Occurences de l'expression

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pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Et vous parlez de Dieu bien moins que de Clélie. v.30 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. Le bon Dieu fasse paix à mon pauvre Martin, v.79 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  3. D'un Dieu vous soit en aide alors qu'on éternue. v.90 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  4. D'où vous pourrait venir... Ah ! Bons dieux elle pâme. v.106 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  5. Dieu ! Qu'aperçois-je ici ? v.255 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  6. Nous savons Dieu merci le souci qui vous tient, v.280 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  7. Après t'être souillé de cette perfidie ? v.390 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  8. Les querelles, procès, faim, soif et maladie, v.453 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  9. A pu blesser mon coeur par une perfidie, v.494 (Acte 1, scène 19, CÉLIE)
  10. Ah ! Dieux s'il est ainsi, qu'est-ce donc que j'ai fait ? v.611 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)

PSYCHÉ (1673)

  1. Si les Dieux ont du pouvoir. v.92 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  2. Moi la fille du Dieu qui lance le tonnerre, v.101 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  3. Mère du Dieu qui fait aimer ; v.102 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  4. Et qu'est-ce qu'ils ont fait aux Dieux, v.191 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  5. Tous les Dieux nous pouvaient expliquer leur colère. v.536 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  6. Et voilà des Dieux en courroux v.627 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  7. Votre hymen a reçu plus d'un présent des Dieux, v.631 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  8. Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des Dieux, v.646 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  9. Et je ne puis vous dire en ces tristes adieux, v.648 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  10. Ces Dieux sont maîtres souverains v.650 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  11. Et dans le procédé des Dieux v.669 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  12. Vois l'état où ces Dieux me forcent à te rendre, v.673 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  13. Ils m'ôtent tout cela, ces Dieux, v.693 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  14. De ces Dieux contre qui vous osez éclater. v.703 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  15. Adieu, je vais... Adieu. v.732 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  16. Adieu, c'est un espoir, ma Soeur, et des souhaits, v.783 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  17. Qu'aucun des Dieux ne remplira jamais. v.784 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  18. Adieu, Princes, fuyez, qu'il ne vous empoisonne. v.855 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  19. Que pour Dieu muet un homme eût répondu, v.864 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  20. Où je n'ai plus de voix que pour vous dire adieu. v.890 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  21. Adieu, Princes, adieu pour la dernière fois, v.893 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  22. Allez mourir, rivaux d'un dieu jaloux, v.899 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  23. On a vu les Dieux amoureux v.949 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  24. La puissance d'un fils que redoutent les Dieux... v.981 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  25. Vous qui semblez plutôt un Dieu qui par miracle v.1038 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  26. Permettez que tout haut je le die et redie, v.1100 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  27. Font un odieux étalage v.1284 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  28. Elle a des Dieux à son service, v.1315 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  29. Je viens vous dire adieu, mon amant vous renvoie, v.1352 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  30. Adieu, mes Soeurs, finissons l'entretien, v.1418 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  31. J'en jure par le Styx, comme jurent les Dieux. v.1493 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  32. Hé bien, je suis le Dieu le plus puissant des Dieux, v.1528 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  33. Plus fort que mon amour, que tous les Dieux ensemble, v.1549 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  34. J'aimais un Dieu, j'en étais adorée, v.1555 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  35. Maître des hommes et des Dieux ; v.1567 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  36. Pour qui, grands Dieux, voudrais-je vivre, v.1578 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  37. Qui cherche le trépas, ne craint Dieux, ni Déesses, v.1594 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  38. N'est-ce pas aspirer aux Dieux ? v.1635 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  39. Qui vous étiez, et quel était ce Dieu. v.1642 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  40. Pouvais-je n'aimer pas le Dieu qui fait aimer, v.1647 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  41. Souffre qu'un Dieu soupire à ses genoux, v.1660 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  42. Vous attendiez la rigueur la plus fière, v.1716 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  43. Était le Dieu qui fait qu'on aime, v.1733 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  44. Et qui tout Dieu qu'il est vous adorant lui-même, v.1734 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  45. Nous refuser un coeur réservé pour un Dieu. v.1762 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  46. Et nous force à vous dire adieu. v.1764 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  47. Adieu, puissions-nous vivre en votre souvenir, v.1792 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  48. Vous y mettre à côté des Dieux, v.1795 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  49. Pour plaire aux yeux d'un Dieu qui s'est fait mon amant, v.1824 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  50. Autant d'amants, autant de Dieux. v.1858 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  51. Père des Dieux, souverain des mortels, v.1970 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  52. Et d'un Dieu d'union, v.2000 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  53. D'un Dieu de douceurs et de joie, v.2001 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  54. Faire un Dieu d'amertume et de division ? v.2002 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  55. Plus il sied bien aux Dieux de pardonner. v.2006 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  56. Viens prendre place au rang des Dieux. v.2032 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  57. Le Dieu d'Amour devient heureux amant, v.2034 (Acte 6, scène 6, APOLLON)
  58. Les plus grands des Dieux. v.2088 (Acte 6, scène 6, MOME)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Grands dieux ! Préservez-moi de sa dent effroyable. v.217 (Acte 2, scène 2, MORON)
  2. D'un objet odieux je sais que tout déplaît ; v.330 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  3. Et le Dieu qui m'engage à soupirer pour elle v.372 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  4. À l'aide, au secours, je suis mort, miséricorde, pauvre Moron, ah mon_Dieu ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  5. Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  6. Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  7. Je pense que ce visage est assez passable, et que pour le bel air, Dieu merci, nous ne le cédons à personne. (Acte 4, scène 2, MORON)
  8. J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  9. Seigneur, je vous donne avis que tout va bien : la Princesse souhaite que vous l'abordiez : mais songez bien à continuer votre rôle, et de peur de l'oublier ne soyez pas longtemps avec elle. (Acte 6, scène 4, MORON)
  10. Courage, Moron, il n'y a qu'à avoir de la hardiesse. (Acte 7, scène 2, MORON)
  11. Princesse, j'ai à vous prier d'une chose qu'il faut absolument que vous m'accordiez : le prince d'Ithaque vous aime, et veut vous demander au Prince mon père. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Il faut bien obéir à notre maître : et puis, nous avons intérêt, l'un et l'autre, à la santé de sa fille notre maîtresse, et, sans doute, son mariage différé par sa maladie, nous vaudrait quelque récompense. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  2. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  3. Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  4. Un médecin, qui a guari, je ne sais combien de maladies. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  5. Tudieu ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  6. Monsieur, j'ai une fille qui est tombée dans une étrange maladie. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  7. As-tu bien la hardiesse de t'opposer au médecin ? (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  8. Monsieur, c'est là sa maladie. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  9. Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie, je me garderais bien de la vouloir guérir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  10. Voyez, comme il a deviné sa maladie ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  11. Je tiens que cet empêchement de l'action de sa langue, est causé par de certaines humeurs, qu'entre nous autres, savants, nous appelons humeurs peccantes, peccantes, c'est-à-dire... humeurs peccantes : d'autant que les vapeurs formées par les exhalaisons des influences qui s'élèvent dans la région des maladies, venant... pour ainsi dire... à... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  12. Assurément : mais, Monsieur, que croyez-vous qu'il faille faire à cette maladie ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  13. Pourquoi s'aller faire saigner quand on n'a point de maladie ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  14. Il n'importe, la mode en est salutaire : et comme on boit pour la soif à venir, il faut se faire aussi saigner pour la maladie à venir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  15. Vous saurez, donc, Monsieur, que cette maladie que vous voulez guérir, est une feinte maladie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  16. Mais il est certain que l'amour en est la véritable cause : et que Lucinde n'a trouvé cette maladie, que pour se délivrer d'un mariage, dont elle était importunée. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  17. Allez-vous-en, Monsieur l'Apothicaire, tâter un peu son pouls, afin que je raisonne tantôt, avec vous, de sa maladie. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  18. Voilà une maladie qui m'a bien donné de la peine ! (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  19. Mon_Dieu, arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  20. C'est une maladie qui la tient, et je sais le remède qu'il y faut apporter. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  21. Serait-il possible, Monsieur, que vous pussiez, aussi, guérir cette maladie d'esprit ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  22. Mon_Dieu, que j'ai eu de peine à trouver ce logis : dites-moi un peu des nouvelles du médecin que je vous ai donné. (Acte 3, scène 9, MARTINE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Mon_Dieu parce. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  2. Adieu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  3. Mon_Dieu, notre gendre, que vous avez peu de civilité de ne pas saluer les gens quand vous les approchez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  4. Mon_Dieu, Monsieur de Sotenville, vous avez des indulgences qui n'appartiennent qu'à vous, et vous ne savez pas vous faire rendre par les gens ce qui vous est dû. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  5. