Occurences de l'expression

lu

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Vous prétendez choquer ce que j'ai résolu, v.3 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. Je n'aurai pas sur vous un pouvoir absolu, v.4 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. Votre plus court sera, Madame la mutine, v.13 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  4. Informé du grand bien qui lui tombe en partage, v.17 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  5. Et si vous n'aviez lu que ces moralités, v.39 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  6. Lui fût-elle engagée encore davantage, v.45 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  7. Que l'or donne aux plus laids certain charme pour plaire, v.49 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  8. Et que sans lui le reste est une triste affaire. v.50 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  9. Plus que l'on ne le croit ce nom d'époux engage v.53 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  10. Où de droit absolu j'ai pouvoir d'ordonner ? v.56 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  11. Que je n'entende plus vos sottes doléances : v.58 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  12. Si je ne vous lui vois faire fort bon visage v.61 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  13. Il n'est rien de plus vrai, ma très chère maîtresse, v.77 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  14. Mais j'avais, lui vivant, le teint d'un chérubin, v.80 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  15. Ne fût-ce que pour l'heur d'avoir qui vous salue v.89 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  16. Et comme c'est celui que l'art y représente, v.101 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  17. Tant que dans celui-ci l'on peut être de mise. v.122 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  18. Mais de sa trahison je ne fais plus de doute, v.125 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  19. Je ne m'étonne plus de l'étrange froideur v.127 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  20. Il n'en faut plus qu'autant, elle se porte bien. v.144 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  21. Jamais rien de plus beau ne s'offrit à ma vue. v.150 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  22. Le travail plus que l'or s'en doit encore priser. v.151 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  23. Quel plus rare parti pourriez-vous souhaiter ? v.164 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  24. Sganarelle, est un nom qu'on ne me dira plus, v.191 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  25. Donc, après m'avoir fait la plus sensible offense v.201 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  26. Celui qui fait l'offense est celui qui querelle. v.206 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  27. Et votre coeur sans doute en deviendrait plus fort v.231 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  28. Et les plus grands revers n'en viendraient pas à bout. v.236 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  29. Je ne m'abuse point, c'est mon portrait lui-même. v.269 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  30. D'où lui vient ce désir ? Mais je m'avise ici... v.275 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  31. Sa surprise à présent n'étonne plus mon âme, v.277 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  32. C'est mon homme, ou plutôt c'est celui de ma femme. v.278 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  33. Mais faites-moi celui de cesser désormais v.287 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  34. L'homme le plus mal fait qu'elle avait pour époux. v.296 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
  35. Ne conclut point, parent, qu'elle soit criminelle ; v.314 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  36. Et si l'homme après tout lui peut être connu. v.320 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  37. Il n'est plus question de portrait à cette heure, v.330 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  38. La masque encore après lui fait civilité. v.336 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  39. Malheureux bien plutôt de l'avoir cette infâme, v.350 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  40. Ah ! Je devais du moins lui jeter son chapeau, v.355 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  41. Lui ruer quelque pierre, ou crotter son manteau, v.356 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  42. Et sur lui hautement pour contenter ma rage v.357 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  43. Celui qui maintenant devers vous est venu, v.359 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  44. Le commerce secret de ma femme et de lui. v.376 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  45. Celui qui maintenant... v.377 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  46. Et plusieurs qui tantôt ont appris mon martyre, v.385 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  47. Est-il rien de plus noir que ta lâche action, v.387 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  48. Et peut-on lui trouver une punition ? v.388 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  49. Il faut absolument que je prenne vengeance. v.426 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  50. Ma foi laissons-le dire autant qu'il lui plaira, v.427 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  51. Dites-moi mon honneur, en serez-vous plus gras ? v.432 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  52. Plus tortue après tout, et la taille moins belle ? v.438 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  53. Et d'attacher l'honneur de l'homme le plus sage v.441 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  54. Je veux résolument me venger du larron : v.472 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  55. Oui traître j'y veux vivre, et mon plus grand désir v.503 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  56. Mais pour vous obliger bien plutôt à rougir. v.511 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  57. Au beau milieu du coeur il faut que je lui donne... v.517 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  58. Que j'ai pris pour la pluie. v.520 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  59. De l'infidélité la plus inexcusable, v.526 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  60. Parle, parle à lui-même, il pourra t'éclaircir. v.556 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  61. Et si plus je l'écoute et moins je puis l'entendre ; v.574 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  62. À lui. v.583 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  63. Comment à lui ? v.583 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  64. C'est lui-même, aujourd'hui. v.584 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  65. Et n'eusse pas sans lui découvert son péché. v.592 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  66. Je risque plus du mien que tu ne fais du tien : v.608 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  67. Mon père, à dégager vers lui votre promesse. v.631 (Acte 1, scène 23, CÉLIE)
  68. Il vient assurément pour conclure l'affaire. v.635 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  69. Qui rompt absolument ma parole donnée. v.638 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  70. M'empêche d'agréer un autre époux que lui. v.649 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  71. Vous voyez qu'en ce fait la plus forte apparence v.654 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

  1. Ce n'est plus le temps de la guerre ; v.1 (Prologue, scène 1, FLORE)
  2. Le plus puissant des Rois v.2 (Prologue, scène 1, FLORE)
  3. Les plus doux jeux sont ici-bas ; v.8 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
  4. Au plus Grand Roi du Monde. v.10 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
  5. Est-il un plus grand défaut ? v.26 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  6. Cédons-lui tous, v.44 (Prologue, scène 1, FLORE)
  7. Les plus doux jeux sont ici-bas ; v.52 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
  8. Au plus grand Roi du Monde. v.54 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
  9. Doit être réservé pour de plus doux appas. v.60 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  10. Et Vénus n'est plus à la mode. v.64 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  11. Il ne m'en est resté que deux des plus petites, v.75 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  12. C'était là, c'était là la plus sensible offense, v.89 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  13. Vous avez plus que nous de clartés, de sagesse, v.93 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  14. Plus mon rang a d'éclat, plus l'affront est sanglant, v.98 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  15. Moi, les plus doux souhaits du Ciel et de la Terre, v.103 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  16. Au point de me céder le prix de la plus belle, v.110 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  17. Elle est plus belle que Vénus ! v.119 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  18. Qu'ils n'outragent les plus grands noms. v.123 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  19. Je n'en puis plus souffrir les rigueurs sans égales, v.139 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  20. Prends celui de tes traits le plus propre à me plaire, v.152 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  21. Le plus empoisonné de ceux v.153 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  22. Du plus bas, du plus vil, du plus affreux mortel, v.155 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  23. Qu'à chercher les plus prompts moments v.166 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  24. Quoi, voir de toutes parts pour lui rendre les armes, v.186 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  25. Est-il pour nous, ma Soeur, de plus rude disgrâce, v.196 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  26. Quel droit de beauté lui donne v.227 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  27. Mais lui cède-t-on fort pour quelque peu d'aînesse, v.231 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  28. Vous me parûtes plus belle. v.247 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  29. Et quelque main a su sans doute lui former v.271 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  30. Sur un plus fort appui ma croyance se fonde, v.273 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  31. Notre gloire n'est plus aujourd'hui conservée, v.280 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  32. Et l'on n'est plus au temps de ces nobles fiertés, v.281 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  33. Qui par un digne essai d'illustres cruautés, v.282 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  34. Et l'on en est réduite à n'espérer plus rien, v.286 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  35. L'espoir, plus que l'amour, est ce qui les attire, v.295 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  36. Et ne ménageons plus de tristes bienséances v.300 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  37. Qui nous ôtent les fruits du plus beau de nos ans. v.301 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  38. Sans aller plus avant, Princes, cela veut dire, v.335 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  39. Nous allons de concert lui découvrir nos feux. v.338 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  40. Avec d'autant d'attraits, une âme plus solide. v.369 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  41. Par un choix plus doux de moitié v.370 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  42. Votre illustre pitié veut en vain nous distraire v.379 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  43. Le triomphe nouveau d'une illustre conquête. v.386 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  44. Par d'illustres éclats, de mutuels offices v.409 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  45. Oui, malgré tant d'appas, son illustre constance v.415 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  46. D'unir nos deux États au sort du plus heureux. v.423 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  47. Et c'est au plus heureux faire un don nécessaire v.431 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  48. Madame, n'aura plus affaire. v.433 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  49. De quoi remplir les voeux de l'âme la plus fière, v.435 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  50. Qu'on ne peut rien offrir qui soit plus précieux. v.437 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  51. Et j'y vois un mérite à s'opposer lui-même v.440 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  52. Mais si l'on me rendait sur mes voeux absolue, v.446 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  53. Je répondrais assez de mes voeux les plus doux ; v.451 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  54. De mes plus doux souhaits j'aurais l'âme gênée. v.454 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  55. À celui que je choisirais, v.462 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  56. Si par de plus cruels et plus sensibles coups v.535 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  57. Et c'est brutalité plus que vertu suprême. v.591 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  58. Toutes les révolutions v.611 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  59. Braver les résolutions v.616 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  60. Les foudres les plus redoutables v.628 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  61. Votre hymen a reçu plus d'un présent des Dieux, v.631 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  62. Des grâces que leur main ne veut plus nous étendre ; v.656 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  63. Bien plus que ce qu'ils m'ont donné. v.676 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  64. En lui j'ai renfermé par des soins assidus v.687 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  65. Tous les plus beaux trésors que fournit la Sagesse, v.688 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  66. À lui j'ai de mon âme attaché la tendresse, v.689 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  67. Ou plutôt, s'ils avaient dessein de le reprendre, v.700 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  68. Conservez-lui ce qui lui reste, v.737 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  69. Si le Ciel à nos voeux ne se montre plus doux. v.760 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  70. Un père vous doit être encor plus cher que moi. v.765 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  71. Vous lui devez chacune un gendre, et des neveux, v.767 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  72. J'ose dire un peu plus, ma Soeur, c'est vous déplaire. v.775 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
  73. Daigne ce même Ciel plus juste et moins sévère, v.779 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  74. Cadmus qui n'aimait rien, défit celui de Mars ; v.819 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  75. À la main dont lui-même il conduit tous les dards. v.822 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  76. Nous en mourrons, mais d'un trépas plus doux v.839 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  77. Ne songez plus à rompre, ou partager la loi : v.845 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  78. Ne soutient plus qu'à peine un reste de vertu. v.854 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  79. Que l'or a fait parler celui qui l'a rendu : v.862 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  80. Où je n'ai plus de voix que pour vous dire adieu. v.890 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  81. D'où vous n'entendrez plus cette mourante voix, v.892 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  82. Allons-y chercher ceux de ne lui point survivre. v.898 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  83. Et lui rendre les armes. v.905 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  84. Et je donne aux plus fins à pouvoir en ce jour v.936 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  85. J'ai résolu, mon cher Zéphyr, v.960 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  86. Ne trouvent pas Psyché la plus belle du monde ? v.983 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  87. Qui puisse lui ravir le titre glorieux v.985 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  88. Lui découvrir son destin glorieux, v.990 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  89. Vous qui semblez plutôt un Dieu qui par miracle v.1038 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  90. Daigne venir lui-même à mon secours ! v.1039 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  91. Plus j'ai les yeux sur vous, plus je m'en sens charmée : v.1061 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  92. Hélas ! Plus ils sont dangereux, v.1068 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  93. Plus je me plais à m'attacher sur eux. v.1069 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  94. Vous dis-je plus que je ne dois, v.1071 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  95. De ceux qu'elle a dû lui donner. v.1082 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  96. C'est lui choisir sa peine légitime, v.1093 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  97. Que n'ai-je été plus tôt punie ! v.1096 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  98. Je devrais en rougir, ou le dire plus bas, v.1098 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  99. Ne me consulte plus sur ce que je me dois. v.1110 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  100. Vous dira bien plus d'un soupir v.1117 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  101. C'est le langage le plus doux, v.1119 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  102. C'est le plus fort, c'est le plus sûr de tous. v.1120 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  103. Mais ne me laissez plus en doute, v.1125 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  104. Et quand vous lui parlez, êtes-vous entendu ? v.1130 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  105. Lui-même a dicté cet Oracle, v.1136 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  106. Je n'en saurais plus avoir d'autres ; v.1167 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  107. Et plus on a de quoi charmer, v.1230 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  108. Plus on doit à l'Amour. v.1231 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR, L'AMOUR)
  109. Et plus on a de quoi charmer, v.1238 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  110. Plus on doit à l'Amour. v.1239 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR, L'AMOUR)
  111. Et plus on a de quoi charmer, v.1246 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  112. Plus on doit à l'Amour. v.1247 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR, L'AMOUR)
  113. Rendons-lui les armes, v.1249 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  114. Je n'en puis plus, ma Soeur, j'ai vu trop de merveilles, v.1278 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  115. Quels que soient nos attraits, elle est encor plus belle, v.1305 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  116. Et nous qui la servons, le sommes plus que vous. v.1306 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  117. Ce qu'elle a de plus doux appas, v.1311 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  118. Et son amante et lui s'en laissant trop charmer, v.1313 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  119. Elle a voulu de son destin nouveau v.1328 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  120. Ce qui le plus me désespère, v.1332 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  121. N'en parlons plus, ma Soeur, nous en mourrions d'ennui, v.1346 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  122. Songeons plutôt à la vengeance, v.1347 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  123. Et trouvons le moyen de rompre entre elle et lui v.1348 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  124. La voici. J'ai des coups tous prêts à lui porter, v.1350 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  125. Et ne saurait plus endurer v.1353 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  126. Que vous lui retranchiez un moment de la joie v.1354 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  127. Qu'en faveur du sang je lui vole, v.1358 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  128. Que celui qui pour vous a ces empressements, v.1363 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  129. Plus il me voit, plus je lui plais ; v.1377 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  130. Sent quelque chose en soi qu'on lui peut reprocher. v.1388 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  131. Je n'ai plus qu'un mot à vous dire. v.1404 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  132. Vous me verrez, ou plus contente, v.1421 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  133. Ou dans l'accablement des plus mortels ennuis. v.1422 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  134. Nous allons lui conter d'un changement si doux v.1425 (Acte 5, scène 2, CIDIPPE)
  135. Et quand vous lui peindrez un si charmant empire... v.1428 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  136. Ne concevoir plus d'autre envie v.1442 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  137. Je vous aime, et depuis que j'ai vu la lumière, v.1467 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  138. Pour dédaigner les voeux de plus d'un roi : v.1469 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  139. Quel est sur moi votre absolu pouvoir ? v.1483 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  140. Je l'ai juré, je n'en suis plus le maître, v.1505 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  141. Et ne me cachez plus pour quel illustre choix v.1520 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  142. Hé bien, je suis le Dieu le plus puissant des Dieux, v.1528 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  143. Absolu sur la Terre, absolu dans les Cieux ; v.1529 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  144. Peut-être vos beaux yeux ne me reverront plus ; v.1543 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  145. Vous n'avez pas voulu m'en croire, v.1546 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  146. Plus fort que mon amour, que tous les Dieux ensemble, v.1549 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  147. Qu'aux plus cuisants chagrins ma flamme a condamné. v.1563 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  148. Coeur ingrat, tu n'avais qu'un feu mal allumé, v.1573 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  149. Fuis plutôt de Vénus l'implacable colère : v.1588 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  150. Je n'ai que les beautés qu'il m'a voulu prêter : v.1615 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  151. Qu'à ne leur cacher plus cette beauté parfaite, v.1619 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  152. Vous avez bien fait plus, votre humeur arrogante v.1628 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  153. Et me réservait toute à lui, v.1637 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  154. Lui qui de tout mon coeur d'abord s'est rendu maître ? v.1644 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  155. Et qui me parlait pour lui-même ? v.1648 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  156. Depuis que vous l'aimez, ne blesse plus personne v.1655 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  157. Il m'a fallu dans ces cruels moments v.1677 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  158. Plus d'une âme, et plus d'une vie, v.1678 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  159. D'avoir trop exigé de lui, v.1685 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  160. La souffrance la plus mortelle v.1687 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  161. Je n'en veux plus douter, il partage ma peine, v.1698 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  162. Lui-même il s'en impose une amoureuse loi : v.1701 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  163. C'est lui qui me soutient, c'est lui qui me ranime, v.1703 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  164. Qui vous a ravi la lumière ? v.1712 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  165. La plus juste douleur qui d'un beau désespoir v.1713 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  166. Cette pompe funèbre, où du sort le plus noir v.1715 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  167. Vous attendiez la rigueur la plus fière, v.1716 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  168. L'injustice la plus entière. v.1717 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  169. Ou plutôt pour goûter cette amoureuse joie v.1726 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  170. Et qui tout Dieu qu'il est vous adorant lui-même, v.1734 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  171. Vous n'avez point voulu survivre à mes malheurs, v.1750 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  172. Sous les plus douces lois de son heureux Empire, v.1770 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  173. Que lui-même il attire v.1772 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  174. Puissiez-vous, et bientôt, n'avoir plus rien à craindre, v.1793 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  175. Et rallumant un feu qui ne se puisse éteindre, v.1796 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  176. Amant, que j'aime encor cent fois plus que ma vie, v.1803 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  177. Ne me fuis plus, et souffre que j'espère v.1805 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  178. Ma beauté qui t'a plu ne se voit réparée ? v.1815 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  179. Pour ne revivre plus, je descends au tombeau. v.1830 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  180. Ou plutôt de mes feux l'ardeur n'a point cessé, v.1832 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  181. Va, je ne blesserai plus d'âmes, v.1853 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  182. Je ne percerai plus de coeurs, v.1854 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  183. Et n'en lancerai plus que pour faire à tes yeux, v.1857 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  184. Tout ce que j'avais de plus cher, v.1861 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  185. Et choisirai partout à vos voeux les plus doux v.1870 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  186. Je ne suis plus enfant, et je l'ai trop été, v.1876 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  187. Et que si les coeurs les plus braves, v.1886 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  188. Que ceux qu'il m'a plu d'enchaîner. v.1889 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  189. Ne me vantez donc plus ces droits de la naissance v.1890 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  190. Du plus vil de tous les mortels, v.1906 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  191. Par les mépris les plus cruels, v.1909 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  192. Ne vouloir plus tenir son bonheur que de vous. v.1935 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  193. Rendez-moi ma Psyché, rendez-lui tous ses charmes, v.1936 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  194. Ne m'importunez plus, et dans cette infortune v.1944 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  195. Ne lui ferez-vous grâce aucune ? v.1951 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  196. Votre Psyché reverra la lumière. v.1954 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  197. Et moi, je ne veux plus de grâce, v.1961 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  198. Si Psyché n'est à moi, je ne suis plus l'Amour. v.1978 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  199. Ma fille, sois-lui moins sévère. v.1993 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  200. Plus la vengeance a de quoi plaire aux Hommes, v.2005 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  201. Plus il sied bien aux Dieux de pardonner. v.2006 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  202. Je n'ai plus de mépris, ni de haine pour elle, v.2016 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  203. Psyché, reprenez la lumière, v.2018 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  204. Coûte plus cent fois que d'aimer. v.2069 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  205. Coûte plus cent fois que d'aimer. v.2077 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  206. Les plus grands des Dieux. v.2088 (Acte 6, scène 6, MOME)
  207. Il n'appartient qu'à lui v.2091 (Acte 6, scène 6, MOME)
  208. Parmi les jeux les plus charmants, v.2117 (Acte 6, scène 3, MARS)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Jusqu'aux plus sombres lieux le jour se communique. v.16 (Acte 1, scène 2, PREMIER-VALET)
  2. Je ne vous demande plus qu'un petit quart d'heure. v.29 (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  3. Oui cette passion de toutes la plus belle v.80 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  4. J'y découvrais un fonds d'esprit et de lumière ; v.88 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  5. Et comment elle fuit, dans cette illustre fête, v.104 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  6. Et qu'un premier coup d'oeil allume en nous les flammes v.108 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  7. Où l'illustre Iphitas, père de la Princesse, v.144 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  8. Assemble la plupart des princes de la Grèce. v.145 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  9. Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, v.148 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  10. Que le titre d'amants lui peint en ennemis ? v.159 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  11. Lui faire de leurs coeurs un hommage inutile, v.161 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  12. Et de l'éclat pompeux des plus hautes vertus v.162 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  13. Que votre âme à ses voeux doit voir plus de lumière, v.169 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  14. Ne lui cachez donc plus le pouvoir de ses yeux, v.178 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  15. Ne vous fait éprouver un destin plus propice, v.185 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  16. Il a plus de bon sens que tel qui rit de lui : v.203 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  17. Ce que d'autres que lui n'oseraient hasarder ; v.207 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  18. C'est lui-même. Où court-il avec un tel effroi ? v.215 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  19. Quatre livres d'encens, et deux veaux des plus gras. v.219 (Acte 2, scène 2, MORON)
  20. Est venu droit à moi, qui ne lui disais mot. v.266 (Acte 2, scène 2, MORON)
  21. Que si l'on y disait, voilà l'illustre place v.276 (Acte 2, scène 2, MORON)
  22. De temps pour lui parler qui fût selon mon gré : v.287 (Acte 2, scène 2, MORON)
  23. Que le Prince autrefois était venu chez lui, v.311 (Acte 2, scène 2, MORON)
  24. De se voir salué de tous ceux du village : v.313 (Acte 2, scène 2, MORON)
  25. Mais dût votre courroux être plus grand qu'il n'est, v.331 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  26. Et que je fasse, enfin, mes plus fréquents emplois v.338 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  27. D'un étage plus haut accordez-moi la gloire, v.348 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  28. J'en ai mis bas, sans vous, de plus méchants que lui. v.351 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  29. Et je vais de ce pas au Prince, pour lui dire v.356 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  30. He ! A-t-on jamais vu de plus farouche esprit ? v.358 (Acte 2, scène 4, MORON)
  31. Non, ce n'est plus, Moron, ce que je veux ; v.367 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  32. J'ai résolu de prendre un chemin tout contraire ; v.369 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  33. Oui, c'est lui d'où me vient ce soudain mouvement, v.374 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  34. Et j'en attends de lui l'heureux événement. v.375 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  35. Ses doigts tout pleins de lait, et plus blancs mille fois v.384 (Acte 3, scène 1, MORON)
  36. Elle a tout à fait l'air galant et la taille la plus mignonne du monde. (Acte 3, scène 2, MORON)
  37. Bon en voilà un qui vient de lui donner un coup dans la gueule. (Acte 3, scène 2, MORON)
  38. Les voilà tous à l'entour de lui. (Acte 3, scène 2, MORON)
  39. Le voilà qui est à terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. (Acte 3, scène 2, MORON)
  40. Vos résolutions de n'aimer jamais rien. v.424 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  41. Est-il rien de plus beau que l'innocente flamme v.425 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  42. Qu'un mérite éclatant allume dans une âme ? v.426 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  43. Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  44. Madame, il est de certaines faiblesses qui ne sont point honteuses, et qu'il est beau même d'avoir dans les plus hauts degrés de gloire. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  45. Prenez garde ; Madame, l'Amour sait se venger des mépris que l'on fait de lui, et peut-être... (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  46. Non, non je brave tous ses traits, et le grand pouvoir qu'on lui donne n'est rien qu'une chimère, qu'une excuse des faibles coeurs qui le font invincible pour autoriser leur faiblesse. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  47. Ma foi, Madame, je crois qu'après mon exemple il n'y a plus rien à dire, et qu'il ne faut plus mettre en doute le pouvoir de l'Amour. (Acte 4, scène 2, MORON)
  48. J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
  49. Madame, le Prince votre père vient vous trouver ici, et conduit avec lui les princes de Pyle et d'Ithaque, et celui de Messène. (Acte 4, scène 3, LYCAS)
  50. Aurait-il résolu ma perte, et voudrait-il bien me forcer au choix de quelqu'un d'eux ? (Acte 4, scène 3, LA PRINCESSE)
  51. Il y a deux vérités, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer également ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien où je ne réponde aussitôt par une obéissance aveugle. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  52. L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  53. Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  54. Je ne demande dis-je, au Ciel autre bonheur que celui de te voir un époux. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  55. Quelle brave botte il vient là de lui porter ! (Acte 4, scène 4, MORON)
  56. Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  57. Lorsque tu chanteras aussi bien que lui, je te promets de t'écouter. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  58. La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se mêle de musique, et l'on ne réussit auprès d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. (Acte 5, scène 1, MORON)
  59. Celui qui vous a pris est bien plus pris que vous. v.440 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  60. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  61. Le voici qui s'entretient avec Moron ; nous saurons un peu de quoi il lui parle : ne rompons point encore leur entretien, et prenons cette route pour revenir à leur rencontre. (Acte 6, scène 1, LA PRINCESSE)
  62. Jamais son visage ne s'est paré de plus vives couleurs, ni ses yeux ne se sont armés de traits plus vifs et plus perçants. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  63. La douceur de sa voix a voulu se faire paraître dans un air tout charmant qu'elle a daigné chanter, et les sons merveilleux qu'elle formait passaient jusqu'au fond de mon âme, et tenaient tous mes sens dans un ravissement à ne pouvoir en revenir. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  64. Enfin jamais âme n'a eu de plus puissantes émotions que la mienne, et j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma résolution pour me jeter à ses pieds, et lui faire un aveu sincère de l'ardeur que je sens pour elle. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  65. C'est le plus orgueilleux petit vilain que vous ayez jamais vu. (Acte 6, scène 3, MORON)
  66. Il lui semble qu'il n'y a personne au monde qui le mérite, et que la terre n'est pas digne de le porter. (Acte 6, scène 3, MORON)
  67. Lui ? (Acte 6, scène 3, MORON)
  68. Il n'estime, et n'aime que lui. (Acte 6, scène 3, MORON)
  69. Nous n'avons point de marbre dans nos montagnes qui soit plus dur et plus insensible que lui. (Acte 6, scène 3, MORON)
  70. Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  71. Je dis bien que je serais fâché d'être ingrat : mais je me résoudrais plutôt de l'être, que d'aimer. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  72. Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  73. Peste soit du petit brutal, j'aurais envie de lui bailler un coup de poing. (Acte 6, scène 4, MORON)
  74. Moron, je n'en puis plus, et je me suis fait des efforts étranges. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  75. Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et tâche d'ébranler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  76. Ce serait lors que je prendrais plaisir à triompher pleinement de sa vanité, à punir son mépris par mes froideurs, et exercer sur lui toutes les cruautés que je pourrais imaginer. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  77. Allons je veux lui parler, et suivre une pensée qui vient de me venir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  78. Il y a longtemps que tes yeux me parlent ; mais je suis plus aise d'ouïr ta voix. (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  79. Oui, je m'écarte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on écoute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agréablement qu'il fait. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  80. Que ne chantes-tu comme lui ? (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  81. En vérité, Tircis, il ne se peut rien de plus agréable, et tu l'emportes sur tous les rivaux que tu as. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  82. En seras-tu plus grasse v.466 (Acte 7, scène 2, MORON)
  83. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  84. Eh bien Prince, je veux bien vous la découvrir : je suis sûre que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Messène est celui de qui le mérite s'est attiré mes voeux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  85. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  86. Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  87. Princesse, j'ai à vous prier d'une chose qu'il faut absolument que vous m'accordiez : le prince d'Ithaque vous aime, et veut vous demander au Prince mon père. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  88. Il vient de m'en assurer lui-même, et m'a demandé mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point prêter l'oreille à tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  89. Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  90. Madame, je viens à vos pieds rendre grâce à l'Amour de mes heureux destins, et vous témoigner avec mes transports, le ressentiment où je suis, des bontés surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  91. J'ai vu toute la terre à mes pieds avec la plus grande insensibilité du monde ; les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon âme, et la fierté et le dédain en auraient triomphé. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  92. Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  93. Ô vous, admirables personnes, qui par la douceur de vos chants avez l'art d'adoucir les plus fâcheuses inquiétudes, approchez-vous d'ici de grâce, et tâchez de charmer avec votre musique le chagrin où je suis. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  94. On m'a dit qu'il n'est point de passion plus belle, v.478 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  95. Amarante pour lui verse en tous lieux des larmes. v.485 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  96. D'où vient qu'on aime à lui rendre les armes ? v.487 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  97. Il m'a fallu tirer mes chausses au plus vite, et jamais vous n'avez vu un emportement plus brusque que le sien. (Acte 10, scène 1, MORON)
  98. Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  99. Mais quel intérêt dois-tu prendre à lui ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Tu t'en lèveras plus matin. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. On en déménage plus aisément. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Je ne dis plus mot. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  4. Va, je m'en vais au bois : et je te promets, aujourd'hui, plus d'un cent de fagots. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  5. Horace qui est libéral, a bonne part aux prétentions qu'on peut avoir sur sa personne : et quoiqu'elle ait fait voir de l'amitié pour un certain Léandre, tu sais bien que son père n'a jamais, voulu consentir à le recevoir pour son gendre. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  6. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  7. Plusieurs médecins ont déjà épuisé toute leur science après elle : mais on trouve, parfois, des gens avec des secrets admirables, de certains remèdes particuliers, qui font le plus souvent, ce que les autres n'ont su faire, et c'est là, ce que nous cherchons. (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  8. Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  9. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  10. C'est ainsi que nous en usons quand nous avons besoin de lui. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  11. Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  12. On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  13. Le voilà lui-même. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  14. C'est lui assurément. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  15. Oui, et non, selon ce que vous lui voulez. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  16. Nous ne voulons que lui faire toutes les civilités que nous pourrons. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  17. Vous êtes le plus habile médecin du monde. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  18. Oui, Monsieur, je crois que vous serez satisfait : et nous vous avons amené le plus grand médecin du monde. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  19. Sa réputation s'est déjà répandue ici : et tout le monde vient à lui. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  20. Ce Léandre n'est pas ce qu'il lui faut : il n'a pas du bien, comme l'autre. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  21. Ne parlons plus de cela. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  22. Lucinde. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  23. Lucinde ! (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  24. Lucinde ! (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  25. si je vous embrasse pour vous en témoigner ma joie, je l'embrasse de même pour lui en témoigner aussi... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  26. Celui qu'elle doit épouser, veut attendre sa guérison, pour conclure les choses. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  27. Il n'est rien plus aisé. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  28. Grand homme tout à fait : un homme qui était plus grand que moi, de tout cela. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  29. Je tiens que cet empêchement de l'action de sa langue, est causé par de certaines humeurs, qu'entre nous autres, savants, nous appelons humeurs peccantes, peccantes, c'est-à-dire... humeurs peccantes : d'autant que les vapeurs formées par les exhalaisons des influences qui s'élèvent dans la région des maladies, venant... pour ainsi dire... à... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  30. Ossabandus, nequeys, nequer, potarinum, quipsa milus. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  31. Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  32. Il n'importe, la mode en est salutaire : et comme on boit pour la soif à venir, il faut se faire aussi saigner pour la maladie à venir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  33. Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  34. Mais il est certain que l'amour en est la véritable cause : et que Lucinde n'a trouvé cette maladie, que pour se délivrer d'un mariage, dont elle était importunée. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  35. Allez, allez, tout cela n'est pas nécessaire. Il suffit de l'habit : et je n'en sais pas plus que vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  36. Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  37. Les bévues ne sont point pour nous : et c'est toujours la faute de celui qui meurt. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  38. Enfin le bon de cette profession, est qu'il y a parmi les morts, une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde : et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  39. Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée partout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le corps, et que son foie, son ventre, ou sa rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de l'iau. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  40. On entend dans sa gorge, des fleumes qui sont tout prêts à l'étouffer : et, parfois, il lui prend des syncoles, et des conversions, que je crayons qu'alle est passée. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  41. J'avons dans notre village, un apothicaire, révérence parler, qui li a donné je ne sais combien d'histoires : et il m'en coûte plus d'eune douzaine de bons écus, en lavements, ne v's'en déplaise, en apostumes, qu'on li a fait prendre, en infections de jacinthe, et en portions cordales. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  42. Vous dites que votre mère est malade d'hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la fièvre, avec des douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend parfois des syncopes, et des convulsions, c'est-à-dire des évanouissements ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  43. Tenez, voilà un morceau de formage qu'il faut que vous lui fassiez prendre. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  44. Que je vous plains, belle Nourrice, d'avoir un mari jaloux et fâcheux, comme celui que vous avez ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  45. Oui, sans doute, Nourrice, il les mérite : et il mériterait encore, que vous lui missiez quelque chose sur la tête, pour le punir des soupçons qu'il a. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  46. Vous ne feriez pas mal, de vous venger de lui, avec quelqu'un. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  47. Holà, Lucas, n'as-tu point vu ici, notre médecin ? (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  48. Je m'étais amusé dans votre cour, à expulser le superflu de la boisson. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  49. Un peu plus mal, depuis votre remède. (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  50. Celui. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  51. Cela lui fera du bien. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  52. Monsieur, c'est une grande et subtile question entre les doctes, de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes ? (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  53. D'autant que l'incongruité des humeurs opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l'inégalité de leurs opinions, dépend du mouvement oblique, du cercle de la Lune : et comme le soleil qui darde ses rayons sur la concavité de la terre, trouve... (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  54. Rien n'est capable d'ébranler la résolution que j'ai prise. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  55. Et je me jetterai plutôt dans un convent, que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  56. Cela est résolu. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  57. J'épouserai plutôt la mort. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  58. Pour moi, je n'y en vois qu'un seul, qui est une prise de fuite purgative, que vous mêlerez comme il faut, avec deux drachmes de matrimonium en pilules. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  59. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  60. Allez-vous en lui faire faire un petit tour de jardin, afin de préparer les humeurs, tandis que j'entretiendrai ici son père : mais surtout, ne perdez point de temps. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  61. Et je crois qu'elle aurait été fille à s'en aller avec lui. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  62. On m'avertit qu'il fait tous ses efforts pour lui parler. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  63. Il n'a pas affaire à un sot, et vous savez des rubriques qu'il ne sait pas plus fin que vous n'est pas bête. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  64. Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  65. Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  66. Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille, avec la plus grande joie du monde. (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)
  67. Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. Il a grand-peine à saluer. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  3. C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  4. Si vous alliez dire que vous m'avez vu sortir de chez lui, vous gâteriez toute l'affaire. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  5. Hé comment nommez-vous celui qui vous a envoyé là-dedans ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  6. C'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  7. Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  8. Elle m'a dit de lui dire... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  9. Qu'elle lui est tout à fait obligée de l'affection qu'il a pour elle, et qu'à cause de son mari qui est fantasque, il garde d'en rien faire paraître, et qu'il faudra songer à chercher quelque invention pour se pouvoir entretenir tous deux. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  10. Voilà ce que c'est d'avoir voulu épouser une demoiselle, l'on vous accommode de toutes pièces, sans que vous puissiez vous venger, et la gentilhommerie vous tient les bras liés. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  11. Mais vous avez voulu tâter de la noblesse, et il vous ennuyait d'être maître chez vous. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  12. Mon_Dieu, notre gendre, que vous avez peu de civilité de ne pas saluer les gens quand vous les approchez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  13. Mais il suffit de lui avoir donné un petit avertissement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  14. Hé bien, Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  15. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  16. Corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  17. Nous avons eu une Jacqueline de la Prudoterie qui ne voulut jamais être la maîtresse d'un duc et pair, gouverneur de notre province. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  18. Il y a eu une Mathurine de Sotenville qui refusa vingt mille écus d'un favori du Roi, qui ne lui demandait seulement que la faveur de lui parler. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  19. Tout ce que je vous puis dire, c'est qu'il y a ici un certain courtisan que vous avez vu, qui est amoureux d'elle à ma barbe, et qui lui a fait faire des protestations d'amour, qu'elle a très humainement écoutées. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  20. Corbleu, je lui passerais mon épée au travers du corps, à elle et au galant, si elle avait forfait à son honneur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  21. Se pourrait-il, mon fils, qu'elle s'oubliât de la sorte, après le sage exemple que vous savez vous-même que je lui ai donné ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  22. Si je savais qui ce peut être, je lui donnerais en votre présence de l'épée dans le ventre. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  23. Oui, c'est lui-même qui s'en est plaint à moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  24. Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  25. Moi, et comment lui aurais-je dit ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  26. C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  27. Si je suis blâmable de quelque chose, c'est d'en user trop bien avec lui. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  28. Adieu, je me retire, et je ne puis plus endurer qu'on m'outrage de cette sorte. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  29. Par ma foi, il mériterait qu'elle lui fît dire vrai, et si j'étais en sa place, je n'y marchanderais pas. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  30. Allez, songez à mieux traiter une Demoiselle bien née, et prenez garde désormais à ne plus faire de pareilles bévues. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
