Occurences de l'expression

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pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

Sécher même les draps me semblait ridicule, v.85 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Et je tremble à présent dedans la canicule. v.86 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Et sa fuite a trompé mon désir curieux. v.124 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
Donc à votre calcul, ô ma trop digne femme ! v.161 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Croyez-moi, bourrez-vous et sans réserve aucune, v.237 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
De m'avoir fait cocu dans la fleur de mon âge ? v.266 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Cet homme est curieux. v.270 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Sans respect ni demi nous a cocufié. v.352 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Me fait cocu Madame, avec toute licence, v.374 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Et sans aucun respect faire cocus les gens. v.416 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Qu'il vaut mieux être encore cocu que trépassé : v.436 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
De l'infidélité la plus inexcusable, v.526 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Un semblable soupçon est bas et ridicule, v.549 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Allez, dessus ce point n'ayez aucun scrupule, v.550 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
A-t-on mieux cru jamais être cocu que moi ? v.653 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

Le ridicule excès d'un fol entêtement v.113 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Exhalons le cuisant dépit : v.173 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
N'en présente aucun à nos fers ? v.185 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
De ne jouir d'aucun hommage, v.192 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Et que d'aucun tribut de soupirs et de voeux v.260 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Qu'aucun amant, ma Soeur, à nous ne veut venir, v.291 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Et pour donner un poids à notre concurrence v.419 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Ne pourrait sur aucun laisser tomber mon choix. v.449 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Pour en faire aucun malheureux, v.467 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Et chacune mérite un coeur v.490 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
La perte des grandeurs, les persécutions, v.613 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
À cette douleur si cuisante, v.665 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Et tu veux que je n'aie aucun sujet de plainte, v.694 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Un Oracle jamais n'est sans obscurité, v.753 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Vous lui devez chacune un gendre, et des neveux, v.767 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Qu'aucun des Dieux ne remplira jamais. v.784 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Chacun est obligé d'aimer v.1228 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
Chacun est obligé d'aimer v.1236 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
Chacun est obligé d'aimer v.1244 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
Elle prononce, on exécute, v.1307 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Aucun ne s'en défend, aucun ne s'en rebute : v.1308 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Qui n'ouvrent quelque porte à des maux incurables ; v.1341 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
Fatale curiosité ! v.1552 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Qu'aux plus cuisants chagrins ma flamme a condamné. v.1563 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
Jamais aucun malheur n'approcherait du mien : v.1691 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
Qu'aucun des deux là-haut n'aurait revus jamais. v.1742 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Pour mépriser aucun des deux. v.1760 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Et sans aucun respect pour mon Être éternel v.1844 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Que si sa curiosité v.1916 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Ne lui ferez-vous grâce aucune ? v.1951 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

Ne porta dans mon âme aucun secret désir, v.115 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Qu'entraîné par l'effort d'une occulte puissance, v.140 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Un coeur préoccupé résiste puissamment ; v.174 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Qui n'ont aucun respect pour les faces humaines, v.233 (Acte 2, scène 2, MORON)
Qui parmi de l'écume à qui l'osait presser v.262 (Acte 2, scène 2, MORON)
Quel droit ont-ils chacun d'y vouloir ma présence ? v.409 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Non, non je brave tous ses traits, et le grand pouvoir qu'on lui donne n'est rien qu'une chimère, qu'une excuse des faibles coeurs qui le font invincible pour autoriser leur faiblesse. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
Je n'ai aucune prétention sur votre coeur, et le seul honneur de la course est tout l'avantage où j'aspire. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
Demeurez ferme, au moins, dans le chemin que vous avez pris : je m'en vais voir ce qu'elle me dira ; cependant promenez-vous ici dans ces petites routes sans faire aucun semblant d'avoir envie de la joindre, et si vous l'abordez, demeurez avec elle le moins qu'il vous sera possible. (Acte 6, scène 2, MORON)
Je ne vois pas, Madame, que celles qui ne veulent point aimer, doivent prendre aucun intérêt à ces sortes d'offenses. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Mais, Madame, s'il était vrai que ce prince m'aimât effectivement, pourquoi n'ayant aucun dessein de vous engager, ne voudriez-vous pas souffrir... (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger : vous n'avez qu'à parler, et ma main sur-le-champ fera gloire d'exécuter l'arrêt que vous prononcerez. (Acte 10, scène 2, EURYALE)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

Enfin, qui ne laisse aucun meuble dans toute la maison. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Chacun a ses soins dans le monde : et nous cherchons, aussi, ce que nous voudrions bien trouver. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Plusieurs médecins ont déjà épuisé toute leur science après elle : mais on trouve, parfois, des gens avec des secrets admirables, de certains remèdes particuliers, qui font le plus souvent, ce que les autres n'ont su faire, et c'est là, ce que nous cherchons. (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
Qui s'amuse à cueillir des simples, voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Je n'y épargne aucune chose, et les fais d'une façon, qu'il n'y a rien à dire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous demandons excuse de la libarté que j'avons prise. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
C'est un homme qui a fait des cures merveilleuses. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Je le crois bian : vous li vouilliez bailler cun homme qu'alle n'aime point. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Tais-toi, t'es cune impartinante. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
Elle est devenue muette, sans que jusques ici, on en ait pu savoir la cause : et c'est un accident qui a fait reculer son mariage. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
En aucune façon. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Or ces vapeurs dont je vous parle venant à passer, du côté gauche, où est le foie, au côté droit, où est le coeur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin, armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec, nasmus, par le moyen de la veine cave, que nous appelons en hébreu, cubile, rencontre en son chemin lesdites vapeurs, qui remplissent les ventricules de l'omoplate ; et parce que lesdites vapeurs... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
En aucune façon. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Cependant, vous ne sauriez croire comment l'erreur s'est répandue : et de quelle façon, chacun est endiablé à me croire habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Un cordonnier en faisant des souliers, ne saurait gâter un morceau de cuir qu'i,l n'en paye les pots cassés ; mais ici, l'on peut gâter un homme, sans qu'il en coûte rien. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
J'avons dans notre village, un apothicaire, révérence parler, qui li a donné je ne sais combien d'histoires : et il m'en coûte plus d'eune douzaine de bons écus, en lavements, ne v's'en déplaise, en apostumes, qu'on li a fait prendre, en infections de jacinthe, et en portions cordales. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Monsieu, ma mère est malade, et velà deux écus que je vous apportons, pour nous bailler queuque remède. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
En aucune façon. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Oui, laissez-moi faire, j'ai des remèdes pour tout : et notre apothicaire nous servira pour cette cure. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Puisque tu ne seras point pendu, rends-moi grâce d'être médecin : car c'est moi qui t'ai procuré cet honneur. (Acte 3, scène 11, MARTINE)
Oui, c'est toi qui m'as procuré je ne sais combien de coups de bâton. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront gentilshommes, mais je serai cocu, moi, si l'on n'y met ordre. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Il y a eu une Mathurine de Sotenville qui refusa vingt mille écus d'un favori du Roi, qui ne lui demandait seulement que la faveur de lui parler. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Monsieur, vous voyez comme j'ai été faussement accusé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Cela se doit dans les règles pour l'avoir à tort accusé. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
C'est une chose moi dont je ne demeure pas d'accord de l'avoir à tort accusé, et je sais bien ce que j'en pense. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Faites-lui les excuses que je vous dis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Moi, je lui ferai encore des excuses après... (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Voulez-vous que je sois serviteur d'un homme qui me veut faire cocu ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Sachez que vous êtes entré dans une famille qui vous donnera de l'appui, et ne souffrira point que l'on vous fasse aucun affront. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
En aucune façon. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Vous niez hautement la chose, et me donnez parole de n'avoir aucune pensée de m'offenser, et cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il ne m'a aucune obligation de ce qu'il vient de voir, et tout ce que j'en fais n'est que pour l'amour de moi-même. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Allez-vous-en faire la paix ensemble, et tâchez de l'apaiser par des excuses de votre emportement. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu, et qui n'est point accoutumée à se voir soupçonnée d'aucune vilaine action. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
Tu es curieux, Lubin. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Et s'ils faisaient quelque difficulté à cause de l'heure, ne manque pas de les presser, et de leur bien faire entendre qu'il est très important qu'ils viennent en quelque état qu'ils soient. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Il faut que j'écoute, et me serve de l'obscurité qu'il fait. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Mais ma consolation c'est que je vais être vengé, et que votre père et votre mère seront convaincus maintenant de la justice de mes plaintes, et du dérèglement de votre conduite. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Jusques ici vous avez joué mes accusations, ébloui vos parents, et plâtré vos malversations. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
C'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés, et que dans cette affaire vous ne sauriez inventer d'excuse qu'il ne me soit facile de convaincre de fausseté. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je vous promets de ne vous plus donner aucun sujet de déplaisir, et de me... (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Rangeons-nous chacune immédiatement contre un des côtés de la porte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Et que chacun de nous vive comme il l'entend ; v.2 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mais chacun la condamne. v.9 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Un haut-de-chausses fait justement pour ma cuisse, v.71 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mon_Dieu, chacun raisonne, et fait comme il lui plaît. v.98 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Instruit mieux à mon gré que ne fait aucun livre : v.192 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Si quatre mille écus de rente bien venants, v.201 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Et prétends toujours vivre ainsi que j'ai vécu. v.233 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Que j'aurai de plaisir si l'on le fait cocu. v.234 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
On peut avoir parfois des curiosités : v.294 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Si je ne vous croyais l'âme trop occupée, v.307 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Il a le repart brusque, et l'accueil loup-garou. v.310 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Ne lui laisse jouir d'aucune liberté. v.314 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Ce langage, il est vrai, peut être obscur parfois, v.353 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Dans tout esprit bien fait, me servira d'excuse. v.368 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
La curiosité qu'on fait lors éclater, v.485 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Et ce sera tantôt, n'étant plus occupée, v.543 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Oui, oui, votre mérite, à qui chacun se rend, v.553 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Des persécutions d'un pareil téméraire, v.656 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Non, vous n'entendrez de mon coeur plainte aucune, v.788 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Par pudeur tu feins d'y reculer, v.798 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
Le temps presse, il fait nuit, allons, sans crainte aucune, v.807 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Et je ne sais comment vous en dire l'excuse. v.816 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Et je n'en voudrais pas tenir vingt bons écus. v.886 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Chacun d'eux près de vous veut se rendre agréable. v.1043 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Pour vous, je ne veux point, Monsieur, vous faire excuse, v.1083 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Au sort d'être cocu son ascendant l'expose, v.1099 (Acte 3, scène 9, ERGASTE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Les gens de mon minois ne sont point accusés v.11 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Un peu de jalousie occupe encore une âme, v.54 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Tout le fruit qu'on en cueille est de se mettre mal, v.119 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Quoi ? Faire un tel accueil à nos soins obligeants ! v.339 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
Prenons garde qu'aucun ne nous vienne surprendre, v.343 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
D'un soin particulier avait fait des largesses, v.376 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Qu'avant que nous eussions aucune intelligence, v.456 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Je vous ai vu pour lui m'accuser de caprice, v.551 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Cet écrit malheureux dont mon âme s'accuse, v.607 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Peut-il à son transport souffrir la moindre excuse ? v.608 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Mandatum tuum curo diligenter. v.669 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Pour un pareil lien il est froid, et recule. v.695 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Dont avec Atticus le même fait sermon ; v.697 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Dans un lieu reculé du bois, voulez-vous dire, v.708 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Virgile l'a dit, est in secessu locus... v.710 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Vous n'accuserez point mon caquet désormais. v.737 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Je suis exact plus qu'aucun autre. v.740 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Se peut cacher longtemps avec difficulté ! v.820 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Et je ne prétends point excuser le coupable. v.845 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
D'accuser un enfant si sage et si paisible. v.914 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Il excuse ma faute, il approuve mes feux, v.940 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Qui vous eût procuré cette heureuse fortune ? v.945 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Voudront chercher un jour dans ces obscurités, v.1143 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
C'est prendre peu de part à mes cuisants ennuis, v.1171 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Sous tant de vraisemblance est indigne d'excuse ? v.1202 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Il cherche à s'excuser, et le sien voit si peu v.1211 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Possible, que malgré la cure qu'elle essaie, v.1309 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
J'aurais regret d'en épargner aucune. v.1358 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Dès que l'obscurité régnera dans la ville, v.1457 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Penses-tu qu'aucun d'eux songe à nous faire mal ? v.1479 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Que je vous en excuse, et tiens mon fils heureux, v.1627 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
Ne m'en accusez point. v.1643 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Mais aux yeux d'un chacun, et sans nulles remises, v.1669 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
Et, dans cette aventure où chacun m'intéresse, v.1717 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
D'aucun crime envers vous ne peut être chargé : v.1732 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)

