Occurences de l'expression

voil

pour MARIVAUX

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FÃ‰LICIE (1750)

Vous voilà pourvue de toutes les grâces imaginables. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Voilà un canton qui me paraît bien riant ; ma chère compagne, allons-y ; voyons ce que c'est. (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Voilà mes idées, que je crois bonnes. (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Fort bien ; et moyennant ce caractère, nous voilà donc condamnées à rester là : nos relations seront curieuses ! (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
Mais sans doute ; mais mon coeur ne sait ce qu'il veut, voilà ce que c'est ; il ne choisit point ; tenez, il vous voudrait tous deux ; voyez, n'y aurait-il pas moyen de vous accorder ? (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
Voilà un accommodement qui me paraît très raisonnable, par exemple ; ne nous quittons point, allons ensemble. (Acte 1, scène 5, FÉLICIE)
Voilà un langage qui vient fort à propos ! (Acte 1, scène 6, FÉLICIE)
Puisque vous m'y forcez, vous voilà seule. (Acte 1, scène 8, LA-MODESTIE)
Non, Félicie, ne troublez point un si doux moment par de chagrinantes réflexions ; vous voilà libre, et vous m'avez promis de vous expliquer ; je vous adore, commencez par me dire que vous le voulez bien. (Acte 1, scène 9, LUCIDOR)
Je vous aime, mais voilà tout. (Acte 1, scène 9, FÉLICIE)
J'obéis ; mais sauvez-moi la vie, voilà tout ce que je puis vous dire. (Acte 1, scène 9, LUCIDOR)
Me voilà, Félicie. (Acte 1, scène 10, LA-MODESTIE)

LA DOUBLE INCONSTANCE (1724)

Je ne veux qu'être fâchée, vous haïr tous tant que vous êtes, jusqu'à tant que j'aie vu Arlequin, dont on m'a séparée : voilà mes petites résolutions, et si vous voulez que je devienne folle, vous n'avez qu'à me prêcher d'être plus raisonnable, cela sera bientôt fait. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Ne voilà-t-il pas encore un cependant ? (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Vous ne vous corrigez pas, voilà des considérations qui ne me conviennent point non plus. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Voilà la pure raison, cela ; mais point du tout, il m'aime, crac, il m'enlève, sans me demander si je le trouverai bon. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Je n'en sais pas davantage, voilà tout l'esprit que j'ai. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
On m'ôte mon amant, et on me rend des femmes à la place ; ne voilà-t-il pas un beau dédommagement ? (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Eh non, seigneur, ce sont de petites bagatelles dont le récit vous ennuierait, tendresse pour Arlequin, impatience de le rejoindre, nulle envie de vous connaître, désir violent de ne vous point voir, et force haine pour nous ; voilà l'abrégé de ses dispositions, vous voyez bien que cela n'est point réjouissant ; et franchement, si j'osais dire ma pensée, le meilleur serait de la remettre où on l'a prise. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Il n'est pas besoin, la voilà qui entre ; adieu, je vais au-devant d'Arlequin ! (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Toutes ces petites impertinences-là sont très jolies dans une fille du monde, il est décidé que ce sont des grâces, le coeur des hommes s'est tourné comme cela, voilà qui est fini : mais ici il faut, s'il te plaît, faire main basse sur tous ces agréments-là ; le petit homme en question ne les approuverait point, il n'a pas le goût si fort, lui. (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
C'est que je les examine, moi, voilà pourquoi ils deviennent ridicules : mais tu es en sûreté de la part des hommes. (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
Voilà ma conscience en repos, et en ce cas-là, si je l'épouse, il n'est pas nécessaire que je l'aime. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je me retire aussi ; car voilà Arlequin qu'on amène ! (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
N'est-il pas vrai que voilà une belle maison ? (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
Mais le voilà, le bout. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Ne voilà-t-il pas un équipage que ma mère m'a donné ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je gage que voilà une éveillée qui vient pour m'affriander d'elle. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Voilà un vilain petit homme, je lui fais des compliments, et il me querelle ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il est vrai que la vôtre m'a trompée, et voilà comme on a souvent tort de se prévenir en faveur de quelqu'un. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Me voilà pourtant, et il n'y a point de remède, je serai toujours comme cela ! (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Et voilà ce qui s'appelle une fille ; mais vous ne ressemblez point à Silvia. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Mademoiselle, vous êtes une coquette : voilà de son style. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Seigneur, vous pouvez en toute sûreté ordonner les apprêts de votre mariage, vous arranger pour cela ; je vous garantis aimé, je vous garantis marié, Silvia va vous donner son coeur, ensuite sa main ; je l'entends d'ici vous dire : Je vous aime ; je vois vos noces, elles se font ; Arlequin m'épouse, vous nous honorez de vos bienfaits, et voilà qui est fini. (Acte 1, scène 8, FLAMINIA)
Voilà une drôle de façon d'honorer un honnête homme, que de mettre une troupe de coquins après lui : c'est se moquer du monde ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Parbleu je ne vous trompe pas, car la voilà qui entre : adieu, je me retire ! (Acte 1, scène 10, TRIVELIN)
Je l'ai vue au désespoir, je l'ai vue pleurer de votre absence ; elle m'a touchée moi-même, je mourais d'envie de vous voir ensemble ; vous voilà : adieu, mes amis, je m'en vais, car vous m'attendrissez ; vous me faites tristement ressouvenir d'un amant que j'avais, et qui est mort ; il avait de l'air d'Arlequin, et je ne l'oublierai jamais. (Acte 1, scène 11, FLAMINIA)
Voilà qui va bien, je ne sais point de serments ; vous êtes un garçon d'honneur, j'ai votre amitié, vous avez la mienne, je ne la reprendrai pas. (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Nous souffrirons peut-être un peu, voilà tout. (Acte 1, scène 12, SILVIA)
Ne valoir rien, tromper son prochain, lui manquer de parole, être fourbe et mensonger, voilà le devoir des grandes personnes de ce maudit endroit-ci. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Je n'en doute pas, voilà ce que c'est que l'amour ; j'ai aimé de même, et je me reconnais au petit peloton. (Acte 2, scène 1, FLAMINIA)
Voilà justement ce qui touche le Prince, voilà ce qu'il estime ; c'est cette ingénuité, cette beauté simple, ce sont ces grâces naturelles : Eh ! (Acte 2, scène 1, FLAMINIA)
Pardi, voilà de vilains hommes, de trahir comme cela leur pensée pour plaire à ces sottes-là. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
Voilà de la compagnie qui vous vient. (Acte 2, scène 1, FLAMINIA)
Comment, vous voilà, Monsieur ? (Acte 2, scène 2, SILVIA)
Vous demandiez du naïf, en voilà. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Voilà une créature bien effrontée ! (Acte 2, scène 3, FLAMINIA)
Aimez-moi, à la bonne heure, j'y aurai du plaisir, pourvu que vous promettiez de prendre votre mal en patience ; car je ne saurais mieux faire, en vérité : Arlequin est venu le premier, voilà tout ce qui vous nuit. (Acte 2, scène 3, SILVIA)
Non, je ne serai jamais témoin de votre contentement, voilà qui est fini ; Trivelin causera, l'on me séparera d'avec vous, et que sais-je, moi, où l'on m'emmènera ? (Acte 2, scène 6, FLAMINIA)
Car je n'ai point d'esprit, moi, quand je suis fâché ; il faut que j'aime Silvia, il faut que je vous garde, il ne faut pas que mon amour pâtisse de notre amitié, ni notre amitié de mon amour, et me voilà bien embarrassé. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Voilà un seigneur qui demande à vous parler ! (Acte 2, scène 7, TRIVELIN)
Oh que si ; mais vous n'aviez pas de grâce à me demander, voilà pourquoi je perdis mon étalage. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Voilà qui me plaît ; c'est un honnête homme ; s'il ne me retenait pas ma maîtresse, je serais fort content de lui. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Vraiment non ; voilà ce que c'est. (Acte 2, scène 7, LE-SEIGNEUR)
Allons, voilà qui est fait, je m'en vais médire du premier venu, et j'avertirai Silvia et Flaminia d'en faire autant. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Voilà donc toute votre faute ? (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
C'est justement recevoir des coups de bâton d'un côté, pour avoir le privilège d'en donner d'un autre ; voilà une drôle de vanité ! (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Ah ça, puisque nous voilà ensemble, allons faire collation, cela amuse. (Acte 2, scène 9, ARLEQUIN)
Je m'en vais avec vous ; aussi bien voilà quelqu'un qui entre et qui tiendra compagnie à Silvia. (Acte 2, scène 9, FLAMINIA)
Voilà qui est fini, je ne me moquerai plus de vous ; je sais bien que l'humilité n'accommode pas les glorieux, mais la rancune donne de la malice. (Acte 2, scène 10, SILVIA)
Je vous entends ; voilà un amour aussi mal placé, qui se rencontre là aussi mal à propos qu'on le puisse. (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
Il m'a quittée tantôt pour aller goûter ; voilà une belle excuse ! (Acte 2, scène 11, SILVIA)
Voilà de jolies vertus, surtout dans l'amant de l'aimable et tendre Silvia ! (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
Si vous négligiez de vous venger pour l'épouser, je vous le pardonnerais, voilà la vérité. (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
Ne voilà-t-il pas ? (Acte 2, scène 12, SILVIA)
J'attends qu'on me le dise ; j'en suis encore plus ignorante que vous ; voilà Arlequin qui m'aime, voilà le Prince qui demande mon coeur, voilà vous qui mériteriez de l'avoir, voilà ces femmes qui m'injurient, et que je voudrais punir, voilà que j'aurai un affront, si je n'épouse pas le Prince : Arlequin m'inquiète, vous me donnez du souci, vous m'aimez trop, je voudrais ne vous avoir jamais connu, et je suis bien malheureuse d'avoir tout ce tracas-là dans la tête. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Pardi, j'aurais moins de mal à vous aimer tout à fait qu'à être comme je suis ; pour moi, je laisserai tout là ; voilà ce que vous gagnerez. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Ce n'est pas à cause de la principauté que je voudrais que vous fussiez prince, c'est seulement à cause de vous tout seul ; et si vous l'étiez, Arlequin ne saurait pas que je vous prendrais par amour ; voilà ma raison. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Et quand vous le seriez, tenez, je ne pourrais me résoudre à être une infidèle, voilà qui est fini. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Grâces au ciel, vous voilà presque arrivé où vous le souhaitiez. (Acte 3, scène 1, FLAMINIA)
Vous vous trompez, mon amitié fait tout comme l'amour, en voilà des preuves. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Voilà mon homme de tantôt ; ma foi, Monsieur le médisant, car je ne sais point votre autre nom, je n'ai rien dit de vous au Prince, par la raison que je ne l'ai point vu. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
En voilà bien d'un autre ! (Acte 3, scène 4, LE-SEIGNEUR)
Voilà comme je suis bâti ; d'ailleurs voyez-vous, je suis le meilleur enfant du monde, je ne fais de mal à personne : mais quand je voudrais nuire, je n'en ai pas le pouvoir. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Têtubleu, vous avez raison, je ne suis qu'une bête : allons, me voilà noble, je garde le parchemin, je ne crains plus que les rats, qui pourraient bien gruger ma noblesse ; mais j'y mettrai bon ordre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Voilà une vilaine invention ! (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Vous voilà donc, Monsieur le babillard, qui allez dire partout que la maîtresse des gens est belle ; ce qui fait qu'on m'a escamoté la mienne. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Le voilà désolé. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Et vous aussi, voilà ce qui m'ôte le courage : hélas ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Ah me voilà un joli garçon à présent ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
C'est que mon amitié est aussi loin que la vôtre ; elle est partie : voilà que je vous aime, cela est décidé, et je n'y comprends rien. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il faut le penser tout à fait comme moi, parce que cela est : voilà de mes gens qui disent tantôt oui, tantôt non. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Comme on n'est pas le maître de son coeur, si vous aviez envie de m'aimer, vous seriez en droit de vous satisfaire ; voilà mon sentiment. (Acte 3, scène 9, LE-PRINCE)
Courage, vous voilà dans la crainte à cette heure ; je crois qu'il a juré de n'avoir jamais un moment de bon temps. (Acte 3, scène 9, SILVIA)
J'allais faire un beau serment ; si vous avez cherché le plaisir d'être aimé de moi, vous avez bien trouvé ce que vous cherchiez ; vous savez que je dis la vérité, voilà ce qui m'en plaît. (Acte 3, scène 9, SILVIA)
Prenez que vous l'avez dit, prenez que j'ai répondu, laissez-moi après, et voilà qui sera fini. (Acte 3, scène 10, SILVIA)

LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE (1712)

Ma fille, les voilà les plus charmants amours. v.20 (Acte 1, scène 1, DÉMOCRITE)
Ma fille, en voilà trois; choisissez l'un d'entre eux, v.24 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
Et voilà ce qui fait le plaisir de la vie. v.340 (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Le voilà. v.354 (Acte 1, scène 10, DÉMOCRITE)
La voilà. v.401 (Acte 1, scène 13, DÉMOCRITE)
Voilà, ma chère enfant, désormais votre emploi, v.417 (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Mais le voilà qui vient, notre vrai financier. v.461 (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
Oui, voilà sa demeure ; v.463 (Acte 1, scène 15, LE FINANCIER)
Oui, voilà mon auteur, regardez si j'ai tort. v.678 (Acte 1, scène 22, DÉMOCRITE)
Vous voilà donc, ma fille ! v.747 (Acte 1, scène 24, DÉMOCRITE)

LES ACTEURS DE BONNE FOI (1757)

J'ai voulu voir comment ils s'y prendront ; laissez-moi les écouter et les instruire, et retirez-vous : les voilà qui entrent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
De très jolis propos ; car, dans le plan de ma pièce, vous ne sortez point de votre caractère, vous autres : toi, tu joues une maligne soubrette à qui l'on n'en fait point accroire, et te voilà ; Blaise a l'air d'un nigaud pris sans vert, et il en fait le rôle ; une petite coquette de village et Colette, c'est la même chose ; un joli homme et moi, c'est tout un. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Blaise est un sot qui en pleure, tu es une diablesse qui t'en mets en fureur ; et voilà ma pièce. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Vous voilà bien pensif. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je me contente de savoir que j'en suis où me voilà. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Car, enfin, voilà un discours qui ne peut entrer dans la représentation de votre scène, puisque je ne serai pas présente quand vous la jouerez. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Voilà pourquoi elle s'y trompe ; si tu avais étudié, cela ne t'étonnerait pas. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Tiens, voilà le cas que je fais du plan de ta comédie, tu mériterais d'être traité de même. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Le bruit que vous faites va amasser tout le monde ici, et voilà déjà Madame Argante qui accourt, je pense. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Voilà qui est fini, Madame ; ne vous alarmez point ; c'en est fait, il n'en est plus question. (Acte 1, scène 7, MADAME-AMELIN)
Laissons-les, ma mère ; voilà tout ce qu'il nous reste. (Acte 1, scène 10, ANGELIQUE)
Voilà, Madame, le contrat que vous m'avez demandé ; on y a exactement suivi vos intentions. (Acte 1, scène 13, LE-NOTAIRE)
Vous voilà raccommodés ; mais nous... (Acte 1, scène 13, LISETTE)

ANNIBAL (1727)

Voilà ce qui nourrit ses prudentes alarmes : v.106 (Acte 1, scène 2, ANNIBAL)
Voilà ceux qu'un monarque appelle ses semblables ! v.202 (Acte 1, scène 3, ANNIBAL)
Voilà quel est ici mon véritable emploi, v.343 (Acte 2, scène 1, FLAMINIUS)
Voilà, pour imposer silence à votre audace, v.417 (Acte 2, scène 2, FLAMINIUS)
Elle en a profité ; voilà tout le prodige. v.550 (Acte 2, scène 2, ANNIBAL)
Voilà votre devoir, et vous l'observez mal, v.583 (Acte 2, scène 3, FLAMINIUS)
Voilà ce que mon coeur y trouvait de plus doux. v.1054 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
Voilà quel est le soin que Rome prend de vous. v.1097 (Acte 4, scène 2, ANNIBAL)
Voilà les dieux dont Rome emprunte tous ses droits ; v.1218 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
Voilà les dieux cruels à qui ce coeur austère v.1219 (Acte 4, scène 3, LAODICE)
C'en est assez ; voilà ce que j'avais à dire. v.1316 (Acte 4, scène 6, ANNIBAL)
Voilà ce que je puis vous répondre de mieux : v.1382 (Acte 5, scène 2, ANNIBAL)
Les voilà donc ces pleurs, mon unique secours, v.1413 (Acte 5, scène 4, ANNIBAL)
Voilà ce que je puis vous offrir en ce jour ; v.1458 (Acte 5, scène 4, ANNIBAL)
Voilà, Seigneur, voilà la chute la plus fière v.1535 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)
A votre place enfin, voilà le seul écueil v.1537 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)

LE TRIOMPHE DE PLUTUS (1739)

Le voilà ! (Acte 1, scène 1, PLUTUS)
Vous voilà toujours avec votre esprit pindarisé ; je parle net et clair, et outre cela mes ducats ont un style qui vaut bien celui de l'Académie. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
Vous me l'avez toujours dit ; mais, Monsieur, est-ce que vous allez voir Mademoiselle Aminte avec Monsieur que voilà ? (Acte 1, scène 3, SPINETTE)
Voilà pour le doute qui te prend. (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Voilà un galant homme qui me salue sans me connaître. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Tiens, voilà de quoi boire à ma santé. (Acte 1, scène 5, PLUTUS)
Voilà un rêve qui me mènera réellement au cabaret. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Que voilà un honnête gentilhomme ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Te voilà, Arlequin ; est-ce que ton maître est arrivé ? (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
La voilà bien lotie, la pauvre fille ! (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Moi, j'ai des millions de père en fils ; voilà mon principal métier, et par amusement je fais un gros commerce, qui me rapporte des sommes considérables, et tout cela pour me divertir, comme je vous dis. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Voilà ce qu'on appelle avoir du mérite, de l'esprit et de la taille, qui ne me manquent pourtant pas, ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Voilà un menton qui triplera, sur ma parole ; et puis du ventre !... (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
La voilà qui vient : si vous le voulez bien, après le premier compliment, vous nous laisserez un moment ensemble, et vous irez vous rafraîchir chez moi en attendant. (Acte 1, scène 6, ARMIDAS)
Voilà mes galanteries, à moi ; je ne sais point chercher mes phrases, Mademoiselle : vous êtes belle comme un astre, et le tout sans compliment. (Acte 1, scène 7, PLUTUS)
Tenez, m'a-t-il dit, vous voilà payé. (Acte 1, scène 8, ARMIDAS)
Parle ; voilà qui est bien mystérieux ! (Acte 1, scène 9, ARMIDAS)
Tenez, le voilà lui-même, voyez-le plutôt. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Ergaste vous fait là-haut des vers ; chacun a sa poésie, et voilà la mienne. (Acte 1, scène 10, PLUTUS)
Les vers se lisent, et cela se met au bras ; voilà toute la différence. (Acte 1, scène 10, PLUTUS)
Voilà le premier oncle du monde. (Acte 1, scène 10, PLUTUS)
Le voilà qui arrive avec sa chanson. (Acte 1, scène 10, ARMIDAS)
Voilà ma chanson, à moi, et je déloge. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Que voilà qui est chromatique ! (Acte 1, scène 13, PLUTUS)
Il ne manquait plus que ce trait pour achever ma défaite ; et me voilà pleinement convaincu que l'or est l'unique divinité à qui les hommes sacrifient. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Puisque les voilà tous qui se rendent ici, arrêtons un moment pour leur faire voir la honte de leur choix. (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Que le voilà beau garçon avec son mérite ! (Acte 1, scène 18, PLUTUS)

LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR (1728)

Voilà une pensée qui n'est pas de ce monde ; mais vous êtes bien fraîche pour une personne qui se fatigue tant. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je respire, vous voilà sauvée : allons, courage, Madame. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
La voilà qui soupire, et c'est toi qui en es cause, butor que tu es ; nous avons bien affaire de tes pleurs. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Voilà Madame, laissons-le chercher son papier. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je vous y donne le nom d'Hélène, de la manière du monde la plus poétique, et j'ai pris la liberté de m'appeler le Pâris de l'aventure : les voilà, cela est galant. (Acte 1, scène 5, HORTENSIUS)
Voilà comment pense un honnête homme, par exemple. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Voilà qui est fini, Madame ; vous me déterminez ; c'est un bonheur pour moi que de vous avoir vue ; je me sens déjà plus tranquille. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Voilà vraiment de ces esprits propres à consoler une personne affligée ; que cette femme-là a de mérite ! (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Me voilà perdu. (Acte 1, scène 9, LUBIN)
Vos maisons se communiquent ; de l'une on entre dans l'autre ; je n'ai plus ma maîtresse ; Madame la Marquise a une femme de chambre toute agréable ; de chez vous j'irai chez elle ; crac, me voilà infidèle tout de plain-pied, et cela m'afflige ; pauvre Marton ! (Acte 1, scène 9, LUBIN)
pour cela, oui, cela sera bien vilain, mais cela ne manquera pas d'arriver : car j'y sens déjà du plaisir, et cela me met au désespoir ; encore si vous aviez la bonté de montrer l'exemple : tenez, la voilà qui vient, Lisette. (Acte 1, scène 9, LUBIN)
Je suis attachée à ma maîtresse, plus que je ne saurais vous le dire, et je suis désolée de voir qu'elle ne veut pas se consoler, qu'elle soupire et pleure toujours ; à la fin elle n'y résistera pas : n'entretenez point sa douleur, tâchez même de la tirer de sa mélancolie ; voilà Monsieur_le_Comte qui l'aime, vous le connaissez, il est de vos amis, Madame la Marquise n'a point de répugnance à le voir ; ce serait un mariage qui conviendrait, je tâche de le faire réussir ; aidez-nous de votre côté, Monsieur le Chevalier, rendez ce service à votre ami, servez ma maîtresse elle-même. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Mais, sans répugnance, cela veut dire qu'elle me souffre ; voilà tout. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
Je vous avoue que voilà un raisonnement auquel je n'entends rien. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Faites entendre raison aux gens, voilà ce qui en arrive ; assurément, cela est original, il me quitte aussi froidement que s'il quittait un rival. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Tenez, Monsieur, l'ennui, la langueur, la désolation, le désespoir, avec un air sauvage brochant sur le tout, voilà le noir tableau que représente actuellement votre visage ; et je soutiens que la vue en peut rendre malade, et qu'il y a conscience à la promener par le monde. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Je m'attendais à trouver quelque consolation dans la Marquise, sa généreuse résolution de ne plus aimer me la rendait respectable ; et la voilà qui va se remarier ; à la bonne heure : je la distinguais, et ce n'est qu'une femme comme une autre. (Acte 1, scène 12, LE CHEVALIER)
Voilà qui est bon, cela. (Acte 1, scène 14, LUBIN)
Lisette, allez dire là-bas qu'on ne laisse entrer personne ; je crois que voilà l'heure de notre lecture, il faudrait avertir le Chevalier. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
Te voilà, Lubin ; où est ton maître ? (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
En voilà assez, je vous comprends : nous sommes plus affectés, et les anciens plus grossiers. (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Du vague, voilà qui est bien instructif ; voyons donc ce vague. (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Voilà, par exemple, de ces faits incroyables ; c'est promener la main d'une femme, et dire aux gens : la voulez-vous ? (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Écoutons ; voilà qui se rapporte assez à ce que vous m'avez dit. (Acte 2, scène 5, LA MARQUISE)
Tais-toi, en voilà assez. (Acte 2, scène 5, LA MARQUISE)
Voilà notre ménage renversé. (Acte 2, scène 6, LUBIN)
Fort bien, Madame, vous parlez de zèle, et je suis payée du mien ; voilà ce que c'est que de s'attacher à ses maîtres ; la reconnaissance n'est point faite pour eux ; si vous réussissez à les servir, ils en profitent ; et quand vous ne réussissez pas, ils vous traitent comme des misérables. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Oui, Madame, je l'ai cru jaloux : voilà ce que c'est ; il en avait toute la mine. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Voilà ce qui m'avait fait parler, moi : eh ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Me voilà déroutée, je ne sais plus comment régler ma conduite ; car il y en a une à tenir là-dedans : j'ignore laquelle, et cela m'inquiète. (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
C'est un peut-être ; mais cette gloire en souffre, toute sotte qu'elle est, et me voilà dans la triste nécessité d'être aimée d'un homme qui me déplaît ; le moyen de tenir à cela ? (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Voilà le Chevalier qui vient, restez ; j'ai intérêt d'avoir des témoins. (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Il n'y a pas grand mal, Monsieur le Chevalier ; c'est une lecture retardée, voilà tout. (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
Voilà ce qu'on appelle du fabuleux, de l'impossible. (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Vous ne m'entendez point, c'est à l'impertinente Lisette à qui j'en veux : je n'ai point de part à l'offre qu'elle vous a faite, et il a fallu vous l'apprendre, voilà tout ; d'ailleurs, ayez de l'indifférence ou de la haine pour moi, que m'importe ? (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
Et vous rappelez Monsieur, voilà tout. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
En vérité, cela me divertit plus que ma lecture : mais, Monsieur Hortensius, en voilà assez, votre livre ne plaît point au Chevalier, n'en lisons plus ; une autre fois nous serons plus heureux. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Vous voilà brouillé avec Hortensius, Chevalier ; de quoi vous avisez-vous aussi de médire de Sénèque ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Je m'imaginais l'avoir trouvée, me voilà détrompé, et ce n'est pas sans qu'il en coûte à mon coeur. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Voilà le portrait que je m'en suis toujours fait, voilà comme je la sens, et comme vous auriez dû la sentir : il me semble que l'on n'en peut rien rabattre, et vous n'en connaissez pas les devoirs comme moi : qu'il vienne quelqu'un me proposer votre main, par exemple, et je vous apprendrai comme on répond là-dessus. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Eh bien, voilà qui change tout, je ne me plains plus, je suis contente ; ce que vous me dites là, je l'éprouve, je le sens ; c'est là précisément l'amitié que je demande, la voilà, c'est la véritable, elle est délicate, elle est jalouse, elle a droit de l'être ; mais que ne me parliez-vous ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Eh bien, Chevalier, il faut le renvoyer ; voilà toute la façon qu'il faut y faire. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Tiens, Lisette, le voilà bien à propos pour lui faire nos adieux. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Tenez, Monsieur, voilà de l'or que Madame m'a chargé de vous donner, moyennant quoi, comme elle prend congé de vous, vous pouvez prendre congé d'elle. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Vous voilà averti, Monsieur ; je crois que cela suffit. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Enfin, le voilà congédié ; c'est pourtant un amant que je perds. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Tiens, en voilà un : tu es un joli garçon, par exemple. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Mais, Monsieur_le_Comte, je ne crois pas que cela soit, et je n'y vois pas encore d'apparence : Hortensius lui déplaît, elle le congédie ; voilà tout ce que j'en puis dire. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Non, Monsieur_le_Comte, je ne sais que mon amour pour Lisette : voilà toutes mes nouvelles. (Acte 3, scène 4, LUBIN)
Voilà du français. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous m'avez dit cent fois qu'elle était digne d'être aimée du plus honnête homme : on l'estime, vous connaissez son bien, vous lui plairez, j'en suis sûr ; et si vous ne voulez qu'un parti convenable, en voilà un. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
En voilà un... (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Le voici ; et tenez, voilà l'écrivain qui arrive. (Acte 3, scène 13, LUBIN)
Voilà de grands transports ! (Acte 3, scène 16, LE COMTE)

L'HÃ‰RITIER DE VILLAGE (1729)

Toujours il meurt, et jamais ça n'est fait : voilà deux ou trois fois qu'il lantarne. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Voilà déjà six sols que vous boutez dans ma poche, et j'attends que vous les boutiez. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Vous voilà ; Claudine, votre mari est-il revenu, a-t-il fait nos commissions ? (Acte 1, scène 3, MADAME-DAMIS)
Voilà son mari. (Acte 1, scène 4, MADAME-DAMIS)
En vérité, voilà l'aventure la plus singulière que je connaisse. (Acte 1, scène 4, MADAME-DAMIS)
C'est que, ne vous en déplaise, j'en avons hérité de cent mille francs, sans compter les broutilles ; et voilà la preuve de mon dire, signé : Rapin. (Acte 1, scène 4, BLAISE)
Le galant homme dit vrai, cousine ; je connais ce Rapin et sa signature ; voilà cent mille francs, c'est comme s'il en tenait le coffre ; je les honore beaucoup, et cela change la thèse. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Voilà qui est bien ; halte là maintenant ; je requiers la permission de dire un mot à l'oreille de la cousine. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Cette canaille a cent mille francs ; vous êtes veuve, je suis garçon ; voici un fils, voilà une fille ; vous n'êtes pas riche, mes finances sont modestes : les légitimes de la Garonne, vous les connaissez ; proposons d'épouser. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
D'un autre côté, voilà Madame Damis, veuve de qualité, jeune et charmante ; ses facultés, vous les savez ; bonne seigneurie, grand château, ancien comme le temps, un peu délabré, mais on le maçonne. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Voilà toute la connaissance que j'en ai. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Je suis née simple et sans fierté, et votre fils m'a plu ; voilà la vérité. (Acte 1, scène 5, MADAME-DAMIS)
Je suis honnête homme ; voici votre billet que je déchire, me voilà payé. (Acte 1, scène 7, LE-FISCAL)
Je n'en sais rien, car pour du beau monde, je n'en ai vu que dans les rues, en passant ; voilà tout le monde que je sais. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
N'importe, je me souviens d'avoir vu faire l'amour, j'entendis quelques paroles, en voilà assez. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Oui, Monsieur, me voilà ! (Acte 1, scène 9, COLETTE)
Eh donc, voilà ma friponne. (Acte 1, scène 12, LE CHEVALIER)

L'ÃŽLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES (1727)

Nous voilà d'accord ; et pour achever de te prouver notre raison, va-t'en, par exemple ; chez une autre nation lui exposer ses ridicules, et y donner hautement la préférence à la tienne : elle ne sera pas assez forte pour soutenir cela, on te jettera par les fenêtres. (Prologue, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais en voilà assez. (Prologue, scène 1, LE MARQUIS)
Vous voilà, Marquis ! (Prologue, scène 2, LA COMTESSE)
Mais voilà un acteur qui passe ; demandons-lui de quoi il s'agit. (Prologue, scène 2, LE MARQUIS)
Les voilà, Seigneur. (Acte 1, scène 3, L'INSULAIRE)
En voilà un que je serais bien aise d'avoir aussi : je crois que c'est un petit mâle. (Acte 1, scène 3, FLORIS)
En voilà un qui rit de ce que je dis. (Acte 1, scène 3, FLORIS)
Voilà, par exemple, de ces choses qui passent toute vraisemblance ! (Acte 1, scène 4, LE GOUVERNEUR)
Paix, silencé ; voilà notre homme qui revient. (Acte 1, scène 8, FONTIGNAC)
Voilà qui est fini, je n'espère plus rien ; votre espèce me devient plus problématique que jamais. (Acte 1, scène 10, BLECTRUE)
Un sot admiré ; dans l'éclaircissement, voilà tout ce qu'on y trouve. (Acte 1, scène 10, BLECTRUE)
Tenez, la voilà ouverte. (Acte 1, scène 14, BLECTRUE)
Ce sont des hommes, voilà qui est fini. (Acte 1, scène 14, BLECTRUE)
Seigneur Blectrue, en voilà un qui veut absolument vous parler. (Acte 1, scène 15, MÉGISTE)
Messieurs, voilà un de vos camarades qui m'a demandé en grâce de vous l'amener pour vous voir. (Acte 3, scène 2, MÉGISTE)
Me voilà. (Acte 3, scène 2, LE MÉDECIN)
Tenez, un pourpoint, des vivres et de la raison, quand un homme a ça, le velà garni pour son été et pour son hivar ; le voilà fourré comme un manchon. (Acte 3, scène 2, BLAISE)
Mes amis, voilà des compliments bien longs pour un homme qui souffre. (Acte 3, scène 2, LE MÉDECIN)
Voilà un paysan bien hardi. (Acte 3, scène 2, LE MÉDECIN)
Voilà l'honnête homme dé qui nous sont vénus les prémiers rayons dé lumière. (Acte 3, scène 3, FONTIGNAC)
Enfin on achève : voilà cette tête en état : voilà les yeux armés. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Les voilà bêtes. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Les voilà fous. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
Voilà la prémiéré fois dé ma vie qué j'ai vu la beauté et la raison ensemble. (Acte 3, scène 9, FONTIGNAC)
Mais dis-moi de quoi tu veux que je convienne ; car voilà mon embarras. (Acte 4, scène 2, LE COURTISAN)
Voilà un faquin que je ne reconnais pas. (Acte 4, scène 2, LE COURTISAN)
Voilà ce que c'est. (Acte 4, scène 7, L'INSULAIRE)
Voilà bian des affaires. (Acte 4, scène 7, BLAISE)
Me voilà contente. (Acte 4, scène 7, L'INSULAIRE)
Oui, cela est fait : en voilà assez ; et je me charge du reste auprès de mon père. (Acte 4, scène 8, FLORIS)

LA JOIE IMPRÃ‰VUE (1760)

Patience, Monsieur votre père vous a envoyé pour acheter une charge : l'argent de cette charge était en entier entre les mains de votre banquier, de qui vous avez déjà reçu la moitié, que vous avez jouée et perdue ; ce qui fait, par conséquent, que vous ne pouvez plus avoir que la moitié de votre charge ; et voilà ce qui est terrible. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Votre conduite, vous la voyez, elle est détestable ; mes conseils, vous les avez méprisés, vos fonds sont entamés, la moitié de votre argent est partie, et voilà mon dépôt dans le plus déplorable état du monde : il faut pourtant que j'en rende compte, et c'est ce qui fait ma douleur. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
En arrivant à Paris, je me mets dans cet hôtel garni : j'y vois un jardin qui est commun à une autre maison, je m'y promène, j'y rencontre le Chevalier, avec qui, par hasard, je lie conversation ; il loge au même hôtel, nous mangeons à la même table, je vois que tout le monde joue après dîner, il me propose d'en faire autant, je joue, je gagne d'abord, je continue par compagnie, et insensiblement je perds beaucoup, sans aucune inclination pour le jeu ; voilà d'où cela vient ; mais ne t'inquiète point, je ne veux plus jouer qu'une fois pour regagner mon argent ; et j'ai un pressentiment que je serai heureux. (Acte 1, scène 1, DAMON)
Nous n'étions que blessés, nous voilà morts. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
Voilà un insolent valet. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous n'en avons plus que les débris ; vous ne vous êtes que trop ressouvenu d'elle, et voilà l'article de mon mémoire le plus maltraité. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Tu me fais grand plaisir de me rappeler cette lettre ; voilà de quoi m'introduire chez Madame Dorville, et j'irai la lui remettre au retour de chez mon banquier : je pars, ne t'écarte pas. (Acte 1, scène 3, DAMON)
Te voilà, Lisette ? (Acte 1, scène 4, DAMON)
Nous nous sommes rencontrés, et voilà tout. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
Mais voilà quelqu'un qui paraît avoir envie de te parler ; adieu, nous nous reverrons tantôt. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Voilà qui est fait, Monsieur, je vous le garantis rangé pour le reste de sa vie, il m'a juré qu'il ne jouerait plus qu'une fois. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Oui, Monsieur : voilà ce qui le réjouit, il n'est plus permis à Constance de vous dire le moindre mot, on vous prie de la laisser en repos, vous êtes proscrit, tout entretien nous est interdit avec vous, et même, en vous parlant, je fais actuellement un crime. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Voilà une démence bien étonnante ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Voilà la première fois que vous me le dites. (Acte 1, scène 11, CONSTANCE)
Voilà quatre jeunes gens qui seront bien contents. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
En vérité, voilà une mère fort raisonnable aussi, elle a un très bon procédé. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Quoi qu'il en soit, je vais encore me jeter aux pieds de ma mère, et tâcher d'obtenir un délai qu'elle m'aurait déjà accordé, si cette fourbe que voilà ne l'en avait pas dissuadée. (Acte 1, scène 15, CONSTANCE)
Voilà mon homme qui m'a tantôt ballottée. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Je pense que le voilà. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR ORGON)
Voilà qui est fort touchant ; mais j'allais lui donner sa revanche ; j'offre de vous la donner à vous-même. (Acte 1, scène 21, LE CHEVALIER)

L'Ã‰PREUVE (1740)

