens de ce monde ! (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Le mépris que je crois avoir pour les biens n'est peut-être qu'un beau verbiage ; et, à te parler confidemment, je ne conseillerais encore à personne de laisser les siens à la discrétion de ma philosophie. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
J'en prendrais, Frontin, je le sens bien ; j'en prendrais, à la honte de mes réflexions. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Je ne la dirais pas à tout le monde ; mais je sais bien que je ne parle pas à un profane. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Depuis quinze ans que je roule dans le monde, tu sais combien je me suis tourmenté, combien j'ai fait d'efforts pour arriver à un état fixe. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Fort bien. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Fort bien. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
C'est dommage ; car c'était un homme qui parlait bien grec. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Sais-tu bien qu'il y a plus d'esprit dans ces noms-là que dans le royaume de France ? (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Non que je négligeasse le vin nouveau ; je n'en demandais point d'autre à sa femme, qui vraiment estimait bien autrement les modernes que les anciens, et, par complaisance pour son goût, j'en emplissais aussi quelques bouteilles, sans lui en faire ma cour. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Eh bien, m'avez-vous trouvé un domestique ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je le veux bien ; mais partez sur-le-champ pour Paris. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
J'ai du bien ; il s'agit de le donner avec ma main et mon coeur ; ce sont de grands présents, et je veux savoir à qui je les donne. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Savez-vous bien, mon ami, que vous risquez beaucoup ? (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Vous rêvez, mon cavalier, vous délibérez ; votre ton baisse, vous devenez traitable, et nous nous accommoderons, je le vois bien. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Je le crois bien ; si c'était pour cela, vous ne déguiseriez pas votre sexe ; ce serait perdre vos commodités. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Ma charge, sous cet habit-ci, est d'attaquer le coeur de la Comtesse ; je puis passer, comme tu vois, pour un assez joli cavalier, et j'ai déjà vu les yeux de la Comtesse s'arrêter plus d'une fois sur moi ; si elle vient à m'aimer, je la ferai rompre avec Lélio ; il reviendra à Paris, on lui proposera ma maîtresse qui y est ; elle est aimable, il la connaît, et les noces seront bientôt faites. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Eh bien ! (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Petit traître, vous êtes bien heureux d'avoir de si brillantes indignités sur votre compte. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Ma foi ; à ton tour, tu m'as tout l'air d'avoir été l'écueil de bien des coeurs. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Fripon, combien de réputations as-tu blessé à mort dans ta vie ? (Acte 1, scène 7, L?LIO)
Combien as-tu désespéré d'Arianes ? (Acte 1, scène 7, L?LIO)
Tu as fait là des découvertes bien singulières ! (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Tu es beau et bien fait ; devine à quel dessein je t'ai engagé à nous suivre avec tous tes agréments ? (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
C'est pour te prier de vouloir bien faire ta fortune. (Acte 1, scène 7, L?LIO)
Je ne sache point de révérence qui puisse acquitter ce billet-là ; le titre de débiteur est bien sérieux, vois-tu ! (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Si c'est moi qui romps avec elle, je lui devrai le billet et le dédit, et je voudrais bien ne payer ni l'un ni l'autre ; m'entends-tu ? (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Une quinzaine de jours tout au plus ; après quoi, je crois que j'en serai bien las. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Je me gouvernerai bien ; je vais au-devant d'elle. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Je vous laisse avec le Chevalier, il veut nous quitter ; son séjour ici l'embarrasse ; je crois qu'il vous craint ; cela est de bon sens, et je ne m'en inquiète point : je vous connais ; mais il est mon ami ; notre amitié doit durer plus d'un jour, et il faut bien qu'il se fasse au danger de vous voir ; je vous prie de le rendre plus raisonnable. (Acte 1, scène 9, LÉLIO)
En vérité, Chevalier, vous êtes bien à plaindre, et je ne savais pas que j'étais si dangereuse. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Vous êtes bien galant. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
J'aimerais bien le mariage... v.4 (Acte 1, scène 11, LE CHANTEUR)
Ne ferais-tu pas bien comme eux ? v.22 (Acte 1, scène 11, UN PAYSAN)
Combien son amour est extrême. v.56 (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Cela est donc bien effectif ? (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Eh bien ! (Acte 2, scène 2, L?LIO)
Lélio, pour prix des leçons que vous venez de me donner, je vous avertis, moi, qu'il y a des moments où vous feriez bien de ne pas vous montrer ; entendez-vous ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Vous me trouvez donc bien insupportable ? (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Épargnez-vous ma réponse ; vous auriez à vous plaindre de la valeur de mes termes, je le sens bien. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Non ; mais je vous le dirai bientôt, si cela continue, et cela continuera sans doute. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Achevez, Monsieur, concluez que je suis une capricieuse ; voilà ce que vous voulez dire, je vous entends bien. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Fort bien ! (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Ce n'est pas là la jalousie que je vous demandais ; je voulais une inquiétude douce, qui a sa source dans un coeur timide et bien touché, et qui n'est qu'une louable méfiance de soi-même ; avec cette jalousie-là, Monsieur, on ne dit point d'invectives aux personnes que l'on aime ; on ne les trouve ni ridicules, ni fourbes, ni fantasques ; on craint seulement de n'être pas toujours aimé, parce qu'on ne croit pas être digne de l'être. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Moi-même, et je le dis avec un souvenir modeste, moi-même autrefois, j'ai été du nombre de ces honnêtes gens ; mais vous savez, Monsieur, à combien d'accidents nous sommes sujets dans la vie. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Le sort m'a joué ; il en a joué bien d'autres ; l'histoire est remplie du récit de ses mauvais tours : princes, héros, il a tout malmené, et je me console de mes malheurs avec de tels confrères. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Monsieur, la vertu vaut bien une petite parenthèse en sa faveur. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Je suis fier, mais je suis pauvre, qualités, comme vous jugez bien, très difficiles à accorder. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Elles nous mènent à un combat qui se passe entre elles ; la fierté se défend d'abord à merveille, mais son ennemie est bien pressante ; bientôt la fierté plie, recule, fuit, et laisse le champ de bataille à la pauvreté, qui ne rougit de rien, et qui sollicite en ce moment votre libéralité (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Et moi, tout en raccommodant ma palissade, j'expliquais ce vous n'y songez pas, et ce laissez-moi donc ; et je voyais que cela voulait dire : Courage, Chevalier, encore un baiser sur le même ton ; surprenez-moi toujours, afin de sauver les bienséances ; je ne dois consentir à rien ; mais si vous êtes adroit, je n'y saurais que faire ; ce ne sera pas ma faute. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Vous en parlez bien à votre aise, Madame. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Alors la Comtesse de s'embarrasser, le Chevalier de la regarder tendrement ; elle de rougir ; lui de s'animer ; elle de se fâcher sans colère ; lui de se jeter à ses genoux sans repentance ; elle de pousser honteusement un demi-soupir ; lui de riposter effrontément par un tout entier ; et puis vient du silence ; et puis des regards qui sont bien tendres ; et puis d'autres qui n'osent pas l'être ; et puis... (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Vous le voyez bien, Madame. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Eh bien, trouvez-vous que mon avis mérite salaire ? (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Sans difficulté, tu es un coquin : voilà un prélude de reconnaissance bien bizarre. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Je voudrais bien savoir le secret que tu as pour en faire. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Oui-da, on fait son affaire avec du vin, quoique lentement ; mais en y joignant une pincée d'inclination pour le beau sexe, on réussit bien autrement. (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