  31. Faites-lui les excuses que je vous dis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  32. Moi, je lui ferai encore des excuses après... (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  33. Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  34. Monsieur, je suis le vôtre de tout mon coeur, et je ne songe plus à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  35. Vous l'avez voulu, vous l'avez voulu, George Dandin, vous l'avez voulu, cela vous sied fort bien, et vous voilà ajusté comme il faut, vous avez justement ce que vous méritez. (Acte 1, scène 7, GEORGE DANDIN)
  36. Va, une autre fois je serai plus fin, et je prendrai mieux garde à moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  37. Ne parlons plus de cela, écoute. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  38. C'est la plus sotte chose du monde que de se défier d'une femme, et de la tourmenter. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  39. Adieu, rocher, caillou, pierre de taille, et tout ce qu'il y a de plus dur au monde. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  40. J'entends parler de celui que vous devez à des noeuds aussi vénérables que le sont ceux du mariage. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  41. À ce que je puis remarquer, ce qu'on lui dit ne lui déplaît pas trop. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
  42. Je n'ai pas besoin, que je pense, de lui recommander de la faire agréable. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
  43. Non, non, son mari n'est pas au logis, et puis, ce n'est pas lui qu'elle a le plus à ménager, c'est son père et sa mère, et pourvu qu'ils soient prévenus, tout le reste n'est point à craindre. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  44. Je suis bien aise de savoir que vous avez de la langue, et cela m'apprendra à ne vous plus rien dire. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  45. Voilà ce que c'est d'avoir causé, vous n'en tâterez plus, et je vous laisse sur la bonne bouche. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  46. Mais le nouvel avis qui lui est échappé ferait la même chose, et si le galant est chez moi, ce serait pour avoir raison aux yeux du père et de la mère, et les convaincre pleinement de l'effronterie de leur fille. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  47. Il n'en faut plus douter, et je viens de l'apercevoir par le trou de la porte. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  48. Enfin vous ne m'avez pas voulu croire tantôt, et votre fille l'a emporté sur moi. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  49. Mais j'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode et, Dieu merci mon déshonneur est si clair maintenant, que vous n'en pourrez plus douter. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  50. Si vous vous en souvenez, songez donc à parler d'elle avec plus de respect. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  51. Mais que ne songe-t-elle plutôt à me traiter plus honnêtement ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  52. Quoi parce qu'elle est Demoiselle, il faut qu'elle ait la liberté de me faire ce qui lui plaît, sans que j'ose souffler ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  53. N'avez-vous pas vu ce matin qu'elle s'est défendue de connaître celui dont vous m'étiez venu parler ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  54. L'honneur de notre famille nous est plus cher que toute chose, et si vous dites vrai, nous la renoncerons pour notre sang, et l'abandonnerons à votre colère. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  55. Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  56. Vous aviez un juste sujet de vous alarmer, mais vos soupçons se trouvent dissipés le plus avantageusement du monde. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  57. Sans doute, notre gendre, et vous devez maintenant être le plus content des hommes. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  58. C'est un petit ressentiment de l'affaire de tantôt, et cela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  59. Adieu, mon gendre, vous voilà en état de ne vous plus inquiéter. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  60. Lubin ! (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  61. Tu es curieux, Lubin. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  62. Tu sais donc lire, Lubin ? (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  63. Tout beau, Lubin. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  64. De quoi s'avise-t-il aussi d'être jaloux de sa femme, et de vouloir qu'elle soit à lui tout seul ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  65. C'est un impertinent, et Monsieur le Vicomte lui fait trop d'honneur. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  66. On ne peut pas plus vite. (Acte 3, scène 4, COLIN)
  67. Va-t'en vite de ma part prier mon beau-père et ma belle-mère de se rendre ici le plus tôt qu'ils pourront, et leur dis que c'est pour une affaire de la dernière conséquence. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  68. Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  69. C'est bien plutôt le chaud, Madame la coquine ; et nous savons toute l'intrigue du rendez-vous, et du Damoiseau. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  70. À trouver quelque belle ruse pour éluder ici les gens et paraître innocente. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  71. Je vous promets de ne vous plus donner aucun sujet de déplaisir, et de me... (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  72. Mon coeur se portera jusqu'aux extrêmes résolutions, et de ce couteau que voici je me tuerai sur la place. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  73. On ne s'avise plus de se tuer soi-même, et la mode en est passée il y a longtemps. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  74. C'est une chose dont vous pouvez vous tenir sûr ; et si vous persistez dans votre refus, si vous ne me faites ouvrir, je vous jure que tout à l'heure je vais vous faire voir jusques où peut aller la résolution d'une personne qu'on met au désespoir. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  75. Fasse le Ciel que ma mort soit vengée comme je le souhaite, et que celui qui en est cause, reçoive un juste châtiment de la dureté qu'il a eue pour moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  76. Tant mieux cela rendra ses affaires encore plus mauvaises, et le père et la mère qui vont venir en verront mieux son crime. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  77. Va, va, traître, je suis lasse de tes déportements, et je m'en veux plaindre, sans plus tarder, à mon père et à ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  78. Approchez de grâce, et venez me faire raison de l'insolence la plus grande du monde, d'un mari à qui le vin et la jalousie ont troublé de telle sorte la cervelle, qu'il ne sait plus ni ce qu'il dit, ni ce qu'il fait, et vous a lui-même envoyé quérir pour vous faire témoins de l'extravagance la plus étrange dont on ait jamais ouï parler. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  79. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
  80. Oui, il nous a voulu faire accroire qu'il était dans la maison, et que nous en étions dehors, et c'est une folie qu'il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  81. Non, mon père, je ne puis plus souffrir un mari de la sorte. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  82. Il a tant bu, que je ne pense pas qu'on puisse durer contre lui, et l'odeur du vin qu'il souffle est montée jusqu'à nous. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  83. Lui pardonner tout ce qu'il m'a dit ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  84. Non, non mon père, il m'est impossible de m'y résoudre, et je vous prie de me séparer d'un mari avec lequel je ne saurais plus vivre. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
  85. Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans grand scandale, et vous devez vous montrer plus sage que lui, et patienter encore cette fois. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  86. Ce mot me ferme la bouche, et vous avez sur moi une puissance absolue. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  87. Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure v.27 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, v.41 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  3. Seraient fâchés qu'un autre eût été plus loin qu'eux ; v.50 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  4. Comme si, condamnée à ne plus rien chérir, v.61 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  5. Enfermée à la clef, ou menée avec lui. v.82 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  6. Mon_Dieu, chacun raisonne, et fait comme il lui plaît. v.98 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  7. Et vous m'obligerez de ne nous en plus faire. v.136 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Vos manières d'agir lui donnent de l'amour. v.142 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  9. Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête ? v.152 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  10. Le plus sûr est ma foi de se fier en nous, v.154 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  11. Et toujours notre honneur, veut se garder lui-même. v.156 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Et du nom de vertu ne lui point faire peur, v.182 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  13. Les mêmes libertés que fille on lui voit prendre ? v.220 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Vos désirs lui seront complaisants, v.221 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Jusques à lui laisser, et mouches, et rubans ? v.222 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. À lui souffrir en cervelle troublée, v.223 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Allez, langue maudite, et des plus mal apprises. v.247 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Lui faire aller revoir nos choux et nos dindons. v.262 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  19. Et tâcher de lier avec lui connaissance. v.268 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  20. La jeunesse en ces lieux, libertine, absolue, v.271 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  21. Il ne voit pas que c'est lui qu'on salue. v.272 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  22. Il faut chez lui tâcher de m'introduire. v.276 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  23. Là nul godelureau v.281 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  24. Que de vous saluer, j'avais un grand désir. v.286 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  25. Ne lui laisse jouir d'aucune liberté. v.314 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  26. Qui disaient fort souvent que leur plus grande joie v.324 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  27. Je n'ai pour lui parler pu trouver un moment. v.338 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  28. Je ne m'étonne pas, après cette lumière, v.371 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  29. Non, je n'irai pas plus loin. v.386 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  30. Mais, savez-vous aussi, lui trouvant des appas ; v.402 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  31. Et de plus m'a chargé de vous donner avis, v.413 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  32. Que vos secrets désirs, lui sont assez connus, v.417 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  33. Et que c'est vous donner des soucis superflus ; v.418 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  34. Elle vous eût plutôt fait savoir sa pensée ; v.424 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  35. Hasarder un qui parle avec plus de lumière. v.452 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  36. Et je ne pense pas qu'il y revienne plus. v.458 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  37. Et qu'il ne nous prépare encore plus d'une affaire. v.460 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  38. Vous n'avez pas été plus tôt hors du logis, v.462 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  39. J'ai voulu sans tarder lui rejeter le tout ; v.469 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  40. Tu m'obliges par là plus que je ne puis dire. v.479 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  41. Lui voulez-vous donner à croire que c'est moi, v.482 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  42. De lire les billets qu'un homme lui fait rendre, v.484 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  43. Cette lettre lui soit promptement reportée, v.488 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  44. Le mépris éclatant que mon coeur fait de lui, v.490 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  45. Et n'entreprennent plus pareille extravagance. v.492 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  46. Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  47. Il ne tiendra qu'à vous que je sois à vous bientôt, et j'attends seulement que vous m'ayez marqué les intentions de votre amour, pour vous faire savoir la résolution que j'ai prise ; mais surtout songez que le temps presse, et que deux coeurs qui s'aiment doivent s'entendre à demi-mot. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  48. Par qui des vêtements le luxe est interdit ; v.534 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  49. Les peines des maris ne seront plus si grandes, v.535 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  50. J'ai voulu l'acheter l'édit expressément, v.541 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  51. Afin que d'Isabelle il soit lu hautement, v.542 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  52. Et ce sera tantôt, n'étant plus occupée, v.543 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  53. Que quoi qu'on fasse il ne lui faut pas croire, v.579 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  54. Lui faire ce discours, qui ne la choque pas ; v.586 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  55. Mais c'est un mal pour lui de s'être mis en tête, v.591 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  56. Que quelque arrêt des cieux qu'il lui faille subir, v.605 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  57. De me donner la main dans huit jours au plus tard, v.629 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  58. S'il vous eût vu tantôt lui parler vertement, v.637 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  59. De souffrir les affronts que je reçois de lui. v.658 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  60. Je m'en vais le trouver, et lui chanter sa gamme. v.660 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  61. Dites-lui bien au moins qu'il le nierait en vain, v.661 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  62. Enfin que sans plus perdre et soupirs et moments, v.665 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  63. Qui marque que mon coeur lui parle tout de bon. v.670 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  64. Est-il une personne, et plus sage et meilleure, v.676 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  65. Je vous croyais plus sage à ne vous rien celer, v.686 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  66. Voyez-vous, j'ai voulu doucement vous traiter ; v.689 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  67. Qu'elle mourrait plutôt qu'en souffrir l'insolence ; v.700 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  68. J'avouerai que mes feux n'ont plus rien à prétendre, v.704 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  69. Pleine pour lui de haine, et pour moi de tendresse, v.720 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  70. Et par toi-même enfin j'ai voulu sans retour, v.721 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  71. Et plutôt qu'être à l'autre, on m'ôterait la vie ; v.748 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  72. D'un supplice pour moi plus affreux que la mort. v.754 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  73. À celui que déjà je regarde en époux. v.762 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  74. Que sans plus de soupirs, v.765 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  75. Il conclue un hymen qui fait tous mes désirs, v.766 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  76. Et reçoive en ce lieu, la foi que je lui donne, v.767 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  77. Va, chut. Vous le voyez, je ne lui fais pas dire, v.771 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  78. De celui qui vous fait si grande violence. v.776 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  79. Vous ne me sauriez faire un plus charmant plaisir ; v.777 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  80. Ne verront plus l'objet qui vous est odieux. v.786 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  81. Me dire absolument qu'elle perdra la vie, v.827 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  82. Que depuis plus d'un an d'assez vives ardeurs, v.829 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  83. Où j'ai précipité celui qu'elle aime à voir ; v.834 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  84. Puisse rompre un départ qui lui percerait l'âme ; v.836 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  85. Lui peindre d'une voix qui contrefait la mienne, v.839 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  86. Pour lui bien reprocher des bassesses si grandes, v.851 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  87. Si je lui refusais ce qu'exige sa flamme ; v.856 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  88. J'allais faire avec moi venir coucher Lucrèce ; v.860 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  89. Ah, vous lui donneriez trop de confusion, v.870 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  90. Et sans lui dire rien daignez voir sa sortie. v.876 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  91. J'aurai joie à courir lui dire cette affaire. v.880 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  92. Suis-je de voir mon frère, et lui conter sa chance ; v.884 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  93. Adieu, retirez-vous avant qu'il soit plus tard. v.890 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  94. Mon bras de mille coups lui percerait le coeur. v.910 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  95. Veut que du moins on tâche à lui rendre l'honneur ; v.918 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  96. Salut : Monsieur le Commissaire, v.919 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  97. De plus homme d'honneur ? v.930 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  98. Si vous ne me rendez cette énigme plus claire... v.963 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  99. Que Valère chez lui tient votre Léonor, v.970 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  100. N'avait pas joint leurs coeurs depuis plus d'une année. v.980 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  101. De vouloir posséder un coeur malgré lui-même ; v.996 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  102. Plutôt que de m'ôter l'objet de mon amour. v.1014 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  103. Et moi, je n'ai rien vu de plus insupportable, v.1044 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  104. Et je préférerais le plus simple entretien, v.1045 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  105. Et moi d'un tel vieillard je prise plus le zèle, v.1051 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  106. Vous savez si jamais j'ai voulu vous contraindre, v.1056 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  107. Et si plus de cent fois je n'ai pas protesté v.1057 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  108. Et vous ne brûlez pas depuis un an pour lui. v.1074 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
  109. Je vous sers beaucoup plus que je ne vous abuse ; v.1084 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  110. Par ma foi je lui sais bon gré de cette affaire, v.1095 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  111. Et ne l'être qu'en herbe est pour lui douce chose. v.1100 (Acte 3, scène 9, ERGASTE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Lucile, à mon avis vous montre assez d'amour, v.19 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  2. Le mieux reçu toujours n'est pas le plus chéri ; v.24 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  3. M'empoisonne à tous coups leurs plus charmants appas, v.31 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Une entière croyance aux propos de Lucile. v.34 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Je voudrais, pour trouver un tel destin plus doux, v.35 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. S'offrent le plus souvent que je ne veux pas voir. v.68 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  7. Je ne t'en voudrai pas pour cela plus de mal : v.96 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  8. Que lui faut-il ? v.102 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  9. Et j'en sais tel qui doit son destin le plus doux v.123 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  10. Eh bien, n'en parlons plus, que venais-tu m'apprendre ? v.129 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  11. Si je lui rapportais vos faiblesses d'esprit, v.151 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  12. Ah ! Cache-lui de grâce, une peur passagère v.153 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  13. Où mon âme a cru voir quelque peu de lumière ; v.154 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  14. Ou si tu la lui dis, ajoute que ma mort v.155 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  15. Que je vais à ses pieds, si j'ai pu lui déplaire, v.157 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  16. Plus forts de jour en jour. v.196 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  17. Et mon amour plus fort. v.197 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  18. Pour Lucile ? v.197 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  19. Le plus parfait objet dont je serais charmé v.207 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  20. Lucile cependant... v.209 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  21. Lucile dans son âme v.209 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  22. Oui, de Lucile. v.224 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  23. Où vient-il donc, pour lui de voir le mot pour rire ? v.226 (Acte 1, scène 3, GROS-RENÉ)
  24. Non, je ne trouve point d'état plus malheureux, v.231 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  25. Touche : nous n'avons plus sujet de jalousie ; v.242 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  26. Et je serais un fou de prétendre plus rien v.252 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  27. Quoi ! Lucile est la femme... v.277 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  28. Hé, de grâce, plutôt, si vous le trouvez bon, v.287 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  29. Et Lucile depuis fait encore moins paraître v.305 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  30. Et veut absolument que tout ce qu'il verra, v.307 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  31. Et je lui ferai voir étant en sentinelle v.313 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  32. Et lui dis bien et beau que, malgré sa souplesse, v.334 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
  33. Nous ne sommes plus sots, ni mon maître, ni moi, v.335 (Acte 1, scène 5, GROS REN?)
  34. À vous ouvrir mon coeur avec plus d'assurance. v.364 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  35. L'ayant plus de douze ans conservé dans son âme, v.388 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  36. J'ai su, qu'en secret même, il lui faisait du bien ; v.393 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  37. L'objet de votre amour, lui dont à la maison v.410 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  38. Verrait incontinent ce bien lui retourner, v.413 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  39. C'est encore un plus grand sujet de s'étonner. v.414 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  40. J'ai de quoi toutefois surprendre plus votre âme : v.415 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  41. Ha ! Certes celui-là l'emporte, et vient à bout v.417 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  42. Ho ! Poussez ; je le quitte, et ne raisonne plus, v.421 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  43. Sans qu'un peu d'intérêt touchât pour lui mon âme. v.428 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  44. Je voulais que Lucile aimât son entretien, v.429 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  45. C'était en lui parlant moi qu'il persuadait, v.433 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  46. Se rendit à des soins qu'on ne lui rendait pas, v.438 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  47. Enfin, ma chère, enfin l'amour que j'eus pour lui v.441 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  48. Se voulut expliquer, mais sous le nom d'autrui : v.442 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  49. Crut rencontrer Lucile à ses voeux favorable, v.444 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  50. Je lui dis que pour lui mon âme était blessée ; v.448 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  51. J'ai l'esprit délicat plus qu'on ne peut penser, v.505 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  52. Si vous ne m'assurez au moins absolument, v.509 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  53. Et que si j'étais fille, une flamme plus forte v.512 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  54. Vous promettez ici plus que vous ne croyez. v.529 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  55. La vôtre me surprend avec plus de sujet, v.549 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  56. Je vous ai vu pour lui m'accuser de caprice, v.551 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  57. Ainsi, découvrez-lui sans peur, mon sentiment : v.562 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  58. Lui va faire savoir que son ardeur me touche. v.564 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  59. À dompter la fierté des plus durs sentiments. v.574 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  60. Si vous lui dérobez l'amant qui peut lui plaire. v.579 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  61. La résolution, Madame, est assez prompte. v.587 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  62. Jamais coeur ne s'ouvrit d'une façon plus belle : v.596 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  63. Et je lui ferai voir qu'en une âme bien faite v.619 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  64. Et si jamais celui de ce perfide amant v.630 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  65. Pour me donner celui de me pouvoir venger) v.634 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  66. Je te défends surtout de me parler pour lui. v.638 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  67. Et même, si mon coeur était pour lui tenté v.641 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  68. Et je serais plutôt fille toute ma vie, v.647 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  69. Rentrez, Lucile, et me faites venir v.649 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  70. Et m'informer de lui qui me gouverne Ascagne, v.651 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  71. Maître, j'ai voulu... v.670 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  72. C'est comme qui dirait trois fois plus grand. v.671 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  73. À mon fils, l'hymen semble lui faire peur, v.693 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  74. D'un terme plus choisi que le mot que vous dites, v.715 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  75. De terme plus choisi, d'auteur ni de témoin v.718 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  76. Si je dis plus mot. v.736 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  77. Et n'appréhendez plus l'interruption nôtre. v.739 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  78. Je suis exact plus qu'aucun autre. v.740 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  79. Le remède plus prompt où j'ai su recourir, v.780 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  80. Vous saluer au nom du seigneur Polydore. v.798 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  81. De me saluer ? v.800 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  82. Je lui suis obligé ; v.800 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  83. Va, que je lui souhaite une joie infinie. v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  84. Et ce secret sans doute est celui que je crains. v.816 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  85. Et qu'il eût mieux valu, pour moi, pour mon estime, v.821 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  86. Par qui je me suis vu tenté plus de vingt fois, v.823 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  87. De rendre à Polydore un bien que je lui dois, v.824 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  88. Mais, hélas ! C'en est fait, il n'est plus de saison, v.827 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  89. Par où lui débuter ? v.837 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  90. Je dois en cet état être plutôt que vous. v.852 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  91. Et Lucile tombée en faute avec mon fils, v.875 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  92. Heu ! Que parlez-vous là de faute, et de Lucile ? v.877 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  93. J'avouerai qu'à lui seul en est toute la faute ; v.881 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  94. L'image de l'affront lui revient, et sa fuite v.901 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  95. Ne sait pas seulement ce que je lui veux dire ! v.925 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  96. Nous verrons. Mais, Lucile... v.975 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  97. Plus je reviens du trouble où j'ai donné d'abord, v.976 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  98. Plus je me sens piqué de ce discours étrange, v.977 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  99. Car Lucile soutient que c'est une chanson, v.979 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  100. Seigneur Albert, prenez un ton un peu plus doux, v.983 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  101. Si quelque intention le pressait pour Lucile, v.993 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  102. Quoi ! Lucile n'est pas sous des liens secrets v.999 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  103. Faites sortir Lucile et la laissez parler. v.1012 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  104. Et je veux m'exposer au plus dur châtiment, v.1016 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  105. Holà, Lucile, un mot. v.1020 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  106. On sait tout, adorable Lucile, v.1033 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  107. Laissez-moi lui parler. Hé ! Madame, de grâce, v.1061 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  108. Et lui-même m'a dit qu'une confession v.1067 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  109. En savoir un peu plus de nouvelles que moi, v.1088 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  110. Je vous dis que Lucile agit par honte ainsi. v.1103 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  111. Et, pour signe, Lucile avait un voile noir. v.1115 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  112. Non, non ; ta fuite est superflue : v.1129 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  113. Le sort absolument a conclu la ruine : v.1138 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  114. Il faut qu'elle passe outre ; et Lucile, et Valère, v.1141 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  115. Ou qu'avec tout le monde on l'ait trompé lui-même ; v.1146 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  116. Mais ces réflexions devaient venir plutôt. v.1156 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  117. Qui vous a jusqu'ici caché cette lumière ? v.1157 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  118. Pour voir, dès le moment de vos desseins pour lui, v.1159 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  119. Et l'on s'en doit servir le plus tard que l'on peut. v.1180 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  120. À peine ai-je voulu lui porter la nouvelle v.1189 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  121. Va, va ; je fais état de lui, comme de toi : v.1192 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  122. Dis-lui qu'il se promène ; et sur ce beau langage, v.1193 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  123. Et ma plus vive ardeur, en ce moment fatal v.1203 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  124. Ce coeur impatient lui rend toute sa gloire, v.1210 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  125. Loin d'assurer une âme, et lui fournir des armes, v.1213 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  126. Contre ce qu'un rival lui veut donner d'alarmes, v.1214 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  127. Non, je ne prétends plus demeurer engagé v.1223 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  128. Et lui faire sentir que l'on a du courage. v.1230 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  129. Sauter à notre cou plus que nous ne voudrions, v.1236 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  130. Sans tous ces vils devoirs, dont la plupart des hommes v.1237 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  131. Et moi, je ne veux plus m'embarrasser de femme ; v.1242 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  132. Ce raisonnement-ci, lequel est des plus forts : v.1255 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  133. Soit ; n'en parlons donc plus. v.1331 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  134. Oui, oui ; n'en parlons plus : v.1331 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  135. Et, pour trancher ici tous propos superflus, v.1332 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  136. Lucile. (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  137. Ha ! Lucile, Lucile, un coeur comme le mien v.1367 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  138. Mes plus ardents respects n'ont pu vous obliger, v.1375 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  139. Vous avez voulu rompre ; il n'y faut plus songer : v.1376 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  140. La pure jalousie est plus respectueuse. v.1385 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  141. On voit d'un oeil plus doux une offense amoureuse. v.1386 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  142. Non, Lucile, jamais vous ne m'avez aimé. v.1388 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  143. Si je... Mais laissons là ces discours superflus : v.1391 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  144. Et que cela n'est plus de saison ce me semble. v.1394 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  145. Mais cruelle c'est vous qui l'avez bien voulu. v.1399 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  146. Moi Point du tout c'est vous qui l'avez résolu. v.1400 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  147. Point vous avez voulu vous contenter vous-même. v.1402 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  148. Il n'aura plus l'honneur d'être sur mon oreille. v.1426 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  149. Rend, entre gens d'honneur, une affaire conclue, v.1442 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  150. Romps ; voilà le moyen de ne s'en plus dédire : v.1445 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  151. Ni moi non plus. v.1452 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  152. Je me veux introduire au logis de Lucile : v.1458 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  153. Lucile ? Oui, Mascarille. Et que pensez-vous faire ? v.1469 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  154. Lucile est irritée. Eh bien, tant pis pour elle, v.1474 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  155. Et de plus, il n'est point d'armure si bien jointe, v.1493 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  156. Pour moi, je trouve l'air de celui-ci fort doux : v.1500 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  157. Je n'ai jamais trouvé de jour plus ennuyeux : v.1503 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  158. Et jusqu'au lit qui doit recevoir sa lumière, v.1505 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  159. Vous voyez que Lucile, entière en ses rebuts... v.1511 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  160. Ne me fais point ici de contes superflus. v.1512 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  161. C'est un point résolu. v.1516 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  162. Et quelque belle ardeur que ses feux lui produisent, v.1538 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  163. Vous avez su le tour que lui fit la justice ? v.1550 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  164. Il mourut en César, et lui cassant les os v.1551 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  165. Le bourreau ne lui put faire lâcher deux mots. v.1552 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  166. Je lui veux, s'il me cherche, offrir ce qu'il demande: v.1558 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  167. Sans être accompagné que de lui seulement. v.1560 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  168. Sus, sans plus de discours, résous-toi de me suivre. v.1569 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  169. Quel parti de lui-même il résoudra de prendre. v.1574 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  170. N'accoucha que de vous, et que lui dessous main v.1587 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  171. Fit son fils de celui d'Ignès la bouquetière. v.1589 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  172. Vous devîntes celui qui tenait votre rang, v.1596 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  173. Plus qu'on ne pouvait croire a servi votre feu. v.1604 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  174. Et poussant plus avant encore notre pointe, v.1609 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  175. Si doucement à lui déplié ces mystères, v.1613 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  176. La nature toujours se montre la plus forte, v.1650 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  177. Et, sans le pouvoir fuir, d'un ennemi plus fort v.1655 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  178. Lui, qui de me servir m'avait donné sa foi ! v.1659 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  179. Oui, c'est lui qui prétend avoir affaire à toi ; v.1660 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  180. Et Lucile, mon père, a d'un coeur endurci !... v.1671 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  181. Lucile épouse Éraste, et te condamne aussi : v.1672 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  182. Allez, ce procédé, Lucile, est odieux : v.1691 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  183. Mais enfin, comme Ascagne a pris sur lui l'affaire, v.1705 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  184. Je ne veux plus en prendre, et je le laisse faire. v.1706 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  185. Lui ? v.1709 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  186. Mais il pourra dans peu le lui faire savoir. v.1711 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  187. Vous allez voir plutôt éclater ma faiblesse, v.1718 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  188. De finir le destin du frère de Lucile. v.1722 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  189. Et j'en prends à témoin votre père lui-même. v.1734 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  190. Un intérêt de bien, dès ses plus jeunes ans v.1739 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  191. La nuit reçut ta foi sous le nom de Lucile, v.1746 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  192. Et qu'un noeud plus sacré donne force au premier. v.1751 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  193. Souffre mal les discours que vous lui pourriez faire. v.1762 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  194. Allons lui faire en prendre un autre ; et cependant v.1763 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  195. Vous, Lucile, pardon, si mon âme abusée... v.1765 (Acte 5, scène 8, VALERE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Laissez, ma bru, laissez, ne venez pas plus loin : v.3 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Et ne lui donneriez jamais que du tourment. v.20 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. Qui me puisse obliger à lui vouloir du bien. v.56 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  4. À lui, non plus qu'à son Laurent, v.71 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  5. Vous ne lui voulez mal et ne le rebutez, v.75 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  6. Ce n'est pas lui tout seul qui blâme ces visites ; v.86 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  7. Ceux de qui la conduite offre le plus à rire, v.105 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  8. L'apparente lueur du moindre attachement, v.108 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  9. Je vous dis que mon fils n'a rien fait de plus sage, v.145 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  10. Que pour votre salut vous le devez entendre, v.149 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  11. Et sans... Adieu, ma bru, je ne veux plus rien dire. v.166 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  12. Et qu'elle n'est point d'âge à lui donner ce nom. v.176 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  13. Cent fois plus qu'il ne fait mère, fils, fille et femme. v.186 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  14. On ne saurait, je pense, avoir plus de tendresse. v.190 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  15. À table, au plus haut bout, il veut qu'il soit assis ; v.191 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  16. Les bons morceaux de tout, il faut qu'on les lui cède ; v.193 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  17. Et s'il vient à roter, il lui dit, Dieu vous aide. v.194 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  18. Ses moindres actions lui semblent des miracles, v.197 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  19. Et tous les mots qu'il dit sont pour lui des oracles. v.198 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  20. Lui qui connaît sa dupe, et qui veut en jouir, v.199 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  21. Il n'est pas jusqu'au fat qui lui sert de garçon, v.203 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  22. Et je vais lui donner le bonjour seulement. v.216 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
  23. De l'hymen de ma soeur touchez-lui quelque chose. v.217 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  24. Il soupa, lui tout seul, devant elle, v.238 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  25. Et jusqu'au jour, près d'elle, il nous fallut veiller. v.244 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  26. Elle se résolut à souffrir la saignée, v.250 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  27. À vous faire oublier toutes choses pour lui? v.264 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  28. Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. v.267 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  29. Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. v.282 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  30. Je lui faisais des dons ; mais avec modestie, v.293 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  31. Il m'avertit des gens qui lui font les yeux doux, v.303 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  32. Et plus que moi, six fois, il s'en montre jaloux. v.304 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  33. Et comme je vous l'ai plus de dix fois prêché, v.316 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  34. Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ! v.339 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  35. Et la plus noble chose, ils la gâtent souvent, v.343 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  36. Qui soient plus à priser que les parfaits dévots ; v.356 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  37. Aucune chose au monde et plus noble et plus belle, v.357 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  38. Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux, v.359 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  39. De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré. v.364 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  40. D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, v.377 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  41. Les intérêts du Ciel, plus qu'il ne veut lui-même. v.402 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  42. Mais que lui reporter ? v.420 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  43. C'est où je mets aussi ma gloire la plus haute. v.437 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  44. Il sera votre époux, j'ai résolu cela ; v.455 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  45. Mais mon secours pourra lui donner les moyens v.491 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  46. Oui, c'est lui qui le dit ; et cette vanité, v.495 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  47. D'une fille comme elle un homme comme lui ? v.504 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  48. Dépend des qualités du mari qu'on lui donne ; v.510 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  49. Et vous ferez de lui tout ce que vous voudrez. v.536 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  50. Je dis qu'il en a l'encolure, v.538 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  51. Et tout résolument je veux que tu te taises. v.554 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  52. Et je lui ferais voir bientôt après la fête, v.565 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  53. Il faut que je lui donne un revers de ma main. v.571 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  54. Avec qui sans péché je ne saurais plus vivre. v.581 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  55. Contre un père absolu, que veux-tu que je fasse ? v.589 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  56. Lui dire qu'un coeur n'aime point par autrui ; v.591 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  57. Que vous vous mariez pour vous, non pas pour lui, v.592 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  58. C'est à vous, non à lui, que le mari doit plaire, v.594 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  59. Et que si son Tartuffe est pour lui si charmant, v.595 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  60. Et sais-tu pas pour lui jusqu'où va mon ardeur ? v.604 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  61. Et n'est-ce pas à lui de m'obtenir d'un père ? v.626 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  62. Sortirai-je pour lui, quelque éclat dont il brille, v.633 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  63. Il est noble chez lui, bien fait de sa personne, v.646 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  64. Voulût-il lui donner un singe pour époux. v.655 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  65. Madame la baillive, et Madame l'élue, v.662 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  66. De tes conseils, plutôt, songe à me secourir. v.668 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  67. C'est de lui que mon coeur empruntera de l'aide, v.677 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  68. La chose vient par lui de m'être proposée. v.690 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  69. Pas plus qu'à le donner en a souffert votre âme. v.701 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  70. Celui que, pour époux, on me veut présenter : v.708 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  71. Puisque vous m'en donnez le conseil salutaire. v.710 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  72. Vous aviez pris déjà vos résolutions ; v.712 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  73. Ne me détourne point de ce qu'elle a voulu. v.759 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  74. Non, vois-tu ? c'est un point résolu. v.760 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  75. Et je ferai bien mieux, de lui quitter la place. v.762 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  76. Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez. v.784 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  77. Mais vous, n'êtes-vous pas l'homme le plus ingrat... v.791 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  78. Afin qu'en cas d'alarme il vous soit plus aisé v.799 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  79. Enfin le bon de tout, c'est qu'à d'autres qu'à lui v.807 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  80. Ma plus grande espérance, à vrai dire, est en vous. v.816 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  81. Qu'on me traite partout du plus grand des faquins, v.824 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  82. Et qu'à l'oreille un peu je lui dise deux mots. v.832 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  83. Ha, tout doux ; envers lui, comme envers votre Père, v.833 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  84. Savoir ses sentiments, et lui faire connaître v.841 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  85. Je ne lui dirai rien. v.848 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  86. Et priez que toujours le Ciel vous illumine. v.854 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  87. Le plus humble de ceux que son amour inspire. v.882 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  88. J'ai voulu vous parler en secret, d'une affaire, v.897 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  89. Mais plutôt d'un transport de zèle qui m'entraîne, v.910 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  90. Et crois que mon salut vous donne ce souci. v.912 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  91. Et j'aurais bien plutôt.... v.916 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  92. Mais il étale en vous ses plus rares merveilles. v.938 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  93. Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint. v.944 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  94. Et même à fuir vos yeux mon coeur se résolut, v.947 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  95. Vous croyant un obstacle à faire mon salut. v.948 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  96. Dès que j'en vis briller la splendeur plus qu'humaine, v.973 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  97. À détromper mon père, et lui mettre en plein jour v.1027 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  98. Non, Damis : il suffit qu'il se rende plus sage, v.1029 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  99. De cette occasion, je lui suis redevable ; v.1045 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  100. Sans aller plus avant, je vais vuider d'affaire ; v.1053 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  101. Le plus grand scélérat qui jamais ait été. v.1076 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  102. Chaque instant de ma vie est chargé de souillures, v.1077 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  103. Accablez-moi de noms encor plus détestés. v.1103 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  104. J'aimerais mieux souffrir la peine la plus dure, v.1113 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  105. Femme, enfants et valets, déchaînés contre lui. v.1120 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  106. Mais plus on fait d'effort afin de le bannir, v.1123 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  107. Plus j'en veux employer à l'y mieux retenir ; v.1124 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  108. Et je vais me hâter de lui donner ma Fille, v.1125 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  109. Ah ! Tu résistes, gueux, et lui dis des injures ? v.1134 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  110. Et te donne, de plus, ma malédiction. v.1140 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  111. Ô Ciel, pardonne-lui la douleur qu'il me donne. v.1142 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  112. Soit, n'en parlons plus. v.1167 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  113. Faire enrager le monde, est ma plus grande joie, v.1173 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  114. M'est bien plus cher que fils, que femme, et que parents. v.1180 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  115. Je ne garde pour lui, Monsieur, aucune aigreur, v.1204 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  116. Je lui pardonne tout, de rien je ne le blâme, v.1205 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  117. Laissez-lui, laissez-lui le soin de ses vengeances, v.1221 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  118. Je vous ai déjà dit que mon coeur lui pardonne, v.1229 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  119. Le Ciel n'ordonne pas que je vive avec lui. v.1232 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  120. Cette donation qu'il a voulu me faire, v.1242 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  121. Et l'accord que son père a conclu pour ce soir, v.1271 (Acte 4, scène 2, DORINE)
