Occurences de l'expression

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pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Et par sottes raisons votre jeune cervelle v.5 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. Qui de nous deux à l'autre a droit de faire loi, v.7 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. À votre avis, qui mieux, ou de vous, ou de moi v.8 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  4. Si mon bras sait encore montrer quelque vigueur, v.12 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  5. Votre plus court sera, Madame la mutine, v.13 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  6. Pour être aimé de vous doit-il manquer d'appas ? v.20 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  7. Allez, tel qu'il puisse être avec cette somme, v.21 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  8. De quolibets d'amour votre tête est remplie, v.29 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  9. Un autre est survenu dont le bien l'en dégage. v.46 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  10. Ce que tant d'autres gens voudraient de tout leur coeur, v.64 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  11. À votre jeune frère, a fort bonne raison, v.72 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  12. Il n'est rien de plus vrai, ma très chère maîtresse, v.77 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  13. Et je tremble à présent dedans la canicule. v.86 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  14. Peux-tu me conseiller de commettre un forfait, v.91 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  15. Votre Lélie aussi, n'est ma foi qu'une bête, v.93 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  16. Ma maîtresse se meurt. v.108 (Acte 1, scène 3, LA SUIVANTE)
  17. Aller en l'autre monde est très grande sottise, v.121 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  18. Tant que dans celui-ci l'on peut être de mise. v.122 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  19. Il réserve, l'ingrat, ses caresses à d'autres, v.129 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  20. Et nourrit leurs plaisirs par le jeûne des nôtres. v.130 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  21. Mais les traîtres bientôt se lassent de nos feux, v.135 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  22. Et portent autre part ce qu'ils doivent chez eux. v.136 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  23. Avouons qu'on doit être ravie v.153 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  24. Au lieu de mon pelé, de mon rustre... v.158 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  25. Nous vous y surprenons en faute contre nous, v.159 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  26. Et diffamant l'honneur de votre cher époux : v.160 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  27. Donc à votre calcul, ô ma trop digne femme ! v.161 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  28. Et pour rassasier votre appétit gourmand, v.171 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  29. À d'autres, je vous prie, v.174 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  30. Que me veut donc par là conter ce maître ivrogne ? v.189 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  31. Va, poursuis ton chemin, cajole tes maîtresses, v.209 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  32. Tu sais que je l'adore, et je veux être instruit v.227 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  33. Avant tout autre soin de ce funeste bruit. v.228 (Acte 1, scène 7, L?LIE)
  34. Et votre coeur sans doute en deviendrait plus fort v.231 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  35. Contre les coups que peut vous porter la fortune, v.238 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  36. De vingt verres de vin entourez votre coeur. v.240 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  37. Votre dîner pourtant serait prêt tout à l'heure. v.242 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  38. De voir qu'un sot amour fait toute votre étude. v.246 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  39. Je ne réplique point à ce qu'un maître ordonne. v.249 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  40. Être sorti des mains qui le tenaient de moi. v.260 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  41. Faut-il que désormais à deux doigts l'on te montre, v.261 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  42. Qu'on te mette en chansons, et qu'en toute rencontre, v.262 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  43. Ce portrait qui vous fâche est votre ressemblance, v.281 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  44. Il était en des mains de votre connaissance, v.282 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  45. L'honneur d'être connu de votre seigneurie, v.286 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  46. Entrez dans cette salle en attendant qu'il passe. v.309 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
  47. Et tout ce que de vous je viens d'ouïr contre elle, v.313 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  48. Et si l'homme après tout lui peut être connu. v.320 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  49. D'aller tout doucement. Peut-être sans raison, v.324 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  50. C'est par trop vous hâter Monsieur, et votre mal v.332 (Acte 1, scène 14, LA FEMME SGANARELLE)
  51. Quel trouble agite ainsi votre âme ? v.362 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  52. Et je le donnerais à bien d'autres qu'à moi v.367 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  53. Et j'ai tremblé d'abord en le voyant paraître, v.381 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  54. Par un pressentiment de ce qui devait être. v.382 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  55. Après t'être souillé de cette perfidie ? v.390 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  56. Ah ! Traître, scélérat, âme double et sans foi. v.392 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  57. De semblables affronts à moins qu'être un vrai sot. v.412 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  58. Montrons notre courage à venger notre honte. v.414 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  59. Je ne suis point battant de peur d'être battu v.423 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  60. Au diantre qui pourtant rien du tout en fera : v.428 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  61. Qu'il vaut mieux être encore cocu que trépassé : v.436 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  62. Que fait là notre honneur, pour être criminel ? v.444 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  63. Il faut que tout le mal tombe sur notre dos, v.447 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  64. N'avons-nous pas assez des autres accidents, v.451 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  65. Oui le courroux me prend, c'est trop être poltron : v.471 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  66. Et me soumettre en tout à vos commandements. v.480 (Acte 1, scène 18, CÉLIE)
  67. Cela pourrait bien être. v.493 (Acte 1, scène 19, LA SUIVANTE)
  68. Il est vrai qu'elle est grande et votre choix est tel v.499 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  69. Oui traître j'y veux vivre, et mon plus grand désir v.503 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  70. Qui rend donc contre moi ce courroux légitime ? v.505 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  71. Qui sans miséricorde a souillé notre honneur ! v.508 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  72. Et si je le rencontre on verra du carnage : v.514 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  73. Traître, de ce discours l'insolence cruelle. v.529 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  74. Puisqu'un pareil discours émeut votre colère, v.534 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  75. Je dois de votre coeur me montrer satisfait. v.535 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
  76. Mais votre conscience et le soin de votre âme v.545 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  77. Vous devraient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, v.546 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  78. Et vouloir à ma barbe en faire votre bien, v.547 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  79. Ah ! Qu'ici tu sais bien traître, dissimuler ! v.552 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  80. Je ne suis point d'humeur à vouloir contre vous v.559 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  81. Et votre âme devrait prendre un meilleur emploi, v.563 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  82. Que de séduire un coeur qui doit n'être qu'à moi. v.564 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  83. Et tu trembles de peur qu'on t'ôte ton galant. v.568 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  84. Vous, qu'est-ce qu'à son coeur peut reprocher le vôtre ? v.577 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  85. Que l'infidèle a pu me quitter pour un autre ; v.578 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  86. J'ai fait dans sa faiblesse entrer Monsieur chez nous. v.596 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  87. Qui m'a fait par vos soins remettre à la maison. v.600 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  88. Et doux que soit le mal ; je crains d'être trompée. v.606 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  89. Très humble serviteur à votre seigneurie. v.627 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  90. Mon père, à dégager vers lui votre promesse. v.631 (Acte 1, scène 23, CÉLIE)
  91. Mon fils, dont votre fille acceptait l'hyménée, v.639 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  92. Vit, depuis quatre mois, avec Lise en époux ; v.641 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  93. Brisons là, si sans votre congé, v.644 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  94. Valère votre fils ailleurs s'est engagé, v.645 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  95. M'empêche d'agréer un autre époux que lui. v.649 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  96. A-t-on mieux cru jamais être cocu que moi ? v.653 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

  1. Soupirez à votre tour. v.14 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
  2. Notre peine v.45 (Prologue, scène 1, FLORE)
  3. Et l'hommage qu'ici votre bonté m'adresse v.59 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  4. Doit être réservé pour de plus doux appas. v.60 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  5. Il est d'autres attraits naissants, v.65 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  6. On ne balance point entre nos deux mérites, v.71 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  7. Notre respect veut se taire, v.83 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  8. Notre zèle veut parler. v.84 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  9. Laissez tous vos conseils pour une autre saison, v.86 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  10. Pour juger ce qui peut être digne de vous : v.94 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  11. Devrait moins se mettre en courroux. v.96 (Prologue, scène 1, PHA?NE)
  12. D'aimer, et n'être point aimée. v.158 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  13. Si pour servir votre colère... v.163 (Prologue, scène 1, L'AMOUR)
  14. Laissons, laissons parler mon chagrin et le vôtre, v.171 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  15. Et de nos coeurs l'un à l'autre v.172 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  16. Et la vôtre et la mienne ont un si grand rapport, v.175 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  17. Et dans notre juste transport v.177 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  18. Des cruautés de notre sort. v.179 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  19. Aux attraits de notre Cadette, v.182 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  20. Fait triompher d'autres yeux ? v.195 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  21. Contre un pareil malheur ma constance est sans armes, v.206 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  22. Suis-je faite d'un air à votre jugement, v.239 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  23. Et je serais votre amant, v.256 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  24. Si j'étais autre que femme. v.257 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  25. L'art de la Thessalie entre dans cette affaire, v.270 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  26. Notre gloire n'est plus aujourd'hui conservée, v.280 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  27. Qui par un digne essai d'illustres cruautés, v.282 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  28. L'honneur de notre sexe, et de notre naissance. v.293 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  29. Prenez-vous l'épouvante en nous voyant paraître ? v.318 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  30. La Princesse Psyché, Madame, pourrait être. v.320 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  31. Mais nous cherchons Psyché dans notre impatience. v.324 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  32. Puisque notre fortune enfin en dépend toute. v.328 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  33. Vous pouvez de l'amour sauver votre amitié, v.371 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  34. Ce que votre coeur se prépare. v.374 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  35. Votre illustre pitié veut en vain nous distraire v.379 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  36. Ce que notre amitié, Madame, n'a pas fait, v.381 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  37. Le triomphe nouveau d'une illustre conquête. v.386 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  38. Et j'aurais cru toute autre chose v.391 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  39. Des foudres de votre colère. v.402 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  40. Par d'illustres éclats, de mutuels offices v.409 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  41. Ont de notre amitié signalé les beaux noeuds : v.410 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  42. Oui, malgré tant d'appas, son illustre constance v.415 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  43. Remettre à votre choix le succès de nos feux, v.418 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  44. Et pour donner un poids à notre concurrence v.419 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  45. Que sous votre heureux choix nous nous offrons d'unir, v.425 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  46. Nous voulons faire à notre flamme v.426 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  47. Ce que pour ce bonheur, près du Roi votre père v.428 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  48. Le choix que vous m'offrez, Princes, montre à mes yeux v.434 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  49. Vos feux, votre amitié, votre vertu suprême, v.438 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  50. Tout me relève en vous l'offre de votre foi, v.439 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  51. Pour entrer sous de tels liens ; v.443 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  52. Et toute mon estime entre vous suspendue, v.448 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  53. À l'ardeur de votre poursuite v.450 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  54. À l'effort de votre amitié, v.455 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  55. Oui, Princes, à tous ceux dont l'amour suit le vôtre, v.458 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  56. De pouvoir préférer l'un de vous deux à l'autre. v.461 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  57. Le tort qu'à l'autre je ferais. v.465 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  58. Le moyen d'être heureux tous deux. v.469 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  59. Si votre coeur me considère v.470 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  60. D'être donné par ce qu'il aime ! v.478 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  61. Mais pour une autre que vous-même v.482 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  62. Que les restes d'une autre ardeur ; v.486 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  63. Où votre bonté nous appelle, v.489 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  64. Je vous quitte, et vous laisse à juger entre vous, v.534 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  65. Laissez moins sur votre sagesse v.578 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  66. Qui dans le coeur d'un roi montrent de la faiblesse. v.581 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  67. Et dans le coeur d'un roi montrer le coeur d'un homme. v.601 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  68. La raison contre de tels coups v.625 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  69. Votre hymen a reçu plus d'un présent des Dieux, v.631 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  70. Seigneur, il faut régler les nôtres, v.647 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  71. Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres. v.649 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  72. Ces Dieux sont maîtres souverains v.650 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  73. Et l'autre où te reçut mon coeur infortuné : v.674 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  74. Et leur en vis sans joie accroître ma famille. v.680 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  75. Des tendresses de notre coeur : v.697 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  76. De ces Dieux contre qui vous osez éclater. v.703 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  77. Ah, Seigneur, je tremble des crimes v.706 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  78. Que je vous fais commettre, et je dois me haïr... v.707 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  79. Ce doit leur être assez que mon coeur t'abandonne v.710 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  80. Des larmes de votre tendresse, v.723 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  81. De mon destin et de votre douleur. v.725 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  82. Le serpent que j'attends peut vous être funeste, v.738 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  83. C'est en votre faveur espérer un miracle, v.750 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
  84. Que peut-on se promettre après un tel oracle ? v.752 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  85. Et peut-être après tout n'en devez-vous attendre v.755 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  86. Si le Ciel à nos voeux ne se montre plus doux. v.760 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  87. Un père vous doit être encor plus cher que moi. v.765 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  88. Et peut-être du Ciel redoubler la colère. v.777 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  89. Et que notre amitié sincère, v.781 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  90. Reine de tous les coeurs, et maîtresse du mien. v.798 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  91. Que ne m'inspiriez-vous ce qu'inspire à tant d'autres v.807 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  92. Est d'exposer leurs jours pour conserver les vôtres. v.810 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  93. Princes, contre le Ciel pensez-vous me défendre ? v.812 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  94. Vivez, belle princesse, et vivez pour un autre ; v.837 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  95. Que s'il nous fallait voir le vôtre. v.840 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  96. Quelque amour qu'à nos yeux vous préfériez au nôtre, v.842 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  97. De son ministre qui s'approche, v.849 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  98. Et maîtresse qu'elle est de tous mes sentiments, v.851 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  99. Peut-être qu'un rival a dicté cet Oracle, v.861 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  100. L'ardeur et les devoirs de notre passion. v.873 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  101. Portez-les à d'autres moi-mêmes, v.874 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  102. À force de m'être fidèles. v.888 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  103. Voyez si de mon sort vous pouvez être en doute. v.894 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  104. Qu'en votre personne vous faites ; v.933 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  105. Vous reconnaître pour l'Amour. v.937 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  106. Aussi, ne veux-je pas qu'on puisse me connaître, v.938 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  107. Que ses doux charmes y font naître ; v.941 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  108. Et cacher ce que je puis être v.943 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  109. En tout vous êtes un grand maître, v.946 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  110. Qui peut trouver moyen d'être fait de la sorte, v.958 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  111. Et vous entrez dans un mystère v.968 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  112. Votre Mère Vénus est de l'humeur des Belles v.974 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  113. Qui puisse lui ravir le titre glorieux v.985 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  114. Vous pouvez vous montrer pour finir son martyre, v.989 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  115. Et vous dire entre vous tout ce que peuvent dire v.991 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  116. Le voilà ce serpent, ce monstre impitoyable, v.1032 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  117. Et qui n'est pas peut-être à tel point effroyable v.1034 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  118. Vous, Seigneur, vous seriez ce monstre dont l'oracle v.1036 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  119. Où vous n'avez à craindre autre monstre que moi ? v.1043 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  120. Qu'un monstre tel que vous inspire peu de crainte ! v.1044 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  121. Contre une favorable atteinte v.1048 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  122. Ce moment est venu qu'il faut que votre bouche v.1083 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  123. Ce n'est point moi qui parle, et de votre présence v.1102 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  124. Osent me faire d'autres lois ; v.1107 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  125. Qu'à l'envi les vôtres m'instruisent v.1113 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  126. Et qui, tant que le vôtre y voudra répartir, v.1116 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  127. Qui ne méritaient pas de vous être adressés. v.1141 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  128. Mes volontés suivent les vôtres, v.1166 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  129. Je n'en saurais plus avoir d'autres ; v.1167 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  130. Mais votre Oracle enfin vient de me séparer v.1168 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  131. Qui leur puissent de votre Empire v.1177 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  132. Vous ne me donnez pas, Psyché, toute votre âme : v.1181 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  133. Des tendresses du sang peut-on être jaloux ? v.1188 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  134. Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; v.1194 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  135. Votre habit de trop près vous touche ; v.1195 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  136. Mais ne leur faites pas de si longs entretiens ; v.1207 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  137. Votre amour me fait une grâce v.1210 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  138. Où vous ne verrez rien que votre éclat n'efface. v.1213 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  139. Montrez tous à l'envi ce qu'à voir ma Princesse v.1216 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  140. J'entre dans tous vos sentiments, v.1291 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  141. Contre nous à toute heure en secret révoltés, v.1319 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  142. C'était peu que dans notre Cour v.1322 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  143. Faire en notre présence éclater le miracle, v.1329 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  144. Quand nous pourrions choisir entre tous les monarques, v.1335 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  145. Que sa grandeur ne peut être exprimée. v.1345 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  146. Et trouvons le moyen de rompre entre elle et lui v.1348 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  147. Je vous en parle ainsi faute de le connaître. v.1365 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  148. Vous ignorez son nom, et ceux dont il tient l'être, v.1366 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  149. Votre félicité, ma Soeur, serait extrême, v.1374 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  150. Et je vois mal de quoi la vôtre est alarmée, v.1380 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  151. Nous ne nous alarmons que pour votre intérêt. v.1384 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  152. Et j'ose le dire entre nous, v.1391 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  153. Il en peut être ailleurs d'aussi belles que vous. v.1393 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  154. Si, dis-je, un autre objet sous d'autres lois l'engage, v.1394 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  155. Ma soeur, vous me faites trembler. v.1400 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  156. Juste Ciel ! Pourrais-je être assez infortunée... v.1401 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  157. Peut-être à tant d'amour mêle un peu d'imposture, v.1409 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  158. Peut-être ce palais n'est qu'un enchantement, v.1410 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  159. Notre amitié ne veut que votre bien. v.1417 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  160. Adieu, mes Soeurs, finissons l'entretien, v.1418 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  161. Ne concevoir plus d'autre envie v.1442 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  162. Je vois de votre teint les roses amorties v.1451 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  163. Dans un coeur tout à vous que vous pénétrez mal ! v.1462 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  164. Vous ne connaissez pas quel est votre mérite, v.1465 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  165. Si vous craignez de n'être pas aimé. v.1466 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  166. Peut-être la sachant, voudrez-vous m'en punir ; v.1477 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  167. Que vous connaissiez mal quel est votre mérite, v.1481 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  168. Quel est sur moi votre absolu pouvoir ? v.1483 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  169. J'en jure vos beaux yeux, ces maîtres de mon âme, v.1490 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  170. Et faites-moi connaître un si parfait amant. v.1501 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  171. Je l'ai juré, je n'en suis plus le maître, v.1505 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  172. Laissez-moi mon secret, si je me fais connaître, v.1507 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  173. Et ne me cachez plus pour quel illustre choix v.1520 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  174. Tout l'effet de votre victoire : v.1542 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  175. Peut-être vos beaux yeux ne me reverront plus ; v.1543 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  176. Vont faire évanouir votre naissante gloire ; v.1545 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  177. Le Destin, sous qui le Ciel tremble, v.1548 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  178. Vous va montrer sa haine, et me chasse d'ici. v.1550 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  179. Je sens croître l'amour, quand j'ai perdu l'amant. v.1560 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  180. Maître des hommes et des Dieux ; v.1567 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  181. Et peut-être qu'après des douleurs si profondes v.1586 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  182. Un autre sort t'attend. v.1587 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  183. Idolâtrer en vous la beauté souveraine, v.1602 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  184. Et ne se mettre pas en peine v.1604 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  185. S'il était une autre Vénus : v.1605 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  186. Vous avez bien fait plus, votre humeur arrogante v.1628 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  187. Votre insolence est sans seconde ; v.1633 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  188. En puis-je être coupable, et faut-il qu'aujourd'hui v.1638 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  189. Psyché, vous deviez mieux connaître v.1641 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  190. Lui qui de tout mon coeur d'abord s'est rendu maître ? v.1644 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  191. Tout votre coeur s'en est laissé charmer, v.1645 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  192. C'est votre fils, vous savez son pouvoir, v.1649 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  193. Suivez-moi, vous verrez par votre expérience v.1661 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  194. Est-il dans votre affreux séjour v.1671 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  195. Elle n'en peut être assouvie : v.1674 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  196. J'entrevois s'avancer vers moi ? v.1710 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  197. Vous le savez, Princesse, et lorsqu'à notre vue, v.1723 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  198. D'offrir pour vous au monstre une première proie, v.1727 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  199. D'amour et de douleur l'un et l'autre emportés, v.1728 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  200. Heureusement déçus au sens de votre Oracle, v.1730 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  201. Si nous ne pouvions être à vous ? v.1740 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  202. Qui de l'un et de l'autre accompagnaient les voeux, v.1758 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  203. Vous avez pu sans être injuste, ni cruelle, v.1761 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  204. Quel est ici votre séjour ? v.1766 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  205. Et l'une et l'autre tour à tour, v.1777 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  206. Ces ministres ailés de son juste courroux, v.1783 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  207. Ont plongé l'une et l'autre au fond d'un précipice, v.1785 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  208. Mais nous demeurons trop à vous entretenir, v.1791 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  209. Adieu, puissions-nous vivre en votre souvenir, v.1792 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  210. Vous y mettre à côté des Dieux, v.1795 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  211. Tous morts qu'ils sont l'un et l'autre m'adore, v.1800 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  212. Et l'éclat en doit être extrême, v.1820 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  213. Votre péril, Psyché, dissipe ma colère, v.1831 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  214. Que contre celle de ma mère. v.1835 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  215. Qu'à jamais la clarté leur vient d'être ravie ? v.1842 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  216. Et sans aucun respect pour mon Être éternel v.1844 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  217. Qu'avec des dards trempés aux divines liqueurs v.1855 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  218. Craignez à votre tour l'effet de ma colère. v.1862 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  219. Vous qui portez un coeur sensible comme un autre, v.1865 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  220. Vous enviez au mien les délices du vôtre ! v.1866 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  221. Que mon arc de la vôtre est l'unique soutien, v.1884 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  222. Et votre gloire et vos plaisirs. v.1895 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  223. Vous avez contre moi séduit des Immortels, v.1911 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  224. Voyez l'état où votre amour l'a mise, v.1920 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  225. Votre Psyché, son âme va partir, v.1921 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  226. Voyez, et si la vôtre en est encore éprise, v.1922 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  227. Le Destin l'abandonne à tout votre courroux : v.1929 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  228. Ce doit vous être un spectacle assez doux v.1932 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  229. Et de l'autre ce fils d'une voix suppliante v.1934 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  230. Votre amour, il désarme, il fléchit ma rigueur : v.1953 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  231. Votre Psyché reverra la lumière. v.1954 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  232. Vous choisir une autre moitié. v.1960 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  233. Et tiens indifférent que votre haine lasse, v.1965 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  234. En faveur d'une autre se passe. v.1966 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  235. Jupiter qui paraît va juger entre nous v.1967 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  236. De mes emportements et de votre courroux. v.1968 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  237. Jupiter a fait votre paix, v.2020 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  238. Une félicité qui doit être éternelle. v.2038 (Acte 6, scène 6, APOLLON)
  239. Admirons le jus de la treille : v.2093 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Vous êtes de grands braillards, vous autres, et vous avez la gueule ouverte de bon matin ? (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  2. Puisque me voilà éveillé, il faut que j'éveille les autres, et que je les tourmente comme on m'a fait. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  3. Ces longs soupirs que laisse échapper votre coeur, v.54 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  4. Mais sans votre congé de peur de trop risquer. v.58 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  5. Contre les doux transports de l'amoureuse flamme, v.69 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  6. Et qu'il est malaisé que sans être amoureux v.74 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  7. Devant mes yeux, seigneur, a passé votre enfance, v.84 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  8. Votre coeur, votre adresse éclataient chaque jour : v.90 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  9. Nous montrent que votre âme à ses traits est sensible, v.93 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  10. Car enfin vois le sort où mon astre me guide : v.100 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  11. Arme contre l'amour ses jeunes sentiments; v.103 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  12. Et comment elle fuit, dans cette illustre fête, v.104 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  13. Sans m'en être en deux ans rappelé nulle image : v.117 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  14. Comme une autre Diane elle hante les bois, v.123 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  15. Le bruit de ses fiertés en mon âme fit naître v.128 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  16. Un transport inconnu dont je ne fus point maître ; v.129 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  17. Contre une telle amorce il eut beau s'indigner, v.138 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  18. Du désir de paraître à ces jeux renommés, v.143 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  19. Où l'illustre Iphitas, père de la Princesse, v.144 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  20. Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, v.148 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  21. Et venez à ses yeux signaler votre adresse, v.149 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  22. Qui ne veut point souffrir que votre coeur s'explique, v.153 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  23. Que le titre d'amants lui peint en ennemis ? v.159 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  24. Que votre âme à ses voeux doit voir plus de lumière, v.169 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  25. Faites de votre flamme un éclat glorieux, v.179 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  26. Et bien loin de trembler de l'exemple des autres, v.180 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  27. Du rebut de leurs voeux enflez l'espoir des vôtres. v.181 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  28. Peut-être pour toucher ces sévères appas, v.182 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  29. Et peut-être au moment que je t'en parle ici v.194 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  30. Par son titre de fou tu crois le bien connaître, v.200 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  31. Mais sache qu'il l'est moins qu'il ne le veut paraître, v.201 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  32. Ce que d'autres que lui n'oseraient hasarder ; v.207 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  33. Contre tous mes rivaux appuyer mon amour : v.211 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  34. Quatre livres d'encens, et deux veaux des plus gras. v.219 (Acte 2, scène 2, MORON)
  35. Où de notre Princesse a volé le caprice !... v.237 (Acte 2, scène 2, MORON)
  36. Il fallait affecter ce contre-temps de chasse v.240 (Acte 2, scène 2, MORON)
  37. Mais laissez-moi passer entre vous deux, pour cause, v.256 (Acte 2, scène 2, MORON)
  38. J'ai jeté tout par terre et couru comme quatre. v.268 (Acte 2, scène 2, MORON)
  39. Fuir devant un sanglier ayant de quoi l'abattre, v.269 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  40. Je suis votre valet, et j'aime mieux qu'on dise, v.273 (Acte 2, scène 2, MORON)
  41. Que si l'on y disait, voilà l'illustre place v.276 (Acte 2, scène 2, MORON)
  42. Vous savez de quel titre elle se glorifie, v.292 (Acte 2, scène 2, MORON)
  43. Vous êtes né mon prince, et quelques autres noeuds v.302 (Acte 2, scène 2, MORON)
  44. Feu votre père alors, ce prince généreux, v.306 (Acte 2, scène 2, MORON)
  45. Que le Prince autrefois était venu chez lui, v.311 (Acte 2, scène 2, MORON)
  46. J'aurais pensé pour moi qu'abattre sous nos coups v.318 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
  47. Était une aventure (ignorant votre chasse) v.320 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  48. Que je dois concevoir un autre sentiment, v.323 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  49. Et ne puis consentir, malgré votre murmure, v.328 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  50. Mais dût votre courroux être plus grand qu'il n'est, v.331 (Acte 2, scène 3, TH?OCLE)
  51. Ne soient entre mains que d'inutiles armes? v.337 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  52. Hé bien soit, je vois que votre envie v.352 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  53. Les bontés que pour moi votre amour vous inspire. v.357 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  54. Peut-on savoir, Seigneur, par où votre espérance ? v.376 (Acte 2, scène 4, ARBATE)
  55. Monsieur l'ours, je suis votre serviteur de tout mon coeur. (Acte 3, scène 2, MORON)
  56. Je vous assure que je ne vaux rien du tout à manger, je n'ai que la peau et les os, et je vois de certaines gens là-bas qui seraient bien mieux votre affaire. (Acte 3, scène 2, MORON)
  57. Monseigneur que Votre Altesse est jolie et bien faite ; (Acte 3, scène 2, MORON)
  58. Rencontre une si belle et vaste solitude : v.402 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  59. Comme autant d'attentats contre votre personne ? v.418 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  60. Mais ce que par le sang j'ai l'honneur de vous être v.421 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  61. S'oppose aux duretés que vous faites paraître, v.422 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  62. Et je ne puis nourrir d'un flatteur entretien v.423 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  63. Si d'entre les mortels on bannissait l'amour ? v.428 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  64. Pouvez-vous bien toutes deux, étant ce que vous êtes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les désordres ont tant de répugnance avec la gloire de notre sexe. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  65. J'en prétends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre à ces gens qui font les esclaves auprès de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des embûches qu'on tend à notre coeur, et qui souvent l'engagent à commettre des lâchetés. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  66. J'espère que vous changerez un jour de pensée, et s'il plaît au Ciel nous verrons votre coeur avant qu'il soit peu... (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  67. Prenez garde ; Madame, l'Amour sait se venger des mépris que l'on fait de lui, et peut-être... (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  68. Viens, approche, Moron, viens nous aider à défendre l'Amour contre les sentiments de la Princesse. (Acte 4, scène 2, AGLANTE)
  69. Voilà votre parti fortifié d'un grand défenseur. (Acte 4, scène 2, LA PRINCESSE)
  70. Ma foi, Madame, je crois qu'après mon exemple il n'y a plus rien à dire, et qu'il ne faut plus mettre en doute le pouvoir de l'Amour. (Acte 4, scène 2, MORON)
  71. J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
  72. Et de vouloir être aimé ? (Acte 4, scène 2, CYNTHIE)
  73. Madame, le Prince votre père vient vous trouver ici, et conduit avec lui les princes de Pyle et d'Ithaque, et celui de Messène. (Acte 4, scène 3, LYCAS)
  74. Il y a deux vérités, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer également ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien où je ne réponde aussitôt par une obéissance aveugle. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  75. L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  76. Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  77. Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  78. Je ne demande dis-je, au Ciel autre bonheur que celui de te voir un époux. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  79. Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  80. Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
  81. Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
  82. Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  83. Je n'ai aucune prétention sur votre coeur, et le seul honneur de la course est tout l'avantage où j'aspire. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  84. Ne trouvez-vous pas qu'il y aurait plaisir d'abaisser son orgueil, et de soumettre un peu ce coeur qui tranche tant du brave ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  85. Prenez garde, Madame, l'entreprise est périlleuse, et lorsqu'on veut donner de l'amour, on court risque d'en recevoir. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  86. Non, laisse-moi suivre les autres. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  87. Cela se pourrait faire, et je demeure d'accord que je trouve bien mieux mon compte avec l'une qu'avec l'autre ; car il me divertit avec sa voix, et toi, tu m'étourdis de ton caquet. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  88. Je ne te demande qu'un moment à être avec toi ? (Acte 5, scène 1, MORON)
  89. Il faut que j'apprenne à chanter pour faire comme les autres. (Acte 5, scène 1, MORON)
  90. Il est si accoutumé à chanter qu'il ne saurait parler d'autre façon. (Acte 5, scène 2, MORON)
  91. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  92. Le voici qui s'entretient avec Moron ; nous saurons un peu de quoi il lui parle : ne rompons point encore leur entretien, et prenons cette route pour revenir à leur rencontre. (Acte 6, scène 1, LA PRINCESSE)
  93. Elle est adorable en tout temps, il est vrai : mais ce moment l'a emporté sur tous les autres, et des grâces nouvelles ont redoublé l'éclat de ses beautés. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  94. La douceur de sa voix a voulu se faire paraître dans un air tout charmant qu'elle a daigné chanter, et les sons merveilleux qu'elle formait passaient jusqu'au fond de mon âme, et tenaient tous mes sens dans un ravissement à ne pouvoir en revenir. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  95. D'où vient qu'il n'est pas venu jusqu'ici, et qu'il a pris cette autre route quand il m'a vue ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  96. C'est un homme bizarre, qui ne se plaît qu'à entretenir ses pensées. (Acte 6, scène 3, MORON)
  97. Pour moi je le confesse, Moron, cette fuite m'a choquée, et j'ai toutes les envies du monde de l'engager pour rabattre un peu son orgueil. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  98. Il n'y a rien que je ne fasse pour le soumettre comme il faut. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  99. Seigneur, je vous donne avis que tout va bien : la Princesse souhaite que vous l'abordiez : mais songez bien à continuer votre rôle, et de peur de l'oublier ne soyez pas longtemps avec elle. (Acte 6, scène 4, MORON)
  100. Vous êtes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la vôtre, de renoncer ainsi à notre sexe, et de fuir, à votre âge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  101. Il y a grande différence, et ce qui sied bien à un sexe, ne sied pas bien à l'autre. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  102. Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  103. Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'être aimée. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  104. Pour moi je ne suis pas de même, et dans le dessein où je suis, de ne rien aimer, je serais fâché d'être aimé. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  105. C'est qu'on a obligation à ceux qui nous aiment, et que je serais fâché d'être ingrat. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  106. Je dis bien que je serais fâché d'être ingrat : mais je me résoudrais plutôt de l'être, que d'aimer. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  107. Telle personne vous aimerait, peut-être que votre coeur... (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  108. Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  109. Le Ciel ne m'a pas fait d'une autre humeur : mais, Madame, j'interromps votre promenade, et mon respect doit m'avertir que vous aimez la solitude. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  110. Vous savez bien, Madame, que je suis tout à votre service. (Acte 6, scène 5, MORON)
  111. Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et tâche d'ébranler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  112. Je vous y prends, cruelle ; vous vous écartez des autres pour ouïr mon rival ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  113. Si je ne sais chanter, je sais faire autre chose, et quand... (Acte 7, scène 2, MORON)
  114. Nature marâtre ! (Acte 7, scène 2, MORON)
  115. Pourquoi ne m'as-tu pas donné de quoi chanter comme à un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  116. N'ai-je pas un estomac, un gosier et une langue comme un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  117. Oui, oui, allons, je veux chanter aussi, et te montrer que l'amour fait faire toutes choses. (Acte 7, scène 2, MORON)
  118. Voilà qui est fait, je te veux montrer que je me sais tuer quand je veux. (Acte 7, scène 2, MORON)
  119. Je suis votre serviteur, quelque niais. (Acte 7, scène 2, MORON)
  120. Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  121. Qui croyez-vous, à votre avis, que je veuille choisir ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  122. Si j'étais dans votre coeur je pourrais vous le dire : mais comme je n'y suis pas, je n'ai garde de vous répondre. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  123. Je sais bien à vous dire vrai, pour qui je le souhaiterais : mais avant que de m'expliquer, je dois savoir votre pensée. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  124. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  125. Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  126. Pour moi, Madame, je vous sollicite de vos suffrages pour obtenir celle que je souhaite, et vous trouverez bon que j'aille de ce pas en faire la demande au Prince votre père. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  127. Il est vrai que le coup est surprenant, et j'avais cru d'abord, que votre stratagème avait fait son effet. (Acte 8, scène 2, MORON)
  128. Ce m'est un dépit à me désespérer, qu'une autre ait l'avantage de soumettre ce coeur que je voulais soumettre. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  129. Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  130. Le Prince d'Ithaque, Madame, vient de m'assurer tout à l'heure, que votre coeur avait eu la bonté de s'expliquer en ma faveur, sur ce célèbre choix qu'attend toute la Grèce. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  131. Mais, Madame, s'il vous aimait, vous n'en voudriez point, et cependant vous ne voulez pas qu'il soit à un autre : c'est faire justement comme le chien du jardinier (Acte 8, scène 5, MORON)
  132. Non, je ne puis souffrir qu'il soit heureux avec une autre, et si la chose était, je crois que j'en mourrais de déplaisir. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  133. Retirez-vous d'ici, vous dis-je, ou je vous en ferai retirer d'une autre manière. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  134. Il n'y a pas de raison à cela : mais si ce n'est pas de l'amour que ce que je sens maintenant, qu'est-ce donc que ce peut être ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  135. Ô vous, admirables personnes, qui par la douceur de vos chants avez l'art d'adoucir les plus fâcheuses inquiétudes, approchez-vous d'ici de grâce, et tâchez de charmer avec votre musique le chagrin où je suis. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  136. Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
  137. Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix très considérable, et je souscris aisément de tous mes suffrages à la demande que vous me faites. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  138. Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  139. Si c'était un autre que vous, Seigneur, qui me tînt ce discours, je ne sais pas ce que je ne ferais point. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  140. Mais afin d'empêcher qu'il ne puisse être jamais à elle, il faut que tu le prennes pour toi. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  141. Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, et je prends à témoin le Prince votre père, si ce n'est pas vous que j'ai demandée. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  142. C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon coeur. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  143. Seigneur, je serai meilleur courtisan une autre fois, et je me garderai bien de dire ce que je pense. (Acte 10, scène 2, MORON)
  144. Je crains bien, Princes, que le choix de ma fille ne soit pas en votre faveur ; mais voilà deux Princesses qui peuvent bien vous consoler de ce petit malheur. (Acte 10, scène 3, IPHITAS)
  145. Seigneur, nous savons prendre notre parti, et si ces aimables Princesses n'ont point trop de mépris pour les coeurs qu'on a rebutés, nous pouvons revenir par elles à l'honneur de votre alliance. (Acte 10, scène 3, ARISTOMÈNE)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Non, je te dis que je n'en veux rien faire : et que c'est à moi de parler et d'être le maître. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  3. Baste, laissons là ce chapitre, il suffit que nous savons ce que nous savons : et que tu fus bien heureuse de me trouver. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Qu'appelles-tu bien heureuse, de te trouver un homme qui me réduit à l'hôpital, un débauché, un traître, qui me mange tout ce que j'ai ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  5. J'ai quatre pauvres petits enfants sur les bras. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  6. Ma petite femme, ma mie, votre peau vous démange, à votre ordinaire. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Je te montrerai bien que je ne te crains nullement. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  8. Traître, insolent, trompeur, lâche, coquin, pendard, gueux, belître, fripon, maraud, voleur... (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  9. Quelle infamie peste, soit le coquin, de battre ainsi sa femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  10. Est-ce là votre affaire ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  11. Voyez un peu cet impertinent, qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  12. Est-ce à vous, d'y mettre le nez ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  13. Il me plaît d'être battue. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  14. Compère, je vous demande pardon de tout mon coeur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  15. C'est une autre chose. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  16. Je la veux battre, si je le veux : et ne la veux pas battre, si je ne le veux pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. C'est ma femme, et non pas la vôtre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Je n'ai que faire de votre aide. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  19. Et vous êtes un impertinent, de vous ingérer des affaires d'autrui : apprenez que Cicéron dit, qu'entre l'arbre et le doigt il ne faut point mettre l'écorce. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  20. Non, je veux être en colère. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  21. Ce sont petites choses qui sont, de temps, en temps, nécessaires dans l'amitié : et cinq ou six coups de bâton, entre gens qui s'aiment, ne font que ragaillardir l'affection. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  22. Il faut bien obéir à notre maître : et puis, nous avons intérêt, l'un et l'autre, à la santé de sa fille notre maîtresse, et, sans doute, son mariage différé par sa maladie, nous vaudrait quelque récompense. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  23. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  24. Plusieurs médecins ont déjà épuisé toute leur science après elle : mais on trouve, parfois, des gens avec des secrets admirables, de certains remèdes particuliers, qui font le plus souvent, ce que les autres n'ont su faire, et c'est là, ce que nous cherchons. (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  25. Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  26. Et de grâce, où pouvons-nous le rencontrer ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  27. Il va vêtu d'une façon extravagante, affecte, quelquefois, de paraître ignorant, tient sa science renfermée, et ne fuit rien tant tous les jours que d'exercer les merveilleux talents qu'il a eus du ciel, pour la médecine. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  28. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  29. Il s'appelle Sganarelle : mais il est aisé à connaître. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  30. Il y a six mois, qu'une femme fut abandonnée de tous les autres médecins. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  31. Cela pourrait bien être. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  32. On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  33. Morguenne, laissez-nous faire, s'il ne tient qu'à battre, la vache est à nous. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  34. Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre : et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  35. On nous a adressés à vous, pour ce que nous cherchons : et nous venons implorer votre aide, dont nous avons besoin. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  36. Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous : les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  37. Je ne me moque point, je n'en puis rien rabattre. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  38. Parlons d'autre façon, de grâce. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  39. Vous en pourrez trouver autre part, à moins : il y a fagots, et fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  40. À quoi bon, nous bailler la peine de vous battre ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  41. Quoi, vous ne vous rendez pas encore : et vous vous défendez d'être médecin ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  42. Ouais, serait-ce bien moi qui me tromperais, et serais-je devenu médecin, sans m'en être aperçu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  43. Monsieur, vous ne vous repentirez pas de nous montrer ce que vous êtes : et vous verrez assurément que vous en serez satisfait. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  44. Diantre ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  45. Je suis médecin, sans contredit. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  46. Oh morguenne, il faut tirer l'échelle après ceti-là : et tous les autres, ne sont pas daignes de li déchausser ses souillés. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  47. Par ma fi, Monsieu, ceti-ci fera justement ce qu'ant fait les autres. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  48. Je pense que ce sera queussi queumi : et la meilleure médeçaine, que l'an pourrait bailler à votre fille, ce serait, selon moi, un biau et bon mari, pour qui elle eût de l'amiqué. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  49. Taisez-vous, notre ménagère Jaquelaine : ce n'est pas à vous à bouter là votre nez. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  50. Je vous dis et vous douze, que tous ces médecins n'y feront rian que de l'iau claire ; que votre fille a besoin d'autre chose que de ribarbe et de sené, et qu'un mari est une emplâtre qui garit tous les maux des filles. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  51. Ce Léandre n'est pas ce qu'il lui faut : il n'a pas du bien, comme l'autre. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  52. Il n'est rien tel que ce qu'on tient : et l'on court grand risque de s'abuser, lorsque l'on compte sur le bien qu'un autre vous garde. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  53. Taisez-vous, je vous prie, vous prenez trop de soin, et vous échauffez votre lait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  54. Monsieur préparez-vous, voici notre médecin qui entre. (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  55. Dans quel chapitre, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  56. Dans son chapitre des chapeaux. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  57. Vous êtes médecin, maintenant, je n'ai jamais eu d'autres licences. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  58. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  59. Je suis ravi, Monsieur, que votre fille ait besoin de moi : et je souhaiterais de tout mon coeur que vous en eussiez besoin, aussi, vous et toute votre famille, pour vous témoigner l'envie que j'ai de vous servir. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  60. Comment s'appelle votre fille ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  61. Charmante Nourrice, ma médecine est la très humble esclave de votre nourricerie ; et je voudrais bien être le petit poupon fortuné qui tetat le lait de vos bonnes grâces. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  62. Tous mes remèdes ; toute ma science, toute ma capacité est à votre service, et... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  63. Avec votre parmission, Monsieu le Médecin, laissez là ma femme, je vous prie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  64. Quoi, est-elle votre femme ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  65. Ah vraiment, je ne savais pas cela : et je m'en réjouis pour l'amour de l'un et de l'autre. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  66. Mais, comme je m'intéresse à toute votre famille, il faut que j'essaye un peu le lait de votre nourrice : et que je visite son sein. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  67. Il gnia office qui quienne, je sis votre sarviteur. (Acte 2, scène 3, LUCAS)
  68. Donnez-moi votre bras. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  69. Voilà un pouls qui marque que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  70. Nous autres grands médecins, nous connaissons d'abord, les choses. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  71. Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  72. Pour revenir donc à notre raisonnement. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  73. Je tiens que cet empêchement de l'action de sa langue, est causé par de certaines humeurs, qu'entre nous autres, savants, nous appelons humeurs peccantes, peccantes, c'est-à-dire... humeurs peccantes : d'autant que les vapeurs formées par les exhalaisons des influences qui s'élèvent dans la région des maladies, venant... pour ainsi dire... à... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  74. Or ces vapeurs dont je vous parle venant à passer, du côté gauche, où est le foie, au côté droit, où est le coeur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin, armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec, nasmus, par le moyen de la veine cave, que nous appelons en hébreu, cubile, rencontre en son chemin lesdites vapeurs, qui remplissent les ventricules de l'omoplate ; et parce que lesdites vapeurs... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  75. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  76. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  77. Oui, cela était, autrefois, ainsi ; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  78. Il n'y a point de mal : et vous n'êtes pas obligé d'être aussi habile que nous. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  79. Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  80. Ne voyez-vous pas bien qu'on ne donne autre chose aux perroquets : et qu'ils apprennent à parler en mangeant de cela ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  81. Vous êtes rétive aux remèdes : mais nous saurons vous soumettre à la raison. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  82. Monsieur, il y a longtemps que je vous attends : et je viens implorer votre assistance. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  83. Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  84. Allons, Monsieur, vous m'avez donné pour votre amour, une tendresse qui n'est pas concevable : et j'y perdrai toute ma médecine, ou la malade crèvera, ou bien elle sera à vous. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  85. Je ne m'étais jamais mêlé d'être si savant que cela : et toutes mes études n'ont été que jusqu'en sixième. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  86. Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  87. La méchante besogne ne retombe jamais sur notre dos ; et nous taillons, comme il nous plaît, sur l'étoffe où nous travaillons. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  88. Allez toujours m'attendre auprès du logis de votre maîtresse. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  89. Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée partout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le corps, et que son foie, son ventre, ou sa rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de l'iau. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  90. J'avons dans notre village, un apothicaire, révérence parler, qui li a donné je ne sais combien d'histoires : et il m'en coûte plus d'eune douzaine de bons écus, en lavements, ne v's'en déplaise, en apostumes, qu'on li a fait prendre, en infections de jacinthe, et en portions cordales. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  91. Mais tout ça, comme dit l'autre, n'a été que de l'onguent miton mitaine. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  92. Il velait li bailler d'eune certaine drogue que l'on appelle du vin amétile ; mais j'ai-s-eu peur, franchement, que ça l'envoyît à patres, et l'an dit que ces gros médecins tuont je ne sais combien de monde, avec cette invention-là. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  93. Vous dites que votre mère est malade d'hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la fièvre, avec des douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend parfois des syncopes, et des convulsions, c'est-à-dire des évanouissements ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  94. Oui, c'est un formage préparé, où il entre de l'or, du coral, et des perles, et quantité d'autres choses précieuses. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  95. Ah nourrice de mon coeur, je suis ravi de cette rencontre : et votre vue est la rhubarbe, la casse et le séné, qui purgent toute la mélancolie de mon âme. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  96. Par ma figué, Monsieu le Médecin, ça est trop bian dit pour moi : et je n'entends rien à tout votre latin. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  97. Comment, un rustre comme cela ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  98. Pardonnez-moi, Nourrice, si je parle ainsi de votre mari. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  99. C'est un homme, je vous le dis, qui mérite bien cela : et si j'étais assez heureux, belle Nourrice, pour être choisi pour... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  100. Holà, Lucas, n'as-tu point vu ici, notre médecin ? (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  101. Et oui, de par tous les diantres, je l'ai vu, et ma femme aussi. (Acte 3, scène 4, LUCAS)
  102. Où est-ce, donc, qu'il peut être ? (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  103. Je m'étais amusé dans votre cour, à expulser le superflu de la boisson. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  104. Un peu plus mal, depuis votre remède. (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  105. Votre fille en aura besoin. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  106. Monsieu, velà votre fille qui veut un peu marcher. (Acte 3, scène 6, JACQUELINE)
  107. Monsieur, c'est une grande et subtile question entre les doctes, de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes ? (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  108. Les uns disent que non, les autres disent que oui : et moi je dis que oui, et non. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  109. D'autant que l'incongruité des humeurs opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l'inégalité de leurs opinions, dépend du mouvement oblique, du cercle de la Lune : et comme le soleil qui darde ses rayons sur la concavité de la terre, trouve... (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  110. Oui, mon père, j'ai recouvré la parole : mais je l'ai recouvrée pour vous dire, que je n'aurai jamais d'autre époux que Léandre, et que c'est inutilement que vous voulez me donner Horace. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  111. Mon coeur ne saurait se soumettre à cette tyrannie. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  112. Tout ce que je puis faire pour votre service est de vous rendre sourd, si vous voulez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  113. Oui, laissez-moi faire, j'ai des remèdes pour tout : et notre apothicaire nous servira pour cette cure. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  114. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  115. Allez-vous en lui faire faire un petit tour de jardin, afin de préparer les humeurs, tandis que j'entretiendrai ici son père : mais surtout, ne perdez point de temps. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  116. Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  117. Ah traître, je vous ferai punir par la justice. (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  118. Le velà, qui va être pendu. (Acte 3, scène 9, LUCAS)
  119. Il a fait enlever la fille de notre maître. (Acte 3, scène 9, LUCAS)
  120. Encore, si tu avais achevé de couper notre bois, je prendrais quelque consolation. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  121. Le Commissaire viendra bientôt, et l'on s'en va vous mettre en lieu, où l'on me répondra de vous. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  122. Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  123. Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille, avec la plus grande joie du monde. (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)
  124. Puisque tu ne seras point pendu, rends-moi grâce d'être médecin : car c'est moi qui t'ai procuré cet honneur. (Acte 3, scène 11, MARTINE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des Nobles lorsqu'ils nous font nous autres entrer dans leur famille. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  3. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  4. Que diantre ce drôle-là vient-il faire chez moi ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  5. C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  6. Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles : vous comprenez bien. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  7. C'est le seigneur de notre pays, Monsieur le Vicomte de chose... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  8. Foin je ne me souviens jamais comment diantre ils baragouinent ce nom-là, Monsieur Cli... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  9. C'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi, j'avais bon nez sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  10. Hé bien avez-vous fait votre message. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  11. Oui, j'ai trouvé là-dedans une certaine Claudine, qui tout du premier coup a compris ce que je voulais, et qui m'a fait parler à sa maîtresse. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  12. Mais quelle réponse a fait la maîtresse à ce Monsieur le Courtisan ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  13. Qu'elle lui est tout à fait obligée de l'affection qu'il a pour elle, et qu'à cause de son mari qui est fantasque, il garde d'en rien faire paraître, et qu'il faudra songer à chercher quelque invention pour se pouvoir entretenir tous deux. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  14. Hé bien, George Dandin, vous voyez de quel air votre femme vous traite. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  15. Mais vous avez voulu tâter de la noblesse, et il vous ennuyait d'être maître chez vous. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  16. Quoi écouter impudemment l'amour d'un Damoiseau, et y promettre en même temps de la correspondance ! (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  17. Mais les voici l'un et l'autre fort à propos. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  18. Mon_Dieu, notre gendre, que vous avez peu de civilité de ne pas saluer les gens quand vous les approchez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  19. Ma foi, ma belle-mère, c'est que j'ai d'autres choses en tête, et... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  20. Est-il possible, notre gendre, que vous sachiez si peu votre monde, et qu'il n'y ait pas moyen de vous instruire de la manière qu'il faut vivre parmi les personnes de qualité ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  21. Parbleu, si vous m'appelez votre gendre, il me semble que je puis vous appeler ma belle-mère. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  22. Apprenez, s'il vous plaît, que ce n'est pas à vous à vous servir de ce mot-là avec une personne de ma condition ; que tout notre gendre que vous soyez, il y a grande différence de vous à nous, et que vous devez vous connaître. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  23. Corbleu, pardonnez-moi, on ne peut point me faire de leçons là-dessus, et j'ai su montrer en ma vie, par vingt actions de vigueur, que je ne suis point homme à démordre jamais d'une partie de mes prétentions. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  24. Apprenez aussi que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  25. Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  26. Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  27. Au diantre soit la tyrannie de toutes ces histoires-là. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  28. L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  29. Ne comptez-vous rien, mon gendre, l'avantage d'être allié à la maison de Sotenville ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  30. Et à celle de la Prudoterie, dont j'ai l'honneur d'être issue. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  31. Maison où le ventre anoblit : et qui par ce beau privilège rendra vos enfants gentilshommes ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  32. Cela veut dire que votre fille ne vit pas comme il faut qu'une femme vive, et qu'elle fait des choses qui sont contre l'honneur. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  33. Nous avons eu une Jacqueline de la Prudoterie qui ne voulut jamais être la maîtresse d'un duc et pair, gouverneur de notre province. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  34. Ho bien votre fille n'est pas si difficile que cela, et elle s'est apprivoisée depuis qu'elle est chez moi. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  35. Ne vous tourmentez point, je vous la ferai de tous deux, et je suis homme pour serrer le bouton à qui que ce puisse être. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  36. Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  37. Mamour, allez-vous-en parler à votre fille, tandis qu'avec mon gendre j'irai parler à l'homme. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  38. Et j'ai eu un aïeul Bertrand de Sotenville, qui fut si considéré en son temps, que d'avoir permission de vendre tout son bien pour le voyage d'outre-mer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  39. Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  40. Moi aimer une jeune et belle personne, qui a l'honneur d'être la fille de Monsieur le Baron de Sotenville ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  41. Je vous révère trop pour cela, et suis trop votre serviteur. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  42. Si je savais qui ce peut être, je lui donnerais en votre présence de l'épée dans le ventre. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  43. Est-ce votre gendre, Monsieur, qui... (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  44. Est-ce donc vous, Madame, qui avez dit à votre mari que je suis amoureux de vous ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  45. Essayez un peu par plaisir à m'envoyer des ambassades, à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon mari n'y sera pas, ou le temps que je sortirai pour me parler de votre amour. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  46. Que je ne suis point homme à donner du chagrin aux belles, et que je vous respecte trop, et vous et Messieurs vos parents, pour avoir la pensée d'être amoureux de vous. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  47. Taisez-vous, vous dis-je, vous pourriez bien porter la folle enchère de tous les autres. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  48. C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  49. Oui, Monsieur, vous devez, pour le punir, faire l'amour à ma maîtresse. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  50. Vous méritez, mon gendre, qu'on vous dise ces choses-là, et votre procédé met tout le monde contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  51. Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  52. Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  53. C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  54. C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  55. Que je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  56. Que je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  57. Que je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  58. Monsieur, je suis le vôtre de tout mon coeur, et je ne songe plus à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  59. Allons, il s'agit seulement de désabuser le père et la mère, et je pourrai trouver peut-être quelque moyen d'y réussir. (Acte 1, scène 7, GEORGE DANDIN)
  60. Oui, j'ai bien deviné qu'il fallait que cela vînt de toi, et que tu l'eusses dit à quelqu'un qui l'ait rapporté à notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  61. Va, une autre fois je serai plus fin, et je prendrai mieux garde à moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  62. Comment est-ce que tu fais pour être si jolie ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  63. Je fais comme font les autres. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  64. Tu serais peut-être jaloux comme notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  65. Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  66. Voilà comme il faut faire pour n'être point trompé. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  67. Lorsqu'un mari se met à notre discrétion, nous ne prenons de liberté que ce qu'il nous en faut, et il en est comme avec ceux qui nous ouvrent leur bourse et nous disent, prenez. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  68. N'as-tu point de honte d'être belle, et de ne vouloir pas qu'on te caresse ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  69. Un petit baiser seulement, en rabattant sur notre mariage. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  70. Je suis votre servante. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  71. Je vais remettre aux mains de ma maîtresse... (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  72. J'ai de meilleurs yeux qu'on ne pense, et votre galimatias ne m'a point tantôt ébloui. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  73. Mon_Dieu laissez là votre révérence, ce n'est pas de ces sortes de respect dont je vous parle, et vous n'avez que faire de vous moquer. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  74. Je sais votre pensée et connais... (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  75. Je n'ignore pas qu'à cause de votre noblesse vous me tenez fort au-dessous de vous, et le respect que je vous veux dire ne regarde point ma personne. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  76. Un moment d'entretien. (Acte 2, scène 2, CLITANDRE)
  77. Je suis votre valet. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  78. Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés, et je veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse ; prendre les douces libertés, que l'âge me permet, voir un peu le beau monde, et goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  79. Préparez-vous y pour votre punition, et rendez grâces au Ciel de ce que je ne suis pas capable de quelque chose de pis. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  80. Je suis votre mari, et je vous dis que je n'entends pas cela. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  81. Moi je suis votre femme, et je vous dis que je l'entends. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  82. Il me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote, et le mettre en état de ne plaire de sa vie aux diseurs de fleurettes. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  83. Dis-moi, as-tu rendu mon billet à ta belle maîtresse ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  84. Mais, Claudine, n'y a-t-il pas moyen que je la puisse entretenir ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  85. Testiguenne que j'aurai là une habile femme, elle a de l'esprit comme quatre. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
  86. Si vous n'aviez point babillé, je vous aurais conté ce qui se passe à cette heure, mais pour votre punition vous ne saurez rien du tout. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  87. C'est autre chose. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  88. Vous voudriez que je vous dise que Monsieur le Vicomte vient de donner de l'argent à Claudine, et qu'elle l'a mené chez sa maîtresse. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  89. Si je rentre chez moi, je ferai évader le drôle, et quelque chose que je puisse voir moi-même de mon déshonneur, je n'en serai point cru à mon serment, et l'on me dira que je rêve. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  90. Si, d'autre part, je vais quérir beau-père et belle-mère sans être sûr de trouver chez moi le galant, ce sera la même chose, et je retomberai dans l'inconvénient de tantôt. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  91. Enfin vous ne m'avez pas voulu croire tantôt, et votre fille l'a emporté sur moi. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  92. Oui j'y suis, et jamais je n'eus tant de sujet d'y être. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  93. Mais je me lasse fort d'être pris pour dupe. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  94. Jour de Dieu, notre gendre, apprenez à parler. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  95. N'avez-vous pas vu ce matin qu'elle s'est défendue de connaître celui dont vous m'étiez venu parler ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  96. Dans votre maison ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  97. Si cela est, nous serons pour vous contre elle. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  98. L'honneur de notre famille nous est plus cher que toute chose, et si vous dites vrai, nous la renoncerons pour notre sang, et l'abandonnerons à votre colère. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  99. Approchons doucement par derrière, et tâchons de n'être point vus. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  100. Voilà votre père, et votre mère accompagnés de votre mari. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  101. Si mon père savait cela, il vous apprendrait bien à tenter de ces entreprises. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  102. Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  103. Oui, ma fille, et je vois qu'en sagesse, et en courage tu te montres un digne rejeton de la maison de Sotenville. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  104. Mon gendre, que vous devez être ravi et que cette aventure est pour vous pleine de douceurs ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  105. Sans doute, notre gendre, et vous devez maintenant être le plus content des hommes. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  106. Euh traîtresse ! (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  107. Que ne remerciez-vous un peu votre femme, de l'amitié que vous voyez qu'elle montre pour vous ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  108. Elle a raison d'être en colère. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  109. C'est une femme qui mérite d'être adorée, et vous ne la traitez pas comme vous devriez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  110. Allez-vous-en faire la paix ensemble, et tâchez de l'apaiser par des excuses de votre emportement. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  111. Est-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle ; que les apparences toujours tourneront contre moi, et que je ne parviendrai point à convaincre mon effrontée ? (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  112. Morgué voilà une sotte nuit, d'être si noire que cela. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  113. Mais si d'un côté elle nous empêche de voir, elle empêche de l'autre que nous ne soyons vus. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  114. Tenez, j'explique du latin, quoique jamais je ne l'aie appris, et voyant autre jour écrit sur une grande porte collégium, je devinai que cela voulait dire collège. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  115. Oui je sais lire la lettre moulée, mais je n'ai jamais su apprendre à lire l'écriture. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  116. Nous voici contre la maison. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  117. Aussi t'ai-je amené avec moi pour l'entretenir. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  118. Vous avez pris l'une pour l'autre. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  119. Mon mari ronfle comme il faut, et j'ai pris ce temps pour nous entretenir ici. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  120. Où peut-elle être allée ? (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  121. Par ma foi, ton maître est plaisamment attrapé, et je trouve ceci aussi drôle que les coups de bâton de tantôt dont on m'a fait récit. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  122. Ta maîtresse dit qu'il ronfle à cette heure comme tous les diantres, et il ne sait pas que Monsieur le Vicomte et elle sont ensemble pendant qu'il dort. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  123. De quoi s'avise-t-il aussi d'être jaloux de sa femme, et de vouloir qu'elle soit à lui tout seul ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  124. Ah le traître ! (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  125. Point, vous me voulez battre. (Acte 3, scène 4, COLIN)
  126. Et moi, je vais rentrer dans ma maison, attendant que... (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  127. Nous nous sommes assez entretenus. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  128. Madame, puis-je assez vous entretenir, et trouver en si peu de temps toutes les paroles dont j'ai besoin ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  129. Nous en écouterons une autre fois davantage. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  130. Vous méritez sans doute une autre destinée, et le Ciel ne vous a point faite pour être la femme d'un paysan. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  131. Madame, si vous avez à dire du mal de votre mari, dépêchez vite, car il est tard. (Acte 3, scène 5, CLAUDINE)
  132. Nous avons entendu votre galant entretien, et les beaux vers à ma louange que vous avez dits l'un et l'autre. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  133. Mais ma consolation c'est que je vais être vengé, et que votre père et votre mère seront convaincus maintenant de la justice de mes plaintes, et du dérèglement de votre conduite. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  134. Je les ai envoyé quérir, et ils vont être ici dans un moment. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  135. C'est maintenant que je triomphe, et j'ai de quoi mettre à bas votre orgueil, et détruire vos artifices. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  136. J'ai eu beau voir, et beau dire, et votre adresse toujours l'a emporté sur mon bon droit, et toujours vous avez trouvé moyen d'avoir raison. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  137. Mais à cette fois, Dieu merci, les choses vont être éclaircies, et votre effronterie sera pleinement confondue. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  138. En attendant qu'ils viennent, songez, si vous voulez à chercher dans votre tête quelque nouveau détour pour vous tirer de cette affaire. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  139. À inventer quelque moyen de rhabiller votre escapade. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  140. À trouver quelque belle ruse pour éluder ici les gens et paraître innocente. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  141. Je suis votre petit mari maintenant, parce que vous vous sentez prise. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  142. Il est vrai que j'ai failli, je vous l'avoue encore une fois ; et que votre ressentiment est juste. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  143. Mais enfin ce sont des actions que vous devez pardonner à mon âge ; des emportements de jeune personne qui n'a encore rien vu, et ne fait que d'entrer au monde. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  144. Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  145. Elle touchera tout à fait mon coeur, et y fera naître pour vous ce que tout le pouvoir de mes parents et les liens du mariage n'avaient pu y jeter. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  146. Montrez-vous généreux. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  147. Je veux qu'on soit détrompé de vous, et que votre confusion éclate. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  148. On sait de tous côtés nos différends, et les chagrins perpétuels que vous concevez contre moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  149. Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  150. Je suis votre valet. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  151. C'est une chose dont vous pouvez vous tenir sûr ; et si vous persistez dans votre refus, si vous ne me faites ouvrir, je vous jure que tout à l'heure je vais vous faire voir jusques où peut aller la résolution d'une personne qu'on met au désespoir. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  152. Hé bien puisqu'il le faut, voici qui nous contentera tous deux, et montrera si je me moque. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  153. Serait-elle bien si malicieuse que de s'être tuée pour me faire pendre ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  154. Rangeons-nous chacune immédiatement contre un des côtés de la porte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  155. Est-il l'heure de revenir chez soi quand le jour est près de paraître ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  156. Va, va, traître, je suis lasse de tes déportements, et je m'en veux plaindre, sans plus tarder, à mon père et à ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  157. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  158. Il a tant bu, que je ne pense pas qu'on puisse durer contre lui, et l'odeur du vin qu'il souffle est montée jusqu'à nous. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  159. Votre haleine est empestée. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  160. Ne nous rompez pas davantage la tête et songez à demander pardon à votre femme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  161. Allons, venez ma fille, que votre mari vous demande pardon. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  162. Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans grand scandale, et vous devez vous montrer plus sage que lui, et patienter encore cette fois. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  163. Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures, mais quelle violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  164. Jour de Dieu, si vous y retournez, on vous apprendra le respect que vous devez à votre femme, et à ceux de qui elle sort. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  165. Voilà le jour qui va paraître. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  166. Rentrez chez vous, et songez bien à être sage. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  167. Et nous, mamour, allons nous mettre au lit. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Et soyez assez vieux pour devoir être sage, v.4 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. L'un et l'autre excès choque, et tout homme bien sage v.43 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  3. Seraient fâchés qu'un autre eût été plus loin qu'eux ; v.50 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  4. Et qu'il vaut mieux souffrir d'être au nombre des fous, v.53 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  5. Que du sage parti se voir seul contre tous. v.54 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  6. Bien vous prend que son frère ait toute une autre humeur, v.78 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  7. Je suis votre valet, mon frère. v.91 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Croyez-vous qu'elle est mal d'être avec Léonor ? v.93 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  9. Elles sont sans parents, et notre ami leur père, v.99 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. Ou sur notre refus un jour d'en disposer, v.102 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. Selon vos volontés vous gouvernez la vôtre, v.107 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  12. Laissez-moi, je vous prie, à mon gré régir l'autre. v.108 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  13. Vous souffrez que la vôtre, aille leste et pimpante, v.111 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Notre honneur est, Monsieur, bien sujet à faiblesse, v.147 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  15. Et toujours notre honneur, veut se garder lui-même. v.156 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  16. Que montrer tant de soins de nous en empêcher, v.158 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  17. Voilà, beau précepteur, votre éducation, v.161 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Lorsque l'on a du bien, permettre aux jeunes filles, v.196 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  19. Si quatre mille écus de rente bien venants, v.201 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  20. Réparer entre nous l'inégalité d'âge ; v.204 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  21. Et j'aime mieux la voir sous un autre hyménée, v.207 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  22. Que si contre son gré sa main m'était donnée. v.208 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  23. Et tous ses sentiments suivront mal votre envie, v.215 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Et votre femme entendra les fleurettes ? v.227 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  25. D'un oeil à témoigner de n'en être point saoul ? v.229 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  26. Rentrez pour n'ouïr point cette pratique infâme. v.231 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  27. J'ignore pour quel sort mon astre m'a fait naître ; v.235 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  28. Mais je sais que pour vous, si vous manquez de l'être, v.236 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  29. Ne répondrait de rien, si j'étais votre femme. v.244 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  30. Je suis votre valet. v.251 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  31. Je ne suis pas le vôtre. v.251 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  32. Ô Que les voilà bien tous formés l'un pour l'autre ! v.252 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  33. Une fille maîtresse, et coquette suprême, v.255 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  34. Son mauvais oeil peut-être est de ce côté-ci : v.273 (Acte 1, scène 3, ERGASTE)