Je viens de mettre pied à terre à la première hôtellerie du village, j'ai demandé le chemin du château suivant l'ordre de votre lettre, et me voilà dans l'équipage que vous m'avez prescrit. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Allons, je ressemblerai, voilà tout, mais dites-moi, Monsieur, souffririez-vous un petit mot de représentation ? (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Voilà qui est fort bien ; mais ce n'était pas moi qu'il fallait employer. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Tenez, voilà tout. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Quoi qu'il en soit, j'ai aussi un parti à lui offrir, mais un très bon parti, il s'agit d'un homme du monde, et voilà pourquoi je m'informe si elle n'aime personne. (Acte 1, scène 3, LUCIDOR)
Voilà qui est bien particulier ; ne recherchez-vous pas Angélique ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tenez, le voilà lui-même. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Si fait, voilà vingt fois que je te le répète ; si tu savais comme nous nous sommes parlé, comme nous nous entendions bien sans qu'il ait dit : C'est moi ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Voilà qui est bien particulier ; à chaque fois que vous parlez, il me semble l'entendre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Voilà Madame Argante et Monsieur Lucidor ; il est apparemment question du mariage d'Angélique avec l'amant qui lui est venu ; la mère voudra qu'elle l'épouse ; et si elle obéit, comme elle y sera peut-être obligée, il ne sera plus nécessaire que vous la demandiez ; ainsi, retirez-vous, je vous prie. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Silence, maman, voilà une réponse entamée. (Acte 1, scène 15, FRONTIN)
Mon grand ami, voilà ce qu'on appelle un congé bien conditionné, et je le reçois, sauf vos conseils, qui me régleront là-dessus cependant ; ainsi, belle ingrate, je diffère encore mes derniers adieux. (Acte 1, scène 16, FRONTIN)
Vous voilà bien embarrassé ; gardez cela pour cette charmante beauté dont on vous a apporté le portrait. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Eh mais, cela se peut bien, oui, Monsieur, voilà ce que c'est, j'en ai pour un homme d'ici, et quand je n'en aurais pas, j'en prendrais tout exprès demain pour avoir un mari à ma fantaisie. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Voilà qui est fini ; je ne veux rien d'un homme qui m'a donné le renom que je l'aimais toute seule. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Voilà du moins ce qu'on appelle parler, cela. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)

LES SINCÃˆRES (1747)

On dirait qu'elle ne se soucie point de moi : je pourrais donc me confier à elle, mais la voilà qui s'arrête. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Nous y voilà ; je me doutais bien que je ne lui étais pas indifférent ; cela était trop difficile. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Vous êtes mon homme ; voilà ce que je demandais. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quant à moi, j'ai là-dessus une petite manière qui l'enchante ; c'est que je la loue brusquement, du ton dont on querelle ; je boude en la louant, comme si je la grondais d'être louable ; et voilà surtout l'espèce d'éloges qu'elle aime, parce qu'ils n'ont pas l'air flatteur, et que sa vanité hypocrite peut les savourer sans indécence. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Brouillez-vous avec lui, la recette est sûre ; vanter son ami, cela est trop peuple : mais louer son ennemi, le porter aux nues, voilà le beau ! (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Là-dessus voilà mon homme qui s'allume de la vanité d'être extraordinaire ; le voilà qui pèse, qui prononce gravement contre lui, et qui perd son procès pour gagner la réputation de s'être condamné lui-même : il fut huit jours enivré du bruit que cela fit dans le monde. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
À propos, puisque voilà Ergaste, parle-lui de la lettre de Madame la Marquise. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Oui, voilà qui est fini, vous dis-je, j'entends. (Acte 1, scène 3, ERGASTE)
L'un était un jeune homme de vingt-huit à trente ans, un fat toujours agité du plaisir de se sentir fait comme il est ; il ne saurait s'accoutumer à lui ; aussi sa petite âme n'a-t-elle qu'une fonction, c'est de promener son corps comme la merveille de nos jours ; c'est d'aller toujours disant : Voyez mon enveloppe, voilà l'attrait de tous les coeurs, voilà la terreur des maris et des amants, voilà l'écueil de toutes les sagesses. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
En voilà. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
Me voilà revenue ; qu'as-tu imaginé ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Voilà bien du bruit pour un petit mot ; c'est donc le phénix, Monsieur Ergaste ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Un homme qui aime une femme raisonnable ne dit point : Je soupire ; ce mot n'est pas assez sérieux pour lui, pas assez vrai ; il dit : Je vous aime ; je voudrais bien que vous m'aimassiez ; je suis bien mortifié que vous ne m'aimiez pas : voilà tout, et il n'y a que cela dans votre coeur non plus. (Acte 1, scène 11, MARQUISE)
Oui, Monsieur, du baroque ; mais on s'y accoutume, et voilà tout ; et quand je vous accorde que nous n'avons pas plus de beauté l'une que l'autre, c'est que je ne me soucie guère de me faire tort ; mais croyez que tout le monde la trouvera encore plus éloignée d'être belle que moi, tout effroyable que vous me faites. (Acte 1, scène 12, MARQUISE)
Oui, Madame ; sur quoi Frontin dit donc que vous êtes arrivé, Monsieur ; que vous avez demandé à Dorante de quoi il se plaignait, et que, l'ayant su, vous avez extrêmement loué son avis, je dis l'avis de Frontin ; que vous y avez applaudi, et déclaré que Dorante était un flatteur ou n'y voyait goutte ; voilà ce que cet effronté publie, et j'ai cru qu'il était à propos de vous informer d'un discours qui ne vous ferait pas honneur, et qui ne convient ni à vous ni à Madame. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Voilà où l'oracle s'est trop avancé ; je ne justifierai point votre estime : j'en suis fâchée ; mais je connais Araminte, et je n'irai point confirmer aussi une décision qui lui tournerait la tête ; car elle est si sotte : je gage qu'elle vous aura cru, et il n'y aurait plus moyen de vivre avec elle. (Acte 1, scène 13, MARQUISE)
Il n'est pas question de plaisanter, peu m'importe ce que je suis à cet égard ; ce n'est pas l'intérêt que j'y prends qui me fait parler, pourvu que mes amis me croient le coeur bon et l'esprit bien fait, je les quitte du reste : mais qu'un homme que je voulais estimer, dont je voulais être sûre, m'ait regardée comme une femme dont il croyait que ses flatteries démonteraient la petite cervelle, voilà ce que je lui reproche. (Acte 1, scène 16, MARQUISE)
Oui, Madame, voilà la table, et je cours au notaire. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Que me voilà bien ! (Acte 1, scène 18, ERGASTE)
Tenez, Monsieur, voilà ce qu'on vous envoie. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Tenez ; voilà de quoi répondre. (Acte 1, scène 21, ARAMINTE)
Enfin nous voilà délivrés l'un de l'autre ; j'ai envie de t'embrasser de joie. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
Non ; voilà mon transport passé, et je te salue en détournant la mienne. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)

LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD (1730)

Ma foi, Madame, c'est qu'il est heureux qu'un amant de cette espèce-là veuille se marier dans les formes ; il n'y a presque point de fille, s'il lui faisait la cour, qui ne fût en danger de l'épouser sans cérémonie ; aimable, bien fait, voilà de quoi vivre pour l'amour ; sociable et spirituel, voilà pour l'entretien de la société : Pardi, tout en sera bon, dans cet homme-là, l'utile et l'agréable, tout s'y trouve. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tant pis, tant pis, mais voilà une pensée bien hétéroclite ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Voilà ce que c'est que les hommes. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Je la trouvai toute abattue, le teint plombé, avec des yeux qui venaient de pleurer, je la trouvai comme je serai peut-être, voilà mon portrait à venir ; je vais du moins risquer d'en être une copie. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
Monsieur, un visage qui fait trembler, un autre qui fait mourir de froid, une âme gelée qui se tient à l'écart, et puis le portrait d'une femme qui a le visage abattu, un teint plombé, des yeux bouffis et qui viennent de pleurer ; voilà, Monsieur, tout ce que nous considérons avec tant de recueillement. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Moi, Monsieur, vous savez qui je suis, essayez de m'en conter, et manquez de respect, si vous l'osez ; à cette contenance-ci, voilà un échantillon des bons airs avec lesquels je vous attends, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Pour moi, qui m'en fie bien à ce que vous m'avez dit de votre aimable fille, j'ai consenti à tout en prenant la précaution de vous avertir, quoiqu'il m'ait demandé le secret de votre côté ; vous en userez là-dessus avec la future comme vous le jugerez à propos..." Voilà ce que le père m'écrit. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
Me voilà, Monsieur, ai-je mauvaise grâce en femme de chambre ? (Acte 1, scène 5, SILVIA)
Fais comme tu voudras, Bourguignon ; voilà la glace rompue, puisque cela divertit ces Messieurs. (Acte 1, scène 6, SILVIA)
Courage, mes enfants, si vous commencez à vous aimer, vous voilà débarrassés des cérémonies. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-ORGON)
Mais en vérité, voilà un garçon qui me surprend malgré que j'en aie... (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Nous voilà grâce au ciel en conversation réglée. (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Voilà encore de ces réponses qui m'emportent ; fais comme tu voudras, je n'y résiste point, et je suis bien malheureux de me trouver arrêté par tout ce qu'il y a de plus aimable au monde. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
Malgré tout ce qu'il m'a dit, je ne suis point partie, je ne pars point, me voilà encore, et je réponds ! (Acte 1, scène 7, SILVIA)
Ah, te voilà, Bourguignon ; mon porte-manteau et toi, avez-vous été bien reçus ici ? (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Eh bien, me voilà pour le faire. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Pardi, voilà bien des façons pour un beau-père de la veille ou du lendemain. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Nous y voilà ; vous plaisantez, Monsieur, vous vous moquez de moi, j'en suis fâchée, car vous y serez pris. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Voilà encore quelqu'un. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Ne voilà-t-il pas ! (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
Donnez-vous le temps de voir ce qu'il est, voilà tout ce qu'on vous demande. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Eh bien, si ce valet n'a rien dit, à la bonne heure, il ne faut pas vous emporter pour le justifier, je vous crois, voilà qui est fini, je ne m'oppose pas à la bonne opinion que vous en avez, moi. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Voici Bourguignon, voilà cet objet en question pour lequel je m'emporte ; mais ce n'est pas sa faute, le pauvre garçon, et je ne dois pas m'en prendre à lui. (Acte 2, scène 8, SILVIA)
Voilà mes dispositions, ma raison ne m'en permet point d'autres, et je devrais me dispenser de te le dire. (Acte 2, scène 9, SILVIA)
Ah, nous y voilà ! (Acte 2, scène 9, SILVIA)
On accuse ce valet, et on a tort ; vous vous trompez tous, Lisette est une folle, il est innocent, et voilà qui est fini ; pourquoi donc m'en reparler encore ? (Acte 2, scène 11, SILVIA)
Nous y voilà ; je me défendrai bien de t'entendre, moi ; adieu. (Acte 2, scène 12, SILVIA)
Ah, te voilà, Lisette ? (Acte 3, scène 3, MARIO)
À Bourguignon, voilà tout. (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Je ne suis pas fâché qu'il soit la dupe de son propre stratagème, et d'ailleurs, à le bien prendre il n'y a rien de si flatteur ni de plus obligeant pour lui que tout ce que tu as fait jusqu'ici ; ma fille ; mais en voilà assez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
Quoi, ma fille, tu espères qu'il ira jusqu'à t'offrir sa main dans le déguisement où te voilà ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
Voilà de grands sujets de réflexions : je serai charmée de triompher. (Acte 3, scène 4, SILVIA)
Et voilà où gît le lièvre. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
La voilà bien malade. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ah, voilà qui est fini, il s'en va, je n'ai pas tant de pouvoir sur lui que je le croyais : mon frère est un maladroit, il s'y est mal pris, les gens indifférents gâtent tout. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
Voilà par où j'ai appris votre déguisement, qu'elle n'a pourtant su que par vous. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR-ORGON)

LA PROVINCIALE (1750)

Et voilà précisément comme il nous le faut avec notre provinciale, préparée comme elle l'est ! (Acte 1, scène 4, MADAME LÉPINE)
Voilà un mariage qu'il faut gagner de vitesse, de peur que le remboursement ne change de place, et ne soit stipulé dans le contrat. (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
À l'égard de votre papier, faites-lui votre commission vous-même, puisque la voilà qui vient ; et puis, partez pour rejoindre votre maître. (Acte 1, scène 4, MADAME LÉPINE)
À l'égard du garçon, c'est l'homme de chambre d'un jeune chevalier de nos amis ; et la Marquise, c'est Madame : voilà tout. (Acte 1, scène 6, CATHOS)
En voilà une à qui la tête a tourné aussi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LORMEAU)
Tenez, la voilà qui vient. (Acte 1, scène 6, CATHOS)
Il faut que je vous embrasse, Marquise, je n'y saurais tenir ; voilà un dégoût qui part du sentiment le plus exquis, et que vous avez sans le secours de personne, ce qui est particulier... (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Voilà qui est passionné. (Acte 1, scène 8, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Oui, voilà ce que la vertu de chez nous en pense. (Acte 1, scène 8, CATHOS)
Tenez, voilà comme j'hésite. (Acte 1, scène 8, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Allons, voilà la mienne ouverte, et si je ne la lis, ni ne réponds, je vous prends à témoin que c'est que je ne sais ni lire ni écrire. (Acte 1, scène 8, CATHOS)
Vous voilà donc bien épouvanté, notre cher parent ? (Acte 1, scène 9, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Voilà qui est désolant ! (Acte 1, scène 12, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Voilà ce que c'est. (Acte 1, scène 12, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Chacun a son régiment : voilà le mien. (Acte 1, scène 15, LA RAMÉE)
Mais voilà la Marquise. (Acte 1, scène 16, MADAME LÉPINE)
De tous les moyens de briller, voilà, à mon gré, le plus difficile. (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Voilà ce qu'on appelle des sûretés. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
Voilà une belle place que le second rang ! (Acte 1, scène 18, CATHOS)
Adieu, le voilà qui vient, je te laisse. (Acte 1, scène 18, MADAME LÉPINE)
Voilà le notaire. (Acte 1, scène 19, CATHOS)
Vous voilà déjà, Monsieur ? (Acte 1, scène 20, LA RAMÉE)
Voilà donc pour qui vous me négligez ? (Acte 1, scène 22, L'INCONNUE)
Voilà qui va être fait. (Acte 1, scène 23, MADAME LA THIBAUDIÈRE)

LE PRINCE TRAVESTI (1727)

J'aime, voilà ma peine. (Acte 1, scène 2, LA-PRINCESSE)
Que ne dites-vous : J'aime, voilà mon plaisir ? (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Comptons ; dans cet homme-là vous avez d'abord un amant, ensuite un ministre, ensuite un général d'armée, ensuite un mari, s'il le faut, et le tout pour vous ; voilà donc quatre hommes pour un, et le tout en un seul, Madame ; ce calcul-là mérite attention. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Jeune, aimable, vaillant, généreux et sage, Madame, avec cela, fût-il né dans une chaumière, sa naissance est royale, et voilà mon Prince ; je vous défie d'en trouver un meilleur. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
À la charge que, quand vous aurez épousé cet honnête homme-là, il y aura dans votre histoire un petit article que je dresserai moi-même, et qui dira précisément : "Ce fut la sage Hortense qui procura cette bonne fortune au peuple ; la Princesse craignait de n'avoir pas bonne grâce en épousant Lélio ; Hortense lui leva ce vain scrupule, qui eût peut-être privé la république de cette longue suite de bons princes qui ressemblèrent à leur père." Voilà ce qu'il faudra mettre pour la gloire de mes descendants, qui, par ce moyen, auront en moi une aïeule d'heureuse mémoire. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Cela est vrai, je n'y songeais pas, et voilà tout d'un coup ma postérité anéantie... (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Deux siècles, si nous les passions ensemble, n'épuiseraient pas cette tendresse-là, disais-je en moi-même ; en voilà pour plus que je n'en userai. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Voilà pourtant mes aventures ; et si je me rembarquais, j'ai du malheur, je ferais encore naufrage, à moins que de trouver un autre Lélio. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Voilà votre camarade qui rit ; j'aurai dit quelque sottise. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Ce qui fut dit, fut fait ; il prit encore d'autre monde ; et puis le voilà qui part pour venir ici, et puis moi je pars de même, et puis nous voilà en voyage, en courant la poste, qui est le train du diable ; car parlant par respect, j'ai été près d'un mois sans pouvoir m'asseoir. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Voilà mon maître. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
En voilà assez, ne sors point du respect que tu me dois. (Acte 1, scène 4, LÉLIO)
Voilà une plaisante idée ! (Acte 1, scène 4, LÉLIO)
Je suis jeune, c'est une étude qui me sera nécessaire un jour ; voilà mon secret, mon enfant. (Acte 1, scène 4, LÉLIO)
Adieu, te voilà instruit, garde-moi le secret ; je vais retrouver la Princesse. (Acte 1, scène 4, LÉLIO)
Le voilà, Madame. (Acte 1, scène 6, UN-GARDE)
Je sais votre secret, en voilà assez ; laissez-moi garder le mien, si je l'ai encore. (Acte 1, scène 6, HORTENSE)
Voilà de grands transports ; mais je n'ai pas charge de les rapporter ; j'ai dit ce que j'avais à vous dire, vous m'avez entendue ; je n'ai pas le temps de le répéter, et je n'ai rien à savoir de vous. (Acte 1, scène 8, HORTENSE)
Puisque vous êtes si bien instruit, je vous avouerai franchement que mon zèle pour l'État m'a fait tenir ces discours-là, et que je craignais qu'on ne se repentît de vous avancer trop ; je vous ai cru suspect et dangereux ; voilà la vérité. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
Ah vous voilà dans votre figure naturelle, je vous vois le visage à présent ; il n'est pas joli, mais cela vaut toujours mieux que le masque que vous portiez tout à l'heure. (Acte 1, scène 10, LÉLIO)
Tiens, voilà une pistole. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Te voilà de meilleure humeur. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Je n'ai point d'esprit ; mais de la prudence, j'en ai que c'est une merveille ; et voilà comme je dis : Un homme qui se trouve bien assis, qu'a-t-il besoin de se mettre debout ? (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Voilà une pleine boutique de vivres, d'argent et de friandises ; par la sanguenne, vous m'aimez beaucoup, pourtant ! (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Observe tout soigneusement ; et en attendant que je te récompense entièrement voilà par avance de l'argent que je te donne encore. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Tenez, votre jolie fille, ce n'est qu'une guenon ; vos emplois, de la marchandise de chien ; voilà mon dernier mot, et je m'en vais tout droit trouver la Princesse et mon maître ; peut-être récompenseront-ils le dommage que je souffre pour l'amour de ma bonne conscience. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Voilà tout ce qui m'en reste. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
Je me croyais plus supportable ; voilà la vérité. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je voudrais pouvoir vous entretenir fainéante toute votre vie : manger, boire et dormir, voilà l'ouvrage que je vous souhaite. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Voilà ce qu'on m'a prédit. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Voilà mon maître ; je dois être encore trois semaines avec lui pour guetter ce qu'il fera, et je vais voir s'il n'a pas besoin de moi. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Me voilà dans un embarras dont je ne sais comment me tirer. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Mais voilà cette Princesse avec sa camarade. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Encore une fois, je me condamne ; mais vous n'êtes pas mon amie pour rien ; vous êtes obligée de me supporter ; j'ai de l'amour, en un mot, voilà mon excuse. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
Les remarques me suivent, je n'y saurais tenir ; vous me désespérez, je vous tourmente, toujours je vous fâcherai en parlant, toujours je vous fâcherai en ne disant mot : je ne saurais donc me corriger ; voilà une querelle fondée pour l'éternité ; le moyen de vivre ensemble, j'aimerais mieux mourir. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Nous irons quelquefois nous promener ensemble ; voilà tous les voyages que vous ferez ; point de mutinerie ; je n'en rabattrai rien. (Acte 2, scène 5, LA-PRINCESSE)
Voilà tout ce qu'on en peut faire, et rien de tout cela ne vous convient. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Ainsi son respect, ses yeux et les miens, voilà trois choses que vous ne me passerez jamais. (Acte 2, scène 5, HORTENSE)
Vous êtes arrivé à la cour ; vous avez plu à la Princesse, elle vous aime ; vous dépendez d'elle, j'en dépends de même ; elle est jalouse de moi : voilà ce que vous avez fait, Monsieur, et il n'y a point de remède à cela, puisque je n'en trouve point.. (Acte 2, scène 7, HORTENSE)
Voilà pourquoi vous ne l'aurez point ; voilà d'où me vient ce courage que vous me reprochez. (Acte 2, scène 7, HORTENSE)
Je vous avais prié de laisser mon coeur en repos, vous n'en faites rien ; voilà qui est fini ; poursuivez, je ne vous crains plus. (Acte 2, scène 7, HORTENSE)
Ces mêmes secours dans bien des occasions vous ont aussi rendu de grands services ; et voilà comment subsistent les Etats : la politique de l'un arrête l'ambition de l'autre. (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
Je sais qui je suis, en voilà assez. (Acte 2, scène 8, LÉLIO)
J'y rentre, je trouve du vin, je bois chopine, je m'apaise, et puis je reviens ; et puis vous voilà. (Acte 2, scène 10, ARLEQUIN)
Prends ; le voilà pour garant de la mienne ; ne me fais plus languir. (Acte 2, scène 10, FRÉDÉRIC)
Voilà la Princesse qui vient. (Acte 2, scène 10, ARLEQUIN)
Te voilà ? (Acte 2, scène 11, LA-PRINCESSE)
À cette heure voilà mon histoire. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Je suis donc venu comme un honnête garçon, et voilà que je vous découvre le pot aux roses : peut-être que je ne vous dis pas les mots, mais je vous dis la signification du discours, et le tout gratis, si cela vous plaît. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Tenez, Madame, voilà comme cela est venu. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
- Tiens, voilà une pistole. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
- En voilà encore une autre. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Tenez, Madame, voilà encore sa bague qu'il m'a mise en gage pour de l'argent qu'il me doit donner tantôt. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
Me voilà bien accommodé ! (Acte 2, scène 12, ARLEQUIN)
Voilà, je pense, tout le service qu'on peut vous rendre, et vous pouvez compter sur moi. (Acte 2, scène 12, HORTENSE)
Non ; mais apparemment on la connaît bien ; et voilà l'obligation que vous avez à Frédéric, dont les présents ont corrompu votre valet. (Acte 2, scène 13, HORTENSE)
Voilà ce que j'appréhendais, et la raison de tous les efforts que j'ai fait contre vous. (Acte 2, scène 13, FRÉDÉRIC)
Attendez, attendez, j'oubliais une poche ; la voilà. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Lélio, disiez-vous tantôt, m'a regardée pendant la fête, Arlequin en dit autant, vous me condamnez là-dessus, vous n'envisagez que moi : voilà comment l'amour juge. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)
Vous voyez comment je m'y prends avec vous ; voilà, de mon côté, tout ce que je puis faire. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)
Voilà d'étranges résolutions, Madame. (Acte 3, scène 5, HORTENSE)
La voilà pour le dire elle-même. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Je serais curieuse, seigneur Frédéric, de savoir par quelles voies vous rendriez Lélio suspect ; voyons, de grâce, jusqu'où l'industrie de votre iniquité pourrait tromper la Princesse sur un homme aussi ennemi du mal que vous l'êtes du bien ; car voilà son portrait et le vôtre. (Acte 3, scène 7, HORTENSE)

