Occurences de l'expression

tte

pour MOLIERE

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

SGANARELLE (1663)

Que marmottez-vous là, petite impertinente ? v.2 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et par sottes raisons votre jeune cervelle v.5 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Ô sotte, peut juger ce qui vous est utile ? v.9 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Allez, tel qu'il puisse être avec cette somme, v.21 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Lisez-moi comme il faut au lieu de ces sornettes v.33 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Les quatrains de Pybrac, et les doctes tablettes v.34 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Que je n'entende plus vos sottes doléances : v.58 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Quoi refuser Madame, avec cette rigueur, v.63 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Vois attentivement les traits de ce visage, v.98 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
Que considère-t-elle avec attention ? v.147 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Et que s'il en contait avec attention, v.155 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Cette taille, ce port, que tout le monde admire, v.166 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Le voilà le beau-fils, le mignon de couchette, v.185 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Nous sommes à piquer de chiennes de mazettes, v.218 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Pour s'aller éclaircir, Monsieur, de cette affaire, v.230 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Qu'on te mette en chansons, et qu'en toute rencontre, v.262 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
On te rejette au nez le scandaleux affront v.263 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Qui fait dedans vos mains trouver cette peinture. v.274 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
Entrez dans cette salle en attendant qu'il passe. v.309 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
Pour un moment ou deux, j'accepte cette grâce. v.310 (Acte 1, scène 11, LÉLIE)
Il n'est plus question de portrait à cette heure, v.330 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
Malheureux bien plutôt de l'avoir cette infâme, v.350 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Lui ruer quelque pierre, ou crotter son manteau, v.356 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Après t'être souillé de cette perfidie ? v.390 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
De s'affliger l'esprit de cette vision, v.440 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Sans s'aller de surcroît aviser sottement v.455 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Je veux vous reprocher au moins en cette place... v.497 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Quoi me parler encore, avez-vous cette audace ? v.498 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
Cette action Monsieur, n'est point selon les lois, v.540 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
D'où vous naît cette plainte ? Et quel chagrin brutal... v.543 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? v.555 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Et du biais qu'il faut vous prenez cette affaire. v.558 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Que l'infidèle a pu me quitter pour un autre ; v.578 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
Et je l'ai laissé choir en cette pâmoison v.599 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
Et cette juste envie, v.650 (Acte 1, scène 24, LÉLIE)

PSYCHÉ (1673)

À quitter mon parti tout s'est licencié, v.72 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Aux attraits de notre Cadette, v.182 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Qu'en ces lieux la Fortune jette, v.184 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Rien ne me peut chasser cette image cruelle, v.212 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Mais encor, raisonnons un peu sur cette affaire. v.221 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Mais moi, dites ma Soeur, sans me vouloir flatter, v.248 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
L'art de la Thessalie entre dans cette affaire, v.270 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
À moins que l'on se jette à la tête des hommes. v.287 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Où je vois que vos coeurs se mettent ; v.357 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Mêleront des chagrins à l'espoir qu'ils vous jettent, v.359 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Tout ce que ses yeux vous promettent. v.361 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Cette même amitié s'offre sans répugnance v.422 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Ma main, pour se donner, attend l'ordre d'un père, v.444 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Ayez cette bonté de n'en disposer pas. v.483 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Princes, vous deviez bien attendre v.494 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
De ce trouble si grand que faut-il que j'attende ? v.506 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
Je vous quitte, et vous laisse à juger entre vous, v.534 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
Je ne veux point dans cette adversité v.592 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
De cette dureté farouche v.596 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Cette vive douleur dont je ressens les coups, v.599 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Je ne mérite pas cette grande douleur : v.602 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
À cette royale constance, v.607 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Et cette loi du Ciel que vous nommez cruelle v.636 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
À cette douleur si cuisante, v.665 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Sur cet affreux arrêt dont je souffre l'atteinte ? v.695 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Pour m'ôter leur présent, leur fallait-il attendre v.698 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Le serpent que j'attends peut vous être funeste, v.738 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Et peut-être après tout n'en devez-vous attendre v.755 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Cette frayeur mortelle heureusement déçue, v.758 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Cette gloire était sans seconde, v.789 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
De cette insensibilité ? v.800 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Si vous m'imposiez cette loi, v.803 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Vous livrer au serpent qu'ici je dois attendre, v.813 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Elle me le figure au haut de cette roche, v.852 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Du moins en son péril permettez-nous de suivre v.872 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
D'où vous n'entendrez plus cette mourante voix, v.892 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Et du haut du rocher je l'ai, cette beauté, v.927 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Cette taille, ces traits, et cet ajustement, v.934 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
Rien que les beaux transports de cette vive ardeur v.940 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Chercher à soulager cette douce blessure v.950 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Il est temps de sortir de cette longue enfance v.964 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Cette haine où ses voeux prétendent que réponde v.980 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
N'attend que vos regards pour en prendre la loi, v.1042 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Contre une favorable atteinte v.1048 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre v.1072 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Et qu'en vous arrachant à cette humeur farouche, v.1085 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Dont cette âme insensible a profané le cours. v.1089 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Permettez que tout haut je le die et redie, v.1100 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Quand j'y suis arrivée, étiez-vous attendu ? v.1129 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Ne me demandez point quelle est cette province, v.1142 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Dès qu'il les flatte, j'en murmure : v.1192 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Que sert-il d'attendre ? v.1241 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Le partage d'une cadette ! v.1290 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Quittent pour la servir les soins de s'entr'aimer. v.1314 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Cette adorable intelligence. v.1349 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Ou de ce changement, ou de cette insolence ? v.1399 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Que de voir cette ardeur de même ardeur suivie v.1441 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
J'ose craindre un peu moins après cette assurance. v.1494 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Ne mettez point d'obstacle à leur charmante suite, v.1513 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous me forcez vous-même à vous quitter, v.1540 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Un autre sort t'attend. v.1587 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
J'attends ses fureurs vengeresses. v.1592 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Orgueilleuse Psyché, vous m'osez donc attendre, v.1596 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Qu'à ne leur cacher plus cette beauté parfaite, v.1619 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Vous avez aimé cette erreur v.1626 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Et qui pour mieux flatter ses indignes amours, v.1654 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Vous portait cette ambition ; v.1663 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Oui, Destins, s'il calmait cette juste colère, v.1694 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
Cette pompe funèbre, où du sort le plus noir v.1715 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Vous attendiez la rigueur la plus fière, v.1716 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
Ou plutôt pour goûter cette amoureuse joie v.1726 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Et quelque douleur qui m'abatte, v.1751 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Et que vois-je sortir de cette boîte ouverte ? v.1828 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
Attenter à ma propre vie ? v.1845 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Cette gloire dont vous parlez ? v.1897 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
De ses malheurs par moi n'attendez pas la fin : v.1941 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Ne m'importunez plus, et dans cette infortune v.1944 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Cette douleur n'est pas commune, v.1948 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Et je quitte cette humeur fière v.2021 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
Répondez-nous Trompettes, v.2129 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
Avec le doux son des musettes, v.2132 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

Oui cette passion de toutes la plus belle v.80 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Et comment elle fuit, dans cette illustre fête, v.104 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Cette foule d'amants qui briguent sa conquête, v.105 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, v.148 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Pour moi, je n'entends rien à cette politique v.152 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Qu'attirer les dédains de cette âme hautaine ? v.157 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Et c'est dans ce mépris et dans cette humeur fière v.168 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Cette chasse où, pour fuir la foule qui l'adore, v.196 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Il nous faut essuyer de sottes complaisances ! v.225 (Acte 2, scène 2, MORON)
Et tu l'as de pied ferme attendu ? v.267 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
Laissez-moi doucement conduire cette trame, v.300 (Acte 2, scène 2, MORON)
Mais à cette froideur je connais clairement v.322 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
Et me faites tous deux cette grâce de croire, v.349 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Et j'en attends de lui l'heureux événement. v.375 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
Ouf ! Cette idée est capable v.386 (Acte 3, scène 1, MORON)
Petites quenottes jolies ! (Acte 3, scène 2, MORON)
Belles petites menottes ! (Acte 3, scène 2, MORON)
Bon le voilà qui fuit, le voilà qui s'arrête, et qui se jette sur eux. (Acte 3, scène 2, MORON)
Serviteur Messieurs, je vous rends grâce de m'avoir délivré de cette bête, maintenant que vous l'avez tuée, je m'en vais l'achever, et en triompher avec vous. (Acte 3, scène 2, MORON)
Ces arbres, ces rochers, cette eau, ces gazons frais v.395 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Mais quelque espoir qui flatte un projet de la sorte v.413 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Comme autant d'attentats contre votre personne ? v.418 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Et je ne puis nourrir d'un flatteur entretien v.423 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
D'où sort cette fierté où l'on ne s'attendait point ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Quelle brave botte il vient là de lui porter ! (Acte 4, scène 4, MORON)
Je vous avoue que cela m'a donné de l'émotion, et que je souhaiterais fort de trouver les moyens de châtier cette hauteur. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Oui, j'y demeurerai, pourvu que tu me promettes une chose. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
Le voici qui s'entretient avec Moron ; nous saurons un peu de quoi il lui parle : ne rompons point encore leur entretien, et prenons cette route pour revenir à leur rencontre. (Acte 6, scène 1, LA PRINCESSE)
D'où vient qu'il n'est pas venu jusqu'ici, et qu'il a pris cette autre route quand il m'a vue ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
Pour moi je le confesse, Moron, cette fuite m'a choquée, et j'ai toutes les envies du monde de l'engager pour rabattre un peu son orgueil. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
Certes ce mépris est choquant, et je ne puis souffrir cette hauteur étrange de ne rien estimer. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
Vous êtes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la vôtre, de renoncer ainsi à notre sexe, et de fuir, à votre âge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Remettez-vous et songez à répondre. (Acte 8, scène 1, MORON)
Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
Il vient de m'en assurer lui-même, et m'a demandé mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point prêter l'oreille à tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Le Prince d'Ithaque, Madame, vient de m'assurer tout à l'heure, que votre coeur avait eu la bonté de s'expliquer en ma faveur, sur ce célèbre choix qu'attend toute la Grèce. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
Qu'en cette aventure, le Ciel me traite avec une rigueur étrange ! (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
Ma foi, Madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous, et dans toutes vos actions, il est aisé de voir que vous aimez un peu ce jeune prince. (Acte 8, scène 5, MORON)
De quelle émotion inconnue sens-je mon coeur atteint ! (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
Je serais capable de cette lâcheté. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
Seigneur, je me jette à vos pieds pour vous demander une grâce. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Et par quelle raison, ma Fille, voudrais-tu t'opposer à cette union ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
Et vous m'imputez cette lâcheté ! (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
C'est vous, Madame, qui m'avez enlevé cette qualité d'insensible que j'avais toujours affectée, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a été qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspirée, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger : vous n'avez qu'à parler, et ma main sur-le-champ fera gloire d'exécuter l'arrêt que vous prononcerez. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Je l'attendrai tant qu'il vous plaira, Madame, cet arrêt de ma destinée, et s'il me condamne à la mort, je le suivrai sans murmure. (Acte 10, scène 2, EURYALE)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Doux objet de mes voeux, je vous frotterai les oreilles. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et je veux qu'il me batte moi. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Compère, je vous demande pardon de tout mon coeur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Il fallait que ce fût quelque goutte d'or potable. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre : et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Ne lantiponez point davantage ; et confessez à la franquette que v'estes médecin. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Pourquoi, Monsieur, nous obligez-vous à cette violence ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsque avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d'abord, par la chambre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Un petit enfant de douze ans se laissit choir du haut d'un clocher, de quoi il eut la tête, les jambes et les bras cassés : et vous, avec je ne sais quel onguent, vous fîtes qu'aussitôt, il se relevit sur ses pieds, et s'en fut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
La mort n'a pas toujours les oreilles ouvertes aux voeux et aux prières de Messieurs les héritiers : et l'on a le temps d'avoir les dents longues, lorsqu'on attend, pour vivre, le trépas de quelqu'un. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Les bères et les mères ant cette maudite couteume, de demander toujours, qu'a-t-il et qu'a-t-elle ? (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Cette raillerie ne me plaît pas. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Qui est cette grande femme-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je l'attends, Monsieur, avec toute la médecine. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Elle est devenue muette, sans que jusques ici, on en ait pu savoir la cause : et c'est un accident qui a fait reculer son mariage. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Celui qu'elle doit épouser, veut attendre sa guérison, pour conclure les choses. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Et qui est ce sot-là, qui ne veut pas que sa femme soit muette ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie, je me garderais bien de la vouloir guérir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Voilà un pouls qui marque que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Oui, ça est si biau, que je n'y entends goutte. (Acte 2, scène 4, LUCAS)
Soyez attentif, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Ah que ça est bian dit, notte homme ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
Assurément : mais, Monsieur, que croyez-vous qu'il faille faire à cette maladie ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Cette grande santé est à craindre : et il ne sera mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Attendez un peu, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Je n'ai pas cette pensée. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Monsieur, il y a longtemps que je vous attends : et je viens implorer votre assistance. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Vous saurez, donc, Monsieur, que cette maladie que vous voulez guérir, est une feinte maladie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Mais il est certain que l'amour en est la véritable cause : et que Lucinde n'a trouvé cette maladie, que pour se délivrer d'un mariage, dont elle était importunée. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Enfin le bon de cette profession, est qu'il y a parmi les morts, une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde : et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Il est vrai que les morts sont fort honnêtes gens, sur cette matière. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
Allez toujours m'attendre auprès du logis de votre maîtresse. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Sa pauvre mère, qui a nom Parette, est dans un lit, malade, il y a six mois. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Il velait li bailler d'eune certaine drogue que l'on appelle du vin amétile ; mais j'ai-s-eu peur, franchement, que ça l'envoyît à patres, et l'an dit que ces gros médecins tuont je ne sais combien de monde, avec cette invention-là. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Ah nourrice de mon coeur, je suis ravi de cette rencontre : et votre vue est la rhubarbe, la casse et le séné, qui purgent toute la mélancolie de mon âme. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Je sis votte sarvante, j'aime bian mieux qu'an ne me guérisse pas. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
Ne vous mettez pas en peine : j'ai des remèdes qui se moquent de tout, et je l'attends à l'agonie. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Que je vous suis obligé, Monsieur, de cette guérison merveilleuse : et que puis-je faire pour vous, après un tel service ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Mon coeur ne saurait se soumettre à cette tyrannie. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Et je me jetterai plutôt dans un convent, que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Quelle impétuosité de paroles, il n'y a pas moyen d'y résister, Monsieur, je vous prie de la faire redevenir muette. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Mon_Dieu, arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Serait-il possible, Monsieur, que vous pussiez, aussi, guérir cette maladie d'esprit ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Oui, laissez-moi faire, j'ai des remèdes pour tout : et notre apothicaire nous servira pour cette cure. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
Non, je veux demeurer pour t'encourager à la mort : et je ne te quitterai point, que je ne t'aie vu pendu. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)

GEORGE DANDIN (1669)

