Occurences de l'expression

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LE DÉPOSTAIRE (1772)

Et j'ai sçu, que depuis qu'elle a Tes dix-sept ans j v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Vous n'êtes pas, je crois, fort en argent comptantl v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Que dites-vous-là? v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Madame, il faut payer ses dettes légitimes ; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Des deux cent mille francs n'êtes-vous pas le maître ? v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Oh, oui. Son testament le fait assez connaître; v. (Acte 1, scène 1, NINON)
C est à lui d'écarter ces craintes ridicules. v. (Acte 1, scène 1, NINON)
De ces collatéraux, les plaintes, les murmures, v. (Acte 1, scène 1, NINON)
J'ai d'honnêtes desseins que je vous confierai v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Vous êtes éclairée, avisée et discrete, v. (Acte 1, scène 1, NINON)
Monsieur , que ma maîtresse avaitpour votes reçus....I « v. (Acte 1, scène 6, NINON)
Nourit de tes travers la lourde extravagance t v. (Acte 2, scène 1, LE JEUNE GOURVILE)
Vous êtes, je le vois, très-aetifen affaire. v. (Acte 2, scène 3, GOURVILE L'AÎNÉ)
Il est dans sa maison de doctes assemblées v. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GARANT)
Vous me faites pensèr ; vous êtes mon socrate, v. (Acte 2, scène 3, GOURVILE L'AÎNÉ)
On en trouve, en effet, de fort honnêtes gens ; v. (Acte 2, scène 4, NINON)
Faux.... avec fausseté. Ses allures secrettes v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Vous prodiguez assez les épithètes. v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Il nous faut un état. Vous êtes de mon âge v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Mais en les combinant avec justesse extrême J v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Vos beaux yeux , votre esprit ! quelles puissantes armesj v. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR GARANT)
Sortez.. «. n'abusez point de ma faible conquêtes v. (Acte 2, scène 5, NINON)
Ne sauraient, à mon sens, être trop constates, v. (Acte 2, scène 5, NINON)
On le voit consulté dans toutes les familles. v. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
'J'ai vu tant de messieurs qui , pour tes doux apas v. (Acte 3, scène 1, PICARD)
V Il a des yeux funestes v. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
C'esi d'un vrai possédé les regards et les gestes v. (Acte 3, scène 2, PICARD)
Mes fautes, mes malheurs et mes indignités. v. (Acte 3, scène 2, GOURVILE)
Vous êtes pour Madame_Aubert bien indulgent ! v. (Acte 3, scène 3, GOURVILE)
Que dîteS-Vous ? je vois le contraire : comment ? v. (Acte 3, scène 3, LE JEUNE GOURVILE)
Ah ! vous êtes trop bon. v. (Acte 3, scène 3, GOURVILE)
Les sermons coutent peu, monsieur, aux hypocrites; v. (Acte 3, scène 4, L'AVOCAT PLACET)
Et chez madame Aubert vos décrétés visites , v. (Acte 3, scène 4, L'AVOCAT PLACET)
Une si détestable et si lourde impofture. v. (Acte 3, scène 4, GOURVILLE)
Vous êtes donc , monsieur, ravisseur et parjure ? v. (Acte 3, scène 4, L'AVOCAT PLACET)
Allez, vous êtes fou. v. (Acte 3, scène 4, GOURVILLE)
Que dans le crime enfin vous êtes endurci, v. (Acte 3, scène 4, L'AVOCAT PLACET)
Détestable hipocrite. v. (Acte 4, scène 2, MADAME ARMAND)
Tu m'insultes encor! ...Et toi qui fus si fage, v. (Acte 4, scène 2, MADAME ARMAND)
Nieras-tu tes écrits ? tiens, voici tout du long v. (Acte 4, scène 2, MADAME ARMAND)
Tes beaux enseignemens dont ma fille se coefe , v. (Acte 4, scène 2, MADAME ARMAND)
Vous avez la main prompte, et vous êtes la cause v. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR ARMAND)
Ne peut se mettre au rang des fautes criminelles; v. (Acte 4, scène 6, MADAME ARMAND)
Des femmes quelquefois assez extravagantes, v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Ayant de sots maris, font des filles charmantes. v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Mais les fortes leçons qu'il vient de recevoir v. (Acte 5, scène 1, NINON)
Bien sot et bien confus de toutes mes bêtises; v. (Acte 5, scène , GOURVILE)
Ces cagots insolents, ces sombres rigoristes v. (Acte 5, scène , NINON)
Vous en êtes la preuve. v. (Acte 5, scène , GOURVILE)
Ainu la politesse v. (Acte 5, scène , NINON)
Contre toi pour ma fille, et tes cent mille francs v. (Acte 5, scène 4, MADAME ARMAND)
Selon toutes les lois, la coutume et l'usage. v. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR GARANT)
N'en faites pas semblant. v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Il ne put leur laisser rien par son testament; v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Eut fait son testament, un ami dificile, v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Il fait, sans en rien dire, un second testament s v. (Acte 5, scène 5, NINON)
Tenez : voilà, je pense, un testament fort sage. v. (Acte 5, scène 5, NINON)
, et d'autres testamens. v. (Acte 5, scène 5, NINON)

SAÃœL (1763)

On tira un roi au sort : les dés sacrés annoncèrent la volonté du ciel ; le peuple la ratifia, et Samuel frémit : ce n'est pas assez de haïr en moi un prince choisi par le ciel, il hait encore le prophète ; car il sait que, comme lui, j'ai le nom de voyant : que j'ai prophétisé comme lui ; et ce nouveau proverbe répandu dans Israël, Saül est aussi au rang des prophètes, n'offense que trop ses oreilles superbes : on le respecte encore ; pour mon malheur il est prêtre, il est dangereux. (Acte 1, scène 1, SAÜL)
Votre altesse royale est trop bien affermie par ses victoires, et le roi Agag, votre illustre prisonnier, vous est ici un sûr garant de la fidélité de votre peuple, également enchanté de votre victoire et de votre clémence ; voici qu'on l'amène devant votre altesse royale. (Acte 1, scène 1, BAZA)
Que vous êtes puissante sur mon coeur ! (Acte 1, scène 2, AGAG)
Il n'y a que ceux qui font des fautes qui se repentent ; sa sagesse éternelle ne peut être imprudente. (Acte 1, scène 3, SAÜL)
Dieu ne peut faire des fautes. (Acte 1, scène 3, SA?L)
Saül, ci-devant roi des Juifs, Dieu ne vous avait-il pas ordonné par ma bouche d'égorger tous les Amalécites, sans épargner ni les femmes, ni les filles, ni les enfants à la mamelle ? (Acte 1, scène 3, SAMUEL)
Vous vous êtes trompé, homme infidèle : Dieu vous réprouve, votre sceptre passera dans d'autres mains. (Acte 1, scène 3, SAMUEL)
Ne l'invoquez pas, vous en êtes indigne ; demeurez ici, il vous l'ordonne ; soyez témoin du sacrifice qui, peut-être, expiera votre crime. (Acte 1, scène 3, SAMUEL)
Ainsi donc vous m'allez donner la mort : ô mort, que vous êtes amère ! (Acte 1, scène 3, AGAG)
Emportez ce corps et cette table : qu'on brûle les restes de cet infidèle, et que ses chairs servent à nourrir nos serviteurs. (Acte 1, scène 3, SAMUEL)
Seigneur, vous le voyez : David et Samuel étaient d'intelligence : vous êtes trahi de tous cotés, mais je vous serai fidèle jusqu'à la mort : quel parti prenez-vous ? (Acte 1, scène 4, BAZA)
Il est vrai, ma chère Michol, que je lui dois le bonheur de posséder vos charmes ; il m'en a coûté assez cher : il me fallut apporter à votre père deux cents prépuces de Philistins pour présent de noces : deux cents prépuces ne se trouvent pas si aisément : je fus obligé de tuer deux cents hommes pour venir à bout de cette entreprise ; et je n'avais pas la mâchoire d'âne de Samson : mais eût-il fallu combattre toutes les forces de Babylone et d'Égypte, je l'aurais fait pour vous mériter ; je vous adorais et je vous adore. (Acte 2, scène 1, DAVID)
Ma noble épouse, ne me condamnez pas sans m'entendre : vous savez qu'un jour, dans le village de Bethléem, Samuel répandit de l'huile sur ma tête : ainsi je suis roi, et vous êtes la femme d'un roi : si je me suis joint aux ennemis de la nation, si j'ai fait du mal à mes concitoyens, j'en ai fait davantage à ces ennemis mêmes. (Acte 2, scène 1, DAVID)
Il est vrai que j'ai engagé ma foi au roi de Geth, le généreux Akis : j'ai rassemblé cinq cents malfaiteurs perdus de dettes et de débauches, mais tous bons soldats. (Acte 2, scène 1, DAVID)
Ainsi, cruel, tu as également répandu le sang de tes frères et celui de tes alliés, tu as donc trahi également ces deux bienfaiteurs, rien ne t'est sacré ; tu trahiras ainsi ta chère Michol, qui brûle pour toi d'un si malheureux amour. (Acte 2, scène 1, MICHOL)
Auguste et aimable fille d'un grand roi, ne vous mettez pas en colère contre votre servante : un héros tel que David a besoin de plusieurs femmes ; et moi, je suis une jeune veuve qui ai besoin d'un mari : vous êtes obligée d'être toujours auprès du roi votre père ; il faut que David ait une compagne dans ses voyages et dans ses travaux ; ne m'enviez pas cet honneur, je vous serai toujours soumise. (Acte 2, scène 2, ABIGAIL)
Elle est civile et accorte du moins ; elle n'est pas comme ces concubines impertinentes qui vont toujours bravant la maîtresse de la maison : monstre, où as-tu fait cette acquisition ? (Acte 2, scène 2, MICHOL)
Auguste reine, si toutes les autres pensent comme moi, vous aurez dix-sept esclaves de plus auprès de vous. (Acte 2, scène 2, ABIGAIL)
Mon maître, que faites-vous ici entre deux femmes ? (Acte 2, scène 3, ABIAR)
David a encore épousé une nouvelle femme ce matin : réunissons-nous toutes deux contre nos rivales. (Acte 2, scène 4, ABIGAIL)
Taisez-vous, vous êtes une sotte ; je sais mieux que vous ce que j'ai à faire. (Acte 2, scène 6, SAÜL)
Il n'y a rien de plus aisé ; n'êtes-vous pas prophète tout comme un autre ? (Acte 2, scène 7, BAZA)
Seigneur, au nom de Dieu, ne vous amusez point à toutes ces sottises, et allons mettre vos troupes en bataille. (Acte 2, scène 7, BAZA)
N'entendez-vous pas le son des trompettes ? (Acte 2, scène 8, BAZA)
Oui, milord ; votre altesse royale a très bien fait de faire pendre celui qui vous a apporté la nouvelle de la mort de Saül ; car il n'est jamais permis de dire qu'un roi est mort : cet acte de justice vous conciliera tous les esprits ; il fera voir qu'au fond vous aimiez votre beau-père, et que vous êtes un bon homme. (Acte 3, scène 1, JOAB)
Dites-moi un peu, vous autres, Saül a-t-il laissé beaucoup d'argent ? (Acte 3, scène 1, DAVID)
Allez, mon cher Joab, qu'on l'enferme ; allez, mes amis, allez saisir tout ce que possédait Isboseth, apportez-le-moi, nous le partagerons ; vous, Joab, ne manquez pas de faire pendre ceux qui m'ont délivré d'Isboseth, et qui m'ont rendu ce signalé service ; marchez tous devant le Seigneur avec confiance ; j'ai ici quelques petites affaires un peu pressées : je vous rejoindrai dans peu de temps pour rendre tous ensemble des actions de grâces au Dieu des armées qui a donné la force à mon bras, et qui a mis sous mes pieds le basilic et le dragon. (Acte 3, scène 1, DAVID)
Faites entrer Bethsabée. (Acte 3, scène 1, DAVID)
Ma chère Bethsabée, je ne veux plus aimer que vous : vos dents sont comme un mouton qui sort du lavoir ; votre gorge est comme une grappe de raisin, votre nez comme la tour du mont Liban ; le royaume que le Seigneur m'a donné ne vaut pas un de vos embrassements : Michol, Abigail, et toutes mes autres femmes, sont dignes tout au plus d'être vos servantes. (Acte 3, scène 2, DAVID)
Il est vrai, elle peut me plaire un moment ; mais vous êtes ma maîtresse de toutes les heures ; je vous donnerai des robes, des vaches, des chèvres, des moutons ; car pour de l'argent, je n'en ai point encore ; mais vous en aurez quand j'en aurai volé dans mes courses sur les grands chemins, soit vers le pays des Phéniciens, soit vers Damas, soit vers Tyr. (Acte 3, scène 2, DAVID)
Voilà une insupportable chenille : rien n'est si odieux que ces gens empressés, qui veulent toujours rendre service sans en être priés : allez, allez, je vous déferai bientôt de cet importun : qu'on me donne une table et des tablettes pour écrire. (Acte 3, scène 2, DAVID)
Milord, pour des tables, vous savez qu'il n'y en a point ici ; mais voici mes tablettes avec un poinçon, vous pouvez écrire sur mes genoux. (Acte 3, scène 2, BETHSABÉE)
Ma chère enfant, ce sont de ces petites sévérités auxquelles on est quelquefois obligé de se prêter ; c'est un petit mal pour un grand bien, uniquement dans l'intention d'éviter le scandale. (Acte 3, scène 2, DAVID)
Vous ne l'arrêtez que trop, perfide, dans les filets de votre méchanceté : tout Israël dit que vous êtes grosse de lui. (Acte 4, scène 1, ABIGAIL)
Paix-là donc, paix-là : êtes-vous folles, vous autres ? (Acte 4, scène 2, DAVID)
Oui ; et, pour preuve qu'il est oint, il a couché sur la terrasse du fort avec toutes mes femmes l'une après l'autre. (Acte 4, scène 2, DAVID)
Sire, vous êtes le riche, Urie était le pauvre, et Bethsabée est la brebis. (Acte 4, scène 5, NATHAN)
Bon, puisque vous l'avouez, le Seigneur va transférer votre péché : c'est bien assez qu'Absalon ait couché avec toutes vos femmes : épousez la belle Bethsabée ; un des fils que vous aurez d'elle régnera sur tout Israël : je le nommerai aimable, et les enfants des femmes légitimes et honnêtes seront massacrés. (Acte 4, scène 5, NATHAN)
Je danserai, oui, je danserai ; je serai encore plus méprisable, je danserai devant des servantes ; je montrerai tout ce que je porte, et ce me sera gloire devant les filles. (Acte 4, scène 5, DAVID)
Et vous l'êtes encore bien davantage : il me faut de l'argent, entendez-vous ? (Acte 5, scène 1, DAVID)
Milord, votre altesse royale est volée comme tous les autres rois : les gens de l'échiquier, les fournisseurs de l'armée, pillent tous ; ils font bonne chère à nos dépens, et le soldat meurt de faim. (Acte 5, scène 1, JOAB)
C'est qu'on vole votre altesse royale, comme j'ai déjà eu l'honneur de vous le dire. (Acte 5, scène 1, JOAB)
Vous ne me dites que des sottises tous tant que vous êtes : je saurai mon compte avant qu'il soit peu ; et vous, Yesès, a-t-on fait le dénombrement du peuple ? (Acte 5, scène 1, DAVID)
Voilà votre chapelain ordinaire, le révérend docteur Gag, qui vient de la part du Seigneur parler à votre altesse royale. (Acte 5, scène 1, UN OFFICIER)
Prophète de malheur, je veux au moins que tu puisses être puni de ta belle mission : j'aurais beau faire choix de la famine, vous autres prêtres, vous faites toujours bonne chère ; si je prends la guerre, vous n'y allez pas : je choisis la peste ; j'espère que tu l'auras, que tu crèveras comme tu le mérites. (Acte 5, scène 2, DAVID)
J'ai pis que le charbon, je suis las de tout ceci : il faut donc que j'aie plus de pestiférés que de sujets : écoutez, je deviens vieux, vous n'êtes plus belle ; j'ai toujours froid aux pieds, il me faudrait une fille de quinze ans pour me réchauffer. (Acte 5, scène 3, DAVID)
En vérité, vous êtes un vilain débauché : fi ! (Acte 5, scène 3, BETHSABÉE)
Mon père, j'ai deux grâces à vous demander : la première, c'est de vouloir bien me nommer votre successeur, attendu que je suis le fils d'une princesse, et que Salomon est le fruit d'une bourgeoise adultère, auquel il n'est dû, par la loi, qu'une pension alimentaire, tout au plus : ne violez pas en sa faveur les lois de toutes les nations. (Acte 5, scène 4, ADONIAS)
Milord, c'est la jeune Abisag de Sunam qui ne vous sert à rien ; je l'aime éperdument, et je vous prie de me la donner par testament. (Acte 5, scène 4, ADONIAS)
Je fais ce que je peux, mais vous êtes froid comme glace. (Acte 5, scène 4, ABISAG)
Ma dernière heure arrive, il faut faire mon testament, et pardonner en bon Juif à tous mes ennemis : Salomon, je vous fais roi juif ; souvenez-vous d'être clément et doux ; ne manquez pas, dès que j'aurai les yeux fermés, d'assassiner mon fils Adonias, quand même il embrasserait les cornes de l'autel. (Acte 5, scène 4, DAVID)
Je t'étranglerai de mes mains ; va, va, je ferai bien casser ton testament, et ton Salomon verra quel homme je suis. (Acte 5, scène 4, JOAB)
J'ai la mémoire mauvaise : attendez, il y a encore un certain Semeï qui m'a dit autrefois des sottises ; nous nous raccommodâmes ; je lui jurai, 1 par le Dieu vivant, que je lui pardonnerais ; il m'a très bien servi, il est de mon conseil privé ; vous êtes sage, ne manquez pas de le faire tuer en traître. (Acte 5, scène 4, DAVID)

ZULIME (1801)

Puissent les justes cieux changer sa destinée ! v.9 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Par ces brigands nouveaux pressé de toutes parts, v.31 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Vous le pouvez. Sachez que nos tristes rivages v.37 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Le reproche est trop juste, et vous m'êtes trop chère : v.50 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
À vos justes remords n'osez-vous vous livrer ? v.67 (Acte 1, scène 1, MOHADIR)
Vous me faites frémir. v.105 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Allez ; votre présence en ces funestes lieux v.111 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Que de retours sur moi ! que de tristes efforts ! v.119 (Acte 1, scène 2, ZULIME)
Tant d'amour, tant de crainte et de délicatesse v.165 (Acte 1, scène 2, ATIDE)
Je ne condamne point de si justes terreurs. v.199 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Vous faites tout pour nous ; oui, madame, et nos coeurs v.200 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Mais j'atteste le dieu qui soutient mon courage, v.205 (Acte 1, scène 3, RAMIRE)
Vous vous faites tous deux une pénible étude v.221 (Acte 1, scène 3, ATIDE)
Votre amant vous doit tout ; vous êtes trop heureuse ! v.230 (Acte 1, scène 3, ATIDE)
Vous n'irez point sans moi : non, cruel que vous êtes ; v.257 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Je ne souffrirai point vos fureurs indiscrètes. v.258 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
De ses mourantes mains vient de former mon père, v.262 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Eh ! Pourquoi, profanant de si saintes tendresses, v.305 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
Puis-je être loin de vous ? vous êtes en danger. v.324 (Acte 1, scène 5, ATIDE)
Ils ont quitté ces traits, ces funestes machines v.331 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Vous n'employâtes point l'art trompeur des amants. v.374 (Acte 2, scène 1, IDAMORE)
Que nous servons tous deux par des cultes divers ; v.430 (Acte 2, scène 2, ZULIME)
Attestons cet auteur de l'amour qui nous lie, v.431 (Acte 2, scène 2, ZULIME)
Vous sauvâtes mes jours, je brisai votre chaîne ; v.452 (Acte 2, scène 2, ZULIME)
Coutumes, préjugés, moeurs, contraintes nouvelles, v.459 (Acte 2, scène 2, RAMIRE)
Je vois couler tes pleurs ; tant de soin, tant de flamme, v.495 (Acte 2, scène 2, ZULIME)
Adressons l'un et l'autre au dieu de tes autels v.497 (Acte 2, scène 2, ZULIME)
Terre, que devant lui tes gouffres m'engloutissent ! v.524 (Acte 2, scène 4, ZULIME)
Ensevelir ma honte et tes coupables jours. v.538 (Acte 2, scène 4, BÉNASSAR)
Toi seule à la révolte excites mes soldats, v.558 (Acte 2, scène 4, BÉNASSAR)
J'y cours, et nous verrons si tes lâches soldats v.617 (Acte 2, scène 4, BÉNASSAR)
Voilà quel est le fruit de mes tristes amours ! v.622 (Acte 2, scène 5, ZULIME)
Les malédictions prêtes à m'accabler, v.629 (Acte 2, scène 5, ZULIME)
Tous ces soulèvements, ces craintes, ces combats, v.634 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Mais que cette amitié prend de funestes soins ! v.658 (Acte 1, scène 1, ZULIME)
Ramire, dites-vous ? v.693 (Acte 1, scène 2, ZULIME)
J'ai peint de votre coeur les justes sentiments ; v.701 (Acte 1, scène 3, IDAMORE)
Après tes attentats, après ta fuite infâme, v.807 (Acte 1, scène 5, BÉNASSAR)
Tes trésors, tes bienfaits, ta fille, sont à toi. v.834 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
Que n'en coûte à tes yeux sa déplorable fuite. v.844 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
Mais puis-je à tes serments me fier à mon tour ? v.858 (Acte 1, scène 5, BÉNASSAR)
Je la livre en otage, et la mets dans tes mains. v.865 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
Toi, si je fais un pas contraire à tes desseins, v.866 (Acte 1, scène 5, RAMIRE)
Vous êtes trop aimé, vous méritez de l'être. v.900 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
Elle part, dites-vous ? v.905 (Acte 1, scène 6, RAMIRE)
Vous êtes en otage auprès de Bénassar. v.909 (Acte 1, scène 6, RAMIRE)
Que dites-vous ? quel crime, et quel engagement ? v.913 (Acte 1, scène 6, ATIDE)
Il attestait le ciel vengeur des souverains ; v.922 (Acte 1, scène 7, IDAMORE)
Va, cours, informe-toi des funestes effets v.967 (Acte 4, scène 1, ZULIME)
Toi, tes amis, ton peuple, et ce cruel que j'aime. v.978 (Acte 4, scène 2, ZULIME)
Non ; trop de vérité parlait dans tes douleurs : v.979 (Acte 4, scène 2, ZULIME)
Au dehors, au dedans, aux portes, sur les rives, v.990 (Acte 4, scène 3, SÉRAME)
Semblait justifier les fautes de Zulime. v.1026 (Acte 4, scène 4, MOHADIR)
Je déteste mon crime, et je sens que je l'aime. v.1090 (Acte 4, scène 5, ZULIME)
Je n'y résiste plus : ce poison détesté, v.1091 (Acte 4, scène 5, ZULIME)
Par mes tremblantes mains aujourd'hui rejeté, v.1092 (Acte 4, scène 5, ZULIME)
De toutes les fureurs m'embrase et me déchire ; v.1093 (Acte 4, scène 5, ZULIME)
Je l'eusse aimé toujours, et mes mains défaillantes v.1101 (Acte 4, scène 5, ZULIME)
Auraient cherché ses mains de mon sang dégoutantes. v.1102 (Acte 4, scène 5, ZULIME)
Dût-il me détester, et m'en punir lui-même. v.1106 (Acte 4, scène 5, ZULIME)
Vous êtes mal gardée : on peut les réunir. v.1131 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Puis-je encor mériter vos fureurs inquiètes ? v.1137 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Que vous faut-il ? parlez, cruelle que vous êtes. v.1138 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Quel fruit recueillez-vous de toutes vos erreurs ? v.1139 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
J'en atteste le jour, ce jour que je vous doi, v.1156 (Acte 4, scène 6, ATIDE)
Oui, toutes les fureurs ont embrasé Zulime ; v.1273 (Acte 5, scène 2, ZULIME)
Ciel, prête tes clartés à mon âme attendrie ! v.1301 (Acte 5, scène 2, BÉNASSAR)
Pour otage en tes mains je remettais Atide. v.1317 (Acte 5, scène 3, RAMIRE)
Je sentais tes chagrins, j'effaçais ton injure ; v.1321 (Acte 5, scène 3, RAMIRE)
Tout était réparé. Mes funestes destins v.1323 (Acte 5, scène 3, RAMIRE)
Je n'ai point oublié tes services passés ; v.1331 (Acte 5, scène 3, BÉNASSAR)
M'arracha par tes mains et ma gloire et ma fille : v.1337 (Acte 5, scène 3, B?NASSAR)
Je dois tous deux vous perdre, ou la mettre en tes bras. v.1343 (Acte 5, scène 3, B?NASSAR)
Ô ciel ! que faites-vous ? v.1416 (Acte 5, scène 3, ZULIME)
Tu l'emportes, cruelle, et Zulime est vaincue. v.1418 (Acte 5, scène 3, ZULIME)

NANINE (1749)

Vous êtes libre, et depuis deux ans veuf : v.4 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Mais êtes-vous sans humeur, vous ? v.67 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Vous en êtes capable. v.103 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Dites les préjugés. v.108 (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Vous êtes fou ; quoi ! Le public, l'usage ! ... v.129 (Acte 1, scène 1, LA BARONNE)
Vous vous faites attendre v.234 (Acte 1, scène 5, LA BARONNE)
Des maux plus grands, des craintes plus cruelles, v.306 (Acte 1, scène 5, NANINE)
Non. Faites-moi cette faveur divine : v.314 (Acte 1, scène 5, NANINE)
Que dites-vous de monseigneur ? v.329 (Acte 1, scène 5, NANINE)
Pour ton couvent à cinq heures sonnantes : v.337 (Acte 1, scène 5, LA BARONNE)
Quelles douleurs cuisantes ! v.338 (Acte 1, scène 6, NANINE)
De votre esprit la naïve justesse v.385 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Naïvement dites-moi quel effet v.395 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Vous en êtes la preuve... ah çà, Nanine, v.401 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Vous n'êtes pas encor dans votre état. v.416 (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
De mon esprit toutes ces vanités ; v.420 (Acte 1, scène 7, NANINE)
J'ose à vos pieds attester vos aïeux... v.647 (Acte 2, scène 3, NANINE)
Vous faites donc à la fin votre compte v.858 (Acte 2, scène 12, LA MARQUISE)
Qui me déplaît ! Non, vous n'êtes pas sage. v.926 (Acte 2, scène 13, LA MARQUISE)
Contrats vendus, et dettes usuraires : v.942 (Acte 2, scène 13, LA MARQUISE)
Certes, mon maître est bien malavisé ; v.961 (Acte 3, scène 1, GERMON)
Que vous êtes son maître ; v.1024 (Acte 3, scène 2, GERMON)
Le jeune Hombert, dites-vous ? v.1034 (Acte 3, scène 2, GERMON)
Les filles sont toujours un peu coquettes : v.1083 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
Le mal n'est pas si grand que vous le faites. v.1084 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
Vous êtes donc né de condition ? v.1173 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
Eh ! Dites donc votre nom ? Quel mystère ! v.1211 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
Vous n'êtes pas, ma bru, si bienfaisante ; v.1227 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
Va, je renonce à tes présents, à toi. v.1258 (Acte 3, scène 6, LA BARONNE)

LE BRUTUS (1731)

Je sais tout ce qu'on doit à ses vaillantes mains ; v.21 (Acte 1, scène 1, VALÉRIUS)
Confonds tes ennemis de ta gloire irrités ; v.37 (Acte 1, scène 1, VAL?RIUS)
Tombe, ou punis les rois : ce sont là tes traités. v.38 (Acte 1, scène 1, VAL?RIUS)
Il la verra dans vous : vous êtes ses remparts. v.54 (Acte 1, scène 1, BRUTUS)
Vous, des droits des mortels éclairés interprètes, v.95 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Vous, qui jugez les rois, regardez où vous êtes. v.96 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Où jadis, attestant tous les dieux immortels, v.98 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Trahir toutes les lois en voulant les venger, v.129 (Acte 1, scène 2, ARONS)
Pour ce sénat, pour moi, pour tes dignes enfants. v.166 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Reportez-lui la guerre, et dites à Tarquin v.213 (Acte 1, scène 2, BRUTUS)
Pour détester tout bas cet indigne esclavage ? v.276 (Acte 1, scène 4, ARONS)
À vous rendre sur l'heure aux tentes de Tarquin. v.338 (Acte 1, scène 4, ARONS)
Du sénat avec moi détesta la rigueur, v.348 (Acte 2, scène 1, MESSALA)
Ces plaintes d'un héros, ces larmes d'un grand homme ! v.350 (Acte 2, scène 1, MESSALA)
Toujours de tes conseils j'ai chéri la prudence. v.398 (Acte 2, scène 1, TITUS)
Le vulgaire applaudit jusqu'à nos fautes même : v.502 (Acte 2, scène 2, ARONS)
J'espère que bientôt ces voûtes embrasées, v.529 (Acte 2, scène 2, ARONS)
De toutes les vertus mon fils doit un exemple : v.609 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Colosse, qu'un vil peuple éleva sur nos têtes, v.625 (Acte 2, scène 5, MESSALA)
Je pourrai t'écraser, et les foudres sont prêtes. v.626 (Acte 2, scène 5, MESSALA)
Ces drapeaux suspendus à ces voûtes fatales, v.675 (Acte 3, scène 2, MESSALA)
Il brûle pour la fille en détestant le père ; v.703 (Acte 3, scène 2, MESSALA)
Qu'en vos augustes mains mon ordre est de remettre, v.728 (Acte 3, scène 3, ARONS)
Quand pourrai-je, Titus, dans mes justes transports, v.793 (Acte 3, scène 4, TULLIE)
L'amour vous a soumis mes jours, que je déteste v.808 (Acte 3, scène 5, TITUS)
M'opprimer, me chérir, détester mes bienfaits ; v.838 (Acte 3, scène 5, TULLIE)
Ce sont là mes malheurs, et voilà tes forfaits. v.839 (Acte 3, scène 5, TULLIE)
Dans les premiers éclats des tempêtes publiques, v.880 (Acte 3, scène 6, BRUTUS)
Ah ! cache, si tu peux, ta fureur et tes larmes. v.912 (Acte 3, scène 7, TITUS)
Vous eûtes les vertus d'un citoyen romain ; v.927 (Acte 3, scène 7, MESSALA)
Songez qu'il est rempli d'un sénat détesté. v.983 (Acte 3, scène 8, MESSALA)
J'espérais couronner des ardeurs si parfaites ; v.1006 (Acte 4, scène 1, ARONS)
Ah ! Cruel que vous êtes ; v.1007 (Acte 4, scène 1, TITUS)
Je respecte en partant vos tristes préjugés. v.1021 (Acte 4, scène 1, ARONS)
Je serai dans tes mains sa fille, son otage. v.1067 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Ah ! C'est trop essuyer tes indignes murmures, v.1078 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Tes vains engagements, tes plaintes, tes injures ; v.1079 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Et tes trompeurs serments, pires que tes refus. v.1081 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Incertain dans tes voeux, apprends à les remplir. v.1089 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Tu verras qu'une femme, à tes yeux méprisable, v.1090 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Qui meurt d'amour pour vous, et déteste ses feux ; v.1114 (Acte 4, scène 3, TITUS)
Pour y rentrer en reine, ou périr à tes veux. v.1130 (Acte 4, scène 3, TULLIE)
Tu l'emportes, cruelle, et Rome est asservie ; v.1135 (Acte 4, scène 4, TITUS)
Commandez ; tout est prêt ; mes cohortes v.1143 (Acte 4, scène 5, MESSALA)
Sont au mont Quirinal, et livreront les portes. v.1144 (Acte 4, scène 5, MESSALA)
Vous avez sauvé Rome, et n'êtes pas heureux ? v.1169 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Tes triomphantes mains vont fermer ma paupière ; v.1180 (Acte 4, scène 6, BRUTUS)
Seigneur, faites qu'on se retire. v.1187 (Acte 4, scène 7, VALÉRIUS)
Le ciel va découvrir toutes les profondeurs ; v.1253 (Acte 5, scène 1, BRUTUS)
Cesse ici d'attester des titres superflus. v.1277 (Acte 5, scène 2, BRUTUS)
Les vrais ambassadeurs, interprètes des lois, v.1281 (Acte 5, scène 2, BRUTUS)
Songez que vous êtes Brutus. v.1305 (Acte 5, scène 3, VALÉRIUS)
Peut-être il détestait cet horrible attentat. v.1321 (Acte 5, scène 3, VALÉRIUS)
Que, sa main consommant ces tristes sacrifices, v.1360 (Acte 5, scène 5, VALÉRIUS)
Justes dieux ! v.1367 (Acte 5, scène 5, BRUTUS)
Messala, qui forma ce complot détestable, v.1380 (Acte 5, scène 6, PROCULUS)
Vous êtes père enfin. v.1388 (Acte 5, scène 6, PROCULUS)
De trahir tes serments ? v.1398 (Acte 5, scène 7, BRUTUS)
Toutes les passions, la soif de la vengeance, v.1420 (Acte 5, scène 7, TITUS)
Dites du moins : Mon fils, Brutus ne te hait pas ; v.1434 (Acte 5, scène 7, TITUS)

