Occurences de l'expression

jou

pour MOLIERE

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

SGANARELLE (1663)

Qu'on vous voit nuit et jour à lire vos romans, v.28 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Qui gâtent tous les jours tant de jeunes esprits, v.32 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Mais quel est ce bijou que le sort me présente ? v.141 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
Pour qui mille beautés soupirent nuit et jour ; v.168 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Écoute, ne crois pas retenir mon bijou, v.179 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Et tu m'oses jouer de ces diables de tours. v.196 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Mais rends-moi mon portrait sans te jouer de moi. v.211 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Depuis huit jours entiers avec vos longues traites v.217 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Et j'ai su par mes yeux avérer aujourd'hui v.375 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
La bière est un séjour par trop mélancolique v.433 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Se pratique aujourd'hui par force gens de bien : v.464 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
C'est lui-même, aujourd'hui. v.584 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
Un hymen que toujours j'eus lieu de rebuter, v.616 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
Et que riche en vertus son retour aujourd'hui v.648 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
Allons choisir le jour pour se donner la foi. v.652 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)

PSYCHÉ (1673)

Venez nous donner de beaux jours. v.6 (Prologue, scène 1, FLORE)
Venez nous donner de beaux jours. v.12 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
Un bel objet toujours sévère v.17 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
Un bel objet toujours sévère v.27 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
C'est de savoir jouir de ses appas. v.40 (Prologue, scène 1, FLORE)
Venez nous donner de beaux jours. v.56 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
Psyché, Psyché la belle, aujourd'hui tient ma place, v.67 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Et qui ne suis venue au jour que pour charmer ; v.104 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Que l'on dit de moi chaque jour. v.162 (Prologue, scène 1, L'AMOUR)
De ne jouir d'aucun hommage, v.192 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Et l'heureuse Psyché jouir avec audace v.198 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Toujours à ce chagrin mon esprit attaché v.207 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Notre gloire n'est plus aujourd'hui conservée, v.280 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Aussi bien malgré nous paraîtrait-il au jour, v.332 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
[V]enez jouir, ma soeur, de ce qu'on vous apprête. v.384 (Acte 2, scène 3, CIDIPPE)
Son grand triomphe est en ce jour, v.412 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Et lorsque pour toujours on perd ce que je perds, v.584 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Ah ! Leur pouvoir se joue avec trop de rigueur v.696 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Je veux sentir toujours la perte que je fais, v.716 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
De la rigueur du Ciel je veux toujours me plaindre, v.717 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Est d'exposer leurs jours pour conserver les vôtres. v.810 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Et si nous ne mourrons en vous sauvant le jour, v.841 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Et je donne aux plus fins à pouvoir en ce jour v.936 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
De demeurer ainsi toujours, v.961 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
A menacé mes tristes jours, v.1037 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Vous avez eu, Psyché, l'âme toujours si dure, v.1078 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Qu'ils ont dû vous toucher durant tant de beaux jours v.1088 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et se faire justice en ce glorieux jour v.1094 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Par qui vos beaux jours menacés v.1137 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et bien que souverain dans cet heureux séjour, v.1152 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Quand vous leur ferez voir ce bienheureux séjour, v.1201 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Joignez aux beaux jours v.1220 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
Quand on perd un jour, v.1242 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Ce n'était pas assez que de nuit et de jour v.1324 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Si toujours cet amant vous cache ce qu'il est ? v.1383 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
En puis-je être coupable, et faut-il qu'aujourd'hui v.1638 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Éternels ennemis du jour, v.1668 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
Est-il dans votre affreux séjour v.1671 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
Qu'à travers le faux jour de ces demeures sombres v.1709 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
Nous jouissons ici d'un trépas assez doux : v.1738 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Quel est ici votre séjour ? v.1766 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Dans des bois toujours verts, où d'amour on respire, v.1767 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Et l'éternelle nuit n'ose en chasser le jour, v.1771 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
D'augmenter le jour en ces lieux. v.1798 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Que tu pourras un jour rabaisser l'oeil sur moi, v.1806 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
Et que si Psyché perd le jour, v.1977 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Tiendrai-je à vous servir mes armes toujours prêtes, v.1990 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Célébrons ce grand jour ; v.2039 (Acte 6, scène 6, DIVINITÉS)
Qu'ils fassent retenir le céleste séjour : v.2042 (Acte 6, scène 6, DIVINIT?S)
Craignez toujours de vous laisser charmer : v.2064 (Acte 6, scène 6, MUSES)
Commence et finit en un jour ; v.2082 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)
Il est le seul que j'épargne aujourd'hui, v.2090 (Acte 6, scène 6, MOME)
Célébrons ce beau jour v.2123 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
Célébrons ce beau jour v.2125 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
Accordez-vous toujours v.2131 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
Accordez-vous toujours v.2133 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

Jusqu'aux plus sombres lieux le jour se communique. v.16 (Acte 1, scène 2, PREMIER-VALET)
Ne vois-tu pas le jour qui se répand partout ? v.26 (Acte 1, scène 2, MUSICIENS)
Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Quoi toujours ? (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Où je vois qu'aujourd'hui penchent vos sentiments ; v.67 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon âme v.68 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Votre coeur, votre adresse éclataient chaque jour : v.90 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Qui fuit tous les moyens de se produire un jour. v.155 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Et que, malgré l'emploi qu'il exerce aujourd'hui v.202 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Et veut, ( dans mes États ayant reçu le jour ) v.210 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Et qui prennent toujours la fuite devant nous : v.231 (Acte 2, scène 2, MORON)
Et la course des chars se faisant en ce jour, v.239 (Acte 2, scène 2, MORON)
Et dès le point du jour je m'étais découché : v.247 (Acte 2, scène 2, MORON)
Moron sauva ses jours des fureurs d'un sanglier, v.275 (Acte 2, scène 2, MORON)
Vivre au monde deux jours, que mille ans dans l'histoire. v.281 (Acte 2, scène 2, MORON)
Contait pour grand honneur aux pasteurs d'aujourd'hui v.310 (Acte 2, scène 2, MORON)
Seigneurs, que quel que fût le sanglier d'aujourd'hui, v.350 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
J'y consens ; oui sans vous c'était fait de mes jours, v.354 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Mais, à vous dire vrai dans ces jours éclatants v.403 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Et serait-ce un bonheur de respirer le jour v.427 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
J'en prétends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre à ces gens qui font les esclaves auprès de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des embûches qu'on tend à notre coeur, et qui souvent l'engagent à commettre des lâchetés. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
J'espère que vous changerez un jour de pensée, et s'il plaît au Ciel nous verrons votre coeur avant qu'il soit peu... (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se mêle de musique, et l'on ne réussit auprès d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. (Acte 5, scène 1, MORON)
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'être aimée. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Mais, Moron, je souhaiterais bien d'avoir la gloire que quelque amant fût mort pour moi ; c'est un avantage dont je n'ai point encore joui, et je trouve que j'aimerais de tout mon coeur une personne qui m'aimerait assez pour se donner la mort. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
C'est un étourdi, et vous êtes un peu trop crédule, Prince, d'ajouter foi si promptement à ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle mériterait bien, ce me semble, qu'on en doutât un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-même. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
De grâce, Prince, brisons là ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
Et que ne pas aimer, c'est renoncer au jour. v.479 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
C'est vous, Madame, qui m'avez enlevé cette qualité d'insensible que j'avais toujours affectée, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a été qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspirée, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Il fallait qu'elle cessât bientôt, sans doute, et je m'étonne seulement qu'elle ait pu durer la moitié d'un jour ; car enfin je mourais, je brûlais dans l'âme, quand je vous déguisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte égale à la mienne. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
C'est ici un jour de paix, et je te remets en grâce avec la Princesse. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

Que maudit soit l'heure et le jour, où je m'avisai d'aller dire oui. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Et qui du matin jusqu'au soir, ne fait que jouer, et que boire. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Et tu prétends ivrogne, que les choses aillent toujours de même ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Va, je m'en vais au bois : et je te promets, aujourd'hui, plus d'un cent de fagots. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains, de quoi se venger d'un mari : mais c'est une punition trop délicate pour mon pendard. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
Il va vêtu d'une façon extravagante, affecte, quelquefois, de paraître ignorant, tient sa science renfermée, et ne fuit rien tant tous les jours que d'exercer les merveilleux talents qu'il a eus du ciel, pour la médecine. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
C'est une chose admirable, que tous les grands hommes ont toujours du caprice, quelque petit grain de folie, mêlé à leur science. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous : les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Un petit enfant de douze ans se laissit choir du haut d'un clocher, de quoi il eut la tête, les jambes et les bras cassés : et vous, avec je ne sais quel onguent, vous fîtes qu'aussitôt, il se relevit sur ses pieds, et s'en fut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
La mort n'a pas toujours les oreilles ouvertes aux voeux et aux prières de Messieurs les héritiers : et l'on a le temps d'avoir les dents longues, lorsqu'on attend, pour vivre, le trépas de quelqu'un. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Enfin, j'ai, toujours, ouï dire, qu'en mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Les bères et les mères ant cette maudite couteume, de demander toujours, qu'a-t-il et qu'a-t-elle ? (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Ah vraiment, je ne savais pas cela : et je m'en réjouis pour l'amour de l'un et de l'autre. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Ne voulez-vous pas que je me réjouisse avec vous, d'un si bel assemblage ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je vous donne le bonjour. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
On me vient chercher de tous les côtés : et si les choses vont toujours de même, je suis d'avis de m'en tenir, toute ma vie, à la médecine. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je trouve que c'est le métier le meilleur de tous : car soit qu'on fasse bien, ou soit qu'on fasse mal, on est toujours, payé de même sorte. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Les bévues ne sont point pour nous : et c'est toujours la faute de celui qui meurt. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Allez toujours m'attendre auprès du logis de votre maîtresse. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Alle a, de deux jours l'un, la fièvre quotiguenne, avec des lassitules et des douleurs dans les mufles des jambes. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Un homme qui vous observe toujours, et ne veut pas que personne vous parle ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
D'autant que l'incongruité des humeurs opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l'inégalité de leurs opinions, dépend du mouvement oblique, du cercle de la Lune : et comme le soleil qui darde ses rayons sur la concavité de la terre, trouve... (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Pour moi, dès que j'ai eu découvert la violence de cet amour, j'ai su tenir toujours ma fille renfermée. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)

GEORGE DANDIN (1669)

