Occurences de l'expression

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LE JEU D'ESMORÃ‰E (1835)

Commençons par mettre tout en oeuvre pour diffamer la reine, afin que cette femme ne partage plus la couche de mon oncle, de ce vaillant guerrier... (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Depuis votre naissance mon coeur n'a plus connu la joie. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
Dussent-ils en perdre l'esprit, je vous ôterai la vie : vous périrez dans les eaux, ou d'une mort plus cruelle. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
Voilà ce qui me causa depuis une crainte si vive, que je n'eus plus le moindre repos. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
Mon ami, si vous voulez m'écouter, je vous donnerai un conseil plus sage. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
Ne lui faites pas connaître la haute naissance de cet enfant : car si plus tard l'amour inquiète son coeur et lui inspire de la passion pour lui, elle pourrait bien lui révéler comment il est venu dans ces lieux. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
Mon père, jamais je ne vis de plus bel enfant : si Mahomet nous l'a envoyé, je lui en serai reconnaissante ainsi qu'à Apolin. (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Céleste enfant, vous êtes la plus belle créature que mes yeux aient jamais vue : certes Mahomet a droit à ma reconnaissance, pour m'avoir donné un frère : oui, je serai sa soeur et sa mère. (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
Plus d'une fois, lorsqu'elle se croyait seule, j'ai su l'épier, et lui ai entendu proférer des menaces contre vous. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
Vous êtes sans contredit la femme la plus méchante qui fût jamais au monde. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
Taisez-vous, méchante femme, il suffit : je ne veux plus vous entendre parler. (Acte 1, scène 8, LE ROI CHRÉTIEN)
Je suis l'être le plus malheureux qui naquit jamais. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Non, il ne fut jamais sur la terre homme plus affligé que moi. (Acte 2, scène 2, ESMOR?E)
J'avais coutume de vous appeler ma soeur ; ce nom ne m'est plus permis : il faut que je change de ton, et que je vous parle comme un homme qui vous est étranger. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
Vous ne pourriez prétendre à une plus illustre naissance dans toute la chrétienté. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Non, ma chère mère, je ne veux plus tarder à travailler à votre délivrance. La première grâce que je demanderai à mon père, à cet illustre seigneur, sera celle de vous tirer de cette prison. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
Le supplice du malfaiteur qu'on met à mort n'est pas plus terrible que celui que j'endure en ce moment : un opprobre éternel va me couvrir. Si mes mains l'eussent tué au lieu de le vendre, son existence ne me causerait plus de tourments. (Acte 2, scène 4, ROBERT)
Lorsque j'appris que j'étais enfant trouvé, j'étais l'homme le plus malheureux de la terre : mais tout a tourné à mon avantage. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Cet illustre Sarrasin me trouva dans son verger : il a une fille d'un caractère généreux : elle m'adopta avec le plus grand empressement, quand le roi, son père, m'eut recueilli, elle me tint lieu de mère et me traita comme un frère. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
Allons, Esmorée, ne songeons plus qu'à notre bonheur. (Acte 2, scène 5, LE ROI CHRÉTIEN)
Peut-être vit-il au sein du bon heur et ne songe plus à moi. Je connaîtrai la vérité sur tout ce qui le concerne, dussé-je parcourir le monde. (Acte 2, scène 6, DAMIETTE)
Rien ne saurait plus mettre obstacle à mon bonheur. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
Je mettrai la couronne sur la tête de mon fils et vous deviendrez son épouse : car je suis trop avancé en âge pour en supporter plus longtemps le fardeau. (Acte 2, scène 9, LE ROI CHRÉTIEN)
Le crime que vous avez commis est bien plus exécrable : comment a pu vous venir l'idée de vendre celui que les liens du sang vous attachaient si étroitement et de faire croire à mon père que ma mère avait commis ce crime ? (Acte 2, scène 9, ESMORÉE)

LA RÃ‰CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)

Vous voyez dans ceux-ci l'élite de notre petite Académie Française, ceux-là vous représentent la nation Algonquine et la Huronne, qui ne font plus qu'un peuple avec les Français par l'entremise de la foi, qu'ils ont embrassée. (Acte 1, scène 1, LE GÉNIE UNIVERSEL)
Qu'elle en sera plus plantureuse : v.26 (Acte 1, scène 2, TROISIÈME FRANÇAIS)
Ne prendra plus tant de hardiesse, v.29 (Acte 1, scène 2, TROISI?ME FRAN?AIS)
J'ai pleuré jusques à présent la perte de notre pays, ruiné par notre ennemi commun, la perte du plus beau lac et des plus belles terres du monde, m'en voilà exilé pour jamais ; et à présent je me trouve à votre arrivée comblé de tant de biens, et de tant de faveurs du ciel, en votre illustre personne, que je ne puis m'empêcher d'en pleurer de joie, et votre bonté me fait espérer que la source de ces larmes agréables ne tarira jamais. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Ce qui m'oblige, Monseigneur, à vous protester toute l'obéissance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fidèles de vos sujets. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
Avant ce bonheur je vous puis dire avec vérité, que la misère, sans consolation, m'était comme naturelle : la guerre, les maladies et la famine, étaient les compagnes les plus fidèles que j'eusse avec moi dès le berceau. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Les témoignages les plus sincères du respect, et de l'amour que j'aurai pour vous toute ma vie, seront de verser pour votre service non des larmes, mais mon sang jusques à la dernière goutte. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
Monseigneur, ce Sauvage d'une nation inconnue aux peuples européens, vous dit en son langage, qu'ayant ouï de bien loin un grand bruit, il a appris de quelques chasseurs que c'étaient les salves dont on honorait l'arrivée du grand Capitaine Onontio, et que depuis ce temps-là, il a toujours couru à perte d'haleine, pour venir joindre au plus tôt ses cris de joie et d'allégresse au bruit des canons. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE DES FORÊTS)
Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus éloignée, nous étant rencontrés tous deux heureusement dans le même dessein à la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une espèce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coupé en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agréable qu'un homme incomparable était arrivé en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces forêts, aussi grands dans le ciel, que lui-même est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
Monseigneur, voilà les pensées et les sentiments de ces pauvres barbares que je vous ai présentés ; maintenant pour vous déclarer le reste du fond de leurs coeurs, je mets à vos pieds de leur part, leurs couronnes, les armes et les liens de leur captivité ; leurs arcs et leurs flèches auprès de vos léopards invincibles, leur seront dorénavant tout à fait inutiles ; et leurs liens ne peuvent être employés plus honorablement, qu'à joindre ensemble vos lauriers, et les attacher inséparablement à vos généreux desseins. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE UNIVERSEL)

FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)

Dieu leur fit, plutôt que plus tard, v.75 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Dites nous, sans plus de répliques, v.89 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
De l'Eglise ne prend plus soin ; v.102 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Non plus que quand on est à table. v.113 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Tout ne plus ne moins. v.159 (Acte 1, scène 1, JENIN)
Quand je veux plus n'en faut enquerre. v.218 (Acte 1, scène 1, JENIN)

LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)

Nous n'avons plus besoin de parure. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Adieu, Chevalier, je vous conseille de ne plus revenir à ma toilette. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
À notre égard, nous osons la comparer à la rose dans un parterre : elle brille, aux yeux, des couleurs les plus vives ; passez auprès d'elle, elle vous déchire ; cueillez-là, elle vous, pique : alors vous offensez sa beauté par des plaintes... par des murmures... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Ne vous inspire-t-elle rien de plus ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
La dette est plus qu'acquittée ; vous devez être content de vous... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je serai plus juste envers vous. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
C'est le plus zélé partisan du Club des hommes. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Nous leur prouverons qu'on ne se laisse pas dépouiller de ce que l'on a de plus précieux. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Rien de plus sensible. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Ces Messieurs, en nous rendant suspectes les unes aux autres, peuvent nous trahir plus impunément. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Je n'en suis point là : mais aimer me paraît un besoin de la vie, le plus doux emploi du temps. (Acte 1, scène 4, LA VICOMTESSE)
Ils sont personnels à l'excès, impérieux, bizarres, de la plus inconséquente incertitude, réfléchissant deux heures... pour ne rien faire... (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Cette étude pénible, humiliante, si vous voulez, mais absolument nécessaire, nous conduit à les dompter, plus que ne le sont souvent nos charmes, ainsi qu'à les juger, beaucoup mieux qu'ils ne nous apprécient ; et ce fera là le grand objet de nos méditations dans nos assemblées. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Du sein du chaos scolastique, il passa au plus joli système de douceur, d'amour, d'union entre les hommes. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Tout cela s'emboîte à merveille, et lui fait une petite félicité, qui la rend, chaque jour, plus charmante, par tous ces tours et retours de ses goûts et de ses pensées ; comme le monde est plus beau, plus riant à la vue, par ses mouvements et ses révolutions. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Ses écoliers l'ont peint de plusieurs couleurs ; et voilà comment on s'est fait gloire de ses découvertes, sous le nom d'attraction, de gravitation, et coetera. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Notre reconnaissance doit s'exprimer avec plus de simplicité. (Acte 1, scène 6, LA VICOMTESSE)
La Suède n'a point oublié le vôtre, Monsieur ; cette nation guerrière et sage, toujours amie de la France, vous regarde comme un lien de plus. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Son ton n'est plus grave ; ses formes ne font plus sérieuses ; elle admet jusqu'à l'élégance de la parure ; et vous jugez que quelquefois ses maximes s'en ressentent. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Je juge que cela doit être assez plaisant... de sorte, qu'à présent, plus d'un philosophe ressemble à un petit-maître ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Cela va jusqu'à la dissection la plus exacte des plus petites idées. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
En revanche encore, on entreprend les plus grandes choses. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Par exemple, on vole dans les airs ; on marche sous les eaux ; on glisse dessus ; on découvre les sources les plus profondes, avec l'oreille ; et l'on guérit toutes les maladies avec la main. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Je vois, Mesdames, qu'il y a de la gaieté dans ce que vous me dites, et je ne prends pas un ton plus sérieux pour y répondre. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Je croyais que le génie n'avait plus le droit de m'étonner : je vois qu'il faut en attendre jusqu'au plaisir de s'attendrir, en considérant ses bienfaits. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Vous avez dû connaître ce plaisir plus tard qu'un autre, Monsieur ; mais vous l'avez fait éprouver plutôt. (Acte 1, scène 7, LA VICOMTESSE)
Non, Monsieur : les hommes nous quittent, se séparent de nous : nous ne les voyons plus. (Acte 1, scène 7, LA BARONNE)
Vous ne les voyez plus ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Vous ne les voyez plus ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
Exactement, plus d'hommes... (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Je ne pense plus qu'à moi, qu'au plaisir de vous revoir, de vous embrasser. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)
Mesdames, j'apportais le tribut le plus juste. (Acte 1, scène 8, LE TOURANGEAU)

