Occurences de l'expression

me

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Votre plus court sera, Madame la mutine, v.13 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. J'ignore, dites-vous, de quelle humeur il est, v.15 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. Allez, tel qu'il puisse être avec cette somme, v.21 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  4. Je vous suis caution qu'il est très honnête homme. v.22 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  5. Hé ! Que si la colère une fois me transporte, v.25 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  6. Voilà, voilà le fruit de ces empressements, v.27 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  7. Lisez-moi comme il faut au lieu de ces sornettes v.33 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  8. Vous sauriez un peu mieux suivre mes volontés. v.40 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  9. Mais vous-même à ses voeux engageâtes ma foi. v.44 (Acte 1, scène 1, CÉLIE)
  10. Que l'or donne aux plus laids certain charme pour plaire, v.49 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  11. Quoi refuser Madame, avec cette rigueur, v.63 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  12. À des offres d'hymen répondre par des larmes v.65 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  13. Et tarder tant à dire un oui si plein de charmes. v.66 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  14. Hélas ! Que ne veut-on aussi me marier, v.67 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  15. Et loin qu'un pareil oui me donnât de la peine v.69 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  16. Il dit que la femelle est ainsi que le lierre, v.74 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  17. L'embonpoint merveilleux, l'oeil gai, l'âme contente, v.81 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  18. Pendant cet heureux temps, passé comme un éclair, v.83 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  19. Je me couchais sans feu dans le fort de l'hiver, v.84 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  20. Sécher même les draps me semblait ridicule, v.85 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  21. Enfin il n'est rien tel, Madame, croyez-moi, v.87 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  22. Peux-tu me conseiller de commettre un forfait, v.91 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  23. Et la grande longueur de son éloignement v.95 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  24. Me le fait soupçonner de quelque changement. v.96 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  25. Vois attentivement les traits de ce visage, v.98 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  26. Je veux croire après tout qu'ils ne sont pas menteurs, v.100 (Acte 1, scène 2, C?LIE)
  27. Et comme c'est celui que l'art y représente, v.101 (Acte 1, scène 2, C?LIE)
  28. Il conserve à mes feux une amitié constante. v.102 (Acte 1, scène 2, C?LIE)
  29. Et que vous avez lieu de l'aimer tendrement. v.104 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  30. Madame, v.105 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  31. D'où vous pourrait venir... Ah ! Bons dieux elle pâme. v.106 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  32. Qu'est-ce donc ? Me voilà. v.107 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  33. Ma maîtresse se meurt. v.108 (Acte 1, scène 3, LA SUIVANTE)
  34. Mais approchons pourtant[.] Madame, êtes-vous morte. v.110 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  35. Il me trahit sans doute, et je veux le surprendre. v.118 (Acte 1, scène 4, LA FEMME SGANARELLE)
  36. Il s'est subitement éloigné de ces lieux, v.123 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  37. Et le peu que j'ai vu me la découvre toute. v.126 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  38. Dans les commencements ce sont toutes merveilles ; v.133 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  39. À changer de mari comme on fait de chemise : v.138 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  40. Qui comme moi ma foi le voudrait bien aussi. v.140 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  41. Mais quel est ce bijou que le sort me présente ? v.141 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  42. Mais j'aperçois ma femme. v.145 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  43. Et voilà d'un bel homme une vive peinture. v.146 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  44. D'un fort vilain soupçon je me sens l'âme émue. v.149 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  45. Quand d'un homme ainsi fait on se peut voir servie, v.154 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  46. Donc à votre calcul, ô ma trop digne femme ! v.161 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  47. Monsieur, tout bien compté, ne vaut pas bien Madame ? v.162 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  48. La chose est avérée, et je tiens dans mes mains v.175 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  49. Un bon certificat du mal dont je me plains. v.176 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  50. Doux objet de mes voeux j'ai grand tort de crier, v.183 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  51. Et mon front de vos dons vous doit remercier. v.184 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  52. Le malheureux tison de ta flamme secrète, v.186 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  53. Que me veut donc par là conter ce maître ivrogne ? v.189 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  54. Tu ne m'entends que trop, Madame la carogne, v.190 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  55. Sganarelle, est un nom qu'on ne me dira plus, v.191 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  56. J'en suis pour mon honneur ; mais à toi qui me l'ôtes, v.193 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  57. D'un panache de cerf sur le front me pourvoir. v.199 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  58. Hélas ! Voilà vraiment un beau venez-y voir. v.200 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  59. Qui puisse d'une femme exciter la vengeance, v.202 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  60. Tu prends d'un feint courroux le vain amusement v.203 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  61. Pour prévenir l'effet de mon ressentiment : v.204 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  62. Ne la croirait-on pas une femme de bien. v.208 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  63. Je voudrais vous prier de me dire une chose. v.214 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  64. Nous sommes à piquer de chiennes de mazettes, v.218 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  65. Que je m'en sens pour moi tous les membres roués, v.220 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  66. Ce grand empressement n'est point digne de blâme v.225 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  67. De l'hymen de Célie, on alarme mon âme ; v.226 (Acte 1, scène 7, L?LIE)
  68. J'en juge par moi-même, et la moindre disgrâce v.233 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  69. Lorsque je suis à jeun, me saisit, me terrasse ; v.234 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  70. Mais quand j'ai bien mangé, mon âme est ferme à tout, v.235 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  71. Et, pour fermer chez vous l'entrée à la douleur, v.239 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  72. Si fait bien moi, je meure. v.241 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  73. Laisse-moi m'informer de l'objet de mes voeux, v.247 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  74. Non non, à trop de peur mon âme s'abandonne, v.250 (Acte 1, scène 8, LÉLIE)
  75. Ce gage ne peut sans alarmer ma foi, v.259 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  76. Qu'on te mette en chansons, et qu'en toute rencontre, v.262 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  77. Qu'une femme mal née imprime sur ton front. v.264 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  78. Me trompai-je ? v.265 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  79. Et femme d'un mari qui peut passer pour beau, v.267 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  80. Je ne m'abuse point, c'est mon portrait lui-même. v.269 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  81. Cet homme est curieux. v.270 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  82. Ma surprise est extrême. v.270 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  83. Que me veut-il conter ? v.272 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  84. Ah ! Ma foi me voilà de son trouble éclairci, v.276 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  85. Sa surprise à présent n'étonne plus mon âme, v.277 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  86. C'est mon homme, ou plutôt c'est celui de ma femme. v.278 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  87. Nous savons Dieu merci le souci qui vous tient, v.280 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  88. Que les douces ardeurs de la dame et de vous : v.284 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  89. Est ma femme, et je suis son mari. v.291 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  90. L'on me l'avait bien dit, et que c'était de tous v.295 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
  91. L'homme le plus mal fait qu'elle avait pour époux. v.296 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  92. Ah ! Quand mille serments de ta bouche infidèle, v.297 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  93. Ne m'auraient pas promis une flamme éternelle, v.298 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  94. Devait bien soutenir l'intérêt de mes feux v.300 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  95. Me donne tout à coup un choc si violent, v.303 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  96. C'est un mal qui m'a pris assez subitement. v.307 (Acte 1, scène 11, LÉLIE)
  97. Je crains ici, pour vous l'évanouissement : v.308 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
  98. Pour un moment ou deux, j'accepte cette grâce. v.310 (Acte 1, scène 11, LÉLIE)
  99. Qui sait comme en ses mains ce portrait est venu, v.319 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  100. Et si l'homme après tout lui peut être connu. v.320 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  101. Informez-vous en donc, et si c'est ce qu'on pense, v.321 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  102. D'aller tout doucement. Peut-être sans raison, v.324 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  103. Me suis-je en tête mis ces visions cornues, v.325 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  104. Ah ! Que vois-je ? Je meure, v.329 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  105. Il m'aperçoit, voyons ce qu'il me pourra dire. v.337 (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  106. Ah ! Mon âme s'émeut, et cet objet m'inspire... v.338 (Acte 1, scène 15, LÉLIE)
  107. Et n'imputer mes maux qu'aux rigueurs de mon sort. v.340 (Acte 1, scène 15, L?LIE)
  108. Envions seulement le bonheur de sa flamme. v.341 (Acte 1, scène 15, L?LIE)
  109. Ô ! Trop heureux d'avoir une si belle femme. v.342 (Acte 1, scène 15, L?LIE)
  110. Ce n'est point s'expliquer en termes ambigus. v.343 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  111. Cet étrange propos me rend aussi confus v.344 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  112. Quoi, Lélie a paru tout à l'heure à mes yeux, v.347 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  113. Qui pourrait me cacher son retour en ces lieux ? v.348 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  114. Ô ! Trop heureux, d'avoir une si belle femme, v.349 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  115. Malheureux bien plutôt de l'avoir cette infâme, v.350 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  116. Et demeure les bras croisés comme un jocrisse. v.354 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  117. Et sur lui hautement pour contenter ma rage v.357 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  118. Hélas ! Ce n'est pas moi qui le connaît, Madame, v.361 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  119. C'est ma femme. v.362 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  120. Quel trouble agite ainsi votre âme ? v.362 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  121. Ne me condamnez point d'un deuil hors de saison, v.363 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  122. De se voir sans chagrin au point où je me vois. v.368 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  123. L'on me dérobe encore la réputation. v.372 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  124. Comment ? v.373 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  125. Me fait cocu Madame, avec toute licence, v.374 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  126. Et j'ai su par mes yeux avérer aujourd'hui v.375 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  127. Le commerce secret de ma femme et de lui. v.376 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  128. Oui, oui, me déshonore, v.377 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  129. Il adore ma femme, et ma femme l'adore. v.378 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  130. Ne pouvait me couvrir que quelque lâche tour, v.380 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  131. Par un pressentiment de ce qui devait être. v.382 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  132. Tout le monde n'a pas la même charité, v.384 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  133. Ah ! Traître, scélérat, âme double et sans foi. v.392 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  134. La bonne âme ! v.393 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  135. Qui ne soit pour ton crime une trop douce peine. v.394 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  136. Et la même innocence et la même bonté. v.396 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  137. Ne vous fâchez pas tant, ma très chère Madame, v.401 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  138. Mon mal vous touche trop et vous me percez l'âme. v.402 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  139. Qu'à des plaintes sans fruit j'en veuille demeurer, v.404 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  140. Voyez quelle bonté de vouloir me venger : v.408 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  141. M'enseigne hautement ce qu'il faut que je fasse, v.410 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  142. Doucement, s'il vous plaît, cet homme a bien la mine v.417 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  143. D'avoir le sang bouillant et l'âme un peu mutine, v.418 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  144. Il pourrait bien mettant affront dessus affront v.419 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  145. Charger de bois mon dos, comme il a fait mon front. v.420 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  146. Et porte grand amour aux hommes pacifiques : v.422 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  147. Et l'humeur débonnaire est ma grande vertu. v.424 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  148. Mais mon honneur me dit que d'une telle offense v.425 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  149. Il faut absolument que je prenne vengeance. v.426 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  150. Et d'attacher l'honneur de l'homme le plus sage v.441 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  151. Aux choses que peut faire une femme volage ; v.442 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  152. Puisqu'on tient à bon droit tout crime personnel, v.443 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  153. Des actions d'autrui l'on nous donne le blâme, v.445 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  154. Si nos femmes sans nous ont un commerce infâme, v.446 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  155. Elles font la sottise, et nous sommes les sots, v.448 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  156. Sans s'aller de surcroît aviser sottement v.455 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  157. De se faire un chagrin qui n'a nul fondement ? v.456 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  158. Moquons-nous de cela, méprisons les alarmes. v.457 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  159. Et mettons sous nos pieds les soupirs et les larmes, v.458 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  160. Si ma femme a failli, qu'elle pleure bien fort. v.459 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  161. Voir cajoler sa femme et n'en témoigner rien v.463 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  162. L'on m'appellera sot de ne me venger pas ; v.467 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  163. Je me sens là pourtant remuer une bile v.469 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  164. Qui veut me conseiller quelque action virile : v.470 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  165. Oui le courroux me prend, c'est trop être poltron : v.471 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  166. Je veux résolument me venger du larron : v.472 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  167. Déjà pour commencer, dans l'ardeur qui m'enflamme, v.473 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  168. Je vais dire partout qu'il couche avec ma femme. v.474 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  169. Mon père, disposez de mes voeux et de moi, v.476 (Acte 1, scène 18, CÉLIE)
  170. Je prétends gourmander mes propres sentiments v.479 (Acte 1, scène 18, C?LIE)
  171. Et me soumettre en tout à vos commandements. v.480 (Acte 1, scène 18, C?LIE)
  172. Ah ! Voilà qui me plaît de parler de la sorte, v.481 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  173. Parbleu, si grande joie à l'heure me transporte, v.482 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  174. Que mes jambes sur l'heure en cabrioleraient, v.483 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  175. Va, le contentement de te voir si bien née v.489 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  176. Me fera rajeunir de dix fois une année. v.490 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  177. Ce changement m'étonne. v.491 (Acte 1, scène 19, LA SUIVANTE)
  178. Par quel motif j'agis tu m'en estimeras. v.492 (Acte 1, scène 19, CÉLIE)
  179. Quoi me parler encore, avez-vous cette audace ? v.498 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  180. Qui rend donc contre moi ce courroux légitime ? v.505 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  181. Quoi tu fais le surpris, et demandes ton crime ? v.506 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  182. Tourne ? Tourne les yeux ? Sans me faire répondre. v.509 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  183. Pourquoi ces armes-là ? v.519 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  184. C'est un habillement v.519 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  185. Ah ! Quel contentement v.520 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  186. Puisqu'un pareil discours émeut votre colère, v.534 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  187. Je dois de votre coeur me montrer satisfait. v.535 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
  188. Sans doute elle fait bien de défendre mes droits ! v.539 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  189. Suffit, vous savez bien où le bois me fait mal ; v.544 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  190. Mais votre conscience et le soin de votre âme v.545 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  191. Vous devraient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, v.546 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  192. Quoi me soupçonnez-vous d'avoir une pensée v.553 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  193. De qui son âme ait lieu de se croire offensée ? v.554 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
  194. De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? v.555 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
  195. Parle, parle à lui-même, il pourra t'éclaircir. v.556 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  196. Vous me défendez mieux que je ne saurais faire, v.557 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  197. Je ne suis point d'humeur à vouloir contre vous v.559 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  198. Faire éclater Madame, un esprit trop jaloux ; v.560 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  199. Et votre âme devrait prendre un meilleur emploi, v.563 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  200. Tu la viens quereller lorsqu'elle me défend, v.567 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  201. Tu vois si c'est mensonge, et j'en suis fort ravie. v.570 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  202. Que me veut-on conter ? v.571 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  203. Répondez-moi par ordre et me laissez parler. v.576 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  204. Que l'infidèle a pu me quitter pour un autre ; v.578 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  205. Que lorsque, sur le bruit de son hymen fatal, v.579 (Acte 1, scène 22, L?LIE)
  206. Comment à lui ? v.583 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  207. C'est lui-même, aujourd'hui. v.584 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  208. Moi, j'ai dit que c'était à ma femme v.585 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  209. Dans un grand trouble d'âme, v.586 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  210. Que me viens-tu conter par ta plainte importune ? v.593 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  211. Je l'avais sous mes pieds rencontré par fortune, v.594 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  212. Et même quand après ton injuste courroux v.595 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  213. Qui m'a fait par vos soins remettre à la maison. v.600 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  214. Mon front l'a sur mon âme eu bien chaude pourtant ? v.604 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  215. Hé ! Mutuellement croyons-nous gens de bien, v.607 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  216. Et depuis un moment mon coeur vient d'accepter v.615 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  217. Un hymen que toujours j'eus lieu de rebuter, v.616 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  218. J'ai promis à mon père, et ce qui me désole... v.617 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  219. Il me tiendra parole. v.618 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  220. Monsieur, vous me voyez en ces lieux de retour v.619 (Acte 1, scène 23, LÉLIE)
  221. Brûlant des mêmes feux, et mon ardente amour v.620 (Acte 1, scène 23, L?LIE)
  222. Verra comme je crois la promesse accomplie v.621 (Acte 1, scène 23, L?LIE)
  223. Qui me donna l'espoir de l'hymen de Célie. v.622 (Acte 1, scène 23, L?LIE)
  224. Brûlant des mêmes feux, et dont l'ardente amour v.624 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  225. Verra que vous croyez la promesse accomplie v.625 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  226. Qui vous donna l'espoir de l'hymen de Célie, v.626 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  227. Mon père, à dégager vers lui votre promesse. v.631 (Acte 1, scène 23, CÉLIE)
  228. Est-ce répondre en fille à mes commandements ? v.632 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  229. Tu te démens bientôt de tes bons sentiments, v.633 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  230. Il vient assurément pour conclure l'affaire. v.635 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  231. Qui rompt absolument ma parole donnée. v.638 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  232. Et comme des parents le bien et la naissance v.642 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  233. Dès longtemps par moi-même est promise à Lélie, v.647 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  234. Un tel choix me plaît fort. v.650 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)

PSYCHÉ (1673)

  1. Ne se fait jamais bien aimer. v.18 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
  2. C'est la beauté qui commence de plaire, v.19 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  3. Mais la douceur achève de charmer. v.20 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  4. C'est la beauté qui commence de plaire. v.21 (Prologue, scène 1, VERTUMNE, PALAEMON)
  5. Mais la douceur achève de charmer. v.22 (Prologue, scène 1, VERTUMNE, PALAEMON)
  6. Ne se fait jamais bien aimer. v.28 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
  7. C'est la beauté qui commence de plaire, v.29 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  8. Mais la douceur achève de charmer. v.30 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  9. De n'aimer pas ? v.34 (Prologue, scène 1, FLORE)
  10. L'amour charme v.41 (Prologue, scène 1, FLORE)
  11. Ceux qu'il désarme ; v.42 (Prologue, scène 1, FLORE)
  12. L'Amour charme, v.43 (Prologue, scène 1, FLORE)
  13. De me venir faire sa Cour ; v.62 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  14. Je trouve encor quelqu'un qui me daigne honorer. v.70 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  15. Souffrez que ces demeures sombres v.77 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  16. Et me laissez parmi leurs ombres v.79 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  17. Nous ne savons, Déesse, comment faire, v.81 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  18. Parlez, mais si vos soins aspirent à me plaire, v.85 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  19. Devrait moins se mettre en courroux. v.96 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  20. Et c'est là la raison de ce courroux extrême. v.97 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  21. Et si je n'étais pas dans ce degré suprême, v.99 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  22. Mère du Dieu qui fait aimer ; v.102 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  23. Et qui ne suis venue au jour que pour charmer ; v.104 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  24. Ai vu de tant de voeux encenser mes autels, v.106 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  25. Au point de me céder le prix de la plus belle, v.110 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  26. Je me vois ma victoire et mes droits disputés v.111 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  27. Le ridicule excès d'un fol entêtement v.113 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  28. Sur ses traits et les miens j'essuierai constamment v.115 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  29. Un téméraire jugement ! v.116 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  30. Voilà comme l'on fait, c'est le style des Hommes, v.120 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  31. Ils ne sauraient louer dans le siècle où nous sommes, v.122 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  32. Que la fameuse pomme acquit à mes appas ! v.127 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  33. Ma confusion dans mes yeux. v.131 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  34. Semble me venir dire, insultant mon courroux, v.133 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  35. Au jugement d'un seul tu l'emportas sur nous, v.135 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  36. Mais par le jugement de tous v.136 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  37. Ah ! Ce coup-là m'achève, il me perce le coeur, v.138 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  38. Que le plaisir de mes rivales. v.141 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  39. Qui si tendrement te chérit ; v.146 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  40. À soutenir mes intérêts, v.148 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  41. Prends celui de tes traits le plus propre à me plaire, v.152 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  42. D'aimer, et n'être point aimée. v.158 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  43. N'applique tes raisonnements v.165 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  44. Qu'à chercher les plus prompts moments v.166 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  45. Pars, pour toute réponse à mes empressements, v.168 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  46. Et ne me revois point que je ne sois vengée. v.169 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  47. Ma soeur, soumet tout l'Univers v.181 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  48. Quoi, voir de toutes parts pour lui rendre les armes, v.186 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  49. Et passer devant nos charmes, v.187 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  50. Pour moi j'en suis souvent jusqu'à verser des larmes, v.204 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  51. Contre un pareil malheur ma constance est sans armes, v.206 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  52. Me tient devant les yeux la honte de nos charmes, v.208 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  53. Rien ne me peut chasser cette image cruelle, v.212 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  54. Et dès qu'un doux sommeil me vient délivrer d'elle, v.213 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  55. Qui me réveille en sursaut. v.216 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  56. Dans vos discours je me vois, v.218 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  57. Quels charmes si puissants en elle sont épars, v.222 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  58. N'a-t-on point quelques traits, et quelques agréments, v.234 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  59. De me parler franchement : v.238 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  60. Suis-je faite d'un air à votre jugement, v.239 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  61. Et dans quelque ajustement v.241 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  62. Qui, vous, ma Soeur ? Nullement. v.243 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  63. Vous me parûtes plus belle. v.247 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  64. Mais moi, dites ma Soeur, sans me vouloir flatter, v.248 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  65. Sont-ce des visions que je me mets en tête, v.249 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  66. Quand je me crois taillée à pouvoir mériter v.250 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  67. Vous, ma Soeur, vous avez, sans nul déguisement, v.252 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  68. Tout ce qui peut causer une amoureuse flamme ; v.253 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  69. Vos moindres actions brillent d'un agrément v.254 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  70. Dont je me sens toucher l'âme, v.255 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  71. Si j'étais autre que femme. v.257 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  72. Qu'à ses premiers regards les coeurs rendent les armes, v.259 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  73. On ne fait honneur à nos charmes ? v.261 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  74. Toutes les dames d'une voix v.262 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  75. Pour moi je la devine, et l'on doit présumer v.266 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  76. Ce secret de tout enflammer v.268 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  77. Et quelque main a su sans doute lui former v.271 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  78. Un charme pour se faire aimer. v.272 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  79. Et le charme qu'elle a pour attirer les coeurs, v.274 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  80. Et ne vous promet que faveurs. v.279 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  81. On est bien descendu dans le siècle où nous sommes, v.285 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  82. À moins que l'on se jette à la tête des hommes. v.287 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  83. Les hommes maintenant aiment ce qui leur rit, v.294 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  84. Me... Les avez-vous observés ? v.306 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  85. Que mon âme... Ce sont deux princes achevés. v.308 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  86. Leur air et leur ajustement. v.314 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  87. Ils ne démentent nullement v.315 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  88. La Princesse Psyché, Madame, pourrait être. v.320 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  89. Ces lieux peuvent avoir des charmes assez doux ; v.323 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  90. Ce serait trop à nous, que de nous informer v.329 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  91. Du secret que ces mots nous peuvent enfermer. v.330 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  92. Madame, quand c'est de l'amour. v.334 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  93. Que vous aimez Psyché tous deux. v.336 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  94. Est-ce que l'on consulte au moment qu'on s'enflamme ? v.347 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  95. Choisit-on qui l'on veut aimer ? v.348 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  96. Et pour donner toute son âme, v.349 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  97. Regarde-t-on quel droit on a de nous charmer ? v.350 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  98. Où je vois que vos coeurs se mettent ; v.357 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  99. Vous aimez un objet dont les riants appas v.358 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  100. Tout ce que ses yeux vous promettent. v.361 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  101. Et c'est pour essuyer de très fâcheux moments, v.364 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  102. Que les soudains retours de son âme inégale. v.365 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  103. Un clair discernement de ce que vous valez v.366 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  104. Avec d'autant d'attraits, une âme plus solide. v.369 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  105. Des bontés qui nous touchent l'âme ; v.376 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  106. Mais le Ciel nous réduit à ce malheur, Madame, v.377 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  107. Ce que notre amitié, Madame, n'a pas fait, v.381 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  108. Je ne me croyais pas la cause, v.390 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  109. Est sans doute, Madame, un aveu téméraire ; v.398 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  110. Qu'un doux rapport d'humeurs sut joindre dès l'enfance ; v.404 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  111. Par cent combats d'estime et de reconnaissance. v.406 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  112. Remettre à votre choix le succès de nos feux, v.418 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  113. Cette même amitié s'offre sans répugnance v.422 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  114. Oui, de ces deux États, Madame, v.424 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  115. Nous voulons faire à notre flamme v.426 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  116. Madame, n'aura plus affaire. v.433 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  117. Le choix que vous m'offrez, Princes, montre à mes yeux v.434 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  118. De quoi remplir les voeux de l'âme la plus fière, v.435 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  119. Et vous me le parez tous deux d'une manière, v.436 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  120. Vos feux, votre amitié, votre vertu suprême, v.438 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  121. Tout me relève en vous l'offre de votre foi, v.439 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  122. Et j'y vois un mérite à s'opposer lui-même v.440 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  123. Et mes soeurs ont des droits qui vont devant les miens, v.445 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  124. Mais si l'on me rendait sur mes voeux absolue, v.446 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  125. Et toute mon estime entre vous suspendue, v.448 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  126. Je répondrais assez de mes voeux les plus doux ; v.451 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  127. De mes plus doux souhaits j'aurais l'âme gênée. v.454 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  128. À me faire trop de pitié. v.457 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  129. Oui, tous deux vous brillez de trop de grandeur d'âme. v.466 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  130. Et vous devez chercher dans l'amoureuse flamme v.468 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  131. Si votre coeur me considère v.470 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  132. Assez pour me souffrir de disposer de vous, v.471 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  133. Et l'amitié me rend leur personne assez chère, v.474 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  134. Un coeur dont l'amour est extrême v.476 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  135. D'être donné par ce qu'il aime ! v.478 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  136. Sur nos deux coeurs, Madame, à vos divins appas v.479 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  137. Nous donnons un pouvoir suprême, v.480 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  138. Mais pour une autre que vous-même v.482 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  139. Aux Princesses, Madame, on ferait trop d'outrage, v.484 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  140. Il me semble, sans nul courroux, v.492 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  141. Je pense que l'on a d'assez hauts sentiments v.499 (Acte 2, scène 3, CIDIPPE)
  142. J'ai cru pour vous, mes Soeurs, une gloire assez grande, v.503 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  143. Ah, Madame ! v.505 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
  144. Hélas ! Que pour le Roi tu me donnes à craindre ! v.508 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  145. C'est pour louer le Ciel, et me voir hors d'effroi, v.510 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  146. Madame, et qu'on vous laisse apprendre de sa bouche v.514 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
  147. Voyez-le vous-même, Princesse, v.520 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  148. Voici ses propres mots, que la douleur, Madame, v.522 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  149. A gravés au fond de mon âme. v.523 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  150. À ne vous point mentir, je sens que dans mon coeur v.540 (Acte 2, scène 6, CIDIPPE)
  151. Un mal que nous pouvons regarder comme un bien. v.545 (Acte 2, scène 6, AGLAURE)
  152. Ahi ! Che tanto rigor, Cielo inclemente, v.558 (Acte 2, scène 7, SECOND HOMME AFFLIGÉ)
  153. Nume fiero ! v.560 (Acte 2, scène 7, PREMIER HOMME AFFLIGÉ)
  154. De vos larmes, Seigneur, la source m'est bien chère ; v.571 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  155. Ah ! Ma fille, à ces pleurs laisse mes yeux ouverts, v.582 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  156. Mon deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême, v.583 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  157. La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même. v.585 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  158. En vain l'orgueil du diadème v.586 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  159. Pour vouloir d'un oeil sec voir mourir ce qu'on aime : v.589 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  160. Et c'est brutalité plus que vertu suprême. v.591 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  161. Et cacher l'ennui qui me touche ; v.594 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  162. Que l'on appelle fermeté ; v.597 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  163. Et de quelque façon qu'on nomme v.598 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  164. Et dans le coeur d'un roi montrer le coeur d'un homme. v.601 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  165. Dont mille événements ont marqué la puissance. v.605 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  166. Une fameuse expérience ? v.609 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  167. D'une âme où la raison est un peu souveraine : v.617 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  168. N'offre point d'armes secourables ; v.626 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  169. Votre hymen a reçu plus d'un présent des Dieux, v.631 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  170. Et cette loi du Ciel que vous nommez cruelle v.636 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  171. Dans les deux Princesses mes Soeurs, v.637 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  172. Ah, de mes maux soulagement frivole ! v.640 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  173. Rien, rien ne s'offre à moi qui de toi me console ; v.641 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  174. C'est sur mes déplaisirs que j'ai les yeux ouverts, v.642 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  175. Et ne vois point ce qui me reste. v.645 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  176. Et quand par cet arrêt ils veulent me reprendre, v.658 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  177. Et c'est sans murmurer que vous devez me rendre. v.660 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  178. Ah, cherche un meilleur fondement v.661 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  179. Aux consolations que ton coeur me présente, v.662 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  180. Et de la fausseté de ce raisonnement v.663 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  181. Ne fais point un accablement v.664 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  182. Dont je souffre ici le tourment. v.666 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  183. Crois-tu là me donner une raison puissante, v.667 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  184. Pour ne me plaindre point de cet arrêt des Cieux ? v.668 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  185. Dont tu veux que je me contente, v.670 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  186. Vois l'état où ces Dieux me forcent à te rendre, v.673 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  187. Tu connaîtras par là qu'ils me viennent reprendre v.675 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  188. Mais mon coeur ainsi que mes yeux v.681 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  189. À me le rendre précieux, v.684 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  190. À lui j'ai de mon âme attaché la tendresse, v.689 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  191. J'en ai fait de ce coeur le charme et l'allégresse, v.690 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  192. La consolation de mes sens abattus, v.691 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  193. N'eût-il pas été mieux de ne me donner rien ? v.701 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  194. Après ce coup que peuvent-ils me faire ? v.704 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  195. Ah, Seigneur, je tremble des crimes v.706 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  196. Que je vous fais commettre, et je dois me haïr... v.707 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  197. Ah, qu'ils souffrent du moins mes plaintes légitimes, v.708 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  198. Sans prétendre gêner la douleur que me donne v.712 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  199. De la rigueur du Ciel je veux toujours me plaindre, v.717 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  200. Je veux jusqu'au trépas incessamment pleurer v.718 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  201. Ce que tout l'Univers ne peut me réparer. v.719 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  202. Ne fortifiez point l'excès de mes ennuis v.722 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  203. Des larmes de votre tendresse, v.723 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  204. Mais comment prononcer ce mot épouvantable ? v.728 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  205. Suivez le Roi, mes Soeurs : vous essuierez ses larmes, v.733 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  206. Et vous l'accableriez d'alarmes, v.735 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  207. Si vous vous exposiez encore à mes malheurs. v.736 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  208. Et me porter en vous une seconde mort. v.740 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  209. Rien ne saurait me secourir, v.743 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  210. C'est vous perdre inutilement. v.749 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  211. Ou vous accompagner jusques au monument. v.751 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
  212. Que peut-on se promettre après un tel oracle ? v.752 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  213. Cette frayeur mortelle heureusement déçue, v.758 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  214. Vous m'aimez trop, le devoir en murmure, v.763 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  215. L'oracle me veut seule, et seule aussi je veux v.770 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  216. Non, mais enfin c'est me gêner, v.776 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  217. Daigne ce même Ciel plus juste et moins sévère, v.779 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  218. Enfin seule, et toute à moi-même, v.785 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  219. Je puis envisager cet affreux changement, v.786 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  220. Qui du haut d'une gloire extrême v.787 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  221. Me précipite au monument. v.788 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  222. Tout ce qu'il a de Rois semblaient faits pour m'aimer : v.791 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  223. Tous leur sujets me prenant pour déesse, v.792 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  224. Commençaient à m'accoutumer v.793 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  225. Leurs soupirs me suivaient sans qu'il m'en coûtât rien, v.795 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  226. Mon âme restait libre en captivant tant d'âmes, v.796 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  227. Et j'étais, parmi tant de flammes v.797 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  228. Ô Ciel ! M'auriez-vous fait un crime v.799 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  229. Pour n'avoir à leurs voeux rendu que de l'estime ? v.802 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  230. Princes, contre le Ciel pensez-vous me défendre ? v.812 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  231. Et mourir alors que je meurs, v.815 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  232. C'est accabler une âme tendre v.816 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  233. À la main dont lui-même il conduit tous les dards. v.822 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  234. Qu'il dompte sa vengeance au moment qu'elle éclate, v.825 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  235. Quand même vous m'auriez servie, v.827 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  236. Quel fruit espérez-vous de qui ne peut aimer ? v.829 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  237. Que nous nous sentons animer, v.831 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  238. Aux devoirs d'un amour qui n'ose présumer v.833 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  239. Et digne de vous enflammer. v.836 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  240. Je pense ouïr déjà les mortels sifflements v.848 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  241. Ma frayeur me le peint, me l'offre à tous moments, v.850 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  242. Et maîtresse qu'elle est de tous mes sentiments, v.851 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  243. Elle me le figure au haut de cette roche, v.852 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  244. Que pour Dieu muet un homme eût répondu, v.864 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  245. À qui le sacrilège indignement vous livre, v.868 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  246. Du moins en son péril permettez-nous de suivre v.872 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  247. Portez-les à d'autres moi-mêmes, v.874 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  248. Princes, portez-les à mes Soeurs v.875 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  249. Ces devoirs, ces ardeurs extrêmes v.876 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  250. Vivez pour elles quand je meurs, v.878 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  251. Ce sont mes volontés dernières, v.881 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  252. Tant que vous m'aimerez, vous devez m'obéir ; v.885 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  253. Ne me réduisez pas à vouloir vous haïr, v.886 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  254. Pour avoir eu le coeur sensible aux mêmes charmes, v.901 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  255. Où l'Amour de Psyché veut essuyer les larmes, v.904 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  256. Et lui rendre les armes. v.905 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  257. Oui, je me suis galamment acquitté v.925 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  258. Par le milieu des airs doucement amenée v.928 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  259. Mais vous me surprenez par ce grand changement v.932 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  260. Cette taille, ces traits, et cet ajustement, v.934 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  261. Aussi, ne veux-je pas qu'on puisse me connaître, v.938 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  262. Que ses doux charmes y font naître ; v.941 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  263. Et pour en exprimer l'amoureuse langueur, v.942 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  264. J'ai pris la forme que tu vois. v.945 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  265. Sous des déguisements de diverse nature v.948 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  266. Oui, de ces formes-là l'assistance est bien forte, v.956 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  267. De demeurer ainsi toujours, v.961 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  268. Ce changement sans doute irritera ma mère. v.970 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  269. Votre Mère Vénus est de l'humeur des Belles v.974 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  270. Qui n'aiment point de grands enfants. v.975 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  271. Et c'est l'avoir étrangement vengée, v.978 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  272. Que d'aimer la beauté qu'elle voulait punir. v.979 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  273. Laissons cela, Zéphyr, et me dis si tes yeux v.982 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  274. Qui demeure surprise à l'éclat de ces lieux. v.988 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  275. A menacé mes tristes jours, v.1037 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  276. Daigne venir lui-même à mon secours ! v.1039 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  277. Une âme aurait peu de raison v.1046 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  278. À peine je vous vois, que mes frayeurs cessées v.1050 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  279. Et que je sens couler dans mes veines glacées v.1052 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  280. J'ai senti de l'estime et de la complaisance, v.1054 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  281. Je ne sais ce que c'est, mais je sais qu'il me charme ; v.1059 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  282. Que je n'en conçois point d'alarme ; v.1060 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  283. Tout ce que j'ai senti n'agissait point de même, v.1062 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  284. Et je dirais que je vous aime, v.1063 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  285. Seigneur, si je savais ce que c'est que d'aimer. v.1064 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  286. Qui semblent partager le trouble qu'ils me donnent. v.1067 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  287. Plus je me plais à m'attacher sur eux. v.1069 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  288. Vos sens comme les miens paraissent interdits, v.1075 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  289. C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire, v.1076 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  290. Vous avez eu, Psyché, l'âme toujours si dure, v.1078 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  291. L'Amour en ce moment se paye avec usure v.1081 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  292. Ce moment est venu qu'il faut que votre bouche v.1083 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  293. Et qu'en vous arrachant à cette humeur farouche, v.1085 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  294. Aussi sensiblement tout à la fois vous touche, v.1087 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  295. Dont cette âme insensible a profané le cours. v.1089 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  296. N'aimer point, c'est donc un grand crime ! v.1090 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  297. En souffrez-vous un rude châtiment ? v.1091 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  298. C'est punir assez doucement. v.1092 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  299. C'est lui choisir sa peine légitime, v.1093 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  300. D'un manquement d'amour, par un excès d'amour. v.1095 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  301. J'y mets le bonheur de ma vie, v.1097 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  302. Permettez que tout haut je le die et redie, v.1100 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  303. Osent me faire d'autres lois ; v.1107 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  304. Vos yeux de ma réponse eux-mêmes font le choix, v.1108 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  305. Ne me consulte plus sur ce que je me dois. v.1110 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  306. À nos coeurs, pour les rendre également contents : v.1122 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  307. Mais ne me laissez plus en doute, v.1125 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  308. Seigneur, et dites-moi si par la même route v.1126 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  309. Pour me dire ce que j'écoute. v.1128 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  310. Comme vous l'avez sur mon coeur : v.1132 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  311. Qu'à mes ordres Éole a soumis le Zéphyr. v.1134 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  312. C'est l'Amour qui pour voir mes feux récompensés v.1135 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  313. Lui-même a dicté cet Oracle, v.1136 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  314. Par qui vos beaux jours menacés v.1137 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  315. Ne me demandez point quelle est cette province, v.1142 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  316. Je veux vous acquérir, mais c'est par mes services, v.1145 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  317. Sans que de mon pouvoir je me fasse un mérite ; v.1151 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  318. Venez en admirer avec moi les merveilles, v.1154 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  319. À ce qu'il a d'enchantements. v.1156 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  320. Contester sur leurs agréments v.1158 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  321. Et brigueront à tous moments v.1163 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  322. D'une âme soumise et ravie v.1164 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  323. L'honneur de vos commandements. v.1165 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  324. Mes volontés suivent les vôtres, v.1166 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  325. Mais votre Oracle enfin vient de me séparer v.1168 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  326. Réduit tous trois à me pleurer. v.1171 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  327. Pour dissiper l'erreur dont leur âme accablée v.1172 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  328. Souffrez que mes Soeurs soient témoins v.1174 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  329. Prêtez-leur comme à moi les ailes du Zéphyr, v.1176 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  330. Vous ne me donnez pas, Psyché, toute votre âme : v.1181 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  331. Me vole une part des douceurs v.1183 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  332. Que je veux toutes pour ma flamme. v.1184 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  333. Ne songez qu'à m'aimer, ne songez qu'à me plaire, v.1186 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  334. L'air même que vous respirez, v.1193 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  335. Votre amour me fait une grâce v.1210 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  336. Qui pour âmes n'avez que de tendres soupirs, v.1215 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  337. Chacun est obligé d'aimer v.1228 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  338. Et plus on a de quoi charmer, v.1230 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR, L'AMOUR)
  339. Chacun est obligé d'aimer v.1236 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  340. Et plus on a de quoi charmer, v.1238 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR, L'AMOUR)
  341. Chacun est obligé d'aimer v.1244 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  342. Et plus on a de quoi charmer, v.1246 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR, L'AMOUR)
  343. L'Amour a des charmes, v.1248 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  344. Rendons-lui les armes, v.1249 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  345. Que de n'aimer pas. v.1257 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  346. Par un heureux moment. v.1261 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  347. De bien sans tourment. v.1265 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  348. Par un heureux moment. v.1269 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  349. Qu'aimer, et que plaire ? v.1271 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  350. Par un heureux moment. v.1277 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  351. Je n'en puis plus, ma Soeur, j'ai vu trop de merveilles, v.1278 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  352. Elles me chagrinent l'esprit ; v.1282 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  353. Que la Fortune indignement nous traite, v.1286 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  354. Prodigue aveuglément, épuise, unit d'efforts, v.1288 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  355. J'entre dans tous vos sentiments, v.1291 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  356. J'ai les mêmes chagrins, et dans ces lieux charmants v.1292 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  357. Tout ce qui vous déplaît me blesse ; v.1293 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  358. Comme vous m'accable, et me laisse v.1295 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  359. L'amertume dans l'âme, et la rougeur au front. v.1296 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  360. Comme Psyché parle en ces lieux. v.1299 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  361. Et nous qui la servons, le sommes plus que vous. v.1306 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  362. Et son amante et lui s'en laissant trop charmer, v.1313 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  363. Quittent pour la servir les soins de s'entr'aimer. v.1314 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  364. Ce qui le plus me désespère, v.1332 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  365. Et s'en voir chèrement aimée, v.1343 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  366. Que vous lui retranchiez un moment de la joie v.1354 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  367. Qu'il prend de se voir seul à me considérer. v.1355 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  368. Et ses délicats sentiments v.1361 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  369. Que celui qui pour vous a ces empressements, v.1363 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  370. Je le tiens un grand prince, et d'un pouvoir suprême v.1368 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  371. Bien au delà du diadème, v.1369 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  372. Ses trésors sous vos pas confusément semés v.1370 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  373. Ont de quoi faire honte à l'abondance même ; v.1371 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  374. Vous l'aimez autant qu'il vous aime, v.1372 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  375. Il vous charme, et vous le charmez ; v.1373 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  376. Votre félicité, ma Soeur, serait extrême, v.1374 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  377. Si vous saviez qui vous aimez. v.1375 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  378. Plus il me voit, plus je lui plais ; v.1377 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  379. Il n'est point de plaisirs dont l'âme soit charmée, v.1378 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  380. Qui ne préviennent mes souhaits, v.1379 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  381. Quand tout me sert dans ce palais. v.1381 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  382. Ou de ce changement, ou de cette insolence ? v.1399 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  383. Ma soeur, vous me faites trembler. v.1400 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  384. Ce prince qui vous aime, et qui commande aux vents, v.1405 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  385. Et de nouveaux plaisirs vous comble à tous moments, v.1407 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  386. Peut-être ce palais n'est qu'un enchantement, v.1410 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  387. Disparaîtront en un moment. v.1414 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  388. Vous savez comme nous ce que peuvent les charmes. v.1415 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  389. Que je sens à mon tour de cruelles alarmes ! v.1416 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  390. Adieu, mes Soeurs, finissons l'entretien, v.1418 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  391. J'aime, et je crains qu'on ne s'impatiente. v.1419 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  392. Vous me verrez, ou plus contente, v.1421 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  393. Ou dans l'accablement des plus mortels ennuis. v.1422 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  394. Nous allons lui conter d'un changement si doux v.1425 (Acte 5, scène 2, CIDIPPE)
  395. La surprenante et merveilleuse histoire. v.1426 (Acte 5, scène 2, CIDIPPE)
  396. Je puis vous expliquer de mon âme ravie v.1437 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  397. Les amoureux empressements, v.1438 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  398. Elle n'a pour objet de ses ravissements, v.1440 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  399. Que de voir cette ardeur de même ardeur suivie v.1441 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  400. Que de régler mes voeux sur vos désirs, v.1443 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  401. Et de ce qui vous plaît faire tous mes plaisirs. v.1444 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  402. Ah, Psyché, de deux coeurs quand l'ardeur est la même, v.1455 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  403. Et quand on aime bien, et qu'on voit ce qu'on aime, v.1457 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  404. Et d'un rival aimé qui fait qu'on me néglige ? v.1461 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  405. Je vous aime, Seigneur, et mon amour s'irrite v.1463 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  406. Je vous aime, et depuis que j'ai vu la lumière, v.1467 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  407. Je me suis montrée assez fière, v.1468 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  408. Et s'il vous faut ouvrir mon âme toute entière, v.1470 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  409. J'aurai l'affront de me voir refusée. v.1485 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  410. Prenez en ma faveur de meilleurs sentiments, v.1486 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  411. Parlez, tout se tient prêt à vos commandements. v.1488 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  412. Si, pour m'en croire il vous faut des serments, v.1489 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  413. J'en jure vos beaux yeux, ces maîtres de mon âme, v.1490 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  414. Ces divins auteurs de ma flamme ; v.1491 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  415. J'en jure par le Styx, comme jurent les Dieux. v.1493 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  416. Je vous adore, et vous m'aimez, v.1496 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  417. Mon coeur en est ravi, mes sens en sont charmés ; v.1497 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  418. Mais parmi ce bonheur suprême v.1498 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  419. J'ai le malheur de ne savoir qui j'aime. v.1499 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  420. Dissipez cet aveuglement, v.1500 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  421. Et si vous ne me l'accordez... v.1504 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  422. Laissez-moi mon secret, si je me fais connaître, v.1507 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  423. Je vous perds, et vous me perdez. v.1508 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  424. Ne mettez point d'obstacle à leur charmante suite, v.1513 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  425. Ne me forcez point à la fuite : v.1514 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  426. Et ne me cachez plus pour quel illustre choix v.1520 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  427. Seigneur, vous me désespérez. v.1525 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  428. Pensez-y bien, je puis encor me taire. v.1526 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  429. Faites-vous des serments pour n'y point satisfaire ? v.1527 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  430. Dans les eaux, dans les airs mon pouvoir est suprême, v.1530 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  431. En un mot, je suis l'Amour même, v.1531 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  432. Qui de mes propres traits m'étais blessé pour vous ; v.1532 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  433. Et sans la violence, hélas ! Que vous me faites, v.1533 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  434. Vous me forcez vous-même à vous quitter, v.1540 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  435. Vous me forcez vous-même à vous ôter v.1541 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  436. Peut-être vos beaux yeux ne me reverront plus ; v.1543 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  437. Vous va montrer sa haine, et me chasse d'ici. v.1550 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  438. Mon bonheur redoublait de moment en moment, v.1556 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  439. Et je me vois seule, éplorée, v.1557 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  440. Au milieu d'un désert, où pour accablement, v.1558 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  441. Le souvenir m'en charme et m'empoisonne, v.1561 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  442. Qu'aux plus cuisants chagrins ma flamme a condamné. v.1563 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  443. Pourquoi me laisse-t-il l'amour qu'il m'a donné ? v.1565 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  444. Maître des hommes et des Dieux ; v.1567 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  445. Êtes-vous pour jamais disparu de mes yeux ? v.1569 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  446. Je vous en ai banni moi-même ; v.1570 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  447. Dans un excès d'amour, dans un bonheur extrême, v.1571 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  448. Et l'on ne peut vouloir du moment que l'on aime. v.1574 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  449. Mourons, c'est le parti qui seul me reste à suivre, v.1576 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  450. Et pour qui former des souhaits ? v.1579 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  451. Ensevelis mon crime dans tes flots, v.1581 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  452. Ton trépas souillerait mes ondes, v.1584 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  453. Qu'auront-elles pour moi qui ne me soit trop doux ? v.1593 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  454. Après m'avoir sur Terre enlevé mes honneurs, v.1597 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  455. J'ai vu mes temples désertés, v.1600 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  456. Et ne se mettre pas en peine v.1604 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  457. De n'en pas redouter les justes châtiments, v.1607 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  458. Et de me regarder en face, v.1608 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  459. Comme si c'était peu que mes ressentiments. v.1609 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  460. Est-ce un crime pour moi d'avoir eu des appas, v.1611 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  461. Dont leur âme inconsidérée v.1612 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  462. Laissait charmer des yeux qui ne vous voyaient pas ? v.1613 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  463. Il fallait à leurs yeux vous-même me les rendre. v.1625 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  464. Vous avez bien fait plus, votre humeur arrogante v.1628 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  465. Si l'Amour pour eux tous m'avait endurci l'âme, v.1636 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  466. Et me réservait toute à lui, v.1637 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  467. Pour prix d'une si belle flamme, v.1639 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  468. Tout votre coeur s'en est laissé charmer, v.1645 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  469. Et vous l'avez aimé dès qu'il vous a dit, j'aime. v.1646 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  470. Pouvais-je n'aimer pas le Dieu qui fait aimer, v.1647 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  471. Et qui me parlait pour lui-même ? v.1648 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  472. Un fils qui me rend mal ce qu'il sait me devoir, v.1652 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  473. Depuis que vous l'aimez, ne blesse plus personne v.1655 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  474. Qui vienne à mes autels implorer mon secours. v.1656 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  475. On m'en verra vengée, et hautement, sur vous, v.1658 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  476. Parmi tant de tourments, qui n'ont point d'intervalles, v.1670 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  477. Et depuis qu'à ses lois je me trouve asservie, v.1675 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  478. Depuis qu'elle me livre à ses ressentiments, v.1676 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  479. Il m'a fallu dans ces cruels moments v.1677 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  480. Plus d'une âme, et plus d'une vie, v.1678 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  481. Pour remplir ses commandements. v.1679 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  482. Mes yeux pouvaient revoir, ne fût-ce qu'un moment, v.1682 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  483. Je n'ose le nommer ; ma bouche criminelle v.1684 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  484. Mais s'il avait pitié d'une âme qui l'adore, v.1692 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  485. Tous mes malheurs seraient finis : v.1695 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  486. Pour me rendre insensible aux fureurs de la mère, v.1696 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  487. Il voit ce que je souffre, et souffre comme moi, v.1699 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  488. Lui-même il s'en impose une amoureuse loi : v.1701 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  489. En dépit de Vénus, en dépit de mon crime, v.1702 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  490. C'est lui qui me soutient, c'est lui qui me ranime, v.1703 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  491. Au milieu des périls où l'on me fait courir : v.1704 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  492. Et prend soin de me rendre une nouvelle vie, v.1706 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  493. Chaque fois qu'il me faut mourir. v.1707 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  494. Mais que me veulent ces deux Ombres v.1708 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  495. Qu'à travers le faux jour de ces demeures sombres v.1709 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  496. Sur ce même rocher, où le Ciel en courroux v.1718 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  497. Vous promettait au lieu d'époux v.1719 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  498. Nous nous sommes précipités. v.1729 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  499. Heureusement déçus au sens de votre Oracle, v.1730 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  500. Était le Dieu qui fait qu'on aime, v.1733 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  501. Et qui tout Dieu qu'il est vous adorant lui-même, v.1734 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  502. Qu'un mortel comme nous osât vous adorer. v.1736 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  503. Nous revoyons ici vos charmes, v.1741 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  504. Heureux si nous voyons la moindre de vos larmes v.1743 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  505. Puis-je avoir des larmes de reste v.1745 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  506. Vous n'avez point voulu survivre à mes malheurs, v.1750 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
  507. Ce n'est point pour vous que je meurs. v.1752 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
  508. L'avons-nous mérité, nous dont toute la flamme v.1753 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  509. Vous pouviez mériter, Princes, toute mon âme, v.1755 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  510. Ne vous donne-t-il point le loisir de me dire v.1765 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  511. Que lui-même il attire v.1772 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  512. Sur nos fantômes qu'il inspire, v.1773 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  513. Et dont aux Enfers même il se fait une Cour. v.1774 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  514. Mais nous demeurons trop à vous entretenir, v.1791 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  515. Vous y mettre à côté des Dieux, v.1795 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  516. D'augmenter le jour en ces lieux. v.1798 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  517. Amant, que j'aime encor cent fois plus que ma vie, v.1803 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  518. Ne me fuis plus, et souffre que j'espère v.1805 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  519. De quoi me rengager ta foi. v.1808 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  520. De quoi puis-je me prévaloir, v.1813 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  521. Qu'en mes mains pour Vénus a remis Proserpine, v.1818 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  522. Enferme des appas dont je puis m'emparer, v.1819 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  523. Et l'éclat en doit être extrême, v.1820 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  524. Puisque Vénus la beauté même v.1821 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  525. En dérober un peu serait-ce un si grand crime ? v.1823 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  526. Pour regagner son coeur, et finir mon tourment, v.1825 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  527. Tout n'est-il pas trop légitime ? v.1826 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  528. Ou plutôt de mes feux l'ardeur n'a point cessé, v.1832 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  529. Je ne me suis intéressé v.1834 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  530. Mes soupirs ont partout accompagné vos pleurs ; v.1837 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  531. Tournez les yeux vers moi, je suis encor le même. v.1838 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  532. Quoi ! Je dis et redis tout haut que je vous aime, v.1839 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  533. Et vous ne dites point, Psyché, que vous m'aimez ! v.1840 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  534. Combien même, s'il le faut dire, v.1850 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  535. À force de ravissements ? v.1852 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  536. Va, je ne blesserai plus d'âmes, v.1853 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  537. Qui nourrissent du Ciel les immortelles flammes, v.1856 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  538. Vous me voulez faire la loi, v.1863 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  539. Vous qui portez un coeur sensible comme un autre, v.1865 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  540. Mais dans ce même coeur j'enfoncerai des coups, v.1867 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  541. La menace est respectueuse, v.1873 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  542. Que vous me devez la naissance. v.1880 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  543. Que sans mes traits elle n'est rien, v.1885 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  544. Ne me vantez donc plus ces droits de la naissance v.1890 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  545. Qui tyrannisent mes désirs ; v.1891 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  546. Songez en me voyant à la reconnaissance, v.1893 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  547. Comment l'avez-vous défendue, v.1896 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  548. Comment me l'avez-vous rendue ? v.1898 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  549. Et quand vous avez vu mes autels désolés, v.1899 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  550. Mes temples violés, v.1900 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  551. Mes honneurs ravalés, v.1901 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  552. Comment en a-t-on vu punie v.1903 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  553. Psyché qui me les a volés ? v.1904 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  554. Qui ne daignât répondre à son âme enflammée v.1907 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  555. Et vous-même l'avez aimée ! v.1910 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  556. C'est pour vous qu'à mes yeux les Zéphyrs l'ont cachée, v.1912 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  557. Qu'Apollon même suborné v.1913 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  558. Par un Oracle adroitement tourné v.1914 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  559. Me l'avait si bien arrachée, v.1915 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  560. Votre Psyché, son âme va partir, v.1921 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  561. Menacez, bravez-moi, cependant qu'elle expire : v.1924 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  562. Rendez-moi ma Psyché, rendez-lui tous ses charmes, v.1936 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  563. Rendez-la, Déesse, à mes larmes, v.1937 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  564. Le charme de mes yeux, et le choix de mon coeur. v.1939 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  565. Si le Destin me l'abandonne, v.1942 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  566. Je vous l'avoue, il me touche le coeur, v.1952 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  567. Votre amour, il désarme, il fléchit ma rigueur : v.1953 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  568. De mes emportements et de votre courroux. v.1968 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  569. J'ai pleuré, j'ai prié, je soupire, menace, v.1973 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  570. Et perds menaces et soupirs ; v.1974 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  571. Elle ne veut pas voir que de mes déplaisirs v.1975 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  572. Oui, je romprai mon arc, je briserai mes flèches, v.1979 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  573. Avec ces pointes d'or qui me font obéir v.1983 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  574. Tiendrai-je à vous servir mes armes toujours prêtes, v.1990 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  575. Si vous me défendez d'en faire une pour moi ? v.1992 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  576. Ou redoute un courroux que moi-même je crains. v.1997 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  577. Faire un Dieu d'amertume et de division ? v.2002 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  578. Considère ce que nous sommes, v.2003 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  579. Plus la vengeance a de quoi plaire aux Hommes, v.2005 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  580. Mais voulez-vous qu'il me soit reproché v.2008 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  581. Par un hymen dont je rougis, v.2012 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  582. Et l'admets à l'honneur de ce noeud conjugal. v.2017 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  583. Et je quitte cette humeur fière v.2021 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  584. Vivez, Vénus l'ordonne, aimez elle y consent. v.2026 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  585. Je vous revois enfin, cher objet de ma flamme ! v.2027 (Acte 6, scène 6, PSYCHÉ)
  586. Je vous possède enfin, délices de mon âme ! v.2028 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  587. Il va goûter en paix, après un long tourment, v.2037 (Acte 6, scène 6, APOLLON)
  588. Qu'il n'est point d'âme si cruelle, v.2044 (Acte 6, scène 6, DIVINITÉS)
  589. Craignez toujours de vous laisser charmer : v.2064 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  590. Tout le mal n'est pas de s'enflammer : v.2066 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  591. Coûte plus cent fois que d'aimer. v.2069 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  592. On ne peut aimer sans peines, v.2070 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  593. À tout moment on se sent alarmer ; v.2072 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  594. Tout le mal n'est pas de s'enflammer ; v.2074 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  595. Coûte plus cent fois que d'aimer. v.2077 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  596. Commence et finit en un jour ; v.2082 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)
  597. Je soumets à ma satire v.2087 (Acte 6, scène 6, MOME)
  598. Et dans la guerre il fait merveille : v.2096 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  599. Cherchons de doux amusements ; v.2116 (Acte 6, scène 3, MARS)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Les rossignols commencent leur musique. v.18 (Acte 1, scène 2, TROISIÈME-VALET)
  2. Toi qui promettais tant de devancer l'Aurore ? v.22 (Acte 1, scène 2, TROIS-VALETS)
  3. Un moment. v.32 (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  4. Laissez-moi : je vais me lever. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  5. Vous êtes d'étranges gens, de me tourmenter comme cela. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  6. Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  7. La peste soit des gens, avec leurs chiens de hurlements ! (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  8. Je me donne au diable si je ne vous assomme. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  9. Mais voyez un peu quel diable d'enthousiasme il leur prend, de me venir chanter aux oreilles comme cela. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  10. Puisque me voilà éveillé, il faut que j'éveille les autres, et que je les tourmente comme on m'a fait. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  11. Messieurs, debout, debout, vite, c'est trop dormir. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  12. Vous fait à tous moments chercher la solitude, v.53 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  13. Je te permets ici de dire que l'Amour v.62 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  14. M'a rangé sous ses lois, et me brave à son tour : v.63 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  15. Et je consens encor que tu me fasses honte v.64 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  16. Moi vous blâmer, Seigneur, des tendres mouvements, v.66 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  17. Où je vois qu'aujourd'hui penchent vos sentiments ; v.67 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  18. Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon âme v.68 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  19. Contre les doux transports de l'amoureuse flamme, v.69 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  20. De la beauté d'une âme est un clair témoignage, v.73 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  21. C'est une qualité que j'aime en un monarque, v.76 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  22. Et je crois que d'un Prince on peut tout présumer v.78 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  23. Dès qu'on voit que son âme est capable d'aimer. v.79 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  24. Devant mes yeux, seigneur, a passé votre enfance, v.84 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  25. Mes regards observaient en vous des qualités v.86 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  26. Je vous trouvais bien fait, l'air grand, et l'âme fière ; v.89 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  27. Nous montrent que votre âme à ses traits est sensible, v.93 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  28. Vous regarde à présent comme un prince accompli. v.95 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  29. Toi-même tu voudrais qu'il n'eût jamais aimé. v.99 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  30. Car enfin vois le sort où mon astre me guide : v.100 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  31. J'aime, j'aime ardemment la Princesse d'Élide, v.101 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  32. Arme contre l'amour ses jeunes sentiments; v.103 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  33. Et comment elle fuit, dans cette illustre fête, v.104 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  34. Ah ! Qu'il est bien peu vrai que ce qu'on doit aimer v.106 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  35. Aussitôt qu'on le voit prend droit de nous charmer, v.107 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  36. Et qu'un premier coup d'oeil allume en nous les flammes v.108 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  37. Où le Ciel en naissant a destiné nos âmes. v.109 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  38. Et ce passage offrit la Princesse à mes yeux ; v.111 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  39. Ne porta dans mon âme aucun secret désir, v.115 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  40. On publie en tous lieux que son âme hautaine v.120 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  41. Comme une autre Diane elle hante les bois, v.123 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  42. N'aime rien que la chasse, et de toute la Grèce v.124 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  43. Le bruit de ses fiertés en mon âme fit naître v.128 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  44. Ce dédain si fameux eut des charmes secrets v.130 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  45. À me faire avec soin rappeler tous ses traits ; v.131 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  46. Me peignit tant de gloire et de telles douceurs v.134 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  47. Sa douceur sur mes sens prit tel droit de régner, v.139 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  48. Et je couvre un effet de mes voeux enflammés v.142 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  49. Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, v.148 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  50. Et nuls empressements, paroles, ni soupirs v.150 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  51. Qu'attirer les dédains de cette âme hautaine ? v.157 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  52. Et me jeter au rang de ces princes soumis v.158 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  53. Tu vois les souverains de Messène et de Pyle v.160 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  54. Je me tiens condamné dans ces rivaux fameux, v.166 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  55. Et c'est dans ce mépris et dans cette humeur fière v.168 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  56. Que votre âme à ses voeux doit voir plus de lumière, v.169 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  57. Que défend seulement une jeune froideur, v.171 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  58. De quelque attachement l'invincible tendresse : v.173 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  59. Un coeur préoccupé résiste puissamment ; v.174 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  60. Mais quand une âme est libre, on la force aisément, v.175 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  61. Faites de votre flamme un éclat glorieux, v.179 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  62. J'aime à te voir presser cet aveu de ma flamme, v.188 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  63. Combattant mes raisons tu chatouilles mon âme, v.189 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  64. Et peut-être au moment que je t'en parle ici v.194 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  65. Il s'en est fait aimer par cent plaisanteries, v.205 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  66. Et veut, ( dans mes États ayant reçu le jour ) v.210 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  67. Contre tous mes rivaux appuyer mon amour : v.211 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  68. C'est lui-même. Où court-il avec un tel effroi ? v.215 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  69. Je vous promets, pourvu qu'il ne m'attrape pas, v.218 (Acte 2, scène 2, MORON)
  70. Dont à me diffamer j'ai vu la gueule prête, v.221 (Acte 2, scène 2, MORON)
  71. Ô que la Princesse est d'une étrange humeur ! v.223 (Acte 2, scène 2, MORON)
  72. Pour mépriser ses jeux avec meilleure grâce, v.241 (Acte 2, scène 2, MORON)
  73. Car en chasseur fameux j'étais enharnaché, v.246 (Acte 2, scène 2, MORON)
  74. Je me suis écarté de tous en galant homme. v.248 (Acte 2, scène 2, MORON)
  75. Et trouvant un lieu propre à dormir d'un bon somme v.249 (Acte 2, scène 2, MORON)
  76. Prenais déjà mon ton pour ronfler comme il faut v.251 (Acte 2, scène 2, MORON)
  77. Vu sortir un sanglier d'une énorme grandeur, v.254 (Acte 2, scène 2, MORON)
  78. Ses deux yeux flamboyants ne lançaient que menace. v.260 (Acte 2, scène 2, MORON)
  79. Qui parmi de l'écume à qui l'osait presser v.262 (Acte 2, scène 2, MORON)
  80. À ce terrible aspect j'ai ramassé mes armes ; v.264 (Acte 2, scène 2, MORON)
  81. Mais le faux animal, sans en prendre d'alarmes v.265 (Acte 2, scène 2, MORON)
  82. Et tu l'as de pied ferme attendu ? v.267 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  83. J'ai jeté tout par terre et couru comme quatre. v.268 (Acte 2, scène 2, MORON)
  84. Je suis votre valet, et j'aime mieux qu'on dise, v.273 (Acte 2, scène 2, MORON)
  85. Oui, j'aime mieux, n'en déplaise à la gloire, v.280 (Acte 2, scène 2, MORON)
  86. Puis-je te demander si du feu qui me brûle... v.284 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  87. Pour n'effaroucher point son humeur de tigresse v.296 (Acte 2, scène 2, MORON)
  88. Il me faut manier la chose avec adresse ; v.297 (Acte 2, scène 2, MORON)
  89. Car on doit regarder comme l'on parle aux grands, v.298 (Acte 2, scène 2, MORON)
  90. Laissez-moi doucement conduire cette trame, v.300 (Acte 2, scène 2, MORON)
  91. Je me sens là pour vous un zèle tout de flamme, v.301 (Acte 2, scène 2, MORON)
  92. Et naturellement n'était pas fort cruelle ; v.305 (Acte 2, scène 2, MORON)
  93. Baste, quoi qu'il en soit, je veux par mes travaux : v.314 (Acte 2, scène 2, MORON)
  94. Reprochez-vous, Madame, à nos justes alarmes v.316 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
  95. Ce péril dont tous deux avons sauvé vos charmes, v.317 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  96. Mais à cette froideur je connais clairement v.322 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  97. Que je dois concevoir un autre sentiment, v.323 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  98. Qui me fait avoir part à ce qui vous offense. v.325 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  99. Pour moi, je tiens, Madame, à sensible bonheur v.326 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  100. C'est extrême plaisir, quand l'amour est extrême, v.332 (Acte 2, scène 3, TH?OCLE)
  101. De pouvoir d'un péril affranchir ce qu'on aime. v.333 (Acte 2, scène 3, TH?OCLE)
  102. Et pensez-vous, Seigneur, puisqu'il me faut parler, v.334 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  103. Que l'arc, et que le dard, pour moi si pleins de charmes, v.336 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  104. Ne soient entre mains que d'inutiles armes? v.337 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  105. Et que je fasse, enfin, mes plus fréquents emplois v.338 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  106. Et me faites tous deux cette grâce de croire, v.349 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  107. Mais, Madame... v.352 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  108. J'y consens ; oui sans vous c'était fait de mes jours, v.354 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  109. Ô comme volontiers j'aurais d'un beau salaire v.360 (Acte 2, scène 4, MORON)
  110. Garde-toi de rien dire, et me laisse un peu faire, v.368 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  111. Oui, c'est lui d'où me vient ce soudain mouvement, v.374 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  112. Et j'en attends de lui l'heureux événement. v.375 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  113. Bois, prés, fontaines, fleurs, qui voyez mon teint blême, v.378 (Acte 3, scène 1, MORON)
  114. Si vous ne le savez, je vous apprends que j'aime ; v.379 (Acte 3, scène 1, MORON)
  115. De me réduire aux abois. v.387 (Acte 3, scène 1, MORON)
  116. Belles petites menottes ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  117. Eh, messieurs, ayez pitié de moi. (Acte 3, scène 2, MORON)
  118. Bon messieurs tuez-moi ce vilain animal-là ? (Acte 3, scène 2, MORON)
  119. Courage, ferme, allons, mes amis. (Acte 3, scène 2, MORON)
  120. Serviteur Messieurs, je vous rends grâce de m'avoir délivré de cette bête, maintenant que vous l'avez tuée, je m'en vais l'achever, et en triompher avec vous. (Acte 3, scène 2, MORON)
  121. Oui j'aime à demeurer dans ces paisibles lieux? v.391 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  122. Cède aux simples beautés qu'y forme la nature, v.394 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  123. Je chéris comme vous ces retraites tranquilles v.397 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  124. Vos retraites ici me semblent hors de temps, v.404 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  125. Je me tromperai fort si pas un d'eux l'emporte. v.414 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  126. Comme autant d'attentats contre votre personne ? v.418 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  127. Vos résolutions de n'aimer jamais rien. v.424 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  128. Est-il rien de plus beau que l'innocente flamme v.425 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  129. Qu'un mérite éclatant allume dans une âme ? v.426 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  130. Et vivre sans aimer n'est pas proprement vivre. v.430 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  131. Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  132. Pouvez-vous bien toutes deux, étant ce que vous êtes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les désordres ont tant de répugnance avec la gloire de notre sexe. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  133. J'en prétends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre à ces gens qui font les esclaves auprès de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des embûches qu'on tend à notre coeur, et qui souvent l'engagent à commettre des lâchetés. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  134. Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  135. Madame, il est de certaines faiblesses qui ne sont point honteuses, et qu'il est beau même d'avoir dans les plus hauts degrés de gloire. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  136. J'ai une horreur trop invincible pour ces sortes d'abaissements : et si jamais j'étais capable d'y descendre, je serais personne sans doute à ne me le point pardonner. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  137. Prenez garde ; Madame, l'Amour sait se venger des mépris que l'on fait de lui, et peut-être... (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  138. Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  139. Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  140. Viens, approche, Moron, viens nous aider à défendre l'Amour contre les sentiments de la Princesse. (Acte 4, scène 2, AGLANTE)
  141. Ma foi, Madame, je crois qu'après mon exemple il n'y a plus rien à dire, et qu'il ne faut plus mettre en doute le pouvoir de l'Amour. (Acte 4, scène 2, MORON)
  142. J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
  143. Moron se mêle d'aimer ? (Acte 4, scène 2, CYNTHIE)
  144. Je pense que ce visage est assez passable, et que pour le bel air, Dieu merci, nous ne le cédons à personne. (Acte 4, scène 2, MORON)
  145. Madame, le Prince votre père vient vous trouver ici, et conduit avec lui les princes de Pyle et d'Ithaque, et celui de Messène. (Acte 4, scène 3, LYCAS)
  146. Que prétend-il faire en me les amenant ? (Acte 4, scène 3, LA PRINCESSE)
  147. Aurait-il résolu ma perte, et voudrait-il bien me forcer au choix de quelqu'un d'eux ? (Acte 4, scène 3, LA PRINCESSE)
  148. Il y a deux vérités, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer également ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien où je ne réponde aussitôt par une obéissance aveugle. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  149. L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  150. Après cela, parlez, Seigneur, prononcez librement ce que vous voulez. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  151. Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  152. Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  153. Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  154. Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
  155. Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  156. Ne trouvez-vous pas qu'il y aurait plaisir d'abaisser son orgueil, et de soumettre un peu ce coeur qui tranche tant du brave ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  157. Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre à la vérité. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  158. Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  159. Prenez garde, Madame, l'entreprise est périlleuse, et lorsqu'on veut donner de l'amour, on court risque d'en recevoir. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  160. Philis, demeure ici. (Acte 5, scène 1, MORON)
  161. Cruelle, si c'était Tircis qui t'en priât, tu demeurerais bien vite. (Acte 5, scène 1, MORON)
  162. Cela se pourrait faire, et je demeure d'accord que je trouve bien mieux mon compte avec l'une qu'avec l'autre ; car il me divertit avec sa voix, et toi, tu m'étourdis de ton caquet. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  163. Lorsque tu chanteras aussi bien que lui, je te promets de t'écouter. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  164. Demeure un peu ? (Acte 5, scène 1, MORON)
  165. Je ne te demande qu'un moment à être avec toi ? (Acte 5, scène 1, MORON)
  166. Oui, j'y demeurerai, pourvu que tu me promettes une chose. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  167. De ne me point parler du tout. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  168. À moins que de cela je ne demeurerai point avec toi. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  169. Veux-tu me... (Acte 5, scène 1, MORON)
  170. Eh bien, oui, demeure : je ne dirai mot. (Acte 5, scène 1, MORON)
  171. Voilà ce que c'est, si je savais chanter j'en ferais bien mieux mes affaires. (Acte 5, scène 1, MORON)
  172. La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se mêle de musique, et l'on ne réussit auprès d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. (Acte 5, scène 1, MORON)
  173. Il faut que j'apprenne à chanter pour faire comme les autres. (Acte 5, scène 1, MORON)
  174. Bon, voici justement mon homme. (Acte 5, scène 1, MORON)
  175. Briller, à mes yeux surpris, v.435 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  176. Se met en courroux v.446 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  177. Fa, toi-même. (Acte 5, scène 2, MORON)
  178. Il est vrai, Madame, que ce jeune prince a fait voir une adresse non commune, et que l'air dont il a paru a été quelque chose de surprenant. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  179. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  180. Moron, je te l'avoue, j'ai été enchanté, et jamais tant de charmes n'ont frappé tout ensemble mes yeux et mes oreilles. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  181. Elle est adorable en tout temps, il est vrai : mais ce moment l'a emporté sur tous les autres, et des grâces nouvelles ont redoublé l'éclat de ses beautés. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  182. La douceur de sa voix a voulu se faire paraître dans un air tout charmant qu'elle a daigné chanter, et les sons merveilleux qu'elle formait passaient jusqu'au fond de mon âme, et tenaient tous mes sens dans un ravissement à ne pouvoir en revenir. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  183. Elle a fait éclater ensuite une disposition toute divine, et ses pieds amoureux sur l'émail d'un tendre gazon traçaient d'aimables caractères qui m'enlevaient hors de moi-même, et m'attachaient par des noeuds invincibles aux doux et justes mouvements dont tout son corps suivait les mouvements de l'harmonie. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  184. Enfin jamais âme n'a eu de plus puissantes émotions que la mienne, et j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma résolution pour me jeter à ses pieds, et lui faire un aveu sincère de l'ardeur que je sens pour elle. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  185. Donnez-vous en bien de garde, Seigneur, si vous m'en voulez croire : vous avez trouvé la meilleure invention du monde, et je me trompe fort si elle ne vous réussit. (Acte 6, scène 2, MORON)
  186. Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre, nous les gâtons par nos douceurs, et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent. (Acte 6, scène 2, MORON)
  187. Demeurez ferme, au moins, dans le chemin que vous avez pris : je m'en vais voir ce qu'elle me dira ; cependant promenez-vous ici dans ces petites routes sans faire aucun semblant d'avoir envie de la joindre, et si vous l'abordez, demeurez avec elle le moins qu'il vous sera possible. (Acte 6, scène 2, MORON)
  188. Madame il y a longtemps que nous nous connaissons. (Acte 6, scène 3, MORON)
  189. C'est un homme bizarre, qui ne se plaît qu'à entretenir ses pensées. (Acte 6, scène 3, MORON)
  190. Étais-tu tantôt au compliment qu'il m'a fait ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  191. Oui, Madame, j'y étais, et je l'ai trouvé un peu impertinent, n'en déplaise à sa Principauté. (Acte 6, scène 3, MORON)
  192. Ma foi, Madame, vous ne feriez pas mal, il le mériterait bien ; mais à vous dire vrai, je doute fort que vous y puissiez réussir. (Acte 6, scène 3, MORON)
  193. Comment ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  194. Comment ? (Acte 6, scène 3, MORON)
  195. Certes ce mépris est choquant, et je ne puis souffrir cette hauteur étrange de ne rien estimer. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  196. Il n'estime, et n'aime que lui. (Acte 6, scène 3, MORON)
  197. Il n'y a rien que je ne fasse pour le soumettre comme il faut. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  198. Voyez-vous comme il passe, sans prendre garde à vous ? (Acte 6, scène 3, MORON)
  199. De grâce, Moron, va le faire aviser que je suis ici, et l'oblige à me venir aborder. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  200. Vous êtes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la vôtre, de renoncer ainsi à notre sexe, et de fuir, à votre âge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  201. Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  202. Il est beau qu'une femme soit insensible, et conserve son coeur exempt des flammes de l'amour, mais ce qui est vertu en elle, devient un crime dans un homme. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  203. Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  204. Je ne vois pas, Madame, que celles qui ne veulent point aimer, doivent prendre aucun intérêt à ces sortes d'offenses. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  205. Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'être aimée. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  206. Pour moi je ne suis pas de même, et dans le dessein où je suis, de ne rien aimer, je serais fâché d'être aimé. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  207. C'est qu'on a obligation à ceux qui nous aiment, et que je serais fâché d'être ingrat. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  208. Si bien donc, que pour fuir l'ingratitude, vous aimeriez qui vous aimerait ? (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  209. Madame, point du tout. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  210. Je dis bien que je serais fâché d'être ingrat : mais je me résoudrais plutôt de l'être, que d'aimer. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  211. Telle personne vous aimerait, peut-être que votre coeur... (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  212. Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  213. Cet orgueil me confond, et j'ai un tel dépit, que je ne me sens pas. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  214. Moron, je n'en puis plus, et je me suis fait des efforts étranges. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  215. C'est avoir une insensibilité bien grande, que de parler comme vous faites. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  216. Le Ciel ne m'a pas fait d'une autre humeur : mais, Madame, j'interromps votre promenade, et mon respect doit m'avertir que vous aimez la solitude. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  217. Il ne vous en doit rien, Madame, en dureté de coeur. (Acte 6, scène 5, MORON)
  218. Ne pourrais-tu, Moron, me servir dans un tel dessein ? (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  219. Vous savez bien, Madame, que je suis tout à votre service. (Acte 6, scène 5, MORON)
  220. Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et tâche d'ébranler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  221. Je te permets de dire tout ce que tu voudras, pour tâcher à me l'engager. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  222. C'est une chose qui me tient au coeur, je souhaite ardemment qu'il m'aime. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  223. Enfin tu peux tout espérer de moi, si tu trouves moyen d'enflammer pour moi son coeur. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  224. Il n'y a rien qui ne se puisse faire ; mais, Madame s'il venait à vous aimer, que feriez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 6, scène 5, MORON)
  225. Ce serait lors que je prendrais plaisir à triompher pleinement de sa vanité, à punir son mépris par mes froideurs, et exercer sur lui toutes les cruautés que je pourrais imaginer. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  226. Si faut-il pourtant tenter toute chose, et éprouver si son âme est entièrement insensible. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  227. Allons je veux lui parler, et suivre une pensée qui vient de me venir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  228. Viens, Tircis, laissons-les aller, et me dis un peu ton martyre de la façon que tu sais faire ? (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  229. Il y a longtemps que tes yeux me parlent ; mais je suis plus aise d'ouïr ta voix. (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  230. Oui, je m'écarte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on écoute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agréablement qu'il fait. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  231. Que ne chantes-tu comme lui ? (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  232. Silence, dis-je, ou je me mettrai en colère. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  233. Mais mon âme ne reprend pas v.460 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  234. Pourquoi ne m'as-tu pas donné de quoi chanter comme à un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  235. N'ai-je pas un estomac, un gosier et une langue comme un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  236. Ton extrême rigueur v.462 (Acte 7, scène 2, MORON)
  237. Daigne me secourir ? v.465 (Acte 7, scène 2, MORON)
  238. Mais, Moron, je souhaiterais bien d'avoir la gloire que quelque amant fût mort pour moi ; c'est un avantage dont je n'ai point encore joui, et je trouve que j'aimerais de tout mon coeur une personne qui m'aimerait assez pour se donner la mort. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  239. Tu aimerais une personne qui se tuerait pour toi ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  240. Voilà qui est fait, je te veux montrer que je me sais tuer quand je veux. (Acte 7, scène 2, MORON)
  241. Ah ! quelle douceur extrême, v.469 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  242. De mourir pour ce qu'on aime ! v.470 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  243. De mourir pour ce qu'on aime ! v.471 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  244. Courage, Moron ? Meurs promptement v.472 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  245. Je vous prie de vous mêler de vos affaires, et de me laisser tuer à ma fantaisie. (Acte 7, scène 2, MORON)
  246. Je ne suis pas homme à faire tant de façons, vois ce poignard ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  247. Prends bien garde comme je vais me percer le coeur ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  248. Allons, Tircis, viens-t'en me redire à l'écho, ce que tu m'as chanté. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  249. Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  250. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  251. J'ai trouvé d'abord des raisons pour autoriser ce changement, et puis l'appuyer de la volonté de répondre aux ardentes sollicitations d'un père, et aux voeux de tout un État ; mais, à vous dire vrai, je suis en peine du jugement que vous ferez de moi, et je voudrais savoir si vous condamnerez ou non le dessein que j'ai de me donner un époux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  252. Vous pourriez faire un tel choix, Madame, que je l'approuverais sans doute. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  253. Si j'étais dans votre coeur je pourrais vous le dire : mais comme je n'y suis pas, je n'ai garde de vous répondre. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  254. Devinez pour voir, et nommez quelqu'un ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  255. J'aurais trop peur de me tromper. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  256. Mais encore, pour qui souhaiteriez-vous que je me déclarasse ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  257. Eh bien Prince, je veux bien vous la découvrir : je suis sûre que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Messène est celui de qui le mérite s'est attiré mes voeux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  258. Bon, Madame. (Acte 8, scène 1, MORON)
  259. Remettez-vous et songez à répondre. (Acte 8, scène 1, MORON)
  260. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  261. Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  262. Pour moi, Madame, je vous sollicite de vos suffrages pour obtenir celle que je souhaite, et vous trouverez bon que j'aille de ce pas en faire la demande au Prince votre père. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  263. Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  264. Il est vrai que le coup est surprenant, et j'avais cru d'abord, que votre stratagème avait fait son effet. (Acte 8, scène 2, MORON)
  265. Ce m'est un dépit à me désespérer, qu'une autre ait l'avantage de soumettre ce coeur que je voulais soumettre. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  266. Princesse, j'ai à vous prier d'une chose qu'il faut absolument que vous m'accordiez : le prince d'Ithaque vous aime, et veut vous demander au Prince mon père. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  267. Le prince d'Ithaque, Madame ? (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
  268. Il vient de m'en assurer lui-même, et m'a demandé mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point prêter l'oreille à tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  269. Mais, Madame, s'il était vrai que ce prince m'aimât effectivement, pourquoi n'ayant aucun dessein de vous engager, ne voudriez-vous pas souffrir... (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
  270. Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  271. Madame, il faut vous obéir ; mais je croirais que la conquête d'un tel coeur ne serait pas une victoire à dédaigner. (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
  272. Non, non, il n'aura pas la joie de me braver entièrement. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  273. Madame, je viens à vos pieds rendre grâce à l'Amour de mes heureux destins, et vous témoigner avec mes transports, le ressentiment où je suis, des bontés surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  274. Comment ? (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  275. Le Prince d'Ithaque, Madame, vient de m'assurer tout à l'heure, que votre coeur avait eu la bonté de s'expliquer en ma faveur, sur ce célèbre choix qu'attend toute la Grèce. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  276. Oui, Madame. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  277. C'est un étourdi, et vous êtes un peu trop crédule, Prince, d'ajouter foi si promptement à ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle mériterait bien, ce me semble, qu'on en doutât un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-même. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  278. Madame, si j'ai été trop prompt à me persuader... (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  279. De grâce, Prince, brisons là ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  280. Qu'en cette aventure, le Ciel me traite avec une rigueur étrange ! (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  281. Je vous l'ai dit déjà, Madame, il faut vous obéir. (Acte 8, scène 5, AGLANTE)
  282. Mais, Madame, s'il vous aimait, vous n'en voudriez point, et cependant vous ne voulez pas qu'il soit à un autre : c'est faire justement comme le chien du jardinier (Acte 8, scène 5, MORON)
  283. Ma foi, Madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous, et dans toutes vos actions, il est aisé de voir que vous aimez un peu ce jeune prince. (Acte 8, scène 5, MORON)
  284. Moi, je l'aime ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  285. Je l'aime ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  286. Madame... (Acte 8, scène 5, MORON)
  287. Et quelle inquiétude secrète est venue troubler tout d'un coup la tranquillité de mon âme ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  288. Ne serait-ce point aussi ce qu'on vient de me dire, et sans en rien savoir n'aimerais-je point ce jeune Prince ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  289. Si cela était je serais personne à me désespérer : mais il est impossible que cela soit, et je vois bien que je ne puis pas l'aimer. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  290. J'ai vu toute la terre à mes pieds avec la plus grande insensibilité du monde ; les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon âme, et la fierté et le dédain en auraient triomphé. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  291. J'ai méprisé tous ceux qui m'ont aimée, et j'aimerais le seul qui me méprise ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  292. Non, non, je sais bien que je ne l'aime pas. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  293. Et d'où vient ce poison qui me court par toutes les veines, et ne me laisse point en repos avec moi-même ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  294. Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  295. Ô vous, admirables personnes, qui par la douceur de vos chants avez l'art d'adoucir les plus fâcheuses inquiétudes, approchez-vous d'ici de grâce, et tâchez de charmer avec votre musique le chagrin où je suis. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  296. Toi-même, qu'en crois-tu, ma compagne fidèle ? v.475 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  297. On m'a dit que sa flamme est pire qu'un vautour, v.476 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  298. Et que ne pas aimer, c'est renoncer au jour. v.479 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  299. Amarante pour lui verse en tous lieux des larmes. v.485 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  300. Si de tant de tourments il accable les coeurs, v.486 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  301. D'où vient qu'on aime à lui rendre les armes ? v.487 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  302. Si sa flamme, Philis, est si pleine de charmes, v.488 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  303. Je ne saurais demeurer en repos et quelque douceur qu'aient vos chants, ils ne font que redoubler mon inquiétude. (Acte 9, scène 1, LA PRINCESSE)
  304. Il m'a fallu tirer mes chausses au plus vite, et jamais vous n'avez vu un emportement plus brusque que le sien. (Acte 10, scène 1, MORON)
  305. Prince, que je devrai de grâces à ce stratagème amoureux, s'il faut qu'il ait trouvé le secret de toucher son coeur. (Acte 10, scène 1, IPHITAS)
  306. Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
  307. Prince, n'entrons point dans ces compliments. (Acte 10, scène 1, IPHITAS)
  308. Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix très considérable, et je souscris aisément de tous mes suffrages à la demande que vous me faites. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  309. Seigneur, je me jette à vos pieds pour vous demander une grâce. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  310. Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  311. Et comment ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  312. Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  313. J'en prends, Seigneur, à me venger de son mépris, et comme je sais bien qu'il aime Aglante avec beaucoup d'ardeur, je veux empêcher, s'il vous plaît, qu'il ne soit heureux avec elle. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  314. Oui, Seigneur, sans doute, et s'il obtient ce qu'il demande, vous me verrez expirer à vos yeux. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  315. Va, va, ma fille, avoue franchement la chose. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  316. Le mérite de ce Prince t'a fait ouvrir les yeux, et tu l'aimes, enfin, quoi que tu puisses dire. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  317. Oui, tu l'aimes. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  318. Je l'aime, dites-vous ? (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  319. Puis-je bien, sans mourir, entendre ces paroles, et faut-il que je sois si malheureuse qu'on me soupçonne de l'aimer ? (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  320. Si c'était un autre que vous, Seigneur, qui me tînt ce discours, je ne sais pas ce que je ne ferais point. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  321. Oui, tu ne l'aimes pas. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  322. Seigneur, vous me donnez la vie. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  323. Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, et je prends à témoin le Prince votre père, si ce n'est pas vous que j'ai demandée. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  324. C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon coeur. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  325. Je n'ai jamais aimé que vous, et jamais je n'aimerai que vous. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  326. C'est vous, Madame, qui m'avez enlevé cette qualité d'insensible que j'avais toujours affectée, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a été qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspirée, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  327. Il fallait qu'elle cessât bientôt, sans doute, et je m'étonne seulement qu'elle ait pu durer la moitié d'un jour ; car enfin je mourais, je brûlais dans l'âme, quand je vous déguisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte égale à la mienne. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  328. Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger : vous n'avez qu'à parler, et ma main sur-le-champ fera gloire d'exécuter l'arrêt que vous prononcerez. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  329. Non, non, Prince, je ne vous sais pas mauvais gré de m'avoir abusée, et tout ce que vous m'avez dit, je l'aime bien mieux une feinte, que non pas une vérité. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  330. Je l'attendrai tant qu'il vous plaira, Madame, cet arrêt de ma destinée, et s'il me condamne à la mort, je le suivrai sans murmure. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  331. C'est ici un jour de paix, et je te remets en grâce avec la Princesse. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  332. Seigneur, je serai meilleur courtisan une autre fois, et je me garderai bien de dire ce que je pense. (Acte 10, scène 2, MORON)
  333. Seigneur, la Déesse Vénus vient d'annoncer partout le changement du coeur de la Princesse : tous les pasteurs et toutes les bergères en témoignent leur joie par des danses et des chansons, et si ce n'est point un spectacle que vous méprisiez, vous allez voir l'allégresse publique se répandre jusques ici. (Acte 10, scène 4, PHILIS)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Et je te dis, moi, que je veux que tu vives à ma fantaisie : et que je ne me suis point mariée avec toi, pour souffrir tes fredaines. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  2. Ô la grande fatigue que d'avoir une femme : et qu'Aristote a bien raison, quand il dit qu'une femme est pire qu'un Démon ! (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Voyez un peu l'habile homme, avec son benêt d'Aristote ! (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  4. Oui, habile homme, trouve-moi un faiseur de fagots, qui sache, comme moi, raisonner des choses, qui ait servi six ans, un fameux médecin, et qui ait su, dans son jeune âge, son rudiment par coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Que maudit soit le bec-cornu de notaire, qui me fit signer ma ruine. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  7. Il est vrai que tu me fis trop d'honneur : et que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Morbleu, ne me fais point parler là-dessus, je dirais de certaines choses... (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Baste, laissons là ce chapitre, il suffit que nous savons ce que nous savons : et que tu fus bien heureuse de me trouver. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Qu'appelles-tu bien heureuse, de te trouver un homme qui me réduit à l'hôpital, un débauché, un traître, qui me mange tout ce que j'ai ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  11. Tu as menti, j'en bois une partie. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Qui me vend, pièce à pièce, tout ce qui est dans le logis. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  13. Enfin, qui ne laisse aucun meuble dans toute la maison. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  14. On en déménage plus aisément. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  15. C'est pour ne me point ennuyer. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  16. Mets-les à terre. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  17. Qui me demandent à toute heure, du pain. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  18. Et tu prétends ivrogne, que les choses aillent toujours de même ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  19. Ma femme, allons tout doucement, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  20. Que j'endure éternellement tes insolences, et tes débauches ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  21. Ne nous emportons point ma femme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  22. Ma femme, vous savez que je n'ai pas l'âme endurante : et que j'ai le bras assez bon. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  23. Je me moque de tes menaces. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  24. Ma petite femme, ma mie, votre peau vous démange, à votre ordinaire. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  25. Je te montrerai bien que je ne te crains nullement. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  26. Ma chère moitié, vous avez envie de me dérober quelque chose. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  27. Doux objet de mes voeux, je vous frotterai les oreilles. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  28. Infâme. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  29. Quelle infamie peste, soit le coquin, de battre ainsi sa femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  30. Et je veux qu'il me batte moi. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  31. Voyez un peu cet impertinent, qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  32. Je me rétracte. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  33. Est-ce à vous, d'y mettre le nez ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  34. Il me plaît d'être battue. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  35. Compère, je vous demande pardon de tout mon coeur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  36. Il ne me plaît pas moi. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  37. C'est ma femme, et non pas la vôtre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  38. Vous n'avez rien à me commander. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  39. Et vous êtes un impertinent, de vous ingérer des affaires d'autrui : apprenez que Cicéron dit, qu'entre l'arbre et le doigt il ne faut point mettre l'écorce. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  40. Ma petite femme ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  41. Eh bien va, je te demande pardon, mets là, ta main. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  42. Ce sont petites choses qui sont, de temps, en temps, nécessaires dans l'amitié : et cinq ou six coups de bâton, entre gens qui s'aiment, ne font que ragaillardir l'affection. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  43. Va, je m'en vais au bois : et je te promets, aujourd'hui, plus d'un cent de fagots. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  44. Va, quelque mine que je fasse, je n'oublie pas mon ressentiment : et je brûle en moi-même, de trouver les moyens de te punir des coups que tu me donnes. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  45. Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains, de quoi se venger d'un mari : mais c'est une punition trop délicate pour mon pendard. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  46. Je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir : et ce n'est pas contentement pour l'injure que j'ai reçue. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  47. Ne puis-je point trouver quelque invention pour me venger ? (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  48. Oui, il faut que je m'en venge à quelque prix que ce soit : ces coups de bâton me reviennent au coeur, je ne les saurais digérer, et... (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  49. Messieurs, je vous demande pardon, je ne vous voyais pas : et cherchais dans ma tête quelque chose qui m'embarrasse. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  50. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  51. Que le Ciel m'inspire une admirable invention pour me venger de mon pendard ! (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  52. Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  53. Non, c'est un homme extraordinaire, qui se plaît à cela, fantasque, bizarre, quinteux, et que vous ne prendriez jamais, pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  54. Il va vêtu d'une façon extravagante, affecte, quelquefois, de paraître ignorant, tient sa science renfermée, et ne fuit rien tant tous les jours que d'exercer les merveilleux talents qu'il a eus du ciel, pour la médecine. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  55. C'est une chose admirable, que tous les grands hommes ont toujours du caprice, quelque petit grain de folie, mêlé à leur science. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  56. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  57. Il est vrai : mais, après cela, vous verrez qu'il fait des merveilles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  58. Comment s'appelle-t-il ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  59. C'est un homme qui a une large barbe noire, et qui porte une fraise, avec un habit jaune et vert. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  60. Comment ! (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  61. C'est un homme qui fait des miracles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  62. Il y a six mois, qu'une femme fut abandonnée de tous les autres médecins. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  63. On la tenait morte, il y avait déjà six heures : et l'on se disposait à l'ensevelir, lorsqu'on y fit venir de force l'homme dont nous parlons. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  64. Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  65. On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  66. Il faut que cet homme-là, ait la médecine universelle. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  67. Testigué, vela justement l'homme qu'il nous faut : allons vite le chercher. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  68. Nous vous remercions du plaisir que vous nous faites. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  69. Mais souvenez-vous bien au moins, de l'avertissement que je vous ai donné. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  70. Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre : et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  71. Voilà du bois qui est salé, comme tous les diables. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  72. Le voilà lui-même. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  73. Ma petite friponne, que je t'aime, mon petit bouchon. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  74. C'est lui assurément. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  75. Le velà tout craché, comme on nous l'a défiguré. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  76. Ils consultent en me regardant. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  77. Je vous demande si ce n'est pas vous, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  78. En ce cas, c'est moi, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  79. Monsieur, nous sommes ravis de vous voir. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  80. Si c'est quelque chose, Messieurs, qui dépende de mon petit négoce, je suis tout prêt à vous rendre service. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  81. Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous : les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  82. Il est vrai, Messieurs, que je suis le premier homme du monde, pour faire des fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  83. Je vous promets, que je ne saurais les donner à moins. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  84. Je ne me moque point, je n'en puis rien rabattre. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  85. Je vous parle sincèrement, et ne suis pas homme à surfaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  86. Faut-il, Monsieur, qu'une personne comme vous s'amuse à ces grossières feintes ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  87. Qu'un homme si savant, un fameux médecin, comme vous êtes, veuille se déguiser aux yeux du monde, et tenir enterrés les beaux talents qu'il a ? (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  88. Comment ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  89. Quoi, donc, que me voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  90. Pour qui me prenez-vous ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  91. Médecin, vous-même : je ne le suis point, et ne l'ai jamais été. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  92. Parbleu, venez-en à tout ce qu'il vous plaira, je ne suis point médecin : et ne sais ce que vous me voulez dire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  93. Pourquoi toutes ces fraimes-là ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  94. Messieurs, en un mot, autant qu'en deux mille, je vous dis que je ne suis point médecin. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  95. Messieurs, je suis tout ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  96. J'en sis fâché, franchement. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  97. Que diable est-ceci, Messieurs, de grâce, est-ce pour rire, ou si tous deux, vous extravaguez, de vouloir que je sois médecin ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  98. Eh bien, Messieurs, oui, puisque vous le voulez, je suis médecin, je suis médecin, apothicaire encore, si vous le trouvez bon. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  99. J'aime mieux consentir à tout que de me faire assommer. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  100. Vous me boutez la joie au coeur, quand je vous vois parler comme ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  101. Je vous demande pardon, de toute mon âme. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  102. Ouais, serait-ce bien moi qui me tromperais, et serais-je devenu médecin, sans m'en être aperçu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  103. Monsieur, vous ne vous repentirez pas de nous montrer ce que vous êtes : et vous verrez assurément que vous en serez satisfait. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  104. Mais, Messieurs, dites-moi, ne vous trompez-vous point vous-mêmes ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  105. Comment ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  106. Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsque avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d'abord, par la chambre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  107. Enfin, Monsieur, vous aurez contentement avec nous : et vous gagnerez ce que vous voudrez, en vous laissant conduire où nous prétendons vous mener. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  108. Il aime à rire. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  109. Tenez cela, vous : voilà où je mets mes juleps. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  110. Velà un médecin qui me plaît ; je pense qu'il réussira ; car il est bouffon. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  111. Oui, Monsieur, je crois que vous serez satisfait : et nous vous avons amené le plus grand médecin du monde. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  112. C'est un homme qui a fait des cures merveilleuses. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  113. Il est un peu capricieux, comme je vous ai dit : et parfois, il a des moments où son esprit s'échappe, et ne paraît pas ce qu'il est. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  114. Oui, il aime à bouffonner, et l'an dirait parfois, ne v'sen déplaise, qu'il a quelque petit coup de hache à la tête. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  115. Quand il s'y boute, il parle tout fin drait, comme s'il lisait dans un livre. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  116. Je meurs d'envie de le voir, faites-le-moi vite venir. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  117. Par ma fi, Monsieu, ceti-ci fera justement ce qu'ant fait les autres. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  118. Je pense que ce sera queussi queumi : et la meilleure médeçaine, que l'an pourrait bailler à votre fille, ce serait, selon moi, un biau et bon mari, pour qui elle eût de l'amiqué. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  119. Et lorsque j'ai été dans le dessein de la marier, ne s'est-elle pas opposée à mes volontés ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  120. Je le crois bian : vous li vouilliez bailler cun homme qu'alle n'aime point. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  121. Alle aurait été fort obéissante : et je m'en vas gager qu'il la prendrait, li, comme alle est, si vous la li vouillais donner. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  122. Ce Léandre n'est pas ce qu'il lui faut : il n'a pas du bien, comme l'autre. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  123. Tous ces biens à venir, me semblent autant de chansons. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  124. La mort n'a pas toujours les oreilles ouvertes aux voeux et aux prières de Messieurs les héritiers : et l'on a le temps d'avoir les dents longues, lorsqu'on attend, pour vivre, le trépas de quelqu'un. (Acte 2, scène 1, G?RONTE)
  125. Enfin, j'ai, toujours, ouï dire, qu'en mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  126. Les bères et les mères ant cette maudite couteume, de demander toujours, qu'a-t-il et qu'a-t-elle ? (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  127. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  128. C'est un bel exemple pour vous, Monsieu ; on n'a que son plaisir en ce monde : et j'aimerais mieux, bailler à ma fille, un bon mari qui li fût agriable, que toutes les rentes de la Biausse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  129. Madame la Nourrice, comme vous dégoisez ! (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  130. Monsieur le Médecin, ayant appris les merveilleuses choses... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  131. Non, vraiment. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  132. Quel diable d'homme m'avez-vous là amené ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  133. Oui, mais je l'envoirais promener avec ses goguenarderies. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  134. Cette raillerie ne me plaît pas. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  135. Je vous suis obligé de ces sentiments. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  136. Je vous assure que c'est du meilleur de mon âme, que je vous parle. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  137. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  138. Comment s'appelle votre fille ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  139. Ah beau nom à médicamenter ! (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  140. Qui est cette grande femme-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  141. Le joli meuble que voilà ! (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  142. Tous mes remèdes ; toute ma science, toute ma capacité est à votre service, et... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  143. Avec votre parmission, Monsieu le Médecin, laissez là ma femme, je vous prie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  144. Quoi, est-elle votre femme ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  145. Ah vraiment, je ne savais pas cela : et je m'en réjouis pour l'amour de l'un et de l'autre. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  146. Tout doucement, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  147. Je la félicite d'avoir un mari comme vous : et je vous félicite vous, d'avoir une femme si belle, si sage, et si bien faite, comme elle est. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  148. Eh testigué, point tant de compliment, je vous supplie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  149. Ne voulez-vous pas que je me réjouisse avec vous, d'un si bel assemblage ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  150. Avec moi, tant qu'il vous plaira : mais avec ma femme, trêve de sarimonie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  151. Je prends part, également, au bonheur de tous deux ; et... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  152. si je vous embrasse pour vous en témoigner ma joie, je l'embrasse de même pour lui en témoigner aussi... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  153. Monsieur, voici tout à l'heure ma fille qu'on va vous amener. (Acte 2, scène 3, GÉRONTE)
  154. Mais, comme je m'intéresse à toute votre famille, il faut que j'essaye un peu le lait de votre nourrice : et que je visite son sein. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  155. Je me moque de çà. (Acte 2, scène 3, LUCAS)
  156. Ôte-toi de là, aussi, est-ce que je ne sis pas assez grande pour me défendre moi-même, s'il me fait quelque chose, qui ne soit pas à faire ? (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
  157. Fi, le vilain, qui est jaloux de sa femme. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  158. Qu'elle s'en garde bien, il ne faut pas qu'elle meure, sans l'ordonnance du médecin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  159. Voilà une malade qui n'est pas tant dégoûtante : et je tiens qu'un homme bien sain s'en accommoderait assez. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  160. Tant mieux, lorsque le médecin fait rire le malade, c'est le meilleur signe du monde. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  161. Et qui est ce sot-là, qui ne veut pas que sa femme soit muette ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  162. Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie, je me garderais bien de la vouloir guérir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  163. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  164. Copieusement ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  165. Je ne me connais pas à ces choses. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  166. Voyez, comme il a deviné sa maladie ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  167. Oui, mais je voudrais bien que vous me pussiez dire d'où cela vient ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  168. Tous nos meilleurs auteurs vous diront que c'est l'empêchement de l'action de sa langue. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  169. Mais, encore, vos sentiments sur cet empêchement de l'action de sa langue. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  170. C'était un grand homme ! (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  171. Grand homme tout à fait : un homme qui était plus grand que moi, de tout cela. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  172. Pour revenir donc à notre raisonnement. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  173. Je tiens que cet empêchement de l'action de sa langue, est causé par de certaines humeurs, qu'entre nous autres, savants, nous appelons humeurs peccantes, peccantes, c'est-à-dire... humeurs peccantes : d'autant que les vapeurs formées par les exhalaisons des influences qui s'élèvent dans la région des maladies, venant... pour ainsi dire... à... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  174. Etiam, oui, quare, pourquoi, quia substantivo, et adjectivum concordat in generi, numerum, et casus. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  175. L'habile homme que velà ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  176. Comprenez bien ce raisonnement je vous prie : et parce que lesdites vapeurs ont une certaine malignité... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  177. Qui est causée par l'âcreté des humeurs, engendrées dans la concavité du diaphragme, il arrive que ces vapeurs... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  178. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  179. Ah que ça est bian dit, notte homme ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  180. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  181. Assurément : mais, Monsieur, que croyez-vous qu'il faille faire à cette maladie ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  182. Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  183. Le grand homme ! (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  184. Doucement vous. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  185. Je me porte le mieux du monde. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  186. Il n'importe, la mode en est salutaire : et comme on boit pour la soif à venir, il faut se faire aussi saigner pour la maladie à venir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  187. Ma fi, je me moque de ça : et je ne veux point faire de mon corps une boutique d'apothicaire. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  188. Vous êtes rétive aux remèdes : mais nous saurons vous soumettre à la raison. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  189. Un petit moment. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  190. Ce n'est pas l'argent qui me fait agir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  191. Je ne suis pas un médecin mercenaire. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  192. L'intérêt ne me gouverne point. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  193. Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  194. Pour qui me prenez-vous ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  195. Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  196. Monsieur, doucement. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  197. Je vous apprendrai que je ne suis point homme à cela : et que c'est une insolence extrême... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  198. Je ne parle pas pour vous : car vous êtes honnête homme, et je serais ravi de vous rendre service. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  199. Mais il y a de certains impertinents au monde, qui viennent prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas : et je vous avoue que cela me met en colère. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  200. Les médecins ont raisonné là-dessus, comme il faut ; et ils n'ont pas manqué de dire, que cela procédait, qui, du cerveau, qui des entrailles, qui, de la rate, qui du foie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  201. Il me semble que je ne suis pas mal ainsi, pour un apothicaire : et comme le père ne m'a guère vu, ce changement d'habit, et de perruque, est assez capable, je crois, de me déguiser à ses yeux. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  202. Tout ce que je souhaiterais, serait de savoir cinq ou six grands mots de médecine, pour parer mon discours, et me donner l'air d'habile homme. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  203. Comment ! (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  204. Vous êtes honnête homme : et je veux bien me confier à vous, comme vous vous confiez à moi. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  205. Quoi, vous n'êtes pas effectivement... (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  206. Non, vous dis-je, ils m'ont fait médecin malgré mes dents. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  207. Je ne m'étais jamais mêlé d'être si savant que cela : et toutes mes études n'ont été que jusqu'en sixième. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  208. Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  209. Cependant, vous ne sauriez croire comment l'erreur s'est répandue : et de quelle façon, chacun est endiablé à me croire habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  210. On me vient chercher de tous les côtés : et si les choses vont toujours de même, je suis d'avis de m'en tenir, toute ma vie, à la médecine. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  211. Je trouve que c'est le métier le meilleur de tous : car soit qu'on fasse bien, ou soit qu'on fasse mal, on est toujours, payé de même sorte. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  212. La méchante besogne ne retombe jamais sur notre dos ; et nous taillons, comme il nous plaît, sur l'étoffe où nous travaillons. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  213. Un cordonnier en faisant des souliers, ne saurait gâter un morceau de cuir qu'i,l n'en paye les pots cassés ; mais ici, l'on peut gâter un homme, sans qu'il en coûte rien. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  214. Les bévues ne sont point pour nous : et c'est toujours la faute de celui qui meurt. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  215. Voilà des gens qui ont la mine de me venir consulter. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  216. Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée partout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le corps, et que son foie, son ventre, ou sa rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de l'iau. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  217. On entend dans sa gorge, des fleumes qui sont tout prêts à l'étouffer : et, parfois, il lui prend des syncoles, et des conversions, que je crayons qu'alle est passée. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  218. J'avons dans notre village, un apothicaire, révérence parler, qui li a donné je ne sais combien d'histoires : et il m'en coûte plus d'eune douzaine de bons écus, en lavements, ne v's'en déplaise, en apostumes, qu'on li a fait prendre, en infections de jacinthe, et en portions cordales. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  219. Mais tout ça, comme dit l'autre, n'a été que de l'onguent miton mitaine. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  220. Il velait li bailler d'eune certaine drogue que l'on appelle du vin amétile ; mais j'ai-s-eu peur, franchement, que ça l'envoyît à patres, et l'an dit que ces gros médecins tuont je ne sais combien de monde, avec cette invention-là. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  221. Voilà un garçon qui parle clairement, qui s'explique comme il faut. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  222. Vous dites que votre mère est malade d'hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la fièvre, avec des douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend parfois des syncopes, et des convulsions, c'est-à-dire des évanouissements ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  223. Eh oui, Monsieu, c'est justement ça. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  224. Maintenant, vous me demandez un remède ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  225. C'est comme je l'entendons. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  226. Monsieu, je vous sommes bien obligés : et j'allons li faire prendre ça tout à l'heure. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  227. Si elle meurt, ne manquez pas de la faire enterrer du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  228. Ah nourrice de mon coeur, je suis ravi de cette rencontre : et votre vue est la rhubarbe, la casse et le séné, qui purgent toute la mélancolie de mon âme. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  229. Je sis votte sarvante, j'aime bian mieux qu'an ne me guérisse pas. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  230. Que je vous plains, belle Nourrice, d'avoir un mari jaloux et fâcheux, comme celui que vous avez ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  231. Que velez-vous, Monsieu, c'est pour la pénitence de mes fautes : et là où la chèvre est liée, il faut bian qu'alle y broute. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  232. Comment, un rustre comme cela ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  233. Un homme qui vous observe toujours, et ne veut pas que personne vous parle ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  234. Vous n'avez rien vu encore : et ce n'est qu'un petit échantillon de sa mauvaise humeur. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  235. Est-il possible, et qu'un homme ait l'âme assez basse, pour maltraiter une personne comme vous ? (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  236. Ah que j'en sais, belle Nourrice, et qui ne sont pas loin d'ici, qui se tiendraient heureux de baiser, seulement, les petits bouts de vos petons. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  237. C'est un homme, je vous le dis, qui mérite bien cela : et si j'étais assez heureux, belle Nourrice, pour être choisi pour... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  238. Et oui, de par tous les diantres, je l'ai vu, et ma femme aussi. (Acte 3, scène 4, LUCAS)
  239. Comment se porte la malade ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  240. Ne vous mettez pas en peine : j'ai des remèdes qui se moquent de tout, et je l'attends à l'agonie. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  241. Qui est cet homme-là, que vous amenez ? (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  242. Monsieur, c'est une grande et subtile question entre les doctes, de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes ? (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  243. D'autant que l'incongruité des humeurs opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l'inégalité de leurs opinions, dépend du mouvement oblique, du cercle de la Lune : et comme le soleil qui darde ses rayons sur la concavité de la terre, trouve... (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  244. Non, je ne suis point du tout capable de changer de sentiments. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  245. Que je vous suis obligé, Monsieur, de cette guérison merveilleuse : et que puis-je faire pour vous, après un tel service ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  246. Oui, mon père, j'ai recouvré la parole : mais je l'ai recouvrée pour vous dire, que je n'aurai jamais d'autre époux que Léandre, et que c'est inutilement que vous voulez me donner Horace. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  247. Il n'est puissance paternelle, qui me puisse obliger à me marier malgré moi. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  248. Mon coeur ne saurait se soumettre à cette tyrannie. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  249. Et je me jetterai plutôt dans un convent, que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  250. Je vous remercie. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  251. Toutes vos raisons ne gagneront rien sur mon âme. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  252. Mon_Dieu, arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  253. Vous voyez que l'ardeur qu'elle a pour ce Léandre est tout à fait contraire aux volontés du père, qu'il n'y a point de temps à perdre, que les humeurs sont fort aigries, et qu'il est nécessaire de trouver promptement un remède à ce mal, qui pourrait empirer par le retardement. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  254. Pour moi, je n'y en vois qu'un seul, qui est une prise de fuite purgative, que vous mêlerez comme il faut, avec deux drachmes de matrimonium en pilules. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  255. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  256. Allez-vous en lui faire faire un petit tour de jardin, afin de préparer les humeurs, tandis que j'entretiendrai ici son père : mais surtout, ne perdez point de temps. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  257. Il me semble que je ne les ai jamais, ouï nommer. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  258. Vous ne sauriez croire comme elle est affolée de ce Léandre. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  259. Vous avez fait sagement. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  260. C'est prudemment, raisonné. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  261. Comment ? (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  262. Ah par ma fi, Monsieu le Médecin, vous serez pendu, ne bougez de là seulement. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  263. Retire-toi de là, tu me fends le coeur. (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  264. Non, je veux demeurer pour t'encourager à la mort : et je ne te quitterai point, que je ne t'aie vu pendu. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  265. Le Commissaire viendra bientôt, et l'on s'en va vous mettre en lieu, où l'on me répondra de vous. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  266. Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  267. L'effet en est trop beau, pour en garder du ressentiment. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  268. Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait à la maison d'un gentilhomme. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. La noblesse de soi est bonne : c'est une chose considérable assurément, mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  3. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des Nobles lorsqu'ils nous font nous autres entrer dans leur famille. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  4. C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  5. Voilà un homme qui me regarde. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  6. Il ne me connaît pas. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  7. Comment ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  8. Doucement. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  9. On m'a chargé de prendre garde que personne ne me vît, et je vous prie au moins de ne pas dire que vous m'ayez vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  10. Je suis bien aise de faire les choses secrètement comme on m'a recommandé. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  11. Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles : vous comprenez bien. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  12. On le veut tromper tout doucement. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  13. Assurément. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  14. Hé comment nommez-vous celui qui vous a envoyé là-dedans ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  15. Foin je ne me souviens jamais comment diantre ils baragouinent ce nom-là, Monsieur Cli... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  16. Est-ce ce jeune courtisan qui demeure... (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  17. C'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  18. Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  19. Voyez s'il y a là une grande fatigue pour me payer si bien, et ce qu'est au prix de cela une journée de travail où je ne gagne que dix sols. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  20. Hé bien avez-vous fait votre message. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  21. Attendez, je ne sais si je me souviendrai bien de tout cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  22. Pendarde de femme ! (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  23. Hé bien, George Dandin, vous voyez de quel air votre femme vous traite. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  24. Voilà ce que c'est d'avoir voulu épouser une demoiselle, l'on vous accommode de toutes pièces, sans que vous puissiez vous venger, et la gentilhommerie vous tient les bras liés. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  25. L'égalité de condition laisse du moins à l'honneur d'un mari liberté de ressentiment, et si c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  26. J'enrage de tout mon coeur, et je me donnerais volontiers des soufflets. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  27. Quoi écouter impudemment l'amour d'un Damoiseau, et y promettre en même temps de la correspondance ! (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  28. Il me faut de ce pas aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiment que leur fille me donne. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  29. Vous me paraissez tout troublé. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  30. Comment ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  31. Ne vous déferez-vous jamais avec moi de la familiarité de ce mot de ma belle-mère, et ne sauriez-vous vous accoutumer à me dire Madame. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  32. Parbleu, si vous m'appelez votre gendre, il me semble que je puis vous appeler ma belle-mère. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  33. Corbleu, pardonnez-moi, on ne peut point me faire de leçons là-dessus, et j'ai su montrer en ma vie, par vingt actions de vigueur, que je ne suis point homme à démordre jamais d'une partie de mes prétentions. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  34. Mais il suffit de lui avoir donné un petit avertissement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  35. Puisqu'il faut donc parler catégoriquement, je vous dirai, Monsieur de Sotenville, que j'ai lieu de... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  36. Doucement, mon gendre. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  37. Hé bien, Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  38. Apprenez aussi que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  39. Comment, ma femme n'est pas ma femme ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  40. Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  41. Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  42. Et quels avantages, Madame, puisque Madame y a ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  43. L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  44. Maison où le ventre anoblit : et qui par ce beau privilège rendra vos enfants gentilshommes ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  45. Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront gentilshommes, mais je serai cocu, moi, si l'on n'y met ordre. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  46. Cela veut dire que votre fille ne vit pas comme il faut qu'une femme vive, et qu'elle fait des choses qui sont contre l'honneur. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  47. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  48. Corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  49. Il y a eu une Mathurine de Sotenville qui refusa vingt mille écus d'un favori du Roi, qui ne lui demandait seulement que la faveur de lui parler. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  50. Expliquez-vous, mon gendre, nous ne sommes point gens à la supporter dans de mauvaises actions, et nous serons les premiers, sa mère et moi, à vous en faire la justice. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  51. Tout ce que je vous puis dire, c'est qu'il y a ici un certain courtisan que vous avez vu, qui est amoureux d'elle à ma barbe, et qui lui a fait faire des protestations d'amour, qu'elle a très humainement écoutées. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  52. Jour de Dieu, je l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  53. Je vous ai dit ce qui se passe pour vous faire mes plaintes, et je vous demande raison de cette affaire-là. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  54. Ne vous tourmentez point, je vous la ferai de tous deux, et je suis homme pour serrer le bouton à qui que ce puisse être. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  55. Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  56. Mamour, allez-vous-en parler à votre fille, tandis qu'avec mon gendre j'irai parler à l'homme. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  57. Se pourrait-il, mon fils, qu'elle s'oubliât de la sorte, après le sage exemple que vous savez vous-même que je lui ai donné ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  58. Suivez-moi, mon gendre, et ne vous mettez pas en peine, vous verrez de quel bois nous nous chauffons lorsqu'on s'attaque à ceux qui nous peuvent appartenir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  59. Mon nom est connu à la Cour, et j'eus l'honneur dans ma jeunesse de me signaler des premiers à l'arrière-ban de Nancy. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  60. Et j'ai eu un aïeul Bertrand de Sotenville, qui fut si considéré en son temps, que d'avoir permission de vendre tout son bien pour le voyage d'outre-mer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  61. Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  62. Et je suis bien aise de vous parler, pour tirer de vous, s'il vous plaît, un éclaircissement de cette affaire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  63. Ce quelqu'un-là en a menti. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  64. Je suis honnête homme. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  65. Me croyez-vous capable, Monsieur, d'une action aussi lâche que celle-là ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  66. Moi aimer une jeune et belle personne, qui a l'honneur d'être la fille de Monsieur le Baron de Sotenville ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  67. Répondez vous-même. (Acte 1, scène 5, GEORGE DANDIN)
  68. Oui, c'est lui-même qui s'en est plaint à moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  69. Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  70. Est-ce donc vous, Madame, qui avez dit à votre mari que je suis amoureux de vous ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  71. Moi, et comment lui aurais-je dit ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  72. Je voudrais bien le voir vraiment que vous fussiez amoureux de moi. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  73. Essayez un peu par plaisir à m'envoyer des ambassades, à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon mari n'y sera pas, ou le temps que je sortirai pour me parler de votre amour. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  74. Vous n'avez qu'à y venir, je vous promets que vous serez reçu comme il faut. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  75. Hé là là, Madame, tout doucement. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  76. Il n'est pas nécessaire de me faire tant de leçons, et de vous tant scandaliser. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  77. Qui vous dit que je songe à vous aimer ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  78. Que sais-je, moi, ce qu'on me vient conter ici ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  79. Que je ne suis point homme à donner du chagrin aux belles, et que je vous respecte trop, et vous et Messieurs vos parents, pour avoir la pensée d'être amoureux de vous. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  80. Que le monde aujourd'hui est rempli de méchanceté, de m'aller soupçonner ainsi, moi qui suis l'innocence même. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  81. Madame, est-ce que... (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  82. Et vous n'avez point de père gentilhomme. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  83. C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  84. Assurément. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  85. Tout mon malheur est de le trop considérer, et plût au Ciel que je fusse capable de souffrir, comme il dit, les galanteries de quelqu'un, je ne serais pas tant à plaindre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  86. Adieu, je me retire, et je ne puis plus endurer qu'on m'outrage de cette sorte. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  87. Allez, vous ne méritez pas l'honnête femme qu'on vous a donnée. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
  88. Vous méritez, mon gendre, qu'on vous dise ces choses-là, et votre procédé met tout le monde contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  89. Monsieur, vous voyez comme j'ai été faussement accusé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  90. Vous êtes homme qui savez les maximes du point d'honneur, et je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  91. Comment satisfaction ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  92. C'est une chose moi dont je ne demeure pas d'accord de l'avoir à tort accusé, et je sais bien ce que j'en pense. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  93. Quelque pensée qui vous puisse rester, il a nié, c'est satisfaire les personnes, et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  94. Si bien donc que si je le trouvais couché avec ma femme, il en serait quitte pour se dédire ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  95. Point de raisonnement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  96. Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  97. Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  98. Voulez-vous que je sois serviteur d'un homme qui me veut faire cocu ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  99. Non, je veux qu'il achève, et que tout aille dans les formes. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  100. Je vous baise les mains, et quand il vous plaira, je vous donnerai le divertissement de courre un lièvre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  101. C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  102. Voilà, mon gendre, comme il faut pousser les choses. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  103. Vous l'avez voulu, vous l'avez voulu, George Dandin, vous l'avez voulu, cela vous sied fort bien, et vous voilà ajusté comme il faut, vous avez justement ce que vous méritez. (Acte 1, scène 7, GEORGE DANDIN)
  104. Allons, il s'agit seulement de désabuser le père et la mère, et je pourrai trouver peut-être quelque moyen d'y réussir. (Acte 1, scène 7, GEORGE DANDIN)