  35. Monsieur, un tel abord vous interrompt peut-être ? v.283 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  36. Mais quoi ? L'honneur de vous connaître v.284 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  37. Assurer que je suis tout à votre service. v.288 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  38. J'ai le bien d'être de vos voisins, v.289 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  39. Que de notre Dauphin prépare la naissance ? v.296 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  40. De cent plaisirs charmants qu'on n'a point autre part ; v.298 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  41. Votre amour doit fonder de grandes espérances ; v.316 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  42. Apprenez, pour avoir votre esprit raffermi, v.317 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  43. Était de rencontrer de ces maris fâcheux, v.325 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  44. Mais depuis quatre mois que je l'aime ardemment, v.337 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  45. Ce langage, il est vrai, peut être obscur parfois, v.353 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  46. Va, sois en repos, rentre, et me laisse faire ; v.364 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  47. Vous Valère, est-il pas votre nom ? v.377 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  48. Puis-je être assez heureux pour vous rendre service. v.379 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  49. Voulez-vous pas entrer ? v.385 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  50. Qu'autrement qu'en tuteur sa personne me touche, v.403 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  51. Son coeur qu'avec excès votre poursuite outrage, v.415 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  52. Et qu'ayant vu l'ardeur dont votre âme est blessée, v.423 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  53. Qu'à tout autre que moi son coeur est interdit ; v.430 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  54. Vous prendrez d'autres soins, adieu jusqu'au revoir, v.433 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  55. Appelons Isabelle, elle montre le fruit, v.445 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  56. Qu'ayant, pour prendre l'air, la tête à ma fenêtre, v.463 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  57. J'ai vu dans ce détour un jeune homme paraître, v.464 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  58. Qui renferme une lettre en poulet cachetée, v.468 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  59. Reporter boîte et lettre, à ce maudit amant, v.474 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  60. Cette lettre lui soit promptement reportée, v.488 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  61. Et n'entreprennent plus pareille extravagance. v.492 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  62. Et tu te montres digne enfin d'être ma femme. v.496 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  63. Je ne veux pas pourtant gêner votre désir, v.497 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  64. La lettre est en vos mains, et vous pouvez l'ouvrir. v.498 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  65. À quatre pas de là dire ensuite deux mots, v.501 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  66. Et revenir ici te remettre en repos. v.502 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  67. Ma foi les filles sont ce que l'on les fait être. v.511 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  68. Tenez, dites à votre Maître, v.512 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  69. Des lettres qu'il envoie avec des boîtes d'or, v.514 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  70. Cette lettre, Monsieur, qu'avec cette boîte, v.520 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  71. Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  72. Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à ma mauvaise destinée, ce n'est pas la contrainte où je me trouve qui a fait naître les sentiments que j'ai pour vous ; mais c'est elle qui en précipite le témoignage, et qui me fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  73. Il ne tiendra qu'à vous que je sois à vous bientôt, et j'attends seulement que vous m'ayez marqué les intentions de votre amour, pour vous faire savoir la résolution que j'ai prise ; mais surtout songez que le temps presse, et que deux coeurs qui s'aiment doivent s'entendre à demi-mot. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  74. Ô Trois et quatre fois, béni soit cet édit, v.533 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  75. Le divertissement de notre après-soupée. v.544 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  76. Croyez-moi, c'est tirer votre poudre aux moineaux. v.550 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  77. Elle est sage, elle m'aime, et votre amour l'outrage, v.551 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  78. Oui, oui, votre mérite, à qui chacun se rend, v.553 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  79. Et de tant de vertus brille votre personne, v.564 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  80. À rien dont son honneur ait lieu d'être offensé. v.574 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  81. Que de votre cerveau cette passion sorte. v.588 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  82. Mais c'est un mal pour lui de s'être mis en tête, v.591 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  83. À rien dont ton honneur ait lieu d'être offensé, v.598 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  84. Est-ce être homme d'honneur de former des desseins v.621 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  85. Oui, oui, j'ai su que ce traître d'amant, v.625 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  86. Qui doit à votre sort unir ma destinée. v.632 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  87. Allez votre douceur entretient sa folie, v.636 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  88. Car c'est encore depuis sa lettre méprisée, v.639 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  89. Que je fuis votre hymen, quoi que le monde en croie, v.643 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  90. Croyez par ces beaux mots que le traître vous joue, v.647 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  91. Il faille être exposée aux fâcheuses surprises, v.651 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  92. De voir faire sur moi d'infâmes entreprises. v.652 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  93. Si vous n'éclatez fort contre un trait si hardi, v.654 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  94. Et qu'après cet avis, quoi qu'il puisse entreprendre, v.663 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  95. Et que si d'un malheur il ne veut être cause, v.667 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  96. J'attends votre retour avec impatience, v.672 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  97. Hâtez-le, s'il vous plaît, de tout votre pouvoir, v.673 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  98. Montrer au bout du doigt leurs honnêtes maris, v.682 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  99. Holà Notre galant aux belles entreprises. v.683 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  100. De faire en votre esprit les projets que vous faites, v.692 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  101. Et si son jeune coeur entre nous deux balance. v.712 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  102. Quoi vous me l'amenez ! Quel est votre dessein ? v.713 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  103. Prenez-vous contre moi ses intérêts en main, v.714 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  104. Quoi mon âme à vos yeux ne se montre pas toute, v.723 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  105. Et de mes voeux encore vous pouvez être en doute ? v.724 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  106. Oui, tout ce que Monsieur, de votre part m'a dit, v.725 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  107. Doit m'être assez touchant pour ne pas s'offenser, v.729 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  108. Oui, je veux bien qu'on sache, et j'en dois être crue, v.735 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  109. Et l'autre pour le prix de son affection, v.741 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  110. Et l'autre par sa vue inspire dans mon coeur v.745 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  111. Et plutôt qu'être à l'autre, on m'ôterait la vie ; v.748 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  112. Mais c'est assez montrer mes justes sentiments, v.749 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  113. De telles libertés doivent m'être données, v.760 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  114. De n'écouter jamais les voeux d'autre personne. v.768 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  115. Et c'est trop hautement que ta haine se montre. v.783 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  116. Je n'en puis trop montrer en pareille rencontre. v.784 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  117. Je plains votre infortune ; v.787 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  118. Tenez, embrassez-moi, c'est un autre elle-même[.] v.792 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  119. À la foi d'un amant, commettre ma fortune. v.808 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  120. Quoi donc, Que pourrait-ce être. v.817 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  121. Dans un secret commerce entretenaient leurs coeurs ; v.830 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  122. Entretenir ce soir cet amant sous mon nom, v.837 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  123. Lui peindre d'une voix qui contrefait la mienne, v.839 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  124. D'oublier votre sexe, et tromper l'espérance, v.847 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  125. Mais on peut être vu de quelqu'un de dehors, v.865 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  126. Non seulement doit être et pudique et bien née, v.867 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  127. Au logis du galant, quelle est son entreprise. v.896 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  128. Je vais, où vous voudrez recevoir votre main. v.906 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  129. Entrez en assurance ? v.907 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  130. De votre Argus dupé, je brave la puissance, v.908 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  131. Votre présence en robe est ici nécessaire ; v.920 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  132. Suivez-moi, s'il vous plaît, avec votre clarté. v.921 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  133. Un Valère a séduite, et fait entrer chez soi ; v.926 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  134. Si c'est pour cela la rencontre est heureuse, v.928 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  135. Cela s'en va sans dire, entrez dans cette porte, v.931 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  136. Ce que j'en dis n'est pas pour taxer votre office. v.936 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  137. Votre Léonor, où, je vous prie, est-elle. v.944 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  138. Où veut donc aboutir un pareil entretien ? v.957 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  139. L'une fuit ce galant, et l'autre le poursuit. v.962 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  140. Et qu'à l'heure présente elle est entre ses bras. v.966 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  141. Que Valère chez lui tient votre Léonor, v.970 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  142. Votre esprit tout à l'heure aura contentement, v.978 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  143. Pour vous mettre au-dessus de tous les bernements. v.994 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  144. Il ne faut mettre ici nulle force en usage, v.999 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  145. Si c'est votre dessein d'approuver l'alliance, v.1011 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  146. Votre main peut aussi m'en signer l'assurance, v.1012 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  147. Vous saurez le secret, oui, sans dire autre chose, v.1024 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  148. Diantre que de façons, signez pauvre butor. v.1033 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  149. Et je préférerais le plus simple entretien, v.1045 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  150. Ah ! Je la vois paraître, et la servante aussi. v.1054 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
  151. Cependant votre coeur méprisant mon suffrage, v.1059 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  152. Mais votre procédé me touche assurément, v.1062 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  153. Que toute autre amitié me paraîtrait un crime, v.1068 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  154. Si de mes libertés j'ai taché votre nom ; v.1078 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  155. Votre exemple condamne un tel emportement, v.1081 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  156. Le Ciel pour être joints ne nous fit pas tous deux, v.1085 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  157. Et j'ai bien mieux aimé me voir aux mains d'un autre, v.1087 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  158. Que ne pas mériter un coeur comme le vôtre. v.1088 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  159. À la pouvoir, Monsieur, tenir de votre main. v.1090 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  160. Et je vois votre sort malheureux à ce point, v.1093 (Acte 3, scène 9, ARISTE)
  161. Au sort d'être cocu son ascendant l'expose, v.1099 (Acte 3, scène 9, ERGASTE)
  162. Et ne l'être qu'en herbe est pour lui douce chose. v.1100 (Acte 3, scène 9, ERGASTE)
  163. Puisse être si méchant qu'une telle friponne, v.1104 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Il craint d'être la dupe ; à ne te point mentir : v.4 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Je dirai, n'en déplaise à monsieur votre amour, v.8 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  3. Et se connaître mal en physionomie. v.10 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  4. D'être, grâces à Dieu, ni fourbes, ni rusés : v.12 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  5. Lucile, à mon avis vous montre assez d'amour, v.19 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  6. Et Valère après tout qui cause votre crainte v.21 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  7. Semble n'être à présent souffert que par contrainte. v.22 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  8. Et tout ce que d'ardeur font paraître les femmes v.25 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  9. Parfois n'est qu'un beau voile à couvrir d'autres flammes. v.26 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. Valère enfin, pour être un amant rebuté, v.27 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Montre depuis un temps trop de tranquillité ; v.28 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  12. Y voir entrer un peu de son transport jaloux, v.36 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  13. Peut-être que son coeur a changé de désirs v.43 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  14. Notre amour est bien près de nous rentrer au sein. v.52 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  15. Et l'on ne saurait voir, sans en être piqué, v.55 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  16. Posséder par un autre un coeur qu'on a manqué. v.56 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  17. À chercher des raisons pour être misérable? v.62 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  18. Celle que vous aurez me doit être commune ; v.70 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  19. La maîtresse ne peut abuser votre foi, v.71 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  20. Ma maîtresse en un mot. v.93 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  21. Au nom des dieux, dis-moi si ta belle maîtresse v.97 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  22. Quel garant est-ce encore que votre amour demande ? v.101 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  23. Elle peut seulement naître en votre cervelle ! v.106 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  24. J'avais de votre esprit quelque bon sentiment, v.108 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  25. Moi, jaloux ? Dieu m'en garde, et d'être assez badin v.111 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  26. Outre que de ton coeur ta foi me cautionne, v.113 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  27. Pour croire auprès de moi que quelqu'autre te plût, v.115 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  28. Où diantre pourrais-tu trouver qui me valût ? v.116 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  29. En effet, tu dis bien, voilà comme il faut être, v.117 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  30. Jamais de ces soupçons qu'un jaloux fait paraître ; v.118 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  31. Tout le fruit qu'on en cueille est de se mettre mal, v.119 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  32. Vos chagrins font ouvrir les yeux d'une maîtresse, v.122 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  33. Je vous le disais bien contre votre croyance, v.145 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  34. Reconnaître dans peu, de la bonne manière v.161 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  35. Où dès le mois passé votre coeur magnifique v.166 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  36. Celle-ci peut-être aura de quoi v.171 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  37. D'une façon ou d'autre il faut qu'elle soit vôtre ; v.181 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  38. Faites votre pouvoir, et nous ferons le nôtre. v.182 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  39. Et nous, que dirons-nous aussi de notre amour ? v.184 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  40. Entre gens comme nous est chose bientôt faite. v.186 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  41. Adieu, mon astre. v.189 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  42. Et votre fermeté v.199 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  43. Doit être un rare exemple à la postérité. v.200 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  44. Si j'osais vous montrer une preuve assurée v.217 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  45. Que son coeur... Non ; votre âme en serait altérée. v.218 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  46. Mais, je vous fâcherais, et veux être discret. v.220 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  47. Vraiment, vous me poussez ; et contre mon envie v.221 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  48. Votre présomption veut que je l'humilie. v.222 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  49. Certes, il me surprend, et j'ignore, entre nous, v.227 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  50. Oui, je le vois paraître. v.229 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  51. Feignons, pour le jeter sur l'amour de son maître. v.230 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  52. Je ne crois pas cela de votre courtoisie. v.241 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  53. Passons sur ce point-là ; notre rivalité v.247 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  54. Mais, est-ce un coup bien sûr que votre seigneurie v.249 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  55. J'ai su qu'en ses amours ton maître était trop bien ; v.251 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  56. Outre qu'en nos projets je vous craignais un peu, v.255 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  57. Vous tirez sagement votre épingle du jeu. v.256 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  58. Mais, d'où, diantre, après tout, avez-vous su la ruse : v.262 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  59. N'eut pour témoins, la nuit, que deux autres et moi ; v.264 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  60. Mais, peut-être, Monsieur, que je vous fâcherai. v.292 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  61. Et Lucile depuis fait encore moins paraître v.305 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  62. La violente amour qu'elle porte à mon maître, v.306 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  63. Et qu'en votre faveur son coeur témoignera, v.308 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  64. Nous en tenons tous deux, si l'autre est véritable. v.317 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
  65. Ma maîtresse au jardin vous permet de la voir. v.324 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  66. Oses-tu me parler, âme double, et traîtresse ? v.325 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  67. Va, sors de ma présence, et dis à ta maîtresse ; v.326 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  68. Va, va, rendre réponse à ta bonne maîtresse, v.333 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
  69. Nous ne sommes plus sots, ni mon maître, ni moi, v.335 (Acte 1, scène 5, GROS REN?)
  70. Ouais ! Ceci doit donc être un important secret. v.349 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  71. Le fond de cette intrigue est pour moi lettre close ; v.371 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  72. S'il voyait chez un autre aller tout l'héritage v.379 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  73. Votre mère d'accord de cette tromperie v.384 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  74. Et peut-être cela ne se fait pas pour rien. v.394 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  75. D'autre part il vous veut porter au mariage ; v.395 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  76. N'entrez pas tout à fait dedans l'étonnement : v.406 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  77. A bien pour vous surprendre autre chose à vous dire. v.408 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  78. L'objet de votre amour, lui dont à la maison v.410 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  79. Votre imposture enlève un puissant héritage, v.411 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  80. Et qui de votre sexe ayant le moindre ombrage, v.412 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  81. J'ai de quoi toutefois surprendre plus votre âme : v.415 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  82. Me semblait un amant digne d'être écouté, v.426 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  83. Je voulais que Lucile aimât son entretien, v.429 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  84. Et paya pour un autre avec beaucoup d'usure. v.440 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  85. Crut rencontrer Lucile à ses voeux favorable, v.444 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  86. Et je sus ménager si bien cet entretien, v.445 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  87. Mais que voyant mon père en d'autres sentiments, v.449 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  88. Qu'ainsi de notre amour nous ferions un mystère, v.451 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  89. Et qu'entre nous de jour, de peur de rien gâter, v.453 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  90. Tout entretien secret se devait éviter ; v.454 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  91. Peste ! Les grands talents que votre esprit possède ! v.463 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  92. Qu'elle ne peut longtemps éviter d'être sue [?] v.468 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  93. Puisque vous le faisiez, rompre notre entretien. v.478 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  94. Allait mettre à l'épreuve un si doux compliment. v.486 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  95. Point du tout ; je vous dis que régnant dans votre âme v.487 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  96. Je voudrais de bon coeur couronner votre flamme. v.488 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  97. Et si c'était quelqu'une où par votre secours v.489 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  98. Vous pussiez être utile au bonheur de mes jours. v.490 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  99. Je pourrais assez mal répondre à votre attente. v.491 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  100. De servir vos ardeurs pour quelque autre maîtresse. v.496 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  101. Bref, si vous n'êtes fille, adieu votre tendresse ; v.503 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  102. Où votre coeur pour moi se pourra découvrir. v.522 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  103. Hé ! De quelle façon cela pourrait-il être ? v.523 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  104. C'est que j'ai de l'amour qui n'oserait paraître, v.524 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  105. Que votre heur est certain, s'il est en ma puissance. v.528 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  106. Votre discours m'étonne ; v.532 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  107. Vous saurez mon secret, quand je saurai le vôtre. v.535 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  108. J'ai besoin pour cela de l'aveu de quelque autre. v.536 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  109. La vôtre me surprend avec plus de sujet, v.549 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  110. De vos soins autrefois Valère était l'objet ; v.550 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  111. Et je vous vois parler contre son intérêt. v.554 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  112. Je le quitte, ma soeur, pour embrasser le vôtre : v.555 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  113. Je sais qu'il est rangé dessous les lois d'un autre, v.556 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  114. Le traître ! Faire voir cette insolence extrême ? v.591 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  115. Et cependant jamais, à cet autre message, v.599 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  116. Ce qui s'est pu passer entre ces courts moments. v.602 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  117. Rien ne s'est pu passer dont il faille être en peine, v.603 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  118. Laissons à leurs beaux mots fondre notre rigueur, v.614 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  119. Foin de notre sottise, et peste soit des hommes. v.616 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  120. De ne permettre rien un soir qu'on voulait rire. v.624 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  121. Quelque autre, sous espoir de matrimonion, v.625 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  122. À me bien mettre aux yeux la grandeur de son crime. v.640 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  123. Que mon gros traître aussi me redonnât envie. v.648 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  124. Rentrez, Lucile, et me faites venir v.649 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  125. Le précepteur, je veux un peu l'entretenir, v.650 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  126. Votre fils a la fièvre, ou jambe, ou bras cassé : v.666 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  127. Maître, j'ai voulu... v.670 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  128. Maître est dit à Magister : v.670 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  129. Maître donc... v.673 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  130. Donc, encore une fois, Maître, c'est la troisième, v.675 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  131. Maître, en discourant ensemble, v.679 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  132. Mais, dans un entretien qu'avec vous je destine, v.683 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  133. N'allez point déployer toute votre doctrine, v.684 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  134. Laissez donc en repos votre science auguste, v.691 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  135. Et que votre langage à mon faible s'ajuste. v.692 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  136. Peut-être a-t-il l'humeur du frère de Marc-Tulle, v.696 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  137. Mon_Dieu, Maître éternel, laissez là, je vous prie, v.699 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  138. Et tous ces autres gens dont vous venez parler ; v.701 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  139. Hé bien donc, votre fils ? v.703 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  140. Et je l'aperçus hier, sans en être aperçu, v.706 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  141. Mais, qui cause seigneur, votre inflammation ? v.730 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  142. Et n'appréhendez plus l'interruption nôtre. v.739 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  143. Je suis exact plus qu'aucun autre. v.740 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  144. Le traître ! v.746 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  145. Que les jeunes enfants remontrent aux vieillards ; v.770 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  146. Et par les écoliers les maîtres fustigés ; v.774 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  147. À notre vieux patron toute la manigance. v.782 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  148. L'autre, diable, Disant ce que j'ai déclaré, v.784 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  149. Gare une irruption sur notre friperie : v.785 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  150. Et les vieillards entre eux se pourront accorder. v.788 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  151. C'est ce qu'on va tenter ; et de la part du nôtre, v.789 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  152. Sans perdre un seul moment, je m'en vais trouver l'autre. v.790 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  153. Ha ! C'est un autre fait. Ton maître t'a chargé v.799 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  154. Il souhaite un moment pour vous entretenir v.807 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  155. Ô ! Juste ciel, je tremble ! v.813 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  156. S'être ainsi marié sans qu'on en ait su rien ! v.831 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  157. Je tremble à l'aborder. v.836 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  158. C'est ce qui doit par vous être considéré. v.847 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  159. Il faut être chrétien. v.848 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  160. Je dois en cet état être plutôt que vous. v.852 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  161. Hélas ! Seigneur Albert, je ne veux autre chose. v.861 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  162. De tous ces intérêts je vous ferai le maître, v.865 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  163. Et je suis trop content si vous le pouvez être. v.866 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  164. Votre ressentiment me donnait lieu de craindre ; v.874 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  165. Je veux bien que mon fils y trempe grandement. v.879 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  166. Même, si cela fait à votre allégement, v.880 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  167. Que votre fille avait une vertu trop haute, v.882 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  168. Pour avoir jamais fait ce pas contre l'honneur, v.883 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  169. Que le traître a séduit sa pudeur innocente, v.885 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  170. Et de votre conduite ainsi détruit l'attente ; v.886 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  171. Je rentre ici d'un trouble en un autre aussi grand : v.892 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  172. Remettons, je vous prie à tantôt l'entretien : v.896 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  173. Et nous n'aurons jamais autre chose aux oreilles. v.910 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  174. On le prend pour un autre, et le pauvre innocent v.924 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  175. Te voir être une fois sage avant mon trépas. v.928 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  176. Que je viens de trouver, sait toute notre affaire. v.934 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  177. D'où diantre a-t-il pu la savoir ? v.935 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  178. Et je voudrais savoir qui peut être capable v.941 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  179. Traître, de qui la langue à causer trop habile v.957 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  180. D'un père contre moi vient d'échauffer la bile, v.958 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  181. Et voient mettre à fin la contrainte où vous êtes ? v.969 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  182. Et contre votre gendre ayez moins de courroux. v.984 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  183. Je ne vois ici rien à vous mettre en fureur. v.988 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  184. La recherche en pouvait être honnête et civile, v.994 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  185. À mon maître ? v.1000 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  186. Non, traître, et n'y sera jamais. v.1000 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  187. Monsieur, il est aisé de vous faire paraître v.1005 (Acte 3, scène 8, VALERE)
  188. Bon ! Voilà l'autre encore digne maître v.1006 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  189. Quel serait notre but de vous en faire accroire ? v.1009 (Acte 3, scène 8, VALERE)
  190. Promettez à leurs voeux votre consentement, v.1015 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  191. Toute chose conspire au bonheur de votre âme, v.1022 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  192. Et monsieur votre père averti de vos feux v.1023 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  193. Vous laisse votre époux, et confirme vos voeux ; v.1024 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  194. Deux mots de votre aveu confirment nos paroles. v.1026 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  195. Bon, Me voilà déjà d'un beau titre honoré. v.1028 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  196. Et j'ai vu, malgré moi, notre hymen révélé. v.1032 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  197. Notre hymen ? v.1033 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  198. À l'ardeur de vos feux qu'aux bontés de votre âme. v.1038 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  199. À ne point violer votre expresse défense ; v.1042 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  200. Quand tout contribuerait à votre passion, v.1051 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  201. On me verrait combattre en ma juste colère v.1053 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  202. C'en est fait son courroux ne peut être adouci. v.1060 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  203. Quelle est votre pensée ; Et quel bourru transport v.1063 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  204. Contre vos propres voeux vous fait raidir si fort ? v.1064 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  205. Si monsieur votre père était homme farouche, v.1065 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  206. Entre mon maître et vous ; la belle raillerie ! v.1085 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  207. Et que s'est-il passé, monstre d'effronterie, v.1086 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  208. Entre ton maître et moi ? v.1087 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  209. Et ces yeux les ont vus s'entre-donner parole. v.1113 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  210. Tout s'arme contre moi ; pour moi de tous côtés v.1123 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  211. Aussi pour être en paix dans ce désordre extrême, v.1125 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  212. Je puis en rencontrer d'assez haut à mon gré. v.1128 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  213. Suis-moi, traître, suis-moi ; mon amour en furie v.1133 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  214. Il faut qu'elle passe outre ; et Lucile, et Valère, v.1141 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  215. Où pour ma fourbe alors pût être mon amant, v.1152 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  216. Il ne fallait pas être une grande sorcière, v.1158 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  217. Tout ce que votre esprit ne voit que d'aujourd'hui. v.1160 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  218. Ce doit être à vous[-même], en prenant votre place, v.1165 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  219. Non vraiment, tout de bon, votre ennui m'est sensible, v.1173 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  220. À tourner cette affaire au gré de votre amour. v.1176 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  221. Du moment d'entretien que vous souhaitiez d'elle, v.1190 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  222. M'a planté là comme elle, et mon sort et le vôtre v.1197 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  223. N'ont rien à se pouvoir reprocher l'un à l'autre. v.1198 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  224. Devait être insensible au bonheur d'un rival ; v.1204 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  225. Tout autre n'eût pas fait même chose en ma place, v.1205 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  226. Contre ce qu'un rival lui veut donner d'alarmes, v.1214 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  227. Et de quel prix doit être à présent à mon âme v.1221 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  228. Et mettons notre amour au rang des vieux péchés : v.1228 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  229. Ô ! Qu'elles nous sont bien fières par notre faute ! v.1234 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  230. Je veux être pendu, si nous ne les verrions v.1235 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  231. Sauter à notre cou plus que nous ne voudrions, v.1236 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  232. Et, pour punir le sien par un autre aussi grand, v.1240 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  233. Je veux mettre en mon coeur une nouvelle flamme. v.1241 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  234. Car, voyez-vous, la femme est, comme on dit, mon maître, v.1245 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  235. Un certain animal difficile à connaître, v.1246 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  236. À dia, l'autre à hurhaut ; l'un demande du mou, v.1263 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  237. L'autre du dur ; enfin tout va sans savoir où : v.1264 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  238. Pour montrer qu'ici-bas, ainsi qu'on l'interprète, v.1265 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  239. Et nous aimons bien mieux, nous autres gens d'étude, v.1273 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  240. Par comparaison donc, mon maître, s'il vous plaît, v.1275 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  241. Les flots contre les flots font un remue-ménage v.1278 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  242. J'ai bien peur que ses yeux resserrent votre chaîne. v.1290 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  243. Ne me soupçonne pas d'être faible à ce point. v.1292 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  244. Ce que de votre coeur a possédé le mien. v.1296 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  245. M'a trop bien éclairé de votre indifférence, v.1298 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  246. Et je dois vous montrer que les traits du mépris v.1299 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  247. Je l'avouerai, mes yeux observaient dans les vôtres v.1301 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  248. Des charmes qu'ils n'ont point trouvés dans tous les autres, v.1302 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  249. Les aurait préférés à des sceptres offerts : v.1304 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  250. Peut-être qu'après tout j'aurai, quoiqu'outragé, v.1307 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  251. Mais, enfin, il n'importe ; et puisque votre haine v.1313 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  252. Jusques à n'en pouvoir effacer votre image, v.1325 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  253. Que je veux sans retour sortir de votre chaîne, v.1334 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  254. Voici votre portrait, il présente à la vue v.1337 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  255. Et cette agate à vous, qu'on fit mettre en cachet. v.1344 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  256. Et la main et la lettre, ont menti toutes deux. v.1356 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  257. Éraste, Éraste, un coeur fait comme est fait le vôtre v.1369 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  258. Se peut facilement réparer par un autre. v.1370 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  259. Quand on aime les gens, on les traite autrement ; v.1379 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  260. Non votre coeur, Éraste était mal enflammé. v.1387 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  261. Peut-être en serait-il beaucoup mieux pour ma vie, v.1390 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  262. J'aurais peur d'accorder trop tôt votre demande. v.1406 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  263. Doit pour votre intérêt demeurer immortelle. v.1410 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  264. Tu nous prends pour un autre, et tu n'as pas affaire v.1418 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  265. À ma sotte maîtresse. Ardez le beau museau, v.1419 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  266. Il n'aura plus l'honneur d'être sur mon oreille. v.1426 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  267. Et toi, pour te montrer que tu m'es à mépris : v.1427 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  268. Je n'ai point maintenant de tes lettres sur moi ; v.1436 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  269. Rend, entre gens d'honneur, une affaire conclue, v.1442 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  270. Ne fais point les doux yeux ; je veux être fâché. v.1443 (Acte 4, scène 4, GROS REN?)
  271. Ce que votre valet ne prétend nullement : v.1484 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  272. Moi chamailler ! Bon Dieu ! Suis-je un Roland ? Mon maître, v.1485 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  273. Ou quelque Ferragu ? C'est fort mal me connaître, v.1486 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  274. Dans le corps, pour vous mettre un humain dans la bière, v.1489 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  275. À table comptez-moi, si vous voulez pour quatre ; v.1497 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  276. Mais comptez-moi pour rien, s'il s'agit de se battre : v.1498 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  277. Enfin, si l'autre monde a des charmes pour vous, v.1499 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  278. Le soleil semble s'être oublié dans les Cieux, v.1504 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  279. Pêcher vite à tâtons quelque sinistre encombre... v.1510 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  280. Qu'il fût à mon cher maître arrivé quelque chose. v.1526 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  281. Monsieur, de bonne part je viens d'être informé v.1527 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  282. Qu'Éraste est contre vous fortement animé ; v.1528 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  283. Rouer jambes et bras à votre Mascarille. v.1530 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  284. Qui contre tous venants sont gens à dégainer, v.1544 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  285. Doit être regretté ; mais, quant à votre escorte, v.1554 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  286. Et moi, pour vous montrer combien je l'appréhende : v.1557 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  287. Sans être accompagné que de lui seulement. v.1560 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  288. Eh ! Monsieur, mon cher maître, il est si doux de vivre ! v.1570 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  289. Vous devîntes celui qui tenait votre rang, v.1596 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  290. Et la mort de ce fils mis dans votre famille v.1597 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  291. Voilà de votre sort un mystère éclairci v.1599 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  292. Que votre feinte mère a caché jusqu'ici. v.1600 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  293. Elle en dit des raisons, et peut en avoir d'autres, v.1601 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  294. Par qui ses intérêts n'étaient pas tous les vôtres. v.1602 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  295. Plus qu'on ne pouvait croire a servi votre feu. v.1604 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  296. Cette Ignès vous relâche ; et par votre autre affaire v.1605 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  297. Nous en avons nous deux votre père informé : v.1607 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  298. Et poussant plus avant encore notre pointe, v.1609 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  299. Quelque peu de fortune à notre adresse jointe, v.1610 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  300. Qu'autant que votre père il montre de tendresse v.1617 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  301. À confirmer les noeuds qui font votre allégresse. v.1618 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  302. Qu'un funeste accident de votre fils vous prive, v.1642 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  303. La nature toujours se montre la plus forte, v.1650 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  304. Et votre honneur fait bien, quand il ne veut pas voir v.1651 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  305. Tu vas être attaqué. v.1656 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  306. Moi ! Le fuir ! Dieu m'en garde. Et qui donc pourrait-ce être ? v.1657 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  307. Oui, tu le vas voir paraître. v.1658 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  308. Qu'un combat seul à seul vide votre querelle. v.1662 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  309. Ha ! C'est une impudence à me mettre en fureur : v.1675 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  310. Hé bien ? Les combattants ? On amène le nôtre. v.1677 (Acte 5, scène 7, ALBERT)
  311. Avez-vous disposé le courage du vôtre ? v.1678 (Acte 5, scène 7, ALBERT)
  312. Un reste de respect en pouvait être cause, v.1681 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  313. Et quand j'aurai rendu votre honte publique, v.1689 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  314. Votre coupable hymen n'aura rien qui me pique. v.1690 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  315. C'est de toute pudeur se montrer ennemie : v.1693 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  316. Quand il joindrait au sien encore vingt autres bras v.1700 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  317. Il saura pour tous vous mettre à la raison. v.1708 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  318. Connaître que le ciel qui dispose de nous v.1719 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  319. Ne me fit pas un coeur pour tenir contre vous, v.1720 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  320. Celle qui justement ne peut être qu'à vous. v.1728 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  321. D'aucun crime envers vous ne peut être chargé : v.1732 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  322. Et j'en prends à témoin votre père lui-même. v.1734 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  323. Et depuis peu l'amour en a su faire un autre, v.1741 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  324. Qui t'abusa joignant leur famille à la nôtre. v.1742 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  325. Qui devait envers nous réparer votre offense, v.1753 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  326. Allons lui faire en prendre un autre ; et cependant v.1763 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  327. Voilà bien à tous deux notre amour couronné ; v.1771 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  328. Par qui doit Marinette être ici possédée ? v.1773 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  329. Comme les autres font : et tu t'adouciras. v.1788 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  330. Les douceurs ne feront que blanchir contre moi : v.1792 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)
  331. Poursuivre en liberté des entretiens si doux. v.1796 (Acte 5, scène 8, ALBERT)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Vous vous mêlez sur tout de dire votre avis. v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Vous êtes un sot en trois lettres, mon Fils. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. C'est moi qui vous le dis, qui suis votre Grand-Mère ; v.17 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Et j'ai prédit cent fois à mon Fils, votre père, v.18 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. Votre conduite en tout est tout à fait mauvaise : v.26 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  6. Vous devriez leur mettre un bon exemple aux yeux, v.27 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  7. Je vous prierais bien fort, de n'entrer point chez nous. v.36 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  8. Votre Monsieur Tartuffe est bien heureux sans doute.... v.41 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  9. Et je ne puis souffrir sans me mettre en courroux v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  10. Je trahirais mon coeur de parler d'autre sorte ; v.57 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  11. En vienne jusque-là, que de se méconnaître, v.65 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  12. De contrarier tout, et de faire le maître. v.66 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  13. Il passe pour un saint dans votre fantaisie : v.69 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  14. J'ignore ce qu'au fond le serviteur peut être ; v.73 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  15. Mais pour homme de bien, je garantis le maître. v.74 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  16. C'est contre le péché que son coeur se courrouce, v.77 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  17. Veut-on que là-dessus je m'explique entre nous ? v.83 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  18. Si pour les sots discours où l'on peut être mis, v.95 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  19. Contre la médisance il n'est point de rempart ; v.99 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
  20. Daphné, notre voisine, et son petit époux, v.103 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  21. Ne voit d'autre recours que le métier de prude ; v.134 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  22. Qui ne saurait souffrir qu'une autre ait les plaisirs, v.139 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  23. Pour redresser à tous votre esprit fourvoyé ; v.148 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  24. Que pour votre salut vous le devez entendre, v.149 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  25. Et comme l'autre jour un docteur dit fort bien, v.160 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  26. Comme elle s'est pour rien contre nous échauffée ! v.177 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  27. Il le choie, il l'embrasse, et pour une maîtresse, v.189 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  28. Et jeter nos rubans, notre rouge, et nos mouches. v.206 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  29. Le traître, l'autre jour, nous rompit de ses mains v.207 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  30. Vous êtes bien heureux de n'être point venu v.211 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  31. Il entre. v.223 (Acte 1, scène 3, DORINE)
  32. Et contre tous les maux fortifiant son âme, v.253 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  33. But à son déjeuner quatre grands coups de vin. v.255 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  34. À votre nez, mon frère, elle se rit de vous ; v.259 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  35. Et sans avoir dessein de vous mettre en courroux, v.260 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  36. Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être.... v.269 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  37. Mon frère, vous seriez charmé de le connaître, v.270 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  38. Oui, je deviens tout autre avec son entretien, v.275 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  39. Ha, si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, v.281 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  40. Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. v.282 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  41. Tout vis-à-vis de moi, se mettre à deux genoux. v.284 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  42. Et plus que moi, six fois, il s'en montre jaloux. v.304 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  43. Jusque-là qu'il se vint l'autre jour accuser v.308 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  44. Vous en êtes un peu dans votre âme entiché ; v.315 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  45. C'est être libertin, que d'avoir de bons yeux ; v.320 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  46. Entre l'hypocrisie, et la dévotion ? v.332 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  47. Pour la vouloir outrer, et pousser trop avant. v.344 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  48. Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, v.378 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  49. De ce faux caractère, on en voit trop paraître ; v.381 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  50. Mais les dévots de coeur sont aisés à connaître. v.382 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  51. Notre siècle, mon frère, en expose à nos yeux, v.383 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  52. Ce titre par aucun ne leur est débattu, v.387 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  53. Et laissant la fierté des paroles aux autres, v.393 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  54. C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres. v.394 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  55. Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement. v.399 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  56. Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle, v.405 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  57. Je suis votre valet. v.409 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  58. Pour être votre gendren a parole de vous ? v.411 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  59. Auriez-vous autre pensée en tête ? v.414 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  60. Peut-être. v.415 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  61. Vous voulez manquer à votre foi ? v.415 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  62. Valère a votre foi. La tiendrez-vous, ou non ? v.424 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  63. Fort bien. Que dites-vous de Tartuffe notre hôte ? v.438 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  64. Qu'il touche votre coeur, et qu'il vous serait doux v.443 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  65. De le voir par mon choix devenir votre époux. v.444 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  66. De voir par votre choix devenir mon époux ? v.448 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  67. Unir, par votre hymen, Tartuffe à ma famille. v.454 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  68. Il sera votre époux, j'ai résolu cela ; v.455 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  69. Allez, ne croyez point à Monsieur votre Père, v.469 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  70. Votre Fille n'est point l'affaire d'un bigot. v.480 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  71. Il a d'autres emplois auxquels il faut qu'il pense ; v.481 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  72. À quel sujet aller, avec tout votre bien, v.483 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  73. De sortir d'embarras, et rentrer dans ses biens. v.492 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  74. Ce sont fiefs qu'à bon titre au pays on renomme ; v.493 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  75. Et que ceux dont partout on montre au doigt le front, v.511 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  76. Il est bien difficile enfin d'être fidèle v.513 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  77. Songez à quels périls votre dessein vous livre. v.517 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  78. Je sais ce qu'il vous faut, et je suis votre père. v.521 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  79. Mais outre qu'à jouer on dit qu'il est enclin, v.523 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  80. Je le soupçonne encor d'être un peu libertin ; v.524 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  81. Comme ceux qui n'y vont que pour être aperçus ? v.527 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  82. Je ne demande pas votre avis là-dessus. v.528 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  83. Enfin, avec le Ciel, l'autre est le mieux du monde, v.529 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  84. Et c'est une richesse à nulle autre seconde. v.530 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  85. Sur toute la vertu que votre Fille aura. v.540 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  86. Sans mettre votre nez où vous n'avez que faire. v.542 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  87. Je n'en parle, Monsieur, que pour votre intérêt. v.543 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  88. Votre honneur m'est cher, et je ne puis souffrir v.547 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  89. Sans être damoiseau, v.559 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  90. Pour tous les autres dons.... v.562 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  91. Et montrer, pour mon choix, entière déférence. v.578 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  92. Et faut-il qu'en ceci je fasse votre rôle ? v.586 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  93. Contre un père absolu, que veux-tu que je fasse ? v.589 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  94. Sur cette autre union quelle est donc votre attente ? v.613 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  95. Mais quoi ! Si votre père est un bourru fieffé, v.627 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  96. La faute à votre amant doit-elle être imputée ? v.630 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  97. Être à Monsieur Tartuffe ; et j'aurais, quand j'y pense, v.637 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  98. Quelle raison aurais-je à combattre vos voeux ? v.639 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  99. Et ce n'est pas peu d'heur que d'être sa moitié. v.644 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  100. Quelle allégresse aurez-vous dans votre âme, v.649 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  101. Et contre cet hymen ouvre-moi du secours. v.652 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  102. Votre sort est fort beau, de quoi vous plaignez-vous ? v.656 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  103. Et vous vous plairez fort à les entretenir. v.659 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  104. Vous irez visiter, pour votre bienvenue, v.661 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  105. Si pourtant votre époux.... v.667 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  106. Je suis votre servante. v.669 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  107. Point, Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez. v.672 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  108. Empêcher... Mais voici Valère, votre amant. v.684 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  109. Votre père, Madame.... v.689 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  110. La chose vient par lui de m'être proposée. v.690 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  111. Et quel est le dessein où votre âme s'arrête, v.693 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  112. Pas plus qu'à le donner en a souffert votre âme. v.701 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  113. Sans doute, et votre coeur v.715 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  114. Vous préviendra, peut-être, en un pareil dessein ; v.719 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  115. Mais j'espère aux bontés qu'une autre aura pour moi, v.724 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  116. Un coeur qui nous oublie, engage notre gloire. v.730 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  117. Il faut à l'oublier, mettre aussi tous nos soins. v.731 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  118. De montrer de l'amour pour qui nous abandonne. v.734 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  119. Fort bien, et d'un chacun il doit être approuvé. v.736 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  120. Et vous visse, à mes yeux, passer en d'autres bras, v.739 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  121. Sans mettre ailleurs un coeur dont vous ne voulez pas ? v.740 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  122. N'est rien qu'à votre exemple. v.748 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  123. Suffit : vous allez être à point nommé servie. v.749 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  124. À l'autre. Où courez-vous ? v.763 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  125. Encor ? Diantre soit fait de vous, si je le veux, v.767 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  126. Vous bien remettre ensemble, et vous tirer d'affaire. v.770 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  127. Êtes-vous folle, vous, de vous être emportée ? v.773 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  128. Sottise des deux parts. Elle n'a d'autre soin, v.775 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  129. Il n'aime que vous seule, et n'a point d'autre envie v.777 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  130. Que d'être votre époux ; j'en réponds sur ma vie. v.778 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  131. Vous êtes fous tous deux. Çà, la main l'un et l'autre, v.781 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  132. Ah ! Çà la vôtre. v.782 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  133. Pour une autre saison laissons tout ce débat, v.792 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  134. Dis-nous donc quels ressorts il faut mettre en usage. v.794 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  135. Votre père se moque, et ce sont des chansons. v.796 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  136. Vous aurez fait d'un mort la rencontre fâcheuse, v.805 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  137. Enfin le bon de tout, c'est qu'à d'autres qu'à lui v.807 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  138. Et dans votre parti jeter la belle-mère. v.814 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  139. Mais je ne serai point à d'autre qu'à Valère. v.818 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  140. Quel caquet est le vôtre ! v.821 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  141. Tirez de cette part ; et vous, tirez de l'autre. v.822 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  142. Votre père n'a fait qu'en parler simplement : v.828 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  143. Ha, tout doux ; envers lui, comme envers votre Père, v.833 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  144. Laissez agit les soins de votre Belle-Mère. v.834 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  145. Enfin votre intérêt l'oblige à le mander ; v.839 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  146. Savoir ses sentiments, et lui faire connaître v.841 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  147. Quels fâcheux démêlés il pourra faire naître; v.842 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  148. Je puis être présent à tout cet entretien. v.847 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  149. Non : je veux voir sans me mettre en courroux. v.851 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  150. Que toute votre peau ne me tenterait pas. v.868 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  151. Et d'un mot d'entretien vous demande la grâce. v.874 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  152. Mais prenons une chaise, afin d'être un peu mieux. v.884 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  153. Comment de votre mal vous sentez-vous remise ? v.885 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  154. Qui n'ait eu pour objet votre convalescence. v.890 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  155. Votre zèle pour moi s'est trop inquiété. v.891 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  156. On ne peut trop chérir votre chère santé, v.892 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  157. Pour moi, ce que je veux, c'est un mot d'entretien, v.903 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  158. Où tout votre coeur s'ouvre, et ne me cache rien. v.904 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  159. Que montrer à vos yeux mon âme toute entière ; v.906 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  160. De vous faire autre mal, je n'eus jamais dessein, v.915 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  161. Que fait là votre main ? v.916 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  162. Je tâte votre habit : l'étoffe en est moelleuse. v.917 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  163. Il est vrai. Mais parlons un peu de notre affaire. v.922 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  164. Et je vois autre part les merveilleux attraits v.927 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  165. Nos sens facilement peuvent être charmés v.935 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  166. Il a sur votre face épanché des beautés, v.939 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  167. Que cette passion peut n'être point coupable ; v.950 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  168. Mais j'attends en mes voeux tout de votre bonté, v.955 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  169. Et je vais être enfin, par votre seul arrêt, v.959 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  170. Vous deviez, ce me semble, armer mieux votre sein, v.963 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  171. Ah ! Pour être dévot, je n'en suis pas moins Homme ; v.966 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  172. Les tribulations de votre esclave indigne ; v.982 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  173. Une dévotion à nulle autre pareille. v.986 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  174. Votre honneur, avec moi ne court point de hasard ; v.987 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  175. Le soin que nous prenons de notre renommée, v.997 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  176. Et c'est en nous qu'on trouve, acceptant notre coeur, v.999 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  177. Je vous écoute dire, et votre rhétorique, v.1001 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  178. Et considérerez, en regardant votre air, v.1011 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  179. D'autres prendraient cela d'autre façon peut-être ; v.1013 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  180. Mais ma discrétion se veut faire paraître. v.1014 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  181. Qui veut du bien d'un autre enrichir votre espoir ; v.1020 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  182. Pour confondre l'orgueil d'un traître qui me nuit ; v.1024 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  183. À détromper mon père, et lui mettre en plein jour v.1027 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  184. Et pour faire autrement, j'ai les miennes aussi. v.1036 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  185. Nous allons régaler, mon Père, votre abord, v.1055 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  186. Croyez ce qu'on vous dit, armez votre courroux, v.1083 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  187. Ah ! Traître, oses-tu bien, par cette fausseté, v.1087 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  188. Pourquoi sur un tel fait m'être si favorable ? v.1093 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  189. Je n'y contredis point, je les ai mérités, v.1104 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  190. Traître ? v.1108 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  191. Femme, enfants et valets, déchaînés contre lui. v.1120 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  192. Oui, traître, et dès ce soir, pour vous faire enrager. v.1128 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  193. Ah ! Je vous brave tous, et vous ferai connaître, v.1129 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  194. Qu'il faut qu'on m'obéisse, et que je suis le maître. v.1130 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  195. Peut-être, une autre fois, seront-ils écoutés. v.1160 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  196. Je fuirai votre épouse, et vous ne me verrez.... v.1171 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  197. Je ne veux point avoir d'autre héritier que vous ; v.1176 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  198. L'éclat que fait ce bruit n'est point à votre gloire ; v.1186 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  199. Et devez-vous souffrir, pour votre démêlé, v.1195 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  200. Sacrifiez à Dieu toute votre colère, v.1201 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  201. Et s'il rentre céans, c'est à moi d'en sortir. v.1208 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  202. Le commerce entre nous porterait du scandale : v.1210 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  203. Et d'aucun autre soin ne nous brouillons l'esprit. v.1228 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  204. Que si de l'en frustrer il faut qu'on vous accuse. v.1254 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  205. Qui montre à dépouiller l'héritier légitime ? v.1258 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  206. Et s'il faut que le Ciel dans votre coeur ait mis v.1259 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  207. Que de souffrir ainsi, contre toute raison, v.1263 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  208. Croyez-moi, c'est donner de votre prud'homie, v.1265 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  209. La fait, à tout moment, entrer en désespoir. v.1272 (Acte 4, scène 2, DORINE)
  210. Et par tout ce qui peut émouvoir votre coeur, v.1280 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  211. Si contre un doux espoir que j'avais pu former, v.1287 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  212. Vous me défendez d'être à ce que j'ose aimer ; v.1288 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  213. Sauvez-moi du tourment d'être à ce que j'abhorre ; v.1290 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  214. En vous servant, sur moi, de tout votre pouvoir. v.1292 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  215. Faites-les éclater, donnez-lui votre bien ; v.1295 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  216. Debout. Plus votre coeur répugne à l'accepter, v.1303 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  217. Taisez-vous, vous. Parlez à votre écot : v.1307 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  218. Et votre aveuglement fait que je vous admire. v.1314 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  219. C'est être bien coiffé, bien prévenu de lui, v.1315 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  220. Je suis votre valet, et crois les apparences : v.1317 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  221. Vous étiez trop tranquille enfin pour être crue, v.1321 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  222. Et vous auriez parue d'autre manière émue. v.1322 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  223. Il faut que notre honneur se gendarme si fort ? v.1324 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  224. Mais que me répondrait votre incrédulité, v.1339 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  225. Que diriez-vous alors de votre homme de bien ? v.1347 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  226. Soit je vous prends au mot. Nous verrons votre adresse v.1353 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  227. Et peut-être, à surprendre, il sera malaisé. v.1356 (Acte 4, scène 3, DORINE)
  228. Mais de votre entreprise il faut vous voir sortir. v.1367 (Acte 4, scène 4, ORGON)
  229. Quoi que je puisse dire, il doit m'être permis, v.1371 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  230. D'épargner votre femme, et de ne m'exposer v.1383 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  231. Ce sont vos intérêts, vous en serez le maître, v.1385 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  232. Et... L'on vient, tenez-vous, et gardez de paraître. v.1386 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  233. Et c'est par où je puis, sans peur d'être blâmée, v.1405 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  234. Un peu trop prompt, peut-être, à souffrir votre ardeur. v.1408 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  235. Madame, et vous parliez tantôt d'un autre style. v.1410 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  236. Toujours notre pudeur combat dans ces moments, v.1415 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  237. On fait connaître assez que notre coeur se rend ; v.1420 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  238. Qu'à nos voeux, par honneur, notre bouche s'oppose, v.1421 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  239. Et sur notre pudeur me ménager bien peu : v.1424 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  240. Écouté tout au long l'offre de votre coeur? v.1428 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  241. Mon_Dieu, que votre amour, en vrai tyran agit ! v.1467 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  242. Quoi ! De votre poursuite, on ne peut se parer, v.1471 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  243. Et cela ne doit pas retenir votre coeur. v.1483 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  244. D'étendre les liens de notre conscience, v.1490 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  245. Avec la pureté de notre intention. v.1492 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  246. Enfin votre scrupule est facile à détruire, v.1502 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  247. Qu'on puisse être content ; et qu'on veuille se rendre. v.1510 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  248. La faute assurément n'en doit pas être à moi. v.1519 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  249. C'est un homme, entre nous, à mener par le nez. v.1524 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  250. De tous nos entretiens il est pour faire gloire, v.1525 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  251. Rentrez sous le tapis, il n'est pas encor temps ; v.1532 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
  252. Tout doux, vous suivez trop votre amoureuse envie, v.1542 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  253. Comme aux tentations s'abandonne votre âme ! v.1545 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  254. C'est contre mon humeur, que j'ai fait tout ceci ; v.1551 (Acte 4, scène 7, ELMIRE)
  255. C'est à vous d'en sortir, vous qui parlez en maître. v.1557 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  256. La maison m'appartient, je le ferai connaître, v.1558 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  257. Et vous montrerai bien qu'en vain on a recours, v.1559 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  258. Mais j'ai quelque autre chose encor qui m'inquiète. v.1570 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  259. Lui-même, en grand secret, m'a mis entre les mains. v.1580 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  260. Pourquoi donc les avoir en d'autres mains lâchés ? v.1584 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  261. J'allai droit à mon traître en faire confidence, v.1586 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  262. À faire des serments contre la vérité. v.1592 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  263. Dans la droite raison jamais n'entre la vôtre ; v.1609 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  264. Et toujours, d'un excès vous vous jetez dans l'autre. v.1610 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  265. Vous voyez votre erreur, et vous avez connu, v.1611 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  266. Ne hasardez jamais votre estime trop tôt, v.1623 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  267. Péchez plutôt encor de cet autre côté. v.1628 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  268. Se fait, de vos bontés, des armes contre vous ? v.1632 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  269. Contre son insolence, on ne doit point gauchir ; v.1635 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  270. Qu'il ait voulu commettre une action si noire. v.1658 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  271. Que voulez-vous donc dire avec votre discours, v.1660 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  272. Ce qui s'appelle vu : faut-il vous le rebattre v.1677 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  273. Aux oreilles cent fois, et crier comme quatre ? v.1678 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  274. Hé, diantre, le moyen de m'en assurer mieux ? v.1687 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  275. Et je ne puis du tout me mettre dans l'esprit, v.1691 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  276. Pour donner, contre vous, raison à ses efforts ; v.1704 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
  277. Il est vrai, mais qu'y faire ? À l'orgueil de ce traître, v.1709 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  278. De mes ressentiments je n'ai pas été maître. v.1710 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  279. Je voudrais, de bon coeur, qu'on pût entre vous deux, v.1711 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
  280. Je ne suis pas pour être en ces lieux importun. v.1720 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  281. Votre nom ? v.1723 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  282. Pour nous raccommoder, il vient ici, peut-être. v.1729 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  283. Quels sentiments aurai-je à lui faire paraître ? v.1730 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  284. Votre ressentiment ne doit point éclater ; v.1731 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  285. Toute votre maison m'a toujours été chère, v.1737 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  286. Et j'étais serviteur de Monsieur votre Père. v.1738 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  287. D'être sans vous connaître, ou savoir votre nom. v.1740 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  288. Et je vous viens, Monsieur, avec votre licence, v.1745 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  289. Un ordre de vuider d'ici, vous, et les vôtres, v.1749 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  290. Mettre vos meubles hors, et faire place à d'autres, v.1750 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  291. De vos biens désormais il est maître, et seigneur, v.1755 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  292. Vous pourriez bien ici sur votre noir jupon, v.1767 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
  293. Faites que votre Fils se taise ou se retire, v.1769 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  294. Monsieur ; j'aurais regret d'être obligé d'écrire, v.1770 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  295. Avant que se coucher, les clefs de votre porte. v.1786 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  296. J'aurai soin de ne pas troubler votre repos, v.1787 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  297. Mais demain du matin ; il vous faut être habile v.1789 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  298. Pour vous faire service à tout mettre dehors. v.1792 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  299. Mamie, et l'on décrète aussi contre les femmes. v.1806 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  300. Et sa déloyauté va paraître trop noire, v.1825 (Acte 5, scène 5, ELMIRE)
  301. Et remettre en ses mains, dans les traits qu'il vous jette, v.1837 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  302. Mais un ordre est donné contre votre personne ; v.1842 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  303. Voilà ses droits armés, et c'est par où le traître, v.1845 (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  304. De vos biens qu'il prétend, cherche à se rendre maître. v.1846 (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
  305. Le moindre amusement vous peut être fatal. v.1848 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  306. À vous mettre en lieu sûr, je m'offre pour conduite, v.1853 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  307. Et veux accompagner, jusqu'au bout, votre fuite. v.1854 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  308. Pour vous en rendre grâce, il faut un autre temps ; v.1856 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  309. Et je demande au Ciel, de m'être assez propice, v.1857 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  310. Pour reconnaître un jour ce généreux service. v.1858 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  311. Adieu : prenez le soin, vous autres.... v.1859 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  312. Vous n'irez pas fort loin, pour trouver votre gîte, v.1862 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  313. Traître, tu me gardais ce trait pour le dernier, v.1864 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  314. Un emploi ne saurait être que glorieux, v.1875 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  315. Comme il sait, de traîtresse manière, v.1885 (Acte 5, scène 7, DORINE)
  316. D'où vient que pour paraître, il s'avise d'attendre, v.1889 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  317. Et daignez accomplir votre ordre, je vous prie. v.1898 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  318. Votre bouche à propos m'invite à le remplir ; v.1900 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  319. Dont sous un autre nom il était informé ; v.1924 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  320. À ses autres horreurs, il a joint cette suite, v.1929 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  321. Oui, de tous vos papiers, dont il se dit le maître, v.1933 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  322. Il veut qu'entre vos mains, je dépouille le traître. v.1934 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  323. Et c'est le prix qu'il donne au zèle qu'autrefois v.1939 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  324. Pour montrer que son coeur sait, quand moins on y pense, v.1941 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  325. Hé bien ! Te voilà, Traître... v.1947 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  326. Aux justes soins d'un autre il nous faudra pourvoir, v.1960 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Quittons, quittons notre vaine querelle, v.2 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
  2. Et que je puis bien dire avec ce grand philosophe de l'Antiquité, que qui terre a guerre a, et qu'un malheur ne vient jamais sans l'autre ! (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  3. Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