La noblesse de soi est bonne : c'est une chose considérable assurément, mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
Morguène cette Claudine-là est tout à fait jolie, elle a gagné mon amitié, et il ne tiendra qu'à elle que nous ne soyons mariés ensemble. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Attendez, je ne sais si je me souviendrai bien de tout cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je vous ai dit ce qui se passe pour vous faire mes plaintes, et je vous demande raison de cette affaire-là. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Suivez-moi, mon gendre, et ne vous mettez pas en peine, vous verrez de quel bois nous nous chauffons lorsqu'on s'attaque à ceux qui nous peuvent appartenir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Et je suis bien aise de vous parler, pour tirer de vous, s'il vous plaît, un éclaircissement de cette affaire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Adieu, je me retire, et je ne puis plus endurer qu'on m'outrage de cette sorte. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si bien donc que si je le trouvais couché avec ma femme, il en serait quitte pour se dédire ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
C'est la plus sotte chose du monde que de se défier d'une femme, et de la tourmenter. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Mais la voici avec son mari, éloignons-nous, et attendons qu'elle soit seule. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Mais quel personnage voulez-vous que joue un mari pendant cette galanterie ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Ce n'est pas là mon compte, et les Dandins ne sont point accoutumés à cette mode-là. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
C'est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris, et je les trouve bons de vouloir qu'on soit morte à tous les divertissements, et qu'on ne vive que pour eux. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Il me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote, et le mettre en état de ne plaire de sa vie aux diseurs de fleurettes. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Allons, George Dandin, je ne pourrais me retenir, et il vaut mieux quitter la place. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Non, Monsieur, vous n'avez que faire de vous donner cette peine-là, et je vous rends service parce que vous le méritez, et que je me sens au coeur de l'inclination pour vous. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Puisque nous serons mariés, donne-moi cela, que je le mette avec le mien. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
Si vous n'aviez point babillé, je vous aurais conté ce qui se passe à cette heure, mais pour votre punition vous ne saurez rien du tout. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Promettez-moi donc, Madame, que je pourrai vous parler cette nuit. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Mon gendre, que vous devez être ravi et que cette aventure est pour vous pleine de douceurs ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Morgué voilà une sotte nuit, d'être si noire que cela. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
Ma foi, la nuit, on n'y voit goutte. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Ta maîtresse dit qu'il ronfle à cette heure comme tous les diantres, et il ne sait pas que Monsieur le Vicomte et elle sont ensemble pendant qu'il dort. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Allons, suivons-les, et me donne ta petite menotte que je la baise. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Voilà une petite menotte qui est un peu bien rude. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Allons, il faut que sans tarder j'envoie appeler son père et sa mère, et que cette aventure me serve à me faire séparer d'elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
Et moi, je vais rentrer dans ma maison, attendant que... (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Cette pensée m'assassine, et les privilèges qu'ont les maris sont des choses cruelles pour un amant qui aime bien. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Serez-vous assez fort pour avoir cette inquiétude, et pensez-vous qu'on soit capable d'aimer de certains maris qu'il y a. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Voilà un coup sans doute où vous ne vous attendiez pas. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Mais à cette fois, Dieu merci, les choses vont être éclaircies, et votre effronterie sera pleinement confondue. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Non, non il faut attendre la venue de ceux que j'ai mandés, et je veux qu'ils vous trouvent dehors à la belle heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
En attendant qu'ils viennent, songez, si vous voulez à chercher dans votre tête quelque nouveau détour pour vous tirer de cette affaire. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
C'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés, et que dans cette affaire vous ne sauriez inventer d'excuse qu'il ne me soit facile de convaincre de fausseté. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je ne veux point perdre cette aventure, et il m'importe qu'on soit une fois éclairci à fond de vos déportements. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Que j'ai pris le temps de sortir pendant que vous dormiez, et que cette sortie est un rendez-vous que j'avais donné à la personne que vous dites. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si vous m'accordez généreusement la grâce que je vous demande ; ce procédé obligeant, cette bonté que vous me ferez voir, me gagnera entièrement. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Crocodile, qui flatte les gens pour les étrangler. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Accordez-moi cette faveur. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et cette manière de vie est-elle celle que doit suivre un honnête mari ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Permettez de grâce que... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
J'atteste le Ciel que j'étais dans la maison, et que... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans grand scandale, et vous devez vous montrer plus sage que lui, et patienter encore cette fois. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Allons, mettez-vous à genoux. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Cette farouche humeur, dont la sévérité v.13 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Ne voudriez-vous point, par vos belles sornettes, v.19 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
La jeunesse est sotte, et parfois la vieillesse. v.92 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et votre femme entendra les fleurettes ? v.227 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et vous verrez ces visites muguettes, v.228 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Rentrez pour n'ouïr point cette pratique infâme. v.231 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Une fille maîtresse, et coquette suprême, v.255 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Au lieu de voir régner cette sévérité, v.269 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Vous irez voir, Monsieur, cette magnificence, v.295 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Cette réponse est juste, et le bon sens paraît, v.305 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Je coquette fort peu, c'est mon moindre talent, v.321 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
En un mot, ce vous est une attente assez belle, v.335 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Dont par l'appât flatteur de quelque récompense, v.343 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Partout où ce farouche a conduit cette belle, v.347 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Que faire pour sortir de cette peine extrême, v.355 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Je ne m'étonne pas, après cette lumière, v.371 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Cette incivilité serait trop condamnable[.] v.392 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Qui vous a dit, que j'ai pour elle l'âme atteinte[.] v.408 (Acte 2, scène 2, VALERE)
À qui pouvoir donner cette commission ; v.426 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Il ne s'attendait pas, sans doute à ce message ; v.444 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Et sur quoi fondes-tu cette peur que tu dis ? v.461 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Cette lettre lui soit promptement reportée, v.488 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Et je vais m'acquitter du soin que tu me donnes, v.500 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Que vient de te donner cette farouche bête. v.519 (Acte 2, scène 5, VALERE)
Cette lettre, Monsieur, qu'avec cette boîte, v.520 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Il ne tiendra qu'à vous que je sois à vous bientôt, et j'attends seulement que vous m'ayez marqué les intentions de votre amour, pour vous faire savoir la résolution que j'ai prise ; mais surtout songez que le temps presse, et que deux coeurs qui s'aiment doivent s'entendre à demi-mot. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Je voudrais bien qu'on fît de la coquetterie v.539 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Vous pensiez bien trouver quelque jeune coquette, v.547 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Friande de l'intrigue, et tendre à la fleurette, v.548 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Oui, oui, je vous quitte la place ; v.567 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Cette amour est sans tache, et n'a jamais pensé v.573 (Acte 2, scène 6, VALERE)
N'opposaient un obstacle à cette juste ardeur. v.578 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Que de votre cerveau cette passion sorte. v.588 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
N'opposaient un obstacle à cette juste ardeur, v.602 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Mais il veut prévenir dit-on cette journée, v.631 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
J'attends votre retour avec impatience, v.672 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Et non comme j'en sais, de ces franches coquettes, v.680 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Qui vous a dit, monsieur, cette étrange nouvelle. v.695 (Acte 2, scène 8, VALERE)
Si vous ne mettez fin à tout cet embarras. v.702 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Oui mignonne je songe à remplir ton attente. v.755 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Car enfin cette vue est fâcheuse à souffrir, v.778 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Mignonnette, et je veux, qu'il ait sa récompense, v.795 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
Mais, je sais bien la joie où ce discours te jette, v.799 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
Puisque seule à cette heure, elle est venue ici, v.825 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Et pouvoir cette nuit rejeter ses demandes, v.852 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Et pour justifier cette intrigue de nuit, v.858 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Attendez que du moins je le fasse sortir. v.874 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
J'aurai joie à courir lui dire cette affaire. v.880 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Oui, de vos déplaisirs l'atteinte m'est sensible, v.887 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Oui, oui, je veux tenter quelque effort cette nuit, v.897 (Acte 3, scène 3, VALERE)
Oui, faisons-le surprendre avec cette effrontée, v.915 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Cela s'en va sans dire, entrez dans cette porte, v.931 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Mais ne vous laissez pas graisser la patte, au moins. v.934 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Pourquoi cette demande, elle est comme je crois, v.945 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Si vous ne me rendez cette énigme plus claire... v.963 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
De vouloir l'épouser avec cette tache ; v.992 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Moi je n'aurai jamais cette faiblesse extrême, v.995 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Que cette volonté ne m'ait été montrée, v.1008 (Acte 3, scène 7, VALERE)
La fin de cette intrigue. v.1040 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Vous railler sottement sur l'amour d'un vieillard ; v.1050 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Cette tendre amitié que je vous ai portée. v.1064 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
Par ma foi je lui sais bon gré de cette affaire, v.1095 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Cette déloyauté confond mon jugement, v.1102 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Veux-tu que je te dise ? Une atteinte secrète v.1 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Ne laisse point mon âme en une bonne assiette : v.2 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Si j'ai lieu de rêver dessus cette aventure. v.42 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Et si de cette vue on n'accroît son dédain, v.51 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Que tantôt Marinette endure qu'à son aise v.77 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
St, Marinette. v.83 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
Vous m'avez fait trotter comme un Basque, je meure ! v.86 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Ah ! Chère Marinette, v.93 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Vous mériteriez bien que l'on vous fît attendre : v.130 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Là, dans cette boutique v.165 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
À m'acquitter vers toi d'une telle promesse : v.169 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Pauvre honteuse, prends, sans davantage attendre. v.174 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
Où tend Mascarille à cette heure ? v.233 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
Gros-René sait qu'ailleurs je me jette. v.245 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Sans doute : et je te cède aussi la Marinette. v.246 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
Aux étroites faveurs qu'il a de cette belle. v.253 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Certes, vous me plaisez avec cette nouvelle ; v.254 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Oui, vous avez bien fait de quitter une place, v.257 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et cette audace v.273 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Elle ira faire encore quelque sotte harangue. v.286 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Ma pauvre Marinette, es-tu bien éveillée ? v.337 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
Le fond de cette intrigue est pour moi lettre close ; v.371 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Votre mère d'accord de cette tromperie v.384 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Ho ! Poussez ; je le quitte, et ne raisonne plus, v.421 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Dont j'ai conduit le fil de cette tromperie. v.460 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Je pourrais assez mal répondre à votre attente. v.491 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Cette confession n'est pas fort obligeante. v.492 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Vous promettez ici plus que vous ne croyez. v.529 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Et, si cette action a de quoi l'affliger, v.542 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Cette inégalité me semble trop étrange. v.548 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Je le quitte, ma soeur, pour embrasser le vôtre : v.555 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Quittez un tel dessein, et n'ôtez point Valère v.568 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Le traître ! Faire voir cette insolence extrême ? v.591 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
La secrète raison de cette indignité ! v.606 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et que cette querelle est pure trahison. v.610 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Le mépris suit de près la faveur qu'on rejette. v.620 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Marinette eut bon nez, quoi qu'on en puisse dire, v.623 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Nous jette une action faite sans équité ! v.654 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
J'appréhende au retour cette triste nouvelle, v.664 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
D'où vient fort à propos cette sentence expresse v.759 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Qu'à poursuivre les loups les agnelets s'ébattent ; v.771 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Qu'un fou fasse les lois ; que les femmes combattent ; v.772 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Attendez, et souffrez qu'en deux mots je finisse. v.806 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
N'en sera point tiré, que dans cette sortie v.829 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Puisse cette action se terminer à bien : v.832 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Je ne sais qu'en attendre, et je crains fort du père v.833 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Afin de l'obtenir je me jette à genoux. v.851 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Vous me fendez le coeur avec cette bonté. v.855 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
J'ai de cette action une douleur extrême. v.858 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Et de votre conduite ainsi détruit l'attente ; v.886 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Je prends part à sa honte, et son deuil m'attendrit. v.903 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
Il faut qu'un peu de temps remette son esprit : v.904 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
Mais enfin d'un succès cette affaire est suivie v.937 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Qui vous eût procuré cette heureuse fortune ? v.945 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Attendre le succès qu'aura cette aventure. v.962 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Et si tous ces discours ne sont que des sornettes ? v.970 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Et non pas recourir à cette lâche feinte, v.997 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Qui porte à la pudeur une sensible atteinte. v.998 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Voulez-vous l'approuver cette chaîne secrète ? v.1002 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Promettez à leurs voeux votre consentement, v.1015 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Il faut voir cette affaire. v.1019 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
À quoi bon maintenant toute cette grimace ? v.1062 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et pour vous cette nuit fut trop douce, pour croire v.1089 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Tu n'en perds que l'attente, et je te le promets. v.1120 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Cette affaire venue au point où la voilà v.1139 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Mette ailleurs tout le bien dont le sien a grossi, v.1148 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Qui vous a jusqu'ici caché cette lumière ? v.1157 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Mettez-vous en ma place, et me donnez conseil. v.1164 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
À me donner conseil dessus cette disgrâce : v.1166 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
À tourner cette affaire au gré de votre amour. v.1176 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Nous pourrons en marchant parler de cette affaire ; v.1186 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Et Marinette aussi, d'un dédaigneux museau, v.1195 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Je n'ai point attendu de serments de sa part ; v.1208 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Et rejette de moi, message, écrit, abord. v.1216 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Tout ce dont son caprice a pu flatter ma flamme. v.1222 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
La tête d'une femme est comme la girouette v.1266 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Mon âme saignera longtemps de cette plaie, v.1310 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Monsieur, et m'épargner encore cette dernière. v.1318 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Si j'avais jamais fait cette bassesse insigne, v.1329 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Et cette agate à vous, qu'on fit mettre en cachet. v.1344 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Qu'attendez-vous encore ? v.1366 (Acte 4, scène 3, MARINETTE)
Se fera regretter, et je le sais fort bien. v.1368 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Je ne dis pas cela pour vous rendre attendrie ; v.1373 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Ni moi sur cette peur trop tôt le demander ; v.1408 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Viens, viens, frotter ton nez auprès de ma colère. v.1417 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
À ma sotte maîtresse. Ardez le beau museau, v.1419 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Ma foi, nous ferons mieux de quitter la grimace . v.1453 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
Que Marinette est sotte après son Gros-René ! v.1456 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
Vous voulez, dites-vous, aller voir cette nuit v.1468 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
En cachette. v.1518 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
Ascagne vient ici ; laissons-le ; il faut attendre v.1573 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Pour nous frotter. v.1576 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Qui veulent en tâter, puis font les chattemites ! v.1578 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Enfin cette visite où j'espérais si peu, v.1603 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Cette Ignès vous relâche ; et par votre autre affaire v.1605 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
J'ai songé cette nuit de perles défilées, v.1634 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Ne mettent point les gens en compromis pour eux. v.1664 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Et, dans cette aventure où chacun m'intéresse, v.1717 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Et, si cette aventure a lieu de me surprendre, v.1758 (Acte 5, scène 8, VALERE)
La surprise me flatte, et je me sens saisir v.1759 (Acte 5, scène 8, VALERE)
L'oubli de cette injure est une chose aisée. v.1766 (Acte 5, scène 8, LUCILE)
Par qui doit Marinette être ici possédée ? v.1773 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
De l'humeur que je sais la chère Marinette, v.1777 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
L'hymen ne ferme pas la porte à la fleurette. v.1778 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)

LE TARTUFFE (1669)

De ce que l'on vous doit envers vous on s'acquitte, v.6 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
Et vous n'y touchez pas, tant vous semblez doucette ; v.22 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
L'exemple est admirable, et cette dame est bonne : v.121 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Au monde, qui la quitte, elle veut renoncer, v.128 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Ce sont là les retours des coquettes du temps. v.131 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Jour de Dieu, je saurai vous frotter les oreilles ; v.170 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Que cette bonne femme... v.173 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Je veux aller là-haut attendre sa venue. v.214 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
Moi, je l'attends ici pour moins d'amusement, v.215 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
Dorine... Mon beau-frère, attendez, je vous prie : v.226 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Et cette large barbe au milieu du visage, v.474 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Oui, c'est lui qui le dit ; et cette vanité, v.495 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Souffre mal les éclats de cette ambition. v.500 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et de cette union prévoir les conséquences ? v.506 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Quelque sotte, ma foi. v.576 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Dorine ! Me dois-tu faire cette demande ? v.602 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Sur cette autre union quelle est donc votre attente ? v.613 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Je ne compatis point à qui dit des sornettes, v.621 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Le bal, et la grand'bande, à savoir, deux musettes, v.665 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et, parfois, Fagotin, et les marionnettes, v.666 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Il faut, pour vous punir, que cette affaire passe. v.670 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Hé, là, là, revenez ; je quitte mon courroux. v.679 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Hélas ! Permis à vous d'avoir cette pensée. v.717 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Et cette lâcheté jamais ne se pardonne, v.733 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Que vous perdez l'esprit par cette extravagance ; v.754 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Et je ferai bien mieux, de lui quitter la place. v.762 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Tirez de cette part ; et vous, tirez de l'autre. v.822 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Sortez donc, je vous prie, et me laissez l'attendre. v.846 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Mettez dans vos discours un peu de modestie, v.869 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Ou je vais, sur-le-champ, vous quitter la partie. v.870 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Madame va venir dans cette salle basse, v.873 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Fort bien ; et cette fièvre a bientôt quitté prise. v.886 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Pour avoir attiré cette grâce d'En-haut : v.888 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Sans que jusqu'à cette heure il me l'ait accordée. v.902 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et d'une ardente amour sentir mon coeur atteint, v.943 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
D'abord j'appréhendai que cette ardeur secrète v.945 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que cette passion peut n'être point coupable ; v.950 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Mais j'attends en mes voeux tout de votre bonté, v.955 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
À dire à mon mari cette galante ardeur ? v.1004 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
De cette occasion, je lui suis redevable ; v.1045 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
À quitter le plaisir de me pouvoir venger. v.1052 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Mais je ne puis flatter une telle impudence, v.1065 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Me veut mortifier en cette occasion. v.1080 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Ah ! Traître, oses-tu bien, par cette fausseté, v.1087 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Quoi ? La feinte douceur de cette âme hypocrite v.1089 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
On se jette à ses pieds, pour demander pardon. v.1132 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Le seul penser de cette ingratitude v.1145 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Remettez-vous, mon frère, et ne vous fâchez pas. v.1151 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Et remettez le fils en grâce avec le père. v.1202 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Cette donation qu'il a voulu me faire, v.1242 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Et vous m'excuserez, de vous quitter sitôt. v.1268 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Et dispensez mes voeux de cette obéissance, v.1282 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Ne me réduisez point, par cette dure loi, v.1283 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Et cette vie, hélas ! Que vous m'avez donnée, v.1285 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
J'admire, encore un coup, cette faiblesse étrange. v.1338 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Et comment vous pourrez remplir cette promesse. v.1354 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Approchons cette table, et vous mettez dessous. v.1360 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Pourquoi sous cette table ? v.1362 (Acte 4, scène 4, ORGON)
Mettez-vous là, vous dis-je ; et quand vous y serez, v.1364 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Faire poser le masque à cette âme hypocrite, v.1374 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Flatter, de son amour, les désirs effrontés, v.1375 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Mais tirez cette porte avant qu'on vous les dise, v.1389 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et que de tels refus promettent toute chose. v.1422 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Qu'est-ce que cette instance a dû vous faire entendre, v.1433 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Quoi ! vous voulez aller avec cette vitesse, v.1453 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et qu'en un trouble étrange il me jette l'esprit ! v.1468 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Tant pis pour qui me force à cette violence ; v.1518 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Si mon mari n'est point dans cette galerie. v.1522 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Attendez jusqu'au bout, pour voir les choses sûres, v.1533 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
Si certaine cassette est encore là-haut. v.1572 (Acte 4, scène 8, ORGON)
Cette cassette-là me trouble entièrement. v.1576 (Acte 5, scène 1, ORGON)
Cette cassette est donc un important mystère ? v.1578 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
De lui donner plutôt la cassette à garder ; v.1588 (Acte 5, scène 1, ORGON)
Et la donation, et cette confidence, v.1594 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Laissez aux libertins ces sottes conséquences, v.1621 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Qu'a cette haine à faire avec ce qu'on vous dit ? v.1663 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Aux faux soupçons la nature est sujette ; v.1681 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Et vous deviez attendre à vous voir sûr des choses. v.1686 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Je devais donc, ma Mère, attendre qu'à mes yeux v.1688 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Pour moi, je ne crois pas cette instance possible, v.1701 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
Certes, cette impudence est grande, et je l'admire. v.1758 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
À cette audace étrange, v.1801 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
Et remettre en ses mains, dans les traits qu'il vous jette, v.1837 (Acte 5, scène 6, VALERE)
D'un criminel d'État, l'importante cassette, v.1838 (Acte 5, scène 6, VALERE)
D'où vient que pour paraître, il s'avise d'attendre, v.1889 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
Remettez-vous, Monsieur, d'une alarme si chaude. v.1905 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Sur les choses toujours jette une droite vue, v.1910 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
À ses autres horreurs, il a joint cette suite, v.1929 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Et vous pardonne enfin cette offense secrète v.1937 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)

