Occurences de l'expression

nu

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Qu'on vous voit nuit et jour à lire vos romans, v.28 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. Un autre est survenu dont le bien l'en dégage. v.46 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. [Que d'avoir un mari la nuit auprès de soi,] v.88 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  4. D'un Dieu vous soit en aide alors qu'on éternue. v.90 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  5. Pour qui mille beautés soupirent nuit et jour ; v.168 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  6. Avec lequel te dis-je... Et j'en crève d'ennuis. v.188 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  7. Il ne m'est point connu. v.255 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  8. L'honneur d'être connu de votre seigneurie, v.286 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  9. Qui sait comme en ses mains ce portrait est venu, v.319 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  10. Et si l'homme après tout lui peut être connu. v.320 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  11. Me suis-je en tête mis ces visions cornues, v.325 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  12. Et les sueurs au front m'en sont trop tôt venues. v.326 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  13. Que s'il m'était venu des cornes à la tête. v.345 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  14. Celui qui maintenant devers vous est venu, v.359 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  15. Et qui vous a parlé, d'où vous est-il connu ? v.360 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  16. De se faire un chagrin qui n'a nul fondement ? v.456 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  17. La déclaration est assez ingénue. v.565 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  18. L'on ne demandait pas carogne ta venue, v.566 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  19. Je n'ai pas reconnu les traits de sa peinture. v.597 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

  1. Et Vénus n'est plus à la mode. v.64 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  2. Et qui ne suis venue au jour que pour charmer ; v.104 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  3. Ai tenu de tout temps le souverain Empire ; v.108 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  4. J'entendrai prononcer aux mortels prévenus, v.118 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  5. Elle est plus belle que Vénus ! v.119 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  6. Vante, vante, Vénus, les traits de ton visage, v.134 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  7. La nuit il m'en repasse une idée éternelle v.210 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  8. Qui, vous, ma Soeur ? Nullement. v.243 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  9. Vous, ma Soeur, vous avez, sans nul déguisement, v.252 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  10. Ils ne démentent nullement v.315 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  11. Il me semble, sans nul courroux, v.492 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  12. Com'esser puo fra voi, ò Numi eterni, v.556 (Acte 2, scène 7, SECOND HOMME AFFLIGÉ)
  13. Nume fiero ! v.560 (Acte 2, scène 7, PREMIER HOMME AFFLIGÉ)
  14. Ahi, sentenza inudita, v.564 (Acte 2, scène 7, TROIS AFFLIGÉS)
  15. Et cacher l'ennui qui me touche ; v.594 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  16. On n'a nul droit de murmurer v.655 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  17. Ne fortifiez point l'excès de mes ennuis v.722 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  18. C'est vous perdre inutilement. v.749 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  19. Ou vous accompagner jusques au monument. v.751 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
  20. Me précipite au monument. v.788 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  21. Votre Mère Vénus est de l'humeur des Belles v.974 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  22. Ce moment est venu qu'il faut que votre bouche v.1083 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  23. Exhale des soupirs si longtemps retenus, v.1084 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  24. Un amas de transports aussi doux qu'inconnus v.1086 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  25. Ce n'était pas assez que de nuit et de jour v.1324 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  26. N'en parlons plus, ma Soeur, nous en mourrions d'ennui, v.1346 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  27. Ou dans l'accablement des plus mortels ennuis. v.1422 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  28. Mais d'où vient qu'un triste nuage v.1445 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  29. Fuis plutôt de Vénus l'implacable colère : v.1588 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  30. Vous offrir des respects jusqu'alors inconnus, v.1603 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  31. S'il était une autre Vénus : v.1605 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  32. Vous vouliez m'accabler d'un éternel ennui ? v.1640 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  33. Aux travaux où Vénus condamne mon amour ? v.1673 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  34. S'en est rendue indigne, et dans ce dur ennui, v.1686 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  35. En dépit de Vénus, en dépit de mon crime, v.1702 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  36. Nous en avons ici reconnu le miracle, v.1731 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  37. Mais revoyez Vénus : le Destin nous rappelle, v.1763 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  38. Et l'éternelle nuit n'ose en chasser le jour, v.1771 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  39. Qu'en mes mains pour Vénus a remis Proserpine, v.1818 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  40. Puisque Vénus la beauté même v.1821 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  41. Laissez-la sans Vénus triompher ou périr. v.1945 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  42. Vivez, Vénus l'ordonne, aimez elle y consent. v.2026 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  43. Et Vénus a repris sa douceur naturelle v.2035 (Acte 6, scène 6, APOLLON)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Sans m'en être en deux ans rappelé nulle image : v.117 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  2. Un transport inconnu dont je ne fus point maître ; v.129 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  3. Et nuls empressements, paroles, ni soupirs v.150 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  4. Lui faire de leurs coeurs un hommage inutile, v.161 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  5. Est venu droit à moi, qui ne lui disais mot. v.266 (Acte 2, scène 2, MORON)
  6. Que le Prince autrefois était venu chez lui, v.311 (Acte 2, scène 2, MORON)
  7. Ne soient entre mains que d'inutiles armes? v.337 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  8. J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  9. D'où vient qu'il n'est pas venu jusqu'ici, et qu'il a pris cette autre route quand il m'a vue ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  10. Seigneur, je vous donne avis que tout va bien : la Princesse souhaite que vous l'abordiez : mais songez bien à continuer votre rôle, et de peur de l'oublier ne soyez pas longtemps avec elle. (Acte 6, scène 4, MORON)
  11. Il n'en fera rien ; je le connais, ma peine sera inutile. (Acte 6, scène 5, MORON)
  12. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  13. De quelle émotion inconnue sens-je mon coeur atteint ! (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  14. Et quelle inquiétude secrète est venue troubler tout d'un coup la tranquillité de mon âme ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  15. Seigneur, la Déesse Vénus vient d'annoncer partout le changement du coeur de la Princesse : tous les pasteurs et toutes les bergères en témoignent leur joie par des danses et des chansons, et si ce n'est point un spectacle que vous méprisiez, vous allez voir l'allégresse publique se répandre jusques ici. (Acte 10, scène 4, PHILIS)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Que maudit soit le bec-cornu de notaire, qui me fit signer ma ruine. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Il est vrai que tu me fis trop d'honneur : et que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. C'est pour ne me point ennuyer. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Je te montrerai bien que je ne te crains nullement. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  5. Ouais, serait-ce bien moi qui me tromperais, et serais-je devenu médecin, sans m'en être aperçu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  6. Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsque avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d'abord, par la chambre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  7. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  8. Elle est devenue muette, sans que jusques ici, on en ait pu savoir la cause : et c'est un accident qui a fait reculer son mariage. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  9. Cabricias arci thuram, catalamus, singulariter, nominativo haec Musa la Muse, bonus, bona, bonum, Deus sanctus, est ne oratio latinas ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  10. Etiam, oui, quare, pourquoi, quia substantivo, et adjectivum concordat in generi, numerum, et casus. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  11. Ossabandus, nequeys, nequer, potarinum, quipsa milus. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  12. Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  13. Oui, mon père, j'ai recouvré la parole : mais je l'ai recouvrée pour vous dire, que je n'aurai jamais d'autre époux que Léandre, et que c'est inutilement que vous voulez me donner Horace. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des Nobles lorsqu'ils nous font nous autres entrer dans leur famille. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. Non, je n'y suis venu que pour voir la fête de demain. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  3. C'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi, j'avais bon nez sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  4. Mais vous avez voulu tâter de la noblesse, et il vous ennuyait d'être maître chez vous. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  5. Monsieur, suis-je connu de vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  6. Mon nom est connu à la Cour, et j'eus l'honneur dans ma jeunesse de me signaler des premiers à l'arrière-ban de Nancy. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  7. Elle est toute soutenue, cela est vrai. (Acte 1, scène 5, GEORGE DANDIN)
