Petit lexique du théâtre classique

Extrait des notes présentes dans les pièces du corpus. Ce lexique comporte les noms communs, des noms propres et des expressions ; il ne présente aucune exhaustivité de vocabulaire.

Version du : 06/05/2016

motdéfinitiontitreauteurDate
Passyvillage hors de Paris, annexé au XVIème arrondissement en 1860. C'est aussi l'endroit où est joué ce spectacle.L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
Rue Mouffetardrue du 5ème arrondissement de Paris, très en pente et étroite et qui monte sur la Montagne Sainte-Geneviève.L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
Robese prend aussi pour La profession des gens de Judicature. Les gens de robe. [Ac 1762]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 3AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
OboleMonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pites ; la moitié d'un denier. Quelques-uns veulent que ce soit seulement la quart d'un denier, la moitié d'une maille. [F]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 7AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
Balancerhésiter.L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 9AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
NantissementSûreté ; gage que donne une débiteur à son créancier en meubles, ou autres effets pour le paiement de don dû. [F]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 18AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 21AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
HouletteFig. Poétiquement, l'état, la condition de berger. [L] La houlette est la bâton de berger.PAN ET DORISAc. 1; Sc. 7AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Jougpièce de bois posé usuellement sur les cous de boeufs et qui sert à composer un attelage tirant une charrue. Métaphoriquement, émotion insupportable causant peine et souffrance.POLIXÈNEAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Ilionautre nom de Troie.POLIXÈNEAc. 1; Sc. 4AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 10AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Argosville de l'ancienne Grèce (...) était célèbre autrefois pour ses chevaux et par un beau temple de Junon. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 10AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
BigarrureMauvais assortiment de couleurs ou d'ornements sur un habit, sur des meubles, etc. [F]LES TROIS SPECTACLESAc. 1; Sc. 2AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 6ALAIN, Robert1711
Zestese dit quelquefois ironique, et absolument, pour montrer qu'on ne fait point de cas d'une chose, qu'elle est de valeur nulle, comme le zest[e] qui est au milieu de la noix. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 6ALAIN, Robert1711
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 15ALAIN, Robert1711
Partisanest aussi un financier, un homme qui fait des traités, des partis avec le Roi, qui prend ses revenus à terme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 15ALAIN, Robert1711
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 17ALAIN, Robert1711
Aunebâton d'une certaine longueur qui sert à mesurer les étoffes, toiles rubans. Il se dit aussi de la chose mesurée. (Dict. Furetière)L'ÉCOLE DES BOURGEOISAc. 2; Sc. 9Abbé d'ALLAINVAL1728
Quadrillecontredanse que l'on pratiquait dans les bals.L'ÉCOLE DES BOURGEOISAc. 2; Sc. 9Abbé d'ALLAINVAL1728
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 1Abbé d'ALLAINVAL1733
Vert galantjeune homme sain, et vigoureux, qui est propre à l'amour. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 1Abbé d'ALLAINVAL1733
FlandrinSobriquet que l'on donne aux hommes élancés. C'est un grand flandrin. Il est du style familier. [Ac]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Phoebusdieu fabuleux de l'Antiquité, qui est le même qu'Appolon ou le Soleil, frère de Diane. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
MomusDieu de la raillerie et des bons mots, fils du Soleil et de la Nuit, selon Hésiode. [B]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Camuson dit proverbialement qu'un homme est bien camus (...) pour dire qu'il a été bien trompé, qu'il est déchu de ses prétentions, qu'il est bien honteux. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Grotesquefigure capricieuse de peintre, de sculpteur, de graveur, qui a quelque chose de ridicule, d'extravagant, de monstrueux, telles que sont celles dont on pare les grottes. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Affetterieles paroles et les actions d'une personnes affétée, c'est à dire qui agit en affectant une manière coquette et trop efféminée. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Coquetterieaffectation de plaire pour se faire aimer. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Plutusdieux des Richesses. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 3Abbé d'ALLAINVAL1733
Irisdivinité fabuleuse des Anciens, que les poètes ont feint être la messagère de Junon. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 3Abbé d'ALLAINVAL1733
Gazettepetit imprimé, cahier, feuille volante, qu'on débite toutes les semaines, qui contient des nouvelles de toutes sortes de pays. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 4Abbé d'ALLAINVAL1733
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] L'HIVERAc. 1; Sc. 4Abbé d'ALLAINVAL1733
CadedisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]L'HIVERAc. 1; Sc. 5Abbé d'ALLAINVAL1733
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]L'HIVERAc. 1; Sc. 5Abbé d'ALLAINVAL1733
Protéec'est un nom qu'on donne aux personnes inconstantes, ou trompeuses, qui changent de profession, qui paraissent sous différentes figures (...) principalement pour tromper les autres. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 6Abbé d'ALLAINVAL1733
DouairièreVeuve qui jouit de son douaire. Il ne se dit que des dames de la première qualité. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Petit collet(...) on appelle petit collet un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église porte une petit collet. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Vielleinstrument de musique pour réjouir les gens du peuple, et dont jouent ordinairement les pauvres aveugles. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Blondinqui a les cheveux blonds, ou une perruque blonde. "Les coquettes aiment fort les blondins, ce sont de vrais séducteurs de femmes." Molière [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Furie(...) certaines divinités infernales que les poètes païens feignaient entrer dans les hommes pour les posséder ou les tourmenter. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Quadrillerjouer au quadrille, qui est une troupe de cavaliers qui qui se réussissent pour un tournoi ou un carrousel.L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Placetrequête abrégée, ou prière qu'on présente au roi, aux ministres, ou aux juges pour leur demander quelque grâce, quelque audience, pour quelque recommandation. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 8Abbé d'ALLAINVAL1733
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un hôpital de ce nom où on enferme ces fous. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 8Abbé d'ALLAINVAL1733
ParterreSignifie aussi l'aire de salle de comédie, entre le théâtre, et l'amphithéâtre, où le peuple est debout. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Charmionpersonnage, dame d'honneur de Cléopâtre dans "La Mort de Pompée" de Pierre Corneille (1643).L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Laucusteempoisonneuse romaine du Ier siècle.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Lucrècefille de Spurius Lucretius, préfet de Rome, et épouse de Tarquin Collatin, ayant été déshonorée par Sextus, fils de Tarquin le Superbe, fit l'aveu de son malheur à son mari en présence de son père, de Brutus, et de quelques amis, et se donna la mort sous leurs yeux en leur demandant vengeance.[B]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Tarquin le superbe7ème et dernier roi de Rome,. Marie à une fille de Servius, femme d'un caractère doux et timide il la fit périr afin d'épouser une autre fille de Servius, Tullie, femme ambitieuse, qui de son côté s'était débarrassée de son époux Aruns par un crime. Il forma avec elle un complot, dont le dénouement fut la mort violente de Servius et sa propre élévation au trône. (...) [B]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
RetraireTerme de jurisprudence française. Retirer un héritage des mains d'un acquéreur. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Petit-maîtrejeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
CalchasSacrificateur et devin grec, fils de Thestor, prit part à l'expédition des grecs contre Troie, prédit que ce siège durerait dix ans, et que la flotte grecque ne sortirait du port d'Aulide qu'après que le roi Agamemnon aurait sacrifié sa fille Iphigénie sur l'Autelr de Diane. [B] Voir Iphigénie de Jean Racine.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 2[Anonyme]1722
ChicanerFormer des incidents. Se dit encore pour s'opposer, reculer, contrarier. Signifie aussi déplaire, fâcher.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 3[Anonyme]1722
DupeQui n'est point défiant ; qui est facile à être surpris, à être trompé ; qui donne aisément dans le panneau. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 6[Anonyme]1722
BabillerParler sans cesse, et ne dire que des choses de peu de considération. (...) [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 10[Anonyme]1722
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 10[Anonyme]1722
EpithalameCe sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 11[Anonyme]1722
