Occurences de l'expression

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LE JEU D'ESMORÃ‰E (1835)

Malheur, malheur à moi, par cette fatale naissance d'Esmorée, mon neveu ! (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Mais, de par le Dieu qui gouverne tout, dussé-je me tourmenter nuit et jour, j'entraînerai cet enfant à sa perte ; il faut que je l'étouffe ou que je le noie ; j'y travaillerai sans relâche, dussé-je y périr moi-même. (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Oui, je veux être roi de Sicile, roi de ce beau pays. (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Que doit-il arriver ? (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Je lus dans les planètes qu'un enfant d'une naissance illustre venait de voir le jour et qu'il vous donnerait la mort par le fer. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Dites-moi, maître, ces événements doivent-ils advenir ? (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Cependant si vous voulez agir avec prudence, je vous donnerai un conseil qui pourra vous sauver , car le cas exige des mesures habiles. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Mais vous Placus, cher ami, vous qui êtes un homme si habile et qui m'avez servi si longtemps avec fidélité ; vous m'avez toujours donné des conseils dont la sagesse a constamment maintenu ma dignité. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Je vous prie donc, mon bon et loyal maître, de trouver sur le champ un moyen qui sauve mon honneur, et me délivre des alarmes que cet enfant, d'après vos prédictions, doit me causer quelques jours. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
Sire roi, vaillant guerrier, mon illustre seigneur, écoutez ; vous me donnerez de suite une forte somme d'argent, avec laquelle je vais sans tarder me transporter en Sicile. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Le pouvoir de mon art fera venir entre mes mains ce jeune homme de haute naissance. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
Veuillez, je vous prie, me dire les raisons qui vous indisposent si fortement contre lui. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Voilà ce qui me causa depuis une crainte si vive, que je n'eus plus le moindre repos. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
S'il était d'une certaine naissance je l'achèterais sur le champ, pour l'emmener avec moi loin d'ici, chez les Maures, dans la ville de Bagdad, située au-delà de la Turquie. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Si telle est sa condition, il me convient à merveille. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Mais veuillez m'instruire d'un point. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Je pars avec lui ; que Mahomet me protège. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Il sera, comme je n'en doute point, pour jamais enseveli dans le pays des Maures. (Acte 1, scène 4, ROBERT)
Que Dieu l'abreuve d'opprobre ! (Acte 1, scène 4, ROBERT)
Venez, voyez cet enfant issu de noble sang. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Je l'élèverai comme s'il était mon propre fils et le confierai à ma fille. (Acte 1, scène 5, LE ROI MAURE)
Ne lui faites pas connaître la haute naissance de cet enfant : car si plus tard l'amour inquiète son coeur et lui inspire de la passion pour lui, elle pourrait bien lui révéler comment il est venu dans ces lieux. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Placus, j'approuve fort vos conseils ; cachons éternellement ce mystère à ma fille : par là je vivrai toujours en paix. (Acte 1, scène 5, LE ROI MAURE)
Venez promptement, ma fille. (Acte 1, scène 5, LE ROI MAURE)
Regardez cet enfant que nous venons de trouver : sa bouche a la fraicheur de la rose. (Acte 1, scène 6, LE ROI MAURE)
En me promenant au verger, j'entendis ses cris et le trouvai sous un cèdre. (Acte 1, scène 6, LE ROI MAURE)
Esmorée, ô bel enfant, combien votre aventure m'étonne : vos langes semblent révéler une naissance illustre, et l'on vous délaisse, privé de tout secours ! (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Venez, mon bel enfant, vous serez mon frère. (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Où êtes-vous, Robert, mon vaillant neveu ? (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Venez, j'ai à vous parler. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHR?TIEN)
Quoique la reine paraisse inconsolable, sa douleur n'est pas sincère, j'en suis convaincu : elle est indisposée contre vous, parce que vous devenez vieux. Souvent, sans qu'elle s'en doutât, je l'ai entendue faire des plaintes à ce sujet. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Certes, mon neveu, tout cela me surprend au dernier point. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
Je veux l'entendre parler. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHR?TIEN)
C'est vous qui êtes cause de mes regrets et de mes afflictions : il vous en arrivera malheur. Je sais comment tout s'est passé. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
Vous-même avez étouffé mon enfant : vous seule avez commis ce meurtre : oui, il vous en coûtera la vie ! (Acte 1, scène 8, LE ROI CHR?TIEN)
Taisez-vous, méchante femme, il suffit : je ne veux plus vous entendre parler. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
Ô Dieu puissant, dont tout relève, et qui, dans votre humilité, avez souffert que l'on vous attachât à la croix, au moyen de trois clous, sans que vous l'eussiez mérité : Dieu de miséricorde, je vous conjure de dévoiler la vérité et de mettre mon innocence dans tout son jour. (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Comment pourrai-je conserver mon courage ? (Acte 1, scène 8, LA REINE)
Comment, ma soeur, cette femme charmante, peut-elle pousser la chasteté au point de n'aimer aucun homme et même de ne connaître dans les pays soumis au prophète, personne dont elle veuille faire son époux ? (Acte 2, scène 1, ESMORÉE)
Voici le verger de mon aimable soeur, le lieu de sa promenade favorite. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
Par mon dieu Apolin, je veux aussi profiter de sa fraîcheur. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
Le sommeil me gagne, j'en veux goûter le repos. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
C'est à vous, ô Apolin, que j'avoue la passion que j'éprouve pour un homme dont je ne connais ni la naissance, ni l'origine ! (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Brave guerrier, le chagrin sera éternel pour moi, car je ne veux point vous le confier : cette confidence porterait mon père à m'ôter la vie. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Quel chagrin j'éprouve. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Je vous en conjure, que votre bouche vermeille me raconte en détail comment votre père me trouva. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
Vous dont le caractère est si magnanime ; d'après ce que vous avez appris, je veux vous dire où mon père vous trouva : ce fut dans le verger, pendant qu'il y respirait le frais. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Apprenez-moi une chose, n'avez-vous jamais appris dans la suite que des épouses, ou de jeunes filles se soient plaintes d'avoir perdu un enfant ? (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Veuille Mahomet me faire surmonter cet opprobre : qu'il m'apprenne celui qui a déshonoré ma naissance en m'abandonnant à mon sort malheureux. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Illustre dame, un tel déshonneur ne vous arrivera pas. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Je vous en conjure, Esmorée, calmez cette excessive douleur : jamais je ne vous reprocherai l'état d'abandon dans lequel mon père vous trouva : nous vivrons ensemble dans un bonheur sans bornes. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
C'est un défaut que de trop parler ; j'en ai fait l'expérience : la prodigalité des paroles a souvent causé des malheurs et occasionné la perte d'un grand nombre de personnes. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Si j'avais gardé le silence, j'aurais passé toute ma vie au sein du bonheur avec Esmorée, que mes discours indiscrets viennent d'éloigner de moi. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Certes, avec raison je puis me plaindre de ce que ma langue ne se soit pas glacée dans ma bouche, lorsque je prononçai ces funestes paroles. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Illustre dame, il me faut partir : que Mahomet veille sur votre chaste beauté : veuillez, je vous prie, saluer de ma part le roi, mon seigneur : car je ne reviendrai pas avant d'avoir connu mon origine, ainsi que la personne qui m'exposa au lieu où je fus trouvé. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Beau jeune homme, je vous prie humblement de revenir près de moi, quand vous en serez instruit. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Par Tervogant, belle Damiette, coeur généreux, je me ferai un devoir de revenir promptement, quand j'aurai découvert la vérité. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Ô Esmorée, prenez cette ceinture qui vous enveloppait lorsqu'on vous trouva. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
Mahomet, Apolin, Mahom, Tervogant, venez tous à mon secours ! (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Je ne saurais goûter de bonheur avant que je n'aie découvert mon origine, et que je ne sache quel est celui qui, dès ma naissance, me livra à mon sort malheureux. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Ô que mon coeur serait soulagé si je pouvais trouver mon père et ma mère. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Noble jeune homme, venez près de moi : expliquez-vous, car de loin je vous ai entendu pousser des plaintes. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Apprenez-moi comment vous êtes venu dans ces lieux et qui vous donna cette ceinture. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Par Mahomet, mon maître, je veux volontiers vous satisfaire. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Nous pouvons échanger nos chagrins : vous êtes en prison et moi je souffre cruellement : car étant encore enfant je fus exposé et l'on me trouva enveloppé dans cette ceinture : je la porte en évidence, parce qu'il se peut que l'on me reconnaisse quelque jour à ce signe. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Dites-moi, savez-vous où vous fûtes trouvé ? (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Noble dame, ce fut à Damas, dans un verger, où le roi de ce pays me trouva : ce fut aussi lui qui m'a retenu dans son palais. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Soyez béni, ô Dieu, de qui provient toute vertu ! (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Soyez le bien venu, mon cher fils Esmorée, apprenez que je suis votre mère et que vous êtes mon enfant. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Ma propre main a brodé cette ceinture que vous portiez lorsqu'on vous trouva : elle vous enveloppait au moment où vous fûtes enlevé d'auprès de moi. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Non, ma chère mère, je ne veux plus tarder à travailler à votre délivrance. La première grâce que je demanderai à mon père, à cet illustre seigneur, sera celle de vous tirer de cette prison. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Il m'a fait retrouver ma famille et celle qui me porta dans son sein. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
C'est avec raison que mon coeur tressaillit de joie au moment où je vis cette femme bien aimée. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
Le supplice du malfaiteur qu'on met à mort n'est pas plus terrible que celui que j'endure en ce moment : un opprobre éternel va me couvrir. Si mes mains l'eussent tué au lieu de le vendre, son existence ne me causerait plus de tourments. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
Je crains fortement qu'il ne m'en advienne malheur : car si l'on découvre que je l'ai vendu à un Sarrasin, c'en est fait de moi. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
Allez, Robert, mon neveu, allez trouver la reine, mon épouse, que je vais éternellement aimer avec fidélité, et à laquelle je veux être soumis pour toujours ; car sans qu'elle l'ait mérité, je l'ai gardée en prison. (Acte 2, scène 4, LE ROI CHRÉTIEN)
Venez, noble dame, sortez de cette prison que vous habitâtes si longtemps. Vous verrez Esmorée, votre fils ; vous verrez ce jeune guerrier. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
Je veux vous être soumis, tant que je vivrai. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Je vois clairement que les torts sont de mon côté : car notre fils Esmorée est revenu plein de jeunesse et de force. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHR?TIEN)
Où êtes-vous Esmorée, mon neveu ? (Acte 2, scène 5, ROBERT)
Ô Esmorée, faites-moi connaître où vous avez séjourné. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Cet illustre Sarrasin me trouva dans son verger : il a une fille d'un caractère généreux : elle m'adopta avec le plus grand empressement, quand le roi, son père, m'eut recueilli, elle me tint lieu de mère et me traita comme un frère. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
C'est elle qui m'a fait connaître de quelle manière son père me trouva et comment j'étais enveloppé dans cette ceinture, quand je lui fus confié. (Acte 2, scène 5, ESMOR?E)
Par notre seigneur qui fut couronné d'épines, Esmorée, mon neveu, si l'auteur de ce crime m'était connu, il recevrait la mort de mes mains, à moins que la terre ne vînt à l'engloutir : oui, mon épée le tuerait et mettrait fin à son indigne vie. (Acte 2, scène 5, ROBERT)
Le soleil, la lune, le jour et la nuit, le ciel et la terre, les arbres et les plantes, tout doit l'être à sa puissance : c'est en lui que vous devez croire. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Je le conjure donc, ce Dieu tout-puissant, de veiller avant tout sur les jours de la belle Damiette : elle a droit à ma reconnaissance , cette jeune et noble reine de Damas, qui m'a élevé avec tant de soins : car elle est bonne et sensible. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Qu'est-ce qui retient Esmorée et l'empêche de revenir près de moi ? (Acte 2, scène 6, DAMIETTE)
Maître, je veux aller chercher Esmorée dans tous les pays, dussé-je endurer la faim et la soif, des revers et des humiliations. (Acte 2, scène 7, DAMIETTE)
Je vous prie, mon cher Astrologue, de ne pas me quitter, et de m'aider de vos conseils pour le retrouver. (Acte 2, scène 7, DAMIETTE)
N'y a-t-il personne qui veuille donner l'aumône à deux pèlerins égarés et dépouillés par les brigands ? (Acte 2, scène 8, DAMIETTE, L'ASTROLOGUE)
Jamais, à aucun hôte du monde, je n'accordai l'hospitalité avec tant de joie. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Mais comme je ne pouvais l'exécuter sans m'exposer à de grands dangers, je pris le costume de pèlerin et j'errai à l'aventure dans le pays, ayant pris avec moi Placus, pour qu'il me protégeât. (Acte 2, scène 8, DAMIETTE)
Venez voir celle qui m'aime si tendrement et avec tant de constance : il est juste que je la paie de retour, elle a tant fait pour moi. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Aussi je veux lui faire un accueil cordial : soyez la bienvenue, charmante Damiette, vous seule serez Reine de Sicile. (Acte 2, scène 9, LE ROI CHRÉTIEN)
Par Saint-Jean, ô mon oncle et mon roi, Esmorée en est digne ; il est devenu un chevalier renommé qui manie bien les armes. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
C'est lui qui vous vendit à moi, et mille livres d'or furent le prix de notre marché. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Par le seigneur qui gouverne tout, ce crime sera vengé avant qu'une goutte de vin désaltère ma soif. (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Par Dieu, mon neveu, cela est faux. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
Le crime que vous avez commis est bien plus exécrable : comment a pu vous venir l'idée de vendre celui que les liens du sang vous attachaient si étroitement et de faire croire à mon père que ma mère avait commis ce crime ? (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
S'il est quelqu'un dans le pays qui m'accuse, je veux entrer en lice avec lui pour soutenir mon innocence. (Acte 2, scène 9, ROBERT)
Je parie ma tête qu'on la retrouverait encore dans vos coffres. (Acte 2, scène 9, L'ASTROLOGUE)
Voici le jour de votre supplice; l'univers entier ne saurait vous en arracher. (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)
Ainsi l'on voit toujours à mauvaise vie mauvaise fin : les coeurs purs et vertueux finissent par triompher. Je vous conseille donc tous, qui que vous soyez hommes ou femmes, de ne jamais quitter le sentier de la droiture : ainsi vous serez un jour unis à ce Dieu dont le trône sublime est dans les cieux où vous entendrez les concerts divins des anges. (Acte 2, scène 10, ESMORÉE)
Que Dieu nous accorde à tous sa protection, vous avez pu voir, hommes sages et prudents, quelle vengeance Esmorée a prise de Robert, son oncle. (Acte 2, scène 10, L'ASTROLOGUE)
Si vous vous êtes bien amusés, revenez tous demain. (Acte 2, scène 10, L'ASTROLOGUE)

LA RÃ‰CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)

Monseigneur, le bruit et la renommée de vos Grandeurs, de vos vertus, et de vos mérites, avai[en]t déjà passé les mers et retenti jusques ici, aux oreilles des Français, avant qu'ils eussent l'honneur de vous voir en ces contrées. Mais le bruit de vos canons tirés à votre arrivée, s'étant fait entendre par toutes ces terres, en a amassé toutes les nations, lesquelles venant de fort loin, et par des chemins très fâcheux, on ne doit pas s'étonner, Monseigneur, si j'ai différé si longtemps à vous les présenter en qualité de génie universel de ce nouveau monde. (Acte 1, scène 1, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Vous voyez dans ceux-ci l'élite de notre petite Académie Française, ceux-là vous représentent la nation Algonquine et la Huronne, qui ne font plus qu'un peuple avec les Français par l'entremise de la foi, qu'ils ont embrassée. (Acte 1, scène 1, LE G?NIE UNIVERSEL)
Le Génie de ces forêts vous portera la parole des députés des autres nations étrangères qui n'ont encore eu aucun commerce avec l'Europe ; enfin quelques pauvres esclaves viendront aussi à leur tour vous rendre leurs hommages quand ils auront un peu surmonté la honte et la crainte, qui les tiennent encore cachés dans l'obscurité de ce bois. (Acte 1, scène 1, LE G?NIE UNIVERSEL)
Vous venez, Monseigneur, par un heureux transport v.3 (Acte 1, scène 2, PREMIER FRANÇAIS)
Que souvent nos moites paupières, v.6 (Acte 1, scène 2, PREMIER FRAN?AIS)
Avec l'ardeur de nos prières, v.7 (Acte 1, scène 2, PREMIER FRAN?AIS)
Enfer, qui contre vous luttant avec Neptune v.9 (Acte 1, scène 2, PREMIER FRAN?AIS)
Bouffi du vent de ses prouesses, v.28 (Acte 1, scène 2, TROISIÈME FRANÇAIS)
Et vos braves guerriers au milieu des hasards v.31 (Acte 1, scène 2, TROISI?ME FRAN?AIS)
J'ai pleuré jusques à présent la perte de notre pays, ruiné par notre ennemi commun, la perte du plus beau lac et des plus belles terres du monde, m'en voilà exilé pour jamais ; et à présent je me trouve à votre arrivée comblé de tant de biens, et de tant de faveurs du ciel, en votre illustre personne, que je ne puis m'empêcher d'en pleurer de joie, et votre bonté me fait espérer que la source de ces larmes agréables ne tarira jamais. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Ce qui m'oblige, Monseigneur, à vous protester toute l'obéissance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fidèles de vos sujets. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Avant ce bonheur je vous puis dire avec vérité, que la misère, sans consolation, m'était comme naturelle : la guerre, les maladies et la famine, étaient les compagnes les plus fidèles que j'eusse avec moi dès le berceau. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Maintenant qu'ayant la foi, je vis dans l'espérance d'une vie éternelle, et que je possède aujourd'hui l'honneur de votre bienveillance, et la faveur de votre protection, il est vrai que si j'étais capable de pleurer aussi bien que mon frère le Huron, je verserais, maintenant que je me vois devant vous, un torrent de larmes de joie ; mais il faut que je vous avoue que je ne sais ce que c'est que de pleurer ; j'ai trop de courage et de force d'esprit, pour me laisser aller à cette bassesse. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Les témoignages les plus sincères du respect, et de l'amour que j'aurai pour vous toute ma vie, seront de verser pour votre service non des larmes, mais mon sang jusques à la dernière goutte. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Monseigneur, ce Sauvage d'une nation inconnue aux peuples européens, vous dit en son langage, qu'ayant ouï de bien loin un grand bruit, il a appris de quelques chasseurs que c'étaient les salves dont on honorait l'arrivée du grand Capitaine Onontio, et que depuis ce temps-là, il a toujours couru à perte d'haleine, pour venir joindre au plus tôt ses cris de joie et d'allégresse au bruit des canons. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE DES FORÊTS)
Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus éloignée, nous étant rencontrés tous deux heureusement dans le même dessein à la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une espèce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coupé en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agréable qu'un homme incomparable était arrivé en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces forêts, aussi grands dans le ciel, que lui-même est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Ils se trouvent ici heureusement en ce rencontre pour leur consolation, et pour prendre part à la joie commune, autant que la douleur extrême de leur coeur le peut permettre. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Celui-ci, Monseigneur, vous adresse sa parole au nom des nations supérieures appelées les Nez-Percés, les cheveux relevés et les Outaoiiac, auxquels les Iroquois font aussi une très cruelle guerre, voici le sens de ses paroles. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruauté des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destinées au feu et aux flammes, qui ont déjà dévoré une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ô grand Onontio, que tous ces feux de cruauté, qui nous environnent, seront entièrement éteints, ou plutôt se changeront désormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos mérites et par l'heureux succès de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques à vous tous les ans, et ensuite votre zèle et votre charité envers tant de pauvres abandonnés, nous procureront réciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les trésors des richesses éternelles. (Acte 1, scène 3, LE G?NIE INTERPR?TE)
Monseigneur, voilà les pensées et les sentiments de ces pauvres barbares que je vous ai présentés ; maintenant pour vous déclarer le reste du fond de leurs coeurs, je mets à vos pieds de leur part, leurs couronnes, les armes et les liens de leur captivité ; leurs arcs et leurs flèches auprès de vos léopards invincibles, leur seront dorénavant tout à fait inutiles ; et leurs liens ne peuvent être employés plus honorablement, qu'à joindre ensemble vos lauriers, et les attacher inséparablement à vos généreux desseins. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Enfin, Monseigneur, ils font hommages de leurs couronnes à la vôtre ne prétendant relever jamais d'autre après Dieu que de votre Grandeur. (Acte 1, scène 3, LE G?NIE UNIVERSEL)

FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)

Quand il était enseveli v.9 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
D'où venez-vous ? v.32 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Ne sais que faire ici venez. v.37 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Si ne veux-je pas qu'il me touche. v.41 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Je vous dirais bien des nouvelles. v.43 (Acte 1, scène 1, JENIN)
C'est donc un paradis nouveau v.79 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Fait et construit nouvellement. v.80 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
À une taverne en hiver. v.86 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Garde n'avais de m'y trouver. v.87 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Cela n'est pas bien convenable. v.97 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Avez-vous longtemps séjourné v.110 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Quelque chose y avez-vous apprit ? v.140 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Quelle ? Ne la veuillez celer. v.145 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Quand je veux. v.147 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Je verrais volontiers l'usage. v.149 (Acte 1, scène 1, LE CURÉ)
Quelle autre science nouvelle v.155 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Savez-vous Jenin ? v.156 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Je dis bien la bonne aventure v.157 (Acte 1, scène 1, JENIN)
C'est pour le sang de ma cervelle, v.183 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Que lui aprend-on de nouveau v.191 (Acte 1, scène 1, JENIN)
La fin de ta bonne aventure, v.196 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Je ne veux rien savoir, ma femme, v.200 (Acte 1, scène 1, JENIN)
De peur de trouver quelque blâme. v.201 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Peut-être que je trouverais, v.203 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Jenin, quel(le) science avez-vous v.211 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Et mot, vous verrez chose terrible v.216 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Quand je veux plus n'en faut enquerre. v.218 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Vous savez procurer votre cas v.222 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
Ennuis verrez que par mon sens, v.232 (Acte 1, scène 1, JENIN)

LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)