TANIS ET ZÉLIDE (1733)

Nous détestons l'horrible guerre ; v.86 (Acte 1, scène 3, TANIS)
Tout est perdu pour moi si vous n'êtes unis. v.110 (Acte 1, scène 4, ZÉLIDE)
Faites tomber sur moi notre commun malheur ; v.122 (Acte 1, scène 5, PHANOR)
Je n'ai point d'ennemis plus funestes que vous. v.142 (Acte 1, scène 5, PHANOR)
Aux portes de Memphis nous bravons leur puissance : v.168 (Acte 2, scène 1, LE PRÊTRE D'ISIS)
Vous n'êtes pas si fidèles. v.183 (Acte 2, scène 1, BERGERE)
Mais quand vous m'êtes propice, v.259 (Acte 2, scène 5, TANIS)
Comme vous l'êtes dans les cieux. v.278 (Acte 2, scène 5, TANIS_ZELIDE)
Êtes-vous mon tyran plus que mon défenseur ? v.291 (Acte 2, scène 6, ZÉLIDE)
Barbare que vous êtes, v.309 (Acte 2, scène 6, ZÉLIDE)
Vous daignez arrêter ses fureurs indiscrètes, v.311 (Acte 2, scène 6, TANIS)
Les timbales et les musettes, v.368 (Acte 3, scène 2, BERGER)
Les sceptres dès rois, les houlettes, v.369 (Acte 3, scène 2, BERGER)
Au son de leurs flûtes champêtres, v.373 (Acte 3, scène 2, BERGERE)
Vous êtes seul et désarmé, v.572 (Acte 5, scène 1, ZÉLIDE)
Nous sommes enchaînés : vous êtes sans secours. v.579 (Acte 5, scène 1, ZÉLIDE)
Ah ! Vous êtes du sang des dieux ! v.589 (Acte 5, scène 1, ZÉLIDE)
Du brûlant Phlégéton, flammes étincelantes ! v.619 (Acte 5, scène 2, OROES)
Venez, et détruisez ces flammes impuissantes ! v.622 (Acte 5, scène 2, TANIS)
Éléments, faites-vous la guerre, v.627 (Acte 5, scène 2, OROES)
Sur ces débris sanglants, sur ces vastes ruines, v.644 (Acte 5, scène 3, TANIS)

L'INDISCRET (1725)

Toujours prête à me rendre à vos justes raisons, v.3 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMIE)
Depuis deux mois au plus vous êtes à la cour : v.7 (Acte 1, scène 1, EUPH?MIE)
Vous êtes indiscret : ma trop longue indulgence v.29 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMIE)
Possesseur une fois de toutes ses beautés, v.131 (Acte 1, scène 2, DAMIS)
Avec ce front glacé que tu portes ici. v.143 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
Que la grosse comtesse en crève de douleur. v.164 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
Damis, s'il est ainsi, ne m'en dites donc rien. v.172 (Acte 1, scène 3, TRASIMON)
Que marmottes-tu là ? v.203 (Acte 1, scène 6, DAMIS)
Si vous êtes aimé, que votre sort est doux ! v.208 (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Çà, dis-moi si jamais tu vis de tes deux yeux v.249 (Acte 1, scène 6, DAMIS)
Nos noces, croyez-moi, ne seront point secrètes ; v.267 (Acte 1, scène 6, DAMIS)
Et vous n'en serez pas, tout cousin que vous êtes. v.268 (Acte 1, scène 6, DAMIS)
Que je hais ce censeur, et son air pédantesque, v.271 (Acte 1, scène 7, DAMIS)
Les billets qu'à l'ingrat vous daignâtes écrire. v.434 (Acte 1, scène 12, PASQUIN)
Qu'il sert toutes bien mal, qu'il trompe également ; v.444 (Acte 1, scène 12, PASQUIN)
La faveur où je suis, les postes que j'espère, v.481 (Acte 1, scène 13, DAMIS)
Ah ! vous êtes perdu, l'on regarde Damis. v.512 (Acte 1, scène 16, PASQUIN)
Oui, croyez, ma cousine, et faites votre compte v.537 (Acte 1, scène 18, TRASIMON)
Où toutes les beautés donnent leurs rendez-vous ? v.575 (Acte 1, scène 20, DAMIS)
Ah ! Julie, est-ce vous ? vous qui m'êtes si chère ! v.586 (Acte 1, scène 20, DAMIS)
Vous êtes en ces lieux la seule que j'adore. v.593 (Acte 1, scène 20, DAMIS)
J'ai fait en peu de temps d'assez belles conquêtes ; v.605 (Acte 1, scène 20, DAMIS)
Je pourrais me vanter de fortunes honnêtes ; v.606 (Acte 1, scène 20, DAMIS)
Comment avec Hortense êtes-vous, s'il vous plaît ? v.639 (Acte 1, scène 20, HORTENSE)

LA FÊTE DE BELLÉBAT (1801)

Des fautes des mortels ils sont dépositaires, v.140 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Toutes mes brebis contenter : v.250 (Acte 1, scène 2, LE CURÉ)
Connais bien toutes les charges ; v.286 (Acte 1, scène 2, LES HABITANTS DE BELLÉBAT)
Vous êtes franc, vrai, sans façon, v.367 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Vous, qui pensez toujours bien plus que vous et en dites, v.380 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Lorsque vous ne songez qu'à cacher leurs mérites, v.382 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Vous êtes, cher de Baye, au printemps de votre âge ; v.402 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Et vous, cher Bonneval, que vous êtes heureux ! v.416 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
En Apollon vous êtes mon confrère. v.430 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)

MARIAMNE (1724)

Au trône d'Ascalon vous êtes attendue ; v.74 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Vous mettront aisément à l'abri des tempêtes v.77 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Qui pourraient dans Solime éclater sur nos têtes. v.78 (Acte 1, scène 1, MAZAEL)
Son coeur de toutes parts est ouvert aux soupçons ; v.148 (Acte 1, scène 2, SOHEME)
Jusqu'aux faibles États dont vous êtes le maître. v.186 (Acte 1, scène 2, SALOME)
Grand Dieu, qui prenez soin de ces tristes climats, v.268 (Acte 1, scène 4, SOHEME)
Dont vous faites instruire et la fille et la mère, v.272 (Acte 2, scène 1, MAZAEL)
J'ose ici, grande reine, attester l'Éternel v.353 (Acte 2, scène 2, MAZAEL)
Faites venir Sohême. v.397 (Acte 2, scène 3, MARIAMNE)
Bannissez toutefois ces alarmes secrètes ; v.423 (Acte 2, scène 4, NARBAS)
Ouvrez les yeux, madame, et voyez où vous êtes : v.424 (Acte 2, scène 4, NARBAS)
Les restes malheureux du pur sang de nos rois. v.490 (Acte 2, scène 5, MARIAMNE)
C'est eux que j'en atteste ; ils sont tous trois mes guides ; v.583 (Acte 2, scène 5, SOHEME)
Quel retour, justes dieux ! que je crains sa présence ! v.625 (Acte 3, scène 2, SOHEME)
D'un sang qu'il détestait Mariamne est formée ; v.665 (Acte 3, scène 3, IDAMAS)
Daignez calmer ces injustes alarmes. v.685 (Acte 3, scène 4, MAZAEL)
Hircan, mânes sacrés ! fureurs que je déteste ! v.757 (Acte 3, scène 4, HÉRODE)
Ma soeur, pour mon repos, pour vous, pour toutes deux, v.815 (Acte 3, scène 5, HÉRODE)
Moi, seigneur, je n'ai point de plaintes à vous faire. v.825 (Acte 3, scène 5, SALOME)
Attester devant vous le sang et la nature ; v.830 (Acte 3, scène 5, SALOME)
Mariamne ! Sohême ! où suis-je ? justes cieux ! v.891 (Acte 3, scène 6, HÉRODE)
Que dites-vous ? v.941 (Acte 4, scène 2, HÉRODE)
Ah ! j'atteste à vos yeux ma tendresse outragée v.953 (Acte 4, scène 2, HÉRODE)
J'aimai, je détestai, j'adorai l'infidèle. v.958 (Acte 4, scène 2, H?RODE)
Dans l'horreur des tourments expirant à tes yeux : v.964 (Acte 4, scène 2, H?RODE)
Loin de ces tristes lieux, témoins de votre outrage, v.973 (Acte 4, scène 2, SALOME)
Quoi ! son crime à tes yeux n'est-il pas manifeste ? v.1001 (Acte 4, scène 3, HÉRODE)
Sang qui me haïssez, et que mon coeur déteste. v.1013 (Acte 4, scène 3, H?RODE)
Nos coeurs ne sont-ils faits que pour se détester ? v.1092 (Acte 4, scène 4, HÉRODE)
Que dis-je ? son trépas, l'affront fait à tes fils, v.1103 (Acte 4, scène 4, HÉRODE)
Plus Hérode à tes yeux doit paraître coupable, v.1110 (Acte 4, scène 4, H?RODE)
Je ne crains point la mort ; mais j'atteste les cieux... v.1143 (Acte 4, scène 6, MARIAMNE)
A vos persécuteurs vous n'êtes plus livrée : v.1183 (Acte 5, scène 2, SOHEME)
Que faites-vous, hélas ! malheureuse princesse ? v.1199 (Acte 5, scène 2, SOHEME)
Je déteste un triomphe à mes yeux si coupable : v.1207 (Acte 5, scène 2, MARIAMNE)
Faites voir Mariamne à ce peuple abattu ; v.1241 (Acte 5, scène 4, NARBAS)
Sohême a de la reine attesté l'innocence. v.1275 (Acte 5, scène 6, IDAMAS)
Votre épouse, à mes yeux détestant son secours, v.1305 (Acte 5, scène 7, NARBAS)
Dont la terre admirait les modestes appas. v.1345 (Acte 5, scène 7, NARBAS)
Cruel ! Que dites-vous ? v.1375 (Acte 5, scène 7, HÉRODE)

LE FANATISME (1753)

Non. Que des justes dieux Zopire soit puni v.4 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Tous ces mêmes forfaits qu'ici nous détestons. v.20 (Acte 1, scène 1, PHANOR)
Détestât Mahomet autant que je le hais. v.84 (Acte 1, scène 1, ZOPIRE)
Vous n'êtes point tombée en de barbares mains ; v.91 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
De vos justes désirs si je remplis les voeux, v.95 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
Quel père ! Justes dieux ! Lui ? Ce monstre imposteur ! v.143 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
Vous me faites frémir, seigneur ; et, de mes jours, v.151 (Acte 1, scène 2, PALMIRE)
Ô superstition ! Tes rigueurs inflexibles v.157 (Acte 1, scène 2, ZOPIRE)
Aux portes de la ville, v.165 (Acte 1, scène 3, PHANOR)
Ces murs sont encor pleins de tes premiers exploits. v.187 (Acte 1, scène 4, ZOPIRE)
Pour tes malheurs passés, surtout pour ton courage, v.194 (Acte 1, scène 4, OMAR)
À tes viles grandeurs ton âme accoutumée v.206 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Au poids que la fortune avait mis dans tes mains. v.208 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Partage avec lui-même, et donne à tes tribus v.295 (Acte 1, scène 4, OMAR)
Tes périls et ma perte ont abîmé mon coeur ! v.346 (Acte 2, scène 1, SÉIDE)
Quel est donc ce mortel insensible à tes larmes ? v.371 (Acte 2, scène 1, SÉIDE)
Nous briserons ta chaîne, et tarirons tes larmes. v.379 (Acte 2, scène 1, SÉIDE)
Hélas ! Mes tristes jours sont assez malheureux ! v.438 (Acte 2, scène 3, PALMIRE)
De tous tes musulmans ce sont les plus soumis. v.469 (Acte 2, scène 4, OMAR)
Ah ! Connais mes fureurs et toutes mes faiblesses. v.472 (Acte 2, scène 4, MAHOMET)
Pour le mieux détester, apprends à le connaître. v.492 (Acte 2, scène 4, MAHOMET)
Le glaive et l'alcoran, dans mes sanglantes mains, v.525 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Vois l'empire romain tombant de toutes parts, v.545 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Donnèrent aisément d'insuffisantes lois. v.554 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Voilà donc tes desseins ! C'est donc toi dont l'audace v.563 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Que t'ont produit tes dieux ? Quel bien t'ont-ils pu faire ? v.580 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Porte ailleurs tes leçons, l'école des tyrans ; v.586 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Où tes maîtres séduits marchent sous tes enseignes, v.588 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Où tu vois tes égaux à tes pieds abattus. v.589 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Oui, ce sont tes fils même. Oui, connais un mystère v.611 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Tu pleures tes enfants, ils respirent tous deux. v.613 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Mes enfants dans tes fers ! Ils pourraient te servir ! v.617 (Acte 2, scène 5, ZOPIRE)
Mes bienfaisantes mains ont daigné les nourrir. v.618 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
Je ne les punis point des fautes de leur père. v.620 (Acte 2, scène 5, MAHOMET)
En tombant à tes pieds, fera fléchir le reste. v.652 (Acte 2, scène 6, OMAR)
Tes autres favoris, zélés avec prudence, v.663 (Acte 2, scène 6, OMAR)
Je déteste Séide, et son nom seul m'offense ; v.675 (Acte 2, scène 6, MAHOMET)
Bénira de ses mains de si chastes amours. v.730 (Acte 3, scène 1, SÉIDE)
Que dites-vous ? Surprise et tremblante à vos pieds, v.757 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Ces noeuds, ces chastes noeuds, que dieu formait en nous, v.761 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Nos penchants, dites-vous, ne viennent que de lui. v.773 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
J'en atteste à vos pieds l'amour que j'ai pour lui. v.802 (Acte 3, scène 3, PALMIRE)
Sa mort seule à tes pieds mettra nos citoyens ; v.813 (Acte 3, scène 5, OMAR)
Ah ! Sans doute ce dieu, dont vous êtes l'image, v.847 (Acte 3, scène 6, SÉIDE)
Faites ce qu'il ordonne, il n'est point d'autre honneur. v.849 (Acte 3, scène 6, MAHOMET)
Je réponds de tes jours ; ils me sont précieux ; v.913 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
Si tes remords sont vrais, ton coeur n'est plus coupable. v.960 (Acte 3, scène 8, ZOPIRE)
Traître, que faites-vous ? Mahomet vous attend. v.966 (Acte 3, scène 9, OMAR)
Mes pleurs baignent tes mains saintement homicides. v.1054 (Acte 4, scène 3, PALMIRE)
De ces saintes fureurs je passe à la pitié ; v.1092 (Acte 4, scène 3, SÉIDE)
Nos coeurs sont réunis par les plus fortes chaînes ; v.1102 (Acte 4, scène 3, S?IDE)
Si dieu même en tes mains a remis sa vengeance, v.1114 (Acte 4, scène 3, PALMIRE)
Doit prier en secret des dieux que je déteste. v.1122 (Acte 4, scène 3, SÉIDE)
Lui, mourir par tes mains ! Tout mon sang s'est glacé. v.1132 (Acte 4, scène 3, PALMIRE)
Ces traits de sang, ce spectre, et ces errantes ombres ? v.1154 (Acte 4, scène 4, SÉIDE)
Et, plus mourant que lui, je déteste ma vie. v.1194 (Acte 4, scène 4, SÉIDE)
Près de ce corps sanglant vous êtes en danger. v.1196 (Acte 4, scène 4, PALMIRE)
Le crime de tes mains n'est commis qu'à moitié. v.1266 (Acte 4, scène 5, ZOPIRE)
Tes prophètes et moi, que ton esprit inspire, v.1295 (Acte 5, scène 1, OMAR)
Palmire à tes desseins va même encor servir : v.1325 (Acte 5, scène 1, OMAR)
Tremblante, inanimée, on l'amène à tes yeux. v.1333 (Acte 5, scène 1, OMAR)
Vous êtes en ces lieux libre, heureuse, et vengée. v.1340 (Acte 5, scène 2, MAHOMET)
Ne songez plus qu'au vôtre ; et si vous m'êtes chère, v.1343 (Acte 5, scène 2, MAHOMET)
Que l'enfer, dont tes cris menaçaient tant de fois v.1377 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Quiconque osait douter de tes indignes lois ; v.1378 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
Voilà les sentiments qu'on doit à tes bienfaits, v.1381 (Acte 5, scène 2, PALMIRE)
On déteste ton dieu, tes prophètes, ta loi. v.1398 (Acte 5, scène 3, OMAR)
Viennent tous à tes pieds mourir avec courage. v.1408 (Acte 5, scène 3, OMAR)
Les révoltes du coeur, et les moindres pensées. v.1448 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)
Ôte-moi de tes mains ce reste de lumière. v.1456 (Acte 5, scène 4, PALMIRE)
De ses jours pleins d'appas détestable ennemi, v.1465 (Acte 5, scène 4, MAHOMET)

OLYMPIE (1764)

Je ne puis : tes yeux seront témoins v.15 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
Demeure en ces parvis... Nos augustes prêtresses v.17 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
Tu me détesteras si tu peux te connaître. v.42 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
Restes d'un demi-dieu, justement courroucés, v.55 (Acte 1, scène 1, CASSANDRE)
D'Alexandre au tombeau dévorant les conquêtes, v.81 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Osassent nous braver et marcher sur nos têtes. v.82 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
De sa mort, après tout, vous êtes innocent. v.88 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Vous sauvâtes un père. v.127 (Acte 1, scène 2, ANTIGONE)
Les portes s'ouvriront quand il en sera temps. v.199 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Quand des vastes États d'Alexandre au tombeau v.207 (Acte 1, scène 3, HERMAS)
Dieu qu'on m'a fait connaître en ces fêtes augustes, v.233 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Qui punis les pervers, et qui soutiens les justes, v.234 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Et vous, filles des cieux, vous, augustes prêtresses, v.241 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Sanctifiez ma vie, et nos chastes amours. v.260 (Acte 1, scène 2, CASSANDRE)
Tu ne dis que trop vrai : je pèse tes raisons ; v.299 (Acte 1, scène 5, ANTIGONE)
Sera purifié par ses augustes mains. v.352 (Acte 2, scène 1, L'HIÉROPHANTE)
Tout doit être accompli. Nos rites, nos mystères, v.353 (Acte 2, scène 1, L'HI?ROPHANTE)
Dites-moi s'il est vrai que le cruel Cassandre v.390 (Acte 2, scène 2, STATIRA)
Si vous êtes instruit qu'il fit périr son maître ; v.401 (Acte 2, scène 2, STATIRA)
Dieux justes, soutenez mon courage abattu ! v.492 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
Du sort de votre époux êtes-vous informée ? v.497 (Acte 2, scène 3, STATIRA)
Depuis que je tombai dans ses augustes mains, v.503 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
En quels temps, en quels lieux fûtes-vous poursuivie v.522 (Acte 2, scène 3, STATIRA)
Vous faites-vous un jeu des pleurs d'une mortelle ? v.534 (Acte 2, scène 3, STATIRA)
Que dites-vous ? v.539 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
Vous faites pour parler des efforts impuissants ! v.556 (Acte 2, scène 3, OLYMPIE)
Quel changement nouveau dans vos tristes destins ! v.560 (Acte 2, scène 4, L'HIÉROPHANTE)
Toutes les voix enfin, par le zèle animées, v.566 (Acte 2, scène 4, L'HIÉROPHANTE)
Lorsque par votre hymen vous faites mon supplice ! v.574 (Acte 2, scène 4, STATIRA)
Si j'en crois mon amour, si vous êtes ma mère, v.581 (Acte 2, scène 4, OLYMPIE)
Oui, vous êtes son sang, vous n'en pouvez douter ; v.583 (Acte 2, scène 4, L'HIÉROPHANTE)
Cassandre enfin l'avoue, il vient de l'attester, v.584 (Acte 2, scène 4, L'HI?ROPHANTE)
Puissiez-vous toutes deux avec lui réunies v.585 (Acte 2, scène 4, L'HI?ROPHANTE)
Quoi ! Vous êtes sa veuve ! Olympie est sa fille ! v.598 (Acte 2, scène 4, OLYMPIE)
Voilà ce qu'annonçaient ces voûtes gémissantes, v.613 (Acte 2, scène 5, LE-PRÊTRE)
Et sous nos pieds craintifs nos demeures tremblantes. v.614 (Acte 2, scène 5, LE PR?TRE)
Dans quel profond abîme êtes-vous descendus ! v.647 (Acte 2, scène 6, STATIRA)
Vous fait un crime affreux, un crime à détester, v.664 (Acte 3, scène 1, SOSTÈNE)
Comment ? Que dites-vous ?... Eh ! Que peut-elle craindre ? v.722 (Acte 3, scène 2, CASSANDRE)
Du parti d'Antigone êtes-vous contre moi ? v.724 (Acte 3, scène 2, CASSANDRE)
Me préservent les cieux de passer les limites v.725 (Acte 3, scène 2, L'HIÉROPHANTE)
Que mon culte paisible à mon zèle a prescrites ! v.726 (Acte 3, scène 2, L'HI?ROPHANTE)
Des humains que je fuis les tristes passions, v.728 (Acte 3, scène 2, L'HI?ROPHANTE)
N'ont point encor troublé nos retraites obscures, v.729 (Acte 3, scène 2, L'HI?ROPHANTE)
Tes crimes. v.749 (Acte 3, scène 3, STATIRA)
Si le ciel l'a voulu, si par tes premiers coups v.755 (Acte 3, scène 3, STATIRA)
La plonger de tes mains dans les flots de son sang, v.760 (Acte 3, scène 3, STATIRA)
Ne nous ont assemblés dans ces augustes lieux v.788 (Acte 3, scène 3, CASSANDRE)
Des noeuds, des tristes noeuds qui devaient nous unir. v.796 (Acte 3, scène 3, OLYMPIE)
Dans tes yeux effrayés ma douleur se retrouve ; v.846 (Acte 3, scène 4, STATIRA)
Ton coeur répond au mien ; tes chers embrassements, v.847 (Acte 3, scène 4, STATIRA)
Tes soupirs enflammés consolent mes tourments ; v.848 (Acte 3, scène 4, STATIRA)
Pour venger mon époux, ton hymen, et tes fers. v.948 (Acte 3, scène 6, STATIRA)
De briser avec toi tes chaînes criminelles. v.950 (Acte 3, scène 6, STATIRA)
Mais nous, de tant de maux victimes innocentes, v.969 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
A leurs bras forcenés joignant nos mains tremblantes, v.970 (Acte 3, scène 6, OLYMPIE)
Ah ! J'en crois tes vertus ; v.1011 (Acte 3, scène 6, STATIRA)
Infidèle allié, détestable ennemi : v.1028 (Acte 4, scène 2, CASSANDRE)
Que tes pleurs, tes regrets, tes expiations, v.1035 (Acte 4, scène 2, ANTIGONE)
Veux-tu régner en paix dans tes nouveaux États, v.1051 (Acte 4, scène 2, ANTIGONE)
Que je suis le plus grand de tous tes ennemis. v.1055 (Acte 4, scène 2, ANTIGONE)
Connais tes intérêts, pèse-les, et choisis. v.1056 (Acte 4, scène 2, ANTIGONE)
Je persiste ; et j'atteste v.1085 (Acte 4, scène 3, ANTIGONE)
Tu m'ôtes Olympie, est-ce là pardonner ? v.1132 (Acte 4, scène 4, CASSANDRE)
Non, vous ne l'êtes pas. v.1160 (Acte 4, scène 5, OLYMPIE)
Ne me reproche pas ma détestable erreur. v.1180 (Acte 4, scène 5, OLYMPIE)
J'embrasse les autels, et déteste ton trône, v.1197 (Acte 4, scène 5, OLYMPIE)
Vous êtes, vous serez la moitié de mon être, v.1206 (Acte 4, scène 5, CASSANDRE)
Il atteste Alexandre, il atteste Olympie. v.1241 (Acte 4, scène 6, SOSTÈNE)
Hélas ! Que dites-vous ? v.1277 (Acte 4, scène 8, OLYMPIE)
Ah ! Justes dieux !... Ma mère ! v.1278 (Acte 4, scène 8, OLYMPIE)
Il ose encor prêter ses funestes secours v.1295 (Acte 4, scène 8, L'HIÉROPHANTE)
Aux innocentes mains qui raniment ses jours ; v.1296 (Acte 4, scène 8, L'HI?ROPHANTE)
Qui lui vient arracher les restes de sa vie, v.1301 (Acte 4, scène 8, L'HIÉROPHANTE)
Cassandre épouvanté sent toutes leurs atteintes ; v.1327 (Acte 5, scène 1, HERMAS)
Le temple retentit de sanglots et de plaintes : v.1328 (Acte 5, scène 1, HERMAS)
Je tiendrai ma parole, et tu n'en doutes pas. v.1346 (Acte 5, scène 1, ANTIGONE)
En mêlant mes regrets à vos tristes soupirs, v.1365 (Acte 5, scène 1, ANTIGONE)
Il suffit : je conçois vos raisons et vos craintes ; v.1431 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
Je ne m'emporte plus en d'inutiles plaintes ; v.1432 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
De ces tristes devoirs il faut nous acquitter : v.1442 (Acte 5, scène 3, L'HIÉROPHANTE)
Faites venir ici ces deux rivaux cruels ; v.1465 (Acte 5, scène 3, OLYMPIE)
De vos destins encor vous êtes la maîtresse, v.1471 (Acte 5, scène 3, L'HIÉROPHANTE)
Respecte, en m'abhorrant, cet hymen que j'atteste : v.1491 (Acte 5, scène 5, CASSANDRE)
Vous êtes dans ce temple encore ensevelie ; v.1515 (Acte 5, scène 6, ANTIGONE)

ZAÏRE (1732)

Quelle gloire il acquit dans ces tristes combats v.31 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Que vos félicités, s'il se peut, soient parfaites. v.77 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Je me vois avec joie au rang de vos sujettes. v.78 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Ne vous souvient-il plus que vous fûtes chrétienne ? v.86 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Vous dit que d'un chrétien vous reçûtes le jour. v.92 (Acte 1, scène 1, FATIME)
Ouvre un champ sans limite à nos vastes désirs ; v.164 (Acte 1, scène 2, OROSMANE)
Ces califes tremblants dans leurs tristes grandeurs, v.172 (Acte 1, scène 2, OROSMANE)
J'atteste ici la gloire, et Zaïre, et ma flamme, v.189 (Acte 1, scène 2, OROSMANE)
S'il dépend en effet de mes flammes secrètes, v.217 (Acte 1, scène 2, ZAÏRE)
Quel mortel fut jamais plus heureux que vous l'êtes ! v.218 (Acte 1, scène 2, ZA?RE)
D'être l'ouvrage heureux de ses augustes mains ; v.224 (Acte 1, scène 2, ZA?RE)
Dans ces augustes lieux un chrétien pût paraître. v.234 (Acte 1, scène 3, CORASMIN)
Reprends ta liberté, remporte tes richesses, v.261 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
À l'or de ces rançons joins mes justes largesses : v.262 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
Qu'ils aillent sur tes pas apprendre à ta patrie v.265 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
Tes chevaliers français, et tous leurs souverains, v.283 (Acte 1, scène 4, OROSMANE)
Que dites-vous, seigneur ? v.299 (Acte 1, scène 5, CORASMIN)
Aux portes du sérail en foule ils vous demandent ; v.321 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Pour nous, tristes jouets du sort qui nous opprime, v.333 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Longtemps après ces jours à jamais détestés, v.379 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Et des tristes chrétiens la foule délivrée v.401 (Acte 2, scène 1, CHATILLON)
Je sortais du berceau : ces images sanglantes v.433 (Acte 2, scène 1, NÉRESTAN)
Dans vos tristes récits me sont encor présentes. v.434 (Acte 2, scène 1, N?RESTAN)
Arrachés par des mains de carnage fumantes v.437 (Acte 2, scène 1, N?RESTAN)
Aux bras ensanglantés de nos mères tremblantes, v.438 (Acte 2, scène 1, N?RESTAN)
Vous daignâtes bientôt, soit grandeur, soit pitié, v.491 (Acte 2, scène 2, ZAÏRE)
Oui, seigneur, oui, vous l'êtes. v.521 (Acte 2, scène 3, ZAÏRE)
Vous vivez, vous calmez nos douleurs inquiètes. v.522 (Acte 2, scène 3, CHATILLON)
Tous nos tristes chrétiens... v.523 (Acte 2, scène 3, CHATILLON)
Tes yeux virent périr mes deux fils et ma femme. v.578 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Ah ! Daignez confier à mes tremblantes mains... v.607 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Seigneur, que faites-vous ? v.609 (Acte 2, scène 3, ZAÏRE)
Parle, achève, ô mon_Dieu ! Ce sont là de tes coups. v.620 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Tu te tais ! Je t'entends ! Ô crime ! Ô justes cieux ! v.644 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants ; v.652 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ; v.658 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, v.667 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; v.673 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. v.674 (Acte 2, scène 3, LUSIGNAN)
Zaïre à tes regards viendra se présenter. v.766 (Acte 3, scène 2, CORASMIN)
Demande en soupirant si vous êtes chrétienne. v.780 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Par ces martyrs sacrés de qui vous êtes fille, v.788 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Détester l'empire de vos maîtres, v.795 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Dites... Quelle est la loi de l'empire chrétien ?... v.822 (Acte 3, scène 4, ZAÏRE)
Ô ciel ! Que dites-vous ? Ah ! La mort la plus prompte v.827 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Avant que le pontife ait éclairé tes yeux, v.890 (Acte 3, scène 4, NÉRESTAN)
Que dites-vous ? v.934 (Acte 3, scène 6, OROSMANE)
Vous n'êtes point chrétienne ; élevée en ces lieux, v.957 (Acte 3, scène 6, OROSMANE)
Si vous l'êtes, ah ! Dieu ! v.964 (Acte 3, scène 6, OROSMANE)
Que dites-vous ? Ô ciel ! Est-ce vous qui parlez ? v.966 (Acte 3, scène 6, OROSMANE)
Que la terreur habite aux portes du palais ; v.1030 (Acte 3, scène 7, OROSMANE)
Vous êtes dans ses bras, il parle à votre coeur ; v.1049 (Acte 4, scène 1, FATIME)
Vous m'êtes cher, sans doute, et ma tendresse extrême v.1187 (Acte 4, scène 2, ZAÏRE)
Je vous attends ; je meurs, si vous n'êtes fidèle. » v.1254 (Acte 4, scène 5, OROSMANE)
Seigneur, à cet affront vous êtes insensible ? v.1258 (Acte 4, scène 5, CORASMIN)
Vos hontes contre vous lui donneront des armes ; v.1298 (Acte 4, scène 5, CORASMIN)
Qu'elle n'approche pas... C'est elle, justes cieux ! v.1320 (Acte 4, scène 5, OROSMANE)
Des rois les plus puissants détesterait la vue ; v.1358 (Acte 4, scène 6, ZAÏRE)
Vinssent justifier mes naissantes faiblesses ; v.1366 (Acte 4, scène 6, ZA?RE)
J'en atteste le ciel, que j'offense peut-être ; v.1370 (Acte 4, scène 6, ZA?RE)
Que dites-vous ? Quel trouble agite votre sein ? v.1376 (Acte 4, scène 6, ZAÏRE)
Songe que dans tes mains est le sort de ton maître ; v.1422 (Acte 5, scène 1, OROSMANE)
Dites plutôt, Madame, aux ordres éternels v.1443 (Acte 5, scène 3, FATIME)
Ce n'est point leur danger dont vous êtes troublée ; v.1449 (Acte 5, scène 3, FATIME)
Quoi ! Ne voyez-vous pas toutes ses cruautés, v.1455 (Acte 5, scène 3, FATIME)
Tes maux vont égaler les maux où tu m'exposes, v.1573 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)
Tes yeux cherchent partout, et demandent encore v.1577 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)
Tes tourments sont-ils prêts ? Je puis braver tes coups ; v.1611 (Acte 5, scène 10, NÉRESTAN)
Ton roi, tous tes chrétiens, apprenant tes malheurs, v.1635 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)
En détestant mon crime, on me plaindra peut-être. v.1638 (Acte 5, scène 10, OROSMANE)

