Occurences de l'expression

moi

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

À votre avis, qui mieux, ou de vous, ou de moi v.8 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et vous parlez de Dieu bien moins que de Clélie. v.30 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Jetez-moi dans le feu tous ces méchants écrits v.31 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Lisez-moi comme il faut au lieu de ces sornettes v.33 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
J'aurais tort si sans vous je disposais de moi ; v.43 (Acte 1, scène 1, CÉLIE)
Ce ne serait pas moi qui se ferait prier, v.68 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Et je l'éprouve en moi chétive pécheresse. v.78 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Enfin il n'est rien tel, Madame, croyez-moi, v.87 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Et cependant il faut... ah ! Soutiens-moi. v.105 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
Ma foi, je ne sais pas, mais j'y trouve encor moi v.115 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Ils témoignent pour nous des ardeurs non pareilles ; v.134 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
Qui comme moi ma foi le voudrait bien aussi. v.140 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
Peut-on trouver en moi quelque chose à redire ? v.165 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Je t'en ferai du moins pour un bras ou deux côtes. v.194 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Mais rends-moi mon portrait sans te jouer de moi. v.211 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Que je m'en sens pour moi tous les membres roués, v.220 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
J'en juge par moi-même, et la moindre disgrâce v.233 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Croyez-moi, bourrez-vous et sans réserve aucune, v.237 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
Si fait bien moi, je meure. v.241 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Et moi j'ai de la faim, et de l'inquiétude v.245 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Laisse-moi m'informer de l'objet de mes voeux, v.247 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
Être sorti des mains qui le tenaient de moi. v.260 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
Retirez-moi de peine et dites d'où vous vient... v.279 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
Mais faites-moi celui de cesser désormais v.287 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Malgré moi mon perfide... Hélas ! Quel mal vous presse ? v.305 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
Ah ! Je devais du moins lui jeter son chapeau, v.355 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Hélas ! Ce n'est pas moi qui le connaît, Madame, v.361 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Et laissez-moi pousser des soupirs à foison. v.364 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Et je le donnerais à bien d'autres qu'à moi v.367 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Ce damoiseau, parlant par révérence, v.373 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Il est trop vrai pour moi. v.391 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Un coeur qui jamais n'a fait la moindre chose, v.397 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
De semblables affronts à moins qu'être un vrai sot. v.412 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Dites-moi mon honneur, en serez-vous plus gras ? v.432 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Et quant à moi je trouve, ayant tout compassé, v.435 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Plus tortue après tout, et la taille moins belle ? v.438 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Mais pourquoi moi pleurer puisque je n'ai point tort ? v.460 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Voir cajoler sa femme et n'en témoigner rien v.463 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Mon père, disposez de mes voeux et de moi, v.476 (Acte 1, scène 18, CÉLIE)
Approche-toi de moi, viens çà que je t'embrasse : v.485 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
Je veux vous reprocher au moins en cette place... v.497 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Vivez, vivez contente et bravez ma mémoire v.501 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Qui rend donc contre moi ce courroux légitime ? v.505 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Ah ! Cesse devant moi v.528 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
Que de séduire un coeur qui doit n'être qu'à moi. v.564 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
Et si plus je l'écoute et moins je puis l'entendre ; v.574 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Répondez-moi par ordre et me laissez parler. v.576 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Moi, j'ai dit que c'était à ma femme v.585 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
C'est moi qui du portrait ai causé l'aventure v.598 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
Et je l'ai laissé choir en cette pâmoison v.599 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
Vous voyez que sans moi vous y seriez encore, v.601 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Vit, depuis quatre mois, avec Lise en époux ; v.641 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
Dès longtemps par moi-même est promise à Lélie, v.647 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
A-t-on mieux cru jamais être cocu que moi ? v.653 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)

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PSYCHÉ (1673)

Cessez, cessez pour moi tous vos chants d'allégresse : v.57 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Mais pour moi j'aurais cru qu'une grande Déesse v.95 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
Devrait moins se mettre en courroux. v.96 (Prologue, scène 1, PHA?NE)
Le dépit de mon coeur serait moins violent. v.100 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Moi la fille du Dieu qui lance le tonnerre, v.101 (Prologue, scène 1, V?NUS)
Moi, les plus doux souhaits du Ciel et de la Terre, v.103 (Prologue, scène 1, V?NUS)
Moi, qui par tout ce qui respire v.105 (Prologue, scène 1, V?NUS)
Moi, dont les yeux ont mis deux grandes Déités v.109 (Prologue, scène 1, V?NUS)
Que l'on dit de moi chaque jour. v.162 (Prologue, scène 1, L'AMOUR)
Pour moi j'en suis souvent jusqu'à verser des larmes, v.204 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Tout ce qui se passe en moi. v.220 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Et par où, dites-moi, du grand secret de plaire, v.223 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
L'honneur est-il acquis à ses moindres regards ? v.224 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Ma soeur, faites-moi la grâce v.237 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Mais moi, dites ma Soeur, sans me vouloir flatter, v.248 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Vos moindres actions brillent d'un agrément v.254 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Pour moi je la devine, et l'on doit présumer v.266 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
À moins que l'on se jette à la tête des hommes. v.287 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Que vous le prenez mieux que moi. v.289 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Par un choix plus doux de moitié v.370 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
Ils nous favorisent au moins v.395 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
À ce que vous voulez de moi. v.441 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Trop que deux coeurs pour moi, trop peu qu'un coeur pour vous. v.453 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
De savoir que je n'aie à craindre que pour moi. v.511 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
Mais apprends-moi, Lycas, le sujet qui te touche. v.512 (Acte 2, scène 4, PSYCH?)
Moi, je sens quelque chose au mien v.542 (Acte 2, scène 6, AGLAURE)
Mais c'est trop aux bontés que vous avez pour moi, v.572 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Laissez moins sur votre sagesse v.578 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même. v.585 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Quoi, faut-il que pour moi vous renonciez, Seigneur, v.606 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Rien, rien ne s'offre à moi qui de toi me console ; v.641 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des Dieux, v.646 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Ah, qu'ils souffrent du moins mes plaintes légitimes, v.708 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
On l'entend d'autant moins que mieux on croit l'entendre, v.754 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Ou mourir du moins avec vous, v.759 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Un père vous doit être encor plus cher que moi. v.765 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Ou ne vous avoir pas pour témoins toutes deux v.772 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
De ce que malgré moi, la Nature m'en laisse. v.773 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Daigne ce même Ciel plus juste et moins sévère, v.779 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Enfin seule, et toute à moi-même, v.785 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
Déployez-vous sur moi tant de sévérité, v.801 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Que ne le faisiez-vous pour moi ? v.806 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Je crois vous l'avoir dit, le Ciel ne veut que moi, v.846 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Du moins en son péril permettez-nous de suivre v.872 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Portez-les à d'autres moi-mêmes, v.874 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Dont pour moi sont remplis vos coeurs, v.877 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Allez, laissez-moi seule expirer en ce lieu, v.889 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Où vous n'avez à craindre autre monstre que moi ? v.1043 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
De hasarder la moindre plainte, v.1047 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre v.1072 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire, v.1076 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Et cependant c'est moi qui vous le dis. v.1077 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Ce n'est point moi qui parle, et de votre présence v.1102 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Seigneur, et dites-moi si par la même route v.1126 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Après moi le Zéphyr ici vous a rendu v.1127 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Sans que l'éclat du rang pour moi vous sollicite, v.1150 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Venez en admirer avec moi les merveilles, v.1154 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
De mortels déplaisirs se voit pour moi comblée, v.1173 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Souffrez que mes Soeurs soient témoins v.1174 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Prêtez-leur comme à moi les ailes du Zéphyr, v.1176 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Ainsi qu'à moi faciliter l'accès ; v.1178 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
N'ayez d'yeux que pour moi, qui n'en ai que pour vous, v.1185 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et choisi nos yeux pour témoins v.1330 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
De ce qu'au fond du coeur nous souhaitions le moins. v.1331 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Dans un simple regard, dans la moindre parole, v.1356 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Sans avoir pour témoins vos importunes soeurs, v.1432 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Ce que des yeux si beaux ont pris sur moi d'empire, v.1433 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
J'entends moins de soupirs d'amour que de douleur, v.1450 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Je n'ai trouvé que vous qui fût digne de moi. v.1471 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Je suis sûre du moins de ne point l'obtenir. v.1479 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Quel est sur moi votre absolu pouvoir ? v.1483 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
J'ose craindre un peu moins après cette assurance. v.1494 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Et faites-moi connaître un si parfait amant. v.1501 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Laissez-moi mon secret, si je me fais connaître, v.1507 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
C'est le moindre malheur qui nous puisse arriver v.1515 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
De grâce, apprenez-moi tout l'excès de ma gloire, v.1519 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Ce palais, ces jardins, avec moi disparus v.1544 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Je vous en ai banni moi-même ; v.1570 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Laisse-moi dans ton lit assurer mon repos. v.1583 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
Qu'auront-elles pour moi qui ne me soit trop doux ? v.1593 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Est-ce un crime pour moi d'avoir eu des appas, v.1611 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Suivez-moi, vous verrez par votre expérience v.1661 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Il voit ce que je souffre, et souffre comme moi, v.1699 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
J'entrevois s'avancer vers moi ? v.1710 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
Heureux si nous voyons la moindre de vos larmes v.1743 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
N'étale que le moindre, et le premier supplice v.1787 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Moi dont la dureté reçut si mal leurs voeux : v.1801 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
Que tu pourras un jour rabaisser l'oeil sur moi, v.1806 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
Tournez les yeux vers moi, je suis encor le même. v.1838 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Vous qu'on voit si souvent la recevoir de moi ! v.1864 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Vous avez contre moi séduit des Immortels, v.1911 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Menacez, bravez-moi, cependant qu'elle expire : v.1924 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Moi qui sans vos traits ne puis rien. v.1927 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Mais soyez moins inexorable v.1930 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Rendez-moi ma Psyché, rendez-lui tous ses charmes, v.1936 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
De ses malheurs par moi n'attendez pas la fin : v.1941 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Vous choisir une autre moitié. v.1960 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Et moi, je ne veux plus de grâce, v.1961 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Je veux qu'elle revive et revive pour moi, v.1964 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Qui sans moi n'aura point d'autels. v.1972 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Si Psyché n'est à moi, je ne suis plus l'Amour. v.1978 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Si vous me défendez d'en faire une pour moi ? v.1992 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Ma fille, sois-lui moins sévère. v.1993 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
La Parque au moindre mot va suivre ta colère, v.1995 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
Ou redoute un courroux que moi-même je crains. v.1997 (Acte 6, scène 6, JUPITER)

LA PRINCESSE D'Ã‰LIDE (1665)

Laissez-moi dormir encore un peu, je vous conjure. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Laissez-moi : je vais me lever. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Moi vous blâmer, Seigneur, des tendres mouvements, v.66 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
De la beauté d'une âme est un clair témoignage, v.73 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Pour moi, je n'entends rien à cette politique v.152 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Au moins est-ce un bonheur, en ces extrémités v.186 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Mais sache qu'il l'est moins qu'il ne le veut paraître, v.201 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Il a pour moi, dit-il, une amitié parfaite, v.209 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Au secours ! Sauvez-moi de la bête cruelle ! v.213 (Acte 2, scène 2, MORON)
À moi de grâce, à moi ! v.214 (Acte 2, scène 2, MORON)
Grands dieux ! Préservez-moi de sa dent effroyable. v.217 (Acte 2, scène 2, MORON)
Mais laissez-moi passer entre vous deux, pour cause, v.256 (Acte 2, scène 2, MORON)
Est venu droit à moi, qui ne lui disais mot. v.266 (Acte 2, scène 2, MORON)
Laissez-moi doucement conduire cette trame, v.300 (Acte 2, scène 2, MORON)
J'aurais pensé pour moi qu'abattre sous nos coups v.318 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
Pour moi, je tiens, Madame, à sensible bonheur v.326 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
Que l'arc, et que le dard, pour moi si pleins de charmes, v.336 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
De suffire moi seule à ma propre défense ? v.341 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Du moins si pour prétendre à de sensibles coups v.346 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
D'un étage plus haut accordez-moi la gloire, v.348 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Les bontés que pour moi votre amour vous inspire. v.357 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Jusqu'au revoir; pour moi, je reste ici, et j'ai une petite conversation à faire avec ces arbres et ces rochers. (Acte 3, scène 1, MORON)
De grâce, épargnez-moi. (Acte 3, scène 2, MORON)
Et vite, à moi, à moi, je suis perdu ! (Acte 3, scène 2, MORON)
Eh, messieurs, ayez pitié de moi. (Acte 3, scène 2, MORON)
Bon messieurs tuez-moi ce vilain animal-là ? (Acte 3, scène 2, MORON)
Ont pour moi des appas à ne lasser jamais. v.396 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Il y a deux vérités, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer également ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien où je ne réponde aussitôt par une obéissance aveugle. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
Allons, je vous réponds de moi. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Non, laisse-moi suivre les autres. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
À moins que de cela je ne demeurerai point avec toi. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
Laisse-moi aller ? (Acte 5, scène 1, PHILIS)
Prends-y bien garde au moins ; car à la moindre parole, je prends la fuite. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
Satyre mon ami, tu sais bien ce que tu m'as promis il y a longtemps, apprends-moi à chanter, je te prie ? (Acte 5, scène 2, MORON)
Deux moineaux que j'avais pris, v.432 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
Hélas ! Dis-je aux moineaux, en recevant les coups v.437 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
Apprends-la-moi ? (Acte 5, scène 2, MORON)
Elle a fait éclater ensuite une disposition toute divine, et ses pieds amoureux sur l'émail d'un tendre gazon traçaient d'aimables caractères qui m'enlevaient hors de moi-même, et m'attachaient par des noeuds invincibles aux doux et justes mouvements dont tout son corps suivait les mouvements de l'harmonie. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
Demeurez ferme, au moins, dans le chemin que vous avez pris : je m'en vais voir ce qu'elle me dira ; cependant promenez-vous ici dans ces petites routes sans faire aucun semblant d'avoir envie de la joindre, et si vous l'abordez, demeurez avec elle le moins qu'il vous sera possible. (Acte 6, scène 2, MORON)
Pour moi je le confesse, Moron, cette fuite m'a choquée, et j'ai toutes les envies du monde de l'engager pour rabattre un peu son orgueil. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
Mais encore, ne t'a-t-il point parlé de moi ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
Pas le moindre mot. (Acte 6, scène 3, MORON)
Pour moi je ne suis pas de même, et dans le dessein où je suis, de ne rien aimer, je serais fâché d'être aimé. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Moi ? (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et tâche d'ébranler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
Laissez-moi faire. (Acte 6, scène 5, MORON)
Enfin tu peux tout espérer de moi, si tu trouves moyen d'enflammer pour moi son coeur. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
Chante-moi cependant quelque plainte nouvelle que tu aies composée pour moi. (Acte 7, scène 1, PHILIS)
Mais, Moron, je souhaiterais bien d'avoir la gloire que quelque amant fût mort pour moi ; c'est un avantage dont je n'ai point encore joui, et je trouve que j'aimerais de tout mon coeur une personne qui m'aimerait assez pour se donner la mort. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
J'ai trouvé d'abord des raisons pour autoriser ce changement, et puis l'appuyer de la volonté de répondre aux ardentes sollicitations d'un père, et aux voeux de tout un État ; mais, à vous dire vrai, je suis en peine du jugement que vous ferez de moi, et je voudrais savoir si vous condamnerez ou non le dessein que j'ai de me donner un époux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Pour moi, Madame, je vous sollicite de vos suffrages pour obtenir celle que je souhaite, et vous trouverez bon que j'aille de ce pas en faire la demande au Prince votre père. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Madame, je viens à vos pieds rendre grâce à l'Amour de mes heureux destins, et vous témoigner avec mes transports, le ressentiment où je suis, des bontés surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
C'est un étourdi, et vous êtes un peu trop crédule, Prince, d'ajouter foi si promptement à ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle mériterait bien, ce me semble, qu'on en doutât un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-même. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
Au moins, Princesse, souvenez-vous de la prière que je vous ai faite ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
Moi, je l'aime ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
Avez-vous l'insolence de prononcer ces paroles, sortez de ma vue, impudent, et ne vous présentez jamais devant moi. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
Et d'où vient ce poison qui me court par toutes les veines, et ne me laisse point en repos avec moi-même ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
Chère Philis, dis-moi, que crois-tu de l'amour ? v.474 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Moi, seigneur ? (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, et je prends à témoin le Prince votre père, si ce n'est pas vous que j'ai demandée. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon coeur. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Il fallait qu'elle cessât bientôt, sans doute, et je m'étonne seulement qu'elle ait pu durer la moitié d'un jour ; car enfin je mourais, je brûlais dans l'âme, quand je vous déguisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte égale à la mienne. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Donnez-moi le temps d'y songer, je vous prie, et m'épargnez un peu la confusion où je suis. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Seigneur, la Déesse Vénus vient d'annoncer partout le changement du coeur de la Princesse : tous les pasteurs et toutes les bergères en témoignent leur joie par des danses et des chansons, et si ce n'est point un spectacle que vous méprisiez, vous allez voir l'allégresse publique se répandre jusques ici. (Acte 10, scène 4, PHILIS)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

Non, je te dis que je n'en veux rien faire : et que c'est à moi de parler et d'être le maître. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et je te dis, moi, que je veux que tu vives à ma fantaisie : et que je ne me suis point mariée avec toi, pour souffrir tes fredaines. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Oui, habile homme, trouve-moi un faiseur de fagots, qui sache, comme moi, raisonner des choses, qui ait servi six ans, un fameux médecin, et qui ait su, dans son jeune âge, son rudiment par coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Ma chère moitié, vous avez envie de me dérober quelque chose. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et je veux qu'il me batte moi. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Il ne me plaît pas moi. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Laisse-moi là. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Va, quelque mine que je fasse, je n'oublie pas mon ressentiment : et je brûle en moi-même, de trouver les moyens de te punir des coups que tu me donnes. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
J'avons pris là, tous deux, une gueble de commission : et je ne sais pas moi, ce que je pensons attraper. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
Il y a six mois, qu'une femme fut abandonnée de tous les autres médecins. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Mais souvenez-vous bien au moins, de l'avertissement que je vous ai donné. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre : et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
En ce cas, c'est moi, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous promets, que je ne saurais les donner à moins. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Vous en pourrez trouver autre part, à moins : il y a fagots, et fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Ouais, serait-ce bien moi qui me tromperais, et serais-je devenu médecin, sans m'en être aperçu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Mais, Messieurs, dites-moi, ne vous trompez-vous point vous-mêmes ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je meurs d'envie de le voir, faites-le-moi vite venir. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Je pense que ce sera queussi queumi : et la meilleure médeçaine, que l'an pourrait bailler à votre fille, ce serait, selon moi, un biau et bon mari, pour qui elle eût de l'amiqué. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Monsieur, je suis ravi de vous voir chez moi : et nous avons grand besoin de vous. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Je suis ravi, Monsieur, que votre fille ait besoin de moi : et je souhaiterais de tout mon coeur que vous en eussiez besoin, aussi, vous et toute votre famille, pour vous témoigner l'envie que j'ai de vous servir. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Avec moi, tant qu'il vous plaira : mais avec ma femme, trêve de sarimonie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
si je vous embrasse pour vous en témoigner ma joie, je l'embrasse de même pour lui en témoigner aussi... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Ôte-toi de là, aussi, est-ce que je ne sis pas assez grande pour me défendre moi-même, s'il me fait quelque chose, qui ne soit pas à faire ? (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
Je ne veux pas qu'il te tâte, moi. (Acte 2, scène 3, LUCAS)
Dites-moi un peu, ce mal l'oppresse-t-il beaucoup ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Donnez-moi votre bras. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Grand homme tout à fait : un homme qui était plus grand que moi, de tout cela. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Qui, moi ? (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
J'en veux faire moi, vous êtes un impertinent. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Vous êtes honnête homme : et je veux bien me confier à vous, comme vous vous confiez à moi. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Monsieu, je venons vous charcher, mon fils Perrin et moi. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Sa pauvre mère, qui a nom Parette, est dans un lit, malade, il y a six mois. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Par ma figué, Monsieu le Médecin, ça est trop bian dit pour moi : et je n'entends rien à tout votre latin. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
Devenez malade, Nourrice, je vous prie, devenez malade pour l'amour de moi. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Pardonnez-moi, Nourrice, si je parle ainsi de votre mari. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Les uns disent que non, les autres disent que oui : et moi je dis que oui, et non. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Il n'est puissance paternelle, qui me puisse obliger à me marier malgré moi. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Mon_Dieu, arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Oui, laissez-moi faire, j'ai des remèdes pour tout : et notre apothicaire nous servira pour cette cure. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Pour moi, je n'y en vois qu'un seul, qui est une prise de fuite purgative, que vous mêlerez comme il faut, avec deux drachmes de matrimonium en pilules. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Pour moi, dès que j'ai eu découvert la violence de cet amour, j'ai su tenir toujours ma fille renfermée. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Mon_Dieu, que j'ai eu de peine à trouver ce logis : dites-moi un peu des nouvelles du médecin que je vous ai donné. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
Puisque tu ne seras point pendu, rends-moi grâce d'être médecin : car c'est moi qui t'ai procuré cet honneur. (Acte 3, scène 11, MARTINE)

GEORGE DANDIN (1669)

Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait à la maison d'un gentilhomme. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
Que diantre ce drôle-là vient-il faire chez moi ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Hé dites-moi un peu, s'il vous plaît, vous venez de là-dedans ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
On m'a chargé de prendre garde que personne ne me vît, et je vous prie au moins de ne pas dire que vous m'ayez vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
C'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi, j'avais bon nez sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Bouche cousue au moins. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Pour moi je vais faire semblant de rien, je suis un fin matois, et l'on ne dirait pas que j'y touche. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Voilà ce que c'est d'avoir voulu épouser une demoiselle, l'on vous accommode de toutes pièces, sans que vous puissiez vous venger, et la gentilhommerie vous tient les bras liés. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
L'égalité de condition laisse du moins à l'honneur d'un mari liberté de ressentiment, et si c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Quoi écouter impudemment l'amour d'un Damoiseau, et y promettre en même temps de la correspondance ! (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Il me faut de ce pas aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiment que leur fille me donne. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Ne vous déferez-vous jamais avec moi de la familiarité de ce mot de ma belle-mère, et ne sauriez-vous vous accoutumer à me dire Madame. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Corbleu, pardonnez-moi, on ne peut point me faire de leçons là-dessus, et j'ai su montrer en ma vie, par vingt actions de vigueur, que je ne suis point homme à démordre jamais d'une partie de mes prétentions. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront gentilshommes, mais je serai cocu, moi, si l'on n'y met ordre. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Ho bien votre fille n'est pas si difficile que cela, et elle s'est apprivoisée depuis qu'elle est chez moi. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Expliquez-vous, mon gendre, nous ne sommes point gens à la supporter dans de mauvaises actions, et nous serons les premiers, sa mère et moi, à vous en faire la justice. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Suivez-moi, mon gendre, et ne vous mettez pas en peine, vous verrez de quel bois nous nous chauffons lorsqu'on s'attaque à ceux qui nous peuvent appartenir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Qui, moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Moi aimer une jeune et belle personne, qui a l'honneur d'être la fille de Monsieur le Baron de Sotenville ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Oui, c'est lui-même qui s'en est plaint à moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Moi, et comment lui aurais-je dit ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je voudrais bien le voir vraiment que vous fussiez amoureux de moi. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Que sais-je, moi, ce qu'on me vient conter ici ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous assure qu'avec moi vous n'avez rien à craindre. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Moi, j'ai reçu une ambassade. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Qui moi ? (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Que le monde aujourd'hui est rempli de méchanceté, de m'aller soupçonner ainsi, moi qui suis l'innocence même. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Poussez, c'est moi qui vous le dis, ce sera fort bien employé, et je m'offre à vous y servir, puisqu'il m'en a déjà taxée. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Allez, songez à mieux traiter une Demoiselle bien née, et prenez garde désormais à ne plus faire de pareilles bévues. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
C'est une chose moi dont je ne demeure pas d'accord de l'avoir à tort accusé, et je sais bien ce que j'en pense. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Moi, je lui ferai encore des excuses après... (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Il n'y a rien à balancer, et vous n'avez que faire d'avoir peur d'en trop faire, puisque c'est moi qui vous conduis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Allons, laissez-vous gouverner par moi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Répétez après moi : Monsieur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Va, une autre fois je serai plus fin, et je prendrai mieux garde à moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Tourne un peu ton visage devers moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Je serai de ceux qui ouvrent leur bourse, et tu n'as qu'à te marier avec moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Laisse-moi là, te dis-je, je n'entends pas raillerie. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Claudine, je t'en prie, sur l'et-tant-moins. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Moi, me moquer ! (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Moi ! (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Je le sais fort bien moi, et vos mépris me sont connus. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Si je ne suis pas né noble, au moins suis-je d'une race où il n'y a point de reproche, et la famille des Dandins... (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Moi, les chasser ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Car pour moi, je vous déclare que mon dessein n'est pas de renoncer au monde, et de m'enterrer toute vive dans un mari. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Moi ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés, et je veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse ; prendre les douces libertés, que l'âge me permet, voir un peu le beau monde, et goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
Moi je suis votre femme, et je vous dis que je l'entends. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Puisque nous serons mariés, donne-moi cela, que je le mette avec le mien. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
Dis-moi, as-tu rendu mon billet à ta belle maîtresse ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Oui, venez avec moi, je vous ferai parler à elle. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Plût au Ciel qu'il pût se résoudre à vouloir rendre témoignage au père et à la mère de ce qu'ils ne veulent point croire ! (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
Moi ? (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
Mais le nouvel avis qui lui est échappé ferait la même chose, et si le galant est chez moi, ce serait pour avoir raison aux yeux du père et de la mère, et les convaincre pleinement de l'effronterie de leur fille. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
Si je rentre chez moi, je ferai évader le drôle, et quelque chose que je puisse voir moi-même de mon déshonneur, je n'en serai point cru à mon serment, et l'on me dira que je rêve. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
Si, d'autre part, je vais quérir beau-père et belle-mère sans être sûr de trouver chez moi le galant, ce sera la même chose, et je retomberai dans l'inconvénient de tantôt. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
Enfin vous ne m'avez pas voulu croire tantôt, et votre fille l'a emporté sur moi. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
Corbleu cherchez des termes moins offensants que ceux-là. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Souvenez-vous que vous avez épousé une Demoiselle. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Quoi parce qu'elle est Demoiselle, il faut qu'elle ait la liberté de me faire ce qui lui plaît, sans que j'ose souffler ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
Promettez-moi donc, Madame, que je pourrai vous parler cette nuit. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
On me vient rapporter que vous avez de l'amour pour moi, et que vous faites des desseins de me solliciter. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
J'en témoigne mon dépit, et m'explique à vous clairement en présence de tout le monde. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
Vous niez hautement la chose, et me donnez parole de n'avoir aucune pensée de m'offenser, et cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
Embrasse-moi aussi, ma fille. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
Il ne m'a aucune obligation de ce qu'il vient de voir, et tout ce que j'en fais n'est que pour l'amour de moi-même. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Est-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle ; que les apparences toujours tourneront contre moi, et que je ne parviendrai point à convaincre mon effrontée ? (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
Aussi t'ai-je amené avec moi pour l'entretenir. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Peste soit du maroufle qui s'éloigne de moi. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Viens-t'en à moi. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Et moi, je vais rentrer dans ma maison, attendant que... (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Il me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens ; et je ne vous ai pas dit encore la moindre partie de ce que j'ai à vous dire. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Mais au moins je vous conjure de me plaindre un peu, des méchants moments que je vais passer. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
C'est bien plutôt le chaud, Madame la coquine ; et nous savons toute l'intrigue du rendez-vous, et du Damoiseau. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Hé je vous prie, faites-moi ouvrir la porte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
De grâce, laissez-moi vous dire. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oui, je vous donne ma parole que vous m'allez voir désormais la meilleure femme du monde, et que je vous témoignerai tant d'amitié, que vous en serez satisfait. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Accordez-moi cette faveur. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
On sait de tous côtés nos différends, et les chagrins perpétuels que vous concevez contre moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Fasse le Ciel que ma mort soit vengée comme je le souhaite, et que celui qui en est cause, reçoive un juste châtiment de la dureté qu'il a eue pour moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Eh je m'en étais bien douté, et la pendarde s'est retirée, voyant qu'elle ne gagnait rien après moi, ni par prières ni par petites menaces. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Approchez de grâce, et venez me faire raison de l'insolence la plus grande du monde, d'un mari à qui le vin et la jalousie ont troublé de telle sorte la cervelle, qu'il ne sait plus ni ce qu'il dit, ni ce qu'il fait, et vous a lui-même envoyé quérir pour vous faire témoins de l'extravagance la plus étrange dont on ait jamais ouï parler. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
Laissez-moi vous dire deux mots. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Je vous jure que je n'ai bougé de chez moi, et que c'est elle qui est sortie. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Moi demander pardon ? (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Moi ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il le faut, ma fille, et c'est moi qui vous le commande. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Ce mot me ferme la bouche, et vous avez sur moi une puissance absolue. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures, mais quelle violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Bien que sur moi des ans vous ayez l'avantage, v.3 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ce que ces beaux censeurs en moi peuvent reprendre. v.12 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et ce n'est pas pour moi que je me dois vêtir ? v.18 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et qu'il faille qu'en moi sans cesse je vous voie v.59 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Non pas, mais avec moi, je la crois mieux encore. v.94 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais ses actions de moi doivent dépendre, v.95 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
À celles de sa soeur ai-je un moindre intérêt ? v.97 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Et moi je me chargeai du soin de celle-ci ; v.106 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Laissez-moi, je vous prie, à mon gré régir l'autre. v.108 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et soit des damoiseaux fleurée en liberté ; v.114 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais je sais ce qu'en moi ferait la défiance, v.139 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Et je ne tiendrais moi, quelque soin qu'on se donne, v.175 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Des moindres libertés je n'ai point fait des crimes, v.184 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout temps, v.189 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Je consens que sans moi ses destins soient meilleurs, v.206 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Et chez vous iront les damoiseaux ? v.225 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
D'un oeil à témoigner de n'en être point saoul ? v.229 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Du sort dont vous parlez, je le garantis moi, v.241 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Le séjour de la ville en moi ne peut produire v.275 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Je coquette fort peu, c'est mon moindre talent, v.321 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Dont la plaint doucement le complaisant témoin, v.333 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Mais depuis quatre mois que je l'aime ardemment, v.337 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Ô ciel, sois-moi propice, et seconde en ce jour, v.361 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Mais l'injuste rigueur, dont envers moi l'on use, v.367 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Moi, monsieur ? v.377 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Non, mais je prétends moi, vous rendre un bon office, v.380 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Chez moi, Monsieur ? v.382 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Moi, je n'en veux bouger. v.388 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Savez-vous, dites-moi, que je suis le tuteur, v.398 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Qui moi, Monsieur ? v.407 (Acte 2, scène 2, VALERE)
L'ont réduite à vouloir se servir de moi-même; v.428 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Qu'à tout autre que moi son coeur est interdit ; v.430 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Lui voulez-vous donner à croire que c'est moi, v.482 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Et le faire au galant reporter par moi-même, v.508 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Voyez, on ne l'a pas au moins décachetée, v.516 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à ma mauvaise destinée, ce n'est pas la contrainte où je me trouve qui a fait naître les sentiments que j'ai pour vous ; mais c'est elle qui en précipite le témoignage, et qui me fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Accroît pour elle encore, mon amour de moitié, v.530 (Acte 2, scène 5, VALERE)
Croyez-moi, c'est tirer votre poudre aux moineaux. v.550 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Prenez visée ailleurs, et troussez-moi bagage. v.552 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Et c'est folie à moi, dans mon ardeur fidèle, v.555 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Mais je vous prie au moins, et c'est la seule grâce, v.568 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Que si depuis trois mois mon coeur brûle pour elle, v.572 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Que jamais ses appas sortent de ma mémoire, v.580 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Que du moins en t'aimant il n'a jamais pensé v.597 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Si les destins en moi qui captive ton coeur, v.601 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Que jamais tes appas sortent de sa mémoire : v.604 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Dites-moi de vouloir enlever les personnes, v.620 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Et j'ignore pour moi les pratiques secrètes, v.627 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Ô que pardonnez-moi, v.633 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
C'est un fort honnête homme, et qui ne sent pour moi... v.634 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
De voir faire sur moi d'infâmes entreprises. v.652 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Pour moi, je vous le dis, v.653 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Dites-lui bien au moins qu'il le nierait en vain, v.661 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Qui vous mande par moi, pour la dernière fois, v.697 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Que son coeur tout à moi d'un tel projet s'offense, v.699 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Suivez-moi, vous verrez s'il est rien que j'avance, v.711 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Prenez-vous contre moi ses intérêts en main, v.714 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Croit que c'est moi qui parle et te fais par adresse, v.719 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Pleine pour lui de haine, et pour moi de tendresse, v.720 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
D'un supplice pour moi plus affreux que la mort. v.754 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Ce n'est qu'après moi seul que son âme respire. v.772 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Tenez, embrassez-moi, c'est un autre elle-même[.] v.792 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Ô Ciel ! Inspire-moi ce qui peut le parer. v.802 (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
Oui le trépas cent fois, me semble moins à craindre, v.803 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Me découvrir à moi son amoureux souci ; v.826 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Ce que pour moi l'on sait qu'il a d'attachement. v.842 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Moi j'en suis courroucée ; v.843 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Qu'à céder malgré moi mon coeur s'est vu réduit ; v.857 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
J'allais faire avec moi venir coucher Lucrèce ; v.860 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Non, non, je ne veux point, chez moi tout ce mystère, v.863 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Attendez que du moins je le fasse sortir. v.874 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Dans mon trouble du moins, la nuit me favorise[.] v.895 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Mais à moins de vous voir, par un saint hyménée... v.903 (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
La mémoire du père, à bon droit respectée ; v.916 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Veut que du moins on tâche à lui rendre l'honneur ; v.918 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Suivez-moi, s'il vous plaît, avec votre clarté. v.921 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Mais ne vous laissez pas graisser la patte, au moins. v.934 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Venez beau directeur, suranné damoiseau, v.941 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Eh, oui, oui, suivez-moi, v.946 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Mon_Dieu je ne veux rien, suivez-moi seulement, v.977 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Moi qui dans toute chose ai depuis son enfance, v.983 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Moi je n'aurai jamais cette faiblesse extrême, v.995 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Et moi, je le veux fort, v.1030 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Et moi, je n'ai rien vu de plus insupportable, v.1044 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Et moi d'un tel vieillard je prise plus le zèle, v.1051 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
Qui vous a fait de moi de si belles peintures, v.1075 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Pour moi, je mets ma gloire et mon bien souverain v.1089 (Acte 3, scène 9, VALERE)
Mais je sais bien qu'au moins je ne le puis blâmer. v.1098 (Acte 3, scène 9, LÉONOR)
Allons tous chez moi. Venez Seigneur Valère, v.1111 (Acte 3, scène 9, ARISTE)
Envoyez-les au moins à l'école chez nous. v.1114 (Acte 3, scène 9, LISETTE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Ou du moins, qu'avec moi, toi-même on ne te trompe. v.6 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Pour moi, me soupçonner de quelque mauvais tour, v.7 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Il témoigne de joie ou bien d'indifférence v.30 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Et si tu n'en crois rien, dis-moi, je t'en conjure, v.41 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Enfin, crois-moi, si bien qu'on éteigne une flamme, v.53 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Pour moi, je ne sais point tant de philosophie ; v.57 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Et ne suis point de moi si mortel ennemi, v.59 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
Je n'en prends point pour moi, sans bonne et juste cause ? v.66 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
À moins que la suivante en fasse autant pour moi : v.72 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
Apprends-moi donc de grâce v.90 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Au nom des dieux, dis-moi si ta belle maîtresse v.97 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
À moins que Valère se pende, v.102 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
Moi, jaloux ? Dieu m'en garde, et d'être assez badin v.111 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
L'opinion que j'ai de moi-même est trop bonne v.114 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
Pour croire auprès de moi que quelqu'autre te plût, v.115 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
Enfin quoi qu'il en soit, témoigner de l'ombrage v.125 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Où dès le mois passé votre coeur magnifique v.166 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Pour moi, je suis peu fait à cet amour austère, v.201 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Moi, je sais que j'y tiens une assez bonne place. v.214 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Ne vous abusez point ; croyez-moi. v.215 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Croyez-moi, v.215 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Si je vous osais moi découvrir en secret... v.219 (Acte 1, scène 3, VALERE)
N'eut pour témoins, la nuit, que deux autres et moi ; v.264 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Donnez-moi vitement quelques coups de bâton, v.288 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
J'y consens, rompez-moi les jambes et les bras ; v.296 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Faites-moi pis encor, tuez-moi si j'impose v.297 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
En tout ce que j'ai dit ici la moindre chose. v.298 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et Lucile depuis fait encore moins paraître v.305 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et qu'en votre faveur son coeur témoignera, v.308 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Gros-René peut venir une nuit avec moi ; v.312 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Gros-René, dis-moi donc quelle mouche le pique. v.329 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
Nous ne sommes plus sots, ni mon maître, ni moi, v.335 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
Nous serions au logis beaucoup moins sûrement : v.345 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Feindre à s'ouvrir à moi ! Dont vous avez connu v.353 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Moi nourrie avec vous ! Et qui tiens sous silence v.355 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Le fond de cette intrigue est pour moi lettre close ; v.371 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Et qui de votre sexe ayant le moindre ombrage, v.412 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Ni qu'il ait de mon sort la moindre connaissance. v.420 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Que moi-même j'entrai, sans pouvoir m'en défendre. v.431 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
C'était en lui parlant moi qu'il persuadait, v.433 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Moi ? v.479 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Un si pénible effort pour moi m'est interdit[.] v.497 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
À moins que le ciel fasse un grand miracle en vous. v.502 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Et le moindre scrupule a de quoi m'offenser v.506 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Si vous ne m'assurez au moins absolument, v.509 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Que vous gardez pour moi le même sentiment ; v.510 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Où votre coeur pour moi se pourra découvrir. v.522 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Et moi content, Valère. v.539 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
À moi seul de ses feux elle fait confidence, v.572 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Vous m'en voyez encore toute hors de moi-même ; v.592 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Ne me donnait pas moins que de la déité ; v.598 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Peut-il à son transport souffrir la moindre excuse ? v.608 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Au moins, en pareil cas, est-ce un bonheur bien doux, v.621 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Mais moi, nescio vos. v.627 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
J'ai pour le moins autant de colère que vous ; v.646 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Ne sont encore pour moi que du haut allemand. v.690 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Et non comme témoin de ce que hier vous vîtes. v.716 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Et moi, je vous dis, moi, que je n'ai pas besoin v.717 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
De terme plus choisi, d'auteur ni de témoin v.718 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Et qu'il suffit ici de mon seul témoignage. v.719 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Que voulez-vous de moi ? v.731 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Parlez : courage ; au moins, je vous donne audience ; v.743 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Partageons le parler, au moins, ou je m'en vais. v.750 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Hé ! Laissez-moi parler un peu, je vous conjure : v.756 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Pour moi, j'aime autant perdre aussi l'humanité, v.762 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Ô ! Que les grands parleurs sont par moi détestés ! v.765 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Pour moi, qu'une imprudence a trop fait discourir, v.779 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Au moins, avant qu'on puisse échauffer sa furie, v.786 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Et qu'il eût mieux valu, pour moi, pour mon estime, v.821 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Eh ! C'est moi qui de vous présentement l'implore. v.850 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Et moi j'en suis touché de même au dernier point. v.859 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Que, de fraîche mémoire un furtif hyménée v.921 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Et que me diriez-vous, Monsieur, si c'était moi? v.944 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
C'est moi, vous dis-je, moi dont le patron le sait, v.947 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Et qu'il m'entraîne, moi, si tout présentement v.951 (Acte 3, scène 7, VALERE)
D'un père contre moi vient d'échauffer la bile, v.958 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Et contre votre gendre ayez moins de courroux. v.984 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Trouves-tu beau, dis-moi, de diffamer ma fille ? v.989 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Seigneur Albert, au moins, silence. Enfin, madame, v.1021 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et j'ai vu, malgré moi, notre hymen révélé. v.1032 (Acte 3, scène 9, VALERE)
Mais j'impute bien moins ce bonheur de ma flamme v.1037 (Acte 3, scène 9, VALERE)
Hé bien, oui, c'est moi ; le grand mal que voilà ! v.1043 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Laissez-moi lui parler. Hé ! Madame, de grâce, v.1061 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Me met tout hors de moi. v.1082 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Entre ton maître et moi ? v.1087 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
En savoir un peu plus de nouvelles que moi, v.1088 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Que vous puissiez si vite en perdre la mémoire. v.1090 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Voulez-vous deux témoins qui me justifieront ? v.1099 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
Ce sont eux qu'ils ont pris pour témoins de leur foi. v.1111 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
Tout s'arme contre moi ; pour moi de tous côtés v.1123 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
Je me vais d'un rocher précipiter moi-même, v.1126 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
Suis-moi, traître, suis-moi ; mon amour en furie v.1133 (Acte 3, scène 11, VALERE)
Car, je suis maintenant vous, et vous êtes moi ; v.1167 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Conseillez-moi, Frosine, au point où je me vois. v.1168 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Jamais ambassadeur ne fut moins écouté : v.1188 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Qu'elle m'a répondu, tenant son quant-à-moi, v.1191 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Et se fût moins laissé surprendre à tant d'audace ? v.1206 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Et rejette de moi, message, écrit, abord. v.1216 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Découvre assez pour moi tout le fond de son coeur, v.1220 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Et, puisque l'on témoigne une froideur extrême v.1225 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Et moi de même aussi : soyons tous deux fâchés, v.1227 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Pour moi, sur toute chose, un mépris me surprend ; v.1239 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Et moi, je ne veux plus m'embarrasser de femme ; v.1242 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Que vous feriez fort bien de faire comme moi. v.1244 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Tenez-vous ferme au moins. v.1289 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Moi-même, de cent coups je percerais mon sein, v.1328 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Et moi, pour vous suivre au dessein de tout rendre, v.1341 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Mais personne, après moi, quoi qu'on vous fasse entendre, v.1377 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Comme moi ? v.1397 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Moi Point du tout c'est vous qui l'avez résolu. v.1400 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Moi, je vous ai cru là faire un plaisir extrême. v.1401 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Ni moi sur cette peur trop tôt le demander ; v.1408 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Remenez-moi chez nous. v.1412 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Moi, j'aurais de l'amour pour ta chienne de face ! v.1421 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Moi, je te chercherais ! Ma foi, l'on t'en fricasse v.1422 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Je n'ai point maintenant de tes lettres sur moi ; v.1436 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Moi ? Ce que tu voudras. v.1451 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Ni moi non plus. v.1452 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
Ni moi. v.1452 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Et moi, je te fais grâce. v.1454 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Moi chamailler ! Bon Dieu ! Suis-je un Roland ? Mon maître, v.1485 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Quand je viens à songer, moi qui me suis si cher, v.1487 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
J'en serai moins léger à gagner le taillis : v.1492 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
À table comptez-moi, si vous voulez pour quatre ; v.1497 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Mais comptez-moi pour rien, s'il s'agit de se battre : v.1498 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Pour moi, je trouve l'air de celui-ci fort doux : v.1500 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Je serais ravi moi de ne vous point laisser ; v.1524 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
Moi, je ne suis pour rien dans tout cet embarras. v.1531 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Et moi, pour vous montrer combien je l'appréhende : v.1557 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Cependant avec moi viens prendre à la maison v.1575 (Acte 5, scène 3, VALERE)
De grâce, contez-moi bien tout de point en point. v.1580 (Acte 5, scène 4, ASCAGNE)
Quelque dix mois après, Albert étant absent, v.1592 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Vous valez tout un monde, et c'est moi qui l'assure. v.1629 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
Pour moi, je le veux bien ; mais au moins s'il arrive v.1641 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Je le pousse moi-même à faire ce qu'il doit. v.1644 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
Moi ! Le fuir ! Dieu m'en garde. Et qui donc pourrait-ce être ? v.1657 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Si bien qu'Albert et moi sommes tombés d'accord, v.1667 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
Se moque-t-on de moi ? Je casserai la tête v.1714 (Acte 5, scène 8, VALERE)
Et j'en prends à témoin votre père lui-même. v.1734 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Je prétends qu'on soit sourde à tous les damoiseaux. v.1784 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)
Les douceurs ne feront que blanchir contre moi : v.1792 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)

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LE TARTUFFE (1669)