Busquemorceau de bois, d'ivoire ou de baleine, que les femmes mettent dans les corps de jupe pour se tenir droites. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 11[Anonyme]1722
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTESAc. 1; Sc. 5[Anonyme]1784
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTESAc. 1; Sc. 7[Anonyme]1784
Diogène (-413,-327)philosphe grec dont les propos étaient mordants et agressifs. La légende dit qu'il vivait dans un tonneau.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Scipion (-235,-183)général ronmain, participa aux guerres puniques et combattit Annibal.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Mithridate VII (-131, -63)roi du Pont, féroce ennemi des Romains. Il avait la réputation de résister au poison.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Licurgue ou lycurguelégislateur mythique de la Grèce antique du IXème avant JC. On ne sait rien précisément de lui. Plutarque en fit un de ses personnages des Dialogies des morts.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Prôneursceliu ou celle qui loue avec excès.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
DéciusRomain célèbre pour son dévouement. En 343 av J.-C., étant tribun militaire, il sauva Cornelius Cossus, enfermée par les Samnites dans les gorges de Saticule. Il périt en se jetant dans les rangs ennemis lors de la bataille de Veseris. [B]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1770
Héliconmontagne de Grèce consacrée aux Muses.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1770
Permesseruisseau qui coule au pied de l'Hélicon.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 2[Anonyme]1770
Pindechaîne de montagnes qui sépare la Thessalie de l'Epire. Elle est consacrée à Apollon et aux Muses.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 2[Anonyme]1770
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 6[Anonyme]1770
CothurneC'est une espèce de soulier ou de patin élevé par des semelles de liège, dont se servaient les anciens acteurs de Tragedies sur la scène, pour paraître de plus belle taille. Il couvrait le gras de la jambe, et était lié sous le genou. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 6[Anonyme]1770
Faribolescontes ; choses vaines qui ne méritent aucne considération. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 9[Anonyme]1770
Petit-colleton apelle petit-collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parceuqe les gens d'église porte par modestie des petits collets alors que les gens du monde en portent de grands.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 14[Anonyme]1770
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 15[Anonyme]1770
Courtaux de boutiqueCommis marchand. [L]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 20[Anonyme]1770
Echignertuer, assomer, massacrer, rompre l'échine. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 20[Anonyme]1770
Bûchegros bois dont on se chauffe. On appelle figurément un homme stupide, une grosse bûche.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 22[Anonyme]1770
RimailleurMéchant poète, qui ne sait que rimer, et mettre des rimes au bout des vers. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 23[Anonyme]1770
Notre Dame de RéconfortIl existe une abbaye de ce nom à Saizy dans le Nièvre, massif du Morvan.FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Meschefvieux mot qui signifiait autrefois un accident, un malheur, un grand crime. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Saint-JacquesSaint Jacques de Compostelle en Galice (Espagne).FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
ChapeSorte de manteau long, sans plis et agrafé par devant, que portent l'évêque, le célébrant, les chantres, etc. durant l'office ; se dit aussi de l'habit à capuce fourré d'hermine des cardinaux, et du grand manteau de drap ou de serge des chanoines. Anciennement, chape, le même que cape, sorte d'ample vêtement. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
LansquenetMot allemand qui signifie un soldat qui sert en Allemagne dans les corps d'infanterie. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Saint LaurentMaint martyre chrétien, supplicié sur un gril.FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
BragardVieux mot et hors d'usage, qui signifiait brave, ajusté, mignon. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Patenôtreprière de "Notre père".FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
LéansLà dedans, opposé à céans qui signifie ici dedans. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
AppéterTerme dogmatique. Désirer. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Tibi soli(latin) Pour toi seul.FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
GammeCe mots se dit au figuré, mais il est bas et burlesque. Il signifie science, capacité. Se dit aussi quelquefois pour manière, coutume. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Retsfilet pour la pêche ou pour la chasse. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Décollercouper le cou à quelqu'un [L].FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Marmotermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se fair entendre. [F]OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 1[Anonyme]1772
Héducsou Authunois, memebre d'une tribu gauloise qui était installée non loin de Nevers.OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 4[Anonyme]1772
Sévesil existe une petite commune dans le Cotentin au sud-ouest de Carentan nommée Séves.OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 5[Anonyme]1772
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 5[Anonyme]1772
Tapinoisqui ne se dit que dans le burlesque. Il est venu en tapinois ; c'est à dire secrètement, sourdement et sans faire de bruit. [F] Voir Molière, Les Pécieuses ridicules et Somaize même titre.CENDRILLONAc. 1; Sc. 8ANSEAUME, Louis1759
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]HURLUBRELUAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1794
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]HURLUBRELUAc. 1; Sc. 22ARCHAMBAULT, Louis-François1794
PrétintailleOrnement de toilette en découpure qui se mettait sur les robes des femmes. [L]HURLUBRELUAc. 1; Sc. 23ARCHAMBAULT, Louis-François1794
MâchelièreEpithète que l'on donne aux grosses dents de la bouhe, qui servent à casser des noyaux, et à briser de gros aliments. [F]JANOTAc. 1; Sc. 7ARCHAMBAULT, Louis-François1779
SerrerSe dit aussi, enfermer, arranger, mettre à couvert en lieu sûr. [F]JANOTAc. 1; Sc. 9ARCHAMBAULT, Louis-François1779
RosserTerme populaire. Bâtonnerrudement quelqu'un, le traiter en rosse [méchant cheval] et se dit par extension de toutes sortes de mauvais triatements. [F]JANOTAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1779
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]JANOTAc. 1; Sc. 17ARCHAMBAULT, Louis-François1779
CambouisVieux oint qui s'amasse au bout de l'essieu, et dont on a graissé les roues des carrosses, les presses d'imprimerie, lorsqu'il s'est corrompu par leur fréquent mouvement. [F]JANOT CHEZ LE DÉGRAISSEURAc. 1; Sc. 1ARCHAMBAULT, Louis-François1779
FaraudQui est fier de son allure.JANOT CHEZ LE DÉGRAISSEURAc. 1; Sc. 4ARCHAMBAULT, Louis-François1779
Mignature(miniature) Sorte de peinture délicate qui se fait à petits points. [F]JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 1; Sc. 9ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Tapoir(ce mot ne figure pas dans le Littré ni dans le Dictionnaire Furetière.) Probablement un maillet quelconque.JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1799
MartinetSignifie un petit chandelier plat, qui a un manche et un crochet, qui sert particulièrement aux taverniers pour aller à la cave. [F]JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1799
ÉmoustillerExciter à la gaieté, mettre en bonne humeur (pas en colère).JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 1ARCHAMBAULT, Louis-François1799
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 10ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Dretancienne prononciation de droit.JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 17ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Livre1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol = 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 19ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Mèdespeuple d'Iran, connu des Gracs.LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
LogogripheEnigme verbale. Au sens figuré, un logogriphe signifie également un discours difficile à comprendre. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
DèmeNom des bourgs ou cantons de l'Attique. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
ClépsydreMachine qui indique l'heure par le moyen de l'écoulement de l'eau. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
Francolin :Oiseau de la famille des sylvains, qui est de la grosseur du faisan. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 3ARISTOPHANE1897
TrioboleDans la Grèce antique, mesure et monnaie valant trois oboles. LES GUÊPESAc. 1; Sc. 5ARISTOPHANE1897
YeuseChêne qui conserve ses feuilles vertes en toute saison, quercus ilex, L. On le nomme vulgairement chêne vert, mais cette dénomination convient aussi à d'autres chênes. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 6ARISTOPHANE1897
HéliasteTerme d'antiquité. Nom que portaient à Athènes les membres d'un tribunal nombreux, dont les assemblées commençaient au lever du soleil. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 6ARISTOPHANE1897
ThémostèteTerme d'antiquité. Titre qu'on donnait dans Athènes aux magistrats gardiens des lois. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 7ARISTOPHANE1897
