Occurences de l'expression

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pour VOLTAIRE

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LE DÉPOSTAIRE (1772)

Mon indulgence est grande , et c'est-là mon partage, v. (Acte 1, scène 1, NINON)
J'en eus un peu besbin, quand j'étais à votre âge ; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
L'un à l'autre étrangers le resse de leur vie ? v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Que la permission de pouvoir faire usage v. (Acte 1, scène 1, NINON)
De la proximité de notre voisinage ; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
M'engage à' recevoir et le père et la mère v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Les plats et lourds bourgeois dont cette ville abonde ; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Changez de voluptez, ne changez point d'amis. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Soyez homme d'honneur, d'esprit et de courage ^ v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Et livrezrvous sans crainte aux erreurs du bel âge. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
L'amourn'exige point de raiCon, de mérite ( * v. (Acte 1, scène 1, NINON)
J'ai vu des sots qu'osi prend, des gens d'esprit qu'on quitte. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Dans des tems malheureux il arrangea mon bien v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Vous n'êtes pas, je crois, fort en argent comptantl v. (Acte 1, scène 1, NINON)
La rigueur de la loi ( mais qui pourtant efl sage ) v. (Acte 1, scène 1, NINON)
?A votre frère, à vous, ravit tout héritage. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Je ne vais point jouer quand je n'ai point d'argent. v. (Acte 1, scène 1, GOURVILE)
Il eil sage et dévôt : sa conduite est austère v. (Acte 1, scène 1, NINON)
C'est le plaisir. L'argent, voyez-vous, ne m'est rien; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Tout réussit aux gens qui sont doux et joieux; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
chargea d'un joug pesant sa docile faiblesse , v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Et l'âge a conservé ce que l'enfance y mit; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Il s'est fait à lui-mêmeun biea trisse esclavage. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Malheur à tout esprit qui veut être trop Cage. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Un pédant chez. Ninon , est un plaisant prodige; v. (Acte 1, scène 1, GOURVILE)
Le parti qu'il a pris n'est pas ce qui m aflige. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
J'aime les gens de bien ; mais je hais les cagots, v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Je m'aflige toujours. NINON. v. (Acte 1, scène 1, GOURVILE)
Il est ainsi qu'ailleurs, de jeunes indigens. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Ils sont recommandés à vos nobles largesses ; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Est parfaite en son genre, et n'a point de réplique. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Leurs détours, leurs dangers, les loix, 8dleurs mystères. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
d'argent dans les mains, trop d'or, trop v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Dans des dangers plus grands peut plonger la jeunesse. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
C'était un avantage v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Mais cela n'efl pas sage v. (Acte 1, scène 1, NINON)
De l'argent qu'autrefois dans un péril funefle v. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Par un partage égal il faut qu'ils soient reçus. v. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Pour leurs menus plaisirs ils en feront usage, v. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Attendant que Monsieur salTe un plus gros partage; v. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Avec son verbiage et ses fades propos v. (Acte 1, scène 5, NINON)
J'aime fort la vertu ; mais pour les gens sensés v. (Acte 1, scène 5, NINON)
Son frère a-t-il de vous reçu son contingent 2 v. (Acte 1, scène 6, NINON)
Oui, madame, à la fin il a reçu l'argent. v. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Oh ! les savans sont d'étrange nature. v. (Acte 1, scène 6, NINON)
J'apporte de l'argent, monsieur , qui vous eji dû % v. (Acte 1, scène 6, NINON)
Monsieur, cest de l'argent. n ne m'a rien répondu* v. (Acte 1, scène 6, NINON)
Que vous aimez allez les gens qui vous font rire; v. (Acte 1, scène 6, GOURVILE)
Des usàges, des moeurs l'ignorance profonde, v. (Acte 1, scène 6, NINON)
précore Caton de sàgesse hébété Occupé tristement , de v. (Acte 1, scène 6, NINON)
Des mystères secrets de notre intelligence, v. (Acte 1, scène 6, GOURVILE)
En son nom prudemment les messages font faits. v. (Acte 1, scène 6, GOURVILE)
Mais c'est du loup-berger que vous jouez le rôle* v. (Acte 1, scène 6, NINON)
Ma foi les jeunes gens ont souvent bien du bon. v. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
N'es-tu donc pas honteux, en effet à ton âge v. (Acte 2, scène 1, LE JEUNE GOURVILE)
De vouloir devenir un grave personnage 2 v. (Acte 2, scène 1, LE JEUNE GOURVILE)
Allons, imite-moi, ronge à te réjouir ; v. (Acte 2, scène 1, LE JEUNE GOURVILE)
Plongez-vous à loisir dans la sphere brillante v. (Acte 2, scène 1, GOURVILE L'AÎNÉ)
Nagez dans les plaisirs, dans ces plaisirs honteux v. (Acte 2, scène 1, GOURVILE L'A?N?)
Et je ne vivrai plus qu'avec des gens de bien ; v. (Acte 2, scène 1, GOURVILE L'A?N?)
3Un hermitage, un antre. v. (Acte 2, scène 1, GOURVILE L'A?N?)
Les travers odieux de tous nos jeunes gens ! v. (Acte 2, scène 2, GOURVILE L'AÎNÉ)
Je suis maître de moi, je suis bon, juste rage £ v. (Acte 2, scène 2, GOURVILE L'A?N?)
Et mon ame esl un roc au milieu de l'orage. v. (Acte 2, scène 2, GOURVILE L'A?N?)
Saris nul ménagement, mon étourdi de frère. v. (Acte 2, scène 2, GOURVILE L'A?N?)
L'argent est inutile aux coeurs bien pénétrez v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Je veux bien m'en charger ; je les ferai valoir, v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Ah ! que vous m'obligez. ! Je ne pourai jamais v. (Acte 2, scène 3, GOURVILE L'AÎNÉ)
Et je pourais bien même ^ y loger avec vous.. v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Un tel ménagement ' v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Le désordre est trop grand. Votre propre danger v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Ale faire sortir a dû vous engager. v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Mais j'ai cru vous devoir quelque ménagement; v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Cette idée est profonde. .. Il a rai (on. Les rages v. (Acte 2, scène 3, GOURVILE L'AÎNÉ)
Sur le reste du monde ont de grands avantages. v. (Acte 2, scène 3, GOURVILE L'A?N?)
Voulez-vous mon genou ? v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Je rédigerai tout dès ce soir par notaire. v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Avec quelques abbés, gens de l'académie J v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Qu'avec des gens sàvants, et sur-tout vertueux- v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Avec des gens de bien v. (Acte 2, scène 4, GOURVILE L'AÎNÉ)
On en trouve, en effet, de fort honnêtes gens ; v. (Acte 2, scène 4, NINON)
il ne peut vous souffrir. Il vient de s'engage* v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
A vendre sa maisbn pour vous en déloger. v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
C'estl'usage qu'il fait de sa majorité. v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
De ,tous les gens d'honneur, $c de vos vrais amis. v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Prenez un- parti sage... Écoutez. cette caissç v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Dont vous avez tantôt fait si prompte largesse \ v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Des gens considétés, même en place importante , v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Ménager leurs bontés, craindre d'importunier v. (Acte 2, scène 5, NINON)
Je vis honnêtement; mais avec plus d'argent v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Il nous faut un état. Vous êtes de mon âge v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Oui ; mais le mariage v. (Acte 2, scène 5, NINON)
Pour changer, il faudrait qu'une très-grande aisance v. (Acte 2, scène 5, NINON)
De tout le genre humain qui vous respecterait. . ï} v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Rien que des étrangers à qui je fus utile* v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Il faut l'être à nous seuls : et songer en effet v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Que pour ces étrangers vous en avez trop fait,1 v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
J'ai vu de ces gens-là qui se croyaient habiles v. (Acte 2, scène -, NINON)
Que les honneurs chez moi ne changent point les nioeursj v. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
* Marguillier, receveur, ayant beaucoup d'argent v. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Sur Ion large visage on voit tout son mérite ; v. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
De gens qui ne font pas seulement ses parens. v. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Entendu ma maîtresse avec un beau langage v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
Se moquer en riant des loix du mariage. v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
Tout change a^ec le tems; on ne rit pas toujours} v. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Chacun suit ton instinct ; tout s'arrange aisément v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
Ne s'arrangeront point ainsî que tu l'espères. LISETTE. v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
Que lorsqu'on veut aux gens assurer quelque chose, v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
Et ce grand mariage esi donc fait tout de bon ?, LISETTE. v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
Il était si pasé, si sage si tranquille , v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
Lui-même se servant, n'exigeait rien de nous v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
C'esi d'un vrai possédé les regards et les gestes v. (Acte 3, scène 2, PICARD)
Bientôt quelques docteurs tous savans personnages J v. (Acte 3, scène 2, GOURVILE)
Parfaits chez les parfaits, sàges entre les sages. v. (Acte 3, scène 2, GOURVILE)
Qu'ayant perdu bientôt tout mon argent comptant > Je v. (Acte 3, scène 2, GOURVILE)
De ces petits chagrins un (âge le console. v. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Ah ! Lisette, ah ! Picard, le, £ge esi peu d, chose v. (Acte 3, scène 2, GOURVILE)
^Toujours aux jeunes gens, monsîeur, elle pardonne v. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Dans ce danger terrible aide-moi, je te prie. v. (Acte 3, scène 3, LE JEUNE GOURVlLE)
Eh, mon Diep ces gens-ci v. (Acte 3, scène 3, PICARD)
Vous êtes pour Madame_Aubert bien indulgent ! v. (Acte 3, scène 3, GOURVILE)
Et vengez-moi, monsieur, de sa friponnerie. v. (Acte 3, scène 4, GOURVILE)
Si vous voulez;, monsieur, vous charger de ma cause... v. (Acte 3, scène 4, GOURVILE)
On connaît les dangers de votre caractère. GOURVILE. v. (Acte 3, scène 4, L'AVOCAT PLACET)
De ménager céans la réputation v. (Acte 3, scène 4, L'AVOCAT PLACET)
J'étais charmé de moi. Ma sagesse obstinée v. (Acte 3, scène 5, GOURVILE)
0 sagesse ! à quel sort as-tu pu me livrer ! v. (Acte 3, scène 5, GOURVILE)
Mon libertin de frère est plus sage que moi. v. (Acte 3, scène 5, GOURVILE)
J'Y songe, j'y resonge, et tout cela, Lisette, v. (Acte 4, scène 1, LE JEUNE GOURVILE)
Un fat, un plat bourgeois, un ennuyeux fripon. v. (Acte 4, scène 1, LE JEUNE GOURVILE)
Tu m'insultes encor! ...Et toi qui fus si fage, v. (Acte 4, scène 2, MADAME ARMAND)
Parle, as-tu pu spufrir un pareil brigandage î v. (Acte 4, scène 2, MADAME ARMAND)
Mettre en couvent ma fille! oh le plaisant visages! v. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR ARMAND)
J'enrage ! v. (Acte 4, scène 2, GOURVILE L'AÎNÉ)
Et ses instructions pour diriger les âmes. v. (Acte 4, scène 2, L'AVOCAT PLACET)
Un mensonge effroyable inventé par l'envie. v. (Acte 4, scène 2, GOURVILE L'AÎNÉ)
Où lui-même a laissé tout mon argent comptant. v. (Acte 4, scène 2, GOURVILE L'A?N?)
Dans tout le voisinage il prend foin des afaires v. (Acte 4, scène 2, LE JEUNE GOURVILE)
Vous mettrez la paix dans le ménage. v. (Acte 4, scène 2, LE JEUNE GOURVILE)
Ma femme, ce jeune homme est un esprit bien sage. v. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR ARMAND)
Comme peu dangereuse; et j'excusais mon frère. v. (Acte 4, scène 3, LE JEUNE GOURVILE)
Qu'on devait respecter un tel engagement. v. (Acte 4, scène 3, LE JEUNE GOURVILE)
Mais songez s'il vous plaît. v. (Acte 4, scène 3, L'AVOCAT PLACET)
Dès ce même moment à ton nez pour mon gendre. v. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR ARMAND)
Allons, arrangeons-nous. v. (Acte 4, scène 3, MADAME ARMAND)
Écoute encor un peu, mon cher ami, mon gendre» v. (Acte 4, scène 4, MADAME ARMAND)
Par ma foi notre gendre est un charmant garçon. v. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR ARMAND)
Il est vrai qu'elle est allez gentille ; v. (Acte 4, scène 6, MADAME ARMAND)
Vous n'avez pas à lui le moindre argent comptant J v. (Acte 4, scène 6, MADAME ARMAND)
C'est dommage. v. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR ARMAND)
D'acord pour m'outrager, s'entendent contre moi. v. (Acte 4, scène 6, MADAME ARMAND)
Comment nos plats voisins, avec leur air bourgeois, v. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Si pleine d'agréments, si douce, si gentille. v. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Sa mère m'excéda par droit de voisinage ; v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Sa sille était toute autre, elle obtint mon sufrage. v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Je veux aux deux amans faire des avantages. LISETTE. v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Vous allez donc ce soir bâcler trois mariages, v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Le mariage forme et dégourdit les gens. NINON. v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Dans la rage qu'il eut d'être trop raisonnable v. (Acte 5, scène 1, NINON)
De t'engager, Lisette, à me parler pour lui. v. (Acte 5, scène 1, NINON)
De ton nouveau ménage. v. (Acte 5, scène 1, NINON)
D'abord un homme noir raisonne et gesticule v. (Acte 5, scène 2, PICARD)
Elle gronde vos gens, meilleurs Gourvile et moi, v. (Acte 5, scène 2, PICARD)
En véritable sage, v. (Acte 5, scène 2, PICARD)
Il voit sans sourciller tout ce remu-ménage ; v. (Acte 5, scène 2, PICARD)
Ah! j'aime à voir les gens, v. (Acte 5, scène 2, NINON)
Vous me voyez, madame, après d'étranges crises ; v. (Acte 5, scène , GOURVILE)
Allez, les gens du monde ont cent fois plus 4e sens. v. (Acte 5, scène , NINON)
Mais comment trouvez-vous ce grave personnage v. (Acte 5, scène , NINON)
Que mon bizare sort me donne en mariage l v. (Acte 5, scène , NINON)
Mais ne lui donnez plus la clef de votre argent. v. (Acte 5, scène , NINON)
Des sauvages erreurs dont j'étais enivre, v. (Acte 5, scène , GOURVILE)
M'engager avec vous à rendre ce trésor. v. (Acte 5, scène 4, NINON)
Saurait arRanger tout. v. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR ARMAND)
Avec mesure et poids, d'une manière sage, v. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Selon toutes les lois, la coutume et l'usage. v. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Et même j'ai mandé des amis, gens d'élite, v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Ma fille aussi ! sortons de ce franc coupe-gorge. v. (Acte 5, scène 5, MADAME ARMAND)
Ou chacun me trompoit, ou ce traître m'égorge. v. (Acte 5, scène 5, MADAME ARMAND)
De vous interroger, alors vous répondrez. v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Vous voulez votre fille et de l'argent comptant 3 v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Il vouiut faire choix d'un fameux personnage v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Justement honoré dans tout le voisinage , v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Et bien recommandé par des gens vertueux v. (Acte 5, scène 5, NINON)
J'enrage. Ah! c'en est trop. v. (Acte 5, scène 5, MADAME ARMAND)
Pour moi de cet argent je n'atens rien du tout. v. (Acte 5, scène 5, GOURVILE)
Gourvile épouvanté dans l'instant se corrige ; v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Monsieur gardait l'argent pour son beau mariage, v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Tenez : voilà, je pense, un testament fort sage. v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Entre eux deux je partage, " v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Ainsi que je le dois, le petit héritage. v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Je souhaite à monsieur d'autres engagemens,. v. (Acte 5, scène 5, NINON)
A plus d'esprit qu'eux tous, d'honneur et de sagesse. v. (Acte 5, scène 5, LISETTE)

SAÃœL (1763)

Est-ce votre gendre David qui vous cause ce mortel chagrin ? (Acte 1, scène 1, BAZA)
On tira un roi au sort : les dés sacrés annoncèrent la volonté du ciel ; le peuple la ratifia, et Samuel frémit : ce n'est pas assez de haïr en moi un prince choisi par le ciel, il hait encore le prophète ; car il sait que, comme lui, j'ai le nom de voyant : que j'ai prophétisé comme lui ; et ce nouveau proverbe répandu dans Israël, Saül est aussi au rang des prophètes, n'offense que trop ses oreilles superbes : on le respecte encore ; pour mon malheur il est prêtre, il est dangereux. (Acte 1, scène 1, SAÜL)
N'est-ce pas lui qui soulève contre vous votre gendre David ? (Acte 1, scène 1, BAZA)
Doux et puissant vainqueur, modèle des princes, qui savez vaincre et pardonner, je me jette à vos sacrés genoux ; daignez ordonner vous-même ce que je dois donner pour ma rançon ; je serai désormais un voisin, un allié fidèle, un vassal soumis ; je ne vois plus en vous qu'un bienfaiteur et un maître : je vous dois la vie, je vous devrai encore la liberté : j'admirerai, j'aimerai en vous l'image du Dieu qui punit et pardonne. (Acte 1, scène 2, AGAG)
Illustre prince, que le malheur rend encore plus grand, je n'ai fait que mon devoir en sauvant vos jours : les rois doivent respecter leurs semblables : qui se venge après la victoire est indigne de vaincre ; je ne mets point votre personne à rançon, elle est d'un prix inestimable : soyez libre ; les tributs que vous paierez à Israël seront moins des marques de soumission que d'amitié : c'est ainsi que les rois doivent traiter ensemble. (Acte 1, scène 2, SAÜL)
Ô grandeur de courage ! (Acte 1, scène 2, AGAG)
Il n'y a que ceux qui font des fautes qui se repentent ; sa sagesse éternelle ne peut être imprudente. (Acte 1, scène 3, SAÜL)
Saül, ci-devant roi des Juifs, Dieu ne vous avait-il pas ordonné par ma bouche d'égorger tous les Amalécites, sans épargner ni les femmes, ni les filles, ni les enfants à la mamelle ? (Acte 1, scène 3, SAMUEL)
Malheureux prince, tu n'as de courage qu'à la tête des armées. (Acte 1, scène 3, BAZA)
Seigneur, vous le voyez : David et Samuel étaient d'intelligence : vous êtes trahi de tous cotés, mais je vous serai fidèle jusqu'à la mort : quel parti prenez-vous ? (Acte 1, scène 4, BAZA)
Pourquoi d'un coté te joindre à Samuel, notre ennemi domestique ; et de l'autre au roi de Geth, Akis, notre ennemi déclaré ? (Acte 2, scène 1, MICHOL)
Ma noble épouse, ne me condamnez pas sans m'entendre : vous savez qu'un jour, dans le village de Bethléem, Samuel répandit de l'huile sur ma tête : ainsi je suis roi, et vous êtes la femme d'un roi : si je me suis joint aux ennemis de la nation, si j'ai fait du mal à mes concitoyens, j'en ai fait davantage à ces ennemis mêmes. (Acte 2, scène 1, DAVID)
Il est vrai que j'ai engagé ma foi au roi de Geth, le généreux Akis : j'ai rassemblé cinq cents malfaiteurs perdus de dettes et de débauches, mais tous bons soldats. (Acte 2, scène 1, DAVID)
Akis nous a reçus, nous a comblés de bienfaits ; il m'a traité comme son fils, il a eu en moi une entière confiance ; mais je n'ai jamais oublié que je suis juif ; et ayant des commissions du roi Akis pour aller ravager vos terres, j'ai très souvent ravagé les siennes : j'allais dans les villages les plus éloignés, je tuais tout sans miséricorde, je ne pardonnais ni au sexe ni à l'âge, afin d'être pur devant le Seigneur ; et, afin qu'il ne se trouvât personne qui pût me déceler auprès du roi Akis, je lui amenais les boeufs, les ânes, les moutons, les chèvres des innocents agriculteurs que j'avais égorgés, et je lui disais, par un salutaire mensonge, que c'étaient les boeufs, les ânes, les moutons, et les chèvres des Juifs ; quand je trouvais quelque résistance, je faisais scier en deux, par le milieu du corps, ces insolents rebelles, ou je les écrasais sous les dents de leur herse, ou je les faisais rôtir dans des fours à brique. (Acte 2, scène 1, DAVID)
Non, je le jure par la verge d'Aaron, par la racine de Jessé, je vous serai toujours fidèle. (Acte 2, scène 1, DAVID)
Mon cher, mon tendre époux, maître de mon coeur et de ma vie, venez, sortez avec moi de ces lieux dangereux ; Saül arme contre vous, et Akis vous attend. (Acte 2, scène 2, ABIGAIL)
Auguste et aimable fille d'un grand roi, ne vous mettez pas en colère contre votre servante : un héros tel que David a besoin de plusieurs femmes ; et moi, je suis une jeune veuve qui ai besoin d'un mari : vous êtes obligée d'être toujours auprès du roi votre père ; il faut que David ait une compagne dans ses voyages et dans ses travaux ; ne m'enviez pas cet honneur, je vous serai toujours soumise. (Acte 2, scène 2, ABIGAIL)
Puisqu'il faut vous dire la vérité, ma chère Michol, j'étais à la tête de mes brigands, et usant du droit de la guerre, j'ordonnai à Nabal, mari d'Abigail, de m'apporter tout ce qu'il avait ; Nabal était un brutal qui ne savait pas les usages du monde, il me refusa insolemment : Abigail est née douce, honnête, et tendre ; elle vola tout ce qu'elle put à son mari pour me l'apporter : au bout de huit jours le brutal mourut... (Acte 2, scène 2, DAVID)
Protégez-moi, noble fille de Saül ; je crois une telle action digne de votre grand coeur. (Acte 2, scène 4, ABIGAIL)
Non, madame, il est en parfaite santé : le roi votre père, en marchant, au point du jour, contre Akis, a rencontré un petit corps de Philistins ; et, comme nous étions dix contre un, nous avons donné dessus avec courage. (Acte 2, scène 5, ÉBIND)
Saül, pour augmenter les forces du soldat, qui était à jeun, a ordonné que personne ne mangeât de la journée, et a juré qu'il immolerait au Seigneur le premier qui déjeunerait : Jonathas, qui ignorait cet ordre prudent, a trouvé un rayon de miel, et en a avalé la largeur de mon pouce : Saül, comme de raison, l'a condamné à mourir ; il savait ce qu'il en coûte de manquer à sa parole ; l'aventure d'Agag l'effrayait, il craignait Samuel ; enfin, Jonathas allait être offert en victime ; toute l'armée s'est soulevée contre ce parricide ; Jonathas est sauvé, et l'armée s'est mise à manger et à boire ; et, au lieu de perdre Jonathas, nous avons été défaits de Samuel. (Acte 2, scène 5, ?BIND)
Manger du miel un jour de bataille ! (Acte 2, scène 6, SAÜL)
C'est une des femmes de votre gendre David, que vous avez autrefois tant aimé. (Acte 2, scène 6, MICHOL)
Mes capitaines, allez m'attendre ; Baza, demeurez : vous me voyez dans un mortel embarras ; j'ai mes vapeurs, il faut combattre : nous avons de puissants ennemis ; ils sont derrière la montagne de Gelboé ; je voudrais bien savoir quelle sera l'issue de cette bataille. (Acte 2, scène 7, SAÜL)
Vous en aurez pour votre argent. Les magiciens de Pharaon n'étaient auprès de moi que des ignorants ; ils se bornaient à changer en sang les eaux du Nil, je vais en faire davantage ; et premièrement je commande au soleil de paraître. (Acte 2, scène 8, LA PYTHONISSE)
Blanche comme de la neige. (Acte 2, scène 8, LA PYTHONISSE)
L'on ne change jamais de caractère : elle vous menace, elle vous fait des yeux horribles. (Acte 2, scène 8, LA PYTHONISSE)
Au moins j'ai son argent ; mais voilà un sot capitaine. (Acte 2, scène 8, LA PYTHONISSE)
Dites-moi un peu, vous autres, Saül a-t-il laissé beaucoup d'argent ? (Acte 3, scène 1, DAVID)
S'est-on emparé du petit village de Salem et de son château ? (Acte 3, scène 1, DAVID)
Salem appartient de tout temps aux Jébuséens, avec qui nous ne sommes point en guerre ; c'est un lieu saint ; car Melchisédech était autrefois roi de ce village. (Acte 3, scène 1, ABIÉZER)
Milord, deux de vos serviteurs viennent d'assassiner Isboseth, qui avait l'insolence de vouloir succéder à son père, et de vous disputer le trône ; on l'a jeté par les fenêtres ; il nage dans son sang ; les tribus qui lui obéissaient ont fait serment de vous obéir, et l'on vous amène sa soeur Michol votre femme, qui vous avait abandonné, et qui venait de se marier à Phaltiel, fils de Saïs. (Acte 3, scène 1, UN MESSAGER)
Allez, mon cher Joab, qu'on l'enferme ; allez, mes amis, allez saisir tout ce que possédait Isboseth, apportez-le-moi, nous le partagerons ; vous, Joab, ne manquez pas de faire pendre ceux qui m'ont délivré d'Isboseth, et qui m'ont rendu ce signalé service ; marchez tous devant le Seigneur avec confiance ; j'ai ici quelques petites affaires un peu pressées : je vous rejoindrai dans peu de temps pour rendre tous ensemble des actions de grâces au Dieu des armées qui a donné la force à mon bras, et qui a mis sous mes pieds le basilic et le dragon. (Acte 3, scène 1, DAVID)
Ma chère Bethsabée, je ne veux plus aimer que vous : vos dents sont comme un mouton qui sort du lavoir ; votre gorge est comme une grappe de raisin, votre nez comme la tour du mont Liban ; le royaume que le Seigneur m'a donné ne vaut pas un de vos embrassements : Michol, Abigail, et toutes mes autres femmes, sont dignes tout au plus d'être vos servantes. (Acte 3, scène 2, DAVID)
Il est vrai, elle peut me plaire un moment ; mais vous êtes ma maîtresse de toutes les heures ; je vous donnerai des robes, des vaches, des chèvres, des moutons ; car pour de l'argent, je n'en ai point encore ; mais vous en aurez quand j'en aurai volé dans mes courses sur les grands chemins, soit vers le pays des Phéniciens, soit vers Damas, soit vers Tyr. (Acte 3, scène 2, DAVID)
Voilà une insupportable chenille : rien n'est si odieux que ces gens empressés, qui veulent toujours rendre service sans en être priés : allez, allez, je vous déferai bientôt de cet importun : qu'on me donne une table et des tablettes pour écrire. (Acte 3, scène 2, DAVID)
Milord, pour des tables, vous savez qu'il n'y en a point ici ; mais voici mes tablettes avec un poinçon, vous pouvez écrire sur mes genoux. (Acte 3, scène 2, BETHSABÉE)
Voilà un plaisant mariage ; on sait que vous avez empoisonné Nabal votre mari, pour épouser David, lorsqu'il n'était encore que capitaine. (Acte 4, scène 1, BETHSABÉE)
Je croyais à votre air effaré qu'il vous avait volé votre argent. (Acte 4, scène 2, ABIGAIL)
C'est ainsi que finissent tous les mariages de cette espèce : que voulez-vous que je devienne si votre fils Absalon règne ? (Acte 4, scène 3, BETHSABÉE)
Sire, écoutez et jugez : Il y avait un riche qui possédait cent brebis, et il y avait un pauvre qui n'en avait qu'une ; le riche a pris la brebis, et a tué le pauvre : que faut-il faire du riche ? (Acte 4, scène 5, NATHAN)
Finissez donc vos airs de corps-de-garde ; cela est abominable : il n'y a point de sauvage qui voulût chanter de telles horreurs : les bouchers des peuples de Gog et de Magog en auraient honte. (Acte 4, scène 5, BETHSABÉE)
Vous aurez toujours la guerre ; il faudrait avoir quelque argent de réserve, et savoir combien vous avez de sujets qui puissent marcher en campagne, et combien il en restera pour la culture des terres. (Acte 4, scène 5, JOAB)
Six cent quatre-vingt-quatorze schellings et demi d'une part, et de l'autre cent treize un quart, font huit cent sept schellings trois quarts : c'est donc là tout ce qu'on a trouvé dans mon trésor ; il n'y a pas là de quoi payer une journée à mes gens. (Acte 5, scène 1, DAVID)
Et vous l'êtes encore bien davantage : il me faut de l'argent, entendez-vous ? (Acte 5, scène 1, DAVID)
Milord, votre altesse royale est volée comme tous les autres rois : les gens de l'échiquier, les fournisseurs de l'armée, pillent tous ; ils font bonne chère à nos dépens, et le soldat meurt de faim. (Acte 5, scène 1, JOAB)
Cela n'empêche pas que ces fripons-là ne vous comptent tous les jours pour votre table trente boeufs gras, cent moutons gras, autant de cerfs, de chevreuils, de boeufs sauvages, et de chapons ; trente tonneaux de fleur de farine, et soixante tonneaux de farine ordinaire. (Acte 5, scène 1, JOAB)
Combien crois-tu que je doive avoir d'argent comptant entre les mains de mon contrôleur-général ? (Acte 5, scène 1, DAVID)
Milord, vos livres font foi que vous avez cent huit mille talents d'or, deux millions vingt-quatre mille talents d'argent, et dix mille drachmes d'or ; ce qui fait au juste, au plus bas prix du change, un milliard trois cent vingt millions cinquante mille livres sterling. (Acte 5, scène 1, JOAB)
Y a-t-il une opération plus sage et plus utile que de savoir le nombre de ses sujets ? (Acte 5, scène 2, DAVID)
Un berger n'est-il pas obligé de savoir le compte de ses moutons ? (Acte 5, scène 2, DAVID)
À votre âge, que voulez-vous faire d'une petite fille ? (Acte 5, scène 3, BETHSABÉE)
Et que deviendra mon fils Salomon, à qui tu avais promis ton héritage ? (Acte 5, scène 3, BETHSABÉE)
Mon père, j'ai deux grâces à vous demander : la première, c'est de vouloir bien me nommer votre successeur, attendu que je suis le fils d'une princesse, et que Salomon est le fruit d'une bourgeoise adultère, auquel il n'est dû, par la loi, qu'une pension alimentaire, tout au plus : ne violez pas en sa faveur les lois de toutes les nations. (Acte 5, scène 4, ADONIAS)
Quelle sagesse ! (Acte 5, scène 4, SALOMON)
J'ai la mémoire mauvaise : attendez, il y a encore un certain Semeï qui m'a dit autrefois des sottises ; nous nous raccommodâmes ; je lui jurai, 1 par le Dieu vivant, que je lui pardonnerais ; il m'a très bien servi, il est de mon conseil privé ; vous êtes sage, ne manquez pas de le faire tuer en traître. (Acte 5, scène 4, DAVID)
Va, tu seras le plus sage des rois, et le Seigneur te donnera mille femmes pour récompense : je me meurs ! (Acte 5, scène 4, DAVID)

ZULIME (1801)

Je l'outrage, et je l'aime ; il est assez vengé. v.8 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Puissent les justes cieux changer sa destinée ! v.9 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Outragez-vous ainsi le père le plus tendre, v.13 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Quelquefois de Zulime obtint plus d'indulgence ; v.22 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Je ne le trahis point. Le destin qui l'outrage v.29 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Aux cruels Turcomans livrait son héritage ; v.30 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Vous le pouvez. Sachez que nos tristes rivages v.37 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Ont vu fuir à la fin nos destructeurs sauvages, v.38 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Ces chrétiens, ces captifs, le prix de son courage, v.45 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Dont jadis la victoire avait fait son partage, v.46 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Son père à Trémizène est mort dans l'esclavage, v.57 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Et la bonté d'un maître est son seul héritage. v.58 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
C'est Ramire, c'est lui, dont l'étonnant courage, v.77 (Acte 1, scène 1, ATIDE)
Dans vos murs pris d'assaut et fumants de carnage, v.78 (Acte 1, scène 1, ATIDE)
Vous voulez donc charger d'un affront si nouveau v.103 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Mais Ramire expirait, vous éliez en danger. v.123 (Acte 1, scène 2, ZULIME)
Est-ce un crime, après tout, que de vous protéger ? v.124 (Acte 1, scène 2, ZULIME)
Arrachez votre amant à ces bords dangereux. v.136 (Acte 1, scène 2, ATIDE)
Valence, de ma race autrefois l'héritage, v.185 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
À vos pieds plus qu'aux miens portera son hommage. v.186 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Qu'un hommage inutile et beaucoup d'espérance. v.202 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Mais j'atteste le dieu qui soutient mon courage, v.205 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Et qui donne à son gré l'empire et l'esclavage, v.206 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Que ma reconnaissance et mes engagements... v.207 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Je dois l'être, et l'hymen qui va nous engager... v.231 (Acte 1, scène 3, ZULIME)
Dans ce moment, madame, on vient vous assiéger. v.232 (Acte 1, scène 4, IDAMORE)
De ces noeuds dangereux dont nous avons promis v.263 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Songez aux droits sacrés que j'ai sur votre vie ; v.265 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Songez qu'elle est à moi, qu'elle est à la patrie ; v.266 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Que Valence dans vous redemande un vengeur. v.267 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Voulez-vous me changer ? chéririez-vous un traître ? v.274 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
J'ai subi l'esclavage et son poids rigoureux : v.275 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
Dans quel piège Idamore a conduit l'innocence ! v.309 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
J'engageai trop Ramire, et sans le consulter ; v.315 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Les fers ou le trépas, je sais tout partager. v.323 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Puis-je être loin de vous ? vous êtes en danger. v.324 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Va quitter avec nous ce rivage effroyable. v.336 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Ne songez qu'à partir, et ne rougissez pas v.341 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
De la conduire au piège, et de l'abandonner ? v.353 (Acte 2, scène 1, RAMIRE)
Lorsque vous serez roi, jugez et décidez : v.385 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Je crains l'ingratitude, et non pas sa vengeance. v.388 (Acte 2, scène 1, RAMIRE)
Tremblez donc : son amour peut se tourner en rage. v.391 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Atide de son sang peut payer cet outrage. v.392 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Cher Idamore, au bruit de son moindre danger, v.393 (Acte 2, scène 1, RAMIRE)
De ces lieux ennemis va, cours la dégager. v.394 (Acte 2, scène 1, RAMIRE)
Zulime est encor loin de vouloir se venger ; v.401 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Peut-elle craindre, hélas ! qu'on la veuille outrager ? v.402 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Goûte d'un calme heureux le dangereux sommeil... v.405 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
De mon malheureux père ont armé la vengeance. v.416 (Acte 2, scène 2, ZULIME)
Je vois en vous, Ramire, un vengeur, un époux : v.453 (Acte 2, scène 2, ZULIME)
C'est à vous de juger v.457 (Acte 2, scène 2, RAMIRE)
Qu'on a tout à souffrir chez un peuple étranger ; v.458 (Acte 2, scène 2, RAMIRE)
En Espagne autrefois cette indulgence admise v.476 (Acte 2, scène 2, RAMIRE)
N'ont pas cru vous trahir en partageant ses larmes. v.508 (Acte 2, scène 3, ATIDE)
Devoir, nature, amour, qu'exigez-vous de moi ? v.510 (Acte 2, scène 3, ZULIME)
Tombent, tombent sur moi les traits de sa vengeance ! v.515 (Acte 2, scène 3, ZULIME)
Tu sais si dans ce coeur, trop indulgent, trop tendre, v.543 (Acte 2, scène 4, BÉNASSAR)
Je te donnais pour dot, en engageant ta foi, v.553 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
Outrages mes vieux ans, m'abandonnes, me braves ! v.560 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
Je pleure ici mon crime à vos sacrés genoux : v.574 (Acte 2, scène 4, ZULIME)
Repens-toi, suis mes pas, viens sans plus m'outrager. v.589 (Acte 2, scène 4, BÉNASSAR)
Je voudrais obéir ; mon sort ne peut changer. v.590 (Acte 2, scène 4, ZULIME)
Songez que cet esclave a combattu pour vous ; v.594 (Acte 2, scène 4, ZULIME)
Qu'il est du sang des rois, et qu'un héros pour gendre, v.599 (Acte 2, scène 4, ZULIME)
Barbare ! Que les cieux partagent ma douleur ! v.601 (Acte 2, scène 4, BÉNASSAR)
Que ton indigne amant soit un jour mon vengeur ! v.602 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
J'espère que le ciel, sensible à mon outrage, v.607 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
Accourcira bientôt dans les pleurs, dans la rage, v.608 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
Mais avant de combler son opprobre et sa rage, v.615 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
Avant que le cruel t'arrache à ce rivage, v.616 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
Et si, pour se ranger sous les drapeaux d'un traître, v.619 (Acte 2, scène 4, B?NASSAR)
Ce reflux orageux du remords et du crime. v.635 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Que je me hais ! J'outrage un père magnanime, v.636 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Que dis-je, l'outrager ! J'avance son trépas : v.638 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Honteux de vous prêter un sacrilège appui, v.685 (Acte 1, scène 2, IDAMORE)
De ces murs odieux je garde le passage : v.687 (Acte 1, scène 2, IDAMORE)
Ce sentier détourné nous conduit au rivage. v.688 (Acte 1, scène 2, IDAMORE)
Si le ciel me rend mon héritage, v.719 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Tu promis davantage. v.720 (Acte 1, scène 3, ZULIME)
Songez... v.723 (Acte 1, scène 3, ATIDE)
Je vous y mène en reine, et mon peuple à genoux v.733 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Il est sensible, il m'aime ; il vengera mes pleurs : v.742 (Acte 1, scène 3, ZULIME)
C'est votre ouvrage, hélas ! que vous allez détruire. v.747 (Acte 1, scène 3, ATIDE)
Tu m'outrages pour elle ! Ah, vil couple d'ingrats ! v.765 (Acte 1, scène 3, ZULIME)
Ah ! Fuyez sa vengeance, Atide, et que je meure. v.779 (Acte 1, scène 4, RAMIRE)
Je corrigeai le sort qui te fit mon esclave : v.820 (Acte 1, scène 5, BÉNASSAR)
Je la livre en otage, et la mets dans tes mains. v.865 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
Il n'est plus de danger, l'amour seul vous défend. v.882 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
Tant de transports affreux, tant d'apprêts de vengeance, v.884 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
L'orage était soudain, le calme est aussi prompt. v.886 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
J'ai dit ce que j'ai dû pour adoucir sa rage ; v.887 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
Et l'amour à son coeur en disait davantage. v.888 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
Vous êtes en otage auprès de Bénassar. v.909 (Acte 1, scène 6, RAMIRE)
Que dites-vous ? quel crime, et quel engagement ? v.913 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
Il attestait le ciel vengeur des souverains ; v.922 (Acte 1, scène 7, IDAMORE)
Sa fureur échauffait les glaces de son âge. v.923 (Acte 1, scène 7, IDAMORE)
Déjà de tous côtés commençait le carnage ; v.924 (Acte 1, scène 7, IDAMORE)
D'avoir longtemps perdu l'usage de vos sens ; v.940 (Acte 4, scène 1, SÉRAME)
Ai-je donc pu songer, v.959 (Acte 4, scène 1, SÉRAME)
Dans ces malheurs communs, qu'à votre seul danger ? v.960 (Acte 4, scène 1, S?RAME)
On m'a trop obéi : je meurs de ma vengeance. v.966 (Acte 4, scène 1, ZULIME)
Au milieu du carnage, v.997 (Acte 4, scène 3, SÉRAME)
D'un pas déterminé, d'un oeil plein de courage, v.998 (Acte 4, scène 3, S?RAME)
Vos guerriers, qui pensaient venger votre querelle, v.1001 (Acte 4, scène 3, S?RAME)
Unis avec les siens, se rangent autour d'elle. v.1002 (Acte 4, scène 3, S?RAME)
Va, je renonce à tout, et même à la vengeance : v.1013 (Acte 4, scène 3, ZULIME)
Je l'ai vu, des siens même arrêtant la vengeance, v.1029 (Acte 4, scène 4, MOHADIR)
Osez-vous bien penser que je protège un traître ? v.1058 (Acte 4, scène 4, ZULIME)
Tous deux seront punis : ne songez plus qu'à vous : v.1067 (Acte 4, scène 5, SÉRAME)
Unissez-vous à lui pour venger son injure ; v.1078 (Acte 4, scène 5, SÉRAME)
Quelques amis encore échappés au carnage v.1129 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Vendent bien cher leur vie et marchent au rivage : v.1130 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Quand j'osais en ces lieux vous presser à genoux v.1135 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Votre attendrissement, votre excès de courage, v.1141 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
Votre crainte pour lui, vos yeux, votre langage, v.1142 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
S'exhale en vains serments qu'arrache le danger ; v.1159 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Je jure encor ce ciel, lent à nous protéger, v.1160 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Vous en aurez la gloire, ayez-en l'avantage. v.1169 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Non, je ne vous crois point : je vois tout mon outrage ; v.1170 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
Mais cessez de prétendre au superbe partage, v.1173 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
À l'honneur insultant d'exciter mon courage ; v.1174 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
Ce courage, intrépide autant qu'il est jaloux, v.1175 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
Et je cours le sauver, le venger, ou périr. v.1180 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
Sérame, quelle horreur a glacé ton visage ? v.1181 (Acte 4, scène 6, ZULIME)
Madame, il faut du sort dévorer tout l'outrage, v.1182 (Acte 4, scène 7, SÉRAME)
Je partage en pleurant son trouble et sa colère. v.1201 (Acte 5, scène 1, MOHADIR)
Je me reproche assez mon excès d'indulgence ; v.1209 (Acte 5, scène 1, BÉNASSAR)
Me plongeait au tombeau chargé d'ignominie. v.1214 (Acte 5, scène 1, B?NASSAR)
En tout lieu dangereux, il est ici terrible ; v.1225 (Acte 5, scène 1, MOHADIR)
Au comble de l'outrage on joint le parricide ! v.1261 (Acte 5, scène 1, BÉNASSAR)
Laissez périr Zulime, et ne la vengez pas. v.1264 (Acte 5, scène 2, ZULIME)
Qui déchire mes sens, qui vous outrage encore. v.1286 (Acte 5, scène 2, ZULIME)
Mais de mon triste état l'outrage et la bassesse v.1313 (Acte 5, scène 3, RAMIRE)
N'ont point de mon courage avili la noblesse : v.1314 (Acte 5, scène 3, RAMIRE)
Pour otage en tes mains je remettais Atide. v.1317 (Acte 5, scène 3, RAMIRE)
Il faut verser mon sang pour venger mon honneur. v.1340 (Acte 5, scène 3, BÉNASSAR)
Vis pour elle et pour moi ; sois mon fils, sois mon gendre. v.1350 (Acte 5, scène 3, BÉNASSAR)
Vengez-vous sur moi seul, Atide est mon épouse. v.1370 (Acte 5, scène 3, RAMIRE)
Vengez-moi, vengez-vous de ses traîtres appas, v.1383 (Acte 5, scène 3, ZULIME)
Votre père est présent ; qu'il juge, et qu'il prononce. v.1390 (Acte 5, scène 3, ATIDE)
Ma main vous y replonge, et vous perce le coeur. v.1400 (Acte 5, scène 3, ATIDE)

NANINE (1749)

Je n'ai pas l'air d'un volage, je crois. v.19 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Votre promesse à ma foi vous engage ; v.25 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Vous différez, et qui diffère outrage. v.26 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Je veux, madame, une femme indulgente, v.69 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Me corriger sans prendre un ton caustique, v.73 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Pour corriger le levain de nos âmes, v.82 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
L'homme de bien, modeste avec courage, v.113 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Et la beauté spirituelle, sage, v.114 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Il faut au moins être bon gentilhomme. v.117 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Exigerait un plus haut caractère. v.125 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Vous êtes fou ; quoi ! Le public, l'usage ! ... v.129 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
L'usage est fait pour le mépris du sage ; v.130 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Le singe est né pour être imitateur, v.139 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Voilà parler en homme libre, en sage. v.141 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Allez ; aimez des filles de village, v.142 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Protégez Blaise. v.192 (Acte 1, scène 3, BLAISE)
Songez combien vous m'aviez protégée : v.245 (Acte 1, scène 5, NANINE)
Approchez-moi ce fauteuil... ah ! J'enrage... v.249 (Acte 1, scène 5, LA BARONNE)
Quel ouvrage ? v.250 (Acte 1, scène 5, LA BARONNE)
Vous établir ; jugez si je vous aime. v.274 (Acte 1, scène 5, LA BARONNE)
J'embrasse vos genoux ; v.299 (Acte 1, scène 5, NANINE)
Des sentiments plus dangereux pour moi v.307 (Acte 1, scène 5, NANINE)
Changeant, ingrat ; tout cela fait horreur. v.324 (Acte 1, scène 5, LA BARONNE)
C'est un danger, c'est peut-être un grand tort v.355 (Acte 1, scène 6, NANINE)
Des sièges, vite. v.359 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Nous nous vengeons autant qu'il est en nous. v.380 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
De la fortune il faut venger l'injure : v.437 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Vous m'outragez. v.445 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Puis vous irez chercher ces gens là-bas ; v.468 (Acte 1, scène 9, LE COMTE)
Aura l'argent que monseigneur me donne, v.470 (Acte 1, scène 9, GERMON)
Son caractère est fait pour plaire au sage ; v.477 (Acte 1, scène 9, LE COMTE)
Et sa belle âme a mon premier hommage : v.478 (Acte 1, scène 9, LE COMTE)
Holà ! Quelqu'un ! Qu'on vienne. Quoi ! Mes gens v.503 (Acte 2, scène 1, LE COMTE)
Germon ! Marin ! v.505 (Acte 2, scène 1, LE COMTE)
Six chevaux neufs, un nouvel équipage, v.513 (Acte 2, scène 1, LE COMTE)
Femme de chambre adroite, bonne, et sage ; v.514 (Acte 2, scène 1, LE COMTE)
Germon... v.538 (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Vous me voyez tremblante à vos genoux. v.576 (Acte 2, scène 3, NANINE)
Venger sur lui sa faute involontaire. v.601 (Acte 2, scène 3, NANINE)
Et je me trompe, ou pour vous j'envisage v.621 (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Un destin doux, un excellent ménage. v.622 (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Vous avez pris pitié de mon jeune âge ; v.649 (Acte 2, scène 3, NANINE)
Formé par vous, ce coeur est votre ouvrage ; v.650 (Acte 2, scène 3, NANINE)
Songez... v.663 (Acte 2, scène 3, NANINE)
Je songe à tout. v.663 (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Avant d'oser prendre un engagement. v.692 (Acte 2, scène 4, NANINE)
Tu vas souvent au village prochain, v.711 (Acte 2, scène 5, NANINE)
Pourrais-tu trouver dans ce village v.713 (Acte 2, scène 5, NANINE)
Non. Quel est ce visage ? v.714 (Acte 2, scène 5, BLAISE)
Mais sans délai, cet argent, cette lettre. v.718 (Acte 2, scène 5, NANINE)
Oh ! De l'argent ! v.719 (Acte 2, scène 5, BLAISE)
La bourse est pleine : ah ! Que d'argent comptant ! v.724 (Acte 2, scène 5, BLAISE)
D'où diable vient cet argent ? Quel message ! v.733 (Acte 2, scène 6, BLAISE)
Il nous aurait aidé dans le ménage. v.734 (Acte 2, scène 6, BLAISE)
Et ça vaut mieux que de l'argent, morgué ! v.736 (Acte 2, scène 6, BLAISE)
Avoir écrit, te charger d'un message ! v.745 (Acte 2, scène 6, LA BARONNE)
Donne, ou je romps soudain ton mariage : v.746 (Acte 2, scène 6, LA BARONNE)
Moi, j'ai l'argent, et je m'en vais payer v.752 (Acte 2, scène 6, BLAISE)
Et tout l'argent que le Comte vous donne, v.773 (Acte 2, scène 7, LA BARONNE)
Sage amoureux, philosophe sensible ; v.781 (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
Et que les gens dans un certain éclat v.824 (Acte 2, scène 10, LA BARONNE)
Réparons tout. Le plus sage, en sa vie, v.829 (Acte 2, scène 10, LE COMTE)
Ce n'est qu'un prompt hommage v.837 (Acte 2, scène 10, LA BARONNE)
Qui peut ici réparer mon outrage. v.838 (Acte 2, scène 10, LA BARONNE)
Eh bien, Germon ? v.886 (Acte 2, scène 12, LE COMTE)
Je me souviens qu'à l'âge de dix ans v.907 (Acte 2, scène 13, LA MARQUISE)
Quoi ! Seule, à pied, sans secours, sans argent ? v.915 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
Un vieux bonhomme à vos gens se présente : v.917 (Acte 2, scène 13, GERMON)
Il veut, dit-il, se mettre à vos genoux. v.920 (Acte 2, scène 13, GERMON)
Chasser Nanine, et faire un mariage v.925 (Acte 2, scène 13, LA MARQUISE)
Qui me déplaît ! Non, vous n'êtes pas sage. v.926 (Acte 2, scène 13, LA MARQUISE)
Quoi ! Pour jamais, et dans cet équipage ? v.955 (Acte 3, scène 1, GERMON)
L'obscurité fut mon premier partage. v.956 (Acte 3, scène 1, NANINE)
Quel changement ! Quoi ! Du matin au soir... v.957 (Acte 3, scène 1, GERMON)
De son pouvoir, et vous fait cet outrage : v.963 (Acte 3, scène 1, GERMON)
Jamais monsieur n'aurait eu ce courage. v.964 (Acte 3, scène 1, GERMON)
On est bien loin de me suivre... ah ! Germon ! v.985 (Acte 3, scène 1, NANINE)
Il fut pour moi trop dangereux... adieu... v.990 (Acte 3, scène 1, NANINE)
Germon, v.1014 (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
A-t-elle enfin, Germon, parlé de moi ? v.1022 (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Germon ! v.1028 (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Ce jeune Hombert est quelque amant, je gage, v.1039 (Acte 3, scène 2, GERMON)
Un beau garçon, le coq de son village. v.1040 (Acte 3, scène 2, GERMON)
Ce mariage est au moins convenable. v.1051 (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Ne changez rien à notre arrangement. v.1074 (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Ne se doit point charger de telle fille. v.1076 (Acte 3, scène 4, LA BARONNE)
À nos marchands ; j'ai bien fait mon message ; v.1091 (Acte 3, scène 5, MARIN)
Et vous aurez demain tout l'équipage. v.1092 (Acte 3, scène 5, MARIN)
Quel équipage ? v.1093 (Acte 3, scène 5, LA BARONNE)
Tout ce qu'on veut, quand on a de l'argent ! v.1106 (Acte 3, scène 5, MARIN)
Ce mariage a traîné bien longtemps. v.1109 (Acte 3, scène 5, LA BARONNE)
De rebuter ainsi les pauvres gens : v.1118 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
Qu'il faut pour eux avoir de l'indulgence, v.1120 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
Je ne veux point qu'on me parle à genoux ; v.1134 (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
N'appartient pas à des gens de sa sorte ; v.1144 (Acte 3, scène 6, LE PAYSAN)
Je suis venu dans le prochain village, v.1183 (Acte 3, scène 6, LE PAYSAN)
Mais plein de trouble et craignant son jeune âge, v.1184 (Acte 3, scène 6, LE PAYSAN)
Ouais, est-ce un songe ? Est-ce une fourberie ? v.1200 (Acte 3, scène 6, LA BARONNE)
Elle en a fait un respectable usage. v.1203 (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
C'est donc à vous qu'on a fait le message ? v.1204 (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Quel sentiment étrange est dans son coeur ? v.1230 (Acte 3, scène 6, LA BARONNE)
Que pour finir un procès dangereux : v.1246 (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Mais qu'elle est belle ! Et comme elle a l'air sage ! v.1279 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Ah ! La nature a mon premier hommage. v.1280 (Acte 3, scène 8, NANINE)
Si vous avez oublié cet outrage, v.1295 (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
Donnez-m'en donc le plus sûr témoignage : v.1296 (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
Je vous ai vue aux genoux de ma mère ; v.1303 (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
Étrangement, mon fils, clabaudera. v.1309 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
L'intérêt seul a fait cent mariages. v.1315 (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
Nous avons vu les hommes les plus sages v.1316 (Acte 3, scène 8, LE COMTE)

LE BRUTUS (1731)

Qui couvre de son camp les rivages du Tibre, v.7 (Acte 1, scène 1, BRUTUS)
Votre fils, il est vrai, vengeur de la patrie, v.19 (Acte 1, scène 1, VALÉRIUS)
De son coupable aspect qu'il purge nos frontières, v.27 (Acte 1, scène 1, VAL?RIUS)
Rome, n'écoute point leur séduisant langage : v.35 (Acte 1, scène 1, VAL?RIUS)
Tout art t'est étranger ; combattre est ton partage : v.36 (Acte 1, scène 1, VAL?RIUS)
Comme un premier hommage aux citoyens romains. v.42 (Acte 1, scène 1, BRUTUS)
Dans ce conseil sacré de sages ennemis, v.66 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Vous voyez quel orage éclate autour de vous ; v.85 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Mais vous, du nom romain vengeurs si redoutés, v.94 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Vous, qui jugez les rois, regardez où vous êtes. v.96 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Qui peut de vos serments vous dégager ? v.104 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Ces dieux qu'il outragea, ces droits qu'il a perdus. v.106 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Nous avons fait, Arons, en lui rendant hommage, v.107 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Serment d'obéissance et non point d'esclavage ; v.108 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Songez qu'en ce lieu même, à cet autel auguste, v.111 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Nous sommes leurs enfants ; leurs juges sont les dieux. v.126 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Trahir toutes les lois en voulant les venger, v.129 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Et renverser l'État au lieu de le changer. v.130 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Sons l'ombrage sacré du pouvoir monarchique. v.136 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Qu'il tient de sa nature, ou qu'il change à son choix. v.138 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Le sang qui regorgea sous ses mains meurtrières v.155 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Au nom de Porsenna, vengeur de sa querelle, v.175 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Que des Tarquins dans Rome épuisaient les largesses, v.184 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Ces pères des Romains, vengeurs de l'équité, v.189 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
À son sexe, à son âge, et surtout au malheur. v.202 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Ainsi puisse toujours, plein du même courage. v.219 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Mon sang, digne de vous, vous servir d'âge en âge ! v.220 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Dieux, protégez ainsi contre nos ennemis v.221 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Donne à l'homme un courage, inspire une grandeur, v.229 (Acte 1, scène 3, ARONS)
Sous le joug des Tarquins, la cour et l'esclavage v.231 (Acte 1, scène 3, ARONS)
Amollissaient leurs mours, énervaient leur courage ; v.232 (Acte 1, scène 3, ARONS)
Vont reprendre leur rage et s'élancer sur nous. v.238 (Acte 1, scène 3, ARONS)
Pour changer ses destins plus que ceux de l'empire : v.248 (Acte 1, scène 3, ALBIN)
Jugeant tous les mortels et ne craignant rien d'eux ? v.262 (Acte 1, scène 4, ARONS)
De notre liberté ces illustres vengeurs, v.269 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Parmi vos citoyens, en est-il d'assez sage v.275 (Acte 1, scène 4, ARONS)
Pour détester tout bas cet indigne esclavage ? v.276 (Acte 1, scène 4, ARONS)
De ce grand changement sont encore enivrés : v.278 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Sont faits pour ébranler ou changer les États. v.286 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Pour venger un tyran qui ne les connaît pas. v.294 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Et brisé sans pitié s'il devient dangereux. v.301 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Ils demandent un chef digne de leur courage, v.303 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Dont le nom seul impose à ce peuple volage ; v.304 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Un chef assez puissant pour obliger le roi, v.305 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Un chef assez hardi pour venger notre perte. v.308 (Acte 1, scène 4, MESSALA)
Vont former l'heureux piège où j'attends les Romains. v.342 (Acte 1, scène 4, ARONS)
Tu le sais, ton courage eut part à ma victoire. v.365 (Acte 2, scène 1, TITUS)
Trouvait de la grandeur à venger des ingrats ; v.368 (Acte 2, scène 1, TITUS)
Je rentrais dans mes droits, je sortais d'esclavage ; v.389 (Acte 2, scène 1, TITUS)
Le ciel a-t-il marqué ce terme à mon courage ? v.390 (Acte 2, scène 1, TITUS)
Le dépit, la vengeance, et la honte, et l'amour, v.395 (Acte 2, scène 1, TITUS)
Aurait pu gagner l'une, et se venger de l'autre. v.410 (Acte 2, scène 1, MESSALA)
Pardonnez : vous savez quel est son héritage ; v.421 (Acte 2, scène 1, MESSALA)
Son frère ne vit plus, Rome était son partage. v.422 (Acte 2, scène 1, MESSALA)
Je l'avoue, il est vrai, ce dangereux poison v.427 (Acte 2, scène 1, TITUS)
Souffrez qu'à la vertu rendant un juste hommage, v.437 (Acte 2, scène 2, ARONS)
J'admire en liberté ce généreux courage, v.438 (Acte 2, scène 2, ARONS)
Ce bras qui venge Rome, et soutient son pays v.439 (Acte 2, scène 2, ARONS)
Et que ce grand courage, ailleurs mieux employé, v.443 (Acte 2, scène 2, ARONS)
Je sais bien que la cour, Seigneur, a ses naufrages ; v.493 (Acte 2, scène 2, ARONS)
Mais ses jours sont plus beaux, son ciel a moins d'orages. v.494 (Acte 2, scène 2, ARONS)
Mais songez que lui-même éleva votre enfance. v.518 (Acte 2, scène 2, ARONS)
Moi, j'aurais pu !... mais non ; ministre dangereux, v.535 (Acte 2, scène 3, TITUS)
Vous ne voudrez jamais, abusant de son âge, v.581 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Tirer de ses erreurs un indigne avantage, v.582 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Non, non : le consulat n'est point fait pour son âge ; v.593 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
J'ai moi-même à mon fils refusé mon suffrage. v.594 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Plus il a fait pour eux, plus j'exige aujourd'hui. v.611 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Le flatter, c'est le perdre, et c'est outrager Rome. v.614 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Vous m'avez bien servi par tant de diligence. v.628 (Acte 3, scène 1, ARONS)
Avez-vous de Titus fléchi le fier courage ? v.651 (Acte 3, scène 2, ARONS)
Dans le parti des rois pensez-vous qu'il s'engage ? v.652 (Acte 3, scène 2, ARONS)
Le feu de son jeune âge et de ses passions, v.657 (Acte 3, scène 2, MESSALA)
Et Tullie, et le trône, offerts à son courage ? v.699 (Acte 3, scène 2, ARONS)
Le trône est un affront à sa vertu sauvage. v.700 (Acte 3, scène 2, MESSALA)
Dans l'agitation d'un si cruel orage, v.707 (Acte 3, scène 2, MESSALA)
Un moment quelquefois renverse un grand courage. v.708 (Acte 3, scène 2, MESSALA)
Dieux ! protégez mon père, et changez son destin ! v.730 (Acte 3, scène 3, TULLIE)
Un sceptre que je veux partager avec lui. v.734 (Acte 3, scène 3, TULLIE)
Vous, songez que Tarquin vous a donné la vie ; v.735 (Acte 3, scène 3, TULLIE)
Songez que mon destin va dépendre de vous. v.736 (Acte 3, scène 3, TULLIE)
Ne tendez point de piège à ma faible jeunesse. v.744 (Acte 3, scène 3, TULLIE)
Les refus du sénat ont aigri son courage : v.759 (Acte 3, scène 3, ARONS)
Il penche vers son prince : achevez cet ouvrage. v.760 (Acte 3, scène 3, ARONS)
Mes pleurs t'ont désarmé, tout change, et ta justice, v.772 (Acte 3, scène 4, TULLIE)
Va, dis-je... Cependant ce changement extrême... v.784 (Acte 3, scène 4, TULLIE)
Ce changement du sort où nous n'osions prétendre ? v.792 (Acte 3, scène 4, TULLIE)
Son vengeur pour époux, Brutus pour votre père : v.865 (Acte 3, scène 5, TITUS)
Tu m'aimes, venge-moi. v.879 (Acte 3, scène 5, TULLIE)
Souvenez-vous de Rome, et songez à Tarquin : v.895 (Acte 3, scène 6, BRUTUS)
La vengeance, l'empire, et l'objet de vos feux. v.931 (Acte 3, scène 7, MESSALA)
Messala, songez-vous que vous parlez à moi ? v.951 (Acte 3, scène 7, TITUS)
Et Tarquin, malgré vous, n'acceptera pour gendre v.960 (Acte 3, scène 7, MESSALA)
Songez qu'il est rempli d'un sénat détesté. v.983 (Acte 3, scène 8, MESSALA)
Je prétends que dans Rome elle reste en otage : v.1034 (Acte 4, scène 2, TITUS)
Dans quels soins votre amour vous engage ! v.1035 (Acte 4, scène 2, MESSALA)
Et que prétendez-vous par ce coup dangereux, v.1036 (Acte 4, scène 2, MESSALA)
Non, plutôt que je livre aux flammes, au carnage, v.1058 (Acte 4, scène 3, TITUS)
Ces murs, ces citoyens qu'a sauvés mon courage ; v.1059 (Acte 4, scène 3, TITUS)
Notre amour, mon hymen, mes jours en sont le gage : v.1066 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Je serai dans tes mains sa fille, son otage. v.1067 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Tes vains engagements, tes plaintes, tes injures ; v.1079 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Où tu m'oses trahir, et m'outrager comme eux, v.1096 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Je jure à tous les dieux qui vengent les parjures, v.1098 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Viens, Rome est en danger ; c'est en toi que j'espère. v.1152 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Avant l'âge où les lois permettent de l'attendre ? v.1172 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Donne ton sang à Rome, et n'en exige rien ; v.1177 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Que dis-je ? je te suis. Dans mon âge débile v.1183 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Les dieux ne m'ont donné qu'un courage inutile ; v.1184 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Vengeur du nom romain, libre encore, et sans roi. v.1186 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Messala les protège ; et, dans ce trouble extrême, v.1199 (Acte 4, scène 7, VALÉRIUS)
Encourager les bons, étonner les perfides. v.1208 (Acte 4, scène 7, BRUTUS)
Quels cours en nous voyant ne reprendront courage ? v.1211 (Acte 4, scène 7, BRUTUS)
Dieux ! Donnez-nous la mort plutôt que l'esclavage ! v.1212 (Acte 4, scène 7, BRUTUS)
Rentrait dès cette nuit, la vengeance à la main. v.1226 (Acte 5, scène 1, BRUTUS)
Plus tu les méconnais, plus nous les protégeons ; v.1293 (Acte 5, scène 2, BRUTUS)
Quel sombre et noir chagrin, couvrant votre visage, v.1303 (Acte 5, scène 3, BRUTUS)
De maux encor plus grands semble être le présage ? v.1304 (Acte 5, scène 3, BRUTUS)
Songez que vous êtes Brutus. v.1305 (Acte 5, scène 3, VALÉRIUS)
Ne suspendît de Rome ou fléchît la vengeance. v.1328 (Acte 5, scène 3, BRUTUS)
Dieux vengeurs de nos lois, vengeurs de mon pays, v.1330 (Acte 5, scène 4, BRUTUS)
Et contre votre ouvrage armez-vous mes enfants ? v.1334 (Acte 5, scène 4, BRUTUS)
C'est à vous à juger de son crime. v.1367 (Acte 5, scène 5, VALÉRIUS)
Le sénat indulgent vous remet ses destins : v.1385 (Acte 5, scène 6, PROCULUS)
Réponds donc à ton juge, opprobre de ma vie ! v.1395 (Acte 5, scène 7, BRUTUS)
Quoi ! Tant de perfidie avec tant de courage ! v.1415 (Acte 5, scène 7, BRUTUS)
De crimes, de vertus, quel horrible assemblage ! v.1416 (Acte 5, scène 7, BRUTUS)
Toutes les passions, la soif de la vengeance, v.1420 (Acte 5, scène 7, TITUS)
Mes pleurs, en te parlant, inondent ton visage : v.1447 (Acte 5, scène 7, BRUTUS)
Va, porte à ton supplice un plus mâle courage ; v.1448 (Acte 5, scène 7, BRUTUS)
Et que Rome t'admire en se vengeant de toi. v.1450 (Acte 5, scène 7, BRUTUS)
Songez qu'on nous prépare une attaque nouvelle : v.1455 (Acte 5, scène 8, BRUTUS)
Comme il eût dû mourir, en vengeant la patrie. v.1460 (Acte 5, scène 8, BRUTUS)

TANIS ET ZÉLIDE (1733)