L'ENVIEUX (1738)

Que ces gazettes-là sont des choses cruelles ! v.1 (Acte 1, scène 1, ZOILIN)
J'y vois presque toujours d'affligeantes nouvelles. v.2 (Acte 1, scène 1, ZOILIN)
Non, monsieur. Dites-moi v.35 (Acte 1, scène 4, LE-LAQUAIS)
Je vois qu'on y parvient par cent brigues secrètes, v.49 (Acte 1, scène 5, ZOILIN)
Par de mauvais dîners que l'on donne aux poètes v.50 (Acte 1, scène 5, ZOILIN)
Vous m'éclairez beaucoup, vous me faites sentir v.75 (Acte 1, scène 6, LAURE)
Sont, je ne sais pourquoi, pour les honnêtes gens. v.80 (Acte 1, scène 6, ZOILIN)
Il veut... croyez, suivez, faites ce qu'il voudra : v.123 (Acte 1, scène 6, LAURE)
Dites-moi, s'il vous plaît, mon nigaud de neveu, v.132 (Acte 1, scène 7, ZOILIN)
Dans vos justes dégoûts sagement affermi, v.227 (Acte 1, scène 8, ZOILIN)
Faites de cet emploi le bonheur d'un ami. v.228 (Acte 1, scène 8, ZOILIN)
Vous hantez les cafés où ces pestes publiques v.270 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Vous êtes jeune, et simple, et sans expérience ; v.273 (Acte 1, scène 8, ARISTON)
Eh oui ; je le vois dans tes yeux : v.299 (Acte 1, scène 9, ZOILIN)
Quel conte faites-vous ! v.313 (Acte 1, scène 9, NICODON)
Ariston, dites-vous, v.320 (Acte 1, scène 9, NICODON)
Faisons d'abord fortune, et puis je te proteste v.353 (Acte 1, scène 9, ZOILIN)
Pourquoi m'amusiez-vous par ces vaines sornettes ? v.389 (Acte 2, scène 1, LAURE)
Écoutez c'est un traître, ou bien c'est vous qui l'êtes ; v.390 (Acte 2, scène 1, LAURE)
Il nous faisait des contes. v.409 (Acte 2, scène 1, ZOILIN)
Vous connaissez Cléon, et sa délicatesse ; v.517 (Acte 2, scène 2, HORTENSE)
Vous le dites du moins, j'en accepte l'augure ; v.613 (Acte 2, scène 3, LAURE)
Dites-moi, s'il vous plaît, ce qu'il convient de faire. v.694 (Acte 2, scène 4, LAURE)
À ces tristes conseils prompt à vous conformer, v.711 (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Ma belle enfant, parlez, dites-moi, par pitié, v.716 (Acte 2, scène 6, ARISTON)
Vous êtes un fripon. v.720 (Acte 2, scène 6, LAURE)
Esquivez-vous, vous dis-je ; ou vous êtes coffré. v.834 (Acte 3, scène 1, LE-LAQUAIS)
Voilà de sottes gens ! quelle démangeaison v.849 (Acte 3, scène 1, LE-LAQUAIS)
Dites-leur, s'il vous plaît, que ma reconnaissance v.896 (Acte 3, scène 3, ARISTON)
Hélas ! À qui faites-vous un tel don ? v.902 (Acte 3, scène 3, NICODON)
Un trait si détestable et tant de calomnie. v.960 (Acte 3, scène 5, CLÉON)
Dites-moi, v.1002 (Acte 3, scène 7, CLÉON)
Généreux Ariston, vous êtes trop facile. v.1047 (Acte 3, scène 7, CLÉON)

ADÉLAÏDE DU GUESCLIN (1766)

Toutes les passions sont en lui des fureurs : v.30 (Acte 1, scène 1, COUCY)
De toutes les beautés dont la France est remplie, v.176 (Acte 1, scène 2, TAISE)
Quoi dans ces tristes temps de ligues et de haines, v.183 (Acte 1, scène 2, TAISE)
Jours tristes, jours affreux, qu'un autre a conservés ! v.226 (Acte 1, scène 2, ADELAIDE)
Ah ! je jure par vous, vous qui m'êtes si chère, v.267 (Acte 1, scène 3, VENDÔME)
Mais c'est trop prodiguer vos augustes bontés, v.305 (Acte 1, scène 3, ADELAIDE)
Qu'il ait voulu marquer toutes mes actions v.365 (Acte 2, scène 1, VENDÔME)
Qu'elle condamne encor mes funestes succès, v.369 (Acte 2, scène 1, VEND?ME)
Ces troubles intestins de la maison royale, v.372 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Ces tristes factions, céderont au danger v.373 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Allez, et dites-lui que deux malheureux frères, v.431 (Acte 2, scène 2, VENDÔME)
Dans ces funestes lieux sais-tu ce qui m'amène ? v.443 (Acte 2, scène 2, NEMOURS)
Le voici ! malheureuse ! ah ! cache au moins tes pleurs v.449 (Acte 2, scène 3, ADELAIDE)
Par de justes respects je vous ai répondu. v.494 (Acte 2, scène 5, ADELAIDE)
Tous vos prétextes faux m'apprennent vos raisons : v.533 (Acte 2, scène 5, VENDÔME)
Vous les faites couler, que vos mains les essuient. v.568 (Acte 2, scène 5, ADELAIDE)
Je vis de vos chagrins les funestes accès ; v.629 (Acte 2, scène 7, COUCY)
J'ai fait valoir les feux dont vous êtes touché ; v.634 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Faites votre bonheur, il est ma récompense. v.648 (Acte 2, scène 7, COUCY)
Enfin, plus de prétexte à ses refus injustes : v.707 (Acte 2, scène 7, VENDÔME)
Raison, gloire, intérêt, et tous ces droits augustes v.708 (Acte 2, scène 7, VEND?ME)
Je veux entre tes mains, en ce fortuné jour, v.713 (Acte 2, scène 7, VEND?ME)
Vous êtes prisonnier du plus tendre des frères. v.738 (Acte 3, scène 1, DANGESTE)
Ainsi donc, cher Dangeste, elle fuit tes approches ? v.766 (Acte 3, scène 1, NEMOURS)
Hélas ! Que dites-vous ? Quelle fureur subite... v.793 (Acte 3, scène 2, ADELAIDE)
J'atteste ici le ciel, témoin de ma conduite... v.821 (Acte 3, scène 2, ADELAIDE)
Mais pourquoi l'attester ? Nemours, suis-je réduite, v.822 (Acte 3, scène 2, ADELAIDE)
Oui, vous êtes tous deux formés pour mon supplice : v.845 (Acte 3, scène 2, ADELAIDE)
De mes soumissions êtes-vous satisfaite ? v.886 (Acte 3, scène 3, VENDÔME)
Je suis libre par vous : cet art que je déteste, v.921 (Acte 3, scène 3, VENDÔME)
Si... Mais il n'a point vu vos funestes appas ; v.955 (Acte 3, scène 3, VENDÔME)
Connais un désespoir à tes fureurs égal ; v.975 (Acte 3, scène 3, NEMOURS)
Par tes égarements juge de mes transports. v.983 (Acte 3, scène 3, NEMOURS)
Rien ne m'a retenu, ni tes superbes tours, v.991 (Acte 3, scène 3, NEMOURS)
Le sang de ces héros dont vous êtes sorti ? v.1032 (Acte 3, scène 5, COUCY)
Faites au bien public servir votre disgrâce. v.1046 (Acte 3, scène 5, COUCY)
Je vois les passions plus puissantes que moi ; v.1071 (Acte 3, scène 5, COUCY)
Vous êtes une esclave aux mains de mon rival. v.1092 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Dangeste, ses malheurs ont droit à tes services ; v.1097 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Je suis loin d'exiger d'injustes sacrifices ; v.1098 (Acte 4, scène 1, NEMOURS)
Je détestais ces lieux, j'en sors avec terreur. v.1104 (Acte 4, scène 1, ADELAIDE)
Aux alliés qu'il aime, un rival qu'il déteste ? v.1126 (Acte 4, scène 1, ADELAIDE)
J'ai gagné tes soldats, j'ai préparé ma fuite : v.1170 (Acte 4, scène 2, ADELAIDE)
J'atteste ici le ciel... v.1209 (Acte 4, scène 4, ADELAIDE)
Dans ton féroce amour immole tes victimes ; v.1217 (Acte 4, scène 4, ADELAIDE)
Compte dès ce moment ma mort parmi tes crimes ; v.1218 (Acte 4, scène 4, ADELAIDE)
Tombe avec tes remparts ; tombe, et péris sans gloire ; v.1221 (Acte 4, scène 4, ADELAIDE)
À tes feux, à ton nom, justement abhorrés, v.1223 (Acte 4, scène 4, ADELAIDE)
Et vous êtes perdu, si le peuple excité v.1243 (Acte 4, scène 5, COUCY)
Il fut le confident de toutes mes pensées. v.1368 (Acte 5, scène 2, VENDÔME)
Que de fois, partageant mes naissantes alarmes, v.1371 (Acte 5, scène 2, VEND?ME)
Je vois ce que je suis, et ce que je déteste ! v.1404 (Acte 5, scène 3, VENDÔME)
Par le droit des forfaits vous êtes mon époux. v.1426 (Acte 5, scène 4, ADELAIDE)
Je ne mérite pas de mourir de tes coups ; v.1461 (Acte 5, scène 4, VENDÔME)
Ah ciel ! que faites-vous ? v.1462 (Acte 5, scène 5, COUCY)
Vous, d'un assassinat vous êtes le complice ? v.1464 (Acte 5, scène 5, ADELAIDE)
Ne devais-tu te rendre à mes tristes souhaits v.1469 (Acte 5, scène 5, VENDÔME)
Ont calmé dans ton sein toutes les passions, v.1478 (Acte 5, scène 5, VENDÔME)
Je m'arrache le coeur, je la mets dans tes bras ; v.1521 (Acte 5, scène 6, VENDÔME)

L'ENFANT PRODIGUE (1738)

Et vous êtes aussi v.13 (Acte 1, scène 1, EUPHÉMON)
De vos regrets, de vos complaintes fades ? v.60 (Acte 1, scène 1, RONDON)
Mon_Dieu ! Qu'il joint à tous ses airs grotesques ; v.187 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Il aura Lise, et certes c'est dommage ; v.263 (Acte 1, scène 3, MARTHE)
Je veux un peu voir nos deux trouble-fêtes, v.355 (Acte 1, scène 5, RONDON)
À la raison ranger leurs lourdes têtes ; v.356 (Acte 1, scène 5, RONDON)
Où l'on est seule, et certes il n'est pas bien, v.463 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
Pour moi déjà par protestation, v.519 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
Vous êtes donc sans goût pour sa personne ; v.534 (Acte 2, scène 3, MADAME CROUPILLAC)
On m'a parlé de protestation. v.539 (Acte 2, scène 4, RONDON)
Vous recevez ces visites chez moi ? v.564 (Acte 2, scène 5, RONDON)
Je fais aussi mes protestations, v.589 (Acte 2, scène 5, LISE)
Que je déteste un tel projet. v.608 (Acte 2, scène 5, LISE)
Que ce sont tous de malhonnêtes gens, v.621 (Acte 2, scène 5, LISE)
Et votre honneur, et faites à ma mode, v.628 (Acte 2, scène 5, RONDON)
Mourant de faim. La honte et la tristesse v.683 (Acte 2, scène 6, EUPHÉMON)
Eh ! Vous n'êtes pas sage. v.712 (Acte 2, scène 6, RONDON)
Ses attentats et toutes ses erreurs v.717 (Acte 2, scène 6, EUPHÉMON)
Ton vieux chapeau, tes guenillons de bure, v.759 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
M'importunant souvent de leurs visites, v.779 (Acte 3, scène 1, EUPHÉMON FILS)
À mes soupers délicats parasites, v.780 (Acte 3, scène 1, EUPH?MON FILS)
Tu restes là tout pensif, et tu pleures. v.848 (Acte 3, scène 1, JASMIN)
Nos voleurs sont de très honnêtes gens ; v.893 (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Quand vous saurez les excessives pertes, v.899 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Qu'en fait d'hymen j'ai depuis peu souffertes. v.900 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Dans Angoulême, au temps où vous battîtes v.907 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Quatre huissiers, et la fuite vous prîtes ; v.908 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Que dites-vous ?... Quoi, Madame, il l'épouse ? v.935 (Acte 3, scène 2, EUPHÉMON FILS)
Sois en faveur, et lorsque je proteste v.963 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Je veux gagner du temps en protestant. v.965 (Acte 3, scène 2, MADAME CROUPILLAC)
Pressant tes mots au passage étranglés ? v.1034 (Acte 3, scène 5, JASMIN)
Vous êtes fils d'un homme qu'on admire, v.1051 (Acte 3, scène 5, JASMIN)
De cet objet vous êtes donc charmé ? v.1141 (Acte 3, scène 6, EUPHÉMON FILS)
Vous n'êtes pas trop corrigé, mon maître ! v.1155 (Acte 3, scène 6, JASMIN)
C'est fort bien fait, vous êtes trop heureux, v.1182 (Acte 4, scène 1, MADAME CROUPILLAC)
Si vous pouvez, faites que l'on diffère v.1199 (Acte 4, scène 1, EUPHÉMON FILS)
Que de mes jours tu respectes le fil, v.1242 (Acte 4, scène 2, LISE)
Si détesté, si craint dans ce séjour, v.1269 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
J'ai reconnu ma détestable erreur, v.1277 (Acte 4, scène 3, EUPH?MON FILS)
Est-il bien vrai ? Malheureux que vous êtes ! v.1303 (Acte 4, scène 3, LISE)
Qu'enfin domptant vos fougues indiscrètes, v.1304 (Acte 4, scène 3, LISE)
De longs remords, une horrible tristesse, v.1331 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
Que dites-vous ? Juste ciel ! Vous pleurez ? v.1337 (Acte 4, scène 3, EUPHÉMON FILS)
Ah ! Je me sauve à peine entre tes bras ; v.1507 (Acte 5, scène 1, LISE)
Que dites-vous ? v.1685 (Acte 5, scène 5, EUPHÉMON)
Soyez hardis, vous êtes six contre un. v.1704 (Acte 5, scène 6, RONDON)
Entre les mains j'ai toutes tes promesses, v.1789 (Acte 5, scène 6, MADAME CROUPILLAC)

L'Ã‰COSSAISE (1766)

Que de nouvelles affligeantes ! (Acte 1, scène 1, FRÉLON)
Toutes les affaires vont bien, hors les miennes : j'enrage. (Acte 1, scène 1, FR?LON)
Monsieur Frélon, monsieur Frélon, vous vous faites bien des ennemis. (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Non, sur mon âme ; ce n'est point du tout ce sentiment-là que vous faites naître : écoutez ; j'ai quelque amitié pour vous ; je suis fâché d'entendre parler de vous comme on en parle. (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Comment faites-vous donc pour avoir tant d'ennemis, monsieur Frélon ? (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Cela peut être, mais il n'y a encore que vous qui me l'ayez dit : on prétend que vous êtes un ignorant ; cela ne me fait rien : mais on ajoute que vous êtes malicieux, et cela me fâche, car je suis bonhomme. (Acte 1, scène 1, FABRICE)
J'ai le coeur bon, j'ai le coeur tendre ; je dis un peu de mal des hommes, mais j'aime toutes les femmes, monsieur Fabrice, pourvu qu'elles soient jolies ; et, pour vous le prouver, je veux absolument que vous m'introduisiez chez cette aimable personne qui loge chez vous, et que je n'ai pu encore voir dans son appartement. (Acte 1, scène 1, FRÉLON)
Vous êtes monsieur Fabrice, à ce que je crois ? (Acte 1, scène 2, MONROSE)
On m'a dit que je serais mieux chez vous qu'ailleurs, que vous êtes un bon et honnête homme. (Acte 1, scène 2, MONROSE)
Vous trouverez ici, monsieur, toutes les commodités de la vie, un appartement assez propre, table d'hôte, si vous daignez me faire cet honneur, liberté de manger chez vous, l'amusement de la conversation dans le café. (Acte 1, scène 2, FABRICE)
La jeunesse et la beauté ne sont pas faites pour moi. (Acte 1, scène 2, MONROSE)
Je ne suis point de la maison, monsieur ; je passe ma vie au café ; j'y compose des brochures, des feuilles ; je sers les honnêtes gens. (Acte 1, scène 2, FRÉLON)
Et vous ne faites point d'autre métier dans la ville ? (Acte 1, scène 2, MONROSE)
Les affaires publiques me désespèrent ; toutes les denrées sont à bon marché, on nage dans une abondance pernicieuse ; je suis perdu, je suis ruiné. (Acte 1, scène 3, UN AUTRE)
Tes feuilles sont des feuilles de chêne ; la vérité est que la philosophie est bien dangereuse, et que c'est elle qui nous a fait perdre l'île de Minorque. (Acte 1, scène 3, UN SECOND)
Que ne puis-je au moins, avant de périr, punir par le sang du fils toutes les barbaries du père ! (Acte 1, scène 3, MONROSE)
Le mauvais goût gagne ; elle est détestable. (Acte 1, scène 3, FRÉLON)
Il n'y a de détestable que tes critiques. (Acte 1, scène 3, LE TROISIÈME INTERLOCUTEUR)
Non, mon ami ; faites-moi apporter à manger dans ma chambre. (Acte 1, scène 3, MONROSE)
Nous sommes si tristes ! (Acte 1, scène 4, POLLY)
Vous rebutez toutes mes prières. (Acte 1, scène 4, FRÉLON)
D'une sorte qu'il faut respecter : vous êtes fait tout au plus pour les suivantes. (Acte 1, scène 4, POLLY)
Pour trois raisons : c'est que vous êtes bel esprit, ennuyeux, et méchant, (Acte 1, scène 4, POLLY)
Ma maîtresse est très-riche : si elle ne fait point de dépense, c'est qu'elle hait le faste : elle est vêtue simplement par modestie ; elle mange peu, c'est par régime ; et vous êtes un impertinent. (Acte 1, scène 4, POLLY)
Non, il n'y a rien, sinon que ma maîtresse est aussi respectable que vous êtes haïssable : nous sommes très à notre aise, nous ne craignons rien, et nous nous moquons de vous. (Acte 1, scène 4, POLLY)
Elles sont très à leur aise, de là je conclus que tout leur manque ; elles ne craignent rien, c'est-à-dire qu'elles tremblent d'être découvertes... (Acte 1, scène 4, FRÉLON)
Ma pauvre Polly, tu étais avec ce vilain homme de Frélon : il me donne toujours de l'inquiétude : on dit que c'est un esprit de travers, et un homme dangereux, dont la langue, la plume, et les démarches, sont également méchantes ; qu'il cherche à s'insinuer partout, pour faire le mal s'il n'y en a point, et pour l'augmenter s'il en trouve. (Acte 1, scène , LINDANE)
Ma chère maîtresse, on s'en aperçoit assez en me voyant : pour vous, ce n'est pas de même ; la grandeur d'âme vous soutient : il semble que vous vous plaisiez à combattre la mauvaise fortune ; vous n'en êtes que plus belle ; mais moi, je maigris à vue d'oeil : depuis un an que vous m'avez prise à votre service en Écosse, je ne me reconnais plus. (Acte 1, scène , POLLY)
Mon cher hôte, croyez que toutes vos attentions me pénètrent le coeur ; que voulez-vous de moi ? (Acte 1, scène 6, LINDANE)
Vous êtes plus que malade, vous êtes triste... (Acte 1, scène 6, FABRICE)
Non, vous dis-je, elle n'est pas si belle, si bonne, si désirable que vous l'êtes. (Acte 1, scène 6, FABRICE)
Je ne crois pas un mot de ce que vous me dites, monsieur le cafetier. (Acte 2, scène 1, LADY ALTON)
Quand milord y est venu, il n'y est point venu en secret ; elle l'a reçu en public, les portes de son appartement ouvertes, ma femme présente. (Acte 2, scène 1, FABRICE)
êtes-vous mon juge ? (Acte 2, scène 2, LINDANE)
Je suis votre partie : si milord vient encore vous voir, si vous flattez la passion de cet infidèle, tremblez : renoncez à lui ou vous êtes perdue. (Acte 2, scène 2, LADY ALTON)
Avant de me venger, je veux vous confondre : tenez, connaissez le traître ; voilà les lettres qu'il m'a écrites ; voilà sont portrait qu'il m'a donné. (Acte 2, scène 2, LADY ALTON)
Vous êtes venue ici pour achever de m'ôter la vie ; vous n'aurez pas de peine. (Acte 2, scène 2, LINDANE)
Voyez-vous, cela pourrait avoir des suites, et on mettrait votre rivale en prison. (Acte 2, scène 3, FRÉLON)
Adieu, mon maître ; faisons la paix : vous êtes un honnête homme, vous ; mais vous avez dans votre maison un vilain griffonneur. (Acte 2, scène 4, LADY ALTON)
Donnez les gazettes ordinaires. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Vous êtes bien tendre ; je ne m'attendris point, moi ; je n'admire personne ; mais j'estime... (Acte 2, scène , FREEPORT)
Monsieur, elle ne reçoit presque jamais de visites. (Acte 2, scène , FABRICE)
Qu'on m'apporte chez elle mon chocolat et les gazettes. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Je ne prétends point vous incommoder ; je prends mes aises, prenez les vôtres ; je lis les gazettes ; travaillez en tapisserie, et prenez du chocolat avec moi... (Acte 2, scène , FREEPORT)
Le plus grand bien qu'on puisse dire d'une femme : vous êtes pauvre et vertueuse ; mais on ajoute que vous êtes fière, et cela n'est pas bien. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Vous ne dites pas la vérité, et cela est encore plus mal que d'être fière : je sais mieux que vous que vous manquez de tout, et quelquefois même vous vous dérobez un repas. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Taisez-vous ; est-ce que vous êtes fière aussi, vous ? (Acte 2, scène , FREEPORT)
J'ai fait un voyage à la Jamaïque, qui m'a valu cinq mille guinées ; je me suis fait une loi (et ce doit être celle de tout bon chrétien) de donner toujours le dixième de ce que je gagne ; c'est une dette que ma fortune doit payer à l'état malheureux où vous êtes... (Acte 2, scène , FREEPORT)
Oui, où vous êtes, et dont vous ne voulez pas convenir. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Ce que vous faites pour moi me surprend plus encore que ce que vous dites ; mais je n'accepterai certainement point l'argent que vous m'offrez : il faut vous avouer que je ne me crois pas en état de vous le rendre. (Acte 2, scène , LINDANE)
Vous êtes cent fois plus singulière que lui. (Acte 2, scène , POLLY)
Madame, dans, l'état où vous êtes, abandonnée de tout le monde, avez-vous perdu l'esprit de refuser un secours que le ciel vous envoie par la main du plus bizarre et du plus galant homme du monde ? (Acte 2, scène , POLLY)
Monsieur, il ne faut plus dissimuler ; nous sommes dans la dernière misère, et sans la bonté attentive du maître du café, nous serions mortes mille fois. (Acte 2, scène , POLLY)
Vous avez mal fait de feindre, et vous faites très-mal de refuser, Milord ne dira rien, car il vous abandonne. (Acte 2, scène , POLLY)
Si vous dites que je vous ennuie, vous m'ennuierez. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Allez, monsieur, emportez mon estime et ma reconnaissance ; mais surtout emportez votre argent, et ne me faites pas rougir davantage. (Acte 2, scène , LINDANE)
Dites-lui que cela n'est pas bien d'être fière. (Acte 2, scène , FREEPORT)
Que dites-vous ? (Acte 2, scène 7, POLLY)
Que vous me faites verser de larmes, et que vous me glacez d'effroi ! (Acte 2, scène 7, POLLY)
Pourquoi ne vous êtes-vous pas expliquée avec milord ? (Acte 2, scène 7, POLLY)
Je devais détester le fils de Murray : la fortune qui me poursuit me l'a fait connaître ; je l'ai aimé, et je dois m'en punir. (Acte 2, scène 7, LINDANE)
Que de coups de poignard auraient fini mes jours si la juste fureur de me venger ne me forçait pas à porter dans l'affreux chemin du monde ce fardeau détestable de la vie ! (Acte 2, scène 8, MONROSE)
Toutes les lettres que vous m'avez apportées n'étaient-elles pas sans dessus aussi ? (Acte 3, scène 1, LADY ALTON)
Oui, madame, vous m'y faites penser, vous avez raison, la lettre est pour vous, je l'avais oublié... (Acte 3, scène 1, ANDRÉ)
Mais cependant, comme elle n'était pas pour vous, ne me décelez pas : dites que vous l'avez trouvée chez Lindane. (Acte 3, scène 1, ANDR?)
Il n'y a rien de perdu ; toutes ces lettres se ressemblent. (Acte 3, scène 1, ANDRÉ)
« Il y a deux jours, il y a un siècle que je m'arrache au bonheur d'être à vos pieds, mais c'est pour vos seuls intérêts : je sais qui vous êtes, et ce que je vous dois : je périrai, ou les choses changeront. (Acte 3, scène 1, LADY ALTON)
À propos, vous me faites songer ; elle est, comme vous dites, belle et honnête. (Acte 3, scène 3, FREEPORT)
Vous me faites songer, vous dis-je, à cette petite créature : beau maintien, conduite sage, belle tête, démarche noble. (Acte 3, scène 3, FREEPORT)
Que dites-vous ? (Acte 3, scène 3, MONROSE)
Vous êtes un grand brutal, monsieur le messager d'État. (Acte 3, scène 4, FREEPORT)
Mon bon monsieur Freeport, donnerai-je les cinq cents guinées que je garde, et qu'elle a refusées aussi noblement que vous les avez offertes ? (Acte 3, scène 4, FABRICE)
Monsieur, vous êtes étonné peut-être du procédé de M. (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Il n'est pas complimenteur, mais il oblige en moins de temps que les autres ne font des protestations de services. (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Êtes-vous cette jeune et aimable personne née en Écosse, qui... (Acte 3, scène 7, MONROSE)
Vous me faites bien de l'honneur. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Dites-moi, je vous prie, quel est l'âge de votre maîtresse ? (Acte 3, scène 7, MONROSE)
Je ne sais pas pourquoi vous faites tout seul tant de réflexions sur son âge. (Acte 3, scène 7, POLLY)
Tout ce que vous me dites redouble mon empressement. (Acte 3, scène 7, MONROSE)
Je suis son compatriote ; je partage toutes ses afflictions ; je les diminuerai peut-être : souffrez qu'avant de quitter cette ville, je puisse entretenir votre maîtresse. (Acte 3, scène 7, MONROSE)
Je ne sais qui vous êtes : mais on est venu me demander qui vous étiez : on rôde autour de la maison, on s'informe, on entre, on passe, on repasse, on guette, et je ne serai point surpris si, dans peu, on vous fait le même compliment qu'à cette jeune et chère demoiselle, qui est, dit-on, de votre pays. (Acte 3, scène 8, FABRICE)
On prétend que vous dites du mal de tout le monde. (Acte 4, scène 1, FABRICE)
On commence même à dire que vous êtes un délateur ; mais je ne veux pas le croire. (Acte 4, scène 1, FABRICE)
De goût ou de dégoût, vous me faites tort, vous dis-je. (Acte 4, scène 1, FABRICE)
Laissez là vos écrits : savez-vous bien, puisqu'il faut tout vous dire, que vous êtes soupçonné d'avoir voulu perdre Mlle Lindane ? (Acte 4, scène 1, FABRICE)
On ajoute que vous avez eu plusieurs conférences avec les gens de cette dame si colère qui est venue ici, et avec ceux de ce milord qui n'y vient plus ; que vous redites tout, que vous envenimez tout. (Acte 4, scène 1, FABRICE)
Dites-lui de ma part que je pense beaucoup de bien d'elle. (Acte 4, scène 1, FREEPORT)
Grâces à tes bontés et à mes soins, tout m'annonce un succès favorable. (Acte 4, scène , LORD MURRAY)
C'est vous qui avez appris à mes gens l'arrivée de ce vieux gentilhomme venu d'Écosse : c'est vous qui l'avez dépeint, qui êtes allé faire le même rapport aux gens du ministre d'État. (Acte 4, scène , LORD MURRAY)
Gardez-vous-en bien ; elle est actuellement avec un gentilhomme, si vieux, si vieux, qui est de son pays, et ils se disent des choses si intéressantes ! (Acte 4, scène 3, POLLY)
Oui, Madame, vous êtes sûre de tout. (Acte 4, scène 4, LORD MURRAY)
Tu me quittes pour une vagabonde, pour une aventurière. (Acte 4, scène 4, LADY ALTON)
Je sais que vous êtes vindicative, envieuse plutôt que jalouse, emportée plutôt que tendre : mais vous serez forcée à respecter celle que j'aime. (Acte 4, scène 4, LORD MURRAY)
Vous êtes, comme je vous l'ai déjà dit, un inconstant, un volage, un coeur faux, un traître, un perfide, un homme abominable. (Acte 4, scène 4, LADY ALTON)
Digne du plus beau sort du monde, coeur magnanime, âme élevée, vous m'avouez que vous êtes d'une de ces familles proscrites, dont le sang a coulé sur les échafauds, dans nos guerres civiles, et vous vous obstinez à me cacher votre nom et votre naissance ! (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Dites-moi du moins quel âge vous aviez quand la destinée cruelle vous sépara de votre père, qui fut depuis si malheureux ? (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Toutes ces époques rassemblées, toutes les choses qu'elle m'a dites, sont autant de traits de lumière qui m'éclairent dans les ténèbres où je marche. (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Ne t'arrête point dans tes bontés ! (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Quand votre père eut quitté sa famille pour ne plus la revoir, combien restâtes-vous auprès de votre mère ? (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Oui, c'est là votre mère, et je suis ce père infortuné dont la tête est proscrite, et dont les mains tremblantes vous embrassent. (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Ma chère fille, vous connaissez toutes les infortunes de notre maison ; vous savez que la maison des Murray, toujours jalouse de la nôtre, nous plongea dans ce précipice. (Acte 4, scène 6, MONROSE)
Vous venez, dites-vous, pour tuer milord Murray ? (Acte 4, scène 6, LINDANE)
Dans quelle nouvelle horreur tu me rejettes ! (Acte 4, scène 6, LINDANE)
Êtes-vous bien résolu à cette entreprise funeste ? (Acte 4, scène 6, LINDANE)
Vous rêvez, mademoiselle ; vous le reverrez dans quelques minutes. (Acte 4, scène 7, POLLY)
S'il n'avait pas été interrompu par cette détestable milady Alton... (Acte 4, scène 7, POLLY)
Si vous êtes contente de nous, il ne faut point vous en aller : est-ce que vous craignez quelque chose ? (Acte 5, scène 1, FREEPORT)
Mademoiselle, pardonnez ; mais je songe que vous ne pouvez partir, que vous êtes ici sous la caution de M. (Acte 5, scène 1, FABRICE)
Dans quelle maison vous êtes ! (Acte 5, scène 3, LORD MURRAY)
Croyez que j'aimerais mieux mourir que de mériter le moindre de vos reproches : je n'ai été absent que pour vous, je n'ai songé qu'à vous, je vous ai servie malgré vous ; si, en revenant ici, j'ai trouvé cette femme vindicative et cruelle qui voulait vous perdre, je ne me suis échappé un moment que pour prévenir ses desseins funestes. (Acte 5, scène 3, LORD MURRAY)
Cruelle, pourquoi m'avez-vous caché votre nom illustre, et l'état malheureux où vous êtes, si peu fait pour ce grand nom ? (Acte 5, scène 3, LORD MURRAY)
Puissent les remords et l'amour du fils réparer les fautes du père ! (Acte 5, scène 3, LORD MURRAY)
N'importe, vous êtes mon père, je vous suis. (Acte 5, scène 4, LINDANE)
Adieu, monsieur; nous partons le coeur plein de vos bontés : je n ai jamais connu de ma vie un plus digne homme que vous ; vous me faites pardonner au genre humain. (Acte 5, scène , MONROSE)
Que faites-vous, mon père ? (Acte 5, scène , LINDANE)
Vous êtes le père de cette respectable personne, n'est-il pas vrai ? (Acte 5, scène , LORD MURRAY)