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  6. Jour de Dieu, je l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  7. Adieu, je me retire, et je ne puis plus endurer qu'on m'outrage de cette sorte. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  8. Adieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  9. Adieu. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  10. Adieu beauté rude ânière. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  11. Adieu, rocher, caillou, pierre de taille, et tout ce qu'il y a de plus dur au monde. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  12. Mon_Dieu laissez là votre révérence, ce n'est pas de ces sortes de respect dont je vous parle, et vous n'avez que faire de vous moquer. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  13. Mon_Dieu nous voyons clair. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  14. Mais j'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode et, Dieu merci mon déshonneur est si clair maintenant, que vous n'en pourrez plus douter. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  15. Jour de Dieu, notre gendre, apprenez à parler. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  16. Mon_Dieu, vous allez voir. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  17. Adieu. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  18. Vous niez hautement la chose, et me donnez parole de n'avoir aucune pensée de m'offenser, et cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  19. Adieu, mon gendre, vous voilà en état de ne vous plus inquiéter. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  20. Adieu. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  21. Il fuit, et me laisse informé de la nouvelle perfidie de ma coquine. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  22. Adieu. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  23. Adieu. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  24. Voilà un coup sans doute où vous ne vous attendiez pas. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  25. Mais à cette fois, Dieu merci, les choses vont être éclaircies, et votre effronterie sera pleinement confondue. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  26. Je vous demande un moment d'audience. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  27. Jour de Dieu, si vous y retournez, on vous apprendra le respect que vous devez à votre femme, et à ceux de qui elle sort. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  28. Adieu. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Monsieur mon frère aîné, car Dieu merci vous l'êtes v.20 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Mon_Dieu, chacun raisonne, et fait comme il lui plaît. v.98 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  3. Mon_Dieu, Madame, sans langage, v.131 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Et que c'est pour cela, qu'ils sont maudits de Dieu. v.146 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  5. Les divertissements, les bals, les comédies ; v.188 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  6. Adieu, changez d'humeur, et soyez averti, v.249 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  7. Vous prendrez d'autres soins, adieu jusqu'au revoir, v.433 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  8. Adieu[.] v.589 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  9. Elle m'est odieuse et l'horreur est si forte... v.779 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  10. Mon_Dieu, nenni, je ne dis pas cela ? v.781 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  11. Ne verront plus l'objet qui vous est odieux. v.786 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  12. À la bonne heure ; adieu. v.787 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  13. Adieu. v.791 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  14. Adieu, retirez-vous avant qu'il soit plus tard. v.890 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  15. Mon_Dieu je ne veux rien, suivez-moi seulement, v.977 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. D'être, grâces à Dieu, ni fourbes, ni rusés : v.12 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  2. Au nom des dieux, dis-moi si ta belle maîtresse v.97 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  3. Moi, jaloux ? Dieu m'en garde, et d'être assez badin v.111 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  4. Adieu, nous en saurons le succès dans ce jour. v.183 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  5. Adieu, Gros-René, mon désir. v.188 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  6. Adieu, mon astre. v.189 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  7. Adieu, beau tison de ma flamme. v.189 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  8. Adieu, chère comète, arc-en-ciel de mon âme. v.190 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  9. Le bon Dieu soit loué, nos affaires vont bien, v.191 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  10. Adieu, Seigneur Éraste. v.225 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  11. Plût à Dieu ! v.245 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  12. Ascagne, je suis fille à secret, Dieu merci. v.341 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  13. Ô dieux ! Sa femme ! v.416 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  14. Bref, si vous n'êtes fille, adieu votre tendresse ; v.503 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  15. Plût à Dieu que ma soeur... v.533 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  16. Adieu, j'en suis content. v.539 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  17. Mon_Dieu, Maître éternel, laissez là, je vous prie, v.699 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  18. Dieu vous en fasse la grâce. v.736 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  19. Parlez : courage ; au moins, je vous donne audience ; v.743 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  20. Hé ! Bon Dieu ! Voulez-vous que j'écoute à jamais ? v.749 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  21. Encore ! Bon Dieu ! Que de discours ! v.753 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  22. Dieu, Polydore vient ! v.835 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  23. Dieu fait miséricorde au pécheur misérable. v.846 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  24. Grâce, au nom de Dieu, grâce, ô seigneur Polydore. v.849 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  25. Hé ! Quel homme de Dieu ! Quel excès de douceur ? v.867 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  26. Le bon Dieu vous maintienne. v.870 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  27. Ô Dieu ! Quelle méprise ! Et qu'est-ce qu'il m'apprend ? v.891 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  28. Dieu fera pour les siens, et content dans la suite v.973 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  29. Que veux-tu que je die ? Une telle aventure v.1081 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  30. Adieu, Monsieur. v.1129 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  31. Assez bien, Dieu merci : v.1287 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  32. Adieu donc. v.1363 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  33. Adieu donc. v.1363 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  34. Mon_Dieu ! Qu'à tes appas je suis acoquiné ! v.1455 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  35. Moi chamailler ! Bon Dieu ! Suis-je un Roland ? Mon maître, v.1485 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  36. Suis-je donc gardien, pour employer ce style, v.1533 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  37. Quoi ! Monsieur, vous voulez tenter Dieu ? Quelle audace ! v.1561 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  38. Vous avez fait un trait, qui dans sa hardiesse, v.1625 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  39. Moi ! Le fuir ! Dieu m'en garde. Et qui donc pourrait-ce être ? v.1657 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  40. Et l'on fait voir un trait de perfidie étrange, v.1685 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  41. Allez, ce procédé, Lucile, est odieux : v.1691 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  42. Non, quand toute la terre après sa perfidie v.1729 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  43. Eh ! Mon_Dieu, tu feras v.1787 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Mon_Dieu, sa soeur, vous faites la discrète, v.21 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Et sans... Adieu, ma bru, je ne veux plus rien dire. v.166 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. Jour de Dieu, je saurai vous frotter les oreilles ; v.170 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Et s'il vient à roter, il lui dit, Dieu vous aide. v.194 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  5. Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux, v.359 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  6. Adieu. v.425 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  7. Mon_Dieu de quelle humeur, Dorine, tu te rends ! v.619 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  8. Mon_Dieu !... v.649 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  9. Mon_Dieu, laissons là le mérite : v.722 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  10. Adieu, Madame. v.753 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  11. Adieu, Monsieur. v.753 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  12. Mon_Dieu, vite, avancez. v.783 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  13. En attrapant du temps, à tout on remédie. v.801 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  14. Tantôt vous payerez de quelque maladie, v.802 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  15. Adieu. v.815 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  16. Plût à Dieu qu'il fût vrai ! La chose serait belle. v.838 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  17. Ah ! Mon_Dieu, je vous prie, v.858 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  18. Mon_Dieu, que de ce point l'ouvrage est merveilleuse v.919 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  19. Mon frère, au nom de Dieu, ne vous emportez pas. v.1112 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  20. Sacrifiez à Dieu toute votre colère, v.1201 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  21. Dieu sait ce que d'abord tout le monde en croirait ; v.1211 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  22. Ah ! Mon_Dieu, laissez faire, v.1362 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  23. Mon_Dieu, que votre amour, en vrai tyran agit ! v.1467 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  24. Mon_Dieu, l'on ne doit point croire trop de léger ; v.1536 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