  4. Et moi, je tiens que votre fille n'est point du tout propre pour le mariage. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  5. Elle est d'une complexion trop délicate et trop peu saine, et c'est la vouloir envoyer bientôt en l'autre monde, que de l'exposer comme elle est à faire des enfants. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  6. Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  7. Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse, et votre conseil sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  8. Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  9. Mais le conseil que vous me donnez de la faire religieuse, est d'une femme qui pourrait bien souhaiter charitablement d'être mon héritière universelle. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  10. Et veux-tu que je te donne un maître pour te montrer à jouer du clavecin ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  11. Aimerais-tu quelqu'un, et souhaiterais-tu d'être mariée ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  12. Hé bien, Monsieur, vous venez d'entretenir votre fille. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  13. Il n'est pas nécessaire ; et puisqu'elle veut être de cette humeur, je suis d'avis qu'on l'y laisse. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  14. Peut-être qu'elle se découvrira plus librement à moi qu'à vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  15. Il me semble qu'on n'agit point comme vous faites, et que, si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n'en devez avoir aucune à me découvrir votre coeur. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  16. Est-ce qu'il ne vous donne pas toute la liberté que vous souhaiteriez, et les promenades et les cadeaux ne tenteraient-ils point votre âme ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  17. N'auriez-vous point quelque secrète inclination, avec qui vous souhaiteriez que votre père vous mariât ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  18. Non, je suis contre elle, dans une colère épouvantable. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  19. Mais d'où vient donc, Madame, que jusqu'ici vous m'avez caché votre mal ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  20. Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  21. Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  22. Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  23. Mais que veux-tu que je fasse contre l'autorité d'un père ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  24. N'êtes-vous pas en âge d'être mariée ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  25. Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends dès à présent, sur moi tout le soin de ses intérêts, et vous verrez que je sais des détours... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  26. Mais je vois votre père, rentrons, et me laissez agir. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  27. Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  28. Où pourrai-je te rencontrer ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  29. Ma pauvre maîtresse ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  30. Votre fille. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  31. Votre fille, toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  32. Non, Monsieur, elle a fermé tout doucement la fenêtre, et s'est allée mettre sur son lit. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  33. Là elle s'est prise à pleurer amèrement : et tout d'un coup son visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le coeur lui a manqué, et elle m'est demeurée entre les bras. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  34. Que voulez-vous donc faire, Monsieur, de quatre médecins ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  35. Quatre conseils valent mieux qu'un. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  36. Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir sans le secours de ces Messieurs-là ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  37. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  38. Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  39. Prenez garde, vous allez être bien édifié, ils vous diront en latin que votre fille est malade. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  40. De l'avoir vu l'autre jour, chez la bonne amie de Madame votre nièce. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  41. Il ne peut pas être mort, vous dis-je. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  42. J'ai été premièrement tout contre l'Arsenal, de l'Arsenal, au bout du Faubourg Saint-Germain, du Faubourg Saint-Germain, au fond du Marais, du fond du Marais, à la Porte Saint-Honoré, de la Porte Saint-Honoré, au Faubourg Saint-Jacques, du Faubourg Saint-Jacques à la Porte de Richelieu, de la Porte de Richelieu, ici, et d'ici, je dois aller encore à la Place Royale. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  43. Mais à repos, quel parti prenez-vous dans la querelle des deux médecins Théophraste et Artémius ; car c'est une affaire qui partage tout notre corps ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  44. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  45. Pour moi, j'y suis sévère en diable, à moins que ce soit entre amis, et l'on nous assembla un jour, trois de nous autres, avec un médecin de dehors, pour une consultation, où j'arrêtai toute l'affaire, et ne voulus point endurer qu'on opinât, si les choses n'allaient dans l'ordre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  46. C'est fort bien fait d'apprendre aux gens à vivre, et de leur montrer leur bec jaune. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  47. La maladie de votre fille.[..] (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  48. Hé, Messieurs, parlez l'un après l'autre, de grâce. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  49. Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  50. Souvenez-vous de la dame que vous avez envoyée en l'autre monde, il y a trois jours. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  51. Si vous ne faites saigner tout à l'heure votre fille, c'est une personne morte. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  52. Mon-si-eur dans ces ma-ti-è-res-là il faut pro-cé-der a-vec-que cir-con-spec-tion et ne ri-en fai-re com-me on dit à la vo-lé-e d'au-tant que les fau-tes qu'on y peut fai-re sont se-lon no-tre maî-tre Hip-po-cra-te d'u-ne dan-ge-reu-se con-sé-quen-ce. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  53. L'un va en tortue, et l'autre court la poste. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  54. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  55. Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  56. Il vaut mieux mourir selon les règles, que de réchapper contre les règles. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  57. Nous vous di-sons sin-cè-re-ment no-tre pen-sée. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  58. Et vous avons parlé, comme nous parlerions à notre propre frère. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  59. Monsieur, je vous prie de me donner une boîte de votre orviétan, que je m'en vais vous payer. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  60. Monsieur, je crois que tout l'or du monde n'est pas capable de payer votre remède : mais pourtant, voici une pièce de trente sols que vous prendrez, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  61. N'avez-vous point de honte, Messieurs, de montrer si peu de prudence, pour des gens de votre âge, et de vous être querellés comme de jeunes étourdis ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  62. Et n'est-ce pas assez que les savants voient les contrariétés, et les dissensions qui sont entre nos auteurs et nos anciens maîtres, sans découvrir encore au peuple, par nos débats et nos querelles, la forfanterie de notre art ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  63. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  64. Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  65. Vous avez raison en tout ce que vous dites ; mais ce sont chaleurs de sang, dont parfois on n'est pas le maître. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR TOMÈS)
  66. Allons donc, Messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  67. On ne peut pas mieux dire, et voilà se mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  68. Une autre fois, montrez plus de prudence. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  69. Un insolent, qui a eu l'effronterie d'entreprendre sur votre métier : et qui, sans votre ordonnance, vient de tuer un homme d'un grand coup d'épée au travers du corps. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  70. Enfin le Ciel m'a faite d'un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux amants soupirer l'un pour l'autre, qu'il ne me prenne une tendresse charitable, et un désir ardent de soulager les maux qu'ils souffrent. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  71. Je veux à quelque prix que ce soit, tirer Lucinde de la tyrannie où elle est, et la mettre en votre pouvoir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  72. L'amour risque des choses extraordinaires, et nous avons concerté ensemble une manière de stratagème, qui pourra peut-être nous réussir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  73. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  74. Dis-moi donc ce que c'est, et puis je me réjouirai peut-être. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  75. Monsieur, votre fille est guérie. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  76. Oui, je vous amène un médecin, mais un médecin d'importance, qui fait des cures merveilleuses, et qui se moque des autres médecins. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  77. Je vais le faire entrer. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  78. Il faut voir si celui-ci fera plus que les autres. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  79. Monsieur, mes remèdes sont différents de ceux des autres : ils ont l'émétique, les saignées, les médecines, et les lavements : mais moi, je guéris par des paroles, par des sons, par des lettres, par des talismans et par des anneaux constellés. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  80. Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  81. Votre fille est bien malade. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  82. Oui, par la sympathie qu'il y a entre le père et la fille. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  83. Que je serais heureux s'il était vrai que vous sentissiez tout ce que je sens, et qu'il me fût permis de juger de votre âme par la mienne. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  84. Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit à vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème, qui me fait jouir de votre présence ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  85. Je n'ai point de plus forte envie que d'être à vous, et je vais le faire paraître dans ce que vous m'allez voir faire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  86. Hé bien, notre malade, elle me semble un peu plus gaie. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  87. J'ai donc observé ses regards, les traits de son visage, et les lignes de ses deux mains ; et par la science que le Ciel m'a donnée, j'ai reconnu que c'était de l'esprit qu'elle était malade, et que tout son mal ne venait que d'une imagination déréglée, d'un désir dépravé de vouloir être mariée. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  88. Soudain son visage a changé, son teint s'est éclairci, ses yeux se sont animés ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'où elle est. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  89. Après nous ferons agir d'autres remèdes pour la guérir entièrement de cette fantaisie. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  90. Quoi, vous êtes dans les sentiments d'être mon mari ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  91. N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  92. Donnez-moi un peu aussi la vôtre pour voir. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  93. Non, non, je veux avoir le contrat entre mes mains. (Acte 4, scène 7, LUCINDE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Je vous montre l'exemple : il s'agit de lui plaire. v.21 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Quittez pour quelque temps votre forme ordinaire, v.22 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  3. Pour ce nouveau théâtre, autant de vrais acteurs. v.24 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  4. Sous le fardeau pénible, où votre voix l'appelle, v.30 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  5. Sous quel astre, bon Dieu, faut-il que je sois né, v.39 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  6. Pour être de fâcheux toujours assassiné ! v.40 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. J'ai cru n'être jamais débarrassé de lui ; v.44 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  8. J'étais sur le théâtre, en humeur d'écouter v.51 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  9. Qu'en théâtre public nous nous jouions nous-mêmes, v.62 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. Et traversant encor le théâtre à grands pas, v.68 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Bien que dans les côtés il pût être à son aise, v.69 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  12. Un bruit s'est élevé, dont un autre eût eu honte ; v.73 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  13. Je l'étais peu pourtant, mais on en voit paraître, v.81 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  14. De ces gens qui de rien veulent fort vous connaître v.82 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  15. Ah Parbleu j'en veux être, étant de tes amis, v.119 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  16. Pour oser y prier des gens de votre sorte. v.122 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  17. Je pestais contre moi, l'âme triste et confuse v.129 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. Tout ne va pas, Monsieur, au gré de notre envie. v.146 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  19. Et c'est dans cette allée, où devait être Orphise. v.154 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  20. Il est vrai ; mais je tremble, et mon amour extrême v.157 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  21. Se fait vers votre objet un grand crime de rien, v.160 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  22. Monsieur, votre rabat par devant se sépare. v.170 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  23. Au diantre tout valet qui vous est sur les bras ; v.188 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  24. Qui fatigue son maître, et ne fait que déplaire v.189 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  25. Quoi me voir en ces lieux devant elle paraître, v.193 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  26. Et passer en feignant de ne me pas connaître ! v.194 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  27. Monsieur, je ne dis rien, de peur d'être fâcheux. v.196 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  28. Et c'est l'être en effet que de ne me rien dire v.197 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  29. Je me moque, pour moi, des maîtres baladins. v.236 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  30. Une autre fois. v.243 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  31. Monsieur, votre raison ne sait ce qu'elle veut ; v.255 (Acte 1, scène 4, LA MONTAGNE)
  32. Ni ce que sur un coeur une maîtresse peut. v.256 (Acte 1, scène 4, LA MONTAGNE)
  33. Votre front à mes yeux montre peu d'allégresse. v.261 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  34. Celui dont l'entretien vous a fait, à ma vue, v.269 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  35. C'est de cela que votre âme est émue ? v.270 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  36. Vous donner une main, contre qui l'on enrage. v.282 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  37. Et j'ai pour vous trouver, rentré par l'autre porte. v.286 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  38. Et votre coeur est-il tout sincère pour moi ? v.288 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  39. Je veux croire en aveugle, étant sous votre empire, v.293 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  40. Maltraitez mon amour, refusez-moi le vôtre; v.297 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  41. Exposez à mes yeux le triomphe d'un autre, v.298 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  42. Quand de tels sentiments régneront dans votre âme, v.301 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  43. J'ai servi quatorze ans, et je crois être en passe, v.313 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  44. Le refus de mon bras me puisse être imputé. v.316 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  45. Et notre roi n'est pas un monarque en peinture. v.318 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  46. Pour lui désobéir, cherche un autre que moi. v.324 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  47. Et suis ton serviteur en toute autre matière. v.326 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  48. Qu'au piquet je perdis, hier contre un Saint-Bouvain, v.343 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  49. Il ne m'en faut que deux ; l'autre a besoin d'un pic. v.348 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  50. Avec les sept Carreaux il avait quatre Piques, v.362 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  51. Mais il avait quitté quatre Trèfles ensemble, v.366 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  52. À moins que l'avoir vu, peut-il être croyable ? v.370 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  53. Monsieur, je n'ai pu faire une autre diligence. v.386 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  54. Sans doute ; et de l'objet qui fait votre destin, v.388 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  55. Votre Orphise... Une bête est là dans vos cheveux. v.404 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  56. Je pense mes raisons meilleures que les vôtres. v.417 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  57. Je voudrais qu'on ouït les unes et les autres. v.418 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  58. Il pourra nous juger sur notre différend. v.420 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  59. Pour être, entre nous deux juges, d'une querelle, v.422 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  60. Votre esprit fait du bruit, et nous vous connaissons ; v.428 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  61. Nous savons que chacun vous donne à juste titre... v.429 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  62. En un mot vous serez notre arbitre, v.430 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  63. Que ne puis-je à mon traître inspirer le souci, v.435 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  64. Enfin, ce grand débat qui s'allume entre nous, v.439 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  65. Ou, pour mieux expliquer ma pensée et la vôtre, v.441 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  66. Lequel doit plaire plus d'un jaloux ou d'un autre. v.442 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  67. Pour moi, sans contredit, je suis pour le dernier. v.443 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  68. Je crois que notre coeur doit donner son suffrage, v.445 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  69. Et moi, que si nos voeux doivent paraître au jour, v.447 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  70. Nous aime d'autant plus, qu'il se montre jaloux. v.452 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  71. Fi ne me parlez point, pour être amants, Climène, v.453 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  72. Et leur soumission marque mieux notre empire. v.470 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  73. Fi ne me parlez point, pour être vrais amants, v.471 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  74. C'est aimer froidement que n'être point jaloux ; v.480 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  75. S'excuser de l'éclat qu'il a fait contre nous, v.488 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  76. Est un charme à calmer toute notre colère. v.490 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  77. Et je connais des gens dans Paris plus de quatre, v.493 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  78. Qui, comme ils le font voir, aiment jusques à battre. v.494 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  79. Si pour vous plaire il faut n'être jamais jaloux, v.495 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  80. Qu'ils vous verraient sans peine entre les bras de trente. v.498 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  81. Enfin par votre arrêt vous devez déclarer, v.499 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  82. Le jaloux aime plus, et l'autre aime bien mieux. v.504 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  83. Non, non, ne quittez pas un si doux entretien. v.508 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
  84. À tort vous m'accusez d'être trop tard venue, v.509 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
  85. Sans sujet contre moi voulez-vous vous aigrir, v.511 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  86. Et courez vous rejoindre à votre compagnie. v.514 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
  87. Et faisons à ses yeux briller notre innocence. v.518 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  88. Petit-Jean de Gaveau ne montait qu'en tremblant. v.572 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  89. Une croupe, en largeur, à nulle autre pareille ; v.573 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  90. Une heure là-dedans notre cerf se fait battre. v.581 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  91. J'appuie alors mes chiens, et fais le diable à quatre : v.582 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  92. Lorsque d'un jeune cerf s'accompagne le nôtre, v.585 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  93. Une part de mes chiens se sépare de l'autre, v.586 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  94. Et pestant de bon coeur contre le personnage, v.606 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  95. Requérir notre cerf, comme s'ils l'eussent vu : v.611 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  96. Notre cerf relancé va passer à notre homme, v.614 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  97. Mais, d'un autre on m'accable, et les astres sévères, v.633 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  98. Ont, contre mon amour, redoublé leurs colères. v.634 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  99. Et veut, d'un autre époux, la voir demain pourvue. v.638 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  100. Et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, v.645 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  101. Non, je craindrais que peut-être v.649 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  102. À quelques yeux suspects tu me fisses connaître. v.650 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  103. Mais de vous rencontrer il n'est pas bien facile ; v.657 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  104. Et toujours, près des grands on doit être introduit, v.671 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  105. Ce qui peut faire voir notre petit mérite : v.674 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  106. Je vois assez, Monsieur, ce que vous pouvez être, v.677 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  107. Et votre seul abord le peut faire connaître. v.678 (Acte 3, scène 2, ?RASTE)
  108. Et que, dans la posture, où vous met votre emploi, v.687 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  109. Eh bien ! Vous le pouvez, et prendre votre temps. v.695 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  110. Qu'auprès de notre roi vous serez mon mécène. v.702 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  111. Oui, votre crédit m'est un moyen assuré... v.703 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  112. C'est pour être instruit, Monsieur, je vous conjure. v.706 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  113. Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  114. Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son État, et la gloire de son empire, une charge de contrôleur, intendant, correcteur, réviseur, et restaurateur général desdites inscriptions ; et d'icelle honorer le suppliant, tant en considération de son rare et éminent savoir, que des grands et signalés services qu'il a rendus à l'État et à votre Majesté en faisant l'anagramme de votre dite majesté en Français, Latin, Grec, Hébreu, Syriaque, Chaldéen, Arabe... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  115. Hélas ! Monsieur, c'est tout que montrer mon placet. v.711 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  116. Au reste, pour porter au ciel votre renom, v.715 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  117. Donnez-moi par écrit votre nom, et surnom, v.716 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  118. J'aurais dans d'autres temps bien ri de sa sottise... v.721 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  119. Et des gens comme vous doivent fuir l'entretien v.731 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  120. Puisque je viens, Monsieur, faire votre fortune. v.734 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  121. Et vous viennent toujours promettre tant de bien. v.736 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  122. Dieu me garde, Monsieur, d'être de ces fous-là. v.740 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  123. Ne parlent que de vingt ou trente millions : v.748 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  124. En peut donner au Roi quatre cents, de bon conte : v.750 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  125. Oui, pourvu que par vous je puisse être poussé... v.755 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  126. Non, non, je ne veux point savoir votre secret. v.759 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  127. En fameux ports de mer, mettre toutes les côtes. v.769 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  128. Voyez quel contretemps prend ici leur visite ! v.778 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  129. Je te viens, contre tous, faire offre de service. v.786 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  130. Ce sera contre toi, qui me fais enrager, v.803 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  131. Quoi, malgré moi le traître espère l'obtenir ? v.811 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  132. J'entrevois là quelqu'un sur la porte d'Orphise. v.813 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  133. Qu'entends-je à ces gens-là dire de notre maître ? v.817 (Acte 3, scène 5, LA RIVIÈRE)
  134. Approchons doucement, sans nous faire connaître. v.818 (Acte 3, scène 5, LA RIVI?RE)
  135. Il faut de mille coups percer son traître sein. v.820 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  136. Pour les mettre en embûche aux lieux que je désire ; v.822 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  137. Traître tu trouveras en nous à qui parler. v.828 (Acte 3, scène 5, LA RIVIÈRE)
  138. De secourir ici l'oncle de ma maîtresse. v.830 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  139. Trop malheureux d'avoir mérité votre haine. v.838 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  140. Et quoi que votre amour, ce soir, ait pu prétendre v.842 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  141. Et je veux, envers lui, que votre main m'acquitte. v.854 (Acte 3, scène 6, DAMIS)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. À d'aimables penchants notre coeur nous dispose, v.11 (Acte 1, scène 1, DEUXIÈME VOIX)
  2. Contre un parfait amour ne gagne jamais rien, v.17 (Acte 1, scène 1, TROISIÈME VOIX)
  3. Votre ardeur est non commune, v.92 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  4. De votre bonne fortune : v.94 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIENNE)
  5. C'est le moyen d'être heureux. v.96 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIENNE)
  6. Que de perdre notre amour. v.102 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIEN)
  7. Les Sceptres qui font tant d'envie. v.104 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  8. C'est le moyen d'être heureux. v.108 (Acte 3, scène 1, L'ÈGYPTIEN, L'ÈGYPTIENNE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Quoi, le beau nom de fille est un titre, ma soeur, v.1 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. Aux suites de ce mot résoudre votre coeur ? v.14 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  3. Que d'attacher à soi, par le titre d'époux, v.21 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  4. Mon_Dieu, que votre esprit est d'un étage bas ! v.26 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  5. Et de n'entrevoir point de plaisirs plus touchants, v.29 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  6. Vous avez notre mère en exemple à vos yeux, v.37 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  7. Tâchez ainsi que moi de vous montrer sa fille, v.39 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  8. Loin d'être aux lois d'un homme en esclave asservie ; v.43 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  9. Si le vôtre est né propre aux élévations v.57 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  10. Goûtera de l'hymen les terrestres appas. v.66 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  11. Ainsi dans nos desseins l'une à l'autre contraire, v.67 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  12. Nous saurons toutes deux imiter notre mère ; v.68 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  13. Je vois que votre esprit ne peut être guéri v.85 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  14. Votre visée au moins n'est pas mise à Clitandre. v.88 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  15. Que de vouloir d'un autre enlever la conquête ; v.92 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  16. Votre esprit à l'hymen renonce pour toujours, v.97 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  17. Et je n'ai fait que prendre, au refus de votre âme, v.107 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  18. Je ne sais ; mais enfin, si c'est votre plaisir, v.117 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  19. Entre elle et moi, Clitandre, expliquez votre coeur, v.122 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  20. Non, non, je ne veux point à votre passion v.125 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  21. De répondre à l'amour que l'on vous fait paraître, v.163 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  22. Sans le congé de ceux qui vous ont donné l'être ? v.164 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  23. Qu'ils ont sur votre coeur l'autorité suprême, v.167 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  24. Clitandre, prenez soin d'appuyer votre amour v.173 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  25. Appuyer sa demande, et de votre suffrage v.187 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  26. Presser l'heureux moment de notre mariage. v.188 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  27. Votre petit esprit se mêle de railler, v.190 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  28. Votre sincère aveu ne l'a pas peu surprise. v.199 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  29. Mais puisqu'il m'est permis, je vais à votre père, v.203 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  30. Même dans votre soeur flatter leur caractère, v.216 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  31. De se rendre savante afin d'être savante ; v.220 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  32. Je respecte beaucoup Madame votre mère, v.227 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  33. Et je me trouve assez votre goût et vos yeux : v.238 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  34. Contre tous les honneurs d'un général d'armée. v.260 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  35. Mais je vois votre tante. Agréez, s'il vous plaît, v.270 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  36. Que mon coeur lui déclare ici notre mystère, v.271 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  37. Et gagne sa faveur auprès de votre mère. v.272 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  38. Ah tout beau, gardez-vous de m'ouvrir trop votre âme : v.276 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  39. Si je vous ai su mettre au rang de mes amants, v.277 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  40. Et ne m'expliquez point par un autre langage v.279 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  41. Dont s'est adroitement avisé votre amour, v.314 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  42. Mais votre erreur... v.321 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  43. Je veux être pendu, si je vous aime, et sage... v.323 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  44. Diantre soit de la folle avec ses visions. v.325 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  45. Allons commettre un autre au soin que l'on me donne, v.327 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  46. Et c'est d'un autre objet que son coeur est épris. v.358 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  47. Henriette, entre nous, est un amusement, v.366 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  48. À couvrir d'autres feux dont je sais le mystère, v.368 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  49. Et je veux bien tous deux vous mettre hors d'erreur. v.369 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  50. Dites-nous, s'il vous plaît, cet autre objet qu'il aime ? v.371 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  51. Notre soeur est folle oui. v.397 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  52. Parlons à votre femme, et voyons à la rendre v.407 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  53. Oui ; mais pour appuyer votre consentement, v.409 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  54. Soit. Je vais là-dessus sonder votre Henriette, v.415 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  55. Votre congé ! v.423 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
  56. Prenez-vous son parti contre moi ? v.434 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  57. Hé bien oui. Vous dit-on quelque chose là-contre ? v.439 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  58. Je ne veux point d'obstacle aux désirs que je montre. v.440 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  59. Être pour moi contre elle et prendre mon courroux. v.442 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  60. Coquine, et votre crime est indigne de grâce. v.444 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  61. A-t-elle, pour donner matière à votre haine, v.447 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  62. Quoi, l'avez-vous surprise à n'être pas fidèle ? v.456 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  63. Comment diantre, friponne ! Euh ? A-t-elle commis... v.458 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  64. Elle a, d'une insolence à nulle autre pareille, v.459 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  65. Après trente leçons, insulté mon oreille, v.460 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  66. Mais je ne saurais, moi, parler votre jargon. v.474 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  67. Grammaire est prise à contre-sens par toi, v.493 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  68. Pour mettre incessamment mon oreille au supplice ? v.516 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  69. En cuisine peut-être auraient été des sots. v.534 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  70. D'être baissé sans cesse aux soins matériels, v.537 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  71. Et notre plus grand soin, notre première instance, v.547 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  72. Doit être à le nourrir du suc de la science. v.548 (Acte 2, scène 7, B?LISE)
  73. Ma foi si vous songez à nourrir votre esprit, v.549 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  74. Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, v.562 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  75. Doit être son étude et sa philosophie. v.576 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  76. À connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse. v.580 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  77. Leurs ménages étaient tout leur docte entretien, v.582 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  78. L'autre rêve à des vers quand je demande à boire ; v.600 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  79. Enfin je vois par eux votre exemple suivi, v.601 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  80. Je me veux mal de mort d'être de votre race, v.619 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  81. Discourons d'autre affaire. À votre fille aînée v.623 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  82. Mais de toute autre humeur se trouve sa cadette, v.627 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  83. Et qui n'a pas l'honneur d'être dans votre estime, v.632 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  84. Je veux à votre fille en parler avant vous. v.638 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  85. Que vous venez d'avoir ensemble un entretien. v.642 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  86. C'est que pour gendre elle m'offre un autre homme. v.647 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  87. Un autre homme pour gendre ! v.648 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  88. Un autre. v.648 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  89. Non : car comme j'ai vu qu'on parlait d'autre gendre, v.656 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  90. Certes, votre prudence est rare au dernier point ! v.658 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  91. N'avez-vous point de honte avec votre mollesse ? v.659 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  92. Elle me fait trembler dès qu'elle prend son ton. v.673 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  93. Je ne sais où me mettre, et c'est un vrai dragon ; v.674 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  94. Allez, c'est se moquer. Votre femme, entre nous, v.677 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  95. Son pouvoir n'est fondé que sur votre faiblesse. v.679 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  96. C'est de vous qu'elle prend le titre de maîtresse. v.680 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  97. Vous résoudre une fois à vouloir être un homme ? v.684 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  98. Vous laisserez sans honte immoler votre fille v.687 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  99. Et de tout votre bien revêtir un nigaud, v.689 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  100. Un pédant qu'à tous coups votre femme apostrophe v.691 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  101. Et votre lâcheté mérite qu'on en rie. v.696 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  102. Allons, il faut enfin montrer un coeur plus fort, v.698 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  103. Que d'être si soumis au pouvoir d'une femme. v.700 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  104. Et je lui veux faire aujourd'hui connaître v.703 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  105. Que ma fille est ma fille, et que j'en suis le maître, v.704 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  106. Et je m'en vais être homme à la barbe des gens. v.710 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  107. Ce m'est une douceur à nulle autre pareille. v.715 (Acte 3, scène 1, ARMANDE)
  108. À notre impatience offrez votre épigramme. v.719 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  109. Et c'est dans votre cour, que j'en viens d'accoucher. v.722 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  110. Votre approbation lui peut servir de mère. v.724 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  111. C'est de peur de troubler un entretien si doux. v.726 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  112. Aussi peu l'un que l'autre, et je n'ai nulle envie... v.735 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  113. Ce que nous appelons centre de gravité ? v.742 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  114. Bien lui prend de n'être pas de verre. v.744 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  115. Servez-nous promptement votre aimable repas. v.746 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  116. Je sens d'aise mon coeur tressaillir par avance. v.756 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  117. Je suis de votre avis, quoi qu'on die est heureux. v.795 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  118. Et pensiez-vous alors y mettre tant d'esprit ? v.810 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  119. Votre belle vie ! v.824 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  120. Chaque pas dans vos vers rencontre un trait charmant. v.837 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  121. Peut-être que mes vers importunent Madame. v.847 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  122. Ces titres ont toujours quelque chose de rare. v.849 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  123. Si sur votre sujet j'ai l'esprit prévenu, v.872 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  124. Mais j'admire partout vos vers et votre prose. v.873 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  125. Si vous vouliez de vous nous montrer quelque chose, v.874 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  126. À notre tour aussi nous pourrions admirer. v.875 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  127. Que je pourrai bientôt vous montrer, en amie, v.877 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  128. Huit chapitres du plan de notre Académie. v.878 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  129. C'est faire à notre sexe une trop grande offense, v.889 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  130. De n'étendre l'effort de notre intelligence, v.890 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  131. Et mettre hautement notre esprit hors de page. v.894 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  132. Mais nous voulons montrer à de certains esprits, v.899 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  133. Faire entrer chaque secte, et n'en point épouser. v.908 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  134. Il me tarde de voir notre assemblée ouverte, v.917 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  135. Et c'était autrefois l'amour des grands esprits ; v.928 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  136. Contre eux nous préparons de mortelles sentences, v.937 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  137. Mais le plus beau projet de notre académie, v.941 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  138. Une entreprise noble, et dont je suis ravie ; v.942 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  139. Ils ne sauraient manquer d'être tous beaux et sages. v.953 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  140. De lui donner l'honneur de votre connaissance. v.962 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  141. Faisons bien les honneurs au moins de notre esprit. v.964 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  142. Je crains d'être fâcheux, par l'ardeur qui m'engage v.981 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  143. Et j'aurai pu troubler quelque docte entretien. v.983 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  144. Et pourrait, s'il voulait, vous montrer quelque chose. v.986 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  145. D'être au Palais, au Cours, aux Ruelles, aux Tables, v.989 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  146. Vos vers ont des beautés que n'ont point tous les autres. v.1001 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  147. Les Grâces et Vénus règnent dans tous les vôtres. v.1002 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  148. Qui laisse de bien loin votre Horace après vous. v.1008 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  149. Si la France pouvait connaître votre prix. v.1015 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  150. Vous donnez sottement vos qualités aux autres. v.1045 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  151. Fort impertinemment vous me jetez les vôtres. v.1046 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  152. Allez, cuistre... v.1050 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  153. Et l'on t'y voit partout être en butte à ses traits. v.1064 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  154. Et ses coups contre moi redoublés en tous lieux, v.1071 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  155. Montrent qu'il ne se croit jamais victorieux. v.1072 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  156. Ma plume t'apprendra quel homme je puis être. v.1073 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  157. Et la mienne saura te faire voir ton maître. v.1074 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  158. C'est votre jugement que je défends, Madame, v.1078 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  159. À vous remettre bien je me veux appliquer. v.1080 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  160. Mais parlons d'autre affaire. Approchez, Henriette. v.1081 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  161. Les doctes entretiens ne sont point mon affaire. v.1086 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  162. Je me trouve fort bien, ma mère, d'être bête, v.1090 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  163. De faire entrer chez vous le désir des sciences, v.1101 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  164. C'est un hymen qui fait votre établissement. v.1111 (Acte 3, scène 4, BÉLISE)
  165. On voit briller pour vous les soins de notre mère ; v.1118 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  166. Et son choix ne pouvait d'un plus illustre époux... v.1119 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  167. J'accepterais votre offre avec ravissement. v.1124 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  168. Et vous croyez en vain par votre résistance... v.1130 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  169. Et le considérez désormais dans votre âme v.1133 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  170. Une mère a sa part à notre obéissance. v.1138 (Acte 3, scène 6, ARMANDE)
  171. Et c'est un autre époux... v.1141 (Acte 3, scène 6, ARMANDE)
  172. Je lui montrerai bien aux lois de qui des deux v.1159 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  173. De vouloir malgré vous devenir votre gendre. v.1165 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  174. Que jamais d'Henriette il pût être l'époux. v.1172 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  175. Contre de pareils coups l'âme se fortifie v.1177 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  176. Et par elle on se peut mettre au-dessus de tout : v.1179 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  177. Il est de votre honneur d'être à ses voeux contraire, v.1181 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  178. Jamais je n'ai connu, discourant entre nous, v.1183 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  179. Quelque bruit que votre gloire fasse, v.1185 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  180. Pour armer contre moi toute votre éloquence ? v.1194 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  181. Plutôt que de brûler des feux d'un autre amour ; v.1204 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  182. Et tout coeur infidèle est un monstre en morale. v.1206 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  183. Ce que m'a de votre âme ordonné la fierté ? v.1208 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  184. Ce que vous refusez, je l'offre au choix d'une autre. v.1217 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  185. Voyez. Est-ce, Madame, ou ma faute, ou la vôtre ? v.1218 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  186. Appelez-vous, Monsieur, être à vos voeux contraire, v.1221 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  187. Vous ne sauriez pour moi tenir votre pensée v.1225 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  188. Cette union des coeurs où les corps n'entrent pas ? v.1228 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  189. Sont bien loin de brûler de ces terrestres flammes ! v.1234 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  190. On aime pour aimer, et non pour autre chose. v.1242 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  191. Pour avoir désiré de me voir votre époux, v.1264 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  192. Ait dû vous donner lieu d'en paraître offensée. v.1266 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  193. Il n'est plus temps, Madame, une autre a pris la place ; v.1273 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  194. Quand vous vous promettez cet autre mariage ? v.1278 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  195. Que j'ai pour Henriette un autre époux tout prêt ? v.1280 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  196. Eh, Madame, voyez votre choix, je vous prie ; v.1281 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  197. Le mauvais goût du siècle a su mettre en crédit : v.1288 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  198. Si vous jugez de lui tout autrement que nous, v.1295 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  199. C'est que nous le voyons par d'autres yeux que vous. v.1296 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  200. Est chu tout au travers de notre tourbillon ; v.1300 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  201. Et s'il eût en chemin rencontré notre terre, v.1301 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  202. Remettons ce discours pour une autre saison, v.1303 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  203. Mais j'aimerais mieux être au rang des ignorants, v.1311 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  204. Sans être fort habile, v.1317 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  205. Le sentiment commun est contre vos maximes, v.1329 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  206. L'alliance est plus grande entre pédant et sot. v.1332 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  207. Et l'étude dans l'autre ajoute à la nature. v.1334 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  208. Ces certains savants-là, peuvent à les connaître, v.1341 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  209. Valoir certaines gens que nous voyons paraître. v.1342 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  210. Autre second : je quitte la partie. v.1350 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  211. On souffre aux entretiens ces sortes de combats, v.1351 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  212. Et de bien d'autres traits il s'est senti piquer, v.1355 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  213. Vous autres beaux esprits, vous déclamiez contre elle ; v.1365 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  214. Avec tout le respect que votre nom m'inspire, v.1370 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  215. Que vous autres Messieurs vous vous mettez en tête ; v.1374 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  216. Qu'elle a du sens commun pour se connaître à tout ; v.1375 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  217. Je vois votre chagrin, et que par modestie v.1385 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  218. Et pour ne vous point mettre aussi dans le propos, v.1387 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  219. Que, pour être imprimés, et reliés en veau, v.1396 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  220. Pour savoir ce qu'ont dit les autres avant eux, v.1404 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  221. Pour avoir eu trente ans des yeux et des oreilles, v.1405 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  222. Votre chaleur est grande, et cet emportement v.1415 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  223. C'est le nom de rival qui dans votre âme excite... v.1417 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  224. Reportez tout cela sur l'heure à votre maître ; v.1433 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  225. Et lui dites, qu'afin de lui faire connaître v.1434 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  226. Et comme je les crois dignes d'être suivis, v.1436 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  227. Et d'aller avertir votre soeur de l'affaire. v.1442 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  228. Trissotin s'est vanté, Madame, qu'il épouserait votre fille. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  229. Je vous donne avis que sa philosophie n'en veut qu'à vos richesses, et que vous ferez bien de ne point conclure ce mariage, que vous n'ayez vu le poème que je compose contre lui. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  230. Et disposer son coeur à vous être rebelle. v.1446 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  231. J'ai peur que votre effort n'ait pas trop bonne issue. v.1453 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  232. Peut-être verrez-vous votre crainte déçue. v.1454 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  233. Et que de votre appui je serai secondé. v.1456 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  234. Sans votre appui, Monsieur, je serai malheureux. v.1459 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  235. Madame votre femme a rejeté mes voeux, v.1460 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  236. Pourquoi diantre vouloir ce Monsieur Trissotin ? v.1463 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  237. Pour la contrecarrer, vous marier vous deux. v.1468 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  238. Et Madame doit être instruite par sa soeur, v.1471 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  239. De préparer sa main à cette autre alliance. v.1474 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  240. Il est dans ma maison d'autre maître que moi. v.1476 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  241. Mon plus solide espoir, c'est votre coeur, Madame. v.1482 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  242. Je ne puis qu'être heureux, quand j'aurai son appui. v.1484 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  243. Il est une retraite où notre âme se donne, v.1489 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  244. Qui m'empêchera d'être à toute autre personne. v.1490 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  245. Votre grâce et votre air, sont les biens, les richesses, v.1505 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  246. Un coeur, vous le savez, à deux ne saurait être, v.1513 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  247. Et je sens que du mien Clitandre s'est fait maître. v.1514 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  248. Le don de votre main où l'on me fait prétendre, v.1521 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  249. Et ne peut de vos soins, Monsieur, être touchée. v.1526 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  250. Mais on voit que l'amour se gouverne autrement. v.1535 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  251. Ôtez-moi votre amour, et portez à quelque autre v.1545 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  252. Les hommages d'un coeur aussi cher que le vôtre. v.1546 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  253. De ne vous point aimer peut-il être capable, v.1549 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  254. À moins que vous cessiez, Madame, d'être aimable, v.1550 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  255. Mérite qu'on lui donne une illustre matière ; v.1586 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  256. Les soins continuels de la mettre en son jour ; v.1588 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  257. Je le laisse à quelque autre, et vous jure entre nous, v.1591 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  258. Allons, venez-vous-en faire votre devoir, v.1596 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  259. Et soumettre vos voeux aux volontés d'un père. v.1597 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  260. Je veux, je veux apprendre à vivre à votre mère ; v.1598 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  261. Je n'aurais pas l'esprit d'être maître chez moi ? v.1612 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  262. Ma volonté céans doit être en tout suivie. v.1618 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  263. Je vous ferai bien voir que c'est à votre père v.1625 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  264. Qu'il vous faut obéir, non pas à votre mère. v.1626 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  265. Veuillez être obéi, c'est tout ce que je veux. v.1628 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  266. Vous ne sauriez changer votre style sauvage, v.1633 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  267. Notre style est très bon, et je serais un sot, v.1635 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  268. Nous avons maintenant autre chose à conclure. v.1649 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  269. Voyez à convenir entre vous du futur ? v.1660 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  270. Quoi donc, vous combattrez les choses que je veux ? v.1664 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  271. Vraiment à votre bien on songe bien ici, v.1667 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  272. Je voudrais qu'il se fît le maître du logis. v.1680 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  273. Et si je contestais contre lui par caprice, v.1682 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  274. Un mari qui n'ait point d'autre livre que moi ; v.1700 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  275. Votre digne interprète ? v.1704 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  276. Et si votre parole à Clitandre est donnée, v.1709 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  277. Voyez ? Y donnez-vous votre consentement ? v.1712 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  278. Qui doit être épuré comme l'astre du jour ; v.1716 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
  279. La substance qui pense y peut être reçue, v.1717 (Acte 5, scène 3, B?LISE)
  280. Ces deux lettres me font porteur de deux nouvelles, v.1721 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  281. L'une pour vous, me vient de votre procureur ; v.1723 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  282. L'autre pour vous, me vient de Lyon. v.1724 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  283. Cette lettre en contient un que vous pouvez lire. v.1726 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  284. Madame, j'ai prié Monsieur votre frère de vous rendre cette lettre, qui vous dira ce que je n'ai osé vous aller dire. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  285. La grande négligence que vous avez pour vos affaires a été cause que le clerc de votre rapporteur ne m'a point averti, et vous avez perdu absolument votre procès que vous deviez gagner. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  286. Votre procès perdu ! v.1727 (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  287. Faites, faites paraître une âme moins commune v.1729 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  288. Voyons l'autre. v.1737 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  289. Monsieur, l'amitié qui me lie à Monsieur votre frère me fait prendre intérêt à tout ce qui vous touche. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  290. Je sais que vous avez mis votre bien entre les mains d'Argante et de Damon, et je vous donne avis qu'en même jour ils ont fait tous deux banqueroute. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  291. Achevons notre affaire, et quittez votre ennui ; v.1741 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  292. Elle suit de bien près, Monsieur, notre disgrâce. v.1747 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  293. Je vois, je vois de vous, non pas pour votre gloire, v.1751 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  294. Je ne me vante point de l'être ; mais enfin v.1761 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  295. Je m'attache, Madame, à tout votre destin ; v.1762 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  296. Souffrez que je résiste à votre volonté. v.1769 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  297. Pour ne vous charger point de notre adversité. v.1778 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  298. Tout destin avec vous me peut être agréable ; v.1779 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  299. Pour détromper ma soeur, et lui faire connaître v.1795 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  300. Ce que son philosophe à l'essai pouvait être. v.1796 (Acte 5, scène 4, ARISTE)

L'AVARE (1669)

  1. Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Cent choses à la fois : l'emportement d'un père ; les reproches d'une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Ne me faites pas ce tort, de juger de moi par les autres. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. Oui, Valère, je tiens votre coeur incapable de m'abuser. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  6. Je n'aurais rien à craindre, si tout le monde vous voyait des yeux dont je vous vois, et je trouve en votre personne de quoi avoir raison aux choses que je fais pour vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  7. Mon coeur, pour sa défense, a tout votre mérite, appuyé du secours d'une reconnaissance où le Ciel m'engage envers vous. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  8. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  9. Tout cela fait chez moi sans doute un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux, pour me justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  10. De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  11. Vous savez que sur ce chapitre on n'en peut pas dire de bien. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  12. Valère, ne bougez d'ici, je vous prie ; et songez seulement à vous bien mettre dans l'esprit de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  13. Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  14. On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  15. La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  16. Mais que ne tâchez-vous aussi à gagner l'appui de mon frère, en cas que la servante s'avisât de révéler notre secret ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  17. On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du père, et celui du fils, sont des choses si opposées, qu'il est difficile d'accommoder ces deux confidences ensemble. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  18. Mais vous, de votre part, agissez auprès de votre frère, et servez-vous de l'amitié qui est entre vous deux, pour le jeter dans nos intérêts. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  19. Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire, que ce que vous jugerez à propos. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  20. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  21. Vous ignorez la douce violence qu'un tendre amour fait sur nos coeurs ; et j'appréhende votre sagesse. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  22. Il n'est personne qui n'en manque, du moins une fois en sa vie ; et si je vous ouvre mon coeur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  23. Plut au Ciel que votre âme comme la mienne... (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  24. Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  25. Une jeune personne qui loge depuis peu en ces quartiers, et qui semble être faite pour donner de l'amour à tous ceux qui la voient. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  26. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  27. Oui, je conçois assez, mon Frère, quel doit être votre chagrin. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  28. Et si pour m'entretenir même, il faut que maintenant je m'engage de tous côtés, si je suis réduit avec vous à chercher tous les jours le secours des marchands, pour avoir moyen de porter des habits raisonnables ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  29. Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  30. Je fais chercher partout pour ce dessein de l'argent à emprunter ; et si vos affaires, ma soeur, sont semblables aux miennes, et qu'il faille que notre père s'oppose à nos désirs, nous le quitterons là tous deux et nous affranchirons de cette tyrannie où nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  31. Il est bien vrai que, tous les jours, il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  32. Éloignons-nous un peu, pour nous achever notre confidence ; et nous joindrons après nos forces pour venir attaquer la dureté de son humeur. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  33. Allons, que l'on détale de chez moi, maître juré filou, vrai gibier de potence. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  34. Tu murmures entre tes dents. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  35. Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  36. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires ; un traître, dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furètent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  37. Comment diantre voulez-vous qu'on fasse pour vous voler ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  38. Je tremble qu'il n'ait soupçonné quelque chose de mon argent. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  39. Montre-moi tes mains. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  40. Les autres. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  41. Les autres ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  42. Non ; mais je t'empêcherai de jaser, et d'être insolent. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  43. C'est que je m'entretenais en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent ; et je disais qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  44. Est-ce être votre ennemi, que de dire que vous avez du bien ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  45. Je querellais hier votre soeur, mais c'est encore pis. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  46. Où pouvez-vous donc prendre de quoi entretenir l'état que vous portez ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  47. Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à l'honnête intérêt l'argent que vous gagnez afin de le trouver un jour. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  48. Laissons cela, et parlons d'autre affaire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  49. Je crois qu'ils se font signe l'un à l'autre de me voler ma bourse. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  50. Et c'est de mariage aussi que je veux vous entretenir. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  51. Le mariage peut nous faire peur à tous deux, de la façon que vous pouvez l'entendre ; et nous craignons que nos sentiments ne soient pas d'accord avec votre choix. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  52. Je sais ce qu'il faut à tous deux ; et vous n'aurez ni l'un, ni l'autre, aucun lieu de vous plaindre de tout ce que je prétends faire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  53. Mais ce qu'il y a à dire, c'est que si l'on n'y trouve pas tout le bien qu'on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  54. Je suis très humble servante au seigneur Anselme ; mais avec votre permission, je ne l'épouserai point. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  55. Je suis votre très humble valet ; mais, avec votre permission, vous l'épouserez dès ce soir. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  56. Et moi, je gage qu'il ne saurait être approuvé d'aucune personne raisonnable. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  57. Voilà Valère ; veux-tu qu'entre nous deux nous le fassions juge de cette affaire ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  58. C'est vous, Monsieur, sans contredit. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  59. Je dis que dans le fond je suis de votre sentiment ; et vous ne pouvez pas que vous n'ayez raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  60. Saurait-elle mieux rencontrer ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  61. Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu'on ne peut croire ; qu'il y va d'être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu'un engagement qui doit durer jusqu'à la mort, ne se doit jamais faire qu'avec de grandes précautions. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  62. Qui diantre peut aller là contre ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  63. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  64. Heurter de front ses sentiments est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu'il ne faut prendre qu'en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se raidissent contre le droit chemin de la raison, et qu'on ne mène qu'en tournant où l'on veut les conduire. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  65. Enfin notre dernier recours, c'est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d'une fermeté. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  66. Il ne faut point qu'elle regarde comme un mari est fait, et lorsque la grande raison de sans dot s'y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu'on lui donne. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  67. Traître que tu es, où t'es-tu donc allé fourrer ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  68. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  69. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  70. Votre père amoureux ? (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  71. Mais par quelle raison lui faire un mystère de votre amour ? (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  72. Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  73. On ne veut point du tout dire son nom, et l'on doit aujourd'hui l'aboucher avec vous, dans une maison empruntée, pour être instruit, par votre bouche, de votre bien, et de votre famille ; et je ne doute point que le seul nom de votre père ne rende les choses faciles. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  74. Et principalement notre mère étant morte, dont on ne peut m'ôter le bien. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  75. Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  76. « Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  77. C'est plus qu'au denier quatre. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  78. « Premièrement, un lit de quatre pieds, à bandes de points de Hongrie, appliqués fort proprement sur un drap de couleur d'olive, avec six chaises et la courte-pointe de même ; le tout bien conditionné, et doublé d'un petit taffetas changeant rouge et bleu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  79. Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cents livres, et rabaissé à la valeur de mille écus, par la discrétion du prêteur. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  80. Que la peste l'étouffe avec sa discrétion, le traître, le bourreau qu'il est ! (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  81. Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie le plus posé homme du monde. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  82. Mais croyez-vous, maître Simon, qu'il n'y ait rien à péricliter ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  83. Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  84. La charité, Maître Simon, nous oblige à faire plaisir aux personnes, lorsque nous le pouvons. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  85. Notre maître Simon qui parle à votre père. (Acte 2, scène 2, LA FLÈCHE)
  86. Ce n'est pas moi, Monsieur, au moins, qui leur ai découvert votre nom, et votre logis ; mais, à mon avis, il n'y a pas grand mal à cela. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  87. Oses-tu bien, après cela, paraître devant moi ! (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  88. Ne rougissez-vous point de déshonorer votre condition par les commerces que vous faites ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  89. Qui est plus criminel, à votre avis, ou celui qui achète un argent dont il a besoin, ou bien celui qui vole un argent dont il n'a que faire ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  90. D'où vient cette rencontre ? (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  91. Ce que je fais partout ailleurs ; m'entremettre d'affaires, me rendre serviable aux gens, et profiter du mieux qu'il m'est possible des petits talents que je puis avoir. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  92. Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le Ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  93. Je suis votre valet, et tu ne connais pas encore le seigneur Harpagon. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  94. Vous n'avez de votre vie été si jeune que vous êtes ; et je vois des gens de vingt-cinq ans qui sont plus vieux que vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  95. C'est la fleur de l'âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l'homme. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  96. Ô que voilà bien là entre vos deux yeux un signe de longue vie ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  97. Montrez-moi votre main. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  98. Il faudra vous assommer, vous dis-je ; et vous mettrez en terre et vos enfants, et les enfants de vos enfants. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  99. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  100. Comme j'ai commercé chez elles, je les ai à fond l'une et l'autre entretenues de vous, et j'ai dit à la mère le dessein que vous aviez conçu pour Mariane, à la voir passer dans la rue, et prendre l'air à sa fenêtre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  101. Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  102. Elle doit après dîné rendre visite à votre fille, d'où elle fait son compte d'aller faire un tour à la Foire, pour venir ensuite au soupé. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  103. Mais, Frosine, as-tu entretenu la mère touchant le bien qu'elle peut donner à sa fille ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  104. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  105. Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  106. De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  107. Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  108. Mon_Dieu, vous toucherez assez ; et elles m'ont parlé d'un certain pays, où elles ont du bien, dont vous serez le maître. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  109. Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  110. Il faut être folle fieffée. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  111. Il y a là de quoi satisfaire à la vue ; et c'est ainsi qu'il faut être fait, et vêtu, pour donner de l'amour. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  112. Vous êtes à ravir, et votre figure est à peindre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  113. Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  114. Mais nous nous sommes fort entretenues de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  115. Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  116. Et que votre fraise à l'antique fera sur son esprit un effet admirable ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  117. Mais surtout elle sera charmée de votre haut-de-chausses, attaché au pourpoint avec des aiguillettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  118. Le ladre a été ferme à toutes mes attaques : mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j'ai l'autre côté, en tout cas, d'où je suis assurée de tirer bonne récompense. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  119. Outre cela, je vous constitue, pendant le soupé, au gouvernement des bouteilles ; et s'il s'en écarte quelqu'une, et qu'il se casse quelque chose, je m'en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  120. Et vous, tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servirez. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  121. Mais cependant préparez-vous à bien recevoir ma maîtresse qui vous doit venir visiter, et vous mener avec elle à la Foire. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  122. Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  123. À vous dire le vrai, mon Père, je ne puis pas vous promettre d'être bien aise qu'elle devienne ma belle-mère. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  124. Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CL?ANTE)
  125. Ho çà, maître Jacques, approchez-vous, je vous ai gardé pour le dernier. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  126. Est-ce à votre cocher, Monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler ; car je suis l'un et l'autre. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  127. Quelle diantre de cérémonie est-ce là ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  128. Je me suis engagé, maître Jacques, à donner ce soir à souper. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  129. Il semble qu'ils n'aient autre chose à dire, de l'argent, de l'argent, de l'argent. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  130. Par ma foi, Monsieur l'Intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier : aussi bien vous mêlez-vous céans d'être le factoton. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  131. Voilà Monsieur votre intendant, qui vous fera bonne chère pour peu d'argent. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  132. Il faudra quatre grands potages, et cinq assiettes. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  133. Ah traître, tu manges tout mon bien. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  134. Entremets... (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  135. Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que, suivant le dire d'un ancien, « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger ». (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  136. Souviens-toi de m'écrire ces mots : je les veux faire graver en lettres d'or sur la cheminée de ma salle. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  137. Et pour votre soupé, vous n'avez qu'à me laisser faire : je réglerai tout cela comme il faut. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  138. Maintenant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  139. Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  140. J'aime mieux encore qu'ils meurent sous la main d'un autre que sous la mienne. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  141. Maître Jacques fait bien le raisonnable. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  142. Pourrais-je savoir de vous, maître Jacques, ce que l'on dit de moi ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  143. Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  144. L'un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  145. L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  146. Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  147. À ce que je puis voir, maître Jacques, on paye mal votre franchise. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  148. Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  149. Monsieur maître Jacques, ne vous fâchez pas, je vous prie. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  150. Savez-vous bien, Monsieur le rieur, que je ne ris pas, moi ; et que si vous m'échauffez la tête, je vous ferai rire d'une autre sorte ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  151. Monsieur maître Jacques. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  152. Il n'y a point de Monsieur maître Jacques pour un double. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  153. Et moi, je ne prends point de goût à votre raillerie. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  154. Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre : mais pour ce Monsieur l'Intendant, je m'en vengerai si je puis. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  155. Savez-vous, maître Jacques, si votre maître est au logis ? (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  156. Mais pourquoi, et quelle est votre inquiétude ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  157. Je vois bien que, pour mourir agréablement, Harpagon n'est pas le supplice que vous voudriez embrasser ; et je connais à votre mine que le jeune blondin dont vous m'avez parlé, vous revient un peu dans l'esprit. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  158. Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'époux qu'on veut me donner. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  159. Mon_Dieu, Frosine, c'est une étrange affaire, lorsque pour être heureuse, il faut souhaiter ou attendre le trépas de quelqu'un, et la mort ne suit pas tous les projets que nous faisons. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  160. Vous ne l'épousez qu'aux conditions de vous laisser veuve bientôt ; et ce doit être là un des articles du contrat. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  161. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  162. Frosine, quelle rencontre ! (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  163. Je vois que vous vous étonnez de me voir de si grands enfants ; mais je serai bientôt défait et de l'un et de l'autre. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  164. C'est une rencontre imprévue qui m'a surprise autant que vous ; et je n'étais point préparée à une pareille aventure. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  165. Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  166. Le compliment, je vous l'avoue, est trop difficile pour moi ; et c'est un titre, s'il vous plaît, que je ne vous souhaite point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  167. Et moi, pour vous répondre, j'ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurais pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  168. J'aime de lui un aveu de la sorte ; et s'il avait parlé d'autre façon, je l'en estimerais bien moins. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  169. Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  170. Non, il vaut mieux que de ce pas nous allions à la Foire, afin d'en revenir plus tôt, et d'avoir tout le temps ensuite de vous entretenir. (Acte 3, scène 7, FROSINE)
  171. J'y ai pourvu, mon Père, et j'ai fait apporter ici quelques bassins d'oranges de la Chine, de citrons doux et de confitures, que j'ai envoyé quérir de votre part. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  172. Le voilà qui se scandalise de votre refus. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  173. Ah, traître ! (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  174. Pour ne vous point mettre en colère, je la garde maintenant ; et je prendrai un autre temps pour vous la rendre. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  175. Dis-lui que je suis empêché, et qu'il revienne une autre fois. (Acte 3, scène 8, HARPAGON)
  176. Le traître assurément a reçu de l'argent de mes débiteurs, pour me faire rompre le cou. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  177. En attendant qu'ils soient ferrés, je vais faire pour vous, mon Père, les honneurs de votre logis, et conduire Madame dans le jardin, où je ferai porter la collation. (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
  178. Je sais les chagrins et les déplaisirs que sont capables de causer de pareilles traverses ; et c'est, je vous assure, avec une tendresse extrême que je m'intéresse à votre aventure. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  179. Vous êtes, par ma foi, de malheureuses gens l'un et l'autre, de ne m'avoir point avant tout ceci, avertie de votre affaire ! (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  180. Mais, belle Mariane, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  181. Point d'autre appui pour moi dans votre coeur que de simples souhaits ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  182. Avisez, ordonnez vous-même ; je m'en remets à vous ; et je vous crois trop raisonnable pour vouloir exiger de moi, que ce qui peut m'être permis par l'honneur et la bienséance. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  183. Hélas, où me réduisez-vous, que de me renvoyer à ce que voudront me permettre les fâcheux sentiments d'un rigoureux honneur, et d'une scrupuleuse bienséance. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  184. Quand je pourrais passer sur quantité d'égards où notre sexe est obligé, j'ai de la considération pour ma mère. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  185. Employez tous vos soins à gagner son esprit ; vous pouvez faire et dire tout ce que vous voudrez, je vous en donne la licence, et s'il ne tient qu'à me déclarer en votre faveur, je veux bien consentir à lui faire un aveu moi-même, de tout ce que je sens pour vous. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  186. Le Ciel ne m'a point fait l'âme de bronze ; et je n'ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s'entre-aiment en tout bien, et en tout honneur. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  187. Pour votre mère, elle n'est pas tout à fait déraisonnable, et peut-être pourrait-on la gagner, et la résoudre à transporter au fils le don qu'elle veut faire au père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  188. Mais le mal que j'y trouve, c'est que votre père est votre père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  189. Je veux dire qu'il conservera du dépit, si l'on montre qu'on le refuse ; et qu'il ne sera point d'humeur ensuite à donner son consentement à votre mariage. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  190. Il faudrait, pour bien faire, que le refus vînt de lui-même, et tâcher par quelque moyen de le dégoûter de votre personne. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  191. C'est là ce qu'il faudrait ; mais le diantre est d'en pouvoir trouver les moyens. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  192. Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  193. Je viens de me ressouvenir d'une de mes amies, qui sera notre fait. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  194. Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  195. Faites-y de votre part, je vous en conjure, tous les efforts qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  196. Déployez sans réserve les grâces éloquentes, les charmes tout-puissants que le Ciel a placés dans vos yeux et dans votre bouche ; et n'oubliez rien, s'il vous plaît, de ces tendres paroles, de ces douces prières, et de ces caresses touchantes à qui je suis persuadé qu'on ne saurait rien refuser. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  197. Ne croyez pas que ce soit, mon Père, pour vous en dégoûter ; car belle-mère pour belle-mère, j'aime autant celle-là qu'une autre. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  198. Je lui ai dit quelques douceurs en votre nom, mais c'était pour vous plaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  199. Non, non, un mariage ne saurait être heureux, où l'inclination n'est pas. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  200. C'est une chose, mon père, qui peut-être viendra ensuite ; et l'on dit que l'amour est souvent un fruit du mariage. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  201. Non : du côté de l'homme, on ne doit point risquer l'affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n'ai garde de me commettre. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  202. Hé bien, mon père, puisque les choses sont ainsi, il faut vous découvrir mon coeur, il faut vous révéler notre secret. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  203. Lui avez-vous déclaré votre passion, et le dessein où vous étiez de l'épouser ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  204. A-t-elle écouté, pour sa fille, votre proposition ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  205. Et la fille correspond-elle fort à votre amour ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  206. C'est qu'il faut songer, s'il vous plaît, à vous défaire de votre amour ; à cesser toutes vos poursuites auprès d'une personne que je prétends pour moi ; et à vous marier dans peu avec celle qu'on vous destine. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  207. Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  208. Je te ferai bien me connaître, avec de bons coups de bâton. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  209. Hé quoi, à votre père ? (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  210. Hé quoi, à votre fils ? (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  211. Je te veux faire toi-même, maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j'ai raison. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  212. N'est-ce pas une chose épouvantable, qu'un fils qui veut entrer en concurrence avec son père ? (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  213. Hé bien oui, puisqu'il veut te choisir pour juge, je n'y recule point ; il ne m'importe qui ce soit ; et je veux bien aussi me rapporter à toi, maître Jacques, de notre différend. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  214. Je suis épris d'une jeune personne qui répond à mes voeux, et reçoit tendrement les offres de ma foi ; et mon père s'avise de venir troubler notre amour par la demande qu'il en fait faire. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  215. Lui sied-il bien d'être encore amoureux ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  216. Hé bien, votre fils n'est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  217. Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  218. Ah, dis-lui, maître Jacques, que moyennant cela, il pourra espérer toutes choses de moi ; et que, hors Mariane, je lui laisse la liberté de choisir celle qu'il voudra. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  219. Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  220. Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  221. Mon pauvre maître Jacques, je te serai obligé toute ma vie. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  222. Tu m'a fait plaisir, maître Jacques, et cela mérite une récompense. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  223. Je vous demande pardon, mon Père, de l'emportement que j'ai fait paraître. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  224. On oublie aisément les fautes des enfants, lorsqu'ils rentrent dans leur devoir. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  225. Laisse-moi faire, traître. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  226. Voici votre affaire. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  227. Le trésor de votre père, que j'ai attrapé. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  228. Qui peut-ce être ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  229. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  230. Je parle d'un cochon de lait que votre intendant me vient d'envoyer, et je veux vous l'accommoder à ma fantaisie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  231. Il n'est pas question de cela ; et voilà Monsieur, à qui il faut parler d'autre [chose]. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  232. Monsieur est de votre soupé ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  233. Il faut ici, mon cher ami, ne rien cacher à votre maître. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  234. Ma foi, Monsieur, je montrerai tout ce que je sais faire, et je vous traiterai du mieux qu'il me sera possible. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  235. Si je ne vous fais pas aussi bonne chère que je voudrais, c'est la faute de Monsieur notre intendant, qui m'a rogné les ailes avec les ciseaux de son économie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  236. Traître, il s'agit d'autre chose que de souper ; et je veux que tu me dises des nouvelles de l'argent qu'on m'a pris. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  237. Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  238. Oui, mon ami, si vous nous confessez la chose, il ne vous sera fait aucun mal, et vous serez récompensé comme il faut par votre maître. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  239. Voici justement ce qu'il me faut pour me venger de notre intendant : depuis qu'il est entré céans, il est le favori, on n'écoute que ses conseils, et j'ai aussi sur le coeur les coups de bâton de tantôt. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  240. Monsieur, si vous voulez que je vous dise les choses, je crois que c'est Monsieur votre cher intendant qui a fait le coup. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  241. Où était-il votre argent ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  242. Comment, traître, tu ne rougis pas de ton crime ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  243. Votre sang, Monsieur, n'est pas tombé dans de mauvaises mains. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  244. Votre honneur, Monsieur, sera pleinement satisfait. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  245. Oui, nous nous sommes engagés d'être l'un à l'autre à jamais. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  246. C'est être bien endiablé après mon argent. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  247. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  248. Je le crois bien, vraiment ; il serait fort étrange que ma fille eût trempé dans ce crime. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  249. J'aimerais mieux mourir que de lui avoir fait paraître aucune pensée offensante, elle est trop sage et trop honnête pour cela. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  250. Il parle d'elle, comme un amant d'une maîtresse. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  251. Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  252. De votre fille ; et c'est seulement depuis hier qu'elle a pu se résoudre à nous signer mutuellement une promesse de mariage. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  253. Autre disgrâce ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  254. Allons, Monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi son procès, comme larron, et comme suborneur. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  255. Mais vous serez trompés l'un et l'autre. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  256. Quatre bonnes murailles me répondront de ta conduite ; et une bonne potence me fera raison de ton audace. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  257. Ce ne sera point votre passion qui jugera l'affaire ; et l'on m'écoutera, au moins, avant que de me condamner. (Acte 5, scène 4, VALÈRE)