L'AMOUR MÃ‰DECIN (1666)

Elle est morte, Monsieur mon ami, cette perte m'est très sensible, et je ne puis m'en ressouvenir sans pleurer. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
De tous les enfants que le Ciel m'avait donnés ; il ne m'a laissé qu'une fille, et cette fille est toute ma peine. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Pour moi, j'en perds l'esprit, et j'aurais besoin d'un bon conseil sur cette matière. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander il y a quelque temps. (Acte 2, scène 1, AMINTE)
J'enrage de la voir de cette humeur-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d'où vient cette grande langueur. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Il n'est pas nécessaire ; et puisqu'elle veut être de cette humeur, je suis d'avis qu'on l'y laisse. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Hé bien, Lisette, j'avais tort de cacher mon déplaisir, et je n'avais qu'à parler pour avoir tout ce que je souhaitais de mon père : tu le vois. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l'on veut assujettir les pères ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Quand tu sauras cette nouvelle ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Les gens de la maison faisaient ce qu'ils pouvaient et la maladie pressait : mais je n'en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Et comme ces humeurs ont été là engendrées par une longue succession de temps ; elles s'y sont recuites, et ont acquis cette malignité, qui fume vers la région du cerveau. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
La goutte, v.24 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
La goutte, v.38 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
Pour moi, je ne comprends rien du tout à cette méchante politique de quelques-uns de nos gens. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
N'allons point, dis-je, détruire sottement les heureuses préventions d'une erreur qui donne du pain à tant de personnes. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Allons donc, Messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Lisette, me trouves-tu bien ainsi ? (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Le mieux du monde, et je vous attendais avec impatience. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Attendez-moi là seulement, je reviens vous quérir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Pour moi, je ne vois rien de plus extravagant et de plus ridicule, que cette envie qu'on a du mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Soudain son visage a changé, son teint s'est éclairci, ses yeux se sont animés ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'où elle est. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Après nous ferons agir d'autres remèdes pour la guérir entièrement de cette fantaisie. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Veut-on qu'on rabatte v.47 (Acte 4, scène 8, LA COMÉDIE)

LES FÂCHEUX (1662)

Mortels je viens à vous de ma grotte profonde. v.2 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
Quittez pour quelque temps votre forme ordinaire, v.22 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
Et cent fois j'ai maudit cette innocente envie v.45 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Mais lui, pour le quitter, me voyant ébranlé, v.111 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Mais si l'on vous attend, ai-je dit, c'est injure... v.126 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Et c'est dans cette allée, où devait être Orphise. v.154 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Il craint de se flatter, et dans ses divers soins, v.167 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
De frotter ce chapeau, qu'on voit plein de poussière. v.178 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Frotte donc, puisqu'il faut que j'en passe par là. v.179 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Permettez qu'en deux coups j'ôte... v.187 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Vois ce qu'ils deviendront, et ne les quitte pas. v.204 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Cette fin est jolie. v.226 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Ensemble : puis on quitte, et la femme vient là. v.231 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
Je suis bien simple encor, et ma sotte bonté... v.291 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Va-t'en chercher partout, j'attends dans cette allée. v.330 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Et quitte, comme au point allait la politique, v.353 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Mais, pour certaine affaire, il faut que je te quitte : v.378 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Monsieur, attendez, s'il vous plaît. v.392 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
J'ai bien fait du chemin, pour trouver cette belle ; v.398 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Cette beauté de sa part vous fait dire... v.405 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Sur d'éternels soupçons laisse flotter son âme, v.482 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Suffit, j'en suis quitte. v.505 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Après ce que j'ai dit, souffrez que je vous quitte. v.506 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
Non, non, ne quittez pas un si doux entretien. v.508 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Ha ! De grâce, attendez,... v.513 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Je te laisse à penser si sur cette matière, v.561 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Une tête de barbe, avec l'étoile nette ; v.565 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Mes chiens me quittent tous, et vont à ma pécore, v.597 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et j'ai fait consentir l'esprit de cette belle, v.641 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Et ne veux-tu jamais quitter cette méthode, v.653 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Je m'acquitte, Monsieur, de ce que je vous dois ; v.664 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Il est vrai que le Roi fait cette grâce extrême ; v.690 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Je me doute à peu près que l'homme qui vous quitte v.725 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Vous avez fait, Monsieur, cette bénite pierre, v.737 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
De tous les importuns je pusse me voir quitte ! v.777 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
Je ne te quitte pas : v.799 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Vous serez mon ami quand vous me quitterez. v.808 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Et je veux, envers lui, que votre main m'acquitte. v.854 (Acte 3, scène 6, DAMIS)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Dont vous voulez quitter la charmante douceur ? v.2 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Et de cette union, de tendresse suivie, v.23 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Et croyez, quand il dit qu'il me quitte et vous aime, v.115 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Je l'aperçois qui vient, et sur cette matière v.119 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Pour me tirer d'un doute où me jette ma soeur, v.121 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Dans aucun embarras un tel pas ne me jette, v.131 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Et j'avouerai tout haut d'une âme franche et nette, v.132 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Résolu de mourir dans cette douce ardeur. v.154 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Eh qui vous dit, Monsieur, que l'on ait cette envie, v.155 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Et j'attendais de vous ce doux consentement. v.178 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Et d'un coeur qu'on vous jette on vous voit toute fière. v.191 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Même dans votre soeur flatter leur caractère, v.216 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Qu'elle nous mette au rang des grands et beaux esprits v.233 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Cette intrépidité de bonne opinion ; v.254 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Et je vis par les vers qu'à la tête il nous jette, v.263 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Henriette, Madame, est l'objet qui me charme, v.288 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Aux beautés d'Henriette ont attaché mon coeur ; v.298 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Henriette me tient sous son aimable empire, v.299 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Et l'hymen d'Henriette est le bien où j'aspire ; v.300 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Je dirai qu'Henriette à l'hymen est rebelle, v.307 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Et son coeur est épris des grâces d'Henriette. v.352 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Vous raillez. Ce n'est pas Henriette qu'il aime ? v.359 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Henriette, entre nous, est un amusement, v.366 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Aucun n'a pris cette licence ; v.380 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Clitandre vous demande Henriette pour femme, v.399 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Soit. Je vais là-dessus sonder votre Henriette, v.415 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Vite, sortez, friponne ; allons, quittez ces lieux, v.429 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Que pour si peu de chose on se mette en courroux ? v.450 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Le corps, cette guenille, est-il d'une importance, v.539 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
Cette longue lunette à faire peur aux gens, v.566 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Mais de toute autre humeur se trouve sa cadette, v.627 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
Et je crois qu'il est bon de pourvoir Henriette, v.628 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
Quel est le succès ? Aurons-nous Henriette ? v.643 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Pour cette grande faim qu'à mes yeux on expose, v.747 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Cette ingrate de fièvre, injuste, malhonnête, v.812 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
Cette ingrate de fièvre ? v.822 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE, ARMANDE et BÉLISE)
Quoi, sans émotion pendant cette lecture ? v.843 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Oh, oh, oh ! Celui-là ne s'attend point du tout. v.865 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
De cette indigne classe où nous rangent les hommes ; v.886 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
On en attend beaucoup de vos vives clartés, v.919 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Pour moi, sans me flatter, j'en ai déjà fait une, v.921 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Quoi, Monsieur sait du Grec ? Ah permettez, de grâce, v.977 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
Est-il rien d'amoureux comme vos chansonnettes ? v.1009 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Qu'à ne le point flatter son sonnet ne vaut rien. v.1024 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Vous donnez sottement vos qualités aux autres. v.1045 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Il me donne en passant une atteinte légère v.1061 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Et l'on t'y voit partout être en butte à ses traits. v.1064 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Mais parlons d'autre affaire. Approchez, Henriette. v.1081 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Oui, vous. Faites la sotte un peu. v.1107 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Les droits de la raison soumettent tous ses voeux ; v.1160 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
Que jamais d'Henriette il pût être l'époux. v.1172 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Jette au fond de mon coeur quelque dépit secret. v.1176 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Est-ce moi qui vous quitte, ou vous qui me chassez ? v.1220 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Et vouloir les réduire à cette pureté v.1223 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Du commerce des sens nette et débarrassée ? v.1226 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Cette union des coeurs où les corps n'entrent pas ? v.1228 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Le Ciel m'a dénié cette philosophie, v.1249 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Quand vous vous promettez cet autre mariage ? v.1278 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
Que j'ai pour Henriette un autre époux tout prêt ? v.1280 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
C'est de vous voir au ciel élever des sornettes, v.1293 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Cette vérité veut quelque adoucissement. v.1307 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
La science est sujette à faire de grands sots. v.1316 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Autre second : je quitte la partie. v.1350 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Vous en voulez beaucoup à cette pauvre Cour, v.1363 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Permettez-moi, Monsieur Trissotin, de vous dire, v.1369 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Que vous autres Messieurs vous vous mettez en tête ; v.1374 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et que l'esprit du monde y vaut, sans flatterie, v.1377 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Vous ne vous mettez point, Monsieur, de la partie : v.1386 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
En attendant cette peinture où je prétends vous le dépeindre de toutes ses couleurs, je vous envoie Horace, Virgile, Térence, et Catulle, où vous verrez notés en marge tous les endroits qu'il a pillés. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
De courir lui porter bientôt cette nouvelle, v.1445 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
De préparer sa main à cette autre alliance. v.1474 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Nous allons revenir, songez à nous attendre. v.1477 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Hélas ! Dans cette humeur conservez-le toujours. v.1479 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
Quelque secours puissant qu'on promette à ma flamme, v.1481 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
De recevoir de vous cette preuve d'amour. v.1492 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
Cette amoureuse ardeur qui dans les coeurs s'excite, v.1529 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Et ne vous servez point de cette violence v.1537 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Mais j'aime tout de bon l'adorable Henriette. v.1558 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Cette ardeur, jusqu'ici de vos yeux ignorée, v.1561 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Cette fermeté d'âme à vous si singulière, v.1585 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Gardez que cette humeur, mon père, ne vous change. v.1602 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Et que j'aurais cette faiblesse d'âme, v.1613 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Hélas ! Vous flattez là les plus doux de mes voeux ; v.1627 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
De cette barbarie en vain nous nous plaignons. v.1644 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Ah, ah ! Cette impudente ose encor se produire ? v.1646 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Celle que je marie est la cadette. v.1651 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Oui. La voilà, Monsieur, Henriette est son nom. v.1652 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Mettez, mettez, Monsieur, Trissotin pour mon gendre. v.1657 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Pour mon gendre, mettez, mettez, Monsieur, Clitandre. v.1658 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Mettez-vous donc d'accord et d'un jugement mûr v.1659 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
Et moi, pour trancher court toute cette dispute, v.1705 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Henriette, et Monsieur seront joints de ce pas ; v.1707 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Voilà dans cette affaire un accommodement. v.1711 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Dont j'ai senti pour vous les atteintes cruelles : v.1722 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Cette lettre en contient un que vous pouvez lire. v.1726 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Madame, j'ai prié Monsieur votre frère de vous rendre cette lettre, qui vous dira ce que je n'ai osé vous aller dire. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Achevons notre affaire, et quittez votre ennui ; v.1741 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Non, Madame, cessez de presser cette affaire. v.1743 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
Cette réflexion vous vient en peu de temps ! v.1746 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Oui, j'accorde Henriette à l'ardeur empressée... v.1767 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Je vous chéris assez dans cette extrémité, v.1777 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)

L'AVARE (1669)

Cent choses à la fois : l'emportement d'un père ; les reproches d'une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais pourquoi cette inquiétude ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
J'en attends des nouvelles avec impatience, et j'en irai chercher moi-même, si elles tardent à venir. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Car enfin, peut-on rien voir de plus cruel, que cette rigoureuse épargne qu'on exerce sur nous ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Que cette sécheresse étrange où l'on nous fait languir ? (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Je fais chercher partout pour ce dessein de l'argent à emprunter ; et si vos affaires, ma soeur, sont semblables aux miennes, et qu'il faille que notre père s'oppose à nos désirs, nous le quitterons là tous deux et nous affranchirons de cette tyrannie où nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Il est bien vrai que, tous les jours, il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Attends. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
De quoi vous mettez-vous en peine ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Ne vous mettez point en colère. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu'à la tête, et si une demi-douzaine d'aiguillettes ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Comment, mon Fils, trouvez-vous cette fille ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Voilà Valère ; veux-tu qu'entre nous deux nous le fassions juge de cette affaire ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Il y a des gens qui pourraient vous dire qu'en de telles occasions l'inclination d'une fille est une chose sans doute où l'on doit avoir de l'égard ; et que cette grande inégalité d'âge, d'humeur et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Ne vous mettez pas en peine, je crois que j'en viendrai à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Oui ; et j'ai eu toutes les peines du monde à lui cacher le trouble où cette nouvelle m'a mis. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Attendez. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Plus, trois gros mousquets tout garnis de nacre de perles, avec les trois fourchettes assortissantes. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Je ne suis pas fâché de cette aventure ; et ce m'est un avis de tenir l'oeil, plus que jamais, sur toutes ses actions. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
Attendez un moment. (Acte 2, scène 3, HARPAGON)
D'où vient cette rencontre ? (Acte 2, scène 4, FROSINE)
Je te défie d'attendrir, du côté de l'argent, l'homme dont il est question. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Ne voyez-vous pas jusqu'où va cette ligne-là ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Il n'y avait pas sans doute de si grandes difficultés à cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Elle dit que ce n'est pas contentement pour elle que cinquante-six ans ; et surtout, elle est pour les nez qui portent des lunettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Voilà ce que je n'aurais jamais pensé ; et je suis bien aise d'apprendre qu'elle est de cette humeur. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Mais surtout elle sera charmée de votre haut-de-chausses, attaché au pourpoint avec des aiguillettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Le ladre a été ferme à toutes mes attaques : mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j'ai l'autre côté, en tout cas, d'où je suis assurée de tirer bonne récompense. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Bon, vous voilà les armes à la main. Je vous commets au soin de nettoyer partout ; et surtout prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Attendez qu'on vous en demande plus d'une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d'eau. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Quitterons-nous nos siquenilles, Monsieur ? (Acte 3, scène 1, LA-MERLUCHE)
Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Attendez donc, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Il faudra quatre grands potages, et cinq assiettes. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Attendez. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu'il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois, le sel, et la chandelle, ne sont rien que pour vous gratter, et vous faire sa cour. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Je veux faire le brave et s'il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Et s'il faut dire ce que je sens, que j'appréhende cette vue ! (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Mon_Dieu, Frosine, c'est une étrange affaire, lorsque pour être heureuse, il faut souhaiter ou attendre le trépas de quelqu'un, et la mort ne suit pas tous les projets que nous faisons. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Ne vous offensez pas, ma belle, si je viens à vous avec des lunettes. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
Je m'acquitte bien tard, Madame, d'une telle visite. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Ne croyez pas, je vous prie, que ce soit moi qui cherche à vous donner cette inquiétude. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Qu'on mette donc les chevaux au carrosse. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Il est fort beau sans doute, et jette quantité de feux. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
En attendant qu'ils soient ferrés, je vais faire pour vous, mon Père, les honneurs de votre logis, et conduire Madame dans le jardin, où je ferai porter la collation. (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Je vous aurais sans doute détourné cette inquiétude, et n'aurais point amené les choses où l'on voit qu'elles sont. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Mettez-vous en ma place, et voyez ce que je puis faire. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Servez-vous de tout le pouvoir que vous donne sur elle cette amitié qu'elle a pour vous. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Ô çà, intérêt de belle-mère à part, que te semble à toi de cette personne ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Son air est de franche coquette ; sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Cette considération m'en faisait quitter le dessein ; et comme je l'ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l'aurais donnée, sans l'aversion que tu témoignes. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Me parler avec cette impudence ! (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Je te veux faire toi-même, maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j'ai raison. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Et ne devrait-il pas laisser cette occupation aux jeunes gens ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
Je ne jette mes regards sur personne, qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Ils me regardent tous, et se mettent à rire. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Tous les magistrats sont intéressés à prendre cette affaire en main ; et si l'on ne me fait retrouver mon argent, je demanderai justice de la justice. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
Vous dites qu'il y avait dans cette cassette. ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
En quelles espèces était cette somme ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
Qu'on me l'égorge tout à l'heure ; qu'on me lui fasse griller les pieds, qu'on me le mette dans l'eau bouillante, et qu'on me le pende au plancher. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Dans une cassette. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
Voilà l'affaire : je lui ai vu une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Et cette cassette, comment est-elle faite ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
Elle est faite comme une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
C'est une grande cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Viens confesser l'action la plus noire, l'attentat le plus horrible, qui jamais ait été commis. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Pour me jouer un tour de cette nature ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
De grâce, ne vous mettez point en colère. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Mais, dis-moi, qui t'a porté à cette action ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Mon coeur n'a point agi par les ressorts que vous pensez, et un motif plus noble m'a inspiré cette résolution. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Ô ma chère cassette ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Brûlé pour ma cassette ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Ma cassette trop honnête ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Les beaux yeux de ma cassette ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Dame Claude, Monsieur, sait la vérité de cette aventure, et elle vous peut rendre témoignage... (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
Cherchez quelque autre histoire, qui vous puisse mieux réussir, et ne prétendez pas vous sauver sous cette imposture. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Oui, je l'ose ; et je suis prêt de soutenir cette vérité contre qui que ce soit. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Ne vous en mettez point en peine. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
C'est à vous de me dire à quoi vous vous déterminez ; et vous pouvez choisir, ou de me donner Mariane, ou de perdre votre cassette. (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
Il faut, pour me donner conseil, que je voie ma cassette. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
Seigneur Harpagon, il faut lui pardonner cette imposture. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Et moi, voir ma chère cassette. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)