LE TARTUFFE (1669)

On n'y respecte rien ; chacun y parle haut, v.11 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Ne saurait-il souffrir qu'aucun hante céans ? v.80 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Hautement, d'un chacun, elles blâment la vie, v.137 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Qu'en recueillant chez soi ce dévot personnage ; v.146 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Car chacun y babille, et tout du long de l'aune ; v.162 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Jusque-là qu'il se vint l'autre jour accuser v.308 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux. v.319 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Aucune chose au monde et plus noble et plus belle, v.357 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Ce titre par aucun ne leur est débattu, v.387 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
La curiosité qui vous presse est bien forte, v.457 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Qu'aux brocards d'un chacun vous alliez vous offrir[.] v.548 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Que quand tu n'aurais même aucune sympathie v.561 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Ne vous excusez point sur mes intentions. v.711 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Fort bien, et d'un chacun il doit être approuvé. v.736 (Acte 2, scène 4, VALERE)
S'il est aucun respect ni pouvoir qui m'arrête, v.825 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
On n'exécute pas tout ce qui se propose ; v.829 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Et suis bien aise, ici, qu'aucun ne nous éclaire. v.898 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Ne sont pas, envers vous, l'effet d'aucune haine ; v.909 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
On travaille aujourd'hui, d'un air miraculeux ; v.920 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que vous m'excuserez sur l'humaine faiblesse v.1009 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Ah ! Laissez-le parler, vous l'accusez à tort, v.1091 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Et que ce soit à tort qu'on vous ait accusé : v.1192 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Je ne garde pour lui, Monsieur, aucune aigreur, v.1204 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Je feins pour qui m'accuse un zèle charitable ; v.1214 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Vous nous payez ici d'excuses colorées, v.1217 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Et d'aucun autre soin ne nous brouillons l'esprit. v.1228 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Que si de l'en frustrer il faut qu'on vous accuse. v.1254 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Et vous m'excuserez, de vous quitter sitôt. v.1268 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Ne vous scandalisez en aucune manière. v.1370 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, v.1485 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Et qu'aucun vrai dévot ne se trouve aujourd'hui ? v.1620 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Je recueille, avec zèle, un homme en sa misère, v.1645 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Pour accuser les gens, d'avoir de justes causes, v.1685 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Que j'exécute ici les ordres qu'on me donne. v.1766 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
À l'exécution, Monsieur, de l'ordonnance. v.1782 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Depuis une heure, au Prince a su vous accuser, v.1836 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Et lui-même est chargé, pour mieux l'exécuter, v.1843 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Et pour l'exécuter, suivez-moi tout à l'heure v.1901 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Venant vous accuser, il s'est trahi lui-même, v.1921 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)

L'AMOUR MÃ‰DECIN (1666)

Ainsi, Messieurs et Mesdames, quoique tous vos conseils soient les meilleurs du monde, vous trouverez bon, s'il vous plaît, que je n'en suive aucun. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Il me semble qu'on n'agit point comme vous faites, et que, si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n'en devez avoir aucune à me découvrir votre coeur. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je n'ai plus aucune tendresse pour toi. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Car ce ne sont pas ici des jeux d'enfant ; et quand on a failli, il n'est pas aisé de réparer le manquement et de rétablir ce qu'on a gâté : experimentum periculosum. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
Et comme ces humeurs ont été là engendrées par une longue succession de temps ; elles s'y sont recuites, et ont acquis cette malignité, qui fume vers la région du cerveau. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
Si bi-en donc que pour ti-rer dé-ta-cher ar-ra-cher ex-pul-ser é-va-cu-er les-di-tes hu-meurs il fau-dra u-ne pur-ga-tion vi-gou-reu-se. Mais au pré-a-la-ble je trou-ve à pro-pos, et il n'y a pas d'in-con-vé-nient d'u-ser de pe-tits re-mè-des a-no-dins, c'est.à.dire, de pe-tits la-ve-ments ré-mol-li-ents et dé-ter-sifs de ju-leps et de si-rops ra-fraî-chis-sants qu'on mé-le-ra dans sa pti-san-ne. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Allons donc, Messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Oui, je vous amène un médecin, mais un médecin d'importance, qui fait des cures merveilleuses, et qui se moque des autres médecins. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Pour moi, je ne vois rien de plus extravagant et de plus ridicule, que cette envie qu'on a du mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
(Voilà le contrat qu'on fait) je lui donne vingt mille écus en mariage. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