Protégez-moi toujours contre mes oppresseurs ! v.2 (Acte 1, scène 1, ZÉLIDE)
Les mages de Memphis me poursuivent encore ; v.3 (Acte 1, scène 1, Z?LIDE)
Et de simples bergers sont mes seuls défenseurs. v.4 (Acte 1, scène 1, Z?LIDE)
C'est ici que Tanis a repoussé la rage v.5 (Acte 1, scène 1, Z?LIDE)
Que de parler de son courage. v.8 (Acte 1, scène 1, Z?LIDE)
Des mages de Memphis il brava la colère. v.13 (Acte 1, scène 1, PANOPE)
Mais de simples bergers pourront-ils à jamais v.26 (Acte 1, scène 1, PANOPE)
Demeurez, régnez sur nos rivages ; v.32 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
La nature a mis dans nos bocages v.34 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
L'innocence et le courage, v.40 (Acte 1, scène 2, BERGERE)
Sont la gloire et l'avantage v.42 (Acte 1, scène 2, BERGERE)
Demeurez, régnez sur ces rivages ; v.48 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
La nature a mis dans nos bocages v.50 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
Que ce séjour me plaît ! que Memphis est sauvage ! v.56 (Acte 1, scène 2, ZÉLIDE)
Près des murs de Memphis, et près de l'esclavage, v.58 (Acte 1, scène 2, Z?LIDE)
Que des mages sanglants, une cour homicide, v.78 (Acte 1, scène 3, TANIS)
Aux rivages du Nil ose-t-il retourner ? v.81 (Acte 1, scène 3, ZÉLIDE)
Nous ne ravageons point la terre ; v.84 (Acte 1, scène 3, TANIS)
Mais vous changez nos lois dès que vous paraissez. v.87 (Acte 1, scène 3, TANIS)
Et c'est en vous vengeant qu'il est doux de mourir. v.91 (Acte 1, scène 3, TANIS)
Tanis, et vous, bergers, allez, allez défendre v.94 (Acte 1, scène 4, PHANOR)
Vos passages qu'il faut garder. v.95 (Acte 1, scène 4, PHANOR)
Tiendrait un différent langage. v.105 (Acte 1, scène 4, PHANOR)
En tout temps mon courage v.106 (Acte 1, scène 4, TANIS)
Il faut ménager, il faut craindre v.119 (Acte 1, scène 5, ZÉLIDE)
Oui, vous encouragez sa téméraire ardeur. v.125 (Acte 1, scène 5, PHANOR)
Ô ciel ! qu'avec raison de ce fatal rivage v.132 (Acte 1, scène 5, PHANOR)
Pouvez-vous à ce point outrager mon courage ? v.134 (Acte 1, scène 5, PHANOR)
Si l'égaler à vous c'est vous faire un outrage, v.135 (Acte 1, scène 5, ZÉLIDE)
Je sens combien je l'aime à son nouveau danger. v.149 (Acte 1, scène 6, ZÉLIDE)
Je brûle de le partager. v.150 (Acte 1, scène 6, Z?LIDE)
Pourquoi ne régnez-vous qu'en ces heureux bocages ? v.165 (Acte 2, scène 1, LE PRÊTRE D'ISIS)
Ne punirez-vous point ces implacables mages, v.166 (Acte 2, scène 1, LE PR?TRE D'ISIS)
Sous les coups de votre vengeance ? v.171 (Acte 2, scène 1, LE PR?TRE D'ISIS)
Doux bergers, si craints dans les alarmes, v.174 (Acte 2, scène 1, LE CHOEUR DES BERGÈRES)
Doux bergers, si craints dans les alarmes, v.180 (Acte 2, scène 1, LE CHOEUR DES BERGÈRES)
Doux bergers, si craints dans les alarmes, v.190 (Acte 2, scène 1, LE CHOEUR DES BERGÈRES)
Venez, bergers, il en est temps ; v.192 (Acte 2, scène 1, LE PRÊTRE D'ISIS)
Osiris vous protège, il a conduit vos pas : v.216 (Acte 2, scène 2, CLEOFIS)
Où les mages donnent la loi ; v.224 (Acte 2, scène 3, ISIS_OSIRIS)
Pour braver les dangers, et voir la mort sans crainte, v.229 (Acte 2, scène 4, TANIS)
Mais pour mes tendres feux quel funeste présage ! v.231 (Acte 2, scène 4, TANIS)
Ô dieux ! dont Zélide est l'image, v.233 (Acte 2, scène 4, TANIS)
Je crains la céleste vengeance ; v.237 (Acte 2, scène 5, TANIS)
Un berger vous adore, et vous lui pardonnez ! v.243 (Acte 2, scène 5, TANIS)
Osiris que l'amour engage, v.274 (Acte 2, scène 5, TANIS_ZELIDE)
Dans cet obscur bocage, v.277 (Acte 2, scène 5, TANIS, ZELIDE)
Sous les lois d'un pasteur un vil amour vous range ! v.282 (Acte 2, scène 6, PHANOR)
Craignez au moins que je me venge. v.285 (Acte 2, scène 6, PHANOR)
Vous venger ! et de qui ? v.286 (Acte 2, scène 6, TANIS)
Les coeurs des bergers et des rois. v.294 (Acte 2, scène 6, ZÉLIDE)
Un berger tel que lui n'a rien dont je rougisse. v.295 (Acte 2, scène 6, Z?LIDE)
Ne vous défendra pas de ma rage inflexible ; v.301 (Acte 2, scène 6, PHANOR)
Exhaler en vain sa rage : v.326 (Acte 2, scène 8, TANIS)
Zélide est mon partage : v.327 (Acte 2, scène 8, TANIS)
Beaux lieux sans ornements, images de nos moeurs, v.334 (Acte 3, scène 1, TANIS)
Beaux lieux sans ornements, images de nos moeurs, v.347 (Acte 3, scène 1, TANIS)
Dans le prochain bocage orné par ses appas, v.359 (Acte 3, scène 2, BERGER)
Nos bergers parent sa tête v.361 (Acte 3, scène 2, BERGER)
Bientôt, selon l'usage établi parmi nous, v.371 (Acte 3, scène 2, BERGERE)
Ô fureur ! Ô vengeance ! v.387 (Acte 3, scène 3, TANIS)
Courons, amis, punissons cet outrage. v.389 (Acte 3, scène 3, TANIS)
Sur un vaisseau caché près du rivage v.390 (Acte 3, scène 3, CLEOFIS)
Ces implacables dieux, ces mages inhumains, v.400 (Acte 3, scène 3, TANIS)
Ces mages affreux dont les mains v.401 (Acte 3, scène 3, TANIS)
Nous allons tous chercher la mort ou la vengeance ; v.410 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
Vengeons l'Amour, vengeons l'innocence ; v.412 (Acte 3, scène 3, CLEOFIS)
Que vois-je ? quel heureux présage ? v.423 (Acte 3, scène 3, TANIS)
Dieux, dont la bonté m'encourage, v.425 (Acte 3, scène 3, TANIS)
Ministres de mes lois que ma vengeance anime, v.427 (Acte 4, scène 1, OROES)
Puisse du sang des rois le dangereux parti, v.429 (Acte 4, scène 1, OROES)
Qu'un sacrilège orgueil anima contre nous. v.435 (Acte 4, scène 1, OROES)
L'instrument de la vengeance ; v.438 (Acte 4, scène 1, CHOEUR-MAGES)
L'instrument de la vengeance ; v.446 (Acte 4, scène 1, CHOEUR)
Que vois-je ? quel danger ! quelle horreur nous menace ! v.452 (Acte 4, scène 1, OROES)
Un berger, un simple berger v.453 (Acte 4, scène 1, OROES)
Il dresse un autel étranger !... v.455 (Acte 4, scène 1, OROES)
Un dieu vengeur l'amène !... Un dieu vengeur nous chasse ! v.456 (Acte 4, scène 1, OROES)
Que la beauté, l'âge, et le rang, v.464 (Acte 4, scène 1, CHOEUR)
Vengez-moi, vengez-vous : prévenez le supplice v.484 (Acte 4, scène 3, PHANOR)
Rassemblons nos amis ; secondez mon courage, v.490 (Acte 4, scène 3, PHANOR)
Partagez ma honte et ma rage ; v.491 (Acte 4, scène 3, PHANOR)
Hâtez les vengeances du ciel v.495 (Acte 4, scène 4, ZÉLIDE)
Par vos sacrilèges horribles. v.496 (Acte 4, scène 4, Z?LIDE)
Arrêtez, arrêtez, ministres du carnage : v.498 (Acte 4, scène 5, TANIS)
La mort doit être mon partage ; v.500 (Acte 4, scène 5, TANIS)
Ô prodige d'amour ! ô comble de l'effroi v.505 (Acte 4, scène 5, ZÉLIDE)
Qu'on le charge de fers : v.520 (Acte 4, scène 6, OROES)
Prenez ce fer sacré. Dieux ! quel affreux prodige ! v.525 (Acte 4, scène 6, OROES)
Ton dieu m'impose en vain par ce nouveau prestige ; v.527 (Acte 4, scène 6, OROES)
Amis, suivez mes pas, et vengeons l'innocence. v.530 (Acte 4, scène 6, PHANOR)
Vous, marchez, combattez, et vengez les autels. v.533 (Acte 4, scène 6, OROES)
Ô prodige inutile ! Ô douloureuses peines ! v.534 (Acte 4, scène 7, TANIS)
Cédez, tombez, mourez, sacrilèges coupables ; v.538 (Acte 4, scène 7, CHOEUR)
Quel mélange inouï de douceurs et d'alarmes ! v.542 (Acte 4, scène 7, TANIS)
Protègent vos tendres amours. v.546 (Acte 4, scène 7, CHOEUR)
Ils étendent leur bras vengeur. v.556 (Acte 4, scène 7, TANIS)
Dieux bienfaisants, achevez votre ouvrage ; v.557 (Acte 4, scène 7, TANIS_ZELIDE)
Le barbare qui vous outrage. v.560 (Acte 4, scène 7, TANIS, ZELIDE)
Mais ces mages sanglants sont maîtres de vos jours ; v.578 (Acte 5, scène 1, ZÉLIDE)
Nos chaînes vont tomber ; tout va changer de face. v.580 (Acte 5, scène 1, TANIS)
Quoi ! Les dieux à ce point voudraient nous protéger ! v.581 (Acte 5, scène 1, ZÉLIDE)
Moi, fuir, quand je puis vous venger ! v.582 (Acte 5, scène 1, TANIS)
Dérobez-vous à ces mages sanglants : v.584 (Acte 5, scène 1, ZÉLIDE)
L'Égypte va changer et de dieux et de maîtres. v.601 (Acte 5, scène 1, TANIS)
Un si grand changement est digne de vos mains. v.602 (Acte 5, scène 1, ZÉLIDE)
Mais je vois avancer ces mages inflexibles. v.603 (Acte 5, scène 1, Z?LIDE)
Art terrible et divin, déployez vos prodiges ; v.616 (Acte 5, scène 2, OROES)
Confondez ces nouveaux prestiges ! v.617 (Acte 5, scène 2, OROES)
Vous, qui venez venger Zélide, v.640 (Acte 5, scène 3, TANIS)
Tout est l'ouvrage de l'Amour. v.654 (Acte 5, scène 3, TANIS)

L'INDISCRET (1725)

Vous ne connaissez pas ce dangereux séjour ; v.8 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMIE)
L'impression demeure. En vain, croissant en âge, v.17 (Acte 1, scène 1, EUPH?MIE)
On change de conduite, on prend un air plus sage, v.18 (Acte 1, scène 1, EUPH?MIE)
Connaissez donc le monde, et songez qu'aujourd'hui v.23 (Acte 1, scène 1, EUPH?MIE)
Vous êtes indiscret : ma trop longue indulgence v.29 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMIE)
Dans un âge plus mur il cause ma frayeur. v.31 (Acte 1, scène 1, EUPH?MIE)
Jeune, charmante, riche, aussi sage qu'aimable ; v.62 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
C'est Hortense. À ce nom jugez de mon bonheur ; v.63 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Jugez, s'il était su, de la vive douleur v.64 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Songez au vrai bonheur qui vient s'offrir à vous : v.76 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMIE)
Ménager son esprit. v.82 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMIE)
Mais jusque dans ses goûts elle a de la sagesse, v.86 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMIE)
Mais sans troubler en rien la douceur du ménage, v.133 (Acte 1, scène 2, DAMIS)
Sans être soupçonné, sans paraître volage ; v.134 (Acte 1, scène 2, DAMIS)
Et mangeant en six mois la moitié de son bien, v.135 (Acte 1, scène 2, DAMIS)
Oh ! nous n'exigeons point de telle confidence. v.231 (Acte 1, scène 6, TRASIMON)
Et je l'épouserai pour vous faire enrager. v.265 (Acte 1, scène 6, DAMIS)
Ah ! plus cruellement pouvait-on m'outrager ? v.266 (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
D'un rival imprudent dérangeons les desseins ; v.350 (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Croyez-vous me charger d'une facile affaire ? v.355 (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Il est sage, discret, honnête homme, sincère ; v.379 (Acte 1, scène 10, HORTENSE)
Et juger, si je puis, de lui sans passion. v.402 (Acte 1, scène 10, HORTENSE)
Je verrai dans ce lieu la beauté qui m'engage. v.415 (Acte 1, scène 12, DAMIS)
C'est Damis. Je suis pris. Ne perdons point courage. v.416 (Acte 1, scène 12, PASQUIN)
Quel changement ! Quel prix de l'amour le plus tendre ! v.420 (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Alors que l'on m'outrage ; et qu'on aime Julie ! v.474 (Acte 1, scène 13, HORTENSE)
Il se met à genoux ; il reçoit des mépris. v.511 (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Monsieur, protégez-nous. v.524 (Acte 1, scène 17, PASQUIN)
Qui du moins de mon front cachera la rougeur : v.560 (Acte 1, scène 18, HORTENSE)
Non, ne me cachez point ce visage adorable, v.590 (Acte 1, scène 20, DAMIS)
Aux manèges de cour toujours inaccessible, v.622 (Acte 1, scène 20, HORTENSE)
Qui, sage en sa conduite, évitât les éclats, v.624 (Acte 1, scène 20, HORTENSE)
Je vous l'avais bien dit que je la rendrais sage. v.661 (Acte 1, scène 21, TRASIMON)
C'est moi seul, Mons Damis, qui fais ce mariage. v.662 (Acte 1, scène 21, TRASIMON)

LA FÊTE DE BELLÉBAT (1801)

Qu'il est permis de manger votre éclanche. (i) v.46 (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
Quelques gens nous ont dit v.109 (Acte 1, scène 2, UN HABITANT)
Frère i'redon n'est plus ; Diogene, Alexandre, v.124 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Connais bien toutes les charges ; v.286 (Acte 1, scène 2, LES HABITANTS DE BELLÉBAT)
Il faut des épaules larges, v.287 (Acte 1, scène 2, LES HABITANTS DE BELL?BAT)
Menaçait d'un grand tapage ; v.301 (Acte 1, scène 2, LE CORYPHÉE)
Il enivra le village, v.302 (Acte 1, scène 2, LE CORYPH?E)
Quand l'orage était bien fort, v.305 (Acte 1, scène 2, LE CORYPHÉE)
Quand l'orage, etc. v.309 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Un coeur sauvage v.329 (Acte 1, scène 2, LES JEUNES FILLES)
Fille trop sage v.331 (Acte 1, scène 2, LES JEUNES FILLES)
Billy, nouveau Mentor bien plus sage qu'austère v.357 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
La louange à vos yeux n'eut jamais rien de doux ; v.369 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Lorsque vous ne songez qu'à cacher leurs mérites, v.382 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Vous êtes, cher de Baye, au printemps de votre âge ; v.402 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Vous promettez beaucoup, vous tiendrez davantage. v.403 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Partagez avec moi ce brin de ma couronne ; v.421 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
De ne le partager jamais avec personne. v.424 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Doux, sage, ingénieux, agréable Delaistre, v.446 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)

MARIAMNE (1724)

Hérode à l'esclavage était abandonné ; v.12 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Rentrant dans ses États suivi de la vengeance ; v.26 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Elle nous outragea, je l'ai trop offensée ; v.41 (Acte 1, scène 1, SALOME)
Mais songez que dans Rome, éloigné de sa vue, v.61 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Et ses trompeurs appas sont toujours dangereux. v.64 (Acte 1, scène 1, SALOME)
Il sait penser en sage et gouverner en prince : v.82 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Lui, dont l'esprit rigide et la sagesse austère v.90 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Croyez qu'avec la reine il est d'intelligence. v.94 (Acte 1, scène 1, SALOME)
Recherche imprudemment le funeste avantage v.105 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
D'enlever un amant qui sous vos lois s'engage ! v.106 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
D'ailleurs vous connaissez cette cour orageuse ; v.145 (Acte 1, scène 2, SOHEME)
À tout engagement, et surtout à l'amour. v.168 (Acte 1, scène 2, SOHEME)
Se pare arrogamment du nom de la sagesse. v.178 (Acte 1, scène 2, SALOME)
De votre changement mon âme est peu frappée ; v.182 (Acte 1, scène 2, SALOME)
Les orages passés ont indigné vos yeux, v.184 (Acte 1, scène 2, SALOME)
Il se plaît à venger la vertu qu'on opprime v.206 (Acte 1, scène 3, AMMON)
Toujours armé, toujours prompt à la protéger, v.227 (Acte 1, scène 3, SOHEME)
Et surtout à ses yeux dérobant son danger. v.228 (Acte 1, scène 3, SOHEME)
J'ai voulu la venger, et non pas la séduire. v.234 (Acte 1, scène 3, SOHEME)
Préférant mon partage au plus beau diadème, v.249 (Acte 1, scène 3, SOHEME)
De Mariamne encore écartez cet orage ! v.269 (Acte 1, scène 4, SOHEME)
Conservez, protégez votre plus digne ouvrage ! v.270 (Acte 1, scène 4, SOHEME)
Vous seule aurez fait naître et le calme et l'orage : v.279 (Acte 2, scène 1, MAZAEL)
Divisez pour régner, c'est là votre partage. v.280 (Acte 2, scène 1, MAZAEL)
Sous ses coups passagers il faut courber la tête. v.296 (Acte 2, scène 1, MAZAEL)
Le temps peut tout changer. v.297 (Acte 2, scène 1, MAZAEL)
Trop vains soulagements ! v.297 (Acte 2, scène 1, SALOME)
Je viens auprès de vous partager votre joie : v.324 (Acte 2, scène 2, SALOME)
Jugeant de moi par vous, vous me craignez peut-être ; v.339 (Acte 2, scène 2, MARIAMNE)
Vos excuses pour moi sont un nouvel outrage : v.355 (Acte 2, scène 2, MARIAMNE)
Obéissez au roi, voilà votre partage : v.356 (Acte 2, scène 2, MARIAMNE)
Ménager un peu plus la soeur de votre maître. v.368 (Acte 2, scène 2, SALOME)
La vengeance d'Hérode, un moment suspendue, v.375 (Acte 2, scène 3, ELISE)
La vertu sans prudence, hélas est dangereuse. v.391 (Acte 2, scène 3, ELISE)
Ce coeur, indépendant des outrages du sort, v.421 (Acte 2, scène 4, NARBAS)
Si la terre avec joie embrasse ses genoux, v.465 (Acte 2, scène 4, NARBAS)
Au danger de mes fils, au sort, dont les rigueurs v.469 (Acte 2, scène 4, MARIAMNE)
Lorsque Hérode attendait le trône ou l'esclavage, v.483 (Acte 2, scène 5, MARIAMNE)
Moi-même des Romains j'ai brigué le suffrage ; v.484 (Acte 2, scène 5, MARIAMNE)
Chercher parmi l'effroi, la guerre et les ravages, v.495 (Acte 2, scène 5, MARIAMNE)
Un port aux mêmes lieux d'où partaient les orages. v.496 (Acte 2, scène 5, MARIAMNE)
Du haut du Capitole il juge tous les rois, v.501 (Acte 2, scène 5, MARIAMNE)
Songez que mon respect égale ma tendresse. v.528 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Adorer vos vertus, vous venger, et mourir. v.530 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
D'un tyran soupçonneux je crains peu la vengeance ; v.560 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Du péril qui vous presse, et non de mon danger. v.573 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Avec votre tyran rien n'est à ménager : v.574 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Il est roi, je le sais ; mais César est son juge. v.575 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Tout vous menace ici, Rome est votre refuge ; v.576 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Mais songez que Sohême, en vous offrant ses voeux, v.577 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Salome, qui ménage un reste de crédit, v.587 (Acte 3, scène 1, NARBAS)
Déjà par ses conseils assiège son esprit. v.588 (Acte 3, scène 1, NARBAS)
Qui, sage courtisan d'un roi plein de fureur, v.595 (Acte 3, scène 1, SOHEME)
Protégez, conservez une auguste famille ; v.609 (Acte 3, scène 1, NARBAS)
Des serviteurs des rois sage et parfait modèle, v.621 (Acte 3, scène 1, SOHEME)
Le cruel peut d'un coup assurer sa vengeance. v.626 (Acte 3, scène 2, SOHEME)
De venger sa vertu ?... Mais je vois Idamas. v.632 (Acte 3, scène 2, SOHEME)
Ami, j'épargne au roi de frivoles hommages, v.633 (Acte 3, scène 3, SOHEME)
De l'amitié des grands importuns témoignages, v.634 (Acte 3, scène 3, SOHEME)
La reine est en danger : Ammon, suivez mes pas ; v.668 (Acte 3, scène 3, SOHEME)
Quels orages nouveaux ! quel trouble je prévoi ! v.675 (Acte 3, scène 3, IDAMAS)
Puissant Dieu des Hébreux, changez le coeur du roi ! v.676 (Acte 3, scène 3, IDAMAS)
Vous, ce roi fortuné, si sage en ses desseins ! v.687 (Acte 3, scène 4, MAZAEL)
Songez, seigneur, songez à ces noms pleins de gloire v.689 (Acte 3, scène 4, MAZAEL)
Songez que près d'Auguste, appelé par son choix, v.691 (Acte 3, scène 4, MAZAEL)
Ce changement soudain, cette douleur mortelle, v.725 (Acte 3, scène 4, HÉRODE)
Vos respects dangereux nourrissent sa fierté. v.735 (Acte 3, scène 4, MAZAEL)
Ses mépris outrageants, sa superbe colère, v.741 (Acte 3, scène 4, MAZAEL)
Le dangereux Hircan vous eût toujours trahi : v.744 (Acte 3, scène 4, MAZAEL)
Je les partage tous ; mais je suis étonnée v.802 (Acte 3, scène 5, SALOME)
La vengeance et la haine ont versé leur poison ; v.812 (Acte 3, scène 5, HÉRODE)
N'avoir plus sur les siens de vengeances à prendre, v.821 (Acte 3, scène 5, HÉRODE)
De son coeur outragé les vengeances faciles ? v.842 (Acte 3, scène 5, SALOME)
Ces flambeaux de discorde, et la honte et la rage, v.873 (Acte 3, scène 5, HÉRODE)
Qui de mon coeur jaloux sont l'horrible partage ? v.874 (Acte 3, scène 5, H?RODE)
Le sang que doit verser ma vengeance nouvelle ; v.882 (Acte 3, scène 5, HÉRODE)
Poursuivez votre ouvrage, achevez mon malheur. v.883 (Acte 3, scène 5, H?RODE)
Songe que cette main t'en punira peut-être. v.886 (Acte 3, scène 5, HÉRODE)
Surprenons l'infidèle ; et vous allez juger v.899 (Acte 3, scène 6, HÉRODE)
S'il est encore Hérode, et s'il sait se venger. v.900 (Acte 3, scène 6, H?RODE)
Dans ces sombres chagrins qui peut donc vous plonger ? v.903 (Acte 4, scène 1, MAZAEL)
Madame, en se vengeant, le roi va vous venger : v.904 (Acte 4, scène 1, MAZAEL)
Ses fils baignés de pleurs, embrassant ses genoux, v.911 (Acte 4, scène 1, MAZAEL)
Forcé de se venger d'une épouse adultère, v.922 (Acte 4, scène 1, SALOME)
J'ai deux fois en un jour vu changer mon destin ; v.928 (Acte 4, scène 1, SALOME)
Seigneur, votre vengeance est-elle en sûreté ? v.932 (Acte 4, scène 2, SALOME)
D'un roi clément et sage irritant la colère, v.934 (Acte 4, scène 2, MAZAEL)
Non, ne vous vengez point, mais veillez sur vous-même ; v.937 (Acte 4, scène 2, MAZAEL)
Ménagez, croyez-moi, des moments précieux ; v.967 (Acte 4, scène 2, MAZAEL)
Saisissez, achevez une vengeance aisée. v.970 (Acte 4, scène 2, MAZAEL)
Loin de ces tristes lieux, témoins de votre outrage, v.973 (Acte 4, scène 2, SALOME)
Fuyez de tant d'affronts la douloureuse image. v.974 (Acte 4, scène 2, SALOME)
Je vois pour qui Sohême ainsi vous outrageait, v.976 (Acte 4, scène 2, HÉRODE)
Laissez mes intérêts ; songez à votre offense. v.977 (Acte 4, scène 2, SALOME)
Tu prétends te venger ! pourquoi vit-elle encore ? v.1006 (Acte 4, scène 3, HÉRODE)
Oui, je me vengerai, vous serez satisfaite : v.1025 (Acte 4, scène 4, HÉRODE)
Indulgent pour vous seule, oubliait le passé, v.1028 (Acte 4, scène 4, H?RODE)
Songez à tous ces rois dont je tiens la naissance, v.1038 (Acte 4, scène 4, MARIAMNE)
Déguiser ses douleurs et ménager un maître, v.1074 (Acte 4, scène 4, MARIAMNE)
Dont l'éclat dangereux enfla ma vanité, v.1158 (Acte 5, scène 1, MARIAMNE)
Je ne demande point ton aide ou ta vengeance ; v.1168 (Acte 5, scène 1, MARIAMNE)
Que le mensonge impur n'ose plus m'outrager. v.1173 (Acte 5, scène 1, MARIAMNE)
Honorer la vertu, c'est assez la venger. v.1174 (Acte 5, scène 1, MARIAMNE)
D'un instant précieux saisissez l'avantage ; v.1187 (Acte 5, scène 2, SOHEME)
Mettez ce front auguste à l'abri de l'orage : v.1188 (Acte 5, scène 2, SOHEME)
Cet appui dangereux que vous venez m'offrir. v.1194 (Acte 5, scène 2, MARIAMNE)
Je vais donc, malgré vous, servir votre vengeance : v.1204 (Acte 5, scène 2, SOHEME)
N'arrêtez plus mes pas ; vengez-vous d'un barbare : v.1212 (Acte 5, scène 2, SOHEME)
Ô courage ! Ô constance ! Ô coeur inébranlable ! v.1219 (Acte 5, scène 2, SOHEME)
Madame, avec courage il faut vaincre ou périr. v.1245 (Acte 5, scène 4, NARBAS)
Le vrai courage est de savoir souffrir, v.1246 (Acte 5, scène 4, MARIAMNE)
Si j'avais un moment souhaité ma vengeance, v.1251 (Acte 5, scène 4, MARIAMNE)
Je fuyais ce matin sa vengeance cruelle ; v.1259 (Acte 5, scène 4, MARIAMNE)
Ses crimes m'exilaient, son danger me rappelle. v.1260 (Acte 5, scène 4, MARIAMNE)
De la coupable enfin je vais prendre vengeance. v.1276 (Acte 5, scène 6, HÉRODE)
Votre vengeance, hélas ! sera trop bien servie. v.1288 (Acte 5, scène 6, IDAMAS)
Que l'on me venge. Allons, il n'y faut plus penser. v.1290 (Acte 5, scène 6, HÉRODE)
De ses sens il a perdu l'usage ; v.1355 (Acte 5, scène 7, NARBAS)
Quel funeste nuage v.1356 (Acte 5, scène 7, HÉRODE)

LE FANATISME (1753)

Qui ? Moi, baisser les yeux devant ses faux prodiges ! v.1 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Moi, de ce fanatique encenser les prestiges ! v.2 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Sans lasser Mahomet, irrite sa vengeance. v.10 (Acte 1, scène 1, PHANOR)
La paix avec ce traître ! Ah ! Peuple sans courage, v.33 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
N'en attendez jamais qu'un horrible esclavage : v.34 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Allez, portez en pompe, et servez à genoux v.35 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Et moi, jusqu'en son camp j'ai porté le carnage ; v.41 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
La mort de son fils même honora mon courage. v.42 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Ah ! Quel triste courage, v.53 (Acte 1, scène 1, PHANOR)
Quand vous touchez au port, vous expose au naufrage ? v.54 (Acte 1, scène 1, PHANOR)
Semble un ange de paix descendu parmi nous, v.59 (Acte 1, scène 1, PHANOR)
Lorsque son bras enchaîne et ravage la terre, v.66 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Ce n'est pas qu'à mon âge, aux bornes de ma vie, v.69 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Arrache de nos voeux l'hommage involontaire ; v.74 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Elle vient, et son front, siège de la candeur, v.87 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Votre âge, vos beautés, votre aimable innocence. v.93 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
J'entends : vous espérez partager quelque jour v.119 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
Tout nous est étranger, hors le dieu que je sers. v.132 (Acte 1, scène 2, PALMIRE)
Tout vous est étranger ! Cet état peut-il plaire ? v.133 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
Étrange aveuglement des malheureux mortels ! v.147 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
Qui vengea son pays ? v.170 (Acte 1, scène 3, ZOPIRE)
De la paix à nos chefs a présenté le gage. v.173 (Acte 1, scène 3, PHANOR)
On lui parle ; il demande, il reçoit un otage. v.174 (Acte 1, scène 3, PHANOR)
Image de ces dieux, nous prêtez leur lumière, v.182 (Acte 1, scène 3, ZOPIRE)
Le prophète d'un dieu, par pitié pour ton âge, v.193 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Pour tes malheurs passés, surtout pour ton courage, v.194 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Et vous, qui vous chargez des volontés d'un traître, v.201 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Juge ainsi du mérite, et pèse les humains v.207 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Bannis toute imposture, et d'un coup d'oeil plus sage v.225 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Regarde ce prophète à qui tu rends hommage ; v.226 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Sers-toi de ta raison, juge avec moi ton maître : v.230 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Qui, sous le vain appât d'un songe ridicule, v.233 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Trop léger châtiment qui l'enhardit au crime. v.237 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Pour changer l'univers à ses pieds consterné ; v.252 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Ouvre les yeux, Zopire, et change ainsi que moi ; v.260 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Partage nos grandeurs au lieu de t'y soustraire ; v.273 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Le grand art qu'il possède est l'art de la vengeance. v.286 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Partage avec lui-même, et donne à tes tribus v.295 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Tu me parles toujours comme un juge implacable, v.305 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Ménage sa puissance, et respecte sa gloire. v.310 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Des murs où je suis né le siège se prépare ; v.314 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Mais puisqu'un vil sénat insolemment partage v.321 (Acte 1, scène 4, OMAR)
De ton gouvernement le fragile avantage, v.322 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Au dieu persécuteur, effroi du genre humain, v.327 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Accusaient la lenteur des jours de la vengeance ! v.348 (Acte 2, scène 1, SÉIDE)
Cette heure de carnage, où, de sang enivré, v.350 (Acte 2, scène 1, S?IDE)
Ont fait entrer Omar en ce lieu d'esclavage ; v.355 (Acte 2, scène 1, S?IDE)
Je l'apprends, et j'y vole. On demande un otage ; v.356 (Acte 2, scène 1, S?IDE)
Il vient vous protéger, mais surtout vous instruire : v.400 (Acte 2, scène 2, OMAR)
Plus d'un juge à ma voix a paru s'émouvoir ; v.402 (Acte 2, scène 2, OMAR)
Vomit en vain les feux de sa rage expirante. v.420 (Acte 2, scène 2, OMAR)
D'un siège encor douteux la lenteur ordinaire v.451 (Acte 2, scène 4, MAHOMET)
Juge si je dois l'être. v.491 (Acte 2, scène 4, MAHOMET)
J'ai nourri dans mon sein ces serpents dangereux ; v.497 (Acte 2, scène 4, MAHOMET)
Déjà sans se connaître ils m'outragent tous deux. v.498 (Acte 2, scène 4, MAHOMET)
Le vigilant Hercide assiège cette porte. v.504 (Acte 2, scène 4, MAHOMET)
Assemblage inouï de mensonge et d'audace, v.520 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Je viens après mille ans changer ces lois grossières : v.555 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
De la terre à ton gré prétend changer la face ! v.564 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Tu veux, en apportant le carnage et l'effroi, v.565 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Tu ravages le monde, et tu prétends l'instruire. v.567 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Si la nuit du mensonge a pu nous égarer, v.569 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Eh quoi ! Tout factieux qui pense avec courage v.575 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Doit donner aux mortels un nouvel esclavage ? v.576 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Énerve le courage, et rend l'homme stupide ; v.583 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Nous amis ! Nous, cruel ! Ah ! Quel nouveau prestige ! v.599 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Connais-tu quelque dieu qui fasse un tel prodige ? v.600 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Je te rendrai ton fils, et je serai ton gendre. v.631 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Otage de Zopire, il peut seul aujourd'hui v.661 (Acte 2, scène 6, OMAR)
L'aborder en secret, et te venger de lui. v.662 (Acte 2, scène 6, OMAR)
Ils sont tous dans cet âge où la maturité v.665 (Acte 2, scène 6, OMAR)
Il faut un coeur plus simple, aveugle avec courage, v.667 (Acte 2, scène 6, OMAR)
Un esprit amoureux de son propre esclavage : v.668 (Acte 2, scène 6, OMAR)
La cendre de mon fils me crie encor vengeance : v.676 (Acte 2, scène 6, MAHOMET)
Ce matin, comme otage à ses yeux présenté, v.705 (Acte 3, scène 1, SÉIDE)
Me cachât de son coeur les replis dangereux ; v.710 (Acte 3, scène 1, S?IDE)
Quel prodige inouï ! Votre âme est interdite ; v.748 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Devançant la raison, croissant avec notre âge, v.771 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Du ciel, qui conduit tout, fut le secret ouvrage. v.772 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Dieu ne saurait changer : pourrait-il aujourd'hui v.774 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Esclave de vos lois, soumise, à vos genoux, v.782 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Je cours à vous servir encourager son âme. v.803 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Ma vengeance, mes feux, ma loi, ma sûreté, v.825 (Acte 3, scène 5, MAHOMET)
Tout le veut ; mais crois-tu que son jeune courage, v.827 (Acte 3, scène 5, MAHOMET)
Nourri du fanatisme, en ait toute la rage ? v.828 (Acte 3, scène 5, MAHOMET)
Il faut venger son culte, il faut venger dieu même. v.840 (Acte 3, scène 6, MAHOMET)
Un mortel venger dieu ! v.845 (Acte 3, scène 6, SÉIDE)
Ah ! Sans doute ce dieu, dont vous êtes l'image, v.847 (Acte 3, scène 6, SÉIDE)
Va d'un combat illustre honorer mon courage. v.848 (Acte 3, scène 6, S?IDE)
Par l'ange de la mort, et le dieu des armées. v.852 (Acte 3, scène 6, MAHOMET)
On devient sacrilège alors qu'on délibère. v.860 (Acte 3, scène 6, MAHOMET)
Pour juger par eux-mêmes, et pour voir par leurs yeux ! v.862 (Acte 3, scène 6, MAHOMET)
Et quand ce dieu par vous veut venger son injure, v.876 (Acte 3, scène 6, MAHOMET)
Lâche et faible instrument des vengeances suprêmes, v.883 (Acte 3, scène 6, MAHOMET)
Immoler un vieillard de qui je suis l'otage, v.891 (Acte 3, scène 7, SÉIDE)
Sans armes, sans défense, appesanti par l'âge ! v.892 (Acte 3, scène 7, S?IDE)
Ange de Mahomet, ange exterminateur, v.901 (Acte 3, scène 7, S?IDE)
Otage infortuné, que le sort m'a remis, v.905 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
La trêve a suspendu le moment du carnage ; v.907 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
Ce torrent retenu peut s'ouvrir un passage : v.908 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
A frémi des dangers assemblés près de toi. v.910 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
Que de me protéger, de veiller sur ma vie ? v.916 (Acte 3, scène 8, SÉIDE)
Que ce langage est cher à mon coeur combattu ! v.925 (Acte 3, scène 8, SÉIDE)
Tient ton coeur innocent dans le piège engagé. v.934 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
Son âge, sa candeur, ont surpris ma tendresse. v.940 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
Ô serments ! Ô Palmire ! Ô vous, dieu des vengeances ! v.963 (Acte 3, scène 8, SÉIDE)
Ta gloire est en danger, ta tombe est entr'ouverte. v.1002 (Acte 4, scène 1, OMAR)
Je sais comme on écarte un témoin dangereux. v.1011 (Acte 4, scène 1, MAHOMET)
Qu'un prêtre sans remords égorge sa victime, v.1074 (Acte 4, scène 3, SÉIDE)
De sentiments confus une foule m'assiège : v.1093 (Acte 4, scène 3, S?IDE)
Je crains d'être barbare, ou d'être sacrilège. v.1094 (Acte 4, scène 3, S?IDE)
J'en verse encor des pleurs de douleur et de rage. v.1097 (Acte 4, scène 3, S?IDE)
Vous me voyez, Palmire, en proie à cet orage, v.1098 (Acte 4, scène 3, S?IDE)
Nageant dans le reflux des contrariétés, v.1099 (Acte 4, scène 3, S?IDE)
Si dieu même en tes mains a remis sa vengeance, v.1114 (Acte 4, scène 3, PALMIRE)
S'il exige le sang que ta bouche a promis... v.1115 (Acte 4, scène 3, PALMIRE)
Si le ciel veut un meurtre, est-ce à moi d'en juger ? v.1167 (Acte 4, scène 4, PALMIRE)
Est-ce à moi de m'en plaindre, et de l'interroger ? v.1168 (Acte 4, scène 4, PALMIRE)
Je sens que mes genoux s'affaissent. v.1181 (Acte 4, scène 4, SÉIDE)
Fuyons vers Mahomet qui doit nous protéger : v.1195 (Acte 4, scène 4, PALMIRE)
Près de ce corps sanglant vous êtes en danger. v.1196 (Acte 4, scène 4, PALMIRE)
Palmire, à genoux, arrêtant le bras de Séide. v.1249 (Acte 4, scène 5, SÉIDE)
Ah, mon père ! Ah, seigneur ! Plongez-le dans mon sein. v.1250 (Acte 4, scène 5, S?IDE)
Vengez-vous, vengez-moi ; mais ne vous perdez pas. v.1262 (Acte 4, scène 5, ZOPIRE)
Me punir, vous venger. v.1271 (Acte 4, scène 5, SÉIDE)
Mahomet n'est venu que pour venger les lois. v.1273 (Acte 4, scène 6, OMAR)
Mahomet vous protège, et son juste courroux, v.1281 (Acte 4, scène 6, OMAR)
Là, nous en gémissons ; nous promettons vengeance : v.1299 (Acte 5, scène 1, OMAR)
N'est qu'un bruit passager de flots après l'orage, v.1303 (Acte 5, scène 1, OMAR)
Dont le courroux mourant frappe encor le rivage v.1304 (Acte 5, scène 1, OMAR)
J'ai détruit l'instrument qu'employa ta vengeance. v.1316 (Acte 5, scène 1, OMAR)
Ne songez plus qu'au vôtre ; et si vous m'êtes chère, v.1343 (Acte 5, scène 2, MAHOMET)
Bourreau de tous les miens, va, ce dernier outrage v.1355 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Manquait à ma misère, et manquait à ta rage. v.1356 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Le voile est déchiré, la vengeance s'apprête. v.1364 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Leurs bras vont à ta rage arracher l'innocence. v.1368 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Voir mourir tous les tiens, et nager dans leur sang ! v.1370 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Que l'enfer, que ces lieux de douleur et de rage, v.1379 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Pour toi seul préparés, soient ton juste partage ! v.1380 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
L'hommage, les serments, et les voeux que je fais ! v.1382 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Les excite à venger ce déplorable reste. v.1392 (Acte 5, scène 3, OMAR)
La douleur le ranime, et la rage le guide. v.1396 (Acte 5, scène 3, OMAR)
Il semble respirer pour se venger de toi. v.1397 (Acte 5, scène 3, OMAR)
On n'entend que les cris de mort et de vengeance. v.1403 (Acte 5, scène 3, OMAR)
Qui contre les dangers comme moi raffermis, v.1406 (Acte 5, scène 3, OMAR)
Mais vainement armés contre un pareil orage, v.1407 (Acte 5, scène 3, OMAR)
Viennent tous à tes pieds mourir avec courage. v.1408 (Acte 5, scène 3, OMAR)
Seul je les défendrai. Rangez-vous près de moi, v.1409 (Acte 5, scène 3, MAHOMET)
Peuple, vengez mon père, et courez à ce traître. v.1411 (Acte 5, scène 4, SÉIDE)
Quel nuage épaissi se répand sur mes yeux ! v.1414 (Acte 5, scène 4, SÉIDE)
Qui m'osez blasphémer, et qui vengez Zopire, v.1420 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)
Si je me veux venger, va vous réduire en poudre. v.1424 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)
Et que ce dieu soit juge entre Séide et moi. v.1426 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)
Aux vengeances des cieux reconnaissez mes droits. v.1441 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)
Sur ce front pâlissant a tracé ma vengeance ; v.1444 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)
Père, enfants malheureux, immolés à ma rage, v.1475 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)
Vengez la terre et vous, et le ciel que j'outrage. v.1476 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)

OLYMPIE (1764)

Cet honneur, qu'avec vous Antigone partage, v.9 (Acte 1, scène 1, SOSTÈNE)
Est de vos grands destins un auguste présage : v.10 (Acte 1, scène 1, SOST?NE)
Respecte cette esclave à qui tout doit hommage : v.29 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
Du sort qui l'avilit je répare l'outrage. v.30 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
Nourri dans le carnage et dans la cruauté, v.36 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
Mes remords et mes feux vous vengent-ils assez ? v.56 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
Il est temps de songer à partager la terre. v.69 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Antipatre n'est plus : vos soins, votre courage, v.77 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Sans doute, achèveront son important ouvrage ; v.78 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Perdiccas le reçut, on en chargea Cratère ; v.93 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Non, cessez d'excuser ce sacrilège impie. v.98 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Ce sacrilège !... Eh quoi ! Vos esprits abattus v.99 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Érigent-ils en dieu l'assassin de Clitus, v.100 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Seul il fut sacrilège ; et lorsqu'à Babylone v.105 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
On a vengé les dieux comme le genre humain. v.108 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Jaloux de ses amis, gendre de Darius, v.119 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Auriez-vous donc voulu que, vengeant Alexandre, v.121 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Étonné de moi-même, et confus de la rage v.133 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Où mon père emporta mon aveugle courage, v.134 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Je suis prêt à venger notre commune injure. v.166 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Mais de cette amitié je vous demande un gage ; v.173 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Ce doute est un outrage. v.174 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Elle est votre partage ; accordez-moi ce prix v.183 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Vous-même jugerez s'il faut qu'elle vous suive, v.194 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
La fortune prépare un partage nouveau, v.208 (Acte 1, scène 3, HERMAS)
J'ai formé dès longtemps d'étranges conjectures : v.218 (Acte 1, scène 3, ANTIGONE)
Protégez à jamais, ô dieux en qui j'espère, v.245 (Acte 1, scène 2, OLYMPIE)
Jugez si j'ai dû faire un pareil sacrifice. v.270 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Fuyons pour un montent ces pompes qui m'outragent. v.329 (Acte 1, scène 5, ANTIGONE)
Entrons dans la carrière où mes desseins m'engagent. v.330 (Acte 1, scène 5, ANTIGONE)
Arrosant de ses pleurs les images des dieux, v.339 (Acte 2, scène 1, UNE-PRÊTRESSE)
Ne peuvent point changer, ne sont point incertains v.355 (Acte 2, scène 1, L'HIÉROPHANTE)
Exige un aveu simple, et veut la vérité. v.384 (Acte 2, scène 2, L'HIÉROPHANTE)
Qui partagez mon sort, à son culte attachés, v.387 (Acte 2, scène 2, STATIRA)
Ce juge paternel voit du haut de son trône v.397 (Acte 2, scène 2, L'HIÉROPHANTE)
Il demande sa grâce et craint un dieu vengeur ; v.400 (Acte 2, scène 2, STATIRA)
Elle vous parle ici, ne l'interrogez plus. v.412 (Acte 2, scène 2, STATIRA)
Ô dieux ! Qu'ai-je entendu ? Dieux, que le crime outrage, v.413 (Acte 2, scène 2, L'HIÉROPHANTE)
De quels coups vous frappez ceux qui sont votre image ! v.414 (Acte 2, scène 2, L'HI?ROPHANTE)
Statira dans ce temple ! Ah ! Souffrez qu'à genoux, v.415 (Acte 2, scène 2, L'HI?ROPHANTE)
Un étranger, un pauvre, un rebut de la terre, v.425 (Acte 2, scène 2, STATIRA)
De ses derniers moments soulagea la misère. v.426 (Acte 2, scène 2, STATIRA)
Que dans cette grandeur auguste et dangereuse, v.446 (Acte 2, scène 2, L'HIÉROPHANTE)
Un nouveau jour leur luit ; ce jour est sans nuage ; v.465 (Acte 2, scène 2, L'HIÉROPHANTE)
Ils vivent pour les dieux : tel est notre partage. v.466 (Acte 2, scène 2, L'HI?ROPHANTE)
Olympie à genoux v.471 (Acte 2, scène 2, L'HIÉROPHANTE)
Dieux justes, soutenez mon courage abattu ! v.492 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
Dans l'horreur du carnage au glaive abandonnés. v.528 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
Le lieu, le temps, son âge, ont excité dans moi v.535 (Acte 2, scène 3, STATIRA)
Ne me trompé-je point ? Le ciel sur son visage v.537 (Acte 2, scène 3, STATIRA)
Du héros mon époux semble imprimer l'image... v.538 (Acte 2, scène 3, STATIRA)
M'ont tous dit qu'en ce temps de trouble et de carnage, v.549 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
Au sortir du berceau, je fus en esclavage. v.550 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
Quel changement nouveau dans vos tristes destins ! v.560 (Acte 2, scène 4, L'HIÉROPHANTE)
Il plongea le couteau dont il frappa les rois. v.592 (Acte 2, scène 4, STATIRA)
Leur intérêt l'exige... O mère auguste et tendre, v.625 (Acte 2, scène 5, L'HIÉROPHANTE)
Et chercher un vengeur, au sein de ma misère, v.641 (Acte 2, scène 6, STATIRA)
De son père en ses mains je mettais l'héritage v.673 (Acte 3, scène 1, CASSANDRE)
Conquis par Antipatre, aujourd'hui mon partage. v.674 (Acte 3, scène 1, CASSANDRE)
C'est dans l'emportement du meurtre et du carnage, v.681 (Acte 3, scène 1, CASSANDRE)
Où le devoir d'un fils égarait mon courage ; v.682 (Acte 3, scène 1, CASSANDRE)
Je me crois innocent au jugement des dieux, v.687 (Acte 3, scène 1, CASSANDRE)
J'en donnerais bientôt de vengeance et d'horreur. v.699 (Acte 3, scène 1, CASSANDRE)
Tout le mien les partage. Où donc est la prêtresse v.713 (Acte 3, scène 2, CASSANDRE)
Si dans ce jour de crime, au milieu du carnage, v.757 (Acte 3, scène 3, STATIRA)
Tu te sentis, barbare, assez peu de courage v.758 (Acte 3, scène 3, STATIRA)
La plonger de tes mains dans les flots de son sang, v.760 (Acte 3, scène 3, STATIRA)
M'arrêter dans le piège où vous guidiez mes pas. v.812 (Acte 3, scène 3, STATIRA)
Vos autels à mes yeux n'ont plus de privilège ; v.833 (Acte 3, scène 3, CASSANDRE)
Si je fus meurtrier, je serai sacrilège. v.834 (Acte 3, scène 3, CASSANDRE)
Ils sont moins douloureux, puisque tu les partages. v.849 (Acte 3, scène 4, STATIRA)
Ma fille est mon asile en ces nouveaux naufrages. v.850 (Acte 3, scène 4, STATIRA)
Bienfaits trop dangereux ! pourquoi m'a-t-il aimée ? v.862 (Acte 3, scène 4, OLYMPIE)
Y mettre votre fille, et prendre au moins vengeance v.869 (Acte 3, scène 5, ANTIGONE)
Pour ce grand changement votre nom peut suffire. v.874 (Acte 3, scène 5, ANTIGONE)
Il en est trop indigne, et pour un tel partage v.881 (Acte 3, scène 5, ANTIGONE)
Je n'ai pas présumé qu'il ait votre suffrage. v.882 (Acte 3, scène 5, ANTIGONE)
Je me présente à vous armé de la vengeance. v.886 (Acte 3, scène 5, ANTIGONE)
Si vous la protégez, si vous vengez son père, v.893 (Acte 3, scène 5, STATIRA)
Du crime et du danger d'épouser mon bourreau. v.896 (Acte 3, scène 5, STATIRA)
Toute autre est un outrage, et c'est vous que je veux. v.903 (Acte 3, scène 5, ANTIGONE)
Du sein de l'esclavage en ce temple jetée ; v.910 (Acte 3, scène 5, OLYMPIE)
Vous m'offrez votre main pour venger mes injures. v.918 (Acte 3, scène 5, OLYMPIE)
Pour venger Alexandre, et pour le remplacer. v.944 (Acte 3, scène 5, ANTIGONE)
Pour venger mon époux, ton hymen, et tes fers. v.948 (Acte 3, scène 6, STATIRA)
De prolonger vos jours ou de les consoler. v.960 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
Se punir l'un par l'autre, et venger son trépas ; v.968 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
Faudra-t-il nous charger d'un meurtre infructueux ? v.971 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
Ô ciel vengeur ! v.975 (Acte 3, scène 6, STATIRA)
Tremblante à vos genoux, je les baigne de pleurs. v.991 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
Jugez par ma faiblesse, et par cet aveu même, v.998 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
Ne considérez point ma faiblesse et mon âge ; v.1001 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
De mon père et de vous je me sens le courage : v.1002 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
J'espère en ton devoir, j'espère en ton courage. v.1013 (Acte 3, scène 6, STATIRA)
Moi-même j'ai pitié d'un amour qui m'outrage. v.1014 (Acte 3, scène 6, STATIRA)
Vos soldats près du temple occupent ce passage : v.1021 (Acte 4, scène 1, HERMAS)
Cassandre, ivre d'amour, de douleur, et de rage, v.1022 (Acte 4, scène 1, HERMAS)
Pour assouvir la rage et servir ma colère. v.1066 (Acte 4, scène 2, CASSANDRE)
De braver mon courage, ainsi que ma disgrâce. v.1070 (Acte 4, scène 2, CASSANDRE)
Pour aller égorger mon ami sous leurs yeux ; v.1072 (Acte 4, scène 2, CASSANDRE)
Des chagrins attachés à ces grands changements : v.1108 (Acte 4, scène 3, L'HIÉROPHANTE)
Le coeur ne connaît point un si prompt changement. v.1136 (Acte 4, scène 4, SOSTÈNE)
Ah ! Trop loin vous portez la vengeance ; v.1221 (Acte 4, scène 5, CASSANDRE)
Il parle à vos guerriers, il assiège la porte, v.1238 (Acte 4, scène 6, SOSTÈNE)
Vous avez tout changé... mais changez donc mon coeur, v.1259 (Acte 4, scène 7, OLYMPIE)
Pontife, où courez-vous ? Protégez ma faiblesse. v.1273 (Acte 4, scène 8, OLYMPIE)
Encourageaient leur troupe au meurtre préparée. v.1282 (Acte 4, scène 8, L'HIÉROPHANTE)
Cassandre à ses genoux ! v.1298 (Acte 4, scène 8, OLYMPIE)
Que, pour venger sa mère, elle épouse Antigone.» v.1310 (Acte 4, scène 8, L'HIÉROPHANTE)
Armez-vous de courage, il doit ici paraître. v.1313 (Acte 4, scène 8, L'HIÉROPHANTE)
La pitié doit parler, et la vengeance est vaine ; v.1315 (Acte 5, scène 1, HERMAS)
Vengeur de Statira, protecteur d'Olympie, v.1355 (Acte 5, scène 1, ANTIGONE)
Jure encor de venger tant d'affreux déplaisirs : v.1366 (Acte 5, scène 1, ANTIGONE)
Ah ! Seigneur, parlez moins de meurtre et de vengeance. v.1372 (Acte 5, scène 1, OLYMPIE)
Du sang de tant de rois c'est l'unique héritage ; v.1387 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
Ne me l'enviez pas, laissez-moi mon partage. v.1388 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
Bientôt tout va changer : vous pouvez, Olympie, v.1399 (Acte 5, scène 3, L'HIÉROPHANTE)
Ce mélange est affreux ; mais un mot peut suffire, v.1403 (Acte 5, scène 3, L'HI?ROPHANTE)
Vous préviendrez d'un mot le trouble et le carnage v.1415 (Acte 5, scène 3, L'HIÉROPHANTE)
Dont nos yeux reverraient l'épouvantable image, v.1416 (Acte 5, scène 3, L'HI?ROPHANTE)
N'est point fait pour conclure un tel engagement. v.1438 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
À ses mânes vengeurs doit encor quelques soins. v.1446 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
Hélas ! vous le devez ; nous partageons vos larmes : v.1451 (Acte 5, scène 3, L'HIÉROPHANTE)
Qui partageas quinze ans les horreurs de son sort, v.1458 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
Que ce soit par pitié plutôt que par vengeance. v.1484 (Acte 5, scène 5, CASSANDRE)
Venge-toi, punis-moi, mais ne sois point parjure : v.1495 (Acte 5, scène 5, CASSANDRE)
Vous en pouvez juger, puisque mon bras vengeur v.1506 (Acte 5, scène 6, ANTIGONE)
Je vous prends en ces lieux pour son juge et le mien. v.1509 (Acte 5, scène 6, ANTIGONE)
Distinguer l'assassin du vengeur d'une mère, v.1512 (Acte 5, scène 6, ANTIGONE)
Songez, quoi qu'il en coûte, v.1531 (Acte 5, scène 6, OLYMPIE)
Et vous-mêmes jugez du parti qui me reste. v.1535 (Acte 5, scène 6, OLYMPIE)
Outrager votre mère, et trahir la nature ! v.1547 (Acte 5, scène 6, ANTIGONE)
Je vous laisse en juger : vous connaissez vos crimes ; v.1552 (Acte 5, scène 6, OLYMPIE)
Partage-la, crois-moi, prends ce fer, et m'imite. v.1584 (Acte 5, scène 7, CASSANDRE)
Arrêtez !... Ô saint temple ! Ô Dieu juste et vengeur ! v.1585 (Acte 5, scène 7, L'HIÉROPHANTE)

ZAÏRE (1732)

Libres sans déshonneur, et sages sans contrainte, v.13 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Le reste est un vain songe. v.27 (Acte 1, scène 1, ZAÏRE)
Orosmane vainqueur, admirant son courage, v.33 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Le laissa sur sa foi partir de ce rivage. v.34 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Un étranger, Fatime, un captif inconnu, v.40 (Acte 1, scène 1, ZAÏRE)
Promet beaucoup, tient peu, permet à son courage v.41 (Acte 1, scène 1, ZA?RE)
Des serments indiscrets pour sortir d'esclavage. v.42 (Acte 1, scène 1, ZA?RE)
S'il revenait enfin dégager ses serments, v.47 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Et que j'essuie enfin l'outrage et le danger v.63 (Acte 1, scène 1, ZAÏRE)
Du malheureux éclat d'un amour passager. v.64 (Acte 1, scène 1, ZA?RE)
Je m'en vais t'étonner ; son superbe courage v.69 (Acte 1, scène 1, ZA?RE)
À mes faibles appas présente un pur hommage : v.70 (Acte 1, scène 1, ZA?RE)
Comme un gage secret de la fidélité v.99 (Acte 1, scène 1, FATIME)
J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, v.107 (Acte 1, scène 1, ZAÏRE)
Que lorsque ta raison, par l'âge confirmée, v.114 (Acte 1, scène 1, ZA?RE)
D'Orosmane en secret l'image fût tracée. v.122 (Acte 1, scène 1, ZA?RE)
Songe à ce bras puissant, vainqueur de tant de rois, v.140 (Acte 1, scène 1, ZAÏRE)
Les soudans qu'à genoux cet univers contemple, v.161 (Acte 1, scène 2, OROSMANE)
Leurs usages, leurs droits, ne sont point mon exemple ; v.162 (Acte 1, scène 2, OROSMANE)
De partager mon coeur entre la guerre et vous. v.192 (Acte 1, scène 2, OROSMANE)
Et du noeud de l'hymen l'étreinte dangereuse v.213 (Acte 1, scène 2, OROSMANE)
D'être l'ouvrage heureux de ses augustes mains ; v.224 (Acte 1, scène 2, ZAÏRE)
Vos yeux ont discerné les hommages du mien, v.227 (Acte 1, scène 2, ZA?RE)
Je reviens dégager mes serments et les tiens ; v.240 (Acte 1, scène 4, NÉRESTAN)
Je me rends prisonnier, et demeure en otage. v.257 (Acte 1, scène 4, N?RESTAN)
Chrétien, je suis content de ton noble courage ; v.258 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
À l'or de ces rançons joins mes justes largesses : v.262 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
Qu'ils jugent en partant qui méritait le mieux, v.267 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
Ce reste de vengeance et de sévérité. v.280 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
De voir nos compagnons pleurant à vos genoux, v.319 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Mais quel triste mélange altère ce bonheur ! v.340 (Acte 2, scène 1, NÉRESTAN)
Une jeune beauté, qu'à l'âge le plus tendre v.346 (Acte 2, scène 1, N?RESTAN)
Je sortais du berceau : ces images sanglantes v.433 (Acte 2, scène 1, NÉRESTAN)
Arrachés par des mains de carnage fumantes v.437 (Acte 2, scène 1, N?RESTAN)
M'en croirez-vous ? Le juste, aussi bien que le sage, v.453 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Du crime et du malheur sait tirer avantage. v.454 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Songez à Lusignan, songez à le servir. v.472 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Que la tendre amitié nous rendait plus légers. v.484 (Acte 2, scène 2, ZAÏRE)
Comme vous, des humains soulager la misère. v.501 (Acte 2, scène 2, ZA?RE)
Protéger les chrétiens, leur tenir lieu de mère ; v.502 (Acte 2, scène 2, ZA?RE)
Vous, les protéger ! Vous, qui les abandonnez ! v.504 (Acte 2, scène 2, NÉRESTAN)
Pour soulager nos maux, et pour briser nos fers ? v.540 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
À la cour de Louis, guidé par mon courage, v.545 (Acte 2, scène 3, NÉRESTAN)
De la guerre sous lui j'ai fait l'apprentissage ; v.546 (Acte 2, scène 3, N?RESTAN)
Lorsque les Sarrasins, de carnage fumants, v.591 (Acte 2, scène 3, CHATILLON)
À cet âge fatal j'étais dans Césarée ; v.598 (Acte 2, scène 3, NÉRESTAN)
Ils seraient de votre âge, et peut-être mes yeux... v.603 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Quel ornement, Madame, étranger en ces lieux ? v.604 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ; v.658 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Notre courage, amis, doit ici s'animer. v.699 (Acte 2, scène 4, LUSIGNAN)
Contre les Mamelucs son courage l'appelle ; v.716 (Acte 3, scène 1, OROSMANE)
Et, prodigues d'un sang qu'ils devraient ménager, v.721 (Acte 3, scène 1, OROSMANE)
Prennent en s'immolant le soin de me venger. v.722 (Acte 3, scène 1, OROSMANE)
Je viens de l'affliger, c'est à moi d'adoucir v.737 (Acte 3, scène 1, OROSMANE)
Et vous avez, seigneur, encor cette indulgence ? v.747 (Acte 3, scène 1, CORASMIN)
Vous n'avez point reçu ce gage précieux v.785 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Songez à vos serments, et que l'eau du baptême v.803 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Vous m'entendez... je n'ose en dire davantage : v.811 (Acte 3, scène 4, N?RESTAN)
Dieu, nous réserviez-vous à ce dernier outrage ? v.812 (Acte 3, scène 4, N?RESTAN)
De son indigne flanc le plonger dans le tien, v.841 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Mon frère, épargne-moi cet horrible langage ; v.855 (Acte 3, scène 4, ZAÏRE)
Ton courroux, ton reproche est un plus grand outrage, v.856 (Acte 3, scène 4, ZA?RE)
L'état où tu me vois accable ton courage ; v.859 (Acte 3, scène 4, ZA?RE)
Tu souffres, je le vois ; je souffre davantage. v.860 (Acte 3, scène 4, ZA?RE)
Ce bras, qui rend la force aux plus faibles courages, v.879 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Soutiendra ce roseau plié par les orages. v.880 (Acte 3, scène 4, N?RESTAN)
Tout tombe à vos genoux ; vos superbes rivales. v.927 (Acte 3, scène 6, OROSMANE)
Corasmin, quel est donc ce changement extrême ? v.979 (Acte 3, scène 7, OROSMANE)
Mais, parle ; tu pouvais observer son visage, v.991 (Acte 3, scène 7, OROSMANE)
Tu pouvais de ses yeux entendre le langage ; v.992 (Acte 3, scène 7, OROSMANE)
Que tout ressente ici le frein de l'esclavage. v.1031 (Acte 3, scène 7, OROSMANE)
Des rois de l'Orient suivons l'antique usage. v.1032 (Acte 3, scène 7, OROSMANE)
Ce sexe dangereux, qui veut tout asservir, v.1037 (Acte 3, scène 7, OROSMANE)
Quel outrage, Fatime, et quel affreux moment ! v.1054 (Acte 4, scène 1, ZAÏRE)
Songez que cet aveu peut perdre votre frère, v.1108 (Acte 4, scène 1, FATIME)
D'un refus outrageant veut ignorer la cause. v.1136 (Acte 4, scène 2, OROSMANE)
Zaïre, que jamais la vengeance céleste v.1168 (Acte 4, scène 2, OROSMANE)
En partageant mes feux, différait mon bonheur ? v.1178 (Acte 4, scène 2, OROSMANE)
Quel étrange secret me cachez-vous, Zaïre ? v.1191 (Acte 4, scène 2, OROSMANE)
Souffrez qu'à vos genoux v.1197 (Acte 4, scène 2, ZAÏRE)
Il me faut expier, par un peu d'indulgence, v.1227 (Acte 4, scène 3, OROSMANE)
Elle est dans l'âge heureux où règne l'innocence ; v.1231 (Acte 4, scène 3, OROSMANE)
Je me meurs... Je succombe à l'excès de ma rage. v.1269 (Acte 4, scène 5, OROSMANE)
On ne reçut jamais un si sanglant outrage. v.1270 (Acte 4, scène 5, CORASMIN)
Mon orgueil oublié, mon sceptre à vos genoux, v.1328 (Acte 4, scène 6, OROSMANE)
Jugez-vous : répondez avec la vérité v.1335 (Acte 4, scène 6, OROSMANE)
Songe que je te vois, que je te parle encore, v.1342 (Acte 4, scène 6, OROSMANE)
Vous, seigneur ! Vous osez me tenir ce langage ! v.1345 (Acte 4, scène 6, ZAÏRE)
Vous, cruel ! Apprenez que ce coeur qu'on outrage, v.1346 (Acte 4, scène 6, ZA?RE)
As-tu trouvé l'esclave ? As-tu servi ma rage ? v.1389 (Acte 4, scène 7, OROSMANE)
Connaîtrai-je à la fois son crime et mon outrage ? v.1390 (Acte 4, scène 7, OROSMANE)
Sans que le repentir succède à la vengeance ; v.1394 (Acte 4, scène 7, CORASMIN)
Est jeune, impatient, léger, présomptueux ; v.1399 (Acte 4, scène 7, OROSMANE)
Peut-être ils ne sont point tous deux d'intelligence. v.1406 (Acte 4, scène 7, OROSMANE)
Songe que dans tes mains est le sort de ton maître ; v.1422 (Acte 5, scène 1, OROSMANE)
Viens m'aider à cacher ma rage et mes ennuis. v.1427 (Acte 5, scène 1, OROSMANE)
J'en ai fait le serment : mais puis-je m'engager, v.1447 (Acte 5, scène 3, ZAÏRE)
Moi, les chrétiens, mon frère, en un si grand danger ? v.1448 (Acte 5, scène 3, ZA?RE)
Ce n'est point leur danger dont vous êtes troublée ; v.1449 (Acte 5, scène 3, FATIME)
Ah ! Connaissez du moins l'erreur qui vous engage. v.1453 (Acte 5, scène 3, FATIME)
Vous tremblez d'offenser l'amant qui vous outrage ! v.1454 (Acte 5, scène 3, FATIME)
Conserver mon courage et ma tranquillité ; v.1524 (Acte 5, scène 8, OROSMANE)
Prends pitié de ma rage. Oui, cours... Ah, la cruelle ! v.1538 (Acte 5, scène 8, OROSMANE)
Frémis de mon amour, frémis de mes vengeances. v.1546 (Acte 5, scène 8, OROSMANE)
Perfide !... Vengeons-nous... Quoi ! C'est elle ? Ô destin ! v.1555 (Acte 5, scène 9, OROSMANE)
C'est ici le chemin, viens, soutiens mon courage. v.1557 (Acte 5, scène 9, ZAÏRE)
Ce mot me rend toute ma rage. v.1558 (Acte 5, scène 9, OROSMANE)
Pour remplir ma vengeance et ma cruelle joie. v.1566 (Acte 5, scène 9, OROSMANE)
Va, je n'ai pas besoin d'en savoir davantage... v.1605 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)
Cruel ! Qu'attends-tu donc pour assouvir ta rage ? v.1606 (Acte 5, scène 10, NÉRESTAN)
Aux malheureux chrétiens prodiguez mes largesses ; v.1625 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)
Cet objet que ma rage a privé de la vie. v.1634 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)
Dis-leur qu'à ses genoux j'avais mis mes États ; v.1644 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)

L'ENVIEUX (1738)

