Occurences de l'expression

pas

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

Je n'aurai pas sur vous un pouvoir absolu, v.4 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Pour être aimé de vous doit-il manquer d'appas ? v.20 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Valère, je crois bien n'est pas de toi chéri ; v.51 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Mais suis-je pas bien fat de vouloir raisonner, v.55 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Je vous... Je ne veux pas en dire davantage. v.62 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Ce ne serait pas moi qui se ferait prier, v.68 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Pendant cet heureux temps, passé comme un éclair, v.83 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Je veux croire après tout qu'ils ne sont pas menteurs, v.100 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
Ma foi, je ne sais pas, mais j'y trouve encor moi v.115 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, tout bien compté, ne vaut pas bien Madame ? v.162 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
N'est donc pas un morceau dont vous soyez contente : v.170 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Écoute, ne crois pas retenir mon bijou, v.179 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Ah ! Cela ne vaut pas la peine de se plaindre. v.198 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Ne la croirait-on pas une femme de bien. v.208 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Pour ne pas succomber à de pareils efforts ? v.216 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Qui m'afflige un endroit que je ne veux pas dire ; v.222 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
Oui, mais un bon repas vous serait nécessaire v.229 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Et les plus grands revers n'en viendraient pas à bout. v.236 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
J'ai de l'inquiétude, et non pas de la faim. v.244 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
Et femme d'un mari qui peut passer pour beau, v.267 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Et ce n'est pas un fait qui soit secret pour nous v.283 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Je ne sais pas si j'ai dans sa galanterie v.285 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Ne m'auraient pas promis une flamme éternelle, v.298 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
Entrez dans cette salle en attendant qu'il passe. v.309 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
On ne peut pas mieux dire, en effet, il est bon v.323 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
Mon déshonneur n'est pas tout à fait confirmé, v.328 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
Hélas ! Ce n'est pas moi qui le connaît, Madame, v.361 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Si je suis affligé, ce n'est pas pour des prunes v.366 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Tout le monde n'a pas la même charité, v.384 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Dois-tu ne te pas croire indigne de la vie, v.389 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Ne vous fâchez pas tant, ma très chère Madame, v.401 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Mais ne t'abuse pas jusqu'à te figurer v.403 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Et j'y cours de ce pas, rien ne m'en peut distraire. v.406 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
Que par la ville ira le bruit de mon trépas, v.431 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Et quant à moi je trouve, ayant tout compassé, v.435 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Qu'il vaut mieux être encore cocu que trépassé : v.436 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
N'avons-nous pas assez des autres accidents, v.451 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Troublent-ils pas assez le repos de la vie v.454 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
C'est que je ne suis pas seul de ma confrérie, v.462 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
L'on m'appellera sot de ne me venger pas ; v.467 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Mais je le serais fort de courir au trépas. v.468 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Une belle action n'a pas mauvaise grâce ; v.486 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
Je ne parle pas. v.522 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Que ce n'est pas du tout agir en bon chrétien. v.548 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Mais je ne suis point dupe et vois ce qui se passe : v.561 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
L'on ne demandait pas carogne ta venue, v.566 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
Allez, ne croyez pas que l'on en ait envie. v.569 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
Ma foi, je ne sais pas v.571 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Et n'eusse pas sans lui découvert son péché. v.592 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
Je n'ai pas reconnu les traits de sa peinture. v.597 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
Ma crainte toutefois n'est pas trop dissipée v.605 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

On doit ce repos plein d'appas v.9 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
De n'aimer pas ? v.34 (Prologue, scène 1, FLORE)
C'est de savoir jouir de ses appas. v.40 (Prologue, scène 1, FLORE)
On doit ce repos plein d'appas v.53 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
De si rares honneurs ne m'appartiennent pas, v.58 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Doit être réservé pour de plus doux appas. v.60 (Prologue, scène 1, V?NUS)
Et si je n'étais pas dans ce degré suprême, v.99 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Que la fameuse pomme acquit à mes appas ! v.127 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Et passer devant nos charmes, v.187 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Que de voir tous les coeurs mépriser nos appas, v.197 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
D'une foule d'amants attachés à ses pas ? v.199 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
La nuit il m'en repasse une idée éternelle v.210 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Tout ce qui se passe en moi. v.220 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
On en tombe d'accord, je n'en disconviens pas ; v.230 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Et se voit-on sans appas ? v.232 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Mais non pas impossible à deux parfaits amis. v.342 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
Vous aimez un objet dont les riants appas v.358 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Et son coeur ne vous tiendra pas v.360 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Ce que notre amitié, Madame, n'a pas fait, v.381 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
Je ne me croyais pas la cause, v.390 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
L'aveu qu'il nous faut faire à vos divins appas, v.397 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Mais tant de coeurs près du trépas, v.399 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
Que vous êtes réduite à ne les punir pas v.401 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
Oui, malgré tant d'appas, son illustre constance v.415 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
Ce n'est pas à mon coeur qu'il faut que je défère v.442 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Sur nos deux coeurs, Madame, à vos divins appas v.479 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Disposez-en pour le trépas, v.481 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
Ayez cette bonté de n'en disposer pas. v.483 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
Si ton ordre n'est pas jusqu'à nous étendu, v.517 (Acte 2, scène 5, AGLAURE)
Je n'en suis pas trop affligée. v.541 (Acte 2, scène 6, CIDIPPE)
Je ne mérite pas cette grande douleur : v.602 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Ne paraît-elle pas aux yeux ? v.672 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Un présent que mon coeur ne leur demandait pas ; v.678 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
J'y trouvais alors peu d'appas, v.679 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
N'eût-il pas été mieux de ne me donner rien ? v.701 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Je veux jusqu'au trépas incessamment pleurer v.718 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Et je n'ai pas besoin d'exemple pour mourir. v.744 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Ne nous enviez pas ce cruel avantage v.745 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Ou ne vous avoir pas pour témoins toutes deux v.772 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Qu'il fallût faire un choix pour ne pas vous déplaire, v.804 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
Un serpent n'est pas invincible ; v.818 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
Nous en mourrons, mais d'un trépas plus doux v.839 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Et quand vous vous peignez un si proche trépas, v.857 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
Que l'espoir n'abandonne pas. v.860 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
Ce ne serait pas un miracle, v.863 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
L'ardeur et les devoirs de notre passion. v.873 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Ne me réduisez pas à vouloir vous haïr, v.886 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Aussi, ne veux-je pas qu'on puisse me connaître, v.938 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Ne trouvent pas Psyché la plus belle du monde ? v.983 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Pour ne pas interrompre un amoureux mystère. v.994 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Et qui n'est pas peut-être à tel point effroyable v.1034 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Laissent évanouir l'image du trépas, v.1051 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Un je ne sais quel feu que je ne connais pas. v.1053 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
De la compassion les chagrins innocents v.1056 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Qu'il ne faut pas vous étonner, v.1079 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Mais le supplice a trop d'appas : v.1099 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Je le dirais cent fois et n'en rougirais pas. v.1101 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
De tout ce qui se passe en vous. v.1114 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Qui ne méritaient pas de vous être adressés. v.1141 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Que mon trépas imaginaire v.1170 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Vous ne me donnez pas, Psyché, toute votre âme : v.1181 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; v.1194 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Mais ne leur faites pas de si longs entretiens ; v.1207 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Ne sont pas sans douceurs. v.1251 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
Il faut pour goûter ses appas v.1254 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
Languir jusqu'au trépas, v.1255 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
Mais ce n'est pas vivre v.1256 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
Que de n'aimer pas. v.1257 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
Flore, qui s'attache à ses pas, v.1309 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Ce qu'elle a de plus doux appas, v.1311 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Ce n'était pas assez que de nuit et de jour v.1324 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Passe le commun des amants. v.1364 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Ses trésors sous vos pas confusément semés v.1370 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
N'achevez pas, ce serait m'accabler. v.1403 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Et n'avons pas besoin sur ce point de leçons. v.1430 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Vous ne connaissez pas quel est votre mérite, v.1465 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Si vous craignez de n'être pas aimé. v.1466 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Ou feigniez de ne pas savoir v.1482 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Mais vous ne savez pas ce que vous demandez. v.1506 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous n'avez pas voulu m'en croire, v.1546 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Ton trépas souillerait mes ondes, v.1584 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
Qui cherche le trépas, ne craint Dieux, ni Déesses, v.1594 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Et ne se mettre pas en peine v.1604 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
De n'en pas redouter les justes châtiments, v.1607 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Est-ce un crime pour moi d'avoir eu des appas, v.1611 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Laissait charmer des yeux qui ne vous voyaient pas ? v.1613 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
N'est-ce pas aspirer aux Dieux ? v.1635 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Pouvais-je n'aimer pas le Dieu qui fait aimer, v.1647 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Dont m'accable à toute heure un renaissant trépas, v.1688 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
Est celle de ne le voir pas. v.1689 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
Nous jouissons ici d'un trépas assez doux : v.1738 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Tu n'en fais pas ainsi, toi qui seul m'as ravie, v.1802 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
Enferme des appas dont je puis m'emparer, v.1819 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
Tout n'est-il pas trop légitime ? v.1826 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
Et vous pourriez n'oublier pas v.1881 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Que vous avez un coeur et des appas v.1882 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
De ses malheurs par moi n'attendez pas la fin : v.1941 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Je ne le ferais pas, si je pouvais mourir. v.1947 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Cette douleur n'est pas commune, v.1948 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
En faveur d'une autre se passe. v.1966 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Elle ne veut pas voir que de mes déplaisirs v.1975 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Et si les passions doivent nous dominer, v.2004 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
Tout le mal n'est pas de s'enflammer : v.2066 (Acte 6, scène 6, MUSES)
Tout le mal n'est pas de s'enflammer ; v.2074 (Acte 6, scène 6, MUSES)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

Ne vois-tu pas le jour qui se répand partout ? v.26 (Acte 1, scène 2, MUSICIENS)
Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Quelle fatigue, de ne pas dormir son saoul ! (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Oui cette passion de toutes la plus belle v.80 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Devant mes yeux, seigneur, a passé votre enfance, v.84 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
À mon retour d'Argos, je passai dans ces lieux, v.110 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Et ce passage offrit la Princesse à mes yeux ; v.111 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Je vis tous les appas dont elle est revêtue v.112 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Peut-être pour toucher ces sévères appas, v.182 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Aurez-vous des secrets que ces princes n'ont pas ; v.183 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Je vous promets, pourvu qu'il ne m'attrape pas, v.218 (Acte 2, scène 2, MORON)
Des lièvres, des lapins, et des jeunes daims, passe ; v.229 (Acte 2, scène 2, MORON)
C'est un sot passe-temps que je ne puis souffrir. v.235 (Acte 2, scène 2, MORON)
Mais laissez-moi passer entre vous deux, pour cause, v.256 (Acte 2, scène 2, MORON)
Ce trait, Moron, n'est pas généreux... v.270 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
Il n'est pas généreux, mais il est de bon sens. v.271 (Acte 2, scène 2, MORON)
En effet, ton trépas fâcherait tes amis ; v.282 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
Ma mère, dans son temps, passait pour assez belle, v.304 (Acte 2, scène 2, MORON)
Et naturellement n'était pas fort cruelle ; v.305 (Acte 2, scène 2, MORON)
Contait pour grand honneur aux pasteurs d'aujourd'hui v.310 (Acte 2, scène 2, MORON)
Ne pût pas triompher d'une chétive bête ; v.345 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Et je vais de ce pas au Prince, pour lui dire v.356 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
De ce vilain sanglier l'heureux trépas l'aigrit : v.359 (Acte 2, scène 4, MORON)
Ont pour moi des appas à ne lasser jamais. v.396 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
La douce passion de fuir la multitude v.401 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Je me tromperai fort si pas un d'eux l'emporte. v.414 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Et vivre sans aimer n'est pas proprement vivre. v.430 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Pouvez-vous bien toutes deux, étant ce que vous êtes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les désordres ont tant de répugnance avec la gloire de notre sexe. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Arrêtez, n'achevez pas ce souhait étrange. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
Est-ce qu'on n'est pas assez bien fait pour cela ? (Acte 4, scène 2, MORON)
Je pense que ce visage est assez passable, et que pour le bel air, Dieu merci, nous ne le cédons à personne. (Acte 4, scène 2, MORON)
L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
Ne trouvez-vous pas qu'il y aurait plaisir d'abaisser son orgueil, et de soumettre un peu ce coeur qui tranche tant du brave ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
La douceur de sa voix a voulu se faire paraître dans un air tout charmant qu'elle a daigné chanter, et les sons merveilleux qu'elle formait passaient jusqu'au fond de mon âme, et tenaient tous mes sens dans un ravissement à ne pouvoir en revenir. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
D'où vient qu'il n'est pas venu jusqu'ici, et qu'il a pris cette autre route quand il m'a vue ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
Ma foi, Madame, vous ne feriez pas mal, il le mériterait bien ; mais à vous dire vrai, je doute fort que vous y puissiez réussir. (Acte 6, scène 3, MORON)
Il lui semble qu'il n'y a personne au monde qui le mérite, et que la terre n'est pas digne de le porter. (Acte 6, scène 3, MORON)
Pas le moindre mot. (Acte 6, scène 3, MORON)
Voyez-vous comme il passe, sans prendre garde à vous ? (Acte 6, scène 3, MORON)
Seigneur, je vous donne avis que tout va bien : la Princesse souhaite que vous l'abordiez : mais songez bien à continuer votre rôle, et de peur de l'oublier ne soyez pas longtemps avec elle. (Acte 6, scène 4, MORON)
Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Il y a grande différence, et ce qui sied bien à un sexe, ne sied pas bien à l'autre. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Je ne vois pas, Madame, que celles qui ne veulent point aimer, doivent prendre aucun intérêt à ces sortes d'offenses. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'être aimée. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Pour moi je ne suis pas de même, et dans le dessein où je suis, de ne rien aimer, je serais fâché d'être aimé. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Cet orgueil me confond, et j'ai un tel dépit, que je ne me sens pas. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Le Ciel ne m'a pas fait d'une autre humeur : mais, Madame, j'interromps votre promenade, et mon respect doit m'avertir que vous aimez la solitude. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Mais je n'en suis pas mieux, ô ! v.452 (Acte 7, scène 1, TIRCIS)
Vous reprenez tous vos appas ; v.459 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
Mais mon âme ne reprend pas v.460 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
Pourquoi ne m'as-tu pas donné de quoi chanter comme à un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
Mais pourquoi est-ce que je ne puis pas chanter ? (Acte 7, scène 2, MORON)
N'ai-je pas un estomac, un gosier et une langue comme un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
Ah ! Philis, je trépasse ! v.464 (Acte 7, scène 2, MORON)
Je ne suis pas homme à faire tant de façons, vois ce poignard ? (Acte 7, scène 2, MORON)
J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Si j'étais dans votre coeur je pourrais vous le dire : mais comme je n'y suis pas, je n'ai garde de vous répondre. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Ne vous défaites pas. (Acte 8, scène 1, MORON)
Ne trouvez-vous pas que j'ai raison, et que ce prince a tout le mérite qu'on peut avoir ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Pour moi, Madame, je vous sollicite de vos suffrages pour obtenir celle que je souhaite, et vous trouverez bon que j'aille de ce pas en faire la demande au Prince votre père. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
Mais, Madame, s'il était vrai que ce prince m'aimât effectivement, pourquoi n'ayant aucun dessein de vous engager, ne voudriez-vous pas souffrir... (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
Madame, il faut vous obéir ; mais je croirais que la conquête d'un tel coeur ne serait pas une victoire à dédaigner. (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
Non, non, il n'aura pas la joie de me braver entièrement. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Mais, Madame, s'il vous aimait, vous n'en voudriez point, et cependant vous ne voulez pas qu'il soit à un autre : c'est faire justement comme le chien du jardinier (Acte 8, scène 5, MORON)
Si cela était je serais personne à me désespérer : mais il est impossible que cela soit, et je vois bien que je ne puis pas l'aimer. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
Non, non, je sais bien que je ne l'aime pas. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
Il n'y a pas de raison à cela : mais si ce n'est pas de l'amour que ce que je sens maintenant, qu'est-ce donc que ce peut être ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
On m'a dit qu'il n'est point de passion plus belle, v.478 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
Et que ne pas aimer, c'est renoncer au jour. v.479 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Il ne m'a pas trouvée assez bien faite pour m'adresser ses voeux. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Si c'était un autre que vous, Seigneur, qui me tînt ce discours, je ne sais pas ce que je ne ferais point. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Oui, tu ne l'aimes pas. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
Tu le hais, j'y consens, et je veux bien pour te contenter qu'il n'épouse pas la Princesse Aglante. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
Vous vous moquez, Seigneur, et ce n'est pas ce qu'il demande. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, et je prends à témoin le Prince votre père, si ce n'est pas vous que j'ai demandée. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Non, non, Prince, je ne vous sais pas mauvais gré de m'avoir abusée, et tout ce que vous m'avez dit, je l'aime bien mieux une feinte, que non pas une vérité. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Seigneur, je ne sais pas encore ce que je veux. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Je crains bien, Princes, que le choix de ma fille ne soit pas en votre faveur ; mais voilà deux Princesses qui peuvent bien vous consoler de ce petit malheur. (Acte 10, scène 3, IPHITAS)
Seigneur, la Déesse Vénus vient d'annoncer partout le changement du coeur de la Princesse : tous les pasteurs et toutes les bergères en témoignent leur joie par des danses et des chansons, et si ce n'est point un spectacle que vous méprisiez, vous allez voir l'allégresse publique se répandre jusques ici. (Acte 10, scène 4, PHILIS)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