  122. Vos tendresses pour lui, ne me font point de peine ; v.1294 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  123. Faites-les éclater, donnez-lui votre bien ; v.1295 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  124. Debout. Plus votre coeur répugne à l'accepter, v.1303 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  125. Plus ce sera pour vous, matière à mériter. v.1304 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  126. À voir ce que je vois, je ne sais plus que dire, v.1313 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  127. C'est être bien coiffé, bien prévenu de lui, v.1315 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  128. Du trait qu'à ce pauvre homme il a voulu jouer. v.1320 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  129. De vous le faire voir avec pleine lumière ? v.1342 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  130. Il faut que par plaisir, et sans aller plus loin, v.1351 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  131. Et les choses en sont dans plus de sûreté. v.1400 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  132. Et lorsque j'ai voulu moi-même vous forcer v.1431 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  133. On se tue à vous faire un aveu des plus doux, v.1455 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  134. Mais on trouve avec lui des accommodements. v.1488 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  135. Oui, plus qu'on ne peut dire. v.1501 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  136. Et qu'on veut des témoins qui soient plus convaincants, v.1515 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  137. Qu'est-il besoin pour lui, du soin que vous prenez ? v.1523 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  138. Non, rien de plus méchant n'est sorti de l'Enfer. v.1535 (Acte 4, scène 6, ORGON)
  139. Ces discours ne sont plus de saison, v.1555 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  140. Vous saurez tout : mais voyons au plus tôt, v.1571 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  141. Plus que le reste encore, elle me désespère. v.1577 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  142. Lui-même, en grand secret, m'a mis entre les mains. v.1580 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  143. Pour cela, dans sa fuite, il me voulut élire ; v.1581 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  144. De lui donner plutôt la cassette à garder ; v.1588 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  145. Et vous deviez chercher quelque biais plus doux. v.1600 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  146. Que vous alliez passer dans une erreur plus grande, v.1614 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  147. Vous voulez que partout on soit fait comme lui, v.1619 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  148. Péchez plutôt encor de cet autre côté. v.1628 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  149. Laissez-moi, je lui veux couper les deux oreilles. v.1634 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  150. Je lui donne ma Fille, et tout le bien que j'ai ; v.1648 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  151. Qu'il ait voulu commettre une action si noire. v.1658 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  152. Et qu'on ne sait que trop la haine qu'on lui porte. v.1662 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  153. On vous aura forgé cent sots contes de lui. v.1668 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  154. Mon_Dieu, le plus souvent, l'apparence déçoit : v.1679 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  155. Qu'il ait voulu tenter les choses que l'on dit. v.1692 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  156. Mon abord n'aura rien, je crois, qui lui déplaise, v.1721 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  157. Dites-lui seulement que je viens v.1723 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  158. Quels sentiments aurai-je à lui faire paraître ? v.1730 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  159. Salut, Monsieur. Le Ciel perde qui vous veut nuire, v.1733 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  160. Et ne me suis voulu, Monsieur, charger des pièces, v.1774 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  161. Les cent plus beaux louis de ce qui me demeure, v.1798 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  162. Le plus grand coup de poing qui se puisse donner. v.1800 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  163. Puisse-t-il te confondre, et celui qui t'envoie ! v.1810 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  164. Et lui-même est chargé, pour mieux l'exécuter, v.1843 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  165. D'accompagner celui qui vous doit arrêter. v.1844 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  166. Pourquoi consentiez-vous à rien prendre de lui ? v.1896 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  167. Celui-ci n'était pas pour le pouvoir surprendre, v.1917 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  168. Et de pièges plus fins on le voit se défendre. v.1918 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  169. Venant vous accuser, il s'est trahi lui-même, v.1921 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  170. Dont on pourrait former des volumes d'histoires. v.1926 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  171. Et vous faire, par lui, faire raison du tout. v.1932 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  172. Du contrat qui lui fait un don de tous vos biens, v.1936 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  173. Que jamais le mérite, avec lui, ne perd rien, v.1943 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  174. Souhaitez bien plutôt, que son coeur, en ce jour v.1951 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Et d'une gloire plus belle, v.4 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
  2. Pour donner du plaisir au plus grand Roi du monde. v.7 (Prologue, scène 1, LA COM?DIE)
  3. De ses travaux plus grands qu'on ne peut croire, v.9 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
  4. Est-il de plus grande gloire v.11 (Prologue, scène 1, LA COM?DIE)
  5. Est-il bonheur plus doux. v.12 (Prologue, scène 1, LA COM?DIE)
  6. Je n'étais pas fort satisfait de sa conduite, et nous avions le plus souvent dispute ensemble ; mais enfin, la mort rajuste toutes choses. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  7. Car enfin je la vois dans une mélancolie la plus sombre du monde, dans une tristesse épouvantable, dont il n'y a pas moyen de la retirer, et dont je ne saurais même apprendre la cause. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  8. Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
  9. Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
  10. Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander il y a quelque temps. (Acte 2, scène 1, AMINTE)
  11. Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  12. C'est tout dire : est-ce que tu es jalouse de quelqu'une de tes compagnes que tu voies plus brave que toi ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  13. Et serait-il quelque étoffe nouvelle dont tu voulusses avoir un habit ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  14. Peut-être qu'elle se découvrira plus librement à moi qu'à vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  15. Dites-moi, souhaitez-vous quelque chose de lui ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  16. Il nous a dit plus d'une fois qu'il n'épargnerait rien pour vous contenter. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  17. Va, fille ingrate, je ne te veux plus parler, et je te laisse dans ton obstination. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  18. Je n'ai plus aucune tendresse pour toi. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  19. Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  20. Hélas, de quoi m'aurait servi de te le découvrir plus tôt ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  21. Crois-tu que je n'aie pas bien prévu tout ce que tu vois maintenant, que je ne susse pas à fond tous les sentiments de mon père, et que le refus qu'il a fait porter à celui qui m'a demandée par un ami, n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  22. Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  23. Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  24. Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d'entendre les choses qu'on n'entend que trop bien : et j'ai fait sagement de parer la déclaration d'un désir que je ne suis pas résolu de contenter. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  25. A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l'on veut assujettir les pères ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  26. Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  27. Votre fille, toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  28. Là elle s'est prise à pleurer amèrement : et tout d'un coup son visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le coeur lui a manqué, et elle m'est demeurée entre les bras. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  29. À force de la tourmenter, je l'ai fait revenir : mais cela lui reprend de moment en moment : et je crois qu'elle ne passera pas la journée. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  30. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  31. Hippocrate dira ce qu'il lui plaira : mais le cocher est mort. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  32. Il faut avouer que j'ai une mule admirable pour cela, et qu'on a peine à croire le chemin que je lui fais faire tous les jours. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  33. Mon cheval a fait tout cela aujourd'hui, et de plus, j'ai été à Rue[i]l voir un malade. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  34. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  35. Pour moi, j'y suis sévère en diable, à moins que ce soit entre amis, et l'on nous assembla un jour, trois de nous autres, avec un médecin de dehors, pour une consultation, où j'arrêtai toute l'affaire, et ne voulus point endurer qu'on opinât, si les choses n'allaient dans l'ordre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  36. Les gens de la maison faisaient ce qu'ils pouvaient et la maladie pressait : mais je n'en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOM?S)
  37. Messieurs, l'oppression de ma fille augmente, je vous prie de me dire vite ce que vous avez résolu. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  38. Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  39. Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  40. Et quelle résolution prendre, sur des avis si opposés ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  41. Messieurs, je vous conjure de déterminer mon esprit, et de me dire, sans passion, ce que vous croyez le plus propre à soulager ma fille. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  42. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  43. Me voilà justement un peu plus incertain que je n'étais auparavant. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  44. Il faut que j'aille acheter de l'orviétan, et que je lui en fasse prendre. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  45. Plus de maux qu'on n'en peut nombrer dans tout un an : v.18 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  46. Vous pouvez avec lui braver en assurance, v.31 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  47. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  48. C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  49. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  50. Qu'il me passe mon émétique pour la malade dont il s'agit, et je lui passerai tout ce qu'il voudra pour le premier malade dont il sera question. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  51. Une autre fois, montrez plus de prudence. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  52. Enfin le Ciel m'a faite d'un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux amants soupirer l'un pour l'autre, qu'il ne me prenne une tendresse charitable, et un désir ardent de soulager les maux qu'ils souffrent. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  53. Je veux à quelque prix que ce soit, tirer Lucinde de la tyrannie où elle est, et la mettre en votre pouvoir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  54. Vous m'avez plu d'abord, je me connais en gens, et elle ne peut pas mieux choisir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  55. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  56. Il faut voir si celui-ci fera plus que les autres. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  57. Il me semble qu'il lui parle de bien près. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  58. Mais vous, serez-vous ferme dans les résolutions que vous avez montrées ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  59. Je n'ai point de plus forte envie que d'être à vous, et je vais le faire paraître dans ce que vous m'allez voir faire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  60. Hé bien, notre malade, elle me semble un peu plus gaie. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  61. Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  62. Pour moi, je ne vois rien de plus extravagant et de plus ridicule, que cette envie qu'on a du mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  63. Et j'ai eu, et aurai pour lui, toute ma vie, une aversion effroyable. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  64. Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  65. Hé bien, ma fille, voilà Monsieur qui a envie de t'épouser, et je lui ai dit que je le voulais bien. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  66. Pour lui contenter l'esprit. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  67. Je vais faire monter l'homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c'est un notaire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  68. (Voilà le contrat qu'on fait) je lui donne vingt mille écus en mariage. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  69. Allons, donnez-lui la plume pour signer. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  70. Plus qu'on ne peut s'imaginer. (Acte 4, scène 7, LUCINDE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Pour voir en ces beaux lieux le plus grand roi du monde, v.1 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Lui-même n'est-il pas un miracle visible ? v.6 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  3. Joindre aux nobles travaux les plus nobles plaisirs, v.12 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  4. Je vous montre l'exemple : il s'agit de lui plaire. v.21 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  5. Vous, soin de ses sujets, sa plus charmante étude, v.25 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  6. Qu'aujourd'hui tout lui plaise, et semble consentir v.35 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  7. J'ai cru n'être jamais débarrassé de lui ; v.44 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  8. La pièce, qu'à plusieurs j'avais ouï vanter ; v.52 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  9. Dans le plus bel endroit a la pièce troublée. v.58 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. Les acteurs ont voulu continuer leurs rôles ; v.66 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Mais lui, ferme et constant, n'en a fait aucun compte, v.74 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  12. Dont il faut au salut les baisers essuyer, v.83 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  13. Plus haut que les acteurs élevant ses paroles. v.86 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  14. Mais lui, pour le quitter, me voyant ébranlé, v.111 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  15. Et sortis de ce lieu, me la donnant plus sèche : v.113 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  16. Elle est bien entendue, et plus d'un Duc et Pair v.115 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  17. Moi de lui rendre grâce, et pour mieux m'en défendre v.117 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. Et je trouve avec toi des passe-temps plus doux. v.128 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  19. Mon importun et lui courant à l'embrassade v.137 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  20. Mais de tous mes fâcheux, le plus fâcheux encore, v.149 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  21. En revanche, lui fait un rien de tous vos crimes. v.162 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  22. Ce que plus il souhaite est ce qu'il croit le moins. v.168 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  23. Homme, à mon sentiment, le plus fâcheux du monde. v.210 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  24. Et sur qui plus de vingt ont déjà fait des vers. v.220 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  25. Nous les lirions ensemble, et verrions les plus belles. v.242 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  26. Celui dont l'entretien vous a fait, à ma vue, v.269 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  27. En osant, devant vous, lui parler en secret. v.304 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  28. Il sait faire obéir les plus grands de l'État, v.319 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  29. Mais je ne m'en sens point, quand il faut lui déplaire. v.322 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  30. Pour lui désobéir, cherche un autre que moi. v.324 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  31. Le tonnerre et la pluie ont promptement passé, v.335 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  32. Moi, me voyant de tout, je n'en voulus rien faire. v.350 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  33. Mais lui fallant un Pique, je sortis hors d'effroi, v.360 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  34. C'est dans le jeu, qu'on voit les plus grands coups du sort. v.371 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  35. Tenons-nous donc au lieu qu'elle a voulu choisir : v.411 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  36. Laisse-moi méditer, j'ai dessein de lui faire v.413 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  37. Sur ce qui peut marquer les plus parfaits amants. v.424 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  38. Et vous devez chercher un juge plus habile. v.426 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  39. Enfin, ce grand débat qui s'allume entre nous, v.439 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  40. Lequel doit plaire plus d'un jaloux ou d'un autre. v.442 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  41. C'est pour celui qui fait éclater plus d'amour. v.448 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  42. Nous aime d'autant plus, qu'il se montre jaloux. v.452 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  43. Et je connais des gens dans Paris plus de quatre, v.493 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  44. Celui de qui l'amour vous semble à préférer. v.500 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  45. Le jaloux aime plus, et l'autre aime bien mieux. v.504 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  46. Conspirent à troubler les plus chers de mes voeux ! v.516 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  47. Je voulus, pour bien faire, aller au bois moi-même ; v.530 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  48. Et mes chiens après lui ; mais si bien en haleine, v.554 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  49. Il vient à la forêt. Nous lui donnons alors v.556 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  50. Il voudrait me tromper, lui qui me considère : v.562 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  51. L'encolure d'un cygne, effilée, et bien droite ; v.566 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  52. Point d'épaules non plus qu'un lièvre ; court-jointé, v.567 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  53. Et sur lui, quoique aux yeux il montrât beau semblant, v.571 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  54. Enfin jamais chasseur ne se vit plus joyeux ; v.583 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  55. J'ai beau lui faire voir toutes les différences, v.601 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  56. Lui donne justement au milieu de la tête, v.617 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  57. Oui Damis son tuteur, mon plus rude fâcheux, v.635 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  58. Tout de nouveau s'oppose aux plus doux de mes voeux, v.636 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  59. Puis, je veux m'y trouver plutôt avant qu'après. v.648 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  60. Le matin est plus propre à rendre un tel devoir : v.656 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  61. Car deux moments plus tard, je vous manquais encore. v.662 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  62. Enfin j'aurais voulu que des gens bien instruits, v.675 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  63. J'ai voulu qu'il sortît avant que vous parler. v.723 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  64. Au Mail, à Luxembourg et dans les Tuileries, v.729 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  65. D'un peu plus loin, et pour cause, Monsieur. v.764 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  66. Bien qu'il m'ait voulu perdre, un point d'honneur me presse v.829 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  67. Quoi celui, dont j'avais résolu le trépas, v.839 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  68. Est celui, qui pour moi, vient d'employer son bras ? v.840 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  69. Et je veux, envers lui, que votre main m'acquitte. v.854 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  70. Si c'est pour lui payer ce que vous lui devez, v.855 (Acte 3, scène 6, ORPHISE)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. Plus beau que le plus beau jour, v.6 (Acte 1, scène 1, PREMIÈRE VOIX)
  2. Ah ! perdons plutôt le jour, v.101 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIEN)
  3. Les plus sages ce me semble, v.112 (Acte 3, scène 1, MONSIEUR BLONDEL)
  4. Sont ceux qui sont les plus fous. v.113 (Acte 3, scène 1, MONSIEUR BLONDEL)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. De quelle étrange image on est par lui blessée ? v.11 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. Et de n'entrevoir point de plaisirs plus touchants, v.29 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  3. À de plus hauts objets élevez vos désirs, v.33 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  4. Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs, v.34 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  5. Vous, aux productions d'esprit et de lumière, v.71 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  6. C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler ; v.74 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  7. Qu'il n'y songe pas bien et se trompe lui-même. v.116 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  8. Il pourra nous donner une pleine lumière. v.120 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  9. Vous avez bien voulu les choses de la sorte, v.136 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  10. Des vainqueurs plus humains, et de moins rudes chaînes : v.144 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  11. Résolu de mourir dans cette douce ardeur. v.154 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  12. Le plus sûr est de gagner ma mère : v.204 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  13. C'est elle qui gouverne, et d'un ton absolu v.209 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  14. Elle dicte pour loi ce qu'elle a résolu. v.210 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  15. Une âme, je l'avoue, un peu plus complaisante, v.212 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  16. Mais je ne lui veux point la passion choquante v.219 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  17. Un pédant dont on voit la plume libérale, v.235 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  18. Que mon coeur lui déclare ici notre mystère, v.271 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  19. Je n'ai rien rencontré de plus ingénieux. v.294 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  20. Et je vous ai plus dit que je ne voulais dire. v.320 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  21. Oui, je vous porterai la réponse au plus tôt ; v.329 (Acte 2, scène 1, ARISTE)
  22. Et je ne vis jamais amant plus enflammé. v.354 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  23. Il me l'a dit lui-même. v.360 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  24. Vous me voyez, ma soeur, chargé par lui v.361 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  25. Encor mieux. On ne peut tromper plus galamment. v.365 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  26. C'est pour me faire voir un respect plus soumis. v.386 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  27. Du plus grand des forfaits je la croyais coupable. v.467 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  28. Je, n'est qu'un singulier ; avons, est pluriel. v.490 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  29. Vous lui parlez d'un ton tout à fait obligeant ? v.509 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  30. J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, v.527 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  31. Et notre plus grand soin, notre première instance, v.547 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  32. Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, v.562 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  33. Cette longue lunette à faire peur aux gens, v.566 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  34. Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la Lune, v.568 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  35. Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du Monde. v.588 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  36. Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, v.589 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  37. On y sait comme vont Lune, Étoile Polaire, v.591 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  38. C'est lui qui dans des vers vous a tympanisées, v.611 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  39. Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé. v.614 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  40. Est-il de petits corps un plus lourd assemblage ! v.616 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  41. Un esprit composé d'atomes plus bourgeois ! v.617 (Acte 2, scène 7, B?LISE)
  42. Moi ? Non. Ne parlons plus de querelle, c'est fait ; v.622 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  43. Est celui que je prends pour l'époux qu'il lui faut, v.633 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  44. La contestation est ici superflue, v.635 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  45. Et de tout point chez moi l'affaire est résolue. v.636 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  46. Avez-vous su du moins lui proposer Clitandre ? v.655 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  47. Pour laisser à sa femme un pouvoir absolu, v.661 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  48. Et n'oser attaquer ce qu'elle a résolu ? v.662 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  49. Allons, il faut enfin montrer un coeur plus fort, v.698 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  50. Et je lui veux faire aujourd'hui connaître v.703 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  51. Pour lui prendre un mari qui soit selon mes voeux. v.705 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  52. Votre approbation lui peut servir de mère. v.724 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  53. Bien lui prend de n'être pas de verre. v.744 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  54. Lui seul des vers aisés possède le talent ! v.766 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  55. Ce quoi qu'on die en dit beaucoup plus qu'il ne semble. v.803 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  56. Il est vrai qu'il dit plus de choses qu'il n'est gros. v.806 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  57. On n'en peut plus. v.831 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  58. Oh, oh, oh ! Celui-là ne s'attend point du tout. v.865 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  59. On n'a que lui qui puisse écrire de ce goût. v.866 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  60. De leur esprit aussi j'honore les lumières. v.897 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  61. Et j'ai vu clairement des hommes dans la Lune. v.922 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  62. Mais le plus beau projet de notre académie, v.941 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  63. Qui dans les plus beaux mots produisent des scandales ; v.946 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  64. De lui donner l'honneur de votre connaissance. v.962 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  65. Pour moi, je ne vois rien de plus sot à mon sens, v.991 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  66. En fait le plus souvent les martyrs de ses veilles. v.994 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  67. Rien qui soit plus charmant que vos petits rondeaux ? v.1011 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  68. Oui, hier il me fut lu dans une compagnie. v.1022 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  69. Ce n'en est plus la mode ; elle sent son vieux temps. v.1039 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  70. Elle n'en reste pas pour cela plus mauvaise. v.1042 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  71. Qu'on voit qu'il m'a traité plus honorablement. v.1060 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  72. Parmi plusieurs auteurs qu'au Palais on révère ; v.1062 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  73. C'est par là que j'y tiens un rang plus honorable. v.1065 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  74. Sur qui tout son effort lui semble nécessaire ; v.1070 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  75. Ma plume t'apprendra quel homme je puis être. v.1073 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  76. Et son choix ne pouvait d'un plus illustre époux... v.1119 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  77. Dites-lui ma pensée, et l'avertissez bien v.1144 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  78. Je lui montrerai bien aux lois de qui des deux v.1159 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  79. Mais dans ses procédés il m'a déplu toujours. v.1168 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  80. Et jamais il ne m'a prié de lui rien lire. v.1170 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  81. J'ai lu des vers de vous qu'il n'a point trouvé beaux. v.1188 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  82. Plutôt que de brûler des feux d'un autre amour ; v.1204 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  83. Je vous trouve contraire à mes voeux les plus doux ; v.1216 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  84. Et vous ne goûtez point, dans ses plus doux appas, v.1227 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  85. On ne pousse avec lui que d'honnêtes soupirs, v.1239 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  86. Il n'est rien de plus beau, comme vous avez dit, v.1251 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  87. Il n'est plus temps, Madame, une autre a pris la place ; v.1273 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  88. Il en est, et plusieurs, que pour le bel esprit v.1287 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  89. Si vous jugez de lui tout autrement que nous, v.1295 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  90. Vous en pourriez citer qui ne concluraient guère. v.1321 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  91. Qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant. v.1328 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  92. L'alliance est plus grande entre pédant et sot. v.1332 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  93. Que de tous vos chagrins vous lui fassiez querelle ; v.1366 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  94. Et sur son méchant goût lui faisant son procès, v.1367 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  95. N'accusiez que lui seul de vos méchants succès. v.1368 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  96. De parler de la Cour d'un ton un peu plus doux ; v.1372 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  97. Qu'est-ce que leurs écrits lui rendent de service, v.1389 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  98. Qu'avec leur plume ils font les destins des couronnes ; v.1398 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  99. Qui lui fasse sentir que l'effort qu'elle fait, v.1431 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  100. Et lui dites, qu'afin de lui faire connaître v.1434 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  101. Je vous donne avis que sa philosophie n'en veut qu'à vos richesses, et que vous ferez bien de ne point conclure ce mariage, que vous n'ayez vu le poème que je compose contre lui. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  102. De courir lui porter bientôt cette nouvelle, v.1445 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  103. Nous verrons qui sur elle aura plus de pouvoir, v.1447 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  104. Et je vais le quérir pour celui qu'il doit faire. v.1470 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  105. Et moi, je lui commande avec pleine puissance, v.1473 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  106. Mon plus solide espoir, c'est votre coeur, Madame. v.1482 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  107. Pour mon coeur, vous pouvez vous assurer de lui. v.1483 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  108. Je vais tout essayer pour nos voeux les plus doux ; v.1487 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  109. Que j'ai voulu, Monsieur, vous parler tête à tête ; v.1494 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  110. Et l'on veut n'obtenir un coeur que de lui-même. v.1542 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  111. Imposez-lui des lois qu'il puisse exécuter. v.1548 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  112. Mais savez-vous qu'on risque un peu plus qu'on ne pense, v.1569 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  113. De tout ce qui n'est pas pour dépendre de lui. v.1580 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  114. Mérite qu'on lui donne une illustre matière ; v.1586 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  115. Bien propre à lui donner tout l'éclat de sa gloire, v.1590 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  116. Vos résolutions sont dignes de louange. v.1601 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  117. Hélas ! Vous flattez là les plus doux de mes voeux ; v.1627 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  118. Nous avons maintenant autre chose à conclure. v.1649 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  119. L'époux que je lui donne, v.1653 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  120. Et celui, moi, qu'en propre personne, v.1654 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  121. Mon choix sera suivi, c'est un point résolu. v.1671 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  122. Ouais. Vous le prenez là d'un ton bien absolu ? v.1672 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  123. Quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausse. v.1678 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  124. Et si je contestais contre lui par caprice, v.1682 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  125. Lui refuser Clitandre ? Et pourquoi, s'il vous plaît, v.1688 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  126. Lui bailler un savant, qui sans cesse épilogue ? v.1689 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  127. Il lui faut un mari, non pas un pédagogue : v.1690 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  128. Il faut qu'absolument mon désir s'exécute. v.1706 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  129. Offrez-lui le parti d'épouser son aînée. v.1710 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  130. On pourrait bien lui faire v.1713 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
  131. Des propositions qui pourraient mieux lui plaire : v.1714 (Acte 5, scène 3, B?LISE)
  132. La grande négligence que vous avez pour vos affaires a été cause que le clerc de votre rapporteur ne m'a point averti, et vous avez perdu absolument votre procès que vous deviez gagner. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  133. Par arrêt de la Cour, de payer au plus tôt v.1735 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  134. Son bien nous peut suffire, et pour nous, et pour lui. v.1742 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  135. Je vaux bien que de moi l'on fasse plus de cas, v.1757 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  136. Lorsqu'en satisfaisant à mes voeux les plus doux, v.1774 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  137. Que j'ai voulu tenter pour servir vos amours ; v.1794 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  138. Pour détromper ma soeur, et lui faire connaître v.1795 (Acte 5, scène 4, ARISTE)

L'AVARE (1669)

  1. Mais, à vous dire vrai, le succès me donne de l'inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Cent choses à la fois : l'emportement d'un père ; les reproches d'une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Soupçonnez-moi de tout, Élise, plutôt que de manquer à ce que je vous dois. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  6. On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  7. On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du père, et celui du fils, sont des choses si opposées, qu'il est difficile d'accommoder ces deux confidences ensemble. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  8. Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire, que ce que vous jugerez à propos. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  9. Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  10. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  11. Non, mais j'y suis résolu ; et je vous conjure encore une fois de ne me point apporter de raisons pour m'en dissuader. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  12. Plut au Ciel que votre âme comme la mienne... (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  13. La nature, ma Soeur, n'a rien formé de plus aimable ; et je me sentis transporté, dès le moment que je la vis. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  14. Elle se prend d'un air le plus charmant du monde aux choses qu'elle fait, et l'on voit briller mille grâces en toutes ses actions ; une douceur pleine d'attraits, une bonté toute engageante, une honnêteté adorable, une... (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  15. Ma soeur, il est plus grand qu'on ne peut croire. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  16. Car enfin, peut-on rien voir de plus cruel, que cette rigoureuse épargne qu'on exerce sur nous ? (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  17. Et que nous servira d'avoir du bien, s'il ne nous vient que dans le temps que nous ne serons plus dans le bel âge d'en jouir ? (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  18. Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  19. Il est bien vrai que, tous les jours, il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  20. Il n'y a rien de plus faux ; et ce sont des coquins qui font courir tous ces bruits-là. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  21. Est-il rien de plus scandaleux que ce somptueux équipage que vous promenez par la ville ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  22. Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments : car son maintien honnête, et sa douceur m'ont gagné l'âme ; et je suis résolu de l'épouser, pourvu que j'y trouve quelque bien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  23. Vous êtes résolu, dites-vous ?. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  24. Voilà de mes damoiseaux flouets, qui n'ont non plus de vigueur que des poules. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  25. C'est là, ma fille, ce que j'ai résolu pour moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  26. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m'est venu parler ; et pour toi, je te donne au Seigneur Anselme. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  27. Un homme mûr, prudent et sage, qui n'a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  28. Je me tuerai plutôt que d'épouser un tel mari. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  29. Nous t'avons élu pour nous dire qui a raison, de ma fille ou de moi. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  30. Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez qu'elle se moque de le prendre. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  31. Je ne dis plus rien. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  32. Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu'on ne peut croire ; qu'il y va d'être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu'un engagement qui doit durer jusqu'à la mort, ne se doit jamais faire qu'avec de grandes précautions. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  33. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  34. Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  35. Mais quelle invention trouver, s'il se doit conclure ce soir ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  36. Il ne faut point qu'elle regarde comme un mari est fait, et lorsque la grande raison de sans dot s'y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu'on lui donne. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  37. Monsieur, je vous demande pardon si je m'emporte un peu et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  38. J'en suis ravi, et je veux que tu prennes sur elle un pouvoir absolu. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  39. Je lui donne l'autorité que le Ciel me donne sur toi, et j'entends que tu fasses tout ce qu'il te dira. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  40. Monsieur, je vais la suivre, pour lui continuer les leçons que je lui faisais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  41. Il est bon de lui tenir un peu la bride haute. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  42. Oui, l'argent est plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au Ciel de l'honnête homme de père qu'il vous a donné. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  43. Lorsqu'on s'offre de prendre une fille sans dot, on ne doit point regarder plus avant. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  44. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  45. Les choses pressent plus que jamais ; et depuis que je ne t'ai vu, j'ai découvert que mon père est mon rival. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  46. Oui ; et j'ai eu toutes les peines du monde à lui cacher le trouble où cette nouvelle m'a mis. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  47. Lui se mêler d'aimer ! (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  48. Et l'amour a-t-il été fait pour des gens bâtis comme lui ? (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  49. Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  50. Mais par quelle raison lui faire un mystère de votre amour ? (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  51. Pour lui donner moins de soupçon, et me conserver au besoin des ouvertures plus aisées pour détourner ce mariage. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  52. Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  53. T'a-t-il fait parler à celui qui doit prêter l'argent ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  54. Il apporte encore plus de soin à se cacher que vous, et ce sont des mystères bien plus grands que vous ne pensez. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  55. Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  56. « Supposé que le prêteur voie toutes ses sûretés, et que l'emprunteur soit majeur, et d'une famille où le bien soit ample, solide, assuré, clair, et net de tout embarras, on fera une bonne et exacte obligation par-devant un notaire, le plus honnête homme qu'il se pourra, et qui, pour cet effet, sera choisi par le prêteur, auquel il importe le plus que l'acte soit dûment dressé. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  57. « Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  58. C'est plus qu'au denier quatre. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  59. Ce n'est plus qu'un petit article. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  60. « Des quinze mille francs qu'on demande, le prêteur ne pourra compter en argent que douze mille livres, et pour les mille écus restants, il faudra que l'emprunteur prenne les hardes, nippes, et bijoux dont s'ensuit le mémoire, et que ledit prêteur a mis, de bonne foi, au plus modique prix qu'il lui a été possible. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  61. Plus, un pavillon à queue, d'une bonne serge d'Aumale rose-sèche, avec le mollet et les franges de soie. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  62. « Plus, une tenture de tapisserie des Amours de Gombaut et de Macée. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  63. Plus, une grande table de bois de noyer, à douze colonnes ou piliers tournés, qui se tire par les deux bouts, et garnie par le dessous de ses six escabelles. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  64. « Plus, trois gros mousquets tout garnis de nacre de perles, avec les trois fourchettes assortissantes. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  65. Plus, un fourneau de briques, avec deux cornues, et trois récipients, fort utiles à ceux qui sont curieux de distiller. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  66. « Plus, un luth de Bologne, garni de toutes ses cordes, ou peu s'en faut. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  67. Plus, un trou-madame, et un damier, avec un jeu de l'oie renouvelé des Grecs, fort propres à passer le temps lorsque l'on n'a que faire. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  68. Plus, une peau de lézard, de trois pieds et demi, remplie de foin, curiosité agréable pour pendre au plancher d'une chambre. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  69. Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cents livres, et rabaissé à la valeur de mille écus, par la discrétion du prêteur. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  70. Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie le plus posé homme du monde. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  71. Et savez-vous le nom, les biens et la famille de celui pour qui vous parlez ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  72. Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  73. Tout ce que je saurais vous dire, c'est que sa famille est fort riche, qu'il n'a plus de mère déjà, et qu'il s'obligera, si vous voulez, que son père mourra avant qu'il soit huit mois. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  74. Lui aurait-on appris qui je suis ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  75. De sacrifier gloire et réputation au désir insatiable d'entasser écu sur écu, et de renchérir, en fait d'intérêts, sur les plus infâmes subtilités qu'aient jamais inventées les plus célèbres usuriers ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  76. Qui est plus criminel, à votre avis, ou celui qui achète un argent dont il a besoin, ou bien celui qui vole un argent dont il n'a que faire ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  77. Je ne suis pas fâché de cette aventure ; et ce m'est un avis de tenir l'oeil, plus que jamais, sur toutes ses actions. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  78. Oui, je traite pour lui quelque petite affaire, dont j'espère une récompense. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  79. De lui ? (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  80. Le seigneur Harpagon est de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  81. Il n'est point de service qui pousse sa reconnaissance jusqu'à lui faire ouvrir les mains. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  82. Il n'est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : Je vous donne, mais : Je vous prête le bonjour. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  83. En un mot, il aime l'argent, plus que réputation, qu'honneur et que vertu ; et la vue d'un demandeur lui donne des convulsions. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  84. C'est le frapper par son endroit mortel, c'est lui percer le coeur, c'est lui arracher les entrailles ; et si... (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  85. Vous n'avez de votre vie été si jeune que vous êtes ; et je vois des gens de vingt-cinq ans qui sont plus vieux que vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  86. Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  87. Lui as-tu dit qu'il fallait qu'elle s'aidât un peu, qu'elle fît quelque effort, qu'elle se saignât pour une occasion comme celle-ci ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  88. Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  89. De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  90. Elle ne peut souffrir du tout la vue d'un jeune homme ; mais elle n'est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu'elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  91. Les plus vieux sont pour elle les plus charmants, et je vous avertis de n'aller pas vous faire plus jeune que vous êtes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  92. Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  93. Elle dit que ce n'est pas contentement pour elle que cinquante-six ans ; et surtout, elle est pour les nez qui portent des lunettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  94. Cela va plus loin qu'on ne vous peut dire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  95. On lui voit dans sa chambre quelques tableaux et quelques estampes ; mais que pensez-vous que ce soit ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  96. Ce sont de beaux morveux, de beaux godelureaux, pour donner envie de leur peau ; et je voudrais bien savoir quel ragoût il y a à eux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  97. Il n'y a que ma fluxion, qui me prend de temps en temps. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  98. Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  99. Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  100. Que vous lui plairez ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  101. La joie éclatait dans ses yeux, au récit de vos qualités ; et je l'ai mise enfin dans une impatience extrême de voir ce mariage entièrement conclu. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  102. Je vous assure, Monsieur, que vous ne sauriez jamais me soulager dans un plus grand besoin. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  103. Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire, mais seulement lorsque l'on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu'on n'y songe pas. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  104. Attendez qu'on vous en demande plus d'une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d'eau. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  105. Et vous, mon fils le Damoiseau, à qui j'ai la bonté de pardonner l'histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  106. Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  107. Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  108. Je n'ai jamais vu de réponse plus impertinente que celle-là. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  109. C'est une chose la plus aisée du monde, et il n'y a si pauvre esprit qui n'en fît bien autant : mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  110. Allez-vous-en lire un peu les préceptes de la santé, et demander aux médecins s'il y a rien de plus préjudiciable à l'homme que de manger avec excès. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  111. Voilà la plus belle sentence que j'aie entendue de ma vie. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  112. Ma foi, ils ne sont point du tout en état de marcher : je ne vous dirai point qu'ils sont sur la litière, les pauvres bêtes n'en ont point, et ce serait fort mal parler : mais vous leur faites observer des jeûnes si austères, que ce ne sont plus rien que des idées ou des fantômes ; des façons de chevaux. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  113. J'enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d'entendre ce qu'on dit de vous ; car enfin je me sens pour vous de la tendresse, en dépit que j'en aie ; et après mes chevaux, vous êtes la personne que j'aime le plus. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  114. Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  115. Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le chat d'un de vos voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de mouton. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  116. Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  117. Vous ne m'avez pas voulu croire : je vous l'avais bien dit que je vous fâcherais de vous dire la vérité. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  118. Désormais j'y renonce, et je ne veux plus dire vrai. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  119. Dites-lui, je vous prie, que nous sommes ici. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  120. Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'époux qu'on veut me donner. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  121. Mon_Dieu, tous ces blondins sont agréables, et débitent fort bien leur fait ; mais la plupart sont gueux comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  122. Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  123. Ne vous offensez pas, ma belle, si je viens à vous avec des lunettes. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  124. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  125. Voilà, belle mignonne, ma fille qui vient vous saluer. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  126. Je n'y puis plus tenir. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  127. C'est justement celui dont je t'ai parlé. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  128. Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  129. Quelle belle confession à lui faire ! (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  130. Je serais fort fâchée de vous causer du déplaisir ; et si je ne m'y vois forcée par une puissance absolue, je vous donne ma parole que je ne consentirai point au mariage qui vous chagrine. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  131. J'aime de lui un aveu de la sorte ; et s'il avait parlé d'autre façon, je l'en estimerais bien moins. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  132. Le temps le rendra plus sage, et vous verrez qu'il changera de sentiments. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  133. Il continue encore plus fort. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  134. Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  135. Oui, Madame, le bonheur de vous posséder est à mes regards la plus belle de toutes les fortunes ; c'est où j'attache toute mon ambition. Il n'y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse, et les obstacles les plus puissants... (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  136. Non, il vaut mieux que de ce pas nous allions à la Foire, afin d'en revenir plus tôt, et d'avoir tout le temps ensuite de vous entretenir. (Acte 3, scène 7, FROSINE)
