Occurences de l'expression

mme

pour [Anonyme]

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LE JEU D'ESMORÃ‰E (1835)

Et voilà que ce vieillard vient d'avoir un enfant de sa femme. (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Commençons par mettre tout en oeuvre pour diffamer la reine, afin que cette femme ne partage plus la couche de mon oncle, de ce vaillant guerrier... (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Son père, homme puissant dans la chrétienté, est roi de Sicile. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Mais vous Placus, cher ami, vous qui êtes un homme si habile et qui m'avez servi si longtemps avec fidélité ; vous m'avez toujours donné des conseils dont la sagesse a constamment maintenu ma dignité. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Sire roi, vaillant guerrier, mon illustre seigneur, écoutez ; vous me donnerez de suite une forte somme d'argent, avec laquelle je vais sans tarder me transporter en Sicile. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Le pouvoir de mon art fera venir entre mes mains ce jeune homme de haute naissance. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
À cet effet, vous allez me confier beaucoup d'or et d'argent, au moyen duquel j'emmènerai le jeune homme ; et même, s'il le faut, je saurai me servir de la ruse : tel est mon projet. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
S'il était d'une certaine naissance je l'achèterais sur le champ, pour l'emmener avec moi loin d'ici, chez les Maures, dans la ville de Bagdad, située au-delà de la Turquie. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Il sera, comme je n'en doute point, pour jamais enseveli dans le pays des Maures. (Acte 1, scène 4, ROBERT)
Je l'élèverai comme s'il était mon propre fils et le confierai à ma fille. (Acte 1, scène 5, LE ROI MAURE)
Le coeur d'une femme est faible. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Ne lui faites pas connaître la haute naissance de cet enfant : car si plus tard l'amour inquiète son coeur et lui inspire de la passion pour lui, elle pourrait bien lui révéler comment il est venu dans ces lieux. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Lorsque le jeune homme aura grandi, les feux de l'amour pourraient bien enflammer le coeur de votre fille. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Damiette, je le confie à vos soins : traitez-le comme un frère et soyez à la fois, pour lui, sa soeur et sa mère. (Acte 1, scène 6, LE ROI MAURE)
Je crois que cette perte sera cause de ma mort et de celle de la reine, cette noble femme, tant sa douleur est grande ! (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Toujours elle vous eut en horreur, parce que votre barbe commence à blanchir. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Elle a sans doute d'autres penchants pour quelque jeune homme. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Si j'en était assuré, ni prières, ni trésors ne sauraient la racheter de la mort à laquelle je vouerais cette exécrable femme. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Noble femme, ayez soin de lui, car ses esprits sont troublés. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Femme éhontée et méchante ! (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
C'est vous qui êtes cause de mes regrets et de mes afflictions : il vous en arrivera malheur. Je sais comment tout s'est passé. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHR?TIEN)
Vous êtes sans contredit la femme la plus méchante qui fût jamais au monde. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHR?TIEN)
Comment mon coeur pourrait-il consentir à faire le malheur de celui que j'ai porté dans mon sein ? (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Taisez-vous, méchante femme, il suffit : je ne veux plus vous entendre parler. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
Robert, emmenez-la en prison. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHR?TIEN)
Comment pourrai-je conserver mon courage ? (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Qui donc a si méchamment lancé sur moi ses traits empoisonnés ? (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Comment, ma soeur, cette femme charmante, peut-elle pousser la chasteté au point de n'aimer aucun homme et même de ne connaître dans les pays soumis au prophète, personne dont elle veuille faire son époux ? (Acte 2, scène 1, ESMORÉE)
Ou bien sa nature céleste est inaccessible à l'amour, car elle ne sent de penchant pour aucun homme ; ou bien elle aime en secret et à mon insu. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
Le sommeil me gagne, j'en veux goûter le repos. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
C'est à vous, ô Apolin, que j'avoue la passion que j'éprouve pour un homme dont je ne connais ni la naissance, ni l'origine ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Telle est la puissance de l'amour qui m'enchaîne en ses liens, depuis que mon père trouva ce jeune homme, et qu'il me le remit comme un enfant trouvé, pour que je lui servisse de mère et de soeur. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Femme charmante, suis-je donc un enfant trouvé ? (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Non, il ne fut jamais sur la terre homme plus affligé que moi. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Je vous en conjure, que votre bouche vermeille me raconte en détail comment votre père me trouva. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Illustre dame, apprenez-moi comment les choses se sont passées ? (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
J'avais coutume de vous appeler ma soeur ; ce nom ne m'est plus permis : il faut que je change de ton, et que je vous parle comme un homme qui vous est étranger. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Toutefois, je dois rester éternellement votre ami, et vous rendre mes hommages de préférence à toutes les autres femmes. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Noble jeune homme ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Ô Esmorée, restez prés de moi : je vous en conjure par l'honneur sacré d'une femme. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Votre père est un grand roi, et votre beauté l'emporte sur celle de toutes les autres femmes du monde. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Noble femme, je vous en serai éternellement reconnaissant ; mais, par Tervogant ! jamais je ne m'unirai au sort d'aucune femme, quelque brillant qu'il soit, avant que je ne connaisse celui qui me donna la vie et celle qui me porta dans son sein. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Beau jeune homme, je vous prie humblement de revenir près de moi, quand vous en serez instruit. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Noble jeune homme, venez près de moi : expliquez-vous, car de loin je vous ai entendu pousser des plaintes. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Généreux jeune homme, des traîtres, en m'accusant d'un crime que je n'ai point commis, me retiennent dans cette prison. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Apprenez-moi comment vous êtes venu dans ces lieux et qui vous donna cette ceinture. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Votre père, beau jeune homme, est le grand roi de Sicile, et le mien est roi de Hongrie. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
C'est avec raison que mon coeur tressaillit de joie au moment où je vis cette femme bien aimée. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Mon coeur est en butte à mille reproches pour avoir été si cruel à l'égard de cette femme innocente. (Acte 2, scène 4, LE ROI CHRÉTIEN)
Noble femme, donnez-moi la main et daignez me pardonner mon crime. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Lorsque j'appris que j'étais enfant trouvé, j'étais l'homme le plus malheureux de la terre : mais tout a tourné à mon avantage. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Cet illustre Sarrasin me trouva dans son verger : il a une fille d'un caractère généreux : elle m'adopta avec le plus grand empressement, quand le roi, son père, m'eut recueilli, elle me tint lieu de mère et me traita comme un frère. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
C'est elle qui m'a fait connaître de quelle manière son père me trouva et comment j'étais enveloppé dans cette ceinture, quand je lui fus confié. (Acte 2, scène 5, ESMOR?E)
Je dois l'aimer par-dessus toutes les femmes du monde. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Rassurez-vous, princesse; puisque telle est votre volonté et que le jeune homme vous est si cher, nous le chercherons. (Acte 2, scène 7, L'ASTROLOGUE)
Comme cette voix ressemble à celle de Damiette, cette jeune reine de Damas, que j'adore par-dessus toutes les femmes du monde. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Si j'étais au palais de Damas, vaillant et beau jeune homme, vous me reconnaîtriez mieux que sous ce costume de pèlerin. (Acte 2, scène 8, DAMIETTE)
Ô noble femme, ô ma chère Damiette, est-ce bien vous ? (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Racontez-moi, noble princesse, comment vous êtes arrivée dans ce pays. (Acte 2, scène 8, ESMOR?E)
Mais comme je ne pouvais l'exécuter sans m'exposer à de grands dangers, je pris le costume de pèlerin et j'errai à l'aventure dans le pays, ayant pris avec moi Placus, pour qu'il me protégeât. (Acte 2, scène 8, DAMIETTE)
Il vous aurait ravi la vie : il était sur le point de consommer ce crime. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Le crime que vous avez commis est bien plus exécrable : comment a pu vous venir l'idée de vendre celui que les liens du sang vous attachaient si étroitement et de faire croire à mon père que ma mère avait commis ce crime ? (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Taisez-vous, homme perfide; vous l'auriez assassiné, si je n'étais pas arrivé près de vous.Jamais je ne fus si satisfait, que lorsque je parvins à le tirer de vos mains à prix d'argent. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Ainsi l'on voit toujours à mauvaise vie mauvaise fin : les coeurs purs et vertueux finissent par triompher. Je vous conseille donc tous, qui que vous soyez hommes ou femmes, de ne jamais quitter le sentier de la droiture : ainsi vous serez un jour unis à ce Dieu dont le trône sublime est dans les cieux où vous entendrez les concerts divins des anges. (Acte 2, scène 10, ESMORÉE)
Que Dieu nous accorde à tous sa protection, vous avez pu voir, hommes sages et prudents, quelle vengeance Esmorée a prise de Robert, son oncle. (Acte 2, scène 10, L'ASTROLOGUE)

LA RÃ‰CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)

Le Génie de ces forêts vous portera la parole des députés des autres nations étrangères qui n'ont encore eu aucun commerce avec l'Europe ; enfin quelques pauvres esclaves viendront aussi à leur tour vous rendre leurs hommages quand ils auront un peu surmonté la honte et la crainte, qui les tiennent encore cachés dans l'obscurité de ce bois. (Acte 1, scène 1, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Saillir une céleste flamme. v.36 (Acte 1, scène 2, QUATRIÈME FRANÇAIS)
Mon frère, l'Algonquin, que je reconnais comme mon ancien, et sur les terres duquel vous commandez, vous expliquera mieux que moi les sentiments communs de nos coeurs. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Avant ce bonheur je vous puis dire avec vérité, que la misère, sans consolation, m'était comme naturelle : la guerre, les maladies et la famine, étaient les compagnes les plus fidèles que j'eusse avec moi dès le berceau. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Je laisse aux âmes lâches et aux femmes les larmes de tristesse et de joie. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus éloignée, nous étant rencontrés tous deux heureusement dans le même dessein à la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une espèce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coupé en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agréable qu'un homme incomparable était arrivé en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces forêts, aussi grands dans le ciel, que lui-même est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruauté des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destinées au feu et aux flammes, qui ont déjà dévoré une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ô grand Onontio, que tous ces feux de cruauté, qui nous environnent, seront entièrement éteints, ou plutôt se changeront désormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos mérites et par l'heureux succès de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques à vous tous les ans, et ensuite votre zèle et votre charité envers tant de pauvres abandonnés, nous procureront réciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les trésors des richesses éternelles. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)

FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)

