Occurences de l'expression

mme

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Allez, tel qu'il puisse être avec cette somme, v.21 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. Je vous suis caution qu'il est très honnête homme. v.22 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. Lisez-moi comme il faut au lieu de ces sornettes v.33 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  4. Pendant cet heureux temps, passé comme un éclair, v.83 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  5. Peux-tu me conseiller de commettre un forfait, v.91 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  6. Et comme c'est celui que l'art y représente, v.101 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  7. Dans les commencements ce sont toutes merveilles ; v.133 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  8. À changer de mari comme on fait de chemise : v.138 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  9. Qui comme moi ma foi le voudrait bien aussi. v.140 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  10. Mais j'aperçois ma femme. v.145 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  11. Et voilà d'un bel homme une vive peinture. v.146 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  12. Quand d'un homme ainsi fait on se peut voir servie, v.154 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  13. Donc à votre calcul, ô ma trop digne femme ! v.161 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  14. Le malheureux tison de ta flamme secrète, v.186 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  15. Qui puisse d'une femme exciter la vengeance, v.202 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  16. Ne la croirait-on pas une femme de bien. v.208 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  17. Nous sommes à piquer de chiennes de mazettes, v.218 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  18. Qu'une femme mal née imprime sur ton front. v.264 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  19. Et femme d'un mari qui peut passer pour beau, v.267 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  20. Cet homme est curieux. v.270 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  21. C'est mon homme, ou plutôt c'est celui de ma femme. v.278 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  22. Est ma femme, et je suis son mari. v.291 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  23. L'homme le plus mal fait qu'elle avait pour époux. v.296 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
  24. Ne m'auraient pas promis une flamme éternelle, v.298 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  25. Qui sait comme en ses mains ce portrait est venu, v.319 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  26. Et si l'homme après tout lui peut être connu. v.320 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  27. Envions seulement le bonheur de sa flamme. v.341 (Acte 1, scène 15, LÉLIE)
  28. Ô ! Trop heureux d'avoir une si belle femme. v.342 (Acte 1, scène 15, L?LIE)
  29. Ô ! Trop heureux, d'avoir une si belle femme, v.349 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  30. Et demeure les bras croisés comme un jocrisse. v.354 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  31. C'est ma femme. v.362 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  32. Comment ? v.373 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  33. Le commerce secret de ma femme et de lui. v.376 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  34. Il adore ma femme, et ma femme l'adore. v.378 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  35. Doucement, s'il vous plaît, cet homme a bien la mine v.417 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  36. Charger de bois mon dos, comme il a fait mon front. v.420 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  37. Et porte grand amour aux hommes pacifiques : v.422 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  38. Et d'attacher l'honneur de l'homme le plus sage v.441 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  39. Aux choses que peut faire une femme volage ; v.442 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  40. Si nos femmes sans nous ont un commerce infâme, v.446 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  41. Elles font la sottise, et nous sommes les sots, v.448 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  42. Si ma femme a failli, qu'elle pleure bien fort. v.459 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  43. Voir cajoler sa femme et n'en témoigner rien v.463 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  44. Déjà pour commencer, dans l'ardeur qui m'enflamme, v.473 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  45. Je vais dire partout qu'il couche avec ma femme. v.474 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  46. Vous devraient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, v.546 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  47. Comment à lui ? v.583 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  48. Moi, j'ai dit que c'était à ma femme v.585 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  49. Verra comme je crois la promesse accomplie v.621 (Acte 1, scène 23, LÉLIE)
  50. Et comme des parents le bien et la naissance v.642 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)

PSYCHÉ (1673)

  1. C'est la beauté qui commence de plaire, v.19 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  2. C'est la beauté qui commence de plaire. v.21 (Prologue, scène 1, VERTUMNE, PALAEMON)
  3. C'est la beauté qui commence de plaire, v.29 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  4. Nous ne savons, Déesse, comment faire, v.81 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  5. Sur ses traits et les miens j'essuierai constamment v.115 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  6. Voilà comme l'on fait, c'est le style des Hommes, v.120 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  7. Ils ne sauraient louer dans le siècle où nous sommes, v.122 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  8. Que la fameuse pomme acquit à mes appas ! v.127 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  9. Et dès qu'un doux sommeil me vient délivrer d'elle, v.213 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  10. Tout ce qui peut causer une amoureuse flamme ; v.253 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  11. Si j'étais autre que femme. v.257 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  12. Ce secret de tout enflammer v.268 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  13. On est bien descendu dans le siècle où nous sommes, v.285 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  14. À moins que l'on se jette à la tête des hommes. v.287 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  15. Les hommes maintenant aiment ce qui leur rit, v.294 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  16. Est-ce que l'on consulte au moment qu'on s'enflamme ? v.347 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  17. Nous voulons faire à notre flamme v.426 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  18. Et vous devez chercher dans l'amoureuse flamme v.468 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  19. Un mal que nous pouvons regarder comme un bien. v.545 (Acte 2, scène 6, AGLAURE)
  20. Et de quelque façon qu'on nomme v.598 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  21. Et dans le coeur d'un roi montrer le coeur d'un homme. v.601 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  22. Et cette loi du Ciel que vous nommez cruelle v.636 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  23. Que je vous fais commettre, et je dois me haïr... v.707 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  24. Je veux jusqu'au trépas incessamment pleurer v.718 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  25. Mais comment prononcer ce mot épouvantable ? v.728 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  26. Commençaient à m'accoutumer v.793 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  27. Et j'étais, parmi tant de flammes v.797 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  28. Et digne de vous enflammer. v.836 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  29. Que pour Dieu muet un homme eût répondu, v.864 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  30. Oui, je me suis galamment acquitté v.925 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  31. Vos sens comme les miens paraissent interdits, v.1075 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  32. Comme vous l'avez sur mon coeur : v.1132 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  33. Prêtez-leur comme à moi les ailes du Zéphyr, v.1176 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  34. Que je veux toutes pour ma flamme. v.1184 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  35. Comme vous m'accable, et me laisse v.1295 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  36. Comme Psyché parle en ces lieux. v.1299 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  37. Et nous qui la servons, le sommes plus que vous. v.1306 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  38. Vous savez comme nous ce que peuvent les charmes. v.1415 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  39. Ces divins auteurs de ma flamme ; v.1491 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  40. J'en jure par le Styx, comme jurent les Dieux. v.1493 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  41. Qu'aux plus cuisants chagrins ma flamme a condamné. v.1563 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  42. Maître des hommes et des Dieux ; v.1567 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  43. Comme si c'était peu que mes ressentiments. v.1609 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  44. Pour prix d'une si belle flamme, v.1639 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  45. Je n'ose le nommer ; ma bouche criminelle v.1684 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  46. Il voit ce que je souffre, et souffre comme moi, v.1699 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  47. Nous nous sommes précipités. v.1729 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  48. Qu'un mortel comme nous osât vous adorer. v.1736 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  49. L'avons-nous mérité, nous dont toute la flamme v.1753 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  50. Qui nourrissent du Ciel les immortelles flammes, v.1856 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  51. Vous qui portez un coeur sensible comme un autre, v.1865 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  52. Comment l'avez-vous défendue, v.1896 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  53. Comment me l'avez-vous rendue ? v.1898 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  54. Comment en a-t-on vu punie v.1903 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  55. Considère ce que nous sommes, v.2003 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  56. Plus la vengeance a de quoi plaire aux Hommes, v.2005 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  57. Je vous revois enfin, cher objet de ma flamme ! v.2027 (Acte 6, scène 6, PSYCHÉ)
  58. Tout le mal n'est pas de s'enflammer : v.2066 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  59. Tout le mal n'est pas de s'enflammer ; v.2074 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  60. Commence et finit en un jour ; v.2082 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Les rossignols commencent leur musique. v.18 (Acte 1, scène 2, TROISIÈME-VALET)
  2. Vous êtes d'étranges gens, de me tourmenter comme cela. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  3. Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  4. Je me donne au diable si je ne vous assomme. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  5. Mais voyez un peu quel diable d'enthousiasme il leur prend, de me venir chanter aux oreilles comme cela. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  6. Puisque me voilà éveillé, il faut que j'éveille les autres, et que je les tourmente comme on m'a fait. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  7. Contre les doux transports de l'amoureuse flamme, v.69 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  8. Vous regarde à présent comme un prince accompli. v.95 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  9. J'aime, j'aime ardemment la Princesse d'Élide, v.101 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  10. Et comment elle fuit, dans cette illustre fête, v.104 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  11. Et qu'un premier coup d'oeil allume en nous les flammes v.108 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  12. Comme une autre Diane elle hante les bois, v.123 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  13. Un coeur préoccupé résiste puissamment ; v.174 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  14. Faites de votre flamme un éclat glorieux, v.179 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  15. J'aime à te voir presser cet aveu de ma flamme, v.188 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  16. Je me suis écarté de tous en galant homme. v.248 (Acte 2, scène 2, MORON)
  17. Et trouvant un lieu propre à dormir d'un bon somme v.249 (Acte 2, scène 2, MORON)
  18. Prenais déjà mon ton pour ronfler comme il faut v.251 (Acte 2, scène 2, MORON)
  19. J'ai jeté tout par terre et couru comme quatre. v.268 (Acte 2, scène 2, MORON)
  20. Car on doit regarder comme l'on parle aux grands, v.298 (Acte 2, scène 2, MORON)
  21. Je me sens là pour vous un zèle tout de flamme, v.301 (Acte 2, scène 2, MORON)
  22. Ô comme volontiers j'aurais d'un beau salaire v.360 (Acte 2, scène 4, MORON)
  23. Je chéris comme vous ces retraites tranquilles v.397 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  24. Comme autant d'attentats contre votre personne ? v.418 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  25. Est-il rien de plus beau que l'innocente flamme v.425 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  26. J'en prétends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre à ces gens qui font les esclaves auprès de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des embûches qu'on tend à notre coeur, et qui souvent l'engagent à commettre des lâchetés. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  27. Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  28. J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
  29. Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  30. Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre à la vérité. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  31. La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se mêle de musique, et l'on ne réussit auprès d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. (Acte 5, scène 1, MORON)
  32. Il faut que j'apprenne à chanter pour faire comme les autres. (Acte 5, scène 1, MORON)
  33. Bon, voici justement mon homme. (Acte 5, scène 1, MORON)
  34. Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre, nous les gâtons par nos douceurs, et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent. (Acte 6, scène 2, MORON)
  35. C'est un homme bizarre, qui ne se plaît qu'à entretenir ses pensées. (Acte 6, scène 3, MORON)
  36. Comment ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  37. Comment ? (Acte 6, scène 3, MORON)
  38. Il n'y a rien que je ne fasse pour le soumettre comme il faut. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  39. Voyez-vous comme il passe, sans prendre garde à vous ? (Acte 6, scène 3, MORON)
  40. Il est beau qu'une femme soit insensible, et conserve son coeur exempt des flammes de l'amour, mais ce qui est vertu en elle, devient un crime dans un homme. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  41. Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  42. C'est avoir une insensibilité bien grande, que de parler comme vous faites. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  43. C'est une chose qui me tient au coeur, je souhaite ardemment qu'il m'aime. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  44. Enfin tu peux tout espérer de moi, si tu trouves moyen d'enflammer pour moi son coeur. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  45. Que ne chantes-tu comme lui ? (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  46. Pourquoi ne m'as-tu pas donné de quoi chanter comme à un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  47. N'ai-je pas un estomac, un gosier et une langue comme un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  48. Je ne suis pas homme à faire tant de façons, vois ce poignard ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  49. Prends bien garde comme je vais me percer le coeur ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  50. Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  51. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  52. Si j'étais dans votre coeur je pourrais vous le dire : mais comme je n'y suis pas, je n'ai garde de vous répondre. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  53. Devinez pour voir, et nommez quelqu'un ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  54. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  55. Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  56. Comment ? (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  57. Mais, Madame, s'il vous aimait, vous n'en voudriez point, et cependant vous ne voulez pas qu'il soit à un autre : c'est faire justement comme le chien du jardinier (Acte 8, scène 5, MORON)
  58. On m'a dit que sa flamme est pire qu'un vautour, v.476 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  59. Si sa flamme, Philis, est si pleine de charmes, v.488 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  60. Et comment ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  61. Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  62. J'en prends, Seigneur, à me venger de son mépris, et comme je sais bien qu'il aime Aglante avec beaucoup d'ardeur, je veux empêcher, s'il vous plaît, qu'il ne soit heureux avec elle. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Ô la grande fatigue que d'avoir une femme : et qu'Aristote a bien raison, quand il dit qu'une femme est pire qu'un Démon ! (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Voyez un peu l'habile homme, avec son benêt d'Aristote ! (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  3. Oui, habile homme, trouve-moi un faiseur de fagots, qui sache, comme moi, raisonner des choses, qui ait servi six ans, un fameux médecin, et qui ait su, dans son jeune âge, son rudiment par coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  5. Qu'appelles-tu bien heureuse, de te trouver un homme qui me réduit à l'hôpital, un débauché, un traître, qui me mange tout ce que j'ai ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  6. Ma femme, allons tout doucement, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Ne nous emportons point ma femme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Ma femme, vous savez que je n'ai pas l'âme endurante : et que j'ai le bras assez bon. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Ma petite femme, ma mie, votre peau vous démange, à votre ordinaire. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Quelle infamie peste, soit le coquin, de battre ainsi sa femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  11. Voyez un peu cet impertinent, qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  12. Compère, je vous demande pardon de tout mon coeur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  13. C'est ma femme, et non pas la vôtre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Ma petite femme ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains, de quoi se venger d'un mari : mais c'est une punition trop délicate pour mon pendard. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  16. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  17. Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  18. Non, c'est un homme extraordinaire, qui se plaît à cela, fantasque, bizarre, quinteux, et que vous ne prendriez jamais, pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  19. C'est une chose admirable, que tous les grands hommes ont toujours du caprice, quelque petit grain de folie, mêlé à leur science. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  20. Comment s'appelle-t-il ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  21. C'est un homme qui a une large barbe noire, et qui porte une fraise, avec un habit jaune et vert. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  22. Comment ! (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  23. C'est un homme qui fait des miracles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  24. Il y a six mois, qu'une femme fut abandonnée de tous les autres médecins. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  25. On la tenait morte, il y avait déjà six heures : et l'on se disposait à l'ensevelir, lorsqu'on y fit venir de force l'homme dont nous parlons. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  26. Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  27. On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  28. Il faut que cet homme-là, ait la médecine universelle. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  29. Testigué, vela justement l'homme qu'il nous faut : allons vite le chercher. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  30. Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre : et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  31. Voilà du bois qui est salé, comme tous les diables. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  32. Le velà tout craché, comme on nous l'a défiguré. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  33. Je vous demande si ce n'est pas vous, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  34. En ce cas, c'est moi, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  35. Monsieur, nous sommes ravis de vous voir. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  36. Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous : les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  37. Il est vrai, Messieurs, que je suis le premier homme du monde, pour faire des fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  38. Je vous parle sincèrement, et ne suis pas homme à surfaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  39. Faut-il, Monsieur, qu'une personne comme vous s'amuse à ces grossières feintes ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  40. Qu'un homme si savant, un fameux médecin, comme vous êtes, veuille se déguiser aux yeux du monde, et tenir enterrés les beaux talents qu'il a ? (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  41. Comment ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  42. J'aime mieux consentir à tout que de me faire assommer. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  43. Vous me boutez la joie au coeur, quand je vous vois parler comme ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  44. Comment ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  45. Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsque avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d'abord, par la chambre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  46. C'est un homme qui a fait des cures merveilleuses. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  47. Il est un peu capricieux, comme je vous ai dit : et parfois, il a des moments où son esprit s'échappe, et ne paraît pas ce qu'il est. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  48. Quand il s'y boute, il parle tout fin drait, comme s'il lisait dans un livre. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  49. Je le crois bian : vous li vouilliez bailler cun homme qu'alle n'aime point. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  50. Alle aurait été fort obéissante : et je m'en vas gager qu'il la prendrait, li, comme alle est, si vous la li vouillais donner. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  51. Ce Léandre n'est pas ce qu'il lui faut : il n'a pas du bien, comme l'autre. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  52. Enfin, j'ai, toujours, ouï dire, qu'en mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  53. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  54. Madame la Nourrice, comme vous dégoisez ! (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  55. Quel diable d'homme m'avez-vous là amené ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  56. Comment s'appelle votre fille ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  57. Qui est cette grande femme-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  58. Avec votre parmission, Monsieu le Médecin, laissez là ma femme, je vous prie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  59. Quoi, est-elle votre femme ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  60. Je la félicite d'avoir un mari comme vous : et je vous félicite vous, d'avoir une femme si belle, si sage, et si bien faite, comme elle est. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  61. Avec moi, tant qu'il vous plaira : mais avec ma femme, trêve de sarimonie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  62. Mais, comme je m'intéresse à toute votre famille, il faut que j'essaye un peu le lait de votre nourrice : et que je visite son sein. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  63. Fi, le vilain, qui est jaloux de sa femme. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  64. Voilà une malade qui n'est pas tant dégoûtante : et je tiens qu'un homme bien sain s'en accommoderait assez. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  65. Et qui est ce sot-là, qui ne veut pas que sa femme soit muette ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  66. Voyez, comme il a deviné sa maladie ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  67. C'était un grand homme ! (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  68. Grand homme tout à fait : un homme qui était plus grand que moi, de tout cela. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  69. L'habile homme que velà ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  70. Ah que ça est bian dit, notte homme ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  71. Le grand homme ! (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  72. Il n'importe, la mode en est salutaire : et comme on boit pour la soif à venir, il faut se faire aussi saigner pour la maladie à venir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  73. Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  74. Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  75. Je vous apprendrai que je ne suis point homme à cela : et que c'est une insolence extrême... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  76. Je ne parle pas pour vous : car vous êtes honnête homme, et je serais ravi de vous rendre service. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  77. Les médecins ont raisonné là-dessus, comme il faut ; et ils n'ont pas manqué de dire, que cela procédait, qui, du cerveau, qui des entrailles, qui, de la rate, qui du foie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  78. Il me semble que je ne suis pas mal ainsi, pour un apothicaire : et comme le père ne m'a guère vu, ce changement d'habit, et de perruque, est assez capable, je crois, de me déguiser à ses yeux. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  79. Tout ce que je souhaiterais, serait de savoir cinq ou six grands mots de médecine, pour parer mon discours, et me donner l'air d'habile homme. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  80. Comment ! (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  81. Vous êtes honnête homme : et je veux bien me confier à vous, comme vous vous confiez à moi. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  82. Cependant, vous ne sauriez croire comment l'erreur s'est répandue : et de quelle façon, chacun est endiablé à me croire habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  83. La méchante besogne ne retombe jamais sur notre dos ; et nous taillons, comme il nous plaît, sur l'étoffe où nous travaillons. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  84. Un cordonnier en faisant des souliers, ne saurait gâter un morceau de cuir qu'i,l n'en paye les pots cassés ; mais ici, l'on peut gâter un homme, sans qu'il en coûte rien. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  85. Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée partout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le corps, et que son foie, son ventre, ou sa rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de l'iau. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  86. Mais tout ça, comme dit l'autre, n'a été que de l'onguent miton mitaine. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  87. Voilà un garçon qui parle clairement, qui s'explique comme il faut. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  88. C'est comme je l'entendons. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  89. Monsieu, je vous sommes bien obligés : et j'allons li faire prendre ça tout à l'heure. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  90. Que je vous plains, belle Nourrice, d'avoir un mari jaloux et fâcheux, comme celui que vous avez ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  91. Comment, un rustre comme cela ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  92. Un homme qui vous observe toujours, et ne veut pas que personne vous parle ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  93. Est-il possible, et qu'un homme ait l'âme assez basse, pour maltraiter une personne comme vous ? (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  94. C'est un homme, je vous le dis, qui mérite bien cela : et si j'étais assez heureux, belle Nourrice, pour être choisi pour... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  95. Et oui, de par tous les diantres, je l'ai vu, et ma femme aussi. (Acte 3, scène 4, LUCAS)
  96. Comment se porte la malade ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  97. Qui est cet homme-là, que vous amenez ? (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  98. Monsieur, c'est une grande et subtile question entre les doctes, de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes ? (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  99. D'autant que l'incongruité des humeurs opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l'inégalité de leurs opinions, dépend du mouvement oblique, du cercle de la Lune : et comme le soleil qui darde ses rayons sur la concavité de la terre, trouve... (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  100. Et je me jetterai plutôt dans un convent, que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  101. Pour moi, je n'y en vois qu'un seul, qui est une prise de fuite purgative, que vous mêlerez comme il faut, avec deux drachmes de matrimonium en pilules. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  102. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  103. Il me semble que je ne les ai jamais, ouï nommer. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  104. Vous ne sauriez croire comme elle est affolée de ce Léandre. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  105. C'est prudemment, raisonné. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  106. Comment ? (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  107. Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait à la maison d'un gentilhomme. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  3. Voilà un homme qui me regarde. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  4. Comment ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  5. Je suis bien aise de faire les choses secrètement comme on m'a recommandé. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  6. Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles : vous comprenez bien. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  7. Hé comment nommez-vous celui qui vous a envoyé là-dedans ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  8. Foin je ne me souviens jamais comment diantre ils baragouinent ce nom-là, Monsieur Cli... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  9. C'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  10. Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  11. Pendarde de femme ! (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  12. Hé bien, George Dandin, vous voyez de quel air votre femme vous traite. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  13. Voilà ce que c'est d'avoir voulu épouser une demoiselle, l'on vous accommode de toutes pièces, sans que vous puissiez vous venger, et la gentilhommerie vous tient les bras liés. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  14. Quoi écouter impudemment l'amour d'un Damoiseau, et y promettre en même temps de la correspondance ! (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  15. Comment ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  16. Corbleu, pardonnez-moi, on ne peut point me faire de leçons là-dessus, et j'ai su montrer en ma vie, par vingt actions de vigueur, que je ne suis point homme à démordre jamais d'une partie de mes prétentions. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  17. Hé bien, Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  18. Apprenez aussi que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  19. Comment, ma femme n'est pas ma femme ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  20. Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  21. Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  22. Maison où le ventre anoblit : et qui par ce beau privilège rendra vos enfants gentilshommes ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  23. Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront gentilshommes, mais je serai cocu, moi, si l'on n'y met ordre. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  24. Cela veut dire que votre fille ne vit pas comme il faut qu'une femme vive, et qu'elle fait des choses qui sont contre l'honneur. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  25. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  26. Expliquez-vous, mon gendre, nous ne sommes point gens à la supporter dans de mauvaises actions, et nous serons les premiers, sa mère et moi, à vous en faire la justice. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  27. Ne vous tourmentez point, je vous la ferai de tous deux, et je suis homme pour serrer le bouton à qui que ce puisse être. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  28. Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  29. Mamour, allez-vous-en parler à votre fille, tandis qu'avec mon gendre j'irai parler à l'homme. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  30. Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  31. Je suis honnête homme. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  32. Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  33. Moi, et comment lui aurais-je dit ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  34. Vous n'avez qu'à y venir, je vous promets que vous serez reçu comme il faut. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  35. Que je ne suis point homme à donner du chagrin aux belles, et que je vous respecte trop, et vous et Messieurs vos parents, pour avoir la pensée d'être amoureux de vous. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  36. Et vous n'avez point de père gentilhomme. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  37. Tout mon malheur est de le trop considérer, et plût au Ciel que je fusse capable de souffrir, comme il dit, les galanteries de quelqu'un, je ne serais pas tant à plaindre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  38. Allez, vous ne méritez pas l'honnête femme qu'on vous a donnée. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
  39. Monsieur, vous voyez comme j'ai été faussement accusé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  40. Vous êtes homme qui savez les maximes du point d'honneur, et je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  41. Comment satisfaction ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  42. Quelque pensée qui vous puisse rester, il a nié, c'est satisfaire les personnes, et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  43. Si bien donc que si je le trouvais couché avec ma femme, il en serait quitte pour se dédire ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  44. Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  45. Voulez-vous que je sois serviteur d'un homme qui me veut faire cocu ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  46. Voilà, mon gendre, comme il faut pousser les choses. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  47. Vous l'avez voulu, vous l'avez voulu, George Dandin, vous l'avez voulu, cela vous sied fort bien, et vous voilà ajusté comme il faut, vous avez justement ce que vous méritez. (Acte 1, scène 7, GEORGE DANDIN)
  48. Par ma foi je n'en ai touché qu'un petit mot en passant à un homme, afin qu'il ne dît point qu'il m'avait vu sortir, et il faut que les gens en ce pays-ci soient de grands babillards. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  49. Vraiment ce Monsieur le Vicomte a bien choisi son monde que de te prendre pour son ambassadeur, et il s'est allé servir là d'un homme bien chanceux. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  50. Comment est-ce que tu fais pour être si jolie ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  51. Je fais comme font les autres. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  52. Si tu veux, tu seras ma femme, je serai ton mari, et nous serons tous deux mari et femme. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  53. Tu serais peut-être jaloux comme notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  54. Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  55. Hé bien, je serai tout comme cela. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  56. C'est la plus sotte chose du monde que de se défier d'une femme, et de la tourmenter. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  57. Voilà comme il faut faire pour n'être point trompé. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  58. Lorsqu'un mari se met à notre discrétion, nous ne prenons de liberté que ce qu'il nous en faut, et il en est comme avec ceux qui nous ouvrent leur bourse et nous disent, prenez. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  59. Je vous dis encore une fois que le mariage est une chaîne à laquelle on doit porter toute sorte de respect, et que c'est fort mal fait à vous d'en user comme vous faites. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  60. Je veux que vous y fassiez ce que fait une femme qui ne veut plaire qu'à son mari. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  61. Quoi qu'on en puisse dire, les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien, il y a un certain air doucereux qui les attire ainsi que le miel fait les mouches, et les honnêtes femmes ont des manières qui les savent chasser d'abord. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  62. Le personnage d'un honnête homme qui est bien aise de voir sa femme considérée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  63. Comment, parce qu'un homme s'avise de nous épouser, il faut d'abord que toutes choses soient finies pour nous, et que nous rompions tout commerce avec les vivants ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  64. Moi je suis votre femme, et je vous dis que je l'entends. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  65. Testiguenne que j'aurai là une habile femme, elle a de l'esprit comme quatre. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