  105. Par ma foi je n'en ai touché qu'un petit mot en passant à un homme, afin qu'il ne dît point qu'il m'avait vu sortir, et il faut que les gens en ce pays-ci soient de grands babillards. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  106. Vraiment ce Monsieur le Vicomte a bien choisi son monde que de te prendre pour son ambassadeur, et il s'est allé servir là d'un homme bien chanceux. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  107. Morgué je t'aime. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  108. Oui, le diable m'emporte, tu me peux croire, puisque j'en jure. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  109. Je me sens tout tribouiller le coeur quand je te regarde. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  110. Comment est-ce que tu fais pour être si jolie ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  111. Je fais comme font les autres. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  112. Si tu veux, tu seras ma femme, je serai ton mari, et nous serons tous deux mari et femme. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  113. Tu serais peut-être jaloux comme notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  114. Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  115. Hé bien, je serai tout comme cela. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  116. C'est la plus sotte chose du monde que de se défier d'une femme, et de la tourmenter. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  117. La vérité de l'affaire est qu'on n'y gagne rien de bon, cela nous fait songer à mal, et ce sont souvent les maris qui avec leurs vacarmes se font eux-mêmes ce qu'ils sont. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  118. Voilà comme il faut faire pour n'être point trompé. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  119. Lorsqu'un mari se met à notre discrétion, nous ne prenons de liberté que ce qu'il nous en faut, et il en est comme avec ceux qui nous ouvrent leur bourse et nous disent, prenez. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  120. Nous en usons honnêtement, et nous nous contentons de la raison. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  121. Doucement. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  122. Je n'aime pas les patineurs. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  123. Qu'est-ce que cela te coûterait de me laisser un peu faire ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  124. Un petit baiser seulement, en rabattant sur notre mariage. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  125. Je vais remettre aux mains de ma maîtresse... (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  126. J'ai de meilleurs yeux qu'on ne pense, et votre galimatias ne m'a point tantôt ébloui. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  127. Moi, me moquer ! (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  128. Je n'ignore pas qu'à cause de votre noblesse vous me tenez fort au-dessous de vous, et le respect que je vous veux dire ne regarde point ma personne. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  129. Je vous dis encore une fois que le mariage est une chaîne à laquelle on doit porter toute sorte de respect, et que c'est fort mal fait à vous d'en user comme vous faites. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  130. Et vous n'avez que faire de hocher la tête, et de me faire la grimace. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  131. Je le sais fort bien moi, et vos mépris me sont connus. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  132. Un moment d'entretien. (Acte 2, scène 2, CLITANDRE)
  133. Je veux que vous y fassiez ce que fait une femme qui ne veut plaire qu'à son mari. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  134. Quoi qu'on en puisse dire, les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien, il y a un certain air doucereux qui les attire ainsi que le miel fait les mouches, et les honnêtes femmes ont des manières qui les savent chasser d'abord. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  135. Je ne me scandalise point qu'on me trouve bien faite, et cela me fait du plaisir. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  136. Le personnage d'un honnête homme qui est bien aise de voir sa femme considérée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  137. Oh les Dandins s'y accoutumeront s'ils veulent. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  138. Comment, parce qu'un homme s'avise de nous épouser, il faut d'abord que toutes choses soient finies pour nous, et que nous rompions tout commerce avec les vivants ? (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  139. C'est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris, et je les trouve bons de vouloir qu'on soit morte à tous les divertissements, et qu'on ne vive que pour eux. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  140. Je me moque de cela, et ne veux point mourir si jeune. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  141. C'est ainsi que vous satisfaites aux engagements de la foi que vous m'avez donnée publiquement ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  142. Je ne vous l'ai point donnée de bon coeur, et vous me l'avez arrachée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  143. M'avez-vous avant le mariage demandé mon consentement, et si je voulais bien de vous ? (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  144. Vous n'avez consulté pour cela, que mon père, et ma mère, ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l'on pourra vous faire. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  145. Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés, et je veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse ; prendre les douces libertés, que l'âge me permet, voir un peu le beau monde, et goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  146. Moi je suis votre femme, et je vous dis que je l'entends. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  147. Il me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote, et le mettre en état de ne plaire de sa vie aux diseurs de fleurettes. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  148. Allons, George Dandin, je ne pourrais me retenir, et il vaut mieux quitter la place. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  149. J'avais, Madame, impatience qu'il s'en allât pour vous rendre ce mot de la part que vous savez. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
  150. Demeure ici, je m'en vais faire la réponse. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  151. Vraiment, Monsieur, vous avez pris là un habile messager. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  152. Je n'ai pas osé envoyer de mes gens, mais, ma pauvre Claudine, il faut que je te récompense des bons offices que je sais que tu m'as rendus. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  153. Non, Monsieur, vous n'avez que faire de vous donner cette peine-là, et je vous rends service parce que vous le méritez, et que je me sens au coeur de l'inclination pour vous. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  154. Puisque nous serons mariés, donne-moi cela, que je le mette avec le mien. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
  155. Testiguenne que j'aurai là une habile femme, elle a de l'esprit comme quatre. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
  156. Voici mon homme de tantôt. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  157. Ah vous voilà, Monsieur le babillard, à qui j'avais tant recommandé de ne point parler, et qui me l'aviez tant promis. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  158. Et vous êtes cause qu'il a fait du vacarme. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  159. Comment. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  160. Nennin, nennin, vous avez envie de me tirer les vers du nez. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  161. Vous voudriez que je vous dise que Monsieur le Vicomte vient de donner de l'argent à Claudine, et qu'elle l'a mené chez sa maîtresse. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  162. Je n'ai pu me servir avec cet innocent de la pensée que j'avais. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  163. Mais le nouvel avis qui lui est échappé ferait la même chose, et si le galant est chez moi, ce serait pour avoir raison aux yeux du père et de la mère, et les convaincre pleinement de l'effronterie de leur fille. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  164. Le mal de tout ceci c'est que je ne sais comment faire pour profiter d'un tel avis. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  165. Si je rentre chez moi, je ferai évader le drôle, et quelque chose que je puisse voir moi-même de mon déshonneur, je n'en serai point cru à mon serment, et l'on me dira que je rêve. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  166. Si, d'autre part, je vais quérir beau-père et belle-mère sans être sûr de trouver chez moi le galant, ce sera la même chose, et je retomberai dans l'inconvénient de tantôt. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  167. Pourrais-je point m'éclaircir doucement s'il y est encore ? (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  168. Le sort me donne ici de quoi confondre ma partie, et pour achever l'aventure il fait venir à point nommé les juges dont j'avais besoin. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  169. Mais j'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode et, Dieu merci mon déshonneur est si clair maintenant, que vous n'en pourrez plus douter. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  170. Comment, mon gendre, vous en êtes encore là-dessus ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  171. Oui, Madame, et l'on fait bien pis à la mienne. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  172. Mais je me lasse fort d'être pris pour dupe. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  173. Non, Madame, mais je voudrais bien me défaire d'une femme qui me déshonore. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  174. Corbleu cherchez des termes moins offensants que ceux-là. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  175. Mais que ne songe-t-elle plutôt à me traiter plus honnêtement ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  176. Quoi parce qu'elle est Demoiselle, il faut qu'elle ait la liberté de me faire ce qui lui plaît, sans que j'ose souffler ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  177. Vous n'avez qu'à me suivre. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  178. N'allez pas faire comme tantôt. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  179. Ai-je menti ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  180. J'ai peur qu'on vous surprenne ici, et j'ai quelques mesures à garder. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  181. Promettez-moi donc, Madame, que je pourrai vous parler cette nuit. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  182. J'y ferai mes efforts. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  183. Approchons doucement par derrière, et tâchons de n'être point vus. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  184. Madame, tout est perdu. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  185. Ne faites pas semblant de rien, et me laissez faire tous deux. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  186. Quoi vous osez en user de la sorte, après l'affaire de tantôt, et c'est ainsi que vous dissimulez vos sentiments ? (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  187. On me vient rapporter que vous avez de l'amour pour moi, et que vous faites des desseins de me solliciter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  188. J'en témoigne mon dépit, et m'explique à vous clairement en présence de tout le monde. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  189. Vous niez hautement la chose, et me donnez parole de n'avoir aucune pensée de m'offenser, et cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  190. De me dire que vous m'aimez, et de me faire cent sots contes pour me persuader de répondre à vos extravagances ; comme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari, et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  191. Mais une honnête femme n'aime point les éclats. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  192. Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  193. L'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  194. Doucement. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  195. Fort, Madame, frappez comme il faut. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  196. S'il vous demeure quelque chose sur le coeur, je suis pour vous répondre. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  197. Vous aviez un juste sujet de vous alarmer, mais vos soupçons se trouvent dissipés le plus avantageusement du monde. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  198. Sans doute, notre gendre, et vous devez maintenant être le plus content des hommes. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  199. Assurément. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  200. Voilà une femme celle-là. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  201. Que ne remerciez-vous un peu votre femme, de l'amitié que vous voyez qu'elle montre pour vous ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  202. Il ne m'a aucune obligation de ce qu'il vient de voir, et tout ce que j'en fais n'est que pour l'amour de moi-même. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  203. Je me retire, mon père, pour ne me voir point obligée à recevoir ses compliments. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  204. C'est une femme qui mérite d'être adorée, et vous ne la traitez pas comme vous devriez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  205. C'est un petit ressentiment de l'affaire de tantôt, et cela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  206. Allez-vous-en faire la paix ensemble, et tâchez de l'apaiser par des excuses de votre emportement. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  207. Oui, j'admire mon malheur, et la subtile adresse de ma carogne de femme pour se donner toujours raison, et me faire avoir tort. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  208. Seconde mes desseins, et m'accorde la grâce de faire voir aux gens que l'on me déshonore. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  209. Je ne vois point à me conduire. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  210. Elle a tort assurément. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  211. Par ma foi c'est une fille qui vaut de l'argent, et je l'aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  212. Aussi t'ai-je amené avec moi pour l'entretenir. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  213. Madame. (Acte 3, scène 2, CLITANDRE)
  214. Madame, que j'ai de joie ! (Acte 3, scène 2, CLITANDRE)
  215. Doucement, Monsieur. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  216. Est-ce vous, Madame ? (Acte 3, scène 2, LUBIN)
  217. Oui, Madame ! (Acte 3, scène 2, CLITANDRE)
  218. Mon mari ronfle comme il faut, et j'ai pris ce temps pour nous entretenir ici. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  219. J'ai entendu descendre ma femme, et je me suis vite habillé pour descendre après elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  220. Par ma foi, ton maître est plaisamment attrapé, et je trouve ceci aussi drôle que les coups de bâton de tantôt dont on m'a fait récit. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  221. Ta maîtresse dit qu'il ronfle à cette heure comme tous les diantres, et il ne sait pas que Monsieur le Vicomte et elle sont ensemble pendant qu'il dort. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  222. De quoi s'avise-t-il aussi d'être jaloux de sa femme, et de vouloir qu'elle soit à lui tout seul ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  223. Allons, suivons-les, et me donne ta petite menotte que je la baise. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  224. Il me semble, que je mange des confitures. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  225. Tubleu, comme vous y allez ! (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  226. Voilà une petite menotte qui est un peu bien rude. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  227. Il fuit, et me laisse informé de la nouvelle perfidie de ma coquine. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  228. Allons, il faut que sans tarder j'envoie appeler son père et sa mère, et que cette aventure me serve à me faire séparer d'elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  229. Doucement. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  230. Va-t'en chez mon beau-père, et ma belle-mère, et dis que je les prie très instamment de venir tout à l'heure ici. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  231. Voilà un pendard qui me fera enrager. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  232. Je pense qu'il me fuit. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  233. Assurément. (Acte 3, scène 4, COLIN)
  234. Point, vous me voulez battre. (Acte 3, scène 4, COLIN)
  235. Assurément ? (Acte 3, scène 4, COLIN)
  236. Va vite, et reviens de même. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  237. Ne serait-ce point ma femme ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  238. Il faut que j'écoute, et me serve de l'obscurité qu'il fait. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  239. Nous nous sommes assez entretenus. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  240. Madame, puis-je assez vous entretenir, et trouver en si peu de temps toutes les paroles dont j'ai besoin ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  241. Il me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens ; et je ne vous ai pas dit encore la moindre partie de ce que j'ai à vous dire. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  242. De quel coup me percez-vous l'âme, lorsque vous parlez de vous retirer, et avec combien de chagrins m'allez-vous laisser maintenant ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  243. Mais je songe qu'en me quittant, vous allez trouver un mari. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  244. Cette pensée m'assassine, et les privilèges qu'ont les maris sont des choses cruelles pour un amant qui aime bien. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  245. Serez-vous assez fort pour avoir cette inquiétude, et pensez-vous qu'on soit capable d'aimer de certains maris qu'il y a. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  246. Voilà nos carognes de femmes. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  247. Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  248. Voilà comme on vous traite. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  249. Vous méritez sans doute une autre destinée, et le Ciel ne vous a point faite pour être la femme d'un paysan. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  250. Madame, si vous avez à dire du mal de votre mari, dépêchez vite, car il est tard. (Acte 3, scène 5, CLAUDINE)
  251. Mais au moins je vous conjure de me plaindre un peu, des méchants moments que je vais passer. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  252. Ouvrez donc doucement. (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  253. On a fermé en dedans, et je ne sais comment nous ferons. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  254. Ah je vous y prends donc, Madame ma femme, et vous faites des escampativos pendant que je dors. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  255. C'est bien plutôt le chaud, Madame la coquine ; et nous savons toute l'intrigue du rendez-vous, et du Damoiseau. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  256. Mais ma consolation c'est que je vais être vengé, et que votre père et votre mère seront convaincus maintenant de la justice de mes plaintes, et du dérèglement de votre conduite. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  257. Je les ai envoyé quérir, et ils vont être ici dans un moment. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  258. Madame. (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  259. C'est maintenant que je triomphe, et j'ai de quoi mettre à bas votre orgueil, et détruire vos artifices. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  260. Jusques ici vous avez joué mes accusations, ébloui vos parents, et plâtré vos malversations. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  261. Mais à cette fois, Dieu merci, les choses vont être éclaircies, et votre effronterie sera pleinement confondue. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  262. Je ne prétends point me défendre, ni vous nier les choses, puisque vous les savez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  263. C'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés, et que dans cette affaire vous ne sauriez inventer d'excuse qu'il ne me soit facile de convaincre de fausseté. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  264. Mais je vous demande par grâce de ne m'exposer point maintenant à la mauvaise humeur de mes parents, et de me faire promptement ouvrir. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  265. Je suis bien aise de cela, et vous ne vous étiez jamais avisée de me dire de ces douceurs. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  266. Je vous promets de ne vous plus donner aucun sujet de déplaisir, et de me... (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  267. Je ne veux point perdre cette aventure, et il m'importe qu'on soit une fois éclairci à fond de vos déportements. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  268. Je vous demande un moment d'audience. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  269. Il est vrai que j'ai failli, je vous l'avoue encore une fois ; et que votre ressentiment est juste. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  270. Mais enfin ce sont des actions que vous devez pardonner à mon âge ; des emportements de jeune personne qui n'a encore rien vu, et ne fait que d'entrer au monde. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  271. Oui vous le dites, et ce sont de ces choses qui ont besoin qu'on les croie pieusement. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  272. Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  273. Si vous m'accordez généreusement la grâce que je vous demande ; ce procédé obligeant, cette bonté que vous me ferez voir, me gagnera entièrement. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  274. Elle touchera tout à fait mon coeur, et y fera naître pour vous ce que tout le pouvoir de mes parents et les liens du mariage n'avaient pu y jeter. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  275. En un mot, elle sera cause que je renoncerai à toutes les galanteries, et n'aurai de l'attachement que pour vous. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  276. Oui, je vous donne ma parole que vous m'allez voir désormais la meilleure femme du monde, et que je vous témoignerai tant d'amitié, que vous en serez satisfait. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  277. Hé bien si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu'une femme en cet état est capable de tout, et que je ferai quelque chose ici dont vous vous repentirez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  278. Mon coeur se portera jusqu'aux extrêmes résolutions, et de ce couteau que voici je me tuerai sur la place. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  279. Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  280. C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  281. On ne s'avise plus de se tuer soi-même, et la mode en est passée il y a longtemps. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  282. C'est une chose dont vous pouvez vous tenir sûr ; et si vous persistez dans votre refus, si vous ne me faites ouvrir, je vous jure que tout à l'heure je vais vous faire voir jusques où peut aller la résolution d'une personne qu'on met au désespoir. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  283. C'est pour me faire peur. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  284. Hé bien puisqu'il le faut, voici qui nous contentera tous deux, et montrera si je me moque. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  285. Fasse le Ciel que ma mort soit vengée comme je le souhaite, et que celui qui en est cause, reçoive un juste châtiment de la dureté qu'il a eue pour moi. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  286. Serait-elle bien si malicieuse que de s'être tuée pour me faire pendre ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  287. Rangeons-nous chacune immédiatement contre un des côtés de la porte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  288. La méchanceté d'une femme irait-elle bien jusque-là ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  289. Eh je m'en étais bien douté, et la pendarde s'est retirée, voyant qu'elle ne gagnait rien après moi, ni par prières ni par petites menaces. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  290. Tant mieux cela rendra ses affaires encore plus mauvaises, et le père et la mère qui vont venir en verront mieux son crime. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  291. Qu'on m'ouvre promptement ! (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  292. Comment c'est toi ! (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  293. Et de laisser ainsi toute seule une pauvre jeune femme dans la maison ? (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  294. Comment vous avez... (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  295. Va, va, traître, je suis lasse de tes déportements, et je m'en veux plaindre, sans plus tarder, à mon père et à ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  296. Approchez de grâce, et venez me faire raison de l'insolence la plus grande du monde, d'un mari à qui le vin et la jalousie ont troublé de telle sorte la cervelle, qu'il ne sait plus ni ce qu'il dit, ni ce qu'il fait, et vous a lui-même envoyé quérir pour vous faire témoins de l'extravagance la plus étrange dont on ait jamais ouï parler. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  297. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
  298. Comment, qu'est-ce à dire cela ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  299. Ma patience est poussée à bout, et il vient de me dire cent paroles injurieuses. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  300. Corbleu vous êtes un malhonnête homme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  301. C'est une conscience de voir une pauvre jeune femme traitée de la façon, et cela crie vengeance au Ciel. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  302. Madame, je vous prie... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  303. Permettez de grâce que... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  304. Ne nous rompez pas davantage la tête et songez à demander pardon à votre femme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  305. Corbleu si vous me répliquez. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  306. Non, non mon père, il m'est impossible de m'y résoudre, et je vous prie de me séparer d'un mari avec lequel je ne saurais plus vivre. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  307. Comment patienter après de telles indignités ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  308. Ce mot me ferme la bouche, et vous avez sur moi une puissance absolue. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  309. Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures, mais quelle violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  310. Tout ce que vous me faites faire ne servira de rien, et vous verrez que ce sera dès demain à recommencer. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  311. Allons, mettez-vous à genoux. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  312. Madame, je vous prie de me pardonner. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  313. Madame, je vous prie de me pardonner. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  314. Et je vous promets de mieux vivre à l'avenir. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  315. Et je vous promets de mieux vivre à l'avenir. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  316. Jour de Dieu, si vous y retournez, on vous apprendra le respect que vous devez à votre femme, et à ceux de qui elle sort. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  317. Et nous, mamour, allons nous mettre au lit. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  318. Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Et que chacun de nous vive comme il l'entend ; v.2 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Je vous dirai pourtant que mes intentions, v.5 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Et me trouve fort bien de ma façon de vivre. v.8 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Oui, des fous comme vous, v.9 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Grand merci, le compliment est doux. v.10 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  6. Cette farouche humeur, dont la sévérité v.13 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  7. Et ce n'est pas pour moi que je me dois vêtir ? v.18 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Monsieur mon frère aîné, car Dieu merci vous l'êtes v.20 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Et de ces grands canons, où comme en des entraves, v.35 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. On met tous les matins ses deux jambes esclaves, v.36 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Et par qui nous voyons ces messieurs les galants, v.37 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. L'un et l'autre excès choque, et tout homme bien sage v.43 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  13. N'y rien trop affecter, et sans empressement, v.45 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  14. Suivre ce que l'usage y fait de changement. v.46 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  15. Mon sentiment n'est pas qu'on prenne la méthode v.47 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  16. De fuir obstinément ce que fuit tout le monde, v.52 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  17. À me venir toujours jeter mon âge au nez ; v.58 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  18. Blâmer l'ajustement aussi bien que la joie : v.60 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  19. Comme si, condamnée à ne plus rien chérir, v.61 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  20. Quoi qu'il en soit, je suis attaché fortement v.65 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  21. À ne démordre point de mon habillement : v.66 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  22. Un bon pourpoint bien long, et fermé comme il faut, v.69 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  23. Un haut-de-chausses fait justement pour ma cuisse, v.71 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  24. Des souliers où mes pieds ne soient point au supplice, v.72 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  25. Ainsi qu'en ont usé sagement nos aïeux, v.73 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  26. Et qui me trouve mal, n'a qu'à fermer les yeux. v.74 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  27. Je me charge de tout, en cas que l'on vous gronde. v.75 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  28. Bien vous prend que son frère ait toute une autre humeur, v.78 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  29. Madame, et le destin vous fut bien favorable, v.79 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  30. Enfermée à la clef, ou menée avec lui. v.82 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  31. Mon_Dieu, chacun raisonne, et fait comme il lui plaît. v.98 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  32. Et moi je me chargeai du soin de celle-ci ; v.106 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  33. Il me semble... v.109 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  34. Il me semble, et je le dis tout haut, v.109 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  35. Que sur un tel sujet, c'est parler comme il faut. v.110 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  36. J'y consens : qu'elle coure, aime l'oisiveté, v.113 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  37. Que d'une serge honnête, elle ait son vêtement, v.117 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  38. Et ne porte le noir qu'aux bons jours seulement. v.118 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  39. Qu'aux discours des muguets, elle ferme l'oreille, v.123 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  40. Et comme à m'épouser sa fortune l'appelle, v.127 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  41. Mon_Dieu, Madame, sans langage, v.131 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  42. Oui, vous me la gâtez, puisqu'il faut parler net. v.134 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  43. Vos visites ici ne font que me déplaire, v.135 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  44. Et quoiqu'un même sang nous ait donné naissance ; v.140 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  45. Nous sommes bien peu soeurs, s'il faut que chaque jour v.141 (Acte 1, scène 2, L?ONOR)
  46. En effet, tous ces soins sont des choses infâmes, v.143 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  47. Sommes-nous chez les Turcs pour renfermer les femmes v.144 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  48. Et quand nous nous mettons quelque chose à la tête, v.151 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  49. Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête ? v.152 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  50. Qui nous gêne se met en un péril extrême, v.155 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  51. Et toujours notre honneur, veut se garder lui-même. v.156 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  52. Et si par un mari, je me voyais contrainte, v.159 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  53. J'aurais fort grande pente à confirmer sa crainte. v.160 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  54. Leur sexe aime à jouir d'un peu de liberté, v.165 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  55. Ne font pas la vertu des femmes, ni des filles, v.168 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  56. Qu'une femme qui n'est sage que par contrainte ; v.172 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  57. Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes, v.183 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  58. Des moindres libertés je n'ai point fait des crimes, v.184 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  59. Les divertissements, les bals, les comédies ; v.188 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  60. Fort propres à former l'esprit des jeunes gens ; v.190 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  61. Elle aime à dépenser en habits, linge, et noeuds ; v.193 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  62. Lorsque l'on a du bien, permettre aux jeunes filles, v.196 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  63. Je consens que sans moi ses destins soient meilleurs, v.206 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  64. Et j'aime mieux la voir sous un autre hyménée, v.207 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  65. Enfin c'est mon humeur, et j'en rends grâce au Ciel, v.210 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  66. Je ne suivrais jamais ces maximes sévères, v.211 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  67. Et tous ses sentiments suivront mal votre envie, v.215 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  68. Les mêmes libertés que fille on lui voit prendre ? v.220 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  69. Oui vraiment. v.225 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  70. Et votre femme entendra les fleurettes ? v.227 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  71. Rentrez pour n'ouïr point cette pratique infâme. v.231 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  72. Je veux m'abandonner à la foi de ma femme, v.232 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  73. S'il faut que par l'hymen il reçoive ma foi, v.242 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  74. Il s'y peut assurer, mais sachez que mon âme, v.243 (Acte 1, scène 2, L?ONOR)
  75. Ne répondrait de rien, si j'étais votre femme. v.244 (Acte 1, scène 2, L?ONOR)
  76. Mais c'est pain béni, certes, à des gens comme vous. v.246 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  77. Adieu, changez d'humeur, et soyez averti, v.249 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  78. Que renfermer sa femme, est le mauvais parti, v.250 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  79. Qui fait le dameret dans un corps tout cassé, v.254 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  80. Une fille maîtresse, et coquette suprême, v.255 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  81. Des valets impudents, non la sagesse même, v.256 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  82. Les semences d'honneur qu'avec nous elle a prises, v.260 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  83. Les sottises du temps ne blessent point mes yeux. v.278 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  84. Plaît-il ? Les oreilles me cornent. v.279 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  85. Et j'en dois rendre grâce à mes heureux destins. v.290 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  86. À mes affaires. v.300 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  87. Par trop d'attachement aux sérieux emplois. v.302 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  88. Ce qui me plaît. v.304 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  89. Si je ne vous croyais l'âme trop occupée, v.307 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  90. De voir celle que j'aime au pouvoir d'un sauvage, v.312 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  91. Qu'une femme qu'on garde est gagnée à demi, v.318 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  92. De leurs femmes en tout contrôlent la conduite ; v.328 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  93. Et du nom de mari fièrement se parant, v.329 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  94. Et l'aigreur de la dame à ces sortes d'outrages, v.332 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  95. Dont la plaint doucement le complaisant témoin, v.333 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  96. Mais depuis quatre mois que je l'aime ardemment, v.337 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  97. Je n'ai pour lui parler pu trouver un moment. v.338 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  98. Je puisse pour mes feux ménager l'assistance ? v.344 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  99. Elle ne sait donc pas encore que vous l'aimez ? v.345 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  100. C'est un point dont mes voeux ne sont point informés. v.346 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  101. Elle m'a toujours vu comme une ombre après elle, v.348 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  102. Et mes regards aux siens ont tâché chaque jour, v.349 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  103. Mes yeux ont fort parlé ; mais qui me peut apprendre, v.351 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  104. S'il n'a pour truchement l'écriture ou la voix. v.354 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  105. Que faire pour sortir de cette peine extrême, v.355 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  106. Et savoir si la belle a connu que je l'aime ? v.356 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  107. Aux marques seulement, que ta bouche me donne. v.360 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  108. Le stratagème adroit d'une innocente amour. v.362 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  109. Va, sois en repos, rentre, et me laisse faire ; v.364 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  110. Dans tout esprit bien fait, me servira d'excuse. v.368 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  111. Mais je veux me hâter, et de son fol espoir... v.373 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  112. Peste soit du gros boeuf, qui pour me faire choir, v.374 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  113. Se vient devant mes pas planter comme une perche. v.375 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  114. Et c'est ce qui chez vous, prend droit de m'amener. v.381 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  115. J'en ai bien du sujet, et mon âme ravie v.383 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  116. D'une fille assez jeune, et passablement belle, v.399 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  117. Qui loge en ce quartier, et qu'on nomme Isabelle ? v.400 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  118. Qu'autrement qu'en tuteur sa personne me touche, v.403 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  119. Oui vous, mettons bas toute feinte. v.407 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  120. Qui vous a dit, que j'ai pour elle l'âme atteinte[.] v.408 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  121. Elle-même. v.410 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  122. Comme une fille honnête, et qui m'aime d'enfance, v.411 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  123. De vouloir davantage expliquer une flamme, v.419 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  124. Qui choque l'amitié que me garde son âme. v.420 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  125. Et qu'ayant vu l'ardeur dont votre âme est blessée, v.423 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  126. Mais qu'enfin les douleurs d'une contrainte extrême, v.427 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  127. L'ont réduite à vouloir se servir de moi-même; v.428 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  128. Pour vous rendre averti, comme je vous ai dit, v.429 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  129. Il en tient comme il faut. v.441 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  130. Il ne s'attendait pas, sans doute à ce message ; v.444 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  131. Que l'éducation dans une âme produit, v.446 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  132. La vertu fait ses soins, et son coeur s'y consomme, v.447 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  133. Jusques à s'offenser des seuls regards d'un homme. v.448 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  134. Me voilà de retour. v.453 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  135. A suivi tes discours, et ton homme a son fait ; v.454 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  136. Il me voulait nier que son coeur fût malade ; v.455 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  137. Ha ! Que me dites-vous, j'ai bien peur du contraire, v.459 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  138. J'ai vu dans ce détour un jeune homme paraître, v.464 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  139. Est venu me donner un bonjour surprenant, v.466 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  140. Qui renferme une lettre en poulet cachetée, v.468 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  141. Il est de mon devoir de faire promptement v.473 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  142. Car d'oser à vous-même... v.476 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  143. C'est me faire mieux voir ton amour et ta foi, v.477 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  144. De lire les billets qu'un homme lui fait rendre, v.484 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  145. Cette lettre lui soit promptement reportée, v.488 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  146. Va ta vertu me charme, et ta prudence aussi, v.494 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  147. Je vois que mes leçons ont germé dans ton âme, v.495 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  148. Et tu te montres digne enfin d'être ma femme. v.496 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  149. Et je vais m'acquitter du soin que tu me donnes, v.500 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  150. Et revenir ici te remettre en repos. v.502 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  151. Dans quel ravissement est-ce que mon coeur nage, v.503 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  152. Recevoir un poulet comme une injure extrême, v.507 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  153. Et le faire au galant reporter par moi-même, v.508 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  154. Et qu'Isabelle en est puissamment irritée, v.515 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  155. Lisez vite, et voyons si je me puis méprendre. v.524 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  156. Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  157. Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à ma mauvaise destinée, ce n'est pas la contrainte où je me trouve qui a fait naître les sentiments que j'ai pour vous ; mais c'est elle qui en précipite le témoignage, et qui me fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  158. Il ne tiendra qu'à vous que je sois à vous bientôt, et j'attends seulement que vous m'ayez marqué les intentions de votre amour, pour vous faire savoir la résolution que j'ai prise ; mais surtout songez que le temps presse, et que deux coeurs qui s'aiment doivent s'entendre à demi-mot. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  159. Et joint aux sentiments que sa beauté m'inspire... v.531 (Acte 2, scène 5, VALERE)
  160. Par qui des vêtements le luxe est interdit ; v.534 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  161. Et les femmes auront un frein à leurs demandes. v.536 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  162. Et que pour le repos de ces mêmes maris, v.538 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  163. Comme de la guipure et de la broderie ! v.540 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  164. J'ai voulu l'acheter l'édit expressément, v.541 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  165. Afin que d'Isabelle il soit lu hautement, v.542 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  166. Le divertissement de notre après-soupée. v.544 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  167. Elle est sage, elle m'aime, et votre amour l'outrage, v.551 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  168. Est à mes voeux, Monsieur, un obstacle trop grand, v.554 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  169. Dût trouver un rival comme vous redoutable. v.560 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  170. Les tendres sentiments qu'Isabelle a pour vous. v.566 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  171. Dont vous seul aujourd'hui causez tout le tourment. v.570 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  172. Que ne dépendant que du choix de mon âme, v.575 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  173. Tous mes desseins étaient de l'obtenir pour femme, v.576 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  174. Que quelque arrêt des Cieux, qu'il me faille subir, v.581 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  175. Mon sort est de l'aimer jusqu'au dernier soupir, v.582 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  176. Et que si quelque chose étouffe mes poursuites, v.583 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  177. C'est parler sagement, et je vais de ce pas v.585 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  178. Mais, si vous me croyez, tâchez de faire en sorte, v.587 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  179. Il me fait grand pitié, v.589 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  180. Mais il m'a tendrement conjuré de te dire, v.596 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  181. Et que ne dépendant que du choix de son âme, v.599 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  182. Tous ses désirs étaient de t'obtenir pour femme, v.600 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  183. Son sort est de t'aimer jusqu'au dernier soupir. v.606 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  184. Ce sont ses propres mots, et loin de le blâmer, v.609 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  185. Je le trouve honnête homme, et le plains de t'aimer. v.610 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  186. Un homme que je hais à l'égal de la mort, v.614 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  187. Vous sentiriez l'affront que me font les poursuites. v.616 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  188. Est-ce être homme d'honneur de former des desseins v.621 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  189. Comme si j'étais fille à supporter la vie, v.623 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  190. Comment. v.625 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  191. Parle de m'obtenir par un enlèvement, v.626 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  192. De me donner la main dans huit jours au plus tard, v.629 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  193. C'est un fort honnête homme, et qui ne sent pour moi... v.634 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  194. S'il vous eût vu tantôt lui parler vertement, v.637 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  195. Il craindrait vos transports et mon ressentiment ; v.638 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  196. Que je fuis votre hymen, quoi que le monde en croie, v.643 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  197. Et me verrais tirer de vos mains avec joie. v.644 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  198. Qu'avec tous mes soins pour vivre dans l'honneur, v.649 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  199. De voir faire sur moi d'infâmes entreprises. v.652 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  200. Et ne trouvez bientôt moyen de me défaire, v.655 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  201. Ne t'afflige point tant, va ma petite femme, v.659 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  202. Je m'en vais le trouver, et lui chanter sa gamme. v.660 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  203. J'ose le défier de me pouvoir surprendre ; v.664 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  204. Enfin que sans plus perdre et soupirs et moments, v.665 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  205. Il doit savoir pour vous quels sont mes sentiments, v.666 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  206. Je languis quand je suis un moment sans vous voir. v.674 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  207. Est-il une personne, et plus sage et meilleure, v.676 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  208. De trouver une femme au gré de mon désir, v.678 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  209. Oui, voilà comme il faut que les femmes soient faites, v.679 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  210. Et non comme j'en sais, de ces franches coquettes, v.680 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  211. Comment ? v.685 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  212. Voyez-vous, j'ai voulu doucement vous traiter ; v.689 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  213. Et troubler un hymen qui fait tout son bonheur. v.694 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  214. Si vous ne mettez fin à tout cet embarras. v.702 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  215. J'avouerai que mes feux n'ont plus rien à prétendre, v.704 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  216. Voulez-vous qu'elle-même elle explique son coeur, v.709 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  217. Quoi vous me l'amenez ! Quel est votre dessein ? v.713 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  218. M'obliger à l'aimer, et souffrir ses visites ? v.716 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  219. Mais il prend mes avis pour des contes en l'air, v.718 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  220. Et par toi-même enfin j'ai voulu sans retour, v.721 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  221. Quoi mon âme à vos yeux ne se montre pas toute, v.723 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  222. Et de mes voeux encore vous pouvez être en doute ? v.724 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  223. Madame, a bien pouvoir de surprendre un esprit, v.726 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  224. J'ai douté, je l'avoue, et cet arrêt suprême, v.727 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  225. Qui décide du sort de mon amour extrême, v.728 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  226. Ce sont mes sentiments qu'il vous a fait entendre, v.732 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  227. Qui m'inspirant pour eux différents sentiments, v.737 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  228. De mon coeur agité font tous les mouvements. v.738 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  229. A toute mon estime et toute ma tendresse ; v.740 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  230. J'en reçois dans mon âme une allégresse entière, v.744 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  231. De secrets mouvements, et de haine et d'horreur. v.746 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  232. Me voir femme de l'un est toute mon envie, v.747 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  233. Mais c'est assez montrer mes justes sentiments, v.749 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  234. Et trop longtemps languir dans ces rudes tourments, v.750 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  235. Il faut que ce que j'aime usant de diligence ; v.751 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  236. Et qu'un heureux hymen affranchisse mon sort, v.753 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  237. C'est l'unique moyen de me rendre contente. v.756 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  238. Aux filles d'exprimer si librement leurs voeux. v.758 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  239. Mais en l'état où sont mes destinées, v.759 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  240. Oui ma pauvre fanfan, pouponne de mon âme. v.763 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  241. Qu'il songe donc, de grâce, à me prouver sa flamme. v.764 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  242. Il conclue un hymen qui fait tous mes désirs, v.766 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  243. Ce n'est qu'après moi seul que son âme respire. v.772 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  244. Et bien, Madame, et bien, c'est s'expliquer assez, v.773 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  245. Je vois par ce discours de quoi vous me pressez, v.774 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  246. Vous ne me sauriez faire un plus charmant plaisir ; v.777 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  247. Mais je plains sans mentir l'état où le voilà, v.782 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  248. Et c'est trop hautement que ta haine se montre. v.783 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  249. Madame, assurément rend justice à tous deux ; v.789 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  250. Pauvre garçon, sa douleur est extrême ; v.791 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  251. Tenez, embrassez-moi, c'est un autre elle-même[.] v.792 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  252. Au reste ton amour me touche au dernier point, v.794 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  253. Oui le trépas cent fois, me semble moins à craindre, v.803 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  254. Que cet hymen fatal où l'on veut me contraindre ; v.804 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  255. Doit trouver quelque grâce auprès de mes censeurs ; v.806 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  256. À la foi d'un amant, commettre ma fortune. v.808 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  257. Tu t'allais renfermer lorsque je t'ai laissée ; v.812 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  258. Et tu m'avais prié même que mon retour, v.813 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  259. Vous me voyez confuse, v.815 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  260. Et je ne sais comment vous en dire l'excuse. v.816 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  261. Comment ? v.821 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  262. L'eût-on pu croire, elle aime cet amant, v.821 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  263. Éperdument : v.822 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  264. C'est un transport si grand, qu'il n'en est point de même, v.823 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  265. Et vous pouvez juger de sa puissance extrême, v.824 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  266. Me découvrir à moi son amoureux souci ; v.826 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  267. Me dire absolument qu'elle perdra la vie, v.827 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  268. Si son âme n'obtient l'effet de son envie, v.828 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  269. Dans un secret commerce entretenaient leurs coeurs ; v.830 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  270. Et que même ils s'étaient, leur flamme étant nouvelle, v.831 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  271. Où j'ai précipité celui qu'elle aime à voir ; v.834 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  272. Elle vient me prier de souffrir que sa flamme, v.835 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  273. Puisse rompre un départ qui lui percerait l'âme ; v.836 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  274. Quelques doux sentiments dont l'appas le retienne ; v.840 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  275. Et ménager enfin pour elle adroitement, v.841 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  276. Ce que pour moi l'on sait qu'il a d'attachement. v.842 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  277. D'un homme dont le Ciel vous donnait l'alliance. v.848 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  278. Tant dit qu'au désespoir je porterais son âme, v.855 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  279. Si je lui refusais ce qu'exige sa flamme ; v.856 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  280. me faisait du sang relâcher la tendresse, v.859 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  281. Dont vous me vantez tant les vertus chaque jour, v.861 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  282. Non seulement doit être et pudique et bien née, v.867 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  283. Il ne faut pas que même elle soit soupçonnée. v.868 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  284. Allons chasser l'infâme, et de sa passion... v.869 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  285. Du peu de retenue, où j'ai su me contraindre, v.872 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  286. Puisque de son dessein je dois me départir, v.873 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  287. Oui, pour l'amour de toi, je retiens mes transports, v.877 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  288. Mais dès le même instant qu'elle sera dehors, v.878 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  289. Je vous conjure donc de ne me point nommer ; v.881 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  290. Bonsoir, car tout d'un temps, je vais me renfermer. v.882 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  291. Il en tient le bonhomme, avec tout son Phoebus, v.885 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  292. Ô ciel, dans mes desseins ne m'abandonnez pas. v.893 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  293. Dans mon trouble du moins, la nuit me favorise[.] v.895 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  294. Vous en avez menti, chienne ce n'est pas elle, v.900 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  295. Et tu prends faussement, et son nom, et sa voix. v.902 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  296. Ah je te promets bien que je n'ai pas envie, v.911 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  297. De te l'ôter l'infâme à ses feux asservie, v.912 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  298. Deux personnes qu'il faut qu'un bon hymen assemble, v.924 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  299. De plus homme d'honneur ? v.930 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  300. Vous serez pleinement contenté de vos soins, v.933 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  301. Comment vous croyez donc qu'un homme de justice... v.935 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  302. Je vais faire venir mon frère promptement, v.937 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  303. Faites que le flambeau m'éclaire seulement ; v.938 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  304. Je vais le réjouir, cet homme sans colère, v.939 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  305. Comment ? v.943 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  306. Pourquoi cette demande, elle est comme je crois, v.945 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  307. Ne font pas la vertu des femmes ni des filles ; v.952 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  308. Vraiment, elle en a pris tout son soûl, la rusée, v.955 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  309. Que vous n'eussiez ce fruit de vos maximes folles. v.960 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  310. Si vous ne me rendez cette énigme plus claire... v.963 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  311. L'énigme est que son bal est chez Monsieur Valère. v.964 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  312. Mon_Dieu je ne veux rien, suivez-moi seulement, v.977 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  313. Votre esprit tout à l'heure aura contentement, v.978 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  314. À cet engagement elle eût pu consentir, v.982 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  315. Nous avons intérêt que l'hymen prétendu v.989 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  316. Si vous n'avez encore quelques raisonnements v.993 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  317. Pour vous mettre au-dessus de tous les bernements. v.994 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  318. Moi je n'aurai jamais cette faiblesse extrême, v.995 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  319. De vouloir posséder un coeur malgré lui-même ; v.996 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  320. Il ne faut mettre ici nulle force en usage, v.999 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  321. Messieurs, et si vos voeux ne vont qu'au mariage, v.1000 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  322. Tous deux également tendent à s'épouser, v.1002 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  323. A signé que pour femme il tient celle qu'il garde. v.1004 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  324. Non, Messieurs, et personne ici n'aura l'entrée ; v.1007 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  325. Isabelle a ma foi, j'ai de même la sienne, v.1020 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  326. C'est dans ces termes-là que la chose est conçue, v.1027 (Acte 3, scène 7, LE COMMISSAIRE)
  327. Signez, la fille après vous mettra tous d'accord. v.1029 (Acte 3, scène 7, LE COMMISSAIRE)
  328. Signez donc, j'en fais de même aussi. v.1037 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  329. Que tous ces jeunes fous me paraissent fâcheux, v.1041 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  330. Je me suis dérobée au bal pour l'amour d'eux. v.1042 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  331. Et pensent avoir dit le meilleur mot du monde, v.1048 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  332. Vous railler sottement sur l'amour d'un vieillard ; v.1050 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  333. Léonor, sans courroux, j'ai sujet de me plaindre, v.1055 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  334. De foi comme d'amour à mon insu s'engage ; v.1060 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  335. Je ne me repens pas de mon doux traitement, v.1061 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  336. Mais votre procédé me touche assurément, v.1062 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  337. Mais croyez que je suis de même que toujours ; v.1066 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  338. Que rien ne peut pour vous altérer mon estime, v.1067 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  339. Que toute autre amitié me paraîtrait un crime, v.1068 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  340. Et que si vous voulez satisfaire mes voeux, v.1069 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  341. Dessus quel fondement venez-vous donc, mon frère... v.1071 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  342. Si de mes libertés j'ai taché votre nom ; v.1078 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  343. Le pressant embarras d'une surprise extrême, v.1079 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  344. M'a tantôt inspiré ce honteux stratagème : v.1080 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  345. Votre exemple condamne un tel emportement, v.1081 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  346. Mais le sort nous traita nous deux diversement ; v.1082 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  347. Je me suis reconnue indigne de vos voeux, v.1086 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  348. Et j'ai bien mieux aimé me voir aux mains d'un autre, v.1087 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  349. Que ne pas mériter un coeur comme le vôtre. v.1088 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  350. Pour moi, je mets ma gloire et mon bien souverain v.1089 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  351. Mon frère, doucement il faut boire la chose, v.1091 (Acte 3, scène 9, ARISTE)
  352. Je ne sais si ce trait se doit faire estimer, v.1097 (Acte 3, scène 9, LÉONOR)
  353. Mais je sais bien qu'au moins je ne le puis blâmer. v.1098 (Acte 3, scène 9, L?ONOR)
  354. Non, je ne puis sortir de mon étonnement, v.1101 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  355. Cette déloyauté confond mon jugement, v.1102 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  356. Malheureux qui se fie à femme après cela, v.1106 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  357. La meilleure est toujours en malice féconde, v.1107 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Ne laisse point mon âme en une bonne assiette : v.2 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Il craint d'être la dupe ; à ne te point mentir : v.4 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Ou du moins, qu'avec moi, toi-même on ne te trompe. v.6 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Pour moi, me soupçonner de quelque mauvais tour, v.7 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  5. Que c'est injustement blesser ma prudhommie v.9 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  6. Cet honneur qu'on nous fait, je ne le démens guère, v.13 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  7. Et suis homme fort rond de toutes les manières. v.14 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  8. Pour que l'on me trompât, cela se pourrait bien, v.15 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  9. Et tout ce que d'ardeur font paraître les femmes v.25 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. Parfois n'est qu'un beau voile à couvrir d'autres flammes. v.26 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Me donne ce chagrin que tu ne comprends pas ; v.32 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  12. Tient mon bonheur en doute, et me rend difficile v.33 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  13. Mon âme prendrait lors une pleine assurance. v.38 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  14. Toi-même, penses-tu, qu'on puisse, comme il fait, v.39 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  15. Lorsque par les rebuts une âme est détachée, v.45 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  16. Enfin, crois-moi, si bien qu'on éteigne une flamme, v.53 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  17. Un peu de jalousie occupe encore une âme, v.54 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. Ce que voient mes yeux, franchement je m'y fie, v.58 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  19. Sur des soupçons en l'air je m'irais alarmer ? v.63 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  20. Laissons venir la fête avant que la chômer. v.64 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  21. Le chagrin me paraît une incommode chose ; v.65 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  22. Et mêmes à mes yeux cent sujets d'en avoir v.67 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  23. Avec vous en amour je cours même fortune ; v.69 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  24. Celle que vous aurez me doit être commune ; v.70 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  25. Mais j'en fuis la pensée avec un soin extrême. v.73 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  26. Je veux croire les gens quand on me dit Je t'aime ; v.74 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  27. Et ne vais point chercher, pour m'estimer heureux, v.75 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  28. Et l'on verra qui rit avec meilleure grâce. v.81 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  29. Vous m'avez fait trotter comme un Basque, je meure ! v.86 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  30. Comment ! v.87 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  31. Et vous promets, ma foi... v.88 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  32. Qui te fait me chercher ? v.91 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  33. Ne me déguise point un mystère fatal, v.95 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  34. N'abuse point mes voeux d'une fausse tendresse. v.98 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  35. Hé, hé, d'où vous vient donc ce plaisant mouvement ? v.99 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  36. Elle ne fait pas voir assez son sentiment ? v.100 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  37. Comment ! v.104 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  38. De Valère ? Ah ! Vraiment la pensée est bien belle ! v.105 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  39. Elle peut seulement naître en votre cervelle ! v.106 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  40. Je vous croyais du sens, et jusqu'à ce moment ; v.107 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  41. J'avais de votre esprit quelque bon sentiment, v.108 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  42. Outre que de ton coeur ta foi me cautionne, v.113 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  43. L'opinion que j'ai de moi-même est trop bonne v.114 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  44. Où diantre pourrais-tu trouver qui me valût ? v.116 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  45. En effet, tu dis bien, voilà comme il faut être, v.117 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  46. Tout le fruit qu'on en cueille est de se mettre mal, v.119 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  47. Ah ! Quel bonheur ! Ô, toi, qui me l'as apporté v.143 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  48. Je te dois regarder comme une Déité. v.144 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  49. Je ne me trompe guère aux choses que je pense. v.146 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  50. Où mon âme a cru voir quelque peu de lumière ; v.154 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  51. Me promit, de sa grâce, une bague. v.167 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  52. À m'acquitter vers toi d'une telle promesse : v.169 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  53. Mais s'il me rebutait, dois-je... v.179 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  54. Alors comme alors, v.179 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  55. Un hymen qu'on souhaite v.185 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  56. Entre gens comme nous est chose bientôt faite. v.186 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  57. Je te veux. Me veux-tu de même ? v.187 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  58. Adieu, beau tison de ma flamme. v.189 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  59. Adieu, chère comète, arc-en-ciel de mon âme. v.190 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  60. Albert n'est pas un homme à vous refuser rien. v.192 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  61. Et votre fermeté v.199 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  62. Et je ne forme point d'assez beaux sentiments, v.203 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  63. Pour souffrir constamment les mauvais traitements v.204 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  64. Enfin, quand j'aime bien, j'aime fort que l'on m'aime. v.205 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  65. Il est très naturel, et j'en suis bien de même : v.206 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  66. N'aurait pas mes tributs, n'en étant point aimé. v.208 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  67. Lucile dans son âme v.209 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  68. Rend tout ce que je veux qu'elle rende à ma flamme. v.210 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  69. Que son coeur... Non ; votre âme en serait altérée. v.218 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  70. Vraiment, vous me poussez ; et contre mon envie v.221 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  71. Certes, il me surprend, et j'ignore, entre nous, v.227 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  72. Que fait-il ? Revient-il ? Va-t-il ? Ou s'il demeure ? v.234 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
  73. Et ne demeure point ; car tout de ce pas même, v.237 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  74. La rigueur est extrême : v.238 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  75. Doucement, Mascarille. v.239 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  76. Nous devenons amis, et mes feux que j'éteins v.243 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  77. Gros-René sait qu'ailleurs je me jette. v.245 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  78. Certes, vous me plaisez avec cette nouvelle ; v.254 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  79. Vous tirez sagement votre épingle du jeu. v.256 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  80. On offense un brave homme alors que l'on l'abuse. v.261 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  81. Car cet engagement mutuel de leur foi v.263 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  82. Qui rend de nos amants la flamme satisfaite. v.266 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  83. Vous en avez menti. v.272 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  84. Je démens un discours dont je n'ai que trop peur; v.276 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  85. Quoi ! Lucile est la femme... v.277 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  86. Ah ! Vous raillez ! Infâme. v.278 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  87. Donnez-moi vitement quelques coups de bâton, v.288 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  88. Et me laissez tirer mes chausses sans murmure. v.289 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  89. S'exprime par ta bouche. v.291 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  90. Si tu mens d'un seul mot en ce que tu diras. v.295 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  91. Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  92. Et veut absolument que tout ce qu'il verra, v.307 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  93. Si, malgré mes serments, vous doutez de ma foi, v.311 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  94. Ôte-toi de mes yeux, maraud. v.315 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  95. Ma maîtresse au jardin vous permet de la voir. v.324 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  96. Oses-tu me parler, âme double, et traîtresse ? v.325 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  97. Qu'avec ses écrits elle me laisse en paix, v.327 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  98. Et que voilà l'état, infâme, que j'en fais. v.328 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  99. M'oses-tu bien encore parler ? Femelle inique ? v.330 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
  100. Nous ne sommes plus sots, ni mon maître, ni moi, v.335 (Acte 1, scène 5, GROS REN?)
  101. De quel démon est donc leur âme travaillée ? v.338 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  102. Ascagne, je suis fille à secret, Dieu merci. v.341 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  103. Mais, pour un tel discours, sommes-nous bien ici ? v.342 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  104. Nous serions au logis beaucoup moins sûrement : v.345 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  105. Ici de tous côtés on découvre aisément, v.346 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  106. Trop, puisque je le fie à vous-même à regret, v.350 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  107. Ha ! C'est me faire outrage v.352 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  108. Dont mon déguisement fait revivre le sort, v.362 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  109. En bonne foi, ce point sur quoi vous me pressez, v.369 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  110. Au destin de qui même, avant qu'il vînt au jour, v.374 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  111. Le testament d'un oncle abondant en richesses, v.375 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  112. Quand dis-je pour cacher un tel événement, v.381 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  113. La supposition fut de son sentiment, v.382 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  114. Albert ne l'a point su de nous ; et pour sa femme, v.387 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  115. L'ayant plus de douze ans conservé dans son âme, v.388 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  116. Comme le mal fut prompt dont on la vit mourir, v.389 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  117. J'ai su, qu'en secret même, il lui faisait du bien ; v.393 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  118. Et, comme il le prétend, c'est un mauvais langage : v.396 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  119. Sans le déguisement ; mais la digression v.398 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  120. Tout insensiblement pourrait trop loin s'étendre : v.399 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  121. J'aime enfin. v.405 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  122. Vous aimez ? v.405 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  123. Frosine, doucement ; v.405 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  124. N'entrez pas tout à fait dedans l'étonnement : v.406 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  125. J'aime Valère. v.409 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  126. J'ai de quoi toutefois surprendre plus votre âme : v.415 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  127. Je suis sa femme. v.416 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  128. Ô dieux ! Sa femme ! v.416 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  129. Oui, sa femme. v.416 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  130. Tant mes sens coup sur coup se trouvent confondus. v.422 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  131. À ces énigmes-là je ne puis rien comprendre. v.423 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  132. Me semblait un amant digne d'être écouté, v.426 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  133. Et je ne pouvais voir qu'on rebutât sa flamme, v.427 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  134. Sans qu'un peu d'intérêt touchât pour lui mon âme. v.428 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  135. Que moi-même j'entrai, sans pouvoir m'en défendre. v.431 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  136. Dans tous les sentiments qu'elle ne pouvait prendre. v.432 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  137. Je me laissais gagner aux soupirs qu'il perdait, v.434 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  138. Et ses voeux rejetés de l'objet qui l'enflamme, v.435 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  139. Étaient, comme vainqueurs, reçus dedans mon âme. v.436 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  140. Que du déguisement il ne reconnut rien. v.446 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  141. Je lui dis que pour lui mon âme était blessée ; v.448 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  142. Mais que voyant mon père en d'autres sentiments, v.449 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  143. Je devais une feinte à ses commandements ; v.450 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  144. Dont la nuit seulement serait dépositaire, v.452 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  145. Qu'il me verrait alors la même indifférence, v.455 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  146. Et que de son côté, de même que du mien, v.457 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  147. Et me suis assuré l'époux que je vous dis. v.462 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  148. Ses projets seulement vont à se contenter, v.470 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  149. Mais enfin aujourd'hui je me découvre à vous, v.473 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  150. Je me retirerai. v.477 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  151. Vous-même. v.479 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  152. Et comment ? v.479 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  153. Aurait, si j'étais fille, un peu trop su me plaire; v.480 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  154. Mais vous seriez bien pris, si quelque événement v.485 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  155. Allait mettre à l'épreuve un si doux compliment. v.486 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  156. Point du tout ; je vous dis que régnant dans votre âme v.487 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  157. Je voudrais de bon coeur couronner votre flamme. v.488 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  158. Vous pussiez être utile au bonheur de mes jours. v.490 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  159. Hé ! Quoi ! Vous voudriez, Valère, injustement, v.493 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  160. Qu'étant fille, et mon coeur vous aimant tendrement, v.494 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  161. Je m'allasse engager avec une promesse v.495 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  162. Je l'ai dit comme fille, et vous le devez prendre v.499 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  163. Tout de même. v.500 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  164. Quand il s'agit d'aimer ; enfin je suis sincère ; v.507 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  165. Si vous ne m'assurez au moins absolument, v.509 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  166. Que vous gardez pour moi le même sentiment ; v.510 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  167. Et que si j'étais fille, une flamme plus forte v.512 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  168. Mais tout nouveau qu'il est, ce mouvement m'oblige, v.515 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  169. Vos intérêts seront les miens, je vous promets[.] v.518 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  170. Où l'effet de ces mots me sera nécessaire. v.520 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  171. Et j'ai quelque secret de même à vous ouvrir, v.521 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  172. Et vous pourriez avoir sur l'objet de mes voeux v.525 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  173. Vous promettez ici plus que vous ne croyez. v.529 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  174. C'en est fait ; c'est ainsi que je me puis venger : v.541 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  175. Et mes voeux maintenant tournent de son côté. v.546 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  176. Que dites-vous ? Ma soeur ; comment ! Courir au change ! v.547 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  177. Cette inégalité me semble trop étrange. v.548 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  178. La vôtre me surprend avec plus de sujet, v.549 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  179. Et, quand je veux l'aimer, mon dessein vous déplaît, v.553 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  180. Il s'explique à mes yeux intelligiblement. v.561 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  181. Ainsi, découvrez-lui sans peur, mon sentiment : v.562 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  182. Lui va faire savoir que son ardeur me touche. v.564 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  183. La pauvre infortunée aime avec violence ; v.571 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  184. Et je vois dans son coeur de tendres mouvements v.573 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  185. À dompter la fierté des plus durs sentiments. v.574 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  186. Oui, vous auriez pitié de l'état de son âme, v.575 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  187. Connaissant de quel coup vous menacez sa flamme, v.576 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  188. Et me laissez un peu dans quelque rêverie. v.584 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  189. Allez, cruelle soeur, vous me désespérez, v.585 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  190. La résolution, Madame, est assez prompte. v.587 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  191. Il court à sa vengeance, et saisit promptement v.589 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  192. Tout ce qu'il croit servir à son ressentiment. v.590 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  193. Le traître ! Faire voir cette insolence extrême ? v.591 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  194. Vous m'en voyez encore toute hors de moi-même ; v.592 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  195. L'aventure me passe, et j'y perds mon latin. v.594 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  196. Ne me donnait pas moins que de la déité ; v.598 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  197. Et cependant jamais, à cet autre message, v.599 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  198. Je ne sais pour causer de si grands changements, v.601 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  199. Ce qui s'est pu passer entre ces courts moments. v.602 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  200. Cet écrit malheureux dont mon âme s'accuse, v.607 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  201. Nous en tenons, Madame ; et puis prêtons l'oreille v.611 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  202. Aux bons chiens de pendards qui nous chantent merveille, v.612 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  203. Rendons-nous à leurs voeux, trop faibles que nous sommes. v.615 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  204. Foin de notre sottise, et peste soit des hommes. v.616 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  205. Et je lui ferai voir qu'en une âme bien faite v.619 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  206. De ne permettre rien un soir qu'on voulait rire. v.624 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  207. Enfin je suis touchée au coeur sensiblement, v.629 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  208. Pour me donner celui de me pouvoir venger) v.634 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  209. Quand dis-je par un sort à mes désirs propice, v.635 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  210. Détester à mes pieds l'action d'aujourd'hui, v.637 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  211. Je te défends surtout de me parler pour lui. v.638 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  212. Au contraire je veux que ton zèle s'exprime v.639 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  213. À me bien mettre aux yeux la grandeur de son crime. v.640 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  214. Et même, si mon coeur était pour lui tenté v.641 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  215. Que ton affection me soit alors sévère, v.643 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  216. Et tienne comme il faut la main à ma colère. v.644 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  217. Vraiment, n'ayez point peur, et laissez faire à nous, v.645 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  218. Que mon gros traître aussi me redonnât envie. v.648 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  219. Rentrez, Lucile, et me faites venir v.649 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  220. Et m'informer de lui qui me gouverne Ascagne, v.651 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  221. Et, quand je vois les maux où je me suis plongé, v.657 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  222. Tantôt, pour ce fils-là, qu'il me faut conserver, v.661 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  223. Enfin, à tous moments, sur quoi que je m'arrête, v.667 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  224. Cent sortes de chagrins me roulent par la tête. v.668 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  225. C'est comme qui dirait trois fois plus grand. v.671 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  226. Je meure, v.671 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  227. Donc, encore une fois, Maître, c'est la troisième, v.675 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  228. Mon fils me rend chagrin, vous savez que je l'aime, v.676 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  229. Et que soigneusement je l'ai toujours nourri. v.677 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  230. Ce jargon n'est pas fort nécessaire, me semble, v.680 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  231. Faire le pédagogue, et cent mots me cracher, v.685 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  232. Comme si vous étiez en chaire pour prêcher. v.686 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  233. Mon père, quoiqu'il eût la tête des meilleure[s], v.687 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  234. Ne m'a jamais rien fait apprendre que mes heures, v.688 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  235. Qui, depuis cinquante ans dites journellement v.689 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  236. À mon fils, l'hymen semble lui faire peur, v.693 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  237. Peut-être a-t-il l'humeur du frère de Marc-Tulle, v.696 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  238. Dont avec Atticus le même fait sermon ; v.697 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  239. Et comme aussi les Grecs disent Atanaton. v.698 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  240. Je ne sais si dans l'âme v.703 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  241. Il ne sentirait point une secrète flamme. v.704 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  242. Comment aurait-il pu l'avoir dit, ce Virgile ? v.711 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  243. Âme du monde enfin n'était lors que nous deux. v.713 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  244. Virgile est nommé là comme un auteur fameux v.714 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  245. D'un terme plus choisi que le mot que vous dites, v.715 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  246. Et non comme témoin de ce que hier vous vîtes. v.716 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  247. De terme plus choisi, d'auteur ni de témoin v.718 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  248. Par les meilleurs auteurs ; tu, vivendo, bonos, v.721 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  249. Comme on dit, scribendo sequare peritos. v.722 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  250. Homme, ou démon, veux-tu m'entendre sans conteste ? v.723 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  251. Et dit là-dessus doctement v.725 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  252. Un mot que vous serez bien aise assurément v.726 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  253. Chien d'homme. Ô ! Que je suis tenté d'étrange sorte v.728 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  254. Je me tais. v.734 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  255. Vous ferez sagement. v.734 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  256. Me voilà v.734 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  257. Je ne desserre pas la bouche seulement. v.745 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  258. Mais, de grâce, achevez vitement ; v.746 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  259. Pour moi, j'aime autant perdre aussi l'humanité, v.762 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  260. Me voilà pour huit jours avec un mal de tête. v.764 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  261. Qu'un fou fasse les lois ; que les femmes combattent ; v.772 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  262. Et l'on sort comme on peut d'une méchante affaire. v.778 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  263. Sans perdre un seul moment, je m'en vais trouver l'autre. v.790 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  264. Ho ! Ho ! Qui te peut amener ? v.791 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  265. Ha ! Vraiment, tu prends beaucoup de peine ! v.793 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  266. Quel homme brusque ! v.795 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  267. De me saluer ? v.800 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  268. Cet homme est ennemi de la cérémonie. v.802 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  269. Je n'ai pas achevé, Monsieur, son compliment : v.803 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  270. Il voudrait vous prier d'une chose instamment. v.804 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  271. Il souhaite un moment pour vous entretenir v.807 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  272. À me vouloir parler ? v.810 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  273. Qu'il vient de découvrir en ce même moment, v.811 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  274. Et qui, sans doute, importe à tous deux grandement. v.812 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  275. Car enfin nous avons peu de commerce ensemble. v.814 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  276. Quelque tempête va renverser mes desseins, v.815 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  277. Et qu'il eût mieux valu, pour moi, pour mon estime, v.821 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  278. Suivre les mouvements d'une peur légitime, v.822 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  279. Par qui je me suis vu tenté plus de vingt fois, v.823 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  280. Il n'entraîne du mien la meilleure partie. v.830 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  281. La crainte me retient. v.836 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  282. Son âme est toute émue. v.838 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  283. Eh ! C'est moi qui de vous présentement l'implore. v.850 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  284. Afin de l'obtenir je me jette à genoux. v.851 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  285. Vous me fendez le coeur avec cette bonté. v.855 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  286. Vous me rendez confus de tant d'humilité. v.856 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  287. Hélas ! Pardon, vous-même. v.857 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  288. J'ai de cette action une douleur extrême. v.858 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  289. Et moi j'en suis touché de même au dernier point. v.859 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  290. Quant au bien qu'il faudra, vous-même en résoudrez. v.863 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  291. Hé ! Quel homme de Dieu ! Quel excès de douceur ? v.867 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  292. Quelle douceur vous-même, après un tel malheur ! v.868 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  293. J'y consens de grand coeur, et me réjouis fort v.871 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  294. Votre ressentiment me donnait lieu de craindre ; v.874 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  295. Comme on vous voit puissant, et de biens, et d'amis... v.876 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  296. Soit, ne commençons point un discours inutile. v.878 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  297. Je veux bien que mon fils y trempe grandement. v.879 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  298. me, si cela fait à votre allégement, v.880 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  299. Puisque la chose est faite, et que selon mes voeux, v.887 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  300. Un esprit de douceur nous met d'accord tous deux, v.888 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  301. Ne ramentevons rien, et réparons l'offense v.889 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  302. Et, si je dis un mot, j'ai peur de me confondre. v.894 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  303. Remettons, je vous prie à tantôt l'entretien : v.896 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  304. Un mal subit me prend qui veut que je vous laisse. v.897 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  305. Je lis dedans son âme et vois ce qui le presse. v.898 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  306. Tâche à me déguiser le trouble qui l'agite. v.902 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  307. Il faut qu'un peu de temps remette son esprit : v.904 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  308. La douleur trop contrainte aisément se redouble. v.905 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  309. Enfin, le beau mignon, vos bons déportements v.907 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  310. Troubleront les vieux jours d'un père à tous moments. v.908 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  311. Tous les jours vous ferez de nouvelles merveilles ; v.909 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  312. Je suis un étrange homme, et d'une humeur terrible, v.913 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  313. Las ! Il vit comme un saint, et dedans la maison v.915 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  314. Ne sait pas seulement ce que je lui veux dire ! v.925 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  315. D'où peut venir ce coup ? Mon âme embarrassée v.929 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  316. Il ne sera pas homme à m'en faire un aveu ; v.931 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  317. Il faut user d'adresse, et me contraindre un peu v.932 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  318. Dont j'ai tous les sujets d'avoir l'âme ravie. v.938 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  319. Il excuse ma faute, il approuve mes feux, v.940 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  320. Je ne puis t'exprimer l'aise que j'en reçois. v.943 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  321. Et que me diriez-vous, Monsieur, si c'était moi? v.944 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  322. Et qu'il m'entraîne, moi, si tout présentement v.951 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  323. Tu n'en vas recevoir le juste payement. v.952 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  324. Qui me perds tout à fait, il faut sans discourir v.959 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  325. Que tu meures. v.960 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  326. Tout beau ; mon âme, pour mourir, v.960 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  327. Un hymen que vous-même aviez peine à celer ; v.964 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  328. Se trouvent par mes soins pleinement satisfaits, v.968 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  329. Et voient mettre à fin la contrainte où vous êtes ? v.969 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  330. Toujours serez-vous lors à temps pour me tuer, v.971 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  331. Mais enfin mes projets pourront s'effectuer. v.972 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  332. Vous me remercierez de ma rare conduite. v.974 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  333. Plus je me sens piqué de ce discours étrange, v.977 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  334. Met en jeu mon honneur, et fait ce conte indigne ? v.982 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  335. Comment gendre, coquin, tu portes bien la mine v.985 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  336. Je ne vois ici rien à vous mettre en fureur. v.988 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  337. Trouves-tu beau, dis-moi, de diffamer ma fille ? v.989 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  338. D'un semblable valet. Ô ! Les menteurs hardis ! v.1007 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  339. D'homme d'honneur, il est ainsi que je le dis. v.1008 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  340. Ils s'entendent tous deux comme larrons en foire. v.1010 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  341. Et si le démenti par elle vous en reste ? v.1013 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  342. Promettez à leurs voeux votre consentement, v.1015 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  343. Et je veux m'exposer au plus dur châtiment, v.1016 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  344. Seigneur Albert, au moins, silence. Enfin, madame, v.1021 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  345. Toute chose conspire au bonheur de votre âme, v.1022 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  346. Vous laisse votre époux, et confirme vos voeux ; v.1024 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  347. Deux mots de votre aveu confirment nos paroles. v.1026 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  348. Que me vient donc conter ce coquin assuré ? v.1027 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  349. Bon, Me voilà déjà d'un beau titre honoré. v.1028 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  350. Et j'ai vu, malgré moi, notre hymen révélé. v.1032 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  351. Notre hymen ? v.1033 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  352. Quoi ! L'ardeur de mes feux vous a fait mon époux ? v.1035 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  353. C'est un bien qui me doit faire mille jaloux ; v.1036 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  354. Mais j'impute bien moins ce bonheur de ma flamme v.1037 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  355. À l'ardeur de vos feux qu'aux bontés de votre âme. v.1038 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  356. Et j'ai de mes transports forcé la violence, v.1041 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  357. Vous l'osez soutenir en ma présence même v.1045 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  358. Et pensez m'obtenir par ce beau stratagème. v.1046 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  359. Paye avec mon hymen qui me couvre de honte. v.1050 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  360. On me verrait combattre en ma juste colère v.1053 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  361. Perdre même le jour avant que de m'unir v.1055 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  362. Je vous apprendrais bien à me traiter ainsi. v.1059 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  363. Laissez-moi lui parler. Hé ! Madame, de grâce, v.1061 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  364. Si monsieur votre père était homme farouche, v.1065 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  365. Passe ; mais il permet que la raison le touche, v.1066 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  366. Et lui-même m'a dit qu'une confession v.1067 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  367. Et, quoi que l'on reproche au feu qui vous consomme, v.1073 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  368. Le mal n'est pas si grand, que de tuer un homme. v.1074 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  369. Me met tout hors de moi. v.1082 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  370. Madame, je vous jure v.1082 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  371. Je crois qu'elle me vient de donner un soufflet. v.1092 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  372. Et nonobstant cela, qu'on me coupe une oreille, v.1097 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  373. Voulez-vous deux témoins qui me justifieront ? v.1099 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  374. Veux-tu deux de mes gens qui te bâtonneront. v.1100 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  375. Vous verrez confirmer par eux cet hyménée. v.1109 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  376. Ce sont eux qui dans peu me vengeront de toi. v.1112 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  377. Va, rends grâce à mes ans qui me font incapable v.1118 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  378. De punir sur-le-champ l'affront que tu me fais ; v.1119 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  379. Tu n'en perds que l'attente, et je te le promets. v.1120 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  380. Tout s'arme contre moi ; pour moi de tous côtés v.1123 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  381. Aussi pour être en paix dans ce désordre extrême, v.1125 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  382. Je me vais d'un rocher précipiter moi-même, v.1126 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  383. Si tu meurs, je prétends que ce soit à ma vue. v.1130 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  384. Le sort absolument a conclu la ruine : v.1138 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  385. N'est pas assurément pour en demeurer là ; v.1140 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  386. Par qui tous mes projets se verront avortés. v.1144 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  387. Car, enfin, soit qu'Albert ait part au stratagème, v.1145 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  388. Ou qu'avec tout le monde on l'ait trompé lui-même ; v.1146 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  389. Mette ailleurs tout le bien dont le sien a grossi, v.1148 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  390. Son intérêt détruit me laisse à ma naissance ; v.1150 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  391. C'est fait de sa tendresse, et, quelque sentiment v.1151 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  392. Je trouve que c'est là raisonné comme il faut ; v.1155 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  393. Pour voir, dès le moment de vos desseins pour lui, v.1159 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  394. Je n'en ai prévu guère une meilleure issue. v.1162 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  395. Mettez-vous en ma place, et me donnez conseil. v.1164 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  396. Ce doit être à vous[-même], en prenant votre place, v.1165 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  397. À me donner conseil dessus cette disgrâce : v.1166 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  398. Conseillez-moi, Frosine, au point où je me vois. v.1168 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  399. C'est prendre peu de part à mes cuisants ennuis, v.1171 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  400. Que de rire, et de voir les termes où j'en suis. v.1172 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  401. Non vraiment, tout de bon, votre ennui m'est sensible, v.1173 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  402. Si rien ne peut m'aider, il faut donc que je meure. v.1177 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  403. Du moment d'entretien que vous souhaitiez d'elle, v.1190 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  404. Va, va ; je fais état de lui, comme de toi : v.1192 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  405. M'a planté là comme elle, et mon sort et le vôtre v.1197 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  406. Le prompt retour d'un coeur justement emporté ! v.1200 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  407. Et ma plus vive ardeur, en ce moment fatal v.1203 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  408. Tout autre n'eût pas fait même chose en ma place, v.1205 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  409. De mes justes soupçons suis-je sorti trop tard ; v.1207 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  410. Je n'ai point attendu de serments de sa part ; v.1208 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  411. Loin d'assurer une âme, et lui fournir des armes, v.1213 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  412. Contre ce qu'un rival lui veut donner d'alarmes, v.1214 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  413. Et rejette de moi, message, écrit, abord. v.1216 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  414. Et ce dépit si prompt à s'armer de rigueur v.1219 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  415. Et de quel prix doit être à présent à mon âme v.1221 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  416. Tout ce dont son caprice a pu flatter ma flamme. v.1222 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  417. Non, je ne prétends plus demeurer engagé v.1223 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  418. Et, puisque l'on témoigne une froideur extrême v.1225 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  419. À conserver les gens, je veux faire de même. v.1226 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  420. Et moi de même aussi : soyons tous deux fâchés, v.1227 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  421. Et mettons notre amour au rang des vieux péchés : v.1228 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  422. Les femmes n'auraient pas la parole si haute. v.1233 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  423. Sans tous ces vils devoirs, dont la plupart des hommes v.1237 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  424. Les gâtent tous les jours dans le siècle où nous sommes. v.1238 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  425. Pour moi, sur toute chose, un mépris me surprend ; v.1239 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  426. Je veux mettre en mon coeur une nouvelle flamme. v.1241 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  427. Et moi, je ne veux plus m'embarrasser de femme ; v.1242 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  428. Que vous feriez fort bien de faire comme moi. v.1244 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  429. Car, voyez-vous, la femme est, comme on dit, mon maître, v.1245 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  430. Et comme un animal est toujours animal, v.1248 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  431. La femme est toujours femme, et jamais ne sera v.1251 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  432. Que femme, tant qu'entier le monde durera. v.1252 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  433. Ce raisonnement-ci, lequel est des plus forts : v.1255 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  434. Ainsi que la tête est comme le chef du corps, v.1256 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  435. La tête d'une femme est comme la girouette v.1266 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  436. La compare à la mer ; d'où vient qu'on dit qu'au monde v.1269 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  437. Nous fait distinctement comprendre une raison ; v.1272 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  438. Comme on voit que la mer, quand l'orage s'accroît, v.1276 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  439. Ainsi, quand une femme a sa tête fantasque, v.1281 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  440. On voit une tempête en forme de bourrasque, v.1282 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  441. Quand... Les femmes enfin ne valent pas le diable. v.1286 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  442. Assez bien, Dieu merci : v.1287 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  443. Tenez-vous ferme au moins. v.1289 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  444. Ne te mets pas en peine. v.1289 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  445. Ne me soupçonne pas d'être faible à ce point. v.1292 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  446. Non, non ; ne croyez pas, Madame, v.1293 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  447. Que je revienne encore vous parler de ma flamme ; v.1294 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  448. C'en est fait ; je me veux guérir, et connais bien v.1295 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  449. Je l'avouerai, mes yeux observaient dans les vôtres v.1301 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  450. Des charmes qu'ils n'ont point trouvés dans tous les autres, v.1302 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  451. Et le ravissement où j'étais de mes fers v.1303 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  452. Oui, mon amour pour vous sans doute était extrême, v.1305 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  453. Je vivais tout en vous ; et, je l'avouerai même, v.1306 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  454. Mon âme saignera longtemps de cette plaie, v.1310 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  455. Il faudra se résoudre à n'aimer jamais rien. v.1312 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  456. Que vous aurez jamais de mes voeux rebutés. v.1316 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  457. Hé bien, Madame, hé bien, ils seront satisfaits : v.1319 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  458. De me voir revenir. v.1327 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  459. Moi-même, de cent coups je percerais mon sein, v.1328 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  460. De vous revoir, après ce traitement indigne. v.1330 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  461. Ce que de mon esprit il me faut effacer. v.1336 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  462. Cent charmes merveilleux dont vous êtes pourvue ; v.1338 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  463. Et cette agate à vous, qu'on fit mettre en cachet. v.1344 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  464. Et la main et la lettre, ont menti toutes deux. v.1356 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  465. Elle est de vous ? Suffit ; même fortune. v.1357 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  466. Ferme. v.1358 (Acte 4, scène 3, MARINETTE)
  467. Me confonde le Ciel si la mienne est frivole ! v.1362 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  468. Ha ! Lucile, Lucile, un coeur comme le mien v.1367 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  469. Éraste, Éraste, un coeur fait comme est fait le vôtre v.1369 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  470. Se peut facilement réparer par un autre. v.1370 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  471. De si passionné pour vous, je vous promets. v.1372 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  472. J'aurais tort d'en former encore quelque envie. v.1374 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  473. Mes plus ardents respects n'ont pu vous obliger, v.1375 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  474. Quand on aime les gens, on les traite autrement ; v.1379 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  475. On fait de leur personne un meilleur jugement. v.1380 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  476. Quand on aime les gens, on peut de jalousie, v.1381 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  477. Sur beaucoup d'apparence, avoir l'âme saisie : v.1382 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  478. Mais alors qu'on les aime, on ne peut en effet v.1383 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  479. Eh ! Je crois que cela faiblement vous soucie: v.1389 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  480. Je ne dis point quels sont mes pensers là-dessus. v.1392 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  481. Et que cela n'est plus de saison ce me semble. v.1394 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  482. Oui, vraiment, quoi n'en est-ce pas fait. v.1395 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  483. Comme vous. v.1397 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  484. Comme moi ? v.1397 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  485. Moi, je vous ai cru là faire un plaisir extrême. v.1401 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  486. Point vous avez voulu vous contenter vous-même. v.1402 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  487. Ha ! Vous ne pouvez pas trop tôt me l'accorder, v.1407 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  488. Consentez-y Madame, une flamme si belle; v.1409 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  489. Doit pour votre intérêt demeurer immortelle. v.1410 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  490. Je le demande enfin : me l'accorderez-vous v.1411 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  491. Remenez-moi chez nous. v.1412 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  492. Ne t'imagine pas que je me rende ainsi. v.1415 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  493. Des filles comme nous ! v.1423 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  494. Que tu me donnas hier avec tant de fanfare. v.1429 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  495. Que tu me fis manger, pour n'avoir rien à toi. v.1435 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  496. Prends garde à ne venir jamais me reprier. v.1439 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  497. Ne me lorgne point, toi ; j'ai l'esprit trop touché. v.1444 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  498. Oui, car tu me fais rire. v.1446 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  499. Vois toi-même. v.1449 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  500. Est-ce que tu consens que jamais je ne t'aime ? v.1450 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  501. Je me veux introduire au logis de Lucile : v.1458 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  502. Et la lanterne sourde, et les armes qu'il faut. v.1460 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  503. Va vitement chercher un licou pour te pendre. v.1462 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  504. Venez çà, mon patron ; car dans l'étonnement v.1463 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  505. Où m'a jeté d'abord un tel commandement, v.1464 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  506. Une action d'un homme à fort petit cerveau, v.1471 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  507. Oui vraiment, je le pense ; et surtout, ce rival. v.1480 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  508. Mascarille, en tout cas, l'espoir où je me fonde, v.1481 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  509. Nous nous chamaillerons. Oui, voilà justement v.1483 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  510. Ce que votre valet ne prétend nullement : v.1484 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  511. Ou quelque Ferragu ? C'est fort mal me connaître, v.1486 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  512. Quand je viens à songer, moi qui me suis si cher, v.1487 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  513. Dans le corps, pour vous mettre un humain dans la bière, v.1489 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  514. Soit ; pourvu que toujours je branle le menton : v.1496 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  515. Enfin, si l'autre monde a des charmes pour vous, v.1499 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  516. Et que de sa lenteur mon âme enragera. v.1508 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  517. Et cet empressement pour s'en aller dans l'ombre, v.1509 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  518. Ne me fais point ici de contes superflus. v.1512 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  519. Et comment ? v.1519 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  520. Une toux me tourmente à mourir, v.1519 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  521. De moment en moment... Vous voyez le supplice. v.1521 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  522. Qu'Éraste est contre vous fortement animé ; v.1528 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  523. Qu'ai-je fait ? Pour me voir rouer jambes et bras ? v.1532 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  524. Monsieur, le grand dommage ! Et l'homme de service v.1549 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  525. Monsieur de la Rapière, un homme de la sorte v.1553 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  526. Je lui veux, s'il me cherche, offrir ce qu'il demande: v.1558 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  527. Et par toute la ville aller présentement, v.1559 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  528. Sans être accompagné que de lui seulement. v.1560 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  529. Las ! Vous voyez tous deux comme l'on nous menace, v.1562 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  530. Allons nous renfermer. v.1567 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  531. Nous renfermer ! Faquin ; v.1567 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  532. Sus, sans plus de discours, résous-toi de me suivre. v.1569 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  533. On ne meurt qu'une fois,;et c'est pour si longtemps ! v.1571 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  534. Je m'en vais t'assommer de coups, si je t'entends. v.1572 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  535. Quel parti de lui-même il résoudra de prendre. v.1574 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  536. Que redits trop de fois de moment en moment. v.1583 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  537. Suffit que vous sachiez, qu'après ce testament v.1584 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  538. Qui voulait un garçon pour tenir sa promesse, v.1585 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  539. De la femme d'Albert la dernière grossesse v.1586 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  540. Firent l'événement d'une ruse nouvelle. v.1594 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  541. Sa femme en secret lors se rendit son vrai sang ; v.1595 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  542. Un billet de sa femme a le tout confirmé, v.1608 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  543. Si doucement à lui déplié ces mystères, v.1613 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  544. Enfin, pour dire tout, mené si prudemment v.1615 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  545. Son esprit pas à pas à l'accommodement, v.1616 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  546. À confirmer les noeuds qui font votre allégresse. v.1618 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  547. Au reste, le bonhomme est en humeur de rire, v.1621 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  548. Allez faire venir tous vos gens promptement. v.1631 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  549. Vous obéir sera mon premier compliment. v.1632 (Acte 5, scène 5, ASCAGNE)
  550. Je le pousse moi-même à faire ce qu'il doit. v.1644 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  551. Ce sentiment, mon père, v.1645 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  552. Est d'un homme de coeur, et je vous en révère. v.1646 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  553. On me faisait tantôt redouter sa menace ; v.1653 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  554. Lui, qui de me servir m'avait donné sa foi ! v.1659 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  555. C'est un brave homme ; il sait que les coeurs généreux v.1663 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  556. Ne mettent point les gens en compromis pour eux. v.1664 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  557. Dont le ressentiment m'a paru raisonnable ; v.1666 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  558. Si bien qu'Albert et moi sommes tombés d'accord, v.1667 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  559. Veut qu'à tes propres yeux cet hymen s'accomplisse. v.1674 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  560. Ha ! C'est une impudence à me mettre en fureur : v.1675 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  561. Oui, oui, me voilà prêt, puisqu'on m'y veut forcer ; v.1679 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  562. Mais c'est trop me pousser, ce respect est à bout ; v.1683 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  563. Dont il faut hautement que mon amour se venge. v.1686 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  564. Votre coupable hymen n'aura rien qui me pique. v.1690 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  565. À peine en puis-je croire au rapport de mes yeux ; v.1692 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  566. Un semblable discours me pourrait affliger, v.1695 (Acte 5, scène 7, LUCILE)
  567. Mais, puisque son erreur me veut faire querelle, v.1702 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  568. Mais enfin, comme Ascagne a pris sur lui l'affaire, v.1705 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  569. Il saura pour tous vous mettre à la raison. v.1708 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  570. Sus donc que maintenant il me le fasse voir. v.1712 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  571. Non, non, je ne suis pas si méchant qu'on me fait : v.1716 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  572. Ne me fit pas un coeur pour tenir contre vous, v.1720 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  573. En vous donnant pour femme en présence de tous v.1727 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  574. Celle qui justement ne peut être qu'à vous. v.1728 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  575. D'aucun crime envers vous ne peut être chargé : v.1732 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  576. Sa flamme est toujours pure, et sa constance extrême ; v.1733 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  577. Et j'en prends à témoin votre père lui-même. v.1734 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  578. Celle à qui par serment ton âme est attachée, v.1737 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  579. Fit ce déguisement qui trompe tant de gens ; v.1740 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  580. Et c'est là justement ce combat singulier, v.1752 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  581. Un tel événement rend tes esprits confus ; v.1755 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  582. Et, si cette aventure a lieu de me surprendre, v.1758 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  583. La surprise me flatte, et je me sens saisir v.1759 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  584. De merveille à la fois, d'amour et de plaisir, v.1760 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  585. Vous, Lucile, pardon, si mon âme abusée... v.1765 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  586. Allons, ce compliment se fera bien chez nous, v.1767 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  587. Qu'il l'épouse en repos, cela ne me fait rien : v.1776 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  588. De l'humeur que je sais la chère Marinette, v.1777 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  589. L'hymen ne ferme pas la porte à la fleurette. v.1778 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  590. Écoute, quand l'hymen aura joint nos deux peaux, v.1783 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)
  591. Bien entendu, je veux une femme sévère : v.1786 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)
  592. Comme les autres font : et tu t'adouciras. v.1788 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  593. Ces gens avant l'hymen si fâcheux et critiques v.1789 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  594. Pour la troisième fois, allons-nous-en chez nous, v.1795 (Acte 5, scène 8, ALBERT)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Allons, Flipote, allons, que d'eux je me délivre. v.1 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Et que de me complaire, on ne prend nul souci. v.8 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. Dans toutes mes leçons, j'y suis contrariée, v.10 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Et c'est tout justement la Cour du roi Pétaud. v.12 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. Que vous preniez tout l'air d'un méchant garnement, v.19 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  6. Et ne lui donneriez jamais que du tourment. v.20 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  7. Mais il n'est, comme on dit, pire eau que l'eau qui dort, v.23 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  8. Et vous menez sous chape un train que je hais fort. v.24 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  9. Vous devriez leur mettre un bon exemple aux yeux, v.27 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  10. Vous êtes dépensière, et cet état me blesse, v.29 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  11. Quiconque à son mari veut plaire seulement, v.31 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  12. Ma bru, n'a pas besoin de tant d'ajustement. v.32 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  13. Mais, Madame, après tout.... v.33 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  14. Je vous estime fort, vous aime, et vous révère ; v.34 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  15. Sans cesse vous prêchez des maximes de vivre, v.37 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  16. Je vous parle un peu franc, mais c'est là mon humeur, v.39 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  17. C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute ; v.42 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  18. Et je ne puis souffrir sans me mettre en courroux v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  19. De le voir querellé par un fou comme vous. v.44 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  20. S'il le faut écouter et croire à ses maximes, v.49 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  21. On ne peut faire rien qu'on ne fasse des crimes, v.50 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  22. Et mon Fils, à l'aimer, vous devrait tous induire. v.54 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  23. Qui me puisse obliger à lui vouloir du bien. v.56 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  24. Hé, merci de ma vie il en irait bien mieux, v.67 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  25. Je ne me fierais, moi, que sur un bon garant. v.72 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  26. Mais pour homme de bien, je garantis le maître. v.74 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  27. Pour en faire un vacarme à nous rompre la tête ? v.82 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  28. Je crois que de Madame il est, ma foi, jaloux. v.84 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  29. Ce n'est pas lui tout seul qui blâme ces visites ; v.86 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  30. Hé, voulez-vous, Madame, empêcher qu'on ne cause ? v.93 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  31. Il fallait renoncer à ses meilleurs amis : v.96 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
  32. Et quand même on pourrait se résoudre à le faire, v.97 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
  33. Ils ne manquent jamais de saisir promptement v.107 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  34. L'apparente lueur du moindre attachement, v.108 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  35. D'en semer la nouvelle avec beaucoup de joie, v.109 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  36. De ce blâme public dont ils sont trop chargés. v.116 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  37. Tous ces raisonnements ne font rien à l'affaire : v.117 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  38. L'exemple est admirable, et cette dame est bonne : v.121 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  39. Mais l'âge dans son âme a mis ce zèle ardent, v.123 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  40. Et la sévérité de ces femmes de bien v.135 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  41. Hautement, d'un chacun, elles blâment la vie, v.137 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  42. Car Madame, à jaser, tient le dé tout le jour : v.143 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  43. Et comme l'autre jour un docteur dit fort bien, v.160 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  44. C'est véritablement la tour de Babylone, v.161 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  45. Et qu'il fera beau temps quand j'y mettrai le pied. v.168 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  46. De peur qu'elle ne vînt encor me quereller ; v.172 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  47. Que cette bonne femme... v.173 (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  48. Comme elle s'est pour rien contre nous échauffée ! v.177 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  49. Oh vraiment tout cela n'est rien au prix du fils ; v.179 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  50. Nos troubles l'avaient mis sur le pied d'homme sage, v.181 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  51. Mais il est devenu comme un homme hébété, v.183 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  52. Il l'appelle son frère, et l'aime dans son âme v.185 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  53. Cent fois plus qu'il ne fait mère, fils, fille et femme. v.186 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  54. Son cagotisme en tire à toute heure des sommes, v.201 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  55. Et prend droit de gloser sur tous tant que nous sommes. v.202 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  56. Disant que nous mêlions, par un crime effroyable, v.209 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  57. Mais j'ai vu mon mari ; comme il ne m'a point vue, v.213 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  58. Moi, je l'attends ici pour moins d'amusement, v.215 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
  59. Et je vais lui donner le bonjour seulement. v.216 (Acte 1, scène 3, CL?ANTE)
  60. De l'hymen de ma soeur touchez-lui quelque chose. v.217 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  61. Si même ardeur enflamme, et ma soeur, et Valère, v.221 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  62. Que je m'informe un peu des nouvelles d'ici. v.228 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  63. Qu'est-ce qu'on fait céans ? comme est-ce qu'on s'y porte ? v.230 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  64. Madame eut avant-hier la fièvre jusqu'au soir, v.231 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  65. Tartuffe ? Il se porte à merveille, v.233 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  66. Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille. v.234 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  67. Le pauvre homme ! v.235 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  68. Et fort dévotement il mangea deux perdrix, v.239 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  69. Le pauvre homme ! v.241 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  70. Sans qu'elle pût fermer un moment la paupière ; v.242 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  71. Des chaleurs l'empêchaient de pouvoir sommeiller, v.243 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  72. Pressé d'un sommeil agréable, v.245 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  73. Le pauvre homme ! v.249 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  74. Et le soulagement suivit tout aussitôt. v.251 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  75. Il reprit courage comme il faut ; v.252 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  76. Et contre tous les maux fortifiant son âme, v.253 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  77. Pour réparer le sang qu'avait perdu Madame, v.254 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  78. Le pauvre homme ! v.256 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  79. Et je vais à Madame annoncer par avance v.257 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  80. Et sans avoir dessein de vous mettre en courroux, v.260 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  81. Et se peut-il qu'un homme ait un charme aujourd'hui v.263 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  82. Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être.... v.269 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  83. Et vos ravissements ne prendraient point de fin. v.271 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  84. C'est un homme.... Qui.... Ha !... Un homme.... Un homme enfin. v.272 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  85. Et comme du fumier, regarde tout le monde. v.274 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  86. De toutes amitiés il détache mon âme ; v.277 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  87. Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, v.278 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  88. Les sentiments humains, mon frère, que voilà ! v.280 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  89. Ha, si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, v.281 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  90. Tout vis-à-vis de moi, se mettre à deux genoux. v.284 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  91. Il faisait des soupirs, de grands élancements, v.287 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  92. Et baisait humblement la terre à tous moments ; v.288 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  93. Et lorsque je sortais, il me devançait vite, v.289 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  94. Il me voulait toujours en rendre une partie. v.294 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  95. C'est trop, me disait-il, c'est trop de la moitié, v.295 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  96. Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre. v.298 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  97. Enfin le Ciel, chez moi, me le fit retirer, v.299 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  98. Je vois qu'il reprend tout, et qu'à ma femmeme, v.301 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  99. Il prend pour mon honneur un intérêt extrême ; v.302 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  100. Vous en êtes un peu dans votre âme entiché ; v.315 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  101. Et comme je vous l'ai plus de dix fois prêché, v.316 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  102. Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux. v.319 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  103. Allez, tous vos discours ne me font point de peur ; v.323 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  104. Je sais comme je parle, et le Ciel voit mon coeur. v.324 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  105. Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit, v.327 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  106. Et rendre même honneur au masque qu'au visage ? v.334 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  107. Estimer le fantôme, autant que la personne ; v.337 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  108. Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ! v.339 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  109. Un oracle, un Caton, dans le siècle où nous sommes, v.349 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  110. Et près de vous ce sont des sots, que tous les hommes. v.350 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  111. Et comme je ne vois nul genre de héros v.355 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  112. Abuse impunément, et se joue à leur gré, v.363 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  113. Ces gens, qui par une âme à l'intérêt soumise, v.365 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  114. Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, v.375 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  115. De l'intérêt du Ciel, leur fier ressentiment, v.376 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  116. Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, v.378 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  117. Et leur âme est portée à juger bien d'autrui ; v.396 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  118. Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement. v.399 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  119. Ils attachent leur haine au péché seulement, v.400 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  120. Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, v.401 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  121. Les intérêts du Ciel, plus qu'il ne veut lui-même. v.402 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  122. Voilà mes gens, voilà comme il en faut user, v.403 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  123. Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle, v.405 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  124. Ne peut vous empêcher d'accomplir vos promesses. v.417 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  125. Valère, sur ce point, me fait vous visiter. v.419 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  126. Vous devez n'avoir soin que de me contenter. v.436 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  127. C'est où je mets aussi ma gloire la plus haute. v.437 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  128. Vous. Voyez bien comme vous répondrez. v.439 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  129. C'est parler sagement. Dites-moi donc, ma Fille, v.441 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  130. Me suis-je méprise ? v.445 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  131. Comment ? v.446 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  132. Qui me touche le coeur, et qu'il me serait doux v.447 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  133. Pourquoi me faire dire une telle imposture ? v.450 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  134. Unir, par votre hymen, Tartuffe à ma famille. v.454 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  135. Et comme sur vos voeux je.... v.456 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  136. Vraiment, je ne sais pas si c'est un bruit qui part v.459 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  137. Que vous-même, Monsieur, je ne vous en crois point. v.464 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  138. Je conte justement ce qu'on verra dans peu. v.467 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  139. Quoi ? Se peut-il, Monsieur, qu'avec l'air d'homme sage, v.473 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  140. Qui ne me plaisent point ; je vous le dis, Mamie. v.477 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  141. Ce sont fiefs qu'à bon titre au pays on renomme ; v.493 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  142. Et tel que l'on le voit, il est bien gentilhomme. v.494 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  143. D'une fille comme elle un homme comme lui ? v.504 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  144. Lorsque dans son hymen son goût est combattu ; v.508 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  145. Font leurs femmes souvent ce qu'on voit qu'elles sont. v.512 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  146. Et qui donne à sa fille un homme qu'elle hait, v.515 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  147. Je vous dis qu'il me faut apprendre d'elle à vivre. v.518 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  148. Vous n'en feriez que mieux de suivre mes leçons. v.519 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  149. Comme ceux qui n'y vont que pour être aperçus ? v.527 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  150. Cet hymen, de tous biens, comblera vos désirs. v.531 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  151. Comme deux vrais enfants, comme deux tourterelles. v.534 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  152. Sans mettre votre nez où vous n'avez que faire. v.542 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  153. Je ne veux pas qu'on m'aime. v.545 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  154. Et je veux vous aimer, Monsieur, malgré vous-même. v.546 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  155. Et tout résolument je veux que tu te taises. v.554 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  156. Comme sage, v.557 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  157. J'ai pesé mûrement toutes choses. v.558 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  158. Que quand tu n'aurais même aucune sympathie v.561 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  159. Si j'étais en sa place, un homme assurément v.563 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  160. Ne m'épouserait pas de force impunément ; v.564 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  161. Qu'une femme a toujours une vengeance prête. v.566 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  162. Je me parle à moi-même. v.569 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  163. Fort bien. Pour châtier son insolence extrême, v.570 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  164. Je n'ai rien à me dire. v.574 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  165. Il ne me plaît pas, moi. v.575 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  166. Je me moquerais fort de prendre un tel époux. v.579 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  167. Je me sens hors d'état maintenant de poursuivre, v.582 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  168. Et je vais prendre l'air pour me rasseoir un peu. v.584 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  169. Ce qu'il faut pour parer une telle menace. v.590 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  170. Lui dire qu'un coeur n'aime point par autrui ; v.591 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  171. Il le peut épouser sans nul empêchement. v.596 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  172. L'aimez-vous, je vous prie, ou ne l'aimez-vous pas ? v.600 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  173. Dorine ! Me dois-tu faire cette demande ? v.602 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  174. Tu me fais un grand tort, Dorine, d'en douter, v.607 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  175. Et mes vrais sentiments ont su trop éclater. v.608 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  176. Enfin, vous l'aimez donc ? v.609 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  177. Oui, d'une ardeur extrême. v.609 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  178. Et selon l'apparence il vous aime de même ? v.610 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  179. Et tous deux brûlez également v.611 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  180. Assurément. v.612 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  181. De me donner la mort, si l'on me violente. v.614 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  182. Le remède sans doute est merveilleux. J'enrage, v.617 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  183. Mon_Dieu de quelle humeur, Dorine, tu te rends ! v.619 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  184. Et dans l'occasion mollit comme vous faites. v.622 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  185. Mais l'amour dans un coeur veut de la fermeté. v.624 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  186. Qui s'est de son Tartuffe entièrement coiffé v.628 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  187. Et veux-tu que mes feux par le monde étalés... v.635 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  188. Le parti, de soi-même, est fort avantageux. v.640 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  189. N'est pas un homme, non, qui se mouche du pied, v.643 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  190. Quelle allégresse aurez-vous dans votre âme, v.649 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  191. Quand d'un époux si beau vous vous verrez la femme ! v.650 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  192. Et contre cet hymen ouvre-moi du secours. v.652 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  193. C'en est fait, je me rends, et suis prête à tout faire. v.653 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  194. Madame la baillive, et Madame l'élue, v.662 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  195. Ah ! Tu me fais mourir. v.667 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  196. De tes conseils, plutôt, songe à me secourir. v.668 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  197. Si mes voeux déclarés... v.671 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  198. Point, Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez. v.672 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  199. Tu sais qu'à toi toujours je me suis confiée : v.673 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  200. Et je sais, de mes maux, l'infaillible remède. v.678 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  201. Ne vous tourmentez point. On peut adroitement v.683 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  202. On vient de débiter, Madame, une nouvelle, v.685 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  203. Votre père, Madame.... v.689 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  204. Quoi, sérieusement ? v.691 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  205. Oui, sérieusement ; v.691 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  206. Il s'est pour cet hymen déclaré hautement. v.692 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  207. Et quel est le dessein où votre âme s'arrête, v.693 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  208. Madame ? v.694 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  209. Que me conseillez-vous ? v.695 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  210. Vous me le conseillez ? v.697 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  211. Pas plus qu'à le donner en a souffert votre âme. v.701 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  212. Moi, je vous l'ai donné pour vous plaire, Madame. v.702 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  213. C'est donc ainsi qu'on aime ? Et c'était tromperie v.705 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  214. Celui que, pour époux, on me veut présenter : v.708 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  215. Ne vous excusez point sur mes intentions. v.711 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  216. Oui, oui, permis à moi ; mais mon âme offensée v.718 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  217. Et je sais où porter et mes voeux, et ma main. v.720 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  218. Et j'en sais de qui l'âme, à ma retraite ouverte, v.725 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  219. La perte n'est pas grande, et de ce changement v.727 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  220. Vous vous consolerez assez facilement. v.728 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  221. Il faut à l'oublier, mettre aussi tous nos soins. v.731 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  222. Ce sentiment, sans doute, est noble et relevé. v.735 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  223. Hé quoi ! Vous voudriez qu'à jamais dans mon âme, v.737 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  224. Je gardasse pour vous les ardeurs de ma flamme ? v.738 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  225. Et vous visse, à mes yeux, passer en d'autres bras, v.739 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  226. Sans mettre ailleurs un coeur dont vous ne voulez pas ? v.740 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  227. Madame, et de ce pas je vais vous contenter. v.744 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  228. Souvenez-vous au moins que c'est vous-même v.745 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  229. Qui contraignez mon coeur à cet effort extrême. v.746 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  230. Et que le dessein que mon âme conçoit v.747 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  231. Vous me voyez, c'est pour toute ma vie. v.750 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  232. Hé bien, je poursuis donc mes pas. v.752 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  233. Adieu, Madame. v.753 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  234. Non, non, le dépit me domine. v.758 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  235. Ne me détourne point de ce qu'elle a voulu. v.759 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  236. Il souffre à me voir, ma présence le chasse, v.761 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  237. Non, non, Dorine, en vain tu veux me retenir. v.764 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  238. Vous bien remettre ensemble, et vous tirer d'affaire. v.770 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  239. N'as-tu pas entendu comme elle m'a parlé ? v.772 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  240. N'as-tu pas vu la chose, et comme il m'a traitée ? v.774 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  241. Il n'aime que vous seule, et n'a point d'autre envie v.777 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  242. Pourquoi donc me donner un semblable conseil ? v.779 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  243. Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez. v.784 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  244. Ho çà, n'ai-je pas lieu de me plaindre de vous ? v.788 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  245. Et pour n'en point mentir, n'êtes-vous pas méchante, v.789 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  246. De vous plaire à me dire une chose affligeante ? v.790 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  247. Mais vous, n'êtes-vous pas l'homme le plus ingrat... v.791 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  248. Dis-nous donc quels ressorts il faut mettre en usage. v.794 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  249. D'un doux consentement vous prêtiez l'apparence, v.798 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  250. Afin qu'en cas d'alarme il vous soit plus aisé v.799 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  251. De tirer en longueur cet hymen proposé. v.800 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  252. Mais pour mieux réussir, il est bon, ce me semble, v.809 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  253. Que vous me comblez d'aise ! Et quoi que puisse oser... v.819 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  254. Que la foudre sur l'heure achève mes destins, v.823 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  255. Qu'on me traite partout du plus grand des faquins, v.824 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  256. De grâce, modérez un tel emportement, v.827 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  257. Votre père n'a fait qu'en parler simplement : v.828 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  258. Ha, tout doux ; envers lui, comme envers votre Père, v.833 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  259. Sur l'hymen qui vous touche elle veut le sonder, v.840 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  260. Savoir ses sentiments, et lui faire connaître v.841 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  261. Sortez donc, je vous prie, et me laissez l'attendre. v.846 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  262. Non : je veux voir sans me mettre en courroux. v.851 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  263. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers? v.855 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  264. Comment ? v.860 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  265. Par de pareils objets les âmes sont blessées, v.861 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  266. Que toute votre peau ne me tenterait pas. v.868 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  267. Mettez dans vos discours un peu de modestie, v.869 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  268. Et je n'ai seulement qu'à vous dire deux mots. v.872 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  269. Madame va venir dans cette salle basse, v.873 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  270. Comme il se radoucit ! v.875 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  271. Je l'entends, ce me semble. v.877 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  272. Et de l'âme et du corps vous donne la santé, v.880 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  273. Comment de votre mal vous sentez-vous remise ? v.885 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  274. Mes prières n'ont pas le mérite qu'il faut v.887 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  275. J'en suis ravi de même ; et sans doute il m'est doux, v.899 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  276. Madame, de me voir seul à seul avec vous. v.900 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  277. Sans que jusqu'à cette heure il me l'ait accordée. v.902 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  278. Où tout votre coeur s'ouvre, et ne me cache rien. v.904 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  279. Que montrer à vos yeux mon âme toute entière ; v.906 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  280. Et vous faire serment que les bruits que j'ai faits, v.907 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  281. Et d'un pur mouvement... v.911 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  282. Oui, Madame, sans doute ; et ma ferveur est telle... v.913 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  283. Ouf ! Vous me serrez trop. v.914 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  284. Mon_Dieu, que de ce point l'ouvrage est merveilleuse v.919 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  285. Il m'en a dit deux mots : mais, Madame, à vrai dire, v.925 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  286. Et je vois autre part les merveilleux attraits v.927 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  287. De la félicité qui fait tous mes souhaits. v.928 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  288. C'est que vous n'aimez rien des choses de la terre. v.929 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  289. Mon sein n'enferme pas un coeur qui soit de pierre. v.930 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  290. Nos sens facilement peuvent être charmés v.935 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  291. Mais il étale en vous ses plus rares merveilles. v.938 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  292. Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint. v.944 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  293. Et même à fuir vos yeux mon coeur se résolut, v.947 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  294. Mais j'attends en mes voeux tout de votre bonté, v.955 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  295. Vous deviez, ce me semble, armer mieux votre sein, v.963 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  296. Un dévot comme vous, et que partout on nomme... v.965 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  297. Ah ! Pour être dévot, je n'en suis pas moins Homme ; v.966 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  298. Mais, Madame, après tout, je ne suis pas un ange ; v.970 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  299. Elle surmonta tout, jeûnes, prières, larmes, v.977 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  300. Et tourna tous mes voeux du côté de vos charmes. v.978 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  301. Mes yeux, et mes soupirs, vous l'ont dit mille fois ; v.979 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  302. Que si vous contemplez d'une âme un peu bénigne, v.981 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  303. S'il faut que vos bontés veuillent me consoler, v.983 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  304. J'aurai toujours pour vous, ô suave merveille, v.985 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  305. Tous ces galants de Cour, dont les femmes sont folles, v.989 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  306. Mais les gens comme nous, brûlent d'un feu discret, v.995 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  307. En termes assez forts, à mon âme s'explique. v.1002 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  308. N'appréhendez-vous point, que je ne sois d'humeur v.1003 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  309. Que l'on est pas aveugle, et qu'un homme est de chair. v.1012 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  310. De renoncer vous-même à l'injuste pouvoir v.1019 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  311. Non, Madame, non, ceci doit se répandre. v.1021 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  312. Pour confondre l'orgueil d'un traître qui me nuit ; v.1024 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  313. À détromper mon père, et lui mettre en plein jour v.1027 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  314. L'âme d'un scélérat qui vous parle d'amour. v.1028 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  315. Ce n'est point mon humeur de faire des éclats ; v.1032 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  316. Une femme se rit de sottises pareilles, v.1033 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  317. Et pour faire autrement, j'ai les miennes aussi. v.1036 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  318. Et desservi mes feux avec ceux de Valère. v.1042 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  319. Ce serait mériter qu'il me la vînt ravir v.1047 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  320. Non, s'il vous plaît, il faut que je me croie. v.1049 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  321. Mon âme est maintenant au comble de sa joie ; v.1050 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  322. À quitter le plaisir de me pouvoir venger. v.1052 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  323. Et voici justement de quoi me satisfaire. v.1054 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  324. Et je l'ai surpris, là, qui faisait à Madame v.1061 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  325. L'injurieux aveu d'une coupable flamme. v.1062 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  326. Elle est d'une humeur douce, et son coeur trop discret v.1063 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  327. Ce sont mes sentiments ; et vous n'auriez rien dit, v.1071 (Acte 3, scène 5, ELMIRE)
  328. Elle n'est qu'un amas de crimes, et d'ordures ; v.1078 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  329. Me veut mortifier en cette occasion. v.1080 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  330. De quelque grand forfait qu'on me puisse reprendre, v.1081 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  331. Croyez ce qu'on vous dit, armez votre courroux, v.1083 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  332. Et comme un criminel, chassez-moi de chez vous. v.1084 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  333. Quoi ? La feinte douceur de cette âme hypocrite v.1089 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  334. Vous fera démentir... v.1090 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  335. Et, pour tout ce qu'on voit, me croyez-vous meilleur ? v.1096 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  336. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; v.1099 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  337. D'infâme, de perdu, de voleur, d'homicide. v.1102 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  338. Comme une honte due aux crimes de ma vie. v.1106 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  339. Infâme ! v.1110 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  340. J'aimerais mieux souffrir la peine la plus dure, v.1113 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  341. Femme, enfants et valets, déchaînés contre lui. v.1120 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  342. On met impudemment toute chose en usage, v.1121 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  343. Et je vais me hâter de lui donner ma Fille, v.1125 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  344. Ne me retenez pas. v.1135 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  345. Ô Ciel, pardonne-lui la douleur qu'il me donne. v.1142 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  346. Je vois qu'envers mon frère, on tâche à me noircir.... v.1144 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  347. Fait souffrir à mon âme un supplice si rude... v.1146 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  348. Coquin ! Je me repens que ma main t'ai fait grâce, v.1149 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  349. Remettez-vous, mon frère, et ne vous fâchez pas. v.1151 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  350. Comment ? Vous moquez-vous ? v.1155 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  351. Et ces mêmes rapports, qu'ici vous rejetez, v.1159 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  352. Ah ! Mon frère, une femme v.1161 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  353. Aisément, d'un mari peut bien surprendre l'âme. v.1162 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  354. Non, vous demeurerez, il y va de ma vie. v.1165 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  355. Hé bien, il faudra donc que je me mortifie. v.1166 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  356. Mais je sais comme il faut en user là-dessus. v.1168 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  357. Je fuirai votre épouse, et vous ne me verrez.... v.1171 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  358. M'est bien plus cher que fils, que femme, et que parents. v.1180 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  359. Le pauvre homme ! Allons vite en dresser un écrit, v.1183 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  360. Et remettez le fils en grâce avec le père. v.1202 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  361. Je lui pardonne tout, de rien je ne le blâme, v.1205 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  362. Et voudrais le servir du meilleur de mon âme : v.1206 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  363. Le commerce entre nous porterait du scandale : v.1210 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  364. À pure politique on me l'imputerait ; v.1212 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  365. Et l'on dirait partout que, me sentant coupable, v.1213 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  366. Et ne regardez point aux jugements humains, v.1223 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  367. Ceux qui me connaîtront n'auront pas la pensée v.1237 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  368. Que ce soit un effet d'une âme intéressée. v.1238 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  369. Et si je me résous à recevoir du père v.1241 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  370. Cette donation qu'il a voulu me faire, v.1242 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  371. J'admire seulement que, sans confusion, v.1255 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  372. Car enfin, le vrai zèle a-t-il quelque maxime v.1257 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  373. Qui montre à dépouiller l'héritier légitime ? v.1258 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  374. Certain devoir pieux me demande là-haut, v.1267 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  375. Monsieur, son âme souffre une douleur mortelle ; v.1270 (Acte 4, scène 2, DORINE)
  376. La fait, à tout moment, entrer en désespoir. v.1272 (Acte 4, scène 2, DORINE)
  377. Ha, je me réjouis de vous voir assemblés. v.1276 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  378. Et dispensez mes voeux de cette obéissance, v.1282 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  379. Ne me réduisez point, par cette dure loi, v.1283 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  380. Jusqu'à me plaindre au Ciel de ce que je vous dois : v.1284 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  381. Ne me la rendez pas, mon Père, infortunée. v.1286 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  382. Si contre un doux espoir que j'avais pu former, v.1287 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  383. Vous me défendez d'être à ce que j'ose aimer ; v.1288 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  384. Sauvez-moi du tourment d'être à ce que j'abhorre ; v.1290 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  385. Et ne me portez point à quelque désespoir, v.1291 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  386. Allons, ferme, mon coeur, point de faiblesse humaine. v.1293 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  387. Vos tendresses pour lui, ne me font point de peine ; v.1294 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  388. Ah ! Voilà justement de mes religieuses, v.1301 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  389. Lorsqu'un père combat leurs flammes amoureuses, v.1302 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  390. Et ne me rompez pas la tête davantage. v.1306 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  391. Mon frère, vos conseils sont les meilleurs du monde, v.1310 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  392. Et votre aveuglement fait que je vous admire. v.1314 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  393. Que de nous démentir sur le fait d'aujourd'hui. v.1316 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  394. Du trait qu'à ce pauvre homme il a voulu jouer. v.1320 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  395. Il faut que notre honneur se gendarme si fort ? v.1324 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  396. Pour moi, de tels propos, je me ris simplement, v.1327 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  397. Et l'éclat, là-dessus, ne me plaît nullement. v.1328 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  398. J'aime qu'avec douceur nous nous montrions sages, v.1329 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  399. Me préserve le Ciel d'une telle sagesse ! v.1333 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  400. Mais que me répondrait votre incrédulité, v.1339 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  401. Quel homme ! Au moins répondez-moi. v.1343 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  402. On vous fît clairement tout voir et tout entendre, v.1346 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  403. Que diriez-vous alors de votre homme de bien ? v.1347 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  404. Et comment vous pourrez remplir cette promesse. v.1354 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  405. Non : on est aisément dupé par ce qu'on aime, v.1357 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  406. Et l'amour-propre engage à se tromper soi-même. v.1358 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  407. Approchons cette table, et vous mettez dessous. v.1360 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  408. Comment ? v.1361 (Acte 4, scène 4, ORGON)