Et que je ne sache pas trouver le moyen de te ranger à ton devoir ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Ma femme, vous savez que je n'ai pas l'âme endurante : et que j'ai le bras assez bon. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ce n'est pas à vos dépens. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Il ne me plaît pas moi. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je la veux battre, si je le veux : et ne la veux pas battre, si je ne le veux pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
C'est ma femme, et non pas la vôtre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je ne veux pas. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Va, quelque mine que je fasse, je n'oublie pas mon ressentiment : et je brûle en moi-même, de trouver les moyens de te punir des coups que tu me donnes. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
Je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir : et ce n'est pas contentement pour l'injure que j'ai reçue. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
J'avons pris là, tous deux, une gueble de commission : et je ne sais pas moi, ce que je pensons attraper. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
On trouve quelquefois, à force de chercher, ce qu'on ne trouve pas d'abord : et souvent, en de simples lieux... (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Messieurs, je vous demande pardon, je ne vous voyais pas : et cherchais dans ma tête quelque chose qui m'embarrasse. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Il n'y a pas trois semaines, encore, qu'un jeune enfant de douze ans tomba du haut du clocher, en bas, et se brisa, sur le pavé, la tête, les bras et les jambes. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Monsieur, n'est-ce pas vous qui vous appelez Sganarelle ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Je vous demande si ce n'est pas vous, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous : les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Monsieur, ce n'est pas cela, dont il est question. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Je vous jure que vous ne les auriez pas, s'il s'en fallait un double. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous parle sincèrement, et ne suis pas homme à surfaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
V'n'êtes pas médecin ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Quoi, vous ne vous rendez pas encore : et vous vous défendez d'être médecin ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Il n'est pas vrai qu'ous sayez médecin ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Monsieur, vous ne vous repentirez pas de nous montrer ce que vous êtes : et vous verrez assurément que vous en serez satisfait. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Ma foi, je ne l'ai pas trouvée. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Oh morguenne, il faut tirer l'échelle après ceti-là : et tous les autres, ne sont pas daignes de li déchausser ses souillés. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
Il est un peu capricieux, comme je vous ai dit : et parfois, il a des moments où son esprit s'échappe, et ne paraît pas ce qu'il est. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Taisez-vous, notre ménagère Jaquelaine : ce n'est pas à vous à bouter là votre nez. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
Et lorsque j'ai été dans le dessein de la marier, ne s'est-elle pas opposée à mes volontés ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Ce Léandre n'est pas ce qu'il lui faut : il n'a pas du bien, comme l'autre. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
La mort n'a pas toujours les oreilles ouvertes aux voeux et aux prières de Messieurs les héritiers : et l'on a le temps d'avoir les dents longues, lorsqu'on attend, pour vivre, le trépas de quelqu'un. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Enfin, j'ai, toujours, ouï dire, qu'en mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Oui, mais ces gestes ne sont pas nécessaires. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Je ne suis pas médecin. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Vous n'êtes pas médecin ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Ne prenez pas garde à ça, Monsieu, ce n'est que pour rire. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
Cette raillerie ne me plaît pas. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Il n'y a pas de mal. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Ah vraiment, je ne savais pas cela : et je m'en réjouis pour l'amour de l'un et de l'autre. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Ne voulez-vous pas que je me réjouisse avec vous, d'un si bel assemblage ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Ôte-toi de là, aussi, est-ce que je ne sis pas assez grande pour me défendre moi-même, s'il me fait quelque chose, qui ne soit pas à faire ? (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
Je ne veux pas qu'il te tâte, moi. (Acte 2, scène 3, LUCAS)
Qu'elle s'en garde bien, il ne faut pas qu'elle meure, sans l'ordonnance du médecin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Voilà une malade qui n'est pas tant dégoûtante : et je tiens qu'un homme bien sain s'en accommoderait assez. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Et qui est ce sot-là, qui ne veut pas que sa femme soit muette ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Je ne me connais pas à ces choses. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Or ces vapeurs dont je vous parle venant à passer, du côté gauche, où est le foie, au côté droit, où est le coeur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin, armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec, nasmus, par le moyen de la veine cave, que nous appelons en hébreu, cubile, rencontre en son chemin lesdites vapeurs, qui remplissent les ventricules de l'omoplate ; et parce que lesdites vapeurs... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
C'est ce que je ne savais pas : et je vous demande pardon de mon ignorance. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Il n'y a point de mal : et vous n'êtes pas obligé d'être aussi habile que nous. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Ne voyez-vous pas bien qu'on ne donne autre chose aux perroquets : et qu'ils apprennent à parler en mangeant de cela ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Je n'en prendrai pas, Monsieur. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Ce n'est pas l'argent qui me fait agir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Je ne suis pas un médecin mercenaire. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Je n'ai pas cette pensée. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Cela ne va pas mal, et pourvu que... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Je ne suis point malade, Monsieur, et ce n'est pas pour cela que je viens à vous. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Si vous n'êtes pas malade, que diable ne le dites-vous donc. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Je ne parle pas pour vous : car vous êtes honnête homme, et je serais ravi de vous rendre service. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Mais il y a de certains impertinents au monde, qui viennent prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas : et je vous avoue que cela me met en colère. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Les médecins ont raisonné là-dessus, comme il faut ; et ils n'ont pas manqué de dire, que cela procédait, qui, du cerveau, qui des entrailles, qui, de la rate, qui du foie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Allons, Monsieur, vous m'avez donné pour votre amour, une tendresse qui n'est pas concevable : et j'y perdrai toute ma médecine, ou la malade crèvera, ou bien elle sera à vous. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Il me semble que je ne suis pas mal ainsi, pour un apothicaire : et comme le père ne m'a guère vu, ce changement d'habit, et de perruque, est assez capable, je crois, de me déguiser à ses yeux. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
Allez, allez, tout cela n'est pas nécessaire. Il suffit de l'habit : et je n'en sais pas plus que vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Quoi, vous n'êtes pas effectivement... (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
On entend dans sa gorge, des fleumes qui sont tout prêts à l'étouffer : et, parfois, il lui prend des syncoles, et des conversions, que je crayons qu'alle est passée. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Si elle meurt, ne manquez pas de la faire enterrer du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Je sis votte sarvante, j'aime bian mieux qu'an ne me guérisse pas. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
Un homme qui vous observe toujours, et ne veut pas que personne vous parle ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Ah que j'en sais, belle Nourrice, et qui ne sont pas loin d'ici, qui se tiendraient heureux de baiser, seulement, les petits bouts de vos petons. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Vous ne feriez pas mal, de vous venger de lui, avec quelqu'un. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Ne vous mettez pas en peine : j'ai des remèdes qui se moquent de tout, et je l'attends à l'agonie. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Quelle impétuosité de paroles, il n'y a pas moyen d'y résister, Monsieur, je vous prie de la faire redevenir muette. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Il n'a pas affaire à un sot, et vous savez des rubriques qu'il ne sait pas plus fin que vous n'est pas bête. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
Il ne me connaît pas. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Vous n'êtes pas d'ici que je crois ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Motus, il ne faut pas dire que vous m'ayez vu sortir de là. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
On m'a chargé de prendre garde que personne ne me vît, et je vous prie au moins de ne pas dire que vous m'ayez vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles : vous comprenez bien. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Il ne faut pas qu'il sache rien de tout ceci. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Est-ce pas ? (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Gardez bien le secret, afin que le mari ne le sache pas. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Pour moi je vais faire semblant de rien, je suis un fin matois, et l'on ne dirait pas que j'y touche. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Morbleu je ne veux point laisser passer une occasion de la sorte. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Il me faut de ce pas aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiment que leur fille me donne. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Mon_Dieu, notre gendre, que vous avez peu de civilité de ne pas saluer les gens quand vous les approchez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Est-il possible, notre gendre, que vous sachiez si peu votre monde, et qu'il n'y ait pas moyen de vous instruire de la manière qu'il faut vivre parmi les personnes de qualité ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Il y a fort à dire, et les choses ne sont pas égales. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Apprenez, s'il vous plaît, que ce n'est pas à vous à vous servir de ce mot-là avec une personne de ma condition ; que tout notre gendre que vous soyez, il y a grande différence de vous à nous, et que vous devez vous connaître. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Mon_Dieu, Monsieur de Sotenville, vous avez des indulgences qui n'appartiennent qu'à vous, et vous ne savez pas vous faire rendre par les gens ce qui vous est dû. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Apprenez qu'il n'est pas respectueux d'appeler les gens par leur nom, et qu'à ceux qui sont au-dessus de nous il faut dire Monsieur tout court. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Apprenez aussi que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Comment, ma femme n'est pas ma femme ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Cela veut dire que votre fille ne vit pas comme il faut qu'une femme vive, et qu'elle fait des choses qui sont contre l'honneur. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Ho bien votre fille n'est pas si difficile que cela, et elle s'est apprivoisée depuis qu'elle est chez moi. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Corbleu, je lui passerais mon épée au travers du corps, à elle et au galant, si elle avait forfait à son honneur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je vous ai dit ce qui se passe pour vous faire mes plaintes, et je vous demande raison de cette affaire-là. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Suivez-moi, mon gendre, et ne vous mettez pas en peine, vous verrez de quel bois nous nous chauffons lorsqu'on s'attaque à ceux qui nous peuvent appartenir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Non pas que je sache, Monsieur. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Essayez un peu par plaisir à m'envoyer des ambassades, à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon mari n'y sera pas, ou le temps que je sortirai pour me parler de votre amour. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il n'est pas nécessaire de me faire tant de leçons, et de vous tant scandaliser. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Tout mon malheur est de le trop considérer, et plût au Ciel que je fusse capable de souffrir, comme il dit, les galanteries de quelqu'un, je ne serais pas tant à plaindre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Allez, vous ne méritez pas l'honnête femme qu'on vous a donnée. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
Par ma foi, il mériterait qu'elle lui fît dire vrai, et si j'étais en sa place, je n'y marchanderais pas. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
C'est une chose moi dont je ne demeure pas d'accord de l'avoir à tort accusé, et je sais bien ce que j'en pense. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Monsieur, je suis le vôtre de tout mon coeur, et je ne songe plus à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Par ma foi je n'en ai touché qu'un petit mot en passant à un homme, afin qu'il ne dît point qu'il m'avait vu sortir, et il faut que les gens en ce pays-ci soient de grands babillards. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Hé là, ne sais-tu pas bien ce que je veux dire ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Je n'aime pas les patineurs. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Laisse-moi là, te dis-je, je n'entends pas raillerie. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
N'as-tu point de honte d'être belle, et de ne vouloir pas qu'on te caresse ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Non, non, on ne m'abuse pas avec tant de facilité, et je ne suis que trop certain que le rapport que l'on m'a fait est véritable. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Mon_Dieu laissez là votre révérence, ce n'est pas de ces sortes de respect dont je vous parle, et vous n'avez que faire de vous moquer. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Ah ne raillons pas davantage ! (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Je n'ignore pas qu'à cause de votre noblesse vous me tenez fort au-dessous de vous, et le respect que je vous veux dire ne regarde point ma personne. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Si je ne suis pas né noble, au moins suis-je d'une race où il n'y a point de reproche, et la famille des Dandins... (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Ce n'est pas là mon compte, et les Dandins ne sont point accoutumés à cette mode-là. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Car pour moi, je vous déclare que mon dessein n'est pas de renoncer au monde, et de m'enterrer toute vive dans un mari. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Préparez-vous y pour votre punition, et rendez grâces au Ciel de ce que je ne suis pas capable de quelque chose de pis. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Je suis votre mari, et je vous dis que je n'entends pas cela. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
À ce que je puis remarquer, ce qu'on lui dit ne lui déplaît pas trop. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
Je n'ai pas besoin, que je pense, de lui recommander de la faire agréable. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
Je n'ai pas osé envoyer de mes gens, mais, ma pauvre Claudine, il faut que je te récompense des bons offices que je sais que tu m'as rendus. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Monsieur, il n'est pas nécessaire. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Mais, Claudine, n'y a-t-il pas moyen que je la puisse entretenir ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Non, non, son mari n'est pas au logis, et puis, ce n'est pas lui qu'elle a le plus à ménager, c'est son père et sa mère, et pourvu qu'ils soient prévenus, tout le reste n'est point à craindre. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Si vous n'aviez point babillé, je vous aurais conté ce qui se passe à cette heure, mais pour votre punition vous ne saurez rien du tout. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Qu'est-ce qui se passe ? (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
Non, ce n'est pas cela. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
Mais je ne suis pas si bête. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Enfin vous ne m'avez pas voulu croire tantôt, et votre fille l'a emporté sur moi. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
N'avez-vous pas vu ce matin qu'elle s'est défendue de connaître celui dont vous m'étiez venu parler ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
N'allez pas faire comme tantôt. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Ne faites pas semblant de rien, et me laissez faire tous deux. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
L'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
Vous êtes trop heureux de l'avoir, et vous devriez baiser les pas où elle passe. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
Non non, mon père, il n'est pas nécessaire. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
C'est une femme qui mérite d'être adorée, et vous ne la traitez pas comme vous devriez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
C'est un petit ressentiment de l'affaire de tantôt, et cela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Elle n'a pas tant de tort. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
Est-ce pas vous, Clitandre ? (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Ta maîtresse dit qu'il ronfle à cette heure comme tous les diantres, et il ne sait pas que Monsieur le Vicomte et elle sont ensemble pendant qu'il dort. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
On ne peut pas plus vite. (Acte 3, scène 4, COLIN)
Je te dis que tu ailles, de ce pas trouver mon beau-père et ma belle-mère, et leur dire que je les conjure de se rendre ici tout à l'heure. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Et s'ils faisaient quelque difficulté à cause de l'heure, ne manque pas de les presser, et de leur bien faire entendre qu'il est très important qu'ils viennent en quelque état qu'ils soient. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Il me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens ; et je ne vous ai pas dit encore la moindre partie de ce que j'ai à vous dire. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Mais au moins je vous conjure de me plaindre un peu, des méchants moments que je vais passer. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
J'ai le passe-partout. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Voilà un coup sans doute où vous ne vous attendiez pas. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Non, mon intention n'est pas de vous rien déguiser. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Pas tant à la bonne heure pour vous, que vous vous imaginez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
On ne s'avise plus de se tuer soi-même, et la mode en est passée il y a longtemps. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Oui, il nous a voulu faire accroire qu'il était dans la maison, et que nous en étions dehors, et c'est une folie qu'il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
Il a tant bu, que je ne pense pas qu'on puisse durer contre lui, et l'odeur du vin qu'il souffle est montée jusqu'à nous. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
Fi ne m'approchez pas. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Ne voilà pas ce que je vous ai dit ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Taisez-vous, c'est une extravagance qui n'est pas supportable. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Ne nous rompez pas davantage la tête et songez à demander pardon à votre femme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Et ce n'est pas pour moi que je me dois vêtir ? v.18 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mon sentiment n'est pas qu'on prenne la méthode v.47 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Et d'assez de laideur n'est pas accompagnée, v.63 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Non pas, mais avec moi, je la crois mieux encore. v.94 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vive à ma fantaisie, et non pas à la sienne ; v.116 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vous n'avez pas sujet que je crois... v.129 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
Je ne vous parle pas, car vous êtes trop sage. v.132 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête ? v.152 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ne font pas la vertu des femmes, ni des filles, v.168 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
En vain sur tous ses pas nous prétendons régner, v.173 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Mais mon dessein n'est pas de la tyranniser, v.198 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Ne se retranche pas avec facilité ; v.214 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je ne suis pas le vôtre. v.251 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
N'en viendrait pas à bout, perdrait sens et raison, v.257 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
N'est-ce pas quelque chose enfin de surprenant, v.265 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Il ne voit pas que c'est lui qu'on salue. v.272 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Passons du côté droit. v.274 (Acte 1, scène 3, ERGASTE)
Là, tous les passe-temps de nos filles se bornent... v.280 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
À quoi donc passez-vous le temps ? v.300 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Sans doute on ne peut pas mieux dire ; v.304 (Acte 1, scène 3, VALERE)
J'irais parfois chez vous passer l'après-soupée. v.308 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Elle ne sait donc pas encore que vous l'aimez ? v.345 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Dis-tu pas qu'on t'a dit, qu'il s'appelle Valère. v.363 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Je ne m'étonne pas, après cette lumière, v.371 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Se vient devant mes pas planter comme une perche. v.375 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Vous Valère, est-il pas votre nom ? v.377 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Voulez-vous pas entrer ? v.385 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Il n'en est pas besoin. v.385 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Non, je n'irai pas plus loin. v.386 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
De n'ouïr pas les gens qui veulent nous parler. v.394 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
D'une fille assez jeune, et passablement belle, v.399 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Si vous le savez, je ne vous l'apprends pas. v.401 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Mais, savez-vous aussi, lui trouvant des appas ; v.402 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Que depuis que par vous, tous ses pas sont suivis ; v.414 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Et qu'enfin cet avis n'est pas d'une personne, v.439 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
Il ne s'attendait pas, sans doute à ce message ; v.444 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
J'ai peur que cet amant, plein de sa passion, v.449 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
N'ait pas de mon avis compris l'intention ; v.450 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Et je ne pense pas qu'il y revienne plus. v.458 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Vous n'avez pas été plus tôt hors du logis, v.462 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Mais ses pas de la rue avaient gagné le bout, v.470 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Je ne veux pas pourtant gêner votre désir, v.497 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
À quatre pas de là dire ensuite deux mots, v.501 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Qu'il ne s'ingère pas d'oser écrire encore, v.513 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Voyez, on ne l'a pas au moins décachetée, v.516 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à ma mauvaise destinée, ce n'est pas la contrainte où je me trouve qui a fait naître les sentiments que j'ai pour vous ; mais c'est elle qui en précipite le témoignage, et qui me fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Pour une jeune fille, elle n'en sait pas mal, v.526 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
Aussi n'aurais-je pas v.557 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Abandonné mon coeur à suivre ses appas, v.558 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Que quoi qu'on fasse il ne lui faut pas croire, v.579 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Que jamais ses appas sortent de ma mémoire, v.580 (Acte 2, scène 6, VALERE)
C'est parler sagement, et je vais de ce pas v.585 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Lui faire ce discours, qui ne la choque pas ; v.586 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Que de votre cerveau cette passion sorte. v.588 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Que quoi qu'on puisse faire il ne te faut pas croire, v.603 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Que jamais tes appas sortent de sa mémoire : v.604 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Mais il ne savait pas tes inclinations, v.617 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Il a tort, et ceci passe la raillerie. v.635 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Il ne se fasse pas deux fois dire une chose. v.668 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Quoi mon âme à vos yeux ne se montre pas toute, v.723 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Doit m'être assez touchant pour ne pas s'offenser, v.729 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Non, non, un tel arrêt ne doit pas vous surprendre, v.731 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Tu ne languiras pas longtemps, je t'en réponds, v.770 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Va, chut. Vous le voyez, je ne lui fais pas dire, v.771 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Mon_Dieu, nenni, je ne dis pas cela ? v.781 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Oui le trépas cent fois, me semble moins à craindre, v.803 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Quelques doux sentiments dont l'appas le retienne ; v.840 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Il ne faut pas que même elle soit soupçonnée. v.868 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Allons chasser l'infâme, et de sa passion... v.869 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Et je n'en voudrais pas tenir vingt bons écus. v.886 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Ô ciel, dans mes desseins ne m'abandonnez pas. v.893 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Où pourra-t-elle aller ! Suivons un peu ses pas. v.894 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Vous en avez menti, chienne ce n'est pas elle, v.900 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Ah je te promets bien que je n'ai pas envie, v.911 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Mais ne vous laissez pas graisser la patte, au moins. v.934 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Ce que j'en dis n'est pas pour taxer votre office. v.936 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Il n'est pas bon de vivre en sévère censeur, v.949 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Ne font pas la vertu des femmes ni des filles ; v.952 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Et je ne voudrais pas pour vingt bonnes pistoles, v.959 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Que de nuit je l'ai vue y conduire ses pas, v.965 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Il ne le croira pas encore en l'ayant vu : v.974 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Quand on n'a pas cela. v.976 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
N'avait pas joint leurs coeurs depuis plus d'une année. v.980 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Car je ne pense pas que vous soyez si lâche, v.991 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Non, nous ne songeons pas à vous séparer d'elle, v.1015 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Ce qu'il dit là n'est pas... v.1023 (Acte 3, scène 7, ARISTE)
N'êtes-vous pas d'accord, mon frère, si c'est elle, v.1035 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Mais n'aperçois-je pas... v.1053 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Et si plus de cent fois je n'ai pas protesté v.1057 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
Je ne me repens pas de mon doux traitement, v.1061 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
Et c'est une action que n'a pas méritée v.1063 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours ; v.1065 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Quoi vous ne sortez pas du logis de Valère, v.1072 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
Et vous ne brûlez pas depuis un an pour lui. v.1074 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
Le Ciel pour être joints ne nous fit pas tous deux, v.1085 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Que ne pas mériter un coeur comme le vôtre. v.1088 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Et je ne pense pas que Satan en personne, v.1103 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Le mieux reçu toujours n'est pas le plus chéri ; v.24 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
M'empoisonne à tous coups leurs plus charmants appas, v.31 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Me donne ce chagrin que tu ne comprends pas ; v.32 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
S'offrent le plus souvent que je ne veux pas voir. v.68 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Mais je la vois qui passe. v.82 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Pour vous chercher j'ai fait dix mille pas, v.87 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Que vous n'êtes pas v.88 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Qui pour vous n'a pas trop mauvaise volonté. v.92 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Je ne t'en voudrai pas pour cela plus de mal : v.96 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Elle ne fait pas voir assez son sentiment ? v.100 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Cela, Seigneur Éraste, en passant vous soit dit. v.128 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Ah ! Cache-lui de grâce, une peur passagère v.153 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Ne parlons point de mort, ce n'en est pas le temps. v.159 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Où dès le mois passé votre coeur magnifique v.166 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Ce que j'en ai dit, n'est pas que je vous presse. v.170 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Albert n'est pas un homme à vous refuser rien. v.192 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
Sachant ce qui se passe. v.194 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
N'aurait pas mes tributs, n'en étant point aimé. v.208 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Pas tant v.211 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Non, je ne reviens pas ; car je n'ai pas été : v.235 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Je ne vais pas aussi, car je suis arrêté : v.236 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et ne demeure point ; car tout de ce pas même, v.237 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Je ne crois pas cela de votre courtoisie. v.241 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Passons sur ce point-là ; notre rivalité v.247 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
N'est pas pour en venir à grande extrémité : v.248 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et mille fois, sachant tout ce qui se passait, v.259 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et ne sais pas, Monsieur, qui peut vous avoir dit, v.268 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Non pas, v.279 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Je ne dis pas cela. v.280 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
C'est ce qu'il vous plaira : je ne suis pas ici v.283 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
A fait un pas de clerc dont elle s'aperçoit : v.300 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Vous savez que dans celle où passa mon bas âge v.359 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Mais, avant que passer, Frosine à ce discours, v.365 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Son trépas imprévu ne put rien découvrir. v.390 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Et peut-être cela ne se fait pas pour rien. v.394 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
N'entrez pas tout à fait dedans l'étonnement : v.406 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Il n'est pas temps encore : et ce coeur qui soupire v.407 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Ce n'est pas encore tout. v.418 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Se rendit à des soins qu'on ne lui rendait pas, v.438 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Ne jugez-vous pas bien, à regarder l'issue, v.467 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Ces protestations ne coûtent pas grand chose, v.483 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Cette confession n'est pas fort obligeante. v.492 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Mais cela n'étant pas ? v.498 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Il n'est pas encore temps ; mais c'est une personne v.531 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Ce n'est pas la saison, v.533 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Et ce serait un trait honteux à vos appas, v.557 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Si vous le rappeliez et qu'il ne revînt pas. v.558 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
L'aventure me passe, et j'y perds mon latin. v.594 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Ne me donnait pas moins que de la déité ; v.598 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Ce qui s'est pu passer entre ces courts moments. v.602 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Rien ne s'est pu passer dont il faille être en peine, v.603 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Il n'aura pas sujet d'en triompher longtemps ; v.618 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
las ! Vous ne savez pas ? Vous l'a-t-on annoncé ? v.665 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Ce jargon n'est pas fort nécessaire, me semble, v.680 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Et moi, je vous dis, moi, que je n'ai pas besoin v.717 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Que je trépasse, v.735 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Vous ne vous plaindrez pas de mon peu de silence, v.744 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Je ne desserre pas la bouche seulement. v.745 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Ce n'est pas encore fait, Per Jovem, je suis ivre. v.752 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Je n'ai pas dit... v.753 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas v.757 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Vous n'avez pas ouï, v.795 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Ne m'as-tu pas donné le bonjour ? v.796 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Je n'ai pas achevé, Monsieur, son compliment : v.803 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Et faire qu'en douceur passât toute la chose. v.826 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Et je n'eusse pas cru ce que je viens d'apprendre... v.842 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Pour avoir jamais fait ce pas contre l'honneur, v.883 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Son déplaisir n'est pas encore tout apaisé. v.900 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
Ne sait pas seulement ce que je lui veux dire ! v.925 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Te croiras-tu toujours et ne pourrai-je pas, v.927 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Te voir être une fois sage avant mon trépas. v.928 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Il ne sera pas homme à m'en faire un aveu ; v.931 (Acte 3, scène 6, VALERE)
Il ne m'en a pas dit un mot qui fût fâcheux ; v.939 (Acte 3, scène 7, VALERE)
N'est pas en bon état. Daignez, je vous conjure. v.961 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Et non pas recourir à cette lâche feinte, v.997 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Quoi ! Lucile n'est pas sous des liens secrets v.999 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Et, s'il est constant, toi, que cela ne soit pas, v.1003 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Quand tout contribuerait à votre passion, v.1051 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Passe ; mais il permet que la raison le touche, v.1066 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Le mal n'est pas si grand, que de tuer un homme. v.1074 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Vous n'avez pas été sans doute la première, v.1077 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et vous ne serez pas, que je crois, la dernière. v.1078 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Quoi ? Ce qui s'est passé v.1084 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et que s'est-il passé, monstre d'effronterie, v.1086 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Et mon trépas ainsi se verrait retardé. v.1132 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
N'est pas assurément pour en demeurer là ; v.1140 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Il faut qu'elle passe outre ; et Lucile, et Valère, v.1141 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Il ne fallait pas être une grande sorcière, v.1158 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Tout autre n'eût pas fait même chose en ma place, v.1205 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Les femmes n'auraient pas la parole si haute. v.1233 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
D'où vient qu'un certain Grec dit, que sa tête passe v.1253 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Si le chef n'est pas bien d'accord avec la tête, v.1258 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Que tout ne soit pas bien réglé par le compas, v.1259 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Quand... Les femmes enfin ne valent pas le diable. v.1286 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Mais je les vois, Monsieur, qui passent par ici. v.1288 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Ne te mets pas en peine. v.1289 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Ne me soupçonne pas d'être faible à ce point. v.1292 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Non, non ; ne croyez pas, Madame, v.1293 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Non, non ; n'ayez pas peur, v.1323 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
N'ayez pas le dernier. v.1359 (Acte 4, scène 3, GROS-RENÉ)
De si passionné pour vous, je vous promets. v.1372 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Je ne dis pas cela pour vous rendre attendrie ; v.1373 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
N'aura jamais pour vous de passion si tendre. v.1378 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Oui, vraiment, quoi n'en est-ce pas fait. v.1395 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Ha ! Vous ne pouvez pas trop tôt me l'accorder, v.1407 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Ne t'imagine pas que je me rende ainsi. v.1415 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
Et ne pense pas, toi, trouver ta dupe aussi. v.1416 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Tu nous prends pour un autre, et tu n'as pas affaire v.1418 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Ou ne romprons-nous pas ? v.1449 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
Mon_Dieu ! Qu'à tes appas je suis acoquiné ! v.1455 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
Va vite de ce pas préparer pour tantôt, v.1459 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Je n'ai pas eu le temps de vous pouvoir répondre ; v.1465 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Je n'ai pas grande faim de mort ni de blessure, v.1501 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Ce mal te passera prends du jus de réglisse. v.1522 (Acte 5, scène 2, VALERE)
Je ne crois pas, Monsieur, qu'il se veuille passer. v.1523 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
Ô ! Qu'ils ne seront pas si méchants qu'ils le disent ! v.1537 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Éraste n'aura pas si bon marché de nous. v.1539 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Par qui ses intérêts n'étaient pas tous les vôtres. v.1602 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Pour n'effaroucher pas d'abord trop les affaires, v.1614 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Son esprit pas à pas à l'accommodement, v.1616 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Et votre honneur fait bien, quand il ne veut pas voir v.1651 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Et non pas la valeur du bras que l'on m'oppose. v.1682 (Acte 5, scène 7, VALERE)
Non pas que cet amour prétende encore à vous ; v.1687 (Acte 5, scène 7, VALERE)
Il ne le fera pas, v.1699 (Acte 5, scène 8, VALERE)
Ne t'y trompe pas : tu ne sais pas encore v.1709 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
Cela ne serait pas honnête. v.1713 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)
Non, non, je ne suis pas si méchant qu'on me fait : v.1716 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Ne me fit pas un coeur pour tenir contre vous, v.1720 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Ascagne va par vous recevoir le trépas : v.1724 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Et qui par ce ressort qu'on ne comprenait pas, v.1747 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
Non, non ; je ne veux pas songer à m'en défendre ; v.1757 (Acte 5, scène 8, VALERE)
Mais vous ne songez pas, en tenant ce langage, v.1769 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
L'hymen ne ferme pas la porte à la fleurette. v.1778 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
Un mari, passe encore ; tel qu'il est, on le prend ; v.1780 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)
On n'y va pas chercher tant de cérémonie : v.1781 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)

LE TARTUFFE (1669)

Vous marchez d'un tel pas qu'on a peine à vous suivre. v.2 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
Laissez, ma bru, laissez, ne venez pas plus loin : v.3 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Ce sont toutes façons, dont je n'ai pas besoin. v.4 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Et vous n'y touchez pas, tant vous semblez doucette ; v.22 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Ma bru, n'a pas besoin de tant d'ajustement. v.32 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Qu'un gueux qui, quand il vint, n'avait pas de souliers, v.63 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Il passe pour un saint dans votre fantaisie : v.69 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Ce n'est pas lui tout seul qui blâme ces visites ; v.86 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Je veux croire qu'au fond il ne se passe rien ; v.91 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Mais enfin on en parle, et cela n'est pas bien. v.92 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Voilà-t-il pas Monsieur qui ricane déjà ? v.164 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Il n'est pas jusqu'au fat qui lui sert de garçon, v.203 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Et vous n'ignorez pas quel intérêt j'y prends. v.220 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
La campagne à présent n'est pas beaucoup fleurie. v.225 (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Tout s'est-il, ces deux jours, passé de bonne sorte ? v.229 (Acte 1, scène 4, ORGON)
La nuit se passa toute entière, v.241 (Acte 1, scène 4, DORINE)
Il passa dans sa chambre, au sortir de la table ; v.246 (Acte 1, scène 4, DORINE)
Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. v.267 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Je ne le connais pas, puisque vous le voulez : v.268 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Je ne mérite pas de vous faire pitié ; v.296 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Et qui n'adore pas de vaines simagrées, v.321 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit, v.327 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace. v.330 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
En chaque caractère ils passent ses limites, v.342 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Que cela vous soit dit en passant, mon beau-frère. v.345 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Et le savoir, chez moi, n'est pas tout retiré, v.352 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Et que leur passion dont on leur sait bon gré, v.379 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle, v.405 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Je ne dis pas cela. v.416 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Et je dois l'avertir de tout ce qui se passe. v.426 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Vraiment, je ne sais pas si c'est un bruit qui part v.459 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Monsieur, ne sied pas bien avec la piété. v.496 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et ne devez-vous pas songer aux bienséances, v.505 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Je ne demande pas votre avis là-dessus. v.528 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Je ne veux pas qu'on m'aime. v.545 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Soit. Mais, ne disant mot, je n'en pense pas moins. v.555 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Ne m'épouserait pas de force impunément ; v.564 (Acte 2, scène 2, DORINE)
De quoi vous plaignez-vous ? Je ne vous parle pas. v.568 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Il ne me plaît pas, moi. v.575 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Que vous vous mariez pour vous, non pas pour lui, v.592 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Mais raisonnons. Valère a fait pour vous des pas ; v.599 (Acte 2, scène 3, DORINE)
L'aimez-vous, je vous prie, ou ne l'aimez-vous pas ? v.600 (Acte 2, scène 3, DORINE)
T'ai-je pas là-dessus ouvert cent fois mon coeur, v.603 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Et sais-tu pas pour lui jusqu'où va mon ardeur ? v.604 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Fort bien. C'est un recours où je ne songeais pas ; v.615 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Mais n'en gardai-je pas pour les feux de Valère ? v.625 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Et n'est-ce pas à lui de m'obtenir d'un père ? v.626 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
N'est pas un homme, non, qui se mouche du pied, v.643 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et ce n'est pas peu d'heur que d'être sa moitié. v.644 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Il faut, pour vous punir, que cette affaire passe. v.670 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Que je ne savais pas, et qui sans doute est belle. v.686 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Vous n'aurez pas grand'peine à le suivre, je crois. v.700 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Pas plus qu'à le donner en a souffert votre âme. v.701 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
La perte n'est pas grande, et de ce changement v.727 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Et vous visse, à mes yeux, passer en d'autres bras, v.739 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Sans mettre ailleurs un coeur dont vous ne voulez pas ? v.740 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Madame, et de ce pas je vais vous contenter. v.744 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Ne m'appelez-vous pas ? v.751 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Hé bien, je poursuis donc mes pas. v.752 (Acte 2, scène 4, VALERE)
N'as-tu pas entendu comme elle m'a parlé ? v.772 (Acte 2, scène 4, VALERE)
N'as-tu pas vu la chose, et comme il m'a traitée ? v.774 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Ho çà, n'ai-je pas lieu de me plaindre de vous ? v.788 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Et pour n'en point mentir, n'êtes-vous pas méchante, v.789 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Mais vous, n'êtes-vous pas l'homme le plus ingrat... v.791 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Je ne vous réponds pas des volontés d'un père ; v.817 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Et si je ne fais pas quelque coup de ma tête ! v.826 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
On n'exécute pas tout ce qui se propose ; v.829 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte : v.865 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Que toute votre peau ne me tenterait pas. v.868 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Mes prières n'ont pas le mérite qu'il faut v.887 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Ne sont pas, envers vous, l'effet d'aucune haine ; v.909 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Ce n'est pas le bonheur après quoi je soupire ; v.926 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Mon sein n'enferme pas un coeur qui soit de pierre. v.930 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
N'étouffe pas en nous l'amour des temporelles. v.934 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que cette passion peut n'être point coupable ; v.950 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Ah ! Pour être dévot, je n'en suis pas moins Homme ; v.966 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et lorsqu'on vient à voir vos célestes appas, v.967 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Un coeur se laisse prendre, et ne raisonne pas. v.968 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Mais, Madame, après tout, je ne suis pas un ange ; v.970 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que l'on est pas aveugle, et qu'un homme est de chair. v.1012 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Puisque je l'ai promis, ne m'en dédites pas. v.1031 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
Que de l'avoir en main et ne m'en pas servir. v.1048 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Il ne va pas à moins qu'à vous déshonorer ; v.1060 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
J'enrage ! Quoi, je passe.... v.1110 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Mon frère, au nom de Dieu, ne vous emportez pas. v.1112 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Ne me retenez pas. v.1135 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Sus, que de ma maison on sorte de ce pas, v.1136 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Et ne t'ait pas d'abord assommé sur la place. v.1150 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Remettez-vous, mon frère, et ne vous fâchez pas. v.1151 (Acte 3, scène 7, ORGON)
On ne manquera pas de poursuivre, sans doute ; v.1158 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Ce n'est pas tout encor ; pour les mieux braver tous, v.1175 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Et je vais de ce pas, en fort bonne manière, v.1177 (Acte 3, scène 7, ORGON)
N'accepterez-vous pas ce que je vous propose ? v.1181 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Je passe là-dessus, et prends au pis la chose. v.1190 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Supposons que Damis n'en ait pas bien usé, v.1191 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
N'est-il pas d'un chrétien, de pardonner l'offense, v.1193 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Le Ciel n'ordonne pas que je vive avec lui. v.1232 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Ceux qui me connaîtront n'auront pas la pensée v.1237 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Tous les biens de ce monde ont pour moi peu d'appas, v.1239 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
De leur éclat trompeur je ne m'éblouis pas ; v.1240 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Et ne s'en servent pas, ainsi que j'ai dessein, v.1247 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Ne vaudrait-il pas mieux qu'en personne discrète, v.1261 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Ne me la rendez pas, mon Père, infortunée. v.1286 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Mais au moins n'allez pas jusques à ma personne, v.1298 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Et ne me rompez pas la tête davantage. v.1306 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Mais vous trouverez bon que je n'en use pas. v.1312 (Acte 4, scène 3, ORGON)
N'en est pas moins puissante à rebuter un coeur. v.1336 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Je ne vous parle pas de nous ajouter foi : v.1344 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
N'est pas assurément ici ce qu'il nous faut. v.1392 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Cependant ce n'est pas encore assez pour vous ; v.1456 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et vous ne donnez pas le temps de respirer ? v.1472 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et cela ne doit pas retenir votre coeur. v.1483 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Et ce n'est pas pécher que pécher en silence. v.1506 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
La faute assurément n'en doit pas être à moi. v.1519 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Rentrez sous le tapis, il n'est pas encor temps ; v.1532 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
Et vous ne devez pas vous tant passionner. v.1543 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Je m'y tiens, et n'en veux pour moi pas davantage. v.1550 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Qu'on n'est pas où l'on pense en me faisant injure ; v.1561 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
Ma foi, je suis confus, et n'ai pas lieu de rire. v.1566 (Acte 4, scène 8, ORGON)
Hé bien, ne voilà pas de vos emportements ! v.1607 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Que vous alliez passer dans une erreur plus grande, v.1614 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Mais au vrai zèle aussi n'allez pas faire injure ; v.1626 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Il ne faut pas toujours juger sur ce qu'on voit. v.1680 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Allez, je ne sais pas, si vous n'étiez ma Mère, v.1693 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Vous ne vouliez point croire, et l'on ne vous croit pas. v.1696 (Acte 5, scène 3, DORINE)
Pour moi, je ne crois pas cette instance possible, v.1701 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
Ne vous y fiez pas, il aura des ressorts, v.1703 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
De mes ressentiments je n'ai pas été maître. v.1710 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Je n'aurais pas donné matière à tant d'alarmes, v.1714 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
Je ne suis pas pour être en ces lieux importun. v.1720 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Monsieur, sans passion, v.1747 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Vous ne voudriez pas faire rébellion ; v.1764 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Je viendrai seulement passer ici la nuit, v.1783 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
J'aurai soin de ne pas troubler votre repos, v.1787 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
On n'en peut pas user mieux que je fais, je pense ; v.1793 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Quelques coups de bâton ne vous siéraient pas mal. v.1804 (Acte 5, scène 4, DORINE)
A violé pour moi, par un pas délicat, v.1831 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Vous n'irez pas fort loin, pour trouver votre gîte, v.1862 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Ce n'est pas vous à qui j'en veux rendre raison. v.1904 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Celui-ci n'était pas pour le pouvoir surprendre, v.1917 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)

L'AMOUR MÃ‰DECIN (1666)

Je n'étais pas fort satisfait de sa conduite, et nous avions le plus souvent dispute ensemble ; mais enfin, la mort rajuste toutes choses. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Car enfin je la vois dans une mélancolie la plus sombre du monde, dans une tristesse épouvantable, dont il n'y a pas moyen de la retirer, et dont je ne saurais même apprendre la cause. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Et quant à vous, ma chère nièce, ce n'est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Elle ne me voit pas. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Quoi toujours triste et mélancolique comme cela, et tu ne veux pas me dire ce que tu as. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Est-ce que ta chambre ne te semble pas assez parée, et que tu souhaiterais quelque cabinet de la Foire Saint-Laurent ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Ce n'est pas cela. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Il n'est pas nécessaire ; et puisqu'elle veut être de cette humeur, je suis d'avis qu'on l'y laisse. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Est-ce qu'il ne vous donne pas toute la liberté que vous souhaiteriez, et les promenades et les cadeaux ne tenteraient-ils point votre âme ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ce n'est pas la récompense de t'avoir élevée comme j'ai fait. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Une coquine, qui ne me veut pas dire ce qu'elle a. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Et n'aurais-je pas autant gagné à le tenir caché toute ma vie ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Crois-tu que je n'aie pas bien prévu tout ce que tu vois maintenant, que je ne susse pas à fond tous les sentiments de mon père, et que le refus qu'il a fait porter à celui qui m'a demandée par un ami, n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Allez, allez, il ne faut pas se laisser mener comme un oison, et pourvu que l'honneur n'y soit pas offensé, on peut se libérer un peu de la tyrannie d'un père. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
N'êtes-vous pas en âge d'être mariée ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends dès à présent, sur moi tout le soin de ses intérêts, et vous verrez que je sais des détours... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d'entendre les choses qu'on n'entend que trop bien : et j'ai fait sagement de parer la déclaration d'un désir que je ne suis pas résolu de contenter. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
À force de la tourmenter, je l'ai fait revenir : mais cela lui reprend de moment en moment : et je crois qu'elle ne passera pas la journée. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
N'est-ce pas assez d'un pour tuer une personne ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir sans le secours de ces Messieurs-là ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Chut, n'offensez pas ces Messieurs-là. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il ne peut pas être mort, vous dis-je. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
Quoique ce ne soit pas la coutume de payer auparavant ; toutefois de peur que je l'oublie, et afin que ce soit une affaire faite, voici... (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Je ne parlerai pas le premier. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Souvenez-vous de l'homme que vous fîtes crever ces jours passés. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Si vous la faites saigner, elle ne sera pas en vie dans un quart d'heure. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Messieurs, je vous conjure de déterminer mon esprit, et de me dire, sans passion, ce que vous croyez le plus propre à soulager ma fille. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Car ce ne sont pas ici des jeux d'enfant ; et quand on a failli, il n'est pas aisé de réparer le manquement et de rétablir ce qu'on a gâté : experimentum periculosum. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
Si bi-en donc que pour ti-rer dé-ta-cher ar-ra-cher ex-pul-ser é-va-cu-er les-di-tes hu-meurs il fau-dra u-ne pur-ga-tion vi-gou-reu-se. Mais au pré-a-la-ble je trou-ve à pro-pos, et il n'y a pas d'in-con-vé-nient d'u-ser de pe-tits re-mè-des a-no-dins, c'est.à.dire, de pe-tits la-ve-ments ré-mol-li-ents et dé-ter-sifs de ju-leps et de si-rops ra-fraî-chis-sants qu'on mé-le-ra dans sa pti-san-ne. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
Monsieur, je crois que tout l'or du monde n'est pas capable de payer votre remède : mais pourtant, voici une pièce de trente sols que vous prendrez, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Ne voyez-vous pas bien quel tort ces sortes de querelles nous font parmi le monde ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Et n'est-ce pas assez que les savants voient les contrariétés, et les dissensions qui sont entre nos auteurs et nos anciens maîtres, sans découvrir encore au peuple, par nos débats et nos querelles, la forfanterie de notre art ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Je n'en parle pas pour mon intérêt ; car, Dieu merci, j'ai déjà établi mes petites affaires. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il grêle, ceux qui sont morts sont morts, et j'ai de quoi me passer des vivants ; mais enfin toutes ces disputes ne valent rien pour la médecine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Nous ne sommes pas les seuls, comme vous savez, qui tâchons à nous prévaloir de la faiblesse humaine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Les alchimistes tâchent à profiter de la passion qu'on a pour les richesses, en promettant des montagnes d'or à ceux qui les écoutent. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Vous avez raison en tout ce que vous dites ; mais ce sont chaleurs de sang, dont parfois on n'est pas le maître. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR TOMÈS)
Qu'il me passe mon émétique pour la malade dont il s'agit, et je lui passerai tout ce qu'il voudra pour le premier malade dont il sera question. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
On ne peut pas mieux dire, et voilà se mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Quoi, Messieurs, vous voilà, et vous ne songez pas à réparer le tort qu'on vient de faire à la médecine ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Écoutez, vous faites la railleuse ; mais vous passerez par nos mains quelque jour. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
Vous m'avez plu d'abord, je me connais en gens, et elle ne peut pas mieux choisir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
La science ne se mesure pas à la barbe, et ce n'est pas par le menton qu'il est habile. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
Il faut s'éloigner, un médecin a cent choses à demander qu'il n'est pas honnête qu'un homme entende. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Si vous ne m'en devez pas la pensée, vous m'êtes redevable, au moins d'en avoir approuvé la proposition avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Hé non, vous dis-je, sait-on pas bien ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Au reste, je n'ai pas eu seulement la précaution d'amener un notaire, j'ai eu celle encore de faire venir des voix et des instruments pour célébrer la fête et pour nous réjouir. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)