  66. Voici mon homme de tantôt. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  67. Comment. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  68. Le mal de tout ceci c'est que je ne sais comment faire pour profiter d'un tel avis. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  69. Mais j'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode et, Dieu merci mon déshonneur est si clair maintenant, que vous n'en pourrez plus douter. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  70. Comment, mon gendre, vous en êtes encore là-dessus ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  71. Non, Madame, mais je voudrais bien me défaire d'une femme qui me déshonore. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  72. N'allez pas faire comme tantôt. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  73. De me dire que vous m'aimez, et de me faire cent sots contes pour me persuader de répondre à vos extravagances ; comme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari, et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  74. Mais une honnête femme n'aime point les éclats. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  75. Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  76. L'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  77. Fort, Madame, frappez comme il faut. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  78. Sans doute, notre gendre, et vous devez maintenant être le plus content des hommes. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  79. Voilà une femme celle-là. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  80. Que ne remerciez-vous un peu votre femme, de l'amitié que vous voyez qu'elle montre pour vous ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  81. C'est une femme qui mérite d'être adorée, et vous ne la traitez pas comme vous devriez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  82. Oui, j'admire mon malheur, et la subtile adresse de ma carogne de femme pour se donner toujours raison, et me faire avoir tort. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  83. Mon mari ronfle comme il faut, et j'ai pris ce temps pour nous entretenir ici. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  84. J'ai entendu descendre ma femme, et je me suis vite habillé pour descendre après elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  85. Par ma foi, ton maître est plaisamment attrapé, et je trouve ceci aussi drôle que les coups de bâton de tantôt dont on m'a fait récit. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  86. Ta maîtresse dit qu'il ronfle à cette heure comme tous les diantres, et il ne sait pas que Monsieur le Vicomte et elle sont ensemble pendant qu'il dort. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  87. De quoi s'avise-t-il aussi d'être jaloux de sa femme, et de vouloir qu'elle soit à lui tout seul ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  88. Tubleu, comme vous y allez ! (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  89. Va-t'en chez mon beau-père, et ma belle-mère, et dis que je les prie très instamment de venir tout à l'heure ici. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  90. Ne serait-ce point ma femme ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  91. Nous nous sommes assez entretenus. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  92. Voilà nos carognes de femmes. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  93. Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  94. Voilà comme on vous traite. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  95. Vous méritez sans doute une autre destinée, et le Ciel ne vous a point faite pour être la femme d'un paysan. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  96. On a fermé en dedans, et je ne sais comment nous ferons. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  97. Ah je vous y prends donc, Madame ma femme, et vous faites des escampativos pendant que je dors. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  98. Oui, je vous donne ma parole que vous m'allez voir désormais la meilleure femme du monde, et que je vous témoignerai tant d'amitié, que vous en serez satisfait. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  99. Hé bien si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu'une femme en cet état est capable de tout, et que je ferai quelque chose ici dont vous vous repentirez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  100. Fasse le Ciel que ma mort soit vengée comme je le souhaite, et que celui qui en est cause, reçoive un juste châtiment de la dureté qu'il a eue pour moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  101. La méchanceté d'une femme irait-elle bien jusque-là ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  102. Comment c'est toi ! (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  103. Et de laisser ainsi toute seule une pauvre jeune femme dans la maison ? (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  104. Comment vous avez... (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  105. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  106. Comment, qu'est-ce à dire cela ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  107. Corbleu vous êtes un malhonnête homme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  108. C'est une conscience de voir une pauvre jeune femme traitée de la façon, et cela crie vengeance au Ciel. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  109. Ne nous rompez pas davantage la tête et songez à demander pardon à votre femme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  110. Comment patienter après de telles indignités ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  111. Tout ce que vous me faites faire ne servira de rien, et vous verrez que ce sera dès demain à recommencer. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  112. Jour de Dieu, si vous y retournez, on vous apprendra le respect que vous devez à votre femme, et à ceux de qui elle sort. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  113. Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Et que chacun de nous vive comme il l'entend ; v.2 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Oui, des fous comme vous, v.9 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Et de ces grands canons, où comme en des entraves, v.35 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. L'un et l'autre excès choque, et tout homme bien sage v.43 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  5. Comme si, condamnée à ne plus rien chérir, v.61 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  6. Un bon pourpoint bien long, et fermé comme il faut, v.69 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Mon_Dieu, chacun raisonne, et fait comme il lui plaît. v.98 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Que sur un tel sujet, c'est parler comme il faut. v.110 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. Et comme à m'épouser sa fortune l'appelle, v.127 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. Nous sommes bien peu soeurs, s'il faut que chaque jour v.141 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  11. Sommes-nous chez les Turcs pour renfermer les femmes v.144 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête ? v.152 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  13. Ne font pas la vertu des femmes, ni des filles, v.168 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  14. Qu'une femme qui n'est sage que par contrainte ; v.172 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  15. Et votre femme entendra les fleurettes ? v.227 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. Je veux m'abandonner à la foi de ma femme, v.232 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  17. Ne répondrait de rien, si j'étais votre femme. v.244 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  18. Mais c'est pain béni, certes, à des gens comme vous. v.246 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  19. Que renfermer sa femme, est le mauvais parti, v.250 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  20. Qu'une femme qu'on garde est gagnée à demi, v.318 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  21. De leurs femmes en tout contrôlent la conduite ; v.328 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  22. Mais depuis quatre mois que je l'aime ardemment, v.337 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  23. Elle m'a toujours vu comme une ombre après elle, v.348 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  24. Se vient devant mes pas planter comme une perche. v.375 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  25. Qui loge en ce quartier, et qu'on nomme Isabelle ? v.400 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  26. Comme une fille honnête, et qui m'aime d'enfance, v.411 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  27. De vouloir davantage expliquer une flamme, v.419 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  28. Pour vous rendre averti, comme je vous ai dit, v.429 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  29. Il en tient comme il faut. v.441 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  30. La vertu fait ses soins, et son coeur s'y consomme, v.447 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  31. Jusques à s'offenser des seuls regards d'un homme. v.448 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  32. A suivi tes discours, et ton homme a son fait ; v.454 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  33. J'ai vu dans ce détour un jeune homme paraître, v.464 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  34. De lire les billets qu'un homme lui fait rendre, v.484 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  35. Et tu te montres digne enfin d'être ma femme. v.496 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  36. Recevoir un poulet comme une injure extrême, v.507 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  37. Et qu'Isabelle en est puissamment irritée, v.515 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  38. Et les femmes auront un frein à leurs demandes. v.536 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  39. Comme de la guipure et de la broderie ! v.540 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  40. Dût trouver un rival comme vous redoutable. v.560 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  41. Tous mes desseins étaient de l'obtenir pour femme, v.576 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  42. Tous ses désirs étaient de t'obtenir pour femme, v.600 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  43. Je le trouve honnête homme, et le plains de t'aimer. v.610 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  44. Un homme que je hais à l'égal de la mort, v.614 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  45. Est-ce être homme d'honneur de former des desseins v.621 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  46. Comme si j'étais fille à supporter la vie, v.623 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  47. Comment. v.625 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  48. C'est un fort honnête homme, et qui ne sent pour moi... v.634 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  49. Ne t'afflige point tant, va ma petite femme, v.659 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  50. Je m'en vais le trouver, et lui chanter sa gamme. v.660 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  51. De trouver une femme au gré de mon désir, v.678 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  52. Oui, voilà comme il faut que les femmes soient faites, v.679 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  53. Et non comme j'en sais, de ces franches coquettes, v.680 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  54. Comment ? v.685 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  55. Me voir femme de l'un est toute mon envie, v.747 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  56. Qu'il songe donc, de grâce, à me prouver sa flamme. v.764 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  57. À la foi d'un amant, commettre ma fortune. v.808 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  58. Et je ne sais comment vous en dire l'excuse. v.816 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  59. Comment ? v.821 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  60. Dans un secret commerce entretenaient leurs coeurs ; v.830 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  61. Et que même ils s'étaient, leur flamme étant nouvelle, v.831 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  62. Elle vient me prier de souffrir que sa flamme, v.835 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  63. D'un homme dont le Ciel vous donnait l'alliance. v.848 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  64. Si je lui refusais ce qu'exige sa flamme ; v.856 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  65. Je vous conjure donc de ne me point nommer ; v.881 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  66. Il en tient le bonhomme, avec tout son Phoebus, v.885 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  67. De plus homme d'honneur ? v.930 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  68. Comment vous croyez donc qu'un homme de justice... v.935 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  69. Je vais le réjouir, cet homme sans colère, v.939 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  70. Comment ? v.943 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  71. Pourquoi cette demande, elle est comme je crois, v.945 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  72. Ne font pas la vertu des femmes ni des filles ; v.952 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  73. A signé que pour femme il tient celle qu'il garde. v.1004 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  74. De foi comme d'amour à mon insu s'engage ; v.1060 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  75. Que ne pas mériter un coeur comme le vôtre. v.1088 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  76. Malheureux qui se fie à femme après cela, v.1106 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Et suis homme fort rond de toutes les manières. v.14 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  2. Et tout ce que d'ardeur font paraître les femmes v.25 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  3. Parfois n'est qu'un beau voile à couvrir d'autres flammes. v.26 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Toi-même, penses-tu, qu'on puisse, comme il fait, v.39 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Enfin, crois-moi, si bien qu'on éteigne une flamme, v.53 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  6. Vous m'avez fait trotter comme un Basque, je meure ! v.86 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  7. Comment ! v.87 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  8. Comment ! v.104 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  9. En effet, tu dis bien, voilà comme il faut être, v.117 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  10. Je te dois regarder comme une Déité. v.144 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  11. Alors comme alors, v.179 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  12. Entre gens comme nous est chose bientôt faite. v.186 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  13. Adieu, beau tison de ma flamme. v.189 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  14. Albert n'est pas un homme à vous refuser rien. v.192 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  15. Pour souffrir constamment les mauvais traitements v.204 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  16. Rend tout ce que je veux qu'elle rende à ma flamme. v.210 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  17. On offense un brave homme alors que l'on l'abuse. v.261 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  18. Qui rend de nos amants la flamme satisfaite. v.266 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  19. Quoi ! Lucile est la femme... v.277 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  20. Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  21. Nous ne sommes plus sots, ni mon maître, ni moi, v.335 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
  22. Mais, pour un tel discours, sommes-nous bien ici ? v.342 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  23. Albert ne l'a point su de nous ; et pour sa femme, v.387 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  24. Comme le mal fut prompt dont on la vit mourir, v.389 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  25. Et, comme il le prétend, c'est un mauvais langage : v.396 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  26. Je suis sa femme. v.416 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  27. Ô dieux ! Sa femme ! v.416 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  28. Oui, sa femme. v.416 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  29. Et je ne pouvais voir qu'on rebutât sa flamme, v.427 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  30. Et ses voeux rejetés de l'objet qui l'enflamme, v.435 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  31. Étaient, comme vainqueurs, reçus dedans mon âme. v.436 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  32. Et comment ? v.479 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  33. Je voudrais de bon coeur couronner votre flamme. v.488 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  34. Je l'ai dit comme fille, et vous le devez prendre v.499 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  35. Et que si j'étais fille, une flamme plus forte v.512 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  36. Que dites-vous ? Ma soeur ; comment ! Courir au change ! v.547 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  37. Connaissant de quel coup vous menacez sa flamme, v.576 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  38. Rendons-nous à leurs voeux, trop faibles que nous sommes. v.615 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  39. Foin de notre sottise, et peste soit des hommes. v.616 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  40. Et tienne comme il faut la main à ma colère. v.644 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  41. C'est comme qui dirait trois fois plus grand. v.671 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  42. Comme si vous étiez en chaire pour prêcher. v.686 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  43. Et comme aussi les Grecs disent Atanaton. v.698 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  44. Il ne sentirait point une secrète flamme. v.704 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  45. Comment aurait-il pu l'avoir dit, ce Virgile ? v.711 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  46. Virgile est nommé là comme un auteur fameux v.714 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  47. Et non comme témoin de ce que hier vous vîtes. v.716 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  48. Comme on dit, scribendo sequare peritos. v.722 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  49. Homme, ou démon, veux-tu m'entendre sans conteste ? v.723 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  50. Chien d'homme. Ô ! Que je suis tenté d'étrange sorte v.728 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  51. Qu'un fou fasse les lois ; que les femmes combattent ; v.772 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  52. Et l'on sort comme on peut d'une méchante affaire. v.778 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  53. Quel homme brusque ! v.795 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  54. Cet homme est ennemi de la cérémonie. v.802 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  55. Il voudrait vous prier d'une chose instamment. v.804 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  56. Car enfin nous avons peu de commerce ensemble. v.814 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  57. Hé ! Quel homme de Dieu ! Quel excès de douceur ? v.867 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  58. Comme on vous voit puissant, et de biens, et d'amis... v.876 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  59. Soit, ne commençons point un discours inutile. v.878 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  60. Je suis un étrange homme, et d'une humeur terrible, v.913 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  61. Las ! Il vit comme un saint, et dedans la maison v.915 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  62. Il ne sera pas homme à m'en faire un aveu ; v.931 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  63. Comment gendre, coquin, tu portes bien la mine v.985 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  64. D'homme d'honneur, il est ainsi que je le dis. v.1008 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  65. Ils s'entendent tous deux comme larrons en foire. v.1010 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  66. Mais j'impute bien moins ce bonheur de ma flamme v.1037 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  67. Si monsieur votre père était homme farouche, v.1065 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  68. Et, quoi que l'on reproche au feu qui vous consomme, v.1073 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  69. Le mal n'est pas si grand, que de tuer un homme. v.1074 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  70. Je trouve que c'est là raisonné comme il faut ; v.1155 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  71. Va, va ; je fais état de lui, comme de toi : v.1192 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  72. M'a planté là comme elle, et mon sort et le vôtre v.1197 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  73. Tout ce dont son caprice a pu flatter ma flamme. v.1222 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  74. Les femmes n'auraient pas la parole si haute. v.1233 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  75. Sans tous ces vils devoirs, dont la plupart des hommes v.1237 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  76. Les gâtent tous les jours dans le siècle où nous sommes. v.1238 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  77. Je veux mettre en mon coeur une nouvelle flamme. v.1241 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  78. Et moi, je ne veux plus m'embarrasser de femme ; v.1242 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  79. Que vous feriez fort bien de faire comme moi. v.1244 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  80. Car, voyez-vous, la femme est, comme on dit, mon maître, v.1245 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  81. Et comme un animal est toujours animal, v.1248 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  82. La femme est toujours femme, et jamais ne sera v.1251 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  83. Que femme, tant qu'entier le monde durera. v.1252 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  84. Ainsi que la tête est comme le chef du corps, v.1256 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  85. La tête d'une femme est comme la girouette v.1266 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  86. Comme on voit que la mer, quand l'orage s'accroît, v.1276 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  87. Ainsi, quand une femme a sa tête fantasque, v.1281 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  88. Quand... Les femmes enfin ne valent pas le diable. v.1286 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  89. Que je revienne encore vous parler de ma flamme ; v.1294 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  90. Ha ! Lucile, Lucile, un coeur comme le mien v.1367 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  91. Éraste, Éraste, un coeur fait comme est fait le vôtre v.1369 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  92. Comme vous. v.1397 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  93. Comme moi ? v.1397 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  94. Consentez-y Madame, une flamme si belle; v.1409 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  95. Des filles comme nous ! v.1423 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  96. Une action d'un homme à fort petit cerveau, v.1471 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  97. Et comment ? v.1519 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  98. Monsieur, le grand dommage ! Et l'homme de service v.1549 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  99. Monsieur de la Rapière, un homme de la sorte v.1553 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  100. Las ! Vous voyez tous deux comme l'on nous menace, v.1562 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  101. Je m'en vais t'assommer de coups, si je t'entends. v.1572 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  102. De la femme d'Albert la dernière grossesse v.1586 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  103. Sa femme en secret lors se rendit son vrai sang ; v.1595 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  104. Un billet de sa femme a le tout confirmé, v.1608 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  105. Enfin, pour dire tout, mené si prudemment v.1615 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  106. Au reste, le bonhomme est en humeur de rire, v.1621 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  107. Est d'un homme de coeur, et je vous en révère. v.1646 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  108. C'est un brave homme ; il sait que les coeurs généreux v.1663 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  109. Si bien qu'Albert et moi sommes tombés d'accord, v.1667 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  110. Mais enfin, comme Ascagne a pris sur lui l'affaire, v.1705 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  111. En vous donnant pour femme en présence de tous v.1727 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  112. Sa flamme est toujours pure, et sa constance extrême ; v.1733 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  113. Bien entendu, je veux une femme sévère : v.1786 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)
  114. Comme les autres font : et tu t'adouciras. v.1788 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Mais il n'est, comme on dit, pire eau que l'eau qui dort, v.23 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute ; v.42 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. De le voir querellé par un fou comme vous. v.44 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Mais pour homme de bien, je garantis le maître. v.74 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. Et la sévérité de ces femmes de bien v.135 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  6. Et comme l'autre jour un docteur dit fort bien, v.160 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  7. Que cette bonne femme... v.173 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  8. Comme elle s'est pour rien contre nous échauffée ! v.177 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  9. Nos troubles l'avaient mis sur le pied d'homme sage, v.181 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  10. Mais il est devenu comme un homme hébété, v.183 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  11. Cent fois plus qu'il ne fait mère, fils, fille et femme. v.186 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  12. Son cagotisme en tire à toute heure des sommes, v.201 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  13. Et prend droit de gloser sur tous tant que nous sommes. v.202 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  14. Mais j'ai vu mon mari ; comme il ne m'a point vue, v.213 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  15. Si même ardeur enflamme, et ma soeur, et Valère, v.221 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  16. Qu'est-ce qu'on fait céans ? comme est-ce qu'on s'y porte ? v.230 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  17. Le pauvre homme ! v.235 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  18. Le pauvre homme ! v.241 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  19. Des chaleurs l'empêchaient de pouvoir sommeiller, v.243 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  20. Pressé d'un sommeil agréable, v.245 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  21. Le pauvre homme ! v.249 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  22. Il reprit courage comme il faut ; v.252 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  23. Le pauvre homme ! v.256 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  24. Et se peut-il qu'un homme ait un charme aujourd'hui v.263 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  25. Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être.... v.269 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  26. C'est un homme.... Qui.... Ha !... Un homme.... Un homme enfin. v.272 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  27. Et comme du fumier, regarde tout le monde. v.274 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  28. Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, v.278 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  29. Ha, si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, v.281 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  30. Je vois qu'il reprend tout, et qu'à ma femme même, v.301 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  31. Et comme je vous l'ai plus de dix fois prêché, v.316 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  32. Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux. v.319 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  33. Je sais comme je parle, et le Ciel voit mon coeur. v.324 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  34. Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit, v.327 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  35. Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ! v.339 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  36. Un oracle, un Caton, dans le siècle où nous sommes, v.349 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  37. Et près de vous ce sont des sots, que tous les hommes. v.350 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  38. Et comme je ne vois nul genre de héros v.355 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  39. Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, v.375 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  40. Voilà mes gens, voilà comme il en faut user, v.403 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  41. Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle, v.405 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  42. Vous. Voyez bien comme vous répondrez. v.439 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  43. Comment ? v.446 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  44. Et comme sur vos voeux je.... v.456 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  45. Quoi ? Se peut-il, Monsieur, qu'avec l'air d'homme sage, v.473 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  46. Ce sont fiefs qu'à bon titre au pays on renomme ; v.493 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  47. Et tel que l'on le voit, il est bien gentilhomme. v.494 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  48. D'une fille comme elle un homme comme lui ? v.504 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  49. Font leurs femmes souvent ce qu'on voit qu'elles sont. v.512 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  50. Et qui donne à sa fille un homme qu'elle hait, v.515 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  51. Comme ceux qui n'y vont que pour être aperçus ? v.527 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  52. Comme deux vrais enfants, comme deux tourterelles. v.534 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  53. Comme sage, v.557 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  54. Si j'étais en sa place, un homme assurément v.563 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  55. Qu'une femme a toujours une vengeance prête. v.566 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  56. Et dans l'occasion mollit comme vous faites. v.622 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  57. N'est pas un homme, non, qui se mouche du pied, v.643 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  58. Quand d'un époux si beau vous vous verrez la femme ! v.650 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  59. Point, Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez. v.672 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  60. Je gardasse pour vous les ardeurs de ma flamme ? v.738 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  61. N'as-tu pas entendu comme elle m'a parlé ? v.772 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  62. N'as-tu pas vu la chose, et comme il m'a traitée ? v.774 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  63. Mais vous, n'êtes-vous pas l'homme le plus ingrat... v.791 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  64. Ha, tout doux ; envers lui, comme envers votre Père, v.833 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  65. Comment ? v.860 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  66. Comme il se radoucit ! v.875 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  67. Comment de votre mal vous sentez-vous remise ? v.885 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  68. Un dévot comme vous, et que partout on nomme... v.965 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  69. Ah ! Pour être dévot, je n'en suis pas moins Homme ; v.966 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  70. Tous ces galants de Cour, dont les femmes sont folles, v.989 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  71. Mais les gens comme nous, brûlent d'un feu discret, v.995 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  72. Que l'on est pas aveugle, et qu'un homme est de chair. v.1012 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  73. Une femme se rit de sottises pareilles, v.1033 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  74. L'injurieux aveu d'une coupable flamme. v.1062 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  75. Et comme un criminel, chassez-moi de chez vous. v.1084 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  76. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; v.1099 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  77. Comme une honte due aux crimes de ma vie. v.1106 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  78. Femme, enfants et valets, déchaînés contre lui. v.1120 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  79. On met impudemment toute chose en usage, v.1121 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  80. Comment ? Vous moquez-vous ? v.1155 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  81. Ah ! Mon frère, une femme v.1161 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  82. Mais je sais comme il faut en user là-dessus. v.1168 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  83. M'est bien plus cher que fils, que femme, et que parents. v.1180 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  84. Le pauvre homme ! Allons vite en dresser un écrit, v.1183 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  85. Le commerce entre nous porterait du scandale : v.1210 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  86. Lorsqu'un père combat leurs flammes amoureuses, v.1302 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  87. Du trait qu'à ce pauvre homme il a voulu jouer. v.1320 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  88. Quel homme ! Au moins répondez-moi. v.1343 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  89. Que diriez-vous alors de votre homme de bien ? v.1347 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  90. Et comment vous pourrez remplir cette promesse. v.1354 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  91. Comment ? v.1361 (Acte 4, scène 4, ORGON)
  92. Comme c'est pour vous seul, et pour mieux le confondre, v.1377 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  93. D'épargner votre femme, et de ne m'exposer v.1383 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  94. Que le coeur d'une femme est mal connu de vous ! v.1412 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  95. Par des réalités, su convaincre ma flamme. v.1466 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  96. Mais comment consentir à ce que vous voulez, v.1479 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  97. C'est un homme, entre nous, à mener par le nez. v.1524 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  98. Voilà, je vous l'avoue, un abominable homme ! v.1529 (Acte 4, scène 6, ORGON)
  99. Je n'en puis revenir, et tout ceci m'assomme. v.1530 (Acte 4, scène 6, ORGON)
  100. Ah, ah, l'homme de bien, vous m'en voulez donner ! v.1544 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  101. Comme aux tentations s'abandonne votre âme ! v.1545 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  102. Vous épousiez ma Fille, et convoitiez ma femme ! v.1546 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  103. Comment ? v.1567 (Acte 4, scène 8, ELMIRE)
  104. Que l'on doit commencer par consulter ensemble, v.1574 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  105. Et cet homme, sur vous, ayant ces avantages, v.1598 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  106. Vous voulez que partout on soit fait comme lui, v.1619 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  107. Et pour sortir d'affaire, il faut que je l'assomme. v.1637 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  108. Voilà tout justement parler en vrai jeune homme. v.1638 (Acte 5, scène 2, CLÉANTE)
  109. Nous vivons sous un règne, et sommes dans un temps, v.1640 (Acte 5, scène 2, CL?ANTE)
  110. Je recueille, avec zèle, un homme en sa misère, v.1645 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  111. Je le loge, et le tiens comme mon propre frère ; v.1646 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  112. Tente le noir dessein de suborner ma femme, v.1650 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  113. Le pauvre homme ! v.1657 (Acte 5, scène 3, DORINE)
  114. Qu'il ait voulu commettre une action si noire. v.1658 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  115. Comment ? v.1659 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  116. Aux oreilles cent fois, et crier comme quatre ? v.1678 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  117. Le désir d'embrasser ma femme ? v.1684 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  118. Que veut cet homme ? Allez tôt le savoir, v.1715 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  119. C'est un homme qui vient, avec douce manière, v.1725 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  120. Ce que c'est que cet homme, et ce qu'il peut vouloir. v.1728 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  121. La maison à présent, comme savez de reste, v.1753 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  122. Et d'un homme de bien il sait trop bien l'office, v.1761 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  123. Et comme je vous traite avec grande indulgence, v.1794 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  124. Mamie, et l'on décrète aussi contre les femmes. v.1806 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  125. Dans l'amour du prochain, sa vertu se consomme, v.1817 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  126. Il sait que très souvent les biens corrompent l'homme, v.1818 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  127. L'homme est, je vous l'avoue, un méchant animal ! v.1847 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  128. J'ai, pour vous emmener, mon carrosse à la porte, v.1849 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  129. Comme du Ciel, l'infâme, impudemment se joue ! v.1870 (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  130. Ami, femme, parents, et moi-même avec eux. v.1884 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  131. Comme il sait, de traîtresse manière, v.1885 (Acte 5, scène 7, DORINE)