Les acteurs commençaient, chacun prêtait silence, v.53 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Mais lui, ferme et constant, n'en a fait aucun compte, v.74 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Chacun le maudissait, et moi, pour l'arrêter, v.87 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Du funeste succès qu'avait eu mon excuse, v.130 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Le ciel veut qu'ici-bas chacun ait ses fâcheux ; v.147 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Ou faire aucun semblant qu'après eux on m'envoie [?] v.206 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Et je souhaite fort, pour ne rien reculer, v.307 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
Nous savons que chacun vous donne à juste titre... v.429 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
S'excuser de l'éclat qu'il a fait contre nous, v.488 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
À tort vous m'accusez d'être trop tard venue, v.509 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Sur un cerf, qu'un chacun nous disait cerf dix-cors ; v.532 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Cherchons à m'excuser avec diligence. v.630 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Et vous viens... Excusez l'audace qui m'inspire, v.665 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Que chacun vante en vous... v.668 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Et sans fouler le peuple en aucune façon. v.752 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Si d'aucun démêlé... v.794 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Qui doivent de la vie occuper les moments ; v.50 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Où montent des savants les spéculations, v.58 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Dans aucun embarras un tel pas ne me jette, v.131 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Loin de vous soupçonner d'aucun chagrin, je crois v.185 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Aucun n'a pris cette licence ; v.380 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage, v.419 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
En aucune façon. v.433 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Elle est d'humeur encore à n'en faire aucun cas. v.446 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Je voudrais bien que vous l'excusassiez. v.469 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Pourvu qu'à la cuisine elle ne manque pas ? v.526 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
En cuisine peut-être auraient été des sots. v.534 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
C'est de viande bien creuse, à ce que chacun dit, v.550 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du Monde. v.588 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
En aucune façon. v.646 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
N'ayez aucun égard, moquez-vous des caquets. v.800 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble ; v.804 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Chacun fait ici-bas la figure qu'il peut, v.845 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
Épicure me plaît, et ses dogmes sont forts. v.911 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
Et pour vous la nature a peu d'obscurités. v.920 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Nous avons pris chacune une haine mortelle v.934 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
Excusez-moi, Monsieur, je n'entends pas le grec. v.979 (Acte 3, scène 3, HENRIETTE)
Allez, cuistre... v.1050 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
À mon emportement ne donnez aucun blâme ; v.1077 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
De ce qu'aucun esprit en vous ne se fait voir, v.1083 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Si j'avais le courroux dont on veut m'accuser, v.1199 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Je suis un peu grossier, comme vous m'accusez ; v.1256 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Et chacun rend justice aux écrits qu'il nous donne. v.1290 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Et si je me défends, ce n'est qu'en reculant. v.1348 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
N'accusiez que lui seul de vos méchants succès. v.1368 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Tout le savoir obscur de la pédanterie. v.1378 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Pour accuser la Cour d'une horrible injustice, v.1390 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et pleins d'un ridicule, et d'une impertinence v.1413 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Imposez-lui des lois qu'il puisse exécuter. v.1548 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Et n'a garde de prendre aucune ombre d'ennui, v.1579 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Aucun, hors moi, dans la maison, v.1619 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Veuillez au lieu d'écus, de livres et de francs, v.1639 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
Il faut qu'absolument mon désir s'exécute. v.1706 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
L'une pour vous, me vient de votre procureur ; v.1723 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Quarante mille écus, et les dépens qu'il faut. v.1736 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Il n'est pour le vrai sage aucun revers funeste, v.1739 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Et lorsqu'à mon amour je vois chacun se rendre... v.1771 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Et l'on en vient souvent à s'accuser tous deux, v.1785 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)

L'AVARE (1669)

Valère, chacun tient les mêmes discours. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Cependant je ne sais si j'aurai bien fait, d'avoir enterré dans mon jardin dix mille écus qu'on me rendit hier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Dix mille écus en or chez soi est une somme assez... (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
C'est que je m'entretenais en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent ; et je disais qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n'alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c'est moi qui ai dix mille écus. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Plût à Dieu que je les eusse, dix mille écus ! (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je sais ce qu'il faut à tous deux ; et vous n'aurez ni l'un, ni l'autre, aucun lieu de vous plaindre de tout ce que je prétends faire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Il y a une petite difficulté : c'est que j'ai peur qu'il n'y ait pas avec elle tout le bien qu'on pourrait prétendre. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Allez vite boire dans la cuisine un grand verre d'eau claire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Et moi, je gage qu'il ne saurait être approuvé d'aucune personne raisonnable. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Le seigneur Anselme est un parti considérable, c'est un gentilhomme qui est noble, doux, posé, sage, et fort accommodé, et auquel il ne reste aucun enfant de son premier mariage. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
« Le prêteur, pour ne charger sa conscience d'aucun scrupule, prétend ne donner son argent qu'au denier dix-huit. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Des quinze mille francs qu'on demande, le prêteur ne pourra compter en argent que douze mille livres, et pour les mille écus restants, il faudra que l'emprunteur prenne les hardes, nippes, et bijoux dont s'ensuit le mémoire, et que ledit prêteur a mis, de bonne foi, au plus modique prix qu'il lui a été possible. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Plus, un fourneau de briques, avec deux cornues, et trois récipients, fort utiles à ceux qui sont curieux de distiller. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Plus, une peau de lézard, de trois pieds et demi, remplie de foin, curiosité agréable pour pendre au plancher d'une chambre. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cents livres, et rabaissé à la valeur de mille écus, par la discrétion du prêteur. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
Je n'aurai pas deux cents écus de tout cela ; et cependant il faut bien me résoudre à consentir à ce qu'il veut, car il est en état de me faire tout accepter, et il me tient, le scélérat, le poignard sur la gorge. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
De sacrifier gloire et réputation au désir insatiable d'entasser écu sur écu, et de renchérir, en fait d'intérêts, sur les plus infâmes subtilités qu'aient jamais inventées les plus célèbres usuriers ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
Il n'y avait pas sans doute de si grandes difficultés à cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est encore une particularité que j'avais à vous dire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Voilà un corps taillé, libre, et dégagé comme il faut, et qui ne marque aucune incommodité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
J'ai un procès que je suis sur le point de perdre, faute d'un peu d'argent ; et vous pourriez facilement me procurer le gain de ce procès, si vous aviez quelque bonté pour moi. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Allons, venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Pour vous, ma Fille, vous aurez l'oeil sur ce que l'on desservira, et prendrez garde qu'il ne s'en fasse aucun dégât. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Est-ce à votre cocher, Monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler ; car je suis l'un et l'autre. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Au cuisinier. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Par ma foi, Monsieur l'Intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier : aussi bien vous mêlez-vous céans d'être le factoton. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Non, en aucune façon. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
L'un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Que vous n'êtes, pour tout potage, qu'un faquin de cuisinier ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Frosine, elle ne répond mot, et ne témoigne, ce me semble, aucune joie de me voir. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
C'est beaucoup de bonté à vous de vouloir ainsi excuser ses fautes. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Je vous prie de m'excuser, ma belle, si je n'ai pas songé à vous donner un peu de collation avant que de partir. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Madame aura la bonté d'excuser cela, s'il lui plaît. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
J'y ferai tout ce que je puis, et n'oublierai aucune chose. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
N'est-ce pas une chose épouvantable, qu'un fils qui veut entrer en concurrence avec son père ? (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Hé bien oui, puisqu'il veut te choisir pour juge, je n'y recule point ; il ne m'importe qui ce soit ; et je veux bien aussi me rapporter à toi, maître Jacques, de notre différend. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
Et ne devrait-il pas laisser cette occupation aux jeunes gens ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
Quoi, ne garder aucun ressentiment de toutes mes extravagances ? (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Et moi, je te promets qu'il n'y aura aucune chose, que de moi tu n'obtiennes. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
Dix mille écus bien comptés. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
Dix mille écus ! (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
Dix mille écus. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
Oui, mon ami, si vous nous confessez la chose, il ne vous sera fait aucun mal, et vous serez récompensé comme il faut par votre maître. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Un dieu qui porte les excuses de tout ce qu'il fait faire : l'amour. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
J'aimerais mieux mourir que de lui avoir fait paraître aucune pensée offensante, elle est trop sage et trop honnête pour cela. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Je me moque de tous ces contes ; et le monde aujourd'hui n'est plein que de ces larrons de noblesse, que de ces imposteurs, qui tirent avantage de leur obscurité, et s'habillent insolemment du premier nom illustre qu'ils s'avisent de prendre. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Le Ciel ne nous fit point aussi périr dans ce triste naufrage ; mais il ne nous sauva la vie que par la perte de notre liberté ; et ce furent des corsaires qui nous recueillirent, ma mère et moi, sur un débris de notre vaisseau. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Nous passâmes à Gênes, où ma mère alla ramasser quelques malheureux restes d'une succession qu'on avait déchirée ; et de là, fuyant la barbare injustice de ses parents, elle vint en ces lieux, où elle n'a presque vécu que d'une vie languissante. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Je vous prends à partie, pour me payer dix mille écus qu'il m'a volés. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Ne vous tourmentez point, mon Père, et n'accusez personne. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)

LE MISANTHROPE (1667)