Le plaisir de la vengeance ; le bruit, le mouvement, le fracas que tout cela va faire... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Vous croyez nous humilier avec votre Club malhonnête... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Vous éprouverez qu'il ne faut pas défier des femmes... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Il m'a été permis de l'admettre exclusivement... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Mais il n'arrive point ; je suis impatiente... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Ce ton lutin, vous sied à merveille... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Pour être vraiment philosophe, il ne faut pas vivre avec les femmes ; ce grand caractère s'affaiblirait avec nous : nos vertus tiennent trop à la nature : elle ne produit rien qui élève, qui distingue assez... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Trahir avec audace ; être entreprenant, téméraire, vouloir dominer enfin ; voilà ce qui s'appelle être homme. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Adieu, Chevalier, je vous conseille de ne plus revenir à ma toilette. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je vois que nos amusements vous blessent ; je veux les justifier. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Justifier une singularité qui vous confond avec des sauvages ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
À notre égard, nous osons la comparer à la rose dans un parterre : elle brille, aux yeux, des couleurs les plus vives ; passez auprès d'elle, elle vous déchire ; cueillez-là, elle vous, pique : alors vous offensez sa beauté par des plaintes... par des murmures... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Arrive-t-il, de part ou d'autre, une infidélité ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Nouveau sujet de division, justifications feintes, remords prétendus, des larmes enfin qui renouent la chaîne, qu'aujourd'hui nous voulons rompre, pour le bonheur de tous. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Voilà un parterre, une fleur, une femme traités avec bien de l'honnêteté. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Il me semble que vous ne devez pas avoir tout dit. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
La dette est plus qu'acquittée ; vous devez être content de vous... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Mesdames, si vous pensez comme Madame_la_Comtesse, vous devez avoir quelque chose a me dire... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je serai plus juste envers vous. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous n'avez rien à me dire ?... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
À Juger de l'accueil par le congé, je vois que vous l'avez bien reçu ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
J'ai compris d'ailleurs le sujet de votre conversation : mais pourquoi sommes-nous de moitié dans ce badinage ? (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Que ferons-nous dans notre nouvel établissement ?... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Avez-vous rédigé un plan ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
Vous savez bien que nous attendons Monsieur Descartes ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Oui, mais assurons nous ici que personne n'a peur des revenants. (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
Et, d'ailleurs, s'il est vrai, comme on le dit, qu'il soit le premier qui nous ait découvert une âme, il est bien juste que nous lui rendions la vie, à notre volonté. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Pour qui donc nous prenaient ces Messieurs, avant cette découverte ? (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Nous leur prouverons qu'on ne se laisse pas dépouiller de ce que l'on a de plus précieux. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Ces Messieurs, en nous rendant suspectes les unes aux autres, peuvent nous trahir plus impunément. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Et il existe encore des femmes qui ne veulent pas se rendre à cette vérité, si importante pour elles... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
À propos, j'ai vu tantôt notre jeune veuve... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Elle ne tardera pas sûrement d'arriver. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Écoutons-la ; voyons ses dispositions : l'examen ne doit pas être difficile, car elle est naïve et sensible. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
Vous ne verrez point d'hommes ici. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous avez donc à vous plaindre de l'un d'eux ?... (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Notre premier besoin de situation est de connaître profondément les hommes : ce sont eux qui veulent, vous l'apprendrez ; les femmes ne peuvent que faire vouloir, jugez de quelle importance il est pour nous de connaître leur coeur, d'analyser leurs penchants, de pénétrer dans leur âme, et d'y chercher jusqu'à leurs dégoûts mêmes. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cette étude pénible, humiliante, si vous voulez, mais absolument nécessaire, nous conduit à les dompter, plus que ne le sont souvent nos charmes, ainsi qu'à les juger, beaucoup mieux qu'ils ne nous apprécient ; et ce fera là le grand objet de nos méditations dans nos assemblées. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Ces Messieurs ne manqueront pas par leurs actions, de fournir à la conversation. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Nous serons charmées de vivre avec vous. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
Vous venez de nous entendre ?... (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
Il ne faut pas d'ailleurs que nos conventions puissent vous effrayer. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
Nous ne voulons qu'occuper notre esprit, égayer notre solitude, et trouver dans des amusements raisonnés, le dédommagement des soins que les hommes nous refusent. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MERVAL)
Dans une demi-heure, soit ; nous avons quelques visites à faire : nous revenons. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Descartes arrivera, et je ne saurai que lui dire : je ne connais de lui que son nom et sa gloire... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Encore faut-il connaître les gens que l'on invite, et que l'on fait venir de si loin... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est que vous autres hommes, vous êtes lents, si lents à venir, et surtout quand on vous appelle. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Avant de vous répondre, permettez-moi de vous demander si vous avez vu ces Dames ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Expliquez-moi les bien, afin que je puisse en causer avec lui. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Vous savez déjà, sans doute, ce que ce mot signifie ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Tel esprit règne ici, tel autre là ; tel intérêt pousse l'un vers la hauteur, et tel fait aller l'autre obliquement : un tourbillon emporte l'autre ; mais tout se retrouve à sa place ; et de tous ces tourbillons il se forme un beau Royaume, qui va son train sous les yeux d'un bon Roi. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il trouvait partout les tourbillons et l'instabilité, et rien d'oisif ni de vide, pas même la tête d'une jolie femme, où il voyait les idées s'arranger, aller et venir selon la forme des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Tout cela s'emboîte à merveille, et lui fait une petite félicité, qui la rend, chaque jour, plus charmante, par tous ces tours et retours de ses goûts et de ses pensées ; comme le monde est plus beau, plus riant à la vue, par ses mouvements et ses révolutions. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
De sorte que les tourbillons sont dans l'univers comme on les voit dans le monde, et comme on les sent dans sa tête !... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
J'entends : on veut savoir tout seul ce que l'on doit à autrui. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ses écoliers l'ont peint de plusieurs couleurs ; et voilà comment on s'est fait gloire de ses découvertes, sous le nom d'attraction, de gravitation, et coetera. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Vous, par exemple, quelque nom qu'on vous donne, vous êtes toujours la même femme aimable ; mais vous avez cent espèces d'atours pour vous montrer. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Le monde, qui ne regarde rien en face, la voit passer habillée successivement de blanc, de noir, de rouge, et croit que ce sont trois femmes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
À merveille ... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Oui, ces Messieurs n'ont pas communément des inventions fort heureuses. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
La nouveauté préside à sa toilette ; elle l'arrange tantôt à l'Anglaise, tantôt dans une autre mode... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Si je m'explique à la rigueur, Descartes n'a donc rien inventé ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Certainement, il n'a pas inventé la vérité : mais il a inventé le moyen de connaître l'erreur, qui gouvernait le monde, à la place de cette vérité qui se tenait cachée. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il a trouvé le moyen d'arriver à sa retraite. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il a tout inventé, puisqu'il ne s'est servi de rien de ce qui était de l'invention des autres. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Mesdames, c'est vous qui en avez le secret : c'est de vous que le philosophe l'apprit. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
C'est lui ; le voilà qui arrive : nous l'avons rencontré. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Marquis daignez descendre pour le recevoir, pour lui prouver au moins notre empressement. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Notre reconnaissance doit s'exprimer avec plus de simplicité. (Acte 1, scène 6, LA VICOMTESSE)
Ces Messieurs, avec leurs Clubs, leurs assemblées, voudraient peut-être nous remettre au temps qui a précédé Descartes. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Nous aimons à contracter une nouvelle dette aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Nous ne vous recevons pas, Monsieur, avec l'appareil consacré par l'usage. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Un discours simple, un accueil modeste, un aveu de notre embarras, vous diront mieux combien nous sommes remplies de votre mérite, et flattées de votre retour. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Vous m'avez appelé, Mesdames, et cet honneur renferme tout pour moi. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Elle prouve que la sensibilité se perfectionne par les bienfaits de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Les Brochures pleuvent. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
L'esprit même est devenu une mode... (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
Son ton n'est plus grave ; ses formes ne font plus sérieuses ; elle admet jusqu'à l'élégance de la parure ; et vous jugez que quelquefois ses maximes s'en ressentent. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Si elle trouva des contradicteurs autrefois, je vous assure qu'elle a bien des vengeurs aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Par exemple, on vole dans les airs ; on marche sous les eaux ; on glisse dessus ; on découvre les sources les plus profondes, avec l'oreille ; et l'on guérit toutes les maladies avec la main. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Avec la main ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Cependant je présume qu'il entre de grandes combinaisons, des intentions profondes, de grandes pensées dans toutes ces choses inventées depuis peu. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Oui, Monsieur : cette supposition prouve que le grand homme creuse en un moment ce qui n'est longtemps que surface pour les autres. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Vous trouverez ici des noms justement célèbres, qui vous garantiront la vérité de votre conjecture. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Vous admirerez surtout une machine impo- faite ***** et légère, qui porte, en peu de moments, dans les airs, des êtres surpris et tranquilles, et ne s'élève pas autant que le nom de celui qui l'inventa. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Vous avez dû connaître ce plaisir plus tard qu'un autre, Monsieur ; mais vous l'avez fait éprouver plutôt. (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
En revanche, nous n'avons voulu admettre que Monsieur, qui nous reste exclusivement... (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Savez-vous ce que c'est qu'un Club, Monsieur ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Mais je vous trouve bien instruite, Madame ; il faut qu'il s'y trouve quelque faux-frère bien indiscret ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Eh bien, Monsieur ; c'est la dernière invention de ces messieurs pour s'éloigner de nous. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Ils peuvent tout croire, pour se permettre tout. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
J'ose penser que vous les verrez revenir. (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
Mesdames, j'irai dans les Clubs ; j'irai y élever la voix, pour le bonheur commun. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Mais j'ose croire que vous voulez éprouver ma crédulité. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Pouvez-vous croire qu'il y ait un charme qui balance votre doux empire ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Pouvez-vous penser que des hommes, à qui je parlerai de vous, du bonheur d'être justes envers vous, de leurs torts avec vous, du malheur de s'éloigner de vous, ne viennent pas abjurer à vos pieds, l'erreur qui les avait trompés, et ne me ramènent pas vers vous comme un garant de leur heureux repentir ? (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
À notre tour, nous trouverons dans le genre d'esprit qui nous est propre, dans nos âmes, dans nos talents réunis, le moyen précieux de nous acquitter en partie ; et si ces Messieurs s'instruisent à nous tromper, nous nous instruirons dans l'art de nous défendre. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
Soyez en force contre leurs séductions, vous les verrez revenir, mériter par des soins, assidus ce que l'on accordait peut-être trop facilement à leur piquante indifférence. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Vous verrez disparaître cette barbe, ce manteau, cet ensemble, que le goût d'à-présent désapprouve, et que le bon esprit doit vous sacrifier aisément. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Il les quitta... Que vont-ils devenir ? v.4 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)
Je venais vous parler au nom de tous les Corps, prévenus que vous deviez arriver... (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)
Je l'éprouve délicieusement... (Acte 1, scène 8, DESCARTES)
Vous m'avez prévenu : je ne saurais m'en plaindre : c'est à la Beauté sensible de couronner le Génie. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)

OUVERTURE DE LA SÃ‰ANCE (1858)

Il faut que notre instruction et notre éducation inspirent un grand intérêt à nos généreux protecteurs, pour qu'ils daignent ainsi suspendre leurs importants travaux pour venir encourager les nôtres. (Acte 1, scène 1, FÉLIX)
L'éducation, et la bonne éducation surtout, voilà tout l'avenir des peuples, et c'est ce qu'ont pensé dans tous les temps les hommes éclairés et les sages législateurs. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Nos magistrats, notre respectable clergé, nos parents veulent même quelque chose de mieux que ces sages païens, qui se bornaient à une vaine science. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Ils veulent que l'instruction chez nous soit unie à l'éducation, persuadés que l'instruction sans l'éducation ne serait pour l'homme trop souvent qu'un présent funeste. (Acte 1, scène 1, EUG?NE)
Voyez que de sacrifices elle s'impose, que d'asiles elle a ouverts à la jeunesse ! (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Savez-vous que la France possède plus de cinquante mille écoles primaires seulement ! (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Nous le savons ; elle est placée sans contredit au premier rang des nations civilisées; et il faut en convenir, c'est à l'éducation basée sur la foi qu'elle doit cette prééminence, cette supériorité qui l'ont mise à même de dicter des lois à toute l'Europe et même à tout l'univers. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
Oui, mes amis, ce sont nos lois, nos coutumes, nos modes, nos découvertes qui sont adoptées de préférence par toutes les nations. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Les siècles rediront à l'avenir la gloire de nos soldats dans leurs brillantes campagnes d'Afrique, et lorsque, marchant naguère sous la bannière de la foi et de la patrie, ils sont allés planter glorieusement leurs drapeaux sur les remparts de Sébastopol. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Moi, je suis tout fier d'être Français, et quand je serai grand, si je suis appelé à défendre la patrie, vous me verrez, j'espère, au premier rang. (Acte 1, scène 1, ÉMILE)
Toutes les fois que je passe sur la place_du_Triangle et que je contemple le monument élevé à la mémoire d'un illustre guerrier, une des gloires du Périgord, je me dis à moi-même : Je veux être aussi un bon soldat. (Acte 1, scène 1, ÉMILE)
Avant de penser à être de bons soldats, mes petits amis, il faut songer à devenir de bons élèves, c'est le moyen de faire honneur à votre pays. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Tout ce que vous venez de dire, mes amis, sur notre patrie, sur l'instruction et l'éducation, est fort beau, et je ne le conteste point ; mais je serais content de savoir sur quoi vous basez la nécessité indispensable de l'instruction, en quoi vous faites consister ses avantages. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Non, mais je serais enchanté que vous voulussiez bien prouver ce que vous avancez ; votre langage me semble un peu exagéré ; vous allez bien loin, je crois. (Acte 1, scène 1, CHARLES)
Allons donc ! Ce serait faire tort à ton intelligence de nous demander de te prouver la nécessité de s'instruire. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Et ce que sont encore aujourd'hui ceux qui vivent dans les forêts de l'Amérique, peuples sauvages, presque semblables aux êtres sans raison et sans intelligence, peuples cruels et anthropophages. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Il ne pourra trouver une position. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Je crois, mon ami, que ces hommes commencent à devenir bien rares en France, même dans les campagnes. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Ce serait nier le jour en plein midi de croire que l'on peut se passer d'instruction. Nous sommes dans le siècle des lumières et des progrès, il faut marcher avec le temps et travailler chacun à nous instruire, selon l'état où la Providence nous a placés ou celui où elle nous destine. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Ne pensons donc plus qu'à profiter des leçons qui nous sont données ici avec tant de désintéressement. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Il convient, surtout aujourd'hui, d'aller leur exprimer notre sincère et vive reconnaissance. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
Lorsque j'aperçois dans cette enceinte les personnes les plus distinguées de cette ville, qui daignent venir sourire à nos efforts, consacrer nos premiers succès et leur donner par leur présence une sorte d'éclat et de triomphe, un sentiment d'admiration s'empare aussitôt de mon âme : Et qui sommes-nous, me dis-je à moi-même, faibles et timides enfants, pour inspirer à nos généreux bienfaiteurs un intérêt si touchant et une bienveillance si honorable ! Nous ne sommes rien, hélas ! ni pour la religion qui nous fait entendre si souvent sa voix et nous couvre de son égide tutélaire, ni pour la patrie qui nous entoure de ses bienfaits et de sa protection ; mais c'est afin que nous soyons un jour capables de quelque chose, que vous venez aujourd'hui encourager nos jeunes talents et les couronner des palmes de la victoire. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Oui, messieurs, vous nous faites comprendre par là que l'éducation chrétienne est le plus précieux de tous les biens ; que l'enfant, que le jeune homme qui entre dans la société, privé de ce secours et de ce bienfait, est semblable au vaisseau lancé à la mer, sans pilote pour le conduire, sans boussole pour le gouverner ; jouet des vents et des tempêtes, il marche au hasard et ne tarde pas à aller se heurter contre les écueils nombreux qui se rencontrent sur sa route, jusqu'à ce qu'.enfin il finisse par sombrer et faire un triste naufrage. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Honneur à votre sage administration, à votre sollicitude qui, en nous plaçant dans ces écoles, a su écarter dé nous le péril et fixer nos pas dans les sentiers du devoir et de la vertu ! (Acte 1, scène 2, TOUS)
Travailler ainsi, messieurs, à étendre, à propager l'instruction, la bonne éducation ; c'est rendre le service le plus important à la patrie, c'est accroître la prospérité publique, et jeter les plus solides fondements de la gloire de la France, en lui formant des hommes utiles, de bons citoyens, des ouvriers laborieux ; c'est préparer un avenir de paix et de bonheur à cette nombreuse jeunesse qui vous doit son bien-être et qui ne cessera de bénir votre nom. (Acte 1, scène 2, TOUS)

SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)

Du tout et de nouveau écrites v.11 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Et puis, pour trouver le goût bon v.43 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Qu'on se doit au matin lever v.59 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Car qui veut es saints cieux aller v.65 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Lui convient souvent avaler v.66 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Car en cuidant faire une vesse v.110 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Elle choit souvent en pratique. v.124 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Je veux être tué d'un vouge ; v.139 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Dit qu'on boive du meilleur vin, v.146 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Qu'on boive muscadet, claré, v.154 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Le vez-vous là, ce babouin ? v.179 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Aussi je le trouve extrait v.196 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
S'il n'a la vessie étoupée. v.205 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Car qui boit bien, bien se gouverne, v.213 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Et qui ne va à la taverne v.214 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
J'en bois si fort que vers les cieux v.218 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Mais que pouvez-vous conquêter v.222 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
À lui ? Le me vez-vous là bien ? v.223 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Par autorité je le prouve. v.227 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Je suis si aise quand je trouve v.228 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Vous vez que ce n'est qu'un paillard, v.250 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Un proverbe de Martinus. v.258 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Comme je trouve en réthorique v.273 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Vous savez que notre seigneur v.275 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
A dit qu'on boive du meilleur ; v.276 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Le vez-vous, cet homme de bien ? v.286 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Qu'il ne le porte au tavernier. v.289 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Qu'on se doit tremper bien souvent v.298 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Et venons à comedite ; v.302 (Acte 1, scène 1, LE PR?CHEUR)
Qu'un tel folâtre me gouverne. v.319 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Quel vrai champion de taverne v.320 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Au pot et au verre, v.324 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Car vous ne savez que vous dites. v.329 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Toujours parle sur la vendange. v.331 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
S'il convient que de toi me venge, v.332 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Laisse m'achever mon sermon. v.335 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Dire vueil chose souveraine. v.341 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)

FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)

Mais des fèves. v.10 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Veuillez ou non, vous servirez. v.19 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Que je serve et vous vous servez. v.21 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Femmes doivent couvrir la table, v.27 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Et faire chère convenable. v.31 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Femmes doivent pour leur honneur v.33 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Droit le veut et force l'emporte. v.55 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Me veux-tu punir de tel sorte ? v.57 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Cha, des fèves. v.76 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Or dit un proverbe approuvé v.82 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Si tu me veux rien, me voici ; v.94 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Ve qui a donc malle prisse, v.120 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
Le bien venant en cette terre, v.139 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Besoin, a la veritat, v.143 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
C'est verbo de necessitat. v.144 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
Ot, fradel, favelle mie, v.150 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
Et que je serve tort ou droit, v.160 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
S'on veut mettre le pot au feu. v.165 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Que je fasses les fèves baynes. v.169 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Et da, hai, que la clavelée v.205 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
Vous avez trouvé votre maître. v.220 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
Vertu bieu, comme vous frottez. v.221 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Vous avez trouvé votre maître. v.226 (Acte 1, scène 3, LE BÛCHERON)
Méchant, les fèves étaient baynes. v.240 (Acte 1, scène 4, LA FEMME)
Ferez-vous point les fèves baines ? v.263 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
Et servez quand il est besoin. v.272 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
Et trottez, servez quant il est besoin. v.278 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
Nobles dames qui avez soin, v.279 (Acte 1, scène 4, LA FEMME)
Vous pouvez par ceci noter, v.280 (Acte 1, scène 4, LA FEMME)

LE NORMAND ET LE GASCON (1858)

Oui, je suis de ces lieux, d'heureuse souvenance, v.3 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Vous avez les faveurs de Flore et de Pomone, v.26 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Vous cultivez encor de forts beaux cornichons, v.41 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
On les cultive aussi chez les Gascons, v.42 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Qu'on trouve surtout l'oie et beaucoup de dindons. v.50 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
La réputation de nos braves Normands... v.64 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Ont les doigts bien crochus : est-ce prévention ? v.76 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Brave, humain, généreux, il n'a pas son semblable. v.99 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
L'histoire vous dira par mille exploits nouveaux v.108 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Lèvera, s'il le faut, et le pied et la main. v.125 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Vertus, gloire et talents, il n'est nul bien chez vous v.128 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Que, ne vous en déplaise, on ne trouve chez nous. v.129 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Nous lie descendons point de ces peuples d'esclaves ; v.130 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Nos aïeux, comme nous, étaient libres et braves : v.131 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Qu'on a vus dans nos mers, nos fleuves, nos rivières, v.134 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Les Français priaient Dieu de sauver leur patrie, v.138 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Mais enfin nos Gascons, devenus vos vainqueurs, v.140 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
On ne trouverait pas de quoi flétrir leur gloire ? v.147 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Et nous avons tous deux nos vertus, nos défauts. v.149 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
S'ils conservent encor de leur humeur guerrière, v.151 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Citoyens vertueux, chrétiens et bons Français. v.153 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Si des siècles passés nous gardons souvenance, v.155 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Pour en mériter de nouveaux. v.168 (Acte 1, scène 2, ORATEUR DU COMPLIMENT)
Vous qui dans cette enceinte avez daigné venir, v.169 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
Nous venons de les obtenir. v.172 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
Conservera le souvenir, v.174 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
Il embellira l'avenir. v.177 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)
Aux rayons du soleil la verdure et les fleurs, v.183 (Acte 1, scène 2, AUTRE ORATEUR)

FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)

Par vertu de saintes reliques v.3 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Et de Sainte Velue, sa soeur, v.11 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Une juive étant à l'assaut v.18 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Sainte Velue, prudente et sage v.21 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Et venez gagner les pardons. v.44 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Nenni dea, veez en ci lettres v.51 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Regardez, veez en ci les seaux v.53 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Vela, on ne fait plus de compte v.84 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Menteurs et approuveurs v.86 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
J'avais ma santé recouverte v.95 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Ha, par le ventrebieu non a. v.135 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Et, par la vertu bieu, tu mens v.153 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Que j'ai prise en un mouvement v.176 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Le jour du vendredi aourez v.195 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Je vous veux compter un miracle. v.197 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Ça qui veut avoir du triacle ? v.198 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Je t'enverrai prêcher ailleurs. v.225 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Dea, il ne vient plus nuls buveurs v.226 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
Tous ces triacleurs de Venise v.228 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNI?RE)
Soulaient tous venir céans. v.231 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNI?RE)
Que jamais aveugle ne vit ; v.237 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
Que veux-tu donc ? Irons-nous boire ? v.242 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)
Venez, entrez, j'ai de bon vin. v.253 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
Mais ne le développez point. v.286 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)
Mourir que le développer. v.289 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
Si je regarde d'aventure v.305 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)

LE JUS DU PELERIN (1834)

Seigneurs, et écoutez-moi : je vous dirai, si (vous) attendez un peu, nouvelles par lesquelles le pire de vous sera amendé. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Il y a bien trente cinq ans que je n'ai pas arrêté, et j'ai depuis été en maint bon lieu et vers maint saint, j'ai été au Sec-Arbre et jusqu'à Duresté, je remercie Dieu qui m'en a prêté l'esprit et le pouvoir. (Acte 1, scène 1, LE P?LERIN)
J'ai été en Faménie, en Syrie et à Tyr ; Je suis allé dans un pays où l'on est si véridique que l'on y meurt sur l'heure quand on y veut mentir, et cela est tout à fait commun. (Acte 1, scène 1, LE P?LERIN)
Je t'en veux démentir, car, à nous qui t'écoutons, (tu) nous fait vessie pour lanterne. (Acte 1, scène 1, LE VILAIN)
Vous aimeriez mieux être assis en la taverne que d'aller au moûtier. (Acte 1, scène 1, LE VILAIN)
Très mal venu soyez, sire, comme vous avez pelé nos aulx ! (Acte 1, scène 1, LE VILAIN)
Ce clerc dont je vous conte était aimé et prisé du Comte d'Artois, et je dirais bien à quel propos : ce maître Adam savait composer dits et chants, et le Comte désirait trouver un tel homme. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Quand il fut en rapport avec lui, il l'alla prier de lui faire un dit pour éprouver son esprit. (Acte 1, scène 1, LE P?LERIN)
Maître Adam, qui sut bien en venir à bout, en fit un qui doit très bien se souvenir ; car il est très bien à ouïr et bon à retenir. (Acte 1, scène 1, LE P?LERIN)
Or veuillez un peu, beau doux ami, attendre ; car on m'en a fait entendre bien long (au sujet) de cette fille, (et) qu'en l'honneur du clerc que Dieu a voulu prendre, l'on doit ici dire et apprendre ses dits ; et je me suis pour cela ici arrêté. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Tenez, maintenant allez au logis, et be venez plus ici, vilain. (Acte 1, scène 1, GUIOT)
Rogaut, il s'en faut de peu que je ne crève, tant sa parole m'ennuie. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Taisez-vous, Warnier ; il parle de maître Adam, le clerc honorable, le gai, le large donneur, qui était plein de toutes les vertus ; de tout le monde (il) doit être plaint, car (il avait mainte belle grâce, et par dessus tout (il) savait faire de beaux dits, et était parfait chanteur. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Veux-tu bien faire ? (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Allons vers Ayette à la foire. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Mais auparavant je veux aller boire : malheur ait qui n'y viendra ! (Acte 1, scène 1, WARNIER)

ADAM (1170)

Voici ta femme, elle a nom Ève ; v.9 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Toi, gouverne-la suivant la raison ; v.20 (Acte 1, scène 1, DIEU)
À toi je parlerai, Ève, v.24 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Si tu veux te conformer à mes désirs, v.26 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Je te mettrai en état de gloire avec lui. v.39 (Acte 1, scène 1, DIEU)
En rien je ne veux enfreindre ta volonté ; v.41 (Acte 1, scène 1, EVE)
Après t'avoir formé, voici le don que je veux te faire : v.49 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Toujours tu pourras vivre, si tu observes ma loi, v.50 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Je le dis à toi, et je veux qu'Eve l'entende ; v.58 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Car l'univers entier doit s'incliner devant toi. v.63 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Grande grâce je rends à ta bienveillance, v.72 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Qui me forma et agit si tendrement envers moi, v.73 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Ma volonté ne sera jamais si pervertie v.78 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Je te recommande donc de veiller à n'en pas sortir, v.84 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Que chacun n'y puisse trouver suivant ses désirs ; v.91 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Je ne veux pas que tu sortes, ici tu feras ménage. v.99 (Acte 1, scène 1, DIEU)
Ni moi ni Ève ne nous en départirons en rien. v.105 (Acte 1, scène 1, ADAM)
Veux-tu savoir ? v.115 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tant que je ne te verrai pas fatigué de le demander. v.121 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Veux-tu le savoir ? v.125 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Où tu as cru qu'il pouvait t'arriver du mal. v.138 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Je veux l'entendre, sans nul retard. v.143 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu le verras. v.160 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tes yeux seront de suite ouverts, v.161 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tout l'avenir apparaîtra devant toi. v.162 (Acte 1, scène 2, SATAN)
T'a-t-il formé uniquement pour ventre faire ? v.185 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Afin que tu puisses devenir ton maître v.189 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Et tu partageras la puissance avec Dieu. v.194 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu me veux livrer au supplice, v.198 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Tu me veux brouiller avec mon Seigneur, v.199 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Ève, je suis venu ici à ta rencontre. v.205 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Dieu le veuille ! v.208 (Acte 1, scène 3, EVE)
Je t'écouterai attentivement, v.213 (Acte 1, scène 3, EVE)
Et s'il est découvert ? v.216 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Il ne veut prendre aucun souci de sa personne, v.225 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mais j'en prendrai de la tienne, moi, si tu le veux. v.226 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Je veux te parler. v.236 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Je vous avertis d'une grande tromperie, v.243 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Possède une vertu suréminente. v.248 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Quelle saveur a-t-il ? v.252 (Acte 1, scène 3, EVE)
Conviendrait bien telle aventure, v.254 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Absolument en rien jusqu'à nouvel ordre. v.285 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Il veut trahir son Seigneur v.288 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Et s'élever au-dessus de lui ; v.289 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Je ne veux pas que prés de vous il ait accès. v.291 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Tu es fatigant avec toutes tes hésitations. v.298 (Acte 1, scène 4, EVE)
J'en ai goûté ; Dieu ! Quelle saveur ! v.303 (Acte 1, scène 4, EVE)
Cette pomme a une saveur... v.305 (Acte 1, scène 4, EVE)
Jusqu'à ce qu'un sauveur ne me vienne. v.334 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Mais, là, d'où pourra me venir aide ? v.336 (Acte 1, scène 4, ADAM)
D'où pourra me venir en ce lieu secours ? v.337 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Après avoir mat agi envers mon Seigneur v.339 (Acte 1, scène 4, ADAM)
J'ai si mal agi envers mon Seigneur, v.343 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Qui aura jamais souvenir de moi v.347 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Après mon crime envers le roi de gloire ; v.348 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Envers le roi du ciel j'ai si mat agi v.349 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Ah ! Ève. v.357 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Elle l'a affolé et mal gouverné. v.366 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Hélas ! Ève, quel malheur tu as causé ! v.371 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Lorsque nous avons été infidèles envers Dieu. v.384 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Comment entrerai-je en explication avec toi ! v.395 (Acte 1, scène 5, ADAM)
Tu es mon esclave et je suis ton maître. v.406 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Par là tu t'es imaginé devenir mon égal ; v.416 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Tu la cultiveras en vain. v.431 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Avec grand travail, avec grande douleur v.436 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Avec grande peine, avec grande sueur v.438 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Et toi, Eve, femme perverse, v.440 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Par lui tu as cru devenir semblable à moi ; v.444 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Devines-tu bien ce qui va t'arriver ? v.445 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Pour une pomme je vais éprouver un si grand dommage. v.463 (Acte 1, scène 5, EVE)
Si j'ai mal fait, ce n'est pas grande merveille, v.466 (Acte 1, scène 5, EVE)
Sur ton ventre tu te traîneras, v.476 (Acte 1, scène 5, DIEU)
À se venger de toi comme elle pourra. v.487 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Que vous avez échangé à tort contre un autre séjour. v.493 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Vous n'avez plus aucun motif de demeurer en paradis. v.495 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Vous n'y pouvez plus rien revendiquer, v.496 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Avec cette épée qui flamboie v.518 (Acte 1, scène 6, DIEU)
Verger de gloire, que vous êtes beau à voir ! v.525 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Mais c'est trop tard, mes soupirs ne servent de rien. v.531 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Oh ! Femme perverse, pleine de trahison, v.536 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Misérable Eve, combien tu as été portée au mal, v.540 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Malheureuse Eve, que t'en semble ? v.551 (Acte 1, scène 6, ADAM)
Adam, beau sire, vous m'avez beaucoup blâmée, v.559 (Acte 1, scène 6, EVE)
J'ai mal agi envers Dieu et envers toi, v.563 (Acte 1, scène 6, EVE)
Par mon forfait comme je suis coupable envers Dieu v.572 (Acte 1, scène 6, EVE)
Mort, que ne me prends-tu ? Ne souffre pas que je vive. v.573 (Acte 1, scène 6, EVE)
Le serpent félon, la guivre perverse, v.575 (Acte 1, scène 6, EVE)
Mon méfait, ma grande mésaventure, v.583 (Acte 1, scène 6, EVE)
C'est-à-dire d'Adam ; notre mère a nom Eve. v.592 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Beau frère Abel, bien savez sermonner, v.609 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Tu peux faire des libéralités avec ce que tu possèdes, v.614 (Acte 1, scène 7, CA?N)
N'aura pas le droit de se plaindre de ce qui arrivera. v.620 (Acte 1, scène 7, CA?N)
Je le veux bien. v.627 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Et de veiller sur nous nuit et jour. v.637 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Que je pourrai trouver à la maison. v.644 (Acte 1, scène 7, ABEL)
J'irai avec toi où tu voudras. v.673 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Je voudrais me venger de toi. v.680 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Tu ne le pourras jamais prouver, en vérité ! v.688 (Acte 1, scène 7, ABEL)
La preuve n'est pas loin. v.689 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Voilà qui en fera l'épreuve. v.691 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Veux-tu savoir pourquoi je vais te tuer ? v.697 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Penses-tu donc que je ne me vengerai pas ? v.702 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Dieu vengera sur toi ma mort. v.706 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Je n'ai point contribué à te brouiller avec lui ; v.708 (Acte 1, scène 7, ABEL)
De cette façon tu pourrais conserver son amour. v.713 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Et moi qui suis venu ici sur ta foi ! v.719 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Tu as commencé à t'élever contre moi ; v.725 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Je n'ai jamais été chargé de veiller sur lui. v.730 (Acte 1, scène 8, CAÏN)
Et son âme est venue me trouver dans le ciel. v.734 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Aussi je ne veux pas que jamais homme te tue, v.739 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Dieu sera avec lui, je le sais par expérience. v.750 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Dieu me l'a promis, et cela arrivera sûrement, v.757 (Acte 1, scène 9, ABRAHAM)
Vous devez ajouter foi à ses paroles plus qu'aux miennes. v.774 (Acte 1, scène 10, MOÏSE)
Cette verge sans être plantée v.779 (Acte 1, scène 10, AARON)
Telle verge sortira de ma lignée v.781 (Acte 1, scène 10, AARON)
Qui sauvera les fils d'Eve. v.792 (Acte 1, scène 10, DAVID)
Mais vous n'avez pas jugé suivant la justice, v.799 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Vous n'avez pas fait sa volonté, v.801 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Ce que vous avez fait sera dévoilé entièrement, v.803 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Car la vengeance sera très dure. v.804 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Vous vous élèverez contre Moab v.824 (Acte 1, scène 10, BALAAM)
Qui envers Dieu vous êtes montrés trop infidèles : v.832 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
Qui vous fera éprouver de grandes calamités, v.834 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
Et avec elle entraînera la perte de la loi. v.844 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
Celui dont j'ai entendu dire tant de merveilles, v.851 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
Les bergers le trouveront dans une crèche v.853 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
Mais une clarté divine l'indiquera avec certitude. v.856 (Acte 1, scène 10, HABACUC)
Le Seigneur des armées vous en avertit, v.865 (Acte 1, scène 10, JÉREMIE)
Avec vous il habitera. v.874 (Acte 1, scène 10, J?REMIE)
Sur la terre descendra vers vous ; v.876 (Acte 1, scène 10, J?REMIE)
Je vous dirai, maintenant, de merveilleuses paroles : v.881 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
La tige de Jessé se développera, v.882 (Acte 1, scène 10, ISA?E)
Qui découvre l'avenir dans un miroir ; v.902 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Tout ce que je dis arrivera. v.910 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Est-ce d'une verge ou d'un bâton que tu veux parler, v.912 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
Écoutez donc la grande merveille, v.917 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
Il ne tardera pais à venir le voilà qui arrive. v.922 (Acte 1, scène 10, ISA?E)
Sa venue sera annoncée par Saint-Gabriel. v.926 (Acte 1, scène 10, ISA?E)
Jésus, notre Sauveur, v.929 (Acte 1, scène 10, ISA?E)
Vous pouvez le croire en toute confiance. v.934 (Acte 1, scène 10, ISA?E)