Bonjour. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Voyez s'il y a là une grande fatigue pour me payer si bien, et ce qu'est au prix de cela une journée de travail où je ne gagne que dix sols. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Jour de Dieu, je l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Je m'en réjouis fort. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Jouez-vous y, je vous en prie, vous trouverez à qui parler. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Que le monde aujourd'hui est rempli de méchanceté, de m'aller soupçonner ainsi, moi qui suis l'innocence même. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Pour vous, Monsieur, je vous donne le bonjour, et suis fâché du petit chagrin que vous avez eu. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Je m'en réjouis. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Mais quel personnage voulez-vous que joue un mari pendant cette galanterie ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Vous n'avez consulté pour cela, que mon père, et ma mère, ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l'on pourra vous faire. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés, et je veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse ; prendre les douces libertés, que l'âge me permet, voir un peu le beau monde, et goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
Jour de Dieu, notre gendre, apprenez à parler. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Vous niez hautement la chose, et me donnez parole de n'avoir aucune pensée de m'offenser, et cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Apprenez à qui vous vous jouez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
Oui, j'admire mon malheur, et la subtile adresse de ma carogne de femme pour se donner toujours raison, et me faire avoir tort. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
Est-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle ; que les apparences toujours tourneront contre moi, et que je ne parviendrai point à convaincre mon effrontée ? (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
Je voudrais bien savoir, Monsieur, vous qui êtes savant, pourquoi il ne fait point jour la nuit ? (Acte 3, scène 1, LUBIN)
Tenez, j'explique du latin, quoique jamais je ne l'aie appris, et voyant autre jour écrit sur une grande porte collégium, je devinai que cela voulait dire collège. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
Il me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens ; et je ne vous ai pas dit encore la moindre partie de ce que j'ai à vous dire. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Jusques ici vous avez joué mes accusations, ébloui vos parents, et plâtré vos malversations. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
J'ai eu beau voir, et beau dire, et votre adresse toujours l'a emporté sur mon bon droit, et toujours vous avez trouvé moyen d'avoir raison. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Est-il l'heure de revenir chez soi quand le jour est près de paraître ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous apprendrai ce que c'est que de vous jouer à nous. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Jour de Dieu, si vous y retournez, on vous apprendra le respect que vous devez à votre femme, et à ceux de qui elle sort. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Voilà le jour qui va paraître. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, v.41 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
De ceux qu'on voit toujours renchérir sur la mode, v.48 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
À me venir toujours jeter mon âge au nez ; v.58 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Toujours dans une chambre à ne point voir le monde ? v.76 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
C'est un miracle encore, qu'il ne m'ait aujourd'hui v.81 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
Ou sur notre refus un jour d'en disposer, v.102 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et ne porte le noir qu'aux bons jours seulement. v.118 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Nous sommes bien peu soeurs, s'il faut que chaque jour v.141 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Et toujours notre honneur, veut se garder lui-même. v.156 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Leur sexe aime à jouir d'un peu de liberté, v.165 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
À ses jeunes désirs j'ai toujours consenti, v.185 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Qui font que les enfants comptent les jours des pères. v.212 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Qui joueront et donneront cadeaux ? v.226 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et prétends toujours vivre ainsi que j'ai vécu. v.233 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Le séjour de la ville en moi ne peut produire v.275 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Ne lui laisse jouir d'aucune liberté. v.314 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Ont toujours du galant avancé les affaires. v.320 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Elle m'a toujours vu comme une ombre après elle, v.348 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Et mes regards aux siens ont tâché chaque jour, v.349 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Ô ciel, sois-moi propice, et seconde en ce jour, v.361 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Que vous avez assez joué de la prunelle, v.431 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Est venu me donner un bonjour surprenant, v.466 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Une fille d'honneur doit toujours se défendre v.483 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Afin que d'autant mieux il connaisse aujourd'hui, v.489 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Dont vous seul aujourd'hui causez tout le tourment. v.570 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Et toujours ses regards m'en ont dit l'innocence. v.612 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
De me donner la main dans huit jours au plus tard, v.629 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Mais il veut prévenir dit-on cette journée, v.631 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Croyez par ces beaux mots que le traître vous joue, v.647 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Oui, vous serez contente, et dans trois jours vos yeux, v.785 (Acte 2, scène 9, VALERE)
C'est trop que de huit jours pour ton impatience, v.796 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
T'y souffrît en repos jusques à demain jour. v.814 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Pour ces sortes de gens qui changent chaque jour, v.846 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Dont vous me vantez tant les vertus chaque jour, v.861 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Je vais le réjouir, cet homme sans colère, v.939 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Montré toujours pour elle entière complaisance, v.984 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Allons ce procès-là continuerait toujours. v.998 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Sinon faites état de m'arracher le jour, v.1013 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Mais croyez que je suis de même que toujours ; v.1066 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Vous n'avez point conté vos amours aujourd'hui, v.1073 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
La meilleure est toujours en malice féconde, v.1107 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Elle vous voit, vous parle, à toute heure du jour, v.20 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Le mieux reçu toujours n'est pas le plus chéri ; v.24 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
C'est jouer en amour un mauvais personnage, v.126 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Ou si tu la lui dis, ajoute que ma mort v.155 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Adieu, nous en saurons le succès dans ce jour. v.183 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Plus forts de jour en jour. v.196 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Bonjour. v.233 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
Bonjour. v.233 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et c'est après cinq jours de nocturnes visites, v.302 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Éclaircissez un doute où je tombe toujours. v.366 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Au destin de qui même, avant qu'il vînt au jour, v.374 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Et qu'entre nous de jour, de peur de rien gâter, v.453 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Mais enfin aujourd'hui je me découvre à vous, v.473 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Vous pussiez être utile au bonheur de mes jours. v.490 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Détester à mes pieds l'action d'aujourd'hui, v.637 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et que soigneusement je l'ai toujours nourri. v.677 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Qui, depuis cinquante ans dites journellement v.689 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Me voilà pour huit jours avec un mal de tête. v.764 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Si l'on veut que toujours ils aient la bouche close, v.767 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Le bonjour. v.793 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
De tout mon coeur, bonjour. v.794 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Ne m'as-tu pas donné le bonjour ? v.796 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Eh bien ! Bonjour, te dis-je. v.797 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
J'y consens de grand coeur, et me réjouis fort v.871 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Troubleront les vieux jours d'un père à tous moments. v.908 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Tous les jours vous ferez de nouvelles merveilles ; v.909 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Que fais-je tous les jours qui soit si criminel ? v.911 (Acte 3, scène 6, VALERE)
Et fait du jour la nuit, ô ! La grande imposture ! v.918 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Te croiras-tu toujours et ne pourrai-je pas, v.927 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Le trait que j'ai bien cru que tu m'avais joué. v.956 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Toujours serez-vous lors à temps pour me tuer, v.971 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Fait ce conte galant qu'aujourd'hui l'on publie. v.1030 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Perdre même le jour avant que de m'unir v.1055 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Va, coquin, scélérat, sa main vient sur ta joue v.1093 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Malheureux Mascarille ! À quels maux aujourd'hui v.1135 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
Voudront chercher un jour dans ces obscurités, v.1143 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Tout ce que votre esprit ne voit que d'aujourd'hui. v.1160 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Mais que puis-je après tout ? Je vois fort peu de jour v.1175 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Ha ! Pour cela toujours il est assez bonne heure ; v.1178 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Les gâtent tous les jours dans le siècle où nous sommes. v.1238 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Et comme un animal est toujours animal, v.1248 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
La femme est toujours femme, et jamais ne sera v.1251 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Et qu'affranchi d'un joug qui faisait tout mon bien, v.1311 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Soit ; pourvu que toujours je branle le menton : v.1496 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Je n'ai jamais trouvé de jour plus ennuyeux : v.1503 (Acte 5, scène 2, VALERE)
La nature toujours se montre la plus forte, v.1650 (Acte 5, scène 6, VALERE)
C'est bien fait : la prudence est toujours de saison ; v.1707 (Acte 5, scène 8, VALERE)
Sa flamme est toujours pure, et sa constance extrême ; v.1733 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)

LE TARTUFFE (1669)

Sont toujours sur autrui les premiers à médire ; v.106 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Elle a fort bien joui de tous ses avantages ; v.126 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Car Madame, à jaser, tient le dé tout le jour : v.143 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Et comme l'autre jour un docteur dit fort bien, v.160 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Jour de Dieu, je saurai vous frotter les oreilles ; v.170 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Lui qui connaît sa dupe, et qui veut en jouir, v.199 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Le traître, l'autre jour, nous rompit de ses mains v.207 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Et je vais lui donner le bonjour seulement. v.216 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
Ah ! Mon frère, bonjour. v.223 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Tout s'est-il, ces deux jours, passé de bonne sorte ? v.229 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Et jusqu'au jour, près d'elle, il nous fallut veiller. v.244 (Acte 1, scène 4, DORINE)
Et se peut-il qu'un homme ait un charme aujourd'hui v.263 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Chaque jour à l'église il venait, d'un air doux, v.283 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Il me voulait toujours en rendre une partie. v.294 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Jusque-là qu'il se vint l'autre jour accuser v.308 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Abuse impunément, et se joue à leur gré, v.363 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Qui, brûlants, et priants, demandent chaque jour, v.371 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Vous aviez pris jour pour un lien si doux. v.412 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Mais outre qu'à jouer on dit qu'il est enclin, v.523 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Qu'une femme a toujours une vengeance prête. v.566 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Tu sais qu'à toi toujours je me suis confiée : v.673 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Et priez que toujours le Ciel vous illumine. v.854 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Ma foi, je suis toujours pour ce que j'en ai dit. v.876 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Et bénisse vos jours autant que le désire v.881 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
On travaille aujourd'hui, d'un air miraculeux ; v.920 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
J'aurai toujours pour vous, ô suave merveille, v.985 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Avec qui pour toujours on est sûr du secret. v.996 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
À détromper mon père, et lui mettre en plein jour v.1027 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Vous le haïssez tous, et je vois aujourd'hui, v.1119 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Non, non, faisons toujours ce que le Ciel prescrit, v.1227 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Mais après le scandale, et l'affront d'aujourd'hui, v.1231 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Ha, je me réjouis de vous voir assemblés. v.1276 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Use les tristes jours que le Ciel m'a comptés. v.1300 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Que de nous démentir sur le fait d'aujourd'hui. v.1316 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Du trait qu'à ce pauvre homme il a voulu jouer. v.1320 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Je ne vous parle pas de nous ajouter foi : v.1344 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Toujours notre pudeur combat dans ces moments, v.1415 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
On trouve à l'avouer, toujours un peu de honte ; v.1418 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et l'on veut en jouir, avant que de le croire. v.1462 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Sans offenser le Ciel, dont toujours vous parlez ? v.1480 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et je croyais toujours qu'on changerait de ton : v.1548 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Et toujours, d'un excès vous vous jetez dans l'autre. v.1610 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Et qu'aucun vrai dévot ne se trouve aujourd'hui ? v.1620 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
De bienfaits, chaque jour, il est par moi chargé, v.1647 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Les gens de bien sont enviés toujours. v.1659 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
La vertu, dans le monde, est toujours poursuivie ; v.1665 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Mais que fait ce discours aux choses d'aujourd'hui ? v.1667 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Les langues ont toujours du venin à répandre ; v.1673 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Il ne faut pas toujours juger sur ce qu'on voit. v.1680 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Bonjour, ma chère Soeur. Faites, je vous supplie, v.1717 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Toute votre maison m'a toujours été chère, v.1737 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Taisez-vous, c'est le mot qu'il vous faut toujours dire. v.1821 (Acte 5, scène 5, ORGON)
Pour reconnaître un jour ce généreux service. v.1858 (Acte 5, scène 6, ORGON)
Comme du Ciel, l'infâme, impudemment se joue ! v.1870 (Acte 5, scène 7, DAMIS)
Mais le voulant traiter en coupable aujourd'hui, v.1895 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
Un prince dont les yeux se font jour dans les coeurs, v.1907 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Sur les choses toujours jette une droite vue, v.1910 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Souhaitez bien plutôt, que son coeur, en ce jour v.1951 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

Piquons-nous en ce jour. v.5 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
Bonjour, ma mie. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Quoi toujours triste et mélancolique comme cela, et tu ne veux pas me dire ce que tu as. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Et veux-tu que je te donne un maître pour te montrer à jouer du clavecin ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
À force de la tourmenter, je l'ai fait revenir : mais cela lui reprend de moment en moment : et je crois qu'elle ne passera pas la journée. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
De l'avoir vu l'autre jour, chez la bonne amie de Madame votre nièce. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Hippocrate dit, que ces sortes de maladie ne se terminent qu'au quatorze, ou au vingt-un, et il n'y a que six jours qu'il est tombé malade. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
Il faut avouer que j'ai une mule admirable pour cela, et qu'on a peine à croire le chemin que je lui fais faire tous les jours. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Savez-vous le chemin que ma mule a fait aujourd'hui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Mon cheval a fait tout cela aujourd'hui, et de plus, j'ai été à Rue[i]l voir un malade. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Il faut toujours garder les formalités, quoi qu'il puisse arriver. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Pour moi, j'y suis sévère en diable, à moins que ce soit entre amis, et l'on nous assembla un jour, trois de nous autres, avec un médecin de dehors, pour une consultation, où j'arrêtai toute l'affaire, et ne voulus point endurer qu'on opinât, si les choses n'allaient dans l'ordre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Souvenez-vous de l'homme que vous fîtes crever ces jours passés. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Souvenez-vous de la dame que vous avez envoyée en l'autre monde, il y a trois jours. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Écoutez, vous faites la railleuse ; mais vous passerez par nos mains quelque jour. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
Réjouissez-vous. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Réjouissez-vous, vous dis-je. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Dis-moi donc ce que c'est, et puis je me réjouirai peut-être. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
Non, je veux que vous vous réjouissiez auparavant : que vous chantiez, que vous dansiez. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit à vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème, qui me fait jouir de votre présence ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Soudain son visage a changé, son teint s'est éclairci, ses yeux se sont animés ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'où elle est. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Au reste, je n'ai pas eu seulement la précaution d'amener un notaire, j'ai eu celle encore de faire venir des voix et des instruments pour célébrer la fête et pour nous réjouir. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
Ce sont des gens que je mène avec moi, et dont je me sers tous les jours pour pacifier avec leur harmonie les troubles de l'esprit. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)