LES FAUSSES CONFIDENCES (1738)

Te voilà ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Voilà tout, et je n'aurais garde de lui confier notre projet, non plus qu'à personne, il me paraît extravagant, à moi qui m'y prête. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Tournez-vous un peu, que je vous considère encore ; allons, Monsieur, vous vous moquez, il n'y a point de plus grand seigneur que vous à Paris : voilà une taille qui vaut toutes les dignités possibles, et notre affaire est infaillible, absolument infaillible ; il me semble que je vous vois déjà en déshabillé dans l'appartement de Madame. (Acte 1, scène 2, DUBOIS)
Quand l'amour parle, il est le maître, et il parlera : adieu ; je vous quitte ; j'entends quelqu'un, c'est peut-être Monsieur_Remy ; nous voilà embarqués poursuivons. (Acte 1, scène 2, DUBOIS)
En voilà un qui ne demande pas mieux ; c'est un coeur qui se présente bien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR REMY)
Je suis content, vous voilà d'accord. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR REMY)
Voilà Madame : je la reconnais. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Me voilà, Madame. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Voilà ce que c'est. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Tiens, voilà d'avance ce que je te donne. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Voilà une action de maître. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Voilà Madame qui revient, elle a à vous parler. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Il n'importe, Madame, mon zèle et mon attachement en augmentent : voilà tout. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Et voilà pourquoi aussi je ne veux pas qu'on vous chagrine, et j'y mettrai bon ordre. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Voilà qui est bien. (Acte 1, scène 13, ARAMINTE)
Voilà qui est bien digne de compassion ! (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Celui-ci dit beaucoup de bien de vous, et voilà tout. (Acte 2, scène 1, ARAMINTE)
J'ai le coeur pris : voilà qui est fâcheux ! (Acte 2, scène 2, MONSIEUR REMY)
Ceux qui aiment les beaux sentiments doivent être contents ; en voilà un des plus curieux qui se fassent. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR REMY)
Voilà le rêveur ; et pour excuse, il allègue son coeur que vous avez pris ; mais comme apparemment il n'a pas encore emporté le vôtre, et que je vous crois encore à peu près dans tout votre bon sens, vu le peu de temps qu'il y a que vous le connaissez, je vous prie de m'aider à le rendre plus sage. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR REMY)
Vous voilà donc revenu, Monsieur ? (Acte 2, scène 4, MARTON)
Mademoiselle, voilà un homme qui en demande un autre ; savez-vous qui c'est ? (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
La voilà, Mademoiselle. (Acte 2, scène 7, LE-GARÇON)
Eh bien, Madame, voilà bien du bruit ! (Acte 2, scène 9, MARTON)
Il est vrai, et me voilà bien loin de mon compte ! (Acte 2, scène 9, MARTON)
Arrive, arrive : la voilà, Madame. (Acte 2, scène 10, ARLEQUIN)
Je ne vois pas le sujet de me défaire d'un homme qui m'est donné de bonne main, qui est un homme de quelque chose, qui me sert bien, et que trop bien peut-être ; voilà ce qui n'échappe pas à ma pénétration, par exemple. (Acte 2, scène 11, ARAMINTE)
Vraiment non, voilà les usages ; je ne sais pas comment je le traiterai ; je n'en sais rien, je verrai. (Acte 2, scène 12, ARAMINTE)
En voilà devant vous. (Acte 2, scène 13, ARAMINTE)
Voilà qui est écrit tout de travers ! (Acte 2, scène 13, ARAMINTE)
Voilà de l'incroyable. (Acte 2, scène 15, ARAMINTE)
Voilà pourtant ce que c'est que de l'avoir gardé ! (Acte 2, scène 15, ARAMINTE)
Oui, la voilà, et j'ai mis dessus : rue du Figuier. (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Te voilà donc, mal bâti. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Voilà qui est bien agréable ! (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Voilà une petite fille bien incivile. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
Non ; mais c'est à nous qu'il déplaît, à moi et à Monsieur_le_Comte que voilà, et qui doit épouser ma fille. (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
Voilà des emportements qui m'appartiennent. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
Ne vous pressez pas de le renvoyer, Madame ; voilà une lettre de recommandation pour lui, et c'est Monsieur Dorante qui l'a écrite. (Acte 3, scène 8, MARTON)
Cet amour-là lui coûte quinze mille livres de rente, sans compter les mers qu'il veut courir ; voilà le mal ; car au reste, s'il était riche, le personnage en vaudrait bien un autre ; il pourrait bien dire qu'il adore. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR REMY)
Enfin, Madame, à ce que je vois, vous en voilà délivrée. (Acte 3, scène 9, DUBOIS)
J'y ai pourvu, Madame ; j'ai appelé Arlequin, qui ne le quittera pas, et je crois d'ailleurs qu'il n'arrivera rien ; voilà qui est fini. (Acte 3, scène 9, DUBOIS)
Allons, voilà qui est parfait. (Acte 3, scène 9, DUBOIS)
Me voilà consolée. (Acte 3, scène 10, MARTON)
Et voilà pourtant ce qui m'arrive. (Acte 3, scène 12, ARAMINTE)
Voilà, Madame, ce que mon respect, mon amour et mon caractère ne me permettent pas de vous cacher. (Acte 3, scène 12, DORANTE)
Le voilà encore ! (Acte 3, scène 13, MADAME ARGANTE)
Je songeais à me retirer ; j'ai deviné tout ; Dorante n'est venu chez vous qu'à cause qu'il vous aimait ; il vous a plu ; vous voulez lui faire sa fortune : voilà tout ce que vous alliez dire. (Acte 3, scène 13, LE COMTE)

LE LEGS (1736)

Je suis sûre qu'il a de l'inclination pour la Comtesse ; d'ailleurs, il est déjà assez riche par lui-même ; voilà encore une succession de six cent mille francs qui lui vient, à laquelle il ne s'attendait pas ; et vous croyez que, plutôt que d'en distraire deux cent mille, il aimera mieux m'épouser, moi qui lui suis indifférente, pendant qu'il a de l'amour pour la Comtesse, qui peut-être ne le hait pas, et qui a plus de bien que moi ? (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Le Marquis est un homme doux, paisible, aisé à conduire ; et voilà ce qu'il faut à la Comtesse. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Les voilà qui viennent. (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
Voilà pour vous, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
C'est qu'il me semble que voilà précisément le service que vous exigez de moi, et c'est précisément celui que je ne puis vous rendre. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Voilà ce que j'avais à vous dire. (Acte 1, scène 2, HORTENSE)
Voilà tout. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Adieu, Lisette ; ne me nuis pas, voilà tout ce que j'exige. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Tenez, Lisette, dites qu'on porte cette lettre à la poste ; en voilà dix que j'écris depuis trois semaines. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Bon, votre procès, une affaire de mille francs, voilà quelque chose de bien considérable pour vous ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Je ne lui ai rien dit de trop, et vous en voilà quitte. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Voilà bien de quoi ; vous n'en aurez encore de longtemps. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Pourquoi m'en donneriez-vous la peine, puisque vous voilà ? (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
On a toujours bonne grâce ; voilà ce que pense. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Me voilà bien avancé ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Ne le voilà-t-il pas bien reculé ? (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Voilà qui est donc arrêté, et je vais l'annoncer au Chevalier qui entre. (Acte 1, scène 11, HORTENSE)
Voilà ce que c'est ; vous avez besoin d'une entière certitude ? (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Voilà un sentiment bien bizarre ! (Acte 1, scène 12, LA COMTESSE)
Voilà ce qu'on appelle un excellent domestique ! (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Non ; voilà qui est fini, je ne saurais le mépriser davantage. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Voilà toute l'obligation que je vous ai. (Acte 1, scène 19, LE MARQUIS)
Vous ne savez pas qu'il m'aime, Madame ; que par là il a intérêt que vous épousiez son maître ; et, comme j'ai refusé de vous parler en faveur du Marquis, Lépine a cru que je le desservais auprès de vous ; il m'a dit que je m'en repentirais ; et voilà comme il s'y prend ! (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Voilà qui est bien, je vous crois. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
En un mot, je le déteste, je suis furieuse contre son amour ; voilà d'où il part ; moyennant quoi je ne saurais le désabuser sans lui dire : Monsieur, vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Voilà qui est bien difficile à deviner. (Acte 1, scène 24, LE MARQUIS)
Nous voilà donc contents. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Comtesse, voilà le dénouement que nous attendions. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)

LA RÃ‰UNION DES AMOURS (1732)

Voilà ce qu'il faut. (Acte 1, scène 1, CUPIDON)
Et voilà celui qu'il faut. (Acte 1, scène 1, CUPIDON)
Vous voilà, seigneur Cupidon ! (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Voilà ce que c'est. (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
Tout ce que je prends de lui, je l'achète, je marchande, nous convenons, et je paie ; voilà toute la finesse que j'y sache. (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
Voilà ce qui fait qu'on ne doit pas désespérer de vous, seigneur Mercure. (Acte 1, scène 7, APOLLON)
Nous voilà bien riches ! (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Voilà ses officiers ; c'est à eux à la défendre du danger qu'elle court ; et ce danger, c'est moi. (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Voilà des agréments d'une grande ressource ! (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Voilà encore de son jargon. (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Cela n'est pas vrai ; je donne de l'amour, voilà tout : le reste vient du coeur des hommes. (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
En voilà assez ; croyez-moi : retirez-vous. (Acte 1, scène 10, CUPIDON)
Voilà mes vapeurs qui me reprennent. (Acte 1, scène 12, CUPIDON)
Et les voilà qui me gagnent aussi, moi. (Acte 1, scène 12, MERCURE)
Voilà qui est bien ; votre langage est décent. (Acte 1, scène 12, LA VERTU)
En voilà assez. (Acte 1, scène 12, LA VERTU)

LA FEMME FIDÃˆLE (1750)

Voilà ma caducité rétablie. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Allez, allez, bon vieillard, en voilà assez. (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANTE)
Voilà un vieillard bien importun avec ses relations. (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANTE)
À vous dire vrai, Monsieur, voilà Monsieur, à qui vous auriez fait grand plaisir de la négliger : il va épouser ma fille, mettez-vous à sa place. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
Voilà, je vous l'avoue, un étrange mort, avec sa misérable lettre ! (Acte 1, scène 6, MADAME ARGANTE)
Vous voilà, bonhomme, nous vous cherchons. (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
Voilà ce qui en efface. (Acte 1, scène 15, FRONTIN)
La moindre de toutes : je l'ai plaint, il m'a fait pitié, voilà tout. (Acte 1, scène 16, LA MARQUISE)

L'Ã‰COLE DES MÃˆRES (1732)

Oui, vous voilà fort bien déguisé, et avec cet habit-là, vous disant mon cousin, je crois que vous pouvez paraître ici en toute sûreté ; il n'y a que votre air qui n'est pas trop d'accord avec la livrée. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Te voilà, Lisette. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Il n'est pas besoin de l'aller chercher, Madame, la voilà qui passe, et je vous laisse. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Regardez comme me voilà faite : Ma mère appelle cela un habit modeste : il n'y a donc de la modestie nulle_part qu'ici ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Voilà pourtant ce qui m'est arrivé. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Voilà bien, en effet, des discours d'un butor comme toi, Champagne : est-ce qu'il n'y a pas mille gens qui se ressemblent ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Te voilà ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-DAMIS)
Ne m'en demandez pas davantage ; puisque vous ne voulez que vous douter que j'aime, en voilà plus qu'il n'en faut pour votre probité, et je vais vous annoncer là-haut. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Voilà ma bourse. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR-DAMIS)
Tenez, Monsieur, voilà tout votre attirail, jusqu'à un masque : c'est un visage qui ne vous donnera que dix-huit ans, vous ne perdrez rien au change ; ajustez-vous vite ; bon ! (Acte 1, scène 14, FRONTIN)
Mettez-vous là et ne remuez pas ; voilà les lumières éteintes, bonsoir. (Acte 1, scène 14, FRONTIN)
Me voilà. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Je ne vous fuis point, me voilà. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)

LE PRÃ‰JUGE VAINCU (1746)

Voilà pourtant un itou qui n'est pas de trop bonne maison : mais une princesse peut avoir été mal élevée. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Tiens, prends, la voilà (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et voilà précisément ce que j'ai tout d'un coup deviné, sans avoir eu l'esprit de le dire. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Qui a l'air assez commun pourtant, l'air de ces gens-là ; mais ce qu'il avait d'aimable pour moi, c'est son attachement pour mon père, à qui même il a rendu quelque service : voilà ce qui le distinguait à mes yeux, comme de raison. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Enfin, heureusement m'en voilà débarrassée ; car quelquefois, à dire vrai, l'amour que je lui croyais ne laissait pas de m'inquiéter. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Voilà un début bien sérieux. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
vous voilà, Dorante ? (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
Il l'a gagné, ma fille, le voilà en état de se marier, et vous serez contente. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
Si vous voulez lire sa lettre, la voilà. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
Voilà notre compte. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
voilà ce que je ne saurais faire, je ne me résoudrai jamais à cette humiliation-là. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Voilà la complaisance à laquelle vous vous êtes engagé : vous ne pouvez vous en dédire. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Laissons cela, Angélique ; il n'est pas question ici de consulter mon goût, vous êtes destinée à un autre : c'est au Baron ; vous l'aimez, et voilà qui est fini. (Acte 1, scène 13, LE-MARQUIS)

LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (1732)