ORESTE (1750)

Et, n'ayant contre lui que d'impuissantes armes, v.29 (Acte 1, scène 1, IPHISE)
Les détestables jeux de leur coupable fête. v.46 (Acte 1, scène 2, ÉLECTRE)
C'est parmi les apprêts de tes indignes jeux, v.56 (Acte 1, scène 2, ÉLECTRE)
Hélas ! à nos regrets n'ajoutons point de craintes ; v.77 (Acte 1, scène 2, IPHISE)
Tremblez que le tyran n'ait écoulé vos plaintes. v.78 (Acte 1, scène 2, IPHISE)
Vous n'êtes point esclave, et d'opprobres nourrie, v.89 (Acte 1, scène 2, ÉLECTRE)
Ce festin détestable, où, le fer à la main, v.92 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Recherchait dans son flanc les restes de sa vie. v.102 (Acte 1, scène 2, ?LECTRE)
Qu'il doit punir Égisthe au lieu même où vous êtes, v.125 (Acte 1, scène 2, PAMMÈNE)
Sur ce même tombeau, dans ces mêmes retraites, v.126 (Acte 1, scène 2, PAMM?NE)
Vous me faites frémir ; votre esprit inflexible v.189 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Faites venir Oreste. v.211 (Acte 1, scène 3, ÉLECTRE)
J'ai plaint les fers honteux dont vous êtes chargée ; v.213 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Vous hasardez sa vie, et vous êtes perdue ; v.230 (Acte 1, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Madame, croyez-nous ; je jure, j'en atteste v.245 (Acte 1, scène 3, IPHISE)
Nos yeux, nos tristes yeux sont fermés sur son sort. v.248 (Acte 1, scène 3, IPHISE)
Ma mère, ayez pitié de vos filles tremblantes, v.249 (Acte 1, scène 3, IPHISE)
De ce fils malheureux, de ses soeurs gémissantes ; v.250 (Acte 1, scène 3, IPHISE)
Déjà de toutes parts j'ai su l'envelopper. v.320 (Acte 1, scène 5, ÉGISTHE)
Vous êtes mon épouse, et surtout vous régnez ; v.371 (Acte 1, scène 5, ÉGISTHE)
Quelques tristes débris au naufrage échappés. v.386 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Dans ton premier combat il a conduit tes mains, v.393 (Acte 2, scène 1, PYLADE)
Plistène sous tes coups a fini ses destins. v.394 (Acte 2, scène 1, PYLADE)
Qu'en des lieux détestés, par le crime célèbres, v.404 (Acte 2, scène 1, ORESTE)
Égisthe ? Justes dieux ! Celui qui fît périr... v.462 (Acte 2, scène 2, ORESTE)
Tes reproches sanglants souvent même écoutés, v.618 (Acte 2, scène 5, CLYTEMNESTRE)
Que ma fille déteste, et qu'il faut que j'abjure. v.636 (Acte 2, scène 5, CLYTEMNESTRE)
Pourquoi ? pour obtenir, de ses tristes faveurs, v.649 (Acte 2, scène 6, ÉLECTRE)
Ces languissantes mains que mes chaînes flétrissent ? v.652 (Acte 2, scène 6, ?LECTRE)
Oreste, dites-vous ? v.665 (Acte 2, scène 7, ÉLECTRE)
Non ; vous êtes trompée, et le ciel nous trahit. v.702 (Acte 2, scène 7, ÉLECTRE)
Et le peu d'habitants de ces tristes retraites v.747 (Acte 3, scène 1, PAMMÈNE)
Lève les mains au ciel, et demande où vous êtes. v.748 (Acte 3, scène 1, PAMM?NE)
Il veut seul accomplir ses augustes desseins ; v.757 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Je n'aurai pas besoin de plus puissantes armes.* v.764 (Acte 3, scène 1, ORESTE)
Prends garde à tes serments, à cet ordre suprême v.767 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Commande à tes transports, dissimule, obéis ; v.770 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Contre leurs volontés si vous faites un pas, v.786 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Tremblez de voir sur vous, dans ces lieux détestés v.789 (Acte 3, scène 1, PYLADE)
Eh ! qui donc êtes-vous, étrangers malheureux ; v.825 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Je vous plains toutes deux : je déteste un devoir v.841 (Acte 3, scène 2, ORESTE)
Laissez, laissez toucher à mes tremblantes mains v.853 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Ces restes échappés à des dieux inhumains. v.854 (Acte 3, scène 2, ?LECTRE)
Que faites-vous ? cessez. v.855 (Acte 3, scène 2, ORESTE)
Étiez-vous son ami ? dites-moi qui vous êtes, v.867 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Vous surtout, dont les traits... Vos bouches sont muettes ; v.868 (Acte 3, scène 2, ?LECTRE)
Quand vous m'assassinez, vous êtes attendris ! v.869 (Acte 3, scène 2, ?LECTRE)
Que dites-vous ? v.871 (Acte 3, scène 2, ÉLECTRE)
Monstre heureux, à tes pieds vois toutes tes victimes, v.887 (Acte 3, scène 3, ÉLECTRE)
Jouis de ton bonheur, jouis de tous tes crimes. v.888 (Acte 3, scène 3, ?LECTRE)
De quel sang êtes-vous ? Qui vois-je en vous paraître ? v.903 (Acte 3, scène 4, ÉGISTHE)
Dites-moi dans quels lieux v.913 (Acte 3, scène 4, ÉGISTHE)
Vous me faites frémir, vous qui m'en délivrez. v.942 (Acte 3, scène 4, CLYTEMNESTRE)
Que dites-vous ? où l'aviez-vous connu ? v.946 (Acte 3, scène 4, ÉGISTHE)
Défendez-vous encor ce sang qui vous déteste ? v.967 (Acte 3, scène 4, ÉGISTHE)
Vous-même, croyez-moi, quittons ces tristes bords, v.973 (Acte 3, scène 4, CLYTEMNESTRE)
Va, tu verras Oreste à tes pompes cruelles ; v.995 (Acte 3, scène 5, ORESTE)
Mes mains ont commencé mes justes sacrifices : v.1040 (Acte 3, scène 6, ORESTE)
Pylade à tes cotés mourra digne d'Oreste. v.1060 (Acte 3, scène 6, PYLADE)
Les yeux de tes tyrans sont tout prêts de s'ouvrir : v.1086 (Acte 4, scène 1, PYLADE)
Sers un projet plus digne, et mes justes efforts. v.1126 (Acte 4, scène 3, ÉLECTRE)
Ne lui résistez pas : oui, vous êtes mon frère, v.1228 (Acte 4, scène 5, ÉLECTRE)
Vous l'êtes, je vous vois, je vous embrasse ; hélas ! v.1229 (Acte 4, scène 5, ?LECTRE)
Princesse, on vous observe en ces lieux détestés ; v.1257 (Acte 4, scène 6, PAMMÈNE)
Oui, vous êtes mon maître : Égisthe est obéi. v.1266 (Acte 4, scène 6, ÉLECTRE)
Rassemble tes amis, achève ton ouvrage. v.1272 (Acte 4, scène 6, PYLADE)
Ah ! Daignez m'écouter ; et si vous êtes mère, v.1288 (Acte 4, scène 8, ÉLECTRE)
Ciel, enfin tes faveurs égalent ton courroux : v.1338 (Acte 4, scène 8, ÉLECTRE)
Grands dieux ! si j'avais pu dans ces âmes tremblantes v.1385 (Acte 5, scène 2, ÉLECTRE)
Enflammer leurs vertus à peine renaissantes, v.1386 (Acte 5, scène 2, ?LECTRE)
Le détestable Oreste en mes mains est remis ; v.1408 (Acte 5, scène 3, ÉGISTHE)
Je défendrai mon fils ; et, malgré tes fureurs, v.1443 (Acte 5, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Iphise à tes genoux, rien ne peut te fléchir ! v.1448 (Acte 5, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Va, de tes cruautés je fus assez complice ; v.1449 (Acte 5, scène 3, CLYTEMNESTRE)
Secouaient leurs flambeaux sous ces voûtes fatales ? v.1518 (Acte 5, scène 6, ÉLECTRE)
Justes dieux ! v.1526 (Acte 5, scène 7, IPHISE)
La garde retenait leurs fureurs interdites. v.1537 (Acte 5, scène 7, PYLADE)
Oreste se tournant vers ses fiers satellites : v.1538 (Acte 5, scène 7, PYLADE)
Elles ne souffrent point que vos mains innocentes v.1585 (Acte 5, scène 8, PAMMÈNE)
Avant le temps prescrit pressent ses mains sanglantes. v.1586 (Acte 5, scène 8, PAMM?NE)

LES ORIGINAUX OU MONSIEUR DU CAP-VERT (1732)

J'ai gagné sa suivante de la façon dont on vient à bout de tout, avec de l'argent : c'était à elle que tu portais toutes mes lettres, sans la connaître. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je me sens toute disposée à vous plaindre ; mais si vous m'aimiez autant que vous dites, vous vous seriez déjà introduit auprès de mon père et de ma mère, et vous seriez le meilleur ami de la maison, au lieu de faire ici le pied de grue et de sauter les murs d'un jardin. (Acte 1, scène 2, FANCHON)
Ne peut-on pas savoir au moins de quelle profession vous êtes ? (Acte 1, scène 2, FANCHON)
On voit bien que je suis né sous le signe du cancre ; toutes mes affaires vont de guingois. (Acte 1, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Je vous ai déjà dit, mon toutou, que votre astrologie n'est bonne qu'à donner des rhumes ; vous devriez laisser là vos lunettes et vos astres. (Acte 1, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Vous me faites palpiter le coeur. (Acte 1, scène 3, LE PRÉSIDENT)
C'était tout juste ici ; mais cela est disparu dès que vous êtes venu dans le jardin. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Or çà, monsieur, point de compliments entre gens du métier : vous souperez avec nous ce soir, si vous le trouvez bon ; et cela en famille avec ma femme, ma fille la comtesse, et ma fille Fanchon. (Acte 1, scène 3, LE PRÉSIDENT)
C'est bien dit, ma toute : qu'on fasse descendre madame la comtesse et Fanchon. (Acte 1, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Madame_la_Comtesse ! (Acte 1, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Madame_la_Comtesse, serez-vous toujours triste ? (Acte 1, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
J'ai deux filles bien différentes. (Acte 1, scène 4, LA PR?SIDENTE)
Il faut que je donne des gouttes d'Angleterre à l'une, et de l'opium à l'autre. (Acte 1, scène 4, LA PR?SIDENTE)
Je vois bien que vous êtes plus habile que moi : oui, vous êtes venu tout à propos pour me tirer de bien des embarras. (Acte 1, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Je crois que le pays d'où vous êtes sera le pays de mon mari. (Acte 1, scène 4, FANCHON)
Il faut que j'aille servir notre malade, ma chère comtesse : le ciel le veut comme cela. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
Mais voilà malheureusement la raison pour quoi vous êtes si fort attachée à lui : s'il était à vos pieds, vous seriez peut-être indifférente. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
Que vous êtes bonne, ma soeur, d'être honnête femme ! (Acte 1, scène 5, FANCHON)
Et moi, je vous communiquerai mes petites idées... (Acte 1, scène 5, FANCHON)
Qui a plus de dettes que de bien, plus d'impertinence que d'esprit, plus d'orgueil que de magnificence, plus... (Acte 2, scène 1, FANCHON)
Vous voilà, comtesse ! (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Allez, allez ; dites-leur qu'ils reviennent... (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
Dites un peu, Monsieur de l'Étrier, qu'on mette mes chevaux napolitains à ma calèche verte et or. (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
En vérité, le roi devrait mettre ordre à ces insolences : comment veut-on que la noblesse se soutienne, si on l'oblige de déroger au point de payer ses dettes ?... (Acte 2, scène 2, LE COMTE)
N'êtes-vous pas maîtresse de vos actions ? (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Comtesse, parlez-moi avec confiance : qui aimez-vous actuellement ? (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
On dit que vous soupâtes hier avec le chevalier du Hasard. (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Voilà comme vous êtes ; vous croyez que toutes les femmes sont faites sur le modèle de celles avec qui vous vous ruinez ; vous pensez qu'il n'y en a point d'honnêtes. (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
D'honnêtes femmes ! (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Mais si fait, si fait ; il y en a de fort honnêtes : elles trichent un peu au jeu, mais ce n'est qu'une bagatelle. (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
Croyez-moi, le président et la présidente ont beau faire, je ne veux pas vivre sitôt en bourgeois ; et puisque vous êtes madame la comtesse des Apprêts, je veux que vous souteniez votre dignité, et que vous n'ayez rien de commun avec votre mari que le nom, les armes, et les livrées. (Acte 2, scène 3, LE COMTE)
(Car vous me faites jurer) (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Si j'étais madame la comtesse, je vous ferais coucher avec moi, mon petit mignon, ou je vous dévisagerais. (Acte 2, scène 4, LE PR?SIDENT)
Allez, vous êtes un monstre. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
Comment trouvez-vous madame la comtesse, mons le chevalier ? (Acte 2, scène 4, LE COMTE)
Aimable créature, toute soeur de ma femme que vous êtes, vous me feriez tourner la tête si vous vouliez. (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Ne me dites point de douceurs : ce n'est pas pour moi que je viens ici. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
Que vous êtes le plus... (Acte 2, scène 6, FANCHON)
La seule chose où elle en manque, c'est en vous aimant ; mais c'est son unique faiblesse : elle est folle de vous, comme vous l'êtes de vous-même. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
Elle sait que vous êtes endetté par-dessus les oreilles ; elle a voulu vous donner des preuves de sa tendresse qui vous enseignassent à avoir des procédés généreux ; elle a vendu toutes ses nippes, elle en a tiré vingt mille francs en billets et en or, qui déchirent mes poches depuis une heure. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
Elle est belle comme le jour ; et vous êtes un misérable, indigne que la petite Fanchon se mêle de vos affaires. (Acte 2, scène 6, FANCHON)
Qu'on me dise qui vous êtes ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Et n'êtes-vous pas assez grand pour le dire vous-même, jeune muguet ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP VERT)
Monsieur, monsieur, doucement vous êtes ici chez un seigneur qui a bien voulu épouser la fille aînée du président Bodin. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE L'ÉTRIER)
Monsieur, puisque vous êtes le gendre de... (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Je pense que vous êtes fou, mon drôle : j'aimerais autant appeler galion une chaloupe, ou donner le nom d'esturgeon à une sole. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Arrêtez, arrêtez ; l'ami, êtes-vous gentilhomme ? (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Monsieur de l'Étrier, mes gens, faites un peu sortir monsieur. (Acte 2, scène 8, LE COMTE)
Que dites-vous là de la mer, beau garçon ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Faites donc votre thème en deux façons ; car me voilà revenu. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Dressez vos lunettes, observez-moi ; je n'ai point changé de pavillon : ne reconnaissez-vous pas mons du Cap-Vert, votre ancien camarade de collège ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Présidente, quelle proposition me faites-vous là ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Comment dites-vous ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Je ne comprends rien à toutes les lanternes que vous me dites, vous autres. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Je vous conseille de ne rien précipiter, et de suivre l'avis de madame : j'ai des raisons importantes pour cela, j'ose vous le dire. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Qui êtes-vous ? (Acte 2, scène 10, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Que vous êtes heureux, monsieur, que vous êtes heureux ! (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Voilà qui est fait ; il ne sera plus question de vous dans les gazettes ; vous n'aurez plus le plaisir de l'abordage ; vous allez languir dans les douces chaînes d'un hymen plein de charmes ; une beauté tendre, touchante, voluptueuse, va vous enchanter dans ses bras. (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Ce serait une marque certaine que j'en aurai lignée : mais je ne crois rien de toutes ces fadaises-là. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Il y a cinquante ans que vous êtes son intime ami ? (Acte 2, scène 11, FANCHON)
Je ne comprends rien à ce que vous me dites. (Acte 2, scène 13, LA COMTESSE)
Vous êtes soeurs ; vous devez vous rendre la vie douce l'une à l'autre ; et je voudrais vous rendre service à toutes deux. (Acte 2, scène 13, LE CHEVALIER)
Mais dites si vous avez fait quelque chose pour moi. (Acte 2, scène 13, LA COMTESSE)
Vous avez toutes deux la tête pleine de votre affaire. (Acte 2, scène 13, LE CHEVALIER)
Réservez toutes vos bontés pour elle ; elle les mérite mieux que moi : c'est le visage du monde le plus aimable, la taille la plus belle, des airs charmants... (Acte 3, scène 2, FANCHON)
Oui, mon ami, je te fais toutes les avances. (Acte 3, scène 4, MADAME-DU-CAP-VERT)
M'amie, il y a ici deux affaires importantes : la première est un rendez-vous que vous venez interrompre ; la seconde est le mariage de Monsieur du Cap-Vert, que je ne serai pas fâché d'empêcher. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Je n'aime ni les curieux ni les jaloux, je vous en avertis : si vous étiez mon mari, je ne vous pardonnerais jamais ; mais je vous le passe, parce que vous n'êtes que mon amant. (Acte 3, scène 6, FANCHON)
Ma chère soeur, vos affaires et les miennes sont embarrassantes : ce n'est pas une petite entreprise de réformer le coeur de monsieur le comte, et de renvoyer le monstre marin qu'on me veut donner. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
Vous êtes mon unique ressource dans le monde. (Acte 3, scène 9, LA COMTESSE)
Je me suis flattée que, dans le fond, vous êtes un honnête homme ; qu'après les obligations que vous m'avez, vous vous ferez un devoir de bien vivre avec moi. (Acte 3, scène 9, LA COMTESSE)
Ce que vous faites pour moi me touche sensiblement ; et, quoique je ne connaisse de vous que ces mains charmantes que je tiens entre les miennes, je vous aime déjà comme si je vous avais vue. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Je ne puis être heureuse si vous n'êtes heureux vous-même, et vous ne pourrez jamais l'être sans l'estime des honnêtes gens. (Acte 3, scène 9, LA COMTESSE)
Vous n'êtes venue ici que pour me faire aimer la vertu ! (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Non, madame, vous êtes un ange descendu du ciel : chaque mot que vous me dites me pénètre l'âme. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Voyez si vous êtes honnête homme, et si vous tiendrez vos promesses. (Acte 3, scène 9, LA COMTESSE)
C'est là madame du Cap-Vert, que j'ai enterrée dans toutes les règles ! (Acte 3, scène 11, LE PRÉSIDENT)
Tes règles ne valent pas le diable, ni loi non plus. (Acte 3, scène 11, MADAME-DU-CAP-VERT)
Tes deux enfants ? (Acte 3, scène 11, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Vous êtes donc aussi de Bayonne, monsieur le fat ? (Acte 3, scène 11, MONSIEUR DU CAP-VERT)
Qu'est-ce que vous dites là ? (Acte 3, scène 12, LE PRÉSIDENT)
Si vous êtes mon père, vous êtes donc un homme de qualité ? (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
Premièrement, j'ai l'air d'un grand seigneur ; j'ai épousé d'abord la veuve d'un négociant qui m'a enrichi, et qui est morte ; j'ai acheté des terres ; je me suis fait comte ; j'ai épousé madame ; je veux qu'elle soit comtesse toute sa vie. (Acte 3, scène 12, LE COMTE)

AGATHOCLE (1779)

Soyons justes, ami ; j'aimai ma république ; v.23 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
C'est ce qui me ramène à ces funestes lieux, v.53 (Acte 1, scène 1, YDASAN)
Ne lui défendra pas de paraître à tes yeux. v.102 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Qui de son esclavage adoucit la tristesse. v.112 (Acte 1, scène 1, EGESTE)
Puisse des justes dieux la justice éternelle v.123 (Acte 1, scène 2, YDASAN)
Qu'il destine à servir ses tristes voluptés. v.182 (Acte 1, scène 3, PRETRESSE)
Ce frère vertueux d'un brigand détesté v.193 (Acte 1, scène 3, YDACE)
Mais avouerai-je enfin mes secrètes alarmes ? v.199 (Acte 1, scène 3, PRETRESSE)
Un crime, dites-vous ? v.321 (Acte 2, scène 2, POLYCRATE)
De tes fausses vertus je voyais l'imposture. v.328 (Acte 2, scène 2, POLYCRATE)
Et tes égarements, qui l'ont trop démenti, v.345 (Acte 2, scène 2, ARGIDE)
Vous me faites frémir. v.357 (Acte 2, scène 3, ELPENOR)
Je détestais le jour, et j'invoquais la mort ; v.410 (Acte 2, scène 4, YDACE)
Ne ramène le crime en ces funestes lieux. v.462 (Acte 2, scène 5, PRETRESSE)
Il se saisit d'Ydace : et d'un bras détesté, v.531 (Acte 3, scène 2, EGESTE)
Cruel ! il est mort par tes coups, v.583 (Acte 3, scène 3, AGATHOCLE)
Vous êtes souverain, commandez ; je suis prêt. v.612 (Acte 3, scène 3, ARGIDE)
Soutenez-moi ; mon âme, en ses transports funestes, v.637 (Acte 3, scène 4, AGATHOCLE)
De ma force épuisée a consumé les restes ; v.638 (Acte 3, scène 4, AGATHOCLE)
Je n'attesterai plus leur justice et leurs lois : v.704 (Acte 4, scène 2, PRETRESSE)
Vous serez détesté de toute la nature, v.725 (Acte 4, scène 2, YDACE)
Détesté de vous-même... et l'âme auguste et pure, v.726 (Acte 4, scène 2, YDACE)
Et, s'il faut à tes yeux découvrir ma pensée, v.745 (Acte 4, scène 3, AGATHOCLE)
Mon coeur s'ouvre à tes yeux ; ouvre le tien de même ; v.749 (Acte 4, scène 3, AGATHOCLE)
De ma fille, après tout, vous n'êtes point complice ; v.819 (Acte 5, scène 1, YDASAN)
Seigneur, que dites-vous ? v.829 (Acte 5, scène 2, YDASAN)
Eh bien ! je vous unis ; eh bien ! dieux que j'atteste, v.863 (Acte 5, scène 2, YDASAN)
Jouis de toutes deux : ton père te les donne. v.916 (Acte 5, scène 3, AGATHOCLE)
Que vos vaillantes mains ont couvert de lauriers... v.934 (Acte 5, scène 3, ARGIDE)
Vous êtes au-dessus des honneurs souverains ; v.941 (Acte 5, scène 3, ARGIDE)
Ce peuple vous chérit ; vous êtes plus que reine. v.952 (Acte 5, scène 3, ARGIDE)

LE DROIT DU SEIGNEUR (1763)

À te servir dans toutes tes affaires. v.48 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Ah ! Vous êtes pressant. v.50 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Oui, j'entends bien : vous êtes trop hâtif ; v.70 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Il vient demain ; ne faites rien sans lui. v.73 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Des Mathurins les têtes sont jalouses : v.80 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Et c'est à nous, en personnes discrètes, v.91 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
À nous soumettre aux lois qu'on nous a faites. v.92 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Mais sur ce pied, dans toutes les familles, v.95 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Se ressembler comme deux gouttes d'eau. v.118 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Si tes valets te tenaient ce langage, v.124 (Acte 1, scène 1, LE BAILLIF)
Je pourrais bien frotter tes deux oreilles ? v.144 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
De tes bonjours je suis fort étonnée, v.175 (Acte 1, scène 3, COLETTE)
Et tes bonjours valaient mieux l'autre année : v.176 (Acte 1, scène 3, COLETTE)
Vous n'êtes plus la maîtresse au logis, v.277 (Acte 1, scène 5, MATHURIN)
Comme elle, enfin, vous passâtes par là ; v.314 (Acte 1, scène 5, DIGNANT)
Ne m'en faites pas, vous, et que je sorte v.360 (Acte 1, scène 6, COLETTE)
Va consulter de plus doctes que moi. v.394 (Acte 1, scène 6, COLETTE)
Approchez-vous... faites la révérence, v.418 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
Dites-les... Aurait-il... ? v.431 (Acte 2, scène 1, LE BAILLIF)
J'ai protesté ; cela ne sert de rien. v.512 (Acte 2, scène 2, COLETTE)
Non pas pour toi ; tu portes dans ton air v.523 (Acte 2, scène 3, COLETTE)
Êtes-vous folle ? Et quand on doit se rendre v.641 (Acte 2, scène 4, BERTHE)
On vous marie, et vous êtes fâchée. v.645 (Acte 2, scène 4, BERTHE)
J'en fis l'épreuve ; et je puis protester v.700 (Acte 2, scène 5, BERTHE)
Vous êtes fin, Monsieur le Chevalier ; v.711 (Acte 2, scène 6, CHAMPAGNE)
Déterminés, alertes comme moi ; v.768 (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Qui m'élevez, qui dans moi faites naître v.1149 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Voilà mon sort ; vous en êtes le maître. v.1169 (Acte 1, scène 6, ACANTE)
Tout me surprend. Dites-moi, s'il vous plaît, v.1175 (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
J'aimais assez ses honnêtes manières ; v.1229 (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Quatre coquins alertes, bien tournés, v.1295 (Acte 4, scène 3, MATHURIN)
Vous me faites frémir. v.1350 (Acte 4, scène 4, DIGNANT)
Et d'un parent ne détestât le crime. v.1386 (Acte 4, scène 5, DORMÈNE)
Que dites-vous ? v.1503 (Acte 4, scène 7, LE MARQUIS)
Elle revient des portes du trépas ; v.1540 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
Que dites-vous ? v.1589 (Acte 4, scène 9, DORMÈNE)
Vous êtes juste et sage. v.1613 (Acte 4, scène 9, DORMÈNE)
Du Chevalier je déteste l'amour. v.1759 (Acte 5, scène 3, ACANTE)
Vous êtes né pour connaître la gloire : v.1806 (Acte 5, scène 4, ACANTE)
Que dites-vous ? v.1831 (Acte 5, scène 5, ACANTE)
Sont nés d'un sang dont vous êtes plus digne ; v.1833 (Acte 5, scène 5, DORMÈNE)
Oui, je le suis, oui ; vous êtes ma soeur. v.1839 (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
Ces mouvements dont vous êtes atteinte v.1850 (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
Vivez prés d'elle ; et de ses tristes jours v.1915 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
J'aurais voulu. Mais goûtez toutes deux, v.1924 (Acte 5, scène 6, LE MARQUIS)
Eh quoi ! Ma soeur, vous n'êtes, point contente ! v.1929 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)

SAMSON (1732)

Dites-moi quelle est la conquête v.21 (Prologue, scène 1, BACCHUS)
Sans tes plaisirs, sans tes doux avantages, v.39 (Prologue, scène 1, ENSEMBLE)
Amour, il doit à tes feux v.43 (Prologue, scène 1, UN AMOUR)
Sous les myrtes de Cythère. v.55 (Prologue, scène 1, UN AMOUR)
Sans moi, de tes plaisirs l'erreur est passagère ; v.71 (Prologue, scène 1, LA VERTU)
Mais j'ai besoin de tes appas. v.74 (Prologue, scène 1, LA VERTU)
Tristes Hébreux, frémissez tous : v.101 (Acte 2, scène 1, UN CORYPHÉE)
Peuple, éveille-toi, romps tes fers, v.180 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
Peuple, éveille-toi, romps tes fers, v.186 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
Reprends tes concerts. v.189 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
Peuple, éveille-toi, romps tes fers ! v.190 (Acte 2, scène 4, SAMSON)
Et, détestés partout, détestent l'univers. v.213 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Que dites-vous ? un seul homme, un barbare, v.224 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Si vous êtes un dieu, je vous dois mon hommage ; v.233 (Acte 3, scène 2, LE ROI)
Si vous êtes un homme, osez-vous me braver ? v.234 (Acte 3, scène 2, LE ROI)
Embrasez-vous, vastes forêts. v.268 (Acte 3, scène 2, SAMSON)
A tes dieux infernaux va porter ton effroi ; v.284 (Acte 3, scène 2, SAMSON)
De ses innocentes amours. v.312 (Acte 3, scène 3, LES HÉBREUX)
Sonnez, trompettes, organe de sa gloire ; v.313 (Acte 3, scène 3, LE CHOEUR)
Prête à nos yeux tes traits toujours vainqueurs. v.344 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Pour inspirer et pour sentir tes feux. v.352 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Se rende à tes douceurs. v.386 (Acte 4, scène 1, DALILA)
Demeurez, présidez à nos fêtes ; v.445 (Acte 4, scène 2, CHOEUR DES FILLES DE GAZA)
Que nos cours soient ici vos conquêtes. v.446 (Acte 4, scène 2, CHOEUR DES FILLES DE GAZA)
Demeurez, présidez à nos fêtes ; v.455 (Acte 4, scène 2, CHOEUR DES FILLES DE GAZA)
Que nos cours soient vos tendres conquêtes. v.456 (Acte 4, scène 2, CHOEUR DES FILLES DE GAZA)
Demeurez, présidez à nos fêtes. v.461 (Acte 4, scène 2, CHOEUR DES FILLES DE GAZA)
Que nos cour soient vos tendres conquêtes. v.462 (Acte 4, scène 2, CHOEUR DES FILLES DE GAZA)
Et vous êtes mon seul espoir. v.472 (Acte 4, scène 2, SAMSON)
Cessez, trompettes et tambours, v.504 (Acte 4, scène 2, DALILA)
Myrtes amoureux, croissez près des lauriers ; v.523 (Acte 4, scène 3, SAMSON_DALILA)
Que par tes regards bienfaisants. v.544 (Acte 4, scène 4, DALILA)
Tout n'est riens sans tes feux ! v.546 (Acte 4, scène 4, DALILA)
Dites-moi par quel charme heureux, v.588 (Acte 4, scène 4, DALILA)
Que dites-vous ?... v.600 (Acte 4, scène 4, SAMSON)
Ces cheveux, dites-vous ? v.610 (Acte 4, scène 4, DALILA)
Que faites-vous, peuple parjure ? v.626 (Acte 4, scène 5, DALILA)
Amour, tyran que je déteste, v.692 (Acte 6, scène 2, SAMSON_DEUX-CORYPHÉES)
Tu détruis la vertu, tu traînes sur tes pas v.693 (Acte 6, scène 2, SAMSON, DEUX CORYPH?ES)
Tourne sur moi tes coups. v.706 (Acte 6, scène 3, SAMSON)
C'est Vénus qui défend aux tempêtes v.726 (Acte 6, scène 4, UNE-PRÊTRESSE)
De gronder sur nos têtes. v.727 (Acte 6, scène 4, UNE PR?TRESSE)
Entend encor nos fêtes, v.729 (Acte 6, scène 4, UNE PR?TRESSE)
Tremble de nos conquêtes, v.730 (Acte 6, scène 4, UNE PR?TRESSE)
Qui par tes mains devait nous foudroyer ? v.733 (Acte 6, scène 4, LE ROI)
Tes cris, tes cris ne sont point entendus. v.744 (Acte 6, scène 4, CHOEUR DE PHILISTINS)
Mes languissantes mains. v.755 (Acte 6, scène 4, SAMSON)
A tes derniers moments ? v.759 (Acte 6, scène 4, LE ROI)
Parle, apprends-nous tous tes crimes ; v.765 (Acte 6, scène 4, LE ROI)
Livre-nous toutes nos victimes. v.766 (Acte 6, scène 4, LE ROI)
Tes prêtres, tes guerriers, sont-ils autour de toi ? v.771 (Acte 6, scène 4, SAMSON)
Temple odieux ! que tes murs se renversent, v.776 (Acte 6, scène 4, )
Que tes débris se dispersent v.777 (Acte 6, scène 4, )