LES FÂCHEUX (1662)

Qu'aujourd'hui tout lui plaise, et semble consentir v.35 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
Pour être de fâcheux toujours assassiné ! v.40 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Et j'en vois chaque jour quelque nouvelle espèce. v.42 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Mais il n'est rien d'égal au fâcheux d'aujourd'hui ; v.43 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Qu'en théâtre public nous nous jouions nous-mêmes, v.62 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
T'es-tu de ce chapeau pour toujours emparé ? v.184 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
De cent sots, tous les jours, nous oblige à souffrir ; v.248 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
À vos discours, Orphise, ajouterai-je foi ? v.287 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Bonjour. v.341 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Eh quoi toujours ma flamme divertie ! v.341 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Et qui ferait donner tous les joueurs au Diable ; v.346 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Qui moi ? J'aurai toujours ce coup-là sur le coeur : v.380 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Et moi, que si nos voeux doivent paraître au jour, v.447 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Et lorsque dans nos yeux brille un peu d'enjouement, v.463 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
N'ont point peur de nous perdre, et laissent chaque jour, v.475 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Ciel, faut-il qu'aujourd'hui fâcheuses et fâcheux, v.515 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Ha Marquis que l'on voit de fâcheux tous les jours, v.519 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et que ces jours passés, j'achetai de Gaveau. v.560 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Il me soutient toujours, en chasseur ignorant, v.603 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et m'en suis revenu chez moi toujours courant, v.623 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Car vous dormez toujours, où vous êtes en ville ; v.658 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Et toujours, près des grands on doit être introduit, v.671 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Et pour qui j'ai toujours quelque défaite en main. v.728 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Et vous viennent toujours promettre tant de bien. v.736 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
Quoi toujours quelque obstacle aux feux qu'elle autorise ! v.814 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
D'un trépas assuré vois-je sauver mes jours ! v.832 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Ciel ! Puis-je à mon oreille ajouter quelque foi ? v.835 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
J'y consens, devant tout, aux jours qu'il a sauvés. v.856 (Acte 3, scène 6, ORPHISE)
Célébrons l'heureux sort, dont vous allez jouir ; v.859 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Et que nos violons viennent nous réjouir. v.860 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Quoi toujours des fâcheux, holà Suisses, ici, v.863 (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

Plus beau que le plus beau jour, v.6 (Acte 1, scène 1, PREMIÈRE VOIX)
Mais on a des Tyrans à qui l'on doit le jour : v.12 (Acte 1, scène 1, DEUXIÈME VOIX)
Ne songeons qu'à nous réjouir, v.87 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
Ne songeons qu'à nous réjouir, v.89 (Acte 3, scène 1, CHOEUR DES MUSICIENS)
Soyez toujours amoureux, v.95 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
Ah ! perdons plutôt le jour, v.101 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIEN)
Soyons toujours amoureux, v.107 (Acte 3, scène 1, L'ÈGYPTIEN, L'ÈGYPTIENNE)
Dansons, sautons, jouons-nous. v.110 (Acte 3, scène 1, LE PETIT CHOEUR)
Ne songeons qu'à nous réjouir, v.114 (Acte 3, scène 1, TOUS ENSEMBLE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Que vous jouez au Monde un petit personnage, v.27 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
N'ait pas vaqué toujours à la philosophie. v.80 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Votre esprit à l'hymen renonce pour toujours, v.97 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
J'ai souffert sous leur joug cent mépris différents, v.141 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
De l'agrément de ceux dont j'ai reçu le jour, v.174 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Les droits de la raison sont toujours tout puissants, v.182 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Que rencontrant un homme un jour dans le Palais, v.266 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Et je me réjouis que vous en fassiez cas. v.342 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
D'en faire la demande à son père aujourd'hui. v.362 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Ils m'ont su révérer si fort jusqu'à ce jour, v.381 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Je me réjouis fort de chimères, mes frères, v.395 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Cela croît tous les jours. v.397 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
J'ai que l'an me donne aujourd'hui mon congé, v.422 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
Quoi, toujours malgré nos remontrances ; v.463 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Quand on se fait entendre, on parle toujours bien, v.477 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
Vous voulez que toujours je l'aie à mon service, v.515 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
Elle y met Vaugelas en pièces tous les jours ; v.522 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez, v.578 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Oui, qui parle toujours de vers et de latin. v.650 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
On en a pour huit jours d'effroyable tempête. v.672 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Trop joui de ma facilité. v.702 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Et je lui veux faire aujourd'hui connaître v.703 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Si nous parlons toujours, il ne pourra rien dire. v.759 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Ces titres ont toujours quelque chose de rare. v.849 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Ces jouets éternels des sots de tous les temps ; v.947 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
À vous rendre aujourd'hui, Madame, mon hommage, v.982 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, v.1151 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Mais dans ses procédés il m'a déplu toujours. v.1168 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
Toujours à vous louer il a paru de glace. v.1186 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Qu'il faut perdre fortune, et renoncer au jour, v.1203 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Et l'étude dans l'autre ajoute à la nature. v.1334 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et son malheur est grand de voir que chaque jour v.1364 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et que tout leur mérite exposé fort au jour, v.1383 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Gens qui de leur savoir paraissent toujours ivres ; v.1410 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et ce déchaînement aujourd'hui me convie, v.1429 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
Hélas ! Dans cette humeur conservez-le toujours. v.1479 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
Veuille le juste Ciel me garder en ce jour, v.1491 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
Les soins continuels de la mettre en son jour ; v.1588 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Qui doit être épuré comme l'astre du jour ; v.1716 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
Je sais que vous avez mis votre bien entre les mains d'Argante et de Damon, et je vous donne avis qu'en même jour ils ont fait tous deux banqueroute. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
Et je vous ai toujours souhaité pour époux, v.1773 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
L'amour dans son transport parle toujours ainsi. v.1781 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)

L'AVARE (1669)

Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Et que nous servira d'avoir du bien, s'il ne nous vient que dans le temps que nous ne serons plus dans le bel âge d'en jouir ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Et si pour m'entretenir même, il faut que maintenant je m'engage de tous côtés, si je suis réduit avec vous à chercher tous les jours le secours des marchands, pour avoir moyen de porter des habits raisonnables ? (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Il est bien vrai que, tous les jours, il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Je les tiens justement une franche amorce à voleurs, et c'est toujours la première chose que l'on va attaquer. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
C'est que je m'entretenais en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent ; et je disais qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Oui, de pareils discours et les dépenses que vous faites, seront cause qu'un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Mon Père : c'est que je joue ; et comme je suis fort heureux, je mets sur moi tout l'argent que je gagne. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à l'honnête intérêt l'argent que vous gagnez afin de le trouver un jour. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Heurter de front ses sentiments est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu'il ne faut prendre qu'en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se raidissent contre le droit chemin de la raison, et qu'on ne mène qu'en tournant où l'on veut les conduire. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
On ne veut point du tout dire son nom, et l'on doit aujourd'hui l'aboucher avec vous, dans une maison empruntée, pour être instruit, par votre bouche, de votre bien, et de votre famille ; et je ne doute point que le seul nom de votre père ne rende les choses faciles. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Des quinze mille francs qu'on demande, le prêteur ne pourra compter en argent que douze mille livres, et pour les mille écus restants, il faudra que l'emprunteur prenne les hardes, nippes, et bijoux dont s'ensuit le mémoire, et que ledit prêteur a mis, de bonne foi, au plus modique prix qu'il lui a été possible. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Il n'est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : Je vous donne, mais : Je vous prête le bonjour. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est ce que je dis tous les jours, avec leur ton de poule laitée, et leurs trois petits brins de barbe relevés en barbe de chat, leurs perruques d'étoupes, leurs hauts-de-chausses tout tombants, et leurs estomacs débraillés. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Attendez qu'on vous en demande plus d'une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d'eau. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Rangez cela adroitement du côté de la muraille, et présentez toujours le devant au monde. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Et vous, tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servirez. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Que diable, toujours de l'argent ! (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Toujours parler d'argent. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
J'enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d'entendre ce qu'on dit de vous ; car enfin je me sens pour vous de la tendresse, en dépit que j'en aie ; et après mes chevaux, vous êtes la personne que j'aime le plus. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
C'est qu'elle est encore toute surprise ; et puis les filles ont toujours honte à témoigner d'abord ce qu'elles ont dans l'âme. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
Vous voyez qu'elle est grande ; mais mauvaise herbe croît toujours. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Elle m'a toujours élevée avec une tendresse extrême, et je ne saurais me résoudre à lui donner du déplaisir. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
La vérité est que je l'aime, depuis un jour que je la vis dans une promenade ; que mon dessein était tantôt de vous la demander pour femme ; et que rien ne m'a retenu, que la déclaration de vos sentiments, et la crainte de vous déplaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Oui, mon père, c'est ainsi que vous me jouez ! (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
J'ai gagné ceci tout le jour. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs, que j'ai fait pendre de personnes. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Pour me jouer un tour de cette nature ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Tous mes désirs se sont bornés à jouir de sa vue ; et rien de criminel n'a profané la passion que ses beaux yeux m'ont inspirée. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Je me moque de tous ces contes ; et le monde aujourd'hui n'est plein que de ces larrons de noblesse, que de ces imposteurs, qui tirent avantage de leur obscurité, et s'habillent insolemment du premier nom illustre qu'ils s'avisent de prendre. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Je veux dire que c'est lui qui m'a donné le jour. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Le peu de sûreté que j'ai vu pour ma vie à retourner à Naples, m'a fait y renoncer pour toujours ; et ayant su trouver moyen d'y faire vendre ce que j'avais, je me suis habitué ici, où sous le nom d'Anselme, j'ai voulu m'éloigner les chagrins de cet autre nom qui m'a causé tant de traverses. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Allons jouir de l'allégresse que cet heureux jour nous présente. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