  137. Madame aura la bonté d'excuser cela, s'il lui plaît. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  138. Avez-vous jamais vu, Madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  139. Dis-lui que je suis empêché, et qu'il revienne une autre fois. (Acte 3, scène 8, HARPAGON)
  140. Valère, aie un peu l'oeil à tout cela ; et prends soin, je te prie, de m'en sauver le plus que tu pourras, pour le renvoyer au marchand. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  141. Il n'y a plus autour de nous personne de suspect, et nous pouvons parler librement. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  142. C'est ma mauvaise destinée qui l'a voulu ainsi. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  143. Mais, belle Mariane, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  144. Hélas, suis-je en pouvoir de faire des résolutions ! (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  145. Elle m'a toujours élevée avec une tendresse extrême, et je ne saurais me résoudre à lui donner du déplaisir. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  146. Employez tous vos soins à gagner son esprit ; vous pouvez faire et dire tout ce que vous voudrez, je vous en donne la licence, et s'il ne tient qu'à me déclarer en votre faveur, je veux bien consentir à lui faire un aveu moi-même, de tout ce que je sens pour vous. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  147. Ouvre-nous des lumières. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  148. Il faudrait, pour bien faire, que le refus vînt de lui-même, et tâcher par quelque moyen de le dégoûter de votre personne. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  149. Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  150. Son air est de franche coquette ; sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  151. Tu lui disais tantôt pourtant... (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  152. Je lui ai dit quelques douceurs en votre nom, mais c'était pour vous plaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  153. Je suis plus raisonnable que tu ne penses : je ne veux point forcer ton inclination. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  154. Lui avez-vous rendu visite ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  155. Lui avez-vous déclaré votre passion, et le dessein où vous étiez de l'épouser ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  156. Laissez-moi lui parler, et demeurez là. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  157. Lui sied-il bien d'être encore amoureux ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  158. Laissez-moi lui dire deux mots. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  159. Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  160. Ah, dis-lui, maître Jacques, que moyennant cela, il pourra espérer toutes choses de moi ; et que, hors Mariane, je lui laisse la liberté de choisir celle qu'il voudra. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  161. Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  162. Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  163. Tout est conclu. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  164. Mon Père, je ne vous demande plus rien ; et c'est m'avoir assez donné, que de me donner Mariane. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  165. Au contraire, j'y suis porté plus que jamais. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  166. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  167. C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  168. De celui qui m'a dérobé ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  169. Il n'y a point de supplice assez grand pour l'énormité de ce crime ; et s'il demeure impuni, les choses les plus sacrées ne sont plus en sûreté. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
  170. Qu'on me l'égorge tout à l'heure ; qu'on me lui fasse griller les pieds, qu'on me le mette dans l'eau bouillante, et qu'on me le pende au plancher. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  171. Celui qui m'a dérobé ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  172. On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  173. Lui, qui me paraît si fidèle ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  174. Lui-même. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  175. Je crois que c'est lui qui vous a dérobé. (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  176. Voilà l'affaire : je lui ai vu une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  177. Il ne faut plus jurer de rien, et je crois après cela que je suis homme à me voler moi-même. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  178. Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  179. Viens confesser l'action la plus noire, l'attentat le plus horrible, qui jamais ait été commis. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  180. Je suis d'une condition à ne lui point faire de tort, et il n'y a rien en tout ceci que je ne puisse bien réparer. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  181. Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m'ont tenté ; ce n'est pas cela qui m'a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j'ai. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  182. Un trésor comme celui-là. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  183. C'est un trésor, il est vrai, et le plus précieux que vous ayez sans doute ; mais ce ne sera pas le perdre que de me le laisser. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  184. Mon coeur n'a point agi par les ressorts que vous pensez, et un motif plus noble m'a inspiré cette résolution. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  185. Vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi ; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  186. J'aimerais mieux mourir que de lui avoir fait paraître aucune pensée offensante, elle est trop sage et trop honnête pour cela. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  187. Oui, Monsieur, comme de ma part je lui en ai signé une. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  188. Allons, Monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi son procès, comme larron, et comme suborneur. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  189. Tu te laisses prendre d'amour pour un voleur infâme, et tu lui engages ta foi sans mon consentement ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  190. Mon père, prenez des sentiments un peu plus humains, je vous prie, et n'allez point pousser les choses dans les dernières violences du pouvoir paternel. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  191. Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez : il est tout autre que vos yeux ne le jugent ; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que sans lui vous ne m'auriez plus il y a longtemps. (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  192. Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  193. Seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes ; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire ! (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  194. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  195. Cet affront vous regarde, Seigneur Anselme ; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  196. Je me moque de tous ces contes ; et le monde aujourd'hui n'est plein que de ces larrons de noblesse, que de ces imposteurs, qui tirent avantage de leur obscurité, et s'habillent insolemment du premier nom illustre qu'ils s'avisent de prendre. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  197. Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  198. Je veux dire que c'est lui qui m'a donné le jour. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  199. Lui ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  200. Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  201. Oui ; mais apprenez, pour vous confondre, vous, que son fils, âgé de sept ans, avec un domestique, fut sauvé de ce naufrage par un vaisseau espagnol, et que ce fils sauvé est celui qui vous parle. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  202. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  203. Oui, ma Fille, oui, mon Fils, je suis Don Thomas d'Alburcy, que le Ciel garantit des ondes avec tout l'argent qu'il portait, et qui vous ayant tous crus morts durant plus de seize ans, se préparait après de longs voyages, à chercher dans l'hymen d'une douce et sage personne la consolation de quelque nouvelle famille. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  204. Le peu de sûreté que j'ai vu pour ma vie à retourner à Naples, m'a fait y renoncer pour toujours ; et ayant su trouver moyen d'y faire vendre ce que j'avais, je me suis habitué ici, où sous le nom d'Anselme, j'ai voulu m'éloigner les chagrins de cet autre nom qui m'a causé tant de traverses. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  205. Lui, vous avoir volé ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  206. Lui-même. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  207. Voyez si c'est votre dessein de souscrire à ce mariage, et de joindre votre consentement à celui de sa mère, qui lui laisse la liberté de faire un choix entre nous deux. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  208. Seigneur Harpagon, vous jugez bien que le choix d'une jeune personne tombera sur le fils plutôt que sur le père. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  209. Seigneur Harpagon, il faut lui pardonner cette imposture. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Je vous déclare net, que je ne le suis plus, v.11 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Et témoigner, pour lui, les dernières tendresses ; v.18 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. Votre chaleur, pour lui, tombe, en vous séparant, v.23 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  4. Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode ; v.42 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  5. Et la plus glorieuse a des régals peu chers, v.55 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments v.71 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. Lui doit-on déclarer la chose comme elle est ? v.80 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  8. Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein v.95 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  9. Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne v.133 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  10. Son misérable honneur ne voit, pour lui, personne. v.134 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  11. On l'accueille, on lui rit ; partout il s'insinue ; v.138 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  12. Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter. v.140 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  13. Et mon esprit, enfin, n'est pas plus offensé v.175 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  14. Non j'ai résolu de n'en pas faire un pas ; v.191 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  15. Vous ayez pris, chez lui, ce qui charme vos yeux, v.212 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  16. Ne sont-ce plus défauts dans un objet si doux ? v.223 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  17. Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui trouve, v.226 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  18. Sa grâce est la plus forte, et, sans doute, ma flamme, v.233 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  19. C'est qu'un coeur bien atteint veut qu'on soit tout à lui ; v.240 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  20. Et je ne viens ici, qu'à dessein de lui dire v.241 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  21. Et ce choix plus conforme était mieux votre affaire. v.246 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  22. À tout ce que j'y vois de plus considérable. v.270 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  23. Mais l'amitié demande un peu plus de mystère, v.278 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  24. Avec lumière et choix, cette union veut naître, v.281 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  25. Le plus honnêtement du monde, avecque moi. v.292 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  26. Et, comme votre esprit a de grandes lumières, v.294 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  27. D'être un peu plus sincère, en cela, qu'il ne faut. v.300 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  28. Mais je lui disais, moi, qu'un froid écrit assomme v.353 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  29. Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, v.359 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  30. Je ne dis pas cela ; mais, enfin, lui disais-je, v.362 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  31. Celui de ridicule, et misérable auteur. v.372 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  32. C'est ce que je tâchai de lui faire comprendre. v.373 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  33. J'estime plus cela, que la pompe fleurie v.415 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  34. Plus de société. v.442 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
  35. Que vous avez voulu me ramener chez moi ? v.456 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  36. Appuyez-vous, en lui, l'honneur de votre estime ? v.478 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  37. Qu'injustement, de lui, vous prenez de l'ombrage ? v.489 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  38. Et vous auriez plus lieu de vous en offenser, v.499 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  39. Qu'ai-je de plus qu'eux tous, Madame, je vous prie ? v.502 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  40. Et rien ne saurait plus vous tromper, que vous-même ; v.513 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  41. Mais mes plus grands efforts n'ont rien fait jusqu'ici. v.519 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  42. Voulez-vous qu'avec lui, je me fasse une affaire ? v.537 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  43. D'un charitable avis, lui prêter les lumières ? v.570 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  44. On le retrouve, encor, plus plein d'extravagance. v.574 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  45. Je viens d'en essuyer un des plus fatigants ; v.576 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  46. Il tutaye en parlant ceux du plus haut étage, v.601 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  47. Et le nom de Monsieur, est chez lui, hors d'usage. v.602 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  48. Il faut suer sans cesse à chercher que lui dire ; v.606 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  49. Le beau temps et la pluie, et le froid, et le chaud, v.611 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  50. Nos plus honnêtes gens, que dites-vous de lui ? v.624 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  51. Lui présenter la main, et d'un baiser flatteur, v.655 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  52. Le sentiment d'autrui, n'est jamais, pour lui plaire, v.673 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  53. L'honneur de contredire, a, pour lui, tant de charmes, v.677 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  54. Qu'il prend, contre lui-même, assez souvent, les armes ; v.678 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  55. Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, v.679 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  56. Et que, par un chagrin, que lui-même il avoue, v.685 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  57. Elle sait que j'ai soin de les lui reprocher. v.700 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  58. Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte ; v.701 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  59. Dis-lui, que je n'ai point d'affaires si pressées. v.745 (Acte 2, scène 5, ALCESTE)
  60. Oronte et lui se sont tantôt bravés, v.755 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  61. Mais, d'un plus doux esprit... v.764 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  62. Elle veut que ce soit un vol que je lui fais : v.868 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  63. Leur départ ne pouvait, plus à propos se faire. v.877 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  64. Aux choses, qui le plus, nous, peuvent importer ; v.880 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  65. Et comme il n'en est point de plus grande importance, v.881 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  66. Trouvèrent des censeurs plus qu'il n'aurait fallu, v.891 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  67. Et bien plus rigoureux que je n'eusse voulu. v.892 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  68. Et voulus, de votre âme, être la caution. v.896 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  69. Et leur conclusion fut que vous feriez bien, v.948 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  70. Et de vous mettre un peu, plus en peine des vôtres. v.950 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  71. Ce que, de plus que vous, on en pourrait avoir, v.987 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  72. Qui me fût plus charmant, qu'un pareil entretien. v.1044 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  73. À ce que vous valez, rendît plus de justice : v.1050 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  74. Un mérite éclatant se déterre lui-même ; v.1065 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  75. Ce n'est plus un honneur, que de se voir loué ; v.1072 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  76. Être franc et sincère, est mon plus grand talent, v.1087 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  77. Vous méritez, sans doute, un sort beaucoup plus doux, v.1103 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  78. De souffrir plus longtemps, le tort que l'on vous fait : v.1108 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  79. Les doutes sont fâcheux, plus que tout autre chose ; v.1122 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  80. Vous allez recevoir une pleine lumière. v.1126 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  81. Ni d'accommodement plus pénible à conclure ; v.1134 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  82. En vain de tous côtés, on l'a voulu tourner, v.1135 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  83. Que lui fait mon avis, qu'il a pris de travers ? v.1143 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  84. Et dans une embrassade, on leur a, pour conclure, v.1161 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  85. Et je la voudrais voir, partout, comme chez lui. v.1168 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  86. Pour moi, plus je le vois, plus, surtout, je m'étonne ; v.1169 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  87. De l'humeur dont le ciel a voulu le former, v.1171 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  88. Son coeur, de ce qu'il sent, n'est pas bien sûr lui-même ; v.1182 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  89. Trouvera des chagrins plus qu'il ne s'imagine ; v.1186 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  90. Et par un choix plus juste, on le verrait, Madame, v.1189 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  91. Profiter des bontés que lui montre votre âme. v.1190 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  92. Madame, à ces bontés qu'ont pour lui, vos appas ; v.1204 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  93. Et lui-même, s'il veut, il peut bien vous instruire v.1205 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  94. De ce que, là-dessus, j'ai pris soin de lui dire. v.1206 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  95. Qu'avec tant de bonté, votre âme lui présente : v.1210 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  96. Les vices odieux des âmes les plus basses ? v.1226 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  97. Tout le mal qu'on lui veut, se dissipe aisément, v.1267 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  98. Je vais de sa noirceur, lui faire un vif reproche, v.1274 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  99. Rougissez, bien plutôt, vous en avez raison : v.1287 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  100. Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage ; v.1310 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  101. Mes sens, par la raison ; ne sont plus gouvernés ; v.1312 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  102. Oronte ! Qui vous dit que la lettre est pour lui ? v.1339 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  103. Et croyez-vous les gens si privés de lumières ? v.1350 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  104. Ciel ! Rien de plus cruel peut-il être inventé, v.1371 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  105. L'amant qui voit pour lui, franchir un tel obstacle, v.1405 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  106. Mais quoi ? N'a-t-il voulu te rien spécifier ? v.1467 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  107. La résolution en est prise, vous dis-je. v.1481 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  108. Lui, qui d'un honnête homme, à la cour tient le rang ! v.1507 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  109. Et ne le veux trahir, lui ni la vérité, v.1512 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  110. Le voilà devenu mon plus grand adversaire ! v.1514 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  111. On voit son faux rapport, lui-même, se détruire, v.1529 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  112. Et c'est une action qui pourrait bien lui nuire. v.1530 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  113. Lui ! De semblables tours, il ne craint point l'éclat, v.1531 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  114. Mais enfin, vos soins sont superflus : v.1551 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  115. Ce n'est plus que la ruse aujourd'hui qui l'emporte, v.1557 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  116. C'est le plus bel emploi que trouve la vertu ; v.1563 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  117. La plupart des vertus nous seraient inutiles, v.1566 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  118. C'est de ne plus souffrir qu'Alceste vous prétende, v.1594 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  119. Mais quel sujet si grand contre lui, vous irrite, v.1597 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  120. Ma résolution n'attend rien que la vôtre. v.1602 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  121. Les choses ne sont plus pour traîner en longueur, v.1607 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  122. Si votre amour, au mien, lui semble préférable... v.1613 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  123. Qu'un coeur, de son penchant donne assez de lumière, v.1633 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  124. Et qu'il suffit, enfin, que de plus doux témoins v.1635 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  125. Mais plus d'amusement, et plus d'incertitude ; v.1642 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  126. Et je lui dis, ici, même chose que vous. v.1648 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  127. Mes yeux ont démenti leurs témoins les plus forts : v.1679 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  128. J'ai bien voulu chez vous leur faire compagnie, v.1681 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  129. Il n'y a rien de plus injuste, et si vous ne venez bien vite me demander pardon de cette offense, je ne vous la pardonnerai de ma vie. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  130. Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  131. Pour l'homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois, avec ses brusqueries, et son chagrin bourru ; mais il est cent moments, où je le trouve le plus fâcheux du monde. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  132. Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  133. Changez, pour être raisonnable, vos sentiments contre les siens ; et voyez-moi le plus que vous pourrez, pour m'aider à porter le chagrin d'en être obsédée. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  134. Ont, pour se consoler, des coeurs du plus haut prix. v.1702 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  135. Allez, j'étais trop dupe, et je vais ne plus l'être. v.1707 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  136. Monsieur je ne fais plus d'obstacle à votre flamme, v.1711 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  137. Et vous pouvez conclure affaire avec Madame. v.1712 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  138. Certes, voilà le trait du monde le plus noir, v.1713 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  139. Un homme, comme lui, de mérite et d'honneur, v.1718 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  140. Et ne vous chargez point de ces soins superflus. v.1722 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  141. Vous soyez, sans tarder résolue à me suivre. v.1768 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  142. Et ce refus, lui seul, fait plus que tout le reste ; v.1784 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ? v.1 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Que vos plus grands plaisirs sont, partout où vous êtes, v.19 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  3. L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme, v.27 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Parce qu'elle lui dit que c'est pour sa vertu. v.30 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  5. L'un fait beaucoup de bruit, qui ne lui sert de guère ; v.31 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  6. Et voyant arriver chez lui le damoiseau, v.33 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  7. Doit craindre, qu'en revanche, on rie aussi de lui. v.46 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  8. Qui peut sauver mon front de maligne influence. v.80 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. Et femme qui compose, en sait plus qu'il ne faut. v.94 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Et qu'on vienne à lui dire, à son tour, qu'y met-on ? v.98 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  11. Je ne vous dis plus mot. v.123 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  12. De la lui demander il me vint la pensée, v.132 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  13. La Souche, plus qu'Arnolphe, à mes oreilles plaît. v.174 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  14. De la plupart des gens c'est la démangeaison ; v.177 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  15. Cependant la plupart ont peine à s'y soumettre, v.187 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  16. À ne plus vous nommer que Monsieur de la Souche. v.192 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  17. N'aura point à manger de plus de quatre jours. v.209 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  18. Pourquoi plutôt que moi ? Le plaisant strodagème ! v.211 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  19. Ni toi non plus. v.214 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  20. Je me trompe. Nenni. Si fait. Non, c'est lui-même. v.251 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  21. Après que je l'ai vu pas plus grand que cela. v.258 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  22. Ni, qui plus est, écrit l'un à l'autre, me semble. v.264 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  23. Il est, Seigneur Arnolphe, encore plus gai que nous, v.265 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  24. Et les maris aussi les plus bénins du monde : v.296 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  25. Les gens faits comme vous, font plus que les écus, v.301 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  26. Et sans trop me vanter, ni lui faire une injure, v.315 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  27. Riche, à ce qu'on m'a dit, mais des plus sensés, non, v.330 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  28. La fâcheuse pilule ! v.332 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  29. Pour moi, tous mes efforts, tous mes voeux les plus doux, v.341 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  30. Et l'on cherche souvent plus qu'on ne veut trouver. v.370 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  31. Et jamais je ne vis un plus hideux chrétien. v.417 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  32. C'est que chacun n'a pas cette amitié goulue, v.443 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  33. Si je n'ai la berlue, v.444 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  34. Tes yeux sont bons, c'est lui. v.445 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  35. Et lui sondant le coeur s'éclaircir doucement. v.458 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  36. Lorsque j'étais aux champs n'a-t-il point fait de pluie ? v.463 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  37. Et j'ai voulu gager que c'était faussement... v.473 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  38. D'une humble révérence aussitôt me salue. v.488 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  39. Et lui d'une troisième aussitôt repartant, v.493 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  40. Il passe, vient, repasse, et toujours de plus belle v.495 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  41. Nouvelle révérence aussi je lui rendais v.498 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  42. Qu'il me pût estimer moins civile que lui. v.502 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  43. Sur lui sans y penser, fis-je choir quelque chose ? v.516 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  44. Que votre cruauté lui refuse un secours, v.525 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  45. Un peu plus fort que jeu n'ait poussé les affaires. v.548 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  46. Et me disait des mots les plus gentils du monde : v.560 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  47. Si j'y retombe plus je veux bien qu'on m'affronte. v.588 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  48. Oh ! Point. Il me l'a dit plus de vingt fois à moi. v.593 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  49. Est un péché mortel des plus gros qu'il se fasse. v.599 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  50. N'est-ce plus un péché lorsque l'on se marie ? v.611 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  51. Rien de plus assuré. v.617 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  52. Et qu'avec lui j'aurai de satisfaction ! v.626 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  53. Qu'avec lui désormais vous rompiez tout commerce ; v.632 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  54. Vous lui fermiez au nez la porte honnêtement, v.634 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  55. Et lui jetant, s'il heurte, un grès par la fenêtre, v.635 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  56. L'obligiez tout de bon à ne plus y paraître. v.636 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  57. Ils ont de beaux canons, force rubans, et plumes, v.652 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  58. L'air dont je vous ai vu lui jeter cette pierre, v.659 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  59. Quelque petit discours, qui vous soit salutaire. v.664 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  60. Que quand d'un doux regard il lui veut faire grâce. v.716 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  61. Que l'homme qui la prend, ne la prend que pour lui. v.751 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  62. C'est lui que touche seul le soin de sa beauté ; v.757 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  63. Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes. v.781 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  64. Écrire tout ce qui s'écrit chez lui. v.783 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  65. Est toujours celui qui paye. v.801 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  66. Et je lui puis donner la forme qui me plaît. v.811 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  67. Il s'en est peu fallu que, durant mon absence, v.812 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  68. Son bel esprit lui sert à railler nos maximes, v.824 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  69. Des détours à duper l'adresse des plus fins. v.827 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  70. Par son trop de caquet il a ce qu'il lui faut. v.834 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  71. Qu'ils se pendraient plutôt que de ne causer pas. v.839 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  72. Qu'il n'a pas résolu que je vous y rencontre. v.845 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  73. C'est un maudit usage, et la plupart des gens v.850 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  74. Et de plus, à mon très grand regret, v.862 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  75. J'ai voulu leur parler au travers de la porte : v.873 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  76. Et souvent de nos moeurs l'absolu changement v.902 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  77. Il rend agile à tout l'âme la plus pesante, v.908 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  78. Et donne de l'esprit à la plus innocente : v.909 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  79. Qui chez lui se retranche, et de grès fait parade, v.928 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  80. Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  81. Dites-moi franchement ce qui en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde, si vous me trompiez. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  82. Avez-vous jamais vu d'expression plus douce ? v.949 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  83. Un plus beau naturel peut-il se faire voir ? v.951 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  84. Voulu de cet amour étouffer la clarté ? v.955 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  85. Je n'ai plus là-dedans que gens pour m'observer, v.966 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  86. Comme il faut devant lui que je me mortifie, v.977 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  87. Qui du godelureau rompe tous les efforts : v.1011 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  88. Plus en la regardant je la voyais tranquille, v.1016 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  89. Plus je sentais en moi s'échauffer une bile, v.1017 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  90. Et j'en aurai chéri la plus tendre espérance, v.1029 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  91. Quel traitement lui faire en pareille aventure ? v.1056 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  92. Et l'on va plus avant lorsque l'on le veut bien. v.1059 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  93. Je dis que le futur peut comme bon lui semble v.1061 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  94. Mais allez de ma part lui dire de ce pas v.1090 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
  95. Frappant un petit chien qui pour lui s'émouvait, v.1158 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  96. Nous n'avons point voulu de peur du personnage, v.1168 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  97. Qui font dans le malheur tomber les plus prudents, v.1191 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  98. Après l'expérience, et toutes les lumières, v.1200 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  99. Après vingt ans et plus, de méditation, v.1202 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  100. Votre hymen résolu ne se fera-t-il pas ? v.1219 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  101. C'est un étrange fait, qu'avec tant de lumières. v.1228 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  102. Se faire en galant homme une plus douce image, v.1245 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  103. Dans le monde je vois cent choses plus à craindre v.1289 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  104. Et dont je me ferais un bien plus grand malheur, v.1290 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  105. Et plutôt que subir une telle aventure... v.1308 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  106. Si le sort l'a réglé, vos soins sont superflus, v.1310 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  107. Mais il lui faut nous trois dresser une embuscade : v.1333 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  108. Et qui lui puisse apprendre à n'y plus revenir, v.1339 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  109. Est-ce un enchantement ? Est-ce une illusion ? v.1371 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  110. Et même beaucoup plus que je n'eusse osé dire ; v.1376 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  111. Et sans lumière aucune en querellant le sort, v.1394 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  112. A suivi les conseils que son amour lui donne, v.1409 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  113. N'a plus voulu songer à retourner chez soi, v.1410 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  114. Je lui vois des appas dignes d'un autre sort, v.1418 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  115. Vous lui donniez retraite au moins un jour ou deux. v.1427 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  116. Des valets causeront. Pour jouer au plus sûr, v.1450 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  117. Il faut me l'amener dans un lieu plus obscur. v.1451 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  118. Grâce au ciel, mon bonheur n'est plus en concurrence, v.1480 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  119. Tudieu ? Comme avec lui votre langue cajole ; v.1496 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  120. Vous ne craignez donc plus de trouver des esprits ? v.1499 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  121. Cherche à faire du mal à celui qui le flatte ! v.1505 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  122. Il est plus pour cela selon mon goût, que vous ; v.1515 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  123. Mais las ! Il le fait lui si rempli de plaisirs, v.1518 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  124. Est-ce que j'en puis mais ? Lui seul en est la cause, v.1524 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  125. Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? v.1535 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  126. Vraiment il en sait donc là-dessus plus que vous ; v.1539 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  127. Peste, une précieuse en dirait-elle plus ? v.1542 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  128. Une sotte en sait plus que le plus habile homme ; v.1544 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  129. Je vous aurai pour lui nourrie à mes dépens ? v.1547 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  130. Je ne veux plus passer pour sotte, si je puis. v.1559 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  131. C'est de lui que je sais ce que je puis savoir : v.1562 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  132. Et beaucoup plus qu'à vous je pense lui devoir. v.1563 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  133. Il n'est rien de plus faible et de plus imbécile, v.1577 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  134. Rien de plus infidèle, et malgré tout cela v.1578 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  135. Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. v.1591 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  136. Horace avec deux mots en ferait plus que vous. v.1606 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  137. Je vais pour lui donner une sûre demeure v.1617 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  138. Le ciel, seigneur Arnolphe, a conclu mon malheur, v.1623 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  139. S'il pouvait m'arriver un contretemps plus rude ; v.1633 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  140. Et d'abord sans vouloir plus longtemps les ouïr ; v.1639 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  141. De grâce, gardez-vous de lui rien découvrir v.1642 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  142. Conseillez-lui de différer un peu, v.1646 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  143. Dites-lui que mon âge... Ah ! Je le vois venir : v.1650 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  144. Je tiens qu'on ne doit pas lui faire violence ; v.1685 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  145. Prendre loi de qui doit la recevoir de lui. v.1691 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  146. Avec plus de loisir je pourrai vous l'apprendre, v.1729 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  147. Oui, mais pour le conclure v.1733 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  148. Et dans ce temps le sort lui déclarant la guerre, v.1744 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  149. Avaient pu lui ravir l'imposture et l'envie. v.1749 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  150. Et lui, plein de transport et l'allégresse en l'âme v.1756 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
  2. Mais voilà Monsieur le Docteur qui passe par ici : il faut que je lui demande un bon conseil sur ce que je dois faire. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  3. 3° Parce que le nombre de trois est celui de la perfection, selon Aristote ; et comme je suis parfait, et que toutes mes productions le sont aussi, je suis trois fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  4. 8° Parce que le nombre de huit est le nombre de la justice, à cause de l'égalité qui se rencontre en lui, et que la justice et la prudence avec laquelle je mesure et pèse toutes mes actions me rendent huit fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  5. Ma foi, je m'y suis mépris : à cause qu'il est vêtu comme un médecin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent ; mais puisqu'il n'en veut point, il n'y a rien plus aisé que de le contenter. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  6. Je m'en vais courir après lui. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
  7. Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  8. Mais aussi c'est lui qui commence toujours à... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  9. Cela vient de bonum est, "bon est, voilà qui est bon", parce qu'il garantit des catarrhes et fluxions. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  10. Il faut avouer, Monsieur Gorgibus, que c'est une belle qualité que de dire les choses en peu de paroles, et que les grands parleurs, au lieu de se faire écouter, se rendent le plus souvent si importuns qu'on ne les entend point : Virtutem primam esse puta compescere linguam. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  11. Oui, la plus belle qualité d'un honnête homme, c'est de parler peu. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  12. Je serai revenue auparavant lui, car il est quelque part au cabaret : il ne s'apercevra pas que je suis sortie. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  13. Je ne sais si c'est imagination, mais mon front m'en paraît plus rude de moitié. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  14. Et qui y perdra le plus de nous deux ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  15. Elle a bien fait de gagner au pied ; car si je l'eusse trouvée en vie, après m'avoir fait cette frayeur-là, je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères de coups de pied dans le cul, pour lui apprendre à faire la bête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  16. Je me donne au diable, si j'ai sorti de la maison, et demandez plutôt à ces Messieurs qui sont là-bas dans le parterre ; c'est elle qui ne fait que de revenir. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)
  17. Çà, çà ; allons, accordez-vous ; demandez-lui pardon. (Acte 1, scène 12, VILLEBREQUIN)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  2. C'est-à-dire qu'il lui faudra parler philosophie, mathématique. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  3. Et c'est ce qui me fait enrager : je croyais refaire mon ventre d'une bonne carrelure, et m'en voilà sevré. (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  4. Je vous amène le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets, et qui sans doute guérira ma cousine. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  5. Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  6. Ce n'est pas lui qui est malade, c'est sa fille. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  7. Il n'importe : le sang du père et de la fille ne sont qu'une même chose ; et par l'altération de celui du père, je puis connaître la maladie de la fille. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  8. Voilà une pauvre pisseuse que votre fille ; je vois bien qu'il faudra que je lui ordonne une potion pissative. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  9. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  10. J'ai ouï dire que la fille de Monsieur Gorgibus était malade : il faut que je m'informe de sa santé, et que je lui offre mes services comme ami de toute sa famille. (Acte 1, scène 6, AVOCAT)
  11. J'étais là dedans avec le plus savant homme. (Acte 1, scène 7, GORGIBUS)