SÉMIRAMIS (1749)

Remet entre tes bras Arsace à Babylone. v.2 (Acte 1, scène 1, ARSACE)
Quel art a pu former ces enceintes profondes v.5 (Acte 1, scène 1, ARSACE)
Vous : ce fut, seigneur, au milieu de ces fêtes, v.37 (Acte 1, scène 1, MITRANE)
Quand Babylone en feu célébrait vos conquêtes ; v.38 (Acte 1, scène 1, MITRANE)
Pour les faibles humains quelles hautes leçons ! v.64 (Acte 1, scène 1, ARSACE)
Vous êtes devenu l'ouvrage de vos mains. v.83 (Acte 1, scène 1, MITRANE)
Vous daignâtes l'aimer. v.131 (Acte 1, scène 3, ARSACE)
Restes chers et sacrés ; je vous vois, et ma bouche v.138 (Acte 1, scène 3, OROÈS)
Presse, avec des sanglots, ces tristes monuments v.139 (Acte 1, scène 3, ORO?S)
Qui, m'arrachant des pleurs, attestent mes serments ! v.140 (Acte 1, scène 3, ORO?S)
Pour le bien des mortels vous prévîntes ses coups ; v.275 (Acte 1, scène 5, OTANE)
Et je déteste en lui cet avantage affreux, v.323 (Acte 1, scène 5, SÉMIRAMIS)
Aux portes du palais en secret on annonce v.358 (Acte 1, scène 6, MITRANE)
Quand les Scythes vaincus, réparant leurs défaites, v.367 (Acte 2, scène 1, AZÉMA)
S'élancèrent sur nous de leurs vastes retraites, v.368 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
Brisâtes mes liens, remplîtes ma vengeance. v.371 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
J'en atteste l'amour, j'en jure par vous-même, v.396 (Acte 2, scène 1, AZÉMA)
On ne parle en effet que d'augures funestes, v.439 (Acte 2, scène 1, AZÉMA)
De mânes en courroux, de vengeances célestes. v.440 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
Et j'ai tremblé qu'Assur, en ces jours de tristesse, v.443 (Acte 2, scène 1, AZ?MA)
J'ignore si vos chefs, aux révoltes poussés, v.553 (Acte 2, scène 3, AZÉMA)
Vous deviez l'espérer, mais vous pûtes connaître v.711 (Acte 2, scène 7, SÉMIRAMIS)
Vous m'opposez le sang dont vous êtes sorti. v.726 (Acte 2, scène 7, S?MIRAMIS)
M'offrit en rougissant, de ses mains triomphantes, v.787 (Acte 3, scène 1, SÉMIRAMIS)
Des ennemis vaincus les dépouilles sanglantes. v.788 (Acte 3, scène 1, S?MIRAMIS)
Mais vous interprétez les volontés célestes. v.871 (Acte 3, scène 2, SÉMIRAMIS)
Ces signes que j'ai vus me seraient-ils funestes v.872 (Acte 3, scène 2, S?MIRAMIS)
Sur ces grands intérêts, sur ce choix que vous faites, v.939 (Acte 3, scène 5, ARSACE)
Mon coeur doit renfermer ses plaintes indiscrètes : v.940 (Acte 3, scène 5, ARSACE)
Destinée à mon fils, vous m'êtes toujours chère ; v.983 (Acte 3, scène 5, SÉMIRAMIS)
Ni ces chants d'allégresse en des plaintes funèbres ! v.1000 (Acte 3, scène 6, OROÈS)
Permets qu'en et tombeau j'embrasse tes genoux, v.1083 (Acte 3, scène 6, SÉMIRAMIS)
Qui de nos chastes feux protégeait le mystère. v.1116 (Acte 4, scène 1, ARSACE)
Que sa mère à mes yeux attestant sa promesse, v.1140 (Acte 4, scène 1, AZÉMA)
Je vois de tes destins le fatal interprète, v.1159 (Acte 4, scène 1, AZ?MA)
Vous ne me dites point comment son père même v.1195 (Acte 4, scène 2, ARSACE)
Le détestable Assur a donné le poison. v.1202 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
Est monté de !a terre à ces voûtes impies : v.1215 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
Vous êtes Ninias ; la reine est votre mère. v.1220 (Acte 4, scène 2, ORO?S)
Vous ne fûtes connu que sous le nom d'Arzace : v.1240 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
Enfer, qui m'as parlé, tes funestes oracles v.1268 (Acte 4, scène 2, ARSACE)
Allez ; dans les horreurs dont vous êtes troublé, v.1273 (Acte 4, scène 2, OROÈS)
Seigneur, est-ce bien vous ? faites-vous cet outrage v.1296 (Acte 4, scène 3, MITRANE)
Mon coeur suivra ton coeur, mes pas suivront tes pas. v.1354 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Quel est donc ce billet que tes yeux pleins d'alarmes v.1355 (Acte 4, scène 4, S?MIRAMIS)
Contient-il les raisons de tes refus affreux ? v.1357 (Acte 4, scène 4, S?MIRAMIS)
Étouffe dans mon sang mes détestables feux. v.1373 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Frappe. Mais quoi ! tes pleurs se mêlent à mes larmes ! v.1383 (Acte 4, scène 4, SÉMIRAMIS)
Le détestable Assur sait-il ce qui se passe ? v.1427 (Acte 5, scène 1, SÉMIRAMIS)
Quels forfaits, justes dieux ! v.1472 (Acte 5, scène 2, SÉMIRAMIS)
Il ne commet qu'à lui ce meurtre détesté ; v.1489 (Acte 5, scène 2, AZÉMA)
Impénétrables dieux, vous me faites trembler. v.1570 (Acte 5, scène 5, AZÉMA)
Abîmes redoutes, dont Ninus est sorti. v.1573 (Acte 5, scène 5, AZ?MA)
Vous êtes teint de sang, pâle, glacé d'horreur. v.1586 (Acte 5, scène 6, AZÉMA)
Mon coeur est pur, ô dieux ! mes mains sont innocentes : v.1611 (Acte 5, scène 6, NINIAS)
D'un sang proscrit par vous vous les voyez fumantes ; v.1612 (Acte 5, scène 6, NINIAS)
Hélas ! j'y descendis pour défendre tes jours. v.1653 (Acte 5, scène 8, SÉMIRAMIS)
J'ai reçu de tes mains la mort qui m'était due. v.1655 (Acte 5, scène 8, S?MIRAMIS)
J'atteste ici les dieux qui conduisaient mon bras, v.1657 (Acte 5, scène 8, NINIAS)

LE BARON D'OTRANTE (1784)

Oui, seigneur Votre Altesse v.33 (Acte 1, scène 1, LE CONSEILLER)
Tes yeux m'inspirent l'allégresse, v.60 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Qui vous avaient donné de méchantes leçons, v.84 (Acte 1, scène 3, IRÈNE)
Amour, amour, lance tes traits, v.103 (Acte 1, scène 3, IRÈNE, LE BARON)
Lance tes traits v.104 (Acte 1, scène 3, IR?NE, LE BARON)
Viennent de tous côtés, et sont toutes tremblantes. v.118 (Acte 1, scène 4, IRÈNE)
Ah pauvres innocentes ! v.119 (Acte 1, scène 5, IRÈNE)
Faites de point en point ce que j'ai su prescrire ; v.327 (Acte 3, scène 2, LE BARON)
Tes Levantis, corsaire, v.357 (Acte 3, scène 1, LE BARON)

IRÈNE (1778)

D'un esprit défiant détestables flatteurs, v.22 (Acte 1, scène 1, IRÈNE)
Alexis, dites-vous ? v.103 (Acte 1, scène 2, IRÈNE)
Leurs fausses amitiés, leurs indiscrètes haines. v.119 (Acte 1, scène 2, MEMNON)
Il détesta toujours leur frivole insolence, v.131 (Acte 1, scène 3, ZOÉ)
Leurs tristes vanités que suit le déshonneur ; v.133 (Acte 1, scène 3, ZO?)
Daignez souffrir ma vue, et bannissez vos craintes... v.159 (Acte 1, scène 3, ALEXIS)
Je ne viens point troubler par d'inutiles plaintes v.160 (Acte 1, scène 3, ALEXIS)
Prince, que dites-vous ? Dans quel temps, dans quels lieux, v.177 (Acte 1, scène 3, IRÈNE)
Vous me faites frémir : seigneur, vous vous perdez. v.186 (Acte 1, scène 3, IR?NE)
Êtes-vous dans la Grèce une esclave d'Asie, v.191 (Acte 1, scène 3, ALEXIS)
Oui, vous êtes mandé ; mais César délibère. v.255 (Acte 2, scène 1, MEMNON)
Vous n'êtes plus pour moi qu'un sujet révolté. v.361 (Acte 2, scène 2, NICÉPHORE)
Ô ciel !... de tes projets Irène est-elle instruite ? v.403 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Alexis ! Arrêtez : que faites-vous ? Cruel ! v.426 (Acte 2, scène 4, IRÈNE)
Du dieu que l'on outrage atteste la colère. v.436 (Acte 2, scène 4, IR?NE)
Je me jette en tes bras, ô dieu qui m'as fait naître ! v.443 (Acte 2, scène 5, IRÈNE)
Sont les vils instruments de tes divines mains. v.454 (Acte 2, scène 5, IR?NE)
Que nos tremblantes mains ne peuvent relever ; v.469 (Acte 2, scène 6, ZOÉ)
Autant qu'elle déteste un pouvoir tyrannique, v.488 (Acte 3, scène 1, ZOÉ)
À vos justes douleurs v.497 (Acte 3, scène 1, ZOÉ)
Des portes des sept tours au canal du Bosphore : v.524 (Acte 3, scène 2, LÉONCE)
J'écoute vos conseils ; ils sont justes, seigneur ; v.574 (Acte 3, scène 4, IRÈNE)
Que vous accomplirez dans ces tristes remparts v.589 (Acte 3, scène 4, LÉONCE)
Quand il est teint de sang, je le dois détester. v.601 (Acte 3, scène 4, IRÈNE)
Partageas tant d'ennuis et de douleurs secrètes, v.615 (Acte 3, scène 5, IRÈNE)
Oseras-tu me suivre au fond de ces retraites v.616 (Acte 3, scène 5, IR?NE)
Et quand vous êtes libre, et que vous devez l'être, v.624 (Acte 3, scène 5, ZOÉ)
Il n'est qu'un criminel à mes tristes regards ; v.634 (Acte 3, scène 5, IRÈNE)
Que pour le rétablir par vos augustes mains. v.650 (Acte 3, scène 6, ALEXIS)
Que vous êtes couvert du sang de mon époux ? v.654 (Acte 3, scène 6, IRÈNE)
Que vous êtes en proie à de tristes combats ! v.779 (Acte 4, scène 1, ZOÉ)
Il n'a point exaucé mes plaintes assidues ; v.785 (Acte 4, scène 1, IRÈNE)
Ainsi, loin du palais où vous fûtes nourrie, v.801 (Acte 4, scène 1, ZOÉ)
Mortel trop vertueux, vous n'êtes qu'un ingrat. v.844 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Vous êtes aveuglé ; je dois vous découvrir v.859 (Acte 4, scène 3, LÉONCE)
" tes mains à ton monarque ont arraché la vie ; v.866 (Acte 4, scène 3, L?ONCE)
N'en faites point une arme odieuse et cruelle, v.881 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Vous le faites parler : vous me forcez, cruel, v.891 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Vous me verrez, ingrat, sur ces vastes ruines, v.902 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Nos tristes soins à peine ont rappelé sa vie. v.938 (Acte 4, scène 5, ZOÉ)
Ces tyrans des esprits que mes chagrins détestent. v.962 (Acte 4, scène 6, ALEXIS)
Même en les détestant, nous tremblons d'opprimer. v.976 (Acte 4, scène 6, MEMNON)
Ah ! Cher et sage ami, que tes yeux éclairés v.1009 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Dites-moi par pitié si son âme agitée v.1031 (Acte 5, scène 2, ALEXIS)
Un moment peut finir tant de tristes combats. v.1086 (Acte 5, scène 3, IRÈNE)
Pour voler dans tes bras dont on vient m'arracher ? v.1135 (Acte 5, scène 4, IRÈNE)

L'HÃ”TE ET L'HÃ”TESSE (1801)

Écoutez, garçons de l'hôtellerie, la foule est trop grande ; ne laissez entrer que ceux qui viendront deux à deux ; que cet ordre soit crié à son de trompe à toutes les portes. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Messieurs, peut-on, sans manquer an respect qu'on vous doit, vous demander qui vous êtes ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Messieurs les Tartares, pourquoi êtes-vous armés ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Courir aux fêtes de village. v.46 (Acte 1, scène 2, UN CHANTEUR)

LE COMTE DE BOURSOUFLE (1766)

Dites au service de vos maîtresses, de vos fantaisies, de vos folies. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Je ne connais pas Monsieur le Comte ; mais il me semble que je viens de voir arriver ici monsieur Maraudin, votre ami et le sien, et celui du baron, et celui de tout le monde ; cet homme qui noue plus d'intrigues qu'il n'en peut débrouiller, qui fait des mariages et des divorces, qui prête, qui emprunte, qui donne, qui vole, qui fournit des maîtresses aux jeunes gens, des amants aux jeunes femmes, qui se rend redouté et nécessaire dans toutes les maisons, qui fait tout, qui est partout : il n'est pas encore pendu, profitez du temps, parlez-lui; cet homme-là vous tirera d'affaire. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Non, non, Pasquin, ces gens-là ne sont bons que pour les riches ; ce sont les parasites de la société. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Un fripon aime à la fin l'intrigue pour l'intrigue même ; il est actif, vigilant ; il rend service vivement avec un très mauvais coeur ; tandis que les honnêtes gens, qui ont le meilleur coeur du monde, vous plaignent avec indolence, vous laissent dans la misère, et vous ferment la porte au nez. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Je ne connais guère que ces honnêtes gens-là; et j'ai grand'peur que Monsieur mon frère ne soit un très honnête homme. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
J'en demande pardon à Monsieur son frère ; mais Monsieur le comte est presque aussi avare que fat ; vous n'êtes ni l'un ni l'autre, et si vous aviez son bien, vous feriez... (Acte 1, scène , MARAUDIN)
Page, levez un peu ce miroir, haut, plus haut ; vous êtes fort maladroit, page, foi de seigneur. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Puisque la nature se tait dans vous, elle se taira en moi, et j'aurai du moins le plaisir de vous dire que vous êtes le plus grand fat de la terre, le plus indigne de votre fortune, le coeur le plus dur, le plus... (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Mon_Dieu, vous êtes loin d'avoir les airs de la cour. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Mais à présent que vous voilà débarrassé du poids de la reconnaissance et des liens de l'amitié, vous êtes libre, et je veux vous aider à vous venger en vous rendant heureux. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Monsieur le baron n'a jamais vu votre frère aîné ; je puis vous annoncer sous son nom, puisque en effet votre nom est le sien ; vous ne mentirez point ; et il est bien doux de pouvoir tromper quelqu'un sans être réduit au chagrin de mentir : il faut que l'honneur conduise toutes nos actions. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Je vous aime au moins une fois plus que lui : faites-moi un billet de vingt mille francs, et je vous fais épouser la fille du baron. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Allez, vous êtes indigne d'être riche, si vous manquez l'occasion de l'être. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
C'est que vous étiez en colère quand vous vouliez vous battre, et que vous êtes plus brave qu'habile. (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Allons, êtes-vous fou ? (Acte 1, scène 5, MARAUDIN)
Ce vieux fou de baron s'enferme dans son château, et fait faire la garde comme si l'univers voulait lui enlever mademoiselle Thérèse de La Cochonnière, et comme si les ennemis étaient aux portes. (Acte 2, scène 1, MARAUDIN)
Voilà deux beaux contrastes que Monsieur de Boursoufle et lui. (Acte 2, scène 1, MARAUDIN)
Un buffle, corbleu, un buffle ; voilà ce qu'il faut en temps de guerre ; mon gendre me charme par le récit que vous m'en faites. (Acte 2, scène 2, LE BARON)
En vérité, Monsieur, vous me faites rougir, et je suis confus de paraître devant vous ; mais monsieur Maraudin qui sait l'état de mes affaires vous aura dit... (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Allons, faites descendre Thérèse ; faites venir les violons ; donnez la clef de la cave, et que tout le monde soit ivre aujourd'hui dans mon château. (Acte 2, scène 3, LE BARON)
La, la, apaisez-vous, je n'ai pas de si méchantes nouvelles à vous apprendre, et on ne voulait pas vous traiter en petite fille ; on voulait vous parler d'un mari ; mais puisque vous êtes toujours bourrue... (Acte 2, scène 4, MADAME BARBE)
Aga, avec votre mari ; ces contes bleus-là me fatiguent les oreilles, entendez-vous, madame Barbe? (Acte 2, scène 4, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Il y a deux ans qu'on se moque de moi, mais je sais bien ce que je ferai, je me marierai bien sans vous, tous tant que vous êtes ; on n'est pas une sotte, quoiqu'on soit élevée loin de Paris, et Jacqueline-Thérèse de La Cochonnière ne sera pas toujours en prison ; c'est moi qui vous le dis, madame Barbe. (Acte 2, scène 4, MADEMOISELLE TH?R?SE)
Allez, ne pleurez point, Monsieur le Comte de Boursoufle est arrivé, et vous allez être Madame la Comtesse. (Acte 2, scène 4, MADAME BARBE)
Me Voilà mariée, me voilà comtesse, me voilà à Paris ; je ne me sens pas de joie. (Acte 2, scène 4, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Premièrement, une grande maison magnifique, et des diamants, et six grands laquais, et l'Opéra tous les jours, et toute la nuit à jouer, et tous les jeunes gens amoureux de moi, et toutes les femmes jalouses. (Acte 2, scène 4, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Cela fera crever toutes les femmes de dépit ; j'en serai charmée. (Acte 2, scène 5, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Au contraire, je vous aime de tout mon coeur ; Madame Barbe prétend que je ne devais vous en rien dire ; mais c'est une radoteuse, et je ne vois pas, moi, quel grand mal il y a à vous dire que je vous aime, puisque vous êtes mon mari, et que vous m'aimez. (Acte 2, scène 5, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Qu'est-ce que vous dites là ? (Acte 2, scène 6, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Les ravisseurs auront beau venir après cela, Mademoiselle Thérèse leur dira : Messieurs, vous êtes venus trop tard, la place est prise. (Acte 2, scène 6, LE CHEVALIER)
Oui ; mais s'ils me disent : ça ne fait rien, quand vous seriez mariée cent fois davantage, mademoiselle Thérèse, nous vous aimons, vous êtes belle, et il faut que nous vous enlevions. (Acte 2, scène 6, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Renfermons-nous dans le château ; fermons toutes les portes. (Acte 2, scène 6, LE BARON)
Vous faites le mauvais plaisant, Baron. (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Allons, ouvrez, et ne faites plus le mauvais plaisant. (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Pour peu qu'il vous reste un grain de raison, ne sauriez-vous me dire comment la tête vous a tourné, et pourquoi vous faites ainsi garrotter le comte votre gendre ? (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Mon ami, je suis bien aise, pour te réjouir, de t'apprendre que tes visées étaient mal prises, et que Monsieur le Comte et Monsieur Maraudin sont ici. (Acte 2, scène 7, LE BARON)
Vous me dites des choses incroyables, sur mon honneur. (Acte 2, scène 7, LE COMTE)
Monsieur le Comte, Monsieur Maraudin, venez, venez, montrez à ce coquin qui vous êtes. (Acte 2, scène 7, LE BARON)
Merci de mon honneur : que faites-vous là, Thérèse ? (Acte 2, scène 9, LE BARON)
Je suis madame la comtesse, afin que vous le sachiez. (Acte 3, scène 1, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Toi, non, tu m'as trop enfermée dans ma chambre toutes les fois qu'il venait ici des jeunes gens ; je ne te mènerai point à Paris. (Acte 3, scène 1, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Il a cent lettres sur lui, toutes à l'adresse du Comte. (Acte 3, scène 2, LE BARON)
C'est lui qui les a écrites. (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ses domestiques sont tous autour du château, et protestent qu'ils vengeront leur maître. (Acte 3, scène 2, LE BARON)
Monsieur Maraudin, tout ceci est un peu singulier ; foi de seigneur, vous êtes un fripon. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Que marmottes-tu là entre les dents, ravisseur effronté ? (Acte 3, scène 3, LE BARON)
Monsieur le Baron, je commence à croire que tout ceci n'est qu'un malentendu, et qu'il est aisé de nous éclaircir ; laissez-moi seulement parler deux minutes tête à tête à ce jeune et honnête gentilhomme. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Vous êtes plus heureux que vous ne pensez ; notre homme a des complices, et vous avez sept ou huit personnes pour le moins à qui il faudra donner la question. (Acte 3, scène 5, LE BARON)
J'ai tout oublié ; vous êtes un cadet qui n'avez rien, et je serai grande dame avec Monsieur le Comte. (Acte 3, scène 5, MADEMOISELLE THÉRÈSE)
Monsieur le bailli, par charité, faites pendre au moins Monsieur Maraudin, qui a fait toute la friponnerie. (Acte 3, scène 5, LE BARON)

LA MORT DE CÉSAR (1736)

Changé par tes vertus, va reconnaître en toi, v.3 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Ta grandeur fait ma joie, et fait tes déplaisirs ! v.12 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
César, que me dis-tu de tes fils, de partage ? v.62 (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
J'ai détesté Sylla, j'ai haï les tyrans. v.116 (Acte 1, scène 1, CESAR)
La nature, le sang, mes bienfaits, tes avis, v.127 (Acte 1, scène 1, CESAR)
Des conquêtes de Rome, et nous parler en rois. v.204 (Acte 1, scène 3, CIMBER)
Je songe à ton pouvoir, mais songe à tes serments. v.216 (Acte 1, scène 3, CASSIUS)
Et nous le détestons, s'il te faut obéir. v.248 (Acte 1, scène 3, BRUTUS)
Ingrat à tes bontés, ingrat à ton amour, v.268 (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Quoi ! Rome est sous tes lois, et Cassius t'outrage ! v.274 (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Déjà même à tes yeux on ose en murmurer. v.307 (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Vous voulez un monarque, et vous êtes Romain ! v.327 (Acte 2, scène 1, BRUTUS)
Quels restes, justes dieux, de la grandeur romaine ! v.337 (Acte 2, scène 2, BRUTUS)
De leurs cris douloureux les voûtes retentissent ; v.402 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
Mais il tourna sur soi ses innocentes mains, v.443 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Nous détestons César : nous aimons la patrie : v.466 (Acte 2, scène 4, CIMBER)
C'est hasarder beaucoup. Ses ardents satellites v.489 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Partout du Capitole occupent les limites. v.490 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Mais si l'idole tombe, il va la détester. v.504 (Acte 2, scène 4, CASSIUS)
Nous promettons, Pompée, à tes sacrés genoux, v.523 (Acte 2, scène 4, BRUTUS)
Brutus, si ma colère en voulait à tes jours, v.531 (Acte 2, scène 5, CESAR)
Ton pouvoir : tes vertus qui font tes injustices, v.545 (Acte 2, scène 5, BRUTUS)
Qui de tes attentats sont en toi les complices ; v.546 (Acte 2, scène 5, BRUTUS)
Ta funeste bonté qui fait aimer tes fers, v.547 (Acte 2, scène 5, BRUTUS)
Va, cruel, va trouver tes indignes amis. v.603 (Acte 2, scène 5, CESAR)
Caton forma tes moeurs, Caton seul est ton père ; v.694 (Acte 3, scène 2, CASSIUS)
Ne vous alarmez point : ce nom que je déteste, v.721 (Acte 3, scène 2, BRUTUS)
Et faites qu'il soit juste, afin qu'il soit mon père. v.750 (Acte 3, scène 3, BRUTUS)
Je plains tes préjugés, je les excuse même ; v.761 (Acte 3, scène 4, CESAR)
Mon coeur par tes exploits fut pour toi prévenu, v.763 (Acte 3, scène 4, BRUTUS)
Je déteste César avec le nom de roi ; v.767 (Acte 3, scène 4, BRUTUS)
Un jour à tes dépens tu l'apprendras peut-être. v.790 (Acte 3, scène 4, CESAR)
Il me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds. v.819 (Acte 3, scène 4, BRUTUS)
Au nom de tes vertus, de Rome, et de toi-même, v.821 (Acte 3, scène 4, BRUTUS)
Eh quoi ! D'où viennent tes alarmes ? v.829 (Acte 3, scène 4, CESAR)
Vont prodiguer l'encens au pied de tes images : v.838 (Acte 3, scène 5, DOLABELLA)
Suivons sans reculer nos hautes destinées. v.854 (Acte 3, scène 5, CESAR)
Étouffer des méchants les fureurs intestines ; v.909 (Acte 3, scène 7, CASSIUS)
Pour forcer des Romains à ce coup détestable v.937 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
A-t-il gardé pour lui le fruit de ses conquêtes, v.941 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Des dépouilles du Monde il couronnait vos têtes. v.942 (Acte 3, scène 8, ANTOINE)
Ah ! Nous les détestons. Ce doute nous outrage. v.974 (Acte 3, scène 8, ROMAINS)

CHARLOT OU LA COMTESSE DE GIVRY. (1767)

Faites donc vite. v.15 (Acte 1, scène 1, LE COURRIER)
Vous me faites pleurer. v.40 (Acte 1, scène 1, LE COURRIER)
Qu'en dites-vous, nourrice ! v.48 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
Vous faire, en l'attendant, trente contes de lui. v.50 (Acte 1, scène 1, L'INTENDANT)
Faites-lui quelque conte. v.60 (Acte 1, scène 1, BABET)
La chose est mal pourtant... Madame_la_Comtesse v.79 (Acte 1, scène 2, L'INTENDANT)
Je dois, comme tu sais, épouser tes attraits ; v.89 (Acte 1, scène 2, GUILLOT)
Madame_la_Comtesse est sa proche parente : v.120 (Acte 1, scène 2, L'INTENDANT)
Vous me faites mourir de douleur et de honte. v.132 (Acte 1, scène 3, MADAME AUBONNE)
Étant cru mort longtemps, vous sauvâtes sa vie : v.168 (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Dites-le donc du coeur, ainsi que de la bouche. v.256 (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ne pourra plus laisser de place à la tristesse. v.260 (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Et ce coeur digne en tout de ses augustes pères. v.264 (Acte 1, scène 6, CHARLOT)
Il vient chez vous, il vient dans vos belles retraites ; v.271 (Acte 1, scène 6, CHARLOT)
Et ce n'est que pour lui que des lieux où vous êtes v.272 (Acte 1, scène 6, CHARLOT)
Trottent toutes en foule, et sont sur son passage. v.308 (Acte 1, scène 7, BABET)
Des flûtes, des hautbois, des cors, et des trompettes, v.319 (Acte 1, scène 7, L'INTENDANT)
Des faiseurs d'acrostiche, et des marionnettes. v.320 (Acte 1, scène 7, L'INTENDANT)
Ce beau jour, il est vrai, doit bannir la tristesse. v.340 (Acte 1, scène 7, MADAME AUBONNE)
Par la digne comtesse en ces murs élevée, v.367 (Acte 2, scène 1, JULIE)
Engager la comtesse à différer la chose ? v.395 (Acte 2, scène 1, JULIE)
Par tes discours flatteurs tu pourrais l'amener v.397 (Acte 2, scène 1, JULIE)
Quel est votre chagrin ?... Çà, dites-moi, Charlot... v.421 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Oh les mots n'y font rien... mais vous êtes trop bonne. v.424 (Acte 2, scène 2, MADAME AUBONNE)
Vous êtes donc l'auteur de la chanson ? v.458 (Acte 2, scène 2, JULIE)
Avec monsieur Charlot vous êtes familière. v.488 (Acte 2, scène 3, LE MARQUIS)
Si vous êtes fâché de cette préférence, v.496 (Acte 2, scène 3, JULIE)
Vous vous faites haïr... Monsieur, prenez-y garde : v.520 (Acte 2, scène 3, MADAME AUBONNE)
Vous n'êtes ni poli, ni bon, ni circonspect : v.521 (Acte 2, scène 3, MADAME AUBONNE)
Il paraît que le lait dont vous fûtes nourri v.533 (Acte 2, scène 3, CHARLOT)
Trop de monde a présent entoure la comtesse ; v.556 (Acte 2, scène 4, MADAME AUBONNE)
Sur tes conseils prudents, sur ta tendre amitié. v.565 (Acte 2, scène 4, JULIE)
La justice est ici. Madame_la_Comtesse v.657 (Acte 3, scène 1, L'INTENDANT)
De monsieur le marquis ; et mes funestes coups v.675 (Acte 3, scène 1, CHARLOT)
Charlot est plein de vie, et vous êtes sa mère. v.798 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)
Vous voulûtes bientôt le tenir dans vos bras ; v.807 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)
Je vous donnai le mien. Vous fûtes trop flattée v.809 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)
De la fatale erreur où vous fûtes jetée. v.810 (Acte 3, scène 5, MADAME AUBONNE)

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PANDORE (1762)