Une telle action ne saurait s'excuser, v.15 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
On ne lâche aucun mot qui ne parte du coeur. v.36 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Qui ne fait de mérite aucune différence ; v.62 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Deviendrait ridicule, et serait peu permise v.74 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et que le blanc qu'elle a scandalise chacun. v.83 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens. v.108 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
On l'accueille, on lui rit ; partout il s'insinue ; v.138 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Aucun juge, par vous, ne sera visité ? v.188 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Ne les voyez-vous pas ? Ou les excusez-vous ? v.224 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Dérobez au public, ces occupations ; v.368 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Celui de ridicule, et misérable auteur. v.372 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
De tous ces faux brillants, où chacun se récrie. v.416 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Mais votre accueil retient ceux qu'attirent vos yeux v.468 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Madame, a bien paru, ridicule achevé. v.568 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Et, sans aucune affaire, est toujours affairé. v.588 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Que de son cuisinier, il s'est fait un mérite, v.625 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Il regarde en pitié, tout ce que chacun dit. v.648 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Vous n'en épargnez point, et chacun a son tour. v.652 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Cependant, aucun d'eux, à vos yeux, ne se montre, v.653 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
La peur de leur départ, occupe fort votre âme, v.734 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Non, en aucune sorte, v.741 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Pour affaire, dit-il qu'on ne peut reculer. v.744 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
C'est d'Oronte, et de vous, la ridicule affaire. v.754 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
Où prendre aucun sujet d'avoir l'âme chagrine, v.782 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Je vous excusai fort sur votre intention, v.895 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Qu'on ne peut excuser, quoiqu'on en ait envie ; v.898 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Pour moi, contre chacun, je pris votre défense, v.945 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Ce grand aveuglement où chacun est pour soi. v.968 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et chacun a raison, suivant l'âge, ou le goût : v.976 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Qu'aucun, pour nos beaux yeux n'est notre soupirant, v.1015 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
D'excuser, aisément, mon incivilité. v.1040 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Entraînent de chacun, et l'amour, et l'estime ; v.1046 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
N'avait de ces messieurs, occupé la prudence. v.1138 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
On ne doit de rimer, avoir aucune envie, v.1153 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Mais j'en fais, je l'avoue, un cas particulier ; v.1164 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Et le refus souffert, en pareille occurrence, v.1201 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Ne m'y ferait trouver aucune répugnance. v.1202 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Pour pouvoir s'affranchir de son cuisant ennui. v.1248 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
On fait force desseins, qu'on n'exécute pas : v.1264 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Aussi ne trouverais-je aucun sujet de plainte, v.1301 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Du crime dont vers moi son style vous accuse ? v.1334 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Ah ! Le détour est bon, et l'excuse admirable, v.1346 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et me voilà, par là, convaincu tout à fait. v.1348 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Non, je n'en veux rien faire : et, dans cette occurrence, v.1361 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, v.1425 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Est venu nous laisser, jusque dans la cuisine, v.1450 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
C'est de votre procès, je n'en fais aucun doute ; v.1453 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Excuser les horreurs de tout ce qui se passe ? v.1554 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Troubler, aucunement, votre bonne fortune. v.1610 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Je me vois, ma cousine, ici, persécutée, v.1653 (Acte 5, scène 3, CÉLIMÈNE)
Messieurs, ces traits, pour vous, n'ont point d'obscurité, v.1687 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Ne cherche à vous payer, d'aucune vaine excuse, v.1744 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
J'en saurai, dans mon âme excuser tous les traits ; v.1762 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Et d'aucun soin jaloux n'a l'esprit combattu, v.29 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
J'y suis assez modeste ; et bien qu'aux occurrences v.51 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Ce que d'aucuns maris souffrent paisiblement, v.54 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Comme sur les maris accusés de souffrance, v.67 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Chacun a sa méthode. v.123 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
N'ait à me reprocher aucun bien, ni naissance. v.128 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Un chacun est chaussé de son opinion ! v.198 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Chacun a ses plaisirs qu'il se fait à sa guise : v.291 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Les gens faits comme vous, font plus que les écus, v.301 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et vous êtes de taille à faire des cocus. v.302 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et l'on m'en a parlé comme d'un ridicule. v.331 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Oui : mais pourquoi chacun n'en fait-il pas de même ? v.440 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
C'est que chacun n'a pas cette amitié goulue, v.443 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. v.462 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Voyez la médisance, et comme chacun cause. v.468 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et j'en dois accuser mon absence imprudente, v.544 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
De l'honneur féminin cherche à faire curée. v.656 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Donné deux écus d'or qui n'étaient pas de poids. v.670 (Acte 3, scène 1, ALAIN)
C'est-à-dire d'ouïr aucun jeune blondin. v.722 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
De recevoir aucune âme. v.772 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Quelle peine à cacher mon déplaisir cuisant. v.978 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Et chacun, vous voyant, vous montrerait au doigt. v.1099 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Que ce galant ne puisse en aucune façon... v.1102 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
De grâce excusez-moi, j'ai quelque autre embarras. v.1218 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Et de quelque façon qu'on puisse avoir vécu, v.1234 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
On est homme d'honneur quand on n'est point cocu. v.1235 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Mettez-vous dans l'esprit qu'on peut du cocuage, v.1244 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Que des coups du hasard aucun n'étant garant, v.1246 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Car pour se bien conduire en ces difficultés, v.1250 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Qu'aucun puisse ignorer ce qu'ils peuvent avoir. v.1267 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Quoi qu'on en puisse dire, enfin le cocuage v.1272 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Le cocuage n'est que ce que l'on le fait, v.1303 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Moi, je serais cocu ? v.1312 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Et moi je n'en voudrais avec eux faire aucune : v.1316 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Je veux que vous preniez chacun un bon bâton, v.1334 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Sans me nommer pourtant en aucune manière, v.1340 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Ni faire aucun semblant que je serai derrière. v.1341 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Le nombre des cocus ne serait pas si grand. v.1351 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
De cette excuse en vain vous voulez vous armer. v.1354 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Qui sur moi brusquement levant chacun le bras v.1382 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et chacun d'eux s'en est aussitôt alarmé. v.1391 (Acte 5, scène 2, HORACE)
L'un l'autre ils s'accusaient de cette violence, v.1393 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et sans lumière aucune en querellant le sort, v.1394 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Je vous laisse à penser si dans la nuit obscure, v.1396 (Acte 5, scène 2, HORACE)
J'avais de votre part craint des difficultés ; v.1443 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous savez excuser le feu de la jeunesse. v.1445 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Il faut me l'amener dans un lieu plus obscur. v.1451 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Grâce au ciel, mon bonheur n'est plus en concurrence, v.1480 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Mais un cul de couvent me vengera de tout. v.1611 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
N'ayez aucun soupçon. v.1671 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Et chacun a son tour, comme dit le proverbe. v.1713 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
Si n'être point cocu vous semble un si grand bien, v.1762 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
Le hasard en ces lieux avait exécuté v.1766 (Acte 5, scène 9, HORACE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
2° Parce qu'il y a deux facultés nécessaires pour la parfaite connaissance de toutes choses : le sens et l'entendement ; et comme je suis tout sens et tout entendement, je suis deux fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
5° Parce qu'il y a cinq universelles : le genre, l'espèce, la différence, le propre et l'accident, sans la connaissance desquels il est impossible de faire aucun bon raisonnement ; et comme je m'en sers avec avantage, et que j'en connais l'utilité, je suis cinq fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un étui précieux, cet étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une île fertile, cette île dans une province opulente, cette province dans une monarchie florissante, cette monarchie dans tout le monde ; et que tu me donnerais le monde où serait cette monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette citadelle incomparable, où serait ce château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi que de cela. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Ma foi, sans aller chez le notaire, voilà le certificat de mon cocuage. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
Tu as la mine de suivre fort ton caprice : des parties d'oraison, tu n'aimes que la conjonction ; des genres, le masculin ; des déclinaisons, le génitif ; de la syntaxe, mobile cum fixo ; et enfin de la quantité, tu n'aimes que le dactyle, quia constat ex una longa et duabus brevibus. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Si je peux entrer dans la maison subtilement, cependant que tu me chercheras, chacun aura bien son tour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Elle a bien fait de gagner au pied ; car si je l'eusse trouvée en vie, après m'avoir fait cette frayeur-là, je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères de coups de pied dans le cul, pour lui apprendre à faire la bête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Mon_Dieu, Monsieur, ne soyez point en peine ; je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu'aucun médecin qui soit dans la ville. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Va-t'en vite ; je vois bien que cette maladie-là reculera bien les noces. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
J'ai des talents particuliers, j'ai des secrets. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Per omnia saecula saeculorum. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Monsieur Gorgibus, je vous prie de le faire venir ici : je vous conjure que ce soit en particulier que je lui demande pardon, parce que sans doute il me ferait cent hontes et cent opprobres devant tout le monde. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Monsieur, il dit qu'il est honteux, et qu'il vous prie d'entrer, afin qu'il vous demande pardon en particulier. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

Ensuite, comme d'une chose fort curieuse, il m'a fait, avec grand mystère une fatigante lecture de toutes les sottises de la Gazette de Hollande, dont il épouse les intérêts. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous parez votre excuse du mieux que vous pouvez, afin de la rendre agréable, et faire qu'elle soit plus aisément reçue. (Acte 1, scène 1, JULIE)
C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
L'approche de l'air de la Cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Il y a là-dedans un certain ridicule qu'il est facile d'attraper, et nous avons de nos amis qui me font craindre leur exemple. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Andrée, ayez soin tantôt de faire donner le fouet à ce petit fripon-là, par mon écuyer ; c'est un petit incorrigible. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Qu'est-ce que c'est, Madame, que votre écuyer ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
Madame, je n'aurais pas pu vous faire le présent que je vous envoie, si je ne recueillais pas plus de fruit de mon jardin, que j'en recueille de mon amour. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Allons, Monsieur le Comte, faites voir que vous profitez des bons documents qu'on vous donne. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
Qu'on commence le plus tôt qu'on pourra, et qu'on empêche, s'il se peut, qu'aucun fâcheux ne vienne troubler notre divertissement. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
L'on ne vient point crier de dessus un théâtre, ce qui se doit dire en particulier. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

