Occurences de l'expression

ge

pour [Anonyme]

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LE JEU D'ESMORÃ‰E (1835)

Commençons par mettre tout en oeuvre pour diffamer la reine, afin que cette femme ne partage plus la couche de mon oncle, de ce vaillant guerrier... (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Cependant si vous voulez agir avec prudence, je vous donnerai un conseil qui pourra vous sauver , car le cas exige des mesures habiles. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Mais vous Placus, cher ami, vous qui êtes un homme si habile et qui m'avez servi si longtemps avec fidélité ; vous m'avez toujours donné des conseils dont la sagesse a constamment maintenu ma dignité. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Sire roi, vaillant guerrier, mon illustre seigneur, écoutez ; vous me donnerez de suite une forte somme d'argent, avec laquelle je vais sans tarder me transporter en Sicile. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
À cet effet, vous allez me confier beaucoup d'or et d'argent, au moyen duquel j'emmènerai le jeune homme ; et même, s'il le faut, je saurai me servir de la ruse : tel est mon projet. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Sachez, mon ami, que lorsque sa mère le mit au monde, j'appris dans un songe qu'il devait me faire mourir. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
Mon ami, si vous voulez m'écouter, je vous donnerai un conseil plus sage. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Parlez, quel prix exigez-vous ? (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Je pars avec lui ; que Mahomet me protège. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Je vais déposer tout cet or dans un lieu de sûreté ; dussé-je ne jamais posséder le royaume, l'argent que je viens de recevoir m'assure un rang élevé. (Acte 1, scène 4, ROBERT)
En me promenant au verger, j'entendis ses cris et le trouvai sous un cèdre. (Acte 1, scène 6, LE ROI MAURE)
Esmorée, ô bel enfant, combien votre aventure m'étonne : vos langes semblent révéler une naissance illustre, et l'on vous délaisse, privé de tout secours ! (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Ô vous, dont la renommée s'étend au loin, ne vous affligez pas tant. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
En voyant ses nobles traits, je crus voir ceux d'un ange, tandis qu'ils cachaient une âme si noire. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Grand roi, qui nous consolera du deuil amer où nous plonge la perte de notre enfant. (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Comment pourrai-je conserver mon courage ? (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Voici le verger de mon aimable soeur, le lieu de sa promenade favorite. (Acte 2, scène 1, ESMORÉE)
Cependant, je l'ai aimé par-dessus tout, car il a un caractère noble et un courage éprouvé : il possède la vaillance propre aux rangs illustres. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
J'avais coutume de vous appeler ma soeur ; ce nom ne m'est plus permis : il faut que je change de ton, et que je vous parle comme un homme qui vous est étranger. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Toutefois, je dois rester éternellement votre ami, et vous rendre mes hommages de préférence à toutes les autres femmes. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Vous dont le caractère est si magnanime ; d'après ce que vous avez appris, je veux vous dire où mon père vous trouva : ce fut dans le verger, pendant qu'il y respirait le frais. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Mon coeur frémit, lorsque je songe au déshonneur attaché à mon existence. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Nous pouvons échanger nos chagrins : vous êtes en prison et moi je souffre cruellement : car étant encore enfant je fus exposé et l'on me trouva enveloppé dans cette ceinture : je la porte en évidence, parce qu'il se peut que l'on me reconnaisse quelque jour à ce signe. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Noble dame, ce fut à Damas, dans un verger, où le roi de ce pays me trouva : ce fut aussi lui qui m'a retenu dans son palais. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Lorsque j'appris que j'étais enfant trouvé, j'étais l'homme le plus malheureux de la terre : mais tout a tourné à mon avantage. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Cet illustre Sarrasin me trouva dans son verger : il a une fille d'un caractère généreux : elle m'adopta avec le plus grand empressement, quand le roi, son père, m'eut recueilli, elle me tint lieu de mère et me traita comme un frère. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Mais bientôt, Esmorée, lorsque je vous perdis, ma joie se changea en douleur. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
Allons, Esmorée, ne songeons plus qu'à notre bonheur. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Mais il faut que vous abjuriez Apolin et Mahomet, et que vous croyiez en la Vierge Marie et en Dieu le père éternel qui nous a tous créés et qui, par sa science divine, a fait naître tout ce qui respire sur la terre. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHR?TIEN)
Peut-être vit-il au sein du bon heur et ne songe plus à moi. Je connaîtrai la vérité sur tout ce qui le concerne, dussé-je parcourir le monde. (Acte 2, scène 6, DAMIETTE)
Par la sainte Vierge Marie ! (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Mais comme je ne pouvais l'exécuter sans m'exposer à de grands dangers, je pris le costume de pèlerin et j'errai à l'aventure dans le pays, ayant pris avec moi Placus, pour qu'il me protégeât. (Acte 2, scène 8, DAMIETTE)
Je mettrai la couronne sur la tête de mon fils et vous deviendrez son épouse : car je suis trop avancé en âge pour en supporter plus longtemps le fardeau. (Acte 2, scène 9, LE ROI CHRÉTIEN)
Le projet de lui céder votre couronne me paraît sage. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
Taisez-vous, homme perfide; vous l'auriez assassiné, si je n'étais pas arrivé près de vous.Jamais je ne fus si satisfait, que lorsque je parvins à le tirer de vos mains à prix d'argent. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Ainsi l'on voit toujours à mauvaise vie mauvaise fin : les coeurs purs et vertueux finissent par triompher. Je vous conseille donc tous, qui que vous soyez hommes ou femmes, de ne jamais quitter le sentier de la droiture : ainsi vous serez un jour unis à ce Dieu dont le trône sublime est dans les cieux où vous entendrez les concerts divins des anges. (Acte 2, scène 10, ESMORÉE)
Que Dieu nous accorde à tous sa protection, vous avez pu voir, hommes sages et prudents, quelle vengeance Esmorée a prise de Robert, son oncle. (Acte 2, scène 10, L'ASTROLOGUE)

LA RÃ‰CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)

Le Génie de ces forêts vous portera la parole des députés des autres nations étrangères qui n'ont encore eu aucun commerce avec l'Europe ; enfin quelques pauvres esclaves viendront aussi à leur tour vous rendre leurs hommages quand ils auront un peu surmonté la honte et la crainte, qui les tiennent encore cachés dans l'obscurité de ce bois. (Acte 1, scène 1, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Ce qui m'oblige, Monseigneur, à vous protester toute l'obéissance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fidèles de vos sujets. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Maintenant qu'ayant la foi, je vis dans l'espérance d'une vie éternelle, et que je possède aujourd'hui l'honneur de votre bienveillance, et la faveur de votre protection, il est vrai que si j'étais capable de pleurer aussi bien que mon frère le Huron, je verserais, maintenant que je me vois devant vous, un torrent de larmes de joie ; mais il faut que je vous avoue que je ne sais ce que c'est que de pleurer ; j'ai trop de courage et de force d'esprit, pour me laisser aller à cette bassesse. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Les témoignages les plus sincères du respect, et de l'amour que j'aurai pour vous toute ma vie, seront de verser pour votre service non des larmes, mais mon sang jusques à la dernière goutte. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Monseigneur, voilà ces étrangers dont je vous ai parlé qui viennent vous faire la révérence. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Monseigneur, ce Sauvage d'une nation inconnue aux peuples européens, vous dit en son langage, qu'ayant ouï de bien loin un grand bruit, il a appris de quelques chasseurs que c'étaient les salves dont on honorait l'arrivée du grand Capitaine Onontio, et que depuis ce temps-là, il a toujours couru à perte d'haleine, pour venir joindre au plus tôt ses cris de joie et d'allégresse au bruit des canons. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE DES FORÊTS)
Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus éloignée, nous étant rencontrés tous deux heureusement dans le même dessein à la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une espèce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coupé en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agréable qu'un homme incomparable était arrivé en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces forêts, aussi grands dans le ciel, que lui-même est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Gastaronde de ka igué onnontio agatetsirahty ondask8aenk otinnonchiondy, sakahkoüa onnontio ti onïerha, on iatont de skiataoüan A seiachenk asken, et sagon souh8ent soutaoüa d'a8entenhaon on kiessatannon tisa saiakon nongecharontahk8a aon sakétontak noniatonták8y hatie askennon ahek8achiendaen d'a8endio. (Acte 1, scène 3, LE PREMIER CAPTIF HURON)
Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruauté des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destinées au feu et aux flammes, qui ont déjà dévoré une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ô grand Onontio, que tous ces feux de cruauté, qui nous environnent, seront entièrement éteints, ou plutôt se changeront désormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos mérites et par l'heureux succès de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques à vous tous les ans, et ensuite votre zèle et votre charité envers tant de pauvres abandonnés, nous procureront réciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les trésors des richesses éternelles. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Enfin, Monseigneur, ils font hommages de leurs couronnes à la vôtre ne prétendant relever jamais d'autre après Dieu que de votre Grandeur. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)

FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)

Que faisait alors Saint George ? v.63 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Il n'était point en bonne forge, v.64 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Il n'y a rien qui change. v.94 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Sous les pieds de Saint Michel l'ange v.95 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Çà, Jenin, quant est de sergents, v.136 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Je verrais volontiers l'usage. v.149 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Des gens, si tôt que vois leurs mains. v.158 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Voici rage v.189 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Quand on met une pie en cage, v.190 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Clerice, tu es tout gentil. v.193 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Et auriez-vous bien le courage ? v.206 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Ma foi, ma femme, un homme sage v.207 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Gens qui viennent de paradis v.234 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)

LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)

Le plaisir de la vengeance ; le bruit, le mouvement, le fracas que tout cela va faire... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Il est prévu ; il fait tout : je l'attends pour le consulter, pour m'instruire sur Descartes, dont je ne connais point du tout les ouvrages... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
À votre Club, à ce sénat de Sages... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous jugez à présent que, pour des femmes, je n'ai pas besoin de parure. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Le désir de vous plaire, Messieurs, occupait nos moments : il nous en restera davantage pour l'amitié. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Justifier une singularité qui vous confond avec des sauvages ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Si j'expliquais les propriétés de la tige ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Si de cette tige je faisais tout-à-fait une femme... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Que de rejetons elle engendre, qui s'éparpillent en rivalités. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
La bonté, l'indulgence sont une belle chose... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
À Juger de l'accueil par le congé, je vois que vous l'avez bien reçu ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
J'ai compris d'ailleurs le sujet de votre conversation : mais pourquoi sommes-nous de moitié dans ce badinage ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Et un bon tour à jouer aux hommes, en la munissant de principes contre leurs manèges ; car ils en raffolent... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Ma charmante ; vous faites une démarche bien sérieuse pour votre âge. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Nous, du moins, si nous faisons, même une sottise, nous avons l'avantage de la faire promptement ; et une action sage, honnête, nous coûte encore moins de réflexion. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Ce sont là des pièges... (Acte 1, scène 4, LA BARONNE)
Notre premier besoin de situation est de connaître profondément les hommes : ce sont eux qui veulent, vous l'apprendrez ; les femmes ne peuvent que faire vouloir, jugez de quelle importance il est pour nous de connaître leur coeur, d'analyser leurs penchants, de pénétrer dans leur âme, et d'y chercher jusqu'à leurs dégoûts mêmes. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cette étude pénible, humiliante, si vous voulez, mais absolument nécessaire, nous conduit à les dompter, plus que ne le sont souvent nos charmes, ainsi qu'à les juger, beaucoup mieux qu'ils ne nous apprécient ; et ce fera là le grand objet de nos méditations dans nos assemblées. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Nous ne voulons qu'occuper notre esprit, égayer notre solitude, et trouver dans des amusements raisonnés, le dédommagement des soins que les hommes nous refusent. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
Encore faut-il connaître les gens que l'on invite, et que l'on fait venir de si loin... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Il trouvait partout les tourbillons et l'instabilité, et rien d'oisif ni de vide, pas même la tête d'une jolie femme, où il voyait les idées s'arranger, aller et venir selon la forme des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
En effet, ce qu'on regarde en elle comme si condamnable, ce cercle de penchants aimables, de caprices, d'infidélités, dans lequel tourne son printemps, est une image des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Remarquez bien qu'en changeant le nom d'une chose, il paraît qu'on la fait changer de nature. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Le monde, qui ne regarde rien en face, la voit passer habillée successivement de blanc, de noir, de rouge, et croit que ce sont trois femmes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
La nouveauté préside à sa toilette ; elle l'arrange tantôt à l'Anglaise, tantôt dans une autre mode... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Serait-ce d'abréger ses idées, comme on abrège un conte en l'analysant ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Peu de raisons, beaucoup moins de paroles ; une vérité unique : et cette vérité a toujours été un sentiment, dont il proposa l'usage, contre l'exercice de l'esprit, et pour la satisfaction réelle de la vie. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Quoiqu'il paraisse une grande distance entre les tourbillons, le plein, le vide, l'analyse et vos sentiments, vos affections liantes, vos idées nettes, pures, si douces, si séduisantes ; il est pourtant vrai que tout cela se tient ; qu'il n'a trouvé la nature vierge que dans vos coeurs, ses vérités que dans la source de vos heureuses et bienfaisantes inclinations ; et que pour être aussi bon Philosophe que lui, c'est une nécessité de vous étudier, de respecter vos droits, et de nous réformer par ces leçons touchantes, que nous donnent vos sentiments et vos bontés pour nous. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
C'est l'ouvrier qui vient revoir son ouvrage. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Nous ne vous recevons pas, Monsieur, avec l'appareil consacré par l'usage. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Mais ne cesse-t-il pas d'être simple par les choses trop obligeantes que vous me dites ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
La Suède n'a point oublié le vôtre, Monsieur ; cette nation guerrière et sage, toujours amie de la France, vous regarde comme un lien de plus. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Elle l'est beaucoup, Monsieur ; le progrès des sciences est incroyable, vos ouvrages ont commencé ce prodige. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Monsieur, un des grands prodiges, qui frappent depuis vingt ans, c'est la révolution arrivée dans la Philosophie. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Son ton n'est plus grave ; ses formes ne font plus sérieuses ; elle admet jusqu'à l'élégance de la parure ; et vous jugez que quelquefois ses maximes s'en ressentent. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Je juge que cela doit être assez plaisant... de sorte, qu'à présent, plus d'un philosophe ressemble à un petit-maître ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Si elle trouva des contradicteurs autrefois, je vous assure qu'elle a bien des vengeurs aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Les hommes ont détruit votre ouvrage. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Détruit mon ouvrage ; c'était celui de la Nature... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Erreur de votre âge, ma chère amie. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Quoi donc, serait-il possible que l'erreur, la singularité produisissent d'aussi étranges révolutions ?... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
À notre tour, nous trouverons dans le genre d'esprit qui nous est propre, dans nos âmes, dans nos talents réunis, le moyen précieux de nous acquitter en partie ; et si ces Messieurs s'instruisent à nous tromper, nous nous instruirons dans l'art de nous défendre. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
Mesdames, c'est là le grand secret : votre indulgence les tient dans une douce sécurité. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
En voyageant, suivaient les traces v.2 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
Tout cela est plein de votre image et de mon bonheur. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)

