UN HOMME EN HABIT NOIR

SAYNÈTE

Jouée pour la première fois, à Paris, dans une représentation au théâtre de l'ODÉON, le 19 octobre 1872.

DEUXIÈME ÉDITION

1887. Droits de reproduction et de traduction réservés.

PAR ABRAHAM DREYFUS

PARIS, CALMANN LÉVY, éditeur, ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES, ÉDITEUR, 3 rue Auber, 3.

BOURLOTON.- Imprimerie réunies, 2, rue Mignon, 2.


Texte établi par Paul FIEVRE, janvier 2023.

Publié par Paul FIEVRE, févirer 2023.

© Théâtre classique - Version du texte du 31/10/2023 à 14:51:32.


PERSONNAGES

UN MONSIEUR, Monsieur SAINT-GERMAIN.

Extrait de 3jouons le Comédie" par Abraham Dreyfus, Deuxième édition. Paris : Calmann Lévy, 1887. pp. 1-38.


UN MONSfEUR EN HABIT NOIR

Un salon. Porte au fond, ouvrant sur une antichambre. Petite porte à gauche. ? Piano.? Cheminée surmontée d'une glace. ?AumUieu.une table avec livres, journaux de modes, album de photographies, buvard et encrier. Un fauteuil de chaque côté de la table. Une chaise près du fauteuil de droite.

LE MONSIEUR, parlant au dehors.

Comment ! Ils n'y sont pas !...

Entrant.

Vous êtes sûre que... C'est extraordinaire. Dites donc, Joséphine...

Il sort un instant comme pour parler à la bonne. Rentrant.

Je ne peux pas croire qu'ils n'y soient pas. Le rendez-vous était pour deux heures.

Tirant sa montre.

Il est deux heures trois minutes. On a bien trois minutes de grâce quand on vient pour une chose aussi sérieuse que celle qui m'amène : une demande en mariage.

Déclamant.

Au moment d'enchaîner sa destinée.

Ton naturel.

Je ne peux pas croire qu'ils n'y soient pas !... C'est un malentendu..., ça ne peut être qu'un malentendu. J'ai écrit hier au soir à mon futur beau-père que je viendrais terminer aujourd'hui notre affaire de mérinos... Il sait ce que cela veut dire... Nous n'avons pas voulu parler devant les domestiques de nos projets d'alliance ; alors il a été convenu que nous appellerions ça ? provisoirement - l'affaire des mérinos... Le mérinos, c'est moi. Quand mon beau-père me dit : « Eh bien. où en sommes-nous ?. » Je réponds ceci ou cela... et ma fiancée n'est pas obligée de rougir...

Il va et vient d'un air distrait.

Elle n'est pas obligée de rougir.

Décidément, ils sont en retard. Je n'en suis pas fâché. Cela me permettra de me préparer un peu... S'il m'avait fallu aborder immédiatement cette grave question des mérin...

Se reprenant.

du mariage, j'aurais été quelque peu embarrassé. Malgré moi, je suis ému... Je les attends avec impatience, avec une vive impatience, et pourtant rien ne me presse ! On éprouve souvent cet effet-là vous souffrez des dents, vous courez chez un dentiste...; on vous dit qu'il est sorti... Eh bien, ça vous fait plaisir... Et, le lendemain, vous y retournez... à la même heure.

Pause. Tirant sa montre.

Deux heures un quart. La bonne m'a dit qu'ils étaient allés visiter une exposition de tableaux... chez un professeur d'écriture ; ce doit être une toute petite exposition. On en fait partout maintenant, et mon beau-père n'en manque pas une... Oh ! Ils ont des goûts artistiques très prononcés dans la famille ; ma future va faire des copies au Louvre... avec sa mère ! Avec sa mère qui retourne la chercher à quatre heures.

Et la musique !... Voilà un art qui sera cultivé chez moi ! Ma femme me jouera tous les soirs Les Cloches du Monastère...   [ 1 Les Cloches du Monastère : nocturne pour piano de Louis James Alfred Lefébure-Wely (1817-1869), 1860.]