OUVERTURE DE LA SÃ‰ANCE (1858)

Il ne faut plus être surpris que dans tous les pays civilisés on attache un si grand prix à l'instruction, en France surtout. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Savez-vous que la France possède plus de cinquante mille écoles primaires seulement ! (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
Et qui pourrait disputer aux Français la gloire d'être le peuple le plus vaillant, le plus éclairé et le plus spirituel ? (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Ni moi non plus ; aussi je suis bien disposé à faire tous mes efforts pour acquérir une bonne éducation. (Acte 1, scène 1, FÉLIX)
Ne pensons donc plus qu'à profiter des leçons qui nous sont données ici avec tant de désintéressement. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
Lorsque j'aperçois dans cette enceinte les personnes les plus distinguées de cette ville, qui daignent venir sourire à nos efforts, consacrer nos premiers succès et leur donner par leur présence une sorte d'éclat et de triomphe, un sentiment d'admiration s'empare aussitôt de mon âme : Et qui sommes-nous, me dis-je à moi-même, faibles et timides enfants, pour inspirer à nos généreux bienfaiteurs un intérêt si touchant et une bienveillance si honorable ! Nous ne sommes rien, hélas ! ni pour la religion qui nous fait entendre si souvent sa voix et nous couvre de son égide tutélaire, ni pour la patrie qui nous entoure de ses bienfaits et de sa protection ; mais c'est afin que nous soyons un jour capables de quelque chose, que vous venez aujourd'hui encourager nos jeunes talents et les couronner des palmes de la victoire. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Oui, messieurs, vous nous faites comprendre par là que l'éducation chrétienne est le plus précieux de tous les biens ; que l'enfant, que le jeune homme qui entre dans la société, privé de ce secours et de ce bienfait, est semblable au vaisseau lancé à la mer, sans pilote pour le conduire, sans boussole pour le gouverner ; jouet des vents et des tempêtes, il marche au hasard et ne tarde pas à aller se heurter contre les écueils nombreux qui se rencontrent sur sa route, jusqu'à ce qu'.enfin il finisse par sombrer et faire un triste naufrage. (Acte 1, scène 2, TOUS)
Travailler ainsi, messieurs, à étendre, à propager l'instruction, la bonne éducation ; c'est rendre le service le plus important à la patrie, c'est accroître la prospérité publique, et jeter les plus solides fondements de la gloire de la France, en lui formant des hommes utiles, de bons citoyens, des ouvriers laborieux ; c'est préparer un avenir de paix et de bonheur à cette nombreuse jeunesse qui vous doit son bien-être et qui ne cessera de bénir votre nom. (Acte 1, scène 2, TOUS)

SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)

Or est-il le plus franc pion v.22 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Mais qui tous jours boit du plus fin v.102 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Le plus fort ivrogne parfait v.116 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
Un plus fort ivrogne qu'il est, v.163 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Plus honnête suis que tu n'ais. v.178 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
Plus ne demourai en ce lieu. v.347 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)

FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)

N'en parlons plus, je vous entends ; v.12 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
J'aurais plus cher te voir du feu v.64 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Qui est plus ivre que un *****braquet. v.69 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
Je n'y vois plus du cul frotter v.84 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Non plus qu'un enfant de dix ans. v.93 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Non plus qu'un enfant de dix Saintes ans. v.99 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
Elle dévide plus qu'elle ne file v.102 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
De conseil, sans aller plus loin. v.141 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
S'elle (ne) me porte nom plus d'honneur v.172 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Elle est plus tristesse que ganes. v.177 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
Elle ne marchera plus avant. v.202 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Elle ne fait non plus pour son maître. v.213 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
Qu'on ne m'use plus de tels mots v.247 (Acte 1, scène 4, LE MARI)
Je mourrais plus tôt. Quel propos ? v.252 (Acte 1, scène 4, LA FEMME)
Qu'on ne me use plus de tels mots v.253 (Acte 1, scène 4, LE MARI)

LE NORMAND ET LE GASCON (1858)

Et je l'aime cent fois plus que la Normandie. v.12 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Si parfois plus que nous, aux bords de la Garonne, v.25 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Et ne nous parle plus de ton riche produit. v.30 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Qui feraient voir la lune aux plus fameux Gascons ! v.38 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Les Gascons, à coup sûr, ne sont pas plus sincères. v.70 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Chevaliers_d_industrie, oui, c'est plus vraisemblable ; v.110 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
Le Normand processif, pour le plus petit gain, v.124 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
Les Normands ne sont plus la nation altière. v.150 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)

FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)

J'ai ci des oingnements plusieurs, v.74 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Vela, on ne fait plus de compte v.84 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Par bieu, il n'est rien plus certain. v.102 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
Il est à la plus haute notte. v.193 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
Dea, il ne vient plus nuls buveurs v.226 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
Il vaut plus d'un million d'or; v.280 (Acte 1, scène 2, LE PARDONNEUR)

LE JUS DU PELERIN (1834)

Tenez, maintenant allez au logis, et be venez plus ici, vilain. (Acte 1, scène 1, GUIOT)
Beau prud'homme, mon avis est que (vous) ne fassiez ici plus de bruit. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
Et je m'en irai, je ne dirai plus mot ; car je n'ai (pas) besoin qu'on me frappe. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
Hé, Dieu ! Je ne mangerai (pas) depuis tierce, et (il) est déjà plus que nonne de la journée, et je ne puis rester si je ne bois, ou dorme, ou mâche. (Acte 1, scène 1, GUIOT)
Je m'en vais, j'ai fait ma tâche, et je n'ai ici plus rien à faire. (Acte 1, scène 1, GUIOT)

ADAM (1170)

Ta vie sera sans terme par le plus grand privilège. v.57 (Acte 1, scène 1, DIEU)
En serai-je plus avancé ? v.115 (Acte 1, scène 2, ADAM)
Il est vrai, tu n'auras rien de plus que ce que tu as. v.123 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu ne craindras plus en rien ton Dieu ; v.166 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Tu ne monteras jamais plus haut : v.180 (Acte 1, scène 2, SATAN)
Mais pour l'instant il est plus dur que l'enfer. v.223 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Et tu es plus fraîche que la rose, v.228 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Tu es plus blanche que le cristal, v.229 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mais pourtant tu es la plus sage, v.233 (Acte 1, scène 3, SATAN)
Mange, Adam, ne tarde plus, v.311 (Acte 1, scène 4, EVE)
Prends cette pomme pour ton plus grand bonheur. v.312 (Acte 1, scène 4, EVE)
Mange, n'aie plus d'hésitation. v.314 (Acte 1, scène 4, EVE)
Je ne sais plus que dire, ni que faire ; v.367 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Je ne puis plus désormais attendre aucune aide, v.381 (Acte 1, scène 4, ADAM)
Que je n'ose plus te regarder en face. v.403 (Acte 1, scène 5, ADAM)
Ce qui rend l'outrage que tu m'as fait plus grand ; v.411 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Tu as cru ta femme plus que moi ? v.424 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Et mourront au milieu des plus grandes angoisses. v.457 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Vous n'avez plus aucun motif de demeurer en paradis. v.495 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Vous n'y pouvez plus rien revendiquer, v.496 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Par jugement vous n'y possédez plus rien ; v.498 (Acte 1, scène 5, DIEU)
Tout contribue à me faire paraître plus coupable. v.568 (Acte 1, scène 6, EVE)
Qu'entre nous deux soit la plus étroite amitié v.597 (Acte 1, scène 7, ABEL)
En peu de jours n'aurait plus que peu de choses à donner. v.612 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Rien ne peut m'être plus agréable. v.624 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Tout le meilleur et le plus beau, v.643 (Acte 1, scène 7, ABEL)
Et nous serons plus allègres. v.672 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Jamais tu n'auras plus besoin d'avoir confiance en moi. v.720 (Acte 1, scène 7, CAÏN)
Sera puni quatorze fois plus sévèrement que lui. v.742 (Acte 1, scène 8, DIEU)
Vous devez ajouter foi à ses paroles plus qu'aux miennes. v.774 (Acte 1, scène 10, MOÏSE)
Pour ceux qui furent élevés le plus haut, v.805 (Acte 1, scène 10, SALOMON)
Des saints quand viendra de beaucoup le plus grand, v.833 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
Elle n'aura plus ni évêque ni roi v.843 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
Écoutez le plus illustre des enfants de Juda, v.861 (Acte 1, scène 10, JÉREMIE)
Lui le Dieu d'Israël, qui règne au plus haut des cieux, v.866 (Acte 1, scène 10, J?REMIE)

LA RÃ‰SURRECTION DU SAUVEUR (1834)

Mais je crains tant la justice, que je n'ose le faire en aucune façon ; je préfère aller avec vous trouver Pilate, j'en tendrai la permission de sa bouche, et alors j'agirai plus sûrement. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Ils sont plus à plaindre que d'autres ; cela est aussi vrai que ce que tu dis n'est pas un mensonge. (Acte 1, scène 4, NICODÈME)
Gardez-le avec la plus grande exactitude. (Acte 1, scène 6, CAÏPHE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)