LE MISANTHROPE (1667)

Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode v.41 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je ne trouve partout, que lâche flatterie, v.93 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Non, tout de bon, quittez toutes ces incartades, v.102 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Je vous dirai tout franc, que cette maladie, v.105 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Seront enveloppés dans cette aversion ? v.116 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
De cette complaisance on voit l'injuste excès, v.123 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Cette grande raideur des vertus des vieux âges, v.153 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Je verrai dans cette plaiderie, v.197 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Mais cette rectitude v.205 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Cette pleine droiture où vous vous renfermez, v.207 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
De qui l'humeur coquette, et l'esprit médisant, v.219 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous pouvez bien souffrir ce qu'en tient cette belle ? v.222 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Non, l'amour que je sens pour cette jeune veuve, v.225 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
C'est qu'un coeur bien atteint veut qu'on soit tout à lui ; v.240 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
J'ai su là-bas que, pour quelques emplettes, v.250 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et que, depuis longtemps, cette estime m'a mis v.255 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et je n'attendais pas l'honneur que je reçois. v.264 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Touchez là, s'il vous plaît, vous me la promettez, v.275 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Avec lumière et choix, cette union veut naître, v.281 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Vous me flattez, et vous croyez, peut-être... v.337 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Non, je ne flatte point. v.338 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
Monsieur, cette matière est toujours délicate, v.341 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et sur le bel esprit nous aimons qu'on nous flatte : v.342 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Cette soif a gâté de fort honnêtes gens. v.360 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, v.369 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance... v.431 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Ah ! J'ai tort, je l'avoue, et je quitte la place ; v.436 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Vous vous moquez de moi, je ne vous quitte pas. v.446 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
Certes, pour un amant, la fleurette est mignonne, v.509 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Dans les propos qu'il tient, on ne voit jamais goutte, v.581 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Qui vous jette, en passant, un coup d'oeil égaré v.587 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
C'est un fort méchant plat, que sa sotte personne, v.629 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Lui présenter la main, et d'un baiser flatteur, v.655 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Par le coupable encens de votre flatterie ; v.662 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
C'est ainsi qu'aux flatteurs, on doit, partout, se prendre v.665 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte ; v.701 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
La fourbe a de l'esprit ; la sotte est toute bonne ; v.726 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
Et la muette, garde une honnête pudeur. v.728 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
Il porte une jaquette à grand' basques plissées, v.746 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, v.799 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Crois-moi, détache-toi de cette erreur extrême ; v.825 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Tu te flattes, mon cher, et t'aveugles toi-même. v.826 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Il est vrai, je me flatte, et m'aveugle, en effet. v.827 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Je me flatte. v.829 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Que me veut cette femme ! v.850 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
Cette foule de gens dont vous souffrez visite, v.889 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Cette affectation d'un grave extérieur, v.927 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Cette hauteur d'estime où vous êtes de vous, v.931 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
À quoi bon, disaient[-ils], cette mine modeste, v.937 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Je ne m'attendais pas à cette répartie, v.962 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Madame, à me pousser de cette étrange sorte ? v.990 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Hélas ! Et croyez-vous que l'on se mette en peine v.1001 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Que votre seul mérite attire cette foule ? v.1006 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Ayez-en, donc, Madame, et voyons cette affaire, v.1025 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Si mon carrosse, encor, ne m'obligeait d'attendre. v.1030 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Attendant un moment, que mon carrosse vienne, v.1042 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Tous ceux, sur qui la Cour jette des yeux propices, v.1057 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
D'éloges, on regorge ; à la tête, on les jette, v.1073 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Et mon valet de chambre est mis dans la Gazette. v.1074 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Que cette personne est, Madame, votre amie ? v.1106 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Hé bien c'est assez dit ; et, sur cette matière v.1125 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
De cette passion où son coeur s'abandonne : v.1170 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Je crois que notre ami, près de cette cousine, v.1185 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
J'attends l'occasion de m'offrir hautement ; v.1215 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Ne m'accablerait pas comme cette aventure. v.1222 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Célimène... Eût-on pu croire cette nouvelle ? v.1229 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Et vous pourrez quitter ce désir de venge[a]nce. v.1262 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
La voici. Mon courroux redouble à cette approche, v.1273 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Je ne m'attendais pas, je, l'avoue, à ce trait : v.1347 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Non, je n'en veux rien faire : et, dans cette occurrence, v.1361 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Je suis sotte, et veux mal à ma simplicité, v.1411 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Il faut d'ici, déloger sans trompette. v.1442 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Je vous dis qu'il faut quitter ce lieu. v.1443 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Mais le diable d'enfer, je crois, n'y verrait goutte. v.1454 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
De vous dire... Attendez, comme est-ce qu'il s'appelle ? v.1462 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Et les hommes, morbleu, sont faits de cette sorte ! v.1517 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et loin qu'à son crédit nuise cette aventure, v.1533 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et je me jetterais cent choses sur les bras. v.1576 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Laissez-moi, sans dispute, attendre Célimène, v.1577 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Montons chez Éliante, attendant sa venue. v.1581 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
C'est une compagnie étrange, pour attendre, v.1585 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Ma résolution n'attend rien que la vôtre. v.1602 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Mon_Dieu ! Que cette instance est là, hors de saison : v.1623 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Je sais prendre parti sur cette préférence, v.1625 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
Il faut vous expliquer, nettement, là-dessus, v.1643 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Et vous êtes mêlés dans cette affaire, aussi. v.1672 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Pour vous voir vous laver de cette calomnie. v.1682 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Cette lettre, par vous, est écrite à Clitandre ? v.1685 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Il n'y a rien de plus injuste, et si vous ne venez bien vite me demander pardon de cette offense, je ne vous la pardonnerai de ma vie. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Quoi ! De cette façon je vois qu'on me déchire, v.1703 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
Hé ! Croyez-vous, Monsieur, qu'on ait cette pensée, v.1727 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Si, de cette créance, il peut s'être flatté : v.1730 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Vous pouvez suivre cette pensée, v.1799 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Mais quand je crains pour vous, c'est cette raillerie v.15 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Et que prétendez-vous qu'une sotte en un mot... v.81 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Épouser une sotte, est pour n'être point sot : v.82 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Une femme stupide est donc votre marotte ? v.103 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Tant, que j'aimerais mieux une laide, bien sotte v.104 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Pressez-moi de me joindre à femme autre que sotte ; v.119 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
À s'ôter cette charge eut beaucoup de plaisir. v.134 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Dieu merci, le succès a suivi mon attente, v.139 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Dans cette autre maison, où nul ne me vient voir ; v.146 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Vous me direz pourquoi cette narration ? v.149 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Vous pourrez, dans cette conférence, v.155 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères, v.175 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Georgette ! v.201 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
Je me fais des cornettes, v.239 (Acte 1, scène 3, AGNES)
De valoir cette honnête et pudique ignorance. v.248 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Hé bien, comment encor trouvez-vous cette ville ? v.288 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et ce sera de quoi mettre sur mes tablettes. v.307 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
N'est que pour mettre à bout cette juste entreprise. v.344 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Il m'est venu conter cette affaire à moi-même ! v.360 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Ah ! Monsieur, cette fois... v.386 (Acte 2, scène 2, ALAIN)
Que l'on m'attende ici. v.415 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
C'est que cette action le met en jalousie. v.423 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Mais d'où vient qu'il est pris de cette fantaisie ? v.424 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
C'est que la jalousie... Entends-tu bien, Georgette, v.427 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
C'est que chacun n'a pas cette amitié goulue, v.443 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Peut-être : mais enfin, contez-moi cette histoire. v.483 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Qui sans guide a laissé cette bonté de moeurs v.545 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Non. Mais de cette vue apprenez-moi les suites, v.551 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Le présent qu'il m'a fait d'une belle cassette, v.555 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et l'argent qu'en ont eu notre Alain et Georgette, v.556 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Grâce aux bontés du ciel, j'en suis quitte à bon compte. v.587 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Mais enfin apprenez qu'accepter des cassettes, v.595 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et de ces beaux blondins écouter les sornettes : v.596 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
L'air dont je vous ai vu lui jeter cette pierre, v.659 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Lorsqu'il jette sur elle un regard sérieux, v.713 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Gardez-vous d'imiter ces coquettes vilaines, v.719 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Si votre âme les suit et fuit d'être coquette, v.731 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Elle sera toujours, comme un lis, blanche et nette ; v.732 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Si le notaire vient, qu'il m'attende un moment. v.807 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme. v.809 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Et la vanité sotte a pour eux tant d'appas, v.838 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Y perdent sottement les deux tiers de leur temps. v.851 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Mettons donc sans façons. Hé bien, vos amourettes. v.852 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
D'où diantre a-t-il sitôt appris cette aventure ? v.864 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Un trait hardi qu'a fait cette jeune beauté, v.898 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et qu'on n'attendrait point de sa simplicité ; v.899 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Cette pierre ou ce grès dont vous vous étonniez, v.914 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et j'admire de voir cette lettre ajustée, v.916 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Euh ! N'admirez-vous point cette adresse d'esprit ? v.923 (Acte 3, scène 4, HORACE)
En un grand embarras jette ici mon amour, v.935 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Qui dans cette maison pourrait avoir accès, v.963 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Ou le diable à son âme a soufflé cette adresse : v.981 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
J'enrage de trouver cette place usurpée, v.988 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Et je souffletterais mille fois mon visage, v.1001 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Et bien qu'elle me mette à deux doigts du trépas, v.1014 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Bon. Georgette, ma mignonne, v.1108 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Et voilà pour t'avoir, Georgette, un cotillon, v.1118 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
C'était trop hasarder ; mais je dois, cette nuit, v.1170 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Et cette nuit qu'on prend pour le galant exploit, v.1210 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
D'où vient cette boutade ? v.1217 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
N'est rien à votre avis auprès de cette tache, v.1233 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Mettez-vous dans l'esprit qu'on peut du cocuage, v.1244 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Mais cette raillerie en un mot m'importune. v.1317 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Mais il faut qu'elle éclate en cette occasion : v.1327 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Veut, comme je l'ai su m'attraper cette nuit, v.1331 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
N'en quitte pas sa part à le bien étriller. v.1346 (Acte 4, scène 9, GEORGETTE)
Et si tous les maris qui sont en cette ville v.1349 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Traîtres, qu'avez-vous fait par cette violence ? v.1352 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
De cette excuse en vain vous voulez vous armer. v.1354 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Ciel ! Dans quel accident me jette ici le sort ? v.1358 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Lorsqu'inopinément il saura cette affaire ? v.1365 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Cette assignation qu'on m'avait su donner : v.1379 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Mais étant sur le point d'atteindre à la fenêtre v.1380 (Acte 5, scène 2, HORACE)
L'un l'autre ils s'accusaient de cette violence, v.1393 (Acte 5, scène 2, HORACE)
De cette feinte mort la jeune Agnès émue v.1400 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Que vous dirai-je ? Enfin cette aimable personne v.1408 (Acte 5, scène 2, HORACE)
C'est que je puisse mettre en vos mains cette belle, v.1425 (Acte 5, scène 2, HORACE)
De cette occasion que j'ai de vous servir, v.1439 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Mon allée est commode, et je l'y vais attendre. v.1452 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Entrez dans cette porte et laissez-vous conduire. v.1461 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Pourquoi me quittez-vous ? v.1462 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Attendez. v.1477 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Dans cette occasion rend vos sens effrayés, v.1486 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Ah, Coquine, en venir à cette perfidie, v.1501 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Cherche à faire du mal à celui qui le flatte ! v.1505 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Une sotte en sait plus que le plus habile homme ; v.1544 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Croit-on que je me flatte, et qu'enfin dans ma tête v.1556 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je ne veux plus passer pour sotte, si je puis. v.1559 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Et quitte ce morveux, et l'amour qu'il te donne ; v.1589 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Me veux-tu voir pleurer ? Veux-tu que je me batte ? v.1601 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Vous rebutez mes voeux, et me mettez à bout ; v.1610 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et surtout gardez-vous de la quitter des yeux. v.1619 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
De le dissuader de cette autre alliance. v.1645 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Je vous vois tous les traits de cette aimable soeur, v.1654 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
M'eût laissé ramener cette épouse fidèle, v.1657 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Ah ! Que cette embrassade est pleine de tendresse ! v.1672 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
C'est parler comme il faut, et dans cette alliance, v.1696 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
Et cette paysanne a dit avec franchise, v.1752 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
A fait jusqu'en ces lieux conduire cette femme. v.1757 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
Engagé de parole avec cette Belle ; v.1769 (Acte 5, scène 9, HORACE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

Sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un étui précieux, cet étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une île fertile, cette île dans une province opulente, cette province dans une monarchie florissante, cette monarchie dans tout le monde ; et que tu me donnerais le monde où serait cette monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette citadelle incomparable, où serait ce château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi que de cela. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Cette coquine-là m'appelle ivrogne. (Acte 1, scène 5, LE BARBOUILLÉ)
Mettez donc votre bonnet. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
Dites donc vite cette querelle. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Sais-tu bien que si tu me pousses à bout, et que tu me mettes en colère, je ferai quelque chose dont tu te repentiras ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Va, va, tu n'es pas si sotte que de faire ce coup-là. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Tiens, tiens, voilà mon couteau tout prêt : si tu ne m'ouvres, je m'en vais tout à cette heure m'en donner dans le coeur. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Serait-elle bien assez sotte pour avoir fait ce coup-là ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Ne savais-je pas bien qu'elle n'était pas si sotte ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Elle a bien fait de gagner au pied ; car si je l'eusse trouvée en vie, après m'avoir fait cette frayeur-là, je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères de coups de pied dans le cul, pour lui apprendre à faire la bête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
Va-t'en vite ; je vois bien que cette maladie-là reculera bien les noces. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
Monsieur Gorgibus, votre fille ne pisse que des gouttes ! (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Monsieur, votre très humble serviteur ; je m'en vais chercher ce pauvre garçon pour lui apprendre cette bonne nouvelle. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Voilà votre frère qui vous attend là-bas : il m'a promis qu'il fera tout ce que je voudrai. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Monsieur, ne me refusez pas cette grâce, après toutes celles que vous m'avez faites. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Avez-vous vu cette image de la débauche ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

Ensuite, comme d'une chose fort curieuse, il m'a fait, avec grand mystère une fatigante lecture de toutes les sottises de la Gazette de Hollande, dont il épouse les intérêts. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Mais pourquoi ne pas mieux jouir du rendez-vous que leur inimitié nous laisse, et me contraindre à perdre en une sotte feinte, les moments que j'ai près de vous ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vraiment je le veux quereller de cette action, quelque amour que l'on ait pour moi, j'aime que ceux qui m'aiment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes, qui s'applaudissent des incivilités, que leurs amants font aux autres belles. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Taisez-vous, sotte que vous êtes, vous ne sauriez ouvrir la bouche que vous ne disiez une impertinence. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Apprenez que c'est une assiette sur laquelle on met le verre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
C'est dessous qu'il faut mettre l'assiette. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Mais voyez cette maladroite, cette bouvière, cette butorde, cette... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Les sottes gens que voilà ! (Acte 1, scène 2, JULIE)
Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Monsieur Tibaudier, mettez-vous là, et nous lisez vos strophes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Veut quitter sa chagrine demeure, v.25 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
Il est nécessaire de dire que cette comédie n'a été faite que pour lier ensemble les différents morceaux de musique, et de danse, dont on a voulu composer ce divertissement, et que... (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
La, la, Monsieur le Receveur, quittez votre colère, et venez prendre place pour voir la comédie. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Pour moi je suis confuse de cette insolence. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