  409. Mettez-vous là, vous dis-je ; et quand vous y serez, v.1364 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  410. Vous n'aurez, que je crois, rien à me repartir. v.1368 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  411. Faire poser le masque à cette âme hypocrite, v.1374 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  412. Comme c'est pour vous seul, et pour mieux le confondre, v.1377 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  413. Que mon âme à ses voeux va feindre de répondre, v.1378 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  414. D'épargner votre femme, et de ne m'exposer v.1383 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  415. On m'a dit qu'en ce lieu vous me vouliez parler. v.1387 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  416. N'est pas assurément ici ce qu'il nous faut. v.1392 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  417. Jamais il ne s'est vu de surprise de même. v.1393 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  418. Damis m'a fait pour vous une frayeur extrême, v.1394 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  419. Et vous avez bien vu que j'ai fait mes efforts v.1395 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  420. Pour rompre son dessein, et calmer ses transports. v.1396 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  421. Que de le démentir je n'ai point eu l'idée : v.1398 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  422. L'estime où l'on vous tient a dissipé l'orage, v.1401 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  423. Pour mieux braver l'éclat des mauvais jugements, v.1403 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  424. Il veut que nous soyons ensemble à tous moments ; v.1404 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  425. Me trouver ici seule avec vous enfermée, v.1406 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  426. Madame, et vous parliez tantôt d'un autre style. v.1410 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  427. Que le coeur d'une femme est mal connu de vous ! v.1412 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  428. Lorsque si faiblement on le voit se défendre ! v.1414 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  429. Toujours notre pudeur combat dans ces moments, v.1415 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  430. Ce qu'on peut nous donner de tendres sentiments. v.1416 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  431. Et que de tels refus promettent toute chose. v.1422 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  432. Et sur notre pudeur me ménager bien peu : v.1424 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  433. À retenir Damis, me serais-je attachée ? v.1426 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  434. Si l'offre de ce coeur n'eût eu de quoi me plaire ? v.1430 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  435. Et lorsque j'ai voulu moi-même vous forcer v.1431 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  436. À refuser l'hymen qu'on venait d'annoncer, v.1432 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  437. C'est sans doute, Madame, une douceu,r extrême v.1437 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  438. Que d'entendre ces mots d'une bouche qu'on aime : v.1438 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  439. Leur miel dans tous mes sens fait couler à longs traits v.1439 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  440. Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude, v.1441 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  441. Pour m'obliger à rompre un hymen qui s'apprête ; v.1446 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  442. Et s'il faut librement m'expliquer avec vous, v.1447 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  443. Je ne me fierai point à des propos si doux, v.1448 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  444. Et planter dans mon âme une constante foi v.1451 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  445. On soupçonne aisément un sort tout plein de gloire, v.1461 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  446. Je doute du bonheur de mes témérités ; v.1464 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  447. Et je ne croirai rien, que vous n'ayez, Madame, v.1465 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  448. Par des réalités, su convaincre ma flamme. v.1466 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  449. Et qu'en un trouble étrange il me jette l'esprit ! v.1468 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  450. Mais si d'un oeil bénin vous voyez mes hommages, v.1477 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  451. Mais comment consentir à ce que vous voulez, v.1479 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  452. Si ce n'est que le Ciel qu'à mes voeux on oppose, v.1481 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  453. Madame, et je sais l'art de lever les scrupules. v.1486 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  454. Le Ciel défend, de vrai, certains contentements ; v.1487 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  455. Mais on trouve avec lui des accommodements. v.1488 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  456. De ces secrets, Madame, on saura vous instruire ; v.1493 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  457. Vous n'avez seulement qu'à vous laisser conduire. v.1494 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  458. Vous toussez fort, Madame. v.1497 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  459. C'est un rhume obstiné, sans doute, et je vois bien v.1499 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  460. Si ce consentement porte en soi quelque offense, v.1517 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  461. Tant pis pour qui me force à cette violence ; v.1518 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  462. La faute assurément n'en doit pas être à moi. v.1519 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  463. Oui, Madame, on s'en charge, et la chose de soi.... v.1520 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  464. C'est un homme, entre nous, à mener par le nez. v.1524 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  465. Il n'importe : sortez, je vous prie, un moment, v.1527 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  466. Et partout là dehors voyez exactement. v.1528 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  467. Voilà, je vous l'avoue, un abominable homme ! v.1529 (Acte 4, scène 6, ORGON)
  468. Je n'en puis revenir, et tout ceci m'assomme. v.1530 (Acte 4, scène 6, ORGON)
  469. Tout conspire, Madame, à mon contentement : v.1539 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  470. J'ai visité, de l'oeil, tout cet appartement, v.1540 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  471. Personne ne s'y trouve, et mon âme ravie... v.1541 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  472. Ah, ah, l'homme de bien, vous m'en voulez donner ! v.1544 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  473. Comme aux tentations s'abandonne votre âme ! v.1545 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  474. Vous épousiez ma Fille, et convoitiez ma femme ! v.1546 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  475. C'est contre mon humeur, que j'ai fait tout ceci ; v.1551 (Acte 4, scène 7, ELMIRE)
  476. Pour me chercher querelle, à ces lâches détours, v.1560 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  477. Qu'on n'est pas où l'on pense en me faisant injure ; v.1561 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  478. Ceux qui parlent ici de me faire sortir. v.1564 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  479. Comment ? v.1567 (Acte 4, scène 8, ELMIRE)
  480. Je vois ma faute aux choses qu'il me dit, v.1567 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  481. Il me semble v.1573 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  482. Que l'on doit commencer par consulter ensemble, v.1574 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  483. Les choses qu'on peut faire en cet événement. v.1575 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  484. Cette cassette-là me trouble entièrement. v.1576 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  485. Plus que le reste encore, elle me désespère. v.1577 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  486. Lui-même, en grand secret, m'a mis entre les mains. v.1580 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  487. Pour cela, dans sa fuite, il me voulut élire ; v.1581 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  488. Et son raisonnement me vint persuader v.1587 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  489. À faire des serments contre la vérité. v.1592 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  490. Sont, à vous en parler selon mon sentiment, v.1595 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  491. Des démarches, par vous, faites légèrement. v.1596 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  492. On peut vous mener loin avec de pareils gages, v.1597 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  493. Et cet homme, sur vous, ayant ces avantages, v.1598 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  494. Cacher un coeur si double, une âme si méchante ? v.1602 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  495. Hé bien, ne voilà pas de vos emportements ! v.1607 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  496. Vous ne gardez en rien les doux tempéraments. v.1608 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  497. Vous voulez que partout on soit fait comme lui, v.1619 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  498. Ne hasardez jamais votre estime trop tôt, v.1623 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  499. Quoi ! Mon Père, est-il vrai qu'un coquin vous menace ? v.1629 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  500. Qu'il n'est point de bienfait qu'en son âme il n'efface ; v.1630 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  501. Se fait, de vos bontés, des armes contre vous ? v.1632 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  502. Et pour sortir d'affaire, il faut que je l'assomme. v.1637 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  503. Voilà tout justement parler en vrai jeune homme. v.1638 (Acte 5, scène 2, CLÉANTE)
  504. Nous vivons sous un règne, et sommes dans un temps, v.1640 (Acte 5, scène 2, CL?ANTE)
  505. Ce sont des nouveautés dont mes yeux sont témoins, v.1643 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  506. Et vous voyez le prix dont sont payés mes soins. v.1644 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  507. Je recueille, avec zèle, un homme en sa misère, v.1645 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  508. Je le loge, et le tiens comme mon propre frère ; v.1646 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  509. Et dans le même temps, le perfide, l'infâme, v.1649 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  510. Tente le noir dessein de suborner ma femme, v.1650 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  511. Il m'ose menacer de mes propres bienfaits, v.1652 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  512. Dont le viennent d'armer mes bontés trop peu sages ; v.1654 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  513. Me chasser de mes biens, où je l'ai transféré, v.1655 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  514. Et me réduire au point d'où je l'ai retiré. v.1656 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  515. Le pauvre homme ! v.1657 (Acte 5, scène 3, DORINE)
  516. Qu'il ait voulu commettre une action si noire. v.1658 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  517. Comment ? v.1659 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  518. Je vous ai déjà dit que j'ai vu tout moi-même. v.1669 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  519. Des esprits médisants, la malice est extrême. v.1670 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  520. Vous me feriez damner, ma Mère. Je vous dis v.1671 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  521. Que j'ai vu de mes yeux, un crime si hardi. v.1672 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  522. Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, v.1676 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  523. Aux oreilles cent fois, et crier comme quatre ? v.1678 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  524. Le désir d'embrasser ma femme ? v.1684 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  525. Je devais donc, ma Mère, attendre qu'à mes yeux v.1688 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  526. Il eût.... Vous me feriez dire quelque sottise. v.1689 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  527. Enfin d'un trop pur zèle on voit son âme éprise, v.1690 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  528. Et je ne puis du tout me mettre dans l'esprit, v.1691 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  529. Nous perdons des moments en bagatelles pures, v.1697 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
  530. Qu'il faudrait employer à prendre des mesures. v.1698 (Acte 5, scène 3, CL?ANTE)
  531. Aux menaces du fourbe on doit ne dormir point. v.1699 (Acte 5, scène 3, CL?ANTE)
  532. De mes ressentiments je n'ai pas été maître. v.1710 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  533. Si j'avais su qu'en main il a de telles armes, v.1713 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  534. Je n'aurais pas donné matière à tant d'alarmes, v.1714 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  535. Et mes.... v.1715 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  536. Que veut cet homme ? Allez tôt le savoir, v.1715 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  537. Je suis bien en état que l'on me vienne voir. v.1716 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  538. Dites-lui seulement que je viens v.1723 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  539. C'est un homme qui vient, avec douce manière, v.1725 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  540. Ce que c'est que cet homme, et ce qu'il peut vouloir. v.1728 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  541. Quels sentiments aurai-je à lui faire paraître ? v.1730 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  542. Votre ressentiment ne doit point éclater ; v.1731 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  543. Ce doux début s'accorde avec mon jugement, v.1735 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  544. Et présage déjà quelque accommodement. v.1736 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  545. Ce n'est rien seulement qu'une sommation, v.1748 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  546. Mettre vos meubles hors, et faire place à d'autres, v.1750 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  547. La maison à présent, comme savez de reste, v.1753 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  548. Il est en bonne forme, et l'on n'y peut rien dire. v.1757 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  549. Et d'un homme de bien il sait trop bien l'office, v.1761 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  550. Que j'exécute ici les ordres qu'on me donne. v.1766 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  551. Et ne me suis voulu, Monsieur, charger des pièces, v.1774 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  552. Qui n'ayant point pour vous le zèle qui me pousse, v.1777 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  553. Je viendrai seulement passer ici la nuit, v.1783 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  554. Avec dix de mes gens, sans scandale et sans bruit. v.1784 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  555. Pour la forme, il faudra, s'il vous plaît, qu'on m'apporte, v.1785 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  556. Mes gens vous aideront ; et je les ai pris forts, v.1791 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  557. Pour vous faire service à tout mettre dehors. v.1792 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  558. Et comme je vous traite avec grande indulgence, v.1794 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  559. Et qu'au dû de ma charge on ne me trouble en rien. v.1796 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  560. Du meilleur de mon coeur, je donnerais sur l'heure. v.1797 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  561. Les cent plus beaux louis de ce qui me demeure, v.1798 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  562. J'ai peine à me tenir, et la main me démange. v.1802 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
  563. On pourrait bien punir ces paroles infâmes, v.1805 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  564. Mamie, et l'on décrète aussi contre les femmes. v.1806 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  565. Vous vous plaignez à tort, à tort vous le blâmez, v.1815 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  566. Dans l'amour du prochain, sa vertu se consomme, v.1817 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  567. Il sait que très souvent les biens corrompent l'homme, v.1818 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  568. Et me vient d'envoyer un avis dont la suite v.1833 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  569. Et remettre en ses mains, dans les traits qu'il vous jette, v.1837 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  570. J'ignore le détail du crime qu'on vous donne, v.1841 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  571. Et lui-même est chargé, pour mieux l'exécuter, v.1843 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  572. L'homme est, je vous l'avoue, un méchant animal ! v.1847 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  573. Le moindre amusement vous peut être fatal. v.1848 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  574. J'ai, pour vous emmener, mon carrosse à la porte, v.1849 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  575. À vous mettre en lieu sûr, je m'offre pour conduite, v.1853 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  576. Traître, tu me gardais ce trait pour le dernier, v.1864 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  577. Vos injures n'ont rien à me pouvoir aigrir, v.1867 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  578. Comme du Ciel, l'infâme, impudemment se joue ! v.1870 (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  579. Tous vos emportements ne sauraient m'émouvoir, v.1871 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  580. Ami, femme, parents, et moi-même avec eux. v.1884 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  581. Comme il sait, de traîtresse manière, v.1885 (Acte 5, scène 7, DORINE)
  582. Qu'à poursuivre sa femme, il ait su vous surprendre ? v.1890 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  583. Oui, c'est trop demeurer sans doute à l'accomplir. v.1899 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  584. Dans la prison qu'on doit vous donner pour demeure. v.1902 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  585. Remettez-vous, Monsieur, d'une alarme si chaude. v.1905 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  586. D'un fin discernement sa grande âme pourvue, v.1909 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  587. Et sa ferme raison ne tombe en nul excès. v.1912 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  588. Mais sans aveuglement il fait briller ce zèle, v.1914 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  589. Et l'amour pour les vrais, ne ferme point son coeur v.1915 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  590. Venant vous accuser, il s'est trahi lui-même, v.1921 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  591. Et par un juste trait de l'équité suprême, v.1922 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  592. Dont on pourrait former des volumes d'histoires. v.1926 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  593. Rendre ce que demande un traitement si doux. v.1956 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  594. Et par un doux hymen, couronner en Valère, v.1961 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  595. La flamme d'un amant généreux et sincère. v.1962 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Je n'avais qu'une seule femme, qui est morte. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  2. Car enfin je la vois dans une mélancolie la plus sombre du monde, dans une tristesse épouvantable, dont il n'y a pas moyen de la retirer, et dont je ne saurais même apprendre la cause. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  3. Vous êtes ma nièce : vous, ma voisine ; et vous, mes compères et mes amis : je vous prie de me conseiller tous ce que je dois faire. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  4. Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
  5. Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
  6. Elle est d'une complexion trop délicate et trop peu saine, et c'est la vouloir envoyer bientôt en l'autre monde, que de l'exposer comme elle est à faire des enfants. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  7. Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  8. Tous ces conseils sont admirables assurément : mais je les tiens un peu intéressés, et trouve que vous me conseillez fort bien pour vous. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  9. Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse, et votre conseil sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  10. Vous vendez des tapisseries, Monsieur Guillaume, et vous avez la mine d'avoir quelque tenture qui vous incommode. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  11. Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  12. Et quant à vous, ma chère nièce, ce n'est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  13. Mais le conseil que vous me donnez de la faire religieuse, est d'une femme qui pourrait bien souhaiter charitablement d'être mon héritière universelle. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  14. Ainsi, Messieurs et Mesdames, quoique tous vos conseils soient les meilleurs du monde, vous trouverez bon, s'il vous plaît, que je n'en suive aucun. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  15. Voilà de mes donneurs de conseils à la mode. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  16. Elle ne me voit pas. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  17. Comme vous en va ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  18. Quoi toujours triste et mélancolique comme cela, et tu ne veux pas me dire ce que tu as. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  19. J'enrage de la voir de cette humeur-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  20. Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d'où vient cette grande langueur. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  21. Découvre m'en la cause, et je te promets que je ferai toutes choses pour toi. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  22. Oui, tu n'as qu'à me dire le sujet de ta tristesse, je t'assure ici, et te fais serment, qu'il n'y a rien que je ne fasse pour te satisfaire. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  23. Aimerais-tu quelqu'un, et souhaiterais-tu d'être mariée ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  24. C'est une coquine, qui me fait enrager. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  25. Il n'est pas nécessaire ; et puisqu'elle veut être de cette humeur, je suis d'avis qu'on l'y laisse. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  26. Peut-être qu'elle se découvrira plus librement à moi qu'à vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  27. Madame, vous ne nous direz point ce que vous avez, et vous voulez affliger ainsi tout le monde ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  28. Il me semble qu'on n'agit point comme vous faites, et que, si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n'en devez avoir aucune à me découvrir votre coeur. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  29. Est-ce qu'il ne vous donne pas toute la liberté que vous souhaiteriez, et les promenades et les cadeaux ne tenteraient-ils point votre âme ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  30. C'est une coquine qui me veut faire mourir. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  31. Ce n'est pas la récompense de t'avoir élevée comme j'ai fait. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  32. Une coquine, qui ne me veut pas dire ce qu'elle a. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  33. Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  34. Mais d'où vient donc, Madame, que jusqu'ici vous m'avez caché votre mal ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  35. Crois-tu que je n'aie pas bien prévu tout ce que tu vois maintenant, que je ne susse pas à fond tous les sentiments de mon père, et que le refus qu'il a fait porter à celui qui m'a demandée par un ami, n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  36. Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  37. Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  38. Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  39. Et s'il est inexorable à mes voeux... (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  40. Allez, allez, il ne faut pas se laisser mener comme un oison, et pourvu que l'honneur n'y soit pas offensé, on peut se libérer un peu de la tyrannie d'un père. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  41. Mais je vois votre père, rentrons, et me laissez agir. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  42. Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d'entendre les choses qu'on n'entend que trop bien : et j'ai fait sagement de parer la déclaration d'un désir que je ne suis pas résolu de contenter. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  43. A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l'on veut assujettir les pères ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  44. Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  45. Non, non, je me moque de cet usage, et je veux garder mon bien et ma fille pour moi. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  46. Monsieur, ne pleurez donc point comme cela : car vous me feriez rire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  47. Non, a-t-elle dit, il m'est impossible de vivre avec le courroux de mon père : et puisqu'il me renonce pour sa fille, je veux mourir. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  48. Non, Monsieur, elle a fermé tout doucement la fenêtre, et s'est allée mettre sur son lit. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  49. Là elle s'est prise à pleurer amèrement : et tout d'un coup son visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le coeur lui a manqué, et elle m'est demeurée entre les bras. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  50. À force de la tourmenter, je l'ai fait revenir : mais cela lui reprend de moment en moment : et je crois qu'elle ne passera pas la journée. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  51. Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir sans le secours de ces Messieurs-là ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  52. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  53. Chut, n'offensez pas ces Messieurs-là. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  54. Hé bien, Messieurs. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  55. Nous avons vu suffisamment la malade ; et sans doute qu'il y a beaucoup d'impuretés en elle. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  56. Je veux dire qu'il y a beaucoup d'impuretés dans son corps, quantité d'humeurs corrompues. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  57. De l'avoir vu l'autre jour, chez la bonne amie de Madame votre nièce. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  58. Comment se porte son cocher ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  59. Messieurs, je vous supplie de consulter de la bonne manière. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  60. Quoique ce ne soit pas la coutume de payer auparavant ; toutefois de peur que je l'oublie, et afin que ce soit une affaire faite, voici... (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  61. Paris est étrangement grand, et il faut faire de longs trajets quand la pratique donne un peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  62. J'ai un cheval merveilleux, et c'est un animal infatigable. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  63. J'ai été premièrement tout contre l'Arsenal, de l'Arsenal, au bout du Faubourg Saint-Germain, du Faubourg Saint-Germain, au fond du Marais, du fond du Marais, à la Porte Saint-Honoré, de la Porte Saint-Honoré, au Faubourg Saint-Jacques, du Faubourg Saint-Jacques à la Porte de Richelieu, de la Porte de Richelieu, ici, et d'ici, je dois aller encore à la Place Royale. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  64. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  65. Les gens de la maison faisaient ce qu'ils pouvaient et la maladie pressait : mais je n'en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  66. Un homme mort, n'est qu'un homme mort, et ne fait point de conséquence ; mais une formalité négligée, porte un notable préjudice à tout le corps des médecins. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  67. Messieurs, l'oppression de ma fille augmente, je vous prie de me dire vite ce que vous avez résolu. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  68. Hé, de grâce, Messieurs, laissez toutes ces cérémonies, et songez que les choses pressent. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  69. L'avis de tous ces Messieurs tous ensemble.[..] (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  70. Hé, Messieurs, parlez l'un après l'autre, de grâce. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  71. Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  72. C'est bien à vous de faire l'habile homme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  73. Souvenez-vous de l'homme que vous fîtes crever ces jours passés. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  74. Souvenez-vous de la dame que vous avez envoyée en l'autre monde, il y a trois jours. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  75. Messieurs, je vous conjure de déterminer mon esprit, et de me dire, sans passion, ce que vous croyez le plus propre à soulager ma fille. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  76. Mon-si-eur dans ces ma-ti-è-res-là il faut pro-cé-der a-vec-que cir-con-spec-tion et ne ri-en fai-re com-me on dit à la vo-lé-e d'au-tant que les fau-tes qu'on y peut fai-re sont se-lon no-tre maî-tre Hip-po-cra-te d'u-ne dan-ge-reu-se con-sé-quen-ce. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  77. Car ce ne sont pas ici des jeux d'enfant ; et quand on a failli, il n'est pas aisé de réparer le manquement et de rétablir ce qu'on a gâté : experimentum periculosum. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  78. C'est pourquoi il s'agit de raisonner auparavant comme il faut, de peser mûrement les choses, de regarder le tempérament des gens, d'examiner les causes de la maladie, et de voir les remèdes qu'on y doit apporter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR BAHYS)
  79. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  80. Et comme ces humeurs ont été là engendrées par une longue succession de temps ; elles s'y sont recuites, et ont acquis cette malignité, qui fume vers la région du cerveau. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  81. Si bi-en donc que pour ti-rer dé-ta-cher ar-ra-cher ex-pul-ser é-va-cu-er les-di-tes hu-meurs il fau-dra u-ne pur-ga-tion vi-gou-reu-se. Mais au pré-a-la-ble je trou-ve à pro-pos, et il n'y a pas d'in-con-vé-nient d'u-ser de pe-tits re-mè-des a-no-dins, c'est.à.dire, de pe-tits la-ve-ments ré-mol-li-ents et dé-ter-sifs de ju-leps et de si-rops ra-fraî-chis-sants qu'on mé-le-ra dans sa pti-san-ne. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  82. Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  83. Nous vous di-sons sin-cè-re-ment no-tre pen-sée. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  84. Et vous avons parlé, comme nous parlerions à notre propre frère. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  85. Et vous suis infiniment obligé de la peine que vous avez prise. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  86. Me voilà justement un peu plus incertain que je n'étais auparavant. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  87. Morbleu, il me vient une fantaisie. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  88. Monsieur, je vous prie de me donner une boîte de votre orviétan, que je m'en vais vous payer. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  89. Admirez mes bontés, et le peu qu'on vous vend, v.29 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  90. Ce trésor merveilleux que ma main vous dispense. v.30 (Acte 3, scène 7, L'OP?RATEUR)
  91. N'avez-vous point de honte, Messieurs, de montrer si peu de prudence, pour des gens de votre âge, et de vous être querellés comme de jeunes étourdis ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  92. Et il faut confesser, que toutes ces contestations nous ont décriés, depuis peu, d'une étrange manière, et que, si nous n'y prenons garde, nous allons nous ruiner nous-mêmes. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  93. Je n'en parle pas pour mon intérêt ; car, Dieu merci, j'ai déjà établi mes petites affaires. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  94. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il grêle, ceux qui sont morts sont morts, et j'ai de quoi me passer des vivants ; mais enfin toutes ces disputes ne valent rien pour la médecine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  95. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  96. Nous ne sommes pas les seuls, comme vous savez, qui tâchons à nous prévaloir de la faiblesse humaine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  97. C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  98. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  99. Les alchimistes tâchent à profiter de la passion qu'on a pour les richesses, en promettant des montagnes d'or à ceux qui les écoutent. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  100. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  101. Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  102. N'allons point, dis-je, détruire sottement les heureuses préventions d'une erreur qui donne du pain à tant de personnes. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  103. Allons donc, Messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  104. Qu'il me passe mon émétique pour la malade dont il s'agit, et je lui passerai tout ce qu'il voudra pour le premier malade dont il sera question. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  105. On ne peut pas mieux dire, et voilà se mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  106. Quoi, Messieurs, vous voilà, et vous ne songez pas à réparer le tort qu'on vient de faire à la médecine ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  107. Comment, qu'est-ce ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  108. Un insolent, qui a eu l'effronterie d'entreprendre sur votre métier : et qui, sans votre ordonnance, vient de tuer un homme d'un grand coup d'épée au travers du corps. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  109. Je vous permets de me tuer, lorsque j'aurai recours à vous. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  110. Lisette, me trouves-tu bien ainsi ? (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  111. Enfin le Ciel m'a faite d'un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux amants soupirer l'un pour l'autre, qu'il ne me prenne une tendresse charitable, et un désir ardent de soulager les maux qu'ils souffrent. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  112. Je veux à quelque prix que ce soit, tirer Lucinde de la tyrannie où elle est, et la mettre en votre pouvoir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  113. Vous m'avez plu d'abord, je me connais en gens, et elle ne peut pas mieux choisir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  114. L'amour risque des choses extraordinaires, et nous avons concerté ensemble une manière de stratagème, qui pourra peut-être nous réussir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  115. Toutes nos mesures sont déjà prises. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  116. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  117. Attendez-moi là seulement, je reviens vous quérir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  118. Dis-moi donc ce que c'est, et puis je me réjouirai peut-être. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  119. Oui, je vous amène un médecin, mais un médecin d'importance, qui fait des cures merveilleuses, et qui se moque des autres médecins. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  120. La science ne se mesure pas à la barbe, et ce n'est pas par le menton qu'il est habile. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  121. Monsieur, mes remèdes sont différents de ceux des autres : ils ont l'émétique, les saignées, les médecines, et les lavements : mais moi, je guéris par des paroles, par des sons, par des lettres, par des talismans et par des anneaux constellés. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  122. Voilà un grand homme. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  123. Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  124. Je veux demeurer là. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  125. Il faut s'éloigner, un médecin a cent choses à demander qu'il n'est pas honnête qu'un homme entende. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  126. Ah, Madame, que le ravissement où je me trouve est grand ! (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  127. Et que je sais peu par où vous commencer mon discours. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  128. Tant que je ne vous ai parlé que des yeux, j'avais, ce me semblait, cent choses à vous dire ; et maintenant que j'ai la liberté de vous parler de la façon que je souhaitais je demeure interdit ; et la grande joie où je suis, étouffe toutes mes paroles. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  129. Je puis vous dire la même chose, et je sens comme vous des mouvements de joie qui m'empêchent de pouvoir parler. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  130. Ah, Madame ! (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  131. Que je serais heureux s'il était vrai que vous sentissiez tout ce que je sens, et qu'il me fût permis de juger de votre âme par la mienne. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  132. Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit à vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème, qui me fait jouir de votre présence ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  133. Il me semble qu'il lui parle de bien près. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  134. Serez-vous constante, Madame, dans ces bontés que vous me témoignez ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  135. Mais vous, serez-vous ferme dans les résolutions que vous avez montrées ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  136. Madame, jusqu'à la mort. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  137. Hé bien, notre malade, elle me semble un peu plus gaie. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  138. Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  139. Voilà un habile homme ! (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  140. Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  141. Après nous ferons agir d'autres remèdes pour la guérir entièrement de cette fantaisie. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  142. Quoi, vous êtes dans les sentiments d'être mon mari ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  143. Oui, Madame. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  144. N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  145. C'est me donner des marques d'un amour bien tendre, et j'y suis sensible autant que je puis. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  146. Vous voulez donc bien, mon père, me donner Monsieur pour époux ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  147. C'est un anneau constellé, qui guérit les égarements d'esprit. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  148. Hélas, je le veux bien, Madame. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  149. Je vais faire monter l'homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c'est un notaire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  150. Holà, faites monter le notaire que j'ai amené avec moi. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  151. Quoi, vous aviez amené un notaire ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  152. Oui, Madame. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  153. Allons, donnez-lui la plume pour signer. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  154. Non, non, je veux avoir le contrat entre mes mains. (Acte 4, scène 7, LUCINDE)
  155. Au reste, je n'ai pas eu seulement la précaution d'amener un notaire, j'ai eu celle encore de faire venir des voix et des instruments pour célébrer la fête et pour nous réjouir. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
  156. Ce sont des gens que je mène avec moi, et dont je me sers tous les jours pour pacifier avec leur harmonie les troubles de l'esprit. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
  157. Sans nous tous les hommes v.43 (Acte 4, scène 8, COMÉDIE, MUSIQUE, BALLET)
  158. Et c'est nous qui sommes v.45 (Acte 4, scène 8, COM?DIE, MUSIQUE, BALLET)
  159. Comment, le mariage ? (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  160. Ma foi, Monsieur, la bécasse est bridée, et vous avez cru faire un jeu, qui demeure une vérité. (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  161. Comment, diable : laissez-moi aller, laissez-moi aller, vous dis-je. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Lui-même n'est-il pas un miracle visible ? v.6 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Agir incessamment, tout voir, et tout entendre ; v.14 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  3. Ces termes marcheront, et si Louis l'ordonne, v.17 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  4. Quittez pour quelque temps votre forme ordinaire, v.22 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  5. Laissez le respirer, et souffrez qu'un moment v.27 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  6. Son grand coeur s'abandonne au divertissement : v.28 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  7. Que ce soit seulement pour exciter sa joie. v.38 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  8. Il semble que partout le sort me les adresse, v.41 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  9. Où, pensant m'égayer, j'ai misérablement, v.47 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. Trouvé de mes péchés le rude châtiment. v.48 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. J'étais sur le théâtre, en humeur d'écouter v.51 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  12. Les acteurs commençaient, chacun prêtait silence, v.53 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  13. Un homme à grands canons est entré brusquement v.55 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  14. En criant, holà-ho, un siège promptement ; v.56 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  15. Ai-je dit, et faut-il sur nos défauts extrêmes v.61 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  16. Qu'en théâtre public nous nous jouions nous-mêmes, v.62 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  17. Mais l'homme pour s'asseoir a fait nouveau fracas, v.67 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. Mais lui, ferme et constant, n'en a fait aucun compte, v.74 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  19. Et se serait tenu comme il s'était posé, v.75 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  20. Comment te portes-tu ? Souffre, que je t'embrasse. v.78 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  21. Que l'on me vît connu d'un pareil éventé. v.80 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  22. Tu n'as point vu ceci, Marquis ; ah ! Dieu me damne v.89 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  23. Et Corneille me vient lire tout ce qu'il fait. v.92 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  24. Il me les récitait tout haut avant l'acteur. v.96 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  25. Car les gens du bel air pour agir galamment, v.99 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  26. Se gardent bien, surtout, d'ouïr le dénouement. v.100 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  27. Mais, comme si c'en eût été trop bon marché, v.103 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  28. Sur nouveaux frais mon homme à moi s'est attaché ; v.104 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  29. Je le remerciais doucement de la tête, v.109 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  30. Mais lui, pour le quitter, me voyant ébranlé, v.111 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  31. Et sortis de ce lieu, me la donnant plus sèche : v.113 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  32. En fait à mon faiseur faire une du même air. v.116 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  33. Non ; m'a-t-il répondu, je suis sans compliment, v.123 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  34. Et j'y vais pour causer avec toi seulement ; v.124 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  35. Je pestais contre moi, l'âme triste et confuse v.129 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  36. Pour sortir d'une peine à me faire mourir ; v.132 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  37. D'où sautant un jeune homme amplement ajusté, v.136 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  38. Je me suis doucement esquivé sans rien dire ; v.141 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  39. Et les hommes seraient, sans cela, trop heureux. v.148 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  40. Mais de tous mes fâcheux, le plus fâcheux encore, v.149 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  41. Qui rompt ce qu'à mes voeux elle donne d'espoir, v.151 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  42. Et fait qu'en sa présence elle n'ose me voir. v.152 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  43. Il est vrai ; mais je tremble, et mon amour extrême v.157 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  44. D'un rien se fait un crime envers celle que j'aime. v.158 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  45. Se fait vers votre objet un grand crime de rien, v.160 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  46. Ce que son coeur, pour vous, sent de feux légitimes, v.161 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  47. En revanche, lui fait un rien de tous vos crimes. v.162 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  48. Ah c'est malaisément qu'en pareille matière, v.165 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  49. Ouf, tu m'étrangles, fat, laisse-le comme il est. v.172 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  50. Le voulez-vous porter fait comme le voilà ? v.180 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  51. Il me tue. v.183 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  52. Permettez qu'en deux coups j'ôte... v.187 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  53. Il ne me plaît pas. v.187 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  54. Où va-t-elle si vite, et quel homme la tient ? v.192 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  55. Quoi me voir en ces lieux devant elle paraître, v.193 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  56. Et passer en feignant de ne me pas connaître ! v.194 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  57. Et c'est l'être en effet que de ne me rien dire v.197 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  58. Que dois-je présumer ? Parle, qu'en penses-tu ? v.200 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  59. Dis-moi ton sentiment. v.201 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  60. Monsieur, je veux me taire, v.201 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  61. Sans que l'on me voie, v.205 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  62. Homme, à mon sentiment, le plus fâcheux du monde. v.210 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  63. Qu'on me l'eût fait manquer, ce fatal rendez-vous ! v.212 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  64. Et mes yeux pour mon coeur y trouvent des supplices. v.214 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  65. Sous ces arbres, de loin, mes yeux t'ont reconnu, v.215 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  66. Comme à de mes amis il faut que je te chante v.217 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  67. Comment la trouves-tu ? v.227 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  68. Fort belle assurément. v.227 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  69. Les pas que j'en ai faits n'ont pas moins d'agrément, v.228 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  70. Et surtout la figure a merveilleuse grâce. v.229 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  71. Tiens, l'homme passe ainsi : puis la femme repasse : v.230 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  72. Ensemble : puis on quitte, et la femme vient là. v.231 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  73. Je me moque, pour moi, des maîtres baladins. v.236 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  74. Ah d'un trouble bien grand je me sens agité ! v.252 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  75. À toute ma colère imprime le respect. v.260 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  76. Votre front à mes yeux montre peu d'allégresse. v.261 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  77. Lorsque vous me voyez, poussez-vous des soupirs ? v.264 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  78. Hélas, pouvez-vous bien me demander, cruelle, v.265 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  79. C'est de cela que votre âme est émue ? v.270 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  80. Et d'abuser, ingrate, à maltraiter ma flamme, v.273 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  81. Du faible, que pour vous, vous savez, qu'a mon âme. v.274 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  82. L'homme, dont vous parlez, loin qu'il puisse me plaire, v.277 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  83. Est un homme fâcheux dont j'ai su me défaire ; v.278 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  84. Je m'en suis promptement défaite de la sorte, v.285 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  85. Quand je me justifie à vos plaintes frivoles. v.290 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  86. Tout ce que vous aurez la bonté de me dire. v.294 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  87. J'aurai pour vous respect, jusques au monument. v.296 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  88. Exposez à mes yeux le triomphe d'un autre, v.298 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  89. Quand de tels sentiments régneront dans votre âme, v.301 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  90. Marquis, un mot. Madame, v.302 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  91. Mais un homme vient là de me rompre en visière, v.306 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  92. Que je te le rendrais en la même monnaie. v.310 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  93. De pouvoir d'un tel pas me tirer avec grâce, v.314 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  94. Le refus de mon bras me puisse être imputé. v.316 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  95. Un duel met les gens en mauvaise posture, v.317 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  96. Je me fais de son ordre une suprême loi. v.323 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  97. Où donc s'est retiré cet objet de mes voeux ? v.328 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  98. Mes fâcheux à la fin se sont-ils écartés ? v.331 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  99. Le tonnerre et la pluie ont promptement passé, v.335 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  100. Eh quoi toujours ma flamme divertie ! v.341 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  101. Un coup assurément à se pendre en public. v.347 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  102. Moi, me voyant de tout, je n'en voulus rien faire. v.350 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  103. Et quitte, comme au point allait la politique, v.353 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  104. Dame, et Roi de Carreau ; dix et Dame de Pique. v.354 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  105. Sur mes cinq Coeurs portés la Dame arrive encor, v.355 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  106. Qui me fait justement une quinte major : v.356 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  107. Mais mon homme, avec l'As, non sans surprise extrême, v.357 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  108. Des bas Carreaux, sur table, étale une sixième. v.358 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  109. J'en avais écarté la Dame avec le Roi ; v.359 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  110. De ne savoir lequel garder de mes deux As. v.364 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  111. J'ai jeté l'As de Coeur, avec raison me semble ; v.365 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  112. Et par un Six de Coeur je me suis vu capot, v.367 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  113. Parbleu tu jugeras, toi-même, si j'ai tort ; v.372 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  114. Et si c'est sans raison que ce coup me transporte ; v.373 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  115. Tiens, c'est ici mon port, comme je te l'ai dit, v.375 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  116. En quel lieu sommes-nous ? v.383 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  117. Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ? v.387 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  118. Je me suis, à courir, presque mis hors d'haleine. v.393 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  119. Prends-tu quelque plaisir à me tenir en peine ? v.394 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  120. Puisque vous désirez de savoir promptement v.395 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  121. Puisqu'il ne me dit rien de tout ce qui me touche. v.402 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  122. Je pense mes raisons meilleures que les vôtres. v.417 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  123. J'avise un homme ici qui n'est pas ignorant ; v.419 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  124. D'un débat, qu'ont ému nos divers sentiments, v.423 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  125. Et ce sont deux moments qu'il vous faut nous donner. v.431 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  126. Monsieur à mes raisons donnera la victoire. v.434 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  127. D'inventer quelque chose à me tirer d'ici ! v.436 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  128. Enfin, ce grand débat qui s'allume entre nous, v.439 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  129. Et dans mon sentiment je tiens pour le premier. v.444 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  130. Oui, mais on voit l'ardeur dont une âme est saisie. v.449 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  131. Et c'est mon sentiment, que qui s'attache à nous v.451 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  132. Nous aime d'autant plus, qu'il se montre jaloux. v.452 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  133. Fi ne me parlez point, pour être amants, Climène, v.453 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  134. De ces gens dont l'amour est fait comme la haine, v.454 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  135. Dont l'âme, que sans cesse un noir transport anime, v.457 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  136. Des moindres actions cherche à nous faire un crime, v.458 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  137. En soumet l'innocence à son aveuglement, v.459 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  138. Et veut, sur un coup d'oeil, un éclaircissement : v.460 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  139. Et lorsque dans nos yeux brille un peu d'enjouement, v.463 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  140. Veulent que leurs rivaux en soient le fondement : v.464 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  141. Fi ne me parlez point, pour être vrais amants, v.471 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  142. De ces gens, qui pour nous n'ont nuls emportements ; v.472 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  143. C'est aimer froidement que n'être point jaloux ; v.480 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  144. Et je veux qu'un amant, pour me prouver sa flamme, v.481 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  145. Sur d'éternels soupçons laisse flotter son âme, v.482 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  146. De l'estime qu'il fait de celle qu'il prétend. v.484 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  147. Et s'il nous fait parfois un traitement trop rude, v.486 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  148. Est un charme à calmer toute notre colère. v.490 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  149. Si pour vous plaire il faut beaucoup d'emportement, v.491 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  150. Je sais qui vous pourrait donner contentement ; v.492 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  151. Qui, comme ils le font voir, aiment jusques à battre. v.494 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  152. Des hommes en amour d'une humeur si souffrante, v.497 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  153. Et pour ne point blâmer ce qui plaît à vos yeux, v.503 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  154. Le jaloux aime plus, et l'autre aime bien mieux. v.504 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  155. Que vous tardez, Madame, et que j'éprouve bien... v.507 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  156. Et me reprochez-vous ce qu'on me fait souffrir ? v.512 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  157. Conspirent à troubler les plus chers de mes voeux ! v.516 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  158. Tu me vois enragé d'une assez belle chasse, v.521 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  159. Et nous fûmes coucher sur le pays exprès, v.527 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  160. Comme cet exercice est mon plaisir suprême, v.529 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  161. Je voulus, pour bien faire, aller au bois moi-même ; v.530 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  162. Et nous conclûmes tous d'attacher nos efforts, v.531 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  163. Mais moi, mon jugement, sans qu'aux marques j'arrête, v.533 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  164. Nous avions, comme il faut, séparé nos relais, v.535 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  165. Montant superbement sa jument poulinière, v.538 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  166. Qu'il honorait du nom de sa bonne jument, v.539 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  167. S'en est venu nous faire un mauvais compliment, v.540 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  168. Disent ma meute, et font les chasseurs merveilleux. v.548 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  169. Et mes chiens après lui ; mais si bien en haleine, v.554 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  170. La vieille meute ; et moi, je prends en diligence v.557 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  171. Comment ? C'est un cheval aussi bon qu'il est beau, v.559 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  172. Il voudrait me tromper, lui qui me considère : v.562 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  173. Il n'a vendu cheval, ni meilleur, ni mieux fait. v.564 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  174. Et des gigots, Dieu sait ! Bref, c'est une merveille ; v.574 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  175. Au retour d'un cheval amené pour le Roi. v.576 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  176. Je pousse, et je me trouve en un fort à l'écart, v.579 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  177. J'appuie alors mes chiens, et fais le diable à quatre : v.582 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  178. Une part de mes chiens se sépare de l'autre, v.586 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  179. Et je les vois, Marquis, comme tu peux penser, v.587 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  180. Il se rabat soudain, dont j'eus l'âme ravie ; v.589 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  181. Il empaume la voie, et moi je sonne et crie, v.590 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  182. Mon étourdi se met à sonner comme il faut, v.595 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  183. Mes chiens me quittent tous, et vont à ma pécore, v.597 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  184. Il me soutient toujours, en chasseur ignorant, v.603 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  185. Que c'est le cerf de meute, et par ce différend v.604 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  186. Qui vont, en me donnant une excessive joie, v.610 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  187. Requérir notre cerf, comme s'ils l'eussent vu : v.611 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  188. À te dire le vrai, cher marquis, il m'assomme. v.613 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  189. Notre cerf relancé va passer à notre homme, v.614 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  190. Lui donne justement au milieu de la tête, v.617 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  191. Et de fort loin me crie, ah ! J'ai mis bas la bête. v.618 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  192. J'ai trouvé l'action tellement hors d'usage, v.621 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  193. Il est vrai, d'un côté mes soins ont réussi : v.631 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  194. Tout de nouveau s'oppose aux plus doux de mes voeux, v.636 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  195. L'amour aime surtout les secrètes faveurs ; v.643 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  196. Et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, v.645 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  197. Lorsqu'il est défendu, devient grâce suprême. v.646 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  198. À quelques yeux suspects tu me fisses connaître. v.650 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  199. Car vous dormez toujours, où vous êtes en ville ; v.658 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  200. Au moins, Messieurs vos gens me l'assurent ainsi, v.659 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  201. Car deux moments plus tard, je vous manquais encore. v.662 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  202. Sans tant de façons, qu'avez-vous à me dire ? v.666 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  203. Comme le rang, l'esprit, la générosité, v.667 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  204. Monsieur, c'est une peine extrême, v.669 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  205. Lorsqu'il faut à quelqu'un se produire soi-même, v.670 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  206. Ceux qu'on habille en grec ont bien meilleure mine ; v.682 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  207. Je me fais appeler Monsieur Caritidès. v.684 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  208. Et que, dans la posture, où vous met votre emploi, v.687 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  209. Hé ! Monsieur, vous pouvez le présenter vous-même. v.689 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  210. Il est vrai que le Roi fait cette grâce extrême ; v.690 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  211. Mais par ce même excès de ses rares bontés, v.691 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  212. Les mauvais traitements qu'il me faut endurer, v.699 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  213. Pour jamais de la Cour me feraient retirer, v.700 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  214. Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  215. Achevez promptement. (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  216. Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son État, et la gloire de son empire, une charge de contrôleur, intendant, correcteur, réviseur, et restaurateur général desdites inscriptions ; et d'icelle honorer le suppliant, tant en considération de son rare et éminent savoir, que des grands et signalés services qu'il a rendus à l'État et à votre Majesté en faisant l'anagramme de votre dite majesté en Français, Latin, Grec, Hébreu, Syriaque, Chaldéen, Arabe... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  217. Car comme sa justice en toute chose est grande, v.713 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  218. J'en veux faire un poème, en forme d'acrostiche, v.717 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  219. Bien qu'une grande affaire en ce lieu me conduise, v.722 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  220. Je me doute à peu près que l'homme qui vous quitte v.725 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  221. Et des gens comme vous doivent fuir l'entretien v.731 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  222. Et vous viennent toujours promettre tant de bien. v.736 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  223. Dieu me garde, Monsieur, d'être de ces fous-là. v.740 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  224. Je ne me repais point de visions frivoles, v.741 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  225. Si vous me promettiez de garder le silence, v.757 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  226. Cet avis merveilleux, dont je suis l'inventeur, v.763 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  227. Que de ces ports de mer le Roi tous les ans tire. v.766 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  228. En fameux ports de mer, mettre toutes les côtes. v.769 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  229. Ce serait pour monter à des sommes très hautes, v.770 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  230. Si vous vouliez me prêter deux pistoles, v.774 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  231. De tous les importuns je pusse me voir quitte ! v.777 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  232. Viendra-t-il point quelqu'un encor me divertir ? v.780 (Acte 3, scène 3, ?RASTE)
  233. Qu'un homme tantôt t'a fait une querelle. v.782 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  234. Et comme ton ami, quoi qu'il en réussisse, v.785 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  235. Je te suis obligé ; mais crois que tu me fais... v.787 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  236. Demeure dans la ville, ou gagne la campagne, v.789 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  237. Que le ciel me foudroie, v.793 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  238. Ne me crois pas dupe, et crédule à ce point. v.796 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  239. Ce sera contre toi, qui me fais enrager, v.803 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  240. Et dont je ne me puis par douceur dégager. v.804 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  241. Vous serez mon ami quand vous me quitterez. v.808 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  242. Oui, j'ai su que ma nièce, en dépit de mes soins, v.815 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  243. Approchons doucement, sans nous faire connaître. v.818 (Acte 3, scène 5, LA RIVIÈRE)
  244. Pour les mettre en embûche aux lieux que je désire ; v.822 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  245. Et noyer dans son sang sa flamme criminelle. v.826 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  246. Bien qu'il m'ait voulu perdre, un point d'honneur me presse v.829 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  247. D'un trépas assuré vois-je sauver mes jours ! v.832 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  248. Je rougis de ma faute, et blâme mon caprice. v.845 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  249. Et pour la condamner par un éclat fameux, v.847 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  250. Mon coeur est si surpris d'une telle merveille, v.857 (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)
  251. Qu'en ce ravissement, je doute, si je veille. v.858 (Acte 3, scène 6, ?RASTE)
  252. Qu'on me fasse sortir ces gredins que voici. v.864 (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. Que les coeurs que l'Amour soumet à sa puissance. v.4 (Acte 1, scène 1, PREMIÈRE VOIX)
  2. Offrent de doux moments à soupirer d'amour. v.7 (Acte 1, scène 1, PREMI?RE VOIX)
  3. Il ne faut que s'aimer bien. v.19 (Acte 1, scène 1, TROISIÈME VOIX)
  4. Quand deux coeurs s'aiment bien, v.25 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)
  5. À me suivre tous ici, v.91 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  6. Les plus sages ce me semble, v.112 (Acte 3, scène 1, MONSIEUR BLONDEL)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Comment ? v.8 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  2. Me font voir un mari, des enfants, un ménage ; v.16 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  3. De tels attachements, ô Ciel ! sont pour vous plaire ? v.19 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  4. Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous ; v.22 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  5. Les bas amusements de ces sortes d'affaires. v.32 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  6. À l'esprit comme nous donnez-vous toute entière : v.36 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  7. Loin d'être aux lois d'un homme en esclave asservie ; v.43 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  8. Soumettant à ses lois la partie animale v.47 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  9. Ce sont là les beaux feux, les doux attachements, v.49 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  10. Qui doivent de la vie occuper les moments ; v.50 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  11. Et les soins où je vois tant de femmes sensibles, v.51 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  12. Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles. v.52 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  13. Ne troublons point du Ciel les justes règlements, v.61 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  14. Et de nos deux instincts suivons les mouvements ; v.62 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  15. Goûtera de l'hymen les terrestres appas. v.66 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  16. Vous, du côté de l'âme et des nobles désirs, v.69 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  17. Ma soeur, que de tousser et de cracher comme elle. v.76 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  18. Et ne supprimez point, voulant qu'on vous seconde, v.83 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  19. Du fol entêtement de vous faire un mari : v.86 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  20. Que Clitandre ait pour moi hautement soupiré. v.94 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  21. Votre esprit à l'hymen renonce pour toujours, v.97 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  22. Et je n'ai fait que prendre, au refus de votre âme, v.107 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  23. Ce qu'est venu m'offrir l'hommage de sa flamme. v.108 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  24. Et qu'en son coeur pour moi toute flamme soit morte ? v.112 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  25. Il me le dit, ma soeur, et pour moi je le crois. v.113 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  26. Et croyez, quand il dit qu'il me quitte et vous aime, v.115 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  27. Qu'il n'y songe pas bien et se trompe lui-même. v.116 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  28. Pour me tirer d'un doute où me jette ma soeur, v.121 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  29. Je ménage les gens, et sais comme embarrasse v.127 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  30. Non, Madame, mon coeur qui dissimule peu, v.129 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  31. Dans aucun embarras un tel pas ne me jette, v.131 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  32. Et j'avouerai tout haut d'une âme franche et nette, v.132 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  33. Mon amour et mes voeux, sont tout de ce côté. v.134 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  34. Vos attraits m'avaient pris, et mes tendres soupirs v.137 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  35. Vous ont assez prouvé l'ardeur de mes désirs : v.138 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  36. Mon coeur vous consacrait une flamme immortelle, v.139 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  37. Ils régnaient sur mon âme en superbes tyrans, v.142 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  38. Et je me suis cherché, lassé de tant de peines, v.143 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  39. Je les ai rencontrés, Madame, dans ces yeux, v.145 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  40. Et leurs traits à jamais me seront précieux ; v.146 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  41. D'un regard pitoyable ils ont séché mes larmes, v.147 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  42. Et n'ont pas dédaigné le rebut de vos charmes ; v.148 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  43. Qu'il n'est rien qui me puisse à mes fers arracher ; v.150 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  44. Et j'ose maintenant vous conjurer, Madame, v.151 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  45. De ne vouloir tenter nul effort sur ma flamme, v.152 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  46. Et bien impertinent, de me le déclarer. v.158 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  47. Eh doucement, ma soeur. Où donc est la morale v.159 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  48. Sachez que le devoir vous soumet à leurs lois, v.165 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  49. Qu'il ne vous est permis d'aimer que par leur choix, v.166 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  50. Qu'ils ont sur votre coeur l'autorité suprême, v.167 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  51. Et qu'il est criminel d'en disposer vous-même. v.168 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  52. Je rends grâce aux bontés que vous me faites voir, v.169 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  53. De l'agrément de ceux dont j'ai reçu le jour, v.174 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  54. Faites-vous sur mes voeux un pouvoir légitime, v.175 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  55. Et me donnez moyen de vous aimer sans crime. v.176 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  56. J'y vais de tous mes soins travailler hautement, v.177 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  57. Et j'attendais de vous ce doux consentement. v.178 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  58. À vous imaginer que cela me chagrine. v.180 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  59. Presser l'heureux moment de notre mariage. v.188 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  60. Ils prendraient aisément le soin de se baisser. v.194 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  61. Madame... v.204 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  62. Mon père est d'une humeur à consentir à tout, v.205 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  63. Mais il met peu de poids aux choses qu'il résout ; v.206 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  64. Il a reçu du Ciel certaine bonté d'âme, v.207 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  65. Qui le soumet d'abord à ce que veut sa femme ; v.208 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  66. Une âme, je l'avoue, un peu plus complaisante, v.212 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  67. Vous pût de leur estime attirer la chaleur. v.214 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  68. me dans votre soeur flatter leur caractère, v.216 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  69. Et les femmes docteurs ne sont point de mon goût. v.217 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  70. Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, v.218 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  71. Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, v.221 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  72. Je respecte beaucoup Madame votre mère, v.227 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  73. Et me rendre l'écho des choses qu'elle dit, v.229 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  74. Son Monsieur Trissotin me chagrine, m'assomme, v.231 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  75. Et j'enrage de voir qu'elle estime un tel homme, v.232 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  76. Qu'elle nous mette au rang des grands et beaux esprits v.233 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  77. Un pédant dont on voit la plume libérale, v.235 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  78. Et je me trouve assez votre goût et vos yeux : v.238 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  79. Mais comme sur ma mère il a grande puissance, v.239 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  80. Et, pour n'avoir personne à sa flamme contraire, v.243 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  81. M'inspire au fond de l'âme un dominant chagrin, v.246 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  82. À me déshonorer, en prisant ses ouvrages ; v.248 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  83. C'est par eux qu'à mes yeux il a d'abord paru, v.249 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  84. Cet indolent état de confiance extrême, v.255 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  85. Qui le rend en tout temps si content de soi-même, v.256 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  86. Qui fait qu'à son mérite incessamment il rit ; v.257 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  87. Que rencontrant un homme un jour dans le Palais, v.266 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  88. Non, je dis la chose comme elle est : v.269 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  89. Souffrez, pour vous parler, Madame, qu'un amant v.273 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  90. Prenne l'occasion de cet heureux moment, v.274 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  91. Et se découvre à vous de la sincère flamme... v.275 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  92. Ah tout beau, gardez-vous de m'ouvrir trop votre âme : v.276 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  93. Si je vous ai su mettre au rang de mes amants, v.277 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  94. Contentez-vous des yeux pour vos seuls truchements, v.278 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  95. Aimez-moi, soupirez, brûlez pour mes appas, v.281 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  96. Mais qu'il me soit permis de ne le savoir pas : v.282 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  97. Je puis fermer les yeux sur vos flammes secrètes, v.283 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  98. Des projets de mon coeur ne prenez point d'alarme ; v.287 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  99. Henriette, Madame, est l'objet qui me charme, v.288 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  100. Et je viens ardemment conjurer vos bontés v.289 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  101. Ceci n'est point du tout un trait d'esprit, Madame, v.295 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  102. Et c'est un pur aveu de ce que j'ai dans l'âme. v.296 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  103. Henriette me tient sous son aimable empire, v.299 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  104. Et l'hymen d'Henriette est le bien où j'aspire ; v.300 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  105. C'est que vous y daigniez favoriser mes voeux. v.302 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  106. Je vois où doucement veut aller la demande, v.303 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  107. Je dirai qu'Henriette à l'hymen est rebelle, v.307 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  108. Eh, Madame, à quoi bon un pareil embarras, v.309 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  109. Dont s'est adroitement avisé votre amour, v.314 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  110. N'offrent à mes autels que des voeux épurés. v.318 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  111. Je veux être pendu, si je vous aime, et sage... v.323 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  112. Allons commettre un autre au soin que l'on me donne, v.327 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  113. Et qu'impatiemment il veut ce qu'il désire ! v.332 (Acte 2, scène 1, ARISTE)
  114. En quelle estime est-il, mon frère, auprès de vous ? v.338 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  115. D'homme d'honneur, d'esprit, de coeur, et de conduite, v.339 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  116. Certain désir qu'il a, conduit ici mes pas, v.341 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  117. Et je me réjouis que vous en fassiez cas. v.342 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  118. Je connus feu son père en mon voyage à Rome. v.343 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  119. C'était, mon frère, un fort bon gentilhomme. v.344 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  120. Nous donnions chez les dames romaines, v.347 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  121. Clitandre auprès de vous me fait son interprète, v.351 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  122. Comment, ma soeur ? v.357 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  123. Vous raillez. Ce n'est pas Henriette qu'il aime ? v.359 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  124. Il me l'a dit lui-même. v.360 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  125. Vous me voyez, ma soeur, chargé par lui v.361 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  126. Et son amour même m'a fait instance v.363 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  127. De presser les moments d'une telle alliance. v.364 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  128. Encor mieux. On ne peut tromper plus galamment. v.365 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  129. Henriette, entre nous, est un amusement, v.366 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  130. Et je veux bien tous deux vous mettre hors d'erreur. v.369 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  131. Dites-nous, s'il vous plaît, cet autre objet qu'il aime ? v.371 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  132. Moi-même. v.372 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  133. Ces gens vous aiment ? v.379 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  134. Les muets truchements ont tous fait leur office. v.384 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  135. C'est pour me faire voir un respect plus soumis. v.386 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  136. Ce sont emportements d'une jalouse rage. v.388 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  137. Cléonte et Lycidas ont pris femme tous deux. v.389 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  138. Chimères, moi ! Vraiment chimères est fort bon ! v.394 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  139. Je me réjouis fort de chimères, mes frères, v.395 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  140. Clitandre vous demande Henriette pour femme, v.399 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  141. Voyez quelle réponse on doit faire à sa flamme ? v.400 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  142. Parlons à votre femme, et voyons à la rendre v.407 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  143. Oui ; mais pour appuyer votre consentement, v.409 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  144. Mon frère, il n'est pas mal d'avoir son agrément ; v.410 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  145. Je réponds de ma femme, et prends sur moi l'affaire. v.412 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  146. Et je vais à ma femme en parler sans délai. v.417 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  147. Me voilà bien chanceuse ! Hélas l'an dit bien vrai, v.418 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  148. J'ai que l'an me donne aujourd'hui mon congé, v.422 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  149. Oui, Madame me chasse. v.423 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  150. Je n'entends pas cela. Comment ? v.424 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
  151. On me menace, v.424 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  152. Si je ne sors d'ici, de me bailler cent coups. v.425 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  153. Non, vous demeurerez, je suis content de vous : v.426 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
  154. Ma femme bien souvent a la tête un peu chaude, v.427 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
  155. Et ne vous présentez jamais devant mes yeux. v.430 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  156. Je ne fais seulement que demander son crime. v.435 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  157. Suis-je pour la chasser sans cause légitime ? v.436 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  158. Aussi fais-je. Oui, ma femme avec raison vous chasse, v.443 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  159. Coquine, et votre crime est indigne de grâce. v.444 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  160. Elle est d'humeur encore à n'en faire aucun cas. v.446 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  161. Que pour si peu de chose on se mette en courroux ? v.450 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  162. Sans doute. Me voit-on femme déraisonnable ? v.452 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  163. Comment diantre, friponne ! Euh ? A-t-elle commis... v.458 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  164. Qu'en termes décisifs condamne Vaugelas. v.462 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  165. Heurter le fondement de toutes les sciences ; v.464 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  166. Quoi, vous ne trouvez pas ce crime impardonnable ? v.468 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  167. Faut-il qu'avec les soins qu'on prend incessamment, v.481 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  168. On ne te puisse apprendre à parler congrûment ? v.482 (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  169. Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative. v.484 (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  170. Mon_Dieu, je n'avons pas étugué comme vous, v.485 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  171. Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. v.486 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  172. Quel solécisme horrible ! v.487 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  173. Cela ne me fait rien. v.496 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  174. Quelle âme villageoise ! v.496 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  175. Comme de l'adjectif avec le substantif, v.498 (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  176. J'ai, Madame, à vous dire v.499 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  177. Qu'ils s'accordent entr'eux, ou se gourment, qu'importe ? v.503 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  178. Vous ne voulez pas, vous, me la faire sortir ? v.505 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  179. Si fait. À son caprice il me faut consentir. v.506 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  180. Comment ? Vous avez peur d'offenser la coquine ? v.508 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  181. Et vous me la chassez pour un maigre sujet. v.514 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  182. Pour mettre incessamment mon oreille au supplice ? v.516 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  183. Elle y met Vaugelas en pièces tous les jours ; v.522 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  184. Sont ou le pléonasme, ou la cacophonie. v.524 (Acte 2, scène 7, B?LISE)
  185. J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, v.527 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  186. Que ce discours grossier terriblement assomme ! v.535 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  187. Et quelle indignité pour ce qui s'appelle homme, v.536 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  188. D'un prix à mériter seulement qu'on y pense, v.540 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  189. Oui, mon corps est moi-même, et j'en veux prendre soin ; v.542 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  190. Il pue étrangement son ancienneté. v.553 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  191. Comment donc ? v.558 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  192. Le moindre solécisme en parlant vous irrite : v.559 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  193. Vos livres éternels ne me contentent pas, v.561 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  194. Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, v.562 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  195. Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, v.563 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  196. Qu'une femme étudie, et sache tant de choses. v.572 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  197. Former aux bonnes moeurs l'esprit de ses enfants, v.573 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  198. Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez, v.578 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  199. Les femmes d'à présent sont bien loin de ces moeurs, v.585 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  200. On y sait comme vont Lune, Étoile Polaire, v.591 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  201. On ne sait comme va mon pot dont j'ai besoin. v.594 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  202. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, v.595 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  203. Et le raisonnement en bannit la raison, v.598 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  204. L'un me brûle mon rôt en lisant quelque histoire, v.599 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  205. Je vous le dis, ma soeur, tout ce train-là me blesse, v.607 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  206. (Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse ;) v.608 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  207. Je n'aime point céans tous vos gens à latin, v.609 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  208. Et principalement ce Monsieur Trissotin. v.610 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  209. Quelle bassesse, ô Ciel, et d'âme, et de langage ! v.615 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  210. Un esprit composé d'atomes plus bourgeois ! v.617 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  211. Et de ce même sang se peut-il que je sois ! v.618 (Acte 2, scène 7, B?LISE)
  212. Je me veux mal de mort d'être de votre race, v.619 (Acte 2, scène 7, B?LISE)
  213. Mais de toute autre humeur se trouve sa cadette, v.627 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  214. Ce Monsieur Trissotin dont on nous fait un crime, v.631 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  215. Et qui n'a pas l'honneur d'être dans votre estime, v.632 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  216. Hé bien ? La femme sort, mon frère, et je vois bien v.641 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  217. C'est que pour gendre elle m'offre un autre homme. v.647 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  218. Un autre homme pour gendre ! v.648 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  219. Qui se nomme ? v.648 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  220. Non : car comme j'ai vu qu'on parlait d'autre gendre, v.656 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  221. Et se peut-il qu'un homme ait assez de faiblesse v.660 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  222. Pour laisser à sa femme un pouvoir absolu, v.661 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  223. Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. v.664 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  224. J'aime fort le repos, la paix, et la douceur, v.665 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  225. Et ma femme est terrible avecque son humeur. v.666 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  226. Sur l'aigreur de sa bile opère comme rien. v.670 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  227. Elle me fait trembler dès qu'elle prend son ton. v.673 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  228. Je ne sais où me mettre, et c'est un vrai dragon ; v.674 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  229. Allez, c'est se moquer. Votre femme, entre nous, v.677 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  230. Vous-même à ses hauteurs vous vous abandonnez, v.681 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  231. Et vous faites mener en bête par le nez. v.682 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  232. Quoi, vous ne pouvez pas, voyant comme on vous nomme, v.683 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  233. Vous résoudre une fois à vouloir être un homme ? v.684 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  234. À faire condescendre une femme à vos voeux, v.685 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  235. Un pédant qu'à tous coups votre femme apostrophe v.691 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  236. D'homme qu'en vers galants jamais on n'égala, v.693 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  237. Et qui n'est, comme on sait, rien moins que tout cela ? v.694 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  238. C'est une chose infâme, v.699 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  239. Que d'être si soumis au pouvoir d'une femme. v.700 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  240. Pour lui prendre un mari qui soit selon mes voeux. v.705 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  241. Vous voilà raisonnable, et comme je vous veux. v.706 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  242. Vous êtes pour Clitandre, et savez sa demeure ; v.707 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  243. Et je m'en vais être homme à la barbe des gens. v.710 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  244. Ah mettons-nous ici, pour écouter à l'aise v.711 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  245. Et l'on s'en meurt chez nous. v.713 (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  246. Ce sont charmes pour moi que ce qui part de vous. v.714 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  247. À notre impatience offrez votre épigramme. v.719 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  248. Hélas ! C'est un enfant tout nouveau-né, Madame. v.720 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  249. Son sort assurément a lieu de vous toucher, v.721 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  250. Pour me le rendre cher, il suffit de son père. v.723 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  251. Prendre part au plaisir d'entendre des merveilles. v.728 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  252. Les sciences n'ont rien qui vous puisse enflammer, v.733 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  253. Et vous ne vous piquez que de savoir charmer. v.734 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  254. Je m'en suis aperçu, Madame, étant par terre. v.743 (Acte 3, scène 2, L'ÉPINE)
  255. Servez-nous promptement votre aimable repas. v.746 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  256. Pour cette grande faim qu'à mes yeux on expose, v.747 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  257. Un plat seul de huit vers me semble peu de chose, v.748 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  258. De joindre à l'épigramme, ou bien au madrigal, v.750 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  259. J'aime la poésie avec entêtement. v.757 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  260. Et surtout quand les vers sont tournés galamment. v.758 (Acte 3, scène 2, B?LISE)
  261. À prudence endormie il faut rendre les armes. v.767 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  262. Loger son ennemie est pour moi plein de charmes. v.768 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  263. J'aime superbement et magnifiquement ; v.769 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  264. Ces deux adverbes joints font admirablement. v.770 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  265. Superbement et magnifiquement ! v.778 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  266. On se sent à ces vers, jusques au fond de l'âme, v.785 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  267. Couler je-ne-sais-quoi qui fait que l'on se pâme. v.786 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  268. Que riche appartement est là joliment dit ! v.789 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  269. C'est, à mon sentiment, un endroit impayable. v.793 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  270. Mais en comprend-on bien, comme moi, la finesse ? v.797 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  271. Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble ; v.804 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  272. Songiez-vous bien vous-même à tout ce qu'il nous dit, v.809 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  273. Et pensiez-vous alors y mettre tant d'esprit ? v.810 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  274. Venons-en promptement aux tiercets, je vous prie. v.815 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  275. Riche appartement ! v.820 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE, ARMANDE et BÉLISE)
  276. On pâme. v.831 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  277. On se meurt de plaisir. v.831 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  278. Partout on s'y promène avec ravissement. v.838 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  279. Peut-être que mes vers importunent Madame. v.847 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  280. Ah ? Voyons l'épigramme. v.848 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  281. SUR UN CARROSSE de couleur amarante, donné à une dame de ses amies. (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  282. Je ne sais, du moment que je vous ai connu, v.871 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  283. Platon s'est au projet simplement arrêté, v.879 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  284. Car enfin je me sens un étrange dépit v.883 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  285. Et je veux nous venger toutes tant que nous sommes v.885 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  286. De cette indigne classe où nous rangent les hommes ; v.886 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  287. Et nous fermer la porte aux sublimes clartés. v.888 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  288. Et mettre hautement notre esprit hors de page. v.894 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  289. Pour les dames on sait mon respect en tous lieux ; v.895 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  290. Que de science aussi les femmes sont meublées, v.901 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  291. Qu'on peut faire comme eux de doctes assemblées, v.902 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  292. Conduites en cela par des ordres meilleurs, v.903 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  293. Je m'attache pour l'ordre au péripatétisme. v.909 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  294. Pour les abstractions, j'aime le platonisme. v.910 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  295. Épicure me plaît, et ses dogmes sont forts. v.911 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  296. Mais le vuide à souffrir me semble difficile, v.913 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  297. J'aime ses tourbillons. v.916 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  298. Il me tarde de voir notre assemblée ouverte, v.917 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  299. Pour moi, sans me flatter, j'en ai déjà fait une, v.921 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  300. Et j'ai vu clairement des hommes dans la Lune. v.922 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  301. Je n'ai point encor vu d'hommes, comme je crois, v.923 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  302. Mais j'ai vu des clochers tout comme je vous vois. v.924 (Acte 3, scène 2, B?LISE)
  303. Pour la langue, on verra dans peu nos règlements, v.931 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  304. Et nous y prétendons faire des remuements. v.932 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  305. Que mutuellement nous nous abandonnons ; v.936 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  306. C'est le retranchement de ces syllabes sales, v.945 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  307. Ces sources d'un amas d'équivoques infâmes, v.949 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  308. Dont on vient faire insulte à la pudeur des femmes. v.950 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  309. Voilà certainement d'admirables projets ! v.951 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  310. Monsieur, un homme est là qui veut parler à vous. v.959 (Acte 3, scène 3, L'ÉPINE)
  311. Voici l'homme qui meurt du désir de vous voir. v.968 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  312. En vous le produisant, je ne crains point le blâme v.969 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  313. D'avoir admis chez vous un profane, Madame, v.970 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  314. Et sait du Grec, Madame, autant qu'homme de France. v.974 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  315. Quoi, Monsieur sait du Grec ? Ah permettez, de grâce, v.977 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  316. J'ai pour les livres grecs un merveilleux respect. v.980 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  317. À vous rendre aujourd'hui, Madame, mon hommage, v.982 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  318. Au reste il fait merveille en vers ainsi qu'en prose, v.985 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  319. On ne m'a jamais vu ce fol entêtement, v.995 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  320. Et d'un Grec là-dessus je suis le sentiment, v.996 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  321. Qui, par un dogme exprès défend à tous ses sages v.997 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  322. L'indigne empressement de lire leurs ouvrages. v.998 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  323. Sur quoi je voudrais bien avoir vos sentiments. v.1000 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  324. Est-il rien d'amoureux comme vos chansonnettes ? v.1009 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  325. Oui, hier il me fut lu dans une compagnie. v.1022 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  326. Me préserve le ciel d'en faire de semblables ! v.1030 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  327. Je soutiens qu'on ne peut en faire de meilleur ; v.1031 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  328. Je ne sais donc comment se fit l'affaire. v.1033 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  329. La ballade pourtant charme beaucoup de gens. v.1040 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  330. Cela n'empêche pas qu'elle ne me déplaise. v.1041 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  331. Elle a pour les pédants de merveilleux appas. v.1043 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  332. Vous donnez sottement vos qualités aux autres. v.1045 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  333. Fort impertinemment vous me jetez les vôtres. v.1046 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  334. Allez, rimeur de balle, opprobre du métier. v.1048 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  335. Eh, Messieurs, que prétendez-vous faire ? v.1050 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  336. Que réclament sur toi les Grecs et les Latins. v.1052 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  337. Va, va-t'en faire amende honorable au Parnasse, v.1053 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  338. J'ai le contentement, v.1059 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  339. Qu'on voit qu'il m'a traité plus honorablement. v.1060 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  340. Il me donne en passant une atteinte légère v.1061 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  341. Il te met dans la foule ainsi qu'un misérable, v.1066 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  342. Mais il m'attaque à part comme un noble adversaire v.1069 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  343. Ma plume t'apprendra quel homme je puis être. v.1073 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  344. À mon emportement ne donnez aucun blâme ; v.1077 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  345. C'est votre jugement que je défends, Madame, v.1078 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  346. À vous remettre bien je me veux appliquer. v.1080 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  347. Depuis assez longtemps mon âme s'inquiète? v.1082 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  348. J'aime à vivre aisément, et dans tout ce qu'on dit v.1087 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  349. Je me trouve fort bien, ma mère, d'être bête, v.1090 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  350. Et j'aime mieux n'avoir que de communs propos, v.1091 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  351. Que de me tourmenter pour dire de beaux mots. v.1092 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  352. La beauté du visage est un frêle ornement, v.1095 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  353. Une fleur passagère, un éclat d'un moment, v.1096 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  354. Et qui n'est attaché qu'à la simple épiderme ; v.1097 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  355. Mais celle de l'esprit est inhérente et ferme. v.1098 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  356. Et la pensée enfin où mes voeux ont souscrit, v.1103 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  357. C'est d'attacher à vous un homme plein d'esprit, v.1104 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  358. Et cet homme est Monsieur que je vous détermine v.1105 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  359. À voir comme l'époux que mon choix vous destine. v.1106 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  360. C'est un hymen qui fait votre établissement. v.1111 (Acte 3, scène 4, BÉLISE)
  361. Je ne sais que vous dire en mon ravissement, v.1112 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  362. Madame, et cet hymen dont je vois qu'on m'honore v.1113 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  363. Me met... v.1114 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  364. Comme vous répondez ! v.1115 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  365. Je vous le cède tout, comme à ma soeur aînée. v.1122 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
  366. Si l'hymen comme à vous, me paraissait charmant, v.1123 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  367. J'accepterais votre offre avec ravissement. v.1124 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  368. Si j'avais comme vous les pédants dans la tête, v.1125 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
  369. Et le considérez désormais dans votre âme v.1133 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  370. En homme dont je veux que vous soyez la femme. v.1134 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  371. Et de mes actions ne vous mêlez en rien. v.1143 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  372. Fort bien ; vous faites des merveilles. v.1146 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  373. Menez-la dans sa chambre. Ah les douces caresses ! v.1149 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  374. Tenez, mon coeur s'émeut à toutes ces tendresses, v.1150 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  375. Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, v.1151 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  376. Et je me ressouviens de mes jeunes amours. v.1152 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  377. Les droits de la raison soumettent tous ses voeux ; v.1160 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  378. Ou l'esprit, ou le corps ; la forme, ou la matière. v.1162 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  379. On vous en devait bien au moins un compliment, v.1163 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  380. Et ce petit Monsieur en use étrangement, v.1164 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  381. Il sait que Dieu merci je me mêle d'écrire, v.1169 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  382. On me ferait grand tort d'avoir quelque pensée, v.1173 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  383. Et que le lâche tour que l'on voit qu'il me fait, v.1175 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  384. Contre de pareils coups l'âme se fortifie v.1177 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  385. Et par elle on se peut mettre au-dessus de tout : v.1179 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  386. Et c'est un homme enfin qui ne doit point vous plaire. v.1182 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  387. Qu'il eût au fond du coeur de l'estime pour vous. v.1184 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  388. Et vingt fois, comme ouvrages nouveaux, v.1187 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  389. Eh doucement, de grâce : un peu de charité, v.1191 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  390. Madame, ou tout au moins un peu d'honnêteté. v.1192 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  391. Pour armer contre moi toute votre éloquence ? v.1194 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  392. Pour vouloir me détruire, et prendre tant de soin v.1195 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  393. De me rendre odieux aux gens dont j'ai besoin ? v.1196 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  394. Je veux bien que Madame en soit juge équitable. v.1198 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  395. Vous en seriez trop digne, et les premières flammes v.1201 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  396. S'établissent des droits si sacrés sur les âmes. v.1202 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  397. Au changement de voeux nulle horreur ne s'égale, v.1205 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  398. Appelez-vous, Madame, une infidélité v.1207 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  399. Ce que m'a de votre âme ordonné la fierté ? v.1208 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  400. Vos charmes ont d'abord possédé tout mon coeur. v.1211 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  401. Tous mes feux, tous mes soins ne peuvent rien sur vous, v.1215 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  402. Je vous trouve contraire à mes voeux les plus doux ; v.1216 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  403. Voyez. Est-ce, Madame, ou ma faute, ou la vôtre ? v.1218 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  404. Est-ce moi qui vous quitte, ou vous qui me chassez ? v.1220 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  405. Du commerce des sens nette et débarrassée ? v.1226 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  406. Vous ne pouvez aimer que d'une amour grossière ? v.1229 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  407. Ah quel étrange amour ! Et que les belles âmes v.1233 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  408. Sont bien loin de brûler de ces terrestres flammes ! v.1234 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  409. Comme une chose indigne, il laisse là le reste. v.1237 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  410. C'est un feu pur et net comme le feu céleste, v.1238 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  411. On aime pour aimer, et non pour autre chose. v.1242 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  412. Pour moi, par un malheur, je m'aperçois, Madame, v.1245 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  413. Que j'ai, ne vous déplaise, un corps tout comme une âme : v.1246 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  414. De ces détachements je ne connais point l'art ; v.1248 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  415. Et mon âme et mon corps marchent de compagnie. v.1250 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  416. Il n'est rien de plus beau, comme vous avez dit, v.1251 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  417. Du commerce des sens si bien débarrassées : v.1254 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  418. Je suis un peu grossier, comme vous m'accusez ; v.1256 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  419. J'aime avec tout moi-même, et l'amour qu'on me donne, v.1257 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  420. Ce n'est pas là matière à de grands châtiments ; v.1259 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  421. Et, sans faire de tort à vos beaux sentiments, v.1260 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  422. Pour avoir désiré de me voir votre époux, v.1264 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  423. Vos sentiments brutaux veulent se contenter ; v.1268 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  424. Il n'est plus temps, Madame, une autre a pris la place ; v.1273 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  425. Où je me suis sauvé de toutes vos fiertés. v.1276 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  426. Quand vous vous promettez cet autre mariage ? v.1278 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  427. Eh, Madame, voyez votre choix, je vous prie ; v.1281 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  428. Et ne me rangez pas à l'indigne destin v.1283 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  429. De me voir le rival de Monsieur Trissotin. v.1284 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  430. Le mauvais goût du siècle a su mettre en crédit : v.1288 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  431. Si vous jugez de lui tout autrement que nous, v.1295 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  432. Nous l'avons en dormant, Madame, échappé belle : v.1298 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  433. Elle eût été brisée en morceaux comme verre. v.1302 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  434. Remettons ce discours pour une autre saison, v.1303 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  435. Monsieur n'y trouverait ni rime, ni raison ; v.1304 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  436. Cette vérité veut quelque adoucissement. v.1307 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  437. Je m'explique, Madame, et je hais seulement v.1308 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  438. Mais j'aimerais mieux être au rang des ignorants, v.1311 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  439. Que de me voir savant comme certaines gens. v.1312 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  440. Et c'est mon sentiment qu'en faits, comme en propos, v.1315 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  441. Les exemples fameux ne me manqueraient pas. v.1320 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  442. Pour moi je ne vois pas ces exemples fameux. v.1323 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  443. Moi, je les vois si bien, qu'ils me crèvent les yeux. v.1324 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  444. Le sentiment commun est contre vos maximes, v.1329 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  445. Puisqu'ignorant et sot sont termes synonymes. v.1330 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  446. Il faut que l'ignorance ait pour vous de grands charmes, v.1337 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  447. Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes. v.1338 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  448. Si pour moi l'ignorance a des charmes bien grands, v.1339 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  449. C'est depuis qu'à mes yeux s'offrent certains savants. v.1340 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  450. Il me semble, Monsieur... v.1345 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  451. Eh, Madame, de grâce. v.1345 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  452. Et si je me défends, ce n'est qu'en reculant. v.1348 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  453. Il entend raillerie autant qu'homme de France ; v.1354 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  454. La Cour, comme l'on sait, ne tient pas pour l'esprit ; v.1360 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  455. Permettez-moi, Monsieur Trissotin, de vous dire, v.1369 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  456. Que vous autres Messieurs vous vous mettez en tête ; v.1374 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  457. Que chez elle on se peut former quelque bon goût ; v.1376 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  458. Vous ne vous mettez point, Monsieur, de la partie : v.1386 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  459. Et pour ne vous point mettre aussi dans le propos, v.1387 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  460. Qu'avec leur plume ils font les destins des couronnes ; v.1398 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  461. Et qu'en science ils sont des prodiges fameux, v.1403 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  462. Votre chaleur est grande, et cet emportement v.1415 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  463. De la nature en vous marque le mouvement. v.1416 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  464. C'est le nom de rival qui dans votre âme excite... v.1417 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  465. Et de qui j'ai l'honneur de me voir le valet, v.1419 (Acte 4, scène 4, JULIEN)
  466. Madame, vous exhorte à lire ce billet. v.1420 (Acte 4, scène 4, JULIEN)
  467. Je noterai cela, Madame, dans mon livre. v.1426 (Acte 4, scène 4, JULIEN)
  468. Voilà sur cet hymen que je me suis promis v.1427 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  469. Et ce déchaînement aujourd'hui me convie, v.1429 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  470. Et comme je les crois dignes d'être suivis, v.1436 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  471. Vous, Monsieur, comme ami de toute la famille, v.1438 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  472. Trissotin s'est vanté, Madame, qu'il épouserait votre fille. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  473. Je vous donne avis que sa philosophie n'en veut qu'à vos richesses, et que vous ferez bien de ne point conclure ce mariage, que vous n'ayez vu le poème que je compose contre lui. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  474. Je m'en vais travailler, Madame, avec ardeur, v.1451 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  475. Madame votre femme a rejeté mes voeux, v.1460 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  476. C'est par l'honneur qu'il a de rimer à Latin v.1464 (Acte 4, scène 5, ARISTE)
  477. Et Madame doit être instruite par sa soeur, v.1471 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  478. De l'hymen où l'on veut qu'elle apprête son coeur. v.1472 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  479. Allons, suivez mes pas, mon frère, et vous, mon gendre. v.1478 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  480. Hélas ! Dans cette humeur conservez-le toujours. v.1479 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  481. Quelque secours puissant qu'on promette à ma flamme, v.1481 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  482. Mon plus solide espoir, c'est votre coeur, Madame. v.1482 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  483. Et si tous mes efforts ne me donnent à vous, v.1488 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  484. Il est une retraite où notre âme se donne, v.1489 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  485. Veuille le juste Ciel me garder en ce jour, v.1491 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  486. Je sais qu'avec mes voeux vous me jugez capable v.1497 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  487. Aussi n'est-ce point là ce qui me charme en vous ; v.1503 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  488. Qui vous ont attiré mes voeux et mes tendresses ; v.1506 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  489. Cet obligeant amour a de quoi me confondre, v.1509 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  490. Je vous estime autant qu'on saurait estimer, v.1511 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  491. Mais je trouve un obstacle à vous pouvoir aimer. v.1512 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  492. Que par cent beaux talents vous devriez me plaire. v.1517 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  493. Et tout ce que sur moi peut le raisonnement, v.1519 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  494. C'est de me vouloir mal d'un tel aveuglement. v.1520 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  495. Le don de votre main où l'on me fait prétendre, v.1521 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  496. Me livrera ce coeur que possède Clitandre ; v.1522 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  497. Et par mille doux soins, j'ai lieu de présumer, v.1523 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  498. Que je pourrai trouver l'art de me faire aimer. v.1524 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  499. Non, à ses premiers voeux mon âme est attachée, v.1525 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  500. Avec vous librement j'ose ici m'expliquer, v.1527 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  501. N'est point, comme l'on sait, un effet du mérite ; v.1530 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  502. Mais on voit que l'amour se gouverne autrement. v.1535 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  503. Laissez-moi je vous prie à mon aveuglement, v.1536 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  504. Quand on est honnête homme, on ne veut rien devoir v.1539 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  505. On répugne à se faire immoler ce qu'on aime, v.1541 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  506. Et l'on veut n'obtenir un coeur que de lui-même. v.1542 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  507. Exercer sur mes voeux la rigueur de ses droits. v.1544 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  508. De ne vous point aimer peut-il être capable, v.1549 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  509. À moins que vous cessiez, Madame, d'être aimable, v.1550 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  510. D'elles on ne me voit amoureux qu'en poète ; v.1557 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  511. Mais j'aime tout de bon l'adorable Henriette. v.1558 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  512. Et bien que vos beautés condamnent mes efforts, v.1564 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  513. Qui prétend couronner une flamme si chère ; v.1566 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  514. Pourvu que je vous aie, il n'importe comment. v.1568 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  515. À des ressentiments que le mari doit craindre ? v.1574 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  516. À tous événements le sage est préparé. v.1576 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  517. Il se met au-dessus de ces sortes d'affaires, v.1578 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  518. À porter constamment de pareils accidents. v.1584 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  519. Cette fermeté d'âme à vous si singulière, v.1585 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  520. Les soins continuels de la mettre en son jour ; v.1588 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  521. Et comme, à dire vrai, je n'oserais me croire v.1589 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  522. Nous allons voir bientôt comment ira l'affaire ; v.1593 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  523. Et soumettre vos voeux aux volontés d'un père. v.1597 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  524. Gardez que cette humeur, mon père, ne vous change. v.1602 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  525. Soyez ferme à vouloir ce que vous souhaitez, v.1603 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  526. Comment ? Me prenez-vous ici pour un benêt ? v.1607 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  527. Me croit-on incapable v.1609 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  528. Des fermes sentiments d'un homme raisonnable ? v.1610 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  529. Est-ce donc qu'à l'âge où je me vois, v.1611 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  530. Et que j'aurais cette faiblesse d'âme, v.1613 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  531. De me laisser mener par le nez à ma femme ? v.1614 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  532. Je vous trouve plaisante à me parler ainsi. v.1616 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  533. Le Ciel me donne un plein pouvoir sur vous. v.1623 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  534. Hélas ! Vous flattez là les plus doux de mes voeux ; v.1627 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  535. Nous verrons si ma femme à mes désirs rebelle... v.1629 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  536. Madame, de vouloir y changer un seul mot. v.1636 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  537. Nous exprimer la dot en mines et talents, v.1640 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
  538. Moi ? Si j'allais, Madame, accorder vos demandes, v.1642 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  539. Je me ferais siffler de tous mes compagnons. v.1643 (Acte 5, scène 3, LE NOTAIRE)
  540. Pourquoi donc, s'il vous plaît, la ramener chez moi ? v.1647 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  541. C'est trop pour la coutume. v.1656 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  542. Mettez, mettez, Monsieur, Trissotin pour mon gendre. v.1657 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  543. Pour mon gendre, mettez, mettez, Monsieur, Clitandre. v.1658 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  544. Mettez-vous donc d'accord et d'un jugement mûr v.1659 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  545. Vraiment à votre bien on songe bien ici, v.1667 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  546. Ce n'est point à la femme à prescrire, et je sommes v.1673 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  547. Pour céder le dessus en toute chose aux hommes. v.1674 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  548. Mon congé cent fois me fût-il hoc, v.1675 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  549. Et nous voyons que d'un homme on se gausse, v.1677 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  550. Quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausse. v.1678 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  551. Je ne l'aimerais point, s'il faisait le Jocrisse. v.1681 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  552. C'est parler comme il faut. v.1685 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  553. Je ne voudrais jamais prendre un homme d'esprit. v.1696 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  554. Qui ne sache A, ne B, n'en déplaise à Madame, v.1701 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  555. Et ne soit en un mot docteur que pour sa femme. v.1702 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  556. Il faut qu'absolument mon désir s'exécute. v.1706 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  557. Je l'ai dit, je le veux, ne me répliquez pas : v.1708 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  558. Voilà dans cette affaire un accommodement. v.1711 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  559. Voyez ? Y donnez-vous votre consentement ? v.1712 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  560. Qui doit être épuré comme l'astre du jour ; v.1716 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
  561. Ces deux lettres me font porteur de deux nouvelles, v.1721 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  562. L'une pour vous, me vient de votre procureur ; v.1723 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  563. L'autre pour vous, me vient de Lyon. v.1724 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  564. Madame, j'ai prié Monsieur votre frère de vous rendre cette lettre, qui vous dira ce que je n'ai osé vous aller dire. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  565. La grande négligence que vous avez pour vos affaires a été cause que le clerc de votre rapporteur ne m'a point averti, et vous avez perdu absolument votre procès que vous deviez gagner. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  566. Faites, faites paraître une âme moins commune v.1729 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  567. À braver comme moi les traits de la fortune. v.1730 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  568. Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  569. Et vous vous êtes là justement récriée. v.1733 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  570. Monsieur, l'amitié qui me lie à Monsieur votre frère me fait prendre intérêt à tout ce qui vous touche. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  571. Je sais que vous avez mis votre bien entre les mains d'Argante et de Damon, et je vous donne avis qu'en même jour ils ont fait tous deux banqueroute. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  572. Et perdant toute chose, à soi-même il se reste. v.1740 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  573. Non, Madame, cessez de presser cette affaire. v.1743 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  574. Je vois qu'à cet hymen tout le monde est contraire, v.1744 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  575. De tant de résistance à la fin je me lasse. v.1748 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  576. J'aime mieux renoncer à tout cet embarras, v.1749 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  577. Et je regarde peu comment vous le prendrez : v.1754 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  578. Mais je ne suis point homme à souffrir l'infamie v.1755 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  579. Et je baise les mains à qui ne me veut pas. v.1758 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  580. Qu'il a bien découvert son âme mercenaire ! v.1759 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  581. Je ne me vante point de l'être ; mais enfin v.1761 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  582. Je m'attache, Madame, à tout votre destin ; v.1762 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  583. Ce qu'on sait que de bien la Fortune me donne. v.1764 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  584. Vous me charmez, Monsieur, par ce trait généreux, v.1765 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  585. Lorsqu'en satisfaisant à mes voeux les plus doux, v.1774 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  586. J'ai vu que mon hymen ajustait vos affaires : v.1775 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  587. Tout destin avec vous me peut être agréable ; v.1779 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  588. Tout destin me serait sans vous insupportable. v.1780 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  589. Qui vous fait résister à l'hymen de Clitandre ? v.1788 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  590. Et c'est un stratagème, un surprenant secours, v.1793 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  591. Voilà le châtiment de sa basse avarice, v.1799 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  592. De voir qu'avec éclat cet hymen s'accomplisse. v.1800 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  593. Ainsi donc à leurs voeux vous me sacrifiez ? v.1802 (Acte 5, scène 4, ARMANDE)

L'AVARE (1669)

  1. Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre ? (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  3. Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. Je m'y sens entraîner par une trop douce puissance, et je n'ai pas même la force de souhaiter que les choses ne fussent pas. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  5. Mais, à vous dire vrai, le succès me donne de l'inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  6. Cent choses à la fois : l'emportement d'un père ; les reproches d'une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  7. Ne me faites pas ce tort, de juger de moi par les autres. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  8. Je vous aime trop pour cela, et mon amour pour vous durera autant que ma vie. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  9. Valère, chacun tient les mêmes discours. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  10. Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n'est que les actions, qui les découvrent différents. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  11. Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  12. Ne m'assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d'un soupçon outrageux ; et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l'honnêteté de mes feux. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  13. Qu'avec facilité on se laisse persuader par les personnes que l'on aime ! (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  14. Je crois que vous m'aimez d'un véritable amour, et que vous me serez fidèle ; je n'en veux point du tout douter, et je retranche mon chagrin aux appréhensions du blâme qu'on pourra me donner. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  15. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  16. Tout cela fait chez moi sans doute un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux, pour me justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  17. De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  18. Mais enfin, si je puis, comme je l'espère, retrouver mes parents, nous n'aurons pas beaucoup de peine à nous le rendre favorable. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  19. J'en attends des nouvelles avec impatience, et j'en irai chercher moi-même, si elles tardent à venir. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  20. Valère, ne bougez d'ici, je vous prie ; et songez seulement à vous bien mettre dans l'esprit de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  21. Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  22. J'y fais des progrès admirables ; et j'éprouve que pour gagner les hommes, il n'est point de meilleure voie que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations ; que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu'ils font. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  23. La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  24. Il vient, je me retire. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  25. Me voilà prête à vous ouïr, mon frère. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  26. Qu'avez-vous à me dire ? (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  27. J'aime. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  28. Vous aimez ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  29. Oui, j'aime. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  30. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  31. Je vous dis tout cela, ma soeur, afin que vous ne vous donniez pas la peine de me le dire : car enfin, mon amour ne veut rien écouter, et je vous prie de ne me point faire de remontrances. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  32. Vous êtes-vous engagé, mon Frère, avec celle que vous aimez ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  33. Non, mais j'y suis résolu ; et je vous conjure encore une fois de ne me point apporter de raisons pour m'en dissuader. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  34. Non, ma Soeur, mais vous n'aimez pas. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  35. Plut au Ciel que votre âme comme la mienne... (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  36. Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  37. La nature, ma Soeur, n'a rien formé de plus aimable ; et je me sentis transporté, dès le moment que je la vis. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  38. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  39. Elle la sert, la plaint, et la console avec une tendresse qui vous toucherait l'âme. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  40. J'en vois beaucoup, mon Frère, dans les choses que vous me dites ; et pour comprendre ce qu'elle est, il me suffit que vous l'aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  41. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  42. Et si pour m'entretenir même, il faut que maintenant je m'engage de tous côtés, si je suis réduit avec vous à chercher tous les jours le secours des marchands, pour avoir moyen de porter des habits raisonnables ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  43. Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  44. Éloignons-nous un peu, pour nous achever notre confidence ; et nous joindrons après nos forces pour venir attaquer la dureté de son humeur. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  45. Pourquoi me chassez-vous ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  46. C'est bien à toi, pendard, à me demander des raisons : sors vite, que je ne t'assomme. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  47. Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  48. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires ; un traître, dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furètent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  49. Comment diantre voulez-vous qu'on fasse pour vous voler ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  50. Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? (Acte 1, scène 3, LA FL?CHE)
  51. Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  52. Ne voilà pas de mes mouchards, qui prennent garde à ce qu'on fait ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  53. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  54. Je demande si malicieusement tu n'irais point faire courir le bruit que j'en ai. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  55. Hé que nous importe que vous en ayez ou que vous n'en ayez pas, si c'est pour nous la même chose ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  56. Tu fais le raisonneur, je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  57. Voyez vous-même. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  58. Qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint ! (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  59. Comment ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  60. De quoi vous mettez-vous en peine ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  61. Je me mets en peine de ce qu'il faut. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  62. Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  63. Je ne nomme personne. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  64. Assurément ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  65. Assurément. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  66. Me voilà fort bien congédié. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  67. Je te le mets sur ta conscience, au moins. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  68. Voilà un pendard de valet qui m'incommode fort, et je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  69. Certes, ce n'est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d'argent ; et bienheureux qui a tout son fait bien placé, et ne conserve seulement que ce qu'il faut pour sa dépense. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  70. On n'est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m'y fier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  71. Je les tiens justement une franche amorce à voleurs, et c'est toujours la première chose que l'on va attaquer. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  72. Cependant je ne sais si j'aurai bien fait, d'avoir enterré dans mon jardin dix mille écus qu'on me rendit hier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  73. Dix mille écus en or chez soi est une somme assez... (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  74. Je me serai trahi moi-même. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  75. C'est que je m'entretenais en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent ; et je disais qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  76. Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  77. Comment ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  78. Ceux qui le disent, en ont menti. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  79. Ne vous mettez point en colère. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  80. Cela est étrange, que mes propres enfants me trahissent et deviennent mes ennemis ! (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  81. Oui, de pareils discours et les dépenses que vous faites, seront cause qu'un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  82. Est-il rien de plus scandaleux que ce somptueux équipage que vous promenez par la ville ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  83. Je vous l'ai dit vingt fois, mon Fils, toutes vos manières me déplaisent fort ; vous donnez furieusement dans le Marquis ; et pour aller ainsi vêtu, il faut bien que vous me dérobiez. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  84. Hé comment vous dérober ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  85. Mon Père : c'est que je joue ; et comme je suis fort heureux, je mets sur moi tout l'argent que je gagne. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  86. Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à l'honnête intérêt l'argent que vous gagnez afin de le trouver un jour. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  87. Je crois qu'ils se font signe l'un à l'autre de me voler ma bourse. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  88. Le mariage peut nous faire peur à tous deux, de la façon que vous pouvez l'entendre ; et nous craignons que nos sentiments ne soient pas d'accord avec votre choix. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  89. Ne vous alarmez point. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  90. Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites-moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d'ici ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  91. Comment, mon Fils, trouvez-vous cette fille ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  92. Ne croyez-vous pas, qu'une fille comme cela mériterait assez que l'on songeât à elle ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  93. Assurément. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  94. Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments : car son maintien honnête, et sa douceur m'ont gagné l'âme ; et je suis résolu de l'épouser, pourvu que j'y trouve quelque bien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  95. Comment ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  96. Il m'a pris tout à coup un éblouissement, et je me retire d'ici. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  97. Voilà de mes damoiseaux flouets, qui n'ont non plus de vigueur que des poules. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  98. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m'est venu parler ; et pour toi, je te donne au Seigneur Anselme. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  99. Au Seigneur Anselme ? (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  100. Un homme mûr, prudent et sage, qui n'a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  101. Je ne veux point me marier, mon Père, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  102. Je suis très humble servante au seigneur Anselme ; mais avec votre permission, je ne l'épouserai point. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  103. C'est une chose où vous ne me réduirez point. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  104. Je me tuerai plutôt que d'épouser un tel mari. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  105. Te rendras-tu à son jugement ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  106. Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez qu'elle se moque de le prendre. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  107. Je dis que dans le fond je suis de votre sentiment ; et vous ne pouvez pas que vous n'ayez raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  108. Comment ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  109. Le seigneur Anselme est un parti considérable, c'est un gentilhomme qui est noble, doux, posé, sage, et fort accommodé, et auquel il ne reste aucun enfant de son premier mariage. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  110. Assurément, cela ne reçoit point de contradiction. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  111. Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu'on ne peut croire ; qu'il y va d'être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu'un engagement qui doit durer jusqu'à la mort, ne se doit jamais faire qu'avec de grandes précautions. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  112. Il y a des gens qui pourraient vous dire qu'en de telles occasions l'inclination d'une fille est une chose sans doute où l'on doit avoir de l'égard ; et que cette grande inégalité d'âge, d'humeur et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  113. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  114. Cela ferme la bouche à tout, sans dot. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  115. Le moyen de résister à une raison comme celle-là ? (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  116. Il me semble que j'entends un chien qui aboie. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  117. Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  118. Heurter de front ses sentiments est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu'il ne faut prendre qu'en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se raidissent contre le droit chemin de la raison, et qu'on ne mène qu'en tournant où l'on veut les conduire. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  119. Ce n'est rien, Dieu merci. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  120. Enfin notre dernier recours, c'est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d'une fermeté. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  121. Il ne faut point qu'elle regarde comme un mari est fait, et lorsque la grande raison de sans dot s'y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu'on lui donne. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  122. Monsieur, je vous demande pardon si je m'emporte un peu et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  123. Comment ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  124. Je lui donne l'autorité que le Ciel me donne sur toi, et j'entends que tu fasses tout ce qu'il te dira. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  125. Après cela, résistez à mes remontrances. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  126. Ne vous mettez pas en peine, je crois que j'en viendrai à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  127. Oui, l'argent est plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au Ciel de l'honnête homme de père qu'il vous a donné. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  128. Voilà parlé comme un oracle. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  129. Heureux, qui peut avoir un domestique de la sorte ! (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  130. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  131. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  132. Lui se mêler d'aimer ! (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  133. Et l'amour a-t-il été fait pour des gens bâtis comme lui ? (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  134. Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  135. Pour lui donner moins de soupçon, et me conserver au besoin des ouvertures plus aisées pour détourner ce mariage. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  136. Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheureux ; et il faut essuyer d'étranges choses lorsqu'on en est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-mathieux. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  137. Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  138. Vraiment, cela ne va pas de la sorte. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  139. Et principalement notre mère étant morte, dont on ne peut m'ôter le bien. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  140. Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  141. « Supposé que le prêteur voie toutes ses sûretés, et que l'emprunteur soit majeur, et d'une famille où le bien soit ample, solide, assuré, clair, et net de tout embarras, on fera une bonne et exacte obligation par-devant un notaire, le plus honnête homme qu'il se pourra, et qui, pour cet effet, sera choisi par le prêteur, auquel il importe le plus que l'acte soit dûment dressé. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  142. « Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  143. Comment diable ! (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  144. « Premièrement, un lit de quatre pieds, à bandes de points de Hongrie, appliqués fort proprement sur un drap de couleur d'olive, avec six chaises et la courte-pointe de même ; le tout bien conditionné, et doublé d'un petit taffetas changeant rouge et bleu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  145. Doucement. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  146. Plus, un trou-madame, et un damier, avec un jeu de l'oie renouvelé des Grecs, fort propres à passer le temps lorsque l'on n'a que faire. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  147. Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cents livres, et rabaissé à la valeur de mille écus, par la discrétion du prêteur. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  148. Je n'aurai pas deux cents écus de tout cela ; et cependant il faut bien me résoudre à consentir à ce qu'il veut, car il est en état de me faire tout accepter, et il me tient, le scélérat, le poignard sur la gorge. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  149. Je vous vois, Monsieur, ne vous en déplaise, dans le grand chemin justement que tenait Panurge pour se ruiner, prenant argent d'avance, achetant cher, vendant à bon marché, et mangeant son bled en herbe. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  150. Voilà où les jeunes gens sont réduits par la maudite avarice des pères ; et on s'étonne après cela que les fils souhaitent qu'ils meurent. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  151. Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie le plus posé homme du monde. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  152. Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle ; mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  153. Oui, Monsieur, c'est un jeune homme qui a besoin d'argent. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  154. Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  155. Comment ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  156. Comment, pendard, c'est toi qui t'abandonnes à ces coupables extrémités ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  157. Comment, mon Père, c'est vous qui vous portez à ces honteuses actions ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  158. Ne rougissez-vous point de déshonorer votre condition par les commerces que vous faites ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  159. De sacrifier gloire et réputation au désir insatiable d'entasser écu sur écu, et de renchérir, en fait d'intérêts, sur les plus infâmes subtilités qu'aient jamais inventées les plus célèbres usuriers ? (Acte 2, scène 2, CL?ANTE)
  160. Ôte-toi de mes yeux, coquin, ôte-toi de mes yeux ! (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  161. Attendez un moment. (Acte 2, scène 3, HARPAGON)
  162. Ce que je fais partout ailleurs ; m'entremettre d'affaires, me rendre serviable aux gens, et profiter du mieux qu'il m'est possible des petits talents que je puis avoir. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  163. Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le Ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  164. Il y a de certains services qui touchent merveilleusement. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  165. De la louange, de l'estime, de la bienveillance en paroles et de l'amitié tant qu'il vous plaira ; mais de l'argent, point d'affaires. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  166. Mon_Dieu, je sais l'art de traire les hommes. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  167. Je te défie d'attendrir, du côté de l'argent, l'homme dont il est question. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  168. En un mot, il aime l'argent, plus que réputation, qu'honneur et que vertu ; et la vue d'un demandeur lui donne des convulsions. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  169. Mais il revient ; je me retire. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  170. Tout va comme il faut. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  171. Comment ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  172. C'est la fleur de l'âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l'homme. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  173. Il est vrai ; mais vingt années de moins pourtant ne me feraient point de mal, que je crois. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  174. Assurément. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  175. Comment ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  176. Il faudra vous assommer, vous dis-je ; et vous mettrez en terre et vos enfants, et les enfants de vos enfants. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  177. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  178. Et me voit-on mêler de rien dont je ne vienne à bout ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  179. J'ai, surtout, pour les mariages, un talent merveilleux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  180. Il n'est point de partis au monde, que je ne trouve en peu de temps le moyen d'accoupler ; et je crois, si je me l'étais mis en tête, que je marierais le Grand Turc avec la République de Venise. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  181. Comme j'ai commercé chez elles, je les ai à fond l'une et l'autre entretenues de vous, et j'ai dit à la mère le dessein que vous aviez conçu pour Mariane, à la voir passer dans la rue, et prendre l'air à sa fenêtre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  182. Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  183. C'est que je suis obligé, Frosine, de donner à souper au Seigneur Anselme ; et je serai bien aise qu'elle soit du régale. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  184. Voilà justement son affaire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  185. Lui as-tu dit qu'il fallait qu'elle s'aidât un peu, qu'elle fît quelque effort, qu'elle se saignât pour une occasion comme celle-ci ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  186. Comment ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  187. Premièrement, elle est nourrie et élevée dans une grande épargne de bouche. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  188. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  189. Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  190. De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  191. Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  192. C'est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu'elle ne fera point. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  193. La fille est jeune, comme tu vois ; et les jeunes gens d'ordinaire n'aiment que leurs semblables, ne cherchent que leur compagnie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  194. J'ai peur qu'un homme de mon âge ne soit pas de son goût ; et que cela ne vienne à produire chez moi certains petits désordres qui ne m'accommoderaient pas. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  195. Elle ne peut souffrir du tout la vue d'un jeune homme ; mais elle n'est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu'elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  196. Sur cela seulement ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  197. Elle dit que ce n'est pas contentement pour elle que cinquante-six ans ; et surtout, elle est pour les nez qui portent des lunettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  198. Certes, tu me dis là une chose toute nouvelle. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  199. Voilà ce que je n'aurais jamais pensé ; et je suis bien aise d'apprendre qu'elle est de cette humeur. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  200. En effet, si j'avais été femme, je n'aurais point aimé les jeunes hommes. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  201. Voilà de belles drogues que des jeunes gens, pour les aimer ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  202. Pour moi, je n'y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  203. Sont-ce des hommes que de jeunes blondins ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  204. Cela est bien bâti, auprès d'une personne comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  205. Voilà un homme cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  206. Tu me trouves bien ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  207. Comment ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  208. Voilà un corps taillé, libre, et dégagé comme il faut, et qui ne marque aucune incommodité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  209. Je n'en ai pas de grandes, Dieu merci. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  210. Il n'y a que ma fluxion, qui me prend de temps en temps. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  211. Mais nous nous sommes fort entretenues de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  212. Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  213. Tu as bien fait, et je t'en remercie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  214. J'ai un procès que je suis sur le point de perdre, faute d'un peu d'argent ; et vous pourriez facilement me procurer le gain de ce procès, si vous aviez quelque bonté pour moi. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  215. C'est pour la rendre folle de vous ; et un amant aiguilleté sera pour elle un ragoût merveilleux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  216. Certes, tu me ravis de me dire cela. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  217. Je suis ruinée, si je le perds ; et quelque petite assistance me rétablirait mes affaires. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  218. Je voudrais que vous eussiez vu le ravissement où elle était à m'entendre parler de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  219. La joie éclatait dans ses yeux, au récit de vos qualités ; et je l'ai mise enfin dans une impatience extrême de voir ce mariage entièrement conclu. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  220. Je vous prie, Monsieur, de me donner le petit secours que je vous demande. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  221. Cela me remettra sur pied ; et je vous en serai éternellement obligée. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  222. Je vais achever mes dépêches. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  223. Je vous assure, Monsieur, que vous ne sauriez jamais me soulager dans un plus grand besoin. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  224. Je mettrai ordre que mon carrosse soit tout prêt pour vous mener à la Foire. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  225. Ne me refusez pas la grâce dont je vous sollicite. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  226. Le ladre a été ferme à toutes mes attaques : mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j'ai l'autre côté, en tout cas, d'où je suis assurée de tirer bonne récompense. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  227. Allons, venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  228. Approchez, Dame Claude. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  229. Commençons par vous. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  230. Bon, vous voilà les armes à la main. Je vous commets au soin de nettoyer partout ; et surtout prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  231. Outre cela, je vous constitue, pendant le soupé, au gouvernement des bouteilles ; et s'il s'en écarte quelqu'une, et qu'il se casse quelque chose, je m'en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  232. Châtiment politique. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  233. Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire, mais seulement lorsque l'on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu'on n'y songe pas. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  234. Et moi, Monsieur, que j'ai mon haut-de-chausses tout troué par derrière, et qu'on me voit, révérence parler... (Acte 3, scène 1, LA-MERLUCHE)
  235. Rangez cela adroitement du côté de la muraille, et présentez toujours le devant au monde. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  236. Mais cependant préparez-vous à bien recevoir ma maîtresse qui vous doit venir visiter, et vous mener avec elle à la Foire. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  237. Mon_Dieu, nous savons le train des enfants dont les pères se remarient, et de quel oeil ils ont coutume de regarder ce qu'on appelle belle-mère. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  238. Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  239. À vous dire le vrai, mon Père, je ne puis pas vous promettre d'être bien aise qu'elle devienne ma belle-mère. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  240. Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CL?ANTE)
  241. Vous ferez sagement. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  242. Je me suis engagé, maître Jacques, à donner ce soir à souper. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  243. Grande merveille ! (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  244. Oui, si vous me donnez bien de l'argent. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  245. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l'argent. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  246. C'est une chose la plus aisée du monde, et il n'y a si pauvre esprit qui n'en fît bien autant : mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  247. Je veux que tu me répondes. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  248. Entremets... (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  249. Allez-vous-en lire un peu les préceptes de la santé, et demander aux médecins s'il y a rien de plus préjudiciable à l'homme que de manger avec excès. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  250. Comment est-ce que tu dis ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  251. Qui est le grand homme qui a dit cela ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  252. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  253. Et pour votre soupé, vous n'avez qu'à me laisser faire : je réglerai tout cela comme il faut. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  254. Qu'il faut nettoyer mon carrosse, et tenir mes chevaux tous prêts pour conduire à la Foire... (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  255. Ma foi, ils ne sont point du tout en état de marcher : je ne vous dirai point qu'ils sont sur la litière, les pauvres bêtes n'en ont point, et ce serait fort mal parler : mais vous leur faites observer des jeûnes si austères, que ce ne sont plus rien que des idées ou des fantômes ; des façons de chevaux. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  256. Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux ; de travailler beaucoup, de manger de même. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  257. Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  258. Non, Monsieur, je n'ai pas le courage de les mener, et je ferais conscience de leur donner des coups de fouet, en l'état où ils sont. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  259. Comment voudriez-vous qu'ils traînassent un carrosse, qu'ils ne peuvent pas se traîner eux-mêmes ? (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  260. J'aime mieux encore qu'ils meurent sous la main d'un autre que sous la mienne. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  261. J'enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d'entendre ce qu'on dit de vous ; car enfin je me sens pour vous de la tendresse, en dépit que j'en aie ; et après mes chevaux, vous êtes la personne que j'aime le plus. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  262. Pardonnez-moi : je sais fort bien que je vous mettrais en colère. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  263. Point du tout ; au contraire, c'est me faire plaisir, et je suis bien aise d'apprendre comme on parle de moi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  264. Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  265. L'un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  266. Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  267. Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  268. Je veux faire le brave et s'il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  269. Eh doucement. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  270. Comment, doucement ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  271. Il ne me plaît pas, moi. (Acte 3, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  272. Comment, un bâton ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  273. Savez-vous bien, Monsieur le fat, que je suis homme à vous rosser vous-même ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  274. Et que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  275. Vous me rosserez, dites-vous ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  276. Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre : mais pour ce Monsieur l'Intendant, je m'en vengerai si je puis. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  277. Oui vraiment il y est, je ne le sais que trop. (Acte 3, scène 3, MAÎTRE JACQUES)
  278. Dites-lui, je vous prie, que nous sommes ici. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  279. Me le demandez-vous ? (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  280. Et ne vous figurez-vous point les alarmes d'une personne toute prête à voir le supplice où l'on veut l'attacher ? (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  281. Je vois bien que, pour mourir agréablement, Harpagon n'est pas le supplice que vous voudriez embrasser ; et je connais à votre mine que le jeune blondin dont vous m'avez parlé, vous revient un peu dans l'esprit. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  282. Oui, c'est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu'il a rendues chez nous, ont fait, je vous l'avoue, quelque effet dans mon âme. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  283. Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'époux qu'on veut me donner. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  284. Mon_Dieu, tous ces blondins sont agréables, et débitent fort bien leur fait ; mais la plupart sont gueux comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  285. Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  286. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  287. Frosine, elle ne répond mot, et ne témoigne, ce me semble, aucune joie de me voir. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  288. C'est qu'elle est encore toute surprise ; et puis les filles ont toujours honte à témoigner d'abord ce qu'elles ont dans l'âme. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  289. Je m'acquitte bien tard, Madame, d'une telle visite. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  290. Vous avez fait, Madame, ce que je devais faire, et c'était à moi de vous prévenir. (Acte 3, scène 6, ÉLISE)
  291. Oh l'homme déplaisant ! (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  292. C'est trop d'honneur que vous me faites, adorable mignonne. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  293. Je vous suis trop obligé de ces sentiments. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  294. C'est justement celui dont je t'ai parlé. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  295. L'aventure est merveilleuse. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  296. Je vois que vous vous étonnez de me voir de si grands enfants ; mais je serai bientôt défait et de l'un et de l'autre. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  297. Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  298. Je puis dire la même chose. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  299. Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  300. Le compliment, je vous l'avoue, est trop difficile pour moi ; et c'est un titre, s'il vous plaît, que je ne vous souhaite point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  301. Ce discours paraîtra brutal aux yeux de quelques-uns ; mais je suis assuré que vous serez personne à le prendre comme il faudra. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  302. Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  303. Voilà un compliment bien impertinent. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  304. Et moi, pour vous répondre, j'ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurais pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  305. Elle a raison ; à sot compliment il faut une réponse de même. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  306. Je vous promets que ce qu'il m'a dit ne m'a point du tout offensée ; au contraire, il m'a fait plaisir de m'expliquer ainsi ses véritables sentiments. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  307. J'aime de lui un aveu de la sorte ; et s'il avait parlé d'autre façon, je l'en estimerais bien moins. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  308. Le temps le rendra plus sage, et vous verrez qu'il changera de sentiments. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  309. Non, mon Père, je ne suis point capable d'en changer ; et je prie instamment Madame de le croire. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  310. Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  311. Oui, Madame, le bonheur de vous posséder est à mes regards la plus belle de toutes les fortunes ; c'est où j'attache toute mon ambition. Il n'y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse, et les obstacles les plus puissants... (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  312. Doucement, mon Fils, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  313. C'est un compliment que je fais pour vous à Madame. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  314. Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  315. Qu'on mette donc les chevaux au carrosse. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  316. Madame aura la bonté d'excuser cela, s'il lui plaît. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  317. Avez-vous jamais vu, Madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  318. Nenni, Madame : il est en de trop belles mains. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  319. N'est-il pas vrai, mon père, que vous voulez que Madame le garde pour l'amour de vous ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  320. Comment ? (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  321. Il me fait signe de vous le faire accepter. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  322. Vous êtes cause, Madame, que mon père me querelle. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  323. De grâce, Madame, ne résistez point davantage. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  324. Pour ne vous point mettre en colère, je la garde maintenant ; et je prendrai un autre temps pour vous la rendre. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  325. Monsieur, il y a là un homme qui veut vous parler. (Acte 3, scène 8, BRINDAVOINE)