J'observe, comme vous, cent choses tous les jours, v.159 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Il est vrai, ma raison me le dit chaque jour ; v.247 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Monsieur, cette matière est toujours délicate, v.341 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Mais un jour, à quelqu'un, dont je tairai le nom, v.343 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire v.345 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
On s'expose à jouer de mauvais personnages. v.350 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
À recevoir le monde on vous voit toujours prête ? v.534 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Aujourd'hui vous vous expliquerez. v.563 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
C'est un parleur étrange et qui trouve, toujours, v.579 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et, sans aucune affaire, est toujours affairé. v.588 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et, jusques au bonjour, il dit tout à l'oreille. v.594 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Contre elle, il fait métier de pester chaque jour ; v.620 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Mais le jeune Cléon chez qui vont, aujourd'hui, v.623 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Il prend toujours, en main l'opinion contraire ; v.674 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Se gendarme, toujours, contre tout ce qu'on dit ; v.684 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
Que le chagrin contre eux, est toujours de saison, v.688 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix : v.712 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
Rien ne m'appelle, ailleurs de toute la journée. v.738 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
Je soutiendrai, toujours, morbleu, qu'ils sont mauvais, v.771 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
Et quelqu'un de ces jours, il faut que je me pende. v.838 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Contre le siècle aveugle, est toujours en courroux v.860 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
En un lieu l'autre jour, où je faisais visite, v.921 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Je ne dis pas, qu'un jour, je ne suive vos traces. v.982 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et si l'on continue à m'offrir, chaque jour, v.996 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
À quel prix, aujourd'hui, l'on peut les engager ? v.1004 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Quand je vois chaque jour qu'on ne fait rien pour vous. v.1052 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
N'ont pas toujours rendu de ces fameux services ; v.1058 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Eh ! Madame, l'on loue, aujourd'hui, tout le monde, v.1069 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Le Ciel ne m'a point fait, en me donnant le jour, v.1083 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Je ne sais point jouer les hommes en parlant ; v.1088 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Et ces titres d'honneur qu'elle donne aujourd'hui v.1092 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Le chagrin de jouer de fort sots personnages. v.1094 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
C'est une vertu rare, au siècle d'aujourd'hui, v.1167 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
N'est pas, toujours, produit par un rapport d'humeurs ; v.1176 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
C'est à vous que mon coeur a recours aujourd'hui v.1247 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Les gens qui, dans mes mains, l'ont remise, aujourd'hui v.1340 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et que j'eusse la joie, et la gloire, en ce jour, v.1431 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
De vous revoir, Madame, avant la fin du jour. v.1480 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
Ce n'est plus que la ruse aujourd'hui qui l'emporte, v.1557 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
En beaux raisonnements, vous abondez toujours, v.1571 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et, de chez vous, enfin, le bannir dès ce jour. v.1596 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n'ai jamais tant de joie, que lorsque je ne suis pas avec vous. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Et que, dans tous les coeurs, il est toujours de l'homme. v.1760 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Mais laissez-moi, toujours, vous estimer de même : v.1792 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Voit faire tous les jours des présents à sa femme, v.28 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et s'il faut qu'avec elle on joue au corbillon, v.97 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
L'autre jour (pourrait-on se le persuader) v.161 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Je me réjouis fort, Seigneur Arnolphe... v.165 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Me voulez-vous toujours appeler de ce nom ? v.166 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Adieu : je frappe ici, pour donner le bonjour, v.193 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Grande joie à me voir après dix jours d'absence. v.200 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
N'aura point à manger de plus de quatre jours. v.209 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
Vous vous êtes toujours, comme on voit, bien portée ? v.235 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Depuis neuf jours. v.253 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Oui, depuis deux journées. v.255 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Que fait-il ? Que dit-il ? Est-il toujours gaillard ? v.261 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et je me réjouis de les avoir ici. v.286 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
C'est un joli bijou, pour ne point vous mentir, v.338 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Le beau jour ! v.460 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Qu'avez-vous fait encore ces neuf ou dix jours-ci ? v.465 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Il passe, vient, repasse, et toujours de plus belle v.495 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Toujours comme cela je me serais tenue. v.500 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Un coeur, qui de s'en plaindre est aujourd'hui forcé. v.510 (Acte 2, scène 5, AGNES)
C'est un homme à porter en terre dans deux jours. v.526 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Je vous épouse, Agnès, et cent fois la journée v.679 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et jouir de la couche et des embrassements, v.685 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Vous devez toujours, dis-je, avoir devant les yeux v.689 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
À toujours vous connaître, et faire qu'à jamais v.693 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
C'est ce qu'entendent mal les femmes d'aujourd'hui : v.717 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Elle sera toujours, comme un lis, blanche et nette ; v.732 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et vous irez un jour, vrai partage du diable, v.736 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Malgré le train d'aujourd'hui, v.750 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Les maximes du mariage ou les devoirs de la femme mariée, avec son exercice journalier. (Acte 3, scène 2, AGNES)
À l'honneur tous les jours ce sont drogues mortelles ; v.763 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Des femmes tous les jours corrompent les esprits. v.786 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Doit se défendre de jouer, v.791 (Acte 3, scène 2, AGNES)
À jouer de tout son reste. v.795 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Est toujours celui qui paye. v.801 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Le secret est toujours ce qui les importune ; v.837 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Et que... Mais le voici : cachons-nous toujours bien, v.842 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
A joué mon jaloux dans tout ce badinage. v.925 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
Mais depuis quatre jours la pauvre femme est morte, v.973 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Ah le voilà ! Bonjour, me voici tout à point v.1039 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Laissons, c'est pour quelque autre jour. v.1094 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
On veut à mon honneur jouer d'un mauvais tour ; v.1095 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Dans la maison toujours je prétends la tenir, v.1134 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
Tous ces gens qui sous main travaillent chaque jour, v.1138 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
Du trait qu'elle a joué quelque jour soit venu, v.1163 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Vous vous effarouchiez toujours sur ces matières, v.1229 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
De leurs femmes toujours vont citant les galants, v.1254 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Il faut jouer d'adresse, et d'une âme réduite, v.1284 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
C'est-à-dire dormir et manger toujours bien, v.1286 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Se retranchant toujours sur leurs sages prouesses, v.1297 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Le jour s'en va paraître, et je vais consulter v.1362 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Vous lui donniez retraite au moins un jour ou deux. v.1427 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Mais comment ferons-nous ? Car il fait un peu jour : v.1447 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Des valets causeront. Pour jouer au plus sûr, v.1450 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Adieu : le jour me chasse. v.1477 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Ah, ah, si jeune encor, vous jouez de ces tours, v.1491 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Il est vrai, j'ai sujet d'en être réjoui, v.1530 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Tu le seras toujours, va, je te le proteste ; v.1593 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Sans cesse, nuit et jour, je te caresserai, v.1594 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Pour jouir avec moi des sensibles douceurs v.1658 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Il serait beau, vraiment, qu'on le vît aujourd'hui v.1690 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Pressez vite le jour de la cérémonie, v.1716 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

J'ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait, elle me fait donner au diable vingt fois le jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne sais quelle sorte de gens. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
Sache que le mot de galant homme vient d'élégant ; prenant le G et l'A de la dernière syllabe, cela fait GA, et puis prenant L, ajoutant un A et les deux dernières lettres, cela fait galant, et puis ajoutant homme, cela fait galant homme. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Je croyais trouver un homme bien savant, qui me donnerait un bon conseil, et je trouve un ramoneur de cheminée qui, au lieu de me parler, s'amuse à jouer à la mourre. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Toujours se quereller ! (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
Mais aussi c'est lui qui commence toujours à... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Sac à vin infâme, tu ne bouges du cabaret, et tu laisses une pauvre femme avec des petits enfants, sans savoir s'ils ont besoin de quelque chose, à croquer le marmot tout le long du jour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Toujours de la dispute, de la querelle et de la dissension ! (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Toujours du bruit, du désordre, de la dissension, des querelles, des débats, des différends, des combustions, des altercations éternelles. (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
Vous n'êtes pas de ces médecins qui ne vous appliquez qu'à la médecine qu'on appelle rationale ou dogmatique, et je crois que vous l'exercez tous les jours avec beaucoup de succès : experientia magistra rerum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Bonjour, Monsieur. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
Je vous donne le bonjour, et suis votre, etc. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Cependant qu'il vous trompe et joue la farce chez vous, Valère et votre fille sont ensemble, qui s'en vont à tous les diables. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

Mais pourquoi ne pas mieux jouir du rendez-vous que leur inimitié nous laisse, et me contraindre à perdre en une sotte feinte, les moments que j'ai près de vous ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
L'approche de l'air de la Cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Oui, mais vous ne considérez pas que le jeu qui vous divertit tient mon coeur au supplice, et qu'on n'est point capable de se jouer longtemps, lorsqu'on a dans l'esprit une passion aussi sérieuse, que celle que je sens pour vous. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Et où est donc la cire que je fis acheter ces jours passés ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je pense, Madame, que durant votre séjour à Paris, vous avez fait bien des conquêtes de qualité. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Car pour Monsieur votre Vicomte, quoique Vicomte de province, c'est toujours un Vicomte, et il peut faire un voyage à Paris, s'il n'en a point fait ; mais un conseiller, et un receveur, sont des amants un peu bien minces, pour une grande Comtesse comme vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Je vous avoue, Madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites, c'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose. (Acte 1, scène 2, JULIE)
C'est Monsieur le Conseiller, Madame, qui vous souhaite le bonjour ; et, auparavant que de venir, vous envoie des poires de son jardin, avec ce petit mot d'écrit. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Qui couvre vos appas, la nuit comme le jour. v.32 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Quand je le fis, j'étais si jeune, que je me jouais encore avec une poupée. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Parbleu la chose est belle, et je me réjouis de voir ce que je vois. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Eh têtebleu, la véritable comédie qui se fait ici, c'est celle que vous jouez, et si je vous trouble, c'est de quoi je me soucie peu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Voilà ma scène faite, voilà mon rôle joué. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Quoi jouer de la sorte une personne de ma qualité ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