Laissez-moi dire : quand ces copies sont finies, vous faites courir le bruit que vous êtes indisposée, et qu'on ne vous voit pas ; ensuite vous m'habillez en homme, vous en prenez l'attirail vous-même ; et puis nous sortons incognito toutes deux dans cet équipage-là, vous, avec le nom de Phocion, moi, avec celui d'Hermidas, que vous me donnez ; et après un quart_d_heure de chemin, nous voilà dans les jardins du philosophe Hermocrate, avec la philosophie de qui je ne crois pas que vous ayez rien à démêler. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Oui ; mais tout cela ne dit encore rien de notre déguisement, ni des portraits dont j'ai fait la copie, et voilà ce que je veux savoir. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Voilà, certes, une aventure bien singulière. (Acte 1, scène 1, HERMIDAS)
Voilà ce que le domestique m'a rapporté d'après l'entretien qu'il surprit. (Acte 1, scène 1, PHOCION)
Tiens, mon ami, voilà déjà un commencement de preuves ; ne serais-tu pas fâché d'avoir perdu cela ? (Acte 1, scène 2, PHOCION)
Voilà l'abrégé de ma mauvaise humeur. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Et voilà pourquoi Madame a pris le parti de se déguiser pour paraître ; ainsi tu vois bien qu'il n'y a point de mal à tout cela. (Acte 1, scène 2, HERMIDAS)
Chacun prend ce qu'il peut : voilà bien de quoi ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ne craignez rien, seigneur Phocion, touchez là, camarade Hermidas ; voilà comme je parle, moi. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Voilà quelqu'un qui arrive. (Acte 1, scène 2, HERMIDAS)
Voilà la mienne. (Acte 1, scène 8, PHOCION)
Il a raison, voilà ce que c'est que de vouloir savoir son compte. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Et moi, me voilà ruiné ; car sans ma peste de langue, tout cet argent-là arrivait dans ma poche, et c'est de mes deniers qu'on achète ce vaurien-là. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Laissez-moi vous en demander une preuve : voilà la première fois que je goûte le charme de l'amitié ; vous avez les prémices de mon coeur, ne m'apprenez point la douleur dont on est capable quand on perd son ami. (Acte 2, scène 3, AGIS)
Je suis content : les dieux m'ont fait naître dans l'infortune ; mais puisque vous restez, ils s'apaisent, et voilà le signal des faveurs qu'ils me réservent. (Acte 2, scène 3, AGIS)
Je suis chez vous ; vous m'y avez souffert ; vous savez que je vous aime ; me voilà pénétré de la passion la plus tendre ; vous me l'avez inspirée, et je partirais ! (Acte 2, scène 5, PHOCION)
Mais voyons : oui, la physionomie s'y trouve ; voilà cet air noble et fin, et tout le feu de ses yeux ; il me semble pourtant qu'ils sont encore un peu plus vifs. (Acte 2, scène 7, PHOCION)
Le voilà, Madame ; vous me le rendrez, au moins. (Acte 2, scène 7, PHOCION)
Me voilà ; vous me pénétrez à merveille. (Acte 2, scène 11, AGIS)
Oui, vous voilà ; mais je vous avertis que votre coeur n'en ira pas mieux ; et que voilà encore des yeux qui ne me pronostiquent rien de bon là-dessus. (Acte 2, scène 11, PHOCION)
Voilà ce que c'est que l'objet de votre amour. (Acte 2, scène 12, HERMOCRATE)
Sur ce pied-là, vous devez estimer le mien, et le voilà ; marquez-moi qu'il vous est cher. (Acte 2, scène 14, PHOCION)
vous voilà, mon frère ; je vous demande à tout le monde. (Acte 2, scène 17, LÉONTINE)
Mais vous n'êtes pas quitte de Léontine ; la voilà qui vous cherche. (Acte 3, scène 1, HERMIDAS)
Voilà, je pense, tout ce que vous avez à me dire ; allez prendre vos mesures pour partir. (Acte 3, scène 3, PHOCION)
Voilà une question qui me ferait douter des motifs du vôtre ; vous vous souvenez aussi des discours que vous m'avez tenus ? (Acte 3, scène 8, HERMOCRATE)
Tenez, ma soeur, en voilà le double ; le vôtre est en homme, et le mien est en femme ; c'en est toute la différence. (Acte 3, scène 8, HERMOCRATE)
Les voilà donc partis, ces importuns ! (Acte 3, scène 9, PHOCION)
Je vous disais que vous ignoriez tout mon amour, et le voilà tout entier. (Acte 3, scène 9, PHOCION)

LA SURPRISE DE L'AMOUR (1723)

Eh morguenne, voilà le tu autem ; je veux de l'amiquié pour la parsonne de moi tout seul : quand tout le Village vianrait te dire, Jacqueline épouse-moi, je voudrais que tu fis bravement la grimace à tout le village, et que tu lui disi, nennin-da, je veux être la femme de Piarre, et pis c'est tout : pour ce qui est d'en cas de moi, si j'allais être un parfide, je voudrais que ça te fâchit rudement, et que t'en pleurisse tout ton soûl ; et velà margué ce qu'en appelle aimer le monde. (Acte 1, scène 1, PIERRE)
Oh, c'est pis qu'un Turc, à cause d'une dame de Paris qui l'aimait beaucoup, et qui li a tourné casaque pour un autre galant plus mal bâti que li : noute monsieur a fait du tapage ; il li a dit qu'alle devait être honteuse ; alle lui a dit qu'alle ne voulait pas l'être ; et voilà bian de quoi ; Ç'a-t-elle fait, et pis des injures, ous êtes cun indeigne, et voyez donc cet impertinent ; et je me vengerai, et moi, je m'en gausse ; tant y a qu'à la parfin, alle li a farmé la porte sur nez, l'i qui est glorieux a pris ça en mal, et il est venu ici pour vivre en harmite, en philosophe, car velà comme il dit, et depuis ce temps, quand il entend parler d'amour, il semble qu'en l'écorche comme une anguille ; son valet Arlequin fait itou le dégoûté, quand il voit une fille à droite, ce drôle de corps se baille les airs d'aller à gauche, à cause de queuque mijaurée de chambrière qui li a, à ce qu'il dit, vendu du noir. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
Tenez, Monsieur, je bois à merveille, je mange de même, je dors comme une marmotte, voilà ma santé. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Cependant, je me sens pesant et lourd, j'ai une fainéantise dans les membres, je bâille sans sujet, je n'ai du courage qu'à mes repas, tout me déplaît ; je ne vis pas, je traîne, quand le jour est venu, je voudrais qu'il fût nuit ; quand il est nuit, je voudrais qu'il fût jour : voilà ma maladie, voilà comment je me porte bien et mal. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Eh, mon cher enfant, la vipère n'ôte que la vie ; Femmes, vous nous ravissez notre raison, notre liberté, notre repos, vous nous ravissez à nous-mêmes, et vous nous laissez vivre, ne voilà-t-il pas des hommes en bel état après, des pauvres fous, des hommes troublés, ivres de douleur ou de joie, toujours en convulsion, des esclaves, et à qui appartiennent ces esclaves ? (Acte 1, scène 2, LÉLIO)
Eh bien, Monsieur, queussi, queumi, voilà mon histoire, j'étais tout aussi sot que vous : vous faites pourtant un portrait qui fait venir l'envie de l'original. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Fi, par la morbleu, c'est bien dommage, voilà un sot trésor, de se trouver sur ce chemin-là. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Oh, voilà qui est fait, je renonce à toutes les femmes, et à tous les trésors du monde, et je m'en vais boire un petit coup, pour me fortifier dans cette bonne pensée. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Voilà un plaisant aveu ; et qui est le nigaud qui est amoureux de toi ? (Acte 1, scène 3, LÉLIO)
Bon, voilà de biaux contes qu'ous li faites-là, Monsieur. (Acte 1, scène 3, JACQUELINE)
Oui, Monsieur, voilà tout fin dret ce que c'est, et Jacqueline a itou queuque doutance que vous vourez bian de votre grâce, et pour l'amour de son sarvice, et de stilà de son père et de sa mère, qui vous ont tant sarvi quand ils n'étient pas encore défunts, tant y a, Monsieur excusez l'importunance, c'est que je sommes pauvres, et tout franchement, pour vous le couper court... (Acte 1, scène 3, PIERRE)
Voilà le caractère perfide qui va venir, je t'expliquerai cela plus au long une autre fois, mais tu le sentiras bien, adieu, pauvre homme, je n'ai plus rien à te dire, ton mal est sans remède. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
C'est qu'on dit qu'il y a aussi une fille de chambre avec elle, et voilà mes émotions de coeur qui me prennent. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Je crois que les voilà qui se promènent, retirons-nous. (Acte 1, scène 5, LÉLIO)
Voilà un jeune homme bien sauvage. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Voilà, Monsieur, tout ce que j'avais à vous dire quand vous vous êtes retiré. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Voilà pourtant les femmes, et ces actions doivent vous mettre en pays de connaissance. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Courage Monsieur, vous voilà tout déferré : décochez-lui-moi quelque trait bien hétéroclite, qui sente bien l'original. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
L'admirable engeance qui a trouvé la raison et la vertu, des fardeaux trop pesants pour elle, et qui nous a chargées du soin de les porter : ne voilà-t-il pas de beaux titres de supériorité sur nous ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Fiez-vous à moi, Monsieur, vous ne connaissez pas votre misère, j'oserai vous le dire : vous voilà bien irrité contre les femmes ; je suis peut-être, moi, la moins aimable de toutes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Tiens je suis hors du cercle, voilà ma réponse, va-t'en la porter à ton benêt d'Amour. (Acte 1, scène 8, LÉLIO)
Bon, voilà de l'amour qui prélude par du dépit. (Acte 1, scène 8, LE BARON)
Comme vous voilà rouge, Madame. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Euh, me voilà justement sur le chemin du tigre, maudits soient l'argent, l'or et les perles ! (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Vous voilà pourtant bien rêveuse. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Monsieur, soyons amis tant que nous resterons ici, nous nous amuserons, vous à médire des femmes, moi à mépriser les hommes, (voilà ce que vous lui avez dit tantôt), est-ce que l'amusement que vous avez choisi ne vous plaît plus ? (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Mais voilà des précautions d'un jugement... (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Voilà la femme du caractère le plus passable que j'aie vue de ma vie ; si j'étais capable d'en aimer quelqu'une ce serait elle. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Vous êtes distrait, Monsieur, vous me dites que vous courez faire réponse, et vous voilà encore ? (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Tout en badinant cependant, me voilà dans la fantaisie d'être aimée de ce petit corps-là. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Monsieur, vous voilà. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Tenez Colombine, voilà la réponse au billet de votre maîtresse. (Acte 2, scène 4, LÉLIO)
Parbleu, Madame_la_Comtesse, vos manières sont tout à fait de mon goût, je les trouve pourtant un peu sauvages ; car enfin, l'on n'écrit pas à un homme de qui l'on n'a pas à se plaindre : je ne veux plus vous voir, vous me fatiguez, vous m'êtes insupportable, et voilà le sens du billet, tout mitigé qu'il est. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
Cela ne vaut pas la peine d'être si content, à moins qu'on ne soit fâché : tenez-vous ferme, mon cher maître, car si vous tombez, me voilà à bas. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Je pars dès demain pour Paris, voilà comme je tombe. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
Voilà qui est fini, ce semble. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
Je serai étonné, déconcerté ; premier degré de folie, car je vois cela tout comme si j'y étais ; après quoi, l'amour-propre s'en mêle, je me croirais méprisé, parce qu'on s'estime un peu, je m'aviserai d'être choqué, me voilà fou complet : deux jours après, c'est de l'amour qui se déclare ; d'où vient-il ? (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
Que je suis heureux, dans cette occasion-ci, d'être à l'abri de tous ces périls : le voilà, ce billet insultant, malhonnête ; mais cette réflexion-là me met de mauvaise humeur ; les mauvais procédés m'ont toujours déplu, et le vôtre est un des plus déplaisants, Madame_la_Comtesse ; je suis bien fâché de ne l'avoir pas rendu à Colombine. (Acte 2, scène 5, L?LIO)
Voilà qui est fait, j'en suis si soûle, si soûle, que je n'en veux plus entendre parler ; et je vians pour cet effet vous demander mon congé. (Acte 2, scène 6, JACQUELINE)
Qui que ce soit, voilà de belles richesses qu'on a boutées là dans le monde. (Acte 2, scène 6, JACQUELINE)
La voilà, cette Comtesse. (Acte 2, scène 6, JACQUELINE)
Je vous plains beaucoup de m'avoir vue, vous souffrez apparemment, et j'en suis fâchée, mais vous avez le champ libre, voilà de la place pour fuir, délivrez-vous de ma vue. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Quant à moi, Monsieur, qui ne vous hais ni ne vous aime, qui n'ai ni chagrin ni plaisir à vous voir, vous trouverez bon que j'aille mon train, que vous me soyez un objet parfaitement indifférent, et que j'agisse tout comme si vous n'étiez pas là : je cherche mon portrait, j'ai besoin de quelques petits diamants qui en ornent la boîte ; je l'ai prise pour les envoyer démonter à Paris, et Colombine à qui je l'ai donné pour le remettre à un de mes gens qui part exprès, l'a perdu ; voilà ce qui m'occupe, et si je vous avais aperçu là, il ne m'en aurait coûté que de vous prier très froidement et très poliment de vous détourner. Peut-être même, m'aurait-il pris fantaisie de vous prier de chercher avec moi, puisque vous vous trouvez là : car je n'aurais pas deviné que ma présence vous affligeait ; à présent que je le sais, je n'userai point d'une prière incivile : fuyez vite, Monsieur, car je continue. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Oui, Madame, je reviens, j'ai quelque chose à vous dire, et puisque vous voilà, ce sera un billet d'épargné et pour vous et pour moi. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
Eh Madame, vous m'en avez accablé de preuves d'opiniâtreté ; ne m'en donnez plus, voilà qui est fini. (Acte 2, scène 7, LÉLIO)
Vous voilà, a-t-on trouvé mon portrait ? (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Voilà un sujet de querelle furieusement tiré par les cheveux : cela est bien subtil ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Voilà un soupir : c'est un commencement de franchise ; achevez donc ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Je crois que oui : mais d'où vient vous faire un si grand monstre de cela, eh bien, vous aimez, voilà qui est bien rare ! (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
La voilà, Madame, un autre que vous ne la verrait pas, mais vous êtes une femme de bien. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
La question est singulière, Mademoiselle_Colombine ; voilà donc le penchant que vous lui connaissez pour moi. (Acte 3, scène 4, LÉLIO)
Mon indifférence, voilà un beau rapport, et cela me ferait un joli cavalier. (Acte 3, scène 4, LÉLIO)
Ah vous voilà dans le ton, songez à dire toujours de même, entendez-vous monsieur de l'ermitage ? (Acte 3, scène 4, COLOMBINE)
Ah çà, Monsieur, voilà qui est donc fait ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Vous dites une chanson, et je l'accompagne : ne vous fâchez pas, j'ai de bonnes nouvelles à vous apprendre ; cette Comtesse vous aime, et la voilà qui vient vous donner le dernier coup à vous. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Tenez, Monsieur, tâtez, Madame, le voilà. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Voilà Monsieur qui me menace derrière vous. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Me voilà expliqué, m'entendez-vous ? (Acte 3, scène 6, LÉLIO)
Vivat, enfin, voilà la fin. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)

L'ILE DES ESCLAVES (1725)

Nous deviendrons maigres, étiques, et puis morts de faim ; voilà mon sentiment et notre histoire. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Cherchons, il n'y a pas de mal à cela ; mais reposons-nous auparavant pour boire un petit coup d'eau-de-vie : j'ai sauvé ma pauvre bouteille, la voilà ; j'en boirai les deux tiers, comme de raison, et puis je vous donnerai le reste. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Ainsi tenez, pour ce qui est de nos gens, que le ciel les bénisse ; s'ils sont morts, en voilà pour longtemps ; s'ils sont en vie, cela se passera, et je m'en goberge. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Parlez donc, mon bon ami, voilà encore une licence qui lui prend ; cela est-il du jeu ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Remerciez le sort qui vous conduit ici ; il vous remet en nos mains, durs, injustes et superbes ; vous voilà en mauvais état, nous entreprenons de vous guérir ; vous êtes moins nos esclaves que nos malades, et nous ne prenons que trois ans pour vous rendre sains ; c'est-à-dire, humains, raisonnables et généreux pour toute votre vie. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
Tenez, tenez, en voilà encore un que j'oubliais. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Voilà qui était fini. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Allons, me voilà prête ; interrogez-moi, je suis dans mon fort. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Vaine minaudière et coquette, voilà d'abord à peu près sur quoi je vais vous interroger au hasard. (Acte 1, scène 3, TRIVELIN)
Eh voilà ma chère maîtresse ; cela lui ressemble comme son visage. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
N'en voilà-t-il pas assez, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, EUPHROSINE)
Madame se tait, Madame parle ; elle regarde, elle est triste, elle est gaie : silence, discours, regards, tristesse et joie, c'est tout un, il n'y a que la couleur de différente ; c'est vanité muette, contente ou fâchée ; c'est coquetterie babillarde, jalouse ou curieuse ; c'est Madame, toujours vaine ou coquette l'un après l'autre, ou tous les deux à la fois : voilà ce que c'est, voilà par où je débute, rien que cela. (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Comme me voilà faite ! (Acte 1, scène 3, CLÉANTHIS)
Cependant on se mire, on éprouve son visage de toutes les façons, rien ne réussit ; des yeux battus, un teint fatigué ; voilà qui est fini, il faut envelopper ce visage-là, nous n'aurons que du négligé, Madame ne verra personne aujourd'hui, pas même le jour, si elle peut, du moins fera-t-il sombre dans la chambre. (Acte 1, scène 3, CL?ANTHIS)
En voila donc assez pour à présent. (Acte 1, scène 3, TRIVELIN)
Nous sommes d'honnêtes gens qui vous instruisons ; voilà tout : il vous reste encore à satisfaire à une petite formalité. (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
En vérité, voilà d'étranges conditions, cela révolte ! (Acte 1, scène 4, EUPHROSINE)
Eh voilà ce qu'il nous fallait. (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
Peut-être que je serai un petit brin insolent, à cause que je suis le maître : voilà tout. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Eh bien, je vous en offre autant, ce pauvre jeune garçon n'en fournira pas davantage ; extravagance et misère, voilà son paquet ; n'est-ce pas là de belles guenilles pour les étaler ? (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Étourdi par nature, étourdi par singerie, parce que les femmes les aiment comme cela, un dissipe-tout ; vilain quand il faut être libéral, libéral quand il faut être vilain ; bon emprunteur, mauvais payeur ; honteux d'être sage, glorieux d'être fou ; un petit brin moqueur des bonnes gens ; un petit brin hâbleur ; avec tout plein de maîtresses il ne connaît pas : voilà mon homme. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Soupirez pour moi, poursuivez mon coeur, prenez-le si vous pouvez, je ne vous en empêche pas ; c'est à vous à faire vos diligences, me voilà, je vous attends : mais traitons l'amour à la grande manière ; puisque nous sommes devenus maîtres, allons-y poliment, et comme le grand monde. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Monsieur, vous êtes galant, vous vous promenez avec moi, vous me dites des douceurs ; mais finissons, en voilà assez, je vous dispense des compliments. (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Voilà ce que c'est, tombez amoureuse d'Arlequin, et moi de votre suivante ; nous sommes assez forts pour soutenir cela. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Je n'étais ces jours passés qu'une esclave ; mais enfin me voilà dame et maîtresse d'aussi bon jeu qu'une autre ; je la suis par hasard ; n'est-ce pas le hasard qui fait tout ? (Acte 1, scène 6, CLÉANTHIS)
Vous voilà bien étourdie ! (Acte 1, scène 7, CLÉANTHIS)
Il ne vous fera pas de révérences penchées ; vous ne lui trouverez point de contenance ridicule, d'airs évaporés : ce n'est point une tête légère, un petit badin, un petit perfide, un joli volage, un aimable indiscret ; ce n'est point tout cela ; ces grâces-là lui manquent à la vérité ; ce n'est qu'un homme franc, qu'un homme simple dans ses manières, qui n'a pas l'esprit de se donner des airs ; qui vous dira qu'il vous aime, seulement parce que cela sera vrai : enfin ce n'est qu'un bon coeur, voilà tout ; et cela est fâcheux, cela ne pique point. (Acte 1, scène 7, CL?ANTHIS)
Vous êtes digne de toutes les dignités imaginables : un Empereur ne vous vaut pas ni moi non plus ; mais me voilà, moi, et un Empereur n'y est pas ; et un rien qu'on voit, vaut mieux que quelque chose qu'on ne voit pas. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Vois l'extrémité où je suis réduite ; et si tu n'as point d'égard au rang que je tenais dans le monde, à ma naissance, à mon éducation, du moins que mes disgrâces, que mon esclavage, que ma douleur t'attendrissent : tu peux ici m'outrager autant que tu le voudras ; je suis sans asile et sans défense, je n'ai que mon désespoir pour tout secours, j'ai besoin de la compassion de tout le monde, de la tienne même, Arlequin ; voilà l'état où je suis, ne le trouves-tu pas assez misérable ? (Acte 1, scène 8, EUPHROSINE)
Je n'ai rien à te dire, mon ami, sinon que je voulais te faire commandement d'aimer la nouvelle Euphrosine : voilà tout. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Ah vraiment, nous y voilà, avec vos beaux exemples ; voilà de nos gens qui nous méprisent dans le monde, qui font les fiers, qui nous maltraitent, qui nous regardent comme des vers de terre, et puis, qui sont trop heureux dans l'occasion de nous trouver cent fois plus honnêtes gens qu'eux. (Acte 1, scène 10, CLÉANTHIS)
Il faut avoir le coeur bon, de la vertu et de la raison ; voilà ce qu'il faut, voilà ce qui est estimable, ce qui distingue, ce qui fait qu'un homme est plus qu'un autre. (Acte 1, scène 10, CL?ANTHIS)
Voilà avec quoi l'on donne les beaux exemples que vous demandez, et qui vous passent : Et à qui les demandez-vous ? (Acte 1, scène 10, CL?ANTHIS)
Mais voilà qui est fait, je veux bien oublier tout ; faites comme vous voudrez ; si vous m'avez fait souffrir, tant pis pour vous ; je ne veux pas avoir à me reprocher la même chose, je vous rends la liberté ; et s'il y avait un vaisseau, je partirais tout à l'heure avec vous : voilà tout le mal que je vous veux ; si vous m'en faites encore, ce ne sera pas ma faute. (Acte 1, scène 10, CLÉANTHIS)
Voilà aussi mon dernier mot, qui vaut bien des paroles. (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)