  8. Vous n'aviez qu'à le faire, vous auriez été bien venu. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  9. Quelque pensée qui vous puisse rester, il a nié, c'est satisfaire les personnes, et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  10. Je le sais fort bien moi, et vos mépris me sont connus. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  11. Non, non, son mari n'est pas au logis, et puis, ce n'est pas lui qu'elle a le plus à ménager, c'est son père et sa mère, et pourvu qu'ils soient prévenus, tout le reste n'est point à craindre. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  12. N'avez-vous pas vu ce matin qu'elle s'est défendue de connaître celui dont vous m'étiez venu parler ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  13. Promettez-moi donc, Madame, que je pourrai vous parler cette nuit. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  14. La nuit est avancée, et j'ai peur qu'il ne soit trop tard. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  15. Morgué voilà une sotte nuit, d'être si noire que cela. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  16. Je voudrais bien savoir, Monsieur, vous qui êtes savant, pourquoi il ne fait point jour la nuit ? (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  17. Ma foi, la nuit, on n'y voit goutte. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
  18. Nous nous sommes assez entretenus. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  19. Hé bien, quel grand mal est-ce qu'il y a à prendre le frais de la nuit ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  20. Non, non il faut attendre la venue de ceux que j'ai mandés, et je veux qu'ils vous trouvent dehors à la belle heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  21. Cela est-il beau d'aller ivrogner toute la nuit ? (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  22. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Et vous souffrez cela sans nulle émotion. v.162 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  2. nul godelureau v.281 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  3. Et de vous venir ; mais sans nul artifice v.287 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  4. Et savoir si la belle a connu que je l'aime ? v.356 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  5. Que vos secrets désirs, lui sont assez connus, v.417 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  6. Est venu me donner un bonjour surprenant, v.466 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  7. J'abandonnerai tout et renonce à l'ennui, v.657 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  8. Le temps presse, il fait nuit, allons, sans crainte aucune, v.807 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  9. Puisque seule à cette heure, elle est venue ici, v.825 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  10. Et pouvoir cette nuit rejeter ses demandes, v.852 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  11. Et pour justifier cette intrigue de nuit, v.858 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  12. Du peu de retenue, où j'ai su me contraindre, v.872 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  13. Dans mon trouble du moins, la nuit me favorise[.] v.895 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  14. Oui, oui, je veux tenter quelque effort cette nuit, v.897 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  15. Que de nuit je l'ai vue y conduire ses pas, v.965 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  16. Allons ce procès-là continuerait toujours. v.998 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  17. Il ne faut mettre ici nulle force en usage, v.999 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  18. Je me suis reconnue indigne de vos voeux, v.1086 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Connaissant qu'il poussait d'inutiles soupirs. v.44 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  2. N'eut pour témoins, la nuit, que deux autres et moi ; v.264 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  3. Gros-René peut venir une nuit avec moi ; v.312 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  4. Feindre à s'ouvrir à moi ! Dont vous avez connu v.353 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  5. Dans tous vos intérêts l'esprit si retenu. v.354 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  6. Dans ma bouche, une nuit, cet amant trop aimable v.443 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  7. Que du déguisement il ne reconnut rien. v.446 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  8. Dont la nuit seulement serait dépositaire, v.452 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  9. S'il sait point quel ennui depuis peu l'accompagne. v.652 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  10. Dans un recoin du bois où nul ne se retire. v.707 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  11. Soit, ne commençons point un discours inutile. v.878 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  12. Et fait du jour la nuit, ô ! La grande imposture ! v.918 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  13. Et vouloir déguiser est un soin inutile. v.1034 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  14. Et pour vous cette nuit fut trop douce, pour croire v.1089 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  15. Cette affaire venue au point où la voilà v.1139 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  16. C'est prendre peu de part à mes cuisants ennuis, v.1171 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  17. Non vraiment, tout de bon, votre ennui m'est sensible, v.1173 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  18. Vous voulez, dites-vous, aller voir cette nuit v.1468 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  19. Ce que votre valet ne prétend nullement : v.1484 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  20. Oh ! Tu seras ainsi tenu pour un poltron. v.1495 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  21. Je n'ai jamais trouvé de jour plus ennuyeux : v.1503 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  22. Et j'ai peur de vous nuire. v.1518 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  23. Je n'ai nulle démangeaison. v.1576 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  24. L'éclat de son secret devenu nécessaire, v.1606 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  25. J'ai songé cette nuit de perles défilées, v.1634 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  26. Mais aux yeux d'un chacun, et sans nulles remises, v.1669 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  27. La nuit reçut ta foi sous le nom de Lucile, v.1746 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Et que de me complaire, on ne prend nul souci. v.8 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. De voir qu'un inconnu céans s'impatronise ; v.62 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  3. À tous les sots caquets n'ayons donc nul égard ; v.100 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  4. Mais il est devenu comme un homme hébété, v.183 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  5. Vous êtes bien heureux de n'être point venu v.211 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  6. Au discours qu'à la porte elle nous a tenu. v.212 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  7. Je veux aller là-haut attendre sa venue. v.214 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  8. La nuit se passa toute entière, v.241 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  9. Hé quoi ! Vous ne ferez nulle distinction v.331 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  10. Et comme je ne vois nul genre de héros v.355 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  11. Nul obstacle, je crois, v.416 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  12. Reconnu, de tout temps, un esprit assez doux ; v.432 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  13. Ferez-vous possesseur, sans quelque peu d'ennui, v.503 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  14. Et c'est une richesse à nulle autre seconde. v.530 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  15. À nul fâcheux débat jamais vous n'en viendrez, v.535 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  16. Donc de ce que je dis on ne fera nul cas ? v.567 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  17. Il le peut épouser sans nul empêchement. v.596 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  18. Vous irez visiter, pour votre bienvenue, v.661 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  19. Et regardez un peu les gens sans nulle haine. v.786 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  20. Et je vous verrais nu du haut jusques en bas, v.867 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  21. Mais je n'ai fait au Ciel nulle dévote instance v.889 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  22. Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable, v.949 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  23. Une dévotion à nulle autre pareille. v.986 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  24. Et n'a nulle disgrâce à craindre de ma part. v.988 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  25. C'est de presser tout franc, et sans nulle chicane, v.1017 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  26. Pour confondre l'orgueil d'un traître qui me nuit ; v.1024 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  27. Qu'il eût reçu pour moi la moindre égratignure. v.1114 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  28. C'est être bien coiffé, bien prévenu de lui, v.1315 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  29. Et l'éclat, là-dessus, ne me plaît nullement. v.1328 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  30. Que le coeur d'une femme est mal connu de vous ! v.1412 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  31. Et l'ennui qu'on aurait que ce noeud qu'on résout, v.1435 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  32. Vous voyez votre erreur, et vous avez connu, v.1611 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  33. Que par un zèle feint vous étiez prévenu : v.1612 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  34. Salut, Monsieur. Le Ciel perde qui vous veut nuire, v.1733 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  35. Je viendrai seulement passer ici la nuit, v.1783 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  36. Ses trahisons enfin, vous sont-elles connues ? v.1813 (Acte 5, scène 5, ORGON)