J'y vois presque toujours d'affligeantes nouvelles. v.2 (Acte 1, scène 1, ZOILIN)
Je ne suis point jaloux, mais je sens qu'à mon âge v.21 (Acte 1, scène 3, ZOILIN)
Piquer une antichambre est d'un bas personnage ; v.22 (Acte 1, scène 3, ZOILIN)
Que le sort d'Ariston m'humilie et m'outrage ! v.29 (Acte 1, scène 3, ZOILIN)
C'est, monsieur, un message. v.30 (Acte 1, scène 4, LE-LAQUAIS)
Moins je puis concevoir comment certaines gens, v.39 (Acte 1, scène 5, ZOILIN)
Croit s'ériger un trône où son orgueil se fonde ; v.46 (Acte 1, scène 5, ZOILIN)
L'avantage est de votre côté. v.67 (Acte 1, scène 6, ZOILIN)
Sont, je ne sais pourquoi, pour les honnêtes gens. v.80 (Acte 1, scène 6, ZOILIN)
Dont l'insolent accueil est un rire outrageant ; v.83 (Acte 1, scène 6, ZOILIN)
Qui m'avilit encor, même en me protégeant ; v.84 (Acte 1, scène 6, ZOILIN)
L'amour sous votre loi l'engage. v.105 (Acte 1, scène 6, ZOILIN)
Bon, bon ! c'est un jeune homme à son apprentissage, v.106 (Acte 1, scène 6, LAURE)
Bel-esprit de collège, imbécile cervelle, v.133 (Acte 1, scène 7, ZOILIN)
Je sais cent jeunes gens plus sots, plus mal tournés, v.155 (Acte 1, scène 7, ZOILIN)
J'enrage. Et c'est du fond du coeur. v.168 (Acte 1, scène 8, ZOILIN)
Songez qu'au vrai mérite une place accordée v.194 (Acte 1, scène 8, HORTENSE)
Est un bienfait du roi, pour tous les gens de bien. v.195 (Acte 1, scène 8, HORTENSE)
Je connais bien des gens dont l'esprit, dont l'humeur v.203 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Je suis né pour jouir d'un sage et doux commerce, v.214 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Dans vos justes dégoûts sagement affermi, v.227 (Acte 1, scène 8, ZOILIN)
Qui soit d'âge sortable. v.230 (Acte 1, scène 8, ZOILIN)
D'un âge mûr. v.231 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Un ami vertueux, éclairé, doux, et sage, v.241 (Acte 1, scène 8, HORTENSE)
Est un présent du ciel, et son plus digne ouvrage. v.242 (Acte 1, scène 8, HORTENSE)
L'ouvrage était si plat, si dur, si mal écrit ! v.255 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Vous ne connaissez pas ce misérable ouvrage ? v.261 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Je souhaiterais qu'on pût guérir la rage v.262 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Qui, toujours cachés, bravent le genre humain ; v.264 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Madame vous protège, il le faut mériter. v.276 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Mais vous le protégez, et c'est là mon excuse. v.282 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Je hais mon sort... Je hais cet homme davantage ; v.285 (Acte 1, scène 9, ZOILIN)
Sans même le savoir, à toute heure il m'outrage. v.286 (Acte 1, scène 9, ZOILIN)
Tout le mal qu'il te fait, et tout ce qui t'afflige. v.294 (Acte 1, scène 9, ZOILIN)
Rien ne doit m'affliger, et je suis fort content. v.295 (Acte 1, scène 9, NICODON)
As-tu dans ses papiers, ouverts par négligence, v.333 (Acte 1, scène 9, ZOILIN)
Il nous protège. v.356 (Acte 1, scène 9, NICODON)
Je ne me croyais pas, ma foi, si dangereux. v.359 (Acte 1, scène 9, NICODON)
Oh çà, mon cher enfant, à quand le mariage ? v.361 (Acte 1, scène 10, LAURE)
Comment donc, votre coeur tendre et sage v.362 (Acte 1, scène 10, LAURE)
Vos serments, votre honneur, et votre engagement ? v.376 (Acte 1, scène 10, LAURE)
Que deux larges soufflets, avec cinq doigts marqués, v.379 (Acte 1, scène 10, LAURE)
Eh mais, vous jugez bien v.407 (Acte 2, scène 1, ZOILIN)
Ce que disent les gens quand ils ne savent rien. v.408 (Acte 2, scène 1, ZOILIN)
Il voulait vous parler d'un étourdi de page... v.417 (Acte 2, scène 1, LAURE)
Il est vraiment aimable, et fort grand pour son âge ; v.418 (Acte 2, scène 1, LAURE)
Haï des gens de bien, des beaux-esprits, des belles v.441 (Acte 2, scène 1, LAURE)
Lui prouver tous ses torts, et me venger de lui. v.464 (Acte 2, scène 1, LAURE)
Mon_Dieu ! que tout ceci me surprend et m'afflige ! v.465 (Acte 2, scène 2, HORTENSE)
En me suivant partout, en me faisant cortège, v.481 (Acte 2, scène 2, HORTENSE)
Cent fois m'affadissant de phrases de collège ? v.482 (Acte 2, scène 2, HORTENSE)
De ce bruit dangereux débiter la gazette. v.514 (Acte 2, scène 2, HORTENSE)
Quelquefois un seul mot, dit par un homme sage, v.521 (Acte 2, scène 2, HORTENSE)
Porte avec soi la paix, et détourne l'orage. v.522 (Acte 2, scène 2, HORTENSE)
En grondant le neveu, songez bien, je vous prie, v.525 (Acte 2, scène 2, LAURE)
Quel que soit le danger, il faut que je m'en tire. v.529 (Acte 2, scène 2, ZOILIN)
Un page et des valets, voyant mon embarras, v.563 (Acte 2, scène 3, NICODON)
Il gronde entre ses dents, dit qu'il se vengera, v.571 (Acte 2, scène 3, NICODON)
Oui, vos sages avis, v.591 (Acte 2, scène 3, NICODON)
Mon esprit se dégage, et sans doute mon coeur v.595 (Acte 2, scène 3, NICODON)
Au lieu de leur parler, laissez parler les gens. v.600 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Ne présumez pas qu'en sortant du collège, v.601 (Acte 2, scène 3, LAURE)
On ait de parler seul acquis le privilège, v.602 (Acte 2, scène 3, LAURE)
On peut l'avoir très faux : c'est à son verbiage v.605 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Qu'on reconnaît d'abord un fâcheux personnage, v.606 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Mais l'art ne peut toujours corriger la nature. v.614 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Se former sur des gens plus vrais, plus vertueux. v.620 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Dès lors jamais d'ennui, de froideur en ménage, v.625 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Et l'on vous aimerait chaque jour davantage. v.626 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Partageaient nos beaux jours et remplissaient mon coeur ; v.639 (Acte 2, scène 4, HORTENSE)
Je n'ai point d'autre espoir : échappée au naufrage, v.653 (Acte 2, scène 4, HORTENSE)
Dans ce port tutélaire, à l'abri de l'orage, v.654 (Acte 2, scène 4, HORTENSE)
Quels sont les ennemis dont la soudaine rage v.657 (Acte 2, scène 4, LAURE)
Avec tant d'injustice aujourd'hui nous outrage ? v.658 (Acte 2, scène 4, LAURE)
Qu'ils forgent sans danger leurs armes criminelles, v.661 (Acte 2, scène 4, HORTENSE)
Gardez-vous de venir chez Cléon davantage ; v.709 (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Évitez tout éclat, dans un silence sage. v.710 (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Quelle réception ! quelle étrange boutade ! v.714 (Acte 2, scène 6, CLITANDRE)
Elle est folle. On ne peut comprendre ce langage. v.725 (Acte 2, scène 7, ARISTON)
Que veut-elle nous dire avec son mariage ? v.726 (Acte 2, scène 7, ARISTON)
Quelle sottise étrange, et quel galimatias ! v.727 (Acte 2, scène 7, ARISTON)
Serait-ce une gageure, ou bien quelque méprise ? v.729 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
Oui, je vais de ce pas embrasser leurs genoux. v.748 (Acte 2, scène 7, ARISTON)
Je n'avais accepté cette charge honorable v.755 (Acte 3, scène 1, ARISTON)
Soudain on me l'arrache, on m'outrage, et j'ignore v.759 (Acte 3, scène 1, ARISTON)
Rien ne m'afflige ici que votre seul chagrin. v.765 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Songez qu'en s'expliquant on réussit bien mieux. v.769 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
De deux refus cruels j'ai dévoré l'outrage ; v.779 (Acte 3, scène 1, ARISTON)
Cléon s'est détourné quand j'étais au passage ; v.780 (Acte 3, scène 1, ARISTON)
Jette au fond de mon coeur un étrange soupçon : v.786 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
J'entrevois contre vous quelque orage sinistre. v.787 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Changez d'habit, de train, gagnez un autre gîte. v.832 (Acte 3, scène 1, LE-LAQUAIS)
Mes ennemis auraient-ils bien la rage... ? v.835 (Acte 3, scène 1, ARISTON)
Vingt monstres bleus là-bas vous guettent au passage. v.836 (Acte 3, scène 1, LE-LAQUAIS)
Je ne vous quitte point ; il faut que je partage v.847 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Dans l'horreur des prisons le sort qui vous outrage. v.848 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Voilà de sottes gens ! quelle démangeaison v.849 (Acte 3, scène 1, LE-LAQUAIS)
Juge intègre, ami vif, ennemi dangereux. v.866 (Acte 3, scène 3, CLITANDRE)
Pour percer dans le monde, et corriger le sort. v.874 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
C'est de l'argent comptant, il faut vous en servir v.889 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
Songez à vous instruire, et tâchez qu'à la fin v.893 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
Ah, Dieu ! Quel homme étrange ! v.900 (Acte 3, scène 3, NICODON)
D'un coeur noblement né c'est le vrai témoignage. v.907 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
Tenez, prenez encor ce diamant, ce gage v.908 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
Point, point ; les jeunes gens sont tous compatissants, v.921 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
L'âge endurcit notre âme ; hélas ! l'indifférence v.923 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
Sans déroger en rien à vos ordres sévères, v.931 (Acte 3, scène 4, ARISTON)
Escorté de vos gens, avec vous, sous vos yeux ? v.933 (Acte 3, scène 4, ARISTON)
Moi, qui dans mon erreur ai pu vous outrager, v.957 (Acte 3, scène 5, CLÉON)
Qui de moi-même enfin demande à me venger. v.958 (Acte 3, scène 5, CL?ON)
D'où vient ce prompt retour et ce grand changement. v.977 (Acte 3, scène 6, ARISTON)
Quel crime l'attaquait, et quelle est la vengeance. v.980 (Acte 3, scène 6, CLÉON)
Exige sans pitié qu'un crime se punisse. v.1000 (Acte 3, scène 7, CLÉON)
Je jugerais trop mal ; et puis votre justice v.1015 (Acte 3, scène 7, ZOILIN)
Subis le jugement qu'a prononcé ta bouche ; v.1028 (Acte 3, scène 7, CLÉON)
Ton ami, dont l'aspect augmente ta rougeur. v.1030 (Acte 3, scène 7, CL?ON)
Cléon, vous me verrez demander à genoux v.1041 (Acte 3, scène 7, ARISTON)
Je suis ce grand exemple, et je dois vous venger v.1053 (Acte 3, scène 7, CLÉON)
Des envieux ingrats qu'on ne peut corriger. v.1054 (Acte 3, scène 7, CL?ON)

ADÉLAÏDE DU GUESCLIN (1766)

Je voudrais, il est vrai, lui porter mon hommage ; v.39 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Tous mes voeux sont pour lui ; mais l'amitié m'engage. v.40 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Ni servir, ni traiter, ni changer, qu'avec lui. v.42 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Accepter sans mépris mon hommage et ma main ; v.54 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Il est prince, il est jeune, il est votre vengeur : v.73 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Songez que si l'hymen vous range sous sa loi, v.93 (Acte 1, scène 1, COUCY)
J'en vois toute la gloire ; et quand je songe encore v.108 (Acte 1, scène 1, ADELAIDE)
Tout vengeur des Anglais, tout protecteur du crime, v.112 (Acte 1, scène 1, ADELAIDE)
Je crains de l'affliger, seigneur, et je me tais. v.114 (Acte 1, scène 1, ADELAIDE)
Sa passion m'afflige ; il est dur à mon coeur, v.117 (Acte 1, scène 1, ADELAIDE)
À ce prince, à moi-même, épargnez cet outrage : v.119 (Acte 1, scène 1, ADELAIDE)
Seigneur, vous pouvez tout sur ce jeune courage. v.120 (Acte 1, scène 1, ADELAIDE)
Je vous perdrais peut-être ; et mon soin dangereux, v.157 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Oubliant à jamais le langage d'amour, v.162 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Je crains de l'affliger, je crains de vous trahir ; v.165 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Pour l'intérêt d'un roi qui ne l'exige pas ? v.190 (Acte 1, scène 2, TAISE)
Mon devoir me rangeait du parti de ses armes. v.191 (Acte 1, scène 2, ADELAIDE)
C'est lui qui, d'une fille animant le courage, v.223 (Acte 1, scène 2, ADELAIDE)
D'un peuple factieux me fit braver la rage. v.224 (Acte 1, scène 2, ADELAIDE)
Ses lettres autrefois, chers gages de sa foi, v.229 (Acte 1, scène 2, ADELAIDE)
Cachez bien à ses yeux ce dangereux mystère : v.236 (Acte 1, scène 2, TAISE)
J'oublie à vos genoux, charmante Adélaïde, v.239 (Acte 1, scène 3, VENDÔME)
La discorde sanglante afflige ici la terre ; v.243 (Acte 1, scène 3, VEND?ME)
Vos jours sont entourés des pièges de la guerre. v.244 (Acte 1, scène 3, VEND?ME)
Un bruit plus vraisemblable, et m'afflige, et m'offense : v.284 (Acte 1, scène 3, VENDÔME)
Qu'au parti de son roi son intérêt le range ; v.287 (Acte 1, scène 3, VENDÔME)
Qu'il le défende ailleurs, et qu'ailleurs il le venge ; v.288 (Acte 1, scène 3, VEND?ME)
Mais se mêler ici parmi les assiégeants, v.290 (Acte 1, scène 3, VEND?ME)
Partager, augmenter, mon bonheur qui s'apprête. v.296 (Acte 1, scène 3, VENDÔME)
Sensible à vos dangers, je plains votre valeur. v.325 (Acte 1, scène 4, ADELAIDE)
Ô discorde fatale ! Amour plus dangereux ! v.333 (Acte 1, scène 5, ADELAIDE)
Que n'ai-je, comme vous, ce tranquille courage, v.339 (Acte 2, scène 1, VENDÔME)
Si froid dans le danger, si calme dans l'orage ! v.340 (Acte 2, scène 1, VEND?ME)
Et c'est à sa grande âme à diriger mon bras. v.342 (Acte 2, scène 1, VEND?ME)
Ce courage brillant, qu'en vous on voit paraître, v.343 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Ces tristes factions, céderont au danger v.373 (Acte 2, scène 1, COUCY)
D'abandonner la France au fils de l'étranger. v.374 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Les rameaux divisés et courbés par l'orage, v.379 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Plus unis et plus beaux, soient notre unique ombrage. v.380 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Son sang sur son visage a confondu ses traits ; v.390 (Acte 2, scène 2, COUCY)
J'eusse aimé contre un autre à montrer mon courage. v.411 (Acte 2, scène 2, VENDÔME)
Je te plains davantage v.412 (Acte 2, scène 2, NEMOURS)
Le ciel qui nous protège a tiré mon bonheur. v.446 (Acte 2, scène 3, VENDÔME)
Plus vous l'aimez, madame, et plus il faut songer v.457 (Acte 2, scène 4, TAISE)
Je songe à son danger. v.458 (Acte 2, scène 4, ADELAIDE)
Quoi ! lorsque de ma main je vous offrais l'hommage !. v.491 (Acte 2, scène 5, VENDÔME)
D'un si noble présent j'ai vu tout l'avantage ; v.492 (Acte 2, scène 5, ADELAIDE)
Je suis, je l'avouerai, surpris de ce langage ; v.511 (Acte 2, scène 5, VENDÔME)
Je ne m'attendais pas à ce nouvel outrage, v.512 (Acte 2, scène 5, VEND?ME)
Mais, vous qui m'outragez, me connaissez-vous bien ? v.521 (Acte 2, scène 5, VEND?ME)
Auriez de ces Français assouvi la vengeance, v.524 (Acte 2, scène 5, VEND?ME)
Je vois trop qu'avec vous Coucy d'intelligence, v.555 (Acte 2, scène 5, VENDÔME)
Pour gouverner mon coeur, l'asservir, le changer, v.561 (Acte 2, scène 5, VEND?ME)
Aviez-vous donc besoin d'un secours étranger ? v.562 (Acte 2, scène 5, VEND?ME)
Mon outrage est connu ; je sais vos sentiments. v.573 (Acte 2, scène 5, VENDÔME)
Mais d'où naît à mes yeux cet étrange embarras ? v.594 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Interprète muet de votre intelligence : v.604 (Acte 2, scène 7, VENDÔME)
Et vous allez juger si mon âme en est digne. v.612 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Ce langage flatteur, et souvent si perfide, v.619 (Acte 2, scène 7, COUCY)
S'il est quelque rival qui vous ose outrager, v.641 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Tout mon sang est à vous, et je cours vous venger. v.642 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Tous les chefs de l'État, lassés de ces ravages, v.659 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Cherchent un port tranquille après tant de naufrages ; v.660 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Gardez d'être réduit au hasard dangereux v.661 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Passez-les en prudence, aussi bien qu'en courage. v.663 (Acte 2, scène 7, COUCY)
De cet heureux moment prenez tout l'avantage ; v.664 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Dans son coeur amolli partagerait mes feux, v.673 (Acte 2, scène 7, VENDÔME)
De l'empire germain les torrents débordés ; v.682 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Peut-être il eût fallu que ce grand changement v.717 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Ainsi donc, cher Dangeste, elle fuit tes approches ? v.766 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Elle pleure et m'outrage ! Elle pleure et m'opprime ! v.773 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Faible soulagement à ma fureur jalouse ! v.777 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Non, votre changement n'est pas ce qui m'irrite. v.794 (Acte 3, scène 2, NEMOURS)
Mon changement ? Nemours ! v.795 (Acte 3, scène 2, ADELAIDE)
Tout, jusqu'à vos soupçons ; jugez si je vous aime. v.810 (Acte 3, scène 2, ADELAIDE)
Que mon coeur vous adore, et que vous m'outragez ! v.844 (Acte 3, scène 2, ADELAIDE)
Exigeaient de Vendôme, et qu'ils n'obtenaient pas, v.863 (Acte 3, scène 3, VENDÔME)
Annoncer à la cour un si grand changement. v.872 (Acte 3, scène 3, VEND?ME)
Puissé-je à ses genoux présenter aujourd'hui v.879 (Acte 3, scène 3, VEND?ME)
Est-ce assez qu'un vainqueur vous implore à genoux ? v.887 (Acte 3, scène 3, VENDÔME)
Ciel ! À ce piège affreux ma foi serait livrée ! v.970 (Acte 3, scène 3, VENDÔME)
Connais-moi donc, barbare, et remplis ta vengeance ! v.974 (Acte 3, scène 3, NEMOURS)
Par tes égarements juge de mes transports. v.983 (Acte 3, scène 3, NEMOURS)
Ni le lieu, ni le temps, ni surtout ton courage ; v.993 (Acte 3, scène 3, NEMOURS)
Je n'ai vu que ma flamme, et ton feu qui m'outrage. v.994 (Acte 3, scène 3, NEMOURS)
Ah, seigneur ! voyez à vos genoux... v.1011 (Acte 3, scène 3, ADELAIDE)
Adieu : si vous voyez les effets de ma rage, v.1017 (Acte 3, scène 3, VENDÔME)
N'en accusez que vous ; nos maux sont votre ouvrage. v.1018 (Acte 3, scène 3, VEND?ME)
Le plus pressant danger est celui qui m'appelle. v.1069 (Acte 3, scène 5, COUCY)
Mais ces fiers ennemis sont bien moins dangereux v.1079 (Acte 3, scène 5, COUCY)
Mon frère, teint de sang, enivré de vengeance, v.1082 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Je ne puis me venger qu'en me privant de vous ! v.1088 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Dangeste, ses malheurs ont droit à tes services ; v.1097 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Je suis loin d'exiger d'injustes sacrifices ; v.1098 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Il tremblera bientôt : le roi vient et nous venge : v.1129 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
La moitié de ce peuple à ses drapeaux se range. v.1130 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Au tumulte, au carnage, au désordre effroyable, v.1133 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Redoutez son amour autant que sa vengeance ; v.1138 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Va, ne perds point de temps, le ciel arme un vengeur. v.1164 (Acte 4, scène 2, NEMOURS)
Il pourra te venger, mais non te secourir ; v.1167 (Acte 4, scène 2, VENDÔME)
De sortir d'esclavage, et de fuir ses tyrans : v.1172 (Acte 4, scène 2, ADELAIDE)
L'amour n'est-il en toi qu'un juge inexorable ? v.1177 (Acte 4, scène 2, ADELAIDE)
J'ai cru, malgré ta rage à ce point emportée, v.1213 (Acte 4, scène 4, ADELAIDE)
Mais compte encor la tienne : un vengeur va venir ; v.1219 (Acte 4, scène 4, ADELAIDE)
Il ne se connaît plus, il succombe à sa rage. v.1229 (Acte 4, scène 5, COUCY)
Eh bien ! Souffriras-tu ma honte et mon outrage ? v.1230 (Acte 4, scène 5, VENDÔME)
Vos dangers sont accrus. v.1245 (Acte 4, scène 5, COUCY)
Vis pour servir ma cause, et pour venger ma cendre ; v.1258 (Acte 4, scène 5, VENDÔME)
J'obéis à ma rage, et veux la satisfaire. v.1274 (Acte 4, scène 5, VENDÔME)
Et vous me chargez, moi, du soin de son supplice ! v.1277 (Acte 4, scène 5, COUCY)
Je revois mon ami... Vengeons-nous, vole... attend... v.1299 (Acte 4, scène 5, VENDÔME)
Le canon des remparts annonce ma vengeance ! v.1302 (Acte 4, scène 5, VEND?ME)
Ne puis-je vous venger sans être son esclave ? v.1310 (Acte 4, scène 5, COUCY)
Dangeste est-il puni de sa fourbe cruelle ? v.1339 (Acte 5, scène 1, VENDÔME)
Je vais donc à la fin jouir de ma vengeance ! v.1344 (Acte 5, scène 1, VENDÔME)
On ne soulage point des douleurs qu'on méprise ; v.1347 (Acte 5, scène 1, VEND?ME)
Il faut qu'en d'autres mains ma vengeance soit mise. v.1348 (Acte 5, scène 1, VEND?ME)
Le sang, l'indigne sang qu'a demandé ma rage, v.1355 (Acte 5, scène 2, VENDÔME)
Sera du moins pour moi le signal du carnage. v.1356 (Acte 5, scène 2, VEND?ME)
Songe à des droits plus saints ; Nemours fut ton ami ! v.1366 (Acte 5, scène 2, VEND?ME)
Que de fois, partageant mes naissantes alarmes, v.1371 (Acte 5, scène 2, VEND?ME)
Mais non. D'un parricide elle doit se venger ; v.1413 (Acte 5, scène 3, VENDÔME)
Dans mon coupable sang sa main doit se plonger ; v.1414 (Acte 5, scène 3, VEND?ME)
Et que, de votre rage et ministre et victime, v.1423 (Acte 5, scène 4, ADELAIDE)
Brisez les fers honteux dont vous chargez un frère ; v.1427 (Acte 5, scène 4, ADELAIDE)
Vengez sur un amant coupable et sanguinaire v.1451 (Acte 5, scène 4, VENDÔME)
Du soin de vous venger charger une autre main ? v.1474 (Acte 5, scène 5, COUCY)
Mais toi, dont la sagesse et les réflexions v.1477 (Acte 5, scène 5, VENDÔME)
Quand ma jalouse rage ordonnait ton trépas ; v.1518 (Acte 5, scène 6, VENDÔME)
J'osai vous outrager... vous me servez de père. v.1524 (Acte 5, scène 6, NEMOURS)
Oui, Seigneur, avec lui j'embrasse vos genoux ; v.1525 (Acte 5, scène 6, ADELAIDE)

L'ENFANT PRODIGUE (1738)

Adolescent qui s'érige en barbon, v.9 (Acte 1, scène 1, RONDON)
J'aime à le dire, à gourmander mon gendre, v.16 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Vous avez fait, beau-père, en père sage, v.19 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Quand son aîné, ce joueur, ce volage, v.20 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Il est avare, et tout avare est sage : v.35 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Oh ! C'est un vice excellent en ménage, v.36 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Il est mon gendre, et ma Lise est à lui. v.38 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Et son aîné n'aura pour tout partage, v.75 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMON)
Que le courroux d'un père qu'il outrage ; v.76 (Acte 1, scène 1, EUPH?MON)
Chevaux, habits, linge, meubles, vaisselle, v.84 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Ménagez-les : vous prodiguez sans cesse v.103 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMON)
Pour mon cadet, et pour son mariage. v.111 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMON)
Çà, pensez-vous que ce cadet si sage, v.112 (Acte 1, scène 1, EUPH?MON)
Car à ma fille, après ce beau ménage, v.131 (Acte 1, scène 1, RONDON)
J'ai défendu de l'aimer davantage ; v.132 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Ne sais-tu pas que le devoir t'oblige v.147 (Acte 1, scène 2, RONDON)
Oblige un coeur de vertu pénétré ; v.150 (Acte 1, scène 2, LISE)
Je sais qu'il faut, aimable en sa sagesse, v.151 (Acte 1, scène 2, LISE)
N'ordonnez rien ; l'amour fuit l'esclavage, v.159 (Acte 1, scène 2, LISE)
De mon époux le reste est le partage ; v.160 (Acte 1, scène 2, LISE)
Mais c'est à moi de corriger mon gendre ; v.175 (Acte 1, scène 2, RONDON)
Qui vous allonge en cent mots superflus v.181 (Acte 1, scène 2, RONDON)
Allons hâter son bavard griffonnage ; v.183 (Acte 1, scène 2, RONDON)
Lavons la tête à ce large visage ; v.184 (Acte 1, scène 2, RONDON)
Tous les dangers, il a grande raison ; v.198 (Acte 1, scène 3, LISE)
Semble juger sa femme en lui parlant, v.206 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Sous son rabat, se rengorge et s'admire, v.208 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Vous fait l'amour en comptant son argent. v.210 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Et mes parents, ma fortune, mon âge, v.215 (Acte 1, scène 3, LISE)
Tout de l'hymen me prescrit l'esclavage : v.216 (Acte 1, scène 3, LISE)
C'était un fou, ma foi, très dangereux. v.238 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Dans les excès se plongeait égarée. v.240 (Acte 1, scène 3, LISE)
Ses faux amis, indigents scélérats, v.253 (Acte 1, scène 3, LISE)
Qui dans le piège avaient conduit ses pas, v.254 (Acte 1, scène 3, LISE)
Il aura Lise, et certes c'est dommage ; v.263 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Car l'autre avait un bien joli visage, v.264 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Même dans ces mélanges v.267 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
D'égarements, de sottises étranges, v.268 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Que vous avez d'un si beau mariage. v.279 (Acte 1, scène 4, FIERENFAT)
Surcroît de biens est l'âme d'un ménage. v.280 (Acte 1, scène 4, FIERENFAT)
L'honneur du pas sur les gens du beau monde. v.284 (Acte 1, scène 4, FIERENFAT)
En vérité, quand j'examine au large, v.287 (Acte 1, scène 4, FIERENFAT)
Mon rang, mon bien, tous les droits de ma charge, v.288 (Acte 1, scène 4, FIERENFAT)
Et sa personne et son argent comptant, v.298 (Acte 1, scène 4, MARTHE)
Un voyageur qui descendait du coche. v.328 (Acte 1, scène 5, RONDON)
Un voyageur jeune ?... v.329 (Acte 1, scène 5, LISE)
À la raison ranger leurs lourdes têtes ; v.356 (Acte 1, scène 5, RONDON)
Point de milieu, l'état du mariage v.365 (Acte 2, scène 1, LISE)
Est des humains le plus cher avantage ; v.366 (Acte 2, scène 1, LISE)
Votre maison, vos gens, votre livrée, v.373 (Acte 2, scène 1, LISE)
Tout vous retrace une image adorée, v.374 (Acte 2, scène 1, LISE)
Et vos enfants, ces gages précieux, v.375 (Acte 2, scène 1, LISE)
Qui sagement se console à Paris v.395 (Acte 2, scène 1, MARTHE)
N'en eût pas dit sur ce point davantage ; v.397 (Acte 2, scène 1, MARTHE)
Mais vos dégoûts sur ce beau mariage, v.398 (Acte 2, scène 1, MARTHE)
Et que l'orage et les vents en repos, v.411 (Acte 2, scène 1, LISE)
Des sièges donc. Madame, pardon si... v.447 (Acte 2, scène 3, LISE)
Quel accident afflige vos esprits ? v.467 (Acte 2, scène 3, LISE)
Pour mon malheur hélas ! Je suis plus sage, v.473 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
Je vois trop bien que tout passe, et j'enrage. v.474 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
Mais avec l'âge on est moins difficile. v.486 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
Bien malhonnête hélas ! Bien outrageant ; v.495 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
Car il faisait l'amour à mon argent ; v.496 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
(Vous vous troublez) mon héros de collège, v.510 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
J'y mangerai mon château, mon douaire ; v.521 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
Votre gendre est sans foi, v.544 (Acte 2, scène 4, MADAME CROUPILLAC)
C'est de l'argent qu'il aime. v.547 (Acte 2, scène 4, MADAME CROUPILLAC)
C'est bien à vous, avec ce plat visage, v.569 (Acte 2, scène 5, RONDON)
De vous donner des airs d'être volage ; v.570 (Acte 2, scène 5, RONDON)
L'argent fait tout. Va, c'est chose très sure. v.583 (Acte 2, scène 5, RONDON)
Que ce sont tous de malhonnêtes gens, v.621 (Acte 2, scène 5, LISE)
Corrigez donc l'article que j'abhorre, v.635 (Acte 2, scène 5, LISE)
Quoi ! Tu voudrais corriger deux notaires ? v.640 (Acte 2, scène 5, RONDON)
Faire changer un contrat ? v.641 (Acte 2, scène 5, RONDON)
Je n'ai pas grand usage v.643 (Acte 2, scène 5, LISE)
Jusqu'à présent, du monde et du ménage ; v.644 (Acte 2, scène 5, LISE)
Allons, mon gendre, il faut s'exécuter ; v.650 (Acte 2, scène 5, RONDON)
Quelle rage est la vôtre ? v.664 (Acte 2, scène 6, RONDON)
Ah ! Ce serait outrager la nature, v.667 (Acte 2, scène 6, EUPHÉMON)
Dérange tout, et notre affaire accroche ? v.676 (Acte 2, scène 6, RONDON)
De son visage efface la couleur. v.694 (Acte 2, scène 6, FIERENFAT)
Il m'est plus doux de partager vos pleurs, v.710 (Acte 2, scène 6, LISE)
Que de former les noeuds du mariage. v.711 (Acte 2, scène 6, LISE)
Eh ! Vous n'êtes pas sage. v.712 (Acte 2, scène 6, RONDON)
Comment sont faits les gens qu'on nomme amis ? v.777 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
Et sur le tout empruntant mon argent, v.782 (Acte 3, scène 1, EUPHÉMON FILS)
De l'indigence exécrables livrées, v.796 (Acte 3, scène 1, EUPHÉMON FILS)
Monsieur Rondon, loge en ces lieux peut-être. v.820 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
Je fus jadis page dans sa cuisine ; v.823 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
Je voyageai : je fus depuis coureur, v.825 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
Et cette fleur avec l'âge embellie, v.839 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
Songe à vivre ; v.856 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
Vois-tu d'ici ces gens dont la fortune v.860 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
La maladie altère un beau visage, v.879 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
La pauvreté change encor davantage. v.880 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Mon fils, quelle étrange aventure, v.887 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Nos voleurs sont de très honnêtes gens ; v.893 (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Gens du beau monde, aimables fainéants, v.894 (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Des gens d'esprit, des femmes adorables. v.896 (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Il me devait avoir par mariage. v.927 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Eh bien, a-t-il ce bonheur en partage ? v.928 (Acte 3, scène 2, EUPHÉMON FILS)
D'un plat bourgeois, le coq de ce canton. v.934 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Quelle rage est la vôtre ! v.939 (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Quel diable d'homme ! Il s'afflige de tout. v.941 (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Ne doutez point que mon coeur ne partage v.943 (Acte 3, scène 2, EUPHÉMON FILS)
Amèrement un si sensible outrage ; v.944 (Acte 3, scène 2, EUPH?MON FILS)
Quand tu roulais sur l'or et sur l'argent ; v.950 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
De malheureux à peu près de cet âge, v.975 (Acte 3, scène 3, EUPHÉMON)
Que de mon fils la douloureuse image v.976 (Acte 3, scène 3, EUPH?MON)
C'est toi ? Le temps change un visage, v.991 (Acte 3, scène 3, EUPHÉMON)
Et mon front chauve en sent le long outrage ; v.992 (Acte 3, scène 3, EUPH?MON)
Mais l'âge avance, et le terme est bien près ; v.994 (Acte 3, scène 3, EUPH?MON)
Je t'aiderai : sois sage, si tu peux ; v.1001 (Acte 3, scène 3, EUPHÉMON)
A-t-il des moeurs ? Est-il sage ? v.1008 (Acte 3, scène 3, EUPHÉMON)
Un de ses gens qui vient de le quitter v.1018 (Acte 3, scène 3, EUPHÉMON)
Du bon vieux temps est l'image parlante. v.1028 (Acte 3, scène 4, JASMIN)
Pourquoi ces yeux de gens qu'on exorcise ? v.1032 (Acte 3, scène 5, JASMIN)
Pressant tes mots au passage étranglés ? v.1034 (Acte 3, scène 5, JASMIN)
Tout nous liait, la conformité d'âge, v.1087 (Acte 3, scène 5, EUPHÉMON FILS)
Celle des goûts, les jeux, le voisinage. v.1088 (Acte 3, scène 5, EUPH?MON FILS)
Le croirais-tu ? Je l'accablai d'outrages, v.1099 (Acte 3, scène 5, EUPH?MON FILS)
Quels temps, hélas ! Les violents orages v.1100 (Acte 3, scène 5, EUPH?MON FILS)
Voilà, je crois, ce Président si sage. v.1119 (Acte 3, scène 6, JASMIN)
Lui ? Je n'avais jamais vu son visage, v.1120 (Acte 3, scène 6, EUPHÉMON FILS)
Où sont ces gens qui voulaient me servir ? v.1125 (Acte 3, scène 6, FIERENFAT)
Combien veux-tu gagner de gages ? v.1134 (Acte 3, scène 6, FIERENFAT)
Çà : qu'on me suive, et qu'on soit diligent, v.1149 (Acte 3, scène 6, FIERENFAT)
À poing fermé de deux larges soufflets. v.1154 (Acte 3, scène 6, EUPHÉMON FILS)
Ah ! Soyons sage, il est bien temps de l'être, v.1156 (Acte 3, scène 6, EUPHÉMON FILS)
Qui triomphait sitôt de la sagesse ; v.1175 (Acte 4, scène 1, MADAME CROUPILLAC)
De son danger cependant la nouvelle v.1227 (Acte 4, scène 2, MARTHE)
C'est un breuvage affreux, plein d'amertume, v.1235 (Acte 4, scène 2, LISE)
Puis-je en secret, ô gentille merveille ! v.1239 (Acte 4, scène 2, JASMIN)
C'est un des gens de votre Président ; v.1245 (Acte 4, scène 2, MARTHE)
Mes faibles yeux sont couverts d'un nuage. v.1259 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
Donnez la main : venons sur son passage. v.1260 (Acte 4, scène 3, JASMIN)
Quelle étrange visite ! v.1264 (Acte 4, scène 3, MARTHE)
Le vice était étranger dans mon coeur, v.1278 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
Seriez-vous bien et sage et vertueux ? v.1314 (Acte 4, scène 3, LISE)
Sur mon visage ont flétri la jeunesse ; v.1332 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
Changeant de nom aussi bien que d'état. v.1349 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
Pour le changer vous n'irez pas si loin. v.1362 (Acte 4, scène 3, LISE)
S'il engloutit à jamais l'héritage v.1371 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
Dont la nature avait fait mon partage ; v.1372 (Acte 4, scène 3, EUPH?MON FILS)
Que vous avez embrassé mes genoux ; v.1381 (Acte 4, scène 3, LISE)
Qui se traitait, et que vous dérangez ; v.1389 (Acte 4, scène 4, JASMIN)
Si c'eût été du moins un gentilhomme ! v.1396 (Acte 4, scène 4, FIERENFAT)
C'est de l'argent que je perdrai peut-être. v.1399 (Acte 4, scène 4, FIERENFAT)
Moins fier, moins haut, moins juge ; car Madame v.1427 (Acte 4, scène 4, EUPHÉMON FILS)
Je n'y puis plus tenir : à moi, mes gens. v.1437 (Acte 4, scène 4, FIERENFAT)
Allez me chercher des sergents. v.1438 (Acte 4, scène 4, FIERENFAT)
Soit, s'il se peut, l'ouvrage de l'amour ; v.1474 (Acte 4, scène 5, LISE)
M'oblige encor d'éviter sa présence. v.1480 (Acte 4, scène 6, LISE)
Ce Président est donc bien dangereux ! v.1481 (Acte 4, scène 6, RONDON)
Mais plus j'entends, moins je comprends, mon gendre. v.1495 (Acte 4, scène 7, RONDON)
Mon gendre, allons, surprenons la pendarde, v.1503 (Acte 4, scène 7, RONDON)
Que de danger ! Quel horrible embarras ! v.1508 (Acte 5, scène 1, LISE)
Pour mon usage en secret pratiqués, v.1519 (Acte 5, scène 1, MARTHE)
Ah ! Que les gens sont sots, méchants et fous : v.1556 (Acte 5, scène 2, JASMIN)
Un siège... Hélas !... Monsieur, asseyez-vous, v.1615 (Acte 5, scène 5, LISE)
Et permettez que je parle à genoux. v.1616 (Acte 5, scène 5, LISE)
Vous m'outragez. v.1617 (Acte 5, scène 5, EUPHÉMON)
Soyez mon juge, et lisez dans mon coeur, v.1623 (Acte 5, scène 5, LISE)
Mon juge enfin sera mon protecteur ; v.1624 (Acte 5, scène 5, LISE)
Au feu de l'âge avait sacrifié v.1635 (Acte 5, scène 5, LISE)
Ont d'autant mieux mérité mes vengeances ; v.1666 (Acte 5, scène 5, EUPHÉMON)
Et repousser encore avec outrage, v.1673 (Acte 5, scène 5, LISE)
Ce fils changé, devenu votre image, v.1674 (Acte 5, scène 5, LISE)
À vos genoux d'excès de repentir. v.1688 (Acte 5, scène 5, LISE)
J'aimai mon fils, jugez-en par mes larmes. v.1698 (Acte 5, scène 5, EUPHÉMON)
À vos genoux vous voyez vos enfants ; v.1715 (Acte 5, scène 6, LISE)
Hélas ! Son indulgence, v.1717 (Acte 5, scène 6, EUPHÉMON FILS)
Quel changement ! Quoi, c'est donc là mon drôle ? v.1737 (Acte 5, scène 6, RONDON)
Ce gentilhomme est venu tout exprès, v.1763 (Acte 5, scène 6, MADAME CROUPILLAC)
En vérité, pour venger mes attraits. v.1764 (Acte 5, scène 6, MADAME CROUPILLAC)
Si sa cervelle est enfin moins volage. v.1773 (Acte 5, scène 6, RONDON)
S'il t'aime, s'il est sage. v.1774 (Acte 5, scène 6, RONDON)
D'une ample dot lui fait un large don, v.1776 (Acte 5, scène 6, RONDON)

L'Ã‰COSSAISE (1766)

Que de nouvelles affligeantes ! (Acte 1, scène 1, FRÉLON)
Une pension à l'inventeur d'une machine qui ne sert qu'à soulager des ouvriers ! (Acte 1, scène 1, FR?LON)
Des places à des gens de lettres ! (Acte 1, scène 1, FR?LON)
Je voudrais me venger de tous ceux à qui on croit du mérite. (Acte 1, scène 1, FR?LON)
Toutes les affaires vont bien, hors les miennes : j'enrage. (Acte 1, scène 1, FR?LON)
J'ai le coeur bon, j'ai le coeur tendre ; je dis un peu de mal des hommes, mais j'aime toutes les femmes, monsieur Fabrice, pourvu qu'elles soient jolies ; et, pour vous le prouver, je veux absolument que vous m'introduisiez chez cette aimable personne qui loge chez vous, et que je n'ai pu encore voir dans son appartement. (Acte 1, scène 1, FRÉLON)
Voilà un équipage de campagne qui s'arrête à ma porte ; un domestique en livrée qui porte une malle : C'est quelque seigneur qui vient loger chez moi. (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Daigne m'y protéger... (Acte 1, scène 2, MONROSE)
Vous trouverez ici, monsieur, toutes les commodités de la vie, un appartement assez propre, table d'hôte, si vous daignez me faire cet honneur, liberté de manger chez vous, l'amusement de la conversation dans le café. (Acte 1, scène 2, FABRICE)
Monsieur Frélon peut vous en instruire, car il en fait ; c'est l'homme du monde qui parle et qui écrit le plus : il est très-utile aux étrangers. (Acte 1, scène 2, FABRICE)
Milord, permettez que je vous présente mes hommages et ma plume. (Acte 1, scène 2, FRÉLON)
Je ne suis point milord ; c'est être un sot de se glorifier de son titre, et c'est être un faussaire de s'arroger un titre qu'on n'a pas. (Acte 1, scène 2, MONROSE)
Je ne suis point de la maison, monsieur ; je passe ma vie au café ; j'y compose des brochures, des feuilles ; je sers les honnêtes gens. (Acte 1, scène 2, FRÉLON)
Si vous avez quelque ami à qui vous vouliez donner des éloges, ou quelque ennemi dont on doive dire du mal, quelque auteur à protéger ou à décrier, il n'en coûte qu'une pistole par paragraphe. (Acte 1, scène 2, FR?LON)
Eh bien, tu étais hier à la pièce nouvelle ; l'auteur fut bien applaudi ; c'est un jeune homme de mérite, et sans fortune, que la nation doit encourager. (Acte 1, scène 3, UN DE CEUX QUI SONT ENTRÉS)
Les affaires publiques me désespèrent ; toutes les denrées sont à bon marché, on nage dans une abondance pernicieuse ; je suis perdu, je suis ruiné. (Acte 1, scène 3, UN AUTRE)
Tes feuilles sont des feuilles de chêne ; la vérité est que la philosophie est bien dangereuse, et que c'est elle qui nous a fait perdre l'île de Minorque. (Acte 1, scène 3, UN SECOND)
Quelle rage de parler avec la certitude de n'être point entendu ! (Acte 1, scène 3, MONROSE)
Non, mon ami ; faites-moi apporter à manger dans ma chambre. (Acte 1, scène 3, MONROSE)
Écoutez, un mot : milord Falbrige est-il à Londres ? (Acte 1, scène 3, MONROSE)
Il y venait avant son voyage d'Espagne. (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Je ne serais point surpris qu'il allât se tuer là-haut ; ce serait dommage, il a l'air d'un honnête homme. (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Je n'ose ; car ma maîtresse ne mange point : comment voulez-vous que je mange ? (Acte 1, scène 4, POLLY)
Ma maîtresse est très-riche : si elle ne fait point de dépense, c'est qu'elle hait le faste : elle est vêtue simplement par modestie ; elle mange peu, c'est par régime ; et vous êtes un impertinent. (Acte 1, scène 4, POLLY)
Je me vengerai de leur insolence. (Acte 1, scène 4, FRÉLON)
Ma pauvre Polly, tu étais avec ce vilain homme de Frélon : il me donne toujours de l'inquiétude : on dit que c'est un esprit de travers, et un homme dangereux, dont la langue, la plume, et les démarches, sont également méchantes ; qu'il cherche à s'insinuer partout, pour faire le mal s'il n'y en a point, et pour l'augmenter s'il en trouve. (Acte 1, scène , LINDANE)
Il ne faut perdre ni le courage ni l'espérance : je supporte ma pauvreté, mais la tienne me déchire le coeur. (Acte 1, scène , LINDANE)
Je ne réussis pas mal à ces petits ouvrages. (Acte 1, scène , LINDANE)
Oui, madame, j'aimerais mieux mourir auprès de vous dans l'indigence, que de servir des reines. (Acte 1, scène , POLLY)
Chère Polly, tu le sais, je suis une infortunée dont le père fut proscrit dans les derniers troubles, dont la famille est détruite ; il ne me reste que mon courage. (Acte 1, scène , LINDANE)
Je serais déjà partie de Londres pour m'unir à sa mauvaise fortune, si je n'avais pas quelque espérance en milord Falbrige. (Acte 1, scène , LINDANE)
Falbrige est revenu d'Espagne ; il est à Windsor : j'attends son retour. (Acte 1, scène , LINDANE)
Je t'ai ouvert mon coeur ; songe que tu le perces du coup de la mort si tu laisses jamais entrevoir l'état où je suis. (Acte 1, scène , LINDANE)
Écoutez : je ne suis qu'un homme simple, qu'un homme du peuple ; mais je vois tout votre mérite comme si j'étais un homme de la cour : ma chère dame, un peu de bonne chère : nous avons là-haut un vieux gentilhomme, avec qui vous devriez manger. (Acte 1, scène 6, FABRICE)
Souffrez au moins que ma femme vous fasse sa cour ; daignez permettre qu'elle mange avec vous, pour vous tenir compagnie. (Acte 1, scène 6, FABRICE)
Madame, voilà une étrange question. (Acte 2, scène 2, LINDANE)
Mais c'est la rage dont vous me parlez là. (Acte 2, scène 2, LINDANE)
Et de quel droit venez-vous m'interroger ? (Acte 2, scène 2, LINDANE)
êtes-vous mon juge ? (Acte 2, scène 2, LINDANE)
Je vois que vous l'aimez, que vous vous laissez séduire par un perfide ; je vois qu'il vous trompe, et que vous me bravez : mais sachez qu'il n'est point de vengeance à laquelle je ne me porte. (Acte 2, scène 2, LADY ALTON)
Avant de me venger, je veux vous confondre : tenez, connaissez le traître ; voilà les lettres qu'il m'a écrites ; voilà sont portrait qu'il m'a donné. (Acte 2, scène 2, LADY ALTON)
Je respire ; les grandes passions veulent être servies par des gens sans scrupule ; je n'aime ni les demi-vengeances, ni les demi-fripons ; je veux que le vaisseau aille à pleines voiles, ou qu'il se brise. (Acte 2, scène 3, LADY ALTON)
Tu as raison ; une Écossaise qui se cache, dans un temps où tous les gens de son pays sont suspects, est sûrement une ennemie de l'État. (Acte 2, scène 3, LADY ALTON)
Madame, je vous conseille de faire usage de tout ce que vous saurez, et même de ce que vous ne saurez pas. (Acte 2, scène 3, FRÉLON)
La vérité a besoin de quelques ornements : le mensonge peut être vilain, mais la fiction est belle ; qu'est-ce, après tout, que la vérité ? (Acte 2, scène 3, FR?LON)
La conformité à nos idées : or ce qu'on dit est toujours conforme à l'idée qu'on a quand on parle ; ainsi il n'y a point proprement de mensonge. (Acte 2, scène 3, FR?LON)
Va, dis-moi seulement ce que tu découvriras, je ne t'en demande pas davantage. (Acte 2, scène 3, LADY ALTON)
Nos dogues mordent par instinct de courage ; et lui, par instinct de bassesse. (Acte 2, scène 4, LADY ALTON)
À présent que je suis un peu plus de sang-froid, je pense qu'il me ferait haïr la vengeance ; je sens que je prendrais contre lui le parti de ma rivale. (Acte 2, scène 4, LADY ALTON)
Elle a dans son état humble une fierté qui me plaît ; elle est décente, on la dit sage : mais elle m'enlève mon amant, il n'y a pas moyen de pardonner. (Acte 2, scène 4, LADY ALTON)
Bien des gens m'ont déjà dit, madame, qu'il est aussi méchant que Lindane est vertueuse et aimable. (Acte 2, scène 4, FABRICE)
Vous voilà de retour, monsieur Freeport ; comment vous trouvez-vous de votre voyage à la Jamaïque ? (Acte 2, scène , FABRICE)
Qui logez-vous à présent ? (Acte 2, scène , FREEPORT)
Il est venu ce matin un vieux gentilhomme qui ne veut voir personne. (Acte 2, scène , FABRICE)
C'est sans doute une honnête femme, puisqu'elle loge ici. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Si cela est, elle a bien plus tort que votre vieux gentilhomme. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Point ; sa fierté est encore une vertu de plus ; elle consiste à se priver du nécessaire, et à ne vouloir pas qu'on le sache : elle travaille de ses mains pour gagner de quoi me payer, ne se plaint jamais, dévore ses larmes ; j'ai mille peines à lui faire garder pour ses besoins l'argent de son loyer : il faut des ruses incroyables pour faire passer jusqu'à elle les moindres secours ; je lui compte tout ce que je lui fournis à moitié de ce qu'il coûte : quand elle s'en aperçoit, ce sont des querelles qu'on ne peut apaiser, et c'est la seule qu'elle ait eue dans la maison : enfin, c'est un prodige de malheur, de noblesse, et de vertu ; elle m'arrache quelquefois des larmes d'admiration et de tendresse. (Acte 2, scène , FABRICE)
Monsieur, vous me paraissez peu civil, et vous devriez respecter davantage ma solitude et mon sexe. (Acte 2, scène , LINDANE)
Voilà un étrange original ! (Acte 2, scène , POLLY)
C'est un tour qu'il vous joue : il vous a trompé, monsieur ; non pas sur la fierté, qui n'est que le partage de la vraie modestie ; non pas sur la vertu, qui est mon premier devoir ; mais sur la pauvreté, dont il me soupçonne. (Acte 2, scène , LINDANE)
J'ai fait un voyage à la Jamaïque, qui m'a valu cinq mille guinées ; je me suis fait une loi (et ce doit être celle de tout bon chrétien) de donner toujours le dixième de ce que je gagne ; c'est une dette que ma fortune doit payer à l'état malheureux où vous êtes... (Acte 2, scène , FREEPORT)
Point de remerciement, point de reconnaissance ; gardez l'argent et le secret. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Mais quel outrage ! (Acte 2, scène , LINDANE)
Ce que vous faites pour moi me surprend plus encore que ce que vous dites ; mais je n'accepterai certainement point l'argent que vous m'offrez : il faut vous avouer que je ne me crois pas en état de vous le rendre. (Acte 2, scène , LINDANE)
Ma maîtresse a caché son état à ceux qui pouvaient lui rendre service ; vous l'avez su malgré elle : obligez-la, malgré elle, à ne pas se priver du nécessaire que le ciel lui envoie par vos mains généreuses, (Acte 2, scène , POLLY)
Allez, monsieur, emportez mon estime et ma reconnaissance ; mais surtout emportez votre argent, et ne me faites pas rougir davantage. (Acte 2, scène , LINDANE)
Tenez, prenez cette bourse que monsieur a laissée par mégarde ; remettez-la-lui, je vous en charge ; assurez-le de mon estime, et sachez que je n'ai besoin du secours de personne. (Acte 2, scène , LINDANE)
Je garderai cet argent, et il servira, sans qu'elle le sache, à lui procurer tout ce qu'elle se refuse. (Acte 2, scène , FABRICE)
Vous avez là bien opéré, Madame ; le ciel daignait vous secourir ; vous voulez mourir dans l'indigence ; vous voulez que je sois la victime d'une vertu dans laquelle il entre peut-être un peu de vanité ; et cette vanité nous perd l'une et l'autre. (Acte 2, scène 7, POLLY)
Que tout le monde descende, ma femme, ma servante, monsieur le gentilhomme de là-haut, tout le monde... (Acte 2, scène 7, FABRICE)
J'aimerais mieux qu'il y fût que de voir cette jeune personne en danger. (Acte 2, scène 8, FABRICE)
Ton fils reste ; j'aurai justice ou vengeance. (Acte 2, scène 8, MONROSE)
Que de coups de poignard auraient fini mes jours si la juste fureur de me venger ne me forçait pas à porter dans l'affreux chemin du monde ce fardeau détestable de la vie ! (Acte 2, scène 8, MONROSE)
Quel changement y a-t-il dans les affaires ? (Acte 2, scène 8, MONROSE)
Mais ici ce n'est pas de même ; il ne dort ni ne mange ; il court jour et nuit ; il ne parle que de sa chère Lindane : cela est tout différent, vous dis-je. (Acte 3, scène 1, ANDRÉ)
« Il y a deux jours, il y a un siècle que je m'arrache au bonheur d'être à vos pieds, mais c'est pour vos seuls intérêts : je sais qui vous êtes, et ce que je vous dois : je périrai, ou les choses changeront. (Acte 3, scène 1, LADY ALTON)
La témérité ne doit point être mon partage ; mais la fermeté doit l'être. (Acte 3, scène 2, LINDANE)
À propos, vous me faites songer ; elle est, comme vous dites, belle et honnête. (Acte 3, scène 3, FREEPORT)
Je suis fâché que ce brave gentilhomme ne l'ait pas vue ; il en aurait été touché. (Acte 3, scène 3, FABRICE)
Vous me faites songer, vous dis-je, à cette petite créature : beau maintien, conduite sage, belle tête, démarche noble. (Acte 3, scène 3, FREEPORT)
C'est dommage qu'elle soit si fière. (Acte 3, scène 3, FREEPORT)
Le lord Falbrige mort ! (Acte 3, scène 3, FREEPORT)
Falbrige mort ! (Acte 3, scène 3, MONROSE)
Tout le monde m'y fait songer. (Acte 3, scène 4, FREEPORT)
Vous êtes un grand brutal, monsieur le messager d'État. (Acte 3, scène 4, FREEPORT)
Il faut de l'argent. (Acte 3, scène 4, LE MESSAGER)
Monsieur le messager, je dépose cinq cents guinées, mille, deux mille, s'il le faut ; voilà comme je suis fait. (Acte 3, scène 4, FREEPORT)
Tout le monde ne place pas ainsi son argent. (Acte 3, scène 4, FABRICE)
Il n'est pas complimenteur, mais il oblige en moins de temps que les autres ne font des protestations de services. (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Gardons-nous au moins de dire à notre pauvre petite le danger qu'elle a couru. (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Il ne faut avertir les gens de leur danger que quand il est passé. (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Oui, monsieur, je suis assez jeune ; je suis Écossaise, et pour aimable, bien des gens me disent que je le suis. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Mon père était un excellent boulanger, à ce que j'ai oui dire, et ma mère avait servi une dame de qualité. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Oui, Monsieur, c'est la plus douce, la plus aimable fille, la plus courageuse dans le malheur. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Dites-moi, je vous prie, quel est l'âge de votre maîtresse ? (Acte 3, scène 7, MONROSE)
Pour son âge, on peut le dire ; car elle est bien au-dessus de son âge ; elle a dix-huit ans. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Ce serait précisément l'âge qu'aurait ma malheureuse Monrose, ma chère fille, seul reste de ma maison, seul enfant que mes mains aient pu caresser dans son berceau : dix-huit ans ?... (Acte 3, scène 7, MONROSE)
Je ne sais pas pourquoi vous faites tout seul tant de réflexions sur son âge. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Ces dix-huit ans tournent la tête à ce bon vieux gentilhomme. (Acte 3, scène 7, POLLY)
De nouveaux chagrins qui l'ont accablée, qui ont déchiré son coeur, lui ont fait perdre l'usage de ses sens. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Elle est à peine revenue à elle, et le peu de repos qu'elle goûte dans ce moment est un repos mêlé de trouble et d'amertume : de grâce, monsieur, ménagez sa faiblesse et ses douleurs, (Acte 3, scène 7, POLLY)
Je suis son compatriote ; je partage toutes ses afflictions ; je les diminuerai peut-être : souffrez qu'avant de quitter cette ville, je puisse entretenir votre maîtresse. (Acte 3, scène 7, MONROSE)
Je m'intéresse à ceux qui logent chez moi. (Acte 3, scène 8, FABRICE)
On prétend que c'est vous qui l'avez accusée d'être Écossaise, et qui avez aussi accusé ce brave gentilhomme de la-haut d'être Écossais. (Acte 4, scène 1, FABRICE)
On ajoute que vous avez eu plusieurs conférences avec les gens de cette dame si colère qui est venue ici, et avec ceux de ce milord qui n'y vient plus ; que vous redites tout, que vous envenimez tout. (Acte 4, scène 1, FABRICE)
C'est vous qui avez appris à mes gens l'arrivée de ce vieux gentilhomme venu d'Écosse : c'est vous qui l'avez dépeint, qui êtes allé faire le même rapport aux gens du ministre d'État. (Acte 4, scène , LORD MURRAY)
Tout le monde me dit des injures, et me donne de l'argent : je suis bien plus habile que je ne croyais. (Acte 4, scène , FRÉLON)
un vieux gentilhomme arrivé d'Écosse, Lindane née dans le même pays ! (Acte 4, scène 3, LORD MURRAY)
Milord, j'accepte vos dons : je ne suis pas si fière que la belle Lindane, qui n'accepte rien, et qui feint d'être a son aise, quand elle est dans la plus extrême indigence. (Acte 4, scène 3, POLLY)
Que son sort changera ! (Acte 4, scène 3, LORD MURRAY)
Gardez-vous-en bien ; elle est actuellement avec un gentilhomme, si vieux, si vieux, qui est de son pays, et ils se disent des choses si intéressantes ! (Acte 4, scène 3, POLLY)
Quel est-il ce vieux gentilhomme, pour qui je m'intéresse déjà comme elle ? (Acte 4, scène 3, LORD MURRAY)
Après une promesse de mariage ! (Acte 4, scène 4, LADY ALTON)
Tu n'es pas où tu crois en être ; je me vengerai plus tôt que tu ne penses. (Acte 4, scène 4, LADY ALTON)
Allez, lâche, je connais l'objet de vos amours mieux que vous ; je sais qui elle est ; je sais qui est l'étranger arrivé aujourd'hui pour elle ; je sais tout : des hommes plus puissants que vous sont instruits de tout ; et bientôt on vous enlèvera l'indigne objet pour qui vous m'avez méprisée. (Acte 4, scène 4, LADY ALTON)
Vous êtes, comme je vous l'ai déjà dit, un inconstant, un volage, un coeur faux, un traître, un perfide, un homme abominable. (Acte 4, scène 4, LADY ALTON)
Elle parle de faire enlever ma chère Lindane et cet étranger ; que veut-elle dire ? (Acte 4, scène 5, LORD MURRAY)
Voilà d'étranges aventures ! (Acte 4, scène 5, POLLY)
Dites-moi du moins quel âge vous aviez quand la destinée cruelle vous sépara de votre père, qui fut depuis si malheureux ? (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Est-ce un songe ? (Acte 4, scène 6, LINDANE)
Je tombe à vos genoux ! (Acte 4, scène 6, LINDANE)
Ma chère fille, vous connaissez toutes les infortunes de notre maison ; vous savez que la maison des Murray, toujours jalouse de la nôtre, nous plongea dans ce précipice. (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Oui, je vous vengerai, je vengerai ma famille, ou je périrai ; je ne hasarde qu'un reste de jours déjà proscrits. (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Que vous cessiez de vous exposer, que vous quittiez cette ville si dangereuse pour vous... (Acte 4, scène 6, LINDANE)
Vous voulez que je renonce à vous venger ? (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Cette vengeance me ferait mourir : partons, vous dis-je. (Acte 4, scène 6, LINDANE)
L'amour paternel l'emporte : puisque vous avez le courage de vous attacher à ma funeste destinée, je vais tout préparer pour que nous quittions Londres avant qu'une heure se passe ; soyez prête, et recevez encore mes embrassements et mes larmes. (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Peut-on plus indignement se voir outrager ? (Acte 4, scène 7, LINDANE)
Ce gentilhomme que tu as vu avec moi... (Acte 4, scène 7, LINDANE)
Monsieur Freeport, ce vieux gentilhomme qui est de son pays fait aussi son paquet. (Acte 5, scène 1, FABRICE)
Mademoiselle, pardonnez ; mais je songe que vous ne pouvez partir, que vous êtes ici sous la caution de M. (Acte 5, scène 1, FABRICE)
Allons, Fabrice, aider ce bon gentilhomme de là-haut : je me sens, vous dis-je, de la bonne volonté pour cette demoiselle. (Acte 5, scène , FREEPORT)
Mon coeur, ma fortune, mon sang est à vous ; confondons ensemble deux noms ennemis : j'apporte à vos pieds le contrat de notre mariage ; daignez l'honorer de ce nom qui m'est si cher. (Acte 5, scène 3, LORD MURRAY)
Mais, encore une fois, attendez quelque temps ; accordez cette grâce à celle qui vous doit des jours si remplis d'orages ; ne me refusez pas des instants précieux. (Acte 5, scène 4, LINDANE)
Ils sont précieux en effet, et vous les perdez : songez-vous que nous sommes à chaque moment en danger d'être découverts, que vous avez été arrêtée, qu'on me cherche, que vous pouvez voir demain votre père périr par le dernier supplice ? (Acte 5, scène 4, MONROSE)
Adieu, monsieur; nous partons le coeur plein de vos bontés : je n ai jamais connu de ma vie un plus digne homme que vous ; vous me faites pardonner au genre humain. (Acte 5, scène , MONROSE)
Je le tiens enfin ce gage de mon bonheur ! (Acte 5, scène , LORD MURRAY)
Pourquoi empêcher les gens de se battre quand ils en ont envie ? (Acte 5, scène , FREEPORT)
Le père et la fille sont à vos genoux pour jamais. (Acte 5, scène , MONROSE)

ORESTE (1750)

