Occurences de l'expression

tous

pour MARIVAUX

Options de recherche : partie de mot et  insensible à la casse

FÉLICIE (1750)

  1. Parcourez tous les avantages possibles, et voyez celui que je pourrais augmenter en vous, ou bien ajouter à ceux que vous avez : rêvez-y. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
  2. Songez que c'est peut-être de tous les dons le plus dangereux que vous choisissez, Félicie. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
  3. Non, je vous l'avoue, il n'y a rien d'égal à l'embarras où vous me mettez tous deux ; car je ne saurais prendre l'un que je ne laisse l'autre ; et le moyen d'être partout ! (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
  4. Mais sans doute ; mais mon coeur ne sait ce qu'il veut, voilà ce que c'est ; il ne choisit point ; tenez, il vous voudrait tous deux ; voyez, n'y aurait-il pas moyen de vous accorder ? (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
  5. Vous ne m'inspirez que des transports, et je vous en parle ; vous me ravissez, et je m'écrie ; vous m'embrasez du plus tendre et du plus invincible de tous les amours, et je soupire. (Acte 1, scène 6, LUCIDOR)
  6. Vous intéressez tous les coeurs, Félicie. (Acte 1, scène 7, LUCIDOR)
  7. Pour nos coeurs, ne m'en parlez pas, je ne m'y fierai plus, ils m'ont trompée tous deux. (Acte 1, scène 9, FÉLICIE)

LA DOUBLE INCONSTANCE (1724)

  1. Je ne veux qu'être fâchée, vous haïr tous tant que vous êtes, jusqu'à tant que j'aie vu Arlequin, dont on m'a séparée : voilà mes petites résolutions, et si vous voulez que je devienne folle, vous n'avez qu'à me prêcher d'être plus raisonnable, cela sera bientôt fait. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
  2. Toutes ces petites impertinences-là sont très jolies dans une fille du monde, il est décidé que ce sont des grâces, le coeur des hommes s'est tourné comme cela, voilà qui est fini : mais ici il faut, s'il te plaît, faire main basse sur tous ces agréments-là ; le petit homme en question ne les approuverait point, il n'a pas le goût si fort, lui. (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
  3. Que je suis fâché de n'être pas riche, je vous donnerais tous mes revenus pour gages. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  4. Qu'il fasse donc l'amour ailleurs ; car il n'aurait que la femme, moi, j'aurais le coeur, il nous manquerait quelque chose à l'un et à l'autre, et nous serions tous trois mal à notre aise. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  5. Mais je commence à m'ennuyer de tous vos comptes. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  6. Vous me ravissez tous deux, mes chers enfants, et vous êtes bien aimables de vous être si fidèles. (Acte 1, scène 11, FLAMINIA)
  7. Oui, je vous crois, vous paraissez me vouloir du bien ; aussi vous voyez que je ne souffre que vous, je regarde tous les autres comme mes ennemis. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
  8. Je n'ai jamais vu de femmes si civiles, des hommes si honnêtes, ce sont des manières si douces, tant de révérences, tant de compliments, tant de signes d'amitié, vous diriez que ce sont les meilleures gens du monde, qu'ils sont pleins de coeur et de conscience ; point du tout, de tous ces gens-là, il n'y en a pas un qui ne vienne me dire d'un air prudent : Mademoiselle, croyez-moi, je vous conseille d'abandonner Arlequin, et d'épouser le Prince. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
  9. Car c'est un abus que tout ce qu'il fait, tous ces concerts, ces comédies, ces grands repas qui ressemblent à des noces, ces bijoux qu'il m'envoie ; tout cela lui coûte un argent infini, c'est un abîme, il se ruine ; demandez-moi ce qu'il y gagne ? (Acte 2, scène 1, SILVIA)
  10. Tenez, l'étoffe est belle, elle m'ira bien ; mais je ne veux point de tous ces habits-là, car le Prince me veut en troc, et jamais nous ne finirons ce marché-là. (Acte 2, scène 4, SILVIA)
  11. C'est que mon valet Trivelin, que je ne paye point, m'a mené par toutes les chambres de la maison, où l'on trotte comme dans les rues ; où l'on jase comme dans notre halle, sans que le maître de la maison s'embarrasse de tous ces visages-là, et qui viennent chez lui sans lui donner le bonjour, qui vont le voir manger, sans qu'il leur dise : Voulez-vous boire un coup ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  12. À cette heure je vous demande pourquoi nous avons ri, tous ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  13. Je ne suis point ingrate, il n'y a rien que je ne fisse pour vous rendre contents tous deux ; et d'ailleurs vous êtes si estimable, Arlequin, quand je vois qu'on vous chagrine, je souffre autant que vous. (Acte 2, scène 6, FLAMINIA)
  14. Ce n'est pas là tout : Arlequin, m'a-t-il répondu, est un garçon d'honneur ; je veux qu'on l'honore, puisque je l'estime ; la franchise et la simplicité de son caractère sont des qualités que je voudrais que vous eussiez tous. (Acte 2, scène 7, LE-SEIGNEUR)
  15. Et nous ne pouvons reparaître tous qu'à condition que vous demandiez notre grâce. (Acte 2, scène 7, LE-SEIGNEUR)
  16. À la bonne heure, je suis de tous bons accords. (Acte 2, scène 9, ARLEQUIN)
  17. Écoutez, si vous ne faites taire tous ces gens-là, il faut vous cacher pour toute votre vie. (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
  18. De grâce, ne vous ressouvenez plus de rien, et réconciliez-vous avec moi, en faveur du présent que je vous apporte de la part du Prince ; c'est de tous les présents le plus grand qu'on puisse vous faire. (Acte 3, scène 4, LE-SEIGNEUR)
  19. Vous ferez plaisir au Prince ; refuseriez-vous ce qui fait l'ambition de tous les gens de coeur ? (Acte 3, scène 4, LE-SEIGNEUR)
  20. Je te prive de Silvia, il est vrai : mais demande-moi ce que tu voudras, je t'offre tous les biens que tu pourras souhaiter, et laisse-moi cette seule personne que j'aime. (Acte 3, scène 5, LE-PRINCE)
  21. C'est mon avis aussi ; j'ai décidé de même, et je crois que nous avons raison tous deux ; ainsi je vous aimerai, s'il me plaît, sans qu'il y ait le petit mot à dire. (Acte 3, scène 9, SILVIA)

LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE (1712)

  1. Ils doivent, sur le soir, me parler tous les deux. v.23 (Acte 1, scène 1, DÉMOCRITE)
  2. À nous unir tous deux est-il toujours contraire ? v.38 (Acte 1, scène 3, CLÉANDRE)
  3. Donnez-moi tous les noms d'ingrate et de cruelle ; v.74 (Acte 1, scène 3, PHILINE)
  4. Faites la paix tous deux. v.101 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  5. Qu'un air triste et mourant vous sied bien à tous deux ! v.119 (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  6. Du voyage il perdra tous les frais. v.169 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  7. À chasser tous les trois, et même dès ce soir. v.182 (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  8. De tous les temps, celui que garde ma mémoire. v.203 (Acte 1, scène 4, CRISPIN)
  9. Je sons partis tous deux pour lui rendre visite. v.216 (Acte 1, scène 5, MAITRE JACQUES)
  10. Palsangué ! Qu'ils feront tous deux un beau carrage v.235 (Acte 1, scène 5, MAITRE JACQUES)
  11. Vous vous verriez tous deux, et l'on prendrait mesure. v.371 (Acte 1, scène 10, DÉMOCRITE)
  12. Tous mes biens sont ruraux, il faut beaucoup de soin : v.409 (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  13. Un modèle pareil va tous les effacer. v.445 (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
  14. À tous les deux jadis je servis de Mercure. v.456 (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
  15. En buvant tous les deux, nous saurons qui nous sommes. v.555 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  16. J'en suis ravi de même, et nous serons tous trois. v.577 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  17. Le cruel ! J'eus pitié de tous ses feints tourments. v.633 (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  18. Je me livrai, Monsieur. Pour comble de tous maux, v.638 (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  19. Qui venait pour les voir, les a tous plantés là. v.714 (Acte 1, scène 24, MAITRE JACQUES)
  20. J'ons tous deux en ce temps lâché quelque parole, v.716 (Acte 1, scène 24, MAITRE JACQUES)
  21. Je vous ménageai tous, dans la douce espérance v.731 (Acte 1, scène 24, DÉMOCRITE)
  22. Et, pour tout avouer, nous nous aimons tous deux. v.762 (Acte 1, scène 25, CLÉANDRE)
  23. Levez-vous, finissez tous vos remerciements : v.773 (Acte 1, scène 25, DÉMOCRITE)
  24. Soyez contents tous deux, votre peine est finie. v.776 (Acte 1, scène 25, D?MOCRITE)
  25. Finis la mienne aussi, marions-nous tous deux. v.777 (Acte 1, scène 25, CRISPIN)

LES ACTEURS DE BONNE FOI (1757)

  1. J'oublie encore à vous dire une finesse de ma pièce ; c'est que Colette qui doit faire mon amoureuse, et moi qui dois faire son amant, nous sommes convenus tous deux de voir un peu la mine que feront Lisette et Blaise à toutes les tendresses naïves que nous prétendons nous dire ; et le tout, pour éprouver s'ils n'en seront pas un peu alarmés et jaloux ; car vous savez que Blaise doit épouser Colette, et que l'amour nous destine, Lisette et moi, l'un à l'autre. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. Blaise et toi, vous êtes de grands innocents tous deux ; ne voyez-vous pas qu'elle s'explique mal ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  3. Car je nous accorderions bien tous deux. (Acte 1, scène 4, COLETTE)
  4. Oui, je lui plais ; je nous plaisons tous deux ; il est garçon, je sis fille ; il est à marier, moi itou ; il voulait de Mademoiselle Lisette, il n'en veut pus ; il la quitte, je te quitte ; il me prend, je le prends. (Acte 1, scène 5, COLETTE)
  5. Nous sommes tous bien éveillés, je pense. (Acte 1, scène 10, MADAME-AMELIN)
  6. On dit que la pièce est un impromptu ; je veux y jouer moi-même ; qu'on tâche de m'y ménager un rôle ; jouons-y tous, et vous aussi, ma fille. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  7. J'ai rassemblé tous nos acteurs ; ils sont là, et nous allons achever de la répéter, si l'on veut. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
  8. Et au par-dessus, on se raille de ma parsonne dans ce peste de jeu-là, noute maîtresse ; Colette y fait semblant d'avoir le coeur tendre pour Monsieur Merlin, Monsieur Merlin de li céder le sien ; et maugré la comédie, tout ça est vrai, noute maîtresse ; car ils font semblant de faire semblant, rien que pour nous en revendre, et ils ont tous deux la malice de s'aimer tout de bon en dépit de Lisette qui n'en tâtera que d'une dent, et en dépit de moi qui sis pourtant retenu pour gendre de mon biau-père. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  9. Vous signerez tout à l'heure, et nous signerons tous. (Acte 1, scène 13, MADAME-AMELIN)