  37. Je suis toute ébaubie, et je tombe des nues ! v.1814 (Acte 5, scène 5, MADAME PERNELLE)
  38. Mais t'es-tu souvenu que ma main charitable, v.1877 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  39. Et sa ferme raison ne tombe en nul excès. v.1912 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Quoi, c'est cet inconnu qui vous a fait demander, pour qui vous... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  2. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  3. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  4. J'ai donc observé ses regards, les traits de son visage, et les lignes de ses deux mains ; et par la science que le Ciel m'a donnée, j'ai reconnu que c'était de l'esprit qu'elle était malade, et que tout son mal ne venait que d'une imagination déréglée, d'un désir dépravé de vouloir être mariée. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  5. Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  6. N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Les acteurs ont voulu continuer leurs rôles ; v.66 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Et se serait tenu comme il s'était posé, v.75 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Que l'on me vît connu d'un pareil éventé. v.80 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Minutant à tous coups quelque retraite honnête : v.110 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Sous ces arbres, de loin, mes yeux t'ont reconnu, v.215 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  6. Cher marquis, et d'abord je suis à toi venu. v.216 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  7. J'aurai pour vous respect, jusques au monument. v.296 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  8. Non, vous nous dites là d'inutiles chansons : v.427 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  9. De ces gens, qui pour nous n'ont nuls emportements ; v.472 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  10. À tort vous m'accusez d'être trop tard venue, v.509 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
  11. S'en est venu nous faire un mauvais compliment, v.540 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  12. Une croupe, en largeur, à nulle autre pareille ; v.573 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  13. Que je connus le change, et sentis un grand deuil. v.600 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  14. Et m'en suis revenu chez moi toujours courant, v.623 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  15. Vous a fort ennuyé, Monsieur, par sa visite : v.726 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  16. Or l'avis dont encor nul ne s'est avisé, v.767 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  17. Tu n'iras nulle part que je ne t'accompagne. v.790 (Acte 3, scène 4, FILINTE)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. Répands, charmante nuit, répands sur tous les yeux, v.1 (Acte 1, scène 1, PREMIÈRE VOIX)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Ainsi n'ayant au coeur nul dessein pour Clitandre, v.99 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  2. Il n'ait continué ses adorations ; v.106 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  3. Ce qu'est venu m'offrir l'hommage de sa flamme. v.108 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  4. Ne sent nulle contrainte à faire un libre aveu ; v.130 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  5. Qu'à nulle émotion cet aveu ne vous porte ; v.135 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  6. De ne vouloir tenter nul effort sur ma flamme, v.152 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  7. Ses écrits, ses discours, tout m'en semble ennuyeux, v.237 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  8. Je connus feu son père en mon voyage à Rome. v.343 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  9. Elle a, d'une insolence à nulle autre pareille, v.459 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  10. Et vous n'avez nul soin, nulle sollicitude, v.551 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  11. Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, v.563 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  12. Nulle science n'est pour elles trop profonde, v.587 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  13. nus, Saturne et Mars, dont je n'ai point affaire ; v.592 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  14. Ce m'est une douceur à nulle autre pareille. v.715 (Acte 3, scène 1, ARMANDE)
  15. Aussi peu l'un que l'autre, et je n'ai nulle envie... v.735 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  16. Je ne sais, du moment que je vous ai connu, v.871 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  17. Si sur votre sujet j'ai l'esprit prévenu, v.872 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  18. Nul n'aura de l'esprit, hors nous et nos amis ; v.956 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  19. Qui des premiers-venus saisissant les oreilles, v.993 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  20. Les Grâces et Vénus règnent dans tous les vôtres. v.1002 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  21. De vous insinuer les belles connaissances ; v.1102 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  22. Oui, rien n'a retenu son esprit en balance. v.1153 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  23. Jamais je n'ai connu, discourant entre nous, v.1183 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  24. Au changement de voeux nulle horreur ne s'égale, v.1205 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  25. Et son coeur prévenu, veut Trissotin pour gendre. v.1461 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  26. Et n'a garde de prendre aucune ombre d'ennui, v.1579 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  27. Les soins continuels de la mettre en son jour ; v.1588 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  28. Achevons notre affaire, et quittez votre ennui ; v.1741 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)

L'AVARE (1669)

  1. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  2. Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  3. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m'est venu parler ; et pour toi, je te donne au Seigneur Anselme. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  4. Monsieur, je vais la suivre, pour lui continuer les leçons que je lui faisais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  5. Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  6. Plus, un fourneau de briques, avec deux cornues, et trois récipients, fort utiles à ceux qui sont curieux de distiller. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  7. Je vous vois, Monsieur, ne vous en déplaise, dans le grand chemin justement que tenait Panurge pour se ruiner, prenant argent d'avance, achetant cher, vendant à bon marché, et mangeant son bled en herbe. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  8. Il faut bien qu'il ait quelque part un ample magasin de hardes ; car nous n'avons rien reconnu au mémoire que nous avons. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  9. Comme j'ai commercé chez elles, je les ai à fond l'une et l'autre entretenues de vous, et j'ai dit à la mère le dessein que vous aviez conçu pour Mariane, à la voir passer dans la rue, et prendre l'air à sa fenêtre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  10. Mais, Frosine, as-tu entretenu la mère touchant le bien qu'elle peut donner à sa fille ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  11. Mais nous nous sommes fort entretenues de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  12. Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  13. Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  14. Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  15. Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  16. Il continue encore plus fort. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  17. J'en suis fâché ; car cela rompt une pensée qui m'était venue dans l'esprit. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  18. La vérité est que je l'aime, depuis un jour que je la vis dans une promenade ; que mon dessein était tantôt de vous la demander pour femme ; et que rien ne m'a retenu, que la déclaration de vos sentiments, et la crainte de vous déplaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  19. Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  20. Qu'est-il devenu ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  21. Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  22. Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  23. Je ne suis point homme à rien craindre, et si Naples vous est connu, vous savez qui était Don Thomas d'Alburcy. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  24. Sans doute, je le sais ; et peu de gens l'ont connu mieux que moi. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  25. Mon coeur s'est ému dès le moment que vous avez ouvert la bouche ; et notre mère, que vous allez ravir, m'a mille fois entretenue des disgrâces de notre famille. (Acte 5, scène 5, MARIANE)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Et ne veux nulle place en des coeurs corrompus. v.12 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, v.46 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. Tous les pauvres mortels, sans nulle exception, v.115 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  4. Partout, il est connu pour tout ce qu'il peut être ; v.126 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  5. Tout le monde en convient, et nul n'y contredit. v.136 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Cependant sa grimace est partout bienvenue, v.137 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. On l'accueille, on lui rit ; partout il s'insinue ; v.138 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  8. Et c'est une folie, à nulle autre, seconde, v.157 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  9. D'où vient que vos rivaux vous causent de l'ennui ? v.239 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  10. Ouvre, au premier venu, trop d'accès dans votre âme ; v.458 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  11. Ils ne sauraient servir, mais ils peuvent vous nuire ; v.546 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  12. Ces conversations ne font que m'ennuyer, v.555 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  13. Vous l'est-on venu dire ? v.560 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  14. Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. v.578 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  15. Ô l'ennuyeux conteur. v.595 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  16. Qu'on serait mal venu, de me le disputer. v.800 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  17. Pourquoi pousser ici, des soupirs inutiles ? v.806 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  18. Elle fait des tableaux couvrir les nudités, v.943 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  19. Nous ne continuions cet office fidèle ; v.970 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  20. Et si l'on continue à m'offrir, chaque jour, v.996 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  21. Pour pouvoir s'affranchir de son cuisant ennui. v.1248 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  22. Est venu nous laisser, jusque dans la cuisine, v.1450 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  23. Est venu vous chercher avec empressement ; v.1459 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  24. Le voilà devenu mon plus grand adversaire ! v.1514 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  25. Et c'est une action qui pourrait bien lui nuire. v.1530 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  26. Et loin qu'à son crédit nuise cette aventure, v.1533 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  27. La plupart des vertus nous seraient inutiles, v.1566 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  28. Puisqu'on en met l'usage à pouvoir sans ennui, v.1567 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  29. Montons chez Éliante, attendant sa venue. v.1581 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  30. Mais ce sont ces Messieurs qui causent ma venue v.1674 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  31. C'est moi-même, messieurs, sans nulle vanité. v.1692 (Acte 5, scène 4, ACASTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Que mon dessein ne soit de souffrir nullement, v.53 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Outre qu'il est assez ennuyeux, que je crois, v.109 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  3. Ce que Pantagruel à Panurge répond : v.118 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Dans cette autre maison, où nul ne me vient voir ; v.146 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  5. Avec une innocence à nulle autre pareille, v.163 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  6. Hors les puces, qui m'ont la nuit inquiétée. v.236 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  7. Vos chemises de nuit, et vos coiffes sont faites. v.240 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  8. Ne vous ennuyez point, je reviendrai tantôt, v.242 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  9. Je fus d'abord chez vous, mais inutilement. v.254 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  10. Mais depuis par une autre il m'apprend sa venue, v.267 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  11. Et la raison encore ne m'en est pas connue. v.268 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  12. Mon père m'en parle, et qu'il est revenu, v.273 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  13. Comme s'il devait m'être entièrement connu, v.274 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  14. Et tous ces compliments sont choses inutiles, v.280 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  15. Il m'est venu conter cette affaire à moi-même ! v.360 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  16. Il eût fait éclater l'ennui qui me dévore, v.375 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  17. Ouf ! Je ne puis parler, tant je suis prévenu, v.393 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  18. Je suffoque, et voudrais me pouvoir mettre nu. v.394 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  19. Qu'un homme soit venu... Tu veux prendre la fuite ? v.396 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  20. C'est qu'il a de l'ennui. v.446 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  21. Vous ennuyait-il ? v.464 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  22. Jamais je ne m'ennuie. v.464 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  23. Quelques voisins m'ont dit : qu'un jeune homme inconnu, v.469 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  24. Était en mon absence à la maison venu ; v.470 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  25. Me marque pour le moins son ingénuité. v.478 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  26. Tant, que si sur ce point la nuit ne fût venue, v.499 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  27. Toujours comme cela je me serais tenue. v.500 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  28. Ne voulant point céder et recevoir l'ennui, v.501 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  29. Et c'est de leurs regards qu'est venu tout son mal. v.518 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  30. Dans ses meubles, dût-elle en avoir de l'ennui, v.780 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  31. Je me suis souvenu d'une petite affaire. v.804 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  32. De tendresse innocente, et d'ingénuité, v.943 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  33. Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  34. Venu tout maintenant une affaire pressée. v.961 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  35. De quel oeil la traîtresse a soutenu ma vue, v.1012 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  36. M'êtes-vous pas venu quérir pour votre maître ? v.1088 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
  37. Vous n'oseriez après paraître en nul endroit, v.1098 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  38. Nous ne nous sommes pas souvenus de ce point. v.1126 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  39. Et sans doute il faut bien qu'à ce becque-cornu, v.1162 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  40. Du trait qu'elle a joué quelque jour soit venu, v.1163 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  41. Mon jaloux inquiet sans dire son ennui, v.1166 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  42. C'était trop hasarder ; mais je dois, cette nuit, v.1170 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  43. Que nul homme ici-bas n'en serait exempté, v.1199 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  44. Et cette nuit qu'on prend pour le galant exploit, v.1210 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  45. Que nous soyons tenus à tout endurer d'elles : v.1301 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  46. Ne feraient avec vous nulle comparaison. v.1315 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  47. Veut, comme je l'ai su m'attraper cette nuit, v.1331 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  48. Sont venus doucement tâter si j'étais mort. v.1395 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  49. Je vous laisse à penser si dans la nuit obscure, v.1396 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  50. Avec empressement est devers moi venue : v.1401 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  51. Car les discours qu'entre eux ces gens avaient tenus, v.1402 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  52. Jusques à son oreille étaient d'abord venus, v.1403 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  53. Mais suivre un inconnu que... v.1474 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  54. Que je vais m'ennuyer jusques à ce moment ! v.1479 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  55. Et vous savez donner des rendez-vous la nuit, v.1494 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  56. Et ce galant, la nuit, vous a donc enhardie. v.1500 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  57. Ah ! Je l'ai mal connue, ou ma foi là-dessus v.1543 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  58. Sans cesse, nuit et jour, je te caresserai, v.1594 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  59. Et la cause, en un mot, d'une telle venue, v.1628 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  60. Qui, comme je disais, ne m'était pas connue, v.1629 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  61. Je suis ici venu... v.1674 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  62. Et son coeur prévenu n'y voit rien que de triste, v.1677 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  63. Un bonheur continu rendrait l'homme superbe, v.1712 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  64. Quels maux peuvent, ô ciel, égaler mes ennuis ? v.1714 (Acte 5, scène 8, HORACE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Le voilà venu : je m'étonnais bien si nous aurions longtemps du repos. (Acte 1, scène 4, CATHAU)