C'est moi qui vous le dis, qui suis votre Grand-Mère ; v.17 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Quoi ? Je souffrirai, moi, qu'un cagot de critique, v.45 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Tout son fait, croyez-moi, n'est rien qu'hypocrisie. v.70 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Je ne me fierais, moi, que sur un bon garant. v.72 (Acte 1, scène 1, DORINE)
L'apparente lueur du moindre attachement, v.108 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Mille caquets divers s'y font en moins de rien ; v.159 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Sachez que pour céans j'en rabats de moitié, v.167 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Ses moindres actions lui semblent des miracles, v.197 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Moi, je l'attends ici pour moins d'amusement, v.215 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
Avec une moitié de gigot en hachis. v.240 (Acte 1, scène 4, DORINE)
Tout vis-à-vis de moi, se mettre à deux genoux. v.284 (Acte 1, scène 5, ORGON)
C'est trop, me disait-il, c'est trop de la moitié, v.295 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Enfin le Ciel, chez moi, me le fit retirer, v.299 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Et plus que moi, six fois, il s'en montre jaloux. v.304 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Il s'impute à péché la moindre bagatelle, v.306 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Avec de tels discours vous moquez-vous de moi ? v.312 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Et le savoir, chez moi, n'est pas tout retiré, v.352 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Qui, moi ? v.439 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
Hélas ! J'en dirai, moi, tout ce que vous voudrez. v.440 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
C'est parler sagement. Dites-moi donc, ma Fille, v.441 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Soit. Mais, ne disant mot, je n'en pense pas moins. v.555 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Sans être damoiseau, v.559 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Je me parle à moi-même. v.569 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Il ne me plaît pas, moi. v.575 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Avez-vous donc perdu, dites-moi, la parole ? v.585 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Sans que du moindre mot vous l'ayez repoussé ! v.588 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et ce n'est pas peu d'heur que d'être sa moitié. v.644 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et contre cet hymen ouvre-moi du secours. v.652 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Fais-moi.... v.674 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Laisse-moi désormais toute à mon désespoir. v.676 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Je vous conseille, moi, de prendre cet époux. v.696 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Moi, je vous l'ai donné pour vous plaire, Madame. v.702 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Et moi, je le suivrai pour vous faire plaisir. v.703 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Et je déclare, moi, que je prétends le faire, v.709 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
N'a jamais eu pour moi de véritable ardeur. v.716 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Oui, oui, permis à moi ; mais mon âme offensée v.718 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Mais j'espère aux bontés qu'une autre aura pour moi, v.724 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Si l'on n'en vient à bout, on le doit feindre au moins ; v.732 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Au contraire, pour moi, c'est ce que je souhaite ; v.741 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Souvenez-vous au moins que c'est vous-même v.745 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Moi ! Vous rêvez. v.752 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Pour moi, je pense v.753 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Que de se conserver à vous, j'en suis témoin. v.776 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Avant que de parler prenez-moi ce mouchoir. v.859 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Mais à convoiter, moi je ne suis point si prompte ; v.866 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Non, non, c'est moi qui vais vous laisser en repos, v.871 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Votre zèle pour moi s'est trop inquiété. v.891 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Je fais bien moins pour vous, que vous ne méritez. v.896 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Pour moi, ce que je veux, c'est un mot d'entretien, v.903 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Et vous donner sa fille ; est-il vrai, dites-moi ? v.924 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Pour moi, je crois qu'au Ciel tendent tous vos soupirs, v.931 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Ah ! Pour être dévot, je n'en suis pas moins Homme ; v.966 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Je sais qu'un tel discours de moi paraît étrange ; v.969 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Votre honneur, avec moi ne court point de hasard ; v.987 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Il ne va pas à moins qu'à vous déshonorer ; v.1060 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Et comme un criminel, chassez-moi de chez vous. v.1084 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Et je ne suis rien moins, hélas ! Que ce qu'on pense. v.1098 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Oui, mon cher Fils, parlez, traitez-moi de perfide, v.1101 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Accablez-moi de noms encor plus détestés. v.1103 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Qu'il eût reçu pour moi la moindre égratignure. v.1114 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Pour ôter de chez moi ce dévot personnage : v.1122 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Qui, moi ? De ce coquin, qui par ses impostures.... v.1133 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Laissez-moi vite, en m'éloignant d'ici, v.1163 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Hélas ! Je le voudrais, quant à moi, de bon coeur ; v.1203 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Et s'il rentre céans, c'est à moi d'en sortir. v.1208 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Tous les biens de ce monde ont pour moi peu d'appas, v.1239 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Croyez-moi, c'est donner de votre prud'homie, v.1265 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Au moins, par vos bontés, qu'à vos genoux j'implore, v.1289 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Sauvez-moi du tourment d'être à ce que j'abhorre ; v.1290 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
En vous servant, sur moi, de tout votre pouvoir. v.1292 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Mais au moins n'allez pas jusques à ma personne, v.1298 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Pour moi, de tels propos, je me ris simplement, v.1327 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Et veut, au moindre mot dévisager les gens. v.1332 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
N'en est pas moins puissante à rebuter un coeur. v.1336 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Quel homme ! Au moins répondez-moi. v.1343 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
De tout ce qu'on vous dit, je vous fasse témoin. v.1352 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Faites-le moi venir. v.1355 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Faites-le moi descendre ; et vous, retirez-vous. v.1359 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Au moins, je vais toucher une étrange matière, v.1369 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Et lorsque j'ai voulu moi-même vous forcer v.1431 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Vînt partager du moins un coeur que l'on veut tout ? v.1436 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Des charmantes bontés que vous avez pour moi. v.1452 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Moins on mérite un bien, moins on l'ose espérer ; v.1459 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Pour moi, qui crois si peu mériter vos bontés, v.1463 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Pourquoi m'en refuser d'assurés témoignages ? v.1478 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Lever un tel obstacle est à moi peu de chose, v.1482 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Je vous réponds de tout, et prends le mal sur moi. v.1496 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Et qu'à moins de cela, je ne dois point prétendre v.1509 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et c'est bien malgré moi, que je franchis cela : v.1512 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et qu'on veut des témoins qui soient plus convaincants, v.1515 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
La faute assurément n'en doit pas être à moi. v.1519 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Mais c'est assez avant pousser le témoignage, v.1549 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Je m'y tiens, et n'en veux pour moi pas davantage. v.1550 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Vous voilà mal, au moins si j'en crois l'apparence, v.1593 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Et moi qui l'ai reçu gueusant et n'ayant rien.... v.1603 (Acte 5, scène 1, ORGON)
Laissez-moi, je lui veux couper les deux oreilles. v.1634 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
C'est à moi, tout d'un coup, de vous en affranchir ; v.1636 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
Ce sont des nouveautés dont mes yeux sont témoins, v.1643 (Acte 5, scène 3, ORGON)
De bienfaits, chaque jour, il est par moi chargé, v.1647 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Je vous ai déjà dit que j'ai vu tout moi-même. v.1669 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Pour moi, je ne crois pas cette instance possible, v.1701 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
Et sur moins que cela, le poids d'une cabale v.1705 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
Moi, sortir de céans ? v.1752 (Acte 5, scène 4, ORGON)
Auraient pu procéder d'une façon moins douce. v.1778 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
À vuider de céans jusqu'au moindre ustensile. v.1790 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
A violé pour moi, par un pas délicat, v.1831 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Le moindre amusement vous peut être fatal. v.1848 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Ami, femme, parents, et moi-même avec eux. v.1884 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Délivrez-moi, Monsieur, de la criaillerie, v.1897 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Et pour l'exécuter, suivez-moi tout à l'heure v.1901 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Qui, moi, Monsieur ? v.1903 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
On vous vit témoigner, en appuyant ses droits ; v.1940 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Pour montrer que son coeur sait, quand moins on y pense, v.1941 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)

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L'AMOUR MÃ‰DECIN (1666)

Pour moi, j'en perds l'esprit, et j'aurais besoin d'un bon conseil sur cette matière. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander il y a quelque temps. (Acte 2, scène 1, AMINTE)
Et moi, je tiens que votre fille n'est point du tout propre pour le mariage. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
Allons donc, découvre-moi ton petit coeur, là ma pauvre mie, dis, dis ; dis tes petites pensées à ton petit papa mignon. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d'où vient cette grande langueur. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Monsieur, laissez-moi faire, je m'en vais la sonder un peu. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Laissez-moi faire, vous dis-je. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Peut-être qu'elle se découvrira plus librement à moi qu'à vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Dites-moi, souhaitez-vous quelque chose de lui ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends dès à présent, sur moi tout le soin de ses intérêts, et vous verrez que je sais des détours... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Non, non, je me moque de cet usage, et je veux garder mon bien et ma fille pour moi. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Et moi je vous dis qu'il est mort, et enterré. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Moi, je suis pour Artémius. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Et moi aussi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Pour moi, j'y suis sévère en diable, à moins que ce soit entre amis, et l'on nous assembla un jour, trois de nous autres, avec un médecin de dehors, pour une consultation, où j'arrêtai toute l'affaire, et ne voulus point endurer qu'on opinât, si les choses n'allaient dans l'ordre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Et moi, que la saignée la fera mourir. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Oui, c'est à moi, et je vous prêterai le collet en tout genre d'érudition. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
Pour moi, je ne comprends rien du tout à cette méchante politique de quelques-uns de nos gens. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Attendez-moi là seulement, je reviens vous quérir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Dis-moi donc ce que c'est, et puis je me réjouirai peut-être. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, mes remèdes sont différents de ceux des autres : ils ont l'émétique, les saignées, les médecines, et les lavements : mais moi, je guéris par des paroles, par des sons, par des lettres, par des talismans et par des anneaux constellés. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit à vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème, qui me fait jouir de votre présence ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Si vous ne m'en devez pas la pensée, vous m'êtes redevable, au moins d'en avoir approuvé la proposition avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
Serez-vous constante, Madame, dans ces bontés que vous me témoignez ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Pour moi, je ne vois rien de plus extravagant et de plus ridicule, que cette envie qu'on a du mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Oui, çà donne-moi ta main. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Donnez-moi un peu aussi la vôtre pour voir. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Holà, faites monter le notaire que j'ai amené avec moi. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Au moins... (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
Va, va, je signerai tantôt moi. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Ce sont des gens que je mène avec moi, et dont je me sers tous les jours pour pacifier avec leur harmonie les troubles de l'esprit. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
Comment, diable : laissez-moi aller, laissez-moi aller, vous dis-je. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

Hôtesses de leurs troncs, moindres divinités, v.19 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
Ha ! Marquis, m'a-t-il dit, prenant près de moi place, v.77 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Chacun le maudissait, et moi, pour l'arrêter, v.87 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Sur nouveaux frais mon homme à moi s'est attaché ; v.104 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Moi de lui rendre grâce, et pour mieux m'en défendre v.117 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Je pestais contre moi, l'âme triste et confuse v.129 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Ce que plus il souhaite est ce qu'il croit le moins. v.168 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Laissez-moi l'ajuster, s'il vous plaît. v.171 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Accordez-moi du moins, pour grâce singulière, v.177 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Donne-moi donc. v.185 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Dis-moi ton sentiment. v.201 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Les pas que j'en ai faits n'ont pas moins d'agrément, v.228 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Je me moque, pour moi, des maîtres baladins. v.236 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Si j'avais dessus moi ces paroles nouvelles, v.241 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Et votre coeur est-il tout sincère pour moi ? v.288 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Maltraitez mon amour, refusez-moi le vôtre; v.297 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Pour lui désobéir, cherche un autre que moi. v.324 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Console-moi, Marquis, d'une étrange partie, v.342 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Moi, me voyant de tout, je n'en voulus rien faire. v.350 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Et croyais bien du moins faire deux points uniques. v.361 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Morbleu fais-moi raison de ce coup effroyable. v.369 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
À moins que l'avoir vu, peut-il être croyable ? v.370 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Car voici nos deux jeux, qu'exprès sur moi je porte. v.374 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Qui moi ? J'aurai toujours ce coup-là sur le coeur : v.380 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Je le veux faire, moi, voir à toute la terre, v.382 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Dis-moi ton ordre, tôt. v.403 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Laisse-moi méditer, j'ai dessein de lui faire v.413 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Pour moi, de son esprit j'ai trop bon témoignage, v.437 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Pour moi, sans contredit, je suis pour le dernier. v.443 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Et moi, que si nos voeux doivent paraître au jour, v.447 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Des moindres actions cherche à nous faire un crime, v.458 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Moi, je veux des amants que le respect inspire ; v.469 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Puisqu'à moins d'un arrêt je ne m'en puis défaire, v.501 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Sans sujet contre moi voulez-vous vous aigrir, v.511 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Laissez-moi, je vous prie, v.513 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Je voulus, pour bien faire, aller au bois moi-même ; v.530 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Mais moi, mon jugement, sans qu'aux marques j'arrête, v.533 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
La vieille meute ; et moi, je prends en diligence v.557 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
J'ai trouvé le moyen, moi seul, de le réduire, v.570 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et j'en ai refusé cent pistoles, crois-moi, v.575 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
À la queue de nos chiens, moi seul avec Drécar. v.580 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Il empaume la voie, et moi je sonne et crie, v.590 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Quelques chiens revenaient à moi, quand pour disgrâce, v.593 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Pour courre un cerf ? Pour moi, venant dessus le lieu, v.620 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et m'en suis revenu chez moi toujours courant, v.623 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, v.645 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Mais au moins si de loin... v.652 (Acte 3, scène 1, LA MONTAGNE)
Au moins, Messieurs vos gens me l'assurent ainsi, v.659 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Monsieur, souhaitez-vous quelque chose de moi ? v.663 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Eh bien donnez moi donc, je le présenterai. v.704 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Le voici ; mais au moins oyez-en la lecture. v.705 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Donnez-moi par écrit votre nom, et surnom, v.716 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Pour moi, je ne crains pas que je vous importune, v.733 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Et que tout cacheté je conserve sur moi. v.744 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Au moins, appuyez-moi, v.772 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
À moi ? v.783 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
À quoi bon de te cacher de moi ? v.791 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Laisse-moi, je te prie. v.797 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Adieu, videz sans moi tout ce que vous aurez. v.807 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Quoi, malgré moi le traître espère l'obtenir ? v.811 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Doit voir ce soir chez elle Éraste sans témoins. v.816 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Oui, oui, Monsieur, c'est moi. v.836 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Est celui, qui pour moi, vient d'employer son bras ? v.840 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Doit étouffer en moi toute animosité. v.844 (Acte 3, scène 5, DAMIS)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Tâchez ainsi que moi de vous montrer sa fille, v.39 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Moi, du côté des sens et des grossiers plaisirs ; v.70 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Moi, dans celles, ma soeur, qui sont de la matière. v.72 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
De grâce, souffrez-moi par un peu de bonté v.81 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Votre visée au moins n'est pas mise à Clitandre. v.88 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Que Clitandre ait pour moi hautement soupiré. v.94 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Et qu'en son coeur pour moi toute flamme soit morte ? v.112 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Il me le dit, ma soeur, et pour moi je le crois. v.113 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Entre elle et moi, Clitandre, expliquez votre coeur, v.122 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Des vainqueurs plus humains, et de moins rudes chaînes : v.144 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Moi, ma soeur, point du tout, je sais que sur vos sens v.181 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Qu'ici vous daignerez vous employer pour moi, v.186 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Et si vos yeux sur moi le pouvaient ramasser, v.193 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Sont dignes tout au moins de ma sincérité : v.202 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Et clouer de l'esprit à ses moindres propos. v.226 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Des désirs qui chez moi passent pour un outrage ; v.280 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Aimez-moi, soupirez, brûlez pour mes appas, v.281 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Moi. v.372 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Moi-même. v.372 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Chimères, moi ! Vraiment chimères est fort bon ! v.394 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Et puis son père et moi n'étions qu'un en deux corps. v.406 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
Je réponds de ma femme, et prends sur moi l'affaire. v.412 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
Et je ne veux pas moi... v.428 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
Prenez-vous son parti contre moi ? v.434 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Être pour moi contre elle et prendre mon courroux. v.442 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Mais je ne saurais, moi, parler votre jargon. v.474 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
Moi ? Point. Allons, sortez. Va-t'en, ma pauvre enfant. v.510 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Et les moindres défauts de ce grossier génie v.523 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, v.527 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Oui, mon corps est moi-même, et j'en veux prendre soin ; v.542 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Le moindre solécisme en parlant vous irrite : v.559 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. v.590 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire ; v.596 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Une pauvre servante au moins m'était restée, v.603 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé. v.614 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Moi ? Non. Ne parlons plus de querelle, c'est fait ; v.622 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
Et de tout point chez moi l'affaire est résolue. v.636 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Au moins ne dites mot du choix de cet époux, v.637 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Moi, point, à Dieu ne plaise. v.651 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Avez-vous su du moins lui proposer Clitandre ? v.655 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Mais elle n'en est pas pour cela moins colère ; v.668 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Et qui n'est, comme on sait, rien moins que tout cela ? v.694 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Faites-le-moi venir, mon frère, tout à l'heure. v.708 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Ce sont charmes pour moi que ce qui part de vous. v.714 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
Loger son ennemie est pour moi plein de charmes. v.768 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Ah tout doux, laissez-moi, de grâce, respirer. v.783 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Mais en comprend-on bien, comme moi, la finesse ? v.797 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble ; v.804 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Je m'accommode assez pour moi des petits corps ; v.912 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Moi, ses mondes tombants. v.916 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Pour moi, sans me flatter, j'en ai déjà fait une, v.921 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Faisons bien les honneurs au moins de notre esprit. v.964 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
Excusez-moi, Monsieur, je n'entends pas le grec. v.979 (Acte 3, scène 3, HENRIETTE)
Pour moi, je ne vois rien de plus sot à mon sens, v.991 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Moi. v.1033 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Et ses coups contre moi redoublés en tous lieux, v.1071 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
C'est prendre un soin pour moi qui n'est pas nécessaire, v.1085 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
La beauté que les ans ne peuvent moissonner, v.1100 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Moi, ma mère ? v.1107 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
C'est à vous, non à moi, que sa main est donnée. v.1121 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
Son coeur, pour se livrer, à peine devant moi v.1155 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
Et semblait suivre moins les volontés d'un père, v.1157 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
On vous en devait bien au moins un compliment, v.1163 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
Madame, ou tout au moins un peu d'honnêteté. v.1192 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Pour armer contre moi toute votre éloquence ? v.1194 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Est-ce moi qui vous quitte, ou vous qui me chassez ? v.1220 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Vous ne sauriez pour moi tenir votre pensée v.1225 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Pour moi, par un malheur, je m'aperçois, Madame, v.1245 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Mais ces amours pour moi sont trop subtilisés, v.1255 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
J'aime avec tout moi-même, et l'amour qu'on me donne, v.1257 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Exposez-moi, de grâce, à moins d'ignominie, v.1282 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Ne pouvait m'opposer un moins noble adversaire. v.1286 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Pour moi, je ne tiens pas, quelque effet qu'on suppose, v.1313 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Pour moi je ne vois pas ces exemples fameux. v.1323 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Moi, je les vois si bien, qu'ils me crèvent les yeux. v.1324 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Si pour moi l'ignorance a des charmes bien grands, v.1339 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Permettez-moi, Monsieur Trissotin, de vous dire, v.1369 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Qu'au moindre petit bruit de leurs productions, v.1399 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et moi, je lui commande avec pleine puissance, v.1473 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Il est dans ma maison d'autre maître que moi. v.1476 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Tant qu'il sera pour moi je ne vois rien à craindre. v.1486 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
Je sais qu'il a bien moins de mérite que vous, v.1515 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Et tout ce que sur moi peut le raisonnement, v.1519 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Laissez-moi je vous prie à mon aveuglement, v.1536 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Ôtez-moi votre amour, et portez à quelque autre v.1545 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
À moins que vous cessiez, Madame, d'être aimable, v.1550 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Je n'aurais pas l'esprit d'être maître chez moi ? v.1612 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Aucun, hors moi, dans la maison, v.1619 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
C'est moi qui tiens le rang de chef de la famille. v.1621 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
C'est moi qui dois disposer de ma fille. v.1622 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Secondez-moi bien tous. v.1631 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Laissez-moi, j'aurai soin v.1631 (Acte 5, scène 2, MARTINE)
Mais au moins en faveur, Monsieur, de la science, v.1638 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
Moi ? Si j'allais, Madame, accorder vos demandes, v.1642 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
Pourquoi donc, s'il vous plaît, la ramener chez moi ? v.1647 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Et celui, moi, qu'en propre personne, v.1654 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Dites-moi donc à qui j'obéirai des deux ? v.1663 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
Et moi, pour son époux, voici qui je veux prendre : v.1670 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Et pour mon mari, moi, mille fois je l'ai dit, v.1695 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Un mari qui n'ait point d'autre livre que moi ; v.1700 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Et moi, pour trancher court toute cette dispute, v.1705 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Faites, faites paraître une âme moins commune v.1729 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
À braver comme moi les traits de la fortune. v.1730 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Vous pouvez voir de moi tout ce que vous voudrez, v.1753 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
Je vaux bien que de moi l'on fasse plus de cas, v.1757 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
Je le savais bien, moi, que vous l'épouseriez. v.1801 (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
Qu'il prenne garde au moins que je suis dans son coeur, v.1806 (Acte 5, scène 4, BÉLISE)

L'AVARE (1669)