LES FÂCHEUX (1662)

Lui-même n'est-il pas un miracle visible ? v.6 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
N'en demande-t-il pas à tout cet Univers ? v.8 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
Et traversant encor le théâtre à grands pas, v.68 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Je le trouve assez drôle, et je n'y suis pas âne ; v.90 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
De dire que j'avais certain repas à rendre. v.118 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Je suis des grands repas fatigué, je te jure : v.125 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Et je trouve avec toi des passe-temps plus doux. v.128 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Ont surpris les passants de leur brusque incartade ; v.138 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Tout ne va pas, Monsieur, au gré de notre envie. v.146 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Je crains d'avoir déjà passé l'heure promise, v.153 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Et n'est pas resserrée aux bornes d'un instant. v.156 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Frotte donc, puisqu'il faut que j'en passe par là. v.179 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Il ne me plaît pas. v.187 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Mais vois-je pas Orphise ? Oui, c'est elle, qui vient. v.191 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Et passer en feignant de ne me pas connaître ! v.194 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
Peste l'impertinent ! Va-t'en suivre leurs pas ; v.203 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Vois ce qu'ils deviendront, et ne les quitte pas. v.204 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
J'ai le bien, la naissance, et quelque emploi passable, v.221 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Mais je ne voudrais pas, pour tout ce que je suis, v.223 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
N'est-elle pas belle ? v.226 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Les pas que j'en ai faits n'ont pas moins d'agrément, v.228 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Tiens, l'homme passe ainsi : puis la femme repasse : v.230 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Tous ces pas là sont fins. v.235 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Les pas donc... ? v.237 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Et d'un esprit méchant n'est-ce pas un effet, v.267 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Passer... v.270 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
Ah ne vous fâchez pas, trop sévère beauté. v.292 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Oui, je souffrirai tout de vos divins appas, v.299 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
J'en mourrai, mais enfin je ne m'en plaindrai pas. v.300 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
J'ai servi quatorze ans, et je crois être en passe, v.313 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
De pouvoir d'un tel pas me tirer avec grâce, v.314 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
Et notre roi n'est pas un monarque en peinture. v.318 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
Le tonnerre et la pluie ont promptement passé, v.335 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Ah ! Il faut modérer un peu ses passions, v.400 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Sais-tu que je ne veux pas rire ? v.406 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
J'avise un homme ici qui n'est pas ignorant ; v.419 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Non, non, ne quittez pas un si doux entretien. v.508 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Et vous avez de quoi vous passer de ma vue. v.510 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Mais allons sur ses pas, malgré sa résistance, v.517 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Mon cerf débuche, et passe une assez longue plaine, v.553 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et que ces jours passés, j'achetai de Gaveau. v.560 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Le jeune cerf, Marquis, à mon campagnard passe. v.594 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Mais à terre, mon cher, je n'eus pas jeté l'oeil, v.599 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Notre cerf relancé va passer à notre homme, v.614 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Suivrai-je vos pas ? v.649 (Acte 3, scène 1, LA MONTAGNE)
Je ne le veux pas. v.651 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Mais de vous rencontrer il n'est pas bien facile ; v.657 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Passons, monsieur. v.669 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Non pas de ces savants, dont le nom n'est qu'en us : v.680 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Ah ! Monsieur pas un mot ne s'en peut retrancher. v.708 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
C'est un vieux importun, qui n'a pas l'esprit sain, v.727 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Pour moi, je ne crains pas que je vous importune, v.733 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Tu ne l'avoueras pas, mais tu sors sans valets : v.788 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Ne me crois pas dupe, et crédule à ce point. v.796 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Je ne te quitte pas : v.799 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
En quel lieu que ce soit, je veux suivre tes pas. v.800 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Ils m'auront fait passer l'heure qu'on m'a donnée. v.810 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
D'un trépas assuré vois-je sauver mes jours ! v.832 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Quoi celui, dont j'avais résolu le trépas, v.839 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Son bras a repoussé le trépas, que j'évite ; v.853 (Acte 3, scène 6, DAMIS)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

Aimons jusques au trépas, v.97 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIEN)
Hélas ! si l'on n'aimait pas v.99 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIEN)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Ce noeud bien assorti n'a-t-il pas des appas ? v.25 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Et tout esprit n'est pas composé d'une étoffe v.55 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Goûtera de l'hymen les terrestres appas. v.66 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Mais vous ne seriez pas ce dont vous vous vantez, v.77 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
N'ait pas vaqué toujours à la philosophie. v.80 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Votre visée au moins n'est pas mise à Clitandre. v.88 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Et par quelle raison n'y serait-elle pas ? v.89 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Et ce n'est pas un fait dans le monde ignoré, v.93 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Ne fait pas renoncer aux douceurs des encens ; v.102 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Je n'ai pas empêché qu'à vos perfections v.105 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Croyez-vous pour vos yeux sa passion bien forte, v.111 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Ne soyez pas, ma soeur, d'une si bonne foi, v.114 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Qu'il n'y songe pas bien et se trompe lui-même. v.116 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Non, non, je ne veux point à votre passion v.125 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Dans aucun embarras un tel pas ne me jette, v.131 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Mais vos yeux n'ont pas cru leur conquête assez belle ; v.140 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Et n'ont pas dédaigné le rebut de vos charmes ; v.148 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Et ce sont sots discours qu'il ne faut pas entendre. v.196 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Votre sincère aveu ne l'a pas peu surprise. v.199 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Mais je ne lui veux point la passion choquante v.219 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Et qu'il ne voudrait pas changer sa renommée v.259 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Des désirs qui chez moi passent pour un outrage ; v.280 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Aimez-moi, soupirez, brûlez pour mes appas, v.281 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Mais qu'il me soit permis de ne le savoir pas : v.282 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Et pourquoi voulez-vous penser ce qui n'est pas ? v.310 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Certain désir qu'il a, conduit ici mes pas, v.341 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Et l'affaire n'est pas ce que vous pouvez croire. v.356 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Vous raillez. Ce n'est pas Henriette qu'il aime ? v.359 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Qu'on n'a pas pour un coeur soumis à son empire ; v.376 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Peuvent bien faire voir qu'on a quelques appas. v.378 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
Et je ne savais pas que j'eusse des chimères. v.396 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Vous savez que de bien il n'a pas l'abondance, v.403 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
C'est un intérêt qui n'est pas d'importance ; v.404 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
Mon frère, il n'est pas mal d'avoir son agrément ; v.410 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Vous moquez-vous ? Il n'est pas nécessaire, v.411 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
Laissez faire, dis-je, et n'appréhendez pas. v.413 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
Je la vais disposer aux choses de ce pas. v.414 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
Et service d'autrui n'est pas un héritage. v.420 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
Je n'entends pas cela. Comment ? v.424 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
Et je ne veux pas moi... v.428 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
Je ne dis pas cela, mais il faut de nos gens... v.437 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Ma foi je ne sais pas. v.445 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Quoi, l'avez-vous surprise à n'être pas fidèle ? v.456 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Quoi, vous ne trouvez pas ce crime impardonnable ? v.468 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien. v.478 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
Hé bien, ne voilà pas encore de son style, v.479 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Ne servent pas de rien ! v.480 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
De pas mis avec rien tu fais la récidive, v.483 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Mon_Dieu, je n'avons pas étugué comme vous, v.485 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
Vous ne voulez pas, vous, me la faire sortir ? v.505 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Pourvu qu'à la cuisine elle ne manque pas ? v.526 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et ne devons-nous pas laisser cela bien loin ? v.541 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
L'esprit doit sur le corps prendre le pas devant ; v.546 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
Vos livres éternels ne me contentent pas, v.561 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, v.571 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et qui n'a pas l'honneur d'être dans votre estime, v.632 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Pas tout à fait encor. v.645 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
De n'avoir point parlé, pour ne m'engager pas ! v.653 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
La raison est fort belle, et c'est faire un grand pas. v.654 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. v.664 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Mais elle n'en est pas pour cela moins colère ; v.668 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Quoi, vous ne pouvez pas, voyant comme on vous nomme, v.683 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
J'y cours tout de ce pas. v.709 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Ce sont repas friands qu'on donne à mon oreille. v.716 (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
Et ce n'est pas mon fait que les choses d'esprit. v.730 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
De ta chute, Ignorant, ne vois-tu pas les causes, v.740 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Bien lui prend de n'être pas de verre. v.744 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Cela ne tarit pas. v.745 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Servez-nous promptement votre aimable repas. v.746 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Et je pense qu'ici je ne ferai pas mal, v.749 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
A passé pour avoir quelque délicatesse. v.752 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble ; v.804 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Chaque pas dans vos vers rencontre un trait charmant. v.837 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
Ma tante ; et Bel-Esprit, il ne l'est pas qui veut. v.846 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
Point, je n'écoute pas. v.848 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
Excusez-moi, Monsieur, je n'entends pas le grec. v.979 (Acte 3, scène 3, HENRIETTE)
Qui passe en doux attraits Théocrite et Virgile. v.1006 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Cela n'empêche pas qu'il ne soit misérable ; v.1026 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Cela n'empêche pas qu'elle ne me déplaise. v.1041 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Elle n'en reste pas pour cela plus mauvaise. v.1042 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Elle a pour les pédants de merveilleux appas. v.1043 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Cependant nous voyons qu'elle ne vous plaît pas. v.1044 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Il me donne en passant une atteinte légère v.1061 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
C'est prendre un soin pour moi qui n'est pas nécessaire, v.1085 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
Oui, mais j'y suis blessée, et ce n'est pas mon conte v.1093 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Une fleur passagère, un éclat d'un moment, v.1096 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Tout beau, Monsieur, il n'est pas fait encore v.1114 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
Ne vous pressez pas tant. v.1115 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
Qu'ici ma mère et vous ne soyez pas d'accord, v.1140 (Acte 3, scène 6, ARMANDE)
Qu'elle ne vienne pas m'échauffer les oreilles ; v.1145 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Allons, prenez sa main, et passez devant nous, v.1148 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Il n'en est pas encore où son coeur peut prétendre. v.1166 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
Et vous ne goûtez point, dans ses plus doux appas, v.1227 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Cette union des coeurs où les corps n'entrent pas ? v.1228 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Ce n'est pas là matière à de grands châtiments ; v.1259 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Passe pour un lien assez honnête et doux, v.1263 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Et ne me rangez pas à l'indigne destin v.1283 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Un monde près de nous a passé tout du long, v.1299 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Pour moi, je ne tiens pas, quelque effet qu'on suppose, v.1313 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Les exemples fameux ne me manqueraient pas. v.1320 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Je n'irais pas bien loin pour trouver mon affaire. v.1322 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Pour moi je ne vois pas ces exemples fameux. v.1323 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Qui faisait les grands sots, et non pas la science. v.1326 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Mais on n'en convient pas chez ces certaines gens. v.1344 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Monsieur est assez fort, sans qu'à son aide on passe : v.1346 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Pourvu qu'à la personne on ne s'attaque pas. v.1352 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
Je ne m'étonne pas au combat que j'essuie, v.1357 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
La Cour, comme l'on sait, ne tient pas pour l'esprit ; v.1360 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Qu'à le bien prendre au fond, elle n'est pas si bête v.1373 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Pour avertir ma soeur, il n'en est pas besoin, v.1443 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
Les choses ne soient pas tout à fait disposées. v.1450 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
J'ai peur que votre effort n'ait pas trop bonne issue. v.1453 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
Allons, suivez mes pas, mon frère, et vous, mon gendre. v.1478 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Pour un vrai philosophe a d'indignes appas ; v.1500 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Et d'étaler aux yeux les célestes appas... v.1551 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
C'est mon esprit qui parle, et ce n'est pas mon coeur. v.1556 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Mon offense envers vous n'est pas prête à cesser. v.1560 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Qu'il ne fait pas bien sûr, à vous le trancher net, v.1571 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
De tout ce qui n'est pas pour dépendre de lui. v.1580 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Et je ne pensais pas que la philosophie v.1582 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Ne vous relâchez pas, et faites bien en sorte v.1605 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Je ne dis pas cela. v.1609 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Je n'aurais pas l'esprit d'être maître chez moi ? v.1612 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Si je vous ai choqué, ce n'est pas mon envie. v.1617 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Qu'il vous faut obéir, non pas à votre mère. v.1626 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Il lui faut un mari, non pas un pédagogue : v.1690 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Elle n'a pas besoin de Monsieur Trissotin. v.1692 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Henriette, et Monsieur seront joints de ce pas ; v.1707 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Je l'ai dit, je le veux, ne me répliquez pas : v.1708 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Et ne veux point d'un coeur qui ne se donne pas. v.1750 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
Je vois, je vois de vous, non pas pour votre gloire, v.1751 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Et je baise les mains à qui ne me veut pas. v.1758 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)

L'AVARE (1669)

Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Je m'y sens entraîner par une trop douce puissance, et je n'ai pas même la force de souhaiter que les choses ne fussent pas. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Ne me faites pas ce tort, de juger de moi par les autres. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Tout cela fait chez moi sans doute un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux, pour me justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Vous savez que sur ce chapitre on n'en peut pas dire de bien. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais enfin, si je puis, comme je l'espère, retrouver mes parents, nous n'aurons pas beaucoup de peine à nous le rendre favorable. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du père, et celui du fils, sont des choses si opposées, qu'il est difficile d'accommoder ces deux confidences ensemble. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Je vous dis tout cela, ma soeur, afin que vous ne vous donniez pas la peine de me le dire : car enfin, mon amour ne veut rien écouter, et je vous prie de ne me point faire de remontrances. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Non, ma Soeur, mais vous n'aimez pas. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
J'ai découvert sous main, qu'elles ne sont pas fort accommodées, et que leur discrète conduite a de la peine à étendre à tous leurs besoins le bien qu'elles peuvent avoir. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Hors d'ici tout à l'heure, et qu'on ne réplique pas. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Ne voilà pas de mes mouchards, qui prennent garde à ce qu'on fait ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Non, coquin, je ne dis pas cela. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Hé que nous importe que vous en ayez ou que vous n'en ayez pas, si c'est pour nous la même chose ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Certes, ce n'est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d'argent ; et bienheureux qui a tout son fait bien placé, et ne conserve seulement que ce qu'il faut pour sa dépense. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
On n'est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m'y fier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n'alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c'est moi qui ai dix mille écus. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je ne crois pas. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Mon_Dieu, mon Père, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et l'on sait que vous avez assez de bien. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu'à la tête, et si une demi-douzaine d'aiguillettes ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Le mariage peut nous faire peur à tous deux, de la façon que vous pouvez l'entendre ; et nous craignons que nos sentiments ne soient pas d'accord avec votre choix. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites-moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d'ici ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Ne croyez-vous pas, qu'une fille comme cela mériterait assez que l'on songeât à elle ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Il y a une petite difficulté : c'est que j'ai peur qu'il n'y ait pas avec elle tout le bien qu'on pourrait prétendre. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Mon père, le bien n'est pas considérable, lorsqu'il est question d'épouser une honnête personne. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Mais ce qu'il y a à dire, c'est que si l'on n'y trouve pas tout le bien qu'on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Un homme mûr, prudent et sage, qui n'a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Cela ne sera pas, mon père. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
J'en passerai par ce qu'il dira. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Je dis que dans le fond je suis de votre sentiment ; et vous ne pouvez pas que vous n'ayez raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Mais aussi n'a-t-elle pas tort tout à fait, et... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Je trouve ici un avantage, qu'ailleurs je ne trouverais pas ; et il s'engage à la prendre sans dot. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
Il n'y a pas de réplique à cela. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Ne vous mettez pas en peine, je crois que j'en viendrai à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Ne t'avais-je pas donné ordre... (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheureux ; et il faut essuyer d'étranges choses lorsqu'on en est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-mathieux. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Vraiment, cela ne va pas de la sorte. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Il n'y a pas lieu de se plaindre. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
« Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Plus, un trou-madame, et un damier, avec un jeu de l'oie renouvelé des Grecs, fort propres à passer le temps lorsque l'on n'a que faire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Et n'est-il pas content du furieux intérêt qu'il exige, sans vouloir encore m'obliger à prendre, pour trois mille livres, les vieux rogatons qu'il ramasse ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Je n'aurai pas deux cents écus de tout cela ; et cependant il faut bien me résoudre à consentir à ce qu'il veut, car il est en état de me faire tout accepter, et il me tient, le scélérat, le poignard sur la gorge. (Acte 2, scène 1, CL?ANTE)
Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle ; mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Ses affaires le pressent d'en trouver, et il en passera par tout ce que vous en prescrirez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Ce n'est pas moi, Monsieur, au moins, qui leur ai découvert votre nom, et votre logis ; mais, à mon avis, il n'y a pas grand mal à cela. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Retire-toi, te dis-je, et ne m'échauffe pas les oreilles. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
Je ne suis pas fâché de cette aventure ; et ce m'est un avis de tenir l'oeil, plus que jamais, sur toutes ses actions. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
Je suis votre valet, et tu ne connais pas encore le seigneur Harpagon. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Il est Turc là-dessus, mais d'une turquerie à désespérer tout le monde ; et l'on pourrait crever, qu'il n'en branlerait pas. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Vous n'avez pas besoin de cela ; et vous êtes d'une pâte à vivre jusques à cent ans. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Ne voyez-vous pas jusqu'où va cette ligne-là ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Par ma foi, je disais cent ans, mais vous passerez les six-vingts. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Il n'y avait pas sans doute de si grandes difficultés à cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Comme j'ai commercé chez elles, je les ai à fond l'une et l'autre entretenues de vous, et j'ai dit à la mère le dessein que vous aviez conçu pour Mariane, à la voir passer dans la rue, et prendre l'air à sa fenêtre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Oui, cela n'est pas mal ; mais ce compte-là n'est rien de réel. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
N'est-ce pas quelque chose de réel, que de vous apporter en mariage une grande sobriété ; l'héritage d'un grand amour de simplicité de parure, et l'acquisition d'un grand fonds de haine pour le jeu ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je n'irai pas donner quittance de ce que je ne reçois pas ; et il faut bien que je touche quelque chose. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
J'ai peur qu'un homme de mon âge ne soit pas de son goût ; et que cela ne vienne à produire chez moi certains petits désordres qui ne m'accommoderaient pas. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Les plus vieux sont pour elle les plus charmants, et je vous avertis de n'aller pas vous faire plus jeune que vous êtes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Elle dit que ce n'est pas contentement pour elle que cinquante-six ans ; et surtout, elle est pour les nez qui portent des lunettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Pour moi, je n'y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Il ne se peut pas mieux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je n'en ai pas de grandes, Dieu merci. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
N'a-t-elle point pris garde à moi en passant ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je ne vous importunerais pas, si je ne m'y voyais forcée par la nécessité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Ne me refusez pas la grâce dont je vous sollicite. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Le ladre a été ferme à toutes mes attaques : mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j'ai l'autre côté, en tout cas, d'où je suis assurée de tirer bonne récompense. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire, mais seulement lorsque l'on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu'on n'y songe pas. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Et vous, mon fils le Damoiseau, à qui j'ai la bonté de pardonner l'histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
À vous dire le vrai, mon Père, je ne puis pas vous promettre d'être bien aise qu'elle devienne ma belle-mère. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Vous verrez que vous n'aurez pas sujet de vous en plaindre. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que, suivant le dire d'un ancien, « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger ». (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
« Il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vi... » (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Non, ce n'est pas cela. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
« Qu'il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. » (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Je ne me souviens pas maintenant de son nom. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Je n'y manquerai pas. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Le travail ne sera pas grand, d'aller jusqu'à la Foire. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Non, Monsieur, je n'ai pas le courage de les mener, et je ferais conscience de leur donner des coups de fouet, en l'état où ils sont. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Comment voudriez-vous qu'ils traînassent un carrosse, qu'ils ne peuvent pas se traîner eux-mêmes ? (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Hé bien, ne l'avais-je pas deviné ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Vous ne m'avez pas voulu croire : je vous l'avais bien dit que je vous fâcherais de vous dire la vérité. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Monsieur maître Jacques, ne vous fâchez pas, je vous prie. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Savez-vous bien, Monsieur le rieur, que je ne ris pas, moi ; et que si vous m'échauffez la tête, je vous ferai rire d'une autre sorte ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Il ne me plaît pas, moi. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Eh je ne parle pas de cela. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Je n'en doute pas. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Et que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre : mais pour ce Monsieur l'Intendant, je m'en vengerai si je puis. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Je vois bien que, pour mourir agréablement, Harpagon n'est pas le supplice que vous voudriez embrasser ; et je connais à votre mine que le jeune blondin dont vous m'avez parlé, vous revient un peu dans l'esprit. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Oui, c'est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu'il a rendues chez nous, ont fait, je vous l'avoue, quelque effet dans mon âme. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'époux qu'on veut me donner. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Mon_Dieu, Frosine, c'est une étrange affaire, lorsque pour être heureuse, il faut souhaiter ou attendre le trépas de quelqu'un, et la mort ne suit pas tous les projets que nous faisons. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Il serait bien impertinent de ne pas mourir dans trois mois ! (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Ne vous offensez pas, ma belle, si je viens à vous avec des lunettes. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
Et moi, pour vous répondre, j'ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurais pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Ne croyez pas, je vous prie, que ce soit moi qui cherche à vous donner cette inquiétude. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
C'est un jeune sot, qui ne sait pas encore la conséquence des paroles qu'il dit. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Non, il vaut mieux que de ce pas nous allions à la Foire, afin d'en revenir plus tôt, et d'avoir tout le temps ensuite de vous entretenir. (Acte 3, scène 7, FROSINE)
Je vous prie de m'excuser, ma belle, si je n'ai pas songé à vous donner un peu de collation avant que de partir. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Est-ce que vous trouvez, mon Père, que ce ne soit pas assez ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
C'est une chose qui n'était pas nécessaire. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
N'est-il pas vrai, mon père, que vous voulez que Madame le garde pour l'amour de vous ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Mon père, ce n'est pas ma faute. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Oui, Madame, mon Frère m'a fait confidence de la passion qu'il a pour vous. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
Quand je pourrais passer sur quantité d'égards où notre sexe est obligé, j'ai de la considération pour ma mère. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Pour votre mère, elle n'est pas tout à fait déraisonnable, et peut-être pourrait-on la gagner, et la résoudre à transporter au fils le don qu'elle veut faire au père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Mon Fils baise la main de sa prétendue belle-mère, et sa prétendue belle-mère ne s'en défend pas fort. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
Puisque vous n'y allez pas, mon Père, je m'en vais les conduire. (Acte 4, scène 2, CLÉANTE)
À vous en parler franchement, je ne l'ai pas trouvée ici ce que je l'avais crue. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Ne croyez pas que ce soit, mon Père, pour vous en dégoûter ; car belle-mère pour belle-mère, j'aime autant celle-là qu'une autre. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
Si bien donc que tu n'aurais pas d'inclination pour elle ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Écoutez : il est vrai qu'elle n'est pas fort à mon goût ; mais pour vous faire plaisir, mon Père, je me résoudrai à l'épouser, si vous voulez. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Non, non, un mariage ne saurait être heureux, où l'inclination n'est pas. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Si tu avais senti quelque inclination pour elle, à la bonne heure : je te l'aurais fait épouser, au lieu de moi ; mais cela n'étant pas, je suivrai mon premier dessein, et je l'épouserai moi-même. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Lui avez-vous déclaré votre passion, et le dessein où vous étiez de l'épouser ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Ne suis-je pas ton père ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Et ne me dois-tu pas respect ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Encore passe pour moi. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
N'est-ce pas une chose épouvantable, qu'un fils qui veut entrer en concurrence avec son père ? (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Et ne doit-il pas, par respect, s'abstenir de toucher à mes inclinations ? (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Et ne devrait-il pas laisser cette occupation aux jeunes gens ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
Hé bien, votre fils n'est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Il n'y a pas de quoi, Monsieur. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Tu ne t'es pas départi d'y prétendre ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
Où ne pas courir ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs, que j'ai fait pendre de personnes. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
Il n'est pas question de cela ; et voilà Monsieur, à qui il faut parler d'autre [chose]. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
Ce n'est pas là l'affaire. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
Si je ne vous fais pas aussi bonne chère que je voudrais, c'est la faute de Monsieur notre intendant, qui m'a rogné les ailes avec les ciseaux de son économie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
N'est-elle pas rouge ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Comment, traître, tu ne rougis pas de ton crime ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
De quel crime je veux parler, infâme, comme si tu ne savais pas ce que je veux dire. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Monsieur, je n'ai pas mérité ces noms. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Quand vous m'aurez ouï, vous verrez que le mal n'est pas si grand que vous le faites. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Le mal n'est pas si grand que je le fais ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Votre sang, Monsieur, n'est pas tombé dans de mauvaises mains. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Il n'est pas question d'honneur là-dedans. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m'ont tenté ; ce n'est pas cela qui m'a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j'ai. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Non ferai, de par tous les diables, je ne te le laisserai pas. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
C'est un trésor, il est vrai, et le plus précieux que vous ayez sans doute ; mais ce ne sera pas le perdre que de me le laisser. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Tous mes désirs se sont bornés à jouir de sa vue ; et rien de criminel n'a profané la passion que ses beaux yeux m'ont inspirée. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Ce ne sera point votre passion qui jugera l'affaire ; et l'on m'écoutera, au moins, avant que de me condamner. (Acte 5, scène 4, VALÈRE)
Ne vous laissez point entraîner aux premiers mouvements de votre passion, et donnez-vous le temps de considérer ce que vous voulez faire. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
Ce n'est pas mon dessein de me faire épouser par force, et de rien prétendre à un coeur qui se serait donné ; mais pour vos intérêts, je suis prêt à les embrasser ainsi que les miens propres. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille, et le supplice où vous croyez que je puisse être condamné pour notre engagement, lorsqu'on saura ce que je suis. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Cherchez quelque autre histoire, qui vous puisse mieux réussir, et ne prétendez pas vous sauver sous cette imposture. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Nous passâmes à Gênes, où ma mère alla ramasser quelques malheureux restes d'une succession qu'on avait déchirée ; et de là, fuyant la barbare injustice de ses parents, elle vint en ces lieux, où elle n'a presque vécu que d'une vie languissante. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Mais vous ne savez pas, que ce n'est pas assez que ce consentement ; et que le Ciel, avec un frère que vous voyez, vient de me rendre un père dont vous avez à m'obtenir. (Acte 5, scène 6, MARIANE)
Allons, ne vous faites point dire ce qu'il n'est pas nécessaire d'entendre, et consentez ainsi que moi à ce double hyménée. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Mais je ne prétends pas, moi, les avoir faites pour rien. (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)

LE MISANTHROPE (1667)