LA RÃ‰SURRECTION DU SAUVEUR (1834)

Avant tout Pilate aura six ou sept chevaliers avec ses vassaux. Caïphe sera de l'autre côté, et avec lui la juiverie (la nation juive), puis Joseph_d'Arimathie. (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Au quatrième lieu, on verra don Nicodème ; chacun aura les siens avec soi. (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Que Dieu, qui sauva Moise et Aaron des mains du roi Pharaon, sauve Pilate, mon seigneur, et lui accorde des honneurs et des dignités ! (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Que Dieu t'aide par sa grande vertu ; que par sa puissance il t'inspire de bonnes dispositions envers moi. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Don Joseph, sois le bienvenu. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Tu dois être bien reçu de moi ; tu n'as pas lieu de douter de mon accueil ; si tu le redoutes, c'est un enfantillage ; sache bien et dûment que je t'écouterai avec beaucoup de douceur. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Sachez très bien qu'il fut prud'homme. Il fut très bien auprès de dame Dieu ( Domini Dei ) ; or , vous et les Juifs l'avez mis à mort ; vous devez donc grandement craindre qu'il ne vous en vienne grand malheur. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Mais je suis venu ici pour lui : donnez-moi seulement son corps ; je vous en supplie, accordez-le moi. J'en ferai ce que j'en dois faire. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Certes, beau sire Pilate, je n'en crois rien (cependant il ressuscitera tout entier) ; mais afin de me conformer à notre usage, je veux l'ensevelir par amour de Dieu. (Acte 1, scène 2, JOSEPH)
Sergents, levez-vous promptement. (Acte 1, scène 2, PILATE)
Longin, frère, veux-tu gagner de l'argent ? (Acte 1, scène 3, UN SOLDAT)
J'irai très volontiers avec vous, car j'ai grand besoin de gagner de l'argent. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
Je me convertis à vous ; je vous crie merci. (Acte 1, scène 3, LONGIN)
Don Joseph, vous m'avez bien servi. (Acte 1, scène 3, PILATE)
Quand Longin l'aveugle eut frappé de sa lance le côté de ce pendu, il prit du sang et le mit à ses yeux. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Ce fut tant mieux pour lui, car avant il était aveugle, et dès ce moment il vit. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Tu vas venir en prison ; nous allons te donner un mauvais logement aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Vous avez tenu tout à l'heure de mauvais discours ; maintenant c'est pis encore ; pour cela vous serez mis en prison. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Venez ; avant tout vous y irez. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Je le crois et je veux le dire. (Acte 1, scène 4, LONGIN)
Don Nicodème, venez avec moi. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Faisons-lui, si tu veux, tant d'honneur, que nous fassions poser son corps honorablement dans un cercueil. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Sire Joseph, je sais bien que le Seigneur qui est là pendu fut vraiment un prophète et un saint homme, rempli de Dieu et très vertueux. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Et cependant, je n'ose me risquer à aller le dépendre avec vous, malgré le désir que j'ai de lui rendre service. (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)
Mais je crains tant la justice, que je n'ose le faire en aucune façon ; je préfère aller avec vous trouver Pilate, j'en tendrai la permission de sa bouche, et alors j'agirai plus sûrement. (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)
Hé bien, venez ; je vous mènerai à lui. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Dites à celui-ci qu'il se rassure, et vienne avec moi sans crainte. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Vous pouvez y aller, bel ami. (Acte 1, scène 4, PILATE)
Allez avec hardiesse en avant ; je vous servirai partout de garantie. (Acte 1, scène 4, PILATE)
Jésus, fils de Marie, vierge sainte et miséricordieuse, Judas a fait une grande trahison et une grande folie lorsqu'il te vendit par avarice à ceux qui n'ont pour toi que de la haine ! (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Les Juifs aussi, ces mauvais qui sont mes parents, peuvent déplorer leur conduite. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Le ciel, la terre, l'eau et le vent vous obéissent, et également toutes les autres choses, excepté seulement en ce monde les mauvaises gens qui ont traîné Jésus au supplice, et l'ont mis à mort sans jugement. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Un jour la vengeance viendra ; mais tu es un seigneur très patient. (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)
Sire Joseph, vous êtes l'aîné ; prenez la tête, je prends les pieds ; allons promptement ensevelir Jésus. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Avez-vous vu où nous pouvons l'inhumer ? (Acte 1, scène 4, NICOD?ME)
Nous l'ensevelirons là. (Acte 1, scène 4, JOSEPH)
Faites garder aujourd'hui la sépulture, afin que ses partisans ne viennent pas enlever son corps ; car ils iraient prêcher en tous lieux et crier par tout le pays qu'il est vivant et ressuscité. (Acte 1, scène 4, CAÏPHE)
Vous avez raison, ce me semble. (Acte 1, scène 4, PILATE)
Si l'on veut m'en donner le soin, je garderai la sépulture, et s'il arrive par hasard, pendant que j'y serai, qu'un de ses amis vienne pour l'enlever, il ne retournera pas sans se douloir ; car il n'y aura pas de membre que je ne lui frappe, ni un coin de sa peau que je ne lui ensanglante prestement. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Beau compagnon, nous nous en irons avec vous, et nous garderons le sépulcre. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Nul ne viendra que nous ne l'y prenions ; nul ne l'enlèvera que nous ne le sachions. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Si quelqu'un vient pour l'enlever, nous lui ferons avoir grand' peur. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
Si un homme est assez hardi pour venir ici après le soleil couché, épier et examiner s'il peut vous enlever le corps, et qu'il avoue qu'il est venu pour cela, jurez-moi ici, à cette place, que quelqu'il soit, petit ou grand, à moins qu'il n'en ait la permission des princes, vous le prendrez au milieu de vous. (Acte 1, scène 4, PILATE)
Elle comprend les dix commandements. Que celui qui veut se parjurer garde le silence. (Acte 1, scène 5, LÉVI)
Par la grande vertu de cette loi, j'observerai ce que mon camarade vient de dire. (Acte 1, scène 5, UN SOLDAT)
Je vous montrerai ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 5, CAÏPHE)
Nous allons garder la sépulture de Jésus qui est enseveli, et qui a dit qu'il ressusciterait le troisième jour, Pilate nous l'a commandé. (Acte 1, scène 5, UN SOLDAT)
Voici le grand-prêtre Caïphe qui vient avec nous de ce pas, et qui nous commandera. (Acte 1, scène 6, UN SOLDAT)
Nous suive qui voudra. (Acte 1, scène 6, UN SOLDAT)
Gardez-le avec la plus grande exactitude. (Acte 1, scène 6, CAÏPHE)
Si vous dormez et qu'on enlève Jésus, nous ne serons jamais bons amis. (Acte 1, scène 6, CA?PHE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)

Enfin vous l'emportez, et la faveur du Roi v.1 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ils se trompent en vers comme les autres hommes, v.8 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et ce choix sert de preuve à tous les Courtisans, v.9 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Les sots aiment mes vers, et ce digne sujet v.17 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et le nouvel éclat de cette pension v.21 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Montre leur comme il faut endurcir une veine, v.28 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ils verront comme il faut berner les nations v.38 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Duper d'un grave ton gens de robe et d'armée, v.39 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et loin de ces durs vers qu'à mon style on préfère v.55 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
L'éclat de mes grands vers fut mon seul partisan. v.70 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Achève et prends ma tête après un tel affront, v.77 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et que penses-tu faite avec tant de faiblesse ? v.79 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Va, va, tes cheveux d'ours v.89 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Nouvelle pension fatale à ma calotte, v.95 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Cruel ressouvenir de tes honneurs passés, v.97 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Passe pour me venger en de meilleures mains. v.110 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
L'éprouverait sur l'heure. v.116 (Acte 1, scène 3, CASSAIGNE)
Je reconnais ma nerve à ce noble courroux. v.118 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Viens me venger. v.121 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Ma plume, que mes doigts ne peuvent soutenir v.125 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
C'est dedans l'encre seul qu'on lave un tel outrage. v.128 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Rime ou crève, au surplus pour ne te point flatter, v.129 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
De grâce achevez. v.136 (Acte 1, scène 3, CASSAIGNE)
Donnant pour des cheveux ma pucelle en échange, v.139 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
J'en vais chercher ; barbouille, écris, rime, et nous venge. v.140 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Sais tu que ce vieillard fut la même vertu, v.202 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
À quatre vers d'ici je te le fais savoir. v.206 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Mes pareils avec toi sont dignes de combattre, v.212 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Et pour des coups d'essai veulent des Henrys quatre. v.213 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Mille et mille papiers, dont la table est couverte, v.216 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Je veux venger mon maître, et ta plume indomptable v.220 (Acte 1, scène 5, CASSAIGNE)
Souvent par tes écrits se découvrir aux miens, v.223 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Que ces bons mouvements excitent ton devoir, v.227 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)
Qui souffre sans cheveux la tête de son maître. v.245 (Acte 1, scène 5, LA SERRE)

LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)

Je veux bien que partout on les trouve orgueilleuses ; v.17 (Acte 1, scène 2, LE COLPORTEUR CRIANT)
Et formons de nouveaux désirs : v.60 (Acte 1, scène 5, LES GALANTS)
Vive l'Amour et les Coquettes ! v.65 (Acte 1, scène 5, LES GALANTS)
Pour unir mille amants avec mille beautés, v.74 (Acte 1, scène 6, HYMEN)
« Vive le Dieu d'Amour et celui d'Hyménée ! » v.79 (Acte 1, scène 6, HYMEN)

LE PORTIER DU PARNASSE (1770)

D'où venez-vous ma chère Melpomène, vous êtes toute essoufflée ? (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Seigneur Apollon, je vous trouve à propos, c'est vous que je cherchais. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Qu'y a-t-il de nouveau ? (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il arrive à tout moment des foules d'auteurs aussi inconnus à mes soeurs qu'à moi. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Ils se précipitent les uns sur les autres, et s'efforcent de grimper au plus haut de la montagne: les uns s'accrochent à Molière ; les autres voulant s'élever au-dessus de Corneille, tombent, et vont rouler au pied de l'Hélicon. (Acte 1, scène 1, MELPOM?NE)
Tout ce que je sais, c'est que ce sont des rimailleurs, dont les vers plus durs que ceux du Décius Français, se débitent tous les jours sur les marches du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
C'est qu'il n'est pas plus facile de faire sortir des poètes qui ont eu l'audace d'entrer au Parnasse, que de les empêcher de lire leurs vers, lorsqu'ils en ont une fois commencé la lecture. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il faut les faire sortir de force, s'ils ne le veulent faire de bon gré... (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Vous savez le désordre qui règne dans votre Empire ? (Acte 1, scène 2, THALIE)
Le Permesse est couvert de barques remplies de poètes. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Ils font retentir le rivage de leurs cris: l'un dit « laisses passer, c'est moi qui suis l'auteur des "Ambulantes à la brune", du "Réverbere cassé", et du "Testament de la petite étoile" » ; un autre, « J'ai fais des Opéras-comiques » ; d'autres enfin, crient à haute voix, « Place, place, je suis auteur de N ». (Acte 1, scène 2, THALIE)
Les auteurs des Boulevards veulent l'emporter sur ceux de l'Opéra bouffon ; ceux-ci prétendent avoir le pas : on s'échauffe ; on en vient aux injures, des injures, on en vient aux mains, (c'est la coutume parmi les poètes) alors vous les verriez se précipiter dans le Permesse, et s'efforcer de se sauver à la nage ; les uns périssent au milieu du fleuve, tenant entre leurs mains des manuscrits remplis de mauvais vers, qu'ils regrettent plus que leur vie ; d'autres, pâles, défigurés, regagnent le bord après avoir longtemps lutté contre les flots. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Enfin, pour achever ce récit, c'est une rumeur et une confusion, dont on n'a jamais vu d'exemple. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Que venez-vous m'annoncer ? (Acte 1, scène 3, APOLLON)
Je viens vous instruire d'une découverte que j'ai faite. (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Je me suis avisée de lui chanter quelques ariettes du Sorcier, aussitôt il a ouvert les yeux, et recouvré tous les sens. (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Sa conversation pourra vous faire plaisir. (Acte 1, scène 3, TERPSICORE)
Faites-le venir ; je ne serai pas fâché de le voir. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
Je m'appelle Tomverd. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Pour revenir à mon histoire : enflé d'orgeuil d'avoir fait des pièces lyriques, j'ai cru que je pouvais entreprendre le voyage du Parnasse, et venir me placer impunément entre Destouches et Regnard. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Je me suis embarqué en conséquence avec plusieurs de mes confrères, aussi présomptueux que moi. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
La folie nous servait de gouvernail, et la vanité de pilote. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Nous leur avons résisté, et nous en sommes venus aux mains; j'ai tombé sous celles d'un poète, savetier, ferme et robuste, qui m'a assommé de coups de tire-pieds, et m'a précipité dans le fleuve : les flots m'ont jeté presque sans vie sur le sable où Terpsicore m'a trouvé. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Donne-t-on souvent des pièces nouvelles sur ce théâtre ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
On nous a fait venir un sauvage pour nous apprendre qu'en son pays chacun parle à son tour. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Je ne parlerai pas ainsi d'une fille sage et vertueuse qu'on a couronné de roses... (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
On l'a fait venir de Salency. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Les roses dont on l'a couronnée étaient un peu flétries, et elles avaient été cueillies en hiver. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Si elles l'avaient été dans le printemps, elles auraient été plus fraîches et plus vermeilles ; on ne couronne pas la vertu tous les jours ; on devait prendre des précautions pour bien faire les choses. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Allais-tu souvent aux Français ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Ceci m'étonne, vive, enjouée, elle amuse et intéresse : sur son visage règne toujours un souris enchanteur qui la devrait faire aimer. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Oui, mais elle veut donner des conseils. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
On ne veut plus recevoir d'avis depuis qu'on se croit capable d'en donner. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Le sot veut vendre de l'esprit, le fou de la sagesse, l'Abbé de la modestie, et les femmes de la pudeur. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Il n'y a pas mis les pieds depuis l'invention des Opéras-bouffons. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Les Comédiens Français devraient donner quelques pièces nouvelles pour leur attirer du monde. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Ils ne réussissent pas dans la nouveauté : ils ont donné le « Bon père », à qui on devrait ôter l'épithète, afin que le titre convint mieux à la pièce : ils ont joué « Laurette », tirée d'un conte qu'on a mis en pièce : ils ont fait paraître deux amis qui se sont fait des ennemis. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Il a fait beaucoup de bruit, et il mérite sa renommée : il faut convenir que Madame son épouse est une brave femme, un peu trop bonne à la vérité, mais ce n'est point un défaut. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Qu'y vendait-on? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Quand bien même on l'eut reconnue, la vente n'eut pas été plus considérable, l'Opéra-bouffon eut enlevé tous les chalands. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Vous l'avez dit. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Par les peines que s'est donnée Mademoiselle Ariette, elle est parvenue à le dénaturaliser ; c'est un petit drÖle fort éveillé, qui ne laisse pas d'avoir des amis. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
J'aime ta conversation. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
A t'entendre, on ne te prendrait jamais pour un auteur de l'Opéra comique, car tu raisonnes avec esprit... (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Vous pouvez compter sur mon intégrité... (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Que le Maréchal but avec Cinna ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Tout est calme, Seigneur, sur le Parnasse: nous avons réussi à le purger de ces insectes qui le déshonoraient ; mais ce n'est qu'après avoir employé la violence, que nous en sommes venus à bout. (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
Enfin, grâce à mes soins, mon Empire va reprendre une face nouvelle; le trouble ne régnera plus sur l'Hélicon ; les Muses viennent d'en chasser ces auteurs à la mode : il était temps de faire cette réforme. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
À peine le Portier était placé, tous ces écrivains que nous avons fait sortir se sont révolté, ils se sont joints à ceux qui débarquent à chaque instant ; ils se sont avancés en bon ordre: leur attaque a été vive; deux fois ils ont enfoncé la Garde qui accompagne le portier ; deux fois la Garde les a repoussés. (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Pour les calmer, on leur nomme Apollon ; on leur nomme les Muses ; ils sont sourds à ces noms ; ils veulent entrer en dépit d'Apollon et des Muses. (Acte 1, scène 9, MELPOM?NE)
Avez-vous remarqué, ma soeur, celui qui nous vantait les choux de son jardin ?... (Acte 1, scène 9, THALIE)
Il nous a montré des choux bien verts. (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Et cet autre qui a fait boire aux Parisiens de l'eau d'un fleuve si bourbeux... (Acte 1, scène 9, THALIE)
C'est celui qui nous a donné le plus de peine : il voulait absolument rentrer ; il nous montrait un manuscrit qui faisait (disait-il) preuve de ses talents. (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Elle fait pleurer, vous ne devez pas la méconnaître. (Acte 1, scène 9, THALIE)
M'avez-vous jamais vue, ivre de vin, débiter des fariboles dans une prison ? (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Et moi m'avez-vous jamais vue monter l'escalier pour aller à la mort ? (Acte 1, scène 9, THALIE)
Vous avez raison de la refuser toutes deux, elle n'est (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Vous savez que le temps presse: les poètes peuvent d'un moment à l'autre se rendre maîtres du Pinde : s'ils y remettaient les pieds, il ne serait plus si facile de les faire sortir. (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Que veut notre Portier ? (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Il vient d'arriver plusieurs auteurs qui demandent à entrer au Parnasse : ils se distinguent de la foule, et se disent de la connaissance de Melpomène. (Acte 1, scène 10, TOMVERD)
En voici deux autres, Bayard, et Gabrielle de Vergy. (Acte 1, scène 10, TOMVERD)
Il est dommage que la versification en soit un peu forcée. (Acte 1, scène 10, MELPOMÈNE)
Il intéresse ; bon père, meilleur fils ; époux digne de sa vertueuse femme, il gagne le coeur des spectateurs : c'est un honnête homme qui n'a jamais suivi d'autre lois que celles de la nature ; sa plus grande faute fut de connaître l'amour. (Acte 1, scène 10, THALIE)
Parce que cet auteur, aura mis son nom à la tête d'une comédie lyrique, vous voudriez priver votre Empire d'un sujet qui en fera le plus noble soutient ? (Acte 1, scène 10, THALIE)
Ces ouvrages sauveront assez sa gloire, fit-il encore quatre Opéra comiques... (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Un homme fait-il quelques mauvais vers, il se croit capable de dompter Pégase, et d'atteindre au sommet du Pinde. (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
Sa figure n'est pas fort prévenante. (Acte 1, scène 11, APOLLLON)
À merveille. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Je garde toutes les pièces qui peuvent nous convenir ; et je n'approuve que celles dont nous ne pourrions rien faire. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Consultes le bon goût, et tu verras si je dois faire ce que tu me demandes. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
Je traiterai tes poètes comme tu fais ceux des boulevards ; avec cette différence que tu rejettes leurs pièces sans sujet, et que je refuse tes auteurs avec raison. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
D'un malheur nous serions tombés dans un pire : le Parnasse serait devenu désert : ta figure rébarbarative en aurait éloigné tous les poètes qui auraient eu droit d'y prétendre. (Acte 1, scène 12, APOLLON)
Que veut cet autre ? (Acte 1, scène 13, APOLLON)
Ce livre se vendra dans le siécle où nous sommes. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
Celui-ci se vendra encore. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
Je crois que vous avez vu d'assez grands témoins de mon mérite, pour ne me pas refuser une entrée qui m'est due plus qu'à personne. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Profites plutôt d'un petit avis que je vais te donner : retournes à Paris avec tes Duchesses et tes Marquises, nous n'aimons pas au Parnasse les petits-collets ; et nos poètes ne sont pas accoutumés à l'ambre. (Acte 1, scène 14, APOLLON)
Lundi je soupai avec la Baronne. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Mardi la petite Marquise me fit dire de me rendre à sa toilette : ce matin encore, j'ai pris le chocolat avec la charmante Duchesse ; tu la connais, vive, enjouée, elle m'adore ; je ne la hais pas... (Acte 1, scène 15, L'ABB?)
Je voudrais bien me dispenser de faire mon éloge ; mais pourquoi ne pas se rendre justice ; j'ai tout ce qu'il faut pour plaire ; je chante ; je danse ; je suis bien fait ; j'ai de l'esprit, des talents ; avec toutes ces qualites, où trouver des cruelles ? (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Gille-Blas était la huitième merveille du monde, et sans contredit, tu peux passer pour la neuvième. (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Mon aventure est la tienne, mon ami. (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Thalie a fait sortir du Parnasse tous les mauvais auteurs, et elle m'a mis du nombre ; ne trouves-tu pas cela impayable ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Dis moi, as-tu fait quelques nouvelles parties, depuis celle de La Rapée ? (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
J'en ai fait une dans un hôtel garni avec une femme vraiment vertueuse... (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Quand on commence mal l'année, on l'acheve de même. (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Tu veux toujours faire briller ton esprit, tu sais pourtant qu'on oublie le titre en voyant la pièce... (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
Messieurs aurez-vous bientôt fini votre conversation ? (Acte 1, scène 15, APOLLON)
Cet Ouvrage s'est-il vendu ? (Acte 1, scène 15, APOLLON)
Je ne m'étonne plus de la presse qu'il y avait sur l'Hélicon.... Que veut ce Savetier ?... (Acte 1, scène 16, APOLLON)
On dirait aussi que j'y verrais un esprit... mais je n'ai vu qu'un revenant. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Le revenant est l'esprit. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Il est bien bête cet esprit-là, de sortir avec son sac pour se faire reconnaître. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Revenons au sujet qui t'amène. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Ton habit ne l'aura pas prévenue en ta faveur... (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Je vends des bouquets, des jolis bouquets... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Elle est pourtant bien fraîche ; voyez, examinez ; vous n'en trouverez point de pareille, je vous en avertis. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Cette fraîcheur n'est qu'un faux éclat qui ne doit point tenter ; elle n'en cache pas moins l'épine sous cette feuille qui paraît vermeille. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
Tredame ça n'accommode pas ; elles nous enlèvent tous les chalands.... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Enfin, comme je ne pouvons plus rien vendre, je venons vous prier de nous laisser entrer dans votre Parnasse pour y étaler ma petite boutique, et débiter ma marchandise. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
Vous n'avez qu'à m'étrener seulement, et vous verrez que tous les au tres suivront votre exemple... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Et vous Monsieur le Savetier, achetez donc cet oeillet pour la vôtre.... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
À qui en veut-elle ? (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
« Je te retrouve donc enfin, perfide ! (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Que veut-elle donc dire ? (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
Un jour que j'allais vendre mes bouquets au marché, je rencontrai ce misérable... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Achevez donc. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
Ah, ah, Monsieur le Savetier. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
Tout m'en veut, tout m'abandonne... (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
En voici un autre avec sa bosse. (Acte 1, scène 21, APOLLON)
Mes Comédiens de bois ont attiré sur eux l'envie des autres Comédiens leurs confrères : ces cruels, jaloux de leur bonheur, nous ont cherché des chicanes de diable ; et pour les mettre à couvert de leur haine, je viens vous prier de m'accorder votre protection, et me permettre de bâtir une salle au pied du Parnasse, afin d'y donner mon spectacle. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Il arrive d'un air chagrin ; je lui en demande la raison. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Que veux-tu ? (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Que vas tu devenir à présent ?... (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Je viens m'enrôler dans ta petit troupe, si tu veux me recevoir... (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Tu voudrais jouer avec des Comédiens de bois ?... (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Tu sais bien que ce ne serait pas la première fois, bûches pour bûches, j'aime autant jouer avec les tiennes qu'avec d'autres. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Ne sais-tu pas qu'une satire coûte bien souvent des larmes à l'auteur. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Je veux bien t'accorder ma protection, mais tâche de donner des pièces sans critique. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
Ce serait servir des perdrix sans oranges : mon, spectacle tomberait entiérement, si dans les ragoûts que je sers au public, il n'y avait quelques grains de sel pour en relever le goût. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
Furieux d'avoir été répoussés, ils se sont ralliés de nouveau, et ont tombés sur nous avec impétuosité. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Nous avons soutenue leur premier effort avec assez de vigueur ; nous les aurions même repoussés, s'il n'était venu tout_à_coup un renfort d'auteurs des boulevards, d'écrivains de feuilles, qui ne vivent qu'aux dépens de la réputation du public... de poètes connus sur les quais, et dont les ouvrages se débitent chez l'épicier. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Nos Rimailleurs saisissent ce moment ; ils passent sur le corps à nos Gardes, et grimpent au haut du Pinde : vos favoris veulent en vain s'opposer à leur passage; ils subissent le même sort des Gardes : la lecture de trois pages du Déserteur, les plonge dans un sommeil léthargique: les poètes crient alors victoire ; ils montent tous à la fois ; c'est à qui se placera le plus près du sommet de l'Hélicon. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
J'abandonne le soin de mon Empire à qui voudra s'en charger ; puisque tout le monde veut être auteur, je ne me mêle plus de rien. (Acte 1, scène 23, APOLLON)
Ne me voilà pas mal à présent avec ma charge de portier. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
Mais pour te consoler de l'emploi que tu viens perdre, enrôle-toi dans la troupe de Polichinelle, tu joueras avec ses Comédiens de bois. (Acte 1, scène 23, APOLLON)
De portier du Parnasse, jouer avec des Comédiens de bois ? (Acte 1, scène 23, TOMVERD)

DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)

À toutes les fois qu'il s'est présenté à nous, il a été blessé de nos traits ; et peut être espérait-il d'y trouver quelque remède par l'oubliance et l'éloignement ; mais c'est à ce coup qu'il faut rendre les armes : il n'a plus de défense qui vaille ; il s'en va avec le trait qu'il porte dans le coeur, plus en peine et en souci que n'est le Cerf qui a reçu un coup de flèche, et qui cherche en vain le dictame pour se guérir en un lieu où il n'en croit point. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
En tous les lieux où nous paraissons, tout s'assujettit à nos lois : nous allons être les Rois absolus de la Terre, et on ne pourra vivre sans être de nos esclaves ou de nos sujets ; car il y a divers degrés de soumission, et ceux qui refuseront de se ranger aux uns ou aux autres en seront punis sévèrement, recevant des blessures plus dangereuses que les premières, dont la seule mort les pourra guérir. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Doit vient ce nouvel orgueil, mes frères ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Est-ce observer l'ordonnance céleste, de vouloir commander absolument tous seuls à mon exclusion, moi qui ai reçu autant de grâces et de pouvoir que vous ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Croyez que j'ai autant de pouvoir que vous, et que si les voeux de votre nouvel esclave ne s'adressent qu'à vous seuls, c'est qu'il ne m'a pas encore considérée. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Si vous avez l'éclat des diamants, j'ai celui des rubis. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Vous vous mécomptez en vous comparant au Soleil, ou aux étoiles : vous ne brillez pas d'un tel feu que l'on en soit éclairé dans les lieux ou il n'y a ni chandelle ni autre lumière, et vous ne verriez pas clair vous-même sans le secours d'autrui. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Quelque chose que vous puissiez inventer là-dessus pour nous mépriser, si est ce que nous sommes vos guides, et vous nous en êtes redevables. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Tout le reste du corps auquel nous sommes attachés en reçoit de l'utilité : et pour montrer encore une marque de cette souveraineté que vous nous voulez disputer, nous sommes assis au dessus de vous comme dans le trône qui appartient à deux puissants Rois. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
À quoi pensez-vous, de dire cela, puisque le front et les cheveux qui sont deux aimables parties sont encore au dessus de vous ! (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Il est certain que plusieurs voyants le front poli comme ivoire? et borné de ces deux arcs d'ébène qu'on appelle des sourcils, ont pris cela pour le trône de l'Amour ; et quant aux cheveux, ils les ont estimés des filets à prendre les coeurs, et des chaînes à les retenir. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Ils ont aussi conté merveilles de la beauté des joues, dont ils ont cru que le teint surmontait la couleur des roses et des lys ; et le menton qui est placé au dessous de moi, n'a pas manqué d'avoir ses louanges. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Voilà donc quantité de belles parties qui plaisent aux yeux des Hommes, et qui aident à conserver l'autorité que nous avons dessus eux : Que si vous montez à cette ambition de vous dire souverains, et je pense pas de vrai qu'elles soient capables de s'attribuer un même honneur, mais au moins elles m'assisteront toutes pour vous empêcher de parvenir à votre violent dessein. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Je m'imagine que vous croyez aussi jeter quelques rayons au dehors ; mais quand cela serait, encore n'iraient ils pas plus loin que les traits que je lance ; et prenez bien garde à ce que je veux dire car je n'entends pas seulement l'éclat de ma rougeur, mais les traits qui sortent de moi avec force, comme s'ils étaient décochés d'un arc, et en effet j'en ai aussi la forme. Ce sont mes paroles qui charment quelquefois par douceur, qui étonnent par leurs menaces, qui attirent par leurs promesses, et qui quoi qu'elles fassent, gagnent toujours quelque empire sur les âmes, et font connaître qu'il n'y a rien de plus élevé qu'elles, puisqu'elles sont filles de la raison et de l'intelligence. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Vous seriez fort empêchés à parler d'une autre sorte, spécialement avec les personnes de dehors. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
On n'entend dire autre chose sinon, je parle des yeux : et ce langage est si ordinaire parmi les hommes, que le langage dont vous vous servez l'est beaucoup moins. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Il arrive le plus souvent des occasions où ils ne peuvent pas faire ce que vous dites ; et n'osant se servir de vous, ils ont recours à nous. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Il faut donc qu'ils soient après expliqués de la bouche de leurs prêtres, et enfin vous trouverez que je suis toujours nécessaire. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Ceux qu'on estime les plus savants dans le Monde, et qui ont le plus de pouvoir de gouverner la multitude, ce sont ceux qui parlent le mieux et ils n'ont pas acquis le nom d'orateurs pour parler des yeux seulement, mais pour s'être servis adroitement de leur bouche. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Je veux dire que je suis employée aux baisers qui sont les assurances de l'amour et l'amitié, et qu'aucune autre partie ne s'y trouve propre comme moi ; car si un oeil en touche un autre et une main sa semblable, ce n'est point véritablement un baiser. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Au reste comme vous vous baisez vous mêmes, vous n'êtes pas si orgueilleuse que vous ne baisiez aussi quelque autre chose, vous baisez des joues et des mains, et bien souvent des yeux. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Vous ne dites pas que je prends plaisir sur toute chose à baiser une bouche qui me ressemble, et que c'est là où j'établis mon souverain bien, la correspondance ne se trouvant point si parfaitement ailleurs : aussi entre toutes les beautés qu'on estime dans un visage, il n'y en a point qui aient plus de douceur que celles dont je suis pourvue. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
D'ailleurs vous ne pouvez rien apprendre de ce que vous êtes, que par rapport que nous en faisons. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Véritablement ce que vous me dites me fait penser à des choses que je n'avais pas assez considérés : si bien que pourvu que vous n'usurpiez point un Empire absolu dessus moi, je suis prête à vivre toujours en bonne intelligence avec vous. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)

ZÉLAMIRE (1786)

Et qui nous trouveraient tous deux fort à leur goût, v.12 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Va, de quelque façon que la vertu se montre v.85 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Mon ami... Je te trouve et ma joie est extrême v.93 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Viens, dans un mois au plus tu verras ta patrie. v.98 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Mon coeur humilié l'avouerait avec peine, v.105 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
La beauté, la vertu, nous charmera toujours. v.108 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Quand le bonheur te plaît, sans doute je l'approuve ; v.109 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Mais plus réel qu'ici dans Paris on le trouve v.110 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
On ne verra jamais une autre Zélamire ! v.118 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Je ne fus pas séduit par une aveugle flamme : v.122 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Une divinité ; la vertu sur la Terre... v.126 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Pour aller à la pêche, avec une chaloupe v.129 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Je m'embarque et je sors, ayant le vent en poupe. v.130 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Seul avec mon valet, je m'éloigne du port. v.131 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Les vents impétueux nous poussaient loin du bord, v.136 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Voyait avec regret épuiser notre force ; v.138 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Zélamire, attentive, entend nos cris perçants. v.140 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Cette femme sensible, avec un coeur sauvage, v.141 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Nous sauve et je m'écrie en ma surprise extrême : v.145 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Lève-toi, me dit-elle, et crois qu'en ces climats, v.151 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Venez et vous verrez combien je suis heureuse v.157 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
De vous prouver qu'il est une âme généreuse. v.158 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Prévenant nos besoins, sa pitié nous nourrit. v.160 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
En tremblant à ses pieds, j'en fait le tendre aveu. v.163 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Rassure-toi, dit-elle... Oui, j'approuve ton feu. v.164 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Eh bien, emmenons-la, qu'elle vous suive en France ! v.173 (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
Vous pouvez l'emmener sans grande résistance v.174 (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
Il plaindra ton amour, l'approuvera peut-être, v.185 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Et s'il n'approuve pas, tous deux nous reviendrons v.187 (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
Que par mille vertus elle a bien mérité. v.204 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
Teint frais, bouche vermeille, oeil vif, corps gras, beau port, v.215 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
À mon aspect, chez lui l'appétit se réveille. v.217 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
Oh, le brave guerrier ! Pour une femme, il tremble. v.237 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
Zélamire ne peut y venir aujourd'hui... v.251 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Il a bien fait aussi de savoir se venger : v.255 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Va venir. v.259 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Au rendez-vous déjà va trouver quelque amant ? v.267 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
À mon âge, on ne veut que plaire, que charmer, v.271 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Que vous ne verrez plus cet amant éphémère. v.274 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Vos attraits enchanteurs me charment et je veux v.275 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Oui, j'en veux avoir un... Je ne connais personne v.278 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Celui qu'avec honneur, vous venez de nommer. v.307 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Souvent par intérêt on s'unit pour la vie v.330 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Avec ceux que l'on hait ou qu'on ne connaît pas. v.331 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Peut-on dans de tels noeuds trouver quelques appas ? v.332 (Acte 1, scène 5, NADINE)
À qui l'on sacrifie honneur, gloire, vertu, v.335 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Ciel, les Hurons ! Fuyons un supplice nouveau. v.343 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Elle est avec son père. v.349 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Veut-elle me porter au dernier désespoir ? v.352 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Elle fait mon malheur, je veux dans ma vengeance v.358 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Elle te haïra si tu veux la contraindre. v.366 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Que par ces vains transports que brave son amour. v.375 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Crois-moi, quand on veut plaire, il faut avec adresse v.381 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Veut suivre le conseil que me donne un enfant ? v.384 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Mes discours cependant ne peuvent te calmer v.388 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Avec un air pareil, il me ferait trembler. v.392 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Allons trouver l'ingrate, elle apprendra peut-être v.398 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
Je veux jusqu'à l'excès porter la cruauté, v.400 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Je veux, dans les transports dont la fureur me guide, v.401 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Cédant à la rigueur d'un sentiment nouveau, v.407 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Quoi, je veux la punir parce qu'un autre l'aime ! v.410 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Je pourrais l'en punir, je veux lui pardonner, v.416 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Put lui donner la mort et s'est bien mieux vengé. v.420 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
La vertu dans son coeur anéantit le crime... v.421 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Mais envers son amant ma rage est légitime. v.422 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Jusqu'où vont mes vertus, ma vengeance et ma haine. v.426 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Tu veux venir ici, mais y sommes-nous bien ? v.427 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
N'es-tu pas avec moi ? Va, n'appréhende rien. v.428 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Pourrait bien nous sauver. v.432 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Si l'on nous attaquait, nous trouverions peut-être v.437 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Tu peux bien l'observer. v.447 (Acte 2, scène 1, GERMAIN)
Mes jours me sont trop chers, je veux les conserver. v.448 (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Parais... Il ne vient pas ! Qu'est-il donc devenu ? v.451 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Si de quelque autre objet la présence nouvelle... v.453 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
À le trouver constant je dois m'attendre encore. v.458 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
Je frémis... achève promptement ! v.464 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Au bout de l'univers je saurai me venger. v.468 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
À vos vivacités, tâchez de faire trêve. v.473 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Vous vous emportez trop, permettez que j'achève. v.474 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Votre amant est parti, mais c'est pour revenir. v.475 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Obtenir son aveu pour vous aimer sans cesse, v.482 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Mais je puis vous jurer qu'il va bientôt venir. v.496 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
À travers ses discours le mensonge perçait. v.504 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Et laver mon affront dans ton infâme sang. v.512 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Si ma rage envers toi n'était pas légitime. v.525 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Que veux-tu ? v.533 (Acte 2, scène 4, ZÉLAMIRE)
Si je suis son esclave ou si je suis son maître. v.538 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Suivez-moi... v.555 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Il t'abandonnerait ? Vois ton aveuglement ! v.556 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Par son indifférence, il prouverait qu'il t'aime ? v.557 (Acte 2, scène 4, OUK?A)
Il va partir. Jamais tes yeux ne le verront. v.560 (Acte 2, scène 4, OUK?A)
Pour conserver ta vie, il n'est que ce moyen. v.568 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
La vérité te sauve. v.569 (Acte 2, scène 4, OUK?A)
Je ne puis me résoudre à vendre impunément v.571 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
Je veux venger l'affront qu'il te fait en ce jour. v.583 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
C'est en vain que tu veux m'arrêter. v.587 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Rien ne pourra sauver un rival que j'abhorre. v.589 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Si c'est pour me venger que ton bras est armé, v.592 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Est-ce par la vertu, par la reconnaissance ? v.597 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Cette épreuve devrait éteindre mon ardeur. v.603 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Mais dussé-je en mourir, je veux avoir ton coeur. v.604 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Mais je m'en vengerai sur mes rivaux heureux. v.607 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Pour punir ton amour et venger mon injure. v.610 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Si l'aveugle hasard secondait ta valeur, v.612 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Oui, puisque tu le veux, je vais l'anéantir, v.627 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Avant la fin du jour, tu le verras périr. v.628 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Veut en vain exiger que Zélamire t'aime. v.634 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Dans mon coeur prévenu veux-tu le faire naître ? v.638 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Que tu crois parvenir au comble du bonheur ? v.640 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
C'est par d'autres vertus qu'il faut toucher mon âme, v.641 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Il faut la mériter et devenir cruel. v.647 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Je veux en [i]mmolant l'amant qu'on me préfère, v.649 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Ne peut que m'exciter à suivre ma vengeance. v.654 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Je sus avec succès tempérer la rudesse v.666 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Et ne puis-je venger le plus noir attentat ? v.671 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Et sauver les Français, et calmer sa fureur. v.680 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Veux-tu que, trahissant mon âme et sa franchise, v.681 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Avec impunité ma bouche ici te dise v.682 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Est le signal des maux que ma vengeance annonce. v.686 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Quelques amis tous prêts à venger mon outrage v.690 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
M'attendent dans la plaine et je veux avec eux v.691 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Dans sa tombe, en mourant, m'entraîner avec lui. v.696 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Veut répandre celui qui m'est plus précieux... v.699 (Acte 2, scène 6, ZÉLAMIRE)
Dieux ! Qui va le sauver ? Il périt à mes yeux, v.700 (Acte 2, scène 6, Z?LAMIRE)
Et mon amant en moi va trouver un vengeur. v.704 (Acte 2, scène 6, Z?LAMIRE)
Viens, courons le défendre et lui sauver la vie. v.714 (Acte 2, scène 7, NADINE)
De l'univers entier, quand vous seriez vainqueur, v.719 (Acte 2, scène 7, ZÉLAMIRE)
Le Ciel, enfin, le Ciel veut te rendre à mes voeux. v.724 (Acte 2, scène 8, DOLNANGE)
Les Sauvages armés en veulent à tes jours. v.728 (Acte 2, scène 8, ZÉLAMIRE)
D'un amant dédaigné qui veut avoir ta vie. v.730 (Acte 2, scène 8, Z?LAMIRE)
Ah, du moins dans ces lieux, si nous pouvions trouver v.731 (Acte 2, scène 8, DOLNANGE)
Celui que de la mort mon bras a su sauver, v.732 (Acte 2, scène 8, DOLNANGE)
Pour arriver au coeur que tu prétends percer, v.739 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Pour exciter ma rage et hâter ma vengeance. v.742 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Par un bienfait pareil envers toi je m'acquitte. v.753 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Comment puis-je payer de si rares vertus ? v.764 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Celle pour qui je veux exister désormais. v.771 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Et pour te le prouver, permets que je t'annonce v.774 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Ton père est convenu de partir avec nous, v.776 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
Avec mon père et toi puis-je être malheureuse ? v.781 (Acte 2, scène 9, ZÉLAMIRE)
Dolnange, et si l'amour veut savoir comment on aime, v.785 (Acte 2, scène 9, Z?LAMIRE)
C'est bien souvent aussi la faute de leur femme. v.806 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
Vivez tous quatre unis comme amant, comme époux. v.812 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
C'est d'imiter un jour un Français vertueux. v.820 (Acte 2, scène 9, OUK?A)

THÉLAMIRE (1739)