  258. Ne vous laissez point entraîner aux premiers mouvements de votre passion, et donnez-vous le temps de considérer ce que vous voulez faire. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  259. Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez : il est tout autre que vos yeux ne le jugent ; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que sans lui vous ne m'auriez plus il y a longtemps. (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  260. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  261. Qui songe à votre argent, dont vous me faites un galimatias ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  262. Oui, ils se sont donné l'un et l'autre une promesse de mariage. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  263. Cet affront vous regarde, Seigneur Anselme ; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  264. Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille, et le supplice où vous croyez que je puisse être condamné pour notre engagement, lorsqu'on saura ce que je suis. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  265. Je me moque de tous ces contes ; et le monde aujourd'hui n'est plein que de ces larrons de noblesse, que de ces imposteurs, qui tirent avantage de leur obscurité, et s'habillent insolemment du premier nom illustre qu'ils s'avisent de prendre. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  266. Cherchez quelque autre histoire, qui vous puisse mieux réussir, et ne prétendez pas vous sauver sous cette imposture. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  267. Oui, je l'ose ; et je suis prêt de soutenir cette vérité contre qui que ce soit. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  268. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  269. Mais quels témoignages encore, autres que vos paroles, nous peuvent assurer que ce ne soit point une fable que vous ayez bâtie sur une vérité ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  270. À vos paroles je puis ici répondre, moi, que vous n'imposez point ; et tout ce que vous dites me fait connaître clairement que vous êtes mon frère. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  271. Mon coeur s'est ému dès le moment que vous avez ouvert la bouche ; et notre mère, que vous allez ravir, m'a mille fois entretenue des disgrâces de notre famille. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  272. Le Ciel ne nous fit point aussi périr dans ce triste naufrage ; mais il ne nous sauva la vie que par la perte de notre liberté ; et ce furent des corsaires qui nous recueillirent, ma mère et moi, sur un débris de notre vaisseau. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  273. Après dix ans d'esclavage, une heureuse fortune nous rendit notre liberté, et nous retournâmes dans Naples, où nous trouvâmes tout notre bien vendu, sans y pouvoir trouver des nouvelles de notre père. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  274. Embrassez-moi, mes enfants, et mêlez tous deux vos transports à ceux de votre père. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  275. Vous êtes notre père ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  276. Le peu de sûreté que j'ai vu pour ma vie à retourner à Naples, m'a fait y renoncer pour toujours ; et ayant su trouver moyen d'y faire vendre ce que j'avais, je me suis habitué ici, où sous le nom d'Anselme, j'ai voulu m'éloigner les chagrins de cet autre nom qui m'a causé tant de traverses. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  277. C'est là votre Fils ? (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  278. Maître Jacques. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  279. J'ai découvert des nouvelles de votre affaire, et je viens ici pour vous dire que, si vous voulez vous résoudre à me laisser épouser Mariane, votre argent vous sera rendu. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  280. C'est à vous de me dire à quoi vous vous déterminez ; et vous pouvez choisir, ou de me donner Mariane, ou de perdre votre cassette. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  281. Voyez si c'est votre dessein de souscrire à ce mariage, et de joindre votre consentement à celui de sa mère, qui lui laisse la liberté de faire un choix entre nous deux. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  282. Le Ciel, mes enfants, ne me redonne point à vous pour être contraire à vos voeux. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  283. Pour votre paiement, voilà un homme que je vous donne à pendre. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  284. Allons vite faire part de notre joie à votre mère. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Moi, votre ami ? Rayez cela de vos papiers. v.8 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. J'ai fait jusques ici, profession de l'être ; v.9 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. Mais après ce qu'en vous, je viens de voir paraître, v.10 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  4. Je suis, donc, bien coupable, Alceste, à votre compte ? v.13 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  5. Votre chaleur, pour lui, tombe, en vous séparant, v.23 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Que je me fasse un peu, grâce sur votre arrêt, v.31 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  7. Morbleu, Vous n'êtes pas pour être de mes gens ; v.60 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  8. Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre v.69 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  9. Le fond de notre coeur, dans nos discours se montre : v.70 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  10. Et parfois, n'en déplaise à votre austère honneur, v.75 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  11. J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, v.91 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  12. Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; v.92 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  13. Et qu'un si grand courroux contre les moeurs du temps. v.107 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  14. Que je serais fâché d'être sage à leurs yeux. v.112 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  15. Et les autres, pour être aux méchants complaisants, v.120 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  16. Au travers de son masque, on voit à plein le traître, v.125 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  17. Partout, il est connu pour tout ce qu'il peut être ; v.126 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  18. Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne v.133 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  19. Tout le monde en convient, et nul n'y contredit. v.136 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  20. À force de sagesse on peut être blâmable ; v.150 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  21. Heurte trop notre siècle et les communs usages, v.154 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  22. Et c'est une folie, à nulle autre, seconde, v.157 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  23. Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours : v.160 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  24. Mais quoi qu'à chaque pas, je puisse voir paraître, v.161 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  25. En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; v.162 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  26. Mon flegme est philosophe autant que votre bile. v.166 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  27. Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux ? v.172 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  28. Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure, v.173 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  29. Je me verrai trahir, mettre en pièces, voler, v.179 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  30. Contre votre partie, éclatez un peu moins. v.183 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  31. Votre partie est forte, v.193 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  32. C'est cet étrange choix où votre coeur s'engage. v.214 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  33. Cependant à leurs voeux votre âme se refuse, v.217 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  34. Vous croyez être donc, aimé d'elle ? v.236 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  35. Je ne l'aimerais pas, si je ne croyais l'être. v.237 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  36. Mais si son amitié, pour vous, se fait paraître. v.238 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  37. Et ce choix plus conforme était mieux votre affaire. v.246 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  38. Dans un ardent désir d'être de vos amis. v.256 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  39. N'est pas, assurément, pour être rejeté. v.260 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  40. Et qu'en votre amitié, je vous demande place. v.274 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  41. Votre amitié ? v.276 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  42. Que de vouloir le mettre à toute occasion. v.280 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  43. Avec lumière et choix, cette union veut naître, v.281 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  44. Avant que nous lier, il faut nous mieux connaître, v.282 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  45. Et, comme votre esprit a de grandes lumières, v.294 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  46. Je viens, pour commencer, entre nous, ce beau noeud, v.295 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  47. Vous montrer un sonnet, que j'ai fait depuis peu, v.296 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  48. D'être un peu plus sincère, en cela, qu'il ne faut. v.300 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  49. Pourra vous en paraître assez net, et facile, v.310 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  50. Vous me flattez, et vous croyez, peut-être... v.337 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  51. Et que fais-tu donc, traître ? v.338 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  52. Mais, pour vous, vous savez quel est notre traité ; v.339 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  53. Et que, par la chaleur de montrer ses ouvrages, v.349 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  54. Et qu'eût-on, d'autre part, cent belles qualités, v.355 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  55. Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, v.359 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  56. Et qui, diantre ; vous pousse à vous faire imprimer ? v.364 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  57. Franchement, il est bon à mettre au cabinet ; v.376 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  58. Mais vous trouverez bon que j'en puisse avoir d'autres v.419 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  59. Qui se dispenseront de se soumettre aux vôtres. v.420 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  60. Il me suffit de voir que d'autres en font cas. v.421 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  61. Je voudrais bien, pour voir, que, de votre manière v.427 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  62. Mais je me garderais de les montrer aux gens. v.430 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  63. Autre part que chez moi, cherchez qui vous encense. v.432 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  64. Je suis votre valet, Monsieur de tout mon coeur. v.437 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  65. Et moi, je suis, Monsieur, votre humble serviteur. v.438 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  66. Hé bien ! Vous le voyez ; pour être trop sincère, v.439 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  67. Et j'ai bien vu qu'Oronte, afin d'être flatté... v.441 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  68. Contre elles, dans mon coeur, trop de bile s'assemble, v.449 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  69. Oui, je vous tromperais de parler autrement, v.451 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  70. Je ne querelle point ; mais votre humeur, Madame, v.457 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  71. Ouvre, au premier venu, trop d'accès dans votre âme ; v.458 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  72. Dois-je prendre un bâton, pour les mettre dehors ? v.464 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  73. Mais votre accueil retient ceux qu'attirent vos yeux v.468 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  74. Et votre complaisance, un peu moins étendue, v.473 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  75. Votre Clitandre a l'heur de vous plaire si fort ? v.476 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  76. Appuyez-vous, en lui, l'honneur de votre estime ? v.478 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  77. Qu'il a gagné votre âme, en faisant votre esclave ? v.486 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  78. Perdez votre procès, Madame, avec constance, v.493 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  79. C'est ce qui doit rasseoir votre âme effarouchée, v.497 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  80. Vous n'en disiez, peut-être, aux autres tout autant ? v.508 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  81. Il est vrai, votre ardeur, est, pour moi, sans seconde. v.521 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  82. Ce n'est qu'en mots fâcheux, qu'éclate votre ardeur, v.527 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  83. Vous résoudre à souffrir de n'être pas chez vous ? v.536 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  84. Dans tous les entretiens, on les voit s'introduire : v.545 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  85. Et les précautions de votre jugement. v.551 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  86. Ou, pour eux, ou pour moi, faire expliquer votre âme. v.562 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  87. Ce début n'est pas mal ; et contre le prochain, v.583 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  88. Sans cesse, il a, tout bas, pour rompre l'entretien, v.591 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  89. La qualité l'entête, et tous ses entretiens v.599 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  90. Le pauvre esprit de femme ! Et le sec entretien ! v.604 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  91. Contre elle, il fait métier de pester chaque jour ; v.620 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  92. Depuis que dans la tête, il s'est mis d'être habile, v.637 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  93. Que c'est être savant, que trouver à redire ; v.641 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  94. Il se met au-dessus de tous les autres gens. v.644 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  95. Cependant, aucun d'eux, à vos yeux, ne se montre, v.653 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  96. Qu'on ne vous voie, en hâte, aller à sa rencontre, v.654 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  97. Appuyer les serments d'être son serviteur. v.656 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  98. Par le coupable encens de votre flatterie ; v.662 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  99. Et ne faut-il pas bien que Monsieur contredise ? v.669 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  100. Et penserait paraître un homme du commun ; v.675 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  101. L'honneur de contredire, a, pour lui, tant de charmes, v.677 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  102. Qu'il prend, contre lui-même, assez souvent, les armes ; v.678 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  103. Et vous pouvez pousser, contre, moi, la satire. v.682 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  104. Mais il est véritable, aussi que votre esprit v.683 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  105. Se gendarme, toujours, contre tout ce qu'on dit ; v.684 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  106. Que le chagrin contre eux, est toujours de saison, v.688 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  107. Et l'on a tort ici de nourrir dans votre âme, v.693 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  108. Et du parfait amour ? Mettre l'honneur suprême, v.709 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  109. La peur de leur départ, occupe fort votre âme, v.734 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  110. À moins de voir Madame en être importunée. v.737 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  111. Moi, pourvu que je puisse être au petit couché, v.739 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  112. Je n'ai point d'autre affaire, où je sois attaché. v.740 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  113. Ou bien, faites-le entrer. v.748 (Acte 2, scène 5, CÉLIMÈNE)
  114. Quel accommodement veut-on faire entre nous ? v.760 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  115. À trouver bons les vers qui font notre querelle ? v.762 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  116. Par la sangbleu, Messieurs ? Je ne croyais pas être v.773 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  117. Allez vite paraître v.774 (Acte 2, scène 6, CÉLIMÈNE)
  118. Avoir de grands sujets de paraître joyeux. v.780 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  119. À faire aux nouveautés, dont je suis idolâtre, v.793 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  120. Figure de savant, sur les bancs du théâtre ; v.794 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  121. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, v.799 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  122. Je me vois dans l'estime ; autant qu'on y puisse être v.801 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  123. Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître : v.802 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  124. Qu'on peut, par tout pays, être content de soi. v.804 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  125. Et qu'au moins, à tout mettre en de justes balances, v.821 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  126. Tu penses donc, Marquis, être fort bien ici ? v.823 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  127. Que qui pourra montrer une marque certaine, v.841 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  128. L'autre ici, fera place au vainqueur prétendu, v.843 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  129. Je viens d'ouïr entrer un carrosse là-bas, v.848 (Acte 3, scène 2, CÉLIMÈNE)
  130. Éliante, là-bas, est à l'entretenir. v.851 (Acte 3, scène 3, BASQUE)
  131. Les amants déclarés dont une autre est suivie ; v.858 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  132. Contre le siècle aveugle, est toujours en courroux v.860 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  133. En tous endroits, sous main contre moi se détache. v.870 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  134. Je viens, par un avis qui touche votre honneur, v.883 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  135. Et là, votre conduite, avec ses grands éclats, v.887 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  136. Votre galanterie, et les bruits qu'elle excite, v.890 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  137. Je vous excusai fort sur votre intention, v.895 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  138. Et voulus, de votre âme, être la caution. v.896 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  139. J'en prétends reconnaître, à l'instant, la faveur, v.915 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  140. Par un avis, aussi, qui touche votre honneur : v.916 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  141. Et comme je vous vois vous montrer mon amie, v.917 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  142. En un lieu l'autre jour, où je faisais visite, v.921 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  143. Firent tomber sur vous, Madame, l'entretien. v.924 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  144. Là, votre pruderie, et vos éclats de zèle. v.925 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  145. Mais elle met du blanc et veut paraître belle ; v.942 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  146. Pour moi, contre chacun, je pris votre défense, v.945 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  147. De prendre moins de soin des actions des autres, v.949 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  148. Et de vous mettre un peu, plus en peine des vôtres. v.950 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  149. Qu'il faut mettre le poids d'une vie exemplaire, v.953 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  150. Dans les corrections qu'aux autres, on veut faire ; v.954 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  151. Et qu'encor, vaut-il mieux s'en remettre au besoin, v.955 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  152. Et ne prenions grand soin de nous dire, entre nous, v.971 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  153. Madame, comme on sait, d'être prude à vingt ans. v.984 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  154. Et vous faites sonner, terriblement, votre âge : v.986 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  155. Et je ne sais pourquoi, votre âme, ainsi, s'emporte, v.989 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  156. Des voeux que votre coeur peut souhaiter qu'on m'ôte v.997 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  157. Que votre seul mérite attire cette foule ? v.1006 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  158. Qu'aucun, pour nos beaux yeux n'est notre soupirant, v.1015 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  159. Si nos yeux enviaient les conquêtes des vôtres, v.1021 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  160. Je pense qu'on pourrait faire comme les autres. v.1022 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  161. Brisons, Madame, un pareil entretien, v.1027 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  162. Il pousserait trop loin votre esprit, et le mien : v.1028 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  163. Remplira mieux ma place à vous entretenir. v.1036 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  164. Alceste il faut que j'aille écrire un mot de lettre, v.1037 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  165. Que sans me faire tort je ne saurais remettre ; v.1038 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  166. Vous voyez, elle veut que je vous entretienne ; v.1041 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  167. Qui me fût plus charmant, qu'un pareil entretien. v.1044 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  168. Et le vôtre, sans doute a des charmes secrets, v.1047 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  169. Qui font entrer mon coeur dans tous vos intérêts, v.1048 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  170. Du vôtre, en bien des lieux, on fait un cas extrême ; v.1066 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  171. Pour moi, je voudrais bien, que pour vous montrer mieux, v.1075 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  172. Être franc et sincère, est mon plus grand talent, v.1087 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  173. Et ces titres d'honneur qu'elle donne aujourd'hui v.1092 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  174. Laissons, puisqu'il vous plaît, ce chapitre de Cour v.1099 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  175. Mais il faut que mon coeur vous plaigne en votre amour ; v.1100 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  176. Que cette personne est, Madame, votre amie ? v.1106 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  177. Et je vous donne avis, qu'on trahit votre flamme. v.1110 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  178. C'est me montrer, Madame, un tendre mouvement ; v.1111 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  179. Mais votre charité se serait bien passée v.1117 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  180. Si vous ne voulez pas être désabusé, v.1119 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  181. Les doutes sont fâcheux, plus que tout autre chose ; v.1122 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  182. De l'infidélité du coeur de votre belle ; v.1130 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  183. Et si pour d'autres yeux ; le vôtre peut brûler, v.1131 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  184. On peut être honnête homme, et faire mal des vers ; v.1144 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  185. Monsieur, je suis fâché d'être si difficile ; v.1158 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  186. Avoir trouvé, tantôt, votre sonnet meilleur ; v.1160 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  187. Et je sais moins encor comment votre cousine v.1173 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  188. Peut être la personne où son penchant l'incline. v.1174 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  189. Je crois que notre ami, près de cette cousine, v.1185 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  190. Il tournerait ses voeux tout d'un autre côté ; v.1188 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  191. Profiter des bontés que lui montre votre âme. v.1190 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  192. Qu'on doit, sur de tels points, être de bonne foi : v.1192 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  193. S'il fallait que d'un autre on couronnât les feux, v.1199 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  194. Qu'avec tant de bonté, votre âme lui présente : v.1210 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  195. Que votre esprit, un peu, tâche à se rappeler ! v.1224 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  196. Peut-être, est-ce un soupçon conçu légèrement, v.1232 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  197. Et votre esprit jaloux prend parfois des chimères. v.1233 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  198. C'est de sa trahison n'être que trop certain, v.1235 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  199. Oui, Madame, une lettre écrite pour Oronte, v.1237 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  200. Une lettre peut bien tromper par l'apparence, v.1241 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  201. Et ne prenez souci que de votre intérêt. v.1244 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  202. Mais, peut-être le mal n'est pas si grand qu'on pense, v.1261 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  203. Ô ciel ! De mes transports puis-je être, ici, le maître ? v.1277 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  204. Ouais, quel est, donc, le trouble où je vous vois paraître ? v.1278 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  205. Et j'ai de sûrs témoins de votre trahison. v.1288 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  206. Et malgré tous vos soins, et votre adresse à feindre, v.1293 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  207. Mon astre me disait, ce que j'avais à craindre. v.1294 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  208. Mais ne présumez pas que, sans être vengé, v.1295 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  209. Que l'amour veut partout naître sans dépendance ; v.1298 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  210. Si, pour moi, votre bouche avait parlé sans feinte ; v.1302 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  211. Et je puis tout permettre à mes ressentiments. v.1308 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  212. Oui, oui, je l'ai perdu, lorsque dans votre vue v.1317 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  213. Dans les traîtres appas dont je fus enchanté. v.1320 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  214. Mais, pour le mettre à bout, j'ai des moyens tous prêts : v.1323 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  215. Et, contre ce témoin on n'a rien à répondre. v.1326 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  216. Oronte ! Qui vous dit que la lettre est pour lui ? v.1339 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  217. Mais je veux consentir qu'elle soit pour un autre, v.1341 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  218. Mon coeur en a-t-il moins à se plaindre du vôtre ? v.1342 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  219. Tous les mots d'un billet qui montre tant de flamme ! v.1354 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  220. De grâce, montrez-moi, je serai satisfait, v.1363 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  221. Ciel ! Rien de plus cruel peut-il être inventé, v.1371 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  222. Quoi! D'un juste courroux je suis ému contre elle, v.1373 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  223. Contre l'ingrat objet dont il est trop épris ! v.1380 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  224. Ah ! Que vous savez bien ici, contre moi-même, v.1381 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  225. De ce fatal amour, né de vos traîtres yeux ! v.1384 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  226. Et cessez d'affecter d'être, envers moi, coupable ; v.1386 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  227. Efforcez-vous, ici, de paraître fidèle, v.1389 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  228. Et pourquoi, si mon coeur penchait d'autre côté, v.1395 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  229. Contre tous vos soupçons, ne prend pas ma défense ? v.1398 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  230. Et puisque notre coeur fait un effort extrême, v.1401 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  231. Je devrais, autre part, attacher mon estime, v.1413 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  232. Ah ! Traîtresse, mon faible est étrange pour vous ? v.1415 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  233. À votre foi, mon âme est toute abandonnée, v.1418 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  234. Je veux voir, jusqu'au bout, quel sera votre coeur : v.1419 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  235. Et, dans l'ardeur qu'il a de se montrer à tous, v.1423 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  236. Il va, jusqu'à former des souhaits contre vous, v.1424 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  237. Si tu ne veu[x], maraud, t'expliquer autrement. v.1448 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  238. Qu'il faudrait, pour le lire, être pis que démon. v.1452 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  239. C'est de votre procès, je n'en fais aucun doute ; v.1453 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  240. Traître, avec le départ dont tu viens me parler ? v.1456 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  241. Laisse-là, son nom, traître, et dis ce qu'il t'a dit. v.1463 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  242. Il m'a dit que d'ici, votre péril vous chasse, v.1465 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  243. Et que, d'être arrêté, le sort vous y menace. v.1466 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  244. Ma foi, je l'ai, Monsieur, laissé sur votre table. v.1474 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  245. Ait juré d'empêcher que je vous entretienne ; v.1478 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  246. Quoi ! Contre ma partie, on voit, tout à la fois v.1487 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  247. Un traître, dont on sait la scandaleuse histoire, v.1493 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  248. À qui je n'ai rien fait qu'être sincère et franc ! v.1508 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  249. Puisque entre humains, ainsi, vous vivez en vrais loups, v.1523 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  250. Traîtres, vous ne m'aurez de ma vie avec vous. v.1524 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  251. Ce que votre partie ose vous imputer, v.1527 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  252. Il a permission d'être franc scélérat ; v.1532 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  253. Au bruit que, contre vous, sa malice a tourné. v.1536 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  254. Et pour votre procès, dont vous pouvez vous plaindre, v.1538 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  255. Et contre cet arrêt... v.1540 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  256. De la méchanceté des hommes de notre âge. v.1546 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  257. Contre l'iniquité de la nature humaine, v.1549 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  258. Et les hommes devraient être faits d'autre sorte. v.1558 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  259. Des moyens d'exercer notre philosophie. v.1562 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  260. Il me faut de votre âme, une pleine assurance, v.1589 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  261. Mais quel sujet si grand contre lui, vous irrite, v.1597 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  262. Choisissez s'il vous plaît, de garder l'un, ou l'autre : v.1601 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  263. Ma résolution n'attend rien que la vôtre. v.1602 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  264. Mon amour veut du vôtre, une marque certaine. v.1606 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  265. Et voici le moment d'expliquer votre coeur. v.1608 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  266. Troubler, aucunement, votre bonne fortune. v.1610 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  267. Si votre amour, au mien, lui semble préférable... v.1613 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  268. Quoi ? Sur un pareil choix, vous semblez être en peine ! v.1621 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  269. Quoi ! Votre âme balance, et paraît incertaine ! v.1622 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  270. Il n'est point suspendu, sans doute, entre vous deux, v.1627 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  271. Conserver tout le monde, est votre grande étude. v.1641 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  272. Ou bien, pour un arrêt, je prends votre refus v.1644 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  273. Ils veulent l'un, et l'autre, avec même chaleur, v.1655 (Acte 5, scène 3, CÉLIMÈNE)
  274. Que je prononce, entre eux, le choix que fait mon coeur, v.1656 (Acte 5, scène 3, C?LIM?NE)
  275. Peut-être, y pourriez-vous être mal adressée, v.1661 (Acte 5, scène 3, ELIANTE)
  276. J'ai du fond de votre âme une trop haute estime, v.1677 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  277. Cette lettre, par vous, est écrite à Clitandre ? v.1685 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  278. À connaître sa main, n'ait trop su vous instruire : v.1689 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  279. Il devrait être ici. v.1691 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  280. Voici votre paquet. v.1693 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  281. Notre grand flandrin de vicomte... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  282. Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  283. Et pour l'homme à la veste, qui s'est jeté dans le bel esprit, et veut être auteur malgré tout le monde, je ne puis me donner la peine d'écouter ce qu'il dit ; et sa prose me fatigue autant que ses vers. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  284. Il suffit, nous allons l'un, et l'autre en tous lieux v.1697 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  285. Montrer, de votre coeur, le portrait glorieux. v.1698 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  286. Votre Clitandre dont vous me parlez, et qui fait tant le doucereux, est le dernier des hommes pour qui j'aurais de l'amitié. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  287. Changez, pour être raisonnable, vos sentiments contre les siens ; et voyez-moi le plus que vous pourrez, pour m'aider à porter le chagrin d'en être obsédée. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  288. Et votre coeur paré de beaux semblants d'amour. v.1705 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  289. Allez, j'étais trop dupe, et je vais ne plus l'être. v.1707 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  290. Vous me faites un bien, me faisant vous connaître ; v.1708 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  291. Monsieur je ne fais plus d'obstacle à votre flamme, v.1711 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  292. Voit-on des procédés qui soient pareils aux vôtres ? v.1715 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  293. Je ne prends point de part aux intérêts des autres : v.1716 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  294. Mais Monsieur, que, chez vous, fixait votre bonheur v.1717 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  295. Si, par un autre choix, je cherche à me venger. v.1726 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  296. Si, de cette créance, il peut s'être flatté : v.1730 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  297. Dont on aurait grand tort d'être si fort éprise. v.1732 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  298. J'ai des autres, ici, méprisé le courroux, v.1745 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  299. Votre ressentiment, sans doute, est raisonnable, v.1747 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  300. Je sais combien je dois vous paraître coupable, v.1748 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  301. Hé le puis-je, traîtresse, v.1751 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  302. Montrer que c'est à tort, que sages on nous nomme, v.1759 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  303. Où le vice du temps porte votre jeunesse, v.1764 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  304. Pourvu que votre coeur veuille donner les mains, v.1765 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  305. Il peut m'être permis de vous aimer encore. v.1772 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  306. Et dans votre désert aller m'ensevelir ! v.1774 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  307. Et s'il faut qu'à mes feux votre flamme réponde, v.1775 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  308. Madame, cent vertus ornent votre beauté, v.1789 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  309. Je m'en sens trop indigne, et commence à connaître v.1795 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  310. Que le ciel, pour ce noeud, ne m'avait point fait naître ; v.1796 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  311. Et voilà votre ami, sans trop m'inquiéter, v.1801 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)
  312. L'un pour l'autre, à jamais, garder ces sentiments. v.1806 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  313. Où d'être homme d'honneur ont ait la liberté. v.1810 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Sans craindre d'être ouïs, y discourir ensemble. v.4 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Votre dessein, pour vous, me fait trembler de peur ; v.6 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  3. Il est vrai, notre ami. Peut-être que chez vous v.9 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Et votre front, je crois, veut que du mariage, v.11 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  5. Que de votre critique on ait vus garantis ; v.18 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  6. Fort bien : est-il au monde une autre ville aussi, v.21 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  7. L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme, v.27 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. L'autre, en toute douceur, laisse aller les affaires, v.32 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. L'autre, pour se purger de sa magnificence, v.39 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Et peut-être qu'encore j'aurai cet avantage, v.63 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  11. Mais de vous, cher Compère, il en est autrement ; v.65 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  12. De tout temps votre langue a daubé d'importance, v.68 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  13. Qu'on vous a vu contre eux un diable déchaîné ; v.69 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  14. Vous devez marcher droit, pour n'être point berné ; v.70 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  15. Mon_Dieu, notre ami, ne vous tourmentez point ; v.73 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  16. Contre cet accident j'ai pris mes sûretés, v.78 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  17. Épouser une sotte, est pour n'être point sot : v.82 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  18. Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage ; v.83 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  19. Une femme stupide est donc votre marotte ? v.103 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  20. Puisse jamais savoir ce que c'est qu'être honnête ? v.108 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  21. Outre qu'il est assez ennuyeux, que je crois, v.109 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  22. Pensez-vous le bien prendre, et que sur votre idée v.111 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  23. La sûreté d'un front puisse être bien fondée ? v.112 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  24. Pressez-moi de me joindre à femme autre que sotte ; v.119 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  25. Un air doux, et posé, parmi d'autres enfants, v.129 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  26. M'inspira de l'amour pour elle dès quatre ans : v.130 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  27. Dans cette autre maison, où nul ne me vient voir ; v.146 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  28. L'autre jour (pourrait-on se le persuader) v.161 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  29. Avec une innocence à nulle autre pareille, v.163 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  30. Et d'un vieux tronc pourri de votre métairie, v.171 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  31. Outre que la maison par ce nom se connaît, v.173 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  32. Et m'appeler de l'autre, est ne m'obliger pas. v.186 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  33. Cependant la plupart ont peine à s'y soumettre, v.187 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  34. Et je vois même encore des adresses de lettre... v.188 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  35. Votre maître. v.205 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  36. Je souffle notre feu. v.206 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  37. N'aura point à manger de plus de quatre jours. v.209 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  38. Je suis votre servante, v.216 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  39. Vos lettres, billets doux, toute votre science v.247 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  40. Ce n'est point par le bien qu'il faut être ébloui ; v.249 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  41. Mais, de grâce, Oronte votre père, v.259 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  42. Nous ne nous sommes vus depuis quatre ans ensemble. v.263 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  43. Ni, qui plus est, écrit l'un à l'autre, me semble. v.264 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  44. Et j'avais de sa part une lettre pour vous ; v.266 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  45. Mais depuis par une autre il m'apprend sa venue, v.267 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  46. Savez-vous qui peut être un de vos citoyens, v.269 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  47. Comme s'il devait m'être entièrement connu, v.274 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  48. Et m'écrit qu'en chemin ensemble ils se vont mettre, v.275 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  49. Pour un fait important que ne dit point sa lettre. v.276 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  50. Il faut, pour des amis, des lettres moins civiles, v.279 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  51. Peut-être en avez-vous déjà féru quelqu'une : v.299 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  52. Et ce sera de quoi mettre sur mes tablettes. v.307 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  53. Mais, peut-être, il n'est pas que vous n'ayez bien vu v.325 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  54. Ce jeune astre d'amour de tant d'attraits pourvu : v.326 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  55. Vont à m'en rendre maître en dépit du jaloux ; v.342 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  56. N'est que pour mettre à bout cette juste entreprise. v.344 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  57. Cet entretien vous lasse ; v.351 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  58. Derechef, veuillez être discret, v.353 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  59. Qui s'en ferait peut-être un sujet de colère. v.356 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  60. Oh... Oh que j'ai souffert durant cet entretien ! v.357 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  61. Bien que mon autre nom le tienne dans l'erreur, v.361 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  62. Je tremble du malheur qui m'en peut arriver, v.369 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  63. Jusqu'où l'intelligence entre eux a pu s'étendre : v.380 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  64. Je suffoque, et voudrais me pouvoir mettre nu. v.394 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  65. Tâchons à modérer notre ressentiment. v.409 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  66. Mais que diantre est-ce là, qu'avec tant de rudesse v.419 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  67. Il nous fait au logis garder notre maîtresse ? v.420 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  68. Et quand un homme voit d'autres hommes parfois, v.437 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  69. Qui veulent dans sa soupe aller tremper leurs doigts, v.438 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  70. Il en montre aussitôt une colère extrême. v.439 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  71. Nous devons avant tout ; dire notre alphabet. v.450 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  72. Puissent sur le discours la mettre adroitement : v.457 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  73. Venez, Agnès. Rentrez. v.459 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  74. Peut-être : mais enfin, contez-moi cette histoire. v.483 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  75. Soudain, il me refait une autre révérence. v.491 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  76. Moi, j'en refais de même une autre en diligence ; v.492 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  77. Le lendemain étant sur notre porte, v.503 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  78. Que votre cruauté lui refuse un secours, v.525 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  79. Que le bien de vous voir et vous entretenir. v.530 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  80. Et du mal qu'ils ont fait être la médecine. v.532 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  81. Vous-même, à votre avis, n'ai-je pas eu raison ? v.538 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  82. Et l'argent qu'en ont eu notre Alain et Georgette, v.556 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  83. Outre tous ces discours, toutes ces gentillesses, v.567 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  84. Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose [?] v.571 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  85. Et vous vous fâcherez peut-être contre moi. v.573 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  86. Jurez donc votre foi. v.574 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  87. Non, non, non, non ! Diantre ! Que de mystère ! v.576 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  88. Comment. Est-ce qu'on fait d'autres choses ? v.582 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  89. N'a-t-il point exigé de vous d'autre remède ? v.584 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  90. Chut. De votre innocence, Agnès, c'est un effet, v.589 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  91. C'est un autre en un mot que je vous tiens tout prêt, v.629 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  92. Dût le mettre au tombeau le mal dont il vous berce, v.631 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  93. Que venant au logis pour votre compliment v.633 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  94. Et lui jetant, s'il heurte, un grès par la fenêtre, v.635 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  95. L'obligiez tout de bon à ne plus y paraître. v.636 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  96. De votre procédé je serai le témoin. v.638 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  97. Je suis maître, je parle, allez, obéissez. v.642 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  98. Votre innocence, Agnès, avait été surprise, v.647 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  99. Cet autre Monsieur là nous en faisait accroire. v.667 (Acte 3, scène 1, GEORGETTE)
  100. S'il entre jamais, je veux jamais ne boire. v.668 (Acte 3, scène 1, ALAIN)
  101. Aussi bien est-ce un sot, il nous a l'autre fois v.669 (Acte 3, scène 1, ALAIN)
  102. Et pour notre contrat, comme je viens de dire, v.672 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  103. Faites venir ici, l'un ou l'autre, au retour, v.673 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  104. Agnès, pour m'écouter, laissez là votre ouvrage. v.675 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  105. Là, regardez-moi là durant cet entretien : v.677 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  106. Vous devez bénir l'heur de votre destinée : v.680 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  107. À toujours vous connaître, et faire qu'à jamais v.693 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  108. Pour être libertine et prendre du bon temps. v.698 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  109. Votre sexe n'est là que pour la dépendance. v.699 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  110. L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne ; v.703 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  111. L'une en tout est soumise à l'autre qui gouverne. v.704 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  112. Montre d'obéissance au chef qui le conduit, v.706 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  113. Le valet à son maître, un enfant à son père, v.707 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  114. Et du profond respect, où la femme doit être v.711 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  115. Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître. v.712 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  116. Si votre âme les suit et fuit d'être coquette, v.731 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  117. Vous paraîtrez à tous un objet effroyable, v.735 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  118. Et je veux que ce soit votre unique entretien. v.745 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  119. Fait entrer au lit d'autrui : v.748 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  120. Doit se mettre dans la tête, v.749 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  121. Et pour rien doit être compté : v.758 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  122. Que les autres la trouvent laide. v.759 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  123. Et les soins de paraître belles v.764 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  124. Contre les pauvres maris. v.789 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  125. Rentrez : et conservez ce livre chèrement. v.806 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  126. Comme un morceau de cire entre mes mains elle est, v.810 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  127. Mais une femme habile est bien une autre bête. v.820 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  128. Notre sort ne dépend que de sa seule tête : v.821 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  129. L'arrêt de notre honneur, il faut passer le pas. v.831 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  130. Je reviens de chez vous, et le destin me montre v.844 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  131. Qu'il n'a pas résolu que je vous y rencontre. v.845 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  132. D'où diantre a-t-il sitôt appris cette aventure ? v.864 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  133. C'est : Vous n'entrerez point, Monsieur l'a défendu. v.875 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  134. Non. Et de la fenêtre v.876 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  135. Agnès m'a confirmé le retour de ce maître ; v.877 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  136. Diantre ! Ce ne sont pas des prunes que cela ; v.882 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  137. C'est un autre incident que vous allez entendre, v.897 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  138. Il le faut avouer, l'amour est un grand maître, v.900 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  139. Ce qu'on ne fut jamais il nous enseigne à l'être, v.901 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  140. Avec un mot de lettre est tombée à mes pieds, v.915 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  141. Et j'admire de voir cette lettre ajustée, v.916 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  142. Cet homme gendarmé d'abord contre mon feu, v.927 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  143. Comme si j'y voulais entrer par escalade, v.929 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  144. Anime du dedans tous ses gens contre moi, v.931 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  145. Mais il faut qu'en ami je vous montre la lettre. v.940 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  146. Tout ce que son coeur sent, sa main a su l'y mettre : v.941 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  147. Et contre mon dessein l'art t'en fut découvert. v.947 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  148. Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  149. En vérité, je ne sais ce que vous m'avez fait ; mais je sens que je suis fâchée à mourir de ce qu'on me fait faire contre vous, que j'aurai toutes les peines du monde à me passer de vous, et que je serais bien aise d'être à vous. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  150. Peut-être qu'il y a du mal à dire cela ; mais enfin je ne puis m'empêcher de le dire, et je voudrais que cela se pût faire sans qu'il y en eût. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  151. Ce traître, ce bourreau, ce faquin, ce brutal... v.959 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  152. Qu'on se puisse entre amis servir à la pareille, v.965 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  153. Mais depuis quatre jours la pauvre femme est morte, v.973 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  154. Elle a feint d'être telle à mes yeux, la traîtresse, v.980 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  155. Je vois qu'il a le traître empaumé son esprit, v.983 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  156. Faut-il de ses appas m'être si fort coiffé ? v.995 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  157. Je veux entrer un peu, mais seulement pour voir v.1002 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  158. Pour pouvoir mettre un ordre et dedans et dehors, v.1010 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  159. De quel oeil la traîtresse a soutenu ma vue, v.1012 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  160. J'étais aigri, fâché, désespéré contre elle, v.1020 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  161. Et cru la mitonner pour moi durant treize ans, v.1031 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  162. Je ne passerai rien contre vos intérêts. v.1043 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  163. Suffit qu'entre mes mains vos affaires soient mises, v.1045 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  164. Il ne vous faudra point, de peur d'être déçu, v.1046 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  165. Et l'on peut en secret faire votre contrat. v.1051 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  166. Entre en communauté pour... v.1077 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  167. Voyez quel diable d'homme avec son entretien ? v.1086 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  168. M'êtes-vous pas venu quérir pour votre maître ? v.1088 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
  169. J'ignore pour qui vous le pouvez connaître : v.1089 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
  170. Laissons, c'est pour quelque autre jour. v.1094 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  171. Et quel affront pour vous, mes enfants, pourrait-ce être, v.1096 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  172. Si l'on avait été l'honneur à votre maître ! v.1097 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  173. Vous n'oseriez après paraître en nul endroit, v.1098 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  174. Et chacun, vous voyant, vous montrerait au doigt. v.1099 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  175. Il faut de votre part faire une telle garde, v.1101 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  176. Vous nous avez tantôt montré notre leçon. v.1103 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  177. C'est que je puisse voir votre belle maîtresse. v.1121 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  178. À d'autres. v.1122 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  179. Suffit, rentrez tous deux. v.1128 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  180. Non, vous dis-je, rentrez, puisque je le désire. v.1129 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  181. Prendre le savetier du coin de notre rue ; v.1133 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  182. Si message ou poulet de sa part peut entrer. v.1142 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  183. La place m'est heureuse à vous y rencontrer, v.1143 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  184. Seule dans son balcon j'ai vu paraître Agnès, v.1146 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  185. En toussant par trois fois je me ferai connaître, v.1172 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  186. Et je dois au signal voir ouvrir la fenêtre, v.1173 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  187. Quoi ? L'astre qui s'obstine à me désespérer, v.1182 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  188. Et le tirer de pair d'avec les autres fronts, v.1195 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  189. Pour ce noble dessein, j'ai cru mettre en pratique, v.1196 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  190. De tant d'autres maris j'aurais quitté la trace, v.1204 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  191. Et que cet étourdi qui veut m'être fatal, v.1214 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  192. De grâce excusez-moi, j'ai quelque autre embarras. v.1218 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  193. Votre hymen résolu ne se fera-t-il pas ? v.1219 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  194. C'est trop s'inquiéter des affaires des autres. v.1220 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  195. Oh, oh, si brusquement ? Quels chagrins sont les vôtres ? v.1221 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  196. Serait-il point, compère, à votre passion, v.1222 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  197. Je le jurerais presque à voir votre visage. v.1224 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  198. Et ne conceviez point au monde d'autre honneur, v.1231 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  199. Être avare, brutal, fourbe, méchant, et lâche, v.1232 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  200. N'est rien à votre avis auprès de cette tache, v.1233 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  201. Que de ce cas fortuit dépende notre gloire ? v.1237 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  202. Et qu'on s'aille former un monstre plein d'effroi, v.1242 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  203. Cet accident de soi doit être indifférent, v.1247 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  204. De voir leur hardiesse à montrer là leur nez. v.1259 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  205. Mais l'autre extrémité n'est pas moins condamnable, v.1261 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  206. Entre ces deux partis il en est un honnête, v.1268 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  207. Doit un remerciement à votre seigneurie : v.1277 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  208. Montrera de la joie à s'y voir enrôler. v.1279 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  209. Je n'aimasse pas mieux être ce que vous dites, v.1293 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  210. Et veulent, sur le pied de nous être fidèles, v.1300 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  211. Et qu'il a ses plaisirs comme les autres choses. v.1305 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  212. Mon_Dieu ne jurez point de peur d'être parjure; v.1309 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  213. Et l'on ne prendra pas votre avis là-dessus. v.1311 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  214. Quoi que sur ce sujet votre honneur vous inspire, v.1320 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  215. Que c'est être à demi ce que l'on vient de dire : v.1321 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  216. Contre cet accident trouver un bon remède. v.1324 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  217. Mes amis, c'est ici que j'implore votre aide, v.1325 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  218. Je suis édifié de votre affection ; v.1326 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  219. Vous êtes assurés de votre récompense. v.1329 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  220. Dans la chambre d'Agnès entrer par escalade, v.1332 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  221. Car dans le temps qu'il faut j'ouvrirai la fenêtre, v.1336 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  222. Que tous deux à l'envi vous me chargiez ce traître : v.1337 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  223. Rentrez donc ; et surtout gardez de babiller. v.1347 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  224. Traîtres, qu'avez-vous fait par cette violence ? v.1352 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  225. L'ordre était de le battre, et non de l'assommer ; v.1355 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  226. Rentrez dans la maison, et gardez de rien dire v.1360 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  227. Le jour s'en va paraître, et je vais consulter v.1362 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  228. Il faut que j'aille un peu reconnaître qui c'est. v.1366 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  229. Qui fait qu'à point nommé je vous rencontre ainsi. v.1374 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  230. Mais étant sur le point d'atteindre à la fenêtre v.1380 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  231. J'ai, contre mon espoir, vu quelques gens paraître, v.1381 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  232. L'un l'autre ils s'accusaient de cette violence, v.1393 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  233. Car les discours qu'entre eux ces gens avaient tenus, v.1402 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  234. Je lui vois des appas dignes d'un autre sort, v.1418 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  235. C'est que je puisse mettre en vos mains cette belle, v.1425 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  236. Que dans votre maison, en faveur de mes feux, v.1426 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  237. Outre qu'aux yeux du monde il faut cacher sa fuite, v.1428 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  238. Et comme c'est à vous, sûr de votre prudence, v.1432 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  239. Je suis, n'en doutez point, tout à votre service. v.1436 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  240. J'avais de votre part craint des difficultés ; v.1443 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  241. Mais vous êtes du monde, et dans votre sagesse v.1444 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  242. Si je la prends ici, l'on me verra peut-être ; v.1448 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  243. Et s'il faut que chez moi vous veniez à paraître, v.1449 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  244. Pour moi, je ne ferai que vous la mettre en main, v.1454 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  245. Entrez dans cette porte et laissez-vous conduire. v.1461 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  246. Hors de votre présence, on me voit triste aussi. v.1466 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  247. Entre de telles mains vous ne serez que bien. v.1475 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  248. Je me trouverais mieux entre celles d'Horace. v.1476 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  249. Et votre gîte ailleurs est par moi préparé, v.1483 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  250. Je prétends en lieu sûr mettre votre personne. v.1484 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  251. Et c'est à contre-coeur qu'ici vous me voyez ; v.1487 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  252. N'appelez point des yeux le galant à votre aide, v.1489 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  253. Votre simplicité, qui semble sans pareille, v.1492 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  254. Tudieu ? Comme avec lui votre langue cajole ; v.1496 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  255. Qui diantre tout d'un coup vous en a tant appris ? v.1498 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  256. Oui, mais à vous parler franchement entre nous, v.1514 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  257. Ah, c'est que vous l'aimez, traîtresse. v.1520 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  258. Il est vrai, j'ai sujet d'en être réjoui, v.1530 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  259. Puisqu'en raisonnement votre esprit se consomme, v.1545 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  260. N'est-ce rien que les soins d'élever votre enfance ? v.1553 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  261. Chose étrange ! D'aimer, et que pour ces traîtresses v.1572 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  262. Hé bien, faisons la paix, va petite traîtresse, v.1580 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  263. Ta forte passion est d'être brave et leste, v.1592 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  264. Peut-être que son âme étant dépaysée v.1620 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  265. Pourra de cet amour être désabusée. v.1621 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  266. S'il pouvait m'arriver un contretemps plus rude ; v.1633 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  267. De le dissuader de cette autre alliance. v.1645 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  268. Aussitôt qu'à mes yeux je vous ai vu paraître, v.1652 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  269. Quand on ne m'est rien dit j'aurais su vous connaître ; v.1653 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  270. Dont l'hymen autrefois m'avait fait possesseur ; v.1655 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  271. Il vous touche de près. Et sans votre suffrage v.1664 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  272. Votre fils à cet hymen résiste, v.1676 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  273. Et nous faisons contre eux à leur être indulgents. v.1683 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  274. Ah traître ! v.1684 (Acte 5, scène 7, HORACE)
  275. Elle veut à tous coups s'échapper, et peut-être v.1708 (Acte 5, scène 8, GEORGETTE)
  276. Qu'elle se pourrait bien jeter par la fenêtre. v.1709 (Acte 5, scène 8, GEORGETTE)
  277. C'est bien notre dessein. v.1718 (Acte 5, scène 8, ORONTE)
  278. Voici votre galant, à qui pour récompense v.1720 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  279. La fille qu'autrefois de l'aimable Angélique v.1736 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  280. Sur quoi votre discours était-il donc fondé ? v.1738 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  281. Qu'en vos mains à quatre ans elle l'avait remise. v.1753 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  282. Et qu'elle l'avait fait sur votre charité v.1754 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  283. Je devine à peu près quel est votre supplice, v.1760 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  284. Si n'être point cocu vous semble un si grand bien, v.1762 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  285. Ce que votre sagesse avait prémédité. v.1767 (Acte 5, scène 9, HORACE)
  286. Et mon âme depuis n'a cessé d'être émue. v.1773 (Acte 5, scène 9, ENRIQUE)
  287. Payer à notre ami ces soins officieux, v.1778 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Si tu la faisais mettre en prison... (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
  2. Sache que le mot de galant homme vient d'élégant ; prenant le G et l'A de la dernière syllabe, cela fait GA, et puis prenant L, ajoutant un A et les deux dernières lettres, cela fait galant, et puis ajoutant homme, cela fait galant homme. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  3. Sache auparavant que je ne suis pas seulement un docteur, mais que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur : 1° Parce que, comme l'unité est la base, le fondement et le premier de tous les nombres, aussi, moi, je suis le premier de tous les docteurs, le docte des doctes. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  4. 4° Parce que la philosophie a quatre parties : la logique, morale, physique et métaphysique ; et comme je les possède toutes quatre, et que je suis parfaitement versé en icelles, je suis quatre fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  5. 8° Parce que le nombre de huit est le nombre de la justice, à cause de l'égalité qui se rencontre en lui, et que la justice et la prudence avec laquelle je mesure et pèse toutes mes actions me rendent huit fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  6. 10° Parce que, comme on ne peut passer le nombre de dix sans faire une répétition des autres nombres, et qu'il est le nombre universel, aussi, aussi, quand on m'a trouvé, on a trouvé le docteur universel : je contiens en moi tous les autres docteurs. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  7. Ainsi tu vois par des raisons plausibles, vraies, démonstratives et convaincantes, que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  8. Un, deux, trois, quatre, ha, ha, ha ! (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  9. Oui, de l'argent, et toute autre chose que vous pourriez demander. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  10. Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  11. Mademoiselle, vous me faites trop d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement ; et que, puisque vous témoignez que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez, par mes empressements. (Acte 1, scène 3, VALERE)
  12. Mademoiselle, je suis au désespoir de vous apporter de si méchantes nouvelles ; mais aussi bien les auriez-vous apprises de quelque autre : et puisque votre frère est fort malade... (Acte 1, scène 4, VALERE)
  13. Monsieur, ne m'en dites pas davantage ; je suis votre servante, et vous rends grâces de la peine que vous avez prise. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  14. Vous n'aurez point la paix dans votre ménage ? (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
  15. Çà, çà, voyons un peu s'il n'y a pas moyen de vous mettre d'accord, que je sois votre pacificateur, que j'apporte l'union chez vous. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  16. Mettez donc votre bonnet. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  17. J'ai quelques affaires pressantes qui m'appellent à la ville ; mais pour remettre la paix dans votre famille, je veux bien m'arrêter un moment. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  18. Monsieur Gorgibus, touchez là : vous parlez trop ; il faut que quelque autre me dise la cause de leur querelle. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  19. Il faut que quelque autre me conte le désordre. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  20. Doucement, s'il vous plaît : parlez avec respect de votre époux, quand vous êtes devant la moustache d'un docteur comme moi. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  21. Je me moque bien de vous et de votre doctrine, et je suis docteur quand je veux. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  22. Venez çà, vous, dites-moi un peu quelle est la cause, le sujet de votre combustion. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  23. Allons, ma fille, retirez-vous chez vous, et vivez bien avec votre mari. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  24. Il faut pourtant que j'aille un peu voir si notre bonne ménagère m'aura fait à souper. (Acte 1, scène 9, LE BARBOUILLÉ)
  25. J'ai été trop tard, l'assemblée est finie : je suis arrivée justement comme tout le monde sortait ; mais il n'importe, ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  26. Être toute seule à l'heure qu'il est ! (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  27. Pour être toute seule, qu'en veux-tu dire ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  28. Il faut être retiré à la maison, donner ordre au souper, avoir soin du ménage, des enfants ; mais sans tant de discours inutiles, adieu, bonsoir, va-t'en au diable et me laisse en repos. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  29. Si je peux entrer dans la maison subtilement, cependant que tu me chercheras, chacun aura bien son tour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  30. Ne devriez-vous pas, comme un bon père de famille, vous retirer de bonne heure, et bien vivre avec votre femme ? (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  31. Allons, ma fille, embrassez votre mari, et soyez bons amis. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  32. À propos d'accord, voulez-vous que je vous lise un chapitre d'Aristote, où il prouve que toutes les parties de l'univers ne subsistent que par l'accord qui est entre elles ? (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
  33. Non, cela n'est pas long : cela contient environ soixante ou quatre-vingts pages. (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
  34. Allons-nous-en souper ensemble, nous autres. (Acte 1, scène 13, VILLEBREQUIN)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. C'est que ma cousine, dès l'heure que je vous parle, contrefait la malade ; et le bon vieillard, qui est assez crédule, m'envoie quérir un médecin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  2. Si vous en pouviez envoyer quelqu'un qui fût de vos bons amis, et qui fût de notre intelligence, il conseillerait à la malade de prendre l'air à la campagne. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  3. Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  4. Je songe une chose : si vous faisiez habiller votre valet en médecin ? (Acte 1, scène 1, SABINE)
  5. C'est un lourdaud qui gâtera tout ; mais il faut s'en servir faute d'autre. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  6. Employez-moi seulement en vos affaires de conséquence, en quelque chose d'importance : par exemple, envoyez-moi voir quelle heure il est à une horloge, voir combien le beurre vaut au marché, abreuver un cheval ; c'est alors que vous connaîtrez ce que je sais faire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  7. Ce n'est pas cela : c'est qu'il faut que tu contrefasses le médecin. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  8. Je suis prêt à faire tout ce qu'il vous plaira ; mais pour faire le médecin, je suis assez votre serviteur pour n'en rien faire du tout ; et par quel bout m'y prendre, bon Dieu ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. Si tu veux entreprendre cela, va, je te donnerai dix pistoles. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  10. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  11. Pourquoi vouloir donner votre fille à un vieillard ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  12. Et c'est ce qui me fait enrager : je croyais refaire mon ventre d'une bonne carrelure, et m'en voilà sevré. (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  13. Je m'en vais chercher un médecin pour moi aussi bien que pour votre fille ; je suis désespéré. (Acte 1, scène 3, GROS RENE)
  14. Il est si savant que je voudrais de bon coeur être malade, afin qu'il me guérît. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  15. Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  16. Tous les autres médecins ne sont, à mon égard, que des avortons de médecine. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  17. Il n'importe : le sang du père et de la fille ne sont qu'une même chose ; et par l'altération de celui du père, je puis connaître la maladie de la fille. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  18. Si tous les malades pissent de la sorte, je veux être médecin toute ma vie. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  19. Monsieur Gorgibus, votre fille ne pisse que des gouttes ! (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  20. Voilà une pauvre pisseuse que votre fille ; je vois bien qu'il faudra que je lui ordonne une potion pissative. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  21. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  22. Je crois qu'il serait nécessaire que votre fille prît un peu l'air, qu'elle se divertît à la campagne. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  23. Monsieur, votre très humble, etc. (Acte 1, scène 7, GORGIBUS)
  24. Ayant appris la maladie de Mademoiselle votre fille, je vous suis venu témoigner la part que j'y prends, et vous faire offre de tout ce qui dépend de moi. (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  25. N'y aurait-il pas moyen de l'entretenir un moment ? (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  26. Monsieur, voilà un fort habile homme de mes amis qui souhaiterait de vous parler et vous entretenir. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
  27. Monsieur, après ce que m'a dit Monsieur Gorgibus de votre mérite et de votre savoir, j'ai eu la plus grande passion du monde d'avoir l'honneur de votre connaissance, et j'ai pris la liberté de vous saluer à ce dessein : je crois que vous ne le trouverez pas mauvais. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  28. Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  29. Monsieur, j'ai peur de vous être importun : je prends congé de vous, dans l'espérance que j'ai qu'à la première vue j'aurai l'honneur de converser avec vous avec plus de loisir. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  30. S'il fût demeuré tant soit peu davantage, je l'allais mettre sur une matière sublime et relevée. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  31. Votre très humble serviteur. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  32. Je ne sais ce qu'aura fait Sganarelle : je n'ai point eu de ses nouvelles, et je suis fort en peine où je le pourrais rencontrer. (Acte 1, scène 9, VALERE)
  33. Monsieur, votre serviteur. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  34. Je suis son frère, Monsieur ; nous sommes gémeaux ; et comme nous nous ressemblons fort, on nous prend quelquefois l'un pour l'autre. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  35. Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  36. Allez, je ferai votre paix : je suis de ses amis, et je vous promets de vous remettre avec lui. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  37. Monsieur le Médecin, votre très humble serviteur. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  38. Monsieur, je viens de rencontrer Monsieur votre frère, qui est tout à fait fâché de... (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  39. Si je suis capable de vous obliger en autre chose, je le ferai de bon coeur. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  40. Monsieur, votre très humble serviteur ; je m'en vais chercher ce pauvre garçon pour lui apprendre cette bonne nouvelle. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  41. Ma foi, vous parlez fort à votre aise. (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  42. Je vous cherchais partout pour vous dire que j'ai parlé à votre frère : il m'a assuré qu'il vous pardonnait ; mais, pour en être plus assuré, je veux qu'il vous embrasse en ma présence ; entrez dans mon logis, et je l'irai chercher. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  43. Je m'en vais à présent chercher votre frère : ne craignez rien, je vous réponds qu'il n'est plus fâché. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  44. Comme diable on saute ici par les fenêtres ! (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  45. Monsieur, ce n'est pas assez d'avoir pardonné à votre frère ; je vous prie, pour ma satisfaction, de l'embrasser : il est chez moi, et je vous cherchais partout pour vous prier de faire cet accord en ma présence. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  46. Voilà votre frère qui vous attend là-bas : il m'a promis qu'il fera tout ce que je voudrai. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  47. Monsieur, il dit qu'il est honteux, et qu'il vous prie d'entrer, afin qu'il vous demande pardon en particulier. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  48. Voilà la clef, vous pouvez entrer ; je vous supplie de ne me pas refuser et de me donner ce contentement. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  49. Il n'y a rien que je ne fasse pour votre satisfaction : vous allez entendre de quelle manière je le vais traiter. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  50. L'hypocrite, comme il fait le bon apôtre ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  51. Monsieur, dites-lui un peu par plaisir qu'il fasse mettre son frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  52. Oui-dà, Monsieur le Médecin, je vous prie de faire paraître votre frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  53. Montre, montre-toi, coquin. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  54. - Monsieur Gorgibus, je suis votre obligé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  55. Mais faites-moi la grâce de le faire paraître avec vous, et de l'embrasser devant moi à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  56. C'est une chose que je refuserais à tout autre qu'à vous : mais pour vous montrer que je veux tout faire pour l'amour de vous, je m'y résous, quoique avec peine, et veux auparavant qu'il vous demande pardon de toutes les peines qu'il vous a données. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  57. Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  58. Je vous donne le bonjour, et suis votre, etc. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  59. Cependant qu'il vous trompe et joue la farce chez vous, Valère et votre fille sont ensemble, qui s'en vont à tous les diables. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  60. Écoutez un mot, s'il vous plaît : il est vrai que c'est par mon invention que mon maître est avec votre fille ; mais en le servant, je ne vous ai point désobligé : c'est un parti sortable pour elle, tant pour la naissance que pour les biens. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  61. Croyez-moi, ne faites point un vacarme qui tournerait à votre confusion, et envoyez à tous les diables ce coquin-là, avec Villebrequin. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. La politique de l'État lui laisse voir tous ses desseins, et elle ne fait pas un pas dont il ne pénètre les intentions. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Vous parez votre excuse du mieux que vous pouvez, afin de la rendre agréable, et faire qu'elle soit plus aisément reçue. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  3. C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. Quand nos parents pourront être d'accord, ce que je n'ose espérer. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  6. Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  7. Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  8. Notre Comtesse d'Escarbagnas, avec son perpétuel entêtement de qualité, est un aussi bon personnage qu'on en puisse mettre sur le théâtre. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  9. L'approche de l'air de la Cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  10. C'est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture : v.1 (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  11. Je vois que vous vous faites là bien plus maltraité que vous n'êtes ; mais c'est une licence que prennent Messieurs les poètes de mentir de gaieté de coeur, et de donner à leurs maîtresses des cruautés qu'elles n'ont pas, pour s'accommoder aux pensées qui leur peuvent venir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  12. C'est assez de vous les avoir dits, et je dois en demeurer là ; il est permis d'être parfois assez fou pour faire des vers, mais non pour vouloir qu'ils soient vus. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  13. C'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modestie, on sait dans le monde que vous avez de l'esprit, et je ne vois pas la raison qui vous oblige à cacher les vôtres. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  14. Mais voici votre Madame la Comtesse d'Escarbagnas ; je sors par l'autre porte pour ne la point trouver, et vais disposer tout mon monde au divertissement que je vous ai promis. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  15. Vraiment je le veux quereller de cette action, quelque amour que l'on ait pour moi, j'aime que ceux qui m'aiment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes, qui s'applaudissent des incivilités, que leurs amants font aux autres belles. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  16. Je crois être en état de pouvoir faire naître une passion assez forte, et je me trouve pour cela assez de beauté, de jeunesse, et de qualité, Dieu merci ; mais cela n'empêche pas qu'avec ce que j'inspire, on ne puisse garder de l'honnêteté, et de la complaisance pour les autres. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  17. Je m'en ressouviendrai, Madame, aussi bien que de votre grenier, qu'il faut appeler garde-meuble. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  18. Je les trouve bien heureux, Madame, d'être sous votre discipline. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  19. Il se faut bien égosiller avec vous autres. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  20. J'enfermais votre manchon et vos coiffes dans votre armoi..., dis-je, dans votre garde-robe. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  21. Laissez là votre Criquet, bouvière, et appelez laquais. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  22. Qu'est-ce que c'est, Madame, que votre écuyer ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  23. Est-ce maître Charles que vous appelez comme cela ? (Acte 1, scène 2, ANDR?E)
  24. Vive Paris pour être bien servie, on vous entend là au moindre coup d'oeil. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  25. C'est dessous qu'il faut mettre l'assiette. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  26. Dame, Madame, si je le paye, je ne veux point être querellée. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  27. On sait bien mieux vivre à Paris, dans ces hôtels dont la mémoire doit être si chère. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  28. Je pense, Madame, que durant votre séjour à Paris, vous avez fait bien des conquêtes de qualité. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  29. Car pour Monsieur votre Vicomte, quoique Vicomte de province, c'est toujours un Vicomte, et il peut faire un voyage à Paris, s'il n'en a point fait ; mais un conseiller, et un receveur, sont des amants un peu bien minces, pour une grande Comtesse comme vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  30. Ce sont gens qu'on ménage dans les provinces pour le besoin qu'on en peut avoir, ils servent au moins à remplir les vides de la galanterie, à faire nombre de soupirants ; et il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  31. Je vous avoue, Madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites, c'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  32. Petit coquin, voilà encore de vos âneries : un laquais qui saurait vivre, aurait été parler tout bas à la demoiselle suivante, qui serait venue dire doucement à l'oreille de sa maîtresse, Madame, voilà le laquais de Monsieur un tel qui demande à vous dire un mot, à quoi la maîtresse aurait répondu, faites-le entrer. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  33. Entrez Jeannot ! (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
  34. Autre lourderie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  35. Mon maître m'a défendu, Madame, de rien prendre de vous. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  36. Dis à ton maître que je le remercie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  37. Que l'on dise à mon Suisse qu'il ne laisse entrer personne. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  38. Croyez-moi, si vous voulez vous bien divertir, qu'on dise à vos gens de laisser entrer toute la ville. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  39. Voici un billet du beau style, Madame, et qui mérite d'être bien écouté. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  40. Cela vous marque clairement qu'il ne se passe rien entre nous. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  41. Les poires ne sont pas encore bien mûres, mais elles en cadrent mieux avec la dureté de votre âme, qui par ses continuels dédains, ne me promet pas poires molles. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  42. Tibaudier, votre esclave indigne. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  43. Il y a peut-être quelque mot qui n'est pas de l'Académie ; mais j'y remarque un certain respect qui me plaît beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  44. Approchez, Monsieur Tibaudier, ne craignez point d'entrer. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  45. Votre billet a été bien reçu, aussi bien que vos poires, et voilà Madame qui parle pour vous contre votre rival. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  46. Je lui suis bien obligé, Madame, et si elle a jamais quelque procès en notre siège, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  47. Vous n'avez pas besoin d'avocat, Monsieur, et votre cause est juste. (Acte 1, scène 5, JULIE)
  48. J'espérais quelque chose, Monsieur Tibaudier, avant votre billet ; mais il me fait craindre pour mon amour. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  49. Voici encore, Madame, deux petits versets, ou couplets, que j'ai composés à votre honneur et gloire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  50. Voyons l'autre strophe. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  51. Pour aller par respect faire au vôtre sa cour : v.26 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  52. Vous devriez à votre tour, v.29 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  53. Vous contentant d'être Comtesse, v.30 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  54. Ce n'est pas ce Martial-là, Madame ; c'est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  55. Mais allons voir, Madame, si ma musique et ma comédie, avec mes entrées de ballet, pourront combattre dans votre esprit les progrès des deux strophes et du billet que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  56. À huit heures trois quarts, Madame, comme votre commandement me l'avait ordonné. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  57. Comment se portent mes deux autres fils, le Marquis, et le Commandeur ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  58. Dans votre belle chambre à alcôve, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  59. Il compose un thème, Madame, que je viens de lui dicter, sur une épître de Cicéron. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  60. Je suis ravi, Madame, que vous me concédiez la grâce d'embrasser Monsieur le Comte votre fils. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