  326. Le traître assurément a reçu de l'argent de mes débiteurs, pour me faire rompre le cou. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  327. Qu'on les mène promptement chez le maréchal. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  328. En attendant qu'ils soient ferrés, je vais faire pour vous, mon Père, les honneurs de votre logis, et conduire Madame dans le jardin, où je ferai porter la collation. (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
  329. Ô fils impertinent, as-tu envie de me ruiner ? (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  330. Il n'y a plus autour de nous personne de suspect, et nous pouvons parler librement. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  331. Oui, Madame, mon Frère m'a fait confidence de la passion qu'il a pour vous. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  332. Je sais les chagrins et les déplaisirs que sont capables de causer de pareilles traverses ; et c'est, je vous assure, avec une tendresse extrême que je m'intéresse à votre aventure. (Acte 4, scène 1, ?LISE)
  333. C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  334. Je vous aurais sans doute détourné cette inquiétude, et n'aurais point amené les choses où l'on voit qu'elles sont. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  335. Et dans la dépendance où je me vois, puis-je former que des souhaits ? (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  336. Mettez-vous en ma place, et voyez ce que je puis faire. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  337. Avisez, ordonnez vous-même ; je m'en remets à vous ; et je vous crois trop raisonnable pour vouloir exiger de moi, que ce qui peut m'être permis par l'honneur et la bienséance. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  338. Hélas, où me réduisez-vous, que de me renvoyer à ce que voudront me permettre les fâcheux sentiments d'un rigoureux honneur, et d'une scrupuleuse bienséance. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  339. Elle m'a toujours élevée avec une tendresse extrême, et je ne saurais me résoudre à lui donner du déplaisir. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  340. Employez tous vos soins à gagner son esprit ; vous pouvez faire et dire tout ce que vous voudrez, je vous en donne la licence, et s'il ne tient qu'à me déclarer en votre faveur, je veux bien consentir à lui faire un aveu moi-même, de tout ce que je sens pour vous. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  341. Le Ciel ne m'a point fait l'âme de bronze ; et je n'ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s'entre-aiment en tout bien, et en tout honneur. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  342. Je veux dire qu'il conservera du dépit, si l'on montre qu'on le refuse ; et qu'il ne sera point d'humeur ensuite à donner son consentement à votre mariage. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  343. Il faudrait, pour bien faire, que le refus vînt de lui-même, et tâcher par quelque moyen de le dégoûter de votre personne. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  344. Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  345. Je viens de me ressouvenir d'une de mes amies, qui sera notre fait. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  346. Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  347. Déployez sans réserve les grâces éloquentes, les charmes tout-puissants que le Ciel a placés dans vos yeux et dans votre bouche ; et n'oubliez rien, s'il vous plaît, de ces tendres paroles, de ces douces prières, et de ces caresses touchantes à qui je suis persuadé qu'on ne saurait rien refuser. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  348. Non, demeurez. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  349. À vous en parler franchement, je ne l'ai pas trouvée ici ce que je l'avais crue. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  350. Ne croyez pas que ce soit, mon Père, pour vous en dégoûter ; car belle-mère pour belle-mère, j'aime autant celle-là qu'une autre. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
  351. J'ai fait, en la voyant ici, réflexion sur mon âge ; et j'ai songé qu'on pourra trouver à redire de me voir marier à une si jeune personne. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  352. Cette considération m'en faisait quitter le dessein ; et comme je l'ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l'aurais donnée, sans l'aversion que tu témoignes. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  353. Écoutez : il est vrai qu'elle n'est pas fort à mon goût ; mais pour vous faire plaisir, mon Père, je me résoudrai à l'épouser, si vous voulez. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  354. Pardonnez-moi, je me ferai cet effort pour l'amour de vous. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  355. Non : du côté de l'homme, on ne doit point risquer l'affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n'ai garde de me commettre. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  356. Si tu avais senti quelque inclination pour elle, à la bonne heure : je te l'aurais fait épouser, au lieu de moi ; mais cela n'étant pas, je suivrai mon premier dessein, et je l'épouserai moi-même. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  357. La vérité est que je l'aime, depuis un jour que je la vis dans une promenade ; que mon dessein était tantôt de vous la demander pour femme ; et que rien ne m'a retenu, que la déclaration de vos sentiments, et la crainte de vous déplaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  358. Sans doute ; et même j'en avais fait à sa mère quelque peu d'ouverture. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  359. Oui, fort civilement. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  360. Si j'en dois croire les apparences, je me persuade, mon père, qu'elle a quelque bonté pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  361. Je suis bien aise d'avoir appris un tel secret ; et voilà justement ce que je demandais. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  362. Oui, mon père, c'est ainsi que vous me jouez ! (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  363. Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
  364. Comment, pendard, tu as l'audace d'aller sur mes brisées ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  365. Et ne me dois-tu pas respect ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  366. Je te ferai bien me connaître, avec de bons coups de bâton. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  367. Toutes vos menaces ne font rien. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  368. Eh, eh, eh, Messieurs, qu'est-ce ci ? (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  369. Je me moque de cela. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  370. Ah, Monsieur, doucement. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  371. Me parler avec cette impudence ! (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  372. Je te veux faire toi-même, maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j'ai raison. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  373. J'aime une fille, que je veux épouser ; et le pendard a l'insolence de l'aimer avec moi, et d'y prétendre malgré mes ordres. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  374. Et ne doit-il pas, par respect, s'abstenir de toucher à mes inclinations ? (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  375. Laissez-moi lui parler, et demeurez là. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  376. Hé bien oui, puisqu'il veut te choisir pour juge, je n'y recule point ; il ne m'importe qui ce soit ; et je veux bien aussi me rapporter à toi, maître Jacques, de notre différend. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  377. C'est beaucoup d'honneur que vous me faites. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  378. Je suis épris d'une jeune personne qui répond à mes voeux, et reçoit tendrement les offres de ma foi ; et mon père s'avise de venir troubler notre amour par la demande qu'il en fait faire. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  379. Il a tort assurément. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  380. Hé bien, votre fils n'est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  381. Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  382. Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  383. Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  384. Il est content de vos promesses. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  385. Messieurs, vous n'avez qu'à parler ensemble : vous voilà d'accord maintenant ; et vous alliez vous quereller, faute de vous entendre. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  386. Je vous demande pardon, mon Père, de l'emportement que j'ai fait paraître. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  387. On oublie aisément les fautes des enfants, lorsqu'ils rentrent dans leur devoir. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  388. Quoi, ne garder aucun ressentiment de toutes mes extravagances ? (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  389. Je vous promets, mon Père, que, jusques au tombeau, je conserverai dans mon coeur le souvenir de vos bontés. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  390. Et moi, je te promets qu'il n'y aura aucune chose, que de moi tu n'obtiennes. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  391. Mon Père, je ne vous demande plus rien ; et c'est m'avoir assez donné, que de me donner Mariane. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  392. Comment ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  393. Comment ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  394. Rien ne me peut changer. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  395. Je te défends de me jamais voir. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  396. Suivez-moi, vous dis-je, nous sommes bien. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  397. Comment ? (Acte 4, scène 6, CLÉANTE)
  398. Comment as-tu fait ? (Acte 4, scène 6, CLÉANTE)
  399. Au voleur, au voleur, à l'assassin, au meurtrier. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  400. C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  401. N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  402. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  403. Je ne jette mes regards sur personne, qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  404. Ils me regardent tous, et se mettent à rire. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  405. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  406. Je sais mon métier, Dieu merci. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  407. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs, que j'ai fait pendre de personnes. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  408. Tous les magistrats sont intéressés à prendre cette affaire en main ; et si l'on ne me fait retrouver mon argent, je demanderai justice de la justice. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
  409. Il n'y a point de supplice assez grand pour l'énormité de ce crime ; et s'il demeure impuni, les choses les plus sacrées ne sont plus en sûreté. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
  410. En quelles espèces était cette somme ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  411. Il faut, si vous m'en croyez, n'effaroucher personne, et tâcher doucement d'attraper quelques preuves, afin de procéder après par la rigueur, au recouvrement des deniers qui vous ont été pris. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  412. Qu'on me l'égorge tout à l'heure ; qu'on me lui fasse griller les pieds, qu'on me le mette dans l'eau bouillante, et qu'on me le pende au plancher. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  413. Je parle d'un cochon de lait que votre intendant me vient d'envoyer, et je veux vous l'accommoder à ma fantaisie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  414. Je suis homme à ne vous point scandaliser ; et les choses iront dans la douceur. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  415. Ma foi, Monsieur, je montrerai tout ce que je sais faire, et je vous traiterai du mieux qu'il me sera possible. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  416. Traître, il s'agit d'autre chose que de souper ; et je veux que tu me dises des nouvelles de l'argent qu'on m'a pris. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  417. Oui, coquin ; et je m'en vais te pendre, si tu ne me le rends. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  418. Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  419. Oui, mon ami, si vous nous confessez la chose, il ne vous sera fait aucun mal, et vous serez récompensé comme il faut par votre maître. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  420. Voici justement ce qu'il me faut pour me venger de notre intendant : depuis qu'il est entré céans, il est le favori, on n'écoute que ses conseils, et j'ai aussi sur le coeur les coups de bâton de tantôt. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  421. Laissez-le faire, il se prépare à vous contenter, et je vous ai bien dit qu'il était honnête homme. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  422. Lui, qui me paraît si fidèle ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  423. Lui-même. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  424. Oui, vraiment. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  425. Justement. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  426. Et cette cassette, comment est-elle faite ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  427. Comment elle est faite ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  428. Elle est faite comme une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  429. Il n'y a point de doute : c'est elle assurément. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  430. Il ne faut plus jurer de rien, et je crois après cela que je suis homme à me voler moi-même. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  431. Comment, traître, tu ne rougis pas de ton crime ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  432. De quel crime voulez-vous donc parler ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  433. De quel crime je veux parler, infâme, comme si tu ne savais pas ce que je veux dire. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  434. Comment abuser ainsi de ma bonté, et s'introduire exprès chez moi pour me trahir ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  435. Pour me jouer un tour de cette nature ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  436. C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  437. Et quelles belles raisons peux-tu me donner, voleur infâme ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  438. Comment, pardonnable ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  439. De grâce, ne vous mettez point en colère. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  440. Quoi, mon sang, mes entrailles, pendard ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  441. C'est bien mon intention ; et que tu me restitues ce que tu m'as ravi. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  442. Votre honneur, Monsieur, sera pleinement satisfait. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  443. Me le demandez-vous ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  444. Oui, vraiment, je te le demande. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  445. L'amour de mes louis d'or. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  446. Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m'ont tenté ; ce n'est pas cela qui m'a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j'ai. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  447. Un trésor comme celui-là. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  448. C'est un trésor, il est vrai, et le plus précieux que vous ayez sans doute ; mais ce ne sera pas le perdre que de me le laisser. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  449. Je vous le demande à genoux, ce trésor plein de charmes ; et pour bien faire, il faut que vous me l'accordiez. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
  450. Nous nous sommes promis une foi mutuelle, et avons fait serment de ne nous point abandonner. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  451. Le serment est admirable, et la promesse plaisante ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  452. Oui, nous nous sommes engagés d'être l'un à l'autre à jamais. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  453. Vous verrez que c'est par charité chrétienne qu'il veut avoir mon bien ; mais j'y donnerai bon ordre ; et la justice, pendard effronté, me va faire raison de tout. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  454. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  455. Je le crois bien, vraiment ; il serait fort étrange que ma fille eût trempé dans ce crime. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  456. Mais je veux ravoir mon affaire, et que tu me confesses en quel endroit tu me l'as enlevée. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  457. J'aimerais mieux mourir que de lui avoir fait paraître aucune pensée offensante, elle est trop sage et trop honnête pour cela. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  458. Tous mes désirs se sont bornés à jouir de sa vue ; et rien de criminel n'a profané la passion que ses beaux yeux m'ont inspirée. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  459. Il parle d'elle, comme un amant d'une maîtresse. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  460. Dame Claude, Monsieur, sait la vérité de cette aventure, et elle vous peut rendre témoignage... (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  461. Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  462. De votre fille ; et c'est seulement depuis hier qu'elle a pu se résoudre à nous signer mutuellement une promesse de mariage. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  463. Ma fille t'a signé une promesse de mariage ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  464. Oui, Monsieur, comme de ma part je lui en ai signé une. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  465. Rengrégement de mal ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  466. Allons, Monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi son procès, comme larron, et comme suborneur. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  467. Ce sont des noms qui ne me sont point dûs ; et quand on saura qui je suis. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  468. Fille indigne d'un père comme moi ! (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  469. Tu te laisses prendre d'amour pour un voleur infâme, et tu lui engages ta foi sans mon consentement ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  470. Quatre bonnes murailles me répondront de ta conduite ; et une bonne potence me fera raison de ton audace. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  471. Ce ne sera point votre passion qui jugera l'affaire ; et l'on m'écoutera, au moins, avant que de me condamner. (Acte 5, scène 4, VALÈRE)
  472. Je me suis abusé de dire une potence, et tu seras roué tout vif. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  473. Mon père, prenez des sentiments un peu plus humains, je vous prie, et n'allez point pousser les choses dans les dernières violences du pouvoir paternel. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  474. Ne vous laissez point entraîner aux premiers mouvements de votre passion, et donnez-vous le temps de considérer ce que vous voulez faire. (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  475. Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez : il est tout autre que vos yeux ne le jugent ; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que sans lui vous ne m'auriez plus il y a longtemps. (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  476. Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  477. Mon père, je vous conjure, par l'amour paternel, de me... (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  478. Tu me payeras mes coups de bâton. (Acte 5, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  479. Seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes ; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire ! (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  480. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  481. Qui songe à votre argent, dont vous me faites un galimatias ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  482. Oui, ils se sont donné l'un et l'autre une promesse de mariage. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  483. Cet affront vous regarde, Seigneur Anselme ; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  484. Ce n'est pas mon dessein de me faire épouser par force, et de rien prétendre à un coeur qui se serait donné ; mais pour vos intérêts, je suis prêt à les embrasser ainsi que les miens propres. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  485. Chargez-le comme il faut, Monsieur, et rendez les choses bien criminelles. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  486. Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille, et le supplice où vous croyez que je puisse être condamné pour notre engagement, lorsqu'on saura ce que je suis. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  487. Je me moque de tous ces contes ; et le monde aujourd'hui n'est plein que de ces larrons de noblesse, que de ces imposteurs, qui tirent avantage de leur obscurité, et s'habillent insolemment du premier nom illustre qu'ils s'avisent de prendre. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  488. Sachez que j'ai le coeur trop bon pour me parer de quelque chose qui ne soit point à moi, et que tout Naples peut rendre témoignage de ma naissance. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  489. Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  490. Je ne suis point homme à rien craindre, et si Naples vous est connu, vous savez qui était Don Thomas d'Alburcy. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  491. Je ne me soucie, ni de Don Thomas, ni de Don Martin. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  492. Ce n'est point une imposture ; et je n'avance rien qu'il ne me soit aisé de justifier. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  493. L'audace est merveilleuse. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  494. Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  495. Oui ; mais apprenez, pour vous confondre, vous, que son fils, âgé de sept ans, avec un domestique, fut sauvé de ce naufrage par un vaisseau espagnol, et que ce fils sauvé est celui qui vous parle. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  496. Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune, prit amitié pour moi ; qu'il me fit élever comme son propre fils, et que les armes furent mon emploi dès que je m'en trouvai capable. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  497. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  498. Le capitaine espagnol ; un cachet de rubis qui était à mon père ; un bracelet d'agate que ma mère m'avait mis au bras ; le vieux Pedro, ce domestique qui se sauva avec moi du naufrage. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  499. À vos paroles je puis ici répondre, moi, que vous n'imposez point ; et tout ce que vous dites me fait connaître clairement que vous êtes mon frère. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  500. Mon coeur s'est ému dès le moment que vous avez ouvert la bouche ; et notre mère, que vous allez ravir, m'a mille fois entretenue des disgrâces de notre famille. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  501. Après dix ans d'esclavage, une heureuse fortune nous rendit notre liberté, et nous retournâmes dans Naples, où nous trouvâmes tout notre bien vendu, sans y pouvoir trouver des nouvelles de notre père. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  502. Nous passâmes à Gênes, où ma mère alla ramasser quelques malheureux restes d'une succession qu'on avait déchirée ; et de là, fuyant la barbare injustice de ses parents, elle vint en ces lieux, où elle n'a presque vécu que d'une vie languissante. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  503. Embrassez-moi, mes enfants, et mêlez tous deux vos transports à ceux de votre père. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  504. Oui, ma Fille, oui, mon Fils, je suis Don Thomas d'Alburcy, que le Ciel garantit des ondes avec tout l'argent qu'il portait, et qui vous ayant tous crus morts durant plus de seize ans, se préparait après de longs voyages, à chercher dans l'hymen d'une douce et sage personne la consolation de quelque nouvelle famille. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  505. Le peu de sûreté que j'ai vu pour ma vie à retourner à Naples, m'a fait y renoncer pour toujours ; et ayant su trouver moyen d'y faire vendre ce que j'avais, je me suis habitué ici, où sous le nom d'Anselme, j'ai voulu m'éloigner les chagrins de cet autre nom qui m'a causé tant de traverses. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  506. Je vous prends à partie, pour me payer dix mille écus qu'il m'a volés. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  507. Lui-même. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  508. Pouvez-vous me croire capable d'une action si lâche ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  509. Ne vous tourmentez point, mon Père, et n'accusez personne. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  510. J'ai découvert des nouvelles de votre affaire, et je viens ici pour vous dire que, si vous voulez vous résoudre à me laisser épouser Mariane, votre argent vous sera rendu. (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
  511. Ne vous en mettez point en peine. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  512. C'est à vous de me dire à quoi vous vous déterminez ; et vous pouvez choisir, ou de me donner Mariane, ou de perdre votre cassette. (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
  513. Voyez si c'est votre dessein de souscrire à ce mariage, et de joindre votre consentement à celui de sa mère, qui lui laisse la liberté de faire un choix entre nous deux. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  514. Mais vous ne savez pas, que ce n'est pas assez que ce consentement ; et que le Ciel, avec un frère que vous voyez, vient de me rendre un père dont vous avez à m'obtenir. (Acte 5, scène 6, MARIANE)
  515. Le Ciel, mes enfants, ne me redonne point à vous pour être contraire à vos voeux. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  516. Il faut, pour me donner conseil, que je voie ma cassette. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  517. Je n'ai point d'argent à donner en mariage à mes enfants. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  518. Oui, pourvu que pour les noces vous me fassiez faire un habit. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  519. Messieurs, holà. (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)
  520. Tout doucement, s'il vous plaît. (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)
  521. Qui me payera mes écritures ? (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)
  522. Pour votre paiement, voilà un homme que je vous donne à pendre. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  523. Comment faut-il donc faire ? (Acte 5, scène 6, MAÎTRE JACQUES)
  524. On me donne des coups de bâton pour dire vrai, et on me veut pendre pour mentir. (Acte 5, scène 6, MA?TRE JACQUES)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Moi, je veux me fâcher, et ne veux point entendre. v.5 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Et tout homme d'honneur s'en doit scandaliser. v.16 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. Je vous vois accabler un homme de caresses, v.17 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  4. De protestations, d'offres, et de serments, v.19 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  5. Vous chargez la fureur de vos embrassements ; v.20 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Et quand je vous demande après, quel est cet homme, v.21 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. À peine pouvez-vous dire comme il se nomme, v.22 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  8. Et vous me le traitez, à moi d'indifférent. v.24 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  9. Morbleu c'est une chose indigne, lâche, infâme, v.25 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  10. De s'abaisser ainsi jusqu'à trahir son âme : v.26 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  11. Que je me fasse un peu, grâce sur votre arrêt, v.31 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  12. Et ne me pende pas pour cela, s'il vous plaît. v.32 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  13. Mais, sérieusement, que voulez-vous qu'on fasse ? v.34 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  14. Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur, v.35 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  15. Lorsqu'un homme vous vient embrasser avec joie, v.37 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  16. Il faut bien le payer de la même monnaie, v.38 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  17. Répondre, comme on peut, à ses empressements, v.39 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  18. Et rendre offre pour offre, et serments pour serments. v.40 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  19. Et traitent du même air l'honnête homme et le fat. v.48 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  20. Quel avantage a-t-on qu'un homme vous caresse, v.49 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  21. Vous jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse, v.50 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  22. Non, non, il n'est point d'âme un peu bien située, v.53 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  23. Qui veuille d'une estime ainsi prostituée ; v.54 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  24. Sur quelque préférence une estime se fonde, v.57 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  25. Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le Monde. v.58 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  26. Morbleu, Vous n'êtes pas pour être de mes gens ; v.60 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  27. Je veux qu'on me distingue ; et pour le trancher net, v.63 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  28. Ce commerce honteux de semblants d'amitié : v.68 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  29. Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre v.69 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  30. Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments v.71 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  31. Ne se masquent jamais, sous de vains compliments. v.72 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  32. Lui doit-on déclarer la chose comme elle est ? v.80 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  33. Je ne me moque point, v.87 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  34. Mes yeux sont trop blessés, et la Cour, et la ville v.89 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  35. J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, v.91 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  36. Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; v.92 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  37. Je crois voir en nous deux, sous mêmes soins nourris, v.99 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  38. Tous les hommes me sont à tel point odieux, v.111 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  39. Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes... v.117 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  40. Non, elle est générale, et je hais tous les hommes : v.118 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  41. Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. v.122 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  42. Et ses roulements d'yeux, et son ton radouci v.127 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  43. Nommez-le fourbe, infâme et scélérat maudit, v.135 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  44. Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter. v.140 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  45. Têtebleu, ce me sont de mortelles blessures, v.141 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  46. De voir qu'avec le vice on garde des mesures, v.142 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  47. Et, parfois, il me prend des mouvements soudains, v.143 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  48. Mon_Dieu, des moeurs du temps, mettons-nous moins en peine, v.145 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  49. J'observe, comme vous, cent choses tous les jours, v.159 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  50. En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; v.162 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  51. Je prends, tout doucement, les hommes comme ils sont ; v.163 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  52. J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font ; v.164 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  53. Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, v.165 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  54. Mon flegme est philosophe autant que votre bile. v.166 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  55. Mais ce flegme, Monsieur, qui raisonne si bien, v.167 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  56. Ce flegme pourra-t-il ne s'échauffer de rien ? v.168 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  57. Ou qu'on tâche à semer de méchants bruits de vous, v.171 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  58. Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux ? v.172 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  59. Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure, v.173 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  60. Comme vices unis à l'humaine nature ; v.174 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  61. De voir un homme fourbe, injuste, intéressé, v.176 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  62. Je me verrai trahir, mettre en pièces, voler, v.179 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  63. Tant ce raisonnement est plein d'impertinence. v.181 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  64. J'en demeure d'accord, mais la brigue est fâcheuse, v.190 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  65. Si les hommes auront assez d'effronterie, v.198 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  66. Pour me faire injustice aux yeux de l'univers. v.200 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  67. Quel homme ! v.201 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  68. Cette pleine droiture où vous vous renfermez, v.207 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  69. La trouvez-vous ici, dans ce que vous aimez ? v.208 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  70. Je m'étonne, pour moi, qu'étant comme il le semble, v.209 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  71. Vous ayez pris, chez lui, ce qui charme vos yeux, v.212 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  72. Et ce qui me surprend, encore, davantage, v.213 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  73. Cependant à leurs voeux votre âme se refuse, v.217 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  74. De qui l'humeur coquette, et l'esprit médisant, v.219 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  75. Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui trouve, v.226 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  76. Le premier à les voir, comme à les condamner. v.228 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  77. Je confesse mon faible, elle a l'art de me plaire ; v.230 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  78. J'ai beau voir ses défauts et j'ai beau l'en blâmer, v.231 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  79. En dépit qu'on en ait, elle se fait aimer ; v.232 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  80. Sa grâce est la plus forte, et, sans doute, ma flamme, v.233 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  81. De ces vices du temps pourra purger son âme. v.234 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  82. Je ne l'aimerais pas, si je ne croyais l'être. v.237 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  83. Pour moi, si je n'avais qu'à former des désirs, v.243 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  84. La cousine Éliante aurait tous mes soupirs, v.244 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  85. Son coeur, qui vous estime, est solide, et sincère ; v.245 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  86. Et ce choix plus conforme était mieux votre affaire. v.246 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  87. Il est vrai, ma raison me le dit chaque jour ; v.247 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  88. Mais comme l'on m'a dit que vous étiez ici, v.252 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  89. Que j'ai conçu pour vous une estime incroyable ; v.254 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  90. Et que, depuis longtemps, cette estime m'a mis v.255 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  91. N'est pas, assurément, pour être rejeté. v.260 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  92. L'estime où je vous tiens ne doit point vous surprendre, v.265 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  93. Sois-je du ciel écrasé, si je mens ; v.271 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  94. Et pour vous confirmer ici mes sentiments, v.272 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  95. Touchez là, s'il vous plaît, vous me la promettez, v.275 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  96. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me voulez faire v.277 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  97. Et c'est, assurément en profaner le nom, v.279 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  98. Que de vouloir le mettre à toute occasion. v.280 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  99. Parbleu, c'est là-dessus parler en homme sage, v.285 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  100. Et je vous en estime, encore, davantage : v.286 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  101. Souffrons, donc, que le temps forme des noeuds si doux. v.287 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  102. Mais, cependant, je m'offre entièrement à vous ; v.288 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  103. Le plus honnêtement du monde, avecque moi. v.292 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  104. Et, comme votre esprit a de grandes lumières, v.294 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  105. Je viens, pour commencer, entre nous, ce beau noeud, v.295 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  106. Si, m'exposant à vous, pour me parler sans feinte, v.302 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  107. Vous alliez me trahir, et me déguiser rien. v.303 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  108. Sonnet... C'est un sonnet. L'espoir... C'est une dame, v.305 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  109. Qui, de quelque espérance, avait flatté ma flamme. v.306 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  110. Que je n'ai demeuré qu'un quart d'heure à le faire. v.313 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  111. Ah ! Qu'en termes galants, ces choses-là sont mises ! v.325 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
  112. Vous me flattez, et vous croyez, peut-être... v.337 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  113. Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire v.345 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  114. Qu'il doit tenir la bride aux grands empressements v.347 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  115. Qu'on a de faire éclat de tels amusements ; v.348 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  116. Est-ce que vous voulez me déclarer, par là, v.351 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  117. Mais je lui disais, moi, qu'un froid écrit assomme v.353 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  118. Qu'il ne faut que ce faible à décrier un homme; v.354 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  119. Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, v.359 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  120. Quel besoin, si pressant, avez-vous de rimer ; v.363 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  121. Et qui, diantre ; vous pousse à vous faire imprimer ? v.364 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  122. Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, v.369 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  123. Le nom que, dans la Cour, vous avez d'honnête homme v.370 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  124. Pour prendre, de la main d'un avide imprimeur, v.371 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  125. Franchement, il est bon à mettre au cabinet ; v.376 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  126. Le méchant goût du siècle, en cela me fait peur. v.389 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  127. Nos pères, tous grossiers, l'avaient beaucoup meilleur ; v.390 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  128. La rime n'est pas riche, et le style en est vieux : v.401 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  129. Voilà ce que peut dire un coeur vraiment épris. v.413 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  130. J'estime plus cela, que la pompe fleurie v.415 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  131. Et moi, je vous soutiens que mes vers sont fort bons. v.417 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  132. Qui se dispenseront de se soumettre aux vôtres. v.420 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  133. Il me suffit de voir que d'autres en font cas. v.421 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  134. Je me passerai bien que vous les approuviez. v.425 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  135. Vous en composassiez sur la même matière. v.428 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  136. Mais je me garderais de les montrer aux gens. v.430 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  137. Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance... v.431 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  138. Ma foin mon grand Monsieur, je le prends comme il faut. v.434 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  139. Ah ! Messieurs c'en est trop, laissez cela de grâce. v.435 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
  140. Ne me parlez pas. v.442 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
  141. Ah ! Parbleu, c'en est trop, ne suivez point mes pas. v.445 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
  142. Madame, voulez-vous que je vous parle net ? v.447 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  143. Oui, je vous tromperais de parler autrement, v.451 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  144. Tôt, ou tard, nous romprons indubitablement ; v.452 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  145. Et je vous promettrais, mille fois, le contraire, v.453 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  146. C'est pour me quereller, donc, à ce que je vois, v.455 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  147. Que vous avez voulu me ramener chez moi ? v.456 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  148. Je ne querelle point ; mais votre humeur, Madame, v.457 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  149. Ouvre, au premier venu, trop d'accès dans votre âme ; v.458 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  150. Des amants que je fais, me rendez-vous coupable ? v.461 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  151. Puis-je empêcher les gens, de me trouver aimable ? v.462 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  152. Et lorsque pour me voir, ils font de doux efforts, v.463 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  153. Dois-je prendre un bâton, pour les mettre dehors ? v.464 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  154. Non, ce n'est pas, Madame, un bâton qu'il faut prendre, v.465 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  155. Et sa douceur offerte à qui vous rend les armes, v.469 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  156. Achève sur les coeurs, l'ouvrage de vos charmes, v.470 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  157. Mais, au moins, dites-moi, Madame, par quel sort, v.475 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  158. Sur quel fonds de mérite, et de vertu sublime, v.477 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  159. Appuyez-vous, en lui, l'honneur de votre estime ? v.478 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  160. Qu'il s'est acquis, chez vous, l'estime où l'on le voit ? v.480 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  161. Sont-ce ses grands canons, qui vous le font aimer ? v.483 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  162. L'amas de ses rubans a-t-il su vous charmer ? v.484 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  163. Qu'il a gagné votre âme, en faisant votre esclave ? v.486 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  164. Qu'injustement, de lui, vous prenez de l'ombrage ? v.489 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  165. Perdez votre procès, Madame, avec constance, v.493 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  166. C'est ce qui doit rasseoir votre âme effarouchée, v.497 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  167. Si vous me la voyiez sur un seul ramasser. v.500 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  168. Mais, moi, que vous blâmez de trop de jalousie, v.501 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  169. Qu'ai-je de plus qu'eux tous, Madame, je vous prie ? v.502 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  170. Mais qui m'assurera que, dans le même instant, v.507 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  171. Et vous me traitez, là, de gentille personne. v.510 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  172. De tout ce que j'ai dit, je me dédis ici : v.512 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  173. Et rien ne saurait plus vous tromper, que vous-même ; v.513 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  174. Morbleu ! Faut-il que je vous aime ? v.514 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  175. À rompre de ce coeur, l'attachement terrible ; v.518 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  176. Mais mes plus grands efforts n'ont rien fait jusqu'ici. v.519 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  177. Et c'est, pour mes péchés, que je vous aime ainsi. v.520 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  178. Personne n'a, Madame, aimé comme je fais. v.524 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  179. Car vous aimez les gens, pour leur faire querelle ; v.526 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  180. Et vous ne pouvez pas, un seul moment de tous, v.535 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  181. Voulez-vous qu'avec lui, je me fasse une affaire ? v.537 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  182. Vous avez des regards qui ne sauraient me plaire. v.538 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  183. C'est un homme à jamais, ne me le pardonner, v.539 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  184. Et ce sont de ces gens, qui, je ne sais comment, v.543 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  185. Ont gagné, dans la Cour, de parler hautement, v.544 (Acte 2, scène 2, C?LIM?NE)
  186. Et les précautions de votre jugement. v.551 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  187. Voici Clitandre, encor, Madame. v.552 (Acte 2, scène 3, BASQUE)
  188. Justement. v.552 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  189. Demeurez. v.553 (Acte 2, scène 3, CÉLIMÈNE)
  190. Demeurez. v.554 (Acte 2, scène 3, CÉLIMÈNE)
  191. Et c'est trop que vouloir me les faire essuyer. v.556 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  192. Non mais je veux Madame, v.561 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  193. Ou, pour eux, ou pour moi, faire expliquer votre âme. v.562 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  194. Madame, a bien paru, ridicule achevé. v.568 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  195. Timante, encor, Madame, est un bon caractère! v.585 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  196. C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, v.586 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  197. À force de façons, il assomme le monde ; v.590 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  198. De la moindre vétille, il fait une merveille, v.593 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  199. Et Géralde, Madame ? v.595 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  200. Dans le brillant commerce il se mêle, sans cesse, v.597 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  201. Le pauvre esprit de femme ! Et le sec entretien ! v.604 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  202. Lorsqu'elle vient me voir, je souffre le martyre, v.605 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  203. Ah ! Quel orgueil extrême ! v.617 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  204. C'est un homme gonflé de l'amour de soi-même ; v.618 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  205. Il prend soin d'y servir des mets fort délicats. v.627 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  206. Qu'en dites-vous, Madame ? v.632 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  207. Il est de mes amis. v.632 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  208. Je le trouve honnête homme, et d'un air assez sage. v.633 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  209. Il se met au-dessus de tous les autres gens. v.644 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  210. Aux conversations, même il trouve à reprendre. v.645 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  211. Dieu me damne, voilà son portrait véritable. v.649 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  212. Allons, ferme, poussez, mes bons amis de Cour ; v.651 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  213. Appuyer les serments d'être son serviteur. v.656 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  214. Il faut que le reproche, à Madame, s'adresse. v.658 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  215. Son humeur satirique est sans cesse nourrie v.661 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  216. Le sentiment d'autrui, n'est jamais, pour lui plaire, v.673 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  217. Et penserait paraître un homme du commun ; v.675 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  218. L'honneur de contredire, a, pour lui, tant de charmes, v.677 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  219. Qu'il prend, contre lui-même, assez souvent, les armes ; v.678 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  220. Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, v.679 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  221. Les rieurs sont pour vous, Madame, c'est tout dire ; v.681 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  222. Se gendarme, toujours, contre tout ce qu'on dit ; v.684 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  223. Et que, par un chagrin, que lui-même il avoue, v.685 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  224. Il ne saurait souffrir qu'on blâme, ni qu'on loue. v.686 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  225. C'est que jamais, morbleu, Les hommes n'ont raison, v.687 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  226. Non, Madame, non quand j'en devrais mourir, v.691 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  227. Et l'on a tort ici de nourrir dans votre âme, v.693 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  228. Ce grand attachement aux défauts qu'on y blâme. v.694 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  229. Que j'ai cru jusqu'ici, Madame sans défaut. v.696 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  230. Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte ; v.701 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  231. Que je verrais soumis à tous mes sentiments, v.704 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  232. Donneraient de l'encens à mes extravagances. v.706 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  233. On doit, pour bien aimer, renoncer aux douceurs ; v.708 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  234. Et du parfait amour ? Mettre l'honneur suprême, v.709 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  235. À bien injurier les personnes qu'on aime. v.710 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  236. La naine, un abrégé des merveilles des cieux ; v.724 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  237. La trop grande parleuse, est d'agréable humeur ; v.727 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  238. C'est ainsi, qu'un amant, dont l'ardeur est extrême, v.729 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  239. Aime, jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime. v.730 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  240. Quoi ? Vous vous en allez, Messieurs ? v.733 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  241. Non pas, Madame. v.733 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE, ACASTE)
  242. La peur de leur départ, occupe fort votre âme, v.734 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  243. Sortez, quand vous voudrez, Messieurs ; mais j'avertis, v.735 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  244. À moins de voir Madame en être importunée. v.737 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  245. Monsieur, un homme est là, qui voudrait vous parler, v.743 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
  246. Messieurs, les maréchaux, dont j'ai commandement, v.751 (Acte 2, scène 6, GARDE)
  247. Vous mandent de venir les trouver promptement, v.752 (Acte 2, scène 6, GARDE)
  248. Vous-même. v.753 (Acte 2, scène 6, GARDE)
  249. Comment ? v.755 (Acte 2, scène 6, CÉLIMÈNE)
  250. Quel accommodement veut-on faire entre nous ? v.760 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  251. La voix de ces messieurs, me condamnera-t-elle v.761 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  252. Je ne me dédis point de ce que j'en ai dit, v.763 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  253. Vous devez faire voir des sentiments traitables ; v.766 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  254. De me faire dédire. v.768 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  255. Hors qu'un commandement exprès du Roi me vienne, v.769 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  256. De trouver bons les vers, dont on se met en peine, v.770 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  257. Et qu'un homme est pendable, après les avoir faits. v.772 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  258. Par la sangbleu, Messieurs ? Je ne croyais pas être v.773 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  259. J'y vais, Madame, et, sur mes pas, v.775 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  260. Cher marquis, je te vois l'âme bien satisfaite, v.777 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  261. Où prendre aucun sujet d'avoir l'âme chagrine, v.782 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  262. Et je crois, par le rang que me donne ma race, v.785 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  263. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, v.799 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  264. Qu'on serait mal venu, de me le disputer. v.800 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  265. Je me vois dans l'estime ; autant qu'on y puisse être v.801 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  266. Moi ? Parbleu, je ne suis de taille ni d'humeur, v.807 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  267. À brûler, constamment, pour des beautés sévères ; v.810 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  268. Pour aimer à crédit, et faire tous les frais. v.816 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  269. Je pense, Dieu merci, qu'on vaut son prix comme elles ; v.818 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  270. Que pour se faire honneur d'un coeur comme le mien, v.819 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  271. Et qu'au moins, à tout mettre en de justes balances, v.821 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  272. Crois-moi, détache-toi de cette erreur extrême ; v.825 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  273. Tu te flattes, mon cher, et t'aveugles toi-même. v.826 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  274. Il est vrai, je me flatte, et m'aveugle, en effet. v.827 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  275. Je me flatte. v.829 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  276. Et me dis quel espoir on peut t'avoir donné ? v.835 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  277. Et quelqu'un de ces jours, il faut que je me pende. v.838 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  278. D'avoir meilleure part au coeur de Célimène. v.842 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  279. Ah ! Parbleu, tu me plais avec un tel langage ; v.845 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  280. Arsinoé, Madame, v.849 (Acte 3, scène 3, BASQUE)
  281. Que me veut cette femme ! v.850 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  282. Dans l'âme, elle est du monde, et ses soins tentent tout v.855 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  283. Elle attache du crime, au pouvoir qu'ils n'ont pas, v.864 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  284. Cependant, un amant plairait fort à la dame, v.865 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  285. Et même, pour Alceste, elle a tendresse d'âme ; v.866 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  286. Ce qu'il me rend de soins, outrage ses attraits, v.867 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  287. Elle est impertinente au suprême degré, v.872 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  288. Madame, sans mentir, j'étais de vous en peine. v.874 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  289. Madame, l'amitié doit surtout éclater v.879 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  290. Et comme il n'en est point de plus grande importance, v.881 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  291. Madame, eut le malheur qu'on ne la loua pas. v.888 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  292. Et voulus, de votre âme, être la caution. v.896 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  293. Et je me vis contrainte à demeurer d'accord v.899 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  294. Et que, si vous vouliez, tous vos déportements v.903 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  295. Pourraient moins donner prise aux mauvais jugements. v.904 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  296. Me préserve le Ciel d'en avoir la pensée ; v.906 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  297. Mais, aux ombres du crime, on prête aisément foi, v.907 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  298. Madame, je vous crois l'âme trop raisonnable, v.909 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  299. Et pour l'attribuer qu'aux mouvements secrets v.911 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  300. Madame, j'ai beaucoup de grâces à vous rendre : v.913 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  301. Et comme je vous vois vous montrer mon amie, v.917 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  302. Qui parlant des vrais soins d'une âme qui vit bien, v.923 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  303. Firent tomber sur vous, Madame, l'entretien. v.924 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  304. Ne furent pas cités comme un fort bon modèle : v.926 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  305. Cette hauteur d'estime où vous êtes de vous, v.931 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  306. Tout cela, si je puis vous parler franchement, v.935 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  307. Madame, fut blâmé, d'un commun sentiment. v.936 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  308. Et ce sage dehors, que dément tout le reste ? v.938 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  309. Mais elle met du blanc et veut paraître belle ; v.942 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  310. Mais tous les sentiments combattirent le mien, v.947 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  311. Et de vous mettre un peu, plus en peine des vôtres. v.950 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  312. Qu'on doit se regarder soi-même un fort long temps. v.951 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  313. Qu'il faut mettre le poids d'une vie exemplaire, v.953 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  314. Et qu'encor, vaut-il mieux s'en remettre au besoin, v.955 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  315. Madame, je vous crois aussi, trop raisonnable, v.957 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  316. Et pour l'attribuer qu'aux mouvements secrets, v.959 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  317. Madame, et je vois bien, parce qu'elle a d'aigreur, v.963 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  318. Au contraire Madame et si l'on était sage, v.965 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  319. Ce grand aveuglement où chacun est pour soi. v.968 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  320. Il ne tiendra qu'à vous, qu'avec le même zèle. v.969 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  321. Ah ! Madame, de vous, je ne puis rien entendre ; v.973 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  322. Madame, on peut, je crois, louer et blâmer tout, v.975 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  323. Madame, comme on sait, d'être prude à vingt ans. v.984 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  324. Et vous faites sonner, terriblement, votre âge : v.986 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  325. Et je ne sais pourquoi, votre âme, ainsi, s'emporte, v.989 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  326. Madame, à me pousser de cette étrange sorte ? v.990 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  327. Et moi, je ne sais pas Madame aussi pourquoi v.991 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  328. Hélas ! Et croyez-vous que l'on se mette en peine v.1001 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  329. Pensez-vous faire croire, à voir comme tout roule, v.1005 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  330. À pouvoir inspirer de tendres sentiments. v.1011 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  331. Je pense qu'on pourrait faire comme les autres. v.1022 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  332. Ayez-en, donc, Madame, et voyons cette affaire, v.1025 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  333. Brisons, Madame, un pareil entretien, v.1027 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  334. Madame, et là-dessus, rien ne doit vous hâter : v.1032 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  335. Je m'en vais vous donner meilleure compagnie ; v.1034 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  336. Que sans me faire tort je ne saurais remettre ; v.1038 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  337. Soyez avec Madame : elle aura la bonté v.1039 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  338. D'excuser, aisément, mon incivilité. v.1040 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  339. Attendant un moment, que mon carrosse vienne, v.1042 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  340. Qui me fût plus charmant, qu'un pareil entretien. v.1044 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  341. En vérité, les gens d'un mérite sublime. v.1045 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  342. Entraînent de chacun, et l'amour, et l'estime ; v.1046 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  343. Et le vôtre, sans doute a des charmes secrets, v.1047 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  344. Moi, Madame ! Et sur quoi pourrais-je en rien prétendre ? v.1053 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  345. Pour me plaindre à la Cour, qu'on ne fait rien pour moi. v.1056 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  346. N'ont pas toujours rendu de ces fameux services ; v.1058 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  347. Un mérite éclatant se déterre lui-même ; v.1065 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  348. Du vôtre, en bien des lieux, on fait un cas extrême ; v.1066 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  349. Eh ! Madame, l'on loue, aujourd'hui, tout le monde, v.1069 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  350. Tout est d'un grand mérite également doué, v.1071 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  351. Et que voudriez-vous, Madame que j'y fisse ! v.1081 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  352. L'humeur dont je me sens, veut que je m'en bannisse ; v.1082 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  353. Le Ciel ne m'a point fait, en me donnant le jour, v.1083 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  354. Une âme compatible avec l'air de la Cour, v.1084 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  355. Je ne me trouve point les vertus nécessaires v.1085 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  356. Pour y bien réussir, et faire mes affaires. v.1086 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  357. Je ne sais point jouer les hommes en parlant ; v.1088 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  358. On n'a point à louer les vers de messieurs Tels, v.1096 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  359. À donner de l'encens à Madame une Telle, v.1097 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  360. Et pour vous découvrir, là-dessus, mes pensées, v.1101 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  361. Et celle qui vous charme est indigne de vous. v.1104 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  362. Que cette personne est, Madame, votre amie ? v.1106 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  363. L'état où je vous vois, afflige trop mon âme, v.1109 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  364. Et je vous donne avis, qu'on trahit votre flamme. v.1110 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  365. C'est me montrer, Madame, un tendre mouvement ; v.1111 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  366. Oui, toute mon amie, elle est, et je la nomme v.1113 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  367. Indigne d'asservir le coeur d'un galant homme ; v.1114 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  368. Cela se peut, Madame, on ne voit pas les coeurs ; v.1116 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  369. Et je voudrais, pour moi, qu'on ne me fît savoir v.1123 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  370. Que ce, qu'avec clarté, l'on peut me faire voir. v.1124 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  371. Donnez-moi, seulement, la main jusque chez moi. v.1128 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  372. Non, l'on n'a point vu d'âme à manier si dure, v.1133 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  373. Ni d'accommodement plus pénible à conclure ; v.1134 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  374. Hors de son sentiment, on n'a pu l'entraîner ; v.1136 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  375. N'avait de ces messieurs, occupé la prudence. v.1138 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  376. Non, Messieurs, disait-il je ne me dédis point. v.1139 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  377. De quoi s'offense-t-il ? Et que veut-il me dire ? v.1141 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  378. On peut être honnête homme, et faire mal des vers ; v.1144 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  379. Je le tiens galant homme en toutes les manières, v.1146 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  380. Homme de qualité, de mérite, et de coeur, v.1147 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  381. Son adresse à cheval, aux armes, à la danse ; v.1150 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  382. On ne doit de rimer, avoir aucune envie, v.1153 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  383. Enfin, toute la grâce, et l'accommodement, v.1155 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  384. Où s'est, avec effort, plié son sentiment. v.1156 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  385. Avoir trouvé, tantôt, votre sonnet meilleur ; v.1160 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  386. Et la sincérité dont son âme se pique, v.1165 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  387. Et je la voudrais voir, partout, comme chez lui. v.1168 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  388. De l'humeur dont le ciel a voulu le former, v.1171 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  389. Je ne sais pas comment il s'avise d'aimer ; v.1172 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  390. Et je sais moins encor comment votre cousine v.1173 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  391. N'est pas, toujours, produit par un rapport d'humeurs ; v.1176 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  392. Dans cet exemple-ci, se trouvent démenties. v.1178 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  393. Mais, croyez-vous qu'on l'aime, aux choses qu'on peut voir ? v.1179 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  394. Comment pouvoir juger s'il est vrai qu'elle l'aime ? v.1181 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  395. Son coeur, de ce qu'il sent, n'est pas bien sûr lui-même ; v.1182 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  396. Il aime quelquefois, sans qu'il le sache bien, v.1183 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  397. Et croit aimer, aussi, parfois, qu'il n'en est rien. v.1184 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  398. Et par un choix plus juste, on le verrait, Madame, v.1189 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  399. Profiter des bontés que lui montre votre âme. v.1190 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  400. Moi-même, à ce qu'il aime, on me verrait l'unir. v.1196 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  401. Mais, si dans un tel choix, comme tout se peut faire, v.1197 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  402. Je pourrais me résoudre à recevoir ses voeux ; v.1200 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  403. Madame, à ces bontés qu'ont pour lui, vos appas ; v.1204 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  404. Et lui-même, s'il veut, il peut bien vous instruire v.1205 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  405. Mais si par un hymen qui les joindrait eux deux, v.1207 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  406. Qu'avec tant de bonté, votre âme lui présente : v.1210 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  407. Elle pouvait sur moi, Madame, retomber. v.1212 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  408. Non, Madame, v.1213 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  409. Et je vous parle, ici, du meilleur de mon âme ; v.1214 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  410. J'attends l'occasion de m'offrir hautement ; v.1215 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  411. Et de tous mes souhaits, j'en presse le moment. v.1216 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  412. Ah ! Faites-moi raison, Madame, d'une offense v.1217 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  413. Et le déchaînement de toute la nature, v.1221 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  414. Ne m'accablerait pas comme cette aventure. v.1222 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  415. Les vices odieux des âmes les plus basses ? v.1226 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  416. Célimène me trompe, et n'est qu'une infidèle. v.1230 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  417. Avez-vous, pour le croire, un juste fondement ? v.1231 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  418. Peut-être, est-ce un soupçon conçu légèrement, v.1232 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  419. Oui, Madame, une lettre écrite pour Oronte, v.1237 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  420. A produit, à mes yeux, ma disgrâce et sa honte ; v.1238 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  421. Et que, de mes rivaux, je redoutais le moins. v.1240 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  422. Madame, c'est à vous qu'appartient cet ouvrage, v.1246 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  423. Qui trahit, lâchement, une ardeur si constante ; v.1250 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  424. Moi, vous venger ! Comment ? v.1252 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  425. Acceptez-le Madame, au lieu de l'infidèle, v.1253 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  426. Tout le mal qu'on lui veut, se dissipe aisément, v.1267 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  427. Non, non Madame, non l'offense est trop mortelle, v.1269 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  428. Et je me punirais de l'estimer jamais. v.1272 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  429. Pleinement, la confondre, et vous porter après, v.1275 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  430. Ô ciel ! De mes transports puis-je être, ici, le maître ? v.1277 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  431. Et que me veulent dire et ces soupirs poussés, v.1279 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  432. Que toutes les horreurs, dont une âme est capable, v.1281 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  433. Voilà certainement des douceurs que j'admire. v.1285 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  434. Voilà ce que marquaient les troubles de mon âme, v.1289 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  435. Ce n'était pas en vain, que s'alarmait ma flamme : v.1290 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  436. Je cherchais le malheur qu'ont rencontré mes yeux : v.1292 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  437. Mon astre me disait, ce que j'avais à craindre. v.1294 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  438. Mais ne présumez pas que, sans être vengé, v.1295 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  439. Je souffre le dépit de me voir outragé, v.1296 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  440. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur. v.1300 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  441. Et, rejetant mes voeux dès le premier abord, v.1303 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  442. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1305 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  443. Qui ne saurait trouver de trop grands châtiments : v.1307 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  444. Et je puis tout permettre à mes ressentiments. v.1308 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  445. Mes sens, par la raison ; ne sont plus gouvernés ; v.1312 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  446. Je cède aux mouvements d'une juste colère, v.1313 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  447. D'où vient donc, je vous prie, un tel emportement ? v.1315 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  448. Avez-vous dites-moi, perdu le jugement ? v.1316 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  449. J'ai pris pour mon malheur, le poison qui me tue. v.1318 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  450. Mais, pour le mettre à bout, j'ai des moyens tous prêts : v.1323 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  451. Et vous pouvez le voir sans demeurer confuse v.1333 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  452. Du crime dont vers moi son style vous accuse ? v.1334 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  453. Vous êtes, sans mentir, un grand extravagant. v.1335 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  454. Les gens qui, dans mes mains, l'ont remise, aujourd'hui v.1340 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  455. Mais si c'est une femme à qui va ce billet, v.1344 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  456. Et me voilà, par là, convaincu tout à fait. v.1348 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  457. Vous voulez soutenir un mensonge si clair, v.1352 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  458. Et comment vous pourrez tourner pour une femme, v.1353 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  459. Tous les mots d'un billet qui montre tant de flamme ! v.1354 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  460. Ajustez, pour couvrir un manquement de foi, v.1355 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  461. Il ne me plaît pas, moi. v.1356 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  462. Et de me dire, au nez, ce que vous m'osez dire. v.1358 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  463. De me justifier les termes que voici. v.1360 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  464. Qu'on peut pour une femme, expliquer ce billet. v.1364 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  465. J'admire ce qu'il dit, j'estime ce qu'il est ; v.1367 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  466. Et ne me rompez pas, davantage, la tête. v.1370 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  467. C'est moi qui me viens plaindre, et c'est moi qu'on querelle ! v.1374 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  468. On pousse ma douleur, et mes soupçons à bout, v.1375 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  469. On me laisse tout croire, on fait gloire de tout ; v.1376 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  470. Et pour ne pas s'armer d'un généreux mépris v.1379 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  471. Ah ! Que vous savez bien ici, contre moi-même, v.1381 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  472. Perfide, vous servir de ma faiblesse extrême, v.1382 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  473. Défendez-vous, au moins, d'un crime qui m'accable, v.1385 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  474. Je voudrais bien savoir, qui pourrait me contraindre v.1393 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  475. Quoi ! De mes sentiments l'obligeante assurance : v.1397 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  476. Et puisque notre coeur fait un effort extrême, v.1401 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  477. Lorsqu'il peut se résoudre à confesser qu'il aime ; v.1402 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  478. S'oppose, fortement, à de pareils aveux ; v.1404 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  479. Doit-il impunément douter de cet oracle : v.1406 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  480. Je devrais, autre part, attacher mon estime, v.1413 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  481. Et vous faire un sujet de plainte légitime. v.1414 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  482. Vous me trompez, sans doute, avec des mots si doux : v.1416 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  483. À votre foi, mon âme est toute abandonnée, v.1418 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  484. Et si, de me trahir, il aura la noirceur. v.1420 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  485. Non, vous ne m'aimez point comme il faut que l'on aime. v.1421 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  486. Ah ! Rien n'est comparable à mon amour extrême ; v.1422 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  487. Il va, jusqu'à former des souhaits contre vous, v.1424 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  488. C'est me vouloir du bien, d'une étrange manière ! v.1433 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  489. Me préserve le Ciel, que vous ayez matière... v.1434 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  490. Voici Monsieur du Bois, plaisamment, figuré. v.1435 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  491. Nous sommes mal, Monsieur, dans nos affaires. v.1438 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  492. Oui, parle, et promptement. v.1439 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  493. Ah ! Que d'amusement. v.1440 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  494. Comment ? v.1442 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  495. Mais, par quelle raison, me tiens-tu ce langage. v.1445 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  496. Ah ! Je te casserai la tête, assurément, v.1447 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  497. Si tu ne veu[x], maraud, t'expliquer autrement. v.1448 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  498. Monsieur, un homme noir, et d'habit et de mine, v.1449 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  499. Traître, avec le départ dont tu viens me parler ? v.1456 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  500. Un homme, qui souvent vous vient rendre visite, v.1458 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  501. Est venu vous chercher avec empressement ; v.1459 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  502. Et ne vous trouvant pas, m'a chargé, doucement ; v.1460 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  503. De vous dire... Attendez, comme est-ce qu'il s'appelle ? v.1462 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  504. Et que, d'être arrêté, le sort vous y menace. v.1466 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  505. Je ne sais qui me tient... v.1475 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  506. De vous revoir, Madame, avant la fin du jour. v.1480 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  507. Non, vous avez beau faire, et beau me raisonner, v.1483 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  508. Rien de ce que je dis ne me peut détourner : v.1484 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  509. Trop de perversité règne au siècle où nous sommes. v.1485 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  510. Et je veux me tirer du commerce des hommes. v.1486 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  511. Sur la foi de mon droit, mon âme se repose : v.1490 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  512. Cependant je me vois trompé par le succès, v.1491 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  513. Et non content encor du tort que l'on me fait, v.1500 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  514. Et de qui la lecture est même condamnable ! v.1502 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  515. Dont le fourbe a le front de me faire l'auteur ! v.1504 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  516. Et tâche, méchamment d'appuyer l'imposture ! v.1506 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  517. Lui, qui d'un honnête homme, à la cour tient le rang ! v.1507 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  518. Qui me vient malgré moi, d'une ardeur empressée, v.1509 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  519. Il aide à m'accabler d'un crime imaginaire : v.1513 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  520. Et les hommes, morbleu, sont faits de cette sorte ! v.1517 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  521. On voit son faux rapport, lui-même, se détruire, v.1529 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  522. On l'en verra, demain, en meilleure posture. v.1534 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  523. Quelque sensible tort qu'un tel arrêt me fasse, v.1541 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  524. Je me garderai bien de vouloir qu'on le casse : v.1542 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  525. Et je veux qu'il demeure à la postérité, v.1544 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  526. Comme une marque insigne, un fameux témoignage ; v.1545 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  527. De la méchanceté des hommes de notre âge. v.1546 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  528. Que pouvez-vous, Monsieur, me dire là-dessus, v.1552 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  529. Aurez-vous bien le front de me vouloir, en face, v.1553 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  530. Et les hommes devraient être faits d'autre sorte. v.1558 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  531. Puisqu'on en met l'usage à pouvoir sans ennui, v.1567 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  532. Et de même qu'un coeur d'une vertu profonde... v.1569 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  533. En beaux raisonnements, vous abondez toujours, v.1571 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  534. La raison, pour mon bien, veut que je me retire, v.1573 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  535. Et je me jetterais cent choses sur les bras. v.1576 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  536. Et c'est ce moment-ci qui doit m'en faire foi. v.1580 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  537. Non, de trop de souci je me sens l'âme émue, v.1582 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  538. Allez-vous-en la voir, et me laissez, enfin, v.1583 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  539. Madame, vous voulez m'attacher tout à vous : v.1588 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  540. Il me faut de votre âme, une pleine assurance, v.1589 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  541. Un amant, là-dessus n'aime point qu'on balance : v.1590 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  542. Si l'ardeur de mes feux a pu vous émouvoir, v.1591 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  543. Vous ne devez point feindre à me le faire voir ; v.1592 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  544. De le sacrifier, Madame, à mon amour. v.1595 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  545. Madame, il ne faut point ces éclaircissements ; v.1599 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  546. Il s'agit de savoir quels sont vos sentiments. v.1600 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  547. Oui, Monsieur a raison ; Madame, il faut choisir, v.1603 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  548. Pareille ardeur me presse, et même soin m'amène ; v.1605 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  549. Et voici le moment d'expliquer votre coeur. v.1608 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  550. Je ne veux point, Monsieur, d'une flamme importune, v.1609 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  551. Troubler, aucunement, votre bonne fortune. v.1610 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  552. Je jure, hautement, de ne la voir jamais. v.1616 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  553. Madame, c'est à vous, de parler sans contrainte. v.1617 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  554. Madame, vous pouvez vous expliquer sans crainte. v.1618 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  555. Quoi ! Votre âme balance, et paraît incertaine ! v.1622 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  556. Mais plus d'amusement, et plus d'incertitude ; v.1642 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  557. Il faut vous expliquer, nettement, là-dessus, v.1643 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  558. Et me tiendrai pour dit tout le mal que j'en pense. v.1646 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  559. Et je lui dis, ici, même chose que vous. v.1648 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  560. Que vous me fatiguez avec un tel caprice ! v.1649 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  561. Et ne vous dis-je pas quel motif me retient ? v.1651 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  562. Je me vois, ma cousine, ici, persécutée, v.1653 (Acte 5, scène 3, CÉLIMÈNE)
  563. Par des gens dont l'humeur y paraît concertée, v.1654 (Acte 5, scène 3, C?LIM?NE)
  564. Ils veulent l'un, et l'autre, avec même chaleur, v.1655 (Acte 5, scène 3, C?LIM?NE)
  565. Et que par un arrêt qu'en face il me faut rendre, v.1657 (Acte 5, scène 3, C?LIM?NE)
  566. N'allez point, là-dessus, me consulter ici ; v.1660 (Acte 5, scène 3, ELIANTE)
  567. Madame, c'est en vain que vous vous défendez. v.1663 (Acte 5, scène 3, ORONTE)
  568. Madame, nous venons, tous deux, sans vous déplaire. v.1669 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  569. Fort à propos, Messieurs, vous vous trouvez ici, v.1671 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  570. Madame, vous serez surprise de ma vue, v.1673 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  571. Mais ce sont ces Messieurs qui causent ma venue v.1674 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  572. J'ai du fond de votre âme une trop haute estime, v.1677 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  573. Pour vous croire, jamais, capable d'un tel crime, v.1678 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  574. Mes yeux ont démenti leurs témoins les plus forts : v.1679 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  575. Oui, Madame, voyons, d'un esprit adouci, v.1683 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  576. Comment vous vous prendrez à soutenir ceci ? v.1684 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  577. Messieurs, ces traits, pour vous, n'ont point d'obscurité, v.1687 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  578. C'est moi-même, messieurs, sans nulle vanité. v.1692 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  579. Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n'ai jamais tant de joie, que lorsque je ne suis pas avec vous. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  580. Il n'y a rien de plus injuste, et si vous ne venez bien vite me demander pardon de cette offense, je ne vous la pardonnerai de ma vie. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  581. Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  582. Pour le petit Marquis, qui me tint hier, longtemps la main, je trouve qu'il n'y a rien de si mince que toute sa personne ; et ce sont de ces mérites qui n'ont que la cape et l'épée. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  583. Pour l'homme aux rubans verts... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  584. Pour l'homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois, avec ses brusqueries, et son chagrin bourru ; mais il est cent moments, où je le trouve le plus fâcheux du monde. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  585. Et pour l'homme à la veste... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  586. Et pour l'homme à la veste, qui s'est jeté dans le bel esprit, et veut être auteur malgré tout le monde, je ne puis me donner la peine d'écouter ce qu'il dit ; et sa prose me fatigue autant que ses vers. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  587. Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  588. Me voici maintenant moi. v.1694 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  589. Madame, et vous savez comment cela s'appelle ? v.1696 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  590. Votre Clitandre dont vous me parlez, et qui fait tant le doucereux, est le dernier des hommes pour qui j'aurais de l'amitié. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  591. Il est extravagant de se persuader qu'on l'aime ; et vous l'êtes de croire qu'on ne vous aime pas. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  592. Changez, pour être raisonnable, vos sentiments contre les siens ; et voyez-moi le plus que vous pourrez, pour m'aider à porter le chagrin d'en être obsédée. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  593. Quoi ! De cette façon je vois qu'on me déchire, v.1703 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  594. À tout le genre humain se promet tour à tour ! v.1706 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  595. Vous me faites un bien, me faisant vous connaître ; v.1708 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  596. J'y profite d'un coeur, qu'ainsi vous me rendez, v.1709 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  597. Monsieur je ne fais plus d'obstacle à votre flamme, v.1711 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  598. Et vous pouvez conclure affaire avec Madame. v.1712 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  599. Je ne m'en saurais taire, et me sens émouvoir. v.1714 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  600. Un homme, comme lui, de mérite et d'honneur, v.1718 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  601. Laissez-moi, Madame, je vous prie, v.1720 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  602. Vuider mes intérêts, moi-même, là-dessus, v.1721 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  603. Si, par un autre choix, je cherche à me venger. v.1726 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  604. Le rebut de Madame, est une marchandise, v.1731 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  605. Ce ne sont pas des gens, comme moi, qu'il vous faut ; v.1734 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  606. Hé bien ! Je me suis tû malgré ce que je vois, v.1737 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  607. Ai-je pris sur moi-même, un assez long empire, v.1739 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  608. Et de me reprocher tout ce que vous voudrez. v.1742 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  609. J'ai tort, je le confesse, et mon âme confuse v.1743 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  610. Mais je tombe d'accord de mon crime envers vous. v.1746 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  611. Votre ressentiment, sans doute, est raisonnable, v.1747 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  612. Et qu'enfin, vous avez sujet de me haïr. v.1750 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  613. Et vous allez me voir la pousser jusqu'au bout, v.1758 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  614. Montrer que c'est à tort, que sages on nous nomme, v.1759 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  615. Et que, dans tous les coeurs, il est toujours de l'homme. v.1760 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  616. J'en saurai, dans mon âme excuser tous les traits ; v.1762 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  617. Et me les couvrirai du nom d'une faiblesse, v.1763 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  618. Vous soyez, sans tarder résolue à me suivre. v.1768 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  619. C'est par là, seulement que dans tous les esprits, v.1769 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  620. Il peut m'être permis de vous aimer encore. v.1772 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  621. Et s'il faut qu'à mes feux votre flamme réponde, v.1775 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  622. La solitude effraye une âme de vingt ans : v.1778 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  623. Pour me résoudre à prendre un dessein de la sorte. v.1780 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  624. Je pourrai me résoudre à serrer de tels noeuds. v.1782 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  625. Et l'hymen... v.1783 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  626. Pour trouver tout en moi, comme moi tout en vous, v.1786 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  627. De vos indignes fers pour jamais me dégage. v.1788 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  628. Madame, cent vertus ornent votre beauté, v.1789 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  629. De vous, depuis longtemps, je fais un cas extrême, v.1791 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  630. Mais laissez-moi, toujours, vous estimer de même : v.1792 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  631. Je m'en sens trop indigne, et commence à connaître v.1795 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  632. Ah ! Cet honneur, Madame, est toute mon envie, v.1803 (Acte 5, scène 4, PHILINTE)
  633. Puissiez-vous, pour goûter de vrais contentements ; v.1805 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  634. L'un pour l'autre, à jamais, garder ces sentiments. v.1806 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  635. Où d'être homme d'honneur ont ait la liberté. v.1810 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  636. Allons, Madame, allons employer toute chose, v.1811 (Acte 5, scène 4, PHILINTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Nous sommes ici seuls, et l'on peut, ce me semble, v.3 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Votre dessein, pour vous, me fait trembler de peur ; v.6 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  3. Prendre femme, est à vous un coup bien téméraire. v.8 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  4. Et bien sot, ce me semble, est le soin qu'on en prend. v.14 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  5. L'un amasse du bien, dont sa femme fait part v.25 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  6. L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme, v.27 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  7. Voit faire tous les jours des présents à sa femme, v.28 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. Prend fort honnêtement ses gants et son manteau. v.34 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. L'une de son galant, en adroite femelle, v.35 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Et comme spectateur ne puis-je pas en rire ? v.44 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  11. Que mon dessein ne soit de souffrir nullement, v.53 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  12. Ce que d'aucuns maris souffrent paisiblement, v.54 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  13. Mais de vous, cher Compère, il en est autrement ; v.65 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  14. Je vous le dis encore, vous risquez diablement. v.66 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  15. Comme sur les maris accusés de souffrance, v.67 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  16. Mon_Dieu, notre ami, ne vous tourmentez point ; v.73 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  17. Je sais les tours rusés, et les subtiles trames, v.75 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  18. Dont pour nous en planter savent user les femmes, v.76 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  19. Et comme on est dupé par leurs dextérités, v.77 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  20. Contre cet accident j'ai pris mes sûretés, v.78 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  21. Mais une femme habile est un mauvais présage, v.84 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  22. Moi j'irais me charger d'une spirituelle, v.87 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  23. Tandis que, sous le nom du mari de Madame, v.91 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  24. Je serais comme un saint, que pas un ne réclame ? v.92 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  25. Et femme qui compose, en sait plus qu'il ne faut. v.94 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  26. Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime, v.95 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  27. me ne sache pas ce que c'est qu'une rime ; v.96 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  28. Et qu'on vienne à lui dire, à son tour, qu'y met-on ? v.98 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  29. Je veux qu'elle réponde, une tarte à la crème ; v.99 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  30. En un mot, qu'elle soit d'une ignorance extrême ; v.100 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  31. De savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer. v.102 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  32. Une femme stupide est donc votre marotte ? v.103 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  33. Tant, que j'aimerais mieux une laide, bien sotte v.104 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  34. Qu'une femme fort belle avec beaucoup d'esprit. v.105 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  35. Mais comment voulez-vous, après tout, qu'une bête v.107 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  36. Une femme d'esprit peut trahir son devoir ; v.113 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  37. À ce bel argument, à ce discours profond, v.117 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  38. Pressez-moi de me joindre à femme autre que sotte ; v.119 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  39. En femme, comme en tout, je veux suivre ma mode ; v.124 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  40. Je me vois riche assez, pour pouvoir, que je crois, v.125 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  41. N'ait à me reprocher aucun bien, ni naissance. v.128 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  42. De la lui demander il me vint la pensée, v.132 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  43. Dieu merci, le succès a suivi mon attente, v.139 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  44. Pour me faire une femme au gré de mon souhait. v.142 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  45. Je l'ai donc retirée ; et comme ma demeure v.143 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  46. Je l'ai mise à l'écart, comme il faut tout prévoir, v.145 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  47. Dans cette autre maison, où nul ne me vient voir ; v.146 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  48. Vous me direz pourquoi cette narration ? v.149 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  49. Et voir, si de mon choix on me doit condamner. v.154 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  50. Et parfois elle en dit, dont je pâme de rire. v.160 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  51. Elle était fort en peine, et me vint demander, v.162 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  52. Je me réjouis fort, Seigneur Arnolphe... v.165 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  53. Me voulez-vous toujours appeler de ce nom ? v.166 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  54. Ah ! Malgré que j'en aie, il me vient à la bouche, v.167 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  55. La Souche, plus qu'Arnolphe, à mes oreilles plaît. v.174 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  56. Cependant la plupart ont peine à s'y soumettre, v.187 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  57. Et je vois même encore des adresses de lettre... v.188 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  58. Je le souffre aisément de qui n'est pas instruit ; v.189 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  59. Et je prendrai le soin d'accoutumer ma bouche v.191 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  60. À ne plus vous nommer que Monsieur de la Souche. v.192 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  61. Et dire seulement, que je suis de retour. v.194 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  62. Chose étrange de voir comme avec passion v.197 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  63. Grande joie à me voir après dix jours d'absence. v.200 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  64. Pour me laisser dehors. Holà ho, je vous prie. v.204 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  65. Pourquoi plutôt que moi ? Le plaisant strodagème ! v.211 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  66. Non, ôte-toi, toi-même. v.212 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  67. Il faut que j'aie ici l'âme bien patiente. v.215 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  68. Songez à me répondre, et laissons la fadaise. v.220 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  69. Hé bien, Alain, comment se porte-t-on ici ? v.221 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  70. Monsieur, nous nous... Monsieur, nous nous por... Dieu merci ; v.222 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  71. Oui, je meure, v.227 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  72. Oui, Monsieur, Dieu merci. v.233 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  73. Vous vous êtes toujours, comme on voit, bien portée ? v.235 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  74. Vous me ferez plaisir. v.238 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  75. Je me fais des cornettes, v.239 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  76. Héroïnes du temps, Mesdames les Savantes, v.244 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  77. Pousseuses de tendresse et de beaux sentiments, v.245 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  78. Je me trompe. Nenni. Si fait. Non, c'est lui-même. v.251 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  79. Ah ! Joie extrême ! v.252 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  80. Vraiment. v.253 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  81. Je fus d'abord chez vous, mais inutilement. v.254 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  82. Ô comme les enfants croissent en peu d'années ! v.256 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  83. Mon bon et cher ami, que j'estime et révère, v.260 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  84. Nous ne nous sommes vus depuis quatre ans ensemble. v.263 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  85. Ni, qui plus est, écrit l'un à l'autre, me semble. v.264 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  86. Non : vous a-t-on point dit comme on le nomme ? v.272 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  87. Comme s'il devait m'être entièrement connu, v.274 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  88. Et m'écrit qu'en chemin ensemble ils se vont mettre, v.275 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  89. J'aurai certainement grande joie à le voir, v.277 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  90. Et tous ces compliments sont choses inutiles, v.280 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  91. Vous pouvez librement disposer de mon bien. v.282 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  92. Je suis homme à saisir les gens par leurs paroles, v.283 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  93. Et j'ai présentement besoin de cent pistoles. v.284 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  94. Et je me réjouis de les avoir ici. v.286 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  95. Hé bien, comment encor trouvez-vous cette ville ? v.288 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  96. Nombreuse en citoyens, superbe en bâtiments, v.289 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  97. Et j'en crois merveilleux les divertissements. v.290 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  98. Car les femmes y sont faites à coqueter. v.294 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  99. On trouve d'humeur douce et la brune, et la blonde, v.295 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  100. Je me donne souvent la comédie à moi. v.298 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  101. Les gens faits comme vous, font plus que les écus, v.301 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  102. Et ce sera de quoi mettre sur mes tablettes. v.307 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  103. Qu'ici d'une beauté mon âme s'est éprise : v.312 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  104. Mes petits soins d'abord ont eu tant de succès, v.313 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  105. Que je me suis chez elle ouvert un doux accès ; v.314 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  106. Et sans trop me vanter, ni lui faire une injure, v.315 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  107. Mes affaires y sont en fort bonne posture. v.316 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  108. D'un homme qui la cache au commerce du monde, v.320 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  109. Pour l'homme, v.327 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  110. C'est, je crois, de la Zousse ou Souche qu'on le nomme, v.328 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  111. Je ne me suis pas fort arrêté sur le nom ; v.329 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  112. Et l'on m'en a parlé comme d'un ridicule. v.331 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  113. C'est un joli bijou, pour ne point vous mentir, v.338 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  114. Fût laissée au pouvoir de cet homme bizarre. v.340 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  115. Pour moi, tous mes efforts, tous mes voeux les plus doux, v.341 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  116. N'est que pour mettre à bout cette juste entreprise. v.344 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  117. En amour, comme en guerre, avance les conquêtes. v.348 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  118. Vous me semblez chagrin : serait-ce qu'en effet v.349 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  119. Que je sens dans mon âme... v.355 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  120. Avec quelle imprudence, et quelle hâte extrême v.359 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  121. Il m'est venu conter cette affaire à moi-même ! v.360 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  122. Mais ayant tant souffert, je devais me contraindre, v.363 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  123. Et savoir pleinement leur commerce secret. v.366 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  124. D'avoir perdu mes pas, et pu manquer sa route : v.372 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  125. N'eût pu se renfermer tout entier à ses yeux, v.374 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  126. Il eût fait éclater l'ennui qui me dévore, v.375 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  127. Mais je ne suis pas homme à gober le morceau, v.377 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  128. Je la regarde en femme, aux termes qu'elle en est, v.382 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  129. Elle n'a pu faillir, sans me couvrir de honte, v.383 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  130. Éloignement fatal ! Voyage malheureux ! v.385 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  131. Ah ! Vous me faites peur, et tout mon sang se fige. v.388 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
  132. Eh ne me mangez pas, Monsieur, je vous conjure. v.391 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
  133. Je suffoque, et voudrais me pouvoir mettre nu. v.394 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  134. Qu'un homme soit venu... Tu veux prendre la fuite ? v.396 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  135. Que vous me disiez... Euh ? Oui, je veux que tous deux... v.398 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  136. Quiconque remuera, par la mort, je l'assomme. v.399 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  137. Comme est-ce que chez moi s'est introduit cet homme ? v.400 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  138. Eh ! Parlez, dépêchez, vite, promptement, tôt, v.401 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  139. Le coeur me faut. v.402 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
  140. Je meurs. v.403 (Acte 2, scène 2, ALAIN)
  141. Il faut que je m'évente et que je me promène. v.404 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  142. Je tire avec douceur l'affaire qui me touche : v.408 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  143. Tâchons à modérer notre ressentiment. v.409 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  144. Patience, mon coeur, doucement, doucement, v.410 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  145. Du chagrin qui me trouble ils iraient l'avertir ; v.413 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  146. Et moi-même je veux l'aller faire sortir. v.414 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  147. C'est que cette action le met en jalousie. v.423 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  148. C'est justement tout comme : v.435 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  149. La femme est en effet le potage de l'homme ; v.436 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  150. Et quand un homme voit d'autres hommes parfois, v.437 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  151. Il en montre aussitôt une colère extrême. v.439 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  152. Oui : mais pourquoi chacun n'en fait-il pas de même ? v.440 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  153. Lorsque leurs femmes sont avec les biaux monsieux ? v.442 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  154. Vois comme il est chagrin. v.446 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  155. Comme une instruction utile, autant que juste, v.448 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  156. Que lorsqu'une aventure en colère nous met, v.449 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  157. Sous prétexte d'y faire un tour de promenade ; v.455 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  158. Puissent sur le discours la mettre adroitement : v.457 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  159. Et lui sondant le coeur s'éclaircir doucement. v.458 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  160. La promenade est belle. v.459 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  161. Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. v.462 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  162. Voyez la médisance, et comme chacun cause. v.468 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  163. Quelques voisins m'ont dit : qu'un jeune homme inconnu, v.469 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  164. Et j'ai voulu gager que c'était faussement... v.473 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  165. Mon_Dieu, ne gagez pas, vous perdriez vraiment. v.474 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  166. Quoi ! C'est la vérité qu'un homme... v.475 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  167. Me marque pour le moins son ingénuité. v.478 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  168. Mais il me semble, Agnès, si ma mémoire est bonne, v.479 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  169. Un jeune homme bien fait, qui rencontrant ma vue, v.487 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  170. D'une humble révérence aussitôt me salue. v.488 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  171. Soudain, il me refait une autre révérence. v.491 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  172. Moi, j'en refais de même une autre en diligence ; v.492 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  173. Et lui d'une troisième aussitôt repartant, v.493 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  174. D'une troisième aussi j'y repars à l'instant. v.494 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  175. Me fait à chaque fois révérence nouvelle. v.496 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  176. Et moi, qui tous ces tours fixement regardais, v.497 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  177. Toujours comme cela je me serais tenue. v.500 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  178. Qu'il me pût estimer moins civile que lui. v.502 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  179. Et c'est l'homme qu'hier vous vîtes du balcon. v.514 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  180. Mes yeux ont-ils du mal pour en donner au monde ? v.520 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  181. C'est un homme à porter en terre dans deux jours. v.526 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  182. Mais pour le secourir, qu'est-ce qu'il me demande ? v.528 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  183. Mon enfant, me dit-elle, il ne veut obtenir, v.529 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  184. Il peut tant qu'il voudra me venir voir ici. v.534 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  185. Ah sorcière maudite, empoisonneuse d'âmes, v.535 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  186. Puisse l'Enfer payer tes charitables trames. v.536 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  187. Voilà comme il me vit, et reçut guérison. v.537 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  188. Vous-même, à votre avis, n'ai-je pas eu raison ? v.538 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  189. Tout cela n'est parti que d'une âme innocente : v.543 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  190. Qu'avez-vous ? Vous grondez, ce me semble, un petit. v.549 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  191. Et comme le jeune homme a passé ses visites. v.552 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  192. Hélas ! Si vous saviez, comme il était ravi. v.553 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  193. Comme il perdit son mal, sitôt que je le vis ; v.554 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  194. Vous l'aimeriez sans doute, et diriez comme nous... v.557 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  195. Et me disait des mots les plus gentils du monde : v.560 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  196. La douceur me chatouille et là dedans remue v.563 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  197. Ô fâcheux examen d'un mystère fatal, v.565 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  198. Oh tant, il me prenait et les mains et les bras, v.569 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  199. Et de me les baiser il n'était jamais las. v.570 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  200. Comment. Est-ce qu'on fait d'autres choses ? v.582 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  201. Oh ! Point. Il me l'a dit plus de vingt fois à moi. v.593 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  202. Et qu'en se mariant le crime en soit ôté. v.610 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  203. Mariez-moi donc promptement, je vous prie. v.612 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  204. Et pour vous marier on me revoit ici. v.614 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  205. Que vous me ferez aise ! v.615 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  206. Oui, je ne doute point que l'hymen ne vous plaise. v.616 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  207. Dût le mettre au tombeau le mal dont il vous berce, v.631 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  208. Qu'avec lui désormais vous rompiez tout commerce ; v.632 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  209. Que venant au logis pour votre compliment v.633 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  210. Vous lui fermiez au nez la porte honnêtement, v.634 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  211. Vous avez là suivi mes ordres à merveille : v.644 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  212. De tous ces damoiseaux on sait trop les coutumes. v.651 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  213. Ils ont de beaux canons, force rubans, et plumes, v.652 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  214. Mais comme je vous dis la griffe est là-dessous. v.654 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  215. Me confirme encore mieux à ne point différer v.661 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  216. Et pour notre contrat, comme je viens de dire, v.672 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  217. Et jusqu'au moindre mot imprimez-le vous bien. v.678 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  218. Et dans le même temps admirer ma bonté, v.682 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  219. Et jouir de la couche et des embrassements, v.685 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  220. D'un homme qui fuyait tous ces engagements ; v.686 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  221. Je puisse me louer de l'acte que je fais. v.694 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  222. À d'austères devoirs le rang de femme engage : v.696 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  223. L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne ; v.703 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  224. Et du profond respect, où la femme doit être v.711 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  225. C'est ce qu'entendent mal les femmes d'aujourd'hui : v.717 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  226. Où l'on plonge à jamais les femmes mal vivantes. v.728 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  227. Si votre âme les suit et fuit d'être coquette, v.731 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  228. Elle sera toujours, comme un lis, blanche et nette ; v.732 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  229. Elle deviendra lors noire comme un charbon. v.734 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  230. Qui vous enseignera l'office de la femme. v.743 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  231. J'en ignore l'auteur, mais c'est quelque bonne âme. v.744 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  232. Doit se mettre dans la tête, v.749 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  233. Que l'homme qui la prend, ne la prend que pour lui. v.751 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  234. Les maximes du mariage ou les devoirs de la femme mariée, avec son exercice journalier. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  235. I. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  236. Sous sa coiffe en sortant, comme l'honneur l'ordonne, v.766 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  237. De recevoir aucune âme. v.772 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  238. Ceux qui, de galante humeur, v.773 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  239. N'ont affaire qu'à Madame, v.774 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  240. Il faut des présents des hommes v.776 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  241. Car dans le siècle où nous sommes v.778 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  242. Dans ses meubles, dût-elle en avoir de l'ennui, v.780 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  243. Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes. v.781 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  244. Le mari doit, dans les bonnes coutumes, v.782 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  245. Qu'on nomme belles assemblées, v.785 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  246. Des femmes tous les jours corrompent les esprits. v.786 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  247. Toute femme qui veut à l'honneur se vouer v.790 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  248. Comme d'une chose funeste. v.792 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  249. Pousse une femme souvent v.794 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  250. Des promenades du temps, v.796 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  251. II. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  252. III. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  253. IV. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  254. V. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  255. VI. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  256. VII. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  257. VIII. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  258. IX. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  259. X. MAXIME. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  260. XI. MAXIME... (Acte 3, scène 2, AGNES)
  261. Je vous expliquerai ces choses comme il faut. v.803 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  262. Je me suis souvenu d'une petite affaire. v.804 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  263. Rentrez : et conservez ce livre chèrement. v.806 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  264. Si le notaire vient, qu'il m'attende un moment. v.807 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  265. Je ne puis faire mieux que d'en faire ma femme. v.808 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  266. Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme. v.809 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  267. Comme un morceau de cire entre mes mains elle est, v.810 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  268. Et je lui puis donner la forme qui me plaît. v.811 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  269. Que la femme qu'on a pèche de ce côté. v.815 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  270. Mais une femme habile est bien une autre bête. v.820 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  271. De ce qu'elle s'y met, rien ne la fait gauchir, v.822 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  272. Et nos enseignements ne font là que blanchir. v.823 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  273. Son bel esprit lui sert à railler nos maximes, v.824 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  274. À se faire souvent des vertus de ses crimes ; v.825 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  275. Une femme d'esprit est un diable en intrigue : v.829 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  276. Ô que les femmes sont du diable bien tentées, v.840 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  277. Je reviens de chez vous, et le destin me montre v.844 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  278. Mais j'irai tant de fois, qu'enfin quelque moment... v.846 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  279. Hé mon_Dieu ! N'entrons point dans ce vain compliment. v.847 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  280. Rien ne me fâche tant que ces cérémonies, v.848 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  281. Y perdent sottement les deux tiers de leur temps. v.851 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  282. Mettons donc sans façons. Hé bien, vos amourettes. v.852 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  283. Et dans l'évènement mon âme s'intéresse. v.857 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  284. Oh, oh ! Comment cela ? v.860 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  285. A ramené des champs le patron de la belle. v.861 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  286. Il a su de nous deux le commerce secret. v.863 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  287. M'ont assez rudement fermé la porte au nez. v.871 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  288. Mais à tous mes propos ce qu'ils ont répondu, v.874 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  289. En me chassant de là d'un ton plein de fierté, v.878 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  290. Comment d'un grès ? v.880 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  291. Cet homme me rompt tout. v.886 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  292. Vous aime. v.891 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  293. Assurément. v.891 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  294. Et j'ai compris d'abord que mon homme était là, v.894 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  295. Et souvent de nos moeurs l'absolu changement v.902 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  296. Devient par ses leçons l'ouvrage d'un moment. v.903 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  297. Il rend agile à tout l'âme la plus pesante, v.908 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  298. Car tranchant avec moi par ces termes exprès, v.911 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  299. « Retirez-vous : mon âme aux visites renonce ; v.912 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  300. Avec un mot de lettre est tombée à mes pieds, v.915 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  301. Et peut-on me nier que ses flammes puissantes, v.920 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  302. Cet homme gendarmé d'abord contre mon feu, v.927 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  303. Comme si j'y voulais entrer par escalade, v.929 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  304. Qui pour me repousser dans son bizarre effroi, v.930 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  305. Anime du dedans tous ses gens contre moi, v.931 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  306. Et qu'abuse à ses yeux par sa machine même, v.932 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  307. Celle qu'il veut tenir dans l'ignorance extrême : v.933 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  308. Tout ce que son coeur sent, sa main a su l'y mettre : v.941 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  309. Mais en termes touchants et tous pleins de bonté, v.942 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  310. Exprime de l'amour la première blessure. v.945 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  311. J'ai des pensées que je désirerais que vous sussiez ; mais je ne sais comment faire pour vous les dire, et je me défie de mes paroles. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  312. Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  313. En vérité, je ne sais ce que vous m'avez fait ; mais je sens que je suis fâchée à mourir de ce qu'on me fait faire contre vous, que j'aurai toutes les peines du monde à me passer de vous, et que je serais bien aise d'être à vous. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  314. On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  315. Dites-moi franchement ce qui en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde, si vous me trompiez. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  316. Et n'est-ce pas sans doute un crime punissable, v.952 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  317. De gâter méchamment ce fonds d'âme admirable ? v.953 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  318. L'amour a commencé d'en déchirer le voile, v.956 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  319. Je puis, comme j'espère, à ce franc animal, v.958 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  320. Comment, si vite ? v.960 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  321. Mais ne sauriez-vous point, comme on la tient de près, v.962 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  322. J'en use sans scrupule, et ce n'est pas merveille, v.964 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  323. Adouci leur rudesse à me vouloir entendre, v.969 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  324. Mais depuis quatre jours la pauvre femme est morte, v.973 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  325. Ne me pourriez-vous point ouvrir quelque moyen ? v.974 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  326. Non vraiment, et sans moi vous en trouverez bien. v.975 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  327. Comme il faut devant lui que je me mortifie, v.977 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  328. Elle a feint d'être telle à mes yeux, la traîtresse, v.980 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  329. Ou le diable à son âme a soufflé cette adresse : v.981 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  330. Enfin me voilà mort par ce funeste écrit. v.982 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  331. Je souffre doublement dans le vol de son coeur, v.986 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  332. Que je serai vengé d'elle par elle-même : v.992 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  333. Mais il est bien fâcheux de perdre ce qu'on aime. v.993 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  334. Elle trahit mes soins, mes bontés, ma tendresse, v.997 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  335. Et cependant je l'aime, après ce lâche tour, v.998 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  336. Jusqu'à ne me pouvoir passer de cet amour. v.999 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  337. Je veux entrer un peu, mais seulement pour voir v.1002 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  338. J'ai peine, je l'avoue, à demeurer en place, v.1008 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  339. Pour pouvoir mettre un ordre et dedans et dehors, v.1010 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  340. Et bien qu'elle me mette à deux doigts du trépas, v.1014 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  341. Me la vienne enlever jusque sur la moustache, v.1033 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  342. Vous aurez beau tourner ou j'y perdrai mes peines, v.1036 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  343. Ah le voilà ! Bonjour, me voici tout à point v.1039 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  344. Comment faire ? v.1041 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  345. Il le faut dans la forme ordinaire. v.1041 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  346. À mes précautions je veux songer de près. v.1042 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  347. Suffit qu'entre mes mains vos affaires soient mises, v.1045 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  348. Mais comment faudra-t-il qu'avec elle j'en sorte ? v.1052 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  349. Je l'aime, et cet amour est mon grand embarras. v.1054 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  350. On peut avantager une femme en ce cas. v.1055 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  351. Quel traitement lui faire en pareille aventure ? v.1056 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  352. Je dis que le futur peut comme bon lui semble v.1061 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  353. Lorsqu'il l'aime beaucoup et qu'il veut l'obliger, v.1063 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  354. Qui demeure perdu par le trépas d'icelle, v.1065 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  355. Ou par donation dans le contrat formelle, v.1068 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  356. Et que l'on ne sait pas les formes d'un contrat ? v.1071 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  357. Qui me les apprendra ? Personne ; je présume. v.1072 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  358. Sais-je pas qu'étant joints, on est par la coutume, v.1073 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  359. Communs en meubles, biens immeubles et conquêts, v.1074 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  360. Vous qui me prétendez faire passer pour sot, v.1079 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  361. En me haussant l'épaule, et faisant la grimace. v.1080 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  362. La peste soit fait l'homme, et sa chienne de face. v.1081 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  363. Voyez quel diable d'homme avec son entretien ? v.1086 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  364. Approchez-vous : vous êtes mes fidèles, v.1092 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  365. Mes bons, mes vrais amis, et j'en sais des nouvelles. v.1093 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  366. Et quel affront pour vous, mes enfants, pourrait-ce être, v.1096 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  367. Oh vraiment... v.1105 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
  368. Nous savons comme il faut s'en défendre. v.1105 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  369. S'il venait doucement. Alain, mon pauvre coeur v.1106 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  370. Tu me parais si douce, et si bonne personne. v.1109 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  371. Je ne suis pas un homme à vouloir rien pour rien, v.1115 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  372. Je sais quand on me sert, en garder la mémoire : v.1116 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  373. Ce n'est de mes bienfaits qu'un simple échantillon. v.1119 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  374. Fais-je pas comme il faut ? v.1123 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  375. Nous ne nous sommes pas souvenus de ce point. v.1126 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  376. Voulez-vous qu'à l'instant nous recommencions ? v.1127 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
  377. Ayez bien l'oeil à tout, et secondez mes soins. v.1131 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  378. Il faudra que mon homme ait de grandes adresses, v.1141 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  379. Si message ou poulet de sa part peut entrer. v.1142 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  380. C'est de me renfermer dans une grande armoire, v.1153 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  381. Et jetant brusquement les hardes qu'il trouvait, v.1159 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  382. Il a même cassé d'une main mutinée, v.1160 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  383. En toussant par trois fois je me ferai connaître, v.1172 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  384. Mon amour tâchera de me gagner l'accès, v.1175 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  385. Comme à mon seul ami je veux bien vous l'apprendre, v.1176 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  386. L'allégresse du coeur s'augmente à la répandre, v.1177 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  387. Vous prendrez part je pense à l'heur de mes affaires v.1180 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  388. Quoi ? L'astre qui s'obstine à me désespérer, v.1182 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  389. Ne me donnera pas le temps de respirer, v.1183 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  390. De mes soins vigilants confondre la prudence, v.1185 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  391. Des disgrâces d'autrui profitant dans mon âme, v.1192 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  392. J'ai cherché les moyens, voulant prendre une femme, v.1193 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  393. Pour ce noble dessein, j'ai cru mettre en pratique, v.1196 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  394. Et comme si du sort il était arrêté, v.1198 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  395. Que nul homme ici-bas n'en serait exempté, v.1199 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  396. Pour me conduire en tout avec précaution, v.1203 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  397. Pour me trouver après dans la même disgrâce. v.1205 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  398. Ah bourreau de destin vous en aurez menti, v.1206 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  399. Ne se passera pas si doucement qu'on croit, v.1211 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  400. Que l'on me donne avis du piège qu'on me dresse, v.1213 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  401. Et bien, souperons-nous avant la promenade ? v.1216 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  402. Votre hymen résolu ne se fera-t-il pas ? v.1219 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  403. Oh, oh, si brusquement ? Quels chagrins sont les vôtres ? v.1221 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  404. Qui souffrent doucement l'approche des galants. v.1227 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  405. Qu'en cela vous mettiez le souverain bonheur, v.1230 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  406. On est homme d'honneur quand on n'est point cocu. v.1235 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  407. Et qu'une âme bien née ait à se reprocher, v.1238 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  408. Pourquoi voulez-vous, dis-je en prenant une femme, v.1240 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  409. Qu'on soit digne à son choix de louange ou de blâme, v.1241 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  410. Et qu'on s'aille former un monstre plein d'effroi, v.1242 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  411. De l'affront que nous fait son manquement de foi ? v.1243 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  412. Mettez-vous dans l'esprit qu'on peut du cocuage, v.1244 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  413. Se faire en galant homme une plus douce image, v.1245 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  414. Il y faut comme en tout fuir les extrémités, v.1251 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  415. De leurs femmes toujours vont citant les galants, v.1254 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  416. Où dans l'occasion l'homme prudent s'arrête, v.1269 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  417. Du pis dont une femme avec nous puisse agir. v.1271 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  418. Sous des traits moins affreux aisément s'envisage : v.1273 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  419. Et comme je vous dis, toute l'habileté, v.1274 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  420. Doit un remerciement à votre seigneurie : v.1277 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  421. Je ne dis pas cela, car c'est ce que je blâme ; v.1280 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  422. Mais comme c'est le sort qui nous donne une femme, v.1281 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  423. Il faut jouer d'adresse, et d'une âme réduite, v.1284 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  424. Et dont je me ferais un bien plus grand malheur, v.1290 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  425. Que de me voir mari de ces femmes de bien, v.1294 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  426. Dont la mauvaise humeur fait un procès sur rien. v.1295 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  427. Et qu'il a ses plaisirs comme les autres choses. v.1305 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  428. Si vous êtes d'humeur à vous en contenter ? v.1306 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  429. Mes amis, c'est ici que j'implore votre aide, v.1325 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  430. L'homme que vous savez, n'en faites point de bruit, v.1330 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  431. Veut, comme je l'ai su m'attraper cette nuit, v.1331 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  432. Que tous deux à l'envi vous me chargiez ce traître : v.1337 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  433. Sans me nommer pourtant en aucune manière, v.1340 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  434. De leurs femmes ainsi recevaient le galant, v.1350 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  435. De cette excuse en vain vous voulez vous armer. v.1354 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  436. L'ordre était de le battre, et non de l'assommer ; v.1355 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  437. Ciel ! Dans quel accident me jette ici le sort ? v.1358 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  438. Et que puis-je résoudre à voir cet homme mort ? v.1359 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  439. Comment dans ce malheur je me dois comporter. v.1363 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  440. Lorsqu'inopinément il saura cette affaire ? v.1365 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  441. Est-ce un enchantement ? Est-ce une illusion ? v.1371 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  442. Et même beaucoup plus que je n'eusse osé dire ; v.1376 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  443. Qui sur moi brusquement levant chacun le bras v.1382 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  444. Et ma chute aux dépens de quelque meurtrissure, v.1384 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  445. Et comme la douleur un assez long espace v.1388 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  446. M'a fait sans remuer demeurer sur la place, v.1389 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  447. Sont venus doucement tâter si j'étais mort. v.1395 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  448. Et comme je songeais à me retirer moi, v.1399 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  449. Avec empressement est devers moi venue : v.1401 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  450. Du logis aisément elle s'était sauvée. v.1405 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  451. Mais me trouvant sans mal elle a fait éclater v.1406 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  452. Si j'étais maintenant homme à la moins chérir. v.1415 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  453. Mais d'un trop pur amour mon âme est embrasée : v.1416 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  454. J'aimerais mieux mourir que l'avoir abusée ; v.1417 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  455. Je prévois là-dessus l'emportement d'un père ; v.1420 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  456. À des charmes si doux je me laisse emporter, v.1422 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  457. C'est que je puisse mettre en vos mains cette belle, v.1425 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  458. Que dans votre maison, en faveur de mes feux, v.1426 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  459. Donne avec un jeune homme un étrange soupçon ; v.1431 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  460. Et comme c'est à vous, sûr de votre prudence, v.1432 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  461. Que j'ai fait de mes feux entière confidence, v.1433 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  462. C'est à vous seul aussi, comme ami généreux, v.1434 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  463. Vous voulez bien me rendre un si charmant office. v.1437 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  464. Très volontiers, vous dis-je ; et je me sens ravir v.1438 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  465. Je rends grâces au ciel de ce qu'il me l'envoie, v.1440 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  466. Un de mes gens la garde au coin de ce détour. v.1446 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  467. Mais comment ferons-nous ? Car il fait un peu jour : v.1447 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  468. Si je la prends ici, l'on me verra peut-être ; v.1448 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  469. Il faut me l'amener dans un lieu plus obscur. v.1451 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  470. Pour moi, je ne ferai que vous la mettre en main, v.1454 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  471. Ne soyez point en peine où je vais vous mener, v.1458 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  472. C'est un logement sûr que je vous fais donner. v.1459 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  473. Pourquoi me quittez-vous ? v.1462 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  474. J'en suis assez pressé par ma flamme amoureuse. v.1464 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  475. Hors de votre présence, on me voit triste aussi. v.1466 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  476. Quoi ! Vous pourriez douter de mon amour extrême ! v.1468 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  477. Non, vous ne m'aimez pas autant que je vous aime. v.1469 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  478. Ah l'on me tire trop. v.1470 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  479. Je me trouverais mieux entre celles d'Horace. v.1476 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  480. Adieu : le jour me chasse. v.1477 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  481. Bientôt, assurément. v.1478 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  482. Que je vais m'ennuyer jusques à ce moment ! v.1479 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  483. Je prétends en lieu sûr mettre votre personne. v.1484 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  484. Me connaissez-vous ? v.1485 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  485. Et c'est à contre-coeur qu'ici vous me voyez ; v.1487 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  486. Tudieu ? Comme avec lui votre langue cajole ; v.1496 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  487. Malgré tous mes bienfaits former un tel dessein, v.1502 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  488. Et qui dès qu'il se sent par une humeur ingrate, v.1504 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  489. Pourquoi me criez-vous ? v.1506 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  490. Suivre un galant n'est pas une action infâme ? v.1508 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  491. C'est un homme qui dit qu'il me veut pour sa femme ; v.1509 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  492. Oui, mais pour femme, moi je prétendais vous prendre, v.1512 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  493. Et je vous l'avais fait, me semble, assez entendre. v.1513 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  494. Oui, mais à vous parler franchement entre nous, v.1514 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  495. Ah, c'est que vous l'aimez, traîtresse. v.1520 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  496. Oui, je l'aime. v.1520 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  497. Et vous avez le front de le dire à moi-même ? v.1521 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  498. Le deviez-vous aimer, impertinente. v.1523 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  499. Et ne saviez-vous pas que c'était me déplaire ? v.1528 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  500. Vous ne m'aimez donc pas, à ce compte. v.1531 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  501. Comment, non ? v.1532 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  502. Voulez-vous que je mente ? v.1532 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  503. Pourquoi ne m'aimer pas, Madame l'impudente ? v.1533 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  504. Mon_Dieu, ce n'est pas moi que vous devez blâmer ; v.1534 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  505. Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? v.1535 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  506. Vraiment il en sait donc là-dessus plus que vous ; v.1539 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  507. Car à se faire aimer il n'a point eu de peine. v.1540 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  508. Voyez comme raisonne et répond la vilaine. v.1541 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  509. Une sotte en sait plus que le plus habile homme ; v.1544 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  510. Puisqu'en raisonnement votre esprit se consomme, v.1545 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  511. Je vous aurai pour lui nourrie à mes dépens ? v.1547 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  512. Me rendra-t-il, coquine, avec tout son pouvoir v.1550 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  513. Vous avez là-dedans bien opéré vraiment, v.1554 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  514. Et m'avez fait en tout instruire joliment, v.1555 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  515. Croit-on que je me flatte, et qu'enfin dans ma tête v.1556 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  516. Moi-même, j'en ai honte, et, dans l'âge où je suis v.1558 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  517. Je ne sais qui me tient qu'avec une gourmade v.1564 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  518. Ce mot et ce regard désarme ma colère, v.1569 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  519. Chose étrange ! D'aimer, et que pour ces traîtresses v.1572 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  520. Les hommes soient sujets à de telles faiblesses, v.1573 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  521. Leur esprit est méchant, et leur âme fragile, v.1576 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  522. Et me voyant si bon, en revanche aime-moi. v.1583 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  523. Du meilleur de mon coeur je voudrais vous complaire, v.1584 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  524. Que me coûterait-il, si je le pouvais faire ? v.1585 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  525. Écoute seulement ce soupir amoureux, v.1587 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  526. Tout comme tu voudras, tu pourras te conduire, v.1596 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  527. Me veux-tu voir pleurer ? Veux-tu que je me batte ? v.1601 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  528. Veux-tu que je me tue ? Oui, dis si tu le veux, v.1603 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  529. Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme. v.1604 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  530. Tenez, tous vos discours ne me touchent point l'âme. v.1605 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  531. Ah ! C'est trop me braver, trop pousser mon courroux ; v.1607 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  532. Vous rebutez mes voeux, et me mettez à bout ; v.1610 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  533. Mais un cul de couvent me vengera de tout. v.1611 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  534. Je ne sais ce que c'est, Monsieur, mais il me semble v.1612 (Acte 5, scène 5, ALAIN)
  535. La voici ; dans ma chambre allez me la nicher, v.1614 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  536. Et puis c'est seulement pour une demi-heure, v.1616 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  537. Je vais pour lui donner une sûre demeure v.1617 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  538. Trouver une voiture ; enfermez-vous des mieux, v.1618 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  539. Peut-être que son âme étant dépaysée v.1620 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  540. Et par un trait fatal d'une injustice extrême v.1624 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  541. On me veut arracher de la beauté que j'aime. v.1625 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  542. J'ai trouvé qu'il mettait pied à terre ici près, v.1627 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  543. Qui, comme je disais, ne m'était pas connue, v.1629 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  544. Et c'est sa fille unique à qui l'on me destine. v.1637 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  545. De mon engagement, qui le pourrait aigrir, v.1643 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  546. Et tâchez, comme en vous il prend grande créance, v.1644 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  547. Aussitôt qu'à mes yeux je vous ai vu paraître, v.1652 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  548. Dont l'hymen autrefois m'avait fait possesseur ; v.1655 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  549. M'eût laissé ramener cette épouse fidèle, v.1657 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  550. Mais il faut que ce choix vous plaise comme à moi. v.1667 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  551. C'est de mon jugement avoir mauvaise estime, v.1668 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  552. Que douter si j'approuve un choix si légitime. v.1669 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  553. Votre fils à cet hymen résiste, v.1676 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  554. Il m'a même prié de vous en détourner ; v.1678 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  555. Il serait beau, vraiment, qu'on le vît aujourd'hui v.1690 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  556. Non, non, c'est mon intime, et sa gloire est la mienne, v.1692 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  557. Qu'il fasse voir ici de fermes sentiments, v.1694 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  558. Et force de son fils tous les attachements. v.1695 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  559. C'est parler comme il faut, et dans cette alliance, v.1696 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  560. Je suis surpris, pour moi, du grand empressement v.1698 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  561. Que vous nous faites voir pour cet engagement, v.1699 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  562. Prétends-je l'emmener, ne vous en fâchez pas, v.1711 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  563. Un bonheur continu rendrait l'homme superbe, v.1712 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  564. Et chacun a son tour, comme dit le proverbe. v.1713 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  565. Quels maux peuvent, ô ciel, égaler mes ennuis ? v.1714 (Acte 5, scène 8, HORACE)
  566. Et s'est-on jamais vu dans l'abîme où je suis ? v.1715 (Acte 5, scène 8, HORACE)
  567. J'y prends part, et déjà moi-même je m'en prie. v.1717 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  568. Adieu ; l'événement trompe un peu vos souhaits ; v.1722 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  569. Me laissez-vous, Horace, emmener de la sorte ? v.1724 (Acte 5, scène 9, AGNES)
  570. Vous ne nous parlez point, comme il nous faut parler. v.1731 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  571. D'un hymen secret ma soeur eut une fille, v.1740 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  572. Dans ces lieux séparés de nous par tant de mers. v.1747 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  573. Par un accablement d'extrême pauvreté. v.1755 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  574. Et lui, plein de transport et l'allégresse en l'âme v.1756 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  575. A fait jusqu'en ces lieux conduire cette femme. v.1757 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  576. Vous saurez pleinement ce surprenant mystère. v.1765 (Acte 5, scène 9, HORACE)
  577. Et mon âme depuis n'a cessé d'être émue. v.1773 (Acte 5, scène 9, ENRIQUE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
  2. J'ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait, elle me fait donner au diable vingt fois le jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne sais quelle sorte de gens. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  3. Si tu la faisais mettre en prison... (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  4. Débuter d'abord par un discours mal digéré, au lieu de dire : Salve, vel Salvus sis, Doctor Doctorum eruditissime ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  5. Pour qui me prends-tu, mon ami ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  6. Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  7. Sais-tu bien d'où vient le mot de galant homme ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  8. Sache que le mot de galant homme vient d'élégant ; prenant le G et l'A de la dernière syllabe, cela fait GA, et puis prenant L, ajoutant un A et les deux dernières lettres, cela fait galant, et puis ajoutant homme, cela fait galant homme. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  9. Mais encore pour qui me prends-tu ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  10. Sache auparavant que je ne suis pas seulement un docteur, mais que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur : 1° Parce que, comme l'unité est la base, le fondement et le premier de tous les nombres, aussi, moi, je suis le premier de tous les docteurs, le docte des doctes. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  11. 2° Parce qu'il y a deux facultés nécessaires pour la parfaite connaissance de toutes choses : le sens et l'entendement ; et comme je suis tout sens et tout entendement, je suis deux fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  12. 3° Parce que le nombre de trois est celui de la perfection, selon Aristote ; et comme je suis parfait, et que toutes mes productions le sont aussi, je suis trois fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  13. 4° Parce que la philosophie a quatre parties : la logique, morale, physique et métaphysique ; et comme je les possède toutes quatre, et que je suis parfaitement versé en icelles, je suis quatre fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  14. 5° Parce qu'il y a cinq universelles : le genre, l'espèce, la différence, le propre et l'accident, sans la connaissance desquels il est impossible de faire aucun bon raisonnement ; et comme je m'en sers avec avantage, et que j'en connais l'utilité, je suis cinq fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  15. 6° Parce que le nombre de six est le nombre du travail ; et comme je travaille incessamment pour ma gloire, je suis six fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  16. 7° Parce que le nombre de sept est le nombre de la félicité ; et comme je possède une parfaite connaissance de tout ce qui peut rendre heureux, et que je le suis en effet par mes talents, je me sens obligé de dire de moi-même : O ter quatuorque beatum ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  17. 8° Parce que le nombre de huit est le nombre de la justice, à cause de l'égalité qui se rencontre en lui, et que la justice et la prudence avec laquelle je mesure et pèse toutes mes actions me rendent huit fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  18. 9° Parce qu'il y a neuf Muses, et que je suis également chéri d'elles. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  19. 10° Parce que, comme on ne peut passer le nombre de dix sans faire une répétition des autres nombres, et qu'il est le nombre universel, aussi, aussi, quand on m'a trouvé, on a trouvé le docteur universel : je contiens en moi tous les autres docteurs. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  20. Je croyais trouver un homme bien savant, qui me donnerait un bon conseil, et je trouve un ramoneur de cheminée qui, au lieu de me parler, s'amuse à jouer à la mourre. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  21. Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
  22. Tu me prends donc pour un homme à qui l'argent fait tout faire, pour un homme attaché à l'intérêt, pour une âme mercenaire ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  23. Sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un étui précieux, cet étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une île fertile, cette île dans une province opulente, cette province dans une monarchie florissante, cette monarchie dans tout le monde ; et que tu me donnerais le monde où serait cette monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette citadelle incomparable, où serait ce château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi que de cela. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  24. Ma foi, je m'y suis mépris : à cause qu'il est vêtu comme un médecin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent ; mais puisqu'il n'en veut point, il n'y a rien plus aisé que de le contenter. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  25. Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  26. Mademoiselle, vous me faites trop d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement ; et que, puisque vous témoignez que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez, par mes empressements. (Acte 1, scène 3, VALERE)
  27. Madame la carogne, je vous trouve avec un homme, après toutes les défenses que je vous ai faites, et vous me voulez envoyer de Gemini en Capricorne ! (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  28. Vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux, Mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu'elle valait. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  29. Vraiment oui, vous nous la baillez bonne. (Acte 1, scène 4, CATHAU)
  30. Mais aussi c'est lui qui commence toujours à... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  31. Quel vacarme ! (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  32. Qu'y a-t-il, Messieurs ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  33. Çà, çà, voyons un peu s'il n'y a pas moyen de vous mettre d'accord, que je sois votre pacificateur, que j'apporte l'union chez vous. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  34. Mettez donc votre bonnet. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  35. Je ne crois pas que vous soyez homme à me tenir longtemps, puisque je vous en prie. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  36. J'ai quelques affaires pressantes qui m'appellent à la ville ; mais pour remettre la paix dans votre famille, je veux bien m'arrêter un moment. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  37. J'aurai fait en un moment. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  38. Oui, la plus belle qualité d'un honnête homme, c'est de parler peu. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  39. Socrates recommandait trois choses fort soigneusement à ses disciples : la retenue dans les actions, la sobriété dans le manger, et de dire les choses en peu de paroles. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  40. Commencez donc, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  41. En peu de mots, sans façon, sans vous amuser à beaucoup de discours, tranchez-moi d'un apophtegme, vite, vite, Monsieur Gorgibus, dépêchons, évitez la prolixité. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  42. Monsieur Gorgibus, touchez là : vous parlez trop ; il faut que quelque autre me dise la cause de leur querelle. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  43. Vous êtes un ignorant, un indocte, un homme ignare de toutes les bonnes disciplines, un âne en bon français. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  44. Vous commencez la narration sans avoir fait un mot d'exorde ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  45. Il faut que quelque autre me conte le désordre. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  46. Mademoiselle, contez-moi un peu le détail de ce vacarme. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  47. Doucement, s'il vous plaît : parlez avec respect de votre époux, quand vous êtes devant la moustache d'un docteur comme moi. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  48. Vraiment oui, docteur ! (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  49. Je me moque bien de vous et de votre doctrine, et je suis docteur quand je veux. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  50. Tu as la mine de suivre fort ton caprice : des parties d'oraison, tu n'aimes que la conjonction ; des genres, le masculin ; des déclinaisons, le génitif ; de la syntaxe, mobile cum fixo ; et enfin de la quantité, tu n'aimes que le dactyle, quia constat ex una longa et duabus brevibus. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  51. Voilà qui est bien commencé : "Monsieur le Docteur !" ce mot de docteur a quelque chose de doux à l'oreille, quelque chose plein d'emphase : "Monsieur le Docteur !" (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  52. Otez-moi ce mot : "j'enrage" ; voilà un terme bas et populaire. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  53. Ma foi, si se rompt, si se casse, ou si se brise, je ne m'en mets guère en peine ; mais tu m'écouteras, ou je te vais casser ton museau doctoral ; et que diable donc est ceci ? (Acte 1, scène 6, LE BARBOUILLÉ)
  54. Monsieur, je vous suis obligé du soin que vous avez pris, et je vous promets de me rendre à l'assignation que vous me donnez, dans une heure. (Acte 1, scène 7, VALERE)
  55. Cela ne peut se différer ; et si vous tardez un quart d'heure, le bal sera fini dans un moment, et vous n'aurez pas le bien d'y voir celle que vous aimez, si vous n'y venez tout présentement. (Acte 1, scène 7, LA VALLÉE)
  56. Cependant que mon mari n'y est pas, je vais faire un tour à un bal que donne une de mes voisines. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  57. Ce maroufle-là me laisse toute seule à la maison, comme si j'étais son chien. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  58. J'ai été trop tard, l'assemblée est finie : je suis arrivée justement comme tout le monde sortait ; mais il n'importe, ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  59. Je m'en vais cependant au logis comme si de rien n'était. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  60. Et d'où venez-vous, Madame la carogne, à l'heure qu'il est, et par le temps qu'il fait ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  61. Ouvre-moi seulement, et je te le dirai après. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  62. Ma foi, tu peux aller coucher d'où tu viens, ou, si tu l'aimes mieux, dans la rue : je n'ouvre point à une coureuse comme toi. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  63. Comment, diable ! (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  64. Tu me querelles quand je suis en compagnie : comment faut-il donc faire ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  65. Il faut être retiré à la maison, donner ordre au souper, avoir soin du ménage, des enfants ; mais sans tant de discours inutiles, adieu, bonsoir, va-t'en au diable et me laisse en repos. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  66. Tu me caresses pour me trahir. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  67. Tu n'as point de pitié de ta femme, qui t'aime tant ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  68. Non, je suis inflexible : tu m'as offensé, je suis vindicatif comme tous les diables, c'est-à-dire bien fort ; je suis inexorable. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  69. Sais-tu bien que si tu me pousses à bout, et que tu me mettes en colère, je ferai quelque chose dont tu te repentiras ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  70. Tiens, si tu ne m'ouvres, je m'en vais me tuer devant la porte ; mes parents, qui sans doute viendront ici auparavant de se coucher, pour savoir si nous sommes bien ensemble, me trouveront morte, et tu seras pendu. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  71. Si je peux entrer dans la maison subtilement, cependant que tu me chercheras, chacun aura bien son tour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  72. Elle est morte, et si elle court comme le cheval de Pacolet. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  73. Je m'en vais me coucher cependant. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  74. Vraiment, va, mes parents, qui vont venir dans un moment, sauront tes vérités. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  75. Sac à vin infâme, tu ne bouges du cabaret, et tu laisses une pauvre femme avec des petits enfants, sans savoir s'ils ont besoin de quelque chose, à croquer le marmot tout le long du jour. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  76. Mais voyez un peu, le voilà qui est saoul, et revient, à l'heure qu'il est, faire un vacarme horrible ; il me menace. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  77. Ne devriez-vous pas, comme un bon père de famille, vous retirer de bonne heure, et bien vivre avec votre femme ? (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  78. Je me donne au diable, si j'ai sorti de la maison, et demandez plutôt à ces Messieurs qui sont là-bas dans le parterre ; c'est elle qui ne fait que de revenir. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)