Il fredonne l'air.

C'est Un très joli morceau, et elle le joue très bien...

Il marche. Distrait.

Elle le joue très bien.

S'arrêtant.

Voyons ! Comment vais-je m'y prendre pour prononcer mon petit speech ? La tenue, d'abord.

Il se regarde dans la glace.

Hum !... Hum !...

Saluant.

« Monsieur. » Monsieur est un peu froid. « Cher Monsieur. » Cher Monsieur est un peu dégagé ; on dit « Cher Monsieur, passez-moi donc mon paletot. » C'est un peu dégagé. « Cher beau-père ?... » Non ! Ce mot-là viendra mieux à la fin de la phrase ; au commencement je ne suis pas encore son gendre, puisque c'est justement pour le devenir que... Et « Cher futur beau-père ?... » C'est trop long. - Si je l'appelais... - Si je ne l'appelais pas du tout ? Il y aurait peut-être moyen en balbutiant... « Veuillez excuser... l'émotion.... ce jour... l'honneur. mademoiselle votre fille... heureux et fier... profond respect. » Puis, nous nous embrasserons... la maman pleurera... - Il faut que la maman pleure... - Enfin tout s'arrangera.

C'est égal, je ne me doutais pas, il y a six semaines, que j'en arriverais là, moi le plus endurci des célibataires, moi qui avais juré... Mais la vie est ainsi faite ! À force de fréquenter les ménages des autres, on finit par être pris à son tour.

Ces choses-là vous arrivent toujours au moment où vous vous y attendez le moins. Vous avez été invité à une soirée..., on a dansé... vous êtes fatigué... vous tombez sur une chaise. Paf ! Vous vous trouvez assis à côté de la maîtresse de la maison :

- Eh bien, monsieur Frédéric, vous ne vous mariez donc pas ?

- Mon Dieu ! Madame... Je vous avoue que je ne songeais nullement...

- Vous ne pouvez pourtant pas rester vieux garçon ?...

- Vieux garçon ! Vieux garçon !...

? Vous avez quarante ans...

- Oh ! Pas encore ! Trente-neuf ans et deux mois tout au plus.

? Vous n'êtes pas d'une santé très robuste...

? Pardon !...

- Vous pouvez tomber malade, et si vous n'avez pas auprès de vous une épouse dévouée... Voyons, laissez-moi faire votre bonheur une jeune personne charmante, parfaitement élevée, excellente musicienne, soixante mille francs et deux oncles très riches et très âgés...

Au public. ? Naïvement.

Et ça, c'est vrai !... J'ai vu les deux oncles. Il n'y a rien à dire on ne peut pas être plus âgé.

Et voilà pourquoi j'ai endossé cet habit noir, symbole de cérémonie ; voilà pourquoi j'attends aujourd'hui Monsieur César Baudichon, ancien pédicure... Mon beau-père est un ancien pédicure... C'est dans ce commerce qu'il a fait sa fortune... Vous me direz « Mais comment. » - Oui, je sais bien qu'à première vue, ça paraît drôle ; mais vous allez voir qu'au fond il n'y a rien de plus naturel.

Mon beau-père avait pour clients de grands personnages, des ministres, des princes de la finance... Il était reçu dans leur intimité, dès le matin... - On ne se gênait pas avec lui... - Et, tout en... travaillant, il entendait ces messieurs causer de leurs affaires. Nouvelles politiques, secrets d'État, bruits de Bourse, mon beau-père avait tout ainsi de première main. ? Quand je dis de première main, c'est une façon de parler. - Toujours est-il qu'il prenait des notes et qu'après la séance, il courait chez son agent de change : « Vendez mes Espagnols ! Rachetez-moi de l'Autrichien ! ? Renoncez au Turc ! » Bref, au bout de cinq années d'exercice, il possédait une maison de campagne à Bougival et vingt-mille francs de rente. Partir de si bas et arriver si haut ! Voilà ce que c'est que le travail !

Avec force.

Voilà ce que c'est que...

Changeant de ton.

Ils n'arrivent toujours pas !