  132. Qu'à poursuivre sa femme, il ait su vous surprendre ? v.1890 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  133. La flamme d'un amant généreux et sincère. v.1962 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Je n'avais qu'une seule femme, qui est morte. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  2. Elle est d'une complexion trop délicate et trop peu saine, et c'est la vouloir envoyer bientôt en l'autre monde, que de l'exposer comme elle est à faire des enfants. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  3. Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse, et votre conseil sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  4. Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  5. Et quant à vous, ma chère nièce, ce n'est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  6. Mais le conseil que vous me donnez de la faire religieuse, est d'une femme qui pourrait bien souhaiter charitablement d'être mon héritière universelle. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  7. Comme vous en va ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  8. Quoi toujours triste et mélancolique comme cela, et tu ne veux pas me dire ce que tu as. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  9. Il me semble qu'on n'agit point comme vous faites, et que, si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n'en devez avoir aucune à me découvrir votre coeur. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  10. Ce n'est pas la récompense de t'avoir élevée comme j'ai fait. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  11. Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  12. Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  13. Allez, allez, il ne faut pas se laisser mener comme un oison, et pourvu que l'honneur n'y soit pas offensé, on peut se libérer un peu de la tyrannie d'un père. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  14. Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  15. Monsieur, ne pleurez donc point comme cela : car vous me feriez rire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  16. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  17. Nous avons vu suffisamment la malade ; et sans doute qu'il y a beaucoup d'impuretés en elle. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  18. Comment se porte son cocher ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  19. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  20. Un homme mort, n'est qu'un homme mort, et ne fait point de conséquence ; mais une formalité négligée, porte un notable préjudice à tout le corps des médecins. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  21. C'est bien à vous de faire l'habile homme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  22. Souvenez-vous de l'homme que vous fîtes crever ces jours passés. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  23. C'est pourquoi il s'agit de raisonner auparavant comme il faut, de peser mûrement les choses, de regarder le tempérament des gens, d'examiner les causes de la maladie, et de voir les remèdes qu'on y doit apporter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  24. Et comme ces humeurs ont été là engendrées par une longue succession de temps ; elles s'y sont recuites, et ont acquis cette malignité, qui fume vers la région du cerveau. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  25. Et vous avons parlé, comme nous parlerions à notre propre frère. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  26. N'avez-vous point de honte, Messieurs, de montrer si peu de prudence, pour des gens de votre âge, et de vous être querellés comme de jeunes étourdis ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  27. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  28. Nous ne sommes pas les seuls, comme vous savez, qui tâchons à nous prévaloir de la faiblesse humaine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  29. C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  30. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  31. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  32. Comment, qu'est-ce ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  33. Un insolent, qui a eu l'effronterie d'entreprendre sur votre métier : et qui, sans votre ordonnance, vient de tuer un homme d'un grand coup d'épée au travers du corps. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  34. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  35. Voilà un grand homme. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  36. Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  37. Il faut s'éloigner, un médecin a cent choses à demander qu'il n'est pas honnête qu'un homme entende. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  38. Et que je sais peu par où vous commencer mon discours. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  39. Je puis vous dire la même chose, et je sens comme vous des mouvements de joie qui m'empêchent de pouvoir parler. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  40. Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  41. Voilà un habile homme ! (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  42. Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  43. N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  44. Je vais faire monter l'homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c'est un notaire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  45. Sans nous tous les hommes v.43 (Acte 4, scène 8, COMÉDIE, MUSIQUE, BALLET)
  46. Et c'est nous qui sommes v.45 (Acte 4, scène 8, COM?DIE, MUSIQUE, BALLET)
  47. Comment, le mariage ? (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  48. Comment, diable : laissez-moi aller, laissez-moi aller, vous dis-je. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Agir incessamment, tout voir, et tout entendre ; v.14 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Les acteurs commençaient, chacun prêtait silence, v.53 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  3. Un homme à grands canons est entré brusquement v.55 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Mais l'homme pour s'asseoir a fait nouveau fracas, v.67 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Et se serait tenu comme il s'était posé, v.75 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Comment te portes-tu ? Souffre, que je t'embrasse. v.78 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. Car les gens du bel air pour agir galamment, v.99 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  8. Mais, comme si c'en eût été trop bon marché, v.103 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  9. Sur nouveaux frais mon homme à moi s'est attaché ; v.104 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. D'où sautant un jeune homme amplement ajusté, v.136 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Et les hommes seraient, sans cela, trop heureux. v.148 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  12. Ouf, tu m'étrangles, fat, laisse-le comme il est. v.172 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  13. Le voulez-vous porter fait comme le voilà ? v.180 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  14. Où va-t-elle si vite, et quel homme la tient ? v.192 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  15. Homme, à mon sentiment, le plus fâcheux du monde. v.210 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  16. Comme à de mes amis il faut que je te chante v.217 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  17. Comment la trouves-tu ? v.227 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  18. Tiens, l'homme passe ainsi : puis la femme repasse : v.230 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  19. Ensemble : puis on quitte, et la femme vient là. v.231 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  20. Et d'abuser, ingrate, à maltraiter ma flamme, v.273 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  21. L'homme, dont vous parlez, loin qu'il puisse me plaire, v.277 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  22. Est un homme fâcheux dont j'ai su me défaire ; v.278 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  23. Mais un homme vient là de me rompre en visière, v.306 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  24. Eh quoi toujours ma flamme divertie ! v.341 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  25. Et quitte, comme au point allait la politique, v.353 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  26. Mais mon homme, avec l'As, non sans surprise extrême, v.357 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  27. Tiens, c'est ici mon port, comme je te l'ai dit, v.375 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  28. En quel lieu sommes-nous ? v.383 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  29. J'avise un homme ici qui n'est pas ignorant ; v.419 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  30. De ces gens dont l'amour est fait comme la haine, v.454 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  31. Et je veux qu'un amant, pour me prouver sa flamme, v.481 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  32. Qui, comme ils le font voir, aiment jusques à battre. v.494 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  33. Des hommes en amour d'une humeur si souffrante, v.497 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  34. Comme cet exercice est mon plaisir suprême, v.529 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  35. Nous avions, comme il faut, séparé nos relais, v.535 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  36. Comment ? C'est un cheval aussi bon qu'il est beau, v.559 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  37. Et je les vois, Marquis, comme tu peux penser, v.587 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  38. Mon étourdi se met à sonner comme il faut, v.595 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  39. Requérir notre cerf, comme s'ils l'eussent vu : v.611 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  40. À te dire le vrai, cher marquis, il m'assomme. v.613 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  41. Notre cerf relancé va passer à notre homme, v.614 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  42. Comme le rang, l'esprit, la générosité, v.667 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  43. Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  44. Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son État, et la gloire de son empire, une charge de contrôleur, intendant, correcteur, réviseur, et restaurateur général desdites inscriptions ; et d'icelle honorer le suppliant, tant en considération de son rare et éminent savoir, que des grands et signalés services qu'il a rendus à l'État et à votre Majesté en faisant l'anagramme de votre dite majesté en Français, Latin, Grec, Hébreu, Syriaque, Chaldéen, Arabe... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  45. Car comme sa justice en toute chose est grande, v.713 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  46. Je me doute à peu près que l'homme qui vous quitte v.725 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  47. Et des gens comme vous doivent fuir l'entretien v.731 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  48. Ce serait pour monter à des sommes très hautes, v.770 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  49. Qu'un homme tantôt t'a fait une querelle. v.782 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  50. Et comme ton ami, quoi qu'il en réussisse, v.785 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  51. Et noyer dans son sang sa flamme criminelle. v.826 (Acte 3, scène 5, DAMIS)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Comment ? v.8 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  2. Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous ; v.22 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  3. À l'esprit comme nous donnez-vous toute entière : v.36 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  4. Loin d'être aux lois d'un homme en esclave asservie ; v.43 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  5. Et les soins où je vois tant de femmes sensibles, v.51 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  6. Ma soeur, que de tousser et de cracher comme elle. v.76 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  7. Ce qu'est venu m'offrir l'hommage de sa flamme. v.108 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  8. Et qu'en son coeur pour moi toute flamme soit morte ? v.112 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  9. Je ménage les gens, et sais comme embarrasse v.127 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  10. Mon coeur vous consacrait une flamme immortelle, v.139 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  11. De ne vouloir tenter nul effort sur ma flamme, v.152 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  12. Qui le soumet d'abord à ce que veut sa femme ; v.208 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  13. Et les femmes docteurs ne sont point de mon goût. v.217 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  14. Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, v.218 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  15. Son Monsieur Trissotin me chagrine, m'assomme, v.231 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  16. Et j'enrage de voir qu'elle estime un tel homme, v.232 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  17. Mais comme sur ma mère il a grande puissance, v.239 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  18. Et, pour n'avoir personne à sa flamme contraire, v.243 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  19. Qui fait qu'à son mérite incessamment il rit ; v.257 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  20. Que rencontrant un homme un jour dans le Palais, v.266 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  21. Non, je dis la chose comme elle est : v.269 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  22. Et se découvre à vous de la sincère flamme... v.275 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  23. Je puis fermer les yeux sur vos flammes secrètes, v.283 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  24. Et je viens ardemment conjurer vos bontés v.289 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  25. Allons commettre un autre au soin que l'on me donne, v.327 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  26. Et qu'impatiemment il veut ce qu'il désire ! v.332 (Acte 2, scène 1, ARISTE)
  27. D'homme d'honneur, d'esprit, de coeur, et de conduite, v.339 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  28. C'était, mon frère, un fort bon gentilhomme. v.344 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  29. Comment, ma soeur ? v.357 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  30. Encor mieux. On ne peut tromper plus galamment. v.365 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  31. Cléonte et Lycidas ont pris femme tous deux. v.389 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  32. Clitandre vous demande Henriette pour femme, v.399 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  33. Voyez quelle réponse on doit faire à sa flamme ? v.400 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  34. Parlons à votre femme, et voyons à la rendre v.407 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  35. Je réponds de ma femme, et prends sur moi l'affaire. v.412 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  36. Et je vais à ma femme en parler sans délai. v.417 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  37. Je n'entends pas cela. Comment ? v.424 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
  38. Ma femme bien souvent a la tête un peu chaude, v.427 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
  39. Aussi fais-je. Oui, ma femme avec raison vous chasse, v.443 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  40. Sans doute. Me voit-on femme déraisonnable ? v.452 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  41. Comment diantre, friponne ! Euh ? A-t-elle commis... v.458 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  42. Faut-il qu'avec les soins qu'on prend incessamment, v.481 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  43. Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative. v.484 (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  44. Mon_Dieu, je n'avons pas étugué comme vous, v.485 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  45. Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. v.486 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  46. Comme de l'adjectif avec le substantif, v.498 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  47. Comment ? Vous avez peur d'offenser la coquine ? v.508 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  48. Pour mettre incessamment mon oreille au supplice ? v.516 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  49. Que ce discours grossier terriblement assomme ! v.535 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  50. Et quelle indignité pour ce qui s'appelle homme, v.536 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  51. Comment donc ? v.558 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  52. Qu'une femme étudie, et sache tant de choses. v.572 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  53. Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez, v.578 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  54. Les femmes d'à présent sont bien loin de ces moeurs, v.585 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  55. On y sait comme vont Lune, Étoile Polaire, v.591 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  56. On ne sait comme va mon pot dont j'ai besoin. v.594 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  57. (Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse ;) v.608 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  58. Hé bien ? La femme sort, mon frère, et je vois bien v.641 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  59. C'est que pour gendre elle m'offre un autre homme. v.647 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  60. Un autre homme pour gendre ! v.648 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  61. Qui se nomme ? v.648 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  62. Non : car comme j'ai vu qu'on parlait d'autre gendre, v.656 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  63. Et se peut-il qu'un homme ait assez de faiblesse v.660 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  64. Pour laisser à sa femme un pouvoir absolu, v.661 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  65. Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. v.664 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  66. Et ma femme est terrible avecque son humeur. v.666 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  67. Sur l'aigreur de sa bile opère comme rien. v.670 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  68. Allez, c'est se moquer. Votre femme, entre nous, v.677 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  69. Quoi, vous ne pouvez pas, voyant comme on vous nomme, v.683 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  70. Vous résoudre une fois à vouloir être un homme ? v.684 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  71. À faire condescendre une femme à vos voeux, v.685 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  72. Un pédant qu'à tous coups votre femme apostrophe v.691 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  73. D'homme qu'en vers galants jamais on n'égala, v.693 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  74. Et qui n'est, comme on sait, rien moins que tout cela ? v.694 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  75. Que d'être si soumis au pouvoir d'une femme. v.700 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  76. Vous voilà raisonnable, et comme je vous veux. v.706 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  77. Et je m'en vais être homme à la barbe des gens. v.710 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  78. À notre impatience offrez votre épigramme. v.719 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  79. Les sciences n'ont rien qui vous puisse enflammer, v.733 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  80. De joindre à l'épigramme, ou bien au madrigal, v.750 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  81. Et surtout quand les vers sont tournés galamment. v.758 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  82. Mais en comprend-on bien, comme moi, la finesse ? v.797 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  83. Ah ? Voyons l'épigramme. v.848 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  84. Et je veux nous venger toutes tant que nous sommes v.885 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  85. De cette indigne classe où nous rangent les hommes ; v.886 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  86. Que de science aussi les femmes sont meublées, v.901 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  87. Qu'on peut faire comme eux de doctes assemblées, v.902 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  88. Et j'ai vu clairement des hommes dans la Lune. v.922 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  89. Je n'ai point encor vu d'hommes, comme je crois, v.923 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  90. Mais j'ai vu des clochers tout comme je vous vois. v.924 (Acte 3, scène 2, B?LISE)
  91. Dont on vient faire insulte à la pudeur des femmes. v.950 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  92. Monsieur, un homme est là qui veut parler à vous. v.959 (Acte 3, scène 3, L'ÉPINE)
  93. Voici l'homme qui meurt du désir de vous voir. v.968 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  94. Et sait du Grec, Madame, autant qu'homme de France. v.974 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  95. Est-il rien d'amoureux comme vos chansonnettes ? v.1009 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  96. Je ne sais donc comment se fit l'affaire. v.1033 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  97. Fort impertinemment vous me jetez les vôtres. v.1046 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  98. Mais il m'attaque à part comme un noble adversaire v.1069 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  99. Ma plume t'apprendra quel homme je puis être. v.1073 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  100. C'est d'attacher à vous un homme plein d'esprit, v.1104 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  101. Et cet homme est Monsieur que je vous détermine v.1105 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  102. À voir comme l'époux que mon choix vous destine. v.1106 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  103. Comme vous répondez ! v.1115 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  104. Je vous le cède tout, comme à ma soeur aînée. v.1122 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
  105. Si l'hymen comme à vous, me paraissait charmant, v.1123 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  106. Si j'avais comme vous les pédants dans la tête, v.1125 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
  107. En homme dont je veux que vous soyez la femme. v.1134 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  108. Et c'est un homme enfin qui ne doit point vous plaire. v.1182 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  109. Et vingt fois, comme ouvrages nouveaux, v.1187 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  110. Vous en seriez trop digne, et les premières flammes v.1201 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  111. Du commerce des sens nette et débarrassée ? v.1226 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  112. Sont bien loin de brûler de ces terrestres flammes ! v.1234 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  113. Comme une chose indigne, il laisse là le reste. v.1237 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  114. C'est un feu pur et net comme le feu céleste, v.1238 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  115. Que j'ai, ne vous déplaise, un corps tout comme une âme : v.1246 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  116. Il n'est rien de plus beau, comme vous avez dit, v.1251 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  117. Du commerce des sens si bien débarrassées : v.1254 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  118. Je suis un peu grossier, comme vous m'accusez ; v.1256 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  119. Elle eût été brisée en morceaux comme verre. v.1302 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  120. Que de me voir savant comme certaines gens. v.1312 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  121. Et c'est mon sentiment qu'en faits, comme en propos, v.1315 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  122. Il entend raillerie autant qu'homme de France ; v.1354 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  123. La Cour, comme l'on sait, ne tient pas pour l'esprit ; v.1360 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  124. Et comme je les crois dignes d'être suivis, v.1436 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  125. Vous, Monsieur, comme ami de toute la famille, v.1438 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  126. Madame votre femme a rejeté mes voeux, v.1460 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  127. Quelque secours puissant qu'on promette à ma flamme, v.1481 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  128. N'est point, comme l'on sait, un effet du mérite ; v.1530 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  129. Quand on est honnête homme, on ne veut rien devoir v.1539 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  130. Qui prétend couronner une flamme si chère ; v.1566 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  131. Pourvu que je vous aie, il n'importe comment. v.1568 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  132. À porter constamment de pareils accidents. v.1584 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  133. Et comme, à dire vrai, je n'oserais me croire v.1589 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  134. Nous allons voir bientôt comment ira l'affaire ; v.1593 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  135. Comment ? Me prenez-vous ici pour un benêt ? v.1607 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  136. Des fermes sentiments d'un homme raisonnable ? v.1610 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  137. De me laisser mener par le nez à ma femme ? v.1614 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  138. Nous verrons si ma femme à mes désirs rebelle... v.1629 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  139. Ce n'est point à la femme à prescrire, et je sommes v.1673 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  140. Pour céder le dessus en toute chose aux hommes. v.1674 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  141. Et nous voyons que d'un homme on se gausse, v.1677 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  142. Quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausse. v.1678 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  143. C'est parler comme il faut. v.1685 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  144. Je ne voudrais jamais prendre un homme d'esprit. v.1696 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  145. Et ne soit en un mot docteur que pour sa femme. v.1702 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  146. Qui doit être épuré comme l'astre du jour ; v.1716 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
  147. À braver comme moi les traits de la fortune. v.1730 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  148. Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  149. Et je regarde peu comment vous le prendrez : v.1754 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  150. Mais je ne suis point homme à souffrir l'infamie v.1755 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)

L'AVARE (1669)

  1. Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n'est que les actions, qui les découvrent différents. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. Mais enfin, si je puis, comme je l'espère, retrouver mes parents, nous n'aurons pas beaucoup de peine à nous le rendre favorable. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  6. J'y fais des progrès admirables ; et j'éprouve que pour gagner les hommes, il n'est point de meilleure voie que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations ; que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu'ils font. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  7. La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  8. Plut au Ciel que votre âme comme la mienne... (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  9. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  10. C'est bien à toi, pendard, à me demander des raisons : sors vite, que je ne t'assomme. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  11. Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  12. Comment diantre voulez-vous qu'on fasse pour vous voler ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  13. Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? (Acte 1, scène 3, LA FL?CHE)
  14. Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  15. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  16. Qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint ! (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  17. Comment ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  18. Je ne nomme personne. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  19. Certes, ce n'est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d'argent ; et bienheureux qui a tout son fait bien placé, et ne conserve seulement que ce qu'il faut pour sa dépense. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  20. Dix mille écus en or chez soi est une somme assez... (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  21. Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  22. Comment ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  23. Hé comment vous dérober ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  24. Mon Père : c'est que je joue ; et comme je suis fort heureux, je mets sur moi tout l'argent que je gagne. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  25. Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites-moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d'ici ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  26. Comment, mon Fils, trouvez-vous cette fille ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  27. Ne croyez-vous pas, qu'une fille comme cela mériterait assez que l'on songeât à elle ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  28. Comment ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  29. Un homme mûr, prudent et sage, qui n'a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  30. Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez qu'elle se moque de le prendre. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  31. Comment ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  32. Le seigneur Anselme est un parti considérable, c'est un gentilhomme qui est noble, doux, posé, sage, et fort accommodé, et auquel il ne reste aucun enfant de son premier mariage. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  33. Le moyen de résister à une raison comme celle-là ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  34. Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  35. Il ne faut point qu'elle regarde comme un mari est fait, et lorsque la grande raison de sans dot s'y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu'on lui donne. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  36. Monsieur, je vous demande pardon si je m'emporte un peu et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  37. Comment ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  38. Oui, l'argent est plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au Ciel de l'honnête homme de père qu'il vous a donné. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  39. Voilà parlé comme un oracle. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  40. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  41. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  42. Et l'amour a-t-il été fait pour des gens bâtis comme lui ? (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  43. Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheureux ; et il faut essuyer d'étranges choses lorsqu'on en est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-mathieux. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  44. Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  45. « Supposé que le prêteur voie toutes ses sûretés, et que l'emprunteur soit majeur, et d'une famille où le bien soit ample, solide, assuré, clair, et net de tout embarras, on fera une bonne et exacte obligation par-devant un notaire, le plus honnête homme qu'il se pourra, et qui, pour cet effet, sera choisi par le prêteur, auquel il importe le plus que l'acte soit dûment dressé. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  46. « Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  47. Comment diable ! (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  48. Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie le plus posé homme du monde. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  49. Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle ; mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  50. Oui, Monsieur, c'est un jeune homme qui a besoin d'argent. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  51. Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  52. Comment ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  53. Comment, pendard, c'est toi qui t'abandonnes à ces coupables extrémités ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  54. Comment, mon Père, c'est vous qui vous portez à ces honteuses actions ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  55. Ne rougissez-vous point de déshonorer votre condition par les commerces que vous faites ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  56. Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le Ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  57. Mon_Dieu, je sais l'art de traire les hommes. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  58. Je te défie d'attendrir, du côté de l'argent, l'homme dont il est question. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  59. Tout va comme il faut. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  60. Comment ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  61. C'est la fleur de l'âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l'homme. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  62. Comment ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  63. Il faudra vous assommer, vous dis-je ; et vous mettrez en terre et vos enfants, et les enfants de vos enfants. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  64. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  65. Comme j'ai commercé chez elles, je les ai à fond l'une et l'autre entretenues de vous, et j'ai dit à la mère le dessein que vous aviez conçu pour Mariane, à la voir passer dans la rue, et prendre l'air à sa fenêtre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  66. Lui as-tu dit qu'il fallait qu'elle s'aidât un peu, qu'elle fît quelque effort, qu'elle se saignât pour une occasion comme celle-ci ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  67. Comment ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  68. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  69. De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  70. La fille est jeune, comme tu vois ; et les jeunes gens d'ordinaire n'aiment que leurs semblables, ne cherchent que leur compagnie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  71. J'ai peur qu'un homme de mon âge ne soit pas de son goût ; et que cela ne vienne à produire chez moi certains petits désordres qui ne m'accommoderaient pas. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  72. Elle ne peut souffrir du tout la vue d'un jeune homme ; mais elle n'est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu'elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  73. En effet, si j'avais été femme, je n'aurais point aimé les jeunes hommes. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  74. Pour moi, je n'y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  75. Sont-ce des hommes que de jeunes blondins ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  76. Cela est bien bâti, auprès d'une personne comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  77. Voilà un homme cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  78. Comment ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  79. Voilà un corps taillé, libre, et dégagé comme il faut, et qui ne marque aucune incommodité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  80. Mais nous nous sommes fort entretenues de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  81. Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  82. Commençons par vous. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  83. Bon, vous voilà les armes à la main. Je vous commets au soin de nettoyer partout ; et surtout prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  84. C'est une chose la plus aisée du monde, et il n'y a si pauvre esprit qui n'en fît bien autant : mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  85. Allez-vous-en lire un peu les préceptes de la santé, et demander aux médecins s'il y a rien de plus préjudiciable à l'homme que de manger avec excès. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  86. Comment est-ce que tu dis ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  87. Qui est le grand homme qui a dit cela ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  88. Et pour votre soupé, vous n'avez qu'à me laisser faire : je réglerai tout cela comme il faut. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  89. Comment voudriez-vous qu'ils traînassent un carrosse, qu'ils ne peuvent pas se traîner eux-mêmes ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  90. Point du tout ; au contraire, c'est me faire plaisir, et je suis bien aise d'apprendre comme on parle de moi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  91. Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  92. Comment, doucement ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  93. Comment, un bâton ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  94. Savez-vous bien, Monsieur le fat, que je suis homme à vous rosser vous-même ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  95. Dites-lui, je vous prie, que nous sommes ici. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  96. Mon_Dieu, tous ces blondins sont agréables, et débitent fort bien leur fait ; mais la plupart sont gueux comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  97. Oh l'homme déplaisant ! (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  98. Ce discours paraîtra brutal aux yeux de quelques-uns ; mais je suis assuré que vous serez personne à le prendre comme il faudra. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  99. Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  100. Non, mon Père, je ne suis point capable d'en changer ; et je prie instamment Madame de le croire. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  101. Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  102. Comment ? (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  103. Monsieur, il y a là un homme qui veut vous parler. (Acte 3, scène 8, BRINDAVOINE)
  104. C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  105. Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  106. Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  107. Cette considération m'en faisait quitter le dessein ; et comme je l'ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l'aurais donnée, sans l'aversion que tu témoignes. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  108. Non : du côté de l'homme, on ne doit point risquer l'affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n'ai garde de me commettre. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  109. La vérité est que je l'aime, depuis un jour que je la vis dans une promenade ; que mon dessein était tantôt de vous la demander pour femme ; et que rien ne m'a retenu, que la déclaration de vos sentiments, et la crainte de vous déplaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  110. Comment, pendard, tu as l'audace d'aller sur mes brisées ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  111. Je te veux faire toi-même, maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j'ai raison. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  112. Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  113. Comment ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  114. Comment ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  115. Suivez-moi, vous dis-je, nous sommes bien. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  116. Comment ? (Acte 4, scène 6, CLÉANTE)
  117. Comment as-tu fait ? (Acte 4, scène 6, CLÉANTE)