J'en suis bien aise... (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Cela ne se peut pas, mon enfant ; il ne faut pas régler tes espérances sur mes aventures ; vois-tu bien, entre le baudet et le cheval d'Espagne, il y a quelque différence. (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
Mon fils, je suis bien aise d'assister à chaque paiement. (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
Eh bien ! (Acte 2, scène 6, TRIVELIN)
Notre affaire va-t-elle bien ? (Acte 2, scène 6, TRIVELIN)
Fort bien, Monsieur Trivelin ; mais je vous cherchais pour vous dire que vous ne valez rien. (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
C'est bien peu de chose que rien : et vous me cherchiez tout exprès pour me dire cela ? (Acte 2, scène 6, TRIVELIN)
Je voudrais bien savoir de quoi vous vous mêlez, d'aller dire à Monsieur Lélio que j'aime la Comtesse ? (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Fort bien ! (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Allons, mon fils, tu te souviens bien de la bouteille de fondation ; allons la boire. (Acte 2, scène 7, TRIVELIN)
Vous me paraissez bien triste, Madame ; qu'avez-vous ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Mais il faut bien observer ce qu'on vous dit. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
N'est-ce pas là quelque chose de bien tentant ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Vous avez là un amour bien mutin, il est bien pressé. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Hé bien, il faut espérer que cela viendra. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Laissons-le ; il ne peut être là que par bienséance. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Oui, Comtesse, je vous aime ; et de tous les hommes qui peuvent aimer, il n'y en a pas un dont l'amour soit si pur, si raisonnable, je vous en fais serment sur cette belle main, qui veut bien se livrer à mes caresses ; regardez-moi, Madame ; tournez vos beaux yeux sur moi, ne me volez point le doux embarras que j'y fais naître. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
En voilà assez ; rendez-moi ma main ; elle n'a que faire là ; vous parlerez bien sans elle. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Revenons ; vous m'aimez, voilà qui va fort bien, mais comment ferons-nous ? (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Ne savais-je pas bien que le maudit peut-être me jouerait un mauvais tour ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Lélio commence bien à me déplaire. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Mais vous êtes bien impatient, Chevalier ! (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Vous le méprisez bien ! (Acte 2, scène 9, LÉLIO)
Ne suis-je pas entre les mains d'un ami bien scrupuleux ? (Acte 2, scène 9, L?LIO)
Vous trouvez un rival ; eh bien ! (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
En êtes-vous étonné, si Madame n'a pas la complaisance de s'enfermer pour vous ; vos étonnements ont tout l'air d'être fréquents, et il faudra bien que vous vous y accoutumiez. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Voulez-vous bien que je vous donne la main, Madame ? (Acte 2, scène 9, LÉLIO)
Voilà une femme bien dupe ! (Acte 2, scène 10, LÉLIO)
Sais-tu bien que je me fâcherai à la fin ? (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Bien pis que tout, cela, ma foi. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Bien pis que tout cela ? (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Je n'en ai plus, je pleure ; quand j'en avais, j'étais bien aise. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Combien de louis y avait-il ? (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Trivelin, je voudrais bien te parler. (Acte 3, scène 2, LÉLIO)
C'est bien à toi à prendre garde à un petit mal de tête, approche. (Acte 3, scène 2, LÉLIO)
Eh bien, de quoi s'agit-il ? (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Je n'ai jamais vu de bienfait dans ce goût-là ; voulez-vous rayer ce petit trait-là de votre vie ? (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Je vous disais bien que je n'étais pas en état de paraître en compagnie. (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Je n'ai vaillant qu'une réplique, qui est que je ne sais rien ; vous voyez bien que je ne vous ruinerai pas en interrogations. (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Savez-vous bien que vous me feriez peur, sans votre physionomie d'honnête homme ? (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Eh bien ! (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon ami, la Comtesse écrit actuellement des lettres pour Paris ; elle descendra bientôt, et veut se promener avec moi, m'a-t-elle dit. (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Quoi qu'il en soit, je ne suis curieux de tuer personne ; je vous passe votre méprise ; mais elle vaut bien une excuse. (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
J'ai pourtant été bien discret. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Ayez donc soin de mon bien. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Eh bien, Monsieur le duelliste, qui se battra sans blesser les ordonnances, je vous crois, mais qu'avez-vous à répondre ? (Acte 3, scène 5, LÉLIO)
Vous voilà bien déconcertée, ma mie. (Acte 3, scène 5, LÉLIO)
J'avais bien conduit tout cela ; rendez-moi justice ; je vous ai fait peur avec mon minois de coquette ; c'est le plus plaisant. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Par cette mission-là, c'est une tendre brebis qui échappe au loup, et douze mille livres de rente de sauvées, qui prendront parti ailleurs ; petites, bagatelles qui valaient bien la peine d'un déguisement. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Je m'explique : la brebis, c'est ma maîtresse ; les douze mille livres de rente, c'est son bien, qui produit ce calcul si raisonnable de tantôt ; et le loup qui eût dévoré tout cela, c'est vous, Monsieur. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Il faut avouer que je suis bien malheureux ! (Acte 3, scène 5, LÉLIO)
Et moi bien adroite ! (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Pour cet effet, vous réclamiez mon industrie ; et quand j'aurais conduit l'affaire près de sa fin, avant de terminer je comptais de vous rançonner un peu, et d'avoir ma part au pillage ; ou bien de tirer finement le dédit d'entre vos mains, sous prétexte de le voir, pour vous le revendre une centaine de pistoles payées comptant, ou en billets payables au porteur, sans quoi j'aurais menacé de vous perdre auprès des douze mille livres de rente, et de réduire votre calcul à zéro. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Oh mon projet était fort bien entendu ; moi payée, crac, je décampais avec mon petit gain, et le portrait qui m'aurait encore valu quelque petit revenant-bon auprès de ma maîtresse ; tout cela joint à mes petites économies, tant sur mon voyage que sur mes gages, je devenais, avec mes agréments, un petit parti d'assez bonne défaite sauf le loup. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
