Occurences de l'expression

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LE JEU D'ESMORÃ‰E (1835)

Ô Sicile, jardin de délices, si riche en bois majestueux, noble royaume, frappé du sort d'un bâtard, jamais je ne pourrai te posséder ! (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Mon coeur en est tellement accablé, que je finirai par succomber... (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Mon déshonneur est donc inévitable. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Ce que vous me dites me trouble tellement le coeur, que je ne sais quel parti prendre. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Assurément, sire, je ferai mon possible pour réussir. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Venez, voyez cet enfant issu de noble sang. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Le coeur d'une femme est faible. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Esmorée, ô bel enfant, combien votre aventure m'étonne : vos langes semblent révéler une naissance illustre, et l'on vous délaisse, privé de tout secours ! (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Il me semble que mon coeur se brise des profonds chagrins qui l'accablent. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Puissant seigneur, quel est le sujet de votre trouble ? (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Je crois que cette perte sera cause de ma mort et de celle de la reine, cette noble femme, tant sa douleur est grande ! (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Quoique la reine paraisse inconsolable, sa douleur n'est pas sincère, j'en suis convaincu : elle est indisposée contre vous, parce que vous devenez vieux. Souvent, sans qu'elle s'en doutât, je l'ai entendue faire des plaintes à ce sujet. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Toujours elle vous eut en horreur, parce que votre barbe commence à blanchir. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Si j'en était assuré, ni prières, ni trésors ne sauraient la racheter de la mort à laquelle je vouerais cette exécrable femme. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
En voyant ses nobles traits, je crus voir ceux d'un ange, tandis qu'ils cachaient une âme si noire. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Noble femme, ayez soin de lui, car ses esprits sont troublés. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Ou bien sa nature céleste est inaccessible à l'amour, car elle ne sent de penchant pour aucun homme ; ou bien elle aime en secret et à mon insu. (Acte 2, scène 1, ESMORÉE)
C'est à Mahomet sans doute qu'elle doit ce noble caractère. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
Voici le verger de mon aimable soeur, le lieu de sa promenade favorite. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
Cependant, je l'ai aimé par-dessus tout, car il a un caractère noble et un courage éprouvé : il possède la vaillance propre aux rangs illustres. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Noble et beau guerrier ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Je croyais, noble dame, que le roi mon maître était mon père, et que vous étiez ma soeur. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Ne vous en offensez pas, noble guerrier, c'est l'amour qui me les arrachait. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Noble jeune homme ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Ô noble dame ! (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Je vous en conjure, Esmorée, calmez cette excessive douleur : jamais je ne vous reprocherai l'état d'abandon dans lequel mon père vous trouva : nous vivrons ensemble dans un bonheur sans bornes. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Noble femme, je vous en serai éternellement reconnaissant ; mais, par Tervogant ! jamais je ne m'unirai au sort d'aucune femme, quelque brillant qu'il soit, avant que je ne connaisse celui qui me donna la vie et celle qui me porta dans son sein. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Beau jeune homme, je vous prie humblement de revenir près de moi, quand vous en serez instruit. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Croyez-moi, portez-la en évidence autour de la tête : il pourrait se faire que quelqu'un vous reconnût à ce signe : pensez à moi, ô mon Esmorée, car loin de vous je serai accablée de soucis. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Si les belles armoiries qui sont brodées sur cette ceinture m'appartenaient, j'en serais ravi, car elles attesteraient ma noble origine. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Oui mon coeur me le dit, et cette ceinture qu'on a trouvée sur moi en est un indice infaillible. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Noble jeune homme, venez près de moi : expliquez-vous, car de loin je vous ai entendu pousser des plaintes. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Noble dame, ce fut à Damas, dans un verger, où le roi de ce pays me trouva : ce fut aussi lui qui m'a retenu dans son palais. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Crime abominable ! (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Le supplice du malfaiteur qu'on met à mort n'est pas plus terrible que celui que j'endure en ce moment : un opprobre éternel va me couvrir. Si mes mains l'eussent tué au lieu de le vendre, son existence ne me causerait plus de tourments. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
Venez, noble dame, sortez de cette prison que vous habitâtes si longtemps. Vous verrez Esmorée, votre fils ; vous verrez ce jeune guerrier. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
Mon coeur fut comblé de joie, lorsque son air belliqueux frappa mes regards. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
Noble femme, donnez-moi la main et daignez me pardonner mon crime. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Noble dame, vous allez être obéie. (Acte 2, scène 5, ROBERT)
Tous les chagrins que mon coeur éprouva sont oubliés. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Vivons désormais dans un contentement parfait et oublions toutes nos douleurs, car mon coeur ressent une joie sans bornes. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
Je le conjure donc, ce Dieu tout-puissant, de veiller avant tout sur les jours de la belle Damiette : elle a droit à ma reconnaissance , cette jeune et noble reine de Damas, qui m'a élevé avec tant de soins : car elle est bonne et sensible. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Cela n'est que trop juste, Esmorée : oublions toutes nos peines. (Acte 2, scène 5, ROBERT)
Le repas est servi, mettons-nous gaiement à table. (Acte 2, scène 5, ROBERT)
Bonne et aimable princesse, me voici prêt à vous servir. (Acte 2, scène 7, L'ASTROLOGUE)
Il me semble entendre Damiette : ne l'entends-je pas ? (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Comme cette voix ressemble à celle de Damiette, cette jeune reine de Damas, que j'adore par-dessus toutes les femmes du monde. (Acte 2, scène 8, ESMOR?E)
Parlez, que j'entende votre voix : elle ressemble à la sienne d'une manière étonnante. (Acte 2, scène 8, ESMOR?E)
Ô noble femme, ô ma chère Damiette, est-ce bien vous ? (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Racontez-moi, noble princesse, comment vous êtes arrivée dans ce pays. (Acte 2, scène 8, ESMOR?E)
Ô Esmorée, noble et loyal chevalier, c'est lui qui est cause de tous vos malheurs : au fond du coeur il désavoue les discours de sa bouche. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Écoutez quels étaient les projets de ce méchant : sans aucun doute, il vous aurait fait périr dans une fosse; il vous accablait de malédictions parce que votre naissance lui enlevait tout espoir à la couronne. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Robert votre dernier jour est arrivé : où êtes-vous, mon père, noble baron, et vous assassin perfide ? (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Le crime que vous avez commis est bien plus exécrable : comment a pu vous venir l'idée de vendre celui que les liens du sang vous attachaient si étroitement et de faire croire à mon père que ma mère avait commis ce crime ? (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Malheur à vous, Robert, monstre abominable, je vous hais à juste titre. (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Ainsi l'on voit toujours à mauvaise vie mauvaise fin : les coeurs purs et vertueux finissent par triompher. Je vous conseille donc tous, qui que vous soyez hommes ou femmes, de ne jamais quitter le sentier de la droiture : ainsi vous serez un jour unis à ce Dieu dont le trône sublime est dans les cieux où vous entendrez les concerts divins des anges. (Acte 2, scène 10, ESMORÉE)

LA RÃ‰CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)

J'ai pleuré jusques à présent la perte de notre pays, ruiné par notre ennemi commun, la perte du plus beau lac et des plus belles terres du monde, m'en voilà exilé pour jamais ; et à présent je me trouve à votre arrivée comblé de tant de biens, et de tant de faveurs du ciel, en votre illustre personne, que je ne puis m'empêcher d'en pleurer de joie, et votre bonté me fait espérer que la source de ces larmes agréables ne tarira jamais. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Ce qui m'oblige, Monseigneur, à vous protester toute l'obéissance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fidèles de vos sujets. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Maintenant qu'ayant la foi, je vis dans l'espérance d'une vie éternelle, et que je possède aujourd'hui l'honneur de votre bienveillance, et la faveur de votre protection, il est vrai que si j'étais capable de pleurer aussi bien que mon frère le Huron, je verserais, maintenant que je me vois devant vous, un torrent de larmes de joie ; mais il faut que je vous avoue que je ne sais ce que c'est que de pleurer ; j'ai trop de courage et de force d'esprit, pour me laisser aller à cette bassesse. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus éloignée, nous étant rencontrés tous deux heureusement dans le même dessein à la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une espèce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coupé en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agréable qu'un homme incomparable était arrivé en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces forêts, aussi grands dans le ciel, que lui-même est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Monseigneur, vous voyez en ma personne l'état déplorable d'un très grand nombre de mes frères, qui gémissent sous l'oppression de l'Iroquois ; (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Monseigneur, voilà les pensées et les sentiments de ces pauvres barbares que je vous ai présentés ; maintenant pour vous déclarer le reste du fond de leurs coeurs, je mets à vos pieds de leur part, leurs couronnes, les armes et les liens de leur captivité ; leurs arcs et leurs flèches auprès de vos léopards invincibles, leur seront dorénavant tout à fait inutiles ; et leurs liens ne peuvent être employés plus honorablement, qu'à joindre ensemble vos lauriers, et les attacher inséparablement à vos généreux desseins. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)

FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)

De cela vous ressemblait bien v.15 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
J'ai vu faire un terrible assaut. v.46 (Acte 1, scène 1, JENIN)
À Saint Denis, se lui semblait, v.51 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Atout sa chape bien doublée. v.57 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Quand Dieu vit toute l'assemblée, v.58 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Il y eut terrible bataille. v.67 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Terrible guerre en Paradis, v.73 (Acte 1, scène 1, JENIN)
A une femme en lieu d'un diable. v.96 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Cela n'est pas bien convenable. v.97 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Non plus que quand on est à table. v.113 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Je crois bien qu'il est véritable v.114 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
De peur de trouver quelque blâme. v.201 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Et mot, vous verrez chose terrible v.216 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Car je me ferai invisible v.217 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Sans faute sont tous invisibles. v.235 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Jenin fait choses impossibles. v.239 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Je ferais des choses terribles v.240 (Acte 1, scène 1, JENIN)

LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)