Ainsi, comme il nous apparaît, v.66 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Ainsi comme le temps passé. v.92 (Acte 1, scène 1, JENIN)
A une femme en lieu d'un diable. v.96 (Acte 1, scène 1, JENIN)
En somme, v.104 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Garder les femmes de parler, v.146 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Et comment, Jenin ? v.150 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Je ne veux rien savoir, ma femme, v.200 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Ma foi, ma femme, un homme sage v.207 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Ne s'enquiert jamais de sa femme, v.208 (Acte 1, scène 1, JENIN)
C'est la gamme. v.209 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Et comment ? v.215 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)

LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)

Messieurs les hommes, vous vous séparez de nous ! (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Vous éprouverez qu'il ne faut pas défier des femmes... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Chevalier, si vous continuez, je vais vous dénoncer comme faux-frère. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Pour être vraiment philosophe, il ne faut pas vivre avec les femmes ; ce grand caractère s'affaiblirait avec nous : nos vertus tiennent trop à la nature : elle ne produit rien qui élève, qui distingue assez... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Trahir avec audace ; être entreprenant, téméraire, vouloir dominer enfin ; voilà ce qui s'appelle être homme. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
J'attends grand nombre de femmes ; car nous formons aussi un Club. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Comme vous, Messieurs, nous allons nous réunir, nous suffire... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous jugez à présent que, pour des femmes, je n'ai pas besoin de parure. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Qu'est-ce que c'est qu'une femme ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Si de cette tige je faisais tout-à-fait une femme... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Sommes-nous assez fortunés pour obtenir un regard, une préférence ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Voilà un parterre, une fleur, une femme traités avec bien de l'honnêteté. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Mesdames, si vous pensez comme Madame_la_Comtesse, vous devez avoir quelque chose a me dire... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
La Philosophie, l'épigramme, les douces protestations de vous aimer toujours... ***** (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
J'ai compris d'ailleurs le sujet de votre conversation : mais pourquoi sommes-nous de moitié dans ce badinage ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
C'est le plus zélé partisan du Club des hommes. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
C'est lui, ou son génie qui revient : le génie d'un grand homme n'a jamais effrayé personne. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Et, d'ailleurs, s'il est vrai, comme on le dit, qu'il soit le premier qui nous ait découvert une âme, il est bien juste que nous lui rendions la vie, à notre volonté. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
À quoi s'occupent les hommes dans leur Club ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
Cette crainte est un préjugé qui nous vient des hommes. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Et il existe encore des femmes qui ne veulent pas se rendre à cette vérité, si importante pour elles... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Et un bon tour à jouer aux hommes, en la munissant de principes contre leurs manèges ; car ils en raffolent... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Je n'y perdrai rien, puisque vous prenez pour vos assemblées les heures que les hommes donnent à leur Club. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Mauvais signe ; la jeune femme, qui aime à se recueillir, annonce de la sensibilité, un coeur mécontent d'être oisif, et qui n'attend que l'occasion de se donner. (Acte 1, scène 4, LA BARONNE)
Vous ne verrez point d'hommes ici. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Oui, nous en sommes toutes un peu là. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je vois cependant des hommes occupés à nous plaire par l'esprit ; nous communiquer leurs connaissances ; se fatiguer même par des soins assidus ; nous créer des plaisirs... (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Notre premier besoin de situation est de connaître profondément les hommes : ce sont eux qui veulent, vous l'apprendrez ; les femmes ne peuvent que faire vouloir, jugez de quelle importance il est pour nous de connaître leur coeur, d'analyser leurs penchants, de pénétrer dans leur âme, et d'y chercher jusqu'à leurs dégoûts mêmes. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Nous ne voulons qu'occuper notre esprit, égayer notre solitude, et trouver dans des amusements raisonnés, le dédommagement des soins que les hommes nous refusent. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
C'est que vous autres hommes, vous êtes lents, si lents à venir, et surtout quand on vous appelle. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Descartes, homme unique, génie inconcevable, apprit à l'homme à penser naturellement, librement, franchement. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Du sein du chaos scolastique, il passa au plus joli système de douceur, d'amour, d'union entre les hommes. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
C'était donc un homme sensible ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Le Philosophe avait reconnu les inclinations de la matière, comme vous, celles des hommes. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il trouvait partout les tourbillons et l'instabilité, et rien d'oisif ni de vide, pas même la tête d'une jolie femme, où il voyait les idées s'arranger, aller et venir selon la forme des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
En effet, ce qu'on regarde en elle comme si condamnable, ce cercle de penchants aimables, de caprices, d'infidélités, dans lequel tourne son printemps, est une image des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Tout cela s'emboîte à merveille, et lui fait une petite félicité, qui la rend, chaque jour, plus charmante, par tous ces tours et retours de ses goûts et de ses pensées ; comme le monde est plus beau, plus riant à la vue, par ses mouvements et ses révolutions. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
De sorte que les tourbillons sont dans l'univers comme on les voit dans le monde, et comme on les sent dans sa tête !... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ses écoliers l'ont peint de plusieurs couleurs ; et voilà comment on s'est fait gloire de ses découvertes, sous le nom d'attraction, de gravitation, et coetera. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Vous, par exemple, quelque nom qu'on vous donne, vous êtes toujours la même femme aimable ; mais vous avez cent espèces d'atours pour vous montrer. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Et les femmes de chambre l'ont parée, depuis, tantôt, d'une robe, tantôt d'une autre. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Le monde, qui ne regarde rien en face, la voit passer habillée successivement de blanc, de noir, de rouge, et croit que ce sont trois femmes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Les derniers Philosophes ont fait comme les maris jaloux, qui donnent à leurs femmes, pour aller au bal, un déguisement de leur choix. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Ils ont beau faire ; les amants ont le secret, reconnaissent la femme, et rient du mari. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Nous sommes si dupes des apparences, qu'un fil déroulé ne nous semble pas la même chose qu'un fil roulé. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Serait-ce d'abréger ses idées, comme on abrège un conte en l'analysant ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Que les hommes ont mal lu Descartes ! (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
C'est un homme bien terrible, bien odieux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Franchement, nous lui devons des honneurs : sans lui, les hommes nous prendraient peut-être encore pour des machines. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Un discours simple, un accueil modeste, un aveu de notre embarras, vous diront mieux combien nous sommes remplies de votre mérite, et flattées de votre retour. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
La Suède n'a point oublié le vôtre, Monsieur ; cette nation guerrière et sage, toujours amie de la France, vous regarde comme un lien de plus. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Elle l'est beaucoup, Monsieur ; le progrès des sciences est incroyable, vos ouvrages ont commencé ce prodige. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Oui, Monsieur : cette supposition prouve que le grand homme creuse en un moment ce qui n'est longtemps que surface pour les autres. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Les hommes ont détruit votre ouvrage. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Non, Monsieur : les hommes nous quittent, se séparent de nous : nous ne les voyons plus. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
Exactement, plus d'hommes... (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Les hommes pourraient-ils croire qu'il y a un bonheur attaché à l'insensibilité ? (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
Je me souviendrai du temps, où les hommes daignaient m'entendre... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Entraîné par des hommes qui s'éloignent de vous !... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Pouvez-vous penser que des hommes, à qui je parlerai de vous, du bonheur d'être justes envers vous, de leurs torts avec vous, du malheur de s'éloigner de vous, ne viennent pas abjurer à vos pieds, l'erreur qui les avait trompés, et ne me ramènent pas vers vous comme un garant de leur heureux repentir ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Regardez-nous déjà, Monsieur, comme des écolières très dociles... (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Pour mériter de vous présider, il faut commencer par vous obéir. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)

OUVERTURE DE LA SÃ‰ANCE (1858)

L'éducation, et la bonne éducation surtout, voilà tout l'avenir des peuples, et c'est ce qu'ont pensé dans tous les temps les hommes éclairés et les sages législateurs. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
L'instruction est un besoin indispensable à l'homme. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Ils veulent que l'instruction chez nous soit unie à l'éducation, persuadés que l'instruction sans l'éducation ne serait pour l'homme trop souvent qu'un présent funeste. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
La France est comme un temple élevé à la gloire et au génie : c'est là que l'on admire, et l'art porté à sa perfection, et cette intelligence créatrice. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Comment, mon ami, est-ce que tu pourrais méconnaître ses résultats si précieux ? (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Voyez cette terre inculte et stérile qui n'a pas été cultivée, elle ne produit que des herbes sauvages, des ronces et des épines ; ainsi en est-il de l'homme. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
11 ne faut que considérer ce qu'ont été dans tous les temps les hommes plongés dans l'ignorance. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Je ne voudrais pas ressembler à ces hommes, moi. (Acte 1, scène 1, ÉMILE)
Moi, je connais des hommes qui ignorent toutes ces sciences, et pourtant, comme on dit, qui vont leur chemin et font de bonnes affaires. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Je crois, mon ami, que ces hommes commencent à devenir bien rares en France, même dans les campagnes. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Ce serait nier le jour en plein midi de croire que l'on peut se passer d'instruction. Nous sommes dans le siècle des lumières et des progrès, il faut marcher avec le temps et travailler chacun à nous instruire, selon l'état où la Providence nous a placés ou celui où elle nous destine. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Oui, mes condisciples, si j'ai fait quelque opposition, c'est uniquement pour vous donner lieu de mieux faire ressortir les avantages de l'éducation. J'apprécie comme vous ce bienfait. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Lorsque j'aperçois dans cette enceinte les personnes les plus distinguées de cette ville, qui daignent venir sourire à nos efforts, consacrer nos premiers succès et leur donner par leur présence une sorte d'éclat et de triomphe, un sentiment d'admiration s'empare aussitôt de mon âme : Et qui sommes-nous, me dis-je à moi-même, faibles et timides enfants, pour inspirer à nos généreux bienfaiteurs un intérêt si touchant et une bienveillance si honorable ! Nous ne sommes rien, hélas ! ni pour la religion qui nous fait entendre si souvent sa voix et nous couvre de son égide tutélaire, ni pour la patrie qui nous entoure de ses bienfaits et de sa protection ; mais c'est afin que nous soyons un jour capables de quelque chose, que vous venez aujourd'hui encourager nos jeunes talents et les couronner des palmes de la victoire. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Oui, messieurs, vous nous faites comprendre par là que l'éducation chrétienne est le plus précieux de tous les biens ; que l'enfant, que le jeune homme qui entre dans la société, privé de ce secours et de ce bienfait, est semblable au vaisseau lancé à la mer, sans pilote pour le conduire, sans boussole pour le gouverner ; jouet des vents et des tempêtes, il marche au hasard et ne tarde pas à aller se heurter contre les écueils nombreux qui se rencontrent sur sa route, jusqu'à ce qu'.enfin il finisse par sombrer et faire un triste naufrage. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Travailler ainsi, messieurs, à étendre, à propager l'instruction, la bonne éducation ; c'est rendre le service le plus important à la patrie, c'est accroître la prospérité publique, et jeter les plus solides fondements de la gloire de la France, en lui formant des hommes utiles, de bons citoyens, des ouvriers laborieux ; c'est préparer un avenir de paix et de bonheur à cette nombreuse jeunesse qui vous doit son bien-être et qui ne cessera de bénir votre nom. (Acte 1, scène 2, TOUS)

SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)

Comme récite Saint Valier, v.6 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
De boire pour bien commencer, v.40 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Voyez comme il est désiré. v.87 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Il est ivre comme une soupe, v.246 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Comme il est enluminé ! v.253 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Comme je trouve en réthorique v.273 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Le vez-vous, cet homme de bien ? v.286 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Qui vient ci trancher du sage homme. v.321 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)

FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)

Ma femme, vous m'êtes trop fine. v.11 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Femmes doivent couvrir la table, v.27 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Femmes doivent pour leur honneur v.33 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Aussi vrai comme l'Évangille, v.40 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Et que les hommes soient les maîtres. v.45 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Somme, dessus l'appointement, v.50 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Que femmes qu'ils ont aheurtées. v.75 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
C'était pour une femme grosse, v.78 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Somme, pour tous les médisants v.97 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Un homme très bien appointé. v.111 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Comme lo parfait amante v.122 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
Comme servante s'y amisse. v.130 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
[C'est ma femme elle a juré] v.156 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Tout ainsi que fait notre femme. v.210 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Que ma femme ferait pour moi. v.214 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Vertu bieu, comme vous frottez. v.221 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Pour frotter les côtés (de) sa femme ? v.228 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Dont le sage homme me parla, v.234 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Je sais comme il faut les conduire. v.260 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
Je sais comme il les faut conduire. v.266 (Acte 1, scène 4, LE MARI)

LE NORMAND ET LE GASCON (1858)

Garde ta pomme cuite, elle est ton meilleur fruit, v.29 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
C'est ce qu'on peut nommer vrai pays_de_cocagne. v.32 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
À l'entendre, un Gascon est l'homme incomparable : v.98 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Nos aïeux, comme nous, étaient libres et braves : v.131 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Chaque peuple a sa somme et de biens et de maux, v.148 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)

FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)

À nommer les paroissiens v.29 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Attendez, je les nommerai v.71 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
En bonne prison. Comme(nt) il jure v.138 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Comment ne sais-tu endurer v.141 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
De quoi ? Nous sommes pardonneur, v.258 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
Comme quoi ? v.268 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
C'est, ainsi comme je l'entends, v.283 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
Comment est-il si précieux ? v.287 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)

LE JUS DU PELERIN (1834)

Très mal venu soyez, sire, comme vous avez pelé nos aulx ! (Acte 1, scène 1, LE VILAIN)
Ce clerc dont je vous conte était aimé et prisé du Comte d'Artois, et je dirais bien à quel propos : ce maître Adam savait composer dits et chants, et le Comte désirait trouver un tel homme. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Et comment vous nomme-t-on, (vous) qui êtes si têtu ? (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Comment, sire vilain ? (Acte 1, scène 1, LE VILAIN)
Warnier, as-tu ouï le discours e ce paysans, et comment il nous va disant les bourdes qu'il nous souffle à la figure ? (Acte 1, scène 1, GUYOT)
Donne-lui un soufflet ; je sais bien que c'est un mauvais homme. (Acte 1, scène 1, WARNIER)
Beau prud'homme, mon avis est que (vous) ne fassiez ici plus de bruit. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)

ADAM (1170)

Voici ta femme, elle a nom Ève ; v.9 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Voici ta femme et ton semblable ; v.10 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Il est ton mari et tu es sa femme. v.33 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Comment a-t-il nom ? v.81 (Acte 1, scène 1, ADAM)
La femme de l'homme n'y sentira pas la colère, v.92 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Ni l'homme de la femme la fausse honte et la frayeur. v.93 (Acte 1, scène 1, DIEU)
L'homme y engendrera sans péché, v.94 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Et la femme y enfantera sans douleur. v.95 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Pour une pomme si je renonce à ton amour ; v.108 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Je ne vois pas comment. v.114 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Comment cela ? v.125 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Si tu manges de la pomme. v.192 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Moi, comment ? v.197 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu es un traître, un homme sans foi. v.204 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Commence dès maintenant, je t'écoute. v.212 (Acte 1, scène 3, EVE)
En réalité, nous sommes tous les deux seuls en ce lieu, v.240 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Dis-moi, femme, que t'a-t-il demandé ? v.276 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Toi, comment ? v.281 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Cette pomme a une saveur... v.305 (Acte 1, scène 4, EVE)
Jamais homme n'en a mangé de semblable. v.306 (Acte 1, scène 4, EVE)
Prends cette pomme pour ton plus grand bonheur. v.312 (Acte 1, scène 4, EVE)
Comment pourrai-je attendre mon Créateur ? v.324 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Comment me présenterai-je devant lui, v.325 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Après que ma femme elle-même m'a trahi ? v.354 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Aïe ! Femme dévoyée ; v.357 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Aucun homme vivant ne me tirera de là v.377 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Qu'as-tu fait ? Comment t'es-tu écarté du droit chemin ? v.392 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Commentas-tu été dépouillé dé ton état bienheureux ? v.393 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Comment entrerai-je en explication avec toi ! v.395 (Acte 1, scène 5, ADAM)
La femme que tu m'as donné, v.418 (Acte 1, scène 5, ADAM)
Elle m'a donné la pomme et je l'ai mangé : v.420 (Acte 1, scène 5, ADAM)
J'ai mal agi par la faute de ma femme. v.423 (Acte 1, scène 5, ADAM)
Tu as cru ta femme plus que moi ? v.424 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Et toi, Eve, femme perverse, v.440 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Tu as commencé de bonne heure à me faire la guerre, v.441 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Comment l'as-tu sitôt perdue ? v.448 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Pour une pomme je vais éprouver un si grand dommage. v.463 (Acte 1, scène 5, EVE)
J'ai pris la pomme, or je sais que j'ai agi follement v.470 (Acte 1, scène 5, EVE)
La femme te portera haine, v.480 (Acte 1, scène 5, DIEU)
À se venger de toi comme elle pourra. v.487 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Parce que j'ai quitté le Seigneur que l'homme adore ! v.522 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Oh ! Femme perverse, pleine de trahison, v.536 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Comme tu m'as mis promptement en grande perdition ! v.537 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Comment m'as-tu fait perdre le bon sens, la raison ! v.538 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Le commencement de notre punition v.547 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Jamais tu ne sauras procurer du bien à l'homme ; v.553 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Par mon forfait comme je suis coupable envers Dieu v.572 (Acte 1, scène 6, EVE)
M'a fait manger la pomme redoutable. v.576 (Acte 1, scène 6, EVE)
Frère, Caïn, nous sommes deux germains, v.590 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Et tous les deux nous sommes fils du premier homme. v.591 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Celui de nous deux qui commencera la guerre v.619 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Moi, et comment ? v.685 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Je vais te récompenser comme tu le mérités, v.703 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Je t'ai, au contraire, dit comment tu devais agir v.709 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Tu as commencé à t'élever contre moi ; v.725 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Aussi je ne veux pas que jamais homme te tue, v.739 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Un homme sortira de ma race v.763 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Dieu voudra susciter un homme. v.771 (Acte 1, scène 10, MOÏSE)
Ils le mettront en croix comme un larron. v.814 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Qu'elles soient droites comme les rayons du soleil ; v.868 (Acte 1, scène 10, JÉREMIE)
Au milieu de vous il sera comme un simple mortel. v.877 (Acte 1, scène 10, J?REMIE)
Toi, comment ? v.898 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)

LA RÃ‰SURRECTION DU SAUVEUR (1834)

Sachez très bien qu'il fut prud'homme. Il fut très bien auprès de dame Dieu ( Domini Dei ) ; or , vous et les Juifs l'avez mis à mort ; vous devez donc grandement craindre qu'il ne vous en vienne grand malheur. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
En vérité, je ne sais comment m'exprimer, mais tu me parais être un bon médecin quand tu changes ta colère en miséricorde. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
Dis-moi promptement comment tu avisas ce sur quoi je lui ai ordonné le silence tout à l'heure. (Acte 1, scène 4, PILATE)
Sire Joseph, je sais bien que le Seigneur qui est là pendu fut vraiment un prophète et un saint homme, rempli de Dieu et très vertueux. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Le traître Jésus, ce trompeur qui fut pendu là comme un larron, avait l'audace de dire en son vivant (ainsi agissent la plupart des imposteurs), qu'il ressusciterait le troisième jour ; mais celui-là est bien fou qui ajoute foi à cela. (Acte 1, scène 4, CAÏPHE)
Si un homme est assez hardi pour venir ici après le soleil couché, épier et examiner s'il peut vous enlever le corps, et qu'il avoue qu'il est venu pour cela, jurez-moi ici, à cette place, que quelqu'il soit, petit ou grand, à moins qu'il n'en ait la permission des princes, vous le prendrez au milieu de vous. (Acte 1, scène 4, PILATE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)

Pour grands que soient les Rois, ils sont ce que nous sommes, v.7 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ils se trompent en vers comme les autres hommes, v.8 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Montre leur comme il faut endurcir une veine, v.28 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ils verront comme il faut berner les nations v.38 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ah ! C'est comme il faut être. v.116 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Je te donne à combattre un homme à redouter : v.130 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)

LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)

Mais, puisque, comme moi, l'Amour a le dessus, v.72 (Acte 1, scène 6, HYMEN)

LE PORTIER DU PARNASSE (1770)