  25. Vous confondiez les coeurs de tous les gens de bien ? v.1616 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  26. Mon_Dieu, le plus souvent, l'apparence déçoit : v.1679 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  27. Je m'appelle Loyal, natif de Normandie, v.1741 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  28. Adieu : prenez le soin, vous autres.... v.1859 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  29. C'est le coup, Scélérat, par où tu m'expédies, v.1865 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  30. Et voilà couronner toutes tes perfidies. v.1866 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Dieu vous garde. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  2. Hippocrate dit, que ces sortes de maladie ne se terminent qu'au quatorze, ou au vingt-un, et il n'y a que six jours qu'il est tombé malade. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  3. Les gens de la maison faisaient ce qu'ils pouvaient et la maladie pressait : mais je n'en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  4. La maladie de votre fille.[..] (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  5. Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  6. Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  7. C'est pourquoi il s'agit de raisonner auparavant comme il faut, de peser mûrement les choses, de regarder le tempérament des gens, d'examiner les causes de la maladie, et de voir les remèdes qu'on y doit apporter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  8. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  9. Je n'en parle pas pour mon intérêt ; car, Dieu merci, j'ai déjà établi mes petites affaires. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  10. Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  11. Adieu. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  12. Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Sous quel astre, bon Dieu, faut-il que je sois né, v.39 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Qui m'a pris à dîné, de voir la comédie, v.46 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Hé mon_Dieu ! Nos Français, si souvent redressés, v.59 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Tu n'as point vu ceci, Marquis ; ah ! Dieu me damne v.89 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Qu'avec la comédie eût fini mon supplice : v.102 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Mon_Dieu, dépêche-toi. v.181 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  7. Adieu : Baptiste le très cher v.243 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  8. Adieu. Cinquante fois au Diable les Fâcheux, v.327 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  9. Adieu. Console-toi, pourtant, de ton malheur. v.379 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  10. Dieu préserve, en chassant, toute sage personne, v.545 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  11. Et des gigots, Dieu sait ! Bref, c'est une merveille ; v.574 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  12. A-t-on jamais parlé de pistolets, bon Dieu ! v.619 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  13. Adieu. v.627 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  14. Dieu me garde, Monsieur, d'être de ces fous-là. v.740 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  15. Adieu, nous nous verrons. v.772 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  16. Oui, volontiers. Plût à Dieu, qu'à ce prix v.776 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  17. Eh mon_Dieu ! Je te dis, et ne déguise point, v.795 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  18. Adieu, videz sans moi tout ce que vous aurez. v.807 (Acte 3, scène 4, FILINTE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Ah mon_Dieu, fi ! v.8 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. Mon_Dieu, que votre esprit est d'un étage bas ! v.26 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  3. Mon_Dieu, point de façons ; cessez de vous défendre v.311 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  4. Adieu, pour ce coup ceci doit vous suffire, v.319 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  5. Ah, Dieu vous gard', mon frère ! v.333 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  6. Mon_Dieu non ; v.434 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  7. Mon_Dieu, je n'avons pas étugué comme vous, v.485 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  8. Eh, mon_Dieu, finissez un discours de la sorte. v.504 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  9. Qu'une femme étudie, et sache tant de choses. v.572 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  10. Moi, point, à Dieu ne plaise. v.651 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  11. Mon_Dieu, vous en parlez, mon frère, bien à l'aise, v.663 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  12. Donnons vite audience. v.755 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  13. Ah que ce quoi qu'on die est d'un goût admirable ! v.792 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  14. De quoi qu'on die aussi mon coeur est amoureux. v.794 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  15. Je suis de votre avis, quoi qu'on die est heureux. v.795 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  16. Faites-la sortir, quoi qu'on die. v.798 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  17. Ce quoi qu'on die en dit beaucoup plus qu'il ne semble. v.803 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  18. Mais quand vous avez fait ce charmant quoi qu'on die, v.807 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  19. Ah, s'il vous plaît, encore une fois quoi qu'on die. v.816 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  20. Quoi qu'on die ! v.818 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE, ARMANDE et BÉLISE)
  21. Il sait que Dieu merci je me mêle d'écrire, v.1169 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  22. De me rendre odieux aux gens dont j'ai besoin ? v.1196 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  23. Eh, mon_Dieu, tout cela n'a rien dont il s'offense ; v.1353 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)

L'AVARE (1669)

  1. Adieu. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  2. Plût à Dieu que je les eusse, dix mille écus ! (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  3. Mon_Dieu, mon Père, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et l'on sait que vous avez assez de bien. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  4. Il faut demander un délai, et feindre quelque maladie. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  5. Ce n'est rien, Dieu merci. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  6. Monsieur, je vous demande pardon si je m'emporte un peu et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  7. Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle ; mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  8. Mon_Dieu, je sais l'art de traire les hommes. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  9. Ah, mon_Dieu ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  10. Ah mon_Dieu ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  11. Mon_Dieu, vous toucherez assez ; et elles m'ont parlé d'un certain pays, où elles ont du bien, dont vous serez le maître. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  12. Je n'en ai pas de grandes, Dieu merci. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  13. Adieu. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  14. Mon_Dieu, nous savons le train des enfants dont les pères se remarient, et de quel oeil ils ont coutume de regarder ce qu'on appelle belle-mère. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  15. Mon_Dieu, tous ces blondins sont agréables, et débitent fort bien leur fait ; mais la plupart sont gueux comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  16. Mon_Dieu, Frosine, c'est une étrange affaire, lorsque pour être heureuse, il faut souhaiter ou attendre le trépas de quelqu'un, et la mort ne suit pas tous les projets que nous faisons. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  17. Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  18. Mon_Dieu, que de façons ! (Acte 3, scène 7, FROSINE)
  19. Je sais mon métier, Dieu merci. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  20. Mon_Dieu ne le maltraitez point. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  21. Un dieu qui porte les excuses de tout ce qu'il fait faire : l'amour. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  22. Je vous le demande à genoux, ce trésor plein de charmes ; et pour bien faire, il faut que vous me l'accordiez. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Mon_Dieu, laissons là, vos comparaisons fades. v.101 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Je vous dirai tout franc, que cette maladie, v.105 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  3. Partout où vous allez, donne la comédie, v.106 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  4. Tous les hommes me sont à tel point odieux, v.111 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  5. Mon_Dieu, des moeurs du temps, mettons-nous moins en peine, v.145 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  6. Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, v.211 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  7. Mon_Dieu ! De ses pareils la bienveillance importe, v.542 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  8. Dieu me damne, voilà son portrait véritable. v.649 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  9. Je pense, Dieu merci, qu'on vaut son prix comme elles ; v.818 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  10. Ah ! Mon_Dieu, que je suis contente de vous voir ! v.876 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  11. Mon_Dieu ! Laissons mon mérite, de grâce, v.1061 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  12. Les vices odieux des âmes les plus basses ? v.1226 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  13. Par ces fréquents soupçons, qu'on trouvait odieux, v.1291 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  14. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1305 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  15. C'est une trahison, c'est une perfidie, v.1306 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  16. Il faut partir, Monsieur, sans dire adieu. v.1444 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  17. Mon_Dieu ! Que cette instance est là, hors de saison : v.1623 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Sur les gains qu'elle fait, rend des grâces à Dieu. v.42 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  2. Mon_Dieu, notre ami, ne vous tourmentez point ; v.73 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  3. De savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer. v.102 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Dieu merci, le succès a suivi mon attente, v.139 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  5. Adieu : je frappe ici, pour donner le bonjour, v.193 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  6. Monsieur, nous nous... Monsieur, nous nous por... Dieu merci ; v.222 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  7. Oui, Monsieur, Dieu merci. v.233 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  8. Je me donne souvent la comédie à moi. v.298 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  9. Adieu, J'irai chez vous tantôt vous rendre grâce. v.352 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  10. Mon_Dieu, Qu'il est terrible ! v.415 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  11. Mon_Dieu, ne gagez pas, vous perdriez vraiment. v.474 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  12. Mon enfant, le bon Dieu puisse-t-il vous bénir, v.505 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  13. Hé, mon_Dieu ! Ma surprise est, fis-je, sans seconde. v.519 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  14. Mon_Dieu ! J'en aurais, dis-je, une douleur bien grande. v.527 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  15. Mon_Dieu ! Non. v.574 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  16. Et mille ingrédients qui font des teints fleuris. v.762 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  17. Hé mon_Dieu ! N'entrons point dans ce vain compliment. v.847 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  18. Adieu. v.960 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  19. Adieu donc. Vous voyez ce que je vous confie. v.976 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  20. Adieu. C'est le moyen de vous faire finir. v.1082 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  21. Adieu je vais songer aux choses nécessaires. v.1181 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  22. De voir leur hardiesse à montrer là leur nez. v.1259 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  23. Mon_Dieu ne jurez point de peur d'être parjure; v.1309 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  24. Nous en saurons la cause ; adieu souvenez-vous, v.1319 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  25. Adieu : le jour me chasse. v.1477 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  26. Tudieu ? Comme avec lui votre langue cajole ; v.1496 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  27. Et ce galant, la nuit, vous a donc enhardie. v.1500 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  28. Ah, Coquine, en venir à cette perfidie, v.1501 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  29. Mon_Dieu, ce n'est pas moi que vous devez blâmer ; v.1534 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  30. Adieu ; l'événement trompe un peu vos souhaits ; v.1722 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Adieu, serviteur et bonsoir. (Acte 1, scène 6, VILLEBREQUIN)