Appelle par ses cris Argos à la vengeance. v.18 (Acte 1, scène 1, PAMMÈNE)
Un barbare à ce point outrage encor ton nom ! v.24 (Acte 1, scène 1, IPHISE)
Elle irrite un barbare, et ne nous venge pas. v.32 (Acte 1, scène 1, IPHISE)
Mon bras, mon faible bras osera l'égorger v.59 (Acte 1, scène 2, ÉLECTRE)
Au tombeau que sa rage ose encore outrager. v.60 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Ô douleur ! ô vengeance ! ô vertu qui m'animes, v.65 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Qui n'ont osé venger le sang d'Agamemnon. v.84 (Acte 1, scène 2, ÉLECTRE)
Il vous ménage au moins. De son indigne loi v.87 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Clytemnestre... Ma mère... Ah ! Cette horrible image v.93 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Est présente à mes yeux, présente à mon courage. v.94 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Que j'ai vu votre père, attiré dans le piège, v.97 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Se débattre et tomber sous leur main sacrilège. v.98 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Entouré des dangers qu'il ne connaissait pas, v.104 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Avez-vous oublié que leurs mains vengeresses v.122 (Acte 1, scène 2, PAMMÈNE)
Semble oublier son père, et négliger mes fers. v.140 (Acte 1, scène 2, ÉLECTRE)
Comptez les temps ; voyez qu'il touche à peine l'âge v.141 (Acte 1, scène 2, PAMMÈNE)
Où la force commence à se joindre au courage : v.142 (Acte 1, scène 2, PAMM?NE)
Sage et prudent vieillard, oui, vous m'ouvrez les yeux. v.144 (Acte 1, scène 2, ÉLECTRE)
Où les maux exerçaient ton courage éprouvé. v.156 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Électre, qui m'outrage, et qui brave mes lois, v.183 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Qu'il venge Agamemnon, ses filles, et vous-même ; v.210 (Acte 1, scène 3, ÉLECTRE)
N'imputez qu'à vous seule un affront qui m'outrage ; v.221 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Pliez à votre état ce superbe courage ; v.222 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Apprenez d'une soeur comme il faut s'affliger, v.223 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Comme on cède au destin, quand on veut le changer. v.224 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
À quoi vous sert, hélas ! ce remords passager ? v.235 (Acte 1, scène 3, ÉLECTRE)
Ce sentiment si tendre était-il étranger ? v.236 (Acte 1, scène 3, ?LECTRE)
N'affligez plus Électre : on peut à ses douleurs v.251 (Acte 1, scène 3, IPHISE)
Mais s'il est en danger, c'est par votre imprudence. v.258 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Il triomphe, et je sens succomber mon courage. v.277 (Acte 1, scène 4, CLYTEMNESTRE)
Pour la première fois je redoute un présage ; v.278 (Acte 1, scène 4, CLYTEMNESTRE)
Ces gages renaissants de nos destins prospères, v.290 (Acte 1, scène 5, ÉGISTHE)
L'impétueuse Électre a mérité l'outrage v.301 (Acte 1, scène 5, ÉGISTHE)
Dont j'humilie enfin cet orgueilleux courage. v.302 (Acte 1, scène 5, ?GISTHE)
Dans Argos désormais sa dangereuse audace v.305 (Acte 1, scène 5, ?GISTHE)
Mais, loin que dans le piège Oreste nous attire, v.318 (Acte 1, scène 5, ÉGISTHE)
Errant et poursuivi de rivage en rivage, v.321 (Acte 1, scène 5, ?GISTHE)
Il promène en tremblant son impuissante rage ; v.322 (Acte 1, scène 5, ?GISTHE)
Songez... v.351 (Acte 1, scène 5, ÉGISTHE)
Le temps, qui change tout, a changé mes esprits ; v.360 (Acte 1, scène 5, CLYTEMNESTRE)
Je ne sens plus en moi ce courage emporté, v.363 (Acte 1, scène 5, CLYTEMNESTRE)
Écoutez-vous du sang le dangereux murmure, v.373 (Acte 1, scène 5, ÉGISTHE)
Quelques tristes débris au naufrage échappés. v.386 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Connais-tu ce rivage où mon malheur m'arrête ? v.387 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Qui veille sur le juste, et venge les forfaits. v.397 (Acte 2, scène 1, PYLADE)
Des changements du sort un déplorable exemple. v.400 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Ces dépôts, ces témoins de vengeance et de haine, v.408 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Ami, qu'est devenu le jour de la vengeance ? v.412 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Dont la Grèce a vanté la vertu courageuse, v.416 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Ont combattu dix ans pour venger Ménélas ? v.422 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Ce tombeau, ces cyprès, ce bois sombre et sauvage ; v.435 (Acte 2, scène 1, PYLADE)
De deuil et de grandeur, tout offre ici l'image ; v.436 (Acte 2, scène 1, PYLADE)
Il paraît dans cet âge où l'humaine prudence v.439 (Acte 2, scène 1, PYLADE)
Sage et juste habitant de ces bords ignorés, v.454 (Acte 2, scène 2, ORESTE)
Égisthe ? ciel ! ô crime ! ô terreur ! ô vengeance ! v.460 (Acte 2, scène 2, ORESTE)
Mes yeux ont vu jadis élever cet ouvrage v.467 (Acte 2, scène 2, PAMMÈNE)
Par une main plus digne, et pour un autre usage. v.468 (Acte 2, scène 2, PAMM?NE)
Ah ! C'en est trop : le ciel épuise mon courage. v.471 (Acte 2, scène 2, ORESTE)
Dérobe-lui les pleurs qui baignent ton visage. v.472 (Acte 2, scène 2, PYLADE)
Étranger généreux, vous vous attendrissez ; v.473 (Acte 2, scène 2, PAMMÈNE)
Que des yeux étrangers pleurent au moins son sort, v.477 (Acte 2, scène 2, PAMM?NE)
L'un de ces deux mortels porte sur son visage v.499 (Acte 2, scène 3, ÉGISTHE)
L'empreinte des grandeurs et les traits du courage ; v.500 (Acte 2, scène 3, ?GISTHE)
Je devais des secours à ces deux étrangers, v.505 (Acte 2, scène 3, PAMMÈNE)
On murmure, on m'alarme, et tout me fait ombrage. v.511 (Acte 2, scène 3, ÉGISTHE)
Hélas ! depuis quinze ans c'est là notre partage : v.512 (Acte 2, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Parlez-lui ; mais craignons tous deux de partager v.541 (Acte 2, scène 4, ÉGISTHE)
La honte d'un refus qu'il nous faudrait venger. v.542 (Acte 2, scène 4, ?GISTHE)
Je me flatte avec vous qu'un si triste esclavage v.543 (Acte 2, scène 4, ?GISTHE)
Doit plier de son coeur la fermeté sauvage ; v.544 (Acte 2, scène 4, ?GISTHE)
Que ce passage heureux, et si peu préparé, v.545 (Acte 2, scène 4, ?GISTHE)
Ici votre indulgence et le nom de son père v.551 (Acte 2, scène 4, ?GISTHE)
Envisagez ces lieux, et surtout une mère. v.556 (Acte 2, scène 5, CLYTEMNESTRE)
Je m'en afflige en mère, et m'en indigne en reine. v.560 (Acte 2, scène 5, CLYTEMNESTRE)
Vous pouvez, si ce coeur connaît le vrai courage, v.571 (Acte 2, scène 5, CLYTEMNESTRE)
De Mycène et d'Argos espérer l'héritage : v.572 (Acte 2, scène 5, CLYTEMNESTRE)
Songez-vous au héros dont Électre est la fille, v.584 (Acte 2, scène 5, ÉLECTRE)
L'opprobre est mon partage ; il convient à mon sort. v.593 (Acte 2, scène 5, ?LECTRE)
Que les horribles voeux qu'on exige de moi. v.598 (Acte 2, scène 5, ?LECTRE)
Il veut forcer mes mains à seconder sa rage, v.603 (Acte 2, scène 5, ?LECTRE)
Assurer à Plistène un sanglant héritage, v.604 (Acte 2, scène 5, ?LECTRE)
À quoi bon ménager ma plus grande ennemie ? v.648 (Acte 2, scène 6, ÉLECTRE)
Partagez ma joie. v.658 (Acte 2, scène 7, IPHISE)
D'un songe flatteur v.665 (Acte 2, scène 7, ÉLECTRE)
Ne me présentez pas la dangereuse erreur. v.666 (Acte 2, scène 7, ?LECTRE)
Interdite, et le coeur tout plein de son image, v.679 (Acte 2, scène 7, IPHISE)
J'ai couru vous chercher sur ce triste rivage, v.680 (Acte 2, scène 7, IPHISE)
C'est le signe éclatant du jour de la vengeance : v.688 (Acte 2, scène 7, IPHISE)
Je vous crois ; j'attends tout ; mais n'est-ce point un piège v.695 (Acte 2, scène 7, ÉLECTRE)
Que tend de mon tyran la fourbe sacrilège ? v.696 (Acte 2, scène 7, ?LECTRE)
Ces étrangers... Courons ; mon coeur va m'éclairer. v.698 (Acte 2, scène 7, ?LECTRE)
Ne m'abandonnez pas, ô dieux de la vengeance ! v.712 (Acte 2, scène 7, ÉLECTRE)
Vous vous perdez ; songez qu'un maître impitoyable v.715 (Acte 2, scène 7, IPHISE)
Irrite nos tyrans, met en danger Pammène. v.720 (Acte 2, scène 7, IPHISE)
Cet étranger, ma soeur, y peut paraître encore ; v.723 (Acte 2, scène 7, IPHISE)
Venger d'Agamemnon la cendre profanée ! v.732 (Acte 3, scène 1, PAMMÈNE)
Il n'a fait qu'entrevoir et son juge et son maître, v.735 (Acte 3, scène 1, PAMM?NE)
Et sa rage a déjà semblé le reconnaître, v.736 (Acte 3, scène 1, PAMM?NE)
Je sonde les esprits, j'encourage leur zèle ; v.740 (Acte 3, scène 1, PAMM?NE)
La vengeance assoupie est au jour du réveil, v.746 (Acte 3, scène 1, PAMM?NE)
Peut prévenir d'un coup votre juste vengeance ; v.752 (Acte 3, scène 1, PAMM?NE)
C'est assez, et du ciel je reconnais l'ouvrage : v.755 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Il nous a tout ravi par ce cruel naufrage ; v.756 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Tantôt de trente rois il arme la vengeance, v.759 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Appelant à grands cris son vengeur et son frère, v.775 (Acte 3, scène 1, PAMMÈNE)
Elle m'interrogeait et me faisait trembler. v.777 (Acte 3, scène 1, PAMM?NE)
Vous balancez ! songez aux menaces terribles v.783 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Moi, sacrilège ! moi, si j'écoute un instant v.793 (Acte 3, scène 1, ORESTE)
Va, nous les attendrons tous deux à leur passage. v.811 (Acte 3, scène 1, ORESTE)
L'espérance trompée accable et décourage. v.812 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Ces songes imposteurs dont vous osiez jouir. v.814 (Acte 3, scène 2, ?LECTRE)
Voilà ces étrangers. v.823 (Acte 3, scène 2, IPHISE)
Eh ! qui donc êtes-vous, étrangers malheureux ; v.825 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Et qu'osez-vous chercher sur ce rivage affreux ? v.826 (Acte 3, scène 2, ?LECTRE)
Ciel ! Soutiens mon courage. v.837 (Acte 3, scène 2, ORESTE)
Dieux vengeurs !... v.845 (Acte 3, scène 2, IPHISE)
Et c'est vous qui partagez mes pleurs ? v.861 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Au nom du fils des rois, au nom des dieux vengeurs, v.862 (Acte 3, scène 2, ?LECTRE)
Non, fatal étranger, je ne rendrai jamais v.873 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Ô rage ! Ô dernier jour ! v.882 (Acte 3, scène 3, ÉLECTRE)
Sans me charger du meurtre, il l'a du moins permis ! v.893 (Acte 3, scène 4, ÉGISTHE)
Voilà donc ces deux Grecs échappés du naufrage, v.895 (Acte 3, scène 4, ?GISTHE)
De qui je dois payer le zèle et le courage ? v.896 (Acte 3, scène 4, ?GISTHE)
D'un important trépas gages intéressants, v.898 (Acte 3, scène 4, ORESTE)
Aux yeux de tous ces rois vengeurs de Ménélas. v.906 (Acte 3, scène 4, ORESTE)
Je chéris la vengeance, et je hais l'infamie. v.919 (Acte 3, scène 4, ORESTE)
Sans implorer des rois, je venge ma querelle. v.923 (Acte 3, scène 4, ORESTE)
Je connaissais sa rage, et je l'ai méprisée ; v.951 (Acte 3, scène 4, ÉGISTHE)
Digne soeur d'un barbare avide de vengeance, v.960 (Acte 3, scène 4, ?GISTHE)
Non, c'est pousser trop loin la haine et la vengeance ; v.971 (Acte 3, scène 4, CLYTEMNESTRE)
Ah ! Clytemnestre encor trouble plus mon courage. v.1003 (Acte 3, scène 5, ORESTE)
Dans mon coeur déchiré quel douloureux partage ! v.1004 (Acte 3, scène 5, ORESTE)
Le meurtre de mon père, et mes soeurs à venger, v.1009 (Acte 3, scène 5, ORESTE)
Un barbare à punir, la reine à ménager, v.1010 (Acte 3, scène 5, ORESTE)
Ce moment de vengeance, et que prévient mon coeur ! v.1014 (Acte 3, scène 5, ORESTE)
De la vengeance au moins j'ai goûté les prémices ; v.1039 (Acte 3, scène 6, ORESTE)
Avant qu'un jour plus grand puisse éclairer sa rage, v.1047 (Acte 3, scène 6, ORESTE)
Je veux de ce moment saisir tout l'avantage. v.1048 (Acte 3, scène 6, ORESTE)
Protéger son courage, et servir l'amitié. v.1062 (Acte 3, scène 6, PAMMÈNE)
Où ma main frémissante offrit ce fer vengeur ; v.1070 (Acte 4, scène 1, ORESTE)
Ce fer est enlevé par des mains sacrilèges. v.1071 (Acte 4, scène 1, ORESTE)
L'asile de la mort n'a plus de privilèges, v.1072 (Acte 4, scène 1, ORESTE)
Il faut venger Électre, et non la consoler. v.1090 (Acte 4, scène 1, PYLADE)
Je reste sans vengeance, ainsi que sans espoir. v.1097 (Acte 4, scène 2, ÉLECTRE)
Il conduit les mortels, il dirige leurs pas v.1105 (Acte 4, scène 2, PYLADE)
Il plonge dans l'abîme, et bientôt en retire ; v.1107 (Acte 4, scène 2, PYLADE)
Glaive affreux, fer sanglant, qu'un outrage nouveau v.1121 (Acte 4, scène 3, ÉLECTRE)
Toi qui n'es qu'un outrage à la cendre des morts, v.1125 (Acte 4, scène 3, ?LECTRE)
Il partageait ici notre douleur amère ;[2] v.1135 (Acte 4, scène 3, IPHISE)
Il ne trompera pas mon courage irrité. v.1141 (Acte 4, scène 3, ÉLECTRE)
On l'a vu partager (et ce crime est croyable) v.1155 (Acte 4, scène 3, ?LECTRE)
Le courage s'épuise et manque à la vieillesse. v.1172 (Acte 4, scène 4, ÉLECTRE)
Pour moi, pour ma vengeance, il ne reste que moi. v.1174 (Acte 4, scène 4, ?LECTRE)
Que vos gouffres profonds regorgeant de victimes ! v.1180 (Acte 4, scène 4, ?LECTRE)
Filles de la vengeance, armez-vous, armez-moi ; v.1181 (Acte 4, scène 4, ?LECTRE)
Sont à mes yeux vengeurs entourés des furies. v.1188 (Acte 4, scène 4, ?LECTRE)
Ta faiblesse est vertu : partage mon ivresse. v.1236 (Acte 4, scène 5, ÉLECTRE)
Moi, qu'un serment plus saint à leur vengeance attache ; v.1240 (Acte 4, scène 5, ÉLECTRE)
Quoi ! vous avez trahi ce dangereux mystère ! v.1248 (Acte 4, scène 6, PYLADE)
À quoi m'exposiez-vous ? Quelle rigueur étrange... v.1255 (Acte 4, scène 6, ÉLECTRE)
Je voulais le sauver : qu'il vive, et qu'il vous venge. v.1256 (Acte 4, scène 6, PYLADE)
Va, cours, ami fidèle et sage, v.1271 (Acte 4, scène 6, PYLADE)
Rassemble tes amis, achève ton ouvrage. v.1272 (Acte 4, scène 6, PYLADE)
Dans l'horreur des cachots de plonger ces deux traîtres. v.1275 (Acte 4, scène 7, ÉGISTHE)
Allez, et secondez ma fureur vengeresse. v.1280 (Acte 4, scène 7, ÉGISTHE)
Pour ces deux étrangers laissez-vous attendrir. v.1293 (Acte 4, scène 8, ÉLECTRE)
Dont vous avez tant craint les terribles vengeances ; v.1296 (Acte 4, scène 8, ?LECTRE)
Du sang des étrangers fait fumer son autel ? v.1305 (Acte 4, scène 8, ÉLECTRE)
Sauvez ces étrangers ; mon âme intimidée v.1319 (Acte 4, scène 8, ÉLECTRE)
Non, madame, à jamais je suis a vos genoux. v.1337 (Acte 4, scène 8, ÉLECTRE)
Tu veux changer les coeurs, tu veux sauver mon frère, v.1339 (Acte 4, scène 8, ?LECTRE)
Il a, dans nos dangers pressants, v.1375 (Acte 5, scène 2, IPHISE)
Avec ces étrangers destinés au supplice ; v.1393 (Acte 5, scène 3, ÉGISTHE)
Dans quel piège effroyable ils allaient me jeter ! v.1395 (Acte 5, scène 3, ?GISTHE)
Et ma soif de venger son déplorable sort, v.1404 (Acte 5, scène 3, ÉGISTHE)
Avec moi, chère Électre, embrassez ses genoux : v.1427 (Acte 5, scène 3, IPHISE)
Ma vengeance est entière ; au bord de son cercueil, v.1439 (Acte 5, scène 3, ÉGISTHE)
Iphise à tes genoux, rien ne peut te fléchir ! v.1448 (Acte 5, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Continuez, vengez vos enfants et mon père. v.1469 (Acte 5, scène 3, ÉLECTRE)
Pylade, cet ami qui partage sa chaîne, v.1482 (Acte 5, scène 4, DIMAS)
Qui n'ose me venger sentira ma justice. v.1486 (Acte 5, scène 4, ÉGISTHE)
Au nom de la nature, achevez votre ouvrage ; v.1493 (Acte 5, scène 5, ÉLECTRE)
De Clytemnestre enfin déployez le courage. v.1494 (Acte 5, scène 5, ?LECTRE)
En défendant Oreste, elle ménage Égisthe. v.1502 (Acte 5, scène 6, IPHISE)
Égisthe furieux, et brûlant de vengeance, v.1505 (Acte 5, scène 6, IPHISE)
Ces dieux qui de mon frère armaient le bras vengeur, v.1515 (Acte 5, scène 6, ÉLECTRE)
Tout change ; Électre est libre, et le ciel obéi. v.1524 (Acte 5, scène 7, PYLADE)
Va venger sa famille et le sang innocent. v.1528 (Acte 5, scène 7, PYLADE)
Son courage, son nom, le nom de votre père, v.1530 (Acte 5, scène 7, PYLADE)
J'entrevoyais sa rage à travers sa terreur ; v.1536 (Acte 5, scène 7, PYLADE)
Le protège, l'arrache aux fureurs des soldats, v.1560 (Acte 5, scène 7, PYLADE)
Ah ! Pammène, où trouver mon frère, mon vengeur ? v.1575 (Acte 5, scène 8, ÉLECTRE)
Daignez l'attendre ici, tandis qu'il venge un père. v.1581 (Acte 5, scène 8, PAMMÈNE)
Venge-nous, venge-la ; tranche un noeud si coupable : v.1608 (Acte 5, scène 8, ÉLECTRE)
Dans l'éternelle nuit tu ne nous plonges pas ! v.1630 (Acte 5, scène 9, ORESTE)

LES ORIGINAUX OU MONSIEUR DU CAP-VERT (1732)

J'ai gagné sa suivante de la façon dont on vient à bout de tout, avec de l'argent : c'était à elle que tu portais toutes mes lettres, sans la connaître. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Oui, c'est moi, mademoiselle, qui fais, comme vous voyez, l'amour à l'espagnole, et qui serais très heureux d'être traité à la française, et de dire à vos genoux que je vous adore, au lieu de vous le crier sous les fenêtres, au hasard d'être entendu d'autres que de vous. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Depuis un mois, je suis triste avec ceux qui sont gais ; je deviens solitaire, insupportable à mes amis et à moi-même ; je mange peu, je ne dors point : si ce n'est pas là de l'amour, c'est de la folie ; et, de façon ou d'autre, je mérite un peu de pitié. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
C'est votre affaire ; et, afin que vous puissiez y réussir, je vais vous faire connaître le génie des gens que vous avez à ménager. (Acte 1, scène 2, FANCHON)
Je suis jeune, gai, honnête homme ; je joue, je bois, je fais, comme vous voyez, l'amour : on ne m'en demande pas davantage. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Adieu ; je jugerai de votre amour si vous vous tirez de ce mauvais pas en habile homme. (Acte 1, scène 2, FANCHON)
Voici des gens avec une arquebuse. (Acte 1, scène 2, NUIT-BLANCHE)
Je suis sûr de plaire à ces gens-ci, puisque je connais leur ridicule et leur faible. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Voici, d'un autre côté, mon impertinent de gendre, Monsieur_le_Comte des Apprêts, à qui j'ai donné mon aînée ; il affecte l'air de la mépriser ; il ne veut pas me faire l'honneur de me donner des petits-enfants : ceci est bien plus rétrograde encore. (Acte 1, scène 3, LE PRÉSIDENT)
C'est apparemment quel que jeune homme qui vient me demander des remèdes ; il est vraiment bien joli : c'est grand dommage d'être malade à cet âge. (Acte 1, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Et rien ne vous a donné du soulagement ? (Acte 1, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Vous n'avez qu'à l'amener, je le purgerai lui-même, je vous en réponds. (Acte 1, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Or çà, monsieur, point de compliments entre gens du métier : vous souperez avec nous ce soir, si vous le trouvez bon ; et cela en famille avec ma femme, ma fille la comtesse, et ma fille Fanchon. (Acte 1, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Ce jeune gentilhomme, mes filles, est un des grands astrologues que nous ayons : ne manquez pas de lui bien faire les honneurs de la maison. (Acte 1, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Et ne pourrai-je point purger cette mauvaise humeur ? (Acte 1, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
Vous m'avez mariée, et je n'ai point de mari : monsieur le comte s'est mis dans la tête qu'il dérogerait s'il m'aimait. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
J'ai le malheur de respecter des noeuds qu'il néglige, et de l'aimer parce qu'il est mon mari, comme il me méprise parce que je suis sa femme : je vous avoue que j'en suis inconsolable. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Et sur quoi pensez-vous, monsieur, que le capitaine ne sera pas mon gendre ? (Acte 1, scène 4, LE PRÉSIDENT)
C'est qu'il est déjà gendre d'un autre. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Que fait au mariage de ma fille que vous soyez de Bayonne ou de Pampelune ? (Acte 1, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Au moins, mademoiselle, le voyage ne serait pas de long cours. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
À vous venger de votre glorieux et impertinent mari ? (Acte 1, scène 5, FANCHON)
Vous ne songez guère combien le chevalier me tourne la tête. (Acte 2, scène 1, FANCHON)
Qui vous dédaigne, qui prodigue avec des filles d'opéra ce que vous lui avez apporté en mariage, un débauché, un fat... (Acte 2, scène 1, FANCHON)
Ma soeur, je ne puis en entendre davantage. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
Assurément : quand il n'en coûte que de l'argent pour gagner un coeur, on l'a toujours à bon marché. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
Ma chère enfant, je te charge de tout. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
Je vous ai déjà dit, mons des Coutures, que les paniers de mes habits ne sont jamais assez amples : il faut, s'il vous plaît, les faire aussi larges que ceux des femmes, afin que l'on puisse un peu être seul dans le fond de son carrosse. (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Et vous, mons du Toupet, songez un peu plus à faire fuir la perruque en arrière : cela donne plus de grâce au visage. (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Page, a-t-on fait porter ce vin d'Espagne chez la petite Troussé ? (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Écoutez, page : était-elle éveillée, la petite ? (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Monseigneur, voici votre lingère, votre baigneur, votre parfumeur, votre rôtisseur, votre doreur, votre sellier, votre éperonnier, votre bijoutier, votre usurier, qui attendent dans l'antichambre, et qui demandent tous de l'argent. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR DE L'ÉTRIER)
Prenez ce miroir, page ; et vous, mons de l'Étrier... (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
En vérité, le roi devrait mettre ordre à ces insolences : comment veut-on que la noblesse se soutienne, si on l'oblige de déroger au point de payer ses dettes ?... (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Raillerie à part, je vous aime ; je ne veux pas que vous soyez malheureuse, mais j'exige que vous ayez un peu d'indulgence. (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Quelles étranges idées ! (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
Croyez-moi, le président et la présidente ont beau faire, je ne veux pas vivre sitôt en bourgeois ; et puisque vous êtes madame la comtesse des Apprêts, je veux que vous souteniez votre dignité, et que vous n'ayez rien de commun avec votre mari que le nom, les armes, et les livrées. (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Le vilain bourgeois ! (Acte 2, scène 4, LE PAGE)
Par Saturne, monsieur le comte, vous en usez bien indignement avec nous, et c'est un phénomène bien étrange que votre conduite. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Vous nous traitez en bourgeois. (Acte 2, scène 4, LE PR?SIDENT)
Dans quelles éphémérides a-t-on jamais lu qu'un gendre traite de haut en bas son beau-père le président et sa belle-mère la présidente, ne dîne jamais en famille, ne revienne au point du jour que pour coucher seul ? (Acte 2, scène 4, LE PR?SIDENT)
Si j'étais madame la comtesse, je vous ferais coucher avec moi, mon petit mignon, ou je vous dévisagerais. (Acte 2, scène 4, LE PR?SIDENT)
Et que moi, qui ai guéri tout mon quartier, aie chez moi un gendre qui me désespère, et fait mourir sa femme des pâles couleurs ? (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
Votre gendre est singulier. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Comme je suis un grand seigneur, on me craint ; si j'étais un bourgeois, j'aurais cent bourses à mon service. (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
Vous avez un page qui n'a point de chemises, des laquais sans gages, des terres en décret : ma foi, j'oserais vous conseiller d'accepter quelque bonne somme du beau-père, et de lui faire un petit comte des Apprêts. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE L'ÉTRIER)
que j'allasse bourgeoisement au lit avec elle, tristement affublé d'un bonnet de nuit, et asservi comme un homme vulgaire aux lois insipides d'un devoir languissant ? (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
Parlons de ce que j'aime : aurez-vous de l'argent ? (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
Comment, mons de l'Étrier, vous n'avez pu trouver de l'argent chez des bourgeois ? (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
Mon petit page, allez un peu voir là-dedans si j'y suis. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
Je voudrais vous la changer un peu. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
Voilà un plaisant métier à votre âge ! (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Elle dit que vous ne manquez pas d'esprit, et elle espère de vous donner du jugement. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
Tenez, les voilà ; ne me demandez pas son nom ; promettez-moi seulement un rendez-vous pour elle ce soir, dans votre chambre, et corrigez-vous pour mériter ses bontés. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
J'ai épousé une belle femme (ad honores), j'ai le noble plaisir de la mépriser ; à peine manqué-je un peu d'argent, que voilà une femme de la première volée, titrée sans doute, qui me prête mille louis d'or, et qui ne veut être payée que par un rendez-vous ! (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Page, écoutez. (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Page, qu'on ne laisse entrer chez moi qu'une dame qui viendra avec la petite Fanchon. (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Tout cela est allé promener bourgeoisement en famille. (Acte 2, scène 8, LE PAGE)
Mes gens ! (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Mes gens ! (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Je crois, ma foi, être dans la boutique d'un parfumeur ; je suis empuanti d'odeur de fleur d'orange. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Monsieur, puisque vous êtes le gendre de... (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Je pense que vous êtes fou, mon drôle : j'aimerais autant appeler galion une chaloupe, ou donner le nom d'esturgeon à une sole. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Écoutez, gendre du président, j'ai à vous avertir... (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP VERT)
Arrêtez, arrêtez ; l'ami, êtes-vous gentilhomme ? (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Je ne suis point gentilhomme ; je suis honnête homme, brave homme, bon homme. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Monsieur de l'Étrier, mes gens, faites un peu sortir monsieur. (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Vous pouvez épouser Fanchon tant qu'il vous plaira ; mais vous ne serez point mon beau-frère : je vous avertis que je ne signe point au contrat de mariage. (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Il a bien mauvais visage. (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Dressez vos lunettes, observez-moi ; je n'ai point changé de pavillon : ne reconnaissez-vous pas mons du Cap-Vert, votre ancien camarade de collège ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Vous voulez vous marier aujourd'hui avec le visage que vous portez ? (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Je vous dis qu'il faut que vous soyez saigné et purgé dûment avant de songer à rien. (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Après un voyage de long cours, vous devez avoir amassé des humeurs de quoi infecter une province : vous autres marins, vous avez de si vilaines maladies ! (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Parlez pour vous, messieurs du continent : les gens de mer sont des gens propres ; mais vous !. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Souffrez que je vous dise, par l'intérêt que je prends à ce mariage... (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Quel intérêt prenez-vous, s'il vous plaît, à ce mariage ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
L'équipage de ce bâtiment-ci est composé d'étranges gens, j'ose vous le dire : un fat me refuse la porte, un doucereux me fait des révérences et me donne des conseils sans me connaître ; l'un me parle de ma nativité, l'autre veut qu'on me purge. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Je veux vous faire lire le récit d'un petit combat assez drôle que je donnai à la vue du cap : je vous assure que je menai mes gens galamment. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Monsieur, que c'est dommage qu'un homme comme vous se marie ! (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Pourquoi, dommage ? (Acte 2, scène 10, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Voilà qui est fait ; il ne sera plus question de vous dans les gazettes ; vous n'aurez plus le plaisir de l'abordage ; vous allez languir dans les douces chaînes d'un hymen plein de charmes ; une beauté tendre, touchante, voluptueuse, va vous enchanter dans ses bras. (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Mais entre nous, monsieur du Cap-Vert, vous figurez-vous qu'à mon âge, et faite comme je suis, il soit si plaisant pour moi de vous épouser, d'être empaquetée dans votre bord comme votre pacotille, et d'aller vous servir d'esclave aux antipodes ? (Acte 2, scène 11, FANCHON)
Ai-je donc si longtemps vogué dans le monde pour ne savoir pas ce que c'est que le mariage ? (Acte 2, scène 11, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Oui, oui, petite effrontée ; et j'ai ouï dire aussi qu'il y a des filles qui font deux ou trois enfants avant leur mariage ; mais je n'y regarde pas de si près. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Trois enfants avant mon mariage ! (Acte 2, scène 11, FANCHON)
Trois enfants avant mon mariage, imposteur ! (Acte 2, scène 11, FANCHON)
Je le crois fermement, dont j'enrage. (Acte 2, scène 12, LE CHEVALIER)
Je ne me sens pas le courage de faire d'emblée un coup si hardi : je vois qu'il faut que vous m'y accoutumiez par degrés. (Acte 2, scène 12, FANCHON)
Au nom de Dieu ; ma soeur, engagez mon père à différer ce mariage. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
Voyez-vous, ma soeur, si l'on me force à épouser cet homme-là, je suis fille à mettre le feu aux poudres, et à sauter en l'air avec son maudit vaisseau, lui, l'équipage, et moi. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
Ne manquez pas de représenter à ma mère la cruauté qu'il y aurait à me laisser manger par ce cancre de corsaire. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
Mais j'ai de quoi me consoler ce sont au moins des gens titrés qui ont eu mon argent. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Argent mal acquis ne profite pas, comme vous voyez. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR DE L'ÉTRIER)
C'est-à-dire, notre beau-frère, que vous avez perdu l'argent que je vous avais donné tantôt. (Acte 3, scène 2, FANCHON)
Ne songeons point à ces bagatelles, ma belle enfant. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Réservez toutes vos bontés pour elle ; elle les mérite mieux que moi : c'est le visage du monde le plus aimable, la taille la plus belle, des airs charmants... (Acte 3, scène 2, FANCHON)
Si vous vouliez être honnête homme au lieu d'être petit-maître, vous conduire en homme sage au lieu de vous ruiner en grand seigneur, elle vous adorera toute sa vie. (Acte 3, scène 2, FANCHON)
Vous voilà ému de tout ce que je viens de dire ; vous le seriez bien davantage si... (Acte 3, scène 2, FANCHON)
Est-ce un songe ?... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Jugez de l'état où je suis, puisque j'ai perdu toute ma gaieté : cependant je suis si bonne que j'ai pensé à vos affaires avant que de régler les miennes. (Acte 3, scène 2, FANCHON)
Mais quand viendra la fée aux diamants et à l'argent comptant ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Vous savez que l'on court après son argent ; mais ceux qui l'ont reçu sont d'ordinaire fort tranquilles. (Acte 3, scène 2, FANCHON)
Monsieur de l'Étrier, il arrive d'étranges choses dans la vie. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Oui, et surtout aux étranges gens, monseigneur. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DE L'ÉTRIER)
Madame, souffrez qu'à vos genoux... (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
J'aurai le plaisir de dévisager ce fripon-là. (Acte 3, scène 4, MADAME-DU-CAP-VERT)
Il me fit mettre dans un couvent après deux ans de mariage, à cause d'un certain régiment de dragons qui vint alors à Bayonne, et qui était extrêmement galant : mais nous avons sauté les murs, nous nous sommes vengé ! (Acte 3, scène 4, MADAME-DU-CAP-VERT)
M'amie, il y a ici deux affaires importantes : la première est un rendez-vous que vous venez interrompre ; la seconde est le mariage de Monsieur du Cap-Vert, que je ne serai pas fâché d'empêcher. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
J'ai affaire ici : retirez-vous, vous dis-je ; songez seulement à éloigner Monsieur du Cap-Vert. (Acte 3, scène 6, FANCHON)
Croyez-vous que je n'ai pas ici d'autres intérêts à ménager que les vôtres ? (Acte 3, scène 6, FANCHON)
Ne pleurez donc point : Songez-vous bien que je vais peut-être mourir de douleur dans un quart_d_heure, moi qui vous parle ? (Acte 3, scène 7, FANCHON)
Oui, c'est elle-même préparez-vous à lui rendre vos hommages. (Acte 3, scène 8, FANCHON)
Doutez-vous que je ne vous adore, et qu'en vous voyant je ne vous en aime davantage ? (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Il n'y a que vous qui puissiez m'en venger : mais il faut que vous me donniez tout votre coeur ; sans cela, je serais encore plus malheureuse qu'auparavant. (Acte 3, scène 9, LA COMTESSE)
Souffrez donc que je vous venge des cruautés de votre indigne mari ; souffrez qu'à vos pieds... (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Je vous aime plus pour vous que pour moi : promettez-moi d'être un peu plus rangé dans vos affaires, et d'ajouter le mérite solide d'un homme sage et modeste aux agréments extérieurs que vous avez. (Acte 3, scène 9, LA COMTESSE)
Je ne puis être heureuse si vous n'êtes heureux vous-même, et vous ne pourrez jamais l'être sans l'estime des honnêtes gens. (Acte 3, scène 9, LA COMTESSE)
Non, madame, vous êtes un ange descendu du ciel : chaque mot que vous me dites me pénètre l'âme. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Souffrez que le page qui vous a introduite apporte enfin des flambeaux : je ne puis demeurer plus longtemps sans vous voir. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Page, des lumières. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
On ne se corrige pas tout d'un coup : je vivrai avec vous en bourgeois ; je vous aimerai ; mais qu'on n'en sache rien, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Allons, ma petite fille, point de façon : voici l'heure de l'année la plus favorable pour un mariage. (Acte 3, scène 10, LE PRÉSIDENT)
Mon mari, il est temps d'être sage : tu as assez couru le monde, et moi aussi. (Acte 3, scène 11, MADAME-DU-CAP-VERT)
Comment as-tu fait pour le devenir, et pour être gendre du président ? (Acte 3, scène 12, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Contentez-vous d'être fils de votre père, gendre de votre beau-père, et mari de votre femme. (Acte 3, scène 12, LA COMTESSE)
Je partage mon bien entre mes enfants, et donne cet étourdi-ci à cette étourdie-là. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR DU CAP-VERT)

AGATHOCLE (1779)

Quand la paix réunit Carthage et Syracuse, v.3 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Aigrissent mon courage en m'arrachant des pleurs. v.10 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
L'adresse, le courage, et surtout la fortune, v.27 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Il l'eût été par moi : j'aime mieux, cher Égeste, v.35 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Il règne à Syracuse ! Et moi, pour mon partage, v.43 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Banni de mon pays, et soldat à Carthage, v.44 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Blanchi dans les dangers ; courbé sous le harnois, v.45 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Des premiers jours de paix je saisis l'avantage ; v.59 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Je reviens arracher Ydace à l'esclavage : v.60 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Je retourne à Carthage achever ma carrière. v.63 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
J'ai vu ta fille Ydace ; et partageant ses peines, v.71 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Tu m'attendris, Égeste... Est-ce auprès de ces murs v.73 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Une cour ! des prisons ! quel fatal assemblage ! v.79 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Ainsi le despotisme est près de l'esclavage. v.80 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
À tous les étrangers interdit sa présence ; v.96 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Soit que, changé par l'âge, et las du diadème, v.99 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Font voler sur ses pas les coeurs à son passage, v.107 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Sans qu'elle ose penser qu'on lui rende un hommage... v.108 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Qui de son esclavage adoucit la tristesse. v.112 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Je baigne de mes pleurs vos genoux que j'embrasse : v.116 (Acte 1, scène 2, YDACE)
J'ai rempli faiblement le devoir qui m'engage. v.127 (Acte 1, scène 2, PRETRESSE)
Je viens sauver ma fille, et la rendre à Carthage : v.128 (Acte 1, scène 2, YDASAN)
Protégez-nous. v.129 (Acte 1, scène 2, YDASAN)
Ne vous laisseraient plus qu'une indigence affreuse ! v.135 (Acte 1, scène 2, YDACE)
Contre un fils du tyran vous qui me protégez ; v.161 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Je retourne à Carthage où je reçus le jour ? v.170 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Tout est à lui : le roi lui donne pour partage v.175 (Acte 1, scène 3, PRETRESSE)
Les droits du souverain levés sur l'esclavage. v.176 (Acte 1, scène 3, PRETRESSE)
Et les plus dangereux ne sont pas les tyrans. v.206 (Acte 1, scène 3, PRETRESSE)
Serait un nouveau piège à cette malheureuse ! v.208 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Aurai-je assez de force, un assez grand courage, v.223 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Pour courir à ce port au milieu de l'orage ? v.224 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Vous lisez dans mon coeur, vous voyez mon danger : v.225 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Ah ! plutôt à mourir daignez m'encourager ; v.226 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Mais surtout de vous-même et de votre courage. v.235 (Acte 1, scène 3, PRETRESSE)
Vous luttez, je le vois, contre un fatal orage : v.236 (Acte 1, scène 3, PRETRESSE)
Qu'on croit si fortuné ! Son âge qui l'accable, v.244 (Acte 2, scène 1, YDASAN)
Chez nos concitoyens ramper dans l'indigence ? v.248 (Acte 2, scène 1, YDASAN)
Prince, vous connaissez les droits du genre humain ? v.266 (Acte 2, scène 1, YDASAN)
Quel est cet étranger ? quel est ce téméraire ? v.267 (Acte 2, scène 1, POLYCRATE)
Me laisse à leurs genoux expirer sans vengeance ! v.280 (Acte 2, scène 1, YDASAN)
La paix avec Carthage est déjà déclarée ; v.295 (Acte 2, scène 2, ARGIDE)
L'exemple est dangereux ; il peut faire trembler : v.310 (Acte 2, scène 2, ARGIDE)
Quand vous exigerez de ma foi, de mon coeur, v.317 (Acte 2, scène 2, ARGIDE)
De l'esclave et de toi l'indigne intelligence. v.336 (Acte 2, scène 2, POLYCRATE)
Tu n'en as que la fange où le ciel le fit naître. v.343 (Acte 2, scène 2, ARGIDE)
Si la férocité, la menace, et l'outrage, v.351 (Acte 2, scène 2, ARGIDE)
Ou cachaient ta faiblesse, ou montraient ton courage. v.352 (Acte 2, scène 2, ARGIDE)
Pour venger la vertu n'a pas besoin de lui. v.374 (Acte 2, scène 3, ARGIDE)
Que par cet esclavage où me réduit le sort. v.409 (Acte 2, scène 4, YDACE)
Qu'Ydace enfin soit libre, et que de ce rivage v.419 (Acte 2, scène 4, ARGIDE)
Avec son digne père on la mène à Carthage. v.420 (Acte 2, scène 4, ARGIDE)
Qu'aucun de vous n'exige et qu'il n'ose accepter v.421 (Acte 2, scène 4, ARGIDE)
Protégez cet objet que je vous ai rendu ; v.425 (Acte 2, scène 4, ARGIDE)
C'est à toi de juger si l'amour m'avilit. v.434 (Acte 2, scène 4, ARGIDE)
Il en a le courage et les vertus humaines. v.444 (Acte 2, scène 5, YDACE)
Fuir ces bords dangereux menacés par l'amour. v.458 (Acte 2, scène 5, PRETRESSE)
Dieux ! si vous protégez ce coeur faible et timide, v.463 (Acte 2, scène 5, YDACE)
Mes traits défigurés par l'outrage du temps, v.475 (Acte 3, scène 1, YDASAN)
Ce noble caractère et l'indigne et l'outrage. v.497 (Acte 3, scène 1, PRETRESSE)
Il aime Polycrate, il chérit son image. v.498 (Acte 3, scène 1, PRETRESSE)
Le père fut tyran, le fils l'est davantage : v.501 (Acte 3, scène 1, PRETRESSE)
Sans la vertu d'Argide, et sans ce fier courage, v.502 (Acte 3, scène 1, PRETRESSE)
Vient consoler la terre et venger la vertu. v.508 (Acte 3, scène 1, PRETRESSE)
Ah, cher Égeste ! v.522 (Acte 3, scène 2, YDASAN)
Chargeaient le ciel de voeux pour sa prospérité. v.528 (Acte 3, scène 2, EGESTE)
Argide a combattu ; mais avec quel courage ! v.537 (Acte 3, scène 2, EGESTE)
On croyait voir un dieu contre un monstre sauvage. v.538 (Acte 3, scène 2, EGESTE)
Accourt sur le lieu même, en nous criant : Vengeance ! v.550 (Acte 3, scène 2, EGESTE)
Mon fils dénaturé vient d'égorger mon fils ! v.551 (Acte 3, scène 2, EGESTE)
La vengeance les suit. v.577 (Acte 3, scène 2, EGESTE)
Voilà les dignes fruits de la fausse sagesse v.617 (Acte 3, scène 4, AGATHOCLE)
Si tu règnes sur nous, si ta haute sagesse v.642 (Acte 3, scène 4, AGATHOCLE)
Qu'à venger mon cher fils, qu'à tomber avec lui. v.648 (Acte 3, scène 4, AGATHOCLE)
Non, ne ménagez plus ce coeur né pour souffrir ; v.651 (Acte 4, scène 1, YDACE)
Écartez de votre âme une image si noire. v.677 (Acte 4, scène 1, PRETRESSE)
C'en est trop ! qu'on me venge... Elpénor, obéis. v.696 (Acte 4, scène 2, AGATHOCLE)
Qu'on me venge... Soldats, n'épargnez plus Argide : v.697 (Acte 4, scène 2, AGATHOCLE)
Je sais trop qu'à pas lents la vengeance éternelle v.705 (Acte 4, scène 2, PRETRESSE)
Ne vengez point un fils sur un fils qui vous reste, v.710 (Acte 4, scène 2, PRETRESSE)
Ce sang si précieux criera plus haut vengeance. v.730 (Acte 4, scène 2, YDACE)
De tout ce que j'entends reçoit d'affreux présages. v.737 (Acte 4, scène 3, AGATHOCLE)
Ami, durant trente ans de travaux et d'orages, v.738 (Acte 4, scène 3, AGATHOCLE)
Ne m'en figurait pas une image infidèle : v.742 (Acte 4, scène 3, AGATHOCLE)
Mais son courage altier secondait mes desseins ; v.743 (Acte 4, scène 3, AGATHOCLE)
Cette jeune beauté, cet objet dangereux, v.752 (Acte 4, scène 3, AGATHOCLE)
Argide a du courage, il n'a point démenti v.759 (Acte 4, scène 3, ELPENOR)
Le cri de la vengeance aussi se fait entendre. v.790 (Acte 4, scène 3, ELPENOR)
Je le sais ; c'est l'usage établi dans les cours. v.826 (Acte 5, scène 1, YDASAN)
(Malheureux d'être prince) à devenir ton gendre : v.836 (Acte 5, scène 2, ARGIDE)
Son courage m'élève, et sa vertu m'enflamme. v.852 (Acte 5, scène 2, YDACE)
Soit l'éternel vengeur de mon sang innocent, v.870 (Acte 5, scène 2, YDASAN)
Sont le commun partage et des rois et des pères. v.908 (Acte 5, scène 3, AGATHOCLE)
Quel changement ! v.929 (Acte 5, scène 3, EGESTE)
Quel prodige ! v.929 (Acte 5, scène 3, YDASAN)
J'ose accepter de vous cet auguste partage, v.935 (Acte 5, scène 3, ARGIDE)
Et je vais à vos yeux en faire un digne usage... v.936 (Acte 5, scène 3, ARGIDE)
Un sage m'instruisit ; mais c'est vous que j'imite ; v.939 (Acte 5, scène 3, ARGIDE)

LE DROIT DU SEIGNEUR (1763)

Ma maîtresse est villageoise, et je gage v.27 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Que ce nom-là n'est pas de mon village. v.28 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Qui haut la main régente son vieux père, v.40 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Ce mariage, en mon chef résolu, v.41 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Et très pressé... Voyez-vous ? L'âge avance. v.51 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Je veux pour moi m'arranger désormais ; v.62 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Car je suis riche et coq de mon village. v.63 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Colette veut m'avoir par mariage, v.64 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
C'est établi... ça vient du droit des gens. v.94 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Qu'on inventa pour les gens d'un grand nom. v.98 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Pas plus que toi. Les seigneurs du village v.103 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Devaient avoir un droit de vasselage. v.104 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Comme un berger fait tondre ses moutons. v.114 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
C'est très bien dit, Mathurin : mais, je gage, v.123 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Si tes valets te tenaient ce langage, v.124 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Que tu dois foi, que tu dois plein hommage v.147 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
À Monseigneur le marquis du Carrage ? v.148 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Que tu lui dois dîmes, champart, argent ? v.149 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Oui, je dois tout ; j'en enrage dans l'âme : v.151 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Pour avoir fait à Paris un voyage, v.195 (Acte 1, scène 3, COLETTE)
Te voilà donc petit-maître au village ? v.196 (Acte 1, scène 3, COLETTE)
Cette innocente est dangereuse : il faut v.221 (Acte 1, scène 3, MATHURIN)
Pour honorer en moi mon mariage, v.235 (Acte 1, scène 4, MATHURIN)
Je me décrasse, et j'achète au bailliage v.236 (Acte 1, scène 4, MATHURIN)
Je me rengorge, et me carre d'avance. v.244 (Acte 1, scène 4, MATHURIN)
Carre-toi bien ; mais songe qu'à présent v.245 (Acte 1, scène 4, DIGNANT)
Le peu d'argent que j'avais amassé v.258 (Acte 1, scène 4, DIGNANT)
Ma bonne, il faut quelques ménagements v.310 (Acte 1, scène 5, DIGNANT)
Sont pénétrés de vos soins indulgents ; v.326 (Acte 1, scène 5, ACANTE)
Du mariage aurais-tu tant d'envie ? v.336 (Acte 1, scène 6, COLETTE)
Ah ! S'il pouvait me protéger ici ! v.353 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Je prétends bien qu'il me protège aussi. v.354 (Acte 1, scène 6, COLETTE)
Les gens d'un certain nom, v.374 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Les gens du monde apprennent à penser. v.382 (Acte 1, scène 6, COLETTE)
Tu gagneras assez à ce partage ; v.407 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Mais en perdant je gagne davantage. v.408 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Colette... il faut dire ensuite son âge. v.421 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
N'avez-vous pas trente ans, et davantage ? v.422 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
L'âge, monsieur, ne fait rien à la chose ; v.425 (Acte 2, scène 1, COLETTE)
Laquelle insiste, et répète dommages, v.469 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
Frais, intérêts, pour raison des outrages, v.470 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
Pour se venger il faut être outragée, v.478 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
Énormités sur quoi l'on jugera. v.483 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
Entre nous deux, juges-tu sur ma mine v.521 (Acte 2, scène 3, ACANTE)
Si courageux, si tendres, si galants ! v.532 (Acte 2, scène 3, ACANTE)
Ressemblent peu, Colette, aux autres gens ! v.540 (Acte 2, scène 3, ACANTE)
Le coeur tout plein de ce grand étalage, v.545 (Acte 2, scène 3, ACANTE)
De me trouver au fond de mon village, v.546 (Acte 2, scène 3, ACANTE)
Il s'appelait le chevalier Germance : v.601 (Acte 2, scène 3, ACANTE)
Ce chevalier n'était donc guère sage ? v.613 (Acte 2, scène 3, COLETTE)
Çà, qui des deux te déplaît davantage, v.614 (Acte 2, scène 3, COLETTE)
À notre âge, v.637 (Acte 2, scène 3, COLETTE)
Il faut de bons amis, rien n'est plus sage. v.638 (Acte 2, scène 3, COLETTE)
C'est un courrier : c'est, je pense, un des gens v.659 (Acte 2, scène 4, DIGNANT)
Vive mon maître !... Il a bien du courage ; v.665 (Acte 2, scène 5, CHAMPAGNE)
Mais il est trop sérieux pour son âge ; v.666 (Acte 2, scène 5, CHAMPAGNE)
Oh ! Oh ! Nos gens viennent en diligence. v.709 (Acte 2, scène 5, CHAMPAGNE)
Eh quoi ! Déjà le Chevalier Gernance ? v.710 (Acte 2, scène 5, CHAMPAGNE)
C'est, je l'avoue, un grave personnage, v.725 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Pressé de rien, bien compassé, bien sage, v.726 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Et voyageant comme un ambassadeur. v.727 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Il mangea tout, et ne vous laissa rien. v.743 (Acte 2, scène 6, CHAMPAGNE)
Sans nul souci je vis de ses largesses. v.745 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Laissez pour nous les filles du village. v.753 (Acte 2, scène 6, CHAMPAGNE)
Vraiment Dormène est un très doux partage, v.754 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Dormène et Laure, en très mince équipage, v.777 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Qui s'en allaient vers le prochain village, v.778 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Sont dangereux, je crois, pour ma personne. v.781 (Acte 2, scène 6, CHAMPAGNE)
Tous les gens gais ont le don merveilleux v.783 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
De mettre en train tous les gens sérieux. v.784 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Mon cher Champagne, à mon dernier voyage, v.797 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
D'Acanthe ici j'éprouvai le courage. v.798 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
L'illusion, les manèges des cours ! v.812 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Nous changerons peut-être avec le temps. v.824 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Est tout acquis à ce doux mariage ; v.829 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
L'époux est riche, et sa maîtresse est sage : v.830 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Mais, entre nous, songez que votre père, v.846 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Eh bien ! Je vous présage v.861 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Que vous serez las du libertinage. v.862 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
J'en fis l'épreuve : est sage qui veut l'être ; v.866 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je rejetai ce désir passager, v.871 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Dont la poursuite aurait pu m'affliger, v.872 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Mais la sagesse est tant soit peu suspecte v.882 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Et le vrai sage est encore à trouver. v.884 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Ô l'étrange scrupule ! v.886 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
De relever l'indigente noblesse, v.913 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Sont gens d'honneur. Mais, dans vos beaux desseins, v.920 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Que tous ces gens si graves par la mine, v.930 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Les étourdis esquivent l'esclavage, v.933 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais un coup d'oeil peut subjuguer un sage. v.934 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
C'est Mathurin, c'est la gentille Acanthe, v.937 (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Votre sagesse à mes yeux satisfaits v.971 (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Vous aurez soin, baillif, en homme sage, v.981 (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
D'arranger tout suivant l'antique usage : v.982 (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Gageons tous deux v.987 (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Gageons, vous dis-je, une discrétion. v.991 (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Mon Mathurin ; vengez-moi des ingrats. v.1019 (Acte 1, scène 3, COLETTE)
Sur une chaise est sagement placée ; v.1030 (Acte 1, scène 4, LE BAILLIF)
Songe surtout au pauvre Mathurin, v.1059 (Acte 1, scène 4, MATHURIN)
J'y songe avec chagrin. v.1060 (Acte 1, scène 4, ACANTE)
Quelle sera cette étrange entrevue ? v.1061 (Acte 1, scène 4, ACANTE)
Où suis-je ?... On ouvre !... À peine j'envisage v.1081 (Acte 1, scène 5, ACANTE)
Celui qui vient... Je ne vois qu'un nuage. v.1082 (Acte 1, scène 5, ACANTE)
Ce mariage aurait fait ma fortune, v.1110 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Mais, après tout, Mathurin, le village, v.1117 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Ces paysans, leurs moeurs et leur langage, v.1118 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Je la combats, mais elle a l'avantage. v.1121 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
En frémissant je fais ce mariage. v.1122 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
J'ose à genoux v.1123 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Qui ne sont point le langage des champs ! v.1132 (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Un ton si noble, un langage si pur ? v.1136 (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Partout on a de l'esprit ; c'est l'ouvrage v.1137 (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
De la nature, et c'est votre partage : v.1138 (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Ah ! Que pour moi votre âme est indulgente ! v.1142 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Ont pu dans moi corriger la Nature v.1146 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Protégez-moi ; croyez qu'en ma retraite v.1173 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Mon mariage en est plus odieux ! v.1204 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Qu'il le devient chaque instant davantage ! v.1205 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Mais, après tout, puisque de l'esclavage... v.1206 (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Maître baillif, ces sièges sont bien proches : v.1217 (Acte 1, scène 7, MATHURIN)
Ah ! Que j'ai peur de perdre la gageure ! v.1225 (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
J'aurais bien dû choisir quelque village v.1237 (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Où j'aurais pu contracter mariage v.1238 (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
De disposer de moi-même à mon âge, v.1241 (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Et de fourrer son nez dans mon ménage. v.1242 (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Non, je ne perdrai point cette gageure... v.1245 (Acte 4, scène 1, LE MARQUIS)
Pour être sage, on n'a qu'à le vouloir. v.1248 (Acte 4, scène 1, LE MARQUIS)
De m'attacher par un sage hyménée v.1261 (Acte 4, scène 1, LE MARQUIS)
Qui se croit sage, ô ciel ! Est un grand fou. v.1272 (Acte 4, scène 1, LE MARQUIS)
Avec ses gens... Tout le monde en ces lieux v.1279 (Acte 4, scène 2, LE MARQUIS)
Allez, courez ; que mes gardes, mes gens, v.1300 (Acte 4, scène 3, LE MARQUIS)
De tous côtés marchent en diligence. v.1301 (Acte 4, scène 3, LE MARQUIS)
Tous ces gens-ci perdent-ils la cervelle ? v.1318 (Acte 4, scène 3, LE MARQUIS)
Je vois d'où part l'attentat qui m'afflige. v.1322 (Acte 4, scène 4, LE MARQUIS)
Il croit au fond que cette gentillesse v.1325 (Acte 4, scène 4, LE MARQUIS)
Cet étrange mystère v.1361 (Acte 4, scène 4, DIGNANT)
Me trouble un peu... Que Gernance est coupable ! v.1382 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Sont dans le fond de bien vilaines gens. v.1408 (Acte 4, scène 6, MATHURIN)
Gernance enfin... v.1430 (Acte 4, scène 6, DORMÈNE)
Gernance ? v.1430 (Acte 4, scène 6, LE MARQUIS)
Qui sous ses yeux outrage la nature. v.1438 (Acte 4, scène 6, LE MARQUIS)
Je tombe à vos genoux. v.1460 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
Mais, pour réponse, Acanthe à deux genoux v.1499 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
Ces sentiments, cet esprit, ce langage, v.1517 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
Je ne dis pas au-dessus du village, v.1518 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
Fière et décente, et plus sage qu'austère. v.1526 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
« Ah ! Je crois voir Gernance... c'est son fils, v.1543 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
Et si pour moi vous conservez, Gernance, v.1553 (Acte 4, scène 7, LE MARQUIS)
Quel jour pour moi ? Tout m'étonne et m'afflige. v.1562 (Acte 4, scène 8, LE MARQUIS)
Mais marier sa fille en un village ! v.1597 (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
À ce beau sang faire un pareil outrage ! v.1598 (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Elle est sans biens ; l'âge, la pauvreté, v.1599 (Acte 4, scène 9, DORMÈNE)
Elle est sans biens ! Votre noble courage v.1601 (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Sa misère partage v.1602 (Acte 4, scène 9, DORMÈNE)
Vous êtes juste et sage. v.1613 (Acte 4, scène 9, DORMÈNE)
Votre famille a fait plus d'un outrage v.1614 (Acte 4, scène 9, DORM?NE)
Qu'il est troublé ! J'en juge par sa lettre ; v.1642 (Acte 4, scène 10, DORMÈNE)
J'ai lu pourtant le mot de mariage. v.1645 (Acte 4, scène 10, DORM?NE)
Dans le pays il passe pour très sage. v.1646 (Acte 4, scène 10, DORM?NE)
Que le sage est peu de chose ; entre nous, v.1663 (Acte 5, scène 1, LE MARQUIS)
Vous avez donc perdu votre gageure ? v.1665 (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
Votre inconstance est étrange et soudaine. v.1669 (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
Sans m'engager, et sans me compromettre ; v.1681 (Acte 5, scène 1, LE MARQUIS)
À gens d'honneur promesses sont serment : v.1684 (Acte 5, scène 1, LE MARQUIS)
Mon changement, j'ose espérer au moins v.1691 (Acte 5, scène 1, LE MARQUIS)
Que Mathurin va bien changer de ton ! v.1708 (Acte 5, scène 2, COLETTE)
Tout grand Seigneur qu'il est. Cela t'afHige? v.1754 (Acte 5, scène 3, COLETTE)
Un mariage en un moment cassé, v.1763 (Acte 5, scène 3, COLETTE)
Madame !... Oh ! Oh ! Quel est donc ce langage ? v.1789 (Acte 5, scène 4, COLETTE)
Cessez, Monsieur : ce titre est un outrage : v.1790 (Acte 5, scène 4, ACANTE)
Mais ménagez la mienne et me laissez. v.1807 (Acte 5, scène 4, ACANTE)
Tu vois les Grands à genoux devant toi. v.1816 (Acte 5, scène 4, COLETTE)
Pour moi je suis condamnée au Village. v.1817 (Acte 5, scène 4, COLETTE)
On ne m'enlève point, et j'en enrage. v.1818 (Acte 5, scène 4, COLETTE)
Préparez-vous au changement insigne v.1834 (Acte 5, scène 5, DORMÈNE)
Gernance est votre frère. v.1838 (Acte 5, scène 5, DORMÈNE)
Vous paraissez étrangement ému ! v.1871 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Que vous m'obligerez. v.1880 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
L'égarement du coupable Gernance ? v.1882 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Votre destin doit changer désormais. v.1888 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Si j'avais pû d'un heureux mariage v.1889 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Choisir pour moi l'agréable esclavage, v.1890 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Le meilleur frein pour ses moeurs, pour son âge , v.1897 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Est une épouse aimable, noble et sage. v.1898 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Adoucissez et prolongez le cours. v.1916 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Est dangereux. Adieu, je vais partir. v.1928 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Mon état change, et mon âme est la même ; v.1934 (Acte 5, scène 6, ACANTE)
Et moi je trouve un mariage heureux. v.1947 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous payerez ; la gageure est perdue. v.1949 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)

SAMSON (1732)

Volupté, reçois nos hommages ; v.36 (Prologue, scène 1, ENSEMBLE)
Les héros, les dieux, et le sages : v.38 (Prologue, scène 1, ENSEMBLE)
Sans tes plaisirs, sans tes doux avantages, v.39 (Prologue, scène 1, ENSEMBLE)
Est-il des sages et des dieux ? v.40 (Prologue, scène 1, ENSEMBLE)
Les sages sont des amants ; v.53 (Prologue, scène 1, UN AMOUR)
Toute sagesse est folie. v.57 (Prologue, scène 1, UN AMOUR)
Que la sagesse conduit ? v.64 (Prologue, scène 1, LA VOLUPTÉ)
Les Dangers cruels de l'amour. v.85 (Prologue, scène 1, CHOEUR-DES-SUIVANTS-DE-LA-VERTU)
Des prêtres mensongers, pleins de zèle et de rage, v.104 (Acte 2, scène 1, UN CORYPHÉE)
Vont nous forcer à plier les genoux v.105 (Acte 2, scène 1, UN CORYPH?E)
Devant les dieux de ce climat sauvage : v.106 (Acte 2, scène 1, UN CORYPH?E)
Le Seigneur seul a notre hommage. v.109 (Acte 2, scène 1, LE CHOEUR)
Tombe plutôt sur nous la vengeance du ciel ! v.130 (Acte 2, scène 2, LE CHOEUR)
Venge ta cause, venge-toi. v.144 (Acte 2, scène 3, SAMSON)
Arme le ciel vengeur, et lance ici sa foudre ; v.152 (Acte 2, scène 3, SAMSON)
Le ciel ne punit point ce sacrilège effort ? v.155 (Acte 2, scène 3, LE-GRAND-PRÊTRE)
Le ciel se tait, vengeons sa querelle. v.156 (Acte 2, scène 3, LE GRAND PR?TRE)
Leur dépouille sanglante est le noble présage v.177 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
Les tyrans qui sont leur image. v.179 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
L'affreux esclavage v.195 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
Flétrit le courage : v.196 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
Courez, soldats ; chargez de fers v.210 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Fuyons la mort, échappons au carnage ; v.214 (Acte 3, scène 1, CHOEUR DES PHILISTINS)
Les enfers secondent sa rage. v.215 (Acte 3, scène 1, CHOEUR DES PHILISTINS)
Quel mortel orgueilleux peut tenir ce language ? v.231 (Acte 3, scène 2, CHOEUR DES PHILISTINS)
Si vous êtes un dieu, je vous dois mon hommage ; v.233 (Acte 3, scène 2, LE ROI)
Eh bien ! Quel est ce dieu ? Quel est le témoignage v.242 (Acte 3, scène 2, LE ROI)
La crainte où je vous vois, mes exploits, mon courage. v.245 (Acte 3, scène 2, SAMSON)
Et finissez leur esclavage. v.248 (Acte 3, scène 2, SAMSON)
Moi, qu'au sang philistin je fasse un tel outrage ! v.249 (Acte 3, scène 2, LE ROI)
Connaissez quelle est sa vengeance. v.263 (Acte 3, scène 2, SAMSON)
Descendez, feux des cieux, ravagez ces climats : v.264 (Acte 3, scène 2, SAMSON)
Connaissez quelle est sa vengeance. v.269 (Acte 3, scène 2, SAMSON)
Le pouvoir dangereux de ton superbe maître ; v.279 (Acte 3, scène 2, LE ROI)
Il est le seul dont le courage v.293 (Acte 3, scène 3, LES HÉBREUX)
Jamais ne partage v.294 (Acte 3, scène 3, LES H?BREUX)
Il va finir notre esclavage. v.296 (Acte 3, scène 3, LES H?BREUX)
Pour nous est l'avantage ; v.297 (Acte 3, scène 3, LES H?BREUX)
Le berger se repose, et sa flûte soupire v.310 (Acte 3, scène 3, LES HÉBREUX)
Écoutez, protégez un peuple qui s'écrie v.317 (Acte 4, scène 1, LE ROI)
Protège nos climats ; v.328 (Acte 4, scène 1, LE-GRAND-PRÊTRE)
Le piège aimable où tu veux qu'on l'attire. v.346 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Retirons-nous sous cet épais feuillage. v.356 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Le plus ferme courage. v.358 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Au milieu du carnage ; v.360 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Le tonnerre, l'affreux orage, v.362 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Dans tous les champs font moins de ravage v.363 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Chez le Philistin plein de rage. v.365 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Ce fier torrent dans son passage v.367 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Ils sont tombés ; la mort est leur partage. v.369 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Semblent amollir mon courage. v.371 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Asile de la paix, lieux charmants, doux ombrage, v.372 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Songes charmants, enchantez son sommeil. v.375 (Acte 4, scène 1, CHOEUR-DES-PRÊTRESSE-DE-VÉNUS)
Ces prés, cette onde, cet ombrage, v.423 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Au cour le plus sauvage. v.425 (Acte 4, scène 1, DALILA)
J'étais ce cour sauvage, et je ne le suis plus. v.427 (Acte 4, scène 1, SAMSON)
Prêtresse de Vénus, vous, sa brillante image, v.464 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Pour le trône des rois, pour ce grand esclavage ; v.466 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Doux ramage des oiseaux, v.489 (Acte 4, scène 5, DALILA)
Samson me parlera, j'en juge par moi-même : v.500 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Tous les mortels, à tout âge, à toute heure, v.536 (Acte 4, scène 3, DALILA)
Vénus, notre fier courage, v.549 (Acte 4, scène 4, GUERRIERS)
Dans le sang, dans le carnage, v.550 (Acte 4, scène 4, GUERRIERS)
Chantez, oiseaux, chantez ; votre ramage tendre v.555 (Acte 4, scène 4, UNE PRÊTRESSE)
Sensible image v.568 (Acte 4, scène 4, UNE PR?TRESSE)
Des plaisirs du bel âge, v.569 (Acte 4, scène 4, UNE PR?TRESSE)
Sensible image v.570 (Acte 4, scène 4, UNE PR?TRESSE)
Cet amour qui m'engage v.582 (Acte 4, scène 4, DALILA)
Mais il m'en faut un nouveau gage v.584 (Acte 4, scène 4, DALILA)
Cessez de m'accabler de refus outrageants. v.603 (Acte 4, scène 4, DALILA)
Il voulut attacher ma force et mon courage v.607 (Acte 4, scène 4, SAMSON)
Ils sont à lui ; ma gloire est son ouvrage. v.609 (Acte 4, scène 4, SAMSON)
Dans un piège effroyable ; v.621 (Acte 4, scène 4, SAMSON)
Allons partager son supplice. v.658 (Acte 4, scène 6, DALILA)
Mon bras a refusé de servir mon courage ; v.663 (Acte 6, scène 2, SAMSON)
Je suis vaincu, je suis dans l'esclavage ; v.664 (Acte 6, scène 2, SAMSON)
Lumière, brillante image v.667 (Acte 6, scène 2, SAMSON)
Premier ouvrage v.669 (Acte 6, scène 2, SAMSON)
Vengez leurs autels, vengez-nous. v.702 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Ô Dieu vengeur ! ils ne sont point coupables ; v.705 (Acte 6, scène 3, SAMSON)
Vengeons leurs autels, vengeons-nous. v.708 (Acte 6, scène 3, CHOEUR DE PHILISTINS)
Vengeons-nous. v.709 (Acte 6, scène 3, CHOEUR DE PHILISTINS)
Que Samson dans sa rage entende notre fête ; v.713 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Grand Dieu ! J'ai soutenu cet horrible langage, v.740 (Acte 6, scène 4, SAMSON)
Lève-toi, venge ton outrage. v.743 (Acte 6, scène 4, SAMSON)
Tout tombe, tout périt. Ô ciel ! ô Dieu vengeur ! v.779 (Acte 6, scène 4, LE CHOEUR)

SÉMIRAMIS (1749)