LA MÃˆRE CONFIDENTE (1735)

Vous êtes tous deux aimables, l'amour s'est mis de la partie, cela est naturel ; voilà sept ou huit entrevues que nous avons avec vous, à l'insu de tout le monde ; la mère, à qui vous êtes inconnu, pourrait à la fin en apprendre quelque chose, toute l'intrigue retomberait sur moi : terminons ; Angélique est riche, vous êtes tous deux d'une égale condition, à ce que vous dites ; engagez vos parents à la demander pour vous en mariage ; il n'y a pas même de temps à perdre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous êtes séduisant ; voilà une façon d'aimer qui commence à m'intéresser, je me persuade qu'Angélique serait bien avec vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Un oncle riche, voilà qui est excellent ; et il est vieux, sans doute, car ces Messieurs-là ont coutume de l'être. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Encore passe, voilà une humeur qui peut nous dédommager de la vieillesse et des infirmités qu'il n'a pas : il n'a qu'à nous assurer son bien. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Te voilà donc dégoûtée de me servir ? (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Une autre fois, quand vous lui direz de venir, du moins ne m'avertissez pas, voilà tout ce que je vous demande. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Te voilà, Lubin ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est le hasard qui nous a fait rencontrer Monsieur, et voilà la première fois que nous le voyons. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Voilà pour le courant. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Voilà un mot qui ne me convient point, ordonnez, et je vous obéirai. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Ne voilà-t-il pas cette mère qui est absente ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je pourrais bien avoir tort, voilà des réflexions que je n'ai jamais faites. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Voilà qui est fait, je ne le verrai plus. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Voilà des expressions aussi déplacées qu'inutiles, et je vous avertis que je ne les écoute point. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
A vous, et je ne suis venue ici que parce que je vous cherchais, voilà ce qui m'amène. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Voilà de ces faiblesses que je voudrais bien qu'on m'épargnât. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oui, Dorante, je vous le promets, voilà qui est fini ; excusez tous deux l'embarras où se trouve une fille de mon âge, timide et vertueuse ; il y a tant de pièges dans la vie ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je n'ai que ma sagesse et mon innocence pour toute ressource, et quand on n'a que cela, on peut avoir peur ; mais me voilà bien rassurée. (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
Voilà la conversation tombée, ce ne sera pas moi qui la relèverai. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Oui, je l'ai retrouvé, je lui ai dit ce qu'il fallait, et voilà qui est fini. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Grâce au ciel, te voilà donc encore plus respectable, plus digne d'être aimée, plus digne que jamais de faire mes délices ; que tu me rends glorieuse, Angélique ! (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Voilà encore ce qui m'afflige dans l'aveu que je vous fais, c'est que vous allez le mépriser vous-même, il est perdu : vous n'étiez déjà que trop prévenue contre lui, et cependant il n'est point si méprisable ; permettez que je le justifie : je suis peut-être prévenue moi-même ; mais vous m'aimez, daignez m'entendre, portez vos bontés jusque-là. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Je me repens d'avoir tout dit ; mon amour m'est cher, je viens de m'ôter la liberté d'y céder, et peu s'en faut que je ne la regrette ; je suis même fâchée d'être éclairée ; je ne voyais rien de tout ce qui m'effraye, et me voilà plus triste que je ne l'étais. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Voilà de furieux desseins ; adieu, je m'éloigne ; et surtout ne dis point à Lisette que je suis ici. (Acte 3, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Rien de plus aisé, car le voilà tout porté pour vous entendre. (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
Voilà notre secret découvert, cet homme-là, pour se venger, va tout dire à votre mère. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Tout ce que j'ai mal fait, c'est que je ne lui ai pas paru effrayée de votre proposition autant qu'il le fallait ; voilà ce qui m'inquiète. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Un amour infini, un respect qui m'est peut-être encore plus cher et plus précieux que cet amour même, voilà tout ce que je sens pour Angélique ; je suis d'ailleurs incapable de manquer d'honneur, mais il y a des réflexions austères qu'on n'est point en état de faire quand on aime, un enlèvement n'est pas un crime, c'est une irrégularité que le mariage efface ; nous nous serions donné notre foi mutuelle, et Angélique, en me suivant, n'aurait fui qu'avec son époux. (Acte 3, scène 11, DORANTE)

LA COMMÃˆRE (1741)

On dit que l'on meurt de joie ; cela n'est pas vrai, puisque me voilà. (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
Et voilà ma fortune faite. (Acte 1, scène 2, LA VALLEE)
Heureusement, la voilà qui arrive. (Acte 1, scène 2, AGATHE)
Ainsi nous voilà déjà deux en danger d'être bientôt trois, peut-être quatre, peut-être cinq, que sait-on jusqu'où peut aller une famille ? (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
La voilà, prenez garde à ce que vous direz. (Acte 1, scène 3, LA VALLEE)
Voilà une sotte femme, Monsieur_de_la_Vallée. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE HABERT)
Nous voilà tranquilles à cette heure. (Acte 1, scène 6, MADAME ALAIN)
Voilà tout raccommodé. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Lui que voilà. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
Pour moi, voilà mon tout. (Acte 1, scène 8, LA VALLEE)
La voilà rajeunie de vingt ans. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
La voilà elle-même. (Acte 1, scène 13, AGATHE)
Ma mère, voilà ces messieurs. (Acte 1, scène 15, AGATHE)
Les voilà. (Acte 1, scène 15, MADAME ALAIN)
C'est une fille qui se marie ; voilà tout. (Acte 1, scène 18, LA VALLEE)
Voilà une grande différence et tout le reste va de même. (Acte 1, scène 18, MADAME ALAIN)
Et voilà le futur de la nôtre. (Acte 1, scène 18, MADAME ALAIN)
En voilà assez, Madame. (Acte 1, scène 18, LE-NEVEU)
Voilà comme on abuse des choses. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE HABERT)
Voilà Mademoiselle_Agathe qui se plaint beaucoup du prétendu. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR-THIBAUT)
Voilà tout. (Acte 1, scène 26, AGATHE)
Nous voilà donc parvenus à pouvoir vous marier, Mademoiselle. (Acte 1, scène 28, MADAME ALAIN)
Voilà l'énigme expliquée. (Acte 1, scène 29, MADEMOISELLE HABERT)
Voilà ce qui arrive quand on ne sait pas se taire. (Acte 1, scène 29, MADAME ALAIN)

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L'HEUREUX STRATAGÃˆME (1733)

La voilà donc vide ; je l'ai mise à terre. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Quand un homme est si joyeux, c'est tant mieux pour lui, mais c'est toujours tant pis pour un autre (montrant son maître), et voilà justement l'autre ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Sans doute : le Chevalier ne la quitte point ; il l'amuse, il la cajole, il lui parle tout bas ; elle sourit : à la fin le coeur peut s'y mettre, s'il n'y est déjà ; et cela m'inquiète, Monsieur ; car je vous estime ; d'ailleurs, voilà un garçon qui doit m'épouser, et si vous ne devenez pas le maître de la maison, cela nous dérange. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Dans le fond, je le distinguais, voilà tout ; et distinguer un homme, ce n'est pas encore l'aimer, Lisette ; cela peut y conduire, mais cela n'y est pas. (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
Tout cela est vrai ; nous y voilà : je le distinguais, vous dis-je, et je le distingue encore ; mais rien ne m'engage avec lui ; et comme il te parle quelquefois, et que tu crois qu'il m'aime, je venais te dire qu'il faut que tu le disposes adroitement à se tranquilliser sur mon chapitre. (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
Sans doute ; avec ces Messieurs-là, voilà comment il faudrait vivre ; si vous les en croyez, il n'y a plus pour vous qu'un seul homme, qui compose tout votre univers ; tous les autres sont rayés, c'est autant de mort pour vous, quoique votre amour-propre n'y trouve point son compte, et qu'il les regrette quelquefois : mais qu'il pâtisse ; la sotte fidélité lui a fait sa part, elle lui laisse un captif pour sa gloire ; qu'il s'en amuse comme il pourra, et qu'il prenne patience. (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
Allons, allons, Madame, à présent que je suis instruite, les amants délaissés n'ont qu'à chercher qui les plaigne ; me voilà bien guérie de la compassion que j'avais pour eux. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
En vérité, voilà un petit coeur de Comtesse bien édifiant ! (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Nous voilà tous trois sur le pavé : car vous y êtes aussi, vous, Madame. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Voilà tout ce que j'en ai : mais il y a là-bas un coquin qui demande à parler à Madame ; voulez-vous qu'il entre, ou que je le batte ? (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Mais cela suffit ; ils s'aiment, voilà son histoire finie. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
En voilà assez, Frontin. (Acte 1, scène 12, LA MARQUISE)
Monsieur, voilà votre fripon qui arrive. (Acte 1, scène 14, ARLEQUIN)
Non ; lé caprice qui lé tue, lé voilà ; c'est moi qui l'expédie, j'en ai bien expédié d'autres, Frontin : né t'inquiète pas ; la Comtesse m'a reçu dans son coeur, il faudra qu'ellé m'y garde. (Acte 1, scène 17, LE CHEVALIER)
Ma charmante, je vous aime : vous voilà aussi savante que moi. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Mon garçon, courage, vous n'y perdez rien ; vous voilà plus savant que vous n'étiez. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Vous avez raison, votre aventure a bonne mine : la Comtesse vous aime ; vous êtes Gascon, moi Manceau, voilà de grands titres de fortune. (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Assurément ; il n'y a que le mien qui ait la préférence, comme de raison : d'abord moi, ensuite vous ; voilà comme cela est arrangé dans mon esprit ; et puis le reste du monde va comme il peut. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Oui, Madame, la voilà qui arrive. (Acte 2, scène 2, LE6LAQUAIS)
Nous y voilà ; et peut-être l'avez-vous pensé vous-même ? (Acte 2, scène 3, LA-COMTESE)
Je ne chicanerai pas ce dédain-là : mais quand l'amour-propre se sauve, voilà comme il parle. (Acte 2, scène 3, LA-COMTESE)
Voilà d'abord une commission qui ne vous donne pas gain de cause : s'ils nous oubliaient, ils ne s'embarrasseraient guère de nous. (Acte 2, scène 6, LA-COMTESE)
Ce n'est pas votre faute : chacun aime autant qu'il peut, et personne n'aime autant que lui. Voilà pourquoi je le plains. (Acte 2, scène 7, LA-COMTESE)
Voilà cé qué c'est. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
Arlequin se plaignait d'une infidélité que lui faisait Lisette ; il perdait, disait-il, sa fortune : on prend quelquefois part aux chagrins de ces gens-là ; et la Marquise, pour le dédommager, lui a, par bonté, proposé le mariage de Marton qui est à elle ; il l'a acceptée, l'en a remerciée : voilà tout ce que c'est. (Acte 2, scène 11, DORANTE)
Tiens, voilà ton maître et la Marquise qui s'approchent : tire-le à quartier, lui, pendant que je m'éloigne. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Voilà ce que vous me coûtez ! (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
J'ai voulu plaire au Chevalier, comme s'il en eût valu la peine ; j'ai voulu me donner cette preuve-là de mon mérite ; il manquait cet honneur à mes charmes ; les voilà bien glorieux ! (Acte 3, scène 6, LA COMTESE)
Travaillons à le ramener, et ne crions point inutilement contre lui. Commencez par rompre avec le Chevalier ; voilà déjà deux fois qu'il se présente pour vous voir, et que je le renvoie. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Il n'arrive pas de bien loin, puisque le voilà. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
La voilà, Comtesse. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)

LE PETIT MAÃŽTRE CORRIGÃ‰ (1739)

Vous m'avez appelé, me voilà, et vous ne me dites mot. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Voilà déjà deux ou trois fois que je le prends sur le fait. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Doucement, voilà la Marquise, la mère de Rosimond qui vient. (Acte 1, scène 3, MARTON)
À propos de lettres, oui, Monsieur, en voilà une qui est arrivée de quatre lieues d'ici par un exprès. (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
Courage, Madame, vous réussirez, vous dis-je ; voilà déjà d'assez bons petits mouvements qui lui prennent ; je crois qu'il est bien embarrassé. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Voilà toujours votre père à sa place ; il a peut-être à vous parler, et je vous laisse. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Voilà une distraction dont j'aurais envie de me plaindre. (Acte 1, scène 12, ROSIMOND)
Voilà tout ce que vous me demandez, je pense ? (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Vous voilà, Comtesse. (Acte 1, scène 13, ROSIMOND)
Et vous, Madame, voilà le vôtre. (Acte 1, scène 14, DORIMÈNE)
Voilà ce que j'imagine ; réglez-vous là-dessus, entendez-vous ? (Acte 2, scène 2, DORIMÈNE)
Te voilà donc bien agité ? (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Voilà qui est fini, Marquis, je désavoue mon idée, et je t'en fais réparation. (Acte 2, scène 3, DORANTE)
La voilà. (Acte 2, scène 5, MARTON)
Voilà une sotte enfant ! (Acte 2, scène 6, ROSIMOND)
Voilà qui va fort bien ; mais vous ressouvenez-vous que vous êtes en province, où il y a des règles, des maximes de décence qu'il ne faut point choquer ? (Acte 2, scène 6, ROSIMOND)
Votre belle : voilà une épithète bien placée ! (Acte 2, scène 7, DORIMÈNE)
On veut que je l'épouse, et je l'épouserai ; d'empressement, on ne m'en a pas vu beaucoup jusqu'ici, je ne pourrai pourtant me dispenser d'en avoir, et j'en aurai parce qu'il le faut : voilà tout ce que j'y sache ; vous allez bien vite. (Acte 2, scène 7, ROSIMOND)
Voilà à quel prix j'aimerai, Dorante, et je n'en rabattrai rien ; il est vrai qu'à ces conditions-là, je cours risque de rester insensible, surtout de la part d'un homme comme le Marquis, qui n'en est pas réduit à ne soupirer que pour une provinciale, et qui, au pis-aller, a touché le coeur de Dorimène. (Acte 2, scène 8, HORTENSE)
Monsieur, je vous avertis que voilà votre mère avec Monsieur_le_Comte, qui vous cherchent, et qui viennent vous parler. (Acte 2, scène 9, FRONTIN)
La voilà, je crois, radoucie. (Acte 2, scène 9, ROSIMOND)
Oui, Monsieur, c'est cela même, Comtesse et Marquis, voilà l'histoire. (Acte 2, scène 11, FRONTIN)
Cela ne se pratique pas autrement ; voilà l'usage parmi nous autres subalternes de qualité, pour établir quelque subordination entre la livrée bourgeoise et nous ; c'est ce qui nous distingue. (Acte 2, scène 11, FRONTIN)
Monsieur, chaque nation a ses coutumes ; voilà les coutumes de la nôtre. (Acte 2, scène 11, FRONTIN)
Mais voilà tout apparemment. (Acte 2, scène 11, LE-COMTE)
La voilà qui s'avance, Monsieur. (Acte 2, scène 11, MARTON)
Ne t'inquiète pas, nous apaiserons la Marquise, et heureusement te voilà libre. (Acte 2, scène 12, DORANTE)
Ce qui m'en fâche, c'est que me voilà pourtant obligé d'épouser cette folle de comtesse ; il n'y a point d'autre parti à prendre ; car, à propos de quoi Hortense me refuserait-elle, si ce n'est à cause de Dorimène ? (Acte 2, scène 13, ROSIMOND)
C'est son coeur qui le mène en dépit qu'il en ait, voilà ce que c'est. (Acte 3, scène 1, MARTON)
Quand on n'examine pas les gens, voilà comme on les explique. (Acte 3, scène 5, ROSIMOND)
Voilà comme on est un sot. (Acte 3, scène 5, MARTON)
Voilà mes torts. (Acte 3, scène 5, ROSIMOND)
Je viens de rencontrer la Marquise qui m'a saluée d'un air si glacé, si dédaigneux, que voilà qui est fait, abandonnons ce projet ; il y a des moyens de se passer d'une cérémonie si désagréable : elle me rebuterait de notre mariage. (Acte 3, scène 7, DORIMÈNE)
Voilà comme vous m'aviez appris à faire, et cela me fatiguait ; au lieu qu'à présent je suis si à mon aise : Bonjour, Marton, comment te portes-tu ? (Acte 3, scène 8, FRONTIN)
C'est parler que cela ; voilà ce qu'on appelle des expressions. (Acte 3, scène 9, MARTON)
Voilà qui ne vaut rien, vous retombez. (Acte 3, scène 9, MARTON)
C'est un malentendu qui nous sépare ; et puis, concluons quelque chose, un mariage arrêté, convenable, dont je faisais cas : voilà de votre style ; et avec qui ? (Acte 3, scène 9, MARTON)
Triomphez donc d'un malheureux qui vous adorait, qui a pourtant négligé de vous le dire, et qui a porté la présomption, jusqu'à croire que vous l'aimeriez sans cela : voilà ce que j'étais devenu par de faux airs ; refusez-m'en le pardon que je vous en demande ; prenez en réparation de mes folies l'humiliation que j'ai voulu subir en vous les apprenant ; si ce n'est pas assez, riez-en vous-même, et soyez sûre d'en être toujours vengée par la douleur éternelle que j'en emporte. (Acte 3, scène 10, ROSIMOND)
Voilà qui est bien particulier ! (Acte 3, scène 11, DORIMÈNE)