Car enfin en vrai ladre il a toujours vécu, v.97 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Il se ferait fesser, pour moins d'un quart d'écu ; v.98 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Et quelque mal cuisant que m'aient causé vos yeux, v.113 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
Et vous n'avez pas lieu d'en prendre aucun soupçon. v.130 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Et tu pouvais pour toi m'accuser de froideur : v.241 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
C'était par mon adresse, ô cervelle incurable, v.443 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Auprès d'Anselme encore nous vous excuserons, v.463 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Dans l'esprit d'un chacun je le tue aujourd'hui, v.483 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Si l'amour est au crime une assez belle excuse, v.493 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
D'excuser de tantôt son trop de violence, v.526 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Et de peur de trouver dans le port un écueil, v.531 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
J'éludais un chacun d'un deuil si vraisemblable, v.683 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
On dira que je cède à la difficulté, v.909 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
À tes nobles travaux ne fais aucune pause ; v.916 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Si quelque obscurité se trouve en son destin, v.958 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
Dans le particulier elle oblige sans peine, v.968 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Il t'avait accusé de discours médisants v.1086 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Si j'ai plutôt qu'aucun, un tel moyen trouvé, v.1333 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Belle difficulté ! Devez-vous pas savoir v.1353 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Savez-vous de quel oeil chacun voit cet amour, v.1457 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Comment ? Chacun a pu le voir. v.1513 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Ne cherche point d'excuse, v.1563 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Mais surtout gardez-vous de prendre aucun souci : v.1638 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Ta persécution sera-t-elle éternelle ? v.1676 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Mais ils viennent ; songeons à l'exécution. v.1702 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
La procurair larron, la focat pien méchant. v.1762 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Indigne d'aucun soin, de rien faire incapable. v.1852 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
Et les difficultés dont on est combattu, v.1865 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Sur ces difficultés qu'oppose mon devoir, v.1885 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
Cependant que chacune, après cette tempête, v.1951 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Selon que me poussait un désir curieux ; v.1990 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Et j'ai vécu depuis, sans que de ma maison v.1997 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
En vain vous parleriez pour excuser vos feux, v.2026 (Acte 5, scène 10, HIPPOLITE)
À voir chacun se joindre à sa chacune ici, v.2065 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Mon_Dieu, le calcul est juste. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Je ne vous conseille point de songer au mariage ; et je vous trouverais le plus ridicule du monde, si ayant été libre jusqu'à cette heure, vous alliez vous charger maintenant de la plus pesante des chaînes. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier ; et que je ne serai point ridicule en épousant la fille, que je recherche. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
La majeure en est inepte, la mineure impertinente, et la conclusion ridicule. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Plutôt que d'accorder qu'il faille dire la forme d'un chapeau, j'accorderais que datur vacuum in rerum natura, et que je ne suis qu'une bête. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Une juste colère m'occupe l'esprit. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Vous consulter sur une petite difficulté. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Sur une difficulté de philosophie, sans dout[e] ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Mais en l'épousant, je crains d'être cocu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Voilà qui est bien : mais, dites-moi un peu, suis-je menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Cocu ? (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
Cocu ? (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
Oui, si je suis menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Je vous demande à toutes deux, si je serai cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Cocu, vous ? (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
Oui, si je serai cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Vous, cocu ? (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
Excusez-moi. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Voyez-vous, j'ai une estime, et une amitié pour vous toute particulière ; et je refuserais ma fille à un Prince pour vous la donner. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Nos occupations, à vous, et à moi, ne sont pas petites maintenant. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Il y a plaisir, ne m'en parlez point, à travailler pour des personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d'un art ; qui sachent faire un doux accueil aux beautés d'un ouvrage ; et par de chatouillantes approbations, vous régaler de votre travail. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Un peu penché sur la cuisse gauche. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Allez, cuistre fieffé. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
Et là-dessus j'ai à vous dire, que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu'elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Est-ce qu'il y a des choses aussi curieuses qu'à celles-ci ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous expliquerai à fond toutes ces curiosités. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je vous prie de m'excuser. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Vous voilà, avec vos soupçons ridicules. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous prie d'excuser mon impertinence. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
J'ai donné pour vous l'ordre qu'il faut au cuisinier, et à toutes les choses qui sont nécessaires pour le ballet. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Il est de mon invention ; et pourvu que l'exécution puisse répondre à l'idée, je suis sûr qu'il sera trouvé... (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Madame, la curiosité m'a coûté quelque chose ; mais je crois qu'il y a quelque anguille sous roche, et ils parlent de quelque affaire où ils ne veulent pas que vous soyez. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
Après tant d'assidus hommages, de soins et de services que je lui ai rendus dans sa cuisine ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Ne viens point m'excuser l'action de cette infidèle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Notre accueil de ce matin t'a fait prendre la chèvre. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
Sachons donc le sujet d'un si bel accueil. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l'usage aujourd'hui semble en autoriser le vol. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Il s'est fait depuis peu une certaine mascarade qui vient le mieux du monde ici, et que je prétends faire entrer dans une bourle et je veux faire à notre ridicule. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Reculez un peu, pour la troisième. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Madame, Monsieur le Comte, faites-lui excuses, et tâchez de la ramener... (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Son amour ne peut souffrir aucun retardement. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Ah, ah, voici justement le reste de notre écu. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
Monsieur, si elle veut écouter une parole en particulier, je vous promets de la faire consentir à ce que vous voulez. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Bous boyez qué chacun mé raille, v.122 (Acte 5, scène 7, GASCON)
Ay que locura, con tanto rigor v.232 (Acte 5, scène 9, TROIS MUSICIENS ESPAGNOLS)
Ay que locura, v.236 (Acte 5, scène 9, TROIS MUSICIENS ESPAGNOLS)
Ay que locura. v.237 (Acte 5, scène 9, TROIS MUSICIENS ESPAGNOLS)

LE SICILIEN (1668)

Le mien me fait, ici, épouser ses inquiétudes ; et parce qu'il est Amoureux, il faut que nuit, et jour, je n'aie aucun repos. (Acte 1, scène 1, HALI)
Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Il est vrai qu'elle, et moi, souvent, nous nous sommes parlé des yeux : mais comment reconnaître que chacun, de notre côté, nous ayons, comme il faut, expliqué ce langage ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Il faut que, dans l'obscurité, je tâche à découvrir quelles gens ce peuvent être. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
Chacun aime à sa guise, et ce n'est pas là ma méthode. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Si vous ne me laissez jouir d'aucune liberté, et me fatiguez, comme on voit, d'une garde continuelle ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
Le peintre n'y en voit aucun ; et tout ce qu'il souhaite, est d'en pouvoir représenter les grâces aux yeux de tout le monde, aussi grandes qu'il les peut voir. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Rien ne peut excuser l'étrange frénésie ; v.64 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
C'est de voir Don Alvar ne prendre aucun souci. v.161 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Si jamais dans mon âme aucun jaloux transport v.325 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Je vois votre pensée, et de quoi l'on m'accuse ; v.344 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Chacun règle la sienne au but qu'il se propose ; v.405 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
D'un désir curieux de pure fantaisie. v.536 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
La curiosité naît de la jalousie. v.537 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Et ne doive en ces lieux aucun compte qu'à soi. v.579 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Ce sont propos obscurs, qu'on ne saurait comprendre. v.588 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Ha ! Madame, excusez un amant misérable, v.636 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Si mon crime est trop grand pour se voir excusé, v.683 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Sous ses cuisants remords fait succomber mon coeur; v.691 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Et ne laisse aucuns traits de votre aversion v.702 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Et ce que fait l'amour il l'excuse lui-même. v.709 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
L'amour n'excuse point de tels emportements. v.710 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Et réduit tout mon coeur, que ce mal persécute, v.800 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
N'en disputons plus, chacun a sa pensée, v.816 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
Aucun espoir pour vous n'a flatté mes désirs, v.934 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Laisse-t-il aux esprits aucune liberté ? v.955 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Les héroïques soins vous occupent si fort, v.978 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Prince, je n'ai jamais cherché l'obscurité. v.995 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Et chacun de ses feux pourra par sa valeur, v.1070 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
Il toucherait votre âme, et vous l'excuseriez. v.1099 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
Qu'aucun autre souci n'a droit de me saisir. v.1127 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Et qu'il ne se verra d'aucuns yeux éclairé ; v.1150 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
Qui pourrait dans ces lieux persécuter ma fuite. v.1165 (Acte 4, scène 4, DONA IGNÈS)
Que votre abord fût libre, et n'eût aucun témoin ; v.1171 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
Que nous jugeons de tout chacun diversement. v.1183 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
D'un trop cuisant ennui je sentirais l'atteinte, v.1204 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Et venant m'excuser d'un trait de promptitude, v.1208 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Non, ne m'oppose point une excuse frivole. v.1216 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Ah ! Vraiment j'attendais l'excuse d'un outrage, v.1264 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Pour pouvoir supporter des douleurs si cuisantes, v.1273 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Aussi ne trouverais-je aucun sujet de plainte, v.1288 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Applique tous ses soins à me persécuter, v.1319 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Aucune occasion de soupçonner mon âme ; v.1333 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Parce qu'on est surprise, et qu'on manque d'excuse, v.1400 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Et quel fameux prodige, accusant ma fureur, v.1414 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Qui ne vous laisseront aucun lieu de douter. v.1447 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Pour fuir l'autorité qui l'a persécutée, v.1449 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Et ne m'accusez point d'un trop prompt changement, v.1554 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Mais quand par les destins il est exécuté, v.1562 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Ne craignez point du tout qu'aucune résistance v.1640 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Je m'accuse pour vous de mon peu de mérite, v.1673 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
Accusez-vous plutôt de l'injuste silence, v.1676 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Léon a d'autres prix, dont en cette occurrence v.1708 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
D'autres soins maintenant occupent ma pensée, v.1752 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
J'en refuse l'idée, et l'excuse me blesse, v.1788 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
Par un si haut mérite est assez excusé. v.1791 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Tant pis pour ceux qui le font, et qui se tuent tout le jour à parler ce jargon obscur. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire ; Madame, vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon oeil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
On ne dit pas cela aussi, comme une chose spirituelle, et la plupart de ceux qui affectent ce langage, savent bien eux-mêmes qu'il est ridicule. (Acte 1, scène 1, URANIE)
Je les en tiens moins excusables ; et, si j'en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces Messieurs les Turlupins. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Vous me faites pitié, de parler ainsi ; et je ne saurais vous souffrir cette obscurité de discernement. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
L'affectation en cette matière est pire qu'en toute autre ; et je ne vois rien de si ridicule, que cette délicatesse d'honneur, qui prend tout en mauvaise part ; donne un sens criminel aux plus innocentes paroles ; et s'offense de l'ombre des choses. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Je vis l'autre jour sur le th[é]âtre un de nos amis, qui se rendit ridicule par là. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je dirai que cela est digne du caractère qu'elle a pris ; et qu'il y a des personnes, qui se rendent ridicules, pour vouloir avoir trop d'honneur. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Celle-ci pousse l'affaire plus avant qu'aucune, et l'habileté de son scrupule découvre des saletés, où jamais personne n'en avait vu. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Cela est bientôt dit, Marquis ; il n'est rien plus aisé que de trancher ainsi, et je ne vois aucune chose, qui puisse être à couvert de la souveraineté de tes décisions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Toutes les peintures ridicules qu'on expose sur les théâtres doivent être regardées sans chagrin de tout le monde. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Ne voyez-vous pas que c'est un ridicule qu'il fait parler ? (Acte 1, scène 6, URANIE)
Vous croyez donc, Monsieur Lysidas, que tout l'esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucune louange ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
La Cour a quelques ridicules, j'en demeure d'accord, et je suis, comme on voit, le premier à les fronder. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je vous avoue que je n'ai aucune habitude avec ces Messieurs-là, et que je ne sais point les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Veut-on que tout un public s'abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n'y soit pas juge du plaisir qu'il y prend ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
C'est justement comme un homme qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui voudrait examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier français. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais, avec cela, je soutiens qu'elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Courage, Monsieur Lysidas, nous sommes perdus si vous reculez. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Le sermon, et les maximes ne sont-elles pas des choses ridicules, et qui choquent, même, le respect que l'on doit à nos mystères ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu'on nous fait un homme d'esprit, et qui paraît si sérieux en tant d'endroits, ne descend-il point dans quelque chose de trop comique, et de trop outré au cinquième acte, lorsqu'il explique à Agnès la violence de son amour avec ces roulements d'yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Et quant au transport amoureux du cinquième acte, qu'on accuse d'être trop outré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n'est pas faire la satire des amants, et si les honnêtes gens même, et les plus sérieux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
On disputera fort et ferme de part et d'autre, comme nous avons fait, sans que personne se rende ; un petit laquais viendra dire qu'on a servi ; on se lèvera ; et chacun ira souper. (Acte 1, scène 7, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