ANNIBAL (1727)

  1. De tous mes mouvements t'explique le mystère. v.42 (Acte 1, scène 1, LAODICE)
  2. Je les ai trouvés tous ou lâches ou perfides. v.270 (Acte 1, scène 4, ANNIBAL)
  3. Voyez en quel état Rome a mis tous ces rois v.411 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
  4. Qui fait à tous les rois un si sensible outrage ; v.434 (Acte 2, scène 2, PRUSIAS)
  5. N'en parleraient tous deux qu'avec plus de grandeur. v.440 (Acte 2, scène 2, PRUSIAS)
  6. Tous les rois dont l'audace osera s'y fier. v.536 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
  7. Et quand même l'amour nous unirait tous deux... v.823 (Acte 3, scène 2, LAODICE)
  8. Et quand un même amour nous unirait tous deux... v.835 (Acte 3, scène 3, FLAMINIUS)
  9. Voilà les dieux dont Rome emprunte tous ses droits ; v.1218 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
  10. Seigneur, tous mes serments vous ont assez prouvé v.1346 (Acte 5, scène 2, PRUSIAS)
  11. Nous mette en liberté de nous revoir tous deux. v.1370 (Acte 5, scène 2, PRUSIAS)
  12. Nous voyons ces objets différemment tous deux. v.1398 (Acte 5, scène 2, ANNIBAL)
  13. Mais de tous leurs bienfaits, le plus grand, le plus doux, v.1425 (Acte 5, scène 4, ANNIBAL)
  14. Mériter tous vos soins. v.1454 (Acte 5, scène 4, ANNIBAL)
  15. L'estime qu'après tout nous méritons tous deux, v.1490 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)
  16. Partons sans différer ; venez les rendre tous v.1545 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)

LE TRIOMPHE DE PLUTUS (1739)

  1. Pendant votre absence, je vous ai rendu auprès de ma maîtresse tous les petits services qui dépendaient de moi. (Acte 1, scène 3, SPINETTE)
  2. Oui, on m'a dit que c'était un si honnête homme, et j'aime tous les honnêtes gens, moi. (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
  3. Cependant tous les jours je demande à en avoir un petit échantillon ; mais, à vous parler franchement, je crois que mon maître n'a ni l'échantillon ni la pièce. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  4. Monsieur, mon amitié est due à tous les honnêtes gens ; et quand j'aurai l'honneur de vous connaître... (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
  5. Point du tout, j'aime tous les pays, moi ; n'est-ce pas des arbres et des campagnes partout ? (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
  6. Puisque les voilà tous qui se rendent ici, arrêtons un moment pour leur faire voir la honte de leur choix. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
  7. Les suffrages de tous les dieux. v.33 (Acte 1, scène 19, SUIVANTE-DE-PLUTUS)
  8. De tous ses biens on ne fait cas, v.70 (Acte 1, scène 19, CHANTEUR)

LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR (1728)

  1. Vous me faites trembler : est-ce que tous les hommes sont morts ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Ce n'est pas la peine, Madame, et je m'en ressouviens à cette heure ; c'est que nous arrivâmes hier tous deux à Paris, Monsieur le Chevalier et moi, et que nous en partons demain pour n'y revenir jamais, ce qui fait que Monsieur le Chevalier vous mande ; que vous ayez à trouver bon qu'il ne vous voie point cette après-dînée, et qu'il ne vous assure point de ses respects, sinon ce matin, si cela ne vous déplaisait pas, pour vous dire adieu, à cause de l'incommodité de ses embarras. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  3. Et de quoi pleurez-vous donc tous deux, peut-on le savoir ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  4. Je les tiens, Madame, tous bien conditionnés, et d'un prix fort raisonnable ; souhaitez-vous les voir ? (Acte 1, scène 6, HORTENSIUS)
  5. Le plus grand de tous les malheurs, le plus sensible, le plus irréparable ; j'ai perdu Angélique, et je la perds pour jamais. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  6. Vous savez où elle s'était retirée depuis huit mois pour se soustraire au mariage où son père voulait la contraindre ; nous espérions tous deux que sa retraite fléchirait le père : il a continué de la persécuter ; et lasse ; apparemment, de ses persécutions, accoutumée à notre absence, désespérant, sans doute, de me voir jamais à elle, elle a cédé, renoncé au monde, et s'est liée par des noeuds qu'elle ne peut plus rompre : il y a deux mois que la chose est faite. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  7. Sur ce pied-là, nous l'avons donc perdu tous deux. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  8. Cela vient encore fort bien ; j'ai pris depuis quinze jours un homme à qui j'ai donné le soin de ma bibliothèque ; je n'ai pas la vanité de devenir savante, mais je suis bien aise de m'occuper : il me lit tous les jours quelque chose, nos lectures sont sérieuses, raisonnables ; il y met un ordre qui m'instruit en m'amusant : voulez-vous être de la partie ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  9. C'est un caractère à peu près comme celui d'Angélique, et ce sont des trésors que ces caractères-là ; oui, je la préfère à tous les amis du monde. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  10. J'étais sous le berceau pendant votre conversation avec Madame la Marquise, et j'en ai entendu une partie sans le vouloir ; votre voyage est rompu, ma maîtresse vous a conseillé de rester, vous êtes tous deux dans la tristesse, et la conformité de vos sentiments fera que vous vous verrez souvent. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  11. Vous avez là un puissant antidote : je vous dirai pourtant, mon ami, que le chagrin est toujours inutile, parce qu'il ne remédie à rien, et que la raison doit être notre règle dans tous les états. (Acte 1, scène 14, HORTENSIUS)
  12. Cela jette un air de rebut sur une femme, les égards et l'attention qu'on a pour elle en diminuent, cela glace tous les esprits pour elle ; je ne parle point des coeurs, car je n'en ai que faire : mais on a besoin de considération dans la vie, elle dépend de l'opinion qu'on prend de vous ; c'est l'opinion qui nous donne tout, qui nous ôte tout, au point qu'après tout ce qui m'arrive, si je voulais me remarier, je le suppose, à peine m'estimerait-on quelque chose, il ne serait plus flatteur de m'aimer ; le Comte, s'il savait ce qui s'est passé, oui, le Comte, je suis persuadée qu'il ne voudrait plus de moi. (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  13. On n'a jamais aimé une maîtresse autant que je vous aime ; je m'avise de tout, et puis il se trouve que j'ai fait tous les maux imaginables. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  14. "La raison est d'un prix à qui tout cède ; c'est elle qui fait notre véritable grandeur ; on a nécessairement toutes les vertus avec elle ; enfin le plus respectable de tous les hommes, ce n'est pas le plus puissant, c'est le plus raisonnable." (Acte 2, scène 8, HORTENSIUS)
  15. Ma foi, sur ce pied-là, le plus respectable de tous les hommes a tout l'air de n'être qu'une chimère : quand je dis les hommes, j'entends tout le monde. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  16. Ma foi, Chevalier, vous me ravissez ; je sens bien que j'ai affaire au plus franc de tous les hommes ; vos dispositions me charment. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  17. Mais, Madame, achevez de me rendre le plus content de tous les hommes. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  18. Au plus haïssable de tous les hommes ; à un homme que le hasard a destiné pour me faire du mal, et pour m'arracher, malgré moi, des discours que j'ai tenus, sans savoir ce que je disais. (Acte 3, scène 12, LA MARQUISE)

L'HÉRITIER DE VILLAGE (1729)

  1. Mais quand je ne serons que tous deux, est-ce que tu me haïras ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  2. Tenez, je vous parle à tous deux, car vous ne savez pas ce que vous dites, vous ne savez pas le tu autem. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  3. Vous vous moquez, vous êtes trop modestes, et si vous me fâchez, je vous compare aux astres tous tant que vous êtes. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  4. Écoutez tous deux ce qu'il vous dira auparavant, et pis venez, quand vous saurez la politesse ; car je vous marie tous deux, voyez-vous! (Acte 1, scène 8, BLAISE)
  5. Eh bien mes amis, êtes-vous tous d'accord ? (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)

L'ÃŽLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES (1727)

  1. Et nous, tout cela nous amuse, tout est bien venu parmi nous ; nous sommes les originaires de tous pays : chez nous le fou y divertit le sage, le sage y corrige le fou sans le rebuter. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Toute notre indulgence, tous nos éloges, toutes nos admirations, toute notre justice, est pour l'étranger ; enfin notre amour-propre n'en veut qu'à notre nation ; celui de tous les étrangers n'en veut qu'à nous, et le nôtre ne favorise qu'eux. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
  3. Saluons la Comtesse, qui arrive avec tous ses agréments. (Prologue, scène 1, LE MARQUIS)
  4. Non, Madame, et nous n'avons fait que nous rencontrer tous deux. (Prologue, scène 2, LE MARQUIS)
  5. Tous les jours on voit des nains qui ont six pieds de haut. (Prologue, scène 3, LE MARQUIS)
  6. Quant à ce qui est de moi, noute geoulier, sa femme et ses enfants, ils me regardiont tous ni plus ni moins comme un animal. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  7. Vous a-t-on à tretous appris la langue du pays ? (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  8. Cadédis, pour moi, jé troubé l'imagination essellente ; il faut qué cet hommé soit dé race gasconne, en berité ; et j'adopte sa pensée : sauf lé respect qué jé dois à tous, jé prendrai seulément la liberté dé purger son discours dé la broussaillé qui s'y troube. (Acte 1, scène 8, FONTIGNAC)
  9. Et cépendant cé rustre, il est lé plus grand dé nous tous. (Acte 1, scène 8, FONTIGNAC)
  10. Ils valont mieux que moi : je sis le pire de tous ; faut les secourir ; et tantôt, si vous voulez, je leur ferai entendre raison. (Acte 1, scène 14, BLAISE)
  11. Drès qu'ils me varront, ma présence les sarmonnera ; faut qu'ils devenient souples, et qu'ils restient tous parclus d'étonnement. (Acte 1, scène 14, BLAISE)
  12. Allons vite, et faisons que tous nos camarades aient leur compte. (Acte 1, scène 17, BLAISE)
  13. Les biens mé pleuvent donc dé tous côtés. (Acte 3, scène 1, FONTIGNAC)
  14. Sans douté ; l'honnur vous appartient ; vous êtes lé doyen dé tous. (Acte 3, scène 2, FONTIGNAC)
  15. Pour moi, j'espère que je ferai entendre raison à ma maîtresse, et que nous demeurerons tous ici ; car on y est si bien ! (Acte 3, scène 3, SPINETTE)
  16. Tous les jours on y travaille : il faut concerter les mines, ajuster les oeillades. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
  17. Sans compter cette rancune contre tous les jolis visages que l'on va détruisant d'un ton nonchalant et distrait. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
  18. Il serait la source de tous les maux. (Acte 3, scène 8, PARMENÈS)
  19. Oui, mon frère, rendez-vous aux exemples qui vous frappent ; vous nous voyez tous rétablis dans l'état où nous étions ; cela ne doit-il pas vous persuader ? (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  20. Régardez ceux qui vous approchent, ils ont tous lé hochet à la main ; il faut qué lé grélot joue, et qué sa chansonnette marché. (Acte 4, scène 2, FONTIGNAC)
  21. Morgué, quand alle vous manquerait, j'en avons pour tous deux, moi ; ne vous embarrassez pas. (Acte 4, scène 3, BLAISE)
  22. Jé vous entendais vous entréfriponner tous deux. (Acte 4, scène 3, FONTIGNAC)
  23. Fontignac, et toi, mon ami Blaise, je vous remercie tous deux. (Acte 4, scène 3, LE COURTISAN)
  24. Vous, Monsieur le philosophe, vous, plus incapable que nous de devenir raisonnable, pendant qu'un homme de cour, peut-être de tous les hommes le plus frappé d'illusion et de folie, retrouve la raison ? (Acte 4, scène 4, LE COURTISAN)
  25. Si vous appelez cela des vers, il en a fait contre nous tous en forme de requête, qu'il adressait au Gouverneur, en lui demandant sa liberté ; et j'y étais moi-même accommodé on ne peut pas mieux. (Acte 4, scène 4, BLECTRUE)
  26. Allons, suivez-moi tous deux. (Acte 4, scène 4, BLECTRUE)
  27. Ménagez-moi donc l'honneur de vous vaincre ; que votre amour soit le prix du mien, et non pas un pur don de votre faiblesse : n'avilissez point votre coeur par l'impatience qu'il aurait de se rendre ; et pour vous achever l'idée de ce que vous devez être, n'oubliez pas qu'en nous aimant tous deux, vous devenez, s'il est possible, encore plus comptable de ma vertu que je ne la suis moi-même. (Acte 4, scène 5, FLORIS)
  28. Où est donc le notaire pour tous ces mariages, et pour écrire le contrat ? (Acte 4, scène 9, BLAISE)
  29. Tous nos désirs, v.12 (Acte 4, scène 10, MADEMOISELLE LEGRAND)
  30. Tous nos soupirs v.13 (Acte 4, scène 10, MADEMOISELLE LEGRAND)