Je ne vois pas, pour moi, que le cas soit pendable, v.29 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et ne me pende pas pour cela, s'il vous plaît. v.32 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Morbleu, Vous n'êtes pas pour être de mes gens ; v.60 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Le monde, par vos soins, ne se changera pas, v.103 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et puisque la franchise a, pour vous tant d'appas, v.104 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et n'avoir pas pour eux ces haines vigoureuses v.121 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Mais quoi qu'à chaque pas, je puisse voir paraître, v.161 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et mon esprit, enfin, n'est pas plus offensé v.175 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Non j'ai résolu de n'en pas faire un pas ; v.191 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Ne vous y fiez pas. v.192 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Ne les voyez-vous pas ? Ou les excusez-vous ? v.224 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Si vous faites cela, vous ne ferez pas peu. v.235 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Je ne l'aimerais pas, si je ne croyais l'être. v.237 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Tout ce que là-dessus, ma passion m'inspire. v.242 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Mais la raison n'est pas ce qui règle l'amour. v.248 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
N'est pas, assurément, pour être rejeté. v.260 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Non pas, mais la surprise est fort grande pour moi, v.263 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et je n'attendais pas l'honneur que je reçois. v.264 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Je ne dis pas cela ; v.352 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Je ne dis pas cela ; mais, pour ne point écrire, v.358 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Je ne dis pas cela ; mais, enfin, lui disais-je, v.362 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
La rime n'est pas riche, et le style en est vieux : v.401 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Mais ne voyez-vous pas, que cela vaut bien mieux v.402 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et que la passion parle là, toute pure ? v.404 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
C'est qu'ils ont l'art de feindre ; et moi, je ne l'ai pas. v.422 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Je me passerai bien que vous les approuviez. v.425 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Il faut bien s'il vous plaît, que vous vous en passiez. v.426 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Ne me parlez pas. v.442 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
Ah ! Parbleu, c'en est trop, ne suivez point mes pas. v.445 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
Vous vous moquez de moi, je ne vous quitte pas. v.446 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
Que je ne serais pas en pouvoir de le faire. v.454 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Non, ce n'est pas, Madame, un bâton qu'il faut prendre, v.465 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Je sais que vos appas vous suivent en tous lieux, v.467 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Est-ce par les appas de sa vaste rhingrave, v.485 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Ne savez-vous pas bien pourquoi je le ménage ? v.490 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Je ne le cèle pas, je fais tout mon possible, v.517 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Mais il ne tient qu'à vous, que son chagrin ne passe ; v.529 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Et vous ne pouvez pas, un seul moment de tous, v.535 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Vous résoudre à souffrir de n'être pas chez vous ? v.536 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Vous n'êtes pas sorti ? v.561 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Ce début n'est pas mal ; et contre le prochain, v.583 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
Qui vous jette, en passant, un coup d'oeil égaré v.587 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Oui, mais je voudrais bien qu'il ne s'y servît pas, v.628 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et qui gâte, à mon goût, tous les repas qu'il donne. v.630 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Et pense que louer n'est pas d'un bel esprit. v.640 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et son coeur, à railler, trouverait moins d'appas, v.663 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
S'il avait observé qu'on ne l'applaudît pas. v.664 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Et ne faut-il pas bien que Monsieur contredise ? v.669 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et qu'il ne fasse pas éclater, en tous lieux v.671 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Pour moi, je ne sais pas, mais j'avouerai tout haut, v.695 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Jamais, leur passion n'y voit rien de blâmable, v.713 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
Non pas, Madame. v.733 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE, ACASTE)
Sur certains petits vers, qu'il n'a pas approuvés ; v.756 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
Par la sangbleu, Messieurs ? Je ne croyais pas être v.773 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
J'y vais, Madame, et, sur mes pas, v.775 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
Parbleu ! Je ne vois pas, lorsque je m'examine, v.781 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Qu'il est fort peu d'emplois, dont je ne sois en passe. v.786 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
On sait sans vanité, que je n'en manque pas ; v.788 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Mais les gens de mon air, Marquis, ne sont pas faits, v.815 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Ce n'est pas la raison qu'il ne leur coûte rien ; v.820 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
L'amour retient nos pas. v.847 (Acte 3, scène 2, CLITANDRE)
Pour prude consommée, en tous lieux, elle passe ; v.853 (Acte 3, scène 3, ACASTE)
Et pour sauver l'honneur de ses faibles appas, v.863 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
Elle attache du crime, au pouvoir qu'ils n'ont pas, v.864 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
Il n'est pas nécessaire, v.878 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Madame, eut le malheur qu'on ne la loua pas. v.888 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Et ce n'est pas assez, de bien vivre pour soi, v.908 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Pour ne pas prendre bien, cet avis profitable ; v.910 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Ne furent pas cités comme un fort bon modèle : v.926 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Pour ne pas prendre bien cet avis profitable, v.958 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Je ne m'attendais pas à cette répartie, v.962 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Je ne dis pas, qu'un jour, je ne suive vos traces. v.982 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
L'âge amènera tout, et ce n'est pas le temps, v.983 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
N'est pas un si grand cas pour s'en tant prévaloir ; v.988 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Et moi, je ne sais pas Madame aussi pourquoi v.991 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et puis-je mais des soins qu'on ne va pas vous rendre ? v.994 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Je n'y saurais que faire, et ce n'est pas ma faute ; v.998 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Vous avez le champ libre, et je n'empêche pas, v.999 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Que pour les attirer, vous n'ayez des appas. v.1000 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Et qu'il ne nous soit pas fort aisé de juger, v.1003 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Et corrigez, un peu l'orgueil de vos appas, v.1019 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
N'ont pas toujours rendu de ces fameux services ; v.1058 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Et qui n'a pas le don de cacher ce qu'il pense, v.1089 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Hors de la Cour, sans doute ; on n'a pas cet appui, v.1091 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Mais on n'a pas aussi, perdant ces avantages, v.1093 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Cela se peut, Madame, on ne voit pas les coeurs ; v.1116 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Mais votre charité se serait bien passée v.1117 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Si vous ne voulez pas être désabusé, v.1119 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Y va-t-il de sa gloire, à ne pas bien écrire ? v.1142 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Et lorsque d'en mieux faire, on n'a pas le bonheur, v.1152 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
De cette passion où son coeur s'abandonne : v.1170 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Je ne sais pas comment il s'avise d'aimer ; v.1172 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
N'est pas, toujours, produit par un rapport d'humeurs ; v.1176 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
C'est un point qu'il n'est pas fort aisé de savoir. v.1180 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Son coeur, de ce qu'il sent, n'est pas bien sûr lui-même ; v.1182 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Et moi, de mon côté, je ne m'oppose pas, v.1203 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Madame, à ces bontés qu'ont pour lui, vos appas ; v.1204 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Ne m'accablerait pas comme cette aventure. v.1222 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Et n'est pas quelquefois si coupable qu'on pense. v.1242 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
Mais, peut-être le mal n'est pas si grand qu'on pense, v.1261 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Lorsque l'injure part d'un objet plein d'appas, v.1263 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
On fait force desseins, qu'on n'exécute pas : v.1264 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Ah ! Ne plaisantez point, il n'est pas temps de rire, v.1286 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Ce n'était pas en vain, que s'alarmait ma flamme : v.1290 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Mais ne présumez pas que, sans être vengé, v.1295 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et je ne réponds pas de ce que je puis faire. v.1314 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Dans les traîtres appas dont je fus enchanté. v.1320 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Vous ne rougissez pas en voyant cet écrit ? v.1328 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Je ne m'attendais pas, je, l'avoue, à ce trait : v.1347 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Il ne me plaît pas, moi. v.1356 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et ne me rompez pas, davantage, la tête. v.1370 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et pour ne pas s'armer d'un généreux mépris v.1379 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et ne méritez pas l'amour qu'on a pour vous. v.1392 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Je ne le dirais pas avec sincérité ? v.1396 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Contre tous vos soupçons, ne prend pas ma défense ? v.1398 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
N'est-ce pas m'outrager, que d'écouter leur voix ? v.1400 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Et n'est-il pas coupable, en ne s'assurant pas, v.1407 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Et vous ne valez pas que l'on vous considère : v.1410 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Et ne vous trouvant pas, m'a chargé, doucement ; v.1460 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Ne vous emportez pas, v.1475 (Acte 4, scène 4, CÉLIMÈNE)
Pour n'avoir pas trouvé que son sonnet fût bon ! v.1516 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et tout le mal n'est pas si grand que vous le faites : v.1526 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Excuser les horreurs de tout ce qui se passe ? v.1554 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
De ce que je dirais je ne répondrais pas : v.1575 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et ce n'est pas mon coeur, maintenant, qui balance : v.1626 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Et ne vous dis-je pas quel motif me retient ? v.1651 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Et moi, je vous entends, si vous ne parlez pas. v.1668 (Acte 5, scène 3, ALCESTE)
Et l'amitié passant sur de petits discords, v.1680 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Et je ne doute pas que sa civilité, v.1688 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n'ai jamais tant de joie, que lorsque je ne suis pas avec vous. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Il est extravagant de se persuader qu'on l'aime ; et vous l'êtes de croire qu'on ne vous aime pas. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Mais je ne vous tiens pas digne de ma colère ; v.1700 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Et ce n'est pas à vous, que je pourrai songer, v.1725 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Ce ne sont pas des gens, comme moi, qu'il vous faut ; v.1734 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Mais, à vous dire vrai, ce n'est pas encor tout, v.1757 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Vos désirs, avec moi, ne sont-ils pas contents ? v.1777 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Que le rebut d'un coeur qui ne vous valait pas. v.1798 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Ma main, de se donner, n'est pas embarrassée ; v.1800 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Est-ce qu'on n'en voit pas de toutes les espèces, v.23 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme, v.27 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Qui dort en sûreté sur un pareil appas, v.37 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et le plaint, ce galant, des soins qu'il ne perd pas. v.38 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et comme spectateur ne puis-je pas en rire ? v.44 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Puis-je pas de nos sots... v.45 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
À venir débiter les choses qui se passent : v.48 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
De ce qu'on pourra faire, ou bien ne faire pas. v.58 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Je serais comme un saint, que pas un ne réclame ? v.92 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Même ne sache pas ce que c'est qu'une rime ; v.96 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
La vérité passe encore mon récit. v.158 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Vous pourriez vous passer d'exemples de la sorte : v.183 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
J'y vois de la raison, j'y trouve des appas, v.185 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et m'appeler de l'autre, est ne m'obliger pas. v.186 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Je le souffre aisément de qui n'est pas instruit ; v.189 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Chose étrange de voir comme avec passion v.197 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Ma foi je n'irai pas. v.202 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
Je n'irai pas aussi. v.203 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
Quiconque de vous deux n'ouvrira pas la porte v.208 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
Tu ne l'ouvriras pas. v.214 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
Et nous n'oyions jamais passer devant chez nous, v.229 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
Après que je l'ai vu pas plus grand que cela. v.258 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et la raison encore ne m'en est pas connue. v.268 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Vous n'ignorez pas qu'en ces occasions v.309 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Mais, peut-être, il n'est pas que vous n'ayez bien vu v.325 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Je ne me suis pas fort arrêté sur le nom ; v.329 (Acte 1, scène 4, HORACE)
C'est un fou, n'est-ce pas ? v.334 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Et n'allez pas, de grâce, éventer mon secret. v.354 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Tâchons à le rejoindre, il n'est pas loin je pense, v.367 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
D'avoir perdu mes pas, et pu manquer sa route : v.372 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
Et je ne voudrais pas qu'il sût ce qu'il ignore. v.376 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
Mais je ne suis pas homme à gober le morceau, v.377 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
Passez là, passez là. Venez là, venez dis-je. v.387 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Eh ne me mangez pas, Monsieur, je vous conjure. v.391 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage, v.432 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Oui : mais pourquoi chacun n'en fait-il pas de même ? v.440 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
C'est que chacun n'a pas cette amitié goulue, v.443 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Mon_Dieu, ne gagez pas, vous perdriez vraiment. v.474 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Lorsque je vis passer sous les arbres d'auprès v.486 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Il passe, vient, repasse, et toujours de plus belle v.495 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Il ne vous a pas faite une belle personne ; v.507 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Oui, fit-elle, vos yeux, pour causer le trépas v.521 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Ma fille, ont un venin que vous ne savez pas. v.522 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Vous-même, à votre avis, n'ai-je pas eu raison ? v.538 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et comme le jeune homme a passé ses visites. v.552 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Passe pour le ruban. Mais je voulais apprendre, v.580 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Non pas. v.582 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Ah ! Vous ne savez pas ce que c'est que sa foi. v.594 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Là... là n'est pas mon compte. v.627 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Je n'aurai pas le coeur... v.640 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Donné deux écus d'or qui n'étaient pas de poids. v.670 (Acte 3, scène 1, ALAIN)
Le mariage, Agnès, n'est pas un badinage. v.695 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et vous n'y montez pas, à ce que je prétends, v.697 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Mais ne vous gâtez pas sur l'exemple d'autrui. v.718 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Ce que je vous dis là ne sont pas des chansons : v.729 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
N'accommodent pas Monsieur. v.775 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Ou repas qu'on donne aux champs v.797 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Vous achèverez seule, et pas à pas tantôt v.802 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
L'arrêt de notre honneur, il faut passer le pas. v.831 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Enfin mon étourdi n'aura pas lieu d'en rire. v.833 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Et la vanité sotte a pour eux tant d'appas, v.838 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Qu'ils se pendraient plutôt que de ne causer pas. v.839 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Qu'il n'a pas résolu que je vous y rencontre. v.845 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et servante et valet m'ont bouché le passage, v.869 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Diantre ! Ce ne sont pas des prunes que cela ; v.882 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Mais cela ne doit pas vous étonner. v.893 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
D'une telle action n'êtes-vous pas surpris ? v.918 (Acte 3, scène 4, HORACE)
L'amour sait-il pas l'art d'aiguiser les esprits ? v.919 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Trouvez-vous pas plaisant de voir quel personnage v.924 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et vous n'en riez pas assez, à mon avis. v.938 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
En vérité, je ne sais ce que vous m'avez fait ; mais je sens que je suis fâchée à mourir de ce qu'on me fait faire contre vous, que j'aurai toutes les peines du monde à me passer de vous, et que je serais bien aise d'être à vous. (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et n'est-ce pas sans doute un crime punissable, v.952 (Acte 3, scène 4, HORACE)
J'en use sans scrupule, et ce n'est pas merveille, v.964 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Faut-il de ses appas m'être si fort coiffé ? v.995 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Jusqu'à ne me pouvoir passer de cet amour. v.999 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Ou bien, s'il est écrit qu'il faille que j'y passe, v.1005 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Et bien qu'elle me mette à deux doigts du trépas, v.1014 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
On dirait à la voir qu'elle n'y touche pas. v.1015 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, v.1028 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Je ne passerai rien contre vos intérêts. v.1043 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Qui demeure perdu par le trépas d'icelle, v.1065 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Et que l'on ne sait pas les formes d'un contrat ? v.1071 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Sais-je pas qu'étant joints, on est par la coutume, v.1073 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Sais-je pas que le tiers du bien de la future v.1076 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Vous qui me prétendez faire passer pour sot, v.1079 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Pour dresser un contrat m'a-t-on pas fait venir ? v.1083 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
M'êtes-vous pas venu quérir pour votre maître ? v.1088 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
Mais allez de ma part lui dire de ce pas v.1090 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
Nous n'y manquerons pas. v.1091 (Acte 4, scène 3, GEORGETTE)
Je ne suis pas un homme à vouloir rien pour rien, v.1115 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Fais-je pas comme il faut ? v.1123 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
Oui, fort bien, hors l'argent qu'il ne fallait pas prendre. v.1125 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Nous ne nous sommes pas souvenus de ce point. v.1126 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
Il est entré d'abord : je ne le voyais pas, v.1154 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Mais je l'oyais marcher sans rien dire à grands pas ; v.1155 (Acte 4, scène 6, HORACE)
On n'en est pas content si quelqu'un ne le sait, v.1179 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Ne me donnera pas le temps de respirer, v.1183 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
Ne se passera pas si doucement qu'on croit, v.1211 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
Votre hymen résolu ne se fera-t-il pas ? v.1219 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Serait-il point, compère, à votre passion, v.1222 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
De ne pas ressembler à de certaines gens, v.1226 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
N'imiter pas ces gens un peu trop débonnaires, v.1252 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Mais l'autre extrémité n'est pas moins condamnable, v.1261 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Si je n'approuve pas ces amis des galants, v.1262 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Je ne suis pas aussi pour ces gens turbulents, v.1263 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Et qui par cet éclat semblent ne pas vouloir v.1266 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Je ne dis pas cela, car c'est ce que je blâme ; v.1280 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Où s'il ne vous vient pas ce que vous demandez. v.1283 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Je n'aimasse pas mieux être ce que vous dites, v.1293 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Qui pour un petit tort qu'elles ne nous font pas, v.1298 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Quant à moi ce n'est pas la mienne d'en tâter ; v.1307 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Et l'on ne prendra pas votre avis là-dessus. v.1311 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Que de vouloir jurer qu'on ne le sera pas. v.1322 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Moi ! Je le jure encore, et je vais de ce pas, v.1323 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
La mienne, quoique aux yeux elle n'est pas si forte, v.1345 (Acte 4, scène 9, GEORGETTE)
N'en quitte pas sa part à le bien étriller. v.1346 (Acte 4, scène 9, GEORGETTE)
Le nombre des cocus ne serait pas si grand. v.1351 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Et c'était sur le dos, et non pas sur la tête, v.1356 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
J'ai d'un vrai trépassé su tenir la figure. v.1397 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Je lui vois des appas dignes d'un autre sort, v.1418 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Non, vous ne m'aimez pas autant que je vous aime. v.1469 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Venez, ce n'est pas là que je vous logerai, v.1482 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Suivre un galant n'est pas une action infâme ? v.1508 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et pourquoi, s'il est vrai, ne le dirais-je pas ? v.1522 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Et je n'y songeais pas lorsque se fit la chose. v.1525 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Et ne saviez-vous pas que c'était me déplaire ? v.1528 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Vous ne m'aimez donc pas, à ce compte. v.1531 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Pourquoi ne m'aimer pas, Madame l'impudente ? v.1533 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Mon_Dieu, ce n'est pas moi que vous devez blâmer ; v.1534 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je ne vous en ai pas empêché, que je pense. v.1536 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je ne vous en ai pas d'aussi grandes qu'on pense. v.1552 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je ne juge pas bien que je suis une bête ? v.1557 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je ne veux plus passer pour sotte, si je puis. v.1559 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Ta forte passion est d'être brave et leste, v.1592 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Jusqu'où la passion peut-elle faire aller ? v.1598 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Ce ne sera pas là qu'il la viendra chercher, v.1615 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
Qui, comme je disais, ne m'était pas connue, v.1629 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Je n'y manquerai pas. v.1648 (Acte 5, scène 6, ARNOLPHE)
C'est de ne pas souffrir que ce noeud se diffère, v.1680 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Je tiens qu'on ne doit pas lui faire violence ; v.1685 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
De ne savoir pas faire obéir la jeunesse ? v.1689 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Faites-la moi venir, aussi bien de ce pas v.1710 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
Prétends-je l'emmener, ne vous en fâchez pas, v.1711 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
Mais tous les amoureux ne sont pas satisfaits. v.1723 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
Si l'on vous a dit tout, ne vous a-t-on pas dit v.1734 (Acte 5, scène 9, ORONTE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

La carogne en sortirait avec son passe-partout. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
Mais voilà Monsieur le Docteur qui passe par ici : il faut que je lui demande un bon conseil sur ce que je dois faire. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Sache auparavant que je ne suis pas seulement un docteur, mais que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur : 1° Parce que, comme l'unité est la base, le fondement et le premier de tous les nombres, aussi, moi, je suis le premier de tous les docteurs, le docte des doctes. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Je n'en doute pas. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
10° Parce que, comme on ne peut passer le nombre de dix sans faire une répétition des autres nombres, et qu'il est le nombre universel, aussi, aussi, quand on m'a trouvé, on a trouvé le docteur universel : je contiens en moi tous les autres docteurs. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Monsieur, ne m'en dites pas davantage ; je suis votre servante, et vous rends grâces de la peine que vous avez prise. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux, Mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu'elle valait. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
Laisse là cet ivrogne ; ne vois-tu pas qu'il est si saoul qu'il ne sait ce qu'il dit ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ne voilà pas encore mon maudit gendre qui querelle ma fille ? (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
Çà, çà, voyons un peu s'il n'y a pas moyen de vous mettre d'accord, que je sois votre pacificateur, que j'apporte l'union chez vous. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Ma foi, je ne savais pas cela. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
Je ne crois pas que vous soyez homme à me tenir longtemps, puisque je vous en prie. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Cela ne peut se différer ; et si vous tardez un quart d'heure, le bal sera fini dans un moment, et vous n'aurez pas le bien d'y voir celle que vous aimez, si vous n'y venez tout présentement. (Acte 1, scène 7, LA VALLÉE)
Allons donc ensemble de ce pas. (Acte 1, scène 7, VALERE)
Cependant que mon mari n'y est pas, je vais faire un tour à un bal que donne une de mes voisines. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je serai revenue auparavant lui, car il est quelque part au cabaret : il ne s'apercevra pas que je suis sortie. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
Tu ne veux pas m'ouvrir ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Non, je n'ouvrirai pas. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Va, va, tu n'es pas si sotte que de faire ce coup-là. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Tu ne le crois donc pas ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Tu ne veux donc pas m'ouvrir ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je t'ai déjà dit vingt fois que je n'ouvrirai point ; tue-toi, crève, va-t'en au diable, je ne m'en soucie pas. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Ne savais-je pas bien qu'elle n'était pas si sotte ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Mais aussi ce n'est pas là l'heure de revenir. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Ne devriez-vous pas, comme un bon père de famille, vous retirer de bonne heure, et bien vivre avec votre femme ? (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Je suis dans une colère que je ne me sens pas. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)
Non, cela n'est pas long : cela contient environ soixante ou quatre-vingts pages. (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
Il n'en est pas de besoin. (Acte 1, scène 13, GORGIBUS)
Vous ne le voulez pas ? (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
Je te le dis franchement, je n'en connais pas un. (Acte 1, scène 1, VALERE)
J'ai besoin de toi dans une affaire de conséquence ; mais, comme je ne sais pas ce que tu sais faire... (Acte 1, scène 2, SABINE)
Ce n'est pas cela : c'est qu'il faut que tu contrefasses le médecin. (Acte 1, scène 2, VALERE)
Pour dix pistoles, je ne dis pas que je ne sois médecin ; car, voyez-vous bien, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je n'ai pas l'esprit tant, tant subtil, pour vous dire la vérité ; mais, quand je serai médecin, où irai-je ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Croyez-vous que ce ne soit pas le désir qu'elle a d'avoir un jeune homme qui la travaille ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
Hippocrate dit, et Galien par vives raisons persuade qu'une personne ne se porte pas bien quand elle est malade. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Ne vous imaginez pas que je sois un médecin ordinaire, un médecin du commun. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Ce n'est pas lui qui est malade, c'est sa fille. (Acte 1, scène 4, SABINE)
Il ne faut pas qu'elle s'amuse à se laisser mourir sans l'ordonnance du médecin. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Voilà de l'urine qui marque grande chaleur, grande inflammation dans les intestins : elle n'est pas tant mauvaise pourtant. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Ne vous étonnez pas de cela ; les médecins, d'ordinaire, se contentent de la regarder ; mais moi, qui suis un médecin hors du commun, je l'avale, parce qu'avec le goût je discerne bien mieux la cause et les suites de la maladie. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Voilà tout ce qu'on peut avoir : elle ne peut pas pisser davantage. (Acte 1, scène 4, SABINE)
N'y aurait-il pas moyen de voir la malade ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
C'est une marque que vous ne vous portez pas bien. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je ne m'en souvenais pas ; j'ai tant d'affaires dans la tête, que j'oublie la moitié... (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
N'y aurait-il pas moyen de l'entretenir un moment ? (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
Je n'ai pas le loisir, Monsieur Gorgibus : il faut aller à mes malades. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Je ne prendrai pas la droite avec vous, Monsieur. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Monsieur, après ce que m'a dit Monsieur Gorgibus de votre mérite et de votre savoir, j'ai eu la plus grande passion du monde d'avoir l'honneur de votre connaissance, et j'ai pris la liberté de vous saluer à ce dessein : je crois que vous ne le trouverez pas mauvais. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Vous n'êtes pas de ces médecins qui ne vous appliquez qu'à la médecine qu'on appelle rationale ou dogmatique, et je crois que vous l'exercez tous les jours avec beaucoup de succès : experientia magistra rerum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Ce n'est pas qu'on doive mépriser un médecin qui n'aurait pas rendu la santé à son malade, parce qu'elle ne dépend pas absolument de ses remèdes, ni de son savoir : Interdum docta plus valet arte malum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Je n'en prendrai pas, je ne suis pas un homme mercenaire. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Sans perdre de temps, je la vais trouver de ce pas. (Acte 1, scène 10, VALERE)
Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Il faut avouer que quand les malades ne veulent pas suivre l'avis du médecin, et qu'ils s'abandonnent à la débauche que... (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
Qu'on ne m'en parle plus ; mais voyez l'impudence de ce coquin-là, de vous aller trouver pour faire son accord ; je vous prie de ne m'en pas parler. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
Monsieur Gorgibus, je ne crois pas que vous le trouviez à présent ; et puis je ne resterai pas chez vous ; je crains trop sa colère. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
Monsieur, ce n'est pas assez d'avoir pardonné à votre frère ; je vous prie, pour ma satisfaction, de l'embrasser : il est chez moi, et je vous cherchais partout pour vous prier de faire cet accord en ma présence. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Vous vous moquez, monsieur Gorgibus : n'est-ce pas assez que je lui pardonne ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Voilà la clef, vous pouvez entrer ; je vous supplie de ne me pas refuser et de me donner ce contentement. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Monsieur, ne me refusez pas cette grâce, après toutes celles que vous m'avez faites. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
- Oui, Monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de Monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n'aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Ne les voilà pas tous deux ? (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Il faut que j'aille délivrer ce pauvre garçon ; en vérité, s'il lui a pardonné, ce n'a pas été sans le bien maltraiter. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

La politique de l'État lui laisse voir tous ses desseins, et elle ne fait pas un pas dont il ne pénètre les intentions. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Mais pourquoi ne pas mieux jouir du rendez-vous que leur inimitié nous laisse, et me contraindre à perdre en une sotte feinte, les moments que j'ai près de vous ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Oui, mais vous ne considérez pas que le jeu qui vous divertit tient mon coeur au supplice, et qu'on n'est point capable de se jouer longtemps, lorsqu'on a dans l'esprit une passion aussi sérieuse, que celle que je sens pour vous. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Je vois que vous vous faites là bien plus maltraité que vous n'êtes ; mais c'est une licence que prennent Messieurs les poètes de mentir de gaieté de coeur, et de donner à leurs maîtresses des cruautés qu'elles n'ont pas, pour s'accommoder aux pensées qui leur peuvent venir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
C'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modestie, on sait dans le monde que vous avez de l'esprit, et je ne vois pas la raison qui vous oblige à cacher les vôtres. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Mon_Dieu, Cléante, vous avez beau dire, je vois avec tout cela, que vous mourez d'envie de me les donner, et je vous embarrasserais si je faisais semblant de ne m'en pas soucier. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Vous vous moquez, et je ne suis pas si poète que vous pourriez bien croire, pour... (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Il est vrai qu'il y est venu, mais c'est assez pour lui de savoir que vous n'y étiez pas pour l'obliger à sortir. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Je crois être en état de pouvoir faire naître une passion assez forte, et je me trouve pour cela assez de beauté, de jeunesse, et de qualité, Dieu merci ; mais cela n'empêche pas qu'avec ce que j'inspire, on ne puisse garder de l'honnêteté, et de la complaisance pour les autres. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Est-ce qu'il n'y a pas une antichambre où se tenir, pour venir quand on vous appelle ; cela est étrange, qu'on ne puisse avoir en province un laquais qui sache son monde. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
En vérité, voilà qui est violent, de ne pouvoir pas avoir un laquais, pour donner des sièges. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Laquais donc, et non pas Criquet, venez parler à Madame. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
Et où est donc la cire que je fis acheter ces jours passés ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous ne vous grouillez pas ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ne voilà pas l'étourdie ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ils ne laisseraient pas de l'apprendre s'ils voulaient écouter les personnes ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
On ne s'en lève pas, si l'on veut, de dessus son siège ; et lorsque l'on veut voir la revue, ou le grand ballet de Psyché, on est servie à point nommé. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ce sont gens qu'on ménage dans les provinces pour le besoin qu'on en peut avoir, ils servent au moins à remplir les vides de la galanterie, à faire nombre de soupirants ; et il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Prenez, Jeannot, si vous n'en voulez pas, vous me le baillerez. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
Madame, je viens vous avertir que la comédie sera bientôt prête, et que, dans un quart d'heure, nous pouvons passer dans la salle. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
En ce cas, Madame, je vous déclare que je renonce à la comédie, et je n'y saurais prendre de plaisir, lorsque la compagnie n'est pas nombreuse. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Madame, je n'aurais pas pu vous faire le présent que je vous envoie, si je ne recueillais pas plus de fruit de mon jardin, que j'en recueille de mon amour. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Cela vous marque clairement qu'il ne se passe rien entre nous. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Les poires ne sont pas encore bien mûres, mais elles en cadrent mieux avec la dureté de votre âme, qui par ses continuels dédains, ne me promet pas poires molles. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Il y a peut-être quelque mot qui n'est pas de l'Académie ; mais j'y remarque un certain respect qui me plaît beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je lui suis bien obligé, Madame, et si elle a jamais quelque procès en notre siège, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Vous n'avez pas besoin d'avocat, Monsieur, et votre cause est juste. (Acte 1, scène 5, JULIE)
Je ne pensais pas que Monsieur Tibaudier fût poète, et voilà pour m'achever, que ces deux petits versets-là. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
Je ne sais pas si vous doutez de mon parfait amour ; v.23 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Qui couvre vos appas, la nuit comme le jour. v.32 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Ne pensez pas vous moquer, pour des vers faits dans la province, ces vers-là sont fort beaux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Quoique son rival, je trouve ces vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous, mais deux épigrammes, aussi bonnes que toutes celles de Martial. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
Ce n'est pas ce Martial-là, Madame ; c'est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
On ne peut pas aimer le tronc, qu'on n'aime aussi les branches. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
C'est Monsieur votre frère, et non pas Monsieur votre fils. (Acte 1, scène 7, JULIE)
Je ne sais pas, Monsieur le Receveur, de quoi vous vous plaignez, et si... (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Mais vraiment, Monsieur le Receveur, vous ne songez pas à ce que vous dites, on ne traite point de la sorte les femmes de qualité, et ceux qui vous entendent croiraient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)

L'ÉTOURDI (1663)