Est-ce du regret, dites-moi, de m'avoir fait heureux ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Hé que pouvez-vous craindre, Élise, dans les bontés que vous avez pour moi ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Cent choses à la fois : l'emportement d'un père ; les reproches d'une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Ne me faites pas ce tort, de juger de moi par les autres. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Soupçonnez-moi de tout, Élise, plutôt que de manquer à ce que je vous dois. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Ne m'assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d'un soupçon outrageux ; et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l'honnêteté de mes feux. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Tout cela fait chez moi sans doute un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux, pour me justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Pardonnez-moi, charmante Élise, si j'en parle ainsi devant vous. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
J'en attends des nouvelles avec impatience, et j'en irai chercher moi-même, si elles tardent à venir. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Il n'est personne qui n'en manque, du moins une fois en sa vie ; et si je vous ouvre mon coeur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Allons, que l'on détale de chez moi, maître juré filou, vrai gibier de potence. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires ; un traître, dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furètent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Montre-moi tes mains. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Oui, malgré moi. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Allons, rends-le-moi sans te fouiller. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Je te le mets sur ta conscience, au moins. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
On n'est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m'y fier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je me serai trahi moi-même. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Pardonnez-moi. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
C'est que je m'entretenais en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent ; et je disais qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n'alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c'est moi qui ai dix mille écus. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Ce serait une bonne affaire pour moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Oui, de pareils discours et les dépenses que vous faites, seront cause qu'un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Moi ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Mon Père : c'est que je joue ; et comme je suis fort heureux, je mets sur moi tout l'argent que je gagne. (Acte 1, scène 4, CL?ANTE)
Je vais gager qu'en perruques et rubans, il y a du moins vingt pistoles ; et vingt pistoles rapportent par année dix-huit livres six sols huit deniers, à ne les placer qu'au denier douze. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Nous marchandons, mon frère et moi, à qui parlera le premier ; et nous avons tous deux quelque chose à vous dire. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Et moi, j'ai quelque chose aussi à vous dire à tous deux. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites-moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d'ici ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Pardonnez-moi, pardonnez-moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Oui, moi, moi ; moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Voilà de mes damoiseaux flouets, qui n'ont non plus de vigueur que des poules. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
C'est là, ma fille, ce que j'ai résolu pour moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Et moi, ma petite fille ma mie, je veux que vous vous mariez, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Et moi, je gage qu'il ne saurait être approuvé d'aucune personne raisonnable. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Nous t'avons élu pour nous dire qui a raison, de ma fille ou de moi. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
Mais elle pourrait vous dire que c'est un peu précipiter les choses, et qu'il faudrait au moins quelque temps pour voir si son inclination pourra s'accommoder avec... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
C'est pour moi une épargne considérable. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Pour lui donner moins de soupçon, et me conserver au besoin des ouvertures plus aisées pour détourner ce mariage. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Pardonnez-moi. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Des quinze mille francs qu'on demande, le prêteur ne pourra compter en argent que douze mille livres, et pour les mille écus restants, il faudra que l'emprunteur prenne les hardes, nippes, et bijoux dont s'ensuit le mémoire, et que ledit prêteur a mis, de bonne foi, au plus modique prix qu'il lui a été possible. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Écoutez le mémoire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Donne-moi un peu ce mémoire, que je le voie encore. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Tout ce que je saurais vous dire, c'est que sa famille est fort riche, qu'il n'a plus de mère déjà, et qu'il s'obligera, si vous voulez, que son père mourra avant qu'il soit huit mois. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Ce n'est pas moi, Monsieur, au moins, qui leur ai découvert votre nom, et votre logis ; mais, à mon avis, il n'y a pas grand mal à cela. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Oses-tu bien, après cela, paraître devant moi ! (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
N'as-tu point de honte, dis-moi, d'en venir à ces débauches-là ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
Il faut bien qu'il ait quelque part un ample magasin de hardes ; car nous n'avons rien reconnu au mémoire que nous avons. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le Ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
Le seigneur Harpagon est de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Qui moi ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Il est vrai ; mais vingt années de moins pourtant ne me feraient point de mal, que je crois. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Montrez-moi votre main. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Pardonnez-moi. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
J'ai peur qu'un homme de mon âge ne soit pas de son goût ; et que cela ne vienne à produire chez moi certains petits désordres qui ne m'accommoderaient pas. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Pour moi, je n'y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Dis-moi un peu : Mariane ne m'a-t-elle point encore vu ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
N'a-t-elle point pris garde à moi en passant ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
J'ai un procès que je suis sur le point de perdre, faute d'un peu d'argent ; et vous pourriez facilement me procurer le gain de ce procès, si vous aviez quelque bonté pour moi. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Et moi, Monsieur, que j'ai mon haut-de-chausses tout troué par derrière, et qu'on me voit, révérence parler... (Acte 3, scène 1, LA-MERLUCHE)
Et vous, mon fils le Damoiseau, à qui j'ai la bonté de pardonner l'histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Moi, mon père, mauvais visage ? (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Prenez-y garde au moins. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Valère, aide-moi à ceci. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Dis-moi un peu, nous feras-tu bonne chère ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Tant mieux, j'en aurai moins de peine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Reposez-vous sur moi. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Pourrais-je savoir de vous, maître Jacques, ce que l'on dit de moi ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Pardonnez-moi : je sais fort bien que je vous mettrais en colère. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Point du tout ; au contraire, c'est me faire plaisir, et je suis bien aise d'apprendre comme on parle de moi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Savez-vous bien, Monsieur le rieur, que je ne ris pas, moi ; et que si vous m'échauffez la tête, je vous ferai rire d'une autre sorte ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Il ne me plaît pas, moi. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Pardonnez-moi. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Et moi, je ne prends point de goût à votre raillerie. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Il serait bien impertinent de ne pas mourir dans trois mois ! (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Frosine, elle ne répond mot, et ne témoigne, ce me semble, aucune joie de me voir. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
C'est qu'elle est encore toute surprise ; et puis les filles ont toujours honte à témoigner d'abord ce qu'elles ont dans l'âme. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
Vous avez fait, Madame, ce que je devais faire, et c'était à moi de vous prévenir. (Acte 3, scène 6, ÉLISE)
Le compliment, je vous l'avoue, est trop difficile pour moi ; et c'est un titre, s'il vous plaît, que je ne vous souhaite point. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
Et moi, pour vous répondre, j'ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurais pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Ne croyez pas, je vous prie, que ce soit moi qui cherche à vous donner cette inquiétude. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
J'aime de lui un aveu de la sorte ; et s'il avait parlé d'autre façon, je l'en estimerais bien moins. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Moi ? (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Point d'autre appui pour moi dans votre coeur que de simples souhaits ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Avisez, ordonnez vous-même ; je m'en remets à vous ; et je vous crois trop raisonnable pour vouloir exiger de moi, que ce qui peut m'être permis par l'honneur et la bienséance. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Employez tous vos soins à gagner son esprit ; vous pouvez faire et dire tout ce que vous voudrez, je vous en donne la licence, et s'il ne tient qu'à me déclarer en votre faveur, je veux bien consentir à lui faire un aveu moi-même, de tout ce que je sens pour vous. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Laissez-moi faire. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Moi ? (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Cette considération m'en faisait quitter le dessein ; et comme je l'ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l'aurais donnée, sans l'aversion que tu témoignes. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
À moi ? (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Moi ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Pardonnez-moi, je me ferai cet effort pour l'amour de vous. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Si tu avais senti quelque inclination pour elle, à la bonne heure : je te l'aurais fait épouser, au lieu de moi ; mais cela n'étant pas, je suivrai mon premier dessein, et je l'épouserai moi-même. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Si j'en dois croire les apparences, je me persuade, mon père, qu'elle a quelque bonté pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
C'est qu'il faut songer, s'il vous plaît, à vous défaire de votre amour ; à cesser toutes vos poursuites auprès d'une personne que je prétends pour moi ; et à vous marier dans peu avec celle qu'on vous destine. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Donnez-moi un bâton tout à l'heure. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Laisse-moi faire. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Encore passe pour moi. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
J'aime une fille, que je veux épouser ; et le pendard a l'insolence de l'aimer avec moi, et d'y prétendre malgré mes ordres. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Laissez-moi lui parler, et demeurez là. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Laissez-moi lui dire deux mots. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Ah, dis-lui, maître Jacques, que moyennant cela, il pourra espérer toutes choses de moi ; et que, hors Mariane, je lui laisse la liberté de choisir celle qu'il voudra. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Laissez-moi faire. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
Et moi, j'ai toutes les joies du monde de te voir raisonnable. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
Et moi, je te promets qu'il n'y aura aucune chose, que de moi tu n'obtiennes. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
Moi ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
Moi, y renoncer ? (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Laisse-moi faire, traître. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
Suivez-moi vite. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
Suivez-moi, vous dis-je, nous sommes bien. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
Rends-moi mon argent, coquin... (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Ah, c'est moi. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Laissez-moi faire. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
Il ne faut plus jurer de rien, et je crois après cela que je suis homme à me voler moi-même. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Comment abuser ainsi de ma bonté, et s'introduire exprès chez moi pour me trahir ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Mais, dis-moi, qui t'a porté à cette action ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Moi ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Hé, dis-moi donc un peu : tu n'y as point touché ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Moi, y toucher ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi ; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
Dame Claude, Monsieur, sait la vérité de cette aventure, et elle vous peut rendre témoignage... (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Allons, Monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi son procès, comme larron, et comme suborneur. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Fille indigne d'un père comme moi ! (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
Ce ne sera point votre passion qui jugera l'affaire ; et l'on m'écoutera, au moins, avant que de me condamner. (Acte 5, scène 4, VALÈRE)
Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez : il est tout autre que vos yeux ne le jugent ; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que sans lui vous ne m'auriez plus il y a longtemps. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
Tout cela n'est rien ; et il valait bien mieux pour moi qu'il te laissât noyer que de faire ce qu'il a fait. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Sachez que j'ai le coeur trop bon pour me parer de quelque chose qui ne soit point à moi, et que tout Naples peut rendre témoignage de ma naissance. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Sans doute, je le sais ; et peu de gens l'ont connu mieux que moi. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune, prit amitié pour moi ; qu'il me fit élever comme son propre fils, et que les armes furent mon emploi dès que je m'en trouvai capable. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Mais quels témoignages encore, autres que vos paroles, nous peuvent assurer que ce ne soit point une fable que vous ayez bâtie sur une vérité ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Le capitaine espagnol ; un cachet de rubis qui était à mon père ; un bracelet d'agate que ma mère m'avait mis au bras ; le vieux Pedro, ce domestique qui se sauva avec moi du naufrage. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
À vos paroles je puis ici répondre, moi, que vous n'imposez point ; et tout ce que vous dites me fait connaître clairement que vous êtes mon frère. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Le Ciel ne nous fit point aussi périr dans ce triste naufrage ; mais il ne nous sauva la vie que par la perte de notre liberté ; et ce furent des corsaires qui nous recueillirent, ma mère et moi, sur un débris de notre vaisseau. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Embrassez-moi, mes enfants, et mêlez tous deux vos transports à ceux de votre père. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Il est en lieu dont je réponds, et tout ne dépend que de moi. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
Allons, ne vous faites point dire ce qu'il n'est pas nécessaire d'entendre, et consentez ainsi que moi à ce double hyménée. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Mais je ne prétends pas, moi, les avoir faites pour rien. (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)
Et moi, voir ma chère cassette. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)

LE MISANTHROPE (1667)

Laissez-moi, je vous prie. v.1 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Mais, encor, dites-moi, quelle bizarrerie... v.2 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Laissez-moi là, vous dis-je, et courez vous cacher. v.3 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Mais on entend les gens, au moins, sans se fâcher. v.4 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Moi, je veux me fâcher, et ne veux point entendre. v.5 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Moi, votre ami ? Rayez cela de vos papiers. v.8 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et témoigner, pour lui, les dernières tendresses ; v.18 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et vous me le traitez, à moi d'indifférent. v.24 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je ne vois pas, pour moi, que le cas soit pendable, v.29 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Mon_Dieu, des moeurs du temps, mettons-nous moins en peine, v.145 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Contre votre partie, éclatez un peu moins. v.183 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Je m'étonne, pour moi, qu'étant comme il le semble, v.209 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Pour moi, si je n'avais qu'à former des désirs, v.243 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
À moi, Monsieur ? v.262 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Non pas, mais la surprise est fort grande pour moi, v.263 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Le plus honnêtement du monde, avecque moi. v.292 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Parlez-moi, je vous prie, avec sincérité. v.340 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Mais je lui disais, moi, qu'un froid écrit assomme v.353 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Croyez-moi, résistez à vos tentations, v.367 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et je prise bien moins, tout ce que l'on admire, v.391 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et moi, je vous soutiens que mes vers sont fort bons. v.417 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
C'est qu'ils ont l'art de feindre ; et moi, je ne l'ai pas. v.422 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Autre part que chez moi, cherchez qui vous encense. v.432 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Mais, mon petit Monsieur, prenez-le un peu moins haut. v.433 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et moi, je suis, Monsieur, votre humble serviteur. v.438 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Laissez-moi là. v.443 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
Vous vous moquez de moi, je ne vous quitte pas. v.446 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
Que vous avez voulu me ramener chez moi ? v.456 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Mais un coeur à leurs voeux moins facile et moins tendre. v.466 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Et votre complaisance, un peu moins étendue, v.473 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Mais, au moins, dites-moi, Madame, par quel sort, v.475 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Mais, moi, que vous blâmez de trop de jalousie, v.501 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Il est vrai, votre ardeur, est, pour moi, sans seconde. v.521 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Ou, pour eux, ou pour moi, faire expliquer votre âme. v.562 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
De la moindre vétille, il fait une merveille, v.593 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et son coeur, à railler, trouverait moins d'appas, v.663 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Et vous pouvez pousser, contre, moi, la satire. v.682 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Pour moi, je ne sais pas, mais j'avouerai tout haut, v.695 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte ; v.701 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Et je bannirais, moi, tous ces lâches amants, v.703 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Et moi, je soutiens, moi... v.731 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
À moins de voir Madame en être importunée. v.737 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
Moi, pourvu que je puisse être au petit couché, v.739 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Nous verrons, si c'est moi, que vous voudrez qui sorte. v.742 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Qui ? Moi ; Monsieur. v.753 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
Moi, je n'aurai, jamais, de lâche complaisance. v.758 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
Moi ? Parbleu, je ne suis de taille ni d'humeur, v.807 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Et qu'au moins, à tout mettre en de justes balances, v.821 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Crois-moi, détache-toi de cette erreur extrême ; v.825 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Réponds-moi, je te prie. v.833 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
En tous endroits, sous main contre moi se détache. v.870 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
Témoigner l'amitié que, pour vous, a mon coeur. v.884 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Pourraient moins donner prise aux mauvais jugements. v.904 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
En m'apprenant les bruits que de moi l'on publie, v.918 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Pour moi, contre chacun, je pris votre défense, v.945 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
De prendre moins de soin des actions des autres, v.949 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Ce que nous entendrons, vous de moi moi de vous. v.972 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
C'est en moi que l'on peut trouver fort à reprendre. v.974 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Et moi, je ne sais pas Madame aussi pourquoi v.991 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
On vous voit en tous lieux vous déchaîner sur moi, v.992 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Faut-il de vos chagrins, sans cesse, à moi vous prendre ? v.993 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Moi, Madame ! Et sur quoi pourrais-je en rien prétendre ? v.1053 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Pour me plaindre à la Cour, qu'on ne fait rien pour moi. v.1056 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Et vous saurez de moi : qu'en deux fort bons endroits, v.1067 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Pour moi, je voudrais bien, que pour vous montrer mieux, v.1075 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Et je voudrais, pour moi, qu'on ne me fît savoir v.1123 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Donnez-moi, seulement, la main jusque chez moi. v.1128 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Pour moi, plus je le vois, plus, surtout, je m'étonne ; v.1169 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Et je sais moins encor comment votre cousine v.1173 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Pour moi, je n'en fais point de façons, et je crois v.1191 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Et si c'était qu'à moi la chose pût tenir, v.1195 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Moi-même, à ce qu'il aime, on me verrait l'unir. v.1196 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Et moi, de mon côté, je ne m'oppose pas, v.1203 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Elle pouvait sur moi, Madame, retomber. v.1212 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Ah ! Faites-moi raison, Madame, d'une offense v.1217 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Et que, de mes rivaux, je redoutais le moins. v.1240 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Monsieur, encore un coup, laissez-moi, s'il vous plaît, v.1243 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Vengez-moi d'une ingrate et perfide parente, v.1249 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Vengez-moi de ce trait qui doit vous faire horreur. v.1251 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Moi, vous venger ! Comment ? v.1252 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Et ces sombres regards que, sur moi, vous lancez ? v.1280 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et j'ai de sûrs témoins de votre trahison. v.1288 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Si, pour moi, votre bouche avait parlé sans feinte ; v.1302 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage ; v.1310 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Avez-vous dites-moi, perdu le jugement ? v.1316 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et, contre ce témoin on n'a rien à répondre. v.1326 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Du crime dont vers moi son style vous accuse ? v.1334 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Quoi ! Vous bravez, ainsi, ce témoin convaincant : v.1336 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Mon coeur en a-t-il moins à se plaindre du vôtre ? v.1342 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
En serez-vous, vers moi, moins coupable en effet ? v.1343 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Il ne me plaît pas, moi. v.1356 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
De grâce, montrez-moi, je serai satisfait, v.1363 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
C'est moi qui me viens plaindre, et c'est moi qu'on querelle ! v.1374 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Ah ! Que vous savez bien ici, contre moi-même, v.1381 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Défendez-vous, au moins, d'un crime qui m'accable, v.1385 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et cessez d'affecter d'être, envers moi, coupable ; v.1386 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Rendez-moi, s'il se peut, ce billet innocent v.1387 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et je m'efforcerai, moi, de vous croire telle. v.1390 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
J'ai pour moi la justice, et je perds mon procès ! v.1492 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Qui me vient malgré moi, d'une ardeur empressée, v.1509 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Comme une marque insigne, un fameux témoignage ; v.1545 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Laissez-moi, sans dispute, attendre Célimène, v.1577 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Je vais voir si son coeur a de l'amour pour moi, v.1579 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Si du moindre penchant elle est pour vous capable... v.1614 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Et que vous témoignez, tous deux, peu de raison ! v.1624 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Et qu'il suffit, enfin, que de plus doux témoins v.1635 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
Et moi je le demande ; v.1638 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Dites-moi si jamais cela se fait ainsi ? v.1659 (Acte 5, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et moi, je vous entends, si vous ne parlez pas. v.1668 (Acte 5, scène 3, ALCESTE)
Tous deux ils m'ont trouvée, et se sont plaints à moi, v.1675 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Mes yeux ont démenti leurs témoins les plus forts : v.1679 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
C'est moi-même, messieurs, sans nulle vanité. v.1692 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Me voici maintenant moi. v.1694 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Changez, pour être raisonnable, vos sentiments contre les siens ; et voyez-moi le plus que vous pourrez, pour m'aider à porter le chagrin d'en être obsédée. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Après tout ce qu'à moi, je vous ai vu m'écrire : v.1704 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
Laissez-moi, Madame, je vous prie, v.1720 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Vuider mes intérêts, moi-même, là-dessus, v.1721 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Détrompez-vous, de grâce, et portez-le moins haut, v.1733 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Ce ne sont pas des gens, comme moi, qu'il vous faut ; v.1734 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Et j'ai laissé parler tout le monde, avant moi : v.1738 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Ai-je pris sur moi-même, un assez long empire, v.1739 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Trouvé-je un coeur en moi tout prêt à m'obéir ? v.1754 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Et je vous fais tous deux, témoin de ma faiblesse. v.1756 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Moi, renoncer au monde, avant que de vieillir ! v.1773 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
Vos désirs, avec moi, ne sont-ils pas contents ? v.1777 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Pour trouver tout en moi, comme moi tout en vous, v.1786 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Mais laissez-moi, toujours, vous estimer de même : v.1792 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme, v.27 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et voyant arriver chez lui le damoiseau, v.33 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et s'il faut que sur vous on ait la moindre prise, v.71 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage ; v.83 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Moi j'irais me charger d'une spirituelle, v.87 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Mais il faut, pour le moins, qu'elle ose le vouloir ; v.114 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Pressez-moi de me joindre à femme autre que sotte ; v.119 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Choisir une moitié, qui tienne tout de moi, v.126 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Moi. v.201 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
J'empêche, peur du chat, que mon moineau ne sorte. v.207 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
Pourquoi plutôt que moi ? Le plaisant strodagème ! v.211 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
Et je veux l'ouvrir, moi. v.213 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
Au moins c'est moi, Monsieur. v.216 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
C'est moi. v.217 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
À parler devant moi, le chapeau sur la tête ? v.224 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
La besogne à la main, c'est un bon témoignage. v.231 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Et moi de vous revoir, je suis bien aise aussi : v.234 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Il faut, pour des amis, des lettres moins civiles, v.279 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Je me donne souvent la comédie à moi. v.298 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Mais, de grâce, qu'au moins ces choses soient secrètes. v.308 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Pour moi, tous mes efforts, tous mes voeux les plus doux, v.341 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Vous savez mieux que moi, quels que soient nos efforts, v.345 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Il m'est venu conter cette affaire à moi-même ! v.360 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et laisser un champ libre aux voeux du damoiseau, v.378 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
Comme est-ce que chez moi s'est introduit cet homme ? v.400 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Arrêtez. Sa surprise en deviendrait moins grande, v.412 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Et moi-même je veux l'aller faire sortir. v.414 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage, v.432 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Me marque pour le moins son ingénuité. v.478 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Mais il me semble, Agnès, si ma mémoire est bonne, v.479 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et vous en auriez fait, sans doute, autant que moi. v.482 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Peut-être : mais enfin, contez-moi cette histoire. v.483 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Moi, pour ne point manquer à la civilité, v.489 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Moi, j'en refais de même une autre en diligence ; v.492 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et moi, qui tous ces tours fixement regardais, v.497 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Qu'il me pût estimer moins civile que lui. v.502 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Moi, j'ai blessé quelqu'un ! Fis-je toute étonnée, v.512 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Moi qui compatis tant aux gens qu'on fait souffrir, v.541 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Non. Mais de cette vue apprenez-moi les suites, v.551 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et vous vous fâcherez peut-être contre moi. v.573 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Oh ! Point. Il me l'a dit plus de vingt fois à moi. v.593 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Mariez-moi donc promptement, je vous prie. v.612 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Je ne reconnais point, pour moi, quand on se moque. v.620 (Acte 2, scène 5, AGNES)
M'entendez-vous, Agnès ? Moi, caché dans un coin, v.637 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
De votre procédé je serai le témoin. v.638 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
De tous ces damoiseaux on sait trop les coutumes. v.651 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Là, regardez-moi là durant cet entretien : v.677 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et jusqu'au moindre mot imprimez-le vous bien. v.678 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Bien qu'on soit deux moitiés de la société, v.701 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité : v.702 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne ; v.703 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
À son supérieur le moindre petit frère, v.708 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Songez qu'en vous faisant moitié de ma personne ; v.723 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Lorsque changeant pour moi de ton et de visage, v.868 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Car tranchant avec moi par ces termes exprès, v.911 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Anime du dedans tous ses gens contre moi, v.931 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Pour moi je vous l'avoue, encor que son retour v.934 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Pardonnez-moi, j'en ris tout autant que je puis. v.939 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Dites-moi franchement ce qui en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde, si vous me trompiez. (Acte 3, scène 4, HORACE)
Moi ? Rien. C'est que je tousse. v.948 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Non vraiment, et sans moi vous en trouverez bien. v.975 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Donnez-moi tout au moins pour de tels accidents, v.1006 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Plus je sentais en moi s'échauffer une bile, v.1017 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, v.1028 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Et cru la mitonner pour moi durant treize ans, v.1031 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Lorsqu'elle est avec moi mariée à demi. v.1034 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Et de moi tout à fait vous ne vous rirez point. v.1038 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
À moins que par un acte on y renonce exprès ? v.1075 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Donc, puisque autant que moi l'affaire vous regarde, v.1100 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Je sais quand on me sert, en garder la mémoire : v.1116 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
C'est de me renfermer dans une grande armoire, v.1153 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Est sorti de la chambre, et moi de mon étui. v.1167 (Acte 4, scène 6, HORACE)
J'empêcherai du moins qu'on s'empare du reste, v.1209 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
De grâce excusez-moi, j'ai quelque autre embarras. v.1218 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Quoi qu'il m'arrive au moins aurai-je l'avantage, v.1225 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Témoignent avec eux d'étroites sympathies, v.1256 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Mais l'autre extrémité n'est pas moins condamnable, v.1261 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Sous des traits moins affreux aisément s'envisage : v.1273 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Quant à moi ce n'est pas la mienne d'en tâter ; v.1307 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Moi, je serais cocu ? v.1312 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Et moi je n'en voudrais avec eux faire aucune : v.1316 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Moi ! Je le jure encore, et je vais de ce pas, v.1323 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Qui sur moi brusquement levant chacun le bras v.1382 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et comme je songeais à me retirer moi, v.1399 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Avec empressement est devers moi venue : v.1401 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et pendant tout ce trouble étant moins observée, v.1404 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Si j'étais maintenant homme à la moins chérir. v.1415 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous lui donniez retraite au moins un jour ou deux. v.1427 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et s'il faut que chez moi vous veniez à paraître, v.1449 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Pour moi, je ne ferai que vous la mettre en main, v.1454 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et chez moi, sans éclat, je retourne soudain. v.1455 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous loger avec moi ce serait tout détruire v.1460 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Et votre gîte ailleurs est par moi préparé, v.1483 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Oui, mais pour femme, moi je prétendais vous prendre, v.1512 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et vous avez le front de le dire à moi-même ? v.1521 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Moi, Point du tout, quel mal cela vous peut-il faire ? v.1529 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Mon_Dieu, ce n'est pas moi que vous devez blâmer ; v.1534 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Moi-même, j'en ai honte, et, dans l'âge où je suis v.1558 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Et me voyant si bon, en revanche aime-moi. v.1583 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. v.1591 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Pour jouir avec moi des sensibles douceurs v.1658 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Mais il faut que ce choix vous plaise comme à moi. v.1667 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Et moi, tout le conseil que je vous puis donner, v.1679 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
C'est moi qui vous réponds de son obéissance. v.1697 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
Je suis surpris, pour moi, du grand empressement v.1698 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
Faites-la moi venir, aussi bien de ce pas v.1710 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
J'y prends part, et déjà moi-même je m'en prie. v.1717 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Sache auparavant que je ne suis pas seulement un docteur, mais que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur : 1° Parce que, comme l'unité est la base, le fondement et le premier de tous les nombres, aussi, moi, je suis le premier de tous les docteurs, le docte des doctes. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Écoutez-moi donc. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
7° Parce que le nombre de sept est le nombre de la félicité ; et comme je possède une parfaite connaissance de tout ce qui peut rendre heureux, et que je le suis en effet par mes talents, je me sens obligé de dire de moi-même : O ter quatuorque beatum ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
10° Parce que, comme on ne peut passer le nombre de dix sans faire une répétition des autres nombres, et qu'il est le nombre universel, aussi, aussi, quand on m'a trouvé, on a trouvé le docteur universel : je contiens en moi tous les autres docteurs. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Mademoiselle, vous me faites trop d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement ; et que, puisque vous témoignez que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez, par mes empressements. (Acte 1, scène 3, VALERE)
Mademoiselle, je suis au désespoir de vous apporter de si méchantes nouvelles ; mais aussi bien les auriez-vous apprises de quelque autre : et puisque votre frère est fort malade... (Acte 1, scène 4, VALERE)
Vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux, Mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu'elle valait. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
Voyons, dites-moi un peu la cause de leur différend. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
En peu de mots, sans façon, sans vous amuser à beaucoup de discours, tranchez-moi d'un apophtegme, vite, vite, Monsieur Gorgibus, dépêchons, évitez la prolixité. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Laissez-moi donc parler. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
Mademoiselle, contez-moi un peu le détail de ce vacarme. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Doucement, s'il vous plaît : parlez avec respect de votre époux, quand vous êtes devant la moustache d'un docteur comme moi. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Venez çà, vous, dites-moi un peu quelle est la cause, le sujet de votre combustion. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Otez-moi ce mot : "j'enrage" ; voilà un terme bas et populaire. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Monsieur le Docteur, écoutez-moi, de grâce. (Acte 1, scène 6, LE BARBOUILLÉ)
Ouvre-moi seulement, et je te le dirai après. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je ne sais si c'est imagination, mais mon front m'en paraît plus rude de moitié. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Mon pauvre petit mari, je t'en prie, ouvre-moi, mon cher petit coeur ! (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Cathau, Cathau, ouvre-moi. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Moi, pardon ! (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)