  118. En quelles espèces était cette somme ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  119. Je suis homme à ne vous point scandaliser ; et les choses iront dans la douceur. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  120. Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  121. Oui, mon ami, si vous nous confessez la chose, il ne vous sera fait aucun mal, et vous serez récompensé comme il faut par votre maître. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  122. Laissez-le faire, il se prépare à vous contenter, et je vous ai bien dit qu'il était honnête homme. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  123. Et cette cassette, comment est-elle faite ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  124. Comment elle est faite ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  125. Elle est faite comme une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  126. Il ne faut plus jurer de rien, et je crois après cela que je suis homme à me voler moi-même. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  127. Comment, traître, tu ne rougis pas de ton crime ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  128. De quel crime je veux parler, infâme, comme si tu ne savais pas ce que je veux dire. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  129. Comment abuser ainsi de ma bonté, et s'introduire exprès chez moi pour me trahir ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  130. Comment, pardonnable ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  131. Un trésor comme celui-là. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  132. Nous nous sommes promis une foi mutuelle, et avons fait serment de ne nous point abandonner. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  133. Oui, nous nous sommes engagés d'être l'un à l'autre à jamais. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  134. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  135. Il parle d'elle, comme un amant d'une maîtresse. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  136. Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  137. Oui, Monsieur, comme de ma part je lui en ai signé une. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  138. Allons, Monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi son procès, comme larron, et comme suborneur. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  139. Fille indigne d'un père comme moi ! (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  140. Seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes ; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire ! (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  141. Chargez-le comme il faut, Monsieur, et rendez les choses bien criminelles. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  142. Je me moque de tous ces contes ; et le monde aujourd'hui n'est plein que de ces larrons de noblesse, que de ces imposteurs, qui tirent avantage de leur obscurité, et s'habillent insolemment du premier nom illustre qu'ils s'avisent de prendre. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  143. Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  144. Je ne suis point homme à rien craindre, et si Naples vous est connu, vous savez qui était Don Thomas d'Alburcy. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  145. Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  146. Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune, prit amitié pour moi ; qu'il me fit élever comme son propre fils, et que les armes furent mon emploi dès que je m'en trouvai capable. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  147. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  148. Pour votre paiement, voilà un homme que je vous donne à pendre. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  149. Comment faut-il donc faire ? (Acte 5, scène 6, MAÎTRE JACQUES)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Et tout homme d'honneur s'en doit scandaliser. v.16 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Je vous vois accabler un homme de caresses, v.17 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. Et quand je vous demande après, quel est cet homme, v.21 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  4. À peine pouvez-vous dire comme il se nomme, v.22 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  5. Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur, v.35 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Lorsqu'un homme vous vient embrasser avec joie, v.37 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  7. Répondre, comme on peut, à ses empressements, v.39 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  8. Et traitent du même air l'honnête homme et le fat. v.48 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  9. Quel avantage a-t-on qu'un homme vous caresse, v.49 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  10. Ce commerce honteux de semblants d'amitié : v.68 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  11. Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre v.69 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  12. Lui doit-on déclarer la chose comme elle est ? v.80 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  13. Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; v.92 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  14. Tous les hommes me sont à tel point odieux, v.111 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  15. Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes... v.117 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  16. Non, elle est générale, et je hais tous les hommes : v.118 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  17. Nommez-le fourbe, infâme et scélérat maudit, v.135 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  18. Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter. v.140 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  19. J'observe, comme vous, cent choses tous les jours, v.159 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  20. En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; v.162 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  21. Je prends, tout doucement, les hommes comme ils sont ; v.163 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  22. Comme vices unis à l'humaine nature ; v.174 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  23. De voir un homme fourbe, injuste, intéressé, v.176 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  24. Si les hommes auront assez d'effronterie, v.198 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  25. Quel homme ! v.201 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  26. Je m'étonne, pour moi, qu'étant comme il le semble, v.209 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  27. Le premier à les voir, comme à les condamner. v.228 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  28. Sa grâce est la plus forte, et, sans doute, ma flamme, v.233 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  29. Mais comme l'on m'a dit que vous étiez ici, v.252 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  30. Parbleu, c'est là-dessus parler en homme sage, v.285 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  31. Et, comme votre esprit a de grandes lumières, v.294 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  32. Je viens, pour commencer, entre nous, ce beau noeud, v.295 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  33. Qui, de quelque espérance, avait flatté ma flamme. v.306 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  34. Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire v.345 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  35. Mais je lui disais, moi, qu'un froid écrit assomme v.353 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  36. Qu'il ne faut que ce faible à décrier un homme; v.354 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  37. Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, v.359 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  38. Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, v.369 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  39. Le nom que, dans la Cour, vous avez d'honnête homme v.370 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  40. Ma foin mon grand Monsieur, je le prends comme il faut. v.434 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  41. Personne n'a, Madame, aimé comme je fais. v.524 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  42. C'est un homme à jamais, ne me le pardonner, v.539 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  43. Et ce sont de ces gens, qui, je ne sais comment, v.543 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  44. C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, v.586 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  45. À force de façons, il assomme le monde ; v.590 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  46. Dans le brillant commerce il se mêle, sans cesse, v.597 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  47. Le pauvre esprit de femme ! Et le sec entretien ! v.604 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  48. C'est un homme gonflé de l'amour de soi-même ; v.618 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  49. Je le trouve honnête homme, et d'un air assez sage. v.633 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  50. Et penserait paraître un homme du commun ; v.675 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  51. C'est que jamais, morbleu, Les hommes n'ont raison, v.687 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  52. Monsieur, un homme est là, qui voudrait vous parler, v.743 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
  53. Comment ? v.755 (Acte 2, scène 6, CÉLIMÈNE)
  54. Et qu'un homme est pendable, après les avoir faits. v.772 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  55. À brûler, constamment, pour des beautés sévères ; v.810 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  56. Je pense, Dieu merci, qu'on vaut son prix comme elles ; v.818 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  57. Que pour se faire honneur d'un coeur comme le mien, v.819 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  58. Que me veut cette femme ! v.850 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  59. Et comme il n'en est point de plus grande importance, v.881 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  60. Et comme je vous vois vous montrer mon amie, v.917 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  61. Ne furent pas cités comme un fort bon modèle : v.926 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  62. Madame, comme on sait, d'être prude à vingt ans. v.984 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  63. Pensez-vous faire croire, à voir comme tout roule, v.1005 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  64. Je pense qu'on pourrait faire comme les autres. v.1022 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  65. Je ne sais point jouer les hommes en parlant ; v.1088 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  66. Et je vous donne avis, qu'on trahit votre flamme. v.1110 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  67. Oui, toute mon amie, elle est, et je la nomme v.1113 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  68. Indigne d'asservir le coeur d'un galant homme ; v.1114 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  69. On peut être honnête homme, et faire mal des vers ; v.1144 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  70. Je le tiens galant homme en toutes les manières, v.1146 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  71. Homme de qualité, de mérite, et de coeur, v.1147 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  72. Et je la voudrais voir, partout, comme chez lui. v.1168 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  73. Je ne sais pas comment il s'avise d'aimer ; v.1172 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  74. Et je sais moins encor comment votre cousine v.1173 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  75. Comment pouvoir juger s'il est vrai qu'elle l'aime ? v.1181 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  76. Mais, si dans un tel choix, comme tout se peut faire, v.1197 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  77. Ne m'accablerait pas comme cette aventure. v.1222 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  78. Moi, vous venger ! Comment ? v.1252 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  79. Ce n'était pas en vain, que s'alarmait ma flamme : v.1290 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  80. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur. v.1300 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  81. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1305 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  82. Mais si c'est une femme à qui va ce billet, v.1344 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  83. Et comment vous pourrez tourner pour une femme, v.1353 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  84. Tous les mots d'un billet qui montre tant de flamme ! v.1354 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  85. Qu'on peut pour une femme, expliquer ce billet. v.1364 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  86. Non, vous ne m'aimez point comme il faut que l'on aime. v.1421 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  87. Voici Monsieur du Bois, plaisamment, figuré. v.1435 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  88. Nous sommes mal, Monsieur, dans nos affaires. v.1438 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  89. Comment ? v.1442 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  90. Monsieur, un homme noir, et d'habit et de mine, v.1449 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  91. Un homme, qui souvent vous vient rendre visite, v.1458 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  92. De vous dire... Attendez, comme est-ce qu'il s'appelle ? v.1462 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  93. Trop de perversité règne au siècle où nous sommes. v.1485 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  94. Et je veux me tirer du commerce des hommes. v.1486 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  95. Et tâche, méchamment d'appuyer l'imposture ! v.1506 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  96. Lui, qui d'un honnête homme, à la cour tient le rang ! v.1507 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  97. Et les hommes, morbleu, sont faits de cette sorte ! v.1517 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  98. Comme une marque insigne, un fameux témoignage ; v.1545 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  99. De la méchanceté des hommes de notre âge. v.1546 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  100. Et les hommes devraient être faits d'autre sorte. v.1558 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  101. Je ne veux point, Monsieur, d'une flamme importune, v.1609 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  102. Comment vous vous prendrez à soutenir ceci ? v.1684 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  103. Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n'ai jamais tant de joie, que lorsque je ne suis pas avec vous. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  104. Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  105. Pour l'homme aux rubans verts... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  106. Pour l'homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois, avec ses brusqueries, et son chagrin bourru ; mais il est cent moments, où je le trouve le plus fâcheux du monde. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  107. Et pour l'homme à la veste... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  108. Et pour l'homme à la veste, qui s'est jeté dans le bel esprit, et veut être auteur malgré tout le monde, je ne puis me donner la peine d'écouter ce qu'il dit ; et sa prose me fatigue autant que ses vers. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  109. Madame, et vous savez comment cela s'appelle ? v.1696 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  110. Votre Clitandre dont vous me parlez, et qui fait tant le doucereux, est le dernier des hommes pour qui j'aurais de l'amitié. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  111. Monsieur je ne fais plus d'obstacle à votre flamme, v.1711 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  112. Un homme, comme lui, de mérite et d'honneur, v.1718 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  113. Ce ne sont pas des gens, comme moi, qu'il vous faut ; v.1734 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  114. Montrer que c'est à tort, que sages on nous nomme, v.1759 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  115. Et que, dans tous les coeurs, il est toujours de l'homme. v.1760 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  116. Et s'il faut qu'à mes feux votre flamme réponde, v.1775 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  117. Pour trouver tout en moi, comme moi tout en vous, v.1786 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  118. Je m'en sens trop indigne, et commence à connaître v.1795 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  119. Où d'être homme d'honneur ont ait la liberté. v.1810 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Nous sommes ici seuls, et l'on peut, ce me semble, v.3 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Prendre femme, est à vous un coup bien téméraire. v.8 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  3. L'un amasse du bien, dont sa femme fait part v.25 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Voit faire tous les jours des présents à sa femme, v.28 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  5. Et comme spectateur ne puis-je pas en rire ? v.44 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  6. Comme sur les maris accusés de souffrance, v.67 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  7. Dont pour nous en planter savent user les femmes, v.76 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. Et comme on est dupé par leurs dextérités, v.77 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. Mais une femme habile est un mauvais présage, v.84 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Je serais comme un saint, que pas un ne réclame ? v.92 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  11. Et femme qui compose, en sait plus qu'il ne faut. v.94 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  12. Une femme stupide est donc votre marotte ? v.103 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  13. Qu'une femme fort belle avec beaucoup d'esprit. v.105 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  14. Mais comment voulez-vous, après tout, qu'une bête v.107 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  15. Une femme d'esprit peut trahir son devoir ; v.113 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  16. Pressez-moi de me joindre à femme autre que sotte ; v.119 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  17. En femme, comme en tout, je veux suivre ma mode ; v.124 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  18. Pour me faire une femme au gré de mon souhait. v.142 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  19. Je l'ai donc retirée ; et comme ma demeure v.143 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  20. Je l'ai mise à l'écart, comme il faut tout prévoir, v.145 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  21. À ne plus vous nommer que Monsieur de la Souche. v.192 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  22. Chose étrange de voir comme avec passion v.197 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  23. Hé bien, Alain, comment se porte-t-on ici ? v.221 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  24. Vous vous êtes toujours, comme on voit, bien portée ? v.235 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  25. Ô comme les enfants croissent en peu d'années ! v.256 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  26. Nous ne nous sommes vus depuis quatre ans ensemble. v.263 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  27. Non : vous a-t-on point dit comme on le nomme ? v.272 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  28. Comme s'il devait m'être entièrement connu, v.274 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  29. Je suis homme à saisir les gens par leurs paroles, v.283 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  30. Hé bien, comment encor trouvez-vous cette ville ? v.288 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  31. Car les femmes y sont faites à coqueter. v.294 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  32. Les gens faits comme vous, font plus que les écus, v.301 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  33. D'un homme qui la cache au commerce du monde, v.320 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  34. Pour l'homme, v.327 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  35. C'est, je crois, de la Zousse ou Souche qu'on le nomme, v.328 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  36. Et l'on m'en a parlé comme d'un ridicule. v.331 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  37. Fût laissée au pouvoir de cet homme bizarre. v.340 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  38. En amour, comme en guerre, avance les conquêtes. v.348 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  39. Et savoir pleinement leur commerce secret. v.366 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  40. Mais je ne suis pas homme à gober le morceau, v.377 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  41. Je la regarde en femme, aux termes qu'elle en est, v.382 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  42. Qu'un homme soit venu... Tu veux prendre la fuite ? v.396 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  43. Quiconque remuera, par la mort, je l'assomme. v.399 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  44. Comme est-ce que chez moi s'est introduit cet homme ? v.400 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  45. C'est justement tout comme : v.435 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  46. La femme est en effet le potage de l'homme ; v.436 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  47. Et quand un homme voit d'autres hommes parfois, v.437 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  48. Lorsque leurs femmes sont avec les biaux monsieux ? v.442 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  49. Vois comme il est chagrin. v.446 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  50. Comme une instruction utile, autant que juste, v.448 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  51. Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. v.462 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  52. Voyez la médisance, et comme chacun cause. v.468 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  53. Quelques voisins m'ont dit : qu'un jeune homme inconnu, v.469 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  54. Quoi ! C'est la vérité qu'un homme... v.475 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  55. Un jeune homme bien fait, qui rencontrant ma vue, v.487 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  56. Toujours comme cela je me serais tenue. v.500 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  57. Et c'est l'homme qu'hier vous vîtes du balcon. v.514 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  58. C'est un homme à porter en terre dans deux jours. v.526 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  59. Voilà comme il me vit, et reçut guérison. v.537 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  60. Et comme le jeune homme a passé ses visites. v.552 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  61. Hélas ! Si vous saviez, comme il était ravi. v.553 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  62. Comme il perdit son mal, sitôt que je le vis ; v.554 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  63. Vous l'aimeriez sans doute, et diriez comme nous... v.557 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  64. Comment. Est-ce qu'on fait d'autres choses ? v.582 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  65. Qu'avec lui désormais vous rompiez tout commerce ; v.632 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  66. Mais comme je vous dis la griffe est là-dessous. v.654 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  67. Et pour notre contrat, comme je viens de dire, v.672 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  68. D'un homme qui fuyait tous ces engagements ; v.686 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  69. À d'austères devoirs le rang de femme engage : v.696 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  70. Et du profond respect, où la femme doit être v.711 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  71. C'est ce qu'entendent mal les femmes d'aujourd'hui : v.717 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  72. Où l'on plonge à jamais les femmes mal vivantes. v.728 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  73. Elle sera toujours, comme un lis, blanche et nette ; v.732 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  74. Elle deviendra lors noire comme un charbon. v.734 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  75. Qui vous enseignera l'office de la femme. v.743 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  76. Que l'homme qui la prend, ne la prend que pour lui. v.751 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  77. Les maximes du mariage ou les devoirs de la femme mariée, avec son exercice journalier. (Acte 3, scène 2, AGNES)
  78. Sous sa coiffe en sortant, comme l'honneur l'ordonne, v.766 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  79. Il faut des présents des hommes v.776 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  80. Car dans le siècle où nous sommes v.778 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  81. Qu'on nomme belles assemblées, v.785 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  82. Des femmes tous les jours corrompent les esprits. v.786 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  83. Toute femme qui veut à l'honneur se vouer v.790 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  84. Comme d'une chose funeste. v.792 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  85. Pousse une femme souvent v.794 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  86. Je vous expliquerai ces choses comme il faut. v.803 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  87. Je ne puis faire mieux que d'en faire ma femme. v.808 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  88. Comme un morceau de cire entre mes mains elle est, v.810 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  89. Que la femme qu'on a pèche de ce côté. v.815 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  90. Mais une femme habile est bien une autre bête. v.820 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  91. Une femme d'esprit est un diable en intrigue : v.829 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  92. Ô que les femmes sont du diable bien tentées, v.840 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  93. Oh, oh ! Comment cela ? v.860 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  94. Il a su de nous deux le commerce secret. v.863 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  95. Comment d'un grès ? v.880 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  96. Cet homme me rompt tout. v.886 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  97. Et j'ai compris d'abord que mon homme était là, v.894 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  98. Et peut-on me nier que ses flammes puissantes, v.920 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  99. Cet homme gendarmé d'abord contre mon feu, v.927 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  100. Comme si j'y voulais entrer par escalade, v.929 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  101. J'ai des pensées que je désirerais que vous sussiez ; mais je ne sais comment faire pour vous les dire, et je me défie de mes paroles. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  102. Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  103. On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  104. Dites-moi franchement ce qui en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde, si vous me trompiez. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  105. De gâter méchamment ce fonds d'âme admirable ? v.953 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  106. L'amour a commencé d'en déchirer le voile, v.956 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  107. Je puis, comme j'espère, à ce franc animal, v.958 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  108. Comment, si vite ? v.960 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  109. Mais ne sauriez-vous point, comme on la tient de près, v.962 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  110. Mais depuis quatre jours la pauvre femme est morte, v.973 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  111. Comme il faut devant lui que je me mortifie, v.977 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  112. Comment faire ? v.1041 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  113. Mais comment faudra-t-il qu'avec elle j'en sorte ? v.1052 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  114. On peut avantager une femme en ce cas. v.1055 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  115. Je dis que le futur peut comme bon lui semble v.1061 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  116. Communs en meubles, biens immeubles et conquêts, v.1074 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  117. La peste soit fait l'homme, et sa chienne de face. v.1081 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  118. Voyez quel diable d'homme avec son entretien ? v.1086 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  119. Nous savons comme il faut s'en défendre. v.1105 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  120. Je ne suis pas un homme à vouloir rien pour rien, v.1115 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  121. Fais-je pas comme il faut ? v.1123 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  122. Nous ne nous sommes pas souvenus de ce point. v.1126 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  123. Voulez-vous qu'à l'instant nous recommencions ? v.1127 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
  124. Il faudra que mon homme ait de grandes adresses, v.1141 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  125. Comme à mon seul ami je veux bien vous l'apprendre, v.1176 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  126. J'ai cherché les moyens, voulant prendre une femme, v.1193 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  127. Et comme si du sort il était arrêté, v.1198 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  128. Que nul homme ici-bas n'en serait exempté, v.1199 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  129. On est homme d'honneur quand on n'est point cocu. v.1235 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  130. Pourquoi voulez-vous, dis-je en prenant une femme, v.1240 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  131. Se faire en galant homme une plus douce image, v.1245 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  132. Il y faut comme en tout fuir les extrémités, v.1251 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  133. De leurs femmes toujours vont citant les galants, v.1254 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  134. Où dans l'occasion l'homme prudent s'arrête, v.1269 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  135. Du pis dont une femme avec nous puisse agir. v.1271 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  136. Et comme je vous dis, toute l'habileté, v.1274 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  137. Mais comme c'est le sort qui nous donne une femme, v.1281 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  138. Que de me voir mari de ces femmes de bien, v.1294 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  139. Et qu'il a ses plaisirs comme les autres choses. v.1305 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  140. L'homme que vous savez, n'en faites point de bruit, v.1330 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  141. Veut, comme je l'ai su m'attraper cette nuit, v.1331 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  142. Sans me nommer pourtant en aucune manière, v.1340 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  143. De leurs femmes ainsi recevaient le galant, v.1350 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  144. L'ordre était de le battre, et non de l'assommer ; v.1355 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  145. Et que puis-je résoudre à voir cet homme mort ? v.1359 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  146. Comment dans ce malheur je me dois comporter. v.1363 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  147. Et comme la douleur un assez long espace v.1388 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  148. Et comme je songeais à me retirer moi, v.1399 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  149. Si j'étais maintenant homme à la moins chérir. v.1415 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  150. Donne avec un jeune homme un étrange soupçon ; v.1431 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  151. Et comme c'est à vous, sûr de votre prudence, v.1432 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  152. C'est à vous seul aussi, comme ami généreux, v.1434 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  153. Mais comment ferons-nous ? Car il fait un peu jour : v.1447 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  154. J'en suis assez pressé par ma flamme amoureuse. v.1464 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  155. Tudieu ? Comme avec lui votre langue cajole ; v.1496 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  156. C'est un homme qui dit qu'il me veut pour sa femme ; v.1509 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  157. Oui, mais pour femme, moi je prétendais vous prendre, v.1512 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  158. Comment, non ? v.1532 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  159. Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? v.1535 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  160. Voyez comme raisonne et répond la vilaine. v.1541 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  161. Une sotte en sait plus que le plus habile homme ; v.1544 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  162. Puisqu'en raisonnement votre esprit se consomme, v.1545 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  163. Les hommes soient sujets à de telles faiblesses, v.1573 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  164. Tout comme tu voudras, tu pourras te conduire, v.1596 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  165. Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme. v.1604 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  166. Qui, comme je disais, ne m'était pas connue, v.1629 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  167. Et tâchez, comme en vous il prend grande créance, v.1644 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  168. Mais il faut que ce choix vous plaise comme à moi. v.1667 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  169. C'est parler comme il faut, et dans cette alliance, v.1696 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  170. Prétends-je l'emmener, ne vous en fâchez pas, v.1711 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  171. Un bonheur continu rendrait l'homme superbe, v.1712 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  172. Et chacun a son tour, comme dit le proverbe. v.1713 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  173. Me laissez-vous, Horace, emmener de la sorte ? v.1724 (Acte 5, scène 9, AGNES)
  174. Vous ne nous parlez point, comme il nous faut parler. v.1731 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  175. A fait jusqu'en ces lieux conduire cette femme. v.1757 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
  2. J'ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait, elle me fait donner au diable vingt fois le jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne sais quelle sorte de gens. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  3. Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  4. Sais-tu bien d'où vient le mot de galant homme ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  5. Sache que le mot de galant homme vient d'élégant ; prenant le G et l'A de la dernière syllabe, cela fait GA, et puis prenant L, ajoutant un A et les deux dernières lettres, cela fait galant, et puis ajoutant homme, cela fait galant homme. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  6. Sache auparavant que je ne suis pas seulement un docteur, mais que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur : 1° Parce que, comme l'unité est la base, le fondement et le premier de tous les nombres, aussi, moi, je suis le premier de tous les docteurs, le docte des doctes. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  7. 2° Parce qu'il y a deux facultés nécessaires pour la parfaite connaissance de toutes choses : le sens et l'entendement ; et comme je suis tout sens et tout entendement, je suis deux fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  8. 3° Parce que le nombre de trois est celui de la perfection, selon Aristote ; et comme je suis parfait, et que toutes mes productions le sont aussi, je suis trois fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  9. 4° Parce que la philosophie a quatre parties : la logique, morale, physique et métaphysique ; et comme je les possède toutes quatre, et que je suis parfaitement versé en icelles, je suis quatre fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  10. 5° Parce qu'il y a cinq universelles : le genre, l'espèce, la différence, le propre et l'accident, sans la connaissance desquels il est impossible de faire aucun bon raisonnement ; et comme je m'en sers avec avantage, et que j'en connais l'utilité, je suis cinq fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  11. 6° Parce que le nombre de six est le nombre du travail ; et comme je travaille incessamment pour ma gloire, je suis six fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  12. 7° Parce que le nombre de sept est le nombre de la félicité ; et comme je possède une parfaite connaissance de tout ce qui peut rendre heureux, et que je le suis en effet par mes talents, je me sens obligé de dire de moi-même : O ter quatuorque beatum ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  13. 10° Parce que, comme on ne peut passer le nombre de dix sans faire une répétition des autres nombres, et qu'il est le nombre universel, aussi, aussi, quand on m'a trouvé, on a trouvé le docteur universel : je contiens en moi tous les autres docteurs. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  14. Je croyais trouver un homme bien savant, qui me donnerait un bon conseil, et je trouve un ramoneur de cheminée qui, au lieu de me parler, s'amuse à jouer à la mourre. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  15. Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
  16. Tu me prends donc pour un homme à qui l'argent fait tout faire, pour un homme attaché à l'intérêt, pour une âme mercenaire ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  17. Ma foi, je m'y suis mépris : à cause qu'il est vêtu comme un médecin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent ; mais puisqu'il n'en veut point, il n'y a rien plus aisé que de le contenter. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  18. Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  19. Madame la carogne, je vous trouve avec un homme, après toutes les défenses que je vous ai faites, et vous me voulez envoyer de Gemini en Capricorne ! (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  20. Vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux, Mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu'elle valait. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  21. Mais aussi c'est lui qui commence toujours à... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  22. Je ne crois pas que vous soyez homme à me tenir longtemps, puisque je vous en prie. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  23. Oui, la plus belle qualité d'un honnête homme, c'est de parler peu. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  24. Commencez donc, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  25. Vous êtes un ignorant, un indocte, un homme ignare de toutes les bonnes disciplines, un âne en bon français. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  26. Vous commencez la narration sans avoir fait un mot d'exorde ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  27. Doucement, s'il vous plaît : parlez avec respect de votre époux, quand vous êtes devant la moustache d'un docteur comme moi. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  28. Voilà qui est bien commencé : "Monsieur le Docteur !" ce mot de docteur a quelque chose de doux à l'oreille, quelque chose plein d'emphase : "Monsieur le Docteur !" (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  29. Ce maroufle-là me laisse toute seule à la maison, comme si j'étais son chien. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  30. J'ai été trop tard, l'assemblée est finie : je suis arrivée justement comme tout le monde sortait ; mais il n'importe, ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  31. Je m'en vais cependant au logis comme si de rien n'était. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  32. Ma foi, tu peux aller coucher d'où tu viens, ou, si tu l'aimes mieux, dans la rue : je n'ouvre point à une coureuse comme toi. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  33. Comment, diable ! (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  34. Tu me querelles quand je suis en compagnie : comment faut-il donc faire ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  35. Tu n'as point de pitié de ta femme, qui t'aime tant ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  36. Non, je suis inflexible : tu m'as offensé, je suis vindicatif comme tous les diables, c'est-à-dire bien fort ; je suis inexorable. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  37. Tiens, si tu ne m'ouvres, je m'en vais me tuer devant la porte ; mes parents, qui sans doute viendront ici auparavant de se coucher, pour savoir si nous sommes bien ensemble, me trouveront morte, et tu seras pendu. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  38. Elle est morte, et si elle court comme le cheval de Pacolet. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  39. Sac à vin infâme, tu ne bouges du cabaret, et tu laisses une pauvre femme avec des petits enfants, sans savoir s'ils ont besoin de quelque chose, à croquer le marmot tout le long du jour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  40. Ne devriez-vous pas, comme un bon père de famille, vous retirer de bonne heure, et bien vivre avec votre femme ? (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  2. Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  3. Il n'y a rien de si facile à duper que le bonhomme. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  4. J'ai besoin de toi dans une affaire de conséquence ; mais, comme je ne sais pas ce que tu sais faire... (Acte 1, scène 2, SABINE)
  5. Chez le bonhomme Gorgibus, voir sa fille, qui est malade ; mais tu es un lourdaud qui, au lieu de bien faire, pourrais bien... (Acte 1, scène 2, VALERE)