  2. Cela vient de bonum est, "bon est, voilà qui est bon", parce qu'il garantit des catarrhes et fluxions. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  3. Socrates recommandait trois choses fort soigneusement à ses disciples : la retenue dans les actions, la sobriété dans le manger, et de dire les choses en peu de paroles. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  4. Je serai revenue auparavant lui, car il est quelque part au cabaret : il ne s'apercevra pas que je suis sortie. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  5. Il faut être retiré à la maison, donner ordre au souper, avoir soin du ménage, des enfants ; mais sans tant de discours inutiles, adieu, bonsoir, va-t'en au diable et me laisse en repos. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Ayant appris la maladie de Mademoiselle votre fille, je vous suis venu témoigner la part que j'y prends, et vous faire offre de tout ce qui dépend de moi. (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  2. Le nuage est fort épais, et j'ai bien peur que, s'il vient à crever, il ne grêle sur mon dos force coups de bâton, ou que, par quelque ordonnance plus forte que toutes celles des médecins, on m'applique tout au moins un cautère royal sur les épaules. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Cependant si vous étiez venu une demi-heure plus tôt, nous aurions profité de tous ces moments, car j'ai trouvé en arrivant que la comtesse était sortie, et je ne doute point qu'elle ne soit allée par la ville se faire honneur de la comédie, que vous me donnez sous son nom. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  2. Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Mon_Dieu, Madame, marchons là-dessus, s'il vous plaît, avec beaucoup de retenue ; il est dangereux dans le monde de se mêler d'avoir de l'esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Il est vrai qu'il y est venu, mais c'est assez pour lui de savoir que vous n'y étiez pas pour l'obliger à sortir. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  5. Petit coquin, voilà encore de vos âneries : un laquais qui saurait vivre, aurait été parler tout bas à la demoiselle suivante, qui serait venue dire doucement à l'oreille de sa maîtresse, Madame, voilà le laquais de Monsieur un tel qui demande à vous dire un mot, à quoi la maîtresse aurait répondu, faites-le entrer. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  6. Vous voilà venu à propos pour recevoir un petit sacrifice que je veux bien vous faire. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  7. Les poires ne sont pas encore bien mûres, mais elles en cadrent mieux avec la dureté de votre âme, qui par ses continuels dédains, ne me promet pas poires molles. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  8. Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  9. Ce néanmoins, Madame, bon droit a besoin d'aide, et j'ai sujet d'appréhender de me voir supplanté par un tel rival, et que Madame ne soit circonvenue par la qualité de Vicomte. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  10. Qui couvre vos appas, la nuit comme le jour. v.32 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  11. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. D'un objet inconnu vous recevez les lois, v.42 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  2. Fait de nuit et de jour exacte sentinelle ; v.108 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  3. Autrefois j'ai connu cet honnête garçon ; v.129 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  4. Mais le terme venu que nous devons le rendre, v.211 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  5. Je vous suis bien tenu de ce soin obligeant, v.261 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
  6. Nous avancerons fort, continuez de même. v.268 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  7. Vous le verriez dans peu soumis sans nul effort. v.329 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  8. Le pauvre Trufaldin l'a retenue. v.441 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  9. On est venu lui dire, et par mon artifice, v.477 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  10. Si malgré ces raisons votre ennui persévère, v.545 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  11. Adieu, je sens mon coeur qui se gonfle d'ennui, v.567 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  12. Hé bien ! En sommes-nous enfin venus à bout ; v.662 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  13. Et de cette action nul n'aura connaissance. v.772 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  14. Cette bague connue v.795 (Acte 2, scène 9, MASCARILLE)
  15. Vous dira le sujet qui cause ma venue. v.796 (Acte 2, scène 9, MASCARILLE)
  16. Et bien à la male-heure est-il venu d'Espagne, v.831 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  17. S'il m'avait soutenu des faussetés pareilles. v.1031 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  18. Léandre, pour nous nuire, est hors de garde enfin, v.1150 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  19. Quoi ! Masques toute nuit assiégeront ma porte ! v.1244 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  20. Avec empressement je suis venu lui dire, v.1268 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  21. Dont cette nuit en songe, il a vu le retour : v.1298 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  22. L'obligea d'en sortir une nuit sans éclat. v.1314 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  23. Il en eut la nouvelle, et dans ce grand ennui, v.1317 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  24. La répétition, dit-il, est inutile, v.1367 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  25. Quand il m'est inutile, il fait le chien couchant : v.1378 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  26. Qui dedans une nuit vient d'éclater au jour ? v.1458 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  27. Nous font trouver d'abord quelques nuits agréables : v.1479 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  28. Après ces bonnes nuits donnent de mauvais jours. v.1482 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  29. Si vous continuez des sottises si grandes. v.1495 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  30. Pourrait-on se forcer à plus de retenue ! v.1507 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  31. Je ne l'ai presque point encore entretenue. v.1508 (Acte 4, scène 4, L?LIE)
  32. De contenter vos voeux avant qu'il soit deux nuits. v.1626 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  33. Si ton maître au moment ne fût venu lui-même, v.1679 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  34. Partout où sa présence est capable de nuire. v.1696 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  35. Nul que moi ne s'y tient, et j'en garde la clé. v.1706 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  36. Et mon valet la nuit, pour la garder s'y tient. v.1778 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  37. Non, ne m'en faites point, je n'en veux nullement. v.1806 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  38. Sous ce crotesque habit, qui l'aurait reconnu ? v.1809 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  39. Approche, Mascarille, et sois le bienvenu. v.1810 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  40. Si lorsque mes amants sont devenus les vôtres, v.1903 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  41. Et laissant voir à nu deux têtes sans cheveux, v.1945 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  42. Ayant sur Trufaldin tenu longtemps la vue ; v.1956 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  43. Qu'on m'a dit qui viviez inconnu dans ces lieux, v.1958 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  44. Mais il faut maintenant, puisque je l'ai connue, v.1975 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  45. Qu'elle fasse savoir ce qu'elle est devenue ; v.1976 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  46. À Trufaldin surpris, a tenu ce langage : v.1980 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Combien y a-t-il que vous êtes revenu ici ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  2. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Tout à fait aise, je vous jure : car enfin la sévérité de mon père m'a tenue jusques ici dans une sujétion la plus fâcheuse du monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  4. Dieu merci, vous êtes venu heureusement pour cela, et je me prépare désormais à me donner du divertissement, et à réparer comme il faut le temps que j'ai perdu. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  5. Il m'est venu, depuis un moment, de petits scrupules sur le mariage. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  6. Avant que de passer plus avant, je voudrais bien agiter à fond cette matière ; et que l'on m'expliquât un songe que j'ai fait cette nuit, et qui vient tout à l'heure de me revenir dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  7. Seigneur Docteur, j'aurais besoin de votre conseil sur une petite affaire dont il s'agit ; et je suis venu ici pour cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  8. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  9. Comment, il n'est pas vrai que je suis venu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  10. Mon gendre, soyez le bienvenu. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  11. Les violons sont retenus ; le festin est commandé ; et ma fille est parée pour vous recevoir. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  12. Mon père m'a dit, Monsieur, que vous vous étiez venu dégager de la parole que vous aviez donnée. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Oui, la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues ; de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  2. Je languis nuit et jour, et mon mal est extrême, v.1 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
  3. Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  4. Il vous faudra trois voix, un dessus, une haute-contre, et une basse, qui seront accompagnées d'une basse de viole, d'un théorbe, et d'un clavecin pour les basses continues, avec deux dessus de violon pour jouer les ritornelles. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  5. Vous en serez content, et entre autres choses de certains menuets que vous y verrez. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  6. Ah les menuets sont ma danse, et je veux que vous me les voyiez danser. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  7. Et c'est en quoi l'on voit de quelle considération nous autres nous devons être dans un État, et combien la science des armes l'emporte hautement sur toutes les autres sciences inutiles, comme la danse, la musique, la... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  8. Quoi, quand je dis, Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c'est de la prose ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  9. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d'un... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  10. Vous êtes fou, mon mari, avec toutes vos fantaisies, et cela vous est venu depuis que vous vous mêlez de hanter la noblesse. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  11. Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  12. Il est vrai ; mais elle a grâce à tout cela, et ses manières sont engageantes, ont je ne sais quel charme à s'insinuer dans les coeurs. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  13. Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  14. Les visites fréquentes ont commencé ; les déclarations sont venues ensuite, qui après elles ont traîné les sérénades et les cadeaux, que les présents ont suivis. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  15. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  16. Je ne sais qui me tient, maudite, que je ne vous fende la tête avec les pièces du repas que vous êtes venue troubler. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Monsieur, je ne sais pas si j'ai l'honneur d'être connu de vous. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  18. Vous l'avez fort connu ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  19. Et vous l'avez connu pour gentilhomme ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  20. Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  21. Je ne suis revenu de tous mes longs voyages que depuis quatre jours ; et par l'intérêt que je prends à tout ce qui vous touche, je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  22. Ah, ah, Covielle, qui t'aurait reconnu ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  23. Je sais, Monsieur, que la bête vous est connue. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  24. Hélas, mon_Dieu, mon mari est devenu fou. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  25. Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  26. Je suis ravi de vous voir si promptement revenue dans votre devoir, et voilà qui me plaît, d'avoir une fille obéissante. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  27. N'a pas l'honnur dé mé connaître. v.129 (Acte 5, scène 7, AUTRE GASCON)