De quelque dieu vengeur évitant la poursuite, v.22 (Acte 1, scène 1, MITRANE)
Elle tombe à genoux vers ces lieux, retirés, v.23 (Acte 1, scène 1, MITRANE)
Son coeur en ces horreurs n'est pas toujours plonge ? v.51 (Acte 1, scène 1, ARSACE)
En proie aux passions d'un âge téméraire, v.70 (Acte 1, scène 1, ARSACE)
Vous êtes devenu l'ouvrage de vos mains. v.83 (Acte 1, scène 1, MITRANE)
Il remit dans mes mains ces gages précieux, v.95 (Acte 1, scène 1, ARSACE)
Lui seul doit en juger, lui seul doit les connaître ; v.98 (Acte 1, scène 1, ARSACE)
Apporte à vos genoux la volonté dernière v.129 (Acte 1, scène 3, ARSACE)
Ces gages précieux, par son ordre envoyés, v.136 (Acte 1, scène 3, OROÈS)
À venger son trépas ce fer est destiné, v.148 (Acte 1, scène 3, OROÈS)
Jugez de quelle horreur j'ai dû sentir l'atteinte ! v.157 (Acte 1, scène 3, ARSACE)
Ils demandent vengeance. v.162 (Acte 1, scène 3, OROÈS)
Habité par la mort et par des dieux vengeurs. v.176 (Acte 1, scène 3, OROÈS)
Une parole, un geste, un seul de vos regards, v.184 (Acte 1, scène 3, ORO?S)
Il y va de vos jours. Vous, mages, approchez ; v.187 (Acte 1, scène 3, ORO?S)
La reine le ménage, on craint de l'offenser ; v.203 (Acte 1, scène 4, MITRANE)
L'âge, les temps, les lieux, vous l'apprendront peut-être ; v.218 (Acte 1, scène 4, ASSUR)
J'ose lui demander le prix de mon courage, v.221 (Acte 1, scène 4, ARSACE)
Vous osez davantage. v.222 (Acte 1, scène 4, ASSUR)
Vous n'avez pas celui d'outrager un soldat v.239 (Acte 1, scène 4, ARSACE)
De ce trouble inouï songeons à profiter. v.252 (Acte 1, scène 5, ASSUR)
Les sauvages humains soumis au frein des lois, v.279 (Acte 1, scène 5, OTANE)
Si la mort de Ninus excitait leur vengeance, v.286 (Acte 1, scène 5, OTANE)
Sa main, qui prépara le breuvage homicide, v.289 (Acte 1, scène 5, OTANE)
Devant les dieux vengeurs mon désespoir m'accuse. v.294 (Acte 1, scène 5, SÉMIRAMIS)
Vient affliger mon coeur, mon oreille, mes yeux. v.300 (Acte 1, scène 5, S?MIRAMIS)
De son ouvrage même elle est intimidée ; v.310 (Acte 1, scène 5, OTANE)
Je frémis quand il faut ménager mon complice : v.321 (Acte 1, scène 5, SÉMIRAMIS)
Et je déteste en lui cet avantage affreux, v.323 (Acte 1, scène 5, S?MIRAMIS)
Ce mage révéré que chérit Babylone, v.345 (Acte 1, scène 5, S?MIRAMIS)
A reçu dès longtemps mon hommage et ma crainte ; v.354 (Acte 1, scène 5, S?MIRAMIS)
Brisâtes mes liens, remplîtes ma vengeance. v.371 (Acte 2, scène 1, AZÉMA)
Vous outragez Assur, vous devez le connaître ; v.379 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
Peut-être l'ennemi que cet amour outrage v.403 (Acte 2, scène 1, AZÉMA)
À ce doux châtiment ne borne point sa rage. v.404 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
Votre gloire déjà lui fait assez d'ombrage ; v.407 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
Je le hais davantage ; v.408 (Acte 2, scène 1, ARSACE)
De mânes en courroux, de vengeances célestes. v.440 (Acte 2, scène 1, AZÉMA)
Si déjà de la cour mes yeux ont quelque usage, v.447 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
La reine hait Assur, l'observe, le ménage : v.448 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
La rougeur de son front trahissait sa pensée ; v.452 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
Mais souvent à la cour tout change en un moment. v.454 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
Est un outrage au trône, à mon honneur, au sien ; v.469 (Acte 2, scène 2, ASSUR)
Dans quel piège en ces lieux votre orgueil vous attire ? v.476 (Acte 2, scène 2, ASSUR)
Le ciel donne souvent des rois dans sa vengeance : v.496 (Acte 2, scène 2, ARSACE)
Je puis vous étonner ; cet austère langage v.523 (Acte 2, scène 3, ASSUR)
Effarouche aisément les grâces de votre âge ; v.524 (Acte 2, scène 3, ASSUR)
De sa grandeur qui tombe affermissez l'ouvrage ; v.531 (Acte 2, scène 3, ASSUR)
Elle eut votre beauté, possédez son courage. v.532 (Acte 2, scène 3, ASSUR)
L'amour à vos genoux ne doit se présenter v.533 (Acte 2, scène 3, ASSUR)
Que dis-je ? sa beauté, ce flatteur avantage, v.607 (Acte 2, scène 4, ASSUR)
Fit adorer les lois qu'imposa son courage ; v.608 (Acte 2, scène 4, ASSUR)
Et de tous les côtés le piège est sous ses pas. v.626 (Acte 2, scène 4, ASSUR)
Rejoindra de nos rois la tige séparée. v.632 (Acte 2, scène 4, CÉDAR)
Tout m'afflige, une amante, un jeune audacieux, v.641 (Acte 2, scène 4, ASSUR)
Qui me ménage à peine, et qui craint ma présence ! v.644 (Acte 2, scène 4, ASSUR)
Eh ! d'où peut donc venir ce changement extrême ? v.652 (Acte 2, scène 6, ASSUR)
Que je crus à l'abri des outrages du temps, v.673 (Acte 2, scène 7, SÉMIRAMIS)
Madame, c'est à vous d'achever votre ouvrage, v.675 (Acte 2, scène 7, ASSUR)
De commander au temps, de prévoir son outrage. v.676 (Acte 2, scène 7, ASSUR)
Peut-il vous effrayer par tous ses vains prestiges ? v.691 (Acte 2, scène 7, ASSUR)
Pour qui ne les craint point il n'est point de prodiges ; v.692 (Acte 2, scène 7, ASSUR)
Il faut que de mon sceptre on partage le faix ; v.701 (Acte 2, scène 7, SÉMIRAMIS)
Vous le savez assez, mon superbe courage v.703 (Acte 2, scène 7, S?MIRAMIS)
S'était fait une loi de régner sans partage : v.704 (Acte 2, scène 7, S?MIRAMIS)
C'est à vous déjuger si le dieu qui m'accable v.732 (Acte 2, scène 7, S?MIRAMIS)
Assemblez seulement les princes et les mages ; v.739 (Acte 2, scène 7, S?MIRAMIS)
Qu'ils viennent à ma voix joindre ici leurs suffrages ; v.740 (Acte 2, scène 7, S?MIRAMIS)
Quels discours étonnants ! quels projets ! quel langage ! v.755 (Acte 2, scène 8, ASSUR)
Est-ce crainte, artifice, ou faiblesse, ou courage ? v.756 (Acte 2, scène 8, ASSUR)
L'hommage dont jadis je flattai ses attraits, v.762 (Acte 2, scène 8, ASSUR)
Un oracle d'Égypte, un songe l'exécute ! v.764 (Acte 2, scène 8, ASSUR)
Et qui change aisément est faible, ou veut tromper. v.770 (Acte 2, scène 8, ASSUR)
Quand je vengeais la Perse et subjuguais l'Asie, v.784 (Acte 3, scène 1, SÉMIRAMIS)
Mais l'image d'Arzace occupa ma pensée, v.795 (Acte 3, scène 1, S?MIRAMIS)
C'est beaucoup abaisser ce superbe courage v.799 (Acte 3, scène 1, OTANE)
Qui des maîtres du Gange a dédaigné l'hommage, v.800 (Acte 3, scène 1, OTANE)
Mais vous avez prévu la douleur et la rage v.835 (Acte 3, scène 1, OTANE)
Dont va frémir Assur à ce nouvel outrage ; v.836 (Acte 3, scène 1, OTANE)
Les mages et les grands attendent votre choix ; v.865 (Acte 3, scène 2, OROÈS)
Le soin de les juger n'est point notre partage ; v.867 (Acte 3, scène 2, ORO?S)
À ce sombre langage v.868 (Acte 3, scène 2, SÉMIRAMIS)
Qui lisez dans mon âme avec des yeux vengeurs, v.885 (Acte 3, scène 2, SÉMIRAMIS)
Les dieux l'ont amené; sa gloire est leur ouvrage. v.895 (Acte 3, scène 2, OROÈS)
J'accepte avec transport ce fortuné présage ; v.896 (Acte 3, scène 2, SÉMIRAMIS)
De vos mages, de vous, que la présence auguste v.899 (Acte 3, scène 2, S?MIRAMIS)
Arsace à vos genoux demande à se jeter : v.914 (Acte 3, scène 4, MITRANE)
Qu'afin d'obtenir grâce à vos sacrés genoux v.933 (Acte 3, scène 5, ARSACE)
D'Assur et d'Azéma je romps l'intelligence ; v.975 (Acte 3, scène 5, SÉMIRAMIS)
J'ai prévu les dangers d'une telle alliance, v.976 (Acte 3, scène 5, S?MIRAMIS)
Que l'appui de l'état se range auprès du trône. v.987 (Acte 3, scène 5, SÉMIRAMIS)
Princes, mages, guerriers, soutiens de Babylone, v.988 (Acte 3, scène 6, OROÈS)
Qu'à de grands changements ils avaient destinée. v.992 (Acte 3, scène 6, ORO?S)
C'est à nous d'obéir... J'apporte au nom des mages v.995 (Acte 3, scène 6, ORO?S)
Ce que je dois aux rois, des voeux et des hommages, v.996 (Acte 3, scène 6, ORO?S)
Dans cette même main qu'un usage jaloux v.1021 (Acte 3, scène 6, SÉMIRAMIS)
Je vais le partager pour le mieux maintenir, v.1025 (Acte 3, scène 6, S?MIRAMIS)
Marchant dans les sentiers que fraya mon courage, v.1031 (Acte 3, scène 6, S?MIRAMIS)
Des grandeurs de mon règne éternisent l'ouvrage ! v.1032 (Acte 3, scène 6, S?MIRAMIS)
Ô vengeance ! ô fureurs ! v.1057 (Acte 3, scène 6, ASSUR)
Juge si ce héros est digne de ta place. v.1071 (Acte 3, scène 6, SÉMIRAMIS)
Ton aspect m'encourage et ne m'étonne pas. v.1078 (Acte 3, scène 6, ARSACE)
Permets qu'en et tombeau j'embrasse tes genoux, v.1083 (Acte 3, scène 6, SÉMIRAMIS)
Quel horrible prodige ! v.1087 (Acte 3, scène 6, ASSUR)
S'ils protègent Arsace, ils me sont favorables : v.1090 (Acte 3, scène 6, SÉMIRAMIS)
Des prodiges sans nombre étonnent la nature. v.1095 (Acte 4, scène 1, ARSACE)
Des prodiges nouveaux qui me glacent d'effroi, v.1101 (Acte 4, scène 1, AZÉMA)
Qui de nos chastes feux protégeait le mystère. v.1116 (Acte 4, scène 1, ARSACE)
Jugez de ma surprise au choix qu'a fait la reine ; v.1119 (Acte 4, scène 1, ARSACE)
Jugez du précipice où ce choix nous entraîne ; v.1120 (Acte 4, scène 1, ARSACE)
Quel mélange d'horreurs et de félicités ! v.1166 (Acte 4, scène 1, ARSACE)
Qui ? moi ! venger Ninus, et Ninias respire ! v.1180 (Acte 4, scène 2, ARSACE)
Ne songez qu'à frapper, qu'à servir leur courroux : v.1190 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
Il attendait le jour d'un heureux changement. v.1241 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
Dieu, qui juge les rois, en ordonne autrement. v.1242 (Acte 4, scène 2, ORO?S)
Et du sein des tombeaux la vengeance est venue. v.1244 (Acte 4, scène 2, ORO?S)
En faut-il davantage ? v.1259 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
C'est de vous que je tiens cet affreux témoignage. v.1260 (Acte 4, scène 2, ORO?S)
Vous n'avez pas le droit d'interroger vos maîtres. v.1280 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
Quel étonnant langage ! v.1295 (Acte 4, scène 3, MITRANE)
Seigneur, est-ce bien vous ? faites-vous cet outrage v.1296 (Acte 4, scène 3, MITRANE)
Ce sacré diadème, assuré témoignage v.1307 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Que l'enfer et le ciel confirment mon suffrage. v.1308 (Acte 4, scène 4, S?MIRAMIS)
Allons venger Ninus... v.1317 (Acte 4, scène 4, ARSACE)
Commencez la vengeance en recevant ma foi. v.1321 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Je ne m'étonne point que ce prodige affreux, v.1325 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Les traits du désespoir sont sur votre visage ; v.1343 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
De moment en moment vous glacez mon courage ; v.1344 (Acte 4, scène 4, S?MIRAMIS)
Venge tous mes forfaits ; venge la mort d'un père ; v.1375 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Quoi que vous ayez fait, d'embrasser mes genoux. v.1390 (Acte 4, scène 4, ARSACE)
Reçois, pour te venger, mon sceptre et ma couronne ; v.1396 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Crains ses mânes vengeurs. v.1401 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Songez qu'un dieu propice a voulu prévenir v.1405 (Acte 5, scène 1, OTANE)
La nature étonnée à ce danger funeste, v.1407 (Acte 5, scène 1, OTANE)
Comment servir son fils ? pourquoi venger sa cendre ? v.1432 (Acte 5, scène 1, OTANE)
Ah ! c'est trop ménager un traître que j'abhorre ; v.1444 (Acte 5, scène 1, SÉMIRAMIS)
Je viens avec transport embrasser vos genoux. v.1457 (Acte 5, scène 2, AZÉMA)
Quels dangers ?... hâtez-vous... v.1466 (Acte 5, scène 2, SÉMIRAMIS)
D'une main sacrilège, aux forfaits enhardie, v.1479 (Acte 5, scène 2, AZÉMA)
Il marche au sacrilège avec impunité. v.1490 (Acte 5, scène 2, AZÉMA)
Ombre de mon époux ! je vais venger ta cendre. v.1508 (Acte 5, scène 2, SÉMIRAMIS)
Ô prodige, ô destin, que je ne conçois pas ! v.1521 (Acte 5, scène 3, AZÉMA)
Encouragez ce bras prêt à venger un père. v.1531 (Acte 5, scène 4, NINIAS)
Un traître y tend pour vous un piège inévitable. v.1536 (Acte 5, scène 4, AZÉMA)
Assur, l'indigne Assur a d'un pas sacrilège v.1539 (Acte 5, scène 4, AZÉMA)
Violé du tombeau le divin privilège : v.1540 (Acte 5, scène 4, AZ?MA)
Ils le vengent enfin : étouffez ce murmure. v.1559 (Acte 5, scène 4, NINIAS)
Cieux, tonnez ! cieux, lancez la foudre vengeresse ! v.1576 (Acte 5, scène 5, AZÉMA)
J'ai deux fois dans son flanc plongé ce fer vengeur ; v.1597 (Acte 5, scène 6, NINIAS)
Calmez à ses genoux ce trouble involontaire : v.1616 (Acte 5, scène 6, AZÉMA)
Le ciel est satisfait ; la vengeance est comblée. v.1624 (Acte 5, scène 8, OROÈS)
Le sauva de ta rage, et ce dieu te poursuit. v.1630 (Acte 5, scène 8, OROÈS)
Regarde ce tombeau ; contemple ton ouvrage. v.1639 (Acte 5, scène 8, ASSUR)
Quelle victime, ô ciel ! a donc frappé ma rage ? v.1640 (Acte 5, scène 8, NINIAS)
Ah ! Cruels ! Laissez-moi le plonger dans mon coeur. v.1645 (Acte 5, scène 8, NINIAS)
Viens me venger, mon fils : un monstre sanguinaire, v.1647 (Acte 5, scène 8, SÉMIRAMIS)
Un traître, un sacrilège, assassine ta mère. v.1648 (Acte 5, scène 8, S?MIRAMIS)
Ce sacrilège affreux, ce monstre, est votre fils. v.1650 (Acte 5, scène 8, NINIAS)
Je la sens... elle vient... Songe à Sémiramis, v.1673 (Acte 5, scène 8, SÉMIRAMIS)
Que les rois dans le ciel ont un juge sévère, v.1681 (Acte 5, scène 8, OROÈS)
L'innocence un vengeur, et l'orphelin un père. v.1682 (Acte 5, scène 8, ORO?S)

LE BARON D'OTRANTE (1784)

Holà mes gens, qu'on m'avertisse v.7 (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Et quel âge ai-je donc ? v.17 (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Les barons à cet âge v.18 (Acte 1, scène 1, LE CONSEILLER)
De leur majorité font le plus noble usage v.19 (Acte 1, scène 1, LE CONSEILLER)
Ai-je beaucoup d'argent ? v.29 (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Les spectacles suivront c'est notre antique usage. v.48 (Acte 1, scène 1, LE CONSEILLER)
Tout cela bien souvent fait bâiller davantage v.49 (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Dont ni berger ni roi ne se peut écarter v.66 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vos conseillers privés prennent tout notre argent ; v.71 (Acte 1, scène 3, IRÈNE)
Vous ne songez à rien, et l'on vous fait accroire v.72 (Acte 1, scène 3, IR?NE)
Sachez que pour me plaire il vous faudra changer : v.75 (Acte 1, scène 3, IRÈNE)
D'une mollesse indigne il faut vous corriger ; v.76 (Acte 1, scène 3, IR?NE)
Sans cela point de mariage. v.77 (Acte 1, scène 3, IR?NE)
Vous avez des vertus, vous avez du courage ; v.78 (Acte 1, scène 3, IR?NE)
Quel étrange gala ! Chacun court, chacun fuit. v.109 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Allez dire à mes gens qu'on fasse résistance v.114 (Acte 1, scène 4, LE BARON)
Basta, basta tout saccagear v.134 (Acte 1, scène 6, ABDALLA)
Tout saccagear v.142 (Acte 1, scène 6, QUATUOR DE TURCS)
Corriger, si l'on peut, la fortune traîtresse. v.164 (Acte 1, scène 1, IRÈNE)
Et j'en ferai, ma bonne, un très-honnête usage. v.182 (Acte 1, scène 1, IRÈNE)
Ah ! Je n'en doute pas je sais qu'Irène est sage. v.183 (Acte 1, scène 1, LA GOUVERNANTE)
Mais, madame, un corsaire est un peu dangereux v.184 (Acte 1, scène 1, LA GOUVERNANTE)
Vin, fille, argent comptant, tout est pour le plus fort ; v.188 (Acte 1, scène 1, IRÈNE)
Pour leur rendre justice, et pour juger entre elles, v.195 (Acte 1, scène 1, IR?NE)
Amor mi punge e mi consume. v.237 (Acte 1, scène 3, ABDALLA)
L'amour vous protége et m'inspire. v.275 (Acte 3, scène 1, IRÈNE)
Non, le destin volage v.284 (Acte 3, scène 1, IRÈNE)
Je vous aime dans l'esclavage. v.287 (Acte 3, scène 1, IR?NE)
Je l'en aime encor davantage. v.290 (Acte 3, scène 1, IR?NE)
Je l'en aime encor davantage. v.292 (Acte 3, scène 1, IR?NE)
Ainsi que mon destin je change en un seul jour ; v.294 (Acte 3, scène 1, LE BARON)
Irène et mes malheurs éveillent mon courage. v.295 (Acte 3, scène 1, LE BARON)
Amis, le fer en main, frayons-nous un passage v.296 (Acte 3, scène 1, LE BARON)
De manger le rôti qu'on cuit pour le vilain. v.314 (Acte 3, scène 1, LE BARON)
Je daigne encourager ses désirs effrontés : v.317 (Acte 3, scène 1, IRÈNE)
Ton maître, et la vengeance. v.354 (Acte 3, scène 1, LE BARON)
Je te rends ton vaisseau ; va, pars en diligence : v.362 (Acte 3, scène 1, LE BARON)

IRÈNE (1778)

Quel changement nouveau, quelle sombre terreur, v.1 (Acte 1, scène 1, IRÈNE)
Est suivi des horreurs du plus funeste orage. v.7 (Acte 1, scène 1, ZOÉ)
La cour n'est pas longtemps le bruyant assemblage v.8 (Acte 1, scène 1, ZO?)
Trompeurs soulagements des coeurs infortunés ; v.10 (Acte 1, scène 1, ZO?)
Nos états assemblés pour corriger l'empire, v.12 (Acte 1, scène 1, ZO?)
Dans son inquiétude outrage son épouse. v.20 (Acte 1, scène 1, IRÈNE)
Trafiquant du mensonge et de la calomnie, v.23 (Acte 1, scène 1, IR?NE)
Mon père à cet orage ayant pu m'exposer, v.81 (Acte 1, scène 1, IRÈNE)
Il a brisé, dit-on, l'honorable esclavage v.107 (Acte 1, scène 2, MEMNON)
Où l'empereur jaloux retenait son courage ; v.108 (Acte 1, scène 2, MEMNON)
Le temps ne permet pas d'en dire davantage... v.123 (Acte 1, scène 2, MEMNON)
Souffrez que je revole où mon devoir m'engage. v.124 (Acte 1, scène 2, MEMNON)
Qu'a-t-il osé me dire ? Et quel nouveau danger, v.125 (Acte 1, scène 3, IRÈNE)
Quel malheur imprévu vient encor m'affliger ! v.126 (Acte 1, scène 3, IR?NE)
Leurs animosités qui partagent Byzance, v.132 (Acte 1, scène 3, ZOÉ)
Et l'orage naissant qui gronde sur l'empire ! v.152 (Acte 1, scène 3, IRÈNE)
Il m'a fait plus d'outrage : il m'a privé d'Irène... v.164 (Acte 1, scène 3, ALEXIS)
Je le suis de vous seule, et jamais mon courage v.219 (Acte 1, scène 3, ALEXIS)
Ne lui pardonnera votre indigne esclavage. v.220 (Acte 1, scène 3, ALEXIS)
Interroge Memnon ; prends pitié de ma crainte. v.243 (Acte 1, scène 6, IRÈNE)
Parmi tant de dangers que prétendez-vous faire ? v.247 (Acte 1, scène 6, ZOÉ)
Partager les esprits et braver l'empereur... v.286 (Acte 2, scène 1, ALEXIS)
La honte est attachée à ce nom dangereux. v.289 (Acte 2, scène 1, ALEXIS)
Vingt fois il a suffi, pour changer tout l'état, v.309 (Acte 2, scène 1, MEMNON)
Ces soudains changements sont des coups de tonnerre v.311 (Acte 2, scène 1, MEMNON)
Et Byzance à genoux soudain les adorait. v.326 (Acte 2, scène 1, MEMNON)
Ils avaient moins que vous d'amis et de courage ; v.327 (Acte 2, scène 1, MEMNON)
Ils avaient moins de droits : tentez le même ouvrage ; v.328 (Acte 2, scène 1, MEMNON)
Vous donnez à ce peuple un dangereux exemple. v.348 (Acte 2, scène 2, NICÉPHORE)
Je le protégerai tant qu'il sera fidèle ; v.355 (Acte 2, scène 2, NICÉPHORE)
Celui de tout mortel, dont le sort qui m'outrage v.375 (Acte 2, scène 2, ALEXIS)
N'a point marqué le front du sceau de l'esclavage : v.376 (Acte 2, scène 2, ALEXIS)
Pour la dernière fois redoutez ma vengeance. v.384 (Acte 2, scène 2, NICÉPHORE)
Gardons de l'affliger, v.405 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Et surtout, cher ami, cachons-lui son danger. v.406 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Leur troupe en ce moment va s'ouvrir un passage. v.411 (Acte 2, scène 3, MEMNON)
Croyez que l'amitié, le zèle, et le courage, v.412 (Acte 2, scène 3, MEMNON)
Combattez pour Irène, et vengez sa vertu. v.422 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Du dieu que l'on outrage atteste la colère. v.436 (Acte 2, scène 4, IRÈNE)
Appeler les dangers, et chercher le trépas ; v.478 (Acte 3, scène 1, ZOÉ)
Sous le ciel rigoureux de leurs climats sauvages, v.479 (Acte 3, scène 1, ZO?)
La dureté des moeurs a produit ces usages. v.480 (Acte 3, scène 1, ZO?)
D'interroger mon coeur, et d'oser seulement v.493 (Acte 3, scène 1, IRÈNE)
Ils sont tous mon ouvrage ! v.497 (Acte 3, scène 1, IR?NE)
C'est pour vous qu'il revoit ces dangereux mortels v.501 (Acte 3, scène 1, ZOÉ)
Les murs de Constantin sont un champ de carnage. v.515 (Acte 3, scène 2, LÉONCE)
J'ignore, grâce aux cieux, quel étonnant orage, v.516 (Acte 3, scène 2, L?ONCE)
Si le soin d'arrêter le sang et le carnage v.547 (Acte 3, scène 3, MEMNON)
Loin de vos yeux encore occupe son courage ; v.548 (Acte 3, scène 3, MEMNON)
S'il n'a pu rapporter à vos sacrés genoux v.549 (Acte 3, scène 3, MEMNON)
De venger par le sang le sang de votre époux ; v.562 (Acte 3, scène 4, LÉONCE)
D'être d'intelligence avec le meurtrier. v.566 (Acte 3, scène 4, L?ONCE)
Ils sont sacrés : je sais qu'un respectable usage v.575 (Acte 3, scène 4, IRÈNE)
Prescrit la solitude à mon fatal veuvage. v.576 (Acte 3, scène 4, IR?NE)
Et son prestige horrible... et de me fuir moi-même. v.580 (Acte 3, scène 4, IR?NE)
Après l'orage affreux que je viens d'essuyer, v.597 (Acte 3, scène 4, IRÈNE)
Je change de prison, je change de supplice. v.612 (Acte 3, scène 5, IRÈNE)
Partageas tant d'ennuis et de douleurs secrètes, v.615 (Acte 3, scène 5, IR?NE)
Je vois que notre sexe est né pour l'esclavage ; v.619 (Acte 3, scène 5, ZOÉ)
Sur le trône, en tout temps, ce fut votre partage : v.620 (Acte 3, scène 5, ZO?)
Le dangereux fardeau de votre dignité v.625 (Acte 3, scène 5, ZO?)
Vous replonge à l'instant dans la captivité ! v.626 (Acte 3, scène 5, ZO?)
Les usages, les lois, l'opinion publique, v.627 (Acte 3, scène 5, ZO?)
Que l'intérêt public exige d'un vainqueur, v.666 (Acte 3, scène 6, ALEXIS)
Un respect insensé pour un usage antique, v.692 (Acte 3, scène 6, ALEXIS)
Vous vengez Nicéphore et me donnez la mort. v.698 (Acte 3, scène 6, ALEXIS)
Persécute son sang, son maître, et son vengeur. v.726 (Acte 3, scène 6, ALEXIS)
Au précipice horrible, au redoutable piége, v.736 (Acte 3, scène 8, IRÈNE)
Que voulez-vous de moi, dangereux Alexis ? v.745 (Acte 3, scène 8, IR?NE)
Souvent le danger dont on bravait l'image, v.753 (Acte 4, scène 1, ZOÉ)
Au moment qu'il approche, étonne le courage : v.754 (Acte 4, scène 1, ZO?)
Au dieu dont la bonté change, dit-on, les coeurs. v.784 (Acte 4, scène 1, IRÈNE)
Eh bien ! Si dans la Grèce un usage barbare, v.793 (Acte 4, scène 1, IRÈNE)
Ma fille, il faut me suivre, et fuir en diligence v.805 (Acte 4, scène 2, LÉONCE)
Leur met un frein sacré qu'ils mordent à genoux. v.812 (Acte 4, scène 2, L?ONCE)
Des volages humains seront indépendants ; v.816 (Acte 4, scène 2, L?ONCE)
Ou craignez un vengeur armé pour vous punir. v.848 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Le crime et les dangers où vous voulez courir. v.860 (Acte 4, scène 3, LÉONCE)
De climat si sauvage, où jamais un mortel v.863 (Acte 4, scène 3, L?ONCE)
D'un pareil sacrilège osât souiller l'autel. v.864 (Acte 4, scène 3, L?ONCE)
D'un juge sans pitié quittez le caractère ; v.878 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
La main qui vous sauva n'a plus qu'à se venger. v.895 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Je détruirai ce temple où l'on m'ose outrager ; v.896 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
S'il faut que je me venge, ou s'il faut que je meure. v.914 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Que son sort est heureux ! Assis sur le rivage, v.917 (Acte 4, scène 4, ALEXIS)
Il regarde en pitié ce turbulent orage v.918 (Acte 4, scène 4, ALEXIS)
Quoi ! Je puis sans rougir, dans les champs du carnage, v.925 (Acte 4, scène 4, ALEXIS)
Lorsqu'un scythe, un germain succombe à mon courage, v.926 (Acte 4, scène 4, ALEXIS)
Un soldat sacrilège, un ennemi des cieux, v.944 (Acte 4, scène 5, ZOÉ)
Si, voulant abolir ces usages sinistres, v.945 (Acte 4, scène 5, ZO?)
L'impératrice en pleurs vous conjure à genoux v.947 (Acte 4, scène 5, ZO?)
Que des maîtres sacrés jugent inviolables. v.950 (Acte 4, scène 5, ZO?)
Je succombe, en régnant, au destin qui m'outrage : v.981 (Acte 4, scène 6, ALEXIS)
Secondez mes transports ; achevez votre ouvrage. v.982 (Acte 4, scène 6, ALEXIS)
Va changer par degrés sa tendresse en horreur ! v.994 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Ah ! Cher et sage ami, que tes yeux éclairés v.1009 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Jugez si mon amour a mérité sa haine, v.1016 (Acte 5, scène 2, ALEXIS)
Que d'un regard mourant, d'un visage éperdu ; v.1046 (Acte 5, scène 2, ZOÉ)
Un siége... je succombe. En ces lieux écartés v.1065 (Acte 5, scène 3, IRÈNE)
Ces yeux si dangereux, si puissants sur mon coeur ! v.1131 (Acte 5, scène 4, IRÈNE)
Dégage de mes mains ta main de sang fumante ; v.1132 (Acte 5, scène 4, IR?NE)
Dieu, que je veux servir, et que pourtant j'outrage, v.1140 (Acte 5, scène 4, IR?NE)
Pourquoi m'as-tu livrée à ce cruel orage ? v.1141 (Acte 5, scène 4, IR?NE)
Je te venge de lui, je te venge de moi. v.1151 (Acte 5, scène 4, IR?NE)
Que sa justice enfin, me jugeant moins coupable, v.1156 (Acte 5, scène 5, ALEXIS)

L'HÔTE ET L'HÔTESSE (1801)

Que tous les étrangers soient reçus poliment, v.17 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
Voyager seul est ennuyeux. v.25 (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
On est accablé de gens qui, parce qu'ils n'ont rien à faire, croient que je n'ai rien à faire aussi qu'à amuser leur oisiveté. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE D'H?TEL)
Ils ont ouï dire que nous aurons ici une voyageuse qui passe tout son temps à gagner les coeurs, et à qui cela ne coûte aucune peine. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE D'H?TEL)
Ces gens-là sont d'une civilité à faire enrager. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Il est vrai qu'ils verront notre belle voyageuse, mais ils ne l'entendront pas... (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Venez-vous enlever notre voyageuse ? (Acte 1, scène 2, LE MA?TRE D'H?TEL)
Allons, passez là, pauvres gens. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE-D'HÔTEL)
Voici de l'autre côté des gens de connaissance, des Espagnols, des Allemands, des Italiens ; c'est une consolation. (Acte 1, scène 2, LE MA?TRE D'H?TEL)
Sihe the liebe Tochter von unserigen Kaisaren. v.32 (Acte 1, scène 2, L'ALLEMAND)
Nous dont la danse est l'apanage ! v.43 (Acte 1, scène 2, UN CHANTEUR)
Je vois des étrangers, dans ces heureux climats, v.45 (Acte 1, scène 2, UN CHANTEUR)
Courir aux fêtes de village. v.46 (Acte 1, scène 2, UN CHANTEUR)
Partageons, surpassons leurs jeux ; v.47 (Acte 1, scène 2, UN CHANTEUR)
À danser davantage. v.49 (Acte 1, scène 2, UN CHANTEUR)
Des gens malins leur ont prédit qu'ils courraient toute leur vie. (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)

LE COMTE DE BOURSOUFLE (1766)

Vivez plutôt pour me payer mes gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
On ne mange jamais son bien en ne faisant que son devoir. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tu abuses de ma patience et de ma misère; je te pardonne parce que je suis pauvre, mais si ma fortune change, je t'assommerai. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
C'est bien à quoi il faut nous résoudre tous deux, si mon maroufle de frère aîné, le comte de Boursoufle, n'arrive pas aujourd'hui dans ce maudit village où je l'attends. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je ne connais pas Monsieur le Comte ; mais il me semble que je viens de voir arriver ici monsieur Maraudin, votre ami et le sien, et celui du baron, et celui de tout le monde ; cet homme qui noue plus d'intrigues qu'il n'en peut débrouiller, qui fait des mariages et des divorces, qui prête, qui emprunte, qui donne, qui vole, qui fournit des maîtresses aux jeunes gens, des amants aux jeunes femmes, qui se rend redouté et nécessaire dans toutes les maisons, qui fait tout, qui est partout : il n'est pas encore pendu, profitez du temps, parlez-lui; cet homme-là vous tirera d'affaire. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Non, non, Pasquin, ces gens-là ne sont bons que pour les riches ; ce sont les parasites de la société. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Un fripon aime à la fin l'intrigue pour l'intrigue même ; il est actif, vigilant ; il rend service vivement avec un très mauvais coeur ; tandis que les honnêtes gens, qui ont le meilleur coeur du monde, vous plaignent avec indolence, vous laissent dans la misère, et vous ferment la porte au nez. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Je ne connais guère que ces honnêtes gens-là; et j'ai grand'peur que Monsieur mon frère ne soit un très honnête homme. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Par un hasard très naturel, et très malheureux ; parce que je suis dans la misère, parce que mon frère qui nage dans l'opulence doit passer ici, parce que je l'attends, parce que j'enrage, parce que je suis au désespoir. (Acte 1, scène , LE CHEVALIER)
J'y aurais gagné bien davantage. (Acte 1, scène , LE CHEVALIER)
La baronne est morte de l'ennui de vivre avec le baron ; et la fille, à qui tout ce bien-là appartient, ne peut être mariée par son vilain père qu'à un homme excessivement riche ; jugez s'il vous l'aurait donnée à vous qui venez de manger votre légitime. (Acte 1, scène , MARAUDIN)
Il me traite indignement ; il s'imagine que son mérite tout seul a fait ce mariage ; et, son avarice venant à l'appui de sa vanité, il me paye fort mal pour l'avoir trop bien servi. (Acte 1, scène , MARAUDIN)
Quel brillant équipage, et quelle différence la fortune met entre les hommes! (Acte 1, scène , LE CHEVALIER)
Les valets ne sont pas d'une autre espèce que les courtisans ; ils sont les singes de leur maître. (Acte 1, scène , MARAUDIN)
Qu'on m'arrange un peu ; foi de seigneur, je ne pourrai jamais me montrer dans l'état où je suis. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Je vous ai déjà dit mille fois que mes perruques ne fuient point assez en arrière ; vous avez la fureur d'enfoncer mon visage dans une épaisseur de cheveux qui me rend ridicule, sur mon honneur. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Que ne parlez-vous à sa perruque, à sa broderie, à son équipage? (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Flattez sa vanité au lieu de songer à toucher son coeur. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Page, levez un peu ce miroir, haut, plus haut ; vous êtes fort maladroit, page, foi de seigneur. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Écoutez, monsieur Maraudin, je prétends aller le plus tard que je pourrai chez Mademoiselle de La Cochonnière ; j'ai quelque affaire dans le voisinage ; Mademoiselle Julie n'est qu'à deux cents pas d'ici. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Que cela soit court, au moins : un jour de mariage on a la tête remplie de tant de choses qu'on n'a guère le temps d'écouter. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
J'ai donc à vous dire, mon frère, que je n'ai presque, rien eu en partage, que je suis prêt à vous abandonner tout ce qui peut me revenir de mon bien, si vous avez la générosité de me donner dix mille francs une fois payés. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Mais, la nature, la nature, c'est un beau mot, Chonchon, inventé par les pauvres cadets ruinés pour émouvoir la pitié des aînés qui sont sages. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Mes gens ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Page, un miroir. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Mais à présent que vous voilà débarrassé du poids de la reconnaissance et des liens de l'amitié, vous êtes libre, et je veux vous aider à vous venger en vous rendant heureux. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Votre frère ne me donnait que dix mille francs pour lui procurer ce mariage. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Un suffisant pétri de cette vanité qui n'est que le partage des sots. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Vous avez raison ; mais je sens là quelque chose qui me répugne : étrange chose que le coeur humain ! (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Allons, mon cher maître, courage ; il n'y a pas grand mal au fond. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
Est-il possible qu'il y ait encore en France un rustre comme le seigneur de cette gentilhommière? (Acte 2, scène 1, MARAUDIN)
C'est vous, mon bravemonsieur de Maraudin ; pardon, il faut être un peu sur ses gardes quand on a une jeune fille dans sou château ; il y a tant, de gens dans le monde qui enlèvent les filles ! (Acte 2, scène 2, LE BARON)
Cela est vrai, et je viens aussi pour enlever mademoiselle Thérèse, et je vous amène un gendre. (Acte 2, scène 2, MARAUDIN)
Mon gendre est homme de bonne mine, sans doute? (Acte 2, scène 2, LE BARON)
Amène-t-il ici un grand équipage ? (Acte 2, scène 2, LE BARON)
Au contraire, Monsieur le Comte hait l'éclat et le faste ; il a voulu venir avec moi incognito ; ne croyez pas qu'il soit venu dans son équipage ni en chaise de poste. (Acte 2, scène 2, MARAUDIN)
Tant mieux ; tous ces vains équipages ruinent et sentent la mollesse ; nos pères allaient à cheval, et jamais les seigneurs de La Cochonnière n'ont eu de carrosse. (Acte 2, scène 2, LE BARON)
Ni votre gendre non plus. (Acte 2, scène 2, MARAUDIN)
Un buffle, corbleu, un buffle ; voilà ce qu'il faut en temps de guerre ; mon gendre me charme par le récit que vous m'en faites. (Acte 2, scène 2, LE BARON)
Voici un gentilhomme tout-à-fait demi-tête bleue. (Acte 2, scène 3, LE BARON)
Premièrement, une grande maison magnifique, et des diamants, et six grands laquais, et l'Opéra tous les jours, et toute la nuit à jouer, et tous les jeunes gens amoureux de moi, et toutes les femmes jalouses. (Acte 2, scène 4, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Et que ce langage-là est différent de celui de nos gentilshommes de campagne. (Acte 2, scène 5, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Monsieur votre père veut retarder le mariage de quelques jours ; je vous avoue que ce retardement me mettrait au désespoir. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Je sais que vous avez des amants jaloux de ma félicité, qui songent à vous enlever, et qui voudraient vous enfermer à la campagne pour votre vie. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Je vous le répète, monsieur, il y a des gens en campagne pour enlever ce trésor, et si vous n'y prenez garde, mademoiselle de La Cochonnière est perdue aujourd'hui pour vous et pour son mari. (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Papa, si on m'enferme davantage, je me casse la tête contre les murs. (Acte 2, scène 6, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Oui ; mais s'ils me disent : ça ne fait rien, quand vous seriez mariée cent fois davantage, mademoiselle Thérèse, nous vous aimons, vous êtes belle, et il faut que nous vous enlevions. (Acte 2, scène 6, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
M'est avis que je vois une chaise de poste et des gens à cheval. (Acte 2, scène 6, LE BARON)
Vous avez un père homme de courage, et votre mari aura l'honneur de le seconder. (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Colin, Martinet, Jérôme, tirez vos arquebuses par les meurtrières sur les gens qui voudront entrer malgré vous. (Acte 2, scène 6, LE BARON)
En vérité, monsieur le baron, c'est dommage que vous ne commandiez pas dans quelque place frontière, et que vous n'ayez pas été gouverneur de Philipsbourg. (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Jarni, on n'a jamais reçu de cette façon des gens de qualité. (Acte 2, scène 7, LE PAGE)
Pour peu qu'il vous reste un grain de raison, ne sauriez-vous me dire comment la tête vous a tourné, et pourquoi vous faites ainsi garrotter le comte votre gendre ? (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Que je voie donc comment sont faits les gens qui veulent m'enlever. (Acte 2, scène 7, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Papa, il m'empuantit d'odeur de fleur d'orange ; j'en aurai des vapeurs pour quinze jours. (Acte 2, scène 7, MADEMOISELLE TH?R?SE)
Ce baron est une espèce de beau-père bien étrange. (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Mon gendre ; monsieurMaraudin. (Acte 2, scène 7, LE BARON)
Est-ce ainsi que vous recevez tous les gens qui viennent pour avoir l'honneur de vous donner la main? (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Vivent les gens de Paris! (Acte 2, scène 8, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Je m'enfuis ; ce pauvre garçon, c'est dommage! (Acte 2, scène 9, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Monsieur le baron, puis-je enfin avoir l'honneur de parler à votre gendre, et voir un peu avec lui qui de nous deux est le comte de Boursoufle? (Acte 2, scène 9, LE COMTE)
Çà, qu'on me mène ce drôle-là dans l'écurie, et qu'on l'attache à la mangeoire, en attendant que son procès lui soit fait et parfait. (Acte 2, scène 9, LE BARON)
Toi, non, tu m'as trop enfermée dans ma chambre toutes les fois qu'il venait ici des jeunes gens ; je ne te mènerai point à Paris. (Acte 3, scène 1, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Votre équipage arrive sans doute ce soir ; faisons remettre les chevaux dès qu'ils seront arrivés, et partons. (Acte 3, scène 1, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Madame, mon équipage... (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Son équipage, Madame, est en fort mauvais ordre ; ses chevaux sont estropiés, son carrosse est brisé. (Acte 3, scène 1, MARAUDIN)
Ses domestiques sont tous autour du château, et protestent qu'ils vengeront leur maître. (Acte 3, scène 2, LE BARON)
Ces gens-là connaissent tout le monde. (Acte 3, scène 3, MARAUDIN)
Ces gens-ci n'entendent point raillerie. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Monsieur le Baron, je commence à croire que tout ceci n'est qu'un malentendu, et qu'il est aisé de nous éclaircir ; laissez-moi seulement parler deux minutes tête à tête à ce jeune et honnête gentilhomme. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Je ne prétends que cinq cent mille francs ; tout ce que je puis faire pour votre service, c'est de partager le différend par la moitié. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Oui, je suis venu en toute diligence, et je ne puis trop vous remercier de l'heureuse occasion que vous me donnez de faire pendre quelqu'un ; je n'ai point encore eu cet honneur depuis que je suis en charge ; je vous devrai toute ma réputation. (Acte 3, scène 5, LE BAILLI)
Çà, dépêchons-nous : votre nom, votre âge, vos qualités... (Acte 3, scène 5, LE BAILLI)
Par quelle aventure étrange vous vois-je traité de la sorte ? (Acte 3, scène 5, LE BAILLI)
Monsieur le comte, je me jette à vos genoux : j'ai été trompé par ce scélérat de Maraudin et par cet autre coquin-ci ; mais je vais les faire brûler tout à l'heure pour vous satisfaire. (Acte 3, scène 5, LE BARON)
Qu'on appelle un peu mes gens, qu'on me donne de la poudre de senteur, car je pue furieusement l'écurie. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)

LA MORT DE CÉSAR (1736)

Son vainqueur, son appui, son vengeur, et son Roi. v.4 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Je pars, et vais venger sur le Parthe inhumain v.19 (Acte 1, scène 1, CESAR)
La plus haute sagesse en est souvent trompée, v.33 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Mais j'exige en partant, de ta tendre amitié v.43 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Je m'afflige encor plus de voir que ton grand coeur v.59 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Doute de sa fortune, et présage un malheur : v.60 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Mais je ne comprends point ta bonté qui m'outrage. v.61 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
César, que me dis-tu de tes fils, de partage ? v.62 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Il a d'autres vertus ; son superbe courage v.101 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Flatte en secret le mien, même alors qu'il l'outrage[.] v.102 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Tout homme à son état doit plier son courage. v.121 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Brutus tiendra bientôt un différent langage, v.122 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Il changera de moeurs, en changeant de fortune. v.126 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Dompte aujourd'hui Brutus, adoucis son courage : v.153 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Prépare par degrés cette vertu sauvage, v.154 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Il ne reste au Sénat, qu'à juger sous quel titre, v.181 (Acte 1, scène 3, CESAR)
Songez à mes bienfaits, songez à mon pouvoir. v.196 (Acte 1, scène 3, CESAR)
Un outrage à l'État, plus qu'un bienfait pour nous. v.200 (Acte 1, scène 3, CIMBER)
Je songe à ton pouvoir, mais songe à tes serments. v.216 (Acte 1, scène 3, CASSIUS)
Vous que ma bonté seule invite à m'outrager, v.235 (Acte 1, scène 3, CESAR)
Sans craindre que César s'abaisse à se venger, v.236 (Acte 1, scène 3, CESAR)
N'abaissa son courage à demander la vie. v.246 (Acte 1, scène 3, BRUTUS)
De ta grandeur naissante elle détruit l'ouvrage. v.273 (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Quoi ! Rome est sous tes lois, et Cassius t'outrage ! v.274 (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Je sais quel est le peuple, on le change en un jour : v.287 (Acte 1, scène 4, CESAR)
Crains qu'elle n'en élève un autre à la Vengeance : v.302 (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Allons, et n'écoutant ni soupçon ni vengeance, v.313 (Acte 1, scène 4, CESAR)
Et toi vengeur des lois, toi mon sang, toi Brutus ! v.336 (Acte 2, scène 2, BRUTUS)
Vous que j'ai vus périr, vous, immortels courages, v.341 (Acte 2, scène 2, BRUTUS)
Héros, dont, en pleurant, j'aperçois les images, v.342 (Acte 2, scène 2, BRUTUS)
On demande un vengeur, on a sur moi les yeux : v.360 (Acte 2, scène 2, BRUTUS)
De Vengeur des Romains, de Vainqueur de la Terre. v.390 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
Et soudain devant lui se mettant à genoux : v.399 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
Des Romains à ces mots les visages palissent, v.401 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
César qui cependant lisait sur leur visage v.405 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
De l'indignation l'éclatant témoignage, v.406 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
Dans une heure, Brutus, César change l'État. v.420 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
Je ne peux la venger, mais j'expire avec elle. v.434 (Acte 2, scène 4, CASSIUS)
Vengeons ce Capitole au défaut du tonnerre. v.462 (Acte 2, scène 4, CASSIUS)
Nous la vengerons tous : Brutus et Cassius, v.467 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
Nés juges de l'État, nés les vengeurs du crime, v.469 (Acte 2, scène 4, DECIME)
Pour venger la patrie, il suffit de nous-mêmes. v.474 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Hardi dans le Sénat, faible dans le danger, v.479 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Fait pour haranguer Rome, et non pour la venger, v.480 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Non, ce n'est qu'avec vous que je veux partager v.483 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Cet immortel honneur, et ce pressant danger. v.484 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Venge Caton, Pompée, et le peuple romain. v.488 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Ce peuple mou, volage, et facile à fléchir, v.491 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Jurez par tous les dieux, vengeurs de la patrie, v.509 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Nous le jurons par vous, Héros, dont les images v.521 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
À ce pressant devoir excitent nos courages. v.522 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Nous promettons, Pompée, à tes sacrés genoux, v.523 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Tu crains de me chérir, de partager mon rang ! v.575 (Acte 2, scène 5, CESAR)
Je voulais partager, avec Octave et toi, v.579 (Acte 2, scène 5, CESAR)
Mon coeur trop indulgent est las de pardonner. v.600 (Acte 2, scène 5, CESAR)
Vous tremblerez, ingrats, au bruit de mes vengeances. v.602 (Acte 2, scène 5, CESAR)
Nous seuls l'exécutons, nous vengeons la patrie ; v.614 (Acte 3, scène 1, CASSIUS)
Le gendre de Caton tarde bien à paraître. v.625 (Acte 3, scène 1, DECIME)
Aucun ne m'encourage, ou ne m'arrache au crime ! v.654 (Acte 3, scène 2, BRUTUS)
Ami de Cassius, que veux-tu davantage ? v.689 (Acte 3, scène 2, CASSIUS)
Ces titres sont sacrés ; tout autre les outrage. v.690 (Acte 3, scène 2, CASSIUS)
Et tu n'as de parents que les vengeurs du monde. v.698 (Acte 3, scène 2, CASSIUS)
Jugez de nous par lui, jugez de lui par nous. v.700 (Acte 3, scène 2, CIMBER)
L'attendrir, le changer, sauver l'État et lui ! v.728 (Acte 3, scène 2, BRUTUS)
Allez, ne songez plus qu'à sortir d'esclavage. v.741 (Acte 3, scène 2, BRUTUS)
Du salut de l'État ta parole est le gage. v.742 (Acte 3, scène 2, CASSIUS)
Que du monde soumis les hommages t'attendent, v.758 (Acte 3, scène 4, CESAR)
Nos moeurs changent, Brutus, il faut changer nos lois : v.792 (Acte 3, scène 4, CESAR)
L'univers peut changer ; mon âme est inflexible. v.826 (Acte 3, scène 4, CESAR)
Tous ceux qui t'ont vendu leur vie, et leurs suffrages, v.837 (Acte 3, scène 5, DOLABELLA)
Vont prodiguer l'encens au pied de tes images : v.838 (Acte 3, scène 5, DOLABELLA)
Nos présages affreux, nos devins, nos dieux même, v.842 (Acte 3, scène 5, DOLABELLA)
Qui sait s'ils n'auraient point conspiré leur vengeance ? v.857 (Acte 3, scène 5, DOLABELLA)
Non. Pourquoi changer l'ordre entre nous concerté ? v.863 (Acte 3, scène 5, CESAR)
Qui change ses desseins découvre sa faiblesse. v.865 (Acte 3, scène 5, CESAR)
Chers citoyens, quel héros, quel courage v.869 (Acte 3, scène 6, DOLABELLA)
De la Terre et de vous méritait mieux l'hommage ? v.870 (Acte 3, scène 6, DOLABELLA)
Meurs, expire, Tyran. Courage, Cassius ! v.875 (Acte 3, scène 6, CONJURES)
D'un esprit si rampant, d'un si faible courage, v.885 (Acte 3, scène 7, CASSIUS)
Qu'il puisse regretter César et l'esclavage ? v.886 (Acte 3, scène 7, CASSIUS)
Le juge de César d'Antoine, de moi-même, v.902 (Acte 3, scène 7, CASSIUS)
Aux vengeurs de l'État, nos coeurs sont assurés. v.916 (Acte 3, scène 7, ROMAINS)
Puissants par son courage, heureux par ses bienfaits. v.948 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Il payait le service, il pardonnait l'outrage. v.949 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Vous le savez, Grands Dieux ! Vous dont il fut l'image ; v.950 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Hélas ! Si sa grande âme eût connu la vengeance, v.954 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Je vois frémir vos généreux courages v.961 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Amis, je vois les pleurs qui mouillent vos visages. v.962 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Brutus ou Cassius eût-il fait davantage ? v.973 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Ah ! Nous les détestons. Ce doute nous outrage. v.974 (Acte 3, scène 8, ROMAINS)
Voilà ce dieu vengeur idolâtré par vous, v.983 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Que ses assassins même adoraient à genoux ; v.984 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Il demande vengeance, v.1001 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Venez, dignes amis ; venez, vengeurs des crimes, v.1009 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Nous jurons par son sang de venger son trépas ; v.1012 (Acte 3, scène 8, ROMAINS)
Entraînons-le à la guerre et sans rien ménager, v.1015 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Succédons à César, en courant le venger. v.1016 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)

CHARLOT OU LA COMTESSE DE GIVRY. (1767)

Il assiégeait, vous dis-je... une ville en Champagne... v.18 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
Les pauvres gens ! v.27 (Acte 1, scène 1, MADAME AUBONNE)
« Le Béarnais, dit-il, est mal en équipage, v.34 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
Et s'il en avait plus, vous auriez davantage. » v.35 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
Il la nourrit lui-même en l'assiégeant encore. v.39 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
Notre marquis pourra se corriger. v.66 (Acte 1, scène 1, MADAME AUBONNE)
Les vices de l'esprit peuvent se corriger ; v.69 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
Quand le coeur est mauvais, rien ne peut le changer. v.70 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
De deux larges soufflets dont il m'a fait présent : v.73 (Acte 1, scène 2, GUILLOT)
A ses gens ; et Guillot est le fils d'un fermier, v.81 (Acte 1, scène 2, L'INTENDANT)
Et de village encore : ils en ont une file ; v.100 (Acte 1, scène 2, GUILLOT)
Oui, de tout mon courage ; v.103 (Acte 1, scène 2, GUILLOT)
Je t'aime tant, vois-tu, que quand sur mon passage v.104 (Acte 1, scène 2, GUILLOT)
Je rendrais, si j'osais, à son joli visage v.107 (Acte 1, scène 2, GUILLOT)
Les deux pesants soufflets que j'ai reçus en gage. v.108 (Acte 1, scène 2, GUILLOT)
Mon vieux faiseur de conte, il me faut de l'argent. v.122 (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Pour te mieux corriger je t'assomme à l'instant. v.126 (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Sied horriblement mal aux gens de qualité. v.130 (Acte 1, scène 3, MADAME AUBONNE)
Songez-vous bien aux frais où tout nous précipite ? v.143 (Acte 1, scène 3, L'INTENDANT)
Je l'aime... comme il m'aime... assez peu, c'est l'usage. v.155 (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Et l'argent davantage. v.156 (Acte 1, scène 3, L'INTENDANT)
Dans l'âge où vous entrez, sans plainte et sans rigueur, v.181 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je hais fort le latin ; il déroge à mon nom ; v.198 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Des beaux-arts avec fruit ont fait un noble usage. v.203 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Un esprit cultivé ne nuit point au courage(6). v.204 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je suis loin d'exiger qu'aux lois de son devoir v.205 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Songez à le servir à la guerre, à la cour. v.209 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Oui, j'y songe. v.210 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Le contrat qui vous doit engager à Julie. v.212 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Se peut-il, à votre âge, v.215 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Que du seul intérêt vous parliez le langage ? v.216 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Leur âme en est empreinte ; et si cet avantage v.227 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
N'est pas la vertu même, il est sa noble image. v.228 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Contre tous ces gens-là qui cherchent tant à plaire. v.240 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
L'un doit protéger l'autre : ayez de l'indulgence, v.247 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Pardonnez mon audace, excusez mon jeune âge. v.275 (Acte 1, scène 6, CHARLOT)
On m'a si fort vanté sa bonté, son courage, v.276 (Acte 1, scène 6, CHARLOT)
Il est très beau... C'est lui. Les filles du village v.307 (Acte 1, scène 7, BABET)
Trottent toutes en foule, et sont sur son passage. v.308 (Acte 1, scène 7, BABET)
On le crie au village, et chez tous les voisins ; v.322 (Acte 1, scène 7, L'INTENDANT)
Va, fais danser nos gens avec les violons. v.341 (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Affligent vivement ma sensibilité. v.378 (Acte 2, scène 1, JULIE)
Ce mariage-là fera des malheureux. v.390 (Acte 2, scène 1, MADAME AUBONNE)
Engager la comtesse à différer la chose ? v.395 (Acte 2, scène 1, JULIE)
Voir un fils si bien né, si rempli de courage, v.415 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Au-dessus de son rang, au-dessus de son âge ? v.416 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Je voudrais répéter... Vous dansez comme un ange. v.431 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Cela n'est point étrange : v.432 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Aux bergers, aux rois, A son choix ; v.448 (Acte 2, scène 2, MADAME AUBONNE)
Aux bergers, aux rois. v.450 (Acte 2, scène 2, MADAME AUBONNE)
Le danger ? v.453 (Acte 2, scène 2, MADAME AUBONNE)
Aux bergers, aux rois. v.457 (Acte 2, scène 2, MADAME AUBONNE)
Aux bergers, aux rois, etc. v.471 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Partage avec vous v.482 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Je crois que vous seriez assez sage, assez grand, v.537 (Acte 2, scène 3, CHARLOT)
Je n'aurais pas beau jeu : c'est une étrange affaire v.547 (Acte 2, scène 3, LE MARQUIS)
Ô fortune ! ô destin ! que tout change à ton gré ! v.554 (Acte 2, scène 4, MADAME AUBONNE)
Sont lus, à ce qu'on dit, par tous les gens savants ; v.577 (Acte 2, scène 5, BABET)
A voulu tout changer, et Charlot, au contraire, v.583 (Acte 2, scène 5, BABET)
L'autre, qui sagement se battait en retraite, v.607 (Acte 2, scène 6, GUILLOT)
D'attendre monseigneur, il ne ménage rien ; v.610 (Acte 2, scène 6, GUILLOT)
Je gage que sa mère a déjà tout appris. v.649 (Acte 2, scène 7, GUILLOT)
Ne se point revancher, imiter ma sagesse ; v.661 (Acte 3, scène 1, GUILLOT)
Que j'ai, pour la venger, demandé de mourir : v.684 (Acte 3, scène 1, CHARLOT)
D'un bourgeois champenois qui tue un grand seigneur : v.711 (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
L'exemple est dangereux après ces temps d'horreur v.712 (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
A peine nous sortons de ces temps orageux. v.715 (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
Protégez-nous, madame, en cette horrible affaire. v.730 (Acte 3, scène 3, BABET)
Des gens tout noirs des pieds jusqu'à la tête v.733 (Acte 3, scène 3, BABET)
Hélas ! ne parlons point de vengeance et de peine ; v.781 (Acte 3, scène 4, LA COMTESSE)
J'avais pris des chevaux ; et je viens à genoux v.787 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)
Qu'as-tu dit ? quels étranges discours v.795 (Acte 3, scène 5, LA COMTESSE)
Hélas ! vous auriez pu sur son noble visage v.801 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)
Du comte de Givry voir la parfaite image. v.802 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)
Votre fils réchappa, mais l'échange était fait. v.811 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)
Par le coup inouï d'un étrange moyen v.823 (Acte 3, scène 6, LE-ROI)
Ne songeons qu'à goûter un moment si prospère. v.833 (Acte 3, scène 6, LE ROI)

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PANDORE (1762)

Prodige de mes mains, charmes que j'ai fait naître, v.1 (Acte 1, scène 1, PROMÉTHÉE)
Tes plaintes et tes cris ont ému ce bocage. v.15 (Acte 1, scène 2, ENCELADE-TYPHON)
Qui t'ose faire quelque outrage ? v.17 (Acte 1, scène 2, ENCELADE TYPHON)
Jupiter est jaloux de mon divin ouvrage : v.18 (Acte 1, scène 2, PROMÉTHÉE)
Le germe éternel de la vie : v.32 (Acte 1, scène 2, TYPHON)
Doivent tout ravager. v.53 (Acte 1, scène 2, NÉMÉSIS)
Parlez, qui voulez-vous plonger v.54 (Acte 1, scène 2, N?M?SIS)
Replongez-vous dans les ténèbres : v.70 (Acte 1, scène 2, PROMÉTHÉE)
Ce prodige aimable v.89 (Acte 1, scène 2, PROMÉTHÉE)
Ciel ! Est-ce moi que j'envisage ? v.156 (Acte 2, scène 1, PANDORE)
La nature s'y peint : plus j'y vois mon image, v.158 (Acte 2, scène 1, PANDORE)
Dieux, vous m'arrachez mon partage : v.215 (Acte 2, scène 1, PROMÉTHÉE)
Du bonheur qui fut mon ouvrage : v.218 (Acte 2, scène 1, PROM?TH?E)
Les coeurs sont à l'Amour. Ah ! que le sort m'outrage ! v.241 (Acte 3, scène 1, JUPITER)
L'Amour eut le plus beau partage. v.244 (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Ce bocage où j'ai vu l'amant qui m'a fait naître : v.266 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
Non, vous n'en connaissez qu'une image infidèle, v.315 (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Jugez de mon amour, puisque je vous implore. v.370 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
La terrible vengeance est déjà dans nos mains : v.387 (Acte 4, scène 1, ENCELADE)
Le ciel sera le prix de votre heureux courage. v.398 (Acte 4, scène 1, PROMÉTHÉE)
Laissez-moi ce juste partage : v.400 (Acte 4, scène 1, PROM?TH?E)
Pandore, connais ma vengeance v.457 (Acte 4, scène 1, JUPITER)
Je dois soulager leur chaîne. v.467 (Acte 5, scène 1, PROMÉTHÉE)
Sont des pièges nouveaux que vous tendent les dieux. v.474 (Acte 5, scène 1, PROMÉTHÉE)
Songez à ma prière, v.475 (Acte 5, scène 1, PROMÉTHÉE)
Songez à l'intérêt de la nature entière, v.476 (Acte 5, scène 1, PROM?TH?E)
Ne viendront plus nous affliger : v.496 (Acte 5, scène 1, UNE-AUTRE-NYMPHE)
Le malheur était étranger. v.498 (Acte 5, scène 1, UNE AUTRE NYMPHE)
Il en exige trop, adorable Pandore : v.521 (Acte 5, scène 1, NÉMÉSIS)
Fatale absence ! Horribles changements ! v.563 (Acte 5, scène 1, PROMÉTHÉE)
Quoi ! La mort en ces lieux s'est donc fait un passage ! v.586 (Acte 5, scène 1, PROMÉTHÉE)
Sont tombés en partage v.589 (Acte 5, scène 1, PROM?TH?E)
Ces nymphes de leurs pleurs arrosent ce rivage. v.591 (Acte 5, scène 1, PROM?TH?E)
Pandore ! Cher objet, ma vie et mon image, v.592 (Acte 5, scène 1, PROM?TH?E)
Je la vois, de ses sens elle a perdu l'usage. v.595 (Acte 5, scène 1, PROM?TH?E)
Punissez-moi : nos maux sont mon ouvrage. v.598 (Acte 5, scène 1, PANDORE)

L'ORPHELIN DE LA CHINE (1755)