  6. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  7. Laissez-moi faire ; s'il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m'instruire de ce qu'il faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Croyez-vous que ce ne soit pas le désir qu'elle a d'avoir un jeune homme qui la travaille ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  9. Je vous amène le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets, et qui sans doute guérira ma cousine. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  10. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  11. J'ai ouï dire que la fille de Monsieur Gorgibus était malade : il faut que je m'informe de sa santé, et que je lui offre mes services comme ami de toute sa famille. (Acte 1, scène 6, AVOCAT)
  12. J'étais là dedans avec le plus savant homme. (Acte 1, scène 7, GORGIBUS)
  13. Monsieur, voilà un fort habile homme de mes amis qui souhaiterait de vous parler et vous entretenir. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
  14. Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  15. Que vous semble de cet homme-là ? (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
  16. Je n'en prendrai pas, je ne suis pas un homme mercenaire. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  17. Il faut avouer que ce bonhomme Gorgibus est un vrai lourdaud de se laisser tromper de la sorte. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  18. Je suis son frère, Monsieur ; nous sommes gémeaux ; et comme nous nous ressemblons fort, on nous prend quelquefois l'un pour l'autre. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  19. Et comme vous nommez-vous ? (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  20. Comme diable on saute ici par les fenêtres ! (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  21. Comme il baisse la vue ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  22. L'hypocrite, comme il fait le bon apôtre ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Ensuite, comme d'une chose fort curieuse, il m'a fait, avec grand mystère une fatigante lecture de toutes les sottises de la Gazette de Hollande, dont il épouse les intérêts. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  4. Iris, comme vous le voyez, est mis là pour Julie. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. Comment, il vous a vue ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  6. Vraiment je le veux quereller de cette action, quelque amour que l'on ait pour moi, j'aime que ceux qui m'aiment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes, qui s'applaudissent des incivilités, que leurs amants font aux autres belles. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  7. Doucement donc maladroite, comme vous me saboulez la tête avec vos mains pesantes ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  8. Je veux, Madame, comme vous m'avez dit, porter cela aux garde-robes. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  9. Est-ce maître Charles que vous appelez comme cela ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  10. Comment, vous n'en avez point ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  11. Je suis chez moi, Madame, nous sommes demeurées d'accord de cela. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  12. Hé bien vous ai-je dit comme cela, tête de boeuf ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  13. Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  14. Car pour Monsieur votre Vicomte, quoique Vicomte de province, c'est toujours un Vicomte, et il peut faire un voyage à Paris, s'il n'en a point fait ; mais un conseiller, et un receveur, sont des amants un peu bien minces, pour une grande Comtesse comme vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  15. Vous avez raison, Madame, et Monsieur le Vicomte dût-il s'en offenser, j'aimerais un homme qui m'écrirait comme cela. (Acte 1, scène 4, JULIE)
  16. Je lui suis bien obligé, Madame, et si elle a jamais quelque procès en notre siège, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  17. J'ai de la flamme ; v.19 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  18. Qui couvre vos appas, la nuit comme le jour. v.32 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  19. Comment, Madame, me moquer ? (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  20. Quoique son rival, je trouve ces vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous, mais deux épigrammes, aussi bonnes que toutes celles de Martial. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  21. Monsieur Tibaudier a lu les auteurs, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  22. À huit heures trois quarts, Madame, comme votre commandement me l'avait ordonné. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  23. Comment se portent mes deux autres fils, le Marquis, et le Commandeur ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  24. Voilà un jeune gentilhomme qui vient bien dans le monde. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  25. Qu'on commence le plus tôt qu'on pourra, et qu'on empêche, s'il se peut, qu'aucun fâcheux ne vienne troubler notre divertissement. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  26. Vient-on interrompre comme cela une comédie ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  27. Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  28. Mais vraiment, Monsieur le Receveur, vous ne songez pas à ce que vous dites, on ne traite point de la sorte les femmes de qualité, et ceux qui vous entendent croiraient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  29. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  30. Cela est merveilleux, comme les amants emportés deviennent à la mode ; on ne voit autre chose de tous côtés. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  31. Les jaloux, Madame, sont comme ceux qui perdent leur procès, ils ont permission de tout dire. (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
  32. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Nous sommes les chéris et les incomparables, v.20 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  2. Nous sommes les coquins qu'il faut rouer de coups. v.22 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  3. Pour moi, dans ses discours, comme dans son visage, v.27 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  4. Ah ! Comme vous courez ! v.77 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  5. Comme vous voudriez bien, manier ses ducats : v.102 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  6. Un homme dont le nom est partout si vanté. v.134 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  7. Sans me nommer l'objet pour qui son coeur soupire, v.155 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  8. Mais je les sais comme elle, et d'un esprit plus doux, v.161 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  9. Monsieur, ce galant homme a le cerveau blessé ; v.181 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  10. À quoi bon se montrer ? Et comme un étourdi, v.189 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  11. Sont comme les enfants que l'on conçoit en joie, v.208 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  12. C'est lors que les douleurs commencent à nous prendre ; v.212 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  13. Pour vous elle est de flamme. v.221 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  14. Que comme un époux, v.234 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  15. Je suis homme d'honneur, cela me désoblige. v.248 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  16. Allons voir... Bon, voici mon homme justement. v.293 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  17. Et comme l'innocence est toujours opprimée. v.311 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  18. Réglez-vous. Regardez l'honnête homme de père v.319 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  19. Que vous avez du ciel, comme on le considère ; v.320 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  20. Et, comme lui, vivez en personne d'honneur. v.322 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  21. C'est parler comme il faut. Et que peut-il répondre ? v.323 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  22. Comme quand il peut voir qu'on le touche en l'honneur. v.414 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  23. Mais déjà je commence à perdre mon courroux, v.418 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  24. Il l'emmenait chez lui ; mais j'ai paré l'atteinte, v.439 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  25. J'ai commencé pour vous un hardi stratagème : v.469 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  26. Le bonhomme surpris a quitté cette vie ; v.474 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  27. Il a volé d'abord, et comme à la campagne v.481 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  28. Que sa flamme aujourd'hui me force d'approuver v.495 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  29. Non, jamais homme n'eut si hâte de mourir. v.503 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  30. Je vous le garantis trépassé comme il faut ; v.515 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  31. Il hérite beaucoup, mais comme en ses affaires, v.521 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  32. Mais quoi ? Cher Lélie, enfin il était homme : v.537 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  33. Comme à ce mot s'augmente sa douleur, v.551 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  34. Je sais que vous verrez aux papiers du bonhomme, v.553 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  35. Que je suis débiteur d'une plus grande somme : v.554 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  36. Las ! En l'état qu'il est, comment vous contenter ! v.563 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  37. Chaque homme tous les jours en ressent de diverses, v.570 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  38. Comme depuis sa mort sa face est amaigrie ! v.573 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  39. Foi d'homme épouvanté, je vais faire à l'instant v.583 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  40. Je crains fort de vous voir comme un géant grandir, v.601 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  41. Mais je n'en ai point vu de faux, comme je crois. v.649 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  42. Hé bien ! En sommes-nous enfin venus à bout ; v.662 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  43. Je vais, comme je crois, savoir ce qu'il projette. v.715 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  44. Ahi, Ahi, À l'aide ! Au meurtre ! Au secours ! On m'assomme, v.723 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  45. Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ô traître ! Ô bourreau d'homme ! v.724 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  46. Que je suis un valet, mais fort homme d'honneur, v.733 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  47. Qu'un garçon comme toi, plein d'esprit et fidèle, v.743 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  48. Mais quoi ! Mon père l'est, comme il a volonté, v.757 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  49. Seigneur, obligez-moi de m'enseigner un homme... v.799 (Acte 2, scène 10, LE-COURRIER)
  50. Je crois que c'est Trufaldin qu'il se nomme. v.800 (Acte 2, scène 10, LE-COURRIER)
  51. Jamais, certes, jamais plus beau commencement, v.833 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  52. Comme d'un grand seigneur écrite à Trufaldin, v.857 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  53. Mais, sais-tu bien comment ? En saison si bien prise, v.868 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  54. Un homme l'emmenait qui s'est trouvé fort sot. v.870 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  55. Monsieur, j'ai perdu temps, votre homme se dédit. v.937 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  56. Et qui s'évanouit, comme l'on peut savoir, v.977 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  57. Vous pourrez vous nommer homme à bonnes fortunes : v.1011 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  58. D'une fille d'honneur insolemment médire, v.1027 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  59. Comment vos gens ? v.1057 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  60. Le trait est admirable ! Et comment donc le vôtre ? v.1060 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  61. Aux vieillards comme lui sont de dures atteintes, v.1132 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  62. Le bon homme, tout vieux, chérit fort la lumière, v.1135 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  63. Nous sommes amis autant qu'on le peut être ; v.1155 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  64. Des femmes du quartier en masque l'allaient voir. v.1162 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  65. C'est ne se point commettre à faire de l'éclat, v.1181 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  66. Fournir en un moment d'hommes, et d'attirail ; v.1186 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  67. Et comme je vous ai rencontré par hasard, v.1197 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  68. Nous sommes découverts, tirons de ce côté. v.1254 (Acte 3, scène 9, LÉANDRE)
  69. Au moins, si l'on vous voit commettre une sottise, v.1263 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  70. Mais comment Trufaldin chez lui t'a-t-il reçu ? v.1266 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  71. Près de quelque honnête homme être paisiblement ; v.1282 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  72. Et, comme pour résoudre avec votre maîtresse. v.1292 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  73. De fait, il n'est pas homme à troubler un état, v.1313 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  74. Une fille fort jeune et sa femme laissées, v.1315 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  75. Voulant dans quelque ville emmener avec lui, v.1318 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  76. Va, va-t'en commencer, il ne me faut plus rien. v.1369 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  77. Je m'en vais sans obstacle, avec des traits de flamme, v.1383 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  78. Vous, que je dois nommer l'ange de mon bonheur. v.1390 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  79. Dans Naples son destin a commencé son cours. v.1430 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  80. Nous sommes perdus, si cet entretien dure. v.1435 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  81. En homme intéressé pour ma propre famille ; v.1452 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  82. Mais comme votre père ému pour votre bien, v.1453 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  83. Bref, comme je voudrais, d'une âme franche et pure, v.1455 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  84. Qui pour femme, dit-on, vous désigne en ces lieux ? v.1462 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  85. Et la plus belle femme a très peu de défense, v.1475 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  86. Et comment donc ? v.1513 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  87. Comment ? Chacun a pu le voir. v.1513 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  88. Attaché dessus vous, comme un joueur de boule, v.1535 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  89. Propre, comme je pense, à rosser les épaules, v.1556 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  90. Duper un honnête homme et vous jouer de lui ? v.1582 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
  91. Quoi donc ? Je serais homme... v.1587 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  92. Tirez, tirez, vous dis-je, ou bien je vous assomme. v.1588 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  93. Qui vient insolemment de maltraiter son maître. v.1592 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  94. Peut-on vous demander comme va votre dos ? v.1593 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  95. Qu'un honnête homme soit traîné honteusement ; v.1682 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  96. Et comme on résistait à lâcher sa personne, v.1684 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  97. Que si comme devant, il vous faut encore suivre, v.1736 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  98. Comme de mes destins le Ciel veut disposer. v.1774 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  99. Comme je conjecture au moins, ne saurait être, v.1788 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  100. Car nous sommes d'accord, et sa bonté m'oblige : v.1820 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  101. Comme je vous connais, j'étais dans l'épouvante, v.1831 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  102. Et je t'ai déjà dit qu'un coeur comme le nôtre, v.1871 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  103. Si le don de mon coeur ne couronne sa flamme, v.1880 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  104. Votre femme, je crois, conçut tant de douleur, v.1970 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  105. Andrès est votre frère, et comme de sa soeur v.2005 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  106. Le ciel en sa faveur produit comme un miracle. v.2020 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  107. Sais-tu déjà comment le ciel nous est prospère ? v.2024 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  108. Et détournait mon coeur de l'aveu d'une flamme? v.2039 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Que l'on ait bien soin du logis ; et que tout aille comme il faut. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Et là-dessus je vous dirai franchement et en ami, comme vous m'avez fait promettre de vous parler, que le mariage n'est guère votre fait. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  3. Vous semble-t-il, Seigneur Géronimo, que je ne sois plus propre à songer à une femme ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Y a-t-il homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Me voilà maintenant le plus content des hommes. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Peut-il y avoir un homme qui n'ait, en la voyant, des démangeaisons de se marier ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Enfin, toute votre personne sera à ma discrétion ; et je serai à même, pour vous caresser, comme je voudrai. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. Dieu merci, vous êtes venu heureusement pour cela, et je me prépare désormais à me donner du divertissement, et à réparer comme il faut le temps que j'ai perdu. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  10. Comme vous êtes un fort galant homme, et que vous savez comme il faut vivre ; je crois que nous ferons le meilleur ménage du monde ensemble, et que vous ne serez point de ces maris incommodes, qui veulent que leurs femmes vivent comme des loups-garous. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  11. J'aime le jeu ; les visites ; les assemblées ; les cadeaux, et les promenades ; en un mot, toutes les choses de plaisir ; et vous devez être ravi, d'avoir une femme de mon humeur. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  12. Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  13. Enfin nous vivrons, étant mariés, comme deux personnes qui savent leur monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  14. Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  15. Comment ! (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  16. Vous savez que les songes sont comme des miroirs, où l'on découvre quelquefois tout ce qui nous doit arriver. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  17. Comme ils sont de sectes différentes, vous pouvez examiner leurs diverses opinions là-dessus. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  18. Allez, vous êtes un impertinent, mon ami ; un homme bannissable de la République des Lettres. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  19. Comment ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  20. Oui, ignorant que vous êtes, c'est comme il faut parler ; et ce sont les termes exprès d'Aristote dans le chapitre de la Qualité. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  21. J'ai dessein de prendre une femme, pour me tenir compagnie dans mon ménage. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  22. Son père me l'a accordée ; mais je crains un peu ce que vous savez, la disgrâce dont on ne plaint personne ; et je voudrais bien vous prier, comme philosophe, de me dire votre sentiment. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  23. La peste soit de l'homme. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  24. Je l'aime fort, et l'ai demandée à son père ; mais comme j'appréhende... (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  25. La parole a été donnée à l'homme, pour expliquer sa pensée ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées : mais ces portraits diffèrent des autres portraits, en ce que les autres portraits sont distingués partout de leurs originaux, et que la parole enferme en soi son original, puisqu'elle n'est autre chose que la pensée, expliquée par un signe extérieur : d'où vient que ceux qui pensent bien, sont aussi ceux qui parlent le mieux. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  26. Comment, il n'est pas vrai que je suis venu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  27. De grâce, répondez-moi, comme il faut. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  28. Comment ? (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  29. Avoir eu l'audace de battre un philosophe comme moi ! (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  30. Comment, on ne saurait tirer une parole positive de ce chien d'homme-là ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  31. Et l'on est aussi savant à la fin qu'au commencement ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  32. Jamais homme ne fut plus embarrassé que je suis. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  33. Physionomie d'un homme qui sera un jour quelque chose. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  34. Tu épouseras une femme gentille ; une femme gentille. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  35. Oui, une femme qui sera chérie, et aimée de tout le monde. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  36. Une femme qui te fera beaucoup d'amis, mon bon Monsieur ; qui te fera beaucoup d'amis. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  37. Une femme qui fera venir l'abondance chez toi. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  38. Une femme qui te donnera une grande réputation. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  39. C'est un homme que je n'épouse point par amour ; et sa seule richesse me fait résoudre à l'accepter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  40. C'est un homme qui mourra avant qu'il soit peu ; et qui n'a tout au plus que six mois dans le ventre. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  41. Oui, c'est Monsieur, qui me prend pour femme. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  42. Oui, Monsieur, je veux faire amitié avec vous ; et lier ensemble un petit commerce de visites et de divertissements. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  43. Ma fille vous trouve bien comme vous êtes ; et je suis sûr qu'elle vivra fort contente avec vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  44. Une honnête femme ne se dégoûte jamais de son mari. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  45. Écoutez, les volontés sont libres ; et je suis homme à ne contraindre jamais personne. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  46. Monsieur, comme vous refusez d'épouser ma soeur après la parole donnée ; je crois que vous ne trouverez pas mauvais le petit compliment, que je viens vous faire. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  47. Comment ? (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  48. D'autres gens feraient du bruit, et s'emporteraient contre vous : mais nous sommes personnes à traiter les choses dans la douceur ; et je viens vous dire civilement qu'il faut, si vous le trouvez bon, que nous nous coupions la gorge ensemble. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  49. Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  50. Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  51. Allons, Monsieur, faites les choses galamment, et sans vous faire tirer l'oreille. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  52. Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  3. J'en demeure d'accord, et je les goûte comme vous. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  4. Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme à son aise : il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  5. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  6. Ses louanges sont monnayées ; et ce bourgeois ignorant nous vaut mieux, comme vous voyez, que le grand seigneur éclairé qui nous a introduits ici. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  7. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  8. Vous recevez fort bien pourtant l'argent que notre homme vous donne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  9. Comment ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  10. Comment appelez-vous cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  11. Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  12. Nous ne sommes ici que pour attendre votre loisir. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  13. Vous me verrez équipé comme il faut, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  14. Mon tailleur m'a dit que les gens de qualité étaient comme cela le matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  15. Me trouvez-vous bien comme cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  16. Comment est-ce qu'il dit ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Vous devriez l'apprendre, Monsieur, comme vous faites la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  18. Et qui ouvrent l'esprit d'un homme aux belles choses. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  19. Mais je ne sais quel temps je pourrai prendre ; car outre le maître d'armes qui me montre, j'ai arrêté encore un maître de philosophie, qui doit commencer ce matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  20. Il n'y a rien qui soit si nécessaire aux hommes, que la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  21. Sans la danse, un homme ne saurait rien faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  22. Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  23. Comment cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  24. La guerre ne vient-elle pas d'un manque d'union entre les hommes ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  25. Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s'accorder ensemble, et de voir dans le Monde la paix universelle ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  26. Lorsqu'un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille, ou au gouvernement d'un État, ou au commandement d'une armée, ne dit-on pas toujours, un Tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  27. Laissons-nous enflammer ; v.49 (Acte 1, scène 2, TROIS-MUSICIENS)
  28. Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  29. Apprenez-moi comme il faut faire une révérence pour saluer une marquise ; j'en aurai besoin tantôt. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  30. Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  31. De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  32. Et c'est en quoi l'on voit de quelle considération nous autres nous devons être dans un État, et combien la science des armes l'emporte hautement sur toutes les autres sciences inutiles, comme la danse, la musique, la... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  33. Voyez un peu l'homme d'importance ! (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  34. Mon petit maître à danser, je vous ferais danser comme il faut. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  35. Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  36. Comment ? (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  37. Comment ? (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  38. Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  39. Comment, Monsieur, il vient nous dire des injures à tous deux, en méprisant la danse que j'exerce, et la musique dont il fait profession. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  40. Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  41. Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  42. Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  43. Comment ? Marauds que vous êtes... (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  44. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais composer contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  45. Oui, mais faites comme si je ne le savais pas. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  46. N'avez-vous point quelques principes, quelques commencements des sciences ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  47. Par où vous plaît-il que nous commencions ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  48. Elle traite de la félicité ; enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  49. Je suis bilieux comme tous les diables ; et il n'y a morale qui tienne, je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m'en prend envie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  50. Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  51. L'ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  52. Vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue : d'où vient que si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  53. Ah l'habile homme que vous êtes ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  54. Et comme l'on parle qu'est-ce que c'est donc que cela ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  55. Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles-là dans le billet ; mais tournées à la mode, bien arrangées comme il faut. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  56. On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  57. Comment ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  58. Comment, point du tout ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  59. La perruque, et les plumes sont-elles comme il faut ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  60. Cela ne va pas comme cela. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  61. Mon gentilhomme, donnez, s'il vous plaît, aux garçons quelque chose pour boire. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  62. Comment m'appelez-vous ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  63. Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  64. Mon gentilhomme ! (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  65. Allez-vous en demeurer toujours habillé en bourgeois, on ne vous dira point : Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  66. Tenez, voilà pour mon Gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  67. Monseigneur, nous vous sommes bien obligés. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  68. Comme vous voilà bâti ! (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  69. Comment donc ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  70. Vous êtes tout à fait drôle comme cela. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  71. Que tu nettoies comme il faut... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  72. Mais a-t-on jamais vu une pendarde comme celle-là, qui me vient rire insolemment au nez, au lieu de recevoir mes ordres ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  73. Il n'y a que des sots, et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  74. Taisez-vous, ma servante, et ma femme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  75. Vous parlez toutes deux comme des bêtes, et j'ai honte de votre ignorance. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  76. Comment est-ce que cela s'appelle ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  77. Cela s'appelle comme on veut l'appeler. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  78. Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un U ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  79. Comment ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  80. J'enrage, quand je vois des femmes ignorantes. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  81. Savez-vous bien, ma femme, que vous ne savez pas de qui vous parlez, quand vous parlez de lui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  82. C'est une personne d'importance plus que vous ne pensez ; un seigneur que l'on considère à la Cour, et qui parle au Roi tout comme je vous parle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  83. N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  84. Hé bien, ne m'est-ce pas de l'honneur, de prêter de l'argent à un homme de cette condition-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  85. Il m'a juré sa foi de gentilhomme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  86. Ouais, vous êtes bien obstinée, ma femme ; je vous dis qu'il me tiendra parole, j'en suis sûr. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  87. Mon cher ami, Monsieur Jourdain, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  88. Et Madame Jourdain que voilà comment se porte-t-elle ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  89. Madame Jourdain se porte comme elle peut. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  90. Comment, Monsieur Jourdain, vous voilà le plus propre du monde ! (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  91. Vous êtes l'homme du monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  92. Je suis votre débiteur, comme vous le savez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  93. Hé bien, vous voyez votre impertinence, ma femme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  94. Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  95. Somme totale, quinze mille huit cents livres. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  96. Somme totale est juste : quinze mille huit cents livres. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  97. Cet homme-là fait de vous une vache à lait. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  98. J'ai force gens qui m'en prêteraient avec joie ; mais, comme vous êtes mon meilleur ami, j'ai cru que je vous ferais tort si j'en demandais à quelque autre. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  99. Voulez-vous que je refuse un homme de cette condition-là, qui a parlé de moi ce matin dans la chambre du Roi ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  100. Comment se porte-t-elle ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  101. Je pense, Madame Jourdain, que vous avez eu bien des amants dans votre jeune âge, belle et d'agréable humeur comme vous étiez. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  102. Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  103. Comment l'a-t-elle trouvé ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  104. Je lui ai fait valoir comme il faut la richesse de ce présent et la grandeur de votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  105. Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  106. Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  107. Une femme de qualité a pour moi des charmes ravissants, et c'est un honneur que j'achèterais au prix de toute chose. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  108. Pour être en pleine liberté, j'ai fait en sorte que ma femme ira dîner chez ma soeur, où elle passera toute l'après-dînée. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  109. Vous avez fait prudemment, et votre femme aurait pu nous embarrasser. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  110. C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  111. Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  112. Je veux contre elle conserver mon ressentiment, et rompre ensemble tout commerce. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  113. Et vois-tu rien de plus impertinent, que des femmes qui rient à tout propos ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  114. Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l'aimer toujours. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  115. Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  116. Plus de commerce. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  117. Puisque tu fais comme cela, prends-le tout comme tu voudras. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  118. Puisque vous vous souciez si peu de me tirer de peine, et de vous justifier du traitement indigne que vous avez fait à ma flamme, vous me voyez, ingrate, pour la dernière fois, et je vai[s] loin de vous mourir de douleur et d'amour. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  119. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  120. C'est la chose comme elle est. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  121. Avant que de vous rendre réponse, Monsieur, je vous prie de me dire, si vous êtes gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  122. Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  123. Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  124. Comment ? (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  125. Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  126. Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  127. Est-ce que nous sommes, nous autres, de la côte de Saint-Louis ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  128. Taisez-vous, ma femme je vous vois venir. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  129. Peste soit de la femme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  130. Tout ce que j'ai à vous dire, moi, c'est que je veux avoir un gendre gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  131. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  132. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  133. Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  134. Vous moquez-vous, de le prendre sérieusement avec un homme comme cela ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  135. D'une pensée qui me vient pour jouer notre homme ; et vous faire obtenir ce que vous souhaitez. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  136. Comment ? (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  137. Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  138. Monsieur dit comme cela qu'il va venir ici tout à l'heure. (Acte 3, scène 15, LAQUAIS)