LA MÃ‰PRISE (1739)

Voilà ce qu'elle me dit ; et que je vous rends mot pour mot, comme je l'ai traduit d'après ses yeux. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Bonjour, chère enfant ; reconnaissez-moi, me voilà, c'est le véritable. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
À merveilles, voilà des appas dans la compagnie de qui il serait difficile de se porter mal. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Me voilà payé avec un bis. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
En voilà deux ici, ta maîtresse a les deux autres. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Voilà de fort bons procédés. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Oui, Monsieur, la vérité toute pure est que je suis adoré, parce qu'avec moi cela va un peu vite, et que vous êtes à la veille de l'être ; et je vous le prouve, car voilà votre future idolâtre qui vous cherche. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Vous m'avez demandé si je vous haïssais ; je vous ai répondu que non ; en voilà bien assez, ce me semble ; n'imaginez pas que j'aille plus loin. (Acte 1, scène 4, HORTENSE)
Non, Madame, mes réflexions sont faites, et je le répète encore, je ne vivrai que pour vous, ou je ne vivrai pour personne ; trouver grâce à vos yeux, voilà à quoi j'ai mis toute ma fortune, et je ne veux plus rien dans le monde, si vous me défendez d'y aspirer. (Acte 1, scène 4, ERGASTE)
Ne voilà-t-il pas encore ma soeur ! (Acte 1, scène 6, HORTENSE)
Vous voilà, ma soeur ? (Acte 1, scène 6, CLARICE)
Le voilà tout venu. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Voilà deux fois que je lui parle aujourd'hui. (Acte 1, scène 11, ERGASTE)
Oui-da, Monsieur ; esprit de femme et caprice : voilà tout ce que c'est ; qui dit l'un, suppose l'autre ; les avez-vous jamais vus séparés ? (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Tout juste ; voilà l'article qui nous manquait : plus de fréquentation, c'est l'intention de la tablette. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
J'avoue que voilà le vertigo le mieux conditionné qui soit jamais sorti d'aucun cerveau femelle. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Voilà de jolies paroles que tu chantes là. (Acte 1, scène 13, FRONTIN)
Vous voilà dans un mouvement épouvantable à cause de la question du monde la plus simple que je vous fais. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
La voilà mot pour mot ; il ne faut pas grande mémoire pour en retenir les paroles. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Monsieur, je la vois ; la voilà qui arrive, et je me sauve ; c'est peut-être le soufflet qui a manqué tantôt, qu'elle vient essayer de faire réussir. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Monsieur, voilà une friponne, sur ma parole. (Acte 1, scène 22, FRONTIN)

LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI (1729)

Je pense que voilà le seigneur Trivelin ; c'est lui-même. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Voilà ma façon de penser. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
J'ai logé partout, sur le pavé ; chez l'aubergiste, au cabaret, chez le bourgeois, chez l'homme de qualité, chez moi, chez la justice, qui m'a souvent recueilli dans mes malheurs ; mais ses appartements sont trop tristes, et je n'y faisais que des retraites ; enfin, mon ami, après quinze ans de soins, de travaux et de peines, ce malheureux paquet est tout ce qui me reste ; voilà ce que le monde m'a laissé, l'ingrat ! (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
Je n'ai jamais entendu parler de cette race-là, mais voilà de vilains noms. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Mais la voilà qui vient ; retire-toi à l'écart, afin que je lui parle. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Voici votre commission, écoutez-moi : vous direz à ma soeur qu'elle ne soit point en peine de moi ; qu'à la dernière partie de bal où mes amies m'amenèrent dans le déguisement où me voilà, le hasard me fit connaître le gentilhomme que je n'avais jamais vu, qu'on disait être encore en province, et qui est ce Lélio avec qui, par lettres, le mari de ma soeur a presque arrêté mon mariage ; que, surprise de le trouver à Paris sans que nous le sussions, et le voyant avec une dame, je résolus sur-le-champ de profiter de mon déguisement pour me mettre au fait de l'état de son coeur et de son caractère ; qu'enfin nous liâmes amitié ensemble aussi promptement que des cavaliers peuvent le faire, et qu'il m'engagea à le suivre le lendemain à une partie de campagne chez la dame avec qui il était, et qu'un de ses parents accompagnait ; que nous y sommes actuellement, que j'ai déjà découvert des choses qui méritent que je les suive avant que de me déterminer à épouser Lélio ; que je n'aurai jamais d'intérêt plus sérieux. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Le voilà, Monsieur. (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Il m'a dit que vous étiez une fille, et voilà tout ; et moi je l'ai cru ; car je ne chicane sur la qualité de personne. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
Tiens, voilà déjà six louis d'or d'avance pour ta discrétion, et en voilà déjà trois pour tes services. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Le voilà plongé dans une grande rêverie. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Voilà ce qu'il me faut ; tu n'as pas un honneur mal entendu sur une infinité de bagatelles qui arrêtent les sots ? (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Voilà un vilain début. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Voilà tout. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Voilà qui est fait ; me voilà prêt à exécuter ce que tu souhaites. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Dès que tu as un désert, à la bonne heure ; voilà son affaire. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
À l'égard de l'ennui ; si vous saviez l'art de m'en donner auprès de vous, ne me l'épargnez pas, Comtesse ; c'est un vrai présent que vous me ferez ; ce sera même une bonté ; mais cela vous passe, et vous ne donnez que de l'amour ; voilà tout ce que vous savez faire. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Je lui ai déjà témoigné que je souhaiterais avoir l'honneur de lui parler ; mais le voilà qui s'entretient avec la Comtesse ; attendons qu'il ait fait avec elle. (Acte 2, scène 1, TRIVELIN)
Je ne sais que vous dire ; mais voilà un effectivement qui ne devrait pas se trouver là, par exemple. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Achevez, Monsieur, concluez que je suis une capricieuse ; voilà ce que vous voulez dire, je vous entends bien. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Me voilà devenue visionnaire à présent ; continuez, Monsieur, continuez ; vous ne voulez pas rompre le dédit ; cependant c'est moi qui ne veux plus ; n'est-il pas vrai ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Mais voilà le valet du Chevalier. (Acte 2, scène 3, LÉLIO)
L'une avec l'autre, et qui pourtant ont la rage de se trouver presque toujours ensemble ; voilà ce qui me passe. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Sans difficulté, tu es un coquin : voilà un prélude de reconnaissance bien bizarre. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Adieu ; tu dois être content ; te voilà payé. (Acte 2, scène 3, LÉLIO)
De toutes les grimaces que m'a fait la fortune, voilà certes la plus comique ; me payer en exemption de coups de bâton ! (Acte 2, scène 4, TRIVELIN)
Te voilà ! (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
Voilà mon maître, je ne saurais ; mais va m'attendre. (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
Vous voilà, Chevalier sans pareil. (Acte 2, scène 6, TRIVELIN)
Vous voilà dans l'erreur de tout le monde. (Acte 2, scène 6, TRIVELIN)
S'il ne tient qu'à cela pour venir à bout du dessein que je poursuis, emmène-le, et engage-le au secret, voilà de quoi le faire taire. (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Oui-da ; oubliez que je souhaitais que vous restassiez ici ; voilà tout. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Voilà une commission qui m'en donne une autre, c'est celle de rester, et je m'en tiens à la dernière. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Le voilà un peu mieux placé, par exemple. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
En voilà assez ; rendez-moi ma main ; elle n'a que faire là ; vous parlerez bien sans elle. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Revenons ; vous m'aimez, voilà qui va fort bien, mais comment ferons-nous ? (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Moi, je le suis de lui ; nous voilà quittes. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Je suis vif, et je vous adore, me voilà tout entier ; mais trouvons un expédient qui vous mette à votre aise : si je vous déplais, dites-moi de partir, et je pars, il n'en sera plus parlé ; si je puis espérer quelque chose, ne me dites rien, je vous dispense de me répondre ; votre silence fera ma joie, et il ne vous en coûtera pas une syllabe. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Voilà une femme bien dupe ! (Acte 2, scène 10, LÉLIO)
Monsieur, voilà qui est fini ; je ne serai plus gaillard. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
De l'or du Pérou ; voilà comme on dit qu'il s'appelle. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Vraiment oui ; voilà mon affaire. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Voilà justement le secret qui fait avoir un présent, quand on le garde. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Je l'aime par la règle générale qu'il faut aimer tout le monde ; voilà ce qui le tire d'affaire auprès de moi. (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Voilà un pouls qui dénote un transport au cerveau ; il faut que tu aies reçu un coup de soleil. (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Chevalier, je t'en ai cru une ; voilà la vérité. (Acte 3, scène 3, LÉLIO)
Parce qu'étant seul il m'avait entendu dire quelque chose de notre projet, qu'il pouvait rapporter à la Comtesse ; voilà pourquoi, Monsieur. (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous avons été boire ensemble, le cabaret en est témoin et je reviens exprès pour avoir l'or et le coeur ; et voilà qu'on m'appelle un faquin ! (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Vous voilà bien déconcertée, ma mie. (Acte 3, scène 5, LÉLIO)
Je suis fille, assez jolie, comme vous voyez, et dont les agréments seront de quelque durée, si je trouve un mari qui me sauve le désert et le terme des quinze jours ; voilà ce que je suis, et, par-dessus le marché, presque aussi méchante que vous. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Non ; vous manquez votre proie ; voilà tout ; il est vrai qu'elle était assez bonne ; mais aussi pourquoi êtes-vous loup ? (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
Tiens, le voilà. (Acte 3, scène 5, LÉLIO)
Vous voilà dans vos petites folies ; Vous savez qu'elles sont aimables, et c'est ce qui vous rassure ; il est vrai que vous m'amusez. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Il faut avouer que voilà un fripon bien sûr de ce qu'il vaut. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Joignez-y un sergent ; vous voilà payée. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Hé, hé, voilà un mais qui a l'air honteux. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Voilà ce que c'est que ma facilité pour un homme haïssable, que j'ai toujours deviné que je haïrais ; j'ai toujours eu certaine antipathie pour lui, et je n'ai jamais eu l'esprit d'y prendre garde. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Tenez, Madame, il me semble que je le vois à vos genoux, que vous l'écoutez avec un plaisir, qu'il vous jure de vous adorer toujours, que vous le payez du même serment, que sa bouche cherche la vôtre, et que la vôtre se laisse trouver ; car voilà ce qui arrive ; enfin je vous vois soupirer ; je vois vos yeux s'arrêter sur lui, tantôt vifs, tantôt languissants, toujours pénétrés d'amour, et d'un amour qui croît toujours. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Voilà ce que je ne vous dirai pas. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Périssent tous les biens du monde, et qu'il parte ; rompez avec lui la première, voilà mon bien. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Tu n'avais qu'un mot à dire, qu'un petit mot ; et en voilà plus de cent de bon compte et rien ne s'avance ; cela me réjouit. (Acte 3, scène 7, LE CHEVALIER)
Voilà une lettre qu'on vient d'apporter de la poste, Madame. (Acte 3, scène 7, UN-VALET)
Me voilà en belle posture, avec sa main qu'elle m'offre, que je lui demande avec fracas, et dont je ne me soucie point. (Acte 3, scène 8, LÉLIO)
Me voilà fort embarrassé. (Acte 3, scène 8, LÉLIO)
Voilà tout. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
Mais il n'est pas juste qu'un misérable dédit vous brouille ensemble ; tenez, ne vous gênez plus ni l'un ni l'autre ; le voilà rompu. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)
On vous a écrit qu'elle était belle ; on vous a trompé, car la voilà ; mon visage est l'original du sien. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)
Je vous aurais mené assez loin, si j'avais pu vous tenir compagnie ; voilà bien de l'amour de perdu ; mais, en revanche, voilà une bonne somme de sauvée ; je vous conterai le joli petit tour qu'on voulait vous jouer. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)

LES SERMENTS INDISCRETS (1732)

Te voilà, Lisette, approche ; je viens d'apprendre que Damis est arrivé hier de Paris, qu'il est actuellement chez son père ; et voici une lettre qu'il faut que tu lui rendes, en vertu de laquelle j'espère que je ne l'épouserai point. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Non, je ne me vante point de cela, et j'aurais tort de le faire, car j'ai l'âme tendre, quoique naturellement vertueuse : et voilà pourquoi le mariage serait une très mauvaise condition pour moi. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Les voilà. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Excusez-moi, Monsieur ; la voilà : c'est la même chose, je la représente. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Moi, qui ne saurais rien refuser à un père si tendre, j'arrive, et me voilà. (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Et moi du mien, Monsieur, je vous le promets, car je puis hardiment me montrer après ce que vous venez de dire ; allons, Monsieur, le plus fort est fait, nous n'avons à nous craindre ni l'un ni l'autre : vous ne vous souciez point de moi, je ne me soucie point de vous ; car je m'explique sur le même ton, et nous voilà fort à notre aise ; ainsi convenons de nos faits ; mettez-moi l'esprit en repos ; comment nous y prendrons-nous ? (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Je puis avoir le coeur prévenu, je pense qu'en voilà assez, Monsieur, et que ce que je dis là vaut bien un serment de ne vous épouser jamais ; serment que je fais pourtant, si vous le trouvez nécessaire. (Acte 1, scène 6, LUCILE)
Tais-toi, en voilà assez ; tout ce que j'entends me fait juger qu'il n'y a, peut-être, que du malentendu dans cette affaire-ci. (Acte 2, scène 2, ORGON)
Je pense que tu n'es qu'un sot ; voilà tes études faites. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Allons, ranimons-nous, voilà qui est fini : tiens, je ne saurais te souffrir. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Adieu, je me retire : voilà ta maîtresse qui accourt ; confirme-la dans ses dégoûts. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
Voilà tout le produit de votre zèle, voilà comme on gâte tout quand on n'a point de tête. (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Voilà ce que c'est ; parce que vous ne savez plus que dire, les coeurs à donner ne vous coûtent plus rien, vous en faites bon marché, Lisette ! (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Vous n'en savez rien, Damis ; voilà qui est à merveille ; mais je vous avertis d'y songer pourtant ; car je ne suis pas obligée d'avoir plus d'imagination que vous. (Acte 2, scène 8, LUCILE)
Quelque chose de plus net, de plus positif, de plus clair ; nous verrons ne signifie rien ; nous verrons qu'on nous mariera, voilà ce que nous verrons : êtes-vous curieux de voir cela ? (Acte 2, scène 8, LUCILE)
Voilà tous les engagements que vous m'avez fait prendre, et que je dois respecter de peur du reproche. (Acte 2, scène 8, DAMIS)
Mais voilà qui est extrêmement commode ! (Acte 2, scène 8, LUCILE)
Quoi qu'il en soit, en voilà assez ; je m'aperçois que ces plaisanteries-là tendent à me dégoûter de la conversation. (Acte 2, scène 8, LUCILE)
Voilà toute la différence que je trouve dans cette histoire. (Acte 2, scène 10, DAMIS)
Voilà tout ce que je vous demande. (Acte 2, scène 10, LUCILE)
Nous y voilà ; je savais votre réponse avant que vous me la fissiez ; je vous connais toutes deux : l'une, de peur de me fâcher, épouserait ce qu'elle n'aime pas ; l'autre, par retenue pour sa soeur, refuserait d'épouser ce qu'elle aime. (Acte 3, scène 2, ORGON)
Parlez donc, vous voilà comme une statue. (Acte 3, scène 2, LUCILE)
Voilà ce qu'on appelle une véritable union de coeurs, un vrai mariage d'inclination, et jamais on n'en devrait faire d'autres. (Acte 3, scène 3, ERGASTE)
Me voilà, Monsieur. (Acte 3, scène 4, FRONTIN)
Voilà donc pourquoi Lucile m'a si bien reçue tout à l'heure : elle a su que j'ai dit à son père qu'elle n'aimait point Damis, que Damis se déclarait pour sa soeur ; on veut à présent qu'il l'épouse ; je n'ai point prévu ce coup-là, et je me compte disgraciée ; j'ai vu Lucile trop inquiète : apparemment que ton maître ne lui est point indifférent ; et je perds tout, si elle me congédie. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Voilà ce que c'est que de n'avoir pas laissé aller les choses : je crois que nos gens s'aimeraient sans nous. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Voilà notre tort ; c'est de n'avoir pas prévu l'infaillible effet de nos mérites. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Te voilà, Frontin ? (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Au moins, Monsieur, je vous demande le secret ; profitez-en, voilà tout. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Voilà à quoi je mettrais ma gloire, et non pas à me tenir douloureusement sur mon quant-à-moi, comme vous faites, et à me dire : Voyons ce qu'il dit, voyons ce qu'il ne dit pas ; qu'il parle, qu'il commence ; c'est à lui, ce n'est pas à moi ; mon sexe, ma fierté, les bienséances, et mille autres façons inutiles avec Monsieur qui tremble, et qui a la bonté d'avoir peur que son amour ne vous alarme et ne vous fâche. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Adieu, j'ai tout dit ; vous voilà débrouillés, profitez-en. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Voilà bien la question d'un homme qui n'a ni frère ni soeur, et qui ne sait pas combien ils sont chers ! (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Voilà une aventure qui a tout l'air de nous souffler notre patrimoine. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Non, Frontin, il n'y a plus rien à tenter là-dessus ; Lisette a beau dire, on ne saurait s'expliquer plus nettement que l'a fait Lucile, et voilà qui est fini, il ne s'agit plus que d'éviter l'embarras où je suis du côté de Phénice. (Acte 4, scène 1, DAMIS)
Fâché ; mais il était temps qu'il partît ; voilà Phénice qui arrive. (Acte 4, scène 3, FRONTIN)
En voilà bien assez : je suis au fait, et de peur d'être ingrate, je te confie à mon tour que ta discrétion mériterait le châtiment du bâton. (Acte 4, scène 3, PHÉNICE)
MONSIEUR Ergaste ; voilà des amants qu'il ne faudra pas prier de signer leur contrat de mariage. (Acte 4, scène 5, ORGON)
Damis, il y a aujourd'hui une fatalité sur vos tendresses ; voilà ma soeur qui vous voit baiser ma main. (Acte 4, scène 6, PHÉNICE)
Me voilà bien trompée ! (Acte 4, scène 7, PHÉNICE)
Voilà une petite narration de bon goût que vous me faites là ; je ne vous conseille pas de la faire à d'autres qu'à moi. (Acte 4, scène 7, LUCILE)
Tenez, voilà Lisette qui passe ; elle est instruite, appelons-la. (Acte 4, scène 7, LUCILE)
Voilà qui est net. (Acte 4, scène 8, LUCILE)
Enfin, Madame, il n'est plus question de notre mariage ; vous voilà libre, et puisqu'il le faut, j'épouserai Phénice. (Acte 4, scène 10, DAMIS)
Voilà, ce me semble, tout ce qu'on peut faire en pareil cas pour ton maître, et j'ai bonne opinion de cela ; mais retire-toi ; voici Lucile qui me cherche apparemment ; je lui ai toujours dit qu'elle aimait Damis sans qu'elle l'ait avoué, et je vais changer de ton afin de la forcer à en changer elle-même. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Lisette, vous en direz tout ce qu'il vous plaira, mais voilà des fatalités qui me passent et qui ne m'appartiennent point du tout. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Si je n'en ai pas d'autre garant que vos connaissances, je n'ai qu'à m'y fier, me voilà bien instruite. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Et voilà ce que c'est : on croit se déterminer, on croit agir, on croit suivre ses sentiments, ses lumières, et point du tout ; il se trouve qu'on n'a qu'un esprit d'emprunt, et qu'on ne vit que de la folie de ceux qui s'emparent de votre confiance. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Notre vanité et notre coquetterie, voilà les plus grandes sources de nos passions, voilà d'où les hommes tirent le plus souvent tout ce qu'ils valent. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Voilà pourtant ce qu'a produit un cabinet de plus dans mon histoire. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
Je sors, car voilà votre père ; mais vous aurez beau dire, si Damis se voyait forcé d'épouser Phénice, ne vous attendez pas que je reste muette. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Si tu avais voulu de Damis, il ne serait pas à elle, ainsi te voilà hors d'intérêt ; et dans le fond, ton coeur t'a bien conduit : Damis et toi, vous n'étiez pas nés l'un pour l'autre. (Acte 5, scène 3, ORGON)
D'ailleurs, je pouvais quelque jour vouloir me marier moi-même, et me voilà forcée d'y renoncer. (Acte 5, scène 3, LUCILE)
Oui, me voilà condamnée à n'y plus penser ; on ne revient jamais de l'accident humiliant qui m'arrive aujourd'hui : il faut désormais regarder mon coeur et ma main comme disgraciés ; il ne s'agit plus de les offrir à personne, ni de chercher de nouveaux affronts ; j'ai été dédaignée, je le serai toujours, et une retraite éternelle est l'unique parti qui me reste à prendre. (Acte 5, scène 3, LUCILE)
Tu es folle ; on sait que tu as refusé Damis, encore une fois, il le publie lui-même, et tout le risque que tu cours dans cette affaire-ci c'est de passer pour avoir le goût bizarre, voilà tout ; ainsi, tranquillise-toi, et ne va pas toi-même, par un mécontentement mal entendu, te faire soupçonner de sentiments que tu n'as point : voici ta soeur qui vient nous joindre, et à qui j'avais donné ordre de te parler, et je te prie de la recevoir avec amitié. (Acte 5, scène 3, ORGON)
Quoique Damis ne lui convienne point, on sait qu'il était venu pour elle, et elle croyait qu'on pouvait mieux faire que de vous le donner ; mais elle ne songe plus à cela, voilà qui est fini. (Acte 5, scène 4, ORGON)
En voilà assez. (Acte 5, scène 4, LUCILE)
Voilà ce que je demandais ; allons, mes enfants, réconciliez-vous, et soyez bonnes amies : voici Damis qui vient fort à propos. (Acte 5, scène 4, ORGON)
Approchez, vous dis-je, venez ici, et laissez-vous conduire ; allons, Monsieur, rendez hommage à votre vainqueur, et jetez-vous à ses genoux tout à l'heure... à ses genoux, vous dis-je : et vous, ma soeur, tenez-vous un peu fière ; ne lui tendez pas la main en signe de paix, mais ne la retirez pas non plus ; laissez-la aller, afin qu'il la prenne ; voilà mon projet rempli : adieu ; le reste vous regarde. (Acte 5, scène 6, PHÉNICE)
Assurément, voilà qui est particulier ; mais levez-vous donc pour vous expliquer. (Acte 5, scène 7, LUCILE)