  61. C'est Monsieur votre frère, et non pas Monsieur votre fils. (Acte 1, scène 7, JULIE)
  62. Allons, Monsieur le Comte, récitez votre leçon d'hier au matin. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  63. Qu'on commence le plus tôt qu'on pourra, et qu'on empêche, s'il se peut, qu'aucun fâcheux ne vienne troubler notre divertissement. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  64. Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  65. Eh ventrebleu, s'il y a ici quelque chose de vilain, ce ne sont point mes jurements, ce sont vos actions, et il vaudrait bien mieux que vous jurassiez, vous, la tête, la mort et la sang, que de faire ce que vous faites avec Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  66. Pour vous, Monsieur, je n'ai rien à vous dire, vous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel, je ne le trouve point étrange, et je vous demande pardon si j'interromps votre comédie ; mais vous ne devez point trouver étrange aussi que je me plaigne de son procédé, et nous avons raison tous deux de faire ce que nous faisons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  67. Je n'ai rien à dire à cela, et ne sais point les sujets de plaintes, que vous pouvez avoir contre Madame la Comtesse d'Escarbagnas. (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
  68. L'on ne vient point crier de dessus un théâtre, ce qui se doit dire en particulier. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  69. J'y viens moi morbleu tout exprès, c'est le lieu qu'il me faut, et je souhaiterais que ce fût un théâtre public, pour vous dire avec plus d'éclat toutes vos vérités. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  70. Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  71. Mais vraiment, Monsieur le Receveur, vous ne songez pas à ce que vous dites, on ne traite point de la sorte les femmes de qualité, et ceux qui vous entendent croiraient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  72. Hé ventrebleu, Madame, quittons la faribole. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  73. Que voulez-vous donc dire, avec votre quittons la faribole ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  74. Cela est merveilleux, comme les amants emportés deviennent à la mode ; on ne voit autre chose de tous côtés. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  75. La, la, Monsieur le Receveur, quittez votre colère, et venez prendre place pour voir la comédie. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  76. Je vous laisse, Madame la Comtesse, à Monsieur le Vicomte, et ce sera à lui que j'envoyerai tantôt vos lettres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  77. Monsieur le Receveur, nous nous verrons autre part qu'ici, et je vous ferai voir que je suis au poil et à la plume. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TIBAUDIER)
  78. La querelle de vos parents et de ceux de Julie vient d'être accommodée, et les conditions de cet accord, c'est le mariage de vous et d'elle. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  79. Ma foi, Madame, voilà notre comédie achevée aussi. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  80. Notre amour eût-il osé espérer un si heureux succès ? (Acte 1, scène 9, JULIE)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Quand nous faisons besoin, nous autres misérables, v.19 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  2. Et dans un autre temps, dès le moindre courroux, v.21 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  3. C'est, Monsieur, votre père, au moins à ce qu'il dit, v.33 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  4. Qu'il peste contre vous d'une belle manière, v.35 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  5. Qu'il pourra rencontrer de quoi vous faire sage. v.40 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  6. Vous soustrait au devoir de votre obéissance, v.44 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  7. Ah ! Trêve, je vous prie, à votre rhétorique. v.47 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  8. Mais vous, trêve plutôt à votre politique, v.48 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  9. Qu'on ne peut me taxer que d'être trop humain. v.58 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  10. Poussez votre bidet, vous dis-je, et laissez faire ; v.60 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  11. Au reste, mon amour, quand je l'ai fait paraître, v.67 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  12. N'a point été mal vu des yeux qui l'ont fait naître ; v.68 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  13. Pour frustrer un rival de ses prétentions. v.74 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  14. J'ai trouvé votre fait, il faut... Non, je m'abuse ; v.79 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  15. Que Monsieur votre père v.100 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  16. Est un autre vilain qui ne vous laisse pas, v.101 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  17. Qu'il n'est point de ressort qui pour votre ressource, v.103 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  18. La fenêtre est ici. v.107 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  19. Mon coeur qu'avec raison votre discours étonne, v.115 (Acte 1, scène 3, CÉLIE)
  20. Ô ! Rencontre cruelle, v.124 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  21. Autrefois j'ai connu cet honnête garçon ; v.129 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  22. Monsieur, je suis tout vôtre, et ma joie est extrême, v.132 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  23. J'incommode peut-être ; v.135 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  24. Mais je l'ai vue ailleurs, où m'ayant fait connaître, v.136 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  25. Je voulais sur un point un peu l'entretenir. v.138 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  26. Voici donc ce que c'est. Le maître que je sers, v.141 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  27. Pouvoir entretenir la beauté qu'il adore : v.144 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  28. N'a pu, quoi qu'il ait fait, le lui permettre encore, v.146 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  29. Je viens vous consulter, sûr que de votre bouche, v.151 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  30. Sous quel astre ton maître a-t-il reçu le jour. v.153 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  31. Sous un astre à jamais ne changer son amour. v.154 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  32. Elle n'est pas d'humeur à trop faire connaître, v.159 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  33. Les secrets sentiments qu'en son coeur on fait naître ; v.160 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  34. Si ton maître en ce point de constance se pique, v.164 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  35. Pourvu qu'entre nous deux le prix soit arrêté. v.178 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  36. Rentrez, et ne prenez jamais cette licence : v.184 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  37. À quoi bon se montrer ? Et comme un étourdi, v.189 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  38. Vous êtes si fertile en pareils contre-temps, v.193 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  39. Enfin, si tu ne mets Célie entre mes mains, v.197 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  40. Serait dans notre affaire un sûr et fort agent ; v.202 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  41. Mais ce ressort manquant, il faut user d'un autre. v.203 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  42. Par mon chef, c'est un siècle étrange que le nôtre ! v.204 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  43. L'argent dans une bourse entre agréablement : v.210 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  44. Votre Nérine. v.219 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  45. Non, laissez votre argent, v.253 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  46. Sans vous mettre en souci, je ferai le présent ; v.254 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  47. C'est être officieux, et très fort, ou je meure. v.264 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  48. Que j'attrapais l'argent dont votre soin nous prive. v.276 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  49. Il fallait, en effet, être bien raffiné. v.278 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  50. Un autre après cela quitterait tout peut-être ; v.283 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  51. Mais j'avais médité tantôt un coup de maître, v.284 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  52. Allez donc, votre vue excite ma colère. v.288 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  53. Allez, encore un coup, j'y vais mettre la main. v.290 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  54. De mon maître ? v.295 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  55. Vous n'êtes pas le seul qui se plaigne de l'être : v.296 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  56. Que ce que je lui dis, pour le faire être sage. v.316 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  57. Mais sa raison n'est pas maintenant la maîtresse : v.327 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  58. S'il était découvert : mais à votre prudence v.331 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  59. Par l'amour qu'une esclave imprime à votre fils. v.334 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  60. Et la faire passer en une autre contrée. v.344 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  61. Après, si vous voulez en mes mains la remettre, v.347 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  62. Je connais des marchands, et puis bien vous promettre, v.348 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  63. Et malgré votre fils de la faire écarter. v.350 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  64. Cet autre objet, pouvant réveiller son caprice, v.355 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  65. Et la mettre en tes mains pour achever le reste. v.360 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  66. Bon, allons avertir mon maître de ceci : v.361 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  67. Oui, traître, c'est ainsi que tu me rends service ; v.363 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  68. Votre esprit contre moi fait le petit démon. v.378 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  69. Traître, peux-tu nier ce que je viens d'ouïr ? v.382 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  70. Que ce conseil adroit qui semble être sans fard, v.385 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  71. Jette dans le panneau l'un et l'autre vieillard : v.386 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  72. Qu'à dessein de la mettre au pouvoir de Lélie : v.388 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  73. Et dès ce même pas rompre mon entreprise. v.400 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  74. Oui, vous aurez mon maître, et je vous le promets. v.406 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  75. Mais votre promptitude est de mauvaise grâce. v.412 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  76. Pourras-tu mettre à fin ce que je me propose ? v.420 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  77. Ce qu'il ne ferait pas, un autre le ferait. v.426 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  78. Ton maître te fait signe, et veut parler à toi ; v.429 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  79. Qu'Anselme entreprenait cet achat favorable ; v.444 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  80. Entre mes propres mains on la devait livrer ; v.445 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  81. Et puis pour votre amour je m'emploierais encore ? v.447 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  82. J'aimerais mieux cent fois être grosse pécore, v.448 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  83. Mais, si dorénavant votre imprudence éclate, v.465 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  84. Votre père fait voir une paresse extrême v.470 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  85. Avaient fait par hasard rencontre d'un trésor ; v.480 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  86. Jouez bien votre rôle, et pour mon personnage, v.486 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  87. Allons nous préparer à jouer notre rôle. v.498 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  88. Être mort de la sorte ! v.500 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  89. N'avoir pas seulement le temps d'être malade ! v.502 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  90. Outre qu'encore un coup j'aurais voulu le voir. v.512 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  91. Et contre eux de tout temps a de mauvais desseins. v.540 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  92. Si malgré ces raisons votre ennui persévère, v.545 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  93. Au reste, sur l'avis de votre serviteur, v.548 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  94. Tenez, je suis tout vôtre, et le ferai paraître. v.557 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  95. Le grand déplaisir que sent monsieur mon Maître ! v.558 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  96. J'aurai soin d'en tirer d'abord votre assurance. v.566 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  97. Je me serais passé de votre compliment. v.580 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  98. Si votre âme est en peine et cherche des prières, v.581 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  99. D'un corps aérien qui contrefait le vôtre, v.599 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  100. Mais qui dans un moment peut devenir tout autre. v.600 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  101. Et tout votre visage affreusement laidir. v.602 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  102. En une autre saison, cette naïveté, v.605 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  103. Dont vous accompagnez votre crédulité, v.606 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  104. À votre dam. Pour moi, sans m'en mettre en souci, v.625 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  105. Contre ce Mascarille, et si l'on peut le prendre, v.627 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  106. Et d'être encor si prompt à faire une sottise ! v.632 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  107. À ce que je puis voir, votre douleur vous quitte ? v.636 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  108. Et j'apporte sur moi de quoi mettre en leur place : v.643 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  109. Je les connaîtrai bien, montrez, montrez-les moi : v.650 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  110. Mon argent bien aimé, rentrez dedans ma poche ; v.652 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  111. Çà, donnez-moi que j'aille acheter notre esclave, v.664 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  112. Votre rival après sera bien étonné. v.665 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  113. Vous vous moquez peut-être ? v.671 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  114. Il achète Célie ; ah ! De frayeur je tremble. v.704 (Acte 2, scène 7, LÉLIE)
  115. De vos brusques erreurs, de votre impatience. v.708 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  116. Quoi que désormais puisse entreprendre un rival, v.721 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  117. Ahi, Ahi, À l'aide ! Au meurtre ! Au secours ! On m'assomme, v.723 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  118. Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ô traître ! Ô bourreau d'homme ! v.724 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  119. Et qu'après m'avoir eu quatre ans pour serviteur, v.734 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  120. À la mettre en tes mains, et je veux faire en sorte v.739 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  121. Qu'un autre te l'enlève, ou le diable m'emporte. v.740 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  122. Tu la verrais paraître, v.755 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  123. Si de mes actions j'étais tout à fait maître : v.756 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  124. Où puisse être en secret cette captive aimable. v.768 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  125. Là vous pourrez la mettre avec toute assurance, v.771 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  126. Sa maîtresse en nos mains tomber par cette voie ! v.788 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  127. Et qu'au bas du portrait on mette en lettres d'or, v.793 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  128. Lui rendre seulement la lettre que voici. v.802 (Acte 2, scène 10, LE COURRIER)
  129. J'allais mettre en l'instant cette fille en ses mains ; v.822 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  130. Doivent sans contredit, mettre pavillon bas. v.854 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  131. J'ai donc feint une lettre avec diligence, v.856 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  132. Est sa fille autrefois par des voleurs ravie, v.860 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  133. Par de si grands présents reconnaître son zèle, v.864 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  134. La lettre que je dis a donc été remise ; v.867 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  135. À vous pouvoir louer selon votre mérite, v.875 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  136. C'est faire en abrégé votre panégyrique. v.891 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  137. Apprends-moi le sujet qui contre moi te pique : v.892 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  138. Taisez-vous, ma bonté, cessez votre entretien ; v.901 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  139. À ne t'être jamais vu court d'inventions ? v.914 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  140. Et, quoi qu'un maître ait fait pour te faire enrager, v.917 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  141. Et que c'est battre l'eau, de prétendre arrêter v.922 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  142. Et s'il poursuit encore à rompre notre chance, v.927 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  143. J'y consens, ôtons-lui toute notre assistance. v.928 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  144. Cependant notre affaire encore n'irait pas mal, v.929 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  145. Si par là nous pouvions perdre notre rival, v.930 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  146. Si je puis n'avoir plus cet obstacle à combattre : v.935 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  147. Bon, voyons si son feu se rend opiniâtre. v.936 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  148. Monsieur, j'ai perdu temps, votre homme se dédit. v.937 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  149. A voulu détourner notre achat de Célie. v.944 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  150. Monsieur, votre visage en un moment s'altère, v.963 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  151. Et je ferai bien mieux peut-être de me taire. v.964 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  152. Je vous veux retirer de votre aveuglement. v.966 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  153. À me devoir connaître en un pareil gibier. v.974 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  154. Non, ne me croyez pas, suivez votre dessein, v.981 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  155. Du chagrin qui vous tient quel peut être l'objet ? v.993 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  156. Votre procédé de l'un à l'autre bout. v.1002 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  157. Contre moi tant d'efforts qu'il vous plaira pour elle ; v.1015 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  158. À souffrir votre amour, qu'un discours qui l'offense. v.1020 (Acte 3, scène 3, L?LIE)
  159. Et que peut-être encore je n'en ferai que rire. v.1028 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  160. Dépêche, qu'as-tu dit ? Vide entre nous ce point. v.1049 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  161. Ah ! Je vous ferai bien parler d'une autre sorte. v.1051 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  162. C'est trop que de vouloir le battre en ma présence. v.1055 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  163. Quand j'aurais volonté de le battre à mourir, v.1058 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  164. C'est maintenant le nôtre. v.1059 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  165. Le trait est admirable ! Et comment donc le vôtre ? v.1060 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  166. Hors de votre service il n'a pas été mis ? v.1066 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  167. Contre... v.1087 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  168. Cette fourbe en mes mains va mettre sa maîtresse ; v.1092 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  169. J'ai beau lui faire signe, et montrer que c'est ruse : v.1096 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  170. À moins d'être informé des choses que tu tentes, v.1104 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  171. Fais-moi dans tes desseins entrer de quelque chose ; v.1107 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  172. Je crois que vous seriez un maître d'arme expert : v.1110 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  173. Prendre les contre-temps et rompre les mesures. v.1112 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  174. Laissons là ce discours, et parlons d'autre chose, v.1116 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  175. C'est que de votre père v.1127 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  176. Il craint le pronostic, et contre moi fâché, v.1137 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  177. Contre moi dès longtemps on a force décrets ; v.1142 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  178. Nous sommes amis autant qu'on le peut être ; v.1155 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  179. Je sais bien tes desseins, et l'amour de ton maître. v.1156 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  180. D'entrer chez Trufaldin par une mascarade, v.1160 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  181. Et contre cet assaut je sais un coup fourré, v.1165 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  182. Il aura fait pour nous les frais de l'entreprise, v.1176 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  183. C'est ne se point commettre à faire de l'éclat, v.1181 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  184. Mais, vienne qui voudra contre notre personne, v.1207 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  185. Fermez soigneusement votre porte ce soir. v.1210 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
  186. Ils veulent enlever votre Célie. v.1213 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
  187. Demeurez, vous pourrez voir tout de la fenêtre : v.1215 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
  188. Hé bien ? Qu'avais-je dit ? Les voyez-vous paraître ? v.1216 (Acte 3, scène 7, L?LIE)
  189. Peut-on lever le masque et voir votre visage ? v.1224 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  190. Nenni-da, c'est quelqu'autre. v.1227 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  191. Hélas ! Quelle surprise ! Et quel sort est le nôtre ! v.1228 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  192. De me battre moi-même, et me donner cent coups. v.1234 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  193. Au moins, si l'on vous voit commettre une sottise, v.1263 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  194. Votre rôle en ce jeu par coeur doit être su. v.1265 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  195. Celle dont il a vu qu'une lettre en avance, v.1271 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  196. Près de quelque honnête homme être paisiblement ; v.1282 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  197. Que s'il le trouvait bon, je n'aurais d'autre envie, v.1283 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  198. Et, comme pour résoudre avec votre maîtresse. v.1292 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  199. Venant m'entretenir d'un fils privé du jour, v.1297 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  200. Et sur qui j'ai tantôt notre fourbe construite. v.1300 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  201. Peut-être encore qu'avec toute sa suffisance, v.1303 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  202. Votre esprit manquera dans quelque circonstance. v.1304 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  203. Autrefois Trufaldin de Naples est sorti, v.1309 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  204. Outre ses biens, l'espoir qui restait de sa race, v.1319 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  205. Il écrit à Bologne, où pour mieux être instruit, v.1321 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  206. Un certain maître Albert jeune l'avait conduit ; v.1322 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  207. Qui les aurez vus sains l'un et l'autre en Turquie. v.1332 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  208. Puis être à leur famille à point nommé rendus, v.1337 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  209. Et puis, outre cela, le temps et l'esclavage, v.1355 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  210. Nous avons dit tantôt qu'outre que votre image v.1359 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  211. Je vais être de près éclairé des beaux yeux, v.1381 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  212. Il vous a dépeint tel que je vous vois paraître, v.1399 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  213. Cela pourrait-il être ? v.1400 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  214. Aurait peine à pouvoir connaître mon visage ? v.1403 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  215. Le sang, bien autrement, conserve cette image ; v.1404 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  216. Et c'est en effet là qu'il laissa votre fils ; v.1410 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  217. Certain vice de langue à nous autres fort rude ; v.1412 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  218. Quel moyen, vous dit-il, de rencontrer son père ? v.1416 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  219. Quelque leçon d'escrime ; autrefois en ce jeu v.1418 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  220. Quel autre nom, dit-il, que je devais avoir ? v.1422 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  221. C'est là votre vrai nom, et l'autre est emprunté. v.1425 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  222. Mais, pour vous, ce doit être un lieu fort haïssable. v.1428 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  223. Ne peux-tu sans parler souffrir notre discours ? v.1429 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  224. Ce pauvre maître Albert a beaucoup de mérite, v.1432 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  225. Nous sommes perdus, si cet entretien dure. v.1435 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  226. Mais, Seigneur Trufaldin, songez-vous que peut-être, v.1439 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  227. Ce monsieur l'étranger a besoin de repaître ? v.1440 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  228. Entrez donc. v.1443 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  229. Les maîtres du logis sont sans cérémonie. v.1444 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  230. Voici notre rival, qui ne sait pas la pièce. v.1448 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  231. Mais comme votre père ému pour votre bien, v.1453 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  232. Votre entreprise d'hier est partout exposée ? v.1460 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  233. Ouvrez un peu les yeux sur votre aveuglement : v.1470 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  234. Si notre esprit n'est pas sage à toutes les heures, v.1471 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  235. Contre cette tiédeur qui suit la jouissance : v.1476 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  236. Et notre passion alentissant son cours, v.1481 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  237. Dans tout votre discours, je n'ai rien écouté, v.1485 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  238. Ce que vaut votre fille, et quelle est sa vertu : v.1490 (Acte 4, scène 3, L?ANDRE)
  239. Bientôt de notre fourbe on verra le débris, v.1494 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  240. C'est qu'ici votre amour étrangement s'oublie v.1503 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  241. Je ne l'ai presque point encore entretenue. v.1508 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  242. Que d'autres ne feraient dans une année entière. v.1512 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  243. Puis, outre tout cela, vous faisiez sous la table, v.1527 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  244. Et puis après cela votre conduite est belle ? v.1532 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  245. Il faudrait autrement être fort indiscret. v.1546 (Acte 4, scène 5, LÉLIE)
  246. Moins gros par l'un des bouts, mais plus que trente gaules v.1555 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  247. Pour toi premièrement, puis pour ce bon apôtre, v.1559 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  248. Qui veut m'en donner d'une, et m'en jouer d'un autre : v.1560 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  249. Et par là vous verrez que je n'y trempe en rien. v.1578 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  250. Feindre avoir vu son fils en une autre contrée ! v.1583 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  251. Voilà qui me plaît fort ; rentre, je suis content. v.1589 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
  252. L'aurait-on pu prévoir l'action de ce traître ! v.1591 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  253. Qui vient insolemment de maltraiter son maître. v.1592 (Acte 4, scène 6, L?LIE)
  254. Peut-on vous demander comme va votre dos ? v.1593 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  255. Je cesse d'éclater, de pester contre vous ; v.1598 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  256. Ma main sur votre échine a lavé votre faute. v.1600 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  257. Quand vous avez parlé naguère à votre idole, v.1604 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  258. Oui, vous n'êtes dehors que par votre caquet ; v.1609 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  259. Je ne sois soupçonné d'être auteur, ou complice. v.1616 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  260. Enfin la chose est faite, et si j'ai votre foi, v.1621 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  261. Soit, ou directement, ou par quelque autre voie, v.1623 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  262. Les coups sur votre râble assenés avec joie, v.1624 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  263. Vous ne vous mêlerez dans quoi que j'entreprenne. v.1631 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  264. Si vous y manquez, votre fièvre quartaine. v.1632 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  265. Allez quitter l'habit, et graisser votre dos. v.1634 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  266. N'aidez point mon projet de la moindre entreprise... v.1640 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  267. Fut-il jamais destin plus brouillé que le nôtre ! v.1651 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  268. Sortant d'un embarras, nous entrons dans un autre. v.1652 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  269. Que son père arrivé contre toute espérance, v.1655 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  270. Lorsqu'un rival s'éloigne, un autre plus funeste v.1659 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  271. Eux autres rarement passent pour gens de bien : v.1666 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  272. Si ton maître au moment ne fût venu lui-même, v.1679 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  273. Le traître ne sait pas que cet Égyptien v.1689 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  274. Célie est quelque peu de notre intelligence, v.1699 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  275. Parmi vos compagnons sut ranger votre amant, v.1718 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  276. Sans que mille accidents, ni votre indifférence, v.1719 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  277. Et plein d'impatience, apprenant votre sort, v.1725 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  278. Que d'être auprès de vous tout ce qu'il vous plaira. v.1738 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  279. Votre zèle, pour moi, visiblement éclate ; v.1739 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
  280. Pour en paraître triste il faudrait être ingrate ; v.1740 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
  281. Notre voyage, au moins, pour trois ou quatre jours, v.1745 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
  282. Attendrait que ce mal eût pris un autre cours. v.1746 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
  283. Cherchons une maison à vous mettre en repos : v.1749 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  284. Seigneur Suisse, êtes-vous de ce logis le maître ? v.1751 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  285. Pourrons-nous y bien être ? v.1752 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  286. Je crois votre maison franche de tout ombrage. v.1755 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  287. S'il être son fame, ou s'il être son soeur ? v.1758 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  288. Contremander aussi notre voiture prête. v.1767 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  289. Entre fous, entre fous, dans mon petit maisson. v.1770 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  290. À laisser faire un autre, et voir sans rien oser, v.1773 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  291. Qui diantre l'aurait mis ? Et par quel intérêt ?... v.1781 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  292. Je voudrais à tout autre en faire un grand secret ; v.1785 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  293. Sans doute, l'écriteau que vous voyez paraître, v.1787 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  294. Comme je conjecture au moins, ne saurait être, v.1788 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  295. Pour mettre en mon pouvoir certaine Égyptienne, v.1791 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  296. Sa santé de partir ne nous pouvant permettre, v.1799 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  297. Au logis que voilà je venais de la mettre ; v.1800 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  298. Que vous m'ayez instruit de votre intention. v.1802 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  299. Et bien ! Ne voilà pas mon enragé de maître ! v.1807 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  300. Il nous va faire encor quelque nouveau bissêtre. v.1808 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  301. Chai point fentre chamais le fame ni le fille. v.1812 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  302. Va, va, lève le masque, et reconnais ton maître. v.1815 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  303. Partieu, tiaple, mon foi jamais toi chai connaître. v.1816 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  304. De voir d'un beau succès notre peine suivie. v.1828 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  305. Ah ! Quel bonheur au mien pourrait être égalé ? v.1838 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  306. Je suis un chien, un traître, un bourreau détestable ! v.1851 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  307. Va, cesse tes efforts pour un malencontreux v.1853 (Acte 5, scène 6, L?LIE)
  308. Et je t'ai déjà dit qu'un coeur comme le nôtre, v.1871 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  309. Ne voudrait pas pour l'un faire injustice à l'autre ; v.1872 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  310. Consultent jamais rien contre ses intérêts : v.1878 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  311. De n'en choisir point d'autre au mépris de sa foi, v.1882 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  312. Juge ce que tu peux te permettre d'espoir. v.1886 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  313. Depuis votre séjour, les dames de ces lieux, v.1893 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  314. Si lorsque mes amants sont devenus les vôtres, v.1903 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  315. Un seul m'eût consolé de la perte des autres ; v.1904 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  316. Alors qu'une autre vieille assez défigurée, v.1935 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  317. Ne faisait voir en l'air que quatre griffes sèches ; v.1940 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  318. A-t-elle dit tout haut, ô ! Rencontre opportune ! v.1959 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  319. Me fait vous reconnaître, et dans le même instant, v.1961 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  320. Que pour votre intérêt je me tourmentais tant : v.1962 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  321. Lorsque Naples vous vit quitter votre famille, v.1963 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  322. J'avais, vous le savez, en mes mains votre fille, v.1964 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  323. Faisait voir dès quatre ans sa grâce et ses attraits. v.1966 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  324. Dedans notre maison se rendant familière, v.1968 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  325. Votre femme, je crois, conçut tant de douleur, v.1970 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  326. Si bien qu'entre mes mains cette fille ravie, v.1972 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  327. Et que j'avais pu voir, sans pourtant reconnaître v.1983 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  328. La source de mon sang, et l'auteur de mon être ! v.1984 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  329. Oui, mon père, je suis Horace votre fils : v.1985 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  330. Me sentant naître au coeur d'autres inquiétudes, v.1987 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  331. Et n'y sus votre sort que par des bruits confus : v.1994 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  332. Si bien qu'à votre quête ayant perdu mes peines, v.1995 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  333. J'eusse d'autres clartés que d'en savoir le nom. v.1998 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  334. Par la confession de votre Égyptienne, v.2003 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  335. Andrès est votre frère, et comme de sa soeur v.2005 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  336. Une obligation qu'il prétend reconnaître, v.2007 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  337. A fait qu'il vous obtient pour épouse à mon maître ; v.2008 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  338. Et pour mettre une joie entière en sa famille, v.2011 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  339. Léandre est de la troupe, et votre père aussi : v.2017 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  340. Moi, je vais avertir mon maître de ceci ; v.2018 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  341. Pût être condamnée un jour par la nature ? v.2032 (Acte 5, scène 10, ANDRÈS)
  342. Voyons si votre diable aura bien le pouvoir v.2045 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  343. Et si contre l'excès du bien qui vous arrive, v.2047 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  344. Vous armerez encore votre imaginative. v.2048 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Pour vous communiquer une affaire, que j'ai en tête ; et vous prier de m'en dire votre avis. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Je suis bien aise de cette rencontre ; et nous pouvons parler ici en toute liberté. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  3. Mais auparavant je vous conjure de ne me point flatter du tout ; et de me dire nettement votre pensée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Jurez-en votre foi. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Dites-moi seulement votre affaire. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  6. Quel est votre avis là-dessus ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. vous ne savez pas, à peu près votre âge ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  8. Sept ans en Angleterre, font vingt-quatre. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  9. Huit dans notre séjour à Rome font, trente-deux : et vingt que vous aviez lorsque nous nous connûmes, cela fait justement cinquante-deux. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  10. Si bien, Seigneur Sganarelle, que sur votre propre confession, vous êtes, environ, à votre cinquante-deuxième ou cinquante-troisième année. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  11. Et là-dessus je vous dirai franchement et en ami, comme vous m'avez fait promettre de vous parler, que le mariage n'est guère votre fait. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  12. C'est une chose à laquelle il faut que les jeunes gens pensent bien mûrement avant que de la faire : mais les gens de votre âge n'y doivent point penser du tout. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  13. Et si l'on dit, que la plus grande de toutes les folies, est celle de se marier, je ne vois rien de plus mal à propos, que de la faire, cette folie, dans la saison où nous devons être plus sages. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  14. C'est une autre chose. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  15. Vous l'aimez de tout votre coeur ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  16. Y a-t-il homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  17. Ne fais-je pas vigoureusement mes quatre repas par jour ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  18. J'y ai répugné autrefois : mais j'ai maintenant de puissantes raisons pour cela. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  19. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  20. Dépêchez-vous de l'être. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  21. Je vous remercie de votre conseil ; et je vous invite ce soir à mes noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  22. Ce mariage doit être heureux ; car il donne de la joie à tout le monde ; et je fais rire tous ceux à qui j'en parle. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  23. Voici ma maîtresse, qui vient. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Où allez-vous, belle mignonne, chère épouse future de votre époux futur ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  25. Hé bien, ma belle, c'est maintenant que nous allons être heureux l'un, et l'autre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  26. Vous allez être à moi depuis la tête jusqu'aux pieds ; et je serai maître de tout : de vos petits yeux éveillés ; de votre petit nez fripon ; de vos lèvres appétissantes ; de vos oreilles amoureuses ; de votre petit menton joli ; de vos petits tétons rondelets ; de votre... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  27. Enfin, toute votre personne sera à ma discrétion ; et je serai à même, pour vous caresser, comme je voudrai. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  28. J'aime le jeu ; les visites ; les assemblées ; les cadeaux, et les promenades ; en un mot, toutes les choses de plaisir ; et vous devez être ravi, d'avoir une femme de mon humeur. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  29. Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  30. Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  31. C'est un mal aujourd'hui, qui attaque beaucoup de gens : mais notre mariage vous dissipera tout cela. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  32. Seigneur Sganarelle, je suis ravi de vous trouver encore ici ; et j'ai rencontré un orfèvre, qui sur le bruit que vous cherchiez quelque beau diamant en bague, pour faire un présent à votre épouse, m'a fort prié de vous venir parler pour lui ; et de vous dire qu'il en a un à vendre, le plus parfait du monde. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  33. Pour moi, je me contente de ce que je vous ai dit tantôt ; et demeure votre serviteur. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  34. Allez, vous êtes un impertinent, mon ami ; un homme bannissable de la République des Lettres. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  35. Il a pris querelle contre quelqu'un. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  36. D'autant qu'il y a cette différence entre la forme, et la figure ; que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont animés, et la figure, la disposition extérieure des corps qui sont inanimés : et puisque le chapeau est un corps inanimé, il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  37. Oui, ignorant que vous êtes, c'est comme il faut parler ; et ce sont les termes exprès d'Aristote dans le chapitre de la Qualité. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  38. Oui, vous êtes un sot et un impudent, de vouloir disputer contre un docteur, qui sait lire, et écrire. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  39. Son père me l'a accordée ; mais je crains un peu ce que vous savez, la disgrâce dont on ne plaint personne ; et je voudrais bien vous prier, comme philosophe, de me dire votre sentiment. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  40. Quel est votre avis là-dessus ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  41. C'est une autre affaire. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  42. Passez donc de l'autre côté ; car cette oreille-ci est destinée pour les langues scientifiques et étrangères ; et l'autre est pour la maternelle. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  43. Vous voulez peut-être savoir, si la substance, et l'accident, sont termes synonymes, ou équivoques, à l'égard de l'Être ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  44. Si la fin nous peut émouvoir par son être réel, ou par son être intentionnel ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  45. Expliquez donc votre pensée, car je ne puis pas la deviner. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  46. La parole a été donnée à l'homme, pour expliquer sa pensée ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées : mais ces portraits diffèrent des autres portraits, en ce que les autres portraits sont distingués partout de leurs originaux, et que la parole enferme en soi son original, puisqu'elle n'est autre chose que la pensée, expliquée par un signe extérieur : d'où vient que ceux qui pensent bien, sont aussi ceux qui parlent le mieux. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  47. Expliquez-moi donc votre pensée par la parole, qui est le plus intelligible de tous les signes. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  48. On me l'avait bien dit, que son maître Aristote n'était rien qu'un bavard. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  49. Il faut que j'aille trouver l'autre ; il est plus posé, et plus raisonnable. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  50. Seigneur Docteur, j'aurais besoin de votre conseil sur une petite affaire dont il s'agit ; et je suis venu ici pour cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  51. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  52. L'un, ou l'autre. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  53. Voici une autre musique. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  54. Selon la rencontre. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  55. Cela peut être. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  56. Mais en l'épousant, je crains d'être cocu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  57. Avoir eu l'audace de battre un philosophe comme moi ! (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  58. J'aurai un décret contre toi. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  59. Écoutez, vous autres, y a-t-il moyen de me dire ma bonne fortune ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  60. Voilà qui est bien : mais, dites-moi un peu, suis-je menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  61. Oui, si je suis menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  62. Ma foi, je crois que je n'ai que faire d'aller au magicien, et voici qui me montre tout ce que je puis demander. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  63. J'ai embrassé cette occasion-ci de me mettre à mon aise ; et je l'ai fait sur l'espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  64. C'est un homme qui mourra avant qu'il soit peu ; et qui n'a tout au plus que six mois dans le ventre. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  65. Agréez, Monsieur, que je vous félicite de votre mariage, et vous présente en même temps mes très humbles services. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  66. Vous ne pouviez pas mieux trouver ; et Monsieur a toute la mine d'être un fort bon mari. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  67. Mais allons, le temps me presse ; et nous aurons tout le loisir de nous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  68. Monsieur, votre serviteur. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  69. Je viens ici pour autre sujet. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  70. Enfin vous allez être satisfait ; et rien ne peut retarder votre contentement. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  71. Mon_Dieu, c'est autre chose. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  72. Allons, entrez donc, mon gendre. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  73. Mon_Dieu, ne faisons point de cérémonie : entrez vite, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  74. Seigneur Alcantor, j'ai demandé votre fille en mariage, il est vrai ; et vous me l'avez accordée : mais je me trouve un peu avancé en âge pour elle ; et je considère, que je ne suis point du tout son fait. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  75. Mais puisque vous voulez retirer votre parole, je vais voir ce qu'il y a à faire ; et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  76. Ma foi, quand j'y songe, j'ai fait fort sagement, de me tirer de cette affaire ; et j'allais faire un pas, dont je me serais peut-être longtemps repenti. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  77. Monsieur, je suis votre serviteur très humble. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  78. Monsieur, je suis le vôtre de tout mon coeur. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  79. D'autres gens feraient du bruit, et s'emporteraient contre vous : mais nous sommes personnes à traiter les choses dans la douceur ; et je viens vous dire civilement qu'il faut, si vous le trouvez bon, que nous nous coupions la gorge ensemble. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  80. Je suis votre valet : je n'ai point de gorge à me couper. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  81. Vous ne voulez pas vous battre ? (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  82. Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  83. Monsieur, je ne puis faire ni l'un ni l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  84. Avec votre permission donc... (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  85. Monsieur, j'ai tous les regrets du monde d'être obligé d'en user ainsi avec vous ; mais je ne cesserai point, s'il vous plaît, que vous n'ayez promis de vous battre, ou d'épouser ma soeur. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  86. Monsieur, voilà sa main ; vous n'avez qu'à donner la vôtre. (Acte 1, scène 10, ALCANTOR)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Venez, entrez dans cette salle, et vous reposez là, en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  3. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  4. Et votre danse, et ma musique, auraient à souhaiter que tout le monde lui ressemblât. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  5. Il est vrai qu'il les connaît mal, mais il les paye bien ; et c'est de quoi maintenant nos arts ont plus besoin que de toute autre chose. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  6. Il y a plaisir, ne m'en parlez point, à travailler pour des personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d'un art ; qui sachent faire un doux accueil aux beautés d'un ouvrage ; et par de chatouillantes approbations, vous régaler de votre travail. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  7. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  8. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  9. Vous recevez fort bien pourtant l'argent que notre homme vous donne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  10. Mais, en tout cas il nous donne moyen de nous faire connaître dans le monde ; et il payera pour les autres, ce que les autres loueront pour lui. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  11. Me ferez-vous voir votre petite drôlerie. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  12. Votre prologue, ou dialogue de chansons et de danse. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  13. Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  14. Nous ne sommes ici que pour attendre votre loisir. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  15. L'autre laquais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  16. Voyons un peu votre affaire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Ces sortes d'écoliers en savent autant que les plus grands maîtres, et l'air est aussi beau qu'il s'en puisse faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  18. Mais je ne sais quel temps je pourrai prendre ; car outre le maître d'armes qui me montre, j'ai arrêté encore un maître de philosophie, qui doit commencer ce matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  19. La guerre ne vient-elle pas d'un manque d'union entre les hommes ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  20. Et faire un mauvais pas, peut-il procéder d'autre chose que de ne savoir pas danser ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  21. Je vous l'ai déjà dit, c'est un petit essai que j'ai fait autrefois des diverses passions que peut exprimer la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  22. Il n'est rien de si doux que notre liberté. v.17 (Acte 1, scène 2, UNE MUSICIENNE, DEUX MUSICIENS)
  23. On ne peut être heureux sans amoureux désirs ; v.21 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  24. Il serait doux d'entrer sous l'amoureuse loi, v.24 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  25. On peut, on peut te montrer v.37 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
  26. Hélas ! Où la rencontrer ? v.39 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  27. Pour défendre notre gloire, v.40 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
  28. Voici, pour mon affaire, un petit essai des plus beaux mouvements et des plus belles attitudes dont une danse puisse être variée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  29. Il vous faudra trois voix, un dessus, une haute-contre, et une basse, qui seront accompagnées d'une basse de viole, d'un théorbe, et d'un clavecin pour les basses continues, avec deux dessus de violon pour jouer les ritornelles. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  30. Il y faudra mettre aussi une trompette marine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  31. Vous en serez content, et entre autres choses de certains menuets que vous y verrez. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  32. Allons, mon maître. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  33. Dressez votre corps. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  34. Monsieur, voilà votre maître d'armes qui est là. (Acte 2, scène 1, PREMIER-LAQUAIS)
  35. Dis-lui qu'il entre ici pour me donner leçon. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  36. Votre corps droit. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  37. Votre poignet à l'opposite de votre hanche. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  38. La pointe de votre épée vis-à-vis de votre épaule. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  39. Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  40. De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  41. Et c'est en quoi l'on voit de quelle considération nous autres nous devons être dans un État, et combien la science des armes l'emporte hautement sur toutes les autres sciences inutiles, comme la danse, la musique, la... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  42. Mon petit maître à danser, je vous ferais danser comme il faut. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  43. Monsieur le batteur de fer, je vous apprendrai votre métier. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  44. Eh mon Maître d'armes. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  45. Eh mon Maître à danser. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  46. Holà, Monsieur le Philosophe, vous arrivez tout à propos avec votre philosophie. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  47. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  48. Et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  49. Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  50. Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  51. Allez, belître de pédant. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  52. Allez, cuistre fieffé. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  53. Diantre soit de l'âne bâté ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  54. Traîtres ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  55. Venons à notre leçon. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  56. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais composer contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  57. Tout ce que je pourrai, car j'ai toutes les envies du monde d'être savant, et j'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étais jeune. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  58. Apprenons autre chose qui soit plus joli. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  59. Je suis bilieux comme tous les diables ; et il n'y a morale qui tienne, je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m'en prend envie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  60. Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  61. Et là-dessus j'ai à vous dire, que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu'elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  62. Et la voix, I, en rapprochant encore davantage les mâchoires l'une de l'autre, et écartant les deux coins de la bouche vers les oreilles, A, E, I. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  63. La voix, U, se forme en rapprochant les dents sans les joindre entièrement, et allongeant les deux lèvres en dehors, les approchant aussi l'une de l'autre sans les joindre tout à fait : U (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  64. Demain, nous verrons les autres lettres, qui sont les consonnes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  65. Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement, Rra. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  66. Il faut bien que ce soit l'un, ou l'autre. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  67. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour ; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  68. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d'un... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  69. Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  70. On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  71. Si je le tenais maintenant ce tailleur détestable, ce chien de tailleur-là, ce traître de tailleur, je... (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  72. Je m'allais mettre en colère contre vous. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  73. Je n'ai pas pu venir plus tôt, et j'ai mis vingt garçons après votre habit. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  74. Vous m'avez envoyé des bas de soie si étroits, que j'ai eu toutes les peines du monde à les mettre, et il y a déjà deux mailles de rompues. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  75. Je défie un peintre, avec son pinceau, de vous faire rien de plus juste. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  76. J'ai chez moi un garçon, qui pour monter une rhingrave, est le plus grand génie du monde ; et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  77. Voulez-vous mettre votre habit ? (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  78. Holà, entrez, vous autres. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  79. Voilà ce que c'est de se mettre en personne de qualité. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  80. Monseigneur, nous allons boire tous à la santé de Votre Grandeur. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
  81. Votre Grandeur oh, oh, oh ! (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  82. À moi Votre Grandeur ! (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  83. Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  84. Ah, par ma foi, je n'ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de désordre céans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  85. Vous moquez-vous du monde, de vous être fait enharnacher de la sorte ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  86. Je ne sais plus ce que c'est que notre maison. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  87. Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l'apporter ici ; et la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  88. Ouais, notre servante Nicole, vous avez le caquet bien affilé pour une paysanne. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  89. Nicole a raison, et son sens est meilleur que le vôtre. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  90. Je voudrais bien savoir ce que vous pensez faire d'un maître à danser à l'âge que vous avez. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  91. Et d'un grand maître tireur d'armes, qui vient, avec ses battements de pied, ébranler toute la maison, et nous déraciner tous les carriaux de notre salle ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  92. Taisez-vous, vous dis-je : vous êtes des ignorantes l'une et l'autre, et vous ne savez pas les prérogatives de tout cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  93. Vous devriez bien plutôt songer à marier votre fille, qui est en âge d'être pourvue. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  94. J'ai encore ouï dire, Madame, qu'il a pris aujourd'hui, pour renfort de potage, un maître de philosophie. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  95. N'irez-vous point l'un de ces jours au collège vous faire donner le fouet, à votre âge ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  96. Tout cela est fort nécessaire pour conduire votre maison. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  97. Vous parlez toutes deux comme des bêtes, et j'ai honte de votre ignorance. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  98. Oui, je sais que ce que je dis est fort bien dit, et que vous devriez songer à vivre d'autre sorte. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  99. Ce sont des paroles bien sensées, et votre conduite ne l'est guère. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  100. C'est bien autre chose, si vous aviez vu O, et DA, DA, et FA, FA. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  101. Et surtout ce grand escogriffe de maître d'armes, qui remplit de poudre tout mon ménage. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  102. Ouais, ce maître d'armes vous tient fort au coeur. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  103. Voilà le moyen de n'être jamais tué ; et cela n'est-il pas beau, d'être assuré de son fait, quand on se bat contre quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  104. Diantre soit la coquine ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  105. Lorsque je hante la noblesse, je fais paraître mon jugement ; et cela est plus beau que de hanter votre bourgeoisie. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  106. Oui, il a des bontés pour vous, et vous fait des caresses ; mais il vous emprunte votre argent. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  107. Il vient peut-être encore vous faire quelque emprunt ; et il me semble que j'ai dîné, quand je le vois. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  108. Mettez : point de cérémonie entre nous, je vous prie. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  109. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  110. J'aime mieux être incivil, qu'importun. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  111. Je suis votre débiteur, comme vous le savez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  112. Mais je sais rendre ce qu'on me prête, et reconnaître les plaisirs qu'on me fait. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  113. Hé bien, vous voyez votre impertinence, ma femme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  114. Une autre fois, six-vingts. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  115. Et une autre fois, cent quarante. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  116. Ces trois articles font quatre cent soixante louis, qui valent cinq mille soixante livres. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  117. Mille huit cent trente-deux livres à votre plumassier. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  118. Deux mille sept cent quatre-vingts livres à votre tailleur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  119. Quatre mille trois cent septante-neuf livres douze sols huit deniers à votre marchand. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  120. Et mille sept cent quarante-huit livres sept sols quatre deniers à votre sellier. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  121. J'ai force gens qui m'en prêteraient avec joie ; mais, comme vous êtes mon meilleur ami, j'ai cru que je vous ferais tort si j'en demandais à quelque autre. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  122. Je vais quérir votre affaire. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  123. Mademoiselle votre fille, où est-elle, que je ne la vois point ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  124. Je pense, Madame Jourdain, que vous avez eu bien des amants dans votre jeune âge, belle et d'agréable humeur comme vous étiez. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  125. Tredame, Monsieur, est-ce que Madame Jourdain est décrépite, et la tête lui grouille-t-elle déjà ? (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  126. Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  127. Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  128. Je lui ai fait valoir comme il faut la richesse de ce présent et la grandeur de votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  129. Ce sont, Monsieur, des bontés qui m'accablent ; et je suis dans une confusion la plus grande du monde, de voir une personne de votre qualité s'abaisser pour moi à ce que vous faites. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  130. Est-ce qu'entre amis on s'arrête à ces sortes de scrupules ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  131. Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  132. Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  133. Ce sera tantôt que vous jouirez à votre aise du plaisir de sa vue, et vos yeux auront tout le temps de se satisfaire. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  134. Pour être en pleine liberté, j'ai fait en sorte que ma femme ira dîner chez ma soeur, où elle passera toute l'après-dînée. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  135. Vous avez fait prudemment, et votre femme aurait pu nous embarrasser. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  136. Je suis la plus trompée du monde, ou il y a quelque amour en campagne, et je travaille à découvrir ce que ce peut être. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  137. En vérité, Madame, je suis la plus ravie du monde, de vous voir dans ces sentiments ; car si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  138. Retire-toi, perfide, et ne me viens point amuser avec tes traîtresses paroles. (Acte 3, scène 8, CLÉONTE)
  139. Retire-toi, te dis-je, et va-t'en dire de ce pas à ton infidèle maîtresse? qu'elle n'abusera de sa vie le trop simple Cléonte. (Acte 3, scène 8, CLÉONTE)
  140. Allons de cette belle histoire informer ma maîtresse. (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  141. Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  142. Tant d'ardeur que j'ai fait paraître à la chérir plus que moi-même. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  143. Je veux contre elle conserver mon ressentiment, et rompre ensemble tout commerce. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  144. Ce Monsieur le Comte qui va chez elle lui donne peut-être dans la vue ; et son esprit, je le vois bien, se laisse éblouir à la qualité. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  145. C'est fort bien dit, et j'entre pour mon compte dans tous vos sentiments. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  146. Donne la main à mon dépit, et soutiens ma résolution contre tous les restes d'amour qui me pourraient parler pour elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  147. Oui ; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches ; et cette bouche, en la voyant, inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  148. Ce ne peut être, Nicole, que ce que je te dis. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  149. Je vois bien que la rencontre de tantôt a troublé votre esprit. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  150. Notre accueil de ce matin t'a fait prendre la chèvre. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  151. N'est-il pas vrai, Cléonte, que c'est là le sujet de votre dépit ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  152. Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  153. Je veux vous dire, Cléonte, le sujet qui m'a fait ce matin éviter votre abord. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  154. Non, traîtresse. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  155. Hé bien, puisque vous ne voulez pas m'écouter, demeurez dans votre pensée, et faites ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  156. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  157. Ah, Lucile, qu'avec un mot de votre bouche vous savez apaiser de choses dans mon coeur ! (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  158. Qu'on est aisément amadoué par ces diantres d'animaux-là ! (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  159. Mon mari vient, prenez vite votre temps pour lui demander Lucile en mariage. (Acte 3, scène 11, MADAME JOURDAIN)
  160. Elle me touche assez pour m'en charger moi-même ; et, sans autre détour, je vous dirai que l'honneur d'être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m'accorder. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  161. Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  162. Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  163. Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  164. Est-ce que nous sommes, nous autres, de la côte de Saint-Louis ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  165. Et votre père n'était-il pas marchand aussi bien que le mien ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  166. Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais pour le mien, ce sont des malavisés qui disent cela. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  167. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  168. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  169. Ils ont amassé du bien à leurs enfants, qu'ils payent maintenant, peut-être, bien cher en l'autre monde, et l'on ne devient guère si riches à être honnêtes gens. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  170. Suivez-moi, ma fille, et venez dire résolument à votre père que si vous ne l'avez, vous ne voulez épouser personne. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  171. Tu as raison ; mais je ne croyais pas qu'il fallût faire ses preuves de noblesse, pour être gendre de Monsieur Jourdain. (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  172. D'une pensée qui me vient pour jouer notre homme ; et vous faire obtenir ce que vous souhaitez. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  173. Il s'est fait depuis peu une certaine mascarade qui vient le mieux du monde ici, et que je prétends faire entrer dans une bourle et je veux faire à notre ridicule. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  174. Ils n'ont rien que les grands seigneurs à me reprocher ; et moi, je ne vois rien de si beau, que de hanter les grands seigneurs ; il n'y a qu'honneur et que civilité avec eux, et je voudrais qu'il m'eût coûté deux doigts de la main, et être né Comte ou Marquis. (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
  175. Quel lieu voulez-vous donc, Madame, que mon amour choisisse pour vous régaler, puisque pour fuir l'éclat, vous ne voulez ni votre maison, ni la mienne ? (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  176. Mais vous ne dites pas que je m'engage insensiblement chaque jour à recevoir de trop grands témoignages de votre passion ? (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  177. J'ai beau me défendre des choses, vous fatiguez ma résistance, et vous avez une civile opiniâtreté qui me fait venir doucement à tout ce qu'il vous plaît. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  178. Ma foi, Madame, vous y devriez déjà être. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  179. Je suis maître de moi, et vous aime plus que ma vie. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  180. Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  181. Les dépenses que je vous vois faire pour moi, m'inquiètent par deux raisons ; l'une, qu'elles m'engagent plus ne je ne voudrais ; et l'autre, que je suis sûre, sans vous déplaire, que vous ne les faites point, que vous ne vous incommodiez ; et je ne veux point cela. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  182. Je sais ce que je dis ; et entre autres le diamant que vous m'avez forcée à prendre, est d'un prix... (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  183. Voici le maître du logis. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  184. Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  185. Allons donc nous mettre à table, et qu'on fasse venir les musiciens. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  186. Vous vous moquez, Madame, et je voudrais qu'il fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  187. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  188. Si je pouvais ravir votre coeur, je serais... (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  189. C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d'empressement à m'envoyer dîner chez ma soeur ; je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  190. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m'envoyez promener. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  191. Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  192. Et vous, Madame, pour une grand-Dame, cela n'est ni beau, ni honnête à vous, de mettre la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  193. Monsieur, je ne sais pas si j'ai l'honneur d'être connu de vous. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  194. J'étais grand ami de feu Monsieur votre père. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  195. Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  196. Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  197. Je ne suis revenu de tous mes longs voyages que depuis quatre jours ; et par l'intérêt que je prends à tout ce qui vous touche, je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  198. Ce qu'il y a d'avantageux pour vous, c'est qu'il est amoureux de votre fille. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  199. Oui ; et il veut être votre gendre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  200. Le fils du grand Turc ; votre gendre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  201. Comme je le fus voir, et que j'entends parfaitement sa langue, il s'entretint avec moi ; et après quelques autres discours, il me dit. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  202. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  203. Enfin, pour achever mon ambassade, il vient vous demander votre fille en mariage ; et pour avoir un beau-père qui soit digne de lui, il veut vous faire Mamamouchi, qui est une certaine grande dignité de son pays. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  204. Oui, Mamamouchi : c'est-à-dire, en notre langue, Paladin. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  205. Oui ; et il amène toutes choses pour la cérémonie de votre dignité. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  206. Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  207. Elle changera de sentiment, quand elle verra le fils du Grand Turc ; et puis il se rencontre ici une aventure merveilleuse, c'est que le fils du Grand Turc ressemble à ce Cléonte, à peu de chose près. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  208. Je viens de le voir, on me l'a montré ; et l'amour qu'elle a pour l'un, pourra passer aisément à l'autre, et... (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  209. C'est-à-dire ; Monsieur Jourdain, votre coeur soit toute l'année comme un rosier fleuri. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  210. Il dit que vous alliez vite avec lui vous préparer pour la cérémonie, afin de voir ensuite votre fille, et de conclure le mariage. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  211. Je vous le donnerais en bien des fois, Monsieur, à deviner le stratagème dont nous nous servons auprès de Monsieur Jourdain, pour porter son esprit à donner sa fille à mon maître. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  212. Je ne devine point le stratagème, mais je devine qu'il ne manquera pas de faire son effet, puisque tu l'entreprends. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  213. Que voulez-vous dire avec votre Mamamouchi ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  214. Mamamouchi, c'est-à-dire, en notre langue, Paladin. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  215. Ah, ah, voici justement le reste de notre écu. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  216. Outre cela, nous avons ici, Madame, un ballet qui nous revient, que nous ne devons pas laisser perdre, et il faut bien voir si mon idée pourra réussir. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  217. Mais voici votre homme ; la figure en est admirable. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  218. Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  219. J'ai été bien aise d'être des premières, Monsieur, à venir vous féliciter du haut degré de gloire où vous êtes monté. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  220. Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  221. Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  222. Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  223. Monsieur nous venons faire la révérence à Votre Altesse, comme amis de Monsieur votre beau-père, et l'assurer avec respect de nos très humbles services. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  224. Où diantre est-il allé ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  225. Il dit que la pluie des prospérités arrose en tout temps le jardin de votre famille ! (Acte 5, scène 4, COVIELLE)
  226. Venez, ma fille, approchez-vous, et venez donner votre main à Monsieur, qui vous fait l'honneur de vous demander en mariage. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  227. Oui à vous, allons, touchez-lui dans la main, et rendez grâce au Ciel de votre bonheur. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  228. Je le veux, moi qui suis votre père. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  229. Çà, votre main. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  230. Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de... (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  231. Je suis ravi de vous voir si promptement revenue dans votre devoir, et voilà qui me plaît, d'avoir une fille obéissante. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  232. On dit que vous voulez donner votre fille en mariage à un carême-prenant. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  233. Vous venez toujours mêler vos extravagances à toutes choses, et il n'y a pas moyen de vous apprendre à être raisonnable. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  234. Quel est votre dessein, et que voulez-vous faire avec cet assemblage ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  235. Je veux marier notre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  236. Je me passerai bien de votre amitié. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  237. Voilà votre fille qui consent aux volontés de son père. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  238. Que ne fait-on pas pour être grand-Dame ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  239. Je n'ai que faire de votre mot. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  240. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  241. Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  242. Tandis qu'il viendra, et qu'il dressera les contrats, voyons notre ballet, et donnons-en le divertissement à Son Altesse Turque. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  243. Un livre, s'il vous plaît, à votre serviteur. v.111 (Acte 5, scène 7, TOUS)
  244. D'en jeter de notre côté. v.115 (Acte 5, scène 7, AUTRE-HOMME-DU-BEL-AIR)
  245. Eh cadédis, Monseu, boyez qui l'on pût être ; v.126 (Acte 5, scène 7, AUTRE GASCON)
  246. N'a pas l'honnur dé mé connaître. v.129 (Acte 5, scène 7, AUTRE GASCON)
  247. Pardi, mon foi, Mon'-sieur, je pense fous l'être ifre. v.135 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
  248. Que notre fille v.139 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  249. Et que toute notre famille v.146 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  250. Pour être placée au sommet v.148 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  251. Mon foi ! Moi le foudrais être hors de dedans. v.179 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
  252. Regagnons notre logis, v.200 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  253. Où l'on ne peut être assis ; v.202 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  254. Et j'aimerais mieux être au milieu de la Halle ; v.206 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  255. Regagnons notre logis, v.210 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  256. Où l'on ne peut être assis. v.212 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  257. Un livre, s'il vous plaît, à votre serviteur. v.214 (Acte 5, scène 7, TOUS)
  258. S'entre-baiser ces oiseaux amoureux ; v.297 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)
  259. Être comme eux. v.305 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)

LE SICILIEN (1668)

  1. Il fait noir comme dans un four ; le ciel s'est habillé, ce soir, en Scaramouche ; et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. De ne vivre jamais pour soi, et d'être, toujours, tout entier aux passions d'un maître ! (Acte 1, scène 1, HALI)
  3. De n'être réglé que par ses humeurs, et de se voir réduit à faire ses propres affaires de tous les soucis qu'il peut prendre ! (Acte 1, scène 1, HALI)
  4. Et qui pourrait-ce être que moi ? (Acte 1, scène 2, HALI)
  5. Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  6. Il est vrai qu'elle, et moi, souvent, nous nous sommes parlé des yeux : mais comment reconnaître que chacun, de notre côté, nous ayons, comme il faut, expliqué ce langage ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  7. Il faut chercher quelque moyen de se parler d'autre manière. (Acte 1, scène 2, HALI)
  8. Je veux, jusques au jour, les faire, ici, chanter ; et voir si leur musique n'obligera point cette belle à paraître à quelque fenêtre. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  9. Il faut qu'ils chantent un trio qu'ils me chantèrent l'autre jour. (Acte 1, scène 2, HALI)
  10. Que diantre veux-tu dire avec ton beau bécarre ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  11. Non, je veux quelque chose de tendre et de passionné ; quelque chose qui m'entretienne dans une douce rêverie. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  12. Je vois bien que vous êtes pour le bémol : mais il y a moyen de nous contenter l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, HALI)
  13. Ce sont deux bergers amoureux, tous remplis de langueur, qui sur bémol, viennent, séparément faire leurs plaintes dans un bois ; puis se découvrent l'un à l'autre, la cruauté de leurs maîtresses ; et, là-dessus, vient un berger joyeux, avec un bécarre admirable, qui se moque de leur faiblesse. (Acte 1, scène 2, HALI)
  14. Place-toi contre ce logis, afin qu'au moindre bruit que l'on fera dedans, je fasse cacher les lumières. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  15. Je trouble le repos de votre solitude, v.2 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
  16. Il faut que, dans l'obscurité, je tâche à découvrir quelles gens ce peuvent être. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
  17. Et ce jaloux maudit, ce traître de Sicilien, me fermera, toujours, tout accès auprès d'elle ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  18. Si faut-il bien, pourtant, trouver quelque moyen, quelque invention, quelque ruse, pour attraper notre brutal ; j'y suis trop engagé pour en avoir le démenti ; et quand j'y devrais employer... (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  19. Mais la porte est ouverte ; et, si vous le voulez, j'entrerai doucement, pour découvrir d'où cela vient. (Acte 1, scène 4, HALI)
  20. Allons, le jour paraît ; je vais chercher mes gens, et venir attendre, en ce lieu, que notre jaloux sorte. (Acte 1, scène 5, HALI)
  21. Il n'est pas mal de s'assurer, un peu, contre les soins des surveillants ; et cette nuit, encore, on est venu chanter sous nos fenêtres. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  22. Non pas ; mais, qui que ce puisse être, je lui suis obligée. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  23. Quelque mine qu'on fasse, on est, toujours, bien aise d'être aimée : ces hommages à nos appas, ne sont, jamais, pour nous déplaire. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  24. Je serai fort ravi qu'on ne vous trouve point si belle; et vous m'obligerez, de n'affecter point tant de la paraître à d'autres yeux. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  25. Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  26. Quelle obligation vous ai-je, si vous changez mon esclavage en un autre beaucoup plus rude ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  27. Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haïr. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  28. Vous êtes, aujourd'hui, dans une humeur désobligeante ; et je pardonne ces paroles au chagrin où vous pouvez être, de vous être levée matin. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  29. Mais comme je me mêle un peu de musique, et de danse, j'ai instruit quelques esclaves qui voudraient bien trouver un maître qui se plût à ces choses ; et comme je sais que vous êtes une personne considérable, je voudrais vous prier de les voir, et de les entendre, pour les acheter, s'ils vous plaisent, ou pour leur enseigner quelqu'un de vos amis qui voulût s'en accommoder. (Acte 1, scène 7, HALI)
  30. S'entretenir avec elle. v.36 (Acte 1, scène 8, HALI)
  31. Hé bien oui, mon maître l'adore ; il n'a point de plus grand désir que de lui montrer son amour ; et si elle y consent, il la prendra pour femme. (Acte 1, scène 8, HALI)
  32. C'est nous qui vous attraperons ; elle sera notre femme, la chose est résolue ; il faut que j'y périsse, ou que j'en vienne à bout. (Acte 1, scène 8, HALI)
  33. Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  34. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  35. Laissez-moi faire, je veux vous faire un peu de jour à la pouvoir entretenir. (Acte 1, scène 9, HALI)
  36. Il prendra, s'il lui plaît, la peine de lire cette lettre. (Acte 1, scène 10, ADRASTE)
  37. Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  38. La manière de France est bonne pour vos femmes ; mais pour les nôtres, elle est, un peu, trop familière. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  39. Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  40. L'original est peu de chose, mais l'adresse du peintre en saura couvrir les défauts. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  41. Le peintre n'y en voit aucun ; et tout ce qu'il souhaite, est d'en pouvoir représenter les grâces aux yeux de tout le monde, aussi grandes qu'il les peut voir. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  42. Si votre pinceau flatte autant que votre langue, vous allez me faire un portrait qui ne me ressemblera pas. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  43. Il y a bien de la peine à vous mettre ; ne sauriez-vous vous tenir comme il faut ? (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  44. Ce sont, ici, des choses toutes neuves pour moi ; et c'est à Monsieur à me mettre de la façon qu'il veut. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  45. Je ne suis pas comme ces femmes qui veulent, en se faisant peindre, des portraits qui ne sont point elles, et ne sont point satisfaites du peintre, s'il ne les fait, toujours, plus belles que le jour. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  46. Il serait malaisé qu'on demandât cela du vôtre ; et vous avez des traits à qui fort peu d'autres ressemblent. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  47. J'ai lu, je ne sais où, qu'Apelle peignit, autrefois, une maîtresse d'Alexandre ; et qu'il en devint, la peignant, si éperdument amoureux, qu'il fut près d'en perdre la vie : de sorte qu'Alexandre, par générosité, lui céda l'objet de ses voeux. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  48. Je pourrais faire, ici, ce qu'Apelle fit autrefois ; mais vous ne feriez pas, peut-être, ce que fit Alexandre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  49. Oui, quand Alexandre serait ici, et que ce serait votre amant, je ne pourrais m'empêcher de vous dire, que je n'ai rien vu de si beau que ce que je vois maintenant, et que... (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  50. Seigneur Français, vous ne devriez pas, ce me semble, parler ; cela vous détourne de votre ouvrage. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  51. J'entre, ici, librement ; mais, entre cavaliers, telle liberté est permise. (Acte 1, scène 12, HALI)
  52. J'ai ce soufflet fort sur le coeur ; et je suis dans l'incertitude, si pour me venger de l'affront, je dois me battre avec mon homme ; ou bien, le faire assassiner. (Acte 1, scène 12, HALI)