C'est un flux et reflux perpétuel; on y est pressé comme aux Italiens, les jours qu'on donne le Déserteur. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
C'est qu'il n'est pas plus facile de faire sortir des poètes qui ont eu l'audace d'entrer au Parnasse, que de les empêcher de lire leurs vers, lorsqu'ils en ont une fois commencé la lecture. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Commencez votre réforme par ces petits auteurs qui font des Opéras-comiques. (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Je me suis approchée de lui ; et comme il respirait encore, j'en ai eu pitié. (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Je l'ai interrogé, et comme il m'a paru avoir de l'esprit, je vous l'ai amené. (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Comment te nommes-tu? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Nous leur avons résisté, et nous en sommes venus aux mains; j'ai tombé sous celles d'un poète, savetier, ferme et robuste, qui m'a assommé de coups de tire-pieds, et m'a précipité dans le fleuve : les flots m'ont jeté presque sans vie sur le sable où Terpsicore m'a trouvé. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Lucile est parée d'ariettes, il est vrai, mais elle ressemble à ces belles femmes, qui se dépouillant de leurs diamants pour se mettre en négligé, n'en sont que plus touchantes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Qu'est-ce que Thalie m'a rapporté au sujet de son École des Femmes ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Il est vrai qu'elle dit son sentiment, et qu'elle reprend de leurs défauts le grand comme le petit. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Le sot veut vendre de l'esprit, le fou de la sagesse, l'Abbé de la modestie, et les femmes de la pudeur. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Il a fait beaucoup de bruit, et il mérite sa renommée : il faut convenir que Madame son épouse est une brave femme, un peu trop bonne à la vérité, mais ce n'est point un défaut. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Des femmes et des Abbés. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
À dire le vrai, elle est bien à plaindre, et elle l'est encore davantage depuis que cet homme grossier et ridicule a épousé une seconde femme. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Il aurait deux femmes ! (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Comment se nomme-t-elle? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
A-t-il eu des enfants de cette seconde femme ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Il en a eu un, mais on doute s'il est légitime : on tient que sa femme l'a apporté de chez son premier mari, et que c'est la seule dot qu'elle a donné au second. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
C'est par eux qu'a commencé la réforme. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Tout est calme, Seigneur, sur le Parnasse: nous avons réussi à le purger de ces insectes qui le déshonoraient ; mais ce n'est qu'après avoir employé la violence, que nous en sommes venus à bout. (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
Nous ne sommes pas plutôt sortis d'un embarras, que nous retombons dans un autre. (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Pour les calmer, on leur nomme Apollon ; on leur nomme les Muses ; ils sont sourds à ces noms ; ils veulent entrer en dépit d'Apollon et des Muses. (Acte 1, scène 9, MELPOM?NE)
Il intéresse ; bon père, meilleur fils ; époux digne de sa vertueuse femme, il gagne le coeur des spectateurs : c'est un honnête homme qui n'a jamais suivi d'autre lois que celles de la nature ; sa plus grande faute fut de connaître l'amour. (Acte 1, scène 10, THALIE)
Si, comme vous dites, il a mis son nom à la tête d'une comédie lyrique, il n'en a pas moins fait des ouvrages qui seront à jamais inscrits au temple de mémoire. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Un homme fait-il quelques mauvais vers, il se croit capable de dompter Pégase, et d'atteindre au sommet du Pinde. (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
Que les hommes sont peu sensés !... (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
Je traiterai tes poètes comme tu fais ceux des boulevards ; avec cette différence que tu rejettes leurs pièces sans sujet, et que je refuse tes auteurs avec raison. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
Voici un homme bien brusque. (Acte 1, scène 13, APOLLON)
Quoiqu'en disent les jaloux, je suis le bel esprit du siécle, l'âme de toutes les Compagnies, le poète sans défaut, et le caprice des jolies femmes. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Si vous connaissiez tout mon mérite, vous en seriez plus que persuadé ; aussi que de femmes brûlent de me posséder, Comtesse, Baronne, Marquise, Duchesse, Nymphe d'Opéra, toutes m'adorent, et meurent où je ne suis pas. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Ce livre se vendra dans le siécle où nous sommes. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
Comment mènes-tu les femmes, mon ami ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
C'est comme je le dis, exactement. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Les Abbés ne manquent pas de conquêtes ; ils se font toujours désirer des femmes. (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Cela n'est point général ; il faut être fait comme moi ; il faut avoir mon mérite. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Toi qui es le bel esprit du siècle, et l'Adonis des belles femmes, on t'aurais fait un si sanglant affront ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
J'en ai fait une dans un hôtel garni avec une femme vraiment vertueuse... (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Quand on commence mal l'année, on l'acheve de même. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Ils commencent à m'ennuyer... (Acte 1, scène 15, APOLLON)
J'ai peine à croire qu'elle ait commis une injustice comme tu le prétends. (Acte 1, scène 15, APOLLON)
Je porte mon ambition plus haut ; je laisse les ariettes à ces petits écri vains qui commencent à naître. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Ce n'est pas sur l'apparence que nous devons juger les hommes. (Acte 1, scène 18, APOLLON)
Comme vous nous débitez ça. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Tout le monde commerce ; il n'y a pas jusqu'à la plus petite bourgeoise qui ne se mêle d'ouvrir boutique. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Celles qui nous font le plus de tort, ce sont les femmes de Procureurs : elles font de leurs clercs des courtaux de boutique, et le négoce va furieusement ; de toutes les fleurs qu'elles débitent, elles ne gardent que les jonquilles pour leur mari. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
Enfin, comme je ne pouvons plus rien vendre, je venons vous prier de nous laisser entrer dans votre Parnasse pour y étaler ma petite boutique, et débiter ma marchandise. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
« Je me ressouviens aurant de Giroflée comme de Giroflon. » (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
Au secours, à la force, on m'assomme... (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
Comment te nommes-tu ? (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Je me nomme Polichinelle, et je suis Directeur d'une troupe de comédiens. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Comment faire ? (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Ces Auteurs se sont avisés de nous lire leurs ouvrages ; alors, vous auriez vu vos gardes immobiles, se frotter les yeux, bailler, dormir, et tomber les uns sur les autres en ronflant comme des juges à l'audience. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Nos Rimailleurs saisissent ce moment ; ils passent sur le corps à nos Gardes, et grimpent au haut du Pinde : vos favoris veulent en vain s'opposer à leur passage; ils subissent le même sort des Gardes : la lecture de trois pages du Déserteur, les plonge dans un sommeil léthargique: les poètes crient alors victoire ; ils montent tous à la fois ; c'est à qui se placera le plus près du sommet de l'Hélicon. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Ne faites pas tant le difficile, j'estime autant la moindre de mes bûches, même celle qui souffle les autres, qu'un petit auteur comme vous. (Acte 1, scène 23, POLICHINELLE)

DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)

Que nous sommes glorieux de cette victoire, et de mille autres qui augmentent nos trophées ! (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Quelque chose que vous puissiez inventer là-dessus pour nous mépriser, si est ce que nous sommes vos guides, et vous nous en êtes redevables. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Tout le reste du corps auquel nous sommes attachés en reçoit de l'utilité : et pour montrer encore une marque de cette souveraineté que vous nous voulez disputer, nous sommes assis au dessus de vous comme dans le trône qui appartient à deux puissants Rois. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Il est certain que plusieurs voyants le front poli comme ivoire? et borné de ces deux arcs d'ébène qu'on appelle des sourcils, ont pris cela pour le trône de l'Amour ; et quant aux cheveux, ils les ont estimés des filets à prendre les coeurs, et des chaînes à les retenir. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Voilà donc quantité de belles parties qui plaisent aux yeux des Hommes, et qui aident à conserver l'autorité que nous avons dessus eux : Que si vous montez à cette ambition de vous dire souverains, et je pense pas de vrai qu'elles soient capables de s'attribuer un même honneur, mais au moins elles m'assisteront toutes pour vous empêcher de parvenir à votre violent dessein. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Comme la plupart du temps on ne considère que nous, on n'estime point aussi autre chose. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Je m'imagine que vous croyez aussi jeter quelques rayons au dehors ; mais quand cela serait, encore n'iraient ils pas plus loin que les traits que je lance ; et prenez bien garde à ce que je veux dire car je n'entends pas seulement l'éclat de ma rougeur, mais les traits qui sortent de moi avec force, comme s'ils étaient décochés d'un arc, et en effet j'en ai aussi la forme. Ce sont mes paroles qui charment quelquefois par douceur, qui étonnent par leurs menaces, qui attirent par leurs promesses, et qui quoi qu'elles fassent, gagnent toujours quelque empire sur les âmes, et font connaître qu'il n'y a rien de plus élevé qu'elles, puisqu'elles sont filles de la raison et de l'intelligence. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Votre défense aurait quelque pouvoir, si nous n'étions pas pourvues de la parole comme vous. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
On n'entend dire autre chose sinon, je parle des yeux : et ce langage est si ordinaire parmi les hommes, que le langage dont vous vous servez l'est beaucoup moins. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
C'est parler comme le vulgaire, d'avoir des paroles si faciles à entendre. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Enfin je ne suis pas moins nécessaire dans la police générale des hommes, que dans les intrigues de l'Amour ; et pour vous montrer qu'outre le langage j'ai vu autre qualité qui me fait estimer grandement, ne vous suis-je pas représenter ici encore que je suis le plus doux organe de l'union des âmes, et le témoignage sensible de ce qui se fait spirituellement ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Je veux dire que je suis employée aux baisers qui sont les assurances de l'amour et l'amitié, et qu'aucune autre partie ne s'y trouve propre comme moi ; car si un oeil en touche un autre et une main sa semblable, ce n'est point véritablement un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Pour composer un baiser véritable, il faut que j'y intervienne et afin qu'on connaisse combien le baiser est aimable, étant divisée en deux parties, comme je suis, il semble que ce soit seulement afin que mes lèvres se baisent, et que ne faisant presque jamais autre chose que baiser, à me considérer aussi toute entière, je ne sois prise que pour un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Au reste comme vous vous baisez vous mêmes, vous n'êtes pas si orgueilleuse que vous ne baisiez aussi quelque autre chose, vous baisez des joues et des mains, et bien souvent des yeux. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)

ZÉLAMIRE (1786)