LA JOIE IMPRÉVUE (1760)

  1. Je n'en sais rien, mais je crois qu'oui, car il y a quelques jours qu'il y eut un bal où ils l'étaient tous deux ; mon maître a même encore son domino vert qu'il a gardé pour ce bal-ci, et je pense que le Chevalier, qui loge au même hôtel, a aussi gardé le sien qui est jaune. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)

L'ÉPREUVE (1740)

  1. Je songe que vous embellissez tous les jours. (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
  2. Et je vois quelquefois bien des jeunes gens du pays qui vous font la cour ; lequel de tous distinguez-vous parmi eux ? (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
  3. Il me demandera en ce qu'il lui plaira, mais, en un mot, tous ces gens-là me déplaisent depuis le premier jusqu'au dernier, principalement lui, qui me reprochait, l'autre jour, que nous nous parlions trop souvent tous deux, comme s'il n'était pas bien naturel de se plaire plus en votre compagnie qu'en la sienne ; que cela est sot ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  4. Qu'importe que j'y retourne ou non, puisqu'il ne tiendra qu'à vous que nous y soyons tous deux ? (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
  5. Tous deux, Monsieur Lucidor ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  6. Il est vrai que je laisse là tous vos mariages ; mais aussi il ne faut pas croire, à cause de vos rares bontés, qu'on soit obligé, vite et vite, de se donner au premier venu que vous attirerez de je ne sais où, et qui arrivera tout botté pour m'épouser sur votre parole ; il ne faut pas croire cela, je suis fort reconnaissante, mais je ne suis pas idiote. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  7. Je pleure tous les malades que je vois, je pleure pour tout ce qui est en danger de mourir ; si mon oiseau mourait devant moi, je pleurerais ; dira-t-on que j'ai de l'amour pour lui ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  8. Ainsi vous n'avez qu'à venir tous deux l'en remercier. (Acte 1, scène 20, LUCIDOR)
  9. Vraiment, que de reste, Monsieur, c'est bien de l'honneur à nous tous, et il ne manquera rien à la joie où je suis, si Monsieur... (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)

LES SINCÈRES (1747)

  1. L'un était un jeune homme de vingt-huit à trente ans, un fat toujours agité du plaisir de se sentir fait comme il est ; il ne saurait s'accoutumer à lui ; aussi sa petite âme n'a-t-elle qu'une fonction, c'est de promener son corps comme la merveille de nos jours ; c'est d'aller toujours disant : Voyez mon enveloppe, voilà l'attrait de tous les coeurs, voilà la terreur des maris et des amants, voilà l'écueil de toutes les sagesses. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  2. Il dirait volontiers à tous les amants : N'est-il pas vrai que ma figure vous chicane ? (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  3. Ils me paraissent bien satisfaits tous deux. (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  4. Toutes réflexions faites, je conclus qu'il faut d'abord commencer par nous brouiller tous deux. (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  5. Où allez-vous donc, tous deux ? (Acte 1, scène 10, MARQUISE)
  6. Fort bien ; c'est-à-dire que nous sommes tous des aveugles. (Acte 1, scène 15, LISETTE)

LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD (1730)

  1. Monsieur un tel a l'air d'un galant homme, d'un homme bien raisonnable, disait-on tous les jours d'Ergaste : Aussi l'est-il, répondait-on ; je l'ai répondu moi-même ; sa physionomie ne vous ment pas d'un mot. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
  2. Dorante vient pour t'épouser ; dans le dernier voyage que je fis en province, j'arrêtai ce mariage-là avec son père, qui est mon intime et mon ancien ami ; mais ce fut à condition que vous vous plairiez à tous deux, et que vous auriez entière liberté de vous expliquer là-dessus ; je te défends toute complaisance à mon égard : si Dorante ne te convient point, tu n'as qu'à le dire, et il repart ; si tu ne lui convenais pas, il repart de même. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
  3. Il n'y a que le meilleur de tous les hommes qui puisse dire cela. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Ma foi, Monsieur, puisque les choses prennent ce train-là, je ne voudrais pas les déranger, et je respecterais l'idée qui leur est inspirée à l'un et à l'autre ; il faudra bien qu'ils se parlent souvent tous deux sous ce déguisement, voyons si leur coeur ne les avertirait pas de ce qu'ils valent. (Acte 1, scène 4, MARIO)
  5. C'est une aventure qui ne saurait manquer de nous divertir, je veux me trouver au début et les agacer tous deux. (Acte 1, scène 4, MARIO)
  6. Tiens, tout ce que tu dis avoir senti en me voyant est précisément l'histoire de tous les valets qui m'ont vue. (Acte 1, scène 7, SILVIA)
  7. Ma foi, je ne serais pas surpris quand ce serait aussi l'histoire de tous les maîtres. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  8. Ma foi, l'amour a plus de tort qu'elle, j'aimerais mieux qu'il me fût permis de te demander ton coeur, que d'avoir tous les biens du monde. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  9. Monsieur, mille pardons, c'est beaucoup trop et il n'en faut qu'un quand on n'a fait qu'une faute ; au surplus, tous mes pardons sont à votre service. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
  10. Vous vous convenez parfaitement bien tous deux ; mais j'ai à te dire un mot, Lisette, et vous reprendrez votre conversation quand nous serons partis : vous le voulez bien, Bourguignon ? (Acte 2, scène 10, MONSIEUR-ORGON)
  11. On accuse ce valet, et on a tort ; vous vous trompez tous, Lisette est une folle, il est innocent, et voilà qui est fini ; pourquoi donc m'en reparler encore ? (Acte 2, scène 11, SILVIA)
  12. Je ne sais ce qui se mêle à l'embarras où je me trouve, toute cette aventure-ci m'afflige, je me défie de tous les visages, je ne suis contente de personne, je ne le suis pas de moi-même. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
  13. Non, je te la donne, Lisette, je te remets tous mes droits, et pour dire comme toi, je ne prendrai jamais de part à un coeur que je n'aurai pas conditionné moi-même. (Acte 3, scène 5, SILVIA)
  14. Moi aussi, et je vous en remercie tous. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  15. Mon père me pardonnera dès qu'il vous aura vue, ma fortune nous suffit à tous deux, et le mérite vaut bien la naissance : ne disputons point, car je ne changerai jamais. (Acte 3, scène 8, DORANTE)
  16. Oui, Dorante, la même idée de nous connaître nous est venue à tous deux. (Acte 3, scène 9, SILVIA)

LA PROVINCIALE (1750)

  1. Sont-ce là tous les outils qu'il vous faut ?... (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
  2. La pie n'a pas cet honneur-là, et tous vos noms sont des enchantements. (Acte 1, scène 5, LA RAMÉE)
  3. Eh bien, qu'on donne ordre là-bas que tous mes gens vous appellent Mademoiselle. (Acte 1, scène 11, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  4. Il faut que je change tous mes gens. (Acte 1, scène 11, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  5. De tous les moyens de briller, voilà, à mon gré, le plus difficile. (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
  6. Vous dites que tous vos enseignements à Madame me regardent aussi. (Acte 1, scène 18, CATHOS)

LE PRINCE TRAVESTI (1727)