  79. J'aimerais mieux que le diable l'eût emportée. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)
  80. Je suis dans une colère que je ne me sens pas. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILL?)
  81. Nous vous remercions. (Acte 1, scène 13, VILLEBREQUIN)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Sabine, quel conseil me donneras-tu ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
  2. Vraiment, il y a bien des nouvelles. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  3. Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  4. Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  5. Je te le dis franchement, je n'en connais pas un. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  6. Il n'y a rien de si facile à duper que le bonhomme. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  7. J'ai besoin de toi dans une affaire de conséquence ; mais, comme je ne sais pas ce que tu sais faire... (Acte 1, scène 2, SABINE)
  8. Employez-moi seulement en vos affaires de conséquence, en quelque chose d'importance : par exemple, envoyez-moi voir quelle heure il est à une horloge, voir combien le beurre vaut au marché, abreuver un cheval ; c'est alors que vous connaîtrez ce que je sais faire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. Chez le bonhomme Gorgibus, voir sa fille, qui est malade ; mais tu es un lourdaud qui, au lieu de bien faire, pourrais bien... (Acte 1, scène 2, VALERE)
  10. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  11. Laissez-moi faire ; s'il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m'instruire de ce qu'il faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  12. Allez vitement chercher un médecin, car ma fille est bien malade, et dépêchez-vous. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  13. Croyez-vous que ce ne soit pas le désir qu'elle a d'avoir un jeune homme qui la travaille ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  14. Et c'est ce qui me fait enrager : je croyais refaire mon ventre d'une bonne carrelure, et m'en voilà sevré. (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  15. Je vous amène le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets, et qui sans doute guérira ma cousine. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  16. On me l'a indiqué par bonheur, et je vous l'amène. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  17. Il est si savant que je voudrais de bon coeur être malade, afin qu'il me guérît. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  18. Le voilà qui me suit ; tenez, le voilà. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  19. Je vous envoie quérir pour voir ma fille, qui est malade ; je mets toute mon espérance en vous. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  20. Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  21. Il n'importe : le sang du père et de la fille ne sont qu'une même chose ; et par l'altération de celui du père, je puis connaître la maladie de la fille. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  22. Monsieur le médecin, j'ai grand'peur qu'elle ne meure. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  23. Mais, à vous dire la vérité, il y en avait trop peu pour asseoir un bon jugement : qu'on la fasse encore pisser. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  24. Faites-la pisser copieusement, copieusement. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  25. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  26. J'ai ouï dire que la fille de Monsieur Gorgibus était malade : il faut que je m'informe de sa santé, et que je lui offre mes services comme ami de toute sa famille. (Acte 1, scène 6, AVOCAT)
  27. J'étais là dedans avec le plus savant homme. (Acte 1, scène 7, GORGIBUS)
  28. N'y aurait-il pas moyen de l'entretenir un moment ? (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  29. Monsieur, voilà un fort habile homme de mes amis qui souhaiterait de vous parler et vous entretenir. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
  30. Je n'ai pas le loisir, Monsieur Gorgibus : il faut aller à mes malades. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  31. Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  32. Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  33. Ce n'est pas qu'on doive mépriser un médecin qui n'aurait pas rendu la santé à son malade, parce qu'elle ne dépend pas absolument de ses remèdes, ni de son savoir : Interdum docta plus valet arte malum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  34. Que vous semble de cet homme-là ? (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
  35. S'il fût demeuré tant soit peu davantage, je l'allais mettre sur une matière sublime et relevée. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  36. Je n'en prendrai pas, je ne suis pas un homme mercenaire. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  37. Merveille sur merveille : j'ai si bien fait que Gorgibus me prend pour un habile médecin. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  38. Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  39. Que tu me donnes de joie ! (Acte 1, scène 10, VALERE)
  40. Il faut avouer que ce bonhomme Gorgibus est un vrai lourdaud de se laisser tromper de la sorte. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  41. Je suis son frère, Monsieur ; nous sommes gémeaux ; et comme nous nous ressemblons fort, on nous prend quelquefois l'un pour l'autre. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  42. Je me dédonne au diable si je n'y ai été trompé. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  43. Et comme vous nommez-vous ? (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  44. Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  45. Allez, je ferai votre paix : je suis de ses amis, et je vous promets de vous remettre avec lui. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  46. Je vous réponds qu'il est tellement contrit de vous avoir mis en colère... (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  47. Vous m'en priez avec tant d'insistance, que, quoique j'eusse fait serment de ne lui pardonner jamais, allez, touchez là : je lui pardonne. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  48. Je vous assure que je me fais grande violence, et qu'il faut que j'aie bien de la complaisance pour vous. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  49. Vous demeurerez, car je vous enfermerai. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  50. Ma foi, me voilà attrapé ce coup-là ; il n'y a plus moyen de m'en échapper. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  51. Mes affaires vont mal ; mais pourquoi se désespérer ? (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  52. Comme diable on saute ici par les fenêtres ! (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  53. Il faut que je demeure ici, et que je voie à quoi tout cela aboutira. (Acte 1, scène 15, GROS RENE)
  54. Monsieur Gorgibus, je vous prie de le faire venir ici : je vous conjure que ce soit en particulier que je lui demande pardon, parce que sans doute il me ferait cent hontes et cent opprobres devant tout le monde. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  55. Voilà la clef, vous pouvez entrer ; je vous supplie de ne me pas refuser et de me donner ce contentement. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  56. - Monsieur mon frère, je vous demande pardon, je vous promets qu'il n'y a point de ma faute. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  57. Comme il baisse la vue ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  58. L'hypocrite, comme il fait le bon apôtre ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  59. Monsieur, dites-lui un peu par plaisir qu'il fasse mettre son frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  60. Monsieur, ne me refusez pas cette grâce, après toutes celles que vous m'avez faites. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  61. - Oui, Monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de Monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n'aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  62. Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  63. Monsieur, je vous remercie de la peine que vous avez prise et de la bonté que vous avez eue : je vous en serai obligé toute ma vie. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  64. Monsieur, qu'allez-vous faire de me pendre ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  65. Croyez-moi, ne faites point un vacarme qui tournerait à votre confusion, et envoyez à tous les diables ce coquin-là, avec Villebrequin. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  66. Je vous pardonne, et suis heureusement trompé par Sganarelle, ayant un si brave gendre. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Hé, quoi Madame, vous êtes déjà ici ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Ensuite, comme d'une chose fort curieuse, il m'a fait, avec grand mystère une fatigante lecture de toutes les sottises de la Gazette de Hollande, dont il épouse les intérêts. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Il tient que la France est battue en ruine par le plume de cet écrivain, et qu'il ne faut que ce bel esprit pour défaire toutes nos troupes ; et de là s'est jeté, à corps perdu dans le raisonnement du Ministère, et d'où j'ai cru qu'il ne sortirait point. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. Ses intelligences même s'étendent jusques en Afrique, et en Asie ; et il est informé de tout ce qui s'agite dans le Conseil d'en haut, du Prête-Jean et du Grand Mogol. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  6. Vous parez votre excuse du mieux que vous pouvez, afin de la rendre agréable, et faire qu'elle soit plus aisément reçue. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  7. C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  8. Cependant si vous étiez venu une demi-heure plus tôt, nous aurions profité de tous ces moments, car j'ai trouvé en arrivant que la comtesse était sortie, et je ne doute point qu'elle ne soit allée par la ville se faire honneur de la comédie, que vous me donnez sous son nom. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  9. Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  10. Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  11. Mais pourquoi ne pas mieux jouir du rendez-vous que leur inimitié nous laisse, et me contraindre à perdre en une sotte feinte, les moments que j'ai près de vous ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  12. Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  13. Notre Comtesse d'Escarbagnas, avec son perpétuel entêtement de qualité, est un aussi bon personnage qu'on en puisse mettre sur le théâtre. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  14. Le petit voyage qu'elle a fait à Paris, l'a ramenée dans Angoulême plus achevée qu'elle n'était. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  15. L'approche de l'air de la Cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  16. C'est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture : v.1 (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  17. Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  18. Iris, comme vous le voyez, est mis là pour Julie. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  19. Je vois que vous vous faites là bien plus maltraité que vous n'êtes ; mais c'est une licence que prennent Messieurs les poètes de mentir de gaieté de coeur, et de donner à leurs maîtresses des cruautés qu'elles n'ont pas, pour s'accommoder aux pensées qui leur peuvent venir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  20. Cependant je serai bien aise que vous me donniez ces vers par écrit. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  21. C'est assez de vous les avoir dits, et je dois en demeurer là ; il est permis d'être parfois assez fou pour faire des vers, mais non pour vouloir qu'ils soient vus. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  22. Mon_Dieu, Madame, marchons là-dessus, s'il vous plaît, avec beaucoup de retenue ; il est dangereux dans le monde de se mêler d'avoir de l'esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  23. Il y a là-dedans un certain ridicule qu'il est facile d'attraper, et nous avons de nos amis qui me font craindre leur exemple. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  24. Mon_Dieu, Cléante, vous avez beau dire, je vois avec tout cela, que vous mourez d'envie de me les donner, et je vous embarrasserais si je faisais semblant de ne m'en pas soucier. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  25. Moi, Madame ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  26. Mais voici votre Madame la Comtesse d'Escarbagnas ; je sors par l'autre porte pour ne la point trouver, et vais disposer tout mon monde au divertissement que je vous ai promis. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  27. Mon_Dieu, Madame, vous voilà toute seule ; quelle pitié est-ce là, toute seule ; il me semble que mes gens m'avaient dit que le vicomte était ici ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  28. Comment, il vous a vue ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  29. Non, Madame, et il a voulu témoigner par là qu'il est tout entier à vos charmes. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  30. Vraiment je le veux quereller de cette action, quelque amour que l'on ait pour moi, j'aime que ceux qui m'aiment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes, qui s'applaudissent des incivilités, que leurs amants font aux autres belles. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  31. Il ne faut point, Madame, que vous soyez surprise de son procédé. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  32. Je crois être en état de pouvoir faire naître une passion assez forte, et je me trouve pour cela assez de beauté, de jeunesse, et de qualité, Dieu merci ; mais cela n'empêche pas qu'avec ce que j'inspire, on ne puisse garder de l'honnêteté, et de la complaisance pour les autres. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  33. Que vous plaît-il, Madame ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  34. Ôtez-moi mes coiffes. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  35. Doucement donc maladroite, comme vous me saboulez la tête avec vos mains pesantes ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  36. Je fais, Madame, le plus doucement que je puis. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  37. Oui, mais le plus doucement que vous pouvez est fort rudement pour ma tête, et vous me l'avez déboîtée. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  38. Je veux, Madame, comme vous m'avez dit, porter cela aux garde-robes. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  39. Je vous demande pardon, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  40. Je vous ai dit ma garde-robe, grosse bête, c'est-à-dire où sont mes habits. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  41. Est-ce, Madame, qu'à la Cour une armoire s'appelle une garde-robe ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  42. Oui, butorde, on appelle ainsi le lieu où l'on met les habits. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  43. Je m'en ressouviendrai, Madame, aussi bien que de votre grenier, qu'il faut appeler garde-meuble. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  44. Je les trouve bien heureux, Madame, d'être sous votre discipline. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  45. Cela est d'une belle âme, Madame, et il est glorieux de faire ainsi des créatures. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  46. Je pense que tous mes gens sont morts, et que nous serons contraintes de nous donner des sièges nous-mêmes. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  47. Que voulez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  48. Laquais donc, et non pas Criquet, venez parler à Madame. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  49. Dans la rue, Madame. (Acte 1, scène 2, CRIQUET)
  50. Vous êtes un petit impertinent, mon ami, et vous devez savoir que là-dehors, en termes de personnes de qualité, veut dire l'antichambre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  51. Qu'est-ce que c'est, Madame, que votre écuyer ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  52. Est-ce maître Charles que vous appelez comme cela ? (Acte 1, scène 2, ANDR?E)
  53. Des sièges ; et vous, allumez deux bougies dans mes flambeaux d'argent, il se fait déjà tard. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  54. Qu'est-ce que c'est donc que vous me regardez toute effarée ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  55. Madame... (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  56. Hé bien, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  57. Comment, vous n'en avez point ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  58. Non, Madame, si ce n'est des bougies de suif. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  59. Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  60. Madame. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  61. Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  62. Madame. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  63. Mon_Dieu, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  64. Mon_Dieu, Madame. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  65. Oh, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  66. Oh, Madame. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  67. Eh, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  68. Eh, Madame. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  69. Hé allons donc, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  70. Hé allons donc, Madame. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  71. Je suis chez moi, Madame, nous sommes demeurées d'accord de cela. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  72. Me prenez-vous pour une provinciale, Madame ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  73. Dieu m'en garde, Madame ? (Acte 1, scène 2, JULIE)
  74. Nous ne savons tous deux, Madame, ce que c'est qu'une soucoupe. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  75. Apprenez que c'est une assiette sur laquelle on met le verre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  76. Hé bien vous ai-je dit comme cela, tête de boeuf ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  77. C'est dessous qu'il faut mettre l'assiette. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  78. En vérité vous me paierez mon verre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  79. Hé bien oui, Madame, je le paierai. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  80. Dame, Madame, si je le paye, je ne veux point être querellée. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  81. Ôtez-vous de devant mes yeux. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  82. En vérité, Madame, c'est une chose étrange que les petites villes ; on n'y sait point du tout son monde ; et je viens de faire deux ou trois visites, où ils ont pensé me désespérer par le peu de respect qu'ils rendent à ma qualité. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  83. Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  84. Cet hôtel de Mouhy, Madame, cet hôtel de Lyon, cet hôtel de Hollande ! (Acte 1, scène 2, JULIE)
  85. Les agréables demeures que voilà ! (Acte 1, scène 2, JULIE)
  86. Je pense, Madame, que durant votre séjour à Paris, vous avez fait bien des conquêtes de qualité. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  87. Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  88. Je m'étonne, Madame, que de tous ces grands noms, que je devine, vous ayez pu redescendre à un Monsieur Tibaudier, le Conseiller, et à un Monsieur Harpin, le Receveur des Tailles. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  89. Car pour Monsieur votre Vicomte, quoique Vicomte de province, c'est toujours un Vicomte, et il peut faire un voyage à Paris, s'il n'en a point fait ; mais un conseiller, et un receveur, sont des amants un peu bien minces, pour une grande Comtesse comme vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  90. Ce sont gens qu'on ménage dans les provinces pour le besoin qu'on en peut avoir, ils servent au moins à remplir les vides de la galanterie, à faire nombre de soupirants ; et il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  91. Je vous avoue, Madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites, c'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  92. Voilà Jeannot de Monsieur le Conseiller qui vous demande, Madame. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
  93. Petit coquin, voilà encore de vos âneries : un laquais qui saurait vivre, aurait été parler tout bas à la demoiselle suivante, qui serait venue dire doucement à l'oreille de sa maîtresse, Madame, voilà le laquais de Monsieur un tel qui demande à vous dire un mot, à quoi la maîtresse aurait répondu, faites-le entrer. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  94. C'est Monsieur le Conseiller, Madame, qui vous souhaite le bonjour ; et, auparavant que de venir, vous envoie des poires de son jardin, avec ce petit mot d'écrit. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  95. Oh non, Madame. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  96. Mon maître m'a défendu, Madame, de rien prendre de vous. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  97. Pardonnez-moi, Madame. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  98. Prenez, Jeannot, si vous n'en voulez pas, vous me le baillerez. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
  99. Dis à ton maître que je le remercie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  100. Ce qui me plaît de ce Monsieur Tibaudier, c'est qu'il sait vivre avec les personnes de ma qualité, et qu'il est fort respectueux. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  101. Madame, je viens vous avertir que la comédie sera bientôt prête, et que, dans un quart d'heure, nous pouvons passer dans la salle. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  102. En ce cas, Madame, je vous déclare que je renonce à la comédie, et je n'y saurais prendre de plaisir, lorsque la compagnie n'est pas nombreuse. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  103. Voici un billet du beau style, Madame, et qui mérite d'être bien écouté. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  104. Madame, je n'aurais pas pu vous faire le présent que je vous envoie, si je ne recueillais pas plus de fruit de mon jardin, que j'en recueille de mon amour. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  105. Cela vous marque clairement qu'il ne se passe rien entre nous. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  106. Les poires ne sont pas encore bien mûres, mais elles en cadrent mieux avec la dureté de votre âme, qui par ses continuels dédains, ne me promet pas poires molles. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  107. Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  108. Voilà, Madame, un billet à garder. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  109. Il y a peut-être quelque mot qui n'est pas de l'Académie ; mais j'y remarque un certain respect qui me plaît beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  110. Vous avez raison, Madame, et Monsieur le Vicomte dût-il s'en offenser, j'aimerais un homme qui m'écrirait comme cela. (Acte 1, scène 4, JULIE)
  111. Votre billet a été bien reçu, aussi bien que vos poires, et voilà Madame qui parle pour vous contre votre rival. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  112. Je lui suis bien obligé, Madame, et si elle a jamais quelque procès en notre siège, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  113. Ce néanmoins, Madame, bon droit a besoin d'aide, et j'ai sujet d'appréhender de me voir supplanté par un tel rival, et que Madame ne soit circonvenue par la qualité de Vicomte. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  114. J'espérais quelque chose, Monsieur Tibaudier, avant votre billet ; mais il me fait craindre pour mon amour. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  115. Voici encore, Madame, deux petits versets, ou couplets, que j'ai composés à votre honneur et gloire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  116. Monsieur Tibaudier, mettez-vous là, et nous lisez vos strophes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  117. Ravit mon âme ; v.17 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  118. J'ai de la flamme ; v.19 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  119. Mais je la blâme v.20 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  120. Veut quitter sa chagrine demeure, v.25 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  121. Qui couvre vos appas, la nuit comme le jour. v.32 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  122. Me voilà supplanté, moi, par Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  123. Comment, Madame, me moquer ? (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  124. Quoique son rival, je trouve ces vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous, mais deux épigrammes, aussi bonnes que toutes celles de Martial. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  125. Ce n'est pas ce Martial-là, Madame ; c'est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  126. Monsieur Tibaudier a lu les auteurs, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  127. Mais allons voir, Madame, si ma musique et ma comédie, avec mes entrées de ballet, pourront combattre dans votre esprit les progrès des deux strophes et du billet que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  128. Que désire Madame la Comtesse d'Escarbagnas de son très humble serviteur Bobinet ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  129. À huit heures trois quarts, Madame, comme votre commandement me l'avait ordonné. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  130. Comment se portent mes deux autres fils, le Marquis, et le Commandeur ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  131. Ils sont, Dieu grâce, Madame, en parfaite santé. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  132. Dans votre belle chambre à alcôve, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  133. Il compose un thème, Madame, que je viens de lui dicter, sur une épître de Cicéron. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  134. Soit fait, Madame, ainsi que vous le commandez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  135. Ce Monsieur Bobinet, Madame, a la mine fort sage, et je crois qu'il a de l'esprit. (Acte 1, scène 6, LE VICOMTE)
  136. Allons, Monsieur le Comte, faites voir que vous profitez des bons documents qu'on vous donne. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  137. Comte, saluez Madame. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  138. Je suis ravi, Madame, que vous me concédiez la grâce d'embrasser Monsieur le Comte votre fils. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
  139. On ne peut pas aimer le tronc, qu'on n'aime aussi les branches. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
  140. En vérité, Madame, Monsieur le Comte a tout à fait bon air. (Acte 1, scène 7, JULIE)
  141. Voilà un jeune gentilhomme qui vient bien dans le monde. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  142. Qui dirait que Madame eût un si grand enfant ? (Acte 1, scène 7, JULIE)
  143. Quand je le fis, j'étais si jeune, que je me jouais encore avec une poupée. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  144. Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  145. C'est du latin, Madame, et la première règle de Jean Despautère. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  146. Si vous voulez, Madame, qu'il achève, la glose expliquera ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  147. Monsieur Tibaudier, prenez Madame. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  148. Il est nécessaire de dire que cette comédie n'a été faite que pour lier ensemble les différents morceaux de musique, et de danse, dont on a voulu composer ce divertissement, et que... (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  149. Qu'on commence le plus tôt qu'on pourra, et qu'on empêche, s'il se peut, qu'aucun fâcheux ne vienne troubler notre divertissement. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  150. Parbleu la chose est belle, et je me réjouis de voir ce que je vois. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  151. Vient-on interrompre comme cela une comédie ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  152. Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  153. Mais vraiment, on ne vient point ainsi se jeter au travers d'une comédie, et troubler un acteur qui parle. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  154. Eh têtebleu, la véritable comédie qui se fait ici, c'est celle que vous jouez, et si je vous trouble, c'est de quoi je me soucie peu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  155. Eh ventrebleu, s'il y a ici quelque chose de vilain, ce ne sont point mes jurements, ce sont vos actions, et il vaudrait bien mieux que vous jurassiez, vous, la tête, la mort et la sang, que de faire ce que vous faites avec Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  156. Pour vous, Monsieur, je n'ai rien à vous dire, vous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel, je ne le trouve point étrange, et je vous demande pardon si j'interromps votre comédie ; mais vous ne devez point trouver étrange aussi que je me plaigne de son procédé, et nous avons raison tous deux de faire ce que nous faisons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  157. Je n'ai rien à dire à cela, et ne sais point les sujets de plaintes, que vous pouvez avoir contre Madame la Comtesse d'Escarbagnas. (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
  158. Quand on a des chagrins jaloux, on n'en use point de la sorte, et l'on vient doucement se plaindre à la personne que l'on aime. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  159. Moi, me plaindre doucement ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  160. J'y viens moi morbleu tout exprès, c'est le lieu qu'il me faut, et je souhaiterais que ce fût un théâtre public, pour vous dire avec plus d'éclat toutes vos vérités. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  161. Faut-il faire un si grand vacarme pour une comédie que Monsieur le Vicomte me donne ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  162. Vous voyez que Monsieur Tibaudier, qui m'aime, en use plus respectueusement que vous. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  163. Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  164. Mais vraiment, Monsieur le Receveur, vous ne songez pas à ce que vous dites, on ne traite point de la sorte les femmes de qualité, et ceux qui vous entendent croiraient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  165. Hé ventrebleu, Madame, quittons la faribole. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  166. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  167. Cela est merveilleux, comme les amants emportés deviennent à la mode ; on ne voit autre chose de tous côtés. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  168. Je vous laisse, Madame la Comtesse, à Monsieur le Vicomte, et ce sera à lui que j'envoyerai tantôt vos lettres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  169. Monsieur le Receveur, nous nous verrons autre part qu'ici, et je vous ferai voir que je suis au poil et à la plume. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TIBAUDIER)
  170. Les jaloux, Madame, sont comme ceux qui perdent leur procès, ils ont permission de tout dire. (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
  171. En cas que vous ayez quelque mesure à prendre, je vous envoie promptement un avis. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  172. Ma foi, Madame, voilà notre comédie achevée aussi. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  173. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  174. Cela veut dire, Madame, que j'épouse Julie, et, si vous m'en croyez, pour rendre la comédie complète de tout point, vous épouserez Monsieur Tibaudier, et donnerez Mademoiselle Andrée à son laquais, dont il fera son valet de chambre. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  175. C'est sans vous offenser, Madame, et les comédies veulent de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  176. Ce m'est bien de l'honneur, Madame. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TIBAUDIER)
  177. Souffrez, Madame, qu'en enrageant, nous puissions voir ici le reste du spectacle. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Léandre aime Célie, et, par un trait fatal, v.9 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  2. Malgré mon changement, est toujours mon rival. v.10 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  3. Léandre aime Célie ! v.11 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  4. Toutefois j'aurais tort de me désespérer, v.13 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  5. Puisque j'ai ton secours, je puis me rassurer ; v.14 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  6. Nous sommes les chéris et les incomparables, v.20 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  7. Nous sommes les coquins qu'il faut rouer de coups. v.22 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  8. Ma foi, tu me fais tort avec cette invective ; v.23 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  9. Dis si les plus cruels et plus durs sentiments v.25 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  10. Pour moi, dans ses discours, comme dans son visage, v.27 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  11. Quand vos déportements lui blessent la visière ; v.36 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  12. Il est avec Anselme en parole pour vous, v.37 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  13. Sais-tu qu'on n'acquiert rien de bon à me fâcher ? v.50 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  14. Il se met en courroux ! Tout ce que j'en ai dit v.53 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  15. Qu'on ne peut me taxer que d'être trop humain. v.58 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  16. Ah ! C'est par ces discours que tu peux me ravir. v.66 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  17. Mais Léandre à l'instant vient de me déclarer v.69 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  18. Qu'à me ravir Célie il se va préparer. v.70 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  19. Hé bien ? Le stratagème ? v.77 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  20. Ah ! Comme vous courez ! v.77 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  21. Ma cervelle toujours marche à pas mesurés. v.78 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  22. Parlez avec Anselme. v.83 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  23. Et tu me mets à bout par ces contes frivoles. v.87 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  24. Comme vous voudriez bien, manier ses ducats : v.102 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  25. Mais tâchons de parler à Célie un moment, v.105 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  26. Pour savoir là-dessus quel est son sentiment. v.106 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  27. Dans ce coin demeurons en repos. v.109 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  28. N'entend pas que mes yeux fassent mal à personne ; v.116 (Acte 1, scène 3, CÉLIE)
  29. Ah ! Leurs coups sont trop beaux pour me faire une injure, v.119 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  30. Je mets toute ma gloire à chérir ma blessure, v.120 (Acte 1, scène 3, L?LIE)
  31. Oui, lui-même. v.131 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  32. Monsieur, je suis tout vôtre, et ma joie est extrême, v.132 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  33. Un homme dont le nom est partout si vanté. v.134 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  34. N'a pu, quoi qu'il ait fait, le lui permettre encore, v.146 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  35. Sans me nommer l'objet pour qui son coeur soupire, v.155 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  36. Elle n'est pas d'humeur à trop faire connaître, v.159 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  37. Les secrets sentiments qu'en son coeur on fait naître ; v.160 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  38. Mais je les sais comme elle, et d'un esprit plus doux, v.161 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  39. Ô ! Merveilleux pouvoir de la vertu magique ! v.163 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  40. Et que la vertu seule anime son dessein, v.165 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  41. Monsieur, ce galant homme a le cerveau blessé ; v.181 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  42. Et vous filous fieffés, ou je me trompe fort, v.185 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  43. Mettez pour me jouer vos flûtes mieux d'accord. v.186 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  44. À quoi bon se montrer ? Et comme un étourdi, v.189 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  45. Me venir démentir de tout ce que je dis. v.190 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  46. Mais quoi, cette action ne me doit point surprendre, v.192 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  47. Ah ! Mon_Dieu, pour un rien me voilà bien coupable, v.195 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  48. Enfin, si tu ne mets Célie entre mes mains, v.197 (Acte 1, scène 4, L?LIE)
  49. Sont comme les enfants que l'on conçoit en joie, v.208 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  50. Et dont avec peine on fait l'accouchement ; v.209 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  51. L'argent dans une bourse entre agréablement : v.210 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  52. Mais le terme venu que nous devons le rendre, v.211 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  53. C'est lors que les douleurs commencent à nous prendre ; v.212 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  54. Depuis deux ans entiers me soient enfin rendus ; v.214 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  55. Je viens de voir, Anselme... v.219 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  56. Pour vous elle est de flamme. v.221 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  57. Et vous aime tant, v.221 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  58. Que tu me rends content ! v.222 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  59. Peu s'en faut que d'amour la pauvrette ne meure ; v.223 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  60. Anselme, mon mignon, crie-t-elle, à toute heure, v.224 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  61. Quand est-ce que l'hymen unira nos deux coeurs ? v.225 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  62. Et que tu daigneras éteindre mes ardeurs ? v.226 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  63. Mais pourquoi jusqu'ici me les avoir celées ? v.227 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  64. Oui, vraiment, ce visage est encore fort mettable ; v.231 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  65. Que comme un époux, v.234 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  66. Et me veut... v.235 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  67. Ah ! Vraiment je faisais une étrange sottise, v.240 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  68. Non, Anselme, vous dis-je ; v.247 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  69. Je suis homme d'honneur, cela me désoblige. v.248 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  70. Régaler par tes mains cet objet de mes voeux ; v.250 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  71. Sans vous mettre en souci, je ferai le présent ; v.254 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  72. Qu'elle garde toujours l'ardeur de me voir sien. v.258 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  73. Et j'aurais après cru qu'on me l'eût dérobée ; v.260 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
  74. Qui m'épargne un grand trouble, et me rend mon argent : v.262 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
  75. C'est être officieux, et très fort, ou je meure. v.264 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  76. D'un jugement très rare, et d'un bonheur extrême. v.267 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  77. Nous avancerons fort, continuez de même. v.268 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  78. Qu'un rival qu'il doit craindre étrangement nous presse, v.272 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  79. Tu me devais par signe avertir de l'affaire. v.279 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  80. Dont tout présentement je veux voir les effets, v.285 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  81. Non, je te le promets, v.286 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  82. De ne me mêler plus de rien dire, ou rien faire. v.287 (Acte 1, scène 6, L?LIE)
  83. Allez, encore un coup, j'y vais mettre la main. v.290 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  84. Menons bien ce projet, la fourbe sera fine, v.291 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  85. Allons voir... Bon, voici mon homme justement. v.293 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  86. À parler franchement, v.294 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  87. Met à chaque moment ma patience à bout. v.298 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  88. À l'heure même encore nous avons eu querelle, v.303 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  89. Sur l'hymen d'Hippolyte, où je le vois rebelle ; v.304 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  90. Je me trompais donc bien ; car j'avais la pensée, v.308 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  91. Et comme l'innocence est toujours opprimée. v.311 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  92. Vous me voudriez encore payer pour précepteur : v.314 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  93. Réglez-vous. Regardez l'honnête homme de père v.319 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  94. Que vous avez du ciel, comme on le considère ; v.320 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  95. Et, comme lui, vivez en personne d'honneur. v.322 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  96. C'est parler comme il faut. Et que peut-il répondre ? v.323 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  97. Répondre ? Des chansons, dont il me vient confondre. v.324 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  98. Il ne tienne de vous des semences d'honneur ; v.326 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  99. Par l'amour qu'une esclave imprime à votre fils. v.334 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  100. On m'en avait parlé ; mais l'action me touche, v.335 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  101. Vraiment, je suis ravi de cela. v.338 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  102. Acheter sourdement l'esclave idolâtrée, v.343 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  103. Anselme a grand accès auprès de Trufaldin ; v.345 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  104. Après, si vous voulez en mes mains la remettre, v.347 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  105. Je connais des marchands, et puis bien vous promettre, v.348 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  106. Car enfin si l'on veut qu'à l'hymen il se range, v.351 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  107. Et de plus, quand bien même il serait résolu, v.353 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  108. C'est très bien raisonné ; ce conseil me plaît fort ; v.357 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  109. Je vois Anselme, va, je m'en vais faire effort, v.358 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  110. Pour avoir promptement cette esclave funeste, v.359 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  111. Et la mettre en tes mains pour achever le reste. v.360 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  112. Oui, traître, c'est ainsi que tu me rends service ; v.363 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  113. Qu'on te verrait servir mes ardeurs pour Léandre ; v.368 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  114. Ton adresse et tes soins sauraient me dégager ; v.370 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  115. Ne va directement qu'à vous rendre service : v.384 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  116. Qu'à dessein de la mettre au pouvoir de Lélie : v.388 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  117. Anselme, rebuté de son prétendu gendre, v.391 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  118. Mais puisqu'on reconnaît si mal mes bons offices, v.395 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  119. Qu'il me faut de la sorte essuyer vos caprices, v.396 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  120. Me traiter de faquin, de lâche, d'imposteur, v.398 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  121. Et dès ce même pas rompre mon entreprise. v.400 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  122. Hé ! Ne me traite pas si rigoureusement, v.401 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  123. Et pardonne aux transports d'un premier mouvement. v.402 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  124. Vous ne vous plaindrez point de mes soins désormais : v.405 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  125. Oui, vous aurez mon maître, et je vous le promets. v.406 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  126. Pourrais-tu te résoudre à me quitter ainsi ? v.410 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  127. Comme quand il peut voir qu'on le touche en l'honneur. v.414 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  128. Mais déjà je commence à perdre mon courroux, v.418 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  129. Pourras-tu mettre à fin ce que je me propose ? v.420 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  130. Et quand ce stratagème à nos voeux manquerait, v.425 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  131. L'espérance du gain n'est pas ce qui me flatte. v.428 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  132. Que diable fais-tu là ? Tu me promets merveille ; v.431 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  133. Bref, si je ne me fusse en ce lieu rencontré, v.437 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  134. Anselme avait l'esclave, et j'en étais frustré. v.438 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  135. Il l'emmenait chez lui ; mais j'ai paré l'atteinte, v.439 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  136. Qu'Anselme entreprenait cet achat favorable ; v.444 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  137. Entre mes propres mains on la devait livrer ; v.445 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  138. J'aimerais mieux cent fois être grosse pécore, v.448 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  139. Il nous le faut mener en quelque hôtellerie, v.451 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  140. Malgré tous mes serments je n'ai pu m'en défendre, v.454 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  141. Madame la nature avait fait une fille, v.458 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  142. Me faire une bévue, et rompre mon attente ; v.462 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  143. Auprès d'Anselme encore nous vous excuserons, v.463 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  144. Adieu vous dis mes soins pour l'objet qui vous flatte. v.466 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  145. Tu verras seulement... v.468 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  146. J'ai commencé pour vous un hardi stratagème : v.469 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  147. Votre père fait voir une paresse extrême v.470 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  148. Le bonhomme surpris a quitté cette vie ; v.474 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  149. Parmi les fondements qu'ils en jettent encore, v.479 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  150. Il a volé d'abord, et comme à la campagne v.481 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  151. Et produis un fantôme enseveli pour lui : v.484 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  152. Dites absolument que je ne suis qu'un sot. v.488 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  153. Pour adresser mes voeux au comble de leur joie ; v.490 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  154. Si l'amour est au crime une assez belle excuse, v.493 (Acte 2, scène 1, L?LIE)
  155. Que sa flamme aujourd'hui me force d'approuver v.495 (Acte 2, scène 1, L?LIE)
  156. N'avoir pas seulement le temps d'être malade ! v.502 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  157. Non, jamais homme n'eut si hâte de mourir. v.503 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  158. À faire un vilain coup ne me l'allât semondre. v.510 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  159. Je vous le garantis trépassé comme il faut ; v.515 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  160. D'un bel enterrement veut régaler son père, v.518 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  161. Il hérite beaucoup, mais comme en ses affaires, v.521 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  162. Tu me l'as déjà dit, et je m'en vais le voir. v.528 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  163. Mais quoi ? Cher Lélie, enfin il était homme : v.537 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  164. On n'a point pour la mort de dispense de Rome. v.538 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  165. Ne perdrait pas un coup de ses dents meurtrières, v.542 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  166. Il n'en fera rien, je connais son humeur. v.547 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  167. Comme à ce mot s'augmente sa douleur, v.551 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  168. Je sais que vous verrez aux papiers du bonhomme, v.553 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  169. Que je suis débiteur d'une plus grande somme : v.554 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  170. Vous pourriez librement disposer de mon bien. v.556 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  171. Qu'il me fît de sa main un reçu de deux mots. v.560 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  172. Des événements l'incertitude est grande. v.561 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  173. Las ! En l'état qu'il est, comment vous contenter ! v.563 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  174. Chaque homme tous les jours en ressent de diverses, v.570 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  175. Comme depuis sa mort sa face est amaigrie ! v.573 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  176. Si pour me dire adieu vous prenez tant de peine, v.578 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  177. C'est trop de courtoisie, et véritablement, v.579 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  178. Je me serais passé de votre compliment. v.580 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  179. Si votre âme est en peine et cherche des prières, v.581 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  180. Las ! Je vous en promets, et ne m'effrayez guère. v.582 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  181. Foi d'homme épouvanté, je vais faire à l'instant v.583 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  182. J'en ai senti dans l'âme une douleur mortelle. v.596 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  183. Mais enfin, dormez-vous ? Êtes-vous éveillé ? v.597 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  184. Me connaissez-vous pas ? v.598 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  185. Mais qui dans un moment peut devenir tout autre. v.600 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  186. Je crains fort de vous voir comme un géant grandir, v.601 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  187. Et tout votre visage affreusement laidir. v.602 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  188. Anselme, me serait un charmant badinage, v.607 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  189. Fomente dans mon âme un soupçon légitime. v.611 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  190. Mascarille est un fourbe, et fourbe fourbissime, v.612 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  191. Ah ! Vraiment ma raison vous seriez fort jolie ! v.616 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  192. Mais, Pandolfe, aidez-moi vous-même à retirer v.621 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  193. À votre dam. Pour moi, sans m'en mettre en souci, v.625 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  194. Je vais faire informer de cette affaire ici, v.626 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  195. Il me sied bien, ma foi, de porter tête grise, v.631 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  196. Je puis à Trufaldin rendre aisément visite. v.635 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  197. Un coeur qui chèrement toujours la nourrira. v.638 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  198. Je reviens sur mes pas vous dire avec franchise, v.639 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  199. Et j'apporte sur moi de quoi mettre en leur place : v.643 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  200. Vous me faites plaisir de les vouloir reprendre ; v.648 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  201. Mais je n'en ai point vu de faux, comme je crois. v.649 (Acte 2, scène 5, L?LIE)
  202. Il faut dire j'en tiens ; quelle surprise extrême ! v.659 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  203. D'où peut-il avoir su sitôt le stratagème ! v.660 (Acte 2, scène 5, L?LIE)
  204. Hé bien ! En sommes-nous enfin venus à bout ; v.662 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  205. Anselme, instruit de l'artifice, v.668 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  206. Et je veux me choyer, quoi qu'enfin il arrive : v.675 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  207. Que j'avais fait merveille ? Et qu'en ce feint trépas v.682 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  208. Répare ce malheur, et me sois secourable. v.688 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  209. Je m'en vais me tuer. v.692 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  210. Tu voudrais bien, ma foi, pour avoir mes habits, v.698 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  211. Que je fisse le sot, et que je me tuasse. v.699 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  212. Que dois-je faire ? Dis, veuille me conseiller. v.709 (Acte 2, scène 7, LÉLIE)
  213. Je vais, comme je crois, savoir ce qu'il projette. v.715 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  214. J'ai su me l'assurer, et je n'ai plus de crainte ; v.720 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  215. Il n'est plus en pouvoir de me faire du mal. v.722 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  216. Ahi, Ahi, À l'aide ! Au meurtre ! Au secours ! On m'assomme, v.723 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  217. Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ô traître ! Ô bourreau d'homme ! v.724 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  218. On vient de me donner deux cents coups de bâton. v.726 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  219. Il me chasse et me bat d'une façon cruelle. v.728 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  220. Ah ! Vraiment il a tort. v.729 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  221. Que je suis un valet, mais fort homme d'honneur, v.733 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  222. Il ne me fallait pas payer en coups de gaules, v.735 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  223. Et me faire un affront si sensible aux épaules : v.736 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  224. À la mettre en tes mains, et je veux faire en sorte v.739 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  225. Qu'un garçon comme toi, plein d'esprit et fidèle, v.743 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  226. Si tu veux me servir, je t'arrête avec moi. v.746 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  227. M'offre à me bien venger en vous rendant service, v.748 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  228. Et que dans mes efforts pour vos contentements, v.749 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  229. Je puis à mon brutal trouver des châtiments. v.750 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  230. De Célie en un mot par mon adresse extrême... v.751 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  231. Mon amour s'est rendu cet office lui-même, v.752 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  232. Si de mes actions j'étais tout à fait maître : v.756 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  233. Mais quoi ! Mon père l'est, comme il a volonté, v.757 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  234. De me déterminer à l'hymen d'Hippolyte, v.759 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  235. D'ôter aux yeux de tous ce qui charme les miens, v.766 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  236. À trouver promptement un endroit favorable, v.767 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  237. Là vous pourrez la mettre avec toute assurance, v.771 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  238. Oui, ma foi, tu me fais un plaisir souhaité. v.773 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  239. Et dans cette maison tu me la conduiras v.777 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  240. Va, va-t'en me servir sans davantage attendre. v.784 (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  241. Ô ! Que dans un moment Lélie aura de joie ! v.787 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  242. À me peindre en héros un laurier sur la tête, v.792 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  243. Et qu'au bas du portrait on mette en lettres d'or, v.793 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  244. Seigneur, obligez-moi de m'enseigner un homme... v.799 (Acte 2, scène 10, LE-COURRIER)
  245. Je crois que c'est Trufaldin qu'il se nomme. v.800 (Acte 2, scène 10, LE-COURRIER)
  246. Lui rendre seulement la lettre que voici. v.802 (Acte 2, scène 10, LE COURRIER)
  247. Ils me l'avaient bien dit, ceux qui me l'ont vendue, v.816 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  248. Un seul moment plus tard tous vos pas étaient vains, v.821 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  249. J'allais mettre en l'instant cette fille en ses mains ; v.822 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  250. Vous-même, vous voyez ce que je viens de lire : v.824 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  251. Jamais, certes, jamais plus beau commencement, v.833 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  252. N'eut en si peu de temps plus triste événement. v.834 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  253. Tu ne me diras plus, toi qui toujours me cries, v.839 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  254. J'ai bien joué moi-même un tour des plus adroits. v.841 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  255. Et toi-même avoueras que ce que j'ai fait part v.845 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  256. Lorsque me ramassant tout entier en moi-même, v.851 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  257. J'ai conçu, digéré, produit un stratagème v.852 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  258. Doivent sans contredit, mettre pavillon bas. v.854 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  259. Comme d'un grand seigneur écrite à Trufaldin, v.857 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  260. Écoute donc ; voici bien le meilleur : v.866 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  261. Mais, sais-tu bien comment ? En saison si bien prise, v.868 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  262. Un homme l'emmenait qui s'est trouvé fort sot. v.870 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  263. Un envers du bon sens, un jugement à gauche, v.888 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  264. Non, vous n'avez rien fait ; mais ne me suivez point. v.894 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  265. Et quel mauvais office aurais-je pu me rendre ? v.900 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  266. Que je me trouve à bout de ma subtilité ; v.910 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  267. Et que deviendra lors cette publique estime, v.911 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  268. Qui te vante partout pour un fourbe sublime, v.912 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  269. Renverse en un moment les plus beaux édifices. v.924 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  270. Dont je promettrais bien un succès glorieux, v.934 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  271. Monsieur, j'ai perdu temps, votre homme se dédit. v.937 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  272. De la chose lui-même il m'a fait un récit ; v.938 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  273. N'est qu'un pur stratagème, un trait facétieux, v.942 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  274. Si d'abord à mes yeux elle parut aimable, v.951 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  275. Et je suis en suspens, si pour me l'acquérir, v.953 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  276. Aux extrêmes moyens je ne dois point courir, v.954 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  277. Monsieur, votre visage en un moment s'altère, v.963 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  278. Et je ferai bien mieux peut-être de me taire. v.964 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  279. Hé bien donc ! Très charitablement v.965 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  280. Je vous veux retirer de votre aveuglement. v.966 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  281. À me devoir connaître en un pareil gibier. v.974 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  282. Et qui s'évanouit, comme l'on peut savoir, v.977 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  283. Non, ne me croyez pas, suivez votre dessein, v.981 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  284. Il a pris l'hameçon ; v.985 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  285. Vous-même. v.994 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  286. Je me moquerais bien de toutes vos finesses. v.1000 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  287. Feignez, si vous voulez, de ne me pas entendre ; v.1004 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  288. J'aime fort la beauté qui n'est point profanée, v.1007 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  289. Vous pourrez vous nommer homme à bonnes fortunes : v.1011 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  290. Ce que j'avance ici me vient de bonne part. v.1021 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  291. Lui-même. v.1026 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  292. D'une fille d'honneur insolemment médire, v.1027 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  293. Doucement, ce discours est de mon industrie. v.1039 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  294. Fût-ce mon propre frère, il me la payerait ; v.1042 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  295. Et sur ce que j'adore oser porter le blâme, v.1043 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  296. C'est me faire une plaie au plus tendre de l'âme ; v.1044 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  297. Quoi ? Châtier mes gens, n'est pas en ma puissance ? v.1056 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  298. Comment vos gens ? v.1057 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  299. Le trait est admirable ! Et comment donc le vôtre ? v.1060 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  300. Doucement. v.1061 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  301. Ah ! Le double bourreau, qui me va tout gâter ! v.1062 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  302. Vous rêvez bien, Léandre, et me la baillez bonne. v.1064 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  303. Mettons flamberge au vent, et bravoure en campagne, v.1084 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  304. Cette fourbe en mes mains va mettre sa maîtresse ; v.1092 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  305. Il me la fait manquer avec de faux rapports : v.1093 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  306. Grand et sublime effort d'une imaginative v.1099 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  307. Mais que de leurs ressorts la porte me soit close, v.1108 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  308. Je crois que vous seriez un maître d'arme expert : v.1110 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  309. Vous savez à merveille, en toutes aventures v.1111 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  310. Prendre les contre-temps et rompre les mesures. v.1112 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  311. Mon rival en tout cas ne peut me traverser, v.1114 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  312. Et pourvu que tes soins, en qui je me repose... v.1115 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  313. Je ne m'apaise pas, non, si facilement, v.1117 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  314. Je suis trop en colère. Il faut premièrement v.1118 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  315. Me rendre un bon office, et nous verrons ensuite v.1119 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  316. As-tu besoin ? Dis-moi, de mon sang ? De mes bras ? v.1122 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  317. Vous êtes de l'humeur de ces amis d'épée, v.1124 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  318. Il faut absolument apaiser la colère. v.1128 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  319. Aux vieillards comme lui sont de dures atteintes, v.1132 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  320. Le bon homme, tout vieux, chérit fort la lumière, v.1135 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  321. J'ai peur, si le logis du Roi fait ma demeure, v.1139 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  322. Mais aussi tu promets... v.1146 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  323. Et de nous tourmenter de même qu'un lutin : v.1149 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  324. Nous sommes amis autant qu'on le peut être ; v.1155 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  325. Des femmes du quartier en masque l'allaient voir. v.1162 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  326. Par qui je veux qu'il soit de lui-même enferré ; v.1166 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  327. Il ne sait pas les dons dont mon âme est pourvue. v.1167 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  328. Si je vais me masquer pour devancer ses pas, v.1173 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  329. Léandre assurément ne nous bravera pas ; v.1174 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  330. C'est ne se point commettre à faire de l'éclat, v.1181 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  331. Je sais où gît le lièvre, et me puis sans travail v.1185 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  332. Fournir en un moment d'hommes, et d'attirail ; v.1186 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  333. Croyez que je mets bien mon adresse en usage, v.1187 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  334. Et comme je vous ai rencontré par hasard, v.1197 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  335. Mon drôle assurément leur jouera quelque trait : v.1201 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  336. Il ne sera pas dit qu'en un fait qui me touche, v.1203 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  337. Je ne me sois non plus remué qu'une souche. v.1204 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  338. Qu'est-ce ? Qui me vient voir ? v.1209 (Acte 3, scène 7, TRUFALDIN)
  339. Fermez soigneusement votre porte ce soir. v.1210 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
  340. Demeurez, vous pourrez voir tout de la fenêtre : v.1215 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
  341. Ô ! Les plaisants robins qui pensent me surprendre ! v.1219 (Acte 3, scène 8, TRUFALDIN)
  342. Canaille ; et vous, Seigneur, bonsoir, et grand merci. v.1226 (Acte 3, scène 8, TRUFALDIN)
  343. Il me prendrait envie, en ce juste courroux, v.1233 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  344. De me battre moi-même, et me donner cent coups. v.1234 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  345. Adieu, sublime esprit ; rare imaginative. v.1235 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  346. Las ! Si de ton secours ta colère me prive, v.1236 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  347. À quel saint me vouerai-je ? v.1237 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  348. Messieurs, ne gagnez point de rhumes à plaisir ; v.1245 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  349. Nous sommes découverts, tirons de ce côté. v.1254 (Acte 3, scène 9, LÉANDRE)
  350. Tu ranimes par là mon espérance morte. v.1256 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  351. Toujours de ma colère on me voit revenir ; v.1257 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  352. Au moins, si l'on vous voit commettre une sottise, v.1263 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  353. Mais comment Trufaldin chez lui t'a-t-il reçu ? v.1266 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  354. Avec empressement je suis venu lui dire, v.1268 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  355. Avait si faussement divulgué la naissance ; v.1272 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  356. Que, pour moi, las du monde, et de sa vie infâme, v.1279 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  357. Je voulais travailler au salut de mon âme ; v.1280 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  358. À m'éloigner du trouble, et pouvoir longuement, v.1281 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  359. Près de quelque honnête homme être paisiblement ; v.1282 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  360. Et que même à tel point il m'avait su ravir, v.1285 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  361. Je mettrais en ses mains, que je tenais certaines, v.1287 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  362. Quelque bien de mon père et le fruit de mes peines, v.1288 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  363. Et, comme pour résoudre avec votre maîtresse. v.1292 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  364. Lui-même a su m'ouvrir une voie assez belle, v.1295 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  365. De pouvoir hautement vous loger avec elle, v.1296 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  366. C'est assez, je sais tout : tu me l'as dit deux fois. v.1301 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  367. Mais, à tant différer je me fais de l'effort. v.1305 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  368. Un parti qui causa quelque émeute civile, v.1311 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  369. Dont il fut seulement soupçonné dans sa ville, v.1312 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  370. De fait, il n'est pas homme à troubler un état, v.1313 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  371. Une fille fort jeune et sa femme laissées, v.1315 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  372. Voulant dans quelque ville emmener avec lui, v.1318 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  373. Voilà l'histoire en gros, redite seulement, v.1329 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  374. Afin de vous servir ici de fondement. v.1330 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  375. De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, v.1336 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  376. Écoute Mascarille, un seul point me chagrine, v.1351 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  377. S'il allait de son fils me demander la mine ? v.1352 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  378. Pour ne vous avoir vu que durant un moment, v.1361 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  379. Et le poil et l'habit déguisaient grandement. v.1362 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  380. Tunis. Il me tiendra, je crois, jusques au soir : v.1366 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  381. Va, va-t'en commencer, il ne me faut plus rien. v.1369 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  382. Laisse-moi gouverner : que ton âme est craintive ? v.1372 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  383. Ah ! C'est me faire honte, v.1375 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  384. Que de me tant prêcher, suis-je un sot à ton conte ? v.1376 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  385. Mais, parce qu'il sent bien le secours qu'il me donne, v.1379 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  386. Je m'en vais sans obstacle, avec des traits de flamme, v.1383 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  387. Peindre à cette beauté les tourments de mon âme ; v.1384 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  388. Puisqu'en vous, il est faux, que songes sont mensonges. v.1388 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  389. Vous, que je dois nommer l'ange de mon bonheur. v.1390 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  390. Et si son précepteur même depuis ce temps, v.1402 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  391. Le sang, bien autrement, conserve cette image ; v.1404 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  392. Quelque leçon d'escrime ; autrefois en ce jeu v.1418 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  393. Dans Naples son destin a commencé son cours. v.1430 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  394. Nous sommes perdus, si cet entretien dure. v.1435 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  395. Mais n'appréhende plus, je reprends mes esprits, v.1446 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  396. En homme intéressé pour ma propre famille ; v.1452 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  397. Mais comme votre père ému pour votre bien, v.1453 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  398. Bref, comme je voudrais, d'une âme franche et pure, v.1455 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  399. Quel jugement on fait du choix capricieux, v.1461 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  400. Qui pour femme, dit-on, vous désigne en ces lieux ? v.1462 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  401. Qui me trouve compris dans l'éclat que je vois, v.1466 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  402. Ah ! Léandre, sortez de cet abaissement ; v.1469 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  403. Ouvrez un peu les yeux sur votre aveuglement : v.1470 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  404. Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleures. v.1472 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  405. Et la plus belle femme a très peu de défense, v.1475 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  406. Je vous le dis encore, ces bouillants mouvements, v.1477 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  407. Ces ardeurs de jeunesse, et ces emportements, v.1478 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  408. Que vous me voulez faire, et dont je suis indigne ; v.1488 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  409. Dois-je éternellement ouïr tes réprimandes ? v.1496 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  410. Et que vous assurez, par serments authentiques, v.1500 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  411. Passe : ce qui me donne un dépit nonpareil, v.1502 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  412. C'est qu'ici votre amour étrangement s'oublie v.1503 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  413. Par vos gestes, durant un moment de repas, v.1510 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  414. Et comment donc ? v.1513 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  415. Comment ? Chacun a pu le voir. v.1513 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  416. Plus brusquement qu'un chat dessus une souris, v.1525 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  417. Malgré le froid, je sue encore de mes efforts ; v.1534 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  418. Attaché dessus vous, comme un joueur de boule, v.1535 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  419. Après le mouvement de la sienne qui roule, v.1536 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  420. C'est bien fait. Cependant me ferez-vous la grâce v.1544 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  421. Il faudrait autrement être fort indiscret. v.1546 (Acte 4, scène 5, LÉLIE)
  422. Choisie expressément, de grosseur raisonnable, v.1552 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  423. Propre, comme je pense, à rosser les épaules, v.1556 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  424. Pour toi premièrement, puis pour ce bon apôtre, v.1559 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  425. Lui-même heureusement a découvert sa ruse, v.1564 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  426. Ah ! Vous me faites tort ! S'il faut qu'on vous affronte, v.1571 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  427. Veux-tu me faire voir que tu dis vérité ? v.1573 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  428. Et de tout crime après mon esprit te décharge. v.1576 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  429. Duper un honnête homme et vous jouer de lui ? v.1582 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
  430. Pour vous donner chez lui plus aisément entrée. v.1584 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  431. Quoi donc ? Je serais homme... v.1587 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  432. Tirez, tirez, vous dis-je, ou bien je vous assomme. v.1588 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  433. Voilà qui me plaît fort ; rentre, je suis content. v.1589 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
  434. Qui vient insolemment de maltraiter son maître. v.1592 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  435. Peut-on vous demander comme va votre dos ? v.1593 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  436. Ah ! Je me vengerai de ce trait déloyal. v.1601 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  437. Vous vous êtes causé vous-même tout le mal. v.1602 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  438. Mais encore, pourquoi me voir chassé par toi ? v.1613 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  439. Tu devais donc, pour toi, frapper plus doucement. v.1617 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  440. Quelque sot, Trufaldin lorgnait exactement. v.1618 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  441. Soit, ou directement, ou par quelque autre voie, v.1623 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  442. Je vous promets, aidé par le poste où je suis, v.1625 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  443. Quoique ton traitement ait eu trop de rudesse, v.1627 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  444. Qu'est-ce que dessus moi ne peut cette promesse ? v.1628 (Acte 4, scène 6, L?LIE)
  445. Vous le promettez donc ? v.1629 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  446. Oui, je te le promets. v.1629 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  447. Ce n'est pas encore tout, promettez que jamais v.1630 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  448. Faut-il que le malheur qui me suit à la trace, v.1635 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  449. Me fasse voir toujours disgrâce sur disgrâce ? v.1636 (Acte 4, scène 6, L?LIE)
  450. Demeurez en repos. v.1641 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  451. Toutefois, par un trait merveilleux de mon art, v.1661 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  452. Et me donner le temps qui sera nécessaire, v.1663 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  453. Pour tâcher de finir cette fameuse affaire. v.1664 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  454. Eux autres rarement passent pour gens de bien : v.1666 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  455. Je veux adroitement sur un soupçon frivole, v.1667 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  456. Il n'est rien que leur art aveuglément ne tente, v.1672 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  457. Si ton maître au moment ne fût venu lui-même, v.1679 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  458. En vrai désespéré, rompre ton stratagème : v.1680 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  459. Je ne saurais souffrir, a-t-il dit hautement ; v.1681 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  460. Qu'un honnête homme soit traîné honteusement ; v.1682 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  461. Et comme on résistait à lâcher sa personne, v.1684 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  462. Se plaise à me braver, et me l'aille conduire, v.1695 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  463. Cette maison meublée est en ma bienséance, v.1703 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  464. La guerre en quelque estime avait mis mon courage, v.1712 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  465. Lorsqu'on me vit pour vous oublier toute chose, v.1715 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  466. Qui suivit de mon coeur le soudain changement, v.1717 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  467. Aient pu me détacher de ma persévérance : v.1720 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  468. Me garde pour tous deux, de quoi pouvoir y vivre. v.1735 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  469. Que si comme devant, il vous faut encore suivre, v.1736 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  470. Votre zèle, pour moi, visiblement éclate ; v.1739 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
  471. Toutes mes volontés ne butent qu'à vous plaire ; v.1748 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  472. Cherchons une maison à vous mettre en repos : v.1749 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  473. La matame est-il mariage al montsieur ? v.1757 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  474. S'il être son fame, ou s'il être son soeur ? v.1758 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  475. Fous tonc mener sti file, v.1763 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  476. Pour fenir pourmener, et recarter la file ? v.1764 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  477. Il n'importe. Je suis à vous dans un moment, v.1765 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  478. Je vais faire venir la vieille promptement, v.1766 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  479. Quel que soit le transport d'une âme impatiente, v.1771 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  480. Comme de mes destins le Ciel veut disposer. v.1774 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  481. Demandiez-vous quelqu'un dedans cette demeure ? v.1775 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  482. Certes, ceci me surprend, je l'avoue ; v.1780 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  483. Comme je conjecture au moins, ne saurait être, v.1788 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  484. Pour mettre en mon pouvoir certaine Égyptienne, v.1791 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  485. Dont j'ai l'âme piquée, et qu'il faut que j'obtienne : v.1792 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  486. Je l'ai déjà manquée, et même plusieurs coups. v.1793 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  487. Sa santé de partir ne nous pouvant permettre, v.1799 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  488. Au logis que voilà je venais de la mettre ; v.1800 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  489. Que pourrai-je vous dire ? Et quel remerciement ?... v.1805 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  490. Non, ne m'en faites point, je n'en veux nullement. v.1806 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  491. Chai point fentre chamais le fame ni le fille. v.1812 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  492. Alle fous pourmener, sans toi rire te moi. v.1814 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  493. Car nous sommes d'accord, et sa bonté m'oblige : v.1820 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  494. J'ai tout ce que mes voeux lui pouvaient demander, v.1821 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  495. Si vous êtes d'accord par un bonheur extrême, v.1823 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  496. Je me dessuisse donc, et redeviens moi-même. v.1824 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  497. Mais je reviens à vous, demeurez quelque peu. v.1826 (Acte 5, scène 5, ANDRES)
  498. Que j'ai l'âme ravie, v.1827 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  499. Tu feignais à sortir de ton déguisement ? v.1829 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  500. Et ne pouvais me croire en cet événement ? v.1830 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  501. Comme je vous connais, j'étais dans l'épouvante, v.1831 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  502. Au moins, j'ai réparé mes fautes à ce coup, v.1834 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  503. Jugez donc le transport où sa beauté me jette, v.1843 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  504. Le trépas me doit seul prêter son assistance. v.1856 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  505. Pour le couronnement de toutes ses sottises ; v.1859 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  506. Lui fait licencier mes soins et mon appui ; v.1861 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  507. Sont les dames d'atour qui parent la vertu. v.1866 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  508. De ce retardement j'attends fort peu de chose ; v.1868 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  509. Et je t'ai déjà dit qu'un coeur comme le nôtre, v.1871 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  510. Et que très fortement, par de différents noeuds, v.1873 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  511. Je me trouve attachée au parti de tous deux : v.1874 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  512. Qui ne souffrira point que mes pensers secrets, v.1877 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  513. Oui, s'il ne peut avoir plus de place en mon âme, v.1879 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  514. Si le don de mon coeur ne couronne sa flamme, v.1880 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  515. Et de faire à mes voeux autant de violence, v.1883 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  516. Que j'en fais aux désirs qu'il met en évidence : v.1884 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  517. Juge ce que tu peux te permettre d'espoir. v.1886 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  518. Mais je vais employer mes efforts plus puissants, v.1889 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  519. Depuis votre séjour, les dames de ces lieux, v.1893 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  520. Se plaignent justement des larcins de vos yeux ; v.1894 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  521. Quant à moi, toutefois je ne me plaindrais pas, v.1901 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  522. Si lorsque mes amants sont devenus les vôtres, v.1903 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  523. Mais qu'inhumainement vous me les ôtiez tous, v.1905 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  524. C'est un dur procédé, dont je me plains à vous. v.1906 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  525. Ils sont fort assurés du pouvoir de leurs charmes, v.1911 (Acte 5, scène 8, CÉLIE)
  526. Et ne prendront jamais de pareilles alarmes. v.1912 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  527. Je crois, qu'étant tombés dans cet aveuglement, v.1917 (Acte 5, scène 8, CÉLIE)
  528. Vous vous consoleriez de leur perte aisément, v.1918 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  529. Que je ne puis blâmer la nouveauté des feux, v.1925 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  530. Ramené sous mes lois par le pouvoir d'un père. v.1928 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  531. La vieille Égyptienne à l'heure même... v.1933 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  532. Qui pour armes pourtant, mousquets, dagues, ou flèches, v.1939 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  533. Ont rendu le combat risiblement affreux. v.1946 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  534. Et que l'on veut savoir qui causait cette humeur, v.1953 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  535. Celle qui la première avait fait la rumeur, v.1954 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  536. C'est vous, si quelque erreur n'abuse ici mes yeux, v.1957 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  537. Me fait vous reconnaître, et dans le même instant, v.1961 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  538. Que pour votre intérêt je me tourmentais tant : v.1962 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  539. J'avais, vous le savez, en mes mains votre fille, v.1964 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  540. Celle que vous voyez, cette infâme sorcière, v.1967 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  541. Me vola ce trésor. Hélas ! De ce malheur v.1969 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  542. Votre femme, je crois, conçut tant de douleur, v.1970 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  543. Si bien qu'entre mes mains cette fille ravie, v.1972 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  544. Me faisant redouter un reproche fâcheux, v.1973 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  545. Quoi donc ! Le ciel me fait trouver heureusement, v.1981 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  546. Celui que jusqu'ici j'ai cherché vainement ! v.1982 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  547. D'Albert qui me gardait les jours étant finis, v.1986 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  548. Me sentant naître au coeur d'autres inquiétudes, v.1987 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  549. Je sortis de Bologne, et quittant mes études, v.1988 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  550. Portai durant six ans mes pas en divers lieux, v.1989 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  551. Selon que me poussait un désir curieux ; v.1990 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  552. Me pressa de revoir les miens, et ma patrie ; v.1992 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  553. Si bien qu'à votre quête ayant perdu mes peines, v.1995 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  554. Venise pour un temps borna mes courses vaines ; v.1996 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  555. Andrès est votre frère, et comme de sa soeur v.2005 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  556. Dont le père témoin de tout l'événement, v.2009 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  557. Donne à cette hyménée un plein consentement ; v.2010 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  558. Et pour mettre une joie entière en sa famille, v.2011 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  559. Je demeure immobile à tant de nouveautés. v.2014 (Acte 5, scène 9, CÉLIE)
  560. Tous viennent sur mes pas, hors les deux championnes, v.2015 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  561. Qui du combat encor remettent leurs personnes : v.2016 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  562. Le ciel en sa faveur produit comme un miracle. v.2020 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  563. Un tel ravissement rend mes esprits confus, v.2021 (Acte 5, scène 9, HIPPOLITE)
  564. Sais-tu déjà comment le ciel nous est prospère ? v.2024 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  565. Je viens d'entendre ici ce succès merveilleux. v.2025 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
  566. Pour moi, je me blâmais, et croyais faire faute, v.2035 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
  567. Quand je n'avais pour vous qu'une estime très haute . v.2036 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  568. Et détournait mon coeur de l'aveu d'une flamme? v.2039 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  569. Que mes sens s'efforçaient d'introduire en mon âme. v.2040 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  570. Si je songe aussitôt à me priver de toi ? v.2042 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  571. Vous armerez encore votre imaginative. v.2048 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  572. Ahi, ahi, doucement, je vous prie, v.2055 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  573. De vos embrassements on se passerait fort. v.2058 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  574. Vous savez le bonheur que le ciel me renvoie ; v.2059 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)
  575. Mais puisqu'un même jour nous met tous dans la joie, v.2060 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)
  576. Et que son père aussi nous soit vite amené. v.2062 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Je suis de retour dans un moment. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Que l'on ait bien soin du logis ; et que tout aille comme il faut. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Si l'on m'apporte de l'argent, que l'on me vienne quérir vite chez le Seigneur Géronimo ; et si l'on vient m'en demander, qu'on dise que je suis sorti, et que je ne dois revenir de toute la journée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Mettez donc dessus, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Vous n'avez qu'à me dire ce que c'est. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  6. Mais auparavant je vous conjure de ne me point flatter du tout ; et de me dire nettement votre pensée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Je ne vois rien de plus condamnable qu'un ami, qui ne nous parle pas franchement. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Promettez-moi donc, Seigneur Géronimo, de me parler avec toute sorte de franchise. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Je vous le promets. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  10. Dites-moi seulement votre affaire. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  11. C'est que je veux savoir de vous, si je ferai bien de me marier. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Oui, moi-même en propre personne. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. Je vous prie auparavant, de me dire une chose. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  14. Ma foi, je ne sais ; mais je me porte bien. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  15. Hé, dites-moi un peu, s'il vous plaît : combien aviez-vous d'années lorsque nous fîmes connaissance ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  16. Combien fûmes-nous ensemble à Rome ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  17. Quel temps avez-vous demeuré en Angleterre ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  18. De cinquante-six, à soixante-huit, il y a douze ans, ce me semble. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  19. Huit dans notre séjour à Rome font, trente-deux : et vingt que vous aviez lorsque nous nous connûmes, cela fait justement cinquante-deux. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  20. Si bien, Seigneur Sganarelle, que sur votre propre confession, vous êtes, environ, à votre cinquante-deuxième ou cinquante-troisième année. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  21. Et là-dessus je vous dirai franchement et en ami, comme vous m'avez fait promettre de vous parler, que le mariage n'est guère votre fait. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  22. C'est une chose à laquelle il faut que les jeunes gens pensent bien mûrement avant que de la faire : mais les gens de votre âge n'y doivent point penser du tout. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  23. Enfin je vous en dis nettement ma pensée. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  24. Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier ; et que je ne serai point ridicule en épousant la fille, que je recherche. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  25. C'est une fille, qui me plaît ; et que j'aime de tout mon coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  26. Vous l'aimez de tout votre coeur ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  27. Vous semble-t-il, Seigneur Géronimo, que je ne sois plus propre à songer à une femme ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  28. Ne parlons point de l'âge que je puis avoir ; mais regardons seulement les choses. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  29. Y a-t-il homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  30. N'ai-je pas tous les mouvements de mon corps aussi bons que jamais ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  31. N'ai-je pas encore toutes mes dents les meilleures du monde ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  32. Ne fais-je pas vigoureusement mes quatre repas par jour ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  33. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  34. Tenez, il me semble déjà que j'y suis, et que j'en vois une demi-douzaine autour de moi. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  35. Tout de bon ; vous me le conseillez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  36. Assurément. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  37. Vraiment, je suis ravi que vous me donniez ce conseil en véritable ami. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  38. Justement. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  39. Mariez-vous promptement. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  40. Vous me comblez de joie, de me dire cela. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  41. Je vous remercie de votre conseil ; et je vous invite ce soir à mes noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  42. Me voilà maintenant le plus content des hommes. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  43. Peut-il y avoir un homme qui n'ait, en la voyant, des démangeaisons de se marier ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  44. Vous ne serez plus en droit de me rien refuser ; et je pourrai faire avec vous tout ce qu'il me plaira, sans que personne s'en scandalise. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  45. Vous allez être à moi depuis la tête jusqu'aux pieds ; et je serai maître de tout : de vos petits yeux éveillés ; de votre petit nez fripon ; de vos lèvres appétissantes ; de vos oreilles amoureuses ; de votre petit menton joli ; de vos petits tétons rondelets ; de votre... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  46. Enfin, toute votre personne sera à ma discrétion ; et je serai à même, pour vous caresser, comme je voudrai. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  47. Il y a je ne sais combien que j'enrage du peu de liberté, qu'il me donne ; et j'ai cent fois souhaité qu'il me mariât, pour sortir promptement de la contrainte, où j'étais avec lui, et me voir en état de faire ce que je voudrai. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  48. Dieu merci, vous êtes venu heureusement pour cela, et je me prépare désormais à me donner du divertissement, et à réparer comme il faut le temps que j'ai perdu. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  49. Comme vous êtes un fort galant homme, et que vous savez comme il faut vivre ; je crois que nous ferons le meilleur ménage du monde ensemble, et que vous ne serez point de ces maris incommodes, qui veulent que leurs femmes vivent comme des loups-garous. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  50. Je vous avoue que je ne m'accommoderais pas de cela ; et que la solitude me désespère. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  51. J'aime le jeu ; les visites ; les assemblées ; les cadeaux, et les promenades ; en un mot, toutes les choses de plaisir ; et vous devez être ravi, d'avoir une femme de mon humeur. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  52. Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  53. Enfin nous vivrons, étant mariés, comme deux personnes qui savent leur monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  54. Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  55. Ce sont quelques vapeurs, qui me viennent de monter à la tête. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  56. Adieu, il me tarde déjà que je n'aie des habits raisonnables, pour quitter vite ces guenilles. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  57. Je m'en vais de ce pas achever d'acheter toutes les choses qu'il me faut ; et je vous enverrai les marchands. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  58. Comment ! (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  59. Il m'est venu, depuis un moment, de petits scrupules sur le mariage. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  60. Avant que de passer plus avant, je voudrais bien agiter à fond cette matière ; et que l'on m'expliquât un songe que j'ai fait cette nuit, et qui vient tout à l'heure de me revenir dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  61. Vous savez que les songes sont comme des miroirs, où l'on découvre quelquefois tout ce qui nous doit arriver. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  62. Il me semblait que j'étais dans un vaisseau, sur une mer bien agitée ; et que... (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  63. Je n'entends rien du tout aux songes ; et quant au raisonnement du mariage, vous avez deux savants ; deux philosophes vos voisins, qui sont gens à vous débiter tout ce qu'on peut dire sur ce sujet. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  64. Comme ils sont de sectes différentes, vous pouvez examiner leurs diverses opinions là-dessus. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  65. Pour moi, je me contente de ce que je vous ai dit tantôt ; et demeure votre serviteur. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  66. Allez, vous êtes un impertinent, mon ami ; un homme bannissable de la République des Lettres. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  67. Oui, je te soutiendrai par vives raisons, que tu es un ignorant, ignorantissime, ignorantifiant et ignorantifié par tous les cas, et modes imaginables. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  68. Tu veux te mêler de raisonner, et tu ne sais pas seulement les Éléments de la Raison. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  69. La colère l'empêche de me voir. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  70. Un syllogisme in balordo. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  71. Seigneur Aristote, peut-on savoir ce qui vous met si fort en colère ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  72. N'est-ce pas une chose horrible ; une chose qui crie vengeance au Ciel, que d'endurer qu'on dise publiquement la forme d'un chapeau ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  73. Comment ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  74. Je soutiens qu'il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  75. D'autant qu'il y a cette différence entre la forme, et la figure ; que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont animés, et la figure, la disposition extérieure des corps qui sont inanimés : et puisque le chapeau est un corps inanimé, il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  76. Oui, ignorant que vous êtes, c'est comme il faut parler ; et ce sont les termes exprès d'Aristote dans le chapitre de la Qualité. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  77. Je suis dans une colère, que je ne me sens pas. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  78. Laissez la forme, et le chapeau en paix ; j'ai quelque chose à vous communiquer. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  79. De grâce, remettez-vous. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  80. Me vouloir soutenir une proposition de la sorte ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  81. En termes exprès ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  82. J'ai dessein de prendre une femme, pour me tenir compagnie dans mon ménage. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  83. La personne est belle, et bien faite ; elle me plaît beaucoup, et est ravie de m'épouser. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  84. Son père me l'a accordée ; mais je crains un peu ce que vous savez, la disgrâce dont on ne plaint personne ; et je voudrais bien vous prier, comme philosophe, de me dire votre sentiment. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  85. Plutôt que d'accorder qu'il faille dire la forme d'un chapeau, j'accorderais que datur vacuum in rerum natura, et que je ne suis qu'une bête. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  86. La peste soit de l'homme. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  87. Que voulez-vous me dire ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  88. Je vous dis de quel idiome ; de quel langage. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  89. Voulez-vous me parler italien ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  90. Vous voulez peut-être savoir, si la substance, et l'accident, sont termes synonymes, ou équivoques, à l'égard de l'Être ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  91. Si elle a pour objet les trois opérations de l'esprit, ou la troisième seulement ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  92. Si la conclusion est de l'essence du syllogisme ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  93. L'affaire que j'ai à vous dire, c'est que j'ai envie de me marier avec une fille, qui est jeune, et belle. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  94. Je l'aime fort, et l'ai demandée à son père ; mais comme j'appréhende... (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  95. La parole a été donnée à l'homme, pour expliquer sa pensée ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées : mais ces portraits diffèrent des autres portraits, en ce que les autres portraits sont distingués partout de leurs originaux, et que la parole enferme en soi son original, puisqu'elle n'est autre chose que la pensée, expliquée par un signe extérieur : d'où vient que ceux qui pensent bien, sont aussi ceux qui parlent le mieux. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  96. On me l'avait bien dit, que son maître Aristote n'était rien qu'un bavard. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  97. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  98. Il me semble ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  99. Parbleu, il faut bien qu'il me le semble, puisque cela est. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  100. Comment, il n'est pas vrai que je suis venu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  101. Je ne suis pas ici ; et vous ne me parlez pas ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  102. Il m'apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle : mais il n'est pas assuré que cela soit. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  103. Me voilà, et vous voilà bien nettement ; et il n'y a point de me semble à tout cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  104. Je viens vous dire que j'ai envie de me marier. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  105. De grâce, répondez-moi, comme il faut. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  106. Le père me l'a accordée. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  107. Que me conseillez-vous de faire ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  108. Te voilà payé de ton galimatias ; et me voilà content. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  109. Comment ? (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  110. Avoir eu l'audace de battre un philosophe comme moi ! (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  111. Comment, on ne saurait tirer une parole positive de ce chien d'homme-là ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  112. Et l'on est aussi savant à la fin qu'au commencement ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  113. Jamais homme ne fut plus embarrassé que je suis. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  114. Il faut que je me fasse dire par elles ma bonne aventure. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  115. Écoutez, vous autres, y a-t-il moyen de me dire ma bonne fortune ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  116. Tu n'as seulement qu'à nous donner ta main, avec la croix dedans ; et nous te dirons quelque chose pour ton bon profit. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  117. Physionomie d'un homme qui sera un jour quelque chose. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  118. Tu épouseras une femme gentille ; une femme gentille. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  119. Oui, une femme qui sera chérie, et aimée de tout le monde. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  120. Une femme qui te fera beaucoup d'amis, mon bon Monsieur ; qui te fera beaucoup d'amis. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  121. Une femme qui fera venir l'abondance chez toi. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  122. Une femme qui te donnera une grande réputation. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  123. Voilà qui est bien : mais, dites-moi un peu, suis-je menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  124. Oui, si je suis menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  125. Que diable, ce n'est pas là me répondre. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  126. Peste soit des carognes, qui me laissent dans l'inquiétude ! (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  127. Il faut absolument que je sache la destinée de mon mariage : et pour cela, je veux aller trouver ce grand magicien, dont tout le monde parle tant, et qui par son art admirable, fait voir tout ce que l'on souhaite. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  128. Ma foi, je crois que je n'ai que faire d'aller au magicien, et voici qui me montre tout ce que je puis demander. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  129. Je vous considère toujours de même ; et ce mariage ne doit point vous inquiéter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  130. C'est un homme que je n'épouse point par amour ; et sa seule richesse me fait résoudre à l'accepter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  131. J'ai embrassé cette occasion-ci de me mettre à mon aise ; et je l'ai fait sur l'espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  132. C'est un homme qui mourra avant qu'il soit peu ; et qui n'a tout au plus que six mois dans le ventre. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  133. Je vous le garantis défunt dans le temps que je dis ; et je n'aurai pas longuement à demander pour moi au Ciel l'heureux état de veuve. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  134. Oui, c'est Monsieur, qui me prend pour femme. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  135. Agréez, Monsieur, que je vous félicite de votre mariage, et vous présente en même temps mes très humbles services. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  136. Et vous, Mademoiselle, je me réjouis avec vous aussi de l'heureux choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  137. Oui, Monsieur, je veux faire amitié avec vous ; et lier ensemble un petit commerce de visites et de divertissements. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  138. Mais allons, le temps me presse ; et nous aurons tout le loisir de nous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  139. Me voilà tout à fait dégoûté de mon mariage ; et je crois que je ne ferai pas mal de m'aller dégager de ma parole. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
  140. Tâchons adroitement de nous débarrasser de cette affaire. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
  141. Je vous promets que j'en ai autant d'impatience que vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  142. Enfin vous allez être satisfait ; et rien ne peut retarder votre contentement. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  143. Vous voulez me dire quelque chose ? (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  144. Seigneur Alcantor, j'ai demandé votre fille en mariage, il est vrai ; et vous me l'avez accordée : mais je me trouve un peu avancé en âge pour elle ; et je considère, que je ne suis point du tout son fait. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  145. Ma fille vous trouve bien comme vous êtes ; et je suis sûr qu'elle vivra fort contente avec vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  146. Point ; j'ai parfois des bizarreries épouvantables ; et elle aurait trop à souffrir de ma mauvaise humeur. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  147. Ma fille a de la complaisance ; et vous verrez qu'elle s'accommodera entièrement à vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  148. Une honnête femme ne se dégoûte jamais de son mari. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  149. Enfin, voulez-vous que je vous dise, je ne vous conseille pas de me la donner. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  150. J'aimerais mieux mourir que d'avoir manqué à ma parole. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  151. Voyez-vous, j'ai une estime, et une amitié pour vous toute particulière ; et je refuserais ma fille à un Prince pour vous la donner. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  152. Seigneur Alcantor, je vous suis obligé de l'honneur que vous me faites ; mais je vous déclare que je ne me veux point marier. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  153. La raison ; c'est que je ne me sens point propre pour le mariage ; et que je veux imiter mon père, et tous ceux de ma race, qui ne se sont jamais voulu marier. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  154. Écoutez, les volontés sont libres ; et je suis homme à ne contraindre jamais personne. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  155. Mais puisque vous voulez retirer votre parole, je vais voir ce qu'il y a à faire ; et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  156. Ma foi, quand j'y songe, j'ai fait fort sagement, de me tirer de cette affaire ; et j'allais faire un pas, dont je me serais peut-être longtemps repenti. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  157. Mais voici le fils qui me vient rendre réponse. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  158. Monsieur, comme vous refusez d'épouser ma soeur après la parole donnée ; je crois que vous ne trouverez pas mauvais le petit compliment, que je viens vous faire. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  159. Comment ? (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  160. D'autres gens feraient du bruit, et s'emporteraient contre vous : mais nous sommes personnes à traiter les choses dans la douceur ; et je viens vous dire civilement qu'il faut, si vous le trouvez bon, que nous nous coupions la gorge ensemble. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  161. Voilà un compliment fort mal tourné. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  162. Je suis votre valet : je n'ai point de gorge à me couper. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  163. Monsieur, rengainez ce compliment, je vous prie. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  164. Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  165. Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  166. Allons, Monsieur, faites les choses galamment, et sans vous faire tirer l'oreille. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  167. Assurément ? (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  168. Assurément. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  169. Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  3. Non pas entièrement ; et je voudrais pour lui, qu'il se connût mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  4. Pour moi, je vous l'avoue, je me repais un peu de gloire. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  5. Les applaudissements me touchent ; et je tiens que dans tous les beaux arts, c'est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots ; que d'essuyer sur des compositions, la barbarie d'un stupide. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
  6. Oui, la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues ; de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
  7. J'en demeure d'accord, et je les goûte comme vous. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  8. Il n'y a rien assurément qui chatouille davantage que les applaudissements que vous dites ; mais cet encens ne fait pas vivre. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  9. Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme à son aise : il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  10. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  11. Il a du discernement dans sa bourse. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  12. Ses louanges sont monnayées ; et ce bourgeois ignorant nous vaut mieux, comme vous voyez, que le grand seigneur éclairé qui nous a introduits ici. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  13. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  14. Vous recevez fort bien pourtant l'argent que notre homme vous donne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  15. Assurément ; mais je n'en fais pas tout mon bonheur, et je voudrais qu'avec son bien, il eût encore quelque bon goût des choses. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  16. Hé bien, Messieurs ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Me ferez-vous voir votre petite drôlerie. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  18. Comment ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  19. Comment appelez-vous cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  20. Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  21. Nous ne sommes ici que pour attendre votre loisir. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  22. Je vous prie tous deux de ne vous point en aller, qu'on ne m'ait apporté mon habit, afin que vous me puissiez voir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  23. Vous me verrez équipé comme il faut, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  24. Je me suis fait faire cette indienne-ci. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  25. Mon tailleur m'a dit que les gens de qualité étaient comme cela le matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  26. Cela vous sied à merveille. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  27. Laquais, holà, mes deux laquais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  28. Que dites-vous de mes livrées ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  29. Voici encore un petit déshabillé pour faire le matin mes exercices. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  30. Me trouvez-vous bien comme cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  31. C'est un de mes écoliers, qui a pour ces sortes de choses un talent admirable. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  32. Oui ; mais il ne fallait pas faire faire cela par un écolier ; et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  33. Écoutez seulement. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  34. Je languis nuit et jour, et mon mal est extrême, v.1 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
  35. Si vous traitez ainsi, belle Iris, qui vous aime, v.3 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
  36. Cette chanson me semble un peu lugubre, elle endort, et je voudrais que vous la pussiez un peu ragaillardir par-ci, par-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  37. Comment est-ce qu'il dit ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  38. Vous devriez l'apprendre, Monsieur, comme vous faites la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  39. Et qui ouvrent l'esprit d'un homme aux belles choses. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  40. Mais je ne sais quel temps je pourrai prendre ; car outre le maître d'armes qui me montre, j'ai arrêté encore un maître de philosophie, qui doit commencer ce matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  41. Il n'y a rien qui soit si nécessaire aux hommes, que la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  42. Sans la danse, un homme ne saurait rien faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  43. Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  44. Comment cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  45. La guerre ne vient-elle pas d'un manque d'union entre les hommes ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  46. Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s'accorder ensemble, et de voir dans le Monde la paix universelle ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  47. Lorsqu'un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille, ou au gouvernement d'un État, ou au commandement d'une armée, ne dit-on pas toujours, un Tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  48. Je vous l'ai déjà dit, c'est un petit essai que j'ai fait autrefois des diverses passions que peut exprimer la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  49. Dans une même envie : v.20 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  50. Que tu me fais d'horreur ! v.35 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  51. Ah ! Quitte pour aimer, cette haine mortelle ! v.36 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  52. Qui des deux aimera mieux. v.45 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
  53. Laissons-nous enflammer ; v.49 (Acte 1, scène 2, TROIS-MUSICIENS)
  54. Ah ! Qu'il est doux d'aimer, v.50 (Acte 1, scène 2, TROIS MUSICIENS)
  55. Voici, pour mon affaire, un petit essai des plus beaux mouvements et des plus belles attitudes dont une danse puisse être variée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  56. C'est pour tantôt au moins ; et la personne pour qui j'ai fait faire tout cela, me doit faire l'honneur de venir dîner céans. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  57. Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  58. Il y faudra mettre aussi une trompette marine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  59. La trompette marine est un instrument qui me plaît, et qui est harmonieux. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  60. Vous en serez content, et entre autres choses de certains menuets que vous y verrez. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  61. Ah les menuets sont ma danse, et je veux que vous me les voyiez danser. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  62. Apprenez-moi comme il faut faire une révérence pour saluer une marquise ; j'en aurai besoin tantôt. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  63. Monsieur, voilà votre maître d'armes qui est là. (Acte 2, scène 1, PREMIER-LAQUAIS)
  64. Dis-lui qu'il entre ici pour me donner leçon. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  65. Je veux que vous me voyiez faire. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  66. Vos pieds sur une même ligne. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  67. Le corps ferme. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  68. Touchez-moi l'épée de quarte, et achevez de même. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  69. Une, deux. Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  70. Redoublez de pied ferme. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  71. Allons, touchez-moi l'épée de tierce, et achevez de même. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  72. Le corps ferme. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  73. Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  74. Vous faites des merveilles. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  75. Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  76. De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  77. Et c'est en quoi l'on voit de quelle considération nous autres nous devons être dans un État, et combien la science des armes l'emporte hautement sur toutes les autres sciences inutiles, comme la danse, la musique, la... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  78. Tout beau, Monsieur le tireur d'armes. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  79. Voyez un peu l'homme d'importance ! (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  80. Mon petit maître à danser, je vous ferais danser comme il faut. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  81. Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  82. Je me moque de sa raison démonstrative, et de sa tierce et de sa quarte. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  83. Comment ? (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  84. Eh mon Maître d'armes. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  85. Comment ? (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  86. Si je me jette sur vous... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  87. Doucement. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  88. Si je mets sur vous la main... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  89. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  90. Qu'y a-t-il, Messieurs ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  91. Hé quoi, Messieurs, faut-il s'emporter de la sorte ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  92. Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  93. Et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? (Acte 2, scène 3, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  94. Comment, Monsieur, il vient nous dire des injures à tous deux, en méprisant la danse que j'exerce, et la musique dont il fait profession. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  95. Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  96. Faut-il que cela vous émeuve ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  97. Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  98. Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes, est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE D'ARMES)
  99. Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  100. Comment ? Marauds que vous êtes... (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  101. Infâmes ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  102. Messieurs. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  103. Messieurs. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  104. Messieurs. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  105. Monsieur le Philosophe, Messieurs, Monsieur le Philosophe, Messieurs, Monsieur le Philosophe. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  106. Je serais bien fou, de m'aller fourrer parmi eux, pour recevoir quelque coup qui me ferait mal. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  107. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais composer contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  108. Ce sentiment est raisonnable : Nam sine doctrina vita est quasi mortis imago. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  109. Oui, mais faites comme si je ne le savais pas. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  110. N'avez-vous point quelques principes, quelques commencements des sciences ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  111. Par où vous plaît-il que nous commencions ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  112. La première, la seconde et la troisième. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  113. La seconde de bien juger par le moyen des catégories : et la troisième, de bien tirer une conséquence par le moyen des figures Barbara, Celarent, Darii, Ferio, Baralipton, etc. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  114. Cette logique-là ne me revient point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  115. Elle traite de la félicité ; enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  116. Je suis bilieux comme tous les diables ; et il n'y a morale qui tienne, je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m'en prend envie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  117. La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  118. Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  119. Et là-dessus j'ai à vous dire, que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu'elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  120. La voix A se forme en ouvrant fort la bouche : A. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  121. La voix, E, se forme en rapprochant la mâchoire d'en bas de celle d'en haut : A, E. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  122. La voix, O, se forme en rouvrant les mâchoires, et rapprochant les lèvres par les deux coins, le haut et le bas, O. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  123. L'ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  124. La voix, U, se forme en rapprochant les dents sans les joindre entièrement, et allongeant les deux lèvres en dehors, les approchant aussi l'une de l'autre sans les joindre tout à fait : U (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  125. Vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue : d'où vient que si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  126. Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement, Rra. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  127. Ah l'habile homme que vous êtes ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  128. Par la raison, Monsieur, qu'il n'y a pour s'exprimer que la prose, ou les vers. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  129. Et comme l'on parle qu'est-ce que c'est donc que cela ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  130. Quoi, quand je dis, Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c'est de la prose ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  131. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour ; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  132. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d'un... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  133. Non, non, non, je ne veux point tout cela ; je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  134. Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles-là dans le billet ; mais tournées à la mode, bien arrangées comme il faut. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  135. Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  136. On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  137. Ou bien : D'amour mourir me font, belle Marquise, vos beaux yeux. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  138. Ou bien : Vos yeux beaux d'amour me font, belle Marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle Marquise, d'amour me font. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  139. Ou bien : Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  140. Mais de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  141. Celle que vous avez dite : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  142. Je vous remercie de tout mon coeur, et vous prie de venir demain de bonne heure. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  143. Comment ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  144. Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j'ai tant d'affaires. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  145. Je m'allais mettre en colère contre vous. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  146. Vous m'avez envoyé des bas de soie si étroits, que j'ai eu toutes les peines du monde à les mettre, et il y a déjà deux mailles de rompues. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  147. Vous m'avez aussi fait faire des souliers qui me blessent furieusement. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  148. Comment, point du tout ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  149. Je vous dis qu'ils me blessent, moi. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  150. Je me l'imagine, parce que je le sens. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  151. Oui, vraiment. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  152. Si vous voulez, je les mettrai en en-haut. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  153. La perruque, et les plumes sont-elles comme il faut ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  154. C'est que l'étoffe me sembla si belle, que j'en ai voulu lever un habit pour moi. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  155. Voulez-vous mettre votre habit ? (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  156. Cela ne va pas comme cela. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  157. J'ai amené des gens pour vous habiller en cadence, et ces sortes d'habits se mettent avec cérémonie. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  158. Mettez cet habit à Monsieur, de la manière que vous faites aux personnes de qualité. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  159. Mon gentilhomme, donnez, s'il vous plaît, aux garçons quelque chose pour boire. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  160. Comment m'appelez-vous ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  161. Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  162. Mon gentilhomme ! (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  163. Voilà ce que c'est de se mettre en personne de qualité. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  164. Allez-vous en demeurer toujours habillé en bourgeois, on ne vous dira point : Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  165. Tenez, voilà pour mon Gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  166. Monseigneur, nous vous sommes bien obligés. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  167. Monseigneur, nous la remercions très humblement de ses libéralités. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  168. Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  169. Comme vous voilà bâti ! (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  170. Comment donc ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  171. Monsieur, je vous demande pardon ; mais vous êtes si plaisant, que je ne saurais me tenir de rire. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  172. Vous êtes tout à fait drôle comme cela. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  173. Que tu nettoies comme il faut... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  174. Tenez, Monsieur, battez-moi plutôt? et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  175. De grâce, Monsieur, je vous prie de me laisser rire. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  176. Mais a-t-on jamais vu une pendarde comme celle-là, qui me vient rire insolemment au nez, au lieu de recevoir mes ordres ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  177. Ah, par ma foi, je n'ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de désordre céans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  178. Ne dois-je point pour toi fermer ma porte à tout le monde ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  179. Vous devriez au moins la fermer à certaines gens. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  180. Il n'y a que des sots, et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  181. Vraiment on n'a pas attendu jusqu'à cette heure, et il y a longtemps que vos façons de faire donnent à rire à tout le monde. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  182. Pour moi, je suis scandalisée de la vie que vous menez. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  183. On dirait qu'il est céans carême-prenant tous les jours ; et dès le matin, de peur d'y manquer, on y entend des vacarmes de violons et de chanteurs, dont tout le voisinage se trouve incommodé. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  184. Madame parle bien. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  185. Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l'apporter ici ; et la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  186. Nicole a raison, et son sens est meilleur que le vôtre. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  187. Et d'un grand maître tireur d'armes, qui vient, avec ses battements de pied, ébranler toute la maison, et nous déraciner tous les carriaux de notre salle ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  188. Taisez-vous, ma servante, et ma femme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  189. J'ai encore ouï dire, Madame, qu'il a pris aujourd'hui, pour renfort de potage, un maître de philosophie. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  190. Assurément. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  191. Vous parlez toutes deux comme des bêtes, et j'ai honte de votre ignorance. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  192. Comment est-ce que cela s'appelle ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  193. Cela s'appelle comme on veut l'appeler. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  194. Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un U ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  195. Comment ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  196. Je fais ce que vous me dites. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  197. J'enrage, quand je vois des femmes ignorantes. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  198. Vous devriez envoyer promener tous ces gens-là, avec leurs fariboles. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  199. Et surtout ce grand escogriffe de maître d'armes, qui remplit de poudre tout mon ménage. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  200. Ouais, ce maître d'armes vous tient fort au coeur. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  201. Holà, oh, doucement. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  202. Vous me dites de pousser. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  203. Oui ; mais tu me pousses en tierce, avant que de pousser en quarte, et tu n'as pas la patience que je pare. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  204. Lorsque je hante la noblesse, je fais paraître mon jugement ; et cela est plus beau que de hanter votre bourgeoisie. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  205. Çamon vraiment ! (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  206. Savez-vous bien, ma femme, que vous ne savez pas de qui vous parlez, quand vous parlez de lui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  207. C'est une personne d'importance plus que vous ne pensez ; un seigneur que l'on considère à la Cour, et qui parle au Roi tout comme je vous parle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  208. N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  209. Il a pour moi des bontés qu'on ne devinerait jamais ; et devant tout le monde, il me fait des caresses dont je suis moi-même confus. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  210. Hé bien, ne m'est-ce pas de l'honneur, de prêter de l'argent à un homme de cette condition-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  211. Il suffit que si je lui ai prêté de l'argent, il me le rendra bien, et avant qu'il soit peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  212. Assurément : ne me l'a-t-il pas dit ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  213. Il m'a juré sa foi de gentilhomme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  214. Ouais, vous êtes bien obstinée, ma femme ; je vous dis qu'il me tiendra parole, j'en suis sûr. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  215. Il vient peut-être encore vous faire quelque emprunt ; et il me semble que j'ai dîné, quand je le vois. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  216. Mon cher ami, Monsieur Jourdain, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  217. Fort bien, Monsieur, pour vous rendre mes petits services. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  218. Et Madame Jourdain que voilà comment se porte-t-elle ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  219. Madame Jourdain se porte comme elle peut. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  220. Comment, Monsieur Jourdain, vous voilà le plus propre du monde ! (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  221. Vous êtes l'homme du monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  222. Vous me faites beaucoup d'honneur, Monsieur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  223. Allons, mettez... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  224. Mettez : point de cérémonie entre nous, je vous prie. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  225. Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain : vous êtes mon ami. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  226. Je ne me couvrirai point, si vous ne vous couvrez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  227. J'aime mieux être incivil, qu'importun. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  228. Je suis votre débiteur, comme vous le savez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  229. Vous m'avez généreusement prêté de l'argent en plusieurs occasions, et vous m'avez obligé de la meilleure grâce du monde, assurément. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  230. Mais je sais rendre ce qu'on me prête, et reconnaître les plaisirs qu'on me fait. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  231. Hé bien, vous voyez votre impertinence, ma femme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  232. Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  233. Justement. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  234. Somme totale, quinze mille huit cents livres. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  235. Somme totale est juste : quinze mille huit cents livres. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  236. Mettez encore deux cents pistoles que vous m'allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  237. Cela vous incommodera-t-il, de me donner ce que je vous dis ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  238. Cet homme-là fait de vous une vache à lait. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  239. Vous n'avez qu'à me dire si cela vous embarrasse. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  240. J'ai force gens qui m'en prêteraient avec joie ; mais, comme vous êtes mon meilleur ami, j'ai cru que je vous ferais tort si j'en demandais à quelque autre. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  241. C'est trop d'honneur, Monsieur, que vous me faites. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  242. Voulez-vous que je refuse un homme de cette condition-là, qui a parlé de moi ce matin dans la chambre du Roi ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  243. Vous me semblez toute mélancolique. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  244. Qu'avez-vous, Madame Jourdain ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  245. Comment se porte-t-elle ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  246. Oui vraiment, nous avons fort envie de rire, fort envie de rire nous avons. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  247. Je pense, Madame Jourdain, que vous avez eu bien des amants dans votre jeune âge, belle et d'agréable humeur comme vous étiez. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  248. Tredame, Monsieur, est-ce que Madame Jourdain est décrépite, et la tête lui grouille-t-elle déjà ? (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  249. Ah ma foi, Madame Jourdain, je vous demande pardon. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  250. Si Madame Jourdain veut voir le divertissement Royal, je lui ferai donner les meilleures places de la salle. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  251. Madame Jourdain vous baise les mains. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  252. Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  253. Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  254. Comment l'a-t-elle trouvé ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  255. Merveilleux ; et je me trompe fort, ou la beauté de ce diamant fera pour vous sur son esprit un effet admirable. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  256. Je lui ai fait valoir comme il faut la richesse de ce présent et la grandeur de votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  257. Et ne feriez-vous pas pour moi la même chose, si l'occasion s'en offrait ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  258. Ho assurément, et de très grand coeur. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  259. Que sa présence me pèse sur les épaules ! (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  260. Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  261. Il est vrai, ce sont des bontés qui me confondent. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  262. Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  263. Une femme de qualité a pour moi des charmes ravissants, et c'est un honneur que j'achèterais au prix de toute chose. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  264. Va-t'en un peu tout doucement prêter l'oreille. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  265. Pour être en pleine liberté, j'ai fait en sorte que ma femme ira dîner chez ma soeur, où elle passera toute l'après-dînée. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  266. Vous avez fait prudemment, et votre femme aurait pu nous embarrasser. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  267. Madame, la curiosité m'a coûté quelque chose ; mais je crois qu'il y a quelque anguille sous roche, et ils parlent de quelque affaire où ils ne veulent pas que vous soyez. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  268. C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  269. En vérité, Madame, je suis la plus ravie du monde, de vous voir dans ces sentiments ; car si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  270. Va-t'en lui parler de ma part, et lui dire que tout à l'heure il me vienne trouver, pour faire ensemble à mon mari la demande de ma fille. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  271. J'y cours, Madame, avec joie, et je ne pouvais recevoir une commission plus agréable. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  272. Retire-toi, perfide, et ne me viens point amuser avec tes traîtresses paroles. (Acte 3, scène 8, CLÉONTE)
  273. Allons vite, ôte-toi de mes yeux, vilaine, et me laisse en repos. (Acte 3, scène 8, COVIELLE)
  274. Quoi, tu me viens aussi... (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  275. Ôte-toi de mes yeux, te dis-je, et ne me parle de ta vie. (Acte 3, scène 8, COVIELLE)
  276. Allons de cette belle histoire informer ma maîtresse. (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  277. Je fais voir pour une personne toute l'ardeur et toute la tendresse qu'on peut imaginer ; je n'aime rien au monde qu'elle, et je n'ai qu'elle dans l'esprit : elle fait tous mes soins, tous mes désirs, toute ma joie ; je ne parle que d'elle, je ne pense qu'à elle, je ne fais des songes que d'elle, je ne respire que par elle, mon coeur vit tout en elle ; et voilà de tant d'amitié la digne récompense ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  278. Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  279. Je dis les mêmes choses que vous. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  280. Après tant de sacrifices ardents, de soupirs, et de voeux que j'ai faits à ses charmes ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  281. Tant de larmes que j'ai versées à ses genoux ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  282. Tant d'ardeur que j'ai fait paraître à la chérir plus que moi-même. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  283. Elle me fuit avec mépris. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  284. Elle me tourne le dos avec effronterie ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  285. C'est une perfidie digne des plus grands châtiments. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  286. Ne t'avise point, je te prie de me parler jamais pour elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  287. Je veux contre elle conserver mon ressentiment, et rompre ensemble tout commerce. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  288. Mais il me faut, pour mon honneur, prévenir l'éclat de son inconstance. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  289. Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  290. C'est fort bien dit, et j'entre pour mon compte dans tous vos sentiments. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  291. Donne la main à mon dépit, et soutiens ma résolution contre tous les restes d'amour qui me pourraient parler pour elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  292. Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m'en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  293. Premièrement, elle a les yeux petits. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  294. Il est vrai ; mais elle a grâce à tout cela, et ses manières sont engageantes, ont je ne sais quel charme à s'insinuer dans les coeurs. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  295. Veux-tu de ces enjouements épanouis, de ces joies toujours ouvertes ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  296. Et vois-tu rien de plus impertinent, que des femmes qui rient à tout propos ? (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  297. Oui, elle est capricieuse, j'en demeure d'accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  298. Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l'aimer toujours. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  299. Moi, j'aimerais mieux mourir ; et je vais la haïr autant que je l'ai aimée. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  300. Je ne veux pas seulement lui parler. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  301. Quelle mauvaise humeur te tient ? (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  302. Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  303. J'aurai de la peine, sans doute, à vaincre l'amour que j'ai pour vous ; cela me causera des chagrins : je souffrirai un temps ; mais j'en viendrai à bout, et je me percerai plutôt le coeur, que d'avoir la faiblesse de retourner à vous. (Acte 3, scène 10, CL?ONTE)
  304. Un moment. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  305. Plus de commerce. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  306. Hé bien, puisque vous ne voulez pas m'écouter, demeurez dans votre pensée, et faites ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  307. Puisque tu fais comme cela, prends-le tout comme tu voudras. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  308. Il ne me plaît plus de le dire. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  309. Éclaircissez mes doutes. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  310. Non, il ne me plaît pas. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  311. Puisque vous vous souciez si peu de me tirer de peine, et de vous justifier du traitement indigne que vous avez fait à ma flamme, vous me voyez, ingrate, pour la dernière fois, et je vai[s] loin de vous mourir de douleur et d'amour. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  312. N'est-ce pas le vouloir, que de ne vouloir pas éclaircir mes soupçons ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  313. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  314. Ne me trompez-vous point, Lucile ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  315. C'est la chose comme elle est. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  316. Et que facilement on se laisse persuader aux personnes qu'on aime ! (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  317. Qu'on est aisément amadoué par ces diantres d'animaux-là ! (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  318. Ah, Madame, que cette parole m'est douce, et qu'elle flatte mes désirs ! (Acte 3, scène 11, CLÉONTE)
  319. Elle me touche assez pour m'en charger moi-même ; et, sans autre détour, je vous dirai que l'honneur d'être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m'accorder. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  320. Avant que de vous rendre réponse, Monsieur, je vous prie de me dire, si vous êtes gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  321. On tranche le mot aisément. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  322. Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un peu plus délicats. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  323. Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  324. Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  325. Comment ? (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  326. Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  327. Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  328. Est-ce que nous sommes, nous autres, de la côte de Saint-Louis ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  329. Taisez-vous, ma femme je vous vois venir. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  330. Peste soit de la femme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  331. Tout ce que j'ai à vous dire, moi, c'est que je veux avoir un gendre gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  332. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  333. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  334. S'il fallait qu'elle me vînt visiter en équipage de Grand-Dame, et qu'elle manquât par mégarde à saluer quelqu'un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  335. Voyez-vous, dirait-on, cette Madame la Marquise qui fait tant la glorieuse ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  336. C'est la fille de Monsieur Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à la Madame avec nous. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  337. Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  338. Voilà bien les sentiments d'un petit esprit, de vouloir demeurer toujours dans la bassesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  339. Ne me répliquez pas davantage : ma fille sera Marquise en dépit de tout le monde ; et si vous me mettez en colère, je la ferai Duchesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  340. Suivez-moi, ma fille, et venez dire résolument à votre père que si vous ne l'avez, vous ne voulez épouser personne. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  341. Vous avez fait de belles affaires avec vos beaux sentiments. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  342. Vous moquez-vous, de le prendre sérieusement avec un homme comme cela ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  343. D'une pensée qui me vient pour jouer notre homme ; et vous faire obtenir ce que vous souhaitez. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  344. Comment ? (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  345. Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  346. J'ai les acteurs, j'ai les habits tout prêts, laissez-moi faire seulement. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  347. Ils n'ont rien que les grands seigneurs à me reprocher ; et moi, je ne vois rien de si beau, que de hanter les grands seigneurs ; il n'y a qu'honneur et que civilité avec eux, et je voudrais qu'il m'eût coûté deux doigts de la main, et être né Comte ou Marquis. (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
  348. Monsieur, voici Monsieur le Comte, et une dame qu'il mène par la main. (Acte 3, scène 14, LAQUAIS)
  349. Monsieur dit comme cela qu'il va venir ici tout à l'heure. (Acte 3, scène 15, LAQUAIS)
  350. Je ne sais pas, Dorante, je fais encore ici une étrange démarche, de me laisser amener par vous dans une maison où je ne connais personne. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  351. Quel lieu voulez-vous donc, Madame, que mon amour choisisse pour vous régaler, puisque pour fuir l'éclat, vous ne voulez ni votre maison, ni la mienne ? (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  352. Mais vous ne dites pas que je m'engage insensiblement chaque jour à recevoir de trop grands témoignages de votre passion ? (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  353. J'ai beau me défendre des choses, vous fatiguez ma résistance, et vous avez une civile opiniâtreté qui me fait venir doucement à tout ce qu'il vous plaît. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  354. Les visites fréquentes ont commencé ; les déclarations sont venues ensuite, qui après elles ont traîné les sérénades et les cadeaux, que les présents ont suivis. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  355. Je me suis opposée à tout cela, mais vous ne vous rebutez point, et pied à pied, vous gagnez mes résolutions. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  356. Pour moi, je ne puis plus répondre de rien, et je crois qu'à la fin vous me ferez venir au mariage dont je me suis tant éloignée. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  357. Ma foi, Madame, vous y devriez déjà être. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  358. Je suis maître de moi, et vous aime plus que ma vie. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  359. Mon_Dieu, Dorante, il faut des deux parts bien des qualités pour vivre heureusement ensemble ; et les deux plus raisonnables personnes du monde, ont souvent peine à composer cette union dont ils soient satisfaits. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  360. Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  361. Ah, Madame ; ce sont des bagatelles, et ce n'est pas par là... (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  362. Eh, Madame, de grâce, ne faites point tant valoir une chose que mon amour trouve indigne de vous ; et souffrez... (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  363. Un peu plus loin, Madame. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  364. Comment ? (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  365. Reculez un peu, pour la troisième. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  366. Madame, Monsieur Jourdain sait son monde. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  367. Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  368. Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  369. C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  370. Madame, voilà le meilleur de mes amis. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  371. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  372. Galant homme tout à fait. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  373. J'ai beaucoup d'estime pour lui. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  374. Je n'ai rien fait encore, Madame, pour mériter cette grâce. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  375. Ne pourrais-je pas seulement lui demander comment elle le trouve ? (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  376. Comment ? (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  377. Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  378. Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  379. Il dit, Madame, qu'il vous trouve la plus belle personne du monde. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  380. C'est bien de la grâce qu'il me fait. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  381. Madame, c'est vous qui faites les grâces ; et... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  382. Allons donc nous mettre à table, et qu'on fasse venir les musiciens. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  383. Comment, Dorante, voilà un repas tout à fait magnifique ! (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  384. Vous vous moquez, Madame, et je voudrais qu'il fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  385. Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m'oblige de vous faire si bien les honneurs de chez lui. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  386. Je demeure d'accord avec lui, que le repas n'est pas digne de vous. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  387. Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  388. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  389. Je ne réponds à ce compliment, qu'en mangeant comme je fais. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  390. Moi, Madame ! (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  391. Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  392. Allons, qu'on donne du vin à Monsieur Jourdain, et à ces Messieurs, qui nous feront la grâce de nous chanter un air à boire. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  393. C'est merveilleusement assaisonner la bonne chère, que d'y mêler la musique ; et je me vois ici admirablement régalée. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  394. Madame, ce n'est pas... (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  395. Monsieur Jourdain, prêtons silence à ces Messieurs ; ce qu'ils nous diront vaudra mieux que tout ce que nous pourrions dire. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  396. Je vois encore ici, Madame, quelque chose de plus beau. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  397. Comment, Madame, pour qui prenez-vous Monsieur Jourdain ? (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  398. Je voudrais bien qu'elle me prît pour ce que je dirais. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  399. Elle me connaîtra quand il lui plaira. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  400. Il est homme qui a toujours la riposte en main. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  401. Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  402. Monsieur Jourdain est un homme qui me ravit. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  403. C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d'empressement à m'envoyer dîner chez ma soeur ; je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  404. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m'envoyez promener. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  405. Que voulez-vous dire, Madame Jourdain ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  406. Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  407. Apprenez que c'est moi, je vous prie ; qu'il ne fait seulement que me prêter sa maison, et que vous devriez un peu mieux regarder aux choses que vous dites. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  408. Oui, impertinente, c'est Monsieur le Comte qui donne tout ceci à Madame, qui est une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  409. Il me fait l'honneur de prendre ma maison, et de vouloir que je sois avec lui. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  410. Prenez, Madame Jourdain, prenez de meilleures lunettes. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  411. Cela est fort vilain à vous, pour un grand seigneur, de prêter la main comme vous faites aux sottises de mon mari. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  412. Et vous, Madame, pour une grand-Dame, cela n'est ni beau, ni honnête à vous, de mettre la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  413. Madame, holà Madame, où courez-vous ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  414. Madame, Monsieur le Comte, faites-lui excuses, et tâchez de la ramener... (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  415. Impertinente que vous êtes, voilà de vos beaux faits ; vous me venez faire des affronts devant tout le monde, et vous chassez de chez moi des personnes de qualité. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  416. Je me moque de leur qualité. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  417. Je ne sais qui me tient, maudite, que je ne vous fende la tête avec les pièces du repas que vous êtes venue troubler. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  418. Je me moque de cela. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  419. Ce sont mes droits que je défends, et j'aurai pour moi toutes les femmes. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  420. Elle est arrivée là bien malheureusement. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  421. J'étais en humeur de dire de jolies choses, et jamais je ne m'étais senti tant d'esprit. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  422. Oui, vous étiez le plus bel enfant du monde, et toutes les dames vous prenaient dans leurs bras pour vous baiser. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  423. Pour me baiser ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  424. C'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  425. Comment dites-vous ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  426. Je dis que c'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  427. Assurément. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  428. Et vous l'avez connu pour gentilhomme ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  429. Je ne sais donc pas comment le monde est fait. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  430. Comment ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  431. Il y a de sottes gens qui me veulent dire qu'il a été marchand. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  432. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  433. Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  434. Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  435. Assurément. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  436. Je ne suis revenu de tous mes longs voyages que depuis quatre jours ; et par l'intérêt que je prends à tout ce qui vous touche, je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  437. Comment ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  438. Il a un train tout à fait magnifique ; tout le monde le va voir, et il a été reçu en ce pays comme un seigneur d'importance. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  439. Comme je le fus voir, et que j'entends parfaitement sa langue, il s'entretint avec moi ; et après quelques autres discours, il me dit. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  440. Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  441. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  442. Par ma foi, vous faites bien de me le dire, car pour moi je n'aurais jamais cru que Marababa sahem eût voulu dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  443. C'est-à-dire, Ma chère âme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  444. Cacaracamouchen veut dire, Ma chère âme ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  445. Voilà qui est merveilleux ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  446. Cacaracamouchen, Ma chère âme : dirait-on jamais cela ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  447. Voilà qui me confond. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  448. Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  449. Comment ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  450. Son amour ne peut souffrir aucun retardement. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  451. Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  452. Elle changera de sentiment, quand elle verra le fils du Grand Turc ; et puis il se rencontre ici une aventure merveilleuse, c'est que le fils du Grand Turc ressemble à ce Cléonte, à peu de chose près. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  453. Je viens de le voir, on me l'a montré ; et l'amour qu'elle a pour l'un, pourra passer aisément à l'autre, et... (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  454. C'est-à-dire ; Monsieur Jourdain, votre coeur soit toute l'année comme un rosier fleuri. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  455. Ossa binamen sadoc babally oracaf our am. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  456. Bel-men. (Acte 4, scène 4, CLÉONTE)