En ce jour de carnage et de destruction, v.2 (Acte 1, scène 1, IDAME)
C'est ce fier Gengis-Kan, dont les affreux exploits v.26 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
Nage de tous côtés dans le sang qui l'inonde ; v.32 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
Un guerrier vagabond de ces déserts sauvages, v.39 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Climat qu'un ciel épais ne couvre que d'orages ? v.40 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Quoi ! C'est ce fugitif, dont l'amour et l'hommage v.47 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
À vos parents surpris parurent un outrage ! v.48 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
C'est lui-même, Asséli : son superbe courage, v.51 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Sa future grandeur, brillaient sur son visage ; v.52 (Acte 1, scène 1, IDAME)
De plier à nos moeurs cette grandeur sauvage, v.59 (Acte 1, scène 1, IDAME)
D'instruire à nos vertus son féroce courage, v.60 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Enfin un autre hymen, un plus saint noeud m'engage ; v.71 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Le vertueux Zamti mérita mon suffrage. v.72 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Il ne pardonne pas : il se vit outrager ; v.77 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Et l'univers sait trop s'il aime à se venger. v.78 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Étrange destinée, et revers incroyable ! v.79 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Sous le glaive étranger j'ai vu tout abattu. v.109 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
La sagesse n'est rien ; la force a tout détruit. v.114 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
De leurs nombreux enfants ceux en qui le courage v.123 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Commençait vainement à croître avec leur âge, v.124 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Tremblants à ses genoux qu'ils tenaient embrassés. v.130 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
C'est donc là leur destin ! Quel changement, ô cieux ! v.137 (Acte 1, scène 2, IDAME)
Jugez si mes serments et mon coeur l'ont promis ; v.142 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Jugez de mon devoir quelle est la voix pressante. v.143 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Ont laissé le passage à mes pas chancelants ; v.146 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Au pillage acharnés, occupés de leur proie, v.148 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Sur leurs yeux vigilants répandant un nuage, v.155 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Ait égaré leur vue ou suspendu leur rage. v.156 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Allons vers la Corée, au rivage des mers, v.161 (Acte 1, scène 2, IDAME)
La terre a des déserts et des antres sauvages ; v.163 (Acte 1, scène 2, IDAME)
Portons-y ces enfants, tandis que les ravages v.164 (Acte 1, scène 2, IDAME)
De mettre en sûreté ce gage inviolable. v.172 (Acte 1, scène 2, ZAMTI)
Les vainqueurs ont parlé ; l'esclavage en silence v.179 (Acte 1, scène 3, ETAN)
De ce nouveau carnage v.183 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Qui pourra retracer l'épouvantable image ? v.184 (Acte 1, scène 3, ETAN)
De nos honteux soldats les alfanges errantes v.191 (Acte 1, scène 3, ETAN)
À genoux ont jeté leurs armes impuissantes. v.192 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Publiant à la fin le terme du carnage, v.195 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Ont, au lieu de la mort, annoncé l'esclavage. v.196 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Gengis-Kan, que le ciel envoya pour détruire, v.199 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Consommer sa colère et venger son injure. v.203 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Ces brigands vont changer en d'éternels déserts v.209 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Le vainqueur vient sans doute armé de la vengeance. v.211 (Acte 1, scène 3, IDAME)
Je vais l'attendre : allez ; qu'on m'apporte ce gage. v.227 (Acte 1, scène 4, OCTAR)
Pour peu que vous tardiez, le sang et le carnage v.228 (Acte 1, scène 4, OCTAR)
Le ciel me permettait d'abréger un destin v.249 (Acte 1, scène 5, IDAME)
Le sage, qui l'attend, la reçoit sans regrets. v.257 (Acte 1, scène 5, ZAMTI)
Ne songez qu'à l'état, que sa mort peut sauver : v.266 (Acte 1, scène 6, ETAN)
Ce dieu que sans mélange annonçaient nos ancêtres, v.271 (Acte 1, scène 6, ZAMTI)
On a porté l'arrêt ! Rien ne peut le changer ! v.289 (Acte 1, scène 6, ZAMTI)
On presse ; et cet enfant, qui vous est étranger... v.290 (Acte 1, scène 6, ETAN)
Étranger ! Lui ! Mon roi ! v.291 (Acte 1, scène 6, ZAMTI)
Ce tendre rejeton d'une tige adorée. v.300 (Acte 1, scène 6, ZAMTI)
Et que deviendrez-vous sans ce gage funeste ? v.304 (Acte 1, scène 6, ETAN)
Songe au roi que tu dois conserver. v.309 (Acte 1, scène 6, ZAMTI)
Encor, si nous pouvions prolonger son erreur ! v.354 (Acte 2, scène 2, ZAMTI)
Mais avec moi songez à sauver votre roi. v.374 (Acte 2, scène 3, ZAMTI)
Sa peine lui suffit ; et, dans ce grand naufrage, v.395 (Acte 2, scène 3, IDAME)
Rassembler nos débris, voilà notre partage. v.396 (Acte 2, scène 3, IDAME)
Eût tombé dans le piège à mes pas présenté ? v.398 (Acte 2, scène 3, IDAME)
Sur le corps de mon fils me plongeait au tombeau. v.402 (Acte 2, scène 3, IDAME)
C'est mon sang qu'à Gengis il vous faut demander. v.433 (Acte 2, scène 3, ZAMTI)
Je ne menace plus, je tombe à tes genoux. v.453 (Acte 2, scène 3, IDAME)
La mort du fils des rois suffit à ma vengeance. v.487 (Acte 2, scène 5, GENGIS)
Ces prodiges des arts consacrés par les temps ; v.494 (Acte 2, scène 5, GENGIS)
Respectez-les, ils sont le prix de mon courage : v.495 (Acte 2, scène 5, GENGIS)
Qu'on cesse de livrer aux flammes, au pillage, v.496 (Acte 2, scène 5, GENGIS)
J'essuyai les mépris qu'à l'abri du danger v.513 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
L'orgueilleux citoyen prodigue à l'étranger : v.514 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
On dédaignait un scythe, et la honte et l'outrage v.515 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
De mes voeux mal conçus devinrent le partage ; v.516 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
Sous qui, depuis cinq ans, tremble le genre humain. v.518 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
De qui son imprudence outragea la tendresse ; v.532 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
Qu'à l'aspect des grandeurs, qu'elle eût pu partager, v.533 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
Son désespoir secret servît à me venger. v.534 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
De nos travaux grossiers les compagnes sauvages v.547 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
Partageaient l'âpreté de nos mâles courages : v.548 (Acte 2, scène 6, GENGIS)
Le mensonge n'a point des douleurs si sincères ; v.591 (Acte 2, scène 7, OSMAN)
Le danger, le malheur ajoute au sentiment ; v.602 (Acte 2, scène 7, OCTAR)
Allez interroger ce couple condamnable ; v.615 (Acte 2, scène 7, GENGIS)
À porter le carnage aux bornes de la terre. v.624 (Acte 2, scène 7, GENGIS)
À vos sacrés genoux demande à se jeter. v.639 (Acte 3, scène 1, OSMAN)
Il pourra d'un enfant protéger l'innocence ; v.641 (Acte 3, scène 1, OSMAN)
Ne me trompé-je point ? Est-ce un songe ? Une erreur ? v.659 (Acte 3, scène 1, GENGIS)
Vous devez vous venger, je m'y suis attendue ; v.662 (Acte 3, scène 2, IDAME)
Vous êtes dès longtemps instruite à m'outrager : v.691 (Acte 3, scène 2, GENGIS)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je dois me venger. v.692 (Acte 3, scène 2, GENGIS)
Tu sais que rien n'échappe aux coups de ma vengeance ; v.710 (Acte 3, scène 3, GENGIS)
Tous ces champs de carnage auraient dû vous suffire. v.738 (Acte 3, scène 3, IDAME)
Dans ses derniers rameaux, la tige dangereuse, v.798 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
De ses premiers malheurs l'image est affaiblie ; v.805 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
Que les jours renaissants ramènent le carnage, v.809 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
Le désespoir tient lieu de force et de courage, v.810 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
D'autant plus dangereux qu'ils étaient plus soumis. v.812 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
Fut d'un feu passager la légère étincelle : v.818 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
Des caprices du coeur j'ai peu d'intelligence ; v.842 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
Qu'un nuage de pleurs et d'éternelles craintes, v.854 (Acte 3, scène 4, GENGIS)
D'être aimé de l'ingrate, ou de me venger d'elle, v.897 (Acte 3, scène 6, GENGIS)
Ses rois sur la sagesse ont fondé leur puissance, v.944 (Acte 4, scène 2, GENGIS)
Le ciel ne nous donna que la force en partage ; v.947 (Acte 4, scène 2, GENGIS)
Nos arts sont les combats, détruire est notre ouvrage. v.948 (Acte 4, scène 2, GENGIS)
Tout cède sur la terre aux travaux, au courage ; v.959 (Acte 4, scène 2, OCTAR)
Mais c'est vous qui cédez, qui souffrez un outrage, v.960 (Acte 4, scène 2, OCTAR)
De monstres affamés et d'assassins sauvages, v.991 (Acte 4, scène 3, GENGIS)
Disciplinés au meurtre, et formés aux ravages ; v.992 (Acte 4, scène 3, GENGIS)
Mais qu'ils n'osent jamais juger de ma conduite. v.996 (Acte 4, scène 3, GENGIS)
J'ai déjà suspendu l'effet de ma vengeance, v.1003 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
Ce langage, sans doute, a de quoi vous surprendre : v.1019 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
À tant de changements tour à tour condamnée v.1031 (Acte 4, scène 4, IDAME)
Si les sages mortels à qui j'ai dû la vie v.1044 (Acte 4, scène 4, IDAME)
Du dieu que nous servons ils sont la vive image ; v.1047 (Acte 4, scène 4, IDAME)
Nous leur obéissons en tout temps, en tout âge. v.1048 (Acte 4, scène 4, IDAME)
Qu'indigné de l'outrage à ma fidélité. v.1074 (Acte 4, scène 4, IDAME)
Tout m'étonne dans vous, mais aussi tout m'outrage : v.1091 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
J'adore avec dépit cet excès de courage ; v.1092 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
Vos moeurs, que vous vantez, vos usages austères, v.1111 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
Pensez-y ; vous savez jusqu'où va ma vengeance, v.1116 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
Et songez à quel prix vous pouvez désarmer v.1117 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
Vous avez vu tantôt son courage irrité v.1133 (Acte 4, scène 5, ASSELI)
Le chef des coréens s'ouvre un secret passage, v.1203 (Acte 4, scène 6, IDAME)
Non loin de ces tombeaux où ce précieux gage v.1204 (Acte 4, scène 6, IDAME)
Et juge si mon coeur a suivi tes leçons. v.1214 (Acte 4, scène 6, IDAME)
Fallait-il affronter ce conquérant sauvage ? v.1221 (Acte 5, scène 1, ASSELI)
Sur les faibles mortels il a trop d'avantage. v.1222 (Acte 5, scène 1, ASSELI)
Mais Gengis a marché ; la mort suivait ses pas ; v.1228 (Acte 5, scène 1, IDAME)
Tout fumant de carnage, il m'a fait appeler, v.1239 (Acte 5, scène 1, IDAME)
Il leur criait vengeance, et changeait de pensée ; v.1250 (Acte 5, scène 1, IDAME)
Non, ce féroce amour est tourné tout en rage. v.1257 (Acte 5, scène 1, IDAME)
Ah ! Si tu l'avais vu redoubler mon outrage, v.1258 (Acte 5, scène 1, IDAME)
Et leur donne un courage égal à leurs malheurs. v.1268 (Acte 5, scène 1, IDAME)
Mais Gengis, après tout, dans sa grandeur altière, v.1277 (Acte 5, scène 1, IDAME)
Dieu des infortunés, qui voyez mon outrage, v.1309 (Acte 5, scène 3, IDAME)
Dans ces extrémités soutenez mon courage ; v.1310 (Acte 5, scène 3, IDAME)
Ni tout votre danger, ni l'horreur qui m'anime, v.1318 (Acte 5, scène 4, GENGIS)
Vengez-vous d'une femme à son devoir fidèle ; v.1325 (Acte 5, scène 4, IDAME)
Moi, pardonner ! à vous ! Non, craignez ma vengeance : v.1329 (Acte 5, scène 4, GENGIS)
C'est un danger pour vous que l'aveu que je fais : v.1363 (Acte 5, scène 4, GENGIS)
Mon âme à la vengeance est trop accoutumée ; v.1365 (Acte 5, scène 4, GENGIS)
Je demande à genoux une grâce de lui. v.1395 (Acte 5, scène 4, IDAME)
Vous jugerez après si j'ai dû résister. v.1403 (Acte 5, scène 4, IDAME)
Pardonne à ces soupirs ; ne vois que mon courage. v.1429 (Acte 5, scène 5, IDAME)
Nos rois sont au tombeau, tout est dans l'esclavage. v.1430 (Acte 5, scène 5, ZAMTI)
Un despote insolent le plonge d'un coup d'oeil. v.1448 (Acte 5, scène 5, IDAME)
Immole avec courage une épouse fidèle ; v.1461 (Acte 5, scène 5, IDAME)
Tu m'outrages, Zamti ; tu l'emportes encore v.1482 (Acte 5, scène 6, GENGIS)
Jouissez de l'honneur d'avoir pu me changer. v.1500 (Acte 5, scène 6, GENGIS)
Je viens vous réunir : je viens vous protéger. v.1501 (Acte 5, scène 6, GENGIS)
Que la sagesse règne, et préside au courage ; v.1514 (Acte 5, scène 6, GENGIS)
Triomphez de la force, elle vous doit hommage : v.1515 (Acte 5, scène 6, GENGIS)

SOCRATE (1759)

Ma chère confidente, et mes chers affidés, vous savez combien d'argent je vous ai fait gagner aux dernières fêtes de Cérès. (Acte 1, scène 1, ANITUS)
Oui, sans doute, monseigneur, pourvu que vous nous en fassiez gagner encore davantage. (Acte 1, scène 1, DRIXA)
Il me faudra, madame Drixa, deux beaux tapis de Perse : vous, Terpandre, je ne vous demande que deux grands candélabres d'argent, et à vous une demi-douzaine de robes de soie brochées d'or. (Acte 1, scène 1, ANITUS)
Donnez beaucoup, et vous recevrez beaucoup ; et surtout ne manquez jamais d'ameuter le peuple contre tous les gens de qualité qui ne font point assez de voeux, et qui ne présentent point assez d'offrandes. (Acte 1, scène 1, ANITUS)
Si vous aimez Aglaé, j'aime le jeune Sophronime ; et Xantippe, la femme de Socrate, m'a promis qu'elle me le donnerait en mariage. (Acte 1, scène 2, DRIXA)
Je me flatte bien, ma chère madame Drixa, que Mélitus et moi nous perdrons cet homme dangereux, qui ne prêche que la vertu et la divinité, et qui s'est osé moquer de certaines aventures arrivées aux mystères de Cérès ; mais il est le tuteur d'Aglaé. (Acte 1, scène 2, ANITUS)
Agathon, père d'Aglaé, a laissé, dit-on, de grands biens ; Aglaé est adorable ; j'idolâtre Aglaé : il faut que j'épouse Aglaé, et que je ménage Socrate, en attendant que je le fasse pendre. (Acte 1, scène 2, ANITUS)
Ménagez Socrate, pourvu que j'aie mon jeune homme. (Acte 1, scène 2, DRIXA)
Mais comment Agathon a-t-il pu laisser sa fille entre les mains de ce vieux nez épaté de Socrate, de cet insupportable raisonneur, qui corrompt les jeunes gens, et qui les empêche de fréquenter les courtisanes et les saints mystères ? (Acte 1, scène 2, DRIXA)
C'était un de ces sobres et sérieux extravagants, qui ont d'autres moeurs que les nôtres, qui sont d'un autre siècle et d'une autre patrie ; un de nos ennemis jurés, qui pensent avoir rempli tous leurs devoirs quand ils ont adoré la Divinité, secouru l'humanité, cultivé l'amitié, et étudié la philosophie ; de ces gens qui prétendent insolemment que les dieux n'ont pas écrit l'avenir sur le foie d'un boeuf ; de ces raisonneurs impitoyables qui trouvent à redire que les prêtres sacrifient des filles, ou passent la nuit avec elles, selon le besoin : vous sentez que ce sont des monstres qui ne sont bons qu'à étouffer. (Acte 1, scène 2, ANITUS)
S'il y avait seulement dans Athènes cinq ou six sages qui eussent autant de considération que lui, c'en serait assez pour m'ôter la moitié de mes rentes et de mes honneurs. (Acte 1, scène 2, ANITUS)
En attendant que je l'étrangle, je vais lui parler sous ces portiques, et conclure avec lui l'affaire de mon mariage. (Acte 1, scène 2, ANITUS)
Bonjour, mon cher Socrate, le favori des dieux, et le plus sage des mortels. (Acte 1, scène 3, ANITUS)
On dit qu'un petit écervelé, nommé Sophronime, lui fait la cour à cause de sa fortune ; mais je suis persuadé que vous éconduirez un pareil personnage, et qu'un homme comme moi n'aura point de rival. (Acte 1, scène 3, ANITUS)
S'il dirige vos sentiments, pourriez-vous me dire ce que vous pensez de Cérès, de Cybèle, de Vénus ? (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Vous voyez que le sage Socrate consent à notre union ; Xantippe, sa femme, presse ce mariage. (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Songez-vous bien à l'affront que vous me faites ? Je vois trop que Socrate me trahit ; c'est lui qui dicte votre réponse ; c'est lui qui donne la préférence à ce jeune Sophronime, à mon indigne rival, à cet impie... (Acte 1, scène 4, ANITUS)
C'est sans doute la crainte de me déplaire qui suspend votre engagement avec lui ? (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Prenez garde, j'entrevois en vous des sentiments dangereux, et je sais trop qui vous les a inspirés. (Acte 1, scène 4, ANITUS)
On m'a dit que Cérès préside aux blés ; je le veux croire : mais elle ne se mêlera pas de mon mariage. (Acte 1, scène 4, AGLAÉ)
Croyez-moi, ne m'offensez pas, ne rejetez point votre fortune ; songez qu'il faut sacrifier tout à un établissement avantageux ; que la jeunesse passe, et que la fortune reste ; que les richesses et les honneurs doivent être votre unique but ; que je vous parle de la part des dieux et des déesses. (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Non, je ne puis le croire ; vous m'aimez, vous ne pouvez changer. (Acte 1, scène 5, SOPHRONIME)
Je me vois ici le plus infortuné des hommes, entre les deux êtres par qui je respire : c'est vous qui m'avez appris la sagesse ; c'est Aglaé qui m'a appris à sentir l'amour. (Acte 1, scène 6, SOPHRONIME)
Vous avez donné votre consentement à notre hymen : la belle Aglaé, qui semblait le désirer, me refuse ; et, en me disant qu'elle m'aime, elle me plonge le poignard dans le coeur. (Acte 1, scène 6, SOPHRONIME)
Quand vous eûtes accepté le testament secret de mon père, sage et généreux. (Acte 1, scène 6, AGLAÉ)
En ce moment, éveillée après mon songe, je n'ai senti que la douleur de ne pouvoir faire la fortune de Sophronime : je ne veux point l'accabler du poids de ma misère. (Acte 1, scène 6, AGLA?)
Je devrais, il est vrai, lui faire le sacrifice de mon amour, lui chercher moi-même un parti avantageux : mais j'avoue que je n'en ai pas la force ; et par là je suis indigne d'elle. (Acte 1, scène 6, SOPHRONIME)
Vos sentiments me plaisent autant qu'ils m'attendrissent ; je vois avec transport germer dans vos coeurs cette vertu que j'y ai semée. (Acte 1, scène 6, SOCRATE)
Allons, allons, ma fille, ne vous amusez point aux visions de mon mari ; la philosophie est fort bonne, quand on est à son aise ; mais vous n'avez rien ; il faut vivre : vous philosopherez après. J'ai conclu votre mariage avec Anitus, digne prêtre, homme puissant, homme de crédit : venez, suivez-moi ; il ne faut ni lenteur ni contradiction ; j'aime qu'on m'obéisse, et vite ; c'est pour votre bien : ne raisonnez pas, et suivez-moi. (Acte 1, scène 7, XANTIPPE)
C'est bien à vous, avec votre sagesse et votre démon familier, et votre ironie, et toutes vos fadaises qui ne sont bonnes à rien, à vous mêler de marier des filles ! (Acte 1, scène 7, XANTIPPE)
Ne la cabrez pas, mes enfants ; marquez-lui toute sorte de déférences ; il faut lui complaire, puisqu'on ne peut la corriger. (Acte 1, scène 7, SOCRATE)
C'est le triomphe de la raison de bien vivre avec les gens qui n'en ont pas. (Acte 1, scène 7, SOCRATE)
Je n'ai plus qu'une crainte, c'est que ce prêtre de Cérès, à qui vous m'avez préféré, ne venge sur vous les refus d'Aglaé : c'est un homme bien à craindre. (Acte 2, scène 1, SOPHRONIME)
Je connais la rage de mes ennemis, je sais toutes leurs calomnies ; mais quand on ne cherche qu'à faire du bien aux hommes, et qu'on n'offense point le ciel, on ne redoute rien, ni pendant la vie, ni à la mort. (Acte 2, scène 1, SOCRATE)
Rien n'est plus vrai ; mais je mourrais de douleur, si la félicité que je vous dois portait vos ennemis à vous forcer de mettre en usage votre héroïque constance. (Acte 2, scène 1, SOPHRONIME)
Mon bienfaiteur, mon père, homme au-dessus des hommes, j'embrasse vos genoux. (Acte 2, scène 2, AGLAÉ)
Regardez-nous comme vos enfants ; mais que vos enfants ne vous soient point à charge. (Acte 2, scène 2, SOPHRONIME)
De quoi vivrez-vous à l'âge de soixante et dix ans ? (Acte 2, scène 3, XANTIPPE)
Je n'ai point proposé ce mariage. Sophronime et Aglaé s'aiment, et sont dignes l'un de l'autre. (Acte 2, scène 3, SOCRATE)
Le sang froid de ses extravagances me fait enrager. (Acte 2, scène 4, XANTIPPE)
J'ai passé ma vie à le tourmenter, je l'ai même battu quelquefois ; non seulement je n'ai pu le corriger, je n'ai même jamais pu le mettre en colère. (Acte 2, scène 5, XANTIPPE)
Je me vengerai, vous dis-je. (Acte 2, scène 5, DRIXA)
Mon_Dieu, je crains que tous ces gens-là ne jouent quelque tour à mon mari. (Acte 2, scène 5, XANTIPPE)
Il faut que vous en tiriez une vengeance éclatante. (Acte 2, scène 6, DRIXA)
On a déjà intenté contre lui quelques accusations ; il faut que vous m'aidiez tous à les renouveler ; nous le mettrons en danger de sa vie ; alors je lui offrirai ma protection, à condition qu'il me cède Aglaé, et qu'il vous rende votre beau Sophronime ; par là nous remplirons tous nos devoirs : il sera puni par la crainte que nous lui aurons donnée : j'obtiendrai ma maîtresse, et vous aurez votre amant. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Vous parlez comme la sagesse elle-même : il faut que quelque divinité vous inspire. (Acte 2, scène 6, DRIXA)
Voici bientôt l'heure où les juges passeront pour aller au tribunal : Mélitus est à leur tête. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Oui, mais il est encore plus l'ennemi de Socrate : c'est un scélérat hypocrite qui soutient les droits de l'aréopage contre moi ; mais nous nous réunissons toujours quand il s'agit de perdre ces faux sages, capables d'éclairer le peuple sur notre conduite. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Oui, assurément, monseigneur : j'aime l'argent et le plaisir de tout mon coeur : mais en fait de dévotion je ne le cède à personne. (Acte 2, scène 6, DRIXA)
Allez prendre quelque dévot du peuple avec vous ; et quand les juges passeront, criez à l'impiété. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Ce sont des gens bien méprisables, je l'avoue ; mais ils peuvent nuire dans l'occasion, quand ils sont bien dirigés. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Infatigable Nonoti, profond Chomos, délicat Bertios, avez-vous fait contre ce méchant Socrate les petits ouvrages que je vous ai commandés ? (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Allez porter votre délation au second juge, qui est un excellent philosophe : je vous réponds que vous serez bientôt défait de votre ennemi Socrate. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Portez cette pièce au quatrième juge : c'est un homme qui n'a pas le sens commun, et qui vous entendra parfaitement. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Allez de ma part chez le septième juge, et dites-lui que je lui recommande Socrate. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Monsieur le juge, un mot. (Acte 2, scène 8, ANITUS)
Personne ne nous entend ici : je sais que vous êtes un fripon ; vous ne me regardez pas comme un honnête homme ; je ne puis vous nuire, parce que vous êtes grand-prêtre ; vous ne pouvez me perdre, parce que je suis grand-juge : mais Socrate peut nous faire tort à l'un et à l'autre en nous démasquant ; nous devons donc commencer, vous et moi, par le faire mourir, et puis nous verrons comment nous pourrons nous exterminer l'un l'autre à la première occasion. (Acte 2, scène 8, MÉLITUS)
Ne pourrai-je jamais tenir ce pendard de sacrificateur dans la geôle, et lui faire avaler une pinte de ciguë à mon plaisir ? (Acte 2, scène 8, MÉLITUS)
On dit qu'il donne de l'argent aux filles pour se marier. (Acte 2, scène 1, TERPANDRE)
Il dit qu'il y a trop d'or et trop d'argent inutiles dans les temples ; que les pauvres meurent de faim, et qu'il faut les soulager. (Acte 2, scène 1, DRIXA)
L'état est en danger, si on laisse de telles horreurs impunies. (Acte 2, scène 1, ANITUS)
On traîne mon mari en prison : n'avez-vous pas honte, messieurs les juges, de traiter ainsi un homme de son âge ? (Acte 2, scène 10, XANTIPPE)
Messieurs, respectez sa vieillesse et sa vertu ; chargez-moi de fers : je suis prêt à donner ma liberté, ma vie pour la sienne. (Acte 2, scène 10, SOPHRONIME)
Laissez-moi lui parler un moment en particulier, et ordonnez que sa femme et ces jeunes gens se retirent. (Acte 2, scène 10, ANITUS)
Écoutez ; votre situation est plus dangereuse que vous ne pensez : il y va de votre vie. (Acte 2, scène 11, ANITUS)
Vous pouvez aisément détourner de vous une fin si funeste : je vous réponds de vous sauver la vie, et même de vous faire déclarer par les juges le plus sage des hommes, ainsi que vous l'avez été par l'oracle d'Apollon ; il ne s'agit que de me céder votre jeune pupille Aglaé, avec la dot que vous lui donnez, s'entend ; nous ferons aisément casser son mariage avec Sophronime. (Acte 2, scène 11, ANITUS)
Huissiers, conduisez-moi en prison sans tarder davantage. (Acte 2, scène 11, SOCRATE)
Vous ne devriez pas siéger ici ; vous êtes prêtre de Cérès. (Acte 3, scène 1, UN JUGE)
Juges athéniens, je vous exhorte à être toujours bons citoyens comme j'ai toujours tâché de l'être, à répandre votre sang pour la patrie comme j'ai fait dans plus d'une bataille. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Juges athéniens, il n'y a qu'un dieu. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Il n'y a qu'un dieu, vous dis-je ; sa nature est d'être infini ; nul être ne peut partager l'infini avec lui. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Si par Minerve vous n'entendiez que la sagesse de dieu, si par Neptune vous n'entendiez que ses lois immuables, qui élèvent et qui abaissent les mers, je vous dirais : Il vous est permis de révérer Neptune et Minerve, pourvu que dans ces emblèmes vous n'adoriez jamais que l'Être éternel, et que vous ne donniez pas occasion aux peuples de s'y méprendre. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Si nos ancêtres ont dit que le dieu suprême descendit dans les bras d'Alcmène, de Danaé, de Sémélé, et qu'il en eut des enfants, nos ancêtres ont imaginé des fables dangereuses. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
C'est décourager le reste des hommes, d'oser dire que, pour être un grand homme, il faut être né de l'accouplement mystérieux de Jupiter et d'une de vos femmes ou filles. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Méritez ce titre, en ne rendant jamais de jugements iniques. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Juges athéniens, prenez garde à vos hiboux. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Quand vous proposez des choses ridicules à croire, trop de gens alors se déterminent à ne rien croire du tout ; ils ont assez d'esprit pour voir que votre doctrine est impertinente ; mais ils n'en ont pas assez pour s'élever jusqu'à la loi véritable ; ils savent rire de vos petits dieux, et ils ne savent pas adorer le dieu de tous les êtres, unique, incompréhensible, incommunicable, éternel, et tout juste, comme tout puissant. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Nous croyons que les hommes seraient plus justes et plus sages, s'ils pensaient comme lui ; et pour moi, loin de le condamner, je suis d'avis qu'on le récompense. (Acte 3, scène 1, UN JUGE)
Les opinions semblent se partager. (Acte 3, scène 1, MÉLITUS)
Messieurs de l'aréopage, laissez-moi interroger Socrate. (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Croyez-vous que le soleil tourne, et que l'aréopage soit de droit divin ? (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Vous n'êtes pas en droit de me faire des questions ; mais je suis en droit de vous enseigner ce que vous ignorez. Il importe peu pour la société que ce soit la terre qui tourne ; mais il importe que les hommes qui tournent avec elle soient justes. La vertu seule est de droit divin ; et vous, et l'aréopage, n'avez d'autres droits que ceux que la nation vous a donnés. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Illustres et équitables juges, faites sortir Socrate. (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Vous l'avez entendu, auguste aréopage, institué par le ciel ; cet homme dangereux nie que le soleil tourne, et que vos charges soient de droit divin. (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Si ces horribles opinions se répandent, plus de magistrats, et plus de soleil : vous n'êtes plus ces juges établis par les lois fondamentales de Minerve, vous n'êtes plus les maîtres de l'état, vous ne devez plus juger que suivant les lois ; et si vous dépendez des lois, vous êtes perdus. (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Punissez la rébellion, vengez le ciel et la terre. (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Je ne fais pas plus de cas de Cérès et de Neptune que lui ; mais il ne devait pas dire devant tout l'aréopage ce qu'il ne faut dire qu'à l'oreille. (Acte 3, scène 1, UN JUGE)
Au reste, je dois des éloges aux juges qui ont opiné en faveur de l'innocence ; je ne dois aux autres que ma pitié. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Je suis bien aise, après tout, de faire mourir un philosophe : ces gens-là ont une certaine fierté dans l'esprit, qu'il est bon de mater un peu. (Acte 3, scène 1, UN JUGE)
Ils scandalisent étrangement la populace occupée à lire leurs livres. (Acte 3, scène 1, UN JUGE)
Pauvre homme, qu'est-ce que ces gens de loi ont conclu ? (Acte 3, scène 3, XANTIPPE)
Vous nous voyez aussi alarmés de votre sort que votre femme Xantippe : nous avons obtenu des juges la permission de vous voir. (Acte 3, scène 3, CRITON)
En effet, la matière change et ne périt point ; pourquoi l'âme périrait-elle ? (Acte 3, scène 3, SOCRATE)
Je te dévisagerai, monstre ! (Acte 3, scène 3, XANTIPPE)
Les fanatiques ont proscrit le sage ! (Acte 3, scène 3, UN DES DISCIPLES)
Voici le breuvage de l'immortalité. Ce n'est pas ce corps périssable qui vous a aimés, qui vous a enseignés, c'est mon âme seule qui a vécu avec vous; et elle vous aimera à jamais. (Acte 3, scène 3, SOCRATE)
En vérité, mon mari, vous me fendez le coeur, et j'étranglerais tous les juges de mes mains. Je vous grondais, mais je vous aimais ; et ce sont des gens polis qui vous empoisonnent. (Acte 3, scène 3, XANTIPPE)
Ils ignorent que vous avez consommé l'iniquité de vos juges : ils parlent au peuple ; ils encouragent les magistrats qui ont pris votre parti. (Acte 3, scène 3, CRITON)
Anitus se dérobe par la fuite à la fureur du peuple, on le poursuit lui et ses complices ; on rend des grâces solennelles aux juges qui ont opiné en votre faveur. (Acte 3, scène 4, SOPHRONIME)
Tous les juges se sont rétractés. (Acte 3, scène 4, SOPHRONIME)
Ma chère Xantippe, soyez heureuse, et songez que pour l'être il faut dompter son humeur. (Acte 3, scène 4, SOCRATE)
C'était un grand homme, quand j'y songe ! (Acte 3, scène 4, XANTIPPE)
Je vais soulever la nation, et manger le coeur d'Anitus. (Acte 3, scène 4, XANTIPPE)
Puisse au moins sa sagesse apprendre aux hommes que c'est à Dieu seul que nous devons des temples ! (Acte 3, scène 4, CRITON)

SOPHONISBE (1774)

On insulte à mon âge ; on ouvre mon tombeau. v.12 (Acte 1, scène 1, SYPHAX)
Lâches, j'y descendrai, mais non pas sans vengeance. v.13 (Acte 1, scène 1, SYPHAX)
Venge-toi d'un rival, venge-toi des Romains ; v.23 (Acte 1, scène 1, SYPHAX)
Vos Numides tremblants, courageux contre moi, v.31 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
De l'avoir préféré (non sans quelque courage) v.91 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Au vainqueur de l'Afrique, au vainqueur de Carthage, v.92 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Et d'attendre avec vous l'esclavage ou la mort. v.94 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Bannissez des soupçons, partage des amants, v.102 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Éteindre dans mon sang ma vie et mon outrage. v.111 (Acte 1, scène 2, SYPHAX)
J'ai tout perdu ; les dieux m'ont laissé mon courage. v.112 (Acte 1, scène 2, SYPHAX)
Carthage m'a promis un plus noble secours ; v.114 (Acte 1, scène 2, SYPHAX)
Quand il nie présageait une mort assurée, v.152 (Acte 1, scène 3, SOPHONISBE)
J'ai cru, je te l'avoue, entendre un dieu vengeur, v.153 (Acte 1, scène 3, SOPHONISBE)
Quand ce fier Massinisse, oppresseur de Carthage, v.183 (Acte 1, scène 3, SOPHONISBE)
Me présentait dans Cirthe un séduisant hommage, v.184 (Acte 1, scène 3, SOPHONISBE)
A Carthage, à Syphax, aux destins d'Annibal, v.190 (Acte 1, scène 3, SOPHONISBE)
Massinisse revient, armé de la vengeance ; v.196 (Acte 1, scène 3, SOPHONISBE)
Reine, dans ce moment le secours de Carthage v.211 (Acte 1, scène 4, ACTOR)
Sous nos remparts sanglants s'est ouvert un passage ; v.212 (Acte 1, scène 4, ACTOR)
Sont trop près du carnage, et du champ des combats. v.214 (Acte 1, scène 4, ACTOR)
Mais que, dans les moments où le combat s'engage, v.219 (Acte 1, scène 4, SOPHONISBE)
M'éloigner du danger c'est trop me faire outrage. v.220 (Acte 1, scène 4, SOPHONISBE)
Leurs plaintes, leurs douleurs, cette effrayante image, v.233 (Acte 2, scène 1, SOPHONISBE)
Ont effrayé mes sens, ont troublé mon courage : v.234 (Acte 2, scène 1, SOPHONISBE)
Que lorsque son courroux m'outrageait à tes yeux. v.244 (Acte 2, scène 1, SOPHONISBE)
Un présage, un arrêt des enfers et du sort ? v.247 (Acte 2, scène 1, SOPHONISBE)
Son courage, aussi grand qu'il était inutile, v.273 (Acte 2, scène 2, ACTOR)
D'un effort passager soutient son bras débile. v.274 (Acte 2, scène 2, ACTOR)
Quelque soulagement reste à notre douleur, v.280 (Acte 2, scène 2, ACTOR)
Dont l'Afrique éprouva le courage emporté, v.284 (Acte 2, scène 2, ACTOR)
Le carnage et la mort s'arrêtent à sa voix ; v.291 (Acte 2, scène 2, ACTOR)
Tant le coeur des humains change avec la fortune ! v.293 (Acte 2, scène 2, ACTOR)
Carthage ! v.317 (Acte 2, scène 2, SOPHONISBE)
Tu seras, comme moi, réduite à l'esclavage ; v.318 (Acte 2, scène 2, SOPHONISBE)
Si, triste imitateur des vengeances romaines, v.337 (Acte 2, scène 3, MASSINISSE)
Et, n'osant regarder son vainqueur et son juge, v.353 (Acte 2, scène 3, ACTOR)
Aux pieds des immortels elle cherche un refuge. v.354 (Acte 2, scène 3, ACTOR)
Ses outrages honteux au sang de Massinisse, v.357 (Acte 2, scène 3, MASSINISSE)
On dit que Scipion veut s'arroger le prix v.375 (Acte 2, scène 4, ALAMAR)
Qui ? lui ! dans mon partage ! v.377 (Acte 2, scène 4, MASSINISSE)
Dans Cirthe, mon pays, mon premier héritage ! v.378 (Acte 2, scène 4, MASSINISSE)
Des hauteurs d'un sénat qui croit me protéger, v.383 (Acte 2, scène 4, MASSINISSE)
Sur son fier tribunal assis pour me juger v.384 (Acte 2, scène 4, MASSINISSE)
Seigneur, à vos genoux je tombe sans rougir. v.408 (Acte 2, scène 5, SOPHONISBE)
(Massinisse l'empêche de se jeter à genoux.) v.409 (Acte 2, scène 5, SOPHONISBE)
Ne me retenez point, et laissez mon courage v.410 (Acte 2, scène 5, SOPHONISBE)
S'honorer de vous rendre un légitime hommage ; v.411 (Acte 2, scène 5, SOPHONISBE)
Qui partage les pleurs que sa main fait répandre, v.419 (Acte 2, scène 5, SOPHONISBE)
D'outrager un ami qui leur est nécessaire. v.447 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Je sais qu'un tel opprobre, un si barbare usage, v.458 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Est consacré dans Rome, et commun dans Carthage. v.459 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Je vous les rends, madame, et voilà ma vengeance. v.471 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
A mes nouveaux sujets je cours en diligence v.475 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Ils vont renouveler leur hommage à leur reine ; v.478 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Je demeure interdite. Un si grand changement v.480 (Acte 2, scène 6, SOPHONISBE)
Songez qu'au rang des rois vous pouvez remonter : v.512 (Acte 2, scène 6, PHAEDIME)
Ma fierté, ma vengeance à la fin satisfaite, v.523 (Acte 2, scène 6, SOPHONISBE)
Mais je vais, s'il se peut, t'étonner davantage : v.526 (Acte 2, scène 6, SOPHONISBE)
Malgré l'illusion d'un si cher avantage, v.527 (Acte 2, scène 6, SOPHONISBE)
Pourquoi le refuser ? pourquoi, si son courage v.530 (Acte 2, scène 6, PHAEDIME)
Vous présentait un sceptre au lieu de l'esclavage, v.531 (Acte 2, scène 6, PHAEDIME)
Sur moi-même, en un mot : Carthage m'a fait naître ; v.546 (Acte 2, scène 7, SOPHONISBE)
Syphax à ses côtés, au milieu du carnage, v.550 (Acte 2, scène 7, SOPHONISBE)
Aurait vu Sophonisbe égaler son courage. v.551 (Acte 2, scène 7, SOPHONISBE)
Quelquefois un bruit sourd annonce un grand orage ; v.562 (Acte 3, scène 1, MASSINISSE)
Tout aveugle qu'il est, le peuple le présage ; v.563 (Acte 3, scène 1, MASSINISSE)
C'est au seul Scipion de faire le partage ; v.602 (Acte 3, scène 1, LELIE)
Il récompensera votre noble courage, v.603 (Acte 3, scène 1, LELIE)
Quel étrange intérêt pourriez-vous bien y prendre, v.619 (Acte 3, scène 1, LELIE)
Vous, du peuple romain le vengeur et l'ami ? v.621 (Acte 3, scène 1, LELIE)
De prodiguer l'outrage à des fronts couronnés ; v.633 (Acte 3, scène 1, MASSINISSE)
Vous oseriez charger de votre indigne chaîne v.647 (Acte 3, scène 1, MASSINISSE)
Aide-moi, Sophonisbe, à venger ton injure ; v.666 (Acte 3, scène 2, MASSINISSE)
Des fers ! ah ! que je vais réparer cet outrage ! v.670 (Acte 3, scène 2, MASSINISSE)
Que j'étais insensé de combattre Carthage ! v.671 (Acte 3, scène 2, MASSINISSE)
Si je les ai sauvés, songeons à les punir. v.685 (Acte 3, scène 2, MASSINISSE)
Vous avez, d'un seul mot, écarté les orages v.730 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Qui m'entouraient encore après tant de naufrages ; v.731 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Je ne m'attendais pas qu'on flétrît votre ouvrage, v.738 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Qu'on osât prononcer le nom de l'esclavage, v.739 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Syphax obtint mon choix, sans consulter son âge ; v.762 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Je n'acceptai sa main que pour vous faire outrage ; v.763 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
J'encourageai les miens à poursuivre vos jours : v.764 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Je le voulus en vain : c'est à vous de juger v.772 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Si le seul des humains qui veut me protéger, v.773 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Quand il revient à moi, quand son noble courage v.774 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Peut sauver Sophonisbe, Annibal, et Carthage, v.775 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Scipion va venir... Carthage vous appelle ; v.802 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
Suivez-moi, tout le veut... Dieux justes, protégez v.804 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
La veuve de Syphax à son vengeur se donne : v.807 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Oui, Carthage l'emporte. O mes dieux souverains, v.808 (Acte 3, scène 3, SOPHONISBE)
Cherchons en d'autres lieux la gloire et la vengeance. v.811 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
Scipion va tomber dans le piège fatal. v.816 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
Flatte d'un prompt succès ma flamme et ma vengeance. v.827 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
Seigneur, cet étranger, ce superbe Lélie, v.831 (Acte 3, scène 4, PHAEDIME)
Allez, observez tout ; les plus légers soupçons v.838 (Acte 4, scène 1, LELIE)
Massinisse, occupé du vain noeud qui l'engage, v.844 (Acte 4, scène 1, LELIE)
D'un moment précieux nous laisse l'avantage. v.845 (Acte 4, scène 1, LELIE)
Et s'ils n'outragent point ma gloire et ma couronne. v.872 (Acte 4, scène 2, MASSINISSE)
De l'Afrique avec lui soumettre le rivage, v.884 (Acte 4, scène 2, LELIE)
Et, fidèle allié, camper devant Carthage. v.885 (Acte 4, scène 2, LELIE)
Carthage ! Oubliez-vous qu'Annibal la défend, v.886 (Acte 4, scène 2, MASSINISSE)
Vous voyez vos devoirs et tous vos avantages. v.892 (Acte 4, scène 2, LELIE)
De Rome maintenant connaissez les usages : v.893 (Acte 4, scène 2, LELIE)
Tremblez de m'outrager. v.901 (Acte 4, scène 2, MASSINISSE)
A ses yeux indulgents un juste repentir. v.927 (Acte 4, scène 2, LELIE)
Vous avez combattu sous nous avec courage ; v.933 (Acte 4, scène 2, LELIE)
Mais on est quelquefois imprudent à vôtre âge. v.934 (Acte 4, scène 2, LELIE)
Ce sont là ces Romains, juges des nations, v.936 (Acte 4, scène 3, MASSINISSE)
Je vengeais Sophonisbe, et j'ai causé sa perte. v.946 (Acte 4, scène 3, MASSINISSE)
Roi, vainqueur et captif, outragé, sans vengeance, v.949 (Acte 4, scène 3, MASSINISSE)
Je voulais me venger d'une reine ennemie v.981 (Acte 4, scène 4, MASSINISSE)
Rome ne peut changer ses résolutions v.995 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
A ce piège fatal où vous êtes tombé. v.1000 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
Et qu'il nous faut enfin tout souffrir sans vengeance ? v.1070 (Acte 4, scène 6, MASSINISSE)
Je ne puis me venger de mes indignes maîtres ; v.1077 (Acte 4, scène 6, SOPHONISBE)
Âme tendre ! âme noble ! expie avec courage v.1085 (Acte 4, scène 6, SOPHONISBE)
Le crime que tu fis en combattant Carthage. v.1086 (Acte 4, scène 6, SOPHONISBE)
Tour à tour on ménage, on dompte son caprice ; v.1107 (Acte 5, scène 1, SCIPION)
Il est temps qu'il choisisse entre Rome et Carthage ; v.1115 (Acte 5, scène 1, SCIPION)
Point de milieu pour lui, le trône ou l'esclavage : v.1116 (Acte 5, scène 1, SCIPION)
Le Tibre avec respect verra sur son rivage v.1147 (Acte 5, scène 2, SCIPION)
Le noble rejeton des héros de Carthage. v.1148 (Acte 5, scène 2, SCIPION)
L'intérêt de l'État exigeait nos rigueurs ; v.1161 (Acte 5, scène 3, SCIPION)
Aux fers des étrangers tendant des bras serviles ; v.1196 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Je meurs chéri des miens, qui vengeront leur maître : v.1204 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Grands dieux ! puissé-je un jour, ayant dompté Carthage, v.1207 (Acte 5, scène 3, SCIPION)
Quitter Rome et la vie avec même courage ! v.1208 (Acte 5, scène 3, SCIPION)

TANCRÈDE (1760)

Illustres chevaliers, vengeurs de la Sicile, v.1 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Des desseins avortés d'un courage inutile. v.6 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Il est temps de sauver d'un naufrage funeste v.8 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Ces despotes altiers, partageant l'univers, v.16 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Dans les murs d'Agrigente, aux campagnes d'Enna ; v.21 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
La grandeur musulmane est à son dernier âge ; v.28 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Dans la France un Martel, en Espagne un Pélage, v.30 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Le grand Léon dans Rome armé d'un saint courage, v.31 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Aujourd'hui l'un par l'autre il faut nous protéger. v.48 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Et du pied des autels, où je vais m'engager, v.51 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Je marche à Solamir, et je cours vous venger. v.52 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Sa race, accumulant d'immenses héritages, v.63 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Et d'un peuple ébloui maîtrisant les suffrages, v.64 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Nous voyons ses enfants bannis de nos rivages. v.67 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Tancrède, un rejeton de ce sang dangereux, v.68 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Il doit haïr nos lois, il cherche la vengeance. v.72 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Grecs, arabes, français, germains, tout nous dévore ; v.79 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Nous devons nous défendre ensemble et nous venger. v.83 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Maintenons notre loi que rien ne doit changer ; v.85 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
À l'infidélité l'indulgence encourage. v.89 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
On ne doit épargner ni le sexe ni l'âge. v.90 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Imitons sa sagesse en perdant les coupables. v.93 (Acte 1, scène 1, ORBASSAN)
Un sexe dangereux, dont les faibles esprits v.104 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
D'un peuple encor plus faible attirent les hommages, v.105 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
À ce maure imposant prodigua ses suffrages. v.107 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
Vengeresse des lois et de la liberté. v.115 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
Dans le dernier conseil un décret juste et sage v.123 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
Dans les mains d'Orbassan remit son héritage, v.124 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
Du vaillant Orbassan c'est le juste partage, v.127 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
Je vois en lui mon gendre ; v.138 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
En nous offrant la paix, à devenir mon gendre ; v.152 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Mes amis, soyons prêts... Ma faiblesse et mon âge v.155 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
À mon gendre Orbassan vous daignez l'accorder. v.157 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Vous suivre est pour mes ans un assez beau partage ; v.158 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Je serai près de vous ; j'aurai cet avantage. v.159 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Mes yeux seront témoins de votre fier courage, v.161 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Pourra fléchir en vous ce courage rigide. v.191 (Acte 1, scène 2, ARGIRE)
Dans nos temps orageux de trouble et de malheur, v.195 (Acte 1, scène 2, ARGIRE)
Votre choix me destine un héros en partage ; v.226 (Acte 1, scène 3, ARMENAIDE)
Grâce à votre sagesse, ont terminé leur cours, v.228 (Acte 1, scène 3, ARMENAIDE)
Du noeud qui vous rejoint votre fille est le gage ; v.229 (Acte 1, scène 3, ARMENAIDE)
D'une telle union je conçois l'avantage. v.230 (Acte 1, scène 3, ARMENAIDE)
Par ce changement même au trouble abandonné, v.233 (Acte 1, scène 3, ARMENAIDE)
Que ma mère, à regret évitant le danger, v.254 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
Chercha loin de nos murs un rivage étranger ; v.255 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
Votre destin changea. Syracuse en alarmes v.268 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
Je suis enfin la vôtre ; et ce jour dangereux v.278 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
Osa me proposer de l'accepter pour gendre ; v.284 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Je suis prêt à finir une vie orageuse : v.322 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Il peut tomber, tout change, et ce héros peut-être v.331 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
S'est trop tôt déclaré votre gendre et mon maître. v.332 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
Tous les jours de ma vie ont été des orages. v.349 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Dieu puissant ! Détournez ces funestes présages ; v.350 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Partageant ta dépouille avec cet oppresseur, v.356 (Acte 1, scène 5, ARMENAIDE)
On dépouille Tancrède, on l'exile, on l'outrage : v.374 (Acte 1, scène 6, ARMENAIDE)
Je sens que c'est le mien de l'aimer davantage. v.376 (Acte 1, scène 6, ARMENAIDE)
Non ; l'amour à mon sexe inspire le courage : v.406 (Acte 1, scène 6, ARMENAIDE)
Et s'il est des dangers que ma crainte envisage, v.408 (Acte 1, scène 6, ARMENAIDE)
Ces dangers me sont chers ; ils naissent de l'amour. v.409 (Acte 1, scène 6, ARMENAIDE)
Ma cause est juste... ô cieux ! Protégez mes desseins ! v.412 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Instruit dans les deux lois et dans les deux langages, v.419 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Du camp des sarrasins il connaît les passages, v.420 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
C'est lui par qui le ciel veut changer mes destins. v.424 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Ce pas est dangereux ; mais le nom de Tancrède, v.431 (Acte 2, scène 1, FANIE)
Pour venger un héros, je fais ce que je dois. v.468 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Ah ! Si je le pouvais, j'en ferais davantage. v.469 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
J'aime, je crains un père et respecte son âge ; v.470 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Et qui veut nous forcer de changer en un jour. v.482 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Aujourd'hui je ne vois qu'un sénat ombrageux, v.505 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Toujours en défiance, et toujours orageux, v.506 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Vous n'exigerez pas qu'un père malheureux v.537 (Acte 2, scène 3, ARGIRE)
L'état était perdu. Nos dangers, nos serments, v.550 (Acte 2, scène 3, LOREDAN)
Ne souffrent point de nous de vains ménagements : v.551 (Acte 2, scène 3, LOREDAN)
C'est la patrie enfin que nous devons venger. v.565 (Acte 2, scène 4, CATANE)
L'infidèle en nos murs appelle l'étranger ! v.566 (Acte 2, scène 4, CATANE)
Qui daignera jamais, suivant l'antique usage, v.587 (Acte 2, scène 4, LOREDAN)
Pour ce coupable objet signaler son courage, v.588 (Acte 2, scène 4, LOREDAN)
Son supplice vous venge, et ne vous flétrit pas. v.593 (Acte 2, scène 4, CATANE)
Sortons. Parlez-lui ; mais songez v.603 (Acte 2, scène 5, CATANE)
Syracuse à regret exige une victime. v.605 (Acte 2, scène 5, CATANE)
Pour un chef étranger, pour un chef ennemi, v.616 (Acte 2, scène 6, ORBASSAN)
Le jugement de Dieu dépend de notre bras ; v.625 (Acte 2, scène 6, ORBASSAN)
C'est le glaive qui juge et qui fait l'innocence. v.626 (Acte 2, scène 6, ORBASSAN)
J'en exige un de vous, non tel que la contrainte v.641 (Acte 2, scène 6, ORBASSAN)
Et me plonge au tombeau qui s'ouvrait sous mes pas. v.651 (Acte 2, scène 6, ARMENAIDE)
Je vous parais coupable après un tel outrage ; v.670 (Acte 2, scène 6, ARMENAIDE)
Mais ce coeur, croyez-moi, le serait davantage, v.671 (Acte 2, scène 6, ARMENAIDE)
Je ne veux (pardonnez à ce triste langage) v.673 (Acte 2, scène 6, ARMENAIDE)
J'ai prononcé ; jugez, et vengez votre offense. v.675 (Acte 2, scène 6, ARMENAIDE)
Je me borne, madame, à venger mon pays, v.676 (Acte 2, scène 6, ORBASSAN)
Je ne suis plus qu'un juge à son devoir fidèle, v.680 (Acte 2, scène 6, ORBASSAN)
Tourments, trépas honteux... Tout mon courage cède... v.691 (Acte 2, scène 7, ARMENAIDE)
Que mon seul témoignage, et la voix de mon coeur ! v.697 (Acte 2, scène 7, ARMENAIDE)
Mais l'âge l'affaiblit. Orbassan lui succède. v.761 (Acte 3, scène 1, ALDAMON)
Que me dis-tu ? Les pleurs inondent ton visage ! v.818 (Acte 3, scène 3, TANCRÈDE)
Ah ! Fuyez pour jamais ce malheureux rivage ; v.819 (Acte 3, scène 3, ALDAMON)
Portez ailleurs ce courage sublime : v.822 (Acte 3, scène 3, ALDAMON)
Moi toujours éprouvé, moi qui suis mon ouvrage, v.860 (Acte 3, scène 3, TANCRÈDE)
Qui d'états en états ai porté mon courage, v.861 (Acte 3, scène 3, TANCR?DE)
De l'esprit de parti je sais quelle est la rage : v.871 (Acte 3, scène 3, TANCR?DE)
L'auguste Aménaïde en éprouve l'outrage. v.872 (Acte 3, scène 3, TANCR?DE)
Étrange empressement de voir des misérables ! v.888 (Acte 3, scène 3, ALDAMON)
Je suis un étranger, v.908 (Acte 3, scène 4, TANCRÈDE)
Honteux, et frémissant de vous interroger ; v.910 (Acte 3, scène 4, TANCR?DE)
Et, malgré notre usage antique et solennel, v.927 (Acte 3, scène 4, ARGIRE)
Si vanté dans l'Europe et si cher au courage, v.928 (Acte 3, scène 4, ARGIRE)
De défendre en champ clos le sexe qu'on outrage, v.929 (Acte 3, scène 4, ARGIRE)
Vous voyez un vengeur. v.955 (Acte 3, scène 4, TANCRÈDE)
L'état est en danger ; songeons à lui, seigneur. v.956 (Acte 3, scène 5, ORBASSAN)
L'inexorable loi ne sait rien ménager ; v.977 (Acte 3, scène 5, ORBASSAN)
Tout horrible qu'elle est, je la dois protéger. v.978 (Acte 3, scène 5, ORBASSAN)
L'ami de ce vieillard, peut-être son vengeur, v.984 (Acte 3, scène 5, TANCRÈDE)
Parle et juge en aveugle, et condamne au hasard. v.992 (Acte 3, scène 6, ARMENAIDE)
Que ce ciel qui m'entend juge entre vous et moi. v.996 (Acte 3, scène 6, ARMENAIDE)
Organes odieux d'un jugement inique, v.997 (Acte 3, scène 6, ARMENAIDE)
Oui, je vous outrageais, j'ai trahi votre loi ; v.998 (Acte 3, scène 6, ARMENAIDE)
Ministres de la mort, suspendez la vengeance ; v.1011 (Acte 3, scène 6, TANCRÈDE)
Des dignes chevaliers c'est le plus beau partage ; v.1017 (Acte 3, scène 6, TANCR?DE)
Que l'on ouvre la lice à l'honneur, au courage ; v.1018 (Acte 3, scène 6, TANCR?DE)
Que les juges du camp fassent tous les apprêts. v.1019 (Acte 3, scène 6, TANCR?DE)
Je jette devant toi le gage du combat. v.1024 (Acte 3, scène 6, TANCR?DE)
Jusqu'à l'événement de ce léger combat. v.1038 (Acte 3, scène 6, ORBASSAN)
Ou pardonner sa faute, ou venger l'innocence ? v.1049 (Acte 3, scène 7, ARGIRE)
Par un courage utile et de dignes exploits. v.1079 (Acte 4, scène 1, LOREDAN)
Il n'en est point pour moi, je n'en exige pas ; v.1095 (Acte 4, scène 1, TANCRÈDE)
Ne songeons qu'à l'objet qui tous nous intéresse, v.1103 (Acte 4, scène 1, LOREDAN)
À la victoire ; et vous, qui l'allez partager, v.1104 (Acte 4, scène 1, LOREDAN)
Dans le sang musulman tout prêts à nous plonger, v.1107 (Acte 4, scène 1, LOREDAN)
Tout autre sentiment nous doit être étranger. v.1108 (Acte 4, scène 1, LOREDAN)
Mais, malgré vos douleurs, et malgré votre outrage, v.1113 (Acte 4, scène 2, ALDAMON)
Ne remplirez-vous pas l'indispensable usage v.1114 (Acte 4, scène 2, ALDAMON)
La loi vous persécute, et l'amour vous outrage. v.1139 (Acte 4, scène 2, ALDAMON)
Eh bien ! S'il est ainsi, fuyons de ce rivage : v.1140 (Acte 4, scène 2, ALDAMON)
L'image des vertus que je crus voir en elle ! v.1144 (Acte 4, scène 2, TANCRÈDE)
L'univers, disiez-vous, au mensonge est livré ; v.1155 (Acte 4, scène 2, ALDAMON)
Ils sont d'intelligence. En vain j'ai cru mon coeur, v.1161 (Acte 4, scène 2, TANCRÈDE)
Ce sexe à l'esclavage en leurs états réduit, v.1175 (Acte 4, scène 2, TANCRÈDE)
Maître de mon destin, j'embrasse vos genoux. v.1185 (Acte 4, scène 4, ARMENAIDE)
Mon coeur vous en dégage... et le vôtre est le maître v.1204 (Acte 4, scène 4, ARMENAIDE)
Il me rebute, il fuit, me renonce et m'outrage ! v.1223 (Acte 4, scène 5, ARMENAIDE)
Quel changement affreux a formé cet orage ? v.1224 (Acte 4, scène 5, ARMENAIDE)
Qui dérobait Tancrède à l'injuste vengeance v.1238 (Acte 4, scène 5, FANIE)
Sur son jugement seul un grand homme appuyé v.1245 (Acte 4, scène 5, ARMENAIDE)
Et c'est lui qui m'outrage et m'ose soupçonner ! v.1250 (Acte 4, scène 5, ARMENAIDE)
Ô juges malheureux, qui dans nos faibles mains v.1286 (Acte 4, scène 6, ARGIRE)
Combien nos jugements sont injustes et vains, v.1288 (Acte 4, scène 6, ARGIRE)
Ménage ma douleur ; et si ton coeur encore v.1338 (Acte 4, scène 6, ARGIRE)
Il a brisé les traits, il a rompu les pièges v.1360 (Acte 5, scène 1, LOREDAN)
Dont nous environnaient ces brigands sacrilèges, v.1361 (Acte 5, scène 1, LOREDAN)
Sur leurs corps tout sanglants érigez vos trophées ; v.1363 (Acte 5, scène 1, LOREDAN)
Il ne partage point l'allégresse commune ? v.1383 (Acte 5, scène 1, LOREDAN)
Quand du chemin d'Etna vous fermiez le passage, v.1385 (Acte 5, scène 1, CATANE)
Placé loin de vos yeux, j'étais vers le rivage v.1386 (Acte 5, scène 1, CATANE)
Nous étions étonnés qu'il n'eût point ce courage v.1389 (Acte 5, scène 1, CATANE)
Inaltérable et calme au milieu du carnage, v.1390 (Acte 5, scène 1, CATANE)
Ce vengeur de l'état, vengeur d'Aménaïde : v.1420 (Acte 5, scène 1, CATANE)
Hélas ! J'accuse en vain mon âge qui me glace. v.1434 (Acte 5, scène 2, ARGIRE)
Aura plus de justice, et sera sans danger, v.1451 (Acte 5, scène 3, ARMENAIDE)
Quand j'apprendrai de vous qu'il vit sans m'outrager, v.1452 (Acte 5, scène 3, ARMENAIDE)
Que m'importe à présent ce peuple et son outrage, v.1474 (Acte 5, scène 3, ARMENAIDE)
Et sa faveur crédule, et sa pitié volage, v.1475 (Acte 5, scène 3, ARMENAIDE)
Partagez l'allégresse publique, v.1494 (Acte 5, scène 4, FANIE)
Jouissez plus que nous de ce prodige unique. v.1495 (Acte 5, scène 4, FANIE)
Le reste d'une armée au carnage échappé. v.1497 (Acte 5, scène 4, FANIE)
Et quand nos chevaliers, dans un danger si grand, v.1509 (Acte 5, scène 4, FANIE)
Venez voir ce triomphe, et recevoir l'hommage v.1516 (Acte 5, scène 4, FANIE)
Tout vous rit, tout vous sert, tout venge votre outrage ; v.1518 (Acte 5, scène 4, FANIE)
Ces chants vont se changer en des cris de tristesse. v.1540 (Acte 5, scène 5, ALDAMON)
Cette âme, qu'enflammait un courage intrépide, v.1583 (Acte 5, scène 6, LOREDAN)
J'ai vécu pour venger ma femme et ma patrie ; v.1630 (Acte 5, scène 6, TANCRÈDE)
D'égorger l'innocence avec le fer des lois ! v.1640 (Acte 5, scène 6, ARMENAIDE)

LE DUC D'ALENÇON (1751)

Je voudrais, il est vrai, lui porter mon hommage ; v.33 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Tous mes veux sont pour lui, mais l'amitié m'engage. v.34 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Ni servir, ni traiter, ni changer qu'avec lui. v.36 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Accepter sans mépris mon hommage et ma main. v.48 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Il est prince, il est jeune, il est votre vengeur ; v.55 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Songez que si l'hymen la range sous sa loi, v.79 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Dangeste, demeurez. Vous connaissez trop bien v.91 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Le plus léger délai m'est un cruel refus, v.99 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Seigneur, songez-vous bien que de cette journée v.109 (Acte 1, scène 3, COUCY)
Non, ne me juge point avec tant d'injustice. v.121 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Songez qu'il a fallu trois cents ans de constance v.133 (Acte 1, scène 3, COUCY)
Ami, je hais l'Anglais ; mais je hais davantage v.137 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Ces lâches conseillers dont la faveur m'outrage, v.138 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Que n'ai-je, comme vous, ce tranquille courage, v.167 (Acte 2, scène 1, LE DUC)
Si froid dans le danger, si calme dans l'orage ! v.168 (Acte 2, scène 1, LE DUC)
Et c'est à sa grande âme à diriger mon bras. v.170 (Acte 2, scène 1, LE DUC)
Ces tristes factions céderont au danger v.209 (Acte 2, scène 1, COUCY)
D'abandonner la France aux mains de l'étranger. v.210 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Les rameaux divisés et courbés par l'orage, v.215 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Plus unis et plus beaux, soient notre unique ombrage. v.216 (Acte 2, scène 1, COUCY)
À des noeuds étrangers s'il fallut vous résoudre, v.219 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Quoi ! Lorsqu'à ses genoux soumettant ma fortune, v.223 (Acte 2, scène 1, LE DUC)
Honorer les vainqueurs, soulager les vaincus, v.234 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Dangeste la soutient, et la rend plus sévère. v.255 (Acte 2, scène 2, LE DUC)
Enfin, après trois ans, tu me revois, Dangeste ! v.259 (Acte 2, scène 3, NEMOURS)
Un frère infortuné qu'animait la vengeance. v.280 (Acte 2, scène 3, DANGESTE)
Non, la vengeance, ami, n'entra point dans mon cour ; v.281 (Acte 2, scène 3, NEMOURS)
Qu'a-t-on dit ? Que sais-tu de leur intelligence ? v.288 (Acte 2, scène 3, NEMOURS)
J'eusse aimé contre un autre à montrer mon courage : v.311 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Je te plains davantage v.312 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
De l'ennemi des rois vous avez craint l'hommage. v.355 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Vous aimez, vous servez une cour qui m'outrage. v.356 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Annoncer à la cour un si grand changement. v.362 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Puissé-je à ses genoux présenter aujourd'hui v.365 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Ciel ! À quel piège affreux ma foi serait livrée ! v.376 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Connais-moi donc, barbare, et remplis ta vengeance ! v.380 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Par tes égarements, juge de mes transports. v.389 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Ni le lieu, ni le temps, ni surtout ton courage v.399 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Je n'ai vu que ma flamme, et ton feu qui m'outrage. v.400 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Je ne veux point en lâche apaiser ta vengeance : v.407 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Dangeste, suivez-moi ; vous, veillez sur ce traître. v.428 (Acte 2, scène 5, LE DUC)
Le plus pressant danger est celui qui m'appelle ; v.467 (Acte 2, scène 6, COUCY)
Mais ces fiers ennemis sont bien moins dangereux v.477 (Acte 2, scène 6, COUCY)
Mon frère, teint de sang, enivré de vengeance, v.480 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Et dans le désespoir où je me sens plonger, v.485 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Par sa fuite du moins mon cour peut se venger. v.486 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Il tremblera bientôt : le roi vient et nous venge ; v.507 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
La moitié de ce peuple à ses drapeaux se range. v.508 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Va, ne perds point de temps : le ciel arme un vengeur. v.514 (Acte 3, scène 2, NEMOURS)
Il pourra te venger, mais non te secourir ; v.517 (Acte 3, scène 2, LE DUC)
De sortir d'esclavage et de fuir ses tyrans ; v.522 (Acte 3, scène 2, DANGESTE)
Il ne se connaît plus, il succombe à sa rage. v.535 (Acte 3, scène 3, COUCY)
Eh bien ! Souffriras-tu ma honte et mon outrage ? v.536 (Acte 3, scène 3, LE DUC)
Vos dangers sont accrus. v.551 (Acte 3, scène 3, COUCY)
Vis pour servir ma cause, et pour venger ma cendre. v.564 (Acte 3, scène 3, LE DUC)
Partage mes fureurs, elles sont légitimes ; v.576 (Acte 3, scène 3, LE DUC)
J'obéis à ma rage, et veux la satisfaire. v.584 (Acte 3, scène 3, LE DUC)
Et vous me chargez, moi, du soin de son supplice ! v.587 (Acte 3, scène 3, COUCY)
Écoutez : vers la tour allez en diligence... v.615 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Vous m'entendez ; volez, et servez ma vengeance. v.616 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
On ne soulage point des douleurs qu'on méprise ; v.619 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Il faut qu'en d'autres mains ma vengeance soit mise. v.620 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Je chéris la vengeance, et ne puis la goûter ; v.626 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Songe à des droits plus saints ; Nemours fut ton ami. v.630 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Que de fois, partageant mes naissantes alarmes, v.635 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Du soin de vous venger charger une autre main ? v.686 (Acte 3, scène 6, COUCY)
Mais toi, dont la sagesse et les réflexions v.689 (Acte 3, scène 6, LE DUC)
Quand ma jalouse rage ordonnait ton trépas ; v.726 (Acte 3, scène 7, LE DUC)
Oui, seigneur, avec lui j'embrasse vos genoux ; v.733 (Acte 3, scène 7, DANGESTE)

LA FEMME QUI A RAISON (1759)