Ni mon amour ni tes appas. v.4 (Acte 1, scène 1, PROMÉTHÉE)
Tes beaux yeux ne peuvent me voir ! v.6 (Acte 1, scène 1, PROM?TH?E)
Tes plaintes et tes cris ont ému ce bocage. v.15 (Acte 1, scène 2, ENCELADE-TYPHON)
Nous détestons v.46 (Acte 1, scène 2, CHOEUR DES DIEUX INFERNAUX)
Vous êtes malfaisants, vous n'êtes point mes dieux. v.65 (Acte 1, scène 2, PROMÉTHÉE)
Vole sur tes pas. v.77 (Acte 1, scène 2, NÉMÉSIS)
Nous ouvrirons les portes du trépas. v.79 (Acte 1, scène 2, N?M?SIS)
Brillantes fleurs, qui parez nos campagnes : v.120 (Acte 2, scène 1, CHOEUR-des-NYMPHES)
Terre qui me portez, vous n'êtes point ma mère : v.153 (Acte 2, scène 1, PANDORE)
Vents, conduisez Pandore aux voûtes éternelles. v.213 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Tu sentiras toutes mes peines. v.228 (Acte 2, scène 1, PROMÉTHÉE)
Vous êtes dieu, l'encens doit vous suffire : v.324 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
Vous êtes dieu, comblez mes voeux. v.325 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
Dieux charmants, si c'est vous qui faites le bonheur, v.351 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
Prends tes feux, va réduire en poudre v.356 (Acte 3, scène 1, MERCURE)
Tes ennemis audacieux. v.357 (Acte 3, scène 1, MERCURE)
Menacent les voûtes des cieux : v.359 (Acte 3, scène 1, MERCURE)
Vous n'êtes qu'un tyran jaloux et tout-puissant. v.365 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
Ô jours de ma naissance ! ô charmes trop funestes ! v.376 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
Quoi ! la beauté, l'amour, et les faveurs célestes, v.378 (Acte 3, scène 1, PANDORE)
Trompettes et tambours, organes des combats, v.395 (Acte 4, scène 1, PROMÉTHÉE)
Le tonnerre en éclats répond à nos trompettes. v.408 (Acte 4, scène 1, PROMÉTHÉE)
Jupiter quitte ses retraites : v.409 (Acte 4, scène 1, PROM?TH?E)
Tambours, trompettes, et tonnerre, v.412 (Acte 4, scène 1, CHOEURS DES NYMPHES)
Dieux et Titans, que faites-vous ? v.413 (Acte 4, scène 1, CHOEURS DES NYMPHES)
Êtes-vous soumis ou vainqueur ? v.462 (Acte 5, scène 1, PANDORE)
Que faites-vous ? Hélas ! Daignez me croire. v.472 (Acte 5, scène 1, PROMÉTHÉE)
Vous me faites frémir ! v.527 (Acte 5, scène 1, PANDORE)
Toutes les furies v.582 (Acte 5, scène 1, FURIES et DEMONS)
Faites grâce à tant de beauté : v.605 (Acte 5, scène 1, CHOEUR-DES-NYMPHES)
Tous les maux sont sortis de ce don détesté, v.613 (Acte 5, scène 1, PANDORE)
Nous aurons de charmantes erreurs : v.642 (Acte 5, scène 1, PANDORE)

L'ORPHELIN DE LA CHINE (1755)

Les tristes sentiments de sa propre infortune ? v.8 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
Interprètes des lois, ministres des autels, v.14 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
Nous entendons gronder la foudre et les tempêtes. v.19 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
Le dernier coup approche, et vient frapper nos têtes. v.20 (Acte 1, scène 1, ASSELI)
Vint jadis à tes yeux, dans cette auguste ville, v.43 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Aux portes du palais demander un asile. v.44 (Acte 1, scène 1, IDAME)
Vous êtes observés ; la fuite est impossible ; v.175 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Aux peuples consternés offre de toutes parts v.177 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Que vous dirai-je ? Hélas ! Leurs têtes exposées v.187 (Acte 1, scène 3, ETAN)
De nos honteux soldats les alfanges errantes v.191 (Acte 1, scène 3, ETAN)
À genoux ont jeté leurs armes impuissantes. v.192 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Que les tristes humains qu'enferment nos remparts : v.205 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Ils habitent des champs, des tentes et des chars ; v.206 (Acte 1, scène 3, ETAN)
Êtes-vous en état de tenir vos promesses ? v.244 (Acte 1, scène 5, IDAME)
Écoute : cet empire est-il cher à tes yeux ? v.269 (Acte 1, scène 6, ZAMTI)
Jure-moi que tes mains oseront accomplir v.278 (Acte 1, scène 6, ZAMTI)
Hélas ! De tant de maux les atteintes cruelles v.287 (Acte 1, scène 6, ETAN)
Pour apprendre l'effet de mes funestes soins ? v.338 (Acte 2, scène 1, ZAMTI)
Viens, ami... je t'entends... je sais tout par tes larmes. v.340 (Acte 2, scène 2, ZAMTI)
La douleur et la mort sont peintes dans ses yeux. v.366 (Acte 2, scène 2, ZAMTI)
Vous êtes citoyenne avant que d'être mère. v.376 (Acte 2, scène 3, ZAMTI)
Aux détestables mains d'un conquérant impie. v.432 (Acte 2, scène 3, ZAMTI)
Je ne menace plus, je tombe à tes genoux. v.453 (Acte 2, scène 3, IDAME)
Qu'à tes sens désolés l'amour a fait entendre. v.460 (Acte 2, scène 3, IDAME)
Que nos guerriers surtout, à leurs postes fixés, v.617 (Acte 2, scène 7, GENGIS)
Qu'elle ne pense pas que, par de vaines plaintes, v.649 (Acte 3, scène 1, GENGIS)
Des soupirs affectés, et quelques larmes feintes, v.650 (Acte 3, scène 1, GENGIS)
Tranchez les tristes jours d'une femme éperdue. v.661 (Acte 3, scène 2, IDAME)
Vous êtes dès longtemps instruite à m'outrager : v.691 (Acte 3, scène 2, GENGIS)
Qui !... Lui ? Mais depuis quand formâtes-vous v.700 (Acte 3, scène 2, GENGIS)
Le crime est d'obéir à des ordres injustes. v.769 (Acte 3, scène 3, ZAMTI)
La souveraine voix de mes maîtres augustes, v.770 (Acte 3, scène 3, ZAMTI)
Cet amour, dites-vous, qui vous touche pour elle, v.817 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
En ont éteint dans vous les restes languissants ; v.820 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
Vous êtes tout-puissant, et n'êtes point vengé ! v.827 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
Dans le coeur détesté de cet indigne époux. v.836 (Acte 3, scène 4, GENGIS)
Cette délicatesse importune, étrangère, v.845 (Acte 3, scène 4, OCTAR)
De ne voir en des yeux, dont on sent les atteintes, v.853 (Acte 3, scène 4, GENGIS)
Qu'un nuage de pleurs et d'éternelles craintes, v.854 (Acte 3, scène 4, GENGIS)
Idamé, dites-vous, attend la mort de moi ? v.880 (Acte 3, scène 5, GENGIS)
Ah ! Rassurez son âme et faites-lui connaître v.881 (Acte 3, scène 5, GENGIS)
Par ses tristes conseils Octar m'a révolté : v.989 (Acte 4, scène 3, GENGIS)
De ces justes refus qui ne m'ont point coûté : v.1066 (Acte 4, scène 4, IDAME)
En attestant des noeuds déshonorés par lui. v.1082 (Acte 4, scène 4, IDAME)
Quand tout nous unissait, vos lois, que je déteste, v.1107 (Acte 4, scène 4, GENGIS)
Sauver tes tristes jours, et ceux de l'orphelin ? v.1150 (Acte 4, scène 6, IDAME)
Toi seule à l'orphelin restes dans l'univers ; v.1166 (Acte 4, scène 6, ZAMTI)
À l'oeil qui le poursuit fut caché par tes mains : v.1205 (Acte 4, scène 6, IDAME)
Et juge si mon coeur a suivi tes leçons. v.1214 (Acte 4, scène 6, IDAME)
Il laisse vivre encor votre époux qu'il déteste ; v.1254 (Acte 5, scène 1, ASSELI)
Vous n'êtes plus ici sous vos antiques rois, v.1303 (Acte 5, scène 2, OCTAR)
Vous me devez justice ; et si vous êtes roi, v.1376 (Acte 5, scène 4, IDAME)
De tes devoirs sacrés tu remplis l'étendue : v.1426 (Acte 5, scène 5, ZAMTI)
J'avais déjà conçu tes desseins magnanimes ; v.1453 (Acte 5, scène 5, ZAMTI)
Frappe, et tourne sur toi tes bras ensanglantés. v.1472 (Acte 5, scène 5, IDAME)
Tu m'outrages, Zamti ; tu l'emportes encore v.1482 (Acte 5, scène 6, GENGIS)
Êtes-vous digne enfin, seigneur, de votre gloire ? v.1519 (Acte 5, scène 6, ZAMTI)

SOCRATE (1759)

Ma chère confidente, et mes chers affidés, vous savez combien d'argent je vous ai fait gagner aux dernières fêtes de Cérès. (Acte 1, scène 1, ANITUS)
Allez, mes chers amis, les dieux vous maintiennent dans des sentiments si pieux et si justes ! (Acte 1, scène 1, ANITUS)
S'il y avait seulement dans Athènes cinq ou six sages qui eussent autant de considération que lui, c'en serait assez pour m'ôter la moitié de mes rentes et de mes honneurs. (Acte 1, scène 2, ANITUS)
Le voici : vous lui faites trop d'honneur. (Acte 1, scène 2, DRIXA)
Je me sens élevé au-dessus de moi-même toutes les fois que je vous vois, et je respecte en vous la nature humaine. (Acte 1, scène 3, ANITUS)
Il est vrai que son père Agathon, qui était mon ami, c'est-à-dire beaucoup plus qu'un parent, me confia par son testament cette aimable et vertueuse orpheline. (Acte 1, scène 3, SOCRATE)
C'est sur quoi je ne puis vous donner aucun éclaircissement ; son père, ce tendre ami dont les volontés me sont sacrées, m'a défendu, par ce même testament, de divulguer l'état de la fortune de sa fille. (Acte 1, scène 3, SOCRATE)
Je ne puis regarder les choses comme faites que quand elles le sont. (Acte 1, scène 3, SOCRATE)
Vous qui êtes libre ! (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Songez-vous bien à l'affront que vous me faites ? Je vois trop que Socrate me trahit ; c'est lui qui dicte votre réponse ; c'est lui qui donne la préférence à ce jeune Sophronime, à mon indigne rival, à cet impie... (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Tout ce que vous me dites m'étonne. (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Êtes-vous bien résolue à ne point épouser Sophronime ? (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Je ne comprends rien à toutes ces contradictions. (Acte 1, scène 4, ANITUS)
Quels mots funestes avez-vous prononcés ! (Acte 1, scène 5, SOPHRONIME)
Je faisais mon bonheur de vous unir ensemble : si elle a changé d'avis, j'en suis surpris, j'en suis affligé ; mais il faut écouter ses raisons : si elles sont justes, il faut s'y conformer. (Acte 1, scène 6, SOCRATE)
Elles ne peuvent être justes. (Acte 1, scène 6, SOPHRONIME)
Quand vous eûtes accepté le testament secret de mon père, sage et généreux. (Acte 1, scène 6, AGLAÉ)
Socrate, vous me dîtes qu'il me laissait un bien honnête, avec lequel je pourrais m'établir. (Acte 1, scène 6, AGLA?)
Elle m'a montré le testament de mon père, qui est mort dans la pauvreté, qui ne me laisse rien, et qui me recommande à l'amitié dont vous fûtes unis. (Acte 1, scène 6, AGLA?)
Mes enfants, Xantippe est bien indiscrète de vous avoir montré ce testament ; mais croyez, belle Aglaé, qu'elle vous a trompée. (Acte 1, scène 6, SOCRATE)
Vous êtes plus riche que vous ne pensez. (Acte 1, scène 6, SOCRATE)
Non, Socrate, il dit précisément dans son testament qu'il me laisse pauvre. (Acte 1, scène 6, AGLAÉ)
C'est bien à vous, avec votre sagesse et votre démon familier, et votre ironie, et toutes vos fadaises qui ne sont bonnes à rien, à vous mêler de marier des filles ! (Acte 1, scène 7, XANTIPPE)
Vous êtes un bonhomme, mais vous n'entendez rien aux affaires de ce monde, et vous êtes trop heureux que je vous gouverne. (Acte 1, scène 7, XANTIPPE)
Je connais la rage de mes ennemis, je sais toutes leurs calomnies ; mais quand on ne cherche qu'à faire du bien aux hommes, et qu'on n'offense point le ciel, on ne redoute rien, ni pendant la vie, ni à la mort. (Acte 2, scène 1, SOCRATE)
Vous n'êtes pas riche, et vous faites ce que les puissants de la terre ne feraient pas ! (Acte 2, scène 2, SOPHRONIME)
J'ai accepté son testament, je l'exécute : le peu que je vous donne est inutile à ma vieillesse, qui est sans besoins. (Acte 2, scène 2, SOCRATE)
Justes dieux, vingt mille drachmes ! n'êtes-vous pas honteux ? (Acte 2, scène 3, XANTIPPE)
Écoutez : il n'y a qu'un mot qui serve : rompez dans l'instant cet impertinent marché, et faites tout ce que veut votre femme. (Acte 2, scène 3, XANTIPPE)
Je n'ai ni médecin à payer, parce que je suis sobre ; ni avocat, parce que je n'ai ni prétentions ni dettes. (Acte 2, scène 3, SOCRATE)
Madame Xantippe, voilà comme vous êtes maîtresse chez vous ! (Acte 2, scène 5, DRIXA)
Ma pauvre madame Drixa, ne vous fâchez pas contre mon mari ; je me suis assez fâchée contre lui : c'est un imbécile, je le sais bien ; mais, dans le fond, c'est bien le meilleur coeur du monde : cela n'a point de malice ; il fait toutes les sottises possibles, sans y entendre finesse, et avec tant de probité, que cela désarme. (Acte 2, scène 5, XANTIPPE)
Nos injures sont communes, respectable Anitus : vous êtes trahi comme moi. (Acte 2, scène 6, DRIXA)
Écoutez, ma chère Drixa, vous êtes dévote ? (Acte 2, scène 6, ANITUS)
De toutes les espèces. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Vous êtes ennuyeux de votre naturel : vous pourriez lasser la patience de la cour. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Monseigneur, je n'ai fait qu'une feuille ; j'y prouve que l'âme est une quintessence infuse, que les queues ont été données aux animaux pour chasser les mouches, que Cérès fait des miracles, et que, par conséquent, Socrate est un ennemi de l'état, qu'il faut exterminer. (Acte 2, scène 6, NONOTI)
Allez de ma part chez le septième juge, et dites-lui que je lui recommande Socrate. (Acte 2, scène 6, ANITUS)
Je sais bien que nous nous haïssons tous deux : mais, en se détestant, il faut se réunir pour gouverner la république. (Acte 2, scène 8, ANITUS)
Personne ne nous entend ici : je sais que vous êtes un fripon ; vous ne me regardez pas comme un honnête homme ; je ne puis vous nuire, parce que vous êtes grand-prêtre ; vous ne pouvez me perdre, parce que je suis grand-juge : mais Socrate peut nous faire tort à l'un et à l'autre en nous démasquant ; nous devons donc commencer, vous et moi, par le faire mourir, et puis nous verrons comment nous pourrons nous exterminer l'un l'autre à la première occasion. (Acte 2, scène 8, MÉLITUS)
Voilà des accusations très graves et très vraisemblables : on m'avait déjà averti de tout ce que vous nous dites. (Acte 2, scène 1, MÉLITUS)
N'êtes-vous pas d'avis, messieurs, qu'on le mette en prison tout-à-l'heure ? (Acte 2, scène 1, MÉLITUS)
Non seulement tous les dévots et toutes les dévotes riront de votre mort, vous insulteront, allumeront le bûcher si on vous brûle, serreront la corde si on vous étrangle, broieront la ciguë si on vous empoisonne ; mais ils rendront votre mémoire exécrable à tout l'avenir. (Acte 2, scène 11, ANITUS)
Vous ne devriez pas siéger ici ; vous êtes prêtre de Cérès. (Acte 3, scène 1, UN JUGE)
Écoutez, Socrate ; vous êtes accusé d'être mauvais citoyen, de corrompre la jeunesse, de nier la pluralité des dieux, d'être hérétique, déiste, et athée : répondez. (Acte 3, scène 1, MÉLITUS)
Levez vos yeux vers les globes célestes, tournez-les vers la terre et les mers, tout se correspond, tout est fait l'un pour l'autre ; chaque être est intimement lié avec les autres êtres ; tout est d'un même dessein : il n'y a donc qu'un seul architecte, un seul maître, un seul conservateur. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Miltiade, Cimon, Thémistocle, Aristide, que vous avez persécutés, valaient bien, peut-être, Persée, Hercule, et Bacchus ; il n'y a d'autre manière d'être les enfants de dieu que de chercher à lui plaire, et d'être justes. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Vous êtes-vous moqué du hibou de Minerve ? (Acte 3, scène 1, MÉLITUS)
Nous croyons que les hommes seraient plus justes et plus sages, s'ils pensaient comme lui ; et pour moi, loin de le condamner, je suis d'avis qu'on le récompense. (Acte 3, scène 1, UN JUGE)
Vous n'êtes pas en droit de me faire des questions ; mais je suis en droit de vous enseigner ce que vous ignorez. Il importe peu pour la société que ce soit la terre qui tourne ; mais il importe que les hommes qui tournent avec elle soient justes. La vertu seule est de droit divin ; et vous, et l'aréopage, n'avez d'autres droits que ceux que la nation vous a donnés. (Acte 3, scène 1, SOCRATE)
Illustres et équitables juges, faites sortir Socrate. (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Si ces horribles opinions se répandent, plus de magistrats, et plus de soleil : vous n'êtes plus ces juges établis par les lois fondamentales de Minerve, vous n'êtes plus les maîtres de l'état, vous ne devez plus juger que suivant les lois ; et si vous dépendez des lois, vous êtes perdus. (Acte 3, scène 1, ANITUS)
Êtes-vous condamné à l'amende ? (Acte 3, scène 3, XANTIPPE)
Êtes-vous banni ? (Acte 3, scène 3, XANTIPPE)
Êtes-vous absous ? (Acte 3, scène 3, XANTIPPE)
Par quelle horrible injustice nous êtes-vous ravi ? (Acte 3, scène 3, UN DES DISCIPLES)
Les portes de l'éternité s'ouvrent pour moi. (Acte 3, scène 4, SOCRATE)

SOPHONISBE (1774)

Cet objet criminel, à tes pieds immolé, v.19 (Acte 1, scène 1, SYPHAX)
Ranime dans leur sang tes languissantes mains ; v.24 (Acte 1, scène 1, SYPHAX)
« Vous êtes de mon sang ; je vous fus longtemps chère, v.53 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Si vous êtes vaincu, je veux qu'on vous pardonne. v.72 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Allez, peut-être un jour vos funestes appas v.77 (Acte 1, scène 2, SYPHAX)
Seigneur, je ne veux point, dans l'état où vous êtes, v.87 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Fatiguer vos chagrins de plaintes indiscrètes : v.88 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Le vainqueur irrité dont vous êtes jaloux, v.98 (Acte 1, scène 2, SOPHONISBE)
Vous l'êtes ; j'ai des yeux : le fond de votre coeur, v.121 (Acte 1, scène 2, SYPHAX)
Puisqu'il détestait Rome, il eut la préférence. v.195 (Acte 1, scène 3, SOPHONISBE)
Il ne vous reste plus que des femmes tremblantes, v.229 (Acte 2, scène 1, PHAEDIME)
Au pied de ces autels avec moi gémissantes ; v.230 (Acte 2, scène 1, PHAEDIME)
Leurs plaintes, leurs douleurs, cette effrayante image, v.233 (Acte 2, scène 1, SOPHONISBE)
Que lorsque son courroux m'outrageait à tes yeux. v.244 (Acte 2, scène 1, SOPHONISBE)
Jusqu'à notre prison les voûtes retentissent, v.261 (Acte 2, scène 1, PHAEDIME)
Et sur leurs gonds d'airain les portes en mugissent... v.262 (Acte 2, scène 1, PHAEDIME)
Mes yeux, mes tristes yeux ne verront point un maître ! v.326 (Acte 2, scène 2, SOPHONISBE)
Allez ; et dites-lui qu'il est peu de prudence v.361 (Acte 2, scène 3, MASSINISSE)
Ils vous respecteront ; vos frayeurs sont injustes. v.450 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Vous avez attesté tous ces mânes augustes, v.451 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Ne pensez pas surtout qu'en ces tristes moments v.464 (Acte 2, scène 5, MASSINISSE)
Que toutes les vertus, l'alliance, et l'honneur. v.497 (Acte 2, scène 6, PHAEDIME)
Dites mieux, à flatter l'infâme barbarie v.627 (Acte 3, scène 1, MASSINISSE)
Mais la nécessité rompt toutes les barrières ; v.750 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
Oui, je déteste Rome autant que je vous aime. v.799 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
Suivez-moi, tout le veut... Dieux justes, protégez v.804 (Acte 3, scène 3, MASSINISSE)
Dans de pareils moments sont de fortes raisons. v.839 (Acte 4, scène 1, LELIE)
Je n'ai point démêlé les intrigues secrètes v.965 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
Que pouvaient préparer vos fureurs inquiètes, v.966 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
Vous les avez toujours sans réserve attestés : v.972 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
A ce piège fatal où vous êtes tombé. v.1000 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
Vous n'enlevâtes point une femme éplorée, v.1005 (Acte 4, scène 4, MASSINISSE)
A vos plaintes, seigneur, à tant d'emportements, v.1011 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
Je m'étais bien trompé : mais vous êtes le maître. v.1018 (Acte 4, scène 4, MASSINISSE)
N'attendez qu'un ami, si vous êtes fidèle. v.1049 (Acte 4, scène 4, SCIPION)
De mes jours détestés déshonore la fin ! v.1051 (Acte 4, scène 5, MASSINISSE)
Tiens, la voilà, perfide ! elle est devant tes yeux ; v.1174 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Digne époux, je meurs libre, et je meurs dans tes bras. v.1177 (Acte 5, scène 3, SOPHONISBE)
Sur ses bras tout sanglants viens essayer tes chaînes : v.1180 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Approche : où sont tes fers ? v.1181 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Détestables Romains, si les dieux qui m'entendent v.1187 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Ton Capitole en cendre, et tes dieux pleins d'effroi v.1197 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Détruits par des tyrans moins funestes que toi. v.1198 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)
Va, je ne veux pas même un tombeau de tes mains. v.1205 (Acte 5, scène 3, MASSINISSE)

TANCRÈDE (1760)

Ces despotes altiers, partageant l'univers, v.16 (Acte 1, scène 1, ARGIRE)
Tancrède, né d'un sang parmi nous détesté, v.121 (Acte 1, scène 1, LOREDAN)
À ce mérite faux des politesses vaines, v.202 (Acte 1, scène 2, ORBASSAN)
Que mes tremblantes mains uniraient l'un et l'autre, v.250 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
À ses tristes destins dans Byzance attachée, v.257 (Acte 1, scène 4, ARMENAIDE)
Consolez mes vieux ans dont vous faites l'espoir. v.321 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Comment ? Que dites-vous ? v.333 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Dieu puissant ! Détournez ces funestes présages ; v.350 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Se préparer des jours moins tristes que les miens ! v.352 (Acte 1, scène 4, ARGIRE)
Vois le trait détesté qui m'arrache la vie. v.358 (Acte 1, scène 6, ARMENAIDE)
Est-il vrai ? Justes cieux ! v.394 (Acte 1, scène 6, FANIE)
Vers ces champs trop aimés qu'aujourd'hui je déteste, v.459 (Acte 2, scène 1, ARMENAIDE)
Soient attachés sans pompe à ces tristes murailles. v.746 (Acte 3, scène 1, TANCRÈDE)
Ce ciel qui m'a conduit dans les tentes du maure, v.793 (Acte 3, scène 2, TANCRÈDE)
Vers ces funestes lieux, seigneur, n'avancez pas. v.817 (Acte 3, scène 3, ALDAMON)
La gloire vous attend aux tentes des césars ; v.823 (Acte 3, scène 3, ALDAMON)
Je venais... pardonnez... dans l'état où vous êtes, v.903 (Acte 3, scène 4, TANCRÈDE)
Si je mêle à vos pleurs mes larmes indiscrètes. v.904 (Acte 3, scène 4, TANCR?DE)
Ah ! Vous êtes le seul qui m'osiez consoler ; v.905 (Acte 3, scène 4, ARGIRE)
Elle est coupable ! Ô jour ! Ô détestables bords ! v.920 (Acte 3, scène 4, TANCRÈDE)
Et qui donc êtes-vous ? v.983 (Acte 3, scène 5, ORBASSAN)
Tes exploits et ton nom ne sont pas sans éclat ; v.1022 (Acte 3, scène 6, TANCRÈDE)
Mais, si vous êtes père, ôtez-moi de ces lieux ; v.1058 (Acte 3, scène 7, ARMENAIDE)
Viens ; mes tremblantes mains rassureront tes pas. v.1064 (Acte 3, scène 7, ARGIRE)
Et de lui présenter de vos mains triomphantes v.1117 (Acte 4, scène 2, ALDAMON)
D'Orbassan terrassé les dépouilles sanglantes ? v.1118 (Acte 4, scène 2, ALDAMON)
Pour détester ma vie et pour fuir la parjure. v.1181 (Acte 4, scène 2, TANCRÈDE)
Vous êtes consterné... mon âme est confondue ; v.1195 (Acte 4, scène 4, ARMENAIDE)
Combien nos jugements sont injustes et vains, v.1288 (Acte 4, scène 6, ARGIRE)
À qui je dois tes jours ? v.1295 (Acte 4, scène 6, ARGIRE)
Au superbe Orbassan vous pûtes vous unir v.1332 (Acte 4, scène 6, ARMENAIDE)
Oui, je veux à tes yeux combattre et t'imiter, v.1345 (Acte 4, scène 7, ARMENAIDE)
Te rendre à tes côtés tout ce que je te dois ; v.1348 (Acte 4, scène 7, ARMENAIDE)
Mourante entre tes bras, t'accabler de ma haine, v.1351 (Acte 4, scène 7, ARMENAIDE)
Vous qui du faix des ans n'êtes point affaiblis, v.1436 (Acte 5, scène 2, ARGIRE)
J'ai causé tes malheurs, je les ai partagés ; v.1446 (Acte 5, scène 3, ARGIRE)
Ne puis-je consoler tes esprits affligés ? v.1448 (Acte 5, scène 3, ARGIRE)
Je veux tout oublier ; pardonnez-moi mes plaintes, v.1526 (Acte 5, scène 4, ARMENAIDE)
Mes reproches amers, et mes frivoles craintes. v.1527 (Acte 5, scène 4, ARMENAIDE)
Ces chants vont se changer en des cris de tristesse. v.1540 (Acte 5, scène 5, ALDAMON)
Je vous apporte ici de funestes adieux. v.1545 (Acte 5, scène 5, ALDAMON)
Ce jour, ce monde affreux que je dois détester, v.1566 (Acte 5, scène 5, ARGIRE)
Vous en êtes la cause... ah ! Devant qu'il expire... v.1575 (Acte 5, scène 5, ARMENAIDE)
Tes yeux appesantis peuvent-ils me revoir ? v.1590 (Acte 5, scène 6, LOREDAN)
C'est donc là le dernier que tu jettes sur elle ! ... v.1597 (Acte 5, scène 6, LOREDAN)
J'expire entre leurs bras, digne de toutes deux, v.1631 (Acte 5, scène 6, TANCRÈDE)
De toutes deux aimé... j'ai rempli tous mes voeux... v.1632 (Acte 5, scène 6, TANCR?DE)
Arrêtez... vous n'êtes point mon père ; v.1647 (Acte 5, scène 6, ARMENAIDE)
Vous fûtes leur complice... Ah ! Pardonnez, hélas ! v.1649 (Acte 5, scène 6, ARMENAIDE)
Je meurs en vous aimant... j'expire entre tes bras, v.1650 (Acte 5, scène 6, ARMENAIDE)

LE DUC D'ALENÇON (1751)

Vous sûtes mes desseins, vous connaissez mon cour ; v.7 (Acte 1, scène 1, COUCY)
Par vos vaillantes mains trois fois précipité, v.182 (Acte 2, scène 1, COUCY)
A payé cet assaut des restes de sa vie. v.184 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Qu'il ait voulu marquer toutes mes actions v.197 (Acte 2, scène 1, LE DUC)
Ces troubles intestins de la maison royale, v.208 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Ces tristes factions céderont au danger v.209 (Acte 2, scène 1, COUCY)
Tu ne m'écoutes pas, tu parles de devoir v.237 (Acte 2, scène 1, LE DUC)
Des voeux que je déteste, et qu'on ne reçoit pas ! v.254 (Acte 2, scène 2, LE DUC)
Je suis près de donner à nos tristes provinces, v.319 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Allez, et dites-lui que deux malheureux frères, v.335 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Dans ces funestes lieux sais-tu ce qui m'amène ? v.347 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Connais un désespoir à tes fureurs égal : v.381 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Par tes égarements, juge de mes transports. v.389 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Rien ne m'a retenu ni tes superbes tours, v.397 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Que, si tu succombais à tes destins contraires, v.403 (Acte 2, scène 4, NEMOURS)
Le sang de ces héros dont vous êtes sorti ? v.430 (Acte 2, scène 6, COUCY)
Faites au bien public servir votre disgrâce ; v.444 (Acte 2, scène 6, COUCY)
Je vois les passions plus puissantes que moi, v.469 (Acte 2, scène 6, COUCY)
Aux alliés qu'il aime un rival qu'il déteste ? v.504 (Acte 3, scène 1, DANGESTE)
J'ai gagné tes soldats, j'ai préparé sa fuite. v.520 (Acte 3, scène 2, DANGESTE)
Toutes les passions sont en nous des fureurs. v.530 (Acte 3, scène 2, NEMOURS)
Et vous êtes perdu si le peuple excité v.549 (Acte 3, scène 3, COUCY)
Il fut le confident de toutes mes pensées. v.632 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Que de fois, partageant mes naissantes alarmes, v.635 (Acte 3, scène 4, LE DUC)
Dites-lui que mon sang... v.674 (Acte 3, scène 5, LE DUC)
Ne devais-tu te rendre à mes tristes souhaits v.681 (Acte 3, scène 6, LE DUC)
Ont calmé dans ton sein toutes les passions ; v.690 (Acte 3, scène 6, LE DUC)
Ah ! Ton frère à tes pieds, digne de ta clémence, v.731 (Acte 3, scène 7, NEMOURS)
Égale tes bienfaits par sa reconnaissance. v.732 (Acte 3, scène 7, NEMOURS)
Vous nous payez trop bien de nos douleurs souffertes. v.735 (Acte 3, scène 7, DANGESTE)
Ah ! C'est trop me montrer mes malheurs et mes pertes ; v.736 (Acte 3, scène 7, LE DUC)

LA FEMME QUI A RAISON (1759)