PinnotèrePetit crustacé qui se loge dans l'intérieur de certaines coquilles bivalve. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 12ARISTOPHANE1897
Affronteurqui trompe qui affronte. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 1ARMAND, Huguet Armand dit1771
Nivelle, Jean dené en 1423, embrassa le parti du Duc de Bourgogne et refusa de marcher contre ce prince, malgré les ordres de Louis XI. (...) et devenu en France un objet de haine et de mépris et le peuple lui donne le surnom injurieux de "chien". [B] syn. de traître méprisable.LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
GodanTerme populaire. Conte, tromperie. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
LantiponnerTerme populaire. Tenir des discours frivoles, inutiles et importuns. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
Pain-bisPain bis, pain de couleur bise (d'un gris brun.), attendu qu'il y reste du son. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
CommunLa roture, les basses classes. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
BricoleSignifie aussi tromperie qu'on fait à quelqu'un, quand on agit avec lui par des voies obliques et indirectes. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 4ARMAND, Huguet Armand dit1771
BosseTerme du jeu de paume, endroit de la muraille, du côté de la grille, lequel renvoie la balle dans le dedans. Attaquer la bosse. Donner dans la bosse. Fig. Donner dans la bosse, être dupe. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 6ARMAND, Huguet Armand dit1771
Porte-quignonemployé subalterne.LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 8ARMAND, Huguet Armand dit1771
DaronLe maître de la maison. Mot vieilli qui est resté dans l'argot. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 9ARMAND, Huguet Armand dit1771
ExemptEst aussi un officier établi dans les compagnies des Gardes du Corps, dans celles des prévôts et autres officiers. Ils commandent en l'absence des capitaines et lieutenants. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 10ARMAND, Huguet Armand dit1771
BabillerParler sans cesse, et ne dire que des choses de peu de considération. (...) [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 10ARMAND, Huguet Armand dit1771
Mic-macTerme populaire. Intrigue, négociation secrète, et embrouillée que font les petites gens, qui sert d'ordinaire à tromper quelqu'un, et que l'on a de la peine à découvrir. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 12ARMAND, Huguet Armand dit1771
Néricault Destouches, Philippe (1680-1754)Ambassadeur, auteur dramatique et académicien français. L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 2AUDE, Joseph1802
Régnard, Jean-François (1657-1709)auteur de comédie dont Le Joueur, Le Distrait, La Légatiare, Le Divorce.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 2AUDE, Joseph1802
MachelierQualifie les dents qui servent à broyer les aliments, notamment chez les herbivores. Dent machelière i.e. molaire.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 6AUDE, Joseph1802
Déclamancedéclamation.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 9AUDE, Joseph1802
Montagne Sainte Genevièveune colline de Paris de la rive gauche. Elle est au cours du quartier latin, et accueille la Sorbonne, La Panthéon et les lycée Henri IV et Louis le Grand. L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 12AUDE, Joseph1802
>Rue Guerin-BoisseauRue de Paris du 2nd arrondissement situé entre le rue Palestri et la rue Saint-Denis.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 14AUDE, Joseph1802
FlûteSorte de petit pain long. [L]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 15AUDE, Joseph1802
DolimanNom d'un habit turc, sorte de longue robe de dessus, avec des manches étroites, boutonnées au poignet. [L]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 16AUDE, Joseph1802
MarollesIl existe plusieurs Marolles. Il doit s'agir de Marolles-en- Brie qui est la plus proche de Paris, proche de Boissy-Saint-léger.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
Rue Jean-RobertRue de Paris du IVème arrondissement qui était située entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin dans le quartier du Marais. L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
Bernicinterjection qui signifie un refus.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
FrimeTerme populaire. Semblant, feinte. Ce n'est que pour la frime. [L]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
CrocPendu au croc, qu'on ne poursuit plus. [F]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 27AUDE, Joseph1802
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 1AUDE, Joseph1802
Vadé, Marie François Rosecomédienne de la Comédie Française sour le nom de Mademoiselle Vadé entre 1776 et 1777.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 1AUDE, Joseph1802
BriséesTerme de Chasse. Marques que laisse un Chasseur dans un chemin où a passé le gibier, qui sont ordinairement des branches d'arbres qu'il brise ou qu'il coupe, et qu'il jette aux chemins dans l'étendue des quêtes. On dit, Frapper aux brisées, quand le Veneur qui a fait son rapport va laisser courre. [F]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 2AURE, François d'1668
ÇàFamilièrement, ici. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 2AURE, François d'1668
Vieux mot, au lieu duquel on se sert de maintenant ou de déjà. [F]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 3AURE, François d'1668
Quant et quantadv. Ensemble, en même temps. [F]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 3AURE, François d'1668
Prix-faitLe prix commun ou le prix convenu d'une chose.DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 3AURE, François d'1668
Brouillass'est dit pour brouillard. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 3AURE, François d'1668
RespirSouffle, respiration. [SP]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 5AURE, François d'1668
Nenninon.DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 5AURE, François d'1668
BrèvementBrèveté, s. f. Vaugelas, Ménage, Bouhours se contentent de dire que brièvement et brièveté sont meilleurs. Aujourd'hui on peut dire qu'ils sont les seuls bons. [S]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 6AURE, François d'1668
MécroireRefuser de croire. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
Nocièreadj. inusité. Qui appartient, préside aux noces. [L] Qualité attribuée à Junon, voir Scarron Virgile travesti. DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
LosVieux mot qui signifie louange. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
Champs ÉlisiensTerme de Mythologie. C'était dans la Théologie des Anciens un lieu dans les Enfers plein de campagnes, de prairies, de bois agréables, où allaient après leur mort les âmes des gens de bien. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
RebutVoir Rebuffade. Action par laquelle le supérieur traite avec mépris ou injure un inférieur, qui lui demande ou qui lui présente quelque chose. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 3AURE, François d'1668
DemeureRetard, délai. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 3AURE, François d'1668
MéconterMécompter, Qui ne se dit qu'avec le pronom personnel. Se tromper en son calcul. Signifie aussi, se tromper en ses conjectures, en son raisonnement, en ses actions. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 4AURE, François d'1668
AffronterTromper effrontément quelqu'un jusqu'à l'outrager et à s'exposer à sa vengeance. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 6AURE, François d'1668
RencontreVaugelas remarque qu'en quelque sens qu'on emploie rencontre, il est toujours féminin, et que les bons Auteurs n'en usent jamais autrement, que néanmoins en matière de querelle, plusieurs le font masculin, et disentDIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 4; Sc. 1AURE, François d'1668
AffaireAffaire était autrefois masculin, et Regnard a encore dit dans la Sérénade ; ce n'est pas un petit affaire. [FC]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 4; Sc. 4AURE, François d'1668
Chaloureuxadj. Ardent, échauffé. [SP]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 5; Sc. 1AURE, François d'1668
MerciMiséricorde. Ce mot ne se dit que dans certaines phrases, dont plusieurs ont vieilli. " Crier merci ; recevoir à merci.DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 5; Sc. 4AURE, François d'1668
ConidenceCommunication d'une chose secrète. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 3AURE, François d'1669
PatronModèle sur lequel travaillent certains artisans, comme les brodeurs, les tapissiers et autres. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 1AURE, François d'1669
LiceChamp clos, carrière où combattaient les anciens chevaliers, soit à outrance, soit par galanterie dans les joutes te les tournois. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 1AURE, François d'1669
TenantOn appelle aussi héritiers ou bien tenants, ceux qui sont possesseurs d'un bien qui a appartenu à un autre, soit par succession, soit par autre titre. Il a été assigné en qualité de bien tenant. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 1AURE, François d'1669
CartelÉcrit qu'on envoie à quelqu'un pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 1AURE, François d'1669
Courreil a le même sens que Courir, et il ne se dit que dans quelques phrasesGENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 3AURE, François d'1669
BraverieDépense en habits. Cet homme a dépensé tout son bien en braveries inutiles. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 2AURE, François d'1670