  139. Les visites fréquentes ont commencé ; les déclarations sont venues ensuite, qui après elles ont traîné les sérénades et les cadeaux, que les présents ont suivis. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  140. Comment ? (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  141. Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  142. Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  143. C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  144. Galant homme tout à fait. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  145. Ne pourrais-je pas seulement lui demander comment elle le trouve ? (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  146. Comment ? (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  147. Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  148. Comment, Dorante, voilà un repas tout à fait magnifique ! (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  149. Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  150. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  151. Je ne réponds à ce compliment, qu'en mangeant comme je fais. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  152. Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  153. Comment, Madame, pour qui prenez-vous Monsieur Jourdain ? (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  154. Il est homme qui a toujours la riposte en main. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  155. Monsieur Jourdain est un homme qui me ravit. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  156. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m'envoyez promener. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  157. Cela est fort vilain à vous, pour un grand seigneur, de prêter la main comme vous faites aux sottises de mon mari. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  158. Ce sont mes droits que je défends, et j'aurai pour moi toutes les femmes. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  159. C'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  160. Comment dites-vous ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  161. Je dis que c'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  162. Et vous l'avez connu pour gentilhomme ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  163. Je ne sais donc pas comment le monde est fait. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  164. Comment ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  165. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  166. Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  167. Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  168. Comment ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  169. Il a un train tout à fait magnifique ; tout le monde le va voir, et il a été reçu en ce pays comme un seigneur d'importance. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  170. Comme je le fus voir, et que j'entends parfaitement sa langue, il s'entretint avec moi ; et après quelques autres discours, il me dit. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  171. Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  172. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  173. Comment ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  174. C'est-à-dire ; Monsieur Jourdain, votre coeur soit toute l'année comme un rosier fleuri. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  175. Oui, la langue turque est comme cela, elle dit beaucoup en peu de paroles. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  176. Comme te voilà ajusté ! (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  177. Comment ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  178. Qui vous a fagoté comme cela ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  179. Comment donc ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  180. Comment ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  181. Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  182. Mais voici votre homme ; la figure en est admirable. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  183. Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  184. Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  185. Nous voudrions bien, comme vos amis, lui rendre nos devoirs. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  186. Monsieur nous venons faire la révérence à Votre Altesse, comme amis de Monsieur votre beau-père, et l'assurer avec respect de nos très humbles services. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  187. Dites-lui un peu que Monsieur et Madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence, comme mes amis, et l'assurer de leurs services. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  188. Vous allez voir comme il va répondre. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  189. Comment, mon père, comme vous voilà fait ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  190. Comment donc ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  191. Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  192. Je l'étranglerais de mes mains, si elle avait fait un coup comme celui-là. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  193. Voilà une grande obstination de femme ! (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  194. Ah comme cela, je me rends[.] (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  195. Il me l'a expliqué comme il faut, et j'en suis satisfaite. Envoyons quérir un notaire. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  196. Je la donne au truchement ; et ma femme à qui la voudra. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  197. Aho ! L'homme aux libres, qu'on m'en vaille ! v.120 (Acte 5, scène 7, GASCON)
  198. Pour être placée au sommet v.148 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  199. Fiamme non ha. v.285 (Acte 5, scène 10, LA MUSICIENNE ITALIENNE)
  200. Être comme eux. v.305 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)

LE SICILIEN (1668)

  1. Il fait noir comme dans un four ; le ciel s'est habillé, ce soir, en Scaramouche ; et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. Il est vrai qu'elle, et moi, souvent, nous nous sommes parlé des yeux : mais comment reconnaître que chacun, de notre côté, nous ayons, comme il faut, expliqué ce langage ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  3. Recommencent leurs chants dans ces vastes forêts ; v.8 (Acte 1, scène 3, DEUXIÈME MUSICIEN)
  4. Et moi j'y recommence v.9 (Acte 1, scène 3, DEUXI?ME MUSICIEN)
  5. Mais l'affaire que vous avez, eût bien pu se passer, je crois, de ma présence ; et vous pouviez, sans vous incommoder, me laisser goûter les douceurs du sommeil du matin. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  6. Quoi qu'on en puisse dire, la grande ambition des femmes est, croyez-moi, d'inspirer de l'amour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  7. Oui, jaloux de ces choses-là ; mais jaloux comme un tigre, et, si vous voulez, comme un Diable. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  8. Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  9. C'est un admirable moyen d'avancer ses affaires : et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin, et de la colère que donne à l'esprit d'une femme, la contrainte et la servitude. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  10. Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  11. Vous reconnaissez peu ce que vous me devez : et il me semble qu'une esclave que l'on a affranchie, et dont on veut faire sa femme... (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  12. Si vous ne me laissez jouir d'aucune liberté, et me fatiguez, comme on voit, d'une garde continuelle ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  13. Mais comme je me mêle un peu de musique, et de danse, j'ai instruit quelques esclaves qui voudraient bien trouver un maître qui se plût à ces choses ; et comme je sais que vous êtes une personne considérable, je voudrais vous prier de les voir, et de les entendre, pour les acheter, s'ils vous plaisent, ou pour leur enseigner quelqu'un de vos amis qui voulût s'en accommoder. (Acte 1, scène 7, HALI)
  14. Hé bien oui, mon maître l'adore ; il n'a point de plus grand désir que de lui montrer son amour ; et si elle y consent, il la prendra pour femme. (Acte 1, scène 8, HALI)
  15. Comment, coquin... (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  16. C'est nous qui vous attraperons ; elle sera notre femme, la chose est résolue ; il faut que j'y périsse, ou que j'en vienne à bout. (Acte 1, scène 8, HALI)
  17. Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  18. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  19. Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  20. Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  21. Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  22. Voici un gentilhomme que Damon nous envoie, qui se veut bien donner la peine de vous peindre. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  23. La manière de France est bonne pour vos femmes ; mais pour les nôtres, elle est, un peu, trop familière. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  24. Je n'ai pas grande habileté ; mais le sujet, ici, ne fournit que trop de lui-même, et il y a moyen de faire quelque chose de beau sur un original fait comme celui-là. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  25. Il y a bien de la peine à vous mettre ; ne sauriez-vous vous tenir comme il faut ? (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  26. Comme cela, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  27. Je ne suis pas comme ces femmes qui veulent, en se faisant peindre, des portraits qui ne sont point elles, et ne sont point satisfaites du peintre, s'il ne les fait, toujours, plus belles que le jour. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  28. Que veut cet homme-là ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  29. J'ai ce soufflet fort sur le coeur ; et je suis dans l'incertitude, si pour me venger de l'affront, je dois me battre avec mon homme ; ou bien, le faire assassiner. (Acte 1, scène 12, HALI)
  30. Seigneur, quand vous aurez reçu quelque soufflet, je suis homme aussi de conseil, et je pourrai vous rendre la pareille. (Acte 1, scène 12, HALI)
  31. Ce gentilhomme me paraît le plus civil du monde ; et l'on doit demeurer d'accord, que les Français ont quelque chose, en eux, de poli, de galant, que n'ont point les autres nations. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  32. Oui, mais s'ils plaisent aux dames, ils déplaisent fort aux Messieurs ; et l'on n'est point bien aise de voir sur sa moustache, cajoler hardiment, sa femme, ou sa maîtresse. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  33. Les Français excellent toujours, dans toutes les choses qu'ils font ; et quand nous nous mêlons d'être jaloux, nous le sommes vingt fois plus qu'un Sicilien. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  34. Laissez-moi, je vous prie, la traiter comme elle mérite. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  35. C'est une grâce que je vous demande : et je la recevrai comme un essai de l'amitié que je veux qui soit entre nous. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  36. Comment ! (Acte 1, scène 18, DON PÈDRE)
  37. Comment ! (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Don Sylve, comme lui, fit briller à mes yeux v.5 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Et je serais encore à nommer le vainqueur, v.9 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. Décidèrent en moi le destin de leurs flammes ; v.12 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Un éclat à briser tout commerce entre nous ? v.58 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Me donner de sa flamme un noble témoignage, v.116 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  6. Et sa flamme timide ose mieux éclater, v.125 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. C'est un soin qu'à ma bouche, il me vaut mieux commettre. v.148 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  8. Et que ce que les uns regardent comme outrage, v.155 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  9. Par le feu roi mourant, commettre son enfance, v.168 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  10. Des grands, comme du peuple ont pratiqué les [âmes,] v.180 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  11. Quand vous saurez m'aimer comme il faut que l'on aime. v.248 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  12. Oui, c'est vous qui pouvez par deux mots pleins de flamme, v.275 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  13. Doit d'un amant discret satisfaire la flamme ; v.288 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  14. Et m'en remercier, comme d'une victoire, v.460 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  15. Son coeur comme sa main se fait connaître ici ; v.507 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  16. Je ne sais comme il est demeuré sur ma table ; v.597 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  17. Comme il la dépliait, Léonor a voulu v.602 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  18. Je la demande au nom de la plus vive flamme, v.680 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  19. C'est l'unique faveur que demande ma flamme. v.704 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  20. Pour vouloir m'obliger à commettre une faute ; v.905 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  21. Oui, Seigneur, c'est un crime, et les premières flammes, v.912 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  22. Quelques tristes regards, vers sa première flamme v.937 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  23. Madame, mon abord, comme je connais bien, v.966 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  24. Comme vous l'assurez, vous n'étiez point instruite ; v.973 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  25. Ne commettez-vous point vos vertus héroïques, v.988 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  26. Si l'ingrate à mes yeux pour flatter votre flamme, v.1064 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  27. Mais comme entre rivaux, l'âme la plus posée, v.1072 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  28. Mais comme trop d'ardeur, enfin, m'avait séduit, v.1202 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  29. Ne m'étonnerait pas comme cette aventure ; v.1233 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  30. Un homme, sans mourir te le puis-je bien dire, v.1240 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  31. Un homme dans les bras de l'infidèle Elvire ? v.1241 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  32. Ce n'était pas en vain que s'alarmait ma flamme ; v.1277 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  33. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur : v.1287 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  34. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1292 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  35. On ne voit échapper aux soins que prend sa flamme v.1332 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  36. Et je crois que sa flamme a bien pu mériter v.1570 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  37. Mais, enfin, vous savez comme nos destinées, v.1592 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  38. Cédez comme moi, Prince, à cette violence, v.1596 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  39. Et déjà mon rival commence de paraître. v.1637 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  40. Et rendu mes regards coupables d'une flamme, v.1660 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  41. Avant que vous parliez, je demande instamment, v.1690 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  42. Et j'admire avec tous, comme en si peu de temps, v.1694 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  43. Commence d'être Roi pour me tyranniser. v.1707 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  44. Mais le seul peuple, enfin, comme on nous fait savoir, v.1730 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  45. Que ma flamme querelle un tel événement, v.1754 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  46. Cette flamme vers moi ne vous rend point coupable, v.1792 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
  47. De souffrir sans éclat le malheur de ma flamme. v.1817 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Et la complaisance est trop générale, de souffrir indifféremment toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire ; Madame, vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon oeil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. On ne dit pas cela aussi, comme une chose spirituelle, et la plupart de ceux qui affectent ce langage, savent bien eux-mêmes qu'il est ridicule. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  4. Elle parle encore à un homme dans la rue. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  5. Vous connaissez l'homme, et sa naturelle paresse à soutenir la conversation. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  6. Elle l'avait invité à souper, comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot, parmi une demi-douzaine de gens, à qui elle avait fait fête de lui, et qui le regardaient avec de grands yeux, comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  7. Comment ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
  8. Je viens de voir, pour mes péchés, cette méchante rhapsodie de l'École des Femmes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  9. Voyez un peu, comme les maladies arrivent sans qu'on y songe. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  10. Je ne sais pas de quel tempérament nous sommes ma cousine et moi ; mais nous fûmes avant-hier à la même pièce, et nous en revînmes toutes deux saines et gaillardes. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  11. Peut-on impunément, comme vous faites, rompre en visière à la raison ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  12. Que tout cela est dit élégamment ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  13. Hélas tout ; et je mets en fait, qu'une honnête femme ne la saurait voir, sans confusion ; tant j'y ai découvert d'ordures, et de saletés. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  14. L'honnêteté d'une femme... (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  15. L'honnêteté d'une femme n'est pas dans les grimaces. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  16. Croyez-moi, celles qui font tant de façons n'en sont pas estimées plus femmes de bien. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  17. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  18. Comment dites-vous ce mot-là, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  19. Enfin vous voyez, comme votre sang prend mon parti. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  20. Sur la comédie de L'École des femmes. (Acte 1, scène 4, URANIE)
  21. Eh bien, Monsieur, comment la trouvez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 4, CLIMÈNE)
  22. Comment, diable ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  23. Voyez comme mes canons, et mes rubans en sont ajustés, de grâce. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  24. Il est vrai que cela crie vengeance contre L'École des femmes, et que vous la condamnez avec justice. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  25. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  26. Demandez-lui ce qui lui semble de L'École des Femmes : vous verrez qu'il vous dira qu'elle ne lui plaît pas. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  27. Tous ceux qui étaient là, doivent venir à sa première représentation, et m'ont promis de faire leur devoir comme il faut. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  28. Je le crois : mais encore une fois asseyez-vous, s'il vous plaît : nous sommes ici sur une matière que je serai bien aise que nous poussions. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  29. Sur le sujet de L'École des Femmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  30. Dieu me damne, Madame, elle est misérable depuis le commencement jusqu'à la fin. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  31. Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  32. Pour moi je ne parle pas de ces choses, par la part que j'y puisse avoir ; et je pense que je vis d'un air dans le monde, à ne pas craindre d'être cherchée dans les peintures qu'on fait là des femmes qui se gouvernent mal. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  33. Aussi, Madame, n'ai-je rien dit qui aille à vous ; et mes paroles, comme les satires de la comédie, demeurent dans la thèse générale. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  34. Y a-t-il assez de pommes en Normandie pour tarte à la crème ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  35. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  36. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  37. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  38. La Cour a quelques ridicules, j'en demeure d'accord, et je suis, comme on voit, le premier à les fronder. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  39. Et c'est ce qui marque, Madame, comme on doit s'arrêter peu à leurs disputes embarrassées. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  40. C'est justement comme un homme qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui voudrait examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier français. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  41. Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  42. Courage, Monsieur Lysidas, nous sommes perdus si vous reculez. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  43. Monsieur Lysidas, vous nous assommez avec vos grands mots. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  44. Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  45. Voilà parlé comme il faut. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  46. Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu'on nous fait un homme d'esprit, et qui paraît si sérieux en tant d'endroits, ne descend-il point dans quelque chose de trop comique, et de trop outré au cinquième acte, lorsqu'il explique à Agnès la violence de son amour avec ces roulements d'yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  47. Tu as trouvé ton homme, ma foi. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  48. On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  49. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  50. Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  51. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  52. Mais enfin si nous nous regardions nous-mêmes, quand nous sommes bien amoureux ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  53. Je trouve qu'on en pourrait bien faire une petite comédie, et que cela ne serait pas trop mal à la queue de L'École des Femmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  54. Pour moi, je souhaiterais que cela se fît, pourvu qu'on traitât l'affaire comme elle s'est passée. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  55. On disputera fort et ferme de part et d'autre, comme nous avons fait, sans que personne se rende ; un petit laquais viendra dire qu'on a servi ; on se lèvera ; et chacun ira souper. (Acte 1, scène 7, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  2. J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  3. Est-il possible, dis-je, qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour, et que je le voie trembler à dire seulement qu'il aime ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  4. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  5. Le respect bien souvent n'oblige pas tant que l'amour, et je me trompe fort, ou la jeune princesse a connu votre flamme, et n'y est pas insensible. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  6. De grâce, quelque bonté que mon malheur t'inspire, garde-toi bien de lui rien dire de ma flamme. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  7. Sostrate est de ces gens, Madame, qui croient qu'il ne sied pas bien d'être curieux comme les autres, et il est beau d'affecter de ne pas courir où tout le monde court. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  8. Le moyen, ne dites-vous pas que l'ascendant est plus fort que tout ; et s'il est écrit dans les astres que je sois enclin à parler de vous, comment voulez-vous que je résiste à ma destinée ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  9. Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  10. Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  11. Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  12. Je vous l'ai dit plusieurs fois, vous vous émancipez trop, et vous prenez de certaines libertés qui vous joueront un mauvais tour : je vous en avertis ; vous verrez qu'un de ces jours on vous donnera du pied au cul, et qu'on vous chassera comme un faquin. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  13. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  14. Mon_Dieu, Prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes ; je veux être mère, parce que je le suis, et ce serait en vain que je ne le voudrais pas être. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  15. Je vous laisse agir comme il vous plaira. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
  16. Vous en userez comme vous voudrez. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
  17. Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accablées de tant de gens, un peu de solitude est parfois agréable, et qu'après mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pensées ! (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  18. Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  19. Laissez-moi faire, je suis homme qui sais ma cour. (Acte 4, scène 1, CLITIDAS)
  20. En vérité c'est un homme qui me revient, un homme fait comme je veux que les hommes soient faits : ne prenant point des manières bruyantes et des tons de voix assommants ; sage et posé en toutes choses ; ne parlant jamais que bien à propos ; point prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire voilà qui est plus beau que tout ce qu'a jamais fait Homère. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  21. Enfin, c'est un homme pour qui je me sens de l'inclination, et si j'étais princesse, il ne serait pas malheureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  22. C'est un homme d'un grand mérite assurément, mais de quoi t'a-t-il parlé ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  23. Comment amoureux ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  24. Il l'aime éperdument, et vous conjure d'honorer sa flamme de votre protection. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  25. Ô çà, Sostrate, les gens comme vous ont toujours les yeux pénétrants ; et je pense qu'il ne doit y avoir guère de choses qui échappent aux vôtres. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  26. Tous les princes du monde seront trop peu de chose pour aspirer à vous ; les Dieux seuls y pourront prétendre, et vous ne souffrirez des hommes que l'encens et les sacrifices. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  27. Un autre a vengé ma flamme v.197 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  28. Des bagatelles comme celles-là peuvent occuper agréablement les plus sérieuses personnes. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  29. J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  30. Peut-être ai-je un ami qui brûle sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous êtes épris. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  31. Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  32. J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  33. Mais comme il est impossible que je les épouse tous deux, il faut donc qu'on trouve écrit dans le Ciel, non seulement ce qui doit arriver, mais aussi ce qui ne doit pas arriver. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  34. Madame, je ne dis point de mal de l'astrologie, l'astrologie est une belle chose, et le Seigneur Anaxarque est un grand homme. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  35. Madame, tous les esprits ne sont pas nés avec les qualités qu'il faut pour la délicatesse de ces belles sciences, qu'on nomme curieuses, et il y en a de si matériels, qu'ils ne peuvent aucunement comprendre ce que d'autres conçoivent le plus facilement du monde. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  36. Transformer tout en or, faire vivre éternellement, guérir par des paroles, se faire aimer de qui l'on veut, savoir tous les secrets de l'avenir, faire descendre comme on veut du ciel sur des métaux des impressions de bonheur, commander aux démons, se faire des armées invisibles et des soldats invulnérables. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  37. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  38. Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  39. Comme mon sens est si grossier qu'il n'a pu rien comprendre, mes yeux aussi sont si malheureux qu'ils n'ont jamais rien vu. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  40. Comme vous avez vu, vous faites bien de croire, et il faut que vos yeux soient faits autrement que les miens. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  41. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  42. Et comme la Princesse Aristione est fort superstitieuse, il ne faut point douter qu'elle ne donne à pleine tête dans cette tromperie. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  43. Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  44. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  45. Voilà, Sostrate, ce que j'avais à vous dire, voilà ce que j'ai cru devoir à votre mérite, et la consolation que toute ma tendresse peut donner à votre flamme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  46. Le coup de mon trépas, Madame, n'aura rien qui me surprenne, puisque je m'étais préparé ; mais vos bontés le comblent d'un honneur que mon amour jamais n'eût osé espérer, et je m'en vais mourir après cela le plus content et le plus glorieux de tous les hommes. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  47. Madame, je vous demande pardon, je pensais faire bien de vous venir dire que le Ciel vient de vous donner Sostrate pour époux, mais puisque cela vous incommode, je rengaine ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  48. Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  49. Oui, Madame, nous nous sommes soumis à ce qu'ils pourraient décider entre le Prince Iphicrate et moi, mais non pas à nous voir rebutés tous deux. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
  50. Oui, Madame, il importe, c'est quelque consolation de se voir préférer un homme qui vous est égal, et votre aveuglement est une chose épouvantable. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Il est bon qu'aux hommes on laisse. v.18 (Prologue, scène 1, NUIT)
  2. Comme un messager de village. v.32 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. Moi qui suis, comme on sait, en terre et dans les Cieux, v.33 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. C'est Jupiter, comme je vous l'ai dit, v.49 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  5. Dans celui des hommes venir ; v.94 (Prologue, scène 1, NUIT)
  6. Si par son stratagème il voit sa flamme heureuse, v.110 (Prologue, scène 1, NUIT)
  7. Et demeurons ce que nous sommes, v.145 (Prologue, scène 1, NUIT)
  8. N'apprêtons point à rire aux hommes, v.146 (Prologue, scène 1, NUIT)
  9. Qu'ont tous les autres gens que nous sommes heureux. v.181 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  10. Mais comment diantre le faire, v.194 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  11. Comme oculaire témoin. v.197 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  12. Comment se porte Amphitryon. v.214 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  13. Madame, en homme de Courage, v.215 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  14. Je puis parler très savamment. v.237 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  15. La rivière est comme là. v.242 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  16. Et vous allez voir comme quoi. v.255 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  17. Ou que trop tard au lit le blond Phébus sommeille, v.274 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  18. Comme avec irrévérence v.276 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  19. Et je vais m'égayer avec lui comme il faut, v.280 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  20. Certain homme dont l'encolure v.285 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  21. Cet homme assurément n'aime pas la musique. v.292 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  22. Quel diable d'homme est-ce ci ? v.298 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  23. Il est seul comme moi, je suis fort, j'ai bon maître, v.307 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  24. D'être homme, et de parler. v.310 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  25. Comme il me prend envie. v.311 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  26. De trancher avec moi de l'homme d'importance. v.321 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  27. Comme vous baillez des soufflets ? v.328 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  28. Comment, chez nous ? v.345 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  29. Heu ? Comment ? v.351 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  30. Sais-tu que de ma main je t'assomme aujourd'hui ? v.352 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  31. Comment, Bourreau, tu fais des cris ? v.366 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  32. Battre un homme à jeu sûr n'est pas d'une belle âme, v.376 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  33. Comment tu peux... v.416 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  34. Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille, v.430 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  35. À venir en ces lieux, vers Alcmène sa femme ? v.435 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  36. Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa flamme, v.436 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  37. Pour être trop homme de bien. v.467 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  38. Je commence, à mon tour, à le croire un petit, v.471 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  39. Dont leur chef se parait comme d'un rare ouvrage. v.479 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  40. À sa femme ; et sur elle il le veut voir paraître. v.481 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  41. Et de moi je commence à douter tout de bon. v.485 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  42. Laissons ce diable d'homme, et retournons au port. v.524 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  43. D'un époux ardemment chéri ! v.623 (Acte 1, scène 3, CLEANTHIS)
  44. Et comment donc ? Ne veux-tu pas, v.631 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  45. Et depuis un long temps, nous nous sommes tout dit. v.643 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  46. Vois combien pour Alcmène, il étale de flamme, v.645 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  47. Que tu témoignes pour ta femme. v.647 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  48. Et ce qui leur sied bien dans ces commencements, v.650 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  49. De te voir, pour épouse, une femme d'honneur ? v.660 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  50. Ne sois point si femme de bien, v.663 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  51. Comment ! De trop bien vivre on te voit me blâmer ? v.665 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  52. La douceur d'une femme est tout ce qui me charme, v.666 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  53. Qui ne cesse de m'assommer. v.668 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  54. De ces femmes aux beaux et louables talents, v.670 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  55. Comment ! Tu souffrirais, sans nulle répugnance, v.677 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  56. J'enrage d'être honnête femme ! v.688 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  57. Qu'à te faire assommer ton discours peut suffire ? v.690 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  58. Et que pour te traiter comme je le désire, v.691 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  59. Çà, je veux étouffer le courroux qui m'enflamme, v.700 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  60. Il faut, avant que voir ma femme, v.702 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  61. Ou comme auprès des grands on le voit usité ? v.710 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  62. Comment, coquin ? v.721 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  63. Voilà comme un valet montre pour nous du zèle. v.723 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  64. Comme le moi qui parle à vous. v.739 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  65. Non, c'est la chose comme elle est, v.749 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  66. Je suis homme d'honneur, j'en donne ma parole, v.751 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  67. Des pieds jusqu'à la tête, il est comme moi fait ; v.783 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  68. Comment donc ? v.794 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  69. Mais le moi du logis, qui frappe comme quatre. v.798 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  70. Et ce diable de moi m'a rossé comme il faut, v.805 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  71. Achevons, as-tu vu ma femme. v.807 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  72. Il faut donc qu'au sommeil tes sens se soient portés ! v.825 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  73. Tout aussi peu je n'ai point sommeillé v.829 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  74. Partant d'un homme sans éclat : v.840 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  75. Avec plaisir soit revu de sa femme ; v.852 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  76. Et que ce jour favorable à ma flamme v.853 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  77. L'attente d'un retour ardemment désiré, v.864 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  78. Lorsque l'on aime comme il faut, v.872 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  79. Comment ? v.889 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  80. Votre coeur se croit vers ma flamme, v.902 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  81. Votre coeur prétend à ma flamme, v.908 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  82. Je commence à sentir un peu d'émotion. v.923 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  83. Et comment ? v.961 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  84. Comme vous croyez bien ne me déplaisaient pas : v.1013 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  85. Et rien, comme tu le sais bien, v.1092 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  86. Et ne t'apprenne où va le courroux d'une femme. v.1096 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  87. Comment ? Amphitryon m'ayant su disposer, v.1116 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  88. De ta femme, il fallut moi-même t'aviser ; v.1119 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  89. Comment, bon ? v.1122 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  90. J'avais mangé de l'ail, et fis en homme sage, v.1124 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  91. Mais à tous mes discours tu fus comme une souche, v.1127 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  92. Enfin ma flamme eut beau s'émanciper, v.1130 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  93. Que de sa femme on se doit abstenir ; v.1160 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  94. Nous donnerions, tous les hommes au diable, v.1212 (Acte 2, scène 5, CLEANTHIS)