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LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Employez-moi seulement en vos affaires de conséquence, en quelque chose d'importance : par exemple, envoyez-moi voir quelle heure il est à une horloge, voir combien le beurre vaut au marché, abreuver un cheval ; c'est alors que vous connaîtrez ce que je sais faire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Moi, médecin, Monsieur ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Monsieur, vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais néanmoins, quand je songe, cela est bien difficile de faire le médecin ; et si je ne fais rien qui vaille... ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Laissez-moi faire ; s'il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m'instruire de ce qu'il faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je m'en vais chercher un médecin pour moi aussi bien que pour votre fille ; je suis désespéré. (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Ne vous étonnez pas de cela ; les médecins, d'ordinaire, se contentent de la regarder ; mais moi, qui suis un médecin hors du commun, je l'avale, parce qu'avec le goût je discerne bien mieux la cause et les suites de la maladie. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Mademoiselle, vous êtes malade ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je ne m'en souvenais pas ; j'ai tant d'affaires dans la tête, que j'oublie la moitié... (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Ayant appris la maladie de Mademoiselle votre fille, je vous suis venu témoigner la part que j'y prends, et vous faire offre de tout ce qui dépend de moi. (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
Oui, je le connais : il vient de sortir de chez moi. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Et faites cela pour l'amour de moi. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Le nuage est fort épais, et j'ai bien peur que, s'il vient à crever, il ne grêle sur mon dos force coups de bâton, ou que, par quelque ordonnance plus forte que toutes celles des médecins, on m'applique tout au moins un cautère royal sur les épaules. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
Monsieur, ce n'est pas assez d'avoir pardonné à votre frère ; je vous prie, pour ma satisfaction, de l'embrasser : il est chez moi, et je vous cherchais partout pour vous prier de faire cet accord en ma présence. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Mais, Monsieur, pour l'amour de moi. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Il est indigne de la vue des gens d'honneur, et puis je ne le saurais souffrir auprès de moi. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
En vérité, Monsieur Gorgibus, vous avez un tel pouvoir sur moi que je ne vous puis rien refuser. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Mais faites-moi la grâce de le faire paraître avec vous, et de l'embrasser devant moi à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Croyez-moi, ne faites point un vacarme qui tournerait à votre confusion, et envoyez à tous les diables ce coquin-là, avec Villebrequin. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Moi, Madame ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Non, Madame, et il a voulu témoigner par là qu'il est tout entier à vos charmes. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Vraiment je le veux quereller de cette action, quelque amour que l'on ait pour moi, j'aime que ceux qui m'aiment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes, qui s'applaudissent des incivilités, que leurs amants font aux autres belles. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ôtez-moi mes coiffes. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Est-ce, Madame, qu'à la Cour une armoire s'appelle une garde-robe ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
J'enfermais votre manchon et vos coiffes dans votre armoi..., dis-je, dans votre garde-robe. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
Appelez-moi ce petit fripon de laquais. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Apportez-moi un verre d'eau. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je suis chez moi, Madame, nous sommes demeurées d'accord de cela. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vive Paris pour être bien servie, on vous entend là au moindre coup d'oeil. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Mais le mal que j'y trouve, c'est qu'ils veulent en savoir autant que moi, qui ai été deux mois à Paris, et vu toute la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
On sait bien mieux vivre à Paris, dans ces hôtels dont la mémoire doit être si chère. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Ce sont gens qu'on ménage dans les provinces pour le besoin qu'on en peut avoir, ils servent au moins à remplir les vides de la galanterie, à faire nombre de soupirants ; et il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Petit coquin, voilà encore de vos âneries : un laquais qui saurait vivre, aurait été parler tout bas à la demoiselle suivante, qui serait venue dire doucement à l'oreille de sa maîtresse, Madame, voilà le laquais de Monsieur un tel qui demande à vous dire un mot, à quoi la maîtresse aurait répondu, faites-le entrer. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Pardonnez-moi, Madame. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
Donne-moi donc cela ? (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
C'est moi qui te l'ai fait prendre. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
Je ne veux point de cohue au moins. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Croyez-moi, si vous voulez vous bien divertir, qu'on dise à vos gens de laisser entrer toute la ville. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Ce néanmoins, Madame, bon droit a besoin d'aide, et j'ai sujet d'appréhender de me voir supplanté par un tel rival, et que Madame ne soit circonvenue par la qualité de Vicomte. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Me voilà supplanté, moi, par Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
Monsieur Bobinet, ayez bien soin au moins de son éducation. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Moi, me plaindre doucement ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
J'y viens moi morbleu tout exprès, c'est le lieu qu'il me faut, et je souhaiterais que ce fût un théâtre public, pour vous dire avec plus d'éclat toutes vos vérités. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Mais vraiment, Monsieur le Receveur, vous ne songez pas à ce que vous dites, on ne traite point de la sorte les femmes de qualité, et ceux qui vous entendent croiraient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Moi, morbleu prendre place, cherchez vos benêts à vos pieds. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Pour moi je suis confuse de cette insolence. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Cela veut dire, Madame, que j'épouse Julie, et, si vous m'en croyez, pour rendre la comédie complète de tout point, vous épouserez Monsieur Tibaudier, et donnerez Mademoiselle Andrée à son laquais, dont il fera son valet de chambre. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)

L'ÉTOURDI (1663)

Et dans un autre temps, dès le moindre courroux, v.21 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Pour moi, dans ses discours, comme dans son visage, v.27 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Je vois pour sa naissance un noble témoignage, v.28 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
C'est, Monsieur, votre père, au moins à ce qu'il dit, v.33 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Que chez moi les avis ont de tristes salaires ? v.51 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Laissez-moi quelque temps rêver à cette affaire. v.75 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Il se ferait fesser, pour moins d'un quart d'écu ; v.98 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Pût faire maintenant ouvrir la moindre bourse : v.104 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Songe au moins de Léandre à rompre les desseins, v.198 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
Qu'il ne puisse acheter avant moi cette belle, v.199 (Acte 1, scène 4, L?LIE)
Que dit-elle de moi, cette gente assassine ? v.220 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Laissez-moi faire. v.239 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Sans du moindre présent récompenser ton zèle ; v.244 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Laisse-moi. v.246 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Soit, donne-la pour moi ; mais surtout fais si bien, v.257 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Ma foi, sans moi, l'argent était perdu pour lui. v.265 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
Dont je cours, moi tout seul, la honte et le danger... v.274 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
Moi ? Monsieur, perdez cette croyance ; v.300 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Moi ! Voyez ce que c'est que du monde aujourd'hui, v.310 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Ce serait fait de moi s'il savait ce discours. v.341 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
À moins que de cela l'eussé-je soupçonné ! v.365 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Votre esprit contre moi fait le petit démon. v.378 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Tu l'as formé pour moi, Mascarille ! v.394 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Non, non, laissez-moi faire, il est en ma puissance, v.403 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Crois qu'Hippolyte au moins ne sera pas ingrate. v.427 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Je te quitte : mais songe à bien agir pour moi. v.430 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Mais ta lenteur d'agir est pour moi sans pareille : v.432 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
De lui prêter au moins pour ce dernier devoir... v.527 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Jusques ici du moins tout va le mieux du monde : v.529 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Mon cher Lélie, au moins, faites qu'il se modère. v.546 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Dites-moi de bien loin quel sujet vous amène. v.577 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Mais, Pandolfe, aidez-moi vous-même à retirer v.621 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
À votre dam. Pour moi, sans m'en mettre en souci, v.625 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
Et moi, la bonne dupe, à trop croire un vaurien, v.629 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Et j'apporte sur moi de quoi mettre en leur place : v.643 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Je les connaîtrai bien, montrez, montrez-les moi : v.650 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Et qu'auriez-vous donc fait sur moi, chétif beau-père ? v.655 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Çà, donnez-moi que j'aille acheter notre esclave, v.664 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Moi, Monsieur ? Quelque sot, la colère fait mal ; v.674 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Pour moi, je m'en soucie autant que de cela. v.678 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Ah ! N'aie point pour moi si grande indifférence, v.679 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
Fais-moi ce plaisir. v.690 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
Pour moi, j'en suis ravi : voilà la récompense v.707 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Laisse-moi, je vais le quereller. v.710 (Acte 2, scène 7, LÉLIE)
Laissez-moi l'observer par des moyens plus doux ; v.714 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Si tu veux me servir, je t'arrête avec moi. v.746 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Je viens de l'acheter moins encore qu'il ne vaut. v.754 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Tiens donc, et va pour moi prendre cette beauté, v.774 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Donnez-moi donc la main v.782 (Acte 2, scène 8, HIPPOLITE)
Seigneur, obligez-moi de m'enseigner un homme... v.799 (Acte 2, scène 10, LE-COURRIER)
J'ai bien joué moi-même un tour des plus adroits. v.841 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
Lorsque me ramassant tout entier en moi-même, v.851 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
Il veut la venir prendre, et le conjure au moins v.861 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
Loue au moins mon adresse, et la dextérité, v.873 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
Apprends-moi le sujet qui contre moi te pique : v.892 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
Ai-je fait quelque chose ? Éclaircis-moi ce point. v.893 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
Hé bien, pour toute grâce, encore un coup du moins, v.925 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
N'est rien moins qu'inhumaine ; v.967 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Et son coeur, croyez-moi, n'est point roche après tout, v.969 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Je ne sais quel paquet qui doit venir pour moi. v.990 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
Moi ? v.994 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
C'est de l'hébreu pour moi, je n'y puis rien comprendre. v.1003 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
Mais, croyez-moi, cessez de craindre pour un bien v.1005 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Contre moi tant d'efforts qu'il vous plaira pour elle ; v.1015 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
Et que j'aurai toujours bien moins de répugnance v.1019 (Acte 3, scène 3, L?LIE)
Et moi gage que non. v.1029 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Moi, je lui couperais sur-le-champ les oreilles, v.1032 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Laissez-moi, je vous dis que c'est un tour d'adresse. v.1048 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Fut-il jamais au monde un esprit moins sensé ? v.1053 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Laissez-moi contenter mon courage offensé. v.1054 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Point du tout. Moi ? L'avoir chassé, roué de coups ? v.1069 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Vous vous moquez de moi, Léandre, ou lui de vous. v.1070 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
Il ne sait ce qu'il dit, sa mémoire... v.1073 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
C'est bien assez, pour moi, qu'il m'a désabusé, v.1077 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
À moins d'être informé des choses que tu tentes, v.1104 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Au moins, pour t'emporter à de justes dépits, v.1106 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Fais-moi dans tes desseins entrer de quelque chose ; v.1107 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
As-tu besoin ? Dis-moi, de mon sang ? De mes bras ? v.1122 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Il craint le pronostic, et contre moi fâché, v.1137 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Contre moi dès longtemps on a force décrets ; v.1142 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Foin, que n'ai-je avec moi pris mon porte-respect ; v.1206 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
De me battre moi-même, et me donner cent coups. v.1234 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
Ah ! Si ton coeur pour moi n'est de bronze, ou de fer, v.1238 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
Qu'encore un coup, du moins, mon imprudence ait grâce, v.1239 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
Vois-moi... v.1241 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
Au moins, si l'on vous voit commettre une sottise, v.1263 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Que, pour moi, las du monde, et de sa vie infâme, v.1279 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Douze ans aient découvert jamais la moindre trace. v.1328 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Pour moi, j'ai vu déjà cent contes de la sorte. v.1339 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Il est vrai ; mais, dis-moi, s'il connaît qu'il m'a vu, v.1357 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
De mémoire êtes-vous dépourvu ? v.1358 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Au moins, soyez prudent, et vous conduisez bien ; v.1370 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Laisse-moi gouverner : que ton âme est craintive ? v.1372 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
Il vous a dit sa vie, et parlé fort de moi ? v.1397 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Quelque peu moins, je crois. v.1398 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Pour moi, point de repas. v.1441 (Acte 4, scène , LÉLIE)
J'en ai rougi pour vous, encore plus que pour moi, v.1465 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Moi, dis-je, dont la fille à vos ardeurs promise, v.1467 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Témoin les Turcs par vous appelés hérétiques, v.1499 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Pour moi, j'en ai souffert la gêne sur mon corps ; v.1533 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Je veux bien néanmoins, pour te plaire une fois, v.1541 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
Moins gros par l'un des bouts, mais plus que trente gaules v.1555 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Garde-moi bien cela. v.1587 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
À moi ! Par un valet cet affront éclatant ! v.1590 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
Moi ! v.1603 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
Mais, au moins, faites-vous des écarts admirables. v.1611 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Par là, j'empêche au moins que de cet artifice v.1615 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Qu'on ne vous verra point vouloir venger sur moi ; v.1622 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Qu'est-ce que dessus moi ne peut cette promesse ? v.1628 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
Mais tiens-moi donc parole, et songe à mon repos. v.1633 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
N'aidez point mon projet de la moindre entreprise... v.1640 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
On dirait, et pour moi j'en suis persuadé, v.1693 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Nul que moi ne s'y tient, et j'en garde la clé. v.1706 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Et j'y pouvais un jour, sans trop croire de moi, v.1713 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Votre zèle, pour moi, visiblement éclate ; v.1739 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
Notre voyage, au moins, pour trois ou quatre jours, v.1745 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
Moi, pour serfir à fous. v.1752 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Oui, moi pour d'estrancher chappon champre garni ; v.1753 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Fous nouviau dant sti fil, moi foir à la fissage. v.1756 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Moi, chavoir de pon fin, et de fromage pon. v.1769 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Je ne sais, l'écriteau marque au moins qu'on la loue : v.1779 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Comme je conjecture au moins, ne saurait être, v.1788 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
C'est moi, qui maintenant v.1797 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Moi souis ein chant honneur, moi non point Maquerille : v.1811 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
Alle fous pourmener, sans toi rire te moi. v.1814 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
Je me dessuisse donc, et redeviens moi-même. v.1824 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
Au moins, j'ai réparé mes fautes à ce coup, v.1834 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
Te demander pour moi de secours superflus ; v.1850 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
Au moins, dois-je ce prix à ce qu'il fait pour moi, v.1881 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
Quant à moi, toutefois je ne me plaindrais pas, v.1901 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Dont envers moi Léandre a parjuré ses voeux ; v.1926 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Dont le père témoin de tout l'événement, v.2009 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Moi, je vais avertir mon maître de ceci ; v.2018 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Mon père fait bien moins que mon propre dessein. v.2030 (Acte 5, scène 10, LÉANDRE)
Pour moi, je me blâmais, et croyais faire faute, v.2035 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
Mais en te recouvrant, que diras-tu de moi ? v.2041 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Promettez-moi donc, Seigneur Géronimo, de me parler avec toute sorte de franchise. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Dites-moi seulement votre affaire. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Oui, moi-même en propre personne. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Moi ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Hé, dites-moi un peu, s'il vous plaît : combien aviez-vous d'années lorsque nous fîmes connaissance ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Qui, moi ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier ; et que je ne serai point ridicule en épousant la fille, que je recherche. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tenez, il me semble déjà que j'y suis, et que j'en vois une demi-douzaine autour de moi. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Vous allez être à moi depuis la tête jusqu'aux pieds ; et je serai maître de tout : de vos petits yeux éveillés ; de votre petit nez fripon ; de vos lèvres appétissantes ; de vos oreilles amoureuses ; de votre petit menton joli ; de vos petits tétons rondelets ; de votre... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Pour moi, je me contente de ce que je vous ai dit tantôt ; et demeure votre serviteur. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Et de quelle langue voulez-vous vous servir avec moi ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Pardonnez-moi. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Expliquez-moi donc votre pensée par la parole, qui est le plus intelligible de tous les signes. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Que voulez-vous de moi, Seigneur Sganarelle ? (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
De grâce, répondez-moi, comme il faut. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Avoir eu l'audace de battre un philosophe comme moi ! (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Laisse-moi faire. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Voilà qui est bien : mais, dites-moi un peu, suis-je menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Moi, point du tout. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
C'est un homme qui mourra avant qu'il soit peu ; et qui n'a tout au plus que six mois dans le ventre. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Je vous le garantis défunt dans le temps que je dis ; et je n'aurai pas longuement à demander pour moi au Ciel l'heureux état de veuve. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Et vous, Mademoiselle, je me réjouis avec vous aussi de l'heureux choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Excusez-moi. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Pardonnez-moi. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Oui, moi. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Vous vous êtes engagé avec moi, pour épouser ma fille ; et tout est préparé pour cela. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Au moins, Monsieur, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et vous voyez que je fais les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Nos occupations, à vous, et à moi, ne sont pas petites maintenant. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Pour moi, je vous l'avoue, je me repais un peu de gloire. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Donnez-moi ma robe pour mieux entendre... Attendez, je crois que je serai mieux sans robe... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Non, redonnez-la-moi, cela ira mieux. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est pour tantôt au moins ; et la personne pour qui j'ai fait faire tout cela, me doit faire l'honneur de venir dîner céans. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Au moins n'oubliez pas tantôt d'envoyer des musiciens, pour chanter à table. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Apprenez-moi comme il faut faire une révérence pour saluer une marquise ; j'en aurai besoin tantôt. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Donnez-moi la main. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Touchez-moi l'épée de quarte, et achevez de même. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Allons, touchez-moi l'épée de tierce, et achevez de même. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
Et moi, que la musique en est une que tous les siècles ont révérée. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes, est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE D'ARMES)
Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Expliquez-moi ce que cela veut dire. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Apprenez-moi l'orthographe (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Quoi, quand je dis, Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c'est de la prose ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous dis qu'ils me blessent, moi. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
J'ai chez moi un garçon, qui pour monter une rhingrave, est le plus grand génie du monde ; et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
C'est que l'étoffe me sembla si belle, que j'en ai voulu lever un habit pour moi. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Oui, donnez-le moi. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
À moi Votre Grandeur ! (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Appelez-moi Nicole, que je lui donne quelques ordres. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Quelle friponne est-ce là ! Te moques-tu de moi ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Tiens, si tu ris encore le moins du monde, je te jure que je t'appliquerai sur la joue le plus grand soufflet qui se soit jamais donné. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Tenez, Monsieur, battez-moi plutôt? et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Vous devriez au moins la fermer à certaines gens. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Il n'y a que des sots, et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Pour moi, je suis scandalisée de la vie que vous menez. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Là, pousse-moi un peu pour voir. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Il a pour moi des bontés qu'on ne devinerait jamais ; et devant tout le monde, il me fait des caresses dont je suis moi-même confus. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Et puis-je faire moins pour un seigneur qui m'appelle son cher ami ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Et moi, je suis sûre que non, et que toutes les caresses qu'il vous fait ne sont que pour vous enjôler. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
J'en ai fait un petit mémoire. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Voulez-vous que je refuse un homme de cette condition-là, qui a parlé de moi ce matin dans la chambre du Roi ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Mademoiselle votre fille, où est-elle, que je ne la vois point ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Mademoiselle ma fille est bien où elle est. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
Ce sont, Monsieur, des bontés qui m'accablent ; et je suis dans une confusion la plus grande du monde, de voir une personne de votre qualité s'abaisser pour moi à ce que vous faites. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Et ne feriez-vous pas pour moi la même chose, si l'occasion s'en offrait ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Une femme de qualité a pour moi des charmes ravissants, et c'est un honneur que j'achèterais au prix de toute chose. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
En vérité, Madame, je suis la plus ravie du monde, de vous voir dans ces sentiments ; car si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
Mon pauvre Covielle, dis-moi un peu ce que cela veut dire. (Acte 3, scène 8, NICOLE)
Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Tant d'ardeur que j'ai fait paraître à la chérir plus que moi-même. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Moi, Monsieur ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m'en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Moi, j'aimerais mieux mourir ; et je vais la haïr autant que je l'ai aimée. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Pour moi, j'en ai été toute scandalisée. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
Laisse-moi dire. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
Entends-moi. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
Je ne veux plus, moi, te l'apprendre. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
Dites-moi... (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Conte-moi... (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
Laissez-moi. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Parle-moi. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
Guéris-moi l'esprit. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
Et moi, je vais suivre ses pas. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
Moi, je veux que vous mouriez ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Elle me touche assez pour m'en charger moi-même ; et, sans autre détour, je vous dirai que l'honneur d'être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m'accorder. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un peu plus délicats. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Tout ce que j'ai à vous dire, moi, c'est que je veux avoir un gendre gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est une chose, moi, où je ne consentirai point. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Suivez-moi, ma fille, et venez dire résolument à votre père que si vous ne l'avez, vous ne voulez épouser personne. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
J'ai les acteurs, j'ai les habits tout prêts, laissez-moi faire seulement. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Mais apprends-moi... (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
Ils n'ont rien que les grands seigneurs à me reprocher ; et moi, je ne vois rien de si beau, que de hanter les grands seigneurs ; il n'y a qu'honneur et que civilité avec eux, et je voudrais qu'il m'eût coûté deux doigts de la main, et être né Comte ou Marquis. (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
Mais vous ne dites pas que je m'engage insensiblement chaque jour à recevoir de trop grands témoignages de votre passion ? (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Pour moi, je ne puis plus répondre de rien, et je crois qu'à la fin vous me ferez venir au mariage dont je me suis tant éloignée. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
Je suis maître de moi, et vous aime plus que ma vie. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Les dépenses que je vous vois faire pour moi, m'inquiètent par deux raisons ; l'une, qu'elles m'engagent plus ne je ne voudrais ; et l'autre, que je suis sûre, sans vous déplaire, que vous ne les faites point, que vous ne vous incommodiez ; et je ne veux point cela. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Prenez bien garde au moins, à ne lui point parler du diamant que vous lui avez donné. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Que je vous suis obligé, Monsieur, de lui parler ainsi pour moi ! (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Moi, Madame ! (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Apprenez que c'est moi, je vous prie ; qu'il ne fait seulement que me prêter sa maison, et que vous devriez un peu mieux regarder aux choses que vous dites. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Impertinente que vous êtes, voilà de vos beaux faits ; vous me venez faire des affronts devant tout le monde, et vous chassez de chez moi des personnes de qualité. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Ce sont mes droits que je défends, et j'aurai pour moi toutes les femmes. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Moi ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Moi ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Comme je le fus voir, et que j'entends parfaitement sa langue, il s'entretint avec moi ; et après quelques autres discours, il me dit. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Le fils du Grand Turc dit cela de moi ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Par ma foi, vous faites bien de me le dire, car pour moi je n'aurais jamais cru que Marababa sahem eût voulu dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Apprends-moi ce que c'est. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Oui, je veux enfin vous empêcher vos profusions : et pour rompre le cours à toutes les dépenses que je vous vois faire pour moi, j'ai résolu de me marier promptement avec vous. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
Madame, est-il possible que vous ayez pu prendre pour moi une si douce résolution ? (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
À moi, mon père ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Je le veux, moi qui suis votre père. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Il est vrai que vous êtes mon père, je vous dois entière obéissance, et c'est à vous à disposer de moi selon vos volontés. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Je n'ai que faire du truchement, et je lui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point ma fille. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Je vous dis, moi, qu'il ne se fera point. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Oui, elle est à moi, aussi bien qu'à vous. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Écoutez-moi seulement. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Et moi Covielle qui suis le truchement ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
À moi, Monsieur, à moi de grâce, à moi Monsieur v.110 (Acte 5, scène 7, TOUS)
Moi l'écorchair tout mon gosieir v.132 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
Mon foi ! Moi le foudrais être hors de dedans. v.179 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
À moi, Monsieur, à moi de grâce, à moi Monsieur, v.213 (Acte 5, scène 7, TOUS)

LE SICILIEN (1668)