  2. Il faut être retiré à la maison, donner ordre au souper, avoir soin du ménage, des enfants ; mais sans tant de discours inutiles, adieu, bonsoir, va-t'en au diable et me laisse en repos. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  3. Adieu ! (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  4. Adieu donc !... (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  5. Adieu, bonsoir ! (Acte 1, scène 13, VILLEBREQUIN)
  6. Adieu donc ! (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Adieu, je le vais chercher. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  2. Je suis prêt à faire tout ce qu'il vous plaira ; mais pour faire le médecin, je suis assez votre serviteur pour n'en rien faire du tout ; et par quel bout m'y prendre, bon Dieu ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  3. Mon_Dieu, Monsieur, ne soyez point en peine ; je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu'aucun médecin qui soit dans la ville. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Va-t'en vite ; je vois bien que cette maladie-là reculera bien les noces. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  5. Il n'importe : le sang du père et de la fille ne sont qu'une même chose ; et par l'altération de celui du père, je puis connaître la maladie de la fille. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  6. Ne vous étonnez pas de cela ; les médecins, d'ordinaire, se contentent de la regarder ; mais moi, qui suis un médecin hors du commun, je l'avale, parce qu'avec le goût je discerne bien mieux la cause et les suites de la maladie. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  7. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  8. Ayant appris la maladie de Mademoiselle votre fille, je vous suis venu témoigner la part que j'y prends, et vous faire offre de tout ce qui dépend de moi. (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  9. Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  10. Au nom de Dieu, Monsieur le Médecin ! (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  11. Adieu, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  12. Avoir la hardiesse d'importuner Monsieur Gorgibus, de lui rompre la tête de tes sottises ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Cependant si vous étiez venu une demi-heure plus tôt, nous aurions profité de tous ces moments, car j'ai trouvé en arrivant que la comtesse était sortie, et je ne doute point qu'elle ne soit allée par la ville se faire honneur de la comédie, que vous me donnez sous son nom. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  2. Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  3. Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Mon_Dieu, Madame, marchons là-dessus, s'il vous plaît, avec beaucoup de retenue ; il est dangereux dans le monde de se mêler d'avoir de l'esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. Mon_Dieu, Cléante, vous avez beau dire, je vois avec tout cela, que vous mourez d'envie de me les donner, et je vous embarrasserais si je faisais semblant de ne m'en pas soucier. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  6. Mon_Dieu, Madame, vous voilà toute seule ; quelle pitié est-ce là, toute seule ; il me semble que mes gens m'avaient dit que le vicomte était ici ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  7. Je crois être en état de pouvoir faire naître une passion assez forte, et je me trouve pour cela assez de beauté, de jeunesse, et de qualité, Dieu merci ; mais cela n'empêche pas qu'avec ce que j'inspire, on ne puisse garder de l'honnêteté, et de la complaisance pour les autres. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  8. Mon_Dieu, l'impertinente. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  9. Mon_Dieu, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  10. Mon_Dieu, Madame. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  11. Dieu m'en garde, Madame ? (Acte 1, scène 2, JULIE)
  12. Ne voilà pas l'étourdie ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  13. Je m'étonne, Madame, que de tous ces grands noms, que je devine, vous ayez pu redescendre à un Monsieur Tibaudier, le Conseiller, et à un Monsieur Harpin, le Receveur des Tailles. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  14. Ce qui me plaît de ce Monsieur Tibaudier, c'est qu'il sait vivre avec les personnes de ma qualité, et qu'il est fort respectueux. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  15. Madame, je viens vous avertir que la comédie sera bientôt prête, et que, dans un quart d'heure, nous pouvons passer dans la salle. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  16. En ce cas, Madame, je vous déclare que je renonce à la comédie, et je n'y saurais prendre de plaisir, lorsque la compagnie n'est pas nombreuse. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  17. Tenez, c'est un billet de Monsieur Tibaudier, qui m'envoie des poires. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  18. Tibaudier, votre esclave indigne. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  19. Approchez, Monsieur Tibaudier, ne craignez point d'entrer. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  20. J'espérais quelque chose, Monsieur Tibaudier, avant votre billet ; mais il me fait craindre pour mon amour. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  21. Je ne pensais pas que Monsieur Tibaudier fût poète, et voilà pour m'achever, que ces deux petits versets-là. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  22. Laquais, donnez un siège à Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  23. Monsieur Tibaudier, mettez-vous là, et nous lisez vos strophes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  24. Me voilà supplanté, moi, par Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  25. Monsieur Tibaudier a lu les auteurs, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  26. Mais allons voir, Madame, si ma musique et ma comédie, avec mes entrées de ballet, pourront combattre dans votre esprit les progrès des deux strophes et du billet que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  27. Ils sont, Dieu grâce, Madame, en parfaite santé. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  28. Je suis ravi, Madame, que vous me concédiez la grâce d'embrasser Monsieur le Comte votre fils. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
  29. Mon_Dieu, Monsieur Tibaudier, de quelle comparaison vous servez-vous là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  30. Mon_Dieu, ce Jean Despautère là est un insolent, et je vous prie de lui enseigner du latin plus honnête que celui-là. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  31. Les comédiens envoient dire qu'ils sont tout prêts. (Acte 1, scène 7, CRIQUET)
  32. Monsieur Tibaudier, prenez Madame. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  33. Il est nécessaire de dire que cette comédie n'a été faite que pour lier ensemble les différents morceaux de musique, et de danse, dont on a voulu composer ce divertissement, et que... (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  34. Mon_Dieu voyons l'affaire, on a assez d'esprit pour comprendre les choses. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  35. Vient-on interrompre comme cela une comédie ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  36. Mais vraiment, on ne vient point ainsi se jeter au travers d'une comédie, et troubler un acteur qui parle. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  37. Eh têtebleu, la véritable comédie qui se fait ici, c'est celle que vous jouez, et si je vous trouble, c'est de quoi je me soucie peu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  38. Pour vous, Monsieur, je n'ai rien à vous dire, vous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel, je ne le trouve point étrange, et je vous demande pardon si j'interromps votre comédie ; mais vous ne devez point trouver étrange aussi que je me plaigne de son procédé, et nous avons raison tous deux de faire ce que nous faisons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  39. Faut-il faire un si grand vacarme pour une comédie que Monsieur le Vicomte me donne ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  40. Vous voyez que Monsieur Tibaudier, qui m'aime, en use plus respectueusement que vous. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  41. Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  42. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  43. La, la, Monsieur le Receveur, quittez votre colère, et venez prendre place pour voir la comédie. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  44. Tu as raison, Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  45. Prêtons silence à la comédie. (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
  46. Ma foi, Madame, voilà notre comédie achevée aussi. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  47. Cela veut dire, Madame, que j'épouse Julie, et, si vous m'en croyez, pour rendre la comédie complète de tout point, vous épouserez Monsieur Tibaudier, et donnerez Mademoiselle Andrée à son laquais, dont il fera son valet de chambre. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  48. C'est sans vous offenser, Madame, et les comédies veulent de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  49. Oui, Monsieur Tibaudier, je vous épouse, pour faire enrager tout le monde. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Dieu sait quelle tempête alors éclatera, v.45 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  2. Et l'argent est le Dieu que surtout il révère : v.99 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  3. Ah ! Mon_Dieu, pour un rien me voilà bien coupable, v.195 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  4. Ô ! Dieu, la belle proie v.215 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  5. Adieu. v.239 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  6. Adieu donc, Mascarille. v.249 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  7. Ah ! Dieux, elle m'était tombée, v.259 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
  8. Monsieur, au nom de Dieu, lui fais-je assez souvent, v.317 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  9. Si je pouvais parler avecque hardiesse, v.328 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  10. Adieu vous dis mes soins pour l'objet qui vous flatte. v.466 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  11. Adieu, je sens mon coeur qui se gonfle d'ennui, v.567 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  12. Ah ! Bons dieux, je frémis ! v.571 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  13. Si pour me dire adieu vous prenez tant de peine, v.578 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  14. Prier tant Dieu pour vous que vous serez content. v.584 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  15. Pour Dieu, ne prenez point de vilaine figure ; v.603 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  16. Mon_Dieu, qu'on ferait bien de les faire tous pendre ! v.647 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  17. Adieu, Mascarille. v.696 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  18. Adieu, Monsieur Lélie. v.696 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  19. Oui, je te ferai voir, batteur que Dieu confonde, v.731 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  20. Mon_Dieu ! Nous savons tout. v.1001 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  21. Mon_Dieu, ne cherchons point querelle, ou je m'en vais. v.1046 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  22. Adieu, Lélie, adieu, très humble serviteur. v.1082 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  23. Ah ! Mon_Dieu, nous verrons. v.1146 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  24. Adieu, nous boirons pinte à la première vue. v.1168 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  25. Qui cachent les talents que Dieu leur a donnés. v.1190 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  26. Ô ! Dieux ! v.1213 (Acte 3, scène 7, TRUFALDIN)