  53. Quel est votre ennemi ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  54. Oui, charmante Isidore, mes regards vous le disent depuis plus de deux mois, et vous les avez entendus : je vous aime plus que tout ce que l'on peut aimer, et je n'ai point d'autre pensée, d'autre but, d'autre passion, que d'être à vous toute ma vie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  55. Je vous laisse aller, sans vous reconduire : mais entre cavaliers, cette liberté est permise. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  56. Mais c'est assez pour aujourd'hui, nous finirons une autre fois. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  57. Et vous, je vous conjure de ne vous relâcher point : et de garder un esprit gai, pour le dessein que j'ai d'achever notre ouvrage. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  58. Ce gentilhomme me paraît le plus civil du monde ; et l'on doit demeurer d'accord, que les Français ont quelque chose, en eux, de poli, de galant, que n'ont point les autres nations. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  59. Oui ; mais ils ont cela de mauvais, qu'ils s'émancipent un peu trop, et s'attachent, en étourdis, à conter des fleurettes à tout ce qu'ils rencontrent. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  60. Oui, mais s'ils plaisent aux dames, ils déplaisent fort aux Messieurs ; et l'on n'est point bien aise de voir sur sa moustache, cajoler hardiment, sa femme, ou sa maîtresse. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  61. Il va jusques à vouloir que je sois, toujours, voilée ; et pour m'avoir trouvée le visage un peu découvert, il a mis l'épée à la main, et m'a réduite à me jeter chez vous, pour vous demander votre appui contre son injustice. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
  62. Mais je le vois paraître. (Acte 1, scène 14, CLIM?NE)
  63. Entrez là-dedans, avec elle, et n'appréhendez rien. (Acte 1, scène 14, DON PÈDRE)
  64. Les Français excellent toujours, dans toutes les choses qu'ils font ; et quand nous nous mêlons d'être jaloux, nous le sommes vingt fois plus qu'un Sicilien. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  65. De la façon qu'elle a parlé, tout ce qu'elle en a fait a été sans dessein ; et je vous prie, enfin, de vous remettre bien ensemble. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  66. Oui, je prends son parti ; et si vous voulez m'obliger, vous oublierez votre colère, et vous vous réconcilierez tous deux. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  67. C'est une grâce que je vous demande : et je la recevrai comme un essai de l'amitié que je veux qui soit entre nous. (Acte 1, scène 15, DON P?DRE)
  68. Holà, venez ; vous n'avez qu'à me suivre, et j'ai fait votre paix. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
  69. Je vous suis obligée plus qu'on ne saurait croire : mais je m'en vais prendre mon voile ; je n'ai garde, sans lui, de paraître à ses yeux. (Acte 1, scène 16, CLIMÈNE)
  70. Puisque vous m'avez bien voulu donner votre ressentiment, trouvez bon qu'en ce lieu je vous fasse toucher dans la main l'un de l'autre ; et que tous deux je vous conjure de vivre, pour l'amour de moi, dans une parfaite union. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  71. Je vous donne ma parole, Seigneur Don Pèdre, qu'à votre considération je m'en vais la traiter du mieux qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 17, ADRASTE)
  72. Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)
  73. Un traître de Français m'a joué une pièce. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  74. Vous n'avez, dans votre vie, jamais rien vu de si beau. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  75. Je demande l'appui de la justice contre cette action. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  76. Je ne veux point, aujourd'hui, d'autres affaires que de plaisir. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  77. Diantre soit le fâcheux, avec son affaire. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Et le prince n'a point dans tout ce qu'il peut être? v.3 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Ce qui fit préférer l'amour qu'il fait paraître. v.4 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. Et toute mon estime, égale entre les deux, v.13 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Cet amour que pour lui votre astre vous inspire, v.15 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. Quand de l'autre à mes yeux s'offrait le sacrifice, v.24 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  6. Ainsi, plus dans mon âme un autre prenait place, v.31 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. Contre elles à présent se voit autorisé. v.50 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  8. Qu'il en peut justement combattre les hommages, v.51 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  9. Si d'une autre contrainte il souffre la rigueur ? v.54 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  10. Un éclat à briser tout commerce entre nous ? v.58 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  11. Mais si de votre bouche il n'a point su sa gloire, v.59 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  12. Qu'il peut bien se flatter du bonheur d'être aimé. v.66 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  13. Le moindre jour doit être une grande lumière ; v.72 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  14. Puisque chez notre sexe, où l'honneur est puissant, v.73 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  15. On ne montre jamais tout ce que l'on ressent. v.74 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  16. Et voir d'un oeil égal, l'un et l'autre mérite : v.76 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  17. Mais que contre ses voeux on combat vainement, v.77 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  18. Mais les autres, hélas ! Se font sans y penser, v.82 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  19. Enfin, si les soupçons de cet illustre amant, v.89 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  20. Et d'autres chériraient ce qui fait votre plainte. v.92 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  21. De jaloux mouvements doivent être odieux, v.93 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  22. Mais tout ce qu'un amant nous peut montrer d'alarmes, v.95 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  23. Ainsi, puisqu'en votre âme un prince magnanime... v.99 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  24. Partout la jalousie est un monstre odieux, v.101 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  25. Il peut d'un coeur illustre échauffer les soupirs ; v.114 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  26. Et dans ces murs forcés mettre ma destinée, v.119 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  27. Que la gloire en fût due à quelque autre qu'à lui ; v.122 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  28. Bien que l'on pût avoir des sentiments tout autres, v.143 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  29. C'est au Prince, Madame, à se régler aux vôtres, v.144 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  30. Et dans votre billet ils sont si bien marqués, v.145 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  31. Je n'y veux point, Élise, employer cette lettre, v.147 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  32. C'est un soin qu'à ma bouche, il me vaut mieux commettre. v.148 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  33. Des témoins trop constants de notre attachement : v.150 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  34. Soit vu par d'autres yeux sous un autre visage. v.156 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  35. Si j'avais un amant qui pût être jaloux ; v.158 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  36. Votre retour surprend : qu'avez-vous à m'apprendre ? v.163 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  37. De rentrer dans ses droits voit le temps arrivé. v.166 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  38. Par le feu roi mourant, commettre son enfance, v.168 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  39. Pour l'ôter aux fureurs du traître Mauregat ; v.170 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  40. Et ne veut le montrer qu'en tête d'une armée. v.184 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  41. Un secours si puissant doit flatter notre espoir ; v.189 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  42. Que votre usurpateur oit gronder sur sa tête, v.192 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  43. Il cherche dans l'hymen de cette illustre fille v.195 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  44. Le prince entre ici. v.201 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  45. Et rendre à votre sang toute sa dignité. v.210 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  46. C'est que pour être roi, le Ciel vous rend ce frère ; v.212 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  47. Sans qu'à d'autres motifs on impute ses soins ; v.214 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  48. Et qu'il soit soupçonné, que dans votre personne v.215 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  49. Oui, tout mon coeur voudrait montrer aux yeux de tous, v.217 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  50. Qu'il ne regarde en vous autre chose que vous ; v.218 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  51. Ses voeux se sont armés contre votre naissance, v.220 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  52. Et votre sort tenir des mains de mon amour, v.225 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  53. Et qu'ils osent briguer par d'illustres services, v.231 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  54. Faire par votre amour parler cent beaux exploits. v.234 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  55. Quand votre passion ne fera rien paraître, v.251 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  56. Dont [s]e puisse indigner celle qui l'a fait naître. v.252 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  57. Votre raison saura me réparer l'outrage ; v.256 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  58. Et que vous bannirez, enfin, ce monstre affreux ; v.257 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  59. S'oppose à leur attente, et contre eux à tous coups v.261 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  60. Que votre âme en ces lieux souffre de son absence ; v.268 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  61. Contre la jalousie armer toute mon âme ; v.276 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  62. Dissiper les horreurs que ce monstre y fait choir. v.278 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  63. Le premier mouvement qui découvre notre âme, v.287 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  64. Entre Don Sylve et vous, mon âme pourrait faire ; v.292 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  65. Mais vouloir vous contraindre à n'être point jaloux, v.293 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  66. Aurait dit quelque chose à tout autre que vous ; v.294 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  67. Cependant votre amour n'est pas encore content ; v.297 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  68. Et peut-être qu'encor pour vous en assurer, v.301 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  69. Que ce qu'on vous promet doit être inviolable ; v.316 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  70. Puissé-je voir sur moi fondre votre courroux, v.322 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  71. Je vois votre pensée, et de quoi l'on m'accuse ; v.344 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  72. Ma volonté toujours vous doit être soumise, v.355 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  73. Si c'est votre plaisir, que pour vous je le lise ; v.356 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  74. Je vais faire réponse à cette illustre amie, v.377 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  75. Contre ce qui prend droit de vous trop alarmer. v.379 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  76. J'ai calmé votre trouble, avec cette lumière, v.380 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  77. Où je pourrais entrer dans d'autres sentiments. v.383 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  78. Et s'il est vrai pour moi, que votre amour soit grand, v.386 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  79. Que votre âme les forme, et qu'il n'est en ces lieux, v.398 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  80. S'il faut qu'en cette humeur votre esprit l'entretienne ? v.409 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  81. Tout ce qu'on fait ne va, qu'à se mettre en leur grâce v.416 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  82. C'est là le vrai secret d'être bien auprès d'eux, v.422 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  83. Cependant je dirai que votre âme s'explique v.436 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  84. Un peu bien librement sur votre politique ; v.437 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  85. Outre que je pourrais désavouer sans blâme, v.440 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  86. Pour aller divulguer cet entretien secret. v.443 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  87. À fournir le sujet d'un secret entretien. v.455 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  88. Quelques lettres, Seigneur, je le présume ainsi ; v.474 (Acte 2, scène 3, ÉLISE)
  89. Jette par tout mon corps un soudain tremblement. v.479 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  90. Qu'à tes premiers transports ils n'osent trop permettre, v.488 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  91. Et relis posément cette moitié de lettre. v.489 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  92. Ne voudrait pas donner pour son autre moitié ! v.491 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  93. Son coeur comme sa main se fait connaître ici ; v.507 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  94. Et rends-toi pour un temps maîtresse du dehors. v.515 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  95. Que le roi votre père approuve vos projets, v.518 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  96. Mais de grâce passons à quelque autre discours. v.531 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  97. Vous n'avez point écrit à quelque autre personne, v.544 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  98. Ma bouche sur ce point ne peut être parjure. v.548 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  99. Oui, oui, je l'ai perdu, lorsque dans votre vue, v.552 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  100. Dans les traîtres appas, dont je fus enchanté. v.555 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  101. Mais tous moyens de fuir lui vont être soustraits, v.558 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  102. Vous demeuriez d'accord, que c'est votre écriture ; v.569 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  103. Je veux bien me purger pour votre seul supplice, v.580 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  104. Et je veux, vous mettant juge en votre intérêt, v.586 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  105. Vous faire prononcer vous-même votre arrêt. v.587 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  106. Par une liberté, qu'on lui voit se permettre, v.600 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  107. A fureté partout, et trouvé cette lettre. v.601 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  108. Et se jetant sur lui, la lettre contestée, v.604 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  109. Avez-vous ici l'autre ? v.608 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  110. Avec votre moitié rassemblez celle-ci, v.610 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  111. Votre âme pour ce mot ne doit pas s'interdire ? v.613 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  112. Qu'à vos yeux cet écrit pût être présenté, v.631 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  113. Car enfin, peut-il être une âme bien atteinte, v.640 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  114. N'eût pas dans mon erreur jeté tout autre amant ? v.647 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  115. Vous n'aviez rien à craindre ; et d'autres, sur ce gage, v.652 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  116. Plus notre âme a de peine à pouvoir s'assurer ; v.655 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  117. Votre âme se forçait à quelque complaisance ; v.661 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  118. Que déguisant pour moi votre sévérité... v.662 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  119. Trahir mes sentiments, et pour être en vos mains, v.666 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  120. Qu'il saura bien montrer malgré votre pouvoir, v.674 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  121. Braver votre furie, et vous faire connaître v.676 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  122. Qu'il n'a point été lâche, et ne veut jamais l'être. v.677 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  123. Que si votre courroux ne peut être apaisé, v.682 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  124. Je puisse vivre une heure avec votre colère. v.689 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  125. Ce coeur, ce traître coeur, dont les perplexités, v.698 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  126. Efface en votre esprit l'image de mon crime, v.701 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  127. Et ne laisse aucuns traits de votre aversion v.702 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  128. Et que tout le courroux qu'excite votre offense v.716 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  129. Mes soins en tout ceci n'ont que votre intérêt ; v.739 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  130. Je vous dirai, Seigneur, pour changer d'entretien, v.743 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  131. Et nos troupes aussi peuvent être en état, v.750 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  132. Et je sais quel pouvoir, malgré votre menace, v.780 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  133. C'est assez contre lui que l'éclat d'un serment ; v.787 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  134. Fait sur ses propres voeux un illustre attentat, v.791 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  135. Crois que je ne puis être au Prince de Navarre, v.797 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  136. Et puisque notre coeur fait un effort extrême, v.804 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  137. Soit trop persuadé, Madame, d'être aimé, v.815 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  138. Et contre mes désirs, je sens je ne sais quoi, v.818 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  139. Me prédire un éclat entre le Prince et moi ; v.819 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  140. Et qu'être sans éclat entré dans cette ville, v.824 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  141. L'ardeur de vous revoir peut bien d'autres miracles, v.829 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  142. Le rigoureux destin d'être éloigné de vous ; v.831 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  143. Ont envié l'honneur de cet illustre effort, v.839 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  144. N'eût contre les efforts d'un indigne projet, v.850 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  145. Pu faire en ma faveur tout ce qu'un autre a fait. v.851 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  146. Le Comte votre père a fait pour le feu Roi, v.855 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  147. Quatre lustres entiers, il y cache son sort v.858 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  148. Contre nos ravisseurs vous marchez en personne. v.861 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  149. Quoi ? Votre âme, Seigneur, serait-elle obstinée v.864 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  150. Qu'aux soins d'un autre aussi, je doive quelque chose ; v.869 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  151. Et ne vous plaignez point de voir un autre bras, v.870 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  152. Acquérir de la gloire, où le vôtre n'est pas. v.871 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  153. Quand un autre plus grand s'offre à notre douleur. v.875 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  154. Sur les miens dans votre âme emportent la victoire ; v.881 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  155. Que le secret pouvoir d'un astre merveilleux, v.886 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  156. Contre vos fiers tyrans je conduis une armée. v.889 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  157. Mais je marche en tremblant à cet illustre emploi, v.890 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  158. Quels secrets de votre âme on m'a su déclarer, v.903 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  159. Pour vouloir m'obliger à commettre une faute ; v.905 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  160. Un coeur à d'autres yeux offert en sacrifice, v.909 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  161. Ont des droits si sacrés sur les illustres âmes, v.913 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  162. Et soutenez l'honneur de votre premier choix. v.919 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  163. Oui, j'ai voulu sur moi vous ôter votre empire, v.941 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  164. Sortir de votre chaîne, et rejeter mon coeur, v.942 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  165. Et dût être mon sort à jamais malheureux, v.946 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  166. De vous voir par un autre à mes yeux possédée ; v.949 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  167. Et le fort ascendant, que prend votre beauté, v.954 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  168. Et toujours notre coeur est en notre pouvoir ; v.963 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  169. Il peut bien quelquefois montrer quelque faiblesse, v.964 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  170. Mais enfin, sur nos sens, la raison, la maîtresse... v.965 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  171. Assez mal-à-propos trouble votre entretien ; v.967 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  172. Et nous mettre en état, sans nous vouloir surprendre, v.976 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  173. Et quand j'aurai sur vous à faire une entreprise, v.996 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  174. Remettons nos débats après d'autres affaires ; v.1001 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  175. Madame, et votre esprit devrait feindre un peu mieux, v.1006 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  176. Et que sans hésiter tout votre coeur s'explique ; v.1013 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  177. Et pour régler mes voeux, ai-je votre ordre à prendre ? v.1021 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  178. Si votre coeur sur moi s'est cru quelque pouvoir ; v.1023 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  179. M'ôte la liberté d'être sa récompense ; v.1033 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  180. Au moins est-il en moi de promettre à ses voeux, v.1034 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  181. S'est-elle à votre avis assez bien expliquée ? v.1041 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  182. Songez que votre bras, Comte, m'est nécessaire ; v.1045 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  183. Tout vous rit, et votre âme, en cette occasion v.1050 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  184. Sur les feux d'un rival marquer votre victoire ; v.1053 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  185. Mais c'est à votre joie un surcroît sans égal, v.1054 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  186. À vos voeux triomphants sont d'illustres trophées ; v.1057 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  187. Et l'on verra peut-être arriver bien des choses ; v.1061 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  188. Si l'ingrate à mes yeux pour flatter votre flamme, v.1064 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  189. À jamais n'être à moi vient d'engager son âme ; v.1065 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  190. Mais comme entre rivaux, l'âme la plus posée, v.1072 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  191. Et que je ne veux point qu'un pareil entretien v.1074 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  192. Puisse trop échauffer votre esprit et le mien ; v.1075 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  193. Non, non, ne craignez point qu'on pousse votre esprit, v.1078 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  194. Peut seule dans vos mains mettre votre conquête. v.1085 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  195. Quand nous en serons là, le sort en notre bras v.1086 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  196. Il toucherait votre âme, et vous l'excuseriez. v.1099 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  197. De l'erreur de son maître, a fourni la matière ; v.1105 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  198. Votre innocence, enfin, lui vient d'être connue, v.1113 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  199. Il réveille un chagrin qui vient à contre-temps, v.1122 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  200. En troubler dans mon coeur d'autres plus importants. v.1123 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  201. Et le bruit du trépas de l'illustre Comtesse, v.1125 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  202. Qu'aucun autre souci n'a droit de me saisir. v.1127 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  203. Madame, ce peut être une fausse nouvelle, v.1128 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  204. De quelque grand ennui qu'il puisse être agité, v.1130 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  205. Ce qui veut maintenant que votre âme respire, v.1133 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  206. Puisque votre chagrin dans un moment d'ici, v.1134 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  207. Mais il veut n'être vu que de vous seulement ; v.1139 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  208. En quel lieu votre maître... v.1147 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
  209. Je ne sais quel secret en doit être auguré, v.1151 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
  210. Saisir à votre aspect le coeur de la Princesse ; v.1169 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
  211. Que votre abord fût libre, et n'eût aucun témoin ; v.1171 (Acte 4, scène 4, ?LISE)
  212. Vous prier que pour lui votre crédit s'emploie, v.1173 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  213. S'il n'obtient par vos soins un moment d'entretien, v.1175 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  214. C'est avec d'autres yeux que ne fait la princesse, v.1180 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  215. Lui fait un monstre affreux de votre jalousie ; v.1185 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  216. S'il fait qu'à notre humeur la sienne s'accommode, v.1189 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  217. N'ait fait contre mes feux un aveu trop fatal ; v.1199 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  218. Seigneur, que votre esprit tâche à se rappeler. v.1235 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  219. Après vos procédés peut flatter votre audace ? v.1257 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  220. Mais à ce que je vois, c'est un autre langage. v.1265 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  221. Oui, oui, c'en est un autre, et vous n'attendiez pas v.1266 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  222. Que j'eusse découvert le traître dans vos bras, v.1267 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  223. Eût offert à mes yeux votre honte, et ma perte. v.1269 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  224. Ou quelque autre rival qui m'était inconnu ? v.1271 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  225. Et le masque est levé de votre trahison. v.1275 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  226. Et malgré tous vos soins, et votre adresse à feindre, v.1280 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  227. Mon astre me disait ce que j'avais à craindre ; v.1281 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  228. Mais ne présumez pas que sans être vengé, v.1282 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  229. Que l'amour veut partout naître sans dépendance, v.1285 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  230. Si pour moi votre bouche avait parlé sans feinte, v.1289 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  231. Et je puis tout permettre à mes ressentiments ; v.1295 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  232. Contre le moindre effort d'une fausse apparence. v.1325 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  233. Il voudrait contre tous en être le garant, v.1330 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  234. Que sans être blessé l'amour ne souffre pas. v.1335 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  235. J'aurais tort de vouloir démentir votre vue, v.1348 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  236. Et votre âme sans doute a dû paraître émue. v.1349 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  237. Et ce que votre coeur pourra délibérer, v.1354 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  238. Et ne demandez point d'autre preuve que moi v.1358 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  239. M'a fait dans la chaleur prononcer contre vous ; v.1367 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  240. Promet à votre amour et mes voeux et ma main ; v.1371 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  241. Que vous me refusiez de me faire entre nous v.1374 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  242. Et que de votre esprit les ombrages puissants, v.1378 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  243. Je choisirai plutôt d'être à la mort qu'à vous ; v.1387 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  244. Juste ciel ! Jamais rien peut-il être inventé v.1390 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  245. Ah ! Que vous savez bien ici contre moi-même, v.1396 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  246. De ce fatal amour né de vos traîtres yeux, v.1399 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  247. Votre feinte douceur forge un amusement, v.1402 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  248. Et votre âme feignant une innocence entière v.1408 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  249. Que quelque autre dans peu se pourra repentir ; v.1423 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  250. Le traître, quel qu'il soit, n'aura pas l'avantage v.1424 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  251. Voici, grâces au ciel, ce qui les a fait naître, v.1440 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  252. Ces soupçons obligeants que l'on me fait paraître, v.1441 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  253. Si la fureur dont votre âme est émue, v.1444 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  254. Vous avez d'autres yeux à pouvoir consulter, v.1446 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  255. À trahir vos secrets et tromper votre attente ; v.1453 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  256. Qu'infectent les regards d'un monstre furieux, v.1471 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  257. Mon plus grand ennemi se rencontre en moi-même. v.1485 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  258. Et je veux me chercher dans cette illustre envie v.1500 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  259. Il faut que de ma main un illustre attentat v.1506 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  260. Aurait bien le pouvoir d'effacer votre offense ; v.1513 (Acte 4, scène 9, DON ALVAR)
  261. Il venait de former cette haute entreprise, v.1517 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  262. L'a prévenu lui-même, en immolant le traître, v.1528 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  263. Et pousse dans ce jour, Don Alphonse à paraître, v.1529 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  264. De ce frère qui vient et de la lettre aussi. v.1550 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  265. Si je perds contre lui tout mon ressentiment. v.1555 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  266. À jamais n'être à lui me tenait engagée ; v.1561 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  267. Votre sort dans mon âme a fait du changement, v.1579 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  268. Ma colère est éteinte, et notre paix est faite. v.1581 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  269. Oui, bien que votre amour ait mérité les coups v.1582 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  270. Où le sort contre vous n'armait que mes serments, v.1591 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  271. Dans mon Frère qui vient me va montrer mon Roi. v.1595 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  272. Et si de votre amour les déplaisirs sont grands, v.1598 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  273. Et ne se serve point contre un coup qui l'étonne v.1600 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  274. Du pouvoir qu'en ces lieux votre valeur vous donne ; v.1601 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  275. De vouloir dans vos maux lutter contre le sort. v.1603 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  276. Peut-être n'ira pas si loin que vous pensez. v.1611 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  277. Le foudre rigoureux de tout votre devoir. v.1615 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  278. Mon bras à votre sang cherche à rendre un service, v.1625 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  279. Mon astre m'abandonne au déplaisir fatal, v.1626 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  280. Et je le vois venir sans oser contre lui, v.1630 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  281. Tenter de votre coeur le favorable appui. v.1631 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  282. Oui, bientôt dans ces lieux Don Alphonse doit être, v.1636 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  283. Et déjà mon rival commence de paraître. v.1637 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  284. Je vais en liberté laisser toute votre âme, v.1649 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  285. Ait pris chez moi les traits qu'il lance contre vous, v.1659 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  286. Qui traite indignement les bontés de votre âme. v.1661 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  287. Ce secret plus tôt su, peut-être à toutes deux v.1678 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  288. Sans rencontrer ses yeux vous pouvez être ici, v.1683 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  289. Veuillez être témoin de ce que je vais dire. v.1685 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  290. Qu'on fuirait en ma place un pareil entretien. v.1687 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  291. Porté de votre bras les soudaines merveilles ; v.1693 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  292. Que votre amour, qui sait quel intérêt m'anime, v.1704 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  293. Commence d'être Roi pour me tyranniser. v.1707 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  294. Léon a d'autres prix, dont en cette occurrence v.1708 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  295. Il peut mieux honorer votre haute vaillance ; v.1709 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  296. Peut-on être jamais satisfait en soi-même, v.1712 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  297. À ces conditions refuse d'être heureux ; v.1715 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  298. Ce n'est pas que ce coeur au mérite d'un autre v.1720 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  299. Prétende réserver ce qu'il refuse au vôtre : v.1721 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  300. Qu'une sainte retraite à toute autre poursuite... v.1724 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  301. J'ai de votre discours assez souffert la suite, v.1725 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  302. Si votre fausse alarme eût sur vous moins gagné. v.1727 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  303. C'est que, pour appuyer son illustre projet, v.1735 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  304. Vous attendez un frère, et Léon son vrai maître, v.1744 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  305. À vos yeux maintenant le Ciel le fait paraître. v.1745 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  306. Qui fut entre son Prince et le Roi notre père. v.1749 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  307. D'autres soins maintenant occupent ma pensée, v.1752 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  308. Non qu'à votre sujet elle soit traversée, v.1753 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  309. Instruisez m'en de grâce, et par votre discours v.1774 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  310. Je n'entreprendrai point de dire à votre amour, v.1778 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  311. Que j'aime votre choix, et bénis l'aventure, v.1800 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  312. De grâce, cachez-moi votre contentement, v.1803 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  313. Et qu'un pareil objet dans mon âme fait naître v.1812 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  314. Un transport dont j'ai peur que je ne sois pas maître, v.1813 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  315. Cet ordre sur mon coeur doit être tout-puissant, v.1818 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  316. N'apprendra votre hymen que par la renommée, v.1833 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  317. Seigneur, permettez-moi de blâmer votre plainte, v.1836 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
  318. De vos maux la Princesse a su paraître atteinte ; v.1837 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
  319. Et dans votre rival elle trouve son frère ; v.1841 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
  320. Et ce fameux secret vient d'être dévoilé. v.1843 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
  321. Qu'il se voit en état de servir votre amour. v.1847 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)
  322. Et tout autre que moi se verrait fortuné ; v.1851 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  323. Et tombé de nouveau dans ces traîtres soupçons, v.1854 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  324. Doit perdre tout espoir d'être jamais heureuse ? v.1857 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  325. Et votre maladie est digne de pitié. v.1867 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  326. Et par notre présence et nos soins différents, v.1878 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Vraiment, voilà qui m'étonne, que nous ayons été seules, l'une et l'autre, tout aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  2. Cela m'étonne aussi ; car ce n'est guère notre coutume, et votre maison, Dieu merci, est le refuge ordinaire de tous les fainéants de la Cour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Je l'aime aussi ; mais je l'aime choisie, et la quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer parmi les autres, est cause bien souvent que je prends plaisir d'être seule. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. Mais à propos d'extravagants, ne voulez-vous pas me défaire de votre Marquis incommode ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. La belle chose de faire entrer aux conversations du Louvre de vieilles équivoques ramassées parmi les boues des Halles et de la Place Maubert ! (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  6. Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire ; Madame, vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon oeil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  7. Cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel ; et ceux qui trouvent ces belles rencontres, n'ont-ils pas lieu de s'en glorifier ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  8. Tant pis encore, de prendre peine à dire des sottises, et d'être mauvais plaisants de dessein formé. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  9. Peut-être l'a-t-il oublié, et que... (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  10. Vous vous plaigniez d'être seule, aussi : le Ciel vous en punit. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  11. Diantre soit le petit vilain. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  12. Je vais lui dire, Madame, que vous voulez être sortie. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  13. Elle affecte toujours un ton de voix languissant et niais ; fait la moue, pour montrer une petite bouche, et roule les yeux, pour les faire paraître grands. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  14. Elle l'avait invité à souper, comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot, parmi une demi-douzaine de gens, à qui elle avait fait fête de lui, et qui le regardaient avec de grands yeux, comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  15. Ils pensaient tous qu'il était là pour défrayer la Compagnie de bons mots ; que chaque parole qui sortait de sa bouche devait être extraordinaire ; qu'il devait faire des Impromptus sur tout ce qu'on disait, et ne demander à boire qu'avec une pointe. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  16. Quel est donc votre mal ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
  17. Oui ; et écoutée d'un bout à l'autre. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  18. Cette proposition peut-elle être avancée par une personne, qui ait du revenu en sens commun ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  19. J'aurais cru que cette pièce était bonne ; mais Madame a une éloquence si persuasive, elle tourne les choses d'une manière si agréable, qu'il faut être de son sentiment, malgré qu'on en ait. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  20. Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  21. Il faut donc que pour les ordures, vous ayez des lumières, que les autres n'ont pas : car pour moi je n'y en ai point vu. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  22. En faut-il d'autre que la scène de cette Agnès, lorsqu'elle dit ce que l'on lui a pris ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  23. Je regarde les choses du côté qu'on me les montre ; et ne les tourne point, pour y chercher ce qu'il ne faut pas voir. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  24. Il sied mal de vouloir être plus sage, que celles qui sont sages. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  25. L'affectation en cette matière est pire qu'en toute autre ; et je ne vois rien de si ridicule, que cette délicatesse d'honneur, qui prend tout en mauvaise part ; donne un sens criminel aux plus innocentes paroles ; et s'offense de l'ombre des choses. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  26. Au contraire, leur sévérité mystérieuse, et leurs grimaces affectées irritent la censure de tout le monde, contre les actions de leur vie. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  27. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  28. Enfin il faut être aveugle dans cette pièce, et ne pas faire semblant d'y voir les choses. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  29. Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  30. Il est vrai, ma cousine ; je suis pour Madame contre ce, LE. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  31. Enfin vous voyez, comme votre sang prend mon parti. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  32. Que vous avez bien raison, Madame ; et que vous me rendrez justice, quand vous croirez que je vous trouve la plus engageante personne du monde ; que j'entre dans tous vos sentiments, et suis charmée de toutes les expressions qui sortent de votre bouche. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  33. Vos paroles, le ton de votre voix, vos regards, vos pas, votre action et votre ajustement ont je ne sais quel air de qualité, qui enchante les gens. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  34. Je vous étudie des yeux et des oreilles ; et je suis si remplie de vous, que je tâche d'être votre singe, et de vous contrefaire en tout. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  35. Enfin, nous voilà deux contre vous, et l'opiniâtreté sied si mal aux personnes spirituelles... (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  36. Si fait, je vous connais ; mais vous n'entrerez pas. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  37. Cela n'est pas bien de vouloir entrer malgré les gens. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  38. Je veux voir ta maîtresse. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  39. C'est votre laquais, Madame, qui fait le sot. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  40. Je lui dis que vous n'y êtes pas, Madame, et il ne veut pas laisser d'entrer. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  41. Vous me grondâtes l'autre jour, de lui avoir dit que vous y étiez. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  42. Je vous prie, Monsieur, de ne pas croire ce qu'il dit : c'est un petit écervelé, qui vous a pris pour un autre. (Acte 1, scène 4, URANIE)
  43. Je l'ai bien vu, Madame ; et sans votre respect, je lui aurais appris à connaître les gens de qualité. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  44. Votre petit laquais, Madame, a du mépris pour ma personne. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  45. C'est peut-être que je paye l'intérêt de ma mauvaise mine : hay, hay, hay, hay. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  46. J'ai pensé être étouffé à la porte ; et jamais on ne m'a tant marché sur les pieds. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  47. Il est vrai que cela crie vengeance contre L'École des femmes, et que vous la condamnez avec justice. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  48. Ne bougez, de grâce, et n'interrompez point votre discours. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  49. Vous êtes là sur une matière, qui depuis quatre jours fait presque l'entretien de toutes les maisons de Paris ; et jamais on n'a rien vu de si plaisant, que la diversité des jugements, qui se font là-dessus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  50. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  51. Mais enfin je sais bien que je n'ai jamais rien vu de si méchant, Dieu me damne ; et Dorilas, contre qui j'étais a été de mon avis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  52. Il ne faut que voir les continuels éclats de rire que le parterre y fait : je ne veux point d'autre chose, pour témoigner qu'elle ne vaut rien. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  53. Je vis l'autre jour sur le th[é]âtre un de nos amis, qui se rendit ridicule par là. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  54. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde : et tout ce qui égayait les autres ridait son front. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  55. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  56. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  57. J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  58. Morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d'une chose ; n'apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu'en ne disant mot, on croira, peut-être que vous êtes d'habiles gens. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  59. Pour moi je m'en veux justifier, le plus qu'il me sera possible ; et je les dauberai tant, en toutes rencontres, qu'à la fin ils se rendront sages. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  60. Il y en a beaucoup que le trop d'esprit gâte ; qui voient mal les choses à force de lumière ; et même qui seraient bien fâchés d'être de l'avis des autres, pour avoir la gloire de décider. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  61. Il est vrai ; notre ami est de ces gens-là, sans doute. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  62. Il veut être le premier de son opinion, et qu'on attende par respect son jugement. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  63. On tient qu'il va, ce scrupule, jusques à défigurer notre langue, et qu'il n'y a point presque de mots, dont la sévérité de cette Dame ne veuille retrancher ou la tête, ou la queue, pour les syllabes déshonnêtes qu'elle y trouve. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  64. Tout beau, Monsieur le Chevalier : il pourrait y en avoir d'autres qu'elle, qui seraient dans les mêmes sentiments. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  65. Asseyez-vous donc, Monsieur Lysidas ; nous lirons votre pièce après souper. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  66. Poursuivons de grâce notre discours. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  67. Enfin j'avais besoin de vous, lorsque vous êtes venu, et tout le monde était ici contre moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  68. Il s'est mis d'abord de votre côté, mais maintenant qu'il sait que Madame est à la tête du parti contraire, je pense que vous n'avez qu'à chercher un autre secours. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  69. Non, non, je ne voudrais pas qu'il fît mal sa cour auprès de Madame votre cousine, et je permets à son esprit d'être du parti de son coeur. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  70. Je n'ai rien à dire là-dessus ; et vous savez qu'entre nous autres auteurs, nous devons parler des ouvrages les uns des autres, avec beaucoup de circonspection. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  71. Mais encore, entre nous, que pensez-vous de cette comédie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  72. De bonne foi, dites-nous votre avis. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  73. Tu vois que nous avons les savants de notre côté. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  74. Et puisque j'ai bien l'audace de me défendre contre les sentiments de Madame, il ne trouvera pas mauvais que je combatte les siens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  75. Quoi vous voyez contre vous Madame, Monsieur le Marquis et Monsieur Lysidas, et vous osez résister encore ? (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  76. Voilà qui me confond, pour moi, que des personnes raisonnables se puissent mettre en tête de donner protection aux sottises de cette pièce ! (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  77. Cela est bientôt dit, Marquis ; il n'est rien plus aisé que de trancher ainsi, et je ne vois aucune chose, qui puisse être à couvert de la souveraineté de tes décisions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  78. Parbleu, tous les autres comédiens qui étaient là pour la voir, en ont dit tous les maux du monde. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  79. Je ne dis plus mot, tu as raison, Marquis ; puisque les autres comédiens en disent du mal, il faut les en croire assurément. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  80. Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  81. Toutes les peintures ridicules qu'on expose sur les théâtres doivent être regardées sans chagrin de tout le monde. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  82. Pour moi je ne parle pas de ces choses, par la part que j'y puisse avoir ; et je pense que je vis d'un air dans le monde, à ne pas craindre d'être cherchée dans les peintures qu'on fait là des femmes qui se gouvernent mal. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  83. Assurément, Madame, on ne vous y cherchera point ; votre conduite est assez connue, et ce sont de ces sortes de choses qui ne sont contestées de personne. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  84. Mais enfin passons sur ce chapitre. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  85. Je ne sais pas de quelle façon vous recevez les injures qu'on dit à notre sexe dans un certain endroit de la pièce ; et pour moi je vous avoue que je suis dans une colère épouvantable, de voir que cet auteur impertinent nous appelle des animaux. (Acte 1, scène 6, CLIM?NE)
  86. Ce n'est pas ma coutume de rien blâmer, et je suis assez indulgent pour les ouvrages des autres. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  87. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  88. Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  89. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  90. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  91. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites : mais ce n'est pas assez dans les autres ; il y faut plaisanter ; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  92. Je crois être du nombre des honnêtes gens, et cependant je n'ai pas trouvé le mot pour rire dans tout ce que j'ai vu. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  93. Ma foi, Monsieur, ce qu'on y rencontre ne vaut guère mieux, et toutes les plaisanteries y sont assez froides à mon avis. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  94. Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  95. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  96. Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  97. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  98. Mais enfin, pour venir au fait, il est question de savoir si sa pièce est bonne, et je m'offre d'y montrer partout cent défauts visibles. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  99. C'est une étrange chose de vous autres Messieurs les poètes, que vous condamniez toujours les pièces où tout le monde court, et ne disiez jamais du bien que de celles où personne ne va. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  100. Vous montrez pour les unes une haine invincible, et pour les autres une tendresse qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  101. Ceux qui possèdent Aristote et Horace voient d'abord, Madame, que cette comédie pèche contre toutes les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  102. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations, les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  103. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  104. J'ai remarqué une chose de ces Messieurs-là ; c'est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  105. Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  106. Mais, avec cela, je soutiens qu'elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  107. Je les ai lues, Dieu merci, autant qu'un autre, et je ferais voir aisément que peut-être n'avons-nous point de pièce au théâtre plus régulière que celle-là. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  108. Ne paraissez point si savant, de grâce ; humanisez votre discours, et parlez pour être entendu. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  109. Mais puisque ces mots blessent vos oreilles, je m'expliquerai d'une autre façon, et je vous prie de répondre positivement à trois ou quatre choses que je vais dire. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  110. Peut-on souffrir une pièce qui pèche contre le nom propre des pièces de théâtre ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  111. Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  112. Je laisse cent mille autres choses, de peur d'être ennuyeux. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  113. Peut-être. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  114. On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  115. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  116. Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  117. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  118. Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  119. Et quant au transport amoureux du cinquième acte, qu'on accuse d'être trop outré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n'est pas faire la satire des amants, et si les honnêtes gens même, et les plus sérieux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  120. Il se passe des choses assez plaisantes dans notre dispute. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  121. Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  122. On disputera fort et ferme de part et d'autre, comme nous avons fait, sans que personne se rende ; un petit laquais viendra dire qu'on a servi ; on se lèvera ; et chacun ira souper. (Acte 1, scène 7, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Rentrez dans vos grottes profondes ; v.2 (Acte 1, scène 2, ÉOLE)
  2. Notre mère, a bien moins d'appas. v.12 (Acte 1, scène 2, UN AUTRE AMOUR)
  3. Notre réjouissance. v.21 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  4. Vous savez que votre présence ne gâte jamais rien, et que vous n'êtes point de trop, en quelque lieu que vous soyez. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. Votre visage est bien venu partout, et il n'a garde d'être de ces visages disgraciés, qui ne sont jamais bien reçus des regards souverains. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  6. Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  7. J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Et sérieusement parlant, si dans vos actions j'ai bien pu connaître, depuis un temps, la passion que vous voulez tenir secrète, pensez-vous que la princesse Ériphile puisse avoir manqué de lumière pour s'en apercevoir ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  9. Les belles, croyez-moi, sont toujours les plus clairvoyantes à découvrir les ardeurs qu'elles causent, et le langage des yeux et des soupirs se fait entendre mieux qu'à tout autre à celles à qui il s'adresse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  10. Laissons-la, Clitidas, laissons-la voir si elle peut dans mes soupirs et mes regards l'amour que ses charmes m'inspirent, mais gardons bien que par nulle autre voie, elle en apprenne jamais rien. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  11. Est-il possible, dis-je, qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour, et que je le voie trembler à dire seulement qu'il aime ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  12. Clitidas, je tremble avec raison, et tous les Gaulois du monde ensemble sont bien moins redoutables, que deux beaux yeux pleins de charmes. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  13. Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  14. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  15. Le respect bien souvent n'oblige pas tant que l'amour, et je me trompe fort, ou la jeune princesse a connu votre flamme, et n'y est pas insensible. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  16. Laissez-moi faire, je suis de vos amis, les gens de mérite me touchent, et je veux prendre mon temps pour entretenir la Princesse de... (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  17. J'aimerais mieux mourir que de pouvoir être accusé par elle de la moindre témérité, et ce profond respect où ses charmes divins... (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  18. Ce sont des ornements dont on ne peut pas espérer que toutes les fêtes soient embellies, et je dois fort trembler, Madame, pour la simplicité du petit divertissement que je m'apprête à vous donner dans le bois de Diane. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  19. Je crois que nous n'y verrons rien que de fort agréable, et certes il faut avouer que la campagne a lieu de nous paraître belle, et que nous n'avons pas le temps de nous ennuyer dans cet agréable séjour qu'ont célébré tous les poètes sous le nom de Tempé. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  20. Car enfin, sans parler des plaisirs de la chasse que nous y prenons à toute heure, et de la solennité des jeux Pythiens que l'on y célèbre tantôt, vous prenez soin l'un et l'autre de nous y combler de tous les divertissements qui peuvent charmer les chagrins des plus mélancoliques. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  21. D'où vient, Sostrate, qu'on ne vous a point vu dans notre promenade ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  22. Sostrate est de ces gens, Madame, qui croient qu'il ne sied pas bien d'être curieux comme les autres, et il est beau d'affecter de ne pas courir où tout le monde court. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  23. Seigneur, l'affectation n'a guère de part à tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses à voir dans cette fête, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  24. Cette nuit, j'ai songé de poisson mort, et d'oeufs cassés, et j'ai appris du Seigneur Anaxarque que les oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  25. Vous pourriez prendre d'autres matières, puisque je vous en ai prié. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  26. Le moyen, ne dites-vous pas que l'ascendant est plus fort que tout ; et s'il est écrit dans les astres que je sois enclin à parler de vous, comment voulez-vous que je résiste à ma destinée ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  27. Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  28. Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  29. Vous devriez gagner un peu mieux votre argent, et donner à Madame de meilleures plaisanteries. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  30. Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  31. Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  32. Je sais qu'elle est toute soumise à vos volontés, et que ce n'est que de votre main seule qu'elle voudra prendre un époux. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  33. Je ne recherche la princesse Ériphile, que parce qu'elle est votre sang ; je la trouve charmante par tout ce qu'elle tient de vous, et c'est vous que j'adore en elle. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  34. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  35. Madame, c'est vous qui voulez être mère malgré tout le monde, il n'est point d'yeux qui ne s'y opposent, et si vous le vouliez la princesse Ériphile ne serait que votre soeur. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  36. Mon_Dieu, Prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes ; je veux être mère, parce que je le suis, et ce serait en vain que je ne le voudrais pas être. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  37. Ce titre n'a rien qui me choque, puisque, de mon consentement, je me suis exposée à le recevoir, c'est un faible de notre sexe, dont grâce au Ciel, je suis exempte, et je ne m'embarrasse point de ces grandes disputes d'âge, sur quoi nous voyons tant de folles. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  38. Revenons à notre discours. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  39. Est-il possible que jusqu'ici vous n'ayez pu connaître où penche l'inclination d'Ériphile ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  40. La pudeur peut-être l'empêche de s'expliquer à vous et à moi, servons-nous de quelque autre pour découvrir le secret de son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  41. Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  42. Votre mérite, Sostrate, n'est point borné aux seuls emplois de la guerre, vous avez de l'esprit, de la conduite, de l'adresse, et ma fille fait cas de vous. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  43. Quelque autre mieux que moi, Madame,... (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  44. Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  45. Seigneurs, il serait inutile, j'aurais tort de passer les ordres de ma commission, et vous trouverez bon que je ne parle ni pour l'un, ni pour l'autre. (Acte 2, scène 3, SOSTRATE)
  46. Clitidas se ressouvient bien qu'il est de mes amis : je lui recommande toujours de prendre mes intérêts auprès de sa maîtresse, contre ceux de mon rival. (Acte 2, scène 4, IPHICRATE)
  47. Mon rival fait sa cour à Clitidas ; mais Clitidas sait bien qu'il m'a promis d'appuyer contre lui les prétentions de mon amour. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
  48. Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accablées de tant de gens, un peu de solitude est parfois agréable, et qu'après mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pensées ! (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  49. J'ai tremblé à vous dire ce mot, et il y a des gens dans votre Cour qui ne me le pardonneraient pas. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  50. Mais peut-être, Madame, que leur danse sera méchante. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  51. Méchant, ou non, il la faut voir ; ce ne serait avec vous que reculer la chose, et il vaut mieux en être quitte. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  52. Ce ne sera ici, Madame, qu'une danse ordinaire, une autre fois... (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  53. Je vous avertis, Clitidas, que la Princesse veut être seule. (Acte 4, scène 1, CLÉONICE)
  54. De laisser la Princesse votre mère qui s'en allait vers le temple d'Apollon, accompagnée de beaucoup de gens. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  55. Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  56. Il m'a demandé si vous aviez témoigné grande joie au magnifique régale que l'on vous a donné ; m'a parlé de votre personne avec des transports les plus grands du monde, vous a mise au-dessus du ciel, et vous a donné toutes les louanges qu'on peut donner à la princesse la plus accomplie de la terre, entremêlant tout cela de plusieurs soupirs, qui disaient plus qu'il ne voulait. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  57. Il l'aime éperdument, et vous conjure d'honorer sa flamme de votre protection. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  58. Votre colère m'a obligé à prendre ce détour, et pour vous dire la vérité, c'est vous qu'il aime éperdument. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  59. Allons, sortez d'ici, vous vous mêlez de vouloir lire dans les âmes ; de vouloir pénétrer dans les secrets du coeur d'une princesse. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  60. Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  61. Cela est fait, Madame, il ne faut pas être courtisan indiscret. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  62. J'ai une excuse, Madame, pour oser interrompre votre solitude, et j'ai reçu de la Princesse votre mère une commission qui autorise la hardiesse que je prends maintenant. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  63. Celle, Madame, de tâcher d'apprendre de vous vers lequel des deux Princes peut incliner votre coeur. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  64. La Princesse ma mère montre un esprit judicieux dans le choix qu'elle a fait de vous pour un pareil emploi. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  65. Je l'ai acceptée, Madame, par la nécessité que mon devoir m'impose d'obéir, et si la Princesse avait voulu recevoir mes excuses, elle aurait honoré quelqu'autre de cet emploi. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  66. Ô çà, Sostrate, les gens comme vous ont toujours les yeux pénétrants ; et je pense qu'il ne doit y avoir guère de choses qui échappent aux vôtres. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  67. Madame, ce ne seront pas mes souhaits, mais votre inclination qui décidera de la chose. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  68. On vous a demandée, ma Fille, et il y a des gens que votre absence chagrine fort. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  69. On enchaîne pour nous ici tant de divertissements les uns aux autres, que toutes nos heures sont retenues, et nous n'avons aucun moment à perdre, si nous voulons les goûter tous. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  70. Que notre désert vous présente ; v.54 (Acte 5, scène 1, LA NYMPHE DE TEMPÉ)
  71. Gardons d'être vu d'elle, v.91 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  72. Il sied bien d'être tendre ; v.150 (Acte 5, scène 4, LYCASTE, MÉNANDRE)
  73. Il sied bien d'être tendre. v.155 (Acte 5, scène 4, LYCASTE, M?NANDRE)
  74. J'ai maltraité votre ardeur, v.157 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
  75. Chérissant votre personne, v.158 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
  76. Mais ce n'est pas notre goût, v.173 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  77. Notre amour n'a pas toujours v.176 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
  78. Champêtres Divinités, v.181 (Acte 5, scène 5, TOUS)
  79. Lorsqu'à toute autre personne v.191 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  80. Une autre a guéri mon âme v.195 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  81. Un autre a vengé ma flamme v.197 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  82. Pour lui montrer mon amour. v.206 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  83. Pour te remettre en sa place. v.210 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  84. En vérité, ma Fille, vous êtes bien obligée à ces Princes, et vous ne sauriez assez reconnaître tous les soins qu'ils prennent pour vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  85. J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  86. Je me sens également obligée à l'amour, aux empressements, aux services de ces deux Princes, et je trouve une espèce d'injustice bien grande à me montrer ingrate, ou vers l'un, ou vers l'autre, par le refus qu'il m'en faudra faire dans la préférence de son rival. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  87. Ce scrupule, ma Fille, ne doit point vous inquiéter, et ces Princes tous deux se sont soumis il y a longtemps à la préférence que pourra faire votre inclination. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  88. Vous savez que je suis engagée de parole à ne rien prononcer là-dessus, et, parmi ces deux Princes, votre inclination ne peut point se tromper, et faire un choix qui soit mauvais. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  89. Pour ne point violenter votre parole, ni mon scrupule, agréez, Madame, un moyen que j'ose proposer. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  90. C'est-à-dire, Madame, qu'il nous faut faire notre cour à Sostrate ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  91. Quelle pourrait être cette raison ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  92. Peut-être ai-je, Seigneur, quelque intérêt secret qui s'oppose aux prétentions de votre amour. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  93. Peut-être ai-je un ami qui brûle sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous êtes épris. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  94. Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  95. Vous auriez bien la mine, Sostrate, d'être vous-même cet ami dont vous prenez les intérêts. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  96. Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  97. J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  98. La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  99. Mais enfin, quand je vous aurai fait voir ce que le Ciel vous marque, vous vous réglerez là-dessus, à votre fantaisie, et ce sera à vous à prendre la fortune de l'un, ou de l'autre choix. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  100. Oui, Madame, les félicités qui vous suivront, si vous épousez l'un, et les disgrâces qui vous accompagneront, si vous épousez l'autre. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  101. La vérité de l'astrologie est une chose incontestable, et il n'y a personne qui puisse disputer contre la certitude de ses prédictions. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  102. Cent aventures prédites arrivent tous les jours, qui convainquent les plus opiniâtres. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  103. Madame, tous les esprits ne sont pas nés avec les qualités qu'il faut pour la délicatesse de ces belles sciences, qu'on nomme curieuses, et il y en a de si matériels, qu'ils ne peuvent aucunement comprendre ce que d'autres conçoivent le plus facilement du monde. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  104. Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  105. Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  106. Quel dieu l'a révélée, ou quelle expérience l'a pu former, de l'observation de ce grand nombre d'astres qu'on n'a pu voir encore deux fois dans la même disposition ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  107. Vous serez plus habile que tous les autres. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  108. Comme vous avez vu, vous faites bien de croire, et il faut que vos yeux soient faits autrement que les miens. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  109. Mais pour l'astrologie on m'a dit, et fait voir des choses si positives que je ne la puis mettre en doute. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  110. Dressons notre promenade, ma Fille, vers cette belle grotte, où j'ai promis d'aller. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  111. Ma Fille, j'ai voulu me séparer de tout le monde pour vous entretenir, et je veux que vous ne me cachiez rien de la vérité. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  112. Tourner vers vous toutes mes pensées, vous préférer à toutes choses, et fermer l'oreille en l'état où je suis, à toutes les propositions que cent princesses en ma place écouteraient avec bienséance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne mère, et que je ne suis pas pour recevoir avec sévérité les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  113. Si j'avais si mal suivi votre exemple que de m'être laissée aller à quelques sentiments d'inclination que j'eusse raison de cacher, j'aurais, Madame, assez de pouvoir sur moi-même pour imposer silence à cette passion, et me mettre en état de ne rien faire voir qui fût indigne de votre sang. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  114. Je n'ai point renfermé votre inclination dans le choix de deux princes : vous pouvez l'étendre où vous voudrez, et le mérite auprès de moi tient un rang si considérable, que je l'égale à tout ; et, si vous m'avouez franchement les choses, vous me verrez souscrire sans répugnance au choix qu'aura fait votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  115. Jusqu'ici je vous ai laissée assez maîtresse de tout, et l'impatience des Princes vos amants... (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  116. Qui par les Immortels doit être couronné, v.239 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
  117. Et pour te voir un gendre, illustre et fortuné, v.240 (Acte 8, scène 2, V?NUS)
  118. Ils feront pour jamais entrer dans ta famille, v.244 (Acte 8, scène 2, V?NUS)
  119. Allons dans le premier temple les assurer de notre obéissance, et leur rendre grâce de leurs bontés. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  120. Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  121. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  122. Tous deux ont recherché mon assistance, et je leur promets à tous deux la faveur de mon art ; mais les présents du Prince Iphicrate, et les promesses qu'il m'a faites, l'emportent de beaucoup sur tout ce qu'a pu faire l'autre. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  123. Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  124. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  125. Voilà la Princesse Ériphile : évitons sa rencontre. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  126. Votre passion a paru à mes yeux accompagnée de tout le mérite qui me la pouvait rendre agréable. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  127. Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  128. Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  129. Il y a des chagrins à se mettre au-dessus de toutes choses, et les bruits fâcheux de la renommée vous font trop acheter le plaisir que l'on trouve à contenter son inclination ; c'est à quoi, Sostrate, je ne me serais jamais résolue, et j'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  130. Soyez sûr, Sostrate, que c'est avec toutes les répugnances du monde que je m'abandonne à cet hyménée, et que si j'avais pu être maîtresse de moi, ou j'aurais été à vous, ou je n'aurais été à personne. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  131. Voilà, Sostrate, ce que j'avais à vous dire, voilà ce que j'ai cru devoir à votre mérite, et la consolation que toute ma tendresse peut donner à votre flamme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  132. Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  133. Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  134. Puis-je, divine Princesse, me promettre de vous cette précieuse faveur ? (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  135. Madame, si votre repos... (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  136. Ce n'est pas un petit avantage que d'être le premier à porter une nouvelle. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  137. Je vous laisse, Madame, dans votre sombre mélancolie. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  138. Une autre fois j'aurai la discrétion de ne vous pas venir interrompre. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  139. C'est une bagatelle de Sostrate, Madame, que je vous dirai une autre fois, quand vous ne serez point embarrassée. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  140. Cela ne troublera-t-il point, Madame, votre sombre mélancolie ? (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  141. J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  142. Je devrais vous faire peut-être, pour orner mon récit, une description étendue du sanglier dont je parle, mais vous vous en passerez s'il vous plaît, et je me contenterai de vous dire, que c'était un fort vilain animal. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  143. Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  144. Si mon récit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste à une autre fois. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  145. Clitidas, pouvais-tu m'en donner une qui me pût être plus agréable ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  146. Aurez-vous quelque répugnance à récompenser de votre coeur, celui à qui je dois la vie et refuserez-vous Sostrate pour époux ? (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
  147. Et de la main des Dieux, et de la vôtre, Madame, je ne puis rien recevoir qui ne me soit fort agréable. (Acte 10, scène 2, ERIPHILE)
  148. Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
  149. Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez ? (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  150. Ne vous êtes-vous pas soumis l'un et l'autre, à ce que pourraient décider, ou les ordres du Ciel, ou l'inclination de ma fille ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  151. Oui, Madame, nous nous sommes soumis à ce qu'ils pourraient décider entre le Prince Iphicrate et moi, mais non pas à nous voir rebutés tous deux. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
  152. Et si chacun de vous a bien pu se résoudre à souffrir une préférence, que vous arrive-t-il à tous deux où vous ne soyez préparés, et que peuvent importer à l'un et à l'autre les intérêts de son rival ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  153. Oui, Madame, il importe, c'est quelque consolation de se voir préférer un homme qui vous est égal, et votre aveuglement est une chose épouvantable. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  154. Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  155. Oui, oui, Madame, nous nous en souviendrons, mais peut-être aussi vous souviendrez-vous que deux Princes outragés ne sont pas deux ennemis peu redoutables. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  156. Peut-être, Madame, qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
  157. Bien qu'auprès du soleil tout autre éclat s'efface, v.284 (Acte 11, scène 1, APOLLON)
  158. De notre maître incomparable v.288 (Acte 11, scène 1, APOLLON)
  159. Qu'un autre mieux que moi suive partout ses pas. v.293 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

  1. À votre aise vous en parlez ; v.19 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  2. Mais contr'eux toutefois votre âme à tort s'irrite, v.43 (Prologue, scène 1, NUIT)
  3. Qui de votre manteau veut la faveur obscure v.50 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. Et vous n'ignorez pas que ce maître des Dieux v.55 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  5. Pour mettre à bout les plus cruelles. v.58 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  6. Que d'être emprisonné toujours dans sa grandeur ; v.85 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  7. Et pour entrer dans tout ce qu'il lui plaît, v.90 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  8. Serpent, Cygne, ou quelque autre chose, v.100 (Prologue, scène 1, NUIT)
  9. Lorsque dans un haut rang on a l'heur de paraître, v.128 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  10. Et suivant ce qu'on peut être, v.130 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  11. De n'être pas si renchérie. v.139 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  12. Que mon maître couvert de gloire, v.159 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  13. Notre sort est beaucoup plus rude v.168 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  14. Cependant notre âme insensée. v.178 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  15. Qu'ont tous les autres gens que nous sommes heureux. v.181 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  16. En vain notre dépit quelquefois y consent : v.183 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  17. Leur vue a sur notre zèle v.184 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  18. Je vois notre maison, et ma frayeur s'évade. v.189 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  19. Mais comment diantre le faire, v.194 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  20. Voici la chambre, o[ù] j'entre en courrier que l'on mène, v.202 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  21. Madame Amphitryon mon maître et votre époux... v.205 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  22. M'a voulu choisir entre tous, v.207 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  23. Et fait trembler les ennemis. v.225 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  24. Ils n'ont pu résister, Madame à notre effort : v.228 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  25. Voilà notre avant-garde, à bien faire animée ; v.256 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  26. Là les archers de Créon notre roi ; v.257 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  27. Crainte pourtant de sinistre aventure, v.267 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  28. Allons chez nous achever l'entretien. v.268 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  29. Ou que mon maître ait pris le soir pour le matin, v.273 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  30. Je vois devant notre maison v.284 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  31. Pour me remettre en haleine. v.297 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  32. Mais pourquoi trembler tant aussi ? v.300 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  33. Peut-être a-t-il dans l'âme autant que moi de crainte, v.301 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  34. Si je ne suis hardi, tâchons de le paraître, v.305 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  35. Il est seul comme moi, je suis fort, j'ai bon maître, v.307 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  36. Et voilà notre maison. v.308 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  37. D'être homme, et de parler. v.310 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  38. Es-tu maître ou valet ? v.311 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  39. Je veux savoir de toi, traître. v.315 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  40. Où tu vas, à qui tu peux être. v.317 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  41. Je viens de là, vais là, j'appartiens à mon maître. v.319 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  42. Tu montres de l'esprit, et je te vois en train v.320 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  43. Nous verrons bien autre chose ; v.335 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  44. Poursuivons notre entretien. v.336 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  45. M'empêcher d'entrer chez nous ? v.344 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  46. Ô le traître ! v.345 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  47. Fort bien, Amphitryon n'en est-il pas le maître ? v.347 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  48. Et d'être un autre que moi-même. v.362 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  49. Mille coups de bâton doivent être le prix v.363 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  50. De ceux qu'attaque notre bras. v.375 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  51. Battre un homme à jeu sûr n'est pas d'une belle âme, v.376 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  52. Contre les gens qui n'en ont pas. v.378 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  53. C'est d'être Sosie battu. v.382 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  54. Encore cent autres coups pour cette autre impudence. v.383 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  55. La dispute est par trop inégale entre nous. v.387 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  56. Es-tu Sosie encore ? Dis, traître ! v.388 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  57. Ton bras t'en a fait le maître. v.391 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  58. Amphitryon jamais n'en eut d'autre que moi. v.397 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  59. Entre tes dents, je pense, v.404 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  60. Sus, je romps notre trêve, et reprends ma parole. v.423 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  61. Être ce que je suis, est-il en ta puissance ? v.426 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  62. Et puis-je cesser d'être moi ? v.427 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  63. Mon maître, Amphitryon, ne m'a-t-il pas commis, v.434 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  64. Un récit de ses faits contre nos ennemis ? v.437 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  65. Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? v.440 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  66. Pour m'empêcher d'entrer chez nous ? v.443 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  67. Pour être trop homme de bien. v.467 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  68. Il a raison. À moins d'être Sosie, v.468 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  69. À sa femme ; et sur elle il le veut voir paraître. v.481 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  70. Dans un coffret, scellé des armes de mon maître. v.483 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  71. Il pourrait bien encore l'être par la raison. v.487 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  72. Où puis-je rencontrer quelque clarté fidèle, v.490 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  73. À moins d'être moi-même, on ne le peut savoir. v.493 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  74. Et le plus court pour moi c'est d'entrer là-dedans. v.520 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  75. Et mon dos, pour un mois, en doit être malade. v.523 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  76. Ils m'offrent des plaisirs, en m'offrant votre vue, v.531 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  77. Pourrait être blâmé dans la bouche publique ; v.539 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  78. Que répandent sur vous vos illustres exploits ; v.543 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  79. Et l'éclat de votre victoire v.544 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  80. Qui peut, à tout moment, trembler pour ce qu'il aime ? v.564 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  81. Voudrait n'y voir entrer rien de votre devoir : v.572 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  82. Qu'à votre seule ardeur, qu'à ma seule personne, v.573 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  83. Et que la qualité que j'ai de votre époux, v.575 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  84. Tient le droit de paraître au jour, v.578 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  85. Dont s'embarrasse votre amour. v.580 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  86. De la manière d'être heureux. v.588 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  87. Souhaite qu'à lui seul votre coeur s'abandonne, v.594 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  88. Que le mari ne soit que pour votre vertu, v.605 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  89. Et que de votre coeur, de bonté revêtu, v.606 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  90. Et que mon traître de mari v.624 (Acte 1, scène 3, CLEANTHIS)