  457. Oui, la langue turque est comme cela, elle dit beaucoup en peu de paroles. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  458. Comme te voilà ajusté ! (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  459. Comment ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  460. Je vous le donnerais en bien des fois, Monsieur, à deviner le stratagème dont nous nous servons auprès de Monsieur Jourdain, pour porter son esprit à donner sa fille à mon maître. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  461. Je ne devine point le stratagème, mais je devine qu'il ne manquera pas de faire son effet, puisque tu l'entreprends. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  462. Qui vous a fagoté comme cela ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  463. Comment donc ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  464. Oui, il me faut porter du respect maintenant, et l'on vient de me faire Mamamouchi. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  465. Je dis Paladin ; c'est une dignité dont on vient de me faire la cérémonie. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  466. Mahameta per Jordina. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  467. Comment ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  468. Ah, ah, voici justement le reste de notre écu. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  469. Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  470. Outre cela, nous avons ici, Madame, un ballet qui nous revient, que nous ne devons pas laisser perdre, et il faut bien voir si mon idée pourra réussir. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  471. Oui, je veux enfin vous empêcher vos profusions : et pour rompre le cours à toutes les dépenses que je vous vois faire pour moi, j'ai résolu de me marier promptement avec vous. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  472. Madame, est-il possible que vous ayez pu prendre pour moi une si douce résolution ? (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  473. Que j'ai d'obligation, Madame, aux soins que vous avez de conserver mon bien ! (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  474. Il est entièrement à vous, aussi bien que mon coeur, et vous en userez de la façon qu'il vous plaira. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  475. Mais voici votre homme ; la figure en est admirable. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  476. Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  477. Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  478. Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  479. Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  480. C'est la marque d'une âme tout à fait généreuse. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  481. Nous voudrions bien, comme vos amis, lui rendre nos devoirs. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  482. Monsieur nous venons faire la révérence à Votre Altesse, comme amis de Monsieur votre beau-père, et l'assurer avec respect de nos très humbles services. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  483. Où est le truchement, pour lui dire qui vous êtes, et lui faire entendre ce que vous dites ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  484. Vous verrez qu'il vous répondra, et il parle Turc à merveille. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  485. Monsieur est un grande Segnore, grande Segnore, grande Segnore ; et Madame une granda Dama, granda Dama. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  486. Ahi Monsieur, lui Mamamouchi français, et Madame Mamamouchie française. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  487. Je ne puis pas parler plus clairement. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  488. Dites-lui un peu que Monsieur et Madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence, comme mes amis, et l'assurer de leurs services. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  489. Vous allez voir comme il va répondre. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  490. Alabala crociam acci boram alabamen. (Acte 5, scène 4, COVIELLE)
  491. Comment, mon père, comme vous voilà fait ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  492. Je ne veux point me marier. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  493. Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de... (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  494. Je suis ravi de vous voir si promptement revenue dans votre devoir, et voilà qui me plaît, d'avoir une fille obéissante. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  495. Comment donc ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  496. On dit que vous voulez donner votre fille en mariage à un carême-prenant. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  497. Oui, faites-lui faire vos compliments par le truchement que voilà. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  498. Je n'ai que faire du truchement, et je lui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point ma fille. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  499. Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  500. Madame, je vous prie aussi de ne vous point embarrasser de ce qui ne vous touche pas. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  501. Je me passerai bien de votre amitié. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  502. Que ne fait-on pas pour être grand-Dame ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  503. Je l'étranglerais de mes mains, si elle avait fait un coup comme celui-là. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  504. Madame. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  505. Que me voulez-vous conter, vous ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  506. Monsieur, si elle veut écouter une parole en particulier, je vous promets de la faire consentir à ce que vous voulez. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  507. Écoutez-moi seulement. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  508. Je ne veux point qu'il me dise rien. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  509. Voilà une grande obstination de femme ! (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  510. Il y a une heure, Madame, que nous vous faisons signe. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  511. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  512. Et moi Covielle qui suis le truchement ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  513. Ah comme cela, je me rends[.] (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  514. Il me l'a expliqué comme il faut, et j'en suis satisfaite. Envoyons quérir un notaire. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  515. Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  516. Tandis qu'il viendra, et qu'il dressera les contrats, voyons notre ballet, et donnons-en le divertissement à Son Altesse Turque. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  517. Je la donne au truchement ; et ma femme à qui la voudra. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  518. Monsieur, je vous remercie. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  519. Si l'on en peut voir un plus fou, je l'irai dire à Rome. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  520. Quelques livres ici, les Dames vous en prient. v.113 (Acte 5, scène 7, HOMME-DU-BEL-AIR)
  521. Que pour Mesdames les grisettes. v.119 (Acte 5, scène 7, AUTRE-FEMME-DU-BEL-AIR)
  522. Aho ! L'homme aux libres, qu'on m'en vaille ! v.120 (Acte 5, scène 7, GASCON)
  523. Du divertissement qu'on fait, v.145 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  524. Si proprement s'habille, v.147 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  525. Pour être placée au sommet v.148 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  526. De la salle, où l'on met v.149 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  527. Le sang au visage me monte, v.156 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  528. D'une fille qui fait l'ornement principal v.163 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  529. J'enrage, Diou me damne. v.176 (Acte 5, scène 7, AUTRE-GASCON)
  530. Suivez mes pas, v.181 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  531. Et ne me quittez pas, v.183 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  532. Me pèse par trop sur les bras : v.189 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  533. S'il me prend jamais envie v.190 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  534. Suivez mes pas, v.195 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  535. Et me quittez pas, v.197 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  536. Et j'aimerais mieux être au milieu de la Halle ; v.206 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  537. Y tome mi parecer ; v.247 (Acte 5, scène 9, ESPAGNOL)
  538. Si coglie il momento. v.269 (Acte 5, scène 10, LE MUSICIEN ITATIEN)
  539. Mill' alme incatena, v.279 (Acte 5, scène 10, LE MUSICIEN ITATIEN)
  540. Fiamme non ha. v.285 (Acte 5, scène 10, LA MUSICIENNE ITALIENNE)
  541. Leur âme est pleine. v.301 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)
  542. Être comme eux. v.305 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)
  543. Les Dieux mêmes, les Dieux, n'en ont point de plus doux. v.307 (Acte 5, scène 12, TOUS)

LE SICILIEN (1668)

  1. N'avancez pas davantage, et demeurez dans cet endroit, jusqu'à ce que je vous appelle. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. Il fait noir comme dans un four ; le ciel s'est habillé, ce soir, en Scaramouche ; et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez. (Acte 1, scène 1, HALI)
  3. De n'être réglé que par ses humeurs, et de se voir réduit à faire ses propres affaires de tous les soucis qu'il peut prendre ! (Acte 1, scène 1, HALI)
  4. Le mien me fait, ici, épouser ses inquiétudes ; et parce qu'il est Amoureux, il faut que nuit, et jour, je n'aie aucun repos. (Acte 1, scène 1, HALI)
  5. Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  6. Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  7. Mais il est, en amour, plusieurs façons de se parler ; et il me semble, à moi, que vos yeux, et les siens, depuis près de deux mois, se sont dit bien des choses. (Acte 1, scène 2, HALI)
  8. Il est vrai qu'elle, et moi, souvent, nous nous sommes parlé des yeux : mais comment reconnaître que chacun, de notre côté, nous ayons, comme il faut, expliqué ce langage ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  9. Et que sais-je, après tout, si elle entend bien tout ce que mes regards lui disent ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  10. Et si les siens me disent ce que je crois, parfois, entendre ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  11. Ce qu'ils jugeront de meilleur. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  12. Il faut qu'ils chantent un trio qu'ils me chantèrent l'autre jour. (Acte 1, scène 2, HALI)
  13. Non, ce n'est pas ce qu'il me faut. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  14. Le bécarre me charme : hors du bécarre, point de salut en harmonie. (Acte 1, scène 2, HALI)
  15. Ce sont deux bergers amoureux, tous remplis de langueur, qui sur bémol, viennent, séparément faire leurs plaintes dans un bois ; puis se découvrent l'un à l'autre, la cruauté de leurs maîtresses ; et, là-dessus, vient un berger joyeux, avec un bécarre admirable, qui se moque de leur faiblesse. (Acte 1, scène 2, HALI)
  16. Quand vous saurez l'excès de mes peines secrètes, v.4 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
  17. Recommencent leurs chants dans ces vastes forêts ; v.8 (Acte 1, scène 3, DEUXIÈME MUSICIEN)
  18. Et moi j'y recommence v.9 (Acte 1, scène 3, DEUXI?ME MUSICIEN)
  19. Mes soupirs languissants, et mes tristes regrets. v.10 (Acte 1, scène 3, DEUXI?ME MUSICIEN)
  20. Toujours sourde à mes voeux est l'ingrate Climène. v.13 (Acte 1, scène 3, DEUXIÈME MUSICIEN)
  21. Amour, si tu ne peux les contraindre d'aimer, v.16 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXIÈME MUSICIEN)
  22. Pourquoi leur laisses-tu le pouvoir de charmer ? v.17 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXI?ME MUSICIEN)
  23. Jamais les âmes bien saines v.20 (Acte 1, scène 3, TROISIÈME MUSICIEN)
  24. Je mets mon plus doux souci ; v.27 (Acte 1, scène 3, TROISI?ME MUSICIEN)
  25. Heureux, hélas ! Qui peut aimer ainsi. v.30 (Acte 1, scène 3, PREMIER, DEUXIÈME MUSICIEN)
  26. Tous nos efforts ne pourront obtenir que je parle un moment à cette aimable Grecque ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  27. Et ce jaloux maudit, ce traître de Sicilien, me fermera, toujours, tout accès auprès d'elle ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  28. Si faut-il bien, pourtant, trouver quelque moyen, quelque invention, quelque ruse, pour attraper notre brutal ; j'y suis trop engagé pour en avoir le démenti ; et quand j'y devrais employer... (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  29. Mais la porte est ouverte ; et, si vous le voulez, j'entrerai doucement, pour découvrir d'où cela vient. (Acte 1, scène 4, HALI)
  30. Holà, Francisque, Dominique, Simon, Martin, Pierre, Thomas, Georges, Charles, Barthélemy ; allons, promptement, mon épée, ma rondache, ma hallebarde, mes pistolets, mes mousquetons, mes fusils ; vite, dépêchez ; allons, tue, point de quartier. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
  31. Non, le courroux du point d'honneur me prend ; il ne sera pas dit qu'on triomphe de mon adresse ; ma qualité de fourbe s'indigne de tous ces obstacles ; et je prétends faire éclater les talents que j'ai eus du Ciel. (Acte 1, scène 5, HALI)
  32. Je voudrais, seulement, que par quelque moyen, par un billet, par quelque bouche, elle fût avertie des sentiments qu'on a pour elle, et savoir les siens là-dessus. (Acte 1, scène 5, ADRASTE)
  33. Après on peut trouver facilement, les moyens... (Acte 1, scène 5, ADRASTE)
  34. Laissez-moi faire seulement ; j'en essayerai tant de toutes les manières, que quelque chose, enfin, nous pourra réussir. (Acte 1, scène 5, HALI)
  35. Allons, le jour paraît ; je vais chercher mes gens, et venir attendre, en ce lieu, que notre jaloux sorte. (Acte 1, scène 5, HALI)
  36. Je ne sais pas quel plaisir vous prenez à me réveiller si matin ; cela s'ajuste assez mal, ce me semble, au dessein que vous avez pris de me faire peindre aujourd'hui ; et ce n'est guère pour avoir le teint frais, et les yeux brillants, que se lever dès la pointe du jour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  37. Mais l'affaire que vous avez, eût bien pu se passer, je crois, de ma présence ; et vous pouviez, sans vous incommoder, me laisser goûter les douceurs du sommeil du matin. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  38. Je le veux croire ainsi, puisque vous me le dites. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  39. Sans doute, puisqu'il cherche à me divertir. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  40. Vous trouvez, donc, bon qu'on vous aime ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  41. Assurément. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  42. Quoi qu'on en puisse dire, la grande ambition des femmes est, croyez-moi, d'inspirer de l'amour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  43. Mais si vous prenez, vous, du plaisir, à vous voir aimée ; savez-vous bien, moi qui vous aime, que je n'y en prends nullement ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  44. Chacun aime à sa guise, et ce n'est pas là ma méthode. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  45. Oui, jaloux de ces choses-là ; mais jaloux comme un tigre, et, si vous voulez, comme un Diable. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  46. Mon amour vous veut toute à moi ; sa délicatesse s'offense d'un sourire d'un regard qu'on vous peut arracher ; et tous les soins qu'on me voit prendre, ne sont que pour fermer tout accès aux galants, et m'assurer la possession d'un coeur dont je ne puis souffrir qu'on me vole la moindre chose. (Acte 1, scène 6, DON P?DRE)
  47. Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  48. C'est un admirable moyen d'avancer ses affaires : et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin, et de la colère que donne à l'esprit d'une femme, la contrainte et la servitude. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  49. Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  50. Vous reconnaissez peu ce que vous me devez : et il me semble qu'une esclave que l'on a affranchie, et dont on veut faire sa femme... (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  51. Si vous ne me laissez jouir d'aucune liberté, et me fatiguez, comme on voit, d'une garde continuelle ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  52. Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haïr. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  53. Vous êtes, aujourd'hui, dans une humeur désobligeante ; et je pardonne ces paroles au chagrin où vous pouvez être, de vous être levée matin. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  54. Mais comme je me mêle un peu de musique, et de danse, j'ai instruit quelques esclaves qui voudraient bien trouver un maître qui se plût à ces choses ; et comme je sais que vous êtes une personne considérable, je voudrais vous prier de les voir, et de les entendre, pour les acheter, s'ils vous plaisent, ou pour leur enseigner quelqu'un de vos amis qui voulût s'en accommoder. (Acte 1, scène 7, HALI)
  55. Savez-vous, mes drôles, v.69 (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  56. Hé bien oui, mon maître l'adore ; il n'a point de plus grand désir que de lui montrer son amour ; et si elle y consent, il la prendra pour femme. (Acte 1, scène 8, HALI)
  57. Comment, coquin... (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  58. C'est nous qui vous attraperons ; elle sera notre femme, la chose est résolue ; il faut que j'y périsse, ou que j'en vienne à bout. (Acte 1, scène 8, HALI)
  59. Ne te mets point en peine, j'ai trouvé, par hasard, tout ce que je voulais : et je vais jouir du bonheur de voir, chez elle, cette belle. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  60. Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  61. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  62. Mais je ne doute pas que mon jaloux fâcheux ne soit, toujours, présent, et n'empêche tous les propos que nous pourrions avoir ensemble : et, pour te dire vrai, j'ai, par le moyen d'une jeune esclave, un stratagème, pour tirer cette belle Grecque des mains de son jaloux, si je puis obtenir d'elle, qu'elle y consente. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  63. Je vais, de mon côté, me préparer aussi. (Acte 1, scène 9, HALI)
  64. Il me tarde que je ne goûte le plaisir de la voir. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  65. Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  66. Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  67. Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  68. Seigneur Français, c'est une grande grâce que vous me voulez faire ; et je vous suis fort obligé. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  69. Voici un gentilhomme que Damon nous envoie, qui se veut bien donner la peine de vous peindre. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  70. La manière de France est bonne pour vos femmes ; mais pour les nôtres, elle est, un peu, trop familière. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  71. Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  72. Je n'ai pas grande habileté ; mais le sujet, ici, ne fournit que trop de lui-même, et il y a moyen de faire quelque chose de beau sur un original fait comme celui-là. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  73. Si votre pinceau flatte autant que votre langue, vous allez me faire un portrait qui ne me ressemblera pas. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  74. Finissons cela, de grâce, laissons les compliments, et songeons au portrait. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  75. Où voulez-vous que je me place ? (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  76. Il y a bien de la peine à vous mettre ; ne sauriez-vous vous tenir comme il faut ? (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  77. Ce sont, ici, des choses toutes neuves pour moi ; et c'est à Monsieur à me mettre de la façon qu'il veut. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  78. Voilà qui va le mieux du monde, et vous vous tenez à merveilles. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  79. Comme cela, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  80. Je ne suis pas comme ces femmes qui veulent, en se faisant peindre, des portraits qui ne sont point elles, et ne sont point satisfaites du peintre, s'il ne les fait, toujours, plus belles que le jour. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  81. Il faudrait, pour les contenter, ne faire qu'un portrait pour toutes ; car, toutes, demandent les mêmes choses ; un teint tout de lys et de roses, un nez bien fait, une petite bouche, et de grands yeux vifs, bien fendus ; et, surtout, le visage pas plus gros que le poing, l'eussent-elles d'un pied de large. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  82. Qu'ils ont de douceurs, et de charmes ! (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  83. Le nez me semble, un peu, trop gros. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  84. J'ai lu, je ne sais où, qu'Apelle peignit, autrefois, une maîtresse d'Alexandre ; et qu'il en devint, la peignant, si éperdument amoureux, qu'il fut près d'en perdre la vie : de sorte qu'Alexandre, par générosité, lui céda l'objet de ses voeux. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  85. Tout cela sent la nation ; et, toujours, messieurs les Français ont un fonds de galanterie qui se répand partout. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  86. Seigneur Français, vous ne devriez pas, ce me semble, parler ; cela vous détourne de votre ouvrage. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  87. Point du tout, j'ai, toujours, de coutume de parler quand je peins ; et il est besoin, dans ces choses, d'un peu de conversation, pour réveiller l'esprit, et tenir les visages dans la gaieté nécessaire aux personnes que l'on veut peindre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  88. Que veut cet homme-là ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  89. J'entre, ici, librement ; mais, entre cavaliers, telle liberté est permise. (Acte 1, scène 12, HALI)
  90. J'ai ce soufflet fort sur le coeur ; et je suis dans l'incertitude, si pour me venger de l'affront, je dois me battre avec mon homme ; ou bien, le faire assassiner. (Acte 1, scène 12, HALI)
  91. Oui, charmante Isidore, mes regards vous le disent depuis plus de deux mois, et vous les avez entendus : je vous aime plus que tout ce que l'on peut aimer, et je n'ai point d'autre pensée, d'autre but, d'autre passion, que d'être à vous toute ma vie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  92. À me résoudre. (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
  93. Quand on aime bien, on se résout bientôt. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  94. Mais, consentez-vous, dites-moi, que ce soit dès ce moment même ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  95. Voilà mon sentiment, et je vous baise les mains. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  96. Seigneur, quand vous aurez reçu quelque soufflet, je suis homme aussi de conseil, et je pourrai vous rendre la pareille. (Acte 1, scène 12, HALI)
  97. Je regardais ce petit trou qu'elle a au côté du menton : et je croyais, d'abord, que ce fût une tache. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  98. Ce gentilhomme me paraît le plus civil du monde ; et l'on doit demeurer d'accord, que les Français ont quelque chose, en eux, de poli, de galant, que n'ont point les autres nations. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  99. C'est qu'ils savent qu'on plaît aux dames par ces choses. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  100. Oui, mais s'ils plaisent aux dames, ils déplaisent fort aux Messieurs ; et l'on n'est point bien aise de voir sur sa moustache, cajoler hardiment, sa femme, ou sa maîtresse. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  101. Sa jalousie est incroyable, et passe dans ses mouvements tout ce qu'on peut imaginer. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
  102. Il va jusques à vouloir que je sois, toujours, voilée ; et pour m'avoir trouvée le visage un peu découvert, il a mis l'épée à la main, et m'a réduite à me jeter chez vous, pour vous demander votre appui contre son injustice. (Acte 1, scène 14, CLIM?NE)
  103. Les Français excellent toujours, dans toutes les choses qu'ils font ; et quand nous nous mêlons d'être jaloux, nous le sommes vingt fois plus qu'un Sicilien. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  104. L'infâme, croit avoir trouvé, chez vous, un assuré refuge : mais vous êtes trop raisonnable, pour blâmer mon ressentiment. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  105. Laissez-moi, je vous prie, la traiter comme elle mérite. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  106. De la façon qu'elle a parlé, tout ce qu'elle en a fait a été sans dessein ; et je vous prie, enfin, de vous remettre bien ensemble. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  107. C'est une grâce que je vous demande : et je la recevrai comme un essai de l'amitié que je veux qui soit entre nous. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  108. Holà, venez ; vous n'avez qu'à me suivre, et j'ai fait votre paix. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
  109. La voici qui s'en va venir ; et son âme, je vous assure, a paru toute réjouie, lorsque je lui ai dit que j'avais raccommodé tout. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
  110. Puisque vous m'avez bien voulu donner votre ressentiment, trouvez bon qu'en ce lieu je vous fasse toucher dans la main l'un de l'autre ; et que tous deux je vous conjure de vivre, pour l'amour de moi, dans une parfaite union. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  111. Oui, je vous le promets, que, pour l'amour de vous, je m'en vais, avec elle, vivre le mieux du monde. (Acte 1, scène 17, ADRASTE)
  112. Vous m'obligez sensiblement, et j'en garderai la mémoire. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  113. Je vous donne ma parole, Seigneur Don Pèdre, qu'à votre considération je m'en vais la traiter du mieux qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 17, ADRASTE)
  114. C'est trop de grâce que vous me faites : il est bon de pacifier et d'adoucir, toujours, les choses. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  115. Comment ! (Acte 1, scène 18, DON PÈDRE)
  116. Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)
  117. Je viens me plaindre à vous d'un affront qu'on m'a fait. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  118. Ce sont gens vêtus en Maures, qui dansent admirablement. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  119. Des habits merveilleux, et qui sont faits exprès. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  120. Je veux que vous voyiez cela ; on la va répéter pour en donner le divertissement au peuple. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  121. Comment ! (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  122. Allons, Messieurs, venez ; voyons si cela ira bien. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Sut régler de mon coeur les secrets sentiments ; v.2 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Don Sylve, comme lui, fit briller à mes yeux v.5 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. me éclat de vertus, joint à même naissance, v.7 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Me parlait en tous deux pour cette préférence ; v.8 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Et je serais encore à nommer le vainqueur, v.9 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  6. Mais ces chaînes du ciel qui tombent sur nos âmes, v.11 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. Décidèrent en moi le destin de leurs flammes ; v.12 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  8. Et toute mon estime, égale entre les deux, v.13 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  9. Laissa vers Dom Garcie entraîner tous mes voeux. v.14 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  10. Puisque nos yeux, Madame, ont pu longtemps douter v.17 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  11. Quand je regardais l'un, rien ne me reprochait v.21 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  12. Le tendre mouvement où mon âme penchait ; v.22 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  13. Mais je me l'imputais à beaucoup d'injustice, v.23 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  14. Quand de l'autre à mes yeux s'offrait le sacrifice, v.24 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  15. Me semblait mériter un destin plus heureux. v.26 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  16. Ainsi, plus dans mon âme un autre prenait place, v.31 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  17. Et que par des liens aussi fermes que doux v.41 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  18. Qu'il en peut justement combattre les hommages, v.51 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  19. Reçoit indignement les soins de ma tendresse ; v.56 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  20. Un éclat à briser tout commerce entre nous ? v.58 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  21. Est-ce un crime pour lui que de n'oser la croire ? v.60 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  22. Et par mes actions je l'ai trop informé, v.65 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  23. Qui parlent clairement des atteintes secrètes. v.68 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  24. Mais que contre ses voeux on combat vainement, v.77 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  25. Et que la différence est connue aisément, v.78 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  26. Et mes regards au Prince, en un pareil martyre v.87 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  27. Puisque vous le voulez, n'ont point de fondement ; v.90 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  28. Pour le moins font-ils foi d'une âme bien atteinte, v.91 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  29. De jaloux mouvements doivent être odieux, v.93 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  30. Mais tout ce qu'un amant nous peut montrer d'alarmes, v.95 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  31. Doit lorsque nous l'aimons, avoir pour nous des charmes ; v.96 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  32. C'est par là que son feu se peut mieux exprimer ; v.97 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  33. Et plus il est jaloux, plus nous devons l'aimer ; v.98 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  34. Ainsi, puisqu'en votre âme un prince magnanime... v.99 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  35. Ah ! Ne m'avancez point cette étrange maxime v.100 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  36. Voir un prince emporté, qui perd à tous moments v.105 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  37. Qui dans les soins jaloux, où son âme se noie, v.107 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  38. Querelle également mon chagrin, et ma joie ; v.108 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  39. Et dans tous mes regards ne peut rien remarquer, v.109 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  40. Et sans déguisement je te dis ma pensée. v.112 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  41. Le prince Dom Garcie est cher à mes désirs, v.113 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  42. Me donner de sa flamme un noble témoignage, v.116 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  43. Et dans ces murs forcés mettre ma destinée, v.119 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  44. Car un coeur amoureux prend un plaisir extrême, v.123 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  45. À se voir redevable, Élise, à ce qu'il aime ; v.124 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  46. Et sa flamme timide ose mieux éclater, v.125 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  47. Oui, j'aime qu'un secours qui hasarde sa tête v.127 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  48. J'aime que mon péril m'ait jetée en ses mains, v.129 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  49. C'est inutilement qu'il prétend Done Elvire : v.140 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  50. L'hymen ne peut nous joindre, et j'abhorre des noeuds. v.141 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  51. Bien que l'on pût avoir des sentiments tout autres, v.143 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  52. C'est au Prince, Madame, à se régler aux vôtres, v.144 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  53. C'est un soin qu'à ma bouche, il me vaut mieux commettre. v.148 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  54. Des témoins trop constants de notre attachement : v.150 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  55. Et que ce que les uns regardent comme outrage, v.155 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  56. Et ce qui pour mon âme est souvent un peu rude, v.160 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  57. Oui, Madame, et ce frère en Castille élevé v.165 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  58. Par le feu roi mourant, commettre son enfance, v.168 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  59. Il a tenté Léon, et ses fidèles trames, v.179 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  60. Des grands, comme du peuple ont pratiqué les [âmes,] v.180 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  61. Il fait auparavant semer sa renommée, v.183 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  62. Mais, Madame, admirez que malgré la tempête v.191 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  63. Il cherche dans l'hymen de cette illustre fille v.195 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  64. Madame, au doux espoir, qu'il vous vient d'annoncer. v.202 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  65. Ce frère qui menace un tyran plein de crimes, v.203 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  66. Flatte de mon amour les transports légitimes. v.204 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  67. Mais ce qui plus me plaît, d'une attente si chère, v.211 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  68. Il cherche à me gagner les droits d'une couronne. v.216 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  69. À mes feux prévenus dérobent l'avantage. v.228 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  70. Oui, Madame, j'entends ce que vous voulez dire, v.239 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  71. Et l'obstacle puissant, qui s'oppose à mes feux, v.241 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  72. Quand vous pourrez me plaire, et prendre quelque espoir ? v.246 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  73. Ce me sera, Madame, une faveur extrême. v.247 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  74. Quand vous saurez m'aimer comme il faut que l'on aime. v.248 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  75. Quand tous ses mouvements v.253 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  76. Ne prendront point de moi de trop bas sentiments. v.254 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  77. Votre raison saura me réparer l'outrage ; v.256 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  78. Cette jalouse humeur, dont l'importun caprice, v.259 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  79. Arme les mouvements de mon juste courroux. v.262 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  80. Ah ! Madame, il est vrai, quelque effort que je fasse, v.263 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  81. Que votre âme en ces lieux souffre de son absence ; v.268 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  82. Et que malgré mes soins, vos soupirs amoureux v.269 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  83. Et leur bannissement, dont j'accepte la loi, v.273 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  84. Oui, c'est vous qui pouvez par deux mots pleins de flamme, v.275 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  85. Contre la jalousie armer toute mon âme ; v.276 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  86. Me donne l'assurance au fort de tant d'assauts, v.281 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  87. Et n'aime pas ces feux, dont l'importunité v.285 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  88. Le premier mouvement qui découvre notre âme, v.287 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  89. Doit d'un amant discret satisfaire la flamme ; v.288 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  90. Entre Don Sylve et vous, mon âme pourrait faire ; v.292 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  91. Pour l'ôter de scrupule, il me faut à vous-même ; v.299 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  92. En des termes exprès, dire que je vous aime ; v.300 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  93. Hé bien, Madame, hé bien, je suis trop téméraire : v.303 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  94. De tout ce qui vous plaît, je dois me satisfaire ; v.304 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  95. Et je me vois heureux plus que je ne mérite. v.308 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  96. C'en est fait, je renonce à mes soupçons jaloux, v.309 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  97. Et je reçois la Loi qu'il daigne me prescrire, v.311 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  98. Vous promettez beaucoup, Prince, et je doute fort, v.313 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  99. Ah ! Madame, il suffit pour me rendre croyable, v.315 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  100. Que ce qu'on vous promet doit être inviolable ; v.316 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  101. Que le ciel me déclare une éternelle guerre, v.319 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  102. De manquer aux devoirs d'une telle promesse ; v.324 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  103. Si jamais dans mon âme aucun jaloux transport v.325 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  104. Prodigieux effet de son tempérament, v.329 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  105. Qui vous arrête, Prince, au milieu du serment ? v.330 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  106. Il me semble v.332 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  107. Que vous me répondez d'un ton fort altéré, v.333 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  108. Ce changement soudain a lieu de me surprendre, v.335 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  109. Par cet écrit, Madame, ah ! Ma main le refuse, v.343 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  110. Pour me traiter après, de faible, de jaloux ? v.346 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  111. Pour me justifier, je ne veux point le voir. v.350 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  112. Dans la haute vertu son âme est affermie. v.376 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  113. Cependant apprenez, Prince, à vous mieux armer v.378 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  114. Contre ce qui prend droit de vous trop alarmer. v.379 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  115. Mais, à n'en point mentir il serait des moments, v.382 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  116. Où je pourrais entrer dans d'autres sentiments. v.383 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  117. Adieu, de mes avis conservez la mémoire, v.385 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  118. Tout ce que fait le prince, à parler franchement, v.390 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  119. N'est pas ce qui me donne un grand étonnement ; v.391 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  120. Car que d'un noble amour une âme bien saisie, v.392 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  121. Mais ce qui me surprend, Don Lope, c'est d'entendre, v.396 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  122. Que votre âme les forme, et qu'il n'est en ces lieux, v.398 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  123. Encore un coup, Don Lope, une âme bien éprise v.400 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  124. Des soupçons qu'elle prend, ne me rend point surprise ; v.401 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  125. S'il faut qu'en cette humeur votre esprit l'entretienne ? v.409 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  126. Tout ce qu'on fait ne va, qu'à se mettre en leur grâce v.416 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  127. À nourrir leurs erreurs, et jamais dans leur âme v.428 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  128. Ne porter les avis des choses qu'on y blâme. v.429 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  129. Ces maximes un temps leur peuvent succéder ; v.430 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  130. Qui sur tous ces flatteurs venge équitablement, v.434 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  131. Ce qu'a fait à leur gloire un long aveuglement. v.435 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  132. Cependant je dirai que votre âme s'explique v.436 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  133. Un peu bien librement sur votre politique ; v.437 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  134. Outre que je pourrais désavouer sans blâme, v.440 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  135. Ces libres vérités, sur quoi s'ouvre mon âme ; v.441 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  136. Quand on met en usage ou ruse ou trahison. v.447 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  137. Et qui suis seulement par d'utiles leçons v.450 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  138. Son âme semble en vivre, et je mets mon étude, v.452 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  139. C'est lors que plus il m'aime, et je vois sa raison v.458 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  140. Et m'en remercier, comme d'une victoire, v.460 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  141. Pour le fameux service, où son amour prétend. v.471 (Acte 2, scène 2, DON ALVAR)
  142. Quelques lettres, Seigneur, je le présume ainsi ; v.474 (Acte 2, scène 3, ÉLISE)
  143. D'un trouble tout nouveau je me sens l'âme émue ; v.477 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  144. Et la crainte mêlée à mon ressentiment, v.478 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  145. Jette par tout mon corps un soudain tremblement. v.479 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  146. Ne démens pas leur voix ; mais aussi garde bien v.486 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  147. Qu'à tes premiers transports ils n'osent trop permettre, v.488 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  148. Et relis posément cette moitié de lettre. v.489 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  149. Son coeur comme sa main se fait connaître ici ; v.507 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  150. Toutefois dans l'abord agissons doucement, v.510 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  151. Couvrons à l'infidèle un vif ressentiment ; v.511 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  152. La voici, ma raison, renferme mes transports, v.514 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  153. Et mon âme en a pris une allégresse extrême ? v.520 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  154. Oui, Madame, et mon coeur s'en réjouit de même ; v.521 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  155. Et j'ose me flatter que le même courage v.524 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  156. Qui put bien me soustraire à sa brutale rage ; v.525 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  157. Me faire un sûr asile à braver ses desseins : v.527 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  158. Puis-je sans trop oser vous prier de me dire, v.532 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  159. À qui vous avez pris, Madame, soin d'écrire, v.533 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  160. Vos ordres de ce mal me défendent assez. v.539 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  161. Madame ? v.545 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  162. Madame. v.550 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  163. Ô ciel ! Quel est ce mouvement, v.550 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  164. Avez-vous, dites-moi, perdu le jugement ? v.551 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  165. J'ai pris pour mon malheur le poison qui me tue ; v.553 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  166. Ce billet démenti pour n'avoir point de seing. v.566 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  167. Pourquoi le démentir, puisqu'il est de ma main ? v.567 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  168. Vous demeuriez d'accord, que c'est votre écriture ; v.569 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  169. De ce lâche transport l'égarement insigne, v.577 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  170. Je veux bien me purger pour votre seul supplice, v.580 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  171. Du crime que m'impose un insolent caprice ; v.581 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  172. Vous serez éclairci, n'en doutez nullement, v.582 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  173. J'ai ma défense prête en ce même moment. v.583 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  174. Et je veux, vous mettant juge en votre intérêt, v.586 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  175. Vous faire prononcer vous-même votre arrêt. v.587 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  176. Bientôt à vos dépens vous me pourrez entendre. v.589 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  177. Madame. v.590 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  178. Répondez promptement, où l'avez-vous laissé ? v.595 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  179. Madame, j'ai sujet de m'avouer coupable, v.596 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  180. Je ne sais comme il est demeuré sur ma table ; v.597 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  181. Mais on vient de m'apprendre en ce même moment, v.598 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  182. Que Don Lope venant dans mon appartement, v.599 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  183. Par une liberté, qu'on lui voit se permettre, v.600 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  184. Comme il la dépliait, Léonor a voulu v.602 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  185. S'en saisir promptement, avant qu'il eût rien lu ; v.603 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  186. Oui, la voilà, Madame. v.608 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  187. Donnez, nous allons voir qui mérite le blâme, v.609 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  188. Lisez, et hautement, je veux l'entendre aussi. v.611 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  189. Votre âme pour ce mot ne doit pas s'interdire ? v.613 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  190. Ha ! Madame, je dis, v.626 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  191. Qu'à cet objet mes sens demeurent interdits ; v.627 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  192. C'est pour le démentir, et cent fois me dédire v.632 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  193. Madame, hélas ! Où fuyez-vous ? v.634 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  194. Ha ! Madame, excusez un amant misérable, v.636 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  195. Car enfin, peut-il être une âme bien atteinte, v.640 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  196. Dont je me figurais tout mon bonheur en poudre ; v.645 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  197. Vous-même, dites-moi, si cet événement v.646 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  198. Si d'une preuve, hélas ! Qui me semblait si claire, v.648 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  199. Je pouvais démentir... v.649 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  200. Et dans mes sentiments, assez bien déclarés v.650 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  201. Plus notre âme a de peine à pouvoir s'assurer ; v.655 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  202. J'ai douté du bonheur de mes témérités ; v.659 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  203. Votre âme se forçait à quelque complaisance ; v.661 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  204. Trahir mes sentiments, et pour être en vos mains, v.666 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  205. D'un masque de faveur vous couvrir mes dédains ; v.667 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  206. Vous pouvez le penser, et vous me l'osez dire ? v.669 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  207. Je la demande au nom de la plus vive flamme, v.680 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  208. Dont jamais deux beaux yeux aient fait brûler une âme. v.681 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  209. Si mon crime est trop grand pour se voir excusé, v.683 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  210. Il faut qu'un coup heureux, en me faisant mourir, v.686 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  211. M'arrache à des tourments que je ne puis souffrir. v.687 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  212. Non ne présumez pas, qu'ayant su vous déplaire, v.688 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  213. Déjà de ce moment la barbare longueur, v.690 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  214. Madame, vous n'avez qu'à me le déclarer, v.694 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  215. Ont si fort outragé vos extrêmes bontés ; v.699 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  216. Trop heureux en mourant, si ce coup légitime v.700 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  217. Efface en votre esprit l'image de mon crime, v.701 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  218. C'est l'unique faveur que demande ma flamme. v.704 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  219. Dites, parlez, Madame. v.705 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  220. Un coeur ne peut jamais outrager quand il aime, v.708 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  221. Et ce que fait l'amour il l'excuse lui-même. v.709 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  222. L'amour n'excuse point de tels emportements. v.710 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  223. Tout ce qu'il a d'ardeur passe en ses mouvements, v.711 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  224. Vous me haïssez donc ? v.714 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  225. Mais, hélas ! Je crains bien que j'y perde mes soins, v.715 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  226. Qui ne saurait haïr, ne peut vouloir qu'on meure. v.721 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  227. Accordent un pardon à mes témérités, v.723 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  228. Laissez je me veux mal d'une telle faiblesse. v.729 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  229. Seigneur, je viens vous informer v.730 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  230. D'un secret dont vos feux ont droit de s'alarmer. v.731 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  231. Ne me viens point parler de secret ni d'alarme v.732 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  232. Dans les doux mouvements du transport qui me charme, v.733 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  233. Après ce qu'à mes yeux on vient de présenter, v.734 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  234. À tous ces vains rapports, doit fermer mon oreille, v.737 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  235. Mes soins en tout ceci n'ont que votre intérêt ; v.739 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  236. D'imprimer quelque crainte au coeur de Mauregat. v.751 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  237. Et puisque mes avis ont de quoi vous déplaire, v.756 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  238. Je saurai désormais trouver l'art de me taire. v.757 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  239. Enfin, je veux savoir la chose absolument. v.758 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  240. Je ne réplique point à ce commandement ; v.759 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  241. Vous-même vous verrez ce qu'on en doit penser. v.763 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  242. Que dis-tu de me voir tomber si promptement, v.766 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  243. De toute la chaleur de mon ressentiment ; v.767 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  244. D'autant plus aisément, Madame, quand l'offense v.776 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  245. Et je sais quel pouvoir, malgré votre menace, v.780 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  246. Quand je pourrais reprendre un tendre sentiment, v.786 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  247. C'est assez contre lui que l'éclat d'un serment ; v.787 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  248. Et quoi qu'à mes destins la fortune prépare, v.796 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  249. Et puisque notre coeur fait un effort extrême, v.804 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  250. Lorsqu'il se peut résoudre à confesser qu'il aime ; v.805 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  251. Doit-il impunément douter de cet oracle ? v.809 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  252. Soit trop persuadé, Madame, d'être aimé, v.815 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  253. C'est un scrupule enfin dont mon âme est blessée ; v.817 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  254. Et contre mes désirs, je sens je ne sais quoi, v.818 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  255. Me prédire un éclat entre le Prince et moi ; v.819 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  256. Je sais que mon abord, Madame, est surprenant, v.823 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  257. Qu'avoir pu me soustraire aux yeux de ses soldats, v.826 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  258. C'est un événement que vous n'attendiez pas. v.827 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  259. Et je n'ai pu nier au tourment qui le tue, v.832 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  260. Quelques moments secrets d'une si chère vue. v.833 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  261. Offrir les doux périls d'un si fameux service ; v.841 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  262. Oui, Madame, j'avais pour rompre vos liens v.842 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  263. Des sentiments sans doute aussi beaux que les siens ; v.843 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  264. Quoi ? Votre âme, Seigneur, serait-elle obstinée v.864 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  265. Oui, Madame, mon coeur doit cesser de s'en plaindre, v.872 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  266. Et c'est injustement qu'on se plaint d'un malheur, v.874 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  267. Mais, hélas ! De mes maux, ce n'est pas là le pire, v.877 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  268. C'est de me voir par vous ce rival préféré. v.879 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  269. Sur les miens dans votre âme emportent la victoire ; v.881 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  270. Que le secret pouvoir d'un astre merveilleux, v.886 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  271. Ainsi tous mes efforts ne seront que fumée, v.888 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  272. Ah ! Madame, faut-il me voir précipité v.894 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  273. Et ne puis-je savoir quels crimes on m'impute, v.896 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  274. Ne me demandez rien avant que regarder, v.898 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  275. Ce qu'à mes sentiments vous devez demander ; v.899 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  276. Quels secrets de votre âme on m'a su déclarer, v.903 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  277. Et je la crois cette âme, et trop noble, et trop haute, v.904 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  278. Pour vouloir m'obliger à commettre une faute ; v.905 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  279. Vous-même, dites-vous, s'il est de l'équité, v.906 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  280. De me voir couronner une infidélité. v.907 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  281. Vous plaindre avec raison, et blâmer mes refus, v.910 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  282. Lorsqu'ils veulent d'un crime affranchir vos vertus. v.911 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  283. Oui, Seigneur, c'est un crime, et les premières flammes, v.912 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  284. Ont des droits si sacrés sur les illustres âmes, v.913 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  285. J'ai pour vous cette ardeur que peut prendre l'estime, v.916 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  286. Pour un courage haut, pour un coeur magnanime ; v.917 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  287. Quel mépris généreux dans son ardeur extrême, v.924 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  288. Elle a fait de l'éclat, que donne un diadème ; v.925 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  289. Ah ! Madame, à mes yeux n'offrez point son mérite, v.928 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  290. Aucun espoir pour vous n'a flatté mes désirs, v.934 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  291. Qui n'ait dans ses douceurs fait jeter à mon âme, v.936 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  292. Quelques tristes regards, vers sa première flamme v.937 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  293. Et mêler des remords à mes plus chers souhaits. v.939 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  294. Mais après mes efforts, ma constance abattue, v.944 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  295. Voit un cours nécessaire à ce mal qui me tue ; v.945 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  296. Je ne puis renoncer à l'espoir de mes voeux ; v.947 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  297. De vous voir par un autre à mes yeux possédée ; v.949 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  298. Doit avant cet hymen éclairer mon trépas. v.951 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  299. Mais, Madame, après tout mon coeur est-il coupable ; v.953 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  300. Son coeur, en me perdant, ne perd qu'un infidèle. v.957 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  301. Et tous les maux encore que mon amour me donne. v.961 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  302. Madame, mon abord, comme je connais bien, v.966 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  303. Et mes pas en ce lieu, s'il faut que je le die, v.968 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  304. Et de même que vous, je ne l'attendais point. v.971 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  305. Oui, Madame, je crois que de cette visite, v.972 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  306. Comme vous l'assurez, vous n'étiez point instruite ; v.973 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  307. Et nous mettre en état, sans nous vouloir surprendre, v.976 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  308. Et des grands conquérants les sublimes pensées v.980 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  309. Loin d'aimer le secret, affectent les témoins. v.983 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  310. Leur âme dès l'enfance à la gloire élevée, v.984 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  311. Et s'appuyant toujours sur des hauts sentiments, v.986 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  312. Ne s'abaisse jamais à des déguisements. v.987 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  313. Ne commettez-vous point vos vertus héroïques, v.988 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  314. Je ne sais si quelqu'un blâmera ma conduite, v.992 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  315. Vous n'aurez pas sujet de blâmer la surprise : v.997 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  316. Cependant demeurons aux termes ordinaires, v.1000 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  317. Remettons nos débats après d'autres affaires ; v.1001 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  318. Madame, et votre esprit devrait feindre un peu mieux, v.1006 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  319. C'est au déguisement donner trop de crédit, v.1014 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  320. Que pour vous sa présence a des charmes si doux... v.1018 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  321. Et si je veux l'aimer, m'en empêcherez-vous ? v.1019 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  322. Et pour régler mes voeux, ai-je votre ordre à prendre ? v.1021 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  323. Et que mes sentiments sont d'une âme trop grande v.1024 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  324. Pour vouloir les cacher, lorsqu'on me les demande : v.1025 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  325. Que je garde aux ardeurs, aux soins qu'il me fait voir v.1030 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  326. Tout le ressentiment qu'une âme puisse avoir. v.1031 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  327. Au moins est-il en moi de promettre à ses voeux, v.1034 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  328. Qu'on ne me verra point le butin de vos feux. v.1035 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  329. Et mes vrais sentiments à vos yeux étalés ; v.1039 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  330. êtes-vous satisfait, et mon âme attaquée, v.1040 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  331. Cependant si vos soins s'attachent à me plaire, v.1044 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  332. Fermez l'oreille enfin à toute sa furie, v.1048 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  333. Tout vous rit, et votre âme, en cette occasion v.1050 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  334. Jouit superbement de ma confusion ; v.1051 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  335. Et mes prétentions hautement étouffées, v.1056 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  336. La fureur qui m'anime a de trop justes causes, v.1060 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  337. Si l'ingrate à mes yeux pour flatter votre flamme, v.1064 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  338. À jamais n'être à moi vient d'engager son âme ; v.1065 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  339. Cet obstacle n'est pas ce qui me met en peine, v.1068 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  340. Mais comme entre rivaux, l'âme la plus posée, v.1072 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  341. À des termes d'aigreur, trouve une pente aisée, v.1073 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  342. Et me donnez moyen de faire ma retraite. v.1077 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  343. Quelque juste fureur qui me presse, et vous flatte, v.1080 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  344. Peut seule dans vos mains mettre votre conquête. v.1085 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  345. De me persuader l'oubli de cette offense ; v.1089 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  346. Madame, il fait pitié, jamais coeur, que je pense, v.1096 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  347. Il toucherait votre âme, et vous l'excuseriez. v.1099 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  348. Les premiers mouvements, où son âme se livre, v.1101 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  349. Sur une fausse alarme, a fait tout ce grand bruit ; v.1111 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  350. Mais d'une telle erreur son âme est revenue, v.1112 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  351. Ah ! C'est trop promptement qu'il croit mon innocence, v.1116 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  352. Madame, il sait trop bien... v.1120 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  353. N'étendons pas plus loin un discours qui me lasse, v.1121 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  354. Oui, d'un trop grand malheur la surprise me presse, v.1124 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  355. Qu'aucun autre souci n'a droit de me saisir. v.1127 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  356. Madame, ce peut être une fausse nouvelle, v.1128 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  357. J'attendais qu'il sortît, Madame, pour vous dire? v.1132 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  358. Ce qui veut maintenant que votre âme respire, v.1133 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  359. Puisque votre chagrin dans un moment d'ici, v.1134 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  360. Élise, il faut le voir? qu'il vienne promptement. v.1138 (Acte 4, scène 2, DONA ELVIRE)
  361. Mais il veut n'être vu que de vous seulement ; v.1139 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  362. Et par cet envoyé, Madame, il sollicite? v.1140 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  363. Tandis que tu prendras le soin de l'amener ; v.1143 (Acte 4, scène 2, DONA ELVIRE)
  364. Que mon impatience en ce moment est forte ! v.1144 (Acte 4, scène 2, DONA ELVIRE)
  365. Si vous me cherchez, Madame, me voici. v.1146 (Acte 4, scène 3, PEDRE)
  366. On a fait... Mais que vois-je, Ha ! Madame, mes yeux... v.1154 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
  367. Ne me découvrez point, Élise, dans ces lieux, v.1155 (Acte 4, scène 4, DONA IGNÈS)
  368. Sous une feinte mort, que je me suis donnée. v.1157 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  369. C'est elle qui m'arrache à tous mes fiers tyrans, v.1158 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  370. Car je puis sous ce nom comprendre mes parents ; v.1159 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  371. J'ai par elle évité cet hymen redoutable, v.1160 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  372. Pour me voir à l'abri de l'injuste poursuite, v.1164 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  373. Vous la trouverez seule, elle-même a pris soin v.1170 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
  374. Le prince me renvoie, v.1172 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  375. S'il n'obtient par vos soins un moment d'entretien, v.1175 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  376. Son âme a des transports... Mais le voici lui-même. v.1176 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  377. Ah ! Sois un peu sensible à ma disgrâce extrême, v.1177 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  378. Seigneur, que je verrais le tourment qui vous presse ; v.1181 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  379. Mais nous avons du Ciel, ou du tempérament, v.1182 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  380. Que nous jugeons de tout chacun diversement. v.1183 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  381. Et puisqu'elle vous blâme, et que sa fantaisie, v.1184 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  382. S'il fait qu'à notre humeur la sienne s'accommode, v.1189 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  383. Et cent devoirs font moins que ces ajustements, v.1190 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  384. Qui font croire en deux coeurs les mêmes sentiments. v.1191 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  385. L'art de ces deux rapports fortement les assemble, v.1192 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  386. Et malgré tous mes soins viennent toujours me tendre v.1196 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  387. N'ait fait contre mes feux un aveu trop fatal ; v.1199 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  388. Dont le cruel objet me reviendra sans cesse : v.1201 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  389. Mais comme trop d'ardeur, enfin, m'avait séduit, v.1202 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  390. Laissez un peu de temps à son ressentiment, v.1210 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  391. Et ne la voyez point, Seigneur, si promptement. v.1211 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  392. Ah ! Si tu me chéris, obtiens que je la voie, v.1212 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  393. Demeurez donc, Seigneur, je m'en vais lui parler. v.1219 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  394. Faut-il que je m'assure au rapport de mes yeux ? v.1223 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  395. Ah ! Sans doute ils me sont des témoins trop fidèles, v.1224 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  396. Voilà le comble affreux de mes peines mortelles. v.1225 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  397. Et quand par des soupçons je me sentais troubler, v.1227 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  398. C'était, c'était le ciel, dont la sourde menace v.1228 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  399. J'ai vu ce que mon âme a peine à concevoir, v.1231 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  400. Et le renversement de toute la nature v.1232 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  401. Ne m'étonnerait pas comme cette aventure ; v.1233 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  402. Un homme, sans mourir te le puis-je bien dire, v.1240 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  403. Un homme dans les bras de l'infidèle Elvire ? v.1241 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  404. Ah ! Sur ce que j'ai vu ne me contestez point. v.1243 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  405. Lorsque mes yeux font foi d'une action si noire. v.1245 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  406. Et de croire qu'une âme à la vertu nourrie, v.1248 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  407. Un conseiller me choque en cette occasion, v.1250 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  408. Ah ! Que sensiblement cette atteinte me touche ; v.1253 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  409. Osez-vous à mes yeux encore vous présenter, v.1258 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  410. Et que me direz-vous que je doive écouter ? v.1259 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  411. Que toutes les horreurs, dont une âme est capable v.1260 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  412. Ah ! Vraiment j'attendais l'excuse d'un outrage, v.1264 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  413. Eût offert à mes yeux votre honte, et ma perte. v.1269 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  414. Voilà ce que marquaient les troubles de mon âme, v.1276 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  415. Ce n'était pas en vain que s'alarmait ma flamme ; v.1277 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  416. Je cherchais le malheur qu'ont rencontré mes yeux. v.1279 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  417. Mon astre me disait ce que j'avais à craindre ; v.1281 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  418. Mais ne présumez pas que sans être vengé, v.1282 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  419. Je souffre le dépit de me voir outragé. v.1283 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  420. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur : v.1287 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  421. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1292 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  422. Qui ne saurait trouver de trop grands châtiments, v.1294 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  423. Et je puis tout permettre à mes ressentiments ; v.1295 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  424. Qu'ici j'immole tout à ma fureur extrême, v.1300 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  425. Et que mon désespoir achève par moi-même. v.1301 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  426. Assez paisiblement vous a-t-on écouté, v.1302 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  427. Si vous avez encore quelque chose à me dire, v.1305 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  428. De deux, ou trois moments de paisible audience. v.1308 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  429. Je me vois un amant, qui sans se rebuter v.1318 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  430. Applique tous ses soins à me persécuter, v.1319 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  431. Qui dans tout cet amour que sa bouche m'exprime, v.1320 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  432. Ne conserve pour moi nul sentiment d'estime, v.1321 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  433. Rien au fond de ce coeur qu'ont pu blesser mes yeux, v.1322 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  434. Et de mes actions défende l'innocence v.1324 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  435. Qu'un coeur qui dit qu'il m'aime, et qui doit faire croire, v.1328 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  436. On ne voit échapper aux soins que prend sa flamme v.1332 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  437. Aucune occasion de soupçonner mon âme ; v.1333 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  438. Loin d'agir en amant, qui plus que la mort même, v.1336 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  439. Appréhende toujours d'offenser ce qu'il aime, v.1337 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  440. Qui se plaint doucement, et cherche avec respect v.1338 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  441. Et ce n'est que fureur, qu'injure, et que menace ; v.1341 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  442. Cependant aujourd'hui je veux fermer les yeux v.1342 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  443. Sur tout ce qui devrait me le rendre odieux, v.1343 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  444. Ce grand emportement qu'il m'a fallu souffrir, v.1346 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  445. J'aurais tort de vouloir démentir votre vue, v.1348 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  446. Et votre âme sans doute a dû paraître émue. v.1349 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  447. Prince, vous me rendez ce que vous devez rendre, v.1357 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  448. Si de vos sentiments la prompte déférence, v.1360 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  449. Et de tous vos soupçons démentir le crédit? v.1362 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  450. Pour croire aveuglément ce que mon coeur vous dit ; v.1363 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  451. Cette soumission, cette marque d'estime, v.1364 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  452. Du passé dans ce coeur efface tout le crime. v.1365 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  453. Promet à votre amour et mes voeux et ma main ; v.1371 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  454. Que vous me refusiez de me faire entre nous v.1374 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  455. À mes voeux pour jamais renoncer de vous-même, v.1384 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  456. Et j'atteste du Ciel la puissance suprême v.1385 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  457. Ah ! Que vous savez bien ici contre moi-même, v.1396 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  458. Ingrate, vous servir de ma faiblesse extrême, v.1397 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  459. Votre feinte douceur forge un amusement, v.1402 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  460. Pour divertir l'effet de mon ressentiment ; v.1403 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  461. Veut soustraire un perfide au coup qui le menace, v.1405 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  462. Oui, vos dextérités veulent me détourner v.1406 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  463. D'un éclaircissement qui vous doit condamner ; v.1407 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  464. Et votre âme feignant une innocence entière v.1408 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  465. Mais vous serez trompée en me croyant surprendre, v.1412 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  466. Et quel fameux prodige, accusant ma fureur, v.1414 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  467. Soit, je souscris à tout, et mes voeux aussi bien, v.1418 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  468. Élise... À cet éclat vous voulez me forcer, v.1430 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  469. Dans la même fierté, jusqu'au bout persévère ; v.1437 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  470. Ces soupçons obligeants que l'on me fait paraître, v.1441 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  471. Vos yeux au même instant n'y connaissent les traits. v.1443 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  472. Si la fureur dont votre âme est émue, v.1444 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  473. Madame, pardonnez, s'il faut que je consente v.1452 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  474. Je me vois exposée à sa témérité, v.1454 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  475. Toutes mes actions n'ont plus de liberté, v.1455 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  476. Nos doux embrassements qu'a surpris ce jaloux, v.1458 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  477. De l'éclaircissement que vous avez voulu ; v.1463 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  478. Et si je puis jamais oublier mes serments, v.1466 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  479. Tombent sur moi du Ciel les plus grands châtiments, v.1467 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  480. Qu'un tonnerre éclatant mette ma tête en poudre, v.1468 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  481. Lorsqu'à souffrir vos feux je pourrai me résoudre. v.1469 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  482. Allons, Madame, allons, ôtons-nous de ces lieux, v.1470 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  483. Fuyons-en promptement l'atteinte envenimée, v.1472 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  484. À la même vertu vient de faire une offense. v.1477 (Acte 4, scène 9, DONA IGNÈS)
  485. Enveloppent mes sens d'une profonde horreur, v.1479 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  486. Et ne laissent plus voir à mon âme abattue, v.1480 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  487. Que l'effroyable objet d'un remords qui me tue ! v.1481 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  488. Et par un trait fatal d'une rigueur extrême, v.1484 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  489. Mon plus grand ennemi se rencontre en moi-même. v.1485 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  490. Que me sert-il d'aimer du plus ardent amour, v.1486 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  491. Qu'une âme consumée ait jamais mis au jour ; v.1487 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  492. Si par ses mouvements qui font toute ma peine ? v.1488 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  493. Et je veux me chercher dans cette illustre envie v.1500 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  494. Le coup, dont la Castille avec bruit le menace, v.1509 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  495. Il venait de former cette haute entreprise, v.1517 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  496. Que ce même rival qu'il voulait prévenir, v.1526 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  497. L'a prévenu lui-même, en immolant le traître, v.1528 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  498. La princesse ait fait voir une âme fort contente, v.1549 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  499. Souffrez que devant vous je lui parle, Madame, v.1552 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  500. Sur cet événement dont on surprend mon âme. v.1553 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  501. Et ne m'accusez point d'un trop prompt changement, v.1554 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  502. Si je perds contre lui tout mon ressentiment. v.1555 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  503. N'a que trop bien servi les serments de mon coeur. v.1559 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  504. À jamais n'être à lui me tenait engagée ; v.1561 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  505. Laisse à leur cruauté désarmer son courroux, v.1567 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  506. Et je crois que sa flamme a bien pu mériter v.1570 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  507. Madame, on aurait tort de trouver à redire v.1572 (Acte 5, scène 2, DONA IGNÈS)
  508. Aux tendres sentiments qu'on voit qu'il vous inspire, v.1573 (Acte 5, scène 2, DONA IGN?S)
  509. Madame, avec quel front faut-il que je m'avance, v.1576 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  510. Prince, ne parlons plus de mon ressentiment : v.1578 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  511. Votre sort dans mon âme a fait du changement, v.1579 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  512. Que je hais les faveurs de ce fameux service, v.1588 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  513. Et voudrais bien pouvoir racheter les moments, v.1590 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  514. Où le sort contre vous n'armait que mes serments, v.1591 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  515. Mais, enfin, vous savez comme nos destinées, v.1592 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  516. Dans mon Frère qui vient me va montrer mon Roi. v.1595 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  517. Cédez comme moi, Prince, à cette violence, v.1596 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  518. Où la grandeur soumet celles de ma naissance ; v.1597 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  519. Et ce fatal hommage, où mes voeux sont forcés v.1610 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  520. C'est faire voir, Madame, une bonté trop rare, v.1612 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  521. Que vouloir adoucir le coup qu'on me prépare, v.1613 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  522. Et je sais, quelques maux qu'il me faille endurer, v.1618 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  523. Que je me suis ôté le droit d'en murmurer. v.1619 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  524. Et lorsque par un juste, et fameux sacrifice, v.1624 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  525. De me voir prévenu par le bras d'un rival. v.1627 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  526. Madame, après cela je n'ai rien à prétendre, v.1628 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  527. Je suis digne du coup que l'on me fait attendre, v.1629 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  528. Ce qui peut me rester dans mon malheur extrême, v.1632 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  529. C'est de chercher alors mon remède en moi-même, v.1633 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  530. Et faire que ma mort propice à mes désirs, v.1634 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  531. Et déjà mon rival commence de paraître. v.1637 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  532. Non, je ne contrains point vos sentiments, Madame, v.1648 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  533. Je vais en liberté laisser toute votre âme, v.1649 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  534. Madame, au désespoir où son destin l'expose v.1652 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  535. De tous mes déplaisirs n'imputez pas la cause, v.1653 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  536. Vous me rendrez justice en croyant que mon coeur v.1654 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  537. Et que si je me plains d'une disgrâce horrible, v.1657 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  538. Et rendu mes regards coupables d'une flamme, v.1660 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  539. Qui traite indignement les bontés de votre âme. v.1661 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  540. C'est un événement dont sans doute vos yeux v.1662 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  541. N'ont point pour moi, Madame, à quereller les Cieux ; v.1663 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  542. Si pour ce changement je pousse des soupirs, v.1670 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  543. Et mes justes froideurs, des désirs d'un volage, v.1680 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  544. Madame, le voici. v.1682 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  545. Ne sortez point, Madame, et dans un tel martyre, v.1684 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  546. Madame, j'y consens, quoique je sache bien, v.1686 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  547. Madame, n'aura rien, dont vous soyez blessée. v.1689 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  548. Avant que vous parliez, je demande instamment, v.1690 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  549. Que vous daigniez, Seigneur, m'écouter un moment, v.1691 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  550. Porté de votre bras les soudaines merveilles ; v.1693 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  551. Et j'admire avec tous, comme en si peu de temps, v.1694 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  552. Et ne permettez pas que ce coup glorieux v.1702 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  553. Que votre amour, qui sait quel intérêt m'anime, v.1704 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  554. S'obstine à triompher d'un refus légitime, v.1705 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  555. Commence d'être Roi pour me tyranniser. v.1707 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  556. Peut-on être jamais satisfait en soi-même, v.1712 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  557. Lorsque par la contrainte on obtient ce qu'on aime, v.1713 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  558. Et pour l'objet qu'il aime est toujours trop zélé, v.1718 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  559. Pour souffrir qu'en victime il lui soit immolé ; v.1719 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  560. Madame, et par deux mots je vous l'eusse épargné, v.1726 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  561. Si votre fausse alarme eût sur vous moins gagné. v.1727 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  562. De la mort du tyran me veut donner la gloire ; v.1729 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  563. Mais le seul peuple, enfin, comme on nous fait savoir, v.1730 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  564. Dont mon nom est chargé par la rumeur publique. v.1733 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  565. Don Louis fit semer, par une feinte utile, v.1736 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  566. Mais dans le même instant un secret m'est appris, v.1742 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  567. Est un fameux effet de l'amitié sincère, v.1748 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  568. Que ma flamme querelle un tel événement, v.1754 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  569. Mes feux par ce secret ont reçu sans murmure, v.1756 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  570. Le changement qu'en eux a prescrit la nature ; v.1757 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  571. La couronne n'a rien à me rendre content : v.1767 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  572. D'en couronner l'objet où le Ciel me renvoie, v.1769 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  573. Madame, c'est de vous que j'ai raison d'attendre, v.1772 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  574. Ce que de son destin mon âme peut apprendre, v.1773 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  575. Hâtez mon désespoir, ou le bien de mes jours. v.1775 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  576. Seigneur, ces nouveautés ont droit de me confondre, v.1777 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  577. Ah ! Madame, il m'est doux en ces perplexités v.1782 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  578. Dont le crime... ? v.1785 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  579. Ah ! Gardez de me faire un outrage, v.1785 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
  580. J'en refuse l'idée, et l'excuse me blesse, v.1788 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  581. Cette flamme vers moi ne vous rend point coupable, v.1792 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  582. Et dans le noble orgueil, dont je me sens capable, v.1793 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  583. Que vous présumeriez de fléchir mon dédain, v.1795 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  584. Et qu'il n'est repentir, ni suprême puissance v.1796 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  585. De quel ravissement comblez-vous une soeur ; v.1799 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  586. Que j'aime votre choix, et bénis l'aventure, v.1800 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  587. Et de deux nobles coeurs que j'aime tendrement... v.1802 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  588. De grâce, cachez-moi votre contentement, v.1803 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  589. Madame, et me laissez mourir dans la croyance, v.1804 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  590. De vos commandements m'arrache la puissance ; v.1809 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  591. Surprend au dépourvu toute ma fermeté ; v.1811 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  592. Et qu'un pareil objet dans mon âme fait naître v.1812 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  593. Et je me punirais, s'il m'avait pu tirer v.1814 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  594. De ce respect soumis où je veux demeurer. v.1815 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  595. Oui, vos commandements ont prescrit à mon âme, v.1816 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  596. De souffrir sans éclat le malheur de ma flamme. v.1817 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  597. Et l'âme la plus sage en ces occasions v.1822 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  598. Répond malaisément de ces émotions. v.1823 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  599. Madame, épargnez-moi cette cruelle atteinte, v.1824 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  600. Donnez-moi par pitié deux moments de contrainte, v.1825 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  601. N'en rendez pas mes yeux les malheureux témoins, v.1827 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  602. Je ne l'exige pas, Madame, pour longtemps, v.1830 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  603. Je vais où de ses feux mon âme consumée, v.1832 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  604. N'apprendra votre hymen que par la renommée, v.1833 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  605. Madame, sans le voir, j'en saurai bien mourir. v.1835 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  606. Seigneur, permettez-moi de blâmer votre plainte, v.1836 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
  607. Et ce fameux secret vient d'être dévoilé. v.1843 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
  608. Hélas ! Cette bonté, Seigneur, doit me confondre, v.1848 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  609. À mes plus chers désirs elle daigne répondre, v.1849 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  610. Vers l'objet adoré me découvrent coupable, v.1853 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  611. Oui, l'on doit me haïr avec trop de raison, v.1858 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  612. Moi-même je me trouve indigne de pardon, v.1859 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  613. Et quelque heureux succès que le sort me présente, v.1860 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  614. Non, non, de ce transport le soumis mouvement, v.1862 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  615. Prince, jette en mon âme un plus doux sentiment, v.1863 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  616. Par lui de mes serments je me sens détachée, v.1864 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  617. Mon Roi sans me gêner, peut me donner à vous. v.1871 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  618. Je veux que cet hymen, après nos vains débats, v.1874 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Vraiment, voilà qui m'étonne, que nous ayons été seules, l'une et l'autre, tout aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  2. Cela m'étonne aussi ; car ce n'est guère notre coutume, et votre maison, Dieu merci, est le refuge ordinaire de tous les fainéants de la Cour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. C'est que les beaux esprits, Cousine, aiment la solitude. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  4. Pour moi, j'aime la compagnie, je l'avoue. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  5. Je l'aime aussi ; mais je l'aime choisie, et la quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer parmi les autres, est cause bien souvent que je prends plaisir d'être seule. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  6. Et la complaisance est trop générale, de souffrir indifféremment toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  7. Je goûte ceux qui sont raisonnables, et me divertis des extravagants. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  8. Mais à propos d'extravagants, ne voulez-vous pas me défaire de votre Marquis incommode ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  9. Pensez-vous me le laisser toujours sur les bras, et que je puisse durer à ses turlupinades perpétuelles ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  10. Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire ; Madame, vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon oeil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  11. On ne dit pas cela aussi, comme une chose spirituelle, et la plupart de ceux qui affectent ce langage, savent bien eux-mêmes qu'il est ridicule. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  12. Je les en tiens moins excusables ; et, si j'en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces Messieurs les Turlupins. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  13. Voilà Climène, Madame, qui vient ici pour vous voir. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  14. Moi, Madame. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  15. Je vous apprendrai bien à faire vos réponses de vous-même. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  16. Je vais lui dire, Madame, que vous voulez être sortie. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  17. Elle parle encore à un homme dans la rue. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  18. Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  19. Est-ce qu'il y a une personne qui soit plus véritablement qu'elle, ce qu'on appelle Précieuse, à prendre le mot dans sa plus mauvaise signification ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  20. Il semble que tout son corps soit démonté, et que les mouvements de ses hanches, de ses épaules et de sa tête n'aillent que par ressorts. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  21. Doucement donc, si elle venait à entendre... (Acte 1, scène 2, URANIE)
  22. Je me souviens toujours du soir qu'elle eut envie de voir Damon, sur la réputation qu'on lui donne, et les choses que le public a vues de lui. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  23. Vous connaissez l'homme, et sa naturelle paresse à soutenir la conversation. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  24. Elle l'avait invité à souper, comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot, parmi une demi-douzaine de gens, à qui elle avait fait fête de lui, et qui le regardaient avec de grands yeux, comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  25. Mais il les trompa fort par son silence ; et la dame fut aussi mal satisfaite de lui, que je le fus d'elle. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  26. Vraiment c'est bien tard que... (Acte 1, scène 3, URANIE)
  27. Un fauteuil, promptement. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  28. Le coeur me manque. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  29. Comment ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
  30. Je viens de voir, pour mes péchés, cette méchante rhapsodie de l'École des Femmes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  31. Voyez un peu, comme les maladies arrivent sans qu'on y songe. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  32. Je ne sais pas de quel tempérament nous sommes ma cousine et moi ; mais nous fûmes avant-hier à la même pièce, et nous en revînmes toutes deux saines et gaillardes. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  33. Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  34. Peut-on impunément, comme vous faites, rompre en visière à la raison ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  35. Les enfants par l'oreille m'ont paru d'un goût détestable ; la tarte à la crème m'a affadi le coeur ; et j'ai pensé vomir au potage. (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  36. Que tout cela est dit élégamment ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  37. J'aurais cru que cette pièce était bonne ; mais Madame a une éloquence si persuasive, elle tourne les choses d'une manière si agréable, qu'il faut être de son sentiment, malgré qu'on en ait. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  38. Vous me faites pitié, de parler ainsi ; et je ne saurais vous souffrir cette obscurité de discernement. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  39. Peut-on, ayant de la vertu, trouver de l'agrément dans une pièce, qui tient sans cesse la pudeur en alarme, et salit à tous moments l'imagination ? (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  40. Que vous êtes, Madame, une rude joueuse en critique ; et que je plains le pauvre Molière de vous avoir pour ennemie ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  41. Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  42. Hélas tout ; et je mets en fait, qu'une honnête femme ne la saurait voir, sans confusion ; tant j'y ai découvert d'ordures, et de saletés. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  43. C'est que vous ne voulez pas y en avoir vu, assurément : car enfin toutes ces ordures, Dieu merci, y sont à visage découvert. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  44. Oui : je vous demande seulement un endroit, qui vous ait fort choquée. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  45. Tant mieux plutôt, ce me semble. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  46. Je regarde les choses du côté qu'on me les montre ; et ne les tourne point, pour y chercher ce qu'il ne faut pas voir. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  47. L'honnêteté d'une femme... (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  48. L'honnêteté d'une femme n'est pas dans les grimaces. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  49. Croyez-moi, celles qui font tant de façons n'en sont pas estimées plus femmes de bien. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  50. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  51. Et moi, je ne demeure pas d'accord de cela. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  52. Quoi la pudeur n'est pas visiblement blessée par ce que dit Agnès dans l'endroit dont nous parlons ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  53. Non vraiment. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  54. Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  55. Ce, LE, scandalise furieusement ; et quoique vous puissiez dire, vous ne sauriez défendre l'insolence de ce, LE. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  56. Il est vrai, ma cousine ; je suis pour Madame contre ce, LE. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  57. Comment dites-vous ce mot-là, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  58. Obscénité, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  59. Enfin vous voyez, comme votre sang prend mon parti. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  60. Que vous êtes méchante, de me vouloir rendre suspecte à Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  61. Serais-je si malheureuse, Madame, que vous eussiez de moi cette pensée ? (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  62. Que vous avez bien raison, Madame ; et que vous me rendrez justice, quand vous croirez que je vous trouve la plus engageante personne du monde ; que j'entre dans tous vos sentiments, et suis charmée de toutes les expressions qui sortent de votre bouche. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  63. On le voit bien, Madame, et que tout est naturel en vous. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  64. Vos paroles, le ton de votre voix, vos regards, vos pas, votre action et votre ajustement ont je ne sais quel air de qualité, qui enchante les gens. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  65. Vous vous moquez de moi, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  66. Pardonnez-moi, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  67. Je ne suis pas un bon modèle, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  68. Ô que si, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  69. Vous me flattez, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  70. Point du tout, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  71. Épargnez-moi, s'il vous plaît, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  72. Je vous épargne aussi, Madame ; et je ne dis pas la moitié de ce que je pense, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  73. Brisons là, de grâce : vous me jetteriez dans une confusion épouvantable. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  74. Tu ne me connais pas, sans doute. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  75. C'est votre laquais, Madame, qui fait le sot. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  76. Je lui dis que vous n'y êtes pas, Madame, et il ne veut pas laisser d'entrer. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  77. Vous me grondâtes l'autre jour, de lui avoir dit que vous y étiez. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  78. Je l'ai bien vu, Madame ; et sans votre respect, je lui aurais appris à connaître les gens de qualité. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  79. Votre petit laquais, Madame, a du mépris pour ma personne. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  80. Sur quoi en étiez-vous, Mesdames, lorsque je vous ai interrompues ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  81. Sur la comédie de L'École des femmes. (Acte 1, scène 4, URANIE)
  82. Eh bien, Monsieur, comment la trouvez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 4, CLIMÈNE)
  83. Comment, diable ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  84. Voyez comme mes canons, et mes rubans en sont ajustés, de grâce. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  85. Il est vrai que cela crie vengeance contre L'École des femmes, et que vous la condamnez avec justice. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  86. Vous êtes là sur une matière, qui depuis quatre jours fait presque l'entretien de toutes les maisons de Paris ; et jamais on n'a rien vu de si plaisant, que la diversité des jugements, qui se font là-dessus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  87. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  88. Et moi, mon cher Marquis, je trouve le jugement détestable. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  89. Je ne me suis pas seulement donné la peine de l'écouter. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  90. Mais enfin je sais bien que je n'ai jamais rien vu de si méchant, Dieu me damne ; et Dorilas, contre qui j'étais a été de mon avis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  91. Tu es donc, Marquis, de ces Messieurs du bel air, qui ne veulent pas que le parterre ait du sens commun, et qui seraient fâchés d'avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  92. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  93. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  94. J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  95. Morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d'une chose ; n'apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu'en ne disant mot, on croira, peut-être que vous êtes d'habiles gens. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  96. C'est à une douzaine de Messieurs qui déshonorent les gens de Cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  97. Pour moi je m'en veux justifier, le plus qu'il me sera possible ; et je les dauberai tant, en toutes rencontres, qu'à la fin ils se rendront sages. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  98. Demandez-lui ce qui lui semble de L'École des Femmes : vous verrez qu'il vous dira qu'elle ne lui plaît pas. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  99. Il y en a beaucoup que le trop d'esprit gâte ; qui voient mal les choses à force de lumière ; et même qui seraient bien fâchés d'être de l'avis des autres, pour avoir la gloire de décider. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  100. Il veut être le premier de son opinion, et qu'on attende par respect son jugement. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  101. Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières, dont il se venge hautement en prenant le contraire parti. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  102. On tient qu'il va, ce scrupule, jusques à défigurer notre langue, et qu'il n'y a point presque de mots, dont la sévérité de cette Dame ne veuille retrancher ou la tête, ou la queue, pour les syllabes déshonnêtes qu'elle y trouve. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  103. Non pas ; mais je tiens que cette dame se scandalise à tort... (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  104. Tout beau, Monsieur le Chevalier : il pourrait y en avoir d'autres qu'elle, qui seraient dans les mêmes sentiments. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  105. Il est vrai, mais j'ai changé d'avis, et Madame sait appuyer le sien, par des raisons si convaincantes, qu'elle m'a entraînée de son côté. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  106. Madame, je vous demande pardon ; et si vous le voulez, je me dédirai, pour l'amour de vous, de tout ce que j'ai dit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  107. Voici l'auteur, Monsieur Lysidas : il vient tout à propos pour cette matière ; Monsieur Lysidas ; prenez un siège vous-même, et vous mettez-là. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  108. Madame ; je viens un peu tard ; mais il m'a fallu lire ma pièce chez Madame la Marquise, dont je vous avais parlé ; et les louanges, qui lui ont été données, m'ont retenu une heure, plus que je ne croyais. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  109. C'est un grand charme que les louanges pour arrêter un auteur. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  110. Tous ceux qui étaient là, doivent venir à sa première représentation, et m'ont promis de faire leur devoir comme il faut. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  111. Je le crois : mais encore une fois asseyez-vous, s'il vous plaît : nous sommes ici sur une matière que je serai bien aise que nous poussions. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  112. Je pense Madame, que vous retiendrez aussi une loge pour ce jour-là. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  113. Je vous donne avis, Madame, qu'elles sont presque toutes retenues. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  114. Il s'est mis d'abord de votre côté, mais maintenant qu'il sait que Madame est à la tête du parti contraire, je pense que vous n'avez qu'à chercher un autre secours. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  115. Non, non, je ne voudrais pas qu'il fît mal sa cour auprès de Madame votre cousine, et je permets à son esprit d'être du parti de son coeur. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  116. Avec cette permission, Madame, je prendrai la hardiesse de me défendre. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  117. Mais auparavant sachons les sentiments de Monsieur Lysidas. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  118. Sur quoi, Madame ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  119. Sur le sujet de L'École des Femmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  120. Assurément ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  121. Assurément ; pourquoi non ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  122. Il est vrai, le jugement de Monsieur Lysidas est quelque chose de considérable ; mais Monsieur Lysidas veut bien que je ne me rende pas pour cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  123. Et puisque j'ai bien l'audace de me défendre contre les sentiments de Madame, il ne trouvera pas mauvais que je combatte les siens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  124. Quoi vous voyez contre vous Madame, Monsieur le Marquis et Monsieur Lysidas, et vous osez résister encore ? (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  125. Voilà qui me confond, pour moi, que des personnes raisonnables se puissent mettre en tête de donner protection aux sottises de cette pièce ! (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  126. Dieu me damne, Madame, elle est misérable depuis le commencement jusqu'à la fin. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  127. Je ne dis plus mot, tu as raison, Marquis ; puisque les autres comédiens en disent du mal, il faut les en croire assurément. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  128. Ce sont tous gens éclairés, et qui parlent sans intérêt, il n'y a plus rien à dire, je me rends. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  129. Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  130. Pour moi, je me garderai bien de m'en offenser, et de prendre rien sur mon compte de tout ce qui s'y dit. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  131. Ces sortes de satires tombent directement sur les moeurs, et ne frappent les personnes que par réflexion. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  132. N'allons point nous appliquer nous-mêmes les traits d'une censure générale ; et profitons de la leçon, si nous pouvons, sans faire semblant qu'on parle à nous. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  133. Ce sont miroirs publics où il ne faut jamais témoigner qu'on se voie ; et c'est se taxer hautement d'un défaut, que se scandaliser qu'on le reprenne. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  134. Pour moi je ne parle pas de ces choses, par la part que j'y puisse avoir ; et je pense que je vis d'un air dans le monde, à ne pas craindre d'être cherchée dans les peintures qu'on fait là des femmes qui se gouvernent mal. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  135. Assurément, Madame, on ne vous y cherchera point ; votre conduite est assez connue, et ce sont de ces sortes de choses qui ne sont contestées de personne. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  136. Aussi, Madame, n'ai-je rien dit qui aille à vous ; et mes paroles, comme les satires de la comédie, demeurent dans la thèse générale. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  137. Je n'en doute pas, Madame. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  138. Et puis, Madame, ne savez-vous pas que les injures des amants n'offensent jamais ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  139. Et qu'en de pareilles occasions les paroles les plus étranges, et quelque chose de pis encore, se prennent bien souvent pour des marques d'affection par celles mêmes qui les reçoivent ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  140. Dites tout ce que vous voudrez, je ne saurais digérer cela, non plus que le potage, et la tarte à la crème, dont Madame a parlé tantôt. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  141. Ma foi oui, tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  142. Voilà ce que j'avais remarqué tantôt ; tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  143. Que je vous suis obligé, Madame, de m'avoir fait souvenir de tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  144. Y a-t-il assez de pommes en Normandie pour tarte à la crème ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  145. Tarte à la crème, morbleu, tarte à la crème ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  146. Eh bien que veux-tu dire, tarte à la crème ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  147. Tarte à la crème, Chevalier. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  148. Tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  149. Tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  150. Mais il faut expliquer sa pensée, ce me semble. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  151. Tarte à la crème, Madame. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  152. Moi, rien ; tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  153. Ce n'est pas ma coutume de rien blâmer, et je suis assez indulgent pour les ouvrages des autres. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  154. Mais, enfin, sans choquer l'amitié que Monsieur le Chevalier témoigne pour l'auteur, on m'avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies, et qu'il y a une grande différence de toutes ces bagatelles, à la beauté des pièces sérieuses. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  155. Il est vrai que le goût des gens est étrangement gâté là-dessus, et que le siècle s'encanaille furieusement. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  156. Est-ce vous qui l'avez inventé, Madame ? (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  157. Vous croyez donc, Monsieur Lysidas, que tout l'esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucune louange ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  158. Ce n'est pas mon sentiment, pour moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  159. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  160. Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  161. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  162. Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance ; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  163. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  164. Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  165. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  166. Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  167. La Cour a quelques ridicules, j'en demeure d'accord, et je suis, comme on voit, le premier à les fronder. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  168. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  169. C'est une étrange chose de vous autres Messieurs les poètes, que vous condamniez toujours les pièces où tout le monde court, et ne disiez jamais du bien que de celles où personne ne va. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  170. Mais de grâce, Monsieur Lysidas, faites-nous voir ces défauts dont je ne me suis point aperçue. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  171. Ceux qui possèdent Aristote et Horace voient d'abord, Madame, que cette comédie pèche contre toutes les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  172. Je vous avoue que je n'ai aucune habitude avec ces Messieurs-là, et que je ne sais point les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  173. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations, les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  174. J'ai remarqué une chose de ces Messieurs-là ; c'est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  175. Et c'est ce qui marque, Madame, comme on doit s'arrêter peu à leurs disputes embarrassées. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  176. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  177. Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent, et lorsque je m'y suis bien divertie, je ne vais point demander si j'ai eu tort, et si les règles d'Aristote me défendaient de rire. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  178. C'est justement comme un homme qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui voudrait examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier français. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  179. Il est vrai ; et j'admire les raffinements de certaines gens, sur des choses que nous devons sentir par nous-mêmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  180. Vous avez raison, Madame, de les trouver étranges tous ces raffinements mystérieux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  181. Car enfin, s'ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire ; nos propres sens seront esclaves en toutes choses ; et jusques au manger et au boire, nous n'oserons plus trouver rien de bon, sans le congé de Messieurs les experts. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  182. Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  183. Je les ai lues, Dieu merci, autant qu'un autre, et je ferais voir aisément que peut-être n'avons-nous point de pièce au théâtre plus régulière que celle-là. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  184. Courage, Monsieur Lysidas, nous sommes perdus si vous reculez. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  185. Monsieur Lysidas, vous nous assommez avec vos grands mots. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  186. Et ne trouveriez-vous pas qu'il fût aussi beau de dire, l'exposition du sujet, que la protase, le noeud, que l'épitase, et le dénouement, que la péripétie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  187. Ce sont termes de l'art dont il est permis de se servir. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  188. Mais puisque ces mots blessent vos oreilles, je m'expliquerai d'une autre façon, et je vous prie de répondre positivement à trois ou quatre choses que je vais dire. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  189. Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  190. Voilà qui est spirituellement remarqué, et c'est prendre le fin des choses. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  191. Assurément. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  192. Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  193. Merveilleuse. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  194. Le sermon, et les maximes ne sont-elles pas des choses ridicules, et qui choquent, même, le respect que l'on doit à nos mystères ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  195. Voilà parlé comme il faut. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  196. Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu'on nous fait un homme d'esprit, et qui paraît si sérieux en tant d'endroits, ne descend-il point dans quelque chose de trop comique, et de trop outré au cinquième acte, lorsqu'il explique à Agnès la violence de son amour avec ces roulements d'yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  197. Morbleu, merveille ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  198. Tu as trouvé ton homme, ma foi. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  199. Premièrement, il n'est pas vrai de dire que toute la pièce n'est qu'en récits. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  200. On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  201. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  202. Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  203. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  204. Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  205. Et quant au transport amoureux du cinquième acte, qu'on accuse d'être trop outré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n'est pas faire la satire des amants, et si les honnêtes gens même, et les plus sérieux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  206. Mais enfin si nous nous regardions nous-mêmes, quand nous sommes bien amoureux ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  207. Je ne veux pas seulement t'écouter. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  208. Il me semble que... (Acte 1, scène 6, URANIE)
  209. Je trouve qu'on en pourrait bien faire une petite comédie, et que cela ne serait pas trop mal à la queue de L'École des Femmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  210. Pour moi, je souhaiterais que cela se fît, pourvu qu'on traitât l'affaire comme elle s'est passée. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  211. Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  212. Point, point ; je connais son humeur ; il ne se soucie pas qu'on fronde ses pièces, pourvu qu'il y vienne du monde. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  213. Oui ; mais quel dénouement pourrait-il trouver à ceci ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  214. Madame, on a servi sur table. (Acte 1, scène 7, GALOPIN)
  215. Voilà justement ce qu'il faut pour le dénouement que nous cherchions. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  216. On disputera fort et ferme de part et d'autre, comme nous avons fait, sans que personne se rende ; un petit laquais viendra dire qu'on a servi ; on se lèvera ; et chacun ira souper. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  217. La comédie ne peut pas mieux finir, et nous ferons bien d'en demeurer là. (Acte 1, scène 7, URANIE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Quels beaux yeux ont percé nos demeures humides ? v.5 (Acte 1, scène 2, UN TRITON)
  2. Voguez sur cette mer d'un zèle inébranlable, v.50 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  3. Mais vous plutôt, que faites-vous ici, et quelle secrète mélancolie, quelle humeur sombre, s'il vous plaît, vous peut retenir dans ces bois, tandis que tout le monde a couru en foule à la magnificence de la fête, dont l'amour du prince Iphicrate vient de régaler sur la mer la promenade des Princesses ; tandis qu'elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse, et qu'on a vu les rochers et les ondes se parer de Divinités pour faire honneur à leurs attraits ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  4. Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent à porter de la confusion dans ces sortes de fêtes, que j'ai cru à propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  5. Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  6. J'avoue que je n'ai pas naturellement grande curiosité pour ces sortes de choses. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  7. Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Oui, je gage que je vais deviner tout à l'heure celle que vous aimez. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  9. J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  10. Clitidas ; j'avoue que je ne puis cacher mon trouble, et tu me frappes d'un coup de foudre. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  11. Et sérieusement parlant, si dans vos actions j'ai bien pu connaître, depuis un temps, la passion que vous voulez tenir secrète, pensez-vous que la princesse Ériphile puisse avoir manqué de lumière pour s'en apercevoir ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  12. Laissons-la, Clitidas, laissons-la voir si elle peut dans mes soupirs et mes regards l'amour que ses charmes m'inspirent, mais gardons bien que par nulle autre voie, elle en apprenne jamais rien. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  13. Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  14. Est-il possible, dis-je, qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour, et que je le voie trembler à dire seulement qu'il aime ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  15. Clitidas, je tremble avec raison, et tous les Gaulois du monde ensemble sont bien moins redoutables, que deux beaux yeux pleins de charmes. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  16. Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  17. Condamnent mes feux à un éternel silence. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  18. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  19. Le respect bien souvent n'oblige pas tant que l'amour, et je me trompe fort, ou la jeune princesse a connu votre flamme, et n'y est pas insensible. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  20. Vous savez que je suis auprès d'elle en quelque espèce de faveur, que j'y ai les accès ouverts, et qu'à force de me tourmenter je me suis acquis le privilège de me mêler à la conversation, et parler à tort et à travers de toutes choses. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  21. Quelquefois cela ne me réussit pas, mais quelquefois aussi cela me réussit. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  22. Laissez-moi faire, je suis de vos amis, les gens de mérite me touchent, et je veux prendre mon temps pour entretenir la Princesse de... (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  23. De grâce, quelque bonté que mon malheur t'inspire, garde-toi bien de lui rien dire de ma flamme. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  24. J'aimerais mieux mourir que de pouvoir être accusé par elle de la moindre témérité, et ce profond respect où ses charmes divins... (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  25. Prince, je ne puis me lasser de le dire, il n'est point de spectacle au monde qui puisse le disputer en magnificence à celui que vous venez de nous donner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  26. Cette fête a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire à nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel même ne saurait aller au delà, et je puis dire assurément qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse égaler. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  27. Ce sont des ornements dont on ne peut pas espérer que toutes les fêtes soient embellies, et je dois fort trembler, Madame, pour la simplicité du petit divertissement que je m'apprête à vous donner dans le bois de Diane. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  28. Car enfin, sans parler des plaisirs de la chasse que nous y prenons à toute heure, et de la solennité des jeux Pythiens que l'on y célèbre tantôt, vous prenez soin l'un et l'autre de nous y combler de tous les divertissements qui peuvent charmer les chagrins des plus mélancoliques. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  29. D'où vient, Sostrate, qu'on ne vous a point vu dans notre promenade ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  30. Une petite indisposition, Madame, m'a empêché de m'y trouver. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  31. Sostrate est de ces gens, Madame, qui croient qu'il ne sied pas bien d'être curieux comme les autres, et il est beau d'affecter de ne pas courir où tout le monde court. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  32. Seigneur, l'affectation n'a guère de part à tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses à voir dans cette fête, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  33. Oui, Madame, mais du rivage. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  34. Madame, j'ai craint quelqu'un des accidents qui arrivent d'ordinaire dans ces confusions. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  35. Le moyen, ne dites-vous pas que l'ascendant est plus fort que tout ; et s'il est écrit dans les astres que je sois enclin à parler de vous, comment voulez-vous que je résiste à ma destinée ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  36. Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  37. Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  38. Vous devriez gagner un peu mieux votre argent, et donner à Madame de meilleures plaisanteries. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  39. Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  40. Bien mentir et bien plaisanter sont deux choses fort différentes, et il est bien plus facile de tromper les gens que de les faire rire. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  41. Je vous l'ai dit plusieurs fois, vous vous émancipez trop, et vous prenez de certaines libertés qui vous joueront un mauvais tour : je vous en avertis ; vous verrez qu'un de ces jours on vous donnera du pied au cul, et qu'on vous chassera comme un faquin. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  42. Madame, elle s'est écartée, et je lui ai présenté une main qu'elle a refusé d'accepter. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  43. Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  44. Madame, je ne suis point pour me flatter, j'ai fait ce que j'ai pu pour toucher le coeur de la princesse Ériphile, et je m'y suis pris, que je crois, de toutes les tendres manières dont un amant se peut servir. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  45. Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  46. Pour moi, Madame, connaissant son indifférence et le peu de cas qu'elle fait des devoirs qu'on lui rend, je n'ai voulu perdre auprès d'elle ni plaintes, ni soupirs, ni larmes. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  47. Aussi n'est-ce qu'à vous que je m'adresse pour l'obtenir, à vous plutôt qu'à elle que je rends tous mes soins et tous mes hommages. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  48. Et plût au Ciel, Madame, que vous eussiez pu vous résoudre à tenir sa place ; que vous eussiez voulu jouir des conquêtes que vous lui faites, et recevoir pour vous les voeux que vous lui renvoyez. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  49. Prince, le compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les mères pour obtenir les filles ; mais ici, par malheur, tout cela devient inutile, et je me suis engagée à laisser le choix entier à l'inclination de ma fille. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  50. Quelque pouvoir que vous lui donniez pour ce choix, ce n'est point compliment, Madame, que ce que je vous dis. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  51. Oui, Madame, toute la terre voit en vous des attraits et des charmes que je... (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  52. De grâce, Prince, ôtons ces charmes et ces attraits : vous savez que ce sont des mots que je retranche des compliments qu'on veut me faire. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  53. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  54. Madame, c'est vous qui voulez être mère malgré tout le monde, il n'est point d'yeux qui ne s'y opposent, et si vous le vouliez la princesse Ériphile ne serait que votre soeur. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  55. Mon_Dieu, Prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes ; je veux être mère, parce que je le suis, et ce serait en vain que je ne le voudrais pas être. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  56. Ce titre n'a rien qui me choque, puisque, de mon consentement, je me suis exposée à le recevoir, c'est un faible de notre sexe, dont grâce au Ciel, je suis exempte, et je ne m'embarrasse point de ces grandes disputes d'âge, sur quoi nous voyons tant de folles. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  57. Sostrate, prenez de ma part cette commission, et rendez cet office à ces princes, de savoir adroitement de ma fille vers qui des deux ses sentiments peuvent tourner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  58. Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  59. Quelque autre mieux que moi, Madame,... (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  60. Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  61. Découvrez doucement les sentiments d'Ériphile, et faites-la ressouvenir qu'il faut se rendre de bonne heure dans le bois de Diane. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  62. Vous pouvez croire que je prends part à l'estime que la Princesse vous témoigne. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
  63. Je ne vous recommande point mes intérêts. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
  64. Je vous laisse agir comme il vous plaira. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
  65. Vous en userez comme vous voudrez. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
  66. Clitidas se ressouvient bien qu'il est de mes amis : je lui recommande toujours de prendre mes intérêts auprès de sa maîtresse, contre ceux de mon rival. (Acte 2, scène 4, IPHICRATE)
  67. Assurément, et il se moque de croire l'emporter sur vous ; voilà auprès de vous un beau petit morveux de prince. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  68. On trouvera étrange, Madame, que vous vous soyez ainsi écartée de tout le monde. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  69. Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accablées de tant de gens, un peu de solitude est parfois agréable, et qu'après mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pensées ! (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  70. Qu'on me laisse ici promener toute seule. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  71. Ne voudriez-vous pas, Madame, voir un petit essai de la disposition de ces gens admirables qui veulent se donner à vous ? (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  72. Ce sont des personnes, qui par leurs pas, leurs gestes, et leurs mouvements expriment aux yeux toutes choses, et on appelle cela pantomimes. (Acte 2, scène 5, CL?ONICE)
  73. J'ai tremblé à vous dire ce mot, et il y a des gens dans votre Cour qui ne me le pardonneraient pas. (Acte 2, scène 5, CL?ONICE)
  74. Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  75. Si vous n'avez pas envie de les voir, Madame, il ne faut que les laisser là. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  76. Mais peut-être, Madame, que leur danse sera méchante. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  77. Ce ne sera ici, Madame, qu'une danse ordinaire, une autre fois... (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  78. Et moi, Madame, je suis bien aise que vous ayez vu que je n'ai pas si méchant goût que vous avez pensé. (Acte 4, scène 1, CLÉONICE)
  79. Ne triomphez point tant, vous ne tarderez guère à me faire avoir ma revanche, qu'on me laisse ici. (Acte 4, scène 1, ERIPHILE)
  80. Laissez-moi faire, je suis homme qui sais ma cour. (Acte 4, scène 1, CLITIDAS)
  81. Je ne vous avais pas vue là, Madame. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  82. Assurément. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  83. D'où vient qu'il n'est pas venu à la promenade ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  84. Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  85. En vérité c'est un homme qui me revient, un homme fait comme je veux que les hommes soient faits : ne prenant point des manières bruyantes et des tons de voix assommants ; sage et posé en toutes choses ; ne parlant jamais que bien à propos ; point prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire voilà qui est plus beau que tout ce qu'a jamais fait Homère. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  86. Enfin, c'est un homme pour qui je me sens de l'inclination, et si j'étais princesse, il ne serait pas malheureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  87. C'est un homme d'un grand mérite assurément, mais de quoi t'a-t-il parlé ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  88. Comment amoureux ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  89. De quoi vous plaignez-vous, Madame ? (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  90. Avoir l'audace de m'aimer, et de plus avoir l'audace de le dire ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  91. Ce n'est pas vous, Madame, dont il est amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  92. Non, Madame, il vous respecte trop pour cela, et est trop sage pour y penser. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  93. Il l'aime éperdument, et vous conjure d'honorer sa flamme de votre protection. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  94. Non, non, Madame, je vois que la chose ne vous plaît pas. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  95. Votre colère m'a obligé à prendre ce détour, et pour vous dire la vérité, c'est vous qu'il aime éperdument. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  96. Vous êtes un insolent de venir ainsi surprendre mes sentiments. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  97. Allons, sortez d'ici, vous vous mêlez de vouloir lire dans les âmes ; de vouloir pénétrer dans les secrets du coeur d'une princesse. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  98. Ôtez-vous de mes yeux, et que je ne vous voie jamais, Clitidas. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  99. Madame. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  100. Trop de bonté, Madame. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  101. Non, Madame : il faut vous dire la vérité. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  102. Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  103. Tant mieux, c'est par son seul respect qu'il peut me plaire ; et s'il était si hardi que de me déclarer son amour, il perdrait pour jamais, et ma présence, et mon estime. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  104. Ne craignez point, Madame... (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  105. Cela est fait, Madame, il ne faut pas être courtisan indiscret. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  106. J'ai une excuse, Madame, pour oser interrompre votre solitude, et j'ai reçu de la Princesse votre mère une commission qui autorise la hardiesse que je prends maintenant. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  107. Celle, Madame, de tâcher d'apprendre de vous vers lequel des deux Princes peut incliner votre coeur. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  108. Je l'ai acceptée, Madame, par la nécessité que mon devoir m'impose d'obéir, et si la Princesse avait voulu recevoir mes excuses, elle aurait honoré quelqu'autre de cet emploi. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  109. La crainte, Madame, de m'en acquitter mal. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  110. Croyez-vous que je ne vous estime pas assez pour vous ouvrir mon coeur, et vous donner toutes les lumières que vous pourrez désirer de moi sur le sujet de ces deux Princes ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  111. Je ne désire rien pour moi là-dessus, Madame, et je ne vous demande que ce que vous croirez devoir donner aux ordres qui m'amènent. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  112. Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  113. C'est une chose, Madame, dont vous ne serez point importunée par moi, et je ne saurais me résoudre à presser une princesse qui sait trop ce qu'elle a à faire. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  114. Ô çà, Sostrate, les gens comme vous ont toujours les yeux pénétrants ; et je pense qu'il ne doit y avoir guère de choses qui échappent aux vôtres. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  115. Vous voyez les soins qu'on me rend, l'empressement qu'on me témoigne : quel est celui de ces deux Princes que vous croyez que je regarde d'un oeil plus doux ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  116. Les doutes que l'on forme sur ces sortes de choses ne sont réglés d'ordinaire que par les intérêts qu'on prend. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  117. Madame, ce ne seront pas mes souhaits, mais votre inclination qui décidera de la chose. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  118. Mais si je me conseillais à vous pour ce choix ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  119. Si l'on s'en rapporte à mes yeux, il n'y aura personne qui soit digne de cet honneur. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  120. Tous les princes du monde seront trop peu de chose pour aspirer à vous ; les Dieux seuls y pourront prétendre, et vous ne souffrirez des hommes que l'encens et les sacrifices. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  121. Cela est obligeant, et vous êtes de mes amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  122. Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  123. Madame, voilà la Princesse qui vient vous prendre ici, pour aller au bois de Diane. (Acte 4, scène 4, CHOREBE)
  124. Je pense, Madame, qu'on m'a demandée par compliment, et on ne s'inquiète pas tant qu'on vous dit. (Acte 4, scène 5, ERIPHILE)
  125. On enchaîne pour nous ici tant de divertissements les uns aux autres, que toutes nos heures sont retenues, et nous n'avons aucun moment à perdre, si nous voulons les goûter tous. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  126. Si vous aviez mes maux, vous ne chanteriez pas. v.64 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
  127. Rien ne me peut secourir. v.75 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  128. Certains petits moments v.86 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
  129. Dormez, dormez, beaux yeux, adorables vainqueurs, v.127 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
  130. Dormez, dormez, beaux yeux. v.129 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
  131. Coulez doucement ruisseaux, v.132 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  132. Dormez, dormez, beaux yeux, adorables vainqueurs, v.134 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
  133. Dormez, dormez, beaux yeux. v.136 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
  134. Ah Quelle peine extrême ! v.137 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
  135. Suivre partout mes pas. v.138 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
  136. Que ce qu'on aime ? v.140 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  137. Puisque en vain à vos pieds on me voit soupirer, v.145 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  138. Si l'on meurt de plaisir je dois perdre la vie. v.162 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  139. Quoi ? Tu me fuis ingrate, et je te vois ici v.165 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  140. Quoi mes soins n'ont rien pu sur ton indifférence, v.167 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
  141. L'amour fait verser des larmes : v.172 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  142. Et la bouteille a des charmes v.174 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  143. Dont le sort me fît envie. v.190 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  144. Me préférait ton ardeur, v.192 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  145. Une autre a guéri mon âme v.195 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  146. Un autre a vengé ma flamme v.197 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  147. M'aime d'une ardeur fidèle, v.200 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  148. Me chérit plus que le jour, v.204 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  149. Pour te remettre en sa place. v.210 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  150. Myrtil me puisse chérir, v.212 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  151. Dont les feux de l'amour savent charmer nos sens, v.226 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  152. Dont les feux de l'amour savent charmer nos sens. v.231 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  153. Dont les feux de l'amour savent charmer nos sens. v.237 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  154. Les mêmes paroles toujours se présentent à dire. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  155. C'est donner de trop grandes paroles, Madame, à de petites bagatelles. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  156. Des bagatelles comme celles-là peuvent occuper agréablement les plus sérieuses personnes. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  157. J'en ai, Madame, tout le ressentiment qu'il est possible. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  158. J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  159. Oui, Madame, mais il me semble que je ne puis assez reculer ce choix dont on me presse, et que je ne saurais le faire sans mériter quelque blâme. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  160. Je me sens également obligée à l'amour, aux empressements, aux services de ces deux Princes, et je trouve une espèce d'injustice bien grande à me montrer ingrate, ou vers l'un, ou vers l'autre, par le refus qu'il m'en faudra faire dans la préférence de son rival. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  161. Cela s'appelle, Madame, un fort honnête compliment pour nous refuser tous deux. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  162. L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  163. Pour ne point violenter votre parole, ni mon scrupule, agréez, Madame, un moyen que j'ose proposer. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  164. Vous l'avez pris pour découvrir le secret de mon coeur : souffrez que je le prenne pour me tirer de l'embarras où je me trouve. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  165. J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  166. C'est-à-dire, Madame, qu'il nous faut faire notre cour à Sostrate ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  167. Non, Seigneur, vous n'aurez point de cour à me faire, et avec tout le respect que je dois aux Princesses, je renonce à la gloire où elles veulent m'élever. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  168. J'ai des raisons, Madame, qui ne permettent pas que je reçoive l'honneur que vous me présentez. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  169. Je craindrais peu, Seigneur, les ennemis que je pourrais me faire en obéissant à mes souveraines. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  170. Pourquoi me tant presser là-dessus ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  171. Peut-être ai-je un ami qui brûle sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous êtes épris. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  172. Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  173. Vous auriez bien la mine, Sostrate, d'être vous-même cet ami dont vous prenez les intérêts. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  174. Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  175. En est-il un meilleur, Madame, pour terminer les choses au contentement de tout le monde, que les lumières que le Ciel peut donner sur ce mariage ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  176. J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  177. La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  178. Pour moi, je m'y soumets entièrement, et je déclare que cette voie me semble la plus raisonnable. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  179. Je suis de même avis, et le Ciel ne saurait rien faire où je ne souscrive sans répugnance. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  180. Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  181. Les épreuves, Madame, que tout le monde a vues de l'infaillibilité de mes prédictions, sont les cautions suffisantes des promesses que je puis faire. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  182. Le Ciel, Anaxarque, me marquera les deux fortunes qui m'attendent ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  183. Oui, Madame, les félicités qui vous suivront, si vous épousez l'un, et les disgrâces qui vous accompagneront, si vous épousez l'autre. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  184. Mais comme il est impossible que je les épouse tous deux, il faut donc qu'on trouve écrit dans le Ciel, non seulement ce qui doit arriver, mais aussi ce qui ne doit pas arriver. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  185. Il faudrait vous faire, Madame, une longue discussion des principes de l'astrologie pour vous faire comprendre cela. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  186. Madame, je ne dis point de mal de l'astrologie, l'astrologie est une belle chose, et le Seigneur Anaxarque est un grand homme. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  187. Assurément. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  188. Sostrate n'en dit mot, quel est son sentiment là-dessus ? (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  189. Madame, tous les esprits ne sont pas nés avec les qualités qu'il faut pour la délicatesse de ces belles sciences, qu'on nomme curieuses, et il y en a de si matériels, qu'ils ne peuvent aucunement comprendre ce que d'autres conçoivent le plus facilement du monde. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  190. Il n'est rien de plus agréable, Madame, que toutes les grandes promesses de ces connaissances sublimes. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  191. Transformer tout en or, faire vivre éternellement, guérir par des paroles, se faire aimer de qui l'on veut, savoir tous les secrets de l'avenir, faire descendre comme on veut du ciel sur des métaux des impressions de bonheur, commander aux démons, se faire des armées invisibles et des soldats invulnérables. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  192. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  193. Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  194. Quel dieu l'a révélée, ou quelle expérience l'a pu former, de l'observation de ce grand nombre d'astres qu'on n'a pu voir encore deux fois dans la même disposition ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  195. Comme mon sens est si grossier qu'il n'a pu rien comprendre, mes yeux aussi sont si malheureux qu'ils n'ont jamais rien vu. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  196. Comme vous avez vu, vous faites bien de croire, et il faut que vos yeux soient faits autrement que les miens. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  197. Mais enfin, la Princesse croit à l'astrologie, et il me semble qu'on y peut bien croire après elle. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  198. Est-ce que Madame, Sostrate, n'a pas de l'esprit et du sens ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  199. Mais pour l'astrologie on m'a dit, et fait voir des choses si positives que je ne la puis mettre en doute. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  200. Madame, je n'ai rien à répondre à cela. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  201. Quittons ce discours, et qu'on nous laisse un moment. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  202. Dressons notre promenade, ma Fille, vers cette belle grotte, où j'ai promis d'aller. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  203. Ma Fille, j'ai voulu me séparer de tout le monde pour vous entretenir, et je veux que vous ne me cachiez rien de la vérité. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  204. N'auriez-vous point dans l'âme quelque inclination secrète que vous ne voulez pas nous dire ? (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  205. Moi, Madame ? (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  206. Tourner vers vous toutes mes pensées, vous préférer à toutes choses, et fermer l'oreille en l'état où je suis, à toutes les propositions que cent princesses en ma place écouteraient avec bienséance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne mère, et que je ne suis pas pour recevoir avec sévérité les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  207. Si j'avais si mal suivi votre exemple que de m'être laissée aller à quelques sentiments d'inclination que j'eusse raison de cacher, j'aurais, Madame, assez de pouvoir sur moi-même pour imposer silence à cette passion, et me mettre en état de ne rien faire voir qui fût indigne de votre sang. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  208. Non, non, ma fille : vous pouvez sans scrupule m'ouvrir vos sentiments. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  209. Je n'ai point renfermé votre inclination dans le choix de deux princes : vous pouvez l'étendre où vous voudrez, et le mérite auprès de moi tient un rang si considérable, que je l'égale à tout ; et, si vous m'avouez franchement les choses, vous me verrez souscrire sans répugnance au choix qu'aura fait votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  210. Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  211. Ma Fille, les Dieux imposent silence à tous nos raisonnements. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  212. Après cela, nous n'avons plus rien à faire, qu'à recevoir ce qu'ils s'apprêtent à nous donner, et vous venez d'entendre distinctement leur volonté. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  213. Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  214. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  215. Et comme la Princesse Aristione est fort superstitieuse, il ne faut point douter qu'elle ne donne à pleine tête dans cette tromperie. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  216. Il y a longtemps, mon fils, que je prépare cette machine, et me voilà tantôt au but de mes prétentions. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  217. Tous deux ont recherché mon assistance, et je leur promets à tous deux la faveur de mon art ; mais les présents du Prince Iphicrate, et les promesses qu'il m'a faites, l'emportent de beaucoup sur tout ce qu'a pu faire l'autre. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  218. Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  219. Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux prévenir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de Vénus, avec les prédictions des figures célestes, que je lui dis que j'ai jetées. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  220. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  221. Le voici, Madame, que j'ai trouvé, et à vos premiers ordres, il n'a pas manqué de me suivre. (Acte 8, scène 4, CLÉONICE)
  222. Qu'il approche, Cléonice, et qu'on nous laisse seuls un moment. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  223. Sostrate, vous m'aimez ? (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  224. Moi, Madame ? (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  225. Laissons cela, Sostrate, je le sais, je l'approuve, et vous permets de me le dire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  226. Votre passion a paru à mes yeux accompagnée de tout le mérite qui me la pouvait rendre agréable. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  227. Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  228. Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  229. Ce n'est pas même que la Princesse ma Mère ne m'ait assez laissé la disposition de mes voeux, et je ne doute point, je vous l'avoue, que mes prières n'eussent pu tourner son consentement du côté que j'aurais voulu ; mais il est des états, Sostrate, où il n'est pas honnête de vouloir tout ce qu'on peut faire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  230. Il y a des chagrins à se mettre au-dessus de toutes choses, et les bruits fâcheux de la renommée vous font trop acheter le plaisir que l'on trouve à contenter son inclination ; c'est à quoi, Sostrate, je ne me serais jamais résolue, et j'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  231. Mais enfin les Dieux veulent prendre le soin eux-mêmes de me donner un époux ; et tous ces longs délais avec lesquels j'ai reculé mon mariage, et que les bontés de la Princesse ma Mère ont accordés à mes désirs, ces délais, dis-je, ne me sont plus permis, et il me faut résoudre à subir cet arrêt du Ciel. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  232. Voilà, Sostrate, ce que j'avais à vous dire, voilà ce que j'ai cru devoir à votre mérite, et la consolation que toute ma tendresse peut donner à votre flamme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  233. Madame, c'en est trop pour un malheureux, je ne m'étais pas préparé à mourir avec tant de gloire, et je cesse dans ce moment, de me plaindre des destinées. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  234. Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  235. Oui, Madame, dès que j'ai osé vous aimer, c'est vous, Madame, qui voulez bien que je me serve de ce mot téméraire, dès que j'ai, dis-je, osé vous aimer, j'ai condamné d'abord l'orgueil de mes désirs, je me suis fait moi-même la destinée que je devais attendre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  236. Le coup de mon trépas, Madame, n'aura rien qui me surprenne, puisque je m'étais préparé ; mais vos bontés le comblent d'un honneur que mon amour jamais n'eût osé espérer, et je m'en vais mourir après cela le plus content et le plus glorieux de tous les hommes. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  237. Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  238. Puis-je, divine Princesse, me promettre de vous cette précieuse faveur ? (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  239. Allez, Sostrate, sortez d'ici : ce n'est pas aimer mon repos, que de me demander que je me souvienne de vous. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  240. Madame, si votre repos... (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  241. Madame, je vous vois l'esprit tout chagrin, vous plaît-il que vos danseurs, qui expriment si bien toutes les passions, vous donnent maintenant quelque épreuve de leur adresse ? (Acte 8, scène 5, CLÉONICE)
  242. Oui, Cléonice, qu'ils fassent tout ce qu'ils voudront, pourvu qu'ils me laissent à mes pensées. (Acte 8, scène 5, ERIPHILE)
  243. De quel côté porter mes pas ? (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  244. Madame, je vous annonce que le Ciel vient de vous donner l'époux qu'il vous destinait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  245. Madame, je vous demande pardon, je pensais faire bien de vous venir dire que le Ciel vient de vous donner Sostrate pour époux, mais puisque cela vous incommode, je rengaine ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  246. Je vous laisse, Madame, dans votre sombre mélancolie. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  247. Que viens-tu me dire ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  248. Rien, Madame, on a parfois des empressements de venir dire aux grands de certaines choses, dont ils ne se soucient pas, et je vous prie de m'excuser. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  249. Ne me tiens point dans l'inquiétude : qu'est-ce que tu viens m'annoncer ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  250. C'est une bagatelle de Sostrate, Madame, que je vous dirai une autre fois, quand vous ne serez point embarrassée. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  251. Ne me fais point languir davantage, te dis-je, et m'apprends cette nouvelle. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  252. Vous la voulez savoir, Madame ? (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  253. Qu'as-tu à me dire de Sostrate ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  254. Une aventure merveilleuse, où personne ne s'attendait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  255. Cela ne troublera-t-il point, Madame, votre sombre mélancolie ? (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  256. Parle promptement. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  257. J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  258. Je devrais vous faire peut-être, pour orner mon récit, une description étendue du sanglier dont je parle, mais vous vous en passerez s'il vous plaît, et je me contenterai de vous dire, que c'était un fort vilain animal. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  259. Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  260. Si mon récit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste à une autre fois. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  261. Achève promptement. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  262. C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  263. À ces paroles, j'ai cru que j'en avais assez entendu, et je me suis hâté de vous en venir, avant tous, apporter la nouvelle. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  264. Clitidas, pouvais-tu m'en donner une qui me pût être plus agréable ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  265. Et de la main des Dieux, et de la vôtre, Madame, je ne puis rien recevoir qui ne me soit fort agréable. (Acte 10, scène 2, ERIPHILE)
  266. N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque réveil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? (Acte 10, scène 2, SOSTRATE)
  267. Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
  268. Princes, vous agissez tous deux avec une violence bien grande, et si Anaxarque a pu vous offenser, j'étais pour vous en faire justice moi-même. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  269. Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez ? (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  270. Oui, Madame, nous nous sommes soumis à ce qu'ils pourraient décider entre le Prince Iphicrate et moi, mais non pas à nous voir rebutés tous deux. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
  271. Oui, Madame, il importe, c'est quelque consolation de se voir préférer un homme qui vous est égal, et votre aveuglement est une chose épouvantable. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  272. Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  273. Oui, oui, Madame, nous nous en souviendrons, mais peut-être aussi vous souviendrez-vous que deux Princes outragés ne sont pas deux ennemis peu redoutables. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  274. Peut-être, Madame, qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
  275. Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en verrons pas avec moins de tranquillité la fête des jeux Pythiens. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  276. Allons-y de ce pas, et couronnons par ce pompeux spectacle cette merveilleuse journée. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  277. Du dieu que nous servons les brillantes merveilles, v.249 (Acte 11, scène 1, LA PRÊTRESSE)
  278. Vous me voyez inséparable, v.289 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Ah, ah, C'est vous, seigneur Mercure ; v.5 (Prologue, scène 1, NUIT)
  2. Ma foi, me trouvant las, pour ne pouvoir fournir v.7 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. Je me suis doucement assis sur ce nuage, v.9 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. Vous vous moquez, Mercure, et vous n'y songez pas, v.11 (Prologue, scène 1, NUIT)
  5. Cette sublime qualité ; v.16 (Prologue, scène 1, NUIT)
  6. Il est bon qu'aux hommes on laisse. v.18 (Prologue, scène 1, NUIT)
  7. Où par deux bons chevaux, en dame nonchalante, v.21 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  8. Mais de moi ce n'est pas de même ; v.23 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  9. De leur impertinence extrême, v.26 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  10. Et de me laisser à pied, moi, v.31 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  11. Comme un messager de village. v.32 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  12. Moi qui suis, comme on sait, en terre et dans les Cieux, v.33 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  13. Le fameux Messager du Souverain des Dieux ; v.34 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  14. Par tous les emplois qu'il me donne, v.36 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  15. D'avoir de quoi me voiturer. v.38 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  16. Qu'on voit faire à ces messieurs-là. v.42 (Prologue, scène 1, NUIT)
  17. Mais contr'eux toutefois votre âme à tort s'irrite, v.43 (Prologue, scène 1, NUIT)
  18. Laissons cela, Seigneur Mercure, v.47 (Prologue, scène 1, NUIT)
  19. C'est Jupiter, comme je vous l'ai dit, v.49 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  20. Aime à s'humaniser pour des beautés mortelles, v.56 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  21. Pour mettre à bout les plus cruelles. v.58 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  22. Il en a pris la forme, et reçoit là-dessous v.63 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  23. Un soulagement à ses peines, v.64 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  24. L'hymen ne les a joints que depuis quelques jours, v.67 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  25. Son stratagème ici se trouve salutaire : v.71 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  26. Pareil déguisement serait pour ne rien faire ; v.73 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  27. Tous les déguisements qui lui viennent en tête. v.77 (Prologue, scène 1, NUIT)
  28. Sait descendre du haut de sa gloire suprême ; v.89 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  29. Il sort tout à fait de lui-même, v.91 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  30. Passe encore de le voir de ce sublime étage v.93 (Prologue, scène 1, NUIT)
  31. Dans celui des hommes venir ; v.94 (Prologue, scène 1, NUIT)
  32. Si dans les changements où son humeur l'engage v.97 (Prologue, scène 1, NUIT)
  33. Tels changements ont leurs douceurs, v.104 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  34. Et dans les mouvements de leurs tendres ardeurs, v.107 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  35. Si par son stratagème il voit sa flamme heureuse, v.110 (Prologue, scène 1, NUIT)
  36. Pour satisfaire aux voeux de son âme amoureuse, v.113 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  37. Hé, là, là, Madame la Nuit, v.136 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  38. Un peu doucement je vous prie, v.137 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  39. Et je crois à parler à sentiments ouverts v.142 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  40. Et demeurons ce que nous sommes, v.145 (Prologue, scène 1, NUIT)
  41. N'apprêtons point à rire aux hommes, v.146 (Prologue, scène 1, NUIT)
  42. Dépouiller promptement la forme de Mercure, v.149 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  43. Adieu, Mercure. v.154 (Prologue, scène 1, NUIT)