Et qui pourrait-ce être que moi ? (Acte 1, scène 2, HALI)
À ces heures de nuit, hors vous, et moi, Monsieur, je ne crois pas que personne s'avise de courir, maintenant, les rues. (Acte 1, scène 2, HALI)
Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Mais il est, en amour, plusieurs façons de se parler ; et il me semble, à moi, que vos yeux, et les siens, depuis près de deux mois, se sont dit bien des choses. (Acte 1, scène 2, HALI)
Il est vrai qu'elle, et moi, souvent, nous nous sommes parlé des yeux : mais comment reconnaître que chacun, de notre côté, nous ayons, comme il faut, expliqué ce langage ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Place-toi contre ce logis, afin qu'au moindre bruit que l'on fera dedans, je fasse cacher les lumières. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Et moi j'y recommence v.9 (Acte 1, scène 3, DEUXIÈME MUSICIEN)
Cloris n'a point, pour moi, de regards adoucis. v.14 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
Laissez-moi faire seulement ; j'en essayerai tant de toutes les manières, que quelque chose, enfin, nous pourra réussir. (Acte 1, scène 5, HALI)
Oui ; mais je suis bien aise de vous voir, toujours, avec moi. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Quoi qu'on en puisse dire, la grande ambition des femmes est, croyez-moi, d'inspirer de l'amour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Mais si vous prenez, vous, du plaisir, à vous voir aimée ; savez-vous bien, moi qui vous aime, que je n'y en prends nullement ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Mon amour vous veut toute à moi ; sa délicatesse s'offense d'un sourire d'un regard qu'on vous peut arracher ; et tous les soins qu'on me voit prendre, ne sont que pour fermer tout accès aux galants, et m'assurer la possession d'un coeur dont je ne puis souffrir qu'on me vole la moindre chose. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Laisse-moi faire, je t'attraperai sans courir. (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
Laissez-moi faire, je veux vous faire un peu de jour à la pouvoir entretenir. (Acte 1, scène 9, HALI)
Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Ce sont, ici, des choses toutes neuves pour moi ; et c'est à Monsieur à me mettre de la façon qu'il veut. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Un peu plus de ce côté ; vos yeux, toujours tournés vers moi, je vous en prie ; vos regards attachés aux miens. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Pour moi, je vous demande un portrait qui soit moi, et qui n'oblige point à demander qui c'est. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Souhaitez-vous quelque chose de moi ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
Oui, charmante Isidore, mes regards vous le disent depuis plus de deux mois, et vous les avez entendus : je vous aime plus que tout ce que l'on peut aimer, et je n'ai point d'autre pensée, d'autre but, d'autre passion, que d'être à vous toute ma vie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Mais vous persuadé-je, jusqu'à vous inspirer quelque peu de bonté pour moi ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Mais, consentez-vous, dites-moi, que ce soit dès ce moment même ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Non, il n'est rien qui puisse effacer de mon coeur les tendres témoignages... (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Seigneur cavalier, sauvez-moi, s'il vous plaît, des mains d'un mari furieux dont je suis poursuivie. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
De grâce, Seigneur Cavalier, sauvez-moi de sa fureur. (Acte 1, scène 14, CLIM?NE)
Laissez-moi, je vous prie, la traiter comme elle mérite. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
Vous ne pouviez, jamais, mieux tomber que chez moi. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
Puisque vous m'avez bien voulu donner votre ressentiment, trouvez bon qu'en ce lieu je vous fasse toucher dans la main l'un de l'autre ; et que tous deux je vous conjure de vivre, pour l'amour de moi, dans une parfaite union. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
Vous m'obligez sensiblement, et j'en garderai la mémoire. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Décidèrent en moi le destin de leurs flammes ; v.12 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Le moindre jour doit être une grande lumière ; v.72 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Pour le moins font-ils foi d'une âme bien atteinte, v.91 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Me donner de sa flamme un noble témoignage, v.116 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Des témoins trop constants de notre attachement : v.150 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Pour moi je trouverais mon sort tout à fait doux, v.157 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Et qu'ainsi mon amour peut éclater au moins v.213 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Ne prendront point de moi de trop bas sentiments. v.254 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Dépend bien plus de vous, qu'il ne dépend de moi. v.274 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Au moindre mot qu'il dit, un coeur veut qu'on l'entende, v.284 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je crois que vous avez pour moi quelque bonté, v.306 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Puissé-je voir sur moi fondre votre courroux, v.322 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Mais encore dites-moi vous prend-il d'ordinaire ? v.340 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Non, non, je dois ici vous rendre un témoignage, v.347 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Oui, oui, Prince, tenez vous le lirez pour moi. v.358 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
C'est pour vous obéir au moins, et je puis dire... v.359 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Oui, je m'en réjouis, et pour vous, et pour moi. v.362 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Adieu, de mes avis conservez la mémoire, v.385 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et s'il est vrai pour moi, que votre amour soit grand, v.386 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Qu'ai-je dit, après tout, que sans moi l'on ne sache ? v.444 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Mais qu'ai-je à redouter, moi qui partout n'avance v.448 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Je suis surpris pour moi, qu'avec tant de vitesse, v.472 (Acte 2, scène 2, DON ALVAR)
Prince, prends garde au moins, qu'un aveugle caprice v.480 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Et relis posément cette moitié de lettre. v.489 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Ne voudrait pas donner pour son autre moitié ! v.491 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Pour s'expliquer à moi, n'ont pas besoin du reste. v.509 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
En manquant de mémoire on peut se parjurer. v.547 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Avez-vous, dites-moi, perdu le jugement ? v.551 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Ou du moins ce qu'il a de tendresse évidente v.572 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Observez bien au moins, v.590 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
En deux justes moitiés dans leurs mains est restée, v.605 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
Avec votre moitié rassemblez celle-ci, v.610 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Et qu'il n'est point pour moi d'assez cruel supplice. v.629 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Vous-même, dites-moi, si cet événement v.646 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Auraient du monde entier bravé le témoignage. v.653 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Moins on mérite un bien qu'on nous fait espérer, v.654 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Pour moi qui crois si peu mériter vos bontés, v.658 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Que déguisant pour moi votre sévérité... v.662 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Moi prendre le parti d'une honteuse feinte, v.664 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
J'y veux tâcher, au moins ; v.714 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Et moi, je ne puis vivre, à moins que vos bontés v.722 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
La Castille du moins n'aura pas la victoire, v.748 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
Que vient de témoigner le coeur d'une Princesse ? v.765 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
Moi, je dis que d'un coeur que nous pouvons chérir, v.770 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
Moi, je tiens que toujours un peu de défiance, v.812 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
Me prédire un éclat entre le Prince et moi ; v.819 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
Assuré que vos voeux ne seront pas pour moi, v.891 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Mais n'exigez de moi que ce que je vous dois, v.918 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Oui, j'ai voulu sur moi vous ôter votre empire, v.941 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Mais moi par un malheur qui ne peut s'égaler, v.959 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Mais, Seigneur, vous deviez nous faire au moins l'honneur v.974 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Loin d'aimer le secret, affectent les témoins. v.983 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Si votre coeur sur moi s'est cru quelque pouvoir ; v.1023 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Mais apprenez de moi qu'il est fort estimé, v.1027 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Au moins est-il en moi de promettre à ses voeux, v.1034 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Et pour vous y porter, c'est moi qui vous en prie. v.1049 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
D'en avoir pour témoins les yeux de ce rival ; v.1055 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
À jamais n'être à moi vient d'engager son âme ; v.1065 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Prince, affranchissez-moi d'une gêne secrète, v.1076 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
Il en aura toujours moins qu'il n'a mérité. v.1131 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Qu'il puisse sans témoins vous rendre sa visite. v.1141 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
Que votre abord fût libre, et n'eût aucun témoin ; v.1171 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
Et cent devoirs font moins que ces ajustements, v.1190 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
Et témoigné pour lui des excès de tendresse, v.1200 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
À lui laisser sur moi quelque sujet de plainte. v.1205 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Oui, je veux faire au moins, si je m'en vois quitté, v.1206 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Je ne pars point d'ici, qu'au moins son fier dédain. v.1214 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Ah ! Sans doute ils me sont des témoins trop fidèles, v.1224 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Don Alvar, laissez-moi je vous prie, v.1249 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Si pour moi votre bouche avait parlé sans feinte, v.1289 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage, v.1297 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Et que mon désespoir achève par moi-même. v.1301 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Sinon faites au moins que je puisse jouir v.1307 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Autant qu'il vous a plu rendez-moi la pareille ; v.1313 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et rien que la raison rende moins supportable. v.1317 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Ne conserve pour moi nul sentiment d'estime, v.1321 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Contre le moindre effort d'une fausse apparence. v.1325 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et ne demandez point d'autre preuve que moi v.1358 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et porter à vos yeux l'éclatant témoignage v.1380 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Mais il vous faut de moi détacher à l'instant, v.1383 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Ah ! Que vous savez bien ici contre moi-même, v.1396 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Et c'est moi bien plutôt qui dois vous avertir, v.1422 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Prenez garde qu'au moins cette noble colère, v.1436 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et l'assuré témoin qu'on produit de ma honte ; v.1461 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Mais sachez que j'aurai sans cesse la mémoire v.1464 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Tombent sur moi du Ciel les plus grands châtiments, v.1467 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Mon plus grand ennemi se rencontre en moi-même. v.1485 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Renoncer à la vie, est beaucoup moins fâcheux. v.1495 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Qu'en expirant pour elle, elle ait regret à moi, v.1503 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Et que l'ordre des Cieux pour disposer de moi, v.1594 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Cédez comme moi, Prince, à cette violence, v.1596 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Laissez-moi rendre aux droits qu'il peut sur moi prétendre, v.1608 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Sur moi sans de tels soins vous pouvez laisser choir v.1614 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
C'est de chercher alors mon remède en moi-même, v.1633 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Mais ce n'est pas à moi, dont on hait la mémoire, v.1644 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Jeter le moindre obstacle à vos justes desseins. v.1647 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Ait pris chez moi les traits qu'il lance contre vous, v.1659 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
N'ont point pour moi, Madame, à quereller les Cieux ; v.1663 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
Veuillez être témoin de ce que je vais dire. v.1685 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Jette sur moi, Seigneur, un joug impérieux, v.1703 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Que personne jamais n'aura pouvoir sur moi ; v.1723 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Si votre fausse alarme eût sur vous moins gagné. v.1727 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Et de vous hasarder à dire que vers moi, v.1786 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
Cette flamme vers moi ne vous rend point coupable, v.1792 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
Mon Frère, d'un tel nom souffrez-moi la douceur, v.1798 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
De grâce, cachez-moi votre contentement, v.1803 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Madame, épargnez-moi cette cruelle atteinte, v.1824 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Donnez-moi par pitié deux moments de contrainte, v.1825 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
N'en rendez pas mes yeux les malheureux témoins, v.1827 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
C'est la moindre faveur qu'on peut je crois prétendre, v.1828 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Seigneur, permettez-moi de blâmer votre plainte, v.1836 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
Et tout autre que moi se verrait fortuné ; v.1851 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Moi-même je me trouve indigne de pardon, v.1859 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Et moi je l'ai trouvée fort courte. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Pour moi, j'aime la compagnie, je l'avoue. (Acte 1, scène 1, URANIE)
Je les en tiens moins excusables ; et, si j'en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces Messieurs les Turlupins. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Moi, Madame. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
Eh de grâce, ma chère, faites-moi vite donner un siège. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Je ne sais pas de quel tempérament nous sommes ma cousine et moi ; mais nous fûmes avant-hier à la même pièce, et nous en revînmes toutes deux saines et gaillardes. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Pour moi, je vous avoue, que je n'ai pas trouvé le moindre grain de sel dans tout cela. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Pour moi, je n'ai pas tant de complaisance, et pour dire ma pensée, je tiens cette comédie une des plus plaisantes que l'auteur ait produites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Moi, je ne sais pas ce que vous y avez trouvé qui blesse la pudeur. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Il faut donc que pour les ordures, vous ayez des lumières, que les autres n'ont pas : car pour moi je n'y en ai point vu. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Elles n'ont point la moindre enveloppe qui les couvre ; et les yeux les plus hardis sont effrayés de leur nudité. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Mais encore, s'il vous plaît, marquez-moi une de ces ordures que vous dites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Pour moi, je n'y entends point de mal. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Croyez-moi, celles qui font tant de façons n'en sont pas estimées plus femmes de bien. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Et moi, je ne demeure pas d'accord de cela. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Serais-je si malheureuse, Madame, que vous eussiez de moi cette pensée ? (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Vous vous moquez de moi, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Pardonnez-moi, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Épargnez-moi, s'il vous plaît, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Je vous épargne aussi, Madame ; et je ne dis pas la moitié de ce que je pense, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Et moi, mon cher Marquis, je trouve le jugement détestable. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Que sais-je, moi ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il ne faut que voir les continuels éclats de rire que le parterre y fait : je ne veux point d'autre chose, pour témoigner qu'elle ne vaut rien. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Pour moi je m'en veux justifier, le plus qu'il me sera possible ; et je les dauberai tant, en toutes rencontres, qu'à la fin ils se rendront sages. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Dis-moi, un peu, Chevalier, crois-tu que Lysandre ait de l'esprit ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Je sais bien que ce n'est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je ne veux pas que ce soit pour l'amour de moi ; mais pour l'amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas... (Acte 1, scène 5, CLIMÈNE)
Enfin j'avais besoin de vous, lorsque vous êtes venu, et tout le monde était ici contre moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Moi, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Pardonnez-moi. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Moi, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Voilà qui me confond, pour moi, que des personnes raisonnables se puissent mettre en tête de donner protection aux sottises de cette pièce ! (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Pour moi, je me garderai bien de m'en offenser, et de prendre rien sur mon compte de tout ce qui s'y dit. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Ce sont miroirs publics où il ne faut jamais témoigner qu'on se voie ; et c'est se taxer hautement d'un défaut, que se scandaliser qu'on le reprenne. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Pour moi je ne parle pas de ces choses, par la part que j'y puisse avoir ; et je pense que je vis d'un air dans le monde, à ne pas craindre d'être cherchée dans les peintures qu'on fait là des femmes qui se gouvernent mal. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Je ne sais pas de quelle façon vous recevez les injures qu'on dit à notre sexe dans un certain endroit de la pièce ; et pour moi je vous avoue que je suis dans une colère épouvantable, de voir que cet auteur impertinent nous appelle des animaux. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Moi, rien ; tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Mais, enfin, sans choquer l'amitié que Monsieur le Chevalier témoigne pour l'auteur, on m'avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies, et qu'il y a une grande différence de toutes ces bagatelles, à la beauté des pièces sérieuses. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Ce n'est pas mon sentiment, pour moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Ma foi, ni moi non plus. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent, et lorsque je m'y suis bien divertie, je ne vais point demander si j'ai eu tort, et si les règles d'Aristote me défendaient de rire. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Laisse-moi donc faire. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Écoute-moi si tu veux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Pour moi, je souhaiterais que cela se fît, pourvu qu'on traitât l'affaire comme elle s'est passée. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Et moi, je fournirais de bon coeur mon personnage. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Notre mère, a bien moins d'appas. v.12 (Acte 1, scène 2, UN AUTRE AMOUR)
Sur quelles chimères, dis-moi, pourrais-tu bâtir quelque espoir, et que peux-tu envisager, que l'affreuse longueur d'une vie malheureuse, et des ennuis à ne finir que par la mort. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Ouais, je ne sais d'où cela vient, mais il sent ici l'amour ; ce n'est pas moi. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Moi ? (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Si, par quelque aventure, tu as pu découvrir le secret de mon coeur, je te conjure au moins de ne le révéler à qui que ce soit, et surtout de le tenir caché à la belle princesse dont tu viens de dire le nom. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Les belles, croyez-moi, sont toujours les plus clairvoyantes à découvrir les ardeurs qu'elles causent, et le langage des yeux et des soupirs se fait entendre mieux qu'à tout autre à celles à qui il s'adresse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Clitidas, je tremble avec raison, et tous les Gaulois du monde ensemble sont bien moins redoutables, que deux beaux yeux pleins de charmes. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Mais dites-moi un peu, qu'espérez-vous faire ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Allez, allez, vous vous moquez, un peu de hardiesse réussit toujours aux amants ; il n'y a en amour que les honteux qui perdent, et je dirais ma passion à une Déesse moi, si j'en devenais amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Laissez-moi faire, je suis de vos amis, les gens de mérite me touchent, et je veux prendre mon temps pour entretenir la Princesse de... (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
J'aimerais mieux mourir que de pouvoir être accusé par elle de la moindre témérité, et ce profond respect où ses charmes divins... (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Je remarque une chose, que Clitidas n'aurait rien à dire s'il ne parlait de moi. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Pour moi, Madame, connaissant son indifférence et le peu de cas qu'elle fait des devoirs qu'on lui rend, je n'ai voulu perdre auprès d'elle ni plaintes, ni soupirs, ni larmes. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Ce sont obscurités pour moi. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
C'est pour moi un mystère impénétrable. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
La pudeur peut-être l'empêche de s'expliquer à vous et à moi, servons-nous de quelque autre pour découvrir le secret de son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
Quelque autre mieux que moi, Madame,... (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
Vous pouvez croire que je prends part à l'estime que la Princesse vous témoigne. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
Je ne vous dis point de parler pour moi. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
Laissez-moi faire : il y a bien de la comparaison de lui à vous, et c'est un prince bien bâti pour vous le disputer. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Je ne crois pas qu'on puisse mieux danser qu'ils dansent, et je suis bien aise de les avoir à moi. (Acte 4, scène 1, ERIPHILE)
Et moi, Madame, je suis bien aise que vous ayez vu que je n'ai pas si méchant goût que vous avez pensé. (Acte 4, scène 1, CLÉONICE)
Laissez-moi faire, je suis homme qui sais ma cour. (Acte 4, scène 1, CLITIDAS)
Il m'a demandé si vous aviez témoigné grande joie au magnifique régale que l'on vous a donné ; m'a parlé de votre personne avec des transports les plus grands du monde, vous a mise au-dessus du ciel, et vous a donné toutes les louanges qu'on peut donner à la princesse la plus accomplie de la terre, entremêlant tout cela de plusieurs soupirs, qui disaient plus qu'il ne voulait. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Ce n'est pas moi ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Moi ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Le voici ; souvenez-vous au moins, si vous êtes sage, de la défense que je vous ai faite. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Croyez-vous que je ne vous estime pas assez pour vous ouvrir mon coeur, et vous donner toutes les lumières que vous pourrez désirer de moi sur le sujet de ces deux Princes ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Je ne désire rien pour moi là-dessus, Madame, et je ne vous demande que ce que vous croirez devoir donner aux ordres qui m'amènent. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
C'est une chose, Madame, dont vous ne serez point importunée par moi, et je ne saurais me résoudre à presser une princesse qui sait trop ce qu'elle a à faire. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Vous voyez les soins qu'on me rend, l'empressement qu'on me témoigne : quel est celui de ces deux Princes que vous croyez que je regarde d'un oeil plus doux ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Quel est celui, dites-moi, que vous souhaiteriez que j'épousasse ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Si vous vous conseilliez à moi, je serais fort embarrassé. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Ô Ciel ! Bergers ! Caliste ! Ah je suis hors de moi. v.161 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
De ce berger à moi faire une préférence ? v.166 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
Et moi je perdrais la vie v.205 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
Par la raison que je ne suis pas en état d'accorder à ce Prince ce qu'il souhaiterait de moi. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Pour moi, je m'y soumets entièrement, et je déclare que cette voie me semble la plus raisonnable. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Si vous ne comprenez pas les choses, au moins les pouvez-vous croire, sur ce que l'on voit tous les jours. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Pour moi j'ai vu, et des choses tout à fait convaincantes. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Et moi aussi. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
Moi, Madame ? (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
Parlez à coeur ouvert, ma Fille, ce que j'ai fait pour vous mérite bien que vous usiez avec moi de franchise. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Si j'avais si mal suivi votre exemple que de m'être laissée aller à quelques sentiments d'inclination que j'eusse raison de cacher, j'aurais, Madame, assez de pouvoir sur moi-même pour imposer silence à cette passion, et me mettre en état de ne rien faire voir qui fût indigne de votre sang. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
Je n'ai point renfermé votre inclination dans le choix de deux princes : vous pouvez l'étendre où vous voudrez, et le mérite auprès de moi tient un rang si considérable, que je l'égale à tout ; et, si vous m'avouez franchement les choses, vous me verrez souscrire sans répugnance au choix qu'aura fait votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
Mais pour lequel des deux princes au moins dressez-vous tout cet artifice ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
Ce prince est averti par moi, et sur la foi de ma prédiction, il doit se tenir dans ce petit bois qui borde le rivage. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Quelle est ma destinée, et qu'ai-je fait aux Dieux pour mériter les soins qu'ils veulent prendre de moi ? (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Moi, Madame ? (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Soyez sûr, Sostrate, que c'est avec toutes les répugnances du monde que je m'abandonne à cet hyménée, et que si j'avais pu être maîtresse de moi, ou j'aurais été à vous, ou je n'aurais été à personne. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Oui, Madame, dès que j'ai osé vous aimer, c'est vous, Madame, qui voulez bien que je me serve de ce mot téméraire, dès que j'ai, dis-je, osé vous aimer, j'ai condamné d'abord l'orgueil de mes désirs, je me suis fait moi-même la destinée que je devais attendre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Eh, laisse-moi, Clitidas, dans ma sombre mélancolie. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
Dis-moi vite ce que c'est. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
Princes, vous agissez tous deux avec une violence bien grande, et si Anaxarque a pu vous offenser, j'étais pour vous en faire justice moi-même. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Oui, Madame, nous nous sommes soumis à ce qu'ils pourraient décider entre le Prince Iphicrate et moi, mais non pas à nous voir rebutés tous deux. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en verrons pas avec moins de tranquillité la fête des jeux Pythiens. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Poussons à sa mémoire v.259 (Acte 11, scène 1, TOUS-ENSEMBLE)
Qu'un autre mieux que moi suive partout ses pas. v.293 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