Enfin, voici le jour où la faveur des Dieux v.1 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Et des mains de l'Amour il attend son réveil. v.6 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Avant la fin du jour il verra disparaître. v.8 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
N'en doutez point, Seigneur, le vertueux Athis v.13 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Pouvait-il donc paraître avec plus de splendeur ? v.22 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Thélamire en croit voir arriver la journée ; v.28 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Tu sais jusqu'où monta la faveur de Cydnus. v.41 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais que ses envieux noircirent ses vertus ! v.42 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Il ne l'a qu'à moi seul découvert en mourant, v.46 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Je crains que vos projets ne servent en ce jour v.57 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Contre le nouveau Roi, pourquoi conspirez-vous, v.65 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Puisqu'il la fait régner devenant son époux ? v.66 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Et pour y parvenir, il n'est rien qui m'arrête. v.76 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Mais je veux que mon fils n'ait point de part au crime ; v.80 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
De mes raisons souvent il est embarrassé ; v.89 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Je sais qu'elle l'adore ; et je veux en ce jour v.93 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Une âme prévenue est facile à séduire : v.95 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Je vois avec dédain un hommage suprême, v.107 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Je crains de t'en parler. Souvent j'ai crû comprendre v.119 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Que tu t'es avec moi sans détour expliqué. v.122 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Mais je sens que mon coeur veut être rassuré. v.126 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Seigneur, vous le savez, si depuis votre enfance v.127 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Vous m'avez honoré de votre confiance, v.128 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Vous prouver aujourd'hui que mon coeur en est digne. v.132 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Quoiqu'il puisse arriver, je ne puis vous trahir : v.133 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Thélamire, aux vertus instruit jusqu'à ce jour, v.137 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Ne veut plus, dès qu'il règne, écouter que l'amour. v.138 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Que de les ménager vous savez l'importance, v.140 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Venir vous reprocher leurs pertes les plus chères ? v.152 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Ne crains pas que ton Roi veuille t'en faire un crime ; v.160 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Enchaînent la raison, et captivent les sens. v.166 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Le repos, la vertu, souvent même la vie ; v.168 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Qu'on n'adore pas moins ses coups que ses faveurs. v.170 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
C'est vous qui lui donnez ce pouvoir souverain, v.173 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Réprimant les transports d'une aveugle jeunesse, v.187 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Qui, c'est à mon amour que je dois ma vertu. v.190 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Écoutez l'Univers vous dire par ma voix, v.194 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Qu'un Prince vertueux est maître de lui-même, v.195 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Et peut fuir, quand il veut, l'aveuglement extrême v.196 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Vous-même l'éprouvez ; et les Dieux dans votre âme v.199 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Et je suis averti qu'elle doit aux autels v.217 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
Doit de les étouffer, se faire une vertu ; v.230 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
Braver les coups du sort, les sentir sans se plaindre, v.231 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
Vous en devez ici recevoir l'assurance : v.247 (Acte 2, scène 1, BARSINE)
À mille maux divers dès l'enfance asservie, v.251 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Que pour voir Elismène avec lui sur le Trône. v.256 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
De tant de biens, hélas ! dont j'étais prévenue, v.259 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Devez-vous vous livrer à cet égarement ? v.278 (Acte 2, scène 1, BARSINE)
Ils ne peuvent souffrir un Roi, qui, des mortels v.285 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Vous pouvez rendre encor justice à mon amour. v.289 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
De grâces, de vertus, quel plus rare assemblage, v.291 (Acte 2, scène 1, ELISM?NE)
Que me demandes-tu ? Sais-je ce que je veux ? v.298 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
M'offrir avec éclat sa Couronne et sa main. v.317 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Madame, à vos vertus, je puis rendre justice ; v.324 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
Si je n'en partageais la splendeur avec vous. v.326 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Qu'ils ont prodigué les vertus et les charmes. v.332 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Venez donc aux autels m'engager votre foi, v.333 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Et voir à vos genoux la Sicile avec moi. v.334 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Que qui veut vivre heureux, doit vivre sous vos lois. v.338 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Seigneur, vous savez trop ce qu'Elisméne pense, v.339 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Vous me l'avez offert : Elismène est contente. v.347 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Plus je dois vous prouver, en refusant vos voeux, v.349 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Ah ! Cessez par ce coup d'éprouver ma faiblesse : v.364 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
D'un destin rigoureux je puis braver l'horreur ; v.365 (Acte 2, scène 2, TH?LAMIRE)
Vous savez que souvent, malgré votre courroux, v.369 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Vous verriez contre vous se liguer tous les Princes, v.376 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Je le répète encor ? Où trouver un appui ? v.378 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Mais il faut aux revers opposer la constance. v.383 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Les Dieux l'ont ordonné ; je ne vous verrai plus. v.386 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Le Ciel le veut, dit-elle ! Eh quoi ? Toujours les Dieux v.397 (Acte 2, scène 3, THÉLAMIRE)
Non, non, de nos transports ils savent l'innocence. v.399 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
Par de nouveaux tourments vient agiter mon âme... v.408 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
À braver la raison votre flamme moins prompte, v.415 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
J'avais trop de raisons : vous n'avez pas voulu : v.418 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
Le Ciel vous en punit ; et je vois avec peine v.419 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
Est que l'ingrate, au moins, qui ne veut plus m'aimer, v.445 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Viens, suis mes pas ; je veux que ma rage, à ta vue, v.455 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Allons.... Où veux-je aller ? Faible Prince, à ses yeux v.457 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
D'un triomphe nouveau payer son lâche amour. v.462 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Mais plutôt qu'un rival m'enlève ce que j'aime, v.468 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Ou s'il me faut subir l'horreur de mes revers, v.473 (Acte 2, scène 5, THÉLAMIRE)
Aux plus vives douleurs Thélamire est en proie : v.475 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
L'amour peut tout sur moi, mais rien sur ma vertu. v.490 (Acte 3, scène 1, ELISMÈNE)
Mais elle n'est souvent qu'une source d'alarmes. v.496 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
La crainte des revers, la trahison, l'envie, v.499 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
C'est pour vous que je parle ; et vous devez m'en croire : v.511 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
L'hymen seul aujourd'hui peut sauver votre gloire... v.512 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Mais ce n'est point à moi que vous devez répondre, v.519 (Acte 3, scène 1, ELISMÈNE)
Et ce n'est pas ici que je veux vous confondre. v.520 (Acte 3, scène 1, ELISM?NE)
Et veux, à ma douleur, me livrer sans témoins. v.522 (Acte 3, scène 1, ELISM?NE)
Je voulais vous sauver des bords du précipice. v.527 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Du soin de le sauver que je sois la victime, v.539 (Acte 3, scène 2, ELISMÈNE)
Ah ! Courons le trouver ; que je puisse à sa vue, v.543 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
Eh bien, pour lui prouver son injustice extrême, v.551 (Acte 3, scène 2, ELISM?NE)
Ne peut qu'avec la vie éteindre son amour. v.558 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Je veux mettre ma gloire à ne le point cacher. v.562 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Vivez, régnez heureux, et laissez-moi mourir. v.582 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Je veux faire encor plus ; et mon âme enivrée v.587 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Va vous prouver combien vous étiez adorée. v.588 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Je lui prouve l'ardeur dont mon coeur est épris, v.593 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Je consens qu'à mes soins il doive son bonheur. v.598 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Écoutez-moi, Seigneur. Vos vertus, votre flamme, v.599 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Mais c'est vous qui m'avez forcée à vous parler. v.606 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Mais que l'Oracle au moins prouve mon innocence. v.614 (Acte 3, scène 3, ELISM?NE)
Je ne puis revenir de mon saisissement, v.615 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Vous fait sacrifier la grandeur souveraine ? v.618 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Pardonnez son erreur que vous avez fait naître. v.625 (Acte 3, scène 3, TH?LAMIRE)
Bien loin de m'abaisser à demander vengeance, v.637 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Oui, je veux à vos yeux moi-même le confondre, v.645 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Te portait à vouloir m'enlever ce que j'aime ? v.658 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Que votre vertu seule occupa tous mes soins. v.664 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Mais vous n'avez pas cru que mon coeur fut sincère. v.670 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Vous avez cru devoir rejeter mes avis. v.671 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Elle vous évitait ; vous l'avez poursuivie ; v.677 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
De cet affreux secret la preuve la plus claire v.685 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Peut seule vous sauver de ma juste colere. v.686 (Acte 3, scène 4, TH?LAMIRE)
Je ne puis en donner une preuve plus sûre. v.689 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
De ma Fille, en mourant, je veux fixer le sort ; v.691 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
J'eus mes raisons : je veux du moins qu'après ma mort v.693 (Acte 3, scène 4, TH?LAMIRE)
Sauvez du moins vos jours dans ce revers funestes, v.697 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Vivez ; et montrons-nous tous deux dignes des pleurs, v.705 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Qu'à notre vertu même arrachent nos malheurs. v.706 (Acte 3, scène 4, TH?LAMIRE)
Profitons du désordre où ce revers les jette. v.707 (Acte 3, scène 5, AMINTAS)
Je crûs, des Dieux jaloux pouvoir braver la foudre ; v.716 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
L'amour met les amants au-dessus des revers, v.721 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
Veux-tu donc m'exposer à la honte, aux remords v.733 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
Ma gloire, la vertu, m'ordonnent désormais v.737 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
Allons trouver la fin dans les bras de la mort. v.746 (Acte 4, scène 1, ELISM?NE)
De mes vastes desseins traverser le succès. v.766 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Mais avez-vous prévu ? v.767 (Acte 4, scène 2, LICAS)
Fait souvent échouer notre vaine prudence. v.768 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Dans les plus grands revers sait prendre son parti. v.770 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Leurs plus hautes vertus sont des crimes heureux. v.774 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Je verrai Thélamire, avant que d'entreprendre ; v.775 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Je l'attends : et je veux, s'il se peut, redoubler v.777 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Et de gagner le peuple en faveur de mon fils. v.782 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Déplorer avec lui l'aveuglement extrême. v.788 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
Vous ne m'avez point vu, craignant votre courroux, v.797 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Sans être corrompu par la faveur des Rois, v.801 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Mais puisqu'enfin, Seigneur, vous savez sa naissance, v.808 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Oui, vous devez rougir des coupables transports, v.817 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Qui d'un coeur vertueux étouffent les remords. v.818 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
C'en est fait ; et je veux que pour jamais éteinte, v.823 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
Le triomphe en sera plus grand pour ma vertu. v.826 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Mais je veux que ma soeur m'ôte toute espérance, v.828 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Il le faut ; je le veux, mais pardonnez, grands Dieux ! v.833 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Ce retour vertueux, il est aisé de voir v.841 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je connais vos vertus, Seigneur ; je les respecte : v.847 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je veux en même temps récompenser ton zèle. v.856 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
J'estime, je connais les vertus de ton fils : v.857 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Les bontés, qu'en ce jour j'éprouve de mon maître ? v.860 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Je ne dois, je ne veux ressentir que la joie v.863 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
De retrouver mon Roi que le Ciel me renvoie. v.864 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Avez-vous pu, cruel, souhaiter ma présence ? v.868 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Peut-être en ce moment ma vertu dépend elle. v.896 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Avec trop de douceur est-ce donc nous punir ? v.902 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Triomphez à jamais d'un mouvement jaloux, v.905 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Vous le devez aux Dieux à votre frère, à vous ; v.906 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Moi-même survivrais-je à ma vertu trahie ?... v.907 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Venez, puisqu'il le faut, me conduire à l'autel. v.910 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Puisqu'il va vous sauver et la gloire et le jour. v.913 (Acte 4, scène 5, ELISM?NE)
Ah ! J'attendais de vous ce vertueux retour. v.914 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Ma vertu l'a dicté bien moins que ma faiblesse ; v.915 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
Venez donc recevoir cet époux de ma main, v.922 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Dévorons-les. Allons apprendre à l'Univers v.925 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Que la vertu résiste aux plus cruels revers. v.926 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
Va les trouver. Dis-leur que cet hymen s'apprête ; v.931 (Acte 4, scène 6, AMINTAS)
Qu'il faut bien nous garder d'en traverser la fête : v.932 (Acte 4, scène 6, AMINTAS)
Que le sort m'accablait de ses faveurs trompeuses. v.948 (Acte 5, scène 1, THÉLAMIRE)
Souffrez que ma vertu me suive chez les morts ; v.954 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
Mais que me veut Philax ! Quelle sombre tristesse !... v.955 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
À quelle épreuve encor mettrait-on ma faiblesse ! v.959 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
À quels nouveaux malheurs vos jours sont destinés. v.962 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Pour conserver chez lui la suprême puissance. v.972 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Et chacun confondu de ce revers étrange, v.979 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Son fils devenu Roi peut lui servir d'appui. v.994 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Eh ! Que m'importe, hélas ! La grandeur souveraine ? v.999 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
Et mon coeur désormais ose braver ta rage : v.1007 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Suivez mes pas, Philax ; allons leur faire voir v.1009 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Ne veut que me venger d'un ministre odieux, v.1013 (Acte 5, scène 2, TH?LAMIRE)
Du plus heureux succès vous donne la nouvelle. v.1016 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Fier de l'autorité du nouveau souverain, v.1017 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
« Suivez-moi, leur dit-il, et de l'usurpateur, v.1021 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
En s'assurant de lui, prévenons la fureur. » v.1022 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Du Palais, à ces mots, il veut forcer la porte, v.1023 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Dans les flots de son sang renverse le perfide. v.1028 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
J'enlève pour jamais l'espoir à son amour ; v.1033 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
C'est me venger assez que lui laisser le jour. v.1034 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
N'est que le moindre effet de la faveur des Dieux. v.1038 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Pour vous la conserver, trop heureux, si mon sang v.1045 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Mon coeur du moins vous venge, adieu, belle Elismène : v.1047 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
On voit rompre avec joie un hymen odieux ; v.1049 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Vous vivez, vous régnez ! En ce moment si doux, v.1054 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Princesse, vous pouvez disposer de vous-même : v.1055 (Acte 5, scène 4, TH?LAMIRE)
Dans quel trouble nouveau ce triste accueil me plonge ? v.1060 (Acte 5, scène 4, TH?LAMIRE)
Ah ! Seigneur, levez-vous. En l'état où je suis, v.1065 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Sa vertu le trompait. Je lui dois cet aveu. v.1073 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
Vous avez décidé mon malheur et le vôtre. v.1100 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Avait pu prévenir ce moment redoutable ! v.1108 (Acte 5, scène 4, ELISM?NE)
Ma fatale vertu vous a coûté la vie... v.1112 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Thélamire... je meurs... vivez, soyez heureux. v.1118 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)

DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)

Je vous avoue que j'en suis fort rebutée, s'il faut lire perpétuellement, et s'il faut parler souvent avec des savants, car ils vous entretiennent de cent choses dans lesquelles je ne trouve aucun goût. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Vous avez une erreur qui vous trompe. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Nous naissons les uns pour les autres ; et vous devez être assurée qu'il y a un homme au monde qui n'est fait que pour vous. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Si vous veniez jamais à vous rencontrer, vos esprits s'uniraient d'abord, et vous feriez également touchés de je ne sais quel attrait immortel qui porterait tous vos désirs à ne vous séparer jamais. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Si bien donc qu'il n'est point malaisé à vous qui êtes jeune, et bien faite, de rencontrer, sinon celui que le Ciel a fait naître pour vous seule, du moins entre tant d'autres, un qui ait quelque rapport d'inclinations avec celui-là. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
C'est dans cette sorte d'amitié que vous trouverez une source d'esprit, et de toute la protection que vous êtes capable de recevoir. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Toutes ces Dames étaient ravies d'entendre discourir Alcippe de la sorte, et Clarice en était merveilleusement attendrie : aussi était-ce pour ce dessein qu'il avait pris occasion de parler de l'amour de sympathie. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Mais enfin, comment me dois-je gouverner avec un amant que je ne connais que depuis trois jours ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Si sous prétexte d'une si longue connaissance un Amant s'émancipe d'abord avec moi, dois-je approuver cette familiarité. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Je voudrais pourtant me réserver la liberté de pouvoir gronder quand je serais en humeur de cela : même pour me conserver quelque sorte d'autorité, je prendrais quelquefois plaisir à me fâcher pour rien. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
Mais venons au principal point ; le moyen que je puisse acquérir de l'estime, et attirer après moi plusieurs galants, si l'on connaît que j'en aime vu par dessus tous les autres ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
L'amour que vous avez dans le coeur vous ouvrira l'esprit, et vous donnera de nouveaux agréments, et de nouvelles grâces, qui feront soupirer mille amants ; vous aurez assez d'adresse pour vous savoir entretenir avec eux, et ils ne le persuaderont jamais que vous ayez une amitié particulière ; car ayant dans l'âme une source de prudence et de dissimulation, vous trouverez mille expédients pour contenter votre véritable inclination, et pour la cacher à tous les autres. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)

OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! (1772)

Tous les verres nets ; v.6 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Il faut convenir que, s'il est flatteur pour nous autres bourgeois, de recevoir des Croix de Saint-Louis, et des Dames de condition, on paie cet honneur bien cher par toutes les attentions qu'il exige : aujourd'hui cependant, loin de les regretter, je n'en saurais avoir autant que la circonstance le mérite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT DE VIN)
Vous m'avez répété v.15 (Acte 1, scène 1, BABET)
Et comme vous en avez peu v.20 (Acte 1, scène 1, BABET)
S'il plaît à Dieu, Monsieur, vous serez content ; mais vous avez, ma foi, bien envie de l'être ; je ne vous ai jamais vu vous trémousser comme cela. (Acte 1, scène 1, BABET)
C'est fort bien, mon enfant : je suis tout réjoui de te voir répondre à mes vues avec autant d'intelligence. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Cela est à merveille ; mais si Madame arrivait ; ne serait-elle pas fâchée de voir tout ce tracas chez elle sans en avoir été prévenue ? (Acte 1, scène 1, BABET)
Parle de revenant. v.54 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
S'il s'éveille, il frissonne; v.55 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Vers son lit s'approcher ; v.57 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Arrive la sotte Mie : v.62 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Souvent un Maître puissant v.87 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Avec toi je règne ; v.90 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
C'est alors que je suis le souverain le plus absolu... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Ma femme m'aurait écrit si elle avait dû revenir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
En vérité, Monsieur Pot-de-vin, vous êtes trop honnête : on ne s'attend pas à être reçu avec autant de grâce. (Acte 1, scène 4, MADAME-LA-COMTESSE)
Cela suffit pour vous trouver charmante et pour vous le dire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
On peut y braver l'orage, v.123 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Et s'endormir sans craindre le réveil. v.124 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Ils en seront bien les maîtres; car, pour le coup, j'ai la clé de la cave. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Je pense comme Monsieur_le_Marquis. De riches tapis, des appartements vastes, des esclaves infortunés peuvent-ils contribuer à notre bonheur ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Et le procédé tout nouveau. v.160 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Et la clé de la cave ? (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Tenez, Monsieur Pot-de-vin, n'achevez pas de me pousser à bout. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Que vous reveniez ce soir, v.195 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Je me corrigerai, je me corrigerai à l'avenir ; si je vous eusse traité avec un peu moins de complaisance, vous ne manqueriez pas à un devoir aussi essentiel... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Vous seriez venu trente fois pour une à Séves, savoir si j'y étais. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Ce ne peut pas être là Madame Pot-de-vin ; ce sont bien ses traits ; mais vous verrez que ce sera quelqu'homme travesti, et caché sous un masque qui rend à merveille toute sa laideur. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Demandez à mon neveu ce que j'ai souffert : il me donnait le bras ; j'aurais pris aussi le vôtre, imbécile, et j'eusse été bien moins fatiguée... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Je fais mes excuses à ces Dames et à ces Messieurs ; l'agitation dans laquelle vous m'avez mise, m'a empêchée de les saluer plutôt. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Nous ne nous en sommes aperçus, Madame, que par l'intérêt que nous avons pris à l'aventure désagréable qui vous est arrivée. (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
Ah ! Mon Oncle !... Vous avez tort. v.222 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR L'ABBÉ PATELIN)
Vous savez mieux que personne, Monsieur_le_Marquis, que les femmes et les maris d'une certaine façon ne couchent plus ensemble... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Il a fallu s'assujettir à l'usage ; mais on y déroge quelquefois et ce souvenir-là est une petite gaillardise de Monsieur Pot-de-vin, qu'il aurait dû réserver pour un autre temps. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
En faveur de l'idée : v.234 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Et chacun de nous y verra v.235 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Ce que Maman m'a souvent dit, v.237 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Vous le prouvez sans cesse : v.238 (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)

Enfin vous l'emportez, et la faveur du Roi v.1 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Qu'on ne hait pas mes vers pour être un peu forcés. v.6 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ne parlons point d'un vers dont votre esprit s'irrite, v.11 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
En galimatias vous avez du mérite, v.12 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Parmi les Ignorants vous avez fait du bruit v.13 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Je parlerai de vous avec Monsieur Colbert, v.21 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et vous éprouverez, si mon amitié sert : v.22 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et le nouvel éclat de ces trois cents Louis v.25 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
En chante comme moi mille peuples divers v.29 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Par de méchante prose, et de plus méchants vers, v.30 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Ajoute à ces vertus celles d'un parasite, v.31 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Que mon effronterie en doive à ton emphase. v.40 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
On verra comme il faut attraper l'or des grands, v.44 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Duper d'un grave ton gens de robe et d'armée v.45 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Vous en trouvez aussi, mais vous êtes moins fin v.47 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et la berne souvent vous rendit le teint blême. v.50 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Mol par mêmes détours j'arrive à même but, v.51 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ma phrase altitonante, et mon vers éclatant v.55 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ne te sont découverts, qu'en se manifestant. v.56 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Je cache donc mes vers ; mais je ne vante guère v.57 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Et souvent leur renom excita ma fureur. v.60 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Jusques au firmament j'élève mes novices, v.61 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Ton Gusman fut vendu vingt écus au Libraire ; v.77 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Tu m'usurpes mon bien avec trop de fierté. v.91 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Vous l'avez eu par brigue étant vieux courtisan. v.95 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
L'éclat de mes hauts vers fut mon seul partisan. v.96 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
Après avoir traîné chez divers perruquiers v.115 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
Ô cruel souvenir de tes honneurs passés ! v.123 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)

LES BONNES GENS (1772)

Comment veux-tu que je l'oublie ?... v.5 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Ô le bon Roi ! Pour mieux graver ses traits, v.6 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
Au souvenir échappe avec toute sa gloire ; v.14 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Avec quelle douceur, Guillaume, il nous parla ! v.26 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
- Nés d'honnêtes parents, avec peu de fortune, v.28 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
En venant d'eux a tant de prix ! v.55 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
M'étourdit ; à tort, à travers, v.61 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Je crois à moi tout l'Univers. v.63 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Du cerveau qui les a reçus. v.68 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Mais pour en revenir à notre aimable Maître, v.69 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
C'est un brave homme, sans façon, v.71 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Oui, la pipe à la bouche, avec son habit brun, v.75 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Ses vertus... voilà sa parure. v.79 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
Ces nouvelles hier me furent racontées. v.89 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Un aveugle qu'il faut conduire, v.107 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Eh bien, cet aveugle, ma femme, v.114 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Avec vous, mes amis, ce serait une offense : v.128 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Je n'avais, de vos traits, qu'un souvenir confus ; v.131 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Combien, depuis ce temps, j'éprouve de disgrâces ! v.134 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Quand nous avons un Souverain aimable, v.136 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Les conduisît au bord du fleuve, v.146 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Le Ciel encor m'a mis à cette épreuve... v.148 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Des fidèles sujets qui suivent mon parti, v.161 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Je suis enfin parvenu jusqu'ici. v.163 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
C'est des vertus la splendeur, ou le nombre, v.175 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Et de tout l'Univers, fussé-je l'Empereur, v.177 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Mon Prince nous vous sauverons, v.181 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Allez, suivez le Roi ; je demeure aux aguets. v.204 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Ses vertus en sont les garants : v.217 (Acte 1, scène 3, MADAME-GUILLAUME)
Et le bon souverain, les heureux qu'il a faits. v.225 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
De la vertu tel est le caractère : v.226 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Et, dans le temps d'adversité, v.228 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
Protégez les vertus que vous avez fait naître. v.236 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
J'aime mieux un verre de bière, v.239 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Et me laver dans les ruisseaux. v.240 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Que les Rois trouvent des soldats v.246 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Du monde entier devenus citoyens, v.261 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Avez-vous du vin ? v.276 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
En avons-nous le temps ? Vous savez bien que non. v.283 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Avez-vous vu quelque mine allongée ; v.288 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Et qui la perd avec dépens. v.291 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Avez-vous rencontré quelque homme d'importance, v.295 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Ayant, avec un Roi, des traits de ressemblance ? v.296 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Lorsqu'il parlait, un tourbillon de vent v.314 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
À son manteau fit faire un mouvement; v.315 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
Un ruban bleu croisait là sur sa veste : v.316 (Acte 1, scène 4, MADAME GUILLAUME)
Notre affaire tourne à merveille, v.319 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
Tenez, Messieurs, voilà des verres blancs. v.325 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Nous sommes tous de braves gens, v.327 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Vous le trouverez dur et noir... v.333 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
Heureux l'époux dont la vive tendresse v.343 (Acte 1, scène 4, UN-HUSSARD)
La bière est forte et nous monte aux cerveaux. v.345 (Acte 1, scène 4, SECOND-HUSSARD)
Vous avez eu plus peur que moi. v.368 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)
Venir à bien votre aventure, v.380 (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Comment me trouvez-vous, avec cet équipage ? v.387 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)

LE PRIX D'UN MOMENT (1772)

Reposons-nous quelques instants, J'arriverai encore avant la nuit à Méréville, où je veux coucher... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Ô ma mère que je vais retrouver ! (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Ta mère est veuve et pauvre, apprends un métier, tu l'aideras. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Voilà cinquante écus : si jamais ma protection te peut être utile, comptes-y avec assurance... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Je l'ai quitté les larmes aux yeux, et la plus vive reconnaissance dans le coeur... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Mon père, comment pouvez-vous venir de si loin, dans un âge si avancé ? (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Mon vénérable père, j'ai bien peu de chose à vous offrir, et j'en suis plus fâché que vous ne pouvez l'être. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Avez-vous des enfants ? (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Avez-vous conservé votre femme ? (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Je n'en ai jamais eue, mon bon Monsieur : oh ! si j'avais été accablé de tout l'embarras d'un ménage, de l'impatience que cause une femme, de l'inquiétude que laissent les enfants sur la conduite qu'ils tiendront un jour, je ne serais point parvenu à l'âge où vous me voyez ; mais il se fait tard ; je marche à pas comptés : ayez, je vous en conjure, pitié de ce pauvre vieux, qui ne vit que de la charité des bonnes âmes... (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Tenez, recevez, je vous prie, cette faible marque du désir que j'aurais de vous aider... (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Veut, du Château, nous défendre l'entrée ; v.50 (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Adieu, mon brave, mon charitable Monsieur : je n'oublierai jamais vos bontés, et de trois sois que je réciterai mon chapelet, à l'intention de mes bienfaiteurs, il y en aura toujours deux pour vous. (Acte 1, scène 2, LE-VIEILLARD)
Si les riches savaient le profit que l'âme retire d'un écu bien employé, avec quel empressement ils renonceraient aux frivolités qui les occupent, et qui ne peuvent les satisfaire ! (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Ces réflexions m'occuperaient trop longtemps ; j'ai à peine celui d'arriver à Méréville avant la nuit... (Acte 1, scène 3, LOUIS)
Il se lève à notre aspect ? v.82 (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Messieurs, j'appartenais à Monsieur_le_Comte de la Croix, et je viens de son Château de Monfort ; ce bon Seigneur m'a donné cinquante écus pour apprendre un métier, je vais avec empressement annoncer cette heureuse nouvelle à ma mère : je n'ai de passeport que la vérité de ce que j'ai l'honneur de vous dire. (Acte 1, scène 4, LOUIS)
Nous serions souvent la dupe de pareilles pièces. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Vous pouvez, mon ami, être un fort honnête garçon, mais peut-être aussi ne nous parlez-vous de ces cinquante écus que pour nous étonner moins à la vue de l'argent que nous vous trouverions. (Acte 1, scène 4, VA LE GALOP)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Nous serions souvent la dupe de pareilles pièces. Vous pouvez, mon ami, être un fort honnête garçon, mais peut-être aussi ne nous parlez-vous de ces cinquante écus que pour nous étonner moins à la vue de l'argent que nous vous trouverions. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Non pas, s'il vous plaît, mon cher camarade ; vous savez, comme moi, que sous l'apparence de l'honnêteté, nous avons découvert des grands fripons : d'ailleurs, on nous a donné de nouveaux ordres que nous devons suivre ; la sûreté publique y est intéressée, et nous ne pouvons nous en écarter sans danger pour nous-mêmes. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Serre-fort, rassemble tous ces effets ; mets les six couverts dans ta poche, et nous partirons. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Que vos coeurs seront touchés ; le mien ne résistera point à une épreuve aussi terrible... (Acte 1, scène 4, LOUIS)
Allons, allons, partons toujours : on verra cela en prison. (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Du moindre mal, pour le sauver v.117 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Ton Anglais, puisses-tu crever ; v.118 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Ventre-à-terre je suis parti, v.119 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Le pauvre diable de cheval ne pouvait plus me porter, j'ai jeté mes bottes, et je suis venu plus vite que lui au galop. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
J'en consacrerai tous les instants au souvenir de ses bienfaits ; et vous, mon libérateur, partagés ma reconnaissance. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Vous avez connu le prix d'un moment : un seul employé, avec moins d'ardeur, eût rendu mon sort bien cruel. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Tenez, Messieurs, voilà le Certificat de Monsieur_le_Comte de Lacroix ; s'il vous faut d'autres renseignements, vous les aurez à Méréville, où je suis connu des Officiers de Justice ; nous y souperons ; je les verrai, et ils vous répondront de moi. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
" Nous, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Brigadier des Armées du Roi, certifions à qui il appartiendra, que le nommé Louis Pernon de Sari, près Autun, nous a très bien, et très fidèlement servi pendant l'espace d'une année ; qu'il n'est sorti de notre Maison qu'afin d'aller près de sa mère apprendre un métier, pour les frais duquel nous lui avons donné cent cinquante livres ; que nous apprenons, dans l'instant, qu'au moment de son départ, un enfant a eu l'idée de mettre dans son paquet six couverts d'argent à nos armes ; ce qu'il a exécuté sans être aperçu ; que sentant tous les dangers de cette indiscrète plaisanterie, nous avons fait partir sur le champ Dumont, notre valet-de-chambre, pour prévenir les suites qu'elles pourraient avoir, et répondre en notre nom, de la bonne conduite et des sentiments d'honneur de ce jeune homme ; en foi de quoi, nous avons signé le présent, scellé du sceau de nos armes. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)
La perte de votre temps, la frayeur que vous avez eue seront bien peu réparées par ces six francs ; faites-nous, mon cher ami, le plaisir de les recevoir. (Acte 1, scène 5, VA LE GALOP)
Pour vous, Messieurs, vous avez fait votre devoir, et je vous loue... (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Cependant, si cet argent est destiné au sentiment, donnez-le au bonhomme Loreau, le pauvre Vieillard de Méréville, avec qui je causais avant votre arrivée. (Acte 1, scène 5, LOUIS)
Il faut convenir que nous voici quatre bien honnêtes-gens ; la chose n'est pas ordinaire, et dans un bois encore... (Acte 1, scène 5, DUMONT)
À la Ville beaucoup de sociétés fort étendues auraient peine à en offrir le même nombre. Ce n'est pas tout, Messieurs ; j'ai un nouvel ordre à exécuter : mon Maître, en me donnant ce Louis-d'or, m'a dit de le distribuer aux Cavaliers qui pourraient avoir arrêté notre jeune ami, s'ils entendaient raison. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Par des cris de vive le Roi. v.129 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Vive le Roi, vive le Roi. v.131 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Vive le Roi, vive le Roi. v.132 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
C'est d'eux que part, vive le Roi, v.140 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Vive le Roi, vive le Roi. v.141 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Vive le Roi, vive le Roi. v.142 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Avec moi, vite, v.145 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Venez tous trois : v.146 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Du meilleur Roi. Vive le Roi. v.151 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Vive le Roi, vive le Roi. v.152 (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Allons reprendre nos chevaux, (le mien mort ou vif) et acheminons-nous vers le cabaret le plus lestement que nous pourrons. (Acte 1, scène 5, DUMONT)

DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)