LA COLONIE (1750)

Le butor, voilà ce qui est après. (Acte 1, scène 2, MADAME SORBIN)
Voilà qui est bien dur ! (Acte 1, scène 8, PERSINET)
Nous voilà. (Acte 1, scène 9, UNE FEMME)
Et ce qui est encore incomparable, c'est de vivre avec toutes ces belles choses-là, comme si de rien n'était ; voilà le surprenant, mais ce que j'en dis n'est pas pour interrompre, paix. (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
Ou bien, c'est à savoir prononcer sur des ajustements, c'est à les réjouir dans leurs soupers, c'est à leur inspirer d'agréables passions, c'est à régner dans la bagatelle, c'est à n'être nous-mêmes que la première de toutes les bagatelles ; voilà toutes les fonctions qu'ils nous laissent ici-bas ; à nous qui les avons polis, qui leur avons donné des moeurs, qui avons corrigé la férocité de leur âme ; à nous, sans qui la terre ne serait qu'un séjour de sauvages, qui ne mériteraient pas le nom d'hommes. (Acte 1, scène 9, ARTHÉNICE)
Ce monde-ci n'y gagne rien ; voilà ce qu'il faut pleurer. (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
Oui, afin qu'ils soupirent plus que jamais à nos genoux, et qu'ils meurent de douleur de se voir rebutés ; voilà ce qu'on appelle une indignation de bon sens, et vous êtes dans le faux, Madame Sorbin, tout à fait dans le faux. (Acte 1, scène 9, UNE AUTRE FEMME)
Pardi, me voilà bien ébahie ; eh ! (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
Obéissez ; voilà de grands airs. (Acte 1, scène 9, UNE DES FEMMES)
Me voilà un peu revenu, dites-moi le reste à présent, mais parlez-moi de plus près, et non pas en mon absence. (Acte 1, scène 11, PERSINET)
Mais voilà les hommes qui sortent, je m'enfuis pour avertir ma mère ! (Acte 1, scène 11, LINA)
Voilà une belle bagatelle en comparaison de la tendresse des dames ! (Acte 1, scène 12, PERSINET)
Voilà donc ce qu'elles voulaient dire tantôt ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR SORBIN)
Voilà ce que c'est, faute d'étoffe l'habit est trop court. (Acte 1, scène 13, MADAME SORBIN)
C'est que le mariage qui se fait entre les hommes et nous, devrait aussi se faire entre leurs pensées et les nôtres ; c'était l'intention des Dieux, elle n'est pas remplie, et voilà la source de l'imperfection des lois ; l'Univers en est la victime, et nous le servons en vous résistant. (Acte 1, scène 13, ARTHÉNICE)
Cependant le respect est un sot ; finissons, Monsieur Sorbin, qui êtes élu, mari, maître et chef de famille ; tout cela est bel et bon ; mais écoutez-moi pour la dernière fois, cela vaut mieux ; nous disons que le monde est une ferme, les Dieux là-haut en sont les Seigneurs, et vous autres hommes, depuis que la vie dure, en avez toujours été les fermiers tout seuls, et cela n'est pas juste, rendez-nous notre part de la ferme ; gouvernez, gouvernons ; obéissez, obéissons ; partageons le profit et la perte ; soyons maîtres et valets en commun ; faites ceci, ma femme ; faites ceci, mon homme ; voilà comme il faut dire, voilà le moule où il faut jeter les lois, nous le voulons, nous le prétendons, nous y sommes butées ; ne le voulez-vous pas ? (Acte 1, scène 14, MADAME SORBIN)
Voilà une départie qui me procure la mort, je n'irai jamais jusqu'au souper. (Acte 1, scène 16, PERSINET)
C'est vous qui êtes le plus mutin de la bande, Seigneur Hermocrate ; car voilà Monsieur Sorbin qui est le meilleur_acabit d'homme ; voilà moi qui m'afflige à faire plaisir ; voilà le Seigneur Timagène qui le trouve bon ; personne n'est tigre, il n'y a que vous ici qui portiez des griffes, et sans vous, nous partagerions la ferme. (Acte 1, scène 16, PERSINET)
Ces belles personnes me suivent, et voilà pour vos écritures, Monsieur le Notaire ; tâchez de nous griffonner le papier sur ce papier. (Acte 1, scène 16, PERSINET)
Madame, on vient d'apercevoir une foule innombrable de Sauvages qui descendent dans la plaine pour nous attaquer ; nous avons déjà assemblé les hommes ; hâtez-vous de votre côté d'assembler les femmes, et commandez-nous aujourd'hui avec Madame Sorbin, pour entrer en exercice des emplois militaires ; voilà des armes que nous vous apportons. (Acte 1, scène 18, TIMAGÈNE)

LE DÃ‰NOUEMENT IMPRÃ‰VU (1727)

Voilà de fort jolies mignardises ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Voilà où j'en suis. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Le voilà, prenons une contenance qui prépare les voies. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Comme vous voilà faite ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
Me voilà, mon père. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Calmez-vous, je me tais : voilà l'agrément qu'il y a d'avoir affaire à une personne raisonnable ! (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Voilà qui est fait ; ce n'était qu'une citation que je voulais faire. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Voilà ma réponse : retirez-vous. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
Je crois que le voilà ; c'est lui-même. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Voilà un joli homme ! (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Vous demeurez à la campagne, et je ne l'aimais pas avant que je vous eusse connu ; il y a quatre ans que je connais Dorante ; l'habitude de le voir me l'avait rendu plus supportable que les autres hommes ; il me convenait, il aspirait à m'épouser, et dans tout ce que j'ai fait, je me gardais moins à lui, que je ne me sauvais du malheur imaginaire d'être à vous : voilà tout, êtes-vous content ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE-ARGANTE)
Voilà qui va fort ben. (Acte 1, scène 12, MAITRE-PIERRE)

LA DISPUTE (1747)

La voilà, c'est vous, qu'elle est bien faite ! (Acte 1, scène 4, EGLÉ)
Ils me l'ont dit, vous êtes fait exprès pour moi, moi faite exprès pour vous, ils me l'apprennent : voilà pourquoi nous nous aimons tant, je suis votre Eglé, vous mon Azor. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Tenez, voilà ma main, consolez-vous d'avoir été caché. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Regardez, voilà comme il faisait tantôt, fallait-il appeler à mon secours ? (Acte 1, scène 6, EGL?)
L'homme a raison, tout ce qu'il vous dit là, je le sens ; voilà pourtant où nous en sommes, et vous qui. (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
Azor et moi, nous nous aimons, voilà qui est fini, devenez beau tant qu'il vous plaira, que nous importe ? (Acte 1, scène 6, EGLÉ)
C'est Eglé, c'est ma chère femme, la voilà, sinon que la véritable est encore plus belle. (Acte 1, scène 6, AZOR)
Le voilà d'une autre manière. (Acte 1, scène 6, CARISE)
Nos visages vont se toucher, voilà qu'ils se touchent, quel bonheur pour le mien ! (Acte 1, scène 7, AZOR)
Voilà qui est particulier ! (Acte 1, scène 9, ADINE)
Je vous dis que c'est d'abord moi qu'on voit, moi qu'on informe de ce qu'on pense, voilà comme cela se pratique, et vous voulez que ce soit moi qui vous contemple pendant que je suis présente ! (Acte 1, scène 9, EGLÉ)
Tenez, en voilà un meilleur, venez apprendre à vous connaître et à vous taire. (Acte 1, scène 9, ADINE)
Sortons d'ici, voilà l'heure de votre leçon de musique, je ne pourrai pas vous la donner si vous tardez. (Acte 1, scène 11, CARISE)
Des yeux qui ne font pas plaisir, qui regardent, voilà tout ; une bouche ni grande ni petite, une bouche qui lui sert à parler ; une figure toute droite, toute droite et qui serait pourtant à peu près comme la nôtre, si elle était bien faite ; qui a des mains qui vont et qui viennent, des doigts longs et maigres, je pense ; avec une voix rude et aigre ; oh ! (Acte 1, scène 12, ADINE)
Voilà ce que c'est, je vous trouve de même, un bon camarade, moi un autre bon camarade, je me moque du visage. (Acte 1, scène 13, AZOR)
Oui, mais nous fuyons bien tard : voilà le combat qui vient, le camarade arrive. (Acte 1, scène 15, EGLÉ)
Carise, voila trop de qualités, il n'y a pas moyen de résister ; Mesrin, venez que je vous aime. (Acte 1, scène 16, EGLÉ)
C'est qu'il a des yeux, voilà tout. (Acte 1, scène 16, EGLÉ)
Il y a autant de femmes que d'hommes ; voilà les unes, et voici les autres ; voyez, Meslis, si parmi les femmes vous n'en verriez pas quelqu'une qui vous plairait encore plus que Dina, on vous la donnerait. (Acte 1, scène 20, CARISE)

ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR (1723)

C'est bien dit, poursuivons : vous portez le jeune homme endormi dans votre palais, et vous voilà à guetter le moment de son réveil ; vous êtes en habit de conquête, et dans un attirail digne du mépris généreux que vous avez pour la gloire, vous vous attendiez de la part du beau garçon à la surprise la plus amoureuse ; il s'éveille, et vous salue du regard le plus imbécile que jamais nigaud ait porté : vous vous approchez, il bâille deux ou trois fois de toutes ses forces, s'allonge, se retourne et se rendort : voilà l'histoire curieuse d'un réveil qui promettait une scène si intéressante. (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
La voilà, en revanche, recevez votre leçon. (Acte 1, scène 2, LA FÉE)
En voilà donc assez : nous allons tâcher de vous divertir. (Acte 1, scène 2, LA FÉE)
Voilà ce qui me désespère. (Acte 1, scène 4, LE BERGER)
Moi, je vous ai vue : voilà tout. (Acte 1, scène 4, LE BERGER)
Voilà que je soupire, et je n'ai point eu de secret pour cela. (Acte 1, scène 5, SILVIA)
Voilà ce qui s'appelle un coeur de femme complet. (Acte 1, scène 6, TRIVELIN)
Je m'ennuie de ne point voir Arlequin ; je vais le chercher ; mais le voilà qui vient à nous : qu'en dis-tu, Trivelin ? (Acte 1, scène 6, LA FÉE)
Voilà des manières ! (Acte 1, scène 7, LA FÉE)
M'y voilà. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
J'aimerais autant ne point aimer que d'être obligée d'être sévère ; cependant elle dit que cela entretient l'amour, voilà qui est étrange ; on devrait bien changer une manière si incommode ; ceux qui l'on inventée n'aimaient pas tant que moi. (Acte 1, scène 10, SILVIA)
Vous voilà donc, mon petit coeur ? (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
Ne voilà-t-il pas encore ? (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
Tenez, voilà la mienne ; voyez si je ferai comme vous. (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
Voilà un petit mot qui me plaît comme tout. (Acte 1, scène 12, ARLEQUIN)
Tic, tac, tic, tac, ouf voilà des paroles qui me rendent malade. (Acte 1, scène 14, ARLEQUIN)
Mais essuyons mes yeux, le voilà qui vient. (Acte 1, scène 18, SILVIA)
Voilà la Fée. (Acte 1, scène 18, SILVIA)
Ma chère amie, voilà la machine ; je suis sorcier à cette heure ; tenez, prenez, prenez ; il faut que vous soyez sorcière aussi. (Acte 1, scène 22, ARLEQUIN)
Voilà encore ces vilains hommes qui me font peur. (Acte 1, scène 22, SILVIA)
En voilà assez, mon ami. (Acte 1, scène 22, SILVIA)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 35 textes (soit une présence dans 1,85 % des textes) dans lesquels il y a 1025 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 29,29 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Prologue	Total
1	F?LICIE	12	0	0	0	0	0	12
2	LA DOUBLE INCONSTANCE	27	30	17	0	0	0	74
3	LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE	10	0	0	0	0	0	10
4	LES ACTEURS DE BONNE FOI	13	0	0	0	0	0	13
5	ANNIBAL	2	4	0	5	5	0	16
6	LE TRIOMPHE DE PLUTUS	27	0	0	0	0	0	27
7	LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR	18	24	12	0	0	0	54
8	L'H?RITIER DE VILLAGE	17	0	0	0	0	0	17
9	L'?LE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES	10	0	10	6	0	4	30
10	LA JOIE IMPR?VUE	20	0	0	0	0	0	20
11	L'?PREUVE	16	0	0	0	0	0	16
12	LES SINC?RES	23	0	0	0	0	0	23
13	LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD	17	10	9	0	0	0	36
14	LA PROVINCIALE	24	0	0	0	0	0	24
15	LE PRINCE TRAVESTI	27	30	6	0	0	0	63
16	LES FAUSSES CONFIDENCES	16	16	16	0	0	0	48
17	LE LEGS	28	0	0	0	0	0	28
18	LA R?UNION DES AMOURS	16	0	0	0	0	0	16
19	LA FEMME FID?LE	8	0	0	0	0	0	8
20	L'?COLE DES M?RES	13	0	0	0	0	0	13
21	LE PR?JUGE VAINCU	13	0	0	0	0	0	13
22	LE TRIOMPHE DE L'AMOUR	11	12	6	0	0	0	29
23	LA SURPRISE DE L'AMOUR	24	21	14	0	0	0	59
24	L'ILE DES ESCLAVES	35	0	0	0	0	0	35
25	LA M?RE CONFIDENTE	13	10	5	0	0	0	28
26	LA COMM?RE	24	0	0	0	0	0	24
27	L'HEUREUX STRATAG?ME	17	8	6	0	0	0	31
28	LE PETIT MA?TRE CORRIG?	10	18	11	0	0	0	39
29	LA M?PRISE	21	0	0	0	0	0	21
30	LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI	16	22	29	0	0	0	67
31	LES SERMENTS INDISCRETS	7	13	13	10	16	0	59
32	LA COLONIE	20	0	0	0	0	0	20
33	LE D?NOUEMENT IMPR?VU	12	0	0	0	0	0	12
34	LA DISPUTE	19	0	0	0	0	0	19
35	ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR	21	0	0	0	0	0	21
	Total	607	218	154	21	21	4	1025