  27. Bon Dieu ! Qu'elle est jolie, et qu'elle a l'air mignon ! v.1222 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  28. Adieu, sublime esprit ; rare imaginative. v.1235 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  29. Dont, advenant que Dieu de ce monde m'ôtât, v.1289 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  30. Et m'en vais débiter avec hardiesse... v.1447 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  31. Adorer pour leurs dieux la lune, et le soleil. v.1501 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  32. Ou mordus de ses dents, vous étendiez la patte v.1524 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  33. Mon_Dieu ! Qu'il t'est aisé de condamner des choses, v.1539 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  34. Adieu, certaine affaire à te quitter m'oblige. v.1691 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  35. Ô ! Dieu, qu'en peu de temps on a vu d'aventures ! v.1707 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  36. Demandiez-vous quelqu'un dedans cette demeure ? v.1775 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  37. Adieu pour quelques jours, retournons sur nos pas. v.1846 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  38. La fin d'une vraie et pure comédie ; v.1932 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Mon_Dieu, le calcul est juste. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  2. Dieu merci, vous êtes venu heureusement pour cela, et je me prépare désormais à me donner du divertissement, et à réparer comme il faut le temps que j'ai perdu. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  3. Adieu, il me tarde déjà que je n'aie des habits raisonnables, pour quitter vite ces guenilles. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  4. Mon_Dieu, cela n'est pas pressé. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  5. Mon_Dieu. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  6. Mon_Dieu, c'est autre chose. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  7. Mon_Dieu, ne faisons point de cérémonie : entrez vite, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  8. Mon_Dieu, je vous en dispense, et je... (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Je me suis fait faire cette indienne-ci. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  2. Le puissent perdre les Dieux ! v.47 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  3. Mon_Dieu, arrêtez-vous. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  4. Tout ce que je pourrai, car j'ai toutes les envies du monde d'être savant, et j'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étais jeune. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  5. Ah, ah, mon_Dieu. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  6. Plût à Dieu l'avoir tout à l'heure, le fouet, devant tout le monde, et savoir ce qu'on apprend au collège. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  7. Heu, voilà ce que c'est d'étudier. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  8. Mon_Dieu ! (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  9. Ne voulez-vous point un de ces jours venir voir, avec elle, le ballet et la comédie que l'on fait chez le Roi ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  10. Peut-on rien voir d'égal, Covielle, à cette perfidie de l'ingrate Lucile ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  11. C'est une perfidie digne des plus grands châtiments. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  12. Dieu m'en garde. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  13. Au nom des Dieux ! (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  14. Dieu m'en garde ! (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  15. Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  16. Hé mon_Dieu, j'ai quelques ordres à donner. (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Mon_Dieu, Dorante, il faut des deux parts bien des qualités pour vivre heureusement ensemble ; et les deux plus raisonnables personnes du monde, ont souvent peine à composer cette union dont ils soient satisfaits. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  18. Les dépenses que je vous vois faire pour moi, m'inquiètent par deux raisons ; l'une, qu'elles m'engagent plus ne je ne voudrais ; et l'autre, que je suis sûre, sans vous déplaire, que vous ne les faites point, que vous ne vous incommodiez ; et je ne veux point cela. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  19. Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  20. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m'envoyez promener. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  21. Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  22. Ah mon_Dieu, miséricorde ! (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  23. Hélas, mon_Dieu, mon mari est devenu fou. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  24. Est-ce une comédie que vous jouez ? (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  25. Non, non, ce n'est pas une comédie, c'est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine d'honneur pour vous qui se peut souhaiter. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  26. Mon_Dieu, Monsieur, mêlez-vous de vos affaires. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  27. Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  28. Mon_Dieu qu'aux personnes bien faites, v.116 (Acte 5, scène 7, FEMME-DU-BEL-AIR)
  29. À ballet ni comédie, v.192 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  30. Les Dieux mêmes, les Dieux, n'en ont point de plus doux. v.307 (Acte 5, scène 12, TOUS)

LE SICILIEN (1668)

  1. Il faut qu'ils vous chantent une certaine scène d'une petite comédie que je leur ai vu essayer. (Acte 1, scène 2, HALI)
  2. Voici, tout juste, un lieu propre à servir de scène ; et voilà deux flambeaux pour éclairer la comédie. (Acte 1, scène 2, HALI)
  3. Mais d'un jaloux odieux, v.33 (Acte 1, scène 8, HALI)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. De jaloux mouvements doivent être odieux, v.93 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Partout la jalousie est un monstre odieux, v.101 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. Adieu, de mes avis conservez la mémoire, v.385 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  4. D'une audience avide avaler ce poison, v.459 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  5. Adieu Prince. v.634 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  6. Où vous ne serez point trop odieux jaloux. v.635 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  7. C'est un événement que vous n'attendiez pas. v.827 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  8. De vous voir hors des mains d'un tyran odieux ; v.835 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  9. Et mes pas en ce lieu, s'il faut que je le die, v.968 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  10. Vous fait par un des siens demander audience. v.1137 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  11. Oui, oui, c'en est un autre, et vous n'attendiez pas v.1266 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  12. Par ces fréquents soupçons qu'on trouvait odieux, v.1278 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  13. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1292 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  14. C'est une trahison, c'est une perfidie, v.1293 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  15. De deux, ou trois moments de paisible audience. v.1308 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  16. Sur tout ce qui devrait me le rendre odieux, v.1343 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  17. Tout ce que des enfers la malice étudie, v.1392 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  18. A-t-il rien de si noir que cette perfidie ? v.1393 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  19. Quand je viens vous offrir l'odieuse présence... v.1577 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  20. Mon amour s'est rendu mille fois odieux, v.1622 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  21. Et par qui mon ardeur si souvent odieuse, v.1856 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  22. Et votre maladie est digne de pitié. v.1867 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Cela m'étonne aussi ; car ce n'est guère notre coutume, et votre maison, Dieu merci, est le refuge ordinaire de tous les fainéants de la Cour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Eh mon_Dieu ! (Acte 1, scène 2, URANIE)
  3. Ah mon_Dieu ! (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  4. Mon_Dieu non. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  5. Je viens de voir, pour mes péchés, cette méchante rhapsodie de l'École des Femmes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  6. Voyez un peu, comme les maladies arrivent sans qu'on y songe. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  7. Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  8. Ah mon_Dieu, que dites-vous là ! (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  9. Et dans le vrai de la chose, est-il un esprit si affamé de plaisanterie, qu'il puisse tâter des fadaises dont cette comédie est assaisonnée ? (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  10. Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  11. Pour moi, je n'ai pas tant de complaisance, et pour dire ma pensée, je tiens cette comédie une des plus plaisantes que l'auteur ait produites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  12. Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  13. C'est que vous ne voulez pas y en avoir vu, assurément : car enfin toutes ces ordures, Dieu merci, y sont à visage découvert. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  14. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  15. Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  16. Mon_Dieu ; c'est une causeuse, qui ne dit pas ce qu'elle pense. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  17. Je vous étudie des yeux et des oreilles ; et je suis si remplie de vous, que je tâche d'être votre singe, et de vous contrefaire en tout. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  18. Ah mon_Dieu ! (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  19. Sur la comédie de L'École des femmes. (Acte 1, scène 4, URANIE)