Comment pourrait-on regarder sans effroi, v.4 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Ces rochers habités par des hommes sauvages v.5 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Et pour leur résister nous sommes bien nombreux. v.20 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
À laquelle il promit une flamme éternelle ? v.46 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Ils ont donné naissance à ma constante flamme. v.66 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Mais au sein des déserts comme au milieu des cours v.107 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Je ne fus pas séduit par une aveugle flamme : v.122 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Cette femme sensible, avec un coeur sauvage, v.141 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Eh bien, emmenons-la, qu'elle vous suive en France ! v.173 (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
Vous pouvez l'emmener sans grande résistance v.174 (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
Emmenons le vieux père, et la mère, et la fille, v.181 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Emmenons le grand-père, et toute la famille, v.182 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Avant de voyager, prudemment on s'informe v.222 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Un Huron n'est qu'un homme ! Et quand on a du coeur, v.228 (Acte 1, scène 3, DUBOIS)
Oh, le brave guerrier ! Pour une femme, il tremble. v.237 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
Que, comme lui, je dois avoir la préférence v.242 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
Son retour en ces bois très impatiemment. v.264 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Et ce tyran jaloux voulait seul m'enflammer. v.272 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Qui possède comme eux l'art de se faire aimer. v.279 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Eh bien, c'est un Français que je vais vous nommer. v.280 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Qui des hommes du jour font le seul agrément, v.283 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Les jolis mots qu'il dit : quelle ardeur, quelle flamme ! v.293 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Celui qu'avec honneur, vous venez de nommer. v.307 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Toujours plus amoureux, plus épris de sa femme, v.309 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Chaque jour, chaque instant voit augmenter sa flamme. v.310 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Sa femme est son héros : il ne vit que pour elle. v.314 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Tant que nous nous aimons, nous sommes enchaînés ; v.339 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Si nous nous déplaisons, nous sommes condamnés, v.340 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Se moquerait de toi comme ma soeur s'en moque. v.394 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Que sa flamme en fureur se change dans mon sein. v.396 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
J'adore une infidèle, elle outrage ma flamme ; v.413 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Tu veux venir ici, mais y sommes-nous bien ? v.427 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Je n'ai pas comme toi cette ardeur magnanime : v.429 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Combattit comme un tigre et sauva l'Iroquois, v.435 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Cet homme qu'a sauvé la valeur de mon maître, v.438 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Ici tout comme en France on oublie un bienfait. v.440 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Ailleurs comme en ces bois aura son châtiment. v.471 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Pour peindre comme lui ce qu'un coeur peut sentir ? v.495 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Assommez-moi. v.535 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Il ne saurait garder un coeur comme le sien. v.567 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Tu m'excites au meurtre ! Il va se consommer. v.624 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Et peut-être qu'un jour, plus sensible à ta flamme, v.642 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Sans que ma flamme puisse aujourd'hui le défendre. v.701 (Acte 2, scène 6, ZÉLAMIRE)
Quel combat, juste ciel, nous ne sommes que quatre ! v.734 (Acte 2, scène 8, DUBOIS)
Cruel, c'est par le mien que tu dois commencer. v.740 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Je sens bien qu'en secret j'applaudis à ta flamme, v.757 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Comment puis-je payer de si rares vertus ? v.764 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Dolnange, et si l'amour veut savoir comment on aime, v.785 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Consentirait sans peine à céder à ta flamme. v.802 (Acte 2, scène 9, NADINE)
C'est bien souvent aussi la faute de leur femme. v.806 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
Vivez tous quatre unis comme amant, comme époux. v.812 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
L'amour qui n'a pour vous que les plus douces flammes v.813 (Acte 2, scène 9, OUK?A)

THÉLAMIRE (1739)

C'est sur le Trône assis qu'il se livre au sommeil ; v.5 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Tandis qu'en ce Palais nous sommes sans témoins, v.9 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Il est fils de Cydnus, et dujet comme moi ; v.50 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Quand la soif des grandeurs a pu nous enflammer, v.61 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Lorsqu'à peine le jour commençant sa carrière. v.99 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Si vous les écoutez, condamnent votre flamme. v.200 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
La flamme s'est éteinte ; « Arrête, infortunée, v.268 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Mais plus je vois pour moi votre flamme constante, v.348 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Son coeur même en paraît touché comme le mien. v.394 (Acte 2, scène 3, THÉLAMIRE)
Toujours du même amour la tyrannique flamme v.407 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
À braver la raison votre flamme moins prompte, v.415 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
Fût le prétexte affreux d'une flamme perfide ? v.428 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Comment lui supposer des motifs assez forts ?... v.433 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
C'en est fait. Mais je puis sans commettre mon zèle, v.479 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
L'image des horreurs dont vous payez ma flamme. v.568 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Écoutez-moi, Seigneur. Vos vertus, votre flamme, v.599 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Que ta confusion commence ton tourment ! v.652 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
J'ai fait ce que j'ai pu pour vaincre votre flamme. v.673 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Un coeur comme le mien par le sort démenti, v.769 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
On les peut appeler le faible des grands hommes : v.772 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Ma flamme, à mes remords ne porte plus d'atteinte. v.824 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
C'est par vous que j'apprends à connaître les flammes, v.843 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Ah ! Seigneur, à vos pieds... Eh ! Comment reconnaître v.859 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Mais nous devons songer qu'en l'état où nous sommes, v.891 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Il nous faut satisfaire et les Dieux et les hommes. v.892 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)

DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)

Aimez seulement, et ne vous mettez point en peine ; car si vous vous adressez comme il faut, vous deviendrez en peu de temps une des plus spirituelles, et des plus agréables personnes du monde. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
En vérité vous m'en faites prendre envie ; et je crois qu'elle ne me passera de longtemps, si je rencontre un galant qui m'aime bien, et qui soit fait comme je le voudrais : mais le malheur est qu'on ne les fait pas tout exprès, et c'est ce qui me va faire enrager ; car dès qu'on entre une fois en appétit d'aimer, on aime presque tout ce qu'on rencontre. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Nous naissons les uns pour les autres ; et vous devez être assurée qu'il y a un homme au monde qui n'est fait que pour vous. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Mais enfin, comment me dois-je gouverner avec un amant que je ne connais que depuis trois jours ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)

OH ! VOILÃ€ BIEN LE DIABLE ! (1772)

Ayez donc l'air occupé de ce que je vais vous dire. Ce n'est point ici une soirée comme les autres. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Et comme vous en avez peu v.20 (Acte 1, scène 1, BABET)
S'il plaît à Dieu, Monsieur, vous serez content ; mais vous avez, ma foi, bien envie de l'être ; je ne vous ai jamais vu vous trémousser comme cela. (Acte 1, scène 1, BABET)
Chacun fuit précipitamment, v.41 (Acte 1, scène 1, BABET)
Rire tout à mon aise de l'air d'assurance qu'il a, tandis qu'il tremble comme un voleur. (Acte 1, scène 1, BABET)
Je suis comme un enfant v.52 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Ma femme m'aurait écrit si elle avait dû revenir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Je pense comme Monsieur_le_Marquis. De riches tapis, des appartements vastes, des esclaves infortunés peuvent-ils contribuer à notre bonheur ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Me voilà pris!... Hélas ! Comment donc faire ! v.175 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Il fallait commencer par elle..... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Permettez, je vous en prie, ma chère femme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Comment, Monsieur ! (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Quand la colère enflamme ; v.193 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Ma Femme, v.197 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT DE VIN)
Il n'est point de femme, a-t-on toujours dit, v.200 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Si j'en avais, je ne me posséderais pas comme je fais, et votre perruque, Monsieur Pot-de-vin, ne serait plus sur votre tête. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Ce ne peut pas être là Madame Pot-de-vin ; ce sont bien ses traits ; mais vous verrez que ce sera quelqu'homme travesti, et caché sous un masque qui rend à merveille toute sa laideur. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Mesdames, par grâce demeurez ; ce malheureux homme serait au désespoir... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PODOLIE)
Nous ne nous en sommes aperçus, Madame, que par l'intérêt que nous avons pris à l'aventure désagréable qui vous est arrivée. (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
Comme j'ai plaint ma chère Tante !... v.218 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR L'ABBÉ PATELIN)
Et que, surtout, ma femme me promette, v.229 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Tous deux unis comme mon coeur au sien. v.232 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT DE VIN)
Vous savez mieux que personne, Monsieur_le_Marquis, que les femmes et les maris d'une certaine façon ne couchent plus ensemble... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
La Maman de Madame Pot-de-vin ; c'est un trait de mémoire unique : car il y a quarante ans que la bonne femme doit être morte. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE ADÉLAÏDE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)

Vous présumez toujours, dans le temps ou nous sommes : v.7 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
On se trompe en auteurs ainsi qu'en d'autres hommes : v.8 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Volume fur volume incessamment desserre, v.20 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
En chante comme moi mille peuples divers v.29 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Dîne comme je fais sans obole ni pite. v.32 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
On verra comme il faut attraper l'or des grands, v.44 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
On se défend de vous comme d'un assassin, v.48 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Qui couvrant seulement le sommet de ma nuque, v.114 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)

LES BONNES GENS (1772)

Je le vois là tout comme toi. v.3 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Comment veux-tu que je l'oublie ?... v.5 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
Ici nous sommes plus heureux ; v.31 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
De voir, et le fer et la flamme, v.38 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
C'est étonnant comme je cause : v.62 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
C'est un brave homme, sans façon, v.71 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Eh ! Qui sommes-nous donc pour régler ses desseins ? v.100 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Eh bien, cet aveugle, ma femme, v.114 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Nous le sommes donc tous. v.135 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Si les hommes savaient un peu mieux se connaître ; v.258 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Nous sommes tous diablement desséché. v.272 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Écoutez-moi, ma bonne femme... v.284 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je ne sais, parbleu ! Comment faire; v.293 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Avez-vous rencontré quelque homme d'importance, v.295 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
J'en suis presque fâché ; car il est si bon homme. v.321 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Maugrebleu ! Pour pareille somme, v.323 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
Nous sommes tous de braves gens, v.327 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Comme un sachet elle sent l'ambre. v.350 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Comme le coeur me bat ! v.365 (Acte 1, scène 5, MADAME-GUILLAUME)
Comment me trouvez-vous, avec cet équipage ? v.387 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)

LE PRIX D'UN MOMENT (1772)