Il vous punirait moins qu'un autre : vous n'avez jamais eu une idée fixe ; vous n'avez jamais affirmé qu'il y eût un Dieu dispensateur de bienfaits et de peines éternelles ; vous en faisiez un Être indifférent ; vous insinuiez que la conscience finit avec l'homme ; vous n'avez jamais assuré que l'âme était indestructible : on ne savait pas si vous craigniez l'Être des êtres, si vous espériez en lui ; vous vous efforciez à raisonner sur son essence, sans avoir un sentiment stable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Il me semble que vous avez dit à peu près comme moi. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Nous sommes tous d'accord, nous autres ; et vous n'avez paru différer d'avec nous, que par la bizarrerie de vos paradoxes, la singularité de vos pensées, et le caractère original de vos expressions. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Convenez que votre but a été de ne pas paraître un homme comme un autre ? (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
En fermant une plaie, combien n'en avez-vous pas ouvertes ? (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Elle a prévenu bien des crimes ; elle a quelquefois fait le malheur des États ; mais la Religion proprement dite a toujours contribué à la félicité des particuliers. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
En voulant détruire le Culte, vous avez attaqué la Morale ; vous avez ébranlé ce que vous désiriez raffermir, et renversé ce que vous vouliez édifier : on vous a lu, et on n'est plus entré dans les Temples que par habitude, par respect humain, par hypocrisie : le corps s'est prosterné, l'âme ne s'est point élevée. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Il fallait rendre mes idées en beaux vers ; vous les faisiez à merveille. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Dans vos vers , vous invitiez à penser ; dans votre prose vous séduisiez, ou vous révoltiez. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous êtes peut-être le seul homme qui ayez souvent satisfait la raison des hommes en leur parlant le langage des Dieux. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais j'ai vu des vers de vous ; ils sont agréables, (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Les vers ne doivent que plaire, et ne peuvent convaincre ; ils entraînent le sentiment ; le raisonnement se raidit contre leurs charmes. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Pas plus que je ne l'étais : vous m'avez mal saisi : je m'explique. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
La scolastique oppose des réponses à toutes les difficultés qu'on élève en Théologie. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous n'avez jamais eu l'argument bien redoutable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mais la plaisanterie, vous en avez joué comme d'une épée à deux tranchants. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous avez plus empiété sur le domaine des Gens d'Eglise, que sur leur autorité. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous avez plus ridiculisé les Livres de la Loi, que vous n'avez combattu les Dogmes. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Je chérissais les hommes; je les croyais nés bons, mais pervertis : je voulais les rendre meilleurs. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
J'ai toujours regardé la Religion comme le moyen le plus simple d'arriver à mon but. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Tous les régimes ont leur principe dans le gouvernement théocratique ; et si j'ai tenu pour les Républiques, c'est que les membres du corps Souverain le représentent plutôt par leurs vertus que par leurs vices dans les constitutions populaires. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Riant de vos travers, chantant votre musique, v.3 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Les cachots entrouverts et vos fers préparés ; v.6 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Et mon coeur s'épura dans ses adversités. v.14 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Les vices des vertus sont souvent les ressorts. v.17 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Je vous offris souvent d'honorer mes asiles. v.24 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
C'est un aveu farouche. v.27 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Sans tromper avec vous ceux qu'on doit éclairer. v.30 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
N'avez-vous pas rougi des dons de l'Angleterre ? v.32 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Y lut avec douleur le soupçon dans vos yeux : v.34 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Ont renversé dans moi tout espoir de bonheur, v.37 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Et moi j'étais trop vain. Convenons-en, mon cher ; v.42 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Par des chemins divers nous marchions aux succès : v.45 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Et Copiste à Paris, et Licurgue à Genève, v.51 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Vous fûtes un Adam avec sa compagne Eve; v.52 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Eh bien, que penses-tu de ta nouvelle vie ? v.56 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Dans mon coeur attiédi la passion s'énerve. v.59 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
L'éternité m'effraie, elle amortit ma verve ; v.60 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Qu'importe, avec le temps mille autres disparus, v.65 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Qu'entraînent avec eux les germes végétaux, v.70 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Que la vertu là-haut combatte avec le crime, v.71 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)

LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)

Où m'avez-vous conduit ? v.2 (Acte 1, scène 1, ALCIBIADE)
Foûtez-les toutes deux, si vous pouvez, Seigneur, v.3 (Acte 1, scène 1, BAND'ALAISE)
Tirez-vous en du moins avec un peu d'honneur. v.4 (Acte 1, scène 1, BAND'ALAISE)
Vous pouvez à Palmisse offrit un vit si court, v.23 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
Quelle gaillarde avec son appétit, v.27 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Cependant essayons sa virile vertu, v.33 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Achève, cher Alcibiade, d'assouvir mon ardente flamme. v.40 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Et je veux vous foutant mille coups répétez, v.45 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Son corps sans mouvement me donne la victoire. v.48 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Faisons-là revenir par un dernier effort, v.50 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Et pour la réveiller, enfonçons sa matrice, v.51 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Trois coups sont achevez que vous pliez bagage : v.63 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
Où l'on me vengera d'un affront si cruel. v.66 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)

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LES SAUVAGES (1789)

Toi qu'en tout temps et sous des noms divers, v.2 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
Brillant Soleil, auteur de l'Univers, v.4 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
En leur faveur décide la victoire. v.10 (Acte 1, scène 1, CHOEUR DES FEMMES)
Voir Artamon couvert de gloire, v.12 (Acte 1, scène 1, CHOEUR DES FEMMES)
Prêts à s'abreuver de carnage. v.17 (Acte 1, scène 1, OTAMBO)
Vendons cher notre vie, v.24 (Acte 1, scène 1, ESRAIM)
Ésraim périra, mais avec la Patrie..... v.26 (Acte 1, scène 1, ESRAIM)
Qu'as-tu fait d'Artamon ? Qu'est devenu ton père ? v.36 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
Qu'est devenu ton père ? v.38 (Acte 1, scène 2, LOUISE)
Ayant vengé mon père. v.55 (Acte 1, scène 3, ALPHANOR)
De la vertu que tu m'as fait connaître, v.72 (Acte 1, scène 4, FLORIDA)
Qu'en nous ces prisonniers retrouvent des amis. v.87 (Acte 1, scène 4, IDAMIR)
Exigent le trépas de ces hommes pervers. v.89 (Acte 1, scène 4, OTAMBO)
Le trépas d'Artamon nous demande vengeance ; v.96 (Acte 1, scène 4, OTAMBO)
Vivez ! v.104 (Acte 1, scène 4, CHÉROKIS)
Celui que tu viens de sauver ; v.110 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
Écoute-tu ma fervente prière ? v.132 (Acte 2, scène 1, LOUISE)
En ma faveur, v.140 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
Par cet aveu se fait sentir ! v.146 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
Je vous avertirai quand il en sera temps; v.167 (Acte 2, scène 3, IDAMIR)
Est-il bien noble à nous d'appeler la vengeance ? v.169 (Acte 2, scène 3, IDAMIR)
Nous lavons souvent dans les champs de l'honneur, v.172 (Acte 2, scène 3, CHOEUR)
Braves et cher Altemar, tu ne m'as point quitté, v.174 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Et s'abreuve du sang des captifs qu'il a fait. v.179 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Braves guerriers j'abjure une patrie v.183 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Qui pourra t'en venger mieux que le fier Osage ? v.198 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Artamon... Dieux vengeurs !... Ah ! c'est trop m'offenser ; v.201 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Grand Areski, vengeur inexorable, v.212 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Accours à tes festins, on va verser du sang. v.214 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Du fonds de ce tombeau tu me verra[s] sortir, v.230 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
À ces mots, levez-vous, fondez avec furie v.234 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Tu la dois à ma vive amitié. v.240 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
La vengeance et la haine, hélas ! l'ont trop flétrie ; v.246 (Acte 3, scène 1, OTAMBO)
Qu'on observe, en ces lieux, le plus profond silence. v.252 (Acte 3, scène 1, OTAMBO)
Braves Guerriers, sages Vieillards, v.257 (Acte 3, scène 2, ROANOKE)
Que la vertu soit notre seule idole. v.260 (Acte 3, scène 2, ROANOKE)
Vous la devez à votre humanité. v.263 (Acte 3, scène 2, ROANOKE)
La valeur sans fierté, sa vertu sans éclat ; v.269 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Les braves de Chérok, les guerriers d'Illinois, v.276 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
L'homme dans l'homme trouve un frère. v.283 (Acte 3, scène 2, CHOEUR)
À la vertu soyez fidèles v.285 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Des faveurs toujours nouvelles... v.287 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
De l'hymen, avec moi, répétez le serment... v.291 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Qu'Artamon, du tombeau, sortant avec furie... v.295 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
Leurs couteaux par la rage avec art appliqués, v.323 (Acte 3, scène 4, ALTEMAR)
Sur le front des mourants enlèvent des couronnes... v.324 (Acte 3, scène 4, ALTEMAR)
Leur blanche chevelure, v.331 (Acte 3, scène 4, ALTEMAR)
Les Dieux veulent son sang. v.364 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Prévient souvent des attentats coupables ; v.371 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Échangeons leurs captifs avec ces Africains, v.384 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Qu'instruit par vos vertus, il se convainque enfin v.389 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Tu me fais verser des larmes ; v.393 (Acte 3, scène 6, FLORIDA)
Que je gouverne vos États ?... v.404 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Le choix seul des guerriers, sa volonté des braves, v.409 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Peuvent donner un maître à des troupeaux d'esclaves... v.410 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Là cède, avec transport au Prince qui la donne, v.413 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Nous couronnons en roi, sa vertu, la valeur, v.418 (Acte 3, scène 6, OTAMBO)
Vive le Roi ! v.421 (Acte 3, scène 6, CHÉROKIS)
Vive mon peuple ! Mes enfants ! v.421 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Idamir, Florida, recevez nos serments. v.427 (Acte 3, scène 6, CHÉROKIS)
Des vertus du premier âge. v.433 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
La servira survive à la postérité. v.441 (Acte 3, scène 6, GUERRIERS et ILLINOIS)
L'homme dans l'homme trouve un frère. v.447 (Acte 3, scène 6, CHOEUR GÉNÉRAL)

DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)

Ne s'étudie-t-elle pas à lui témoigner à tous moments des preuves d'une tendresse inviolable ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
En vérité ce que vous dites est admirable ; et je m'assure que qui ne chercherait qu'un plaisir commun, ne devrait pas sortir des préceptes que vous venez de donner ; mais je ne vois pas que cette grande satisfaction qui fait tout le fondement de nos disputes, se rencontre dans ce que vous venez de dire à l'avantage de la Prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Est-ce un petit plaisir, lorsqu'en particulier vous lui donnez les dernières caresses, et que vous lui faites voir que tous vos soins s'occupent à chercher des moyens pour lui donner sans relâche de nouvelles assurances d'un amour tendre et passionné ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je veux pourtant y répondre pour vous faire voir que je sais me défendre de toutes les manières : ces douceurs secrètes que vous donnez à votre amant, en ôtant le soupçon que l'on en pourrait concevoir par cette prudence qui fait que vous arrivez à vos fins, sans qu'aucun en ait connaissance, ne donnent pas toute la joie que vous vous figurez. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il y a-t-il rien de comparable à l'entretien secret qu'ils ont ensemble, quand la foule de ses adorateurs la laisse en repos avec celui qui se peut dire maître absolu de son coeur ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
C'est là qu'elle lui donne aisément ce que tous ses soupirants achèteraient de leur sang ; c'est en cet endroit qu'elle se plaît à faire le portrait de ce qu'elle aime avec des traits tout de feu, et qu'elle lui dit avec tendresse, que tout ce qu'elle voir ne saurait donner la moindre atteinte à sa constance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je ne demeure pas d'accord de ce plus ; car l'emportement coquet qui fait tout votre plaisir, n'ôte rien à la retenue prudente qui fait toute ma joie ; et puis ne savez-vous pas qu'on est heureux autant qu'on s'imagine l'être ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je confesse que l'imagination fait toute la grandeur du plaisir ; mais nous cherchons vous et moi le moyen qui peut satisfaire la nôtre et comme vous le trouvez dans votre humeur prude, je le trouve aussi dans mon humeur coquette. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Si nous étions demeurez vous et moi dans nos sentiments, nous n'aurions pas la contestation que nous avons maintenant, et nous n'aurions pas besoin d'un tiers pour nous accorder : mais en parlant de galanterie, vous m'avez soutenu que l'humeur prude était beaucoup plus agréable que l'humeur coquette, et moi je soutiens le contraire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Hé bien, je le veux ; n'est-ce pas une chose admirable de voir la conduite d'une prude, quand elle feint d'avoir de l'amour pour un seul, et qu'elle souffre que plusieurs lui en content ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Et même chose n'est-elle pas le plus souvent faite, alors qu'il s'en aperçoit, et lorsqu'il lui en veut dire son sentiment ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Souffrez que je vous interrompe, et que je vous dire que la coquette n'a pas besoin de tous ces artifices ; car si quelque amant se plaint d'elle, après lui avoir donné quelques marques d'une tendre amitié, à la première parole, elle le laisse plaindre tout seul, et s'étudie davantage à le confirmer dans cette créance par cent coquetteries affétées : c'est ce qui fait augmenter le feu de cet amant, et qui l'oblige à rechercher avec soin l'occasion de la rejoindre pour lui demander excuse ; et lorsque heureusement pour lui il rencontre ce moment favorable, il n'ose plus se servir de la plainte, par appréhension qu'elle n'en fasse encore autant ; il lui demande seulement si elle a quelque lieu de se plaindre de lui, et qu'il la conjure de tout son coeur de lui faire savoir en quoi il a pu malheureusement lui déplaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il s'excuse alors par cent belles paroles, et lui dit que c'est la forte passion qu'il relient pour elle, qui lui fait craindre à tous moments la perte de celle pour qui il veut brûler jusqu'au tombeau ; mais que dorénavant il n'aura plus ces fâcheuses visions, ou du moins qu'elle n'en aura pas la connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il veut en ce moment lui marquer les transports d'un amour passionné ; mais elle le quitte avec fierté, et lui dit, vous serez puni cette fois de l'outrage que vous m'avez fait : il a beau se mettre à genoux pour lui demander pardon, et lui dire qu'elle est sans doute toujours en colère contre lui. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Non, dit-elle, je ne suis point fâchée ; mais c'est pour vous faire souvenir que je ne veux pas que l'on ait cette créance de moi. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vous avoue que j'en suis sensiblement touchée, et que je n'épargnerai pas mes soins pour le découvrir, et pour pousser la chose plus loin : Ne dit elle pas encore, en vérité vous me surprenez quand vous me dites cela : je ne saurais me persuader que la chose soit faite sans m'en avoir avertie : elle me serait bien voir par cette façon d'agir secrète, que je lui serais funeste en quelque sorte ; mais pour votre intérêt et pour le mien, je m'étudierai sans cesse pour connaître si ce que vous me dites est véritable. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ne la supplie-t-il pas avec instance de vouloir faire ce qu'elle lui promet, et ne sort-il pas d'avec elle l'esprit un peu plus en repos ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Car quoi qu'il puisse croire que ce soit un jeu concerté, vous savez que nous nous flattons aisément. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Pour moi je n'ai pas besoin d'instruire mes suivantes, pour me mettre à couvert de la jalousie d'un Amant: je fais tout sans en donner avis à personne ; je lui fais croire en secret que je n'ai des yeux que pour lui ; et s'il veut raisonner sur ce sujet, je feins d'être fort en colère, et lui dis que mon humeur est enjouée, et que s'il ne me veut aimer de cette maniéré, il n'a qu'à me laisser en repos : ce n'est pas, lui dis-je, que je n'aurai beaucoup de chagrin de notre séparation ; mais j'aime mieux qu'il m'en courte quelques fâcheux moments, et quelques larmes, que de contraindre cette humeur qui soutient mon embonpoint : c'est par ce moyen que je l'embarrasse, et que je fais tout ce qu'il me plaît sans m'inquiéter, et sans en donner la connaissance secrète à une suivante. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je demeure d'accord que mes coquetteries donnent à penser à bien des gens ; mais il y a une grande différence entre la vérité connue par un particulier, et entre les soupçons publics ; car les soupçons ne font que jeter un doute dans l'âme de ceux qui les conçoivent ; mais cette vérité connue n'en reçoit point. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour moi je soutiens qu'il vaut mieux faire une confidence secrète et véritable, que de donner à douter aux gens ; car il n'y a qu'une personne qui cache votre secret, et de l'autre manière plusieurs le veulent savoir, et le plus souvent croient la chose déjà faite, sans en savoir plus que ce doute. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je vous ai déjà dit que ce n'était que penser ; mais que votre secret était connu d'une personne qui le plus souvent vous trahit, et ce rend maîtresse de vous même par la confidence que vous lui avez faite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
La Prudence en matière d'amour se trompe le plus souvent ; mais dites-nous encore quelles précautions vous prenez, quand vous voulez faire une nouvelle conquête ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Quand le Galant qui plait vient au logis deux ou trois fois de suite, on voit facilement s'il prend feu ; alors on avertit une suivante que ce galant ne déplairait pas : elle qui sait comme il faut agir dans un rencontre semblable, ne manque pas de lui témoigner de la joie quand il revient à la maison ; et s'il arrive qu'il demande quelque chose, elle montre de l'empressement à courir au devant de ce qu'il souhaite, pour lui faire connaître le plaisir qu'elle a de lui rendre service. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Cependant je conserve un grand sérieux, qui semble lui défendre de croire que je sois d'intelligence avec elle; lui voyant que cette suivante marque de l'estime pour sa personne, ne manque pas de chercher les moyens de la joindre : ce qu'il fait aisément par la disposition qu'elle y a. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Dans ce premier entretien, il lui dit qu'il l'aime beaucoup ; et pour preuve de son amitié, lui fait quelques présents : elle feint de n'en pas vouloir. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Voilà bien des façons pour attraper un coeur pour moi, je haïrais fort cette manière, car je veux triompher aussitôt que l'attaque. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Laissez-moi achever, et puis vous répondrez : vous parlez selon votre humeur, et moi je soutiens la mienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Une autre fois quand il vient au logis, il tâche de donner quelque lettre de prose ou de vers à la suivante, laquelle ne lui promet pas déterminément de me la rendre, mais elle l'assure qu'elle y fera tous ses efforts. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Une autre fois il la prie de m'en rendre un autre, qui produit le même effet ; ensuite je commence à ne plus affecter un trop grand sérieux, et par là je lui donne jour à se déclarer un peu, il ne manque pas de récrire une autre lettre, à laquelle la suivante répond, que j'ai dit que ses billets étaient tout à fait galants, et qu'il avait autant d'esprit dans la conversation, qu'il en faisait paraître dans ses écrits. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Vous pouvez parler à présent. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Il ne m'en coûte pas tant, et j'ose dire qu'en moins d'une heure, j'attaque, je combats, et que je triomphe : premièrement quand il vient un galant chez moi, qui n'a point accoutumé d'y venir, je lui rends toutes les civilités que la bienséance exige soit qu'il me plaise ou non ; mais s'il arrive que ce soit le premier, je les redoute, et je lui fais aussi bon accueil qu'à ceux qui sont tous les jours chez moi : cela embarrasse les autres, et les fortifie dans la créance que mon humeur est égale pour tous, mais que pour celui que je feins d'aimer, elle n'est pas de même. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Après demi-quart d'heure de conversation mon humeur enjouée, qui me donne beaucoup de licence, fait que je me lève pour me promener dans la chambre ; chacun loue mon air, ma taille, mon teint, et tout ce qu'ils croient rencontrer d'agrémenter ma personne ; et après avoir étalé tous ces dehors, qui surprennent le plus souvent à la première vue, je marque mon adresse par quelques pas de danse ; et comme en cet endroit il n'y a point d'instruments pour faire danser, je fais paraître ma voix : je lève quelquefois ma jupe au dessus du pied, pour feindre de marquer plus aisément quelques pas de sarabande, mais c'est pour montrer la propreté de ma chaussure, et pour faire voir que je n'ai pas la jambe mal tournée. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je fais adroitement détacher l'épingle de mon mouchoir, et je prends avec la même adresse l'occasion de la chercher dans mon sein, pour lui faire voir ce qui pourrait enflammer le plus insensible. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Oui, mais bien souvent vous n'avez pas ce que vous vous proposez ; et je m'imagine que vous ne réussissez pas toujours comme vous le souhaitez. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je ne vois pas que j'y manque souvent ; mais quand cela arrive, je m'en console avec plus de facilité, que vous ne devez faire, puisqu'il ne m'a pas coûté le temps que vous employez, ni les inquiétudes que vous vous donnez, pour savoir si vous avez réussi ; car dès le soir même, ou le lendemain au plus tard, je sais sans me mettre beaucoup en peine, si j'ai fait quelque progrès : on ne manque pas de m'apporter un billet de la part de ce nouveau venu, quand il est touché. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il est vrai que j'ai plus de difficulté à savoir, que vous n'en avez, et qu'il faut faire agir le mystère, mais cela se fait sans inquiétude ; et cet embarras qui vous paraît un supplice pour votre humeur, est une joie entière pour la mienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
N'est-ce pas une folie que de croire que la poursuite d'un objet qui dure quinze jours, donne plus de satisfaction quand on arrive à la fin, que celle qui ne dure qu'un jour ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne concevez donc pas que naturellement un bonheur attendu avec inquiétude, nous donne infiniment beaucoup plus de plaisir, que celui qui arrive sans difficulté, et que l'on balance la grandeur de la joie par les peines que l'on a souffert, quand on reparle dans son imagination les difficultés que l'on a eu à l'acquérir ; et comme la chose coûte beaucoup, nous le chérissons davantage que celle qui coûte si peu. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Quant à moi je n'ai point ces difficultés ; je reçois les billets devant tous mes amants, car le bureau est ouvert à ceux qui veulent m'écrire, et mon humeur coquette me donne la licence de les montrer à qui me plaît. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Peut-être que je n'en userais pas si mal que vous faites, et que je donnerais du moins par pitié, ce que je ne pourrais donner par estime : mais puisque amour, tendresses, petits soins, assiduités, services, complaisances, soupirs, langueurs, transports, n'ont pu vous forcer à rendre seulement ce que la civilité semblait exiger de vous ; après tant de marques de ma passion, je ne puis m'empêcher, malgré tout l'amour que j'ai pour votre personne, de me servir de ces deux vers, qui vous feront connaître le mal que je vous souhaite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Ces Vers sont assez galants, et disent assez bien ce qu'il faut dire. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Pour vous, vous n'en ferez pas autant ; car la Prudence s'offenserait, si vous aviez fait voir les billets de vos amants ; vous vous contentez d'en recevoir un plaisir secret, sans le partager qu'avec celui qui vous l'envoie : mais moi je dis en particulier à celui qui me l'écrit, que tout le monde admire ce tour de son esprit : je ne manque pas de m'attirer cent petites douceurs, qui ne font pas un petit effet en semblable rencontre. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Dites-moi un peu quelle preuve convaincante vous en avez ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
C'est assurément quelque chose: mais ne voyez-vous pas que les hommes se louent en disant cette belle sentence, parce qu'ils croient sottement que la prudence est incompatible avec nous : vous voyez que ce qu'ils disent est pour toute autre chose que pour l'amour ; et quand même ils l'y voudraient prendre, voyons-nous ces messieurs se laisser conduire par la prudence quand ils sont amoureux ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne pouvez nier que la prudence ne puisse apporter autant de plaisir en amour que la coquetterie. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je le veux, si vous voulez mais ce n'est pas mon sentiment. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne vous accordez pas vous-même ; car vous nous avez exposé cent embarras pour arriver à vos fins, qui apparemment détruisent le repos que vous nous proposez. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il semble que vous appréhendiez de perdre votre cause ; car vous prenez trop de soin d'instruire monsieur, vous voulez apparemment qu'il juge en votre faveur. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)

LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)

En vérité, la Seigneur a ressuscité du tombeau avec Gloire. (Acte 1, scène 1, L'ANGE DU SAINT SÉPULCRE)
Voici l'époux qui est le Christ : veillez vierges ; pour son arrivé, les hommes se réjouissent et se réjouiront ; car il est venu délivrer le berceau des nations, que les démons avaient réduits sous leur puissance par la faute de la première mère. (Acte 1, scène 1, L'ÉPOUX)
Dolentes ! chétives ! trop y avons dormi. v.15 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.16 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.17 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous, compagnes du même voyage et soeurs de la même famille, quoiqu'il nous soit arrivé malheur, vous pouvez nous rendre au ciel. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.18 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.19 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Ne pouvions nous veiller. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous venons maintenant chercher de l'huile, parce que nous avons négligemment versé la nôtre. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.23 (Acte 1, scène 1, LES SAGES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.28 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.33 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.34 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.35 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Nous compagnes du même voyage et soeurs de la même famille, quoiqu'il nous soit arrivé malheur, vous pouvez nous rendre au ciel. (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.36 (Acte 1, scène 1, LES SAGES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.37 (Acte 1, scène 1, LES SAGES)
Dolentes ! chétives ! trop y avons dormi. v.38 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.39 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Ne pouvions nous veiller ? (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Nous venons maintenant chercher de l'huile, parce que nous avons négligemment versé la nôtre. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
[Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi.] v.43 (Acte 1, scène 1, LES SAGES)
Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi. v.48 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
[Dolentes ! Chétives ! Trop y avons dormi.] v.53 (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
[Dolentes ! chétives ! trop y avons dormi.] v.54 (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Vers qui venons nous ? (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Il a été prophétisé et bientôt nous verrons... (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Écoute, époux, les voix des plaignants ; fais nous ouvrir la porte ; avec nos compagnes, donne-nous du secours. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Allez, chétives ! allez malheureuses ! v.56 (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
Les nations attendront avec moi le Verbe salutaire de Dieu. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Il est nécessaire que la verge de Jessé s'élève de la racine ; il en sortira une fleur, qui est l'esprit de Dieu. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Et j'ai attendu, bientôt j'ai été saisi de la frayeur des merveilles, à la vue de ton oeuvre, entre les corps des deux animaux. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Tout le troupeau converti adorait le seigneur, que tout le genre humain futur devait servir. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Maintenant vous me permettez, Seigneur, de finir ma vie en paix, parce que mes yeux voient à présent celui que vous avez envoyé dans ce monde, pour le salut du peuple. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Car, à cause de lui, dans mon ventre, en enfant joyeux palpite. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Dis, Baptiste, pour quelle cause, renfermé dans le ventre (de ta mère), as-tu donné des applaudissements au Christ ? (Acte 1, scène 1, JEAN-BAPTISTE)
Apporte ton témoignage en faveur de celui pour qui tu as manifesté de la joie. (Acte 1, scène 1, JEAN BAPTISTE)
Voici qu'au pôle, une nouvelle race est descendue sur la terre. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)
Pleins d 'allégresse, réjouissons-nous ; accourez, célébrons la naissance du Christ avec la plus grande joie. (Acte 1, scène 1, SIBYLLE)
Il est venu avec la grâce et a brillé aux âmes fidèles, etc . (Acte 1, scène 1, SIBYLLE)

THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)