J'ai manqué mon coup, j'en suis bien fâchée ; cependant vous me faites pitié, vous. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Eh bien je me révolte ; qu'en arrivera-t-il ? (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Il faut avouer que voilà un fripon bien sûr de ce qu'il vaut. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Madame, il s'est bien accommodé de cette antipathie-là ; il en a fait un amour bien tendre ! (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Combien de choses tendres ne venez-vous pas de me dire ! (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Ne m'affligez plus et tout ira bien. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Souhaité qu'il prît son parti de lui-même, à cause du dédit ; ce serait dix mille écus que je vous sauverais, Chevalier ; car enfin, c'est votre bien que je ménage. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Périssent tous les biens du monde, et qu'il parte ; rompez avec lui la première, voilà mon bien. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Eh bien ! (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Un je vous adore ; aussi bien il vous échappera demain ; avancez-le-moi d'un jour ; contentez ma petite fantaisie, dites. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Bien plus qu'il ne me faut, si vous me rendez justice. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous êtes vif, Lélio ; mais la cause de votre vivacité est pardonnable, et je vous veux plus de bien que vous ne pensez. (Acte 3, scène 7, LA COMTESSE)
Voulez-vous bien que je me retire un moment pour la lire ? (Acte 3, scène 7, LA COMTESSE)
Il y a bien du bizarre dans ce que tu me proposes là. (Acte 3, scène 8, LÉLIO)
Et le dédit, Madame, vous voulez donc bien l'acquitter ? (Acte 3, scène 9, LÉLIO)
Je vous aurais mené assez loin, si j'avais pu vous tenir compagnie ; voilà bien de l'amour de perdu ; mais, en revanche, voilà une bonne somme de sauvée ; je vous conterai le joli petit tour qu'on voulait vous jouer. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)
Consolez-vous : vous perdez d'aimables espérances, je ne vous les avais données que pour votre bien. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)
Est le plus grand des biens que le ciel nous dispense. v.3 (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)
Le célibat est bien austère ; v.23 (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)

LES SERMENTS INDISCRETS (1732)

Examinez-vous : vous ne savez pas les difficultés de l'état austère que vous embrassez ; il faut avoir le coeur bien frugal pour le soutenir ; c'est une espèce de solitaire qu'une fille, et votre physionomie n'annonce point de vocation pour cette vie-là. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Non, non, Lisette, je n'ai point envie d'être coquette ; mais il y a des moments où le coeur vous en dit, et où l'on est bien aise d'avoir les yeux libres, ainsi, plus de discussion ; va porter ma lettre à Damis, et se range qui voudra sous le joug du mariage ! (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Qu'il est bien fait ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Allons, le diable nous amène là une tentation bien conditionnée... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais, Monsieur, il est bien hardi de se marier si vite. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je vois bien que Monsieur pense judicieusement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous avez l'air de vous y connaître trop bien pour que j'en appelle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Fort bien : votre histoire commence comme la nôtre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Cela se peut bien ; mais elle est dans sa lettre la plus aimable personne du monde. (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Eh bien ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Dans le mariage, pour bien vivre ensemble, il faut que la volonté d'un mari s'accorde avec celle de sa femme, et cela est difficile ; car de ces deux volontés-là, il y en a toujours une qui va de travers, et c'est assez la manière d'aller des volontés d'une femme, à ce que j'entends dire. (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Le goût d'un homme seul ne décide rien là-dessus ; et de quelque façon qu'il se tourne, on n'en vaut ni plus ni moins ; les agréments n'y perdent ni n'y gagnent ; cela ne signifie rien ; ainsi, Monsieur, point d'excuse ; au reste, pourtant, si vous en voulez faire, si votre politesse a quelque remords qui la gêne, qu'à cela ne tienne, vous êtes bien le maître. (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Il ne s'agit pas de compliments, Madame ; vous êtes bien au-dessus de cela, et il serait difficile de vous en faire. (Acte 1, scène 6, DAMIS)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Terminons donc, s'il n'y a que cela qui vous arrête, Monsieur ; voici mes sentiments : je ne veux point être mariée, et je n'en eus jamais moins d'envie que dans cette occasion-ci ; ce discours est net et sous-entend tout ce que la bienséance veut que je vous épargne. (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Je puis avoir le coeur prévenu, je pense qu'en voilà assez, Monsieur, et que ce que je dis là vaut bien un serment de ne vous épouser jamais ; serment que je fais pourtant, si vous le trouvez nécessaire. (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Cela dit, je ne vous demande plus qu'une grâce ; c'est de m'aider à vous débarrasser de moi, et de vouloir bien que je n'essuie point tout seul les reproches de nos parents : il est juste que nous les partagions, vous les méritez encore plus que moi. (Acte 1, scène 6, DAMIS)
Il faut pourtant bien qu'elle n'ait pas fait grand accueil à Damis, et qu'il ait remarqué de la froideur dans ses manières. (Acte 2, scène 1, ORGON)
Monsieur, c'est un fripon, sur ma parole ; je lui soutiens qu'il a tort ; il sait bien qu'il ne nous aime point. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ma foi, Monsieur, comme vous voudrez : on m'a quelquefois dit que ma conversation en valait bien une autre, et j'y mettrai tout ce que j'ai de meilleur. (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
Ne trouvez-vous pas cette fille-là bien revêche, Monsieur ? (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
Or, il s'agit de conserver nos postes ; les pères de nos jeunes gens sont attaqués de vieillesse, maladie incurable et qui menace de faire bientôt des orphelins ; ces orphelins-là nous reviennent, ils tombent dans notre lot ; ils sont d'âge à entrer dans leurs droits, et leurs droits nous mettront dans les nôtres. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
Tu m'entends bien ? (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
Nous réglerons fort bien chacun notre ménage. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
Oui-da ; c'est un embarras qu'on prend volontiers, quand on aime le bien d'un maître. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
Je suis bien aise de vous trouver là, Frontin, surtout avec Lisette, qui rendra compte à ma soeur de ce que je vais vous dire ; voici plusieurs fois dans ce jour que j'évite Damis, qui s'obstine à me suivre, à me parler, tout destiné qu'il est à ma soeur ; et comme il ne se corrige point, malgré tout ce que je lui ai pu dire, je suis charmée qu'on sache mes sentiments là-dessus, et Lisette me sera témoin que je vous charge de lui rapporter ce que vous venez d'entendre, et que je le prie nettement de me laisser en repos. (Acte 2, scène 4, PHÉNICE)
Vous parliez bien haut avec ma soeur, et je l'ai vu de loin comme en colère. (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Fort bien, je gage que ce que vous me dites là me pronostique quelque coup d'étourdie. (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 5, LISETTE)
J'ai travaillé à vous en donner un ; et j'ai si bien fait, que votre soeur est actuellement éprise de lui ; ce qui nous produira quelque chose. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Gardez-vous-en bien. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Je le sais bien ; mais il faut cacher ce secret-là, et j'ai continué sur le même ton. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Là-dessus elle est partie avec des appas révoltés, qui se promettent bien de l'emporter sur les vôtres ; qu'en dites-vous ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Vous êtes bien hardie de mettre l'exception à la place de la règle générale. (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 8, DAMIS)
Madame, dans ce qui vient de se passer, j'ai fait du mieux que j'ai pu ; j'ai tâché, dans mes réponses, de ménager vos dispositions et la bienséance ; mais que pensez-vous de ce qu'ils disent ? (Acte 2, scène 8, DAMIS)
j'en dirai bien autant : je n'en sais rien, et nous verrons. (Acte 2, scène 8, LUCILE)