L'établissement d'un Club : l'arrivée d'un grand Philosophe... qu'on croyait mort... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Il en revient pour nous présider, pour rendre notre établissement supérieur au vôtre... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
À votre égard, cela est incontestable ; la nature en vous est si supérieure à l'art... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Pour être vraiment philosophe, il ne faut pas vivre avec les femmes ; ce grand caractère s'affaiblirait avec nous : nos vertus tiennent trop à la nature : elle ne produit rien qui élève, qui distingue assez... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je vois que nos amusements vous blessent ; je veux les justifier. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Il me semble que vous ne devez pas avoir tout dit. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je vois que mes reproches ne troubleraient pas votre sécurité ; et vous êtes si singulier dans cet état d'innocence, que je fuis fâchée de voir interrompre le spectacle que vous me donnez. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je sais quel sujet vous rassemble. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
La dette est agréable à payer. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Que ferons-nous dans notre nouvel établissement ?... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Ne parlez donc pas toutes ensemble. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Dites moi, Mesdames, dans nos assemblées vivrons-nous longtemps bien paisiblement ensemble ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Rien de plus sensible. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Je ris encore de la manière humble dont elle m'a persécutée pour être des nôtres. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Écoutons-la ; voyons ses dispositions : l'examen ne doit pas être difficile, car elle est naïve et sensible. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Je n'y perdrai rien, puisque vous prenez pour vos assemblées les heures que les hommes donnent à leur Club. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Je vous assure que je suis sensible, sans être faible ; que je n'ai nulle envie d'écouter aucun de ces êtres qui paraissent me rendre des soins... (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Ils se ressemblent tous. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous me paraissez bien extrême, Madame ; c'est l'humeur de notre exclusion de leurs assemblées qui vous fait parler ainsi. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
D'ailleurs s'ils n'étaient pas quelquefois aimables, aurions nous à nous en plaindre ?... (Acte 1, scène 4, LA BARONNE)
Cette étude pénible, humiliante, si vous voulez, mais absolument nécessaire, nous conduit à les dompter, plus que ne le sont souvent nos charmes, ainsi qu'à les juger, beaucoup mieux qu'ils ne nous apprécient ; et ce fera là le grand objet de nos méditations dans nos assemblées. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Dans moitié moins : ne l'oubliez pas. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Descartes, homme unique, génie inconcevable, apprit à l'homme à penser naturellement, librement, franchement. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il tailla tout ce qu'il y a de savant dans les livres, pour ne voir que ce qu'il y a d'humain, de vrai, d'aimable dans la nature. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
C'était donc un homme sensible ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Tel esprit règne ici, tel autre là ; tel intérêt pousse l'un vers la hauteur, et tel fait aller l'autre obliquement : un tourbillon emporte l'autre ; mais tout se retrouve à sa place ; et de tous ces tourbillons il se forme un beau Royaume, qui va son train sous les yeux d'un bon Roi. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
En effet, ce qu'on regarde en elle comme si condamnable, ce cercle de penchants aimables, de caprices, d'infidélités, dans lequel tourne son printemps, est une image des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Vous, par exemple, quelque nom qu'on vous donne, vous êtes toujours la même femme aimable ; mais vous avez cent espèces d'atours pour vous montrer. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Le monde, qui ne regarde rien en face, la voit passer habillée successivement de blanc, de noir, de rouge, et croit que ce sont trois femmes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Nous sommes si dupes des apparences, qu'un fil déroulé ne nous semble pas la même chose qu'un fil roulé. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il réunit les sexes et les idées que nous avions séparés ; et il fit tout, par sa méthode de chercher le vrai, qui seul est aimable... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
C'est un homme bien terrible, bien odieux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ces Messieurs, avec leurs Clubs, leurs assemblées, voudraient peut-être nous remettre au temps qui a précédé Descartes. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Mais ne cesse-t-il pas d'être simple par les choses trop obligeantes que vous me dites ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
La Suède n'a point oublié le vôtre, Monsieur ; cette nation guerrière et sage, toujours amie de la France, vous regarde comme un lien de plus. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Elle l'est beaucoup, Monsieur ; le progrès des sciences est incroyable, vos ouvrages ont commencé ce prodige. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
À la manière anglaise, on a établi des papiers publics, des journaux : on lit tout : on comprend tout ; et tout le monde a de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
L'éducation, les talents agréables, les modes, surtout, se perfectionnent tous les jours. (Acte 1, scène 7, MADAME DE MERVAL)
Je juge que cela doit être assez plaisant... de sorte, qu'à présent, plus d'un philosophe ressemble à un petit-maître ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Cela ne ressemble pas mal aux tourbillons. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Ils ont des assemblées, un Club. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Cela serait horrible. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Quoi donc, serait-il possible que l'erreur, la singularité produisissent d'aussi étranges révolutions ?... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Puisqu'ils sont si décidés, puisqu'ils ont un Club, nous voulons en établir un aussi. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
Vous verrez disparaître cette barbe, ce manteau, cet ensemble, que le goût d'à-présent désapprouve, et que le bon esprit doit vous sacrifier aisément. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Oh, quant à votre coiffure dans nos assemblées, la voilà toute trouvée. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
La Raison, toujours secourable, v.5 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
Votre malheur n'est point irréparable, v.7 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
Leur dit-elle, d'un ton aimable : v.8 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
Vous m'avez prévenu : je ne saurais m'en plaindre : c'est à la Beauté sensible de couronner le Génie. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)

OUVERTURE DE LA SÃ‰ANCE (1858)

Oui, c'est un beau jour que celui qui ramène au milieu de nous notre vénérable pontife, notre digne maire, nos pasteurs chéris et tous les généreux protecteurs de notre enfance. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Combien leur présence est flatteuse et honorable pour nous ! (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
L'instruction est une seconde naissance, et nous ne devons pas moins d'obligation en quelque sorte à ceux qui nous donnent l'éducation qu'à ceux qui nous ont donné la vie du corps. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
L'instruction est un besoin indispensable à l'homme. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- C'est, répondit le sage, afin que lorsqu'il sera assis dans les assemblées publiques, on ne dise pas au moins que c'est une pierre sur une pierre. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Nos magistrats, notre respectable clergé, nos parents veulent même quelque chose de mieux que ces sages païens, qui se bornaient à une vaine science. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Tout ce que vous venez de dire, mes amis, sur notre patrie, sur l'instruction et l'éducation, est fort beau, et je ne le conteste point ; mais je serais content de savoir sur quoi vous basez la nécessité indispensable de l'instruction, en quoi vous faites consister ses avantages. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Non, mais je serais enchanté que vous voulussiez bien prouver ce que vous avancez ; votre langage me semble un peu exagéré ; vous allez bien loin, je crois. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Et ce que sont encore aujourd'hui ceux qui vivent dans les forêts de l'Amérique, peuples sauvages, presque semblables aux êtres sans raison et sans intelligence, peuples cruels et anthropophages. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Je ne voudrais pas ressembler à ces hommes, moi. (Acte 1, scène 1, ÉMILE)
Et de quoi est capable celui qui n'a aucune instruction, qui ne connaît point sa religion, qui ne sait ni lire, ni écrire, ni compter, qui n'a aucune idée des autres sciences ? Il n'est propre à rien. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
N'oublions point surtout de remercier les généreux protecteurs de notre jeunesse. (Acte 1, scène 1, FÉLIX)
Il me semble à propos maintenant, mes camarades, de réunir nos voeux pour bénir ensemble nos bienfaiteurs. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
Lorsque j'aperçois dans cette enceinte les personnes les plus distinguées de cette ville, qui daignent venir sourire à nos efforts, consacrer nos premiers succès et leur donner par leur présence une sorte d'éclat et de triomphe, un sentiment d'admiration s'empare aussitôt de mon âme : Et qui sommes-nous, me dis-je à moi-même, faibles et timides enfants, pour inspirer à nos généreux bienfaiteurs un intérêt si touchant et une bienveillance si honorable ! Nous ne sommes rien, hélas ! ni pour la religion qui nous fait entendre si souvent sa voix et nous couvre de son égide tutélaire, ni pour la patrie qui nous entoure de ses bienfaits et de sa protection ; mais c'est afin que nous soyons un jour capables de quelque chose, que vous venez aujourd'hui encourager nos jeunes talents et les couronner des palmes de la victoire. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Oui, messieurs, vous nous faites comprendre par là que l'éducation chrétienne est le plus précieux de tous les biens ; que l'enfant, que le jeune homme qui entre dans la société, privé de ce secours et de ce bienfait, est semblable au vaisseau lancé à la mer, sans pilote pour le conduire, sans boussole pour le gouverner ; jouet des vents et des tempêtes, il marche au hasard et ne tarde pas à aller se heurter contre les écueils nombreux qui se rencontrent sur sa route, jusqu'à ce qu'.enfin il finisse par sombrer et faire un triste naufrage. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Travailler ainsi, messieurs, à étendre, à propager l'instruction, la bonne éducation ; c'est rendre le service le plus important à la patrie, c'est accroître la prospérité publique, et jeter les plus solides fondements de la gloire de la France, en lui formant des hommes utiles, de bons citoyens, des ouvriers laborieux ; c'est préparer un avenir de paix et de bonheur à cette nombreuse jeunesse qui vous doit son bien-être et qui ne cessera de bénir votre nom. (Acte 1, scène 2, TOUS)

SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)

Fais une rostie au vin blanc, v.42 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Pour lui avancer de blancs draps. v.113 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Nous pouvons bien aller ensemble. v.119 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Or écoutez, se bon vous semble ; v.120 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Oyez, s'il vous est acceptable, v.121 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Que dit un bon docteur notable v.122 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Car il est écrit en la Bible, v.160 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Et ressemble droit un meseau. v.167 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Regardez ce seigneur notable. v.173 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Or vous taisez, de par le diable. v.174 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
À bien boire chacun ensemble v.208 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Et ho, de par le diable, ho v.240 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Je fais à tous humble requête v.256 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Qu'il est notable, non pas vil, v.310 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
À double jeune doubleras v.314 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Et feras doubles tes morceaux. v.315 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
À bas, de par le diable, à bas ; v.328 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Et diables après. v.340 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Adieu, de par le diable, adieu. v.348 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)

FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)

Femmes doivent couvrir la table, v.27 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Mettre dessus linge honorable v.28 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Montrer un semblant aimable v.30 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Et faire chère convenable. v.31 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Ils prennent le diable à seigneur. v.37 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Sang bieu, se sont droites diablesses v.74 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Bien peneux, bien tablativé. v.81 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Quel double mors, quel tronche-file ; v.101 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Un diable, monsieur, un diable ; v.153 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Par ma foi, il est véritable v.154 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Le diable m'emporte, monsieur, v.171 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Hury, ho ! Le diable y ait part, v.192 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
Hury, ho ! Le diable y ait part, v.198 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
Et hai, de par le diable, hai ! v.215 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
Mettez la table sur le traître. v.250 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
Nobles dames qui avez soin, v.279 (Acte 1, scène 4, LA FEMME)

LE NORMAND ET LE GASCON (1858)

Je n'ai rien dit encor de nos vins délectables, v.35 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Qui font chez tous les grands l'ornement de leurs tables. v.36 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Ah ! Mais tu l'oubliais, je sais, chez les Gascons, v.49 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
D'avoir trop de jactance et d'être trop hablards. v.68 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Fables, absurdités !... v.83 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
L'on connaît des Gascons toutes les hâbleries. v.96 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
À l'entendre, un Gascon est l'homme incomparable : v.98 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Brave, humain, généreux, il n'a pas son semblable. v.99 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Chevaliers_d_industrie, oui, c'est plus vraisemblable ; v.110 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Mais chevaliers sans peur me paraît peu croyable. v.111 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Les prix, l'honorable couronne v.160 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
votre noble suffrage, v.165 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
Ont comblé notre espoir, doublé notre courage v.167 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
Oublier ce jour glorieux v.179 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
Où nous eûmes la noble envie v.180 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)

FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)

Si suis, ou le diable t'emporte. v.94 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Et que tu mens terriblement. v.173 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
A bien mentir ? Corps bleu, nenni. v.179 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Au moins moi véritablement; v.260 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
De voir cette noble relique. v.310 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)

LE JUS DU PELERIN (1834)

Péché fait qui me frappe, car je suis très las ; j'ai été à Luzerne, en Terre de Labour, en Toscane, en Sicile ; je m'en revins par le Pouille ou l'on s'entretint beaucoup d'un clerc net et subtil, gracieux et noble, et qui n'avait pas son pareil au monde ; il fut natif de cette ville ; il était ici appelé maître Adam le Bossu, et là, Adam d'Arras. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Ou vous serez battu, car diables vous rapporté. (Acte 1, scène 1, GAUTIER)
Taisez-vous, Warnier ; il parle de maître Adam, le clerc honorable, le gai, le large donneur, qui était plein de toutes les vertus ; de tout le monde (il) doit être plaint, car (il avait mainte belle grâce, et par dessus tout (il) savait faire de beaux dits, et était parfait chanteur. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
À cette heure je suis fort courroucé de votre humeur terrible ; je ferais aujourd'hui grand' folie si je partageais vos idées. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)

ADAM (1170)