Ma foi, tu me fais tort avec cette invective ; v.23 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Laissez-moi quelque temps rêver à cette affaire. v.75 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Et pourrions, par un prompt achat de cette esclave, v.91 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Et trouvant son argent, qu'ils lui font trop attendre, v.95 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Cette fille a du coeur, et dans l'adversité, v.157 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Rentrez, et ne prenez jamais cette licence : v.184 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
Mettez pour me jouer vos flûtes mieux d'accord. v.186 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
C'est bien fait ; je voudrais qu'encore, sans flatterie, v.187 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Mais quoi, cette action ne me doit point surprendre, v.192 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Qu'il ne puisse acheter avant moi cette belle, v.199 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
Les dettes aujourd'hui, quelque soin qu'on emploie, v.207 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Que dit-elle de moi, cette gente assassine ? v.220 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Peu s'en faut que d'amour la pauvrette ne meure ; v.223 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Si bien donc qu'elle est sotte de vous ; v.233 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Un autre après cela quitterait tout peut-être ; v.283 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
Moi ? Monsieur, perdez cette croyance ; v.300 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
À cette amour naissante il faut donner le change ; v.352 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Pour avoir promptement cette esclave funeste, v.359 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
Tu m'avais promis lâche, et j'avais lieu d'attendre, v.367 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Jette dans le panneau l'un et l'autre vieillard : v.386 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Et faire que l'effet de cette invention v.389 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Pourrais-tu te résoudre à me quitter ainsi ? v.410 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
L'espérance du gain n'est pas ce qui me flatte. v.428 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Je te quitte : mais songe à bien agir pour moi. v.430 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
Il l'emmenait chez lui ; mais j'ai paré l'atteinte, v.439 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
Toutefois n'allez pas sur cette sûreté v.460 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Me faire une bévue, et rompre mon attente ; v.462 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Adieu vous dis mes soins pour l'objet qui vous flatte. v.466 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Le bonhomme surpris a quitté cette vie ; v.474 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Parmi les fondements qu'ils en jettent encore, v.479 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
N'importe, tu devais attendre jusqu'au soir. v.511 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
Le voir empaqueté de cette étrange sorte : v.534 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
J'ai prou de ma frayeur en cette conjoncture. v.604 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
En une autre saison, cette naïveté, v.605 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
Mais avec cette mort un trésor supposé, v.609 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
Je vais faire informer de cette affaire ici, v.626 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
À ce que je puis voir, votre douleur vous quitte ? v.636 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Que dites-vous ! Jamais elle ne quittera v.637 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
Je jette encore un oeil pitoyable sur vous, v.713 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Je vais, comme je crois, savoir ce qu'il projette. v.715 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Grâces au ciel, voilà mon bonheur hors d'atteinte, v.719 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Oui, je te ferai voir, batteur que Dieu confonde, v.731 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Écoute, Mascarille, et quitte ce transport ; v.741 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Où puisse être en secret cette captive aimable. v.768 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Et de cette action nul n'aura connaissance. v.772 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Tiens donc, et va pour moi prendre cette beauté, v.774 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Et dans cette maison tu me la conduiras v.777 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
Va, va-t'en me servir sans davantage attendre. v.784 (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
Sa maîtresse en nos mains tomber par cette voie ! v.788 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
Recevoir tout son bien, d'où l'on attend le mal ! v.789 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
Et qu'au bas du portrait on mette en lettres d'or, v.793 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
Cette bague connue v.795 (Acte 2, scène 9, MASCARILLE)
J'allais mettre en l'instant cette fille en ses mains ; v.822 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Sachons donc ce qu'a fait cette imaginative. v.847 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Vous êtes une sotte, et je n'en ferai rien. v.902 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Et que deviendra lors cette publique estime, v.911 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Mord si bien à l'appât de cette faible ruse, v.947 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
Cette fille... v.967 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Prenez cette matoise, et lui donnez la main : v.982 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Mais sur tout retenez cette atteinte mortelle : v.1016 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
On ne peut imposer de tache à cette fille ; v.1023 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
À si bon compte encore je m'en sois trouvé quitte. v.1080 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
Cette fourbe en mes mains va mettre sa maîtresse ; v.1092 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Je ne m'étonne pas si je romps tes attentes : v.1103 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Aux vieillards comme lui sont de dures atteintes, v.1132 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Et ne veut point de jeu dessus cette matière ; v.1136 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Je pourrai bien tantôt lui souffler cette proie ; v.1164 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Et tirer les marrons de la patte du chat : v.1182 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Qui s'en va, m'a-t-il dit, rompre cette partie, v.1195 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
Tu m'obliges par trop avec cette nouvelle : v.1199 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
Été sans y penser te faire cette frasque ! v.1232 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
Elle vous fait présent de cette cassolette. v.1252 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
Dont cette nuit en songe, il a vu le retour : v.1298 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Rendez-vous affermi dessus cette aventure. v.1308 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Il vint en cette ville, et prit le nom qu'il a ; v.1326 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Attendre quelques jours qu'ils seraient arrivés ; v.1346 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Et j'ai déjà nommé douze fois cette ville. v.1368 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Peindre à cette beauté les tourments de mon âme ; v.1384 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
Le sang, bien autrement, conserve cette image ; v.1404 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Turin ? Mais cette ville v.1407 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Il fallait, pour l'entendre, avoir cette lumière. v.1415 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Sans vouloir vous flatter, et vous déguiser rien ; v.1454 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Contre cette tiédeur qui suit la jouissance : v.1476 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
On ouvre cette porte, v.1491 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Ou mordus de ses dents, vous étendiez la patte v.1524 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Un bâton à peu près... oui, de cette grandeur ; v.1554 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Il n'a pas aperçu Jeannette, ma fillole, v.1567 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Oui-da, très volontiers, je l'époussetterai bien, v.1577 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Voilà, voilà que c'est, de ne voir pas Jeannette, v.1595 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Mais pour cette fois-ci, je n'ai point de courroux, v.1597 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Vous auriez aperçu Jeannette sur vos pas, v.1605 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Et d'où donc viendrait cette prompte sortie ? v.1608 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Qu'est-ce que dessus moi ne peut cette promesse ? v.1628 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
Vous le promettez donc ? v.1629 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Ce n'est pas encore tout, promettez que jamais v.1630 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Allez quitter l'habit, et graisser votre dos. v.1634 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Qui donne à tes desseins une atteinte cruelle ; v.1644 (Acte 4, scène 7, ERGASTE)
Et vient chez Trufaldin racheter cette esclave v.1648 (Acte 4, scène 7, ERGASTE)
De quitter la partie, et ne nous troubler point ; v.1654 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
Pour tâcher de finir cette fameuse affaire. v.1664 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
Adieu, certaine affaire à te quitter m'oblige. v.1691 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
Je tâche à profiter de cette occasion : v.1701 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Cette maison meublée est en ma bienséance, v.1703 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
N'explique point mon coeur en cette occasion ; v.1742 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
Attendrait que ce mal eût pris un autre cours. v.1746 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
Ma parole m'engage à rester en attente, v.1772 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
Demandiez-vous quelqu'un dedans cette demeure ? v.1775 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
Peut-on vous demander quelle est cette aventure ? v.1784 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Et je suis très ravi dans cette occasion, v.1801 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Jugez donc le transport où sa beauté me jette, v.1843 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Si je dois à ce prix vous acquitter ma dette ; v.1844 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
De ce retardement j'attends fort peu de chose ; v.1868 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
Écoutez, voici sans flatterie... v.1931 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Cependant que chacune, après cette tempête, v.1951 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Et que l'on veut savoir qui causait cette humeur, v.1953 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Lorsque Naples vous vit quitter votre famille, v.1963 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Celle que vous voyez, cette infâme sorcière, v.1967 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Si bien qu'entre mes mains cette fille ravie, v.1972 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Donne à cette hyménée un plein consentement ; v.2010 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Qui du combat encor remettent leurs personnes : v.2016 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Mais j'atteste les Cieux? qu'en ce retour soudain v.2029 (Acte 5, scène 10, LÉANDRE)
Qui l'aurait jamais cru que cette ardeur si pure? v.2031 (Acte 5, scène 10, ANDRÈS)
Je m'acquitte par là de ce que je vous dois. v.2053 (Acte 5, scène 11, ANDRES)
Dans cette joie... v.2055 (Acte 5, scène 11, LÉLIE)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Je suis bien aise de cette rencontre ; et nous pouvons parler ici en toute liberté. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Mettez donc dessus, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mais auparavant je vous conjure de ne me point flatter du tout ; et de me dire nettement votre pensée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Promettez-moi donc, Seigneur Géronimo, de me parler avec toute sorte de franchise. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et si l'on dit, que la plus grande de toutes les folies, est celle de se marier, je ne vois rien de plus mal à propos, que de la faire, cette folie, dans la saison où nous devons être plus sages. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Enfin je vous en dis nettement ma pensée. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Je ne vous conseille point de songer au mariage ; et je vous trouverais le plus ridicule du monde, si ayant été libre jusqu'à cette heure, vous alliez vous charger maintenant de la plus pesante des chaînes. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Je quitterais le dessein que j'ai fait ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Cette jeune Dorimène, si galante et si bien parée ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Je vais faire quelques emplettes. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Adieu, il me tarde déjà que je n'aie des habits raisonnables, pour quitter vite ces guenilles. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Avant que de passer plus avant, je voudrais bien agiter à fond cette matière ; et que l'on m'expliquât un songe que j'ai fait cette nuit, et qui vient tout à l'heure de me revenir dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Je crèverais plutôt que d'avouer ce que tu dis ; et je soutiendrai mon opinion jusqu'à la dernière goutte de mon encre. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Oui, je défendrai cette proposition, pugnis et calcibus, unguibus et rostro. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
D'autant qu'il y a cette différence entre la forme, et la figure ; que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont animés, et la figure, la disposition extérieure des corps qui sont inanimés : et puisque le chapeau est un corps inanimé, il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
De grâce, remettez-vous. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Passez donc de l'autre côté ; car cette oreille-ci est destinée pour les langues scientifiques et étrangères ; et l'autre est pour la maternelle. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Seigneur Sganarelle, changez, s'il vous plaît, cette façon de parler. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Me voilà, et vous voilà bien nettement ; et il n'y a point de me semble à tout cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Corrigez, s'il vous plaît, cette manière de parler. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
J'ai embrassé cette occasion-ci de me mettre à mon aise ; et je l'ai fait sur l'espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Tâchons adroitement de nous débarrasser de cette affaire. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
J'ai donné ordre à toutes les choses nécessaires pour cette fête. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Ma foi, quand j'y songe, j'ai fait fort sagement, de me tirer de cette affaire ; et j'allais faire un pas, dont je me serais peut-être longtemps repenti. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
J'ai une petite affaire qui m'attend. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Venez, entrez dans cette salle, et vous reposez là, en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme à son aise : il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Nous ne sommes ici que pour attendre votre loisir. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Je me suis fait faire cette indienne-ci. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui ; mais il ne fallait pas faire faire cela par un écolier ; et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Donnez-moi ma robe pour mieux entendre... Attendez, je crois que je serai mieux sans robe... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Cette chanson me semble un peu lugubre, elle endort, et je voudrais que vous la pussiez un peu ragaillardir par-ci, par-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Attendez... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Je comprends cela à cette heure. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Ah ! Quitte pour aimer, cette haine mortelle ! v.36 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
Il y faudra mettre aussi une trompette marine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
La trompette marine est un instrument qui me plaît, et qui est harmonieux. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Une, deux. Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Quand vous portez la botte, Monsieur, il faut que l'épée parte la première, et que le corps soit bien effacé. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur le batteur de fer, je vous apprendrai votre métier. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Si je me jette sur vous... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Oh battez-vous tant qu'il vous plaira, je n'y saurais que faire, et je n'irai pas gâter ma robe pour vous séparer. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Qu'est-ce que c'est que cette Logique ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Cette logique-là ne me revient point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Qu'est-ce qu'elle dit, cette morale ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Qu'est-ce qu'elle chante, cette physique ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j'ai tant d'affaires. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Attendez. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
J'ai amené des gens pour vous habiller en cadence, et ces sortes d'habits se mettent avec cérémonie. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
Mettez cet habit à Monsieur, de la manière que vous faites aux personnes de qualité. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
Attendez, mon ami, Monseigneur mérite quelque chose, et ce n'est pas une petite parole que Monseigneur. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Attendez, ne vous en allez pas. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Que veut dire cette coquine-là ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Tenez, Monsieur, battez-moi plutôt? et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Il n'y a que des sots, et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vraiment on n'a pas attendu jusqu'à cette heure, et il y a longtemps que vos façons de faire donnent à rire à tout le monde. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l'apporter ici ; et la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
Et d'un grand maître tireur d'armes, qui vient, avec ses battements de pied, ébranler toute la maison, et nous déraciner tous les carriaux de notre salle ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
Par exemple, savez-vous, vous, ce que c'est que vous dites à cette heure ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous demande ; ce que je parle avec vous, ce que je vous dis à cette heure, qu'est-ce que c'est ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Ce que nous disons tous deux, le langage que nous parlons à cette heure ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Hé bien, ne m'est-ce pas de l'honneur, de prêter de l'argent à un homme de cette condition-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, attendez-vous à cela. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Il le gratte par où il se démange. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Allons, mettez... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mettez : point de cérémonie entre nous, je vous prie. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain : vous êtes mon ami. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mettez encore deux cents pistoles que vous m'allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Voulez-vous que je refuse un homme de cette condition-là, qui a parlé de moi ce matin dans la chambre du Roi ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Quand il est une fois avec lui, il ne peut le quitter. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Allons de cette belle histoire informer ma maîtresse. (Acte 3, scène 8, NICOLE)
Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Peut-on rien voir d'égal, Covielle, à cette perfidie de l'ingrate Lucile ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Ne viens point m'excuser l'action de cette infidèle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Oui ; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches ; et cette bouche, en la voyant, inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
C'est en quoi ma vengeance sera plus éclatante ; en quoi je veux faire mieux voir la force de mon coeur, à la haïr, à la quitter, toute belle, toute pleine d'attraits, toute aimable que je la trouve. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Apprends-nous un peu cette histoire. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
Ah, Madame, que cette parole m'est douce, et qu'elle flatte mes désirs ! (Acte 3, scène 11, CLÉONTE)
Monsieur, la plupart des gens sur cette question n'hésitent pas beaucoup. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un peu plus délicats. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
Les alliances avec plus grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Voyez-vous, dirait-on, cette Madame la Marquise qui fait tant la glorieuse ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Ne me répliquez pas davantage : ma fille sera Marquise en dépit de tout le monde ; et si vous me mettez en colère, je la ferai Duchesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Mon_Dieu, Dorante, il faut des deux parts bien des qualités pour vivre heureusement ensemble ; et les deux plus raisonnables personnes du monde, ont souvent peine à composer cette union dont ils soient satisfaits. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Je n'ai rien fait encore, Madame, pour mériter cette grâce. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Oh je le quitte. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Ah, ah, je trouve ici bonne compagnie, et je vois bien qu'on ne m'y attendait pas. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d'empressement à m'envoyer dîner chez ma soeur ; je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Prenez, Madame Jourdain, prenez de meilleures lunettes. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Je n'ai que faire de lunettes, Monsieur, et je vois assez clair ; il y a longtemps que je sens les choses, et je ne suis pas une bête. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Allez, Dorante, vous vous moquez, de m'exposer aux sottes visions de cette extravagante. (Acte 4, scène 2, DORIMÈNE)
Il y a de sottes gens qui me veulent dire qu'il a été marchand. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Il faut bien l'amuser avec cette feinte. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Que pour Mesdames les grisettes. v.119 (Acte 5, scène 7, AUTRE-FEMME-DU-BEL-AIR)
Et ne me quittez pas, v.183 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Et me quittez pas, v.197 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Trop de confusion règne dans cette salle, v.205 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)

LE SICILIEN (1668)