  91. Traître, de moi te séparer. v.635 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  92. Diantre, où veux-tu que mon esprit v.640 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  93. Regarde, traître, Amphitryon. v.644 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  94. J'enrage d'être honnête femme ! v.688 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  95. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais-tu, maître fripon, v.689 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  96. Quoi ! Tu veux me donner pour des vérités, traître, v.696 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  97. Non je suis le valet, et vous êtes le maître ; v.698 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  98. Rappelle tous tes sens ; rentre bien dans ton âme, v.704 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  99. Pestant fort contre vous dans ce fâcheux martyre, v.719 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  100. Voilà comme un valet montre pour nous du zèle. v.723 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  101. J'ai, devant notre porte, v.731 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  102. On m'est venu troubler et mettre en peine. v.735 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  103. Je vous dis que croyant n'être qu'un seul Sosie, v.753 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  104. L'un est à la maison, et l'autre est avec vous. v.756 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  105. A trouvé l'autre moi, frais, gaillard et dispos, v.758 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  106. Et n'ayant d'autre inquiétude, v.759 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  107. Que de battre, et casser des os. v.760 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  108. Il faut être, je le confesse, v.761 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  109. Plus de conférence entre nous ; v.765 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  110. Hors de créance doit paraître, v.772 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  111. C'est un fait à n'y rien connaître, v.773 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  112. Mais cela ne laisse pas d'être. v.776 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  113. Le moyen d'en rien croire, à moins qu'être insensé ? v.777 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  114. Je me suis, d'être deux, senti l'esprit blessé. v.779 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  115. Mais à me reconnaître, enfin il m'a forcé : v.781 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  116. Et ne me suis-je pas interdit notre porte ? v.793 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  117. Toi te battre ! v.796 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  118. Mais le moi du logis, qui frappe comme quatre. v.798 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  119. Ce moi, qui le seul moi veut être : v.814 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  120. Au moi poltron s'est fait connaître : v.817 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  121. Ce moi, qui s'est montré mon maître ; v.819 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  122. Je veux être pendu, si j'ai bu que de l'eau : v.823 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  123. Et bien éveillé même était l'autre Sosie v.833 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  124. De votre accueil, je le confesse, v.876 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  125. Et j'attendais de votre coeur, v.878 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  126. D'autres transports de joie et de tendresse. v.879 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  127. Hier au soir, ce me semble, à votre heureux retour, v.885 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  128. Et rendre aux soins de votre amour v.887 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  129. Que même votre amour v.893 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  130. Un songe cette nuit, Alcmène, dans votre âme, v.899 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  131. Et que m'ayant peut-être en dormant bien traité, v.901 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  132. Votre coeur se croit vers ma flamme, v.902 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  133. Amphitryon, a dans votre âme, v.905 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  134. Votre coeur prétend à ma flamme, v.908 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  135. Excuser ce qu'ici, votre bouche me dit. v.915 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  136. Et tous ceux du logis ont vu votre arrivée. v.947 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  137. Mais si la chose avait besoin d'être prouvée ; v.949 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  138. Tomber l'effort de votre bras, v.955 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  139. Et d'où peut naître ce grand trouble ! v.979 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  140. À me nier encor votre retour pressé. v.985 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  141. Qui me fait demander ce récit entre nous. v.991 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  142. Peut-être ; mais enfin, vous me ferez plaisir v.994 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  143. Votre coeur avec véhémence, v.1003 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  144. Et jamais votre amour en pareille occurrence, v.1009 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  145. Nous nous entrecoupâmes v.1016 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  146. Et dont à s'assurer tremblait mon feu jaloux ! v.1022 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  147. Après l'indigne affront que l'on me fait connaître, v.1048 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  148. C'est le moins qu'on doit voir, et les choses peut-être, v.1050 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  149. Votre frère déjà peut hautement répondre v.1056 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  150. C'est ici, pour mon maître, un coup assez touchant ; v.1071 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  151. Mais je veux m'empêcher de rien faire paraître. v.1076 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  152. La chose quelquefois est fâcheuse à connaître, v.1077 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  153. Et je tremble à la demander. v.1078 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  154. Ignorer ce qu'il en peut être ? v.1080 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  155. Traître, de t'approcher de nous ! v.1087 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  156. Tu n'appelles donc rien, le procédé, peut-être, v.1098 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  157. Tu crois peut-être excuser par ce trait... v.1106 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  158. Traître, il n'est que trop assuré, v.1136 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  159. Traître te moques-tu de moi ! v.1152 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  160. Il n'est ni vin, ni temps qui puisse être fatal, v.1176 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  161. Contre eux je t'en supplie apaise ton courroux, v.1179 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  162. Et je me veux venger tôt ou tard, entre nous, v.1183 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  163. Lâche, que j'en aimasse un autre. v.1189 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  164. Je m'en dédis, il y va trop du nôtre v.1191 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  165. Pour pouvoir un moment en être séparé, v.1229 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  166. Oui, je vous vois, comme un monstre effroyable ; v.1234 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  167. Un monstre cruel, furieux, v.1235 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  168. Comme un monstre à fuir en tous lieux. v.1237 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  169. En voilà bien, hélas ! Que votre bouche dit ! v.1243 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  170. Pour me pouvoir, Alcmène, en monstre regarder ? v.1248 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  171. Et n'est-ce pas pour mettre à bout une âme [?] v.1250 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  172. En ont autrement ordonné. v.1257 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  173. Hélas ! Que votre amour n'avait guère de force, v.1267 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  174. L'emportement d'un coeur qui peut s'être abusé, v.1280 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  175. Des raisons pour être excusé v.1284 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  176. De semblables transports, contre un ressentiment, v.1285 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  177. Pour défense toujours, ont ce qui les fait naître, v.1286 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  178. À ce dont on n'est pas le maître. v.1288 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  179. Et donne au vôtre à qui se prendre, v.1300 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  180. Où pour vous on doit toujours être, v.1313 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  181. À son dur procédé l'époux s'est fait connaître, v.1314 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  182. Lui seul a maltraité votre aimable personne. v.1317 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  183. Et pour être enfin équitable, v.1324 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  184. Ce sont des contre-temps, que de telles paroles. v.1329 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  185. Un trop juste dépit contre moi vous anime, v.1344 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  186. Votre colère me menace. v.1349 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  187. Je dois vous être un objet odieux. v.1350 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  188. Que contre moi votre haine ramasse v.1356 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  189. Si votre coeur, charmante Alcmène, v.1363 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  190. Je puisse vivre un jour avec votre colère. v.1372 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  191. Ce coeur, ce traître coeur, trop digne d'expirer, v.1382 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  192. Si de votre courroux mon trépas vous ramène, v.1385 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  193. Et ne laisse en votre âme, après ce triste jour, v.1386 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  194. Tient-il contre un remords d'un coeur bien enflammé ? v.1394 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  195. Et j'ai dépit de voir que toute votre offense, v.1400 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  196. Nous fassions entre nous un peu de paix aussi ? v.1429 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
  197. Et je veux être, à mon tour en colère. v.1435 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
  198. Va, va, traître, laisse-moi faire ; v.1436 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  199. On se lasse parfois d'être femme de bien. v.1437 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  200. Mille fâcheux cruels, qui ne pensent pas l'être, v.1444 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  201. De nos faits, avec moi, sans beaucoup me connaître, v.1445 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  202. Je m'en veux faire, au moins, qui soient d'autre nature, v.1490 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  203. À mettre Amphitryon hors de toute mesure. v.1492 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  204. Attends, traître, avec un bâton v.1513 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  205. L'ami, si de ces lieux tu ne veux disparaître, v.1530 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  206. Ce que c'est qu'un valet qui s'attaque à son maître. v.1533 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  207. Toi, mon maître ? v.1534 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  208. Oui coquin, m'oses-tu méconnaître ! v.1534 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  209. Je n'en reconnais point d'autre qu'Amphitryon. v.1535 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  210. Et cet Amphitryon, qui hors moi le peut être ? v.1536 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  211. À jouir des douceurs d'un aimable entretien, v.1552 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  212. Ils goûtent le plaisir de s'être rajustés. v.1554 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  213. Et si les choses sont comme le traître dit, v.1560 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  214. Daignez-nous dire, au moins quel peut être son crime. v.1580 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  215. Si j'étais par votre ordre autre part occupé ? v.1591 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  216. Après votre paix faite, v.1597 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  217. Débrouillons ce mystère, et sachons notre sort. v.1611 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  218. Et qui frappe en maître où je suis ? v.1615 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  219. Plus je trouve qu'en tout, l'un à l'autre est semblable. v.1623 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  220. L'autre est un imposteur digne de châtiment. v.1625 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  221. C'est trop être éludés par un fourbe exécrable, v.1628 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  222. Pour ressembler aux maîtres des maisons. v.1636 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  223. Mon maître est homme de courage ; v.1639 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  224. D'Amphitryon contre lui-même. v.1644 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  225. Loin d'être les premiers à prendre ma vengeance, v.1647 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  226. Toute notre chaleur demeure suspendue ! v.1652 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  227. À vous faire éclater notre zèle aujourd'hui, v.1653 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  228. Nous craignons de faillir et de vous méconnaître ; v.1654 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  229. Nous voyons bien en vous Amphitryon paraître, v.1655 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  230. Mais nous le voyons tous aussi paraître en lui ; v.1657 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  231. Et ne saurions juger dans lequel il peut être. v.1658 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  232. Notre parti n'est point douteux, v.1659 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  233. Mais ce parfait rapport le cache entre vous deux ; v.1661 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  234. Pour l'entreprendre sans lumière : v.1663 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  235. De quel côté peut être l'imposture ; v.1665 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  236. Il ne nous faudra point dire notre devoir. v.1667 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  237. L'oeil ne peut entre nous faire de différence ; v.1672 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  238. Point mettre l'épée à la main. v.1675 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  239. Et tous deux à vos yeux nous le pouvons paraître. v.1679 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  240. Et je prétends me faire à tous si bien connaître, v.1681 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  241. Qu'aux pressantes clartés de ce que je puis être, v.1682 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  242. Lui-même soit d'accord du sang qui m'a fait naître, v.1683 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  243. Thèbes en a pour moi de tout autres que vous : v.1716 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  244. Fourbe, tu crois par là peut-être t'évader : v.1721 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  245. Que je vais m'en donner ! Et me mettre en beau train, v.1741 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  246. Arrête. Quoi ! Tu viens ici mettre ton nez, v.1745 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  247. Posséder sous un même maître. v.1758 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  248. Pour Sosie en tous lieux, on sait me reconnaître : v.1759 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  249. Souffre aussi, que je le puisse être. v.1761 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  250. Et je veux être fils unique. v.1771 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  251. Si d'entrer là dedans, tu prends, encore l'audace, v.1779 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  252. Pour être mis dehors, est une maudite heure : v.1803 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  253. Allons, cédons au sort dans notre affliction. v.1804 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  254. Je comprends que ce coup doit fort toucher votre âme. v.1812 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
  255. Alcmène, sans être coupable... v.1817 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
  256. Par bailler, sans autre mystère, v.1837 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  257. D'une autre main? que de la mienne. v.1843 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  258. Tuez-moi dans votre courroux : v.1847 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  259. Et je n'en dirai pas un seul mot contre vous. v.1849 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  260. Et croyant à manger, m'aller, comme eux ébattre ; v.1851 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  261. Je m'attendais là pour me battre. v.1853 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  262. Oui, l'autre moi, valet de l'autre vous, a fait v.1854 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  263. Tout de nouveau, le Diable à quatre. v.1855 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  264. Que c'est le grand maître des Dieux ; v.1869 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  265. Ma foi, Monsieur le Dieu je suis votre valet, v.1878 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  266. Je me serais passé de votre fantaisie. v.1879 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  267. Je lui donne à présent congé d'être Sosie, v.1880 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  268. Et sous tes propres traits vois Jupiter paraître, v.1889 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  269. À ces marques tu peux aisément le connaître ; v.1890 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  270. Et c'est assez, je crois, pour remettre ton coeur v.1891 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  271. Dans l'état auquel il doit être, v.1892 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  272. Et sans doute il ne peut être que glorieux, v.1898 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  273. Qui, tout Dieu que je suis, doit être le jaloux. v.1902 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  274. Et ce doit à tes feux être un objet bien doux, v.1904 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  275. De voir que pour lui plaire il n'est point d'autre voie, v.1905 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  276. Que de paraître son époux, v.1906 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  277. Chez toi, doit naître un fils qui sous le nom d'Hercule, v.1914 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  278. Fera connaître à tous, que je suis ton support ; v.1917 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  279. Et d'une et d'autre part pour un tel compliment, v.1930 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  280. Et chez nous il doit naître un fils d'un très grand coeur, v.1936 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Formez entre vous v.46 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  2. Formons entre nous v.49 (Acte 1, scène 3, TOUS)
  3. Contre l'effort soudain de ses flots écumeux v.67 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  4. Trembler le plus ferme coeur : v.77 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  5. Ne sont point à notre pensée, v.85 (Acte 1, scène 5, TIRCIS)
  6. N'entreprendrait pas de dire ? v.98 (Acte 1, scène 7, PAN)
  7. Consacrez d'autres soins à sa pleine Victoire, v.107 (Acte 1, scène 7, PAN)
  8. Il suffit d'avoir entrepris. v.117 (Acte 1, scène 7, FLORE)
  9. Il suffit d'avoir entrepris. v.119 (Acte 1, scène 8, CLIMÈNE, DAPHNÉ)
  10. Ha ! Que d'un doux succès notre audace est suivie. v.120 (Acte 1, scène 8, TIRCIS, DORILAS)
  11. Les entrailles de Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  12. Oui, mais Monsieur Fleurant, ce n'est pas tout que d'être civil, il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  13. Trente sols un lavement, je suis votre serviteur, je vous l'ai déjà dit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  14. Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'à vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  15. Plus dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols, avec votre permission dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  16. Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  17. Plus du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur, quatre livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  18. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  19. Vingt et trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  20. Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente pour faire reposer Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  21. Plus du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  22. Plus, le clystère de Monsieur réitéré le soir, comme dessus, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  23. Bon, vingt, et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  24. Plus une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoard, sirops de limon et grenade, et autres suivant l'ordonnance, cinq livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  25. Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  26. Soixante et trois livres quatre sols six deniers. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  27. Si bien donc, que de ce mois j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et l'autre mois il y avait douze médecines, et vingt lavements. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  28. Je ne m'étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l'autre. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  29. Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donné un grand coup de la tête contre la carne d'un volet. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  30. Traîtresse... ! (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  31. Et vous m'avez fait, vous, casser la tête, l'un vaut bien l'autre. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  32. Me laisser, traîtresse... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  33. Querellez tout votre soûl, je le veux bien. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  34. Votre lavement ? (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  35. Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c'est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu'il en a le profit. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  36. Qu'on ait soin de me tenir un bouillon prêt, pour l'autre que je dois tantôt prendre. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  37. Ce Monsieur Fleurant là, et ce Monsieur Purgon s'égayent bien sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache à lait ; et je voudrais bien leur demander quel mal vous avez, pour vous faire tant de remèdes. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  38. La voici qui vient d'elle-même : elle a deviné votre pensée. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  39. Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'êtes point bien si vous n'en parlez à toute heure. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  40. Puisque tu connais cela, que n'es-tu donc la première à m'en entretenir, et que ne m'épargnes-tu la peine de te jeter sur ce discours ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  41. Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  42. Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  43. En tout cas, vous en serez bientôt éclaircie ; et la résolution où il vous écrivit hier, qu'il était de vous faire demander en mariage, est une prompte voie à vous faire connaître s'il vous dit vrai, ou non. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  44. Voilà votre père qui revient. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  45. Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  46. Ma femme, votre belle-mère, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite soeur Louison aussi ; et de tout temps elle a été aheurtée à cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  47. En vérité, je vous sais bon gré de cela, et voilà l'action la plus sage que vous ayez faite de votre vie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  48. Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  49. Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  50. C'est, mon Père, que je connais que vous avez parlé d'une personne, et que j'ai entendu une autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  51. Et avec tout le bien que vous avez, vous voudriez marier votre fille avec un médecin ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  52. Quelle est votre raison, s'il vous plaît, pour un tel mariage ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  53. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  54. Hé bien, voilà dire une raison, et il y a plaisir à se répondre doucement les uns aux autres. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  55. Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  56. C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  57. La raison, c'est que votre fille n'y consentira point. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  58. Votre fille. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  59. J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  60. Il faut qu'il ait tué bien des gens, pour s'être fait si riche. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  61. Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  62. Vous ne la mettrez point dans un couvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  63. Et quelle audace est-ce là à une coquine de servante, de parler de la sorte devant son maître ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  64. Quand un maître ne songe pas à ce qu'il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  65. Je ne veux point qu'elle épouse votre Thomas Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  66. On vient de me mettre en colère. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  67. Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  68. Elle a contrecarré une heure durant les choses que je veux faire. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  69. La traîtresse. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  70. Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  71. Enfoncez bien votre bonnet jusque sur vos oreilles ; il n'y a rien qui enrhume tant, que de prendre l'air par les oreilles. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  72. Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-là de l'autre côté. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  73. Mettons celui-ci derrière votre dos, et cet autre-là pour soutenir votre tête. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  74. Pour tâcher de reconnaître l'amour que vous me portez, je veux, mon coeur, comme je vous ai dit, faire mon testament. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  75. Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  76. Je vous avais dit de parler pour cela à votre notaire. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  77. Faites-le donc entrer mamour. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  78. Elle m'a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j'ai à vous dire là-dessus que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  79. Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un à l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du décès du premier mourant. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  80. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  81. Sans cela, où en serions-nous tous les jours ; il faut de la facilité dans les choses, autrement nous ne ferions rien, et je ne donnerais pas un sou de notre métier. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  82. Comment puis-je faire, s'il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  83. Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  84. Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  85. Vous pouvez aussi, pendant que vous êtes en vie, mettre entre ses mains de l'argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  86. Et je suivrai vos pas, pour vous faire connaître la tendresse que j'ai pour vous. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  87. Il faut faire mon testament, mamour, de la façon que Monsieur dit ; mais, par précaution, je veux vous mettre entre les vingt mille francs en or, que j'ai dans le lambris de mon alcôve, et deux billets payables au porteur, qui me sont dûs, l'un par Monsieur Damon, et l'autre par Monsieur Gérante. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  88. Combien dites-vous qu'il y a dans votre alcôve ? (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  89. Ils sont, mamie, l'un de quatre mille francs, et l'autre de six. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  90. Votre belle-mère ne s'endort point, et c'est sans doute quelque conspiration contre vos intérêts, où elle pousse votre père. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  91. Votre belle-mère a beau me faire sa confidente, et me vouloir jeter dans ses intérêts, je n'ai jamais pu avoir d'inclination pour elle, et j'ai toujours été de votre parti. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  92. Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  93. Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t'es-tu allé mettre dans la cervelle ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  94. Mais il n'y a point à raisonner là-dessus : tu le veux, amour ; il faut être fou comme beaucoup d'autres. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  95. Il n'y a rien parfois qui soit si touchant qu'un amant qui vient chanter ses doléances aux gonds et aux verrous de la porte de sa maîtresse. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  96. Voilà un temps fâcheux pour mettre un luth d'accord. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  97. J'entends du bruit, mettons mon luth contre la porte. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  98. Voilà de sottes gens d'avoir peur de moi qui ai peur des autres. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  99. Ah traître, ah fripon, c'est donc vous, v.203 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  100. D'avoir trente croquignoles, v.220 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  101. Un et deux. Trois et quatre. Cinq et six. Sept et huit. Neuf et dix. Onze et douze, et treize, et quatorze, et quinze. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  102. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, ah, ah, ah, je n'y saurais plus résister. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  103. Votre serviteur. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  104. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  105. Aussi ne viens-je pas ici comme Cléante, et sous l'apparence de son amant, mais comme ami de son maître de musique, dont j'ai obtenu le pouvoir de dire qu'il m'envoie à sa place. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  106. Que voulez-vous dire avec votre bon visage ? (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  107. Il marche, dort, mange, et boit tout comme les autres ; mais cela n'empêche pas qu'il ne soit fort malade. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  108. Je viens de la part du maître à chanter de Mademoiselle votre fille. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  109. Venez, ma fille : votre maître de musique est allé aux champs, et voilà une personne qu'il envoie à sa place pour vous montrer. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  110. C'est, mon père, une aventure surprenante qui se rencontre ici. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  111. Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
  112. Il n'a dit que deux mots, qui m'ont ravie, et votre fille va être charmée de lui. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  113. C'est m'honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois témoin d'une entrevue si agréable. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
  114. C'est le fils d'un habile médecin, et le mariage se fera dans quatre jours. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  115. Mandez-le un peu à son maître de musique, afin qu'il se trouve à la noce. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  116. De votre alliance. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  117. Qui ne peut faire autre chose. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  118. Que dans les choses qui dépendront de notre métier. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  119. De même qu'en toute autre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  120. De vous faire connaître, Monsieur... (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  121. Qu'il est tout à votre service. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  122. À vous témoigner notre zèle. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  123. Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir, et révérer en vous un second père ; mais un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  124. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  125. Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil : tout de même me sens-je animé d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  126. Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  127. Souffrez donc, Mademoiselle, que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur, qui ne respire et n'ambitionne autre gloire, que d'être toute sa vie, Mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur, et mari. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  128. Que Monsieur fait merveilles, et que s'il est aussi bon médecin, qu'il est bon orateur, il y aura plaisir à être de ses malades. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  129. Vous voyez, Monsieur, que tout le monde admire Monsieur votre fils, et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  130. Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  131. Il n'a jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit qu'on remarque dans quelques-uns, mais c'est par là que j'ai toujours bien auguré de sa judiciaire, qualité requise pour l'exercice de notre art. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  132. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  133. Lorsque je l'envoyai au collège, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficultés, et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité, et de son travail. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  134. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  135. Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  136. J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  137. Donnez, donnez, elle est toujours bonne à prendre pour l'image, cela servira à parer notre chambre. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  138. Il y en a qui donnent la comédie à leurs maîtresses, mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  139. N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser à la Cour, et d'y ménager pour lui une charge de médecin ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  140. À vous en parler franchement, notre métier auprès des grands ne m'a jamais paru agréable, et j'ai toujours trouvé qu'il valait mieux, pour nous autres, demeurer au public. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  141. Mais ce qu'il y a de fâcheux auprès des grands, c'est que quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  142. Cela est plaisant, et ils sont bien impertinents de vouloir que vous autres Messieurs vous les guérissiez ; vous n'êtes point auprès d'eux pour cela ; vous n'y êtes que pour recevoir vos pensions, et leur ordonner des remèdes, c'est à eux à guérir s'ils peuvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  143. Tenez, voilà votre partie. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  144. Mais dans le même temps on l'avertit que le père de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en célébrer la cérémonie. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  145. Il ne peut souffrir l'effroyable idée de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au désespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Bergère pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destinée à laquelle il doit se résoudre. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  146. Il y rencontre les apprêts de tout ce qu'il craint ; il y voit venir l'indigne rival, que le caprice d'un père oppose aux tendresses de son amour. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  147. Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  148. Pour avoir quelque place dans votre coeur ? v.243 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  149. Pouvez-vous comparer votre bonheur au mien ? v.256 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  150. Montrez-moi ce papier. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  151. Je suis votre serviteur, Monsieur, jusqu'au revoir. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  152. Nous nous serions bien passés de votre impertinent d'Opéra. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  153. Madame, c'est avec justice que le Ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on voit sur votre visage... (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  154. Monsieur, je suis ravie d'être venue ici à propos pour avoir l'honneur de vous voir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  155. Puisque l'on voit sur votre visage... (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  156. Puisque l'on voit sur votre visage... (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  157. Thomas, réservez cela pour une autre fois. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  158. Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme à votre mari. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  159. Donnez-nous au moins le temps de nous connaître, et de voir naître en nous l'un pour l'autre, cette inclination si nécessaire à composer une union parfaite. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  160. Si vous êtes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de même de moi, et je vous avoue que votre mérite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon âme. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  161. Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  162. Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  163. Les grimaces ne sont point nécessaires dans notre siècle, et quand un mariage nous plaît, nous savons fort bien y aller, sans qu'on nous y traîne. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  164. Mais la grande marque d'amour, c'est d'être soumis aux volontés de celle qu'on aime. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  165. Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais émoulu du Collège, et il vous donnera toujours votre reste. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  166. Pourquoi tant résister, et refuser la gloire d'être attachée au corps de la Faculté ? (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  167. Elle a peut-être quelque inclination en tête. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  168. Si j'en avais, Madame, elle serait telle que la raison et l'honnêteté pourraient me le permettre. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  169. Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bontés que vous avez pour moi ; mais peut-être que vos conseils ne seront pas assez heureux pour être exécutés. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  170. C'est que les filles bien sages et bien honnêtes comme vous, se moquent d'être obéissantes, et soumises aux volontés de leurs pères. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  171. Cela était bon autrefois. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  172. C'est-à-dire que vos pensées ne sont que pour le mariage ; mais vous voulez choisir un époux à votre fantaisie. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  173. Il y en a d'aucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents, et se mettre en état de faire tout ce qu'elles voudront. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  174. Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur intérêt ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles épousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs dépouilles. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  175. Il n'est rien d'égal à votre insolence. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  176. Je serai sage en dépit de vous ; et pour vous ôter l'espérance de pouvoir réussir dans ce que vous voulez, je vais m'ôter de votre vue. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  177. Choisis d'épouser dans quatre jours, ou Monsieur, ou un couvent. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  178. Allez, mamour, et passez chez votre notaire, afin qu'il expédie ce que vous savez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  179. Allons, Thomas, prenez l'autre bras de Monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  180. Eh oui, qui dit parenchyme, dit l'un et l'autre, à cause de l'étroite sympathie qu'ils ont ensemble, par le moyen du vas breve du pylore, et souvent des méats cholidoques. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  181. Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez être en de meilleures mains. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  182. Monsieur, combien est-ce qu'il faut mettre de grains de sel dans un oeuf ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  183. Votre petite fille Louison était avec eux, qui pourra vous en dire des nouvelles. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  184. Ah, ah, petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  185. Je lui ai demandé ce qu'il demandait, et il m'a dit qu'il était son maître à chanter. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  186. Il n'y a point autre chose ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  187. Mon Papa, votre petit doigt est un menteur. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  188. Je vous amène ici un divertissement, que j'ai rencontré, qui dissipera votre chagrin, et vous rendra l'âme mieux disposée aux choses que nous avons à dire. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  189. N'abandonnez pas, s'il vous plaît, les intérêts de votre nièce. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  190. Il faut absolument empêcher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais songé en moi-même, que ç'aurait été une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son Monsieur Purgon, et lui décrier sa conduite. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  191. Cela sera peut-être plus heureux que sage. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  192. Laissez-moi faire : agissez de votre côté. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  193. Voici notre homme. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  194. Vous voulez bien, mon frère, que je vous demande, avant toute chose, de ne vous point échauffer l'esprit dans notre conversation. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  195. D'où vient, mon frère, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'où vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  196. D'où vient, mon frère, que je suis maître dans ma famille pour faire ce que bon me semble ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  197. Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous défaire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charité elle ne fût ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  198. Non, mon Frère, laissons-la là ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est détachée de toute sorte d'intérêt, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bonté qui n'est pas concevable : cela est certain. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  199. N'en parlons point, et revenons à votre fille. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  200. Ce n'est point là, mon Frère, le fait de votre fille, et il se présente un parti plus sortable pour elle. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  201. Mais le mari qu'elle doit prendre doit-il être, mon Frère, ou pour elle, ou pour vous ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  202. Il doit être, mon Frère, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  203. Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  204. Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires, et de vos médecins, et que vous vouliez être malade en dépit des gens, et de la nature ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  205. J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  206. Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien composé ; c'est qu'avec tous les soins que vous avez pris, vous n'avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament, et que vous n'êtes point crevé de toutes les médecines qu'on vous a fait prendre. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  207. Si vous n'y prenez garde, il prendra tant de soin de vous, qu'il vous enverra en l'autre monde. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  208. Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  209. Pourquoi ne voulez-vous pas, mon Frère, qu'un homme en puisse guérir un autre ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  210. Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  211. Les médecins ne savent donc rien à votre compte ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  212. Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette matière, les médecins en savent plus que les autres. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  213. C'est qu'il y en a parmi eux qui sont eux-mêmes dans l'erreur populaire, dont ils profitent, et d'autres qui en profitent sans y être. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  214. Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout médecin, depuis la tête jusqu'aux pieds. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  215. C'est que vous avez, mon Frère, une dent de lait contre lui. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  216. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  217. Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  218. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  219. C'est-à-dire, que toute la science du monde est renfermée dans votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands médecins de notre siècle. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  220. Vous êtes un grand docteur, à ce que je vois, et je voudrais bien qu'il y eut ici quelqu'un de ces Messieurs pour rembarrer vos raisonnements et rabaisser votre caquet. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  221. Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la Médecine, et chacun à ses périls, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  222. Ce que j'en dis n'est qu'entre nous, et j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes ; et pour vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu'une des comédies de Molière. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  223. C'est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  224. C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  225. Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  226. Vous voilà bien en colère contre lui. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  227. Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  228. Mon Frère, avec votre permission. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  229. Est-ce que vous ne sauriez être un moment sans lavement ou sans médecine ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  230. Remettez cela à une autre fois, et demeurez un peu en repos. (Acte 6, scène 4, B?RALDE)
  231. Encore un coup, mon Frère, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous guérir de la maladie des médecins, et que vous vouliez être toute votre vie enseveli dans leurs remèdes ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  232. Il est aisé de parler contre la médecine quand on est en pleine santé. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  233. Voilà une hardiesse bien grande, une étrange rébellion d'un malade contre son médecin. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  234. Un attentat énorme contre la Médecine. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  235. J'allais nettoyer votre corps et en évacuer entièrement les mauvaises humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  236. J'ai à vous dire que je vous abandonne à votre mauvaise constitution, à l'intempérie de vos entrailles, à la corruption de votre sang, à l'âcreté de votre bile, et à la féculence de vos humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  237. Et je veux qu'avant qu'il soit quatre jours, vous deveniez dans un état incurable. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  238. Et de l'hydropisie dans la privation de la vie, où vous aura conduit votre folie. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  239. Tâtez-vous un peu, je vous prie ; revenez à vous-même ; et ne donnez point tant à votre imagination. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  240. Il dit que je deviendrai incurable avant qu'il soit quatre jours. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  241. Songez que les principes de votre vie sont en vous-même, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses remèdes de vous faire vivre. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  242. Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  243. Un médecin vous quitte, un autre se présente. (Acte 6, scène 7, BÉRALDE)
  244. J'ai lu des choses surprenantes de ces sortes de ressemblances, et nous en avons vu de notre temps où tout le monde s'est trompé. (Acte 6, scène 9, BÉRALDE)
  245. Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  246. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  247. J'en ai quatre-vingt-dix. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  248. Quatre-vingt-dix ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  249. Voilà un beau jeune vieillard pour quatre-vingt-dix ans. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  250. Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  251. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  252. Donnez-moi votre pouls. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  253. Qui est votre médecin ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  254. Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  255. Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  256. Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c'était des coliques. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  257. Que vous ordonne votre médecin pour votre nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  258. Et le soir de petits pruneaux pour lâcher le ventre. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  259. Et surtout de boire mon vin fort trempé. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  260. Il faut boire votre vin pur ; et pour épaissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande, du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  261. Votre médecin est une bête. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  262. Que diantre faites-vous de ce bras-là ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  263. Vous avez là aussi un oeil droit que je me ferais crever, si j'étais en votre place. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  264. Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui dérobe sa nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  265. Me couper un bras, et me crever un oeil, afin que l'autre se porte mieux ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  266. Allons, allons, je suis votre servante, je n'ai pas envie de rire. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  267. Votre médecin, ma foi ! (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  268. Voyez un peu, à l'âge de quatre-vingt-dix ans ! (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  269. Oh çà, mon frère, puisque voilà votre Monsieur Purgon brouillé avec vous, ne voulez-vous pas bien que je vous parle du parti qui s'offre pour ma nièce ? (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  270. Non, mon frère, je veux la mettre dans un couvent, puisqu'elle s'est opposée à mes volontés. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  271. Je vois bien qu'il y a quelque amourette là-dessous, et j'ai découvert certaine entrevue secrète, qu'on ne sait pas que j'aie découverte. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  272. Hé bien, oui, mon frère, puisqu'il faut parler à coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle, et voir que vous donniez tête baissée dans tous les pièges qu'elle vous tend. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  273. Monsieur, souffrez que je lui montre son bec jaune, et le tire d'erreur. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  274. Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  275. N'y a-t-il point quelque danger à contrefaire le mort ? (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  276. Il y aura plaisir à confondre votre frère. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  277. Votre mari est mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  278. Il vient de passer entre mes bras. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  279. Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement, ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  280. Je suis bien aise de voir votre amitié, et d'avoir entendu le beau panégyrique que vous avez fait de moi. (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  281. Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  282. C'est une chose qu'il n'est pas mauvais d'éprouver ; et puisque vous êtes en train, vous connaîtrez par là les sentiments que votre famille a pour vous. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  283. Votre père est mort. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
  284. Faut-il que je perde mon père, la seule chose qui me restait au monde ; et qu'encore, pour un surcroît de désespoir, je le perde dans un moment où il était irrité contre moi ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  285. Après la demande que j'avais conjuré votre oncle de lui faire pour moi, je venais me présenter à lui, et tâcher par mes respects et par mes prières de disposer son coeur à vous accorder à mes voeux. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  286. Après la perte de mon père, je ne veux plus être du monde, et j'y renonce pour jamais. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  287. Si vous n'êtes pas favorable au penchant de mon coeur, si vous me refusez Cléante pour époux, je vous conjure, au moins, de ne me point forcer d'en épouser un autre. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  288. Eh, Monsieur, laissez-vous toucher à ses prières et aux miennes, et ne vous montrez point contraire aux mutuels empressements d'une si belle inclination. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  289. Mon frère, pouvez-vous tenir là contre ? (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  290. Très volontiers, Monsieur, s'il ne tient qu'à cela pour être votre gendre, je me ferai médecin, apothicaire même, si vous voulez. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  291. Ce n'est pas une affaire que cela, et je ferais bien d'autres choses pour obtenir la belle Angélique. (Acte 6, scène 14, CL?ANTE)
  292. Mais il faut savoir bien parler latin, connaître les maladies, et les remèdes qu'il y faut faire. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  293. Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est déjà beaucoup, et la barbe fait plus de la moitié d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  294. Oui, et dans votre maison. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  295. Je connais une Faculté de mes amies, qui viendra tout à l'heure en faire la cérémonie dans votre salle. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  296. Allez-vous-en vous mettre en habit décent, je vais les envoyer quérir. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  297. Quel est donc votre dessein ? (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  298. Tout ceci n'est qu'entre nous. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  299. Nous y pouvons aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la comédie les uns aux autres. (Acte 6, scène 14, B?RALDE)
  300. Et assistantes illustres, v.382 (Acte 7, scène 1, PRIMUS DOCTOR)
  301. Et entreprenoibam adjoutare v.492 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Mais c'est assez de cette matière, reprenons un peu notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Si bien donc, cher Gusman, que Done Elvire, ta maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après nous ; et son coeur, que mon maître a su toucher trop fortement, n'a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Ton maître t'a-t-il ouvert son coeur là-dessus, et t'a-t-il dit qu'il eût pour nous quelque froideur qui l'ait obligé à partir ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  5. Je pourrais peut-être me tromper ; mais enfin, sur de tels sujets, l'expérience m'a pu donner quelques lumières. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  7. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Notre départ, sans doute ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Tu ne te trompes pas, et je dois t'avouer qu'un autre objet a chassé Elvire de ma pensée. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime guère demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  17. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  20. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un coeur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  22. Holà, maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  25. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  26. La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  27. Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  28. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  29. Rencontre fâcheuse, traître, tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  30. Me ferez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  31. Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  32. Je serai bien aise pourtant d'ouïr de votre bouche les raisons de votre départ. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  33. Je n'ai rien à répondre, vous vous moquez de votre serviteur. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  34. Madame, les conquérants, Alexandre et les autres mondes sont causes de notre départ ; voilà, Monsieur, tout ce que je puis dire. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  35. Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  36. Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  37. J'ai fait réflexion que, pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  38. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  39. Voudriez-vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que par... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  40. Allons songer à l'exécution de notre entreprise amoureuse. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  41. Ah, quel abominable maître me vois-je obligé de servir ! (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  42. Nostre-dinse, Piarrot, tu t'es trouvé là bien à point. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  43. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  44. Je le veux bian, ce ma til fait ; et pour te montrer, vlà argent su jeu, ce ma til fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  45. Moi, je n'ai point esté ni fou, ni estourdi, j'ai bravement bouté à tarre quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jergniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux, moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  46. Ne m'as-tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qu'est bien pu mieux fait que les autres ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  47. Oui, c'est le maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout de pis le haut jusqu'en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait par ma fique nayé si je naviomme été là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  48. Ils ant des chemises qui ant des manches où j'entrerions tout brandis, toi et moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  49. En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque ; en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leu venont pas usqu'au brichet ; et en glieu de rabats, un grand mouchoir de cou à réziau, aveuc quatre grosses houppes de linge qui leu pendont sur l'estomaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  50. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de rubans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  51. Ignia pas jusqu'aux souliers qui n'en soiont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre ; et ils sont faits d'eune façon que je me romprois le cou aveuc. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  52. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte : j'ai queuque autre chose à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  53. Vois-tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  54. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour estre mariés ensemble, mais marquenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  55. Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  56. Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  57. Ventrequenne ! (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  58. Enfin je t'aime tout autant que je pis, et, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuque autre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  59. Laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  60. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  61. Ah, ah, d'où sort cette autre paysanne, Sganarelle ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  62. Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  63. Autre pièce nouvelle. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  64. D'où me vient, la belle, une rencontre si agréable ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  65. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  66. Point du tout, vous ne m'êtes point obligée de tout ce que je dis, et ce n'est qu'à votre beauté que vous en êtes redevable. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  67. Non, Monsieur ; mais je dois bientôt l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  68. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  69. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  70. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  71. Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  72. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  73. Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  74. Touchez donc là, Charlotte, puisque vous le voulez bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  75. Donnez-moi donc un petit baiser pour gage de votre parole. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  76. Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  77. Parce qu'ous êtes Monsieu, ous viendrez caresser nos femmes à notre barbe, allez-v's-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  78. Ventrequé ! (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  79. ça n'est pas bian de battre les gens, et ce n'est pas là la récompense de v's avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  80. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame ? (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  81. Jerniqué, non, j'aime mieux te voir crevée que de te voir à un autre. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  82. Ventrequenne, je gni en porterai jamais quand tu m'en poyrois deux fois autant. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  83. J'en avons bien vu d'autres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  84. C'est conscience de le battre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  85. Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  86. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  87. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  88. Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  89. À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  90. Est-il vrai, Monsieur, que vous lui avez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  91. Oui, Mathurine, je veux que Monsieur vous montre votre bec jaune. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  92. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  93. Aussi n'est-ce rien que par là que je vous veux mettre d'accord, et l'on verra, quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  94. Tous les visages sont laids auprès du vôtre. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  95. On ne peut plus souffrir les autres quand on vous a vue. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  96. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  97. Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  98. Mon maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  99. Mon maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, il n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  100. Monsieur, vous vous moquez, m'exposer à être tué sous vos habits, et... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  101. Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bienheureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son maître. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  102. Ô Ciel, puisqu'il s'agit de mort, fais-moi la grâce de n'être point pris pour un autre ! (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  103. Ma foi, Monsieur, avouez que j'ai eu raison, et que nous voilà l'un et l'autre déguisés à merveille. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  104. Votre premier dessein n'était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  105. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on me vient consulter ainsi qu'un habile homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  106. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  107. Mais laissons là la médecine, où vous ne croyez point, et parlons des autres choses : car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  108. Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  109. Ah, maître sot ! (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  110. Songeons à notre affaire. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  111. Que vois-je là, un homme attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  112. Mon maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas ; mais, ma foi ! Le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  113. On voit, par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rende grâce d'une action si généreuse, et que... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  114. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  115. Je m'étais par hasard égaré d'un frère, et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre, j'ai fait rencontre de ces voleurs, qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  116. Votre dessein est-il d'aller du côté de la ville ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  117. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  118. Mais ne serait-ce point une indiscrétion que de vous demander quelle peut être votre affaire ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  119. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance, et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  120. Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  121. Toute celle que votre honneur et souhaiter ; et, sans vous donner la peine de chercher Don Juan davantage, je m'oblige à le faire trouver au lieu que vous voudrez, et quand il vous plaira. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  122. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  123. Mon frère, vous voilà avec notre ennemi mortel ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  124. Notre ennemi mortel ? (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  125. Traître, il faut que tu périsses, et... (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  126. Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  127. Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  128. Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  129. Non, non, c'est hasarder notre vengeance que de la reculer et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est à nous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  130. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  131. Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  132. Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  133. Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  134. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  135. Notre vengeance, pour être différée, n'en sera pas moins éclatante ; au contraire, elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  136. Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  137. Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  138. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  139. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  140. Ce serait être fou que d'aller parler à une statue. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  141. Je ris de ma sottise, mais c'est mon maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  142. Seigneur Commandeur, mon maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  143. Que veux-tu dire, traître ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  144. Allez-vous-en lui parler vous-même pour voir, peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  145. Il n'est rien de plus véritable que ce signe de tête ; et je ne doute point que le Ciel, scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  146. Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  147. Monsieur, voilà votre marchand, Monsieur Dimanche, qui demande à vous parler. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
  148. Non, au contraire, faites-le entrer. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  149. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  150. Parbleu, coquins, je vous apprendrai à laisser Monsieur Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  151. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  152. Point, point, je veux que vous soyez assis contre moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  153. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  154. Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  155. Elle est votre servante, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  156. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  157. Et votre petit chien Brusquet ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  158. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  159. Allons, vite un flambeau pour conduire Monsieur Dimanche et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l'escorter. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  160. Je veux qu'on vous escorte, et je m'intéresse trop à votre personne, je suis votre serviteur, et de plus votre débiteur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  161. Embrassez-moi donc, s'il vous plaît, je vous prie encore une fois d'être persuadé que je suis tout à vous, et qu'il n'y a rien au monde que je ne fisse pour votre service. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  162. Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  163. Monsieur, voilà Monsieur votre père. (Acte 4, scène 4, LA VIOLETTE)
  164. À dire vrai, nous nous incommodons étrangement l'un et l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  165. Hélas, que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu'il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  166. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j'obtiens en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  167. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  168. Ah, quelle bassesse est la vôtre ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  169. Ne rougissez-vous point de mériter si peu votre naissance ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  170. Et qu'avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  171. Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  172. Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  173. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  174. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  175. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  176. Oui, Monsieur, vous avez tort d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  177. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  178. J'admire votre patience ; et si j'avais été en votre place, je l'aurais envoyé promener. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  179. Que pourrait-ce être ? (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  180. Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  181. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  182. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  183. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  184. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  185. De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  186. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous en demande, c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  187. Il faut s'amender ; encore vingt ou trente ans de cette vie-ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  188. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  189. Monsieur, je voulais voir si votre cuisinier n'avait point mis trop de sel ou trop de poivre. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  190. Qui diable nous vient troubler dans notre repas ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  191. Je veux souper en repos au moins, et qu'on ne laisse entrer personne. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  192. Vous autres, venez, accompagnez sa voix. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  193. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je m'en vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  194. Pour moi, j'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports du ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  195. Votre... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  196. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  197. Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  198. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  199. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  200. On lie, à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti : qui en choque un, se les attire tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là, dis-je, sont le plus souvent les dupes des autres ; ils donnent bonnement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  201. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et, sous un dehors respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  202. On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  203. C'est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  204. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  205. Je ferai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause, crieront contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  206. Il ne vous manquait plus que d'être hypocrite pour vous achever de tout point, et voilà le comble des abominations. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  207. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  208. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  209. Je voudrais bien, de tout mon coeur, vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, il a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie, et je n'ai point d'autres pensées maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  210. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  211. Sa retraite ne peut nous satisfaire, pouvant être imputée au mépris que vous feriez d'elle et de notre famille, et notre honneur demande qu'elle vive avec vous. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  212. J'en avais, pour moi, toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  213. Nous souffrirons cette tache en notre famille ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  214. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  215. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  216. Je crois connaître cette voix. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  217. Monsieur, c'est un spectre : je le reconnais au marcher. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  218. Spectre, Fantôme, ou Diable, je veux voir ce que c'est. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  219. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

  1. Mais c'est assez de cette matière, reprenons notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Si bien donc, cher Gusman que Don Juan Elvire, ta Maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après ; et son coeur, que mon Maître a su toucher trop fortement, n'a pu depuis vivre sans le venir chercher ici ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Veux-tu qu'entre nous, je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Ton Maître t'a-t-il ouvert son coeur là-dessus, et t'a t-il dit qu'il eût pour nous quelque froideur qui l'ait obligé à partir ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  5. Je pourrais peut-être me tromper, mais enfin sur de tels sujets, l'expérience m'a donné quelque lumière. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  7. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Notre départ sans doute ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Ma foi tu ne te trompes pas, et je dois t'avouer qu'un autre objet a chassé Don Juan Elvire, de ma pensée. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Eh, mon_Dieu, je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime point à demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  17. Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour, les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied, toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et à la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  20. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens porté à aimer toute la terre, et comme Alexandre je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  22. Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Holà maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  24. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  25. C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  26. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  27. Apprenez de moi qui suis votre valet, que le Ciel punit tôt, ou tard les impies, qu'une méchante vie amène une méchante mort et que ... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  28. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis et.... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  29. La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  30. Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  31. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  32. Rencontre fâcheuse, traître tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  33. Me feriez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer, que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  34. Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  35. Je serai bien aise pourtant d'ouïr de votre bouche les raisons de votre départ. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  36. Je n'ai rien à répondre, vous vous moquez de votre serviteur. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  37. Madame, les conquérants, Alexandre, et les autres mondes, sont causes de notre départ ; voilà Monsieur tout ce que je puis dire. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  38. Ah, que vous savez mal vous défendre, pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  39. Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  40. J'ai fait réflexion que pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  41. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  42. Voudriez vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que pour... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  43. Allons songer à l'exécution de notre entreprise amoureuse. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  44. Ah, quel abominable Maître me vois-je obligé de servir ! (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  45. Notre dinje, Piarrot, tu t'is trouvé là bien à point. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  46. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  47. Voire, ce m'a-t-il fait, t'as été au trepassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  48. Je veux bian, ce ma til fait, et pour te montrer, vlà argent su jeu, ce ma til fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  49. Moi je n'ai été ni fou ni étourdi, j'ai bravement bouté quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jerniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  50. Ne m'as tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qui est bien pu mieux fait que les autres. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  51. Oui, c'est le Maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusque en bas, et ceux qui le sarvont sont des Monsieux eux-mesmes, et stan pandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait per ma feiue nayé si je n'aviomme esté là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  52. Ils ant des chemises qui ant des manches où j'entrerais tout brandis toi et moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  53. En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque, en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leur venont pas jusqu'au brichet, et en glieu de rabat un grand mouchoir de cou à reziau avec quatre grosses houpes de linge qui leu pendont ser l'estoumaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  54. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de ribans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  55. Ignia pas jusqu'aux souliez qui n'en soyont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre, et ils sont faits d'une façon que je me romprais le cou avec. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  56. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte, j'ai queuque autre à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  57. Vois tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  58. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour être mariés ensemble, mais marguenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  59. Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  60. Toujou al ly fait queuque niche, ou ly baille queuque taloche en passant, et l'autre jour, qu'il était assis sur un escabiau, al fut le tirer dessous ly, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  61. Ventrequenne, ça n'est pas bian, après tout, et t'es trop froide pour les gens. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  62. Enfin, je t'aime tout autant que je pis, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuquautre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  63. Et bian, laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  64. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  65. Ah, ah, d'où sort cette autre paysanne, Sganarelle ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  66. As-tu rien vu de plus joli, et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  67. Autre pièce nouvelle. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  68. D'où me vient, la Belle, une rencontre si agréable ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  69. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  70. Point du tout, vous ne m'êtes point obligée, de tout ce que je dis, et ce n'est que à votre beauté que vous en êtes redevable. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  71. Non Monsieur, mais je dois bien l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  72. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  73. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  74. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  75. Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  76. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  77. Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  78. Touchez donc là, Charlotte, que vous le voulez donc bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  79. Donnez-moi donc un petit baiser pour gage de votre parole. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  80. Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  81. Testequenne, parce que vous êtes Monsiue, [v}ous viendrez caresser nos femme[s] à notre barbe, allez v-s-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  82. Ventregué. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  83. Palsangué, morguenne, ça n'est pas bien de battre les gens, et ce n'est pas la récompense de [v]ous avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  84. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes, ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  85. Jernigué, non, j'aime mieux te voir crever, que de te voir à un autre. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  86. Ventreguenne, je gny en porterai jamais, quand tu m'y en payerais deux fois autant. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  87. J'en avons bien vu d'autres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  88. C'est conscience de le battre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  89. Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  90. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  91. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  92. Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  93. À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  94. Est-il vrai, Monsieur, que vous ly ayez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  95. Oui, Mathurine, je veux que Monsieur vous montre votre bec jaune. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  96. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  97. Aussi n'est-ce rien que par là que je veux vous mettre d'accord, et l'on verra quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  98. Tous les visages sont laids auprès du vôtre. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  99. On ne peut plus souffrir les autres quand on vous a vue. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  100. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  101. Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  102. Mon Maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  103. Mon Maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  104. Monsieur, vous vous moquez, m'exposer à être tué sous vos habits et... (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  105. Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bien heureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son Maître. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  106. Ô Ciel puisqu'il s'agit de mort, fais-moi la grâce de n'être point pris pour un autre. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  107. Ma foi, Monsieur, avouez que j'ai eu raison, et que nous voilà l'un et l'autre déguisés à merveille. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  108. Votre premier dessein n'était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  109. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on vient me consulter ainsi qu'un habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  110. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres Médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  111. Mais laissons-là la Médecine où vous ne croyez point, et parlons des autres choses ; car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  112. Ne croyez-vous point l'autre vie ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  113. Je crois que deux et deux font quatre, Sganarelle et que quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  114. Votre religion, à ce que je vois, est donc l'Arithmétique ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  115. Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ; est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n'a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  116. Pouvez vous voir toutes ces inventions dont la machine de l'homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l'un dans l'autre ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  117. Ce poumon, ce coeur, ce foie, et tous ces autres ingrédients qui sont là et qui... (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  118. Eh, prie le Ciel qu'il te donne un habit, sans te mettre en peine des affaires des autres. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  119. Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu'en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  120. Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  121. Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  122. Un home attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  123. Mon Maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas, ma foi, le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  124. On voit par la fuite de ces voleurs de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rends grâce d'une action si généreuse et que.... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  125. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  126. Je m'étais par hasard écarté d'un frère et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre j'ai fait rencontre de ces voleurs qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  127. Votre dessein est-il d'aller du côté de la ville ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  128. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  129. Mais ne serait-ce point une indiscrétion que de vous demander quelle peut être votre affaire ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  130. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  131. Nous le cherchons depuis quelques jours et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de ce côté, mais tous nos soins ont été inutiles et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  132. Toute celle que votre honneur peut souhaiter, et sans vous donner la peine de chercher Don Juan davantage, je m'oblige à le faire trouver au lieu que vous voudrez et quand il vous plaira. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  133. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  134. Quoi, mon frère, vous voilà avec notre ennemi mortel ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  135. Notre ennemi mortel ? (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  136. Ah traître, il faut que tu périsses, et... (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  137. Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  138. Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  139. Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  140. Non, non c'est hasarder notre vengeance que de la reculer, et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est ànous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  141. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  142. Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  143. Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  144. Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  145. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère ; je ne veux point mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  146. Notre vengeance, pour être différée n'en sera pas moins éclatante ; au contraire elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre, la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  147. Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  148. Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  149. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  150. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  151. Ce serait être fou que d'aller parler à une statue. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  152. Je ris de ma sottise, mais c'est mon Maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  153. Seigneur Commandeur, mon Maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  154. Et bien, que veux-tu dire, traître ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  155. Allez vous-en lui parler vous-même pour voir ; peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  156. Il n'est rien plus véritable que ce signe de tête, et je ne doute point que le Ciel scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de.... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  157. Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  158. Monsieur, voilà votre marchand, Monsieur Dimanche, qui demande à vous parler. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
  159. Non, au contraire, faites-le entrer, c'est une fort mauvaise politique que de se faire celer aux créanciers. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  160. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  161. Parbleu, Coquins, je vous apprendrai à laisser Monsieur Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  162. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  163. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  164. Comment se porte Madame Dimanche, votre épouse ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  165. Elle est votre servante, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  166. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  167. Et votre petit chien Brusquet ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  168. Ne vous étonnez pas, si je m'informe des nouvelles de votre famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  169. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  170. Allons, vite un flambeau pour conduire Monsieur Dimanche, et que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l'escorter. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  171. Je veux que l'on vous escorte, et je m'intéresse trop à votre personne, je suis votre serviteur, et de plus votre débiteur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  172. Embrassez-moi donc, s'il vous plaît ; je vous prie encore une fois d'être persuadé que je suis tout à vous, et qu'il n'y a rien au monde que je ne f[a]sse pour votre service. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  173. Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  174. Monsieur, voilà Monsieur votre Père. (Acte 4, scène 4, LA VIOLETTE)