  20. Il ne s'est jamais fait, je pense, une si méchante comédie. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  21. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  22. Mais, Marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  23. Mais enfin je sais bien que je n'ai jamais rien vu de si méchant, Dieu me damne ; et Dorilas, contre qui j'étais a été de mon avis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  24. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  25. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  26. J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  27. Morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d'une chose ; n'apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu'en ne disant mot, on croira, peut-être que vous êtes d'habiles gens. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  28. Mon_Dieu Marquis ce n'est pas à toi que je parle. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  29. Eh mon_Dieu ! (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  30. Il veut qu'on le consulte sur toutes les affaires d'esprit ; et je suis sûre que si l'auteur lui eût montré sa comédie, avant que de la faire voir au public, il l'eût trouvée la plus belle du monde. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  31. Enfin, Chevalier, tu crois défendre ta comédie, en faisant la satire de ceux qui la condamnent. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  32. Avec cette permission, Madame, je prendrai la hardiesse de me défendre. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  33. Mais encore, entre nous, que pensez-vous de cette comédie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  34. Mon_Dieu, je vous connais ; ne dissimulons point. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  35. Avouez, ma foi, que c'est une méchante chose que cette comédie. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  36. Dieu me damne, Madame, elle est misérable depuis le commencement jusqu'à la fin. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  37. Parbleu, tous les autres comédiens qui étaient là pour la voir, en ont dit tous les maux du monde. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  38. Je ne dis plus mot, tu as raison, Marquis ; puisque les autres comédiens en disent du mal, il faut les en croire assurément. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  39. Aussi, Madame, n'ai-je rien dit qui aille à vous ; et mes paroles, comme les satires de la comédie, demeurent dans la thèse générale. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  40. Y a-t-il assez de pommes en Normandie pour tarte à la crème ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  41. Mais, enfin, sans choquer l'amitié que Monsieur le Chevalier témoigne pour l'auteur, on m'avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies, et qu'il y a une grande différence de toutes ces bagatelles, à la beauté des pièces sérieuses. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  42. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  43. Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  44. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  45. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  46. Ceux qui possèdent Aristote et Horace voient d'abord, Madame, que cette comédie pèche contre toutes les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  47. J'ai remarqué une chose de ces Messieurs-là ; c'est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  48. Moquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l'effet qu'elle fait sur nous. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  49. Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent, et lorsque je m'y suis bien divertie, je ne vais point demander si j'ai eu tort, et si les règles d'Aristote me défendaient de rire. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  50. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette Comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trouve que c'est assez pour elle, et qu'elle doit peu se soucier du reste. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  51. Je les ai lues, Dieu merci, autant qu'un autre, et je ferais voir aisément que peut-être n'avons-nous point de pièce au théâtre plus régulière que celle-là. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  52. Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  53. Je trouve qu'on en pourrait bien faire une petite comédie, et que cela ne serait pas trop mal à la queue de L'École des Femmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  54. Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  55. La comédie ne peut pas mieux finir, et nous ferons bien d'en demeurer là. (Acte 1, scène 7, URANIE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Neptune, le grand dieu, Neptune avec sa Cour v.16 (Acte 1, scène 2, UN TRITON)
  2. Sur la foi de ce dieu de l'empire flottant v.46 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  3. Mon_Dieu ! (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  4. Allez, allez, vous vous moquez, un peu de hardiesse réussit toujours aux amants ; il n'y a en amour que les honteux qui perdent, et je dirais ma passion à une Déesse moi, si j'en devenais amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  6. Mon_Dieu, Prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes ; je veux être mère, parce que je le suis, et ce serait en vain que je ne le voudrais pas être. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  7. Je lui ai dit d'abord que je n'avais pas le loisir de l'entendre, mais après je lui ai donné audience. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  8. J'ai une excuse, Madame, pour oser interrompre votre solitude, et j'ai reçu de la Princesse votre mère une commission qui autorise la hardiesse que je prends maintenant. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  9. Tous les princes du monde seront trop peu de chose pour aspirer à vous ; les Dieux seuls y pourront prétendre, et vous ne souffrirez des hommes que l'encens et les sacrifices. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  10. Et ne voyais Roi ni Dieux v.189 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  11. Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  12. Quel dieu l'a révélée, ou quelle expérience l'a pu former, de l'observation de ce grand nombre d'astres qu'on n'a pu voir encore deux fois dans la même disposition ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  13. Ma Fille, les Dieux imposent silence à tous nos raisonnements. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  14. Quelle est ma destinée, et qu'ai-je fait aux Dieux pour mériter les soins qu'ils veulent prendre de moi ? (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  15. Mais enfin les Dieux veulent prendre le soin eux-mêmes de me donner un époux ; et tous ces longs délais avec lesquels j'ai reculé mon mariage, et que les bontés de la Princesse ma Mère ont accordés à mes désirs, ces délais, dis-je, ne me sont plus permis, et il me faut résoudre à subir cet arrêt du Ciel. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  16. Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  17. Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  18. C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  19. Vous voyez que les Dieux se sont expliqués bien plus tôt que nous n'eussions pensé ; mon péril n'a guère tardé à nous marquer leurs volontés, et l'on connaît assez que ce sont eux qui se sont mêlés de ce choix, puisque le mérite tout seul brille dans cette préférence. (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
  20. Et de la main des Dieux, et de la vôtre, Madame, je ne puis rien recevoir qui ne me soit fort agréable. (Acte 10, scène 2, ERIPHILE)
  21. N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque réveil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? (Acte 10, scène 2, SOSTRATE)
  22. Du dieu que nous servons les brillantes merveilles, v.249 (Acte 11, scène 1, LA PRÊTRESSE)
  23. À ce Dieu plein de force, à ce Dieu plein d'appas v.253 (Acte 11, scène 1, UNE-GRECQUE-2)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Sied-il bien à des Dieux de dire qu'ils sont las ? v.12 (Prologue, scène 1, NUIT)
  2. Les dieux sont-ils de fer ? v.13 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. À chaque Dieu, dans son emploi, v.29 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. Le fameux Messager du Souverain des Dieux ; v.34 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  5. Et vous n'ignorez pas que ce maître des Dieux v.55 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  6. Et c'est agir en Dieu qui n'est pas bête. v.79 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  7. Ce Dieu sait ce qu'il fait aussi bien là qu'ailleurs, v.106 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  8. Et retardiez la naissance du jour, v.117 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  9. Adieu, je vais là-bas, dans ma commission v.148 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  10. Adieu, Mercure. v.154 (Prologue, scène 1, NUIT)
  11. Ah ! Quel succès ! Ô dieux ! Qui l'eût pu jamais croire ? v.233 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  12. Après avoir aux Dieux adressé les prières v.250 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  13. Parle des dieux ce maraud ? v.277 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  14. Tudieu, l'ami, sans vous rien dire, v.327 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  15. Qu'ainsi l'a fait des dieux la puissance suprême: v.360 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  16. Non, mais au nom des Dieux, donne-moi la licence v.406 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  17. Ah ! Qu'est-ce ci Grands dieux ! Il frappe un ton plus fort ; v.522 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  18. Adieu, de mon devoir l'étrange barbarie, v.616 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  19. Je ne sépare point ce qu'unissent les Dieux, v.620 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  20. Hé, Mon_Dieu, Cléanthis, ils sont encore amants. v.648 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  21. Mon_Dieu ! Tu n'es que trop honnête, v.661 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  22. Adieu, Cléanthis, ma chère âme, v.683 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  23. Allons pour mon époux, Cléanthis, vers les Dieux. v.847 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  24. Ô dieux ! v.851 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  25. Alcmène au nom de tous les Dieux, v.942 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  26. ô Dieux, dont le pouvoir sur les choses préside, v.973 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  27. Dieu te gard', Cléanthis ! v.1086 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  28. Mon_Dieu ! Qu'as-tu ? Toujours on te voit en courroux, v.1088 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  29. Mon_Dieu tu ne sais pas pourquoi, v.1122 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  30. Mon_Dieu, tout doucement, si je parais joyeux, v.1148 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  31. D'affreux, d'horrible, d'odieux, v.1241 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  32. Cette action, sans doute, est un crime odieux, v.1297 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  33. Et tous deux me sont odieux. v.1339 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  34. Je dois vous être un objet odieux. v.1350 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  35. C'est un crime à blesser les hommes, et les Dieux ; v.1354 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  36. Et que vous m'accordiez le pardon favorable, v.1409 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  37. Cela n'est pas d'un Dieu bien plein de charité ; v.1493 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  38. Que vois-je justes Dieux ! v.1616 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  39. Dieux ! Que voulez-vous faire ? v.1630 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  40. Adieu lorsque le dos pourra te démanger, v.1800 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  41. Que c'est le grand maître des Dieux ; v.1869 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  42. Et les coups de bâton d'un Dieu, v.1876 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  43. Ma foi, Monsieur le Dieu je suis votre valet, v.1878 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  44. Un Dieu plus Diable que toi. v.1887 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  45. De se voir le rival du souverain des Dieux, v.1899 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  46. Qui, tout Dieu que je suis, doit être le jaloux. v.1902 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  47. Le grand dieu Jupiter nous fait beaucoup d'honneur ; v.1932 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Et tous ces fameux demi-dieux, v.83 (Acte 1, scène 5, TIRCIS)