J'avoue que je n'ai pas naturellement grande curiosité pour ces sortes de choses. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Je lui vois reculer beaucoup le choix de son époux, et je veux éclaircir un peu cette petite affaire-là. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
J'aimerais mieux mourir que de pouvoir être accusé par elle de la moindre témérité, et ce profond respect où ses charmes divins... (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Sostrate est de ces gens, Madame, qui croient qu'il ne sied pas bien d'être curieux comme les autres, et il est beau d'affecter de ne pas courir où tout le monde court. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Je vous l'ai dit plusieurs fois, vous vous émancipez trop, et vous prenez de certaines libertés qui vous joueront un mauvais tour : je vous en avertis ; vous verrez qu'un de ces jours on vous donnera du pied au cul, et qu'on vous chassera comme un faquin. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Ce sont obscurités pour moi. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
Méchant, ou non, il la faut voir ; ce ne serait avec vous que reculer la chose, et il vaut mieux en être quitte. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
J'ai une excuse, Madame, pour oser interrompre votre solitude, et j'ai reçu de la Princesse votre mère une commission qui autorise la hardiesse que je prends maintenant. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Je l'ai acceptée, Madame, par la nécessité que mon devoir m'impose d'obéir, et si la Princesse avait voulu recevoir mes excuses, elle aurait honoré quelqu'autre de cet emploi. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
On enchaîne pour nous ici tant de divertissements les uns aux autres, que toutes nos heures sont retenues, et nous n'avons aucun moment à perdre, si nous voulons les goûter tous. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
Des bagatelles comme celles-là peuvent occuper agréablement les plus sérieuses personnes. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Oui, Madame, mais il me semble que je ne puis assez reculer ce choix dont on me presse, et que je ne saurais le faire sans mériter quelque blâme. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
Il faudrait vous faire, Madame, une longue discussion des principes de l'astrologie pour vous faire comprendre cela. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Madame, tous les esprits ne sont pas nés avec les qualités qu'il faut pour la délicatesse de ces belles sciences, qu'on nomme curieuses, et il y en a de si matériels, qu'ils ne peuvent aucunement comprendre ce que d'autres conçoivent le plus facilement du monde. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Il vous fera une discussion de tout cela quand vous voudrez. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
De tes difficultés termine donc le cours ; v.245 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
Mais enfin les Dieux veulent prendre le soin eux-mêmes de me donner un époux ; et tous ces longs délais avec lesquels j'ai reculé mon mariage, et que les bontés de la Princesse ma Mère ont accordés à mes désirs, ces délais, dis-je, ne me sont plus permis, et il me faut résoudre à subir cet arrêt du Ciel. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Rien, Madame, on a parfois des empressements de venir dire aux grands de certaines choses, dont ils ne se soucient pas, et je vous prie de m'excuser. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Et si chacun de vous a bien pu se résoudre à souffrir une préférence, que vous arrive-t-il à tous deux où vous ne soyez préparés, et que peuvent importer à l'un et à l'autre les intérêts de son rival ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)

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AMPHITRYON (1668)