  175. À dire vrai nous nous incommodons étrangement l'un l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  176. Hélas, que nous savons peu ce que nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  177. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles, je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables, et ce fils que j'obtiens, en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette même vie dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  178. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  179. Ah, quelle bassesse est la vôtre ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  180. Ne rougissez-vous point de mériter si peu votre naissance ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  181. Et qu'avez vous fait dans le monde pour être Gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  182. Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble, lors que nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  183. Ainsi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  184. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage, au contraire l'éclat n'en rejaillit sur nous qu'à notre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  185. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  186. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  187. Oui, Monsieur, vous avez tort, d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  188. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  189. J'admire votre patience, et si j'avais été en votre place, je l'aurais envoyé promener. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  190. Que pourrait-ce être ? (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  191. Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  192. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  193. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  194. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  195. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  196. De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  197. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous demande c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  198. Oui, ma foi, il faut s'amender, encore vingt ou trente ans de cette vie ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  199. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  200. Ma foi Monsieur je voulais voir si votre cuisinière n'avait point mis trop de sel, ou trop de poivre. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  201. Qui Diable nous vient troubler dans notre repas ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  202. Je veux souper en repos au moins, et qu'on ne laisse entrer personne. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  203. Vous autres venez, accompagnez sa voix. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  204. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  205. Pour moi je [m']en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  206. Votre... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  207. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  208. Il y en a tant d'autres comme moi, qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même masque pour abuser le monde. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  209. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre on n'ose rien dire contre elle[.] (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  210. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  211. On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là dis-je sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglement les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  212. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et sous cet habit respecté ont permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  213. On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  214. C'est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  215. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  216. Je serai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause crieront en public contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  217. il ne vous manque plus que d'être hypocrite pour vous achever de tous points, et voilà le comble des abominations. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  218. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  219. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  220. Je voudrais bien de tout mon coeur vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, et il a inspiré à mon âme de changer de vie, et je n'ai point d'autre pensée maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais, par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  221. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  222. Sa retraite ne peut nous satisfaire, pouvant être imputée au mépris que vous faites d'elle et de notre famille, et notre honneur demande qu'elle vive avec vous. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  223. Je vous assure que cela ne se peut, j'en avais pour moi toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  224. Nous souffrirons cette tache en notre famille ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  225. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  226. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  227. Je crois connaître cette voix. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  228. Ah, Monsieur, c'est un spectre je le reconnais au marcher. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  229. Spectre, fantôme, ou Diable je veux voir ce que c'est. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  230. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. À d'aimables penchants notre coeur nous dispose, v.11 (Prologue, scène 1, DEUXIEME-VOIX)
  2. Contre un parfait amour ne gagne jamais rien ; v.17 (Prologue, scène 1, TROISIEME-VOIX)
  3. Éraste, gardons d'être surpris ; je tremble qu'on ne nous voie ensemble, et tout serait perdu, après la défense que l'on m'a faite. (Acte 2, scène 1, JULIE)
  4. Avez-vous imaginé pour notre affaire quelque chose de favorable ? (Acte 2, scène 1, JULIE)
  5. Par ma foi, voilà votre père ! (Acte 2, scène 1, NERINE)
  6. Oui, belle Julie, nous avons dressé pour cela quantités de machines, et nous ne feignons point de mettre tout en usage, sur la permission que vous m'avez donnée. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  7. Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  8. Votre père se moque-t-il de vouloir vous anger***** de son avocat de Limoges, Monsieur de Pourceaugnac, qu'il n'a vu de sa vie, et qui vient par le coche vous enlever à notre barbe ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  9. Faut-il que trois ou quatre mille écus de plus, sur la parole de votre oncle, lui fassent rejeter un amant qui vous agrée ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  10. Voici notre subtil Napolitain, qui nous dira des nouvelles. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  11. Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  12. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  13. Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  14. Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  15. Au moins, Madame, souvenez-vous de votre rôle ; et pour mieux couvrir notre jeu, feignez, comme on vous a dit, d'être la plus contente du monde des résolutions de votre père. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  16. Et si, contre vos sentiments il s'obstinait à son dessein ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  17. Que rien ne pourra vous contraindre, et que malgré tous les efforts d'un père, vous me promettez d'être à moi. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  18. Mon_Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les résolutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une fâcheuse extrémité, dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des choses. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  19. Ma foi, voici notre homme, songeons à nous. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  20. Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent à rire ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  21. Quel procédé est le vôtre ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  22. Est-il autrement que les autres ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  23. Apprenez à connaître les gens. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  24. Il vous fait trop d'honneur de venir dans votre ville. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  25. Je suis votre serviteur. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  26. Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  27. Votre physionomie m'a plu. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  28. Je suis votre serviteur. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  29. Si j'avais l'honneur d'être connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout à fait sincère. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  30. Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  31. Pour moi j'ai voulu me mettre à la mode de la Cour pour la campagne. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  32. Je serai bien aise d'être avec vous pour cela, et je connais tout ce pays-ci. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  33. Quelle heureuse rencontre ! (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  34. Il semble que vous ayez peine à me reconnaître ! (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  35. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  36. Est-il possible que cinq ou six années m'aient ôté de votre mémoire ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  37. Justement : c'est où je passais de si douces heures à jouir de votre agréable conversation. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  38. Embrassez-moi donc, je vous prie, et resserrons les noeuds de notre ancienne amitié. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  39. Dites-moi un peu des nouvelles de toute la parenté : comment se porte Monsieur votre... là... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  40. Monsieur votre... ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  41. Et Monsieur votre oncle ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  42. C'est ce que je voulais dire, Madame votre tante : comment se porte-t-elle ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  43. Qui est votre neveu... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  44. Fils de votre frère et de votre soeur... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  45. Le voilà, je ne connais autre. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  46. À ce que je vois, vous avez demeuré longtemps dans notre ville ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  47. Vous étiez donc là quand mon cousin l'élu, fit tenir son enfant à Monsieur notre gouverneur ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  48. Au reste, je ne prétends pas que vous preniez d'autre logis que le mien. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  49. Je ne souffrirai point du tout que mon meilleur ami soit autre part que dans ma maison. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  50. Il a la mine d'être honnête homme. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  51. Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  52. Oui, il suit toujours le grand chemin, le grand chemin, et ne va point chercher midi à quatorze heures ; et pour tout l'or du monde, il ne voudrait point avoir guéri une personne avec d'autres remèdes que ceux que la Faculté permet. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  53. Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  54. Assurément ; on est bien aise au moins d'être mort méthodiquement. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  55. Voilà déjà trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  56. Quoi que c'en soit, Monsieur, il a toujours avec cela son cours de ventre depuis six mois. (Acte 2, scène 6, LE-PAYSAN)
  57. Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  58. C'est son maître d'hôtel, et il faut que ce soit un homme de qualité. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  59. Oui, je vous assure que je traiterai Monsieur méthodiquement, et dans toutes les régularités de notre art. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  60. Ce m'est beaucoup d'honneur, Monsieur, d'être choisi pour vous rendre service. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  61. Je suis votre serviteur. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  62. Allons, Monsieur, prenez votre place, Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  63. Votre très humble valet. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  64. Un peu de patience, nous allons raisonner sur votre affaire devant vous, et nous le ferons en français, pour être plus intelligibles. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  65. Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  66. Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  67. Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  68. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  69. Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre maître et ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  70. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  71. Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont, s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. (Acte 2, scène 8, SECOND MEDECIN)
  72. Fasse le Ciel, que ces remèdes, Monsieur, qui sont les vôtres, réussissent au malade selon notre intention. (Acte 2, scène 8, SECOND MEDECIN)
  73. Et que voulez-vous dire avec votre galimatias et vos sottises ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  74. Autre diagnostique : la sputation fréquente. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  75. Autre encore : l'inquiétude de changer de place. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  76. Nous savons mieux que vous comment vous vous portez, et nous sommes médecins, qui voyons clair dans votre constitution. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  77. C'est être bien ennemi de soi-même, que de fuir des remèdes aussi salutaires que les vôtres. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  78. Chez le bonhomme Oronte assurément, dont il vient épouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmité de son gendre futur, voudra peut-être se hâter de conclure le mariage. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  79. C'est fort bien dit à vous ; et si vous m'en croyez, vous ne souffrirez point qu'il se marie, que vous ne l'ayez pansé tout votre soû[l]. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  80. Je vais, de mon côté, dresser une autre batterie, et le beau-père est aussi dupe que le gendre. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  81. Vous avez, Monsieur, un certain Monsieur de Pourceaugnac, qui doit épouser votre fille. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  82. Oui, je l'attends de Limoges, et il devrait être arrivé. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  83. Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  84. Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  85. On me l'a mis entre les mains, et il est obligé d'être mon malade. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  86. Montsir, avec le vostre permissione, je suisse un trancher marchand Flamane, qui voudroit bienne vous temantair un petit nouvel. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  87. Mettez le vostre chapeau sur le teste, Montsir, si ve plaist. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  88. Moi le dire rien, Montsir, si vous le mettre pas le chapeau sur le teste. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  89. Fous connoistre point en sti file un certe Montsir Oronte ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  90. C'est un homme comme les autres. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  91. Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement à dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  92. Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  93. Votre très humble valet. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  94. Cela ne va pas mal ; quittons notre ajustement de Flamand pour songer à d'autres machines ; et tâchons de semer tant de soupçons et de division entre le beau-père et le gendre, que cela rompe le mariage prétendu. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  95. Tous deux également sont propres à gober les hameçons qu'on leur veut tendre ; et entre nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  96. Je pensais y être régalé comme il faut. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  97. Je vous laisse entre les mains de Monsieur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  98. Et les hommes sont bien traîtres et scélérats ! (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  99. C'est une autre chose, et je vous demande pardon. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  100. Si fait ; on ne peut pas l'être davantage. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  101. Afin de vous obliger à m'ouvrir votre coeur, voilà une petite bague que je vous prie de garder pour l'amour de moi. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  102. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  103. Peut-être dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, après tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur dépende... (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  104. Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la tête un chapeau comme celui-là, et l'on aime à aller le front levé dans la famille des Pourceaugnacs. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  105. Non : rentrez là dedans. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  106. Rentrez, vous dis-je. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  107. Je ne veux pas, moi ; et si tu ne rentres tout à l'heure, je... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  108. Je rentre. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  109. Mon_Dieu, notre beau-père prétendu, ne vous fatiguez point tant ; on n'a pas envie de vous enlever votre fille, et vos grimaces n'attraperont rien. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  110. Toutes les vôtres n'auront pas grand effet. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  111. Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  112. La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres créanciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  113. Quelle sentence obtenue contre moi ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  114. Impudent, n'as pas honte de m'injuria, alloc d'estre confus day reproches secrets que ta conssiensso te deu fayre ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  115. Moi, je suis votre mari ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  116. Et que boulés-bous dire, ambe bostre empachomen, et bostro pendarié ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  117. Quaquel homo es bostre marit ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  118. Aquo es faus, aquos yeu que soun sa fenno ; et se deû estre pendut, aquo sera yeu que lou faray penda. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  119. Il y a quetre ans qu'il m'a éposée. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  120. Tout Pezenas a bist notre mariatge. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  121. Il est aussi vrai l'un que l'autre. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  122. Et coussy, miserable, nou te soubenes plus de la pauro Françon, et del paure Jeanet, que soun lous fruits de notre mariatge ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  123. Beny Françon, beny Jeanet, beny toustou, beny toustoune, beny fayre beyre à un payre dénaturat, la duretat qu'el a per nautres. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  124. Diantre soit des petits fils de putains ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  125. Ne rougis-tu mie de dire ches mots-là, et d'estre insainsible aux cairesses de chette pauvre ainfain ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  126. Allez, vous ferez bien de le faire punir, et il mérite d'être pendu. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
  127. Nous fatiguerons tant notre provincial, qu'il faudra, ma foi ! (Acte 3, scène 9, SBRIGANI)
  128. Voilà une méchante affaire, et la justice en ce pays-ci est rigoureuse en diable contre cette sorte de crime. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  129. Pour vous montrer que je n'entends rien du tout à la chicane, je vous prie de me mener chez quelque avocat pour consulter mon affaire. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  130. Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant à vous avertir de n'être point surpris de leur manière de parler ; ils ont contracté du barreau certaine habitude de déclamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  131. Votre fait v.58 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  132. Paul, Castre, Julian, Barthole, v.68 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  133. Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  134. Voici notre Demoiselle, allez vite, qu'il ne nous voye ensemble. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  135. Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  136. N'importe, ils ne s'enquêtent point de cela ; et puis ils ont en cette ville une haine effroyable pour les gens de votre pays, et ils ne sont point plus ravis que de voir pendre un Limousin. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  137. Ce sont des brutaux, ennemis de la gentillesse et du mérite des autres villes. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  138. Pour moi, je vous avoue que je suis pour vous dans une peur épouvantable ; et je ne me consolerais de ma vie si vous veniez à être pendu. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  139. Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu, et qu'une preuve comme celle-là ferait tort à nos titres de noblesse. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  140. Vous avez raison, on vous contesterait après cela le titre d'écuyer. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  141. Votre barbe n'est rien, et il y a des femmes qui en ont autant que vous. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  142. Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  143. Allons, dépeschons, camerade, ly faut allair tous deux nous à la Crève pour regarter un peu chousticier sti Monsiu de Porcegnac qui l'a esté contané par ortonnance à l'estre pendu par son cou. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  144. Ly faut nous loër un fenestre pour foir sti choustice. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  145. Ly est un plaisant drole, oui ; ly disent que c'estre marié troy foye. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  146. Non, non, à votre mine, et à vos discours, il faut que vous soyez ce Monsieur de Pourceaugnac que nous cherchons, qui se soit déguisé de la sorte ; et vous viendrez en prison tout à l'heure. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  147. Un, deux, trois, quatre, cinq, six sept, huit, neuf, dix. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  148. Ah, Monsieur, ce perfide de Limousin, ce traître de Monsieur de Pourceaugnac, vous enlève votre fille. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  149. Allons, vous viendrez malgré vous, et je veux vous remettre entre les mains de votre père. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  150. Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  151. Je ne vous blâme point de vous être soumise aux volontés de Monsieur votre père ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejeté pour un autre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  152. On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  153. Ce sont sans doute des pièces qu'on lui fait, et c'est peut-être lui qui a trouvé cet artifice pour vous en dégoûter. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  154. Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  155. J'avais toutes les ardeurs du monde d'entrer dans votre alliance ; j'ai fait tout ce que j'ai pu pour obtenir un tel honneur, mais j'ai été malheureux, et vous ne m'avez pas jugé digne de cette grâce. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  156. Cela n'empêchera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de vénération où votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu être votre gendre, au moins serai-je éternellement votre serviteur. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  157. Arrêtez, Seigneur Éraste, votre procédé me touche l'âme, et je vous donne ma fille en mariage. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  158. Je ne veux point d'autre mari que Monsieur de Pourceaugnac. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  159. C'est à elle à m'obéir, et je sais me montrer le maître. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  160. Et voulez-vous que je possède un corps dont un autre possédera le coeur ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  161. Donnez-moi votre main. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  162. Çà, votre main, vous dis-je. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  163. Ne croyez pas que ce soit pour l'amour de vous que je vous donne la main ; ce n'est que Monsieur votre père dont je suis amoureux, et c'est lui que j'épouse. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  164. En attendant qu'il vienne, nous pouvons jouir du divertissement de la saison, et faire entrer les masques que le bruit des noces de Monsieur de Pourceaugnac a attirés ici de tous les endroits de la ville. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  165. Votre ardeur est non commune, v.92 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  166. De votre bonne fortune : v.94 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  167. C'est le moyen d'être heureux. v.96 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  168. Que de perdre notre amour. v.102 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
  169. Les sceptres qui font tant d'envie. v.106 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  170. C'est le moyen d'être heureux. v.110 (Acte 4, scène 8, EGYPTIEN, EGYPTIENNE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Allons donc, Messieurs et Mesdames, vous moquez-vous avec votre longueur, et ne voulez-vous pas tous venir ici ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Quelle est votre pensée ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  3. De grâce mettons-nous ici, et puisque nous voilà tous habillés, et que le Roi ne doit venir de deux heures, employons ce temps à répéter notre affaire, et voir la manière dont il faut jouer les choses. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  4. Je sais bien qu'il me faudra souffler le mien d'un bout à l'autre. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  5. J'en voudrais être quitte pour dix pistoles. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  6. Que d'entreprendre de faire rire des personnes qui nous impriment le respect, et ne rient que quand ils veulent. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  7. Est-il auteur qui ne doive trembler lorsqu'il en vient à cette épreuve ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  8. Et n'est-ce pas à moi de dire que je voudrais en être quitte pour toutes les choses du monde ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  9. Si cela vous faisait trembler, vous prendriez mieux vos précautions, et n'auriez pas entrepris en huit jours ce que vous avez fait. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  10. Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  11. Vous les saurez, vous dis-je, et quand même vous ne les sauriez pas tout à fait, pouvez-vous pas y suppléer de votre esprit, puisque c'est de la prose, et que vous savez votre sujet ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  12. Je suis votre servante, la prose est pis encore que les vers. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  13. Ahy, laissons cela, il n'est pas question de causer maintenant, nous avons autre chose à faire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  14. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  15. Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
  16. Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  17. Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  18. Pour moi, j'en ai reconnu quelques-uns dans votre bouche. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  19. C'est une idée qui m'avait passé une fois par la tête, et que j'ai laissée là comme une bagatelle, une badinerie, qui peut-être n'aurait point fait rire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  20. Dites-la-moi un peu, puisque vous l'avez dite aux autres. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  21. Te plaît-il aux dépens de tout notre bonheur ? v.5 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  22. Il faut un Roi qui soit gros et gras comme quatre. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  23. Mais, Monsieur, aurait répondu le comédien, il me semble qu'un Roi qui s'entretient tout seul avec son Capitaine des Gardes parle un peu plus humainement, et ne prend guère ce ton de démoniaque. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  24. Tout de même que l'autre, et le plus naturellement qu'ils auraient pu. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  25. L'inimitié qui règne entre les deux partis, v.10 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  26. Et celui-ci, le reconnaîtrez-vous bien dans Pompée de Sertorius ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  27. Oui, je sais qui c'est, mais il y en a quelques-uns d'entre eux, je crois, que vous auriez peine à contrefaire. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  28. Vous, prenez garde à bien représenter avec moi votre rôle de Marquis. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  29. Oui, toujours des Marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ; le Marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  30. Cela est vrai, et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur : tâchez donc de bien prendre tous le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  31. Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  32. Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  33. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  34. Et pour vous, vous êtes la soubrette de la précieuse, qui se mêle de temps en temps dans la conversation, et attrape, comme elle peut, tous les termes de sa maîtresse ; je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  35. Monsieur, votre serviteur. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  36. Au diantre le questionneur ! (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  37. J'enrage, ce bourreau vient avec un air tranquille vous faire des questions, et ne se soucie pas qu'on ait en tête d'autres affaires. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  38. Mesdemoiselles, votre serviteur. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  39. Bon, le voilà d'un autre côté. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  40. La Comédie s'ouvre par deux Marquis qui se rencontrent. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  41. Souvenez-vous bien, vous de venir comme je vous ai dit, là avec cet air qu'on nomme le bel air, peignant votre perruque, et grondant une petite chanson entre vos dents. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  42. Rangez-vous donc vous autres, car il faut du terrain à deux Marquis, et ils ne sont pas gens à tenir leur personne dans un petit espace, allons parlez. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  43. Têtebleu quelle foule, je n'ai garde de m'y aller frotter, et j'aime mieux entrer des derniers. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  44. Il y a là vingt gens qui sont fort assurés de n'entrer point, et qui ne laissent pas de se presser, et d'occuper toutes les avenues de la porte. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  45. Cela est bon pour toi, mais pour moi je ne veux pas être joué par Molière. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  46. Quatre-vingt-dix pistoles sur Amyntas, et dix pistoles comptant. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  47. Bon voilà l'autre qui prend le ton de Marquis ! (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  48. Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  49. Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  50. Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  51. Ma foi, Chevalier, tu veux justifier Molière, et épargner notre ami que voilà. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  52. Point du tout, c'est toi qu'il épargne, et nous trouverons d'autres juges. (Acte 1, scène 4, LA GRANGE)
  53. N'a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du monde, et qui le dos tourné, font galanterie de se déchirer l'un l'autre ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  54. Monsieur, votre très humble serviteur ; Monsieur, je suis tout à votre service. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  55. Tenez-moi des vôtres, mon cher. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  56. Voilà à peu près comme cela doit être joué. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  57. Certes, Madame, je vous ai reconnue de loin, et j'ai bien vu à votre air que ce ne pouvait être une autre que vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  58. Eh, Madame, levez un peu votre coiffe. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  59. Montrez-vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  60. Résolument vous vous montrerez, on ne peut point se passer de vous voir. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  61. Madame, vous n'avez aucun désavantage à paraître au grand jour je vous jure. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  62. Je ne sais pas seulement ce qu'on appelle mettre quelque chose. Mais où vont ces dames ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  63. Voilà Monsieur Lysidas qui vient de nous avertir qu'on a fait une pièce contre Molière, que les grands Comédiens vont jouer. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  64. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  65. Le langage n'est rien ; mais il censure tous nos attachements quelque innocents qu'ils puissent être, et de la façon qu'il en parle, c'est être criminelle que d'avoir du mérite. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  66. Passe pour tout cela, mais il satirise même les femmes de bien, et ce méchant plaisant leur donne le titre d'honnêtes diablesses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  67. La représentation de cette comédie, Madame, aura besoin d'être appuyée, et les comédiens de l'Hôtel... (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  68. Sans doute, et pour moi je réponds de douze Marquis, de six Précieuses, de vingt Coquettes, et de trente Cocus, qui ne manqueront pas d'y battre des mains. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  69. Par la sang-bleu, on m'a dit qu'on le va dauber lui et toutes ses comédies de la belle manière, et que les comédiens et les auteurs, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope, sont diablement animés contre lui. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  70. Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  71. Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
  72. Vous faites bien d'être content de vous, cela vaut mieux que tous les applaudissements du public, et que tout l'argent qu'on saurait gagner aux pièces de Molière. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  73. Mais quand jouera-t-on le Portrait du Peintre ? (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
  74. Je ne sais, mais je me prépare fort à paraître des premiers sur les rangs, pour crier voilà qui est beau. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  75. Point de quartier à ce contrefaiseur de gens. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-HERVE)
  76. Je te promets Marquis qu'il fait dessein d'aller sur le théâtre rire avec tous les autres du portrait qu'on a fait de lui. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  77. Va, va, peut-être qu'il y trouvera plus de sujets de rire que tu ne penses. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  78. Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  79. Ma foi je le trouverais un grand fou, s'il se mettait en peine de répondre à leurs invectives, tout le monde sait assez de quel motif elles peuvent partir ; et la meilleure réponse qu'il leur puisse faire, c'est une comédie qui réussisse comme toutes ses autres. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  80. Souffrez que j'interrompe pour un peu la répétition, voulez-vous que je vous dise, si j'avais été en votre place, j'aurais poussé les choses autrement. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  81. Tout le monde attend de vous une réponse vigoureuse, et après la manière dont on m'a dit que vous étiez traité dans cette comédie, vous étiez en droit de tout dire contre les comédiens, et vous deviez n'en épargner aucun. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE B?JART)
  82. J'enrage de vous ouïr parler de la sorte, et voilà votre manie, à vous autres femmes. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  83. Vous voudriez que je prisse feu d'abord contre eux, et qu'à leur exemple j'allasse éclater promptement en invectives et en injures. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  84. Ne se sont-ils pas préparés de bonne volonté à ces sortes de choses ; et lorsqu'ils ont délibéré s'ils joueraient le Portrait du Peintre, sur la crainte d'une riposte, quelques-uns d'entre eux n'ont-ils pas répondu qu'il nous rende toutes les injures qu'il voudra, pourvu que nous gagnions de l'argent ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  85. Ils se sont fort plaints, toutefois, de trois ou quatre mots que vous avez dits d'eux dans la Critique et dans vos Précieuses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  86. Il est vrai, ces trois ou quatre mots sont fort offensants, et ils ont grande raison de les citer. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  87. Le plus grand mal que je leur aie fait, c'est que j'ai eu le bonheur de plaire un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et tout leur procédé depuis que nous sommes venus à Paris a trop marqué ce qui les touche ; mais laissons-les faire tant qu'ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m'inquiéter. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  88. N'ai-je pas lieu d'être satisfait de sa destinée, et toutes leurs censures ne viennent-elles pas trop tard ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  89. Ma foi, j'aurais joué ce petit Monsieur l'auteur, qui se mêle d'écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  90. Je voudrais bien savoir de quelle façon on pourrait l'ajuster pour le rendre plaisant, et si quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde, ce lui serait trop d'honneur, que d'être joué devant une auguste assemblée, il ne demanderait pas mieux ; et il m'attaque de gaieté de coeur, pour se faire connaître, de quelque façon que ce soit. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  91. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  92. Je ne prétends faire aucune réponse à toutes leurs critiques et leurs contre-critiques. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  93. Qu'ils s'en saisissent après nous, qu'ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelque agrément qu'on y trouve, et d'un peu de bonheur que j'ai, j'y consens, ils en ont besoin ; et je serai bien aise de contribuer à les faire subsister, pourvu qu'ils se contentent de ce que je puis leur accorder avec bienséance. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  94. Ne parlons point de cela davantage, nous nous amusons à faire des discours, au lieu de répéter notre comédie, où en étions-nous ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  95. Mon_Dieu, j'entends du bruit, c'est le Roi qui arrive assurément, et je vois bien que nous n'aurons pas le temps de passer outre, voilà ce que c'est de s'amuser. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  96. Comment, vous ne sauriez aller jouer votre rôle ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  97. Eh, de grâce, tâchez de vous remettre, prenez courage, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  98. Non, Messieurs, je viens pour vous dire qu'on a dit au Roi l'embarras où vous vous trouviez, et que par une bonté toute particulière il remet votre nouvelle comédie à une autre fois, et se contente pour aujourd'hui de la première que vous pourrez donner. (Acte 1, scène 11, BEJART)
  99. Monsieur, vous me redonnez la vie, le Roi nous fait la plus grande grâce du monde de nous donner du temps, pour ce qu'il avait souhaité ; et nous allons tous le remercier des extrêmes bontés qu'il nous fait paraître. (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Ne cesseras-tu point de m'être si cruelle ? v.6 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  2. Ne cesseras-tu point de m'être si fâcheux ? v.8 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  3. Parce qu'à d'autres voeux je me trouve sensible. v.26 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  4. Parce qu'un autre choix est maître de mon coeur. v.28 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  5. Et de la main d'Atys, ce peintre inimitable. v.33 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  6. J'ai de la main aussi de ce peintre fameux, v.39 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  7. La boîte que le peintre a fait faire pour moi, v.43 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  8. Il est vrai, l'une à l'autre entièrement ressemble, v.45 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  9. Et qui parle le mieux de l'un ou l'autre ouvrage. v.50 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  10. De Myrtil dans ces traits, je rencontre l'image. v.62 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  11. C'est le jeune Myrtil qui fait naître mes feux. v.63 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  12. [Il] efface à mes yeux tout ce qu'on voit paraître ; v.77 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  13. Et si j'avais un sceptre, il en serait le maître. v.78 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  14. Ne prenons l'une et l'autre aucun lâche avantage, v.86 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  15. Et consentons qu'après Myrtil, entre nous deux, v.95 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  16. Je me veux mettre un peu sur l'homme d'importance, v.105 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  17. Et jouir quelque temps de votre impatience. v.106 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  18. Pour le Prince entre tous, sans peine on le remarque, v.133 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  19. Qui d'abord fait juger que c'est un maître Roi. v.136 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  20. Il le fait d'une grâce à nulle autre seconde, v.137 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  21. Et nous venons ici chercher votre alliance, v.161 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  22. Cette liberté nous peut être permise, v.169 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  23. Enfin tout notre bien est en votre puissance. v.173 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  24. C'est de vous que dépend notre unique espérance. v.174 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  25. Accordez donc Myrtil à notre amoureux zèle. v.181 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  26. Et souffrez que son choix règle notre querelle. v.182 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  27. Son mérite naissant peut frapper d'autres yeux, v.187 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  28. Prévenir d'autres coeurs, et braver la fortune v.189 (Acte 1, scène 4, DAPHN?)
  29. Comme par son esprit et ses autres brillants, v.191 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  30. Notre flamme pour lui veut en faire de même, v.193 (Acte 1, scène 4, EROX?NE)
  31. Attacher sa fortune à notre destinée. v.214 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  32. Nous voulons l'une et l'autre avec pareille ardeur, v.215 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  33. Je suis un pauvre pâtre, et ce m'est trop de gloire, v.218 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  34. Je consens que son choix règle votre dispute, v.222 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  35. Il s'agit d'autre chose ici que de moineaux. v.242 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  36. Ce choix qui m'est offert, peut-il m'être un bonheur, v.249 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  37. Consulter sur ce choix vos yeux et votre coeur, v.258 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  38. Et ne vous chargez point du soin de notre gloire. v.268 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
  39. Le choix qui m'est offert s'oppose à votre attente. v.271 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  40. Rejeter l'une ou l'autre est un crime effroyable ; v.275 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  41. Celle-ci le fera, j'aime d'autres appas, v.282 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  42. Est insensible et sourd à tout autre avantage. v.284 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  43. Mélicerte, Madame, elle en peut faire d'autres. v.307 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  44. Vous comparez, Myrtil, ses qualités aux nôtres ? v.308 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
  45. Myrtil, hola, Myrtil, veux-tu revenir, traître. v.327 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  46. Il fuit, mais on verra qui de nous est le maître. v.328 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  47. Me mettre aux yeux que le sort implacable v.347 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  48. C'est que tu n'entres point dans tous les mouvements v.357 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  49. Vous ne me crûtes point, et votre complaisance v.375 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  50. Mais tenons, s'il se peut notre douleur couverte. v.383 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  51. Et dont peut-être un jour je deviendrai jaloux. v.386 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  52. Et ne blessez-vous pas notre amour aujourd'hui, v.405 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  53. De vouloir me voler ma part de votre ennui ? v.406 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  54. Je puisse être jamais à quelque autre qu'à vous ? v.418 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  55. Que je puisse accepter une autre main offerte ? v.419 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  56. Si les choses étaient de part et d'autre égales, v.428 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  57. Que peut-être l'amour me ferait préférer : v.430 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  58. Je vous aime, il suffit, et dans votre personne, v.435 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  59. Je vois rang, biens, trésors, états, sceptres, couronne, v.436 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  60. Votre coeur m'aime assez pour me mieux aimer qu'elles : v.444 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  61. Votre père, Myrtil, réglera votre choix, v.446 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  62. Qu'il recevrait peut-être avec trop de douceur, v.454 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  63. Et qu'en maître déjà vous savez vous y prendre. v.472 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  64. Votre main à baiser, la gentille bergère, v.476 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  65. Oui, j'atteste le Ciel, que si contre mes voeux, v.485 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  66. L'éclatant désaveu de votre emportement. v.490 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  67. Et dans ces mots votre âme a ce qu'elle souhaite : v.504 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  68. Et qu'avec tous vos soins, toute votre puissance, v.507 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  69. Pour rentrer au devoir, je change de langage, v.512 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  70. Et par tout ce qui peut vous être précieux, v.514 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  71. Que si dans votre coeur un reste d'amitié, v.533 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  72. Et nous dites quel sort votre coeur nous partage. v.568 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  73. Rendez, nobles bergers, le calme à votre flamme, v.571 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  74. Vous n'aurez l'un ni l'autre aucun lieu de vous plaindre. v.576 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  75. Et qu'à notre poursuite elle ôte un grand obstacle. v.584 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  76. Et nous donner moyen d'être contents tous deux. v.586 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
  77. Et l'on dit qu'autrefois feu Bélise sa mère, v.595 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. Que dites-vous de notre visite ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  2. À votre avis, avons-nous sujet de l'être tous deux ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  3. Je n'ai jamais vu tant parler à l'oreille qu'elles ont fait entre elles, tant bâiller ; tant se frotter les yeux, et demander tant de fois : Quelle heure est-il ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  4. Je vois ce qu'il faut être pour en être bien reçu, et si vous m'en croyez, nous leur jouerons tous deux une pièce, qui leur fera voir leur sottise, et pourra leur apprendre à connaître un peu mieux leur monde. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  5. Il se pique ordinairement de galanterie, et de vers, et dédaigne les autres valets, jusqu'à les appeler brutaux. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  6. Où sont vos maîtresses ? (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  7. Je ne vois partout que blancs d'oeufs, lait virginal, et mille autres brimborions que je ne connais point. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  8. Elles ont usé, depuis que nous sommes ici, le lard d'une douzaine de cochons, pour le moins, et quatre valets vivraient tous les jours des pieds de mouton qu'elles emploient. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  9. Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver, qu'après les autres aventures. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  10. Il faut qu'un amant, pour être agréable, sache débiter les beaux sentiments, pousser le doux, le tendre et le passionné, et que sa recherche soit dans les formes. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  11. Premièrement, il doit voir au Temple, ou à la promenade, ou dans quelque cérémonie publique, la personne dont il devient amoureux ; ou bien être conduit fatalement chez elle, par un parent, ou un ami, et sortir de là tout rêveur, et mélancolique. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  12. Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  13. Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  14. Eh, de grâce, mon père, défaites-vous de ces noms étranges, et nous appelez autrement. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  15. Je n'entends point que vous ayez d'autres noms, que ceux, qui vous ont été donnés par vos parrains et marraines, et pour ces Messieurs, dont il est question, je connais leurs familles et leurs biens, et je veux résolument ; que vous vous disposiez à les recevoir pour maris. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  16. Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  17. Laissez-nous faire à loisir le tissu de notre roman, et n'en pressez point tant la conclusion. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  18. Encore un coup, je n'entends rien à toutes ces balivernes, je veux être maître absolu, et pour trancher toutes sortes de discours, ou vous serez mariées toutes deux, avant qu'il soit peu, ou, ma foi, vous serez religieuses : j'en fais un bon serment. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  19. J'ai peine à me persuader que je puisse être véritablement sa fille, et je crois que quelque aventure, un jour, me viendra développer une naissance plus illustre. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  20. Voilà un laquais qui demande si vous êtes au logis, et dit que son maître vous veut venir voir. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  21. Dites ; voilà un nécessaire qui demande ; si vous êtes en commodité d'être visibles. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  22. Et qui est-il le maître de ce laquais ? (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  23. Il faut le recevoir dans cette salle basse, plutôt qu'en notre chambre : ajustons un peu nos cheveux au moins, et soutenons notre réputation. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  24. Et gardez-vous bien d'en salir la glace, par la communication de votre image. (Acte 1, scène 6, CATHOS)
  25. Je pense que ces marauds-là ont dessein de me briser à force de heurter contre les murailles et les pavés. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  26. Allez ôtez votre chaise d'ici. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  27. Et votre qualité nous donne-t-elle à dîner ? (Acte 1, scène 7, DEUXIEME PORTEUR)
  28. Ah, ah, ah, je vous apprendrai à vous connaître ! (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  29. Tu parles comme il faut, toi ; mais l'autre est un coquin qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  30. Monsieur, voilà mes maîtresses, qui vont venir tout à l'heure. (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  31. Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  32. Ah je m'inscris en faux contre vos paroles. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  33. Votre complaisance pousse, un peu trop avant, la libéralité de ses louanges, et nous n'avons garde, ma cousine, et moi, de donner de notre sérieux, dans le doux de votre flatterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  34. Je vois ici des yeux qui ont la mine d'être de fort mauvais garçons, de faire insulte aux libertés, et de traiter une âme de Turc à More. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  35. Ne craignez rien, nos yeux n'ont point de mauvais desseins, et votre coeur peut dormir en assurance sur leur prud'homie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  36. Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  37. Il est vrai que la chaise est un retranchement merveilleux contre les insultes de la boue, et du mauvais temps. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  38. Quel bel esprit est des vôtres ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  39. Hélas nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l'être, et nous avons une amie particulière, qui nous a promis d'amener ici tous ces Messieurs du Recueil des pièces choisies. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  40. Et certains autres, qu'on nous a nommés aussi pour être les arbitres souverains des belles choses. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  41. C'est moi qui ferai votre affaire mieux que personne, ils me rendent tous visite, et je puis dire que je ne me lève jamais, sans une demi-douzaine de beaux esprits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  42. Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  43. Ce sont ceux qui donnent le branle à la réputation dans Paris, et vous savez qu'il y en a tel, dont il ne faut que la seule fréquentation pour vous donner bruit de connaisseuse, quand il n'y aurait rien autre chose que cela. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  44. On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  45. Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  46. Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  47. Cela exerce l'esprit, et j'en ai fait quatre encore ce matin, que je vous donnerai à deviner. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  48. C'est mon talent particulier, et je travaille à mettre en madrigaux, toute l'histoire romaine. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  49. Votre oeil en tapinois... (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  50. Écoutez si vous trouverez l'air à votre goût, hem, hem, la, la, la, la, la. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  51. C'est la coutume ici, qu'à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation, et je vous laisse à penser, si quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  52. Ne m'en parlez point, c'est un admirable lieu que Paris ; il s'y passe cent choses tous les jours, qu'on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu'on puisse être. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  53. C'est assez, puisque nous sommes instruites nous ferons notre devoir de nous écrier comme il faut sur tout ce qu'on dira. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  54. Eh, il pourrait être quelque chose de ce que vous dites. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  55. Entre nous, j'en ai composé une, que je veux faire représenter. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  56. Il n'y a qu'eux qui soient capables de faire valoir les choses ; les autres sont des ignorants qui récitent comme l'on parle. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  57. Ils ne savent pas faire ronfler les vers, et s'arrêter au bel endroit, et le moyen de connaître, où est le beau vers, si le comédien ne s'y arrête, et ne vous avertit par là, qu'il faut faire le brouhaha ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  58. Attachez un peu sur ces gants la réflexion de votre odorat. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  59. Ahi, ahi, ahi, doucement ; Dieu me damne, Mesdames, c'est fort mal en user ; j'ai à me plaindre de votre procédé, cela n'est pas honnête. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  60. Quoi toutes deux contre mon coeur, en même temps ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  61. Ah c'est contre le droit des gens, la partie n'est pas égale, et je m'en vais crier au meurtre. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  62. Vous avez plus de peur que de mal, et votre coeur crie avant qu'on l'écorche. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  63. Faites entrer vitement. (Acte 1, scène 10, MAGDELON)
  64. Que je suis aise de te rencontrer ! (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  65. Ma toute bonne, nous commençons d'être connues, voilà le beau monde, qui prend le chemin de nous venir voir. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  66. Sur ma parole, il est digne d'être connu de vous. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  67. Cette journée doit être marquée dans notre almanach, comme une journée bienheureuse. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  68. Notre connaissance s'est faite à l'armée, et la première fois que nous nous vîmes il commandait un Régiment de Cavalerie sur les Galères de Malte. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  69. Donnez-moi un peu votre main, et tâtez celui-ci : là, justement au derrière de la tête : y êtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  70. Voici un autre coup qui me perça de part en part à l'attaque de Gravelines. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  71. Je vais vous montrer une furieuse plaie. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  72. Almanzor, dites aux gens de Monsieur, qu'ils aillent quérir des violons, et nous faites venir ces Messieurs, et ces Dames d'ici près, pour peupler la solitude de notre bal. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  73. Pour vous montrer, que je suis véritable, je veux faire un impromptu là-dessus. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  74. Je fais toujours bien le premier vers ; mais j'ai peine à faire les autres. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  75. Ces Messieurs ont eu fantaisie de nous donner les âmes des pieds, et nous vous avons envoyé quérir pour remplir les vides de notre assemblée. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
  76. Voilà qui vous apprendra à vous connaître. (Acte 1, scène 13, DU CROISY)
  77. Quoi vous laisser battre de la sorte ! (Acte 1, scène 14, CATHOS)
  78. Endurer un affront, comme celui-là, en notre présence ! (Acte 1, scène 14, MAGDELON)
  79. Nous nous connaissons il y a longtemps, et entre amis on ne va pas se piquer, pour si peu de chose. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  80. Entrez, vous autres. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  81. Quelle est donc cette audace, de venir nous troubler de la sorte, dans notre maison ? (Acte 1, scène 15, MAGDELON)
  82. Adieu notre braverie. (Acte 1, scène 15, JODELET)
  83. Vous irez chercher autre part de quoi vous rendre agréables aux yeux de vos belles, je vous en assure. (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
  84. Qui nous payera, nous autres ? (Acte 1, scène 15, VIOLONS)
  85. Oui, c'est une pièce sanglante ; mais qui est un effet de votre impertinence, infâmes ! (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  86. Et vous, marauds, osez-vous vous tenir ici, après votre insolence ? (Acte 1, scène 16, MAGDELON)
  87. Allons, camarade, allons chercher fortune autre part ; je vois bien qu'on n'aime ici, que la vaine apparence, et qu'on n'y considère point la vertu toute nue. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)
  88. Et vous, qui êtes cause de leur folie, sottes billevesées, pernicieux amusements des esprits oisifs, romans, vers, chansons, sonnets, et sonnettes, puissiez-vous être à tous les Diables. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Tu viens, Silvestre, d'apprendre au port, que mon père revient ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. De votre oncle. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  3. À qui mon père les a mandées par une lettre ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  4. Par une lettre. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  5. Scapin, si tu pouvais trouver quelque invention, forger quelque machine, pour me tirer de la peine où je suis, je croirais t'être redevable de plus que de la vie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  6. Elle en usa fort mal avec moi, et je me dépitai de telle sorte contre l'ingratitude du siècle, que je résolus de ne plus rien faire. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  7. Ne laissez pas de me conter votre aventure. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  8. Et que Léandre et moi nous fûmes laissés par nos pères ; moi sous la conduite de Silvestre ; et Léandre sous ta direction. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  9. Quelque temps après, Léandre fit rencontre d'une jeune égyptienne dont il devint amoureux. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  10. Il ne m'entretenait que d'elle chaque jour ; m'exagérait à tous moments sa beauté et sa grâce ; me louait son esprit, et me parlait avec transport des charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu'aux moindres paroles, qu'il s'efforçait toujours de me faire trouver les plus spirituelles du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  11. Il me querellait quelquefois de n'être pas assez sensible aux choses qu'il me venait dire, et me blâmait sans cesse de l'indifférence où j'étais pour les jeux de l'amour. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  12. Une femme nous dit, en soupirant, que nous pouvions voir là quelque chose de pitoyable en des personnes étrangères ; et qu'à moins que d'être insensibles, nous en serions touchés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  13. Un autre aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe, avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine ; et sa coiffure était une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissait tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules ; et cependant, faite comme cela, elle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agréments et que charmes que toute sa personne. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  14. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  15. Je voudrais bien que l'on m'eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les aurais joués tous deux par-dessous la jambe ; et je n'étais pas plus grand que cela, que je me signalais déjà par cent tours d'adresse jolis. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  16. Octave, est-il vrai ce que Silvestre vient de dire à Nérine ? (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  17. Que votre père est de retour, et qu'il veut vous marier ? (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  18. J'ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir sont des feux qui s'éteignent aussi facilement qu'ils naissent. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  19. Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  20. Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères ; mais je crains un pouvoir qui combattra dans votre coeur les tendres sentiments que vous pouvez avoir pour moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  21. Vous dépendez d'un père, qui veut vous marier à une autre personne ; et je suis sûre que je mourrai, si ce malheur m'arrive. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  22. J'ai déjà pris, sans l'avoir vue, une aversion effroyable pour celle que l'on me destine ; et, sans être cruel, je souhaiterais que la mer l'écartât d'ici pour jamais. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  23. Il ne saurait m'être contraire, si vous m'êtes fidèle. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  24. Voici un homme qui pourrait bien, s'il le voulait, nous être, dans tous nos besoins, d'un secours merveilleux. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  25. J'ai fait de grands serments de ne me mêler plus du monde ; mais, si vous m'en priez bien fort tous deux, peut-être... (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  26. S'il ne tient qu'à te prier bien fort, pour obtenir ton aide, je te conjure de tout mon coeur de prendre la conduite de notre barque. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  27. Je vous conjure, à son exemple, par tout ce qui vous est le plus cher au monde, de vouloir servir notre amour. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  28. Et vous, préparez-vous à soutenir avec fermeté l'abord de votre père. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  29. Je t'avoue que cet abord me fait trembler par avance, et j'ai une timidité naturelle que je ne saurais vaincre. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  30. Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  31. Répétons un peu votre rôle et voyons si vous ferez bien. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  32. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  33. Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  34. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  35. Voilà votre père qui vient. (Acte 1, scène 3, SILVESTRE)
  36. Ou s'ils entreprendront de l'excuser ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  37. Peut-être. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  38. Je saurai mettre mon pendard de fils en lieu de sûreté. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  39. Et pour le coquin de Silvestre, je le rouerai de coups. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  40. Votre voyage a-t-il été bon ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  41. Quoi? Tu ne trouves pas que j'ai tous les sujets du monde d'être en colère ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  42. J'y ai d'abord été, moi, lorsque j'ai su la chose, et je me suis intéressé pour vous, jusqu'à quereller votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  43. On n'a plus qu'à commettre tous les crimes imaginables, tromper, voler, assassiner, et dire pour excuse qu'on y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  44. Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait pour ne rien faire que de raisonnable ; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé faire de son côté pis encore que votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  45. Je voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et n'avez pas dans votre temps fait des fredaines comme les autres. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  46. J'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un compagnon parmi les femmes, que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là ; et que vous n'en approchiez point que vous ne poussassiez à bout. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  47. Il voit une jeune personne qui lui veut du bien ; (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes.) (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  48. Il vaut mieux encore être marié qu'être mort. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  49. Votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  50. Ce serait se faire tort, et se montrer indigne d'un père comme vous. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  51. Il faut, pour son honneur, et pour le vôtre, qu'il dise dans le monde que c'est de bon gré qu'il l'a épousée. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  52. Monsieur, si je vous puis être utile en quelque chose, vous n'avez qu'à me commander. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  53. J'avoue que tu es un grand homme, et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part nous presse, pour notre subsistance, et nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. (Acte 1, scène 5, SILVESTRE)
  54. Marche un peu en roi de théâtre. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  55. Mais l'arrivée de ma fille trouvera les choses mal disposées à ce que nous nous proposions ; et ce que vous venez de m'apprendre de votre fils, rompt étrangement les mesures que nous avions prises ensemble. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  56. Que si vous aviez, en brave père, bien morigéné votre fils, il ne vous aurait pas joué le tour qu'il vous a fait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  57. De sorte donc que vous avez bien mieux morig[é]né le vôtre ? (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  58. Cela veut dire, Seigneur Géronte, qu'il ne faut pas être si prompt à condamner la conduite des autres ; et que ceux qui veulent gloser, doivent bien regarder chez eux s'il n'y a rien qui cloche. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  59. Votre Scapin, dans mon dépit, ne m'a dit la chose qu'en gros ; et vous pourrez de lui, ou de quelque autre, être instruit du détail. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  60. Que pourrait-ce être que cette affaire-ci ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  61. Regardez-moi entre deux yeux. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  62. Ah, traître, s'il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils ; et tu peux bien pour jamais te résoudre à fuir de ma présence. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  63. Un coquin, qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  64. Monsieur, votre serviteur. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  65. Ce que tu m'as fait, traître ! (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  66. Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  67. Non, c'est une autre affaire qui me touche bien plus, et je veux que tu me la dises. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  68. Monsieur, je ne me souviens pas d'avoir fait autre chose. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  69. Oui, Monsieur, il est vrai qu'il y a trois semaines que vous m'envoyâtes porter, le soir, une petite montre à la jeune égyptienne que vous aimez. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  70. Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j'avais trouvé des voleurs qui m'avaient bien battu, et m'avaient dérobé la montre. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  71. C'est toi qui as retenu ma montre ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  72. Non, infâme, c'est autre chose encore que je veux que tu me confesses. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  73. C'était toi, traître, qui faisais le loup-garou ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  74. À votre père ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  75. Avec votre permission, il n'a pas dit la vérité. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  76. Monsieur, je vous apporte une nouvelle qui est fâcheuse pour votre amour ? (Acte 2, scène 4, CARLE)
  77. Passez-moi votre épée au travers du corps. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  78. Une autre fois, ne soyez point si prompt. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  79. Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  80. Cela ne vous offense point, il ne tombe entre lui et vous aucun soupçon de ressemblance ; et vous savez assez l'opinion de tout le monde, qui veut qu'il ne soit votre père que pour la forme. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  81. Et vous, avertissez votre Silvestre de venir vite jouer son rôle. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  82. Monsieur, votre serviteur. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  83. Vous rêvez à l'affaire de votre fils. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  84. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  85. Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  86. Ma foi, Monsieur, si vous m'en croyez, vous tâcherez, par quelque autre voie, d'accommoder l'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  87. Mais quelle autre voie ? (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  88. La compassion que m'a donnée tantôt votre chagrin m'a obligé à chercher dans ma tête quelque moyen pour vous tirer d'inquiétude : car je ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve ; et de tout temps je me suis senti pour votre personne une inclination particulière. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  89. Je l'ai mis sur ce mariage ; lui ai fait voir quelle facilité offrait la raison de la violence pour le faire casser, vos prérogatives du nom de père, et l'appui que vous donnerait auprès de la Justice et votre droit, et votre argent, et vos amis. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  90. Enfin, après plusieurs discours, voici où s'est réduit le résultat de notre conférence. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  91. Vingt pistoles, et soixante, ce serait quatre-vingts. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  92. Il me faut aussi un cheval pour monter mon valet, qui coûtera bien trente pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  93. Comment, diantre ! (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  94. Qu'il aille comme il lui plaira, et le maître aussi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  95. Hé bien soit, je me résous à donner encore ces trente pistoles. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  96. Votre procureur s'entendra avec votre partie, et vous vendra à beaux deniers comptants. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  97. Votre avocat, gagné de même, ne se trouvera point lorsqu'on plaidera votre cause, ou dira des raisons qui ne feront que battre la campagne, et n'iront point au fait. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  98. Le greffier délivrera par contumace des sentences et arrêts contre vous. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  99. Et quand, par les plus grandes précautions du monde vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens dévots, ou par des femmes qu'ils aimeront. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  100. C'est être damné dès ce monde, que d'avoir à plaider ; et la seule pensée d'un procès serait capable de me faire fuir jusqu'aux Indes. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  101. Il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  102. J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  103. Scapin, fais-moi connaître un peu cet Argante, qui est père d'Octave. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  104. Je viens d'apprendre qu'il veut me mettre en procès, et faire rompre par justice le mariage de ma soeur. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  105. Par la mort, par la tête, par le ventre, si je le trouve, je le veux échiner, dussé-je être roué tout vif. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  106. Monsieur, ce père d'Octave a du coeur, et peut-être ne vous craindra-t-il point. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  107. Par le sang, par la tête, s'il était là, je lui donnerais tout à l'heure de l'épée dans le ventre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  108. Il se tiendra sur ses gardes assurément ; et il a des parents, des amis, et des domestiques, dont il se fera un secours contre votre ressentiment. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  109. Ah, ventre ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  110. Que ne paraît-il à mes yeux au milieu de trente personnes ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  111. Ah coquins, ah Canaille, vous en voulez par là ; je vous en ferai tâter votre soûl. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  112. À cette autre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  113. Il ne faut pas pour votre honneur que vous paraissiez là, après avoir passé ici pour autre que ce que vous êtes ; et de plus, je craindrais qu'en vous faisant connaître il n'allât s'aviser de vous demander davantage. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  114. Est-ce que je voudrais vous tromper, et que dans tout ceci j'ai d'autre intérêt que le vôtre, et celui de mon maître, à qui vous voulez vous allier ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  115. Non, Monsieur, ne me confiez point votre argent. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  116. Je serai bien aise que vous vous serviez de quelque autre. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  117. Que sait-on si je ne veux point vous attraper votre argent ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  118. Je n'ai qu'à chercher l'autre. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  119. Il semble que le Ciel, l'un après l'autre, les amène dans mes filets. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  120. Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  121. Ah, Monsieur, il n'y a pas moyen de vous rencontrer. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  122. Monsieur, votre fils... (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  123. Là, entre autres plusieurs choses, nous avons arrêté nos yeux sur une galère turque assez bien équipée. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  124. Un jeune Turc de bonne mine nous a invités d'y entrer, et nous a présenté la main. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  125. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  126. Comment, diantre, cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  127. Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  128. Croit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d'un cheval ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  129. Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  130. Mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu'à l'heure que je parle, on t'emmène esclave en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  131. Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  132. Dépêchez donc vite, Monsieur, je tremble que l'heure ne sonne. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  133. N'est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  134. N'y avait-il point d'autre promenade ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  135. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dût m'être si tôt ravie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  136. Qu'il me tire cinq cents écus contre toute sorte de droit. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  137. Non vraiment, vous l'avez remis dans votre poche. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  138. Traître de Turc à tous les diables ! (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  139. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  140. Scapin, as-tu réussi pour moi dans ton entreprise ? (Acte 2, scène 8, OCTAVE)
  141. Voilà deux cents pistoles que j'ai tirées de votre père. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  142. Comme diantre vous allez vite ! (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  143. Allez, j'ai votre affaire ici. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  144. Mais à condition que vous me permettez à moi, une petite vengeance contre votre père, pour le tour qu'il m'a fait. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  145. Oui, vos amants ont arrêté entre eux que vous fussiez ensemble ; et nous nous acquittons de l'ordre qu'ils nous ont donné. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  146. Je reçois avec joie une compagnie de la sorte ; et il ne tiendra pas à moi que l'amitié qui est entre les personnes que nous aimons, ne se répande entre nous deux. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  147. Pour l'amour, c'est une autre chose ; on y court un peu plus de risque, et je n'y suis pas si hardie. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  148. Vous l'êtes, que je crois, contre mon maître maintenant ; et ce qu'il vient de faire pour vous, doit vous donner du coeur pour répondre comme il faut à sa passion. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  149. J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres ; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  150. Il doit lui en coûter autre chose que de l'argent ; et pour répondre à son amour de la manière qu'il souhaite, il me faut un don de sa foi qui soit assaisonné de certaines cérémonies qu'on trouve nécessaires. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  151. Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  152. La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié ; et nous nous voyons toutes deux dans les mêmes alarmes, toutes deux exposées à la même infortune. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  153. Vous avez cet avantage, au moins, que vous savez de qui vous êtes née ; et que l'appui de vos parents que vous pouvez faire connaître, est capable d'ajuster tout, peut assurer votre bonheur, et faire donner un consentement au mariage qu'on trouve fait. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  154. Mais pour moi je ne rencontre aucun secours dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne regarde que le bien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  155. Mais aussi avez-vous cet avantage, que l'on ne tente point par un autre parti, celui que vous aimez. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  156. Voilà Silvestre qui s'en acquittera aussi bien que moi. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  157. Je me plais à tenter des entreprises hasardeuses. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  158. Il est vrai que tu es maître de tes épaules, et tu en disposeras comme il te plaira. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  159. Ces sortes de périls ne m'ont jamais arrêté, et je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  160. Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté ; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  161. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  162. J'ai vu même deçà et delà des soldats de sa compagnie qui interrogent ceux qu'ils trouvent, et occupent par pelotons toutes les avenues de votre maison. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  163. Je tremble pour vous depuis les pieds jusqu'à la tête, et... (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  164. Eh, Scapin, montre-toi serviteur zélé. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  165. Je vous chargerai sur mon dos, comme un paquet de quelque chose, et je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis, jusque dans votre maison, où quand nous serons une fois, nous pourrons nous barricader, et envoyer quérir main-forte contre la violence. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  166. Mettez-vous bien jusqu'au fond, et surtout prenez garde de ne vous point montrer, et de ne branler pas, quelque chose qui puisse arriver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  167. « Cadédis, jé lé trouberai, sé cachât-il au centre dé la terre. » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  168. Ne vous montrez pas. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  169. Jé té vaille un louis, et m'enseigne où put être Géronte.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  170. Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  171. Qui, cé fat dé Géronte, cé maraut, cé velître ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  172. Le seigneur Géronte, Monsieur, n'est ni fat, ni maraud, ni belître, et vous devriez, s'il vous plaît, parler d'autre façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  173. En voici un autre qui a la mine d'un étranger. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  174. L'est seulemente pour li donnair un petite régale sur le dos d'un douzaine de coups de bastonne, et de trois ou quatre petites coups d'épée au trafers de son poitrine.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  175. Montre-le-moi un peu fous, ce que c'estre là.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  176. Montre-moi fous, te dis-je.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  177. Jusqu'au refoir : l'être là un petit leçon pour li apprendre à toi à parlair insolentemente !  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  178. Pourquoi diantre faut-il qu'ils frappent sur mon dos ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  179. Allons, coquin, il faut que tu nous enseignes où est ton maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  180. Si tu ne nous fais trouver ton maître tout à l'heure, nous allons faire pleuvoir sur toi une ondée de coups de bâton. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  181. J'aime mieux souffrir toute chose que de vous découvrir mon maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  182. Tu as envie d'être battu.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  183. Je ne trahirai point mon maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  184. Ah, traître ! (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  185. Je ne sais pas si c'est parce que je suis intéressée dans la chose ; mais je n'ai jamais trouvé rien de si drôle qu'un tour qui vient d'être joué par un fils à son père, pour en attraper de l'argent. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  186. Je ne risquerai pas grand'chose à vous la dire, et c'est une aventure qui n'est pas pour être longtemps secrète. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  187. La destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu'on appelle Égyptiens, et qui rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune, et quelquefois de beaucoup d'autres choses. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  188. Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  189. Ne pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  190. Pour venir à notre conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville ; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si pour en tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans l'industrie d'un serviteur qu'il a. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  191. Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  192. Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  193. Il abandonne, pour faire les cinq cents écus, quatre ou cinq vieux habits qui n'en valent pas trente, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  194. Traître de turc ! (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  195. Savez-vous bien que vous venez de parler là au père de votre amant ? (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
  196. Je ne vois pas que les choses pour nous en puissent être ni pis ni mieux. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  197. N'aurait-il pas appris cela de quelque autre ? (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  198. Holà, Silvestre. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  199. Rentrez dans la maison. (Acte 3, scène 5, SILVESTRE)
  200. Voilà mon maître qui m'appelle. (Acte 3, scène 5, SILVESTRE)
  201. Ma foi, Monsieur, si Scapin vous fourbe, je m'en lave les mains, et vous assure que je n'y trempe en aucune façon. (Acte 3, scène 5, SILVESTRE)
  202. Mais ce n'est pas encore tout, seigneur Argante, et un malheur nous est toujours l'avant-coureur d'un autre. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  203. Mais pourquoi, s'il vous plaît, la tenir à Tarente, et ne vous être pas donné la joie de l'avoir avec vous ? (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
  204. Votre fille, Monsieur, n'est pas loin d'ici. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  205. Mais avant que de vous la faire voir, il faut que je vous demande pardon de l'avoir mariée, dans l'abandonnement, où faute de vous rencontrer, je me suis trouvée avec elle. (Acte 3, scène 7, N?RINE)
  206. Quelle rencontre ! (Acte 3, scène 7, ARGANTE)
  207. Vous n'avez qu'à entrer dans ce logis. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  208. Hé bien, Silvestre, que font nos gens ? (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  209. Notre Hyacinte s'est trouvée la fille du seigneur Géronte ; et le hasard a fait, ce que la prudence des pères avait délibéré. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  210. L'autre avis, c'est que les deux vieillards font contre toi des menaces épouvantables, et surtout le seigneur Géronte. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  211. Ma joie aurait été parfaite, si j'y avais pu voir votre mère avec vous. (Acte 3, scène 9, GÉRONTE)
  212. Venez, mon fils, venez vous réjouir avec nous de l'heureuse aventure de votre mariage. (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  213. Oui, vous avez beau faire, la voilà celle à qui ma foi est engagée ; je l'aimerai toute ma vie et je ne veux point d'autre femme. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  214. Allons chez moi, nous serons mieux qu'ici pour nous entretenir. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  215. Ceux de qui je l'ai rachetée viennent de me découvrir qu'elle est de cette ville, et d'honnête famille ; que ce sont eux qui l'y ont dérobée à l'âge de quatre ans ; et voici un bracelet qu'ils m'ont donné, qui pourra nous aider à trouver ses parents. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  216. Votre fille ? (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)
  217. En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  218. Seigneur Géronte, en faveur de notre joie, il faut lui pardonner sans condition. (Acte 3, scène 13, ARGANTE)
  219. Allons souper ensemble, pour mieux goûter notre plaisir. (Acte 3, scène 13, ARGANTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 6248 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 183,76 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE960000000000096
2 LA PRINCESSE D'?LIDE200322521816010087
3 LE M?DECIN MALGR? LUI450394000000000124
4 GEORGE DANDIN590525600000000167
5 L'?COLE DES MARIS0030000000003
6 L'ÉCOLE DES MARIS450704500000000160
7 LE DÉPIT AMOUREUX69077675761000000331
8 LE TARTUFFE62079566168000000326
9 LES F?CHEUX0002000000002
10 LES FÂCHEUX434494300000000139
11 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD2006000000008
12 LES FEMMES SAVANTES0000240000006
13 LES FEMMES SAVANTES45061657152000000294
14 L'AVARE66052595255000000284
15 LE MISANTHROPE0000050000005
16 LE MISANTHROPE67050666263000000308
17 L'?COLE DES FEMMES0003000000003
18 L'ÉCOLE DES FEMMES62035576664000000284
19 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?340000000000034
20 LE M?DECIN VOLANT610000000000061
21 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS760000000000076
22 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS4000000000004
23 L'ÉTOURDI82055557973000000344
24 LE MARIAGE FORC?860000000000086
25 LE BOURGEOIS GENTILHOMME220541032730000000236
26 LE BOURGEOIS GENTILHOMME600001700000023
27 LE SICILIEN750000000000075
28 LE SICILIEN2000000000002
29 DON GARCIE DE NAVARRE78053646566000000326
30 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES12200000000000122
31 LES AMANTS MAGNIFIQUES00490170270220210136
32 LES AMANTS MAGNIFIQUES300001400300323
33 AMPHITRYON83111058100000000280
34 LE MALADE IMAGINAIRE0001659011100000285
35 LE MALADE IMAGINAIRE100022002000016
36 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE41061424827000000219
37 DON JUAN44062494827000000230
38 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES970000000000097
39 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES2000000000002
40 MÉLICERTE4603100000000077
41 LES PR?CIEUSES RIDICULES880000000000088
42 LES FOURBERIES DE SCAPIN540907500000000219
43 PSYCHÉ013513936544600000239
44 L'AMOUR M?DECIN00322733000000092
45 L'AMOUR MÉDECIN0100000000001
46 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC007454320000000160
47 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC02026000000010
48 LA PRINCESSE D'ÉLIDE005206000000058
  Total17793113361326801685205104103136248

 

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