J'ai dans ma passion toutes choses contraires : v.8 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Cache son origine, et ne l'en tire pas. v.30 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Elle n'est pas fort bonne, et vous devriez tâcher... v.49 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Ma cervelle toujours marche à pas mesurés. v.78 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Elle n'irait pas bien. v.81 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Mais ne pourriez-vous pas ?... v.82 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Nous n'aurions pas besoin maintenant de rêver, v.89 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Est un autre vilain qui ne vous laisse pas, v.101 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
N'entend pas que mes yeux fassent mal à personne ; v.116 (Acte 1, scène 3, CÉLIE)
Ce style maintenant n'est pas ce qu'il nous faut ; v.122 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
Et vous n'avez pas lieu d'en prendre aucun soupçon. v.130 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Elle n'est pas d'humeur à trop faire connaître, v.159 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Qu'il n'appréhende pas de soupirer en vain ; v.166 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
N'est pas sourd aux traités, et voudra bien se rendre. v.168 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
Ne le savez-vous pas ? v.182 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Baste, ce n'est pas peu que deux mille francs dûs, v.213 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
S'il n'est pas des plus beaux, il est désagréable. v.232 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Ah ! Non pas, s'il vous plaît. v.245 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Vous n'êtes pas le seul qui se plaigne de l'être : v.296 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Oui, vous ne pourriez pas lui dire davantage, v.315 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Ce n'est pas qu'en effet, dans le fond de son coeur, v.325 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Mais sa raison n'est pas maintenant la maîtresse : v.327 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Et la faire passer en une autre contrée. v.344 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Et je vais de ce pas... v.375 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Dans le dernier excès portant sa passion. v.390 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Et dès ce même pas rompre mon entreprise. v.400 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Hé ! Ne me traite pas si rigoureusement, v.401 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Ce qu'il ne ferait pas, un autre le ferait. v.426 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Crois qu'Hippolyte au moins ne sera pas ingrate. v.427 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
L'espérance du gain n'est pas ce qui me flatte. v.428 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Toutefois n'allez pas sur cette sûreté v.460 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Mais avant, pour pouvoir mieux feindre ce trépas, v.475 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
J'ai fait que vers sa grange il a porté ses pas ; v.476 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Que ne ferait-on pas pour devenir heureux ? v.492 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
N'avoir pas seulement le temps d'être malade ! v.502 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
Je vous le garantis trépassé comme il faut ; v.515 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Ne perdrait pas un coup de ses dents meurtrières, v.542 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Tout le monde y passe. v.543 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Las ! Ne m'approchez pas de plus près, je vous prie ; v.574 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Je me serais passé de votre compliment. v.580 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Las ! Pour un trépassé vous êtes bien gaillard ! v.590 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Quoi ? J'aurais trépassé sans m'en apercevoir ? v.594 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
Me connaissez-vous pas ? v.598 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
De grâce, n'allez pas divulguer un tel conte ; v.619 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Maintenant, avec ce passeport, v.634 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
Je reviens sur mes pas vous dire avec franchise, v.639 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Sans ce dernier malheur, ne m'avoueras-tu pas, v.681 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
Que j'avais fait merveille ? Et qu'en ce feint trépas v.682 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
Je vous baise les mains, je n'ai pas le loisir. v.689 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Tu n'auras pas regret de m'arracher la vie ! v.695 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
Savais-je pas qu'enfin ce n'était que grimace ; v.700 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Que ce n'est pas pour rien qu'il faut rouer le monde ; v.732 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Il ne me fallait pas payer en coups de gaules, v.735 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Quand... Mais chut, Hippolyte est ici sur nos pas. v.778 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Et que je n'aurais pas sujet d'en murmurer : v.818 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Un seul moment plus tard tous vos pas étaient vains, v.821 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Cependant notre affaire encore n'irait pas mal, v.929 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Et je ne vois pas lieu d'y prétendre plus rien. v.950 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Elle fait la sucrée, et veut passer pour prude ; v.971 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Non, ne me croyez pas, suivez votre dessein, v.981 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Mon esprit ne court pas après si peu de chose. v.996 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Feignez, si vous voulez, de ne me pas entendre ; v.1004 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Il est vrai, sa beauté n'est pas des plus communes ; v.1012 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
S'il n'était pas garant de tout ce qu'il m'a dit. v.1033 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Tu n'échapperas pas. v.1047 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Quoi ? Châtier mes gens, n'est pas en ma puissance ? v.1056 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Il n'est pas mon valet ? v.1065 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Hors de votre service il n'a pas été mis ? v.1066 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
Vous n'avez pas chargé son dos avec outrance ? v.1068 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
Je ne m'étonne pas si je romps tes attentes : v.1103 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Je ne m'apaise pas, non, si facilement, v.1117 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
S'il ne tient qu'à cela, je n'y résiste pas : v.1121 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Oui, mais non pas pour nous. v.1129 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Oui ! Suffit ; il n'est pas au comble de sa joie, v.1163 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Il ne sait pas les dons dont mon âme est pourvue. v.1167 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Si je vais me masquer pour devancer ses pas, v.1173 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Léandre assurément ne nous bravera pas ; v.1174 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Il ne sera pas dit qu'en un fait qui me touche, v.1203 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
Que de passer chez lui le reste de ma vie ; v.1284 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Oui, oui, mais quand j'aurais passé jusques à trois, v.1302 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Ah ! De peur de tomber, ne courons pas si fort. v.1306 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
De fait, il n'est pas homme à troubler un état, v.1313 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
À quelque temps de là se trouvant trépassées, v.1316 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Belle difficulté ! Devez-vous pas savoir v.1353 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Pourraient-ils pas avoir changé tout son visage ? v.1356 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
N'avait dans son esprit pu faire qu'un passage, v.1360 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Non pas du tout, mais bien quelque chose approchant. v.1377 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
J'ai, je ne sais pas où, vu quelque ressemblance v.1392 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Vous ne l'entendez pas, il veut dire Tunis, v.1409 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Voyez s'il répondra. Je repassais un peu v.1417 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Ce n'est pas maintenant ce que je veux savoir. v.1421 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Pour moi, point de repas. v.1441 (Acte 4, scène , LÉLIE)
Ah ! Vous avez plus faim que vous ne pensez pas. v.1442 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Pauvre esprit ! Pas deux mots ! v.1445 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Voici notre rival, qui ne sait pas la pièce. v.1448 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Si notre esprit n'est pas sage à toutes les heures, v.1471 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Et notre passion alentissant son cours, v.1481 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
De quoi te peux-tu plaindre ? Ai-je pas réussi v.1497 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
Passe : ce qui me donne un dépit nonpareil, v.1502 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Oui, mais ce n'est pas tout que de ne parler pas : v.1509 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Par vos gestes, durant un moment de repas, v.1510 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Quoi ? Vous ne croyez pas ?... v.1563 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Il n'a pas aperçu Jeannette, ma fillole, v.1567 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Voilà, voilà que c'est, de ne voir pas Jeannette, v.1595 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Si vous n'étiez pas une cervelle folle, v.1603 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Vous auriez aperçu Jeannette sur vos pas, v.1605 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Ce n'est pas encore tout, promettez que jamais v.1630 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Quoi ! Vous n'êtes pas loin ! Sortez vite d'ici ; v.1637 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Qui n'est pas noir pourtant, et sent assez son bien, v.1646 (Acte 4, scène 7, ERGASTE)
Eux autres rarement passent pour gens de bien : v.1666 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
Le traître ne sait pas que cet Égyptien v.1689 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Si pour vous la retraite avait quelques appas, v.1733 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Ce n'est pas pour cela. v.1763 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
Li ne porte pas pien ? v.1768 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Et bien ! Ne voilà pas mon enragé de maître ! v.1807 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
Et tu n'as pas sujet de rien appréhender. v.1822 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
N'est-ce pas là l'objet dont vous m'avez parlé ? v.1837 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Vous êtes généreux, vous ne le voudriez pas, v.1845 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Adieu pour quelques jours, retournons sur nos pas. v.1846 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Le trépas me doit seul prêter son assistance. v.1856 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
Qu'ils ne sont pas encore fort près de s'accorder, v.1870 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
Ne voudrait pas pour l'un faire injustice à l'autre ; v.1872 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
Quant à moi, toutefois je ne me plaindrais pas, v.1901 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Du pouvoir absolu de vos rares appas ; v.1902 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Qui dans tous les esprits ne soit déjà passé ; v.1914 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Passait dedans la place, et ne songeait à rien, v.1934 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Malgré la passion dont elle était émue, v.1955 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Portai durant six ans mes pas en divers lieux, v.1989 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Tous viennent sur mes pas, hors les deux championnes, v.2015 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Que pour mon propre sort je n'en aurais pas plus. v.2022 (Acte 5, scène 9, HIPPOLITE)
M'arrêtait sur un pas si doux et si glissant, v.2038 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
De vos embrassements on se passerait fort. v.2058 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Je ne vois rien de plus condamnable qu'un ami, qui ne nous parle pas franchement. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
vous ne savez pas, à peu près votre âge ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Cela ne se peut pas. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Vous ne m'aviez pas dit cela. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
N'ai-je pas tous les mouvements de mon corps aussi bons que jamais ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
N'ai-je pas encore toutes mes dents les meilleures du monde ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ne fais-je pas vigoureusement mes quatre repas par jour ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
N'ai-je pas raison, d'avoir fait ce choix ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je n'y manquerai pas ; et je veux y aller en masque, afin de les mieux honorer. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Allons, petit garçon, qu'on tienne bien ma queue ; et qu'on ne s'amuse pas à badiner. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
N'êtes-vous pas bien aise de ce mariage, mon aimable Pouponne ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je vous avoue que je ne m'accommoderais pas de cela ; et que la solitude me désespère. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Je m'en vais de ce pas achever d'acheter toutes les choses qu'il me faut ; et je vous enverrai les marchands. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Mon_Dieu, cela n'est pas pressé. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Avant que de passer plus avant, je voudrais bien agiter à fond cette matière ; et que l'on m'expliquât un songe que j'ai fait cette nuit, et qui vient tout à l'heure de me revenir dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Tu veux te mêler de raisonner, et tu ne sais pas seulement les Éléments de la Raison. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
N'est-ce pas une chose horrible ; une chose qui crie vengeance au Ciel, que d'endurer qu'on dise publiquement la forme d'un chapeau ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Je soutiens qu'il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
D'autant qu'il y a cette différence entre la forme, et la figure ; que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont animés, et la figure, la disposition extérieure des corps qui sont inanimés : et puisque le chapeau est un corps inanimé, il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Je suis dans une colère, que je ne me sens pas. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
De la langue que j'ai dans la bouche ; je crois que je n'irai pas emprunter celle de mon voisin. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Passez donc de l'autre côté ; car cette oreille-ci est destinée pour les langues scientifiques et étrangères ; et l'autre est pour la maternelle. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Expliquez donc votre pensée, car je ne puis pas la deviner. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Ce n'est pas une conséquence ; et il peut vous sembler, sans que la chose soit véritable. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Comment, il n'est pas vrai que je suis venu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je ne suis pas ici ; et vous ne me parlez pas ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Il m'apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle : mais il n'est pas assuré que cela soit. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Il n'est pas impossible. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Il n'y a pas d'impossibilité. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Il faut douter de toutes choses ; et vous ne devez pas dire que je vous ai battu ; mais qu'il vous semble que je vous ai battu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Il n'y a pas d'impossibilité. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Que diable, ce n'est pas là me répondre. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Vous n'en avez point aussi ; et vous savez que sans cela on passe mal le temps au monde ; qu'à quelque prix que ce soit, il faut tâcher d'en avoir. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Je vous le garantis défunt dans le temps que je dis ; et je n'aurai pas longuement à demander pour moi au Ciel l'heureux état de veuve. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Vous ne pouviez pas mieux trouver ; et Monsieur a toute la mine d'être un fort bon mari. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Me voilà tout à fait dégoûté de mon mariage ; et je crois que je ne ferai pas mal de m'aller dégager de ma parole. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
Il n'est pas question de cela. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Ce n'est pas ce qui m'amène. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Enfin, voulez-vous que je vous dise, je ne vous conseille pas de me la donner. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Ma foi, quand j'y songe, j'ai fait fort sagement, de me tirer de cette affaire ; et j'allais faire un pas, dont je me serais peut-être longtemps repenti. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Monsieur, il n'y a pas de mal à cela. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, comme vous refusez d'épouser ma soeur après la parole donnée ; je crois que vous ne trouverez pas mauvais le petit compliment, que je viens vous faire. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Vous ne voulez pas vous battre ? (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Au moins, Monsieur, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et vous voyez que je fais les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Nos occupations, à vous, et à moi, ne sont pas petites maintenant. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Non pas entièrement ; et je voudrais pour lui, qu'il se connût mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Il n'y a rien assurément qui chatouille davantage que les applaudissements que vous dites ; mais cet encens ne fait pas vivre. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Assurément ; mais je n'en fais pas tout mon bonheur, et je voudrais qu'avec son bien, il eût encore quelque bon goût des choses. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
On ne peut pas mieux. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Oui ; mais il ne fallait pas faire faire cela par un écolier ; et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Il ne faut pas, Monsieur, que le nom d'écolier vous abuse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
N'est-il pas joli ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Tous les désordres, toutes les guerres qu'on voit dans le monde, n'arrivent que pour n'apprendre pas la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
La guerre ne vient-elle pas d'un manque d'union entre les hommes ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s'accorder ensemble, et de voir dans le Monde la paix universelle ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Lorsqu'un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille, ou au gouvernement d'un État, ou au commandement d'une armée, ne dit-on pas toujours, un Tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Et faire un mauvais pas, peut-il procéder d'autre chose que de ne savoir pas danser ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Je vous l'ai déjà dit, c'est un petit essai que j'ai fait autrefois des diverses passions que peut exprimer la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Le chant a été de tout temps affecté aux bergers ; et il n'est guère naturel en dialogue, que des princes, ou des bourgeois, chantent leurs passions. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Passe, passe, Voyons. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Au moins n'oubliez pas tantôt d'envoyer des musiciens, pour chanter à table. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Le bras pas tout à fait si étendu. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
N'en vîtes-vous pas la démonstration ? (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? (Acte 2, scène 3, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Oh battez-vous tant qu'il vous plaira, je n'y saurais que faire, et je n'irai pas gâter ma robe pour vous séparer. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Tout ce que je pourrai, car j'ai toutes les envies du monde d'être savant, et j'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étais jeune. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, mais faites comme si je ne le savais pas. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Elle traite de la félicité ; enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je n'y manquerai pas. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je n'ai pas pu venir plus tôt, et j'ai mis vingt garçons après votre habit. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
C'est un chef-d'oeuvre que d'avoir inventé un habit sérieux qui ne fût pas noir ; et je le donne en six coups aux tailleurs les plus éclairés. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Vous ne m'aviez pas dit que vous les vouliez en en-haut. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Oui, mais il ne fallait pas le lever avec le mien. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Cela ne va pas comme cela. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Attendez, mon ami, Monseigneur mérite quelque chose, et ce n'est pas une petite parole que Monseigneur. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Attendez, ne vous en allez pas. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur, je ne puis pas m'en empêcher. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Tu ne t'arrêteras pas ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Vraiment on n'a pas attendu jusqu'à cette heure, et il y a longtemps que vos façons de faire donnent à rire à tout le monde. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Taisez-vous, vous dis-je : vous êtes des ignorantes l'une et l'autre, et vous ne savez pas les prérogatives de tout cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je ne parle pas de cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je ne parle pas de cela, vous dis-je. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Hé non, ce n'est pas cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Voilà le moyen de n'être jamais tué ; et cela n'est-il pas beau, d'être assuré de son fait, quand on se bat contre quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui ; mais tu me pousses en tierce, avant que de pousser en quarte, et tu n'as pas la patience que je pare. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Savez-vous bien, ma femme, que vous ne savez pas de qui vous parlez, quand vous parlez de lui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Hé bien, ne m'est-ce pas de l'honneur, de prêter de l'argent à un homme de cette condition-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Baste, je ne puis pas m'expliquer. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Assurément : ne me l'a-t-il pas dit ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, oui, il ne manquera pas d'y faillir. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Hé bien, ne l'avais-je pas bien deviné ? (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Il ne sera pas content, qu'il ne vous ait ruiné. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
J'ai la tête plus grosse que le poing, et si elle n'est pas enflée. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
Je ne songeais pas que vous êtes jeune, et je rêve le plus souvent. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Et ne feriez-vous pas pour moi la même chose, si l'occasion s'en offrait ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Pour être en pleine liberté, j'ai fait en sorte que ma femme ira dîner chez ma soeur, où elle passera toute l'après-dînée. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame, la curiosité m'a coûté quelque chose ; mais je crois qu'il y a quelque anguille sous roche, et ils parlent de quelque affaire où ils ne veulent pas que vous soyez. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
Ce n'est pas d'aujourd'hui, Nicole, que j'ai conçu des soupçons de mon mari. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
En vérité, Madame, je suis la plus ravie du monde, de vous voir dans ces sentiments ; car si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
Retire-toi, te dis-je, et va-t'en dire de ce pas à ton infidèle maîtresse? qu'elle n'abusera de sa vie le trop simple Cléonte. (Acte 3, scène 8, CLÉONTE)
Quoi, traiter un amant de la sorte, et un amant le plus fidèle et le plus passionné de tous les amants ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
N'ayez pas peur. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Par sa taille, elle n'est pas grande. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Je ne veux pas seulement lui parler. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
N'est-il pas vrai, Cléonte, que c'est là le sujet de votre dépit ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Je te veux apprendre la cause qui nous a fait passer si vite. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
Hé bien, puisque vous ne voulez pas m'écouter, demeurez dans votre pensée, et faites ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Je ne veux pas. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Non, il ne me plaît pas. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
Et moi, je vais suivre ses pas. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
N'est-ce pas le vouloir, que de ne vouloir pas éclaircir mes soupçons ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Monsieur, la plupart des gens sur cette question n'hésitent pas beaucoup. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
Ma fille n'est pas pour vous. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Voilà pas le coup de langue ? (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Et votre père n'était-il pas marchand aussi bien que le mien ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
S'il fallait qu'elle me vînt visiter en équipage de Grand-Dame, et qu'elle manquât par mégarde à saluer quelqu'un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Elle n'a pas toujours été si relevée que la voilà ; et ses deux grands-pères vendaient du drap auprès de la Porte Saint-Innocent. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Ne me répliquez pas davantage : ma fille sera Marquise en dépit de tout le monde ; et si vous me mettez en colère, je la ferai Duchesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Ne voyez-vous pas qu'il est fou ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Tu as raison ; mais je ne croyais pas qu'il fallût faire ses preuves de noblesse, pour être gendre de Monsieur Jourdain. (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
Je ne sais pas, Dorante, je fais encore ici une étrange démarche, de me laisser amener par vous dans une maison où je ne connais personne. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Mais vous ne dites pas que je m'engage insensiblement chaque jour à recevoir de trop grands témoignages de votre passion ? (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Ah, Madame ; ce sont des bagatelles, et ce n'est pas par là... (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Un pas, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Il n'est pas malaisé de s'en apercevoir. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
Ne pourrais-je pas seulement lui demander comment elle le trouve ? (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Comment, Dorante, voilà un repas tout à fait magnifique ! (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Je demeure d'accord avec lui, que le repas n'est pas digne de vous. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame, ce n'est pas... (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Je ne crois pas qu'on puisse mieux chanter, et cela est tout à fait beau. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Vous ne le connaissez pas. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Ah, ah, je trouve ici bonne compagnie, et je vois bien qu'on ne m'y attendait pas. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Je n'ai que faire de lunettes, Monsieur, et je vois assez clair ; il y a longtemps que je sens les choses, et je ne suis pas une bête. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Je ne sais qui me tient, maudite, que je ne vous fende la tête avec les pièces du repas que vous êtes venue troubler. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur, je ne sais pas si j'ai l'honneur d'être connu de vous. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Je vous ai vu que vous n'étiez pas plus grand que cela. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Je ne sais donc pas comment le monde est fait. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Par ma foi, je ne savais pas cela. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je viens de le voir, on me l'a montré ; et l'amour qu'elle a pour l'un, pourra passer aisément à l'autre, et... (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Quand il aurait appris son rôle par coeur, il ne pourrait pas le mieux jouer. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Je vous prie, Monsieur, de nous vouloir aider céans dans une affaire qui s'y passe. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Je ne devine point le stratagème, mais je devine qu'il ne manquera pas de faire son effet, puisque tu l'entreprends. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Outre cela, nous avons ici, Madame, un ballet qui nous revient, que nous ne devons pas laisser perdre, et il faut bien voir si mon idée pourra réussir. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Ce n'est que pour vous empêcher de vous ruiner ; et sans cela je vois bien qu'avant qu'il fût peu, vous n'auriez pas un sou. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Je ne puis pas parler plus clairement. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Non, non, ce n'est pas une comédie, c'est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine d'honneur pour vous qui se peut souhaiter. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous venez toujours mêler vos extravagances à toutes choses, et il n'y a pas moyen de vous apprendre à être raisonnable. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est vous qu'il n'y a pas moyen de rendre sage, et vous allez de folie en folie. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
C'est une grande gloire, qui n'est pas à rejeter. (Acte 5, scène 6, DORIMÈNE)
Madame, je vous prie aussi de ne vous point embarrasser de ce qui ne vous touche pas. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Je me passerai bien de votre amitié. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Que ne fait-on pas pour être grand-Dame ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Non, je ne veux pas écouter. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Ne faites pas semblant de rien. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Vous ne vouliez pas l'écouter. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
N'a pas l'honnur dé mé connaître. v.129 (Acte 5, scène 7, AUTRE GASCON)
N'ait pas à son souhait v.142 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Et que ces jours passés un Comte v.165 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
L'on n'y tient pas. v.175 (Acte 5, scène 7, HOMMES-FEMMES)
Suivez mes pas, v.181 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Et ne me quittez pas, v.183 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Suivez mes pas, v.195 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Et me quittez pas, v.197 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)

LE SICILIEN (1668)

N'avancez pas davantage, et demeurez dans cet endroit, jusqu'à ce que je vous appelle. (Acte 1, scène 1, HALI)
Il fait noir comme dans un four ; le ciel s'est habillé, ce soir, en Scaramouche ; et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez. (Acte 1, scène 1, HALI)
De ne vivre jamais pour soi, et d'être, toujours, tout entier aux passions d'un maître ! (Acte 1, scène 1, HALI)
À ces heures de nuit, hors vous, et moi, Monsieur, je ne crois pas que personne s'avise de courir, maintenant, les rues. (Acte 1, scène 2, HALI)
Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Non, ce n'est pas ce qu'il me faut. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Non, je veux quelque chose de tendre et de passionné ; quelque chose qui m'entretienne dans une douce rêverie. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Il y a quelque temps que j'entends chanter à ma porte ; et, sans doute, cela ne se fait pas pour rien. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
Si nous le tenions ici, que je prendrais de joie à venger sur son dos, tous les pas inutiles que sa jalousie nous fait faire ! (Acte 1, scène 4, HALI)
Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 4, HALI)
Oui, fais, mais sans faire de bruit ; je ne m'éloigne pas de toi. (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
Non, le courroux du point d'honneur me prend ; il ne sera pas dit qu'on triomphe de mon adresse ; ma qualité de fourbe s'indigne de tous ces obstacles ; et je prétends faire éclater les talents que j'ai eus du Ciel. (Acte 1, scène 5, HALI)
Je ne sais pas quel plaisir vous prenez à me réveiller si matin ; cela s'ajuste assez mal, ce me semble, au dessein que vous avez pris de me faire peindre aujourd'hui ; et ce n'est guère pour avoir le teint frais, et les yeux brillants, que se lever dès la pointe du jour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Mais l'affaire que vous avez, eût bien pu se passer, je crois, de ma présence ; et vous pouviez, sans vous incommoder, me laisser goûter les douceurs du sommeil du matin. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Il n'est pas mal de s'assurer, un peu, contre les soins des surveillants ; et cette nuit, encore, on est venu chanter sous nos fenêtres. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Non pas ; mais, qui que ce puisse être, je lui suis obligée. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Quelque mine qu'on fasse, on est, toujours, bien aise d'être aimée : ces hommages à nos appas, ne sont, jamais, pour nous déplaire. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Je ne sais pas pourquoi cela ; et si j'aimais quelqu'un, je n'aurais point de plus grand plaisir, que de le voir aimé de tout le monde. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Et n'est-ce pas pour s'applaudir, que ce que nous aimons, soit trouvé fort aimable ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Chacun aime à sa guise, et ce n'est pas là ma méthode. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Avec la permission de la Signore, passez un peu de ce côté. (Acte 1, scène 7, DON PÈDRE)
Ce n'est pas ce que je demande. (Acte 1, scène 7, HALI)
Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Mais je ne doute pas que mon jaloux fâcheux ne soit, toujours, présent, et n'empêche tous les propos que nous pourrions avoir ensemble : et, pour te dire vrai, j'ai, par le moyen d'une jeune esclave, un stratagème, pour tirer cette belle Grecque des mains de son jaloux, si je puis obtenir d'elle, qu'elle y consente. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Il ne sera pas dit que je ne serve de rien dans cette affaire-là. (Acte 1, scène 9, HALI)
Tout de ce pas, et j'ai, déjà, préparé toutes choses. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Je n'ai pas grande habileté ; mais le sujet, ici, ne fournit que trop de lui-même, et il y a moyen de faire quelque chose de beau sur un original fait comme celui-là. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Si votre pinceau flatte autant que votre langue, vous allez me faire un portrait qui ne me ressemblera pas. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Je ne suis pas comme ces femmes qui veulent, en se faisant peindre, des portraits qui ne sont point elles, et ne sont point satisfaites du peintre, s'il ne les fait, toujours, plus belles que le jour. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Il faudrait, pour les contenter, ne faire qu'un portrait pour toutes ; car, toutes, demandent les mêmes choses ; un teint tout de lys et de roses, un nez bien fait, une petite bouche, et de grands yeux vifs, bien fendus ; et, surtout, le visage pas plus gros que le poing, l'eussent-elles d'un pied de large. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Je pourrais faire, ici, ce qu'Apelle fit autrefois ; mais vous ne feriez pas, peut-être, ce que fit Alexandre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
On ne se trompe guère à ces sortes de choses ; et vous avez l'esprit trop éclairé, pour ne pas voir de quelle source partent les choses qu'on vous dit. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Seigneur Français, vous ne devriez pas, ce me semble, parler ; cela vous détourne de votre ouvrage. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
Oui, charmante Isidore, mes regards vous le disent depuis plus de deux mois, et vous les avez entendus : je vous aime plus que tout ce que l'on peut aimer, et je n'ai point d'autre pensée, d'autre but, d'autre passion, que d'être à vous toute ma vie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Sa jalousie est incroyable, et passe dans ses mouvements tout ce qu'on peut imaginer. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
La grandeur d'une telle offense, n'est pas dans l'importance des choses que l'on fait. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
Il ne m'est pas permis, à ces conditions, de vous rien refuser ; je ferai ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