  44. Messieurs, ami de tout le monde, v.156 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  45. Me joue ici d'un vilain tour ? v.160 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  46. Et pour me renvoyer annoncer son retour, v.163 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  47. Cependant notre âme insensée. v.178 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  48. S'acharne au vain honneur de demeurer près d'eux ; v.179 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  49. Qu'ont tous les autres gens que nous sommes heureux. v.181 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  50. Il me faudrait, pour l'ambassade, v.190 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  51. Du grand combat qui met nos ennemis à bas : v.193 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  52. Mais comment diantre le faire, v.194 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  53. Comme oculaire témoin. v.197 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  54. À qui je me dois adresser. v.204 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  55. Madame Amphitryon mon maître et votre époux... v.205 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  56. Bon ? Beau début ? L'esprit toujours plein de vos charmes v.206 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  57. Pour vous donner avis du succès de ses armes, v.208 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  58. Ha ! Vraiment, mon pauvre Sosie, v.210 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  59. Madame ? Ce m'est trop d'honneur, v.212 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  60. Comment se porte Amphitryon. v.214 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  61. Madame, en homme de Courage, v.215 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  62. Rendre mon âme satisfaite ? v.219 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  63. Le plus tôt qu'il pourra, Madame, assurément ; v.220 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  64. Que dit-il ? Que fait-il ? Contente un peu mon âme. v.223 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  65. Il dit moins qu'il ne fait, Madame v.224 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  66. Ils n'ont pu résister, Madame à notre effort : v.228 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  67. Raconte-moi, Sosie, un tel événement. v.234 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  68. Je le veux bien, Madame ; et, sans m'enfler de gloire, v.235 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  69. Je puis parler très savamment. v.237 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  70. Madame, est de ce côté v.239 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  71. La rivière est comme là. v.242 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  72. Et vous allez voir comme quoi. v.255 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  73. J'entends quelque bruit, ce me semble. v.260 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  74. Tu seras plus fort que Mercure, v.269 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  75. Cette nuit, en longueur, me semble sans pareille : v.271 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  76. Ou que trop tard au lit le blond Phébus sommeille, v.274 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  77. Comme avec irrévérence v.276 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  78. Et je vais m'égayer avec lui comme il faut, v.280 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  79. Certain homme dont l'encolure v.285 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  80. Ne me présage rien de bon. v.286 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  81. Cet homme assurément n'aime pas la musique. v.292 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  82. Pour me remettre en haleine. v.297 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  83. Quel diable d'homme est-ce ci ? v.298 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  84. De mortelles frayeurs je sens mon âme atteinte. v.299 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  85. Peut-être a-t-il dans l'âme autant que moi de crainte, v.301 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  86. Pour me cacher sa peur, sous une audace feinte. v.303 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  87. Il est seul comme moi, je suis fort, j'ai bon maître, v.307 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  88. D'être homme, et de parler. v.310 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  89. Comme il me prend envie. v.311 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  90. Ah ! Ceci me déplaît. v.313 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  91. J'en ai l'âme ravie. v.313 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  92. Résolument par force ou par amour, v.314 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  93. De trancher avec moi de l'homme d'importance. v.321 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  94. Il me prend un désir, pour faire connaissance, v.322 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  95. À moi-même ? v.324 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  96. À toi-même : et t'en voilà certain. v.324 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  97. Comme vous baillez des soufflets ? v.328 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  98. Ce sont là de mes moindres coups ; v.329 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  99. Me faire ouvrir cette porte : v.339 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  100. Pourquoi retiens-tu mes pas ? v.340 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  101. Quoi ! Tu veux, par ta menace, v.343 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  102. Comment, chez nous ? v.345 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  103. Heu ? Comment ? v.351 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  104. Sais-tu que de ma main je t'assomme aujourd'hui ? v.352 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  105. Pourquoi, de quelle rage est ton âme saisie ? v.353 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  106. Ô le mensonge horrible ! Et l'impudence extrême ! v.357 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  107. Qu'ainsi l'a fait des dieux la puissance suprême: v.360 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  108. Et d'être un autre que moi-même. v.362 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  109. Comment, Bourreau, tu fais des cris ? v.366 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  110. De mille coups tu me meurtris, v.367 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  111. Battre un homme à jeu sûr n'est pas d'une belle âme, v.376 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  112. Et le coeur est digne de blâme, v.377 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  113. Et tout le changement que je trouve à la chose, v.381 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  114. Ciel ! Me faut-il ainsi renoncer à moi-même ; v.400 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  115. Et par un imposteur me voir voler mon nom ! v.401 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  116. Que son bonheur est extrême, v.402 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  117. De parler un moment à toi. v.407 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  118. Mais promets-moi de grâce, v.408 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  119. Comment tu peux... v.416 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  120. Et peut-on démentir cent indices pressants ? v.429 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  121. Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille, v.430 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  122. À venir en ces lieux, vers Alcmène sa femme ? v.435 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  123. Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa flamme, v.436 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  124. Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? v.440 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  125. Dont l'humeur me fait enrager, v.463 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  126. Pour être trop homme de bien. v.467 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  127. Et dans l'étonnement dont mon âme est saisie, v.470 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  128. Je commence, à mon tour, à le croire un petit, v.471 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  129. Cinq fort gros diamants, en noeud proprement mis ; v.478 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  130. Dont leur chef se parait comme d'un rare ouvrage. v.479 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  131. À sa femme ; et sur elle il le veut voir paraître. v.481 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  132. Dans un coffret, scellé des armes de mon maître. v.483 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  133. Il ne ment pas d'un mot à chaque repartie, v.484 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  134. Et de moi je commence à douter tout de bon. v.485 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  135. Pourtant, quand je me tâte, et que je me rappelle, v.488 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  136. Il me semble que je suis moi. v.489 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  137. À moins d'être moi-même, on ne le peut savoir. v.493 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  138. Je coupai bravement deux tranches succulentes, v.499 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  139. Dont je sus fort bien me bourrer v.500 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  140. Sois-le, j'en demeure d'accord, v.514 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  141. Tout cet embarras met mon esprit sur les dents ; v.517 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  142. Laissons ce diable d'homme, et retournons au port. v.524 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  143. Enfin, je l'ai fait fuir ; et sous ce traitement, v.526 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  144. Mais je vois Jupiter, que fort civilement v.528 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  145. me tenait lié la gloire de nos armes, v.535 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  146. Qu'il vient de donner à vos charmes. v.537 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  147. Éloigne de moi ce que j'aime, v.547 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  148. Je ne puis m'empêcher dans ma tendresse extrême, v.548 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  149. Et d'opposer mes voeux à cet ordre suprême, v.550 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  150. Que la gloire, où l'on voit ce qu'on aime élevé ; v.553 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  151. De combien de frayeurs a-t-on l'âme blessée, v.556 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  152. Du coup dont on est menacée ? v.560 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  153. Quelque part que l'on ait à cet honneur suprême, v.562 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  154. Qui peut, à tout moment, trembler pour ce qu'il aime ? v.564 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  155. Je ne vois rien en vous dont mon feu ne s'augmente, v.565 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  156. Tout y marque à mes yeux un coeur bien enflammé, v.566 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  157. Mais, si je l'ose dire, un scrupule me gêne, v.569 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  158. Aux tendres sentiments que vous me faites voir ; v.570 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  159. Ne fût point ce qui me les donne. v.576 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  160. C'est de ce nom pourtant, que l'ardeur qui me brûle, v.577 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  161. Et vous ne savez pas, dans des moments si doux, v.583 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  162. Mais l'amant seul me touche, à parler franchement, v.591 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  163. Mais un plus long séjour me rendrait trop coupable, v.614 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  164. Et du retour au port, les moments sont pressés. v.615 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  165. Et l'époux et l'amant, me sont fort précieux. v.621 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  166. D'un époux ardemment chéri ! v.623 (Acte 1, scène 3, CLEANTHIS)
  167. La Nuit, qu'il me faut avertir, v.626 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  168. Quoi ? C'est ainsi que l'on me quitte ? v.630 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  169. Et comment donc ? Ne veux-tu pas, v.631 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  170. Nous avons tant de temps ensemble à demeurer. v.637 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  171. Sans me dire un seul mot de douceur pour régale ? v.639 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  172. Et depuis un long temps, nous nous sommes tout dit. v.643 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  173. Vois combien pour Alcmène, il étale de flamme, v.645 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  174. Que tu témoignes pour ta femme. v.647 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  175. Et ce qui leur sied bien dans ces commencements, v.650 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  176. À pousser les beaux sentiments ! v.653 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  177. De te voir, pour épouse, une femme d'honneur ? v.660 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  178. Ce grand honneur ne me vaut rien ; v.662 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  179. Ne sois point si femme de bien, v.663 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  180. Et me romps un peu moins la tête. v.664 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  181. Comment ! De trop bien vivre on te voit me blâmer ? v.665 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  182. La douceur d'une femme est tout ce qui me charme, v.666 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  183. Et ta vertu fait un vacarme, v.667 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  184. Qui ne cesse de m'assommer. v.668 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  185. De ces femmes aux beaux et louables talents, v.670 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  186. Comment ! Tu souffrirais, sans nulle répugnance, v.677 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  187. Et qu'on te vît changer d'humeur et de méthode. v.680 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  188. J'aime mieux un vice commode, v.681 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  189. Adieu, Cléanthis, ma chère âme, v.683 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  190. Il me faut suivre Amphitryon. v.684 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  191. Pourquoi, pour punir cet infâme, v.685 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  192. J'enrage d'être honnête femme ! v.688 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  193. Qu'à te faire assommer ton discours peut suffire ? v.690 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  194. Et que pour te traiter comme je le désire, v.691 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  195. Quoi ! Tu veux me donner pour des vérités, traître, v.696 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  196. Çà, je veux étouffer le courroux qui m'enflamme, v.700 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  197. Il faut, avant que voir ma femme, v.702 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  198. Rappelle tous tes sens ; rentre bien dans ton âme, v.704 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  199. Ou comme auprès des grands on le voit usité ? v.710 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  200. Qu'à me rendre de tout un compte fort sincère[.] v.714 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  201. Comment, coquin ? v.721 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  202. Je mentirai, si vous voulez. v.722 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  203. Voilà comme un valet montre pour nous du zèle. v.723 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  204. Moi, j'en trouve à me conserver. v.730 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  205. En moi-même voulu répéter un petit, v.732 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  206. On m'est venu troubler et mettre en peine. v.735 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  207. Comme le moi qui parle à vous. v.739 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  208. Non, c'est la chose comme elle est, v.749 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  209. Je suis homme d'honneur, j'en donne ma parole, v.751 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  210. Je me suis trouvé deux chez nous, v.754 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  211. Pour souffrir qu'un valet, de chansons me repaisse. v.763 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  212. Si vous vous mettez en courroux, v.764 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  213. Non, sans emportement je te veux écouter. v.767 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  214. Au mystère nouveau que tu me viens conter ; v.769 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  215. Je ne l'ai pas cru moi, sans une peine extrême, v.778 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  216. Je me suis, d'être deux, senti l'esprit blessé. v.779 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  217. Et longtemps d'imposteur, j'ai traité ce moi-même, v.780 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  218. Mais à me reconnaître, enfin il m'a forcé : v.781 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  219. J'ai vu que c'était moi, sans aucun stratagème, v.782 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  220. Des pieds jusqu'à la tête, il est comme moi fait ; v.783 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  221. Et ne me suis-je pas interdit notre porte ? v.793 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  222. Comment donc ? v.794 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  223. Vraiment ! v.796 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  224. Mais le moi du logis, qui frappe comme quatre. v.798 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  225. Te confonde le Ciel de me parler ainsi ! v.799 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  226. Et ce diable de moi m'a rossé comme il faut, v.805 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  227. Achevons, as-tu vu ma femme. v.807 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  228. Faut-il le répéter vingt fois de même sorte ! v.810 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  229. Ce moi, de moi-même jaloux : v.815 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  230. À mon serment on m'en peut croire. v.824 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  231. Il faut donc qu'au sommeil tes sens se soient portés ! v.825 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  232. Dont tu me fais des vérités. v.828 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  233. Tout aussi peu je n'ai point sommeillé v.829 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  234. Et n'en ai même aucune envie. v.830 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  235. Et bien éveillé même était l'autre Sosie v.833 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  236. C'est trop me fatiguer l'esprit. v.836 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  237. Partant d'un homme sans éclat : v.840 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  238. En ce moment sans doute elle ne m'attend pas, v.845 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  239. Et les remercier des succès glorieux, v.849 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  240. Avec plaisir soit revu de sa femme ; v.852 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  241. Et que ce jour favorable à ma flamme v.853 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  242. Vous redonne à mes yeux, avec le même coeur, v.854 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  243. Que vous en rapporte mon âme ! v.856 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  244. Me donner de vos feux un mauvais témoignage, v.858 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  245. J'osais me flatter en moi-même, v.862 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  246. Que loin de vous j'aurais trop demeuré, v.863 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  247. L'attente d'un retour ardemment désiré, v.864 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  248. Donne à tous les instants une longueur extrême, v.865 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  249. Et l'absence de ce qu'on aime, v.866 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  250. On mesure le temps en de pareils états, v.869 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  251. Et vous comptez les moments de l'absence, v.870 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  252. En personne qui n'aime pas. v.871 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  253. Lorsque l'on aime comme il faut, v.872 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  254. Le moindre éloignement nous tue, v.873 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  255. Hier au soir, ce me semble, à votre heureux retour, v.885 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  256. On me vit témoigner une joie assez tendre, v.886 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  257. Comment ? v.889 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  258. Les soudains mouvements d'une entière allégresse ? v.890 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  259. Au retour d'un époux qu'on aime avec tendresse ! v.892 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  260. Que me dites-vous là ? v.893 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  261. Que même votre amour v.893 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  262. Un songe cette nuit, Alcmène, dans votre âme, v.899 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  263. Votre coeur se croit vers ma flamme, v.902 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  264. Assez amplement acquitté. v.903 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  265. Amphitryon, a dans votre âme, v.905 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  266. Votre coeur prétend à ma flamme, v.908 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  267. Cette vapeur dont vous me régalez v.910 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  268. Est un peu, ce me semble, étrange. v.911 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  269. Au songe dont vous me parlez. v.913 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  270. Excuser ce qu'ici, votre bouche me dit. v.915 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  271. Je commence à sentir un peu d'émotion. v.923 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  272. Et parlons sérieusement. v.929 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  273. Amphitryon, c'est trop pousser l'amusement ; v.930 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  274. Quoi ! Vous osez me soutenir en face, v.932 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  275. J'y pense mûrement aussi, v.946 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  276. Assurément. Il n'est pas difficile v.960 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  277. Et comment ? v.961 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  278. Ou bien que de lui-même, il soit venu sans guide, v.971 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  279. Si sa bouche dit vrai nous avons même sort ; v.976 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  280. Et de même que moi, Monsieur, vous êtes double[.] v.977 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  281. À me nier encor votre retour pressé. v.985 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  282. Me conter ce qui s'est passé. v.987 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  283. Qui me fait demander ce récit entre nous. v.991 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  284. Peut-être ; mais enfin, vous me ferez plaisir v.994 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  285. Tendrement je vous embrassai ; v.998 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  286. Ah ! D'un si doux accueil je me serais passé. v.1000 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  287. Vous me fîtes d'abord ce présent d'importance, v.1001 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  288. Votre coeur avec véhémence, v.1003 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  289. L'aise de me revoir, les tourments de l'absence, v.1006 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  290. Ne me parut si tendre, et si passionné. v.1010 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  291. Peut-on plus vivement se voir assassiné. v.1011 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  292. Comme vous croyez bien ne me déplaisaient pas : v.1013 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  293. Nous nous entrecoupâmes v.1016 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  294. On servit tête à tête, ensemble nous soupâmes ; v.1018 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  295. Et le souper fini, nous nous fûmes coucher. v.1019 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  296. Assurément, quelle est cette demande ? v.1020 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  297. Et qui dit qu'hier ici mes pas se sont portés, v.1026 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  298. Ah ! Quel emportement ! v.1029 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  299. Et mon coeur ne respire en ce fatal moment, v.1032 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  300. Vous fait ici me traiter de coupable ? v.1035 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  301. C'est trop me pousser là-dessus ; v.1040 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  302. Et d'infidélité me voir trop condamnée. v.1041 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  303. Qui me tient à vous enchaînée ; v.1044 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  304. Et me voilà déterminée, v.1046 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  305. Après l'indigne affront que l'on me fait connaître, v.1048 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  306. Pourront n'en pas là demeurer. v.1051 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  307. Et mon amour en vain voudrait me l'obscurcir, v.1053 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  308. Votre frère déjà peut hautement répondre v.1056 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  309. Sur ce retour qui m'est faussement imputé. v.1059 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  310. Et dans les mouvements d'une juste colère, v.1062 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  311. Et demeure ici pour m'attendre. v.1065 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  312. Laisse-moi seule, et ne suis point mes pas. v.1067 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  313. Voyez s'il me viendra seulement aborder ! v.1075 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  314. Et rien, comme tu le sais bien, v.1092 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  315. Je ne sais qui me tient, infâme, v.1094 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  316. Et ne t'apprenne où va le courroux d'une femme. v.1096 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  317. Et me condamnerai moi-même, si j'ai tort. v.1115 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  318. Comment ? Amphitryon m'ayant su disposer, v.1116 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  319. De ta femme, il fallut moi-même t'aviser ; v.1119 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  320. Tu détournas le nez, et me donnas l'oreille ? v.1121 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  321. Comment, bon ? v.1122 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  322. J'avais mangé de l'ail, et fis en homme sage, v.1124 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  323. Je te sus exprimer des tendresses de coeur. v.1126 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  324. Mais à tous mes discours tu fus comme une souche, v.1127 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  325. Enfin ma flamme eut beau s'émanciper, v.1130 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  326. Que les lois de l'hymen t'obligent d'occuper. v.1134 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  327. Exprime-t-on ainsi le regret d'un outrage ? v.1144 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  328. Mon_Dieu, tout doucement, si je parais joyeux, v.1148 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  329. Crois que j'en ai dans l'âme une raison très forte : v.1149 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  330. Dont, avec ton discours, mon âme s'est remise. v.1155 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  331. Que de sa femme on se doit abstenir ; v.1160 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  332. Je me moque des médecins, v.1165 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  333. Avec leurs raisonnements fades, v.1166 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  334. Et je me veux venger tôt ou tard, entre nous, v.1183 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  335. De l'air dont chaque jour je vois qu'on me méprise, v.1184 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  336. Amphitryon revient qui me paraît content. v.1196 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  337. Et donner à mes feux, dans ce soin qui m'amène v.1199 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  338. Nous donnerions, tous les hommes au diable, v.1212 (Acte 2, scène 5, CLEANTHIS)
  339. Et que le meilleur n'en vaut rien. v.1213 (Acte 2, scène 5, CLEANTHIS)
  340. Mais aux hommes, par trop, vous êtes accrochées ; v.1215 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  341. Vraiment... v.1218 (Acte 2, scène 5, CLEANTHIS)
  342. Voulez-vous me désespérer ? v.1219 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  343. Je ne puis du tout demeurer. v.1222 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  344. Ses pleurs touchent mon âme, et sa douleur m'afflige. v.1224 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  345. Non, ne suivez point mes pas. v.1225 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  346. Pour pouvoir un moment en être séparé, v.1229 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  347. Plus qu'on ne peut dire à mes yeux. v.1233 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  348. Oui, je vous vois, comme un monstre effroyable ; v.1234 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  349. Comme un monstre à fuir en tous lieux. v.1237 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  350. Qui ne me fût plus que vous supportable. v.1242 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  351. Et pour s'exprimer tout, ce coeur a du dépit, v.1245 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  352. Hé ! Que vous a donc fait ma flamme, v.1247 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  353. Pour me pouvoir, Alcmène, en monstre regarder ? v.1248 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  354. Et n'est-ce pas pour mettre à bout une âme [?] v.1250 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  355. Avez-vous bien le coeur de me traiter ainsi ? v.1253 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  356. En ont autrement ordonné. v.1257 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  357. Cruellement assassiné. v.1260 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  358. Un vif ressentiment, un dépit invincible ; v.1262 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  359. Un désespoir d'un coeur justement animé ; v.1263 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  360. Des véritables traits d'un mouvement jaloux, v.1273 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  361. Je me trouverais moins blessée ; v.1274 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  362. Et l'âme la plus sage en ces occasions, v.1277 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  363. L'emportement d'un coeur qui peut s'être abusé, v.1280 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  364. À de quoi ramener une âme qu'il offense ; v.1281 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  365. De semblables transports, contre un ressentiment, v.1285 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  366. Et l'on donne grâce aisément v.1287 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  367. On passe aux mouvements d'une fureur extrême, v.1290 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  368. D'un coeur qui chèrement nous aime ? v.1293 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  369. Ah ! C'est un coup trop cruel en lui-même ; v.1294 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  370. Cette action, sans doute, est un crime odieux, v.1297 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  371. Et par le droit d'hymen, il s'est cru tout permis ; v.1315 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  372. Tous deux de même sorte occupent ma pensée, v.1335 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  373. Et des mêmes couleurs, par mon âme blessée, v.1336 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  374. Tous deux ils sont peints à mes yeux v.1337 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  375. Et tous deux me sont odieux. v.1339 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  376. Il faut donc me charger du crime ; v.1341 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  377. À vos ressentiments, en coupable victime, v.1343 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  378. Un trop juste dépit contre moi vous anime, v.1344 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  379. Ne me fait endurer qu'un tourment légitime. v.1346 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  380. Et que de me fuir en tous lieux, v.1348 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  381. Votre colère me menace. v.1349 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  382. Vous devez me vouloir un mal prodigieux, v.1351 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  383. C'est un crime à blesser les hommes, et les Dieux ; v.1354 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  384. Pour vous la demander je me jette à genoux ; v.1359 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  385. Et la demande au nom de la plus vive flamme, v.1360 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  386. Du plus tendre amour, dont une âme v.1361 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  387. Me refuse la grâce où j'ose recourir ; v.1364 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  388. M'arrache, en me faisant mourir, v.1366 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  389. Oui, cet état me désespère ; v.1369 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  390. Alcmène, ne présumez pas v.1370 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  391. Qu'aimant, comme je fais, vos célestes appas, v.1371 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  392. Déjà, de ces moments, la barbare longueur, v.1373 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  393. Alcmène, vous n'avez qu'à me le déclarer, v.1378 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  394. Et ne laisse en votre âme, après ce triste jour, v.1386 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  395. Quelque ressentiment, qu'un outrage nous cause, v.1393 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  396. Un coeur bien plein de flamme, à mille morts s'expose, v.1395 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  397. Plus on aime quelqu'un, moins on trouve de peine... v.1397 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  398. Vous me haïssez donc ? v.1399 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  399. Qui ne saurait haïr, peut-il vouloir qu'on meure ? v.1406 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  400. Pour vouloir soutenir le courroux qu'on me donne, v.1415 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  401. Mon coeur a trop su me trahir, v.1416 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  402. Laissez, je me veux mal de mon trop de faiblesse. v.1420 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  403. Voir dans les doux transports dont mon âme est charmée, v.1422 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  404. Mercure y remplira sa place. v.1426 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  405. C'est pour ton nez, vraiment, cela se fait ainsi. v.1431 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  406. On se lasse parfois d'être femme de bien. v.1437 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  407. Oui, sans doute le sort tout exprès me le cache ; v.1438 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  408. Je ne saurais trouver, portant partout mes pas, v.1441 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  409. De nos faits, avec moi, sans beaucoup me connaître, v.1445 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  410. Viennent se réjouir, pour me faire enrager. v.1446 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  411. Dans l'embarras cruel du souci qui me blesse, v.1447 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  412. De leurs embrassements, et de leur allégresse, v.1448 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  413. Lorsque dans l'âme on souffre une vive douleur ! v.1458 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  414. Me promène sur ma disgrâce ; v.1462 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  415. Un homme, pour époux, se puisse supposer ; v.1472 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  416. Dont se peut une femme aisément aviser. v.1474 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  417. Des charmes de la Thessalie, v.1475 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  418. On vante de tout temps les merveilleux effets ; v.1476 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  419. Mais les contes fameux, qui partout en sont faits, v.1477 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  420. Comme l'amour ici ne m'offre aucun plaisir, v.1489 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  421. À mettre Amphitryon hors de toute mesure. v.1492 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  422. Et je me sens par ma planète, v.1495 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  423. D'où vient donc qu'à cette heure on ferme cette porte [?] v.1497 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  424. Holà, tout doucement ; qui frappe ? v.1498 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  425. Comment, ouvre ? Et qui donc es-tu, toi ; v.1499 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  426. Qui fais tant de vacarme, et parles de la sorte ? v.1500 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  427. Quoi ? Tu ne me connais pas ? v.1501 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  428. Me vois-tu bien ? v.1507 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  429. À faire une rumeur si grande ! v.1508 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  430. Je vais là-haut me faire entendre ; v.1514 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  431. Je t'enverrai d'ici des messagers fâcheux. v.1518 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  432. Comme il les écarquille, et paraît effaré ! v.1523 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  433. Moi-même je frémis, de ce que tu t'apprêtes, v.1526 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  434. Comment ? Encore ? v.1540 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  435. Comment Amphitryon est là dedans ? v.1549 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  436. Ah ! Quel étrange coup m'a-t-il porté dans l'âme ! v.1558 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  437. Et si les choses sont comme le traître dit, v.1560 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  438. Où vois-je ici réduits, mon honneur et ma flamme ? v.1561 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  439. À quel parti me doit résoudre ma raison ? v.1562 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  440. Et dois-je en mon courroux renfermer ou reprendre v.1564 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  441. Ne doit aller qu'à me venger. v.1569 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  442. Monsieur, avec mes soins tout ce que j'ai pu faire, v.1570 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  443. C'est de vous amener ces messieurs que voici. v.1571 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  444. Je vous apprendrai de me traiter ainsi. v.1573 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  445. Holà, Messieurs, venez donc tôt. v.1575 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  446. Tu me le demandes, maraud ? v.1577 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  447. Laissez-moi satisfaire un courroux légitime. v.1578 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  448. Daignez-nous dire, au moins quel peut être son crime. v.1580 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  449. Messieurs, tenez bon, s'il vous plaît. v.1581 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  450. Comment, il vient d'avoir l'audace, v.1582 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  451. De me fermer ma porte au nez ? v.1583 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  452. Et de joindre encore la menace v.1584 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  453. Calmez cette colère. v.1586 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  454. Messieurs. v.1587 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  455. Comment cela se peut-il faire, v.1590 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  456. Ces messieurs sont ici, pour rendre témoignage, v.1592 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  457. Il est vrai qu'il nous vient de faire ce message ; v.1594 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  458. Au milieu des transports d'une âme satisfaite, v.1598 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  459. Mon âme demeure transie. v.1618 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  460. Et ce que je vois me dit tout. v.1621 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  461. Plus mes regards sur eux s'attachent fortement, v.1622 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  462. Messieurs, voici le véritable ; v.1624 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  463. L'autre est un imposteur digne de châtiment. v.1625 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  464. Suspend ici mon jugement. v.1627 (Acte 3, scène 5, POLIDAS)
  465. Il faut avec ce fer, rompre l'enchantement. v.1629 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  466. Tout beau l'emportement est fort peu nécessaire ; v.1632 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  467. Et lorsque de la sorte on se met en colère, v.1633 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  468. Mon maître est homme de courage ; v.1639 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  469. Laissez-moi m'assouvir dans mon courroux extrême, v.1641 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  470. D'Amphitryon contre lui-même. v.1644 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  471. Quoi ! Mon honneur, de vous, reçoit ce traitement ? v.1645 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  472. Et mes amis, d'un fourbe, embrassant la défense ? v.1646 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  473. Eux-mêmes font obstacle à mon ressentiment ? v.1648 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  474. Toute notre chaleur demeure suspendue ! v.1652 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  475. Et je vois qu'aisément on s'y peut abuser. v.1673 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  476. Vous ne me voyez point témoigner de colère, v.1674 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  477. Point mettre l'épée à la main. v.1675 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  478. Et je prétends me faire à tous si bien connaître, v.1681 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  479. Lui-même soit d'accord du sang qui m'a fait naître, v.1683 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  480. Pour l'éclaircissement dont sa gloire a besoin, v.1695 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  481. Je ne me trompais pas. Messieurs, ce mot termine v.1700 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  482. Ô ciel ! Puis-je plus bas me voir humilié ! v.1704 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  483. Tout ce que l'imposteur ; à mes yeux vient de dire ; v.1706 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  484. On me tienne le bras lié ! v.1708 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  485. Vous vous plaignez à tort. Permettez-nous d'attendre, v.1709 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  486. L'éclaircissement qui doit rendre v.1710 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  487. Les ressentiments de saison. v.1711 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  488. Comme s'il avait raison. v.1714 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  489. Le ciel même, le ciel ne t'y saurait soustraire : v.1727 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  490. Faites trêve, Messieurs, à toutes vos surprises ; v.1739 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  491. Que je vais m'en donner ! Et me mettre en beau train, v.1741 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  492. Arrête. Quoi ! Tu viens ici mettre ton nez, v.1745 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  493. Posséder sous un même maître. v.1758 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  494. Pour Sosie en tous lieux, on sait me reconnaître : v.1759 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  495. Que d'un peu de pitié ton âme s'humanise, v.1774 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  496. Qui fut jadis de mes parents ; v.1787 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  497. Si tu veux demeurer au nombre des vivants. v.1791 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  498. Voilà l'endroit où je demeure. v.1801 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  499. Arrêtez là, Messieurs, suivez-nous d'un peu loin ; v.1809 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  500. Je comprends que ce coup doit fort toucher votre âme. v.1812 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
  501. Et je souffre pour ma flamme, v.1814 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  502. L'erreur simple devient un crime véritable, v.1819 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  503. Et sans consentement, l'innocence y périt. v.1820 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  504. Mais je hais vos messieurs de leurs honteux délais ; v.1826 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  505. Et c'est un procédé dont j'ai l'âme blessée ; v.1827 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  506. Pour des hommes d'honneur n'est point un coup à faire : v.1833 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  507. Le procès ne me saurait plaire ; v.1835 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  508. Et l'on doit commencer toujours, dans ses transports, v.1836 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  509. Que le pendard ne meure point? v.1842 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  510. Le juste châtiment d'une audace maudite. v.1845 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  511. Et croyant à manger, m'aller, comme eux ébattre ; v.1851 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  512. Je m'attendais là pour me battre. v.1853 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  513. Et l'on me des-Sosie enfin, v.1858 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  514. Comme on vous dés-Amphitryonne. v.1859 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  515. Et quant à moi, je suis Mercure, v.1872 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  516. Je me serais passé de votre fantaisie. v.1879 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  517. À ces marques tu peux aisément le connaître ; v.1890 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  518. Et c'est assez, je crois, pour remettre ton coeur v.1891 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  519. Mon nom, qu'incessamment toute la terre adore, v.1894 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  520. Je n'y vois pour ta flamme aucun lieu de murmure ; v.1900 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  521. Par lui-même, n'a pu triompher de sa foi; v.1908 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  522. Et rends le calme entier à l'ardeur qui te brûle. v.1913 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  523. Et je mettrai tout le monde v.1918 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  524. Tu peux hardiment te flatter v.1920 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  525. C'est un crime que d'en douter, v.1922 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  526. Messieurs, voulez-vous bien suivre mon sentiment ? v.1926 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  527. Ne vous embarquez nullement, v.1927 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  528. C'est un mauvais embarquement : v.1929 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  529. Et d'une et d'autre part pour un tel compliment, v.1930 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  530. Il nous promet l'infaillible bonheur, v.1934 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  531. Et que chacun chez soi doucement se retire, v.1939 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  532. Le meilleur est de ne rien dire. v.1941 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux ; v.3 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. Et réjouir tous ces hameaux. v.5 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  3. Accourez, accourez, sous ces tendres ormeaux. v.8 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  4. Si d'un peu d'amitié tu payeras mes voeux ? v.12 (Acte 1, scène 1, TIRCIS)
  5. Puis-je espérer qu'un jour tu me rendras heureux ? v.17 (Acte 1, scène 1, DORILAS)
  6. Et vous voyez finir vos mortelles alarmes, v.28 (Acte 1, scène 2, FLORE)
  7. Il quitte les armes v.30 (Acte 1, scène 2, FLORE)
  8. Formez entre vous v.46 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  9. Je me donne à son ardeur. v.61 (Acte 1, scène 3, DAPHNÉ)
  10. Peuvent-ils animer un coeur ? v.65 (Acte 1, scène 3, TOUS-DEUX)
  11. Quand la neige fondue enfle un torrent fameux, v.66 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  12. Contre l'effort soudain de ses flots écumeux v.67 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  13. Hommes, et troupeaux à la fois, v.70 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  14. Le foudre menaçant, qui perce avec fureur v.74 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  15. Trembler le plus ferme coeur : v.77 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  16. Et tous ces fameux demi-dieux, v.83 (Acte 1, scène 5, TIRCIS)
  17. Chanter sur vos chalumeaux, v.95 (Acte 1, scène 7, PAN)
  18. Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif, et rémolliant, pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  19. Ce qui me plaît, de Monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  20. Trente sols un lavement, je suis votre serviteur, je vous l'ai déjà dit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  21. Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'à vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  22. Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  23. Plus du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur, quatre livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  24. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  25. Mettez, mettez trois livres, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  26. Plus du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  27. Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  28. Plus du vingt-septième, une bonne médecine composée pour hâter d'aller, et chasser dehors les mauvaises humeurs de Monsieur, trois livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  29. Plus du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et dulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  30. Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  31. Si bien donc, que de ce mois j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et l'autre mois il y avait douze médecines, et vingt lavements. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  32. Je ne m'étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l'autre. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  33. Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu'il mette ordre à cela. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  34. Allons, qu'on m'ôte tout ceci, il n'y a personne ; j'ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n'y a pas moyen de les arrêter ici. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  35. Drelin, drelin, drelin : tout comme si je ne sonnais point. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  36. Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ! (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  37. Mon_Dieu, ils me laisseront ici mourir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  38. Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donné un grand coup de la tête contre la carne d'un volet. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  39. Çamon, ma foi, j'en suis d'avis, après ce que je me suis fait. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  40. Me laisser, traîtresse... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  41. Mon lavement d'aujourd'hui a-t-il bien opéré ? (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  42. Votre lavement ? (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  43. Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c'est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu'il en a le profit. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  44. Qu'on ait soin de me tenir un bouillon prêt, pour l'autre que je dois tantôt prendre. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  45. Qu'on me fasse venir ma fille Angélique, j'ai à lui dire quelque chose. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  46. La voici qui vient d'elle-même : elle a deviné votre pensée. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  47. Me voilà prête à vous ouïr. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  48. Je t'avoue que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon coeur profite avec chaleur de tous les moments de s'ouvrir à toi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  49. Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANG?LIQUE)
  50. Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  51. Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  52. Que l'on ne peut pas en user plus généreusement ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  53. Et qu'il fit tout cela de la meilleure grâce du monde ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  54. Assurément. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  55. Qu'il a l'air le meilleur du monde. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  56. Que ses discours, comme ses actions, ont quelque chose de noble ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  57. Qu'on ne peut rien entendre de plus passionné que tout ce qu'il me dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  58. Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  59. Mais, ma pauvre Toinette, crois-tu qu'il m'aime autant qu'il me le dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  60. De la façon qu'il parle, serait-il bien possible qu'il ne me dit pas vrai ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  61. Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  62. C'est à moi, mon père, de suivre aveuglément toutes vos volontés. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  63. Ma femme, votre belle-mère, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite soeur Louison aussi ; et de tout temps elle a été aheurtée à cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  64. Assurément, mon père. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  65. Comment l'as-tu vu ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  66. Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  67. Assurément. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  68. Non vraiment. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  69. Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  70. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  71. Hé bien, voilà dire une raison, et il y a plaisir à se répondre doucement les uns aux autres. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  72. Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  73. Comment, coquine, si je suis malade ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  74. Oui, vous êtes fort malade, j'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez ; voilà qui est fait. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  75. J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  76. Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  77. Comment, que je ne dise pas cela ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  78. Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  79. Comment, bon ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  80. Vous ne la mettrez point dans un couvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  81. Je ne la mettrai point dans un couvent ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  82. Je ne mettrai pas ma fille dans un convent, si je veux ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  83. Vous-même. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  84. Je ne me moque point. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  85. Elle ne me prendra point. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  86. Une petite larme, ou deux, des bras jetés au cou, un mon petit Papa mignon, prononcé tendrement, sera assez pour vous toucher. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  87. Mon_Dieu je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  88. Doucement, Monsieur, vous ne songez pas que vous êtes malade. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  89. Je lui commande absolument de se préparer à prendre le mari que je dis. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  90. Et moi, je lui défends absolument d'en faire rien. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  91. Où est-ce donc que nous sommes ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  92. Insolente, il faut que je t'assomme. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  93. Je m'intéresse, comme je dois, à ne vous point laisser faire de folie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  94. Si tu ne me l'arrêtes, je te donnerai ma malédiction. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  95. Voilà pour me faire mourir (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  96. Ma femme approchez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  97. On vient de me mettre en colère. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  98. Comment donc, mon ami ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  99. Doucement, mon fils. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  100. Et a eu l'effronterie de me dire que je ne suis point malade. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  101. Mamour, cette coquine-là me fera mourir. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  102. Et il y a je ne sais combien que je vous dis de me la chasser. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  103. Madame. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  104. Pourquoi donc est-ce que vous mettez mon mari en colère ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  105. Moi, Madame, hélas ! (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  106. Je ne sais pas ce que vous me voulez dire, et je ne songe qu'à complaire à Monsieur en toutes choses. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  107. Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  108. Là, remettez-vous. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  109. Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  110. Vous voilà je ne sais comment. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  111. Enfoncez bien votre bonnet jusque sur vos oreilles ; il n'y a rien qui enrhume tant, que de prendre l'air par les oreilles. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  112. Levez-vous, que je mette ceci sous vous. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  113. Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-là de l'autre côté. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  114. Mettons celui-ci derrière votre dos, et cet autre-là pour soutenir votre tête. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  115. Elle m'a mis tout hors de moi ; et il faudra plus de huit médecines, et de douze lavements, pour réparer tout ceci. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  116. Pour tâcher de reconnaître l'amour que vous me portez, je veux, mon coeur, comme je vous ai dit, faire mon testament. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  117. Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  118. Le voilà là-dedans, que j'ai amené avec moi. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  119. Mon ami, quand on aime bien un mari, on n'est guère en état de songer à tout cela. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  120. Ma femme m'a dit, Monsieur, que vous étiez fort honnête homme, et tout à fait de ses amis ; et je l'ai chargée de vous parler pour un testament que je veux faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  121. Elle m'a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j'ai à vous dire là-dessus que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  122. La coutume y résiste. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  123. Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un à l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du décès du premier mourant. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  124. Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  125. J'aurais envie de consulter mon avocat, pour voir comment je pourrais faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  126. Ce n'est point à des avocats qu'il faut aller, car ils sont d'ordinaire sévères là-dessus, et s'imaginent que c'est un grand crime, que de disposer en fraude de la loi. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  127. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  128. Sans cela, où en serions-nous tous les jours ; il faut de la facilité dans les choses, autrement nous ne ferions rien, et je ne donnerais pas un sou de notre métier. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  129. Ma femme m'avait bien dit, Monsieur, que vous étiez fort habile, et fort honnête homme. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  130. Comment puis-je faire, s'il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  131. Comment vous pouvez faire ? (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  132. Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  133. Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  134. Vous pouvez aussi, pendant que vous êtes en vie, mettre entre ses mains de l'argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  135. Mon_Dieu, il ne faut point vous tourmenter de tout cela. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  136. Ma chère femme ! (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  137. La vie ne me sera plus de rien. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  138. Mamie, vous me fendez le coeur. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  139. Ces larmes sont hors de saison, et les choses n'en sont point encore là. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  140. Monsieur, vous ne savez pas ce que c'est qu'un mari, qu'on aime tendrement. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  141. Tout le regret que j'aurai, si je meurs, mamie, c'est de n'avoir point un enfant de vous. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  142. Il faut faire mon testament, mamour, de la façon que Monsieur dit ; mais, par précaution, je veux vous mettre entre les vingt mille francs en or, que j'ai dans le lambris de mon alcôve, et deux billets payables au porteur, qui me sont dûs, l'un par Monsieur Damon, et l'autre par Monsieur Gérante. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  143. Ne me parlez point de bien, je vous prie. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  144. Tous les biens du monde, mon ami, ne me sont rien, au prix de vous. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  145. Voulez-vous que nous procédions au testament ? (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  146. Les voilà avec un notaire, et j'ai ouï parler de testament. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  147. Vous abandonner, j'aimerais mieux mourir. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  148. Votre belle-mère a beau me faire sa confidente, et me vouloir jeter dans ses intérêts, je n'ai jamais pu avoir d'inclination pour elle, et j'ai toujours été de votre parti. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  149. Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  150. Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t'es-tu allé mettre dans la cervelle ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  151. Mais il n'y a point à raisonner là-dessus : tu le veux, amour ; il faut être fou comme beaucoup d'autres. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  152. Cela n'est pas le mieux du monde à un homme de mon âge : mais qu'y faire ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  153. On n'est pas sage quand on veut, et les vieilles cervelles se démontent comme les jeunes. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  154. Porte mes plaintes amoureuses jusque dans le lit de mon inflexible. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  155. Laissez-moi me plaindre à mon aise des cruautés de mon inexorable. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  156. Cela me divertit. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  157. Poursuivez, Messieurs les Violons, vous me ferez plaisir. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  158. Voilà un temps fâcheux pour mettre un luth d'accord. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  159. J'entends du bruit, mettons mon luth contre la porte. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  160. Holà mes laquais, mes gens. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  161. Ah, ah, ah, ah, comme je leur ai donné l'épouvante. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  162. Si je n'avais tranché du grand seigneur, et n'avais fait le brave, ils n'auraient pas manqué de me happer. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  163. Messieurs, c'est que j'étais ivre. v.207 (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  164. Messieurs, je ne suis point voleur. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  165. Messieurs, laissez-moi aller. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  166. Messieurs. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  167. N'est-il rien, Messieurs, qui soit capable d'attendrir vos âmes ? (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  168. Et nous sommes humains plus qu'on ne saurait croire, v.215 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  169. Donnez-nous doucement six pistoles pour boire ; v.216 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  170. Hélas, Messieurs, je vous assure que je n'ai pas un sou sur moi. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  171. Allons, c'est à recommencer. v.225 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  172. Ah, Messieurs, ma pauvre tête n'en peut plus, et vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  173. J'aime mieux encore les coups de bâton, que de recommencer. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  174. Vous aurez contentement. v.227 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  175. Tenez, Messieurs, voilà six pistoles que je vous donne. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  176. Ah, l'honnête homme ! Ah, l'âme noble et belle ! v.228 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  177. Messieurs, je vous donne le bonsoir. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  178. Savoir ma destinée ; parler à l'aimable Angélique ; consulter les sentiments de son coeur ; et lui demander ses résolutions sur ce mariage fatal, dont on m'a averti. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  179. Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères ; et l'on vous a dit l'étroite garde où elle est retenue. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  180. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  181. Aussi ne viens-je pas ici comme Cléante, et sous l'apparence de son amant, mais comme ami de son maître de musique, dont j'ai obtenu le pouvoir de dire qu'il m'envoie à sa place. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  182. Retirez-vous un peu, et me laissez lui dire que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  183. Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées, et douze venues ; mais j'ai oublié à lui demander si c'est en long, ou en large. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  184. Je dis que voilà un homme qui veut parler à vous. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  185. Comment qu'il se porte mieux ? (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  186. Il marche, dort, mange, et boit tout comme les autres ; mais cela n'empêche pas qu'il ne soit fort malade. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  187. Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  188. Je crois, Monsieur, qu'il sera mieux de mener Monsieur à sa chambre. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  189. Il ne pourra lui donner leçon, comme il faut, s'ils ne sont en particulier. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  190. Point, point, j'aime la musique, et je serai bien aise de... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  191. Allez-vous-en voir, vous, si ma femme est habillée. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  192. Qui vous émeut de la sorte ? (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  193. Comment ? (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  194. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  195. Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
  196. Ma foi, Monsieur, je suis pour vous maintenant, et je me dédis de tout ce que je disais hier. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  197. Vous me faites beaucoup d'honneur. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
  198. Nous sommes dans toutes nos visites pour porter secours aux malades, et non pour leur porter de l'incommodité. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  199. L'honneur que vous me faites. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  200. Le ravissement où nous sommes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  201. De même qu'en toute autre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  202. Faites vos compliments. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  203. N'est-ce pas par le père qu'il convient commencer ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  204. Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir, et révérer en vous un second père ; mais un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  205. Vivent les collèges, d'où l'on sort si habile homme. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  206. Optime. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  207. Madame, c'est avec justice, que le Ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on... (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  208. Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  209. Faites toujours le compliment de Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  210. Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil : tout de même me sens-je animé d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  211. Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  212. Souffrez donc, Mademoiselle, que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur, qui ne respire et n'ambitionne autre gloire, que d'être toute sa vie, Mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur, et mari. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  213. Que Monsieur fait merveilles, et que s'il est aussi bon médecin, qu'il est bon orateur, il y aura plaisir à être de ses malades. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  214. Assurément. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  215. Mettez-vous là ; ma fille. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  216. Vous voyez, Monsieur, que tout le monde admire Monsieur votre fils, et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  217. Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  218. On le voyait toujours doux, paisible, et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l'on nomme enfantins. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  219. Bon, disais-je en moi-même, les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  220. On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps, et cette lenteur à comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement à venir. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  221. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  222. Il s'y est rendu redoutable, et il ne s'y passe point d'acte où il n'aille argumenter à outrance pour la proposition contraire. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  223. Il est ferme dans la dispute, fort comme un turc sur ses principes ; ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  224. Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  225. J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  226. Monsieur, c'est pour moi un meuble inutile, et je ne me connais pas à ces choses-là. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  227. Avec la permission aussi de Monsieur, je vous invite à venir voir l'un de ces jours pour vous divertir la dissection d'une femme, sur quoi je dois raisonner. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  228. Le divertissement sera agréable. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  229. Qu'il possède en un degré louable la vertu prolifique et qu'il est du tempérament qu'il faut pour engendrer et procréer des enfants bien conditionnés. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  230. À vous en parler franchement, notre métier auprès des grands ne m'a jamais paru agréable, et j'ai toujours trouvé qu'il valait mieux, pour nous autres, demeurer au public. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  231. Vous n'avez à répondre de vos actions à personne, et pourvu que l'on suive le courant des règles de l'art, on ne se met point en peine de tout ce qui peut arriver. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  232. Mais ce qu'il y a de fâcheux auprès des grands, c'est que quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  233. Cela est plaisant, et ils sont bien impertinents de vouloir que vous autres Messieurs vous les guérissiez ; vous n'êtes point auprès d'eux pour cela ; vous n'y êtes que pour recevoir vos pensions, et leur ordonner des remèdes, c'est à eux à guérir s'ils peuvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  234. On n'est obligé qu'à traiter les gens dans les formes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  235. Ne vous défendez point, s'il vous plaît, et me laissez vous faire comprendre ce que c'est que la scène que nous devons chanter. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  236. Je n'ai pas une voix à chanter ; mais ici il suffit que je me fasse entendre, et l'on aura la bonté de m'excuser par la nécessité où je me trouve, de faire chanter Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  237. C'est proprement ici un petit opéra impromptu, et vous n'allez entendre chanter que de la prose cadencée, ou des manières de vers libres, tels que la passion, et la nécessité peuvent faire trouver à deux personnes, qui disent les choses d'eux-mêmes, et parlent sur-le-champ. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  238. Un Berger était attentif aux beautés d'un spectacle, qui ne faisait que de commencer, lorsqu'il fut tiré de son attention par un bruit qu'il entendit à ses côtés. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  239. D'abord il prend les intérêts d'un sexe à qui tous les hommes doivent hommage ; et après avoir donné au brutal le châtiment de son insolence, il vient à la Bergère, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux qu'il eût jamais vus, versait des larmes, qu'il trouva les plus belles du monde. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  240. dit-il en lui-même, est-on capable d'outrager une personne si aimable ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  241. Et quel inhumain, quel barbare ne serait touché par de telles larmes ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  242. Il prend soin de les arrêter, ces larmes, qu'il trouve si belles ; et l'aimable Bergère prend soin en même temps de le remercier de son léger service, mais d'une manière si charmante, si tendre, et si passionnée, que le Berger n'y peut résister, et chaque mot, chaque regard, est un trait plein de flamme, dont son coeur se sent pénétré. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  243. Est-il, disait-il, quelque chose qui puisse mériter les aimables paroles d'un tel remerciement ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  244. Et que ne voudrait-on pas faire ; à quels services, à quels dangers, ne serait-on pas ravi de courir, pour s'attirer un seul moment des touchantes douceurs d'une âme si reconnaissante ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  245. Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  246. Le voilà aussitôt à sentir tous les maux de l'absence, et il est tourmenté de ne plus voir ce qu'il a si peu vu. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  247. Mais dans le même temps on l'avertit que le père de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en célébrer la cérémonie. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  248. Il ne peut souffrir l'effroyable idée de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au désespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Bergère pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destinée à laquelle il doit se résoudre. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  249. Vous me voyez, Tircis, triste et mélancolique, v.236 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  250. Aux apprêts de l'hymen, dont vous vous alarmez, v.237 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
  251. Je ne m'en défends point dans cette peine extrême, v.244 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  252. Oui, Tircis, je vous aime. v.245 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
  253. Oui, Tircis, je vous aime. v.249 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  254. Je vous aime. v.251 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  255. Recommencez cent fois, ne vous en lassez pas. v.252 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  256. Je vous aime, je vous aime, v.253 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  257. Oui, Tircis, je vous aime. v.254 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
  258. Est-ce que vous ne savez pas, Monsieur, qu'on a trouvé depuis peu l'invention d'écrire les paroles avec les notes mêmes ? (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  259. Voici ma femme. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  260. Madame, c'est avec justice que le Ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on voit sur votre visage... (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  261. Madame, vous m'avez interrompu dans le milieu de ma période, et cela m'a troublé la mémoire. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  262. Madame, vous avez bien perdu de n'avoir point été au second père, à la statue de Memnon, et à la fleur nommée héliotrope. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  263. Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme à votre mari. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  264. Si vous êtes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de même de moi, et je vous avoue que votre mérite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon âme. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  265. Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  266. Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  267. C'est un méchant moyen de se faire aimer de quelqu'un que de lui faire violence. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  268. Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  269. Les anciens, Monsieur, sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  270. Donnez-vous patience, si vous m'aimez, Monsieur, vous devez vouloir tout ce que je veux. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  271. Oui, Mademoiselle, jusqu'aux intérêts de mon amour exclusivement. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  272. Mais la grande marque d'amour, c'est d'être soumis aux volontés de celle qu'on aime. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  273. Si j'en avais, Madame, elle serait telle que la raison et l'honnêteté pourraient me le permettre. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  274. Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bontés que vous avez pour moi ; mais peut-être que vos conseils ne seront pas assez heureux pour être exécutés. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  275. C'est que les filles bien sages et bien honnêtes comme vous, se moquent d'être obéissantes, et soumises aux volontés de leurs pères. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  276. Le devoir d'une fille a des bornes, Madame, et la raison et les lois ne l'étendent point à toutes sortes de choses. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  277. Si mon père ne veut pas me donner un mari qui me plaise, je le conjurerai au moins de ne me point forcer à en épouser un que je ne puisse pas aimer. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  278. Messieurs, je vous demande pardon de tout ceci. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  279. Pour moi, qui ne veux un mari que pour l'aimer véritablement, et qui prétends en faire tout l'attachement de ma vie, je vous avoue que j'y cherche quelque précaution. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  280. Il y en a d'aucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents, et se mettre en état de faire tout ce qu'elles voudront. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  281. Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur intérêt ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles épousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs dépouilles. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  282. Moi, Madame, que voudrais-je dire que ce que je dis ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  283. Vous voudriez bien, Madame, m'obliger à vous répondre quelque impertinence, mais je vous avertis que vous n'aurez pas cet avantage. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  284. Non, Madame, vous avez beau dire. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  285. Tout cela, Madame, ne servira de rien. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  286. Ne vous mettez pas en peine, je la rangerai bien. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  287. Je suis fâchée de vous quitter, mon fils, mais j'ai une affaire en ville, dont je ne puis me dispenser. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  288. Voilà une femme qui m'aime... (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  289. Je vous prie, Monsieur, de me dire un peu comment je suis. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  290. Allons, Thomas, prenez l'autre bras de Monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  291. Dico, que le pouls de Monsieur, est le pouls d'un homme qui ne se porte point bien. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  292. Et même un peu caprisant. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  293. Optime. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  294. Ce qui marque une intempérie dans le parenchyme splénique, c'est-à-dire la rate. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  295. Eh oui, qui dit parenchyme, dit l'un et l'autre, à cause de l'étroite sympathie qu'ils ont ensemble, par le moyen du vas breve du pylore, et souvent des méats cholidoques. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  296. Eh oui, rôti, bouilli, même chose. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  297. Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez être en de meilleures mains. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  298. Monsieur, combien est-ce qu'il faut mettre de grains de sel dans un oeuf ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  299. Six, huit, dix, par les nombres pairs ; comme dans les médicaments, par les nombres impairs. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  300. En passant par-devant la chambre d'Angélique, j'ai vu un jeune homme avec elle, qui s'est sauvé d'abord qu'il m'a vue. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  301. Un jeune homme avec ma fille ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  302. Qu'est-ce que vous voulez, mon Papa, ma belle-maman, m'a dit que vous me demandez. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  303. N'avez-vous rien à me dire ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  304. Est-ce là comme vous m'obéissez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  305. Ne vous ai-je pas recommandé de me venir dire d'abord tout ce que vous voyez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  306. Assurément ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  307. Assurément. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  308. Ah, ah, petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  309. Voici qui vous apprendra à mentir. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  310. Il faut premièrement que vous ayez le fouet pour avoir menti. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  311. Mon pauvre papa, ne me donnez pas le fouet. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  312. Oh çà, çà, je vous pardonne pour cette fois-ci, pourvu que vous me disiez bien tout. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  313. Prenez-y bien garde au moins, car voilà un petit doigt qui sait tout, qui me dira si vous mentez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  314. C'est, mon Papa, qu'il est venu un homme dans la chambre de ma soeur comme j'y étais. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  315. Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  316. Et puis après, il se mettait à genoux devant elle. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  317. Oh, oh ; voilà mon petit doigt qui me dit quelque chose que vous avez vu, et que vous ne m'avez pas dit. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  318. Mon Papa, votre petit doigt est un menteur. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  319. Non, mon Papa, ne le croyez pas, il ment, je vous assure. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  320. Que d'affaires ; je n'ai pas seulement le loisir de songer à ma maladie. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  321. Hé bien, mon frère, qu'est-ce, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  322. Comment fort mal ? (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  323. Je n'ai pas seulement la force de pouvoir parler. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  324. Mon frère, ne me parlez point de cette coquine-là. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  325. C'est une friponne, une impertinente, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu'il soit deux jours. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  326. Je vous amène ici un divertissement, que j'ai rencontré, qui dissipera votre chagrin, et vous rendra l'âme mieux disposée aux choses que nous avons à dire. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  327. Il faut absolument empêcher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais songé en moi-même, que ç'aurait été une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son Monsieur Purgon, et lui décrier sa conduite. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  328. Mais, comme nous n'avons personne en main pour cela, j'ai résolu de jouer un tour de ma tête. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  329. Comment ? (Acte 6, scène 2, BÉRALDE)
  330. Voici notre homme. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  331. D'où vient, mon frère, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'où vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  332. D'où vient, mon frère, que je suis maître dans ma famille pour faire ce que bon me semble ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  333. Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous défaire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charité elle ne fût ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  334. Oh çà, nous y voici, voilà d'abord la pauvre femme en jeu. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  335. Non, mon Frère, laissons-la là ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est détachée de toute sorte d'intérêt, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bonté qui n'est pas concevable : cela est certain. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  336. Sur la pensée, mon Frère, de me donner un gendre tel qu'il me faut. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  337. Il doit être, mon Frère, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  338. Comment l'entendez-vous, mon Frère ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  339. J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  340. Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien composé ; c'est qu'avec tous les soins que vous avez pris, vous n'avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament, et que vous n'êtes point crevé de toutes les médecines qu'on vous a fait prendre. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  341. Mais savez-vous, mon frère, que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s'il était seulement trois jours sans prendre soin de moi ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  342. Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  343. Pourquoi ne voulez-vous pas, mon Frère, qu'un homme en puisse guérir un autre ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  344. Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  345. Ils savent la plupart de fort belles humanités ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  346. Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette matière, les médecins en savent plus que les autres. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  347. Ils savent, mon Frère, ce que je vous ai dit, qui ne guérit pas de grand'chose ; et toute l'excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias, en un spécieux babil, qui vous donne des mots pour des raisons, et des promesses pour des effets. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  348. Mais il faut bien que les médecins croient leur art véritable, puisqu'ils s'en servent pour eux-mêmes. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  349. C'est qu'il y en a parmi eux qui sont eux-mêmes dans l'erreur populaire, dont ils profitent, et d'autres qui en profitent sans y être. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  350. Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout médecin, depuis la tête jusqu'aux pieds. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  351. Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  352. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  353. Il ne faut que demeurer en repos. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  354. La nature, d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  355. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  356. Mais il faut demeurer d'accord, mon Frère, qu'on peut aider cette nature par de certaines choses. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  357. Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  358. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  359. Mais quand vous en venez à la vérité, et à l'expérience, vous ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  360. Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  361. Vous êtes un grand docteur, à ce que je vois, et je voudrais bien qu'il y eut ici quelqu'un de ces Messieurs pour rembarrer vos raisonnements et rabaisser votre caquet. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  362. Ce que j'en dis n'est qu'entre nous, et j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes ; et pour vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu'une des comédies de Molière. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  363. C'est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  364. C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  365. Que voulez-vous qu'il y mette, que les diverses professions des hommes ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  366. On y met bien tous les jours les princes et les rois, qui sont d'aussi bonne maison que les médecins. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  367. Par la mort non de diable, si j'étais que des médecins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  368. Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  369. Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les remèdes avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  370. Tenez, mon frère, ne parlons point de cet homme-là davantage, car cela m'échauffe la bile, et vous me donneriez mon mal. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  371. Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  372. Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette matière s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  373. Comment, que voulez-vous faire ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  374. Prendre ce petit lavement-là, ce sera bientôt fait. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  375. Est-ce que vous ne sauriez être un moment sans lavement ou sans médecine ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  376. Remettez cela à une autre fois, et demeurez un peu en repos. (Acte 6, scène 4, B?RALDE)
  377. On ne doit point ainsi se jouer des remèdes, et me faire perdre mon temps. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  378. Je ne suis venu ici que sur une bonne ordonnance, et je vais dire à Monsieur Purgon, comme on m'a empêché d'exécuter ses ordres, et de faire ma fonction. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  379. Le grand malheur de ne pas prendre un lavement que Monsieur Purgon a ordonné. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  380. Mon_Dieu, mon Frère, vous en parlez comme un homme qui se porte bien ; mais si vous étiez à ma place, vous changeriez bien de langage. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  381. Vous me feriez enrager. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  382. Qu'on se moque ici de mes ordonnances, et qu'on a fait refus de prendre le remède que j'avais prescrit. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  383. Un clystère que j'avais pris plaisir à composer moi-même. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  384. Et qui devait faire dans des entrailles un effet merveilleux. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  385. Un attentat énorme contre la Médecine. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  386. Un crime de lèse-Faculté, qui ne se peut assez punir. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  387. Je vous déclare que je romps commerce avec vous. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  388. J'allais nettoyer votre corps et en évacuer entièrement les mauvaises humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  389. Mais puisque vous n'avez pas voulu guérir par mes mains. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  390. J'ai à vous dire que je vous abandonne à votre mauvaise constitution, à l'intempérie de vos entrailles, à la corruption de votre sang, à l'âcreté de votre bile, et à la féculence de vos humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  391. Tâtez-vous un peu, je vous prie ; revenez à vous-même ; et ne donnez point tant à votre imagination. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  392. Vous voyez, mon Frère, les étranges maladies dont il m'a menacé. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  393. Le simple homme que vous êtes ! (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  394. Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  395. Songez que les principes de votre vie sont en vous-même, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses remèdes de vous faire vivre. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  396. Mon Frère, il sait tout mon tempérament, et la manière dont il faut me gouverner. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  397. Il faut vous avouer que vous êtes un homme d'une grande prévention, et que vous voyez les choses avec d'étranges yeux. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  398. Je ne le connais pas ; mais il me ressemble comme deux gouttes d'eau, et si je n'étais sûre que ma mère était honnête femme, je dirais que ce serait quelque petit frère, qu'elle m'aurait donné depuis le trépas de mon père. (Acte 6, scène 7, TOINETTE)
  399. Monsieur, agréez que je vienne vous rendre visite, et vous offrir mes petits services pour toutes les saignées, et les purgations, dont vous aurez besoin. (Acte 6, scène 8, TOINETTE)
  400. Par ma foi, voilà Toinette elle-même. (Acte 6, scène 8, ARGAN)
  401. Ne diriez-vous pas que c'est effectivement Toinette ? (Acte 6, scène 8, ARGAN)
  402. Comment ? (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  403. Demeure un peu ici pour voir comme ce médecin te ressemble. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  404. Oui, vraiment, j'ai affaire là-bas, et je l'ai assez vu. (Acte 6, scène 9, TOINETTE)
  405. Pour moi, j'aurais été trompé à celle-là, et j'aurais juré que c'est la même personne. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  406. Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  407. Je vois, Monsieur, que vous me regardez fixement. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  408. Vous voyez un effet des secrets de mon art, de me conserver ainsi frais et vigoureux. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  409. Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  410. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  411. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  412. Allons donc, que l'on batte comme il faut. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  413. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  414. Hoy, ce pouls-là fait l'impertinent ; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  415. Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  416. Justement, le poumon. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  417. Il me semble parfois que j'ai un voile devant les yeux. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  418. Je sens parfois des lassitudes par tous les membres. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  419. Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c'était des coliques. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  420. Vous aimez à boire un peu de vin ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  421. Il vous prend un petit sommeil après le repas et vous êtes bien aise de dormir ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  422. Comment ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  423. Voilà un bras que je me ferais couper tout à l'heure, si j'étais que de vous. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  424. Vous avez là aussi un oeil droit que je me ferais crever, si j'étais en votre place. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  425. Je suis fâché de vous quitter si tôt, mais il faut que je me trouve à une grande consultation qui se doit faire, pour un homme qui mourut hier. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  426. Pour un homme qui mourut hier ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  427. Voilà un médecin vraiment, qui paraît fort habile. (Acte 6, scène 10, BÉRALDE)
  428. Tous les grands médecins sont comme cela. (Acte 6, scène 10, BÉRALDE)
  429. Me couper un bras, et me crever un oeil, afin que l'autre se porte mieux ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  430. J'aime bien mieux qu'il ne se porte pas si bien. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  431. La belle opération, de me rendre borgne et manchot ! (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  432. Qui me voulait tâter le pouls. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  433. Non, mon frère, je veux la mettre dans un couvent, puisqu'elle s'est opposée à mes volontés. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  434. Hé bien, mon Frère, quand il y aurait quelque petite inclination, cela serait-il si criminel, et rien peut-il vous offenser, quand tout ne va qu'à des choses honnêtes, comme le mariage ? (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  435. Vous en revenez toujours là, et ma femme vous tient au coeur. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  436. Hé bien, oui, mon frère, puisqu'il faut parler à coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle, et voir que vous donniez tête baissée dans tous les pièges qu'elle vous tend. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  437. Monsieur, ne parlez point de Madame, c'est une femme sur laquelle il n'y a rien à dire, une femme sans artifice, et qui aime Monsieur, qui l'aime... (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  438. Demandez-lui un peu les caresses qu'elle me fait. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  439. Assurément. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  440. Voulez-vous que je vous convainque, et vous fasse voir tout à l'heure comme Madame aime Monsieur ? (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  441. Comment ? (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  442. Madame s'en va revenir. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  443. Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  444. Étendez-vous là seulement. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  445. Voici Madame. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  446. Ah, Madame ! (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  447. Assurément ? (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  448. Assurément. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  449. Personne ne sait encore cet accident-là, et je me suis trouvée ici toute seule. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  450. Il vient de passer entre mes bras. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  451. Me voilà délivrée d'un grand fardeau. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  452. Je pensais, Madame, qu'il fallût pleurer. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  453. Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement, ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  454. Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu'en me servant ta récompense est sûre. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  455. Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie passé sans fruit auprès de lui mes plus belles années. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  456. Doucement. (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  457. Oui, Madame ma femme, c'est ainsi que vous m'aimez ? (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  458. Voilà un avis au lecteur, qui me rendra sage à l'avenir, et qui m'empêchera de faire bien des choses. (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  459. Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  460. C'est une chose qu'il n'est pas mauvais d'éprouver ; et puisque vous êtes en train, vous connaîtrez par là les sentiments que votre famille a pour vous. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  461. Faut-il que je perde mon père, la seule chose qui me restait au monde ; et qu'encore, pour un surcroît de désespoir, je le perde dans un moment où il était irrité contre moi ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  462. Après la demande que j'avais conjuré votre oncle de lui faire pour moi, je venais me présenter à lui, et tâcher par mes respects et par mes prières de disposer son coeur à vous accorder à mes voeux. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  463. Souffrez, mon père, que je vous en donne ici ma parole, et que je vous embrasse, pour vous témoigner mon ressentiment. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  464. Quelle surprise agréable, mon père, puisque par un bonheur extrême le Ciel vous redonne à mes voeux, souffrez qu'ici je me jette à vos pieds pour vous supplier d'une chose. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  465. Si vous n'êtes pas favorable au penchant de mon coeur, si vous me refusez Cléante pour époux, je vous conjure, au moins, de ne me point forcer d'en épouser un autre. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
  466. Eh, Monsieur, laissez-vous toucher à ses prières et aux miennes, et ne vous montrez point contraire aux mutuels empressements d'une si belle inclination. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  467. Très volontiers, Monsieur, s'il ne tient qu'à cela pour être votre gendre, je me ferai médecin, apothicaire même, si vous voulez. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  468. Mais, mon Frère, il me vient une pensée. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  469. Faites-vous médecin vous-même. (Acte 6, scène 14, B?RALDE)
  470. Comment tout à l'heure ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  471. Je connais une Faculté de mes amies, qui viendra tout à l'heure en faire la cérémonie dans votre salle. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  472. Allez-vous-en vous mettre en habit décent, je vais les envoyer quérir. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  473. Les comédiens ont fait un petit intermède de la réception d'un médecin, avec des danses et de la musique, je veux que nous en prenions ensemble le divertissement, et que mon frère y fasse le premier personnage. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  474. Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  475. Quae sunt remedia, v.404 (Acte 7, scène 1, SECUNDUS DOCTOR)
  476. Quae remedia Eticis, v.418 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  477. Tombavit in meas manus : v.435 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  478. Habet grandam fievram cum redoublamentis v.436 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  479. Cum sensu et jugeamento ? v.460 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  480. De remediis aucunis, v.469 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  481. Quam de ceux seulement doctae facultatis ; v.470 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  482. Medicandi, v.478 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  483. Pro toto remercimento v.498 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  484. Bien plus qu'à naturae, et qu'à patri meo, v.501 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  485. Natura et pater meus v.502 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  486. Hominem me habent factum : v.503 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  487. Mais vos me, ce qui est bien plus, v.504 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  488. Avetis factum medicum, v.505 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  489. Imprimant ressentimenta v.508 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Si bien donc, cher Gusman, que Done Elvire, ta maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après nous ; et son coeur, que mon maître a su toucher trop fortement, n'a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Je pourrais peut-être me tromper ; mais enfin, sur de tels sujets, l'expérience m'a pu donner quelques lumières. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  7. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  9. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  14. Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Dona Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. Lui-même. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. Le bonhomme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime guère demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  19. Eh bien, je te donne la liberté de parler et de me dire tes sentiments. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  20. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  21. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  22. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  24. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon coeur à tout ce que je vois d'aimable, et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  25. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  26. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  27. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  28. Enfin, il n'est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  29. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un coeur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  30. Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous avez appris cela par coeur, et vous parlez tout comme un livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  31. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  32. Mais, Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  33. Comment, quelle vie est-ce que je mène ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  34. Mais par exemple de vous voir tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  35. Va, va, c'est une affaire que je saurai bien démêler, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  36. Holà, maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  37. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  38. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  39. Il est question de te dire qu'une beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusques en cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  40. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  41. N'allons point songer au mal qui nous peut arriver, et songeons seulement à ce qui nous peut donner du plaisir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  42. La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  43. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion ; j'en fus frappé au coeur, et mon amour commença par la jalousie. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  44. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensée ; mais jusques ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  45. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  46. C'est fort bien à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  47. Prépare-toi donc à venir avec moi, et prends soin toi-même d'apporter toutes mes armes, afin que... (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  48. Rencontre fâcheuse, traître, tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  49. Monsieur, vous ne me l'avez pas demandé. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  50. Me ferez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  51. Madame, je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  52. Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  53. J'admire ma simplicité, et la faiblesse de mon coeur, à douter d'une trahison, que tant d'apparences me confirmaient. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  54. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  55. J'ai cherché des raisons pour excuser à ma tendresse le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  56. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  57. Madame, voilà Sganarelle, qui sait pourquoi je suis parti. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  58. Allons, parle donc à Madame. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  59. Approchez, puisqu'on le veut ainsi, et me dites un peu les causes d'un départ si prompt. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  60. Madame... (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  61. Madame, les conquérants, Alexandre et les autres mondes sont causes de notre départ ; voilà, Monsieur, tout ce que je puis dire. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  62. Madame, à vous dire la vérité. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  63. Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  64. Que ne vous armez-vous le front d'une noble effronterie ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  65. Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  66. Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  67. Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  68. Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un coeur sincère. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  69. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  70. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  71. Voudriez-vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que par... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  72. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  73. Madame. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  74. Je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  75. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais ; et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  76. Ah, quel abominable maître me vois-je obligé de servir ! (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  77. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  78. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  79. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aparçu de tout loin queuque chose qui grouilloit dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  80. Je voyois cela fixiblement, et pis tout d'un coup je voyois que je ne voyois plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  81. Lucas, ç'ai-je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  82. Voire, ce ma til fait, t'as esté au trépassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  83. Palsanquienne, çai-je fait, je n'ai point la vue trouble : ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  84. Veux-tu gager, çai-je fait, que je n'ai point la barlue, cai-je fait, et que font deux hommes, çai-je fait, qui nageant droit ici, çai-je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  85. Moi, je n'ai point esté ni fou, ni estourdi, j'ai bravement bouté à tarre quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jergniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux, moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  86. Enfin donc, je n'avons pas putost eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tout à plain qui nous faisiant signe de les aller querir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  87. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  88. Oui, c'est le maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout de pis le haut jusqu'en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait par ma fique nayé si je naviomme été là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  89. Mon quieu, je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angigorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrois là dedans pour moi, et j'estois tout ébobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  90. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  91. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de rubans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  92. Ignia pas jusqu'aux souliers qui n'en soiont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre ; et ils sont faits d'eune façon que je me romprois le cou aveuc. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  93. Vois-tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  94. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour estre mariés ensemble, mais marquenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  95. Quement ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  96. Iglia que tu me chagraignes l'esprit, franchement. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  97. Et quement donc ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  98. Testiguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  99. Mon quieu, Piarrot, tu me viens toujou dire la mesme chose. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  100. Je te dis toujou la mesme chose, parce que c'est toujou la mesme chose ; et si ce n'étoit pas toujou la mesme chose ; je ne te dirois pas toujou la mesme chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  101. Je veux que tu m'aimes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  102. Est-ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  103. Non, tu ne m'aimes pas ; et si, je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  104. Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  105. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honneste de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  106. Mais, mon gnieu, je t'aime aussi. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  107. Oui, tu m'aimes d'une belle deguaine ! (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  108. Quement veux-tu donc qu'on fasse ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  109. Je veux que l'en fasse comme l'en fait quand l'en aime comme il faut. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  110. Ne t'aimai-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  111. Quand ça est, ça se voit, et l'en fait mille petites singeries aux personnes quand on les aime du bon du coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  112. Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  113. Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  114. C'est mon himeur, et je ne me pis refondre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  115. Ignia himeur qui quienne. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  116. Enfin je t'aime tout autant que je pis, et, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuque autre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  117. Testigué, si tu m'aimais, me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  118. Pourquoi me viens-tu aussi tarabuster l'esprit ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  119. Laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  120. Promets-moi donc que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  121. J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  122. Je revians tout à l'heure : je m'en vas boire chopaine, pour me rebouter tant soit peu de la fatigue que j'ais eue. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  123. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  124. Il ne faut pas que ce coeur m'échappe, et j'y ai déjà jeté des dispositions à ne pas me souffrir longtemps de pousser des soupirs. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  125. À peine sommes-nous échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au Ciel de la pitié qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  126. Assurément. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  127. D'où me vient, la belle, une rencontre si agréable ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  128. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  129. Et vous y demeurez ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  130. Monsieur, vous me rendez toute honteuse. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  131. Ouvrez vos yeux entièrement, ah qu'ils sont beaux ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  132. Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  133. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, et c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  134. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  135. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  136. Une personne comme vous serait la femme d'un simple paysan ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  137. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  138. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  139. Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  140. Moi, j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  141. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  142. Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  143. Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  144. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  145. Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne l'acceptez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  146. Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  147. Mais au moins, Monsieur, ne m'allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  148. Comment, il semble que vous doutiez encore de ma sincérité ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  149. Voulez-vous que je fasse des serments épouvantables ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  150. Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  151. Tout doucement, Monsieur, tenez-vous, s'il vous plaît, vous vous échauffez trop, et vous pourriez gagner la purésie. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  152. Ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  153. Quement, que je le laisse faire. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  154. Parce qu'ous êtes Monsieu, ous viendrez caresser nos femmes à notre barbe, allez-v's-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  155. Ne me frappez pas. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  156. Je me veux fâcher, et t'es une vilaine toi d'endurer qu'on te cajole. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  157. Quement ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  158. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame ? (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  159. Jerniqué, non, j'aime mieux te voir crevée que de te voir à un autre. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  160. Va, va, Piarrot, ne te mets point en peine : si je sis Madame, je te ferai gagner queuque chose, et tu apporteras du beurre et du fromage cheux nous. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  161. Est-ce donc comme ça que t'écoutes ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  162. Morquenne, si j'avais su ça tantôt, je me serais bian gardé de le tirer de gliau, et je gli aurois baillé un bon coup d'aviron sur la teste. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  163. Je me moque de tout, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  164. Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  165. Que de plaisirs quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  166. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  167. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse ; mais je lui dis que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  168. Quement donc Mathurine... (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  169. Elle est obstinée comme tous les diables. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  170. Vraiment... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  171. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  172. Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  173. Le vlà qui est pour mementir, si je ne dis pas vrai... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  174. Vous êtes témoin comme al l'assure. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  175. Mettez-nous d'accord, Monsieur. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  176. Vous allez voir vous-même. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  177. Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  178. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  179. Aussi n'est-ce rien que par là que je vous veux mettre d'accord, et l'on verra, quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  180. Je suis celle qu'il aime, au moins. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  181. Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  182. Je voudrais bien savoir pourquoi Sganarelle ne me suit pas. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  183. Cela est faux ; et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  184. Ah, tenez, le voilà ; demandez le plutôt à lui-même. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  185. Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  186. Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  187. Comment ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  188. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
  189. L'affaire presse, et le plus tôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 5, LA RAMEE)
  190. Une affaire pressante m'oblige de partir d'ici ; mais je vous prie de vous ressouvenir de la parole que je vous ai donnée, et de croire que vous aurez de mes nouvelles avant qu'il soit demain au soir. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  191. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  192. Je vous remercie d'un tel honneur. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  193. Ma foi, Monsieur, avouez que j'ai eu raison, et que nous voilà l'un et l'autre déguisés à merveille. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  194. Mais savez-vous, Monsieur, que cet habit me met déjà en considération ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  195. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on me vient consulter ainsi qu'un habile homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  196. Comment donc ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  197. Cinq ou six paysans et paysannes, en me voyant passer, me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  198. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si les malades guérissaient, et qu'on m'en vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  199. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  200. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  201. Comment, Monsieur, vous êtes aussi impie en médecine ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  202. C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  203. Vous avez l'âme bien mécréante. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  204. Ses miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  205. Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  206. Comment ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  207. Mais laissons là la médecine, où vous ne croyez point, et parlons des autres choses : car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  208. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  209. Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  210. Appelle cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  211. Holà, ho, l'homme ; ho, mon compère, ho, l'ami, un petit mot s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  212. Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forêt. (Acte 3, scène 2, FRANCISQUE)
  213. Que vois-je là, un homme attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  214. Je m'étais par hasard égaré d'un frère, et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre, j'ai fait rencontre de ces voleurs, qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  215. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  216. On a cet avantage, qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  217. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance, et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  218. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  219. Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  220. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  221. Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  222. Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois, ce me serait une trop sensible douleur, que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  223. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  224. Faites boire là mes chevaux, et qu'on les amène après nous ; je veux un peu marcher à pied. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  225. Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  226. Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  227. Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  228. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  229. Tous ces discours sont superflus ; il faut qu'il meure. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  230. Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  231. Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  232. Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  233. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  234. Je ne veux point, mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  235. Ô l'étrange faiblesse, et l'aveuglement effroyable d'hasarder ainsi les intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d'une obligation chimérique ! (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  236. Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  237. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  238. Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  239. Vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  240. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et de sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan : songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  241. Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  242. Comment, coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  243. Pardonnez-moi, Monsieur ; je viens seulement d'ici près, je crois que cet habit est purgatif, et que c'est prendre médecine que de le porter. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  244. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  245. Oui ; mais ma passion est usée pour Done Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  246. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  247. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  248. Non, vraiment. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  249. Tout le monde m'a dit des merveilles de cet ouvrage, aussi bien que de la statue du Commandeur, et j'ai envie de l'aller voir. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  250. Cela n'est pas civil, d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  251. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  252. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  253. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir de nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  254. Je ris de ma sottise, mais c'est mon maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  255. Je t'assomme, si tu ne parles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  256. Allez-vous-en lui parler vous-même pour voir, peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  257. Voilà de mes esprits forts, qui ne veulent rien croire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  258. Monsieur, ne cherchez point à démentir ce que nous avons vu des yeux que voilà. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  259. Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  260. Vous vous expliquez clairement ; c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous n'allez point chercher de détours : vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  261. Allons, qu'on me fasse souper le plus tôt que l'on pourra, une chaise, petit garçon. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  262. Bon, voilà ce qu'il nous faut, qu'un compliment de créancier. (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  263. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  264. J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  265. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  266. Vous dire que je n'y suis pas, à Monsieur Dimanche, au meilleur de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  267. Monsieur, je suis bien comme cela. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  268. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  269. Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  270. Vous avez un fonds de santé admirable, des lèvres fraîches, un teint vermeil, et des yeux vifs. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  271. Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  272. Fort bien, Monsieur, Dieu merci. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  273. C'est une brave femme. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  274. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  275. Je l'aime de tout mon coeur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  276. Toujours de même, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  277. Ne vous étonnez pas si je m'informe des nouvelles de toute la famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  278. Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  279. Êtes-vous bien de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  280. Je n'ai point mérité cette grâce assurément. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  281. Allons, vite un flambeau pour conduire Monsieur Dimanche et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l'escorter. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  282. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  283. Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  284. Il est vrai, il me fait tant de civilités et tant de compliments que je ne saurais jamais lui demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  285. Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  286. Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  287. Comment ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  288. Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  289. Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  290. À dire vrai, nous nous incommodons étrangement l'un et l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  291. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j'obtiens en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  292. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  293. Et qu'avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  294. Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  295. Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  296. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  297. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  298. Oui, Monsieur, vous avez tort d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  299. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  300. Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  301. J'admire votre patience ; et si j'avais été en votre place, je l'aurais envoyé promener. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  302. À quoi me réduis-tu ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  303. Me fera-t-on souper bientôt ? (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  304. Monsieur, voici une dame voilée qui vient vous parler. (Acte 4, scène 6, RAGOTIN)
  305. Ne soyez point surpris, Don Juan, de me voir à cette heure et dans cet équipage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  306. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  307. Je ne viens point ici pleine de ce courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce marin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  308. Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  309. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  310. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  311. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  312. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  313. De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  314. Pauvre femme ! (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  315. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous en demande, c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  316. Encore une fois, Don Juan, je vous le demande avec larmes ; et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  317. Madame, il est tard, demeurez ici, on vous y logera le mieux qu'on pourra. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  318. Non, Don Juan, ne me retenez pas davantage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  319. Madame, vous me ferez plaisir de demeurer, je vous assure. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  320. Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  321. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d'un feu éteint; (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  322. Sganarelle, il faut songer à s'amender pourtant. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  323. Il faut s'amender ; encore vingt ou trente ans de cette vie-ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  324. Il me semble que tu as la joue enflée, qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  325. Le pauvre garçon n'en peut plus, et cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  326. Allons, mets-toi là, et mange. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  327. Tâtez de cela, voilà qui est le meilleur du monde. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  328. Laissez-moi faire, je m'y en vais moi-même. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  329. Allons voir, et montrons que rien ne me saurait ébranler. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  330. Allons, mets-toi à table. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  331. Mets-toi là, te dis-je. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  332. Mon fils, serait-il possible que la bonté du Ciel eût exaucé mes voeux ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  333. Ce que vous me dites est-il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  334. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  335. Il a touché mon âme, et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long aveuglement où j'ai été et les désordres criminels de la vie que j'ai menée. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  336. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  337. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne me punissant point de mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer par là le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  338. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je m'en vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  339. Mon fils, que la tendresse d'un père est aisément rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  340. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  341. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  342. Pour moi, j'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports du ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  343. Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  344. Comment, le benêt ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  345. Oh quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  346. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  347. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  348. Non, non, je ne suis point changé, et mes sentiments sont toujours les mêmes. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  349. Vous ne vous rendez pas à la surprenante merveille de cette statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  350. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  351. Vous ne croyez rien du tout, et vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  352. Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  353. Ah, quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  354. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  355. La profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  356. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  357. On lie, à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti : qui en choque un, se les attire tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là, dis-je, sont le plus souvent les dupes des autres ; ils donnent bonnement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  358. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et, sous un dehors respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  359. On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  360. C'est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  361. Je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  362. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  363. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  364. Dès qu'une fois on m'aura choqué tant soit peu, je ne pardonnerai jamais, et garderai tout doucement une haine irréconciliable. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  365. Je ferai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause, crieront contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  366. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  367. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  368. Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  369. À la Cour sont les courtisans ; les courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, la fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  370. Ô le beau raisonnement ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  371. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  372. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  373. Je voudrais bien, de tout mon coeur, vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, il a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie, et je n'ai point d'autres pensées maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  374. Ce dessein, Don Juan, ne choque point ce que je dis, et la compagnie d'une femme légitime peut bien s'accommoder avec les louables pensées que le Ciel vous inspire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  375. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  376. J'en avais, pour moi, toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  377. Quoi vous voulez que je me paye d'un semblable discours ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  378. Le Ciel le souhaite comme cela. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  379. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  380. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  381. Va, va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  382. Si le Ciel me donne un avis, il faut qu'il parle un peu plus clairement, s'il veut que je l'entende. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  383. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel ; et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  384. Spectre, Fantôme, ou Diable, je veux voir ce que c'est. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  385. Voyez-vous, Monsieur, ce changement de figure ? (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  386. Non, non, rien n'est capable de m'imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c'est un corps ou un esprit. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  387. Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir, allons, suis-moi. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  388. Don Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie, ouvrent un chemin à sa foudre. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
  389. Un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent, ah ! (Acte 5, scène 6, DON JUAN)
  390. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Ne voyez vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit[e] et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Si bien donc, cher Gusman que Don Juan Elvire, ta Maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après ; et son coeur, que mon Maître a su toucher trop fortement, n'a pu depuis vivre sans le venir chercher ici ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Je pourrais peut-être me tromper, mais enfin sur de tels sujets, l'expérience m'a donné quelque lumière. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  7. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  9. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  14. Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Don Juan Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. C'est quelque chose aussi à peu près comme cela. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. Lui-même. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Le bon homme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Eh, mon_Dieu, je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime point à demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  19. Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  20. Et bien, je te donne la liberté de parler, et de me dire tes sentiments. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  22. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  24. Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  25. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon coeur à tout ce que je vois d'aimable, et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  26. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  27. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour, les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied, toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et à la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  28. Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  29. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent point se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  30. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens porté à aimer toute la terre, et comme Alexandre je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  31. Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous ayez appris par coeur cela, et vous parlez tout comme un Livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  32. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  33. Mais Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  34. Comment, quelle vie est-ce que je mène ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  35. Mais par exemple je vous vois tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  36. Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  37. Holà maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  38. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  39. C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  40. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  41. Il est question de te dire qu'une jeune beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusque dans cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  42. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis et.... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  43. N'allons point songer au mal qui nous peut arriver, et songeons seulement à ce qui peut nous donner du plaisir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  44. La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  45. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion, j'en fus frappé au coeur, et mon amour commença par la jalousie. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  46. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  47. C'est fort bien fait à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde, que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  48. Prépare-toi donc à venir avec moi, et prends soin toi-même d'apporter toutes mes armes afin que... (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  49. Rencontre fâcheuse, traître tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  50. Monsieur vous ne me l'aviez pas demandé. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  51. Me feriez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer, que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  52. Madame je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  53. Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  54. J'admire ma simplicité, et la faiblesse de mon coeur, à douter d'une trahison, que tant d'apparences me confirmaient. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  55. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour vouloir me tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  56. J'ai cherché des raisons, pour excuser à ma tendresse, le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  57. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  58. Madame, voilà Sganarelle qui sait pourquoi je suis parti. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  59. Allons, parle donc à Madame. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  60. Approchez, puisqu'on le veut ainsi, et me dites un peu les causes de ce départ si prompt. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  61. Madame. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  62. Madame, les conquérants, Alexandre, et les autres mondes, sont causes de notre départ ; voilà Monsieur tout ce que je puis dire. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  63. Madame, à vous dire la vérité. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  64. Ah, que vous savez mal vous défendre, pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  65. Que ne vous armez-vous le front d'une noble effronterie ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  66. Que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  67. Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  68. Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  69. Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un coeur sincère. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  70. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  71. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  72. Voudriez vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que pour... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  73. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  74. Madame. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  75. Il suffit, je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse moi-même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  76. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais, et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  77. Ah, quel abominable Maître me vois-je obligé de servir ! (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  78. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  79. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  80. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aperçu de tout loin queuque chose qui grouillait dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  81. Je voyais ça fixiblement, et pis tout d'un coup je voyais que je ne voyais plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  82. Eh Lucas, çay je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  83. Voire, ce m'a-t-il fait, t'as été au trepassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  84. Pal sanguienne, ç'ai je fait, je n'ai point la vue trouble, ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  85. Veux tu gager, çai je fait, que je n'ai point la barlue, çai je fait, et que ce sont des hommes, çai je fait, qui nageant droit ici, çai je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  86. Moi je n'ai été ni fou ni étourdi, j'ai bravement bouté quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jerniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  87. Enfin donc, je n'avais pas putôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  88. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  89. Oui, c'est le Maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusque en bas, et ceux qui le sarvont sont des Monsieux eux-mesmes, et stan pandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait per ma feiue nayé si je n'aviomme esté là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  90. Mon quieu je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angingorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrais là-dedans pour moi, et j'étais tout ebobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  91. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  92. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de ribans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  93. Ignia pas jusqu'aux souliez qui n'en soyont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre, et ils sont faits d'une façon que je me romprais le cou avec. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  94. Vois tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  95. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour être mariés ensemble, mais marguenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  96. Iglia que tu me chagraines l'esprit franchement. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  97. Et quement donc ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  98. Testeguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  99. Mon quieu, Piarrot, tu me viens toujou dire la même chose. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  100. Je te dis toujou la même chose, parce que c'est toujou la même chose, et si ce n'était pas toujou la même chose, je ne te dirais pas toujou la même chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  101. Jerniguienne je veux que tu m'aimes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  102. Est ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  103. Non, tu ne m'aimes pas, et si je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  104. Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  105. Mais, mon guieu, je t'aime aussi. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  106. Oui, tu m'aimes d'une belle deguaine. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  107. Quement veux tu donc qu'on fasse ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  108. Je veux que l'en fasse comme l'en fait quand l'en aime comme il faut. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  109. Ne t'aimé-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  110. Non, quand ça est, ça se voit, et l'on fait mille petites singeries aux personnes quand on les aime du bon du coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  111. Regarde la grosse Tomasse comme elle assotée du jeune Robain, alle est toujou entour de ly à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  112. Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  113. C'est mon himeur, et je ne pis pas me refondre . (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  114. Ignia humeur qui quienne, quand on a de l'amiquié pour les personnes, lan en baille toujou queuque petite signifiance. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  115. Enfin, je t'aime tout autant que je pis, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuquautre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  116. Testiquié, si tu m'aimais me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  117. Pourquoi me viens-tu tarabuster l'esprit ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  118. Et bian, laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  119. Promets-moi que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  120. J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  121. Je revians tout à l'heure, je m'en vas boire chopaine pour me rebouter tant soit peu de la fatigue que j'ai eu. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  122. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  123. Il ne faut pas que ce coeur m'échappe, et j'y ai déjà jeté des dispositions à ne me pas souffrir de pousser longtemps des soupirs. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  124. Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez ; à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées, et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  125. Assurément. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  126. D'où me vient, la Belle, une rencontre si agréable ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  127. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  128. Et vous y demeurez ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  129. Monsieur, vous me rendez toute honteuse. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  130. Ouvrez vos yeux entièrement, ah qu'ils sont beaux ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  131. Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  132. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  133. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  134. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  135. Quoi, une personne comme vous seriez la femme d'un simple Paysan ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  136. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  137. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  138. Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  139. Moi j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vouloir vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  140. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  141. En voulez vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  142. Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  143. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  144. Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne la croyez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  145. Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  146. Mais au moins, Monsieur, ne m'y allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  147. Comment, il semble que vous doutiez encore de ma sincérité ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  148. voulez-vous que je vous fasse des serments épouvantables ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  149. Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  150. Tout doucement Monsieur, tenez-vous s'il vous plaît, vous vous échauffez trop, et vous pourriez gagner la puresie. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  151. Jerniguenne, ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  152. Quement, que je le laisse faire. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  153. Testequenne, parce que vous êtes Monsiue, [v}ous viendrez caresser nos femme[s] à notre barbe, allez v-s-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  154. Testiqué ne me frappez pas. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  155. Je me veux fâcher, et t'es une vilaine, toi, d'endurer qu'on te cajole. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  156. Quement, jerny, tu m'es promise. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  157. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes, ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  158. Jernigué, non, j'aime mieux te voir crever, que de te voir à un autre. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  159. Va va, Pierrot, ne te mets point en peine ; si je sis Madame je te ferai gagner queuque chose, et tu apporteras du beurre et du fromage cheu nous. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  160. Est-ce donc comme ça que t'écoute ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  161. Morguenne, si j'avais su ça tantôt, je me serais bien gardé de le tirer de gliau, et je ly aurais bailli un bon coup d'aviron sur la tête. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  162. Je me moque de tout, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  163. Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  164. Que de plaisirs, que de plaisirs, quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  165. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  166. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse, mais je lui ai dit que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  167. Quement donc Mathurine... (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  168. Elle est obstinée comme tous les Diables. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  169. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  170. Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  171. Le vla qui est pour mementir, si je ne dis pas vrai. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  172. Vous êtes témoin comme al l'asseure. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  173. Mettez-nous d'accord Monsieur. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  174. Vous allez voir vous-même. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  175. Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  176. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  177. Aussi n'est-ce rien que par là que je veux vous mettre d'accord, et l'on verra quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  178. Je suis celle qu'il aime, au moins. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  179. Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  180. Je voudrais bien savoir pourquoi Sganarelle ne me suit pas. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  181. Cela est faux, et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  182. Ah, tenez, le voilà, demandez-le plutôt à lui-même. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  183. Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  184. Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  185. Comment ? (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  186. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
  187. L'affaire presse, et le plutôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 6, LA RAM?E)
  188. Une affaire pressante m'oblige de partir d'ici, mais je vous prie de vous ressouvenir de la parole que je vous ai donnée, et de croire que vous aurez de mes nouvelles avant qu'il soit demain au soir. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  189. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  190. Je vous remercie d'un tel honneur. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  191. Ma foi, Monsieur, avouez que j'ai eu raison, et que nous voilà l'un et l'autre déguisés à merveille. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  192. Mais savez-vous, Monsieur, que cet habit me met déjà en considération ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  193. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on vient me consulter ainsi qu'un habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  194. Comment donc ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  195. Cinq ou six Paysans ou Paysannes en me voyant passer me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  196. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si ces malades guérissaient, et qu'on me vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  197. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres Médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  198. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  199. Comment Monsieur, vous êtes aussi impie en Médecine ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  200. C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  201. Vous avez l'âme bien méchante, cependant vous voyez depuis un temps que le vin émétique fait bruire ses fuseaux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  202. Les miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  203. Il y avait un homme qui depuis six jours était à l'agonie. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  204. Comment ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  205. Mais laissons-là la Médecine où vous ne croyez point, et parlons des autres choses ; car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  206. Tout de même. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  207. Voilà un homme que j'aurais bien de la peine à convertir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  208. Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir étudié, on est bien moins sage le plus souvent. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  209. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  210. Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  211. Pouvez vous voir toutes ces inventions dont la machine de l'homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l'un dans l'autre ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  212. Oh Dame, interrompez-moi donc si vous voulez, je ne saurais disputer si l'on ne m'interrompt, vous vous taisez exprès, et me laissez parler par belle malice. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  213. J'attends que ton raisonnement soit fini. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  214. Mon Raisonnement est qu'il y a quelque chose d'admirable dans l'homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  215. Cela n'est-il pas merveilleux que me voilà ici, et que j'aie quelque chose dans la tête qui pense cent choses différentes en un moment, et fait de mon corps tout ce qu'il veut ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  216. Bon, voilà ton raisonnement qui a le nez cassé. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  217. Mais tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés, appelle un peu cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  218. Holà ho, l'homme, ho, mon compère, ho l'ami, un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  219. Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et tournez à main droite quand vous serez au bout de la forêt, mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps, il y a des voleurs ici autour. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  220. Si vous voulez me secourir, Monsieur, me secourir de quelque aumône. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  221. Je suis un pauvre homme, Monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis plus de dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  222. Eh, prie le Ciel qu'il te donne un habit, sans te mettre en peine des affaires des autres. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  223. Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu'en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  224. De prier le Ciel tout le jour pour la prospérité des gens de bien qui me donnent quelque chose. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  225. Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  226. Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  227. Un home attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  228. Je m'étais par hasard écarté d'un frère et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre j'ai fait rencontre de ces voleurs qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  229. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  230. On a cet avantage qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  231. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  232. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie .... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  233. Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu un de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  234. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  235. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  236. Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois ce me serait une trop sensible douleur que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  237. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  238. Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  239. Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  240. Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  241. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  242. Tous les discours sont superflus, il faut qu'il meure. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  243. Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  244. Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  245. Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  246. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère ; je ne veux point mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  247. Ô l'étrange faiblesse, et l'aveuglement effroyable, d'hasarder ainsi les intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d'une obligation chimérique ! (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  248. Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  249. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  250. Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  251. Vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  252. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  253. Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  254. Comment coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  255. Pardonnez-moi, Monsieur, je viens seulement d'ici près, je crois que cet habit est purgatif, et que c'est prendre médecine que de le porter. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  256. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  257. Oui, mais ma passion est usée pour Don Juan Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  258. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  259. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  260. Non vraiment. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  261. Tout le monde m'a dit des merveilles de cet ouvrage, aussi bien que de la statue du Commandeur, et j'ai envie de l'aller voir. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  262. Cela n'est pas civil d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  263. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme, allons, entrons dedans. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  264. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  265. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir à nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  266. Je ris de ma sottise, mais c'est mon Maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  267. Je t'assomme si tu ne parles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  268. Allez vous-en lui parler vous-même pour voir ; peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  269. Voilà de mes esprits forts qui ne veulent rien croire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  270. Eh, Monsieur, ne cherchons point à démentir ce que nous avons vu des yeux que voilà. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  271. Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  272. Fort bien, Monsieur, le mieux du monde, vous vous expliquez clairement, c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous ne m'allez point chercher de détours, vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  273. Allons, qu'on me fasse souper le plus tôt qu'on pourra, une chaise, petit garçon. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  274. Bon, voilà ce qu'il nous faut, qu'un compliment de créancier. (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  275. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  276. J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler [à] personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  277. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  278. Vous dire[z] que je n'y suis pas à Monsieur Dimanche, au meilleur de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  279. Monsieur, je suis bien comme cela. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  280. Point, point, je veux que vous soyez assis comme moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  281. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  282. Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  283. Vous avez un fond de santé admirable, des lèvres fraîches, un teint vermeil, et des yeux vifs. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  284. Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  285. Fort bien, Monsieur, Dieu merci. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  286. C'est une brave femme. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  287. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  288. Je l'aime de tout mon coeur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  289. Toujours de même, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  290. Ne vous étonnez pas, si je m'informe des nouvelles de votre famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  291. Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés ; (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  292. Touchez donc là, Monsieur Dimanche, êtes-vous bien de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  293. Je n'ai point mérité cette grâce assurément, mais Monsieur... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  294. Allons, vite un flambeau pour conduire Monsieur Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l'escorter. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  295. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  296. Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  297. Il est vrai, il me fait tant de civilités, et tant de compliments que je ne lui saurais jamais demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  298. Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  299. Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  300. Comment ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  301. Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  302. Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  303. À dire vrai nous nous incommodons étrangement l'un l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  304. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles, je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables, et ce fils que j'obtiens, en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette même vie dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  305. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  306. Et qu'avez vous fait dans le monde pour être Gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  307. Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble, lors que nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  308. Ainsi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  309. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  310. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  311. Oui, Monsieur, vous avez tort, d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  312. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  313. Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  314. J'admire votre patience, et si j'avais été en votre place, je l'aurais envoyé promener. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  315. Ô complaisance maudite, à quoi me réduis-tu ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  316. Me fera-t-on souper bientôt ? (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  317. Monsieur, voici une Dame voilée qui vient vous parler. (Acte 4, scène 6, RAGOTIN)