S'il est quelques hommes barbares v.17 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Ô l'homme charmant ! (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Mon charitable Monsieur, une petite aumône, s'il vous plaît, au bonhomme Loreau, qui aura quatre-vingt-huit ans à la Saint-Christophe, fête de notre paroisse. (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Mon père, comment pouvez-vous venir de si loin, dans un âge si avancé ? (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Avez-vous conservé votre femme ? (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Je n'en ai jamais eue, mon bon Monsieur : oh ! si j'avais été accablé de tout l'embarras d'un ménage, de l'impatience que cause une femme, de l'inquiétude que laissent les enfants sur la conduite qu'ils tiendront un jour, je ne serais point parvenu à l'âge où vous me voyez ; mais il se fait tard ; je marche à pas comptés : ayez, je vous en conjure, pitié de ce pauvre vieux, qui ne vit que de la charité des bonnes âmes... (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Vois-tu comme v.81 (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Arrêtons ce jeune homme. v.84 (Acte 1, scène 4, VA LE GALOP)
Ce jeune homme a l'air de la candeur, et je crois que nous pouvons, sans autre examen, le laisser continuer sa route. (Acte 1, scène 4, SERRE-FORT)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Ce jeune homme a l'air de la candeur, et je crois que nous pouvons, sans autre examen, le laisser continuer sa route. (Acte 1, scène 4, SERRE-FORT)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
" Nous, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Brigadier des Armées du Roi, certifions à qui il appartiendra, que le nommé Louis Pernon de Sari, près Autun, nous a très bien, et très fidèlement servi pendant l'espace d'une année ; qu'il n'est sorti de notre Maison qu'afin d'aller près de sa mère apprendre un métier, pour les frais duquel nous lui avons donné cent cinquante livres ; que nous apprenons, dans l'instant, qu'au moment de son départ, un enfant a eu l'idée de mettre dans son paquet six couverts d'argent à nos armes ; ce qu'il a exécuté sans être aperçu ; que sentant tous les dangers de cette indiscrète plaisanterie, nous avons fait partir sur le champ Dumont, notre valet-de-chambre, pour prévenir les suites qu'elles pourraient avoir, et répondre en notre nom, de la bonne conduite et des sentiments d'honneur de ce jeune homme ; en foi de quoi, nous avons signé le présent, scellé du sceau de nos armes. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)
Cependant, si cet argent est destiné au sentiment, donnez-le au bonhomme Loreau, le pauvre Vieillard de Méréville, avec qui je causais avant votre arrivée. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Si, par des chicanes de pure malice, ils ne cherchaient point à prolonger ses peines, et notre inquiétude ; l'argent vous appartient, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Vous les prendrez : Monsieur_le_Comte est bon, mais absolu comme l'Empereur Turc : je n'oserais jamais lui dire que vous lui auriez fait l'affront de le refuser... (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Nous sommes honteux de recevoir une récompense que nous avons si peu méritée, et dont nous ne pouvons pas témoigner notre reconnaissance. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)
Que ce bois était sombre, quand je l'ai parcouru ! Qu'il m'inspirait d'horreur! J'y respire à présent l'air le plus doux.... Comme les circonstances changent tout-à-coup notre situation. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
À présent que mon coeur est tranquille, je commence à m'apercevoir que mon estomac ne l'est pas. (Acte 1, scène 5, DUMONT)

DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)

Comment êtes-vous jugé ? (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Il vous punirait moins qu'un autre : vous n'avez jamais eu une idée fixe ; vous n'avez jamais affirmé qu'il y eût un Dieu dispensateur de bienfaits et de peines éternelles ; vous en faisiez un Être indifférent ; vous insinuiez que la conscience finit avec l'homme ; vous n'avez jamais assuré que l'âme était indestructible : on ne savait pas si vous craigniez l'Être des êtres, si vous espériez en lui ; vous vous efforciez à raisonner sur son essence, sans avoir un sentiment stable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Il me semble que vous avez dit à peu près comme moi. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Nous sommes tous d'accord, nous autres ; et vous n'avez paru différer d'avec nous, que par la bizarrerie de vos paradoxes, la singularité de vos pensées, et le caractère original de vos expressions. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Convenez que votre but a été de ne pas paraître un homme comme un autre ? (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Que n'ai-je été le singe de l'homme tel qu'il devrait être, tel que je voudrais qu'il fut ! (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais l'espèce est abâtardie : il n'y a plus d'homme de race. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
À votre avis, j'aurais dû paraphraser votre Héloïse, votre Émile, votre Discours sur l'inégalité des Conditions, votre Contrat S***, et commenter vos L*** de la M****. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Vous êtes peut-être le seul homme qui ayez souvent satisfait la raison des hommes en leur parlant le langage des Dieux. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais la plaisanterie, vous en avez joué comme d'une épée à deux tranchants. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Je chérissais les hommes; je les croyais nés bons, mais pervertis : je voulais les rendre meilleurs. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
J'ai toujours regardé la Religion comme le moyen le plus simple d'arriver à mon but. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
La flamme du Génie a pâli sur leur front: v.21 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
L'homme compatissant et l'ami généreux, v.33 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Le plus touchant des hommes v.39 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Devoir nous estimer ; faibles, tels que nous sommes, v.40 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Est-ce là le néant ?... Sommes-nous tous égaux ?... v.61 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Mourir n'est, je l'ai dit, que commencer à vivre. v.68 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Dieu se perd dans l'espace, et l'homme dans l'abîme. v.72 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)

LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)

Achève, cher Alcibiade, d'assouvir mon ardente flamme. v.40 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
On ne doit point sortir d'un con comme le vôtre; v.44 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)

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LES SAUVAGES (1789)

L'homme doré, toi le père des âges, v.3 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
Exigent le trépas de ces hommes pervers. v.89 (Acte 1, scène 4, OTAMBO)
Quand des Dieux l'homme est l'image ; v.120 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
Comme eux il est adoré ; v.121 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
Florida partage ma flamme, v.147 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
Et nous sommes réduits au secours de l'Osage ; v.177 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Des femmes, des vieillards, les vains gémissements v.218 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
L'homme dans l'homme trouve un frère. v.283 (Acte 3, scène 2, CHOEUR)
J'y cours... Apprends comme on doit y monter. v.338 (Acte 3, scène 4, IDAMIR)
Femmes, enfants, Guerriers, nous marchions au hasard, v.355 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
Nous sommes indignés !... v.364 (Acte 3, scène 6, ROANOKE)
Sur Altemar nous sommes sans pouvoir. v.376 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Nous sommes libres sans licence, v.416 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
L'Amérique devient un immense héritage v.428 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Et l'homme civilisé, v.431 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
L'homme dans l'homme trouve un frère. v.447 (Acte 3, scène 6, CHOEUR GÉNÉRAL)

DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)

Enfin la Prudence qui règle les entreprises, ne s'efforce-t-elle pas en lui donnant toutes les marques d'un violent amour, de tromper tous ceux qui prétendent à ton coeur, et de leurs faire croire qu'elle est toute de glace pour celui pour qui elle est toute de flamme ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Il est vrai que vous ne vous défendez pas mal, et vos raisons seraient assez d'impression sur mon esprit, si je n'étais persuadée que les femmes font plus d'état d'une prude que d'une coquette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je confesse que l'imagination fait toute la grandeur du plaisir ; mais nous cherchons vous et moi le moyen qui peut satisfaire la nôtre et comme vous le trouvez dans votre humeur prude, je le trouve aussi dans mon humeur coquette. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Quand le Galant qui plait vient au logis deux ou trois fois de suite, on voit facilement s'il prend feu ; alors on avertit une suivante que ce galant ne déplairait pas : elle qui sait comme il faut agir dans un rencontre semblable, ne manque pas de lui témoigner de la joie quand il revient à la maison ; et s'il arrive qu'il demande quelque chose, elle montre de l'empressement à courir au devant de ce qu'il souhaite, pour lui faire connaître le plaisir qu'elle a de lui rendre service. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Une autre fois il la prie de m'en rendre un autre, qui produit le même effet ; ensuite je commence à ne plus affecter un trop grand sérieux, et par là je lui donne jour à se déclarer un peu, il ne manque pas de récrire une autre lettre, à laquelle la suivante répond, que j'ai dit que ses billets étaient tout à fait galants, et qu'il avait autant d'esprit dans la conversation, qu'il en faisait paraître dans ses écrits. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Après demi-quart d'heure de conversation mon humeur enjouée, qui me donne beaucoup de licence, fait que je me lève pour me promener dans la chambre ; chacun loue mon air, ma taille, mon teint, et tout ce qu'ils croient rencontrer d'agrémenter ma personne ; et après avoir étalé tous ces dehors, qui surprennent le plus souvent à la première vue, je marque mon adresse par quelques pas de danse ; et comme en cet endroit il n'y a point d'instruments pour faire danser, je fais paraître ma voix : je lève quelquefois ma jupe au dessus du pied, pour feindre de marquer plus aisément quelques pas de sarabande, mais c'est pour montrer la propreté de ma chaussure, et pour faire voir que je n'ai pas la jambe mal tournée. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je fais adroitement détacher l'épingle de mon mouchoir, et je prends avec la même adresse l'occasion de la chercher dans mon sein, pour lui faire voir ce qui pourrait enflammer le plus insensible. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Si je le vois dans le silence, je ne manque pas de lui dire que ses pensées sont occupées à quelque objet qui le touche, et qu'assurément la personne qui l'enflamme est fort heureuse d'avoir tous ces moments. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Oui, mais bien souvent vous n'avez pas ce que vous vous proposez ; et je m'imagine que vous ne réussissez pas toujours comme vous le souhaitez. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je vous l'avoue ; mais ne demeurez vous pas d'accord aussi que c'est une chimère épouvantable, que de faire consister la grandeur du plaisir dans la difficulté de le posséder, comme si la joie n'était pas une ; il est vrai qu'elle se rencontre plus_ou_moins grande, mais la cause provient seulement de l'objet. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il faut avouer qu'il y a beaucoup de manie, comme si ce n'était pas la même chose lorsque les travaux sont moins grands, car ce n'est toujours que posséder ; c'est pourquoi je ne puis m'empêcher de blâmer votre humeur, qui se plait à se donner tant de peine. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne concevez donc pas que naturellement un bonheur attendu avec inquiétude, nous donne infiniment beaucoup plus de plaisir, que celui qui arrive sans difficulté, et que l'on balance la grandeur de la joie par les peines que l'on a souffert, quand on reparle dans son imagination les difficultés que l'on a eu à l'acquérir ; et comme la chose coûte beaucoup, nous le chérissons davantage que celle qui coûte si peu. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Enfin vous faites consister l'excellence de la chose par la grandeur de son prix, et tout cela n'est qu'un effet de l'imagination : pour moi je la regarde seulement comme elle est. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vois bien que vous n'êtes pas moins adroite que moi à soutenir votre cause ; mais je vous dirai encor que les Hommes font plus d'état d'une prude que d'une coquette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Si ce n'est que l'on dit que la femme prude tient beaucoup plus de l'homme que de son sexe. (Acte 1, scène 1, IRIS)
C'est assurément quelque chose: mais ne voyez-vous pas que les hommes se louent en disant cette belle sentence, parce qu'ils croient sottement que la prudence est incompatible avec nous : vous voyez que ce qu'ils disent est pour toute autre chose que pour l'amour ; et quand même ils l'y voudraient prendre, voyons-nous ces messieurs se laisser conduire par la prudence quand ils sont amoureux ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne vous accordez pas vous-même ; car vous nous avez exposé cent embarras pour arriver à vos fins, qui apparemment détruisent le repos que vous nous proposez. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il semble que vous appréhendiez de perdre votre cause ; car vous prenez trop de soin d'instruire monsieur, vous voulez apparemment qu'il juge en votre faveur. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)

LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)

Il est ressuscité comme il l'avait prédit. (Acte 1, scène 1, L'ANGE DU SAINT SÉPULCRE)
Voici l'époux qui est le Christ : veillez vierges ; pour son arrivé, les hommes se réjouissent et se réjouiront ; car il est venu délivrer le berceau des nations, que les démons avaient réduits sous leur puissance par la faute de la première mère. (Acte 1, scène 1, L'ÉPOUX)
Malheureuses que nous sommes ! (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous nous sommes attiré à nous-même la peine que nous souffrons maintenant. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous venons maintenant chercher de l'huile, parce que nous avons négligemment versé la nôtre. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Malheureuses que nous sommes ! (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous nous sommes attiré à nous même la peine que nous souffrons maintenant. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous venons maintenant chercher de l'huile, parce que nous avons négligemment versé la nôtre. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Malheureuse que nous sommes ! (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dieu devient homme, né aujourd'hui de la maison de David. (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
Ô Juifs, qui niez la parole de Dieu, écoutez l'un après l'autre un homme de votre loi, témoin du roi ; et vous, gentils , qui ne croyez pas que la Vierge ait enfanté, dissipez votre erreur par ce que vous enseignent les gens de votre classe. (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
Israël, homme doux, dis, connais-tu fermement quelque chose du Christ ? (Acte 1, scène 1, ISRAËL)
Dieu vous donnera un prophète : prêtez-lui l'oreille comme à moi. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)

THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)

Car nous ne sommes pas de ces troupes banales, v.5 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Et laissant quelquefois sommeiller la raison v.43 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Nous avions, loin de vous, dormi d'un long sommeil. v.51 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Contre les moeurs du jour amusante épigramme. v.77 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Mesdames et Messieurs, voilà notre programme ; v.78 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)

MÉLISSE (1879)

Le sommeil sème encor ses humides pavots, v.84 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
Puisque votre intérêt m'est cher comme le mien. v.156 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Et, puisque ce beau feu devait vous enflammer, v.199 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
N'a point fait naître en lui de flamme mutuelle ? v.202 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Cherche à s'entretenir de ses flammes secrètes. » v.222 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Melisse, contez-moi comment en votre coeur v.227 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Et comme à la plus belle, et comme à la plus fière, v.242 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Fut-il dur comme un marbre et la même froideur, v.288 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Comment donc préférer au berger qui vous aime v.297 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Vois, vois qu'il est bien fait, et comme ses beaux yeux v.311 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
De peur que le berger, qui doucement sommeille, v.317 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qu'est-ce donc que j'entends qui trouble mon sommeil ? v.332 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
De le suivre en tous lieux, ce berger qui m'enflamme ! v.418 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Et courrais comme lui les bêtes relancées ; v.422 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Non, Orante, Philene ignore encor ma flamme, v.441 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Tu brûles cependant, et l'ardeur qui t'enflamme v.469 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Comme quoi dans ces lieux je me retrouve encore. v.526 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Au milieu toutefois d'une si grande flamme, v.585 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Il survivra ta cendre, et, pur comme fidèle, v.597 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Brûlera dans mon coeur d'une flamme éternelle. v.598 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Alexis, comme nous, jouit de la lumière ; v.654 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Et tirer de toi-même un aveu de ta flamme. v.662 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Dis-moi, puisque l'amour te pouvait enflammer, v.671 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
N'ai-je pas des troupeaux que je tonds fréquemment ? v.676 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Et c'est à nous qu'il tient si nous sommes ingrats. v.692 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Commencez le premier à le faire paraître ; v.698 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
De surprendre les coeurs, les âmes enflammer, v.727 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Découvrir la première à l'objet qui l'enflamme v.809 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
« Qui se laisse amollir aux soupirs d'une femme v.829 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Vois comme le soleil a de l'amour pour elles, v.990 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et commencent par là, par là ferment le jour. v.1040 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Qui ne sait pas comment fut Europe abusée, v.1073 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
N'était point invincible aux traits de cette flamme, v.1078 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Sentit brûler son coeur de l'amoureuse flamme, v.1125 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et vint jusqu'aux enfers redemander sa femme. v.1126 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Pense-la si tu peux, et songe comme alors v.1151 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Que, comme toi, je fus impitoyable et fière, v.1162 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Je m'étonne comment. v.1206 (Acte 4, scène 5, ORANTE)
Nommez-nous donc, Tircis, la bergère arrogante v.1281 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Quel est cet insensé ? Nommez-le-nous, Tircis. v.1287 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Il l'a pu mépriser sans commettre de crime : v.1345 (Acte 5, scène , MELISSE)
Nommez-la nous ? v.1359 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Un berger a du moins fait naître quelque flamme, v.1428 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Oppose en vain sa glace au beau feu qui l'enflamme. v.1552 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Que forment des vapeurs pendant notre sommeil ? v.1590 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Je sais comment on peut tous deux nous satisfaire... v.1624 (Acte 5, scène 4, MELISSE)
Comment ! Vous ignorez, vous seul, ce grand miracle, v.1679 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Commencez donc enfin. v.1707 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Écoutez. Comme Alcandre v.1707 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Et commence à prier les dieux de Thessalie, v.1724 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Alcandre recommence, et sa ferveur redouble ; v.1748 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Nommeraient la victime, et par un juste choix v.1757 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Non, c'est dans la forêt, où, comme l'on assure, v.1799 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Comme si dès longtemps de mutuelles flammes v.1807 (Acte 6, scène 2, DAMON)
J'y consens. Aussi bien, c'est sa flamme outragée v.1887 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Quand y brûle un beau feu, quand Melisse l'enflamme. v.1928 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Moins par la flamme uni que conjoint par tes noeuds. v.1946 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
De mon ardent amour la flamme est ralentie : v.2055 (Acte 6, scène 6, PHILENE)

NOUVEAU CATÃ‰CHISME POISSARD (1840)

Où vas-tu donc comme ça, cocher de hasard, avec un équipage de pacotille. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Qui qui lui parle à ce faux malin ; t'en as l'uniforme et, v'là tout ; les hommes font les babils, mais l'habit ne fait pas l'homme ; tu n'es ni gros ni lourd, et si tu ne tais pas ta gueule, tu vas voir avec queu brosse je m'étrille. (Acte 1, scène 1, LE COCHER)
Vois-tu ces bras-là, c'est de la bonne acier, et si tu fais l'insolent, tu vas voir comment je mouche. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Va donc, malin de carnaval, je vois ben pourquoi tu m'attaques i c'est pour dégueuler ton catéchisme ; eh ben commence et tu verras si j'sommes dans l'cas de t'répondre. (Acte 1, scène 1, LE COCHER)
M'entreprendre avec toi, cocher de fabrique, va apprendre à manier ton étrille, ruineux de loueux de voitures ; ce serait trop d'honneur à te faire, et comme j'ne ve veux pas perdre mon temps davantage avec un garnement de ton espèce, continue à brouter la faignante compagnie, chacun dans sa circonférence. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Comme un' châss' te v'là toute parée. v.38 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Tu sauras donc sac à vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagné loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et détestable. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
T'as déjà eu ben des hauts et des bas, et tu n'es pas quittes de l'embarras. Tu crois qu'tout l'monde est comme toi, parc'que de t'voir ben bichonné, tu t' trouv' tout glorifié ; savoir comment ça t'est z'arrivé, j'men vais te l'fiché par le nez. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Vous saurez donc, respectable société, que 1' moigneau qui m'a s'apostrophée, est le plus grand grugeur de toutes les poupées, le plus lâche de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire à un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que séduit sa poupée. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entraîné, fut entièrement dévalisé, et v'là pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Comme elle avait sur la figure v.63 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Voyez, n'est-il pas comme une harpie. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Comme il est là bouche béante ! v.95 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Quand il commença son état, v.133 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Dans l'vinaig, comme un cornichon, v.152 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Comme un' huitr' qu'attend la marée ; v.163 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Quand je ferai ce voyage , je ne prendrai pas pour compagnon un bambocheur, un coureur comme toi, un trompeur de femmes, entends-tu, vilain monstre ? (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
Mais comme la vérité zoffense, v.191 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Tu commences ! (Acte 1, scène 4, LE FORT)
De joie t'en saut'ràis comme un'pucc. v.198 (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
Qu'a le poil frisé comme une caniche. v.242 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Comme aujourd'hui t'as la gueul' forte ; v.274 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
T'as l'cuir vermeil comme un' bett'rave ; v.280 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Ton gosier prêt' comme un bas d'soie ! v.328 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Enfin comme en gros ; mademoiselle, v.361 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Comme ell' le prend sur un haut ton. v.366 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Si j'me marie, comme j'l'espère, v.419 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Je gage qu'c'est encore un tour de ton métier ; c'est pour attraper le public et pour faciliter les moyens d'travailler à tes escrocs associés ; car si comme eux tu ne changes pas d'déguisements, c'est que t'as aux poignets les marques de certains bracelets qui t'force' à porter des manches aussi longues. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
Tenez ; r'gardez donc c'te mère Angot, c'est comme une vache avec ses veaux, en tourée de maquereaux et de poupées, d'ordure c'est un vrai trophée, de tous les enfants qu'elle a pondus, eh ben ! (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
Pas un n'a atteint son but, et après avoir fait les cent coups, elle vole maintenant les hommes saouls. (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
Comme les cordonniers de campagne tu chausses les hommes et les femmes ; des boxons d'la Cité tu ramones toutes les cheminées, et d'la suie qui en provient tu l'avales tous les matins. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)
Aussi pour fair' tomber c'biau teint, il ne faut pas et ben malin, car c'te beauté n'a pas de bail, et, au moyen d'une gousse d'ail on verra ta vilaine face, et chacun f'ra la grimace ; alors tout l'monde reconnaîtra c'te donneuse de nouvell' à la main, qui a tué plus d'hommes pendant l'hiver, que tout' les g'lées n'ont détruit de ver. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)