OUVERTURE DE LA SÃ‰ANCE (1858)

Il faut que notre instruction et notre éducation inspirent un grand intérêt à nos généreux protecteurs, pour qu'ils daignent ainsi suspendre leurs importants travaux pour venir encourager les nôtres. (Acte 1, scène 1, FÉLIX)
C'est qu'ils ont compris mieux que nous que l'éducation chrétienne est le principe du bien-être de toute société et le gage de notre bonheur futur. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
L'éducation, et la bonne éducation surtout, voilà tout l'avenir des peuples, et c'est ce qu'ont pensé dans tous les temps les hommes éclairés et les sages législateurs. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
- C'est, répondit le sage, afin que lorsqu'il sera assis dans les assemblées publiques, on ne dise pas au moins que c'est une pierre sur une pierre. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Nos magistrats, notre respectable clergé, nos parents veulent même quelque chose de mieux que ces sages païens, qui se bornaient à une vaine science. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Avant de penser à être de bons soldats, mes petits amis, il faut songer à devenir de bons élèves, c'est le moyen de faire honneur à votre pays. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
La France est comme un temple élevé à la gloire et au génie : c'est là que l'on admire, et l'art porté à sa perfection, et cette intelligence créatrice. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Tout ce que vous venez de dire, mes amis, sur notre patrie, sur l'instruction et l'éducation, est fort beau, et je ne le conteste point ; mais je serais content de savoir sur quoi vous basez la nécessité indispensable de l'instruction, en quoi vous faites consister ses avantages. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Non, mais je serais enchanté que vous voulussiez bien prouver ce que vous avancez ; votre langage me semble un peu exagéré ; vous allez bien loin, je crois. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Allons donc ! Ce serait faire tort à ton intelligence de nous demander de te prouver la nécessité de s'instruire. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Voyez cette terre inculte et stérile qui n'a pas été cultivée, elle ne produit que des herbes sauvages, des ronces et des épines ; ainsi en est-il de l'homme. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Et ce que sont encore aujourd'hui ceux qui vivent dans les forêts de l'Amérique, peuples sauvages, presque semblables aux êtres sans raison et sans intelligence, peuples cruels et anthropophages. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Oui, mes condisciples, si j'ai fait quelque opposition, c'est uniquement pour vous donner lieu de mieux faire ressortir les avantages de l'éducation. J'apprécie comme vous ce bienfait. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
C'est bien parce que je compte sur leur indulgence que je vais essayer de leur adresser quelques paroles. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Lorsque j'aperçois dans cette enceinte les personnes les plus distinguées de cette ville, qui daignent venir sourire à nos efforts, consacrer nos premiers succès et leur donner par leur présence une sorte d'éclat et de triomphe, un sentiment d'admiration s'empare aussitôt de mon âme : Et qui sommes-nous, me dis-je à moi-même, faibles et timides enfants, pour inspirer à nos généreux bienfaiteurs un intérêt si touchant et une bienveillance si honorable ! Nous ne sommes rien, hélas ! ni pour la religion qui nous fait entendre si souvent sa voix et nous couvre de son égide tutélaire, ni pour la patrie qui nous entoure de ses bienfaits et de sa protection ; mais c'est afin que nous soyons un jour capables de quelque chose, que vous venez aujourd'hui encourager nos jeunes talents et les couronner des palmes de la victoire. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Oui, messieurs, vous nous faites comprendre par là que l'éducation chrétienne est le plus précieux de tous les biens ; que l'enfant, que le jeune homme qui entre dans la société, privé de ce secours et de ce bienfait, est semblable au vaisseau lancé à la mer, sans pilote pour le conduire, sans boussole pour le gouverner ; jouet des vents et des tempêtes, il marche au hasard et ne tarde pas à aller se heurter contre les écueils nombreux qui se rencontrent sur sa route, jusqu'à ce qu'.enfin il finisse par sombrer et faire un triste naufrage. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Honneur à votre sage administration, à votre sollicitude qui, en nous plaçant dans ces écoles, a su écarter dé nous le péril et fixer nos pas dans les sentiers du devoir et de la vertu ! (Acte 1, scène 2, TOUS)
Travailler ainsi, messieurs, à étendre, à propager l'instruction, la bonne éducation ; c'est rendre le service le plus important à la patrie, c'est accroître la prospérité publique, et jeter les plus solides fondements de la gloire de la France, en lui formant des hommes utiles, de bons citoyens, des ouvriers laborieux ; c'est préparer un avenir de paix et de bonheur à cette nombreuse jeunesse qui vous doit son bien-être et qui ne cessera de bénir votre nom. (Acte 1, scène 2, TOUS)

SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)

Ceux sont cousins germains de Dieu, v.35 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Dont tu mangeras un petit. v.45 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Media nocte surgebam. v.63 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
En Digeste, au douzième livre ; v.81 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Ne peut avoir que bon courage. v.103 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mourir puisses de malle rage v.104 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Je veux être tué d'un vouge ; v.139 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Il lui pert bien à son nez rouge, v.140 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Et mourir de sanglante rage ! v.169 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Mais bien votre sanglant visage v.170 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Manger un pet. v.186 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Mais bien en ta gorge. v.187 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
On te le forge. v.188 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Durera meshuy ce langage v.241 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
De parler fors que du breuvage ? v.242 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Engendré d'un vieil pot de cuivre ; v.263 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Par ma foi, la gorge lui ard v.288 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Qui vient ci trancher du sage homme. v.321 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Toujours parle sur la vendange. v.331 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
S'il convient que de toi me venge, v.332 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)

FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)

Si vous fussiez gente et faictice, v.2 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Votre ménage est si très misse v.4 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Mettre dessus linge honorable v.28 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Aux gens de bien, s'on les amène, v.29 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Il ne les faut qu'empotager. v.87 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Il me cuide faire enrager. v.88 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Gens mariés, notez, notez v.223 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
Dont le sage homme me parla, v.234 (Acte 1, scène 3, LE MARI)

LE NORMAND ET LE GASCON (1858)

Je gage que tu sois des bords de la Garonne. v.8 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
On reproche aux Normands des choses peu gentilles. v.73 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Mais le moindre danger rabaisse son caquet... v.100 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Où donc est le courage ? On criait au poltron. v.104 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Le Gascon est futile et léger et frivole. v.122 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Et de la délivrer de la sauvagerie. v.139 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Mais pourquoi m'exhumer en ce langage amer, v.144 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
votre noble suffrage, v.165 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
Dont vous encouragez nos efforts, nos travaux, v.166 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
Ont comblé notre espoir, doublé notre courage v.167 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
Guidés par la seule indulgence, v.170 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
Vos suffrages, messieurs, v.184 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)

FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)

Sainte Velue, prudente et sage v.21 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Elle rendit sou pucelage, v.23 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Et si avait grand passage v.24 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Elle mit hors de servage, v.26 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Jenin Gringecte, Jehan La Gace, v.34 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Vos parents, vos cousins germains. v.42 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Vierge Marie, Vierge Marie, v.59 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Fors a gens de notre métier. v.116 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Il cuide faire les gens bêtes. v.118 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Je viens du mont qui est gelé, v.123 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Et abuser les bonnes gens. v.152 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
La dent (de) Geoffroy à la grand dent, v.209 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Sang bieu, il étoit de nos gens. v.270 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
Vierge Marie, et qu'est-ce sique ? v.311 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
Vierge Marie, qu'ils sont bréneuses v.314 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNI?RE)

LE JUS DU PELERIN (1834)

Seigneurs, je suis pèlerin, et j'ai fait maint voyage par villes, par châteaux, par cités, par défilés, et j'aurais bien besoin d'avoir du repos, car je n'ai pas très bien trouvé ma nourriture partout. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Taisez-vous, Warnier ; il parle de maître Adam, le clerc honorable, le gai, le large donneur, qui était plein de toutes les vertus ; de tout le monde (il) doit être plaint, car (il avait mainte belle grâce, et par dessus tout (il) savait faire de beaux dits, et était parfait chanteur. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Savait-il donc enchanter les gens ? (Acte 1, scène 1, WARNIER)
À cette heure je suis fort courroucé de votre humeur terrible ; je ferais aujourd'hui grand' folie si je partageais vos idées. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Hé, Dieu ! Je ne mangerai (pas) depuis tierce, et (il) est déjà plus que nonne de la journée, et je ne puis rester si je ne bois, ou dorme, ou mâche. (Acte 1, scène 1, GUIOT)

ADAM (1170)

À mon image je t'ai fait de terre. v.4 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Telle est la loi du mariage. v.23 (Acte 1, scène 1, DIEU)
La bonté tu auras toujours en partage. v.27 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Car c'est ainsi que l'on doit agir en ménage. v.37 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Ta vie sera sans terme par le plus grand privilège. v.57 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Tu me créas et je suis ton ouvrage. v.77 (Acte 1, scène 1, ADAM)
L'homme y engendrera sans péché, v.94 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Jamais tu n'y pourras changer d'âge. v.97 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Je ne veux pas que tu sortes, ici tu feras ménage. v.99 (Acte 1, scène 1, DIEU)
De tous ces fruits tu peux manger à ton aise. v.100 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Si tu en manges, de suite tu mourras, v.102 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Je puis manger, m'a-t-il dit, v.147 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Si tu le manges tu feras bien. v.159 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Mange-le, tu agiras sagement, v.165 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Ici il t'a mis pour manger de ce fruit. v.177 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Si tu manges de la pomme. v.192 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Et tu partageras la puissance avec Dieu. v.194 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Me ravir ma joie, me plonger dans la douleur. v.200 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Que neige qui tombe sur la glace dans la vallée ; v.230 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mais pourtant tu es la plus sage, v.233 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Et ton courage est uni à un grand bon sens ; v.234 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Si tu en manges, que feras-tu ? v.261 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Je ne cours aucun danger. v.271 (Acte 1, scène 3, EVE)
Quand le mangeras-tu ? v.272 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mange donc, n'aie pas de crainte, v.274 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Tarder encore serait de l'enfantillage v.275 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Il te fera changer d'avis. v.283 (Acte 1, scène 4, EVE)
Mange, Adam, tu ne sais pas ce que c'est : v.292 (Acte 1, scène 4, EVE)
Manges en : v.299 (Acte 1, scène 4, EVE)
Mais moi je vais en manger tout d'abord. v.301 (Acte 1, scène 4, EVE)
Jamais je ne mangeai rien d'aussi détectable ! v.304 (Acte 1, scène 4, EVE)
Mange, Adam, ne tarde plus, v.311 (Acte 1, scène 4, EVE)
Mange, n'aie plus d'hésitation. v.314 (Acte 1, scène 4, EVE)
Je t'ai formé entièrement à mon image, v.410 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Ce qui rend l'outrage que tu m'as fait plus grand ; v.411 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Tu voudras changer la semence v.434 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Il te faudra manger du pain ; v.437 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Pour une pomme je vais éprouver un si grand dommage. v.463 (Acte 1, scène 5, EVE)
Et sera pour toi d'un dangereux voisinage. v.481 (Acte 1, scène 5, DIEU)
À se venger de toi comme elle pourra. v.487 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Par jugement vous n'y possédez plus rien ; v.498 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Que jamais cette engeance n'y puisse entrer ; v.515 (Acte 1, scène 6, DIEU)
Verger de gloire, que vous êtes beau à voir ! v.525 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Je suis en péril, je ne puis aborder au rivage. v.574 (Acte 1, scène 6, EVE)
M'a fait manger la pomme redoutable. v.576 (Acte 1, scène 6, EVE)
Frère, Caïn, nous sommes deux germains, v.590 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Il s'agit de ton avantage. v.623 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Je voudrais me venger de toi. v.680 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Penses-tu donc que je ne me vengerai pas ? v.702 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Dieu vengera sur toi ma mort. v.706 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Postidebit semai tuum portas inimleorum tuorum, et benedicentur in semine tuo omnes gentes terra (Acte 1, scène 8, DIEU)
Qui changera la sentence portée contre nous. v.764 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Les gens de toutes nations v.767 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Nostroe mortis terget luctus. v.778 (Acte 1, scène 10, MOÏSE)
Cette verge sans être plantée v.779 (Acte 1, scène 10, AARON)
Telle verge sortira de ma lignée v.781 (Acte 1, scène 10, AARON)
Qui à Satan fera dommage, v.782 (Acte 1, scène 10, AARON)
Car la vengeance sera très dure. v.804 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Les bergers le trouveront dans une crèche v.853 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
Où les bêtes mangeront du foin. v.855 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
Afin que vous ne subissiez aucun dommage ; v.870 (Acte 1, scène 10, JÉREMIE)
La tige de Jessé se développera, v.882 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Est-ce d'une verge ou d'un bâton que tu veux parler, v.912 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Qu'une vierge concevra v.923 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Et vierge un fils enfantera. v.924 (Acte 1, scène 10, ISA?E)
La pucelle sera la Vierge Marie ; v.927 (Acte 1, scène 10, ISA?E)

LA RÃ‰SURRECTION DU SAUVEUR (1834)

Il devra aussi y avoir une geôle pour enfermer les prisonniers. (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Tu dois être bien reçu de moi ; tu n'as pas lieu de douter de mon accueil ; si tu le redoutes, c'est un enfantillage ; sache bien et dûment que je t'écouterai avec beaucoup de douceur. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Les Juifs, par leur grande haine, ont été coupables d'un grand crime ; j'y ai consenti de peur de perdre mon bailliage ; car ils m'eussent accusé à Rome, et j'en perdrais bientôt la vie. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Certes, beau sire Pilate, je n'en crois rien (cependant il ressuscitera tout entier) ; mais afin de me conformer à notre usage, je veux l'ensevelir par amour de Dieu. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Nous saurons cela par nos sergents. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Sergents, levez-vous promptement. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Longin, frère, veux-tu gagner de l'argent ? (Acte 1, scène 3, UN SOLDAT)
J'irai très volontiers avec vous, car j'ai grand besoin de gagner de l'argent. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
En vérité, je ne sais comment m'exprimer, mais tu me parais être un bon médecin quand tu changes ta colère en miséricorde. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
Tu vas venir en prison ; nous allons te donner un mauvais logement aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
C'est un mensonge, nous le savons bien ; parce que tu crois en un pendu, tu dis qu'il t'a rendu la lumière. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Jésus, fils de Marie, vierge sainte et miséricordieuse, Judas a fait une grande trahison et une grande folie lorsqu'il te vendit par avarice à ceux qui n'ont pour toi que de la haine ! (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Ils sont plus à plaindre que d'autres ; cela est aussi vrai que ce que tu dis n'est pas un mensonge. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Le ciel, la terre, l'eau et le vent vous obéissent, et également toutes les autres choses, excepté seulement en ce monde les mauvaises gens qui ont traîné Jésus au supplice, et l'ont mis à mort sans jugement. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Un jour la vengeance viendra ; mais tu es un seigneur très patient. (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)