Mais le Roi m'a trouvé plus propre à son désir. v.14 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
De leurs affections est le plus cher objet : v.18 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
À de plus hauts partis Phlipotte doit prétendre, v.20 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
L'exemple de La Serre a bien plus de pouvoir. v.41 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et ce bras de la presse est le plus ferme appui. v.46 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Et s'ils ne m'avaient plus ils n'auraient plus d'emploi. v.50 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Qui sait mieux composer en est bien le plus digne. v.67 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Rime ou crève, au surplus pour ne te point flatter, v.129 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Donc pour te dire encor quelque chose de plus. v.134 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)
Plus enflé que Boyer, plus bruyant qu'un tonnerre, v.135 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)

LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)

Eussent eu vogue plus longtemps, v.56 (Acte 1, scène 4, LE POÈTE)
N'empêcheront plus nos plaisirs; v.62 (Acte 1, scène 5, LES GALANTS)
On n'entendra plus que fleurettes, v.63 (Acte 1, scène 5, LES GALANTS)
Sont à présent en fuite et ne paraissent plus. v.71 (Acte 1, scène 6, HYMEN)

LE PORTIER DU PARNASSE (1770)

Ils se précipitent les uns sur les autres, et s'efforcent de grimper au plus haut de la montagne: les uns s'accrochent à Molière ; les autres voulant s'élever au-dessus de Corneille, tombent, et vont rouler au pied de l'Hélicon. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
Tout ce que je sais, c'est que ce sont des rimailleurs, dont les vers plus durs que ceux du Décius Français, se débitent tous les jours sur les marches du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
C'est qu'il n'est pas plus facile de faire sortir des poètes qui ont eu l'audace d'entrer au Parnasse, que de les empêcher de lire leurs vers, lorsqu'ils en ont une fois commencé la lecture. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Les auteurs des Boulevards veulent l'emporter sur ceux de l'Opéra bouffon ; ceux-ci prétendent avoir le pas : on s'échauffe ; on en vient aux injures, des injures, on en vient aux mains, (c'est la coutume parmi les poètes) alors vous les verriez se précipiter dans le Permesse, et s'efforcer de se sauver à la nage ; les uns périssent au milieu du fleuve, tenant entre leurs mains des manuscrits remplis de mauvais vers, qu'ils regrettent plus que leur vie ; d'autres, pâles, défigurés, regagnent le bord après avoir longtemps lutté contre les flots. (Acte 1, scène 2, THALIE)
Je les ai servis tour-à-tour: mais celui sur lequel je me suis le plus distingué, c'est l'Opéra-bouffon; j'y ai donné plusieurs pièces à ariettes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Tu dois être riche ; il n'y a plus que ce moyen-là pour faire fortune. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Je me suis embarqué en conséquence avec plusieurs de mes confrères, aussi présomptueux que moi. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Arrivés, nous avons voulu débarquer, mais plusieurs auteurs des Boulevards nous ont disputé le passage. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Cela n'empêche pas qu'elle chante des ariettes, et elle doit peut-être à sa voix la plus grande partie de ses conquêtes. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Lucile est parée d'ariettes, il est vrai, mais elle ressemble à ces belles femmes, qui se dépouillant de leurs diamants pour se mettre en négligé, n'en sont que plus touchantes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Si elles l'avaient été dans le printemps, elles auraient été plus fraîches et plus vermeilles ; on ne couronne pas la vertu tous les jours ; on devait prendre des précautions pour bien faire les choses. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Thalie est plus à plaindre qu'elle, elle ne se fait pas rechercher. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
On ne veut plus recevoir d'avis depuis qu'on se croit capable d'en donner. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Quand bien même on l'eut reconnue, la vente n'eut pas été plus considérable, l'Opéra-bouffon eut enlevé tous les chalands. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
Thalie peut battre la retraire, il n'y a plus rien à faire pour elle. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
Il ne reste plus qu'à faire choix du portier... (Acte 1, scène 7, MELPOMÈNE)
Enfin, grâce à mes soins, mon Empire va reprendre une face nouvelle; le trouble ne régnera plus sur l'Hélicon ; les Muses viennent d'en chasser ces auteurs à la mode : il était temps de faire cette réforme. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
On voit bien que tout dégénère ; les comédies à ariettes ont fait tourner la tête aux Français ; ils aiment toujours à rire, mais ils n'aiment plus à s'instruire en riant ; j'ai bien fait d'y mettre ordre. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
C'est celui qui nous a donné le plus de peine : il voulait absolument rentrer ; il nous montrait un manuscrit qui faisait (disait-il) preuve de ses talents. (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
Votre soeur Terpsicore aurait plus de droit d'y prétendre... (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Vous savez que le temps presse: les poètes peuvent d'un moment à l'autre se rendre maîtres du Pinde : s'ils y remettaient les pieds, il ne serait plus si facile de les faire sortir. (Acte 1, scène 9, APOLLON)
Il vient d'arriver plusieurs auteurs qui demandent à entrer au Parnasse : ils se distinguent de la foule, et se disent de la connaissance de Melpomène. (Acte 1, scène 10, TOMVERD)
Il intéresse ; bon père, meilleur fils ; époux digne de sa vertueuse femme, il gagne le coeur des spectateurs : c'est un honnête homme qui n'a jamais suivi d'autre lois que celles de la nature ; sa plus grande faute fut de connaître l'amour. (Acte 1, scène 10, THALIE)
Parce que cet auteur, aura mis son nom à la tête d'une comédie lyrique, vous voudriez priver votre Empire d'un sujet qui en fera le plus noble soutient ? (Acte 1, scène 10, THALIE)
Ne perdez point de temps, et m'envoyez les plus mutins ; je saurai les mettre à la raison. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
Je viens me plaindre à vous, Seigneur Apollon, de l'injustice la plus criante... (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Mon plus grand plaisir est de les désesperer : je leur fais récrire plusieurs fois leurs pièces, sous prétexte qu'elles ne sont pas lisibles ; et quand ils ont bien pris de la peine, je refuse net mon approbation. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
Si vous connaissiez tout mon mérite, vous en seriez plus que persuadé ; aussi que de femmes brûlent de me posséder, Comtesse, Baronne, Marquise, Duchesse, Nymphe d'Opéra, toutes m'adorent, et meurent où je ne suis pas. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Voici les enfants les plus chéris que ma plume ait mis au jour. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Plus j'en sème et plus il m'en demeure : c'est une fontaine qui ne tarit jamais.... (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Je crois que vous avez vu d'assez grands témoins de mon mérite, pour ne me pas refuser une entrée qui m'est due plus qu'à personne. (Acte 1, scène 14, L'ABB?)
Vous en serez plus puni que moi ; vous aurez un bel esprit de moins dans votre Empire. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
Rien de plus plaisant en vérité... (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
Je ne m'étonne plus de la presse qu'il y avait sur l'Hélicon.... Que veut ce Savetier ?... (Acte 1, scène 16, APOLLON)
Quelles sont les pièces qui t'ont fait le plus de plaisir ? (Acte 1, scène 17, APOLLON)
Celles où il y avait le plus de décorations. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Excellente : il y a des ballets à la Suisse, des décorations à la grecque, et des ariettes françaises ; c'est plus que suffisant pour faire un chef-d'oeuvre... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Rien n'est plus plaisant... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Je porte mon ambition plus haut ; je laisse les ariettes à ces petits écri vains qui commencent à naître. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
Voici la raison qui me fais quitter Paris : depuis longtemps je ne fasons plus rien dans cette ville.... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Tout le monde commerce ; il n'y a pas jusqu'à la plus petite bourgeoise qui ne se mêle d'ouvrir boutique. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
Celles qui nous font le plus de tort, ce sont les femmes de Procureurs : elles font de leurs clercs des courtaux de boutique, et le négoce va furieusement ; de toutes les fleurs qu'elles débitent, elles ne gardent que les jonquilles pour leur mari. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
Enfin, comme je ne pouvons plus rien vendre, je venons vous prier de nous laisser entrer dans votre Parnasse pour y étaler ma petite boutique, et débiter ma marchandise. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
Hé ben, ne voilà-t-il pas que le fripon met la main dans mon panier, prend la plus belle de mes roses, et décampe sans me payer. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Tu ne te ressouviens donc plus de ta petite Giroflée, marchande de bouquets à la Pointe Saint Eustache ? » (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
Allons sortez promptement, et allez vous quereller plus loin. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
Nos Rimailleurs saisissent ce moment ; ils passent sur le corps à nos Gardes, et grimpent au haut du Pinde : vos favoris veulent en vain s'opposer à leur passage; ils subissent le même sort des Gardes : la lecture de trois pages du Déserteur, les plonge dans un sommeil léthargique: les poètes crient alors victoire ; ils montent tous à la fois ; c'est à qui se placera le plus près du sommet de l'Hélicon. (Acte 1, scène 23, TOMVERD)
J'abandonne le soin de mon Empire à qui voudra s'en charger ; puisque tout le monde veut être auteur, je ne me mêle plus de rien. (Acte 1, scène 23, APOLLON)
Allez, et lorsque vous serez de retour à Paris, vous publierez partout que depuis qu'on voit tant d'auteurs de comédies mêlées d'ariettes, Apollon et les Muses n'habitent plus le Parnasse. (Acte 1, scène 23, APOLLON)

DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)