Sotte condition que celle d'un esclave ! (Acte 1, scène 1, HALI)
Je veux, jusques au jour, les faire, ici, chanter ; et voir si leur musique n'obligera point cette belle à paraître à quelque fenêtre. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Tous nos efforts ne pourront obtenir que je parle un moment à cette aimable Grecque ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
Allons, le jour paraît ; je vais chercher mes gens, et venir attendre, en ce lieu, que notre jaloux sorte. (Acte 1, scène 5, HALI)
Il n'est pas mal de s'assurer, un peu, contre les soins des surveillants ; et cette nuit, encore, on est venu chanter sous nos fenêtres. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Vous savez qui était celui qui donnait cette sérénade ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Que cette chanson v.70 (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
Ne te mets point en peine, j'ai trouvé, par hasard, tout ce que je voulais : et je vais jouir du bonheur de voir, chez elle, cette belle. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Mais je ne doute pas que mon jaloux fâcheux ne soit, toujours, présent, et n'empêche tous les propos que nous pourrions avoir ensemble : et, pour te dire vrai, j'ai, par le moyen d'une jeune esclave, un stratagème, pour tirer cette belle Grecque des mains de son jaloux, si je puis obtenir d'elle, qu'elle y consente. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Il ne sera pas dit que je ne serve de rien dans cette affaire-là. (Acte 1, scène 9, HALI)
Que cherchez-vous, cavalier, dans cette maison ? (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Il prendra, s'il lui plaît, la peine de lire cette lettre. (Acte 1, scène 10, ADRASTE)
Holà, Seigneur Français, cette façon de saluer n'est point d'usage en ce pays. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Si votre pinceau flatte autant que votre langue, vous allez me faire un portrait qui ne me ressemblera pas. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Le Ciel, qui fit l'original, nous ôte le moyen d'en faire un portrait qui puisse flatter. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Qu'attendez-vous pour cela ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Je vous laisse aller, sans vous reconduire : mais entre cavaliers, cette liberté est permise. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
Oui ; mais ils ont cela de mauvais, qu'ils s'émancipent un peu trop, et s'attachent, en étourdis, à conter des fleurettes à tout ce qu'ils rencontrent. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
Don Pèdre souffrira cette injure mortelle ! (Acte 1, scène 18, DON PÈDRE)
Je demande l'appui de la justice contre cette action. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Me parlait en tous deux pour cette préférence ; v.8 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Doit de cette contrainte affranchir vos esprits. v.38 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
L'amitié vous unit cette comtesse et vous. v.42 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Et ce qui d'un rival a pu flatter les feux v.61 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Non, non, de cette sombre et lâche jalousie v.63 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Qu'il peut bien se flatter du bonheur d'être aimé. v.66 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Qui parlent clairement des atteintes secrètes. v.68 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Tout parle dans l'amour, et sur cette matière v.71 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Pour le moins font-ils foi d'une âme bien atteinte, v.91 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Ah ! Ne m'avancez point cette étrange maxime v.100 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Plus on doit ressentir les coups de cette offense. v.104 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Lorsqu'en favorisant, elle croit s'acquitter. v.126 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Je n'y veux point, Élise, employer cette lettre, v.147 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Don Alphonse vient-il ? A-t-on lieu de l'attendre ? v.164 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
Mais les peuples émus par cette violence v.175 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
Un secours si puissant doit flatter notre espoir ; v.189 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
Il cherche dans l'hymen de cette illustre fille v.195 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
Flatte de mon amour les transports légitimes. v.204 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Mais ce qui plus me plaît, d'une attente si chère, v.211 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Cette jalouse humeur, dont l'importun caprice, v.259 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
S'oppose à leur attente, et contre eux à tous coups v.261 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Vous promettez beaucoup, Prince, et je doute fort, v.313 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que le courrier attende à ces regards qu'il jette ? v.327 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Si vous vous obstinez à cette résistance, v.351 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je vais faire réponse à cette illustre amie, v.377 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai calmé votre trouble, avec cette lumière, v.380 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que sur cette conduite à son aise l'on glose, v.404 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
S'il faut qu'en cette humeur votre esprit l'entretienne ? v.409 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
C'est de flatter toujours le faible de leur coeur : v.419 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Où vous jette d'abord l'adroite complaisance. v.425 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Qui sur tous ces flatteurs venge équitablement, v.434 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
Donner à son repos une atteinte mortelle ; v.457 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Et qu'un nouveau renfort de troupes nous attend v.470 (Acte 2, scène 2, DON ALVAR)
J'attendrai qu'elle ait fait, près de souffrir sa vue, v.476 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Jette par tout mon corps un soudain tremblement. v.479 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Et relis posément cette moitié de lettre. v.489 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Vous avez bien voulu que je vous fisse attendre ? v.516 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Et j'ose me flatter que le même courage v.524 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Sous ses nobles efforts faire choir cette tête. v.529 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Pourquoi cette demande ? Et d'où vient ce souci ? v.535 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Avec cette réponse êtes-vous en repos ? v.543 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
A fureté partout, et trouvé cette lettre. v.601 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
Car enfin, peut-il être une âme bien atteinte, v.640 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
S'il n'avait point frémi des coups de cette foudre, v.644 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Et je pourrais descendre à cette lâcheté, v.663 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Cette épée aussitôt, par un coup favorable v.696 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Fait sur ses propres voeux un illustre attentat, v.791 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
Et qu'être sans éclat entré dans cette ville, v.824 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
C'est un événement que vous n'attendiez pas. v.827 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et je pouvais pour vous gagner cette victoire, v.844 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Mais sans cette action dont vous étiez capable, v.852 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Le coup, le rude coup, dont je suis atterré, v.878 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et cette occasion de servir vos appas, v.882 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Pour avoir mérité cette effroyable chute ? v.897 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et sur cette froideur qui semble vous confondre, v.900 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et je la crois cette âme, et trop noble, et trop haute, v.904 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
J'ai pour vous cette ardeur que peut prendre l'estime, v.916 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Il n'est que trop présent à l'ingrat qui la quitte ; v.929 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
J'ai celui de quitter une aimable personne, v.960 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Cette vue, en effet, surprend au dernier point, v.970 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Et de même que vous, je ne l'attendais point. v.971 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Oui, Madame, je crois que de cette visite, v.972 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Ne commettez-vous point vos vertus héroïques, v.988 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Trouver cette action trop indigne de vous ? v.991 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Cette chaleur si prompte à vouloir la défendre, v.1008 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Dites que de ses feux vous ressentez l'atteinte ; v.1017 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Et sans vous amuser d'une attente frivole, v.1036 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Tout vous rit, et votre âme, en cette occasion v.1050 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Si l'ingrate à mes yeux pour flatter votre flamme, v.1064 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Nous verrons quelle attente en tout cas sera vaine, v.1069 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
Quelque juste fureur qui me presse, et vous flatte, v.1080 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
De me persuader l'oubli de cette offense ; v.1089 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Cette plaie en mon coeur ne saurait se guérir, v.1090 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Vous avait mise aussi de cette intelligence, v.1108 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
J'attendais qu'il sortît, Madame, pour vous dire? v.1132 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
Un inconnu qui vient pour cette confidence? v.1136 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
Assuré qu'on l'attend avec impatience, v.1149 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
Seigneur, pour vous attendre v.1153 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
D'un trop cuisant ennui je sentirais l'atteinte, v.1204 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Présageait à mon coeur cette horrible disgrâce. v.1229 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Ne m'étonnerait pas comme cette aventure ; v.1233 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Quelle atteinte soudaine... v.1236 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
Un conseiller me choque en cette occasion, v.1250 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Ah ! Que sensiblement cette atteinte me touche ; v.1253 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Après vos procédés peut flatter votre audace ? v.1257 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Ah ! Vraiment j'attendais l'excuse d'un outrage, v.1264 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Oui, oui, c'en est un autre, et vous n'attendiez pas v.1266 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Encore un peu d'attention, v.1350 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Cette soumission, cette marque d'estime, v.1364 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et j'atteste du Ciel la puissance suprême v.1385 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
A-t-il rien de si noir que cette perfidie ? v.1393 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Ne doit plus conserver une sotte bonté ; v.1427 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Attendez vous serez satisfait. v.1434 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Prenez garde qu'au moins cette noble colère, v.1436 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Pour mieux jouir du fruit de cette feinte mort. v.1451 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
À trahir vos secrets et tromper votre attente ; v.1453 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Et mon honneur en butte aux soupçons qu'il peut prendre, v.1456 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Jouissez à cette heure en tyran absolu v.1462 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Qu'un tonnerre éclatant mette ma tête en poudre, v.1468 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Fuyons-en promptement l'atteinte envenimée, v.1472 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Rende à cette Princesse un service éclatant. v.1499 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Et je veux me chercher dans cette illustre envie v.1500 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Il faut que de ma main un illustre attentat v.1506 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
De ravir cette gloire, à l'espoir d'un rival. v.1511 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Un service, Seigneur, de cette conséquence v.1512 (Acte 4, scène 9, DON ALVAR)
Il venait de former cette haute entreprise, v.1517 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
De cette juste mort assurer l'avantage, v.1521 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Qu'un rival partageât cette gloire avec lui. v.1523 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Du bras qui lui fait jour au trône qui l'attend ? v.1535 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
De Don Alphonse, et d'elle, attend l'heureux retour, v.1539 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
Cette compassion que je lui veux prêter. v.1571 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Et par le triste état où sa rigueur vous jette, v.1580 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Cédez comme moi, Prince, à cette violence, v.1596 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
De vouloir dans vos maux lutter contre le sort. v.1603 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Ouvrez les murs d'Astorgue au frère que j'attends, v.1607 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Je suis digne du coup que l'on me fait attendre, v.1629 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Et dans cette douleur que l'amitié m'excite, v.1672 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
Je sais bien qu'un bienfait de cette conséquence v.1696 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Et ne permettez pas que ce coup glorieux v.1702 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Jette sur moi, Seigneur, un joug impérieux, v.1703 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Léon a d'autres prix, dont en cette occurrence v.1708 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Il ne veut rien devoir à cette violence v.1716 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Et par cette nouvelle, il a poussé les bras, v.1738 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Vous attendez un frère, et Léon son vrai maître, v.1744 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
En vain Léon m'appelle, et le trône m'attend, v.1766 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Madame, c'est de vous que j'ai raison d'attendre, v.1772 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Cette flamme vers moi ne vous rend point coupable, v.1792 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
Qui gagnât sur mon coeur d'oublier cette offense. v.1797 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
Mais je vous avouerai que cette gaieté v.1810 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Madame, épargnez-moi cette cruelle atteinte, v.1824 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Seigneur, permettez-moi de blâmer votre plainte, v.1836 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
De vos maux la Princesse a su paraître atteinte ; v.1837 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
Et cette joie encore, de quoi vous murmurez v.1838 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
Hélas ! Cette bonté, Seigneur, doit me confondre, v.1848 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
La mort, la seule mort, est toute mon attente. v.1861 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Prince, jette en mon âme un plus doux sentiment, v.1863 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Je l'aime aussi ; mais je l'aime choisie, et la quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer parmi les autres, est cause bien souvent que je prends plaisir d'être seule. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Laissons cette matière qui t'échauffe un peu trop, et disons que Dorante vient bien tard, à mon avis, pour le souper que nous devons faire ensemble. (Acte 1, scène 1, URANIE)
Cousine, que cette visite m'embarrasse à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 2, URANIE)
Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Je viens de voir, pour mes péchés, cette méchante rhapsodie de l'École des Femmes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Cette proposition peut-elle être avancée par une personne, qui ait du revenu en sens commun ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Et dans le vrai de la chose, est-il un esprit si affamé de plaisanterie, qu'il puisse tâter des fadaises dont cette comédie est assaisonnée ? (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
J'aurais cru que cette pièce était bonne ; mais Madame a une éloquence si persuasive, elle tourne les choses d'une manière si agréable, qu'il faut être de son sentiment, malgré qu'on en ait. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Pour moi, je n'ai pas tant de complaisance, et pour dire ma pensée, je tiens cette comédie une des plus plaisantes que l'auteur ait produites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Vous me faites pitié, de parler ainsi ; et je ne saurais vous souffrir cette obscurité de discernement. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
En faut-il d'autre que la scène de cette Agnès, lorsqu'elle dit ce que l'on lui a pris ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
L'affectation en cette matière est pire qu'en toute autre ; et je ne vois rien de si ridicule, que cette délicatesse d'honneur, qui prend tout en mauvaise part ; donne un sens criminel aux plus innocentes paroles ; et s'offense de l'ombre des choses. (Acte 1, scène 3, URANIE)
On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Enfin il faut être aveugle dans cette pièce, et ne pas faire semblant d'y voir les choses. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Serais-je si malheureuse, Madame, que vous eussiez de moi cette pensée ? (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Vous me flattez, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Brisons là, de grâce : vous me jetteriez dans une confusion épouvantable. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Voici Dorante que nous attendions. (Acte 1, scène 4, URANIE)
Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Quoi Chevalier, est-ce que tu prétends soutenir cette pièce ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Mais, Marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Il veut être le premier de son opinion, et qu'on attende par respect son jugement. (Acte 1, scène 5, URANIE)
Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières, dont il se venge hautement en prenant le contraire parti. (Acte 1, scène 5, URANIE)
On tient qu'il va, ce scrupule, jusques à défigurer notre langue, et qu'il n'y a point presque de mots, dont la sévérité de cette Dame ne veuille retrancher ou la tête, ou la queue, pour les syllabes déshonnêtes qu'elle y trouve. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Non pas ; mais je tiens que cette dame se scandalise à tort... (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je sais bien que ce n'est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je ne veux pas que ce soit pour l'amour de moi ; mais pour l'amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas... (Acte 1, scène 5, CLIMÈNE)
Voici l'auteur, Monsieur Lysidas : il vient tout à propos pour cette matière ; Monsieur Lysidas ; prenez un siège vous-même, et vous mettez-là. (Acte 1, scène 5, URANIE)
Avec cette permission, Madame, je prendrai la hardiesse de me défendre. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais encore, entre nous, que pensez-vous de cette comédie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je vois bien que le bien que vous dites de cette pièce n'est que par honnêteté ; et que, dans le fond du coeur, vous êtes de l'avis de beaucoup de gens, qui la trouvent mauvaise. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Avouez, ma foi, que c'est une méchante chose que cette comédie. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Et puisque j'ai bien l'audace de me défendre contre les sentiments de Madame, il ne trouvera pas mauvais que je combatte les siens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Voilà qui me confond, pour moi, que des personnes raisonnables se puissent mettre en tête de donner protection aux sottises de cette pièce ! (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Je le quitte ! (Acte 1, scène 6, URANIE)
Ceux qui possèdent Aristote et Horace voient d'abord, Madame, que cette comédie pèche contre toutes les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Moquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l'effet qu'elle fait sur nous. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette Comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trouve que c'est assez pour elle, et qu'elle doit peu se soucier du reste. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Rentrez dans vos grottes profondes ; v.2 (Acte 1, scène 2, ÉOLE)
Voguez sur cette mer d'un zèle inébranlable, v.50 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
Cette tête-là est plus embarrassée que la mienne ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent à porter de la confusion dans ces sortes de fêtes, que j'ai cru à propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Sur quoi prends-tu cette pensée. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Ne t'avise point de vouloir flatter par pitié le coeur d'un misérable. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Je lui vois reculer beaucoup le choix de son époux, et je veux éclaircir un peu cette petite affaire-là. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Cette fête a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire à nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel même ne saurait aller au delà, et je puis dire assurément qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse égaler. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Seigneur, l'affectation n'a guère de part à tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses à voir dans cette fête, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
Cette nuit, j'ai songé de poisson mort, et d'oeufs cassés, et j'ai appris du Seigneur Anaxarque que les oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Ne savez-vous pas bien que l'astrologie est une affaire d'État, et qu'il ne faut point toucher à cette corde-là ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Madame, je ne suis point pour me flatter, j'ai fait ce que j'ai pu pour toucher le coeur de la princesse Ériphile, et je m'y suis pris, que je crois, de toutes les tendres manières dont un amant se peut servir. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Sostrate, prenez de ma part cette commission, et rendez cet office à ces princes, de savoir adroitement de ma fille vers qui des deux ses sentiments peuvent tourner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
C'est trop de modestie, et vous vous acquitterez toujours bien de toutes les choses dont on vous chargera. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Méchant, ou non, il la faut voir ; ce ne serait avec vous que reculer la chose, et il vaut mieux en être quitte. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Enfin, à force de le tourner de tous côtés, et de le presser sur la cause de cette profonde mélancolie, dont toute la Cour s'aperçoit, il a été contraint de m'avouer qu'il était amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Je vous pardonne cette affaire-là. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Cette commission, Sostrate, vous a été agréable sans doute, et vous l'avez acceptée avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
La crainte, Madame, de m'en acquitter mal. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Mais c'est ce que la Princesse ma mère attend de vous. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Ne lui ai-je pas dit aussi que je m'acquitterais mal de cette commission ? (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Vous ne pourriez pas dire qui des deux vous semble plus digne de cette préférence ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Entrons vite dans le bois, et voyons ce qui nous y attend ; ce lieu est le plus beau du monde, prenons vite nos places. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
Et tracez sur les herbettes v.185 (Acte 5, scène 5, TOUS)
Cette ardeur de plaisirs suivie, v.234 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
Cependant vous les faites longtemps languir, sur ce qu'ils attendent de vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
Que Sostrate décide de cette préférence. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
J'ai des raisons, Madame, qui ne permettent pas que je reçoive l'honneur que vous me présentez. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Quelle pourrait être cette raison ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Pour moi, je m'y soumets entièrement, et je déclare que cette voie me semble la plus raisonnable. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
Ma fille, vous avez une petite incrédulité qui ne vous quitte point. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Le Ciel, Anaxarque, me marquera les deux fortunes qui m'attendent ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
Peut-on contester sur cette matière les incidents célèbres, dont les histoires nous font foi ? (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Seigneur, la question est un peu violente, l'esprit de la Princesse n'est pas une règle pour le mien, et son intelligence peut l'élever à des lumières où mon sens ne peut pas atteindre. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Dressons notre promenade, ma Fille, vers cette belle grotte, où j'ai promis d'aller. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Si j'avais si mal suivi votre exemple que de m'être laissée aller à quelques sentiments d'inclination que j'eusse raison de cacher, j'aurais, Madame, assez de pouvoir sur moi-même pour imposer silence à cette passion, et me mettre en état de ne rien faire voir qui fût indigne de votre sang. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Et comme la Princesse Aristione est fort superstitieuse, il ne faut point douter qu'elle ne donne à pleine tête dans cette tromperie. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Il y a longtemps, mon fils, que je prépare cette machine, et me voilà tantôt au but de mes prétentions. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Mais sortons de cette grotte, je te dirai en marchant toutes les choses qu'il faut bien observer. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Oui, Madame, dès que j'ai osé vous aimer, c'est vous, Madame, qui voulez bien que je me serve de ce mot téméraire, dès que j'ai, dis-je, osé vous aimer, j'ai condamné d'abord l'orgueil de mes désirs, je me suis fait moi-même la destinée que je devais attendre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Puis-je, divine Princesse, me promettre de vous cette précieuse faveur ? (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Ne me fais point languir davantage, te dis-je, et m'apprends cette nouvelle. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
Une aventure merveilleuse, où personne ne s'attendait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Vous voyez que les Dieux se sont expliqués bien plus tôt que nous n'eussions pensé ; mon péril n'a guère tardé à nous marquer leurs volontés, et l'on connaît assez que ce sont eux qui se sont mêlés de ce choix, puisque le mérite tout seul brille dans cette préférence. (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque réveil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? (Acte 10, scène 2, SOSTRATE)
Allons-y de ce pas, et couronnons par ce pompeux spectacle cette merveilleuse journée. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

AMPHITRYON (1668)