Ma nièce même en vous peut rencontrer un gendre. v.19 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Va te faire admirer chez les gens de Province, v.24 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Endosser nuit et jour un rouge juste-au-corps, v.30 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Duper d'un grave ton gens de robe et d'armée, v.39 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et qu'a fait après tout ce grand nombre de pages, v.43 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Que ne puisse égaler un de mes cent ouvrages. v.44 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Parlons en mieux, le Roi fait honneur à ton âge. v.71 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Le Roi, quand il en fait, le mesure à l'ouvrage. v.72 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ô rage ! Ô desespoir ! Ô perruque m'amie ! v.91 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Passe pour me venger en de meilleures mains. v.110 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Si Cassaigne a du coeur, et s'il est mon ouvrage, v.111 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Voici l'occasion de montrer son courage, v.112 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Viens me venger. v.121 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Un quart d'écu du moins sans mon âge caduque. v.124 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Va contre un Insolent faire un bon gros ouvrage, v.127 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
C'est dedans l'encre seul qu'on lave un tel outrage. v.128 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Donnant pour des cheveux ma pucelle en échange, v.139 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
J'en vais chercher ; barbouille, écris, rime, et nous venge. v.140 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Je veux venger mon maître, et ta plume indomptable v.220 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Et que voulant pour singe, un écolier parfait v.230 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)

LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)

Ont régenté dans les ruelles ! v.52 (Acte 1, scène 4, LE POÈTE)

LE PORTIER DU PARNASSE (1770)

Je n'en vois qu'un ; c'est de purger l'Hélicon de tous ces visages inconnus à mes soeurs et à moi, et d'établir un portier intègre et fidèle, qui ne laissera entrer que ceux qui seront avoués de l'une de nous. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Ils font retentir le rivage de leurs cris: l'un dit « laisses passer, c'est moi qui suis l'auteur des "Ambulantes à la brune", du "Réverbere cassé", et du "Testament de la petite étoile" » ; un autre, « J'ai fais des Opéras-comiques » ; d'autres enfin, crient à haute voix, « Place, place, je suis auteur de N ». (Acte 1, scène 2, THALIE)
Les auteurs des Boulevards veulent l'emporter sur ceux de l'Opéra bouffon ; ceux-ci prétendent avoir le pas : on s'échauffe ; on en vient aux injures, des injures, on en vient aux mains, (c'est la coutume parmi les poètes) alors vous les verriez se précipiter dans le Permesse, et s'efforcer de se sauver à la nage ; les uns périssent au milieu du fleuve, tenant entre leurs mains des manuscrits remplis de mauvais vers, qu'ils regrettent plus que leur vie ; d'autres, pâles, défigurés, regagnent le bord après avoir longtemps lutté contre les flots. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Songeons à remédier promptement à un si grand malheur ; le temps presse. (Acte 1, scène 2, APOLLON)
C'est sans doute un de ces poètes dont Thalie vient de me parler, qui aura fait naufrage... (Acte 1, scène 4, APOLLON)
Je vais l'interroger. (Acte 1, scène 5, APOLLON)
Je suis un poète assez connu dans Paris par mes ouvrages ; j'ai toujours fait l'amusement des cercles où je me suis trouvé. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Pour revenir à mon histoire : enflé d'orgeuil d'avoir fait des pièces lyriques, j'ai cru que je pouvais entreprendre le voyage du Parnasse, et venir me placer impunément entre Destouches et Regnard. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Arrivés, nous avons voulu débarquer, mais plusieurs auteurs des Boulevards nous ont disputé le passage. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
On ne regarde point à si peu chose : la musique seule décide de ces sortes d'ouvrages. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
On nous a fait venir un sauvage pour nous apprendre qu'en son pays chacun parle à son tour. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Je ne parlerai pas ainsi d'une fille sage et vertueuse qu'on a couronné de roses... (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Une fille sage, sur un théâtre à Paris ! (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Ceci m'étonne, vive, enjouée, elle amuse et intéresse : sur son visage règne toujours un souris enchanteur qui la devrait faire aimer. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
C'est ce qu'on n'aime pas : chacun croit avoir la sagesse en partage. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Le sot veut vendre de l'esprit, le fou de la sagesse, l'Abbé de la modestie, et les femmes de la pudeur. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
« Amélise » et « Les deux Soeurs » ont si bien été reçues à leur arrivée dans Paris qu'elles n'ont osé y remettre les pieds davantage. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
À dire le vrai, elle est bien à plaindre, et elle l'est encore davantage depuis que cet homme grossier et ridicule a épousé une seconde femme. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Que pense Mademoiselle Ariette de ce mariage? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Je te fais Portier du Parnasse, mais aIes grand soin de ne laisser entrer que ceux qui te présenteront des ouvrages signés des Muses. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Tout est calme, Seigneur, sur le Parnasse: nous avons réussi à le purger de ces insectes qui le déshonoraient ; mais ce n'est qu'après avoir employé la violence, que nous en sommes venus à bout. (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
Mais pourquoi voulez-vous m'attribuer cet ouvrage ? (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Mais toutes vos disputes ne remédient point au danger présent. (Acte 1, scène 9, APOLLON)
T'ont-ils montré leurs ouvrages ? (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Il est dommage que la versification en soit un peu forcée. (Acte 1, scène 10, MELPOMÈNE)
Jugez si le public qui est Français, s'intéresse à son sort. (Acte 1, scène 10, THALIE)
Si, comme vous dites, il a mis son nom à la tête d'une comédie lyrique, il n'en a pas moins fait des ouvrages qui seront à jamais inscrits au temple de mémoire. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Ces ouvrages sauveront assez sa gloire, fit-il encore quatre Opéra comiques... (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Tu joues gros jeu : je m'étonne que tu n'aies pas déjà essuyé quelque orage fâcheux. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
Ils ont intérêt de me ménager... (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Voici un impudent personnage. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
Quels Ouvrages as-tu composés ? (Acte 1, scène 14, APOLLON)
C'est l'Abbé qui prend le pinceau, et qui barbouille le visage de la Duchesse ; il lui met une mouche, et demande un baiser pour sa peine ; on le lui refuse ; il le prend... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
La Toilette des Dames, ou l'art de placer les mouches, le rouge, les toupets et les chignons, 6 vol. in-12. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Son époux était absent, juge du déjeuner que nous avons fait. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Je voudrais bien me dispenser de faire mon éloge ; mais pourquoi ne pas se rendre justice ; j'ai tout ce qu'il faut pour plaire ; je chante ; je danse ; je suis bien fait ; j'ai de l'esprit, des talents ; avec toutes ces qualites, où trouver des cruelles ? (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Voyons les Ouvrages que tu as composés. (Acte 1, scène 15, APOLLON)
Cet Ouvrage s'est-il vendu ? (Acte 1, scène 15, APOLLON)
Mais, mon digne confrère, vous ne faites pas votre éloge ; on vous a toujours vu suivre les modes que vous critiqués. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Peut-on affliger ce qu'on aime ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Je suis cet auteur connu par ses voyages, qui lui ont acquis le titre d'ambulant. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Ce n'est pas sur l'apparence que nous devons juger les hommes. (Acte 1, scène 18, APOLLON)
Tout le monde commerce ; il n'y a pas jusqu'à la plus petite bourgeoise qui ne se mêle d'ouvrir boutique. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Tout mon amour se change en fureur... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
M'en voici délivré, quelles gens... (Acte 1, scène 21, APOLLON)
Thalie protège tes auteurs ; elle m'a parlé de tes pièces. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Ne m'en dis pas davantage, je vois ce que c'est ; je ne m'étonne pas si tu t'es fais des ennemis. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Ce serait servir des perdrix sans oranges : mon, spectacle tomberait entiérement, si dans les ragoûts que je sers au public, il n'y avait quelques grains de sel pour en relever le goût. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Nous avons soutenue leur premier effort avec assez de vigueur ; nous les aurions même repoussés, s'il n'était venu tout_à_coup un renfort d'auteurs des boulevards, d'écrivains de feuilles, qui ne vivent qu'aux dépens de la réputation du public... de poètes connus sur les quais, et dont les ouvrages se débitent chez l'épicier. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Ces Auteurs se sont avisés de nous lire leurs ouvrages ; alors, vous auriez vu vos gardes immobiles, se frotter les yeux, bailler, dormir, et tomber les uns sur les autres en ronflant comme des juges à l'audience. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Nos Rimailleurs saisissent ce moment ; ils passent sur le corps à nos Gardes, et grimpent au haut du Pinde : vos favoris veulent en vain s'opposer à leur passage; ils subissent le même sort des Gardes : la lecture de trois pages du Déserteur, les plonge dans un sommeil léthargique: les poètes crient alors victoire ; ils montent tous à la fois ; c'est à qui se placera le plus près du sommet de l'Hélicon. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
J'abandonne le soin de mon Empire à qui voudra s'en charger ; puisque tout le monde veut être auteur, je ne me mêle plus de rien. (Acte 1, scène 23, APOLLON)
Ne me voilà pas mal à présent avec ma charge de portier. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)

DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)

En tous les lieux où nous paraissons, tout s'assujettit à nos lois : nous allons être les Rois absolus de la Terre, et on ne pourra vivre sans être de nos esclaves ou de nos sujets ; car il y a divers degrés de soumission, et ceux qui refuseront de se ranger aux uns ou aux autres en seront punis sévèrement, recevant des blessures plus dangereuses que les premières, dont la seule mort les pourra guérir. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Soit que Prométhée nous ait formés, ou quelque autre des Dieux, ne nous a-t-il pas enjoint de vivre en bonne intelligence, et de ne rien entreprendre l'un sur l'autre ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Tenons nous je vous prie à ces comparaisons, qui sont assez avantageuses pour nous. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Ils ont aussi conté merveilles de la beauté des joues, dont ils ont cru que le teint surmontait la couleur des roses et des lys ; et le menton qui est placé au dessous de moi, n'a pas manqué d'avoir ses louanges. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Cela ne se peut faire, car je vous maintiens encore que mon éclat s'aperçoit le premier, et est aussi aperçu par plus de gens, dont il y en a beaucoup qui s'en vont la-dessus, n'étant que trop blessés, et ne s'arrêtent point à vous regarder. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Je m'imagine que vous croyez aussi jeter quelques rayons au dehors ; mais quand cela serait, encore n'iraient ils pas plus loin que les traits que je lance ; et prenez bien garde à ce que je veux dire car je n'entends pas seulement l'éclat de ma rougeur, mais les traits qui sortent de moi avec force, comme s'ils étaient décochés d'un arc, et en effet j'en ai aussi la forme. Ce sont mes paroles qui charment quelquefois par douceur, qui étonnent par leurs menaces, qui attirent par leurs promesses, et qui quoi qu'elles fassent, gagnent toujours quelque empire sur les âmes, et font connaître qu'il n'y a rien de plus élevé qu'elles, puisqu'elles sont filles de la raison et de l'intelligence. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
On n'entend dire autre chose sinon, je parle des yeux : et ce langage est si ordinaire parmi les hommes, que le langage dont vous vous servez l'est beaucoup moins. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Si vous dites la même chose que moi, vous n'êtes pas plus innocents : mais quoi qu'il en soit, je nie encore que vous ayez l'usage de la parole ; et si on vous l'attribue, ce n'est que par figure. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Enfin je ne suis pas moins nécessaire dans la police générale des hommes, que dans les intrigues de l'Amour ; et pour vous montrer qu'outre le langage j'ai vu autre qualité qui me fait estimer grandement, ne vous suis-je pas représenter ici encore que je suis le plus doux organe de l'union des âmes, et le témoignage sensible de ce qui se fait spirituellement ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Si vos lèvres se baisaient toujours ; vous ne parleriez jamais, et quand vous baisez aussi quelque chose, vous ne sauriez parler, de sorte que vous perdez un avantage pour l'autre. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Vous ne dites pas que je prends plaisir sur toute chose à baiser une bouche qui me ressemble, et que c'est là où j'établis mon souverain bien, la correspondance ne se trouvant point si parfaitement ailleurs : aussi entre toutes les beautés qu'on estime dans un visage, il n'y en a point qui aient plus de douceur que celles dont je suis pourvue. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Vous êtes fort présomptueuse de parler ainsi à votre louange: vos beautés n'égalent point les nôtres, et ne sauraient jamais avoir tant d'effet. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Véritablement ce que vous me dites me fait penser à des choses que je n'avais pas assez considérés : si bien que pourvu que vous n'usurpiez point un Empire absolu dessus moi, je suis prête à vivre toujours en bonne intelligence avec vous. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)

ZÉLAMIRE (1786)