LE SICILIEN (1668)

  1. Le mien me fait, ici, épouser ses inquiétudes ; et parce qu'il est Amoureux, il faut que nuit, et jour, je n'aie aucun repos. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. À ces heures de nuit, hors vous, et moi, Monsieur, je ne crois pas que personne s'avise de courir, maintenant, les rues. (Acte 1, scène 2, HALI)
  3. Si nous le tenions ici, que je prendrais de joie à venger sur son dos, tous les pas inutiles que sa jalousie nous fait faire ! (Acte 1, scène 4, HALI)
  4. Tous nos soins seront, donc, inutiles ? (Acte 1, scène 5, ADRASTE)
  5. Il n'est pas mal de s'assurer, un peu, contre les soins des surveillants ; et cette nuit, encore, on est venu chanter sous nos fenêtres. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  6. Mais si vous prenez, vous, du plaisir, à vous voir aimée ; savez-vous bien, moi qui vous aime, que je n'y en prends nullement ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  7. Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  8. Si vous ne me laissez jouir d'aucune liberté, et me fatiguez, comme on voit, d'une garde continuelle ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  9. Seigneur, suis-je connu de vous ? (Acte 1, scène 12, HALI)
  10. Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Et que la différence est connue aisément, v.78 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Et je ne cèle point que j'aurais de l'ennui, v.121 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. C'est inutilement qu'il prétend Done Elvire : v.140 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. À mes feux prévenus dérobent l'avantage. v.228 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  5. Et s'aille inquiéter si son discours leur nuit, v.414 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  6. Vous serez éclairci, n'en doutez nullement, v.582 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  7. Lorsqu'il veut ignorer sa venue en ces lieux. v.1007 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  8. Don Lope, prévenu d'une fausse lumière, v.1104 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  9. Mais d'une telle erreur son âme est revenue, v.1112 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  10. Votre innocence, enfin, lui vient d'être connue, v.1113 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  11. De quelque grand ennui qu'il puisse être agité, v.1130 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  12. Un inconnu qui vient pour cette confidence? v.1136 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  13. D'un trop cuisant ennui je sentirais l'atteinte, v.1204 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  14. Est-ce l'heureux amant sur ses pas revenu, v.1270 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  15. Ou quelque autre rival qui m'était inconnu ? v.1271 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  16. Je force ma colère, et veux sans nulle aigreur, v.1310 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  17. Ne conserve pour moi nul sentiment d'estime, v.1321 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  18. Y chercher son pardon, et prévenir l'ennui, v.1522 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  19. Est venu lui porter la fâcheuse nouvelle, v.1525 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  20. L'a prévenu lui-même, en immolant le traître, v.1528 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  21. Et je n'ai point connu, qu'à ce succès qu'on vante, v.1548 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  22. De me voir prévenu par le bras d'un rival. v.1627 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  23. Sur quoi l'on m'a tant fait d'inutiles leçons ; v.1855 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Quoi, Cousine, personne ne t'est venu rendre visite ? (Acte 1, scène 1, URANIE)
  2. Ma foi, les extravagants ne vont guère loin sans vous ennuyer, et la plupart de ces gens-là ne sont plus plaisants dès la seconde visite. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Cette proposition peut-elle être avancée par une personne, qui ait du revenu en sens commun ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  4. Elles n'ont point la moindre enveloppe qui les couvre ; et les yeux les plus hardis sont effrayés de leur nudité. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  5. Il ne faut que voir les continuels éclats de rire que le parterre y fait : je ne veux point d'autre chose, pour témoigner qu'elle ne vaut rien. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  6. Madame ; je viens un peu tard ; mais il m'a fallu lire ma pièce chez Madame la Marquise, dont je vous avais parlé ; et les louanges, qui lui ont été données, m'ont retenu une heure, plus que je ne croyais. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  7. Je vous donne avis, Madame, qu'elles sont presque toutes retenues. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  8. Enfin j'avais besoin de vous, lorsque vous êtes venu, et tout le monde était ici contre moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  9. Assurément, Madame, on ne vous y cherchera point ; votre conduite est assez connue, et ce sont de ces sortes de choses qui ne sont contestées de personne. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  10. La scène du valet et de la servante au dedans de la maison, n'est-elle pas d'une longueur ennuyeuse, et tout à fait impertinente ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  11. Je laisse cent mille autres choses, de peur d'être ennuyeux. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Non, Sostrate, je ne vois rien où tu puisses avoir recours, et tes maux sont d'une nature à ne te laisser nulle espérance d'en sortir. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  2. Sur quelles chimères, dis-moi, pourrais-tu bâtir quelque espoir, et que peux-tu envisager, que l'affreuse longueur d'une vie malheureuse, et des ennuis à ne finir que par la mort. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  3. Votre visage est bien venu partout, et il n'a garde d'être de ces visages disgraciés, qui ne sont jamais bien reçus des regards souverains. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  4. Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  6. Laissons-la, Clitidas, laissons-la voir si elle peut dans mes soupirs et mes regards l'amour que ses charmes m'inspirent, mais gardons bien que par nulle autre voie, elle en apprenne jamais rien. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  7. Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Le respect bien souvent n'oblige pas tant que l'amour, et je me trompe fort, ou la jeune princesse a connu votre flamme, et n'y est pas insensible. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  9. Je crois que nous n'y verrons rien que de fort agréable, et certes il faut avouer que la campagne a lieu de nous paraître belle, et que nous n'avons pas le temps de nous ennuyer dans cet agréable séjour qu'ont célébré tous les poètes sous le nom de Tempé. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  10. Seigneur, l'affectation n'a guère de part à tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses à voir dans cette fête, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  11. Cette nuit, j'ai songé de poisson mort, et d'oeufs cassés, et j'ai appris du Seigneur Anaxarque que les oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  12. Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  13. Prince, le compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les mères pour obtenir les filles ; mais ici, par malheur, tout cela devient inutile, et je me suis engagée à laisser le choix entier à l'inclination de ma fille. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  14. Seigneurs, il serait inutile, j'aurais tort de passer les ordres de ma commission, et vous trouverez bon que je ne parle ni pour l'un, ni pour l'autre. (Acte 2, scène 3, SOSTRATE)
  15. D'où vient qu'il n'est pas venu à la promenade ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  16. Petit garçon, que tu es venu à propos. (Acte 4, scène 4, SOSTRATE)
  17. On enchaîne pour nous ici tant de divertissements les uns aux autres, que toutes nos heures sont retenues, et nous n'avons aucun moment à perdre, si nous voulons les goûter tous. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  18. Dompte, dompte, Berger, l'ennui qui te possède. v.69 (Acte 5, scène 2, LYCASTE)