Ah, ah, C'est vous, seigneur Mercure ; v.5 (Prologue, scène 1, NUIT)
Vous vous moquez, Mercure, et vous n'y songez pas, v.11 (Prologue, scène 1, NUIT)
Laissons cela, Seigneur Mercure, v.47 (Prologue, scène 1, NUIT)
Qui de votre manteau veut la faveur obscure v.50 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Dépouiller promptement la forme de Mercure, v.149 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Moi, dans cet hémisphère avec ma suite obscure v.152 (Prologue, scène 1, NUIT)
Adieu, Mercure. v.154 (Prologue, scène 1, NUIT)
Mais enfin dans l'obscurité, v.188 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Comme oculaire témoin. v.197 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Nos ennemis l'occupèrent : v.245 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Tu seras plus fort que Mercure, v.269 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Je coupai bravement deux tranches succulentes, v.499 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Non ; vous avez raison, et la chose à chacun, v.771 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Un conte extravagant, ridicule, importun, v.774 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
J'ai vu que c'était moi, sans aucun stratagème, v.782 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et n'en ai même aucune envie. v.830 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
De votre accueil, je le confesse, v.876 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Montra de mon accueil une joie incroyable : v.894 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et que du doux accueil duquel je m'acquittai, v.907 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Excuser ce qu'ici, votre bouche me dit. v.915 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
À réparer l'accueil dont je vous ai fait plainte ! v.925 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Ah ! D'un si doux accueil je me serais passé. v.1000 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Et jamais votre amour en pareille occurrence, v.1009 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et mon amour en vain voudrait me l'obscurcir, v.1053 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Des curiosités d'apprendre v.1084 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Tu crois peut-être excuser par ce trait... v.1106 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Que les lois de l'hymen t'obligent d'occuper. v.1134 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Et sur les jours caniculaires, v.1171 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Ton excuse n'est point une excuse de mise : v.1182 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Des raisons pour être excusé v.1284 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
N'ont que des excuses frivoles; v.1327 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Ce détour ridicule est en vain pris par vous, v.1330 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Tous deux de même sorte occupent ma pensée, v.1335 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Il n'est aucune horreur, que mon forfait ne passe, v.1352 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Aucune impression de haine, v.1387 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Mercure y remplira sa place. v.1426 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Pour fuir leurs persécutions. v.1451 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Comme l'amour ici ne m'offre aucun plaisir, v.1489 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Si j'étais par votre ordre autre part occupé ? v.1591 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
Je suis plus raisonnable, et sais vous excuser. v.1671 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Il n'ait plus de rien dire aucune occasion. v.1684 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Impudent fleureur de cuisine ? v.1746 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
Et quant à moi, je suis Mercure, v.1872 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
Je n'y vois pour ta flamme aucun lieu de murmure ; v.1900 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
Chez toi, doit naître un fils qui sous le nom d'Hercule, v.1914 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
Et que chacun chez soi doucement se retire, v.1939 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Où cueille son bras v.44 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Contre l'effort soudain de ses flots écumeux v.67 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
L'affreuse obscurité de la nue enflammée, v.75 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
Plus du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur, quatre livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Si vous avez le plaisir de quereller, il faut bien que de mon côté, j'aie le plaisir de pleurer ; chacun le sien ce n'est pas trop. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
On dira ce qu'on voudra, mais je vous dis que je veux qu'elle exécute la parole que j'ai donnée. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Ce sont gens de difficultés, et qui sont ignorants des détours de la conscience. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Ah, Messieurs, ma pauvre tête n'en peut plus, et vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Il ne pourra lui donner leçon, comme il faut, s'ils ne sont en particulier. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Ce sera quelque chose d'admirable s'il fait d'aussi belles cures qu'il fait de beaux discours. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Lorsque je l'envoyai au collège, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficultés, et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité, et de son travail. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Je n'ai pas une voix à chanter ; mais ici il suffit que je me fasse entendre, et l'on aura la bonté de m'excuser par la nécessité où je me trouve, de faire chanter Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Pourquoi tant résister, et refuser la gloire d'être attachée au corps de la Faculté ? (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bontés que vous avez pour moi ; mais peut-être que vos conseils ne seront pas assez heureux pour être exécutés. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Chacun a son but en se mariant. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il y en a d'aucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents, et se mettre en état de faire tout ce qu'elles voudront. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Et vous avez un ridicule orgueil, une impertinente présomption qui fait hausser les épaules à tout le monde. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Qu'il est duriuscule, pour ne pas dire dur. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la Médecine, et chacun à ses périls, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Ce ne sont point les médecins qu'il joue, mais le ridicule de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Je ne suis venu ici que sur une bonne ordonnance, et je vais dire à Monsieur Purgon, comme on m'a empêché d'exécuter ses ordres, et de faire ma fonction. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
Un crime de lèse-Faculté, qui ne se peut assez punir. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
J'allais nettoyer votre corps et en évacuer entièrement les mauvaises humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
J'ai à vous dire que je vous abandonne à votre mauvaise constitution, à l'intempérie de vos entrailles, à la corruption de votre sang, à l'âcreté de votre bile, et à la féculence de vos humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Et je veux qu'avant qu'il soit quatre jours, vous deveniez dans un état incurable. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Il dit que je deviendrai incurable avant qu'il soit quatre jours. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
Monsieur, je vous prie de m'excuser, j'ai oublié de donner une commission à mon valet, je reviens tout à l'heure. (Acte 6, scène 8, TOINETTE)
Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu'en me servant ta récompense est sûre. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Oui, mon père, si j'ai résisté tantôt à vos volontés, je veux suivre du moins une de vos intentions, et réparer par là le chagrin que je m'accuse de vous avoir donné. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Je connais une Faculté de mes amies, qui viendra tout à l'heure en faire la cérémonie dans votre salle. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Que voulez-vous dire, et qu'entendez-vous avec cette faculté de vos amies... (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Nous y pouvons aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la comédie les uns aux autres. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Cujus est natura v.393 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
Cum permissione Domini Praesidis, v.399 (Acte 7, scène 1, SECUNDUS DOCTOR)
Doctissimae Facultatis, v.400 (Acte 7, scène 1, SECUNDUS DOCTOR)
Doctissimae Facultati v.415 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
Doctissimam Facultatem, v.430 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
Habet grandam fievram cum redoublamentis v.436 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
Cum granda difficultaté v.439 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
Per Facultatem praescripta, v.459 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
Cum sensu et jugeamento ? v.460 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
De remediis aucunis, v.469 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
Quam de ceux seulement doctae facultatis ; v.470 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
Ego cum isto boneto v.474 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
Inepta et ridicula, v.489 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
Avetis factum medicum, v.505 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
Qui dureront in secula. v.509 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
J'ai cherché des raisons pour excuser à ma tendresse le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Allons songer à l'exécution de notre entreprise amoureuse. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Est-ce chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Moi, point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait des ordonnances à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Non, non, c'est hasarder notre vengeance que de la reculer et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est à nous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Ô l'étrange faiblesse, et l'aveuglement effroyable d'hasarder ainsi les intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d'une obligation chimérique ! (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Il faut que chacun ait son tour, et j'enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est-à-dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Monsieur, je voulais voir si votre cuisinier n'avait point mis trop de sel ou trop de poivre. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
On lie, à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti : qui en choque un, se les attire tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là, dis-je, sont le plus souvent les dupes des autres ; ils donnent bonnement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Je ferai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause, crieront contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
À la Cour sont les courtisans ; les courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, la fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Croyez-vous, Don Juan, nous éblouir par ces belles excuses ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
J'ai cherché des raisons, pour excuser à ma tendresse, le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Il suffit, je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse moi-même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Allons songer à l'exécution de notre entreprise amoureuse. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Est-ce que chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Moi point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait ordonnance à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Quelle est ton occupation parmi ces arbres. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Non, non c'est hasarder notre vengeance que de la reculer, et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est ànous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Ô l'étrange faiblesse, et l'aveuglement effroyable, d'hasarder ainsi les intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d'une obligation chimérique ! (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage, au contraire l'éclat n'en rejaillit sur nous qu'à notre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Il faut que chacun vive son tour, et j'enrage de voir que des pères vivent autant que leurs fils. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Pour moi je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est à dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Ma foi Monsieur je voulais voir si votre cuisinière n'avait point mis trop de sel, ou trop de poivre. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là dis-je sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglement les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Je serai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause crieront en public contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
À la Cour sont les Courtisans, les Courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, La fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Croyez-vous, Don Juan, nous éblouir par ces belles excuses ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Au moins y travaillons-nous fortement ; et déjà nous avons préparé un bon nombre de batteries pour renverser ce dessein ridicule. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Faut-il que trois ou quatre mille écus de plus, sur la parole de votre oncle, lui fassent rejeter un amant qui vous agrée ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Monsieur a-t-il quelque chose de ridicule en soi ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Excusez-moi. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Excusez-moi, je me le remets. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Oui, il suit toujours le grand chemin, le grand chemin, et ne va point chercher midi à quatorze heures ; et pour tout l'or du monde, il ne voudrait point avoir guéri une personne avec d'autres remèdes que ceux que la Faculté permet. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Il fait fort bien ; un malade ne doit point vouloir guérir, que la Faculté n'y consente. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Je vous prie de m'excuser de l'incivilité que je commets. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Allons, procédons à la curation, et par la douceur exhilarante de l'harmonie, adoucissons, lénifions, et accoisons l'aigreur de ses esprits, que je vois prêts à s'enflammer. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
C'est une pièce que l'on m'a faite, et je n'ai aucun mal. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Lou trayté me quitel trés ans aprés, sul preteste de qualques affayrés que l'apelabon dins soun païs, et despey noun ly resçauput quaso de noubelo ; may dins lou tens qui soungeabi lou mens, m'an dounat abist, que begnio dins aquesto bilo, per se remarida danbé un autro jouena fillo, que sous parens ly an proucurado, sensse saupré res de sou prumié mariatge. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Yeu ay tout quitat en diligensso, et me souy rendu dodins aqueste loc lou pu leu qu'ay pouscut, per m'oupousa en aquel criminel mariatge, et confondre as ely de tout le mounde lou plus méchant des hommes. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Deux carognes de baragouineuses me sont venu accuser de les avoir épousé toutes deux, et me menacent de la justice. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours reçu à mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un récolement et confrontation avec mes parties. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Jason, Alcial, et Cujas, v.69 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
Elle est sévère comme tous les diables, particulièrement sur ces sortes de crimes. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Vous avez raison, on vous contesterait après cela le titre d'écuyer. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Je n'ai pas de curiosité. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Quoi que vous me disiez, c'est un fort honnête homme ; et tous les crimes dont on l'accuse sont faussetés épouvantables. (Acte 4, scène 7, JULIE)
Non, non, ne vous imaginez pas que j'aie aucune envie de détourner ce mariage, et que ce soit ma passion qui m'ait forcé à courir après vous. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Je vous suis beaucoup obligé, et j'augmente de dix mille écus le mariage de ma fille. (Acte 4, scène 7, ORONTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
En effet il fallait s'excuser avec respect envers le Roi, ou demander du temps davantage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
Les choses ne sont bonnes que dans le temps qu'ils les souhaitent ; et leur en vouloir reculer le divertissement, est en ôter pour eux toute la grâce. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Ma foi, si je faisais une comédie, je la ferais sur ce sujet, je justifierais les femmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferais craindre aux maris la différence qu'il y a de leurs manières brusques aux civilités des galants. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Allez-vous-en réciter comme vous faites, vous verrez si vous ferez faire aucun Ah ! (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Là-dessus une comédienne et un comédien auraient fait une scène ensemble, qui est celle de Camille et de Curiace. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Mon_Dieu, ce n'est point là le ton d'un Marquis, il faut le prendre un peu plus haut, et la plupart de ces Messieurs affectent une manière de parler particulière pour se distinguer du commun. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Il y a là vingt gens qui sont fort assurés de n'entrer point, et qui ne laissent pas de se presser, et d'occuper toutes les avenues de la porte. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
N'a-t-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au coeur à ceux qui les écoutent ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Bon, après ces petites cérémonies muettes chacun prendra place, et parlera assis, hors les Marquis, qui tantôt se lèveront, et tantôt s'assoiront suivant leur inquiétude naturelle. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Madame, vous n'avez aucun désavantage à paraître au grand jour je vous jure. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
Sans doute, et pour moi je réponds de douze Marquis, de six Précieuses, de vingt Coquettes, et de trente Cocus, qui ne manqueront pas d'y battre des mains. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Pourquoi aller offenser toutes ces personnes-là, et particulièrement les cocus, qui sont les meilleurs gens du monde ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Tout le monde attend de vous une réponse vigoureuse, et après la manière dont on m'a dit que vous étiez traité dans cette comédie, vous étiez en droit de tout dire contre les comédiens, et vous deviez n'en épargner aucun. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
Et qu'est-ce que cela me fait, n'ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que j'en voulais obtenir, puisqu'elle a eu le bonheur d'agréer aux augustes personnes, à qui particulièrement je m'efforce de plaire ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Je ne prétends faire aucune réponse à toutes leurs critiques et leurs contre-critiques. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Vous devez vous aller excuser. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DU PARC)
Comment m'excuser ? (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
Non, Messieurs, je viens pour vous dire qu'on a dit au Roi l'embarras où vous vous trouviez, et que par une bonté toute particulière il remet votre nouvelle comédie à une autre fois, et se contente pour aujourd'hui de la première que vous pourrez donner. (Acte 1, scène 11, BEJART)