AdonisC'est le nom propre d'un jeune homme d'une rare beauté, né de l'inceste de Cyniras, Roi de Chypre, et de Myrrha sa fille. Il fut tué par un sanglier ; et Vénus, qui l'avait tendrement aimé, le changea en une fleur, qui fut teinte de son sang. [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 5AURE, François d'1670
Arrouser Inonder, entourer, environner, assiéger. [SP ]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 4AURE, François d'1670
Mercimiséricorde. [FC]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 5AURE, François d'1670
RogueSuperbe, fier, altier, méprisant, peu courtois. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. éAURE, François d'1670
BravantChoquer, mépriser quelqu'un, le traiter de haut en bas. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. éAURE, François d'1670
Prix-faitPrix commun ou le prix convenu d'une chose. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 3AURE, François d'1670
DevisMenus propos, entretien familier. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 5AURE, François d'1670
NenniNon. Il n'est que du style familier. [FC]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 5AURE, François d'1670
PariageTerme de Coutumes, qui se dit d'un droit de compagnie et de société, établi par un accord, ou association, entre un Seigneur, ou le Roi, un Abbé, ou l'Église, pour l'exercice de la Justice, ou pour la levée des droits et amendes sur les justiciables, dont il y a plusieurs exemples dans les anciens Titres. [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 1AURE, François d'1670
RamasAssemblage de diverses choses. [Ac. 1762]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
CasuelCe qui arrive fortuitement sans avoir rien d'assuré. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
Brilsubst. masc. étincelle. - Feuillage.GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
ComparantActe extrajudiciaire, par lequel on fait une représentation, ou une demande, pour des choses qui sont de juridiction volontaire. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 5AURE, François d'1670
Sage-mèresynonyme de sage-femme.GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 5AURE, François d'1670
AffidéConfident, celui en la foi et en la discrétion de qui on se confie. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 5AURE, François d'1670
MontreAction de montrer ; sens qui n'est guère usité que dans la locutionGENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
RencontreVaugelas remarque qu'en quelque sens qu'on emploie rencontre, il est toujours féminin, et que les bons Auteurs n'en usent jamais aûtrement, que néanmoins en matière de querelle, plusieurs le font masculin, et disentGENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
InterrogatQuestion, demande dont on attend réponse. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
GriefDouloureux, dangereux, qui se dit en cette phrase, Une griéve maladie [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
ConjouirSe réjouir avec quelqu'un d'une bonne fortune qui lui est arrivée, d'une bonne affaire qu'il a faite. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 3AURE, François d'1670
Conjouissance Compliment qu'on fait à quelqu'un pour lui témoigner la joie de quelque heureux succès qui lui est arrivé en sa fortune, en ses affaires. Les Princes s'envoient des Ambassadeurs exprès pour faire des compliments de conjouissance sur leurs mariages, sur leurs advenements à la Couronne, etc. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 3AURE, François d'1670
RebutCe qui est de moindre prix et valeur, qu'on méprise, qu'on rejette. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 3AURE, François d'1670
Hydre de Lerneserpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Il avait sept têtes, et chacune repoussait à mesure qu'on la coupait, à moins qu'on ne brulât immédiatement la plaie. Hercule en délivrera la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].LE COLIGNYAc. 1; Sc. 1BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
CiliceCeinture de crin qu'on porte sur la peau par mortification. Porter le cilice. Affliger son corps de cilices et de jeûnes. [L]LE COLIGNYAc. 1; Sc. 2BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
TiareGrand bonnet que porte le pape dans les grandes cérémonies, et autour duquel sont trois couronnes d'or enrichies de pierreries, avec un globe surmonté d'une croix. Les trois couronnes qui ont été ajoutées l'une à l'autre en différents temps, marquent que l'autorité pontificale s'étend sur les trois Églises, la militante, la souffrante et la triomphante. [L]LE COLIGNYAc. 1; Sc. 2BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
Calvin, Jean (1509-1564)Le second chef de la Réforme. S'étant à plusieurs partisans de Luther, il embrasse rapidement les principes de la Réforme et commença en 1532 à les propager dans Paris. Menacé de prison il se réfugia à Angoulème puis à Genève où il écrit L'Insitution chrétienne. Calvin se distinguait de Luther par une révolution plus radicale, proscrivant tout culte extérieur et toute hiérarchie. LE COLIGNYAc. 3; Sc. 3BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
Filouse dit par extension d'un trompeur subtil, d'un escroc, et de tous ceux qui se servent de mauvaise voies pour s'emparer du bien d'autrui. Se dit aussi d'un coupeur de bourse ; de celui qui vole par adresse, ou par surprise. [F]MASCARADE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1BAPTISTE et DU MOUTIER1709
PipeurFilou qui trompe au jeu, qui joue de mauvaise foi. [F]MASCARADE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1BAPTISTE et DU MOUTIER1709
Court-bouillonLiquide composé dans lequel on fait cuire le poisson. Le court-bouillon se compose d'eau, de vinaigre ou de vin blanc, de sel, de poivre, girofle, laurier, oignons et carottes en tranches, thym, ail et persil. Le même court-bouillon peut servir tant qu'il est en bon état. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1694
OgrineMot inventé pour désigner l'épouse d'un ogre qui plus est sultane.LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1694
Ohiméaltération de Hom ; interjection qui exprime le doute, la défiance. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
DiableFaire le diable, le diable à quatre, faire grand bruit, grand tumulte, se donner beaucoup de mouvement pour une chose. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
VacationProfession d'un certain métier auquel on vaque, on s'exerce. On appelle un artisan, un homme de vacation. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
CoudéeLa coudée mesurant environ 50 centimètres, Le Prince mesurait donc 75 centimètres de haut.LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Croquignoleespèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
MyrmidonNom d'un ancien peuple de la Thessalie. Les Myrmidons marchant sous la conduite de Patrocle. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Oncquesjamais [SP]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Ganton dit d'un homme qui a obtenu le premier les faveurs d'une femme, qu'il en a eu les gants. [Ac 1762]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Hommeanciennement, homme d'armes, cavalier armé de toutes pièces. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Barbetchien à gros poil et frisé qu'on dresse à la chasse des canards. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
PoupardPetit enfant en maillot. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1694
Hocsorte de jeu de cartes. Il a doné naissance à cette locution proverbialeLES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1694
Bichonpetit chien à long poil blanc, et fort delié. Les bichons ont été longtemps à la mode chez les DamesLES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1694
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
LanternerFatiguer, importuner par des discours et des entretiens de néant. Signifie aussi s'amuser à la bagatelle, n'aller point au solide, ne conclure rien. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Lanternageaction de lanterner. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Balivernesornette, discours frivole et de peu d'importance. [FC]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Bel espritbel esprit, genre d'esprit qui ne manque ni de distinction ni d'élégance, mais qui tombe facilement dans la prétention. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Ganoterme du jeu d'hombre, qui signifieLES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Sous-traitantcelui qui traite des fermes, et particulièrement de celles du Roi, ou du recouvrement de ses deniers dans une province, qui les prend des mains des traitants ou fermiers généraux. [T]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Branlese dit figurément du commencement d'une affaire, lorsqu'on la met en train d'aller, qu'on lui donne le premier mouvement. [T]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
PasquinadeRaillerie satirique, ainsi nommée, à cause d'une vieille statue mutilée qui est à Rome, appelée Pasquin, et à laquelle on a accoutumé d'attacher ces sortes de satires. [Ac. 1762]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