Malgré mon changement, est toujours mon rival. v.10 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Ma cervelle toujours marche à pas mesurés. v.78 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Car enfin en vrai ladre il a toujours vécu, v.97 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Fait de nuit et de jour exacte sentinelle ; v.108 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Sous quel astre ton maître a-t-il reçu le jour. v.153 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Au diable le fâcheux qui toujours nous éclaire. v.171 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Mettez pour me jouer vos flûtes mieux d'accord. v.186 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
Les dettes aujourd'hui, quelque soin qu'on emploie, v.207 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Qu'elle garde toujours l'ardeur de me voir sien. v.258 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Certes, vous faites rage, et payez aujourd'hui v.266 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
Toujours de son devoir je tâche à l'avertir : v.301 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Moi ! Voyez ce que c'est que du monde aujourd'hui, v.310 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Et comme l'innocence est toujours opprimée. v.311 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Il faut... J'ai toujours peur qu'on nous vienne surprendre : v.340 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Qu'il aurait pris le joug que vous avez voulu : v.354 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Dans l'esprit d'un chacun je le tue aujourd'hui, v.483 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Jouez bien votre rôle, et pour mon personnage, v.486 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Que sa flamme aujourd'hui me force d'approuver v.495 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
Allons nous préparer à jouer notre rôle. v.498 (Acte 2, scène 1, L?LIE)
Chaque homme tous les jours en ressent de diverses, v.570 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
M'aurait-on joué pièce, et fait supercherie ? v.615 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Malepeste du sot, que je suis aujourd'hui ! v.618 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
On en ferait jouer quelque farce à ma honte : v.620 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Il faut donc qu'aujourd'hui je perde, et sang, et bien ? v.630 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Un coeur qui chèrement toujours la nourrira. v.638 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
Qu'on n'est point aujourd'hui si prompt à se tuer. v.702 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
À mon service un jour pût attacher son zèle : v.744 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Perdre aujourd'hui les fruits d'une haute espérance. v.820 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Tu ne me diras plus, toi qui toujours me cries, v.839 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
J'ai bien joué moi-même un tour des plus adroits. v.841 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
De la garder toujours, de lui rendre des soins ; v.862 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
Que vous serez toujours, quoi que l'on se propose, v.884 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Tout ce que vous avez été durant vos jours ; v.885 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Une raison malade et toujours en débauche, v.887 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Nous laissât jour entier pour ce que je médite. v.932 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Et que j'aurai toujours bien moins de répugnance v.1019 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
C'est ce qui fait toujours que je suis pris sans vert. v.1109 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Que l'on trouve toujours plus prompts à dégainer, v.1125 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Et dans ce maudit siècle, est toujours poursuivie. v.1144 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Le soupçon tombera toujours de son côté, v.1178 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Mon drôle assurément leur jouera quelque trait : v.1201 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
Trufaldin, ouvrez-leur pour jouer un momon. v.1221 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
Toujours de ma colère on me voit revenir ; v.1257 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Que l'on couchait en joue, et de plus d'un endroit, v.1270 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Sur les fourbes qu'on voit ici-bas tous les jours ; v.1278 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Venant m'entretenir d'un fils privé du jour, v.1297 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Attendre quelques jours qu'ils seraient arrivés ; v.1346 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Dont la force m'impose un joug si précieux ; v.1382 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
Naples est un séjour qui paraît agréable ; v.1427 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Qui cherche le repos et l'honneur de vos jours : v.1450 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Qui dedans une nuit vient d'éclater au jour ? v.1458 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleures. v.1472 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Contre cette tiédeur qui suit la jouissance : v.1476 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Après ces bonnes nuits donnent de mauvais jours. v.1482 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Vous n'avez toujours fait qu'avoir les yeux sur elle; v.1515 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Rouge, tout interdit, jouant de la prunelle, v.1516 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Attaché dessus vous, comme un joueur de boule, v.1535 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Qui veut m'en donner d'une, et m'en jouer d'un autre : v.1560 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Qui toujours gâtez tout. v.1580 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Donc, monsieur l'imposteur, vous osez aujourd'hui v.1581 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
Duper un honnête homme et vous jouer de lui ? v.1582 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
Je ne sais si souvent vous jouez au piquet ; v.1610 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Me fasse voir toujours disgrâce sur disgrâce ? v.1636 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
Et va dès aujourd'hui conclure le traité ; v.1658 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
Faire pour quelques jours emprisonner ce drôle ; v.1668 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
Et du plus innocent, toujours à leur profit v.1673 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
Et j'y pouvais un jour, sans trop croire de moi, v.1713 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Notre voyage, au moins, pour trois ou quatre jours, v.1745 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
Adieu pour quelques jours, retournons sur nos pas. v.1846 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Depuis votre séjour, les dames de ces lieux, v.1893 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Semblent vous enrichir chaque jour de nos pertes ? v.1900 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
D'Albert qui me gardait les jours étant finis, v.1986 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Pût être condamnée un jour par la nature ? v.2032 (Acte 5, scène 10, ANDRÈS)
Toutefois? tant d'honneur la sut toujours régir, v.2033 (Acte 5, scène 10, ANDR?S)
Mais puisqu'un même jour nous met tous dans la joie, v.2060 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Si l'on m'apporte de l'argent, que l'on me vienne quérir vite chez le Seigneur Géronimo ; et si l'on vient m'en demander, qu'on dise que je suis sorti, et que je ne dois revenir de toute la journée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Huit dans notre séjour à Rome font, trente-deux : et vingt que vous aviez lorsque nous nous connûmes, cela fait justement cinquante-deux. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Ne fais-je pas vigoureusement mes quatre repas par jour ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
C'est un mal aujourd'hui, qui attaque beaucoup de gens : mais notre mariage vous dissipera tout cela. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Seigneur Sganarelle, tout est renversé aujourd'hui ; et le monde est tombé dans une corruption générale. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Physionomie d'un homme qui sera un jour quelque chose. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
Je vous considère toujours de même ; et ce mariage ne doit point vous inquiéter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Et vous, Mademoiselle, je me réjouis avec vous aussi de l'heureux choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Allons nous réjouir, et célébrer cet heureux mariage. (Acte 1, scène 10, ALCANTOR)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Je languis nuit et jour, et mon mal est extrême, v.1 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
Lorsqu'un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille, ou au gouvernement d'un État, ou au commandement d'une armée, ne dit-on pas toujours, un Tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Pourquoi toujours des bergers ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
De mille soins est toujours agité, v.14 (Acte 1, scène 2, UNE MUSICIENNE, DEUX MUSICIENS)
Et ce sexe inconstant, trop indigne du jour, v.28 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
Il vous faudra trois voix, un dessus, une haute-contre, et une basse, qui seront accompagnées d'une basse de viole, d'un théorbe, et d'un clavecin pour les basses continues, avec deux dessus de violon pour jouer les ritornelles. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement, Rra. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d'un... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j'ai tant d'affaires. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, si je romps toujours des mailles. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Allez-vous en demeurer toujours habillé en bourgeois, on ne vous dira point : Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Tiens, si tu ris encore le moins du monde, je te jure que je t'appliquerai sur la joue le plus grand soufflet qui se soit jamais donné. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
On dirait qu'il est céans carême-prenant tous les jours ; et dès le matin, de peur d'y manquer, on y entend des vacarmes de violons et de chanteurs, dont tout le voisinage se trouve incommodé. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l'apporter ici ; et la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
J'ai encore ouï dire, Madame, qu'il a pris aujourd'hui, pour renfort de potage, un maître de philosophie. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
N'irez-vous point l'un de ces jours au collège vous faire donner le fouet, à votre âge ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Mon cher ami, Monsieur Jourdain, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Et Madame Jourdain que voilà comment se porte-t-elle ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Madame Jourdain se porte comme elle peut. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Comment, Monsieur Jourdain, vous voilà le plus propre du monde ! (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Ma foi, Monsieur Jourdain, j'avais une impatience étrange de vous voir. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain : vous êtes mon ami. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mettez encore deux cents pistoles que vous m'allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Qu'avez-vous, Madame Jourdain ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Ne voulez-vous point un de ces jours venir voir, avec elle, le ballet et la comédie que l'on fait chez le Roi ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Je pense, Madame Jourdain, que vous avez eu bien des amants dans votre jeune âge, belle et d'agréable humeur comme vous étiez. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Tredame, Monsieur, est-ce que Madame Jourdain est décrépite, et la tête lui grouille-t-elle déjà ? (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
Ah ma foi, Madame Jourdain, je vous demande pardon. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Je vous assure, Monsieur Jourdain, que je suis tout à vous, et que je brûle de vous rendre un service à la Cour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Si Madame Jourdain veut voir le divertissement Royal, je lui ferai donner les meilleures places de la salle. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Madame Jourdain vous baise les mains. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Ce sera tantôt que vous jouirez à votre aise du plaisir de sa vue, et vos yeux auront tout le temps de se satisfaire. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Ce n'est pas d'aujourd'hui, Nicole, que j'ai conçu des soupçons de mon mari. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
Je vais, je pense, bien réjouir les gens. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Elle est toujours sérieuse. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Veux-tu de ces enjouements épanouis, de ces joies toujours ouvertes ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l'aimer toujours. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l'usage aujourd'hui semble en autoriser le vol. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Vous vous fourrez toujours dans la conversation ; j'ai du bien assez pour ma fille, je n'ai besoin que d'honneur, et je la veux faire marquise. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Les alliances avec plus grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
C'est la fille de Monsieur Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à la Madame avec nous. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Elle n'a pas toujours été si relevée que la voilà ; et ses deux grands-pères vendaient du drap auprès de la Porte Saint-Innocent. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Voilà bien les sentiments d'un petit esprit, de vouloir demeurer toujours dans la bassesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Tu as raison ; mais je ne croyais pas qu'il fallût faire ses preuves de noblesse, pour être gendre de Monsieur Jourdain. (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
D'une pensée qui me vient pour jouer notre homme ; et vous faire obtenir ce que vous souhaitez. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Mais vous ne dites pas que je m'engage insensiblement chaque jour à recevoir de trop grands témoignages de votre passion ? (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
À quoi tient-il que dès aujourd'hui vous ne fassiez tout mon bonheur ? (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Enfin j'en reviens toujours là. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Madame, Monsieur Jourdain sait son monde. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m'oblige de vous faire si bien les honneurs de chez lui. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Les mains sont médiocres, Monsieur Jourdain ; mais vous voulez parler du diamant, qui est fort beau. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Allons, qu'on donne du vin à Monsieur Jourdain, et à ces Messieurs, qui nous feront la grâce de nous chanter un air à boire. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Monsieur Jourdain, prêtons silence à ces Messieurs ; ce qu'ils nous diront vaudra mieux que tout ce que nous pourrions dire. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Monsieur Jourdain est galant plus que je ne pensais. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Comment, Madame, pour qui prenez-vous Monsieur Jourdain ? (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Il est homme qui a toujours la riposte en main. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Monsieur Jourdain est un homme qui me ravit. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Que voulez-vous dire, Madame Jourdain ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Prenez, Madame Jourdain, prenez de meilleures lunettes. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Je ne suis revenu de tous mes longs voyages que depuis quatre jours ; et par l'intérêt que je prends à tout ce qui vous touche, je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
C'est-à-dire ; Monsieur Jourdain, votre coeur soit toute l'année comme un rosier fleuri. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
Quand il aurait appris son rôle par coeur, il ne pourrait pas le mieux jouer. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Je vous le donnerais en bien des fois, Monsieur, à deviner le stratagème dont nous nous servons auprès de Monsieur Jourdain, pour porter son esprit à donner sa fille à mon maître. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Jordina, c'est-à-dire Jourdain. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Hé bien quoi, Jourdain ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Est-ce une comédie que vous jouez ? (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Vous venez toujours mêler vos extravagances à toutes choses, et il n'y a pas moyen de vous apprendre à être raisonnable. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Et que ces jours passés un Comte v.165 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
Ah ! Que le Ciel donne un beau jour ! v.288 (Acte 5, scène 11, MUSICIENS POITEVINS)
Ce beau séjour v.291 (Acte 5, scène 11, AUTRE MUSICIEN)
Ce beau séjour v.293 (Acte 5, scène 11, AUTRE MUSICIEN)

LE SICILIEN (1668)