C'est ennuyeux. C'est très ennuyeux ! Pendant ce temps-là, je me défraîchis... Quand je suis entré, j'étais reluisant ; je suis sûr que je ne reluis plus...

Il se regarde dans la glace.

Et J'ai une épingle dans le cou !

Il arrange son col.

Je l'ai mise pour remplacer un satané bouton qui s'est cassé... Oh ! Le bouton qui casse ! On ne sait pas ce que ça vous coûte... J'en ai eu un qui m'est revenu à trois cent quarante-cinq francs... - Tout posé.

Descendant.

Voici la chose c'était un dimanche, au mois de mai ; je m'habillais pour aller déjeuner à la campagne, chez mon chef de bureau...

Faisant le geste d'attacher son faux-col.

Et je me dépêchais,je me dépêchais... Crac ! Mon bouton saute ! Je le rattrape...; mais je n'avais ni fil ni aiguille... Ah ! Parbleu ! Si j'en avais eu... Cela ne m'aurait pas servi davantage...; mais je n'en avais pas. - J'étais donc très embarrassé, lorsque ma voisine.

Avec mystère.

Une charmante voisine.

Après un instant de réflexion.

Ce serait trop long à raconter... Enfin, au bout de la journée, j'avais dépensé trois cent quarante-cinq francs... J'ai donc raison de dire qu'on ne sait jamais ce que ça vous coûte.

Heureusement que je vais en avoir fini avec toutes ces misères de la vie de garçon ! J'aurai un ménage à moi ! Une femme à moi ! Des enfants à moi ! Oh ! Oui, le mariage est une belle institution !... C'est plus qu'une institution : c'est une école !... L'école des bonnes moeurs et des vertus civiques... C'est un devoir social et religieux, religieux et social...

Changeant do ton.

Et puis, je peux tomber malade, comme le disait cette dame... Si l'on n'a pas auprès de soi une épouse dévouée...

Criant.

Aïe ! Encore cette maudite épingle ! Ma foi ! Tant pis !... Je n'y tiens plus !...

Il retire son habit.

Je vais profiter de ce que je suis seul pour tâcher de...

Avec impatience, en arrachant sa cravate.

Oh ! Les cravates blanches !...

Il va la remettre devant la glace.

C'est la seconde fois qu'elle m'étrangle, celle-là... Je l'avais achetée pour aller à la noce de mon cousin Victor.

Il prend son habit. D'un ton dégagé.

Pauvre garçon ! Il est mort maintenant... Oui !...

Il passe une manche. ? S'arrêtant comme frappé d'une réflexion.

Oui..., au fait...

Descendant.

Il s'est marié... et il est mort !

Soucieux.

C'est bizarre ! Voilà un garçon plein de santé, comme moi... - Il se portait même mieux que moi et tout d'un coup...

Il passe l'autre manche.

C'est peut-être ce changement dans son existence... Le mariage vous crée de nouveaux devoirs ; sa femme était beaucoup plus jeune que lui... Il n'aura pas su déployer toute l'autorité nécessaire...; enfin... enfin, il est mort !

Avisant un album de photographies sur le guéridon.

Tiens ! Le portrait de ma future... Elle est jolie, ma foi ! Très jolie... La voici encore appuyée sur l'épaule du jeune Charles, son ami d'enfance...; et puis, les voici le jour de leur première communion. Ils ont grandi ensemble... et, à mesure qu'ils grandissaient, on les photographiait... J'aime à croire que, le jour de mes noces, on se dispensera de... C'est que ça ne m'irait pas du tout ! Il aura beau être garçon d'honneur... - car vous verrez qu'il sera garçon d'honneur ! Personne ne me l'a dit. Je le parierais !... Dans ces cas-là, on prend toujours un ami d'enfance... Je l'ai été aussi jadis ; je sais ce que c'est...

Il faudra que j'en touche quelques mots à Monsieur Baudichon... Je lui ferai comprendre délicatement...

En disant cela, il parcouru l'album.

Ah ! Voici les deux oncles très riches et très âgés...