Nous ne trouverions plus ni le même indulgence, v.9 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Vienne la réveiller d'un coup de sa baguette. v.18 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Marchant au même but avec le même zèle, v.25 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Puissions-nous tous, ce soir, pleins d'une ardeur nouvelle, v.26 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Suivez-nous dans un monde où tout brille à nos yeux, v.31 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Fantastique pays dont l'horizon vermeil v.35 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Mesdames, venez-y sans crainte, sans scrupule : v.37 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Si nous faisons souvent la guerre au ridicule, v.38 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Mais quelle activité depuis notre réveil ! v.52 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Vous allez nous juger dans des rôles nouveaux, v.56 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Je dis nouveaux pour nous, car un succès notoire v.57 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Nous montre un soupirant qui, prenant de travers v.63 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Les mots les plus flatteurs, les aveux les plus clairs, v.64 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
S'obstine à n'y trouver que des preuves de haine. v.65 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Joyeux original, qui, souvent imité, v.67 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Ses nouveaux fournisseurs sont plus facétieux ; v.75 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Le coeur bat au plus brave, à ce dernier moment, v.87 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)

MÉLISSE (1879)

Dans le grand univers règne un profond silence, v.85 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
Herbe qu'on doit cueillir au lever de l'aurore, v.101 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
(Vous savez qu'Alcidon, de retour en ces lieux, v.103 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Pouvez-vous l'ignorer, étant commun à tous ? v.108 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et, quand la Thessalie éprouve de la peste v.109 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et que les dieux sur nous exercent leur vengeance, v.114 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
La brebis sèche à l'oeil, devient hâve, maigrit, v.119 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
La lune a son croissant renouvelé trois fois v.123 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Qui nous doit apporter cette bonne nouvelle. v.130 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Pan aime les troupeaux, il les garde, il les veille, v.133 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
À joindre avec la glue des chalumeaux champêtres. v.138 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
J'attends ce jour heureux avec impatience. v.141 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
S'est venu délasser près ce bois écarté : v.144 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Vous n'avez point quitté le hameau si matin, v.147 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Achevez, Alexis. v.171 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
C'est un mal que souvent il vous faudra souffrir, v.184 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Vous verrez des bergers les troupes enchaînées v.186 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Suivre à l'envi vos pas, et souvent soupirer v.187 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Ou que d'un autre objet son coeur fut prévenu ? v.204 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Ni l'ardeur de ce feu qui dessèche mes veines ; v.206 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
« Sous prétexte souvent d'une fausse froideur, v.219 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Cet aimable berger, ayant dans divers jeux v.231 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ainsi donc, je poursuis mon aimable adversaire, v.257 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
D'un regard de pitié soulage ta captive, v.277 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et retiens sur le bord mon âme fugitive ! » v.278 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Le comble des malheurs souvent se change en fête, v.285 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Et que ses soins pour moi ne se conçoivent pas ; v.300 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Cependant de mon coeur la forte aversion v.303 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Ou plutôt, si tu veux, reculons quelques pas, v.316 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Au bruit que nous ferions, en sursaut ne s'éveille. v.318 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qu'avez-vous ? v.319 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Un affreux sanglier vers le berger s'avance, v.321 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Qui veux de mon berger percer le jeune flanc, v.328 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Quoi ! L'horrible animal qu'avecque soin j'épie v.333 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Lui-même jusqu'ici me brave et me défie ! v.334 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Ou déesse, ou bergère, il me faut éprouver v.343 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Contre l'audacieux qui m'est venu braver. v.344 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Je vous veux faire don de sa hure sanglante. v.345 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Sans doute à la vengeance il voudra prendre part. v.347 (Acte 2, scène 3, ALEXIS)
Quand elle s'est sur vous avec rage élancée. v.350 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Soutenir sa fureur ou mourir avec vous. v.352 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Je dormais quand la bête est tout à coup venue ; v.354 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Adieu, Melisse, adieu. Pour venger votre offense, v.369 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Je quitte avec regret votre chère présence. v.370 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Et je veux l'obtenir au prix de mon trépas. v.372 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Puisqu'ainsi qu'un veneur armé de traits cruels, v.375 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
C'est que tu ne veux pas, ingrate, les entendre. v.378 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Avez-vous bien compris qu'ennemi de vous-même v.381 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
La bête, qui se voit vivement poursuivie, v.385 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Renverse le chasseur, le déchire et le fend. v.388 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Ce berger aux yeux bleus, au teint vermeil et frais, v.391 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Aux cheveux de pur or, aux souris pleins d'attraits, v.392 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Que si, pour me venger du sanglier farouche, v.397 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Melisse, cette peur que vous avez pour moi v.403 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Montre qu'en ma valeur vous avez peu de foi. v.404 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Ne l'abandonnez point, et sauvez en ce jour v.411 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
J'irais avecque lui dans les sombres forêts, v.419 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
N'ait tantôt découvert votre amoureuse peine ? v.430 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
Vous avez témoigné bien de l'empressement v.431 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
Ils savent distinguer le vrai d'avec la ruse : v.438 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
Nous viendrons, si tu veux, sur ces vertes fougères. v.454 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Quand, avec un discours plein d'amoureux transports, v.475 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Et, pour le préserver, abandonné sa vie ? v.482 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
M'a lui-même averti de cette circonstance ; v.490 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Et depuis, avec lui en causant dans le bois, v.491 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Il m'en a découvert plus que je n'en voulais. v.492 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Appelles-tu vertu lorsque tu nous abuses ? v.494 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais Alexis est-il avec elle d'accord ? v.495 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
D'en tirer s'il se peut l'aveu de sa faiblesse ; v.506 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
De la chasse bientôt vous êtes revenu ; v.508 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Dites, avez-vous pas été toujours ensemble ? v.510 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Et que j'en appréhende une triste aventure 1 v.514 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Comme quoi dans ces lieux je me retrouve encore. v.526 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
L'honneur de nos hameaux, des vertus le séjour, v.535 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
À m'en ressouvenir ressente de l'horreur. v.544 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Sur le berger se rue et le renverse à bas. v.560 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Mais, hélas ! Je ne puis, avec tous mes efforts, v.563 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Que vous avez voulu que je vous racontasse. v.570 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Esclave de la honte, ainsi que du silence, v.573 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Tendresse déguisée avecque violence, v.574 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Que mon amour finisse avecque ton trépas : v.596 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
J'y répandrai des fleurs nouvellement écloses, v.601 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Exprès pour nous venir soulager dans nos peines. v.610 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Et vous avez encor même ardeur pour la chasse. v.614 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Vous avez bien pu donc, ô berger pitoyable ! v.617 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Vous avez pu quitter les myrtes odorants v.619 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Converser avec vous, ouïr votre langage !... v.622 (Acte 3, scène 3, MELISSE)
Qu'est-ce qu'elle veut dire, et par quelle raison v.623 (Acte 3, scène 3, ALEXIS)
Qu'est-il donc devenu ? Beau fantôme, arrêtez ! v.631 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Que nous l'abandonnions sans être enseveli ? v.636 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Vous n'y trouveriez rien pour vous que de funeste. v.641 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Peut-être à ce spectacle on vous verrait rougir. v.643 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Vous n'entendez pas bien ce que je vous veux dire. v.645 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Quoi ! Votre passion vous aveugle si fort v.647 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Nous nous verrions unis d'un agréable noeud. v.652 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Mais vous m'avez tantôt vous-même appris, Philene, v.657 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Et tirer de toi-même un aveu de ta flamme. v.662 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Quels soins peuvent aux miens s'égaler justement ? v.675 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Mais l'aveugle destin, que son caprice inspire, v.681 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Et de nos ascendants la force souveraine v.685 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Galathée à danser a merveilleuse grâce, v.709 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Tu tétas une louve, et ce monstre cruel v.723 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Tes lèvres du corail effacent le vermeil ; v.732 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
J'ai gravé ta devise en mille arbres divers ; v.751 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Et n'ai payé ses voeux qu'avecque des mépris, v.756 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Nous avons vu deux fois retourner les hivers v.763 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Pour souffrir ce mépris avec impunité, v.768 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
En peuvent rencontrer malaisément d'égaux ! v.776 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
Que tu prévoyais bien tantôt mon aventure ! v.793 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Philene a découvert ma secrète blessure v.794 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Orante, oblige-moi, va trouver Alexis ; v.799 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Une fille ne peut qu'avec confusion v.808 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Va-t'en donc le trouver, ce trop aimable ingrat. v.811 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Que d'injustes soupçons vous êtes prévenu. v.824 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Que l'on verse par art pour émouvoir nos coeurs. » v.832 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Quand je verrai son coeur sous vos lois asservi. v.836 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Au fort de sa douleur, aveugle, il s'imagine v.857 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Que ne poursuivez-vous votre premier projet ? v.871 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
« Les prés veulent des eaux, les abeilles des fleurs ; v.875 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Ni les fausses faveurs, ni les feintes fiertés. v.892 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
À vous pouvoir trouver, et j'en suis hors d'haleine. v.902 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Une écharpe de soie avec la panetière, v.909 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Mais, s'il faut qu'avec vous librement je m'explique, v.930 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Tu méprises l'amour, tu braves sa puissance ; v.934 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
En faveur de l'amour que me pourrais-tu dire ? v.941 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Écoute, écoute-moi : c'est tout ce que je veux. v.943 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et les membres épars de ce grand univers v.947 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ont chacun leur amour et leur penchant divers. v.948 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Voulu se joindre à l'Ourse, ou penché vers l'Essieu. v.956 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et, quoi que bien souvent ils se livrent bataille v.962 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et ce fleuve qui tâche à surmonter son bord v.967 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Veut caresser sa grève et l'étreindre plus fort. v.968 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Saute d'un vol léger vers l'ambre précieuse. v.974 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Tu te moques, berger, et ne te veux pas rendre. v.981 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
La palme tendrement vers la palme s'incline, v.985 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
La rose avec pudeur découvre son beau corps ; v.996 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Le lys, presque courbé, lève sa belle tête, v.997 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Avec moi, maintenant, viens dans ce vert bocage v.1037 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Tous deux ont de l'amour, et tout deux dans leurs veines v.1053 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ne peuvent compatir la raison et l'amour ! v.1060 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Daphné l'a fait souvent errer sur cette rive v.1081 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et suivre sans espoir sa belle fugitive. v.1082 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Orante, il ne faut pas si fort nous aveugler v.1087 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Étant nos souverains et les auteurs des lois, v.1091 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Ils s'en peuvent aussi dispenser quelquefois ; v.1092 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Et le ciel et la terre ont diverses maximes. v.1098 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Hercule, si fameux par ses travaux divers, v.1103 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Qui de monstres cruels affranchit l'univers, v.1104 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et, couvert de la peau d'un lion de Libye, v.1105 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ce fils de Jupiter, tout généreux, tout brave, v.1109 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Prit les chaînes d'Omphale et se fit son esclave, v.1110 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Et, pour lui ressembler, par un emploi nouveau, v.1111 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Il aime sa captive, et ce coeur indompté, v.1119 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Quand il a tout soumis, se trouve surmonté. v.1120 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
N'aime donc point, brutal, et te prives toi-même v.1133 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Que doivent ignorer les modestes bergères ? v.1158 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
« Non, non, n'espère point, réponds-je avec aigreur, v.1171 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Mais il est sous les flots, et ma pitié tardive v.1177 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ne le rencontre plus quand je suis sur la rive. v.1178 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Combien, depuis ce jour, ai-je versé de pleurs ! v.1179 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Vous avez mille attraits, vous avez mille appas ; v.1187 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Il s'obstine toujours et ne veut point céder. v.1208 (Acte 4, scène 5, ORANTE)
Avecque moi, l'ingrat, agir de cette sorte ! v.1210 (Acte 4, scène 5, MELISSE)
Venez dans le hameau, vous pourrez l'écouter. v.1232 (Acte 4, scène 6, TIRCIS)
Venez, le coeur me dit que vous rencontrerez, v.1235 (Acte 4, scène 7, ORANTE)
Je ne veux que la mort : c'est le bien où j'aspire. v.1237 (Acte 4, scène 7, MELISSE)
Que les divins arrêts doivent être écoutés : v.1240 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Ils ont souvent choisi les forêts solitaires. v.1246 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Et verrez vos troupeaux plus gras et plus nombreux. v.1256 (Acte 5, scène 1, ORACLE)
Quelque coeur veut ici de l'Amour se défendre : v.1262 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Veulent que par un prompt et juste sacrifice v.1265 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Ah ! S'il s'en peut trouver, il est juste, grands Dieux ! v.1271 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Qu'on venge par sa mort ce dessein furieux. v.1272 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Mais plutôt un berger dont l'aveugle insolence v.1285 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Fait la guerre à l'Amour et brave sa puissance. v.1286 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Et qu'avec des appas qui peuvent tout charmer v.1291 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
M'efforce à déserter l'univers d'habitants. v.1304 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Si ma mort peut sauver mon pays désolé. v.1308 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Que vos jeunes vertus nous faisaient concevoir. v.1312 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Ou sauver mon berger, ou mourir avec lui. v.1324 (Acte 5, scène , MELISSE)
Seigneur, ce fol berger, qui d'un aveugle erreur, v.1327 (Acte 5, scène , MELISSE)
Ayant versé sur lui mille dons magnifiques, v.1333 (Acte 5, scène , MELISSE)
Dans son âme inspiré des vertus héroïques, v.1334 (Acte 5, scène , MELISSE)
Que nos tristes malheurs se doivent soulager, v.1356 (Acte 5, scène , MELISSE)
Veut que la vérité triomphe du mensonge, v.1366 (Acte 5, scène , MELISSE)
Pour les faire périr, un suc envenimé. v.1372 (Acte 5, scène , MELISSE)
D'un fidèle berger autant que vertueux ; v.1376 (Acte 5, scène , MELISSE)
J'ai fui de le trouver, et, lorsque le hasard v.1379 (Acte 5, scène , MELISSE)
Lorsque je t'aimerai, l'on verra les ruisseaux v.1387 (Acte 5, scène , MELISSE)
Et dont vous lui devez faire une prompte offrande. v.1398 (Acte 5, scène , MELISSE)
D'une preuve plus forte ou de quelque témoin, v.1400 (Acte 5, scène , MELISSE)
Philene est là présent, vous l'en devez bien croire. v.1401 (Acte 5, scène , MELISSE)
Venez-vous traverser une chose arrêtée ? v.1410 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Puisqu'on n'en peut trouver un autre dont le coeur v.1415 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Et, quoi qu'avec regret je vous le dise ici, v.1420 (Acte 5, scène , ALEXIS)
Ingrat, poursuis ! Dis même, si tu veux, v.1423 (Acte 5, scène , MELISSE)
Des soupçons que l'on peut aisément renverser. v.1434 (Acte 5, scène , MELISSE)
Ne te peut convenir, pour peu qu'on l'examine. v.1436 (Acte 5, scène , MELISSE)
Les lois aient armé leur sévère vengeance, v.1440 (Acte 5, scène , MELISSE)
Je dois seule éprouver, par un juste trépas, v.1449 (Acte 5, scène , MELISSE)
Les dieux ne veulent pas qu'une ingrate prospère. v.1452 (Acte 5, scène , MELISSE)
Quand un crime est commis, il faut que l'on le venge. v.1456 (Acte 5, scène , MELISSE)
Quel des deux partis prendre, et par quel art trouver v.1465 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Celui que veut le Ciel ou punir ou sauver ? v.1466 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
N'avez-vous point, Damon, quelque avis salutaire ? v.1467 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Et vous, Tircis ? Souvent vos conseils sont heureux. v.1469 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Puisque l'oracle enfin ne veut qu'une victime, v.1479 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Et réciproquement se prive du plaisir v.1481 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Vers elle malgré nous chaque jour nous emmène, v.1484 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Qui veut donc de vous deux consentir à la vie ? v.1487 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Hé bien ! Qui veut mourir ? v.1489 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Dans ce dédale obscur ne peut trouver d'issue, v.1492 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Relisons-y l'oracle, oyons-le de nouveau. v.1494 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Damon, Tircis, suivez. Qu'Alexis et Melisse v.1499 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Et qu'avecque regret de sur elle ils s'arrachent ? v.1504 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Courez-vous au trépas, d'un aveugle courage ? v.1508 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Conservez, conservez l'assemblage admirable v.1511 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Conservez ces beaux yeux, la honte du soleil ; v.1513 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Conservez ce beau teint, à la neige pareil ; v.1514 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Conservez cette taille et ce port de déesse, v.1515 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Pour vous venir servir, quitter encor les cieux. v.1518 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Avant que Proserpine eut dans vos beaux cheveux v.1521 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Les jardins, les vergers, les fleurs, les arbrisseaux, v.1525 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Pleureraient à jamais votre triste aventure. v.1528 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Ils ont trop découvert ma honte et leur faiblesse, v.1536 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Et doivent expier, par un prompt châtiment, v.1537 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Me peuvent apporter quelque soulagement. v.1542 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Et que de mes malheurs le triste souvenir v.1545 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Ce dernier trait m'achève, et je sens que mon âme v.1551 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Et venge vos appas des torts qu'ils ont soufferts. v.1554 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Recevez le présent de ses voeux, v.1557 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Conserve encor pour toi tout ce qu'elle eut d'ardeur. v.1562 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Et plut au Ciel qu'il fut ouvert à vos regards ! v.1573 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Vous le verriez, ce coeur, percé de toutes parts ; v.1574 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Vous y verriez vos traits et la vivante image v.1575 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Nymphe, recevez donc ce faible témoignage v.1583 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Vivez donc, rare objet, et me laissez mourir. v.1598 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Mon trépas ne sera qu'une preuve peu forte v.1599 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Si vous le trouvez bon, je vous ferai présent v.1601 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Peut en notre faveur faire quelque merveille ; v.1608 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Pour vous venir conduire au temple de Cérès. v.1618 (Acte 5, scène 4, DAMON)
Éprouve la rigueur d'une fin si cruelle ? v.1628 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
Non, je ne le crois pas, et je me veux flatter v.1633 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
Que nous verrons bientôt vos bontés éclater. v.1634 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
Adieu. Je vais rêver, dans ce bois solitaire, v.1643 (Acte 5, scène 5, PHILENE)
Que si quelqu'un des deux le doit avec justice, v.1652 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Fait, contre la raison, des voeux en sa faveur. v.1654 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Je crains qu'à me venger le Ciel trop ne s'anime v.1655 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Grands dieux ! Si vous avez pour moi quelque indulgence, v.1659 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Épargnez cette ingrate, et voilà ma vengeance : v.1660 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Seulement, qu'elle vive, et je serai contant. v.1662 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Qui viens devant mes yeux d'en faire un lâche aveu, v.1665 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Serait-il point encor survenu quelque chose ? v.1672 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
Et n'avez rien ouï de ce rare spectacle ? v.1680 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais contez-moi, Damon, cette grande aventure. v.1687 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Puisque devers le bois vous revenez vous-même, v.1691 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Faites-moi, je vous prie, une faveur extrême. v.1692 (Acte 6, scène 2, DAMON)
N'avez-vous point trouvé des gens sur le chemin ? v.1693 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Vers où ? v.1694 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Vers le buisson où l'on voit le grand pin. v.1694 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Vers le lieu qu'à présent vos discours m'indiquaient. v.1698 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Et daignez me conter ce que vous avez vu. v.1702 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
Et qu'il eut admiré, par un combat nouveau, v.1709 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Vous le savez. Alors Alcandre s'humilie, v.1723 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Le berger Apollon, la bergère Venus ; v.1726 (Acte 6, scène 2, DAMON)
À qui doit l'univers sa première origine, v.1732 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Et qui, par des secrets et merveilleux ressorts, v.1733 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Et ne dédaignés pas de venir quelquefois v.1737 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Alcandre recommence, et sa ferveur redouble ; v.1748 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Il veut que dans le temple on enferme avec nous v.1753 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Vos maux s'en vont finir, recevez-en l'augure. v.1779 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
C'est ainsi que l'Amour se sait venger des crimes. v.1784 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Sur eux, sans distinguer, venge un commun forfait. v.1790 (Acte 6, scène 2, ORACLE)
Jadis est arrivée une même aventure. v.1800 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Cependant on les orne, avec soin on les pare, v.1811 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Mais je les vois venir. Cette grande poussière v.1815 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Paraissez inhumains et ne me vengez pas ? v.1822 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Quittez-moi donc le soin d'en tirer la vengeance. v.1824 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
D'avoir pu si longtemps avec vous compatir ! v.1830 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Conspirons avec eux et secondons leur zèle. v.1840 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Je verrai d'un oeil sec vos plus cruels tourments ; v.1842 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Jusqu'à ce que Damon, dans peu, nous avertisse v.1859 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Et trouve dans sa mort une immortelle vie. » v.1868 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Verront bientôt finir leurs malheureux dégâts, v.1870 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Vous serez le sujet de leurs vers, de leurs chants ; v.1873 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Et quand, au renouveau, l'agréable printemps v.1874 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Fera naître l'émail de mille fleurs nouvelles, v.1875 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Mais j'aperçois Philene. Alcandre veut-il bien v.1885 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Avec lui m'accorder un moment d'entretien ? v.1886 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Qui doit être en ce jour par votre mort vengée. v.1888 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
De son superbe orgueil le feu vous vengera, v.1897 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Et je trouve en ma mort une trop belle gloire. v.1932 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Ce chasseur indompté, dont l'aveugle manie v.1939 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Qu'à présent votre coeur fut devenu sensible, v.1952 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Qui savez nos pensers aussi bien que nous-mêmes, v.1956 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Ma raison a cédé, mes yeux se sont ouverts, v.1961 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Et mon coeur avec joie est entré dans les fers. v.1962 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Mais que sert cet aveu, si mon amour, Melisse, v.1967 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Une vive clarté se présente à mes yeux, v.1973 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
C'est ainsi que l'Amour se sait venger des crimes. v.1984 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Voient avec plaisir leurs supplices finis ? v.1986 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Que l'Amour, de tout temps, a vengé ses outrages ?. v.1988 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Mais que veut ce berger ? Il semble transporté v.1989 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Et paraît interdit de quelque nouveauté. v.1990 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Dissipé nos projets, renversé nos desseins, v.1997 (Acte 6, scène 5, DAMON)
Blâmer notre ignorance et notre aveuglement ? v.2002 (Acte 6, scène 5, ALCANDRE)
On les voit sauteler dans les vertes prairies, v.2008 (Acte 6, scène 6, AEGON)
Y tondre l'herbe fine et trouver des appas v.2009 (Acte 6, scène 6, AEGON)
Cette faveur n'est point en un lieu resserrée : v.2011 (Acte 6, scène 6, AEGON)
Lui-même est son vengeur, et ses plus durs tourments v.2025 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Et, s'il veut des ardeurs, s'il désire des feux, v.2029 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Vivez, vivez, bergers ; bannissez toute crainte, v.2031 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Et réveillez enfin votre espérance éteinte : v.2032 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Et vous verrez bientôt couronner votre amour. v.2034 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Éprouveront dans peu des douceurs infinies, v.2036 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Ô merveille admirable ! v.2042 (Acte 6, scène 6, MELISSE)
Mais que va devenir le malheureux Philene ? v.2043 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Que doit suivre un grand coeur quand la vertu l'anime. v.2048 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Moi-même, je me cherche et ne me trouve plus. v.2054 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
En une amitié pure elle s'est convertie, v.2056 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
Puisqu'en un même jour, de deux bergers divers, v.2061 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)

NOUVEAU CATÃ‰CHISME POISSARD (1840)

Où vas-tu donc comme ça, cocher de hasard, avec un équipage de pacotille. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Qui qui lui parle à ce faux malin ; t'en as l'uniforme et, v'là tout ; les hommes font les babils, mais l'habit ne fait pas l'homme ; tu n'es ni gros ni lourd, et si tu ne tais pas ta gueule, tu vas voir avec queu brosse je m'étrille. (Acte 1, scène 1, LE COCHER)
Va donc, malin de carnaval, je vois ben pourquoi tu m'attaques i c'est pour dégueuler ton catéchisme ; eh ben commence et tu verras si j'sommes dans l'cas de t'répondre. (Acte 1, scène 1, LE COCHER)
M'entreprendre avec toi, cocher de fabrique, va apprendre à manier ton étrille, ruineux de loueux de voitures ; ce serait trop d'honneur à te faire, et comme j'ne ve veux pas perdre mon temps davantage avec un garnement de ton espèce, continue à brouter la faignante compagnie, chacun dans sa circonférence. (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
Apprends, museau d'chien, que ne vient pas à mon école qui veut, et qu' pour être admis dans not' société ; il faut savoir â qui qu' l'on tient. (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
T'a cru qu'avec tous les médires, v.13 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
Avec queuq'z'un qui n'sait quoi que dire ; v.28 (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
C'pendant comm' j'suis bonn' fille, j'veux ben m'abaisser jusqu'à z'entrer en colloque avec un particulier d'ton espèce. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
D'abord, j'veux qu' tout le monde sache v.51 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
Adieu, tête de veau ; à là première rencont', mon bichon nous boirons un canon. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Je l'savons, trop souvent la gobe, v.88 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Monsieur croit dire des merveilles ! v.91 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Petit robin, tu veux rallier, v.107 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Tu veux faire le Cicéron. v.111 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Que tu crois de belles merveilles, v.141 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
De ne pas conserver l'image v.150 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Si tu crève' j'te ferons empailler v.156 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
J'te verrons un jour sur ma foi, v.159 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
N'insultons personne, ou morgué, tu verras qu't'as pas affaire à un efféminé, et si je m'livre à mon incohérence d'humeur ; t'auras pas beau jeu. (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Vous verrez son teint blafard. v.170 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
Avec tout son aimable engeance ; v.176 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
T'en veux donc ? (Acte 1, scène 4, LE FORT)
C'est c'qui d'vrait arriver toujours v.217 (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
Et on n'verrait pas si souvent v.225 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
Mais avec Thémis on n'perd rien, v.231 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
Que nous veut c'te vieille stockfiche. v.241 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Avec ton grand chapeau pointu v.247 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Avec ton recourbé menton ; v.252 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Avec ton cou dans les épaules ; v.258 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Essuie-le, ma fill', car tu baves ; v.279 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
T'as l'cuir vermeil comme un' bett'rave ; v.280 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Va, j'te mépris' comm' un' veill' chique, v.295 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
J'ons d'l'honneur encore plus d'vertu ! v.301 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
J't'en enverrai un' pt'tit' potée. ; v.320 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Tout' tes ouvertur', la maman, v.329 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Chaque jour vous devenez plus drôlette ; v.346 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Mais faut y joindre un peu d'vertu. v.418 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Je veux que le diable m'emporte v.428 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Avec ta mine pâle et blême, t'as l'air d'un oiseau de carême : tu t'mets du blanc d'Espagne sur la figure pour te rendre méconnaissable à ceux qui t'ont vu sur le théâtre de la Cité. (Acte 1, scène 7, LE LOCUTEUR)
Que fais-tu avec ces engueuleurs, v.434 (Acte 1, scène 8, LE LOCUTEUR)
Ton habit qui n'est pas nouveau v.445 (Acte 1, scène 8, LE LOCUTEUR)
Tenez ; r'gardez donc c'te mère Angot, c'est comme une vache avec ses veaux, en tourée de maquereaux et de poupées, d'ordure c'est un vrai trophée, de tous les enfants qu'elle a pondus, eh ben ! (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
Savoyard, ces jours-ci sont-ils faits pour se promener ? Queu métier qu'tu fais donc maint'nant, on n'te voit plus sous les piliers ; tu quittes l'éventaire pour prendre le râcloir, et de marchande sans honneur tu l'as fait ramoneur. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)
Aussi pour fair' tomber c'biau teint, il ne faut pas et ben malin, car c'te beauté n'a pas de bail, et, au moyen d'une gousse d'ail on verra ta vilaine face, et chacun f'ra la grimace ; alors tout l'monde reconnaîtra c'te donneuse de nouvell' à la main, qui a tué plus d'hommes pendant l'hiver, que tout' les g'lées n'ont détruit de ver. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)