MÉLICERTE (1682)

Ce serait donc en vain qu'à chacune en ce jour, v.79 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Ne prenons l'une et l'autre aucun lâche avantage, v.86 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
Parmi les curieux des affaires d'État, v.103 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Et me dites chacun quel don vous me ferez, v.111 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Et nous ne te voulons aucunement entendre. v.149 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
Et le grand Pan vous donne à chacune un époux, v.155 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Trouverons-nous en vous quelques difficultés ? v.175 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
Mais pour lui, le jeu seul l'occupe tout, je pense, v.210 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Puisqu'il vous plaît qu'ainsi la chose s'exécute, v.221 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
S'il n'est aucunement souhaité de mon coeur ? v.250 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Et n'en choisir aucune est bien plus raisonnable. v.276 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Sans accuser du sort la rigoureuse loi, v.413 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Vous n'aurez l'un ni l'autre aucun lieu de vous plaindre. v.576 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
Je me suis excusé de ce choix plein de gloire : v.580 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

L'air précieux n'a pas seulement infecté Paris, il s'est aussi répandu dans les provinces, et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Et par où veux-tu donc qu'ils débutent, par le concubinage ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Après cela viennent les aventures ; les rivaux qui se jettent à la traverse d'une inclination établie, les persécutions des pères, les jalousies conçues sur de fausses apparences, les plaintes, les désespoirs, les enlèvements, et ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
La Renommée accuse juste, en contant ce que vous valez, et vous allez faire pic, repic ; et capot, tout ce qu'il y a de galant dans Paris. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Hélas nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l'être, et nous avons une amie particulière, qui nous a promis d'amener ici tous ces Messieurs du Recueil des pièces choisies. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Mais pour moi, ce que je considère particulièrement, c'est que par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses, qu'il faut savoir de nécessité, et qui sont de l'essence d'un bel esprit. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
En effet, je trouve que c'est renchérir sur le ridicule, qu'une personne se pique d'esprit, et ne sache pas jusqu'au moindre petit quatrain? qui se fait chaque jour? et pour moi, j'aurais toutes les hontes du monde? s'il fallait qu'on vînt à me demander, si j'aurais vu quelque chose de nouveau, que je n'aurais pas vu. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
C'est mon talent particulier, et je travaille à mettre en madrigaux, toute l'histoire romaine. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je vous en promets à chacune un, et des mieux reliés. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Cela est au-dessous de ma condition ; mais je le fais seulement, pour donner à gagner aux libraires, qui me persécutent. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Il faut avouer qu'il dit les choses d'une manière particulière. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Maintenant, Mesdames, en l'état qu'ils sont, vous pouvez continuer vos amours avec eux tant qu'il vous plaira, nous vous laissons toute sorte de liberté pour cela, et nous vous protestons, Monsieur, et moi, que nous n'en serons aucunement jaloux. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Vous n'oubliez aucune circonstance, et vous dites les choses tout justement comme elles sont. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
La curiosité me fit presser Léandre de voir ce que c'était. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu'elle appelait sa chère mère ; et il n'y avait personne qui n'eût l'âme percée de voir un si bon naturel. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Voilà son amour augmenté par les difficultés. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Ou s'ils entreprendront de l'excuser ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
On n'a plus qu'à commettre tous les crimes imaginables, tromper, voler, assassiner, et dire pour excuse qu'on y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Moi, je n'ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Aucune chose ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Cinq cents écus. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
Cela ne vous offense point, il ne tombe entre lui et vous aucun soupçon de ressemblance ; et vous savez assez l'opinion de tout le monde, qui veut qu'il ne soit votre père que pour la forme. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
La compassion que m'a donnée tantôt votre chagrin m'a obligé à chercher dans ma tête quelque moyen pour vous tirer d'inquiétude : car je ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve ; et de tout temps je me suis senti pour votre personne une inclination particulière. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Voyez combien d'appels et de degrés de juridiction, combien de procédures embarrassantes ; combien d'animaux ravissants, par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Votre procureur s'entendra avec votre partie, et vous vendra à beaux deniers comptants. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il vous en faudra pour la procuration, pour la présentation, conseils, productions ; et journées du procureur. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Comment, vous reculez ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Comment, diantre, cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Cinq cents écus. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Cinq cents écus ! (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Sait-il bien ce que c'est que cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
N'est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Non, cinq cents écus. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Qu'il me tire cinq cents écus contre toute sorte de droit. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Tenez, voilà cinq cents écus. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
J'accepte la proposition, et ne suis point personne à reculer, lorsqu'on m'attaque d'amitié. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Mais pour moi je ne rencontre aucun secours dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne regarde que le bien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Un bonheur tout uni, nous devient ennuyeux ; il faut du haut et du bas dans la vie ; et les difficultés qui se mêlent aux choses, réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
J'ai vu même deçà et delà des soldats de sa compagnie qui interrogent ceux qu'ils trouvent, et occupent par pelotons toutes les avenues de votre maison. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Il faut, dis-je, que vous vous mettiez là-dedans, et que vous gardiez de remuer en aucune façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
N'oublions aucun lieu. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Cinq cents écus qu'on lui demande, sont justement cinq cents coups de poignard qu'on lui donne, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il abandonne, pour faire les cinq cents écus, quatre ou cinq vieux habits qui n'en valent pas trente, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Ma foi, Monsieur, si Scapin vous fourbe, je m'en lave les mains, et vous assure que je n'y trempe en aucune façon. (Acte 3, scène 5, SILVESTRE)
Le pendard de Scapin, par une fourberie, m'a attrapé cinq cents écus. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Il ne s'est pas contenté de m'attraper cinq cents écus, il m'a traité d'une manière que j'ai honte de dire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Monsieur, je vous prie de m'excuser. (Acte 3, scène 10, ZERBINETTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 987 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 29,91 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	15	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	15
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	0	0	0	0	4	0	2	0	1	0	1	0	8
3	LE M?DECIN MALGR? LUI	8	0	8	9	0	0	0	0	0	0	0	0	25
4	GEORGE DANDIN	11	0	5	10	0	0	0	0	0	0	0	0	26
5	L'ÉCOLE DES MARIS	13	0	7	6	0	0	0	0	0	0	0	0	26
6	LE DÉPIT AMOUREUX	4	0	13	5	6	7	0	0	0	0	0	0	35
7	LE TARTUFFE	9	0	5	7	9	9	0	0	0	0	0	0	39
8	LES F?CHEUX	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
9	LES FÂCHEUX	7	0	5	4	0	0	0	0	0	0	0	0	16
10	LES FEMMES SAVANTES	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	1
11	LES FEMMES SAVANTES	4	0	10	10	8	10	0	0	0	0	0	0	42
12	L'AVARE	15	0	13	16	8	13	0	0	0	0	0	0	65
13	LE MISANTHROPE	12	0	11	9	15	6	0	0	0	0	0	0	53
14	L'ÉCOLE DES FEMMES	11	0	5	5	17	15	0	0	0	0	0	0	53
15	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	8	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	8
16	LE M?DECIN VOLANT	11	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	11
17	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	12	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	12
18	L'ÉTOURDI	6	0	6	5	6	11	0	0	0	0	0	0	34
19	LE MARIAGE FORC?	21	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	21
20	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	2	0	5	15	3	4	0	0	0	0	0	0	29
21	LE SICILIEN	9	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	9
22	DON GARCIE DE NAVARRE	4	0	11	7	18	9	0	0	0	0	0	0	49
23	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	33	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	33
24	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	11	0	5	0	7	0	1	0	3	0	27
25	AMPHITRYON	5	7	24	10	0	0	0	0	0	0	0	0	46
26	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	23	1	0	19	0	0	0	0	0	43
27	LE MALADE IMAGINAIRE	3	0	0	0	0	0	0	15	0	0	0	0	18
28	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	7	0	1	7	7	6	0	0	0	0	0	0	28
29	DON JUAN	7	0	1	8	7	6	0	0	0	0	0	0	29
30	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	32	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	32
31	MÉLICERTE	11	0	3	0	0	0	0	0	0	0	0	0	14
32	LES PR?CIEUSES RIDICULES	12	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	12
33	LES FOURBERIES DE SCAPIN	6	0	23	14	0	0	0	0	0	0	0	0	43
34	PSYCHÉ	0	1	9	6	3	5	6	0	0	0	0	0	30
35	L'AMOUR M?DECIN	0	0	5	3	5	0	0	0	0	0	0	0	13
36	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	16	6	7	0	0	0	0	0	0	0	29
37	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	0	0	5	0	1	0	0	0	0	0	0	0	6
38	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
39	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	0	0	0	0	0	4	0	0	0	0	0	0	4
40	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	0	0	0	0	0	0	1	0	0	0	1
	Total	298	8	202	187	130	106	34	15	3	0	4	0	987