Je t'ai formé à ma ressemblance, v.3 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Voici ta femme et ton semblable ; v.10 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Vous y jouirez de tous les plaisirs imaginables ; v.89 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Tu as véritablement déraisonné, le jour v.137 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Je te donnerai tout ce qu'il est possible de te donner. v.191 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu es faiblette et tendre chose, v.227 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Tu es plus blanche que le cristal, v.229 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Vous serez semblables au Créateur, v.265 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Jamais je ne mangeai rien d'aussi détectable ! v.304 (Acte 1, scène 4, EVE)
Jamais homme n'en a mangé de semblable. v.306 (Acte 1, scène 4, EVE)
Que je ressemble au Dieu tout-puissant ; v.308 (Acte 1, scène 4, EVE)
Par le conseil de ma coupable épouse. v.322 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Jamais je ne fis une transaction si défavorable, v.327 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Elle que Dieu fit mon semblable, v.355 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Que je me suis blotti dans Un lieu retiré. v.391 (Acte 1, scène 5, ADAM)
Je suis tellement accablé sous le poids de ma honte. v.402 (Acte 1, scène 5, ADAM)
Je t'ai fait à ma ressemblance : v.408 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Par lui tu as cru devenir semblable à moi ; v.444 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Il fait beaucoup de mal, il ne ressemble pas à la brebis ; v.468 (Acte 1, scène 5, EVE)
Qu'il te fera un mal épouvantable. v.485 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Sur la terre vous établirez votre famille, v.494 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Misérable Eve, combien tu as été portée au mal, v.540 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Nous avons semé du blé, et des chardons naissent ; v.546 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Est grande douleur ; mais mort terrible nous attend. v.548 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Malheureuse Eve, que t'en semble ? v.551 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Adam, beau sire, vous m'avez beaucoup blâmée, v.559 (Acte 1, scène 6, EVE)
Je suis coupable, je serai jugée par Dieu. v.562 (Acte 1, scène 6, EVE)
Je suis misérable, je suis privée de tout bien ; v.566 (Acte 1, scène 6, EVE)
Tout contribue à me faire paraître plus coupable. v.568 (Acte 1, scène 6, EVE)
Pardonnez-moi, car l'expiation m'est impossible ; v.569 (Acte 1, scène 6, EVE)
Par mon forfait comme je suis coupable envers Dieu v.572 (Acte 1, scène 6, EVE)
M'a fait manger la pomme redoutable. v.576 (Acte 1, scène 6, EVE)
Dans le service de Dieu agissons noblement, v.593 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Et servons Dieu de manière à lui être agréable ; v.598 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Rien ne peut m'être plus agréable. v.624 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Au Seigneur Dieu ce qui pEut lui être agréable. v.629 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Moi, du blé, v.648 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Semblable offrande n'est pas acceptable. v.652 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Si nos blés ont cru, s'ils sont en fleur v.670 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Est comblé de tous dons et n'a rien à redouter. v.716 (Acte 1, scène 7, ABEL)
S'il est à la maison ou dans ses blés. v.728 (Acte 1, scène 8, CAÏN)
Tu as tué ton frère parce qu'il m'était agréable v.743 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Ta punition sera épouvantable. v.744 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Quiconque a une inébranlable confiance en Dieu, v.749 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Et notre terre son blé ; v.790 (Acte 1, scène 10, DAVID)
Parce que vous lui sembliez des esprits raisonnables v.798 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Ma tète en est toute troublée. v.846 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
Que vos actions soient irréprochables v.869 (Acte 1, scène 10, JÉREMIE)
Est-ce fable ou prophétie, v.888 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Ce n'est point une fable, mais la pure vérité. v.893 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Tu me sembles un vieux radoteur, v.899 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Et ta raison est toute troublée, v.900 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Tu me sembles un vieux ramolli v.901 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Si une semblable génération s'accomplit. v.915 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)

LA RÃ‰SURRECTION DU SAUVEUR (1834)

Que Dieu tout-puissant m'accorde la grâce d'être écouté de toi favorablement. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Les Juifs, par leur grande haine, ont été coupables d'un grand crime ; j'y ai consenti de peur de perdre mon bailliage ; car ils m'eussent accusé à Rome, et j'en perdrais bientôt la vie. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Cela me réjouit et me comble d'aise. (Acte 1, scène 4, LONGIN)
Faisons-lui, si tu veux, tant d'honneur, que nous fassions poser son corps honorablement dans un cercueil. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Ainsi, on induira les faibles en erreur. (Acte 1, scène 4, CAÏPHE)
Vous avez raison, ce me semble. (Acte 1, scène 4, PILATE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)

Vous accable de dons, qui n'étaient dus qu'à moi. v.2 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Il deviendrait hâbleur en me regardant faire. v.56 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et que penses-tu faite avec tant de faiblesse ? v.79 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Je reconnais ma nerve à ce noble courroux. v.118 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Le terrible La Serre. v.136 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
En comptant tes écrits pourrait trembler d'effroi. v.215 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Mille et mille papiers, dont la table est couverte, v.216 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Semblent porter écrit le destin de ma perte. v.217 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Je veux venger mon maître, et ta plume indomptable v.220 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Pour ne se point lasser n'est pas infatigable. v.221 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Te croirait accablé du poids de mes écrits. v.239 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)

LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)

Je m'en vais désormais rétablir mon empire. v.68 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
Il faut tous deux nous joindre ensemble, v.73 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
Béniront à jamais le noeud qui les assemble, v.76 (Acte 1, scène 6, HYMEN)

LE PORTIER DU PARNASSE (1770)

Le trouble règne sur le Parnasse. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Je n'en vois qu'un ; c'est de purger l'Hélicon de tous ces visages inconnus à mes soeurs et à moi, et d'établir un portier intègre et fidèle, qui ne laissera entrer que ceux qui seront avoués de l'une de nous. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Nous leur avons résisté, et nous en sommes venus aux mains; j'ai tombé sous celles d'un poète, savetier, ferme et robuste, qui m'a assommé de coups de tire-pieds, et m'a précipité dans le fleuve : les flots m'ont jeté presque sans vie sur le sable où Terpsicore m'a trouvé. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Elle réunit en elle toutes sortes de bonnes qualités ; elle a des sentiments, de l'esprit ; elle est tendre, sensible... (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Lucile est parée d'ariettes, il est vrai, mais elle ressemble à ces belles femmes, qui se dépouillant de leurs diamants pour se mettre en négligé, n'en sont que plus touchantes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Cela n'est pas moins véritable. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Il serait impossible de tout prévoir. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Quoique poète, je n'aime pas la solitude ; je ressemble à ces petits sots de Paris, qui ne vont aux spectacles que pour le monde. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
On ne veut plus recevoir d'avis depuis qu'on se croit capable d'en donner. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Quand bien même on l'eut reconnue, la vente n'eut pas été plus considérable, l'Opéra-bouffon eut enlevé tous les chalands. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Elle n'en est point jalouse ; elles s'accordent assez bien ensemble : ce sont deux soeurs plutôt que deux rivales. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Enfin, grâce à mes soins, mon Empire va reprendre une face nouvelle; le trouble ne régnera plus sur l'Hélicon ; les Muses viennent d'en chasser ces auteurs à la mode : il était temps de faire cette réforme. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
Il faut redoubler la Garde... (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Jugez si le public qui est Français, s'intéresse à son sort. (Acte 1, scène 10, THALIE)
Parce que cet auteur, aura mis son nom à la tête d'une comédie lyrique, vous voudriez priver votre Empire d'un sujet qui en fera le plus noble soutient ? (Acte 1, scène 10, THALIE)
Un homme fait-il quelques mauvais vers, il se croit capable de dompter Pégase, et d'atteindre au sommet du Pinde. (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
Mon plus grand plaisir est de les désesperer : je leur fais récrire plusieurs fois leurs pièces, sous prétexte qu'elles ne sont pas lisibles ; et quand ils ont bien pris de la peine, je refuse net mon approbation. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
On a purgé l'Hélicon de tous ces mauvais auteurs qui avaient eu l'audace d'y établir leur demeure ; en cela on ne peut que louer l'exactitude du Seigneur Apollon à maintenir le bon ordre dans son Empire... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Gille-Blas était la huitième merveille du monde, et sans contredit, tu peux passer pour la neuvième. (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Thalie a fait sortir du Parnasse tous les mauvais auteurs, et elle m'a mis du nombre ; ne trouves-tu pas cela impayable ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Tu veux toujours faire briller ton esprit, tu sais pourtant qu'on oublie le titre en voyant la pièce... (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Vous partirez ensemble. (Acte 1, scène 15, APOLLON)
Elle n'est pas si désagréable. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
Un jour que j'allais vendre mes bouquets au marché, je rencontrai ce misérable... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Il me proposa d'entrer dans un cabaret pour nous rafraîchir ; j'eus la faiblesse d'y consentir, il me priait de « si bonne grace... » (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
Mes Comédiens de bois ont attiré sur eux l'envie des autres Comédiens leurs confrères : ces cruels, jaloux de leur bonheur, nous ont cherché des chicanes de diable ; et pour les mettre à couvert de leur haine, je viens vous prier de m'accorder votre protection, et me permettre de bâtir une salle au pied du Parnasse, afin d'y donner mon spectacle. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Tu aurais quitté les cordons bleus de notre ordre ? (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Ce serait servir des perdrix sans oranges : mon, spectacle tomberait entiérement, si dans les ragoûts que je sers au public, il n'y avait quelques grains de sel pour en relever le goût. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Mais que je te permettes de donner des pièces satyriques, tu abuseras quelques jours de cette permission, et tes satyres blesseront indubitablement. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Il redouble.... (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Nous avons soutenue leur premier effort avec assez de vigueur ; nous les aurions même repoussés, s'il n'était venu tout_à_coup un renfort d'auteurs des boulevards, d'écrivains de feuilles, qui ne vivent qu'aux dépens de la réputation du public... de poètes connus sur les quais, et dont les ouvrages se débitent chez l'épicier. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Allez, et lorsque vous serez de retour à Paris, vous publierez partout que depuis qu'on voit tant d'auteurs de comédies mêlées d'ariettes, Apollon et les Muses n'habitent plus le Parnasse. (Acte 1, scène 23, APOLLON)

DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)