  1. Quel service pourrait-elle nous rendre avec sa raison ferme et sans quartier, qui ferait main basse sur tous nos mouvements ? (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  2. C'est un drôle de métier que d'avoir un maître ici qui a fait fortune ; tous les courtisans veulent être les serviteurs de son valet. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  3. On peut avoir le coeur bon sans être prince, et pour l'avoir tel, un prince a plus à travailler qu'un autre ; mais comme tu es attaché à moi, je veux bien te confier que je suis un homme de condition qui me divertis à voyager inconnu pour étudier les hommes, et voir ce qu'ils sont dans tous les Etats. (Acte 1, scène 4, LÉLIO)
  4. J'ignore si vous avez craint la confiance dont elle m'honore ; mais depuis que je suis ici, vous n'avez rien oublié pour lui donner de moi des idées désavantageuses, et vous tremblez tous les jours, dites-vous, que je ne sois un espion gagé de quelque puissance, ou quelque aventurier qui s'enfuira au premier jour avec de grandes sommes, si on le met en état d'en prendre. (Acte 1, scène 10, LÉLIO)
  5. Vous êtes vieux comme le père à trétous, et moi je m'appelle le cadet Arlequin. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  6. Moi, je prends cela, parce que je suis honnête, et puis vous me fourbez encore avec je ne sais combien d'autres pistoles que j'ai dans ma poche, et que je ferai venir en témoignage contre vous, comme quoi vous avez mitonné le coeur d'un innocent, qui a eu sa conscience et la crainte du bâton devant les yeux, et qui sans cela aurait trahi son bon maître, qui est le plus brave et le plus gentil garçon, le meilleur corps qu'on puisse trouver dans tous les corps du monde, et le factotum de la Princesse ; cela se peut-il souffrir ? (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  7. Vous êtes aimable, Lélio l'est aussi ; vous vous êtes vu tous deux ; vous m'avez fait un rapport de lui qui n'a pas rempli mes espérances ; je me suis égarée là-dessus ; j'ai vu mille chimères ; vous étiez déjà ma rivale. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
  8. Non, ma chère ; je vais faire arrêter tous vos équipages, vous ne vous servirez que des miens ; et, pour plus de sûreté, à toutes les portes de la ville vous trouverez des gardes qui ne vous laisseront passer qu'avec moi. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
  9. Nous irons quelquefois nous promener ensemble ; voilà tous les voyages que vous ferez ; point de mutinerie ; je n'en rabattrai rien. (Acte 2, scène 5, LA PRINCESSE)
  10. Madame, ne me renvoyez plus ; nous échapperons aisément à tous les malheurs que vous craignez ; laissez-moi vous expliquer mes mesures, et vous dire que ma naissance... (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
  11. Je verrai ce que je dois faire de vous, Frédéric ; mais vous êtes le plus indigne et le plus lâche de tous les hommes. (Acte 2, scène 11, LA PRINCESSE)
  12. Oui-da, Monsieur, faut-il demander qu'on vous ôte la vie, pour vous délivrer du malheur d'être détesté de tous les hommes ? (Acte 2, scène 12, HORTENSE)
  13. Voilà ce que j'appréhendais, et la raison de tous les efforts que j'ai fait contre vous. (Acte 2, scène 13, FRÉDÉRIC)
  14. Oui, Madame, la confiance que vous avez en moi me fait honneur, je ferai tous mes efforts pour la rendre heureuse. (Acte 3, scène 8, L'AMBASSADEUR)

LES FAUSSES CONFIDENCES (1738)

  1. Marton a d'ailleurs une vieille parente asthmatique dont elle hérite, et qui est à son aise ; vous allez être tous deux dans la même maison ; je suis d'avis que vous l'épousiez : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
  2. Vous trouverez ici tous les égards que vous méritez ; et si, dans les suites, il y avait occasion de vous rendre service, je ne la manquerai point. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
  3. Du moins devait-elle attendre, et les voir tous deux. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  4. J'ai l'honneur de la voir tous les jours ; c'est vous, Madame. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  5. Il est bien fait, d'une figure passable, bien élevé et de bonne famille ; mais il n'est pas riche ; et vous saurez qu'il n'a tenu qu'à lui d'épouser des femmes qui l'étaient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune et qui auraient mérité qu'on la leur fît à elles-mêmes : il y en a une qui n'en saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours ; je le sais, car je l'ai rencontrée. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  6. Point du tout, il n'y avait plus de ressource : ce bon sens, cet esprit jovial, cette humeur charmante, vous aviez tout expédié ; et dès le lendemain nous ne fîmes plus tous deux, lui, que rêver à vous, que vous aimer ; moi, d'épier depuis le matin jusqu'au soir où vous alliez. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  7. C'est chez Madame celle-ci, c'est chez Madame celle-là ; et sur cet avis, nous allions toute la soirée habiter la rue, ne vous déplaise, pour voir Madame entrer et sortir, lui dans un fiacre, et moi derrière, tous deux morfondus et gelés ; car c'était dans l'hiver ; lui, ne s'en souciant guère ; moi, jurant par-ci par-là pour me soulager. (Acte 1, scène 14, DUBOIS)
  8. Partez ; aussi bien ai-je un petit avis à donner à Marton. Il est bon de jeter dans tous les esprits les soupçons dont nous avons besoin. (Acte 1, scène 16, DUBOIS)
  9. Ma foi, Madame, sans vanité, on en peint tous les jours, et des plus huppées, qui ne me valent pas. (Acte 2, scène 9, MARTON)
  10. Retirez-vous tous deux. (Acte 2, scène 10, ARAMINTE)
  11. Je suis persuadée que ce petit monsieur-là ne vous convient point ; nous le voyons tous ; il n'y a que vous qui n'y prenez pas garde. (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  12. Je t'avais recommandé de te taire sur le chapitre de Dorante ; tu en sais les conséquences ridicules, et tu me l'avais promis : pour quoi donc avoir prise, sur ce misérable tableau, avec un sot qui fait un vacarme épouvantable, et qui vient ici tenir des discours tous propres à donner des idées que je serais au désespoir qu'on eût ? (Acte 2, scène 12, ARAMINTE)
  13. Tranquillisez-vous ; vous ne dépendez point de ceux qui vous en veulent ; ils ne vous ont encore fait aucun tort dans mon esprit, et tous leurs petits complots n'aboutiront à rien ; je suis la maîtresse. (Acte 2, scène 13, ARAMINTE)
  14. Mais dès que vous devinez de pareils secrets, que ne devinez-vous que tous mes gens sont comme lui ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  15. On a soupçonné que ce portrait m'appartenait ; ainsi, je pense qu'on va tout découvrir, et qu'avec le chagrin d'être renvoyé et de perdre le plaisir de voir tous les jours celle que j'adore... (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
  16. Il fallait m'obéir ; je vous avais dit de ne plus vous en mêler ; vous m'avez jetée dans tous les désagréments que je voulais éviter. (Acte 3, scène 9, ARAMINTE)
  17. C'est vous qui avez répandu tous les soupçons qu'on a eus sur son compte, et ce n'est pas par attachement pour moi que vous m'avez appris qu'il m'aimait ; ce n'est que par le plaisir de faire du mal. (Acte 3, scène 9, ARAMINTE)
  18. Va, je prétends bien te faire oublier tous tes chagrins. (Acte 3, scène 10, ARAMINTE)
  19. Tous les incidents qui sont arrivés partent de l'industrie d'un domestique qui savait mon amour, qui m'en plaint, qui par le charme de l'espérance, du plaisir de vous voir, m'a pour ainsi dire forcé de consentir à son stratagème ; il voulait me faire valoir auprès de vous. (Acte 3, scène 12, DORANTE)

LE LEGS (1736)

  1. À mille petites remarques que je fais tous les jours ; et je n'en suis pas surprise. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
  2. Ce n'est pas un petit objet que deux cent mille francs qu'il faudra qu'on vous donne si l'on ne vous épouse pas ; et puis, quand le Marquis et la Comtesse s'aimeraient, de l'humeur dont ils sont tous deux, ils auront bien de la peine à se le dire. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  3. Je sais qu'ils ont tous deux la confiance de leurs maîtres ; je les intéresserai à m'instruire, et tout ira bien. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
  4. Vous me surprenez, Lisette, d'autant plus que je m'imaginais que vous pouviez vous aimer tous deux. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
  5. J'ai fait un petit calcul là-dessus, au moyen duquel je trouve que tous vos arrangements me dérangent et ne me valent rien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. Te convenait, je vous ferais un fort bon parti à tous les deux. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  7. Adieu, mon pauvre Lépine ; vous êtes peut-être de tous les fous de la Garonne le plus effronté, mais aussi le plus divertissant. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  8. Si vous vous mettez en colère contre tous ceux qui me ressemblent, vous en querellerez bien d'autres. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  9. Courez, je les vois encore tous deux. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  10. Partageons le différend en deux ; il y a deux cent mille francs sur le testament ; prenez-en la moitié, quoique vous ne m'aimiez pas, et laissons là tous les notaires, tant vivants que morts. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  11. Procureurs, avocats, fermiers, le Marquis vous délivrerait de tous ces gens-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LA RÉUNION DES AMOURS (1732)

  1. Avec un Amour aussi poltron que vous, il faudrait qu'un tendron fît tous les frais de la défaite. (Acte 1, scène 1, CUPIDON)
  2. Jupiter aujourd'hui fait assembler tous les dieux ; il veut que chacun d'eux fasse un don au fils d'un grand roi qu'il aime. (Acte 1, scène 1, L'AMOUR)
  3. Tous les dieux ont reçu ordre de se rendre ici ; il n'y a que moi qu'on n'a point averti, et j'ai cru que ce n'était qu'un oubli de la part de Mercure. (Acte 1, scène 2, CUPIDON)
  4. Bonjour, Plutus ; seigneur Mercure, il y a aujourd'hui assemblée générale et c'est vous qui avez averti tous les dieux, de la part de Jupiter, de se trouver ici. (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  5. Il me prend envie de vider mon carquois sur tous les coeurs de l'Olympe. (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  6. Oubliez-vous que c'est moi qui met tout en mouvement, que c'est moi qui donne la vie ; qu'il faut dans ma charge un fond inépuisable de bonne humeur, et que je dois être à moi seul plus sémillant, plus vivant que tous les dieux ensemble ? (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  7. Vous entendre raisonner tous les deux sur la nature de vos feux, pour juger lequel de vos dons on doit préférer dans cette occasion ici : et c'est de quoi même je suis chargé de vous informer. (Acte 1, scène 4, APOLLON)
  8. Ce sont les Philis qui en font tous les frais. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
  9. En quoi donc mérité-je tous ces noms-là ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  10. Car enfin, n'est-ce pas vous qui dictez tous les éloges flatteurs qui se débitent ? (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
  11. Et où se tiennent donc tous ces prodiges ? (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
  12. Et le plus heureux de tous les peuples est celui chez qui ce Prince et ce sujet se rencontrent ensemble. (Acte 1, scène 6, LA VÉRITÉ)
  13. Si l'on rabattait tous les frais qu'il en coûte pour les avoir, on verrait qu'on les achète plus qu'ils ne valent. (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
  14. Unissez-vous tous deux : rendez-le plus vif et plus passionné ; et qu'il vous rende plus tendre et plus raisonnable : et vous serez sans reproche. (Acte 1, scène 14, MINERVE)

LA FEMME FIDÈLE (1750)