À toutes les fois qu'il s'est présenté à nous, il a été blessé de nos traits ; et peut être espérait-il d'y trouver quelque remède par l'oubliance et l'éloignement ; mais c'est à ce coup qu'il faut rendre les armes : il n'a plus de défense qui vaille ; il s'en va avec le trait qu'il porte dans le coeur, plus en peine et en souci que n'est le Cerf qui a reçu un coup de flèche, et qui cherche en vain le dictame pour se guérir en un lieu où il n'en croit point. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
En tous les lieux où nous paraissons, tout s'assujettit à nos lois : nous allons être les Rois absolus de la Terre, et on ne pourra vivre sans être de nos esclaves ou de nos sujets ; car il y a divers degrés de soumission, et ceux qui refuseront de se ranger aux uns ou aux autres en seront punis sévèrement, recevant des blessures plus dangereuses que les premières, dont la seule mort les pourra guérir. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Aussi faut il prendre garde à nous principalement, et malgré qu'on en ait on y est attiré à cause de l'éclat que nous jetons, lequel se fait remarquer des plus insensibles. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
On nous compare aussi aux diamants qui brillent plus que toutes les autres pierres précieuses, ou aux deux frères jumeaux, et même au Soleil. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Il est certain que plusieurs voyants le front poli comme ivoire? et borné de ces deux arcs d'ébène qu'on appelle des sourcils, ont pris cela pour le trône de l'Amour ; et quant aux cheveux, ils les ont estimés des filets à prendre les coeurs, et des chaînes à les retenir. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Quand tout ce qui nous accompagne est caché d'un marque, nous ne laissons pas de paraître, étant d'une si libre condition, que nous ne saurions souffrir d'être enfermés : cependant c'est alors que nous présentant en public, nous faisons le plus de conquêtes vous ne sauriez nier que si vous acquérez quelques amants, je n'en aie pour le moins autant à ma part. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Cela ne se peut faire, car je vous maintiens encore que mon éclat s'aperçoit le premier, et est aussi aperçu par plus de gens, dont il y en a beaucoup qui s'en vont la-dessus, n'étant que trop blessés, et ne s'arrêtent point à vous regarder. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Je m'imagine que vous croyez aussi jeter quelques rayons au dehors ; mais quand cela serait, encore n'iraient ils pas plus loin que les traits que je lance ; et prenez bien garde à ce que je veux dire car je n'entends pas seulement l'éclat de ma rougeur, mais les traits qui sortent de moi avec force, comme s'ils étaient décochés d'un arc, et en effet j'en ai aussi la forme. Ce sont mes paroles qui charment quelquefois par douceur, qui étonnent par leurs menaces, qui attirent par leurs promesses, et qui quoi qu'elles fassent, gagnent toujours quelque empire sur les âmes, et font connaître qu'il n'y a rien de plus élevé qu'elles, puisqu'elles sont filles de la raison et de l'intelligence. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Il arrive le plus souvent des occasions où ils ne peuvent pas faire ce que vous dites ; et n'osant se servir de vous, ils ont recours à nous. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
Si vous dites la même chose que moi, vous n'êtes pas plus innocents : mais quoi qu'il en soit, je nie encore que vous ayez l'usage de la parole ; et si on vous l'attribue, ce n'est que par figure. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Ceux qu'on estime les plus savants dans le Monde, et qui ont le plus de pouvoir de gouverner la multitude, ce sont ceux qui parlent le mieux et ils n'ont pas acquis le nom d'orateurs pour parler des yeux seulement, mais pour s'être servis adroitement de leur bouche. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Enfin je ne suis pas moins nécessaire dans la police générale des hommes, que dans les intrigues de l'Amour ; et pour vous montrer qu'outre le langage j'ai vu autre qualité qui me fait estimer grandement, ne vous suis-je pas représenter ici encore que je suis le plus doux organe de l'union des âmes, et le témoignage sensible de ce qui se fait spirituellement ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
Vous ne dites pas que je prends plaisir sur toute chose à baiser une bouche qui me ressemble, et que c'est là où j'établis mon souverain bien, la correspondance ne se trouvant point si parfaitement ailleurs : aussi entre toutes les beautés qu'on estime dans un visage, il n'y en a point qui aient plus de douceur que celles dont je suis pourvue. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)

ZÉLAMIRE (1786)

La mort la plus cruelle est plus douce pour moi ; v.43 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Un parjure est encor mille fois plus coupable. v.54 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
Je lui dois le jour, mais plus sage que vous n'êtes, v.73 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
On vous lapidera. La plus mince bourgeoise, v.82 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
Remplit en ce moment mes plus ardents souhaits. v.91 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Viens, dans un mois au plus tu verras ta patrie. v.98 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Mais plus réel qu'ici dans Paris on le trouve v.110 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
Que vous ne verrez plus cet amant éphémère. v.274 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Toujours plus amoureux, plus épris de sa femme, v.309 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
Si c'est l'indifférence, elle est bien plus cruelle. v.325 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Nous gardons entre nous un plus juste équilibre. v.337 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Plus sage dans nos bois, l'amour est un dieu libre. v.338 (Acte 1, scène 5, NADINE)
Tu lui feras plaisir de ne plus la revoir. v.351 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Après l'avoir livrée au plus affreux supplice, v.370 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
Elle ne t'aime plus et ton coeur s'en offense ? v.373 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Tu la punirais plus par ton indifférence v.374 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Et pour en faire plus aucun soin ne nous coûte. v.377 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Et le plus innocent est maître en l'art d'aimer. v.387 (Acte 1, scène 6, NADINE)
Qui, moi, plus inhumain qu'un féroce tartare, v.406 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
Embrassons un projet plus digne de mon âme, v.414 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
Ah, ne te cache plus aux yeux de ton amante. v.450 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
À ne vous plus revoir pourrait-il consentir ? v.476 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Et vous placer enfin au rang le plus brillant. v.483 (Acte 2, scène 3, GERMAIN)
Mon coeur plus inquiet... Pourquoi donc ce détour ? v.500 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
Plus délicat encor que le tien n'est farouche, v.545 (Acte 2, scène 4, ZÉLAMIRE)
Plus amoureux sans doute, et plus vaillant que toi, v.547 (Acte 2, scène 4, Z?LAMIRE)
En est plus digne aussi de recevoir ma foi. v.548 (Acte 2, scène 4, Z?LAMIRE)
Et sois juste. Bien plus, pour combler ton affront, v.559 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Que son amant la fuit ; plus parjure que tendre, v.566 (Acte 2, scène 4, OUKÉA)
Et lorsque par sa mort, plus coupable à mes yeux, v.631 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
Et peut-être qu'un jour, plus sensible à ta flamme, v.642 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Je pourrais te payer d'un plus juste retour. v.644 (Acte 2, scène 5, Z?LAMIRE)
Et ne puis-je venger le plus noir attentat ? v.671 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Est plus barbare encore que ma férocité. v.676 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
Aux plus affreux excès, tu le portes encore, v.678 (Acte 2, scène 5, OUK?A)
Veut répandre celui qui m'est plus précieux... v.699 (Acte 2, scène 6, ZÉLAMIRE)
Le danger le plus grand menace ses beaux jours : v.707 (Acte 2, scène 7, NADINE)
Zélamire, au plus tôt, volons à son secours ! v.708 (Acte 2, scène 7, NADINE)
Je sens qu'elle est en moi plus forte que l'amour. v.751 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Tu me devais la vie. Ah, je te dois bien plus ! v.763 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
L'amour qui n'a pour vous que les plus douces flammes v.813 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
Je vois qu'en France, il est bien plus doux qu'en ces lieux v.815 (Acte 2, scène 9, OUK?A)

THÉLAMIRE (1739)

Pouvait-il donc paraître avec plus de splendeur ? v.22 (Acte 1, scène 1, LICAS)
Mes coups seront plus sûrs, en frappant la Princesse. v.92 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
Un sentiment plus fort, un penchant plus flatteur, v.113 (Acte 1, scène 2, THÉLAMIRE)
Dès mes plus jeunes ans j'ai toujours remarqué v.121 (Acte 1, scène 2, TH?LAMIRE)
Ne veut plus, dès qu'il règne, écouter que l'amour. v.138 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Venir vous reprocher leurs pertes les plus chères ? v.152 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
Cependant (Ô malheur plus fatal que la mort !) v.257 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
De grâces, de vertus, quel plus rare assemblage, v.291 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
À ne te plus revoir put borner ses souhaits ? v.302 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
Le plus tendre penchant nous unit l'un à l'autre ; v.343 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Mais plus je vois pour moi votre flamme constante, v.348 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Plus je dois vous prouver, en refusant vos voeux, v.349 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
Du plus cruel refus vous payez ma tendresse. v.363 (Acte 2, scène 2, THÉLAMIRE)
Les Dieux l'ont ordonné ; je ne vous verrai plus. v.386 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
Quand je pense toucher au plus heureux destin ; v.409 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Quel souhait ! Je l'adore, et ma plus douce attente, v.443 (Acte 2, scène 4, THÉLAMIRE)
Le prix le plus flatteur que le sort me présente, v.444 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Est que l'ingrate, au moins, qui ne veut plus m'aimer, v.445 (Acte 2, scène 4, TH?LAMIRE)
Aux plus vives douleurs Thélamire est en proie : v.475 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Des Rois les plus puissants empoisonnent la vie. v.500 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Je serai plus heureux peut-être auprès du Roi. v.530 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
Enfin, n'irritez plus un amant malheureux v.573 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
J'ai crû ce jour fatal le plus grand de mes jours. v.578 (Acte 3, scène 3, ELISMÈNE)
Je veux faire encor plus ; et mon âme enivrée v.587 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Rien ne m'alarme plus ; je vois trop qu'Amintas, v.623 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
Suit toujours du devoir la loi la plus austère. v.634 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
J'ai voulu la forcer à ne vous plus revoir. v.676 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
De cet affreux secret la preuve la plus claire v.685 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Je ne puis en donner une preuve plus sûre. v.689 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
Il ne m'est plus permis de voir couler vos pleurs ; v.696 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
Plus on est malheureux, plus il faut de courage. v.728 (Acte 4, scène 1, BARSINE)
Mais le devoir exige un plus grand sacrifice, v.739 (Acte 4, scène 1, ELISMÈNE)
Et j'ai su leur porter le coup le plus sensible. v.748 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Dans les plus grands revers sait prendre son parti. v.770 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
Leurs plus hautes vertus sont des crimes heureux. v.774 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
C'était beaucoup. Enfin on n'attend plus que moi, v.785 (Acte 4, scène 2, AMINTAS)
J'en ai toujours suivi les plus austères lois : v.802 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
Ma flamme, à mes remords ne porte plus d'atteinte. v.824 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
Le triomphe en sera plus grand pour ma vertu. v.826 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Peut-être, me rendra le destin plus propice. v.832 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
Mais souffrez qu'un moment un intérêt plus cher v.861 (Acte 4, scène 3, AMINTAS)
À mes remords du moins rendez plus de justice : v.876 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Vous voir, souffrir pour vous, est ma plus chère envie ? v.883 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
Que la vertu résiste aux plus cruels revers. v.926 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
N'exigez rien de plus d'un malheureux mortel, v.938 (Acte 5, scène 1, THÉLAMIRE)
Dieux cruels ! J'ai plus fait que je n'eusse osé croire ; v.939 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
C'était pour rendre encor mes peines plus affreuses, v.947 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
L'échange fut secret ; Peuple, n'en doute plus : v.973 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Ne saurait plus douter de ce fatal échange. v.980 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Voudra porter plus loin la fureur qui le guide. v.992 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Il a des partisans : leur troupe est la plus forte : v.995 (Acte 5, scène 2, PHILAX)
Du plus heureux succès vous donne la nouvelle. v.1016 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Des plus séditieux il anime la rage : v.1020 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
Les Dieux ; à mon bonheur ne mettraient plus d'obstacle ! v.1052 (Acte 5, scène 3, THÉLAMIRE)
Quel moment plus flatteur ! Quel état plus heureux ! v.1057 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
Le Ciel a surpassé le plus doux de mes voeux... v.1058 (Acte 5, scène 4, TH?LAMIRE)
Contraignons-nous encor : je ne suis plus à moi ; v.1069 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Je sens plus que jamais renaître mon effroi. v.1078 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)
N'en demandez pas plus. Seigneur, oubliez-moi. v.1086 (Acte 5, scène 4, ELISMÈNE)
Princesse, expliquez-vous... Ah ! Vous ne m'aimez plus. v.1090 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)

DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)

Rien de tout cela ; il faut seulement aimer de bonne heure ; et le plus tôt qu'on peut, c'est assurément le meilleur. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Aimez seulement, et ne vous mettez point en peine ; car si vous vous adressez comme il faut, vous deviendrez en peu de temps une des plus spirituelles, et des plus agréables personnes du monde. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Figurez-vous que votre connaissance vient de plus loin que vous ne pensez ; que vos deux âmes se font autrefois connues, et qu'ayant toujours eu une secrète liaison ensemble, il y a longtemps qu'elles se cherchent : de sorte que s'étant rencontrées une fois, c'est pour ne se séparer jamais. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Un véritable amant songera plus à la personne qu'il aime, qu'à soi-même ; ainsi il ne fera jamais rien qui lui puisse déplaire : même ses actions auront un secret charme pour elle que les autres n'apercevront pas ; et leur mutuel amour produisant une complaisance mutuelle, ils auront une confiance toute entière l'un pour l'autre ; tellement qu'il n'est pas possible que deux coeurs si bien unis se puissent jamais brouiller. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
Mais venons au principal point ; le moyen que je puisse acquérir de l'estime, et attirer après moi plusieurs galants, si l'on connaît que j'en aime vu par dessus tous les autres ? (Acte 1, scène 1, DRIONICE)

OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! (1772)

Les deux plus beaux yeux de la Cour. v.33 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Dans le plus beau jour de l'été, v.37 (Acte 1, scène 1, BABET)
Monsieur n'a plus rien à me dire. Je vais à ma cuisine... (Acte 1, scène 1, BABET)
Suivant la loi du plus fort. v.65 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Plus facilement le mien v.80 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
De ne te plus perdre v.102 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
De ne te plus perdre. v.104 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
C'est alors que je suis le souverain le plus absolu... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Voici ce que j'en aime le plus. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
Si la volupté la plus pure v.109 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
L'artiste le plus habile v.113 (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il n'y a rien de si triste, Monsieur Pot-de-vin : une maison petite et commode est cent fois plus agréable. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il est certain que vous auriez tort, mais le plus grand tort, Monsieur Pot-de-vin, de vous plaindre de la manière dont vous êtes logé ; c'est une retraite délicieuse. (Acte 1, scène 4, MADAME-LA-COMTESSE)
La recette est plus sûre, v.139 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
L'usage en est plus doux. v.140 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT DE VIN)
Je vous jure, Monsieur Pot-de-vin, qu'à mon gré vous êtes plus heureux que le Grand Maréchal de la Couronne. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE PODOLIE)
Un arrêt plus rigoureux? v.191 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Si j'en avais, je ne me posséderais pas comme je fais, et votre perruque, Monsieur Pot-de-vin, ne serait plus sur votre tête. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
Qu'à cela ne tienne, pourvu que je ne sois plus grondé; que nous soupions bien, et que la compagnie soit contente. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
Vous savez mieux que personne, Monsieur_le_Marquis, que les femmes et les maris d'une certaine façon ne couchent plus ensemble... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
L'arrangement des lits, les douceurs de Monsieur_le_Marquis ; voilà pour Madame Pot-de-vin de l'utile et de l'agréable ; son front est déjà plus serein. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PODOLIE)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)

Par de méchante prose, et de plus méchants vers, v.30 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Un malheureux fragment plus d'un m'en a ravi, v.68 (Acte 1, scène 1, CHAPELAIN)
D'Archer tu te rendis un rimeur, et rien plus. v.80 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
Qui peut mieux composer en est bien le plus digne. v.93 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)

LES BONNES GENS (1772)

Ce fut le jour le plus beau de ma vie. v.4 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Pour me donner la plus touchante marque v.22 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Ici nous sommes plus heureux ; v.31 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
Où mon pouvoir, plus calme, eût fixé le bonheur... » v.39 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
Dans un temps plus heureux je vous ferais plus riches. » v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME GUILLAUME)
Un geste, un mot, la plus légère avance v.54 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Et de ces biens le charme agit, ou moins, ou plus, v.66 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
C'est un mal pour un plus grand bien. v.106 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
En effet, la plus sage loi, v.111 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Ne serait pas plus fou que toi. v.115 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
L'âme livrée aux plus noires pensées, v.155 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
Mon âme est d'une classe, où l'âme la plus belle, v.167 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Il n'en est point de plus fidèle. v.172 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Dans trois heures au plus nous nous en saisirons ; v.183 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
Le plus détestable logis ; v.192 (Acte 1, scène 2, MADAME-GUILLAUME)
Du sort le plus affreux tu détruis les horreurs : v.198 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
De la volupté la plus pure. v.203 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Si nous ne l'avons plus, perdons toute espérance v.206 (Acte 1, scène 3, MADAME-GUILLAUME)
Ne serions-nous donc pas plus heureux mille fois, v.257 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Dont nous avons tout au plus la figure. v.265 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Pour rendre la chose plus claire, v.292 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je n'ai rien vu de plus. v.317 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
(C'est bien le plus distrait coquin; v.353 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Dans quelques jours, ou plutôt, ou plus tard, v.357 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Vous avez eu plus peur que moi. v.368 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)
Intéresse bien plus que soi. v.372 (Acte 1, scène 6, MADAME-GUILLAUME)
Les plus vrais sentiments, les plus tendres égards ; v.374 (Acte 1, scène 6, LE-ROI)

LE PRIX D'UN MOMENT (1772)

Plus léger que le papillon. v.8 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Et ne prend un ton plus sévère, v.15 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Ou méritons un sort plus doux. v.24 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Je ne sais lequel de vous deux m'est le plus cher. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Je l'ai quitté les larmes aux yeux, et la plus vive reconnaissance dans le coeur... (Acte 1, scène 1, LOUIS)
Car vous êtes sans doute de Méréville, à une lieue du bois ; je ne connais pas de village qui en soit plus près. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Mon vénérable père, j'ai bien peu de chose à vous offrir, et j'en suis plus fâché que vous ne pouvez l'être. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Il est bien juste que le jour qui suit le plus heureux de ma vie, soit consacré à produire quelque douceur dans l'âme de cet infortuné. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Il faut que vous rencontriez des coeurs bien durs, puisque le vôtre me prodigue des remerciements, dont je ne suis pas plus digne. (Acte 1, scène 2, LOUIS)
Plus de confiance est v.97 (Acte 1, scène 4, VA-LE-GALOP)
Le pauvre diable de cheval ne pouvait plus me porter, j'ai jeté mes bottes, et je suis venu plus vite que lui au galop. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Il ne nous reste plus à dire que nos regrets d'avoir offensé un enfant qui mérite l'estime et la confiance. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)
Que ce bois était sombre, quand je l'ai parcouru ! Qu'il m'inspirait d'horreur! J'y respire à présent l'air le plus doux.... Comme les circonstances changent tout-à-coup notre situation. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Allons reprendre nos chevaux, (le mien mort ou vif) et acheminons-nous vers le cabaret le plus lestement que nous pourrons. (Acte 1, scène 5, DUMONT)
Plus de peur que de mal. (Acte 1, scène 5, DUMONT)

DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)

Pourquoi ne m'appelez-vous donc plus Jean-Jacques ? (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Les noms de baptême ne font pas en usage dans ce pays : ici l'on n'a plus besoin de rémunération. (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Mais l'espèce est abâtardie : il n'y a plus d'homme de race. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
En voulant détruire le Culte, vous avez attaqué la Morale ; vous avez ébranlé ce que vous désiriez raffermir, et renversé ce que vous vouliez édifier : on vous a lu, et on n'est plus entré dans les Temples que par habitude, par respect humain, par hypocrisie : le corps s'est prosterné, l'âme ne s'est point élevée. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Pas plus que je ne l'étais : vous m'avez mal saisi : je m'explique. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous avez plus empiété sur le domaine des Gens d'Eglise, que sur leur autorité. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Vous avez plus ridiculisé les Livres de la Loi, que vous n'avez combattu les Dogmes. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
J'ai toujours regardé la Religion comme le moyen le plus simple d'arriver à mon but. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Je dois plus à mes maux qu'à mes félicités, v.13 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Le plus touchant des hommes v.39 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
Ce monde me plaît mieux : plus de tien, plus de mien ; v.57 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
Mon âme est à son aise et n'a plus de lien ; v.58 (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)

LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)

Fut-il un plus beau vit, en grosseur et longueur : v.20 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
Car mon vit enragé ne tient plus de mesure ; v.36 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Courage donc mon vît, poussons encore plus fort, v.49 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Ne bat plus que d'une aile, et va foutimassant, v.54 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
Pour plus de sûreté rentre dans ma culotte. v.56 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)