Cependant, Monsieur, comme il s'agit ici d'affaires sérieuses, voudriez-vous bien supprimer votre qui est-ce qui croira, qui n'est pas de mon goût, et qui a tout l'air d'une plaisanterie que je ne mérite pas. (Acte 2, scène 8, LUCILE)
Mais je serais pourtant bien aise de savoir ce qui en est, à vous parler vrai. (Acte 2, scène 8, LUCILE)
Mais mon père sait bien que je ne joue jamais qu'à contrecoeur ; dites-lui que je le prie de m'en dispenser. (Acte 2, scène 9, LUCILE)
Vous êtes bien galant. (Acte 2, scène 10, LUCILE)
Oui, certes ; car il s'était engagé à se taire aussi bien que moi. (Acte 2, scène 10, DAMIS)
Il y a des manières qui valent des paroles ; on dit je vous aime avec un regard, et on le dit bien. (Acte 2, scène 10, DAMIS)
Il faut avouer qu'on a quelquefois des inclinations bien bizarres ! (Acte 2, scène 11, LUCILE)
Non, Monsieur ; mais on s'imagine que vous m'aimez ; vos façons l'ont persuadé à tout le monde ; et je ne le nierai pas, je ne paraîtrai point m'y déplaire, et je vous réduirai, peut-être ou à la nécessité de m'épouser en dépit de votre goût, ou à fuir en homme imprudent (j'adoucis le terme), en homme inexcusable, qui n'aura pas rougi de violer tous les égards, et de se moquer, tour à tour, de deux filles de condition, dont la moindre peut fixer le plus honnête homme : de sorte que vous risquez ou le sacrifice de votre coeur, ou la perte de votre réputation ; deux objets qui valent bien qu'on y pense. (Acte 3, scène 1, PHÉNICE)
Cela ne siérait pas ; c'est un langage qu'une fille bien née ne saurait tenir, quand elle en aurait envie. (Acte 3, scène 2, LUCILE)
Vous voyez bien que je suis au fait, et que je sais vous interpréter ; d'ailleurs, je suis bien instruit, et je ne me trompe pas. (Acte 3, scène 2, ORGON)
Écoute, et retiens bien la commission que je te donne. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Va, va, il saura bien que c'est de Phénice dont on parle. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Tu es bien pressé, ce n'est pas là tout. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Dis-lui qu'il remercie Monsieur Orgon de la bonté qu'il a de n'être pas fâché dans cette occasion-ci ; car si Damis n'épouse pas Lucile, je gagerais bien que c'est à lui à qui il faut s'en prendre : dis-lui que je lui pardonne, en faveur de ce nouveau mariage, le chagrin qu'il a risqué de me donner ; mais que s'il me trompait encore, si après les empressements qu'il a marqués pour Phénice il hésitait à l'épouser, s'il faisait encore cette injure à Monsieur Orgon, je ne veux le voir de ma vie, et que je le déshérite ; je ne lui parlerai pas même que je ne sois content de lui. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Faquin, on a bien affaire de tes réflexions ! (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Voilà donc pourquoi Lucile m'a si bien reçue tout à l'heure : elle a su que j'ai dit à son père qu'elle n'aimait point Damis, que Damis se déclarait pour sa soeur ; on veut à présent qu'il l'épouse ; je n'ai point prévu ce coup-là, et je me compte disgraciée ; j'ai vu Lucile trop inquiète : apparemment que ton maître ne lui est point indifférent ; et je perds tout, si elle me congédie. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Nous avons bien aigri les choses. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Mais, mes sentiments, quand ils seraient tels que vous les croyez, ne savez-vous pas bien les siens, Lisette ? (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Eh bien, Lisette ? (Acte 3, scène 7, DAMIS)
Cela serait bien sauvage ; on ne fuit point ici à la vue d'un homme. (Acte 3, scène 7, LUCILE)
Faut-il que des personnes qui se veulent du bien se parlent comme si elles ne pouvaient se souffrir ? (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Voilà à quoi je mettrais ma gloire, et non pas à me tenir douloureusement sur mon quant-à-moi, comme vous faites, et à me dire : Voyons ce qu'il dit, voyons ce qu'il ne dit pas ; qu'il parle, qu'il commence ; c'est à lui, ce n'est pas à moi ; mon sexe, ma fierté, les bienséances, et mille autres façons inutiles avec Monsieur qui tremble, et qui a la bonté d'avoir peur que son amour ne vous alarme et ne vous fâche. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
vraiment, je le sais bien. (Acte 3, scène 8, DAMIS)
Vous avez là des expressions bien gracieuses, et qui font un joli portrait de mon caractère ; j'aime assez l'esprit hétéroclite que cela me donne. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Je vais vous dire où elle est, moi ; vous la trouverez dans la règle des égards qu'on doit aux dames ; vous y verrez qu'il n'est pas bien de vous divertir avec un peut-être, qui ne fera pas fortune chez moi, qui ne m'intriguera pas ; car je sais à quoi m'en tenir : c'est en badinant que vous le dites ; mais c'est un badinage qui ne vous sied pas ; ce n'est pas là le langage des hommes ; on n'a pas mis leur modestie sur ce pied-là. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Voilà bien la question d'un homme qui n'a ni frère ni soeur, et qui ne sait pas combien ils sont chers ! (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Car j'ai tout lieu de soupçonner que vous en êtes cause, puisque c'est vous qui m'avez d'abord proposé de l'aimer ; au reste, Madame, ne vous inquiétez point d'elle, j'aurai soin de son sort plus sincèrement que vous ; elle le mérite bien. (Acte 3, scène 8, DAMIS)
Je serai bien aussi vindicative que vous, et nous verrons qui se dédira de nous deux ; assurément le compliment est admirable ! (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 8, DAMIS)
Souvenez-vous que j'ai servi vos dégoûts pour moi avec un honneur, une fidélité surprenante, avec une fidélité que je ne vous devais point, que tout autre, à ma place, n'aurait jamais eu, et ce procédé si louable, si généreux, mérite bien que vous laissiez en repos un homme qui peut avoir porté la vertu jusqu'à se sacrifier pour vous ; je ne veux pas dire que je vous aime ; non, Lucile, rassurez-vous ; mais enfin vous ne savez pas ce qui en est, vous en pourriez douter ; vous êtes assez aimable pour cela, soit dit sans vous louer ; je puis vous épouser, vous ne le voulez pas, et je vous quitte. (Acte 3, scène 8, DAMIS)
A moins que ce ne soit ma soeur qui vous y engage, pour me cacher l'accord de vos coeurs et la part qu'elle a à un engagement que j'ai refusé, dont je ne voudrais jamais, et que je la trouve bien à plaindre de ne pas refuser elle-même. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 3, scène 9, FRONTIN)
Va-t-elle bientôt venir ! (Acte 4, scène 1, DAMIS)
Te l'a-t-elle bien assuré ? (Acte 4, scène 1, DAMIS)
Ma foi, j'ai bien peur que Phénice n'en profite. (Acte 4, scène 1, FRONTIN)
Il pense donc bien peu de chose, car il ne me dit presque rien. (Acte 4, scène 2, FRONTIN)
Je vois bien que je n'apprendrai rien. (Acte 4, scène 2, ERGASTE)
Eh bien ! (Acte 4, scène 3, PHÉNICE)
Si vous saviez combien je m'intéresse à votre sort, à qui je vois prendre un si mauvais train... (Acte 4, scène 3, FRONTIN)
C'est qu'ils ont d'abord débuté ensemble par un vertigo ; ils se sont liés mal à propos par je ne sais quelle convention de ne s'aimer ni de s'épouser, et ont délibéré que, pour faire changer de dessein aux pères, qu'on ferait semblant de vous trouver de son goût ; rien que semblant, vous entendez bien ? (Acte 4, scène 3, FRONTIN)
Et comme le coeur de l'homme est variable, il se trouve aujourd'hui que leur coeur et leur convention ne riment pas ensemble, et qu'on est fort embarrassé de savoir ce qu'on fera de vous : vous entendez bien ? (Acte 4, scène 3, FRONTIN)
En voilà bien assez : je suis au fait, et de peur d'être ingrate, je te confie à mon tour que ta discrétion mériterait le châtiment du bâton. (Acte 4, scène 3, PHÉNICE)
Je prétends m'en venger, ils le méritent bien ; mais puisqu'ils s'aiment, je veux que ma conduite, en les inquiétant, les force de s'accorder. (Acte 4, scène 4, PHÉNICE)
Eh bien ! (Acte 4, scène 4, PH?NICE)
Ne me raillez point, Madame, je sais bien que ce n'est pas à moi à qui vous destinez cet honneur-là, dont je me tiendrais fort heureux. (Acte 4, scène 4, DAMIS)
Il le faut bien, Monsieur. (Acte 4, scène 4, PHÉNICE)
Vous vous seriez bien passé de l'opinion que vous venez de donner de vos sentiments, n'est-il pas vrai ? (Acte 4, scène 6, PHÉNICE)
Eh bien ! (Acte 4, scène 6, DAMIS)