Regardant plus attentivement.

Très riches et très...

Changeant de physionomie.

Ils ont bonne mine !

Avec inquiétude.

On vit très vieux avec des figures comme celles-là !... J'en parlerai aussi à Monsieur Baudichon, ? délicatement,? parce qu'enfin si les conditions ne sont plus les mêmes... Je ne fais pas un mariage d'intérêt mais encore faut-il que je puisse compter sur quelque chose..., et avec une si petite dot... Je sais bien qu'il s'agit d'une personne élevée modestement..., qui fait ses chapeaux elle-même... - Il paraît qu'elle fait ses chapeaux elle-même - Ce n'est rien... et ça m'a fait plaisir. Je me suis dit : le soir, pendant que tu te reposeras, en lisant ton journal, ta femme travaillera... Ça m'a fait plaisir.

Feuilletant des journaux sur le guéridon.

Oui..., voilà des patrons..., des gravures de mode...

Lisant.

« LA SIMPLICITÉ, ORGANE DU BON TON. » À la bonne heure ! « Toilette du matin. » Voyons ! « Première jupe en faille, ornée d'un volant droit fil. » Qu'est-ce que c'est que cela ? « ... découpée à dents aiguës et bordé d'un biais en étoffe claire. - Pouff en velours noir. Corsage orné de petites ruches chicorée[s]. » Chicorée ! « Manches à bouillons sur laquelle retombent deux petites pattes avec franges en chenille. » Je ne vois pas l'effet de la chenille sur la chicorée... « Sous-manche et col en dentelle. ? Chapeau de dentelle avec plume ; noeud et brides en faille... » C'est ça, la toilette du matin ? « Voir la gravure. » Où est-elle, la gravure ?   [ 3 Ruche chicorée : Ruche chicorée, bande d'étoffe de soie, ou de laine ou de percale déchiquetée à l'emporte-pièce en forme de dents de scie ou autres, que l'on plisse à doubles ou à triples plis. [L]]

Il la prend.

C'est d'un luxe effréné !

Lisant la bande du journal.

« Votre abonnement finit le 31 décembre. » Ah ! Mais non ! Il finira plus tôt, votre abonnement ! Ce n'est pas avec une dot de soixante mille francs que nous nous paierons des bouillons à la chicorée.

Grommelant.

Chicorée !

Si encore nous avions des espérances ! Mais nous n'en avons guère...

Montrant l'album.

Ils se portent tous très bien, ces gens-là ! Décidément, il faudra que je demande cent mille francs à Monsieur Baudichon. Ce n'est pas trop, cent mille francs, pour une jeune personne parfaitement élevée et qui joue Les Cloches du Monastère !... Les ai-je assez entendues, Les Cloches du Monastère !... Allons ! Allons ! Ça vaut cent mille francs.

Tirant sa montre.

Trois heures moins dix ! Ils ne rentrent toujours pas ! J'attends jusqu'à trois heures. A trois heures précises.

Il se promène à grands pas, puis s'assied près du guéridon et prend un livre.

« L'AMI DES FEMMES. PRÉFACE. »

Lisant.

« Celle qu'on ne doit pas épouser... » Tiens ! Tiens ! « Le front est large, bas ; la chevelure abondante, plus épaisse que longue...; la tête est ronde... avec un léger débordement de la nuque à la racine ; les yeux.

Il se lève, prend l'album et confronte la photographie avec le livre.

« les yeux ne sont pas très grands..., les sourcils sont droits..., le nez est court... assez large à la base, plutôt retroussé que busqué...; les narines... » Je ne peux pas voir les narines. Cette photographie est mal faite.

Tournant les feuillets.

J'aime mieux l'autre..., celle de la première communion... avec l'ami d'enfance... Hum ! L'ami d'enfance, l'ami des femmes...

Se levant.

Tout cela n'est pas rassurant.