Vous êtes Demoiselle ; et quand l'adversité, v.35 (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ah ! vous êtes si bonne ! Auriez-vous la rigueur v.127 (Acte 1, scène 3, ÉRISE)
Son commis vient régler des comptes d'importance. v.194 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIPON)
Et vous, qui souriez, vous ne me dites rien ? v.227 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIPON)
Eh ! Que faites-vous donc vers le soir ? v.252 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
De prévenir soudain ce marché détestable. v.274 (Acte 1, scène 6, DAMIS)
À peine hier au soir sortîtes-vous d'ici, v.310 (Acte 2, scène 1, DAMIS)
Cette délicatesse et ces ravissements, v.321 (Acte 2, scène 1, DAMIS)
Ni tes discours de fou que tu tiens sur ta femme. v.332 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR GRIPON)
Tes dociles enfants vont épouser les miens ? v.454 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR GRIPON)
Quoi ! Vous êtes suivante ; et de qui, ma mignonne ? v.471 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR DURU)
Quelque amant, dites-vous ? v.513 (Acte 2, scène 2, MARTHE)
Et vous êtes un sot avec vos questions. v.517 (Acte 2, scène 2, MARTHE)
Et toutes se liguant pour nous en faire accroire, v.527 (Acte 2, scène 6, MONSIEUR DURU)
Faites donc moins de bruit, je vous ai déjà dit, v.573 (Acte 2, scène 8, LE MARQUIS)
On répond en ronflant. Les valets, les servantes v.657 (Acte 3, scène 1, MONSIEUR DURU)
Ont tout barricadé. Ces manoeuvres plaisantes v.658 (Acte 3, scène 1, MONSIEUR DURU)
Les noces, cette nuit, n'auraient pas été faites ? v.677 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR DURU)
Ma fille a cette nuit repassé ses cornettes, v.678 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR GRIPON)
Vous payerez bien cher ce détestable tour ! v.684 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR DURU)
Êtes-vous avocat? v.713 (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DURU)
Êtes-vous marié ? v.714 (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DURU)
Vous êtes curieux et poli, je le vois. v.720 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Allons, faites venir vite le Commissaire, v.738 (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DURU)
Et qui donc êtes-vous, s'il vous plaît, v.739 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
De quoi raccommoder ses fautes près de moi. v.756 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)
Vous n'êtes point ma femme ; elle était ménagère ; v.773 (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DURU)
Quand vous eûtes acquis, dans votre heureux voyage, v.798 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)
Faites votre bonheur en remplissant nos voeux. v.827 (Acte 3, scène 5, MADAME DURU)

ROME SAUVÉE (1750)

Tes fers sont préparés, tes tombeaux sont ouverts. v.8 (Acte 1, scène 1, CATILINA)
Tes soins pour le tenter ont été superflus. v.47 (Acte 1, scène 2, CETHEGUS)
Ami, j'aime Aurélie en détestant son père. v.50 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
De nos vastes succès mon hymen est le gage. v.66 (Acte 1, scène 2, CATILINA)
Vous détournez de moi des yeux tristes et sombres. v.86 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
Si vous daignez m'aimer, si vous êtes à moi, v.96 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Je prends un parti sage, et de justes mesures. v.102 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Ces funestes apprêts viendront frapper ses yeux ? v.108 (Acte 1, scène 3, AURELIE)
De mes justes projets le premier avantage, v.126 (Acte 1, scène 3, CATILINA)
Apprends que cette épouse à tes lois trop soumise, v.181 (Acte 1, scène 4, AURELIE)
Vous vous êtes trompé, je suis votre ennemi : v.292 (Acte 1, scène 5, CATILINA)
Éviter l'oeil vengeur attaché sur tes pas. v.308 (Acte 1, scène 6, CICERON)
Qu'il eût pu fomenter ces ligues menaçantes, v.333 (Acte 1, scène 7, CATON)
S'il n'était soutenu par des mains plus puissantes, v.334 (Acte 1, scène 7, CATON)
Elle tende vers nous ses languissantes mains, v.367 (Acte 1, scène 7, CICERON)
Ce sénat divisé, ce monstre à tant de têtes, v.381 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
Si fier de sa noblesse, et plus de ses conquêtes, v.382 (Acte 2, scène 1, CATILINA)
Est de tes grands desseins un instrument utile. v.406 (Acte 2, scène 1, CETHEGUS)
J'y consens ; faites plus, arrachez-moi la vie, v.469 (Acte 2, scène 2, CATILINA)
Craignons de son amour les funestes éclats. v.480 (Acte 2, scène 2, CATILINA)
Et sous tes étendards à jamais réunir v.487 (Acte 2, scène 2, CETHEGUS)
Ah ! De quelque côté que tu jettes la vue, v.513 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Le monde entier t'appelle, et tu restes paisible ! v.517 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
Et tu bornerais là tes voeux irrésolus ? v.524 (Acte 2, scène 3, CATILINA)
J'ai pesé tes projets, je ne veux pas leur nuire ; v.526 (Acte 2, scène 3, CESAR)
Ce coeur sera fidèle à tes secrets desseins, v.587 (Acte 2, scène 3, CESAR)
De nos vastes desseins assure en tout l'effet. v.624 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Curius et les siens doivent m'ouvrir les portes. v.637 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Vous, des gladiateurs aurons-nous les cohortes ? v.638 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Vous, du mont Célius êtes-vous assuré ? v.644 (Acte 2, scène 6, CATILINA)
Expirer par tes mains, que vivre ta complice. v.772 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
Il fait rougir mon front de l'abus détesté v.789 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
La couronne où tendent tes desseins, v.821 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
Pour ne pas ajouter ta femme à tes victimes ? v.827 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
Et moi je t'aime assez pour arrêter tes crimes. v.828 (Acte 3, scène 2, AURELIE)
Eh bien ! de tes forfaits tu vois quel est le fruit ! v.838 (Acte 3, scène 3, SURA)
Es-tu désabusé ? tes yeux sont-ils ouverts ? v.841 (Acte 3, scène 3, SURA)
Je n'ai point tes fureurs, mais j'aurai ton courage ; v.848 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
Plus de reproche ici sur tes complots pervers ; v.865 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
Je mourrai pour sauver et tes jours et la gloire. v.867 (Acte 3, scène 3, AURELIE)
Où portes-tu tes pas ? Vous, CÉTHÉGUS, parlez... v.917 (Acte 3, scène 5, CICERON)
Arrêter des Romains sur tes lâches soupçons ! v.929 (Acte 3, scène 5, CATILINA)
J'ai mandé Nonnius : il sait tous tes desseins. v.937 (Acte 3, scène 5, CICERON)
Mallius et l'armée aux portes vont paraître. v.955 (Acte 3, scène 6, CATILINA)
Caton, que faites-vous ? et quel affreux langage ! v.1011 (Acte 4, scène 2, CESAR)
Que dites-vous ? v.1031 (Acte 4, scène 3, CATON)
Assuré des secours aux postes menacés, v.1033 (Acte 4, scène 3, CICERON)
De tous tes ennemis l'audace et l'éloquence. v.1060 (Acte 4, scène 4, CETHEGUS)
On amène sa fille en ces augustes lieux. v.1107 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Eh bien ! Sur ma conduite êtes-vous éclairés ? v.1111 (Acte 4, scène 4, CATILINA)
Et ton noir artifice y cacha tes forfaits. v.1119 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Tu traites Rome ainsi : c'est donc là notre sort ! v.1123 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Voilà tout ton service, et tes droits, et tes titres. v.1128 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Si vous ne vous vengez, vous êtes ses complices. v.1133 (Acte 4, scène 4, CICERON)
Justes dieux ! Où me réduisez-vous ? v.1199 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Non, vous ne l'êtes point... v.1205 (Acte 4, scène 6, CATILINA)
Dieux ! J'ai trop tard connu ma détestable erreur. v.1207 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Tu forças ma tendresse à servir tous tes crimes. v.1213 (Acte 4, scène 6, AURELIE)
Ton sang paiera ce sang à tes yeux répandu : v.1243 (Acte 4, scène 6, CATILINA)
Que tes membres sanglants, dans ta tribune épars, v.1246 (Acte 4, scène 6, CATILINA)
Et l'envie à tes pieds t'admire avec terreur. v.1355 (Acte 5, scène 2, CATON)
Je veux laver l'affront dont vous êtes chargé, v.1426 (Acte 5, scène 3, CICERON)
Vous êtes dangereux, vous êtes magnanime. v.1432 (Acte 5, scène 3, CICERON)
Vous l'êtes, c'est sur vous que mon espoir se fonde : v.1440 (Acte 5, scène 3, CICERON)
Les plaintes des ingrats et les clameurs des traîtres v.1473 (Acte 5, scène 3, CHEF-LICTEURS)
Scipion accusé sur des prétextes vains, v.1487 (Acte 5, scène 3, CICERON)
Ont soutenu le poids de leurs augustes noms. v.1512 (Acte 5, scène 3, CESAR)
De tant de nations ces tristes conquérants v.1519 (Acte 5, scène 3, CESAR)

LES PÉLOPIDES (1772)

Voilà donc tout le fruit de tes soins vigilants ! v.1 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMIE)
Nos archontes sont las de la guerre intestine v.11 (Acte 1, scène 1, POLÉMON)
Bravant toutes les lois, outrageant tous les dieux, v.18 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMIE)
C'est le sort de mon sang. Tes soins et ta vertu v.53 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMIE)
Qui met la Grèce en feu par ses funestes charmes ? v.83 (Acte 1, scène 1, POLÉMON)
Le sénat me consulte, et nos tristes provinces v.91 (Acte 1, scène 1, POLÉMON)
Ont payé trop longtemps les fautes de leurs princes : v.92 (Acte 1, scène 1, POL?MON)
Si vos sanglantes mains m'ont ouvert un tombeau, v.106 (Acte 1, scène 2, HIPPODAMIE)
Vous ne l'êtes que trop ; vos dangereux appas v.125 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
Je devrais vous haïr, vous m'êtes toujours chère ; v.127 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
Souffrez, en m'accusant de toutes vos douleurs, v.137 (Acte 1, scène 3, ÉROPE)
Dont le poison trop sûr et les funestes charmes v.143 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
N'aurait-il apporté que de tristes nouvelles ? v.172 (Acte 1, scène 3, ÉROPE)
Tout présente à mes yeux les sanglantes images v.179 (Acte 1, scène 3, HIPPODAMIE)
Vous êtes innocente, et les dieux vous punissent ! v.203 (Acte 1, scène 3, ÉROPE)
Leurs foudres allumés sur les tristes humains. v.206 (Acte 1, scène 3, ?ROPE)
Ah ! vous êtes ma fille ; v.215 (Acte 1, scène 4, HIPPODAMIE)
En attestant les lois nous marchons sur des morts. v.242 (Acte 2, scène 1, POLÉMON)
À toutes les douleurs qui viennent la chercher, v.369 (Acte 2, scène 4, MÉGARE)
Ce n'est pas vous du moins qui fûtes criminelle. v.392 (Acte 2, scène 5, THYESTE)
Malgré vous, en un mot, vous fûtes ma conquête. v.396 (Acte 2, scène 5, THYESTE)
Qu'il rend indissoluble un noeud que je déteste... v.419 (Acte 2, scène 5, ÉROPE)
Idas, autour du temple étendez vos cohortes ; v.489 (Acte 3, scène 1, ATRÉE)
Vous, gardez ce parvis ; vous, veillez à ces portes. v.490 (Acte 3, scène 1, ATR?E)
La mènent au tombeau par de tristes chemins. v.540 (Acte 3, scène 2, POLÉMON)
De mon frère en tout temps vous fûtes le soutien. v.555 (Acte 3, scène 2, ATRÉE)
Vous n'êtes point placé sur un trône d'Asie, v.561 (Acte 3, scène 2, POLÉMON)
Vous êtes maître ici. v.596 (Acte 3, scène 3, IDAS)
De toutes les beautés Érope est l'assemblage ; v.637 (Acte 3, scène 3, ATRÉE)
Tu m'as vu détester et chérir mon erreur, v.640 (Acte 3, scène 3, ATR?E)
Elle alluma les feux de ces funestes guerres. v.650 (Acte 3, scène 4, HIPPODAMIE)
Vous êtes-vous tous trois en secret accordés v.691 (Acte 3, scène 4, ATRÉE)
Votre mère pour vous, du fond de ces retraites, v.697 (Acte 3, scène 4, HIPPODAMIE)
Forma toujours des voeux, tout cruel que vous êtes. v.698 (Acte 3, scène 4, HIPPODAMIE)
Ces justes sentiments dans ses esprits calmés. v.728 (Acte 3, scène 4, HIPPODAMIE)
Pressentiments d'horreurs, effrayantes images, v.730 (Acte 3, scène 5, HIPPODAMIE)
Laissez là ces bandeaux, ces voiles de tristesse, v.737 (Acte 3, scène 6, HIPPODAMIE)
Sous des prétextes vains, la reine avec bonté v.785 (Acte 4, scène 1, ÉROPE)
Vous êtes sa conquête... il a su l'obtenir. v.837 (Acte 4, scène 2, MÉGARE)
Allez, digne soutien de nos tristes contrées, v.875 (Acte 4, scène 3, ÉROPE)
Je voudrais seconder vos augustes desseins ; v.877 (Acte 4, scène 3, ?ROPE)
Ceux d'un époux, d'un maître, et des plus saintes lois : v.902 (Acte 4, scène 5, ÉROPE)
Voici le temple même où vous fûtes ravie, v.927 (Acte 4, scène 5, ATRÉE)
Qui nous garantissaient les plus saintes tendresses. v.932 (Acte 4, scène 5, ATR?E)
Si vous me refusez, vous êtes sa complice ; v.935 (Acte 4, scène 5, ATR?E)
Détestable Thyeste, insolente Mycène. v.1028 (Acte 4, scène 6, ATRÉE)
Quel triomphe ! Êtes-vous hors de sa dépendance ? v.1067 (Acte 5, scène 1, ÉROPE)
Vous êtes arrivés par une route affreuse v.1119 (Acte 5, scène 2, HIPPODAMIE)
De mes tristes frayeurs à la fin délivrée, v.1131 (Acte 5, scène 2, ÉROPE)
Des suites de la paix qu'il donne à cet état. v.1174 (Acte 5, scène 4, POLÉMON)
Ayez soin d'empêcher que tous ces satellites v.1175 (Acte 5, scène 4, POL?MON)
De nos parvis sacrés ne passent les limites. v.1176 (Acte 5, scène 4, POL?MON)
Ces actes de rigueur, ces effets de vengeance, v.1183 (Acte 5, scène 4, POLÉMON)
Les dieux que j'attestais m'ont laissée expirante. v.1240 (Acte 5, scène 5, MÉGARE)
Se conserve à nos dieux, à tes serments, à moi ?... v.1242 (Acte 5, scène 5, THYESTE)
Affreux soupçons, vous êtes éclaircis. v.1246 (Acte 5, scène 5, POLÉMON)
Ton détestable fils est celui de l'inceste ; v.1248 (Acte 5, scène 5, ATRÉE)
Ô Tantale ! Ô mon père ! Est fait pour tes enfants : v.1262 (Acte 5, scène 5, ATRÉE)

LES DEUX TONNEAUX (1734)

Il reviendra : faites moins l'important. v.19 (Acte 1, scène 1, UNE SUIVANTE)
Toujours ces fêtes-là nous valent quelque étrenne : v.30 (Acte 1, scène 1, UNE SUIVANTE)
À toutes nos beautés que Daphnis a su plaire ! v.40 (Acte 1, scène 1, UNE SUIVANTE)
Si vous en êtes rebuté, v.61 (Acte 1, scène 1, UNE SUIVANTE)
Vous faites des chansons contre elle. v.62 (Acte 1, scène 1, UNE SUIVANTE)
Cesse tes discours familiers, v.74 (Acte 1, scène 1, GRÉGOIRE)
D'observer les rites reçus, v.245 (Acte 2, scène 2, GRÉGOIRE)
Ces rites sont d'aimer ; quel besoin d'un serment v.248 (Acte 2, scène 2, GLYCÈRE)
Vois Daphnis à tes pieds, les yeux chargés de pleurs. v.320 (Acte 2, scène 2, DAPHNIS)
Dieu puissant, rends-nous tes faveurs. v.332 (Acte 2, scène 2, TOUS ENSEMBLE)
Tes pareils dès longtemps sont des empoisonneurs. v.455 (Acte 2, scène 4, DAPHNIS)
Tes yeux sont-ils fixés sur mes yeux pleins de larmes ? v.540 (Acte 3, scène 2, GLYCÈRE)
Ah ! Je meurs à tes pieds et de honte et d'amour. v.648 (Acte 3, scène 5, DAPHNIS)

LES SCYTHES (1757)

Des hôtes de nos bois la dépouille sanglante, v.34 (Acte 1, scène 1, INDATIRE)
Par un charme invincible a subjugué tes sens ! v.59 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Adorateur des lois que nos moeurs ont prescrites, v.94 (Acte 1, scène 1, HERMODAN)
Je tiendrai de tes mains un don plus précieux v.107 (Acte 1, scène 2, INDATIRE)
J'en atteste les miens, et le jour qui m'éclaire, v.109 (Acte 1, scène 2, INDATIRE)
J'ignore tes chagrins, ta vertu m'est connue ; v.117 (Acte 1, scène 2, INDATIRE)
J'embrasse tes genoux, et je revole aux siens. v.136 (Acte 1, scène 2, INDATIRE)
Sèche tes pleurs, et parle. v.159 (Acte 1, scène 3, HERMODAN)
Dans le fond de mon coeur je les ai détestés. v.168 (Acte 1, scène 3, SOZAME)
Jamais de tristes soins sa paix n'est altérée. v.238 (Acte 1, scène 3, HERMODAN)
Seront bientôt remplis de nos hôtes nouveaux. v.260 (Acte 1, scène 5, LE SCYTHE)
Nous mourrions à tes pieds, avant qu'un téméraire v.289 (Acte 1, scène 5, INDATIRE)
Que nous fait d'un Persan la joie ou la tristesse ? v.294 (Acte 1, scène 5, INDATIRE)
La nature a ses droits ; ses bienfaisantes mains v.333 (Acte 2, scène 1, SULMA)
Je viens lire en tes yeux, entendre de ta voix, v.381 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Je connais tes vertus, j'estime ta valeur, v.397 (Acte 2, scène 2, OBÉIDE)
Nos parents, nos amis, tes compagnes fidèles. v.435 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Viennent tous consacrer nos fêtes solennelles. v.436 (Acte 2, scène 2, INDATIRE)
Je me soumets, grands Dieux, à vos augustes lois ; v.449 (Acte 2, scène 3, OBÉIDE)
Qui soutint autrefois de ses vaillantes mains v.469 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Oui, Sozame, à tes pieds les Dieux m'ont amené v.478 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Dans tes honneurs passés daigne à la fin rentrer. v.482 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Renonce à tes déserts, et revois ta patrie ; v.491 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Qui met à tes genoux sa faute et ses douleurs, v.493 (Acte 2, scène 4, ATHAMARE)
Et ce n'est pas pour moi que tes pleurs ont coulé. v.502 (Acte 2, scène 4, SOZAME)
Retourne en tes états où tu devais rester ; v.505 (Acte 2, scène 4, SOZAME)
Dans les lieux où vous êtes v.523 (Acte 2, scène 5, HIRCAN)
Gardez-vous d'écouter ces fureurs indiscrètes. v.524 (Acte 2, scène 5, HIRCAN)
Respectez, croyez-moi, les modestes foyers v.525 (Acte 2, scène 5, HIRCAN)
D'agrestes habitants, mais de vaillants guerriers, v.526 (Acte 2, scène 5, HIRCAN)
Ses compagnes tremblantes v.573 (Acte 3, scène 1, HIRCAN)
Rappelaient ses esprits sur ses lèvres mourantes... v.574 (Acte 3, scène 1, HIRCAN)
Mon coeur, à ce récit, ouvert de toutes parts, v.600 (Acte 3, scène 1, ATHAMARE)
Ici vous péririez : vous êtes dans des lieux v.639 (Acte 3, scène 1, HIRCAN)
Ah ! Sulma, qu'en tes bras mon désespoir finisse ! v.666 (Acte 3, scène 2, OBÉIDE)
Tu sais que mes forfaits, que tes calamités, v.671 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
J'outrageais ta vertu, quand j'adorais tes charmes. v.677 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Seraient tous à tes pieds s'ils pouvaient être aux miens. v.688 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Eux-mêmes ils t'ont ravi l'usage de tes sens, v.715 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Lorsque tu prononçais tes malheureux serments, v.716 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
Tes mains n'ont point encore v.737 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
De mes malheurs passés, de tes cruels amours ! v.743 (Acte 3, scène 2, OBÉIDE)
Tes mains n'ont point encore v.749 (Acte 3, scène 2, ATHAMARE)
De briser tes liens, de le suivre avec toi, v.792 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
Indatire, en tes bras, par son père conduit, v.799 (Acte 3, scène 3, SOZAME)
De tes funestes mains déchirer ma blessure ? v.846 (Acte 3, scène 5, OBÉIDE)
Ces agrestes guerriers dont l'audace indiscrète v.923 (Acte 4, scène 1, ATHAMARE)
Voisins de ton pays, sont loin de nos limites. v.960 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Si l'air de tes climats a pu les infecter, v.961 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Nous serons, si tu veux, tes dignes alliés. v.973 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Rends à son maître une de ses sujettes v.983 (Acte 4, scène 2, ATHAMARE)
Qu'un indigne destin traîna dans ces retraites ; v.984 (Acte 4, scène 2, ATHAMARE)
À tes discours altiers, à cet air de menace, v.988 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Dès qu'on a le malheur de naître en tes États ? v.994 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Fuis ; cesse de troubler, si loin de tes états, v.1029 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Des mortels tes égaux qui ne t'offensent pas. v.1030 (Acte 4, scène 2, INDATIRE)
Ranime ta vertu, dissipe tes alarmes. v.1063 (Acte 4, scène 4, SOZAME)
Le détestable affront dont tu viens nous charger. v.1074 (Acte 4, scène 5, HERMODAN)
Achève tes fureurs ; v.1081 (Acte 4, scène 5, HERMODAN)
Nos lois, nos justes lois seront exécutées. v.1155 (Acte 4, scène 8, HERMODAN)
Et toi qui fus l'objet de ses chastes amours, v.1165 (Acte 4, scène 8, HERMODAN)
Sont faites pour vous seuls, et me sont étrangères. v.1202 (Acte 5, scène 1, OBÉIDE)
J'abhorre tes serments. v.1248 (Acte 5, scène 2, SOZAME)
Les enfants d'Ecbatane, en ces lieux détestés v.1255 (Acte 5, scène 2, OBÉIDE)
À ces brutes humains pétris de barbarie, v.1314 (Acte 5, scène 4, OBÉIDE)
Allumant la discorde et la guerre intestine, v.1330 (Acte 5, scène 4, OB?IDE)
Vous n'êtes point réduite à la nécessité v.1343 (Acte 5, scène 4, SULMA)
Exposer à tes yeux l'effroyable étendue, v.1349 (Acte 5, scène 4, OBÉIDE)
Tous seront épargnés. Les célestes puissances v.1394 (Acte 5, scène 5, HERMODAN)
Si ta main, si tes yeux, si ton coeur qui s'égare, v.1409 (Acte 5, scène 5, ATHAMARE)
Dieux ! Vîtes-vous jamais deux plus malheureux pères ! v.1426 (Acte 5, scène 5, HERMODAN)
Tu dois vivre, Athamare, et j'ai payé tes jours. v.1428 (Acte 5, scène 5, SOZAME)

MORT DE CATON (1768)

Tu l'emportes, Tyran, et le Ciel te seconde v.71 (Acte 1, scène 2, CATON)
Dans tes projets affreux de ravager le monde ; v.72 (Acte 1, scène 2, CATON)
Abuse insolemment de nos plus saintes lois ; v.74 (Acte 1, scène 2, CATON)
Je te laisse jouir du prix de tes forfaits ; v.82 (Acte 1, scène 2, CATON)
Je vais à tes fureurs opposer mon épée, v.83 (Acte 1, scène 2, CATON)
Que dites-vous, Seigneur ? Quel funeste dessein ? v.93 (Acte 1, scène 3, PORCIUS)
Ô Dieux, souffrirez-vous que des armes sanglantes v.99 (Acte 1, scène 3, PORCIUS)
Souillent la pureté de ses mains innocentes ! v.100 (Acte 1, scène 3, PORCIUS)
Quoi ! Du sang des humains n'êtes-vous plus avare ? v.115 (Acte 1, scène 3, PORCIUS)
Si je parais barbare et cruel à tes yeux, v.121 (Acte 1, scène 3, CATON)
Je défendrais encor tes droits et ceux de Rome. v.144 (Acte 1, scène 3, CATON)
Et sera le tombeau de toutes les vertus, v.177 (Acte 1, scène 3, CATON)
Non content d'accabler sous l'effort de tes coups v.229 (Acte 1, scène 5, CATON)
Et je m'éloigne enfin de ces lieux détestés, v.266 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
« Dès qu'aux feux d'un bûcher par tes mains préparé, v.281 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Je remets en tes mains le destin de la terre ; v.288 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Tant que l'astre du jour frappera tes regards, v.293 (Acte 1, scène 5, SEXTUS)
Que la vertu sans cesse à tes pas attachée, v.303 (Acte 1, scène 5, CATON)
J'en atteste à vos yeux l'exemple de cent Rois, v.450 (Acte 2, scène 2, SILLANUS)
Si de la liberté vous n'êtes les soutiens ? v.470 (Acte 2, scène 2, CATON)
Partagez avez lui les dépouilles sanglantes v.479 (Acte 2, scène 2, CATON)
De tant de Nations avec Rome expirantes. v.480 (Acte 2, scène 2, CATON)
Cent peuples sont détruits, et nos armes puissantes, v.535 (Acte 2, scène 2, VARUS)
De leur sang malheureux sont encor dégoûtantes. v.536 (Acte 2, scène 2, VARUS)
Sur tes pas, malgré nous ta vertu nous entraîne, v.539 (Acte 2, scène 2, VARUS)
Que vas-tu faire ; vois quels sont tes ennemis ! v.602 (Acte 2, scène 3, CATON)
Et repoussant l'effort de nos faibles cohortes, v.635 (Acte 2, scène 4, VARUS)
Au Vainqueur qui s'approche, il veut ouvrir les portes. v.636 (Acte 2, scène 4, VARUS)
Que le prix de tes jours soit celui des forfaits. v.666 (Acte 2, scène 4, CATON)
Vois Rome à tes genoux qui gémit et t'implore ! v.679 (Acte 2, scène 4, CATON)
Faut-il moi-même encor me jeter à tes pieds ? v.681 (Acte 2, scène 4, CATON)
Je cours m'y présenter ; oui, je vais, à tes yeux, v.690 (Acte 2, scène 4, CATON)
On nous verrait encor marcher sous tes drapeaux, v.726 (Acte 3, scène 2, VARUS)
L'arbitre de tes jours et ton intercesseur. v.762 (Acte 3, scène 2, VARUS)
Caton, de toutes parts ton âme est invincible, v.784 (Acte 3, scène 2, LENTULUS)
Surpasser tes amis en générosité. v.786 (Acte 3, scène 2, LENTULUS)
L'exemple des Romains que tu dois détester, v.830 (Acte 3, scène 3, CATON)
Lorsque tu dois tes jours à Rome, à la Patrie ? v.840 (Acte 3, scène 3, CATON)
Ou bien portant plus loin tes pas et ta fureur, v.854 (Acte 3, scène 3, CATON)
Marche sous tes drapeaux pour venger l'Univers. v.858 (Acte 3, scène 3, CATON)
Ne puis-je m'affranchir d'un jour que je déteste ? v.884 (Acte 3, scène 3, SEXTUS)
Je m'arrache à tes bras par un effort suprême, v.907 (Acte 3, scène 3, SEXTUS)
C'est en vain qu'il demeure aux portes de la ville ; v.916 (Acte 3, scène 3, CATON)
Touché de tes vertus, le vainqueur de la terre v.1019 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Moins funestes pour toi, plus conformes au temps ; v.1062 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Mais tu vois à tes pieds, ton fils qui t'en conjure, v.1079 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Veux-tu par tes rigueurs en terminer le cours ? v.1082 (Acte 3, scène 6, FABIUS)
Je vais donc m'affranchir d'un jour que je déteste, v.1103 (Acte 3, scène 6, CATON)
Épargne moi tes pleurs. v.1129 (Acte 3, scène 7, CATON)

LES GUÈBRES (1769)