LES AVENTURES DE NINETTE (1833)

Si tu t'y prends comme ça, Ninette, tu couperas tes doigts au lieu de la ceinture de ta poupée. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Comptons un peu ; vous êtes malpropre, gourmande, entêtée, et colère, colère ! comme un petit dindon. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Moi je n'ai jamais vu que ma poupée comme cela. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Regarde comme je me tiens droite. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
En vérité, je n'ai jamais vu d'homme aussi poltron. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
Comment as-tu dit ? (Acte 2, scène 2, NINETTE)
La petite demoiselle, où allez-vous dont comme cela ? (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
Que cela ne vous empêche pas ; c'est mon cousin ; il est doux comme une petite fille. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
C'est cela ; à présent faites la révérence comme une dame. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
Comme une demoiselle. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
Comme une petite fille. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
Comme un singe. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
Pourquoi ai-je eu la faiblesse de mener à la promenade une petite fille entêtée, gourmande, malpropre et colère, mais colère comme un petit dindon. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)

DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)

Et comme son auteur connaissait les enfants! v.16 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Comme que j'écrivisse ou que je m'en allasse ; v.80 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Enfin, des pu... pu... pu... comme dans pussiez. » v.82 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Et ce monstre, dis donc, qu'on nomme participe, v.83 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Oui, qu'on commence alors par toi-même, compère, v.115 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Est-ce les rois fameux qu'on nomme fainéants, v.138 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
S'amusait à filer tout comme un grand benêt. v.182 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Peuplé d'hommes camards et de teints bigarrés, v.203 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Les censeurs comme toi sont toujours rechignés. v.250 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Nous sommes en vacance, il faut en profiter, v.277 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Pour tout homme ici-bas vaut une autre naissance, v.288 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)

LA MATINÃ‰E DU COMÃ‰DIEN FRANÃ‡AIS (1785)

Comment ! (Acte 1, scène 1, BELVAL)
J'étais à écouter les instances de ce jeune homme que Monsieur veut bien protéger dans son début. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
Comment ! (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Signifie-lui mes intentions très sérieusement, et en t'en allant fais donc entrer ce jeune homme que tu me forces de recevoir. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Comment donc, incertaine ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Je conviendrai avec vous, si vous voulez, que tout cela n'est pas trop régulier, que des rigoristes regarderaient cette conduite comme une espèce de cabale, mais c'est pourtant le seul moyen de faire voir la gradation des talents. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
C'est charmant, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Vous succéderez à ces trois victimes ; mais comment ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Il vous fera toujours facile de trouver des gens qui valent moins que vous ; mais moi comment par la suite pourrais-je... (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
C'est à la lettre ; tenez, j'ai vu des gens maigres comme des os, grimaciers à l'excès, petits, mal faits, qui avoient à peine le souffle, jouer des rôles d'Hercule ; des gens sans aucun talent réel, n'ayant tout au plus que deux ou trois grimaces, parasites, impertinents au dernier point, dignes tout au plus des tréteaux, ils étaient applaudis ; des barbouilleurs, déclamer avec emphase ce qu'ils ne sentaient pas, ils étaient supportés ; des gens enfin qui savaient à peine lire, juger des Pièces, présentés, donner hardiment,et de bonne-foi même, des leçons à un auteur qui avait travaillé trente ans ; voilà, je crois pour vous, des motifs de consolation et de courage. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Comment vous exprimer tout ce que je vous dois ? (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Ce qu'il y a de plaisant, c'est que des coupons, Fraquet a fait à son petit bonhomme un habit de matelot très joli et sans couture. (Acte 1, scène 5, LA-FLEUR)
Elle me va très-bien ; mes cheveux, quoique retroussés, flottent avec grâce ; le col agréable, du linge fin, parfumé délicieusement, bien chaussé : qu'une femme vous surprenne dans cet état, elle n'y tient pas. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
C'est une petite écervelée qui ne croit pas à ces goûts subits et charmants, qui ont fait les délices de nos femmes aimables. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Regardez-vous ;et ne me croyez pas assez simple pour louer une femme quand elle ne le mérite pas. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Nous n'en sommes pas encore là. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Comment, vous me supposez des apprêts. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Est-il un seul homme qui, vous possédant comme moi en tête-à-tête, ne soit tombé à vos pieds. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
En vérité, Sophie, je vous croyais plus de conduite ; une femme charmante, belle comme vous êtes... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Non certainement ; il nous est trop avantageux, mais voila pourquoi je serais bien plus flatté d'être applaudi en Angleterre, faire rire ces braves, roast-beefs, ces John Bulls, comme on les appelle. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Les Anglais qui voyagent en France savent comme tous les étrangers possibles qu'ils doivent se soumettre aux moeurs nationales, à nos usages, à nos amusements ; soit qu'ils leur plaisent, soit qu'ils ne leur plaisent pas, mais aller chez eux pour leur faire croire que nous devons leur plaire, c'est avoir la prétention de leur prouver que nos spectacles valent mieux que les leurs, et voilà, je crois, ce que nous aurons quelque peine à leur persuader. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Que vous et moi pensions comme cela, rien de plus naturel ; mais d'exiger que la nation anglaise préfère notre langue à la sienne, les moeurs, les usages, l'uniformité souvent ennuyeuse de notre théâtre aux libertés, à la licence même qui règne quelquefois sur le sien, nos grands et longs vers sont si difficiles à comprendre, notre ennuyeuse rime est si fatigante pour des oreilles qui n'y sont par faites : en un mot, mon cher ami. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Oui je crois bien que pas curiosité les gens comme il faut voudront bien se réunir pour nous entendre, mais ce n'est pas là ce que j'appelle la nation, et je sais qu'elle est sévère pour les novateurs. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Les pommes cuites, et les oranges... (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Tous les hommes seront pour vous, les femmes voudront bien me témoigner quelques bontés, d'après cette réunion d'intérêts vous voyez clairement que nous voilà à l'abri de toute catastrophe, et que nous ne pouvons mieux faire que de partir : mais comment, mon bel ange, avez-vous pu obtenir ?... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je l'imagine bien ; mais vous ne sauriez croire comme le pauvre garçon aime à se faire siffler. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
J'ai celle, d'aller voir comment nos doubles seront reçus, de voir la grosse humeur du Public ; cela sera très réjouissant. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Il a toujours été d'une patience comme Monsieur l'exige ; et il s'en est allé bien souvent, sachant que vous y étiez, sans marquer la moindre humeur. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
Je le prends comme il vient, et sais me faire à tout. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Comment, vous avez fait cette remarque ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Comment, vous ne l'auriez pas lu ? (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Comment, ces conseils, cet air de persuasion avec lequel vous l'engagiez ? (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Quand on connaît l'homme pour un méchant auteur, c'est fort bien ; mais quand vous ne pouvez savoir quel est son mérite, pourquoi donc le rebuter aussi durement ?... (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Il est vrai que l'argent me fond dans les mains : je ne sais comment ; une femme est pillée par tout le monde. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je garderai seulement ma pauvre mère, car je mourrais, je crois, de douleur, d'en agir avec elle comme tant d'autres femmes. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Comment, faquin, en ricanant. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Comme il m'avait dit d'attendre, j'ai vu tout cela : ensuite il en a tiré une de sa poche qu'il a ouverte,et à laquelle il a ajouté quelque chose, il m'a recommandé de vous la donner, avec deux louis qu'il m'a prié d'accepter, vous sentez, Monsieur, avec quel plaisir je m'acquitte de cette commission. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
" J'ai voulu vérifier si les plaintes que j'ai entendu faire à un jeune homme de ma connaissance avoient quelques fondements. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Comme ma lettre était écrite avant de me rendre chez vous, sachant à point nommé votre réception, et mon dessein étant de la laisser en sortant. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Un homme de son rang sera cru. (Acte 1, scène 12, BELVAL)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 730 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 21,47 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 4	Acte 5	Acte 3	Prologue	Acte 6	Total
1	LE JEU D'ESMOR?E	27	38	0	0	0	0	0	65
2	LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	6	0	0	0	0	0	0	6
3	LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	1	0	0	0	0	0	0	1
4	FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE	11	0	0	0	0	0	0	11
5	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	63	0	0	0	0	0	0	63
6	OUVERTURE DE LA S?ANCE	15	0	0	0	0	0	0	15
7	SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE	8	0	0	0	0	0	0	8
8	FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES	20	0	0	0	0	0	0	20
9	LE NORMAND ET LE GASCON	5	0	0	0	0	0	0	5
10	FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE	8	0	0	0	0	0	0	8
11	LE JUS DU PELERIN	7	0	0	0	0	0	0	7
12	ADAM	62	0	0	0	0	0	0	62
13	LA R?SURRECTION DU SAUVEUR	6	0	0	0	0	0	0	6
14	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ.	6	0	0	0	0	0	0	6
15	LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES	1	0	0	0	0	0	0	1
16	LE PORTIER DU PARNASSE	54	0	0	0	0	0	0	54
17	DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE	14	0	0	0	0	0	0	14
18	ZÉLAMIRE	31	21	0	0	0	0	0	52
19	THÉLAMIRE	6	7	7	0	5	0	0	25
20	DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE	4	0	0	0	0	0	0	4
21	OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE !	14	0	0	0	0	0	0	14
22	OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !	10	0	0	0	0	0	0	10
23	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2]	8	0	0	0	0	0	0	8
24	LES BONNES GENS	20	0	0	0	0	0	0	20
25	LE PRIX D'UN MOMENT	16	0	0	0	0	0	0	16
26	LE PRIX D'UN MOMENT	3	0	0	0	0	0	0	3
27	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	12	0	0	0	0	0	0	12
28	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	7	0	0	0	0	0	0	7
29	LE SÉRAIL DE DE LYS	2	0	0	0	0	0	0	2
30	LES SAUVAGES	4	3	0	0	9	0	0	16
31	DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE	18	0	0	0	0	0	0	18
32	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	13	0	0	0	0	0	0	13
33	THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON	5	0	0	0	0	0	0	5
34	NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD	16	0	0	0	0	0	0	16
35	NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD	15	0	0	0	0	0	0	15
36	LES AVENTURES DE NINETTE	3	3	6	0	1	0	0	13
37	DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE	11	0	0	0	0	0	0	11
38	LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS	40	0	0	0	0	0	0	40
39	MÉLISSE	0	15	10	8	13	0	12	58
	Total	572	87	23	8	28	0	12	730