Ces rochers habités par des hommes sauvages v.5 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Humains dénaturés et vils anthropophages, v.6 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Pour nous donner la chasse et manger les passants. v.8 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Quand il devrait mourir d'une indigestion, v.31 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Le Huron de ces bois n'est point anthropophage. v.33 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
C'est ce que nous disait ce malheureux Sauvage, v.34 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Pour mieux nous attraper il vous tint ce langage. v.37 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Pourrait-il être humain quand il est né Sauvage ? v.38 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
C'était un piège adroit qu'il nous faut éviter v.39 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Je lui dois le jour, mais plus sage que vous n'êtes, v.73 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Que vous puissiez, Monsieur, songer à l'épouser. v.76 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Dis-moi dans quels climats, sur quel heureux rivage, v.77 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Je pourrais faire un choix qui me plût davantage. v.78 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
On vous lapidera. La plus mince bourgeoise, v.82 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Nos beautés profitant de tous leurs avantages, v.113 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
N'en ont pas moins d'attraits pour n'être pas Sauvages. v.114 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Quel est donc ce prodige ? Apprends-moi par quel sort v.119 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Cette Sauvage a pu t'enchaîner sur ce bord ? v.120 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Belfort, pour en juger, il faut avoir mon âme. v.121 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Une ange tutélaire ; v.125 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Cette femme sensible, avec un coeur sauvage, v.141 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
S'attendrit à ma voix, s'élance du rivage v.142 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
J'embrasse ses genoux, j'admire son courage, v.149 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Et mon coeur attendri lui rend un pur hommage. v.150 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Du plaisir d'obliger mon coeur trop satisfait v.155 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Il a raison, Dolnange. v.176 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Prolonger ses vieux jours fut son unique espoir v.179 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
J'engagerai ton oncle à terminer l'affaire. v.190 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Germain peut bien ici l'attendre v.193 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Il est courageux, je le vois ; v.195 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Germain, je t'en conjure. v.198 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Se font un vrai plaisir de manger les passants ? v.208 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Il charge le Huron qui, de sa belle main, v.220 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Avant de voyager, prudemment on s'informe v.222 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Défends-toi bien, Germain... Moi, je vais me cacher. v.232 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
La petite est gentille et je puis, ce me semble, v.238 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
Dolnange, hélas, a cru que ma soeur l'abandonne. v.246 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Dolnange, en son chagrin, sans doute a pris sa fuite v.253 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Il a bien fait aussi de savoir se venger : v.255 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Quand on a des amants, on les fait enrager. v.256 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Ah, te voilà Germain ! Ton maître... v.259 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Je gage qu'en secret votre coeur qui palpite, v.266 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
C'est dommage, vraiment. v.268 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
À mon âge, on ne veut que plaire, que charmer, v.271 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Vous en jugez très mal. v.289 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Quant à moi, je ne sais juger que par mon coeur. v.291 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Si tu voyais Dolnange aux genoux de ma soeur... v.292 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Aussi, quand je le vois, une rougeur subite v.297 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Au lieu qu'il ne sent rien, Germain, en te voyant. v.300 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Dolnange, qui peignait l'époux d'après nature, v.317 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Injuste, soupçonneux, exigeant, tour à tour, v.323 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Dolnange dit que dans votre patrie, v.329 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Non, mais c'est que l'argent, vous l'ignorez Nadine, v.333 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Plus sage dans nos bois, l'amour est un dieu libre. v.338 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Les gloutons de Germain ne feraient qu'un morceau. v.344 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Elle fait mon malheur, je veux dans ma vengeance v.358 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Que sa flamme en fureur se change dans mon sein. v.396 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
Ce que peut dans sa rage un amant rebuté. v.399 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Que ma rage plutôt retombe sur moi-même. v.409 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
J'adore une infidèle, elle outrage ma flamme ; v.413 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Mais envers son amant ma rage est légitime. v.422 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Jusqu'où vont mes vertus, ma vengeance et ma haine. v.426 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Pourquoi non ? Un Sauvage allait perdre la vie. v.433 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Dolnange, seul vainqueur d'une troupe ennemie, v.434 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Nous laissera périr par simple négligence. v.442 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Et le sexe sauvage est, dit-on, carnivore. v.446 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Dolnange, me voici ! Mon âme impatiente !... v.449 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Ciel, quel présage affreux pour mon coeur suspendu ! v.452 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Le puis-je croire ? Non... Dolnange m'est fidèle. v.454 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Un si grand changement se fait-il en un jour ? v.456 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Germain, que fait ton maître ? Et quelle horrible affaire, v.461 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Que de la feinte ardeur dont tu viens m'outrager v.467 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Au bout de l'univers je saurai me venger. v.468 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Germain, tu m'abuses peut-être ? v.477 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Son ton vous eût séduite : "Oui, Germain, disait-il v.491 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
J'ai cru m'apercevoir que Germain hésitait, v.503 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
À travers ses discours le mensonge perçait. v.504 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Dolnange, me trahir ? Ah, serait-il capable, v.505 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Et vous me mangerez aussi gras qu'une caille. v.522 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Si ma rage envers toi n'était pas légitime. v.525 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
C'est mon maître qui rend hommage à ses appas, v.528 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Seigneur, pour en juger, il faudrait le connaître. v.530 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Ou plutôt le mensonge v.569 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Seigneur, lorsque j'y songe v.570 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Puisque vous l'exigez. v.573 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Je veux venger l'affront qu'il te fait en ce jour. v.583 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Exhalant contre lui les transports de sa rage, v.585 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Effacer par sa mort son crime et mon outrage. v.586 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Si c'est pour me venger que ton bras est armé, v.592 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Je n'en ai pas besoin... Dolnange était sincère, v.594 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Quiconque a pu changer saura changer encor. v.602 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Mais je m'en vengerai sur mes rivaux heureux. v.607 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Pour punir ton amour et venger mon injure. v.610 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Si par ton corps Dolnange allait perdre la vie, v.613 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Si ton amant périt, victime de ma rage, v.625 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Ingrate tu diras : c'est mon horrible ouvrage. v.626 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Veut en vain exiger que Zélamire t'aime. v.634 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Ne peut que m'exciter à suivre ma vengeance. v.654 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Né parmi les Hurons, dans un climat sauvage, v.661 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
De la férocité je fis l'apprentissage. v.662 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Et corriger les moeurs de cet affreux climat. v.667 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Et ne puis-je venger le plus noir attentat ? v.671 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Est le signal des maux que ma vengeance annonce. v.686 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Le cruel, c'est sur lui qu'éclatera l'orage... v.689 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Quelques amis tous prêts à venger mon outrage v.690 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
L'arrêt est prononcé, j'assouvirai ma rage. v.693 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Je porterai la mort, la foudre, le carnage, v.694 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Arrête et viens plutôt égorger son amante. v.697 (Acte 2, scène 6, ZÉLAMIRE)
Il fuit... et de mon sang sa rage mécontente v.698 (Acte 2, scène 6, Z?LAMIRE)
Et mon amant en moi va trouver un vengeur. v.704 (Acte 2, scène 6, Z?LAMIRE)
Courons nous opposer à leur rage funeste. v.706 (Acte 2, scène 7, NADINE)
Le danger le plus grand menace ses beaux jours : v.707 (Acte 2, scène 7, NADINE)
Et Dolnange est perdu si tu n'as du courage. v.709 (Acte 2, scène 7, NADINE)
J'ai vu près de ces lieux un groupe de Sauvages ; v.710 (Acte 2, scène 7, NADINE)
Oui, nous le défendrons : ses dangers sont les miens. v.715 (Acte 2, scène 7, ZÉLAMIRE)
Dolnange ! v.723 (Acte 2, scène 8, ZÉLAMIRE, NADINE)
Les Sauvages armés en veulent à tes jours. v.728 (Acte 2, scène 8, ZÉLAMIRE)
Dolnange, il faut nous dire un éternel adieu. v.736 (Acte 2, scène 8, ZÉLAMIRE)
Pour exciter ma rage et hâter ma vengeance. v.742 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Exige tout, ordonne et mon âme charmée... [5] v.765 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Ah, ne l'exige pas, c'est elle qui l'ordonne. v.769 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Dolnange, et si l'amour veut savoir comment on aime, v.785 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Si l'on en peut juger sur sa mine friponne, v.790 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
Sert de sage soutien à l'innocent timide. v.818 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)

THÉLAMIRE (1739)

Un échange secret contenta ses souhaits. v.37 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Voulut que cet échange en fut la récompense. v.44 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Et le temps ne peut rien contre ce témoignage, v.47 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Il m'en remit alors l'incontestable gage. v.48 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Je vois avec dédain un hommage suprême, v.107 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Que de les ménager vous savez l'importance, v.140 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Seigneur. Eh ! faut-il donc vous retracer l'image v.143 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
De tout ce que la guerre entraîne de ravage ? v.144 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Nourri dans les combats au sein de la sagesse, v.163 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Négligeant tes conseils, et les leçons d'un père, v.179 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
J'écoutai la raison, je suivis la sagesse. v.188 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Si le Ciel exigeait ce cruel sacrifice, v.203 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Vous allez voir bientôt son peuple à vos genoux : v.246 (Acte 2, scène 1, BARSINE)
Songez que si les Dieux menacent Thélamire, v.279 (Acte 2, scène 1, BARSINE)
De grâces, de vertus, quel plus rare assemblage, v.291 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Au Ciel qui l'a formé, peut rendre un digne hommage. v.292 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Songez plutôt, Madame, en cette extrémité, v.293 (Acte 2, scène 1, BARSINE)
Le courage succombe à l'horreur du tourment. v.314 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Si je n'en partageais la splendeur avec vous. v.326 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
Venez donc aux autels m'engager votre foi, v.333 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Et voir à vos genoux la Sicile avec moi. v.334 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
D'un hommage éclatant honorer mon amour. v.346 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
J'en juge par les maux qui déchirent mon coeur. v.382 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
J'ai vu couler ses pleurs. Quelle entreprise étrange ! v.395 (Acte 2, scène 3, THÉLAMIRE)
Et de haine et d'amour quel malheureux mélange ? v.396 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
Par tes sages conseils puisse être rassurée ? v.404 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Quel barbare avantage ! Amintas, que ton coeur v.421 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Jugerait autrement de ce funeste honneur, v.422 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
J'en combats vainement le dangereux poison. v.426 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Viens, suis mes pas ; je veux que ma rage, à ta vue, v.455 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Dût ma jalouse rage affronter mille morts, v.469 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Le Roi vous chargeait-il de l'hymen d'Elismène ? v.516 (Acte 3, scène 1, ELISMÈNE)
J'ignore ? À m'outrager quel motif vous engage. v.523 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
À mon zèle bientôt vous rendrez témoignage. v.524 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
L'image des horreurs dont vous payez ma flamme. v.568 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Je n'ai pu l'en blâmer. Sa sagesse sévère v.633 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Bien loin de m'abaisser à demander vengeance, v.637 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Des destins ennemis la rage est assouvie. v.678 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Que d'horreurs j'envisage !... Amintas, écoutez ; v.684 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Si de quelques dangers il est pour eux la source, v.723 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
Ah ! Madame, quittez ce funeste langage ; v.727 (Acte 4, scène 1, BARSINE)
Plus on est malheureux, plus il faut de courage. v.728 (Acte 4, scène 1, BARSINE)
Mais le devoir exige un plus grand sacrifice, v.739 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
Timante entre mes mains remit ce double gage : v.763 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Tu vois si jusqu'ici j'en ai su faire usage ; v.764 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Des flatteurs de la Cour j'ignore le langage : v.799 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je ne crains rien, je sais à quoi l'honneur m'engage, v.800 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Oubliez la Princesse ; et songez que vos pleurs v.809 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Tu vas être témoin d'un si grand changement. v.850 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
Mais nous devons songer qu'en l'état où nous sommes, v.891 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Il faut... dès ce jour même... engager votre foi... v.894 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Mais en les renvoyant, exige leurs serments v.933 (Acte 4, scène 6, AMINTAS)
N'exigez rien de plus d'un malheureux mortel, v.938 (Acte 5, scène 1, THÉLAMIRE)
L'échange fut secret ; Peuple, n'en doute plus : v.973 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Et chacun confondu de ce revers étrange, v.979 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Ne saurait plus douter de ce fatal échange. v.980 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
C'est donc pour l'augmenter, que ta rage m'éclaire, v.988 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
Seigneur, songez à vous ; sans doute le perfide v.991 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Et mon coeur désormais ose braver ta rage : v.1007 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
Tes traits sont épuisés ; mais non pas mon courage. v.1008 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Ne veut que me venger d'un ministre odieux, v.1013 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Jusques à vous cherchait à s'ouvrir un passage : v.1019 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Des plus séditieux il anime la rage : v.1020 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
C'est me venger assez que lui laisser le jour. v.1034 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Mon coeur du moins vous venge, adieu, belle Elismène : v.1047 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Mais qu'est-ce que je vois ? Ô Dieux ! Était-ce un songe ? v.1059 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Dans quel trouble nouveau ce triste accueil me plonge ? v.1060 (Acte 5, scène 4, TH?LAMIRE)
Je ne quitterai point vos genoux que j'embrasse, v.1063 (Acte 5, scène 4, TH?LAMIRE)
Je ne puis dégager mes serments et ma foi : v.1070 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Vous en allez juger. L'instant fatal approche. v.1091 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)

DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)

En vérité vous m'en faites prendre envie ; et je crois qu'elle ne me passera de longtemps, si je rencontre un galant qui m'aime bien, et qui soit fait comme je le voudrais : mais le malheur est qu'on ne les fait pas tout exprès, et c'est ce qui me va faire enrager ; car dès qu'on entre une fois en appétit d'aimer, on aime presque tout ce qu'on rencontre. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Un véritable amant songera plus à la personne qu'il aime, qu'à soi-même ; ainsi il ne fera jamais rien qui lui puisse déplaire : même ses actions auront un secret charme pour elle que les autres n'apercevront pas ; et leur mutuel amour produisant une complaisance mutuelle, ils auront une confiance toute entière l'un pour l'autre ; tellement qu'il n'est pas possible que deux coeurs si bien unis se puissent jamais brouiller. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Courage, mes belles Filles, nous allons toutes avoir de l'esprit tant que nous en voudrons. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)

OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! (1772)

Dans mes deux flambeaux argentés. v.9 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Il faut convenir que, s'il est flatteur pour nous autres bourgeois, de recevoir des Croix de Saint-Louis, et des Dames de condition, on paie cet honneur bien cher par toutes les attentions qu'il exige : aujourd'hui cependant, loin de les regretter, je n'en saurais avoir autant que la circonstance le mérite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
Pour ces bonnes gens v.30 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
C'est fort bien, mon enfant : je suis tout réjoui de te voir répondre à mes vues avec autant d'intelligence. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
Tout-à-coup un orage, v.38 (Acte 1, scène 1, BABET)
Fait un affreux tapage; v.40 (Acte 1, scène 1, BABET)
Babet, ce noir présage. v.67 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Détruit la douce image... v.69 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Tu reproduis l'âge d'or v.96 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Il est, parbleu, bien difficile d'être d'accord, quand on est deux à partager l'autorité ; et ne vaut-il pas mieux la céder, que d'entretenir des querelles éternelles ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Enfin, chère amie, te voilà dans ma poche au moins jusqu'à demain. C'est toi qui joueras ce soir le personnage intéressant, et ta gloire sera la mienne. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
S'il existe quelque sage, v.121 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
On peut y braver l'orage, v.123 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
L'usage en est plus doux. v.140 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
À quoi me sert tout l'étalage v.149 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Si chaque mets, jusqu'au potage, v.151 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
On ne mange ni les Héducs, ni les Gardes du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Jusqu'aux genoux j'ai de la crotte ; v.158 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Ce gentil Galant que voilà v.165 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Loin d'arranger mon affaire, v.177 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Je me corrigerai, je me corrigerai à l'avenir ; si je vous eusse traité avec un peu moins de complaisance, vous ne manqueriez pas à un devoir aussi essentiel... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Elle a tout l'air d'un Sergent v.214 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Cette bourgeoise nous connaît et se conduit ainsi ! (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
Il a fallu s'assujettir à l'usage ; mais on y déroge quelquefois et ce souvenir-là est une petite gaillardise de Monsieur Pot-de-vin, qu'il aurait dû réserver pour un autre temps. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
L'arrangement des lits, les douceurs de Monsieur_le_Marquis ; voilà pour Madame Pot-de-vin de l'utile et de l'agréable ; son front est déjà plus serein. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PODOLIE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)