De ne vivre jamais pour soi, et d'être, toujours, tout entier aux passions d'un maître ! (Acte 1, scène 1, HALI)
Le mien me fait, ici, épouser ses inquiétudes ; et parce qu'il est Amoureux, il faut que nuit, et jour, je n'aie aucun repos. (Acte 1, scène 1, HALI)
Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Je veux, jusques au jour, les faire, ici, chanter ; et voir si leur musique n'obligera point cette belle à paraître à quelque fenêtre. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Il faut qu'ils chantent un trio qu'ils me chantèrent l'autre jour. (Acte 1, scène 2, HALI)
Les oiseaux réjouis, dès que le jour s'avance, v.7 (Acte 1, scène 3, DEUXIÈME MUSICIEN)
Toujours sourde à mes voeux est l'ingrate Climène. v.13 (Acte 1, scène 3, DEUXIÈME MUSICIEN)
Et ce jaloux maudit, ce traître de Sicilien, me fermera, toujours, tout accès auprès d'elle ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
Et, toujours, ce fâcheux jaloux se moquera de nos desseins ? (Acte 1, scène 5, ADRASTE)
Allons, le jour paraît ; je vais chercher mes gens, et venir attendre, en ce lieu, que notre jaloux sorte. (Acte 1, scène 5, HALI)
Je ne sais pas quel plaisir vous prenez à me réveiller si matin ; cela s'ajuste assez mal, ce me semble, au dessein que vous avez pris de me faire peindre aujourd'hui ; et ce n'est guère pour avoir le teint frais, et les yeux brillants, que se lever dès la pointe du jour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Oui ; mais je suis bien aise de vous voir, toujours, avec moi. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Quelque mine qu'on fasse, on est, toujours, bien aise d'être aimée : ces hommages à nos appas, ne sont, jamais, pour nous déplaire. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Si vous ne me laissez jouir d'aucune liberté, et me fatiguez, comme on voit, d'une garde continuelle ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Vous êtes, aujourd'hui, dans une humeur désobligeante ; et je pardonne ces paroles au chagrin où vous pouvez être, de vous être levée matin. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Ne te mets point en peine, j'ai trouvé, par hasard, tout ce que je voulais : et je vais jouir du bonheur de voir, chez elle, cette belle. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Mais je ne doute pas que mon jaloux fâcheux ne soit, toujours, présent, et n'empêche tous les propos que nous pourrions avoir ensemble : et, pour te dire vrai, j'ai, par le moyen d'une jeune esclave, un stratagème, pour tirer cette belle Grecque des mains de son jaloux, si je puis obtenir d'elle, qu'elle y consente. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Laissez-moi faire, je veux vous faire un peu de jour à la pouvoir entretenir. (Acte 1, scène 9, HALI)
Un peu plus de ce côté ; vos yeux, toujours tournés vers moi, je vous en prie ; vos regards attachés aux miens. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Je ne suis pas comme ces femmes qui veulent, en se faisant peindre, des portraits qui ne sont point elles, et ne sont point satisfaites du peintre, s'il ne les fait, toujours, plus belles que le jour. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Tout cela sent la nation ; et, toujours, messieurs les Français ont un fonds de galanterie qui se répand partout. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Point du tout, j'ai, toujours, de coutume de parler quand je peins ; et il est besoin, dans ces choses, d'un peu de conversation, pour réveiller l'esprit, et tenir les visages dans la gaieté nécessaire aux personnes que l'on veut peindre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Seigneur, j'ai reçu un soufflet : vous savez ce qu'est un soufflet, lorsqu'il se donne, à main ouverte, sur le beau milieu de la joue. (Acte 1, scène 12, HALI)
Mais c'est assez pour aujourd'hui, nous finirons une autre fois. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Il va jusques à vouloir que je sois, toujours, voilée ; et pour m'avoir trouvée le visage un peu découvert, il a mis l'épée à la main, et m'a réduite à me jeter chez vous, pour vous demander votre appui contre son injustice. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
Les Français excellent toujours, dans toutes les choses qu'ils font ; et quand nous nous mêlons d'être jaloux, nous le sommes vingt fois plus qu'un Sicilien. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
La voici qui s'en va venir ; et son âme, je vous assure, a paru toute réjouie, lorsque je lui ai dit que j'avais raccommodé tout. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
C'est trop de grâce que vous me faites : il est bon de pacifier et d'adoucir, toujours, les choses. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
Un traître de Français m'a joué une pièce. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
Je ne veux point, aujourd'hui, d'autres affaires que de plaisir. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Le moindre jour doit être une grande lumière ; v.72 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Dans les unes toujours, on paraît se forcer ; v.81 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
En disaient toujours plus que je n'en voulais dire. v.88 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Mais son coeur au Tyran fut toujours endurci. v.198 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
Tout ce qu'il doit au sang, dont vous tenez le jour. v.226 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Soit caprice, ou raison, j'ai toujours la croyance v.267 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Ma volonté toujours vous doit être soumise, v.355 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Oui, je m'en réjouis, et pour vous, et pour moi. v.362 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
C'est de flatter toujours le faible de leur coeur : v.419 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Et vous laissent toujours hors de la confidence, v.424 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Qui comblerait ses jours, de bonheur et de gloire. v.461 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Pour les désirs du Prince, aujourd'hui se déclare ; v.469 (Acte 2, scène 2, DON ALVAR)
Oui, Madame, et mon coeur s'en réjouit de même ; v.521 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Le succès en pourra parler dans quelques jours, v.530 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Et j'ajoute de plus pour un amant aimé. v.575 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
À de pareils forfaits donnera toujours grâce. v.781 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
Moi, je tiens que toujours un peu de défiance, v.812 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
Qu'il faut perdre grandeurs et renoncer au jour, v.914 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Sous le joug innocent de son premier vainqueur. v.943 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et le flambeau du jour qui m'offre vos appas, v.950 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et toujours notre coeur est en notre pouvoir ; v.963 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et s'appuyant toujours sur des hauts sentiments, v.986 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
S'il reste quelque jour encore à vous donner ; v.1043 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Jouit superbement de ma confusion ; v.1051 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Il en aura toujours moins qu'il n'a mérité. v.1131 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
De ses jours, belle Élise, on doit n'espérer rien, v.1174 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
Et malgré tous mes soins viennent toujours me tendre v.1196 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Vous pouvez l'ajouter, je suis prête à l'ouïr, v.1306 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Sinon faites au moins que je puisse jouir v.1307 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Appréhende toujours d'offenser ce qu'il aime, v.1337 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Cependant aujourd'hui je veux fermer les yeux v.1342 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et si je puis un jour choisir ma destinée, v.1368 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Pour mieux jouir du fruit de cette feinte mort. v.1451 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Jouissez à cette heure en tyran absolu v.1462 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Qu'une âme consumée ait jamais mis au jour ; v.1487 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Aussi bien quel conseil aujourd'hui puis-je suivre ? v.1492 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Et pousse dans ce jour, Don Alphonse à paraître, v.1529 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Du bras qui lui fait jour au trône qui l'attend ? v.1535 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Qui vient de lui mander, que Léon dans ce jour, v.1538 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
Aux intérêts publics sont toujours enchaînées, v.1593 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Jette sur moi, Seigneur, un joug impérieux, v.1703 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Et pour l'objet qu'il aime est toujours trop zélé, v.1718 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Hâtez mon désespoir, ou le bien de mes jours. v.1775 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Si Done Ignès est morte ou respire le jour ; v.1779 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Et goûte d'autant mieux son bonheur en ce jour, v.1846 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Vraiment, voilà qui m'étonne, que nous ayons été seules, l'une et l'autre, tout aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, URANIE)
Pensez-vous me le laisser toujours sur les bras, et que je puisse durer à ses turlupinades perpétuelles ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Tant pis pour ceux qui le font, et qui se tuent tout le jour à parler ce jargon obscur. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Elle affecte toujours un ton de voix languissant et niais ; fait la moue, pour montrer une petite bouche, et roule les yeux, pour les faire paraître grands. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Je me souviens toujours du soir qu'elle eut envie de voir Damon, sur la réputation qu'on lui donne, et les choses que le public a vues de lui. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Je suis encore en défaillance du mal de coeur, que cela m'a donné, et je pense que je n'en reviendrai de plus de quinze jours. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Que vous êtes, Madame, une rude joueuse en critique ; et que je plains le pauvre Molière de vous avoir pour ennemie ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Vous me grondâtes l'autre jour, de lui avoir dit que vous y étiez. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Vous êtes là sur une matière, qui depuis quatre jours fait presque l'entretien de toutes les maisons de Paris ; et jamais on n'a rien vu de si plaisant, que la diversité des jugements, qui se font là-dessus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je vis l'autre jour sur le th[é]âtre un de nos amis, qui se rendit ridicule par là. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Parbleu, je m'en réjouis, et je ne manquerai pas de l'avertir, que tu es de ses amis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je pense Madame, que vous retiendrez aussi une loge pour ce jour-là. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Cependant tout le monde donne là-dedans aujourd'hui : on ne court plus qu'à cela ; et l'on voit une solitude effroyable aux grands ouvrages, lorsque des sottises ont tout Paris. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
C'est une étrange chose de vous autres Messieurs les poètes, que vous condamniez toujours les pièces où tout le monde court, et ne disiez jamais du bien que de celles où personne ne va. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignorants, et nous étourdissez tous les jours. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations, les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Oui, si tu parles toujours. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Parbleu, Chevalier, tu jouerais là-dedans un rôle qui ne te serait pas avantageux. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Vents, qui troublez les plus beaux jours, v.1 (Acte 1, scène 2, ÉOLE)
Vient honorer ce beau jour v.17 (Acte 1, scène 2, UN TRITON)
Notre réjouissance. v.21 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Les belles, croyez-moi, sont toujours les plus clairvoyantes à découvrir les ardeurs qu'elles causent, et le langage des yeux et des soupirs se fait entendre mieux qu'à tout autre à celles à qui il s'adresse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Allez, allez, vous vous moquez, un peu de hardiesse réussit toujours aux amants ; il n'y a en amour que les honteux qui perdent, et je dirais ma passion à une Déesse moi, si j'en devenais amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Je crois que nous n'y verrons rien que de fort agréable, et certes il faut avouer que la campagne a lieu de nous paraître belle, et que nous n'avons pas le temps de nous ennuyer dans cet agréable séjour qu'ont célébré tous les poètes sous le nom de Tempé. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Je vous l'ai dit plusieurs fois, vous vous émancipez trop, et vous prenez de certaines libertés qui vous joueront un mauvais tour : je vous en avertis ; vous verrez qu'un de ces jours on vous donnera du pied au cul, et qu'on vous chassera comme un faquin. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Et plût au Ciel, Madame, que vous eussiez pu vous résoudre à tenir sa place ; que vous eussiez voulu jouir des conquêtes que vous lui faites, et recevoir pour vous les voeux que vous lui renvoyez. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
C'est trop de modestie, et vous vous acquitterez toujours bien de toutes les choses dont on vous chargera. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Clitidas se ressouvient bien qu'il est de mes amis : je lui recommande toujours de prendre mes intérêts auprès de sa maîtresse, contre ceux de mon rival. (Acte 2, scène 4, IPHICRATE)
Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accablées de tant de gens, un peu de solitude est parfois agréable, et qu'après mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pensées ! (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Ô çà, Sostrate, les gens comme vous ont toujours les yeux pénétrants ; et je pense qu'il ne doit y avoir guère de choses qui échappent aux vôtres. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Hé quoi toujours languissant, sombre, et triste ? v.65 (Acte 5, scène 2, LYCASTE)
Hé quoi ! Toujours aux pleurs abandonné ? v.66 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
Toujours adorant Caliste, v.67 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
Et toujours infortuné. v.68 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
Ah Tircis, ôtez-vous, j'ai peur que dans ce jour v.147 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
Notre amour n'a pas toujours v.176 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
Me chérit plus que le jour, v.204 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
Jouissons, jouissons des plaisirs innocents v.225 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
Jouissons, jouissons des plaisirs innocents v.230 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
De tous nos jours fait d'éternels printemps : v.235 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
Jouissons, jouissons des plaisirs innocents v.236 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
Les mêmes paroles toujours se présentent à dire. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Il faut toujours s'écrier voilà qui est admirable, il ne se peut rien de plus beau, cela passe tout ce qu'on a jamais vu. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Cent aventures prédites arrivent tous les jours, qui convainquent les plus opiniâtres. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Si vous ne comprenez pas les choses, au moins les pouvez-vous croire, sur ce que l'on voit tous les jours. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
À qui sauvera tes jours. v.247 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Allons-y de ce pas, et couronnons par ce pompeux spectacle cette merveilleuse journée. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Que l'on s'en tient toujours le plus près que l'on peut. v.287 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

AMPHITRYON (1668)