Qui vous eût deviné là dans cette posture ? v.6 (Prologue, scène 1, NUIT)
Pour vous attendre venir. v.10 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Cette sublime qualité ; v.16 (Prologue, scène 1, NUIT)
Il n'est point à mon gré de plus sotte méthode, v.84 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Ne pouvait-il pas bien attendre qu'il fût jour ? v.165 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Et cette lanterne est Alcmène, v.203 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Du détail de cette victoire v.236 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Qui d'abord... Attendez le corps d'armée a peur. v.259 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Cette nuit, en longueur, me semble sans pareille : v.271 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Châtier cette insolence ; v.279 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
De mortelles frayeurs je sens mon âme atteinte. v.299 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Je quitte la partie. v.337 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Me faire ouvrir cette porte : v.339 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Tu te dis de cette maison ? v.346 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Hé bien que fait cette raison ? v.348 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Qui te donne, dis-moi, cette témérité v.354 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Encore cent autres coups pour cette autre impudence. v.383 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Mais ton bâton, sur cette affaire, v.394 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Qui te jette, dis-moi, dans cette fantaisie, v.412 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et laisse à mon devoir s'acquitter de ses soins. v.449 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Par cette question, il faut que je l'étonne ; v.494 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Cette preuve sans pareille, v.505 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Si tu prends cette fantaisie. v.516 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Mais parmi les périls mêlés à cette gloire, v.554 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Quoi ? C'est ainsi que l'on me quitte ? v.630 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
Que de mon devoir je m'acquitte ? v.632 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Mais avec cette brusquerie, v.634 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
Ah ! Que dans cette occasion v.687 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
Mon courroux n'attend qu'un bâton ? v.692 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
Que je débrouille ici cette confusion. v.703 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
Si vous vous mettez en courroux, v.764 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Enfin deux gouttes de lait v.785 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Entrons, sans davantage attendre. v.843 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
En ce moment sans doute elle ne m'attend pas, v.845 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
Nous acquitter de nos hommages, v.848 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
J'osais me flatter en moi-même, v.862 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
L'attente d'un retour ardemment désiré, v.864 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Et j'attendais de votre coeur, v.878 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Tout ce que de mon coeur vous aviez lieu d'attendre. v.888 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Un songe cette nuit, Alcmène, dans votre âme, v.899 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Cette vapeur dont vous me régalez v.910 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Laissons un peu cette vapeur, Alcmène. v.918 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Est-ce donc que par cette feinte v.926 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Finissons cette raillerie. v.931 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Que plus tôt qu'à cette heure on m'ait ici pu voir ? v.933 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Tenez, trouverez-vous cette preuve assez forte. v.965 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Quelle est cette aventure ! Et qu'en puis-je augurer, v.974 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Songez-vous en tenant cette preuve sensible, v.984 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Tous ces transports, toute cette tendresse, v.1012 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Assurément, quelle est cette demande ? v.1020 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et demeure ici pour m'attendre. v.1065 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Finira cette querelle. v.1070 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Quelle est cette frayeur ? Et sachons donc pourquoi ? v.1158 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
De cette liberté que ton coeur m'a permise. v.1187 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Ce vous est une attente vaine, v.1227 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Cette action, sans doute, est un crime odieux, v.1297 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et je mérite enfin pour punir cette audace, v.1355 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Pour vous la demander je me jette à genoux ; v.1359 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Il faut qu'une atteinte soudaine, v.1365 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Fait, sous des atteintes mortelles, v.1374 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Cette épée aussitôt, par un coup favorable, v.1380 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
C'est tout ce que j'attends pour faveur souveraine. v.1389 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Ne puisse de mon coeur, jusqu'à cette vengeance v.1401 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Mais pourquoi cette violence, v.1403 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Cette colère qui m'accable, v.1408 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et que l'on donnerait volontiers cette gloire, v.1459 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
D'où vient donc qu'à cette heure on ferme cette porte [?] v.1497 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
Attends, traître, avec un bâton v.1513 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
Ah ! Je t'arracherai cette langue, sans doute. v.1544 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
En quel trouble cruel, jette-t-il mon esprit ? v.1559 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
Calmez cette colère. v.1586 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Et n'a point voulu nous quitter. v.1595 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Vous devez éclaircir toute cette aventure. v.1607 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Voyons quelle fortune en ce jour peut m'attendre. v.1610 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Et ne souffrira point que l'on batte ses gens. v.1640 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
Que voulez-vous qu'à cette vue v.1649 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Oui, vous avez raison : et cette ressemblance, v.1668 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
C'est à moi de finir cette confusion ; v.1680 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Alcmène attend de moi ce public témoignage. v.1690 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Attendant avec vous ces témoins souhaités, v.1696 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Vous vous plaignez à tort. Permettez-nous d'attendre, v.1709 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Allez, faibles amis, et flattez l'imposture. v.1715 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Hé bien, je les attends ; et saurai décider v.1719 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Cette fureur, avec deux mots. v.1726 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Certes, toute cette aventure v.1737 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
En cette qualité souffre-moi près de toi, v.1775 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
Prends garde de tomber dans cette frénésie ; v.1790 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
Si cette ressemblance est telle que l'on dit, v.1816 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
Frappez, battez, chargez, accablez-moi de coups . v.1846 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Je m'attendais là pour me battre. v.1853 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Que sous les traits chéris de cette ressemblance ; v.1870 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
Et c'est moi, dans cette aventure, v.1901 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
Tu peux hardiment te flatter v.1920 (Acte 3, scène 10, JUPITER)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Quittez, quittez vos troupeaux, v.1 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Quittez, quittez vos troupeaux, v.6 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Cette nouvelle d'importance. v.22 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Il quitte les armes v.30 (Acte 1, scène 2, FLORE)
LOUIS jette plus de terreur. v.79 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
Vos louanges n'ont rien qui flatte ses désirs, v.108 (Acte 1, scène 7, PAN)
Mettez, mettez trois livres, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu'il mette ordre à cela. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Ils n'entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Toinette ! (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Quitte, à quitte, si vous voulez. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Attendez. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
Toinette. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Toinette. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Hé bien, quoi, Toinette ? (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu'il témoigne pour moi ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ne trouves-tu pas, Toinette, qu'il est bien fait de sa personne ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Mais, ma pauvre Toinette, crois-tu qu'il m'aime autant qu'il me le dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Eh, eh, ces choses-là parfois sont un peu sujettes à caution. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Toinette, que dis-tu là ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Angélique, tu ne veux pas m'arrêter cette coquine-là ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Mamour, cette coquine-là me fera mourir. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Holà, Toinette. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Pourquoi donc est-ce que vous mettez mon mari en colère ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Là, remettez-vous. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
Levez-vous, que je mette ceci sous vous. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Tu vois, Toinette, les desseins violents que l'on fait sur lui. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Toinette. (Acte 3, scène 8, BÉLINE)
Tu quittes le soin de ton négoce, et tu laisses aller tes affaires à l'abandon. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
La sotte musique que voilà ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Dis ton nom, dis ton nom, sans davantage attendre. (Acte 4, scène 1, ARCHERS)
J'en jetterai par terre. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
Voilà de sottes gens d'avoir peur de moi qui ai peur des autres. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
N'est-il rien, Messieurs, qui soit capable d'attendrir vos âmes ? (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
D'où vient cette surprise ? (Acte 3, scène 3, ARGAN)
J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Attendrai-je, mon Père, qu'elle soit venue ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Mettez-vous là ; ma fille. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps, et cette lenteur à comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement à venir. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
J'attendais vos ordres, Monsieur, et il m'est venu en pensée, pour divertir la compagnie, de chanter avec Mademoiselle, une scène d'un petit opéra qu'on a fait depuis peu. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Un Berger était attentif aux beautés d'un spectacle, qui ne faisait que de commencer, lorsqu'il fut tiré de son attention par un bruit qu'il entendit à ses côtés. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si chère idée ; mais la grande contrainte où l'on tient sa Bergère lui en ôte tous les moyens. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Mais dans le même temps on l'avertit que le père de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en célébrer la cérémonie. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Jugez quelle atteinte cruelle au coeur de ce triste Berger. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Il jette de douloureux regards sur celle qu'il adore, et son respect, et la présence de son père, l'empêchent de lui rien dire que des yeux. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Je ne m'en défends point dans cette peine extrême, v.244 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Cette comédie-là est de fort mauvais exemple. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Donnez-nous au moins le temps de nous connaître, et de voir naître en nous l'un pour l'autre, cette inclination si nécessaire à composer une union parfaite. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quant à moi, Mademoiselle, elle est déjà toute née en moi, et je n'ai pas besoin d'attendre davantage. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Vous êtes si sotte, mamie, qu'on ne saurait plus vous souffrir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Ne vous mettez pas en peine, je la rangerai bien. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Je suis fâchée de vous quitter, mon fils, mais j'ai une affaire en ville, dont je ne puis me dispenser. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Attendez je suis morte. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Oh çà, çà, je vous pardonne pour cette fois-ci, pourvu que vous me disiez bien tout. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Attendez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Mon frère, ne me parlez point de cette coquine-là. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette matière, les médecins en savent plus que les autres. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Mais il faut demeurer d'accord, mon Frère, qu'on peut aider cette nature par de certaines choses. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Que voulez-vous qu'il y mette, que les diverses professions des hommes ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Les sottes raisons que voilà. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette matière s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Remettez cela à une autre fois, et demeurez un peu en repos. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
De quoi vous mêlez-vous de vous opposer aux ordonnances de la Médecine, et d'empêcher Monsieur de prendre mon clystère ; vous êtes bien plaisant d'avoir cette hardiesse-là ? (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
Un attentat énorme contre la Médecine. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Je ne le connais pas ; mais il me ressemble comme deux gouttes d'eau, et si je n'étais sûre que ma mère était honnête femme, je dirais que ce serait quelque petit frère, qu'elle m'aurait donné depuis le trépas de mon père. (Acte 6, scène 7, TOINETTE)
Un médecin vous quitte, un autre se présente. (Acte 6, scène 7, BÉRALDE)
Par ma foi, voilà Toinette elle-même. (Acte 6, scène 8, ARGAN)
Ne diriez-vous pas que c'est effectivement Toinette ? (Acte 6, scène 8, ARGAN)
Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Allons donc, que l'on batte comme il faut. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je veux vous en envoyer un de ma main, et je viendrai vous voir de temps en temps, tandis que je serai en cette ville. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je suis fâché de vous quitter si tôt, mais il faut que je me trouve à une grande consultation qui se doit faire, pour un homme qui mourut hier. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je vois bien qu'il y a quelque amourette là-dessous, et j'ai découvert certaine entrevue secrète, qu'on ne sait pas que j'aie découverte. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Qu'est-ce, Toinette ? (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Tenez, le voilà tout de son long dans cette chaise. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
Que tu es sotte, Toinette, de t'affliger de cette mort ! (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu'en me servant ta récompense est sûre. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Puisque, par un bonheur, personne n'est encore averti de la chose, portons-le dans son lit, et tenons cette mort cachée, jusqu'à ce que j'aie fait mon affaire. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
Viens, Toinette, prenons auparavant toutes ses clefs. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
Qu'as-tu, Toinette, et de quoi pleures-tu ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
Mon père est mort, Toinette ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
Quelle atteinte cruelle ! (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
Quelle surprise agréable, mon père, puisque par un bonheur extrême le Ciel vous redonne à mes voeux, souffrez qu'ici je me jette à vos pieds pour vous supplier d'une chose. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Que voulez-vous dire, et qu'entendez-vous avec cette faculté de vos amies... (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Ditte hydropisia v.406 (Acte 7, scène 1, SECUNDUS DOCTOR)
Et rechlitterisare. v.454 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mais c'est assez de cette matière, reprenons un peu notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Done Elvire ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et depuis quand est-il en cette ville ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Va, va, c'est une affaire que je saurai bien démêler, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Il est question de te dire qu'une beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusques en cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
J'ai eu ma grâce de cette affaire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Madame, je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
N'attends pas que j'éclate ici en reproches et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour sa vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ô acoute un peu auparavant, Charlotte : j'ai queuque autre chose à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vois-tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Touche donc là, Charlotte. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Ah, ah, d'où sort cette autre paysanne, Sganarelle ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Charlotte, pour vous servir. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Tournez-vous un peu, s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et dites-moi un peu, Belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, Monsieur ; mais je dois bientôt l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Touchez donc là, Charlotte, puisque vous le voulez bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Oh, Monsieur, attendez que je soyons mariés, je vous prie ; après, ça, je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Attendez-moi un peu. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, que faites-vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Quoi, Charlotte... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez point cette fantaisie. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Pouvez-vous avoir cette pensée ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Oui, Charlotte, je veux que Monsieur vous rende un peu camuse. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Mettez-nous d'accord, Monsieur. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Laissez-la se flatter dans son imagination. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forêt. (Acte 3, scène 2, FRANCISQUE)
La Partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger est une soeur séduite et enlevée d'un convent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je ne veux point, mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Notre vengeance, pour être différée, n'en sera pas moins éclatante ; au contraire, elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir de nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
Vous vous expliquez clairement ; c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous n'allez point chercher de détours : vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, mais il ne veut pas le croire, et s'est assis là dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
Qu'il attende, tant qu'il voudra. (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Je n'ai point mérité cette grâce assurément. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
J'ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j'obtiens en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ne soyez point surpris, Don Juan, de me voir à cette heure et dans cet équipage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d'un feu éteint; (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Il faut s'amender ; encore vingt ou trente ans de cette vie-ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Le pauvre garçon n'en peut plus, et cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Mon assiette, mon assiette. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous, petit la Violette, que vous savez présenter à boire à propos ! (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Qui peut frapper de cette sorte ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne vous rendez pas à la surprenante merveille de cette statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cette dernière-ci m'emporte et je ne puis m'empêcher de parler. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Je voudrais bien, de tout mon coeur, vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, il a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie, et je n'ai point d'autres pensées maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Nous souffrirons cette tache en notre famille ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Je crois connaître cette voix. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mais c'est assez de cette matière, reprenons notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Veux-tu qu'entre nous, je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Don Juan Elvire ! (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et depuis quand est il en cette ville ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Il est question de te dire qu'une jeune beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusque dans cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
J'ai eu ma grâce de cette affaire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis et.... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Madame je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour vouloir me tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
N'attends pas que j'éclate ici en reproche et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour ma vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Ô acoute un peu auparavant, Charlotte, j'ai queuque autre à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vois tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Touche donc là, Charlotte. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Ah, ah, d'où sort cette autre paysanne, Sganarelle ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Charlotte, pour vous servir. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Tournez-vous un peu s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et dites-moi un peu, belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non Monsieur, mais je dois bien l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Touchez donc là, Charlotte, que vous le voulez donc bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Oh, Monsieur, Attendez que je soyons mariées, je vous prie, après ça je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Attends-moi un peu. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, que faites vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Quoi, Charlotte... (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Pouvez-vous avoir cette pensée ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Oui Charlotte, je veux que Monsieur vous rende un peu camuse. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Mettez-nous d'accord Monsieur. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
Mais laissons-là la Médecine où vous ne croyez point, et parlons des autres choses ; car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
J'attends que ton raisonnement soit fini. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et tournez à main droite quand vous serez au bout de la forêt, mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps, il y a des voleurs ici autour. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
La partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger, est une soeur séduite et enlevée d'un couvent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère ; je ne veux point mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Notre vengeance, pour être différée n'en sera pas moins éclatante ; au contraire elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre, la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Il jette des regards sur nous qui me feraient peur si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir à nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
Fort bien, Monsieur, le mieux du monde, vous vous expliquez clairement, c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous ne m'allez point chercher de détours, vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, il ne veut pas le croire, et s'est assis là-dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
Qu'il attende tant qu'il voudra. (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Je n'ai point mérité cette grâce assurément, mais Monsieur... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles, je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables, et ce fils que j'obtiens, en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette même vie dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ne soyez point surpris Don Juan de me voir à cette heure, et dans cet équipage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant, et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes de feu éteint. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Oui, ma foi, il faut s'amender, encore vingt ou trente ans de cette vie ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Le pauvre garçon n'en peut plus, cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Mon assiette, mon assiette. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous petit La Violette, que vous savez présenter à boire à propos. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Qui peut frapper de cette sorte ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne vous rendez pas sur la surprenante merveille de cette Statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là dis-je sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglement les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
C'est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cette dernière-ci m'importe, et je ne puis m'empêcher de parler. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Je voudrais bien de tout mon coeur vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, et il a inspiré à mon âme de changer de vie, et je n'ai point d'autre pensée maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais, par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Nous souffrirons cette tache en notre famille ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Je crois connaître cette voix. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Au moins y travaillons-nous fortement ; et déjà nous avons préparé un bon nombre de batteries pour renverser ce dessein ridicule. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Mon_Dieu, Nérine, que tu es sotte de nous donner de ces frayeurs ! (Acte 2, scène 1, JULIE)
Que rien ne pourra vous contraindre, et que malgré tous les efforts d'un père, vous me promettez d'être à moi. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent à rire ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Vous ne vous remettez point mon visage ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous ne vous remettez pas tout cela ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Oui, je serai bien aise de donner quelques ordres, et vous n'avez qu'à revenir à cette maison-là. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Je vous attends avec impatience. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Voilà une connaissance où je ne m'attendais point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Je sais ce que c'est, je sais ce que c'est, et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Voilà toujours six pistoles d'avance, en attendant ce que j'ai promis. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
Tant pis ; cette grande appétition du froid et de l'humide, est une indication de la chaleur et sécheresse qui est au dedans. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
Qu'est-ce donc que toute cette affaire ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je vais, de mon côté, dresser une autre batterie, et le beau-père est aussi dupe que le gendre. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
Oui, je l'attends de Limoges, et il devrait être arrivé. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
Ne vous en mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Mettez le vostre chapeau sur le teste, Montsir, si ve plaist. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Oui, Montsir, et avec un grant dévotion nous tous attendre sti mariage. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Sans doute, ils étaient une douzaine de possédés après mes chausses ; et j'ai eu toutes les peines du monde à m'échapper de leurs pattes. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
De vous dire que cette fille-là mène une vie déshonnête, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Peut-être dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, après tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur dépende... (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas là-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assignées sur le mariage de ma fille. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Quelles dettes ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Qu'est-ce que veut cette femme-là ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Quoi, tu ne te souviens mie de chette pauvre ainfain, no petite Madelaine, que tu m'as laichée pour gaige de ta foy ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
Ne rougis-tu mie de dire ches mots-là, et d'estre insainsible aux cairesses de chette pauvre ainfain ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
Tu ne te sauveras mie de mes pattes ; et en dépit de tes dains, je feray bien voir que je sis ta femme, et je te feray peindre. (Acte 3, scène 8, NERINE)
Voilà une méchante affaire, et la justice en ce pays-ci est rigoureuse en diable contre cette sorte de crime. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
N'importe, ils ne s'enquêtent point de cela ; et puis ils ont en cette ville une haine effroyable pour les gens de votre pays, et ils ne sont point plus ravis que de voir pendre un Limousin. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Est-ce qu'on me fera attendre toute la journée sur le pavé, et qu'on ne me fera point venir mon carrosse ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Attendez-moi là. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
J'attends mes gens, Messieurs. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Allons, que l'on sorte de là, si vous ne voulez que je vous mette en prison. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
Mon_Dieu attendez. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Je vous promets de ne le point quitter, que je ne l'aie mis en lieu de sûreté. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
Voilà le seul honnête homme que j'ai trouvé en cette ville. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Et de quelle façon pourras-tu supporter cette douleur mortelle ? (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
Vous êtes une sotte. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
J'avais toutes les ardeurs du monde d'entrer dans votre alliance ; j'ai fait tout ce que j'ai pu pour obtenir un tel honneur, mais j'ai été malheureux, et vous ne m'avez pas jugé digne de cette grâce. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
En attendant qu'il vienne, nous pouvons jouir du divertissement de la saison, et faire entrer les masques que le bruit des noces de Monsieur de Pourceaugnac a attirés ici de tous les endroits de la ville. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