  95. Mais aux hommes, par trop, vous êtes accrochées ; v.1215 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  96. Oui, je vous vois, comme un monstre effroyable ; v.1234 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  97. Comme un monstre à fuir en tous lieux. v.1237 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  98. Hé ! Que vous a donc fait ma flamme, v.1247 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  99. C'est un crime à blesser les hommes, et les Dieux ; v.1354 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  100. Et la demande au nom de la plus vive flamme, v.1360 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  101. Qu'aimant, comme je fais, vos célestes appas, v.1371 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  102. Un coeur bien plein de flamme, à mille morts s'expose, v.1395 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  103. On se lasse parfois d'être femme de bien. v.1437 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  104. Un homme, pour époux, se puisse supposer ; v.1472 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  105. Dont se peut une femme aisément aviser. v.1474 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  106. Comme l'amour ici ne m'offre aucun plaisir, v.1489 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  107. Comment, ouvre ? Et qui donc es-tu, toi ; v.1499 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  108. Comme il les écarquille, et paraît effaré ! v.1523 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  109. Comment ? Encore ? v.1540 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  110. Comment Amphitryon est là dedans ? v.1549 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  111. Et si les choses sont comme le traître dit, v.1560 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  112. Où vois-je ici réduits, mon honneur et ma flamme ? v.1561 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  113. Comment, il vient d'avoir l'audace, v.1582 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  114. Comment cela se peut-il faire, v.1590 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  115. Mon maître est homme de courage ; v.1639 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  116. Comme s'il avait raison. v.1714 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  117. Et je souffre pour ma flamme, v.1814 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  118. Pour des hommes d'honneur n'est point un coup à faire : v.1833 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  119. Et l'on doit commencer toujours, dans ses transports, v.1836 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  120. Et croyant à manger, m'aller, comme eux ébattre ; v.1851 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  121. Comme on vous dés-Amphitryonne. v.1859 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  122. Mon nom, qu'incessamment toute la terre adore, v.1894 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  123. Je n'y vois pour ta flamme aucun lieu de murmure ; v.1900 (Acte 3, scène 10, JUPITER)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Hommes, et troupeaux à la fois, v.70 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  2. Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  3. Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  4. Drelin, drelin, drelin : tout comme si je ne sonnais point. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  5. Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ! (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  6. Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  7. Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  8. Que ses discours, comme ses actions, ont quelque chose de noble ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  9. Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  10. Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  11. Ma femme, votre belle-mère, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite soeur Louison aussi ; et de tout temps elle a été aheurtée à cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  12. Comment l'as-tu vu ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  13. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  14. Comment, coquine, si je suis malade ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  15. J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  16. Comment, que je ne dise pas cela ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  17. Comment, bon ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  18. Où est-ce donc que nous sommes ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  19. Insolente, il faut que je t'assomme. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  20. Je m'intéresse, comme je dois, à ne vous point laisser faire de folie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  21. Ma femme approchez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  22. Comment donc, mon ami ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  23. Vous voilà je ne sais comment. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  24. Pour tâcher de reconnaître l'amour que vous me portez, je veux, mon coeur, comme je vous ai dit, faire mon testament. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  25. Ma femme m'a dit, Monsieur, que vous étiez fort honnête homme, et tout à fait de ses amis ; et je l'ai chargée de vous parler pour un testament que je veux faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  26. Elle m'a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j'ai à vous dire là-dessus que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  27. Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un à l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du décès du premier mourant. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  28. Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  29. J'aurais envie de consulter mon avocat, pour voir comment je pourrais faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  30. Ma femme m'avait bien dit, Monsieur, que vous étiez fort habile, et fort honnête homme. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  31. Comment puis-je faire, s'il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  32. Comment vous pouvez faire ? (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  33. Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  34. Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  35. Ma chère femme ! (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  36. Mais il n'y a point à raisonner là-dessus : tu le veux, amour ; il faut être fou comme beaucoup d'autres. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  37. Cela n'est pas le mieux du monde à un homme de mon âge : mais qu'y faire ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  38. On n'est pas sage quand on veut, et les vieilles cervelles se démontent comme les jeunes. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  39. Ah, ah, ah, ah, comme je leur ai donné l'épouvante. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  40. Et nous sommes humains plus qu'on ne saurait croire, v.215 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  41. Allons, c'est à recommencer. v.225 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  42. Ah, Messieurs, ma pauvre tête n'en peut plus, et vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  43. J'aime mieux encore les coups de bâton, que de recommencer. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  44. Ah, l'honnête homme ! Ah, l'âme noble et belle ! v.228 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  45. Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères ; et l'on vous a dit l'étroite garde où elle est retenue. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  46. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  47. Aussi ne viens-je pas ici comme Cléante, et sous l'apparence de son amant, mais comme ami de son maître de musique, dont j'ai obtenu le pouvoir de dire qu'il m'envoie à sa place. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  48. Je dis que voilà un homme qui veut parler à vous. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  49. Comment qu'il se porte mieux ? (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  50. Il marche, dort, mange, et boit tout comme les autres ; mais cela n'empêche pas qu'il ne soit fort malade. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  51. Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  52. Il ne pourra lui donner leçon, comme il faut, s'ils ne sont en particulier. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  53. Allez-vous-en voir, vous, si ma femme est habillée. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  54. Comment ? (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  55. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  56. Nous sommes dans toutes nos visites pour porter secours aux malades, et non pour leur porter de l'incommodité. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  57. Le ravissement où nous sommes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  58. N'est-ce pas par le père qu'il convient commencer ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  59. Vivent les collèges, d'où l'on sort si habile homme. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  60. Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  61. Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  62. Vous voyez, Monsieur, que tout le monde admire Monsieur votre fils, et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  63. Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  64. On le voyait toujours doux, paisible, et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l'on nomme enfantins. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  65. Il est ferme dans la dispute, fort comme un turc sur ses principes ; ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  66. J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  67. Avec la permission aussi de Monsieur, je vous invite à venir voir l'un de ces jours pour vous divertir la dissection d'une femme, sur quoi je dois raisonner. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  68. Un Berger était attentif aux beautés d'un spectacle, qui ne faisait que de commencer, lorsqu'il fut tiré de son attention par un bruit qu'il entendit à ses côtés. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  69. D'abord il prend les intérêts d'un sexe à qui tous les hommes doivent hommage ; et après avoir donné au brutal le châtiment de son insolence, il vient à la Bergère, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux qu'il eût jamais vus, versait des larmes, qu'il trouva les plus belles du monde. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  70. Il prend soin de les arrêter, ces larmes, qu'il trouve si belles ; et l'aimable Bergère prend soin en même temps de le remercier de son léger service, mais d'une manière si charmante, si tendre, et si passionnée, que le Berger n'y peut résister, et chaque mot, chaque regard, est un trait plein de flamme, dont son coeur se sent pénétré. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  71. Recommencez cent fois, ne vous en lassez pas. v.252 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  72. Voici ma femme. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  73. Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme à votre mari. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  74. Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  75. Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  76. Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  77. Les anciens, Monsieur, sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  78. C'est que les filles bien sages et bien honnêtes comme vous, se moquent d'être obéissantes, et soumises aux volontés de leurs pères. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  79. Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur intérêt ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles épousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs dépouilles. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  80. Voilà une femme qui m'aime... (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  81. Je vous prie, Monsieur, de me dire un peu comment je suis. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  82. Dico, que le pouls de Monsieur, est le pouls d'un homme qui ne se porte point bien. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  83. Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez être en de meilleures mains. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  84. Six, huit, dix, par les nombres pairs ; comme dans les médicaments, par les nombres impairs. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  85. En passant par-devant la chambre d'Angélique, j'ai vu un jeune homme avec elle, qui s'est sauvé d'abord qu'il m'a vue. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  86. Un jeune homme avec ma fille ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  87. Est-ce là comme vous m'obéissez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  88. Ah, ah, petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  89. C'est, mon Papa, qu'il est venu un homme dans la chambre de ma soeur comme j'y étais. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  90. Hé bien, mon frère, qu'est-ce, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  91. Comment fort mal ? (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  92. Mais, comme nous n'avons personne en main pour cela, j'ai résolu de jouer un tour de ma tête. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  93. Comment ? (Acte 6, scène 2, BÉRALDE)
  94. Voici notre homme. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  95. Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous défaire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charité elle ne fût ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  96. Oh çà, nous y voici, voilà d'abord la pauvre femme en jeu. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  97. Non, mon Frère, laissons-la là ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est détachée de toute sorte d'intérêt, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bonté qui n'est pas concevable : cela est certain. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  98. Comment l'entendez-vous, mon Frère ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  99. J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  100. Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  101. Pourquoi ne voulez-vous pas, mon Frère, qu'un homme en puisse guérir un autre ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  102. Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  103. Ils savent la plupart de fort belles humanités ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  104. Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout médecin, depuis la tête jusqu'aux pieds. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  105. Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  106. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  107. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  108. Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  109. Mais quand vous en venez à la vérité, et à l'expérience, vous ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  110. Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  111. C'est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  112. C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  113. Que voulez-vous qu'il y mette, que les diverses professions des hommes ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  114. Tenez, mon frère, ne parlons point de cet homme-là davantage, car cela m'échauffe la bile, et vous me donneriez mon mal. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  115. Comment, que voulez-vous faire ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  116. Je ne suis venu ici que sur une bonne ordonnance, et je vais dire à Monsieur Purgon, comme on m'a empêché d'exécuter ses ordres, et de faire ma fonction. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  117. Mon_Dieu, mon Frère, vous en parlez comme un homme qui se porte bien ; mais si vous étiez à ma place, vous changeriez bien de langage. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  118. Je vous déclare que je romps commerce avec vous. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  119. Le simple homme que vous êtes ! (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  120. Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  121. Il faut vous avouer que vous êtes un homme d'une grande prévention, et que vous voyez les choses avec d'étranges yeux. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  122. Je ne le connais pas ; mais il me ressemble comme deux gouttes d'eau, et si je n'étais sûre que ma mère était honnête femme, je dirais que ce serait quelque petit frère, qu'elle m'aurait donné depuis le trépas de mon père. (Acte 6, scène 7, TOINETTE)
  123. Comment ? (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  124. Demeure un peu ici pour voir comme ce médecin te ressemble. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  125. Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  126. Allons donc, que l'on batte comme il faut. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  127. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  128. Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  129. Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c'était des coliques. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  130. Il vous prend un petit sommeil après le repas et vous êtes bien aise de dormir ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  131. Comment ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  132. Je suis fâché de vous quitter si tôt, mais il faut que je me trouve à une grande consultation qui se doit faire, pour un homme qui mourut hier. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  133. Pour un homme qui mourut hier ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  134. Tous les grands médecins sont comme cela. (Acte 6, scène 10, BÉRALDE)
  135. Hé bien, mon Frère, quand il y aurait quelque petite inclination, cela serait-il si criminel, et rien peut-il vous offenser, quand tout ne va qu'à des choses honnêtes, comme le mariage ? (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  136. Vous en revenez toujours là, et ma femme vous tient au coeur. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  137. Hé bien, oui, mon frère, puisqu'il faut parler à coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle, et voir que vous donniez tête baissée dans tous les pièges qu'elle vous tend. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  138. Monsieur, ne parlez point de Madame, c'est une femme sur laquelle il n'y a rien à dire, une femme sans artifice, et qui aime Monsieur, qui l'aime... (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  139. Voulez-vous que je vous convainque, et vous fasse voir tout à l'heure comme Madame aime Monsieur ? (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  140. Comment ? (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  141. Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement, ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  142. Oui, Madame ma femme, c'est ainsi que vous m'aimez ? (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  143. Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  144. Comment tout à l'heure ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  4. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  6. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Dona Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  8. Le bonhomme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un coeur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  11. Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous avez appris cela par coeur, et vous parlez tout comme un livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  12. Comment, quelle vie est-ce que je mène ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Mais par exemple de vous voir tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion ; j'en fus frappé au coeur, et mon amour commença par la jalousie. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  17. C'est fort bien à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  19. Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  20. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais ; et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  21. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  22. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  23. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aparçu de tout loin queuque chose qui grouilloit dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  24. Lucas, ç'ai-je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. Palsanquienne, çai-je fait, je n'ai point la vue trouble : ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Veux-tu gager, çai-je fait, que je n'ai point la barlue, cai-je fait, et que font deux hommes, çai-je fait, qui nageant droit ici, çai-je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. Enfin donc, je n'avons pas putost eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tout à plain qui nous faisiant signe de les aller querir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Oui, c'est le maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout de pis le haut jusqu'en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait par ma fique nayé si je naviomme été là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  30. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  31. Vois-tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  32. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour estre mariés ensemble, mais marquenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  33. Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  34. Je veux que l'en fasse comme l'en fait quand l'en aime comme il faut. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  35. Ne t'aimai-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  36. Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  37. Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  38. À peine sommes-nous échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au Ciel de la pitié qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  39. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  40. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  41. Une personne comme vous serait la femme d'un simple paysan ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  42. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  43. Moi, j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  44. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  45. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  46. Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  47. Mais au moins, Monsieur, ne m'allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  48. Comment, il semble que vous doutiez encore de ma sincérité ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  49. Ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  50. Parce qu'ous êtes Monsieu, ous viendrez caresser nos femmes à notre barbe, allez-v's-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  51. Est-ce donc comme ça que t'écoutes ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  52. Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  53. Que de plaisirs quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  54. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  55. Elle est obstinée comme tous les diables. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  56. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  57. Vous êtes témoin comme al l'assure. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  58. Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  59. Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  60. Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  61. Comment ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  62. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
  63. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  64. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on me vient consulter ainsi qu'un habile homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  65. Comment donc ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  66. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  67. Comment, Monsieur, vous êtes aussi impie en médecine ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  68. C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  69. Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  70. Comment ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  71. Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  72. Appelle cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  73. Holà, ho, l'homme ; ho, mon compère, ho, l'ami, un petit mot s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  74. Que vois-je là, un homme attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  75. Je m'étais par hasard égaré d'un frère, et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre, j'ai fait rencontre de ces voleurs, qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  76. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  77. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  78. Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  79. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  80. Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  81. Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  82. Comment, coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  83. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  84. Cela n'est pas civil, d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  85. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  86. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  87. Je t'assomme, si tu ne parles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  88. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  89. Monsieur, je suis bien comme cela. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  90. Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  91. C'est une brave femme. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  92. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  93. Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  94. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  95. Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  96. Comment ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  97. Et qu'avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  98. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  99. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  100. Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  101. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  102. Pauvre femme ! (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  103. Le pauvre garçon n'en peut plus, et cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  104. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  105. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne me punissant point de mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer par là le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  106. Comment, le benêt ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  107. Oh quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  108. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  109. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  110. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  111. Vous ne croyez rien du tout, et vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  112. Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  113. Ah, quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  114. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  115. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  116. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et, sous un dehors respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  117. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  118. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  119. Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  120. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  121. Ce dessein, Don Juan, ne choque point ce que je dis, et la compagnie d'une femme légitime peut bien s'accommoder avec les louables pensées que le Ciel vous inspire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  122. Le Ciel le souhaite comme cela. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  123. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  124. Va, va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  125. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Ne voyez vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit[e] et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  4. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  6. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Don Juan Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  8. C'est quelque chose aussi à peu près comme cela. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. Le bon homme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens porté à aimer toute la terre, et comme Alexandre je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous ayez appris par coeur cela, et vous parlez tout comme un Livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  13. Comment, quelle vie est-ce que je mène ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  14. Mais par exemple je vous vois tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion, j'en fus frappé au coeur, et mon amour commença par la jalousie. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. C'est fort bien fait à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde, que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  20. Ah, que vous savez mal vous défendre, pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  21. Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  22. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais, et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  23. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  24. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aperçu de tout loin queuque chose qui grouillait dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Eh Lucas, çay je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. Pal sanguienne, ç'ai je fait, je n'ai point la vue trouble, ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Veux tu gager, çai je fait, que je n'ai point la barlue, çai je fait, et que ce sont des hommes, çai je fait, qui nageant droit ici, çai je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Enfin donc, je n'avais pas putôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  30. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  31. Oui, c'est le Maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusque en bas, et ceux qui le sarvont sont des Monsieux eux-mesmes, et stan pandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait per ma feiue nayé si je n'aviomme esté là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  32. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  33. Vois tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  34. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour être mariés ensemble, mais marguenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  35. Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  36. Je veux que l'en fasse comme l'en fait quand l'en aime comme il faut. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  37. Ne t'aimé-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  38. Regarde la grosse Tomasse comme elle assotée du jeune Robain, alle est toujou entour de ly à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  39. Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  40. Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez ; à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées, et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  41. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  42. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  43. Quoi, une personne comme vous seriez la femme d'un simple Paysan ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  44. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  45. Moi j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vouloir vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  46. En voulez vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  47. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  48. Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  49. Mais au moins, Monsieur, ne m'y allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  50. Comment, il semble que vous doutiez encore de ma sincérité ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  51. Jerniguenne, ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  52. Testequenne, parce que vous êtes Monsiue, [v}ous viendrez caresser nos femme[s] à notre barbe, allez v-s-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  53. Est-ce donc comme ça que t'écoute ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  54. Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  55. Que de plaisirs, que de plaisirs, quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  56. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  57. Elle est obstinée comme tous les Diables. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  58. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  59. Vous êtes témoin comme al l'asseure. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  60. Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  61. Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  62. Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  63. Comment ? (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  64. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
  65. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  66. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on vient me consulter ainsi qu'un habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  67. Comment donc ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  68. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  69. Comment Monsieur, vous êtes aussi impie en Médecine ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  70. C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  71. Il y avait un homme qui depuis six jours était à l'agonie. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  72. Comment ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  73. Voilà un homme que j'aurais bien de la peine à convertir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  74. Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir étudié, on est bien moins sage le plus souvent. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  75. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  76. Pouvez vous voir toutes ces inventions dont la machine de l'homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l'un dans l'autre ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  77. Mon Raisonnement est qu'il y a quelque chose d'admirable dans l'homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  78. Mais tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés, appelle un peu cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  79. Holà ho, l'homme, ho, mon compère, ho l'ami, un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  80. Je suis un pauvre homme, Monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis plus de dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  81. Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu'en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  82. Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  83. Je m'étais par hasard écarté d'un frère et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre j'ai fait rencontre de ces voleurs qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  84. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  85. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie .... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  86. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  87. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  88. Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  89. Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  90. Comment coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  91. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  92. Cela n'est pas civil d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  93. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme, allons, entrons dedans. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  94. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  95. Je t'assomme si tu ne parles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  96. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  97. Monsieur, je suis bien comme cela. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  98. Point, point, je veux que vous soyez assis comme moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  99. Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  100. C'est une brave femme. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  101. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  102. Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés ; (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  103. Comment ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  104. Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  105. Comment ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  106. Et qu'avez vous fait dans le monde pour être Gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  107. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  108. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  109. Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  110. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  111. Pauvre femme ! (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  112. Le pauvre garçon n'en peut plus, cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  113. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  114. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  115. Comment, le benêt ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  116. Eh quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  117. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  118. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  119. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  120. Toujours libertin et débauché, vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  121. Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  122. Ah, quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  123. Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  124. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  125. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et sous cet habit respecté ont permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  126. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  127. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  128. Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  129. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  130. Ce dessein, Don Juan, ne choque point ce que je dis et la compagnie d'une femme légitime peut bien s'accommoder avec les louables pensées que le Ciel vous inspire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  131. Le Ciel le souhaite comme cela. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  132. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  133. Va va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  134. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  2. Et une personne comme vous est-elle faite pour un Limousin ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  3. Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  4. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  5. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  6. Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  7. Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  8. Au moins, Madame, souvenez-vous de votre rôle ; et pour mieux couvrir notre jeu, feignez, comme on vous a dit, d'être la plus contente du monde des résolutions de votre père. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  9. Ma foi, voici notre homme, songeons à nous. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  10. Ah comme il est bâti ! (Acte 2, scène 2, NERINE)
  11. Voilà un homme raisonnable, celui-là. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  12. Oui, gentilhomme limousin. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  13. Homme d'esprit. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  14. Je suis fâché, Monsieur, de voir recevoir de la sorte une personne comme vous, et je vous demande pardon pour la ville. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  15. Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  16. Si j'avais l'honneur d'être connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout à fait sincère. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  17. Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  18. Comment ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  19. Comment appelez-vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne chère ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  20. Comment est-ce que vous nommez à Limoges ce lieu où l'on se promène ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  21. Il y a cent choses comme cela qui passent de la tête. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  22. Voilà un homme qui vous aime fort. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  23. Dites-moi un peu des nouvelles de toute la parenté : comment se porte Monsieur votre... là... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  24. Qui est si honnête homme ? (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  25. C'est ce que je voulais dire, Madame votre tante : comment se porte-t-elle ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  26. Hélas la pauvre femme ! (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  27. Comment l'appelez-vous ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  28. Vous vîtes donc aussi la querelle que j'eus avec ce gentilhomme périgordin ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  29. C'est prudemment avisé. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  30. Nous sommes à vous tout à l'heure. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  31. Il a la mine d'être honnête homme. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  32. Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  33. Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  34. Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  35. Il est bon d'avoir des amis comme cela. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  36. Il ne me reste plus que deux enfants dont il prend soin comme des siens ; il les traite et gouverne à sa fantaisie, sans que je me mêle de rien ; et le plus souvent, quand je reviens de la ville, je suis tout étonné que je les trouve saignés ou purgés par son ordre. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  37. C'est son maître d'hôtel, et il faut que ce soit un homme de qualité. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  38. Je vous prie de m'excuser de l'incivilité que je commets. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  39. Voici un habile homme, mon confrère, avec lequel je vais consulter la manière dont nous vous traiterons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  40. Il ne faut point tant de façons, vous dis-je, et je suis homme à me contenter de l'ordinaire. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  41. Voilà, pour un jeune homme, des domestiques bien lugubres ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  42. Vos déjections, comment sont-elles ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  43. Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  44. Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  45. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  46. Nous savons mieux que vous comment vous vous portez, et nous sommes médecins, qui voyons clair dans votre constitution. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  47. Hon, hon ; voici un homme plus fou que nous ne pensons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  48. Allons, procédons à la curation, et par la douceur exhilarante de l'harmonie, adoucissons, lénifions, et accoisons l'aigreur de ses esprits, que je vois prêts à s'enflammer. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  49. Comment ? (Acte 2, scène 11, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  50. Il a forcé tous les obstacles que j'avais mis ; et s'est dérobé aux remèdes que je commençais de lui faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  51. Il est lié et engagé à mes remèdes, et je veux le faire saisir où je le trouverai, comme déserteur de la médecine, et infracteur de mes ordonnances. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  52. Chez le bonhomme Oronte assurément, dont il vient épouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmité de son gendre futur, voudra peut-être se hâter de conclure le mariage. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  53. Comment donc ? (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  54. Et quel homme est-ile, Montsir, si ve plaist ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  55. C'est un homme comme les autres. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  56. Je vous temande, Montsir, s'il est un homme riche qui a du bienne ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  57. Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement à dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  58. Comment ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  59. Je pensais y être régalé comme il faut. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  60. Comme ainsi soit. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  61. Cela veut dire que cet homme-là, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m'a mis dans une maison pour se moquer de moi, et me faire une pièce. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  62. Voilà un de mes étonnements, comme il est possible qu'il y ait des fourbes comme cela dans le monde. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  63. Et les hommes sont bien traîtres et scélérats ! (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  64. C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  65. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  66. Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la tête un chapeau comme celui-là, et l'on aime à aller le front levé dans la famille des Pourceaugnacs. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  67. Vous imaginez-vous, Monsieur Oronte, qu'un homme comme moi soit si affamé de femme ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  68. Vous imaginez-vous, Monsieur de Pourceaugnac, qu'une fille comme la mienne soit si affamée de mari ? (Acte 3, scène 5, ORONTE)