C'est que si vous ne m'aimiez point, notre mariage ne se ferait point, parce que vous n'iriez point jusque-là ; c'est qu'en y consentant, moi, c'est une preuve d'obéissance que je donnerais à mon père à fort bon marché, et que par là je le gagnerais pour un mariage plus à mon gré, qui pourrait se présenter bientôt : vous voyez bien que j'aurais mon petit intérêt à vous laisser démêler cette intrigue ; ce qui vous serait aisé en retournant à ma soeur qui ne vous hait pas, et que je croyais que vous ne haïssiez pas non plus ; sans quoi, point de quartier. (Acte 4, scène 6, PHÉNICE)
Me voilà bien trompée ! (Acte 4, scène 7, PHÉNICE)
C'est qu'il ne faut point aimer, Mademoiselle ; c'est que cela ne convient point non plus ; c'est qu'il y va de tout le repos de votre vie ; c'est que je vous persécuterai jusqu'à ce que vous ayez quitté cet amour-là ; c'est que je ne veux point que vous le gardiez, et vous ne le garderez point : c'est moi qui vous le dis, qui vous en empêcherai bien. (Acte 4, scène 7, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 4, scène 8, LUCILE)
On est bien payée des inquiétudes qu'on a pour vous. (Acte 4, scène 8, LUCILE)
C'est bien pis quand on épouse ! (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
Le danger où il est d'épouser Phénice, l'impossibilité où il se trouve de la refuser avec honneur, l'idée qu'il a des sentiments de Lucile, tout cela lui tourne la tête et la tournerait à un autre : il ne voit pas les choses comme nous, il faut le plaindre ; malheureusement c'est un garçon qui a de l'esprit ; cela fait qu'il subtilise, que son cerveau travaille ; et dans de certains embarras, sais-tu bien qu'il n'appartient qu'aux gens d'esprit de n'avoir pas le sens commun ? (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
Quoi qu'il en soit, qu'il se garde bien de s'en aller avant que de savoir à quoi s'en tenir ; car j'espère que la difficulté que nous avons fait naître, et la conduite que nous faisons tenir à Lucile, le tireront d'affaire ; je n'ai pas eu de peine à persuader à ma maîtresse que ce mariage-ci lui faisait une véritable injure, qu'elle avait droit de s'en plaindre, et Monsieur Orgon m'a paru aussi très embarrassé de ce que j'ai été lui dire de sa part ; mais toi, de ton côté, qu'as-tu dit au père de Damis ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Fort bien : cependant les préparatifs du mariage se font toujours. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Si je n'en ai pas d'autre garant que vos connaissances, je n'ai qu'à m'y fier, me voilà bien instruite. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Vous nous auriez épargné bien de la peine à tous, et à Damis qui vous aime, et à Frontin et moi qui nous aimons aussi et qui nous désespérions ; mais laissez-moi faire, il n'y a encore rien de gâté. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Il le mérite bien, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Je n'en sais rien, Lisette ; car quand j'y songe, notre amour ne fait pas toujours l'éloge de la personne aimée ; il fait bien plus souvent la critique de la personne qui aime : je ne le sens que trop. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Je sais bien qu'elle est aimable, et si vous ne l'aimiez pas, j'en serais très fâchée ; mais qu'on n'aime qu'elle, qu'on ne songe qu'à elle, qu'on la marie aux dépens du peu d'estime qu'on pouvait faire de mon esprit, de mon coeur, de mon caractère, je vous avoue, mon père, que cela est bien triste, et que c'est me faire payer bien chèrement son mariage. (Acte 5, scène 3, LUCILE)
Si tu avais voulu de Damis, il ne serait pas à elle, ainsi te voilà hors d'intérêt ; et dans le fond, ton coeur t'a bien conduit : Damis et toi, vous n'étiez pas nés l'un pour l'autre. (Acte 5, scène 3, ORGON)
Mais vous voyez bien qu'on le prend sur un ton qui n'est pas supportable. (Acte 5, scène 4, LUCILE)
On vous dit que si mon coeur le souhaitait, on n'aurait que faire de vous, et que la vanité de vos offres est bien inutile sur un objet qu'on vous ôterait avec un regard, si on en avait envie. (Acte 5, scène 4, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 5, scène 4, ORGON)
Je crois, Monsieur, que vous êtes bien persuadé du désir extrême que j'avais de voir terminer notre mariage ; mais vous savez l'obstacle qu'y a apporté Madame ; et plutôt que de jeter le trouble dans une famille... (Acte 5, scène 5, DAMIS)
N'est-ce pas là un homme bien disposé à m'épouser ? (Acte 5, scène 6, PHÉNICE)
Si vous saviez combien j'ai souffert du silence timide que j'ai gardé, Madame ! (Acte 5, scène 7, DAMIS)
En vérité, cela est bien embarrassant. (Acte 5, scène 7, LUCILE)
Eh bien ! (Acte 5, scène 8, FRONTIN)

LA COLONIE (1750)

Fort bien, vous sentez-vous en effet un courage qui réponde à la dignité de votre emploi ? (Acte 1, scène 1, ARTHÉNICE)
Ah çà, vous savez bien que les hommes vont dans un moment s'assembler sous des tentes, afin d'y choisir entre eux deux hommes qui nous feront des lois ; on a battu le tambour pour convoquer l'assemblée. (Acte 1, scène 1, MADAME SORBIN)
Eh bien ? (Acte 1, scène 1, ARTHÉNICE)
Eh bien ? (Acte 1, scène 1, MADAME SORBIN)
Pas un mot, c'est fort bien fait. (Acte 1, scène 2, ARTHÉNICE)
Quoique vous soyez massif et d'un naturel un peu lourd, je vous ai toujours connu un très bon gros jugement qui viendra fort bien dans cette affaire-ci ; et puis je me persuade que ces Messieurs auront le bon esprit de demander des femmes pour les assister, comme de raison. (Acte 1, scène 2, MADAME SORBIN)
Tais-toi avec tes femmes, il est bien question de rire ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SORBIN)
Pardi, Monsieur Sorbin, vous êtes un petit élu du peuple bien impoli ; mais par bonheur, cela se passera avec une Ordonnance, je dresserai des lois aussi, moi. (Acte 1, scène 2, MADAME SORBIN)
Ah bien tant mieux, faites, amusez-vous, jouez une farce ; mais gardez-nous votre drôlerie pour une autre fois, cela est trop bouffon pour le temps qui court. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SORBIN)
Ces maîtres, ou bien ce maître, de qui le tiendra-t-on ? (Acte 1, scène 2, ARTHÉNICE)
J'avoue, Madame, que je n'entends pas bien la difficulté non plus. (Acte 1, scène 2, TIMAGÈNE)
Eh bien, après ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SORBIN)
Le tambour vous dira le reste, ou bien le placard au son de la trompe. (Acte 1, scène 2, MADAME SORBIN)
Je viens à vous, vénérable et future belle-mère, vous m'avez promis la charmante Lina, et je suis bien impatient d'être son époux ; je l'aime tant, que je ne saurais plus supporter l'amour sans le mariage. (Acte 1, scène 4, PERSINET)
Et le mariage, tel qu'il a été jusqu'ici, n'est plus aussi qu'une pure servitude que nous abolissons, ma belle enfant, car il faut bien la mettre un peu au fait pour la consoler. (Acte 1, scène 5, ARTHÉNICE)
Cela est bien court. (Acte 1, scène 5, LINA)
C'est bien dit ; dans l'occurrence présente, cela nous portera bonheur. (Acte 1, scène 7, MADAME SORBIN)
Voilà qui est bien dur ! (Acte 1, scène 8, PERSINET)
Il faut qu'il y ait en nous une défiance bien louable de nos lumières pour avoir adopté ce jargon-là ; qu'on me trouve des hommes qui en disent autant d'eux ; cela les passe ; revenons au vrai pourtant : vous n'êtes qu'une femme, dites-vous ? (Acte 1, scène 9, ARTHÉNICE)
Cela est bien juste. (Acte 1, scène 9, UNE DES FEMMES)
Et qui parle bien. (Acte 1, scène 9, UNE AUTRE FEMME)
Venons à l'esprit, et voyez combien le nôtre a paru redoutable à nos tyrans, jugez-en par les précautions qu'ils ont prises pour l'étouffer, pour nous empêcher d'en faire usage ; c'est à filer, c'est à la quenouille, c'est à l'économie de leur maison, c'est au misérable tracas d'un ménage, enfin c'est à faire des noeuds, que ces Messieurs nous condamnent. (Acte 1, scène 9, ARTHÉNICE)
Ou bien, c'est à savoir prononcer sur des ajustements, c'est à les réjouir dans leurs soupers, c'est à leur inspirer d'agréables passions, c'est à régner dans la bagatelle, c'est à n'être nous-mêmes que la première de toutes les bagatelles ; voilà toutes les fonctions qu'ils nous laissent ici-bas ; à nous qui les avons polis, qui leur avons donné des moeurs, qui avons corrigé la férocité de leur âme ; à nous, sans qui la terre ne serait qu'un séjour de sauvages, qui ne mériteraient pas le nom d'hommes. (Acte 1, scène 9, ARTHÉNICE)