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LES SAUVAGES (1789)

Ne différez plus notre mort. v.79 (Acte 1, scène 4, ILLINOIS)
S'il en vient un plus grand, son culte est préféré ; v.122 (Acte 1, scène 5, CHOEUR)
Sur le tombeau de l'époux le plus tendre, v.125 (Acte 2, scène 1, LOUISE)
Pourquoi vous replonger dans les plus noirs soucis ? v.133 (Acte 2, scène 2, OTAMBO)
Qui n'a plus pour moi d'appas ; v.184 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
L'invincible loi du plus fort ; v.190 (Acte 2, scène 4, UN OSAGE)
Ne te souvient-il plus qu'Illinos t'a chassé. v.196 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Dans une heure, au plus tard, da paix doit se jurer, v.199 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
Tes autels vont fumer de plus d'un sacrifice ; v.215 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
De succès plus certains a détruit l'espérance... v.221 (Acte 2, scène 4, ALTEMAR)
Qu'on observe, en ces lieux, le plus profond silence. v.252 (Acte 3, scène 1, OTAMBO)
Il faut nous occuper d'un plus grand sacrifice... v.336 (Acte 3, scène 4, ALPHANOR)
Est-il un instant plus doux ? v.347 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)
Ne quitte plus ton amante chérie. v.351 (Acte 3, scène 6, FLORIDA)
De plus paisibles fêtes. v.437 (Acte 3, scène 6, GUERRIERS et ILLINOIS)

DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)

N'est-il pas vrai que rien n'est plus agréable qu'une Prude, quand elle aime de toutes les ardeurs de son âme ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Les douceurs que donne une coquette quand elle aime un seul objet, font bien plus agréables que celles que donne une prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Est-il quelque chose de plus plaisant, que de voir une coquette s'attirer plusieurs soupirants, par mille petites afféteries, et tout cela pour étaler aux yeux de celui qu'elle aime la grandeur de son mérite, et pour lui faire connaître combien il doit se croire heureux de la posséder seul ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il est vrai que vous ne vous défendez pas mal, et vos raisons seraient assez d'impression sur mon esprit, si je n'étais persuadée que les femmes font plus d'état d'une prude que d'une coquette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
J'entends celles qui n'ont point d'attache pour un seul, et qui se plaisent d'en aimer plusieurs à la fois. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vous ai fait amplement voir que la coquette qui s'arrêtait à aimer un seul objet, était assurément pour le moins autant agréable que la prude, et qu'elle avait beaucoup plus de satisfaction. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je ne demeure pas d'accord de ce plus ; car l'emportement coquet qui fait tout votre plaisir, n'ôte rien à la retenue prudente qui fait toute ma joie ; et puis ne savez-vous pas qu'on est heureux autant qu'on s'imagine l'être ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Si nous étions demeurez vous et moi dans nos sentiments, nous n'aurions pas la contestation que nous avons maintenant, et nous n'aurions pas besoin d'un tiers pour nous accorder : mais en parlant de galanterie, vous m'avez soutenu que l'humeur prude était beaucoup plus agréable que l'humeur coquette, et moi je soutiens le contraire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Hé bien, je le veux ; n'est-ce pas une chose admirable de voir la conduite d'une prude, quand elle feint d'avoir de l'amour pour un seul, et qu'elle souffre que plusieurs lui en content ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Est-il rien de plus ingénieux que ses artifices ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Et même chose n'est-elle pas le plus souvent faite, alors qu'il s'en aperçoit, et lorsqu'il lui en veut dire son sentiment ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Souffrez que je vous interrompe, et que je vous dire que la coquette n'a pas besoin de tous ces artifices ; car si quelque amant se plaint d'elle, après lui avoir donné quelques marques d'une tendre amitié, à la première parole, elle le laisse plaindre tout seul, et s'étudie davantage à le confirmer dans cette créance par cent coquetteries affétées : c'est ce qui fait augmenter le feu de cet amant, et qui l'oblige à rechercher avec soin l'occasion de la rejoindre pour lui demander excuse ; et lorsque heureusement pour lui il rencontre ce moment favorable, il n'ose plus se servir de la plainte, par appréhension qu'elle n'en fasse encore autant ; il lui demande seulement si elle a quelque lieu de se plaindre de lui, et qu'il la conjure de tout son coeur de lui faire savoir en quoi il a pu malheureusement lui déplaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il s'excuse alors par cent belles paroles, et lui dit que c'est la forte passion qu'il relient pour elle, qui lui fait craindre à tous moments la perte de celle pour qui il veut brûler jusqu'au tombeau ; mais que dorénavant il n'aura plus ces fâcheuses visions, ou du moins qu'elle n'en aura pas la connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je vous avoue que j'en suis sensiblement touchée, et que je n'épargnerai pas mes soins pour le découvrir, et pour pousser la chose plus loin : Ne dit elle pas encore, en vérité vous me surprenez quand vous me dites cela : je ne saurais me persuader que la chose soit faite sans m'en avoir avertie : elle me serait bien voir par cette façon d'agir secrète, que je lui serais funeste en quelque sorte ; mais pour votre intérêt et pour le mien, je m'étudierai sans cesse pour connaître si ce que vous me dites est véritable. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ne la supplie-t-il pas avec instance de vouloir faire ce qu'elle lui promet, et ne sort-il pas d'avec elle l'esprit un peu plus en repos ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Pour moi je soutiens qu'il vaut mieux faire une confidence secrète et véritable, que de donner à douter aux gens ; car il n'y a qu'une personne qui cache votre secret, et de l'autre manière plusieurs le veulent savoir, et le plus souvent croient la chose déjà faite, sans en savoir plus que ce doute. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je vous ai déjà dit que ce n'était que penser ; mais que votre secret était connu d'une personne qui le plus souvent vous trahit, et ce rend maîtresse de vous même par la confidence que vous lui avez faite. (Acte 1, scène 1, IRIS)
La Prudence en matière d'amour se trompe le plus souvent ; mais dites-nous encore quelles précautions vous prenez, quand vous voulez faire une nouvelle conquête ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Une autre fois il la prie de m'en rendre un autre, qui produit le même effet ; ensuite je commence à ne plus affecter un trop grand sérieux, et par là je lui donne jour à se déclarer un peu, il ne manque pas de récrire une autre lettre, à laquelle la suivante répond, que j'ai dit que ses billets étaient tout à fait galants, et qu'il avait autant d'esprit dans la conversation, qu'il en faisait paraître dans ses écrits. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Après demi-quart d'heure de conversation mon humeur enjouée, qui me donne beaucoup de licence, fait que je me lève pour me promener dans la chambre ; chacun loue mon air, ma taille, mon teint, et tout ce qu'ils croient rencontrer d'agrémenter ma personne ; et après avoir étalé tous ces dehors, qui surprennent le plus souvent à la première vue, je marque mon adresse par quelques pas de danse ; et comme en cet endroit il n'y a point d'instruments pour faire danser, je fais paraître ma voix : je lève quelquefois ma jupe au dessus du pied, pour feindre de marquer plus aisément quelques pas de sarabande, mais c'est pour montrer la propreté de ma chaussure, et pour faire voir que je n'ai pas la jambe mal tournée. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je fais adroitement détacher l'épingle de mon mouchoir, et je prends avec la même adresse l'occasion de la chercher dans mon sein, pour lui faire voir ce qui pourrait enflammer le plus insensible. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Je ne vois pas que j'y manque souvent ; mais quand cela arrive, je m'en console avec plus de facilité, que vous ne devez faire, puisqu'il ne m'a pas coûté le temps que vous employez, ni les inquiétudes que vous vous donnez, pour savoir si vous avez réussi ; car dès le soir même, ou le lendemain au plus tard, je sais sans me mettre beaucoup en peine, si j'ai fait quelque progrès : on ne manque pas de m'apporter un billet de la part de ce nouveau venu, quand il est touché. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Il est vrai que j'ai plus de difficulté à savoir, que vous n'en avez, et qu'il faut faire agir le mystère, mais cela se fait sans inquiétude ; et cet embarras qui vous paraît un supplice pour votre humeur, est une joie entière pour la mienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je vous l'avoue ; mais ne demeurez vous pas d'accord aussi que c'est une chimère épouvantable, que de faire consister la grandeur du plaisir dans la difficulté de le posséder, comme si la joie n'était pas une ; il est vrai qu'elle se rencontre plus_ou_moins grande, mais la cause provient seulement de l'objet. (Acte 1, scène 1, IRIS)
N'est-ce pas une folie que de croire que la poursuite d'un objet qui dure quinze jours, donne plus de satisfaction quand on arrive à la fin, que celle qui ne dure qu'un jour ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
Vous ne concevez donc pas que naturellement un bonheur attendu avec inquiétude, nous donne infiniment beaucoup plus de plaisir, que celui qui arrive sans difficulté, et que l'on balance la grandeur de la joie par les peines que l'on a souffert, quand on reparle dans son imagination les difficultés que l'on a eu à l'acquérir ; et comme la chose coûte beaucoup, nous le chérissons davantage que celle qui coûte si peu. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je vois bien que vous n'êtes pas moins adroite que moi à soutenir votre cause ; mais je vous dirai encor que les Hommes font plus d'état d'une prude que d'une coquette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Si ce n'est que l'on dit que la femme prude tient beaucoup plus de l'homme que de son sexe. (Acte 1, scène 1, IRIS)
Pour moi je vous dis derechef, que l'humeur prude apporte plus de repos, et par conséquent plus de plaisir. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)

LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)

Et que le marchand nous donne au plus vite l'huile qu'il aura, lui ou son compagnon. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Cessez, nous vous en conjurons, nos soeurs, de nous prier devantage ; car il ne vous servira à rien de prier plus longtemps à ce sujet. (Acte 1, scène 1, LES SAGES)
Et que le marchand nous donne au plus vite l'huile qu'il aura, lui ou son compagnon. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
Pleins d 'allégresse, réjouissons-nous ; accourez, célébrons la naissance du Christ avec la plus grande joie. (Acte 1, scène 1, SIBYLLE)

THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)

Nous ne trouverions plus ni le même indulgence, v.9 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
Qui, nous l'espérons bien, nous reviendront plus tard, v.23 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
S'il peut être plus vif ne peut être plus pur, v.48 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Les mots les plus flatteurs, les aveux les plus clairs, v.64 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Ses nouveaux fournisseurs sont plus facétieux ; v.75 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
Le coeur bat au plus brave, à ce dernier moment, v.87 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)

MÉLISSE (1879)

Orante, je souhaite autant ou plus que vous v.139 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Qu'est-ce qu'il te faut plus ? Ne vois-tu pas l'effet v.175 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
J'en ombrageai son front ; mais lui,sans plus tarder, v.235 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Que pourrait faire plus une ardeur violente ? v.238 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
Et comme à la plus belle, et comme à la plus fière, v.242 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Et lui cueille des fruits des plus beaux du village. v.262 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Un rocher est plus tendre, et le fils de Thésée v.293 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
Orante, oblige-moi, parlons un peu plus bas, v.315 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
La piste est toute fraîche, allons, sans plus attendre, v.362 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Dans une heure au plus tard, et gagner le village. v.366 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
Entre tous mes épieux aujourd'hui le plus gros. v.368 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
Un autre plus fâcheux près de vous me menace, v.374 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
L'espoir de la contrée et sa plus tendre amour. v.412 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
Mais, puisque le soleil, de ses rayons plus droits, v.447 (Acte 2, scène 5, MELISSE)
Un marbre était moins froid, plus sensible un rocher, v.467 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Un plus heureux berger t'a soumise à ses lois : v.471 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Mais son amour plus fort l'empêchait de partir. v.488 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Il m'en a découvert plus que je n'en voulais. v.492 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
Je me suis enfoncé dans le plus creux du bois, v.524 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Alexis n'est donc plus, et ce berger divin v.527 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Qu'est-ce qu'il vous faut plus ? Vous ai-je pas tout dit ? v.532 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
Contez-moi plus au long cette mort inhumaine : v.538 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Ne vous retenez plus dans le fond de mon coeur, v.571 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Ne vous contraignez plus, voyez enfin le jour, v.575 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Puisqu'Alexis n'est plus, n'ayons plus de contraintes. v.577 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Ne dissimulons plus ! Honneur, permets-le moi, v.579 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Si je gardai jamais ta plus sévère loi. v.580 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Éprise d'une ardeur plus belle et plus sincère. v.594 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Mes yeux, non plus des yeux, mais des sources de pleurs, v.599 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
Aima-t-on plus que moi jamais une bergère ? v.673 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Honore-t-on les dieux d'un culte plus sincère ? v.674 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Ne sont point les auteurs, non plus que les complices ; v.690 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Est-il rien plus aisé que d'aimer qui nous aime ? v.693 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Si l'amour est aisé, plus facile est la haine. v.701 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Mais, pour nous contenter plus aisément tous deux,. v.704 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Qui puisse être à vos feux plus que moi favorable. v.706 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
Tes yeux brillent d'un feu plus pur que la lumière ; v.733 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Sont lâchement ternis par de plus grands défauts ! v.736 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Et tels sont tes mépris que, pour n'en plus souffrir, v.739 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
Je te suivrai de loin, pour plus vite savoir v.815 (Acte 3, scène 6, MELISSE)
Elle n'est plus ici. Pour se rendre au village, v.817 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Elle a pris le sentier le plus près du rivage. v.818 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Que Melisse pour moi semble des plus atteintes, v.825 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
Lui fait parfois haïr ce qu'il aime le plus. v.856 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
Ô bienheureux celui qui, dès son plus jeune âge, v.877 (Acte 4, scène 2, ALEXIS)
Qu'elle adresse ses dons en pays plus propice. v.922 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Veut caresser sa grève et l'étreindre plus fort. v.968 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Est-il rien de plus dur qu'une roche hautaine ? v.969 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
« J'aime, j'aime, dit-il, et mes plus doux accents v.1043 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Qui ternissent l'éclat des plus brillantes fleurs, v.1052 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Prends pour m'assujettir des raisons plus solides v.1057 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
Qui sait mieux que les dieux ses règles plus sévères, v.1061 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Jupiter, le plus grand de la troupe divine, v.1065 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Rends-toi donc, Alexis, et ne sois pas plus sage v.1085 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Es-tu plus grand qu'Achille ? As-tu l'âme plus forte ? v.1117 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ne le rencontre plus quand je suis sur la rive. v.1178 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Ainsi, pour être beau, n'en sois pas plus sauvage : v.1193 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
Dans l'oracle des dieux, plus que vous n'espérez. v.1236 (Acte 4, scène 7, ORANTE)
Et verrez vos troupeaux plus gras et plus nombreux. v.1256 (Acte 5, scène 1, ORACLE)
Éclairent nos pensers du plus haut de leurs cieux. v.1296 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Et chéri plus que lui la chasse et les forêts. v.1300 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Et qui, plus furieux que nos premiers Titans, v.1303 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
Détruire sans sujet leur plus parfait ouvrage ? v.1338 (Acte 5, scène , MELISSE)
Et pour être divin en doit-on plus trembler ? v.1340 (Acte 5, scène , MELISSE)
Qu'il aurait plus d'amour que moi d'indifférence. v.1394 (Acte 5, scène , MELISSE)
D'une preuve plus forte ou de quelque témoin, v.1400 (Acte 5, scène , MELISSE)
Les plus cruels tourments ordonnés aux ingrats. v.1450 (Acte 5, scène , MELISSE)
N'est que pour un moment ou de moins, ou de plus. v.1486 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
Le faible réconfort quand on n'est plus en vie ! v.1540 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Que vous ne doutez plus de mon sincère amour ! v.1586 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Je n'ai plus de souhaits ni de désirs à faire ; v.1596 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
D'un troupeau qui sous vous sera plus florissant. v.1602 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Plus d'un coutre pour moi les campagnes sillonne. v.1603 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
Notre amour nous fournit de plus plaisants objets. v.1606 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Le plus charmant plaisir est le plaisir d'aimer. v.1613 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
Damon, ne tenez plus mon esprit suspendu, v.1701 (Acte 6, scène 2, PHILENE)
« Grand dieu, le plus puissant de la troupe divine, v.1731 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Nous ne doutons plus lorsque tous ces grands présages v.1767 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Et l'on ne saurait plus témoigner de courage. v.1804 (Acte 6, scène 2, DAMON)
Puisque rien ne saurait plus déplaire à ses yeux. v.1826 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Que nous faut-il donc plus, et qu'est-ce qui nous reste v.1835 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
De plus injurieux, plus rude et plus funeste ? v.1836 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Je verrai d'un oeil sec vos plus cruels tourments ; v.1842 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
J'assisterai moi-même à vos plus rudes gênes, v.1843 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Le plus ferme courage est sujet à transir. v.1882 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
Ne sera plus bientôt que cendre et que poussière. v.1896 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Oubliez cette ingrate, et qu'à vos plus beaux jours v.1901 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Le Ciel daigne accorder de plus douces amours. v.1902 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
Hélas ! J'ai contre lui plus que vous fulminé. v.1906 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
S'il vous est rigoureux, il m'est encor plus rude. v.1907 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
Et nous regarde enfin d'un visage plus doux. v.1934 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
A jamais vu berger plus embrasé que moi ! v.1958 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
Et ne se sentent plus déjà de leur langueur. v.2006 (Acte 6, scène 6, AEGON)
Non, non, n'en doutons plus, la volonté céleste v.2015 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Lui-même est son vengeur, et ses plus durs tourments v.2025 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Le récompensera d'un plus heureux un jour. v.2050 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
Moi-même, je me cherche et ne me trouve plus. v.2054 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
Ne différons donc plus, allons par l'hyménée v.2063 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)

NOUVEAU CATÃ‰CHISME POISSARD (1840)

Tu sauras donc sac à vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagné loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et détestable. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Vous saurez donc, respectable société, que 1' moigneau qui m'a s'apostrophée, est le plus grand grugeur de toutes les poupées, le plus lâche de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire à un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que séduit sa poupée. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entraîné, fut entièrement dévalisé, et v'là pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. (Acte 1, scène 2, LA POISSARDE)
Je connais queuqu'chose d'plus doux ; v.137 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Tu n'nous rompras plus les oreilles. v.142 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
Ni plus ni moins qu'un' vieill' momie ; v.157 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
Tu n'as plus l'maintien aussi fier. v.164 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
J'ons d'l'honneur encore plus d'vertu ! v.301 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
Chaque jour vous devenez plus drôlette ; v.346 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Ni moi non plus. v.371 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
Est 1' plus calé du régiment. v.390 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
Savoyard, ces jours-ci sont-ils faits pour se promener ? Queu métier qu'tu fais donc maint'nant, on n'te voit plus sous les piliers ; tu quittes l'éventaire pour prendre le râcloir, et de marchande sans honneur tu l'as fait ramoneur. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)
Sous ce déguisement, t'as pt'êt' plus de chalands. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)
Aussi pour fair' tomber c'biau teint, il ne faut pas et ben malin, car c'te beauté n'a pas de bail, et, au moyen d'une gousse d'ail on verra ta vilaine face, et chacun f'ra la grimace ; alors tout l'monde reconnaîtra c'te donneuse de nouvell' à la main, qui a tué plus d'hommes pendant l'hiver, que tout' les g'lées n'ont détruit de ver. (Acte 1, scène 11, LE LOCUTEUR)

LES AVENTURES DE NINETTE (1833)

Mais, maman, nous devons faire une partie au bois de Boulogne : vous n'y pensez donc plus ? (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Pardonnez-moi, je ne le ferai plus. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
Henri, donne-moi une branche plus dure, pour que je le fouette fort. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
J'ai entendu la maman qui défendait à celle-là de s'éloigner davantage ; mais il paraît que la jeunesse a une tête qui n'est pas de ces plus commodes, tout enfant qu'elle est. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
Une ligne plus haut, elle me tirait l'oeil. (Acte 3, scène 1, LE MARCHAND DE TISANE)
Bien, plus bas. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)

DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)

Plus d'étude du moins pendant un mois entier. v.31 (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)
Est-il pour un enfant, est-il tâche plus rude ? v.56 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
De nos livres vraiment c'est bien le plus maudit : v.61 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Qui m'a donné déjà plus de cent fois la grippe ; v.84 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Vit-on jamais plus affreuse musique ! v.131 (Acte 1, scène 1, ÉDOUARD)
Qui sortirent vainqueurs de plus de cent combats. v.166 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
Tranchons le mot, peut-on rien trouver de plus bête, v.187 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
Qu'on ne me vante plus ces leçons ni ce livre, v.240 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Qu'il s'en aille au plus vite, ou nous le maudissons ! v.242 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Va-t'en joindre au plus tôt tes autres camarades ; v.243 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
Moi, plus que la géographie, v.251 (Acte 1, scène 1, HENRI)

LA MATINÃ‰E DU COMÃ‰DIEN FRANÃ‡AIS (1785)

Je suis plus mal servi que le dernier Bourgeois ; La Fleur, viendras-tu ? (Acte 1, scène 1, BELVAL)
Ah, pour cette robe de chambre ; conçois-tu ce petit Fraquet qui ose me faire attendre ; cours chez lui, et avertis-le de sa ruine, s'il n'est pas plus exact. (Acte 1, scène 2, BELVAL)
Vous me persuadez plus que jamais. (Acte 1, scène 4, VERVILLE)
Ils arrivent sur la scène accablés d'inquiétudes ; la mémoire leur manque ; le Public murmure, en vain le Souffleur se consume en efforts, la tête n'y est plus, pendant tout le spectacle, ils sont dans le même état ; personne qui les rassure, et vous pouvez croire que le lendemain ils sont peu tentés de reparaître ; aussi quand je vous dis douze jours avant vous, c'est beaucoup. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
J'ai quelquefois réfléchi sur les conséquences de cette habitude, mais, pour votre tranquillité, sachez que quand vous aurez été quelque temps parmi nous, vous ne douterez plus de votre mérite. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
C'est à la lettre ; tenez, j'ai vu des gens maigres comme des os, grimaciers à l'excès, petits, mal faits, qui avoient à peine le souffle, jouer des rôles d'Hercule ; des gens sans aucun talent réel, n'ayant tout au plus que deux ou trois grimaces, parasites, impertinents au dernier point, dignes tout au plus des tréteaux, ils étaient applaudis ; des barbouilleurs, déclamer avec emphase ce qu'ils ne sentaient pas, ils étaient supportés ; des gens enfin qui savaient à peine lire, juger des Pièces, présentés, donner hardiment,et de bonne-foi même, des leçons à un auteur qui avait travaillé trente ans ; voilà, je crois pour vous, des motifs de consolation et de courage. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Adieu ; je voudrais vous retenir plus longtemps, mais persuadez vous que vous faites corps avec nous ; ces jours-ci nous ferons les visites nécessaires, adieu. (Acte 1, scène 4, BELVAL)
Me voilà engagé ; allons, il n'y a pas à reculer ; arrive ce qui voudra, je ne peux plus m'en dédire. (Acte 1, scène 5, BELVAL)
En vérité, Belval, il faut que je sois la complaisance même pour venir chez vous au milieu de la pluie, du tonnerre et des éclairs, par le temps le plus affreux. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
En vérité, Sophie, je vous croyais plus de conduite ; une femme charmante, belle comme vous êtes... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Oui, parlons de choses plus sérieuses. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Eh bien, tant mieux : ce sera le plus beau de notre triomphe ; croyez vous, de bonne foi, ma tendre amie, que je sois bien flatté des applaudissements ridicules qu'on nous accorde souvent en France, pour les choses qui le méritent le moins ? (Acte 1, scène 7, BELVAL)
engouement pour tout ce qui a un air de nouveauté, voilé le vrai motif de la plus grande partie des éloges que nous recevons, car les ouvrages que nous offrons au public depuis long temps ne sont par faits pour les mériter, c'est donc nous, nous seuls à qui ces pauvres auteurs ont toute l'obligation de leurs succès, et je pourrais dire encore que c'est plus à notre réputation qu'à nous mêmes ; car souvent, ma chère Sophie, je me néglige, je joue d'une manière réellement pitoyable : c'est au point que je le fais quelque fois exprès, pour essayer jusqu'où peut aller la prévention du public, et je suis touté tonné de me voir applaudi à tout rompre, lorsque je pourrais moi les siffler des applaudissements qu'ils me donnent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Il est certain que leurs transports sont le plus souvent bien mal placés ; mais c'est un secret qu'il ne faut par leur dire. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Non certainement ; il nous est trop avantageux, mais voila pourquoi je serais bien plus flatté d'être applaudi en Angleterre, faire rire ces braves, roast-beefs, ces John Bulls, comme on les appelle. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Pour un comédien Français qu'elle victoire : ce sera le plus beau fleuron de ma couronne. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Que vous et moi pensions comme cela, rien de plus naturel ; mais d'exiger que la nation anglaise préfère notre langue à la sienne, les moeurs, les usages, l'uniformité souvent ennuyeuse de notre théâtre aux libertés, à la licence même qui règne quelquefois sur le sien, nos grands et longs vers sont si difficiles à comprendre, notre ennuyeuse rime est si fatigante pour des oreilles qui n'y sont par faites : en un mot, mon cher ami. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Ainsi vous ne jouerez pas non plus : Fierville sera détestable dans votre rôle. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Il n'en est que plus ferme : il semble que cela le réjouit, il sera pour moi d'une reconnaissance... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
Je retournais chez moi avec assez de rapidité : ma voiture écrasa le plus joli petit épagneul possible tout pareil à mon bibi. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Voilà plusieurs fois, Monsieur, que vous m'avez fait l'honneur de venir chez moi. (Acte 1, scène 9, BELVAL)
Ma foi non, pas plus que son ouvrage. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Rien n'est plus plaisant, en vérité. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je lui promis tout ce qu'il voulut ; mais, d'honneur, je n'y ai plus pensé. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
La Fleur m'a dit qu'il était déjà venu plusieurs fois, et ce n'est que d'aujourd'hui que j'ai consenti à le recevoir, encore en connaissez-vous le motif ? (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Ne parlons plus de cela, Sophie,et pensons à notre voyage, où nous devons moissonner de l'or et des lauriers. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Renvoyez-moi la dans la province avec une petite pension, où en leur faisant obtenir quelque place, rien ne vous sera plus facile. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
Cette ingratitude, cet orgueil m'inspirent pour elles le mépris et la haine la plus violente. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je vous remercie de votre voiture qui est fort douce et plus élégante qu'aucune des miennes : je vous dois cet aveu pour vous prouver ma reconnaissance" Le Comte DE MOEURSEVILLE. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je veux désormais qu'on n'ait plus à se plaindre de moi : Je profiterai de mon congé, parce que je ne veux pas passer pour inconséquent ; mais une fois de retour, cabales, intrigues, jalousies, j'oublie tout pour me livrer à mon état. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
Je n'abuserai plus de mes talents pour accabler mes camarades, étant bien convaincu que la modestie et la franchise me procureront plus de satisfaction que les défauts que je me reconnais ne m'ont donné de plaisirs. (Acte 1, scène 12, BELVAL)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,78 % des textes) dans lesquels il y a 639 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 18,79 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 4	Acte 5	Acte 3	Prologue	Acte 6	Total
1	LE JEU D'ESMOR?E	11	13	0	0	0	0	0	24
2	LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	8	0	0	0	0	0	0	8
3	LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON	2	0	0	0	0	0	0	2
4	FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE	6	0	0	0	0	0	0	6
5	LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES	33	0	0	0	0	0	0	33
6	OUVERTURE DE LA S?ANCE	8	0	0	0	0	0	0	8
7	SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE	6	0	0	0	0	0	0	6
8	FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES	15	0	0	0	0	0	0	15
9	LE NORMAND ET LE GASCON	8	0	0	0	0	0	0	8
10	FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE	6	0	0	0	0	0	0	6
11	LE JUS DU PELERIN	5	0	0	0	0	0	0	5
12	ADAM	35	0	0	0	0	0	0	35
13	LA R?SURRECTION DU SAUVEUR	3	0	0	0	0	0	0	3
14	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ.	10	0	0	0	0	0	0	10
15	LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES	4	0	0	0	0	0	0	4
16	LE PORTIER DU PARNASSE	49	0	0	0	0	0	0	49
17	DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE	13	0	0	0	0	0	0	13
18	ZÉLAMIRE	20	22	0	0	0	0	0	42
19	THÉLAMIRE	6	12	14	16	12	0	0	60
20	DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE	5	0	0	0	0	0	0	5
21	OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE !	10	0	0	0	0	0	0	10
22	OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !	11	0	0	0	0	0	0	11
23	FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2]	4	0	0	0	0	0	0	4
24	LES BONNES GENS	27	0	0	0	0	0	0	27
25	LE PRIX D'UN MOMENT	11	0	0	0	0	0	0	11
26	LE PRIX D'UN MOMENT	4	0	0	0	0	0	0	4
27	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	8	0	0	0	0	0	0	8
28	DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU	4	0	0	0	0	0	0	4
29	LE SÉRAIL DE DE LYS	5	0	0	0	0	0	0	5
30	LES SAUVAGES	2	8	0	0	5	0	0	15
31	DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE	29	0	0	0	0	0	0	29
32	LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES	4	0	0	0	0	0	0	4
33	THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON	6	0	0	0	0	0	0	6
34	NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD	5	0	0	0	0	0	0	5
35	NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD	8	0	0	0	0	0	0	8
36	LES AVENTURES DE NINETTE	2	1	1	0	2	0	0	6
37	DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE	11	0	0	0	0	0	0	11
38	LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS	31	0	0	0	0	0	0	31
39	MÉLISSE	0	14	18	17	26	0	23	98
	Total	435	70	33	33	45	0	23	639