  69. Comme elle prend feu d'abord ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  70. Comme nous lui plaisons ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  71. Vous êtes-vous mis dans la tête que Léonard de Pourceaugnac soit un homme à acheter chat en poche ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  72. Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  73. Le médecin en a menti ; je suis gentilhomme, et je le veux voir l'épée à la main. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  74. Qu'est-ce que veut cette femme-là ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  75. Yeu ay tout quitat en diligensso, et me souy rendu dodins aqueste loc lou pu leu qu'ay pouscut, per m'oupousa en aquel criminel mariatge, et confondre as ely de tout le mounde lou plus méchant des hommes. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  76. Allez, vous êtes un méchant homme. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
  77. Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
  78. Oui, Medeme, et je sis sa femme. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  79. Sa femme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  80. Est-che que tu me démaintiras, méchaint homme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  81. Tu ne te sauveras mie de mes pattes ; et en dépit de tes dains, je feray bien voir que je sis ta femme, et je te feray peindre. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  82. Il pleut en ce pays des femmes et des lavements. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  83. Comment donc ? (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  84. Moi, point du tout, je suis gentilhomme. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  85. Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller à concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas à savoir les vrais termes de la chicane. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  86. Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant à vous avertir de n'être point surpris de leur manière de parler ; ils ont contracté du barreau certaine habitude de déclamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  87. Qu'importe comme ils parlent, pourvu qu'ils me disent ce que je veux savoir. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  88. Ce grand homme si capable ; v.70 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  89. Oui, les choses s'acheminent où nous voulons : et comme ses lumières sont fort petites, et son sens le plus borné du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la sévérité de la justice de ce pays, et des apprêts qu'on faisait déjà pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se dérober avec plus de facilité aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arrêter aux portes de la ville, il s'est résolu à se déguiser, et le déguisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  90. Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  91. Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  92. Elle est sévère comme tous les diables, particulièrement sur ces sortes de crimes. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  93. Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu, et qu'une preuve comme celle-là ferait tort à nos titres de noblesse. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  94. Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  95. Votre barbe n'est rien, et il y a des femmes qui en ont autant que vous. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  96. Çà, voyons un peu comme vous ferez. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  97. Mon_Dieu, qu'on est misérable d'avoir des gens comme cela ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  98. Sti diable ly vouloir troy femmes à ly tout seul ; ly est bien assez t'une. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  99. L'est un gentilhomme Limosin qui sera pendu chantiment à un grand potence. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  100. Ah ç'en est trop, et ces sortes d'ordures-là ne se disent point à une femme de ma condition. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  101. Eh, Monsieur, pour l'amour de moi ; vous savez que nous sommes amis il y a longtemps ; je vous conjure de ne le point mener en prison. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  102. Vous êtes homme d'accommodement ; n'y a-t-il pas moyen d'ajuster cela avec quelques pistoles ? (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  103. Voilà le seul honnête homme que j'ai trouvé en cette ville. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  104. Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  105. Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  106. Comment ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  107. On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  108. Quoi que vous me disiez, c'est un fort honnête homme ; et tous les crimes dont on l'accuse sont faussetés épouvantables. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  109. Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  110. Ne voyez-vous pas l'amour qu'elle a pour cet homme-là ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Et pensez-vous que ce soit une petite affaire, que d'exposer quelque chose de comique devant une assemblée comme celle-ci ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  3. Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  4. Comment prétendez-vous que nous fassions, si nous ne savons pas nos rôles ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  5. Taisez-vous, ma femme, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  6. Ma foi, si je faisais une comédie, je la ferais sur ce sujet, je justifierais les femmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferais craindre aux maris la différence qu'il y a de leurs manières brusques aux civilités des galants. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  7. Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  8. C'est une idée qui m'avait passé une fois par la tête, et que j'ai laissée là comme une bagatelle, une badinerie, qui peut-être n'aurait point fait rire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  9. Monsieur, auraient répondu les comédiens, nous avons des hommes et des femmes qui ont été trouvés raisonnables partout où nous avons passé. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  10. Ce jeune homme bien fait ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  11. Il faut un Roi qui soit gros et gras comme quatre. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  12. Un Roi, morbleu, qui soit entripaillé comme il faut ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  13. Et le poète : comment vous appelez cela réciter ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  14. Là, appuyer comme il faut le dernier vers. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  15. Allez-vous-en réciter comme vous faites, vous verrez si vous ferez faire aucun Ah ! (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  16. Et le poète aussitôt : vous vous moquez, vous ne faites rien qui vaille, et voici comme il faut réciter cela. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  17. Voyez-vous comme cela est naturel et passionné ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  18. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  19. Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  20. Comment cela se pourrait-il faire, car il n'y a point de personne au monde qui soit moins façonnière que moi. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  21. Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  22. Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  23. Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  24. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  25. Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  26. Et pour vous, vous êtes la soubrette de la précieuse, qui se mêle de temps en temps dans la conversation, et attrape, comme elle peut, tous les termes de sa maîtresse ; je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  27. Commençons maintenant à répéter, et voyons comme cela ira. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  28. La peste soit de l'homme ! (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  29. Comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  30. Comment l'appelez-vous ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  31. Je vous demande comment vous la nommez ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  32. Comment serez-vous habillés ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  33. Comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  34. Quand commencerez-vous ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  35. Tenez, Monsieur, je suis le plus ignorant homme du monde, je ne sais rien de tout ce que vous pourrez me demander, je vous jure. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  36. Vous voilà belle comme un petit ange. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  37. Vous ne voulez pas faire en aller cet homme-là ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  38. Je suis homme sans cérémonie, vous dis-je, et vous pouvez répéter ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  39. Or sus, commençons. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  40. Il est aisé de faire venir là toutes les personnes qu'on veut, et on peut trouver des raisons même pour y autoriser la venue des femmes que j'introduis. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  41. Souvenez-vous bien, vous de venir comme je vous ai dit, là avec cet air qu'on nomme le bel air, peignant votre perruque, et grondant une petite chanson entre vos dents. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  42. Bonjour, Marquis, recommencez donc. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  43. Voici un homme qui nous jugera. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  44. Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  45. Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  46. Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  47. Faites état de moi, Monsieur, comme du plus chaud de vos amis. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  48. Vous êtes l'homme du monde que je révère le plus ; il n'y a personne que j'honore à l'égal de vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  49. Voilà à peu près comme cela doit être joué. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  50. Prenez bien garde vous à vous déhancher comme il faut, et à faire bien des façons, cela vous contraindra un peu, mais qu'y faire, il faut parfois se faire violence. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  51. Vous voyez, je viens attendre ici la sortie d'un homme avec qui j'ai une affaire à démêler. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  52. Comment ? (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  53. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  54. Comment cet impertinent ne veut pas que les femmes aient de l'esprit, il condamne toutes nos expressions élevées, et prétend que nous parlions toujours terre à terre ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  55. Cela est insupportable, il n'y a pas une femme qui puisse plus rien faire, que ne laisse-t-il en repos nos maris, sans leur ouvrir les yeux, et leur faire prendre garde à des choses, dont ils ne s'avisent pas ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU CROISY)
  56. Passe pour tout cela, mais il satirise même les femmes de bien, et ce méchant plaisant leur donne le titre d'honnêtes diablesses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  57. Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  58. Pour moi j'y payerai de ma personne comme il faut, et je réponds d'une bravoure d'approbation qui mettra en déroute tous les jugements ennemis, c'est bien la moindre chose que nous devions faire, que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  59. On m'a montré la pièce, et comme tout ce qu'il y a d'agréable, sont effectivement les idées qui ont été prises de Molière, la joie que cela pourra donner n'aura pas lieu de lui déplaire sans doute ; car pour l'endroit où on s'efforce de le noircir, je suis le plus trompé du monde si cela est approuvé de personne. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  60. Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  61. Ma foi je le trouverais un grand fou, s'il se mettait en peine de répondre à leurs invectives, tout le monde sait assez de quel motif elles peuvent partir ; et la meilleure réponse qu'il leur puisse faire, c'est une comédie qui réussisse comme toutes ses autres. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  62. Voilà le vrai moyen de se venger d'eux comme il faut, et de l'humeur dont je les connais ; je suis fort assuré qu'une pièce nouvelle qui leur enlèvera le monde les fâchera bien plus, que toutes les satires qu'on pourrait faire de leurs personnes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  63. J'enrage de vous ouïr parler de la sorte, et voilà votre manie, à vous autres femmes. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  64. Le plus grand mal que je leur aie fait, c'est que j'ai eu le bonheur de plaire un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et tout leur procédé depuis que nous sommes venus à Paris a trop marqué ce qui les touche ; mais laissons-les faire tant qu'ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m'inquiéter. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  65. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  66. Qu'ils s'en saisissent après nous, qu'ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelque agrément qu'on y trouve, et d'un peu de bonheur que j'ai, j'y consens, ils en ont besoin ; et je serai bien aise de contribuer à les faire subsister, pourvu qu'ils se contentent de ce que je puis leur accorder avec bienséance. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  67. Comment, vous ne sauriez aller jouer votre rôle ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  68. Messieurs, je viens vous avertir que le Roi est venu, et qu'il attend que vous commenciez. (Acte 1, scène 6, BEJART)
  69. Monsieur, vous me voyez dans la plus grande peine du monde, je suis désespéré à l'heure que je vous parle, voici des femmes qui s'effrayent, et qui disent qu'il leur faut répéter leurs rôles avant que d'aller commencer, nous demandons de grâce, encore un moment, le Roi a de la bonté, et il sait bien que la chose a été précipitée. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  70. Comment m'excuser ? (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  71. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 7, UN NÉCESSAIRE)
  72. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 8, AUTRE NÉCESSAIRE)
  73. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 9, AUTRE NÉCESSAIRE)
  74. Eh, que de gens se font de fête, et viennent dire commencez donc, à qui le Roi ne l'a pas commandé. (Acte 1, scène 9, MOLIÈRE)
  75. Messieurs, commencez donc. (Acte 1, scène 10, AUTRE NÉCÉSSAIRE)
  76. Monsieur, vous venez pour nous dire de commencer, mais... (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Sans te nommer celui qu'amour m'a fait choisir, v.31 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  2. Que tu pourras d'abord te le nommer toi-même. v.42 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  3. Il est vrai, je ne sais comme j'ai fait la chose. v.53 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  4. Il n'est point de froideur qu'il ne puisse enflammer, v.71 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  5. Comme un tel fils est né d'un père de la sorte, v.90 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  6. Cela ne se dit pas comme vous le pensez. v.100 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  7. Je me veux mettre un peu sur l'homme d'importance, v.105 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  8. Sont brillants et parés comme au jour d'une fête, v.130 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  9. On ne croirait jamais comme de toutes parts, v.139 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  10. Je tiens de feu ma femme, et je me sens comme elle v.178 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  11. Et je ne suis point homme à garder de fierté. v.180 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  12. Comme par son esprit et ses autres brillants, v.191 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  13. Notre flamme pour lui veut en faire de même, v.193 (Acte 1, scène 4, EROX?NE)
  14. Comment donc ? Qu'est-ceci ? Qui l'eût pu présumer ? v.285 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  15. Me faire un coeur sensible et tendre comme il est. v.290 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  16. Et vous redites tout comme je l'ai conté. v.342 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  17. Mais comment Lycarsis reçoit-il cette affaire ? v.343 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  18. Comme un honneur, je crois, qui doit beaucoup lui plaire. v.344 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  19. Comment ? v.347 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  20. En vérité, je ne sais comment faire, v.355 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  21. Toujours, comme d'un mal défends-toi de ses traits. v.370 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  22. Et que me sert d'aimer comme je fais, hélas, v.425 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  23. Et toujours de mes voeux, Reine comme vous êtes... v.451 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  24. Et qui, tombant après comme un éclair qui passe, v.455 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  25. Non, non, ne croyez pas qu'avec art je l'enflamme, v.491 (Acte 2, scène 4, MÉLICERTE)
  26. Comment, à quel orgueil, fripon, vous vois-je aller ? v.509 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  27. Rendez, nobles bergers, le calme à votre flamme, v.571 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  28. Oui, content de mes fers comme d'une victoire, v.579 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  29. Comment ? v.588 (Acte 2, scène 7, MYRTIL)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. A-t-on jamais vu, dites-moi, deux pecques provinciales faire plus les renchéries que celles-là, et deux hommes traités avec plus de mépris que nous ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  2. Et comment encore ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  3. C'est un extravagant, qui s'est mis dans la tête de vouloir faire l'homme de condition. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  4. Elles ont usé, depuis que nous sommes ici, le lard d'une douzaine de cochons, pour le moins, et quatre valets vivraient tous les jours des pieds de mouton qu'elles emploient. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  5. Vous avais-je pas commandé de les recevoir comme des personnes, que je voulais vous donner pour maris ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  6. Voilà comme les choses se traitent dans les belles manières, et ce sont des règles dont, en bonne galanterie, on ne saurait se dispenser ; mais en venir de but en blanc à l'union conjugale et ne faire l'amour qu'en faisant le contrat du mariage, et prendre justement le roman par la queue ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  7. Comment ces noms étranges ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  8. Je me lasse de vous avoir sur les bras, et la garde de deux filles est une charge un peu trop pesante pour un homme de mon âge. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  9. Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  10. Dame, je n'entends point le latin, et je n'ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  11. Comment, coquin, demander de l'argent à une personne de ma qualité ? (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  12. Tu parles comme il faut, toi ; mais l'autre est un coquin qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  13. Comment diable, d'abord qu'on les approche, ils se mettent sur leur garde meurtrière ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  14. Hélas nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l'être, et nous avons une amie particulière, qui nous a promis d'amener ici tous ces Messieurs du Recueil des pièces choisies. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  15. On apprend par là, chaque jour, les petites nouvelles galantes ; les jolis commerces de prose et de vers. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  16. Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  17. Nous y sommes de toutes nos oreilles. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  18. Avez-vous remarqué ce commencement, oh, oh ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  19. Comme un homme qui s'avise tout d'un coup : oh, oh. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  20. Tandis qu'innocemment, sans malice, comme un pauvre mouton. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  21. Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  22. Et comment donc cela se peut-il ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  23. Et puis, comme si l'on criait bien fort au, au, au, au, au, au, voleur ; et tout d'un coup comme une personne essoufflée, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  24. Mais je vous demande d'applaudir, comme il faut, quand nous serons là. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  25. C'est assez, puisque nous sommes instruites nous ferons notre devoir de nous écrier comme il faut sur tout ce qu'on dira. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  26. Il n'y a qu'eux qui soient capables de faire valoir les choses ; les autres sont des ignorants qui récitent comme l'on parle. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  27. Vous ne me dites rien de mes plumes, comment les trouvez-vous ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  28. Comment diable ! (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  29. Il y a quelque temps que nous ne nous sommes vus, et je suis ravi de cette aventure. (Acte 1, scène 10, MASCARILLE)
  30. Ma toute bonne, nous commençons d'être connues, voilà le beau monde, qui prend le chemin de nous venir voir. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  31. Mesdames, agréez que je vous présente ce gentilhomme-ci. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  32. Cette journée doit être marquée dans notre almanach, comme une journée bienheureuse. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  33. Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  34. Savez-vous, Mesdames, que vous voyez, dans le Vicomte un vaillants hommes du siècle ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  35. Il est vrai que nous nous sommes vus tous deux dans l'occasion. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  36. La guerre est une belle chose ; mais ma foi la Cour récompense bien mal aujourd'hui les gens de service comme nous. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  37. Pour moi j'ai un furieux tendre pour les hommes d'épée. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  38. Je ne pense pas qu'il y ait gentilhomme, en France, plus mal servi, que moi. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  39. Il a de l'esprit comme un démon. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  40. C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
  41. Endurer un affront, comme celui-là, en notre présence ! (Acte 1, scène 14, MAGDELON)
  42. Comment, Mesdames, nous endurerons que nos laquais soient mieux reçus que nous ? (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
  43. Oui, nos laquais, et cela n'est ni beau, ni honnête, de nous les débaucher, comme vous faites. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  44. Traiter comme cela un Marquis ! (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Vous n'oubliez aucune circonstance, et vous dites les choses tout justement comme elles sont. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  2. Ah, mon pauvre Scapin, je suis perdu ; je suis désespéré ; je suis le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  3. Comment ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  4. Non ; mais il ne tiendra qu'à vous que je ne la sache bientôt ; et je suis homme consolatif, homme à m'intéresser aux affaires des jeunes gens. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  5. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  6. Comment ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  7. Tu sais, Scapin, qu'il y a deux mois que le seigneur Géronte, et mon père, s'embarquèrent ensemble pour un voyage qui regarde certain commerce où leurs intérêts sont mêlés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  8. Comme nous sommes grands amis, il me fit aussitôt confidence de son amour, et me mena voir cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il voulait que je la trouvasse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  9. Une femme nous dit, en soupirant, que nous pouvions voir là quelque chose de pitoyable en des personnes étrangères ; et qu'à moins que d'être insensibles, nous en serions touchés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  10. Nous entrons dans une salle, où nous voyons une vieille femme mourante, assistée d'une servante qui faisait des regrets, et d'une jeune fille toute fondante en larmes, la plus belle et la plus touchante qu'on puisse jamais voir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  11. Un autre aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe, avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine ; et sa coiffure était une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissait tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules ; et cependant, faite comme cela, elle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agréments et que charmes que toute sa personne. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  12. Ses fréquentes visites sont rejetées de la servante, devenue la gouvernante par le trépas de la mère : voilà mon homme au désespoir. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  13. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  14. Te voilà grand et gros comme père et mère, et tu ne saurais trouver dans ta tête, forger dans ton esprit quelque ruse galante, quelque honnête petit stratagème, pour ajuster vos affaires ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  15. J'avoue que le Ciel ne m'a pas donné tes talents, et que je n'ai pas l'esprit, comme toi, de me brouiller avec la Justice. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  16. J'ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir sont des feux qui s'éteignent aussi facilement qu'ils naissent. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  17. Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  18. Voici un homme qui pourrait bien, s'il le voulait, nous être, dans tous nos besoins, d'un secours merveilleux. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  19. Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  20. Comme cela ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  21. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  22. Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  23. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  24. Quelle pauvre espèce d'homme ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  25. Comment quelque petite chose ! (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  26. Demandez-lui un peu quelles belles réprimandes je lui ai faites, et comme je l'ai chapitré sur le peu de respect qu'il gardait à un père dont il devait baiser les pas ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  27. On n'a plus qu'à commettre tous les crimes imaginables, tromper, voler, assassiner, et dire pour excuse qu'on y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  28. Je voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et n'avez pas dans votre temps fait des fredaines comme les autres. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  29. J'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un compagnon parmi les femmes, que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là ; et que vous n'en approchiez point que vous ne poussassiez à bout. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  30. Il voit une jeune personne qui lui veut du bien ; (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes.) (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  31. Il lui rend des visites ; lui conte des douceurs, soupire galamment, fait le passionné. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  32. Ce serait se faire tort, et se montrer indigne d'un père comme vous. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  33. Comment, bon ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  34. J'avoue que tu es un grand homme, et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part nous presse, pour notre subsistance, et nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. (Acte 1, scène 5, SILVESTRE)
  35. Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  36. Oui, sans doute, par le temps qu'il fait, nous aurons ici nos gens aujourd'hui ; et un matelot qui vient de Tarente, m'a assuré qu'il avait vu mon homme qui était près de s'embarquer. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  37. Comment ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  38. Comment. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  39. Comment ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  40. Que tu es un homme admirable ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  41. Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  42. Comment ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  43. Me venir faire à l'improviste un affront comme celui-là ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  44. Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  45. Commençons par lui, puisqu'il se présente. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  46. S'aller jeter dans un engagement comme celui-là ! (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  47. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  48. C'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tous coups d'épée ; qui ne parlent que d'échiner, et ne font non plus de conscience de tuer un homme, que d'avaler un verre de vin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  49. Enfin je l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme ; et il donnera son consentement à rompre le mariage, pourvu que vous lui donniez de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  50. Comment, diantre ! (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  51. Qu'il aille comme il lui plaira, et le maître aussi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  52. Et quand, par les plus grandes précautions du monde vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens dévots, ou par des femmes qu'ils aimeront. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  53. Monsieur, pour le mulet, pour son cheval, et celui de son homme, pour le harnais et les pistolets, et pour payer quelque petite chose qu'il doit à son hôtesse, il demande en tout deux cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  54. Donnez cet argent-là à cet homme-ci, vous voilà hors d'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  55. Comment, deux cents pistoles ? (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  56. J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  57. Voici l'homme dont il s'agit. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  58. Qui est cet homme-là ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  59. Comment, marauds, vous avez la hardiesse de vous attaquer à moi ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  60. Comment, vous reculez ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  61. Eh, eh, eh, Monsieur, nous n'en sommes pas. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  62. Oui ; mais j'aurais été bien aise de voir comme je donne mon argent. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  63. Parbleu, Monsieur, je suis un fourbe, ou je suis honnête homme ; c'est l'un des deux. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  64. Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  65. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  66. Comment, diantre, cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  67. Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  68. Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  69. Attends, Scapin, je m'en vais quérir cette somme. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  70. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dût m'être si tôt ravie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  71. Un homme sans foi, un voleur. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  72. Comme diantre vous allez vite ! (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  73. Vous l'êtes, que je crois, contre mon maître maintenant ; et ce qu'il vient de faire pour vous, doit vous donner du coeur pour répondre comme il faut à sa passion. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  74. C'est là aussi comme il l'entend. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  75. Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  76. Il est vrai que tu es maître de tes épaules, et tu en disposeras comme il te plaira. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  77. Hé bien, Scapin, comment va l'affaire de mon fils ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  78. Comment donc ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  79. Tous ses amis, gens d'épée comme lui, vous cherchent de tous les côtés, et demandent de vos nouvelles. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  80. J'en imagine bien un ; mais je courrais risque moi, de me faire assommer. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  81. Je vous chargerai sur mon dos, comme un paquet de quelque chose, et je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis, jusque dans votre maison, où quand nous serons une fois, nous pourrons nous barricader, et envoyer quérir main-forte contre la violence. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  82. Oh, l'homme au sac !  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  83. Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  84. Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  85. Je défends, comme je dois, un homme d'honneur qu'on offense. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  86. Comment ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  87. Parti moi courir comme une Basque, et moi ne pouvre point troufair de tout le jour sti tiable de Gironte ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  88. Dites-moi un peu fous, Monsir l'homme, s'il ve plaist, fous savoir point où l'est sti Gironte que moi cherchair ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  89. Nous allons t'assommer.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  90. Comment ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  91. En arrivant dans cette ville, un jeune homme me vit, et conçut pour moi de l'amour. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  92. Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  93. Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  94. Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  95. Ne pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  96. Il s'appelle Scapin ; c'est un homme incomparable, et il mérite toutes les louanges qu'on peut donner. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  97. Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  98. Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  99. Je dis que le jeune homme est un pendard, un insolent, qui sera puni par son père du tour qu'il lui a fait. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  100. Que l'Égyptienne est une malavisée, une impertinente, de dire des injures à un homme d'honneur qui saura lui apprendre à venir ici débaucher les enfants de famille ; et que le valet est un scélérat, qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain. (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  101. Comment, son histoire ? (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
  102. Je me réjouissais aujourd'hui de l'espérance d'avoir ma fille, dont je faisais toute ma consolation ; et je viens d'apprendre de mon homme qu'elle est partie il y a longtemps de Tarente, et qu'on y croit qu'elle a péri dans le vaisseau où elle s'embarqua. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  103. Avec un jeune homme nommé Octave, fils d'un certain seigneur Argante. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  104. Ta femme... (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  105. Oui, vous avez beau faire, la voilà celle à qui ma foi est engagée ; je l'aimerai toute ma vie et je ne veux point d'autre femme. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  106. Comment, que de réputation ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  107. Comment, Monsieur ? (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 2942 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 89,15 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE500000000000050
2 LA PRINCESSE D'?LIDE500053115803040
3 LA PRINCESSE D'ÉLIDE101603000020022
4 LE M?DECIN MALGR? LUI450323000000000107
5 GEORGE DANDIN470353100000000113
6 L'ÉCOLE DES MARIS23033200000000076
7 LE DÉPIT AMOUREUX21030182619000000114
8 LE TARTUFFE41022211930000000133
9 LES F?CHEUX0002000000002
10 LES FÂCHEUX2211880000000049
11 LES FEMMES SAVANTES0000010000001
12 LES FEMMES SAVANTES25052302022000000149
13 L'AVARE39042221432000000149
14 LE MISANTHROPE0000070000007
15 LE MISANTHROPE40014142420000000112
16 L'?COLE DES FEMMES0005000000005
17 L'ÉCOLE DES FEMMES39026413232000000170
18 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?400000000000040
19 LE M?DECIN VOLANT220000000000022
20 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS300000000000030
21 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS2000000000002
22 L'ÉTOURDI24030142614000000108
23 LE MARIAGE FORC?520000000000052
24 LE BOURGEOIS GENTILHOMME26040803019000000195
25 LE BOURGEOIS GENTILHOMME1000040000005
26 LE SICILIEN350000000000035
27 LE SICILIEN2000000000002
28 DON GARCIE DE NAVARRE1306881200000047
29 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES550000000000055
30 LES AMANTS MAGNIFIQUES0018080130604049
31 AMPHITRYON488472000000000123
32 LE MALADE IMAGINAIRE00080605300000139
33 LE MALADE IMAGINAIRE1001300000005
34 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE20043241622000000125
35 DON JUAN22043301722000000134
36 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES760000000000076
37 MÉLICERTE1501400000000029
38 LES PR?CIEUSES RIDICULES440000000000044
39 LES FOURBERIES DE SCAPIN350373500000000107
40 PSYCHÉ081110510160000060
41 L'AMOUR M?DECIN00151021000000046
42 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC004938220000000109
43 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0001000000001
44 L'AMOUR MÉDECIN0000200000002
45 LES AMANTS MAGNIFIQUES0000010000001
  Total96117673593307270935142702942

 

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