J'en voudrais être quitte pour dix pistoles. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
Est-il auteur qui ne doive trembler lorsqu'il en vient à cette épreuve ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Et n'est-ce pas à moi de dire que je voudrais en être quitte pour toutes les choses du monde ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Il vaut mieux s'acquitter mal de ce qu'ils nous demandent, que de ne s'en acquitter pas assez tôt ; et si l'on a la honte de n'avoir pas bien réussi, on a toujours la gloire d'avoir obéi vite à leurs commandements. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Voyez-vous cette posture ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Je trouve cette idée assez plaisante, et j'en ai reconnu là dès le premier vers. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
Mon_Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Et pour vous, vous êtes la soubrette de la précieuse, qui se mêle de temps en temps dans la conversation, et attrape, comme elle peut, tous les termes de sa maîtresse ; je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Monsieur, ces demoiselles ont peine à vous dire qu'elles souhaiteraient fort que personne ne fût ici pendant cette répétition ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Parbleu tu vois, j'attends que tous ces Messieurs aient débouché la porte pour présenter là mon visage. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Têtebleu quelle foule, je n'ai garde de m'y aller frotter, et j'aime mieux entrer des derniers. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
Attendez, il faut marquer davantage tout cet endroit, écoutez-le moi dire un peu. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
N'a-t-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au coeur à ceux qui les écoutent ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Vous voyez, je viens attendre ici la sortie d'un homme avec qui j'ai une affaire à démêler. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Bon, après ces petites cérémonies muettes chacun prendra place, et parlera assis, hors les Marquis, qui tantôt se lèveront, et tantôt s'assoiront suivant leur inquiétude naturelle. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Monsieur, elle est affichée sous le nom de Boursau[l]t, mais à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l'on en doit concevoir une assez haute attente. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
La représentation de cette comédie, Madame, aura besoin d'être appuyée, et les comédiens de l'Hôtel... (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Sans doute, et pour moi je réponds de douze Marquis, de six Précieuses, de vingt Coquettes, et de trente Cocus, qui ne manqueront pas d'y battre des mains. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Les comédiens m'ont dit qu'ils l'attendaient sur la réponse, et que... (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
Tout le monde attend de vous une réponse vigoureuse, et après la manière dont on m'a dit que vous étiez traité dans cette comédie, vous étiez en droit de tout dire contre les comédiens, et vous deviez n'en épargner aucun. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Messieurs, je viens vous avertir que le Roi est venu, et qu'il attend que vous commenciez. (Acte 1, scène 6, BEJART)
Tout à l'heure, Monsieur je crois que je perdrai l'esprit de cette affaire-ci, et... (Acte 1, scène 7, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

Ne cesseras-tu point cette rigueur mortelle ? v.5 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
Si tu ne veux partir, je vais quitter ce lieu. v.11 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
Obligeante Daphné, parle à cette inhumaine. v.17 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
Donne. De cette erreur ta rêverie est cause. v.54 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Cette ardeur qu'il t'inspire est-elle si puissante ? v.69 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Des tendres sentiments où nous jette son fils. v.88 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Ils pourront le quitter, cachons-nous pour attendre. v.98 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Que de sottes façons, et que de badinage, v.101 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
Et qu'on raisonne fort touchant cette venue. v.126 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
C'est de cette façon que l'on punit les gens, v.151 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Cette liberté nous peut être permise, v.169 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
C'est blesser ma pudeur que me flatter ainsi. v.171 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Je ne le croie atteint déjà d'un peu d'amour, v.204 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
Malgré cette fierté qui règne parmi nous, v.253 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
Le choix qui m'est offert s'oppose à votre attente. v.271 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Les Dieux... Paix, petit sot, cette philosophie v.299 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Ne vous mettez point en courroux, je vous prie. v.300 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
De passer dès cette heure à recevoir sa main. v.338 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Mais comment Lycarsis reçoit-il cette affaire ? v.343 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Va-t'en, laisse-moi seule en cette solitude v.359 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
Cette charmante mère avant sa destinée, v.363 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
Ne jettent leurs regards que sur les volontés. v.390 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Des présents que... Mais, ciel, d'où vient cette tristesse ? v.392 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et je vous avouerai que j'ai cette faiblesse, v.411 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Et vous pouvez l'avoir cette injuste tristesse, v.415 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Je suis bien malheureux de souffrir cette atteinte : v.424 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Qui me puissent forcer à quitter vos beaux yeux, v.450 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Sur cette belle main en signe le serment. v.466 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Ah, quittez de ces mots l'outrageante bassesse, v.479 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Oui, j'atteste le Ciel, que si contre mes voeux, v.485 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Et bien, vous triomphez avec cette retraite, v.503 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
De ne vous point servir, dans cette conjoncture, v.515 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Me permettez-vous de vous désobéir, v.549 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Ah, que cette aventure est un charmant miracle, v.583 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
Nous allons perdre cette beauté. v.589 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

Je n'ai jamais vu tant parler à l'oreille qu'elles ont fait entre elles, tant bâiller ; tant se frotter les yeux, et demander tant de fois : Quelle heure est-il ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Sans doute, je l'y prends, et de telle façon, que je veux me venger de cette impertinence. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
En un mot c'est un ambigu de Précieuse et de Coquette que leur personne. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Quel est le résultat de cette visite ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Après cela viennent les aventures ; les rivaux qui se jettent à la traverse d'une inclination établie, les persécutions des pères, les jalousies conçues sur de fausses apparences, les plaintes, les désespoirs, les enlèvements, et ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Apprenez, sotte, à vous énoncer moins vulgairement. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
Il faut le recevoir dans cette salle basse, plutôt qu'en notre chambre : ajustons un peu nos cheveux au moins, et soutenons notre réputation. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
Qu'elles ne se pressent point, je suis ici posté commodément, pour attendre. (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Votre complaisance pousse, un peu trop avant, la libéralité de ses louanges, et nous n'avons garde, ma cousine, et moi, de donner de notre sérieux, dans le doux de votre flatterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Comment diable, d'abord qu'on les approche, ils se mettent sur leur garde meurtrière ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Tapinois, en cachette, il semble que ce soit un chat qui vienne de prendre une souris. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je n'ai encore rien vu de cette force-là. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Pour moi, j'ai cette manie, de vouloir donner généralement, sur tout ce qu'il y a de plus beau. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
J'ai une délicatesse furieuse pour tout ce que je porte, et jusqu'à mes chaussettes, je ne puis rien souffrir, qui ne soit de la bonne ouvrière. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Il y a quelque temps que nous ne nous sommes vus, et je suis ravi de cette aventure. (Acte 1, scène 10, MASCARILLE)
C'est pousser vos civilités jusqu'aux derniers confins de la flatterie. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
Cette journée doit être marquée dans notre almanach, comme une journée bienheureuse. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Te souvient-il, Vicomte, de cette demi-lune, que nous emportâmes sur les ennemis au Siège d'Arras ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Holà Champagne, Picard, Bourguignon, Casquaret, Basque, la Verdure, Lorrain, Provençal, la Violette ! (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Moi, je dis, que nos libertés auront peine à sortir d'ici, les braies nettes. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Quelle est donc cette audace, de venir nous troubler de la sorte, dans notre maison ? (Acte 1, scène 15, MAGDELON)
Coquines que vous êtes, vous nous mettez dans de beaux draps blancs, à ce que je vois, et je viens d'apprendre de belles affaires vraiment, de ces Messieurs, qui sortent. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
Et vous, qui êtes cause de leur folie, sottes billevesées, pernicieux amusements des esprits oisifs, romans, vers, chansons, sonnets, et sonnettes, puissiez-vous être à tous les Diables. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Et que cette fille est mandée de Tarente ici pour cela ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
Les réprimandes ne sont rien ; et plût au Ciel que j'en fusse quitte à ce prix ! (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
Comme nous sommes grands amis, il me fit aussitôt confidence de son amour, et me mena voir cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il voulait que je la trouvasse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Un autre aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe, avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine ; et sa coiffure était une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissait tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules ; et cependant, faite comme cela, elle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agréments et que charmes que toute sa personne. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu'elle appelait sa chère mère ; et il n'y avait personne qui n'eût l'âme percée de voir un si bon naturel. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Après quelques paroles, dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée, nous sortîmes de là ; et demandant à Léandre ce qu'il lui semblait de cette personne, il me répondit froidement qu'il la trouvait assez jolie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Et par-dessus tout cela mets encore l'indigence où se trouve cette aimable personne, et l'impuissance où je me vois d'avoir de quoi la secourir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Oui, belle Hyacinte, et ces nouvelles m'ont donné une atteinte cruelle. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Puisque vous le voulez, je veux bien essuyer mes pleurs, et j'attendrai d'un oeil constant ce qu'il plaira au Ciel de résoudre de moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Elle n'est pas tant sotte, ma foi, et je la trouve assez passable. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Ne laissons pas d'attendre le vieillard. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Une action de cette nature ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Je veux dire qu'il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Et que n'ai-je à cette heure la fille que le Ciel m'a ôtée, pour la faire mon héritière ! (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Attends. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Ne vous mettez pas en peine : je vous réponds de renverser tout cet obstacle, et j'y vais travailler de ce pas. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Je n'entends point cette énigme. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Que pourrait-ce être que cette affaire-ci ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Ce lieu n'est pas tout à fait propre à vuider cette affaire, et nous allons l'examiner ailleurs. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Me trahir de cette manière ! (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Je jure le Ciel, que cette trahison ne demeurera pas impunie. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Vos égyptiens sont sur le point de vous enlever Zerbinette ; et elle-même, les larmes aux yeux, m'a chargé de venir promptement vous dire, que si dans deux heures vous ne songez à leur porter l'argent qu'il vous ont demandé pour elle, vous l'allez perdre pour jamais. (Acte 2, scène 4, CARLE)
Je suis mon pauvre Scapin à cette heure qu'on a besoin de moi. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
J'ai cette insulte-là sur le coeur. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Il faut quitter ton ressentiment. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
Ne vous mettez pas en peine. Combien est-ce qu'il vous faut ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai donc été trouver le frère de cette fille qui a été épousée. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je ne sais pas s'il a cette pensée ; mais il ne veut point consentir aux deux cents pistoles que vous voulez, et il dit que c'est trop. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Que ne le trouvé-je à cette heure avec tout son secours ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
À cette botte. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
À cette autre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Si je vous suis suspect, je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher, dès cette heure, qui accommodera vos affaires. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Je vais t'attendre chez moi. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Attendez, Monsieur, nous y voici. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande manne, et tu les vendras aux fripiers, pour aller racheter mon fils. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Attends, Scapin, je m'en vais quérir cette somme. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Cette galère lui tient au coeur. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dût m'être si tôt ravie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Il faut donc que j'aille mourir ; et je n'ai que faire de vivre si Zerbinette m'est ôtée. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
Mais à condition que vous me permettez à moi, une petite vengeance contre votre père, pour le tour qu'il m'a fait. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Vous me le promettez devant témoin. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Voilà Silvestre qui s'en acquittera aussi bien que moi. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Je te l'ai déjà dit, tu quitterais le dessein que tu as, si tu m'en voulais croire. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
Le frère de cette personne qu'Octave a épousée. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Attendez. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Attendez. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Mettez-vous bien jusqu'au fond, et surtout prenez garde de ne vous point montrer, et de ne branler pas, quelque chose qui puisse arriver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ? (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je vous prie de me dire cette histoire. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
En arrivant dans cette ville, un jeune homme me vit, et conçut pour moi de l'amour. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Attendez. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Ne pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Pour venir à notre conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville ; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si pour en tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans l'industrie d'un serviteur qu'il a. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Nous verrons cette affaire, pendard, nous verrons cette affaire, et je ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
Non, vous dis-je, mon père, je mourrai plutôt que de quitter mon aimable Hyacinte. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
Ceux de qui je l'ai rachetée viennent de me découvrir qu'elle est de cette ville, et d'honnête famille ; que ce sont eux qui l'y ont dérobée à l'âge de quatre ans ; et voici un bracelet qu'ils m'ont donné, qui pourra nous aider à trouver ses parents. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
Ah, Monsieur, je me sens tout soulagé depuis cette parole. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
Et moi, qu'on me porte au bout de la table, en attendant que je meure. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 2199 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 66,64 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	35	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	35
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	0	0	0	4	13	1	8	0	10	0	7	0	43
3	LE M?DECIN MALGR? LUI	12	0	26	19	0	0	0	0	0	0	0	0	57
4	GEORGE DANDIN	10	0	12	28	0	0	0	0	0	0	0	0	50
5	L'?COLE DES MARIS	0	0	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
6	L'ÉCOLE DES MARIS	15	0	27	20	0	0	0	0	0	0	0	0	62
7	LE DÉPIT AMOUREUX	22	0	21	22	24	16	0	0	0	0	0	0	105
8	LE TARTUFFE	10	0	17	21	22	19	0	0	0	0	0	0	89
9	LES F?CHEUX	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
10	LES FÂCHEUX	13	2	13	10	0	0	0	0	0	0	0	0	38
11	LES FEMMES SAVANTES	0	0	0	0	1	2	0	0	0	0	0	0	3
12	LES FEMMES SAVANTES	20	0	13	16	25	25	0	0	0	0	0	0	99
13	L'AVARE	27	0	19	21	14	30	0	0	0	0	0	0	111
14	LE MISANTHROPE	0	0	0	0	0	2	0	0	0	0	0	0	2
15	LE MISANTHROPE	28	0	11	22	14	17	0	0	0	0	0	0	92
16	L'ÉCOLE DES FEMMES	19	0	14	21	13	33	0	0	0	0	0	0	100
17	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	10	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	10
18	LE M?DECIN VOLANT	9	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	9
19	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	22	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	22
20	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
21	L'ÉTOURDI	25	0	29	18	28	24	0	0	0	0	0	0	124
22	LE MARIAGE FORC?	27	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	27
23	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	11	0	22	38	8	1	0	0	0	0	0	0	80
24	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	1	0	0	0	0	4	0	0	0	0	0	0	5
25	LE SICILIEN	22	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	22
26	LE SICILIEN	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
27	DON GARCIE DE NAVARRE	26	0	20	25	34	31	0	0	0	0	0	0	136
28	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	45	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	45
29	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	18	0	11	0	16	0	12	0	5	0	62
30	LES AMANTS MAGNIFIQUES	2	0	0	0	0	2	0	0	0	0	0	0	4
31	AMPHITRYON	24	4	37	28	0	0	0	0	0	0	0	0	93
32	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	59	6	0	34	0	0	0	0	0	99
33	LE MALADE IMAGINAIRE	6	0	0	1	0	0	0	2	0	0	0	0	9
34	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	19	0	29	16	23	14	0	0	0	0	0	0	101
35	DON JUAN	19	0	28	17	24	15	0	0	0	0	0	0	103
36	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	29	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	29
37	MÉLICERTE	17	0	18	0	0	0	0	0	0	0	0	0	35
38	LES PR?CIEUSES RIDICULES	27	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	27
39	LES FOURBERIES DE SCAPIN	18	0	39	21	0	0	0	0	0	0	0	0	78
40	PSYCHÉ	0	1	16	19	16	15	14	0	0	0	0	0	81
41	L'AMOUR M?DECIN	0	0	15	3	14	0	0	0	0	0	0	0	32
42	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	22	17	14	0	0	0	0	0	0	0	53
43	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	0	0	14	1	4	0	0	0	0	0	0	0	19
44	L'AMOUR MÉDECIN	0	0	0	2	1	0	0	0	0	0	0	0	3
	Total	572	7	482	470	309	251	72	2	22	0	12	0	2199