  19. Vents, n'agitez nulle chose, v.131 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  20. Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  21. Ma fille, quel spectacle s'offre à nos yeux, quelque Divinité descend ici, et c'est la Déesse Vénus qui semble nous vouloir parler. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  22. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  23. Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux prévenir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de Vénus, avec les prédictions des figures célestes, que je lui dis que j'ai jetées. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  24. Madame, je vous demande pardon, je pensais faire bien de vous venir dire que le Ciel vient de vous donner Sostrate pour époux, mais puisque cela vous incommode, je rengaine ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  25. J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  26. Si mon récit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste à une autre fois. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Tout beau charmante Nuit ; daignez vous arrêter : v.1 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  2. Je me suis doucement assis sur ce nuage, v.9 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. D'une nuit si délicieuse v.114 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. Fassent la plus longue des nuits. v.115 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  5. Hé, là, là, Madame la Nuit, v.136 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  6. Bonjour, la Nuit. v.154 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  7. M'aurait-il fait partir par une nuit si noire, v.162 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  8. Jour et nuit, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, v.172 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  9. Dont ils se sont tenus loin ? v.199 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  10. Cette nuit, en longueur, me semble sans pareille : v.271 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  11. Mais ils pourraient ici découvrir ma venue, v.532 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  12. La Nuit, qu'il me faut avertir, v.626 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  13. Comment ! Tu souffrirais, sans nulle répugnance, v.677 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  14. On m'est venu troubler et mettre en peine. v.735 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  15. Et j'étais venu, je vous jure, v.742 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  16. Un songe cette nuit, Alcmène, dans votre âme, v.899 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  17. A prévenu la vérité. v.900 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  18. Qu'a fait, dans la nuit éternelle v.954 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  19. Monsieur, la feinte est inutile[.] v.963 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  20. Ou bien que de lui-même, il soit venu sans guide, v.971 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  21. Qu'avec moi ton coeur a tenu ? v.1099 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  22. Quoi, tu fais l'ingénu ! v.1100 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  23. Tu veux dire qu'ici tu n'es pas revenu ? v.1101 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  24. Et dont je n'ai nulle mémoire. v.1110 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  25. Dont tu m'as su traiter, étant venu du port ? v.1112 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  26. Ne vous embarquez nullement, v.1927 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. L'affreuse obscurité de la nue enflammée, v.75 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  2. Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif, et rémolliant, pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  3. Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  4. Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  5. Tu ne manges plus, tu ne bois presque plus, tu perds le repos de la nuit ; et tout cela pour qui ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  6. Ô nuit ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  7. Ô chère nuit ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  8. Allons donc, continuez. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  9. Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères ; et l'on vous a dit l'étroite garde où elle est retenue. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  10. Aussi ne viens-je pas ici comme Cléante, et sous l'apparence de son amant, mais comme ami de son maître de musique, dont j'ai obtenu le pouvoir de dire qu'il m'envoie à sa place. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  11. Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées, et douze venues ; mais j'ai oublié à lui demander si c'est en long, ou en large. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  12. Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  13. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  14. Attendrai-je, mon Père, qu'elle soit venue ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  15. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  16. J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  17. Monsieur, c'est pour moi un meuble inutile, et je ne me connais pas à ces choses-là. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  18. J'attendais vos ordres, Monsieur, et il m'est venu en pensée, pour divertir la compagnie, de chanter avec Mademoiselle, une scène d'un petit opéra qu'on a fait depuis peu. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  19. Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si chère idée ; mais la grande contrainte où l'on tient sa Bergère lui en ôte tous les moyens. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  20. Monsieur, je suis ravie d'être venue ici à propos pour avoir l'honneur de vous voir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  21. Je vous dirai, si vous voulez, pour vous désennuyer, le conte de Peau d'âne, ou bien la fable du Corbeau et du Renard, qu'on m'a apprise depuis peu. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  22. Je vous suis venue dire tout ce que j'ai vu. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  23. C'est, mon Papa, qu'il est venu un homme dans la chambre de ma soeur comme j'y étais. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  24. Ma soeur est venue après. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  25. Et puis après, ma belle-maman est venue à la porte, et il s'est enfui. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  26. J'étais venu ici, mon frère, vous proposer un parti pour ma nièce Angélique. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  27. De répondre sans nulle aigreur aux choses que je pourrai vous dire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  28. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  29. Je ne suis venu ici que sur une bonne ordonnance, et je vais dire à Monsieur Purgon, comme on m'a empêché d'exécuter ses ordres, et de faire ma fonction. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  30. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  31. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  32. Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement, ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  33. Si mihi licenciam dat Dominus Praeses, v.380 (Acte 7, scène 1, PRIMUS DOCTOR)
  34. Dignus, dignus est entrare v.396 (Acte 7, scène 1, CHORUS)
  35. Dignus, dignus est entrare v.412 (Acte 7, scène 1, CHORUS)
  36. Si bonum semblatur Domino Praesidi, v.414 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  37. Dignus, dignus est entrare v.425 (Acte 7, scène 1, CHORUS)
  38. Mais si non ennuyo Dominum Praesidem, v.429 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  39. Dez hiero maladus unus v.434 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  40. Tombavit in meas manus : v.435 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  41. Dignus, dignus est entrare v.456 (Acte 7, scène 1, CHORUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensée ; mais jusques ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  3. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  4. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  5. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  6. Est-il encore cheux toi tout nu, Piarrot ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  7. Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela dans la tête. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  8. Cinq ou six paysans et paysannes, en me voyant passer, me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  9. Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  10. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  11. J'étais venu... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  12. Je suis venu... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  13. Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  14. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  15. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  16. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

  1. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  3. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  4. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  5. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  6. Est il encore cheu toi tout nu, Piarrot ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  7. Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela en la tête. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  8. Cinq ou six Paysans ou Paysannes en me voyant passer me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  9. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  10. Nous le cherchons depuis quelques jours et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de ce côté, mais tous nos soins ont été inutiles et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  11. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  12. J'étais venu... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  13. Je suis venu... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  14. Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  15. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  16. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  17. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Répands, charmante nuit, répands sur tous les yeux, v.1 (Prologue, scène 1, PREMIERE-VOIX)
  2. Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  3. Si j'avais l'honneur d'être connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout à fait sincère. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  4. Je crois, Monsieur, que vous êtes le médecin à qui l'on est venu parler de ma part. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  5. Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  6. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  7. Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  8. Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont, s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  9. Siamo venuti qui. v.33 (Acte 2, scène 10, DEUX MUSICIENS)