CommisAnciennement, commis aux aides, personne préposée par les fermiers des impôts à la perception des droits sur diverses marchandises. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Douvepiece de bois merrain qui est propre à faire des tonneaux, des cuves, et autres vaisseaux. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Merrainbois préparé pour faire les douves des tonneaux.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Hoimeest une altération de Hom, comme on dit en espagnol hombre, qui exprime le doute, la défiance.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Bièreboisson faite à partir de houblons, mais aussi coffre de bois où l'on met un corps mort.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Métailse dit anciennement pour métal et en termes de blason, se dit de l'or et de l'argent representé par le jaune et le blanc. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Académisteécolier qui apprend ses exercices chez un écuyer, à monter à cheval, à faire des armes, à danser, etc. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Economie ou oeconomie, ménagement prudent qu'on fait de son bien, ou de celui d'autrui. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
ChanterieTerme de dénigrement. Mauvais chants, chants ennuyeux. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
FaligoterieSottise, niaiserie. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
GuignonMalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. Tous les joueurs qui perdent disent toujours, qu'il y a quelqu'un qui leur a porté guignon. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
BavoletCoiffure villageoise. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Louispièce de monnaie de France qu'on a commencé à fabriquer sous la fin du règne de Louis XIII, et qui a eu grand cours sous celui de Louis XIV. Il y a des louis d'or qui ont valu d'abord 10. liv. puis onze, et enfin jusqu'à 12. liv. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Prétentaineterme burlesque, qui ne se dit qu'en cette phrase proverbialePASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Blancest aussi une ancienne monnaie qui valait cinq deniers. Le denier, en France se dit maintenant [XVIIè] d'une petite monnaie de cuivre qui vaut la moitié d'un double. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Non plus ultraLe terme qu'on ne saurait passer. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Diligenceactivité, promptitude à exécuter notre devoir, ou nos desseins. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Garde-notesqualité que se donnent les Notaires, et qui veut dire, gardant les minutes et originaux des actes. [R]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Débaucheêtre en débauche, se livrer à quelques excès ou parties de table. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Pierre d'attenteOn appelle Pierres d'attente, certaines pierres avancées alternativement à l'extremité d'un mur, pour en faire la liaison avec celui qu'on a dessein de bâtir auprés. On le dit aussi au figuré, quand on laisse des marques d'un ouvrage, d'un dessein qu'on a entrepris, et qu'on n'a encore executé qu'à demi. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
PasquiniserFaire des pasquinades, des satyres, et Marforiser. Censurer son prochain, médire du tiers et du quart, à l'exemple de Marforio. Ces mots sont absolument factices. [T] PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Petit-maîtrejeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Cheval fondujeu d'enfants dans lequel l'un saute par-dessus l'autre qui a le corps plus ou moins fléchi. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Crotter les cornettesavoir ses chausssures à hauteur ds cornettes de la Dame.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
CornetteSorte de coiffure de femme en déshabillé. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
RigodonSorte d'air ; et danse qu'on danse sur cet air là. [FC]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Courantepièce de musique, d'une mesure triple ou mouvement ternaire. Elle commence et finit, quand celui qui bat la mesure baisse la main ; au contraire de la sarabande, qui finit ordinairement quand il la lève. C'est la plus commune de toutes les danses qu'on pratique en France, qui se fait d'un temps, d'un pas, d'un balancement, et d'un coupé. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Ambassadesignifie aussi en termes familiers, un petit message qu'on fait faire par un ami, ou par un domestique pour quelque petite négociation, et particulierement d'amour. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Poil de sourisCouleur gris de souris, se dit d'un gris argenté. Cheval souris, cheval de cette couleur. [L] PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
AtomiserFaire l'anatomie. Il se dit tant au propre qu'au figuré, d'un corps, d'une affaire, d'un ouvrage. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Piquetteméchant vin qu'on donne aux valets. [F] Ici, il s’agit de la beauté du visage : elle ne vaut rien c’est comme la piquette par rapport au bon vin.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Radoubeurouvrier qui radoube. On l'appelle plus ordinairement Calfat, ou Calfateur. [F] Ici, c’est quelqu’un qui arrange les généalogies au gré du client, pour qu’ils puissent justifier d’un titre de noblesse.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Corroyerpréparer le cuir pour les divers usages auxquels il est destiné. Corroyer des peaux, des cuirs.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
PistoleVoici la correspondance entre les monnaies: 1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d’or = 11 livres. PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
MailleCe mot signifie quelquefois une monnoie de peu de valeur. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Doublepetite monnaie de cuivre valant deux deniers. Il sert à exagérer la pauvreté. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Surranéqui est d'une année précédente. Un committimus ne vaut rien, quand il est suranné. On le dit aussi de ce qui est vieux, ou passé. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Voix clairechanteur castrat, qui tait très en vogaues au XVI et XVIIème siècle.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Confusermot inventé pour dire : vous me rendez confus.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
VermillonnerMettre une couleur de vermillon sur une pièce dorée et brunie. Rendre rouge comme du vermillon. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Attrappe-minonou attrappe-minette, hypocrite qui attrape les simples.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
CommissionCharge qu'on done à quelqu'un de faire quelque chose. [FC]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Grosseacte de Justice, ou procédures écrites en grosses lettres, qui est opposé à minute, et aux copies qu'on signifie. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Demi-setierancienne mesure de capacité, quart de pinte. Se dit à Paris d'un quart de litre. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
CassoletteVase où l'on met des eaux de senteur, ou d'autres parfums, pour les faire évaporer par le feu. Il se dit aussi de l'odeur même qui s'exhale de la cassolette. [FC]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
EpilogueurQui est accoutumé à épiloguer sur les actions des autres. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
TraitableDoux, maniable, facile. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
EventéQui a la tête légère, qui est emporté, évaporé, imprudent. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Galiencélèbre médecin grec né à Pergame, l'an 131 de JC, mort vers 200. Galien est avec Hippocrate, le premier médecin de l'antiquité. Il expliquait tout en médecine par quatre élémentsPASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Fillageétat d'une fille qui vit dans le célibat. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
Rossignolettefemelle du rossignol. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
S’entreconterSe conter l’un à l’autre. PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
CaducQui a perdu ses forces, soit par l'âge, soit par les maladies. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
PéronnelleTerme de dénigrement. Jeune femme sotte et babillarde. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
PétulantVif, impétueux et brusque, qui a peine à se contenir. [Ac 1762]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
MirlitonRefrain populaire. On le trouve aussi sous la forme mirlitot. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
Pilerréduire un corps en menues parties avec des instruments pesants, pressants ou contondants. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
Emetiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine preparé, dont on a separé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
Salopemalpropre en son manger, en ses habits, en son logement. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Marmiton(ne)Valet de cuisine qui prend garde à la marmite, qui a soin de la faire bouillir. Il y a des marmitons chez les grands qui couchent dans la marmitte. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuartierVie sauve ou traitement favorable fait aux vaincus. Il vaut mieux prendre quartier que de s'exposer à une mort certaine. Fig. et familièrement. Demander quartier, demander grâce. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EspiègleEveillé, subtil, fripon. Jocosus, malignus. C'est une légère injure qu'on dit aux enfants qui sont un peu malins, ou libertins. Ce garçon est un petit espiègle, il a fait un tour d'espiègle. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GourgandineTerme très familier. Femme de mauvaise vie, coureuse. Sorte d'habit de femme à la mode en 1694, qui consistait en un corset ouvert par devant et laissant voir la chemise. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