Ta, ta, ta, ta, je t'en réponds, embellissons-nous pour retomber ; de vingt galants qui se meurent à nos genoux, il n'y en a quelquefois pas un qu'on ne réchappe, d'ordinaire on les sauve tous ; ces mourants-là nous gagnent trop, je connais bien notre humeur, et notre ordonnance tiendra ; on se rendra laide, au surplus ce ne sera pas si grand dommage, Mesdames, et vous n'y perdrez pas plus que moi. (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
Doucement, cela vous plaît à dire, vous ne jouez pas gros jeu ; vous, votre affaire est bien avancée. (Acte 1, scène 9, UNE FEMME)
Pardi, me voilà bien ébahie ; eh ! (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
Il est vrai que la Sorbin en parle bien à son aise. (Acte 1, scène 9, UNE AUTRE)
Que c'est bien dit ; oui, gardez tous vos affiquets, corsets, rubans, avec vos mines et vos simagrées qui font rire, avec vos petites mules ou pantoufles, où l'on écrase un pied qui n'y saurait loger, et qu'on veut rendre mignon en dépit de sa taille, parez-vous, parez-vous, il n'y a pas de conséquence. (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
Eh bien, Lina, ma chère Lina, contez-moi mon désastre, d'où vient que Madame Sorbin me chasse ? (Acte 1, scène 11, PERSINET)
Eh bien ! (Acte 1, scène 11, PERSINET)
Voulez-vous bien vous expliquer, Madame ? (Acte 1, scène 13, TIMAGÈNE)
Tenez donc, c'est que nous n'avons pas la langue assez bien pendue, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 13, MADAME SORBIN)
D'ailleurs, il n'est pas de notre bail, non plus que votre Code, jusqu'ici c'est votre justice et non pas la nôtre ; justice qui va comme il plaît à nos beaux yeux, quand ils veulent s'en donner la peine, et si nous avons part à l'institution des lois, nous verrons ce que nous ferons de cette justice-là, aussi bien que du bonnet carré, qui pourrait bien devenir octogone si on nous fâche ; la veuve ni l'orphelin n'y perdront rien. (Acte 1, scène 13, ARTHÉNICE)
Doucement, Madame Sorbin, sied-il bien à une femme aussi sensée que vous l'êtes, de perdre jusque-là les égards qu'elle doit à son mari ? (Acte 1, scène 14, TIMAGÈNE)
Eh bien, payez, Monsieur Sorbin, payez, payons tous. (Acte 1, scène 14, PERSINET)
Vous voyez bien que cette entreprise ne saurait se soutenir. (Acte 1, scène 14, HERMOCRATE)
Le pauvre homme avec son bois, c'est bien à lui parler de cela ; quel radotage ! (Acte 1, scène 14, MADAME SORBIN)
Vous en dites la raison, c'est que ce n'est qu'une enfant : courage, ma fille, prononcez bien et parlez haut. (Acte 1, scène 15, MADAME SORBIN)
Vous l'emportez, Madame, vous triomphez d'une résistance qui nous priverait du bonheur de vivre avec vous, et qui n'aurait pas duré longtemps si toutes les femmes de la Colonie ressemblaient à la noble Arthénice ; sa raison, sa politesse, ses grâces et sa naissance nous auraient déterminés bien vite ; mais à vous parler franchement, le caractère de Madame Sorbin, qui va partager avec vous le pouvoir de faire les lois, nous a d'abord arrêtés, non qu'on ne la croie femme de mérite à sa façon, mais la petitesse de sa condition, qui ne va pas ordinairement sans rusticité, disent-ils... (Acte 1, scène 17, HERMOCRATE)
Ce n'est pas moi qui parle, je vous dis ce qu'on a pensé, on ajoute même qu'Arthénice, polie comme elle l'est, doit avoir bien de la peine à s'accommoder de vous. (Acte 1, scène 17, HERMOCRATE)

LE DÃ‰NOUEMENT IMPRÃ‰VU (1727)

Eh bien ! (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
Je le veux bian itou, je n'empêche rian, je sis de tout bon accord ; mais si je voulions souffler une petite bredouille dans l'oreille du papa, il varrait bien que Mademoiselle Argante est la fille de sa mère ; Mais velà tout. (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
Velà bien de quoi ! (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
Fort bien ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
Me quitter tout d'un coup dans l'embarras où je suis, et le jour même que je marie ma fille ; vous prenez bien votre temps, après toutes les bontés que j'ai eues pour vous ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGANTE)
C'est ma fille qui vous fait parler, je le vois bien ; mais il n'en sera pourtant que ce que j'ai résolu ; elle épousera aujourd'hui celui que j'attends. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
Eh bien ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Cela est bien laid. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il y a si longtemps que nous nous voyons ; c'est toujours la même personne, les mêmes sentiments : cela ne pique pas beaucoup ; mais au bout du compte, c'est un bon garçon ; je l'aime quelquefois plus, quelquefois moins, quelquefois point du tout ; c'est suivant : quand il y a longtemps que je ne l'ai vu, je le trouve bien aimable ; quand je le vois tous les jours, il m'ennuie un peu, mais cela se passe, et je m'y accoutume : s'il y avait un peu plus de mouvement dans mon coeur, cela ne gâterait rien pourtant. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Peut-être bien ; mais on ne met rien dans son coeur, on y prend ce qu'on y trouve. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Je vois Pierrot qui revient bien intrigué. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Ne savez-vous pas bien que je vous aime, quoique j'oublie quelquefois de vous le dire ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Heureusement, sur le sujet dont il s'agit, il m'a déjà vue dans quelques écarts, et je crois que la chose ira bien ; car il s'agit d'une malice, et je suis femme : c'est de quoi réussir. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE-ARGANTE)
En vérité, sais-tu bien que si on t'écoutait, on te prendrait pour une folle ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
C'est bien de l'honneur à moi, mon père. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Vous ne vous vantez de rien ; mais je crois que vous n'en avez pas mal donné à mon grand-père : vous étiez bien sémillant. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Je fais le tout pour ton bien. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
Va, mon enfant, je suis content de tes dispositions, et tu peux t'en fier à moi ; je te donne à un homme avec qui tu seras heureuse ; et la campagne, au bout du compte, a ses charmes aussi bien que la ville. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
Me répondez-vous (car vous êtes civile et bien élevée ) : Je vous marie, ma fille. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE ARGANTE)
Vous d'un côté, et Mademoiselle votre fille d'un autre, vous méritez fort bien vos dix lieues ; ce n'est que chacun cinq. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Tu le vois bien. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR-ARGANTE)
Oh bien ! (Acte 1, scène 8, MONSIEUR-ARGANTE)
Pas mal ; mais je te comprends, et je veux bien lui donner cette satisfaction-là : qu'il vienne. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR-ARGANTE)
Hé bien ! (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-ARGANTE)
J'ai trouvé là-bas des ouvriers qui demandent à vous parler ; si vous vouliez bien vous y rendre pour quelque temps. (Acte 1, scène 9, ERASTE)
J'ai bien peur que Mademoiselle Argante ne se donne pas de bon coeur. (Acte 1, scène 9, ERASTE)
J'ai idée qu'on ne l'épousera pas d'un trop bon coeur ici, et c'est bien fait. (Acte 1, scène 10, ERASTE)
Vous lui donnez un terme bien long. (Acte 1, scène 11, ERASTE)
Qu'il ne s'impatiente pas, au moins ; car je lui veux du bien, pourvu qu'il se tienne tranquille : s'il était pressé, je lui en donnerais pour un siècle. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Il n'est pas bien loin. (Acte 1, scène 11, ERASTE)
Que d'amour il aura pour vous, Madame, s'il ose se flatter d'être bien reçu ! (Acte 1, scène 11, ERASTE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ARGANTE)
Si vous vouliez bien lui parler, mon père ; on lui doit un peu d'égard, et cela me tirerait d'embarras avec lui. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE-ARGANTE)

LA DISPUTE (1747)

Oui, vous en êtes par pure galanterie, je l'ai bien remarqué. (Acte 1, scène 1, HERMIANE)
Il est vrai que je vous aime, et que mon extrême envie de vous plaire peut fort bien me persuader que vous avez raison, mais ce qui est de certain, c'est qu'elle me le persuade si finement que je ne m'en aperçois pas. (Acte 1, scène 1, LE PRINCE)
Ce discours-là sent bien l'ironie. (Acte 1, scène 1, HERMIANE)
J'en serai donc bientôt puni ; car je vais vous donner de quoi me confondre, si je ne pense pas comme vous. (Acte 1, scène 1, LE PRINCE)