  12. Monsieur, après ce que m'a dit Monsieur Gorgibus de votre mérite et de votre savoir, j'ai eu la plus grande passion du monde d'avoir l'honneur de votre connaissance, et j'ai pris la liberté de vous saluer à ce dessein : je crois que vous ne le trouverez pas mauvais. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  13. Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  14. Ce n'est pas qu'on doive mépriser un médecin qui n'aurait pas rendu la santé à son malade, parce qu'elle ne dépend pas absolument de ses remèdes, ni de son savoir : Interdum docta plus valet arte malum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  15. Monsieur, j'ai peur de vous être importun : je prends congé de vous, dans l'espérance que j'ai qu'à la première vue j'aurai l'honneur de converser avec vous avec plus de loisir. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  16. Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  17. Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  18. Allez, je ferai votre paix : je suis de ses amis, et je vous promets de vous remettre avec lui. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  19. Je lui parlerai d'abord que je le verrai. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  20. Qu'on ne m'en parle plus ; mais voyez l'impudence de ce coquin-là, de vous aller trouver pour faire son accord ; je vous prie de ne m'en pas parler. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  21. Vous m'en priez avec tant d'insistance, que, quoique j'eusse fait serment de ne lui pardonner jamais, allez, touchez là : je lui pardonne. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  22. Monsieur, votre très humble serviteur ; je m'en vais chercher ce pauvre garçon pour lui apprendre cette bonne nouvelle. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  23. Je vous cherchais partout pour vous dire que j'ai parlé à votre frère : il m'a assuré qu'il vous pardonnait ; mais, pour en être plus assuré, je veux qu'il vous embrasse en ma présence ; entrez dans mon logis, et je l'irai chercher. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  24. Je m'en vais à présent chercher votre frère : ne craignez rien, je vous réponds qu'il n'est plus fâché. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  25. Ma foi, me voilà attrapé ce coup-là ; il n'y a plus moyen de m'en échapper. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  26. Le nuage est fort épais, et j'ai bien peur que, s'il vient à crever, il ne grêle sur mon dos force coups de bâton, ou que, par quelque ordonnance plus forte que toutes celles des médecins, on m'applique tout au moins un cautère royal sur les épaules. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  27. Vous vous moquez, monsieur Gorgibus : n'est-ce pas assez que je lui pardonne ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  28. Je ne vous saurais rien refuser : dites-lui qu'il descende. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  29. Monsieur Gorgibus, je vous prie de le faire venir ici : je vous conjure que ce soit en particulier que je lui demande pardon, parce que sans doute il me ferait cent hontes et cent opprobres devant tout le monde. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  30. Oui-dà, je m'en vais lui dire. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  31. Avoir la hardiesse d'importuner Monsieur Gorgibus, de lui rompre la tête de tes sottises ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  32. Monsieur, dites-lui un peu par plaisir qu'il fasse mettre son frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  33. Ma foi, ils ne sont qu'un, et, pour vous le prouver, dites-lui un peu que vous les voulez voir ensemble. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  34. - Oui, Monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de Monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n'aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  35. Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  36. Il faut que j'aille délivrer ce pauvre garçon ; en vérité, s'il lui a pardonné, ce n'a pas été sans le bien maltraiter. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Celui-ci m'a montré d'abord deux feuilles de papier, pleines jusques aux bords d'un grand fatras de balivernes, qui viennent, m'a-t-il dit, de l'endroit le plus sûr du monde. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Il tient que la France est battue en ruine par le plume de cet écrivain, et qu'il ne faut que ce bel esprit pour défaire toutes nos troupes ; et de là s'est jeté, à corps perdu dans le raisonnement du Ministère, et d'où j'ai cru qu'il ne sortirait point. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. La politique de l'État lui laisse voir tous ses desseins, et elle ne fait pas un pas dont il ne pénètre les intentions. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. Vous parez votre excuse du mieux que vous pouvez, afin de la rendre agréable, et faire qu'elle soit plus aisément reçue. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  6. Cependant si vous étiez venu une demi-heure plus tôt, nous aurions profité de tous ces moments, car j'ai trouvé en arrivant que la comtesse était sortie, et je ne doute point qu'elle ne soit allée par la ville se faire honneur de la comédie, que vous me donnez sous son nom. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  7. Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  8. Le petit voyage qu'elle a fait à Paris, l'a ramenée dans Angoulême plus achevée qu'elle n'était. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  9. Je vois que vous vous faites là bien plus maltraité que vous n'êtes ; mais c'est une licence que prennent Messieurs les poètes de mentir de gaieté de coeur, et de donner à leurs maîtresses des cruautés qu'elles n'ont pas, pour s'accommoder aux pensées qui leur peuvent venir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  10. Il est vrai qu'il y est venu, mais c'est assez pour lui de savoir que vous n'y étiez pas pour l'obliger à sortir. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  11. Non, Madame, et il a voulu témoigner par là qu'il est tout entier à vos charmes. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  12. L'amour que vous lui donnez, éclate dans toutes ses actions, et l'empêche d'avoir des yeux que pour vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  13. Je fais, Madame, le plus doucement que je puis. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  14. Oui, mais le plus doucement que vous pouvez est fort rudement pour ma tête, et vous me l'avez déboîtée. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  15. Des sièges ; et vous, allumez deux bougies dans mes flambeaux d'argent, il se fait déjà tard. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  16. Madame, je n'aurais pas pu vous faire le présent que je vous envoie, si je ne recueillais pas plus de fruit de mon jardin, que j'en recueille de mon amour. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  17. Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  18. Je lui suis bien obligé, Madame, et si elle a jamais quelque procès en notre siège, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  19. Monsieur Tibaudier a lu les auteurs, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  20. Il compose un thème, Madame, que je viens de lui dicter, sur une épître de Cicéron. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  21. Comte, saluez Madame. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  22. Saluez Monsieur le Conseiller. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  23. Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  24. Monsieur Bobinet, faites-lui un peu dire quelque petite galanterie de ce que vous lui apprenez. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  25. Monsieur Bobinet, quelles sottises est-ce que vous lui apprenez là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  26. Mon_Dieu, ce Jean Despautère là est un insolent, et je vous prie de lui enseigner du latin plus honnête que celui-là. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  27. Il est nécessaire de dire que cette comédie n'a été faite que pour lier ensemble les différents morceaux de musique, et de danse, dont on a voulu composer ce divertissement, et que... (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  28. Qu'on commence le plus tôt qu'on pourra, et qu'on empêche, s'il se peut, qu'aucun fâcheux ne vienne troubler notre divertissement. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  29. J'y viens moi morbleu tout exprès, c'est le lieu qu'il me faut, et je souhaiterais que ce fût un théâtre public, pour vous dire avec plus d'éclat toutes vos vérités. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  30. Vous voyez que Monsieur Tibaudier, qui m'aime, en use plus respectueusement que vous. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  31. Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  32. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  33. Je vous laisse, Madame la Comtesse, à Monsieur le Vicomte, et ce sera à lui que j'envoyerai tantôt vos lettres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  34. Monsieur le Receveur, nous nous verrons autre part qu'ici, et je vous ferai voir que je suis au poil et à la plume. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TIBAUDIER)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Aux voeux de son rival portera plus d'obstacle. v.4 (Acte 1, scène 1, LÉLIE)
  2. N'a jamais rien trouvé qui lui fût difficile, v.16 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  3. Dis si les plus cruels et plus durs sentiments v.25 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  4. Quand vos déportements lui blessent la visière ; v.36 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  5. Mais vous, trêve plutôt à votre politique, v.48 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  6. D'un censeur de plaisirs ai-je fort l'encolure ? v.55 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  7. Les moyens les plus prompts d'en faire ma conquête. v.72 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  8. Et que lui puis-je dire ? v.83 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  9. Et trouvant son argent, qu'ils lui font trop attendre, v.95 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  10. Allez, retirez-vous ; je saurai lui parler. v.126 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
  11. Oui, lui-même. v.131 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  12. De pouvoir saluer en toute humilité, v.133 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  13. Il aurait bien voulu du feu qui le dévore v.143 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  14. N'a pu, quoi qu'il ait fait, le lui permettre encore, v.146 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  15. Et, ce qui plus le gêne et le rend misérable, v.147 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  16. Mais je les sais comme elle, et d'un esprit plus doux, v.161 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  17. Que vos écarts d'esprit n'étonnent plus les gens. v.194 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  18. S'il n'est pas des plus beaux, il est désagréable. v.232 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  19. Ne vous regarde plus... v.234 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  20. Vante-lui mon mérite autant que tu pourras. v.238 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  21. Ma foi, sans moi, l'argent était perdu pour lui. v.265 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  22. Oui, je devais au dos avoir mon luminaire ; v.280 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  23. Et ne nous chantez plus d'impertinents propos : v.282 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  24. De ne me mêler plus de rien dire, ou rien faire. v.287 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  25. Je suis auprès de lui gagé pour serviteur, v.313 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  26. Oui, vous ne pourriez pas lui dire davantage, v.315 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  27. Que ce que je lui dis, pour le faire être sage. v.316 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  28. Monsieur, au nom de Dieu, lui fais-je assez souvent, v.317 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  29. Cessez de lui vouloir donner la mort au coeur, v.321 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  30. Et, comme lui, vivez en personne d'honneur. v.322 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  31. Et de plus, quand bien même il serait résolu, v.353 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  32. Qu'il aurait pris le joug que vous avez voulu : v.354 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  33. Par quelle illusion penses-tu m'éblouir ? v.381 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  34. Il l'emmenait chez lui ; mais j'ai paré l'atteinte, v.439 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  35. À vos désirs enfin il a fallu se rendre, v.453 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  36. On est venu lui dire, et par mon artifice, v.477 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  37. Et produis un fantôme enseveli pour lui : v.484 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  38. Dites absolument que je ne suis qu'un sot. v.488 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  39. Je lui sais mauvais gré d'une telle incartade. v.501 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  40. Outre qu'encore un coup j'aurais voulu le voir. v.512 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  41. Lélie, et l'action lui sera salutaire, v.517 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  42. Que son bien la plupart n'est point en ces quartiers, v.523 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  43. De lui prêter au moins pour ce dernier devoir... v.527 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  44. Que je suis débiteur d'une plus grande somme : v.554 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  45. Faisons-lui signer le mot que je demande. v.562 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  46. Donnez-lui le loisir de se désatrister ; v.564 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  47. Et m'en vais tout mon soûl pleurer avecque lui. v.568 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  48. Las ! Ne m'approchez pas de plus près, je vous prie ; v.574 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  49. Touchons un peu pour voir : en effet, c'est bien lui. v.617 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  50. Pullule en cet état d'une telle façon, v.645 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  51. Qu'on ne reçoit plus rien qui soit hors de soupçon : v.646 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  52. Et vous, mon brave escroc, vous ne tenez plus rien ; v.653 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  53. Je le donne en six coups au fourbe le plus brave, v.663 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  54. Et sois plus indulgent à ce peu d'imprudence, v.680 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  55. J'éludais un chacun d'un deuil si vraisemblable, v.683 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  56. Que les plus clairvoyants l'auraient cru véritable. v.684 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  57. Laissez-moi l'observer par des moyens plus doux ; v.714 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  58. J'ai su me l'assurer, et je n'ai plus de crainte ; v.720 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  59. Il n'est plus en pouvoir de me faire du mal. v.722 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  60. Tu m'as plu de tout temps, et je souhaitais fort v.742 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  61. Mon amour s'est rendu cet office lui-même, v.752 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  62. Donc avec Trufaldin ; car je sors de chez lui, v.761 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  63. J'ai voulu tout exprès agir au nom d'autrui, v.762 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  64. Fut-il jamais au monde un plus heureux garçon ! v.786 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  65. Vivat Mascarillus, fourbum imperator ! v.794 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  66. Et que lui voulez-vous ? Vous le voyez ici. v.801 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  67. Lui rendre seulement la lettre que voici. v.802 (Acte 2, scène 10, LE COURRIER)
  68. Un seul moment plus tard tous vos pas étaient vains, v.821 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  69. Vous direz à celui qui vous a fait venir, v.825 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  70. Que je ne lui saurais ma parole tenir. v.826 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  71. Que vous lui faites... v.828 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  72. Jamais, certes, jamais plus beau commencement, v.833 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  73. N'eut en si peu de temps plus triste événement. v.834 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  74. Ah ! Je ne serai plus de tes plaintes l'objet. v.838 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  75. Tu ne me diras plus, toi qui toujours me cries, v.839 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  76. J'ai bien joué moi-même un tour des plus adroits. v.841 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  77. De la garder toujours, de lui rendre des soins ; v.862 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  78. Celles de tous les gens du plus exquis savoir, v.882 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  79. Que sais-je, un, cent fois plus encore que je ne dis, v.890 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  80. Renverse en un moment les plus beaux édifices. v.924 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  81. J'y consens, ôtons-lui toute notre assistance. v.928 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  82. Si je puis n'avoir plus cet obstacle à combattre : v.935 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  83. De la chose lui-même il m'a fait un récit ; v.938 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  84. Mais c'est bien plus, j'ai su que tout ce beau mystère v.939 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  85. A voulu détourner notre achat de Célie. v.944 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  86. Et je ne vois pas lieu d'y prétendre plus rien. v.950 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  87. Prenez cette matoise, et lui donnez la main : v.982 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  88. Il est vrai, sa beauté n'est pas des plus communes ; v.1012 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  89. C'est lui qui la condamne. v.1026 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  90. Lui-même. v.1026 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  91. Moi, je lui couperais sur-le-champ les oreilles, v.1032 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  92. Et lui calomnier la plus rare vertu, v.1037 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  93. C'est me faire une plaie au plus tendre de l'âme ; v.1044 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  94. Vous vous moquez de moi, Léandre, ou lui de vous. v.1070 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  95. Lui laisser son erreur, qui vous rendait service, v.1088 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  96. J'ai beau lui faire signe, et montrer que c'est ruse : v.1096 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  97. Puisque la chose est faite, il n'y faut plus penser : v.1113 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  98. Que l'on trouve toujours plus prompts à dégainer, v.1125 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  99. Il faut absolument apaiser la colère. v.1128 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  100. Aux vieillards comme lui sont de dures atteintes, v.1132 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  101. Le bon homme, tout vieux, chérit fort la lumière, v.1135 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  102. Et de nous tourmenter de même qu'un lutin : v.1149 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  103. Je pourrai bien tantôt lui souffler cette proie ; v.1164 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  104. Par qui je veux qu'il soit de lui-même enferré ; v.1166 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  105. Et la première que lui, si nous faisons la prise, v.1175 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  106. Il n'est rien plus certain ; quelqu'un de sa brigade, v.1192 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  107. Je ne me sois non plus remué qu'une souche. v.1204 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  108. Vous n'imputerez plus l'erreur à la surprise : v.1264 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  109. Mais comment Trufaldin chez lui t'a-t-il reçu ? v.1266 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  110. Avec empressement je suis venu lui dire, v.1268 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  111. S'il ne songeait à lui, que l'on le surprendrait, v.1269 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  112. Que l'on couchait en joue, et de plus d'un endroit, v.1270 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  113. Qu'on avait bien voulu m'y mêler quelque peu ; v.1273 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  114. Je voulais travailler au salut de mon âme ; v.1280 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  115. Que de passer chez lui le reste de ma vie ; v.1284 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  116. Que sans lui demander gages pour le servir, v.1286 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  117. J'entendais tout de bon que lui seul héritât. v.1290 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  118. Lui-même a su m'ouvrir une voie assez belle, v.1295 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  119. Voulant dans quelque ville emmener avec lui, v.1318 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  120. Durant deux ans entiers, ne lui fit voir personne : v.1324 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  121. Si j'ai plutôt qu'aucun, un tel moyen trouvé, v.1333 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  122. Mais que parti plus tôt, pour chose nécessaire, v.1343 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  123. Ces répétitions ne sont que superflues. v.1348 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  124. Va, va-t'en commencer, il ne me faut plus rien. v.1369 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  125. Ce sont soins superflus, et je vous en dispense. v.1391 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  126. Oui, Seigneur Trufaldin : le plus gaillard du monde. v.1396 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  127. Plus de dix mille fois. v.1398 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  128. Il fallait, pour l'entendre, avoir cette lumière. v.1415 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  129. Ah ! Vous avez plus faim que vous ne pensez pas. v.1442 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  130. Mais n'appréhende plus, je reprends mes esprits, v.1446 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  131. J'en ai rougi pour vous, encore plus que pour moi, v.1465 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  132. Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleures. v.1472 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  133. Et la plus belle femme a très peu de défense, v.1475 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  134. Retirons-nous plus loin, de crainte qu'il n'en sorte v.1492 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  135. Adorer pour leurs dieux la lune, et le soleil. v.1501 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  136. Pourrait-on se forcer à plus de retenue ! v.1507 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  137. Vous avez aux soupçons donné plus de matière, v.1511 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  138. Plus brusquement qu'un chat dessus une souris, v.1525 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  139. Que je puisse lui dire un seul mot en secret ? v.1545 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  140. Moins gros par l'un des bouts, mais plus que trente gaules v.1555 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  141. Lui-même heureusement a découvert sa ruse, v.1564 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  142. Et disant à Célie, en lui serrant la main, v.1565 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  143. Duper un honnête homme et vous jouer de lui ? v.1582 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
  144. Pour vous donner chez lui plus aisément entrée. v.1584 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  145. Ô ! Le plus malheureux de tous les misérables ! v.1612 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  146. Tu devais donc, pour toi, frapper plus doucement. v.1617 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  147. Fut-il jamais destin plus brouillé que le nôtre ! v.1651 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  148. Et va dès aujourd'hui conclure le traité ; v.1658 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  149. Lorsqu'un rival s'éloigne, un autre plus funeste v.1659 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  150. Et du plus innocent, toujours à leur profit v.1673 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  151. Si ton maître au moment ne fût venu lui-même, v.1679 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  152. Est déjà là-dedans pour lui ravir son bien. v.1690 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  153. Pour beaucoup plus de temps que je n'eusse auguré, v.1722 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  154. Je l'ai déjà manquée, et même plusieurs coups. v.1793 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  155. Ton jargon allemand est superflu, te dis-je ; v.1819 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  156. J'ai tout ce que mes voeux lui pouvaient demander, v.1821 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  157. Soit, vous aurez été bien plus heureux que sage. v.1836 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  158. C'est trop, je ne veux plus v.1849 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  159. Te demander pour moi de secours superflus ; v.1850 (Acte 5, scène 6, L?LIE)
  160. Il ne lui manque plus que de mourir, enfin, v.1858 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  161. Lui fait licencier mes soins et mon appui ; v.1861 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  162. Je veux, quoi qu'il en soit, le servir malgré lui, v.1862 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  163. Et dessus son lutin obtenir la victoire : v.1863 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  164. Plus l'obstacle est puissant, plus on reçoit de gloire, v.1864 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  165. Si Lélie a pour lui l'amour et sa puissance, v.1875 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  166. Oui, s'il ne peut avoir plus de place en mon âme, v.1879 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  167. Mais je vais employer mes efforts plus puissants, v.1889 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  168. Pour tâcher de trouver un biais salutaire, v.1891 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  169. Si vous leur dérobez leurs conquêtes plus belles v.1895 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  170. Du pouvoir absolu de vos rares appas ; v.1902 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  171. Pendant tout ce récit répétait plusieurs fois : v.1978 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  172. Celui que jusqu'ici j'ai cherché vainement ! v.1982 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  173. Mais dans Naples, hélas ! Je ne vous trouvai plus, v.1993 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  174. Enfin, pour retrancher ce que plus à loisir, v.2001 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  175. Il ne peut plus songer à se voir possesseur, v.2006 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  176. Et que lorsqu'à ses voeux on croit le plus d'obstacle, v.2019 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  177. Que pour mon propre sort je n'en aurais pas plus. v.2022 (Acte 5, scène 9, HIPPOLITE)
  178. Par un coup imprévu des destins les plus doux, v.2049 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  179. Croirai-je que du ciel la puissance absolue ?... v.2051 (Acte 5, scène 11, LÉLIE)
  180. La chose est résolue. v.2052 (Acte 5, scène 11, PANDOLFE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Je ne vois rien de plus condamnable qu'un ami, qui ne nous parle pas franchement. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Et si l'on dit, que la plus grande de toutes les folies, est celle de se marier, je ne vois rien de plus mal à propos, que de la faire, cette folie, dans la saison où nous devons être plus sages. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  3. Je ne vous conseille point de songer au mariage ; et je vous trouverais le plus ridicule du monde, si ayant été libre jusqu'à cette heure, vous alliez vous charger maintenant de la plus pesante des chaînes. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  4. Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier ; et que je ne serai point ridicule en épousant la fille, que je recherche. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Oui, c'est un mariage, qui se doit conclure ce soir ; et j'ai donné parole. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Je ne dis plus mot. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  7. Vous semble-t-il, Seigneur Géronimo, que je ne sois plus propre à songer à une femme ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Y a-t-il homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Et peut-on voir un estomac qui ait plus de force que le mien ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Il n'y a rien de plus agréable que cela ; et je vous conseille de vous marier, le plus vite que vous pourrez. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  12. Me voilà maintenant le plus content des hommes. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. Vous ne serez plus en droit de me rien refuser ; et je pourrai faire avec vous tout ce qu'il me plaira, sans que personne s'en scandalise. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Tout à fait aise, je vous jure : car enfin la sévérité de mon père m'a tenue jusques ici dans une sujétion la plus fâcheuse du monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  15. Il y a je ne sais combien que j'enrage du peu de liberté, qu'il me donne ; et j'ai cent fois souhaité qu'il me mariât, pour sortir promptement de la contrainte, où j'étais avec lui, et me voir en état de faire ce que je voudrai. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  16. Seigneur Sganarelle, je suis ravi de vous trouver encore ici ; et j'ai rencontré un orfèvre, qui sur le bruit que vous cherchiez quelque beau diamant en bague, pour faire un présent à votre épouse, m'a fort prié de vous venir parler pour lui ; et de vous dire qu'il en a un à vendre, le plus parfait du monde. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  17. Avant que de passer plus avant, je voudrais bien agiter à fond cette matière ; et que l'on m'expliquât un songe que j'ai fait cette nuit, et qui vient tout à l'heure de me revenir dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  18. La majeure en est inepte, la mineure impertinente, et la conclusion ridicule. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  19. Je crèverais plutôt que d'avouer ce que tu dis ; et je soutiendrai mon opinion jusqu'à la dernière goutte de mon encre. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  20. Un sujet le plus juste du monde. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  21. Un ignorant m'a voulu soutenir une proposition erronée ; une proposition épouvantable, effroyable, exécrable. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  22. Une licence épouvantable règne partout ; et les magistrats, qui sont établis, pour maintenir l'ordre dans cet État, devraient rougir de honte, en souffrant un scandale aussi intolérable, que celui dont je veux parler. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  23. Seigneur Docteur, ne songez plus à tout cela. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  24. Plutôt que d'accorder qu'il faille dire la forme d'un chapeau, j'accorderais que datur vacuum in rerum natura, et que je ne suis qu'une bête. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  25. Si la conclusion est de l'essence du syllogisme ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  26. Expliquez-moi donc votre pensée par la parole, qui est le plus intelligible de tous les signes. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  27. Il faut que j'aille trouver l'autre ; il est plus posé, et plus raisonnable. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  28. Il écoute le monde celui-ci. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  29. Jamais homme ne fut plus embarrassé que je suis. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  30. Il faut absolument que je sache la destinée de mon mariage : et pour cela, je veux aller trouver ce grand magicien, dont tout le monde parle tant, et qui par son art admirable, fait voir tout ce que l'on souhaite. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  31. C'est un homme qui mourra avant qu'il soit peu ; et qui n'a tout au plus que six mois dans le ventre. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  32. Vous venez pour conclure le mariage ? (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  33. La raison ; c'est que je ne me sens point propre pour le mariage ; et que je veux imiter mon père, et tous ceux de ma race, qui ne se sont jamais voulu marier. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  34. Encore est-il plus raisonnable que je ne pensais ; et je croyais avoir bien plus de peine à m'en dégager. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  35. Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  36. Je vais appeler mon père, pour lui dire que tout est d'accord. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  37. Il a voulu faire les choses de bonne grâce ; et vous pouvez lui donner ma soeur. (Acte 1, scène 10, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Et votre danse, et ma musique, auraient à souhaiter que tout le monde lui ressemblât. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  3. Non pas entièrement ; et je voudrais pour lui, qu'il se connût mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  4. Il est vrai qu'il les connaît mal, mais il les paye bien ; et c'est de quoi maintenant nos arts ont plus besoin que de toute autre chose. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  5. Oui, la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues ; de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  6. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  7. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  8. Mais, en tout cas il nous donne moyen de nous faire connaître dans le monde ; et il payera pour les autres, ce que les autres loueront pour lui. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  9. Ces sortes d'écoliers en savent autant que les plus grands maîtres, et l'air est aussi beau qu'il s'en puisse faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  10. Cette chanson me semble un peu lugubre, elle endort, et je voudrais que vous la pussiez un peu ragaillardir par-ci, par-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  11. Plus douce qu'un mouton : v.8 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  12. Elle est cent fois, mille fois plus cruelle, v.10 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  13. Le plus joli du monde. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  14. Voici, pour mon affaire, un petit essai des plus beaux mouvements et des plus belles attitudes dont une danse puisse être variée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  15. Lorsque la danse sera mêlée avec la musique, cela fera plus d'effet encore, et vous verrez quelque chose de galant dans le petit ballet que nous avons ajusté pour vous. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  16. Apprenez-moi comme il faut faire une révérence pour saluer une marquise ; j'en aurai besoin tantôt. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Une révérence pour saluer une Marquise ? (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  18. Si vous voulez la saluer avec beaucoup de respect, il faut faire d'abord une révérence en arrière, puis marcher vers elle avec trois révérences en avant, et à la dernière vous baisser jusqu'à ses genoux. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  19. Dis-lui qu'il entre ici pour me donner leçon. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  20. L'épaule gauche plus quartée. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  21. Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  22. Laissez-nous un peu lui apprendre à parler. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  23. Et n'avez-vous point lu le docte traité que Sénèque a composé, de la colère ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  24. Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  25. Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  26. Je lui soutiens que la danse est une science à laquelle on ne peut faire assez d'honneur. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  27. Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes, est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE D'ARMES)
  28. Apprenons autre chose qui soit plus joli. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  29. La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  30. Après vous m'apprendrez l'almanach, pour savoir quand il y a de la Lune, et quand il n'y en a point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  31. Il n'y a rien de plus juste. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  32. Il n'y a rien de plus véritable, U. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  33. Vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue : d'où vient que si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  34. Ah que n'ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  35. Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement, Rra. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  36. Je suis amoureux d'une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m'aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  37. Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  38. Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien ; et je vous suis le plus obligé du monde, de m'avoir appris cela. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  39. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour ; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  40. Je n'ai pas pu venir plus tôt, et j'ai mis vingt garçons après votre habit. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  41. Tenez, voilà le plus bel habit de la Cour, et le mieux assorti. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  42. C'est un chef-d'oeuvre que d'avoir inventé un habit sérieux qui ne fût pas noir ; et je le donne en six coups aux tailleurs les plus éclairés. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  43. Je défie un peintre, avec son pinceau, de vous faire rien de plus juste. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  44. J'ai chez moi un garçon, qui pour monter une rhingrave, est le plus grand génie du monde ; et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  45. La perruque, et les plumes sont-elles comme il faut ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  46. C'est que l'étoffe me sembla si belle, que j'en ai voulu lever un habit pour moi. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  47. Il a bien fait, je lui allais tout donner. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  48. Appelez-moi Nicole, que je lui donne quelques ordres. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  49. Tiens, si tu ris encore le moins du monde, je te jure que je t'appliquerai sur la joue le plus grand soufflet qui se soit jamais donné. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  50. Hé bien, Monsieur, voilà qui est fait, je ne rirai plus. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  51. Tenez, Monsieur, battez-moi plutôt? et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  52. Ah, par ma foi, je n'ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de désordre céans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  53. Tout ce monde-là est un monde qui a raison, et qui est plus sage que vous. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  54. Je ne sais plus ce que c'est que notre maison. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  55. Je ne saurais plus voir mon ménage propre, avec cet attirail de gens que vous faites venir chez vous[.] (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  56. Est-ce que vous voulez apprendre à danser, pour quand vous n'aurez plus de jambes ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  57. Vous devriez bien plutôt songer à marier votre fille, qui est en âge d'être pourvue. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  58. Lorsque je hante la noblesse, je fais paraître mon jugement ; et cela est plus beau que de hanter votre bourgeoisie. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  59. Savez-vous bien, ma femme, que vous ne savez pas de qui vous parlez, quand vous parlez de lui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  60. C'est une personne d'importance plus que vous ne pensez ; un seigneur que l'on considère à la Cour, et qui parle au Roi tout comme je vous parle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  61. Il suffit que si je lui ai prêté de l'argent, il me le rendra bien, et avant qu'il soit peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  62. Il ne nous faut plus que cela. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  63. Comment, Monsieur Jourdain, vous voilà le plus propre du monde ! (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  64. Vous êtes l'homme du monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  65. Vous m'avez généreusement prêté de l'argent en plusieurs occasions, et vous m'avez obligé de la meilleure grâce du monde, assurément. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  66. Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  67. Mille huit cent trente-deux livres à votre plumassier. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  68. Quoi, vous allez encore lui donner cela ? (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  69. J'ai la tête plus grosse que le poing, et si elle n'est pas enflée. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  70. Tredame, Monsieur, est-ce que Madame Jourdain est décrépite, et la tête lui grouille-t-elle déjà ? (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  71. Je ne songeais pas que vous êtes jeune, et je rêve le plus souvent. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  72. Si Madame Jourdain veut voir le divertissement Royal, je lui ferai donner les meilleures places de la salle. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  73. Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  74. Tirons-nous un peu plus loin, pour cause. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  75. Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  76. Quand il est une fois avec lui, il ne peut le quitter. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  77. Je lui ai fait valoir comme il faut la richesse de ce présent et la grandeur de votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  78. Ce sont, Monsieur, des bontés qui m'accablent ; et je suis dans une confusion la plus grande du monde, de voir une personne de votre qualité s'abaisser pour moi à ce que vous faites. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  79. Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  80. Je suis la plus trompée du monde, ou il y a quelque amour en campagne, et je travaille à découvrir ce que ce peut être. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  81. C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  82. En vérité, Madame, je suis la plus ravie du monde, de vous voir dans ces sentiments ; car si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  83. Va-t'en lui parler de ma part, et lui dire que tout à l'heure il me vienne trouver, pour faire ensemble à mon mari la demande de ma fille. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  84. J'y cours, Madame, avec joie, et je ne pouvais recevoir une commission plus agréable. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  85. Quoi, traiter un amant de la sorte, et un amant le plus fidèle et le plus passionné de tous les amants ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  86. Peut-on rien voir d'égal, Covielle, à cette perfidie de l'ingrate Lucile ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  87. Après tant d'assidus hommages, de soins et de services que je lui ai rendus dans sa cuisine ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  88. Tant d'ardeur que j'ai fait paraître à la chérir plus que moi-même. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  89. C'est une perfidie digne des plus grands châtiments. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  90. Ce Monsieur le Comte qui va chez elle lui donne peut-être dans la vue ; et son esprit, je le vois bien, se laisse éblouir à la qualité. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  91. Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  92. Donne la main à mon dépit, et soutiens ma résolution contre tous les restes d'amour qui me pourraient parler pour elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  93. Je ne lui vois rien que de très médiocre, et vous trouverez cent personnes qui seront plus dignes de vous. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  94. Cela est vrai, elle a les yeux petits ; mais elle les a pleins de feux, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  95. Oui ; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches ; et cette bouche, en la voyant, inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  96. Ah, elle en a, Covielle, du plus fin, du plus délicat. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  97. Et vois-tu rien de plus impertinent, que des femmes qui rient à tout propos ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  98. C'est en quoi ma vengeance sera plus éclatante ; en quoi je veux faire mieux voir la force de mon coeur, à la haïr, à la quitter, toute belle, toute pleine d'attraits, toute aimable que je la trouve. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  99. Je ne veux pas seulement lui parler. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  100. J'aurai de la peine, sans doute, à vaincre l'amour que j'ai pour vous ; cela me causera des chagrins : je souffrirai un temps ; mais j'en viendrai à bout, et je me percerai plutôt le coeur, que d'avoir la faiblesse de retourner à vous. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  101. Plus de commerce. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  102. Il ne me plaît plus de le dire. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  103. Je ne veux plus, moi, te l'apprendre. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  104. Lucile. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  105. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  106. Ne me trompez-vous point, Lucile ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  107. Il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  108. Ah, Lucile, qu'avec un mot de votre bouche vous savez apaiser de choses dans mon coeur ! (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  109. Mon mari vient, prenez vite votre temps pour lui demander Lucile en mariage. (Acte 3, scène 11, MADAME JOURDAIN)
  110. Pouvais-je recevoir un ordre plus charmant ? (Acte 3, scène 11, CLÉONTE)
  111. Une faveur plus précieuse ? (Acte 3, scène 11, CL?ONTE)
  112. Monsieur, je n'ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médite il y a longtemps. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  113. Monsieur, la plupart des gens sur cette question n'hésitent pas beaucoup. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  114. Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un peu plus délicats. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  115. Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais pour le mien, ce sont des malavisés qui disent cela. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  116. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  117. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  118. C'est une chose que j'ai résolue. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  119. Les alliances avec plus grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  120. S'il fallait qu'elle me vînt visiter en équipage de Grand-Dame, et qu'elle manquât par mégarde à saluer quelqu'un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  121. Suivez-moi, ma fille, et venez dire résolument à votre père que si vous ne l'avez, vous ne voulez épouser personne. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  122. Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  123. Je me suis opposée à tout cela, mais vous ne vous rebutez point, et pied à pied, vous gagnez mes résolutions. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  124. Pour moi, je ne puis plus répondre de rien, et je crois qu'à la fin vous me ferez venir au mariage dont je me suis tant éloignée. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  125. Je suis maître de moi, et vous aime plus que ma vie. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  126. Mon_Dieu, Dorante, il faut des deux parts bien des qualités pour vivre heureusement ensemble ; et les deux plus raisonnables personnes du monde, ont souvent peine à composer cette union dont ils soient satisfaits. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  127. Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  128. Les dépenses que je vous vois faire pour moi, m'inquiètent par deux raisons ; l'une, qu'elles m'engagent plus ne je ne voudrais ; et l'autre, que je suis sûre, sans vous déplaire, que vous ne les faites point, que vous ne vous incommodiez ; et je ne veux point cela. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  129. Un peu plus loin, Madame. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  130. J'ai beaucoup d'estime pour lui. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  131. Prenez bien garde au moins, à ne lui point parler du diamant que vous lui avez donné. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  132. Ne pourrais-je pas seulement lui demander comment elle le trouve ? (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  133. Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  134. Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  135. Que je vous suis obligé, Monsieur, de lui parler ainsi pour moi ! (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  136. Il dit, Madame, qu'il vous trouve la plus belle personne du monde. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  137. Vous vous moquez, Madame, et je voudrais qu'il fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  138. Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m'oblige de vous faire si bien les honneurs de chez lui. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  139. Je demeure d'accord avec lui, que le repas n'est pas digne de vous. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  140. Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  141. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  142. Je vois encore ici, Madame, quelque chose de plus beau. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  143. Monsieur Jourdain est galant plus que je ne pensais. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  144. Elle me connaîtra quand il lui plaira. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  145. Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  146. Il me fait l'honneur de prendre ma maison, et de vouloir que je sois avec lui. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  147. Prenez, Madame Jourdain, prenez de meilleures lunettes. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  148. Je n'ai que faire de lunettes, Monsieur, et je vois assez clair ; il y a longtemps que je sens les choses, et je ne suis pas une bête. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  149. Madame, Monsieur le Comte, faites-lui excuses, et tâchez de la ramener... (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  150. Je vous ai vu que vous n'étiez pas plus grand que cela. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  151. Oui, vous étiez le plus bel enfant du monde, et toutes les dames vous prenaient dans leurs bras pour vous baiser. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  152. Lui marchand ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  153. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  154. Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  155. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  156. Par ma foi, vous faites bien de me le dire, car pour moi je n'aurais jamais cru que Marababa sahem eût voulu dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  157. Plus admirable qu'on ne peut croire. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  158. Enfin, pour achever mon ambassade, il vient vous demander votre fille en mariage ; et pour avoir un beau-père qui soit digne de lui, il veut vous faire Mamamouchi, qui est une certaine grande dignité de son pays. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  159. Paladin enfin : il n'y a rien de plus noble que cela dans le monde ; et vous irez de pair avec les plus grands Seigneurs de la Terre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  160. Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  161. Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  162. Son Altesse Turque m'honore trop, et je lui souhaite toutes sortes de prospérités. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  163. Il dit que vous alliez vite avec lui vous préparer pour la cérémonie, afin de voir ensuite votre fille, et de conclure le mariage. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  164. Prenez la peine de vous tirer un peu plus loin, pour faire place à ce que j'aperçois venir. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  165. Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  166. J'ai vu là des apprêts magnifiques, et ce sont des choses, Dorante, que je ne puis plus souffrir. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  167. Oui, je veux enfin vous empêcher vos profusions : et pour rompre le cours à toutes les dépenses que je vous vois faire pour moi, j'ai résolu de me marier promptement avec vous. (Acte 5, scène 2, DORIM?NE)
  168. Madame, est-il possible que vous ayez pu prendre pour moi une si douce résolution ? (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  169. Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  170. Nous voudrions bien, comme vos amis, lui rendre nos devoirs. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  171. Le voilà qui vient, et j'ai envoyé quérir ma fille pour lui donner la main. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  172. Où est le truchement, pour lui dire qui vous êtes, et lui faire entendre ce que vous dites ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  173. Ahi Monsieur, lui Mamamouchi français, et Madame Mamamouchie française. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  174. Je ne puis pas parler plus clairement. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  175. Dites-lui un peu que Monsieur et Madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence, comme mes amis, et l'assurer de leurs services. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  176. Il dit que la pluie des prospérités arrose en tout temps le jardin de votre famille ! (Acte 5, scène 4, COVIELLE)
  177. Non, non, ce n'est pas une comédie, c'est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine d'honneur pour vous qui se peut souhaiter. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  178. Oui à vous, allons, touchez-lui dans la main, et rendez grâce au Ciel de votre bonheur. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  179. Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de... (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  180. Oui, faites-lui faire vos compliments par le truchement que voilà. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  181. Je n'ai que faire du truchement, et je lui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point ma fille. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  182. Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  183. Je l'étranglerais de mes mains, si elle avait fait un coup comme celui-là. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  184. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  185. C'est pour lui faire accroire. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  186. Si l'on en peut voir un plus fou, je l'irai dire à Rome. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  187. Je veux bien recevoir des soufflets plus de six. v.208 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  188. Les Dieux mêmes, les Dieux, n'en ont point de plus doux. v.307 (Acte 5, scène 12, TOUS)