  1. Je savons tous les tenants et les aboutissants... (Acte 1, scène 2, COLAS)
  2. Nous en mourûmes tous. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  3. Vous avez donc été tous deux pris des Turcs, votre valet et vous, avec note maître ? (Acte 1, scène 2, COLAS)
  4. Faut avoir quatre-vingts ans en leur parlant au moins, faut tousser beaucoup. (Acte 1, scène 3, COLAS)
  5. Je voudrais pouvoir soulager tous ceux qui ont langui dans les fers avec mon mari. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
  6. Non, Monsieur, que rien ne vous retienne ; ne m'épargnez point, répétez-moi tous les discours du Marquis, toutes ses tendresses qui me seront éternellement chères, et pardonnez à l'amitié que ma mère a pour moi la répugnance qu'elle a à vous entendre. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  7. Eh bien, Monsieur, nous voici seuls, et vous pouvez en liberté me parler de mon mari ; ne prenez point garde à ma douleur, elle m'est mille fois plus chère que tous les plaisirs du monde. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)
  8. Je finis ma vie dans les plus grands malheurs, me disait-il ; mais mon coeur a joui d'un bien qui les a tous adoucis : c'est la certitude où je suis que la Marquise n'aimera jamais que moi. (Acte 1, scène 16, LE MARQUIS)
  9. Non, Monsieur, non, je n'ai pas le coeur épris, je ne l'ai que reconnaissant de tous les services qu'il m'a rendus, et qui sont sans nombre. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)

L'ÉCOLE DES MÈRES (1732)

  1. Qui ira au-devant de tous ses désirs. (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
  2. Tous les trésors du monde ne sont rien au prix de la beauté et de la vertu qu'elle m'apporte en mariage. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR-DAMIS)
  3. Non, Angélique, non, vous êtes trop aimable ; elle se douterait que c'est vous qui ne voulez pas, et tous ces prétextes-là ne valent rien ; il n'y en a qu'un bon ; aimez-vous ailleurs ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-DAMIS)
  4. Si bien fermer tous les passages, v.8 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)

LE PRÉJUGE VAINCU (1746)

  1. Vous le savez bien, Madame, vous qui nous renvoyez tous deux, mon maître et moi, comme de trop minces personnages ; ce qui fait que nous partons. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  2. Je serai donc le seul qui m'en retournerai le pus malheureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 15, DORANTE)

LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (1732)

  1. Et comme vous savez que, par amusement, j'ai appris à peindre, à peine y sommes-nous quatre ou cinq jours, que, vous enfermant un matin avec moi, vous me montrez deux portraits, dont vous me demandez des copies en petit et dont l'un est celui d'un homme de quarante-cinq ans, et l'autre celui d'une femme d'environ trente-cinq, tous deux d'assez bonne mine. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
  2. Léonidas, outré de douleur, et chéri des soldats, vint comme un furieux attaquer Cléomène, le prit avec la Princesse son épouse, et les enferma tous deux. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
  3. J'appris qu'Hermocrate et lui se promenaient tous les jours dans la forêt qui est à côté de mon château. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
  4. Mais, Madame, il faudra que vous les trompiez tous deux ; car j'entends ce que vous voulez dire ; cet artifice-là ne vous choque-t-il pas ? (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
  5. C'est eux qui ont soulevé tous les ennemis qu'il m'a fallu combattre, qui m'en soulèvent encore de nouveaux. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
  6. Oh pour ça, ils font tous deux une belle paire de visages. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  7. J'ai visité, dans mes voyages, tous ceux que leur savoir et leur vertu distinguaient des autres hommes. (Acte 1, scène 5, PHOCION)
  8. Je m'appelle Aspasie ; et ce fut dans ces solitudes où je vivais comme vous, maîtresse de moi-même, et d'une fortune assez grande, avec l'ignorance de l'amour, avec le mépris de tous les efforts qu'on faisait pour m'en inspirer. (Acte 1, scène 8, PHOCION)
  9. Le vin et l'amiquié, c'est tout un ; pus ils sont vieux tous deux, et mieux c'est. (Acte 2, scène 1, DIMAS)
  10. Qu'il vous suffise que je vous ferai riches tous deux : mais parlons de ce qui m'amenait ici, et qui m'inquiète : Hermocrate m'a promis tantôt de me garder quelque temps ici ; cependant je crains qu'il n'ait changé de sentiment ; car il est actuellement en grande conversation, sur mon compte, avec Agis et sa soeur, qui veulent que je reste. (Acte 2, scène 2, PHOCION)
  11. Hermocrate souhaite que je me retire d'ici ; vous m'y souffrez avec peine ; mon départ va vous satisfaire tous deux, et je vais chercher des coeurs dont la bonté ne me refuse pas un asile. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
  12. Léontine, demandez-moi ma vie, déchirez mon coeur, ils sont tous deux à vous ; mais ne me demandez point des choses impossibles. (Acte 2, scène 5, PHOCION)
  13. Morgué, qu'ou êtes heureux ; car tous ces charmes-là, devinez leur intention ? (Acte 2, scène 9, DIMAS)
  14. Non, non, je me trompe, pour le mortel le pus parfait qui se treuve parmi les mortels de tous les hommes, qui s'appelle Hermocrate. (Acte 2, scène 9, DIMAS)
  15. M'avez-vous cru susceptible de tous les ravages que l'amour fait dans le coeur des autres hommes ? (Acte 2, scène 12, HERMOCRATE)
  16. À ce que je vois, nous sommes tous deux en bel état, Léontine et moi. (Acte 2, scène 17, HERMOCRATE)
  17. Hermocrate et sa soeur m'ont obsédée tour à tour ; ils doivent tous deux m'épouser en secret : je ne sais combien de mesures sont prises pour ces mariages imaginaires. (Acte 3, scène 1, PHOCION)
  18. Va, pars, et mets le comble à tous les services que tu m'as rendu. (Acte 3, scène 1, PHOCION)
  19. Oui, vous m'avez bien servie tous deux. (Acte 3, scène 4, PHOCION)
  20. Pour ne point risquer un mauvais accueil, on se déguise, on change d'habit, on devient le plus beau de tous les hommes ; on arrive ici, on est reconnu. (Acte 3, scène 7, HERMOCRATE)
  21. Ma main, ma fortune, tout est à vous avec mon coeur : donnez-moi le vôtre ou guérissez le mien ; cédez à mes sentiments, ou apprenez-moi à les vaincre ; rendez-moi mon indifférence, ou partagez mon amour ; et l'on me dit tout cela avec des charmes, avec des yeux, avec des tons qui auraient triomphé du plus féroce de tous les hommes. (Acte 3, scène 7, HERMOCRATE)
  22. Nous serons donc tous deux absents ; car je pars aussi dans une heure, je le disais même à Agis. (Acte 3, scène 8, HERMOCRATE)
  23. Il est assez particulier que nous y ayons tous deux affaire ; vous vous souvenez de ce que vous m'avez dit tantôt : votre voyage ne cache-t-il pas quelque mystère ? (Acte 3, scène 8, LÉONTINE)
  24. Mais attendez donc, je l'épouse aussi, moi, et nous ne pouvons pas l'épouser tous deux. (Acte 3, scène 8, HERMOCRATE)
  25. Non, je ne vous quitte plus ; craignez d'être le plus ingrat de tous les hommes, si vous ne m'écoutez pas. (Acte 3, scène 9, PHOCION)
  26. C'est pour vous que j'ai trompé tout le monde, et je n'ai pu faire autrement ; tous mes artifices sont autant de témoignages de ma tendresse, et vous insultez, dans votre erreur, au coeur le plus tendre qui fut jamais. (Acte 3, scène 9, PHOCION)
  27. Vous, Hermocrate, et vous, Léontine, qui d'abord refusiez tous deux de me garder, vous sentez le motif de mes feintes : je voulais rendre le trône à Agis, et je voulais être à lui. (Acte 3, scène 11, PHOCION)
  28. Pour vous, Léontine, mon sexe doit avoir déjà dissipé tous les sentiments que vous avait inspirés mon artifice. (Acte 3, scène 11, PHOCION)

LA SURPRISE DE L'AMOUR (1723)

  1. Est-ce que Blaise et le gros Colas ne sont pas affolés de moi tous deux, est-ce qu'ils ne sont pas des hommes aussi bian que toi ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  2. Quiens, véritablement c'est une piquié que ça, il n'y a pas de police, an punit tous les jours de pauvres voleurs, et an laisse aller et venir les parfides, mais velà ton maître, parle li. (Acte 1, scène 1, PIERRE)
  3. Mon enfant, cet argent que tu trouves d'abord sur ton chemin, c'est la beauté, ce sont les agréments d'une femme qui t'arrêtent ; cet or que tu rencontres encore, ce sont les espérances qu'elle te donne ; enfin ces perles, c'est son coeur qu'elle t'abandonne avec tous ses transports. (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
  4. Oh, voilà qui est fait, je renonce à toutes les femmes, et à tous les trésors du monde, et je m'en vais boire un petit coup, pour me fortifier dans cette bonne pensée. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  5. Marguié, tous ces discours me chiffonnont malheur, je varrons ce qui en est par un petit tour d'adresse. (Acte 1, scène 4, PIERRE)
  6. Madame, j'aurai tous les égards que mérite votre recommandation, et je vous prie de m'excuser si j'ai fui ; mais je vous avoue que vous êtes d'un sexe avec qui j'ai cru devoir rompre pour toute ma vie : cela vous paraîtra bien bizarre. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
  7. Allez, Monsieur, tous les renégats font mauvaise fin : vous viendrez quelque jour crier miséricorde et ramper aux pieds de vos maîtres, et ils vous écraseront comme un serpent. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  8. En ma conscience, vous me la donnez tous les deux, la comédie, cependant si j'étais à la place de Madame, le défi me piquerait, et je ne voudrais pas en avoir le démenti. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
  9. Songez-vous à tous les millions de femmes qu'il y a dans le monde, au couchant, au levant, au septentrion, au midi, Européennes, Asiatiques, Africaines, Américaines, blanches, noires, basanées, de toutes les couleurs ? (Acte 1, scène 8, LE BARON)
  10. Nos propres expériences, et les relations de nos voyageurs, nous apprennent que partout la femme est amie de l'homme, que la nature l'a pourvue de bonne volonté pour lui : la nature n'a manqué que Madame : le soleil n'éclaire qu'elle chez qui notre espèce n'ait point rencontré grâce, et cette seule exception de la loi générale se rencontre avec un personnage unique, je te le dis en ami ; avec un homme qui nous a donné l'exemple d'un fanatisme tout neuf ; qui seul de tous les hommes n'a pu s'accoutumer aux coquettes qui fourmillent sur la terre, et qui sont aussi anciennes que le monde ; enfin qui s'est condamné à venir ici languir de chagrin de ne plus voir de femmes, en expiation du crime qu'il a fait quand il en a vu. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
  11. Qu'avez-vous donc tous deux ? (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
  12. Les plus courtes folies sont les meilleures : l'homme est faible, tous les philosophes du temps passé nous l'ont dit, et je m'en fie bien à eux : vous vous croyez leste et gaillard, vous n'êtes point cela ; ce que vous êtes est caché derrière tout cela : si j'avais besoin d'indifférence et qu'on en vendît, je ne ferais pas emplette de la vôtre, j'ai bien peur que ce ne soit une drogue de charlatan, car on dit que l'Amour en est un, et franchement vous m'avez tout l'air d'avoir pris de son Mithridate. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
  13. Que je suis heureux, dans cette occasion-ci, d'être à l'abri de tous ces périls : le voilà, ce billet insultant, malhonnête ; mais cette réflexion-là me met de mauvaise humeur ; les mauvais procédés m'ont toujours déplu, et le vôtre est un des plus déplaisants, Madame_la_Comtesse ; je suis bien fâché de ne l'avoir pas rendu à Colombine. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
  14. Je ne pense point que vous m'aimez, Madame, vous me traitez mal, mais vous y trouvez du goût : n'usez point de prétexte, je vous ai déplu d'abord ; moi spécialement je l'ai remarqué, et si je vous aimais, de tous les hommes qui pourraient vous aimer, je serais peut-être le plus humilié, le plus raillé, et le plus à plaindre. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
  15. C'était pour abréger votre chemin à l'un et à l'autre, car vous y viendrez tous deux. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
  16. Tous les diamants y sont, rien n'y manque, hors le portrait que Monsieur_Lélio a gardé : c'est un grand bonheur que vous ayez trouvé cela ; je vous rends la boîte, il est juste que vous la donniez vous-même à Madame_la_Comtesse : adieu, je suis pressée. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
  17. J'y étais, je m'y connais, ou bien Lélio est le plus fourbe de tous les hommes ? (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  18. Que nous serions condamnés tous v.24 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)