L'hymen ne les a joints que depuis quelques jours, v.67 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et qu'au faîte des Cieux il fût toujours guindé. v.83 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Que d'être emprisonné toujours dans sa grandeur ; v.85 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et retardiez la naissance du jour, v.117 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Tout ce qu'on fait est toujours bel et bon ; v.129 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Bonjour, la Nuit. v.154 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Me joue ici d'un vilain tour ? v.160 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Ne pouvait-il pas bien attendre qu'il fût jour ? v.165 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Tes jours sont-ils assujettis ? v.167 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Jour et nuit, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, v.172 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Pour jouer mon rôle sans peine, v.200 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Bon ? Beau début ? L'esprit toujours plein de vos charmes v.206 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Ce que tu fais ; d'où tu viens avant jour ; v.316 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Sais-tu que de ma main je t'assomme aujourd'hui ? v.352 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Moi, je ne le prends point, je l'ai toujours porté. v.356 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Oui, Sosie ; et si quelqu'un s'y joue, v.398 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Tient le droit de paraître au jour, v.578 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Et par qui, tous les jours, des plus chères faveurs v.600 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Mais un plus long séjour me rendrait trop coupable, v.614 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Et vous aurez toujours raison. v.695 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et que ce jour favorable à ma flamme v.853 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Certes, c'est en ce jour, v.857 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Quelque peu qu'elle dure, a toujours trop duré. v.867 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Et que m'ayant quittée à la pointe du jour, v.895 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
À souffrir qu'en ce jour nos liens soient rompus. v.1047 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Mon_Dieu ! Qu'as-tu ? Toujours on te voit en courroux, v.1088 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Et sur les jours caniculaires, v.1171 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
De l'air dont chaque jour je vois qu'on me méprise, v.1184 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Pour défense toujours, ont ce qui les fait naître, v.1286 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Où pour vous on doit toujours être, v.1313 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Je puisse vivre un jour avec votre colère. v.1372 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Heureux, en descendant au ténébreux séjour, v.1384 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et ne laisse en votre âme, après ce triste jour, v.1386 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Viennent se réjouir, pour me faire enrager. v.1446 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Dans mon esprit toujours, ont passé pour folie ; v.1478 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Tout le monde perd-il aujourd'hui la raison ; v.1503 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
À jouir des douceurs d'un aimable entretien, v.1552 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Ajoute quelque chose à mon cruel martyre ! v.1601 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Voyons quelle fortune en ce jour peut m'attendre. v.1610 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
À vous faire éclater notre zèle aujourd'hui, v.1653 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Suivons-en aujourd'hui l'aveugle fantaisie ; v.1805 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
De semblables erreurs, quelque jour qu'on leur donne, v.1821 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
Et l'on doit commencer toujours, dans ses transports, v.1836 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
Monsieur, aujourd'hui nous talonne, v.1857 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Sur telles affaires, toujours, v.1940 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Et réjouir tous ces hameaux. v.5 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Languirai-je toujours dans ma peine mortelle ? v.16 (Acte 1, scène 1, TIRCIS)
Puis-je espérer qu'un jour tu me rendras heureux ? v.17 (Acte 1, scène 1, DORILAS)
Déesse, doit jeter tant de réjouissance ? v.20 (Acte 1, scène 2, CLIMÈNE)
Ce jour nous y convie, v.126 (Acte 1, scène 8, TOUS)
Ce qui me plaît, de Monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Plus dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols, avec votre permission dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente pour faire reposer Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Allons, qu'on m'ôte tout ceci, il n'y a personne ; j'ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n'y a pas moyen de les arrêter ici. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Mon lavement d'aujourd'hui a-t-il bien opéré ? (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'êtes point bien si vous n'en parlez à toute heure. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Et qui sera reçu médecin dans trois jours. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Monsieur, tout cela est bel et bon ; mais j'en reviens toujours là. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Sans cela, où en serions-nous tous les jours ; il faut de la facilité dans les choses, autrement nous ne ferions rien, et je ne donnerais pas un sou de notre métier. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Votre belle-mère a beau me faire sa confidente, et me vouloir jeter dans ses intérêts, je n'ai jamais pu avoir d'inclination pour elle, et j'ai toujours été de votre parti. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Pour aujourd'hui il est trop tard ; mais demain du grand matin, je l'enverrai quérir, et il sera ravi de... (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Avant que de chanter il faut que je prélude un peu, et joue quelque pièce, afin de mieux prendre mon ton. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Ma foi il n'est que de jouer d'adresse en ce monde. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
Cela est faux, Monsieur se porte toujours mal. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
C'est le fils d'un habile médecin, et le mariage se fera dans quatre jours. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
Nous serons toujours prêts, Monsieur. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Faites toujours le compliment de Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Souffrez donc, Mademoiselle, que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur, qui ne respire et n'ambitionne autre gloire, que d'être toute sa vie, Mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur, et mari. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Il n'a jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit qu'on remarque dans quelques-uns, mais c'est par là que j'ai toujours bien auguré de sa judiciaire, qualité requise pour l'exercice de notre art. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
On le voyait toujours doux, paisible, et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l'on nomme enfantins. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Lorsque je l'envoyai au collège, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficultés, et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité, et de son travail. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Donnez, donnez, elle est toujours bonne à prendre pour l'image, cela servira à parer notre chambre. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Avec la permission aussi de Monsieur, je vous invite à venir voir l'un de ces jours pour vous divertir la dissection d'une femme, sur quoi je dois raisonner. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
À vous en parler franchement, notre métier auprès des grands ne m'a jamais paru agréable, et j'ai toujours trouvé qu'il valait mieux, pour nous autres, demeurer au public. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si chère idée ; mais la grande contrainte où l'on tient sa Bergère lui en ôte tous les moyens. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais émoulu du Collège, et il vous donnera toujours votre reste. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Ouais, je joue ici un plaisant personnage. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Je vous trouve aujourd'hui bien raisonnante, et je voudrais bien savoir ce que vous voulez dire par là. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Choisis d'épouser dans quatre jours, ou Monsieur, ou un couvent. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Et n'avez-vous rien vu aujourd'hui ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
C'est une friponne, une impertinente, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu'il soit deux jours. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
Mais, comme nous n'avons personne en main pour cela, j'ai résolu de jouer un tour de ma tête. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires, et de vos médecins, et que vous vouliez être malade en dépit des gens, et de la nature ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Mais savez-vous, mon frère, que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s'il était seulement trois jours sans prendre soin de moi ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette matière, les médecins en savent plus que les autres. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
C'est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Ce ne sont point les médecins qu'il joue, mais le ridicule de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
On y met bien tous les jours les princes et les rois, qui sont d'aussi bonne maison que les médecins. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
On ne doit point ainsi se jouer des remèdes, et me faire perdre mon temps. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
Et je veux qu'avant qu'il soit quatre jours, vous deveniez dans un état incurable. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Il dit que je deviendrai incurable avant qu'il soit quatre jours. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Vous en revenez toujours là ? (Acte 6, scène 7, BÉRALDE)
Vous en revenez toujours là, et ma femme vous tient au coeur. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement, ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Malheureuse journée ! (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
Voilà le vrai moyen de vous guérir bientôt ; et il n'y a point de maladie si osée, que de se jouer à la personne d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Mais, ma nièce, ce n'est pas tant le jouer, que s'accommoder à ses fantaisies. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Et entreprenoibam adjoutare v.492 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable, et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi du mariage qui... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mon quieu, Piarrot, tu me viens toujou dire la mesme chose. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Je te dis toujou la mesme chose, parce que c'est toujou la mesme chose ; et si ce n'étoit pas toujou la mesme chose ; je ne te dirois pas toujou la mesme chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Quand en a de l'amiquié pour les personnes, l'an en baille toujou queuque petite signifiance. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir tout d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoi qu'il en soit, laissons cela : c'est une bagatelle, et nous pouvons avoir été trompés par un faux jour, ou surpris de quelque vapeur qui nous ait troublé la vue. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
Et le petit Colin, fait-il toujours bien du bruit avec son tambour ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Toujours de même, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Gronde-t-il toujours aussi fort, et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Il me semble que tu as la joue enflée, qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Non, non, je ne suis point changé, et mes sentiments sont toujours les mêmes. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
J'en avais, pour moi, toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Et quoi toujours le Ciel ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour, les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied, toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et à la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi d'un mystère sacré, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Ma foi, Monsieur, j'ai toujours ouï dire que c'est une méchante raillerie, que se railler du Ciel, et que les libertins ne font jamais une bonne fin. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mon quieu, Piarrot, tu me viens toujou dire la même chose. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Je te dis toujou la même chose, parce que c'est toujou la même chose, et si ce n'était pas toujou la même chose, je ne te dirais pas toujou la même chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Regarde la grosse Tomasse comme elle assotée du jeune Robain, alle est toujou entour de ly à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Toujou al ly fait queuque niche, ou ly baille queuque taloche en passant, et l'autre jour, qu'il était assis sur un escabiau, al fut le tirer dessous ly, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ignia humeur qui quienne, quand on a de l'amiquié pour les personnes, lan en baille toujou queuque petite signifiance. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Il y avait un homme qui depuis six jours était à l'agonie. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
De prier le Ciel tout le jour pour la prospérité des gens de bien qui me donnent quelque chose. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Nous le cherchons depuis quelques jours et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de ce côté, mais tous nos soins ont été inutiles et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoiqu'il en soit laissons cela, c'est une bagatelle, et nous pouvons avoir été trompés par un faux jour, ou surpris de quelque vapeur qui nous ait troublé la vue. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
Et le petit Colin fait toujours bien du bruit avec son tambour ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Toujours de même, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Gronde-t-il toujours aussi fort, et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Il semble que tu as la joue enflée, qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Non, non, je ne suis point changé, et mes sentiments sont toujours les mêmes. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Toujours libertin et débauché, vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre on n'ose rien dire contre elle[.] (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là dis-je sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglement les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Je vous assure que cela ne se peut, j'en avais pour moi toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Eh quoi, toujours le Ciel ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Plus beau que le plus beau jour, v.6 (Prologue, scène 1, PREMIERE-VOIX)
Mais on a des tyrans à qui l'on doit le jour. v.12 (Prologue, scène 1, DEUXIEME-VOIX)
Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Non, Pourceaugnac est une chose que je ne saurais supporter, et nous lui jouerons tant de pièces, nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renverrons à Limoges Monsieur de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
Il n'y a pas un Pourceaugnac à Limoges que je ne connaisse depuis le plus grand jusques au plus petit ; je ne fréquentais qu'eux dans le temps que j'y étais, et j'avais l'honneur de vous voir presque tous les jours. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Nous allions le plus souvent ensemble chez lui nous réjouir. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Justement : c'est où je passais de si douces heures à jouir de votre agréable conversation. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Toujours gai et gaillard. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Oui, il suit toujours le grand chemin, le grand chemin, et ne va point chercher midi à quatorze heures ; et pour tout l'or du monde, il ne voudrait point avoir guéri une personne avec d'autres remèdes que ceux que la Faculté permet. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Voilà déjà trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Quoi que c'en soit, Monsieur, il a toujours avec cela son cours de ventre depuis six mois. (Acte 2, scène 6, LE-PAYSAN)
Je l'irai visiter dans deux ou trois jours ; mais s'il mourait avant ce temps-là, ne manquez pas de m'en donner avis, car il n'est pas de la civilité qu'un médecin visite un mort. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
Mon père, Monsieur, est toujours malade de plus en plus. (Acte 2, scène 6, LA-PAYSANNE)
Quinze, Monsieur, depuis vingt jours. (Acte 2, scène 6, LA-PAYSANNE)
C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Voilà toujours six pistoles d'avance, en attendant ce que j'ai promis. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre maître et ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
Est-ce que nous jouons une comédie ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, Monsieur, nous ne jouons point. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Je vous donne le bonjour. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
Tous deux également sont propres à gober les hameçons qu'on leur veut tendre ; et entre nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Deux gros joufflus. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
J'ai l'odorat et l'imagination tout rempli de cela, et il me semble toujours que je vois une douzaine de lavements qui me couchent en joue. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Bonjour, Monsieur, bonjour. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Lou trayté me quitel trés ans aprés, sul preteste de qualques affayrés que l'apelabon dins soun païs, et despey noun ly resçauput quaso de noubelo ; may dins lou tens qui soungeabi lou mens, m'an dounat abist, que begnio dins aquesto bilo, per se remarida danbé un autro jouena fillo, que sous parens ly an proucurado, sensse saupré res de sou prumié mariatge. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, décret, et jugement obtenu par surprise, défaut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours reçu à mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un récolement et confrontation avec mes parties. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
Est-ce qu'on me fera attendre toute la journée sur le pavé, et qu'on ne me fera point venir mon carrosse ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
En attendant qu'il vienne, nous pouvons jouir du divertissement de la saison, et faire entrer les masques que le bruit des noces de Monsieur de Pourceaugnac a attirés ici de tous les endroits de la ville. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Ne songeons qu'à nous réjouir, v.87 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
Ne songeons qu'à nous réjouir, v.89 (Acte 4, scène 8, CHOEUR DES MUSICIENS)
Soyez toujours amoureux, v.95 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
Ah ! Perdons plutôt le jour, v.101 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
Soyons toujours amoureux : v.109 (Acte 4, scène 8, EGYPTIEN, EGYPTIENNE)
Dansons, sautons, jouons-nous. v.113 (Acte 4, scène 8, LE PETIT CHOEUR)
Ne songeons qu'à nous réjouir, v.117 (Acte 4, scène 8, TOUS ENSEMBLE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Têtebleu, Messieurs, me voulez-vous faire enrager aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Que voulez-vous qu'on fasse, nous ne savons pas nos rôles, et c'est nous faire enrager vous-même, que de nous obliger à jouer de la sorte. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
De grâce mettons-nous ici, et puisque nous voilà tous habillés, et que le Roi ne doit venir de deux heures, employons ce temps à répéter notre affaire, et voir la manière dont il faut jouer les choses. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Le moyen de jouer ce qu'on ne sait pas ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Vous voilà tous bien malades d'avoir un méchant rôle à jouer, et que feriez-vous donc si vous étiez en ma place ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Si cela vous faisait trembler, vous prendriez mieux vos précautions, et n'auriez pas entrepris en huit jours ce que vous avez fait. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Il vaut mieux s'acquitter mal de ce qu'ils nous demandent, que de ne s'en acquitter pas assez tôt ; et si l'on a la honte de n'avoir pas bien réussi, on a toujours la gloire d'avoir obéi vite à leurs commandements. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Voulez-vous que je vous dise, vous deviez faire une comédie où vous auriez joué tout seul. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Toujours des marquis ! (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Oui, toujours des Marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ; le Marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Bonjour, Monsieur Molière. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Vous jouez une pièce nouvelle aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Jouez-vous toutes deux aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Figurez-vous donc premièrement que la scène est dans l'antichambre du Roi, car c'est un lieu où il se passe tous les jours des choses assez plaisantes. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Bonjour Marquis. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
Bonjour, Marquis, recommencez donc. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Bonjour, Marquis. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
Cela est bon pour toi, mais pour moi je ne veux pas être joué par Molière. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Je pense pourtant, Marquis, que c'est toi qu'il joue dans la Critique. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
Tu veux soutenir que ce n'est pas toi qu'on joue dans le Marquis de la Critique ? (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Que son dessein est de peindre les moeurs sans vouloir toucher aux personnes ; et que tous les personnages qu'il représente sont des personnages en l'air, et des fantômes proprement qu'il habille à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Qu'il serait bien fâché d'y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c'était les ressemblances qu'on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d'appuyer la pensée pour lui rendre de mauvais offices auprès de certaines personnes à qui il n'a jamais pensé. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Eh, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait, et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Hé, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
N'a-t-il pas ceux qui sont toujours mécontents de la Cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens, dis-je, qui pour services ne peuvent compter que des importunités, et qui veulent que l'on les récompense d'avoir obsédé le prince dix ans durant ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Va, va, Marquis, Molière aura toujours plus de sujets qu'il n'en voudra, et tout ce qu'il a touché jusqu'ici n'est rien que bagatelle, au prix de ce qui reste. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Voilà à peu près comme cela doit être joué. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Que dites-vous là, Madame, ne me regardez point, je suis du dernier laid aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Madame, vous n'avez aucun désavantage à paraître au grand jour je vous jure. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Voilà Monsieur Lysidas qui vient de nous avertir qu'on a fait une pièce contre Molière, que les grands Comédiens vont jouer. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Comment cet impertinent ne veut pas que les femmes aient de l'esprit, il condamne toutes nos expressions élevées, et prétend que nous parlions toujours terre à terre ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Mais quand jouera-t-on le Portrait du Peintre ? (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
Ne se sont-ils pas préparés de bonne volonté à ces sortes de choses ; et lorsqu'ils ont délibéré s'ils joueraient le Portrait du Peintre, sur la crainte d'une riposte, quelques-uns d'entre eux n'ont-ils pas répondu qu'il nous rende toutes les injures qu'il voudra, pourvu que nous gagnions de l'argent ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Ma foi, j'aurais joué ce petit Monsieur l'auteur, qui se mêle d'écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Je voudrais bien savoir de quelle façon on pourrait l'ajuster pour le rendre plaisant, et si quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde, ce lui serait trop d'honneur, que d'être joué devant une auguste assemblée, il ne demanderait pas mieux ; et il m'attaque de gaieté de coeur, pour se faire connaître, de quelque façon que ce soit. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
Par ma foi, la frayeur me prend, et je ne saurais aller jouer mon rôle, si je ne le répète tout entier. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
Comment, vous ne sauriez aller jouer votre rôle ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Non, Messieurs, je viens pour vous dire qu'on a dit au Roi l'embarras où vous vous trouviez, et que par une bonté toute particulière il remet votre nouvelle comédie à une autre fois, et se contente pour aujourd'hui de la première que vous pourrez donner. (Acte 1, scène 11, BEJART)