  318. Ne soyez point surpris Don Juan de me voir à cette heure, et dans cet équipage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  319. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  320. Je ne viens point ici pleine de courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  321. Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  322. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  323. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  324. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  325. Pour moi je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  326. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  327. De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  328. Pauvre femme ! (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  329. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous demande c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  330. Encore une fois Don Juan, je vous le demande avec larmes, et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qu'il y a de plus capable pour vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  331. Madame, il est tard, demeurez ici, on vous y logera le mieux que l'on pourra . (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  332. Non, Don Juan, ne me retenez pas davantage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  333. Madame, vous me ferez plaisir de demeurer, je vous assure. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  334. Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  335. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant, et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes de feu éteint. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  336. Sganarelle, il faut songer à s'amender pourtant. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  337. Oui, ma foi, il faut s'amender, encore vingt ou trente ans de cette vie ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  338. Le pauvre garçon n'en peut plus, cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  339. Allons, mets-toi là, et mange. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  340. Tâtez de cela, voilà qui est le meilleur du monde. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  341. Laissez-moi faire, je m'y en vais moi-même. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  342. Allons voir, et montrons que rien ne me saurait ébranler. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  343. Allons, mets-toi à table. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  344. Mets-toi là te dis-je. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  345. Quoi, mon fils, serait-il possible que la bonté du Ciel eût exaucé mes voeux ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  346. ce que vous me dites est il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  347. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  348. Il a touché mon âme, et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long dérèglement où j'ai été, et les désordres criminels de la vie que j'ai menée. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  349. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  350. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  351. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  352. Ah, mon fils, que la tendresse d'un père est facilement rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  353. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  354. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  355. Pour moi je [m']en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  356. Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  357. Comment, le benêt ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  358. Eh quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  359. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  360. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  361. Non, non, je ne suis point changé, et mes sentiments sont toujours les mêmes. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  362. Vous ne vous rendez pas sur la surprenante merveille de cette Statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  363. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  364. Toujours libertin et débauché, vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  365. Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  366. Ah, quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  367. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  368. La profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  369. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  370. On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là dis-je sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglement les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  371. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et sous cet habit respecté ont permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  372. On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  373. C'est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  374. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  375. Dès qu'une fois on m'aura choqué tant soit peu, je ne pardonnerai jamais, et garderai tout doucement une haine irréconciliable. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  376. Je serai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause crieront en public contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  377. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  378. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  379. Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  380. À la Cour sont les Courtisans, les Courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, La fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  381. Ô le beau raisonnement ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  382. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  383. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  384. Je voudrais bien de tout mon coeur vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, et il a inspiré à mon âme de changer de vie, et je n'ai point d'autre pensée maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais, par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  385. Ce dessein, Don Juan, ne choque point ce que je dis et la compagnie d'une femme légitime peut bien s'accommoder avec les louables pensées que le Ciel vous inspire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  386. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  387. Je vous assure que cela ne se peut, j'en avais pour moi toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  388. Quoi vous voulez que je me paie d'un semblable discours ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  389. Le Ciel le souhaite comme cela. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  390. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  391. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  392. Va va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  393. Si le Ciel me donne un avis, il faut qu'il parle plus clairement, s'il veut que je l'entende. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  394. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel, et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  395. Spectre, fantôme, ou Diable je veux voir ce que c'est. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  396. Voyez, Monsieur, ce changement de figure ? (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  397. Non, non, rien n'est capable de m'imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c'est un corps ou un esprit. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  398. Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir, allons, suis-moi. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  399. Don Juan l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie, ouvrent un chemin à la foudre. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
  400. Un feu invisible me brûle, je n'en puis plus et tout mon corps devient un brasier ardent, ah ! (Acte 5, scène 6, DON JUAN)
  401. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Que les coeurs que l'Amour soumet à sa puissance. v.4 (Prologue, scène 1, PREMIERE-VOIX)
  2. Offrent de doux moments à soupirer d'amour. v.7 (Prologue, scène 1, PREMIERE VOIX)
  3. Il ne faut que s'aimer bien. v.19 (Prologue, scène 1, TROISIEME-VOIX)
  4. Quand deux coeurs s'aiment bien, v.25 (Prologue, scène 1, TROIS-VOIX-ENSEMBLE)
  5. Reposez-vous sur moi, et dites hardiment ce que vous avez à vous dire. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  6. Au moins y travaillons-nous fortement ; et déjà nous avons préparé un bon nombre de batteries pour renverser ce dessein ridicule. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  7. Oui, belle Julie, nous avons dressé pour cela quantités de machines, et nous ne feignons point de mettre tout en usage, sur la permission que vous m'avez donnée. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  8. Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  9. Assurément. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  10. Et une personne comme vous est-elle faite pour un Limousin ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  11. Quand il n'y aurait que ce nom-là, Monsieur de Pourceaugnac, j'y brûlerai mes livres, ou je romprai ce mariage, et vous ne serez point Madame de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  12. Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  13. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  14. Oui, si je me connais en gens. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  15. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  16. Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  17. Ce sont petites bagatelles qui ne valent pas qu'on en parle, et vos éloges me font rougir. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  18. Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  19. Au moins, Madame, souvenez-vous de votre rôle ; et pour mieux couvrir notre jeu, feignez, comme on vous a dit, d'être la plus contente du monde des résolutions de votre père. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  20. S'il ne tient qu'à cela, les choses iront à merveille. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  21. Je déclarerai à mon père mes véritables sentiments. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  22. Et si, contre vos sentiments il s'obstinait à son dessein ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  23. Je le menacerais de me jeter dans un convent. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  24. Ce que je veux que vous me disiez ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  25. Ce qu'on dit quand on aime bien. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  26. Que rien ne pourra vous contraindre, et que malgré tous les efforts d'un père, vous me promettez d'être à moi. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  27. Ma foi, voici notre homme, songeons à nous. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  28. Ah comme il est bâti ! (Acte 2, scène 2, NERINE)
  29. Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent à rire ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  30. Messieurs les badauds, faites vos affaires, et laissez passer les personnes sans leur rire au nez. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  31. Je me donne au diable, si je ne baille un coup de poing au premier que je verrai rire. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  32. Qu'est-ce que c'est, Messieurs ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  33. Voilà un homme raisonnable, celui-là. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  34. Est-il autrement que les autres ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  35. Oui, gentilhomme limousin. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  36. Homme d'esprit. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  37. Assurément. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  38. Monsieur, je vous suis infiniment obligé. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  39. Je suis fâché, Monsieur, de voir recevoir de la sorte une personne comme vous, et je vous demande pardon pour la ville. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  40. Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  41. C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  42. Je vous l'ai déjà dit ; du moment que je vous ai vu, je me suis senti pour vous de l'inclination. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  43. Si j'avais l'honneur d'être connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout à fait sincère. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  44. Et qui n'est pas capable de déguiser ses sentiments. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  45. Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  46. Pour moi j'ai voulu me mettre à la mode de la Cour pour la campagne. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  47. Comment ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  48. Il semble que vous ayez peine à me reconnaître ! (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  49. Et que vous ne reconnaissiez pas le meilleur ami de toute la famille des Pourceaugnac ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  50. Vous ne vous remettez point mon visage ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  51. Comment appelez-vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne chère ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  52. Comment est-ce que vous nommez à Limoges ce lieu où l'on se promène ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  53. Le Cimetière des Arènes ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  54. Justement : c'est où je passais de si douces heures à jouir de votre agréable conversation. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  55. Vous ne vous remettez pas tout cela ? (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  56. Excusez-moi, je me le remets. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  57. Il y a cent choses comme cela qui passent de la tête. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  58. Voilà un homme qui vous aime fort. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  59. Dites-moi un peu des nouvelles de toute la parenté : comment se porte Monsieur votre... là... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  60. Qui est si honnête homme ? (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  61. Et celui qui est de si bonne humeur ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  62. Justement. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  63. C'est ce que je voulais dire, Madame votre tante : comment se porte-t-elle ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  64. Hélas la pauvre femme ! (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  65. Vraiment si je le connais ! (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  66. Justement. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  67. Comment l'appelez-vous ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  68. À ce que je vois, vous avez demeuré longtemps dans notre ville ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  69. Vraiment oui, j'y fus convié des premiers. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  70. Vous vîtes donc aussi la querelle que j'eus avec ce gentilhomme périgordin ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  71. Il me donna un soufflet, mais je lui dis bien son fait. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  72. Assurément. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  73. Je ne souffrirai point du tout que mon meilleur ami soit autre part que dans ma maison. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  74. Puisqu'il le veut obstinément, je vous conseille d'accepter l'offre. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  75. Non, je lui ai défendu de bouger, à moins que j'y fusse moi-même, de peur de quelque fourberie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  76. C'est prudemment avisé. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  77. Nous sommes à vous tout à l'heure. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  78. Il a la mine d'être honnête homme. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  79. Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  80. Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  81. Oui, il suit toujours le grand chemin, le grand chemin, et ne va point chercher midi à quatorze heures ; et pour tout l'or du monde, il ne voudrait point avoir guéri une personne avec d'autres remèdes que ceux que la Faculté permet. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  82. Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  83. Assurément ; on est bien aise au moins d'être mort méthodiquement. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  84. Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  85. En effet, il n'est rien tel que de sortir promptement d'affaire. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  86. Il faut savoir vitement le court ou le long d'une maladie. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  87. Voilà déjà trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  88. Il est bon d'avoir des amis comme cela. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  89. Il ne me reste plus que deux enfants dont il prend soin comme des siens ; il les traite et gouverne à sa fantaisie, sans que je me mêle de rien ; et le plus souvent, quand je reviens de la ville, je suis tout étonné que je les trouve saignés ou purgés par son ordre. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  90. Nous le ferons purger autant de fois, pour voir si elle n'est pas dans les humeurs, et si rien ne nous réussit, nous l'envoyerons aux bains. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  91. Oui, Monsieur, j'ai déjà disposé tout, et promets d'en avoir tous les soins imaginables. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  92. La conjoncture est tout à fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  93. Le devoir de ma profession m'y oblige, et c'est assez que vous me chargiez de ce soin. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  94. C'est son maître d'hôtel, et il faut que ce soit un homme de qualité. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  95. Oui, je vous assure que je traiterai Monsieur méthodiquement, et dans toutes les régularités de notre art. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  96. Mon_Dieu, il ne me faut point tant de cérémonies, et je ne viens pas ici pour incommoder. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  97. Un tel emploi ne me donne que de la joie. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  98. Je vous demande de ne me traiter qu'en ami. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  99. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  100. Je vous prie de m'excuser de l'incivilité que je commets. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  101. Vous vous moquez, et c'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  102. Voici un habile homme, mon confrère, avec lequel je vais consulter la manière dont nous vous traiterons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  103. Il ne faut point tant de façons, vous dis-je, et je suis homme à me contenter de l'ordinaire. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  104. Voilà, pour un jeune homme, des domestiques bien lugubres ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  105. Dormez-vous fort ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  106. Vos déjections, comment sont-elles ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  107. Quel grand raisonnement faut-il pour manger un morceau ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  108. Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  109. Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  110. Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  111. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  112. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  113. Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre maître et ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  114. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  115. Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont, s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. (Acte 2, scène 8, SECOND MEDECIN)
  116. Messieurs, il y a une heure que je vous écoute. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  117. Et que me voulez-vous ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  118. Me guérir. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  119. Je vous dis que je me porte bien. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  120. Nous savons mieux que vous comment vous vous portez, et nous sommes médecins, qui voyons clair dans votre constitution. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  121. Si vous êtes médecins, je n'ai que faire de vous ; et je me moque de la médecine. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  122. Hon, hon ; voici un homme plus fou que nous ne pensons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  123. Allons, procédons à la curation, et par la douceur exhilarante de l'harmonie, adoucissons, lénifions, et accoisons l'aigreur de ses esprits, que je vois prêts à s'enflammer. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  124. E se far meglio volete, v.43 (Acte 2, scène 10, SECOND MUSICIEN)
  125. Alegramente Monsu Pourceaugnac ! v.47 (Acte 2, scène 10, SECOND MUSICIEN)
  126. Comment ? (Acte 2, scène 11, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  127. Il a forcé tous les obstacles que j'avais mis ; et s'est dérobé aux remèdes que je commençais de lui faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  128. C'est être bien ennemi de soi-même, que de fuir des remèdes aussi salutaires que les vôtres. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  129. Il est lié et engagé à mes remèdes, et je veux le faire saisir où je le trouverai, comme déserteur de la médecine, et infracteur de mes ordonnances. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  130. Chez le bonhomme Oronte assurément, dont il vient épouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmité de son gendre futur, voudra peut-être se hâter de conclure le mariage. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  131. Il est hypothéqué à mes consultations ; et un malade ne se moquera pas d'un médecin. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  132. Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  133. Comment donc ? (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  134. Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  135. Ne vous en mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  136. Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  137. On me l'a mis entre les mains, et il est obligé d'être mon malade. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  138. Je me porte bien. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  139. Il n'importe, il me faut un malade, et je prendrai qui je pourrai. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  140. Mettez le vostre chapeau sur le teste, Montsir, si ve plaist. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  141. Moi le dire rien, Montsir, si vous le mettre pas le chapeau sur le teste. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  142. Et quel homme est-ile, Montsir, si ve plaist ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  143. C'est un homme comme les autres. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  144. Je vous temande, Montsir, s'il est un homme riche qui a du bienne ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  145. Mais riche beaucoup grandement, Montsir ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  146. Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement à dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  147. Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  148. Je remercie, Montsir, de la faveur grande. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  149. Cela ne va pas mal ; quittons notre ajustement de Flamand pour songer à d'autres machines ; et tâchons de semer tant de soupçons et de division entre le beau-père et le gendre, que cela rompe le mariage prétendu. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  150. Tous deux également sont propres à gober les hameçons qu'on leur veut tendre ; et entre nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  151. Tout ce que je vois, me semble lavement. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  152. Comment ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  153. Non vraiment, qu'est-ce que c'est ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  154. Je pensais y être régalé comme il faut. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  155. Comme ainsi soit. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  156. Alegramente, Monsu Pourceaugnac. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  157. Lavement. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  158. Cela veut dire que cet homme-là, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m'a mis dans une maison pour se moquer de moi, et me faire une pièce. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  159. Sans doute, ils étaient une douzaine de possédés après mes chausses ; et j'ai eu toutes les peines du monde à m'échapper de leurs pattes. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  160. Voilà un de mes étonnements, comme il est possible qu'il y ait des fourbes comme cela dans le monde. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  161. Ne sens-je point le lavement ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  162. J'ai l'odorat et l'imagination tout rempli de cela, et il me semble toujours que je vois une douzaine de lavements qui me couchent en joue. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  163. Et les hommes sont bien traîtres et scélérats ! (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  164. Je vous prie de me dire ce qu'il y a là-dessous. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  165. Est-ce que vous n'êtes pas de mes amis ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  166. Vous devez donc ne me rien cacher. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  167. C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  168. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  169. Oui, je trouve que je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience ; mais tâchons de vous les dire le plus doucement qu'il nous sera possible, et d'épargner les gens le plus que nous pourrons. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  170. De vous dire que cette fille-là mène une vie déshonnête, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  171. Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  172. L'on me veut donc prendre pour dupe ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  173. Peut-être dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, après tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur dépende... (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  174. Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la tête un chapeau comme celui-là, et l'on aime à aller le front levé dans la famille des Pourceaugnacs. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  175. Oui, je me retire. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  176. Vous imaginez-vous, Monsieur Oronte, qu'un homme comme moi soit si affamé de femme ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  177. Vous imaginez-vous, Monsieur de Pourceaugnac, qu'une fille comme la mienne soit si affamée de mari ? (Acte 3, scène 5, ORONTE)
  178. On vient de me dire, mon père, que Monsieur de Pourceaugnac est arrivé. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  179. Le voilà sans doute, et mon coeur me le dit. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  180. Doucement, ma fille, doucement. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  181. Comme elle prend feu d'abord ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  182. Je veux demeurer là, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  183. Comme nous lui plaisons ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  184. Quand est-ce donc que vous me marierez avec Monsieur ? (Acte 3, scène 6, JULIE)
  185. Je le veux avoir, moi, puisque vous me l'avez promis. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  186. Si je te l'ai promis, je te le dépromets. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  187. Elle voudrait bien me tenir. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  188. Vous êtes-vous mis dans la tête que Léonard de Pourceaugnac soit un homme à acheter chat en poche ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  189. 3t qu'il n'ait pas là dedans quelque morceau de judiciaire pour se conduire, pour se faire informer de l'histoire du monde, et voir en se mariant, si son honneur a bien toutes ses sûretés ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  190. Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  191. Le médecin me l'a dit lui-même. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  192. Le médecin en a menti ; je suis gentilhomme, et je le veux voir l'épée à la main. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  193. Qu'est-ce que veut cette femme-là ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  194. Que te boli, infame ! (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  195. Tu fas semblan de nou me pas counouysse, et nou rougisses pas, impudent que tu sios, tu ne rougisses pas de me beyre ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  196. Nou sabi pas, Moussur, saquos bous dont m'an dit que bouillo espousa la fillo ; may yeu bous declari que yeu soun sa fenno, et que y a set ans, Moussur, qu'en passan à Pezenas el auguet l'adresse dambé sas mignardisos, commo sap tapla fayre, de me gaigna lou cor, et m'oubligel pra quel mouyen à ly douna la ma per l'espousa. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  197. Lou trayté me quitel trés ans aprés, sul preteste de qualques affayrés que l'apelabon dins soun païs, et despey noun ly resçauput quaso de noubelo ; may dins lou tens qui soungeabi lou mens, m'an dounat abist, que begnio dins aquesto bilo, per se remarida danbé un autro jouena fillo, que sous parens ly an proucurado, sensse saupré res de sou prumié mariatge. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  198. Yeu ay tout quitat en diligensso, et me souy rendu dodins aqueste loc lou pu leu qu'ay pouscut, per m'oupousa en aquel criminel mariatge, et confondre as ely de tout le mounde lou plus méchant des hommes. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  199. Infame, gausos-tu dire lou contrari ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  200. He tu sabes be, per ma penno, que n'es que trop bertat ; et plaguesso al Cel qu'aco nou fougesso pas, et que m'auquessos layssado dins l'estat d'innoussenço, et dins la tranquillitat oun moun amo bibio daban que tous charmes et tas trounpariés nou m'en benguesson malhurousomen fayre sourty ; yeu nou serio pas reduito à fayré lou tristé perssounatgé qu'yeu fave presentomen, à beyre un marit cruel mespresa touto l'ardou que yeu ay per el, et me laissa sensse cap de pietat abandounado à las mourtéles doulous que yeu ressenty de sas perfidos acciûs. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  201. Allez, vous êtes un méchant homme. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
  202. Justice, justice ; je boute empeschement au mariage. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  203. Chés mon mery, Monsieur, et je veux faire pindre che bon pindar là. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  204. Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
  205. Et que boulés-bous dire, ambe bostre empachomen, et bostro pendarié ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  206. Oui, Medeme, et je sis sa femme. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  207. Sa femme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  208. Est-che que tu me démaintiras, méchaint homme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  209. Venez, Madelaine, me n'ainfain, venez-ves-en ichy faire honte à vo père de l'impudainche qu'il a. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  210. Tu nou m'escaperas pas, infame ; yeu te boli seguy per tout, et te reproucha ton crime jusquos à tant que me sio beniado, et que t'ayo fayt penia, couqui, te boli fayré penia. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  211. Tu ne te sauveras mie de mes pattes ; et en dépit de tes dains, je feray bien voir que je sis ta femme, et je te feray peindre. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  212. Il pleut en ce pays des femmes et des lavements. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  213. Comment donc ? (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  214. Deux carognes de baragouineuses me sont venu accuser de les avoir épousé toutes deux, et me menacent de la justice. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  215. Voilà une méchante affaire, et la justice en ce pays-ci est rigoureuse en diable contre cette sorte de crime. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  216. Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, décret, et jugement obtenu par surprise, défaut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  217. Voilà en parler dans tous les termes ; et l'on voit bien, Monsieur, que vous êtes du métier. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  218. Moi, point du tout, je suis gentilhomme. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  219. Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours reçu à mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un récolement et confrontation avec mes parties. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  220. Ces mots-là me viennent sans que je les sache. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  221. Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller à concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas à savoir les vrais termes de la chicane. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  222. Pour vous montrer que je n'entends rien du tout à la chicane, je vous prie de me mener chez quelque avocat pour consulter mon affaire. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  223. Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant à vous avertir de n'être point surpris de leur manière de parler ; ils ont contracté du barreau certaine habitude de déclamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  224. Qu'importe comme ils parlent, pourvu qu'ils me disent ce que je veux savoir. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  225. Ce grand homme si capable ; v.70 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  226. Oui, les choses s'acheminent où nous voulons : et comme ses lumières sont fort petites, et son sens le plus borné du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la sévérité de la justice de ce pays, et des apprêts qu'on faisait déjà pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se dérober avec plus de facilité aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arrêter aux portes de la ville, il s'est résolu à se déguiser, et le déguisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  227. Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  228. Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  229. Voilà qui m'étonne, qu'en ce pays-ci les formes de la justice ne soient point observées. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  230. Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  231. Elle est sévère comme tous les diables, particulièrement sur ces sortes de crimes. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  232. Pour moi, je vous avoue que je suis pour vous dans une peur épouvantable ; et je ne me consolerais de ma vie si vous veniez à être pendu. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  233. Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu, et qu'une preuve comme celle-là ferait tort à nos titres de noblesse. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  234. Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  235. Votre barbe n'est rien, et il y a des femmes qui en ont autant que vous. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  236. Çà, voyons un peu comme vous ferez. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  237. Mon_Dieu, qu'on est misérable d'avoir des gens comme cela ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  238. Est-ce qu'on me fera attendre toute la journée sur le pavé, et qu'on ne me fera point venir mon carrosse ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  239. Ne me fera-t-on point venir ce petit laquais ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  240. Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  241. Je suis à vous dans un moment ; vous n'avez qu'à vous promener. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  242. Allons, dépeschons, camerade, ly faut allair tous deux nous à la Crève pour regarter un peu chousticier sti Monsiu de Porcegnac qui l'a esté contané par ortonnance à l'estre pendu par son cou. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  243. Sti diable ly vouloir troy femmes à ly tout seul ; ly est bien assez t'une. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  244. Ah pon chour, Mameselle. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  245. J'attends mes gens, Messieurs. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  246. Doucement, Messieurs. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  247. Fous, Mameselle, fouloir finir réchouir fous à la Crève ? (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  248. Nous faire foir à fous un petit pendement pien choly. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  249. L'est un gentilhomme Limosin qui sera pendu chantiment à un grand potence. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  250. Ah ç'en est trop, et ces sortes d'ordures-là ne se disent point à une femme de ma condition. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  251. Toy l'avoir menty. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  252. Toy l'avoir menty toy-mesme. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  253. Et que voulez-vous faire à Madame ? (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  254. Allons, que l'on sorte de là, si vous ne voulez que je vous mette en prison. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  255. Eh, Monsieur, pour l'amour de moi ; vous savez que nous sommes amis il y a longtemps ; je vous conjure de ne le point mener en prison. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  256. Vous êtes homme d'accommodement ; n'y a-t-il pas moyen d'ajuster cela avec quelques pistoles ? (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  257. Je vous promets de ne le point quitter, que je ne l'aie mis en lieu de sûreté. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  258. Voilà le seul honnête homme que j'ai trouvé en cette ville. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  259. Ne perdez point de temps ; je vous aime tant, que je voudrais que vous fussiez déjà bien loin. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  260. Quel malheur me présages-tu ? (Acte 4, scène 6, ORONTE)
  261. Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  262. Allons, vous viendrez malgré vous, et je veux vous remettre entre les mains de votre père. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  263. Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  264. Ah infâme que tu es ! (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  265. Comment ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  266. Me traiter de la sorte, après toutes les marques d'amitié que je vous ai données ! (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  267. Je ne vous blâme point de vous être soumise aux volontés de Monsieur votre père ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejeté pour un autre. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  268. On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  269. Hé bien oui, j'ai conçu de l'amour pour lui, et je l'ai voulu suivre, puisque mon père me l'avait choisi pour époux. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  270. Quoi que vous me disiez, c'est un fort honnête homme ; et tous les crimes dont on l'accuse sont faussetés épouvantables. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  271. Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  272. Je vous suis, Seigneur Éraste, infiniment obligé. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  273. Cela n'empêchera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de vénération où votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu être votre gendre, au moins serai-je éternellement votre serviteur. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  274. Arrêtez, Seigneur Éraste, votre procédé me touche l'âme, et je vous donne ma fille en mariage. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  275. C'est à elle à m'obéir, et je sais me montrer le maître. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  276. Ne voyez-vous pas l'amour qu'elle a pour cet homme-là ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  277. C'est un sortilège qu'il lui a donné, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  278. Je vous suis beaucoup obligé, et j'augmente de dix mille écus le mariage de ma fille. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  279. En attendant qu'il vienne, nous pouvons jouir du divertissement de la saison, et faire entrer les masques que le bruit des noces de Monsieur de Pourceaugnac a attirés ici de tous les endroits de la ville. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  280. À me suivre tous ici, v.91 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  281. Les plus sages, ce me semble, v.115 (Acte 4, scène 8, UN MUSICIEN)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Allons donc, Messieurs et Mesdames, vous moquez-vous avec votre longueur, et ne voulez-vous pas tous venir ici ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Têtebleu, Messieurs, me voulez-vous faire enrager aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  3. Que voulez-vous qu'on fasse, nous ne savons pas nos rôles, et c'est nous faire enrager vous-même, que de nous obliger à jouer de la sorte. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
  4. De grâce mettons-nous ici, et puisque nous voilà tous habillés, et que le Roi ne doit venir de deux heures, employons ce temps à répéter notre affaire, et voir la manière dont il faut jouer les choses. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  5. Pour moi je vous déclare que je ne me souviens pas d'un mot de mon personnage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  6. Je sais bien qu'il me faudra souffler le mien d'un bout à l'autre. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  7. Et moi je me prépare fort à tenir mon rôle à la main. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  8. Et n'ai-je à craindre que le manquement de mémoire, ne comptez-vous pour rien l'inquiétude d'un succès qui ne regarde que moi seul ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  9. Et pensez-vous que ce soit une petite affaire, que d'exposer quelque chose de comique devant une assemblée comme celle-ci ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  10. Que d'entreprendre de faire rire des personnes qui nous impriment le respect, et ne rient que quand ils veulent. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  11. Le moyen de m'en défendre, quand un Roi me l'a commandé ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  12. Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  13. Mon_Dieu, Mademoiselle, les rois n'aiment rien tant qu'une prompte obéissance, et ne se plaisent point du tout à trouver des obstacles. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  14. Les choses ne sont bonnes que dans le temps qu'ils les souhaitent ; et leur en vouloir reculer le divertissement, est en ôter pour eux toute la grâce. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  15. Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  16. Il vaut mieux s'acquitter mal de ce qu'ils nous demandent, que de ne s'en acquitter pas assez tôt ; et si l'on a la honte de n'avoir pas bien réussi, on a toujours la gloire d'avoir obéi vite à leurs commandements. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  17. Comment prétendez-vous que nous fassions, si nous ne savons pas nos rôles ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  18. Vous les saurez, vous dis-je, et quand même vous ne les sauriez pas tout à fait, pouvez-vous pas y suppléer de votre esprit, puisque c'est de la prose, et que vous savez votre sujet ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  19. Taisez-vous, ma femme, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  20. Grand merci, Monsieur mon mari, voilà ce que c'est, le mariage change bien les gens, et vous ne m'auriez pas dit cela il y a dix-huit mois. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  21. C'est une chose étrange, qu'une petite cérémonie soit capable de nous ôter toutes nos belles qualités, et qu'un mari, et un galant regardent la même personne avec des yeux si différents. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  22. Ma foi, si je faisais une comédie, je la ferais sur ce sujet, je justifierais les femmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferais craindre aux maris la différence qu'il y a de leurs manières brusques aux civilités des galants. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  23. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  24. Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
  25. Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  26. Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  27. C'est une idée qui m'avait passé une fois par la tête, et que j'ai laissée là comme une bagatelle, une badinerie, qui peut-être n'aurait point fait rire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  28. Seulement deux mots. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  29. Augmentant mon pouvoir... v.2 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  30. Iras-tu, ma chère âme, et ce funeste honneur, v.4 (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  31. Iras-tu, ma chère âme..., etc... v.7 (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  32. J'avais songé une comédie où il y aurait eu un poète, que j'aurais représenté moi-même, qui serait venu pour offrir une pièce à une troupe de comédiens nouvellement arrivés de la campagne. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  33. Monsieur, auraient répondu les comédiens, nous avons des hommes et des femmes qui ont été trouvés raisonnables partout où nous avons passé. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  34. Ce jeune homme bien fait ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  35. Il faut un Roi qui soit gros et gras comme quatre. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  36. Un Roi, morbleu, qui soit entripaillé comme il faut ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  37. Le plus naturellement qu'il aurait été possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  38. Et le poète : comment vous appelez cela réciter ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  39. Là, appuyer comme il faut le dernier vers. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  40. Mais, Monsieur, aurait répondu le comédien, il me semble qu'un Roi qui s'entretient tout seul avec son Capitaine des Gardes parle un peu plus humainement, et ne prend guère ce ton de démoniaque. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  41. Allez-vous-en réciter comme vous faites, vous verrez si vous ferez faire aucun Ah ! (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  42. Tout de même que l'autre, et le plus naturellement qu'ils auraient pu. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  43. Et le poète aussitôt : vous vous moquez, vous ne faites rien qui vaille, et voici comme il faut réciter cela. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  44. Voyez-vous comme cela est naturel et passionné ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  45. Enfin, voilà l'idée, et il aurait parcouru de même tous les acteurs et toutes les actrices. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  46. Mon_Dieu, il n'y en a point qu'on ne pût attraper par quelque endroit si je les avais bien étudiés ; mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  47. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  48. Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  49. Comment cela se pourrait-il faire, car il n'y a point de personne au monde qui soit moins façonnière que moi. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  50. Cela est vrai, et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur : tâchez donc de bien prendre tous le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  51. Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  52. Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  53. Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  54. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  55. Vous, vous faites le même personnage que dans la Critique, et je n'ai rien à vous dire,non plus qu'à Mademoiselle Du Parc. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  56. Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  57. Et pour vous, vous êtes la soubrette de la précieuse, qui se mêle de temps en temps dans la conversation, et attrape, comme elle peut, tous les termes de sa maîtresse ; je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  58. Commençons maintenant à répéter, et voyons comme cela ira. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  59. Voici justement un fâcheux, il ne nous fallait plus que cela. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  60. La peste soit de l'homme ! (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  61. Comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  62. Mesdemoiselles, ne... (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  63. Comment l'appelez-vous ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  64. Je vous demande comment vous la nommez ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  65. Comment serez-vous habillés ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  66. Comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  67. Quand commencerez-vous ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  68. Tenez, Monsieur, je suis le plus ignorant homme du monde, je ne sais rien de tout ce que vous pourrez me demander, je vous jure. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  69. Mesdemoiselles, votre serviteur. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  70. Vous voilà belle comme un petit ange. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  71. Vous ne voulez pas faire en aller cet homme-là ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  72. Non, non, je serais fâché d'incommoder personne, faites librement ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  73. Je suis homme sans cérémonie, vous dis-je, et vous pouvez répéter ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  74. Monsieur, c'est une coutume qu'elles observent, et vous aurez plus de plaisir quand les choses vous surprendront. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  75. Or sus, commençons. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  76. Figurez-vous donc premièrement que la scène est dans l'antichambre du Roi, car c'est un lieu où il se passe tous les jours des choses assez plaisantes. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  77. Il est aisé de faire venir là toutes les personnes qu'on veut, et on peut trouver des raisons même pour y autoriser la venue des femmes que j'introduis. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  78. Souvenez-vous bien, vous de venir comme je vous ai dit, là avec cet air qu'on nomme le bel air, peignant votre perruque, et grondant une petite chanson entre vos dents. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  79. Mon_Dieu, ce n'est point là le ton d'un Marquis, il faut le prendre un peu plus haut, et la plupart de ces Messieurs affectent une manière de parler particulière pour se distinguer du commun. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  80. Bonjour, Marquis, recommencez donc. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  81. Parbleu tu vois, j'attends que tous ces Messieurs aient débouché la porte pour présenter là mon visage. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  82. Têtebleu quelle foule, je n'ai garde de m'y aller frotter, et j'aime mieux entrer des derniers. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  83. Je suis ton valet, c'est toi-même en propre personne. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  84. Parbleu, je te trouve plaisant de me donner ce qui t'appartient. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  85. Détestable, morbleu détestable, tarte à la crème ! (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  86. C'est moi, c'est moi, assurément, c'est moi. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  87. Voici un homme qui nous jugera. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  88. Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle, où l'on doit parler naturellement ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  89. Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  90. Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  91. Que son dessein est de peindre les moeurs sans vouloir toucher aux personnes ; et que tous les personnages qu'il représente sont des personnages en l'air, et des fantômes proprement qu'il habille à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  92. Qu'il serait bien fâché d'y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c'était les ressemblances qu'on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d'appuyer la pensée pour lui rendre de mauvais offices auprès de certaines personnes à qui il n'a jamais pensé. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  93. Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  94. Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  95. Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  96. N'a-t-il pas ceux qui caressent également tout le monde, qui promènent leurs civilités à droit et à gauche, et courent à tous ceux qu'ils voient avec les mêmes embrassades et les mêmes protestations d'amitié ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  97. Faites état de moi, Monsieur, comme du plus chaud de vos amis. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  98. Faites-moi la grâce de m'employer, soyez persuadé que je suis entièrement à vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  99. Vous êtes l'homme du monde que je révère le plus ; il n'y a personne que j'honore à l'égal de vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  100. Voilà à peu près comme cela doit être joué. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  101. Prenez bien garde vous à vous déhancher comme il faut, et à faire bien des façons, cela vous contraindra un peu, mais qu'y faire, il faut parfois se faire violence. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  102. Certes, Madame, je vous ai reconnue de loin, et j'ai bien vu à votre air que ce ne pouvait être une autre que vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  103. Vous voyez, je viens attendre ici la sortie d'un homme avec qui j'ai une affaire à démêler. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  104. Et moi de même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  105. Mesdames voilà des coffres qui vous serviront de fauteuils. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  106. Allons, Madame, prenez place, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  107. Après vous, Madame. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  108. Comment ? (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  109. Mon_Dieu, Madame, que je vous trouve le teint d'une blancheur éblouissante, et les lèvres d'un[e] couleur de feu surprenant ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  110. Que dites-vous là, Madame, ne me regardez point, je suis du dernier laid aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  111. Eh, Madame, levez un peu votre coiffe. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  112. Fi, je suis épouvantable, vous dis-je, et je me fais peur à moi-même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  113. Vous me désespérez. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  114. Un moment. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  115. Résolument vous vous montrerez, on ne peut point se passer de vous voir. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  116. Mon_Dieu, que vous êtes une étrange personne, vous voulez furieusement ce que vous voulez. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  117. Madame, vous n'avez aucun désavantage à paraître au grand jour je vous jure. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  118. Les méchantes gens qui assuraient que vous mettiez quelque chose ; vraiment, je les démentirai bien maintenant. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLI?RE)
  119. Je ne sais pas seulement ce qu'on appelle mettre quelque chose. Mais où vont ces dames ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  120. Vous voulez bien, Mesdames, que nous vous donnions en passant la plus agréable nouvelle du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  121. Il est vrai, on me l'a voulu lire ; et c'est un nommé br... Brou... Brossaut qui l'a faite. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  122. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  123. Comment cet impertinent ne veut pas que les femmes aient de l'esprit, il condamne toutes nos expressions élevées, et prétend que nous parlions toujours terre à terre ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  124. Le langage n'est rien ; mais il censure tous nos attachements quelque innocents qu'ils puissent être, et de la façon qu'il en parle, c'est être criminelle que d'avoir du mérite. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  125. Cela est insupportable, il n'y a pas une femme qui puisse plus rien faire, que ne laisse-t-il en repos nos maris, sans leur ouvrir les yeux, et leur faire prendre garde à des choses, dont ils ne s'avisent pas ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU CROISY)
  126. Passe pour tout cela, mais il satirise même les femmes de bien, et ce méchant plaisant leur donne le titre d'honnêtes diablesses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  127. La représentation de cette comédie, Madame, aura besoin d'être appuyée, et les comédiens de l'Hôtel... (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  128. Vous avez raison, Madame, trop de gens sont intéressés à la trouver belle. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  129. Pourquoi aller offenser toutes ces personnes-là, et particulièrement les cocus, qui sont les meilleurs gens du monde ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  130. Par la sang-bleu, on m'a dit qu'on le va dauber lui et toutes ses comédies de la belle manière, et que les comédiens et les auteurs, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope, sont diablement animés contre lui. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  131. Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  132. Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
  133. Il est vrai que j'ai l'avantage de ne point faire d'ennemis, et que tous mes ouvrages ont l'approbation des savants. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  134. Vous faites bien d'être content de vous, cela vaut mieux que tous les applaudissements du public, et que tout l'argent qu'on saurait gagner aux pièces de Molière. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  135. Que vous importe qu'il vienne du monde à vos comédies, pourvu qu'elles soient approuvées par messieurs vos confrères ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
  136. Je ne sais, mais je me prépare fort à paraître des premiers sur les rangs, pour crier voilà qui est beau. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  137. Et moi de même parbleu. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  138. Et moi aussi, Dieu me sauve ! (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
  139. Pour moi j'y payerai de ma personne comme il faut, et je réponds d'une bravoure d'approbation qui mettra en déroute tous les jugements ennemis, c'est bien la moindre chose que nous devions faire, que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  140. Assurément. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  141. Je te promets Marquis qu'il fait dessein d'aller sur le théâtre rire avec tous les autres du portrait qu'on a fait de lui. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  142. On m'a montré la pièce, et comme tout ce qu'il y a d'agréable, sont effectivement les idées qui ont été prises de Molière, la joie que cela pourra donner n'aura pas lieu de lui déplaire sans doute ; car pour l'endroit où on s'efforce de le noircir, je suis le plus trompé du monde si cela est approuvé de personne. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  143. Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  144. Ma foi je le trouverais un grand fou, s'il se mettait en peine de répondre à leurs invectives, tout le monde sait assez de quel motif elles peuvent partir ; et la meilleure réponse qu'il leur puisse faire, c'est une comédie qui réussisse comme toutes ses autres. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  145. Voilà le vrai moyen de se venger d'eux comme il faut, et de l'humeur dont je les connais ; je suis fort assuré qu'une pièce nouvelle qui leur enlèvera le monde les fâchera bien plus, que toutes les satires qu'on pourrait faire de leurs personnes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  146. Souffrez que j'interrompe pour un peu la répétition, voulez-vous que je vous dise, si j'avais été en votre place, j'aurais poussé les choses autrement. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  147. J'enrage de vous ouïr parler de la sorte, et voilà votre manie, à vous autres femmes. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  148. Vous voudriez que je prisse feu d'abord contre eux, et qu'à leur exemple j'allasse éclater promptement en invectives et en injures. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  149. N'est-ce pas là, la marque d'une âme fort sensible à la honte, et ne me vengerais-je pas bien d'eux en leur donnant ce qu'ils veulent bien recevoir ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  150. Le plus grand mal que je leur aie fait, c'est que j'ai eu le bonheur de plaire un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et tout leur procédé depuis que nous sommes venus à Paris a trop marqué ce qui les touche ; mais laissons-les faire tant qu'ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m'inquiéter. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  151. Ils critiquent mes pièces, tant mieux, et Dieu me garde d'en faire jamais qui leur plaise, ce serait une mauvaise affaire pour moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  152. Et qu'est-ce que cela me fait, n'ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que j'en voulais obtenir, puisqu'elle a eu le bonheur d'agréer aux augustes personnes, à qui particulièrement je m'efforce de plaire ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  153. Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  154. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  155. Qu'ils disent tous les maux du monde de mes pièces, j'en suis d'accord. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  156. Qu'ils s'en saisissent après nous, qu'ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelque agrément qu'on y trouve, et d'un peu de bonheur que j'ai, j'y consens, ils en ont besoin ; et je serai bien aise de contribuer à les faire subsister, pourvu qu'ils se contentent de ce que je puis leur accorder avec bienséance. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  157. Je leur abandonne de bon coeur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix, et ma façon de réciter, pour en faire, et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  158. Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  159. Mais enfin, vous me feriez devenir fou. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  160. Mon_Dieu, j'entends du bruit, c'est le Roi qui arrive assurément, et je vois bien que nous n'aurons pas le temps de passer outre, voilà ce que c'est de s'amuser. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  161. Par ma foi, la frayeur me prend, et je ne saurais aller jouer mon rôle, si je ne le répète tout entier. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  162. Comment, vous ne sauriez aller jouer votre rôle ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  163. Messieurs, je viens vous avertir que le Roi est venu, et qu'il attend que vous commenciez. (Acte 1, scène 6, BEJART)
  164. Monsieur, vous me voyez dans la plus grande peine du monde, je suis désespéré à l'heure que je vous parle, voici des femmes qui s'effrayent, et qui disent qu'il leur faut répéter leurs rôles avant que d'aller commencer, nous demandons de grâce, encore un moment, le Roi a de la bonté, et il sait bien que la chose a été précipitée. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  165. Eh, de grâce, tâchez de vous remettre, prenez courage, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MOLI?RE)
  166. Comment m'excuser ? (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  167. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 7, UN NÉCESSAIRE)
  168. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 8, AUTRE NÉCESSAIRE)
  169. Dans un moment, Monsieur. (Acte 1, scène 8, MOLIÈRE)
  170. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 9, AUTRE NÉCESSAIRE)
  171. Eh, que de gens se font de fête, et viennent dire commencez donc, à qui le Roi ne l'a pas commandé. (Acte 1, scène 9, MOLIÈRE)
  172. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 10, AUTRE NÉCÉSSAIRE)
  173. Monsieur, vous venez pour nous dire de commencer, mais... (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)
  174. Non, Messieurs, je viens pour vous dire qu'on a dit au Roi l'embarras où vous vous trouviez, et que par une bonté toute particulière il remet votre nouvelle comédie à une autre fois, et se contente pour aujourd'hui de la première que vous pourrez donner. (Acte 1, scène 11, BEJART)
  175. Monsieur, vous me redonnez la vie, le Roi nous fait la plus grande grâce du monde de nous donner du temps, pour ce qu'il avait souhaité ; et nous allons tous le remercier des extrêmes bontés qu'il nous fait paraître. (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Ne me suis point, Tyrène. v.2 (Acte 1, scène 1, EROXENE)
  2. Pourquoi me chasses-tu ? v.3 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  3. Pourquoi fuis-tu mes pas ? v.3 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  4. Tu me plais loin de moi. v.4 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  5. Je m'aime où tu n'es pas. v.4 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  6. Si tu ne me secours, ma mort est trop certaine. v.10 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  7. Si tu veux demeurer, je te vais dire adieu. v.12 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  8. Généreuse Éroxène, en faveur de mes feux v.15 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  9. Acante a du mérite, et t'aime tendrement. v.19 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  10. D'où vient que tu lui fais un si dur traitement ? v.20 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  11. Tyrène vaut beaucoup, et languit pour tes charmes ? v.21 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  12. D'où vient que sans pitié tu vois couler tes larmes. v.22 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  13. Pour tous les soins d'Acante on me voit inflexible, v.25 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  14. Parce qu'à d'autres voeux je me trouve sensible. v.26 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  15. Sans te nommer celui qu'amour m'a fait choisir, v.31 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  16. Je puis facilement contenter ton désir, v.32 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  17. Je puis te contenter par une même voie, v.37 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  18. J'ai de la main aussi de ce peintre fameux, v.39 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  19. Un aimable portrait de l'objet de mes voeux, v.40 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  20. Si plein de tous ses traits et de sa grâce extrême, v.41 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  21. Que tu pourras d'abord te le nommer toi-même. v.42 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  22. Il est vrai, l'une à l'autre entièrement ressemble, v.45 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  23. Faisons en même temps, par un peu de couleurs, v.47 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  24. Il est vrai, je ne sais comme j'ai fait la chose. v.53 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  25. Tu fais de ces portraits même chose que moi. v.56 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  26. Certes, c'est pour en rire, et tu peux me le rendre. v.57 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  27. De mes sens prévenus est-ce une illusion ? v.59 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  28. Mon âme sur mes yeux fait-elle impression ? v.60 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  29. Myrtil à mes regards s'offre dans cet ouvrage. v.61 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  30. C'est le jeune Myrtil qui fait naître mes feux. v.63 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  31. C'est au jeune Myrtil que tendent tous mes voeux. v.64 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  32. L'aimes-tu d'une amour qui soit si violente ? v.70 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  33. Il n'est point de froideur qu'il ne puisse enflammer, v.71 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  34. Et sa grâce naissante a de quoi tout charmer. v.72 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  35. Rien que son air charmant ne me touche aujourd'hui ; v.75 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  36. [Il] efface à mes yeux tout ce qu'on voit paraître ; v.77 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  37. Nos âmes dans leurs voeux sont trop bien affermies, v.81 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  38. Ne tâchons, s'il se peut qu'à demeurer amies. v.82 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  39. Et puisqu'en même temps pour le même sujet, v.83 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  40. Nous avons toutes deux formé même projet, v.84 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  41. Mettons dans ce débat la franchise en usage, v.85 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  42. Des tendres sentiments où nous jette son fils. v.88 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  43. Comme un tel fils est né d'un père de la sorte, v.90 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  44. Ah, que vous me pressez ! v.99 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  45. Cela ne se dit pas comme vous le pensez. v.100 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  46. Je me veux mettre un peu sur l'homme d'importance, v.105 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  47. De grâce, parle, et mets ces mines en arrière. v.109 (Acte 1, scène 3, NICANDRE)
  48. Et me dites chacun quel don vous me ferez, v.111 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  49. Sont brillants et parés comme au jour d'une fête, v.130 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  50. Et cela sans mentir lui sied le mieux du monde. v.138 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  51. On ne croirait jamais comme de toutes parts, v.139 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  52. Et nous ne te voulons aucunement entendre. v.149 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  53. Allez vous promener. v.150 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  54. Qui vous aime beaucoup, et soit digne de vous. v.156 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  55. Ah, Lycarsis, nos voeux à même but aspirent. v.157 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  56. C'est pour le même objet que nos deux coeurs soupirent. v.158 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  57. C'est un peu librement expliquer sa pensée. v.165 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  58. C'est blesser ma pudeur que me flatter ainsi. v.171 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  59. Non, j'ai reçu du ciel une âme peu cruelle, v.177 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  60. Je tiens de feu ma femme, et je me sens comme elle v.178 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  61. Et je ne suis point homme à garder de fierté. v.180 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  62. Sous les fermes liens d'une chaîne commune. v.190 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  63. Comme par son esprit et ses autres brillants, v.191 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  64. Notre flamme pour lui veut en faire de même, v.193 (Acte 1, scène 4, EROX?NE)
  65. Et régler tous ses voeux sur son mérite extrême. v.194 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  66. Que tout grand que je suis, souvent il me confond, v.200 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  67. Et plus d'une aventure à mes yeux s'est offerte, v.205 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  68. Ils pourraient bien s'aimer ; et je vois... v.207 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  69. C'est toujours même sang et presque même chose. v.225 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  70. Il tient quelque moineau qu'il a pris fraîchement. v.227 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  71. Et voilà ses amours et son attachement. v.228 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  72. Je dois par un hymen t'engager à leurs voeux, v.245 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  73. S'il n'est aucunement souhaité de mon coeur ? v.250 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  74. Et de vos qualités les merveilles écloses, v.255 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
  75. Nous vous laissons, Myrtil, pour l'avis le meilleur, v.257 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  76. C'est me faire un honneur dont l'éclat me surprend ; v.261 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  77. Rejeter l'une ou l'autre est un crime effroyable ; v.275 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  78. Celle-ci le fera, j'aime d'autres appas, v.282 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  79. Comment donc ? Qu'est-ceci ? Qui l'eût pu présumer ? v.285 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  80. Et savez-vous, morveux, ce que c'est que d'aimer. v.286 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  81. Mais cet amour me choque, et n'est pas nécessaire. v.288 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  82. Me faire un coeur sensible et tendre comme il est. v.290 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  83. Mais ce coeur que j'ai fait me doit obéissance. v.291 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  84. Mais enfin, sans mon ordre, il ne doit point aimer. v.293 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  85. Que n'empêchiez-vous donc que l'on pût le charmer ? v.294 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  86. Me... v.300 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  87. Ne vous mettez point en courroux, je vous prie. v.300 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  88. Mélicerte, Madame, elle en peut faire d'autres. v.307 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  89. Daignez considérer, de grâce, que je l'aime, v.311 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  90. Et ne me jetez point dans un désordre extrême. v.312 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  91. Elle n'a point de part au crime que je fais : v.314 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  92. Pour elle tout l'amour dont une âme est capable. v.320 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  93. Et pour me dérober à de semblables coups, v.325 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  94. Nymphes, j'aime bien mieux prendre congé de vous. v.326 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  95. Et que c'est faiblement que mon souci te touche. v.340 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  96. Et vous redites tout comme je l'ai conté. v.342 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  97. Mais comment Lycarsis reçoit-il cette affaire ? v.343 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  98. Comme un honneur, je crois, qui doit beaucoup lui plaire. v.344 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  99. Qu'avec ce mot, hélas ! Tu me perces le coeur. v.346 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  100. Comment ? v.347 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  101. Me mettre aux yeux que le sort implacable v.347 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  102. Auprès d'elles me rend trop peu considérable, v.348 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  103. N'est-ce pas une idée à me désespérer ? v.350 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  104. Ah, tu me fais mourir par ton indifférence. v.352 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  105. Mais dis, quels sentiments Myrtil a-t-il fait voir ? v.353 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  106. En vérité, je ne sais comment faire, v.355 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  107. C'est que tu n'entres point dans tous les mouvements v.357 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  108. D'un coeur, hélas rempli de tendres sentiments. v.358 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  109. Passer quelques moments de mon inquiétude. v.360 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  110. Vous le voyez, mon coeur, ce que c'est que d'aimer, v.361 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  111. Et Bélise avait su trop bien m'en informer. v.362 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  112. Me disait une fois, sur le bord du Pénée. v.364 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  113. Toujours, comme d'un mal défends-toi de ses traits. v.370 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  114. Qu'il jouait avec moi, qu'il me rendait des soins, v.373 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  115. Vous ne me crûtes point, et votre complaisance v.375 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  116. Dont en ce triste jour le destin vous menace, v.380 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  117. C'est un jeune moineau, qu'avec un soin extrême v.387 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  118. Je veux pour vous l'offrir apprivoiser moi-même. v.388 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  119. Et je vois cependant vos yeux couverts de larmes, v.399 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  120. Cela s'accorde-t-il, beauté pleine de charmes ? v.400 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  121. Ah, Ne me faites point un secret dont je meurs, v.401 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  122. Rien ne me servirait de vous le faire entendre. v.403 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  123. De vouloir me voler ma part de votre ennui ? v.406 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  124. Et croire qu'engagé par des charmes si doux, v.417 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  125. Et faire un jugement si mauvais de mon coeur ? v.422 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  126. Et que me sert d'aimer comme je fais, hélas, v.425 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  127. Que peut-être l'amour me ferait préférer : v.430 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  128. Je vous aime, il suffit, et dans votre personne, v.435 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  129. Et pouvoir en douter est me faire une injure. v.440 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  130. Votre coeur m'aime assez pour me mieux aimer qu'elles : v.444 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  131. Et de même qu'à vous je ne lui suis pas chère, v.447 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  132. Qui me puissent forcer à quitter vos beaux yeux, v.450 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  133. Et toujours de mes voeux, Reine comme vous êtes... v.451 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  134. Et qui, tombant après comme un éclair qui passe, v.455 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  135. Me rendrait plus cruel le coup de ma disgrâce. v.456 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  136. Quoi ? Faut-il des serments appeler le secours, v.457 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  137. Lorsque l'on vous promet de vous aimer toujours ? v.458 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  138. Que vous vous faites tort par de telles alarmes, v.459 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  139. Et connaissez bien peu le pouvoir de vos charmes. v.460 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  140. Qu'on me tuera plutôt que je vous abandonne, v.463 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  141. Et souffrez que ma bouche avec ravissement, v.465 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  142. Sur cette belle main en signe le serment. v.466 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  143. Oui, j'atteste le Ciel, que si contre mes voeux, v.485 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  144. Et par mon sang versé lui marquer promptement v.489 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  145. L'éclatant désaveu de votre emportement. v.490 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  146. Non, non, ne croyez pas qu'avec art je l'enflamme, v.491 (Acte 2, scène 4, MÉLICERTE)
  147. Et que mon dessein soit de séduire son âme : v.492 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  148. S'il s'attache à me voir, et me veut quelque bien, v.493 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  149. C'est de son mouvement, je ne l'y force en rien. v.494 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  150. Je l'aime, je l'avoue, autant qu'on puisse aimer : v.497 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  151. Mais cet amour n'a rien qui vous doive alarmer. v.498 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  152. Je vous promets ici d'éviter sa présence ; v.500 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  153. Et dans ces mots votre âme a ce qu'elle souhaite : v.504 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  154. Comment, à quel orgueil, fripon, vous vois-je aller ? v.509 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  155. Est-ce de la façon que l'on me doit parler ? v.510 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  156. Si vous me l'allez rendre, hélas, insupportable ? v.520 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  157. Il est sans Mélicerte, un supplice à mes yeux : v.521 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  158. Et si vous me l'ôtez, vous m'arrachez la vie. v.524 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  159. Aux douleurs de son âme il me fait prendre part. v.525 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  160. Voyez, me voulez-vous ordonner de mourir ? v.529 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  161. Je ne puis plus tenir, il m'arrache des larmes, v.531 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  162. Et ces tendres propos me font rendre les armes. v.532 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  163. Et vous ferez bien plus que me donner la vie. v.536 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  164. Serez-vous sensible à mes soupirs ? v.537 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  165. J'obtiendrai de vous l'objet de mes désirs. v.538 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  166. À me donner sa main. v.540 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  167. Ô Père, le meilleur qui jamais ait été, v.541 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  168. Et ne se sent-on pas certains mouvements doux, v.545 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  169. Me tiendrez-vous au moins la parole avancée. v.547 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  170. Me permettez-vous de vous désobéir, v.549 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  171. Si de ces sentiments on vous fait revenir : v.550 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  172. Ce merveilleux succès qui la doit contenter. v.558 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  173. Ah, Myrtil, vous avez du ciel reçu des charmes, v.559 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  174. Qui nous ont préparé des matières de larmes, v.560 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  175. Rendez, nobles bergers, le calme à votre flamme, v.571 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  176. La belle Mélicerte a captivé mon âme : v.572 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  177. Est-il vrai que le ciel, sensible à nos tourments... ? v.578 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
  178. Oui, content de mes fers comme d'une victoire, v.579 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  179. Je me suis excusé de ce choix plein de gloire : v.580 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  180. Et l'ai fait consentir à mes félicités. v.582 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  181. Comment ? v.588 (Acte 2, scène 7, MYRTIL)
  182. Mais je me suis chargé de la chercher partout, v.597 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. A-t-on jamais vu, dites-moi, deux pecques provinciales faire plus les renchéries que celles-là, et deux hommes traités avec plus de mépris que nous ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  2. Il me semble que vous prenez la chose fort à coeur. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  3. Sans doute, je l'y prends, et de telle façon, que je veux me venger de cette impertinence. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  4. L'air précieux n'a pas seulement infecté Paris, il s'est aussi répandu dans les provinces, et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  5. Et comment encore ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  6. J'ai un certain valet nommé Mascarille, qui passe au sentiment de beaucoup de gens pour une manière de bel esprit, car il n'y a rien à meilleur marché que le bel esprit maintenant. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  7. C'est un extravagant, qui s'est mis dans la tête de vouloir faire l'homme de condition. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  8. Il se pique ordinairement de galanterie, et de vers, et dédaigne les autres valets, jusqu'à les appeler brutaux. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  9. Tout ce que nous pouvons vous dire, c'est que nous vous rendons grâce de la faveur que vous nous avez faite, et demeurons vos très humbles serviteurs. (Acte 1, scène 2, LA GRANGE)
  10. Ouais il semble qu'ils sortent mal satisfaits d'ici, d'où pourrait venir leur mécontentement ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
  11. Ces pendardes-là avec leur pommade ont je pense envie de me ruiner. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  12. Elles ont usé, depuis que nous sommes ici, le lard d'une douzaine de cochons, pour le moins, et quatre valets vivraient tous les jours des pieds de mouton qu'elles emploient. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  13. Il est bien nécessaire, vraiment, de faire tant de dépense pour vous graisser le museau. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  14. Dites-moi un peu ce que vous avez fait à ces Messieurs, que je les vois sortir avec tant de froideur ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  15. Vous avais-je pas commandé de les recevoir comme des personnes, que je voulais vous donner pour maris ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  16. Et quelle estime, mon père, voulez-vous que nous fassions du procédé irrégulier de ces gens-là ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  17. Cela me fait honte de vous ouïr parler de la sorte, et vous devriez un peu vous faire apprendre le bel air des choses. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  18. Que me vient conter celle-ci ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  19. Il faut qu'un amant, pour être agréable, sache débiter les beaux sentiments, pousser le doux, le tendre et le passionné, et que sa recherche soit dans les formes. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  20. Premièrement, il doit voir au Temple, ou à la promenade, ou dans quelque cérémonie publique, la personne dont il devient amoureux ; ou bien être conduit fatalement chez elle, par un parent, ou un ami, et sortir de là tout rêveur, et mélancolique. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  21. Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  22. Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  23. Ensuite il trouve moyen de nous apaiser, de nous accoutumer insensiblement au discours de sa passion, et de tirer de nous cet aveu qui fait tant de peine. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  24. Après cela viennent les aventures ; les rivaux qui se jettent à la traverse d'une inclination établie, les persécutions des pères, les jalousies conçues sur de fausses apparences, les plaintes, les désespoirs, les enlèvements, et ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  25. Voilà comme les choses se traitent dans les belles manières, et ce sont des règles dont, en bonne galanterie, on ne saurait se dispenser ; mais en venir de but en blanc à l'union conjugale et ne faire l'amour qu'en faisant le contrat du mariage, et prendre justement le roman par la queue ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  26. Encore un coup, mon père, il ne se peut rien de plus marchand que ce procédé, et j'ai mal au coeur de la seule vision que cela me fait. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  27. Venir en visite amoureuse avec une jambe toute unie ; un chapeau désarmé de plumes ; une tête irrégulière en cheveux, et un habit qui souffre une indigence de rubans !... (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  28. Quelle frugalité d'ajustement, et quelle sécheresse de conversation ! (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  29. Eh, de grâce, mon père, défaites-vous de ces noms étranges, et nous appelez autrement. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  30. Comment ces noms étranges ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  31. Ne sont-ce pas vos noms de baptême ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  32. Pour moi, un de mes étonnements, c'est que vous ayez pu faire une fille si spirituelle que moi. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  33. Il est vrai, mon oncle, qu'une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène, que ma cousine a choisi, et celui d'Aminthe que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d'accord. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  34. Je n'entends point que vous ayez d'autres noms, que ceux, qui vous ont été donnés par vos parrains et marraines, et pour ces Messieurs, dont il est question, je connais leurs familles et leurs biens, et je veux résolument ; que vous vous disposiez à les recevoir pour maris. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  35. Je me lasse de vous avoir sur les bras, et la garde de deux filles est une charge un peu trop pesante pour un homme de mon âge. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  36. Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  37. Encore un coup, je n'entends rien à toutes ces balivernes, je veux être maître absolu, et pour trancher toutes sortes de discours, ou vous serez mariées toutes deux, avant qu'il soit peu, ou, ma foi, vous serez religieuses : j'en fais un bon serment. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  38. Mon_Dieu, ma chère, que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! (Acte 1, scène 5, CATHOS)
  39. Que son intelligence est épaisse, et qu'il fait sombre dans son âme ! (Acte 1, scène 5, CATHOS)
  40. J'ai peine à me persuader que je puisse être véritablement sa fille, et je crois que quelque aventure, un jour, me viendra développer une naissance plus illustre. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  41. Je le croirais bien ; oui, il y a toutes les apparences du monde, et pour moi, quand je me regarde aussi... (Acte 1, scène 5, CATHOS)
  42. Apprenez, sotte, à vous énoncer moins vulgairement. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  43. Dame, je n'entends point le latin, et je n'ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  44. Il me l'a nommé le Marquis de Mascarille. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  45. Assurément, ma chère. (Acte 1, scène 6, CATHOS)
  46. Je pense que ces marauds-là ont dessein de me briser à force de heurter contre les murailles et les pavés. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  47. Dame, c'est que la porte est étroite. (Acte 1, scène 7, PREMIER PORTEUR)
  48. Voudriez-vous, faquins, que j'exposasse l'embonpoint de mes plumes aux inclémences de la saison pluvieuse ? (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  49. Et que j'allasse imprimer mes souliers en boue ? (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  50. Comment, coquin, demander de l'argent à une personne de ma qualité ? (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  51. Çà, payez-nous vitement . (Acte 1, scène 7, PREMIER PORTEUR)
  52. Tu parles comme il faut, toi ; mais l'autre est un coquin qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  53. Doucement, tiens, voilà pour le soufflet. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  54. Allez, venez me reprendre tantôt, pour aller au Louvre au petit coucher. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  55. Monsieur, voilà mes maîtresses, qui vont venir tout à l'heure. (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  56. Qu'elles ne se pressent point, je suis ici posté commodément, pour attendre. (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  57. Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  58. Pour voir chez nous le mérite, il a fallu, que vous l'y ayez amené. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  59. Madame. (Acte 1, scène 9, ALMANZOR)
  60. Je vois ici des yeux qui ont la mine d'être de fort mauvais garçons, de faire insulte aux libertés, et de traiter une âme de Turc à More. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  61. Comment diable, d'abord qu'on les approche, ils se mettent sur leur garde meurtrière ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  62. Par ma foi je m'en défie, et je m'en vais gagner au pied, ou je veux caution bourgeoise qu'ils ne me feront point de mal. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  63. Eh bien, Mesdames, que dites-vous de Paris ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  64. Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  65. Il est vrai que la chaise est un retranchement merveilleux contre les insultes de la boue, et du mauvais temps. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  66. Hélas nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l'être, et nous avons une amie particulière, qui nous a promis d'amener ici tous ces Messieurs du Recueil des pièces choisies. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  67. C'est moi qui ferai votre affaire mieux que personne, ils me rendent tous visite, et je puis dire que je ne me lève jamais, sans une demi-douzaine de beaux esprits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  68. Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  69. Mais pour moi, ce que je considère particulièrement, c'est que par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses, qu'il faut savoir de nécessité, et qui sont de l'essence d'un bel esprit. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  70. On apprend par là, chaque jour, les petites nouvelles galantes ; les jolis commerces de prose et de vers. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  71. On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  72. En effet, je trouve que c'est renchérir sur le ridicule, qu'une personne se pique d'esprit, et ne sache pas jusqu'au moindre petit quatrain? qui se fait chaque jour? et pour moi, j'aurais toutes les hontes du monde? s'il fallait qu'on vînt à me demander, si j'aurais vu quelque chose de nouveau, que je n'aurais pas vu. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  73. Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  74. Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  75. Je vous avoue que je suis furieusement pour les portraits ; je ne vois rien de si galant, que cela. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  76. Pour moi, j'aime terriblement les Énigmes. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  77. C'est mon talent particulier, et je travaille à mettre en madrigaux, toute l'histoire romaine. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  78. Ah, certes, cela sera du dernier beau, j'en retiens un exemplaire, au moins, si vous le faites imprimer. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  79. Je vous en promets à chacune un, et des mieux reliés. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  80. Cela est au-dessous de ma condition ; mais je le fais seulement, pour donner à gagner aux libraires, qui me persécutent. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  81. Sans doute ; mais à propos, il faut que je vous die un impromptu, que je fis hier chez une Duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  82. L'impromptu est justement la pierre de touche de l'esprit. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  83. Nous y sommes de toutes nos oreilles. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  84. Avez-vous remarqué ce commencement, oh, oh ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  85. Comme un homme qui s'avise tout d'un coup : oh, oh. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  86. Sans doute, et j'aimerais mieux avoir fait ce oh, oh, qu'un poème épique. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  87. Tandis qu'innocemment, sans malice, comme un pauvre mouton. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  88. Me dérobe mon coeur, me l'emporte, me le ravit. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  89. Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  90. Et comment donc cela se peut-il ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  91. Assurément, ma chère. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  92. La brutalité de la saison a furieusement outragé la délicatesse de ma voix ; mais il n'importe, c'est à la cavalière. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  93. Est-ce qu'on n'en meurt point ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  94. Et puis, comme si l'on criait bien fort au, au, au, au, au, au, voleur ; et tout d'un coup comme une personne essoufflée, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  95. Tout est merveilleux, je vous assure ; je suis enthousiasmée de l'air, et des paroles. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  96. Tout ce que je fais me vient naturellement, c'est sans étude. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  97. Nous avons été jusqu'ici, dans un jeûne effroyable de divertissement. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  98. Je m'offre à vous mener l'un de ces jours à la Comédie, si vous voulez, aussi bien on en doit jouer une nouvelle que je serai bien aise, que nous voyions ensemble. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  99. Mais je vous demande d'applaudir, comme il faut, quand nous serons là. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  100. Car je me suis engagé de faire valoir la pièce, et l'auteur m'en est venu prier encore ce matin. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  101. C'est la coutume ici, qu'à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation, et je vous laisse à penser, si quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  102. C'est assez, puisque nous sommes instruites nous ferons notre devoir de nous écrier comme il faut sur tout ce qu'on dira. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  103. Je ne sais, si je me trompe ; mais vous avez toute la mine d'avoir fait quelque Comédie. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  104. Il n'y a qu'eux qui soient capables de faire valoir les choses ; les autres sont des ignorants qui récitent comme l'on parle. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  105. Furieusement bien. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  106. Que dites-vous de mes canons ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  107. Je puis me vanter, au moins, qu'ils ont un grand quartier, plus que tous ceux, qu'on fait. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  108. Il faut avouer que je n'ai jamais vu porter si haut l'élégance de l'ajustement. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  109. Ils sentent terriblement bon. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  110. Elle est tout à fait de qualité ; le sublime en est touché délicieusement. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  111. Vous ne me dites rien de mes plumes, comment les trouvez-vous ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  112. Effroyablement belles. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  113. Savez-vous que le brin me coûte un louis d'or ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  114. Pour moi, j'ai cette manie, de vouloir donner généralement, sur tout ce qu'il y a de plus beau. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  115. J'ai une délicatesse furieuse pour tout ce que je porte, et jusqu'à mes chaussettes, je ne puis rien souffrir, qui ne soit de la bonne ouvrière. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  116. Ahi, ahi, ahi, doucement ; Dieu me damne, Mesdames, c'est fort mal en user ; j'ai à me plaindre de votre procédé, cela n'est pas honnête. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  117. Quoi toutes deux contre mon coeur, en même temps ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  118. Ah c'est contre le droit des gens, la partie n'est pas égale, et je m'en vais crier au meurtre. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  119. Comment diable ! (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  120. Madame, on demande à vous voir. (Acte 1, scène 10, MAROTTE)
  121. C'est mon meilleur ami. (Acte 1, scène 10, MASCARILLE)
  122. Faites entrer vitement. (Acte 1, scène 10, MAGDELON)
  123. Il y a quelque temps que nous ne nous sommes vus, et je suis ravi de cette aventure. (Acte 1, scène 10, MASCARILLE)
  124. Ma toute bonne, nous commençons d'être connues, voilà le beau monde, qui prend le chemin de nous venir voir. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  125. Mesdames, agréez que je vous présente ce gentilhomme-ci. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  126. Cette journée doit être marquée dans notre almanach, comme une journée bienheureuse. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  127. Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  128. Savez-vous, Mesdames, que vous voyez, dans le Vicomte un vaillants hommes du siècle ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  129. Il est vrai que nous nous sommes vus tous deux dans l'occasion. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  130. Notre connaissance s'est faite à l'armée, et la première fois que nous nous vîmes il commandait un Régiment de Cavalerie sur les Galères de Malte. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  131. Il est vrai ; mais vous étiez pourtant dans l'emploi avant que j'y fusse, et je me souviens que je n'étais que petit officier encore, que vous commandiez deux mille chevaux. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  132. La guerre est une belle chose ; mais ma foi la Cour récompense bien mal aujourd'hui les gens de service comme nous. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  133. Pour moi j'ai un furieux tendre pour les hommes d'épée. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  134. Je les aime aussi : mais je veux que l'esprit assaisonne la bravoure. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  135. Te souvient-il, Vicomte, de cette demi-lune, que nous emportâmes sur les ennemis au Siège d'Arras ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  136. Donnez-moi un peu votre main, et tâtez celui-ci : là, justement au derrière de la tête : y êtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  137. Voici un autre coup qui me perça de part en part à l'attaque de Gravelines. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  138. Nous mènerions promener ces Dames hors des portes, et leur donnerions un cadeau. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  139. Je ne pense pas qu'il y ait gentilhomme, en France, plus mal servi, que moi. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  140. Ces canailles me laissent toujours seul. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  141. Almanzor, dites aux gens de Monsieur, qu'ils aillent quérir des violons, et nous faites venir ces Messieurs, et ces Dames d'ici près, pour peupler la solitude de notre bal. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  142. Mais toi-même, Marquis, que t'en semble ? (Acte 1, scène 11, JODELET)
  143. Il tourne les choses le plus agréablement du monde. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  144. J'aurais envie d'en faire autant : mais je me trouve un peu incommodé de la veine poétique, pour la quantité des saignées que j'y ai faites ces jours passés. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  145. Il a de l'esprit comme un démon. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  146. Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  147. Mon_Dieu, mes chères, nous vous demandons pardon. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
  148. Ces Messieurs ont eu fantaisie de nous donner les âmes des pieds, et nous vous avons envoyé quérir pour remplir les vides de notre assemblée. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
  149. Ce n'est ici qu'un bal à la hâte ; mais l'un de ces jours nous vous en donnerons un dans les formes. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  150. Allons donc, mes chères, prenez place. (Acte 1, scène 12, CATHOS)
  151. Et a la mine de danser proprement. (Acte 1, scène 12, CATHOS)
  152. Ma franchise va danser la courante aussi bien que mes pieds. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  153. Le diable vous emporte, ne sauriez-vous jouer en mesure ? (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  154. Ferme, ô violons de village. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  155. C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
  156. Mon_Dieu, je n'ai pas voulu faire semblant de rien : car je suis violent, et je me serais emporté. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  157. Endurer un affront, comme celui-là, en notre présence ! (Acte 1, scène 14, MAGDELON)
  158. Ma foi, marauds, vous ne vous rirez pas de nous, je vous promets. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  159. Comment, Mesdames, nous endurerons que nos laquais soient mieux reçus que nous ? (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
  160. Oui, nos laquais, et cela n'est ni beau, ni honnête, de nous les débaucher, comme vous faites. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  161. Mais ils n'auront pas l'avantage de se servir de nos habits, pour vous donner dans la vue, et si vous les voulez aimer, ce sera, ma foi, pour leurs beaux yeux, vite, qu'on les dépouille sur-le-champ. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  162. Maintenant, Mesdames, en l'état qu'ils sont, vous pouvez continuer vos amours avec eux tant qu'il vous plaira, nous vous laissons toute sorte de liberté pour cela, et nous vous protestons, Monsieur, et moi, que nous n'en serons aucunement jaloux. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  163. Coquines que vous êtes, vous nous mettez dans de beaux draps blancs, à ce que je vois, et je viens d'apprendre de belles affaires vraiment, de ces Messieurs, qui sortent. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  164. Oui, c'est une pièce sanglante ; mais qui est un effet de votre impertinence, infâmes ! (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  165. Ils se sont ressentis du traitement que vous leur avez fait, et cependant, malheureux que je suis, il faut, que je boive l'affront. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  166. Traiter comme cela un Marquis ! (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)
  167. Allons, camarade, allons chercher fortune autre part ; je vois bien qu'on n'aime ici, que la vaine apparence, et qu'on n'y considère point la vertu toute nue. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)
  168. Et vous, pendardes, je ne sais qui me tient, que je ne vous en fasse autant, nous allons servir de fable, et de risée à tout le monde, et voilà ce que vous vous êtes attiré par vos extravagances. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)
  169. Et vous, qui êtes cause de leur folie, sottes billevesées, pernicieux amusements des esprits oisifs, romans, vers, chansons, sonnets, et sonnettes, puissiez-vous être à tous les Diables. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Dures extrémités où je me vois réduit ! (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. Qu'il arrive ce matin même ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  3. Ce matin même (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  4. Et qu'il revient dans la résolution de me marier ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  5. Vous n'oubliez aucune circonstance, et vous dites les choses tout justement comme elles sont. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  6. Conseille-moi, du moins, et me dis ce que je dois faire dans ces cruelles conjonctures. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  7. Ma foi, je m'y trouve autant embarrassé que vous, et j'aurais bon besoin que l'on me conseillât moi-même. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  8. Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  9. Par où sortir de l'embarras où je me trouve ! (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  10. Ah tu me fais mourir, par tes leçons hors de saison. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  11. Vous me faites bien plus mourir par vos actions étourdies. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  12. Ah, mon pauvre Scapin, je suis perdu ; je suis désespéré ; je suis le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  13. Comment ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  14. N'as-tu rien appris de ce qui me regarde ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  15. Mon père arrive avec le Seigneur Géronte, et ils me veulent marier. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  16. Non ; mais il ne tiendra qu'à vous que je ne la sache bientôt ; et je suis homme consolatif, homme à m'intéresser aux affaires des jeunes gens. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  17. Scapin, si tu pouvais trouver quelque invention, forger quelque machine, pour me tirer de la peine où je suis, je croirais t'être redevable de plus que de la vie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  18. À vous dire la vérité, il y a peu de choses qui me soient impossibles, quand je m'en veux mêler. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  19. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  20. Comment ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  21. Une aventure où je me brouillai avec la justice. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  22. Oui, nous eûmes un petit démêlé ensemble. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  23. Elle en usa fort mal avec moi, et je me dépitai de telle sorte contre l'ingratitude du siècle, que je résolus de ne plus rien faire. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  24. Ne laissez pas de me conter votre aventure. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  25. Tu sais, Scapin, qu'il y a deux mois que le seigneur Géronte, et mon père, s'embarquèrent ensemble pour un voyage qui regarde certain commerce où leurs intérêts sont mêlés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  26. Et que Léandre et moi nous fûmes laissés par nos pères ; moi sous la conduite de Silvestre ; et Léandre sous ta direction. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  27. Oui : je me suis fort bien acquitté de ma charge. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  28. Comme nous sommes grands amis, il me fit aussitôt confidence de son amour, et me mena voir cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il voulait que je la trouvasse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  29. Il ne m'entretenait que d'elle chaque jour ; m'exagérait à tous moments sa beauté et sa grâce ; me louait son esprit, et me parlait avec transport des charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu'aux moindres paroles, qu'il s'efforçait toujours de me faire trouver les plus spirituelles du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  30. Il me querellait quelquefois de n'être pas assez sensible aux choses qu'il me venait dire, et me blâmait sans cesse de l'indifférence où j'étais pour les jeux de l'amour. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  31. Un jour que je l'accompagnais pour aller chez les gens qui gardent l'objet de ses voeux, nous entendîmes, dans une petite maison d'une rue écartée, quelques plaintes mêlées de beaucoup de sanglots. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  32. Une femme nous dit, en soupirant, que nous pouvions voir là quelque chose de pitoyable en des personnes étrangères ; et qu'à moins que d'être insensibles, nous en serions touchés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  33. La curiosité me fit presser Léandre de voir ce que c'était. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  34. Nous entrons dans une salle, où nous voyons une vieille femme mourante, assistée d'une servante qui faisait des regrets, et d'une jeune fille toute fondante en larmes, la plus belle et la plus touchante qu'on puisse jamais voir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  35. Un autre aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe, avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine ; et sa coiffure était une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissait tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules ; et cependant, faite comme cela, elle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agréments et que charmes que toute sa personne. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  36. Ses larmes n'étaient point de ces larmes désagréables qui défigurent un visage ; elle avait à pleurer, une grâce touchante ; et sa douleur était la plus belle du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  37. Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu'elle appelait sa chère mère ; et il n'y avait personne qui n'eût l'âme percée de voir un si bon naturel. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  38. En effet, cela est touchant ; et je vois bien que ce bon naturel-là vous la fit aimer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  39. Assurément. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  40. Après quelques paroles, dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée, nous sortîmes de là ; et demandant à Léandre ce qu'il lui semblait de cette personne, il me répondit froidement qu'il la trouvait assez jolie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  41. Je fus piqué de la froideur avec laquelle il m'en parlait, et je ne voulus point lui découvrir l'effet que ses beautés avaient fait sur mon âme. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  42. Son coeur prend feu dès ce moment. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  43. Ses fréquentes visites sont rejetées de la servante, devenue la gouvernante par le trépas de la mère : voilà mon homme au désespoir. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  44. Voilà son amour augmenté par les difficultés. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  45. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  46. Et par-dessus tout cela mets encore l'indigence où se trouve cette aimable personne, et l'impuissance où je me vois d'avoir de quoi la secourir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  47. C'est bien là de quoi se tant alarmer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  48. N'as-tu point de honte, toi, de demeurer court à si peu de chose ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  49. Te voilà grand et gros comme père et mère, et tu ne saurais trouver dans ta tête, forger dans ton esprit quelque ruse galante, quelque honnête petit stratagème, pour ajuster vos affaires ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  50. Je voudrais bien que l'on m'eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les aurais joués tous deux par-dessous la jambe ; et je n'étais pas plus grand que cela, que je me signalais déjà par cent tours d'adresse jolis. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  51. J'avoue que le Ciel ne m'a pas donné tes talents, et que je n'ai pas l'esprit, comme toi, de me brouiller avec la Justice. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  52. Pourquoi ces larmes ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  53. Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque infidélité, et n'êtes-vous pas assurée de l'amour que j'ai pour vous ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  54. Oui, Octave, je suis sûre que vous m'aimez ; mais je ne le suis pas que vous m'aimiez toujours. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  55. Eh peut-on vous aimer, qu'on ne vous aime toute sa vie ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  56. J'ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir sont des feux qui s'éteignent aussi facilement qu'ils naissent. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  57. Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  58. Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères ; mais je crains un pouvoir qui combattra dans votre coeur les tendres sentiments que vous pouvez avoir pour moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  59. Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  60. J'ai déjà pris, sans l'avoir vue, une aversion effroyable pour celle que l'on me destine ; et, sans être cruel, je souhaiterais que la mer l'écartât d'ici pour jamais. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  61. Ne pleurez donc point, je vous prie, mon aimable Hyacinte, car vos larmes me tuent, et je ne les puis voir sans me sentir percer le coeur. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  62. Puisque vous le voulez, je veux bien essuyer mes pleurs, et j'attendrai d'un oeil constant ce qu'il plaira au Ciel de résoudre de moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  63. Je le serai assurément. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  64. Voici un homme qui pourrait bien, s'il le voulait, nous être, dans tous nos besoins, d'un secours merveilleux. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  65. J'ai fait de grands serments de ne me mêler plus du monde ; mais, si vous m'en priez bien fort tous deux, peut-être... (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  66. Et vous, ne me dites-vous rien ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  67. Et vous, préparez-vous à soutenir avec fermeté l'abord de votre père. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  68. Je t'avoue que cet abord me fait trembler par avance, et j'ai une timidité naturelle que je ne saurais vaincre. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  69. Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  70. Un peu de hardiesse, et songez à répondre résolument sur tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  71. Çà, essayons un peu, pour vous accoutumer. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  72. Comme cela ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  73. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  74. Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  75. Est-ce là le fruit de mes soins, maraud, est-ce là le fruit de mes soins ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  76. Le respect que tu me conserves ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  77. Tu as l'insolence, fripon, de t'engager sans le consentement de ton père, de contracter un mariage clandestin ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  78. Oh que diable, vous demeurez interdit. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  79. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  80. Je m'en vais prendre plus de résolution, et je répondrai fermement. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  81. Assurément ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  82. Assurément. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  83. Holà, Octave, demeurez. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  84. Quelle pauvre espèce d'homme ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  85. Laisse-moi dire, moi, et ne fais que me suivre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  86. Je voudrais bien savoir ce qu'ils me pourront dire sur ce beau mariage. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  87. Tâcheront-ils de me nier la chose ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  88. Je saurai mettre mon pendard de fils en lieu de sûreté. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  89. Bonjour, Scapin, vous avez suivi mes ordres vraiment d'une belle manière, et mon fils s'est comporté fort sagement pendant mon absence. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  90. Comment quelque petite chose ! (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  91. Un fils qui se marie sans le consentement de son père ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  92. J'y ai d'abord été, moi, lorsque j'ai su la chose, et je me suis intéressé pour vous, jusqu'à quereller votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  93. Demandez-lui un peu quelles belles réprimandes je lui ai faites, et comme je l'ai chapitré sur le peu de respect qu'il gardait à un père dont il devait baiser les pas ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  94. On ne peut pas lui mieux parler, quand ce serait vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  95. Mais quoi, je me suis rendu à la raison, et j'ai considéré que, dans le fond, il n'a pas tant de tort qu'on pourrait croire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  96. Que me viens-tu conter ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  97. On n'a plus qu'à commettre tous les crimes imaginables, tromper, voler, assassiner, et dire pour excuse qu'on y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  98. Mon_Dieu, vous prenez mes paroles trop en philosophe. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  99. Je veux dire qu'il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  100. Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait pour ne rien faire que de raisonnable ; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé faire de son côté pis encore que votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  101. Je voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et n'avez pas dans votre temps fait des fredaines comme les autres. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  102. J'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un compagnon parmi les femmes, que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là ; et que vous n'en approchiez point que vous ne poussassiez à bout. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  103. Cela est vrai, j'en demeure d'accord ; mais je m'en suis toujours tenu à la galanterie, et je n'ai point été jusqu'à faire ce qu'il a fait. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  104. Il voit une jeune personne qui lui veut du bien ; (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes.) (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  105. Il lui rend des visites ; lui conte des douceurs, soupire galamment, fait le passionné. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  106. Voudrais-je vous mentir ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  107. C'est une chose dont il ne demeurera pas d'accord. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  108. Il n'en demeurera pas d'accord ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  109. Ce serait se faire tort, et se montrer indigne d'un père comme vous. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  110. Je me moque de cela. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  111. Comment, bon ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  112. Vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  113. Je ne me moque point. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  114. Mon_Dieu, je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  115. Va-t'en, pendard, va-t'en me chercher mon fripon, tandis que j'irai rejoindre le seigneur Géronte, pour lui conter ma disgrâce. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  116. Monsieur, si je vous puis être utile en quelque chose, vous n'avez qu'à me commander. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  117. Je vous remercie. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  118. J'avoue que tu es un grand homme, et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part nous presse, pour notre subsistance, et nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. (Acte 1, scène 5, SILVESTRE)
  119. Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  120. Mets la main au côté. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  121. Oui, sans doute, par le temps qu'il fait, nous aurons ici nos gens aujourd'hui ; et un matelot qui vient de Tarente, m'a assuré qu'il avait vu mon homme qui était près de s'embarquer. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  122. Mais l'arrivée de ma fille trouvera les choses mal disposées à ce que nous nous proposions ; et ce que vous venez de m'apprendre de votre fils, rompt étrangement les mesures que nous avions prises ensemble. (Acte 2, scène 1, G?RONTE)
  123. Ne vous mettez pas en peine : je vous réponds de renverser tout cet obstacle, et j'y vais travailler de ce pas. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  124. Ma foi, Seigneur Argante, voulez-vous que je vous dise ; l'éducation des enfants est une chose à quoi il faut s'attacher fortement. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  125. À propos de ce que les mauvais déportements des jeunes gens viennent le plus souvent de la mauvaise éducation que leurs pères leur donnent. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  126. Comment ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  127. Comment. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  128. Je n'entends point cette énigme. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  129. Pour moi, je ne vois pas ce que l'on peut faire de pis ; et je trouve que se marier sans le consentement de son père est une action qui passe tout ce qu'on peut s'imaginer. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  130. Doucement. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  131. Doucement, vous dis-je. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  132. Quoi, vous me refusez, mon père, de vous exprimer mon transport par mes embrassements ! (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  133. Comment ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  134. Ah, traître, s'il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils ; et tu peux bien pour jamais te résoudre à fuir de ma présence. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  135. Me trahir de cette manière ! (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  136. Je jure le Ciel, que cette trahison ne demeurera pas impunie. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  137. Que tu es un homme admirable ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  138. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  139. Non, Octave, ne me retenez point, je vous prie. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  140. Laissez-moi contenter mon ressentiment. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  141. Eh doucement. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  142. Non, Octave, je veux qu'il me confesse lui-même tout à l'heure la perfidie qu'il m'a faite. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  143. Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  144. Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  145. Non, c'est une autre affaire qui me touche bien plus, et je veux que tu me la dises. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  146. Monsieur, je ne me souviens pas d'avoir fait autre chose. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  147. Oui, Monsieur, il est vrai qu'il y a trois semaines que vous m'envoyâtes porter, le soir, une petite montre à la jeune égyptienne que vous aimez. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  148. Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j'avais trouvé des voleurs qui m'avaient bien battu, et m'avaient dérobé la montre. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  149. Ah, ah, j'apprends ici de jolies choses, et j'ai un serviteur fort fidèle vraiment. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  150. Non, infâme, c'est autre chose encore que je veux que tu me confesses. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  151. Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  152. Je saurai me souvenir en temps et lieu de tout ce que je viens d'apprendre. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  153. Mais je veux venir au fait, et que tu me confesses ce que tu as dit à mon père. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  154. Je ne l'ai pas seulement vu depuis son retour. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  155. Assurément. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  156. Assurément. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  157. C'est une chose que je vais vous faire dire par lui-même. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  158. Comment ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  159. Vos égyptiens sont sur le point de vous enlever Zerbinette ; et elle-même, les larmes aux yeux, m'a chargé de venir promptement vous dire, que si dans deux heures vous ne songez à leur porter l'argent qu'il vous ont demandé pour elle, vous l'allez perdre pour jamais. (Acte 2, scène 4, CARLE)
  160. Va, je te pardonne tout ce que tu viens de me dire, et pis encore, si tu me l'as fait. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  161. Non, non, ne me pardonnez rien. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  162. Je serai ravi que vous me tuiez. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  163. Je te conjure plutôt de me donner la vie, en servant mon amour. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  164. Point, point, vous ferez mieux de me tuer. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  165. Ah, de grâce, ne songe plus à tout cela, et pense à me donner le secours que je te demande. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  166. Je te conjure d'oublier mon emportement, et de me prêter ton adresse. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  167. Je joins mes prières aux siennes. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
  168. Il faut quitter ton ressentiment. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
  169. Me venir faire à l'improviste un affront comme celui-là ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  170. Me traiter de coquin, de fripon, de pendard, d'infâme ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  171. Me vouloir passer son épée au travers du corps ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  172. Je t'en demande pardon de tout mon coeur ; et s'il ne tient qu'à me jeter à tes genoux, tu m'y vois, Scapin, pour te conjurer encore une fois de ne me point abandonner. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  173. Me promets-tu de travailler pour moi ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  174. Ne vous mettez pas en peine. Combien est-ce qu'il vous faut ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  175. Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  176. Cela ne vous offense point, il ne tombe entre lui et vous aucun soupçon de ressemblance ; et vous savez assez l'opinion de tout le monde, qui veut qu'il ne soit votre père que pour la forme. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  177. Commençons par lui, puisqu'il se présente. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  178. S'aller jeter dans un engagement comme celui-là ! (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  179. Je t'avoue que cela me donne un furieux chagrin. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  180. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  181. Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  182. La compassion que m'a donnée tantôt votre chagrin m'a obligé à chercher dans ma tête quelque moyen pour vous tirer d'inquiétude : car je ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve ; et de tout temps je me suis senti pour votre personne une inclination particulière. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  183. C'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tous coups d'épée ; qui ne parlent que d'échiner, et ne font non plus de conscience de tuer un homme, que d'avaler un verre de vin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  184. Enfin je l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme ; et il donnera son consentement à rompre le mariage, pourvu que vous lui donniez de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  185. Je suis après à m'équiper, et le besoin que j'ai de quelque argent, me fait consentir, malgré moi à ce qu'on me propose. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  186. Il me faut un cheval de service, et je n'en saurais avoir un qui soit tant soit peu raisonnable à moins de soixante pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  187. Justement. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  188. Il me faut aussi un cheval pour monter mon valet, qui coûtera bien trente pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  189. Comment, diantre ! (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  190. Qu'il aille comme il lui plaira, et le maître aussi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  191. Hé bien soit, je me résous à donner encore ces trente pistoles. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  192. Il me faut encore, a-t-il dit, un mulet pour porter... (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  193. Je ne lui donnerais pas seulement un âne. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  194. Non j'aime mieux plaider. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  195. Il n'y pas un de tous ces gens-là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  196. Votre avocat, gagné de même, ne se trouvera point lorsqu'on plaidera votre cause, ou dira des raisons qui ne feront que battre la campagne, et n'iront point au fait. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  197. Le clerc du rapporteur soustraira des pièces, ou le rapporteur même ne dira pas ce qu'il a vu. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  198. Et quand, par les plus grandes précautions du monde vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens dévots, ou par des femmes qu'ils aimeront. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  199. C'est être damné dès ce monde, que d'avoir à plaider ; et la seule pensée d'un procès serait capable de me faire fuir jusqu'aux Indes. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  200. Monsieur, pour le mulet, pour son cheval, et celui de son homme, pour le harnais et les pistolets, et pour payer quelque petite chose qu'il doit à son hôtesse, il demande en tout deux cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  201. Il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  202. Donnez cet argent-là à cet homme-ci, vous voilà hors d'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  203. Comment, deux cents pistoles ? (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  204. J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  205. Quand il n'y aurait à essuyer que les sottises que disent devant tout le monde de méchants plaisants d'avocats, j'aimerais mieux donner trois cents pistoles, que de plaider. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  206. Je me moque de cela, et je défie les avocats de rien dire de moi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  207. Voici l'homme dont il s'agit. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  208. Je viens d'apprendre qu'il veut me mettre en procès, et faire rompre par justice le mariage de ma soeur. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  209. Qui est cet homme-là ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  210. Je vous donne ma parole, et vous jure sur mon honneur, par l'épée que je porte, par tous les serments que je saurais faire, qu'avant la fin du jour je vous déferai de ce maraud fieffé, de ce faquin d'Argante. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  211. Je me moque de tout, et je n'ai rien à perdre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  212. Il se tiendra sur ses gardes assurément ; et il a des parents, des amis, et des domestiques, dont il se fera un secours contre votre ressentiment. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  213. Que ne paraît-il à mes yeux au milieu de trente personnes ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  214. Que ne les vois-je fondre sur moi les armes à la main ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  215. Comment, marauds, vous avez la hardiesse de vous attaquer à moi ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  216. Ferme. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  217. Comment, vous reculez ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  218. Pied ferme, morbleu, pied ferme. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  219. Eh, eh, eh, Monsieur, nous n'en sommes pas. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  220. Je me résous à donner les deux cents pistoles. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  221. Vous n'avez qu'à me les donner. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  222. Oui ; mais j'aurais été bien aise de voir comme je donne mon argent. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  223. Parbleu, Monsieur, je suis un fourbe, ou je suis honnête homme ; c'est l'un des deux. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  224. Si je vous suis suspect, je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher, dès cette heure, qui accommodera vos affaires. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  225. Non, Monsieur, ne me confiez point votre argent. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  226. Tiens, te dis-je, ne me fais point contester davantage. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  227. Il semble que le Ciel, l'un après l'autre, les amène dans mes filets. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  228. N'y a-t-il personne qui puisse me dire où est le Seigneur Géronte ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  229. Me voici. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  230. Holà, es-tu aveugle, que tu ne me vois pas ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  231. Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  232. Nous y avons passé ; il nous a fait mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  233. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  234. Comment, diantre, cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  235. C'est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  236. La justice en pleine mer ! (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  237. Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  238. Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  239. Vraiment oui, de la conscience à un Turc. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  240. Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  241. Attends, Scapin, je m'en vais quérir cette somme. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  242. N'y avait-il point d'autre promenade ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  243. Mais faites promptement. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  244. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dût m'être si tôt ravie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  245. Un infâme. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  246. Un homme sans foi, un voleur. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  247. Qu'il me tire cinq cents écus contre toute sorte de droit. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  248. Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  249. Non vraiment, vous l'avez remis dans votre poche. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  250. Ah, c'est la douleur qui me trouble l'esprit. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  251. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  252. Ah que tu me donnes de joie ! (Acte 2, scène 8, OCTAVE)
  253. Holà, holà, tout doucement. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  254. Comme diantre vous allez vite ! (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  255. Ah tu me redonnes la vie. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  256. Mais à condition que vous me permettez à moi, une petite vengeance contre votre père, pour le tour qu'il m'a fait. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  257. Vous me le promettez devant témoin. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  258. Allons en promptement acheter celle que j'adore. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  259. Un tel ordre n'a rien qui ne me soit fort agréable. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  260. Vous l'êtes, que je crois, contre mon maître maintenant ; et ce qu'il vient de faire pour vous, doit vous donner du coeur pour répondre comme il faut à sa passion. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  261. Je ne m'y fie encore que de la bonne sorte ; et ce n'est pas assez pour m'assurer entièrement, que ce qu'il vient de faire. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  262. J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres ; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  263. Il doit lui en coûter autre chose que de l'argent ; et pour répondre à son amour de la manière qu'il souhaite, il me faut un don de sa foi qui soit assaisonné de certaines cérémonies qu'on trouve nécessaires. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  264. C'est là aussi comme il l'entend. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  265. Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  266. C'est ce que je veux croire, puisque vous me le dites ; mais du côté du père, j'y prévois des empêchements. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  267. La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié ; et nous nous voyons toutes deux dans les mêmes alarmes, toutes deux exposées à la même infortune. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  268. Vous avez cet avantage, au moins, que vous savez de qui vous êtes née ; et que l'appui de vos parents que vous pouvez faire connaître, est capable d'ajuster tout, peut assurer votre bonheur, et faire donner un consentement au mariage qu'on trouve fait. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  269. Mais pour moi je ne rencontre aucun secours dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne regarde que le bien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  270. Mais aussi avez-vous cet avantage, que l'on ne tente point par un autre parti, celui que vous aimez. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  271. Le changement du coeur d'un amant, n'est pas ce qu'on peut le plus craindre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  272. On se peut naturellement croire assez de mérite pour garder sa conquête ; et ce que je vois de plus redoutable dans ces sortes d'affaires, c'est la puissance paternelle, auprès de qui tout le mérite ne sert de rien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  273. La douce chose que d'aimer, lorsque l'on ne voit point d'obstacle à ces aimables chaînes dont deux coeurs se lient ensemble ! (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  274. Vous vous moquez ; la tranquillité en amour est un calme désagréable. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  275. Un bonheur tout uni, nous devient ennuyeux ; il faut du haut et du bas dans la vie ; et les difficultés qui se mêlent aux choses, réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  276. Mon_Dieu, Scapin, fais-nous un peu ce récit, qu'on m'a dit qui est si plaisant, du stratagème dont tu t'es avisé pour tirer de l'argent de ton vieillard avare. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  277. Tu sais qu'on ne perd point sa peine lorsqu'on me fait un conte, et que je le paye assez bien par la joie qu'on m'y voit prendre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  278. Je me plais à tenter des entreprises hasardeuses. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  279. De quoi diable te mets-tu en peine ? (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  280. Il est vrai que tu es maître de tes épaules, et tu en disposeras comme il te plaira. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  281. Ces sortes de périls ne m'ont jamais arrêté, et je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  282. Il ne sera pas dit qu'impunément on m'ait mis en état de me trahir moi-même, et de découvrir des secrets qu'il était bon qu'on ne sût pas. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  283. Hé bien, Scapin, comment va l'affaire de mon fils ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  284. Comment donc ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  285. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  286. Tous ses amis, gens d'épée comme lui, vous cherchent de tous les côtés, et demandent de vos nouvelles. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  287. J'ai vu même deçà et delà des soldats de sa compagnie qui interrogent ceux qu'ils trouvent, et occupent par pelotons toutes les avenues de votre maison. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  288. Ne saurais-tu trouver quelque moyen, pour me tirer de peine ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  289. J'en imagine bien un ; mais je courrais risque moi, de me faire assommer. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  290. Tu en seras récompensé, je t'assure ; et je te promets cet habit-ci, quand je l'aurai un peu usé. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  291. Voici une affaire que je me suis trouvée fort à propos pour vous sauver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  292. Il faut que vous vous mettiez dans ce sac, et que... (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  293. Il faut, dis-je, que vous vous mettiez là-dedans, et que vous gardiez de remuer en aucune façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  294. Je vous chargerai sur mon dos, comme un paquet de quelque chose, et je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis, jusque dans votre maison, où quand nous serons une fois, nous pourrons nous barricader, et envoyer quérir main-forte contre la violence. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  295. La meilleure du monde. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  296. Tu me payeras l'imposture. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  297. Mettez-vous bien jusqu'au fond, et surtout prenez garde de ne vous point montrer, et de ne branler pas, quelque chose qui puisse arriver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  298. Je saurai me tenir... (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  299. Oh, l'homme au sac !  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  300. Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  301. Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  302. Je défends, comme je dois, un homme d'honneur qu'on offense. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  303. Ah, doucement, ah, ah, ah ! (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  304. Ah, Monsieur, je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantable. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  305. Comment ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  306. Parti moi courir comme une Basque, et moi ne pouvre point troufair de tout le jour sti tiable de Gironte ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  307. Dites-moi un peu fous, Monsir l'homme, s'il ve plaist, fous savoir point où l'est sti Gironte que moi cherchair ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  308. Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  309. L'est seulemente pour li donnair un petite régale sur le dos d'un douzaine de coups de bastonne, et de trois ou quatre petites coups d'épée au trafers de son poitrine.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  310. Il me semble que j'y foi remuair quelque chose dans sti sac.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  311. Li est assurémente quelque histoire là tetans. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  312. Quement, tout beau. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  313. Ahi que de badinemente ! (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  314. Je me moque de cela. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  315. Jusqu'au refoir : l'être là un petit leçon pour li apprendre à toi à parlair insolentemente !  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  316. Eh, Messieurs, ne me maltraitez point. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  317. Eh, Messieurs, doucement. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  318. J'aime mieux souffrir toute chose que de vous découvrir mon maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  319. Nous allons t'assommer.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  320. Ah, infâme ! (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  321. Tu me le payeras, je te jure. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  322. Comment ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  323. Pourquoi venez-vous ici me rire au nez ? (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  324. Cela ne vous regarde point, et je ris toute seule d'un conte qu'on vient de me faire, le plus plaisant qu'on puisse entendre. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  325. Pour peu que vous me pressiez, vous me trouverez assez disposée à vous dire l'affaire, et j'ai une démangeaison naturelle à faire part des contes que je sais. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  326. Je vous prie de me dire cette histoire. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  327. La destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu'on appelle Égyptiens, et qui rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune, et quelquefois de beaucoup d'autres choses. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  328. En arrivant dans cette ville, un jeune homme me vit, et conçut pour moi de l'amour. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  329. Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  330. Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  331. Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  332. Ne me saurais-je souvenir de son nom ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  333. Ne pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  334. Gé... Géronte ; oui, Géronte, justement ; voilà mon vilain, je l'ai trouvé, c'est ce ladre-là que je dis. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  335. Pour le nom du serviteur, je le sais à merveille. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  336. Il s'appelle Scapin ; c'est un homme incomparable, et il mérite toutes les louanges qu'on peut donner. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  337. Voici le stratagème dont il s'est servi pour attraper sa dupe. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  338. Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  339. Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  340. Cinq cents écus qu'on lui demande, sont justement cinq cents coups de poignard qu'on lui donne, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  341. Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  342. Il veut envoyer la justice en mer après la galère du turc, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  343. Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  344. Mais il me semble que vous ne riez point de mon conte. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  345. Je dis que le jeune homme est un pendard, un insolent, qui sera puni par son père du tour qu'il lui a fait. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  346. Que l'Égyptienne est une malavisée, une impertinente, de dire des injures à un homme d'honneur qui saura lui apprendre à venir ici débaucher les enfants de famille ; et que le valet est un scélérat, qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain. (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  347. Je viens de m'en douter, et je me suis adressée à lui-même sans y penser, pour lui conter son histoire. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  348. Comment, son histoire ? (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
  349. Vous vous êtes donc accordés, coquin ; vous vous êtes accordés, Scapin, vous, et mon fils, pour me fourber et vous croyez que je l'endure ? (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  350. Nous verrons cette affaire, pendard, nous verrons cette affaire, et je ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  351. Ah, Seigneur Argante, vous me voyez accablé de disgrâce. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  352. Vous me voyez aussi dans un accablement horrible. (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
  353. Le même pendard de Scapin, par une fourberie aussi, m'a attrapé deux cents pistoles. (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
  354. Mais il me la payera. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  355. Je veux qu'il me fasse raison de la pièce qu'il m'a jouée. (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
  356. Je me réjouissais aujourd'hui de l'espérance d'avoir ma fille, dont je faisais toute ma consolation ; et je viens d'apprendre de mon homme qu'elle est partie il y a longtemps de Tarente, et qu'on y croit qu'elle a péri dans le vaisseau où elle s'embarqua. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  357. J'ai eu mes raisons pour cela, et des intérêts de famille m'ont obligé jusques ici à tenir fort secret ce second mariage. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  358. Que ce changement de nom nous a causé de troubles et d'inquiétudes dans les soins que nous avons pris de vous venir chercher ici ! (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  359. Mais avant que de vous la faire voir, il faut que je vous demande pardon de l'avoir mariée, dans l'abandonnement, où faute de vous rencontrer, je me suis trouvée avec elle. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  360. Avec un jeune homme nommé Octave, fils d'un certain seigneur Argante. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  361. Mène-nous, mène-nous promptement où elle est. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  362. L'autre avis, c'est que les deux vieillards font contre toi des menaces épouvantables, et surtout le seigneur Géronte. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  363. Les menaces ne m'ont jamais fait mal ; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes. (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  364. Prends garde à toi : les fils se pourraient bien raccommoder avec les pères, et toi demeurer dans la nasse. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  365. Je dois lever le masque avec vous, et l'on vous a dit mon engagement. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  366. La fille du seigneur Géronte ne me sera jamais de rien. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  367. Non, Monsieur, je vous demande pardon, mes résolutions sont prises. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  368. Ta femme... (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  369. Oui, vous avez beau faire, la voilà celle à qui ma foi est engagée ; je l'aimerai toute ma vie et je ne veux point d'autre femme. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  370. Ah, mon Père, je vous demande par grâce que je ne sois point séparée de l'aimable personne que vous voyez ; elle a un mérite qui vous fera concevoir de l'estime pour elle, quand il sera connu de vous. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
  371. Tu veux que je tienne chez moi une personne qui est aimée de ton frère, et qui m'a dit tantôt au nez mille sottises de moi-même ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  372. Comment, que de réputation ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  373. Mon père, ne vous plaignez point que j'aime une inconnue, sans naissance et sans bien. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  374. Ceux de qui je l'ai rachetée viennent de me découvrir qu'elle est de cette ville, et d'honnête famille ; que ce sont eux qui l'y ont dérobée à l'âge de quatre ans ; et voici un bracelet qu'ils m'ont donné, qui pourra nous aider à trouver ses parents. (Acte 3, scène 11, L?ANDRE)
  375. Ah, Messieurs, il vient d'arriver un accident étrange. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  376. En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  377. Il se meurt, et il a prié qu'on l'apportât ici pour vous pouvoir parler avant que de mourir. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  378. Ahi, ahi, Messieurs, vous me voyez... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  379. Ahi, vous me voyez dans un étrange état. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  380. Oui, Messieurs, avant que de rendre le dernier soupir, je vous conjure de tout mon coeur de vouloir me pardonner tous ce que je puis avoir fait, et principalement le Seigneur Argante, et le Seigneur Géronte. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  381. Pour moi, je te pardonne ; va, meurs en repos. (Acte 3, scène 13, ARGANTE)
  382. Mais est-ce de bon coeur, Monsieur, que vous me pardonnez ces coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  383. Ah, Monsieur, je me sens tout soulagé depuis cette parole. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  384. Comment, Monsieur ? (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  385. Je me dédis de ma parole, si tu réchappes. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  386. Voilà mes faiblesses qui me reprennent. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  387. Et moi, qu'on me porte au bout de la table, en attendant que je meure. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 11900 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 350,00 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE23400000000000234
2 LA PRINCESSE D'?LIDE800529165014471300200
3 LA PRINCESSE D'ÉLIDE301013102070700133
4 LE M?DECIN MALGR? LUI1100906800000000268
5 GEORGE DANDIN104010411000000000318
6 L'?COLE DES MARIS0030000000003
7 L'ÉCOLE DES MARIS106014310500000000354
8 LE DÉPIT AMOUREUX101016012211794000000594
9 LE TARTUFFE1250128106121115000000595
10 LES F?CHEUX0003000000003
11 LES FÂCHEUX907955700000000249
12 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD4002000000006
13 LES FEMMES SAVANTES0001250000008
14 LES FEMMES SAVANTES1120131132107103000000585
15 L'AVARE12909710376119000000524
16 LE MISANTHROPE000001200000012
17 LE MISANTHROPE1410118112135118000000624
18 L'?COLE DES FEMMES000170000000017
19 L'ÉCOLE DES FEMMES12308711097143000000560
20 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?810000000000081
21 LE M?DECIN VOLANT660000000000066
22 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS17100000000000171
23 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS6000000000006
24 L'ÉTOURDI139012684107120000000576
25 LE MARIAGE FORC?16900000000000169
26 LE BOURGEOIS GENTILHOMME4701122157958000000511
27 LE BOURGEOIS GENTILHOMME800002400000032
28 LE SICILIEN11100000000000111
29 LE SICILIEN110000000000011
30 DON GARCIE DE NAVARRE1170124103150124000000618
31 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES21700000000000217
32 LES AMANTS MAGNIFIQUES00750480490400340246
33 LES AMANTS MAGNIFIQUES200002800000232
34 AMPHITRYON1494321412600000000532
35 LE MALADE IMAGINAIRE00027222014800000442
36 LE MALADE IMAGINAIRE1700960015000047
37 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE760116657459000000390
38 DON JUAN770113797557000000401
39 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES17200000000000172
40 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES3000000000003
41 MÉLICERTE94088000000000182
42 LES PR?CIEUSES RIDICULES16900000000000169
43 LES FOURBERIES DE SCAPIN120013812900000000387
44 PSYCHÉ0461071039412512400000599
45 L'AMOUR M?DECIN005038690000000157
46 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0012098540000000272
47 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0421200000009
48 L'AMOUR MÉDECIN0002200000004
  Total341210026422380147613223713687864211900

 

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