Je ne voudrais pourtant pas jouer un rôle ridicule... et il est clair que, si je m'oppose aux assiduités de Monsieur Charles, on me trouvera ridicule. C'est un enfant, dira-t-on. C'est vrai ! Auprès de moi qui ai quarante ans ! Car j'ai quarante ans et deux mois, et je vais peut-être faire une folie... Oui, une folie !... Le mariage est certainement une excellente chose... ? Je l'ai dit, je le répète, - mais c'est une excellente chose... En général, et il y a des circonstances dans lesquelles... Ainsi, moi..., rien ne me force à me marier !... Je ne m'y suis pas refusé d'abord, parce qu'on m'a fait miroiter les avantages de cette position... Mais si les avantages ne miroitent plus ?.

En définitive, je ne suis pas pressé ! On me dit : il faut faire une fin... Pourquoi ? Je suis très heureux, moi...; on ne peut pas être plus heureux...

Chantant.

« Dans un grenier qu'on est bien à vingt. » Et puis, je ne suis pas seul ; j'ai ma concierge qui fait mon ménage... Quand elle a fini, elle me tient société..., nous causons un peu... Dame ! Ce n'est pas une de ces conversations... Non ! Mais enfin ça m'instruit toujours... Ainsi, je sais que les oeufs sont hors de prix... Eh bien, je suis sûr que Mademoiselle Baudichonne ne s'en doute pas ; elle ne s'en doute pas, c'est évident.

Et on veut que je l'épouse ? Ma foi ! Non ! Elle n'est pas encore conclue, cette affaire de... de mérinos. Ce que j'ai écrit à Monsieur Baudichon ne m'engage en rien... et lui-même n'y attache pas beaucoup d'importance, puisqu'il est si peu exact au rendez-vous. D'ailleurs, je pourrai lui dire que ce n'était pas pour cela.

S'arrêtant devant la glace.

Oui... Il y a le costume..., mais on peut mettre un habit noir sans avoir l'intention de se marier.... et en dissimulant.

Il retire ses gants, s'ébouriffe les cheveux et met son pardessus.

Là, maintenant... Je les défie de deviner l'objet de ma visite. Je vais les attendre de pied ferme et je leur dirai. Qu'est-ce que je leur dirai ?...

Si j'écrivais plutôt ?

Il se met au guéridon. Écrivant.

« Monsieur et ami. » C'est un peu sec.... Si j'écrivais « ami » avec un A majuscule ? Ça le flatterait.

Écrivant.

« Monsieur et Ami, j'ai le regret. » Non !

Il déchire la feuille.

« C'est avec un profond regret. » Non !

Même jeu.

« Je regrette profondément. » Non !

Se levant.

Si je m'en allais ?... Oui, je vais m'en aller..., c'est plus simple. Je n'ai qu'à laisser ma carte - avec une corne - ; il verra que je suis venu... et demain...

Il ouvre son portefeuille.

Ah ! Quelle chance !.. Ma lettre !... Ma lettre que j'ai oublié de jeter à la poste ! Voilà pourquoi ils ne m'attendaient pas !... Il ne se doutent de rien... Je suis sauvé !

Coup de sonnette.

Sapristi ! Ce sont eux...

Très troublé.

Qu'est-ce que je vais leur dire ?...

Il déboutonne son paletot et le reboutonne vivement.

Je ne sais plus ce que je fais.

Il court à la porte qu'il entr'ouvre.

La bonne est allée ouvrir... Si je filais par l'escalier de service ?... Dépêchons-nous cette carte sur la cheminée... et maintenant.

Il court à la petite porte de gauche. S'arrêtant au moment de sortir et se tournant vers le public. Naïvement.

Eh bien, c'est égal..., je ne suis pas fâché d'être venu !...

 



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Notes

[1] Les Cloches du Monastère : nocturne pour piano de Louis James Alfred Lefébure-Wely (1817-1869), 1860.

[2] Franges en chenille : type de couture de frange qui dessinnent une chenille.

[3] Ruche chicorée : Ruche chicorée, bande d'étoffe de soie, ou de laine ou de percale déchiquetée à l'emporte-pièce en forme de dents de scie ou autres, que l'on plisse à doubles ou à triples plis. [L]

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