LE SICILIEN (1668)

  1. Mais voici des flambeaux, et, sans doute, c'est lui. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  3. Mais il est, en amour, plusieurs façons de se parler ; et il me semble, à moi, que vos yeux, et les siens, depuis près de deux mois, se sont dit bien des choses. (Acte 1, scène 2, HALI)
  4. Et que sais-je, après tout, si elle entend bien tout ce que mes regards lui disent ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  5. Le bécarre me charme : hors du bécarre, point de salut en harmonie. (Acte 1, scène 2, HALI)
  6. Place-toi contre ce logis, afin qu'au moindre bruit que l'on fera dedans, je fasse cacher les lumières. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  7. Je mets mon plus doux souci ; v.27 (Acte 1, scène 3, TROISIÈME MUSICIEN)
  8. N'entends-tu plus rien ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  9. Vous savez qui était celui qui donnait cette sérénade ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  10. Non pas ; mais, qui que ce puisse être, je lui suis obligée. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  11. Je ne sais pas pourquoi cela ; et si j'aimais quelqu'un, je n'aurais point de plus grand plaisir, que de le voir aimé de tout le monde. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  12. Quelle obligation vous ai-je, si vous changez mon esclavage en un autre beaucoup plus rude ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  13. Est-il peine plus cruelle v.37 (Acte 1, scène 8, HALI)
  14. Hé bien oui, mon maître l'adore ; il n'a point de plus grand désir que de lui montrer son amour ; et si elle y consent, il la prendra pour femme. (Acte 1, scène 8, HALI)
  15. Oui, oui, je la lui garde. (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  16. C'est nous qui vous attraperons ; elle sera notre femme, la chose est résolue ; il faut que j'y périsse, ou que j'en vienne à bout. (Acte 1, scène 8, HALI)
  17. Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  18. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  19. Il prendra, s'il lui plaît, la peine de lire cette lettre. (Acte 1, scène 10, ADRASTE)
  20. Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  21. Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  22. Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  23. Holà, Seigneur Français, cette façon de saluer n'est point d'usage en ce pays. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  24. Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  25. Je n'ai pas grande habileté ; mais le sujet, ici, ne fournit que trop de lui-même, et il y a moyen de faire quelque chose de beau sur un original fait comme celui-là. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  26. Ici. Voici le lieu le plus avantageux, et qui reçoit le mieux les vues favorables de la lumière que nous cherchons. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  27. Levez-vous un peu, s'il vous plaît ; un peu plus de ce côté-là ; le corps tourné ainsi ; la tête un peu levée, afin que la beauté du cou paraisse. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  28. Ceci un peu plus découvert. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  29. Un peu plus de ce côté ; vos yeux, toujours tournés vers moi, je vous en prie ; vos regards attachés aux miens. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  30. Je ne suis pas comme ces femmes qui veulent, en se faisant peindre, des portraits qui ne sont point elles, et ne sont point satisfaites du peintre, s'il ne les fait, toujours, plus belles que le jour. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  31. Il faudrait, pour les contenter, ne faire qu'un portrait pour toutes ; car, toutes, demandent les mêmes choses ; un teint tout de lys et de roses, un nez bien fait, une petite bouche, et de grands yeux vifs, bien fendus ; et, surtout, le visage pas plus gros que le poing, l'eussent-elles d'un pied de large. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  32. J'ai lu, je ne sais où, qu'Apelle peignit, autrefois, une maîtresse d'Alexandre ; et qu'il en devint, la peignant, si éperdument amoureux, qu'il fut près d'en perdre la vie : de sorte qu'Alexandre, par générosité, lui céda l'objet de ses voeux. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  33. Oui, un conseil sur un fait d'honneur : je sais qu'en ces matières il est malaisé de trouver un cavalier plus consommé que vous ; mais je vous demande pour grâce, que nous nous tirions à l'écart. (Acte 1, scène 12, HALI)
  34. Assassiner, c'est le plus sûr et le plus court chemin. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  35. Oui, charmante Isidore, mes regards vous le disent depuis plus de deux mois, et vous les avez entendus : je vous aime plus que tout ce que l'on peut aimer, et je n'ai point d'autre pensée, d'autre but, d'autre passion, que d'être à vous toute ma vie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  36. Lorsqu'on est, une fois, résolu sur la chose, s'arrête-t-on sur le temps ? (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
  37. Ce gentilhomme me paraît le plus civil du monde ; et l'on doit demeurer d'accord, que les Français ont quelque chose, en eux, de poli, de galant, que n'ont point les autres nations. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  38. Les Français excellent toujours, dans toutes les choses qu'ils font ; et quand nous nous mêlons d'être jaloux, nous le sommes vingt fois plus qu'un Sicilien. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  39. Je vous suis obligée plus qu'on ne saurait croire : mais je m'en vais prendre mon voile ; je n'ai garde, sans lui, de paraître à ses yeux. (Acte 1, scène 16, CLIMÈNE)
  40. La voici qui s'en va venir ; et son âme, je vous assure, a paru toute réjouie, lorsque je lui ai dit que j'avais raccommodé tout. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
  41. Puisque vous m'avez bien voulu donner votre ressentiment, trouvez bon qu'en ce lieu je vous fasse toucher dans la main l'un de l'autre ; et que tous deux je vous conjure de vivre, pour l'amour de moi, dans une parfaite union. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  42. Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)
  43. J'ai fait une mascarade la plus belle du monde. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Don Sylve, comme lui, fit briller à mes yeux v.5 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Cet amour que pour lui votre astre vous inspire, v.15 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Me semblait mériter un destin plus heureux. v.26 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Ainsi, plus dans mon âme un autre prenait place, v.31 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Plus de tous ses respects je plaignais la disgrâce : v.32 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  6. Ce qu'au fond de mon coeur je lui faisais d'outrage. v.36 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. Est-ce un crime pour lui que de n'oser la croire ? v.60 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  8. Le moindre jour doit être une grande lumière ; v.72 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  9. J'ai voulu, je l'avoue ajuster ma conduite, v.75 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  10. En disaient toujours plus que je n'en voulais dire. v.88 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  11. Enfin, si les soupçons de cet illustre amant, v.89 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  12. Et plus il est jaloux, plus nous devons l'aimer ; v.98 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  13. Et plus l'amour est cher qui lui donne naissance v.103 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  14. Plus on doit ressentir les coups de cette offense. v.104 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  15. Il peut d'un coeur illustre échauffer les soupirs ; v.114 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  16. Braver en ma faveur des périls les plus grands, v.117 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  17. Que la gloire en fût due à quelque autre qu'à lui ; v.122 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  18. Les voeux les plus ardents, que mon coeur puisse faire ; v.132 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  19. Et ne les range aux lois, que je lui veux prescrire, v.139 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  20. L'ait souvent demandé pour lui rendre sa place ; v.172 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  21. Que vous a voulu faire une injuste puissance, v.176 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  22. Il cherche dans l'hymen de cette illustre fille v.195 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  23. Mais ce qui plus me plaît, d'une attente si chère, v.211 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  24. Leur chaleur indiscrète a d'un destin plus bas v.221 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  25. Et qu'ils osent briguer par d'illustres services, v.231 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  26. Et je vous vois à vaincre un obstacle plus fort. v.238 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  27. C'est là son plus grand soin. v.253 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  28. Dépend bien plus de vous, qu'il ne dépend de moi. v.274 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  29. Que vouloir plus avant pousser de tels aveux. v.290 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  30. Il demande un aveu qui soit plus éclatant. v.298 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  31. Je ne demande point de plus grande clarté, v.305 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  32. Et je me vois heureux plus que je ne mérite. v.308 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  33. Ouvre aux plus grands efforts trop de facilité ; v.318 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  34. Ou pour périr encore par de plus rudes coups, v.321 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  35. Souvent plus qu'on ne croit ces maux ont de rigueur ; v.338 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  36. Je vais faire réponse à cette illustre amie, v.377 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  37. J'ai calmé votre trouble, avec cette lumière, v.380 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  38. Que vous lui préparez les soupçons qu'il doit prendre, v.397 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  39. Par la plus courte voie on y cherche une place ; v.417 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  40. Et les plus prompts moyens de gagner leur faveur, v.418 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  41. Un rayon de lumière, à la fin peut descendre, v.433 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  42. C'est lors que plus il m'aime, et je vois sa raison v.458 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  43. Vous avez bien voulu que je vous fisse attendre ? v.516 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  44. Sans chercher plus avant quel intérêt vous presse, v.540 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  45. Mais tous moyens de fuir lui vont être soustraits, v.558 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  46. Et j'ajoute de plus pour un amant aimé. v.575 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  47. Vous allez recevoir une pleine lumière, v.584 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  48. Par une liberté, qu'on lui voit se permettre, v.600 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  49. Comme il la dépliait, Léonor a voulu v.602 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  50. S'en saisir promptement, avant qu'il eût rien lu ; v.603 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  51. Et se jetant sur lui, la lettre contestée, v.604 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  52. Eût été plus blâmable à rester innocent. v.639 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  53. Dont l'espoir le plus doux ne soit mêlé de crainte ? v.641 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  54. Plus notre âme a de peine à pouvoir s'assurer ; v.655 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  55. Je la demande au nom de la plus vive flamme, v.680 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  56. Et ce que fait l'amour il l'excuse lui-même. v.709 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  57. Et plus il devient fort, plus il trouve de peine... v.712 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  58. Ne m'en fais plus. v.738 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  59. Enfin, je veux savoir la chose absolument. v.758 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  60. De tous les prompts transports du plus bouillant courroux, v.775 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  61. D'autant plus aisément, Madame, quand l'offense v.776 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  62. C'est assez contre lui que l'éclat d'un serment ; v.787 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  63. Fait sur ses propres voeux un illustre attentat, v.791 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  64. À n'en plus redouter l'affront d'une rechute. v.801 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  65. En est-il un qui soit plus digne de courroux ? v.803 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  66. L'amant qui voit pour lui franchir un tel obstacle, v.808 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  67. N'en disputons plus, chacun a sa pensée, v.816 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  68. Ont envié l'honneur de cet illustre effort, v.839 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  69. Si le Ciel n'eût voulu m'en dérober la gloire. v.845 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  70. Qui des plus grands périls vous peut rendre vainqueur ; v.847 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  71. Quatre lustres entiers, il y cache son sort v.858 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  72. Quand un autre plus grand s'offre à notre douleur. v.875 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  73. Cet éclatant exploit qui vous fut salutaire, v.884 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  74. Mais je marche en tremblant à cet illustre emploi, v.890 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  75. L'heur des plus beaux succès aux soins de la Navarre. v.893 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  76. Ont des droits si sacrés sur les illustres âmes, v.913 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  77. Plutôt que de pencher vers un second amour. v.915 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  78. Et rendez à son coeur ce que vous lui devez. v.927 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  79. Et mêler des remords à mes plus chers souhaits. v.939 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  80. J'ai fait plus que cela, puisqu'il vous faut tout dire, v.940 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  81. Oui, j'ai voulu sur moi vous ôter votre empire, v.941 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  82. Hélas ! Je suis ici, bien plus à plaindre qu'elle, v.956 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  83. J'ai celui de quitter une aimable personne, v.960 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  84. À vos voeux triomphants sont d'illustres trophées ; v.1057 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  85. Mais comme entre rivaux, l'âme la plus posée, v.1072 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  86. Par un plus vif remords n'expia son offense ; v.1097 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  87. Don Lope, prévenu d'une fausse lumière, v.1104 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  88. Votre innocence, enfin, lui vient d'être connue, v.1113 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  89. Dites-lui, dites-lui qu'il doit bien tout peser, v.1118 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  90. N'étendons pas plus loin un discours qui me lasse, v.1121 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  91. En troubler dans mon coeur d'autres plus importants. v.1123 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  92. Et le bruit du trépas de l'illustre Comtesse, v.1125 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  93. Dites-lui qu'il s'avance, v.1148 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
  94. Vous prier que pour lui votre crédit s'emploie, v.1173 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  95. Son âme a des transports... Mais le voici lui-même. v.1176 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  96. Qu'aux plus vives douleurs tu vois abandonné. v.1179 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  97. Lui fait un monstre affreux de votre jalousie ; v.1185 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  98. Et témoigné pour lui des excès de tendresse, v.1200 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  99. À lui laisser sur moi quelque sujet de plainte. v.1205 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  100. Demeurez donc, Seigneur, je m'en vais lui parler. v.1219 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  101. Dis-lui, que j'ai d'abord banni de ma présence, v.1220 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  102. Celui dont les avis ont causé mon offense, v.1221 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  103. Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage, v.1297 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  104. Autant qu'il vous a plu rendez-moi la pareille ; v.1313 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  105. Rien dont la nouveauté soit plus inconcevable, v.1316 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  106. Est celui qui s'en fait l'ennemi le plus grand. v.1331 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  107. Loin d'agir en amant, qui plus que la mort même, v.1336 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  108. Et lui donner moyen par une bonté pure v.1344 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  109. De tirer son salut d'une nouvelle injure. v.1345 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  110. Ce grand emportement qu'il m'a fallu souffrir, v.1346 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  111. Et vous allez savoir ma résolution. v.1351 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  112. Je choisirai plutôt d'être à la mort qu'à vous ; v.1387 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  113. Avisez maintenant celui qui peut vous plaire. v.1389 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  114. Avec plus d'artifice, et de déloyauté ? v.1391 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  115. Un plus cruel moyen d'embarrasser un coeur ? v.1395 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  116. Ne s'offre à m'en donner une pleine lumière, v.1409 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  117. De ne plus rien prétendre au coeur de Done Elvire. v.1417 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  118. En l'état où je suis, ne prétendent plus rien. v.1419 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  119. Et c'est moi bien plutôt qui dois vous avertir, v.1422 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  120. Ne doit plus conserver une sotte bonté ; v.1427 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  121. Vous avez voulu voir vos soupçons éclaircis. v.1439 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  122. Toutes mes actions n'ont plus de liberté, v.1455 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  123. Jouissez à cette heure en tyran absolu v.1462 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  124. De l'éclaircissement que vous avez voulu ; v.1463 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  125. Tombent sur moi du Ciel les plus grands châtiments, v.1467 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  126. Et ne laissent plus voir à mon âme abattue, v.1480 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  127. Mon plus grand ennemi se rencontre en moi-même. v.1485 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  128. Que me sert-il d'aimer du plus ardent amour, v.1486 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  129. Et je veux me chercher dans cette illustre envie v.1500 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  130. Il faut que de ma main un illustre attentat v.1506 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  131. Qu'un rival partageât cette gloire avec lui. v.1523 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  132. Est venu lui porter la fâcheuse nouvelle, v.1525 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  133. L'a prévenu lui-même, en immolant le traître, v.1528 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  134. Du bras qui lui fait jour au trône qui l'attend ? v.1535 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  135. Qui vient de lui mander, que Léon dans ce jour, v.1538 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  136. Lui voir prendre un époux de la main de ce frère ; v.1541 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
  137. Souffrez que devant vous je lui parle, Madame, v.1552 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  138. Si je perds contre lui tout mon ressentiment. v.1555 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  139. Sans lui laisser ma haine, il est assez à plaindre, v.1557 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  140. À jamais n'être à lui me tenait engagée ; v.1561 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  141. M'efface son offense, et lui rend ma tendresse. v.1565 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  142. Cette compassion que je lui veux prêter. v.1571 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  143. Prince, ne parlons plus de mon ressentiment : v.1578 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  144. Que fait sur lui du Ciel éclater le courroux ; v.1583 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  145. Lorsqu'on veut de mon coeur lui faire un sacrifice, v.1589 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  146. De vouloir dans vos maux lutter contre le sort. v.1603 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  147. Ce que mon triste coeur a résolu de rendre ; v.1609 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  148. Et je le vois venir sans oser contre lui, v.1630 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  149. Fait de vos intérêts sa plus vive douleur, v.1655 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  150. Que bien plus que l'amour l'amitié m'est sensible, v.1656 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  151. Accusez-vous plutôt de l'injuste silence, v.1676 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  152. Ce secret plus tôt su, peut-être à toutes deux v.1678 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  153. Pour souffrir qu'en victime il lui soit immolé ; v.1719 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  154. C'est que, pour appuyer son illustre projet, v.1735 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  155. Qu'il ne respire plus pour faveur souveraine v.1760 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  156. Mais par ce cavalier, l'un de ses plus fidèles, v.1780 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  157. Et l'âme la plus sage en ces occasions v.1822 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  158. Ne lui vient que des biens qui vous sont préparés. v.1839 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
  159. À mes plus chers désirs elle daigne répondre, v.1849 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  160. Prince, jette en mon âme un plus doux sentiment, v.1863 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  161. Par lui de mes serments je me sens détachée, v.1864 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  162. Aux défauts où du Ciel fait pencher l'influence, v.1869 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Ma foi, les extravagants ne vont guère loin sans vous ennuyer, et la plupart de ces gens-là ne sont plus plaisants dès la seconde visite. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Pensez-vous me le laisser toujours sur les bras, et que je puisse durer à ses turlupinades perpétuelles ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  3. On ne dit pas cela aussi, comme une chose spirituelle, et la plupart de ceux qui affectent ce langage, savent bien eux-mêmes qu'il est ridicule. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  4. Je les en tiens moins excusables ; et, si j'en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces Messieurs les Turlupins. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. Je vais lui dire, Madame, que vous voulez être sortie. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  6. Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  7. Allez, allez, elle mérite bien cela, et quelque chose de plus, si on lui faisait justice. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  8. Est-ce qu'il y a une personne qui soit plus véritablement qu'elle, ce qu'on appelle Précieuse, à prendre le mot dans sa plus mauvaise signification ? (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  9. Il est vrai, elle se défend du nom, mais non pas de la chose : car enfin elle l'est depuis les pieds jusqu'à la tête, et la plus grande façonnière du monde. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  10. Je me souviens toujours du soir qu'elle eut envie de voir Damon, sur la réputation qu'on lui donne, et les choses que le public a vues de lui. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  11. Elle l'avait invité à souper, comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot, parmi une demi-douzaine de gens, à qui elle avait fait fête de lui, et qui le regardaient avec de grands yeux, comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  12. Mais il les trompa fort par son silence ; et la dame fut aussi mal satisfaite de lui, que je le fus d'elle. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  13. Le bel assemblage que ce serait d'une Précieuse, et d'un Turlupin ! (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  14. Je n'en puis plus. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  15. Il y a plus de trois heures, et je l'ai rapporté du Palais-Royal. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  16. Je suis encore en défaillance du mal de coeur, que cela m'a donné, et je pense que je n'en reviendrai de plus de quinze jours. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  17. Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  18. Pour moi, je n'ai pas tant de complaisance, et pour dire ma pensée, je tiens cette comédie une des plus plaisantes que l'auteur ait produites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  19. Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  20. Il faut donc que pour les ordures, vous ayez des lumières, que les autres n'ont pas : car pour moi je n'y en ai point vu. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  21. Elles n'ont point la moindre enveloppe qui les couvre ; et les yeux les plus hardis sont effrayés de leur nudité. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  22. En faut-il d'autre que la scène de cette Agnès, lorsqu'elle dit ce que l'on lui a pris ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  23. Tant mieux plutôt, ce me semble. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  24. Il sied mal de vouloir être plus sage, que celles qui sont sages. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  25. L'affectation en cette matière est pire qu'en toute autre ; et je ne vois rien de si ridicule, que cette délicatesse d'honneur, qui prend tout en mauvaise part ; donne un sens criminel aux plus innocentes paroles ; et s'offense de l'ombre des choses. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  26. Croyez-moi, celles qui font tant de façons n'en sont pas estimées plus femmes de bien. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  27. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  28. Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  29. Je ne sais ce que ce mot veut dire ; mais je le trouve le plus joli du monde. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  30. Non, non, je ne m'arrête pas à ses paroles, et je vous crois plus sincère qu'elle ne dit. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  31. Que vous avez bien raison, Madame ; et que vous me rendrez justice, quand vous croirez que je vous trouve la plus engageante personne du monde ; que j'entre dans tous vos sentiments, et suis charmée de toutes les expressions qui sortent de votre bouche. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  32. Je lui dis que vous n'y êtes pas, Madame, et il ne veut pas laisser d'entrer. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  33. Vous me grondâtes l'autre jour, de lui avoir dit que vous y étiez. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  34. Je l'ai bien vu, Madame ; et sans votre respect, je lui aurais appris à connaître les gens de qualité. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  35. L'âge le rendra plus éclairé en honnêtes gens. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  36. C'est la plus méchante chose du monde. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  37. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  38. Après cela il n'y aura plus rien à dire : voilà son procès fait. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  39. Tu es donc, Marquis, de ces Messieurs du bel air, qui ne veulent pas que le parterre ait du sens commun, et qui seraient fâchés d'avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  40. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde : et tout ce qui égayait les autres ridait son front. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  41. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  42. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  43. Pour moi je m'en veux justifier, le plus qu'il me sera possible ; et je les dauberai tant, en toutes rencontres, qu'à la fin ils se rendront sages. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  44. Demandez-lui ce qui lui semble de L'École des Femmes : vous verrez qu'il vous dira qu'elle ne lui plaît pas. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  45. Il y en a beaucoup que le trop d'esprit gâte ; qui voient mal les choses à force de lumière ; et même qui seraient bien fâchés d'être de l'avis des autres, pour avoir la gloire de décider. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  46. Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières, dont il se venge hautement en prenant le contraire parti. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  47. Il veut qu'on le consulte sur toutes les affaires d'esprit ; et je suis sûre que si l'auteur lui eût montré sa comédie, avant que de la faire voir au public, il l'eût trouvée la plus belle du monde. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  48. Celle-ci pousse l'affaire plus avant qu'aucune, et l'habileté de son scrupule découvre des saletés, où jamais personne n'en avait vu. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  49. Madame ; je viens un peu tard ; mais il m'a fallu lire ma pièce chez Madame la Marquise, dont je vous avais parlé ; et les louanges, qui lui ont été données, m'ont retenu une heure, plus que je ne croyais. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  50. N'est-elle pas en effet la plus belle du monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  51. Cela est bientôt dit, Marquis ; il n'est rien plus aisé que de trancher ainsi, et je ne vois aucune chose, qui puisse être à couvert de la souveraineté de tes décisions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  52. Je ne dis plus mot, tu as raison, Marquis ; puisque les autres comédiens en disent du mal, il faut les en croire assurément. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  53. Ce sont tous gens éclairés, et qui parlent sans intérêt, il n'y a plus rien à dire, je me rends. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  54. Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  55. Et qu'en de pareilles occasions les paroles les plus étranges, et quelque chose de pis encore, se prennent bien souvent pour des marques d'affection par celles mêmes qui les reçoivent ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  56. Dites tout ce que vous voudrez, je ne saurais digérer cela, non plus que le potage, et la tarte à la crème, dont Madame a parlé tantôt. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  57. Cependant tout le monde donne là-dedans aujourd'hui : on ne court plus qu'à cela ; et l'on voit une solitude effroyable aux grands ouvrages, lorsque des sottises ont tout Paris. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  58. Celui-là est joli encore, s'encanaille. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  59. Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  60. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  61. Ma foi, ni moi non plus. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  62. Pour toi, Marquis, je ne m'en étonne pas ; c'est que tu n'y as point trouvé de Turlupinades. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  63. Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  64. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  65. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  66. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations, les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  67. J'ai remarqué une chose de ces Messieurs-là ; c'est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  68. Car enfin, s'ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire ; nos propres sens seront esclaves en toutes choses ; et jusques au manger et au boire, nous n'oserons plus trouver rien de bon, sans le congé de Messieurs les experts. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  69. Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  70. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette Comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trouve que c'est assez pour elle, et qu'elle doit peu se soucier du reste. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  71. Je les ai lues, Dieu merci, autant qu'un autre, et je ferais voir aisément que peut-être n'avons-nous point de pièce au théâtre plus régulière que celle-là. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  72. Pensez-vous qu'un nom grec donne plus de poids à vos raisons ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  73. Est-il rien de si peu spirituel, ou pour mieux dire, rien de si bas, que quelques mots où tout le monde rit, et surtout celui des enfants par l'oreille ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  74. Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  75. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  76. Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  77. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  78. Et quant au transport amoureux du cinquième acte, qu'on accuse d'être trop outré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n'est pas faire la satire des amants, et si les honnêtes gens même, et les plus sérieux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  79. Et l'on ne peut rien trouver de plus naturel. (Acte 1, scène 7, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Vents, qui troublez les plus beaux jours, v.1 (Acte 1, scène 2, ÉOLE)
  2. La plus belle des Immortelles, v.11 (Acte 1, scène 2, UN AUTRE AMOUR)
  3. Cette tête-là est plus embarrassée que la mienne ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  4. Mais vous plutôt, que faites-vous ici, et quelle secrète mélancolie, quelle humeur sombre, s'il vous plaît, vous peut retenir dans ces bois, tandis que tout le monde a couru en foule à la magnificence de la fête, dont l'amour du prince Iphicrate vient de régaler sur la mer la promenade des Princesses ; tandis qu'elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse, et qu'on a vu les rochers et les ondes se parer de Divinités pour faire honneur à leurs attraits ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. Et sérieusement parlant, si dans vos actions j'ai bien pu connaître, depuis un temps, la passion que vous voulez tenir secrète, pensez-vous que la princesse Ériphile puisse avoir manqué de lumière pour s'en apercevoir ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  6. Les belles, croyez-moi, sont toujours les plus clairvoyantes à découvrir les ardeurs qu'elles causent, et le langage des yeux et des soupirs se fait entendre mieux qu'à tout autre à celles à qui il s'adresse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  7. Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  9. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  10. Je lui vois reculer beaucoup le choix de son époux, et je veux éclaircir un peu cette petite affaire-là. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  11. De grâce, quelque bonté que mon malheur t'inspire, garde-toi bien de lui rien dire de ma flamme. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  12. Prince, je ne puis me lasser de le dire, il n'est point de spectacle au monde qui puisse le disputer en magnificence à celui que vous venez de nous donner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  13. Car enfin, sans parler des plaisirs de la chasse que nous y prenons à toute heure, et de la solennité des jeux Pythiens que l'on y célèbre tantôt, vous prenez soin l'un et l'autre de nous y combler de tous les divertissements qui peuvent charmer les chagrins des plus mélancoliques. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  14. Le moyen, ne dites-vous pas que l'ascendant est plus fort que tout ; et s'il est écrit dans les astres que je sois enclin à parler de vous, comment voulez-vous que je résiste à ma destinée ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  15. Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  16. Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  17. Bien mentir et bien plaisanter sont deux choses fort différentes, et il est bien plus facile de tromper les gens que de les faire rire. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  18. Je vous l'ai dit plusieurs fois, vous vous émancipez trop, et vous prenez de certaines libertés qui vous joueront un mauvais tour : je vous en avertis ; vous verrez qu'un de ces jours on vous donnera du pied au cul, et qu'on vous chassera comme un faquin. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  19. Madame, elle s'est écartée, et je lui ai présenté une main qu'elle a refusé d'accepter. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  20. Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  21. Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  22. Pour moi, Madame, connaissant son indifférence et le peu de cas qu'elle fait des devoirs qu'on lui rend, je n'ai voulu perdre auprès d'elle ni plaintes, ni soupirs, ni larmes. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  23. Aussi n'est-ce qu'à vous que je m'adresse pour l'obtenir, à vous plutôt qu'à elle que je rends tous mes soins et tous mes hommages. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  24. Et plût au Ciel, Madame, que vous eussiez pu vous résoudre à tenir sa place ; que vous eussiez voulu jouir des conquêtes que vous lui faites, et recevoir pour vous les voeux que vous lui renvoyez. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  25. Quelque pouvoir que vous lui donniez pour ce choix, ce n'est point compliment, Madame, que ce que je vous dis. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  26. Mon_Dieu, Prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes ; je veux être mère, parce que je le suis, et ce serait en vain que je ne le voudrais pas être. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  27. Clitidas se ressouvient bien qu'il est de mes amis : je lui recommande toujours de prendre mes intérêts auprès de sa maîtresse, contre ceux de mon rival. (Acte 2, scène 4, IPHICRATE)
  28. Laissez-moi faire : il y a bien de la comparaison de lui à vous, et c'est un prince bien bâti pour vous le disputer. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  29. Mon rival fait sa cour à Clitidas ; mais Clitidas sait bien qu'il m'a promis d'appuyer contre lui les prétentions de mon amour. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
  30. Ne trouves-tu pas ces lieux les plus charmants du monde ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  31. Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  32. Tu as eu tort de lui dire cela, et tu devais l'écouter. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  33. Je lui ai dit d'abord que je n'avais pas le loisir de l'entendre, mais après je lui ai donné audience. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  34. En vérité c'est un homme qui me revient, un homme fait comme je veux que les hommes soient faits : ne prenant point des manières bruyantes et des tons de voix assommants ; sage et posé en toutes choses ; ne parlant jamais que bien à propos ; point prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire voilà qui est plus beau que tout ce qu'a jamais fait Homère. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  35. Il m'a demandé si vous aviez témoigné grande joie au magnifique régale que l'on vous a donné ; m'a parlé de votre personne avec des transports les plus grands du monde, vous a mise au-dessus du ciel, et vous a donné toutes les louanges qu'on peut donner à la princesse la plus accomplie de la terre, entremêlant tout cela de plusieurs soupirs, qui disaient plus qu'il ne voulait. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  36. Avoir l'audace de m'aimer, et de plus avoir l'audace de le dire ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  37. J'ai tiré de son coeur par surprise un secret qu'il veut cacher à tout le monde et avec lequel il est, dit-il, résolu de mourir. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  38. Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  39. Je l'ai acceptée, Madame, par la nécessité que mon devoir m'impose d'obéir, et si la Princesse avait voulu recevoir mes excuses, elle aurait honoré quelqu'autre de cet emploi. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  40. Croyez-vous que je ne vous estime pas assez pour vous ouvrir mon coeur, et vous donner toutes les lumières que vous pourrez désirer de moi sur le sujet de ces deux Princes ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  41. Ne lui ai-je pas dit aussi que je m'acquitterais mal de cette commission ? (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  42. N'ont-ils pu découvrir, vos yeux, ce dont tout le monde est en peine, et ne vous ont-ils point donné quelques petites lumières du penchant de mon coeur ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  43. Vous voyez les soins qu'on me rend, l'empressement qu'on me témoigne : quel est celui de ces deux Princes que vous croyez que je regarde d'un oeil plus doux ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  44. Quel est celui, dites-moi, que vous souhaiteriez que j'épousasse ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  45. Vous ne pourriez pas dire qui des deux vous semble plus digne de cette préférence ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  46. Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  47. Entrons vite dans le bois, et voyons ce qui nous y attend ; ce lieu est le plus beau du monde, prenons vite nos places. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  48. Prends sur toi plus d'empire. v.74 (Acte 5, scène 2, LYCASTE,MENANDRE)
  49. Il faut plutôt mourir. v.78 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  50. Qui changent les plus fières, v.87 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
  51. Me chérit plus que le jour, v.204 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  52. Pour lui montrer mon amour. v.206 (Acte 5, scène 6, CLIM?NE)
  53. Ah plus que jamais aimons-nous, v.215 (Acte 5, scène 6, TOUS DEUX)
  54. Il faut toujours s'écrier voilà qui est admirable, il ne se peut rien de plus beau, cela passe tout ce qu'on a jamais vu. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  55. Des bagatelles comme celles-là peuvent occuper agréablement les plus sérieuses personnes. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  56. J'ai promis de ne vous point contraindre, mais leur amour vous presse de vous déclarer, et de ne plus traîner en longueur la récompense de leurs services. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  57. L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  58. J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  59. Laissons cela, nous trouverons moyen de terminer l'irrésolution de ma fille. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  60. En est-il un meilleur, Madame, pour terminer les choses au contentement de tout le monde, que les lumières que le Ciel peut donner sur ce mariage ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  61. La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  62. Pour moi, je m'y soumets entièrement, et je déclare que cette voie me semble la plus raisonnable. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  63. Je suis assez incrédule pour quantité de choses, mais pour ce qui est de l'astrologie, il n'y a rien de plus sûr et de plus constant, que le succès des horoscopes qu'elle tire. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  64. Ce sont des choses les plus claires du monde. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  65. Cent aventures prédites arrivent tous les jours, qui convainquent les plus opiniâtres. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  66. Madame, tous les esprits ne sont pas nés avec les qualités qu'il faut pour la délicatesse de ces belles sciences, qu'on nomme curieuses, et il y en a de si matériels, qu'ils ne peuvent aucunement comprendre ce que d'autres conçoivent le plus facilement du monde. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  67. Il n'est rien de plus agréable, Madame, que toutes les grandes promesses de ces connaissances sublimes. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  68. Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  69. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  70. Vous serez plus habile que tous les autres. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  71. Seigneur, la question est un peu violente, l'esprit de la Princesse n'est pas une règle pour le mien, et son intelligence peut l'élever à des lumières où mon sens ne peut pas atteindre. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  72. Non, Sostrate, je ne vous dirai rien sur quantité de choses, auxquelles je ne donne guère plus de créance que vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  73. De qui que cela soit, on ne peut rien de plus galant et de mieux entendu. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  74. Ma Fille, j'ai voulu me séparer de tout le monde pour vous entretenir, et je veux que vous ne me cachiez rien de la vérité. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  75. Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  76. Et pour te voir un gendre, illustre et fortuné, v.240 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
  77. Après cela, nous n'avons plus rien à faire, qu'à recevoir ce qu'ils s'apprêtent à nous donner, et vous venez d'entendre distinctement leur volonté. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  78. Voilà la Princesse qui s'en va, ne voulez-vous pas lui parler ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
  79. Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  80. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  81. Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  82. Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux prévenir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de Vénus, avec les prédictions des figures célestes, que je lui dis que j'ai jetées. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  83. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  84. Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  85. Ce n'est pas même que la Princesse ma Mère ne m'ait assez laissé la disposition de mes voeux, et je ne doute point, je vous l'avoue, que mes prières n'eussent pu tourner son consentement du côté que j'aurais voulu ; mais il est des états, Sostrate, où il n'est pas honnête de vouloir tout ce qu'on peut faire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  86. Il y a des chagrins à se mettre au-dessus de toutes choses, et les bruits fâcheux de la renommée vous font trop acheter le plaisir que l'on trouve à contenter son inclination ; c'est à quoi, Sostrate, je ne me serais jamais résolue, et j'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  87. Mais enfin les Dieux veulent prendre le soin eux-mêmes de me donner un époux ; et tous ces longs délais avec lesquels j'ai reculé mon mariage, et que les bontés de la Princesse ma Mère ont accordés à mes désirs, ces délais, dis-je, ne me sont plus permis, et il me faut résoudre à subir cet arrêt du Ciel. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  88. Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  89. Le coup de mon trépas, Madame, n'aura rien qui me surprenne, puisque je m'étais préparé ; mais vos bontés le comblent d'un honneur que mon amour jamais n'eût osé espérer, et je m'en vais mourir après cela le plus content et le plus glorieux de tous les hommes. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  90. Ôtez-vous, vous dis-je, Sostrate ; épargnez ma faiblesse, et ne m'exposez point à plus que je n'ai résolu. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  91. Il passait son chemin, et il était bon de ne lui rien dire, de ne point chercher de noise avec lui, mais la Princesse a voulu égayer sa dextérité, et de son dard, qu'elle lui a lancé un peu mal à propos, ne lui en déplaise, lui a fait au-dessus de l'oreille une assez petite blessure. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  92. C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  93. Clitidas, pouvais-tu m'en donner une qui me pût être plus agréable ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  94. Vous voyez que les Dieux se sont expliqués bien plus tôt que nous n'eussions pensé ; mon péril n'a guère tardé à nous marquer leurs volontés, et l'on connaît assez que ce sont eux qui se sont mêlés de ce choix, puisque le mérite tout seul brille dans cette préférence. (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
  95. Aurez-vous quelque répugnance à récompenser de votre coeur, celui à qui je dois la vie et refuserez-vous Sostrate pour époux ? (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
  96. Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
  97. Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez ? (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  98. Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  99. Vous ne sauriez chanter rien de plus précieux, v.251 (Acte 11, scène 1, LA PRÊTRESSE)
  100. Rien de plus doux pour les oreilles. v.252 (Acte 11, scène 1, LA PR?TRESSE)
  101. Que l'on s'en tient toujours le plus près que l'on peut. v.287 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Donné quelqu'allure en partage, v.30 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  2. Aurais besoin, plus que personne v.37 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. Oui mais, pour aller plus vite, v.45 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. Qu'un nouvel amour lui fournit. v.52 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  5. Pour mettre à bout les plus cruelles. v.58 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  6. Dans la possession des plaisirs les plus doux, v.65 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  7. Son stratagème ici se trouve salutaire : v.71 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  8. Tous les déguisements qui lui viennent en tête. v.77 (Prologue, scène 1, NUIT)
  9. Il n'est point à mon gré de plus sotte méthode, v.84 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  10. Et pour entrer dans tout ce qu'il lui plaît, v.90 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  11. Il sort tout à fait de lui-même, v.91 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  12. Et ce n'est plus alors Jupiter qui paraît[.] v.92 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  13. Dans celui des hommes venir ; v.94 (Prologue, scène 1, NUIT)
  14. Fassent la plus longue des nuits. v.115 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  15. Qu'à ses transports vous donniez plus d'espace, v.116 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  16. De celui dont il tient la place. v.119 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  17. Vous en savez plus que moi : v.133 (Prologue, scène 1, NUIT)
  18. J'en veux croire vos lumières. v.135 (Prologue, scène 1, NUIT)