Mais de moi ce n'est pas de même ; v.23 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et de me laisser à pied, moi, v.31 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Moi qui suis, comme on sait, en terre et dans les Cieux, v.33 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Est-ce qu'on s'en lasse moins ? v.46 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Au service qu'il veut de moi. v.123 (Prologue, scène 1, NUIT)
Vous en savez plus que moi : v.133 (Prologue, scène 1, NUIT)
Moi, dans cet hémisphère avec ma suite obscure v.152 (Prologue, scène 1, NUIT)
Le moindre petit caprice v.176 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Et la moindre faveur d'un coup d'oeil caressant ; v.186 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Comme oculaire témoin. v.197 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Il dit moins qu'il ne fait, Madame v.224 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Que font les révoltés ? Dis-moi, quel est leur sort ? v.227 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Raconte-moi, Sosie, un tel événement. v.234 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
C'est fait de moi, chétive créature. v.283 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Peut-être a-t-il dans l'âme autant que moi de crainte, v.301 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Il est seul comme moi, je suis fort, j'ai bon maître, v.307 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Moi. v.309 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Qui, moi. v.309 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Moi. Courage, Sosie ! v.309 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Quel est ton sort, dis-moi ? v.310 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
De trancher avec moi de l'homme d'importance. v.321 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
À moi-même ? v.324 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ce sont là de mes moindres coups ; v.329 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Moi. v.349 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Qui te donne, dis-moi, cette témérité v.354 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Moi, je ne le prends point, je l'ai toujours porté. v.356 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et qu'il n'est pas en moi de pouvoir dire non, v.361 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et d'être un autre que moi-même. v.362 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Que te donne sur moi mon manque de courage, v.371 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Tes coups n'ont point en moi fait de métamorphose, v.380 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
C'est moi qui suis Sosie, et tout Thèbes l'avoue, v.396 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Amphitryon jamais n'en eut d'autre que moi. v.397 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Ciel ! Me faut-il ainsi renoncer à moi-même ; v.400 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Non, mais au nom des Dieux, donne-moi la licence v.406 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Mais promets-moi de grâce, v.408 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Qui te jette, dis-moi, dans cette fantaisie, v.412 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Que je ne sois pas moi ? Que je ne sois Sosie ? v.415 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et puis-je cesser d'être moi ? v.427 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et, plût au ciel, le fût-il moins ! v.447 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Arrête, ou sur ton dos le moindre pas attire v.450 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Est à moi, hormis les coups. v.453 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
C'est moi qu'Amphitryon députe vers Alcmène, v.454 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Moi qui viens annoncer la valeur de son bras v.456 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
C'est moi qui suis Sosie, enfin de certitude ; v.459 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Il a raison. À moins d'être Sosie, v.468 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Je vois qu'il a de moi, taille, mine, action ; v.473 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et de moi je commence à douter tout de bon. v.485 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Près de moi, par la force, il est déjà Sosie : v.486 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Il me semble que je suis moi. v.489 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
À moins d'être moi-même, on ne le peut savoir. v.493 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Mais si tu l'es, dis-moi qui tu veux que je sois ; v.511 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et le plus court pour moi c'est d'entrer là-dedans. v.520 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et mon dos, pour un mois, en doit être malade. v.523 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et j'en veux, pour témoin unique, v.540 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Éloigne de moi ce que j'aime, v.547 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Au moindre choc dont on entend parler ? v.557 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
En moi, belle, et charmante Alcmène, v.589 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Mais, belle Alcmène, au moins, quand vous verrez l'époux, v.618 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Traître, de moi te séparer. v.635 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
Que tu témoignes pour ta femme. v.647 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
Qu'un coeur auprès de moi soupire. v.655 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
Et me romps un peu moins la tête. v.664 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Moins d'honneur, et plus de repos. v.676 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Dites-moi, de grâce, à l'avance, v.707 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Bon, c'est assez, laissez-moi faire : v.715 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Au moindre objet que j'ai trouvé. v.726 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Moi, j'en trouve à me conserver. v.730 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
En moi-même voulu répéter un petit, v.732 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Sosie, un moi, de vos ordres jaloux, v.736 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Comme le moi qui parle à vous. v.739 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi, plutôt que moi, s'est au logis trouvé : v.741 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et que de ces deux moi piqués de jalousie, v.755 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Que le moi que voici, chargé de lassitude, v.757 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
A trouvé l'autre moi, frais, gaillard et dispos, v.758 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Le moyen d'en rien croire, à moins qu'être insensé ? v.777 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
Je ne l'ai pas cru moi, sans une peine extrême, v.778 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et longtemps d'imposteur, j'ai traité ce moi-même, v.780 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
J'ai vu que c'était moi, sans aucun stratagème, v.782 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Des pieds jusqu'à la tête, il est comme moi fait ; v.783 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Moi. v.796 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Oui moi ; non pas le moi d'ici. v.797 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Mais le moi du logis, qui frappe comme quatre. v.798 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Le moi que j'ai trouvé tantôt, v.801 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Sur le moi qui vous parle, a de grands avantages : v.802 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
J'en ai reçu des témoignages : v.804 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et ce diable de moi m'a rossé comme il faut, v.805 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Moi, vous dis-je, ce moi plus robuste que moi ; v.811 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi, qui s'est de force emparé de la porte. v.812 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi, qui m'a fait filer doux : v.813 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi, qui le seul moi veut être : v.814 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi, de moi-même jaloux : v.815 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi vaillant, dont le courroux, v.816 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Au moi poltron s'est fait connaître : v.817 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Enfin ce moi qui suis chez nous : v.818 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi, qui s'est montré mon maître ; v.819 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ce moi qui m'a roué de coups. v.820 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Suis-moi, je t'impose silence, v.835 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
Me donner de vos feux un mauvais témoignage, v.858 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
J'osais me flatter en moi-même, v.862 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Le moindre éloignement nous tue, v.873 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Et si vous vous plaignez de moi, v.882 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
On me vit témoigner une joie assez tendre, v.886 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
À moins d'un songe on ne peut pas sans doute, v.914 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
À moins d'une vapeur qui vous trouble l'esprit, v.916 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Moi, je vins hier ? v.936 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
En pourrait-on vouloir un plus sûr témoignage ! v.956 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et de même que moi, Monsieur, vous êtes double[.] v.977 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
Pardonnez-moi, mais j'ai certaine cause v.990 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Vous ont-ils fait si vite en perdre la mémoire ? v.993 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et témoignai ma joie à plus d'une reprise. v.999 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Non, ce n'était pas moi, pour ma douleur sensible. v.1025 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Je ne sais pas ; mais ce n'était pas moi ; v.1036 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
C'est le moins qu'on doit voir, et les choses peut-être, v.1050 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Laisse-moi seule, et ne suis point mes pas. v.1067 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Qu'avec moi ton coeur a tenu ? v.1099 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Et dont je n'ai nulle mémoire. v.1110 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Et me condamnerai moi-même, si j'ai tort. v.1115 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
De ta femme, il fallut moi-même t'aviser ; v.1119 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Tu t'es d'avec moi séparé, v.1139 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Que je suis de moi satisfait ? v.1143 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Traître te moques-tu de moi ! v.1152 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Elle ne sera pas pour moi. v.1206 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Laissez-moi. v.1223 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Laissez-moi, vous dis-je. v.1223 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Et moi partout je vous fuirai. v.1231 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Je me trouverais moins blessée ; v.1274 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Il trouve au moins, malgré toute sa violence, v.1283 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Un trop juste dépit contre moi vous anime, v.1344 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Que contre moi votre haine ramasse v.1356 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Plus on aime quelqu'un, moins on trouve de peine... v.1397 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et moi je ne puis vivre, à moins que vous quittiez v.1407 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et les invite à dîner avec moi. v.1424 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Va, va, traître, laisse-moi faire ; v.1436 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
De nos faits, avec moi, sans beaucoup me connaître, v.1445 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Moins j'en puis débrouiller le funeste chaos. v.1464 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Je m'en veux faire, au moins, qui soient d'autre nature, v.1490 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Moi. v.1498 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
Qui, moi ? v.1498 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Et n'en ai pas la moindre envie. v.1502 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Moi, pendard, Ce que je demande ? v.1510 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
Tout beau, si pour heurter, tu fais la moindre instance, v.1517 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Moi-même je frémis, de ce que tu t'apprêtes, v.1526 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
Et cet Amphitryon, qui hors moi le peut être ? v.1536 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
Passe, mon cher ami, crois-moi, v.1545 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Laissez-moi satisfaire un courroux légitime. v.1578 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Daignez-nous dire, au moins quel peut être son crime. v.1580 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Ces messieurs sont ici, pour rendre témoignage, v.1592 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
Laissez-moi. v.1630 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Laissez-moi m'assouvir dans mon courroux extrême, v.1641 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Vous ne me voyez point témoigner de colère, v.1674 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
C'est à moi de finir cette confusion ; v.1680 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Alcmène attend de moi ce public témoignage. v.1690 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Attendant avec vous ces témoins souhaités, v.1696 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Thèbes en a pour moi de tout autres que vous : v.1716 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Et chez moi venons à main forte v.1733 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Hélas ! Brave, et généreux Moi, v.1749 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Du pas devant, sur moi, tu prendras l'avantage, v.1768 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Souffre qu'au moins je sois ton ombre. v.1773 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
En cette qualité souffre-moi près de toi, v.1775 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Que tu seras content de moi. v.1777 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Non, ce n'est pas moi que j'entends ; v.1785 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Frappez, battez, chargez, accablez-moi de coups . v.1846 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Tuez-moi dans votre courroux : v.1847 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Oui, l'autre moi, valet de l'autre vous, a fait v.1854 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Suis-moi. v.1860 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
Et quant à moi, je suis Mercure, v.1872 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
Ta fureur s'est par trop acharnée après moi : v.1885 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
Et c'est moi, dans cette aventure, v.1901 (Acte 3, scène 10, JUPITER)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Mais au moins dis-moi, cruelle. v.11 (Acte 1, scène 1, TIRCIS, DORILAS)
Si bien donc, que de ce mois j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et l'autre mois il y avait douze médecines, et vingt lavements. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Je ne m'étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l'autre. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Ôte-moi ceci, coquine, ôte-moi ceci. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Donnez-moi mon bâton. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
Regarde-moi un peu. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu'il témoigne pour moi ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
C'est à moi, mon père, de suivre aveuglément toutes vos volontés. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Et je veux, moi, que cela soit. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Moi. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Moi ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Et moi, je lui défends absolument d'en faire rien. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Et moi je la déshériterai, si elle vous obéit. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Moi, Madame, hélas ! (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Çà, donnez-moi son manteau fourré, et des oreillers, que je l'accommode dans sa chaise. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Mamie, que je vous suis obligé de tous les soins que vous prenez de moi. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Elle m'a mis tout hors de moi ; et il faudra plus de huit médecines, et de douze lavements, pour réparer tout ceci. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Le voilà là-dedans, que j'ai amené avec moi. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Mamour, conduisez-moi, je vous prie. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Moi ? (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Reposez-vous sur moi. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Laissez-moi me plaindre à mon aise des cruautés de mon inexorable. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
C'est moi qui veux chanter. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Moi, moi, moi. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Moi, moi, vous dis-je. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Moi, moi, moi, moi, moi, moi. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Donnez-moi mon mousqueton. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
Voilà de sottes gens d'avoir peur de moi qui ai peur des autres. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
Messieurs, laissez-moi aller. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
Hélas, Messieurs, je vous assure que je n'ai pas un sou sur moi. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
Je viens de la part du maître à chanter de Mademoiselle votre fille. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
C'est m'honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois témoin d'une entrevue si agréable. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
Mon fils Thomas, et moi. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Vous témoigner, Monsieur. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
À vous témoigner notre zèle. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Faites toujours le compliment de Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil : tout de même me sens-je animé d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Souffrez donc, Mademoiselle, que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur, qui ne respire et n'ambitionne autre gloire, que d'être toute sa vie, Mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur, et mari. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Bon, disais-je en moi-même, les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Lorsque je l'envoyai au collège, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficultés, et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité, et de son travail. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Monsieur, c'est pour moi un meuble inutile, et je ne me connais pas à ces choses-là. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
J'attendais vos ordres, Monsieur, et il m'est venu en pensée, pour divertir la compagnie, de chanter avec Mademoiselle, une scène d'un petit opéra qu'on a fait depuis peu. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Moi ? (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Je n'ai pas une voix à chanter ; mais ici il suffit que je me fasse entendre, et l'on aura la bonté de m'excuser par la nécessité où je me trouve, de faire chanter Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Apprenez-moi ma destinée, v.234 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Montrez-moi ce papier. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Madame, vous m'avez interrompu dans le milieu de ma période, et cela m'a troublé la mémoire. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Donnez-nous au moins le temps de nous connaître, et de voir naître en nous l'un pour l'autre, cette inclination si nécessaire à composer une union parfaite. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quant à moi, Mademoiselle, elle est déjà toute née en moi, et je n'ai pas besoin d'attendre davantage. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Si vous êtes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de même de moi, et je vous avoue que votre mérite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon âme. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Eh mon Père, donnez-moi du temps, je vous prie. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Oui, Mademoiselle, jusqu'aux intérêts de mon amour exclusivement. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Distinguo, Mademoiselle ; dans ce qui ne regarde point sa possession, concedo ; mais dans ce qui la regarde, nego. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bontés que vous avez pour moi ; mais peut-être que vos conseils ne seront pas assez heureux pour être exécutés. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si mon père ne veut pas me donner un mari qui me plaise, je le conjurerai au moins de ne me point forcer à en épouser un que je ne puisse pas aimer. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Pour moi, qui ne veux un mari que pour l'aimer véritablement, et qui prétends en faire tout l'attachement de ma vie, je vous avoue que j'y cherche quelque précaution. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Moi, Madame, que voudrais-je dire que ce que je dis ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Regardez-moi. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Pardonnez-moi, mon papa. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Je m'en vais vous faire voir quelque chose, moi. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Prenez-y bien garde au moins, car voilà un petit doigt qui sait tout, qui me dira si vous mentez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Il faut absolument empêcher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais songé en moi-même, que ç'aurait été une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son Monsieur Purgon, et lui décrier sa conduite. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
Laissez-moi faire : agissez de votre côté. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
Oui, mais celui-ci, mon frère, est plus sortable pour moi. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Il doit être, mon Frère, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Mais savez-vous, mon frère, que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s'il était seulement trois jours sans prendre soin de moi ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la Médecine, et chacun à ses périls, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Un clystère que j'avais pris plaisir à composer moi-même. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Ce n'est pas moi... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Pour moi, j'en suis surpris, et... (Acte 6, scène 8, ARGAN)
Moi ? (Acte 6, scène 9, ARGAN)
Pour moi, j'aurais été trompé à celle-là, et j'aurais juré que c'est la même personne. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
Je vous suis obligé, Monsieur, des bontés que vous avez pour moi. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
Donnez-moi votre pouls. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Croyez-moi, faites-vous-le crever au plus tôt, vous en verrez plus clair de l'oeil gauche. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Et les soins, et les peines qu'elle prend autour de moi. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
Laisse-moi faire. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
Je suis bien aise de voir votre amitié, et d'avoir entendu le beau panégyrique que vous avez fait de moi. (Acte 6, scène 12, ARGAN)
Faut-il que je perde mon père, la seule chose qui me restait au monde ; et qu'encore, pour un surcroît de désespoir, je le perde dans un moment où il était irrité contre moi ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
Après la demande que j'avais conjuré votre oncle de lui faire pour moi, je venais me présenter à lui, et tâcher par mes respects et par mes prières de disposer son coeur à vous accorder à mes voeux. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Oui, mon père, si j'ai résisté tantôt à vos volontés, je veux suivre du moins une de vos intentions, et réparer par là le chagrin que je m'accuse de vous avoir donné. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Souffrez, mon père, que je vous en donne ici ma parole, et que je vous embrasse, pour vous témoigner mon ressentiment. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
Si vous n'êtes pas favorable au penchant de mon coeur, si vous me refusez Cléante pour époux, je vous conjure, au moins, de ne me point forcer d'en épouser un autre. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Je pense, mon Frère, que vous vous moquez de moi : est-ce que je suis en âge d'étudier ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est déjà beaucoup, et la barbe fait plus de la moitié d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
Mais, moi que dire, que répondre ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
Ce seroit sans douta à moi chosa follae, v.488 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

Et la raison encore, dis-moi, je te prie, Sganarelle, qui peut t'inspirer une peur d'un si mauvais augure ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Moi, je crois, sans vous faire tort, que vous avez quelque nouvel amour en tête. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que j'ai raison d'en user de la sorte ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mais par exemple de vous voir tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable, et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi du mariage qui... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Prépare-toi donc à venir avec moi, et prends soin toi-même d'apporter toutes mes armes, afin que... (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Me ferez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Moi, Monsieur, je n'en sais rien, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais ; et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Moi, je n'ai point esté ni fou, ni estourdi, j'ai bravement bouté à tarre quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jergniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux, moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, je n'avons pas putost eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tout à plain qui nous faisiant signe de les aller querir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Mon quieu, je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angigorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrois là dedans pour moi, et j'estois tout ébobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ils ant des chemises qui ant des manches où j'entrerions tout brandis, toi et moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ô acoute un peu auparavant, Charlotte : j'ai queuque autre chose à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Promets-moi donc que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Pour moi, je suis ravi, et je n'ai jamais vu une si charmante personne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et dites-moi un peu, Belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Moi, j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mais au moins, Monsieur, ne m'allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Donnez-moi donc un petit baiser pour gage de votre parole. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Je ne veux pas moi ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Attendez-moi un peu. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Je me moque de tout, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Je veux lui dire, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
C'est moi que Monsieur a vue la première. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Vous vous moquez des gens, c'est moi, encore un coup. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Vous vous raillez de moi. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Vous êtes témoin comme al l'assure. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Je suis celle qu'il aime, au moins. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
C'est moi qu'il épousera. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Ô Ciel, puisqu'il s'agit de mort, fais-moi la grâce de n'être point pris pour un autre ! (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Moi, point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait des ordonnances à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Ses miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je m'étais par hasard égaré d'un frère, et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre, j'ai fait rencontre de ces voleurs, qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Non, quant à moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Notre vengeance, pour être différée, n'en sera pas moins éclatante ; au contraire, elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Pardonnez-moi, Monsieur ; je viens seulement d'ici près, je crois que cet habit est purgatif, et que c'est prendre médecine que de le porter. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien qui est celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Moi ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Demande-lui s'il veut venir souper avec moi. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Le Seigneur Commandeur voudrait-il venir souper avec moi ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Point, point, je veux que vous soyez assis contre moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, vous avez trop de bonté pour moi. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Oh, çà, Monsieur Dimanche, sans façon, voulez-vous souper avec moi ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Embrassez-moi donc, s'il vous plaît, je vous prie encore une fois d'être persuadé que je suis tout à vous, et qu'il n'y a rien au monde que je ne fisse pour votre service. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Êtes-vous en droit, dites-moi, d'en tirer quelque vanité ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Pardonnez-moi. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sauvez-vous, je vous prie, ou pour l'amour de vous, ou pour l'amour de moi. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d'un feu éteint; (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Je veux souper en repos au moins, et qu'on ne laisse entrer personne. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Laissez-moi faire, je m'y en vais moi-même. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez-vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Mon fils, que la tendresse d'un père est aisément rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Pour moi, j'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports du ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Je veux bien, Sganarelle, t'en faire confidence, et je suis bien aise d'avoir un témoin des véritables motifs qui m'obligent à faire les choses. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, jugerai mal de tout le monde, et n'aurai bonne opinion que de moi. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
J'en avais, pour moi, toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir, allons, suis-moi. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Arrêtez, Don Juan, vous m'avez hier donné parole de venir manger avec moi. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
Donnez-moi la main. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