LES AVENTURES DE NINETTE (1833)

Voyons, Mademoiselle, tenez-vous tranquille ; il faut bien vous mettre une ceinture neuve pour aller au bois de Boulogne, quoique vous ne soyez guère sage. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Votre cousin Henri est très sage, je le mènerai avec moi. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Vous voulez donc que je meure de chagrin, que vous me laissez à la maison pendant que vous irez vous promener avec Henri. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Vous ne mourrez pas de chagrin ; mais je ne veux pas mener au bois de Boulogne une petite fille entêtée et colère. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
Allons, ramasse tes joujoux, viens m'embrasser; et, si d'ici à ce soir tu ne fais pas de nouvelles sottises, tu viendras au bois. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
C'est si gentil de courir ; moi, je déteste marcher tranquillement, et je ne conçois pas pourquoi cet âne s'obstine à aller d'un pas si grave ; cela devrait l'amuser davantage de galoper. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
Je ne veux pas descendre, moi. (Acte 3, scène 1, NINETTE)
Ma tante, ma tante, venez vite ; c'est Ninette qu'on veut prendre. (Acte 3, scène 1, HENRI)
Dis donc, Henri, si j'allais demander à ces petites demoiselles de venir jouer avec nous ? (Acte 4, scène 1, NINETTE)
Mesdemoiselles, voulez-vous jouer avec nous ? (Acte 4, scène 1, NINETTE)
Nous voudrions bien, mademoiselle ; mais vous avez avec vous un petit monsieur, et nous ne jouons pas avec les petits messieurs. (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PETITE FILLE)
Revenez bien vite, mademoiselle ; tu rapporteras aussi tes joujoux. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
Non, à cause de ma petite soeur qui ne pourrait pas courir avec nous. (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PETITE FILLE)
Je suis désolée, mademoiselle, de n'avoir pas un autre pantin à vous offrir ; mais cette méchante petite fille que voilà a apporté ici une assez jolie poupée toute neuve et bien habillée ; voulez-vous l'accepter en échange du jouet qu'elle vous a brisé. (Acte 4, scène 2, LA MAMAN)
Maman veut bien, madame. (Acte 4, scène 2, PREMIÈRE PETITE FILLE)
Partager une gaufre avec un singe, quelle honte ! (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
Venez que je mette du linge sur votre doigt. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
Avouez que nous avons passé une jolie journée : l'un a le nez cassé et son linge sali par des crottes de chèvres ; j'ai donné dix francs au paysan pour ne pas aller chez le commissaire ; mademoiselle a eu son pantin déchiré ; vous avez perdu votre poupée, et à présent vous êtes blessée. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)

DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)

Te voilà revenu : vive la liberté ! v.3 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Oh ! Quelle invention que celle de ce temps ! v.15 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Doit élever partout des autels à sa gloire. v.22 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Qui vous privent pour rien de vos amusements. v.24 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Un élève au pain sec ? Ça donne du courage... v.26 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Retenue et piquet ! Faut-il qu'un pauvre élève, v.29 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Faut-il qu'en ce séjour il n'ait ni paix ni trêve ! v.30 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Sans craindre d'arriver à l'école trop tard, v.35 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
À bas ! À bas l'étude ! Et vivent les vacances ! v.38 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Garde, garde pour toi tes morales si graves : v.51 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Crois-tu que nous voulions être toujours esclaves ? v.52 (Acte 1, scène 1, CL?MENT)
Et me trouve empêtré dans un tas d'adjectifs. v.70 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
L'horrible choléra venir nous en défaire. v.88 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Ou bien plutôt qu'il vive, v.91 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Mais dans tout le discours, bon gré, malgré, qu'il suive, v.92 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Pour les divers accords, de l'adjectif les lois, v.93 (Acte 1, scène 1, ?DOUARD)
Aille aux enfers s'il veut jouer son triste rôle. v.96 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
M'en as-tu fait verser de ces torrents de pleurs ! v.102 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Tu ne l'as pas volé, c'est bien juste vengeance ! v.104 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Revenir sur nos pas jusqu'à quatre mille ans ! v.122 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Qu'il mettait, par oubli, sa culotte à l'envers ? v.142 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Sur de grands souverains et sur notre pays ; v.146 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Vous ne connaissez point nos héros merveilleux, v.149 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Et peut-on voir avec indifférence, v.151 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Qui des Saxons renversa les idoles v.155 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Sans le grand capitaine et ses braves soldats, v.165 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Oui, l'immortel guerrier que l'univers révère, v.167 (Acte 1, scène 1, HENRI)
Je trouve aussi l'histoire ennuyeuse, inutile, v.175 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Tranchons le mot, peut-on rien trouver de plus bête, v.187 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Venir troubler ici ceux qui vivent encore ? v.194 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Qu'il faut, bon gré, mal gré, mettre dans son cerveau ; v.199 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Noirs, jaunes et bronzés, olives, bleus, cuivrés ; v.204 (Acte 1, scène 1, CL?MENT)
Qui nous donne du sucre avec profusion. v.212 (Acte 1, scène 1, HENRI)
Laisse-moi donc tranquille avec ton Amérique ; v.213 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
C'est avec ces doux noms qu'on me casse la tête ; v.217 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
« Pauvre élève, faut-il te prouver l'avantage v.229 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Te prouve mieux que moi toute l'utilité ? v.231 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Et, s'il ne veut avoir des malédictions, v.241 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Ne te relève pas.... où bien la bastonnade ! v.244 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Ces s[c]iences, amis, doivent aussi vous plaire. v.254 (Acte 1, scène 1, HENRI)
Abîmer sa mémoire avec un tel jargon ! v.262 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Cessez, messieurs, cessez tout votre verbiage ; v.264 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
On voit que vous n'avez d'autre raisonnement, v.265 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
De ces arts précieux l'utile convenance. v.272 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Ah ! Trêve de morale et de conseils aussi ; v.273 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
C'est ainsi que l'élève et léger et frivole v.279 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Que vous conserverez, selon ce vieil adage, v.283 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Les vices, les vertus de votre premier âge. v.284 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Nous former au vrai bien, nous rendre vertueux. v.294 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)

LA MATINÃ‰E DU COMÃ‰DIEN FRANÃ‡AIS (1785)

Il est dix heures et ma robe de chambre n'est point arrivée ; ce maraud de tailleur est cause que je me lève une heure plutôt qu'à l'ordinaire ; vous verrez que ce sera inutilement ; cependant il n'a point à se plaindre: il est mieux payé qu'aucun de mes fournisseurs ; je ne lui dois pas mille écus, le fat ! (Acte 1, scène 1, BELVAL)
Que devenez-vous donc ? (Acte 1, scène 2, BELVAL)
J'étais à écouter les instances de ce jeune homme que Monsieur veut bien protéger dans son début. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
Mais ne se souvient-t-il pas que je lui ai promis de le faire avertir quand il en sera temps ; qu'il ait la bonté de ne pas me fatiguer, car cela me lasserait. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Vous vendez mon temps. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Tranquillisez-vous ; suivant nos conventions il ne doit rester qu'un demi-quart_d_heure ; ce déjeuner galant que vous m'avez fait préparer, signifie des projets, et rien ne sera troublé. (Acte 1, scène 2, LA-FLEUR)
Ah, pour cette robe de chambre ; conçois-tu ce petit Fraquet qui ose me faire attendre ; cours chez lui, et avertis-le de sa ruine, s'il n'est pas plus exact. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Ah, ah, ah, je rirai bien si cela réussit ; quand ce ne serait que pour me venger de cet autre qui prétend voler de ses propres ailes, qui ne s'informe pas même si j'existe pour se présenter ; c'est d'un orgueil... (Acte 1, scène 3, BELVAL)
Vous avez du talent, dit-on, tans pis pour vous ; mon protégé n'en a pas, il aura la préférence, il donnera du relief à mon mérite, il apprendra au Public tout ce que je vaux. (Acte 1, scène 3, BELVAL)
Entrez, mon cher ami, entrez ; rassurez-vous, je vous veux du bien. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Pardon, Monsieur, si j'ai osé insister pour avoir l'honneur de vous voir, mais je me trouve forcé de partir dans quinze jours d'après une lettre que j'ai reçue hier, sinon je manque une place très sûre pour une autre qui est encore très incertaine. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Je connais combien votre nom a de poids ; cependant daignez réfléchir au peu de temps qui me reste, surtout avec trois Débuts à passer avant moi. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Mais je veux bien vous mettre hors de peine ; ne conviendrez-vous pas que si je vous recevais avec un air froid, que je vous forçasse par l'ascendant que nous avons sur vous autres Messieurs, à choisir des Pièces où je suis supérieur et qui vous soient peu favorables, il me serait facile de vous écraser par la force de mon jeu et de vous exposer dans un jour peu séduisant. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Je ne vous parle pas encore de toutes les menées que je pourrais mettre en oeuvre ; elles demanderaient beaucoup de détails ; jugez seulement si de nouveaux venus, rebutés des uns, fatigués des autres, ruinés par leur séjour, par les frais d'un début, dédaignés même par nos valets, peuvent échapper au naufrage ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Ils arrivent sur la scène accablés d'inquiétudes ; la mémoire leur manque ; le Public murmure, en vain le Souffleur se consume en efforts, la tête n'y est plus, pendant tout le spectacle, ils sont dans le même état ; personne qui les rassure, et vous pouvez croire que le lendemain ils sont peu tentés de reparaître ; aussi quand je vous dis douze jours avant vous, c'est beaucoup. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Je conviendrai avec vous, si vous voulez, que tout cela n'est pas trop régulier, que des rigoristes regarderaient cette conduite comme une espèce de cabale, mais c'est pourtant le seul moyen de faire voir la gradation des talents. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
En voici la raison : c'est que ce serait agir contre soi-même que de souffrir un concurrent en état par ses talents d'enlever à un ancien, ou même de balancer la faveur du Public dont il est en possession. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Soutenu, dirigé par moi d'abord, sûr de la bonne volonté de mes camarades que je vous obtiendrai, prôné adroitement quelques jours d'avance, tout se réunira pour vous, un certain nombre de billets distribués à des gens dont je vous donnerai la liste, assurera votre succès ; vous paraîtrez avec confiance ; votre mémoire ne vous trahissant pas, on jugera que vous avez une connaissance parfaite de la scène ; vous serez applaudi unanimement par le Public, et par là vous remporterez le prix auquel vous aspirez, et voilà, en un mot, Monsieur, pourquoi il est essentiel que vous ne débutiez que le dernier. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Alors, Monsieur, alors avec mille louis de rente vous vous consoleriez de leur mauvaise humeur ; d'ailleurs, on s'y habitue, et beaucoup de mes camarades m'ont avoué qu'à peine si cela faisait sur eux la moindre impression. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Il vous fera toujours facile de trouver des gens qui valent moins que vous ; mais moi comment par la suite pourrais-je... (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
C'est à la lettre ; tenez, j'ai vu des gens maigres comme des os, grimaciers à l'excès, petits, mal faits, qui avoient à peine le souffle, jouer des rôles d'Hercule ; des gens sans aucun talent réel, n'ayant tout au plus que deux ou trois grimaces, parasites, impertinents au dernier point, dignes tout au plus des tréteaux, ils étaient applaudis ; des barbouilleurs, déclamer avec emphase ce qu'ils ne sentaient pas, ils étaient supportés ; des gens enfin qui savaient à peine lire, juger des Pièces, présentés, donner hardiment,et de bonne-foi même, des leçons à un auteur qui avait travaillé trente ans ; voilà, je crois pour vous, des motifs de consolation et de courage. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Adieu ; je voudrais vous retenir plus longtemps, mais persuadez vous que vous faites corps avec nous ; ces jours-ci nous ferons les visites nécessaires, adieu. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Me voilà engagé ; allons, il n'y a pas à reculer ; arrive ce qui voudra, je ne peux plus m'en dédire. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
Ah, te voilà avec ce que j'attendais ; allons vite, essayons-la. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
Nous verrons cela dans un autre moment. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
Laisse-moi, j'ai besoin d'être seul, et tiens-toi dans l'antichambre pour recevoir une personne qui doit arriver dans peu. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
Elle me va très-bien ; mes cheveux, quoique retroussés, flottent avec grâce ; le col agréable, du linge fin, parfumé délicieusement, bien chaussé : qu'une femme vous surprenne dans cet état, elle n'y tient pas. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Sophie vient déjeuner avec moi ; je veux qu'elle s'en aille subjuguée. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
C'est une petite écervelée qui ne croit pas à ces goûts subits et charmants, qui ont fait les délices de nos femmes aimables. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Nous verrons.... (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Premièrement, Sophie, tout-à-l'heure, dans l'instant ; à midi, rendez-vous chez Monsieur_le_Duc de Volnay ; ensuite dîner chez ce Prince étranger : à quatre heures et demi, je m'évade et cours dans ma loge m'écraser la tête de mon rôle dans cette Pièce nouvelle. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
Ce n'est pas ma faute ; je fais tout ce que je puis pour faire renoncer aux Nouveautés. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
En vérité, Belval, il faut que je sois la complaisance même pour venir chez vous au milieu de la pluie, du tonnerre et des éclairs, par le temps le plus affreux. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Trêve de galanterie ! (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Savez vous que vous me ferez tourner la tête, si vous continuez. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Vous êtes logé avec une magnificence... (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Élégance, propos aimables, figure intéressante ; vous avez tout, j'en conviens ;et moi, je suis insensible. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Quittez donc ce ton déjà conquérant que vous prenez avec moi. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Quel petit démon de vertu ! (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Vous verrez que je passerai mes beaux jours à aimer Monsieur ; cela serait fort réjouissant. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Non ; vous reviendrez de cette erreur ;et vous verrez qu'un jour... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Parlons donc de choses sérieuses avec vous, Sophie. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Eh bien, tant mieux : ce sera le plus beau de notre triomphe ; croyez vous, de bonne foi, ma tendre amie, que je sois bien flatté des applaudissements ridicules qu'on nous accorde souvent en France, pour les choses qui le méritent le moins ? (Acte 1, scène 7, BELVAL)
engouement pour tout ce qui a un air de nouveauté, voilé le vrai motif de la plus grande partie des éloges que nous recevons, car les ouvrages que nous offrons au public depuis long temps ne sont par faits pour les mériter, c'est donc nous, nous seuls à qui ces pauvres auteurs ont toute l'obligation de leurs succès, et je pourrais dire encore que c'est plus à notre réputation qu'à nous mêmes ; car souvent, ma chère Sophie, je me néglige, je joue d'une manière réellement pitoyable : c'est au point que je le fais quelque fois exprès, pour essayer jusqu'où peut aller la prévention du public, et je suis touté tonné de me voir applaudi à tout rompre, lorsque je pourrais moi les siffler des applaudissements qu'ils me donnent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Il est certain que leurs transports sont le plus souvent bien mal placés ; mais c'est un secret qu'il ne faut par leur dire. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Non certainement ; il nous est trop avantageux, mais voila pourquoi je serais bien plus flatté d'être applaudi en Angleterre, faire rire ces braves, roast-beefs, ces John Bulls, comme on les appelle. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Que pourriez-vous craindre, ma bonne amie, ce sont des gens de goût qui se connaissent parfaitement aux bonnes choses et qui par conséquent, nous trouveront charmants vous et moi. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Oui je sais qu'ils jugent à merveille ; mais j'aime mieux les voir me juger à Paris qu'à Londres. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Les Anglais qui voyagent en France savent comme tous les étrangers possibles qu'ils doivent se soumettre aux moeurs nationales, à nos usages, à nos amusements ; soit qu'ils leur plaisent, soit qu'ils ne leur plaisent pas, mais aller chez eux pour leur faire croire que nous devons leur plaire, c'est avoir la prétention de leur prouver que nos spectacles valent mieux que les leurs, et voilà, je crois, ce que nous aurons quelque peine à leur persuader. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Que vous et moi pensions comme cela, rien de plus naturel ; mais d'exiger que la nation anglaise préfère notre langue à la sienne, les moeurs, les usages, l'uniformité souvent ennuyeuse de notre théâtre aux libertés, à la licence même qui règne quelquefois sur le sien, nos grands et longs vers sont si difficiles à comprendre, notre ennuyeuse rime est si fatigante pour des oreilles qui n'y sont par faites : en un mot, mon cher ami. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Tous les hommes seront pour vous, les femmes voudront bien me témoigner quelques bontés, d'après cette réunion d'intérêts vous voyez clairement que nous voilà à l'abri de toute catastrophe, et que nous ne pouvons mieux faire que de partir : mais comment, mon bel ange, avez-vous pu obtenir ?... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Vous savez, il y a trois jours, que nous nous quittâmes à sept heures du matin, après avoir passé la nuit à faire mille folies. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Le soir, je ne pus jouer ; ce qui hâta par hasard le début de cette nouvelle Actrice qui, je vous réponds, n'eut point parue devant six semaines. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
On me plaignit ; mais je revins vive, animée ; car j'obtins ce que je demandai. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
On ne me verra qu'après mon retour ; c'est le seul moyen de se faire désirer. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
C'est une assez bonne méthode : il y a déjà quelque temps que vous vous en servez ; car cette année-ci... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je vous avertis que je serai d'un maussade ; prenez garde avec qui vous me laissez... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Avec vous seul ? (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Allons, j'y consens donc ; je le veux bien. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Vous avez vos fantaisies, j'ai les miennes aussi. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
N'ai-je pas cette loge grillée qu'on me prête quand je veux. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Je retournais chez moi avec assez de rapidité : ma voiture écrasa le plus joli petit épagneul possible tout pareil à mon bibi. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Ce sera donc pour le premier survenant. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Il a toujours été d'une patience comme Monsieur l'exige ; et il s'en est allé bien souvent, sachant que vous y étiez, sans marquer la moindre humeur. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
Il est venu à pied par le temps qu'il fait. (Acte 1, scène 8, LA-FLEUR)
Voilà plusieurs fois, Monsieur, que vous m'avez fait l'honneur de venir chez moi. (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Différents billets que je vous ai laissés ont pu vous rappeler que vous avez daigné me promettre vos soins, pour une Pièce que je vous ai remise, il y a à peu près trois mois. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Ce n'est pas qu'elle ne soit fort bien écrite : au contraire, elle montre aussi que vous avez infiniment d'esprit ; mais le sujet de Morale... (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Cette résignation annonce des talents peu communs : exercez-les, Monsieur, sur un autre sujet, et vous verrez avec combien de zèle je m'emploierai. (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Je vous quitte, Monsieur ; et ne veux point abuser de vos moments. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
Monsieur veut bien prendre ma voiture. (Acte 1, scène 10, BELVAL)
À propos, avez-vous remarqué qu'à travers la simplicité de sa mise, il a un certain air d'assurance,et qu'il est d'une figure assez distinguée. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Comment, vous avez fait cette remarque ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Je l'ai jeté avec une vingtaine d'autres qui ont eu le même sort. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Comment, ces conseils, cet air de persuasion avec lequel vous l'engagiez ? (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je me rappelle qu'il y a trois mois, le jour de cette pièce où nous fûmes l'un et l'autre tant applaudis, je fus entouré après le spectacle d'une trentaine de personnes qui venaient me réitérer les remerciements du plaisir que je leur avais fait éprouver. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Il m'accabla de nouveaux compliments que je fis semblant de ne pas entendre, parce que je voulais être tranquille : enfin il me remit cette Pièce en question que je fus obligé de prendre. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
La Fleur m'a dit qu'il était déjà venu plusieurs fois, et ce n'est que d'aujourd'hui que j'ai consenti à le recevoir, encore en connaissez-vous le motif ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Je m'aperçois de ce que c'est : vous lui trouvez des qualités que je n'ai pas aperçues : d'ailleurs, il est assez bien fait. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Sous mes yeux un nouveau penchant ; convenez donc que c'est humiliant pour moi. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Je vous répète que votre conduite envers ce Monsieur, est très leste, l'est beaucoup trop. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Quand on connaît l'homme pour un méchant auteur, c'est fort bien ; mais quand vous ne pouvez savoir quel est son mérite, pourquoi donc le rebuter aussi durement ?... (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je parirais qu'il se doute que vous n'avez pas lu sa pièce. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
En vérité, ce sont des vapeurs au moins que vous avez. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Renvoyez-moi la dans la province avec une petite pension, où en leur faisant obtenir quelque place, rien ne vous sera plus facile. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je garderai seulement ma pauvre mère, car je mourrais, je crois, de douleur, d'en agir avec elle comme tant d'autres femmes. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Arrivé à votre voiture, je lui en ai ouvert la portière ; il l'a regardé avec admiration. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
Achève. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Enfin il est monté,et s'est fait conduire à deux pas d'ici dans un hôtel superbe ;et la preuve qu'il en est le maître, c'est que le Suisse est venu avec son baudrier lui remettre des lettres. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
Comme il m'avait dit d'attendre, j'ai vu tout cela : ensuite il en a tiré une de sa poche qu'il a ouverte,et à laquelle il a ajouté quelque chose, il m'a recommandé de vous la donner, avec deux louis qu'il m'a prié d'accepter, vous sentez, Monsieur, avec quel plaisir je m'acquitte de cette commission. (Acte 1, scène 12, LA FLEUR)
Ce n'est que du verbiage que tout cela ; je l'achèverai dans un autre moment. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Non pas, s'il vous plaît, je veux l'entendre entièrement. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
Je le veux absolument. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
"Ne me croyez pas votre dupe ; vous n'avez pas lu " ma Pièce." Ah j'aime bien qu'il doute. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Mais, achevez. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
C'est un cahier blanc sous enveloppe que vous avez reçu de moi." (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Vous devez croire que je n'ai pas besoin d'autres preuves que les conseils que vous avez bien voulu me donner ce matin, sur ce qui n'existe pas, pour être convaincu qu'il a raison. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je vous remercie de votre voiture qui est fort douce et plus élégante qu'aucune des miennes : je vous dois cet aveu pour vous prouver ma reconnaissance" Le Comte DE MOEURSEVILLE. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
En vérité, Belval, on le serait à moins : vous avez cru le jouer,et c'est lui qui s'est donné ce plaisir. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
S'il allait répandre cette aventure, que je serais humilié ! (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je veux désormais qu'on n'ait plus à se plaindre de moi : Je profiterai de mon congé, parce que je ne veux pas passer pour inconséquent ; mais une fois de retour, cabales, intrigues, jalousies, j'oublie tout pour me livrer à mon état. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Votre exemple m'entraîne ; ce retour sur vous-même achève ma conquête ;et réellement ne sentez-vous pas, Belval, qu'il vaut mieux la devoir au sentiment, qu'à ce luxe et à cette coquetterie ridicule qui n'auraient pu me séduire. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
Oui, Sophie, oui, vous avez raison. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Le voilà revenu à lui-même. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
Les Auteurs ont eu bien souvent la bonhomie de se faire jouer par les Comédiens. (Acte 1, scène 12, LA FLEUR)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 2091 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 61,50 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 4	Acte 5	Acte 3	Prologue	Acte 6	Total
1	LE JEU D'ESMOR?E	38	67	0	0	0	0	0	105
2	LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	15	0	0	0	0	0	0	15
3	LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	6	0	0	0	0	0	0	6
4	FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE	29	0	0	0	0	0	0	29
5	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	103	0	0	0	0	0	0	103
6	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	1	0	0	0	0	0	0	1
7	OUVERTURE DE LA S?ANCE	25	0	0	0	0	0	0	25
8	SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE	37	0	0	0	0	0	0	37
9	FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES	29	0	0	0	0	0	0	29
10	LE NORMAND ET LE GASCON	28	0	0	0	0	0	0	28
11	FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE	26	0	0	0	0	0	0	26
12	LE JUS DU PELERIN	16	0	0	0	0	0	0	16
13	ADAM	140	0	0	0	0	0	0	140
14	LA R?SURRECTION DU SAUVEUR	51	0	0	0	0	0	0	51
15	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ.	34	0	0	0	0	0	0	34
16	LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES	5	0	0	0	0	0	0	5
17	LE PORTIER DU PARNASSE	128	0	0	0	0	0	0	128
18	DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE	24	0	0	0	0	0	0	24
19	ZÉLAMIRE	66	78	0	0	0	0	0	144
20	THÉLAMIRE	43	38	45	33	42	0	0	201
21	DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE	12	0	0	0	0	0	0	12
22	OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE !	20	0	0	0	0	0	0	20
23	OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !	18	0	0	0	0	0	0	18
24	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2]	28	0	0	0	0	0	0	28
25	LES BONNES GENS	55	0	0	0	0	0	0	55
26	LE PRIX D'UN MOMENT	34	0	0	0	0	0	0	34
27	LE PRIX D'UN MOMENT	15	0	0	0	0	0	0	15
28	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	21	0	0	0	0	0	0	21
29	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	20	0	0	0	0	0	0	20
30	LE SÉRAIL DE DE LYS	13	0	0	0	0	0	0	13
31	LES SAUVAGES	16	16	0	0	31	0	0	63
32	DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE	49	0	0	0	0	0	0	49
33	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	22	0	0	0	0	0	0	22
34	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	19	0	0	0	0	0	0	19
35	THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON	17	0	0	0	0	0	0	17
36	NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD	13	0	0	0	0	0	0	13
37	NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD	31	0	0	0	0	0	0	31
38	LES AVENTURES DE NINETTE	5	1	10	0	2	0	0	18
39	DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE	49	0	0	0	0	0	0	49
40	LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS	106	0	0	0	0	0	0	106
41	MÉLISSE	0	61	53	79	52	0	76	321
	Total	1407	261	108	112	127	0	76	2091