  19. Notre sort est beaucoup plus rude v.168 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  20. Nous rengage de plus belle. v.187 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  21. M'a voulu choisir entre tous, v.207 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  22. Le plus tôt qu'il pourra, Madame, assurément ; v.220 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  23. Mais bien plus tard que son coeur ne souhaite, v.221 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  24. Et plus bas du côté droit v.248 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  25. Sous ce minois, qui lui ressemble, v.261 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  26. Tu seras plus fort que Mercure, v.269 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  27. Et je vais m'égayer avec lui comme il faut, v.280 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  28. En lui volant son nom, avec sa ressemblance. v.281 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  29. Certain homme dont l'encolure v.285 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  30. Depuis plus d'une semaine, v.293 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  31. Résolument par force ou par amour, v.314 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  32. D'Amphitryon ; de lui. v.350 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  33. Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa flamme, v.436 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  34. Faisons-lui quelque question, v.474 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  35. En sa faveur conclut bien ; v.506 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  36. Quand je ne serai plus Sosie, v.513 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  37. Et le plus court pour moi c'est d'entrer là-dedans. v.520 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  38. Ah ! Qu'est-ce ci Grands dieux ! Il frappe un ton plus fort ; v.522 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  39. Que répandent sur vous vos illustres exploits ; v.543 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  40. De lui vouloir un peu de mal, v.549 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  41. Souhaite qu'à lui seul votre coeur s'abandonne, v.594 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  42. De ce que le mari lui donne. v.596 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  43. Et par qui, tous les jours, des plus chères faveurs v.600 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  44. Ce discours est plus raisonnable, v.612 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  45. Mais un plus long séjour me rendrait trop coupable, v.614 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  46. N'a plus qu'à plier tous ses voiles ; v.627 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  47. Moins d'honneur, et plus de repos. v.676 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  48. Oui, si je n'étais plus de tes cris rebattu, v.679 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  49. Mon coeur n'a-t-il assez de résolution ? v.686 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  50. Monsieur, je n'ai plus rien à dire ; v.694 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  51. En moi-même voulu répéter un petit, v.732 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  52. Ce moi, plutôt que moi, s'est au logis trouvé : v.741 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  53. Plus de conférence entre nous ; v.765 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  54. Ne sont pas plus ressemblantes ; v.786 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  55. Ai-je voulu jamais entendre de raison ? v.792 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  56. Moi, vous dis-je, ce moi plus robuste que moi ; v.811 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  57. Que plus tôt qu'à cette heure on m'ait ici pu voir ? v.933 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  58. En pourrait-on vouloir un plus sûr témoignage ! v.956 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  59. Ou bien que de lui-même, il soit venu sans guide, v.971 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  60. Et témoignai ma joie à plus d'une reprise. v.999 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  61. Peut-on plus vivement se voir assassiné. v.1011 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  62. Ah ! C'est ici le coup le plus cruel de tous ! v.1021 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  63. La fausseté la plus horrible. v.1028 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  64. Non, non, plus de douceur, et plus de déférence, v.1030 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  65. Tous ces détours sont superflus : v.1045 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  66. Non plus que rien, tu peux m'en faire le rapport, v.1113 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  67. De ta femme, il fallut moi-même t'aviser ; v.1119 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  68. C'est de tous les affronts, l'affront le plus sensible ; v.1137 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  69. Non, je soutiens, que cela conclut mal, v.1174 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  70. Plus qu'on ne peut dire à mes yeux. v.1233 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  71. Qui ne me fût plus que vous supportable. v.1242 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  72. Ah ! D'un esprit plus adouci... v.1251 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  73. Il n'est plus, cet amour tendre, et passionné ; v.1258 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  74. Et l'âme la plus sage en ces occasions, v.1277 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  75. Et dans l'amour qui lui donne naissance, v.1282 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  76. Ah ! C'est un coup trop cruel en lui-même ; v.1294 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  77. Je ne prétends plus le défendre ; v.1298 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  78. Oui, c'est lui, qui sans doute, est criminel vers vous ; v.1316 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  79. Lui seul a maltraité votre aimable personne. v.1317 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  80. N'en jetez pas sur lui l'effet, v.1322 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  81. Je ne distingue rien en celui qui m'offense, v.1331 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  82. Tous ses traits les plus furieux : v.1357 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  83. Et la demande au nom de la plus vive flamme, v.1360 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  84. Du plus tendre amour, dont une âme v.1361 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  85. Que je ne saurais plus souffrir : v.1368 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  86. Plutôt que de vouloir fâcher l'objet aimé. v.1396 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  87. Plus on aime quelqu'un, moins on trouve de peine... v.1397 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  88. Paraît bien plus, que je ne veux ! v.1414 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  89. Il n'est point de destin plus cruel, que je sache, v.1440 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  90. Celui qu'à chercher je m'attache. v.1442 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  91. Et plus mon esprit y repasse, v.1463 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  92. Lorsque l'on pend quelqu'un on lui dit pourquoi c'est. v.1579 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  93. Et n'a point voulu nous quitter. v.1595 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  94. Je ne sais plus que croire, ni que dire. v.1603 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  95. Et je le crains plus que la mort ! v.1613 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  96. Hélas ! Je n'en puis plus ; l'aventure est à bout : v.1619 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  97. Plus mes regards sur eux s'attachent fortement, v.1622 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  98. Plus je trouve qu'en tout, l'un à l'autre est semblable. v.1623 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  99. C'est trop être éludés par un fourbe exécrable, v.1628 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  100. D'Amphitryon contre lui-même. v.1644 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  101. Fassent nos résolutions, v.1650 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  102. Du salut des Thébains le glorieux appui : v.1656 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  103. Mais nous le voyons tous aussi paraître en lui ; v.1657 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  104. Pour l'entreprendre sans lumière : v.1663 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  105. Je suis plus raisonnable, et sais vous excuser. v.1671 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  106. Et j'en puis trouver un plus doux et plus certain. v.1677 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  107. Lui-même soit d'accord du sang qui m'a fait naître, v.1683 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  108. Il n'ait plus de rien dire aucune occasion. v.1684 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  109. Et des plus nobles chefs, je fais un assemblage, v.1694 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  110. Toute l'irrésolution : v.1701 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  111. Ô ciel ! Puis-je plus bas me voir humilié ! v.1704 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  112. Il n'est rien de plus certain. v.1798 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  113. Celui, dont j'ai pris la figure : v.1874 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  114. Je lui donne à présent congé d'être Sosie, v.1880 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  115. Un Dieu plus Diable que toi. v.1887 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  116. De voir que pour lui plaire il n'est point d'autre voie, v.1905 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  117. Par lui-même, n'a pu triompher de sa foi; v.1908 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  118. Le seigneur Jupiter sait dorer la pilule. v.1911 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Réveillez les plus beaux sons ; v.40 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  2. La plus belle des matières. v.42 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  3. Cent combats plus doux, v.47 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  4. Cent combats plus doux, v.50 (Acte 1, scène 3, TOUS)
  5. Du plus Auguste des Rois. v.57 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  6. Plus beau sujet, plus belle récompense v.64 (Acte 1, scène 3, TOUS-DEUX)
  7. Tel, et plus fier et plus rapide, v.72 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  8. Trembler le plus ferme coeur : v.77 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  9. LOUIS jette plus de terreur. v.79 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  10. Chanter sur vos chalumeaux, v.95 (Acte 1, scène 7, PAN)
  11. Avec ses chants les plus beaux, v.97 (Acte 1, scène 7, PAN)
  12. Heureux, heureux, qui peut lui consacrer sa vie. v.123 (Acte 1, scène 8, FLORE et PAN)
  13. LOUIS est le plus grand des rois. v.128 (Acte 1, scène 8, TOUS)
  14. Heureux, heureux, qui peut lui consacrer sa vie. v.129 (Acte 1, scène 8, TOUS)
  15. Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif, et rémolliant, pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  16. Plus dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols, avec votre permission dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  17. Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  18. Plus du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur, quatre livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  19. Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente pour faire reposer Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  20. Plus du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  21. Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  22. Plus du vingt-septième, une bonne médecine composée pour hâter d'aller, et chasser dehors les mauvaises humeurs de Monsieur, trois livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  23. Plus du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et dulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  24. Plus une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoard, sirops de limon et grenade, et autres suivant l'ordonnance, cinq livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  25. Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  26. Qu'on me fasse venir ma fille Angélique, j'ai à lui dire quelque chose. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  27. Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'êtes point bien si vous n'en parlez à toute heure. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  28. Je t'avoue que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon coeur profite avec chaleur de tous les moments de s'ouvrir à toi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  29. Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANG?LIQUE)
  30. Que l'on ne peut pas en user plus généreusement ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  31. Qu'on ne peut rien entendre de plus passionné que tout ce qu'il me dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  32. Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  33. En tout cas, vous en serez bientôt éclaircie ; et la résolution où il vous écrivit hier, qu'il était de vous faire demander en mariage, est une prompte voie à vous faire connaître s'il vous dit vrai, ou non. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  34. Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  35. Il n'y a rien de plus drôle pour les jeunes filles. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  36. Je suis bien aise d'avoir une fille si obéissante, la chose est donc conclue, et je vous ai promise. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  37. En vérité, je vous sais bon gré de cela, et voilà l'action la plus sage que vous ayez faite de votre vie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  38. Le plus honnête du monde. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  39. Lui, mon père ? (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  40. Nous parlons de celui pour qui l'on t'a demandée en mariage. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  41. Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  42. Oui, vous êtes fort malade, j'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez ; voilà qui est fait. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  43. Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  44. C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  45. J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  46. Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  47. Je lui commande absolument de se préparer à prendre le mari que je dis. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  48. Et moi, je lui défends absolument d'en faire rien. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  49. Et elle m'obéira plutôt qu'à vous. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  50. Je n'en puis plus. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  51. Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  52. Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  53. Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-là de l'autre côté. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  54. Mettons celui-ci derrière votre dos, et cet autre-là pour soutenir votre tête. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  55. Et celui-ci pour vous garder du serein. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  56. Je n'en puis plus. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  57. Elle m'a mis tout hors de moi ; et il faudra plus de huit médecines, et de douze lavements, pour réparer tout ceci. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  58. Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  59. Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  60. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  61. Comment puis-je faire, s'il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  62. Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  63. Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  64. S'il vient faute de vous, mon fils, je ne veux plus rester au monde. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  65. La vie ne me sera plus de rien. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  66. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l'on fait sur lui. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
  67. Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  68. Tâche, je t'en conjure, de faire donner avis à Cléante du mariage qu'on a conclu. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
  69. Tu ne manges plus, tu ne bois presque plus, tu perds le repos de la nuit ; et tout cela pour qui ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  70. Pour une dragonne, franche dragonne ; une diablesse qui te rembarre, et se moque de tout ce que tu peux lui dire. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  71. Avant que de chanter il faut que je prélude un peu, et joue quelque pièce, afin de mieux prendre mon ton. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  72. Voilà un temps fâcheux pour mettre un luth d'accord. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  73. J'entends du bruit, mettons mon luth contre la porte. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  74. Nous le tenons, à nous, camarades, à nous, dépêchez, de la lumière. (Acte 4, scène 2, ARCHERS)
  75. Et nous sommes humains plus qu'on ne saurait croire, v.215 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  76. Ah, Messieurs, ma pauvre tête n'en peut plus, et vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  77. Soit, puisque le bâton est pour vous plus charmant, v.226 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  78. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, ah, ah, ah, je n'y saurais plus résister. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  79. Savoir ma destinée ; parler à l'aimable Angélique ; consulter les sentiments de son coeur ; et lui demander ses résolutions sur ce mariage fatal, dont on m'a averti. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  80. Retirez-vous un peu, et me laissez lui dire que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  81. Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées, et douze venues ; mais j'ai oublié à lui demander si c'est en long, ou en large. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  82. J'ai ouï dire que Monsieur était mieux, et je lui trouve bon visage. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  83. Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  84. Il ne pourra lui donner leçon, comme il faut, s'ils ne sont en particulier. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  85. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  86. Vous allez voir le garçon le mieux fait du monde, et le plus spirituel. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  87. Il n'a dit que deux mots, qui m'ont ravie, et votre fille va être charmée de lui. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  88. C'est que je marie ma fille, et voilà qu'on lui amène son prétendu mari, qu'elle n'a point encore vu. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  89. Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir, et révérer en vous un second père ; mais un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  90. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  91. Allons, saluez Monsieur. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  92. Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil : tout de même me sens-je animé d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  93. Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  94. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  95. On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps, et cette lenteur à comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement à venir. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  96. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  97. Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  98. J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  99. Il y en a qui donnent la comédie à leurs maîtresses, mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  100. N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser à la Cour, et d'y ménager pour lui une charge de médecin ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  101. Mais ce qu'il y a de fâcheux auprès des grands, c'est que quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  102. D'abord il prend les intérêts d'un sexe à qui tous les hommes doivent hommage ; et après avoir donné au brutal le châtiment de son insolence, il vient à la Bergère, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux qu'il eût jamais vus, versait des larmes, qu'il trouva les plus belles du monde. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  103. dit-il en lui-même, est-on capable d'outrager une personne si aimable ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  104. Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  105. Le voilà aussitôt à sentir tous les maux de l'absence, et il est tourmenté de ne plus voir ce qu'il a si peu vu. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  106. Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si chère idée ; mais la grande contrainte où l'on tient sa Bergère lui en ôte tous les moyens. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  107. La violence de sa passion le fait résoudre à demander en mariage l'adorable beauté sans laquelle il ne peut plus vivre, et il en obtient d'elle la permission, par un billet qu'il a l'adresse de lui faire tenir. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  108. Mais dans le même temps on l'avertit que le père de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en célébrer la cérémonie. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  109. Il ne peut souffrir l'effroyable idée de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au désespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Bergère pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destinée à laquelle il doit se résoudre. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  110. Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  111. Il jette de douloureux regards sur celle qu'il adore, et son respect, et la présence de son père, l'empêchent de lui rien dire que des yeux. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  112. Mais enfin, il force toute contrainte, et le transport de son amour l'oblige à lui parler ainsi. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  113. Ah ! Je le hais plus que la mort, v.260 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  114. Plutôt, plutôt mourir, v.264 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  115. Plutôt, plutôt mourir, plutôt mourir. v.266 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
  116. Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme à votre mari. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  117. Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  118. C'est un méchant moyen de se faire aimer de quelqu'un que de lui faire violence. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  119. Oui, Mademoiselle, jusqu'aux intérêts de mon amour exclusivement. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  120. Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais émoulu du Collège, et il vous donnera toujours votre reste. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  121. Vous êtes si sotte, mamie, qu'on ne saurait plus vous souffrir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  122. L'effrontée ; je ne m'étonne plus de sa résistance. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  123. Je lui ai demandé ce qu'il demandait, et il m'a dit qu'il était son maître à chanter. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  124. Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  125. Et lui, il ne voulait pas sortir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  126. Qu'est-ce qu'il lui disait ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  127. Il lui disait je ne sais combien de choses. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  128. Il lui disait tout ci, tout ça, qu'il l'aimait bien, et qu'elle était la plus belle du monde. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  129. Et puis après, il lui baisait les mains. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  130. Il n'y a plus d'enfants. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  131. En vérité, je n'en puis plus. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  132. J'emploierai toutes choses pour lui obtenir ce qu'elle souhaite. (Acte 6, scène 2, BÉRALDE)
  133. Il faut absolument empêcher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais songé en moi-même, que ç'aurait été une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son Monsieur Purgon, et lui décrier sa conduite. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  134. Mais, comme nous n'avons personne en main pour cela, j'ai résolu de jouer un tour de ma tête. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  135. Cela sera peut-être plus heureux que sage. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  136. C'est elle qui fait tout le mal, et tout le monde lui en veut. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  137. Ce n'est point là, mon Frère, le fait de votre fille, et il se présente un parti plus sortable pour elle. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  138. Oui, mais celui-ci, mon frère, est plus sortable pour moi. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  139. Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  140. Non, mon frère, et je ne vois pas que pour son salut, il soit nécessaire d'y croire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  141. Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  142. Ils savent la plupart de fort belles humanités ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  143. Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette matière, les médecins en savent plus que les autres. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  144. Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  145. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  146. C'est que vous avez, mon Frère, une dent de lait contre lui. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  147. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  148. C'est-à-dire, que toute la science du monde est renfermée dans votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands médecins de notre siècle. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  149. Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  150. Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la Médecine, et chacun à ses périls, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  151. C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  152. Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  153. Vous voilà bien en colère contre lui. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  154. Il sera encore plus sage que vos médecins, car il ne leur demandera point de secours. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  155. Tant pis pour lui s'il n'a point recours aux remèdes. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  156. Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les remèdes avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  157. Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  158. C'est lui... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  159. Que je ne veux plus d'alliance avec vous. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  160. Et je ne voulais plus qu'une douzaine de médecines, pour vider le fond du sac. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  161. Mais puisque vous n'avez pas voulu guérir par mes mains. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  162. Je n'en puis plus. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  163. Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  164. J'ai lu des choses surprenantes de ces sortes de ressemblances, et nous en avons vu de notre temps où tout le monde s'est trompé. (Acte 6, scène 9, BÉRALDE)
  165. Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  166. Je crois que tout au plus vous pouvez avoir vingt-six ou vingt-sept ans. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  167. Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  168. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  169. Il faut boire votre vin pur ; et pour épaissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande, du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  170. Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui dérobe sa nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  171. Croyez-moi, faites-vous-le crever au plus tôt, vous en verrez plus clair de l'oeil gauche. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  172. Oui, pour aviser, et voir ce qu'il aurait fallu lui faire pour le guérir. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  173. Quoi qu'il en soit, mon Frère, elle sera religieuse, c'est une chose résolue. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  174. Hé bien, oui, mon frère, puisqu'il faut parler à coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle, et voir que vous donniez tête baissée dans tous les pièges qu'elle vous tend. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  175. Demandez-lui un peu les caresses qu'elle me fait. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  176. L'inquiétude que lui donne ma maladie. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  177. Monsieur, souffrez que je lui montre son bec jaune, et le tire d'erreur. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  178. Vous verrez la douleur où elle sera, quand je lui dirai la nouvelle. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  179. Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie passé sans fruit auprès de lui mes plus belles années. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  180. Il vient de mourir tout à l'heure d'une faiblesse qui lui a pris. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
  181. Je pleure tout ce que dans la vie je pouvais perdre de plus cher et de plus précieux. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  182. Après la demande que j'avais conjuré votre oncle de lui faire pour moi, je venais me présenter à lui, et tâcher par mes respects et par mes prières de disposer son coeur à vous accorder à mes voeux. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  183. Cléante, ne parlons plus de rien. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  184. Après la perte de mon père, je ne veux plus être du monde, et j'y renonce pour jamais. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
  185. La commodité sera encore plus grande, d'avoir en vous tout ce qu'il vous faut. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  186. Vous êtes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux, qui ne sont pas plus habiles que vous. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  187. En recevant la robe et le bonnet de médecin, vous apprendrez tout cela, et vous serez après plus habile que vous ne voudrez. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  188. Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est déjà beaucoup, et la barbe fait plus de la moitié d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  189. Et assistantes illustres, v.382 (Acte 7, scène 1, PRIMUS DOCTOR)
  190. Et grandum malum au côté, v.438 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  191. Des lumieras au soleillo, v.493 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  192. Bien plus qu'à naturae, et qu'à patri meo, v.501 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  193. Mais vos me, ce qui est bien plus, v.504 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  194. Lui essere boni v.524 (Acte 7, scène 3, CHIRURGUS)
  195. Fievras, pluresias, v.528 (Acte 7, scène 3, CHIRURGUS)
  196. Fluxus de sang et dyssenterias. v.529 (Acte 7, scène 3, CHIRURGUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Je pourrais peut-être me tromper ; mais enfin, sur de tels sujets, l'expérience m'a pu donner quelques lumières. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Quoi, c'est lui ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  9. Lui-même. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. Je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime guère demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Y a-t-il rien de plus agréable ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  20. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  21. Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  22. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  23. Parquienne, il ne s'en est pas fallu l'époisseur d'une éplinque qu'ils ne se sayant nayés tous deux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  24. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. Je voyois cela fixiblement, et pis tout d'un coup je voyois que je ne voyois plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Lucas, ç'ai-je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. Point du tout, ce m'a-t-il fait, t'as la barlue. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Veux-tu gager, çai-je fait, que je n'ai point la barlue, cai-je fait, et que font deux hommes, çai-je fait, qui nageant droit ici, çai-je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Allons, Lucas, çai je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont : allons viste à leu secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  30. J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  31. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  32. As-tu rien vu de plus joli ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  33. Peut-on voir rien de plus agréable ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  34. Ha que dites-vous là, elles sont les plus belles du monde, souffrez que je les baise, je vous prie. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  35. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  36. Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  37. Écoute, mon pauvre garçon, retire-toi, et ne lui dis rien. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  38. Je veux lui dire, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  39. Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  40. Monsieur, que faites-vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  41. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  42. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse ; mais je lui dis que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  43. Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela dans la tête. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  44. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez point cette fantaisie. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  45. Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  46. Ne lui dites rien, c'est une folle. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  47. Non, non, il faut que je lui parle. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  48. Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  49. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  50. Est-ce, Monsieur, que vous lui avez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  51. Est-il vrai, Monsieur, que vous lui avez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  52. Laissez-lui croire ce qu'elle voudra. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  53. On ne peut plus souffrir les autres quand on vous a vue. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  54. Cela est faux ; et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  55. Ah, tenez, le voilà ; demandez le plutôt à lui-même. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  56. Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  57. L'affaire presse, et le plus tôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
  58. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  59. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on me vient consulter ainsi qu'un habile homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  60. Moi, point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait des ordonnances à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  61. Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  62. Ses miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  63. Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  64. Voulez-vous rien de plus efficace ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  65. Appelle cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  66. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  67. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance, et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  68. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  69. Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  70. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvés ! (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  71. Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  72. Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  73. Non, non, c'est hasarder notre vengeance que de la reculer et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est à nous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  74. Tous ces discours sont superflus ; il faut qu'il meure. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  75. Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  76. Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  77. Je ne veux point, mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  78. Notre vengeance, pour être différée, n'en sera pas moins éclatante ; au contraire, elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  79. Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  80. Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  81. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et de sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan : songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  82. Couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien qui est celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  83. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  84. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  85. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  86. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l'honneur que je lui fais. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  87. Demande-lui s'il veut venir souper avec moi. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  88. Demande-lui, te dis-je. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  89. Seigneur Commandeur, mon maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  90. Elle m'a fait signe, vous dis-je : il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  91. Allez-vous-en lui parler vous-même pour voir, peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  92. Il n'est rien de plus véritable que ce signe de tête ; et je ne doute point que le Ciel, scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  93. Allons, qu'on me fasse souper le plus tôt que l'on pourra, une chaise, petit garçon. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  94. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  95. Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, mais il ne veut pas le croire, et s'est assis là dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
  96. C'est trop d'honneur que vous lui faites, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  97. Plus que jamais, Monsieur, et nous ne saurions en chévir. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  98. Je veux qu'on vous escorte, et je m'intéresse trop à votre personne, je suis votre serviteur, et de plus votre débiteur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  99. Il est vrai, il me fait tant de civilités et tant de compliments que je ne saurais jamais lui demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  100. Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  101. Hélas, que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu'il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  102. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  103. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  104. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  105. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  106. Eh, mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  107. A-t-on jamais rien vu de plus impertinent ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  108. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  109. Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  110. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  111. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  112. De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  113. Encore une fois, Don Juan, je vous le demande avec larmes ; et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  114. Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  115. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  116. Le pauvre garçon n'en peut plus, et cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  117. Monsieur, je n'ai plus de faim. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  118. Qu'on lui donne du vin. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  119. On n'a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le Ciel. (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  120. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  121. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  122. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  123. Pour moi, j'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports du ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  124. Il n'y a plus de honte maintenant à cela : l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  125. On lie, à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti : qui en choque un, se les attire tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là, dis-je, sont le plus souvent les dupes des autres ; ils donnent bonnement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  126. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et, sous un dehors respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  127. Il ne vous manquait plus que d'être hypocrite pour vous achever de tout point, et voilà le comble des abominations. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  128. Don Juan, je vous trouve à propos, et suis bien aise de vous parler ici plutôt que chez vous, pour vous demander vos résolutions. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  129. Je voudrais bien, de tout mon coeur, vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, il a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie, et je n'ai point d'autres pensées maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  130. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  131. J'en avais, pour moi, toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  132. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  133. Si le Ciel me donne un avis, il faut qu'il parle un peu plus clairement, s'il veut que je l'entende. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  134. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel ; et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  135. Un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent, ah ! (Acte 5, scène 6, DON JUAN)
  136. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Je pourrais peut-être me tromper, mais enfin sur de tels sujets, l'expérience m'a donné quelque lumière. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Quoi, c'est lui ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  9. Lui-même. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. Eh, mon_Dieu, je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime point à demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Y a-t-il rien de plus agréable ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  20. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour vouloir me tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  21. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  22. Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  23. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  24. Porquisenne, il ne s'en est pas fallu l'époisseur d'une épingle qu'ils ne se s'ayant nayés tous deux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Je voyais ça fixiblement, et pis tout d'un coup je voyais que je ne voyais plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. Eh Lucas, çay je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Point du tout ce ma til fait, t'as la barlue. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Veux tu gager, çai je fait, que je n'ai point la barlue, çai je fait, et que ce sont des hommes, çai je fait, qui nageant droit ici, çai je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  30. Allons Lucas, çai-je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont ; allons vite à leur secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  31. J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  32. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  33. As-tu rien vu de plus joli, et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  34. Peut on rien voir de plus agréable ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  35. Ha que dites vous là, elles sont les plus belles du monde, souffrez que je les baise, je vous prie. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  36. En voulez vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  37. Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  38. Écoute mon pauvre garçon, retire-toi et ne lui dis rien. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  39. Je veux lui dire, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  40. Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  41. Monsieur, que faites vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  42. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  43. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse, mais je lui ai dit que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  44. Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela en la tête. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  45. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  46. Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  47. Ne lui dites rien, c'est une folle. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  48. Non non, il faut que je lui parle. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  49. Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  50. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  51. Est-ce, Monsieur, que vous lui aviez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  52. Laissez-lui croire ce qu'elle voudra. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  53. On ne peut plus souffrir les autres quand on vous a vue. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  54. Cela est faux, et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  55. Ah, tenez, le voilà, demandez-le plutôt à lui-même. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  56. Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  57. L'affaire presse, et le plutôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
  58. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  59. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on vient me consulter ainsi qu'un habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  60. Moi point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait ordonnance à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  61. Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  62. Les miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  63. On ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  64. Voulez-vous rien de plus efficace ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  65. Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir étudié, on est bien moins sage le plus souvent. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  66. Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  67. Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ; est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n'a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  68. Mais tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés, appelle un peu cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  69. Je suis un pauvre homme, Monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis plus de dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  70. Hélas, Monsieur, je suis dans la plus grande nécessité du monde. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  71. Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  72. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  73. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  74. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  75. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  76. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvé. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  77. Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  78. Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  79. Non, non c'est hasarder notre vengeance que de la reculer, et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est ànous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  80. Tous les discours sont superflus, il faut qu'il meure. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  81. Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  82. Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  83. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère ; je ne veux point mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  84. Notre vengeance, pour être différée n'en sera pas moins éclatante ; au contraire elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre, la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  85. Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  86. Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  87. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  88. Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  89. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  90. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme, allons, entrons dedans. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  91. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  92. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l'honneur que je lui fais. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  93. Demande-lui s'il veut venir souper avec nous . (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  94. Demande-lui te dis-je. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  95. Seigneur Commandeur, mon Maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  96. Elle m'a fait signe, vous dis-je, il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  97. Allez vous-en lui parler vous-même pour voir ; peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  98. Il n'est rien plus véritable que ce signe de tête, et je ne doute point que le Ciel scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de.... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  99. Allons, qu'on me fasse souper le plus tôt qu'on pourra, une chaise, petit garçon. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  100. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  101. Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, il ne veut pas le croire, et s'est assis là-dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