L'ILE DES ESCLAVES (1725)

  1. Nous sommes seuls échappés du naufrage ; tous nos camarades ont péri, et j'envie maintenant leur sort. (Acte 1, scène 1, IPHICRATE)
  2. Ce sont des esclaves de la Grèce révoltés contre leurs maîtres, et qui depuis cent ans sont venus s'établir dans une île, et je crois que c'est ici : tiens, voici sans doute quelques-unes de leurs cases ; et leur coutume, mon cher Arlequin, est de tuer tous les maîtres qu'ils rencontrent, ou de les jeter dans l'esclavage. (Acte 1, scène 1, IPHICRATE)
  3. Quand nos pères, irrités de la cruauté de leurs maîtres, quittèrent la Grèce et vinrent s'établir ici, dans le ressentiment des outrages qu'ils avaient reçus de leurs patrons, la première loi qu'ils y firent fut d'ôter la vie à tous les maîtres que le hasard ou le naufrage conduirait dans leur île, et conséquemment de rendre la liberté à tous les esclaves : la vengeance avait dicté cette loi ; vingt ans après, la raison l'abolit, et en dicta une plus douce. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
  4. Partout, à toute heure, en tous lieux ; je vous ai dit de m'interroger ; mais par où commencer, je n'en sais rien, je m'y perds ; il y a tant de choses, j'en ai tant vu, tant remarqué de toutes les espèces, que cela me brouille. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
  5. Madame se tait, Madame parle ; elle regarde, elle est triste, elle est gaie : silence, discours, regards, tristesse et joie, c'est tout un, il n'y a que la couleur de différente ; c'est vanité muette, contente ou fâchée ; c'est coquetterie babillarde, jalouse ou curieuse ; c'est Madame, toujours vaine ou coquette l'un après l'autre, ou tous les deux à la fois : voilà ce que c'est, voilà par où je débute, rien que cela. (Acte 1, scène 3, CL?ANTHIS)
  6. Convenez-vous de tous les sentiments coquets, de toutes les singeries d'amour-propre qu'elle vient de vous attribuer ? (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
  7. Par-ci, par-là, n'est point votre compte : avouez-vous tous les faits ? (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
  8. Ne parle plus de ton esclavage, et ne songe plus désormais qu'à partager avec moi tous les biens que les dieux m'ont donné, si nous retournons à Athènes. (Acte 1, scène 10, EUPHROSINE)

LA MÈRE CONFIDENTE (1735)

  1. Vous êtes tous deux aimables, l'amour s'est mis de la partie, cela est naturel ; voilà sept ou huit entrevues que nous avons avec vous, à l'insu de tout le monde ; la mère, à qui vous êtes inconnu, pourrait à la fin en apprendre quelque chose, toute l'intrigue retomberait sur moi : terminons ; Angélique est riche, vous êtes tous deux d'une égale condition, à ce que vous dites ; engagez vos parents à la demander pour vous en mariage ; il n'y a pas même de temps à perdre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Cela est dur, n'héritez-vous de personne, tous vos parents sont-ils ruinés ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Vous êtes tous deux les plus aimables enfants du monde, car il refuse aussi, à cause de vous, une veuve très riche, à ce qu'on dit. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Des oisiaux, deux qui restont, et un qui viant de prenre sa volée, et qui est le plus joli de tous. (Acte 1, scène 4, LUBIN)
  5. Mais je pense que bientôt ils s'adoreront tous deux. (Acte 1, scène 7, LUBIN)
  6. J'entends qu'il y a des scrupules qui me tourmentont sur vos rendez-vous que je protège, j'ons queuquefois la tentation de vous torner casaque sur tout ceci, et d'aller nous accuser tretous. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  7. Si Monsieur, comme je l'ai déjà dit, et à l'exemple de presque tous les jeunes gens, était homme à faire trophée d'une aventure dont je suis tout à fait innocente, où en serais-je ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  8. Oui, Dorante, je vous le promets, voilà qui est fini ; excusez tous deux l'embarras où se trouve une fille de mon âge, timide et vertueuse ; il y a tant de pièges dans la vie ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  9. Ils y étaient tous deux tout à l'heure, Madame, mais Monsieur Ergaste est allé à cette maison d'ici près, remettre une lettre à quelqu'un, et Mademoiselle est là-bas, je pense. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  10. C'est à moi à savoir ça tout seul, si je vous disais oui, nous le saurions tous deux. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
  11. Ma mère, songez que je me suis ôté tous les moyens de vous déplaire, et que cette pensée vous attendrisse un peu pour nous. (Acte 3, scène 9, ANGÉLIQUE)

LA COMMÈRE (1741)

  1. Nous sommes tous deux du même avis. (Acte 1, scène 2, AGATHE)
  2. Tous deux ! (Acte 1, scène 2, LA VALLEE)
  3. Je les connais tous deux ; Mademoiselle loge chez moi. (Acte 1, scène 16, MADAME ALAIN)
  4. On dit paysan, nom qu'on donne à tous les gens des champs. (Acte 1, scène 20, LA VALLEE)
  5. En tous cas, je repasserai ici dans un quart_d_heure. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR-THIBAUT)
  6. Est-il possible que vous vous déterminiez à me chagriner sur les rapports d'un homme qui vous doit être suspect, qui a tant d'intérêt à les faire faux, qui est mon neveu enfin, et de tous les neveux le plus avide ? (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE HABERT)
  7. Le moyen de nous expliquer si nous pleurons tous ! (Acte 1, scène 23, MADAME ALAIN)
  8. Je sais bien que tous les neveux et les cousins qui héritent ne valent rien, mais on croit le vôtre. (Acte 1, scène 23, MADAME ALAIN)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

L'HEUREUX STRATAGÈME (1733)

  1. Faut-il que j'aie cent ans pour tous les autres, que j'enterre tout ce que je vaux ? (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
  2. Sans doute ; avec ces Messieurs-là, voilà comment il faudrait vivre ; si vous les en croyez, il n'y a plus pour vous qu'un seul homme, qui compose tout votre univers ; tous les autres sont rayés, c'est autant de mort pour vous, quoique votre amour-propre n'y trouve point son compte, et qu'il les regrette quelquefois : mais qu'il pâtisse ; la sotte fidélité lui a fait sa part, elle lui laisse un captif pour sa gloire ; qu'il s'en amuse comme il pourra, et qu'il prenne patience. (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
  3. N'avons-nous pas tous les jours de belles preuves de leur constance ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESE)
  4. La fidélité n'est bonne à rien ; c'est mal fait que d'en avoir ; de beaux yeux ne servent de rien, un seul homme en profite, tous les autres sont morts ; il ne faut tromper personne : avec cela on est enterrée, l'amour-propre n'a point sa part ; c'est comme si on avait cent ans. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  5. Nous voilà tous trois sur le pavé : car vous y êtes aussi, vous, Madame. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  6. Dorante, on nous quitte donc tous deux ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
  7. Non, Dorante, je sais une manière de nous venger qui nous sera plus commode à tous deux. Je veux bien punir la Comtesse, mais, en la punissant, je veux vous la rendre, et je vous la rendrai. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
  8. Donc, Madamé, j'endurérai bien dé les avoir tous deux... (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  9. Voyons ; n'est-il pas vrai que tu es aux gages de la Marquise, et peut-être à ceux de Dorante, pour nous observer tous deux ? (Acte 2, scène 7, LA-COMTESE)
  10. Toi, va-t'en chercher Lisette et son père, que je leur parle à tous deux. (Acte 2, scène 9, LA-COMTESE)
  11. C'est vous, Monsieur le Chevalier, qui êtes cause de tout ce tapage-là ; vous avez mis tous nos amours sens dessus dessous. (Acte 2, scène 12, ARLEQUIN)
  12. Si vous n'étiez pas ici, moi et mon maître, nous aurions bravement tous deux épousé notre Comtesse et notre Lisette, et nous n'aurions pas votre Marquise et sa Marton sur les bras. (Acte 2, scène 12, ARLEQUIN)
  13. Je crois que nous sommes aussi très variés tous deux. (Acte 3, scène 1, FRONTIN)
  14. Adieu, le plus disgracié de tous les hommes. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  15. Ils ont à s'aimer tous deux, de même qu'ils s'aimaient, Monsieur. (Acte 3, scène 8, LA-COMTESE)
  16. Dé toutes les épouses, la plus estimable, la plus digne dé respect et d'amour, c'est toi qui la tiens ; dé toutes les pertes, la plus immense, c'est moi qui la fais ; dé tous les hommes, lé plus ingrat, lé plus déloyal, en même temps lé plus imbécile, c'est lé malheureux qui té parle. (Acte 3, scène 10, LE CHEVALIER)
  17. Tâchez tous deux de nous oublier encore : vous savez comment cela fait, et cela vous doit être plus aisé cette fois-ci que l'autre. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)

LE PETIT MAÎTRE CORRIGÉ (1739)

  1. Très courus ; c'est à qui nous attrapera tous deux, il a pensé même m'en venir quelqu'une des siennes. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  2. Que non, les agréments l'y accoutumeront ; les amourettes en passant sont amusantes ; mon maître passera, votre maîtresse de même, je passerai, vous passerez, nous passerons tous. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  3. Oui, c'est un étourdi à qui j'ai à parler tête à tête ; et grâce à tous ces originaux qui m'ont obsédée, je n'en ai pas encore eu le temps : il nous a quitté. (Acte 2, scène 2, DORIMÈNE)
  4. Eh bien, Monsieur, ce que j'ai à vous dire, c'est que Madame ici nous portera malheur à tous deux. (Acte 2, scène 7, FRONTIN)
  5. Je lui avais donné de l'amour, vous diriez-vous, et ce n'est pas là un présent si rare ; mais il n'avait point de raison, je pouvais lui en donner, il n'y avait peut-être que moi qui en fût capable ; et j'ai laissé partir cet honnête homme sans lui rendre ce service-là qui nous aurait tant accommodé tous deux. (Acte 3, scène 1, MARTON)
  6. J'en ai meilleur augure ; essayons toujours : mon père y songeait, et moi aussi, Monsieur, ainsi, compter tous deux sur nous. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)