Qu'un ouvrage ennuyeux le met à trop haut prix. v.10 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Depuis que mes sonnets ont détrompé les gens. v.18 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ma Nièce même en vous peut me donner un gendre. v.23 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Rechange hardiment l'épître liminaire. v.36 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Duper d'un grave ton gens de robe et d'armée v.45 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Vous allez débiter vos ouvrages vous même, v.49 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Parleur devant les lots, discret devant les sages, v.53 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
À toute heure, en tous lieux j'ai pris mes avantages, v.54 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Parlons mieux, peu de gens ont lu vos longs ouvrages. v.97 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Tant mieux, il me suffit qu'on en compte les pages. v.98 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ô rage! Ô désespoir ! Ô ma chère perruque ! v.113 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)

LES BONNES GENS (1772)

Des chevaux, dés Gardes, des Pages, v.18 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
(De l'élévation magnifiques images) v.19 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Où l'indigence est importune. v.30 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
De ses gens il s'éloigne, et te dit, mais tout bas : v.41 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
Juges, après cela, si je l'aime à demi ; v.44 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Un geste, un mot, la plus légère avance v.54 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Il n'est point de bonheur pour les honnêtes gens. v.96 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
À notre faible tête, à tous ces songes vains v.98 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
En effet, la plus sage loi, v.111 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Je ne me trompe pas... Votre image sacrée v.119 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Mais, presque seul, en ce danger pressant. v.142 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Tremblant, sous mes genoux, s'affaiblit et s'abat ; v.150 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Mon courage est alors mon unique ressource : v.152 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
C'est sur nos peines qu'il s'afflige ; v.213 (Acte 1, scène 3, MADAME-GUILLAUME)
Protégez les vertus que vous avez fait naître. v.236 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Oui ; mais l'honneur est d'être sage. v.253 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Du véritable honneur la raison est le gage ; v.254 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
À la raison ce n'est pas rendre hommage. v.256 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
C'est bien au Village, oui-dà, v.300 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Nos chevaux sont rendus. Au Village voisin, v.308 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
[Or, ce Village est là bas, sur la droite,] v.309 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
Nous sommes tous de braves gens, v.327 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
C'est du pain de notre ménage, v.332 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Et puis un reste de fromage. v.334 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
Bonsoir, beaux yeux : bonsoir, gentille bouche, v.346 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Chè d'gioïa de partager la couche v.348 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Nous aurons de l'argent comptant : v.361 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
J'ai bien donné le change ; aussi l'ont-ils bien pris... v.363 (Acte 1, scène 5, MADAME-GUILLAUME)
Les bonnes Gens ! Mon coeur leur voue v.373 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)
Éloignons-nous, Seigneur ; différer davantage, v.383 (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
J'ai mis mon habit de voyage. v.386 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)
Comment me trouvez-vous, avec cet équipage ? v.387 (Acte 1, scène 6, LE ROI)
Et c'est à lui, surtout, que notre hommage est dû v.391 (Acte 1, scène 6, MADAME-GUILLAUME)

LE PRIX D'UN MOMENT (1772)

Plus léger que le papillon. v.8 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Mais les peines de l'esclavage v.9 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
De ses gens mon maître est le père ; v.13 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Il est vrai que la reconnaissance et la tendresse rendent ce poids bien léger... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Oui, ce n'est point un songe ; Monsieur m'a appelé hier au soir ; il m'a dit : tes moeurs sont pures, ton âme est douce et honnête ; je crains qu'elles ne se corrompent et ici. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Tu as assez de raison pour connaître les dangers d'un séjour, où toute mon attention ne peut maintenir, à mon gré, l'ordre ni la décence. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Mon père, comment pouvez-vous venir de si loin, dans un âge si avancé ? (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Car vous êtes sans doute de Méréville, à une lieue du bois ; je ne connais pas de village qui en soit plus près. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Je n'ai jamais mieux senti le malheur de l'indigence. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Je n'en ai jamais eue, mon bon Monsieur : oh ! si j'avais été accablé de tout l'embarras d'un ménage, de l'impatience que cause une femme, de l'inquiétude que laissent les enfants sur la conduite qu'ils tiendront un jour, je ne serais point parvenu à l'âge où vous me voyez ; mais il se fait tard ; je marche à pas comptés : ayez, je vous en conjure, pitié de ce pauvre vieux, qui ne vit que de la charité des bonnes âmes... (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Procureurs et sergents. v.45 (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Loge là-haut. v.56 (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
Mon aimable, mon respectable Seigneur, si ce n'était mon rhumatisme dans les reins, je tomberais à vos genoux. (Acte 1, scène 2, LE VIEILLARD)
Argent !... Source du délire, v.60 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Semble un ouvrage d'Enfans ; v.71 (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Ah! je gage.... v.95 (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
L'image. v.98 (Acte 1, scène 4, VA LE GALOP)
Vous pouvez, mon ami, être un fort honnête garçon, mais peut-être aussi ne nous parlez-vous de ces cinquante écus que pour nous étonner moins à la vue de l'argent que nous vous trouverions. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Nous serions souvent la dupe de pareilles pièces. Vous pouvez, mon ami, être un fort honnête garçon, mais peut-être aussi ne nous parlez-vous de ces cinquante écus que pour nous étonner moins à la vue de l'argent que nous vous trouverions. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
" Nous, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Brigadier des Armées du Roi, certifions à qui il appartiendra, que le nommé Louis Pernon de Sari, près Autun, nous a très bien, et très fidèlement servi pendant l'espace d'une année ; qu'il n'est sorti de notre Maison qu'afin d'aller près de sa mère apprendre un métier, pour les frais duquel nous lui avons donné cent cinquante livres ; que nous apprenons, dans l'instant, qu'au moment de son départ, un enfant a eu l'idée de mettre dans son paquet six couverts d'argent à nos armes ; ce qu'il a exécuté sans être aperçu ; que sentant tous les dangers de cette indiscrète plaisanterie, nous avons fait partir sur le champ Dumont, notre valet-de-chambre, pour prévenir les suites qu'elles pourraient avoir, et répondre en notre nom, de la bonne conduite et des sentiments d'honneur de ce jeune homme ; en foi de quoi, nous avons signé le présent, scellé du sceau de nos armes. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)
Cependant, si cet argent est destiné au sentiment, donnez-le au bonhomme Loreau, le pauvre Vieillard de Méréville, avec qui je causais avant votre arrivée. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Le père Loreau ! Il est mon voisin, et puisque vous nous refusez, nous serons charmés que votre générosité s'adresse à lui ; mais nous exigeons que vous lui fassiez vous-même ce petit présent. (Acte 1, scène 5, SERRE-FORT)
Il faut convenir que nous voici quatre bien honnêtes-gens ; la chose n'est pas ordinaire, et dans un bois encore... (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Si, par des chicanes de pure malice, ils ne cherchaient point à prolonger ses peines, et notre inquiétude ; l'argent vous appartient, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Sur le rivage, v.123 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Après l'orage, v.124 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Quand du naufrage v.125 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Que ce bois était sombre, quand je l'ai parcouru ! Qu'il m'inspirait d'horreur! J'y respire à présent l'air le plus doux.... Comme les circonstances changent tout-à-coup notre situation. (Acte 1, scène 5, DUMONT)

DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)

Les noms de baptême ne font pas en usage dans ce pays : ici l'on n'a plus besoin de rémunération. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Que n'ai-je été le singe de l'homme tel qu'il devrait être, tel que je voudrais qu'il fut ! (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous êtes peut-être le seul homme qui ayez souvent satisfait la raison des hommes en leur parlant le langage des Dieux. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
C'est qu'on vous craignait davantage. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous avez plus empiété sur le domaine des Gens d'Eglise, que sur leur autorité. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais quel fut donc le prix des éloges pompeux v.1 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Et Copiste à Paris, et Licurgue à Genève, v.51 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Puis traité sans pitié par le Flagellateur. v.54 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Qu'entraînent avec eux les germes végétaux, v.70 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)

LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)

Déchargez-vous, Madame, ah ! Je ne sais qu'en croire, v.47 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Courage donc mon vît, poussons encore plus fort, v.49 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Trois coups sont achevez que vous pliez bagage : v.63 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Non, je ne puis tenir aux transports de ma rage. v.64 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Où l'on me vengera d'un affront si cruel. v.66 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LES SAUVAGES (1789)

Ô Bienfaiteur de ces climats sauvages ! v.1 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
L'homme doré, toi le père des âges, v.3 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
Leur musique sombre et sauvage v.15 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
Prêts à s'abreuver de carnage. v.17 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
À leur rage, v.18 (Acte 1, scène 1, CHÉROKIS)
Opposons notre courage. v.19 (Acte 1, scène 1, CH?ROKIS)
Le partage v.21 (Acte 1, scène 1, ESRAIM)
De votre âge v.22 (Acte 1, scène 1, ESRAIM)
Idamir ces captifs présagent la victoire. v.30 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
Au nom des Dieux, ne m'interrogez pas. v.37 (Acte 1, scène 2, IDAMIR)
Chez les Sauvages pouvait naître ! v.75 (Acte 1, scène 4, FLORIDA)
Exigent le trépas de ces hommes pervers. v.89 (Acte 1, scène 4, OTAMBO)
Le Sauvage innocent protège les mortels. v.95 (Acte 1, scène 4, IDAMIR)
Le trépas d'Artamon nous demande vengeance ; v.96 (Acte 1, scène 4, OTAMBO)
Tu nous a tous séduits. Une infernale rage v.100 (Acte 1, scène 4, CHÉROKIS)
Tu viens les rétablir ; nous leur rendons hommage. v.103 (Acte 1, scène 4, CH?ROKIS)
Oublie qu'Idamir a pu te protéger. v.113 (Acte 1, scène 4, IDAMIR)
Artamon, reçois l'hommage, v.118 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
Quand des Dieux l'homme est l'image ; v.120 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
Pourquoi vous replonger dans les plus noirs soucis ? v.133 (Acte 2, scène 2, OTAMBO)
Ah ! bannissez une funeste image. v.134 (Acte 2, scène 2, OTAMBO)
Ils désirent le mariage v.136 (Acte 2, scène 2, OTAMBO)
Florida partage ma flamme, v.147 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
Aimez Dieu, la Patrie ; écoutez la Sagesse ; v.153 (Acte 2, scène 2, LOUISE)
Est-il bien noble à nous d'appeler la vengeance ? v.169 (Acte 2, scène 3, IDAMIR)
Allons, de nos vieillards, consulter la sagesse, v.171 (Acte 2, scène 3, IDAMIR)
Illinois, en ce jour, consent à l'esclavage, v.176 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Et nous sommes réduits au secours de l'Osage ; v.177 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Le pardon d'Idamir à fléchi le courage v.180 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Nous porterons partout le carnage et la mort. v.191 (Acte 2, scène 4, UN OSAGE)
Leur horrible fureur en impose à ma rage. v.192 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
J'eus préféré des nôtres le courage... v.194 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Des lâches Chérokis, cet affront est l'ouvrage. v.197 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Qui pourra t'en venger mieux que le fier Osage ? v.198 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Artamon... Dieux vengeurs !... Ah ! c'est trop m'offenser ; v.201 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Grand Areski, vengeur inexorable, v.212 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Un courage indiscret et trop précipité, v.220 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Osages, dans ce bois, tenez-vous embusqués ; v.242 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
La vengeance et la haine, hélas ! l'ont trop flétrie ; v.246 (Acte 3, scène 1, OTAMBO)
Braves Guerriers, sages Vieillards, v.257 (Acte 3, scène 2, ROANOKE)
Osages, Iroquois, barbares Cannibales, v.275 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Cet auguste engagement ; v.293 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Courage !... Dieux vainqueurs !... Profitons de l'effroi, v.308 (Acte 3, scène 4, ALPHANOR)
Leurs couteaux par la rage avec art appliqués, v.323 (Acte 3, scène 4, ALTEMAR)
Abattus, consternés. Mais ce sage Vieillard, v.356 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
L'ami de Dieu, conseille à nos Sauvages v.357 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
De t'arracher des mains des barbares Osages... v.358 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
Tout jugement qui couvre d'infamie, v.381 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Il n'en est pas ainsi du peuple Osage... v.383 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Échangeons leurs captifs avec ces Africains, v.384 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Amis, que le Sauvage v.386 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Et lui fasse abolir un indigne servage. v.388 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Que le bonheur existe où réside le sage. v.390 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Que le premier des arts, l'utile labourage, v.391 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
L'Amérique devient un immense héritage v.428 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Sur lequel le sauvage v.430 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Des vertus du premier âge. v.433 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Soit le pénate du ménage, v.439 (Acte 3, scène 6, GUERRIERS et ILLINOIS)
Et que celui qui, sans partage, v.440 (Acte 3, scène 6, GUERRIERS et ILLINOIS)

DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)