  102. C'est trop d'honneur que vous lui faites? Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  103. Plus que jamais, Monsieur, et vous ne sauriez en chévir. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  104. Je veux que l'on vous escorte, et je m'intéresse trop à votre personne, je suis votre serviteur, et de plus votre débiteur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  105. Il est vrai, il me fait tant de civilités, et tant de compliments que je ne lui saurais jamais demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  106. Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  107. Hélas, que nous savons peu ce que nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  108. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  109. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage, au contraire l'éclat n'en rejaillit sur nous qu'à notre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  110. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  111. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  112. Eh, mourez, le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  113. A-t-on jamais rien vu de plus impertinent ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  114. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  115. Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  116. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  117. Pour moi je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  118. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  119. De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  120. Encore une fois Don Juan, je vous le demande avec larmes, et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qu'il y a de plus capable pour vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  121. Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  122. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  123. Le pauvre garçon n'en peut plus, cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  124. Monsieur, je n'ai plus de faim, (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  125. Qu'on lui donne du vin. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  126. On n'a pas besoin de lumières quand on est conduit par le Ciel. (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  127. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  128. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  129. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  130. Pour moi je [m']en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  131. Il n'y a plus de honte maintenant à cela, l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  132. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et sous cet habit respecté ont permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  133. il ne vous manque plus que d'être hypocrite pour vous achever de tous points, et voilà le comble des abominations. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  134. Don Juan je vous trouve à propos, et suis bien aise de vous parler ici plutôt que chez vous, pour vous demander vos résolutions. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  135. Je voudrais bien de tout mon coeur vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, et il a inspiré à mon âme de changer de vie, et je n'ai point d'autre pensée maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais, par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  136. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  137. Je vous assure que cela ne se peut, j'en avais pour moi toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  138. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  139. Si le Ciel me donne un avis, il faut qu'il parle plus clairement, s'il veut que je l'entende. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  140. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel, et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  141. Un feu invisible me brûle, je n'en puis plus et tout mon corps devient un brasier ardent, ah ! (Acte 5, scène 6, DON JUAN)
  142. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Plus beau que le plus beau jour, v.6 (Prologue, scène 1, PREMIERE-VOIX)
  2. Faut-il que trois ou quatre mille écus de plus, sur la parole de votre oncle, lui fassent rejeter un amant qui vous agrée ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  3. Non, Pourceaugnac est une chose que je ne saurais supporter, et nous lui jouerons tant de pièces, nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renverrons à Limoges Monsieur de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  4. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  5. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  6. Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  7. Au moins, Madame, souvenez-vous de votre rôle ; et pour mieux couvrir notre jeu, feignez, comme on vous a dit, d'être la plus contente du monde des résolutions de votre père. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  8. Mon_Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les résolutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une fâcheuse extrémité, dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des choses. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  9. Voilà un homme raisonnable, celui-là. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  10. Et quiconque rira de lui, aura affaire à moi. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  11. Votre physionomie m'a plu. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  12. Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  13. Pour moi j'ai voulu me mettre à la mode de la Cour pour la campagne. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  14. Il n'y a pas un Pourceaugnac à Limoges que je ne connaisse depuis le plus grand jusques au plus petit ; je ne fréquentais qu'eux dans le temps que j'y étais, et j'avais l'honneur de vous voir presque tous les jours. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  15. Nous allions le plus souvent ensemble chez lui nous réjouir. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  16. Et celui qui est de si bonne humeur ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  17. Pas des plus grands. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  18. Il vous connaît plus que vous ne croyez. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  19. Vous étiez donc là quand mon cousin l'élu, fit tenir son enfant à Monsieur notre gouverneur ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  20. Il me donna un soufflet, mais je lui dis bien son fait. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  21. Non, je lui ai défendu de bouger, à moins que j'y fusse moi-même, de peur de quelque fourberie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  22. Oui, il est là embarrassé à expédier quelques malades, et je vais lui dire que vous êtes ici. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  23. Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  24. Je sais ce que c'est, je sais ce que c'est, et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  25. Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  26. Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  27. Voilà déjà trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  28. Il ne me reste plus que deux enfants dont il prend soin comme des siens ; il les traite et gouverne à sa fantaisie, sans que je me mêle de rien ; et le plus souvent, quand je reviens de la ville, je suis tout étonné que je les trouve saignés ou purgés par son ordre. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  29. Monsieur, il n'en peut plus, et il dit qu'il sent dans la tête les plus grandes douleurs du monde. (Acte 2, scène 6, LE-PAYSAN)
  30. Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqué, ce n'est pas la tête, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  31. Mon père, Monsieur, est toujours malade de plus en plus. (Acte 2, scène 6, LA-PAYSANNE)
  32. Ce n'est pas ma faute : je lui donne des remèdes, que ne guérit-il ? (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  33. C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  34. Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  35. Voilà, pour un jeune homme, des domestiques bien lugubres ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  36. Je ne comprends rien à toutes ces questions, et je veux plutôt boire un coup. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  37. Un peu de patience, nous allons raisonner sur votre affaire devant vous, et nous le ferons en français, pour être plus intelligibles. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  38. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  39. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  40. Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre maître et ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  41. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  42. Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont, s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. (Acte 2, scène 8, SECOND MEDECIN)
  43. Hon, hon ; voici un homme plus fou que nous ne pensons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  44. Mon père et ma mère n'ont jamais voulu de remèdes, et ils sont morts tous deux sans l'assistance des médecins. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  45. Il a forcé tous les obstacles que j'avais mis ; et s'est dérobé aux remèdes que je commençais de lui faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  46. C'est être bien ennemi de soi-même, que de fuir des remèdes aussi salutaires que les vôtres. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  47. Chez le bonhomme Oronte assurément, dont il vient épouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmité de son gendre futur, voudra peut-être se hâter de conclure le mariage. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  48. Je vais lui parler tout à l'heure. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  49. Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  50. Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  51. Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  52. Et si je ne le trouve, je m'en prendrai à vous, et je vous guérirai au lieu de lui. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  53. Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  54. Je le suis, Montsir, obliger plus que beaucoup du bon nouvel que Montsir m'avoir donné. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  55. Tous deux également sont propres à gober les hameçons qu'on leur veut tendre ; et entre nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  56. Deux gros joufflus. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  57. je l'aurais cru le plus affectionné de vos amis. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  58. C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  59. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  60. Oui, je trouve que je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience ; mais tâchons de vous les dire le plus doucement qu'il nous sera possible, et d'épargner les gens le plus que nous pourrons. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  61. De vous dire que cette fille-là mène une vie déshonnête, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  62. Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  63. Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la tête un chapeau comme celui-là, et l'on aime à aller le front levé dans la famille des Pourceaugnacs. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  64. Souffrez que je l'embrasse, et que je lui témoigne... (Acte 3, scène 6, JULIE)
  65. Comme nous lui plaisons ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  66. Jamais ; et tu n'es pas pour lui. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  67. Voyez un peu quel vertigo lui prend. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  68. Le médecin me l'a dit lui-même. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  69. Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas là-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assignées sur le mariage de ma fille. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  70. Yeu ay tout quitat en diligensso, et me souy rendu dodins aqueste loc lou pu leu qu'ay pouscut, per m'oupousa en aquel criminel mariatge, et confondre as ely de tout le mounde lou plus méchant des hommes. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  71. Je n'en pis plus, je sis toute essoflée. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  72. Il gn'y a rien de plus chertain. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  73. Et coussy, miserable, nou te soubenes plus de la pauro Françon, et del paure Jeanet, que soun lous fruits de notre mariatge ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  74. Je n'en puis plus. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  75. En voilà du plus fin encore. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  76. Conclut tout droit. v.62 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  77. Oui, les choses s'acheminent où nous voulons : et comme ses lumières sont fort petites, et son sens le plus borné du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la sévérité de la justice de ce pays, et des apprêts qu'on faisait déjà pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se dérober avec plus de facilité aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arrêter aux portes de la ville, il s'est résolu à se déguiser, et le déguisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  78. Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  79. Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  80. N'importe, ils ne s'enquêtent point de cela ; et puis ils ont en cette ville une haine effroyable pour les gens de votre pays, et ils ne sont point plus ravis que de voir pendre un Limousin. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  81. Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  82. Voilà un visage qui ressemble bien à celui que l'on m'a dépeint. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  83. Il faut lui donner de l'argent pour vous laisser aller ; faites vite. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  84. Dépêchez, donnez-lui-en encore autant. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  85. Il faut donc que je m'enfuie avec lui, car il n'y aurait point ici de sûreté pour moi. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  86. Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  87. Je ne vous blâme point de vous être soumise aux volontés de Monsieur votre père ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejeté pour un autre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  88. On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  89. Hé bien oui, j'ai conçu de l'amour pour lui, et je l'ai voulu suivre, puisque mon père me l'avait choisi pour époux. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  90. Ce sont sans doute des pièces qu'on lui fait, et c'est peut-être lui qui a trouvé cet artifice pour vous en dégoûter. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  91. Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  92. Non, non, Monsieur, ne lui faites point de violence, je vous en prie. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  93. C'est un sortilège qu'il lui a donné, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  94. Ne croyez pas que ce soit pour l'amour de vous que je vous donne la main ; ce n'est que Monsieur votre père dont je suis amoureux, et c'est lui que j'épouse. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  95. Ah ! Perdons plutôt le jour, v.101 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
  96. Les plus sages, ce me semble, v.115 (Acte 4, scène 8, UN MUSICIEN)
  97. Sont ceux qui sont les plus fous. v.116 (Acte 4, scène 8, UN MUSICIEN)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Ni moi non plus, mais avec cela je ne répondrais pas de ne point manquer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU CROISY)
  2. Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  3. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  4. Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
  5. Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  6. Le plus naturellement qu'il aurait été possible. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  7. Mais, Monsieur, aurait répondu le comédien, il me semble qu'un Roi qui s'entretient tout seul avec son Capitaine des Gardes parle un peu plus humainement, et ne prend guère ce ton de démoniaque. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  8. Tout de même que l'autre, et le plus naturellement qu'ils auraient pu. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  9. Admirez ce visage riant qu'elle conserve dans les plus grandes afflictions. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  10. Et celui-ci, le reconnaîtrez-vous bien dans Pompée de Sertorius ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  11. Et celui-ci ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  12. Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  13. Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  14. Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  15. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  16. Vous, vous faites le même personnage que dans la Critique, et je n'ai rien à vous dire,non plus qu'à Mademoiselle Du Parc. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  17. Voici justement un fâcheux, il ne nous fallait plus que cela. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  18. Tenez, Monsieur, je suis le plus ignorant homme du monde, je ne sais rien de tout ce que vous pourrez me demander, je vous jure. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  19. Monsieur, c'est une coutume qu'elles observent, et vous aurez plus de plaisir quand les choses vous surprendront. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  20. Mon_Dieu, ce n'est point là le ton d'un Marquis, il faut le prendre un peu plus haut, et la plupart de ces Messieurs affectent une manière de parler particulière pour se distinguer du commun. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  21. Nous disputons qui est le Marquis de la critique de Molière : il gage que c'est moi, et moi je gage que c'est lui. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  22. Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  23. Qu'il serait bien fâché d'y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c'était les ressemblances qu'on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d'appuyer la pensée pour lui rendre de mauvais offices auprès de certaines personnes à qui il n'a jamais pensé. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  24. Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  25. Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  26. Soit ; mais, dis-moi, Chevalier, crois-tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et qu'il ne trouvera plus de matière pour... (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  27. Plus de matière ? (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  28. Eh, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait, et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  29. Et qu'il ne trouvera plus de matière pour... (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  30. Plus de matière ! (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  31. Hé, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  32. N'a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du monde, et qui le dos tourné, font galanterie de se déchirer l'un l'autre ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  33. Faites état de moi, Monsieur, comme du plus chaud de vos amis. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  34. Vous êtes l'homme du monde que je révère le plus ; il n'y a personne que j'honore à l'égal de vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  35. Va, va, Marquis, Molière aura toujours plus de sujets qu'il n'en voudra, et tout ce qu'il a touché jusqu'ici n'est rien que bagatelle, au prix de ce qui reste. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  36. Serviteur à la turlupinade ! (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  37. Résolument vous vous montrerez, on ne peut point se passer de vous voir. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  38. Vous voulez bien, Mesdames, que nous vous donnions en passant la plus agréable nouvelle du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  39. Il est vrai, on me l'a voulu lire ; et c'est un nommé br... Brou... Brossaut qui l'a faite. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  40. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  41. Cela lui apprendra à vouloir satiriser tout. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  42. Cela est insupportable, il n'y a pas une femme qui puisse plus rien faire, que ne laisse-t-il en repos nos maris, sans leur ouvrir les yeux, et leur faire prendre garde à des choses, dont ils ne s'avisent pas ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU CROISY)
  43. Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  44. Par la sang-bleu, on m'a dit qu'on le va dauber lui et toutes ses comédies de la belle manière, et que les comédiens et les auteurs, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope, sont diablement animés contre lui. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  45. Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  46. Qui lui ! (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  47. Je te promets Marquis qu'il fait dessein d'aller sur le théâtre rire avec tous les autres du portrait qu'on a fait de lui. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  48. Va, va, peut-être qu'il y trouvera plus de sujets de rire que tu ne penses. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  49. On m'a montré la pièce, et comme tout ce qu'il y a d'agréable, sont effectivement les idées qui ont été prises de Molière, la joie que cela pourra donner n'aura pas lieu de lui déplaire sans doute ; car pour l'endroit où on s'efforce de le noircir, je suis le plus trompé du monde si cela est approuvé de personne. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  50. Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  51. Voilà le vrai moyen de se venger d'eux comme il faut, et de l'humeur dont je les connais ; je suis fort assuré qu'une pièce nouvelle qui leur enlèvera le monde les fâchera bien plus, que toutes les satires qu'on pourrait faire de leurs personnes. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  52. Le plus grand mal que je leur aie fait, c'est que j'ai eu le bonheur de plaire un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et tout leur procédé depuis que nous sommes venus à Paris a trop marqué ce qui les touche ; mais laissons-les faire tant qu'ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m'inquiéter. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  53. Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  54. Ma foi, j'aurais joué ce petit Monsieur l'auteur, qui se mêle d'écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  55. Je voudrais bien savoir de quelle façon on pourrait l'ajuster pour le rendre plaisant, et si quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde, ce lui serait trop d'honneur, que d'être joué devant une auguste assemblée, il ne demanderait pas mieux ; et il m'attaque de gaieté de coeur, pour se faire connaître, de quelque façon que ce soit. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  56. La courtoisie doit avoir des bornes, et il y a des choses qui ne font rire ni les spectateurs, ni celui dont on parle. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  57. Je ne m'en souviens plus. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  58. Ni moi non plus. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  59. Monsieur, vous me voyez dans la plus grande peine du monde, je suis désespéré à l'heure que je vous parle, voici des femmes qui s'effrayent, et qui disent qu'il leur faut répéter leurs rôles avant que d'aller commencer, nous demandons de grâce, encore un moment, le Roi a de la bonté, et il sait bien que la chose a été précipitée. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  60. Monsieur, vous me redonnez la vie, le Roi nous fait la plus grande grâce du monde de nous donner du temps, pour ce qu'il avait souhaité ; et nous allons tous le remercier des extrêmes bontés qu'il nous fait paraître. (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Daigne au moins par pitié lui dire un mot ou deux. v.16 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  2. D'où vient que tu lui fais un si dur traitement ? v.20 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  3. Sans te nommer celui qu'amour m'a fait choisir, v.31 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  4. Qui jusqu'au moindre [t]rait lui ressemble si fort, v.35 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  5. Voyons à qui plus vite entendra ce langage, v.49 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  6. De mes sens prévenus est-ce une illusion ? v.59 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  7. Je venais aujourd'hui te prier de lui dire, v.65 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  8. Et si j'avais cent coeurs, ils seraient tous pour lui. v.76 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  9. Allons lui de nos coeurs découvrir le mystère, v.94 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  10. Il brûle de parler bien plus que nous d'entendre. v.114 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  11. Sa nouvelle lui pèse, il veut s'en décharger, v.115 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  12. Et cela sans mentir lui sied le mieux du monde. v.138 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  13. Ce sont autour de lui confusions plaisantes, v.141 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  14. Et l'on dirait d'un tas de mouches reluisantes v.142 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  15. Notre flamme pour lui veut en faire de même, v.193 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  16. De lui remplir l'esprit de sa philosophie, v.198 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  17. Et plus d'une aventure à mes yeux s'est offerte, v.205 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  18. Pour elle passe encore, elle a deux ans de plus, v.208 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  19. Mais pour lui, le jeu seul l'occupe tout, je pense, v.210 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  20. Que deux nymphes d'un rang le plus haut du pays, v.219 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  21. Pourra, pour son recours m'épouser, s'il lui plaît. v.224 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  22. Et n'en choisir aucune est bien plus raisonnable. v.276 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  23. Les Dieux qui sont bien plus ne forcent point les coeurs. v.298 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  24. Ou je vais lui donner le fouet tout devant vous : v.302 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  25. Ce qui peut le blesser par l'endroit le plus tendre : v.324 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  26. Comme un honneur, je crois, qui doit beaucoup lui plaire. v.344 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  27. Mais il traîne après lui des troubles effroyables. v.368 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  28. Quoi, faut-il que de lui vous ayez quelque crainte, v.423 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  29. Et des Rois le plus grand m'offrît-on le pouvoir, v.437 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  30. Et de même qu'à vous je ne lui suis pas chère, v.447 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  31. Me rendrait plus cruel le coup de ma disgrâce. v.456 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  32. Qu'on me tuera plutôt que je vous abandonne, v.463 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  33. Et vous qui lui donnez de si douce manière v.475 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  34. Je veux lui parler moi, toutes ces amitiés... v.481 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  35. Vous lui dites encor le moindre mot fâcheux, v.486 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  36. Et par mon sang versé lui marquer promptement v.489 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  37. Ne m'empoisonnez point vos bienfaits les plus doux, v.517 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  38. Je ne puis plus tenir, il m'arrache des larmes, v.531 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  39. Et vous ferez bien plus que me donner la vie. v.536 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  40. Je m'en vais trouver Mopse, et lui faire ouverture v.552 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  41. Pour le plaisir que j'ai de courir lui porter, v.557 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. A-t-on jamais vu, dites-moi, deux pecques provinciales faire plus les renchéries que celles-là, et deux hommes traités avec plus de mépris que nous ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  2. Est-il rien de plus obligeant que cela ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  3. Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  4. Encore un coup, mon père, il ne se peut rien de plus marchand que ce procédé, et j'ai mal au coeur de la seule vision que cela me fait. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  5. Venir en visite amoureuse avec une jambe toute unie ; un chapeau désarmé de plumes ; une tête irrégulière en cheveux, et un habit qui souffre une indigence de rubans !... (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  6. J'ai remarqué encore que leurs rabats ne sont pas de la bonne faiseuse, et qu'il s'en faut plus d'un grand demi-pied que leurs hauts de chausses ne soient assez larges. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  7. Et ne m'avouerez-vous pas que ce serait assez d'un de ces noms, pour décrier le plus beau roman du monde ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  8. Il est vrai, mon oncle, qu'une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène, que ma cousine a choisi, et celui d'Aminthe que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d'accord. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  9. Je n'entends point que vous ayez d'autres noms, que ceux, qui vous ont été donnés par vos parrains et marraines, et pour ces Messieurs, dont il est question, je connais leurs familles et leurs biens, et je veux résolument ; que vous vous disposiez à les recevoir pour maris. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  10. Laissez-nous faire à loisir le tissu de notre roman, et n'en pressez point tant la conclusion. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  11. Encore un coup, je n'entends rien à toutes ces balivernes, je veux être maître absolu, et pour trancher toutes sortes de discours, ou vous serez mariées toutes deux, avant qu'il soit peu, ou, ma foi, vous serez religieuses : j'en fais un bon serment. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  12. J'en suis en confusion pour lui. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  13. J'ai peine à me persuader que je puisse être véritablement sa fille, et je crois que quelque aventure, un jour, me viendra développer une naissance plus illustre. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  14. Il faut le recevoir dans cette salle basse, plutôt qu'en notre chambre : ajustons un peu nos cheveux au moins, et soutenons notre réputation. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  15. Vous avez voulu aussi, que nous soyons entrés jusqu'ici. (Acte 1, scène 7, PREMIER PORTEUR)
  16. Voudriez-vous, faquins, que j'exposasse l'embonpoint de mes plumes aux inclémences de la saison pluvieuse ? (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  17. Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  18. Pour voir chez nous le mérite, il a fallu, que vous l'y ayez amené. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  19. Pour moi, je tiens que hors de Paris, il n'y a point de salut, pour les honnêtes gens. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  20. On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  21. Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  22. Il en est éloigné de plus de deux mille lieues. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  23. Pour moi, j'y suis fort exact, et quand j'ai promis à quelque poète, je crie toujours, voilà qui est beau, devant que les chandelles soient allumées. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  24. Je puis me vanter, au moins, qu'ils ont un grand quartier, plus que tous ceux, qu'on fait. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  25. Vous ne me dites rien de mes plumes, comment les trouvez-vous ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  26. Pour moi, j'ai cette manie, de vouloir donner généralement, sur tout ce qu'il y a de plus beau. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  27. Vous avez plus de peur que de mal, et votre coeur crie avant qu'on l'écorche. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  28. Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  29. Te souvient-il, Vicomte, de cette demi-lune, que nous emportâmes sur les ennemis au Siège d'Arras ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  30. Que veux-tu dire avec ta demi-lune ? (Acte 1, scène 11, JODELET)
  31. C'était bien une lune toute entière. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  32. Donnez-moi un peu votre main, et tâtez celui-ci : là, justement au derrière de la tête : y êtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  33. Je ne pense pas qu'il y ait gentilhomme, en France, plus mal servi, que moi. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  34. Au moins, pour moi, je reçois d'étranges secousses, et mon coeur ne tient plus qu'à un filet. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  35. Il tourne les choses le plus agréablement du monde. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  36. Ma foi, ceci est un peu trop pressé : je vous ferai un impromptu à loisir, que vous trouverez le plus beau du monde. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  37. Il y a plus de trois semaines que je ne lui ai rendu visite. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  38. Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  39. Mon_Dieu, je n'ai pas voulu faire semblant de rien : car je suis violent, et je me serais emporté. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  40. Endurer un affront, comme celui-là, en notre présence ! (Acte 1, scène 14, MAGDELON)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Et qu'il revient dans la résolution de me marier ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  3. Vous me faites bien plus mourir par vos actions étourdies. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  4. Quelle résolution prendre ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  5. Ah, mon pauvre Scapin, je suis perdu ; je suis désespéré ; je suis le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  6. Scapin, si tu pouvais trouver quelque invention, forger quelque machine, pour me tirer de la peine où je suis, je croirais t'être redevable de plus que de la vie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  7. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  8. Elle en usa fort mal avec moi, et je me dépitai de telle sorte contre l'ingratitude du siècle, que je résolus de ne plus rien faire. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  9. Il ne m'entretenait que d'elle chaque jour ; m'exagérait à tous moments sa beauté et sa grâce ; me louait son esprit, et me parlait avec transport des charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu'aux moindres paroles, qu'il s'efforçait toujours de me faire trouver les plus spirituelles du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  10. Nous entrons dans une salle, où nous voyons une vieille femme mourante, assistée d'une servante qui faisait des regrets, et d'une jeune fille toute fondante en larmes, la plus belle et la plus touchante qu'on puisse jamais voir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  11. Ses larmes n'étaient point de ces larmes désagréables qui défigurent un visage ; elle avait à pleurer, une grâce touchante ; et sa douleur était la plus belle du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  12. Après quelques paroles, dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée, nous sortîmes de là ; et demandant à Léandre ce qu'il lui semblait de cette personne, il me répondit froidement qu'il la trouvait assez jolie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  13. Je fus piqué de la froideur avec laquelle il m'en parlait, et je ne voulus point lui découvrir l'effet que ses beautés avaient fait sur mon âme. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  14. Il ne saurait plus vivre, qu'il n'aille consoler son aimable affligée. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  15. On lui dit que la fille, quoique sans bien, et sans appui, est de famille honnête ; et qu'à moins que de l'épouser, on ne peut souffrir ses poursuites. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  16. Il consulte dans sa tête, agite, raisonne, balance, prend sa résolution ; le voilà marié avec elle depuis trois jours. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  17. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  18. Je voudrais bien que l'on m'eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les aurais joués tous deux par-dessous la jambe ; et je n'étais pas plus grand que cela, que je me signalais déjà par cent tours d'adresse jolis. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  19. Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  20. Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  21. J'ai fait de grands serments de ne me mêler plus du monde ; mais, si vous m'en priez bien fort tous deux, peut-être... (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  22. Je vous conjure, à son exemple, par tout ce qui vous est le plus cher au monde, de vouloir servir notre amour. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  23. Un peu de hardiesse, et songez à répondre résolument sur tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  24. La mine résolue, la tête haute, les regards assurés. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  25. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  26. Je m'en vais prendre plus de résolution, et je répondrai fermement. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  27. Que lui dirai-je ? (Acte 1, scène 3, SILVESTRE)
  28. Il a déjà appris l'affaire, et elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  29. Celui-là se pourra faire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  30. Demandez-lui un peu quelles belles réprimandes je lui ai faites, et comme je l'ai chapitré sur le peu de respect qu'il gardait à un père dont il devait baiser les pas ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  31. On ne peut pas lui mieux parler, quand ce serait vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  32. Ah, ah, voici une raison la plus belle du monde. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  33. On n'a plus qu'à commettre tous les crimes imaginables, tromper, voler, assassiner, et dire pour excuse qu'on y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  34. J'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un compagnon parmi les femmes, que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là ; et que vous n'en approchiez point que vous ne poussassiez à bout. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  35. Il voit une jeune personne qui lui veut du bien ; (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes.) (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  36. Il lui rend des visites ; lui conte des douceurs, soupire galamment, fait le passionné. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  37. Eussiez-vous voulu qu'il se fût laissé tuer ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  38. Demandez-lui plutôt. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  39. C'est ce qu'il n'a pas voulu faire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  40. Cela m'aurait donné plus de facilité à rompre ce mariage. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  41. Voulez-vous qu'il confesse qu'il ait été capable de crainte, et que ce soit par force qu'on lui ait fait faire les choses ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  42. Va-t'en, pendard, va-t'en me chercher mon fripon, tandis que j'irai rejoindre le seigneur Géronte, pour lui conter ma disgrâce. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  43. Va, va : nous partagerons les périls en frères ; et trois ans de galère de plus ou de moins, ne sont pas pour arrêter un noble coeur. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  44. À propos de ce que les mauvais déportements des jeunes gens viennent le plus souvent de la mauvaise éducation que leurs pères leur donnent. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  45. Votre Scapin, dans mon dépit, ne m'a dit la chose qu'en gros ; et vous pourrez de lui, ou de quelque autre, être instruit du détail. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  46. Vous êtes bien résolu. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  47. Un coquin, qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  48. Non, Octave, je veux qu'il me confesse lui-même tout à l'heure la perfidie qu'il m'a faite. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  49. Non, c'est une autre affaire qui me touche bien plus, et je veux que tu me la dises. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  50. C'est une chose que je vais vous faire dire par lui-même. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  51. Je te conjure plutôt de me donner la vie, en servant mon amour. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  52. Ah, de grâce, ne songe plus à tout cela, et pense à me donner le secours que je te demande. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  53. Scapin, il faut faire quelque chose pour lui. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
  54. Me venir faire à l'improviste un affront comme celui-là ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  55. Cela ne vous offense point, il ne tombe entre lui et vous aucun soupçon de ressemblance ; et vous savez assez l'opinion de tout le monde, qui veut qu'il ne soit votre père que pour la forme. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  56. Commençons par lui, puisqu'il se présente. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  57. S'aller jeter dans un engagement comme celui-là ! (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  58. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  59. Voilà qui est bien ; mais ce mariage impertinent qui trouble celui que nous voulons faire, est une chose que je ne puis souffrir, et je viens de consulter des avocats pour le faire casser. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  60. C'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tous coups d'épée ; qui ne parlent que d'échiner, et ne font non plus de conscience de tuer un homme, que d'avaler un verre de vin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  61. Je l'ai mis sur ce mariage ; lui ai fait voir quelle facilité offrait la raison de la violence pour le faire casser, vos prérogatives du nom de père, et l'appui que vous donnerait auprès de la Justice et votre droit, et votre argent, et vos amis. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  62. Enfin je l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme ; et il donnera son consentement à rompre le mariage, pourvu que vous lui donniez de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  63. C'est ce que je lui ai dit. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  64. J'ai rejeté bien loin de pareilles propositions, et je lui ai bien fait entendre que vous n'étiez point une dupe, pour vous demander des cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  65. Enfin, après plusieurs discours, voici où s'est réduit le résultat de notre conférence. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  66. Qu'il aille comme il lui plaira, et le maître aussi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  67. Je ne lui donnerais pas seulement un âne. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  68. Et quand, par les plus grandes précautions du monde vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens dévots, ou par des femmes qu'ils aimeront. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  69. Monsieur, pour le mulet, pour son cheval, et celui de son homme, pour le harnais et les pistolets, et pour payer quelque petite chose qu'il doit à son hôtesse, il demande en tout deux cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  70. Il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  71. Lui ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  72. Lui ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  73. Par le sang, par la tête, s'il était là, je lui donnerais tout à l'heure de l'épée dans le ventre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  74. Ce n'est pas lui, Monsieur, ce n'est pas lui. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  75. Il ne faut pas pour votre honneur que vous paraissiez là, après avoir passé ici pour autre que ce que vous êtes ; et de plus, je craindrais qu'en vous faisant connaître il n'allât s'aviser de vous demander davantage. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  76. Est-ce que je voudrais vous tromper, et que dans tout ceci j'ai d'autre intérêt que le vôtre, et celui de mon maître, à qui vous voulez vous allier ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  77. Si je vous suis suspect, je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher, dès cette heure, qui accommodera vos affaires. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  78. Mais songe à bien prendre tes sûretés avec lui. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  79. Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  80. Est tombé dans une disgrâce la plus étrange du monde. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  81. Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  82. Là, entre autres plusieurs choses, nous avons arrêté nos yeux sur une galère turque assez bien équipée. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  83. Nous y avons passé ; il nous a fait mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  84. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  85. Oui, Monsieur ; et de plus, il ne m'a donné pour cela que deux heures. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  86. Va-t'en, Scapin, va-t'en vite dire à ce Turc, que je vais envoyer la Justice après lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  87. Je n'aurais pas cent francs de tout ce que vous dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu'on m'a donné. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  88. Cette galère lui tient au coeur. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  89. Que je ne les lui donne ni à la mort, ni à la vie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  90. Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  91. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  92. Pour l'amour, c'est une autre chose ; on y court un peu plus de risque, et je n'y suis pas si hardie. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  93. J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres ; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  94. Il doit lui en coûter autre chose que de l'argent ; et pour répondre à son amour de la manière qu'il souhaite, il me faut un don de sa foi qui soit assaisonné de certaines cérémonies qu'on trouve nécessaires. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  95. Mais aussi avez-vous cet avantage, que l'on ne tente point par un autre parti, celui que vous aimez. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  96. Le changement du coeur d'un amant, n'est pas ce qu'on peut le plus craindre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  97. On se peut naturellement croire assez de mérite pour garder sa conquête ; et ce que je vois de plus redoutable dans ces sortes d'affaires, c'est la puissance paternelle, auprès de qui tout le mérite ne sert de rien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  98. Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté ; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  99. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  100. Tous ses amis, gens d'épée comme lui, vous cherchent de tous les côtés, et demandent de vos nouvelles. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  101. Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  102. Boilà cé que jé té vaille pour lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  103. Va, porte-lui cela de ma part. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  104. Ah, Scapin, je n'en puis plus. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  105. Ah, Monsieur, je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantable. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  106. Tu devais donc te retirer un peu plus loin, pour m'épargner... (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  107. Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  108. Cela ne vous regarde point, et je ris toute seule d'un conte qu'on vient de me faire, le plus plaisant qu'on puisse entendre. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  109. La destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu'on appelle Égyptiens, et qui rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune, et quelquefois de beaucoup d'autres choses. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  110. Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  111. Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  112. Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  113. Pour venir à notre conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville ; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si pour en tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans l'industrie d'un serviteur qu'il a. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  114. Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  115. Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  116. Cinq cents écus qu'on lui demande, sont justement cinq cents coups de poignard qu'on lui donne, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  117. Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  118. Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  119. Enfin, après plusieurs détours, après avoir longtemps gémi et soupiré... (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  120. Je dis que le jeune homme est un pendard, un insolent, qui sera puni par son père du tour qu'il lui a fait. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  121. Que l'Égyptienne est une malavisée, une impertinente, de dire des injures à un homme d'honneur qui saura lui apprendre à venir ici débaucher les enfants de famille ; et que le valet est un scélérat, qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain. (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  122. Je viens de m'en douter, et je me suis adressée à lui-même sans y penser, pour lui conter son histoire. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  123. Tant pis pour lui. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  124. Nous verrons cette affaire, pendard, nous verrons cette affaire, et je ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  125. Et je prétends faire de lui une vengeance exemplaire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  126. Appelle-moi Géronte, et ne te sers plus de ce nom. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  127. Non, Monsieur, je vous demande pardon, mes résolutions sont prises. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  128. Non, vous dis-je, mon père, je mourrai plutôt que de quitter mon aimable Hyacinte. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  129. En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  130. Je n'ai pas voulu mourir sans venir demander pardon à toutes les personnes que je puis avoir offensées. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  131. C'est vous, Monsieur, que j'ai le plus offensé, par les coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  132. Ne parlons plus de rien ; je te pardonne tout, voilà qui est fait. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  133. Seigneur Géronte, en faveur de notre joie, il faut lui pardonner sans condition. (Acte 3, scène 13, ARGANTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 3635 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 106,91 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE710000000000071
2 LA PRINCESSE D'?LIDE00041421841103056
3 LA PRINCESSE D'ÉLIDE203213101030043
4 LE M?DECIN MALGR? LUI17017330000000067
5 GEORGE DANDIN35024280000000087
6 L'?COLE DES MARIS0020000000002
7 L'ÉCOLE DES MARIS270513100000000109
8 LE D?PIT AMOUREUX0000100000001
9 LE DÉPIT AMOUREUX33045343844000000194
10 LE TARTUFFE42038342634000000174
11 LES FÂCHEUX24626140000000070
12 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD1003000000004
13 LES FEMMES SAVANTES0000110000002
14 LES FEMMES SAVANTES20031263029000000136
15 L'AVARE43059382841000000209
16 LE MISANTHROPE0000050000005
17 LE MISANTHROPE34027192631000000137
18 L'?COLE DES FEMMES0002000000002
19 L'ÉCOLE DES FEMMES30026282242000000148
20 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?170000000000017
21 LE M?DECIN VOLANT360000000000036
22 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS340000000000034
23 L'ÉTOURDI34045284330000000180
24 LE MARIAGE FORC?370000000000037
25 LE BOURGEOIS GENTILHOMME12033892822000000184
26 LE BOURGEOIS GENTILHOMME2000020000004
27 LE SICILIEN410000000000041
28 LE SICILIEN2000000000002
29 DON GARCIE DE NAVARRE37022264532000000162
30 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES790000000000079
31 LES AMANTS MAGNIFIQUES002701801901708089
32 LES AMANTS MAGNIFIQUES20000600100312
33 AMPHITRYON3118393000000000118
34 LE MALADE IMAGINAIRE000104805700000169
35 LE MALADE IMAGINAIRE140032008000027
36 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE22036332817000000136
37 DON JUAN23035392916000000142
38 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES600000000000060
39 MÉLICERTE2501600000000041
40 LES PR?CIEUSES RIDICULES400000000000040
41 LES FOURBERIES DE SCAPIN430484200000000133
42 PSYCHÉ023332730435200000208
43 L'AMOUR M?DECIN00241524000000063
44 L'AMOUR MÉDECIN0502000000007
45 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC00433118000000092
46 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0101300000005
  Total97053779765465398146132931133635

 

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