TombeauSorte de morceau de musique. On doit citer de lui [le violoniste Leclair] un grave (voy. GRAVE 1 au Supplément) en ut mineur, connu sous le nom de tombeau de Leclair ; on appelait alors un tombeau une sorte de déclamation instrumentale d'un caractère triste et douloureux.... on lui doit aussi [à Gavinies] un tombeau qui est resté classique, et une romance amoureuse pour le violon, Journ. offic. 25 oct. 1875, p. 8846, 3e col. ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Hoimeest une altération de Hom, comme on dit en espagnol hombre. Qui exprime le doute, la défiance. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
InclinationSe dit figurémment en chose spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Artemisiareine de Carie, célèbre par son amour pour son mari Mausole.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
PincerieTerme familier. État, qualité, manières de prince. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
JargonneurQui se sert d'un langage inintelligible, ou inusité. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Souffrablen'est pas encore français. On dit supportable. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Raflese dit aussi au jeu de dés, d'un doublet ou ressemblance des points de deux dez qu'on jetteARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EspagnoletteFerrure servant à fermer une fenêtre. Il s'est dit quelquefois pour jeune fille espagnole. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MorguerRegarder fixement un prisonnier, afin de le reconnaître. Signifie aussi, braver par des regards fiers, fixes et mesprisants. Les braves tiennent à grande injure qu'on les vienne "Morguer", qu'on les vienne regarder sous le nez. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
JustaucorpsHabit d'homme, qui descend jusqu'aux genoux, et qui serre le corps, d'où lui est venu son nom. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CoupeurJoueur au lansquenet. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MémoiresRelation de choses écrites simplement. Diverses choses qu'on fait, ou qu'on donne pour servir de matiere à quelque histoire, ou à quelque autre ouvrage de cette nature. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Vallée de la misèrec'était autrefois à Paris le Marché à la volaille et au gibier. Il a été transféré sur le quai des Augustins du grand Couvent, et on l'appelle la nouvelle Vallée. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuinzeTerme du jeu de paume. Le premier des quatre coups dont un jeu est composé. Nous avons gagné le premier quinze. Nous sommes quinze à trente. Fig. Il pourrait donner quinze et bisque à son adversaire, il lui est fort supérieur. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Saint-NitoucheUsité seulement dans cette locution familière, sainte nitouche, personne hypocrite, doucereuse, affectant la simplicité et l'innocence. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EndéverAvoir grand dépit de quelque chose. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MouchePetit morceau de taffetas noir, de la grandeur d'environ l'aile d'une mouche, que les dames se mettent sur le visage. Une boîte à mouches. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
FabricationLe fabricant est un industriel qui a une fabrique et y confectionne certains produits. Le fabricateur n'est point un industriel, n'a point de fabrique et se dit de celui qui fait quelque oeuvre. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Grisettefemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. Des gens de qualité s'amusent souvent à frequenter des grisettes. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Borgnese dit figurément d'un lieu obscur et mal éclairé. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
OpératriceCe mot désigne ici très précisément une chanteuse de l'Opéra, d'après ce que laisse entendre les phrases qui précèdent et qui suivent. ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CéladonVert pâleARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Custodicosmot d'origine latine signifiant "les gardiens".ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Robese prend aussi pour La profession des gens de Judicature. Les gens de robe. [Ac 1762]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Verrouilpartie des ferrements et garnitures d'une porte, ce qui sert à la ferme en dedans. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RabatLe rabat blanc est porté par la magistrature, le barreau, le parquet et les professeurs de l'université en robe. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
PlumetUn jeune militaire. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ChaconneAir de danse très étendu, à trois et quelquefois à quatre temps, qui servait de finale à un ballet ou à un opéra. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RigodonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes, et faisait décrire des lignes assez compliquées, comme on le voit dans le Rigaudon de la Paix, qui ouvre le recueil des danses de Feuillet. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CoryphéeChez les Grecs, c'était celui qui était à la tête des choeurs dans les pièces de théâtre. Figurément, celui qui se distingue le plus dans une profession. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
AssignerAffecter un fonds au paiement d'une rente, d'une dette, etc. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RescriptionMandement qu'on donne à un fermier, à un debiteur, à un correspondant, pour payer une certaine somme au porteur du billet. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MalfaitQui n'est pas fait dans les règles, qui n'a pas les qualités et les agréements requis. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Sereinhumidité froide et invisible qui tombe vers le coucher du Soleil, qui engendre les rhumes et les caterres. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuartierCe qu'on paye de trois mois en trois mois pour loyers, rentes, pensions. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
In-folioTerme d'imprimerie et de librairie. Format in-folio, format où la feuille est pliée en deux. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Bel espritun bel esprit, de beaux esprits, ceux qui se distinguent par l'élégance et la délicatesse, parfois affectées. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
JuréCe mot se dit des gens de quelques offices, ou métiers, et veut dire celui qui est reçu dans quelque profession, et a prété le serment de fidélité qu'il s'aquitterait de son devoir. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Cache cache mitoulasTerme populaire. C'est un jeu de jeunes gens, qui consiste à mettre quelque chose secrètement entre les mains, ou dans les habits de quelqu'un de la compagnieARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Colin-maillardjeu d'enfants, où on bande les yeux à l'un de la troupe, qui est obligé d'attrapper quelqu'un des autres à tâtons pour le mettre en sa place.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
SouffletCoup du plat de la main ou du revers de la main sur la joue. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BaptistaireRegistre baptistaire, registre où l'on inscrit les noms de ceux qu'on baptise. Extrait baptistaire, extrait de ce registre. [L] ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CollationnerFaire la collation d'une copie avec l'original ; conférer deux écrits ensemble. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
SteinkerqueNotre Langue non seulement a naturalisé une infinité de mots tirés de Langues étrangères, tant anciennes que modernes ; mais même, en naturalisant certains mots, en a réglé la signification de la manière du monde la plus arbitraire. Une bataille se donne près d'un village nommé Steinkerke. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CarréCarré de toilette, coffret où les femmes mettaient leurs peignes, etc. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 6BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EpicesTerme de Palais. C'était autrefois quelques dragées, ou confitures qu'on donnait aux Juges qui avaient jugé un procés, mais depuis on a converti cela en argent, de sorte que les épices d'un procés, c'est l'argent qu'on donne aux juges pour le jugement d'un procés. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
DégaineTerme familier. Tournure ridicule, façon maladroite.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
PoupinQui a le visage, et la taille mignonne, et une grande propreté dans l'ajustement. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Musquése dit figurément en choses morales ; de ce qui est doux, agréable, flatteur. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
DébitVente facile et fréquente d'une marchandise. [T] Dans le texte, on peut comprendre "filles difficiles à marier".ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Piècece mot se dit en parlant de monnaie, et il signifie une espèce particulière de monnaie d'or, ou d'argent. [R] Les pièces neuves ont plus de valeur car elles ne risquent pas d'avoir été limées ou usager e ne plus valoir le poids du métal équivalent.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BouterVieux mot, qui était autrefois fort en usage, comme il paraît par ses composés et ses derivés ; mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysansARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
FaillirÊtre au bout, au terme. Le jour commençait à faillir. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Eventéest aussi adjectif, et se dit d'un homme qui a l'esprit léger, évaporé. C'est un homme bien éventé. Cette femme est bien éventée. [Ac 1762]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ArpentAncienne mesure agraire qui contenait cent perches carréesARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GrisetteLes Dames ont aussi mis à la mode des habits de petite étoffe grise qu'elles appellent des grisettes, du nom de l'étoffe. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