LA MÉPRISE (1739)

  1. Oui, mais ce rendez-vous indiqué l'aurait peut-être empêché d'y revenir par raison de fierté ; au lieu qu'en ne parlant que du plaisir de la revoir, c'était simplement supposer qu'elle vient ici tous les jours, et lui dire que j'en profiterais, sans rien m'attribuer de la démarche qu'elle ferait en y venant. (Acte 1, scène 1, ERGASTE)
  2. Tiens, je t'aime je te l'ai déjà dit, et je le répète ; tu m'aimes, tu ne me l'as pas dit, mais je n'en doute pas ; donne-toi donc le plaisir de me le dire, tu me le répéteras après, et nous serons tous deux aussi avancés l'un que l'autre. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  3. On ne tarit point, tous les échos du pays nous connaissent, on languit, on soupire, on demande quand nous finirons, peut-être qu'à la fin du jour on nous sommera d'épouser : c'est ce que j'en puis juger sur les discours de Lisette, et la chose vaut la peine qu'on y pense. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  4. Madame, c'est Monsieur_le_Marquis Ergaste qui aurait grande envie de vous faire encore révérence, et qui, comme vous voyez, vous en sollicite par le plus révérencieux de tous les valets. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  5. Frontin, après la manière dont nous nous sommes quittés tous deux, je t'ai dit que j'espérais : y comprends-tu quelque chose ? (Acte 1, scène 12, ERGASTE)
  6. J'aimerais mieux être le postillon du diable, qui vous emporte tous deux, vous et ce coquin, qui est la copie d'un fripon ! (Acte 1, scène 14, ARLEQUIN)
  7. J'en ferai tous les serments imaginables. (Acte 1, scène 16, ERGASTE)

LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI (1729)

  1. Comme tu sais qu'elle traite tous les gens de mérite. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  2. Tous ses présents ne valent pas une pistole ! (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  3. Nous avons encore de lui le fort belles satires ; et mon maître l'aimait beaucoup, lui et tous les honnêtes gens de son temps, comme Virgile, Néron, Plutarque, Ulysse et Diogène. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  4. C'est donc une intrigue que vous conduisez tous deux ici, cette fille-là et toi ? (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  5. C'est un nom que j'ai reçu de père en fils très correctement, et dans la dernière fidélité ; et de tous les Trivelins qui furent jamais, votre serviteur en ce moment s'estime le plus heureux de tous. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
  6. Le terme est dur ; il frappe mes oreilles d'un son disgracieux ; ne purgera-t-on jamais le discours de tous ces noms odieux ? (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
  7. Tu es beau et bien fait ; devine à quel dessein je t'ai engagé à nous suivre avec tous tes agréments ? (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
  8. Que si ; je ne vous dis rien là dont tous les jours votre miroir ne vous accuse d'être capable ; il doit vous avoir dit que vous aviez des yeux qui violeraient l'hospitalité avec moi, si vous m'ameniez ici. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  9. Nous ne pouvons avoir notre divertissement que tantôt, Madame ; mais en revanche, voici une noce de village, dont tous les acteurs viennent pour vous divertir. (Acte 1, scène 11, LÉLIO)
  10. Chantons tous l'agriable emplette v.1 (Acte 1, scène 11, LE CHANTEUR)
  11. Riront tant qu'ils pourront tous deux, v.19 (Acte 1, scène 11, UN PAYSAN)
  12. Et seraient-ils tous deux meilleurs amis que je ne pense ? (Acte 2, scène 4, TRIVELIN)
  13. Oui, Comtesse, je vous aime ; et de tous les hommes qui peuvent aimer, il n'y en a pas un dont l'amour soit si pur, si raisonnable, je vous en fais serment sur cette belle main, qui veut bien se livrer à mes caresses ; regardez-moi, Madame ; tournez vos beaux yeux sur moi, ne me volez point le doux embarras que j'y fais naître. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  14. Courage, Monsieur ; rendez-nous tous deux la victime de vos chimères ; que je suis malheureuse d'avoir parlé de ce maudit dédit ! (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  15. Périssent tous les biens du monde, et qu'il parte ; rompez avec lui la première, voilà mon bien. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  16. Que tous les hommes sont maudits ; v.27 (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)

LES SERMENTS INDISCRETS (1732)

  1. Car je me ferai sans façon, moi, tous les compliments qu'il vous plaira, ce n'est pas la peine de me les plaindre, ils ne sont pas rares, et l'on en donne à qui en veut. (Acte 1, scène 6, LUCILE)
  2. Madame, oubliez un discours que je n'ai tenu tantôt qu'en plaisantant ; je suis de tous les hommes celui à qui il est le moins permis d'être vain, et vous de toutes les dames celle avec qui il serait le plus impossible de l'être ; vous êtes d'une figure qui ne permet ce sentiment-là à personne ; et si je l'avais, je serais trop méprisable. (Acte 1, scène 6, DAMIS)
  3. Ma foi, si vous le prenez sur ce ton-là, tous deux, vous ne tenez rien ; je n'aime point ce verbiage-là ; ces yeux pacifiques, ces apostrophes galantes à la figure de Madame, et puis des vanités, des excuses, où cela va-t-il ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  4. Si mon maître prenait femme, c'est un ménage qui tombe en quenouille ; nous avons donc intérêt qu'ils gardent tous deux le célibat. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  5. Si nous nous aimions tous deux, nous n'écarterions plus l'amour que nos orphelins pourraient prendre l'un pour l'autre ; ils se marieraient, et adieu nos droits. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  6. Ce n'est pas que vous ne valiez mieux qu'elle ; mais tous les jours on laisse le plus pour prendre le moins. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  7. Tous les jours ? (Acte 2, scène 5, LUCILE)
  8. Dispute de délicatesse que tout cela ; rendez-vous plus de justice à tous deux. (Acte 2, scène 7, ORGON)
  9. Voilà tous les engagements que vous m'avez fait prendre, et que je dois respecter de peur du reproche. (Acte 2, scène 8, DAMIS)
  10. Il n'y a pas plus de six mois qu'un de mes amis et une personne qu'on voulait qu'il épousât, se sont trouvés tous deux dans le même cas que vous et moi : même résolution de ne point se marier, avant que de se connaître, même convention entre eux, mêmes promesses que moi de la défaire de lui. (Acte 2, scène 10, DAMIS)
  11. Non, Monsieur ; mais on s'imagine que vous m'aimez ; vos façons l'ont persuadé à tout le monde ; et je ne le nierai pas, je ne paraîtrai point m'y déplaire, et je vous réduirai, peut-être ou à la nécessité de m'épouser en dépit de votre goût, ou à fuir en homme imprudent (j'adoucis le terme), en homme inexcusable, qui n'aura pas rougi de violer tous les égards, et de se moquer, tour à tour, de deux filles de condition, dont la moindre peut fixer le plus honnête homme : de sorte que vous risquez ou le sacrifice de votre coeur, ou la perte de votre réputation ; deux objets qui valent bien qu'on y pense. (Acte 3, scène 1, PHÉNICE)
  12. Je ne vois donc de tous côtés pour nous que des diètes. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  13. Mon enfant, tu as beau dire, tous les gouvernements sont lucratifs ; et le célibat où nous les tenions n'était pas mal imaginé ; le pis que j'y trouve, c'est que je t'aime et que tu n'en es pas quitte à meilleur marché que moi. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  14. Mais quel est le travers qui vous prend à tous deux ? (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  15. Mort de ma vie, Monsieur, fâchez hardiment ; faites-nous cet honneur-là ; courage, attaquez-nous ; cette cérémonie-là fera votre fortune, et vous vous entendrez : car jusqu'ici on ne voit goutte à vos discours à tous deux ; il y a du oui, du non, du pour, du contre ; on fuit, on revient, on se rappelle, on n'y comprend rien. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  16. A propos de la difficulté qu'elle s'imagine qu'il y a à ne vous pas aimer, cela est tout simple ; et si j'en voulais à tous ceux qui me soupçonneraient d'amour pour vous, j'aurais querelle avec tout le monde. (Acte 3, scène 8, DAMIS)
  17. Le mariage rend tous les hommes si graciables ! (Acte 4, scène 1, FRONTIN)
  18. Vous nous auriez épargné bien de la peine à tous, et à Damis qui vous aime, et à Frontin et moi qui nous aimons aussi et qui nous désespérions ; mais laissez-moi faire, il n'y a encore rien de gâté. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  19. MONSIEUR Ergaste, son fils, Phénice et moi, vous nous chagrinez tous : et de qui s'agit-il ? (Acte 5, scène 3, ORGON)
  20. Je vous annonce que nous sommes tous d'accord, que nous vous estimons tous, et que mes filles viennent de s'embrasser tout à l'heure. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  21. Que vous me divertissez tous deux, vous vous taisez, vous me regardez d'un oeil noir, ha ! (Acte 5, scène 6, PHÉNICE)

LA COLONIE (1750)