À toutes les fois qu'il s'est présenté à nous, il a été blessé de nos traits ; et peut être espérait-il d'y trouver quelque remède par l'oubliance et l'éloignement ; mais c'est à ce coup qu'il faut rendre les armes : il n'a plus de défense qui vaille ; il s'en va avec le trait qu'il porte dans le coeur, plus en peine et en souci que n'est le Cerf qui a reçu un coup de flèche, et qui cherche en vain le dictame pour se guérir en un lieu où il n'en croit point. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
En tous les lieux où nous paraissons, tout s'assujettit à nos lois : nous allons être les Rois absolus de la Terre, et on ne pourra vivre sans être de nos esclaves ou de nos sujets ; car il y a divers degrés de soumission, et ceux qui refuseront de se ranger aux uns ou aux autres en seront punis sévèrement, recevant des blessures plus dangereuses que les premières, dont la seule mort les pourra guérir. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Aussi faut il prendre garde à nous principalement, et malgré qu'on en ait on y est attiré à cause de l'éclat que nous jetons, lequel se fait remarquer des plus insensibles. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Quelque chose que vous puissiez inventer là-dessus pour nous mépriser, si est ce que nous sommes vos guides, et vous nous en êtes redevables. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
À quoi pensez-vous, de dire cela, puisque le front et les cheveux qui sont deux aimables parties sont encore au dessus de vous ! (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Voilà donc quantité de belles parties qui plaisent aux yeux des Hommes, et qui aident à conserver l'autorité que nous avons dessus eux : Que si vous montez à cette ambition de vous dire souverains, et je pense pas de vrai qu'elles soient capables de s'attribuer un même honneur, mais au moins elles m'assisteront toutes pour vous empêcher de parvenir à votre violent dessein. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Quand tout ce qui nous accompagne est caché d'un marque, nous ne laissons pas de paraître, étant d'une si libre condition, que nous ne saurions souffrir d'être enfermés : cependant c'est alors que nous présentant en public, nous faisons le plus de conquêtes vous ne sauriez nier que si vous acquérez quelques amants, je n'en aie pour le moins autant à ma part. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Cela ne se peut faire, car je vous maintiens encore que mon éclat s'aperçoit le premier, et est aussi aperçu par plus de gens, dont il y en a beaucoup qui s'en vont la-dessus, n'étant que trop blessés, et ne s'arrêtent point à vous regarder. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
J'avoue que maintenant vous me faites entendre ce que vous pensez, mais c'est par une mutuelle correspondance, et par l'entremise de l'âme qui nous est commune, laquelle fait que nous avons ensemble tout cet entretien. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Or s'ils n'osent vous employer, c'est qu'il y a du crime en cela, et que notre discours est moins coupable. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Enfin je ne suis pas moins nécessaire dans la police générale des hommes, que dans les intrigues de l'Amour ; et pour vous montrer qu'outre le langage j'ai vu autre qualité qui me fait estimer grandement, ne vous suis-je pas représenter ici encore que je suis le plus doux organe de l'union des âmes, et le témoignage sensible de ce qui se fait spirituellement ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Je veux dire que je suis employée aux baisers qui sont les assurances de l'amour et l'amitié, et qu'aucune autre partie ne s'y trouve propre comme moi ; car si un oeil en touche un autre et une main sa semblable, ce n'est point véritablement un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Pour composer un baiser véritable, il faut que j'y intervienne et afin qu'on connaisse combien le baiser est aimable, étant divisée en deux parties, comme je suis, il semble que ce soit seulement afin que mes lèvres se baisent, et que ne faisant presque jamais autre chose que baiser, à me considérer aussi toute entière, je ne sois prise que pour un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Vous ne dites pas que je prends plaisir sur toute chose à baiser une bouche qui me ressemble, et que c'est là où j'établis mon souverain bien, la correspondance ne se trouvant point si parfaitement ailleurs : aussi entre toutes les beautés qu'on estime dans un visage, il n'y en a point qui aient plus de douceur que celles dont je suis pourvue. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Véritablement ce que vous me dites me fait penser à des choses que je n'avais pas assez considérés : si bien que pourvu que vous n'usurpiez point un Empire absolu dessus moi, je suis prête à vivre toujours en bonne intelligence avec vous. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)

ZÉLAMIRE (1786)

Au séjour de Paris préférable peut-être, v.2 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Et quel serait d'ailleurs mon destin déplorable, v.49 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Accablé sous le poids d'un remords effroyable, v.50 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Un traître est sur la terre un monstre détestable v.53 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Un parjure est encor mille fois plus coupable. v.54 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
L'amour en moi n'est point une simple faiblesse : v.57 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
As-tu donc oublié la belle destinée, v.101 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
De l'espoir consolant, l'inépuisable amorce, v.137 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Cette femme sensible, avec un coeur sauvage, v.141 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Du plaisir d'obliger mon coeur trop satisfait v.155 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
En tremblant à ses pieds, j'en fait le tendre aveu. v.163 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
À quoi me réduit-on !... Trop faible créature ! v.205 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Peau fine et blanche ; en moi, tout le charme d'abord. v.216 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Oh, le brave guerrier ! Pour une femme, il tremble. v.237 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
La petite est gentille et je puis, ce me semble, v.238 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
Ou diable a-t-il vécu ? Dans les bois ? Mais j'espère v.273 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Vous donner de ma main un aimable amoureux. v.276 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Je dois m'attendre à tout quand je suis oublié. v.368 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Penses-tu que mon coeur blessé cruellement v.383 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Si j'avais un amant qui pût te ressembler, v.391 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Avec un air pareil, il me ferait trembler. v.392 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Sous mes coups redoublés écraser la perfide. v.402 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
l'accabler de bienfaits et lui faire connaître v.417 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Ici tout comme en France on oublie un bienfait. v.440 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Germain, que fait ton maître ? Et quelle horrible affaire, v.461 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Dolnange, me trahir ? Ah, serait-il capable, v.505 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
À mes yeux indignés, de se rendre coupable ? v.506 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Respectable affamé, par la faim qui vous presse, v.513 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Il est beau, blanc, bien gras, c'est un morceau de roi. v.531 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Et sois juste. Bien plus, pour combler ton affront, v.559 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Ingrate tu diras : c'est mon horrible ouvrage. v.626 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Quel plaisir d'immoler un objet haïssable ! v.629 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Goûte-t-on quelque joie en frappant son semblable ? v.630 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Et lorsque par sa mort, plus coupable à mes yeux, v.631 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Que tu crois parvenir au comble du bonheur ? v.640 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Et peut-être qu'un jour, plus sensible à ta flamme, v.642 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Était capable encor de générosité. v.652 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Peut-on porter l'amour à cet horrible excès ? v.655 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
As-tu donc oublié qu'aux armes d'un Français, v.656 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Penses-tu qu'un bienfait peut si tôt s'oublier ? v.660 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Oukéa, furieux, assemble ses amis v.711 (Acte 2, scène 7, NADINE)
J'en jure par l'amour, qu'il m'accable à jamais, v.772 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
N'emmènerons-nous pas cette aimable Huronne ? v.789 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
Tous ceux qui sont méchants méritent qu'on les blâme. v.805 (Acte 2, scène 9, BELFORT)

THÉLAMIRE (1739)

Semble de Thélamire assurer tous les voeux : v.2 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Je conçois ton trouble et ta surprise : v.31 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Il m'en remit alors l'incontestable gage. v.48 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
De mes forfaits, sans trouble il recueille le fruit. v.82 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Il se trouble ; il hésite ; et ma feinte justice, v.87 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Répand en ce Palais une faible lumière, v.100 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Ont-ils déjà, Seigneur, troublé votre repos ? v.102 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Non, mon cher Amintas, ce trouble qui t'étonne v.103 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
L'éclat de ma grandeur n'éblouit point mes yeux. v.106 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
De vous représenter quelle est votre faiblesse : v.156 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Que contre un coeur moins faible il armerait en vain. v.174 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Non, non, l'amour n'est pas toujours une faiblesse. v.175 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Vous oubliez quels droits la gloire a sur les Rois. v.193 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Pour jouir d'un frivole ou coupable bonheur. v.198 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Mais j'attendrai qu'au moins sa redoutable voix v.205 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Va bannir pour jamais le trouble qui m'alarme ; v.208 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Recours des malheureux ; mais faible et vain remède v.239 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
De votre trouble enfin que faut-il que je pense ? v.248 (Acte 2, scène 1, BARSINE)
Et lui, comblé de gloire, il n'aime sa couronne v.255 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Inévitable effet des rigueurs de mon sort ! v.258 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
En ce moment terrible, un Oracle funeste... v.271 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
De grâces, de vertus, quel plus rare assemblage, v.291 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
J'adore mon amant ; je tremble pour sa vie. v.299 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
La frayeur me saisit ; le trouble me dévore... v.319 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Que ma faible raison est prête à séparer... v.321 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Vous voyez et mon trouble et mon étonnement, v.358 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
Ah ! Cessez par ce coup d'éprouver ma faiblesse : v.364 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Mon trouble me défend d'accepter votre foi ; v.373 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Ma gloire, ajoute-t-elle, hélas ! Faible raison ! v.401 (Acte 2, scène 3, THÉLAMIRE)
Quel trouble elle m'inspire ! Ou plutôt quel poison ! v.402 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
Tu me voyais troublé ; tu me vois furieux. v.406 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
A changé malgré moi ma faiblesse en furie. v.412 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Et plût aux Dieux cruels, qu'insensible à jamais v.441 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Non, non, de cet état le trop faible supplice, v.447 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Allons.... Où veux-je aller ? Faible Prince, à ses yeux v.457 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Tu ne le vois que trop, ma faiblesse est extrême : v.467 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Je ne puis qu'admirer un si noble projet. v.486 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Succombe ainsi, Madame, à ce faible malheur ? v.494 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Vos yeux depuis longtemps ont troublé le repos : v.506 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Je lui parais coupable, et ce funeste jour v.537 (Acte 3, scène 2, ELISMÈNE)
Quels maux, en le voyant, a soufferts ta faiblesse. v.548 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
Tremble de t'exposer..... mais qu'est-ce que j'entends ? v.549 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
Si j'en crois, de vos yeux, le trouble et l'embarras, v.553 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Justement indigné d'un refus qui me blesse, v.559 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Devrais-je laisser voir l'excès de ma faiblesse ? v.560 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Et quand vous m'accablez d'un supplice si rude, v.571 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Je comblerai ses voeux ; il n'importe à quel prix. v.594 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Quoi ! Le soin de mes jours, adorable Elismène, v.617 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Cette menace est vaine, et doit peu vous troubler : v.619 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Et puisque vous m'aimez, qui me ferait trembler ? v.620 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Seigneur, sa politique établit son crédit ; v.627 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Je n'ai pu l'en blâmer. Sa sagesse sévère v.633 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Dont ce cruel discours accablait Elismène. v.650 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Et que trop ébloui par ton zèle trompeur, v.655 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Achevons d'accabler d'innocents ennemis. v.710 (Acte 3, scène 5, AMINTAS)
Vous vous êtes par faiblesse imposé cette loi. v.730 (Acte 4, scène 1, BARSINE)
Non, Barsine, je sens jusqu'où va ma faiblesse. v.732 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
Mais tout redouble ici l'horreur qui me dévore. v.744 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
Oui, l'hymen désormais leur devient impossible ; v.747 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Et j'ai su leur porter le coup le plus sensible. v.748 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
En confirmant l'inceste, il établit les droits v.757 (Acte 4, scène 2, LICAS)
Timante entre mes mains remit ce double gage : v.763 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
On les peut appeler le faible des grands hommes : v.772 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Je l'attends : et je veux, s'il se peut, redoubler v.777 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Le trouble et la terreur dont j'ai su l'accabler, v.778 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
L'occuper du seul soin de vaincre sa faiblesse, v.780 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Oubliez la Princesse ; et songez que vos pleurs v.809 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Hélas ! Il est trop vrai que de ce feu coupable v.811 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
Je traîne, en frémissant, le trait ineffaçable. v.812 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
M'empêche de combattre ici votre faiblesse. v.816 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Oui, vous devez rougir des coupables transports, v.817 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Épargne par pitié ma honte et ma faiblesse ; v.820 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
D'un coupable retour je crains la violence, v.827 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
De mon sort aujourd'hui vous comblassiez l'horreur. v.866 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Et d'un coupable feu, le Ciel que j'en atteste, v.879 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Ah ! Cruel, malgré moi, vous me faites trembler. v.881 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Si vous craignez ma mort, cessez de vous troubler. v.882 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
C'est à vous d'imiter un si pénible effort. v.889 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Mon coeur toujours trop faible est prêt à s'emporter : v.897 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Je lis dans votre coeur qu'un reste de faiblesse v.903 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Cause encor le refus d'un hymen qui vous blesse, v.904 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Ma vertu l'a dicté bien moins que ma faiblesse ; v.915 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Princesse. Cet instant redouble vos alarmes. v.923 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Que le sort m'accablait de ses faveurs trompeuses. v.948 (Acte 5, scène 1, THÉLAMIRE)
Que viens-tu, m'annoncer ? Le trouble qui te presse v.956 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
À quelle épreuve encor mettrait-on ma faiblesse ! v.959 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
J'oublierais à ses pieds mes premières alarmes, v.1003 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
Mais il excite en vain une trop faible escorte. v.1024 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Dans quel trouble nouveau ce triste accueil me plonge ? v.1060 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Vous semblez fuir mes yeux ; juste Ciel ! Vous pleurez... v.1062 (Acte 5, scène 4, TH?LAMIRE)
Ma faible voix s'éteint ; je tremble... je soupire... v.1068 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
N'en demandez pas plus. Seigneur, oubliez-moi. v.1086 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Et de mon faible coeur ne pouvant vous bannir, v.1102 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Si du poison trop lent le secours favorable v.1107 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
Avait pu prévenir ce moment redoutable ! v.1108 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)

DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)

Aimez seulement, et ne vous mettez point en peine ; car si vous vous adressez comme il faut, vous deviendrez en peu de temps une des plus spirituelles, et des plus agréables personnes du monde. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Delà viennent ces admirables empathies qui lient secrètement les coeurs. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
C'est dans cette sorte d'amitié que vous trouverez une source d'esprit, et de toute la protection que vous êtes capable de recevoir. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Figurez-vous que votre connaissance vient de plus loin que vous ne pensez ; que vos deux âmes se font autrefois connues, et qu'ayant toujours eu une secrète liaison ensemble, il y a longtemps qu'elles se cherchent : de sorte que s'étant rencontrées une fois, c'est pour ne se séparer jamais. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Un véritable amant songera plus à la personne qu'il aime, qu'à soi-même ; ainsi il ne fera jamais rien qui lui puisse déplaire : même ses actions auront un secret charme pour elle que les autres n'apercevront pas ; et leur mutuel amour produisant une complaisance mutuelle, ils auront une confiance toute entière l'un pour l'autre ; tellement qu'il n'est pas possible que deux coeurs si bien unis se puissent jamais brouiller. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Vous faites aller ce véritable amour un peu bien vite, ce me semble ; mais n'importe, il n'est que d'aller, pourvu qu'on aille sûrement. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
L'amour que vous avez dans le coeur vous ouvrira l'esprit, et vous donnera de nouveaux agréments, et de nouvelles grâces, qui feront soupirer mille amants ; vous aurez assez d'adresse pour vous savoir entretenir avec eux, et ils ne le persuaderont jamais que vous ayez une amitié particulière ; car ayant dans l'âme une source de prudence et de dissimulation, vous trouverez mille expédients pour contenter votre véritable inclination, et pour la cacher à tous les autres. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)

OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! (1772)

Chaque serviette blanche ; v.7 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Troublant les jeux et la gaieté, v.39 (Acte 1, scène 1, BABET)
Rire tout à mon aise de l'air d'assurance qu'il a, tandis qu'il tremble comme un voleur. (Acte 1, scène 1, BABET)
Mais la faiblesse est punie v.64 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Moi toujours paisiblement v.89 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Il est, parbleu, bien difficile d'être d'accord, quand on est deux à partager l'autorité ; et ne vaut-il pas mieux la céder, que d'entretenir des querelles éternelles ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Je suis troublé... Mon âme v.105 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Car, vous y comblez tous mes voeux. v.112 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
Il n'y a rien de si triste, Monsieur Pot-de-vin : une maison petite et commode est cent fois plus agréable. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
D'une aimable figure v.137 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
À table, un bon ragoût que j'aime, v.155 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Est le véritable plaisir. v.156 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Voici la clé de l'office, et puis celle du garde-meuble, et puis celle du fruitier... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Voilà bien le Diable! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Nous ne nous en sommes aperçus, Madame, que par l'intérêt que nous avons pris à l'aventure désagréable qui vous est arrivée. (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
Désagréable au possible, Madame. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR L'ABBÉ PATELIN)
Vous savez mieux que personne, Monsieur_le_Marquis, que les femmes et les maris d'une certaine façon ne couchent plus ensemble... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Vous êtes trop aimable, Monsieur_le_Marquis ; Vous ne perdez jamais l'occasion de dire une chose honnête. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
L'arrangement des lits, les douceurs de Monsieur_le_Marquis ; voilà pour Madame Pot-de-vin de l'utile et de l'agréable ; son front est déjà plus serein. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PODOLIE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)

Vous accable de dons, qui n'étaient dus qu'à moi v.2 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
De cent jeunes auteurs a les yeux éblouis. v.26 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et la berne souvent vous rendit le teint blême. v.50 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Je cache un fier orgueil sous un humble salut, v.52 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ces pauvres éblouis entassent pour ma gloire v.65 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Je me vois le tyran de notre République. v.70 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Recors impitoyable et recors éternel v.87 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Le seul dont ma pelade ait fait blêmir mon front. v.104 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)

LES BONNES GENS (1772)

Comment veux-tu que je l'oublie ?... v.5 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Un carrosse doré, superbe, éblouissant, v.17 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
De regrets accablent mon âme. v.36 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Oui, c'est le comble du malheur v.37 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
La fortune les éblouit ; v.58 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Suivant la force ou la faiblesse v.67 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Mais pour en revenir à notre aimable Maître, v.69 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Que fait-il à présent ? Le Ciel, comblant nos voeux, v.80 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
À notre faible tête, à tous ces songes vains v.98 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Du motif pour lequel on estime, ou l'on blâme : v.113 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Quand nous avons un Souverain aimable, v.136 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Et qu'un sort rigoureux l'accable, v.137 (Acte 1, scène 2, MADAME GUILLAUME)
Tout-à-coup mon cheval blessé dans le combat, v.149 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Tremblant, sous mes genoux, s'affaiblit et s'abat ; v.150 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Peu sensible aux attraits d'un trône que je perds, v.156 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Quand je t'ennoblirais, que ferais-je pour toi ? v.174 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Qui du noble, à mes yeux, établit la valeur ; v.176 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Le plus détestable logis ; v.192 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Quelle adorable bienfaisance ! v.205 (Acte 1, scène 3, MADAME-GUILLAUME)
Ne résisterait point au tableau de ses crimes; v.221 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Il ne cacherait pas de son trouble l'excès. v.222 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Que le diable emporte la guerre ! v.241 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Du véritable honneur la raison est le gage ; v.254 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Si, dédaignant de misérables droits, v.259 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Ce seraient des amis que le plaisir rassemble ; v.262 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Le Français et l'Anglais boiraient du punch ensemble, v.263 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Diable ! C'est un minois et de lys et de rose. v.269 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Nous sommes tous diablement desséché. v.272 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Si vous vouliez vous mettre à table, v.280 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
La chose n'est pas proposable : v.282 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je ne sais, parbleu ! Comment faire; v.293 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Ayant, avec un Roi, des traits de ressemblance ? v.296 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Un Roi ! C'est grand, c'est beau, c'est noble. Le voilà. v.297 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Un ruban bleu croisait là sur sa veste : v.316 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Maugrebleu ! Pour pareille somme, v.323 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
Tenez, Messieurs, voilà des verres blancs. v.325 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Il oublie encor ce matin v.355 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
L'autre, pour moi, tremblait. v.378 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)
Et l'on pourrait trembler à moins. v.382 (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)

LE PRIX D'UN MOMENT (1772)

Je suis bien fatigué ; l'inaction m'a rendu sensible à la moindre peine. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Mon charitable Monsieur, une petite aumône, s'il vous plaît, au bonhomme Loreau, qui aura quatre-vingt-huit ans à la Saint-Christophe, fête de notre paroisse. (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Mon vénérable père, j'ai bien peu de chose à vous offrir, et j'en suis plus fâché que vous ne pouvez l'être. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Je n'en ai jamais eue, mon bon Monsieur : oh ! si j'avais été accablé de tout l'embarras d'un ménage, de l'impatience que cause une femme, de l'inquiétude que laissent les enfants sur la conduite qu'ils tiendront un jour, je ne serais point parvenu à l'âge où vous me voyez ; mais il se fait tard ; je marche à pas comptés : ayez, je vous en conjure, pitié de ce pauvre vieux, qui ne vit que de la charité des bonnes âmes... (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Tenez, recevez, je vous prie, cette faible marque du désir que j'aurais de vous aider... (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Fuyez ces lieux coupables, v.53 (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Une troupe de diables v.55 (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
Mon aimable, mon respectable Seigneur, si ce n'était mon rhumatisme dans les reins, je tomberais à vos genoux. (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
Que le reste de vos jours soit aussi doux que votre vieillesse est respectable. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Adieu, mon brave, mon charitable Monsieur : je n'oublierai jamais vos bontés, et de trois sois que je réciterai mon chapelet, à l'intention de mes bienfaiteurs, il y en aura toujours deux pour vous. (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Semble un ouvrage d'Enfans ; v.71 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Ont de si faibles appas, v.76 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Oui, parbleu!.. v.80 (Acte 1, scène 4, SERRE-FORT)
Tu tremblais ; v.94 (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Serre-fort, rassemble tous ces effets ; mets les six couverts dans ta poche, et nous partirons. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Que vos coeurs seront touchés ; le mien ne résistera point à une épreuve aussi terrible... (Acte 1, scène 4, LOUIS)
Mais, Messieurs, je ne suis pas coupable. (Acte 1, scène 4, LOUIS)
Le pauvre diable de cheval ne pouvait plus me porter, j'ai jeté mes bottes, et je suis venu plus vite que lui au galop. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Oh parbleu ! (Acte 1, scène 5, DUMONT)

DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)

Je ne le suis point encore : on prétend que je serai condamné à douter toute l'éternité ; c'est un horrible supplice. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Il vous punirait moins qu'un autre : vous n'avez jamais eu une idée fixe ; vous n'avez jamais affirmé qu'il y eût un Dieu dispensateur de bienfaits et de peines éternelles ; vous en faisiez un Être indifférent ; vous insinuiez que la conscience finit avec l'homme ; vous n'avez jamais assuré que l'âme était indestructible : on ne savait pas si vous craigniez l'Être des êtres, si vous espériez en lui ; vous vous efforciez à raisonner sur son essence, sans avoir un sentiment stable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Il me semble que vous avez dit à peu près comme moi. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Monsieur de Voltaire, sans ces Arts corrupteurs, ces Sciences incertaines, ces Sociétés si mal constituées, ces Lois si incohérentes, il eût été encore possible d'en faire quelque chose. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
La Religion mal entendue a causé bien des troubles. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Mais j'ai vu des vers de vous ; ils sont agréables, (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Vous n'avez jamais eu l'argument bien redoutable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Tous les régimes ont leur principe dans le gouvernement théocratique ; et si j'ai tenu pour les Républiques, c'est que les membres du corps Souverain le représentent plutôt par leurs vertus que par leurs vices dans les constitutions populaires. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Devoir nous estimer ; faibles, tels que nous sommes, v.40 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)

LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)

Que vois-je ! Deux putains ? Que diable puis-je faire, v.1 (Acte 1, scène 1, ALCIBIADE)
Quoi, me quitter si tôt, double traitre, ah ! Seigneur, v.58 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Tu peux y retourner, putain abominable, v.67 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Je fuirai pour jamais un con si formidable ; v.68 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
J'attends de ma posture une infaillible goutte, v.71 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)

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LES SAUVAGES (1789)

Le Ciel n'a pas comblé de mes maux la mesure ! v.66 (Acte 1, scène 3, LOUISE)
L'aimable Florida s'intéresse à leur fort ; v.76 (Acte 1, scène 4, IDAMIS)
Il est temps de partir... Voici l'heure terrible, v.80 (Acte 1, scène 4, ONTARIO)
Telle est la fin de sa course pénible v.83 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
Aux douleurs, aux tourments, je suis inaccessible. v.85 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
Tu viens les rétablir ; nous leur rendons hommage. v.103 (Acte 1, scène 4, CHÉROKIS)
Oublie qu'Idamir a pu te protéger. v.113 (Acte 1, scène 4, IDAMIR)
Aimable Florida... v.138 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
Est-il bien noble à nous d'appeler la vengeance ? v.169 (Acte 2, scène 3, IDAMIR)
Ses conseils ne sont pas dictés par la faiblesse. v.173 (Acte 2, scène 3, CHOEUR)
L'invincible loi du plus fort ; v.190 (Acte 2, scène 4, UN OSAGE)
Leur horrible fureur en impose à ma rage. v.192 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Grand Areski, vengeur inexorable, v.212 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Divinité toujours impitoyable, v.213 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Amis, qu'on les comble d'honneurs. v.255 (Acte 3, scène 1, OTAMBO)
Nous respectons ici l'honorable vieillesse, v.268 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Tremblés, voisins jaloux, tremblés hordes rivales, v.274 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Généreux Idamir, aimable Floridie, v.290 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Car tu n'es pas insensible à la gloire ; v.314 (Acte 3, scène 4, IDAMIR)
Leur blanche chevelure, v.331 (Acte 3, scène 4, ALTEMAR)
Prévient souvent des attentats coupables ; v.371 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Par des exemples mémorables v.372 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Rétablit une loi qui chez nous est sacrée ; v.375 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
De plus paisibles fêtes. v.437 (Acte 3, scène 6, GUERRIERS et ILLINOIS)

DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)

N'est-il pas vrai que rien n'est plus agréable qu'une Prude, quand elle aime de toutes les ardeurs de son âme ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ne s'étudie-t-elle pas à lui témoigner à tous moments des preuves d'une tendresse inviolable ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
En vérité ce que vous dites est admirable ; et je m'assure que qui ne chercherait qu'un plaisir commun, ne devrait pas sortir des préceptes que vous venez de donner ; mais je ne vois pas que cette grande satisfaction qui fait tout le fondement de nos disputes, se rencontre dans ce que vous venez de dire à l'avantage de la Prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Les douceurs que donne une coquette quand elle aime un seul objet, font bien plus agréables que celles que donne une prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il y a-t-il rien de comparable à l'entretien secret qu'ils ont ensemble, quand la foule de ses adorateurs la laisse en repos avec celui qui se peut dire maître absolu de son coeur ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vous ai fait amplement voir que la coquette qui s'arrêtait à aimer un seul objet, était assurément pour le moins autant agréable que la prude, et qu'elle avait beaucoup plus de satisfaction. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Si nous étions demeurez vous et moi dans nos sentiments, nous n'aurions pas la contestation que nous avons maintenant, et nous n'aurions pas besoin d'un tiers pour nous accorder : mais en parlant de galanterie, vous m'avez soutenu que l'humeur prude était beaucoup plus agréable que l'humeur coquette, et moi je soutiens le contraire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Hé bien, je le veux ; n'est-ce pas une chose admirable de voir la conduite d'une prude, quand elle feint d'avoir de l'amour pour un seul, et qu'elle souffre que plusieurs lui en content ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
N'a-t-elle pas cent ruses infaillibles pour lui faire connaître qu'il s'abuse ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Et quand après quelques paroles il vient à nos genoux nous demander pardon de la pensée qu'il a eue, ne nous montrons nous pas sensiblement touchées de l'offense qu'il nous a faite ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Souffrez que je vous interrompe, et que je vous dire que la coquette n'a pas besoin de tous ces artifices ; car si quelque amant se plaint d'elle, après lui avoir donné quelques marques d'une tendre amitié, à la première parole, elle le laisse plaindre tout seul, et s'étudie davantage à le confirmer dans cette créance par cent coquetteries affétées : c'est ce qui fait augmenter le feu de cet amant, et qui l'oblige à rechercher avec soin l'occasion de la rejoindre pour lui demander excuse ; et lorsque heureusement pour lui il rencontre ce moment favorable, il n'ose plus se servir de la plainte, par appréhension qu'elle n'en fasse encore autant ; il lui demande seulement si elle a quelque lieu de se plaindre de lui, et qu'il la conjure de tout son coeur de lui faire savoir en quoi il a pu malheureusement lui déplaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vous avoue que j'en suis sensiblement touchée, et que je n'épargnerai pas mes soins pour le découvrir, et pour pousser la chose plus loin : Ne dit elle pas encore, en vérité vous me surprenez quand vous me dites cela : je ne saurais me persuader que la chose soit faite sans m'en avoir avertie : elle me serait bien voir par cette façon d'agir secrète, que je lui serais funeste en quelque sorte ; mais pour votre intérêt et pour le mien, je m'étudierai sans cesse pour connaître si ce que vous me dites est véritable. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je demeure d'accord que mes coquetteries donnent à penser à bien des gens ; mais il y a une grande différence entre la vérité connue par un particulier, et entre les soupçons publics ; car les soupçons ne font que jeter un doute dans l'âme de ceux qui les conçoivent ; mais cette vérité connue n'en reçoit point. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour moi je soutiens qu'il vaut mieux faire une confidence secrète et véritable, que de donner à douter aux gens ; car il n'y a qu'une personne qui cache votre secret, et de l'autre manière plusieurs le veulent savoir, et le plus souvent croient la chose déjà faite, sans en savoir plus que ce doute. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Quand le Galant qui plait vient au logis deux ou trois fois de suite, on voit facilement s'il prend feu ; alors on avertit une suivante que ce galant ne déplairait pas : elle qui sait comme il faut agir dans un rencontre semblable, ne manque pas de lui témoigner de la joie quand il revient à la maison ; et s'il arrive qu'il demande quelque chose, elle montre de l'empressement à courir au devant de ce qu'il souhaite, pour lui faire connaître le plaisir qu'elle a de lui rendre service. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Cependant je conserve un grand sérieux, qui semble lui défendre de croire que je sois d'intelligence avec elle; lui voyant que cette suivante marque de l'estime pour sa personne, ne manque pas de chercher les moyens de la joindre : ce qu'il fait aisément par la disposition qu'elle y a. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Je fais adroitement détacher l'épingle de mon mouchoir, et je prends avec la même adresse l'occasion de la chercher dans mon sein, pour lui faire voir ce qui pourrait enflammer le plus insensible. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Voila les moyens infaillibles de faire une conquête en moins d'une heure. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vous l'avoue ; mais ne demeurez vous pas d'accord aussi que c'est une chimère épouvantable, que de faire consister la grandeur du plaisir dans la difficulté de le posséder, comme si la joie n'était pas une ; il est vrai qu'elle se rencontre plus_ou_moins grande, mais la cause provient seulement de l'objet. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il faut avouer qu'il y a beaucoup de manie, comme si ce n'était pas la même chose lorsque les travaux sont moins grands, car ce n'est toujours que posséder ; c'est pourquoi je ne puis m'empêcher de blâmer votre humeur, qui se plait à se donner tant de peine. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour vous faire souffrir tous ces tourment ensemble, v.41 (Acte 1, scène 1, IRIS)
Puissiez vous adorer quelqu'un qui vous ressemble. v.42 (Acte 1, scène 1, IRIS)
N'est-ce pas encore un embarras épouvantable pour recevoir des Lettres, que de se servir d'une main étrangère pour faire en sorte que vos autres amants n'en aient aucune connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Peut-être que je n'en userais pas si mal que vous faites, et que je donnerais du moins par pitié, ce que je ne pourrais donner par estime : mais puisque amour, tendresses, petits soins, assiduités, services, complaisances, soupirs, langueurs, transports, n'ont pu vous forcer à rendre seulement ce que la civilité semblait exiger de vous ; après tant de marques de ma passion, je ne puis m'empêcher, malgré tout l'amour que j'ai pour votre personne, de me servir de ces deux vers, qui vous feront connaître le mal que je vous souhaite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour vous, vous n'en ferez pas autant ; car la Prudence s'offenserait, si vous aviez fait voir les billets de vos amants ; vous vous contentez d'en recevoir un plaisir secret, sans le partager qu'avec celui qui vous l'envoie : mais moi je dis en particulier à celui qui me l'écrit, que tout le monde admire ce tour de son esprit : je ne manque pas de m'attirer cent petites douceurs, qui ne font pas un petit effet en semblable rencontre. (Acte 1, scène 1, IRIS)
C'est assurément quelque chose: mais ne voyez-vous pas que les hommes se louent en disant cette belle sentence, parce qu'ils croient sottement que la prudence est incompatible avec nous : vous voyez que ce qu'ils disent est pour toute autre chose que pour l'amour ; et quand même ils l'y voudraient prendre, voyons-nous ces messieurs se laisser conduire par la prudence quand ils sont amoureux ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il semble que vous appréhendiez de perdre votre cause ; car vous prenez trop de soin d'instruire monsieur, vous voulez apparemment qu'il juge en votre faveur. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)

LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)

Il a été mis en croix pour nous rendre à notre patrie céleste et nous soustraire au pouvoir du diable. (Acte 1, scène 1, L'ÉPOUX)

THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)

Donc, semblable au palais de ce conte charmant v.11 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Et si nous avons fait des pertes regrettables, v.21 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
S'il nous manque aujourd'hui quelques talents aimables v.22 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Oubliant un moment les peines de la vie, v.30 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
En tout temps du public excite la gaieté. v.68 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Le_Gymnase a perdu ce genre aimable et sage v.73 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)

MÉLISSE (1879)