DenierUne petite monnaie de cuivre, valant la 12e partie d'un sou. Il y avait autrefois des deniers d'argent ; et c'est de ces deniers dont on parle, quand on dit que le Sauveur fut vendu trente deniers. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GuenillonVieux lambeau de linge ou d'étoffe. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuartierFig. Ne point faire de quartier, ne pas épargner. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Coulissese prend aussi pour ces pièces de décorations que l'on fait avancer et reculer dans les changemens de théâtre. [Ac 1762] L'expression tendron aux coulisses nourri :désigne une personne qui est entrée très jeune dans le théâtre et y a toujours vécu.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BrelandierTerme de mépris. Celui, celle qui fréquente les brelans, qui joue continuellement aux cartes. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BassetteJeu de cartes assez semblable au lansquenet. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RoupieGoutte de pituite qui dégoutte du cerveau par le nez, lors qu'il fait froid, ou qu'on est enrhumé. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
HarpieOiseau fabuleux dont il n'est fait mention que chez les poètes, qui lui donnent un visage de femme, et des pieds et des mains crochues. Se dit aussi de ceux qui sont affamés du bien d'autrui, qui le prennent avec avidité. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Plumetjeune militaire. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église portent par modestie de petits collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CroissantC'est la Lune qui paraît sous la figure d'un croissant. Aussi, petites branches de fer poli faites en forme de croissants, qu'on scelle au dedans des jambages des cheminées pour tenir la pelle, les tenailles et les pincettes. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
AmbreSubstance résineuse et inflammable. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CourtaudCe qui est court et raccourci. Ainsi on appelle un courtaud, un cheval de moyenne taille à qui on a coupé la queue et les oreillesARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 1BARBIER, Marie-Anne1719
BombanceVieux mot qui signifint, grande dépense faite pour la parade, pour la vanité. On s'en peut encore servir aujourd'hui, pourvu que ce soit en riant, en goguenardant, en imitant le style du siècle précédent. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 1BARBIER, Marie-Anne1719
Faribolescontes ; choses vaines qui ne méritent aucne considération. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 1BARBIER, Marie-Anne1719
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 6BARBIER, Marie-Anne1719
Trait d'étourdietrait d'étourderie ; un agissement sans reflexion, sans prendre garde à ce qu'on fait.LE FAUCONAc. 1; Sc. 6BARBIER, Marie-Anne1719
FameVieux terme de Palais qui signifie réputation. il est d'usage en cete phraseCANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 1; Sc. 5BARRÉ, RADET1788
Muftireligieux de la religion musulmane.CANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 2; Sc. 8BARRÉ, RADET1788
AtrabilaireMélancolique, qui est d'un tempérament où la bile noire domine. [F]CANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 2; Sc. 8BARRÉ, RADET1788
Arpentcertaine mesure de la surface des terres, qui ets différente selon les provinces, et qui ets ordinairemnt de cent perches carrées. L'arpent de Paris a cent perches, et la perche a vingt deux pieds. [F]CANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 2; Sc. 8BARRÉ, RADET1788
Pelisson, Paul (1624-1693)Fut d'abord avocat à Castres, vint à Paris pour y jouir du commerce des gens de lettres, y acheta une charge de ssecrétire du Roi, devint en 1657 premier commis de Fouquet, et fut nommé conseiller d'État en 1660. Il partagea la disgrâce de Fouque et fut incarcéré en 1661 à la Bastille. (...) Il ne sortit de prison qu'au bout de 5 ans, fut nommé Historiographe du Roi et académicien. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 1BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Saint-MaurCommune au sud-est de Paris sur la rive droite de la Marne qui se nomme actuellement Saint-Maur-des-Fossés.LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 2BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 2BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
IgnorantinLes frères ignorantins, et, substantivement, les ignorantins, nom donné aux membres d'un ordre religieux fondé en 1495 par saint Jean-de-Dieu, Portugais, et introduit en France par Marie de Médicis ; destiné d'abord à servir et à secourir les pauvres malades, il s'occupa plus tard de l'éducation des enfants du peuple. Dans le faubourg St-Germain-des-Prés se sont établis les Frati ignoranti, autrement dits de Saint-Jean, lesquels sont très savants ès remèdes de toutes maladies ; ils s'appellent ainsi par une façon de modestie, et ne cherchent pas les disputes de paroles, PALMA CAYET, Chron. sept. anno 1604, cité dans l'Intermédiaire du 25 juillet 1864. Par confusion, et quelquefois par moquerie, on donne ce nom aux frères des écoles chrétiennes. [L]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 16BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Voiture, Vincent (1597-1648)Poète précieux connu, entre autres, pour ses sonnets et ses lettres. LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 18BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Sarrasin, Jean-François (1604-1654)Sas écrits se font remarquer par un badinage ingénieux ; il était en ce genre le rival de Voiture. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 18BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Crésusdernier roi de Lydie, de la race des Mermandes, célèbre par ses richesses, monta sur le trône en l'an 559 avant JC, et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 18BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Boisrobert, François le Métel, sieur de (1592-1662)Est célèbre pas ses bons mots et par le talent avec lequel il savait conter. Il gagna les bonnes grâces du Cardinal de Richelieu, qui l'employa à composer les pièces qu'i se laissait attribuer à lui-même, et obtint de lui plusieurs bénéfices, mais il les perdit presque tous au jeu. Il fut un des fondateurs de l'Académie française, dont le séances se tinrent longtemps chez lui. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 19BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
DoublonMonnaie d'Espagne, ou double pistole, qui a valu divers prix en divers temps. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 2; Sc. 22BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
FactotumHomme qui se mêle de tout dans une maison, qui est un serviteur à tout faire. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 2; Sc. 13BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
AffidéConfident, celui en la foi et en la discrétion de qui on se confie. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 2; Sc. 13BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
AthénienneAncien meuble servant de cassolette, de console, de vase à fleurs. [L]L'AUTRE TARTUFFEAc. 3; Sc. 5BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
LégionIl est fait mention dans l'Évangile d'un Diable qui s'appelait légion. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 4; Sc. 1BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
Douloirvieux mot qui signifiait autrefois se plaindre. [F] LE BARBIER DE SÉVILLE ou LES PRÉCAUTIONS INUTILESAc. 2; Sc. 6BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1775
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]L'AMOUR QUÊTEURAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1785
BavetteLinge qu'on met aux petits enfants au devant de leur estomac, de peur qu'ils ne salissent leurs robes avec leur bave. [F] Ici pour signifier que Brigitte est fort jeune.L'AMOUR QUÊTEURAc. 1; Sc. 2BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1785
PrétintailleCe mot est en usage depuis quelques années [1721], pour signifier les falbalas, les franges, lés découpures, et autres agréments ou ornements qu'on met depuis quelque temps aux écharpes des femmes. [T]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
GrisonOn appelle un cheval grison, lorsqu'il est gris : et un âne s'appelle absolument un grison, parce qu'il est ordinairement gris. [F] LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
ChicaneAbus de procédures judiciaires, quand on s'en sert pour délayer, tromper ou surprendre les juges ou les parties. Se dit encore de toutes les dipiutes et contestations qui se font dans les affaires et négociations civiles. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 4BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
BelîtreGros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 4BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
GimbelettePetite pâtisserie, dure, sèche, et ordinairement parfumée. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Baillerdonner, mettre la main. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 9BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Diguet[vient certainement de diguer] terme de manège. Diguer un cheval, lui donner de l'éperon avec force ; c'est l'opposé de picoter. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 10BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