Pour bien savoir si la première inconstance ou la première infidélité est venue d'un homme, comme vous le prétendez, et moi aussi, il faudrait avoir assisté au commencement du monde et de la société. (Acte 1, scène 1, LE PRINCE)
Mais savez-vous bien que cela est très beau, que cela fait un objet charmant ? (Acte 1, scène 3, EGLÉ)
Vous devez avoir eu bien du plaisir à me regarder, Mesrou et vous. (Acte 1, scène 3, EGLÉ)
Ses regards sont pourtant bien doux... (Acte 1, scène 4, EGLÉ)
J'en ai bien envie. (Acte 1, scène 4, EGLÉ)
La voilà, c'est vous, qu'elle est bien faite ! (Acte 1, scène 4, EGLÉ)
Oui, mais je vous assure qu'il vous sied fort bien de ne l'être pas tant que moi, je ne voudrais pas que vous fussiez autrement, c'est une autre perfection, je ne nie pas la mienne, gardez-moi la vôtre. (Acte 1, scène 4, EGLÉ)
J'étais bien aise qu'il me la tint ; il me la tenait par ma permission : il la baisait tant qu'il pouvait, et je ne l'aurai pas plus tôt rappelé qu'il la baisera encore pour mon plaisir et le sien. (Acte 1, scène 5, EGLÉ)
Vraiment, je le crois bien, cela peut vous être bon à vous autres qui êtes tous deux si noirs, et qui avez dû vous enfuir de peur la première fois que vous vous êtes vus. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Et vous seriez bientôt rebutés de vous voir si vous ne vous quittiez jamais, car vous n'avez rien de beau à vous montrer ; moi qui vous aime, par exemple, quand je ne vous vois pas, je me passe de vous, je n'ai pas besoin de votre présence, pourquoi ? (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Il faut bien qu'il vive, et moi aussi. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Que c'est bien dit, je l'adore ! (Acte 1, scène 6, AZOR)
Je me reconnais ; c'est encore moi, et bien mieux que dans les eaux du ruisseau, c'est toute ma beauté, c'est moi, quel plaisir de se trouver partout ! (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Il faut opter, s'il vous plaît, je suis bien aise d'en garder un. (Acte 1, scène 6, MESROU)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Je suis bien aise d'y voir un peu de vous aussi, vous n'y gâtez rien ; avancez encore, tenez-vous bien. (Acte 1, scène 7, EGLÉ)
Je vous sens bien, et je le trouve bon.. (Acte 1, scène 7, EGLÉ)
Ils ne veulent que notre bien, j'allais vous parler d'eux, et de ce conseil qu'ils nous ont donné. (Acte 1, scène 7, AZOR)
Allons, allons, tout bien examiné, mon parti est pris : donnons-nous du chagrin, séparons-nous pour deux heures, j'aime encore mieux votre coeur et son adoration que votre présence, qui m'est pourtant bien douce. (Acte 1, scène 7, EGLÉ)
Eh bien ! (Acte 1, scène 7, EGLÉ)
Eh bien ! (Acte 1, scène 9, ADINE)
Vous n'êtes pas bien aise de me voir ? (Acte 1, scène 9, ADINE)
Ni bien aise ni fâchée, qu'est-ce que cela me fait ? (Acte 1, scène 9, EGLÉ)
Eh bien, étonnez-vous donc ! (Acte 1, scène 9, EGLÉ)
Vraiment, bien entendu ; elle me fait pitié. (Acte 1, scène 11, ADINE)
Mais, est-ce bien une personne ? (Acte 1, scène 12, MESRIN)
Voici à présent comme elle est faite : c'est un visage fâché, renfrogné, qui n'est pas comme celui de Carise, qui n'est pas blanc comme le mien non plus, c'est une couleur qu'on ne peut pas bien dire. (Acte 1, scène 12, ADINE)
Des yeux qui ne font pas plaisir, qui regardent, voilà tout ; une bouche ni grande ni petite, une bouche qui lui sert à parler ; une figure toute droite, toute droite et qui serait pourtant à peu près comme la nôtre, si elle était bien faite ; qui a des mains qui vont et qui viennent, des doigts longs et maigres, je pense ; avec une voix rude et aigre ; oh ! (Acte 1, scène 12, ADINE)
Vous la reconnaîtrez bien. (Acte 1, scène 12, ADINE)
Il me semble que je la vois, laissez-moi faire : il faut la renvoyer dans un autre monde, après que je l'aurai bien mortifiée. (Acte 1, scène 12, MESRIN)
Bien humiliée, bien désolée. (Acte 1, scène 12, ADINE)
Et bien moquée, oh ! (Acte 1, scène 12, MESRIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 13, MESRIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 14, EGLÉ)
Il n'y a pas de mal ; mais, à propos, allez vous-en, Azor, vous savez bien que l'absence est nécessaire, il n'y a pas assez longtemps que la nôtre dure. (Acte 1, scène 14, EGLÉ)
Il y a je ne sais combien d'heures que je ne vous ai vue. (Acte 1, scène 14, AZOR)
Vous vous trompez, il n'y a pas assez longtemps que, vous dis-je ; je sais bien compter, et ce que j'ai résolu je le veux tenir. (Acte 1, scène 14, EGLÉ)
Eh bien ! (Acte 1, scène 14, EGLÉ)
Je pars donc pour vous complaire, mais je serai bientôt de retour, allons, camarade, qui avez affaire, venez avec moi pour m'aider à passer le temps. (Acte 1, scène 14, AZOR)
Eh bien ! (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
Vous n'avez qu'a me répondre toujours de même, je serai bientôt fâchée contre vous aussi. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
Vous êtes en effet de bien mauvaise humeur ; mais que vous a fait Azor ? (Acte 1, scène 15, CARISE)
Il en a encore un et même deux, il en a je ne sais combien : premièrement, il m'a contrariée ; car mes mains sont à moi, je pense, elles m'appartiennent, et il défend qu'on les baise ! (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
Eh bien ! (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
Il n'a qu'a me plaire davantage, car à l'égard d'être aimée, je suis bien aise de l'être, je le déclare, et au lieu d'un camarade, en eût-il cent, je voudrais qu'ils m'aimassent tous, c'est mon plaisir ; il veut que ma beauté soit pour lui tout seul, et moi je prétends qu'elle soit pour tout le monde. (Acte 1, scène 15, EGL?)
Vous pourriez bien avoir raison. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
Je gagerais bien que vous n'en êtes pas contente. (Acte 1, scène 15, CARISE)
Oui, mais nous fuyons bien tard : voilà le combat qui vient, le camarade arrive. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, CARISE)
Vous voyez bien qu'il parle de son âme ; est-ce que vous m'aimez ? (Acte 1, scène 16, EGLÉ)
Ne l'avais-je pas bien dit ? (Acte 1, scène 16, EGLÉ)
Je voudrais bien m'en dispenser si je le pouvais, à cause d'Azor qui compte sur moi. (Acte 1, scène 16, EGLÉ)
Eh bien ! (Acte 1, scène 16, MESRIN)
Non, je serai bien aise qu'Azor me regrette, moi ; ma beauté le mérite ; il n'y a pas de mal aussi qu'Adine soupire un peu, pour lui apprendre à se méconnaître. (Acte 1, scène 16, EGLÉ)
Le camarade m'embarrasse, il va être bien étonné. (Acte 1, scène 17, MESRIN)
Il y a bien de quoi. (Acte 1, scène 17, EGLÉ)
Êtes-vous bien fâché, Azor ? (Acte 1, scène 17, EGL?)
J'aimerais bien son amitié. (Acte 1, scène 20, EGLÉ)
Que c'est bien dit ! (Acte 1, scène 20, DINA)

ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR (1723)

Le jeune homme que vous avez enlevé à ses parents est un beau brun, bien fait ; c'est la figure la plus charmante du monde ; il dormait dans un bois quand vous le vîtes, et c'était assurément voir l'Amour endormi ; je ne suis donc point surpris du penchant subit qui vous a pris pour lui. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Eh bien, l'un me fait oublier l'autre : cela est encore fort naturel. (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
C'est bien dit, poursuivons : vous portez le jeune homme endormi dans votre palais, et vous voilà à guetter le moment de son réveil ; vous êtes en habit de conquête, et dans un attirail digne du mépris généreux que vous avez pour la gloire, vous vous attendiez de la part du beau garçon à la surprise la plus amoureuse ; il s'éveille, et vous salue du regard le plus imbécile que jamais nigaud ait porté : vous vous approchez, il bâille deux ou trois fois de toutes ses forces, s'allonge, se retourne et se rendort : voilà l'histoire curieuse d'un réveil qui promettait une scène si intéressante. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Non ; car en l'épousant même je ne pourrais me déterminer à perdre de vue l'autre, et si jamais il venait à m'aimer, toute mariée que je serais, je veux bien te l'avouer, je ne me fierais pas à moi. (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Oh, je m'en serais bien douté, sans que vous me l'eussiez dit : femme tentée, et femme vaincue, c'est tout un. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Eh bien, aimable enfant, vous me paraissez triste : y a-t-il quelque chose ici qui vous déplaise ? (Acte 1, scène 2, LA FÉE)