L'autorise-t-il pas à douter de vos voeux ? v.62 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Semble à sa passion donner droit de conquête. v.128 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Et si les bruits communs ne sont pas des bruits vains ; v.130 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Nous ne le croyions pas si proche : le voici. v.162 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
À l'appas dangereux de sa fausse équité. v.174 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
Souhaité le partage à vos divins appas, v.222 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Mais ce n'est pas assez pour le prix qu'il espère v.235 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Done Elvire n'est pas au bout de cet effort, v.237 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Sans que vous le nommiez, n'est pas secret pour eux. v.242 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Quand votre passion ne fera rien paraître, v.251 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et qu'un rival absent de vos divins appas v.265 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Et n'aime pas ces feux, dont l'importunité v.285 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Pour n'avoir pas besoin d'en dire davantage. v.296 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Cependant votre amour n'est pas encore content ; v.297 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Vois-je pas que déjà cet écrit l'inquiète. v.328 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et je ne voulais pas l'interrompre. v.332 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Et la chose a passé d'une douce manière ; v.381 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
N'est pas ce qui me donne un grand étonnement ; v.391 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
Les utiles conseils font passer pour fâcheux, v.423 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
À voir de tous côtés, s'il ne se passe rien v.454 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Ne démens pas leur voix ; mais aussi garde bien v.486 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Ne voudrait pas donner pour son autre moitié ! v.491 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Pour s'expliquer à moi, n'ont pas besoin du reste. v.509 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Mais de grâce passons à quelque autre discours. v.531 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Dans les traîtres appas, dont je fus enchanté. v.555 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Vous ne rougissez pas en voyant cet écrit ? v.563 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Votre âme pour ce mot ne doit pas s'interdire ? v.613 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
N'eût pas dans mon erreur jeté tout autre amant ? v.647 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Des marques de bonté, dont vous n'étiez pas digne ; v.673 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Hé bien je suis coupable, et ne m'en défends pas, v.678 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Mais je demande grâce à vos divins appas ; v.679 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Non ne présumez pas, qu'ayant su vous déplaire, v.688 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Tout ce qu'il a d'ardeur passe en ses mouvements, v.711 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Par l'aveu d'un pardon, n'est-ce pas se trahir, v.726 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
La Castille du moins n'aura pas la victoire, v.748 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
Et n'est-il pas coupable alors qu'il ne croit pas, v.810 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
C'est un événement que vous n'attendiez pas. v.827 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
N'êtes-vous pas content, et ces soins généreux, v.862 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Acquérir de la gloire, où le vôtre n'est pas. v.871 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Mais, hélas ! De mes maux, ce n'est pas là le pire, v.877 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et cette occasion de servir vos appas, v.882 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Assuré que vos voeux ne seront pas pour moi, v.891 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
J'ai peur qu'il ne soit pas envers vous innocent. v.931 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Oui, ce coeur l'ose plaindre, et ne suit pas sans peine v.932 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et le flambeau du jour qui m'offre vos appas, v.950 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Doit avant cet hymen éclairer mon trépas. v.951 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et mes pas en ce lieu, s'il faut que je le die, v.968 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Ne croyaient pas trouver si bonne compagnie. v.969 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
En passant dans ces lieux par des sourdes pratiques ; v.989 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Vous n'aurez pas sujet de blâmer la surprise : v.997 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
N'oublions pas tous deux, devant qui nous parlons ? v.1003 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Mais sachez qu'on n'est pas encore où l'on prétend. v.1059 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Cet obstacle n'est pas ce qui me met en peine, v.1068 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
Et son vain repentir qui porte ici vos pas, v.1094 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Sollicite un pardon que vous n'obtiendrez pas. v.1095 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Et qu'en un sang bouillant, toutes les passions v.1102 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
Il n'en a pas encore une entière assurance ; v.1117 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
N'étendons pas plus loin un discours qui me lasse, v.1121 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Et le bruit du trépas de l'illustre Comtesse, v.1125 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Vois-je pas Don Alvar ? v.1172 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
Ce n'est pas que l'ingrate aux yeux de mon rival, v.1198 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Ne m'étonnerait pas comme cette aventure ; v.1233 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Seigneur, nos passions nous font prendre souvent v.1246 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
Et je ne prends avis que de ma passion. v.1251 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Oui, oui, c'en est un autre, et vous n'attendiez pas v.1266 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Est-ce l'heureux amant sur ses pas revenu, v.1270 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Ce n'était pas en vain que s'alarmait ma flamme ; v.1277 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Mais ne présumez pas que sans être vengé, v.1282 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Que sans être blessé l'amour ne souffre pas. v.1335 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
À toute extrémité dans ses doutes il passe, v.1340 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et n'est-ce pas... ? v.1350 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Du passé dans ce coeur efface tout le crime. v.1365 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
S'il ne vous suffit pas de toute l'assurance v.1376 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Le traître, quel qu'il soit, n'aura pas l'avantage v.1424 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Il faut, il faut venger par mon juste trépas v.1490 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
L'outrage que j'ai fait à ses divins appas ; v.1491 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Et ce qui n'a pas peine à gagner la croyance, v.1532 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Cette compassion que je lui veux prêter. v.1571 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Peut-être n'ira pas si loin que vous pensez. v.1611 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Mais ce n'est pas à moi, dont on hait la mémoire, v.1644 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Et je ne voudrais pas par des efforts trop vains v.1646 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
De tous mes déplaisirs n'imputez pas la cause, v.1653 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Et ne permettez pas que ce coup glorieux v.1702 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Que vous donner un coeur qui ne se donne pas. v.1711 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Ce n'est pas que ce coeur au mérite d'un autre v.1720 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Qui d'un usurpateur ont hâté le trépas. v.1739 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Ne vous étonnez pas si je tarde à répondre, v.1776 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Et mon dessein n'est pas de leur rien opposer, v.1807 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Un transport dont j'ai peur que je ne sois pas maître, v.1813 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
N'en rendez pas mes yeux les malheureux témoins, v.1827 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Je ne l'exige pas, Madame, pour longtemps, v.1830 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Ce n'est pas un spectacle où je doive courir ; v.1834 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Très humble servante au bel esprit ; vous savez que ce n'est pas là que je vise. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Mais à propos d'extravagants, ne voulez-vous pas me défaire de votre Marquis incommode ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel ; et ceux qui trouvent ces belles rencontres, n'ont-ils pas lieu de s'en glorifier ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
On ne dit pas cela aussi, comme une chose spirituelle, et la plupart de ceux qui affectent ce langage, savent bien eux-mêmes qu'il est ridicule. (Acte 1, scène 1, URANIE)
Vite, qu'on aille dire que je n'y suis pas. (Acte 1, scène 2, URANIE)
Il est vrai, elle se défend du nom, mais non pas de la chose : car enfin elle l'est depuis les pieds jusqu'à la tête, et la plus grande façonnière du monde. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Point, point, elle ne monte pas encore. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Elle l'avait invité à souper, comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot, parmi une demi-douzaine de gens, à qui elle avait fait fête de lui, et qui le regardaient avec de grands yeux, comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
Je ne sais pas de quel tempérament nous sommes ma cousine et moi ; mais nous fûmes avant-hier à la même pièce, et nous en revînmes toutes deux saines et gaillardes. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Et vous n'en avez pas été jusques aux convulsions, ma chère ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Pour moi, je vous avoue, que je n'ai pas trouvé le moindre grain de sel dans tout cela. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Pour moi, je n'ai pas tant de complaisance, et pour dire ma pensée, je tiens cette comédie une des plus plaisantes que l'auteur ait produites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Moi, je ne sais pas ce que vous y avez trouvé qui blesse la pudeur. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Il faut donc que pour les ordures, vous ayez des lumières, que les autres n'ont pas : car pour moi je n'y en ai point vu. (Acte 1, scène 3, URANIE)
C'est que vous ne voulez pas y en avoir vu, assurément : car enfin toutes ces ordures, Dieu merci, y sont à visage découvert. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Je regarde les choses du côté qu'on me les montre ; et ne les tourne point, pour y chercher ce qu'il ne faut pas voir. (Acte 1, scène 3, URANIE)
L'honnêteté d'une femme n'est pas dans les grimaces. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Croyez-moi, celles qui font tant de façons n'en sont pas estimées plus femmes de bien. (Acte 1, scène 3, URANIE)
On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Enfin il faut être aveugle dans cette pièce, et ne pas faire semblant d'y voir les choses. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Il ne faut pas y vouloir voir ce qui n'y est pas. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Et moi, je ne demeure pas d'accord de cela. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Quoi la pudeur n'est pas visiblement blessée par ce que dit Agnès dans l'endroit dont nous parlons ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Ruban, tant qu'il vous plaira ; mais ce, LE, où elle s'arrête, n'est pas mis pour des prunes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Il a une obscénité qui n'est pas supportable. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Mon_Dieu ; c'est une causeuse, qui ne dit pas ce qu'elle pense. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Ne vous y fiez pas beaucoup, si vous m'en voulez croire. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Non, non, je ne m'arrête pas à ses paroles, et je vous crois plus sincère qu'elle ne dit. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Vos paroles, le ton de votre voix, vos regards, vos pas, votre action et votre ajustement ont je ne sais quel air de qualité, qui enchante les gens. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Je ne suis pas un bon modèle, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Je vous épargne aussi, Madame ; et je ne dis pas la moitié de ce que je pense, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Tu ne me connais pas, sans doute. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Si fait, je vous connais ; mais vous n'entrerez pas. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Cela n'est pas bien de vouloir entrer malgré les gens. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Elle n'y est pas, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Il est vrai, la voilà ; mais elle n'y est pas. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Je lui dis que vous n'y êtes pas, Madame, et il ne veut pas laisser d'entrer. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Et pourquoi dire à Monsieur que je n'y suis pas ? (Acte 1, scène 4, URANIE)
Je vous prie, Monsieur, de ne pas croire ce qu'il dit : c'est un petit écervelé, qui vous a pris pour un autre. (Acte 1, scène 4, URANIE)
N'en voilà-t-il pas un ? (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
La caution n'est pas bourgeoise. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je ne me suis pas seulement donné la peine de l'écouter. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Tu es donc, Marquis, de ces Messieurs du bel air, qui ne veulent pas que le parterre ait du sens commun, et qui seraient fâchés d'avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Parbleu, je m'en réjouis, et je ne manquerai pas de l'avertir, que tu es de ses amis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d'une chose ; n'apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu'en ne disant mot, on croira, peut-être que vous êtes d'habiles gens. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Mon_Dieu Marquis ce n'est pas à toi que je parle. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
C'est une chose qu'on ne peut pas nier. (Acte 1, scène 5, URANIE)
Demandez-lui ce qui lui semble de L'École des Femmes : vous verrez qu'il vous dira qu'elle ne lui plaît pas. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Non pas ; mais je tiens que cette dame se scandalise à tort... (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je sais bien que ce n'est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je ne veux pas que ce soit pour l'amour de moi ; mais pour l'amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas... (Acte 1, scène 5, CLIMÈNE)
Non, non, je ne voudrais pas qu'il fît mal sa cour auprès de Madame votre cousine, et je permets à son esprit d'être du parti de son coeur. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
N'est-elle pas en effet la plus belle du monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Hom, hom, vous êtes un méchant diable, Monsieur Lysidas ; vous ne dites pas ce que vous pensez. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Il est vrai qu'elle n'est pas approuvée par les connaisseurs. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Il est vrai, le jugement de Monsieur Lysidas est quelque chose de considérable ; mais Monsieur Lysidas veut bien que je ne me rende pas pour cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Et puisque j'ai bien l'audace de me défendre contre les sentiments de Madame, il ne trouvera pas mauvais que je combatte les siens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Pour moi je ne parle pas de ces choses, par la part que j'y puisse avoir ; et je pense que je vis d'un air dans le monde, à ne pas craindre d'être cherchée dans les peintures qu'on fait là des femmes qui se gouvernent mal. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Je n'en doute pas, Madame. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Mais enfin passons sur ce chapitre. (Acte 1, scène 6, CLIM?NE)
Je ne sais pas de quelle façon vous recevez les injures qu'on dit à notre sexe dans un certain endroit de la pièce ; et pour moi je vous avoue que je suis dans une colère épouvantable, de voir que cet auteur impertinent nous appelle des animaux. (Acte 1, scène 6, CLIM?NE)
Ne voyez-vous pas que c'est un ridicule qu'il fait parler ? (Acte 1, scène 6, URANIE)
Et puis, Madame, ne savez-vous pas que les injures des amants n'offensent jamais ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Ce n'est pas ma coutume de rien blâmer, et je suis assez indulgent pour les ouvrages des autres. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Mais, enfin, sans choquer l'amitié que Monsieur le Chevalier témoigne pour l'auteur, on m'avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies, et qu'il y a une grande différence de toutes ces bagatelles, à la beauté des pièces sérieuses. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Ce n'est pas mon sentiment, pour moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites : mais ce n'est pas assez dans les autres ; il y faut plaisanter ; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je crois être du nombre des honnêtes gens, et cependant je n'ai pas trouvé le mot pour rire dans tout ce que j'ai vu. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Pour toi, Marquis, je ne m'en étonne pas ; c'est que tu n'y as point trouvé de Turlupinades. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
La Cour n'a pas trouvé cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Vous montrez pour les unes une haine invincible, et pour les autres une tendresse qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Veut-on que tout un public s'abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n'y soit pas juge du plaisir qu'il y prend ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Car enfin, si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles, il faudrait de nécessité que les règles eussent été mal faites. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Tout beau, Monsieur Lysidas, je ne vous accorde pas cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Et ne trouveriez-vous pas qu'il fût aussi beau de dire, l'exposition du sujet, que la protase, le noeud, que l'épitase, et le dénouement, que la péripétie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
La scène du valet et de la servante au dedans de la maison, n'est-elle pas d'une longueur ennuyeuse, et tout à fait impertinente ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Le sermon, et les maximes ne sont-elles pas des choses ridicules, et qui choquent, même, le respect que l'on doit à nos mystères ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Premièrement, il n'est pas vrai de dire que toute la pièce n'est qu'en récits. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Pour le discours moral que vous appelez un sermon, il est certain que de vrais dévots qui l'ont ouï n'ont pas trouvé qu'il choquât ce que vous dites ; et sans doute que ces paroles d'Enfer et de chaudières bouillantes sont assez justifiées par l'extravagance d'Arnolphe et par l'innocence de celle à qui il parle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Et quant au transport amoureux du cinquième acte, qu'on accuse d'être trop outré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n'est pas faire la satire des amants, et si les honnêtes gens même, et les plus sérieux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je ne veux pas seulement t'écouter. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Est-ce que dans la violence de la passion ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je ne sais pas si ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Il se passe des choses assez plaisantes dans notre dispute. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Je trouve qu'on en pourrait bien faire une petite comédie, et que cela ne serait pas trop mal à la queue de L'École des Femmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Parbleu, Chevalier, tu jouerais là-dedans un rôle qui ne te serait pas avantageux. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Pour moi, je souhaiterais que cela se fît, pourvu qu'on traitât l'affaire comme elle s'est passée. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Je ne refuserais pas le mien, que je pense. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Il n'aurait garde, sans doute, et ce ne serait pas des vers à sa louange. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Point, point ; je connais son humeur ; il ne se soucie pas qu'on fronde ses pièces, pourvu qu'il y vienne du monde. (Acte 1, scène 6, URANIE)
La comédie ne peut pas mieux finir, et nous ferons bien d'en demeurer là. (Acte 1, scène 7, URANIE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Quels sont les coeurs qui ne s'y rendraient pas ? v.10 (Acte 1, scène 2, UN AUTRE AMOUR)
Notre mère, a bien moins d'appas. v.12 (Acte 1, scène 2, UN AUTRE AMOUR)
Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent à porter de la confusion dans ces sortes de fêtes, que j'ai cru à propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
J'avoue que je n'ai pas naturellement grande curiosité pour ces sortes de choses. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Ouais, je ne sais d'où cela vient, mais il sent ici l'amour ; ce n'est pas moi. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Et sérieusement parlant, si dans vos actions j'ai bien pu connaître, depuis un temps, la passion que vous voulez tenir secrète, pensez-vous que la princesse Ériphile puisse avoir manqué de lumière pour s'en apercevoir ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Mourir sans déclarer ma passion. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Allez, allez, vous vous moquez, un peu de hardiesse réussit toujours aux amants ; il n'y a en amour que les honteux qui perdent, et je dirais ma passion à une Déesse moi, si j'en devenais amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Le respect bien souvent n'oblige pas tant que l'amour, et je me trompe fort, ou la jeune princesse a connu votre flamme, et n'y est pas insensible. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Quelquefois cela ne me réussit pas, mais quelquefois aussi cela me réussit. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Ce sont des ornements dont on ne peut pas espérer que toutes les fêtes soient embellies, et je dois fort trembler, Madame, pour la simplicité du petit divertissement que je m'apprête à vous donner dans le bois de Diane. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Je crois que nous n'y verrons rien que de fort agréable, et certes il faut avouer que la campagne a lieu de nous paraître belle, et que nous n'avons pas le temps de nous ennuyer dans cet agréable séjour qu'ont célébré tous les poètes sous le nom de Tempé. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Sostrate est de ces gens, Madame, qui croient qu'il ne sied pas bien d'être curieux comme les autres, et il est beau d'affecter de ne pas courir où tout le monde court. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Le moyen, ne dites-vous pas que l'ascendant est plus fort que tout ; et s'il est écrit dans les astres que je sois enclin à parler de vous, comment voulez-vous que je résiste à ma destinée ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Ne savez-vous pas bien que l'astrologie est une affaire d'État, et qu'il ne faut point toucher à cette corde-là ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Mon_Dieu, Prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes ; je veux être mère, parce que je le suis, et ce serait en vain que je ne le voudrais pas être. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Seigneurs, il serait inutile, j'aurais tort de passer les ordres de ma commission, et vous trouverez bon que je ne parle ni pour l'un, ni pour l'autre. (Acte 2, scène 3, SOSTRATE)
Ne voudriez-vous pas, Madame, voir un petit essai de la disposition de ces gens admirables qui veulent se donner à vous ? (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
Ce sont des personnes, qui par leurs pas, leurs gestes, et leurs mouvements expriment aux yeux toutes choses, et on appelle cela pantomimes. (Acte 2, scène 5, CL?ONICE)
J'ai tremblé à vous dire ce mot, et il y a des gens dans votre Cour qui ne me le pardonneraient pas. (Acte 2, scène 5, CL?ONICE)
Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Si vous n'avez pas envie de les voir, Madame, il ne faut que les laisser là. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
Je ne crois pas qu'on puisse mieux danser qu'ils dansent, et je suis bien aise de les avoir à moi. (Acte 4, scène 1, ERIPHILE)
Et moi, Madame, je suis bien aise que vous ayez vu que je n'ai pas si méchant goût que vous avez pensé. (Acte 4, scène 1, CLÉONICE)
Je ne vous avais pas vue là, Madame. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Ne trouves-tu pas ces lieux les plus charmants du monde ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
D'où vient qu'il n'est pas venu à la promenade ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Je lui ai dit d'abord que je n'avais pas le loisir de l'entendre, mais après je lui ai donné audience. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Enfin, c'est un homme pour qui je me sens de l'inclination, et si j'étais princesse, il ne serait pas malheureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Ce n'est pas vous, Madame, dont il est amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Ce n'est pas moi ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
A-t-elle tant d'appas, qu'il n'ait trouvé qu'elle digne de son amour ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Non, non, Madame, je vois que la chose ne vous plaît pas. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Cela est fait, Madame, il ne faut pas être courtisan indiscret. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Croyez-vous que je ne vous estime pas assez pour vous ouvrir mon coeur, et vous donner toutes les lumières que vous pourrez désirer de moi sur le sujet de ces deux Princes ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Ne lui ai-je pas dit aussi que je m'acquitterais mal de cette commission ? (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Madame, ce ne seront pas mes souhaits, mais votre inclination qui décidera de la chose. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Vous ne pourriez pas dire qui des deux vous semble plus digne de cette préférence ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Je pense, Madame, qu'on m'a demandée par compliment, et on ne s'inquiète pas tant qu'on vous dit. (Acte 4, scène 5, ERIPHILE)
Venez, grande Princesse, avec tous vos appas, v.52 (Acte 5, scène 1, LA NYMPHE DE TEMPÉ)
Si vous aviez mes maux, vous ne chanteriez pas. v.64 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Qui porte ici ses pas, v.90 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
N'y viendrait pas. v.93 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
Portons sans bruit nos pas, v.124 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
Et ne réveillons pas v.125 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
Suivre partout mes pas. v.138 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
Mais ce n'est pas notre goût, v.173 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
Notre amour n'a pas toujours v.176 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
Mêlez vos pas à nos sons, v.184 (Acte 5, scène 5, TOUS)
Il faut toujours s'écrier voilà qui est admirable, il ne se peut rien de plus beau, cela passe tout ce qu'on a jamais vu. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
J'ai des raisons, Madame, qui ne permettent pas que je reçoive l'honneur que vous me présentez. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Par la raison que je ne suis pas en état d'accorder à ce Prince ce qu'il souhaiterait de moi. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Mais comme il est impossible que je les épouse tous deux, il faut donc qu'on trouve écrit dans le Ciel, non seulement ce qui doit arriver, mais aussi ce qui ne doit pas arriver. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
Il faut n'avoir pas le sens commun. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
Madame, tous les esprits ne sont pas nés avec les qualités qu'il faut pour la délicatesse de ces belles sciences, qu'on nomme curieuses, et il y en a de si matériels, qu'ils ne peuvent aucunement comprendre ce que d'autres conçoivent le plus facilement du monde. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Il ne sera pas difficile de vous le faire concevoir. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Si vous ne comprenez pas les choses, au moins les pouvez-vous croire, sur ce que l'on voit tous les jours. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Est-ce que Madame, Sostrate, n'a pas de l'esprit et du sens ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Seigneur, la question est un peu violente, l'esprit de la Princesse n'est pas une règle pour le mien, et son intelligence peut l'élever à des lumières où mon sens ne peut pas atteindre. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Des galanteries à chaque pas. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
N'auriez-vous point dans l'âme quelque inclination secrète que vous ne voulez pas nous dire ? (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Tourner vers vous toutes mes pensées, vous préférer à toutes choses, et fermer l'oreille en l'état où je suis, à toutes les propositions que cent princesses en ma place écouteraient avec bienséance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne mère, et que je ne suis pas pour recevoir avec sévérité les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Si j'avais si mal suivi votre exemple que de m'être laissée aller à quelques sentiments d'inclination que j'eusse raison de cacher, j'aurais, Madame, assez de pouvoir sur moi-même pour imposer silence à cette passion, et me mettre en état de ne rien faire voir qui fût indigne de votre sang. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
Voilà la Princesse qui s'en va, ne voulez-vous pas lui parler ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Le voici, Madame, que j'ai trouvé, et à vos premiers ordres, il n'a pas manqué de me suivre. (Acte 8, scène 4, CLÉONICE)
Votre passion a paru à mes yeux accompagnée de tout le mérite qui me la pouvait rendre agréable. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Ce n'est pas même que la Princesse ma Mère ne m'ait assez laissé la disposition de mes voeux, et je ne doute point, je vous l'avoue, que mes prières n'eussent pu tourner son consentement du côté que j'aurais voulu ; mais il est des états, Sostrate, où il n'est pas honnête de vouloir tout ce qu'on peut faire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Madame, c'en est trop pour un malheureux, je ne m'étais pas préparé à mourir avec tant de gloire, et je cesse dans ce moment, de me plaindre des destinées. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Le coup de mon trépas, Madame, n'aura rien qui me surprenne, puisque je m'étais préparé ; mais vos bontés le comblent d'un honneur que mon amour jamais n'eût osé espérer, et je m'en vais mourir après cela le plus content et le plus glorieux de tous les hommes. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Allez, Sostrate, sortez d'ici : ce n'est pas aimer mon repos, que de me demander que je me souvienne de vous. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Madame, je vous vois l'esprit tout chagrin, vous plaît-il que vos danseurs, qui expriment si bien toutes les passions, vous donnent maintenant quelque épreuve de leur adresse ? (Acte 8, scène 5, CLÉONICE)
De quel côté porter mes pas ? (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Ce n'est pas un petit avantage que d'être le premier à porter une nouvelle. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Rien, Madame, on a parfois des empressements de venir dire aux grands de certaines choses, dont ils ne se soucient pas, et je vous prie de m'excuser. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Une autre fois j'aurai la discrétion de ne vous pas venir interrompre. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Je devrais vous faire peut-être, pour orner mon récit, une description étendue du sanglier dont je parle, mais vous vous en passerez s'il vous plaît, et je me contenterai de vous dire, que c'était un fort vilain animal. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Il passait son chemin, et il était bon de ne lui rien dire, de ne point chercher de noise avec lui, mais la Princesse a voulu égayer sa dextérité, et de son dard, qu'elle lui a lancé un peu mal à propos, ne lui en déplaise, lui a fait au-dessus de l'oreille une assez petite blessure. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
Ne vous êtes-vous pas soumis l'un et l'autre, à ce que pourraient décider, ou les ordres du Ciel, ou l'inclination de ma fille ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Oui, Madame, nous nous sommes soumis à ce qu'ils pourraient décider entre le Prince Iphicrate et moi, mais non pas à nous voir rebutés tous deux. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Oui, oui, Madame, nous nous en souviendrons, mais peut-être aussi vous souviendrez-vous que deux Princes outragés ne sont pas deux ennemis peu redoutables. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
Peut-être, Madame, qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en verrons pas avec moins de tranquillité la fête des jeux Pythiens. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Allons-y de ce pas, et couronnons par ce pompeux spectacle cette merveilleuse journée. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
À ce Dieu plein de force, à ce Dieu plein d'appas v.253 (Acte 11, scène 1, UNE-GRECQUE-2)
Quand on ne le voit pas. v.258 (Acte 11, scène 1, AUTRE-GRECQUE-2)
S'en éloigner pourtant n'est pas ce que l'on veut, v.285 (Acte 11, scène 1, APOLLON)
Je ne serai pas vain quand je ne croirai pas v.292 (Acte 11, scène 1, APOLLON)
Qu'un autre mieux que moi suive partout ses pas. v.293 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