  2. Mon_Dieu, ils me laisseront ici mourir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  3. À Dieu ne plaise ! (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  4. Les grimaces d'amour ressemblent fort à la vérité ; et j'ai vu de grands comédiens là-dessus. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  5. Mon_Dieu tout doux, vous allez d'abord aux invectives. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  6. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  7. Mon_Dieu je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  8. Mon_Dieu, mon fils, il n'y a point de serviteurs, et de servantes qui n'aient leurs défauts. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  9. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  10. Mon_Dieu, il ne faut point vous tourmenter de tout cela. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  11. Ah, Dieu soit loué ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  12. Adieu, Seigneur, adieu, Seigneur Polichinelle. v.229 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  13. Adieu, Seigneur, adieu, Seigneur Polichinelle. v.230 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  14. Adieu, Seigneur, adieu, Seigneur Polichinelle. v.231 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  15. Adieu, Seigneur, adieu, Seigneur Polichinelle. (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  16. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  17. Voilà ce que c'est que d'étudier, on apprend à dire de belles choses. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  18. Il y en a qui donnent la comédie à leurs maîtresses, mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  19. Dieux, Rois, qui sous vos pieds regardez tout le monde, v.255 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  20. Cette comédie-là est de fort mauvais exemple. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  21. Allez, mamour, et passez chez votre notaire, afin qu'il expédie ce que vous savez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  22. Adieu, mon petit ami. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  23. Adieu, mamie. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  24. Au nom de Dieu, mon Papa, que je ne l'aie pas. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  25. Mon_Dieu ; Louison. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  26. Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  27. Que d'affaires ; je n'ai pas seulement le loisir de songer à ma maladie. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  28. Mon_Dieu ! (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  29. Ils savent la plupart de fort belles humanités ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  30. Mais enfin, mon frère, il y a des gens aussi sages, et aussi habiles que vous ; et nous voyons que, dans la maladie tout le monde a recours aux médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  31. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  32. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  33. Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  34. Ce que j'en dis n'est qu'entre nous, et j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes ; et pour vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu'une des comédies de Molière. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  35. C'est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  36. Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les remèdes avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  37. De quoi vous mêlez-vous de vous opposer aux ordonnances de la Médecine, et d'empêcher Monsieur de prendre mon clystère ; vous êtes bien plaisant d'avoir cette hardiesse-là ? (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  38. Encore un coup, mon Frère, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous guérir de la maladie des médecins, et que vous vouliez être toute votre vie enseveli dans leurs remèdes ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  39. Mon_Dieu, mon Frère, vous en parlez comme un homme qui se porte bien ; mais si vous étiez à ma place, vous changeriez bien de langage. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  40. Voilà une hardiesse bien grande, une étrange rébellion d'un malade contre son médecin. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  41. Mon_Dieu ! (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  42. Mon_Dieu, je suis mort. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  43. Vous voyez, mon Frère, les étranges maladies dont il m'a menacé. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  44. Voyez-vous, j'ai sur le coeur toutes ces maladies-là que je ne connais point, ces... (Acte 6, scène 7, ARGAN)
  45. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  46. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  47. Adieu. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  48. L'inquiétude que lui donne ma maladie. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  49. Mon_Dieu ! (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  50. Voilà le vrai moyen de vous guérir bientôt ; et il n'y a point de maladie si osée, que de se jouer à la personne d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  51. Je pense, mon Frère, que vous vous moquez de moi : est-ce que je suis en âge d'étudier ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  52. Bon, étudier. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  53. Mais il faut savoir bien parler latin, connaître les maladies, et les remèdes qu'il y faut faire. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  54. Quoi l'on sait discourir sur les maladies quand on a cet habit-là ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  55. Les comédiens ont fait un petit intermède de la réception d'un médecin, avec des danses et de la musique, je veux que nous en prenions ensemble le divertissement, et que mon frère y fasse le premier personnage. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  56. Nous y pouvons aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la comédie les uns aux autres. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  2. Mon_Dieu ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  3. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  5. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  6. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, et c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  7. Mon_Dieu, je ne sais si vous dites vrai ou non, mais vous faites que l'on vous croit. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  8. Mon_Dieu, ne jurez point, je vous crois. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  9. Cinq ou six paysans et paysannes, en me voyant passer, me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  10. Morbleu, je suis bien sot en effet de vouloir m'amuser avec vous ; faites tout ce que vous voudrez, il m'importe bien que vous vous perdiez ou non, et que... (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  11. Fort bien, Monsieur, Dieu merci. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)

DON JUAN (1683)

  1. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  2. Eh, mon_Dieu, je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime point à demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  3. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  5. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  6. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  7. Mon_Dieu, je ne sais si vous dites vrai ou non, mais vous faites que l'on vous croie. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  8. Mon_Dieu, ne jurez point, je vous crois. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  9. Cinq ou six Paysans ou Paysannes en me voyant passer me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  10. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  11. Ce poumon, ce coeur, ce foie, et tous ces autres ingrédients qui sont là et qui... (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  12. Fort bien, Monsieur, Dieu merci. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Mon_Dieu ! (Acte 2, scène 1, JULIE)
  2. Mon_Dieu, Nérine, que tu es sotte de nous donner de ces frayeurs ! (Acte 2, scène 1, JULIE)
  3. Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  4. Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  5. Mon_Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les résolutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une fâcheuse extrémité, dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des choses. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  6. Oui, il est là embarrassé à expédier quelques malades, et je vais lui dire que vous êtes ici. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  7. Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  8. Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  9. Il faut savoir vitement le court ou le long d'une maladie. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  10. Voilà déjà trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  11. Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqué, ce n'est pas la tête, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  12. C'est signe que la maladie n'est pas dans le sang. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  13. La conjoncture est tout à fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  14. Mon_Dieu, il ne me faut point tant de cérémonies, et je ne viens pas ici pour incommoder. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  15. Mon_Dieu, laissez faire, ce n'est pas pour ce que vous pensez. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  16. Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  17. Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  18. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  19. Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  20. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  21. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  22. Est-ce que nous jouons une comédie ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  23. Sans doute, quand il y aurait eu complication de douze maladies. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  24. Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  25. Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  26. Tudieu, quelle galante ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  27. Je voudrais bien, dis-je, savoir par quelle raison, s'il vous plaît, vous avez la hardiesse de... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  28. Mon_Dieu, notre beau-père prétendu, ne vous fatiguez point tant ; on n'a pas envie de vous enlever votre fille, et vos grimaces n'attraperont rien. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  29. Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  30. Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  31. Mon_Dieu, qu'on est misérable d'avoir des gens comme cela ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  32. Mon_Dieu attendez. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  33. Adieu. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  34. Adieu, Monsieur. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Les étranges animaux à conduire que des comédiens ! (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Mon_Dieu, Mademoiselle, les rois n'aiment rien tant qu'une prompte obéissance, et ne se plaisent point du tout à trouver des obstacles. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  3. Voulez-vous que je vous dise, vous deviez faire une comédie où vous auriez joué tout seul. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  4. Ma foi, si je faisais une comédie, je la ferais sur ce sujet, je justifierais les femmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferais craindre aux maris la différence qu'il y a de leurs manières brusques aux civilités des galants. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  5. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  6. Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