Voulez-vous bien prendre votre leçon, mon cher enfant ? (Acte 1, scène 2, LA FÉE)
Ce n'est pas ma faute, je sais bien que toutes nos bergères ont chacune un berger qui ne les quitte point ; elles me disent qu'elles aiment, qu'elles soupirent ; elles y trouvent leur plaisir. (Acte 1, scène 4, SILVIA)
Pour moi, je suis bien malheureuse : depuis que vous dites que vous soupirez pour moi, j'ai fait ce que j'ai pu pour soupirer aussi, car j'aimerais autant qu'une autre à être bien aise ; s'il y avait quelque secret pour cela, tenez, je vous rendrais heureux tout d'un coup, car je suis naturellement bonne. (Acte 1, scène 4, SILVIA)
Apparemment que ce secret-là ne vaut rien ; car je ne vous aime point encore, et j'en suis bien fâchée ; comment avez-vous fait pour m'aimer, vous ? (Acte 1, scène 4, SILVIA)
On dit que c'est une faveur, et qu'il n'est pas honnête d'en faire, et cela est vrai, car je sais bien que les bergères se cachent de cela. (Acte 1, scène 4, SILVIA)
Vous êtes bien pressée ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Je le veux bien. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
Vous êtes bien obligeant. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
Vous êtes bien joli aussi, vous. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
C'est bien fait, il faut n'aimer personne que nous deux ; voyez si vous le pouvez ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Ce serait bien dommage de me tromper, car je suis si simple. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
Eh bien ! (Acte 1, scène 6, LA FÉE)
En vérité, Madame, c'est bien dommage que ce petit innocent l'ait chassé de votre coeur ! (Acte 1, scène 6, TRIVELIN)
Mais je vois bien que de ces plaisirs-là il n'en tâtera qu'en idée, et cela est d'une triste ressource, quand on s'en est promis la belle et bonne réalité. (Acte 1, scène 6, TRIVELIN)
J'ai bien d'autres choses en tête, qu'à m'amuser à consulter ma conscience sur une bagatelle.. (Acte 1, scène 6, LA FÉE)
Madame, voulez-vous avoir la bonté de vouloir bien me dire comment on est quand on aime bien une personne ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Combien sa physionomie était devenue fine ? (Acte 1, scène 8, LA FÉE)
Arrête-toi un moment, ma cousine ; je t'aurai bientôt conté mon histoire, et tu me donneras quelque avis. (Acte 1, scène 9, SILVIA)
J'étais plus contente que si on m'avait donné tous les moutons du hameau : vraiment je ne m'étonne pas si toutes nos bergères sont si aises d'aimer ; je voudrais n'avoir fait que cela depuis que je suis au monde, tant je le trouve charmant ; mais ce n'est pas tout, il doit revenir ici bientôt ; il m'a déjà baisé la main, et je vois bien qu'il voudra me la baiser encore. (Acte 1, scène 9, SILVIA)
Garde-t'en bien, ma cousine, sois bien sévère, cela entretient l'amour d'un amant. (Acte 1, scène 9, LA-COUSINE)
J'aimerais autant ne point aimer que d'être obligée d'être sévère ; cependant elle dit que cela entretient l'amour, voilà qui est étrange ; on devrait bien changer une manière si incommode ; ceux qui l'on inventée n'aimaient pas tant que moi. (Acte 1, scène 10, SILVIA)
Êtes-vous bien aise de me voir ? (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
Là, là, consolez-vous, mon amant, et baisez ma main puisque vous en avez envie ; baisez, mais écoutez, n'allez pas me demander combien je vous aime, car je vous en dirais toujours la moitié moins qu'il n'y en a. (Acte 1, scène 11, SILVIA)
Cela se peut bien, car la mienne en va de mieux en mieux aussi ; mais n'importe, puisqu'on dit que cela ne vaut rien, faisons un marché de peur d'accident : toutes les fois que vous me demanderez si j'ai beaucoup d'amitié pour vous, je vous répondrai que je n'en ai guère, et cela ne sera pourtant pas vrai ; et quand vous voudrez me baiser la main, je ne le voudrai pas, et pourtant j'en aurai envie. (Acte 1, scène 11, SILVIA)
Je le veux bien ; mais avant ce marché-là, laissez-moi baiser votre main à mon aise, cela ne sera pas du jeu. (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
Je sais pourtant que vous le voudriez bien. (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
Je vois bien que vous m'avez attrapée, mais j'en profite aussi. (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Peut-être qu'elle va tuer mon amant, elle ne lui pardonnera jamais de m'aimer, mais je sais bien comment je ferai ; je m'en vais assembler tous les bergers du hameau, et les mener chez elle : allons. (Acte 1, scène 13, SILVIA)
Tenez, dans le fond, je vois bien que j'ai tort ; vous êtes belle et brave cent fois plus que l'autre, mais j'enrage. (Acte 1, scène 14, ARLEQUIN)
Elle t'abusait, je le sais bien, puisqu'elle doit épouser un berger du village qui est son amant : si tu veux, je m'en vais l'envoyer chercher, et elle te le dira elle-même. (Acte 1, scène 14, LA FÉE)
Eh bien ! (Acte 1, scène 14, LA FÉE)
Oui ; mais vous êtes bien fine, si vous êtes là quand elle me parlera, vous lui ferez la grimace, elle vous craindra, et elle n'osera me dire rondement sa pensée. (Acte 1, scène 14, ARLEQUIN)
Eh bien ! (Acte 1, scène 14, LA FÉE)
Il se mettra à pleurer, et je me mettrai à pleurer aussi : vous savez bien que cela est immanquable. (Acte 1, scène 17, SILVIA)
Eh bien ? (Acte 1, scène 18, SILVIA)
Madame la Fée, pardonnez-moi en quelque endroit que vous soyez ici, vous voyez bien ce qui en est. (Acte 1, scène 18, SILVIA)
Ce serait bien dommage d'abandonner de si tendres amants à sa fureur : aussi bien ne mérite-t-elle pas qu'on la serve, puisqu'elle est infidèle au plus généreux magicien du monde, à qui je suis dévoué : soyez en repos, je vais vous donner un moyen d'assurer votre bonheur. (Acte 1, scène 18, TRIVELIN)
Ma chère amie, la joie me court dans le corps ; il faut que je vous baise, nous avons bien le temps de cela. (Acte 1, scène 19, ARLEQUIN)
Taisez-vous donc, mon ami, ne nous caressons pas à cette heure, afin de pouvoir nous caresser toujours : on vient, dites-moi bien des injures, pour avoir la baguette. (Acte 1, scène 19, SILVIA)
Je me soucie bien de cela : c'est une petite laide qui ne vous vaut pas. (Acte 1, scène 21, ARLEQUIN)
Allez, allez, à présent je vois bien que vous êtes une bonne personne. (Acte 1, scène 21, ARLEQUIN)
Que j'étais sot ; laissez faire, nous l'attraperons bien, quand nous serons mari et femme. (Acte 1, scène 21, ARLEQUIN)
Soyez bien sage, madame la sorcière, car voyez bien cela ! (Acte 1, scène 21, ARLEQUIN)

Dans les 1862 textes du corpus, il y a 35 textes (soit une présence dans 1,88 % des textes) dans lesquels il y a 2639 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 75,40 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Prologue	Total
1	F?LICIE	41	0	0	0	0	0	41
2	LA DOUBLE INCONSTANCE	62	58	54	0	0	0	174
3	LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE	62	0	0	0	0	0	62
4	LES ACTEURS DE BONNE FOI	39	0	0	0	0	0	39
5	ANNIBAL	11	10	8	10	8	0	47
6	LE TRIOMPHE DE PLUTUS	69	0	0	0	0	0	69
7	LE TRIOMPHE DE PLUTUS	2	0	0	0	0	0	2
8	LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR	50	42	28	0	0	0	120
9	L'H?RITIER DE VILLAGE	25	0	0	0	0	0	25
10	L'?LE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES	19	0	33	22	0	11	85
11	LA JOIE IMPR?VUE	37	0	0	0	0	0	37
12	L'?PREUVE	68	0	0	0	0	0	68
13	LES SINC?RES	57	0	0	0	0	0	57
14	LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD	53	42	50	0	0	0	145
15	LA PROVINCIALE	57	0	0	0	0	0	57
16	LE PRINCE TRAVESTI	59	59	21	0	0	0	139
17	LES FAUSSES CONFIDENCES	47	42	45	0	0	0	134
18	LE LEGS	80	0	0	0	0	0	80
19	LA R?UNION DES AMOURS	39	0	0	0	0	0	39
20	LA FEMME FID?LE	25	0	0	0	0	0	25
21	L'?COLE DES M?RES	53	0	0	0	0	0	53
22	L'ÉCOLE DES MÈRES	1	0	0	0	0	0	1
23	LE PR?JUGE VAINCU	35	0	0	0	0	0	35
24	LE TRIOMPHE DE L'AMOUR	33	33	20	0	0	0	86
25	LA SURPRISE DE L'AMOUR	40	44	28	0	0	0	112
26	L'ILE DES ESCLAVES	67	0	0	0	0	0	67
27	LA M?RE CONFIDENTE	29	32	17	0	0	0	78
28	LA COMM?RE	80	0	0	0	0	0	80
29	L'HEUREUX STRATAG?ME	33	25	26	0	0	0	84
30	LE PETIT MA?TRE CORRIG?	47	44	19	0	0	0	110
31	LA M?PRISE	49	0	0	0	0	0	49
32	LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI	34	52	44	0	0	0	130
33	LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI	3	0	2	0	0	0	5
34	LES SERMENTS INDISCRETS	18	30	26	21	20	0	115
35	LA COLONIE	40	0	0	0	0	0	40
36	LE D?NOUEMENT IMPR?VU	36	0	0	0	0	0	36
37	LA DISPUTE	63	0	0	0	0	0	63
38	ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR	49	0	0	0	0	0	49
39	LA SURPRISE DE L'AMOUR	0	0	1	0	0	0	1
	Total	1612	513	422	53	28	11	2639