  10. Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement à dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  11. C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  12. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  13. La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres créanciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  14. Quelle sentence obtenue contre moi ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  15. Deux carognes de baragouineuses me sont venu accuser de les avoir épousé toutes deux, et me menacent de la justice. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  16. Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, décret, et jugement obtenu par surprise, défaut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  17. Ce sont quelques mots que j'ai retenus en lisant les romans. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  18. Ils m'ont reconnu. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  19. Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  20. On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Pour moi, j'en ai reconnu quelques-uns dans votre bouche. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  2. J'avais songé une comédie où il y aurait eu un poète, que j'aurais représenté moi-même, qui serait venu pour offrir une pièce à une troupe de comédiens nouvellement arrivés de la campagne. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  3. Je trouve cette idée assez plaisante, et j'en ai reconnu là dès le premier vers. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  4. Continuez, je vous prie. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  5. Quand le Roi sera venu. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  6. Il est aisé de faire venir là toutes les personnes qu'on veut, et on peut trouver des raisons même pour y autoriser la venue des femmes que j'introduis. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  7. Il y a là vingt gens qui sont fort assurés de n'entrer point, et qui ne laissent pas de se presser, et d'occuper toutes les avenues de la porte. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  8. N'a-t-il pas ceux qui sont toujours mécontents de la Cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens, dis-je, qui pour services ne peuvent compter que des importunités, et qui veulent que l'on les récompense d'avoir obsédé le prince dix ans durant ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  9. Certes, Madame, je vous ai reconnue de loin, et j'ai bien vu à votre air que ce ne pouvait être une autre que vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  10. Le plus grand mal que je leur aie fait, c'est que j'ai eu le bonheur de plaire un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et tout leur procédé depuis que nous sommes venus à Paris a trop marqué ce qui les touche ; mais laissons-les faire tant qu'ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m'inquiéter. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  11. Et qu'est-ce que cela me fait, n'ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que j'en voulais obtenir, puisqu'elle a eu le bonheur d'agréer aux augustes personnes, à qui particulièrement je m'efforce de plaire ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  12. Messieurs, je viens vous avertir que le Roi est venu, et qu'il attend que vous commenciez. (Acte 1, scène 6, BEJART)

MÉLICERTE (1682)

  1. Ne cesseras-tu point tes inutiles voeux. v.7 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  2. De mes sens prévenus est-ce une illusion ? v.59 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  3. Et qu'on raisonne fort touchant cette venue. v.126 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  4. Il le fait d'une grâce à nulle autre seconde, v.137 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  5. On peut sans nulle honte en faire un libre aveu. v.168 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  6. Où j'ai connu qu'il suit la jeune Mélicerte. v.206 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  7. Eh bien, je vous défends que cela continue. v.295 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  8. La défense, j'ai peur, sera trop tard venue. v.296 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  9. De ces leçons, mon coeur, je m'étais souvenue : v.371 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  10. Parlez, de quel ennui ressentez-vous les coups ? v.397 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  11. De vouloir me voler ma part de votre ennui ? v.406 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  12. Cela ne va pas mal, continuez tous deux. v.470 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. Je m'en vais gager qu'ils n'ont jamais vu la Carte de Tendre, et que billets-doux, petits-soins, billets galants et jolis vers, sont des terres inconnues pour eux. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  2. Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  3. Hélas nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l'être, et nous avons une amie particulière, qui nous a promis d'amener ici tous ces Messieurs du Recueil des pièces choisies. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  4. Car je me suis engagé de faire valoir la pièce, et l'auteur m'en est venu prier encore ce matin. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  5. Ma toute bonne, nous commençons d'être connues, voilà le beau monde, qui prend le chemin de nous venir voir. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  6. Sur ma parole, il est digne d'être connu de vous. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  7. Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  8. Les violons sont-ils venus ? (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  9. Maintenant, Mesdames, en l'état qu'ils sont, vous pouvez continuer vos amours avec eux tant qu'il vous plaira, nous vous laissons toute sorte de liberté pour cela, et nous vous protestons, Monsieur, et moi, que nous n'en serons aucunement jaloux. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  10. Allons, camarade, allons chercher fortune autre part ; je vois bien qu'on n'aime ici, que la vaine apparence, et qu'on n'y considère point la vertu toute nue. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  2. Un autre aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe, avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine ; et sa coiffure était une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissait tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules ; et cependant, faite comme cela, elle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agréments et que charmes que toute sa personne. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  3. Ses fréquentes visites sont rejetées de la servante, devenue la gouvernante par le trépas de la mère : voilà mon homme au désespoir. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  4. Tous leurs discours seront inutiles. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  5. Il n'a pas tant de tort de s'aller marier de but en blanc avec une inconnue ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  6. Cela est vrai, j'en demeure d'accord ; mais je m'en suis toujours tenu à la galanterie, et je n'ai point été jusqu'à faire ce qu'il a fait. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  7. C'était moi, Monsieur, qui l'avais retenue. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  8. C'est toi qui as retenu ma montre ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  9. Hé bien oui, Monsieur, vous vous souvenez de ce loup-garou il y a six mois qui vous donna tant de coups de bâton la nuit, et vous pensa faire rompre le cou dans une cave où vous tombâtes en fuyant. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  10. Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  11. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé ; et j'ai ouï dire il y a longtemps une parole d'un ancien, que j'ai toujours retenue. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  12. Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  13. Un bonheur tout uni, nous devient ennuyeux ; il faut du haut et du bas dans la vie ; et les difficultés qui se mêlent aux choses, réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  14. C'est que je vois que sans nécessité tu vas courir risque de t'attirer une venue de coups de bâton. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  15. J'ai vu même deçà et delà des soldats de sa compagnie qui interrogent ceux qu'ils trouvent, et occupent par pelotons toutes les avenues de votre maison. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  16. Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  17. Ne pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  18. Les menaces ne m'ont jamais fait mal ; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes. (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  19. Ah, mon Père, je vous demande par grâce que je ne sois point séparée de l'aimable personne que vous voyez ; elle a un mérite qui vous fera concevoir de l'estime pour elle, quand il sera connu de vous. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
  20. Une fille inconnue, qui fait le métier de coureuse. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  21. Mon père, ne vous plaignez point que j'aime une inconnue, sans naissance et sans bien. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 716 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 21,06 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE190000000000019
2 LA PRINCESSE D'?LIDE0000103030108
3 LE M?DECIN MALGR? LUI60520000000013
4 GEORGE DANDIN90490000000022
5 L'ÉCOLE DES MARIS403110000000018
6 LE DÉPIT AMOUREUX307431000000027
7 LE TARTUFFE110884800000039
8 LES FÂCHEUX70730000000017
9 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD1000000000001
10 LES FEMMES SAVANTES70684300000028
11 L'AVARE40754500000025
12 LE MISANTHROPE90653800000031
13 L'?COLE DES FEMMES0001000000001
14 L'ÉCOLE DES FEMMES150144131700000063
15 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?5000000000005
16 LE M?DECIN VOLANT2000000000002
17 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS100000000000010
18 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS1000000000001
19 L'ÉTOURDI8083131400000046
20 LE MARIAGE FORC?120000000000012
21 LE BOURGEOIS GENTILHOMME20659300000025
22 LE BOURGEOIS GENTILHOMME1000010000002
23 LE SICILIEN100000000000010
24 DON GARCIE DE NAVARRE402110600000023
25 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES110000000000011
26 LES AMANTS MAGNIFIQUES001403010303024
27 AMPHITRYON761210000000026
28 LE MALADE IMAGINAIRE000214060000031
29 LE MALADE IMAGINAIRE10000009000010
30 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE30435100000016
31 DON JUAN30445100000017
32 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES120000000000012
33 MÉLICERTE80400000000012
34 LES PR?CIEUSES RIDICULES100000000000010
35 LES FOURBERIES DE SCAPIN60690000000021
36 PSYCHÉ068648110000043
37 L'AMOUR M?DECIN0012300000006
38 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC00783000000018
39 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0110000000002
40 LA PRINCESSE D'ÉLIDE0070000000007
41 LES AMANTS MAGNIFIQUES0000020000002
  Total2111315112391872196040716

 

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