Vous vous moquez, Mercure, et vous n'y songez pas, v.11 (Prologue, scène 1, NUIT)
Mais de moi ce n'est pas de même ; v.23 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Ce n'est pas la seule sottise, v.41 (Prologue, scène 1, NUIT)
Ses pratiques, je crois, ne vous sont pas nouvelles. v.53 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et vous n'ignorez pas que ce maître des Dieux v.55 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et ce n'est pas partout un bon moyen de plaire v.74 (Prologue, scène 1, MERCURE)
J'admire Jupiter, et je ne comprends pas, v.76 (Prologue, scène 1, NUIT)
Et c'est agir en Dieu qui n'est pas bête. v.79 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Passe encore de le voir de ce sublime étage v.93 (Prologue, scène 1, NUIT)
Et ne m'étonne pas si parfois on en cause. v.102 (Prologue, scène 1, NUIT)
Qui passent leur intelligence ; v.105 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Les bêtes ne sont pas si bêtes que l'on pense. v.108 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Que vos chevaux par vous au petit pas réduits, v.112 (Prologue, scène 1, MERCURE)
De n'être pas si renchérie. v.139 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Qui va là ? Heu ? Ma peur, à chaque pas s'accroît. v.155 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Ne pouvait-il pas bien attendre qu'il fût jour ? v.165 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Si je ne m'y trouvai pas ? v.195 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Je le veux un peu repasser : v.201 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Cet homme assurément n'aime pas la musique. v.292 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Où s'adressent tes pas ? v.312 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Pourquoi retiens-tu mes pas ? v.340 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Fort bien, Amphitryon n'en est-il pas le maître ? v.347 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et qu'il n'est pas en moi de pouvoir dire non, v.361 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et tu ne veux pas que je crie ? v.368 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et ce n'est pas en user bien ; v.372 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Battre un homme à jeu sûr n'est pas d'une belle âme, v.376 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Contre les gens qui n'en ont pas. v.378 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Passe, v.410 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Que je ne sois pas moi ? Que je ne sois Sosie ? v.415 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et je ne m'en fâche pas. v.421 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne sens-je pas bien que je veille ? v.432 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne suis-je pas dans mon bon sens ? v.433 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Mon maître, Amphitryon, ne m'a-t-il pas commis, v.434 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa flamme, v.436 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne suis-je pas du port arrivé tout à l'heure ? v.438 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne tiens-je pas une lanterne en main ? v.439 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? v.440 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne t'y parlé-je pas d'un esprit tout humain ? v.441 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne te tiens-tu pas fort de ma poltronnerie, v.442 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
N'as-tu pas sur mon dos exercé ta furie ? v.444 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne m'as-tu pas roué de coups ? v.445 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Arrête, ou sur ton dos le moindre pas attire v.450 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Et qui du port persique arrive de ce pas, v.455 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
On ne peut pas savoir tout ce qu'il dit. v.469 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Il ne ment pas d'un mot à chaque repartie, v.484 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Passe aussi celle d'un époux ; v.582 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Et vous ne savez pas, dans des moments si doux, v.583 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Et sa passion ne veut point, v.595 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Et j'aurais peur qu'on ne vous crût pas sage, v.610 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Et comment donc ? Ne veux-tu pas, v.631 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Et que d'Amphitryon j'aille suivre les pas ? v.633 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Et rougis là-dessus, du peu de passion v.646 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
Il est certain âge où tout passe, v.649 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Passons. Sur les chemins, que t'est-il arrivé ? v.724 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
Mais cela ne laisse pas d'être. v.776 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Je ne l'ai pas cru moi, sans une peine extrême, v.778 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Ne sont pas plus ressemblantes ; v.786 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Mais enfin, n'es-tu pas entré dans la maison ? v.790 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
Et ne me suis-je pas interdit notre porte ? v.793 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Oui moi ; non pas le moi d'ici. v.797 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Mais Alcmène paraît avec tous ses appas : v.844 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
En ce moment sans doute elle ne m'attend pas, v.845 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
En personne qui n'aime pas. v.871 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Je ne sais pas, de bonne foi v.883 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Ne fis-je pas éclater à vos yeux v.889 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Je ne vois pas qu'à ce soudain retour v.896 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
À moins d'un songe on ne peut pas sans doute, v.914 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
On ne peut pas sauver ce que de vous j'écoute. v.917 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
S'il était vrai qu'on pût ne s'en souvenir pas ; v.950 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Assurément. Il n'est pas difficile v.960 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Je vois des incidents qui passent la nature, v.981 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Que mon esprit ne comprend pas. v.983 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Me conter ce qui s'est passé. v.987 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Vous voulez dire donc que ce n'était pas vous ? v.989 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
L'histoire n'est pas longue. À vous je m'avançai, v.996 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Ah ! D'un si doux accueil je me serais passé. v.1000 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Ne me parut si tendre, et si passionné. v.1010 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Comme vous croyez bien ne me déplaisaient pas : v.1013 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Mon coeur, Amphitryon, y trouvait mille appas. v.1015 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Non, ce n'était pas moi, pour ma douleur sensible. v.1025 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Et qui dit qu'hier ici mes pas se sont portés, v.1026 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Je ne sais pas ; mais ce n'était pas moi ; v.1036 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Pourront n'en pas là demeurer. v.1051 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Mais le détail encore ne m'en est pas sensible ; v.1054 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Ne m'accompagne pas, v.1064 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Laisse-moi seule, et ne suis point mes pas. v.1067 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Ce qu'on ne voudrait pas savoir. v.1085 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Tu veux dire qu'ici tu n'es pas revenu ? v.1101 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Mais je ne t'en fais pas le fin ; v.1103 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Mon_Dieu tu ne sais pas pourquoi, v.1122 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Tu n'es pas où tu crois ; en vain tu files doux, v.1181 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Alcmène est là-haut n'est-ce pas ? v.1201 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Et qui m'a défendu d'accompagner ses pas. v.1204 (Acte 2, scène 4, CLEANTHIS)
Elle ne sera pas pour moi. v.1206 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Non, ne suivez point mes pas. v.1225 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Où vous ne serez pas. v.1226 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Et n'est-ce pas pour mettre à bout une âme [?] v.1250 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Non, non, ce ne l'est pas ; et vos lâches injures v.1256 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Il n'est plus, cet amour tendre, et passionné ; v.1258 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
À ce dont on n'est pas le maître. v.1288 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
On passe aux mouvements d'une fureur extrême, v.1290 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
N'en jetez pas sur lui l'effet, v.1322 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Ne le punissez point de ce qu'il n'a pas fait. v.1325 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Il n'est aucune horreur, que mon forfait ne passe, v.1352 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Alcmène, ne présumez pas v.1370 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Qu'aimant, comme je fais, vos célestes appas, v.1371 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Si de votre courroux mon trépas vous ramène, v.1385 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
N'est-ce pas dire qu'on pardonne ? v.1418 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Quoi ? Tu ne veux pas ? v.1432 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
Je ne saurais trouver, portant partout mes pas, v.1441 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Et je trouve tous ceux que je ne cherche pas. v.1443 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Mille fâcheux cruels, qui ne pensent pas l'être, v.1444 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
En vain à passer je m'apprête, v.1450 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Et plus mon esprit y repasse, v.1463 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Le vol des diamants n'est pas ce qui m'étonne : v.1465 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
On lève les cachets, qu'on ne l'aperçoit pas. v.1466 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Dans mon esprit toujours, ont passé pour folie ; v.1478 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Cela n'est pas d'un Dieu bien plein de charité ; v.1493 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Mais aussi n'est-ce pas ce dont je m'inquiète, v.1494 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Quoi ? Tu ne me connais pas ? v.1501 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
Et n'en ai pas la moindre envie. v.1502 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Que ne demandes-tu donc pas ? v.1511 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Passe, mon cher ami, crois-moi, v.1545 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Ô ciel ! Chaque instant, chaque pas, v.1600 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Surpasse si fort la nature, v.1605 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Je ne me trompais pas. Messieurs, ce mot termine v.1700 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
Je ne sais pas s'il impose : v.1712 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Et jusques aux enfers j'irai suivre tes pas. v.1728 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Il ne sera pas nécessaire, v.1729 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Et l'on verra tantôt, que je ne fuirai pas. v.1730 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Ne t'en ai-je pas fait une expresse défense, v.1755 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
Du pas devant, sur moi, tu prendras l'avantage, v.1768 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Non, un frère incommode, et n'est pas de mon goût, v.1770 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
Non, ce n'est pas moi que j'entends ; v.1785 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Demandez, je n'ai pas soufflé. v.1795 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Que l'honneur et l'amour ne les pardonnent pas. v.1824 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
Et je n'en dirai pas un seul mot contre vous. v.1849 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Je ne songeais pas qu'en effet v.1852 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
N'est-il pas mieux, de voir s'il vient personne ? v.1860 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Je me serais passé de votre fantaisie. v.1879 (Acte 3, scène 9, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Que vante l'histoire passée v.84 (Acte 1, scène 5, TIRCIS)
N'entreprendrait pas de dire ? v.98 (Acte 1, scène 7, PAN)
Ne laissez pas tous deux de recevoir le prix. v.115 (Acte 1, scène 7, FLORE)
Oui, mais Monsieur Fleurant, ce n'est pas tout que d'être civil, il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Je ne m'étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l'autre. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Allons, qu'on m'ôte tout ceci, il n'y a personne ; j'ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n'y a pas moyen de les arrêter ici. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Ils n'entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Quoi il faudra encore que je n'aie pas le plaisir de la quereller ? (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Si vous avez le plaisir de quereller, il faut bien que de mon côté, j'aie le plaisir de pleurer ; chacun le sien ce n'est pas trop. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Allons, il faut en passer par là. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Taisez-vous, ignorante, ce n'est pas à vous à contrôler les ordonnances de la médecine. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Vous ne m'en donnez pas le temps, et vous avez des soins là-dessus, qu'il est difficile de prévenir. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Je ne dis pas cela. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu'il témoigne pour moi ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Que l'on ne peut pas en user plus généreusement ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ne trouves-tu pas, Toinette, qu'il est bien fait de sa personne ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Qu'on ne peut rien entendre de plus passionné que tout ce qu'il me dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
De la façon qu'il parle, serait-il bien possible qu'il ne me dit pas vrai ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Ils ne m'ont pas dit cela, mais j'en suis bien aise, et c'est tant mieux que les choses soient de la sorte. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
C'est ce que je ne sais pas. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Est-ce qu'il ne te l'a pas dit ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Est-ce que nous ne pouvons pas raisonner ensemble sans nous emporter ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Eh fi, ne dites pas cela. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Comment, que je ne dise pas cela ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Et pourquoi ne le dirai-je pas ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
On dira que vous ne songez pas à ce que vous dites. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Non, je suis sûre qu'elle ne le fera pas. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Elle ne le fera pas, vous dis-je. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Je ne mettrai pas ma fille dans un convent, si je veux ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Oui, vous n'aurez pas ce coeur-là. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Doucement, Monsieur, vous ne songez pas que vous êtes malade. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Quand un maître ne songe pas à ce qu'il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Angélique, tu ne veux pas m'arrêter cette coquine-là ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Ne vous passionnez donc point. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Je ne sais pas ce que vous me voulez dire, et je ne songe qu'à complaire à Monsieur en toutes choses. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Il n'y a pas grand mal à cela, et je trouve qu'elle a raison. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Vous ne connaissez pas, mamour, la malice de la pendarde. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Sans cela, où en serions-nous tous les jours ; il faut de la facilité dans les choses, autrement nous ne ferions rien, et je ne donnerais pas un sou de notre métier. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Et je suivrai vos pas, pour vous faire connaître la tendresse que j'ai pour vous. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Monsieur, vous ne savez pas ce que c'est qu'un mari, qu'on aime tendrement. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Cela n'est pas le mieux du monde à un homme de mon âge : mais qu'y faire ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
On n'est pas sage quand on veut, et les vieilles cervelles se démontent comme les jeunes. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Vous ne vous tairez pas ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Si je n'avais tranché du grand seigneur, et n'avais fait le brave, ils n'auraient pas manqué de me happer. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
Hélas, Messieurs, je vous assure que je n'ai pas un sou sur moi. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
Si c'est une nécessité, et qu'il faille en passer par là, je choisis les croquignoles. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
Ah, ah, vous en voulez passer ; v.224 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères ; et l'on vous a dit l'étroite garde où elle est retenue. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Aussi ne viens-je pas ici comme Cléante, et sous l'apparence de son amant, mais comme ami de son maître de musique, dont j'ai obtenu le pouvoir de dire qu'il m'envoie à sa place. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Parle bas, pendarde, tu viens m'ébranler tout le cerveau, et tu ne songes pas qu'il ne faut point parler si haut à des malades. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Ne parlez pas si haut, de peur d'ébranler le cerveau de Monsieur. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Il marche, dort, mange, et boit tout comme les autres ; mais cela n'empêche pas qu'il ne soit fort malade. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
Je n'y manquerai pas. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
N'est-ce pas par le père qu'il convient commencer ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Il s'y est rendu redoutable, et il ne s'y passe point d'acte où il n'aille argumenter à outrance pour la proposition contraire. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Monsieur, c'est pour moi un meuble inutile, et je ne me connais pas à ces choses-là. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser à la Cour, et d'y ménager pour lui une charge de médecin ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Je n'ai pas une voix à chanter ; mais ici il suffit que je me fasse entendre, et l'on aura la bonté de m'excuser par la nécessité où je me trouve, de faire chanter Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
C'est proprement ici un petit opéra impromptu, et vous n'allez entendre chanter que de la prose cadencée, ou des manières de vers libres, tels que la passion, et la nécessité peuvent faire trouver à deux personnes, qui disent les choses d'eux-mêmes, et parlent sur-le-champ. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Il prend soin de les arrêter, ces larmes, qu'il trouve si belles ; et l'aimable Bergère prend soin en même temps de le remercier de son léger service, mais d'une manière si charmante, si tendre, et si passionnée, que le Berger n'y peut résister, et chaque mot, chaque regard, est un trait plein de flamme, dont son coeur se sent pénétré. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Et que ne voudrait-on pas faire ; à quels services, à quels dangers, ne serait-on pas ravi de courir, pour s'attirer un seul moment des touchantes douceurs d'une âme si reconnaissante ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
La violence de sa passion le fait résoudre à demander en mariage l'adorable beauté sans laquelle il ne peut plus vivre, et il en obtient d'elle la permission, par un billet qu'il a l'adresse de lui faire tenir. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Ouais, je ne croyais pas que ma fille fût si habile que de chanter ainsi à livre ouvert, sans hésiter. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Ô ! Parole pleine d'appas, v.246 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Redites-la, Philis, que je n'en doute pas. v.248 (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Recommencez cent fois, ne vous en lassez pas. v.252 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Est-ce que vous ne savez pas, Monsieur, qu'on a trouvé depuis peu l'invention d'écrire les paroles avec les notes mêmes ? (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Nous nous serions bien passés de votre impertinent d'Opéra. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
De grâce, ne précipitez pas les choses. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quant à moi, Mademoiselle, elle est déjà toute née en moi, et je n'ai pas besoin d'attendre davantage. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Si vous êtes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de même de moi, et je vous avoue que votre mérite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon âme. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bontés que vous avez pour moi ; mais peut-être que vos conseils ne seront pas assez heureux pour être exécutés. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si mon père ne veut pas me donner un mari qui me plaise, je le conjurerai au moins de ne me point forcer à en épouser un que je ne puisse pas aimer. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ces personnes-là, à la vérité, n'y cherchent pas tant de façons, et regardent peu la personne. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous voudriez bien, Madame, m'obliger à vous répondre quelque impertinence, mais je vous avertis que vous n'aurez pas cet avantage. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ne vous mettez pas en peine, je la rangerai bien. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Allez, mamour, et passez chez votre notaire, afin qu'il expédie ce que vous savez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Cela n'est pas croyable. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Qu'il est duriuscule, pour ne pas dire dur. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
En passant par-devant la chambre d'Angélique, j'ai vu un jeune homme avec elle, qui s'est sauvé d'abord qu'il m'a vue. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Ce n'est pas là ce que je demande. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Ne vous ai-je pas recommandé de me venir dire d'abord tout ce que vous voyez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Ah, ah, petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
C'est que ma soeur m'avait dit de ne pas vous le dire ; mais je m'en vais vous dire tout. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Mon pauvre papa, ne me donnez pas le fouet. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Au nom de Dieu, mon Papa, que je ne l'aie pas. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
La, la, mon Papa, ne pleurez point tant, je ne suis pas morte tout à fait. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Mais, mon Papa, ne dites pas à ma soeur que je vous l'ai dit. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Et lui, il ne voulait pas sortir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Oh, oh ; voilà mon petit doigt qui me dit quelque chose que vous avez vu, et que vous ne m'avez pas dit. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Non, mon Papa, ne le croyez pas, il ment, je vous assure. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Que d'affaires ; je n'ai pas seulement le loisir de songer à ma maladie. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Oui, je suis dans une faiblesse si grande, que cela n'est pas croyable. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
Je n'ai pas seulement la force de pouvoir parler. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
Cela ne vaut-il pas bien une prise de casse ? (Acte 6, scène 1, BÉRALDE)
Tenez, Monsieur, vous ne songez pas que vous ne sauriez marcher sans bâton. (Acte 6, scène 1, TOINETTE)
N'abandonnez pas, s'il vous plaît, les intérêts de votre nièce. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
Et de raisonner ensemble, sur les affaires dont nous avons à parler, avec un esprit détaché de toute passion. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
D'où vient, mon frère, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'où vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous défaire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charité elle ne fût ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Non, mon Frère, laissons-la là ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est détachée de toute sorte d'intérêt, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bonté qui n'est pas concevable : cela est certain. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Non, mon frère, et je ne vois pas que pour son salut, il soit nécessaire d'y croire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Quoi vous ne tenez pas véritable une chose établie par tout le monde, et que tous les siècles ont révérée ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Pourquoi ne voulez-vous pas, mon Frère, qu'un homme en puisse guérir un autre ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Ils savent, mon Frère, ce que je vous ai dit, qui ne guérit pas de grand'chose ; et toute l'excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias, en un spécieux babil, qui vous donne des mots pour des raisons, et des promesses pour des effets. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
C'est une marque de la faiblesse humaine, et non pas de la vérité de leur art. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette matière s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Allez, Monsieur, on voit bien que vous n'avez pas accoutumé de parler à des visages. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
Le grand malheur de ne pas prendre un lavement que Monsieur Purgon a ordonné. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
Encore un coup, mon Frère, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous guérir de la maladie des médecins, et que vous vouliez être toute votre vie enseveli dans leurs remèdes ? (Acte 6, scène 4, B?RALDE)
Monsieur, ce n'est pas... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
Ce n'est pas moi... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
Il ne le mérite pas. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
Mais puisque vous n'avez pas voulu guérir par mes mains. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Ce n'est pas ma faute. (Acte 6, scène 5, ARGAN)
Ma foi, mon frère, vous êtes fou, et je ne voudrais pas pour beaucoup de choses qu'on vous vit faire ce que vous faites. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Je ne le connais pas ; mais il me ressemble comme deux gouttes d'eau, et si je n'étais sûre que ma mère était honnête femme, je dirais que ce serait quelque petit frère, qu'elle m'aurait donné depuis le trépas de mon père. (Acte 6, scène 7, TOINETTE)
Ne diriez-vous pas que c'est effectivement Toinette ? (Acte 6, scène 8, ARGAN)
Mais ce n'est pas la première fois qu'on a vu de ces sortes de choses, et les histoires ne sont pleines que de ces jeux de la nature. (Acte 6, scène 8, BÉRALDE)
Ne m'avez-vous pas appelée ? (Acte 6, scène 9, TOINETTE)
Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Hoy, ce pouls-là fait l'impertinent ; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Il vous prend un petit sommeil après le repas et vous êtes bien aise de dormir ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Ne voyez-vous pas qu'il tire à soi toute la nourriture, et qu'il empêche ce côté-là de profiter ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui dérobe sa nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Cela n'est pas pressé. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
J'aime bien mieux qu'il ne se porte pas si bien. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
Allons, allons, je suis votre servante, je n'ai pas envie de rire. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Oh çà, mon frère, puisque voilà votre Monsieur Purgon brouillé avec vous, ne voulez-vous pas bien que je vous parle du parti qui s'offre pour ma nièce ? (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
Je vois bien qu'il y a quelque amourette là-dessous, et j'ai découvert certaine entrevue secrète, qu'on ne sait pas que j'aie découverte. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
On ne peut pas dire cela. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Oui, mais ne la laissez pas longtemps dans le désespoir, car elle en pourrait bien mourir. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Le pauvre défunt est trépassé. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
Il vient de passer entre mes bras. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
Va, va, cela n'en vaut pas la peine. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie passé sans fruit auprès de lui mes plus belles années. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Le défunt n'est pas mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
C'est une chose qu'il n'est pas mauvais d'éprouver ; et puisque vous êtes en train, vous connaîtrez par là les sentiments que votre famille a pour vous. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
N'aie point de peur, je ne suis pas mort. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
Si vous n'êtes pas favorable au penchant de mon coeur, si vous me refusez Cléante pour époux, je vous conjure, au moins, de ne me point forcer d'en épouser un autre. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Ce n'est pas une affaire que cela, et je ferais bien d'autres choses pour obtenir la belle Angélique. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Vous êtes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux, qui ne sont pas plus habiles que vous. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Mais, ma nièce, ce n'est pas tant le jouer, que s'accommoder à ses fantaisies. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Non pas, mais, à vue de pays, je connais à peu près le train des choses, et sans qu'il m'ait encore rien dit je gagerais presque que l'affaire va là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Non, c'est qu'il est jeune encore, et qu'il n'a pas le courage. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu ne te trompes pas, et je dois t'avouer qu'un autre objet a chassé Elvire de ma pensée. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que j'ai raison d'en user de la sorte ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne sais que dire ; car vous tournez les choses d'une manière, qu'il semble que vous avez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Holà, maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Il est question de te dire qu'une beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusques en cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Et pourquoi craindre, ne l'ai-je pas bien tué ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Rencontre fâcheuse, traître, tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, vous ne me l'avez pas demandé. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Est-elle folle, de n'avoir pas changé d'habit, et de venir en ce lieu-ci avec son équipage de campagne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Madame, je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Tu ne répondras pas ? (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
N'attends pas que j'éclate ici en reproches et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour sa vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Parquienne, il ne s'en est pas fallu l'époisseur d'une éplinque qu'ils ne se sayant nayés tous deux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Voire, ce ma til fait, t'as esté au trépassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, je n'avons pas putost eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tout à plain qui nous faisiant signe de les aller querir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ne m'as-tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qu'est bien pu mieux fait que les autres ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque ; en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leu venont pas usqu'au brichet ; et en glieu de rabats, un grand mouchoir de cou à réziau, aveuc quatre grosses houppes de linge qui leu pendont sur l'estomaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de rubans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ignia pas jusqu'aux souliers qui n'en soiont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre ; et ils sont faits d'eune façon que je me romprois le cou aveuc. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je te dis toujou la mesme chose, parce que c'est toujou la mesme chose ; et si ce n'étoit pas toujou la mesme chose ; je ne te dirois pas toujou la mesme chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Est-ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Non, tu ne m'aimes pas ; et si, je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vois-tu, ça n'est ni biau ni honneste de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ne t'aimai-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
ça n'est pas bian, après tout, et t'es trop froide pour les gens. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin je t'aime tout autant que je pis, et, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuque autre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Eh bien, vlà pas mon compte. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Il ne faut pas que ce coeur m'échappe, et j'y ai déjà jeté des dispositions à ne pas me souffrir longtemps de pousser des soupirs. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et dites-moi un peu, Belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Je ne suis pas de ces gens-là. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne l'acceptez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mais au moins, Monsieur, ne m'allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Je ne veux pas moi ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Ne me frappez pas. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
ça n'est pas bian de battre les gens, et ce n'est pas là la récompense de v's avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Oh, Piarrot, ce n'est pas ce que tu penses, ce Monsieur veut m'épouser, et tu ne dois pas te bouter en colère. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame ? (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
N'ai-je pas deviné ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Le vlà qui est pour le dire, si je n'ai pas raison. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Le vlà qui est pour me démentir, si je ne dis pas vrai... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Est-ce chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Tous les discours n'avancent point les choses, il faut faire, et non pas dire, et les effets décident mieux que les paroles. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Je voudrais bien savoir pourquoi Sganarelle ne me suit pas. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Mon maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, il n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, je viens vous avertir qu'il ne fait pas bon ici pour vous. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Cinq ou six paysans et paysannes, en me voyant passer, me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Vous ne croyez pas au séné, ni à la casse, ni au vin émétique ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Ses miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Il réchappa, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
La Partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Mon maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas ; mais, ma foi ! Le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
On a cet avantage, qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Notre vengeance, pour être différée, n'en sera pas moins éclatante ; au contraire, elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Oui ; mais ma passion est usée pour Done Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Vous ne le savez pas ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Ah, tu as raison, je ne savais pas que c'était de ce côté-ci qu'il était. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Cela n'est pas civil, d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir de nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
C'est une chose dont il n'a pas besoin, je crois. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Je ne voudrais pas en tenir dix pistoles. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, mais il ne veut pas le croire, et s'est assis là dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Vous dire que je n'y suis pas, à Monsieur Dimanche, au meilleur de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Il n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ne vous étonnez pas si je m'informe des nouvelles de toute la famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, il n'est pas nécessaire, et je m'en irai bien tout seul. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
C'est une chose que je ne cache pas, et je le dis à tout le monde. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Fi, Ne parlez pas de cela. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Ne sais-je pas bien que je vous dois ? (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Hélas, que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu'il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Non, Don Juan, ne me retenez pas davantage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Qui diable nous vient troubler dans notre repas ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Monsieur, je n'ai pas soif. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
On n'a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le Ciel. (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne me punissant point de mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer par là le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Pour moi, j'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports du ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Ce n'est pas... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne vous rendez pas à la surprenante merveille de cette statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Il n'y a plus de honte maintenant à cela : l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Va, va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir, allons, suis-moi. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ne voyez vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit[e] et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Non pas, mais à vue de pays, je connais à peu près le train des choses, et sans qu'il m'ait encore rien dit, je gagerais presque que l'affaire va là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Non, c'est qu'il est trop jeune encore, et qu'il n'a pas le courage. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ma foi tu ne te trompes pas, et je dois t'avouer qu'un autre objet a chassé Don Juan Elvire, de ma pensée. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Et ne trouves-tu pas que j'ai raison d'en user de la sorte ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Ma foi, j'ai à dire, et je ne sais que dire, car vous tournez les choses d'une manière qu'il semble que vous ayez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Holà maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Il est question de te dire qu'une jeune beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusque dans cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Et pourquoi craindre, ne l'ai-je pas bien tué ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis et.... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Rencontre fâcheuse, traître tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Monsieur vous ne me l'aviez pas demandé. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Est-elle folle de n'avoir pas changé d'habit, et de venir dans ce lieu-ci avec son équipage de Campagne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Madame je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Tu ne répondras pas ? (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Il suffit, je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse moi-même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
N'attends pas que j'éclate ici en reproche et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour ma vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Porquisenne, il ne s'en est pas fallu l'époisseur d'une épingle qu'ils ne se s'ayant nayés tous deux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Voire, ce m'a-t-il fait, t'as été au trepassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, je n'avais pas putôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ne m'as tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qui est bien pu mieux fait que les autres. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque, en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leur venont pas jusqu'au brichet, et en glieu de rabat un grand mouchoir de cou à reziau avec quatre grosses houpes de linge qui leu pendont ser l'estoumaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de ribans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ignia pas jusqu'aux souliez qui n'en soyont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre, et ils sont faits d'une façon que je me romprais le cou avec. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je te dis toujou la même chose, parce que c'est toujou la même chose, et si ce n'était pas toujou la même chose, je ne te dirais pas toujou la même chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Est ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Non, tu ne m'aimes pas, et si je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ne t'aimé-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Toujou al ly fait queuque niche, ou ly baille queuque taloche en passant, et l'autre jour, qu'il était assis sur un escabiau, al fut le tirer dessous ly, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ventrequenne, ça n'est pas bian, après tout, et t'es trop froide pour les gens. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
C'est mon himeur, et je ne pis pas me refondre . (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Enfin, je t'aime tout autant que je pis, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuquautre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Eh bien, vla pas mon compte ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Il ne faut pas que ce coeur m'échappe, et j'y ai déjà jeté des dispositions à ne me pas souffrir de pousser longtemps des soupirs. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
As-tu rien vu de plus joli, et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et dites-moi un peu, belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Je ne suis pas de ces gens-là. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne la croyez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mais au moins, Monsieur, ne m'y allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Jerniguenne, ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Je ne veux pas moi ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Testiqué ne me frappez pas. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Palsangué, morguenne, ça n'est pas bien de battre les gens, et ce n'est pas la récompense de [v]ous avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Oh, Piarrot, ce n'est pas ce que tu penses, ce Monsieur veut m'épouser, et tu ne dois pas te bouter en colère. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes, ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
N'ai-je pas deviné ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Le vlà qui est pour le dire, si je n'ai pas raison. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Le vla qui est pour me démentir, si je ne dis pas vrai. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Est-ce que chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Tous les discours n'avancent point les choses, il faut faire, et non pas dire, et les effets décident mieux que les paroles. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Je voudrais bien savoir pourquoi Sganarelle ne me suit pas. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Mon Maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur je viens vous avertir qu'il ne fait pas bon ici pour vous. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
Cinq ou six Paysans ou Paysannes en me voyant passer me sont venus demander mon avis sur différentes maladies. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres Médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Quoi, vous ne croyez pas au séné, ni à la casse, au vin émétique ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Les miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Il réchappa, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ; est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n'a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Cela n'est-il pas merveilleux que me voilà ici, et que j'aie quelque chose dans la tête qui pense cent choses différentes en un moment, et fait de mon corps tout ce qu'il veut ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je suis un pauvre homme, Monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis plus de dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu'en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Il ne se peut donc pas que tu ne sois bien à ton aise ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
La partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Mon Maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas, ma foi, le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
On a cet avantage qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie .... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Notre vengeance, pour être différée n'en sera pas moins éclatante ; au contraire elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre, la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Oui, mais ma passion est usée pour Don Juan Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Vous ne le savez pas ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Ah, tu as raison, je ne songeais pas que c'était de ce côté qu'il était. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Cela n'est pas civil d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il jette des regards sur nous qui me feraient peur si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir à nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
C'est une chose dont il n'a pas besoin, je crois. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Je ne voudrais pas en tenir dix pistoles. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, il ne veut pas le croire, et s'est assis là-dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler [à] personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Vous dire[z] que je n'y suis pas à Monsieur Dimanche, au meilleur de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Cela n'est pas nécessaire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ce n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ne vous étonnez pas, si je m'informe des nouvelles de votre famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Il n'est pas nécessaire, et je m'en irai bien tout seul. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
C'est une chose que je ne cache pas, et je le dis à tout le monde. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Fi, ne parlez pas de cela. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Ne sais-je pas bien que je vous dois. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ainsi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Non, Don Juan, ne me retenez pas davantage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Qui Diable nous vient troubler dans notre repas ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Monsieur je n'ai pas soif. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
On n'a pas besoin de lumières quand on est conduit par le Ciel. (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Pour moi je [m']en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Quoi, ce n'est pas... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne vous rendez pas sur la surprenante merveille de cette Statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Il n'y a plus de honte maintenant à cela, l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux venir vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu, je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Va va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir, allons, suis-moi. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Ce sont petites bagatelles qui ne valent pas qu'on en parle, et vos éloges me font rougir. (Acte 2, scène 2, NERINE)
Mais, belle Julie, si toutes nos machines venaient à ne pas réussir ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Mon_Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les résolutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une fâcheuse extrémité, dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des choses. (Acte 2, scène 2, JULIE)
Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent à rire ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Messieurs les badauds, faites vos affaires, et laissez passer les personnes sans leur rire au nez. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Et qui n'est pas capable de déguiser ses sentiments. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
N'irez-vous pas au Louvre ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Et que vous ne reconnaissiez pas le meilleur ami de toute la famille des Pourceaugnac ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Il n'y a pas un Pourceaugnac à Limoges que je ne connaisse depuis le plus grand jusques au plus petit ; je ne fréquentais qu'eux dans le temps que j'y étais, et j'avais l'honneur de vous voir presque tous les jours. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous ne vous ressouvenez pas que j'ai eu le bonheur de boire avec vous je ne sais combien de fois ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Justement : c'est où je passais de si douces heures à jouir de votre agréable conversation. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous ne vous remettez pas tout cela ? (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
Il y a cent choses comme cela qui passent de la tête. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
Pas des plus grands. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
C'était un repas bien troussé. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Au reste, je ne prétends pas que vous preniez d'autre logis que le mien. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Non, Monsieur, ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqué, ce n'est pas la tête, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
Je l'irai visiter dans deux ou trois jours ; mais s'il mourait avant ce temps-là, ne manquez pas de m'en donner avis, car il n'est pas de la civilité qu'un médecin visite un mort. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
Ce n'est pas ma faute : je lui donne des remèdes, que ne guérit-il ? (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
C'est signe que la maladie n'est pas dans le sang. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
Nous le ferons purger autant de fois, pour voir si elle n'est pas dans les humeurs, et si rien ne nous réussit, nous l'envoyerons aux bains. (Acte 2, scène 6, PREMIER M?DECIN)
C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Mon_Dieu, il ne me faut point tant de cérémonies, et je ne viens pas ici pour incommoder. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, s'il vous plaît, je n'entends pas que vous fassiez de dépense, et que vous envoyiez rien acheter pour moi. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Mon_Dieu, laissez faire, ce n'est pas pour ce que vous pensez. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
Parbleu je ne suis pas malade. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Mauvais signe, lorsqu'un malade ne sent pas son mal. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Je ne m'étonne pas s'ils ont engendré un fils qui est insensé. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Marque d'un cerveau démonté, et d'une raison dépravée, que de ne vouloir pas guérir. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
Il est hypothéqué à mes consultations ; et un malade ne se moquera pas d'un médecin. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
Ne vous en mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Prenez qui vous voudrez ; mais ce ne sera pas moi. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
Moi le dire rien, Montsir, si vous le mettre pas le chapeau sur le teste. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
L'avis n'est pas mauvais. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
Cela ne va pas mal ; quittons notre ajustement de Flamand pour songer à d'autres machines ; et tâchons de semer tant de soupçons et de division entre le beau-père et le gendre, que cela rompe le mariage prétendu. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Vous ne savez pas ce qui m'est arrivé dans ce logis à la porte duquel vous m'avez conduit ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, cela n'est pas nécessaire. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Est-ce que vous n'êtes pas de mes amis ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Si fait ; on ne peut pas l'être davantage. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Peut-être dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, après tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur dépende... (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Vous êtes Monsieur Oronte, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Ne voulez-vous pas que je caresse l'époux que vous m'avez choisi ? (Acte 3, scène 6, JULIE)
Je ne veux pas, moi ; et si tu ne rentres tout à l'heure, je... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Tu ne veux pas te retirer ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Jamais ; et tu n'es pas pour lui. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Mon_Dieu, notre beau-père prétendu, ne vous fatiguez point tant ; on n'a pas envie de vous enlever votre fille, et vos grimaces n'attraperont rien. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Toutes les vôtres n'auront pas grand effet. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
3t qu'il n'ait pas là dedans quelque morceau de judiciaire pour se conduire, pour se faire informer de l'histoire du monde, et voir en se mariant, si son honneur a bien toutes ses sûretés ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas là-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assignées sur le mariage de ma fille. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Ah tu es assy, et à la fy yeu te trobi aprés abé fait tant de passés. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Tu fas semblan de nou me pas counouysse, et nou rougisses pas, impudent que tu sios, tu ne rougisses pas de me beyre ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Nou sabi pas, Moussur, saquos bous dont m'an dit que bouillo espousa la fillo ; may yeu bous declari que yeu soun sa fenno, et que y a set ans, Moussur, qu'en passan à Pezenas el auguet l'adresse dambé sas mignardisos, commo sap tapla fayre, de me gaigna lou cor, et m'oubligel pra quel mouyen à ly douna la ma per l'espousa. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Impudent, n'as pas honte de m'injuria, alloc d'estre confus day reproches secrets que ta conssiensso te deu fayre ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
He tu sabes be, per ma penno, que n'es que trop bertat ; et plaguesso al Cel qu'aco nou fougesso pas, et que m'auquessos layssado dins l'estat d'innoussenço, et dins la tranquillitat oun moun amo bibio daban que tous charmes et tas trounpariés nou m'en benguesson malhurousomen fayre sourty ; yeu nou serio pas reduito à fayré lou tristé perssounatgé qu'yeu fave presentomen, à beyre un marit cruel mespresa touto l'ardou que yeu ay per el, et me laissa sensse cap de pietat abandounado à las mourtéles doulous que yeu ressenty de sas perfidos acciûs. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Coussy, trayte, tu nou sios pas dins la darnière confusiu, de ressaupre à tal tous enfants, et de ferma l'aureillo à la tendresso paternello ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
Tu nou m'escaperas pas, infame ; yeu te boli seguy per tout, et te reproucha ton crime jusquos à tant que me sio beniado, et que t'ayo fayt penia, couqui, te boli fayré penia. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
Je conduis de l'oeil toutes choses, et tout ceci ne va pas mal. (Acte 3, scène 9, SBRIGANI)
Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller à concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas à savoir les vrais termes de la chicane. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu, et qu'une preuve comme celle-là ferait tort à nos titres de noblesse. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je n'ai pas de curiosité. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Moi ne vouloir pas laisser. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
Ce n'est pas moi, je vous assure. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je ne sais pas. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous êtes homme d'accommodement ; n'y a-t-il pas moyen d'ajuster cela avec quelques pistoles ? (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Non, non, ne vous imaginez pas que j'aie aucune envie de détourner ce mariage, et que ce soit ma passion qui m'ait forcé à courir après vous. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
J'avais toutes les ardeurs du monde d'entrer dans votre alliance ; j'ai fait tout ce que j'ai pu pour obtenir un tel honneur, mais j'ai été malheureux, et vous ne m'avez pas jugé digne de cette grâce. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Cela n'empêchera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de vénération où votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu être votre gendre, au moins serai-je éternellement votre serviteur. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Ne voyez-vous pas l'amour qu'elle a pour cet homme-là ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Ne croyez pas que ce soit pour l'amour de vous que je vous donne la main ; ce n'est que Monsieur votre père dont je suis amoureux, et c'est lui que j'épouse. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Aimons jusques au trépas, v.97 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
Hélas ! Si l'on n'aimait pas, v.99 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Allons donc, Messieurs et Mesdames, vous moquez-vous avec votre longueur, et ne voulez-vous pas tous venir ici ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Que voulez-vous qu'on fasse, nous ne savons pas nos rôles, et c'est nous faire enrager vous-même, que de nous obliger à jouer de la sorte. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
Le moyen de jouer ce qu'on ne sait pas ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Pour moi je vous déclare que je ne me souviens pas d'un mot de mon personnage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Pour moi je n'ai pas grand'chose à dire. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE-HERVE)
Ni moi non plus, mais avec cela je ne répondrais pas de ne point manquer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU CROISY)
Vous n'êtes pas à plaindre, car, ayant fait la pièce vous n'avez pas peur d'y manquer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Et n'est-ce pas à moi de dire que je voudrais en être quitte pour toutes les choses du monde ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Si cela vous faisait trembler, vous prendriez mieux vos précautions, et n'auriez pas entrepris en huit jours ce que vous avez fait. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Il vaut mieux s'acquitter mal de ce qu'ils nous demandent, que de ne s'en acquitter pas assez tôt ; et si l'on a la honte de n'avoir pas bien réussi, on a toujours la gloire d'avoir obéi vite à leurs commandements. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Comment prétendez-vous que nous fassions, si nous ne savons pas nos rôles ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Vous les saurez, vous dis-je, et quand même vous ne les sauriez pas tout à fait, pouvez-vous pas y suppléer de votre esprit, puisque c'est de la prose, et que vous savez votre sujet ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Grand merci, Monsieur mon mari, voilà ce que c'est, le mariage change bien les gens, et vous ne m'auriez pas dit cela il y a dix-huit mois. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Ahy, laissons cela, il n'est pas question de causer maintenant, nous avons autre chose à faire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
C'est une idée qui m'avait passé une fois par la tête, et que j'ai laissée là comme une bagatelle, une badinerie, qui peut-être n'aurait point fait rire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Nous n'avons pas le temps maintenant. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Monsieur, auraient répondu les comédiens, nous avons des hommes et des femmes qui ont été trouvés raisonnables partout où nous avons passé. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Voyez-vous comme cela est naturel et passionné ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
n'y rend pas de l'honneur... etc. v.11 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Il est vrai, on ne s'en saurait passer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Mon_Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
N'oubliez pas... (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
J'enrage, ce bourreau vient avec un air tranquille vous faire des questions, et ne se soucie pas qu'on ait en tête d'autres affaires. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Sans vous la comédie ne vaudrait pas grand'chose. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Vous ne voulez pas faire en aller cet homme-là ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Parbleu je ne veux pas vous empêcher, vous n'avez qu'à poursuivre. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Point du tout, Monsieur, ne vous hâtez pas, de grâce. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Figurez-vous donc premièrement que la scène est dans l'antichambre du Roi, car c'est un lieu où il se passe tous les jours des choses assez plaisantes. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Rangez-vous donc vous autres, car il faut du terrain à deux Marquis, et ils ne sont pas gens à tenir leur personne dans un petit espace, allons parlez. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
Il y a là vingt gens qui sont fort assurés de n'entrer point, et qui ne laissent pas de se presser, et d'occuper toutes les avenues de la porte. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Cela est bon pour toi, mais pour moi je ne veux pas être joué par Molière. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Tu veux soutenir que ce n'est pas toi qu'on joue dans le Marquis de la Critique ? (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle, où l'on doit parler naturellement ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Soit ; mais, dis-moi, Chevalier, crois-tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et qu'il ne trouvera plus de matière pour... (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
N'a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du monde, et qui le dos tourné, font galanterie de se déchirer l'un l'autre ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
N'a-t-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au coeur à ceux qui les écoutent ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
N'a-t-il pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune, qui vous encensent dans la prospérité, et vous accablent dans la disgrâce ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
N'a-t-il pas ceux qui sont toujours mécontents de la Cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens, dis-je, qui pour services ne peuvent compter que des importunités, et qui veulent que l'on les récompense d'avoir obsédé le prince dix ans durant ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
N'a-t-il pas ceux qui caressent également tout le monde, qui promènent leurs civilités à droit et à gauche, et courent à tous ceux qu'ils voient avec les mêmes embrassades et les mêmes protestations d'amitié ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Ah ! Monsieur, je ne vous voyais pas. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Résolument vous vous montrerez, on ne peut point se passer de vous voir. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Je ne sais pas seulement ce qu'on appelle mettre quelque chose. Mais où vont ces dames ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Vous voulez bien, Mesdames, que nous vous donnions en passant la plus agréable nouvelle du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Comment cet impertinent ne veut pas que les femmes aient de l'esprit, il condamne toutes nos expressions élevées, et prétend que nous parlions toujours terre à terre ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
Cela est insupportable, il n'y a pas une femme qui puisse plus rien faire, que ne laisse-t-il en repos nos maris, sans leur ouvrir les yeux, et leur faire prendre garde à des choses, dont ils ne s'avisent pas ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU CROISY)
Passe pour tout cela, mais il satirise même les femmes de bien, et ce méchant plaisant leur donne le titre d'honnêtes diablesses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Sans doute, et pour moi je réponds de douze Marquis, de six Précieuses, de vingt Coquettes, et de trente Cocus, qui ne manqueront pas d'y battre des mains. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
On m'a montré la pièce, et comme tout ce qu'il y a d'agréable, sont effectivement les idées qui ont été prises de Molière, la joie que cela pourra donner n'aura pas lieu de lui déplaire sans doute ; car pour l'endroit où on s'efforce de le noircir, je suis le plus trompé du monde si cela est approuvé de personne. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
Ne se sont-ils pas préparés de bonne volonté à ces sortes de choses ; et lorsqu'ils ont délibéré s'ils joueraient le Portrait du Peintre, sur la crainte d'une riposte, quelques-uns d'entre eux n'ont-ils pas répondu qu'il nous rende toutes les injures qu'il voudra, pourvu que nous gagnions de l'argent ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
N'est-ce pas là, la marque d'une âme fort sensible à la honte, et ne me vengerais-je pas bien d'eux en leur donnant ce qu'ils veulent bien recevoir ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
Allez, allez, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Il n'y a pas grand plaisir pourtant à voir déchirer ses ouvrages. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Et qu'est-ce que cela me fait, n'ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que j'en voulais obtenir, puisqu'elle a eu le bonheur d'agréer aux augustes personnes, à qui particulièrement je m'efforce de plaire ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
N'ai-je pas lieu d'être satisfait de sa destinée, et toutes leurs censures ne viennent-elles pas trop tard ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
Ma foi, j'aurais joué ce petit Monsieur l'auteur, qui se mêle d'écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Je voudrais bien savoir de quelle façon on pourrait l'ajuster pour le rendre plaisant, et si quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde, ce lui serait trop d'honneur, que d'être joué devant une auguste assemblée, il ne demanderait pas mieux ; et il m'attaque de gaieté de coeur, pour se faire connaître, de quelque façon que ce soit. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Mon_Dieu, j'entends du bruit, c'est le Roi qui arrive assurément, et je vois bien que nous n'aurons pas le temps de passer outre, voilà ce que c'est de s'amuser. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Eh, que de gens se font de fête, et viennent dire commencez donc, à qui le Roi ne l'a pas commandé. (Acte 1, scène 9, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