Agréable tyran, doux et cruel vainqueur, v.79 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
Et rendre les rochers sensibles à mon mal. v.92 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
Vante publiquement ses secrets curieux). v.104 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Jamais contagion ne fut si redoutable, v.117 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Et nulle autre jamais ne lui fut comparable. v.118 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Dans l'étable s'abat, s'attriste, dépérit, v.120 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Des malheurs obstinez qui troublent nos beaux jours. v.128 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Et possible un peu trop s'efforcer de vous plaire. v.182 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
T'a celé jusqu'ici ma faiblesse amoureuse. v.194 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Son coeur, d'un dur écueil la véritable image, v.213 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Abhorre de l'amour l'agréable servage, v.214 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
On cache de l'amour la véritable ardeur, v.220 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Cet aimable berger, ayant dans divers jeux v.231 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Si je semblais aimer, ce n'était que par feinte. v.254 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ainsi donc, je poursuis mon aimable adversaire, v.257 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Cependant l'insensible, errant par ses forêts, v.267 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ignore que mon coeur soit blessé de ses traits. v.268 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Le comble des malheurs souvent se change en fête, v.285 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais que tu connais mal l'insensible Alexis ! v.292 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qu'il est jeune, bien fait, doux, discret, agréable, v.301 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et, s'il faut l'avouer, même qu'il est aimable. v.302 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais ne le vois-je pas, cet aimable ennemi ? v.307 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Que mon coeur est troublé, que mon âme est émue ! v.310 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Vois son teint, vois sa bouche, et sa perruque blonde, v.313 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Comparable au soleil quand il renaît de l'onde. v.314 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Orante, oblige-moi, parlons un peu plus bas, v.315 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Abandonner ainsi mon aimable berger. v.324 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et de ce faible bras tâcher à le défendre. v.326 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qu'est-ce donc que j'entends qui trouble mon sommeil ? v.332 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Quoi ! L'horrible animal qu'avecque soin j'épie v.333 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Hélas ! elles n'ont point de semblables tristesses. v.342 (Acte 2, scène 3, MELISSE)
Quand d'un bras vigoureux cette nymphe visible v.357 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
A fait tourner le dos à l'animal terrible. v.358 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Que ne craignez-vous donc de semblables malheurs ? v.384 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Redouble sa fureur, abandonne sa vie, v.386 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Ce berger aux yeux bleus, au teint vermeil et frais, v.391 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Entreprenant jadis une semblable guerre, v.393 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Et le sang quelquefois coule de nos blessures. v.406 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Que ne m'est-il permis, sans encourir de blâme, v.417 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Et, pour avoir tantôt vu du trouble en son âme, v.442 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Qu'on entend des oiseaux les fredons agréables, v.449 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Orante, allons tirer nos troupeaux des étables. v.450 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Un marbre était moins froid, plus sensible un rocher, v.467 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Que quand son faible bras a su pour lui s'armer, v.480 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
D'en tirer s'il se peut l'aveu de sa faiblesse ; v.506 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais, Philene, Alexis manque ici, ce me semble. v.509 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Dites, avez-vous pas été toujours ensemble ? v.510 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Inutile secours, faible soulagement, v.539 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Et semblant au combat même nous défier. v.552 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
La douleur qu'elle sent lui redouble sa rage ; v.558 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Me laissant accablé de douleur et d'ennui. v.568 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
J'aimai mon Alexis. Ce berger adorable v.581 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Soumit à ses appas mon orgueil indomptable ; v.582 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mais, puisque des destins l'implacable furie v.589 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mais, aimable Alexis, ne t'imagine pas v.595 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
C'est ainsi qu'au delà du rivage oublieux v.615 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Vous avez bien pu donc, ô berger pitoyable ! v.617 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Faire tant de chemin pour m'être secourable I v.618 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Je puis revoir encor votre aimable visage, v.621 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
L'oblige à repasser encor un coup la barque. v.634 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Mais n'accuse-t-il point peut-être notre oubli, v.635 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Mon Alexis est mort ; j'ai vu son ombre blême, v.650 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Nous nous verrions unis d'un agréable noeud. v.652 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Tu me disais pourtant que rien n'était capable v.665 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
D'adoucir cet orgueil, qui semblait indomptable, v.666 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Je ne suis point encor difforme, ce me semble, v.677 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Si l'onde m'en a fait un portrait qui ressemble. v.678 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Par ces froides raisons et ces faibles couleurs. v.688 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Que ne choisissez-vous quelque bergère aimable, v.705 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Qui puisse être à vos feux plus que moi favorable. v.706 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Ton teint est en blancheur à la neige pareil ; v.731 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Succombant sous le faix de ta haine implacable, v.745 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
M'empêcher de t'en faire un crayon véritable. v.746 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Qu'Iris eût des troupeaux, qu'Iris même fut blonde. v.758 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Et que tu connaîtras, possible, par toi-même, v.769 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Adieu. Je vais chercher un favorable écueil, v.771 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
De grâce, accordez-les, grands dieux ! s'il est possible : v.785 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Que l'un cesse d'aimer, que l'autre soit sensible ! v.786 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Philene a découvert ma secrète blessure v.794 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Orante, oblige-moi, va trouver Alexis ; v.799 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Va-t'en donc le trouver, ce trop aimable ingrat. v.811 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Tu sais seule son faible et l'endroit délicat v.812 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Par où l'on peut toucher son esprit inflexible. v.813 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Je vais donc travailler à le rendre sensible. v.814 (Acte 3, scène 6, ORANTE)
Que Melisse pour moi semble des plus atteintes, v.825 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
A bien moins de pitié que de faiblesse en l'âme. v.830 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Et, poussé, ce semblait, d'un dépit généreux, v.851 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Vous deviez l'accabler de reproches honteux. v.852 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Et par le vain secours de sa faible raison v.859 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Qu'il redouble ses fers pour n'en jamais sortir. v.864 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Qui trouble des mortels la première saison ; v.880 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Et des cruels soupçons le redoutable essaim v.887 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Ne mord point nuit et jour son misérable sein. v.888 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Serait-ce point possible un présage qu'un jour v.896 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Une bergère aimable et brillante d'appas, v.916 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Chaque chose en ressent l'agréable blessure, v.946 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et fassent à nos yeux de terribles fracas, v.963 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Elle est pourtant sensible à l'amoureuse peine, v.970 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ce qui nous semble enfin dépourvu de tout sens v.975 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et leur zèle pour lui publiquement éclate. v.994 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et l'humble violette à lui plaire s'apprête. v.998 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Reconnaît de l'amour l'inévitable empire, v.1006 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Un chevreau soupirer d'une voix tremblotante, v.1013 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Il est déjà sensible aux amoureux plaisirs, v.1019 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ressentent de l'amour les secrètes blessures, v.1034 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Entendre des oiseaux l'agréable ramage. v.1038 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ce cygne au blanc plumage, à qui la mort prochaine v.1049 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ses obligations, ses maximes austères ? v.1062 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
N'était point invincible aux traits de cette flamme, v.1078 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et n'a rien que le nom qui soit semblable au nôtre. v.1094 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Le leur est clair et beau, sans trouble, sans dégoûts, v.1095 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Et, pour lui ressembler, par un emploi nouveau, v.1111 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Être blêmes, chagrins, et presque toujours craindre ? v.1138 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
De l'objet qu'on chérit un regard favorable, v.1145 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Un soupir languissant, un souris agréable, v.1146 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Combien de pâmoisons, d'extases, de faiblesses, v.1153 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Que, comme toi, je fus impitoyable et fière, v.1162 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Il ne fait que partir, et nous sortons d'ensemble. v.1205 (Acte 4, scène 5, ORANTE)
Ah ! Chère soeur, je tremble. v.1206 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Mais ne l'accablez point d'outrages indiscrets. v.1224 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Depuis, pour accomplir leurs sublimes mystères, v.1245 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Qu'un insensible coeur ne brûle en sacrifice. v.1254 (Acte 5, scène 1, ORACLE)
Vous aurez lors l'Amour favorable à vos voeux, v.1255 (Acte 5, scène 1, ORACLE)
Sur un ardent bûcher le coupable on punisse. v.1266 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Et tirât vanité de sa propre faiblesse ? v.1270 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Dieux ! qu'est-ce que j'entends ! Serait-il bien possible v.1289 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Qu'Alexis eut un coeur à l'amour insensible, v.1290 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Et répond noblement à l'infaillible espoir v.1311 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Est-ce un crime si grand que de leur ressembler, v.1339 (Acte 5, scène , MELISSE)
Et pour être divin en doit-on plus trembler ? v.1340 (Acte 5, scène , MELISSE)
Elle est publique et n'est de personne ignorée. v.1406 (Acte 5, scène , DAMON)
Vous croyez vainement nous éblouir les yeux, v.1411 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Ait été moins sensible à l'amoureuse ardeur. v.1416 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Ai-je eu quelque penchant ? Ai-je eu quelque blessure ? v.1418 (Acte 5, scène , ALEXIS)
De n'être point sensible et d'aimer néanmoins. v.1430 (Acte 5, scène , ALEXIS)
De l'avoir méprisé l'on ne te peut blâmer. v.1438 (Acte 5, scène , MELISSE)
Conservez, conservez l'assemblage admirable v.1511 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
De tout ce qui peut rendre une mortelle aimable ; v.1512 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Que me viens-tu conter, insensible berger ? v.1529 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Ils ont trop découvert ma honte et leur faiblesse, v.1536 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Le faible réconfort quand on n'est plus en vie ! v.1540 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Te représentera ma pitoyable histoire, v.1544 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Et tâchez d'oublier un passé malheureux. v.1558 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Ne viens point m'accabler de ce second ennui v.1569 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Du berger insensible il a tout effacé, v.1581 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Nymphe, recevez donc ce faible témoignage v.1583 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Vous m'aimez, Alexis ? La chose est véritable ? v.1591 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Ô le doux changement ! Ô prodige admirable ! v.1592 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Dans ces ravissements l'âme semble abîmée. v.1615 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
On ne voit qu'en tremblant en péril ses amours. v.1638 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
L'obliger à vouloir débrouiller ce chaos : v.1730 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Aimable déité, donne-nous quelque indice : v.1739 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Dans ce triste embarras de surprise et de trouble, v.1747 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Alcandre recommence, et sa ferveur redouble ; v.1748 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais le Ciel est toujours inexorable et dur : v.1749 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Nous nous prosternons donc humblement, attendant v.1769 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Nous admirons du dieu le décret équitable, v.1787 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Qui sait ainsi punir l'un et l'autre coupable, v.1788 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Et, semblant satisfaire à leur zèle indiscret, v.1789 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Mais au salut public qu'est-ce qu'on ne préfère v.1792 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Et d'un secret plaisir ils semblaient transportés, v.1806 (Acte 6, scène 2, DAMON)
D'un coeur peu généreux peu séante faiblesse, v.1828 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Que mon coeur est troublé ! Que Melisse, à mes yeux, v.1846 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Est-il à ses souris de colère indomptable, v.1851 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et qui peut l'outrager n'est-il pas exécrable ? v.1852 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et quand, au renouveau, l'agréable printemps v.1874 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Ne peut jamais souffrir de faiblesse honteuse ; v.1880 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Un sensible plaisir me chatouille et me pique. v.1884 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Ou si d'un bel effort vous vous sentiez capable, v.1891 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
En ce dernier moment soyez-lui favorable. v.1892 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Oubliez cette ingrate, et qu'à vos plus beaux jours v.1901 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Et qui n'aurai jamais de véritable joie, v.1912 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Les dieux dans leurs palais n'ont rien de comparable v.1919 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Aux charmantes douceurs de ce lien aimable. v.1920 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Affronterez-vous bien ce terrible péril ? v.1922 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Quoi ! Votre coeur s'abat, et vous tremblez peut-être ? v.1924 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Non, je ne tremble point, et je saurai périr, v.1925 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Qui dédaigna les voeux d'une aimable bergère, v.1936 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Le véritable amant de la belle Melisse. v.1944 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Alexis, dites-moi, serait-il bien possible v.1951 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Qu'à présent votre coeur fut devenu sensible, v.1952 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Qu'un insensible coeur ne brûle en sacrifice. v.1980 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Mais que veut ce berger ? Il semble transporté v.1989 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Blâmer notre ignorance et notre aveuglement ? v.2002 (Acte 6, scène 5, ALCANDRE)
Ce présage est visible, et le Ciel nous l'envoie. v.2003 (Acte 6, scène 5, ALCANDRE)
Elle est déjà publique en toute la contrée. v.2012 (Acte 6, scène 6, AEGON)
Un semblable bonheur accueillait leurs moutons. v.2014 (Acte 6, scène 6, AEGON)
Puisque d'un heureux feu l'insensible Alexis v.2017 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Mais surtout de l'Amour les paisibles autels v.2021 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Et béniront le jour qu'un favorable sort, v.2037 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Melisse, est-il croyable ? v.2039 (Acte 6, scène 6, ALEXIS)
Est-ce point une fable. v.2040 (Acte 6, scène 6, ALEXIS)
Ô merveille admirable ! v.2042 (Acte 6, scène 6, MELISSE)

NOUVEAU CATÃ‰CHISME POISSARD (1840)

Grâce aux p'lures qui vous couvrent, vous trompez queuq's uns ; mais j'vais vous faire connaître à l'estimable public qui m'entoure : (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Est-c' ben toi que j'vois double gueuse. v.34 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Diabl', comm' te v'ià ben requinquée ! v.37 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Tu sauras donc sac à vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagné loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et détestable. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Vous saurez donc, respectable société, que 1' moigneau qui m'a s'apostrophée, est le plus grand grugeur de toutes les poupées, le plus lâche de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire à un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que séduit sa poupée. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entraîné, fut entièrement dévalisé, et v'là pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Sachez, honorabl' assistants, v.45 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Parbleu ! C'est un sot animal v.126 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Le modèl' me semble parfait. v.148 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Vous verrez son teint blafard. v.170 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Avec tout son aimable engeance ; v.176 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Fallait-il, susceplibl' sans bornes, v.213 (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
J'sais ben qu'ell's ont l'double agrément v.255 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Enfin l'as l'air double Mayeux v.263 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
N'oublie pas surtout tes guiboles v.265 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
De ta carcasse à double dos, v.268 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Ou bien des blagu' pour du tabac. v.294 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Je m'moqu' que tu m'blàm' ou qu'tu m'loue, v.307 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Qu'elle soit blanche et bien frisée. v.342 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Prenez garde de blesser Madame. v.365 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Ressembl' à l'habit d'Arlequin. v.422 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Je veux que le diable m'emporte v.428 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Je gage qu'c'est encore un tour de ton métier ; c'est pour attraper le public et pour faciliter les moyens d'travailler à tes escrocs associés ; car si comme eux tu ne changes pas d'déguisements, c'est que t'as aux poignets les marques de certains bracelets qui t'force' à porter des manches aussi longues. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
Avec ta mine pâle et blême, t'as l'air d'un oiseau de carême : tu t'mets du blanc d'Espagne sur la figure pour te rendre méconnaissable à ceux qui t'ont vu sur le théâtre de la Cité. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)