En vérité ce que vous dites est admirable ; et je m'assure que qui ne chercherait qu'un plaisir commun, ne devrait pas sortir des préceptes que vous venez de donner ; mais je ne vois pas que cette grande satisfaction qui fait tout le fondement de nos disputes, se rencontre dans ce que vous venez de dire à l'avantage de la Prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous n'y songez donc pas, quand vous dites que tout le plaisir ne s'y rencontre point ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ne fait-elle pas croire adroitement par de puissantes raisons que le vrai est faux, quand cet objet qu'elle feint d'aimer la soupçonne d'intelligence aucun autre ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ne ménage-t-elle pas adroitement ses caresses pour ne lui pas donner la créance qu'elle tâche d'effacer par ce moyen le crime dont il l'accuse ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Et quand après quelques paroles il vient à nos genoux nous demander pardon de la pensée qu'il a eue, ne nous montrons nous pas sensiblement touchées de l'offense qu'il nous a faite ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Souffrez que je vous interrompe, et que je vous dire que la coquette n'a pas besoin de tous ces artifices ; car si quelque amant se plaint d'elle, après lui avoir donné quelques marques d'une tendre amitié, à la première parole, elle le laisse plaindre tout seul, et s'étudie davantage à le confirmer dans cette créance par cent coquetteries affétées : c'est ce qui fait augmenter le feu de cet amant, et qui l'oblige à rechercher avec soin l'occasion de la rejoindre pour lui demander excuse ; et lorsque heureusement pour lui il rencontre ce moment favorable, il n'ose plus se servir de la plainte, par appréhension qu'elle n'en fasse encore autant ; il lui demande seulement si elle a quelque lieu de se plaindre de lui, et qu'il la conjure de tout son coeur de lui faire savoir en quoi il a pu malheureusement lui déplaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il veut en ce moment lui marquer les transports d'un amour passionné ; mais elle le quitte avec fierté, et lui dit, vous serez puni cette fois de l'outrage que vous m'avez fait : il a beau se mettre à genoux pour lui demander pardon, et lui dire qu'elle est sans doute toujours en colère contre lui. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Ne lui fait-on pas dire secrètement par une suivante qu'il croit avoir gagnée par argent, que Monsieur tel est amoureux de sa maîtresse, bien qu'il n'y pense pas, et qu'il ne la visite que pour passer le temps ; et lorsqu'il demande à cette suivante si celui dont il est jaloux soupire pour sa maîtresse, ne lui répond-t-elle pas qu'elle n'en a point connaissance, et que sa maîtresse ne fait pourtant rien sans lui faire savoir ; mais qu'elle tâchera par quelques moyens d'en savoir la vérité ; et pour lui faire croire qu'elle n'en a nulle connaissance, elle répète : Quoi, Madame aurait-elle bien fait cette intrigue sans m'en tien dire ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Vous faites bien davantage, car vous faites soupçonner tout le monde par vos façons d'agir. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je demeure d'accord que mes coquetteries donnent à penser à bien des gens ; mais il y a une grande différence entre la vérité connue par un particulier, et entre les soupçons publics ; car les soupçons ne font que jeter un doute dans l'âme de ceux qui les conçoivent ; mais cette vérité connue n'en reçoit point. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour moi je soutiens qu'il vaut mieux faire une confidence secrète et véritable, que de donner à douter aux gens ; car il n'y a qu'une personne qui cache votre secret, et de l'autre manière plusieurs le veulent savoir, et le plus souvent croient la chose déjà faite, sans en savoir plus que ce doute. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Cependant je conserve un grand sérieux, qui semble lui défendre de croire que je sois d'intelligence avec elle; lui voyant que cette suivante marque de l'estime pour sa personne, ne manque pas de chercher les moyens de la joindre : ce qu'il fait aisément par la disposition qu'elle y a. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Lui la pressant, la prie de les accepter, en lui jurant de n'en parler jamais: ce qu'elle accepte après un léger refus. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Il ne m'en coûte pas tant, et j'ose dire qu'en moins d'une heure, j'attaque, je combats, et que je triomphe : premièrement quand il vient un galant chez moi, qui n'a point accoutumé d'y venir, je lui rends toutes les civilités que la bienséance exige soit qu'il me plaise ou non ; mais s'il arrive que ce soit le premier, je les redoute, et je lui fais aussi bon accueil qu'à ceux qui sont tous les jours chez moi : cela embarrasse les autres, et les fortifie dans la créance que mon humeur est égale pour tous, mais que pour celui que je feins d'aimer, elle n'est pas de même. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne concevez donc pas que naturellement un bonheur attendu avec inquiétude, nous donne infiniment beaucoup plus de plaisir, que celui qui arrive sans difficulté, et que l'on balance la grandeur de la joie par les peines que l'on a souffert, quand on reparle dans son imagination les difficultés que l'on a eu à l'acquérir ; et comme la chose coûte beaucoup, nous le chérissons davantage que celle qui coûte si peu. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Peut-être que je n'en userais pas si mal que vous faites, et que je donnerais du moins par pitié, ce que je ne pourrais donner par estime : mais puisque amour, tendresses, petits soins, assiduités, services, complaisances, soupirs, langueurs, transports, n'ont pu vous forcer à rendre seulement ce que la civilité semblait exiger de vous ; après tant de marques de ma passion, je ne puis m'empêcher, malgré tout l'amour que j'ai pour votre personne, de me servir de ces deux vers, qui vous feront connaître le mal que je vous souhaite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour vous, vous n'en ferez pas autant ; car la Prudence s'offenserait, si vous aviez fait voir les billets de vos amants ; vous vous contentez d'en recevoir un plaisir secret, sans le partager qu'avec celui qui vous l'envoie : mais moi je dis en particulier à celui qui me l'écrit, que tout le monde admire ce tour de son esprit : je ne manque pas de m'attirer cent petites douceurs, qui ne font pas un petit effet en semblable rencontre. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il semble que vous appréhendiez de perdre votre cause ; car vous prenez trop de soin d'instruire monsieur, vous voulez apparemment qu'il juge en votre faveur. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)

LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)

Voici l'époux qui est le Christ : veillez vierges ; pour son arrivé, les hommes se réjouissent et se réjouiront ; car il est venu délivrer le berceau des nations, que les démons avaient réduits sous leur puissance par la faute de la première mère. (Acte 1, scène 1, L'ÉPOUX)
Nous, compagnes du même voyage et soeurs de la même famille, quoiqu'il nous soit arrivé malheur, vous pouvez nous rendre au ciel. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous venons maintenant chercher de l'huile, parce que nous avons négligemment versé la nôtre. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dames gentilles, ne vous convient être v.24 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Allez arrière à vos sages soeurs, v.29 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Nous compagnes du même voyage et soeurs de la même famille, quoiqu'il nous soit arrivé malheur, vous pouvez nous rendre au ciel. (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Cessez, nous vous en conjurons, nos soeurs, de nous prier devantage ; car il ne vous servira à rien de prier plus longtemps à ce sujet. (Acte 1, scène 1, LES SAGES)
Nous venons maintenant chercher de l'huile, parce que nous avons négligemment versé la nôtre. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dames gentilles, ne vous convient être v.44 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Allez arrière à vos sages soeurs, v.49 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Ô Juifs, qui niez la parole de Dieu, écoutez l'un après l'autre un homme de votre loi, témoin du roi ; et vous, gentils , qui ne croyez pas que la Vierge ait enfanté, dissipez votre erreur par ce que vous enseignent les gens de votre classe. (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
Il est nécessaire que la verge de Jessé s'élève de la racine ; il en sortira une fleur, qui est l'esprit de Dieu. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Tout le troupeau converti adorait le seigneur, que tout le genre humain futur devait servir. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Apporte ton témoignage en faveur de celui pour qui tu as manifesté de la joie. (Acte 1, scène 1, JEAN-BAPTISTE)
Virgile, prophète des gentils, donne témoignage au Christ. (Acte 1, scène 1, VIRGILE)
Courage ! (Acte 1, scène 1, NABUCHODONOSOR)
Dis en vérité, Sibylle, ce que tu présages du Christ. (Acte 1, scène 1, SIBYLLE)

THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)

Nous ne trouverions plus ni le même indulgence, v.9 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Jusqu'à ce qu'une fée indulgente et discrète v.17 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
De vos bontés pour nous témoignages charmants, v.28 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
À plaire aux gens de bien mettant notre bonheur, v.40 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Les ouvrages produits devant notre parterre v.49 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Vous allez nous juger dans des rôles nouveaux, v.56 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Voici d'abord le_Legs, élégant badinage v.61 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Où Marivaux, si vif, si fin dans son langage, v.62 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
(Heureux mélange alors de goût et d'enjouement, v.71 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Le_Gymnase a perdu ce genre aimable et sage v.73 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Qui le faisait briller sous un haut_patronage : v.74 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Même en cas de succès, chacun de ces ouvrages v.81 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Une fois seulement briguera vos suffrages : v.82 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Et je ne voudrais pas prolonger leur tourment : v.88 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)

MÉLISSE (1879)