Et la raison encore, dis-moi, je te prie, Sganarelle, qui peut t'inspirer d'un si mauvais augure ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Moi, je crois sans vous faire tort, que vous avez quelque nouvel amour en tête. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mais par exemple je vous vois tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi d'un mystère sacré, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Apprenez de moi qui suis votre valet, que le Ciel punit tôt, ou tard les impies, qu'une méchante vie amène une méchante mort et que ... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur, que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Prépare-toi donc à venir avec moi, et prends soin toi-même d'apporter toutes mes armes afin que... (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Me feriez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer, que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour vouloir me tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Il suffit, je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse moi-même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais, et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Moi je n'ai été ni fou ni étourdi, j'ai bravement bouté quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jerniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, je n'avais pas putôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Mon quieu je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angingorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrais là-dedans pour moi, et j'étais tout ebobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ils ant des chemises qui ant des manches où j'entrerais tout brandis toi et moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ô acoute un peu auparavant, Charlotte, j'ai queuque autre à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Promets-moi que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
As-tu rien vu de plus joli, et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Pour moi, je suis ravi, et je n'ai jamais vu une si charmante personne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et dites-moi un peu, belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Moi j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vouloir vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
En voulez vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mais au moins, Monsieur, ne m'y allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Donnez-moi donc un petit baiser pour gage de votre parole. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Je ne veux pas moi ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Attends-moi un peu. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Je me moque de tout, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Je veux lui dire, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
C'est moi que Monsieur a vu la première. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Vous vous moquez des gens, c'est moi, encor un coup. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Vous vous raillez de moi. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Vous êtes témoin comme al l'asseure. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Je suis celle qu'il aime, au moins. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
C'est moi qu'il épousera. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
Ô Ciel puisqu'il s'agit de mort, fais-moi la grâce de n'être point pris pour un autre. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Moi point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait ordonnance à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Les miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Et dites-moi un peu, encore faut-il croire quelque chose. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir étudié, on est bien moins sage le plus souvent. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Oh Dame, interrompez-moi donc si vous voulez, je ne saurais disputer si l'on ne m'interrompt, vous vous taisez exprès, et me laissez parler par belle malice. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je m'étais par hasard écarté d'un frère et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre j'ai fait rencontre de ces voleurs qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Non, quant à moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu un de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Notre vengeance, pour être différée n'en sera pas moins éclatante ; au contraire elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre, la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Pardonnez-moi, Monsieur, je viens seulement d'ici près, je crois que cet habit est purgatif, et que c'est prendre médecine que de le porter. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Moi ? non. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Le Seigneur Commandeur voudrait-il venir souper avec moi ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler [à] personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Point, point, je veux que vous soyez assis comme moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, vous avez trop de bonté pour moi. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Oh ça, Monsieur Dimanche, sans façon, voulez vous souper avec moi ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Embrassez-moi donc, s'il vous plaît ; je vous prie encore une fois d'être persuadé que je suis tout à vous, et qu'il n'y a rien au monde que je ne f[a]sse pour votre service. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Êtes-vous en droit, dites-moi, d'en tirer quelque vanité ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Pardonnez-moi. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Pour moi je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sauvez-vous, je vous prie, ou pour l'amour de vous, ou pour l'amour de moi. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant, et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes de feu éteint. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Je veux souper en repos au moins, et qu'on ne laisse entrer personne. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Laissez-moi faire, je m'y en vais moi-même. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
Ah, mon fils, que la tendresse d'un père est facilement rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Pour moi je [m']en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Je veux bien, Sganarelle, t'en faire confidence, et je suis bien aise d'avoir un témoin des véritables motifs qui m'obligent à faire les choses. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, je jugerai mal de tout le monde, et n'aurai bonne opinion que de moi. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Je vous assure que cela ne se peut, j'en avais pour moi toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir, allons, suis-moi. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Arrêtez, Don Juan, vous m'avez hier donné parole de venir manger avec moi. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
Donnez-moi la main. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Reposez-vous sur moi, et dites hardiment ce que vous avez à vous dire. (Acte 2, scène 1, NERINE)
Au moins y travaillons-nous fortement ; et déjà nous avons préparé un bon nombre de batteries pour renverser ce dessein ridicule. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Au moins, Madame, souvenez-vous de votre rôle ; et pour mieux couvrir notre jeu, feignez, comme on vous a dit, d'être la plus contente du monde des résolutions de votre père. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Que rien ne pourra vous contraindre, et que malgré tous les efforts d'un père, vous me promettez d'être à moi. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Mon_Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les résolutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une fâcheuse extrémité, dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des choses. (Acte 2, scène 2, JULIE)
Et quiconque rira de lui, aura affaire à moi. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Pour moi j'ai voulu me mettre à la mode de la Cour pour la campagne. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Est-il possible que cinq ou six années m'aient ôté de votre mémoire ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Pardonnez-moi. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
C'est moi qui l'ai reçu, Monsieur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Excusez-moi. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Excusez-moi, je me le remets. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Embrassez-moi donc, je vous prie, et resserrons les noeuds de notre ancienne amitié. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Dites-moi un peu des nouvelles de toute la parenté : comment se porte Monsieur votre... là... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Elle est morte depuis six mois. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, le diable m'emporte, vous logerez chez moi. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Non, je lui ai défendu de bouger, à moins que j'y fusse moi-même, de peur de quelque fourberie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, Monsieur, ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Assurément ; on est bien aise au moins d'être mort méthodiquement. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Voilà déjà trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Quoi que c'en soit, Monsieur, il a toujours avec cela son cours de ventre depuis six mois. (Acte 2, scène 6, LE-PAYSAN)
C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Non, s'il vous plaît, je n'entends pas que vous fassiez de dépense, et que vous envoyiez rien acheter pour moi. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Moi ? (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
Laissez-moi faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Il a beau fuir, je le ferai condamner par arrêt à se faire guérir par moi. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Prenez qui vous voudrez ; mais ce ne sera pas moi. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
Dites-moi, Monsieur, ce que vous voulez. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
Moi le dire rien, Montsir, si vous le mettre pas le chapeau sur le teste. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Cela veut dire que cet homme-là, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m'a mis dans une maison pour se moquer de moi, et me faire une pièce. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Enseignez-moi, de grâce, le logis de Monsieur Oronte ; je suis bien aise d'y aller tout à l'heure. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Afin de vous obliger à m'ouvrir votre coeur, voilà une petite bague que je vous prie de garder pour l'amour de moi. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Laissez-moi consulter un peu si je le puis faire en conscience. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Et moi, Monsieur de Pourceaugnac. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous imaginez-vous, Monsieur Oronte, qu'un homme comme moi soit si affamé de femme ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Souffrez que je l'embrasse, et que je lui témoigne... (Acte 3, scène 6, JULIE)
Laissez-moi le regarder. (Acte 3, scène 6, JULIE)
Je ne veux pas, moi ; et si tu ne rentres tout à l'heure, je... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Je le veux avoir, moi, puisque vous me l'avez promis. (Acte 3, scène 6, JULIE)
La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres créanciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Quelle sentence obtenue contre moi ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Moi, je suis votre mari ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
No ville en est témoin. (Acte 3, scène 8, NERINE)
Moi, point du tout, je suis gentilhomme. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Et quand le père aura été averti par moi... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
Voici notre Demoiselle, allez vite, qu'il ne nous voye ensemble. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Pour moi, je vous avoue que je suis pour vous dans une peur épouvantable ; et je ne me consolerais de ma vie si vous veniez à être pendu. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Laissez-moi faire, j'ai vu les personnes du bel air ; tout ce qu'il y a, c'est que j'ai un peu de barbe. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Attendez-moi là. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Mon foi, moi couchair pien avec fous. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
Laisse-toi, l'est moi qui le veut couchair avec elle. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
Moi ne vouloir pas laisser. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
Ce n'est pas moi, je vous assure. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Eh, Monsieur, pour l'amour de moi ; vous savez que nous sommes amis il y a longtemps ; je vous conjure de ne le point mener en prison. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Il faut donc que je m'enfuie avec lui, car il n'y aurait point ici de sûreté pour moi. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
Laissez-le moi conduire, et ne bougez d'ici. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Moi, je serais capable de cela ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Cela n'empêchera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de vénération où votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu être votre gendre, au moins serai-je éternellement votre serviteur. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Et je veux, moi, tout à l'heure, que tu prennes le Seigneur Eraste. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Donnez-moi votre main. (Acte 4, scène 7, ORONTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Mademoiselle Du Parc. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mademoiselle Béjart. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mademoiselle de Brie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mademoiselle Du Croisy. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mademoiselle Hervé. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Pour moi je vous déclare que je ne me souviens pas d'un mot de mon personnage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Et moi je me prépare fort à tenir mon rôle à la main. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Et moi aussi. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Pour moi je n'ai pas grand'chose à dire. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE-HERVE)
Ni moi non plus, mais avec cela je ne répondrais pas de ne point manquer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU CROISY)
Et moi pour vingt bons coups de fouet, je vous assure. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
Et n'ai-je à craindre que le manquement de mémoire, ne comptez-vous pour rien l'inquiétude d'un succès qui ne regarde que moi seul ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Et n'est-ce pas à moi de dire que je voudrais en être quitte pour toutes les choses du monde ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Mon_Dieu, Mademoiselle, les rois n'aiment rien tant qu'une prompte obéissance, et ne se plaisent point du tout à trouver des obstacles. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Grand merci, Monsieur mon mari, voilà ce que c'est, le mariage change bien les gens, et vous ne m'auriez pas dit cela il y a dix-huit mois. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Pour moi, j'en ai reconnu quelques-uns dans votre bouche. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Dites-la-moi un peu, puisque vous l'avez dite aux autres. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
J'avais songé une comédie où il y aurait eu un poète, que j'aurais représenté moi-même, qui serait venu pour offrir une pièce à une troupe de comédiens nouvellement arrivés de la campagne. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Écoutez-moi. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Vous, prenez garde à bien représenter avec moi votre rôle de Marquis. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Pour vous, Mademoiselle... (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mon_Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Comment cela se pourrait-il faire, car il n'y a point de personne au monde qui soit moins façonnière que moi. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Vous, vous faites le même personnage que dans la Critique, et je n'ai rien à vous dire,non plus qu'à Mademoiselle Du Parc. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Mesdemoiselles, ne... (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Mesdemoiselles, votre serviteur. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Monsieur, ces demoiselles ont peine à vous dire qu'elles souhaiteraient fort que personne ne fût ici pendant cette répétition ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Pourquoi, il n'y a point de danger pour moi ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Cela est bon pour toi, mais pour moi je ne veux pas être joué par Molière. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Moi ? (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Il est vrai, c'est moi. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
C'est moi, c'est moi, assurément, c'est moi. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
Et moi, cent pistoles que c'est toi. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Nous disputons qui est le Marquis de la critique de Molière : il gage que c'est moi, et moi je gage que c'est lui. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Soit ; mais, dis-moi, Chevalier, crois-tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et qu'il ne trouvera plus de matière pour... (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Attendez, il faut marquer davantage tout cet endroit, écoutez-le moi dire un peu. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Tenez-moi des vôtres, mon cher. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Faites état de moi, Monsieur, comme du plus chaud de vos amis. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Faites-moi la grâce de m'employer, soyez persuadé que je suis entièrement à vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Et moi de même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Fi, je suis épouvantable, vous dis-je, et je me fais peur à moi-même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Pour moi je vous avoue que j'en ai toutes les joies imaginables. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
Et moi aussi. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Sans doute, et pour moi je réponds de douze Marquis, de six Précieuses, de vingt Coquettes, et de trente Cocus, qui ne manqueront pas d'y battre des mains. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Et moi de même parbleu. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Et moi aussi, Dieu me sauve ! (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
Pour moi j'y payerai de ma personne comme il faut, et je réponds d'une bravoure d'approbation qui mettra en déroute tous les jugements ennemis, c'est bien la moindre chose que nous devions faire, que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
Ils critiquent mes pièces, tant mieux, et Dieu me garde d'en faire jamais qui leur plaise, ce serait une mauvaise affaire pour moi. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Ni moi le mien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
Ni moi non plus. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Ni moi. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Ni moi. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-HERVE)
Ni moi. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU CROISY)
Que pensez-vous donc faire, vous moquez-vous toutes de moi ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

Acante, laisse-moi. v.2 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
Tu me plais loin de moi. v.4 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
Daigne au moins par pitié lui dire un mot ou deux. v.16 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
Et sache d'où pour moi procède tant de haine. v.18 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
La raison te condamne à répondre avant moi. v.24 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
Qui jusqu'au moindre [t]rait lui ressemble si fort, v.35 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
La boîte que le peintre a fait faire pour moi, v.43 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Tu fais de ces portraits même chose que moi. v.56 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
Priez-moi donc tous deux de la bonne manière, v.110 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Pour obtenir de moi ce que vous désirez. v.112 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Avec toutes leurs fleurs sont bien moins éclatants. v.132 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Nos voeux, dites-moi, seront-ils rejetés ? v.176 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
Et cet Athénien qui fut chez moi vingt mois, v.196 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Il tient quelque moineau qu'il a pris fraîchement. v.227 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Il s'agit d'autre chose ici que de moineaux. v.242 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Mais cet honneur pour moi, je l'avoue, est trop grand. v.262 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Qu'on vous blâmât pour moi de faire un choix trop bas. v.266 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
C'est de moi, s'il vous plaît, que vient toute l'offense. v.315 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Et qu'à moi par leur rang on les va préférer, v.349 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Va-t'en, laisse-moi seule en cette solitude v.359 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Qu'il jouait avec moi, qu'il me rendait des soins, v.373 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
Je vous disais toujours de vous y plaire moins, v.374 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
C'est un jeune moineau, qu'avec un soin extrême v.387 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Je veux pour vous l'offrir apprivoiser moi-même. v.388 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Qui les rend dans leurs voeux préférables à moi. v.414 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Je pourrais moins, Myrtil, redouter ces rivales, v.427 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Qui peut d'elles à moi faire la différence... v.432 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Ne vous contraignez pas pour moi. v.469 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Je veux lui parler moi, toutes ces amitiés... v.481 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Mais je saurai sur moi pour punir de l'outrage : v.484 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Vous lui dites encor le moindre mot fâcheux, v.486 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Des fiers droits que sur moi vous donne la nature. v.516 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Vous ferez pour moi que son oncle l'oblige v.539 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Me tiendrez-vous au moins la parole avancée. v.547 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Ne changerez-vous point, dites-moi, de pensée ? v.548 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Ô ciel ! Expliquez-moi ce discours, je vous prie. v.592 (Acte 2, scène 7, MYRTIL)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

Regardez-moi un peu sans rire. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
Pour moi, je vous avoue que j'en suis tout scandalisé. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
A-t-on jamais vu, dites-moi, deux pecques provinciales faire plus les renchéries que celles-là, et deux hommes traités avec plus de mépris que nous ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Elles ont usé, depuis que nous sommes ici, le lard d'une douzaine de cochons, pour le moins, et quatre valets vivraient tous les jours des pieds de mouton qu'elles emploient. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
Dites-moi un peu ce que vous avez fait à ces Messieurs, que je les vois sortir avec tant de froideur ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
N'est-ce pas un procédé, dont vous avez sujet de vous louer toutes deux aussi bien que moi ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Et ce lien sacré où ils aspirent, n'est-il pas un témoignage de l'honnêteté de leurs intentions ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver, qu'après les autres aventures. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Pour moi, un de mes étonnements, c'est que vous ayez pu faire une fille si spirituelle que moi. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Pour moi, mon oncle, tout ce que je vous puis dire, c'est que je trouve le mariage une chose tout à fait choquante. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
Je le croirais bien ; oui, il y a toutes les apparences du monde, et pour moi, quand je me regarde aussi... (Acte 1, scène 5, CATHOS)
Apprenez, sotte, à vous énoncer moins vulgairement. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
Il faut le recevoir dans cette salle basse, plutôt qu'en notre chambre : ajustons un peu nos cheveux au moins, et soutenons notre réputation. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
Ces canailles-là s'osent jouer à moi. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
On obtient tout de moi, quand on s'y prend de la bonne façon. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Votre complaisance pousse, un peu trop avant, la libéralité de ses louanges, et nous n'avons garde, ma cousine, et moi, de donner de notre sérieux, dans le doux de votre flatterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Mais au moins, y a-t-il sûreté ici pour moi. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Pour moi, je tiens que hors de Paris, il n'y a point de salut, pour les honnêtes gens. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
C'est moi qui ferai votre affaire mieux que personne, ils me rendent tous visite, et je puis dire que je ne me lève jamais, sans une demi-douzaine de beaux esprits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Mais pour moi, ce que je considère particulièrement, c'est que par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses, qu'il faut savoir de nécessité, et qui sont de l'essence d'un bel esprit. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
En effet, je trouve que c'est renchérir sur le ridicule, qu'une personne se pique d'esprit, et ne sache pas jusqu'au moindre petit quatrain? qui se fait chaque jour? et pour moi, j'aurais toutes les hontes du monde? s'il fallait qu'on vînt à me demander, si j'aurais vu quelque chose de nouveau, que je n'aurais pas vu. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Pour moi, j'aime terriblement les Énigmes. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Ah, certes, cela sera du dernier beau, j'en retiens un exemplaire, au moins, si vous le faites imprimer. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Moi, point du tout ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Pour moi, j'y suis fort exact, et quand j'ai promis à quelque poète, je crie toujours, voilà qui est beau, devant que les chandelles soient allumées. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je puis me vanter, au moins, qu'ils ont un grand quartier, plus que tous ceux, qu'on fait. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Pour moi, j'ai cette manie, de vouloir donner généralement, sur tout ce qu'il y a de plus beau. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je vous assure, que nous sympathisons vous, et moi. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Baise-moi donc encore un peu, je te prie. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Pour moi j'ai un furieux tendre pour les hommes d'épée. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Donnez-moi un peu votre main, et tâtez celui-ci : là, justement au derrière de la tête : y êtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Je ne pense pas qu'il y ait gentilhomme, en France, plus mal servi, que moi. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Moi, je dis, que nos libertés auront peine à sortir d'ici, les braies nettes. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Au moins, pour moi, je reçois d'étranges secousses, et mon coeur ne tient plus qu'à un filet. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Vicomte dis-moi un peu, y a-t-il longtemps, que tu n'as vu la Comtesse ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Vite, qu'on leur ôte jusqu'à la moindre chose. (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
Maintenant, Mesdames, en l'état qu'ils sont, vous pouvez continuer vos amours avec eux tant qu'il vous plaira, nous vous laissons toute sorte de liberté pour cela, et nous vous protestons, Monsieur, et moi, que nous n'en serons aucunement jaloux. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
Voilà ce que c'est que du monde, la moindre disgrâce nous fait mépriser de ceux qui nous chérissaient. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Conseille-moi, du moins, et me dis ce que je dois faire dans ces cruelles conjonctures. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
Ma foi, je m'y trouve autant embarrassé que vous, et j'aurais bon besoin que l'on me conseillât moi-même. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
Je ne le suis pas moins. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Elle en usa fort mal avec moi, et je me dépitai de telle sorte contre l'ingratitude du siècle, que je résolus de ne plus rien faire. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Tu sais, Scapin, qu'il y a deux mois que le seigneur Géronte, et mon père, s'embarquèrent ensemble pour un voyage qui regarde certain commerce où leurs intérêts sont mêlés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Et que Léandre et moi nous fûmes laissés par nos pères ; moi sous la conduite de Silvestre ; et Léandre sous ta direction. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Il ne m'entretenait que d'elle chaque jour ; m'exagérait à tous moments sa beauté et sa grâce ; me louait son esprit, et me parlait avec transport des charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu'aux moindres paroles, qu'il s'efforçait toujours de me faire trouver les plus spirituelles du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Une femme nous dit, en soupirant, que nous pouvions voir là quelque chose de pitoyable en des personnes étrangères ; et qu'à moins que d'être insensibles, nous en serions touchés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Laissez-le-moi finir en deux mots. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
On lui dit que la fille, quoique sans bien, et sans appui, est de famille honnête ; et qu'à moins que de l'épouser, on ne peut souffrir ses poursuites. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque infidélité, et n'êtes-vous pas assurée de l'amour que j'ai pour vous ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
J'ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir sont des feux qui s'éteignent aussi facilement qu'ils naissent. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères ; mais je crains un pouvoir qui combattra dans votre coeur les tendres sentiments que vous pouvez avoir pour moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Puisque vous le voulez, je veux bien essuyer mes pleurs, et j'attendrai d'un oeil constant ce qu'il plaira au Ciel de résoudre de moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Réponds-moi, coquin, réponds-moi. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Laisse-moi dire, moi, et ne fais que me suivre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Laisse-moi un peu quereller en repos. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Je ne suis pas de cet avis, moi, et je veux faire du bruit tout mon soûl. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
J'y ai d'abord été, moi, lorsque j'ai su la chose, et je me suis intéressé pour vous, jusqu'à quereller votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait pour ne rien faire que de raisonnable ; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé faire de son côté pis encore que votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
J'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un compagnon parmi les femmes, que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là ; et que vous n'en approchiez point que vous ne poussassiez à bout. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Je n'aurai pas pour moi les droits de père, et la raison de la violence qu'on a faite à mon fils ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Et je veux moi, pour mon honneur et pour le sien, qu'il dise le contraire. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Moi. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Moi ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Laisse-moi faire, la machine est trouvée. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Suis-moi. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Je te conjure au moins de ne m'aller point brouiller avec la Justice. (Acte 1, scène 5, SILVESTRE)
Va, va : nous partagerons les périls en frères ; et trois ans de galère de plus ou de moins, ne sont pas pour arrêter un noble coeur. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Pour moi, je vais vite consulter un avocat, et aviser des biais que j'ai à prendre. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Pour moi, je ne vois pas ce que l'on peut faire de pis ; et je trouve que se marier sans le consentement de son père est une action qui passe tout ce qu'on peut s'imaginer. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Regardez-moi entre deux yeux. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Ce n'est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c'est que vous avez fait. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Moi, je n'ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Il vous a dit quelque chose de moi ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Laissez-moi contenter mon ressentiment. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
C'était moi, Monsieur, qui l'avais retenue. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Hé bien oui, Monsieur, vous vous souvenez de ce loup-garou il y a six mois qui vous donna tant de coups de bâton la nuit, et vous pensa faire rompre le cou dans une cave où vous tombâtes en fuyant. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
C'était moi, Monsieur, qui faisais le loup-garou. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Je suis mon pauvre Scapin à cette heure qu'on a besoin de moi. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Passez-moi votre épée au travers du corps. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Tu m'es trop précieux ; et je te prie de vouloir employer pour moi ce génie admirable, qui vient à bout de toute chose. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
Non, tuez-moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Me promets-tu de travailler pour moi ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il ne parlait pas moins que de cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je suis après à m'équiper, et le besoin que j'ai de quelque argent, me fait consentir, malgré moi à ce qu'on me propose. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il me faut un cheval de service, et je n'en saurais avoir un qui soit tant soit peu raisonnable à moins de soixante pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il n'y pas un de tous ces gens-là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je me moque de cela, et je défie les avocats de rien dire de moi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
Scapin, fais-moi connaître un peu cet Argante, qui est père d'Octave. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Reposez-vous sur moi. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Que ne les vois-je fondre sur moi les armes à la main ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Comment, marauds, vous avez la hardiesse de vous attaquer à moi ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Voilà qui vous apprendra à vous oser jouer de moi. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Allons le trouver, je les ai sur moi. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
Est-ce que vous vous défiez de moi ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Non, vous dis-je, ne vous fiez point à moi. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Laissez-moi faire, il n'a pas affaire à un sot. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Je vais t'attendre chez moi. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
Que dit-il là de moi, avec ce visage affligé ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Tiens, voilà la clef de mon armoire. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Laissez-moi faire. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Scapin, as-tu réussi pour moi dans ton entreprise ? (Acte 2, scène 8, OCTAVE)
Mais à condition que vous me permettez à moi, une petite vengeance contre votre père, pour le tour qu'il m'a fait. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Vous me le promettez devant témoin. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Je reçois avec joie une compagnie de la sorte ; et il ne tiendra pas à moi que l'amitié qui est entre les personnes que nous aimons, ne se répande entre nous deux. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
Vous avez cet avantage, au moins, que vous savez de qui vous êtes née ; et que l'appui de vos parents que vous pouvez faire connaître, est capable d'ajuster tout, peut assurer votre bonheur, et faire donner un consentement au mariage qu'on trouve fait. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Mais pour moi je ne rencontre aucun secours dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne regarde que le bien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Voilà Silvestre qui s'en acquittera aussi bien que moi. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Oui, mais c'est moi que j'en croirai. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Il ne sera pas dit qu'impunément on m'ait mis en état de me trahir moi-même, et de découvrir des secrets qu'il était bon qu'on ne sût pas. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Moi ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
J'en imagine bien un ; mais je courrais risque moi, de me faire assommer. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Laisse-moi faire. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ? (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Parti moi courir comme une Basque, et moi ne pouvre point troufair de tout le jour sti tiable de Gironte ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Dites-moi un peu fous, Monsir l'homme, s'il ve plaist, fous savoir point où l'est sti Gironte que moi cherchair ? (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Pardonnez-moi, Monsieur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Moi l'avoir enfie de tonner ain coup d'épée dans ste sac. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Montre-le-moi un peu fous, ce que c'estre là. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Et moi, je le fouloir foir, moi. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Montre-moi fous, te dis-je. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Moi pailler de ste bastonne dessus les épaules de toi. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je veux dire que vous ne devez pas vous moquer de moi. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
En arrivant dans cette ville, un jeune homme me vit, et conçut pour moi de l'amour. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Aidez-moi un peu. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Appelle-moi Géronte, et ne te sers plus de ce nom. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Suivez-moi, suivez-moi, Seigneur Argante. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Laisse-moi faire, je trouverai moyen d'apaiser leur courroux, et... (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
Allons, ma fille, venez chez moi. (Acte 3, scène 9, GÉRONTE)
Allons chez moi, nous serons mieux qu'ici pour nous entretenir. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
Tu veux que je tienne chez moi une personne qui est aimée de ton frère, et qui m'a dit tantôt au nez mille sottises de moi-même ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
Pour moi, je te pardonne ; va, meurs en repos. (Acte 3, scène 13, ARGANTE)
Ç'a été une témérité bien grande à moi, que les coups de bâton que je... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
Et moi, qu'on me porte au bout de la table, en attendant que je meure. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1862 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,77 % des textes) dans lesquels il y a 2747 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 83,24 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	54	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	54
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	2	0	0	5	7	6	10	2	10	0	9	0	51
3	LE M?DECIN MALGR? LUI	18	0	15	14	0	0	0	0	0	0	0	0	47
4	GEORGE DANDIN	38	0	35	24	0	0	0	0	0	0	0	0	97
5	L'?COLE DES MARIS	0	0	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
6	L'ÉCOLE DES MARIS	22	0	40	27	0	0	0	0	0	0	0	0	89
7	LE DÉPIT AMOUREUX	32	0	34	26	28	21	0	0	0	0	0	0	141
8	LE TARTUFFE	17	0	26	20	30	20	0	0	0	0	0	0	113
9	LES FÂCHEUX	16	1	28	19	0	0	0	0	0	0	0	0	64
10	LES FEMMES SAVANTES	17	0	26	17	21	26	0	0	0	0	0	0	107
11	L'AVARE	43	0	25	29	34	31	0	0	0	0	0	0	162
12	LE MISANTHROPE	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	1
13	LE MISANTHROPE	27	0	19	21	31	28	0	0	0	0	0	0	126
14	L'?COLE DES FEMMES	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
15	L'ÉCOLE DES FEMMES	23	0	22	16	20	25	0	0	0	0	0	0	106
16	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	21	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	21
17	LE M?DECIN VOLANT	22	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	22
18	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	32	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	32
19	L'ÉTOURDI	27	0	29	29	26	25	0	0	0	0	0	0	136
20	LE MARIAGE FORC?	29	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	29
21	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	4	0	17	54	13	12	0	0	0	0	0	0	100
22	LE SICILIEN	29	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	29
23	LE SICILIEN	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
24	DON GARCIE DE NAVARRE	19	0	23	17	30	24	0	0	0	0	0	0	113
25	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	50	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	50
26	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	24	0	14	0	9	0	12	0	5	0	64
27	LES AMANTS MAGNIFIQUES	1	0	0	0	0	3	0	0	0	0	0	2	6
28	AMPHITRYON	56	7	70	35	0	0	0	0	0	0	0	0	168
29	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	61	9	0	29	0	0	0	0	0	99
30	LE MALADE IMAGINAIRE	1	0	0	1	0	0	0	1	0	0	0	0	3
31	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	21	0	38	19	18	15	0	0	0	0	0	0	111
32	DON JUAN	21	0	38	22	18	14	0	0	0	0	0	0	113
33	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	60	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	60
34	MÉLICERTE	18	0	18	0	0	0	0	0	0	0	0	0	36
35	LES PR?CIEUSES RIDICULES	41	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	41
36	LES FOURBERIES DE SCAPIN	36	0	44	32	0	0	0	0	0	0	0	0	112
37	PSYCHÉ	0	9	17	21	15	20	23	0	0	0	0	0	105
38	L'AMOUR M?DECIN	0	0	15	9	15	0	0	0	0	0	0	0	39
39	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	26	24	18	0	0	0	0	0	0	0	68
40	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	0	0	19	0	1	2	0	0	0	1	0	0	23
41	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	0	0	0	0	0	4	0	0	0	0	0	0	4
	Total	799	17	650	543	348	277	71	3	22	1	14	2	2747