  1. Dites-moi, Timagène, où allez-vous tous deux d'un air si pensif ? (Acte 1, scène 2, ARTHÉNICE)
  2. Au Conseil où l'on nous appelle, et où la noblesse et tous les notables d'une part, et le peuple de l'autre, nous menacent cet honnête homme et moi, de nous nommer pour travailler aux lois, et j'avoue que mon incapacité me fait déjà trembler. (Acte 1, scène 2, TIMAGÈNE)
  3. Le dessein est formé d'y rester, et comme nous y sommes tous arrivés pêle-mêle, que la fortune y est égale entre tous, que personne n'a droit d'y commander, et que tout y est en confusion, il faut des maîtres, il en faut un ou plusieurs, il faut des lois. (Acte 1, scène 2, ARTHÉNICE)
  4. Embrassons-nous, mes amies ; notre serment mutuel vient de nous imposer de grands devoirs, et pour vous exciter à remplir les vôtres, je suis d'avis de vous retracer en ce moment une vive image de l'abaissement où nous avons langui jusqu'à ce jour ; nous ne ferons en cela que nous conformer à l'usage de tous les chefs de parti. (Acte 1, scène 7, ARTHÉNICE)
  5. Ta, ta, ta, ta, je t'en réponds, embellissons-nous pour retomber ; de vingt galants qui se meurent à nos genoux, il n'y en a quelquefois pas un qu'on ne réchappe, d'ordinaire on les sauve tous ; ces mourants-là nous gagnent trop, je connais bien notre humeur, et notre ordonnance tiendra ; on se rendra laide, au surplus ce ne sera pas si grand dommage, Mesdames, et vous n'y perdrez pas plus que moi. (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
  6. Que c'est bien dit ; oui, gardez tous vos affiquets, corsets, rubans, avec vos mines et vos simagrées qui font rire, avec vos petites mules ou pantoufles, où l'on écrase un pied qui n'y saurait loger, et qu'on veut rendre mignon en dépit de sa taille, parez-vous, parez-vous, il n'y a pas de conséquence. (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
  7. Et moi je défie toutes les trompes et tous les placards du monde de vous empêcher d'être jolie. (Acte 1, scène 11, PERSINET)
  8. Elle vous apprendra que nous voulons nous mêler de tout, être associées à tout, exercer avec vous tous les emplois, ceux de finance, de judicature et d'épée. (Acte 1, scène 13, ARTHÉNICE)
  9. Eh bien, payez, Monsieur Sorbin, payez, payons tous. (Acte 1, scène 14, PERSINET)
  10. Oui, mais comme nous avons la guerre avec les Sauvages de cette île, revenez tous deux dans quelques moments nous dire qu'on les voit descendre en grand nombre de leurs montagnes et qu'ils viennent nous attaquer, rien que cela ; vous pouvez aussi amener avec vous quelques hommes qui porteront des armes, que vous leur présenterez pour le combat. (Acte 1, scène 16, HERMOCRATE)
  11. Quant à moi, qui ne vous accuse de rien, je m'en tiens à vous dire de la part de ces Messieurs, que vous aurez part à tous les emplois, et que j'ai ordre d'en dresser l'acte en votre présence ; mais, voyez avant que je commence, si vous avez encore quelque chose de particulier à demander. (Acte 1, scène 17, HERMOCRATE)

LE DÉNOUEMENT IMPRÉVU (1727)

  1. Je nous traitons tous deux sans çarimonie ; je sis son farmier, et en cette qualité, j'ons le parvilège de l'assister de mes avis ; je sis accoutumé à ça : il me conte ses affaires, je le gouvarne, je le réprimande : il est bavard et têtu ; moi je suis roide et prudent ; je li dis : il faut que ça soit, le bon sens le veut ; là-dessus il se démène, je hoche la tête, il se fâche, je m'emporte, il me repart, je li repars : Tais-toi ! (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
  2. Voute farme, et tous les animaux qui en dépendont, me baillont moins de peine à gouvarner que vous tout seul ; par ainsi, prenez un autre farmier : je varrons un peu ce qu'il en sera, quand vous ne serez pus à ma charge. (Acte 1, scène 2, MAITRE-PIERRE)
  3. Ce n'est pas comme à Paris, où il faut tous les matins recommencer son visage, et le travailler sur nouveaux frais. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  4. Prenez votre parti, sinon je recommence, et je vous nomme tous les animaux de votre ferme, jusqu'à votre mari. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  5. Il y a si longtemps que nous nous voyons ; c'est toujours la même personne, les mêmes sentiments : cela ne pique pas beaucoup ; mais au bout du compte, c'est un bon garçon ; je l'aime quelquefois plus, quelquefois moins, quelquefois point du tout ; c'est suivant : quand il y a longtemps que je ne l'ai vu, je le trouve bien aimable ; quand je le vois tous les jours, il m'ennuie un peu, mais cela se passe, et je m'y accoutume : s'il y avait un peu plus de mouvement dans mon coeur, cela ne gâterait rien pourtant. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  6. Il faut extravaguer tretous au moins. (Acte 1, scène 6, MAITRE-PIERRE)
  7. Soit, vous êtes plus vieux que moi ; je ne chicane point là-dessus ; j'aurai votre âge un jour ; car nous vieillissons tous dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  8. Voute père, voute amant, tout ça est content ; mais de tous ces biaux contentements-là, moi et Monsieur Dorante, je n'y avons ni part ni portion. (Acte 1, scène 12, MAITRE-PIERRE)

LA DISPUTE (1747)

  1. Non, c'est vous que vous y voyez tous les ruisseaux font cet effet-là. (Acte 1, scène 3, CARISE)
  2. Vraiment, je le crois bien, cela peut vous être bon à vous autres qui êtes tous deux si noirs, et qui avez dû vous enfuir de peur la première fois que vous vous êtes vus. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
  3. Peut-être alors que, rassasiés de vous voir, vous seriez tentés de vous quitter tous deux pour nous aimer. (Acte 1, scène 6, CARISE)
  4. Je les retiens tous deux. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
  5. En ce cas-là je n'ai que faire de vous pour avoir Azor ; car j'ai déjà son portrait dans mon esprit, ainsi donnez-moi le mien, je les aurai tous deux. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
  6. Doucement, ne vous emportez point ; profitez plutôt du hasard qui vous a fait faire connaissance ensemble, unissons-nous tous, devenez compagnes, et joignez l'agrément de vous voir à la douceur d'être toutes deux adorées, Eglé par l'aimable Azor qu'elle chérit, Adine par l'aimable Mesrin qu'elle aime ; allons, raccommodez-vous. (Acte 1, scène 10, CARISE)
  7. Tous les jours. (Acte 1, scène 13, AZOR)
  8. Il n'a qu'a me plaire davantage, car à l'égard d'être aimée, je suis bien aise de l'être, je le déclare, et au lieu d'un camarade, en eût-il cent, je voudrais qu'ils m'aimassent tous, c'est mon plaisir ; il veut que ma beauté soit pour lui tout seul, et moi je prétends qu'elle soit pour tout le monde. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
  9. Je ne suis contente de rien, d'un côté, le changement me fait peine, de l'autre, il me fait plaisir ; je ne puis pas plus empêcher l'un que l'autre ; ils sont tous deux de conséquence ; auquel des deux suis-je le plus obligée ? (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
  10. Oui, je l'y contrains, nous nous contraignons tous deux. (Acte 1, scène 16, EGLÉ)
  11. Ils veulent tous fuir. (Acte 1, scène 20, EGLÉ)
  12. Demeurez tous, n'ayez point de peur ; voici de nouveaux camarades qui viennent, ne les épouvantez point, et voyons ce qu'ils pensent. (Acte 1, scène 20, CARISE)

ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR (1723)

  1. Depuis quinze jours qu'il est ici, sa conversation a toujours été de la même force ; cependant vous l'aimez, et qui pis est, vous laissez penser à Merlin qu'il va vous épouser, et votre dessein, m'avez-vous dit, est, s'il est possible, d'épouser le jeune homme ; franchement, si vous les prenez tous deux, suivant toutes les règles, le second mari doit gâter le premier. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  2. Il est déjà le plus beau brun du monde, mais sa bouche, ses yeux, tous ses traits seront adorables, quand un peu d'amour les aura retouchés, mes soins réussiront peut-être à lui en inspirer. (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
  3. Souvent il me regarde ; et tous les jours je touche au moment où il peut me sentir et se sentir lui-même : si cela lui arrive, sur-le-champ j'en fais mon mari ; cette qualité le mettra alors à l'abri des fureurs de Merlin; mais avant cela, je n'ose mécontenter cet enchanteur, aussi puissant que moi, et avec qui je différerai le plus longtemps que je pourrai. (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  4. Sortons, Trivelin ; il s'agit ici de découvrir ma rivale, je vais le suivre et parcourir tous les lieux où ils pourront se voir. (Acte 1, scène 8, LA FÉE)
  5. J'étais plus contente que si on m'avait donné tous les moutons du hameau : vraiment je ne m'étonne pas si toutes nos bergères sont si aises d'aimer ; je voudrais n'avoir fait que cela depuis que je suis au monde, tant je le trouve charmant ; mais ce n'est pas tout, il doit revenir ici bientôt ; il m'a déjà baisé la main, et je vois bien qu'il voudra me la baiser encore. (Acte 1, scène 9, SILVIA)
  6. Tous ceux qui vous ont dit cela ont fait un mensonge : ce sont des causeurs qui n'entendent rien à notre affaire. (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  7. Mais, mon amie, peut-être que le marché nous fâchera tous deux. (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  8. Peut-être qu'elle va tuer mon amant, elle ne lui pardonnera jamais de m'aimer, mais je sais bien comment je ferai ; je m'en vais assembler tous les bergers du hameau, et les mener chez elle : allons. (Acte 1, scène 13, SILVIA)
  9. Je n'ai pu paraître aimable à tes yeux, je n'ai pu t'inspirer le moindre sentiment, malgré tous les soins et toute la tendresse que tu m'as vue ; et ton changement est l'ouvrage d'une misérable bergère ! (Acte 1, scène 14, LA FÉE)
  10. Trivelin où sont mes valets et tous les diables aussi ? (Acte 1, scène 21, ARLEQUIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 35 textes (soit une présence dans 1,85 % des textes) dans lesquels il y a 431 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 12,31 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Prologue Total
1 F?LICIE7000007
2 LA DOUBLE INCONSTANCE611400021
3 LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE250000025
4 LES ACTEURS DE BONNE FOI9000009
5 ANNIBAL24217016
6 LE TRIOMPHE DE PLUTUS6000006
7 LE TRIOMPHE DE PLUTUS2000002
8 LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR114300018
9 L'H?RITIER DE VILLAGE5000005
10 L'?LE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES706100528
11 LA JOIE IMPR?VUE1000001
12 L'?PREUVE9000009
13 LES SINC?RES6000006
14 LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD93400016
15 LA PROVINCIALE6000006
16 LE PRINCE TRAVESTI67100014
17 LES FAUSSES CONFIDENCES85600019
18 LE LEGS110000011
19 LA R?UNION DES AMOURS140000014
20 LA FEMME FID?LE9000009
21 L'?COLE DES M?RES3000003
22 L'ÉCOLE DES MÈRES1000001
23 LE PR?JUGE VAINCU2000002
24 LE TRIOMPHE DE L'AMOUR881200028
25 LA SURPRISE DE L'AMOUR114200017
26 L'ILE DES ESCLAVES8000008
27 LA M?RE CONFIDENTE54200011
28 LA COMM?RE8000008
29 L'HEUREUX STRATAG?ME84500017
30 LE PETIT MA?TRE CORRIG?2220006
31 LA M?PRISE7000007
32 LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI92200013
33 LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI2010003
34 LES SERMENTS INDISCRETS37614021
35 LA COLONIE110000011
36 LE D?NOUEMENT IMPR?VU8000008
37 LA DISPUTE120000012
38 ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR100000010
39 LA SURPRISE DE L'AMOUR0010001
40 L'ÎLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES0002002
  Total277655914115431

 

 Lexique d'un texte

 Cherche dans un texte

 Lexique

 Cherche chez un auteur

 Cherche dans le corpus

 Archaïsmes