  7. Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  8. J'avais songé une comédie où il y aurait eu un poète, que j'aurais représenté moi-même, qui serait venu pour offrir une pièce à une troupe de comédiens nouvellement arrivés de la campagne. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  9. Monsieur, auraient répondu les comédiens, nous avons des hommes et des femmes qui ont été trouvés raisonnables partout où nous avons passé. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  10. Là-dessus le comédien aurait récité, par exemple, quelques vers du roi de Nicomède : (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  11. Mais, Monsieur, aurait répondu le comédien, il me semble qu'un Roi qui s'entretient tout seul avec son Capitaine des Gardes parle un peu plus humainement, et ne prend guère ce ton de démoniaque. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  12. Là-dessus une comédienne et un comédien auraient fait une scène ensemble, qui est celle de Camille et de Curiace. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  13. Mon_Dieu, il n'y en a point qu'on ne pût attraper par quelque endroit si je les avais bien étudiés ; mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  14. Oui, toujours des Marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ; le Marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  15. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  16. Mon_Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  17. Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  18. Cela est vrai, et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur : tâchez donc de bien prendre tous le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  19. Sans vous la comédie ne vaudrait pas grand'chose. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  20. La Comédie s'ouvre par deux Marquis qui se rencontrent. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  21. Mon_Dieu, ce n'est point là le ton d'un Marquis, il faut le prendre un peu plus haut, et la plupart de ces Messieurs affectent une manière de parler particulière pour se distinguer du commun. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  22. Qu'il serait bien fâché d'y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c'était les ressemblances qu'on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d'appuyer la pensée pour lui rendre de mauvais offices auprès de certaines personnes à qui il n'a jamais pensé. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  23. Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  24. Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  25. Mon_Dieu, Madame, que je vous trouve le teint d'une blancheur éblouissante, et les lèvres d'un[e] couleur de feu surprenant ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  26. Mon_Dieu, non. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  27. Mon_Dieu, que vous êtes une étrange personne, vous voulez furieusement ce que vous voulez. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  28. Voilà Monsieur Lysidas qui vient de nous avertir qu'on a fait une pièce contre Molière, que les grands Comédiens vont jouer. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  29. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  30. La représentation de cette comédie, Madame, aura besoin d'être appuyée, et les comédiens de l'Hôtel... (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  31. Mon_Dieu, qu'ils n'appréhendent rien, je leur garantis le succès de leur pièce corps pour corps. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  32. Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  33. Par la sang-bleu, on m'a dit qu'on le va dauber lui et toutes ses comédies de la belle manière, et que les comédiens et les auteurs, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope, sont diablement animés contre lui. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  34. Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  35. Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
  36. Que vous importe qu'il vienne du monde à vos comédies, pourvu qu'elles soient approuvées par messieurs vos confrères ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  37. Et moi aussi, Dieu me sauve ! (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
  38. Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  39. Les comédiens m'ont dit qu'ils l'attendaient sur la réponse, et que... (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
  40. Ma foi je le trouverais un grand fou, s'il se mettait en peine de répondre à leurs invectives, tout le monde sait assez de quel motif elles peuvent partir ; et la meilleure réponse qu'il leur puisse faire, c'est une comédie qui réussisse comme toutes ses autres. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  41. Tout le monde attend de vous une réponse vigoureuse, et après la manière dont on m'a dit que vous étiez traité dans cette comédie, vous étiez en droit de tout dire contre les comédiens, et vous deviez n'en épargner aucun. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  42. Ils critiquent mes pièces, tant mieux, et Dieu me garde d'en faire jamais qui leur plaise, ce serait une mauvaise affaire pour moi. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  43. Et qu'est-ce que cela me fait, n'ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que j'en voulais obtenir, puisqu'elle a eu le bonheur d'agréer aux augustes personnes, à qui particulièrement je m'efforce de plaire ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  44. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  45. Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  46. Ne parlons point de cela davantage, nous nous amusons à faire des discours, au lieu de répéter notre comédie, où en étions-nous ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  47. Mon_Dieu, j'entends du bruit, c'est le Roi qui arrive assurément, et je vois bien que nous n'aurons pas le temps de passer outre, voilà ce que c'est de s'amuser. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  48. Non, Messieurs, je viens pour vous dire qu'on a dit au Roi l'embarras où vous vous trouviez, et que par une bonté toute particulière il remet votre nouvelle comédie à une autre fois, et se contente pour aujourd'hui de la première que vous pourrez donner. (Acte 1, scène 11, BEJART)

MÉLICERTE (1682)

  1. Si tu veux demeurer, je te vais dire adieu. v.12 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  2. Feraient croire qu'il est issu du sang des Dieux : v.92 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  3. Les Dieux qui sont bien plus ne forcent point les coeurs. v.298 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  4. Les Dieux... Paix, petit sot, cette philosophie v.299 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  5. Nymphes, au nom des dieux, n'en dites point de mal, v.310 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  6. Non, chère Mélicerte, il n'est père ni dieux v.449 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  7. Hé bien, puisqu'il le faut, je jure par les Dieux ; v.461 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  8. Et je vous prie ici, mon père, au nom des Dieux, v.513 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  9. Ah Dieux, quelle rigueur ! Hé Nicandre, Nicandre ! v.599 (Acte 2, scène 7, MYRTIL)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. Mon_Dieu, que si tout le monde vous ressemblait un roman serait bientôt fini, la belle chose, que ce serait, si d'abord Cyrus épousait Mandane, et qu'Aronce de plain-pied fût marié à Clélie ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  2. Mon_Dieu, quels amants sont-ce là ! (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  3. Mon_Dieu, que vous êtes vulgaire ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  4. Mon_Dieu, ma chère, que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! (Acte 1, scène 5, CATHOS)
  5. Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  6. Sans doute ; mais à propos, il faut que je vous die un impromptu, que je fis hier chez une Duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  7. Ah, mon_Dieu ! (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  8. Ah, mon_Dieu, que dites-vous ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  9. Tudieu, vous avez le goût bon. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  10. Je m'offre à vous mener l'un de ces jours à la Comédie, si vous voulez, aussi bien on en doit jouer une nouvelle que je serai bien aise, que nous voyions ensemble. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  11. Je ne sais, si je me trompe ; mais vous avez toute la mine d'avoir fait quelque Comédie. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  12. Hé, à quels comédiens la donnerez-vous ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  13. Aux grands comédiens. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  14. Ils ne savent pas faire ronfler les vers, et s'arrêter au bel endroit, et le moyen de connaître, où est le beau vers, si le comédien ne s'y arrête, et ne vous avertit par là, qu'il faut faire le brouhaha ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  15. Ahi, ahi, ahi, doucement ; Dieu me damne, Mesdames, c'est fort mal en user ; j'ai à me plaindre de votre procédé, cela n'est pas honnête. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  16. Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  17. Il est vrai ; mais vous étiez pourtant dans l'emploi avant que j'y fusse, et je me souviens que je n'étais que petit officier encore, que vous commandiez deux mille chevaux. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  18. Mon_Dieu, mes chères, nous vous demandons pardon. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
  19. Holà, ne pressez pas si fort la cadence, je ne fais que sortir de maladie. (Acte 1, scène 12, JODELET)
  20. Mon_Dieu, je n'ai pas voulu faire semblant de rien : car je suis violent, et je me serais emporté. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  21. Adieu notre braverie. (Acte 1, scène 15, JODELET)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Vous me faites bien plus mourir par vos actions étourdies. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  2. Un peu de hardiesse, et songez à répondre résolument sur tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  3. Mon_Dieu, fort bon. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  4. Une hardiesse pareille à celle-là ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  5. Mon_Dieu, vous prenez mes paroles trop en philosophe. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  6. Mon_Dieu, je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  7. Non, Octave, je veux qu'il me confesse lui-même tout à l'heure la perfidie qu'il m'a faite. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  8. Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  9. Mon_Dieu ! (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  10. Comment, marauds, vous avez la hardiesse de vous attaquer à moi ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  11. Mon_Dieu, tiens. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  12. Pour l'amour, c'est une autre chose ; on y court un peu plus de risque, et je n'y suis pas si hardie. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  13. Mon_Dieu, Scapin, fais-nous un peu ce récit, qu'on m'a dit qui est si plaisant, du stratagème dont tu t'es avisé pour tirer de l'argent de ton vieillard avare. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  14. Il faut, dis-je, que vous vous mettiez là-dedans, et que vous gardiez de remuer en aucune façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  15. Mon_Dieu, tais-toi. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 838 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 25,39 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE100000000000010
2 LA PRINCESSE D'?LIDE0001401110008
3 LE M?DECIN MALGR? LUI501160000000022
4 GEORGE DANDIN801280000000028
5 L'ÉCOLE DES MARIS60720000000015
6 LE DÉPIT AMOUREUX1101094900000043
7 LE TARTUFFE60945600000030
8 LES FÂCHEUX80550000000018
9 LES FEMMES SAVANTES40793000000023
10 L'AVARE60750400000022
11 LE MISANTHROPE60235100000017
12 L'ÉCOLE DES FEMMES90645600000030
13 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?6000000000006
14 LE M?DECIN VOLANT120000000000012
15 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS490000000000049
16 L'ÉTOURDI901095500000038
17 LE MARIAGE FORC?8000000000008
18 LE BOURGEOIS GENTILHOMME102143600000026
19 LE BOURGEOIS GENTILHOMME1000030000004
20 LE SICILIEN2000000000002
21 LE SICILIEN1000000000001
22 DON GARCIE DE NAVARRE30339400000022
23 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES550000000000055
24 LES AMANTS MAGNIFIQUES00403020405018
25 LES AMANTS MAGNIFIQUES2000010000025
26 AMPHITRYON121014110000000047
27 LE MALADE IMAGINAIRE0002020290000051
28 LE MALADE IMAGINAIRE1001300000005
29 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE50321000000011
30 DON JUAN50331000000012
31 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES480000000000048
32 MÉLICERTE5040000000009
33 LES PR?CIEUSES RIDICULES210000000000021
34 LES FOURBERIES DE SCAPIN60540000000015
35 PSYCHÉ03217415170000058
36 L'AMOUR M?DECIN00174000000012
37 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC002266000000034
38 LA PRINCESSE D'ÉLIDE0030000000003
  Total3311315215367604915052838

 

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