Elle a quelque indulgence, et moi beaucoup d'amour ; v.8 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Et l'on n'arrange pas les filles d'aussi loin. v.24 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Dans un habit de serge, en un second étage, v.33 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Tenir, sans domestique, un fort plaisant ménage. v.34 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ce serait mon bonheur de vous avoir pour gendre v.54 (Acte 1, scène 1, MADAME DURU)
Mais, tout Gripon qu'il est, il le faut ménager, v.59 (Acte 1, scène 1, MADAME DURU)
Écrire encor dans l'Inde, examiner, songer. v.60 (Acte 1, scène 1, MADAME DURU)
Croirait voir sa maison au pillage donnée. v.66 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Il aime fort l'argent, il connaît peu l'amour. v.67 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Par un beau mariage avec nous soient unis. v.164 (Acte 1, scène 3, MADAME DURU)
D'une telle démarche ; et l'on dit qu'à votre âge v.173 (Acte 1, scène 3, MADAME DURU)
On ne peut sûrement contracter mariage v.174 (Acte 1, scène 3, MADAME DURU)
Ma fille est votre bru, mon fils est votre gendre ; v.189 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIPON)
De voir ma bru, mon gendre, et sans les présenter ? v.212 (Acte 1, scène 5, MADAME DURU)
Embrasser votre fille et voir un peu mon gendre. v.218 (Acte 1, scène 5, MADAME DURU)
Un peu moins de la fête et des gens qu'on marie. v.234 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIPON)
Grands ménagers, enfin on sera content d'eux. v.240 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIPON)
Soyez sobre, attentif à placer votre argent ; v.255 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIPON)
Partager par moitié vos généreux présents, v.267 (Acte 1, scène 5, MARTHE)
S'il est quelqu'autre usage admis dans la pratique. v.290 (Acte 1, scène 6, MARTHE)
Quel tapage a-t-on fait la nuit dans la maison ? v.298 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR GRIPON)
Et déjà son commis arrive en diligence v.343 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR GRIPON)
C'est très bien dit. Mon gendre a du bon, et j'espère v.363 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR GRIPON)
Changer la nuit en jour, et le matin en soir. v.366 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR GRIPON)
Ce n'est qu'en fait d'argent que j'aime le mystère ; v.379 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR GRIPON)
Comme tout se corrompt, comme tout change en France ! v.384 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DURU)
Assez heureusement un assez long voyage. v.399 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GRIPON)
Je vous dis que j'enrage. v.400 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DURU)
C'est un profit tout clair. Tous ces gens-là, compère, v.420 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GRIPON)
Ah, le maudit ménage ! v.427 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DURU)
Comment a-t-on reçu l'ordre du mariage ? v.428 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DURU)
L'argent corrompt la jeunesse volage. v.443 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GRIPON)
Point d'argent : c'est un point capital en ménage. v.444 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GRIPON)
Les affaires vont bien ; quant à ce mariage, v.459 (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DURU)
J'en suis fort satisfait ; mais quant à mon ménage, v.460 (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DURU)
Vous faire ici du bien, même en argent comptant. v.478 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR DURU)
Quoi ! Cela vous surprend... Vous bonhomme, à votre âge ? v.487 (Acte 2, scène 2, MARTHE)
Mais rien n'est plus commun. Madame fait usage v.488 (Acte 2, scène 2, MARTHE)
Trop sage, trop honnête, et trop douce personne ; v.516 (Acte 2, scène 2, MARTHE)
Avec tout mon argent. Ah, traître ! Ah, scélérate ! v.544 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DURU)
Des gens bien informés. Ce Monsieur Duru là, v.550 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DURU)
Dans les Indes, je crois, cousu d'or et d'argent. v.553 (Acte 2, scène 7, LE MARQUIS)
Ma foi, de ces gens-là je ne me mêle guère. v.560 (Acte 2, scène 7, LE MARQUIS)
D'apporter quelqu'argent dont nous avons besoin. v.562 (Acte 2, scène 7, LE MARQUIS)
Qui peut crier ainsi de cette étrange sorte ? v.572 (Acte 2, scène 8, ÉRISE)
Je vengerai l'affront fait avec tant d'éclat. v.577 (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DURU)
Votre père, dit-il, l'a pris pour son agent. v.582 (Acte 2, scène 8, LE MARQUIS)
D'où vient que cet agent fait tant de tintamarre ? v.583 (Acte 2, scène 8, ÉRISE)
Qu'à votre mariage on pensait en effet ; v.593 (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DURU)
Les grands travaux et l'age v.611 (Acte 2, scène 8, LE MARQUIS)
Altèrent la mémoire ainsi que le visage. v.612 (Acte 2, scène 8, LE MARQUIS)
Ce double mariage est donc fait ? v.613 (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DURU)
Se garderont toujours d'interrompre les gens. v.634 (Acte 2, scène 8, LE MARQUIS)
Quelle fureur de noce a saisi tous nos gens ! v.645 (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DURU)
Tous quatre à s'arranger sont un peu diligents. v.646 (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DURU)
De ma femme à mon gendre, et du gendre à mon fils, v.656 (Acte 3, scène 1, MONSIEUR DURU)
Dort avec votre fille ; et mon gendre au logis v.672 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR DURU)
Avec ma fille dort, et tout dort. Quelle rage v.673 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR DURU)
Vous a fait cette nuit presser ce mariage ? v.674 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR DURU)
Je vais te l'amener. Il faut punir mon gendre. v.690 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR GRIPON)
Il faut venger Phlipotte. v.692 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR GRIPON)
Cela pourra coûter quelqu'argent, mais n'importe. v.693 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR GRIPON)
Voyage cruel ! v.695 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DURU)
L'argent qu'on a gagné fait qu'on aime la vie. v.706 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DURU)
Prête-t-il de l'argent ? v.711 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Sans mon respect pour lui, cette large fenêtre v.742 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Oui, ce plaisant visage, v.749 (Acte 3, scène 5, LE MARQUIS)
Qui semblait si surpris de notre mariage. v.750 (Acte 3, scène 5, LE MARQUIS)
De votre époux il dit qu'il est agent. v.751 (Acte 3, scène 5, LE MARQUIS)
Cet agent paraît peu patient. v.752 (Acte 3, scène 5, MARTHE)
Sur moi, sur mes enfants, qui sont à vos genoux. v.759 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Un gendre, un fils bien né, votre épouse, une fille. v.770 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Et portant en public le honteux étalage v.785 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)
Du rouge enluminé qui peint votre visage ! v.786 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)
C'est ainsi qu'à profit vous placiez mon argent ? v.787 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)
Et qu'on aille m'attendre à son second étage. v.789 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)
Eh ! Bon Dieu quel langage ! v.790 (Acte 3, scène 5, ÉRISE)
Modérez-vous de grâce, écoutez et jugez. v.792 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Une éducation qui tînt lieu d'héritage. v.797 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Quand vous eûtes acquis, dans votre heureux voyage, v.798 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Il n'y parut pas propre, et je changeai d'avis : v.804 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Avantageusement j'ai marié ma fille ; v.809 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
De mon premier état je soutins l'indigence ; v.817 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
On doit compte au public de l'usage du bien, v.819 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Cette union est sage, et doit vous le paraître. v.833 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Femme, fils, gendre, fille ainsi se réjouissent. v.837 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)
Tous ces gens-là, Monsieur, s'aiment à la folie ; v.845 (Acte 3, scène 5, MARTHE)
Mais, ne mangez, pas tout, Madame, je vous prie. v.862 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)

ROME SAUVÉE (1750)

Avec Catilina n'est pas d'intelligence ? v.14 (Acte 1, scène 1, CATILINA)
Mais le piège est tendu ; je prétends qu'aujourd'hui v.15 (Acte 1, scène 1, CATILINA)
Cet esprit dangereux n'agit que pour lui-même. v.34 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
Dans ce piège sanglant je veux l'embarrasser. v.36 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
Pour se venger de lui, César peut tout oser. v.40 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
Rien n'est si dangereux que César qu'on irrite ; v.41 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
Les armes, les flambeaux, l'appareil du carnage. v.65 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
De nos vastes succès mon hymen est le gage. v.66 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
Songez qui vous servez, et gardez vos serments. v.75 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
(Je ne vous parle point des dangers de sa mère, v.90 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
Exigent ces apprêts qui causent votre effroi. v.95 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Je prends un parti sage, et de justes mesures. v.102 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Souvent les noms de fille, et de père, et de gendre, v.109 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
Cher époux, quel usage affreux, infortuné, v.115 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
Que pour y respecter et sa fille et son gendre. v.122 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Croyez, quand il verra qu'avec lui je partage v.125 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
De mes justes projets le premier avantage, v.126 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Dès qu'un léger sommeil vient fermer mes paupières, v.141 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
Je me lève, je fuis ces images funèbres ; v.149 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
Je vous retrouve, hélas ! et vous me replongez v.151 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
Et je veux du courage, et non pas des murmures, v.154 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Qui ne peut te changer, qui ne peut t'attendrir, v.183 (Acte 1, scène 4, AURELIE)
Vous qui, de nos autels souillant les privilèges, v.225 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Portez jusqu'aux lieux saints vos fureurs sacrilèges ; v.226 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Que, pour un autre usage, ont mis en vous les dieux ; v.232 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Courage, adresse, esprit, grâce, fierté sublime, v.233 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Les soldats de Sylla, de carnage altérés, v.243 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Que ce cortège affreux d'amis vendus au crime v.253 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Voyez-y votre juge, et votre accusateur, v.256 (Acte 1, scène 5, CICERON)
De ces lois que je venge, et que vous renversez. v.260 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Cet emportement passe, et le courage reste. v.270 (Acte 1, scène 5, CATILINA)
Songez que cette main servit la république ; v.273 (Acte 1, scène 5, CATILINA)
Que soldat en Asie, et juge dans l'Afrique, v.274 (Acte 1, scène 5, CATILINA)
Vous-même jugez-vous ; l'avez-vous mérité ? v.288 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Je t'y protégerai, si tu n'es point coupable : v.298 (Acte 1, scène 5, CICERON)
Éviter l'oeil vengeur attaché sur tes pas. v.308 (Acte 1, scène 6, CICERON)
Dans ses divisions il se forge des fers. v.315 (Acte 1, scène 7, CATON)
J'oppose ton suffrage et la postérité. v.324 (Acte 1, scène 7, CICERON)
Plus que César encor je le crois dangereux, v.343 (Acte 1, scène 7, CICERON)
Je viens de lui parler ; j'ai vu sur son visage, v.345 (Acte 1, scène 7, CICERON)
J'ai vu dans ses discours son audace et sa rage, v.346 (Acte 1, scène 7, CICERON)
Il s'agite au hasard, à l'orage il s'apprête, v.377 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
Occupent mon courage, et règnent sur mes sens. v.396 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
Je vois qu'il peut enfin devenir dangereux. v.407 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
Rome, un époux, un fils, partagent trop ses voeux. v.408 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
A partager ton règne il se croit destiné. v.427 (Acte 2, scène 1, CETHEGUS)
Tu vois avec quel art il faut que je ménage v.429 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
L'orgueil présomptueux de cet esprit sauvage, v.430 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
Croyez qu'en mon parti, s'il faut que je l'engage, v.445 (Acte 2, scène 2, CATILINA)
Je me sers de son nom, mais pour votre avantage. v.446 (Acte 2, scène 2, CATILINA)
De son fier ascendant le dangereux empire. v.466 (Acte 2, scène 2, SURA)
Et tu balancerais, et ton ardent courage v.497 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Craindrait de nous aider à sortir d'esclavage ! v.498 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Et César souffrirait qu'on les changeât sas lui ! v.500 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Siège au-dessus de toi sur la pourpre romaine ? v.506 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Veux-tu laisser languir ce courage invincible ? v.518 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Je ne peux te trahir ; n'exige rien de plus. v.523 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Non, je veux des dangers plus dignes de mon coeur. v.532 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Sur les rives du Rhin, de la Seine et du Tage, v.537 (Acte 2, scène 3, CESAR)
La victoire m'appelle ; et voilà mon partage. v.538 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Commence donc par Rome, et songe que demain v.539 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Ah ! Crois qu'avec César on partage sans peine. v.545 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
On ne partage point la grandeur souveraine. v.546 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Sylla, dont tu reçus la valeur en partage, v.553 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Dont j'estime l'audace, et dont je hais la rage, v.554 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Le poids qu'exigerait une telle entreprise. v.565 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Il faut et nous servir, et nous venger de lui. v.596 (Acte 2, scène 5, CATILINA)
Les voici ces héros vengeurs de nos querelles. v.598 (Acte 2, scène 5, CATILINA)
Vous tous, braves guerriers de tout rang, de tout âge, v.601 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Des plus grands des humains redoutable assemblage ; v.602 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Venez, vainqueurs des rois, vengeurs des citoyens, v.603 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Le jour de la vengeance est arrivé pour vous. v.615 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Qui pourra différer de venger ta querelle ! v.674 (Acte 2, scène 6, MARTIAN)
Les conjurés en foule au carnage s'excitent, v.681 (Acte 3, scène 1, MARTIAN)
Et des moindres délais leurs courages s'irritent. v.682 (Acte 3, scène 1, MARTIAN)
Sur un vain brigandage, et non sur la victoire ? v.698 (Acte 3, scène 1, CATILINA)
Un seul ressort qui manque à leurs pièges tendus v.703 (Acte 3, scène 1, CATILINA)
Détruit l'ouvrage entier, et l'on n'y revient plus. v.704 (Acte 3, scène 1, CATILINA)
Ait démêlé le piège où j'ai conduit ses pas, v.724 (Acte 3, scène 1, CATILINA)
Et que rien ne partage un si grand intérêt. v.727 (Acte 3, scène 1, CATILINA)
Soit le premier sujet qui tombe à vos genoux. v.762 (Acte 3, scène 2, CATILINA)
Laissez-moi mes dangers, ils doivent me suffire, v.764 (Acte 3, scène 2, CATILINA)
Et ce n'est pas à vous de partager mes soins : v.765 (Acte 3, scène 2, CATILINA)
Tu vas ce jour dans Rome ordonner le carnage ? v.767 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
Oui, de nos ennemis j'y vais punir la rage. v.768 (Acte 3, scène 2, CATILINA)
Ainsi vous vous rangez parmi mes ennemis ? v.802 (Acte 3, scène 2, CATILINA)
Jugez de mon amour, puisque je vous pardonne : v.820 (Acte 3, scène 2, CATILINA)
Quoi ! Tu m'aimes assez pour ne te pas venger ! v.825 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
Pour ne me punir pas de t'oser outrager, v.826 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
Nonnius au sénat vient accuser son gendre. v.836 (Acte 3, scène 3, SURA)
Je devrais servir Rome, en la vengeant d'un traître : v.844 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
Ce coeur n'a pas toujours la faiblesse en partage. v.847 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
Je n'ai point tes fureurs, mais j'aurai ton courage ; v.848 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
L'amour en donne au moins. J'ai prévu le danger ; v.849 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
Ce danger est venu, je veux le partager. v.850 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
D'armer le désespoir d'un gendre tel que toi. v.854 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
Que faire, et quel danger ? v.869 (Acte 3, scène 3, CATILINA)
Ecoutez... Le sort change, il me force à changer... v.870 (Acte 3, scène 3, CATILINA)
Mais... Songez qu'un époux est pour vous plus qu'un père v.872 (Acte 3, scène 3, CATILINA)
Je me charge de tout, fût-ce encor de ta haine. v.875 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
N'es-tu de Nonnius que le timide gendre ? v.880 (Acte 3, scène 4, SURA)
Non, tu ne peux changer ; ton génie invincible, v.883 (Acte 3, scène 4, CETHEGUS)
Peignez-lui son danger, celui de sa famille ; v.912 (Acte 3, scène 4, CATILINA)
Nous verrons si, toujours prompt à nous outrager, v.921 (Acte 3, scène 5, SURA)
Le fils de Tullius nous ose interroger. v.922 (Acte 3, scène 5, SURA)
Qu'on les charge de fers ; allez, qu'on les entraîne. v.927 (Acte 3, scène 5, CICERON)
Qu'on fasse à l'instant même interroger ces traîtres. v.935 (Acte 3, scène 5, CICERON)
Et laissez-moi le soin de remplir ma vengeance. v.960 (Acte 3, scène 6, CATILINA)
Interroge Septime ; et, par ses soins trompé, v.970 (Acte 4, scène 1, CETHEGUS)
Caton, que faites-vous ? et quel affreux langage ! v.1011 (Acte 4, scène 2, CESAR)
Toujours votre vertu s'explique avec outrage. v.1012 (Acte 4, scène 2, CESAR)
Conserve en nos périls un courage tranquille. v.1016 (Acte 4, scène 2, CATON)
J'interrogeais chez moi ceux qu'en ce trouble extrême, v.1035 (Acte 4, scène 3, CICERON)
Oui, c'est Catilina qui venge la patrie, v.1055 (Acte 4, scène 4, CATILINA)
Dans ta propre maison ta rage industrieuse v.1116 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Et tout couvert d'un sang qui demande vengeance, v.1124 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Si vous ne vous vengez, vous êtes ses complices. v.1133 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Vous n'avez qu'un moment : jugez entre elle et lui. v.1135 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Un jugement trop prompt est souvent sans justice. v.1136 (Acte 4, scène 4, CESAR)
Trop d'indulgence ici tient de la perfidie. v.1141 (Acte 4, scène 4, CATON)
Catilina l'emporte, et sa tranquille rage, v.1160 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Sans crainte et sans danger, médite le carnage. v.1161 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Clodius à mes yeux de son parti se range ; v.1168 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Aucun ne veut souffrir que Cicéron le venge. v.1169 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Ô vous ! Sacrés vengeurs, v.1174 (Acte 4, scène 5, AURELIE)
Mon père par ma voix vous demande vengeance : v.1177 (Acte 4, scène 5, AURELIE)
Secourez-moi, vengez ce sang qui fume encore, v.1180 (Acte 4, scène 5, AURELIE)
Aurélie à nos pieds vient demander vengeance : v.1188 (Acte 4, scène 5, CETHEGUS)
Songez qu'un noeud plus saint et plus inviolable... v.1192 (Acte 4, scène 5, CATILINA)
Ô comble de la rage et de la calomnie ! v.1196 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Va, ta pitié m'outrage, elle me fait horreur. v.1206 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Je demandais vengeance, il me faut des supplices. v.1209 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Où ta rage a trompé mon innocent amour ! v.1215 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Et, pour mieux l'égorger, le pressant dans mes bras, v.1219 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Murs sacrés, dieux vengeurs, sénat, mânes d'un père, v.1221 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Pour venger tant de sang, et tant d'assassinats ? v.1231 (Acte 4, scène 6, CICERON)
Qui me rend dans ma rage un objet de pitié : v.1235 (Acte 4, scène 6, CATILINA)
Je vengerai sur toi tout ce que j'ai perdu : v.1242 (Acte 4, scène 6, CATILINA)
Voilà ce qu'en partant ma douleur et ma rage v.1248 (Acte 4, scène 6, CATILINA)
Dans ces lieux abhorrés te laissent pour présage : v.1249 (Acte 4, scène 6, CATILINA)
Il faut un dictateur, un vengeur, un appui : v.1266 (Acte 4, scène 6, CICERON)
Quoi ! D'un danger plus grand l'état est menacé ! v.1271 (Acte 4, scène 7, CICERON)
Le danger croît, j'y vole, et voilà ma réponse. v.1277 (Acte 4, scène 7, CESAR)
Je vole en tous les lieux où vos dangers m'appellent, v.1292 (Acte 4, scène 7, CICERON)
Dieux ! Animez ma voix, mon courage, et mon bras, v.1294 (Acte 4, scène 7, CICERON)
Quand partout le sénat s'exposant au danger, v.1298 (Acte 5, scène 1, CLODIUS)
Aux ordres d'un Samnite a daigné se ranger ; v.1299 (Acte 5, scène 1, CLODIUS)
Cet altier plébéien nous outrage et nous brave ! v.1300 (Acte 5, scène 1, CLODIUS)
Un pouvoir passager est à peine en ses mains, v.1302 (Acte 5, scène 1, CLODIUS)
Je partage avec vous les malheurs de l'état ; v.1310 (Acte 5, scène 1, CLODIUS)
Vous parlez de dangers ! Pensez-vous nous instruire v.1344 (Acte 5, scène 1, CLODIUS)
Les noms, les sacrés noms de père et de vengeur ; v.1354 (Acte 5, scène 2, CATON)
Étalaient à mes yeux la déplorable image, v.1364 (Acte 5, scène 2, CICERON)
Et d'une ville en cendre, et d'un champ de carnage : v.1365 (Acte 5, scène 2, CICERON)
Il se fraie un passage, il vole à son armée. v.1376 (Acte 5, scène 2, CICERON)
Déployé, je l'avoue, un courage indomptable ; v.1389 (Acte 5, scène 2, CICERON)
Mais Rome exigeait plus d'un coeur tel que le sien. v.1390 (Acte 5, scène 2, CICERON)
Mais bientôt, ménageant des Romains infidèles, v.1393 (Acte 5, scène 2, CICERON)
De ménager encor ceux qu'on pouvait abattre, v.1408 (Acte 5, scène 3, CATON)
Est sous un chef habile, et qui sait se venger. v.1418 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Voici le vrai moment où Rome est en danger. v.1419 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Vous êtes dangereux, vous êtes magnanime. v.1432 (Acte 5, scène 3, CICERON)
Un courage indompté, dans le coeur des mortels, v.1450 (Acte 5, scène 3, CICERON)
Un nouvel Annibal nous assiège et nous presse ; v.1465 (Acte 5, scène 3, CHEF-LICTEURS)
On parle de punir le vengeur des Romains. v.1476 (Acte 5, scène 3, CHEF LICTEURS)
Le courage et l'adresse ont fixé la victoire ; v.1506 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Ils ont aux yeux de Rome étalé le courage v.1513 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Qui subjugua l'Asie, et détruisit Carthage. v.1514 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Catilina, terrible au milieu du carnage, v.1525 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Entouré d'ennemis immolés à sa rage, v.1526 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Jugez si l'amitié l'emporte sur l'honneur. v.1532 (Acte 5, scène 3, CESAR)
Et que tant de vertu ne soit pas dangereuse. v.1538 (Acte 5, scène 3, CICERON)

LES PÉLOPIDES (1772)

Ils sont nés pour ma perte, ils abrègent mes jours. v.5 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMIE)
Bravant toutes les lois, outrageant tous les dieux, v.18 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMIE)
Le sénat me seconde ; on propose un partage v.39 (Acte 1, scène 1, POLÉMON)
Des états que Pélops reçut pour héritage. v.40 (Acte 1, scène 1, POL?MON)
Quelquefois la sagesse a maîtrisé le sort ; v.65 (Acte 1, scène 1, POLÉMON)
Ranimez un courage éteint par le malheur. v.89 (Acte 1, scène 1, POLÉMON)
Les méchants sont hardis ; les sages sont timides. v.100 (Acte 1, scène 1, POL?MON)
Laissez-moi ce refuge ; il est inviolable ; v.123 (Acte 1, scène 3, ÉROPE)
Vous ne l'êtes que trop ; vos dangereux appas v.125 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
Outragea sous vos yeux la justice céleste, v.152 (Acte 1, scène 3, ÉROPE)
Vous jugerez, à reine, entre Thyeste et moi. v.158 (Acte 1, scène 3, ?ROPE)
Je sais qu'avec fureur il poursuit sa vengeance.[4] v.163 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
L'enfance nous la donne, et l'âge la ravit. v.166 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
Le sage Polémon tout à l'heure est entré. v.170 (Acte 1, scène 3, ÉROPE)
Tout présente à mes yeux les sanglantes images v.179 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
De mes malheurs passés et des plus noirs présages : v.180 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
Qui des infortunés assiègent les pensées, v.183 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
Un Dieu vengeur me suit... mais vous, qu'avez-vous fait ? v.202 (Acte 1, scène 3, ÉROPE)
Les forfaits ont leur terme, et votre destin change : v.223 (Acte 2, scène 1, POLÉMON)
Quel dieu, quel sort étrange, v.224 (Acte 2, scène 1, HIPPODAMIE)
Son courroux sacrilège oubliait ses serments : v.229 (Acte 2, scène 1, POLÉMON)
Prompts à servir ses droits, à venger son outrage, v.231 (Acte 2, scène 1, POL?MON)
Vers ces parvis sacrés lui frayaient un passage. v.232 (Acte 2, scène 1, POL?MON)
Les deux frères pour vous s'égorgeaient à mes yeux. v.238 (Acte 2, scène 1, POL?MON)
Le peuple, en contemplant ces juges vénérables, v.243 (Acte 2, scène 1, POL?MON)
Ces images des dieux aux mortels favorables, v.244 (Acte 2, scène 1, POL?MON)
Ils doivent accepter l'équitable partage v.255 (Acte 2, scène 1, POLÉMON)
Dont leur mère a tantôt reconnu l'avantage. v.256 (Acte 2, scène 1, POL?MON)
De la férocité qui, dans nos premiers âges, v.303 (Acte 2, scène 2, POLÉMON)
Fit des coeurs sans justice et des héros sauvages. v.304 (Acte 2, scène 2, POL?MON)
Ne tourne contre vous son courage indigné. v.318 (Acte 2, scène 2, POL?MON)
Que mon crime ignoré, ma rougeur qui m'accuse, v.380 (Acte 2, scène 5, ÉROPE)
Mon amour, mon courage ; et c'est à vous de croire v.387 (Acte 2, scène 5, THYESTE)
Ce gage de ton crime est celui de ma foi ; v.418 (Acte 2, scène 5, ÉROPE)
Je sers Atrée et vous, mais l'état davantage ; v.455 (Acte 2, scène 6, POLÉMON)
Et si l'un de vous deux rompt la foi qui l'engage, v.456 (Acte 2, scène 6, POL?MON)
C'est là votre partage, amours illégitimes. v.472 (Acte 2, scène 7, ÉROPE)
Généreux Polémon, la paix est votre ouvrage. v.473 (Acte 3, scène 1, HIPPODAMIE)
Régnez heureux, Atrée, et goûtez l'avantage v.474 (Acte 3, scène 1, HIPPODAMIE)
Qu'une mère pardonne à ces soins ombrageux. v.491 (Acte 3, scène 1, ATRÉE)
À peine encor sortis de nos temps orageux, v.492 (Acte 3, scène 1, ATR?E)
Je préviens des dangers toujours prompts à renaître. v.494 (Acte 3, scène 1, ATR?E)
Et jugez si ce trône a pu me consoler. v.532 (Acte 3, scène 2, ATRÉE)
Pélops entre ses fils partagea ses états ? v.552 (Acte 3, scène 2, POLÉMON)
J'ai pris votre intérêt sans négliger le sien. v.556 (Acte 3, scène 2, POLÉMON)
La loi seule a parlé, seule elle a mon suffrage. v.557 (Acte 3, scène 2, POL?MON)
On récompense en lui le crime qui m'outrage. v.558 (Acte 3, scène 2, ATRÉE)
Ce siège de l'orgueil et de la jalousie, v.562 (Acte 3, scène 2, POLÉMON)
Tel est souvent des cours le manège perfide ; v.589 (Acte 3, scène 3, IDAS)
J'y suis en proie, Idas, à d'étranges supplices. v.597 (Acte 3, scène 3, ATRÉE)
J'en parle avec horreur ; et je ne puis juger v.599 (Acte 3, scène 3, ATR?E)
Dans quel sang odieux il faudra me plonger... v.600 (Acte 3, scène 3, ATR?E)
Implorer ma vengeance et les foudres des dieux. v.604 (Acte 3, scène 3, ATR?E)
De toutes les beautés Érope est l'assemblage ; v.637 (Acte 3, scène 3, ATRÉE)
Les vertus de son sexe étaient sur son visage ; v.638 (Acte 3, scène 3, ATR?E)
Et tu me vois encor flotter dans cet orage, v.641 (Acte 3, scène 3, ATR?E)
Incertain de mes voeux, incertain dans ma rage, v.642 (Acte 3, scène 3, ATR?E)
Vos autels, je l'avoue, ont de grands privilèges... v.673 (Acte 3, scène 4, ATRÉE)
Thyeste les souilla de ses mains sacrilèges... v.674 (Acte 3, scène 4, ATR?E)
Au roi comme à l'époux sont un trop grand outrage. v.681 (Acte 3, scène 4, ATR?E)
Vous pouvez accomplir le voeu qui vous engage. v.682 (Acte 3, scène 4, ATR?E)
Ces lieux faits pour votre âge, au repos consacrés, v.683 (Acte 3, scène 4, ATR?E)
Et si l'on me trahit, qu'on craigne ma vengeance. v.694 (Acte 3, scène 4, ATR?E)
Convenable à moi seule, à mon sort, à mon âge, v.709 (Acte 3, scène 4, HIPPODAMIE)
Doit s'ouvrir pour la rendre à l'hymen qui l'engage. v.710 (Acte 3, scène 4, HIPPODAMIE)
De son fatal aspect il purge ce séjour. v.724 (Acte 3, scène 4, ATRÉE)
Disparaissez enfin, redoutables présages, v.729 (Acte 3, scène 5, HIPPODAMIE)
Pressentiments d'horreurs, effrayantes images, v.730 (Acte 3, scène 5, HIPPODAMIE)
Qu'entends-je ? et quel nuage a couvert vos beaux yeux ! v.748 (Acte 3, scène 6, HIPPODAMIE)
N'éprouverai-je ici qu'un éternel passage v.749 (Acte 3, scène 6, HIPPODAMIE)
De l'espoir à la crainte, et du calme à l'orage ? v.750 (Acte 3, scène 6, HIPPODAMIE)
Ils ne sont point pour moi... je vous eu ferai juge. v.753 (Acte 3, scène 6, ÉROPE)
Vous m'arrachez, madame, à l'unique refuge v.754 (Acte 3, scène 6, ?ROPE)
Ne me consolez plus ; craignez de partager v.759 (Acte 3, scène 6, ?ROPE)
Le sort qui me menace, en voulant le changer... v.760 (Acte 3, scène 6, ?ROPE)
Ah ! Qui protégez-vous ? v.764 (Acte 3, scène 6, ÉROPE)
Ce funeste dessein nous faisait trop d'outrage. v.771 (Acte 4, scène 1, THYESTE)
Ma faute et ton amour nous en font davantage. v.772 (Acte 4, scène 1, ÉROPE)
Et Mycène déjà m'a promis des vengeurs. v.790 (Acte 4, scène 1, THYESTE)
Il faut tout dire enfin ; c'est parmi le carnage v.795 (Acte 4, scène 1, THYESTE)
Que dans une heure au moins je vous ouvre un passage. v.796 (Acte 4, scène 1, THYESTE)
Et l'on ose exiger que Thyeste vous cède ! v.807 (Acte 4, scène 1, THYESTE)
Peut remettre en ses mains le gage de mon crime, v.832 (Acte 4, scène 2, ÉROPE)
Je n'ai plus de refuge, il faut subir mon sort ; v.845 (Acte 4, scène 2, ÉROPE)
Persuadez Thyeste, engagez-le à l'instant v.861 (Acte 4, scène 3, POLÉMON)
Que Thyeste abandonne un séjour dangereux : v.869 (Acte 4, scène 3, POL?MON)
Puissé-je mériter la pitié courageuse v.879 (Acte 4, scène 3, ÉROPE)
Si ma juste vengeance v.915 (Acte 4, scène 5, ATRÉE)
Vous pourriez désarmer cette main vengeresse ; v.920 (Acte 4, scène 5, ATR?E)
Et me venger d'un frère en revenant à moi. v.925 (Acte 4, scène 5, ATR?E)
Vous allez vous venger de cette criminelle : v.963 (Acte 4, scène 5, ÉROPE)
Ah ! Seigneur, ce changement extrême, v.992 (Acte 4, scène 5, ÉROPE)
Ce passage inouï du courroux aux bontés, v.993 (Acte 4, scène 5, ?ROPE)
Par quel enchantement, par quel prestige affreux, v.1017 (Acte 4, scène 6, ATRÉE)
Paraissez, dieux vengeurs, je vais vous étonner. v.1034 (Acte 4, scène 6, ATR?E)
Votre frère avec vous est-il d'intelligence ? v.1068 (Acte 5, scène 1, ÉROPE)
Eh ! qui nous répondra que ces dieux nous protègent ? v.1079 (Acte 5, scène 1, ÉROPE)
Peut-être en ce moment les périls nous assiègent. v.1080 (Acte 5, scène 1, ?ROPE)
Sans outrager l'hymen, vous me donnez un fils ; v.1121 (Acte 5, scène 2, HIPPODAMIE)
Ah ! princesse, à quoi m'obligez-vous ! v.1133 (Acte 5, scène 2, MÉGARE)
Va, dis-je, ne crains rien... Sur vos sacrés genoux, v.1134 (Acte 5, scène 2, ÉROPE)
Corrigez de son sort le sinistre ascendant. v.1141 (Acte 5, scène 2, ÉROPE)
Ce gage auguste et saint de vos serments sincères. v.1152 (Acte 5, scène 3, IDAS)
C'est m'outrager, seigneur, que me le demander. v.1181 (Acte 5, scène 4, IDAS)
Mais il règne ; on l'outrage ; il peut vous commander v.1182 (Acte 5, scène 4, POLÉMON)
Ces actes de rigueur, ces effets de vengeance, v.1183 (Acte 5, scène 4, POL?MON)
La vengeance en tout temps a souillé ma patrie : v.1191 (Acte 5, scène 4, POLÉMON)
Achevons notre ouvrage ; entrons, la porte s'ouvre ; v.1203 (Acte 5, scène 4, POLÉMON)
Je veux que mes sujets se rangent à ma suite ; v.1228 (Acte 5, scène 5, THYESTE)
Je les veux pour vengeurs, si vous vous parjurez. v.1230 (Acte 5, scène 5, THYESTE)

LES DEUX TONNEAUX (1734)

Ah ! j'enrage. v.28 (Acte 1, scène 1, GRÉGOIRE)
Quand il a leur argent, ne s'en repent jamais. v.36 (Acte 1, scène 1, UNE SUIVANTE)
C'est la vertu modeste, et pleine d'indulgence ; v.51 (Acte 1, scène 1, UNE SUIVANTE)
Je vois nos gens venir ; je vais prendre à l'instant v.139 (Acte 1, scène 2, GRÉGOIRE)
Si Glycère est à moi, le reste est étranger. v.179 (Acte 1, scène 3, DAPHNIS)
Quand j'entends l'heure du berger ? v.181 (Acte 1, scène 3, DAPHNIS)
Ces gens-là sur un mot vous font vite un concert ; v.197 (Acte 1, scène 3, PRESTINE)
Il ressemble à son dieu, dont il a la rougeur. v.238 (Acte 2, scène 1, LE PÈRE DE DAPHNIS)
Que ces deux gens heureux redoublent ma colère ! v.257 (Acte 2, scène 2, GRÉGOIRE)
Ôte-toi de mes yeux ; ton seul aspect m'afflige. v.313 (Acte 2, scène 2, GLYCÈRE)
Eh ! Qu'est-il arrivé ? Dieux puissants, dieux vengeurs, v.316 (Acte 2, scène 2, DAPHNIS)
On aime quelquefois à venger son injure. v.371 (Acte 2, scène 3, PRESTINE)
Moi, je me vengerais si l'on m'ôtait un coeur. v.372 (Acte 2, scène 3, PRESTINE)
On aime quelquefois à venger son injure. v.417 (Acte 2, scène 3, PRESTINE)
Moi, je me vengerais si l'on m'ôtait un coeur. v.418 (Acte 2, scène 3, PRESTINE)
Je ne te connais point à cet étrange ton v.435 (Acte 2, scène 4, GRÉGOIRE)
Elle me fuit, m'outrage, et m'accable d'horreurs. v.453 (Acte 2, scène 4, DAPHNIS)
Oui, perfide ! à la rage. v.456 (Acte 2, scène 4, DAPHNIS)
Eh mais ! c'est quelquefois un fruit du mariage ; v.457 (Acte 2, scène 4, GRÉGOIRE)
Un tapage, des cris, des querelles si vives... v.517 (Acte 3, scène 1, LE PÈRE DE DAPHNIS)
La bonne me disait : Je te hais, d'un courage, v.519 (Acte 3, scène 1, LE PÈRE DE DAPHNIS)
Et rien ne troublera ta tête et ton ménage. v.522 (Acte 3, scène 1, LE P?RE DE DAPHNIS)
En effet je vois sur son visage v.534 (Acte 3, scène 2, LE PÈRE DE DAPHNIS)
Je ne sais quoi de dur, de sombre, de sauvage. v.535 (Acte 3, scène 2, LE P?RE DE DAPHNIS)
Je m'en vais voyager loin d'elle... Adieu... Bonsoir. v.560 (Acte 3, scène 2, DAPHNIS)
De quoi soulager votre martyre. v.588 (Acte 3, scène 4, PRESTINE)
Bien plus dangereux qu'il n'est tendre. v.604 (Acte 3, scène 4, PRESTINE)
Pour tous les gens que l'on marie : v.606 (Acte 3, scène 4, PRESTINE)

LES SCYTHES (1757)

Qui sont ces étrangers ? Quelle insolente race v.3 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Nous avons avec joie entendu ce langage. v.29 (Acte 1, scène 1, INDATIRE)
Mais j'observais pourtant je ne sais quel nuage, v.30 (Acte 1, scène 1, INDATIRE)
La nature indulgente a semé sous nos pas, v.36 (Acte 1, scène 1, INDATIRE)
Trop étrangers pour nous, trop peu faits pour nos moeurs, v.44 (Acte 1, scène 1, INDATIRE)
Et recevant enfin des dons moins dangereux, v.47 (Acte 1, scène 1, INDATIRE)
Malgré notre amitié, j'ignore quel orage v.65 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Transplanta sa famille en ce désert sauvage. v.66 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Quoiqu'il soit dans un âge où l'âme la plus pure v.73 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Peut rarement changer le pli de la nature. v.74 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
D'un père infortuné soulage la vieillesse, v.82 (Acte 1, scène 1, INDATIRE)
Plus formé qu'elle encore aux usages des Scythes, v.93 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Au sang d'un étranger qui craint d'être connu ? v.100 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Qui peut donc t'affliger ? Ma candeur ingénue v.118 (Acte 1, scène 2, INDATIRE)
Et que la liberté de ta sage contrée v.129 (Acte 1, scène 2, SOZAME)
J'embrasse tes genoux, et je revole aux siens. v.136 (Acte 1, scène 2, INDATIRE)
Ami, reposons-nous sur ce siège sauvage, v.137 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
Sous ce dais qu'ont formé la mousse et le feuillage, v.138 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
Enfin, Cyrus sur moi répandant ses largesses, v.169 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
Ce soutien de mon âge et mon espoir unique. v.186 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
As-tu par son trépas repoussé cet outrage ? v.189 (Acte 1, scène 3, HERMODAN)
J'osai l'en menacer. Ma fille eut le courage v.190 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
Smerdis proscrit ma tête ; on partage, on ravit v.212 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
Fait mépriser la Cour et ses fers dangereux. v.240 (Acte 1, scène 3, HERMODAN)
Mais j'exige de toi que ta tendre amitié v.243 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
Nos pères en ont vu, qui loin de ces naufrages, v.273 (Acte 1, scène 5, LE SCYTHE)
Rassasiés de trouble, et fatigués d'orages, v.274 (Acte 1, scène 5, LE SCYTHE)
Demande ici ton sang à sa rage échappé. v.284 (Acte 1, scène 5, HERMODAN)
Si c'est un exilé, nous le protégerons. v.292 (Acte 1, scène 5, LE SCYTHE)
Ces festons, ces flambeaux, ces gages de ma foi. v.299 (Acte 1, scène 5, INDATIRE)
Oui, j'aurai le courage v.303 (Acte 2, scène 1, OBÉIDE)
D'ensevelir mes jours en ce désert sauvage. v.304 (Acte 2, scène 1, OB?IDE)
D'un soldat de Scythie être ici le partage. v.359 (Acte 2, scène 1, SULMA)
Après mon infortune, après l'indigne outrage v.360 (Acte 2, scène 1, OBÉIDE)
Qu'a fait à ma famille, à mon âge, à mon nom, v.361 (Acte 2, scène 1, OB?IDE)
Cesse de m'affliger. Mon père veut un gendre ; v.371 (Acte 2, scène 1, OBÉIDE)
Ignorant de l'hymen les chaînes dangereuses, v.376 (Acte 2, scène 1, OBÉIDE)
Se plaît à partager ses travaux et son sort, v.393 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
L'accompagne aux combats, et sait venger sa mort. v.394 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Non, tu sembles parler un langage étranger ; v.401 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Et même en m'approuvant, tu viens de m'affliger. v.402 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Et que l'on t'éleva dans ce riche esclavage v.407 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Dont à peine en ces lieux nous concevons l'image ? v.408 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Présents de la nature, images de nos coeurs. v.422 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Sais-tu que ces Persans venus sur ces rivages v.427 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Veulent voir notre fête et nos riants bocages ? v.428 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Le jour le plus étrange et le plus effroyable. v.455 (Acte 2, scène 4, SOZAME)
Le neveu de Cyrus vous fait juge entre nous. v.466 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Je partage avec toi mes trésors, ma puissance ; v.483 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Qui met à tes genoux sa faute et ses douleurs, v.493 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Souffrir à ses genoux maître humilié. v.514 (Acte 2, scène 5, ATHAMARE)
Mes remords douloureux se changent en fureur. v.522 (Acte 2, scène 5, ATHAMARE)
Ils savent la défendre ; ils aiment la vengeance ; v.532 (Acte 2, scène 5, HIRCAN)
Le dépit qui me ronge, et l'amour qui m'inspire. v.540 (Acte 2, scène 5, ATHAMARE)
Pour la sauver enfin de l'indigne esclavage v.547 (Acte 2, scène 5, ATHAMARE)
Qu'un malheureux vieillard impose à son jeune âge ; v.548 (Acte 2, scène 5, ATHAMARE)
Insulte mon amour, outrage mon honneur ! v.554 (Acte 2, scène 5, ATHAMARE)
Elle était en danger ? Obéide ! v.575 (Acte 3, scène 1, ATHAMARE)
À l'affreuse indigence un père abandonné, v.611 (Acte 3, scène 1, ATHAMARE)
Sa fuite, son séjour en ce pays sauvage, v.613 (Acte 3, scène 1, ATHAMARE)
Cette foule de maux qui sont tous mon ouvrage. v.614 (Acte 3, scène 1, ATHAMARE)
Va, l'honneur dangereux où le barbare aspire v.634 (Acte 3, scène 1, ATHAMARE)
Âge des passions ! Trop aveugle jeunesse ! v.642 (Acte 3, scène 1, HIRCAN)
On m'a dit qu'en ces lieux c'est un usage antique. v.646 (Acte 3, scène 1, HIRCAN)
Ont dissipé l'orage élevé sur ses jours. v.656 (Acte 3, scène 1, ATHAMARE)
Qu'à vos genoux tremblants un malheureux périsse ! v.665 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
J'outrageais ta vertu, quand j'adorais tes charmes. v.677 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Image de nos dieux, ne sais-tu que punir ? v.696 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Non, c'est pousser trop loin ta haine et ton outrage. v.713 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Non, les Dieux ont brisé cet infâme esclavage. v.714 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Eux-mêmes ils t'ont ravi l'usage de tes sens, v.715 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Tu ne saurais changer a loi de sa contrée : v.721 (Acte 3, scène 2, OBÉIDE)
Fuis ; ne l'outrage plus par ton fatal aspect. v.771 (Acte 3, scène 2, OBÉIDE)
Juge de mon amour ; il me force au respect. v.772 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Qu'il ne se flatte pas que le déclin de l'âge v.781 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
Rende un père insensible à ce nouvel outrage. v.782 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
Ton suffrage, v.785 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
Dépendant de toi seule, a reçu son hommage. v.786 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
Et surtout, de leurs lois vengeurs impitoyables, v.805 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
Triste et commun effet de l'âge et du malheur ? v.816 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
Mais lorsque dans l'exil, à mon âge, on rassemble, v.837 (Acte 3, scène 5, OBÉIDE)
Dont un père exilé chargea votre misère. v.850 (Acte 3, scène 5, SULMA)
Non, ce parti serait injuste et dangereux ; v.867 (Acte 3, scène 5, OBÉIDE)
Mon père expirerait de douleur et de rage. - v.869 (Acte 3, scène 5, OB?IDE)
Enfin l'hymen est fait : - je suis dans l'esclavage. v.870 (Acte 3, scène 5, OB?IDE)
Mon courage éperdu qui craignait de plier. v.872 (Acte 3, scène 5, OB?IDE)
L'honneur de le remplir, le secret témoignage v.881 (Acte 3, scène 5, OBÉIDE)
Que la vertu se rend, qui soutient le courage, v.882 (Acte 3, scène 5, OB?IDE)
À vos premiers suivants ne parler qu'à genoux ; v.894 (Acte 4, scène 1, HIRCAN)
Mes amis ? ils ont trop de courage et d'honneur v.921 (Acte 4, scène 1, ATHAMARE)
Pour ne pas immoler sous le glaive vengeur v.922 (Acte 4, scène 1, ATHAMARE)
Où le ciel vous fit tous égaux par l'indigence. v.944 (Acte 4, scène 2, ATHAMARE)
Apprends à mieux juger de ce peuple équitable, v.975 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
La liberté, la paix, qui sont notre apanage, v.1003 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
L'heureuse égalité, les biens du premier âge, v.1004 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
De la belle Obéide ont été le partage. v.1007 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Il en est un plus grand, celui que mon courage v.1008 (Acte 4, scène 2, ATHAMARE)
Imprudent étranger, ce que je viens d'entendre v.1020 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Je suis homme, on m'outrage, et ce fer me suffit v.1033 (Acte 4, scène 2, ATHAMARE)
Conçoit d'un vain danger la crainte imaginaire ; v.1051 (Acte 4, scène 4, HERMODAN)
Trahissent mon courage, et ne me servent plus. - v.1058 (Acte 4, scène 4, HERMODAN)
Infidèle Persan, mon coeur saura venger v.1073 (Acte 4, scène 5, HERMODAN)
Le détestable affront dont tu viens nous charger. v.1074 (Acte 4, scène 5, HERMODAN)
D'affliger ta vieillesse et de percer ton coeur ; v.1077 (Acte 4, scène 5, ATHAMARE)
Ah ! L'on venge mon fils. Je retrouve mes sens. v.1106 (Acte 4, scène 6, HERMODAN)
Je tombe à vos genoux. v.1110 (Acte 4, scène 7, OBÉIDE)
Où, pour le triste objet qu'il outrage et qu'il aime, v.1120 (Acte 4, scène 7, OB?IDE)
On aurait peu d'égards à votre âge, à vos larmes. v.1128 (Acte 4, scène 7, OB?IDE)
Si le Scythe sur moi veut assouvir sa rage, v.1131 (Acte 4, scène 7, OB?IDE)
Il le peut, je l'attends, je demeure en otage. v.1132 (Acte 4, scène 7, OB?IDE)
Armons-nous, de notre âge oublions la faiblesse. v.1135 (Acte 4, scène 7, SOZAME)
Le courage demeure, et c'est dans un combat v.1137 (Acte 4, scène 7, SOZAME)
Que l'autel de l'hymen soit l'autel des vengeances ; v.1193 (Acte 5, scène 1, HERMODAN)
Moi ! - Je dois vous venger ! v.1198 (Acte 5, scène 1, OBÉIDE)
Son rival opposa sans aucun avantage v.1205 (Acte 5, scène 1, OBÉIDE)
Le glaive seul au glaive, et l'audace au courage ; v.1206 (Acte 5, scène 1, OB?IDE)
Vous aimez la justice ainsi que la vengeance : v.1210 (Acte 5, scène 1, OB?IDE)
Commandez, mais jugez ; voyez si c'est à moi v.1211 (Acte 5, scène 1, OB?IDE)
Je le jure, Hermodan. Tu demandes vengeance, v.1225 (Acte 5, scène 1, OBÉIDE)
Où le plaisir affreux de me venger d'un maître v.1238 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Il le méritait trop. Ma vengeance lassée v.1241 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Vivez, ayez-en le courage. v.1253 (Acte 5, scène 2, OBÉIDE)
Les Persans, croyez-moi, vengeront leur outrage. v.1254 (Acte 5, scène 2, OB?IDE)
On en parle déjà ; les esprits les plus sages v.1261 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Voudraient de leur patrie écarter ces orages. v.1262 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Les Persans ne viendront que pour venger sa cendre, v.1273 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Le climat quelquefois change le caractère. v.1278 (Acte 5, scène 2, OBÉIDE)
Allez, je la partage. v.1285 (Acte 5, scène 2, OBÉIDE)
Seigneur, le temps est cher, achevez votre ouvrage ; v.1286 (Acte 5, scène 2, OB?IDE)
Ils ne présagent rien qui ne soit odieux : v.1292 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Mais après tant de maux mon courage est vaincu. v.1295 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Tant de ménagement me déchire et m'irrite ; v.1298 (Acte 5, scène 3, OBÉIDE)
Ô rois, qu'il outragea ! Dieux maîtres du tonnerre ! v.1326 (Acte 5, scène 4, OBÉIDE)
Et qu'en mordant le frein du plus lâche esclavage, v.1337 (Acte 5, scène 4, OB?IDE)
Ils vivent dans l'opprobre, et meurent dans la rage ! v.1338 (Acte 5, scène 4, OB?IDE)
Plonge au sein d'Athamare un couteau parricide ! v.1358 (Acte 5, scène 4, OBÉIDE)
Tel est l'homme sauvage à lui-même laissé ; v.1367 (Acte 5, scène 4, OBÉIDE)
Sa vengeance est sans borne. v.1369 (Acte 5, scène 4, OB?IDE)
Des pièges de la mort seront tous dégagés. v.1384 (Acte 5, scène 5, SOZAME)
Suffit à ma vengeance autant qu'elle m'est due. v.1386 (Acte 5, scène 5, HERMODAN)
Aussi chère à nos coeurs que la vengeance même. v.1390 (Acte 5, scène 5, UN SCYTHE)
Sitôt que cette main remplira vos vengeances ? v.1393 (Acte 5, scène 5, OBÉIDE)

MORT DE CATON (1768)

Combattu par l'orage au sein de l'Océan, v.6 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Sans pouvoir le venger d'un traître sanguinaire ; v.8 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Malgré la cruauté du fort qui vous outrage, v.11 (Acte 1, scène 1, SOTER)
Le plus grand des revers est de perdre courage ; v.12 (Acte 1, scène 1, SOTER)
Seigneur, songez-y bien, c'est votre unique appui ; v.13 (Acte 1, scène 1, SOTER)
Je rencontre en tous lieux l'image de la mort. v.18 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Ah ! Que ne suis-je encor sur ce rivage impie v.19 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Ne perdez point, Seigneur, l'espoir de la vengeance, v.23 (Acte 1, scène 1, SOTER)
Ce rivage n'est point étranger à mes yeux, v.25 (Acte 1, scène 1, SOTER)
Soter, que me dis-tu ? Quel est donc ce rivage v.27 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Où le destin nous jette, échappés au naufrage ? v.28 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Qu'un Dieu vous favorise et vous venge peut-être. v.32 (Acte 1, scène 1, SOTER)
Tout vous annonce ici le rivage d'Utique, v.36 (Acte 1, scène 1, SOTER)
Où César n'ait porté le ravage et la guerre ? v.44 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Dieux ! Me conduisez-vous sur ces bords étrangers v.45 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Pour m'exposer encore à de nouveaux dangers ? v.46 (Acte 1, scène 1, SEXTUS)
Dans tes projets affreux de ravager le monde ; v.72 (Acte 1, scène 2, CATON)
Et me venger sur toi des malheurs de Pompée. v.84 (Acte 1, scène 2, CATON)
Quoi ! Partageant l'horreur des discordes civiles, v.95 (Acte 1, scène 3, PORCIUS)
Me,jugera sans doute avec plus d'équité ; v.110 (Acte 1, scène 3, CATON)
Quand je marche aux combats pour venger la Patrie, v.111 (Acte 1, scène 3, CATON)
Au carnage accourus des bouts de l'Univers, v.134 (Acte 1, scène 3, CATON)
Et montrer un courage égal à ma fierté ; v.141 (Acte 1, scène 3, CATON)
Avec un tel courage, il faut vous l'avouer, v.149 (Acte 1, scène 3, PORCIUS)
Et l'outrage du sort peut être réparé. v.182 (Acte 1, scène 3, PORCIUS)
Et faut-il davantage ? v.191 (Acte 1, scène 3, CATON)
Quand Rome est en danger tu veux que je diffère. v.200 (Acte 1, scène 3, CATON)
Contre ce fier Tyran marchons en diligence ; v.203 (Acte 1, scène 3, CATON)
Pour implorer ton aide et demander vengeance ; v.219 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Rome, hélas ! Va gémir au sein de l'esclavage. v.227 (Acte 1, scène 5, CATON)
Dis-moi, cruel César, pour assouvir ta rage, v.228 (Acte 1, scène 5, CATON)
Et de mes sens troublés ayant perdu l'usage, v.251 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Je croyais que César, avide de carnage, v.252 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Des Dieux vengeurs du crime implorant la puissance v.267 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Contre un tyran barbare objet de leur vengeance. v.268 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Il suffit seulement que tu venges ma mort. v.286 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Le nom de grand Pompée est le seul héritage v.291 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Qu'en mourant ici bas je te laisse en partage. v.292 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Oppose à l'esclavage une âme indépendante, v.295 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
C'est le sage Caton ; qu'il te serve de père ; v.299 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Il faut combattre enfin, il saut venger sa mort ; v.310 (Acte 1, scène 5, PORCIUS)
Interrogeons des Dieux la volonté céleste ; v.312 (Acte 1, scène 5, PORCIUS)
Peux-tu bien y songer ! Le présent va finir ! v.322 (Acte 1, scène 5, CATON)
Interroge le Ciel sans en être écouté. v.326 (Acte 1, scène 5, CATON)
Se rendent dans ces lieux sans tarder davantage; v.339 (Acte 1, scène 5, CATON)
Dis-leur qu'à m'obéir le devoir les engage, v.340 (Acte 1, scène 5, CATON)
Illustres Citoyens, vengeurs de la Patrie, v.347 (Acte 2, scène 1, PORCIUS)
Songez qu'en ce moment l'Univers vous contemple, v.351 (Acte 2, scène 1, PORCIUS)
C'est à vous de venger Pompée et les Romains. v.354 (Acte 2, scène 1, PORCIUS)
L'orage va crever, la foudre est toute prête, v.363 (Acte 2, scène 1, BIBULUS)
Pour sauver la Patrie, imitez son courage, v.367 (Acte 2, scène 1, PORCIUS)
Il prétend en ce jour en faire un noble usage. v.368 (Acte 2, scène 1, PORCIUS)
Lui-même il vient ici vous demander vengeance ; v.392 (Acte 2, scène 2, CATON)
En secourant le fils, vous vengerez le père. v.404 (Acte 2, scène 2, CATON)
Romains, vous l'entendez, c'est à vous de juger v.405 (Acte 2, scène 2, CATON)
Si vous devez le plaindre au lieu de le venger. » v.406 (Acte 2, scène 2, CATON)
Caton, il n'est plus temps de songer à la guerre, v.407 (Acte 2, scène 2, VARUS)
Que peut-il maintenant exiger davantage ? v.431 (Acte 2, scène 2, VARUS)
Nos serments sont rompus, sa mort nous en dégage : v.432 (Acte 2, scène 2, VARUS)
Songez que la fortune, à son char enchaînée, v.447 (Acte 2, scène 2, SILLANUS)
Romains, pour vous confondre, en faut-il davantage ? v.475 (Acte 2, scène 2, CATON)
Mais, que dis-je ? L'honneur n'est plus votre partage. v.476 (Acte 2, scène 2, CATON)
Partagez avez lui les dépouilles sanglantes v.479 (Acte 2, scène 2, CATON)
Et si ce n'est assez pour assouvir sa rage, v.487 (Acte 2, scène 2, CATON)
Prenez encor la mienne, ajoutez cet outrage ; v.488 (Acte 2, scène 2, CATON)
Puisque la liberté n'est plus notre partage, v.499 (Acte 2, scène 2, LENTULUS)
Il convient de choisir le plus doux esclavage. v.500 (Acte 2, scène 2, LENTULUS)
Mais jugez mieux, Romains, d'un coeur comme le sien ; v.509 (Acte 2, scène 2, CATON)
À ton tour, ô Caton ! Juge mieux de notre âme, v.527 (Acte 2, scène 2, VARUS)
D'une telle action j'ai prévu le danger, v.557 (Acte 2, scène 2, CATON)
Elle étonne mon coeur sans le décourager ; v.558 (Acte 2, scène 2, CATON)
Ô sage et vertueux Caton ! v.569 (Acte 2, scène 3, SEXTUS)
Ta sublime vertu luttant contre l'orage, v.571 (Acte 2, scène 3, SEXTUS)
Aux plus faibles humains donnerait du courage ; v.572 (Acte 2, scène 3, SEXTUS)
Vous voyez à quel prix il faut venger nos droits ! v.606 (Acte 2, scène 3, CATON)
Eh bien ! Sans différer, marchons en diligence, v.627 (Acte 2, scène 4, CATON)
Je l'exige, Caton, pour notre sûreté, v.653 (Acte 2, scène 4, VARUS)
Sa bonté nous assure un peu plus d'indulgence. v.672 (Acte 2, scène 4, VARUS)
Vois Rome à tes genoux qui gémit et t'implore ! v.679 (Acte 2, scène 4, CATON)
Je vois nos citoyens, sans vertu, ni courage, v.707 (Acte 3, scène 1, CATON)
Préférer à la mort un indigne esclavage. v.708 (Acte 3, scène 1, CATON)
Je dois les garantir du danger qui les presse. v.719 (Acte 3, scène 1, CATON)
Forcés d'abandonner ce rivage funeste, v.723 (Acte 3, scène 2, VARUS)
D'immoler sans pitié ce peuple à ma vengeance ; v.732 (Acte 3, scène 2, CATON)
Si vous jugez, Romains, qu'il n'est pas d'autre voie v.743 (Acte 3, scène 2, CATON)
Je ne rougirai point d'embrasser ses genoux. v.766 (Acte 3, scène 2, VARUS)
Ne sait pas par un crime en prolonger le cours ; v.774 (Acte 3, scène 2, CATON)
Votre salut dépend de votre diligence ; v.780 (Acte 3, scène 2, CATON)
Ô vertu sans exemple ! Ô courage inflexible ! v.783 (Acte 3, scène 2, LENTULUS)
Où tu veux te plonger par un effort sublime, v.788 (Acte 3, scène 2, LENTULUS)
Pour mon coeur alarmé, quel funeste présage ! v.803 (Acte 3, scène 3, SEXTUS)
Leurs vaisseaux fugitifs déjà loin du rivage, v.804 (Acte 3, scène 3, SEXTUS)
Des hommes, dont la crainte est l'unique partage, v.811 (Acte 3, scène 3, CATON)
Vont-ils chercher la gloire au sein de l'esclavage ? v.812 (Acte 3, scène 3, CATON)
Mais forcés d'adopter l'esclavage ou la mort, v.817 (Acte 3, scène 3, CATON)
Ferme dans le danger, incapable de craindre, v.823 (Acte 3, scène 3, CATON)
De ces murs il approche, évite le danger, v.833 (Acte 3, scène 3, CATON)
Laisse-moi seul ici l'attendre et me venger. v.834 (Acte 3, scène 3, CATON)
Porte ailleurs un courage en ces lieux inutile, v.847 (Acte 3, scène 3, CATON)
Marche sous tes drapeaux pour venger l'Univers. v.858 (Acte 3, scène 3, CATON)
Ne rougis point de plaire à ce peuple sauvage ; v.859 (Acte 3, scène 3, CATON)
S'il fut notre ennemi, César l'est davantage ; v.860 (Acte 3, scène 3, CATON)
Comme moi, dans ces lieux, le danger t'environne ; v.868 (Acte 3, scène 3, SEXTUS)
Ta vie est en danger si tu défends la mienne ; v.887 (Acte 3, scène 3, CATON)
Adieu sage Caton, plains le sort de Sextus ; v.906 (Acte 3, scène 3, SEXTUS)
Oppose à l'infortune un courage inflexible ! v.932 (Acte 3, scène 4, PORCIUS)
Contemple encor l'orage avec tranquillité. v.938 (Acte 3, scène 4, PORCIUS)
C'est ainsi que je dois, ne pouvant davantage,; v.939 (Acte 3, scène 4, CATON)
Du sort qui me poursuit, me venger de l'outrage ; v.940 (Acte 3, scène 4, CATON)
Ô courage ! ô grandeur que je ne puis comprendre ! v.955 (Acte 3, scène 4, PORCIUS)
Vas demander ta grâce aux genoux du vainqueur, v.977 (Acte 3, scène 4, CATON)
Elle inspire à mon coeur un courage intrépide, v.995 (Acte 3, scène 4, CATON)
Mais songe que sur toi César a l'avantage, v.1031 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Que son pouvoir enfin égale son courage. v.1032 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Quel excès de grandeur ! Quel courage inflexible ! v.1056 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Tu ne peux le changer, prends d'autres sentiments, v.1061 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Mon père, à vos genoux vous voyez votre fils, v.1065 (Acte 3, scène 6, PORCIUS)
Qu'exiges-tu de moi !... Non, mon fils, c'est en vain ; v.1077 (Acte 3, scène 6, CATON)
N'exige rien de plus ? C'est tout ce que je puis. v.1086 (Acte 3, scène 6, CATON)
Il obtiendra le grâce, aux genoux du vainqueur, v.1089 (Acte 3, scène 6, CATON)
Ô toi, sage mortel ! Dont la philosophie v.1107 (Acte 3, scène 6, CATON)
De ma mort à son gré qu'il se venge sur elle, v.1120 (Acte 3, scène 6, CATON)
Sers du moins à venger les malheurs d'un seul homme, v.1124 (Acte 3, scène 6, CATON)

LES GUÈBRES (1769)