MÉLICERTE (1682)

Que veut dire ceci ? Nous nous jouons, je crois. v.55 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
Je venais aujourd'hui te prier de lui dire, v.65 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Rien que son air charmant ne me touche aujourd'hui ; v.75 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Ce serait donc en vain qu'à chacune en ce jour, v.79 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Et jouir quelque temps de votre impatience. v.106 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Qu'il entra dans Larisse hier sur le haut du jour : v.123 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Que ces bois vont jouir aujourd'hui de sa vue, v.125 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Sont brillants et parés comme au jour d'une fête, v.130 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Le ciel tienne, Pasteur, vos brebis toujours saines. v.153 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
Cérès tienne de grains vos granges toujours pleines. v.154 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
Qui soit propre à ranger au joug du mariage. v.186 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Il n'est point tant enfant, qu'à le voir chaque jour, v.203 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
C'est toujours même sang et presque même chose. v.225 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Se présente toujours entouré de douceurs. v.366 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
Et si tu veux passer tes jours dans quelque paix, v.369 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Toujours, comme d'un mal défends-toi de ses traits. v.370 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Qu'il jouait avec moi, qu'il me rendait des soins, v.373 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Je vous disais toujours de vous y plaire moins, v.374 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Dont en ce triste jour le destin vous menace, v.380 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Et dont peut-être un jour je deviendrai jaloux. v.386 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et ne blessez-vous pas notre amour aujourd'hui, v.405 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et toujours de mes voeux, Reine comme vous êtes... v.451 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Lorsque l'on vous promet de vous aimer toujours ? v.458 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Mais apprenez qu'en vain vous vous réjouissez, v.505 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Le jour est un présent que j'ai reçu de vous : v.518 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Mais de quoi vous serai-je aujourd'hui redevable, v.519 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

Je vois ce qu'il faut être pour en être bien reçu, et si vous m'en croyez, nous leur jouerons tous deux une pièce, qui leur fera voir leur sottise, et pourra leur apprendre à connaître un peu mieux leur monde. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Elles ont usé, depuis que nous sommes ici, le lard d'une douzaine de cochons, pour le moins, et quatre valets vivraient tous les jours des pieds de mouton qu'elles emploient. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
J'ai peine à me persuader que je puisse être véritablement sa fille, et je crois que quelque aventure, un jour, me viendra développer une naissance plus illustre. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
Ces canailles-là s'osent jouer à moi. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Ma chère, c'est le caractère enjoué. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
On apprend par là, chaque jour, les petites nouvelles galantes ; les jolis commerces de prose et de vers. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
En effet, je trouve que c'est renchérir sur le ridicule, qu'une personne se pique d'esprit, et ne sache pas jusqu'au moindre petit quatrain? qui se fait chaque jour? et pour moi, j'aurais toutes les hontes du monde? s'il fallait qu'on vînt à me demander, si j'aurais vu quelque chose de nouveau, que je n'aurais pas vu. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Je m'offre à vous mener l'un de ces jours à la Comédie, si vous voulez, aussi bien on en doit jouer une nouvelle que je serai bien aise, que nous voyions ensemble. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Pour moi, j'y suis fort exact, et quand j'ai promis à quelque poète, je crie toujours, voilà qui est beau, devant que les chandelles soient allumées. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ne m'en parlez point, c'est un admirable lieu que Paris ; il s'y passe cent choses tous les jours, qu'on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu'on puisse être. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Cette journée doit être marquée dans notre almanach, comme une journée bienheureuse. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Allons, petit garçon, faut-il toujours vous répéter les choses ? (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
La guerre est une belle chose ; mais ma foi la Cour récompense bien mal aujourd'hui les gens de service comme nous. (Acte 1, scène 11, JODELET)
Nous ne saurions sortir aujourd'hui. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
Ces canailles me laissent toujours seul. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
J'aurais envie d'en faire autant : mais je me trouve un peu incommodé de la veine poétique, pour la quantité des saignées que j'y ai faites ces jours passés. (Acte 1, scène 11, JODELET)
Je fais toujours bien le premier vers ; mais j'ai peine à faire les autres. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Ce n'est ici qu'un bal à la hâte ; mais l'un de ces jours nous vous en donnerons un dans les formes. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
Le diable vous emporte, ne sauriez-vous jouer en mesure ? (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
Monsieur nous entendons, que vous nous contentiez à leur défaut, pour ce que nous avons joué ici. (Acte 1, scène 17, VIOLONS)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Il ne m'entretenait que d'elle chaque jour ; m'exagérait à tous moments sa beauté et sa grâce ; me louait son esprit, et me parlait avec transport des charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu'aux moindres paroles, qu'il s'efforçait toujours de me faire trouver les plus spirituelles du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Un jour que je l'accompagnais pour aller chez les gens qui gardent l'objet de ses voeux, nous entendîmes, dans une petite maison d'une rue écartée, quelques plaintes mêlées de beaucoup de sanglots. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Il consulte dans sa tête, agite, raisonne, balance, prend sa résolution ; le voilà marié avec elle depuis trois jours. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Je voudrais bien que l'on m'eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les aurais joués tous deux par-dessous la jambe ; et je n'étais pas plus grand que cela, que je me signalais déjà par cent tours d'adresse jolis. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Oui, Octave, je suis sûre que vous m'aimez ; mais je ne le suis pas que vous m'aimiez toujours. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Bonjour, Scapin, vous avez suivi mes ordres vraiment d'une belle manière, et mon fils s'est comporté fort sagement pendant mon absence. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Cela est vrai, j'en demeure d'accord ; mais je m'en suis toujours tenu à la galanterie, et je n'ai point été jusqu'à faire ce qu'il a fait. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Oui, sans doute, par le temps qu'il fait, nous aurons ici nos gens aujourd'hui ; et un matelot qui vient de Tarente, m'a assuré qu'il avait vu mon homme qui était près de s'embarquer. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Que si vous aviez, en brave père, bien morigéné votre fils, il ne vous aurait pas joué le tour qu'il vous a fait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Et vous, avertissez votre Silvestre de venir vite jouer son rôle. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Bonjour, Scapin. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé ; et j'ai ouï dire il y a longtemps une parole d'un ancien, que j'ai toujours retenue. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il vous en faudra pour la procuration, pour la présentation, conseils, productions ; et journées du procureur. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je vous donne ma parole, et vous jure sur mon honneur, par l'épée que je porte, par tous les serments que je saurais faire, qu'avant la fin du jour je vous déferai de ce maraud fieffé, de ce faquin d'Argante. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Voilà qui vous apprendra à vous oser jouer de moi. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres ; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Parti moi courir comme une Basque, et moi ne pouvre point troufair de tout le jour sti tiable de Gironte ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je ne sais pas si c'est parce que je suis intéressée dans la chose ; mais je n'ai jamais trouvé rien de si drôle qu'un tour qui vient d'être joué par un fils à son père, pour en attraper de l'argent. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Pour venir à notre conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville ; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si pour en tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans l'industrie d'un serviteur qu'il a. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Je veux qu'il me fasse raison de la pièce qu'il m'a jouée. (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
Mais ce n'est pas encore tout, seigneur Argante, et un malheur nous est toujours l'avant-coureur d'un autre. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Je me réjouissais aujourd'hui de l'espérance d'avoir ma fille, dont je faisais toute ma consolation ; et je viens d'apprendre de mon homme qu'elle est partie il y a longtemps de Tarente, et qu'on y croit qu'elle a péri dans le vaisseau où elle s'embarqua. (Acte 3, scène 6, G?RONTE)
Venez, mon fils, venez vous réjouir avec nous de l'heureuse aventure de votre mariage. (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
Quel diable d'étourdi, qui suit toujours sa pointe. (Acte 3, scène 10, ARGANTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 1274 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 37,47 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	15	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	15
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	2	0	0	0	3	1	2	1	4	0	4	0	17
3	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	2	0	14	0	2	0	0	0	0	1	0	0	19
4	LE M?DECIN MALGR? LUI	10	0	6	8	0	0	0	0	0	0	0	0	24
5	GEORGE DANDIN	7	0	9	9	0	0	0	0	0	0	0	0	25
6	L'?COLE DES MARIS	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
7	L'ÉCOLE DES MARIS	19	0	12	10	0	0	0	0	0	0	0	0	41
8	LE DÉPIT AMOUREUX	9	0	10	16	8	5	0	0	0	0	0	0	48
9	LE TARTUFFE	18	0	3	8	12	17	0	0	0	0	0	0	58
10	LES FÂCHEUX	7	1	12	11	0	0	0	0	0	0	0	0	31
11	LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD	2	0	0	7	0	0	0	0	0	0	0	0	9
12	LES FEMMES SAVANTES	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	1
13	LES FEMMES SAVANTES	7	0	15	5	10	4	0	0	0	0	0	0	41
14	L'AVARE	15	0	7	11	8	9	0	0	0	0	0	0	50
15	LE MISANTHROPE	0	0	0	0	0	2	0	0	0	0	0	0	2
16	LE MISANTHROPE	6	0	13	13	6	5	0	0	0	0	0	0	43
17	L'?COLE DES FEMMES	0	0	0	2	0	0	0	0	0	0	0	0	2
18	L'ÉCOLE DES FEMMES	14	0	6	17	11	12	0	0	0	0	0	0	60
19	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	8	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	8
20	LE M?DECIN VOLANT	6	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	6
21	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	17	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	17
22	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
23	L'ÉTOURDI	15	0	19	8	24	9	0	0	0	0	0	0	75
24	LE MARIAGE FORC?	11	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	11
25	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	4	0	7	43	17	8	0	0	0	0	0	0	79
26	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	3	0	0	0	0	4	0	0	0	0	0	0	7
27	LE SICILIEN	30	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	30
28	LE SICILIEN	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
29	DON GARCIE DE NAVARRE	8	0	7	9	12	9	0	0	0	0	0	0	45
30	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	25	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	25
31	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	11	0	2	0	6	0	1	0	3	0	23
32	LES AMANTS MAGNIFIQUES	3	0	0	0	0	11	0	0	1	0	0	1	16
33	AMPHITRYON	13	6	14	12	0	0	0	0	0	0	0	0	45
34	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	34	2	0	19	0	0	0	0	0	55
35	LE MALADE IMAGINAIRE	5	0	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	6
36	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	11	0	7	7	7	6	0	0	0	0	0	0	38
37	DON JUAN	13	0	8	9	7	8	0	0	0	0	0	0	45
38	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	48	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	48
39	MÉLICERTE	13	0	13	0	0	0	0	0	0	0	0	0	26
40	LES PR?CIEUSES RIDICULES	22	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	22
41	LES FOURBERIES DE SCAPIN	11	0	12	9	0	0	0	0	0	0	0	0	32
42	PSYCHÉ	0	9	7	6	11	3	20	0	0	0	0	0	56
43	L'AMOUR M?DECIN	0	0	8	10	10	0	0	0	0	0	0	0	28
44	L'AMOUR MÉDECIN	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
45	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	20	8	3	0	0	0	0	0	0	0	31
46	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	2	0	0	7	0	0	0	0	0	0	0	9
	Total	402	19	241	272	162	114	47	2	6	1	7	1	1274