LES AVENTURES DE NINETTE (1833)

Cherche bien ; mais prends donc garde, Ninette, tu vas te blesser. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Avouez que nous avons passé une jolie journée : l'un a le nez cassé et son linge sali par des crottes de chèvres ; j'ai donné dix francs au paysan pour ne pas aller chez le commissaire ; mademoiselle a eu son pantin déchiré ; vous avez perdu votre poupée, et à présent vous êtes blessée. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
Pourquoi ai-je eu la faiblesse de mener à la promenade une petite fille entêtée, gourmande, malpropre et colère, mais colère comme un petit dindon. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)

DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)

Voilà la retenue et la peine qu'ensemble v.47 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Véritable chaos, je n'y vois que du bleu. v.74 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Tu l'oubliais, je crois ; est-ce que, par hasard, v.85 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
L'horrible choléra venir nous en défaire. v.88 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Qu'il mettait, par oubli, sa culotte à l'envers ? v.142 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Affublé d'un jupon et coiffé d'un bonnet, v.181 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Venir troubler ici ceux qui vivent encore ? v.194 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Noirs, jaunes et bronzés, olives, bleus, cuivrés ; v.204 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Capables d'effrayer, par leur laideur extrême, v.205 (Acte 1, scène 1, CL?MENT)
Pour lire seulement un semblable ramage. v.222 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Les pieds noirs, les pieds blancs de ces troupes nomades, v.236 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Toujours de quelques noms le bizarre assemblage ! v.263 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Pour critiquer, blâmer un bon enseignement. v.266 (Acte 1, scène 1, ROBERT)

LA MATINÃ‰E DU COMÃ‰DIEN FRANÃ‡AIS (1785)

C'est ce que je lui ai observé ; cependant il a tant d'inquiétude, tant de véritable admiration pour Monsieur, que je me suis engagé à une audience pour aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
Tranquillisez-vous ; suivant nos conventions il ne doit rester qu'un demi-quart_d_heure ; ce déjeuner galant que vous m'avez fait préparer, signifie des projets, et rien ne sera troublé. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
Vous avez du talent, dit-on, tans pis pour vous ; mon protégé n'en a pas, il aura la préférence, il donnera du relief à mon mérite, il apprendra au Public tout ce que je vaux. (Acte 1, scène 3, BELVAL)
Mais je veux bien vous mettre hors de peine ; ne conviendrez-vous pas que si je vous recevais avec un air froid, que je vous forçasse par l'ascendant que nous avons sur vous autres Messieurs, à choisir des Pièces où je suis supérieur et qui vous soient peu favorables, il me serait facile de vous écraser par la force de mon jeu et de vous exposer dans un jour peu séduisant. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Ils arrivent sur la scène accablés d'inquiétudes ; la mémoire leur manque ; le Public murmure, en vain le Souffleur se consume en efforts, la tête n'y est plus, pendant tout le spectacle, ils sont dans le même état ; personne qui les rassure, et vous pouvez croire que le lendemain ils sont peu tentés de reparaître ; aussi quand je vous dis douze jours avant vous, c'est beaucoup. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
En voici la raison : c'est que ce serait agir contre soi-même que de souffrir un concurrent en état par ses talents d'enlever à un ancien, ou même de balancer la faveur du Public dont il est en possession. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Il est vrai que cela est embarrassant, et que les spectateurs sont obligés d'entrer dans ces intérêts particuliers. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Écoutez-moi bien, nous devons faite croire que nous faisons tous les efforts possibles pour remplacer les sujets qui nous manquent. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Cela est probable. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Soutenu, dirigé par moi d'abord, sûr de la bonne volonté de mes camarades que je vous obtiendrai, prôné adroitement quelques jours d'avance, tout se réunira pour vous, un certain nombre de billets distribués à des gens dont je vous donnerai la liste, assurera votre succès ; vous paraîtrez avec confiance ; votre mémoire ne vous trahissant pas, on jugera que vous avez une connaissance parfaite de la scène ; vous serez applaudi unanimement par le Public, et par là vous remporterez le prix auquel vous aspirez, et voilà, en un mot, Monsieur, pourquoi il est essentiel que vous ne débutiez que le dernier. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Cependant il me reste des remords par rapport à ces pauvres diables qui me seront sacrifiés... (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Plaisants coupons ; écoute, n'oublie pas de me faire déduire cet habit de Matelot sur le mémoire. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
Elle me va très-bien ; mes cheveux, quoique retroussés, flottent avec grâce ; le col agréable, du linge fin, parfumé délicieusement, bien chaussé : qu'une femme vous surprenne dans cet état, elle n'y tient pas. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
C'est une petite écervelée qui ne croit pas à ces goûts subits et charmants, qui ont fait les délices de nos femmes aimables. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Élégance, propos aimables, figure intéressante ; vous avez tout, j'en conviens ;et moi, je suis insensible. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Sophie, ne m'accablez pas de votre disgrâce. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Est-il possible ? (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Ma belle amie : nous ferons route ensemble. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
engouement pour tout ce qui a un air de nouveauté, voilé le vrai motif de la plus grande partie des éloges que nous recevons, car les ouvrages que nous offrons au public depuis long temps ne sont par faits pour les mériter, c'est donc nous, nous seuls à qui ces pauvres auteurs ont toute l'obligation de leurs succès, et je pourrais dire encore que c'est plus à notre réputation qu'à nous mêmes ; car souvent, ma chère Sophie, je me néglige, je joue d'une manière réellement pitoyable : c'est au point que je le fais quelque fois exprès, pour essayer jusqu'où peut aller la prévention du public, et je suis touté tonné de me voir applaudi à tout rompre, lorsque je pourrais moi les siffler des applaudissements qu'ils me donnent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Les Anglais qui voyagent en France savent comme tous les étrangers possibles qu'ils doivent se soumettre aux moeurs nationales, à nos usages, à nos amusements ; soit qu'ils leur plaisent, soit qu'ils ne leur plaisent pas, mais aller chez eux pour leur faire croire que nous devons leur plaire, c'est avoir la prétention de leur prouver que nos spectacles valent mieux que les leurs, et voilà, je crois, ce que nous aurons quelque peine à leur persuader. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Point du tout, ma chère, on me mande par les dernières lettres que j'ai reçues qu'il y a déjà une souscription remplie de deux ou trois mille guinées, sans un bon bénéfice que nous aurons chacun suivant l'usage charmant de cet excellent pays, je vous dis, ma chère Sophie, nous reviendrons cousus d'or et comblés des applaudissements des trois royaumes. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Ainsi vous ne jouerez pas non plus : Fierville sera détestable dans votre rôle. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Il n'en est que plus ferme : il semble que cela le réjouit, il sera pour moi d'une reconnaissance... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
J'ai celle, d'aller voir comment nos doubles seront reçus, de voir la grosse humeur du Public ; cela sera très réjouissant. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Je retournais chez moi avec assez de rapidité : ma voiture écrasa le plus joli petit épagneul possible tout pareil à mon bibi. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Cette ressemblance, les cris de douleur de ce charmant animal... (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Voyez quelle comparaison ce pauvre malheureux sera obligé de faire. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
L'Oubli de soi-même. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Mille obligations, Monsieur ; je ne puis ni ne dois accepter ces offres obligeantes. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Il m'accabla de nouveaux compliments que je fis semblant de ne pas entendre, parce que je voulais être tranquille : enfin il me remit cette Pièce en question que je fus obligé de prendre. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Que cette idée là vous réjouisse : car, je vous l'avouerai, vingt-mille francs ne me suffisent pas : j'avais réellement besoin de ce congé pour arranger mes affaires ; cette campagne, ces meubles, ma voiture et mille autres folies. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
"Il semble, Monsieur, que vous devriez vous défaire de l'habitude d'offrir des services que secrètement vous vous promettez bien de ne pas rendre." (Acte 1, scène 12, BELVAL)
C'est un cahier blanc sous enveloppe que vous avez reçu de moi." (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Combien je suis piqué, son persiflage m'accable. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Oui, je ne sens que trop que ce caractère léger auquel je me suis abandonné conduit insensiblement à la fatuité et à l'oubli de soi-même. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je veux désormais qu'on n'ait plus à se plaindre de moi : Je profiterai de mon congé, parce que je ne veux pas passer pour inconséquent ; mais une fois de retour, cabales, intrigues, jalousies, j'oublie tout pour me livrer à mon état. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je n'abuserai plus de mes talents pour accabler mes camarades, étant bien convaincu que la modestie et la franchise me procureront plus de satisfaction que les défauts que je me reconnais ne m'ont donné de plaisirs. (Acte 1, scène 12, BELVAL)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 900 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 26,47 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 4	Acte 5	Acte 3	Prologue	Acte 6	Total
1	LE JEU D'ESMOR?E	16	40	0	0	0	0	0	56
2	LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	6	0	0	0	0	0	0	6
3	FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE	17	0	0	0	0	0	0	17
4	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	48	0	0	0	0	0	0	48
5	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	3	0	0	0	0	0	0	3
6	OUVERTURE DE LA S?ANCE	16	0	0	0	0	0	0	16
7	SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE	19	0	0	0	0	0	0	19
8	FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES	16	0	0	0	0	0	0	16
9	LE NORMAND ET LE GASCON	15	0	0	0	0	0	0	15
10	FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE	5	0	0	0	0	0	0	5
11	LE JUS DU PELERIN	4	0	0	0	0	0	0	4
12	ADAM	54	0	0	0	0	0	0	54
13	LA R?SURRECTION DU SAUVEUR	6	0	0	0	0	0	0	6
14	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ.	11	0	0	0	0	0	0	11
15	LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES	3	0	0	0	0	0	0	3
16	LE PORTIER DU PARNASSE	32	0	0	0	0	0	0	32
17	DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE	15	0	0	0	0	0	0	15
18	ZÉLAMIRE	23	21	0	0	0	0	0	44
19	THÉLAMIRE	16	20	28	12	19	0	0	95
20	DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE	7	0	0	0	0	0	0	7
21	OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE !	10	0	0	0	0	0	0	10
22	OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !	9	0	0	0	0	0	0	9
23	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2]	8	0	0	0	0	0	0	8
24	LES BONNES GENS	39	0	0	0	0	0	0	39
25	LE PRIX D'UN MOMENT	15	0	0	0	0	0	0	15
26	LE PRIX D'UN MOMENT	6	0	0	0	0	0	0	6
27	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	8	0	0	0	0	0	0	8
28	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	1	0	0	0	0	0	0	1
29	LE SÉRAIL DE DE LYS	5	0	0	0	0	0	0	5
30	LES SAUVAGES	7	7	0	0	10	0	0	24
31	DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE	25	0	0	0	0	0	0	25
32	DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE	2	0	0	0	0	0	0	2
33	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	1	0	0	0	0	0	0	1
34	THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON	6	0	0	0	0	0	0	6
35	NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD	5	0	0	0	0	0	0	5
36	NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD	18	0	0	0	0	0	0	18
37	LES AVENTURES DE NINETTE	1	0	2	0	0	0	0	3
38	DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE	13	0	0	0	0	0	0	13
39	LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS	37	0	0	0	0	0	0	37
40	MÉLISSE	0	42	36	30	42	0	43	193
	Total	548	130	66	42	71	0	43	900