Venger la mort d'un père est toujours légitime. v.29 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
De vingt cultes nouveaux le dangereux essaim, v.36 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
Que César à son gré se venge des Persans ; v.47 (Acte 1, scène 1, CESENE)
Et pourquoi vous charger de l'affreux ministère v.49 (Acte 1, scène 1, CESENE)
Que partage avec vous un sénat sanguinaire ? v.50 (Acte 1, scène 1, CESENE)
Une loi de terreur, et des juges d'enfer. v.52 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
Je sais qu'au Capitole on a plus d'indulgence ; v.53 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
Mais ces juges altiers contestent à ma place v.57 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
Du travail de mes mains, chez un peuple sauvage, v.61 (Acte 1, scène 1, CESENE)
Plutôt que de ramper dans ce dur esclavage. v.62 (Acte 1, scène 1, CESENE)
Dans les remparts d'Émesse un lien dangereux, v.71 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
N'importe, à ses genoux il faudra nous jeter ; v.119 (Acte 1, scène 1, CESENE)
Qui, des mages Persans disciple abominable, v.138 (Acte 1, scène 3, LE-GRAND-PRETRE)
Elle est juste, et notre loi l'exige. v.145 (Acte 1, scène 3, LE-SECOND-PRETRE)
Ni le sexe, ni l'âge v.149 (Acte 1, scène 3, LE-SECOND-PRETRE)
Ne peut fléchir les dieux que l'infidèle outrage. v.150 (Acte 1, scène 3, LE SECOND PRETRE)
Nous sommes à la fois et juges et témoins. v.152 (Acte 1, scène 3, LE-GRAND-PRETRE)
Elle exige de vous le respect et la crainte : v.158 (Acte 1, scène 3, LE GRAND PRETRE)
Nous seuls devons juger, pardonner, ou punir, v.159 (Acte 1, scène 3, LE GRAND PRETRE)
Montez au tribunal, et siégez avec moi. v.175 (Acte 1, scène 3, IRADAN)
Honorant un faux dieu qu'ont annoncé les mages, v.185 (Acte 1, scène 4, LE-GRAND-PRETRE)
Aux vrais dieux des Romains refusé vos hommages ; v.186 (Acte 1, scène 4, LE GRAND PRETRE)
Prêtres, votre langage a trop de dureté, v.191 (Acte 1, scène 4, IRADAN)
Si le juge est sévère, il n'est point tyrannique. v.193 (Acte 1, scène 4, IRADAN)
Les sujets syriens qu'un mage pervertit, v.200 (Acte 1, scène 4, IRADAN)
Avant de me juger connaissez la justice : v.218 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Ne sont point les objets que mon culte envisage ; v.225 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Ce n'est point au soleil à qui je rends hommage, v.226 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Au Dieu dont la lumière est le premier ouvrage ; v.229 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Sur le front du soleil il traça son image, v.230 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Qu'on garde la justice, et qu'on soit indulgent ; v.243 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Que le coeur et la main s'ouvrent à l'indigent ; v.244 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Vous ne l'oserez point ; sa candeur et son âge, v.249 (Acte 1, scène 4, IRADAN)
Sa naïve éloquence, et surtout son courage, v.250 (Acte 1, scène 4, IRADAN)
Le ciel peut se venger ; mais que l'homme pardonne. v.258 (Acte 1, scène 4, IRADAN)
Protège ici l'erreur avec impunité. v.264 (Acte 1, scène 4, LE-GRAND-PRETRE)
Ne m'interrogez plus, je n'ai rien à répondre. v.274 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Ma place est rigoureuse, et mon âme indulgente. v.285 (Acte 1, scène 5, IRADAN)
Tant d'obstination dans un âge si tendre ; v.298 (Acte 1, scène 5, IRADAN)
Au bruit de vos dangers ils mourront de douleur ; v.320 (Acte 1, scène 5, IRADAN)
Reste de l'âge d'or et des vertus antiques, v.342 (Acte 1, scène 5, IRADAN)
Ce frein que l'imposture a su mettre au courage ; v.361 (Acte 1, scène 6, IRADAN)
Cet antique respect, prodigué d'âge en âge v.362 (Acte 1, scène 6, IRADAN)
Les priaient à genoux ; nul ne prenait les armes. v.402 (Acte 2, scène 1, IRADAN)
Armez et protégez la main que je lui donne ! » v.409 (Acte 2, scène 1, IRADAN)
Leur courage renaît. Les tyrans confondus v.411 (Acte 2, scène 1, IRADAN)
Qu'ils protègent par moi, qu'ils ordonnent que j'aime, v.430 (Acte 2, scène 1, IRADAN)
Est l'image, à mes yeux, de la divinité. v.432 (Acte 2, scène 1, IRADAN)
Dégagez vos serments, pressez ce noeud sacré. v.443 (Acte 2, scène 1, CESENE)
Le fanatisme en tremble : arrachez à sa rage v.449 (Acte 2, scène 1, CESENE)
L'objet, le digne objet de votre juste hommage. v.450 (Acte 2, scène 1, CESENE)
Dans un orage affreux qui vous ramène au port ; v.472 (Acte 2, scène 2, IRADAN)
Je partage le vôtre, et vois en vous ma soeur. v.488 (Acte 2, scène 2, CESENE)
Mon père ! En frémissant je tombe à vos genoux. v.492 (Acte 2, scène 3, ARZAME)
J'atteste ce soleil, image de Dieu même, v.494 (Acte 2, scène 3, ARZAME)
Qui sont un sacrilège aux regards des Romains ; v.516 (Acte 2, scène 3, ARZAME)
Allez ; je cacherai mon outrage à mon frère. v.541 (Acte 2, scène 3, IRADAN)
Comment ! quel changement ! Quels désastres nouveaux ! v.576 (Acte 2, scène 4, CESENE)
Mes serments, ma pitié, mon honneur, tout m'engage ; v.605 (Acte 2, scène 4, IRADAN)
Et je n'ai point de vous mérité cet outrage : v.606 (Acte 2, scène 4, IRADAN)
Est-ce ainsi qu'on insulte à nos lois vengeresses. v.613 (Acte 2, scène 5, LE-GRAND-PRETRE)
Le criminel objet qu'il protégeait en vain ; v.624 (Acte 2, scène 5, LE GRAND PRETRE)
Ô mort ! Ô Dieu vengeur ! v.671 (Acte 2, scène 7, LE JEUNE ARZEMON)
Que ces juges sanglants se pressent d'envoyer v.675 (Acte 2, scène 7, IRADAN)
La vengeance, le sang, les ravisseurs cruels, v.679 (Acte 2, scène 7, LE JEUNE ARZEMON)
Je te protégerai ; résous-toi de me suivre. v.697 (Acte 2, scène 7, IRADAN)
Ce qui fait les soldats égara mon courage. v.731 (Acte 3, scène 1, MEGATISE)
Métier cruel et vil ! méprisable esclavage ! v.732 (Acte 3, scène 1, LE JEUNE ARZEMON)
Cher ami, rendons grâce au sort qui nous protège ; v.755 (Acte 3, scène 1, LE JEUNE ARZEMON)
On ne commettra point ce meurtre sacrilège : v.756 (Acte 3, scène 1, LE JEUNE ARZEMON)
De quel prestige affreux tes yeux sont fascinés ! v.769 (Acte 3, scène 1, MEGATISE)
Je te dis que j'ai vu l'engagement du crime, v.787 (Acte 3, scène 1, MEGATISE)
Ne se chargeât des noms de barbare et de traître. v.792 (Acte 3, scène 1, MEGATISE)
Tu me l'as arraché ; mais crains d'en faire usage. v.867 (Acte 3, scène 2, ARZAME)
Achève ; il a donc su ce serment qui m'engage, v.868 (Acte 3, scène 2, LE JEUNE ARZEMON)
C'est assez, je vois tout ; le barbare ! Il se venge. v.871 (Acte 3, scène 2, LE JEUNE ARZEMON)
Malgré notre hyménée à ses yeux trop étrange, v.872 (Acte 3, scène 2, ARZAME)
Malgré cette horreur même, il ose protéger v.873 (Acte 3, scène 2, ARZAME)
Notre sainte union, bien loin de s'en venger. v.874 (Acte 3, scène 2, ARZAME)
Que vais-je faire ? Ah, Dieu vengeance, entends ma voix ! v.885 (Acte 3, scène 2, LE JEUNE ARZEMON)
J'avais quelque courage, il s'épuise aujourd'hui. v.894 (Acte 3, scène 3, ARZAME)
N'aurais-tu rien appris de ces juges féroces, v.895 (Acte 3, scène 3, ARZAME)
Vengez mon frère. v.913 (Acte 3, scène 4, CESENE)
Le monstre ! Quoi ! Plonger une main sanguinaire v.916 (Acte 3, scène 4, CESENE)
Un tel excès de rage est trop inconcevable. v.920 (Acte 3, scène 4, CESENE)
Avant de me punir, avant de te venger, v.941 (Acte 3, scène 4, LE JEUNE ARZEMON)
Daigne répondre un mot : j'ose t'interroger... v.942 (Acte 3, scène 4, LE JEUNE ARZEMON)
Que la vengeance ajoute à la mort des méchants ; v.950 (Acte 3, scène 4, LE JEUNE ARZEMON)
Je l'ai trop bien instruit ; il en a pris vengeance. v.968 (Acte 3, scène 4, MEGATISE)
La faute en est à vous, vous qui la protégez. v.969 (Acte 3, scène 4, MEGATISE)
Votre frère est vivant ; pesez tout, et jugez. v.970 (Acte 3, scène 4, MEGATISE)
Va, dans ce jour de sang, je juge que nous sommes v.971 (Acte 3, scène 4, CESENE)
Quel pouvoir exécrable infecta ton ouvrage ! v.991 (Acte 3, scène 5, ARZAME)
La nature est ta fille, et l'homme est ton image. v.992 (Acte 3, scène 5, ARZAME)
Qu'exiges-tu de moi ? v.1011 (Acte 4, scène 1, MEGATISE)
N'est-ce pas Iradan, que, pendant son voyage, v.1021 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZÉMON)
L'empereur a nommé pour garder ce passage ? v.1022 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZ?MON)
Ils redoutent des grands le séduisant langage, v.1029 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZÉMON)
Leur bassesse orgueilleuse, et leur trompeur hommage ; v.1030 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZ?MON)
De rejeter l'hommage à ses mains présenté ? v.1036 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZ?MON)
C'est ce que tu m'as dit, et c'est ce qui m'oblige v.1041 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZÉMON)
À voir cet Iradan... son intérêt l'exige. v.1042 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZ?MON)
Ce soleil, dont mes yeux, appesantis par l'âge, v.1061 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZÉMON)
Aperçoivent à peine une infidèle image, v.1062 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZ?MON)
Pour qu'il lui soit permis d'entendre un étranger. v.1075 (Acte 4, scène 1, MEGATISE)
Dans quel gouffre de maux le ciel veut nous plonger ! v.1076 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZÉMON)
Mégatise, aide-nous ; donne un siège à mon frère ; v.1085 (Acte 4, scène 2, CESENE)
On leur donne le droit de juges souverains, v.1103 (Acte 4, scène 2, IRADAN)
Et, loin de te venger de leur troupe parjure, v.1117 (Acte 4, scène 2, CESENE)
De nager dans leur sang, d'y laver ta blessure, v.1118 (Acte 4, scène 2, CESENE)
Vous me l'aviez promis ; votre pitié m'outrage. v.1145 (Acte 4, scène 3, ARZAME)
Si vous en aviez l'ombre, et si votre courage, v.1146 (Acte 4, scène 3, ARZAME)
Si votre bras vengeur, sur sa tête étendu, v.1147 (Acte 4, scène 3, ARZAME)
Pourquoi de tant de maux prolongez-vous le terme ? v.1150 (Acte 4, scène 3, ARZAME)
Il faut que je vous venge : allons, il en est temps. v.1168 (Acte 4, scène 4, CESENE)
Il vous souvient des jours de carnage et d'effroi, v.1216 (Acte 4, scène 6, LE VIEIL ARZÉMON)
Ce mercenaire usage, et ces hommes cruels v.1223 (Acte 4, scène 6, LE VIEIL ARZÉMON)
Vous engagea tous deux. v.1230 (Acte 4, scène 6, LE VIEIL ARZ?MON)
Eh quoi ! Privé de bien, tu nourris l'étranger ! v.1247 (Acte 4, scène 6, CESENE)
Et César nous opprime, ou nous laisse égorger ! v.1248 (Acte 4, scène 6, CESENE)
N'as-tu point conservé quelque heureux témoignage, v.1269 (Acte 4, scène 6, CESENE)
Reconnaissez ce gage v.1270 (Acte 4, scène 6, LE VIEIL ARZÉMON)
Que pour l'abandonner à la rage infernale v.1282 (Acte 4, scène 6, IRADAN)
Et vengeons les humains trop longtemps abusés v.1303 (Acte 4, scène 6, LE JEUNE ARZEMON)
De ce château, mon père, assiège encor la porte ! v.1322 (Acte 4, scène 6, ARZAME)
Venge-toi, venge-nous, ou meurs avec son frère. v.1330 (Acte 4, scène 6, CESENE)
Quelles mains sacrilèges v.1343 (Acte 5, scène 1, IRADAN)
Oseraient de ce nom braver les privilèges ? v.1344 (Acte 5, scène 1, IRADAN)
Par la rage égarée, et surtout par l'amour, v.1381 (Acte 5, scène 2, LE JEUNE ARZEMON)
Mais il me reste au moins le droit de la vengeance, v.1383 (Acte 5, scène 2, LE JEUNE ARZEMON)
Ah ! Ma fille, mes pleurs arrosent ton visage ; v.1387 (Acte 5, scène 2, CESENE)
Fille digne de moi, conserve ton courage. v.1388 (Acte 5, scène 2, CESENE)
Pour juger au hasard en despotique maître ; v.1400 (Acte 5, scène 2, ARZAME)
Vivez, vengez ma mort un jour, si vous pouvez. v.1430 (Acte 5, scène 2, CESENE)
C'est le prix du service, et l'usage des cours. v.1441 (Acte 5, scène 3, IRADAN)
Nous chargerait de fers au nom de l'empereur, v.1453 (Acte 5, scène 3, IRADAN)
Et peut-être un moment soulager vos douleurs, v.1465 (Acte 5, scène 4, LE VIEIL ARZÉMON)
Pour nous replonger tous en de plus grands malheurs. v.1466 (Acte 5, scène 4, LE VIEIL ARZ?MON)
Dans son emportement, pardonnable à son âge, v.1475 (Acte 5, scène 4, LE VIEIL ARZÉMON)
Contre eux, le fer en main, se présente et s'engage ; v.1476 (Acte 5, scène 4, LE VIEIL ARZ?MON)
Je vois César lui-même... À genoux, mes enfants. v.1533 (Acte 5, scène 5, IRADAN)
Sachez qu'à la loi seule appartient la vengeance : v.1551 (Acte 5, scène 6, L-EMPEREUR)
Fiers de servir le ciel, ils servaient leur vengeance. v.1571 (Acte 5, scène 6, L-EMPEREUR)
Et par ces mêmes lois sagement contenus ; v.1582 (Acte 5, scène 6, L-EMPEREUR)
J'ajoute à ta campagne un fertile héritage ; v.1599 (Acte 5, scène 6, L EMPEREUR)
Tu mérites des biens, tu sais en faire usage. v.1600 (Acte 5, scène 6, L EMPEREUR)
Qui parle au genre humain pour le rendre plus juste. v.1612 (Acte 5, scène 6, IRADAN)
Nous tombons tous, seigneur, à vos sacrés genoux. v.1613 (Acte 5, scène 6, ARZAME)

LES LOIS DE MINOS (1773)

Minos, qui fut cruel, a régné sans partage ; v.3 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Mais il ne m'a laissé qu'un pompeux esclavage, v.4 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Jaloux d'un vain honneur, mais qu'on peut partager, v.13 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Ils n'ont choisi des rois que pour les outrager. v.14 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
De ce peuple inconstant, orageux, égaré, v.21 (Acte 1, scène 1, DICTIME)
Vive image des mers dont il est entouré ? v.22 (Acte 1, scène 1, DICTIME)
Qu'on ait justifié cet usage exécrable ; v.35 (Acte 1, scène 1, DICTIME)
Ont vu d'un oeil tranquille égorger Polixène. v.40 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Ce mélange odieux m'inspire trop de haine. v.51 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Se soulève aux dangers de la jeune Astérie ; v.56 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
J'admire son courage, et je plains sa beauté. v.57 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Je croirais outrager leur suprême justice, v.59 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Je hais, je dois haïr ces sauvages guerriers, v.85 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Adorez et vengez la puissance divine. v.100 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Quand lui-même il vengeait sur les enfants d'Égée v.111 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Nos suffrages, Teucer, vous ont donné son rang : v.113 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Des repaires sanglants de leurs antres sauvages, v.123 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Ont cent fois de la Crète infesté les rivages ; v.124 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Le joug de l'esclavage à leur tête imposé. v.126 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Remplissez à la fin votre juste vengeance. v.127 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Le meurtre et le carnage alors sont légitimes ; v.144 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Nul ne m'enseignera ce que mon bras vengeur v.145 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Guerriers, c'est par vos mains qu'aux feux vengeurs en proie, v.155 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Songez que de Calchas et de la Grèce unie v.159 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Ah ! Si pour nous venger le glaive est dans nos mains, v.161 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Au souverain des dieux rendons un autre hommage : v.167 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Méritons ses bontés, mais par notre courage : v.168 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Vengeons-nous, combattons, qu'il seconde nos coups ; v.169 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
Et ce n'est pas à vous de juger sa justice. v.176 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Mon digne et tendre père, a, dès mon premier âge, v.199 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Dans mon coeur qu'il forma fait passer son courage. v.200 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Est notre heureux partage, et fait ma dignité. v.202 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Je le sais, inhumain, mais j'espère un vengeur. v.210 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Venger son divin nom si longtemps insulté. v.218 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Contre un usage antique, et partout respecté, v.234 (Acte 1, scène 3, MERIONE)
Ménagez ses abus, fussent-ils insensés. v.238 (Acte 1, scène 3, MERIONE)
Étalent à nos yeux un coupable assemblage. v.263 (Acte 1, scène 4, TEUCER)
Aux droits des nations nous ferions trop d'outrage. v.264 (Acte 1, scène 4, TEUCER)
C'est par là que le ciel, si l'on en croit nos sages, v.267 (Acte 1, scène 4, TEUCER)
Des malheureux humains attira les hommages ; v.268 (Acte 1, scène 4, TEUCER)
Protéger la faiblesse, et réprimer l'audace : v.288 (Acte 1, scène 4, TEUCER)
Nous venons les tirer d'un infâme esclavage, v.307 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Son âge v.308 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Tremblez de m'outrager ; nous avons tous promis v.337 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Ce que peut le courage armé du désespoir. v.342 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Minos bâtit ces murs fameux dans tous les âges, v.363 (Acte 2, scène 1, DICTIME)
Et cent villes de Crète y portent leurs hommages. v.364 (Acte 2, scène 1, DICTIME)
Lui, qu'enfin vous peignez, dans vos mensonges vains, v.373 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Au bord de l'Achéron jugeant tous les humains, v.374 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Parle : est-ce là ton sage ? Est-ce là ton héros ? v.377 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Que leur franchise est noble, ainsi que leur courage ! v.415 (Acte 2, scène 1, DICTIME)
Le lion n'est point né pour souffrir l'esclavage : v.416 (Acte 2, scène 1, DICTIME)
Le nuage grossit, et je vois la tempête v.431 (Acte 2, scène 2, TEUCER)
Et peu de nos Crétois ont connu l'avantage v.443 (Acte 2, scène 2, DICTIME)
D'atteindre à sa vertu, quoique dure et sauvage. v.444 (Acte 2, scène 2, DICTIME)
Pilote environné d'un éternel orage, v.459 (Acte 2, scène 2, TEUCER)
Ne pourrai-je obtenir qu'un illustre naufrage ? v.460 (Acte 2, scène 2, TEUCER)
Ah, Seigneur ! Ah, mon roi ! Je tombe à vos genoux ; v.505 (Acte 2, scène 3, ASTERIE)
Image des vrais dieux, qu'ici l'on déshonore, v.507 (Acte 2, scène 3, ASTERIE)
Je dois venger mes dieux, vous, et l'humanité. v.562 (Acte 2, scène 3, TEUCER)
Vous pensez arrêter d'une main courageuse v.571 (Acte 2, scène 4, MERIONE)
Un torrent débordé dans sa course orageuse ; v.572 (Acte 2, scène 4, MERIONE)
Qu'il croit servir le ciel et vous venger vous-même. v.576 (Acte 2, scène 4, MERIONE)
Il outrage à la fois la nature et le ciel, v.585 (Acte 2, scène 4, MERIONE)
Il dit ; et vous jugez si ces accents terribles v.587 (Acte 2, scène 4, MERIONE)
Elle a toujours produit le public esclavage. v.603 (Acte 2, scène 4, TEUCER)
Nul de nous ne peut rien, s'il lui manque un suffrage. v.604 (Acte 2, scène 4, MERIONE)
Et j'agis en guerrier quand mon honneur l'exige : v.611 (Acte 2, scène 4, TEUCER)
À ce dernier parti gardez qu'on ne m'oblige. v.612 (Acte 2, scène 4, TEUCER)
N'est qu'un lieu de carnage à sa première entrée ; v.644 (Acte 3, scène 1, DATAME)
Ces nuages d'encens, qu'on prodigue à toute heure, v.647 (Acte 3, scène 1, DATAME)
C'est en nous qu'il réside, il soutient nos courages : v.659 (Acte 3, scène 1, DATAME)
Nous n'avons point de temple en nos déserts sauvages ; v.660 (Acte 3, scène 1, DATAME)
Mais nous servons le ciel, et ne l'outrageons pas v.661 (Acte 3, scène 1, DATAME)
D'assouvir sur eux tous notre juste vengeance, v.720 (Acte 3, scène 2, CYDONIEN)
Ciel ! Qui la fis pour moi, dieu vengeur, dieu suprême ! v.732 (Acte 3, scène 2, DATAME)
Qu'il faut, en la vengeant, mourir sacrifiés. v.750 (Acte 3, scène 2, CYDONIEN)
Dressés par la vengeance à des dieux inflexibles ; v.756 (Acte 3, scène 3, DICTIME)
Ah ! Les sauvages moeurs ne s'adoucissent pas ! v.778 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
Étaient-ils contre moi tous deux d'intelligence ? v.787 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
Je faisais deux ingrats. Il est trop dangereux v.793 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
Et dont je dois surtout à jamais me venger. v.797 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
Où ma compassion m'allait-elle engager ! v.798 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
Ces sauvages humains sont mes vrais ennemis. v.810 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
Insensible aux bienfaits, intraitable, ombrageux, v.813 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
Exige un bras d'airain toujours levé sur eux. v.814 (Acte 3, scène 4, TEUCER)
On ne veut point sans vous juger son attentat ; v.833 (Acte 3, scène 5, LE-HERAUT)
Ce vain soulagement qu'exige sa faiblesse. v.860 (Acte 3, scène 5, DICTIME)
Du ciel qui conduit tout la sagesse infinie v.868 (Acte 3, scène 5, TEUCER)
Le jour trop différé de ces grands changements. v.870 (Acte 3, scène 5, TEUCER)
Le monde avec lenteur marche vers la sagesse, v.871 (Acte 3, scène 5, TEUCER)
Et daignaient rassurer l'étranger en alarmes, v.881 (Acte 4, scène 1, AZEMON)
Que pourrez-vous penser quand vous saurez l'outrage v.893 (Acte 4, scène 1, AZEMON)
Dont la fierté crétoise a pu flétrir mon âge ! v.894 (Acte 4, scène 1, AZEMON)
Étranger malheureux, je t'annonce mon roi ; v.903 (Acte 4, scène 2, LE-HERAUT)
Elle vivra, crois-moi ; j'ai des gages certains v.939 (Acte 4, scène 2, AZEMON)
D'un barbare étranger on va trancher le sort. v.956 (Acte 4, scène 3, DICTIME)
Sous le fer consacré la victime à genoux... v.967 (Acte 4, scène 3, DICTIME)
Ces gages, ces écrits, témoins de son destin, v.996 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
Comme un gage de paix je l'avais élevée ; v.1006 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
Sacrilège tyran, sera bientôt punie. v.1018 (Acte 4, scène 3, PHARES)
Est-ce vous dont le bras équitable et vengeur v.1020 (Acte 4, scène 3, ASTERIE)
Image de ta mère, à mes vieux ans rendue, v.1029 (Acte 4, scène 3, TEUCER)
Déjà de la vengeance ils font tous les apprêts ; v.1040 (Acte 4, scène 3, DICTIME)
Et le peuple à genoux, témoin de son supplice, v.1057 (Acte 4, scène 3, DICTIME)
Sur les sauvages bords d'une terre étrangère ; v.1078 (Acte 4, scène 3, TEUCER)
C'est toi qui donnes tout. Ciel ! Protège une vie v.1093 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
Que de leurs attentats mon courage est lassé ; v.1101 (Acte 5, scène 1, TEUCER)
Il faut changer de lois, il faut avoir un maître. v.1107 (Acte 5, scène 1, TEUCER)
Et toi, cher étranger, toi, dont l'âme héroïque v.1139 (Acte 5, scène 1, TEUCER)
Toi, par qui je suis père, attends sous ces ombrages v.1143 (Acte 5, scène 1, TEUCER)
Ou le comble ou la fin de mes sanglants outrages : v.1144 (Acte 5, scène 1, TEUCER)
Le roi, Datame, et vous, vous êtes en danger ; v.1161 (Acte 5, scène 2, ASTERIE)
C'est moi seule, c'est moi qui dois le partager. v.1162 (Acte 5, scène 2, ASTERIE)
Nous entendions leurs cris, tels que sur nos rivages v.1191 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Les sifflements des vents appellent les orages ; v.1192 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Couraient pour le venger, l'accompagnent soudain : v.1210 (Acte 5, scène 3, DATAME)
On t'a vue à genoux, le front ceint d'un bandeau, v.1217 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Ce bourreau sacrilège était Pharès lui-même ; v.1219 (Acte 5, scène 3, DATAME)
De ma juste vengeance et d'amour transporté, v.1229 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Est-il quelque danger que mon amant redoute ? v.1239 (Acte 5, scène 3, ASTERIE)
Encourageait l'amour qui m'enflamma pour elle. v.1248 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Ceux qu'on appelle grands dans cette étrange cour, v.1262 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Oui, tout change aujourd'hui ; v.1290 (Acte 5, scène 4, TEUCER)
Honte du genre humain, sacrifices affreux, v.1310 (Acte 5, scène 4, TEUCER)

ALZIRE (1736)

J'ai consumé mon âge au sein de l'Amérique, v.9 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Des mers de Magellan jusqu'aux astres de l'Ourse, v.13 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
En chrétiens vertueux, changer tous ces héros ! v.16 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
J'ai conquis avec vous ce sauvage hémisphère, v.25 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
Non, non, l'autorité ne veut point de partage : v.29 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Consumé de travaux, appesanti par l'âge, v.30 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Songez que ce grand jour doit être un jour propice, v.41 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Qu'armés de la vengeance ainsi que du pouvoir. v.52 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
L'américain farouche est un monstre sauvage v.53 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
Qui mord en frémissant le frein de l'esclavage : v.54 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
Tout pouvoir, en un mot, périt par l'indulgence, v.57 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
Vos yeux ne sont-ils pas assouvis des ravages v.69 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Qui de ce continent dépeuplent les rivages ? v.70 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Nous égorgeons ce peuple au lieu de le gagner ; v.80 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Nous égale en courage et nous passe en bonté. v.88 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Au lieu de me frapper, embrassa mes genoux. v.99 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Allez, la grandeur d'âme est ici le partage v.105 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Du peuple infortuné qu'ils ont nommé sauvage. » v.106 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
J'y consens ; mais songez qu'il faut qu'ils soient chrétiens. v.120 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
Traîne aux pieds des autels un courage inflexible. v.126 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
L'indulgente vertu parle par votre bouche. v.138 (Acte 1, scène 1, DON GUSMAN)
L'Amérique à genoux adoptera nos moeurs ; v.164 (Acte 1, scène 1, ALVARES)
Eh bien votre sagesse et votre autorité v.175 (Acte 1, scène 2, ALVARES)
Mais tous les préjugez s'effacent à ta voix, v.183 (Acte 1, scène 2, MONTEZE)
De tes concitoyens la rage impitoyable v.189 (Acte 1, scène 2, MONTEZE)
Protège de mes ans la fin dure et funeste, v.213 (Acte 1, scène 3, MONTEZE)
Protège les vaincus, commande à nos vainqueurs, v.219 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Sèche tes pleurs, Alzire, ils outragent ton père. v.225 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Mais, quel temps, justes cieux pour engager ma foi ! v.231 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Quitte un vain préjugé l'ouvrage de nos prêtres, v.237 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Au même jour hélas ! Le vengeur de l'état, v.239 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Zamore mon amant, choisi pour votre gendre. v.241 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Les morts dans le tombeau n'exigent point ta foi, v.243 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Il y porte une image à jamais renaissante, v.265 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Tremblez, vous qui d'un dieu m'annoncez la vengeance, v.273 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Par nos destins affreux que ta main peut changer, v.279 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Par ce cour paternel que tu viens d'outrager, v.280 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Tel est mon caractère, et jamais mon visage v.305 (Acte 1, scène 5, ALZIRE)
N'a de mon cour encor démenti le langage. v.306 (Acte 1, scène 5, ALZIRE)
Jugez de ma constance et connaissez mon cour ; v.324 (Acte 1, scène 5, ALZIRE)
Étonne mon courage et plaît à ma fierté. v.328 (Acte 1, scène 6, GUSMAN)
Lui laisse un coeur sauvage, et fait pour ces climats, v.332 (Acte 1, scène 6, GUSMAN)
Le devoir fléchira son courage rebelle, v.333 (Acte 1, scène 6, GUSMAN)
Renaît dans les dangers et croît dans l'infortune ; v.338 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
N'obtiendrons-nous jamais la vengeance ou la mort ? v.340 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Sans venger mon pays qu'a perdu sa fureur ? v.344 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Deux vertus de mon cour, la vengeance et l'amour. v.360 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Dans des gouffres profonds nous plonge et nous enchaîne. v.366 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Étrangers, inconnus chez ce peuple farouche v.377 (Acte 2, scène 1, AMERICAIN)
Périr sans se venger, expirer par les mains v.387 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Non ; mais je puis au moins protéger l'innocence. v.402 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
Ils ont le même dieu, mon fils, mais ils l'outragent ; v.413 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
Nés sous la loi des saints, dans le crime ils s'engagent. v.414 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
Mon cour dès ce moment partagea vos misères, v.421 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
À ses traits, à son âge, à sa vertu suprême, v.425 (Acte 2, scène 2, ZAMORE)
T'engager à penser, à vivre comme lui ! v.456 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
Revois ton tendre ami, ton allié, ton gendre. v.482 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
La soif de me venger, toi, ta fille, et mes dieux. v.492 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
Du pillage et du meurtre était l'affreux signal. v.500 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
Dans un vil esclavage on traîna ta famille : v.502 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
Vient périr sous ces murs ou venger l'Amérique. v.514 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
Mais pour venger enfin nos peuples abattus, v.539 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
Songe qu'elle est à moi par des noeuds éternels : v.563 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
De zèle pour mes dieux, de vengeance et d'amour. v.584 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
Qu'ai-je entendu, Gusman ! Ô trahison ! Ô rage ! v.601 (Acte 2, scène 6, ZAMORE)
Ô comble des forfaits ! Lâche et dernier outrage ! v.602 (Acte 2, scène 6, ZAMORE)
Ces pièges de la guerre, où la mort se présente, v.621 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Ce siège de l'orgueil et de la tyrannie. v.626 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Mais, crois-moi, dans l'instant qu'ils verront leurs vengeurs, v.627 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Eux-mêmes ils détruiront cet effroyable ouvrage, v.629 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Instrument de leur honte et de leur esclavage. v.630 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Vengeance ! Arme nos mains, qu'il meure, et c'est assez, v.644 (Acte 2, scène 6, ZAMORE)
Sais-tu que ce Gusman, ce destructeur sauvage, v.746 (Acte 3, scène 4, ZAMORE)
Par des tourments sans nombre éprouva mon courage ? v.747 (Acte 3, scène 4, ZAMORE)
Tu m'aimes : vengeons-nous ; livre-moi ma victime. v.758 (Acte 3, scène 4, ZAMORE)
Oui, tu dois te venger, tu dois punir le crime, v.759 (Acte 3, scène 4, ALZIRE)
Eh bien ! Vois donc l'abîme où le sort nous engage : v.766 (Acte 3, scène 4, ALZIRE)
Vois le comble du crime, ainsi que de l'outrage. v.767 (Acte 3, scène 4, ALZIRE)
Quand Monteze, Alvarès, peut-être un dieu vengeur, v.793 (Acte 3, scène 4, ALZIRE)
Viens avec mon cher fils partager mon amour. v.809 (Acte 3, scène 5, ALVARES)
Préviens mon bras vengeur, et préviens ton trépas. v.825 (Acte 3, scène 5, ZAMORE)
Dans ton sang odieux pourrait venger la terre : v.827 (Acte 3, scène 5, ZAMORE)
Vous, dont les pleurs encor outragent votre époux, v.840 (Acte 3, scène 5, DON GUSMAN)
Tout changea sur la terre, et je connus des maîtres. v.851 (Acte 3, scène 5, ALZIRE)
Qui des deux osera se venger aujourd'hui ? v.864 (Acte 3, scène 5, ALZIRE)
De l'hymen, de l'amour, il faut venger les droits. v.872 (Acte 3, scène 5, ALZIRE)
Ainsi vous abusez d'un reste d'indulgence, v.874 (Acte 3, scène 5, DON GUSMAN)
Songe au moins, mon cher fils, qu'il a sauvé ton père. v.907 (Acte 3, scène 6, ALVARES)
Seigneur, je songe à vaincre, et je l'appris de vous ; v.908 (Acte 3, scène 6, DON GUSMAN)
Seigneur, j'embrasse vos genoux, v.909 (Acte 3, scène 7, ALZIRE)
C'est à votre vertu que je rends cet hommage, v.910 (Acte 3, scène 7, ALZIRE)
Le premier où le sort abaissa mon courage. v.911 (Acte 3, scène 7, ALZIRE)
Vengez, seigneur, vengez, sur ce cour affligé, v.912 (Acte 3, scène 7, ALZIRE)
Mais songe au noeud sacré qui t'attache aujourd'hui. v.921 (Acte 3, scène 7, ALVARES)
Méritez donc, mon fils, un si grand avantage. v.928 (Acte 4, scène 1, ALVARES)
Vous avez triomphé du nombre et du courage, v.929 (Acte 4, scène 1, ALVARES)
Et de tous les vengeurs de ce triste univers v.930 (Acte 4, scène 1, ALVARES)
Vous, songez cependant qu'un père vous implore ; v.936 (Acte 4, scène 1, ALVARES)
Ménagez le courroux de mon cour opprimé ; v.942 (Acte 4, scène 1, DON GUSMAN)
Que sous un front serein déguisant mon outrage, v.960 (Acte 4, scène 1, DON GUSMAN)
À de nouveaux mépris ma bonté l'encourage ! v.961 (Acte 4, scène 1, DON GUSMAN)
Au lieu de le blâmer, partager mon courroux ? v.963 (Acte 4, scène 1, DON GUSMAN)
N'en exigez pas plus de mon cour outragé. v.974 (Acte 4, scène 1, DON GUSMAN)
Qui te plaint, qui t'outrage, et qui vient t'implorer. v.983 (Acte 4, scène 2, ALZIRE)
Par ce grand changement dans ton âme inhumaine, v.996 (Acte 4, scène 2, ALZIRE)
Par un effort si beau, tu vas changer la mienne, v.997 (Acte 4, scène 2, ALZIRE)
Pardonne... Je m'égare... Éprouve mon courage. v.1000 (Acte 4, scène 2, ALZIRE)
Peut-être une espagnole, eût promis davantage. v.1001 (Acte 4, scène 2, ALZIRE)
Ce que doit d'un barbare ordonner ma vengeance. v.1017 (Acte 4, scène 2, DON GUSMAN)
Fatigués de carnage et de sang enivrés, v.1046 (Acte 4, scène 3, EMIRE)
Cet honneur étranger parmi nous inconnu, v.1054 (Acte 4, scène 3, ALZIRE)
Plains moi sans m'outrager. v.1098 (Acte 4, scène 4, ALZIRE)
Songe à nos premiers noeuds. v.1099 (Acte 4, scène 4, ZAMORE)
Je songe à ton danger. v.1099 (Acte 4, scène 4, ALZIRE)
Mon courage, v.1104 (Acte 4, scène 4, ZAMORE)
De cette liberté, va faire un digne usage. v.1105 (Acte 4, scène 4, ZAMORE)
Un noir pressentiment m'afflige et me saisit, v.1115 (Acte 4, scène 5, ALZIRE)
Perce à peine un nuage épaissi sur mes yeux : v.1119 (Acte 4, scène 5, ALZIRE)
Sur ce cour malheureux épuise ta vengeance. v.1121 (Acte 4, scène 5, ALZIRE)
Sont tous également l'ouvrage de tes mains. v.1127 (Acte 4, scène 5, ALZIRE)
Ô sort ! Ô vengeance trop forte ! v.1152 (Acte 4, scène 7, ALZIRE)
Tyrans, qui vous nommés les juges des mortels ? v.1159 (Acte 5, scène 1, ALZIRE)
Fais ton devoir, dit-il, et venge la nature. v.1181 (Acte 5, scène 2, MONTEZE)
Pour Zamore il n'a fait que venger son outrage. v.1204 (Acte 5, scène 2, ALZIRE)
Je ne peux excuser ni blâmer son courage. v.1205 (Acte 5, scène 2, ALZIRE)
Je ne pourrai sur moi permettre à mon courage v.1220 (Acte 5, scène 3, ALZIRE)
Ce que sur l'Univers, il permet à sa rage ; v.1221 (Acte 5, scène 3, ALZIRE)
Songe que ce moment où je vais chez les morts v.1238 (Acte 5, scène 4, ALZIRE)
Ah ! Le voici, les pleurs inondent son visage. v.1248 (Acte 5, scène 4, ZAMORE)
Qui de nous trois, ô ciel, a reçu plus d'outrage, v.1249 (Acte 5, scène 4, ALZIRE)
Une injuste vengeance entre-t-elle en ton cour ? v.1259 (Acte 5, scène 5, ZAMORE)
Venge-toi, venge un fils, mais sans me soupçonner, v.1263 (Acte 5, scène 5, ALZIRE)
Quel mélange, grand dieu, de tendresse et d'horreur ! v.1274 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
Qui demande vengeance à mon âme éperdue, v.1280 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
Cet horrible plaisir que donnent les vengeances. v.1285 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
Du fer de la vengeance armé la main d'un père. v.1289 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
Tu peux changer d'un mot et son sort et le tien ; v.1294 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
Les traits de la vengeance en leurs mains suspendus v.1302 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
Dieux ! Quel genre inouï de trouble et de supplice, v.1324 (Acte 5, scène 5, ZAMORE)
Toi, qui m'oses aimer oses juger entre eux, v.1327 (Acte 5, scène 5, ZAMORE)
J'ai fait jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, v.1370 (Acte 5, scène 7, GUSMAN)
Le ciel venge la terre, il est juste ; et ma vie v.1372 (Acte 5, scène 7, GUSMAN)
Songez que ma clémence a surpassé mes crimes. v.1381 (Acte 5, scène 7, GUSMAN)
Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance, v.1385 (Acte 5, scène 7, GUSMAN)
Ah mon fils ! Tes vertus égalent ton courage. v.1388 (Acte 5, scène 7, ALVARES)
Quel changement, grand dieu, quel étonnant langage ! v.1389 (Acte 5, scène 7, ALZIRE)
Ah ! La loi qui t'oblige à cet effort suprême, v.1404 (Acte 5, scène 7, ZAMORE)
Seigneur, en rougissant je tombe à vos genoux, v.1410 (Acte 5, scène 7, ALZIRE)

OEDIPE (1718)

Un monstre furieux vint ravager ces bords. v.42 (Acte 1, scène 1, DIMAS)
Le ciel, industrieux dans sa triste vengeance, v.43 (Acte 1, scène 1, DIMAS)
De la nature entière exécrable assemblage, v.47 (Acte 1, scène 1, DIMAS)
Unissait contre nous l'artifice à la rage. v.48 (Acte 1, scène 1, DIMAS)
Nos sages, nos vieillards, séduits par l'espérance, v.59 (Acte 1, scène 1, DIMAS)
Jeune, et dans l'âge heureux qui méconnaît la crainte, v.64 (Acte 1, scène 1, DIMAS)
Des vertus avec lui je fis l'apprentissage ; v.123 (Acte 1, scène 1, PHILOCTÈTE)
Sans endurcir mon coeur, j'affermis mon courage v.124 (Acte 1, scène 1, PHILOCT?TE)
Je me sens attendri, je partage leurs pleurs. v.138 (Acte 1, scène 1, PHILOCTÈTE)
Faible soulagement aux maux des misérables. v.152 (Acte 1, scène 2, LE GRAND PRÊTRE)
Va du peuple et du roi changer la destinée. v.160 (Acte 1, scène 2, LE GRAND PR?TRE)
Que ne puis-je, sur moi détournant leurs vengeances, v.163 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Mais un roi n'est qu'un homme en ce commun danger, v.165 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Et tout ce qu'il peut faire est de le partager. v.166 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Laïus vous était cher, et votre négligence v.183 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
De ses mânes sacrés a trahi la vengeance. v.184 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Ainsi du ciel vengeur implorant le courroux, v.193 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Et n'a-t-on jamais pu, parmi tant de prodiges, v.199 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
De ce crime impuni retrouver les vestiges ? v.200 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Phorbas en ce voyage était seul avec lui ; v.213 (Acte 1, scène 3, JOCASTE)
Partageait avec lui le poids de sa puissance. v.216 (Acte 1, scène 3, JOCASTE)
Il tomba tout sanglant aux genoux de sa reine : v.220 (Acte 1, scène 3, JOCASTE)
Venger la mort d'autrui quand on tremblait pour soi. v.234 (Acte 1, scène 3, JOCASTE)
Moi-même devant vous je veux l'interroger. v.253 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
J'ai tout mon peuple ensemble et Laïus à venger. v.254 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Achevez votre ouvrage et nommez la victime. v.272 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Interroge ces dieux une seconde fois ; v.274 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
S'ils ont aimé Laïus, ils vengeront sa cendre ; v.276 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Ce titre si fameux de vengeur de la terre, v.304 (Acte 2, scène 1, ARASPE)
D'un respect dangereux dépouillera le reste ; v.308 (Acte 2, scène 1, ARASPE)
Je vous offre mon sang : n'exigez rien de plus. v.318 (Acte 2, scène 1, JOCASTE)
Et l'on ose à tous deux faire un pareil outrage ! v.327 (Acte 2, scène 2, JOCASTE)
Le crime, la bassesse eût été son partage ! v.328 (Acte 2, scène 2, JOCASTE)
J'ai changé d'esclavage, ou plutôt de supplice ; v.348 (Acte 2, scène 2, JOCASTE)
L'empire des Thébains sauvé par sa sagesse, v.432 (Acte 2, scène 3, PHILOCTÈTE)
Du monstre à vos genoux j'eusse apporté la tête. v.443 (Acte 2, scène 3, PHILOCT?TE)
Vous êtes en des lieux qu'un dieu vengeur abhorre ; v.448 (Acte 2, scène 3, JOCASTE)
Venge ainsi de ce roi la cendre négligée : v.452 (Acte 2, scène 3, JOCASTE)
Étonne mon courage et me force au silence. v.456 (Acte 2, scène 3, PHILOCTÈTE)
Vous étiez né pour eux : leur sagesse profonde v.467 (Acte 2, scène 3, JOCASTE)
Vous êtes accusé, songez à vous défendre ; v.512 (Acte 2, scène 4, OEDIPE)
J'ai défendu des rois ; et vous devez songer v.533 (Acte 2, scène 4, PHILOCTÈTE)
Que j'ai pu les combattre, ayant pu les venger. v.534 (Acte 2, scène 4, PHILOCT?TE)
On vous jugera, prince ; et si votre innocence v.560 (Acte 2, scène 4, OEDIPE)
Le mensonge n'a point de si hauts sentiments. v.570 (Acte 2, scène 5, OEDIPE)
Je veux interroger et les dieux et les hommes. v.608 (Acte 2, scène 5, OEDIPE)
Ces Thébains, que la mort assiège à tout moment, v.613 (Acte 3, scène 1, EGINE)
Quels regards si perçants sont dangereux pour vous ? v.646 (Acte 3, scène 1, EGINE)
Peut-être je me juge avec trop de rigueur : v.653 (Acte 3, scène 1, JOCASTE)
Dans ce coeur malheureux son image est tracée, v.655 (Acte 3, scène 1, JOCASTE)
Moi qui ne juge point ainsi que le vulgaire, v.724 (Acte 3, scène 3, OEDIPE)
Je voudrais que, perçant un nuage odieux, v.725 (Acte 3, scène 3, OEDIPE)
De vos dieux cependant interrogez l'organe : v.747 (Acte 3, scène 3, PHILOCTÈTE)
Suspendent-ils enfin leur fureur vengeresse ? v.752 (Acte 3, scène 4, OEDIPE)
Qu'aux mortels curieux vous êtes dangereuse ! v.756 (Acte 3, scène 4, LE GRAND PRÊTRE)
Ah ! si vous m'en croyez, ne m'interrogez pas ; v.762 (Acte 3, scène 4, LE GRAND PRÊTRE)
Songez qu'Oedipe... v.766 (Acte 3, scène 4, OEDIPE)
N'attendez point, Seigneur, outrage pour outrage ; v.795 (Acte 3, scène 4, PHILOCTÈTE)
Je ne tirerai point un indigne avantage v.796 (Acte 3, scène 4, PHILOCT?TE)
Voilà donc des autels quel est le privilège ! v.807 (Acte 3, scène 4, OEDIPE)
Grâce à l'impunité, ta bouche sacrilège, v.808 (Acte 3, scène 4, OEDIPE)
Le glaive menaçant que la vengeance apprête ; v.820 (Acte 3, scène 4, LE GRAND PRÊTRE)
Partout d'un dieu vengeur vous sentirez les coups : v.825 (Acte 3, scène 4, LE GRAND PR?TRE)
Fuis, d'un mensonge indigne abominable auteur. v.837 (Acte 3, scène 4, OEDIPE)
Vouloir me soulager, c'est m'accabler encore. v.872 (Acte 3, scène 5, OEDIPE)
Quel crime ai-je commis ? Est-il vrai, dieu vengeur ? v.874 (Acte 3, scène 5, OEDIPE)
Contents de mon trépas, n'en point exiger d'autre, v.883 (Acte 3, scène 5, JOCASTE)
Quittez, reine, quittez ce langage terrible ; v.887 (Acte 3, scène 5, OEDIPE)
Quand Laïus entreprit ce voyage funeste, v.912 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
" Ton fils tuera son père, et ce fils sacrilège, v.975 (Acte 4, scène 1, JOCASTE)
Tout l'assemblage affreux des forfaits inouïs v.1033 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Dans plus d'une aventure, en ce fatal voyage, v.1050 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Le dieu qui me guidait seconda mon courage : v.1051 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Il fallut disputer, dans cet étroit passage, v.1062 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Des vains honneurs du pas le frivole avantage. v.1063 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
L'un d'eux, il m'en souvient, déjà glacé par l'âge, v.1078 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Couché sur la poussière, observait mon visage ; v.1079 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Un confus souvenir vient encor m'affliger v.1088 (Acte 4, scène 2, OEDIPE)
Je tremble de le voir et de l'interroger. v.1089 (Acte 4, scène 2, OEDIPE)
Quoi ! c'est toi que ma rage v.1110 (Acte 4, scène 2, OEDIPE)
Attaqua vers Daulis en cet étroit passage ! v.1111 (Acte 4, scène 2, OEDIPE)
Prenez ce fer, instrument de ma rage ; v.1126 (Acte 4, scène 3, OEDIPE)
Qu'il vous serve aujourd'hui pour un plus juste usage ; v.1127 (Acte 4, scène 3, OEDIPE)
Plongez-le dans mon sein. v.1128 (Acte 4, scène 3, OEDIPE)
Peut-être de ce dieu partageant le courroux, v.1144 (Acte 4, scène 3, OEDIPE)
Seigneur, en ce moment un étranger arrive v.1163 (Acte 4, scène 4, DIMAS)
Que l'on fasse approcher l'étranger devant moi. v.1192 (Acte 5, scène 1, OEDIPE)
Vous, de mes premiers ans sage dépositaire, v.1194 (Acte 5, scène 2, OEDIPE)
Parle, quel étranger sur mon trône est assis ? v.1233 (Acte 5, scène 2, OEDIPE)
Le gendre de Polybe ; et Polybe lui-même v.1234 (Acte 5, scène 2, ICARE)
De son image encore est tellement frappé v.1282 (Acte 5, scène 2, ICARE)
Et je me vois enfin, par un mélange affreux, v.1333 (Acte 5, scène 4, OEDIPE)
Je tombais dans le piège en voulant l'éviter. v.1338 (Acte 5, scène 4, OEDIPE)
Secouer leurs flambeaux vengeurs des parricides ; v.1348 (Acte 5, scène 4, OEDIPE)
Punis-moi, venge-toi d'un monstre détesté, v.1353 (Acte 5, scène 4, OEDIPE)
Ô des noms les plus chers assemblage effroyable ! v.1389 (Acte 5, scène 6, JOCASTE)
Honorez mon bûcher, et songez à jamais v.1408 (Acte 5, scène 6, JOCASTE)

MÉROPE (1744)

Grande reine, écartez ces horribles images ; v.1 (Acte 1, scène 1, ISMENIE)
Goûtez des jours sereins, nés du sein des orages. v.2 (Acte 1, scène 1, ISMENIE)
Par les saccagements, le sang, et le ravage, v.9 (Acte 1, scène 1, ISMENIE)
Du meilleur de nos rois disputer l'héritage. v.10 (Acte 1, scène 1, ISMENIE)
L'image de l'époux dont j'adore la cendre ? v.33 (Acte 1, scène 1, MEROPE)
Là, nageant dans son sang, et souillé de poussière, v.69 (Acte 1, scène 1, MEROPE)
A caché son voyage ainsi que sa retraite : v.94 (Acte 1, scène 2, EURYCLES)
De leurs affreux complots il faut tromper la rage. v.97 (Acte 1, scène 2, EURYCLES)
Autant que je l'ai pu j'assure son passage, v.98 (Acte 1, scène 2, EURYCLES)
Et j'ai sur ces chemins de carnage abreuvés v.99 (Acte 1, scène 2, EURYCLES)
Ceux dont la main cruelle égorgea votre époux v.135 (Acte 1, scène 2, EURYCLES)
Je vois autour de moi le danger et le crime ! v.138 (Acte 1, scène 2, MEROPE)
Tout vous dit qu'un guerrier, vengeur de votre époux, v.151 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Mais l'état veut un maître, et vous devez songer v.163 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Que pour garder vos droits il les faut partager. v.164 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Déchirer avec vous l'héritage funeste ? v.170 (Acte 1, scène 3, MEROPE)
Que le vengeur du trône a seul droit d'y monter. v.196 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Le droit de commander n'est plus un avantage v.201 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Transmis par la nature, ainsi qu'un héritage ; v.202 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
C'est le prix du courage ; et je crois qu'il m'est dû. v.204 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Songez que j'ai vengé l'époux que vous pleurez : v.212 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Je songe à ressembler au dieu dont il descend : v.220 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Rendez donc l'héritage au fils d'un Héraclide. v.226 (Acte 1, scène 3, MEROPE)
Vengeur de tant d'états, n'en fut point ravisseur. v.228 (Acte 1, scène 3, MEROPE)
De Narbas à mes yeux l'adroite diligence v.265 (Acte 1, scène 4, POLYPHONTE)
De Mérope et de lui rompit l'intelligence. v.270 (Acte 1, scène 4, POLYPHONTE)
Fait sur nous à pas lents descendre la vengeance. v.274 (Acte 1, scène 4, POLYPHONTE)
Narbas leur est dépeint comme un traître, un transfuge, v.285 (Acte 1, scène 4, EROX)
Un criminel errant, qui demande un refuge ; v.286 (Acte 1, scène 4, EROX)
Que l'avare en secret te vende son suffrage : v.301 (Acte 1, scène 4, POLYPHONTE)
Assure au courtisan ma faveur en partage ; v.302 (Acte 1, scène 4, POLYPHONTE)
C'est un jeune étranger de qui la main sanglante v.313 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Écartez des terreurs dont le poids vous afflige. v.329 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Mon coeur a tout à craindre, et rien à négliger. v.339 (Acte 2, scène 1, MEROPE)
Qu'il vienne, je le veux, je veux l'interroger. v.340 (Acte 2, scène 1, MEROPE)
On détrône le fils, on outrage la mère. v.346 (Acte 2, scène 1, MEROPE)
Mais je vois qu'on l'exige, et le sort irrité v.351 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Je l'ai peint dangereux, je connais ses fureurs ; v.372 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Voici cet étranger v.379 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Que vos tristes soupçons brûlaient d'interroger. v.380 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Dieu, qui formas ses traits, veille sur ton image ! v.385 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
La vertu sur le trône est ton plus digne ouvrage. v.386 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : v.405 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Il semblait que le dieu, touché de mon hommage, v.409 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Au-dessus de moi-même élevât mon courage. v.410 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Une si fausse image et des rapports si doux ? v.432 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
Affreux ressouvenir, quel vain songe m'abuse ! v.433 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
Leur sort les avilit ; mais leur sage constance v.453 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Fait respecter en eux l'honorable indigence. v.454 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Ce faux instinct de gloire égara mon courage : v.469 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
À mes parents, flétris sous les rides de l'âge, v.470 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
M'a conduit dans le piège, et m'a rendu coupable. v.474 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Le mensonge n'a point cette simplicité. v.476 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
Il me rappelle Égisthe ; Égisthe est de son âge : v.481 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
Peut-être, comme lui, de rivage en rivage, v.482 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
L'opprobre avilit l'âme et flétrit le courage. v.485 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
Pour le sang de nos dieux quel horrible partage ! v.486 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
Polyphonte l'emporte, et nos peuples volages v.489 (Acte 2, scène 3, ISMENIE)
À son ambition prodiguent leurs suffrages. v.490 (Acte 2, scène 3, ISMENIE)
Ce peu de nos amis qui, dans un tel orage, v.501 (Acte 2, scène 3, EURYCLES)
Pourraient encor sauver les débris du naufrage, v.502 (Acte 2, scène 3, EURYCLES)
D'un maître dangereux et d'un peuple d'ingrats. v.504 (Acte 2, scène 3, EURYCLES)
Rappelez votre force à ce dernier outrage. v.517 (Acte 2, scène 5, EURYCLES)
Je n'en ai plus ; les maux ont lassé mon courage : v.518 (Acte 2, scène 5, MEROPE)
Des pièges de la mort ont semé les chemins. v.524 (Acte 2, scène 5, EURYCLES)
Hélas ! Cet étranger, ce séducteur impie, v.529 (Acte 2, scène 5, EURYCLES)
Le traître avait jeté ces gages précieux, v.540 (Acte 2, scène 5, EURYCLES)
Il vous offre ce trône ; agréez qu'il partage v.565 (Acte 2, scène 6, EROX)
De ce fils, qui n'est plus, le sanglant héritage, v.566 (Acte 2, scène 6, EROX)
Et que, dans vos malheurs, il mette à vos genoux v.567 (Acte 2, scène 6, EROX)
Laisse à mon désespoir le soin de ma vengeance. v.578 (Acte 2, scène 6, MEROPE)
Tout l'honneur que je veux, c'est de venger mon sang. v.580 (Acte 2, scène 6, MEROPE)
Joindre un sceptre étranger au sceptre de mes pères, v.593 (Acte 2, scène 7, MEROPE)
Cette ardeur d'un héros, ce courage emporté, v.603 (Acte 3, scène 1, NARBAS)
Malheureux étranger, n'offensez point sa vue ; v.638 (Acte 3, scène 2, ISMENIE)
Hélas ! Au nom des dieux vengeurs, v.639 (Acte 3, scène 2, NARBAS)
Accordez cette grâce à mon âge, à mes pleurs. v.640 (Acte 3, scène 2, NARBAS)
Je ne suis point, madame, étranger dans Messène. v.641 (Acte 3, scène 2, NARBAS)
Mérope va mourir ; son courage est vaincu : v.663 (Acte 3, scène 2, ISMENIE)
Les dieux, qui vengent le parjure, v.693 (Acte 3, scène 4, EGISTHE)
Hélas ! Sur son visage v.701 (Acte 3, scène 4, EGISTHE)
J'entrevois de la mort la douloureuse image : v.702 (Acte 3, scène 4, EGISTHE)
Madame, vengez-vous, et vengez à la fois v.707 (Acte 3, scène 4, EURYCLES)
C'en est trop ; secondez la rage qui me guide. v.729 (Acte 3, scène 4, MEROPE)
J'allais venger mon fils. v.740 (Acte 3, scène 4, MEROPE)
Ah ! Narbas, est-ce vous ? Est-ce un songe trompeur ? v.748 (Acte 3, scène 4, MEROPE)
Ah ! Quel nouveau danger empoisonne ma joie ! v.753 (Acte 3, scène 4, MEROPE)
Ne m'est-il donc rendu que pour mieux m'affliger ? v.755 (Acte 3, scène 4, MEROPE)
Ne le connaissant pas vous alliez l'égorger ; v.756 (Acte 3, scène 4, NARBAS)
Ce jeune étranger qu'on destine au supplice. v.762 (Acte 3, scène 5, EURYCLES)
Eh bien ! Cet étranger, c'est mon fils, c'est mon sang. v.763 (Acte 3, scène 5, MEROPE)
Narbas, on va plonger le couteau dans son flanc ! v.764 (Acte 3, scène 5, MEROPE)
Avant de vous venger, v.767 (Acte 3, scène 5, EURYCLES)
Polyphonte, dit-il, prétend l'interroger. v.768 (Acte 3, scène 5, EURYCLES)
L'interroger ? Qui ? Lui ? Sait-il quelle est sa mère ? v.769 (Acte 3, scène 5, MEROPE)
Si les droits de ce fils au roi font quelque ombrage, v.773 (Acte 3, scène 5, EURYCLES)
De son salut au moins votre hymen est le gage. v.774 (Acte 3, scène 5, EURYCLES)
Il peut venger Cresphonte. v.784 (Acte 3, scène 5, EURYCLES)
Il déguisa sa rage à force de forfaits ; v.791 (Acte 3, scène 5, NARBAS)
Il y porta la flamme ; et parmi le carnage, v.793 (Acte 3, scène 5, NARBAS)
Parmi les traits, les feux, le trouble, le pillage, v.794 (Acte 3, scène 5, NARBAS)
Assassin de son prince, il parut son vengeur. v.796 (Acte 3, scène 5, NARBAS)
Que je venge le meurtre, et que je vous défende. v.818 (Acte 3, scène 6, POLYPHONTE)
Mais, malgré tous mes soins, votre lente vengeance v.821 (Acte 3, scène 6, POLYPHONTE)
Plût aux dieux que mon bras fût le vengeur du crime ! v.825 (Acte 3, scène 6, MEROPE)
Ce mélange inouï d'horreur et de tendresse, v.845 (Acte 3, scène 6, POLYPHONTE)
Ces discours commencés, ce visage interdit, v.847 (Acte 3, scène 6, POLYPHONTE)
Pourraient de quelque ombrage alarmer mon esprit. v.848 (Acte 3, scène 6, POLYPHONTE)
Partagez donc ce trône : et sûr de mon bonheur, v.855 (Acte 3, scène 6, POLYPHONTE)
Un courage aussi grand dans un rang aussi bas. v.884 (Acte 4, scène 1, EROX)
A pris soin d'effacer dans son sang dangereux v.891 (Acte 4, scène 1, POLYPHONTE)
De ce secret d'état les vestiges honteux ; v.892 (Acte 4, scène 1, POLYPHONTE)
Quel que soit l'étranger, il faut hâter sa mort. v.904 (Acte 4, scène 1, POLYPHONTE)
De ce jeune étranger ce vieillard est le père : v.914 (Acte 4, scène 1, EROX)
Qu'importent sa pitié, sa joie et sa vengeance ? v.925 (Acte 4, scène 1, EROX)
Elle vient : qu'on m'amène ici cet étranger. v.927 (Acte 4, scène 1, POLYPHONTE)
Remplissez vos serments ; songez à me venger : v.928 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Vengez-vous, baignez-vous au sang du criminel ; v.931 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
Mais je suis malheureux, innocent, étranger ; v.935 (Acte 4, scène 2, EGISTHE)
Si le ciel t'a fait roi, c'est pour me protéger. v.936 (Acte 4, scène 2, EGISTHE)
Malheureux ! Oses-tu, dans ta rage insolente... v.941 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
Mon fils, enveloppé dans un piège funeste, v.950 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Oui, c'est mon fils, te dis-je, au carnage échappé. v.976 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Ta rage auparavant sera seule punie. v.981 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
À cet effort affreux jugez si je suis mère, v.986 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Jugez de mes tourments : ma détestable erreur, v.987 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. v.989 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Qui deviez protéger ses jours infortunés, v.991 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Vous voyez avec moi ses aïeux à genoux, v.999 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
S'il m'a transmis son sang, j'en aurai le courage. v.1013 (Acte 4, scène 2, EGISTHE)
Mourir digne de vous, voilà mon héritage. v.1014 (Acte 4, scène 2, EGISTHE)
Son courage me plaît ; je l'estime, et je crois v.1019 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
La vengeance à ce point a pu vous captiver ; v.1027 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
Ou je dois me venger et de vous et de lui. v.1036 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
L'appareil du carnage, et non pas d'une fête. v.1074 (Acte 4, scène 5, ISMENIE)
Il célèbre à genoux cet hymen plein d'horreur : v.1083 (Acte 4, scène 5, ISMENIE)
Eh bien ! Le désespoir m'a rendu mon courage. v.1089 (Acte 4, scène 5, MEROPE)
Courons tous vers le temple où m'attend mon outrage. v.1090 (Acte 4, scène 5, MEROPE)
L'horreur et la vengeance empliront tous les coeurs. v.1096 (Acte 4, scène 5, MEROPE)
Le tyran peut encor l'y plonger d'un coup d'oeil. v.1100 (Acte 4, scène 5, MEROPE)
Ô vengeance ! ô tendresse ! ô nature ! ô devoir ! v.1103 (Acte 4, scène 5, MEROPE)
Songez que, pour vous seul abaissant sa fierté, v.1112 (Acte 5, scène 1, EURYCLES)
Les ravages, l'exil, la mort, l'ignominie, v.1125 (Acte 5, scène 1, EGISTHE)
J'embrassai les vertus qu'exigeait mon malheur ; v.1132 (Acte 5, scène 1, EGISTHE)
Ils m'en donnent un autre, et c'est pour m'outrager. v.1135 (Acte 5, scène 1, EGISTHE)
Je suis fils de Cresphonte, et ne puis le venger. v.1136 (Acte 5, scène 1, EGISTHE)
Permettre à tes destins de changer à ton choix v.1148 (Acte 5, scène 2, POLYPHONTE)
Cet orgueil dangereux que tu prends pour vertu. v.1156 (Acte 5, scène 2, POLYPHONTE)
Me jurer à genoux un hommage éternel. v.1164 (Acte 5, scène 2, POLYPHONTE)
Faible et fier ennemi, ma bonté t'encourage : v.1177 (Acte 5, scène 2, POLYPHONTE)
Tu me crois assez grand pour oublier l'outrage, v.1178 (Acte 5, scène 2, POLYPHONTE)
Hercule ! Instruis mon bras à me venger du crime ; v.1194 (Acte 5, scène 3, EGISTHE)
En d'autres temps mon courage tranquille v.1201 (Acte 5, scène 3, EGISTHE)
Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir. v.1216 (Acte 5, scène 4, MEROPE)
Je sens que ma faiblesse et t'indigne et t'outrage ; v.1217 (Acte 5, scène 4, MEROPE)
Je t'en aime encor plus, et je crains davantage. v.1218 (Acte 5, scène 4, MEROPE)
Sous un joug étranger baisse un front abattu ; v.1231 (Acte 5, scène 4, MEROPE)
Tu ne rougiras point, crois-moi, de ton ouvrage ; v.1249 (Acte 5, scène 4, EGISTHE)
Au sang qui m'a formé tu rendras témoignage. v.1250 (Acte 5, scène 4, EGISTHE)
Justifierait les dieux en vengeant leur injure ; v.1254 (Acte 5, scène 5, NARBAS)
Égisthe va se perdre à force de courage : v.1257 (Acte 5, scène 5, NARBAS)
Il désobéira ; la mort est son partage. v.1258 (Acte 5, scène 5, NARBAS)
Érox, qui dans son sang voit ce monstre nager, v.1311 (Acte 5, scène 6, ISMENIE)
Lève une main hardie, et pense le venger. v.1312 (Acte 5, scène 6, ISMENIE)
Déjà la garde accourt avec des cris de rage. v.1317 (Acte 5, scène 6, ISMENIE)
Sa mère... ah ! Que l'amour inspire de courage ! v.1318 (Acte 5, scène 6, ISMENIE)
Une foule d'amis, que son danger excite, v.1325 (Acte 5, scène 6, ISMENIE)
J'interroge à grands cris la foule épouvantée. v.1338 (Acte 5, scène 6, ISMENIE)
Achève ton ouvrage, et soutiens l'innocence : v.1350 (Acte 5, scène 6, NARBAS)
Au nom des dieux vengeurs, peuples, écoutez-moi. v.1355 (Acte 5, scène 7, MEROPE)
Un fils qu'elle défend ? Un fils qui venge un père ? v.1374 (Acte 5, scène 7, EGISTHE)
Un roi vengeur du crime ? v.1375 (Acte 5, scène 7, EGISTHE)
Eût pu venger Messène et punir les tyrans ? v.1380 (Acte 5, scène 7, MEROPE)
Il soutiendra son peuple, il vengera la terre. v.1381 (Acte 5, scène 7, MEROPE)
Sa voix rend témoignage, et dit qu'il est mon fils. v.1384 (Acte 5, scène 7, MEROPE)
Chacun veut contempler son auguste visage ; v.1393 (Acte 5, scène 8, EURYCLES)
On veut revoir Narbas : on veut vous rendre hommage. v.1394 (Acte 5, scène 8, EURYCLES)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 45 textes (soit une présence dans 2,37 % des textes) dans lesquels il y a 5167 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 114,82 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Prologue	Total
1	LE DÉPOSTAIRE	54	44	30	23	42	0	0	193
2	SA?L	10	18	9	6	14	0	0	57
3	ZULIME	62	35	0	28	16	0	0	141
4	NANINE	32	39	39	0	0	0	0	110
5	LE BRUTUS	46	23	25	20	19	0	0	133
6	TANIS ET ZÉLIDE	31	24	14	30	12	0	0	111
7	L'INDISCRET	34	0	0	0	0	0	0	34
8	LA FÊTE DE BELLÉBAT	19	0	0	0	0	0	0	19
9	MARIAMNE	22	28	30	19	20	0	0	119
10	LE FANATISME	44	30	32	21	30	0	0	157
11	OLYMPIE	30	27	38	15	25	0	0	135
12	ZAÏRE	29	21	23	21	19	0	0	113
13	L'ENVIEUX	42	41	36	0	0	0	0	119
14	ADÉLAÏDE DU GUESCLIN	31	38	21	23	18	0	0	131
15	L'ENFANT PRODIGUE	47	37	45	27	22	0	0	178
16	L'?COSSAISE	35	39	29	26	10	0	0	139
17	ORESTE	42	53	44	32	24	0	0	195
18	LES ORIGINAUX OU MONSIEUR DU CAP-VERT	22	69	35	0	0	0	0	126
19	AGATHOCLE	36	22	16	14	10	0	0	98
20	LE DROIT DU SEIGNEUR	89	36	0	34	30	0	0	189
21	SÉMIRAMIS	31	42	32	27	29	0	0	161
22	LE BARON D'OTRANTE	25	0	12	0	0	0	0	37
23	IRÈNE	21	18	30	25	11	0	0	105
24	L'H?TE ET L'H?TESSE	8	0	0	0	0	0	0	8
25	L'HÔTE ET L'HÔTESSE	8	0	0	0	0	0	0	8
26	LE COMTE DE BOURSOUFLE	30	32	14	0	0	0	0	76
27	LA MORT DE CÉSAR	27	29	41	0	0	0	0	97
28	CHARLOT OU LA COMTESSE DE GIVRY.	41	21	15	0	0	0	0	77
29	PANDORE	9	4	5	4	14	0	0	36
30	L'ORPHELIN DE LA CHINE	55	26	17	24	27	0	0	149
31	SOCRATE	32	35	37	0	0	0	0	104
32	SOPHONISBE	22	42	31	23	10	0	0	128
33	TANCRÈDE	59	34	30	24	24	0	0	171
34	LE DUC D'ALENÇON	13	30	26	0	0	0	0	69
35	LA FEMME QUI A RAISON	20	35	33	0	0	0	0	88
36	ROME SAUVÉE	41	32	35	37	27	0	0	172
37	LES PÉLOPIDES	18	19	39	19	15	0	0	110
38	LES DEUX TONNEAUX	7	12	9	0	0	0	0	28
39	LES SCYTHES	30	27	31	24	30	0	0	142
40	MORT DE CATON	46	33	44	0	0	0	0	123
41	LES GUÈBRES	43	23	28	32	22	0	0	148
42	LES LOIS DE MINOS	41	28	22	16	18	0	0	125
43	ALZIRE	43	29	22	27	27	0	0	148
44	OEDIPE	28	18	22	18	11	0	0	97
45	MÉROPE	31	42	36	32	36	0	0	177
46	SAMSON	0	13	18	35	0	12	8	86
	Total	1486	1248	1095	706	612	12	8	5167