Le ravage cruel à ses troupeaux funeste, v.110 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et que les dieux sur nous exercent leur vengeance, v.114 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Enfin, malgré nos soins, meurt dans la bergerie. v.122 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Nous attendons ce jour le messager fidèle v.129 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Mais, entre tous, de Pan on charge les autels. v.132 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
C'est pourtant cela seul dont l'affligeante image v.149 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Me tourmente sans cesse et ternit mon visage. v.150 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Au nom de ce berger, rempli de tant de charmes, v.173 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qui doit être attendu d'un berger si parfait ? v.176 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ce berger eut osé, par un hardi dessein, v.179 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Vous verrez des bergers les troupes enchaînées v.186 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Son coeur, d'un dur écueil la véritable image, v.213 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Abhorre de l'amour l'agréable servage, v.214 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qui doit de mon troupeau soulager la misère, v.226 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Ce sauvage berger fit naître tant d'ardeur. v.228 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Cet aimable berger, ayant dans divers jeux v.231 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
J'en ombrageai son front ; mais lui,sans plus tarder, v.235 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et pour gage assuré que, tout ainsi que vous, v.243 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Je songeai donc dès lors, par une pure gloire, v.249 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Je caresse ses chiens, je vante leur courage, v.261 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et lui cueille des fruits des plus beaux du village. v.262 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais, bien loin de toucher ce sauvage berger, v.263 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Il a su sous ses lois lui-même me ranger ; v.264 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Mais il ne comprend rien à l'amoureux langage, v.273 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et des tendres soupirs ne connaît point l'usage. v.274 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Cent fois j'ai balancé d'embrasser ses genoux, v.275 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
D'un regard de pitié soulage ta captive, v.277 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Juge si j'ai raison de paraître chagrine. v.282 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Le comble des malheurs souvent se change en fête, v.285 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Lorsque votre berger saura votre langueur, v.287 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Il changera bientôt sa farouche manière v.289 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Comment donc préférer au berger qui vous aime v.297 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Orante, oblige-moi, parlons un peu plus bas, v.315 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
De peur que le berger, qui doucement sommeille, v.317 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Un affreux sanglier vers le berger s'avance, v.321 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Orante, je ne puis, en ce pressant danger, v.323 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Abandonner ainsi mon aimable berger. v.324 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qui veux de mon berger percer le jeune flanc, v.328 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ou, s'il faut que ta rage enfin soit assouvie, v.329 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ô prodige d'amour à nul autre pareil ! v.331 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Ah ! C'est trop m'outrager ! Il sentira bientôt v.335 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Berger, je ne suis point du nombre des déesses. v.341 (Acte 2, scène 3, MELISSE)
Sans doute à la vengeance il voudra prendre part. v.347 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Quand elle s'est sur vous avec rage élancée. v.350 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
J'étais sur son passage, et sans doute ma mort v.355 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Nous pourrons repasser par ce même bocage v.365 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Dans une heure au plus tard, et gagner le village. v.366 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Adieu, Melisse, adieu. Pour venger votre offense, v.369 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Berger, à tes discours je ne puis rien comprendre. v.377 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Vous vous précipitez en un danger extrême ? v.382 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Ce berger aux yeux bleus, au teint vermeil et frais, v.391 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Que si, pour me venger du sanglier farouche, v.397 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Jusqu'à ce qu'en ces lieux mon berger je revoie ? v.414 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
De le suivre en tous lieux, ce berger qui m'enflamme ! v.418 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Pour faire qu'Alexis changeât de sentiment : v.432 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
En changeait de couleur et crevait de dépit. v.436 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
« Des amants maltraitez le visage s'altère, v.445 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
J'attendrai mon berger au pied de ce sapin. v.455 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Un plus heureux berger t'a soumise à ses lois : v.471 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
C'était au berger seul, dormant sous le feuillage, v.485 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Que la bête voulait faire sentir sa rage. v.486 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Je l'irrite par l'un, l'autre ronge mon sein, v.503 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Ciel, vous m'êtes témoin, et vous, ombreux bocage, v.517 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Si mon bras, secondant mon généreux courage, v.518 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Pour prolonger ses jours et garantir son sein ! v.520 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Alexis n'est donc plus, et ce berger divin v.527 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Sachez que des bergers l'éclatante lumière, v.534 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Inutile secours, faible soulagement, v.539 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Nous connaissons la voie, et d'un courage égal v.547 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Étincelant des yeux bouffis d'un rouge fier, v.551 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Le fait en peu de temps nager tout en son sang. v.556 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
La bête cependant s'irrite davantage : v.557 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
La douleur qu'elle sent lui redouble sa rage ; v.558 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Sur le berger se rue et le renverse à bas. v.560 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Je ne fais qu'une large et spacieuse plaie. v.562 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Lui faire lâcher prise et dégager son corps, v.564 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
J'aimai mon Alexis. Ce berger adorable v.581 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Et seul de nos bergers il mérita mes voeux. v.584 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Exprès pour nous venir soulager dans nos peines. v.610 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
C'est ainsi qu'au delà du rivage oublieux v.615 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Vous avez bien pu donc, ô berger pitoyable ! v.617 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Où des bergers constants les mânes sont errants ! v.620 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Je puis revoir encor votre aimable visage, v.621 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Converser avec vous, ouïr votre langage !... v.622 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
L'oblige à repasser encor un coup la barque. v.634 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Son ombre erre peut-être au deçà du rivage, v.637 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Et le vieil nautonier lui refuse passage. v.638 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Tu naquis d'une roche, et fus d'elle engendrée ! v.722 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Ton teint est en blancheur à la neige pareil ; v.731 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Ton air est engageant, tu plais sans vouloir plaire ; v.734 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Alors que sous tes lois un pauvre amant se range, v.737 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Ta douceur affectée en cruauté se change, v.738 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Songe combien de nuits et de longues journées v.749 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Quel est enfin le fruit de ce long esclavage ? v.765 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Tu cours après un autre et me quittes, volage ! v.766 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Que mon sort est étrange, et que mes tristes maux v.775 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Contre moi conspirez, me rongent tour à tour. v.780 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Je méprise un berger qui me suit et m'adore, v.781 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Je recherche un berger qui me fuit et m'abhorre. v.782 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Qu'un étrange malheur m'a causé de souffrance ! v.790 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Il a vu ma douleur pour ce berger chéri. v.796 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Orante, oblige-moi, va trouver Alexis ; v.799 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Elle n'est plus ici. Pour se rendre au village, v.817 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Elle a pris le sentier le plus près du rivage. v.818 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Le courage consiste à mépriser des pleurs v.831 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Alexis, de l'amour le pouvoir est étrange : v.853 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Un amant mille fois en un moment se change, v.854 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Contre elle étrangement je me suis emporté, v.867 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Je crains que cette injure, irritant son courage, v.869 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Ne l'ait aigrie encor contre moi davantage. v.870 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Ô bienheureux celui qui, dès son plus jeune âge, v.877 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
A pu se garantir de l'amoureux servage, v.878 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Il goûte les plaisirs où l'âge le convie, v.893 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Serait-ce point possible un présage qu'un jour v.896 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Lorsque vous l'aurez pris. Tenez, voyez l'ouvrage. v.913 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Je ne vois rien avant qu'en savoir davantage. v.914 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Me fait vous apporter ce gage de sa foi. v.920 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Depuis quand les bergers ont-ils tant de rudesses v.925 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Qu'elles n'ont point encor, changeant leur premier lieu, v.955 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ces errants argentés qui font notre fortune, v.957 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Saute d'un vol léger vers l'ambre précieuse. v.974 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Tu te moques, berger, et ne te veux pas rendre. v.981 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Tu résistes encor, ô berger obstiné ! v.1003 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Avec moi, maintenant, viens dans ce vert bocage v.1037 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Entendre des oiseaux l'agréable ramage. v.1038 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ce cygne au blanc plumage, à qui la mort prochaine v.1049 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Rends-toi donc, Alexis, et ne sois pas plus sage v.1085 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Que les dieux, dont tu n'es qu'une imparfaite image. v.1086 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Aimons, aimons, berger, et lui cédons aussi. v.1128 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Tu changerais bientôt tes noires calomnies v.1141 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Pense-la si tu peux, et songe comme alors v.1151 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Berger, pour être heureux, il faut aimer toujours. v.1156 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Trop curieux berger, pourquoi viens-tu rouvrir v.1159 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et qu'un jeune berger m'ayant offert ses voeux, v.1163 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Combien, me promenant près ce même bocage, v.1181 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Me suis-je rappelé son air et son langage ! v.1182 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ainsi, pour être beau, n'en sois pas plus sauvage : v.1193 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
La fierté ne sied pas aux bergers de ton âge. v.1194 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Hé bien ! As-tu trouvé ce berger endurci ? v.1204 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Adieu, sombres forêts ; adieu, charmant bocage ; v.1213 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Adieu, ruisseau d'argent ; adieu, plaisant rivage, v.1214 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Prêtez-lui votre ombrage, offrez-lui votre frais, v.1223 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Mais ne l'accablez point d'outrages indiscrets. v.1224 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Les Dieux, en l'âge d'or, dans les champs habitèrent, v.1241 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Apollon fut berger, et près des claires v.1243 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
N'espérez point, bergers, que la peste finisse v.1253 (Acte 5, scène 1, ORACLE)
Qu'on venge par sa mort ce dessein furieux. v.1272 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Mais plutôt un berger dont l'aveugle insolence v.1285 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Mais ne déguisez rien, et songez que les dieux v.1295 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Ce courage, Alexis, que vous faites paraître, v.1309 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Ou sauver mon berger, ou mourir avec lui. v.1324 (Acte 5, scène , MELISSE)
Seigneur, ce fol berger, qui d'un aveugle erreur, v.1327 (Acte 5, scène , MELISSE)
Voudraient-ils, possédez d'une jalouse rage, v.1337 (Acte 5, scène , MELISSE)
Détruire sans sujet leur plus parfait ouvrage ? v.1338 (Acte 5, scène , MELISSE)
Duquel de nos bergers voulez-vous qu'il s'entende ? v.1354 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Alcandre, ce n'est point par la mort d'un berger v.1355 (Acte 5, scène , MELISSE)
Que nos tristes malheurs se doivent soulager, v.1356 (Acte 5, scène , MELISSE)
Mais un remords secret, qui sans cesse me ronge, v.1365 (Acte 5, scène , MELISSE)
Veut que la vérité triomphe du mensonge, v.1366 (Acte 5, scène , MELISSE)
Et ne peut consentir qu'un innocent berger v.1367 (Acte 5, scène , MELISSE)
Prodigue son beau sang pour un crime étranger. v.1368 (Acte 5, scène , MELISSE)
Melisse, expliquez-vous, s'il se peut, davantage : v.1373 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Je ne puis rien comprendre à tout votre langage. v.1374 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
D'un fidèle berger autant que vertueux ; v.1376 (Acte 5, scène , MELISSE)
« Va, berger, ai-je dit, va conter ton amour v.1383 (Acte 5, scène , MELISSE)
Laisse-moi, je ne puis t'écouter davantage, v.1385 (Acte 5, scène , MELISSE)
Et n'espère jamais que ton feu je soulage. v.1386 (Acte 5, scène , MELISSE)
Remonter à leur source et nager les oiseaux. » v.1388 (Acte 5, scène , MELISSE)
Un berger a du moins fait naître quelque flamme, v.1428 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Je te le dis, berger, la réponse divine v.1435 (Acte 5, scène , MELISSE)
Les lois aient armé leur sévère vengeance, v.1440 (Acte 5, scène , MELISSE)
Qui connaît son défaut facilement se change. v.1455 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Quand un crime est commis, il faut que l'on le venge. v.1456 (Acte 5, scène , MELISSE)
Conviez ces bergers à s'accorder entre eux. v.1470 (Acte 5, scène , TIRCIS)
Sans doute ils changeront ce procédé mutin. v.1474 (Acte 5, scène , TIRCIS)
Quoi ! Pas un ne répond ? Ô l'étrange manie ! v.1488 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Et de ces deux bergers l'innocent montreront. v.1498 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Pourquoi, belle Melisse, au printemps de votre âge, v.1507 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Courez-vous au trépas, d'un aveugle courage ? v.1508 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Conservez, conservez l'assemblage admirable v.1511 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Conservez ce beau teint, à la neige pareil ; v.1514 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Songez à la douleur qu'aurait la Thessalie, v.1519 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Les jardins, les vergers, les fleurs, les arbrisseaux, v.1525 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Les moissons, les guérets, les bergers, les troupeaux, v.1526 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Que me viens-tu conter, insensible berger ? v.1529 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Ma mort est résolue, et je ne puis changer ; v.1530 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Me peuvent apporter quelque soulagement. v.1542 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Promets-moi donc, berger, que par fois ta mémoire v.1543 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Tirera de ton coeur quelque léger soupir. v.1546 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Et ne changerai point pour changer de séjour. v.1550 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Et venge vos appas des torts qu'ils ont soufferts. v.1554 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Vous régnez dans son coeur ; il vous y rend hommage, v.1555 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Et jure à vos beautés un éternel servage. v.1556 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Ah ! Ne te moque point, berger, d'une bergère v.1559 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Qu'un berger m'ait trompée allant mourir pour lui. v.1570 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Vous y verriez vos traits et la vivante image v.1575 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Du chef-d'oeuvre achevé de votre beau visage. v.1576 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Ne jugez point de moi par ma première erreur, v.1577 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Mais jugez-en par vous et par votre air vainqueur. v.1578 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Du berger insensible il a tout effacé, v.1581 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Nymphe, recevez donc ce faible témoignage v.1583 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
D'un feu qui de la mort saura vaincre la rage, v.1584 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
N'est point un beau fantôme, à ces songes pareil, v.1589 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Ô le doux changement ! Ô prodige admirable ! v.1592 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Allons, berger, allons ; mais, sans tant de mystère, v.1623 (Acte 5, scène 4, MELISSE)
Bergère, je ne puis te suivre en ce voyage. v.1639 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
Mes tristes déplaisirs ne me laissent d'usage v.1640 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
Je crains qu'à me venger le Ciel trop ne s'anime v.1655 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Grands dieux ! Si vous avez pour moi quelque indulgence, v.1659 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Épargnez cette ingrate, et voilà ma vengeance : v.1660 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
J'étais dans ce bocage, attendant de l'apprendre v.1683 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Hélas ! On sait trop tôt ce qui doit affliger ! v.1685 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Le bonheur est tardif et le mal est léger ! v.1686 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
N'avez-vous point trouvé des gens sur le chemin ? v.1693 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Deux bergers disputer la gloire du tombeau, v.1710 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Il en avait exprès caché l'intelligence, v.1716 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Et de ces deux bergers le débat suscité. v.1718 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Le berger Apollon, la bergère Venus ; v.1726 (Acte 6, scène 2, DAMON)
L'obliger à vouloir débrouiller ce chaos : v.1730 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Nous ne doutons plus lorsque tous ces grands présages v.1767 (Acte 6, scène 2, DAMON)
De l'approche du dieu ne soient des témoignages. v.1768 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Dans un nuage d'or se découvre l'Amour ; v.1773 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais, bergers, pour me plaire et dignement conclure v.1781 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
C'est ainsi que l'Amour se sait venger des crimes. v.1784 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Sur eux, sans distinguer, venge un commun forfait. v.1790 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Quelque peu des bergers nous touche la misère, v.1791 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Je n'ai point perdu temps, et par ma diligence v.1795 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Damon, les deux bergers étaient-ils étonnés v.1801 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Non, nulle émotion n'altéra leur visage, v.1803 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Et l'on ne saurait plus témoigner de courage. v.1804 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Pourquoi m'affligez-vous dans le sujet que j'aime, v.1820 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Paraissez inhumains et ne me vengez pas ? v.1822 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Quittez-moi donc le soin d'en tirer la vengeance. v.1824 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et son traître berger, par ses attraits charmé, v.1833 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et qui peut l'outrager n'est-il pas exécrable ? v.1852 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
J'outrageais vos appas. v.1858 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Le plus ferme courage est sujet à transir. v.1882 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
De son superbe orgueil le feu vous vengera, v.1897 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Ah ! ne m'outragez point, trop injuste Melisse, v.1903 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et d'un courage égal mes malheurs supporter ! v.1914 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et vous, Alexis, d'un courage viril v.1921 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Et nous regarde enfin d'un visage plus doux. v.1934 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Échapper aux appas des pièges que tu tends ; v.1938 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Eut pu causer dans vous un si grand changement ? v.1954 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
A jamais vu berger plus embrasé que moi ! v.1958 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Je sens de mon esprit dissiper le nuage : v.1971 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
La nuit fait place au jour, et l'ombre se dégage ; v.1972 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Et je comprends enfin le langage des dieux. v.1974 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
N'espère point, bergers, que la peste finisse v.1979 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
C'est ainsi que l'Amour se sait venger des crimes. v.1984 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Et n'est-ce pas aussi dans les doux mariages v.1987 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Que l'Amour, de tout temps, a vengé ses outrages ?. v.1988 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Mais que veut ce berger ? Il semble transporté v.1989 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Ce présage est visible, et le Ciel nous l'envoie. v.2003 (Acte 6, scène 5, ALCANDRE)
On les entend bêler aux basses bergeries ; v.2007 (Acte 6, scène 6, AEGON)
De penser que les dieux se plaisent au carnage v.2019 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Est ne les pas connaître et leur faire un outrage ; v.2020 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Lui-même est son vengeur, et ses plus durs tourments v.2025 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Vivez, vivez, bergers ; bannissez toute crainte, v.2031 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
L'orage est écarté, le calme est de retour, v.2033 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Est-ce point un beau songe ? v.2040 (Acte 6, scène 6, MELISSE)
Elle est de toutes parts en prodiges féconde. v.2052 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
De subits changements on voit un long reflux ; v.2053 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
Grands dieux ! que vos bontés méritent de louanges, v.2059 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Et qu'elles nous font voir de prodiges étranges, v.2060 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Puisqu'en un même jour, de deux bergers divers, v.2061 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Et rendre grâce au Ciel, qui d'un si grand danger, v.2065 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Par un heur imprévu, nous a su dégager. v.2066 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)

NOUVEAU CATÃ‰CHISME POISSARD (1840)

Où vas-tu donc comme ça, cocher de hasard, avec un équipage de pacotille. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
M'entreprendre avec toi, cocher de fabrique, va apprendre à manier ton étrille, ruineux de loueux de voitures ; ce serait trop d'honneur à te faire, et comme j'ne ve veux pas perdre mon temps davantage avec un garnement de ton espèce, continue à brouter la faignante compagnie, chacun dans sa circonférence. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Et qu'à Maubeuge on l'a trempée. v.12 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
Tu sauras donc sac à vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagné loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et détestable. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Vous saurez donc, respectable société, que 1' moigneau qui m'a s'apostrophée, est le plus grand grugeur de toutes les poupées, le plus lâche de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire à un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que séduit sa poupée. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entraîné, fut entièrement dévalisé, et v'là pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Auparavant l'âge de dix ans, v.57 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Une fauss' gorge, un faux chignon, v.65 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Tu mériterais ben queuq' taloche, si tu valais la peine que j' le les décoche. Sauv'-toi, grand déhanché, vieux manche de gigot, bouquet sans queue, restant de bagne, visage de crocodile. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Son bonnet, sa large perruque, v.83 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
À le juger par ses oreilles ; v.92 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
De monsieur, ménagez l'tympan ; v.143 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Ce serait ma foi bien dommage. v.149 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
De ne pas conserver l'image v.150 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Eh bien ! T'as donc la langue gelée, v.161 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
R'tourne, fiston, dans ton village, v.165 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Je vois bien qu'tu mang' du fromage. v.166 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Dis-donc, gentille bergère, ousque tu dirige donc tes pas ? (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Si tu vas à Cythère et que lu sois seule pour faire le voyage, j'me propose pour l'accompagner. (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Quand je ferai ce voyage , je ne prendrai pas pour compagnon un bambocheur, un coureur comme toi, un trompeur de femmes, entends-tu, vilain monstre ? (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
Je n'crains rien, et les menaces sont pour mon chat, entends-tu, amoureux des onze mille vierges, adonisse de la halle. (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
Avec tout son aimable engeance ; v.176 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Qui fait la sage demoiselle, v.182 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Mais ce serait un sacrilège v.185 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Que d'tomber dans un pareil piège. v.186 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
J'men vais te faire changer d'ton ; v.202 (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
J'y vois c'pendant un avantage, v.259 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Ça t'sert de balancier, je gage v.260 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Auprès d'ton halein' la vidange v.283 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Sent, je l'parie, la fleur d'orange. v.284 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
D'ta gorge j'f'rons un havresac v.293 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Tu m'purge ainsi qu'un' noix vomique. v.296 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Et j'suis sûr qu'au Fidel' Berger v.317 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
N'y en a pas d'meilleure à manger : v.318 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
L' bourgeois l'y fricass' la tendresse. v.392 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Tu me l'paieras : à ta bourgeoise v.423 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Avoir en gage tous tes atours, v.430 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
Je gage qu'c'est encore un tour de ton métier ; c'est pour attraper le public et pour faciliter les moyens d'travailler à tes escrocs associés ; car si comme eux tu ne changes pas d'déguisements, c'est que t'as aux poignets les marques de certains bracelets qui t'force' à porter des manches aussi longues. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
Jadis elle fut assez gentille, aujourd'hui ce n'est qu'une guenille, et malgré les habits antiques qui couvrent c'te vieille bique, je gagerions qu'un chiffonnier ne voudrait pas d'elle dans son panier. (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
Va t'cacher, commode à tout usage, amusement d'enfants de tout âge, pilier de Paul Niquet, vas-t'en pie sans caquet. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)

LES AVENTURES DE NINETTE (1833)