De vingt cultes nouveaux le dangereux essaim, v.36 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
Mais ces juges altiers contestent à ma place v.57 (Acte 1, scène 1, IRADAN)
Rejetez un fardeau que ma gloire déteste ; v.109 (Acte 1, scène 1, CESENE)
A nos préceptes saints vous avez résisté ; v.187 (Acte 1, scène 4, LE-GRAND-PRETRE)
Osez, sans vous troubler, dire où vous êtes née, v.205 (Acte 1, scène 4, IRADAN)
Dites-moi quelles lois, quels édits, quels tyrans, v.271 (Acte 1, scène 4, ARZAME)
Vous me faites frémir, et j'ai peine à comprendre v.297 (Acte 1, scène 5, IRADAN)
Sans dignités, sans biens ; de leurs mains innocentes v.317 (Acte 1, scène 5, ARZAME)
Ils cultivaient en paix des campagnes riantes, v.318 (Acte 1, scène 5, ARZAME)
J'en atteste cet astre et sa lumière pure, v.346 (Acte 1, scène 5, IRADAN)
Numa, qui leur donna des préceptes si saints, v.383 (Acte 2, scène 1, CESENE)
Tant attesté le ciel et leurs lois sanguinaires, v.394 (Acte 2, scène 1, IRADAN)
Arzame, dites-vous, a dans le plus bas rang v.439 (Acte 2, scène 1, CESENE)
Vous qui faites sur moi tomber ce noble choix, v.483 (Acte 2, scène 2, ARZAME)
Vont préparer pour vous les fêtes annoncées ; v.486 (Acte 2, scène 2, CESENE)
J'atteste ce soleil, image de Dieu même, v.494 (Acte 2, scène 3, ARZAME)
Ah ! Que me dites-vous ? Et quelle défiance ! v.497 (Acte 2, scène 3, IRADAN)
Que dites-vous ? v.584 (Acte 2, scène 4, CESENE)
À ce rang avili qu'avec vous je déteste, v.586 (Acte 2, scène 4, IRADAN)
Du pouvoir souverain par vous-même attesté ? v.616 (Acte 2, scène 5, LE-GRAND-PRETRE)
Vous n'êtes plus soldats quand vous servez ces prêtres. v.629 (Acte 2, scène 5, IRADAN)
Dites que votre frère, écoutant la prudence, v.654 (Acte 2, scène 6, IRADAN)
Dites que par leurs mains je consens qu'elle meure, v.657 (Acte 2, scène 6, IRADAN)
Quoi ! ces lieux, dites-vous, sont en votre puissance, v.701 (Acte 2, scène 7, LE JEUNE ARZEMON)
De la mort, dites-vous, ma soeur est menacée ; v.705 (Acte 2, scène 7, LE JEUNE ARZEMON)
Quel sort les entraîna dans ces lieux qu'on déteste ! v.717 (Acte 2, scène 7, IRADAN)
Tu pourrais être libre en suivant tes amis. v.733 (Acte 3, scène 1, LE JEUNE ARZEMON)
Quelle erreur t'a séduit ? de quels funestes charmes, v.768 (Acte 3, scène 1, MEGATISE)
De quel prestige affreux tes yeux sont fascinés ! v.769 (Acte 3, scène 1, MEGATISE)
Détestables humains ! Quoi ! Ce même Iradan... v.789 (Acte 3, scène 1, LE JEUNE ARZEMON)
Crains tes emportements ; j'en connais la furie. v.799 (Acte 3, scène 1, MEGATISE)
Obscurcit tes regards de larmes inondés ? v.821 (Acte 3, scène 2, ARZAME)
Nous quittons pour jamais ces sanglantes demeures. v.875 (Acte 3, scène 2, ARZAME)
Êtes-vous sûre enfin de sa persévérance ? v.903 (Acte 3, scène 3, MEGATISE)
Comment ! Que dites-vous ? Quel crime a-t-on pu faire ? v.915 (Acte 3, scène 4, ARZAME)
À mes yeux ! Dans mes bras ! Un coup si détestable, v.919 (Acte 3, scène 4, CESENE)
Les dieux, les justes dieux v.921 (Acte 3, scène 4, CESENE)
Il suffit ; je me jette à tes pieds que j'embrasse v.947 (Acte 3, scène 4, LE JEUNE ARZEMON)
Soyons justes, amis, et non pas inhumains ; v.954 (Acte 3, scène 4, CESENE)
Retourne en tes foyers, loin des yeux des tyrans ; v.1015 (Acte 4, scène 1, MEGATISE)
Va, fuis ; n'augmente point, par tes soins obstinés, v.1043 (Acte 4, scène 1, MEGATISE)
Ces vains restes d'un sang déjà froid et glacé ? v.1063 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZÉMON)
Daigne abaisser sur nous tes regards paternels. v.1084 (Acte 4, scène 1, LE VIEIL ARZÉMON)
Prends un peu de repos nécessaire à tes sens ; v.1091 (Acte 4, scène 2, CESENE)
Laisse-nous ranimer tes esprits languissants ; v.1092 (Acte 4, scène 2, CESENE)
Ils sont maîtres des lois dont ils sont interprètes ; v.1101 (Acte 4, scène 2, IRADAN)
On n'écoute plus qu'eux ; nos bouches sont muettes : v.1102 (Acte 4, scène 2, IRADAN)
Ah ! Que veux-tu de nous par tes pleurs superflus ? v.1132 (Acte 4, scène 3, CESENE)
Eh bien ! je veillerai sur tes jours innocents, v.1139 (Acte 4, scène 3, CESENE)
Au sang qu'a répandu sa détestable erreur ; v.1143 (Acte 4, scène 3, ARZAME)
J'aimai tes deux enfants, et, dans ce jour d'horreurs, v.1183 (Acte 4, scène 5, IRADAN)
Mais faites approcher le malheureux enfant v.1187 (Acte 4, scène 5, LE VIEIL ARZÉMON)
Que n'ai-je appris plus tôt, dans mes sombres retraites, v.1209 (Acte 4, scène 6, LE VIEIL ARZÉMON)
Le lieu, le nouveau poste, et le rang où vous êtes ! v.1210 (Acte 4, scène 6, LE VIEIL ARZ?MON)
Mes innocentes mains ont cultivé mes champs. v.1228 (Acte 4, scène 6, LE VIEIL ARZÉMON)
Ô sort que je déteste ! v.1230 (Acte 4, scène 6, CESENE)
Aux portes du palais frappe sans intervalle : v.1364 (Acte 5, scène 2, CESENE)
Je détestais ma place et son indigne pompe ; v.1372 (Acte 5, scène 2, IRADAN)
Ce n'est point un affront ; ces pertes sont communes, v.1375 (Acte 5, scène 2, CESENE)
De toutes parts on s'arme, et le fer brille aux yeux : v.1481 (Acte 5, scène 4, LE VIEIL ARZÉMON)
César de toutes parts nous fait envelopper. v.1522 (Acte 5, scène 5, CESENE)
J'entends déjà sonner les trompettes guerrières, v.1523 (Acte 5, scène 5, ARZAME)
Pères, enfants, soldats, vous êtes tous coupables, v.1540 (Acte 5, scène 6, L-EMPEREUR)
Le respect et les craintes, v.1543 (Acte 5, scène 6, IRADAN)
Seigneur, auprès de vous interdisent les plaintes. v.1544 (Acte 5, scène 6, IRADAN)
Tu mérites des biens, tu sais en faire usage. v.1600 (Acte 5, scène 6, L-EMPEREUR)

LES LOIS DE MINOS (1773)

Quoi ! Toujours, cher ami, ces archontes, ces grands, v.1 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
La Grèce a des héros, mais injustes, cruels, v.49 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Les archontes et moi, selon nos lois antiques, v.79 (Acte 1, scène 1, TEUCER)
Vous, archontes vaillants, qui marchez à la guerre v.103 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Soyez digne du trône où vous êtes monté ; v.117 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Sous leurs toits embrasés mourantes dans vos bras, v.130 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Et vous, prêtres des dieux, faites des voeux pour nous, v.170 (Acte 1, scène 2, TEUCER)
La loi parle, il suffit : vous n'êtes en effet v.173 (Acte 1, scène 2, PHARES)
Avant d'entendre ici l'arrêt de tes destins, v.194 (Acte 1, scène 3, PHARES)
Apprends que ton trépas, qu'on doit à tes blasphèmes, v.207 (Acte 1, scène 3, PHARES)
Tous mes concitoyens sont justes et terribles ; v.211 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Tes couteaux, ton bûcher, retomber sur ta tête ! v.220 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Qu'on abhorre ton nom ! Qu'on déteste tes dieux ! v.225 (Acte 1, scène 3, ASTERIE)
Mais en Crète elle est sainte, et vous n'êtes pas maître v.240 (Acte 1, scène 3, MERIONE)
Mais je déteste en lui le maître tyrannique. v.248 (Acte 1, scène 3, TEUCER)
J'ai volé, j'ai franchi des routes inconnues, v.312 (Acte 2, scène 1, DATAME)
A percé les détours de nos vastes forêts ; v.314 (Acte 2, scène 1, DATAME)
À tes dieux, à ton peuple, à tout ce que je vois ; v.330 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Calme tes vains transports ; apprends, jeune barbare, v.347 (Acte 2, scène 1, DICTIME)
Doit paraître au sénat avec tes compagnons. v.357 (Acte 2, scène 1, DICTIME)
Lui, dont nous détestons et le trône et l'autel ; v.366 (Acte 2, scène 1, DATAME)
Maintiendra malgré vous cette loi détestable ! v.464 (Acte 2, scène 2, DICTIME)
Je vous rendrai l'époux dont vous êtes privée, v.551 (Acte 2, scène 3, TEUCER)
Je la blâmais dès lors ; enfin je la déteste : v.607 (Acte 2, scène 4, TEUCER)
Cher Datame, est-il vrai qu'en ces pourpris funestes v.651 (Acte 3, scène 1, CYDONIEN)
On n'offre que du sang aux puissances célestes ? v.652 (Acte 3, scène 1, CYDONIEN)
Fuyons leurs dieux, leurs moeurs, et leurs bruyantes villes. v.672 (Acte 3, scène 1, CYDONIEN)
Ces restes précieux adorés par Datame. v.716 (Acte 3, scène 2, CYDONIEN)
Ne pourrons-nous marcher sur leurs vastes ruines ? v.744 (Acte 3, scène 2, CYDONIEN)
Où pensez-vous aller ? Et qu'est-ce que vous faites ? v.751 (Acte 3, scène 3, DICTIME)
Quel transport vous égare, aveugles que vous êtes ? v.752 (Acte 3, scène 3, DICTIME)
Que de justes sujets d'un éternel courroux : v.758 (Acte 3, scène 3, DICTIME)
Ils nous détesteront ; mais ils rendront justice v.759 (Acte 3, scène 3, DICTIME)
Ah ! Nos moeurs, et nos lois, et nos rites affreux, v.765 (Acte 3, scène 3, DICTIME)
Quelle simplicité dans ces mortels agrestes ! v.847 (Acte 3, scène 5, TEUCER)
Ce vieillard a choisi des moments bien funestes ; v.848 (Acte 3, scène 5, TEUCER)
Vous qui faites le bien dès que vous l'ordonnez ! v.874 (Acte 3, scène 5, TEUCER)
Tu seras le témoin ! Tes yeux verront sa mort ! v.920 (Acte 4, scène 2, TEUCER)
Loin de l'affreux bûcher précipite tes pas ; v.924 (Acte 4, scène 2, TEUCER)
Achève en gémissant les restes de ta vie. v.926 (Acte 4, scène 2, TEUCER)
Sois sûr que ces trésors à tes yeux présentés v.943 (Acte 4, scène 2, AZEMON)
Cesse de t'abuser ; remporte tes présents. v.947 (Acte 4, scène 2, AZEMON)
Puissent les dieux plus doux consoler tes vieux ans ! v.948 (Acte 4, scène 2, AZEMON)
Mon père, à tes foyers j'aurai soin qu'on te guide. v.949 (Acte 4, scène 2, AZEMON)
D'Astérie à tes dieux les entrailles fumantes ? v.977 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
De tes prêtres crétois les mains toutes sanglantes v.978 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
Je rendais Astérie à ses tristes parents. v.984 (Acte 4, scène 3, TEUCER)
On apporte à tes pieds ces dons dignes des dieux. v.988 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
Ils ont jadis embelli tes demeures, v.989 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
Justes dieux ! v.1003 (Acte 4, scène 3, DICTIME)
Mêle tes pleurs aux pleurs que je répands ; v.1027 (Acte 4, scène 3, TEUCER)
J'en atteste les dieux. v.1033 (Acte 4, scène 3, AZEMON)
Il atteste les lois, mais il prétend les faire. v.1066 (Acte 4, scène 3, DICTIME)
Allez, dites-leur bien que, dans leur arrogance, v.1099 (Acte 5, scène 1, TEUCER)
Vous êtes cru trop grand pour servir votre roi, v.1110 (Acte 5, scène 1, TEUCER)
Ah ! Tu deviens mon roi... rendez-moi, justes dieux, v.1146 (Acte 5, scène 1, AZEMON)
Le roi, Datame, et vous, vous êtes en danger ; v.1161 (Acte 5, scène 2, ASTERIE)
Les plaintes, les regrets et les pleurs sont perdus. v.1177 (Acte 5, scène 2, ASTERIE)
Il apporte à tes pieds sa joie et sa douleur. v.1181 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Les archontes, Pharès, un peuple furieux, v.1189 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Où de leur Jupiter les détestables lois v.1214 (Acte 5, scène 3, DATAME)
Tes exploits, mon estime, et tes nouveaux bienfaits, v.1250 (Acte 5, scène 3, ASTERIE)
Ah ! Vous seul êtes juste. v.1290 (Acte 5, scène 4, ASTERIE)
Sous de plus justes dieux, sous de plus saintes lois. v.1298 (Acte 5, scène 4, TEUCER)
Le peuple, en apprenant de qui vous êtes née, v.1299 (Acte 5, scène 4, TEUCER)
En détestant la loi qui vous a condamnée, v.1300 (Acte 5, scène 4, TEUCER)

ALZIRE (1736)

Faites régner le prince et le dieu que je sers, v.3 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Et j'ai pleuré longtemps sur ces tristes vainqueurs, v.19 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Les restes languissants de ma caducité. v.36 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Fléaux du nouveau monde, injustes, vains, avares, v.85 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
À la fille des rois de ces tristes contrées v.113 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Qu'à vos sanglantes mains la fortune a livrées. v.114 (Acte 1, scène 1, DON ALVARES)
Ces féroces humains qui détestent nos lois, v.167 (Acte 1, scène 1, ALVARES)
Tes moeurs nous ont appris à révérer tes lois ; v.184 (Acte 1, scène 2, MONTEZE)
De tes concitoyens la rage impitoyable v.189 (Acte 1, scène 2, MONTEZE)
Nous détestions ce dieu qu'annonça leur fureur, v.191 (Acte 1, scène 2, MONTEZE)
Instruits par tes vertus, nous sommes ta famille, v.194 (Acte 1, scène 2, MONTEZE)
Les premiers qu'en ces lieux on forme à tes autels ; v.208 (Acte 1, scène 2, ALVARES)
Sèche tes pleurs, Alzire, ils outragent ton père. v.225 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Mais, quel temps, justes cieux pour engager ma foi ! v.231 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
D'un amour insensé pour des cendres éteintes v.245 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Commande à ta vertu d'écarter les atteintes. v.246 (Acte 1, scène 4, MONTEZE)
Et mon obéissance a passé les limites, v.253 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Qu'à ce devoir sacré la nature a prescrites ; v.254 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Condamnez, s'il le faut, ces justes sentiments, v.267 (Acte 1, scène 4, ALZIRE)
Sans ôter à Gusman sa détestable vie, v.342 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Dieux impuissants ! Dieux vains de nos vastes contrées ! v.345 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
À mes vastes désirs ont rendu l'espérance ; v.358 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Chers et tristes amis du malheureux Zamore v.373 (Acte 2, scène 1, ZAMORE)
Tes amis avec toi, prêts à cesser de vivre, v.381 (Acte 2, scène 1, AMERICAIN)
Mes yeux, mes tristes yeux affaiblis par les ans, v.431 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
Avait de tes vertus montré quelque étincelle, v.438 (Acte 2, scène 2, ZAMORE)
Ne cache point tes pleurs, cesse de t'en défendre, v.449 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
Qui vont joindre mon peuple à tes concitoyens ; v.460 (Acte 2, scène 2, ALVARES)
Que peuvent tes amis et leurs armes fragiles, v.517 (Acte 2, scène 4, MONTEZE)
N'atteste point ces dieux enfants de l'imposture, v.566 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
T'ont fait esclave en tout, t'ont arraché tes dieux ! v.576 (Acte 2, scène 4, ZAMORE)
Quelle est donc cette pompe, où s'adressent tes pas ? v.592 (Acte 2, scène 5, ZAMORE)
Aura-t-elle sucé ce poison détestable v.606 (Acte 2, scène 6, ZAMORE)
Bientôt avec son fils va paraître à tes yeux. v.612 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Aux portes de la ville obtiens qu'on nous conduise. v.613 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Partons, et revenons, sur ces coupables têtes, v.633 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
Tourner ces traits de feu, ce fer et ces tempêtes, v.634 (Acte 2, scène 6, AMERICAIN)
A donc mis entre nous d'impuissantes barrières ; v.660 (Acte 3, scène 1, ALZIRE)
Mon père a-t-il formé tes redoutables noeuds ! v.698 (Acte 3, scène 2, ALZIRE)
Et l'on connaît assez par ses plaintes secrètes, v.715 (Acte 3, scène 3, CEPHANE)
Qu'il ignore, et le rang et l'éclat où vous êtes. v.716 (Acte 3, scène 3, CEPHANE)
Je réclame à tes pieds tes serments et ta foi. v.733 (Acte 3, scène 4, ZAMORE)
M'enlevèrent mes dieux, mon trône et tes appas. v.745 (Acte 3, scène 4, ZAMORE)
Que me dis-tu ? Quoi, tes voeux ! Quoi, ta foi ! v.760 (Acte 3, scène 4, ZAMORE)
Vient, presque sous tes yeux, de former ces liens. v.773 (Acte 3, scène 4, ALZIRE)
Voilà mon cour, il vole au devant de tes coups. v.776 (Acte 3, scène 4, ALZIRE)
A détesté tes dieux qui t'ont mal défendu ; v.785 (Acte 3, scène 4, ALZIRE)
Connais-tu bien Zamore ? Et vois-tu tes forfaits ? v.817 (Acte 3, scène 5, ZAMORE)
Achève, et de ce fer, trésor de tes climats, v.824 (Acte 3, scène 5, ZAMORE)
C'est ce dieu des chrétiens, que devant vous j'atteste, v.854 (Acte 3, scène 5, ALZIRE)
Ce monde est fait pour vous, vous l'êtes pour la gloire, v.899 (Acte 3, scène 6, DON GUSMAN)
Êtes-vous donc des dieux qu'on ne puisse attaquer ? v.904 (Acte 3, scène 6, ZAMORE)
Hélas, que n'êtes-vous le père de Zamore ! v.927 (Acte 3, scène 7, ALZIRE)
Ainsi grâces aux cieux, ces métaux détestés, v.1030 (Acte 4, scène 3, ALZIRE)
Tout est perdu pour toi, tes tyrans sont vainqueurs, v.1062 (Acte 4, scène 4, ALZIRE)
Autrefois à tes pieds, j'ai mis un diadème. v.1076 (Acte 4, scène 4, ZAMORE)
Mon âme va te suivre au fond de tes déserts. v.1079 (Acte 4, scène 4, ALZIRE)
Quoi ! Ce temple chrétien que tu dois détester, v.1091 (Acte 4, scène 4, ZAMORE)
Périssent tes serments, et le dieu que j'abhorre ! v.1096 (Acte 4, scène 4, ZAMORE)
Quel désespoir horrible étincelle en tes yeux ? v.1103 (Acte 4, scène 4, ALZIRE)
Je connais peu tes lois. Ta main du haut des cieux, v.1118 (Acte 4, scène 5, ALZIRE)
Sont tous également l'ouvrage de tes mains. v.1127 (Acte 4, scène 5, ALZIRE)
Tu gémis, et tes yeux de larmes sont couverts ! v.1155 (Acte 4, scène 7, ALZIRE)
Tes yeux s'étaient fermés sur le bord de l'abîme. v.1193 (Acte 5, scène 2, MONTEZE)
Zamore !... Oui, je te dois des jours que je déteste, v.1276 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
La voix de tes bienfaits est encor entendue. v.1281 (Acte 5, scène 5, ALVARES)
Ah ! Lorsque de tes jours je me suis vu le maître, v.1317 (Acte 5, scène 5, ZAMORE)
Il s'agit de tes jours, il s'agit de mes dieux. v.1326 (Acte 5, scène 5, ZAMORE)
Monteze, Américains, qui fûtes mes victimes, v.1380 (Acte 5, scène 7, GUSMAN)
Ah mon fils ! Tes vertus égalent ton courage. v.1388 (Acte 5, scène 7, ALVARES)
Que ma mourante main la remette en tes bras. v.1394 (Acte 5, scène 7, DON GUSMAN)
Je me sens trop coupable, et mes tristes erreurs... v.1414 (Acte 5, scène 7, ALZIRE)

OEDIPE (1718)

Comment ! que dites-vous ? un nouvel hyménée... v.131 (Acte 1, scène 1, PHILOCTÈTE)
Hercule, sois le dieu de tes concitoyens ; v.141 (Acte 1, scène 1, PHILOCTÈTE)
Frappez, dieux tout-puissants ; vos victimes sont prêtes : v.147 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
Ô monts, écrasez-nous... Cieux, tombez sur nos têtes ! v.148 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
Verront-ils sans pitié finir nos tristes jours ? v.169 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Tel est souvent le sort des plus justes des rois ! v.185 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Et si vous êtes las enfin de nous haïr, v.269 (Acte 1, scène 3, OEDIPE)
Vous êtes en des lieux qu'un dieu vengeur abhorre ; v.448 (Acte 2, scène 3, JOCASTE)
De toutes vos vertus comptable à leurs besoins, v.473 (Acte 2, scène 3, JOCASTE)
Allez, libre des feux dont vous fûtes épris, v.477 (Acte 2, scène 3, JOCASTE)
Le chemin de la gloire où vous êtes entré. v.494 (Acte 2, scène 4, PHILOCTÈTE)
Certes, je ne veux point vous imputer un crime : v.503 (Acte 2, scène 4, OEDIPE)
Vous êtes accusé, songez à vous défendre ; v.512 (Acte 2, scène 4, OEDIPE)
Et nous sommes, Araspe, injustes malgré nous. v.578 (Acte 2, scène 5, OEDIPE)
Avec avidité tombent de toutes parts ; v.634 (Acte 3, scène 1, JOCASTE)
De ces funestes lieux qu'il s'écarte, qu'il fuie, v.667 (Acte 3, scène 1, JOCASTE)
Partez ; de votre sort vous êtes encor maître ; v.679 (Acte 3, scène 2, JOCASTE)
Qu'aux mortels curieux vous êtes dangereuse ! v.756 (Acte 3, scène 4, LE GRAND PRÊTRE)
D'une haine éternelle êtes-vous le ministre ? v.760 (Acte 3, scène 4, OEDIPE)
Dites un mot, il meurt, et vous nous sauvez tous. v.774 (Acte 3, scène 4, CHOEUR)
A l'aspect de tes dieux que ta voix fait parler. v.814 (Acte 3, scène 4, OEDIPE)
Ma vie est en vos mains, vous en êtes le maître : v.815 (Acte 3, scène 4, LE GRAND PRÊTRE)
Fuyant loin de ce trône où vous êtes monté, v.822 (Acte 3, scène 4, LE GRAND PR?TRE)
Foulant par piété les plus saintes des lois, v.865 (Acte 3, scène 5, PHILOCTÈTE)
N'êtes-vous pas enfin sûr de votre innocence ? v.907 (Acte 4, scène 1, JOCASTE)
Ah ! Madame, achevez : dites, que fîtes-vous v.985 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Ils ne reçoivent point tes offrandes impies ; v.1027 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Va porter tes présents aux autels des furies ; v.1028 (Acte 4, scène 1, OEDIPE)
Vous ne fûtes jamais injuste que pour moi. v.1092 (Acte 4, scène 2, PHORBAS)
Ô dieux ! Laïus est mort, et vous êtes mon maître ! v.1095 (Acte 4, scène 2, PHORBAS)
Que faites-vous, Seigneur ? v.1128 (Acte 4, scène 3, JOCASTE)
Mais vous êtes le mien. v.1133 (Acte 4, scène 3, JOCASTE)
Ils ne sont point éteints ; vous êtes mon époux. v.1137 (Acte 4, scène 3, JOCASTE)
Vous êtes malheureux, et non pas criminel v.1149 (Acte 4, scène 3, JOCASTE)
Sur quels bords malheureux, en quels tristes climats, v.1156 (Acte 4, scène 3, OEDIPE)
Corinthe ! que jamais ta détestable rive... v.1162 (Acte 4, scène 3, OEDIPE)
Qu'êtes-vous devenus, oracles de nos dieux ? v.1201 (Acte 5, scène 2, OEDIPE)
Trop crédule artisan de mes tristes destins ! v.1209 (Acte 5, scène 2, OEDIPE)
Sous le nom de son fils vous fûtes élevé v.1269 (Acte 5, scène 2, ICARE)
Quoi ! cet enfant qu'en mes mains vous remîtes ; v.1299 (Acte 5, scène 3, ICARE)
Ah ! qu'est-ce que vous dites ? v.1300 (Acte 5, scène 3, PHORBAS)
Vous n'êtes point mon fils. v.1310 (Acte 5, scène 3, PHORBAS)
Toi par qui j'ai réglé des jours que je déteste, v.1336 (Acte 5, scène 4, OEDIPE)
Punis-moi, venge-toi d'un monstre détesté, v.1353 (Acte 5, scène 4, OEDIPE)
Terre, pour m'engloutir entrouvre tes abîmes ! v.1359 (Acte 5, scène 5, OEDIPE)
Reprenez, reprenez vos funestes bienfaits ; v.1373 (Acte 5, scène 5, CHOEUR)
Peuples, un calme heureux écarte les tempêtes ; v.1375 (Acte 5, scène 6, LE GRAND PRÊTRE)
Un soleil plus serein se lève sur vos têtes ; v.1376 (Acte 5, scène 6, LE GRAND PR?TRE)
Prêtres, et vous Thébains, qui fûtes mes sujets, v.1407 (Acte 5, scène 6, JOCASTE)

MÉROPE (1744)

Messène, après quinze ans de guerres intestines, v.5 (Acte 1, scène 1, ISMENIE)
Laissez passer l'empire en vos augustes mains. v.52 (Acte 1, scène 1, ISMENIE)
Je vois ces murs sanglants, ces portes embrasées, v.65 (Acte 1, scène 1, MEROPE)
À peine soulevaient leurs innocentes mains. v.75 (Acte 1, scène 1, MEROPE)
Vous êtes de nos rois et la fille et la mère ; v.162 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Souvenez-vous du jour où vous fûtes surprise v.205 (Acte 1, scène 3, POLYPHONTE)
Vos ordres sont suivis : déjà vos satellites v.277 (Acte 1, scène 4, EROX)
D'Élide et de Messène occupent les limites. v.278 (Acte 1, scène 4, EROX)
Appui de mes projets par tes soins dirigés, v.299 (Acte 1, scène 4, POLYPHONTE)
De ses tristes amis s'il consultait la voix, v.363 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Ah ! Que me dites-vous ? v.367 (Acte 2, scène 1, MEROPE)
Parlez-moi de mon fils, dites-moi s'il respire. v.378 (Acte 2, scène 1, MEROPE)
Que vos tristes soupçons brûlaient d'interroger. v.380 (Acte 2, scène 1, EURYCLES)
Approche, malheureux, et dissipe tes craintes. v.389 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
Réponds-moi : de quel sang tes mains sont-elles teintes ? v.390 (Acte 2, scène 2, MEROPE)
J'en atteste le ciel ; il sait mon innocence. v.402 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Je me sentais ému par ces tristes récits. v.464 (Acte 2, scène 2, EGISTHE)
Quel trouble alarme tes esprits ! v.488 (Acte 2, scène 3, MEROPE)
Quel monstre a répandu les restes de mon sang ? v.528 (Acte 2, scène 5, MEROPE)
Pour n'être point connu par ces marques sanglantes. v.541 (Acte 2, scène 5, EURYCLES)
Ah ! Que me dites-vous ? Mes mains, ces mains tremblantes v.542 (Acte 2, scène 5, MEROPE)
Sous un maître odieux dévorant ma tristesse, v.597 (Acte 2, scène 7, MEROPE)
Aux portes de Messène a déchiré son sein. v.656 (Acte 3, scène 2, ISMENIE)
Quel destin m'arrachait à mes tristes forêts ? v.711 (Acte 3, scène 4, EGISTHE)
Vous me faites trembler : v.739 (Acte 3, scène 4, MEROPE)
Ah ! Cours ; et que tes yeux v.811 (Acte 3, scène 5, MEROPE)
Ce vieillard, dites-vous, a retenu sa main ; v.912 (Acte 4, scène 1, POLYPHONTE)
Ô ciel ! Que faites-vous ? v.951 (Acte 4, scène 2, ISMENIE)
Tu l'es : et ce ciel que j'atteste, v.961 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; v.970 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Jugez de mes tourments : ma détestable erreur, v.987 (Acte 4, scène 2, MEROPE)
Je prends part aux douleurs dont vous êtes atteinte ; v.1018 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
Pour vouloir exposer à mes justes rigueurs, v.1031 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
Vous êtes en un mot sa mère, ou sa complice. v.1038 (Acte 4, scène 2, POLYPHONTE)
Ne faites rien d'indigne et de vous et de moi : v.1051 (Acte 4, scène 2, EGISTHE)
Quels forfaits dites-vous ? v.1069 (Acte 4, scène 4, NARBAS)
Au nom de vos aïeux et du dieu qu'il atteste, v.1077 (Acte 4, scène 5, ISMENIE)
Un détestable hymen à ce monstre l'attache. v.1138 (Acte 5, scène 1, EGISTHE)
Ah ! Vous êtes perdu : le tyran vient ici. v.1144 (Acte 5, scène 1, NARBAS)
Permettre à tes destins de changer à ton choix v.1148 (Acte 5, scène 2, POLYPHONTE)
Puisque tu crains les dieux, atteste leur puissance, v.1165 (Acte 5, scène 2, POLYPHONTE)
Tes discours, je l'avoue, ont de quoi me confondre ; v.1170 (Acte 5, scène 2, EGISTHE)
Polyphonte m'appelle au pied de tes autels ; v.1196 (Acte 5, scène 3, EGISTHE)
Ah ! Mon prince, êtes-vous las de vivre ? v.1197 (Acte 5, scène 3, NARBAS)
Entendez-vous sa voix ? êtes-vous reine et mère ? v.1222 (Acte 5, scène 4, EGISTHE)
Si vous l'êtes, venez. v.1223 (Acte 5, scène 4, EGISTHE)
Adieu, tristes amis ; vous connaîtrez du moins v.1247 (Acte 5, scène 4, EGISTHE)
Que je donne du moins les restes de ma vie. v.1281 (Acte 5, scène 5, NARBAS)
Pour les fêtes des dieux la hache préparée. v.1306 (Acte 5, scène 6, ISMENIE)
À nos malheurs passés mesure tes bienfaits ; v.1351 (Acte 5, scène 6, NARBAS)
Oui, j'atteste ces dieux v.1371 (Acte 5, scène 7, NARBAS)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 45 textes (soit une présence dans 2,37 % des textes) dans lesquels il y a 2255 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 50,11 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Prologue	Total
1	LE DÉPOSTAIRE	11	12	14	6	15	0	0	58
2	SA?L	11	13	9	6	14	0	0	53
3	ZULIME	34	14	0	17	10	0	0	75
4	NANINE	16	4	9	0	0	0	0	29
5	LE BRUTUS	12	8	11	17	12	0	0	60
6	TANIS ET ZÉLIDE	4	7	3	0	7	0	0	21
7	L'INDISCRET	24	0	0	0	0	0	0	24
8	LA FÊTE DE BELLÉBAT	9	0	0	0	0	0	0	9
9	MARIAMNE	6	7	8	11	8	0	0	40
10	LE FANATISME	14	23	11	10	13	0	0	71
11	OLYMPIE	15	22	20	17	11	0	0	85
12	ZAÏRE	17	22	12	10	9	0	0	70
13	L'ENVIEUX	17	9	7	0	0	0	0	33
14	ADÉLAÏDE DU GUESCLIN	6	16	15	12	10	0	0	59
15	L'ENFANT PRODIGUE	6	12	16	9	4	0	0	47
16	L'?COSSAISE	31	31	19	25	10	0	0	116
17	ORESTE	20	11	28	9	12	0	0	80
18	LES ORIGINAUX OU MONSIEUR DU CAP-VERT	19	45	19	0	0	0	0	83
19	AGATHOCLE	8	6	5	5	7	0	0	31
20	LE DROIT DU SEIGNEUR	21	9	0	7	9	0	0	46
21	SÉMIRAMIS	13	10	9	16	11	0	0	59
22	LE BARON D'OTRANTE	7	0	2	0	0	0	0	9
23	IRÈNE	10	8	12	12	4	0	0	46
24	L'H?TE ET L'H?TESSE	3	0	0	0	0	0	0	3
25	L'HÔTE ET L'HÔTESSE	1	0	0	0	0	0	0	1
26	LE COMTE DE BOURSOUFLE	15	24	11	0	0	0	0	50
27	LA MORT DE CÉSAR	11	14	17	0	0	0	0	42
28	CHARLOT OU LA COMTESSE DE GIVRY.	19	13	6	0	0	0	0	38
29	PANDORE	7	4	9	5	7	0	0	32
30	L'ORPHELIN DE LA CHINE	17	8	16	8	8	0	0	57
31	SOCRATE	24	19	14	0	0	0	0	57
32	SOPHONISBE	10	12	4	10	8	0	0	44
33	TANCRÈDE	11	1	12	10	16	0	0	50
34	LE DUC D'ALENÇON	1	17	13	0	0	0	0	31
35	LA FEMME QUI A RAISON	6	9	14	0	0	0	0	29
36	ROME SAUVÉE	15	15	14	16	8	0	0	68
37	LES PÉLOPIDES	17	5	15	9	12	0	0	58
38	LES DEUX TONNEAUX	6	5	2	0	0	0	0	13
39	LES SCYTHES	13	17	16	15	11	0	0	72
40	MORT DE CATON	18	14	17	0	0	0	0	49
41	LES GUÈBRES	10	16	13	17	10	0	0	66
42	LES LOIS DE MINOS	15	9	13	16	13	0	0	66
43	ALZIRE	19	18	16	10	9	0	0	72
44	OEDIPE	7	7	10	12	13	0	0	49
45	MÉROPE	9	13	4	11	14	0	0	51
46	SAMSON	0	5	8	18	0	16	6	53
	Total	585	534	473	346	295	16	6	2255