Pourquoi fuis-tu mes pas ? v.3 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
Je m'aime où tu n'es pas. v.4 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
Cela ne se dit pas comme vous le pensez. v.100 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Ménalque pour chanter n'en fait pas davantage. v.102 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
Et ne l'écouter pas, est le faire enrager. v.116 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
Quoi vous ne voulez pas m'entendre ? v.119 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Vous ne saurez pas qu'avec magnificence, v.121 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Nous n'avons pas envie aussi de rien savoir. v.127 (Acte 1, scène 3, NICANDRE)
Le ciel tienne, Pasteur, vos brebis toujours saines. v.153 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
Pour elle passe encore, elle a deux ans de plus, v.208 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Et je serais fâché, quels qu'en soient les appas, v.265 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Eh bien, si ces raisons ne vous satisfont pas, v.281 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Celle-ci le fera, j'aime d'autres appas, v.282 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Mais cet amour me choque, et n'est pas nécessaire. v.288 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Vous ne deviez donc pas, si cela vous déplaît, v.289 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Quoi, Les pères n'ont pas des droits supérieurs ? v.297 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Que ce que je vous dis ne vous fait pas plaisir. v.322 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
De passer dès cette heure à recevoir sa main. v.338 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Et ne vois-tu pas bien, toi qui sais mon ardeur, v.345 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
N'est-ce pas une idée à me désespérer ? v.350 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Passer quelques moments de mon inquiétude. v.360 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Et si tu veux passer tes jours dans quelque paix, v.369 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
Le présent n'est pas grand ; mais les divinités v.389 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et ne blessez-vous pas notre amour aujourd'hui, v.405 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Si vous êtes si prête à ne le croire pas. v.426 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et vos divins appas vous tiennent lieu de tout. v.434 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Je n'y changerais pas le bien de vous avoir. v.438 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Mais ce n'est pas l'amour dont vous suivez la voix, v.445 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Et de même qu'à vous je ne lui suis pas chère, v.447 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Et qui, tombant après comme un éclair qui passe, v.455 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Ne vous contraignez pas pour moi. v.469 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Cela ne va pas mal, continuez tous deux. v.470 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Non, non, ne croyez pas qu'avec art je l'enflamme, v.491 (Acte 2, scène 4, MÉLICERTE)
Ce n'est pas que mon coeur veuille ici se défendre, v.495 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
Oui, j'ai tort, il est vrai, mon transport n'est pas sage : v.511 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Sans ses divins appas, rien ne m'est précieux, v.522 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Et ne se sent-on pas certains mouvements doux, v.545 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
Je n'accepterais pas une couronne offerte, v.556 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Pour ne pas consentir à rien prendre sur vous. v.574 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
Suivons aussi ses pas, afin de tout apprendre. v.600 (Acte 2, scène 7, ACANTE)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

Pas tout à fait, à dire vrai. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
Et ne m'avouerez-vous pas enfin que quand nous aurions été les dernières personnes du monde, on ne pouvait nous faire pis qu'elles ont fait ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
L'air précieux n'a pas seulement infecté Paris, il s'est aussi répandu dans les provinces, et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
J'ai un certain valet nommé Mascarille, qui passe au sentiment de beaucoup de gens pour une manière de bel esprit, car il n'y a rien à meilleur marché que le bel esprit maintenant. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Vous avais-je pas commandé de les recevoir comme des personnes, que je voulais vous donner pour maris ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
N'est-ce pas un procédé, dont vous avez sujet de vous louer toutes deux aussi bien que moi ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Et ce lien sacré où ils aspirent, n'est-il pas un témoignage de l'honnêteté de leurs intentions ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Il faut qu'un amant, pour être agréable, sache débiter les beaux sentiments, pousser le doux, le tendre et le passionné, et que sa recherche soit dans les formes. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Ensuite il trouve moyen de nous apaiser, de nous accoutumer insensiblement au discours de sa passion, et de tirer de nous cet aveu qui fait tant de peine. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Ne voyez-vous pas que toute leur personne marque cela, et qu'ils n'ont point cet air qui donne d'abord bonne opinion des gens ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
On n'y dure point, on n'y tient pas. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
J'ai remarqué encore que leurs rabats ne sont pas de la bonne faiseuse, et qu'il s'en faut plus d'un grand demi-pied que leurs hauts de chausses ne soient assez larges. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
Ne sont-ce pas vos noms de baptême ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Et ne m'avouerez-vous pas que ce serait assez d'un de ces noms, pour décrier le plus beau roman du monde ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Dame, je n'entends point le latin, et je n'ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
Non, je ne suis pas content, vous avez donné un soufflet à mon camarade, et... (Acte 1, scène 7, PREMIER PORTEUR)
Si vous poursuivez le mérite, ce n'est pas sur nos terres que vous devez chasser. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Mais de grâce, Monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil qui vous tend les bras, il y a un quart d'heure, contentez un peu l'envie qu'il a de vous embrasser. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Hélas nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l'être, et nous avons une amie particulière, qui nous a promis d'amener ici tous ces Messieurs du Recueil des pièces choisies. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
En effet, je trouve que c'est renchérir sur le ridicule, qu'une personne se pique d'esprit, et ne sache pas jusqu'au moindre petit quatrain? qui se fait chaque jour? et pour moi, j'aurais toutes les hontes du monde? s'il fallait qu'on vînt à me demander, si j'aurais vu quelque chose de nouveau, que je n'aurais pas vu. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Vous en verrez de ma manière qui ne vous déplairont pas. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Eh, je ne l'ai pas tout à fait mauvais. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Mais n'admirez-vous pas aussi je n'y prenais pas garde ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je n'y prenais pas garde, je ne m'apercevais pas de cela, façon de parler naturelle, je n'y prenais pas garde. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Que vous semble de ce mot, Tapinois, n'est-il pas bien choisi ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Oh, oh, je n'y prenais pas... (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ah que voilà un air qui est passionné ! (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Ne trouvez-vous pas la pensée bien exprimée dans le chant ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
La nature vous a traité en vraie mère passionnée, et vous en êtes l'enfant gâté. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
À quoi donc passez-vous le temps ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Cela n'est pas de refus. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Ne m'en parlez point, c'est un admirable lieu que Paris ; il s'y passe cent choses tous les jours, qu'on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu'on puisse être. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Ils ne savent pas faire ronfler les vers, et s'arrêter au bel endroit, et le moyen de connaître, où est le beau vers, si le comédien ne s'y arrête, et ne vous avertit par là, qu'il faut faire le brouhaha ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ahi, ahi, ahi, doucement ; Dieu me damne, Mesdames, c'est fort mal en user ; j'ai à me plaindre de votre procédé, cela n'est pas honnête. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ah c'est contre le droit des gens, la partie n'est pas égale, et je m'en vais crier au meurtre. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Voyez-vous pas, qu'il faut le surcroît d'un fauteuil ? (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Oui ; mais non pas si chaud qu'ici. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Il n'est pas nécessaire, nous le croyons sans y regarder. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
Je ne pense pas qu'il y ait gentilhomme, en France, plus mal servi, que moi. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
J'aurais envie d'en faire autant : mais je me trouve un peu incommodé de la veine poétique, pour la quantité des saignées que j'y ai faites ces jours passés. (Acte 1, scène 11, JODELET)
Il n'y a pas moyen de danser avec eux. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
Holà, ne pressez pas si fort la cadence, je ne fais que sortir de maladie. (Acte 1, scène 12, JODELET)
Ahy, ahy, ahy, vous ne m'aviez pas dit que les coups en seraient aussi. (Acte 1, scène 13, MASCARILLE)
Mon_Dieu, je n'ai pas voulu faire semblant de rien : car je suis violent, et je me serais emporté. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
Ce n'est rien, ne laissons pas d'achever. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
Nous nous connaissons il y a longtemps, et entre amis on ne va pas se piquer, pour si peu de chose. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
Ma foi, marauds, vous ne vous rirez pas de nous, je vous promets. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
Mais ils n'auront pas l'avantage de se servir de nos habits, pour vous donner dans la vue, et si vous les voulez aimer, ce sera, ma foi, pour leurs beaux yeux, vite, qu'on les dépouille sur-le-champ. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Je ne le suis pas moins. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
Tu ne sais pas la cause de mon inquiétude ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Ne laissez pas de me conter votre aventure. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Comme nous sommes grands amis, il me fit aussitôt confidence de son amour, et me mena voir cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il voulait que je la trouvasse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Il me querellait quelquefois de n'être pas assez sensible aux choses qu'il me venait dire, et me blâmait sans cesse de l'indifférence où j'étais pour les jeux de l'amour. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Je ne vois pas encore où ceci veut aller. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Ses fréquentes visites sont rejetées de la servante, devenue la gouvernante par le trépas de la mère : voilà mon homme au désespoir. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Je voudrais bien que l'on m'eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les aurais joués tous deux par-dessous la jambe ; et je n'étais pas plus grand que cela, que je me signalais déjà par cent tours d'adresse jolis. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
J'avoue que le Ciel ne m'a pas donné tes talents, et que je n'ai pas l'esprit, comme toi, de me brouiller avec la Justice. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque infidélité, et n'êtes-vous pas assurée de l'amour que j'ai pour vous ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Oui, Octave, je suis sûre que vous m'aimez ; mais je ne le suis pas que vous m'aimiez toujours. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Elle n'est pas tant sotte, ma foi, et je la trouve assez passable. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Ne laissons pas d'attendre le vieillard. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Non, nous n'y pensons pas. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Tu n'as pas ouï parler de ce qui s'est passé dans mon absence ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Je ne suis pas de cet avis, moi, et je veux faire du bruit tout mon soûl. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Quoi? Tu ne trouves pas que j'ai tous les sujets du monde d'être en colère ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Demandez-lui un peu quelles belles réprimandes je lui ai faites, et comme je l'ai chapitré sur le peu de respect qu'il gardait à un père dont il devait baiser les pas ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
On ne peut pas lui mieux parler, quand ce serait vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Mais quoi, je me suis rendu à la raison, et j'ai considéré que, dans le fond, il n'a pas tant de tort qu'on pourrait croire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il n'a pas tant de tort de s'aller marier de but en blanc avec une inconnue ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait pour ne rien faire que de raisonnable ; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé faire de son côté pis encore que votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Je voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et n'avez pas dans votre temps fait des fredaines comme les autres. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il lui rend des visites ; lui conte des douceurs, soupire galamment, fait le passionné. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
On ne m'a pas dit que l'affaire se soit ainsi passée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Il ne vous dira pas le contraire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
C'est ce qu'il n'a pas voulu faire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Je n'aurai pas pour moi les droits de père, et la raison de la violence qu'on a faite à mon fils ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
C'est une chose dont il ne demeurera pas d'accord. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il n'en demeurera pas d'accord ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Non, je suis sûr qu'il ne le fera pas. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il ne le fera pas, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Je ne déshériterai pas mon fils. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Vous n'aurez pas ce coeur-là. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Va, va : nous partagerons les périls en frères ; et trois ans de galère de plus ou de moins, ne sont pas pour arrêter un noble coeur. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Ne vous mettez pas en peine : je vous réponds de renverser tout cet obstacle, et j'y vais travailler de ce pas. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Que si vous aviez, en brave père, bien morigéné votre fils, il ne vous aurait pas joué le tour qu'il vous a fait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Cela veut dire, Seigneur Géronte, qu'il ne faut pas être si prompt à condamner la conduite des autres ; et que ceux qui veulent gloser, doivent bien regarder chez eux s'il n'y a rien qui cloche. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Pour moi, je ne vois pas ce que l'on peut faire de pis ; et je trouve que se marier sans le consentement de son père est une action qui passe tout ce qu'on peut s'imaginer. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Qu'est-ce donc qu'il s'est passé ici ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Ce qui s'est passé ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Ce n'est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c'est que vous avez fait. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Ce lieu n'est pas tout à fait propre à vuider cette affaire, et nous allons l'examiner ailleurs. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Je jure le Ciel, que cette trahison ne demeurera pas impunie. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Je suis bien aise d'apprendre cela ; mais ce n'est pas l'affaire dont il est question maintenant. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Ce n'est pas cela, Monsieur ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Monsieur, je ne me souviens pas d'avoir fait autre chose. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Tu ne veux pas parler ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Mais ce n'est pas encore cela que je demande. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Ce n'est pas cela ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Je ne l'ai pas seulement vu depuis son retour. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Tu ne l'as pas vu ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Avec votre permission, il n'a pas dit la vérité. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Passez-moi votre épée au travers du corps. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Me vouloir passer son épée au travers du corps ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Ne vous mettez pas en peine. Combien est-ce qu'il vous faut ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
La compassion que m'a donnée tantôt votre chagrin m'a obligé à chercher dans ma tête quelque moyen pour vous tirer d'inquiétude : car je ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve ; et de tout temps je me suis senti pour votre personne une inclination particulière. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il ne parlait pas moins que de cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je ne lui donnerais pas seulement un âne. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
Voyez combien d'appels et de degrés de juridiction, combien de procédures embarrassantes ; combien d'animaux ravissants, par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il n'y pas un de tous ces gens-là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Le clerc du rapporteur soustraira des pièces, ou le rapporteur même ne dira pas ce qu'il a vu. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je ne sais pas s'il a cette pensée ; mais il ne veut point consentir aux deux cents pistoles que vous voulez, et il dit que c'est trop. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Ce n'est pas lui, Monsieur, ce n'est pas lui. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Eh, eh, eh, Monsieur, nous n'en sommes pas. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Il ne faut pas pour votre honneur que vous paraissiez là, après avoir passé ici pour autre que ce que vous êtes ; et de plus, je craindrais qu'en vous faisant connaître il n'allât s'aviser de vous demander davantage. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Non pas, mais... (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
Laissez-moi faire, il n'a pas affaire à un sot. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Je ne manquerai pas d'y aller. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Holà, es-tu aveugle, que tu ne me vois pas ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Ah, Monsieur, il n'y a pas moyen de vous rencontrer. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Nous y avons passé ; il nous a fait mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Il ne devinait pas ce malheur. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Croit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d'un cheval ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
On ne prévoyait pas les choses. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Je n'aurais pas cent francs de tout ce que vous dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu'on m'a donné. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
N'est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dût m'être si tôt ravie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Ne te l'ai-je pas donné ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Je reçois avec joie une compagnie de la sorte ; et il ne tiendra pas à moi que l'amitié qui est entre les personnes que nous aimons, ne se répande entre nous deux. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
Pour l'amour, c'est une autre chose ; on y court un peu plus de risque, et je n'y suis pas si hardie. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Vous l'êtes, que je crois, contre mon maître maintenant ; et ce qu'il vient de faire pour vous, doit vous donner du coeur pour répondre comme il faut à sa passion. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Je ne m'y fie encore que de la bonne sorte ; et ce n'est pas assez pour m'assurer entièrement, que ce qu'il vient de faire. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Mais pour moi je ne rencontre aucun secours dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne regarde que le bien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Le changement du coeur d'un amant, n'est pas ce qu'on peut le plus craindre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Hé bien, c'est aux dépens de mon dos, et non pas du tien. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Il ne sera pas dit qu'impunément on m'ait mis en état de me trahir moi-même, et de découvrir des secrets qu'il était bon qu'on ne sût pas. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
De sorte que vous ne sauriez aller chez vous ; vous ne sauriez faire un pas ni à droit, ni à gauche, que vous ne tombiez dans leurs mains. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je ne sais pas, Monsieur ; et voici une étrange affaire. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Ne m'abandonne pas, je te prie. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Mettez-vous bien jusqu'au fond, et surtout prenez garde de ne vous point montrer, et de ne branler pas, quelque chose qui puisse arriver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Quoi, jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Géronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera pas où il est ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Ne branlez pas. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Ne vous montrez pas. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je vous assure, Monsieur, que je ne sais pas où il est. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
N'épargnons point nos pas. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je veux dire que vous ne devez pas vous moquer de moi. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Je ne sais pas si c'est parce que je suis intéressée dans la chose ; mais je n'ai jamais trouvé rien de si drôle qu'un tour qui vient d'être joué par un fils à son père, pour en attraper de l'argent. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Je ne risquerai pas grand'chose à vous la dire, et c'est une aventure qui n'est pas pour être longtemps secrète. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il sollicite son valet de s'aller offrir à tenir la place de son fils, jusqu'à ce qu'il ait amassé l'argent qu'il n'a pas envie de donner, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il abandonne, pour faire les cinq cents écus, quatre ou cinq vieux habits qui n'en valent pas trente, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Je ne vois pas que les choses pour nous en puissent être ni pis ni mieux. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
N'aurait-il pas appris cela de quelque autre ? (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
Nous verrons cette affaire, pendard, nous verrons cette affaire, et je ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
Il ne s'est pas contenté de m'attraper cinq cents écus, il m'a traité d'une manière que j'ai honte de dire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Mais ce n'est pas encore tout, seigneur Argante, et un malheur nous est toujours l'avant-coureur d'un autre. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Mais pourquoi, s'il vous plaît, la tenir à Tarente, et ne vous être pas donné la joie de l'avoir avec vous ? (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
Votre fille, Monsieur, n'est pas loin d'ici. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
Passe devant. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Les menaces ne m'ont jamais fait mal ; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes. (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
Oui ; mais tu ne sais pas... (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
Je n'aurais pas parlé de la sorte, si j'avais su que c'était vous, et je ne vous connaissais que de réputation. (Acte 3, scène 10, ZERBINETTE)
Mon père, la passion que mon frère a pour elle n'a rien de criminel, et je réponds de sa vertu. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
Monsieur, vous ne serez pas en peine de cela. (Acte 3, scène 12, CARLE)
En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
Je n'ai pas voulu mourir sans venir demander pardon à toutes les personnes que je puis avoir offensées. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 3268 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 96,12 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	51	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	51
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	2	0	0	0	12	0	15	4	13	0	12	0	58
3	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	1	0	20	0	4	0	0	4	0	2	0	0	31
4	LE M?DECIN MALGR? LUI	25	0	38	12	0	0	0	0	0	0	0	0	75
5	GEORGE DANDIN	43	0	33	21	0	0	0	0	0	0	0	0	97
6	L'?COLE DES MARIS	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
7	L'ÉCOLE DES MARIS	22	0	42	32	0	0	0	0	0	0	0	0	96
8	LE DÉPIT AMOUREUX	31	0	30	24	25	25	0	0	0	0	0	0	135
9	LE TARTUFFE	30	0	35	28	26	21	0	0	0	0	0	0	140
10	LES FÂCHEUX	30	2	12	16	0	0	0	0	0	0	0	0	60
11	LES FEMMES SAVANTES	25	0	38	28	22	19	0	0	0	0	0	0	132
12	L'AVARE	41	0	40	44	24	28	0	0	0	0	0	0	177
13	LE MISANTHROPE	0	0	0	0	0	3	0	0	0	0	0	0	3
14	LE MISANTHROPE	30	0	25	33	32	16	0	0	0	0	0	0	136
15	L'?COLE DES FEMMES	0	0	0	2	0	0	0	0	0	0	0	0	2
16	L'ÉCOLE DES FEMMES	29	0	21	25	41	28	0	0	0	0	0	0	144
17	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	31	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	31
18	LE M?DECIN VOLANT	37	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	37
19	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	40	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	40
20	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
21	L'ÉTOURDI	30	0	26	22	32	22	0	0	0	0	0	0	132
22	LE MARIAGE FORC?	48	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	48
23	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	16	0	20	62	20	17	0	0	0	0	0	0	135
24	LE SICILIEN	40	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	40
25	DON GARCIE DE NAVARRE	17	0	18	18	23	16	0	0	0	0	0	0	92
26	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	107	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	107
27	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	25	0	18	0	14	0	15	0	15	0	87
28	LES AMANTS MAGNIFIQUES	2	0	0	0	0	10	0	0	0	0	0	5	17
29	AMPHITRYON	39	14	56	31	0	0	0	0	0	0	0	0	140
30	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	96	6	0	53	0	0	0	0	0	155
31	LE MALADE IMAGINAIRE	3	0	0	3	1	0	0	0	0	0	0	0	7
32	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	34	0	55	26	22	14	0	0	0	0	0	0	151
33	DON JUAN	34	0	55	34	22	14	0	0	0	0	0	0	159
34	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	66	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	66
35	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
36	MÉLICERTE	17	0	23	0	0	0	0	0	0	0	0	0	40
37	LES PR?CIEUSES RIDICULES	54	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	54
38	LES FOURBERIES DE SCAPIN	37	0	49	42	0	0	0	0	0	0	0	0	128
39	PSYCHÉ	0	8	22	17	21	20	16	0	0	0	0	0	104
40	L'AMOUR M?DECIN	0	0	22	15	21	0	0	0	0	0	0	0	58
41	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	40	34	13	0	0	0	0	0	0	0	87
42	LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD	0	0	0	2	0	0	0	0	0	0	0	0	2
43	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	0	0	2	0	0	0	0	0	0	0	2
44	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	0	0	0	0	0	8	0	0	0	0	0	0	8
	Total	1015	24	746	667	387	261	98	8	28	2	27	5	3268