Voyons, Mademoiselle, tenez-vous tranquille ; il faut bien vous mettre une ceinture neuve pour aller au bois de Boulogne, quoique vous ne soyez guère sage. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Il n'y a pas de danger. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Votre cousin Henri est très sage, je le mènerai avec moi. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
C'est si gentil de courir ; moi, je déteste marcher tranquillement, et je ne conçois pas pourquoi cet âne s'obstine à aller d'un pas si grave ; cela devrait l'amuser davantage de galoper. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
Y n'y a qu'un instant que son rouget vient de flanquer par terre un petit garçon de la même compagnie, qui courait sans le guide. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
J'ai entendu la maman qui défendait à celle-là de s'éloigner davantage ; mais il paraît que la jeunesse a une tête qui n'est pas de ces plus commodes, tout enfant qu'elle est. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
Ce sont des bourgeois, ils paieront l'amende. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
C'est gentil ça ; mais je vais tout de même demander la permission à maman. (Acte 4, scène 1, DEUXIÈME PETITE FILLE)
Ninette, Ninette, vous ne serez donc jamais sage ? (Acte 4, scène 2, LA MAMAN)
Je suis désolée, mademoiselle, de n'avoir pas un autre pantin à vous offrir ; mais cette méchante petite fille que voilà a apporté ici une assez jolie poupée toute neuve et bien habillée ; voulez-vous l'accepter en échange du jouet qu'elle vous a brisé. (Acte 4, scène 2, LA MAMAN)
Voilà, messieurs, mesdames, le singe savant par excellence. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
Comme un singe. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
Qu'il est gentil ! (Acte 4, scène 3, PREMIÈRE PETITE FILLE)
François, remerciez cette jolie petite demoiselle et montez à l'arbre pour manger. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
Partager une gaufre avec un singe, quelle honte ! (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
Venez que je mette du linge sur votre doigt. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
Avouez que nous avons passé une jolie journée : l'un a le nez cassé et son linge sali par des crottes de chèvres ; j'ai donné dix francs au paysan pour ne pas aller chez le commissaire ; mademoiselle a eu son pantin déchiré ; vous avez perdu votre poupée, et à présent vous êtes blessée. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)

DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)

11 savait qu'à notre âge il faut, par indulgence, v.17 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Il était bien meilleur, lui, que certains régents, v.23 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Quelle ardeur, dites-moi, peut avoir à l'ouvrage v.25 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Un élève au pain sec ? Ça donne du courage... v.26 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Ce serait mieux d'abréger nos leçons. v.27 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
C'est ainsi que toujours, guidés par la sagesse, v.43 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
L'on doit vous infliger pour donner bon exemple. v.48 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
« Bravo, mon cher, bravo, c'est parler en vrai sage ; v.75 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Il faut un grand courage v.76 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Tu ne l'as pas volé, c'est bien juste vengeance ! v.104 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Quoi, jeunes insensés ! Tenir pareil langage v.107 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Contre l'art de parler, contre les lois, l'usage ! v.108 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Et corrige en tous lieux les faux grammairiens. v.110 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Ou celui que nous peint l'histoire légendaire, v.139 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Il faut du courage v.221 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Pour lire seulement un semblable ramage. v.222 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
« Pauvre élève, faut-il te prouver l'avantage v.229 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
D'une science dont l'usage v.230 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Comprendre seulement la moitié d'une page v.233 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Des trois quarts des récits d'un journal, d'un voyage ? » v.234 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Moi, j'aime le dessin de tête, de paysage ; v.255 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
De celui-ci j'ai fait quelque petit ouvrage ; v.256 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Toujours de quelques noms le bizarre assemblage ! v.263 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Cessez, messieurs, cessez tout votre verbiage ; v.264 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
C'est ainsi que l'élève et léger et frivole v.279 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Songez qu'on ne recueille, au déclin de ses ans, v.281 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Que vous conserverez, selon ce vieil adage, v.283 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Les vices, les vertus de votre premier âge. v.284 (Acte 1, scène 1, ROBERT)

LA MATINÃ‰E DU COMÃ‰DIEN FRANÃ‡AIS (1785)

Je suis plus mal servi que le dernier Bourgeois ; La Fleur, viendras-tu ? (Acte 1, scène 1, BELVAL)
J'étais à écouter les instances de ce jeune homme que Monsieur veut bien protéger dans son début. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
Ah, ah, ah, je rirai bien si cela réussit ; quand ce ne serait que pour me venger de cet autre qui prétend voler de ses propres ailes, qui ne s'informe pas même si j'existe pour se présenter ; c'est d'un orgueil... (Acte 1, scène 3, BELVAL)
Le premier, dans trois jours ; le second, quatre jours après ; le troisième, n'en exigera pas davantage. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Je ne vous parle pas encore de toutes les menées que je pourrais mettre en oeuvre ; elles demanderaient beaucoup de détails ; jugez seulement si de nouveaux venus, rebutés des uns, fatigués des autres, ruinés par leur séjour, par les frais d'un début, dédaignés même par nos valets, peuvent échapper au naufrage ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Pour votre avantage. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Soutenu, dirigé par moi d'abord, sûr de la bonne volonté de mes camarades que je vous obtiendrai, prôné adroitement quelques jours d'avance, tout se réunira pour vous, un certain nombre de billets distribués à des gens dont je vous donnerai la liste, assurera votre succès ; vous paraîtrez avec confiance ; votre mémoire ne vous trahissant pas, on jugera que vous avez une connaissance parfaite de la scène ; vous serez applaudi unanimement par le Public, et par là vous remporterez le prix auquel vous aspirez, et voilà, en un mot, Monsieur, pourquoi il est essentiel que vous ne débutiez que le dernier. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Il vous fera toujours facile de trouver des gens qui valent moins que vous ; mais moi comment par la suite pourrais-je... (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
C'est à la lettre ; tenez, j'ai vu des gens maigres comme des os, grimaciers à l'excès, petits, mal faits, qui avoient à peine le souffle, jouer des rôles d'Hercule ; des gens sans aucun talent réel, n'ayant tout au plus que deux ou trois grimaces, parasites, impertinents au dernier point, dignes tout au plus des tréteaux, ils étaient applaudis ; des barbouilleurs, déclamer avec emphase ce qu'ils ne sentaient pas, ils étaient supportés ; des gens enfin qui savaient à peine lire, juger des Pièces, présentés, donner hardiment,et de bonne-foi même, des leçons à un auteur qui avait travaillé trente ans ; voilà, je crois pour vous, des motifs de consolation et de courage. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Elle me va très-bien ; mes cheveux, quoique retroussés, flottent avec grâce ; le col agréable, du linge fin, parfumé délicieusement, bien chaussé : qu'une femme vous surprenne dans cet état, elle n'y tient pas. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Premièrement, Sophie, tout-à-l'heure, dans l'instant ; à midi, rendez-vous chez Monsieur_le_Duc de Volnay ; ensuite dîner chez ce Prince étranger : à quatre heures et demi, je m'évade et cours dans ma loge m'écraser la tête de mon rôle dans cette Pièce nouvelle. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Ce qu'il y a de cruel, c'est que ne pouvant mal jouer, je soutiens seul l'ouvrage auquel je donne un mérite dont le pauvre Auteur ne s'était pas douté... (Acte 1, scène 6, BELVAL)
J'entends du bruit ; c'est ma belle et mutine Sophie : ne songeons qu'au plaisir de la voir. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
À voir vos célestes appas, on a dû vous prendre pour une immortelle, qui marche suivie du brillant cortège de la Divinité. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Jugez par d'autres. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Que d'argent nous gagnerons réunis. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
engouement pour tout ce qui a un air de nouveauté, voilé le vrai motif de la plus grande partie des éloges que nous recevons, car les ouvrages que nous offrons au public depuis long temps ne sont par faits pour les mériter, c'est donc nous, nous seuls à qui ces pauvres auteurs ont toute l'obligation de leurs succès, et je pourrais dire encore que c'est plus à notre réputation qu'à nous mêmes ; car souvent, ma chère Sophie, je me néglige, je joue d'une manière réellement pitoyable : c'est au point que je le fais quelque fois exprès, pour essayer jusqu'où peut aller la prévention du public, et je suis touté tonné de me voir applaudi à tout rompre, lorsque je pourrais moi les siffler des applaudissements qu'ils me donnent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Non certainement ; il nous est trop avantageux, mais voila pourquoi je serais bien plus flatté d'être applaudi en Angleterre, faire rire ces braves, roast-beefs, ces John Bulls, comme on les appelle. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Que pourriez-vous craindre, ma bonne amie, ce sont des gens de goût qui se connaissent parfaitement aux bonnes choses et qui par conséquent, nous trouveront charmants vous et moi. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Oui je sais qu'ils jugent à merveille ; mais j'aime mieux les voir me juger à Paris qu'à Londres. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Les Anglais qui voyagent en France savent comme tous les étrangers possibles qu'ils doivent se soumettre aux moeurs nationales, à nos usages, à nos amusements ; soit qu'ils leur plaisent, soit qu'ils ne leur plaisent pas, mais aller chez eux pour leur faire croire que nous devons leur plaire, c'est avoir la prétention de leur prouver que nos spectacles valent mieux que les leurs, et voilà, je crois, ce que nous aurons quelque peine à leur persuader. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Que vous et moi pensions comme cela, rien de plus naturel ; mais d'exiger que la nation anglaise préfère notre langue à la sienne, les moeurs, les usages, l'uniformité souvent ennuyeuse de notre théâtre aux libertés, à la licence même qui règne quelquefois sur le sien, nos grands et longs vers sont si difficiles à comprendre, notre ennuyeuse rime est si fatigante pour des oreilles qui n'y sont par faites : en un mot, mon cher ami. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Je crois qu'il y a de la présomption à nous croire si sûrs des avantages que nous espérons retirer de ce voyage. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Point du tout, ma chère, on me mande par les dernières lettres que j'ai reçues qu'il y a déjà une souscription remplie de deux ou trois mille guinées, sans un bon bénéfice que nous aurons chacun suivant l'usage charmant de cet excellent pays, je vous dis, ma chère Sophie, nous reviendrons cousus d'or et comblés des applaudissements des trois royaumes. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Oui je crois bien que pas curiosité les gens comme il faut voudront bien se réunir pour nous entendre, mais ce n'est pas là ce que j'appelle la nation, et je sais qu'elle est sévère pour les novateurs. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Les pommes cuites, et les oranges... (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Tous les hommes seront pour vous, les femmes voudront bien me témoigner quelques bontés, d'après cette réunion d'intérêts vous voyez clairement que nous voilà à l'abri de toute catastrophe, et que nous ne pouvons mieux faire que de partir : mais comment, mon bel ange, avez-vous pu obtenir ?... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Qui vous coûte tant d'argent. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
N'ai-je pas cette loge grillée qu'on me prête quand je veux. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
J'irai bien empaquetée ; vous, le mouchoir sur les dents, chapeau détroussé, costume étranger. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Il a toujours été d'une patience comme Monsieur l'exige ; et il s'en est allé bien souvent, sachant que vous y étiez, sans marquer la moindre humeur. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
Mille obligations, Monsieur ; je ne puis ni ne dois accepter ces offres obligeantes. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Je serais curieuse de voir la mine qu'il fait maintenant dans votre équipage. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
La mine qu'il fait dans mon équipage ! (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Ma foi non, pas plus que son ouvrage. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Dans le nombre était ce Monsieur qui me suivit jusqu'à ma loge. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Une plaisanterie qui, dans le fait, nous délivre d'un mauvais ouvrage ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Ne vous guérirez-vous pas de ce persiflage ridicule. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Ne parlons plus de cela, Sophie,et pensons à notre voyage, où nous devons moissonner de l'or et des lauriers. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Que cette idée là vous réjouisse : car, je vous l'avouerai, vingt-mille francs ne me suffisent pas : j'avais réellement besoin de ce congé pour arranger mes affaires ; cette campagne, ces meubles, ma voiture et mille autres folies. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Il est vrai que l'argent me fond dans les mains : je ne sais comment ; une femme est pillée par tout le monde. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Ce n'est que du verbiage que tout cela ; je l'achèverai dans un autre moment. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Combien je suis piqué, son persiflage m'accable. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Oui, je ne sens que trop que ce caractère léger auquel je me suis abandonné conduit insensiblement à la fatuité et à l'oubli de soi-même. (Acte 1, scène 12, BELVAL)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 1166 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 34,29 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 4	Acte 5	Acte 3	Prologue	Acte 6	Total
1	LE JEU D'ESMOR?E	16	21	0	0	0	0	0	37
2	LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	10	0	0	0	0	0	0	10
3	FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE	13	0	0	0	0	0	0	13
4	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	45	0	0	0	0	0	0	45
5	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	1	0	0	0	0	0	0	1
6	OUVERTURE DE LA S?ANCE	18	0	0	0	0	0	0	18
7	SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE	20	0	0	0	0	0	0	20
8	FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES	8	0	0	0	0	0	0	8
9	LE NORMAND ET LE GASCON	12	0	0	0	0	0	0	12
10	FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE	15	0	0	0	0	0	0	15
11	LE JUS DU PELERIN	5	0	0	0	0	0	0	5
12	ADAM	1	0	0	0	0	0	0	1
13	ADAM	65	0	0	0	0	0	0	65
14	LA R?SURRECTION DU SAUVEUR	15	0	0	0	0	0	0	15
15	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ.	20	0	0	0	0	0	0	20
16	LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES	1	0	0	0	0	0	0	1
17	LE PORTIER DU PARNASSE	53	0	0	0	0	0	0	53
18	DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE	13	0	0	0	0	0	0	13
19	ZÉLAMIRE	62	62	0	0	0	0	0	124
20	THÉLAMIRE	12	19	13	18	8	0	0	70
21	DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE	3	0	0	0	0	0	0	3
22	OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE !	9	0	0	0	0	0	0	9
23	OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !	16	0	0	0	0	0	0	16
24	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2]	11	0	0	0	0	0	0	11
25	LES BONNES GENS	33	0	0	0	0	0	0	33
26	LE PRIX D'UN MOMENT	18	0	0	0	0	0	0	18
27	LE PRIX D'UN MOMENT	12	0	0	0	0	0	0	12
28	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	5	0	0	0	0	0	0	5
29	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	4	0	0	0	0	0	0	4
30	LE SÉRAIL DE DE LYS	5	0	0	0	0	0	0	5
31	LES SAUVAGES	19	19	0	0	21	0	0	59
32	DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE	18	0	0	0	0	0	0	18
33	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	13	0	0	0	0	0	0	13
34	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	4	0	0	0	0	0	0	4
35	THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON	14	0	0	0	0	0	0	14
36	NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD	12	0	0	0	0	0	0	12
37	NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD	27	0	0	0	0	0	0	27
38	LES AVENTURES DE NINETTE	3	1	10	0	3	0	0	17
39	DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE	28	0	0	0	0	0	0	28
40	LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS	44	0	0	0	0	0	0	44
41	MÉLISSE	0	58	41	64	44	0	61	268
	Total	703	180	64	82	76	0	61	1166