BreniquetBerniquet. Usité uniquement dans cette locution populaire : berniquet pour sansonnet, c'est à dire tu n'en auras pas. On trouve aussi berniquet avec le sens de coffre à mettre le son [nourriture pour les ânes et chevaux]. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 10BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
BerlueÉblouissement de la vue par une grande lumière, qui fait voir longtemps après les objets d'une autre couleur qu'ils ne sont. Se dit figurément en choses spirituelles des conceptions de l'esprit. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 13BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
RosserTerme populaire. Bâtonner rudement quelqu'un, le traiter en rosse [méchant cheval] et se dit par extension de toutes sortes de mauvais traitements. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 13BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Jarnobilleinterjection. Sorte de jurement comme Jarnidieu, Jarni, jarnigoi. Corruption de "Je renie Dieu". LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 16BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
PratiqueRelation, habitude, commerce. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 17BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
EmouchetOiseau de proie semblable à l'épervier. Nom, parmi les oiseliers de Paris et en Normandie, de la Crécerelle. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 19BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Aretin********LES LIBELLISTESAc. 3; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1807
PiastreMonnaie d'argent qui se fabrique en différents paysLE RAMONEUR PRINCE, ET LE PRINCE RAMONEURAc. 1; Sc. 14BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1786
PlacetDemande succincte par écrit, pour obtenir justice, grâce, faveur (on dit aujourd'hui pétition). [L]LE RAMONEUR PRINCE, ET LE PRINCE RAMONEURAc. 1; Sc. 19BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1786
Estaminetteestaminet. Café où l'on fume. [L] Littré ne signale pas de féminin à estaminet.LE SCULPTEURAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1784
TerpsichoreNom d'une des neuf Muses, celle qui préside à la danse. [L]LE SCULPTEURAc. 1; Sc. 5BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1784
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]LE SCULPTEURAc. 1; Sc. 5BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1784
Calenderou Kalender, Derviche.VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 2BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 4BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Cadédis Jurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 5BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
RaciniosDéformation de Jean Racine (1639-1699), poète dramatique.VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
VolteriosDéformation de Voldaire (1694-1778), poète dramatique.VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
HérésiarqueAuteur d'une hérésie, chef d'une secte hérétique. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
SophismeFaux raisonnement qui a quelque apparence de vérité. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 7BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Petit-MaîtreC'est un nom qu'on a donné aux jeunes Seigneurs de la Cour. La qualité de petits-maîtres tombe dans le mépris à mesure qu'elle se communique à la Bourgeoisie, et qu'on dit les petits-maîtres des Tuilleries, etc. (St Evremond) [T]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 8BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Tout coup vailleArrive ce qu'il pourra. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 8BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.CLÉOPÂTREAc. 1; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]CLÉOPÂTREAc. 1; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposCLÉOPÂTREAc. 3; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]CLÉOPÂTREAc. 4; Sc. 4BENSERADE, Isaac de1636
EurydicePersonnage de la mythologie aimée d'Orphée. Elle mourut et Orphée tenta vainement de la ramener des Enfers. CLÉOPÂTREAc. 5; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
DéjanireFille d'OEnée, roi de Calydon, en Étolie, fut épousée par Hercule qui en eu Hyllus. [B]CLÉOPÂTREAc. 5; Sc. 6BENSERADE, Isaac de1636
Hectorprince troyen, tué par Achille avant le début de l'action. LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Scamandreun fleuve côtier de Troade et le dieu-fleuve.LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Ilionautre nom de Troie.LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Dolent(e)Qui se plaint et qui souffre de la douleur au corps, ou à l'esprit, qui est triste. [F]LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
Thétisnymphe marine (néréide), mère d'Achille.LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
PygméePersonne de petite taille qui n'a qu'une coudée de haut. On le dit ainsi du nom d'un peuple fabuleux qu'on disait être en Thrace, qui engendrait à cinq ans et qui était vieil à huit, et qu'on dit avoir la guerre contre les grues. [F].LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. ([F]LA MORT D'ACHILLEAc. 2; Sc. 4BENSERADE, Isaac de1636
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LA MORT D'ACHILLEAc. 3; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LA MORT D'ACHILLEAc. 4; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
Vulcainle nom romains du dieu grec Héphaïstos, dieu du feu, de la forge et des volcans.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Palamèdeprince grec fils de Nauplios haï par Ulysse parce qu'il avait découvert sa feinte pour éviter d'aller à la guerre.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Dolonprince troyen, laid, véloce et rusé, tué par Diomède, souvent représenté recouvert d'une peau de loup.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Éoledieu des vents.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Blednom donné à un ensemble de céréales blé, seigle (...).LA JOURNÉE DES DUPESAc. 3; Sc. 2BERGASSE ; PUYSÉGUR1790
Alsenou Als, est une île du sud du Danemark dans la mer Baltique.CÉLINE ou LES FRÈRES RIVAUX.Ac. 1; Sc. 1BEYS, Charles de1637
InclinationSe dit figurément en choses spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]CÉLINE ou LES FRÈRES RIVAUX.Ac. 1; Sc. 1BEYS, Charles de1637
Impollunon souillé.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 3BEZE, Théodore de1550
LosVieux mot qui signifie louange.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 3BEZE, Théodore de1550
BriefDe peu de durée. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 4BEZE, Théodore de1550
CautèlePrécaution mêlée de défiance et de ruse. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 4BEZE, Théodore de1550
DépartirDistribuer, partager. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 6BEZE, Théodore de1550
EtriverTerme de marine. Faire croiser deux cordages ; les lier par un troisième. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 7BEZE, Théodore de1550
SeuletDiminutif de seul, usité seulement dans le style pastoral et surtout au féminin. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 7BEZE, Théodore de1550
FaibletTerme familier et peu usité. Un peu faible.[L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 7BEZE, Théodore de1550
AbimelechPersonnage de la Génèse qui enleva Sarah la croyant soeur d'Abraham.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 9BEZE, Théodore de1550
VoirementD'une manière vraie. [FABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 12BEZE, Théodore de1550
Dointtroisième personne du verbe donner.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 14BEZE, Théodore de1550
DrilleMéchant soldat. Il ne se dit que par mépris et par raillerie. Se dit aussi de tout autre malheureux qui porte l'épée, quoiqu'il ne soit point enrôlé. [F]LA BONNE FEMMEAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, ROMAGNESI1738
Compèrese dit en discours ordinaire, de ceux qui sont bons amis et famliers ensemble. La plupart des bourgeois se nomment compères et rien n'est plus ordinaire entre eux que ces termes d'alliance. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Tararemot burlesque pour dire quand on s'en sert, qu'on se moque de se que l'on dit. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Gonnesseville à 15 Km au nord-est de Paris.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Manantpaysan, habitant dans un village, ou en métairie à la campagne. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Mijauréeterme populaire et injurieux, que les femmes disent à Paris, quand elles se querellent. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1723
Chicaneabus de procédures judiciaires, quand on s'en sert pour délayer, tromper ou surprendre les juges ou les parties. Se dit encore de toutes les dipiutes et contestations qui se font dans les affaires et négociations civiles. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 10BIANCOLELLI, Pierre François1723
Bedeauc'était autrefois un sergent dans les justices subalternes ; et le sergents royaux, quand ils plaident contre eux, les qualifient encore de ce nom. En efet, il servent de porte-verges dans les églises des juridictions ecclésiastiques, comme on voit encore à Saint-Germain-des-Prés. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 10BIANCOLELLI, Pierre François1723
Marguilliercelui qui a l'administration temporelle d'une église, d'une paroisse, qui a soin de la fabrique et de l'oeuvre. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 16BIANCOLELLI, Pierre François1723
Mississipiau XVIIIème siècle, colonie française d'Amérique du Nord mais aussi fleuve des Etats-Unis.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Salpétrièreau XVIIIème siècle, immense hospice pour femmes agées, infirmes et folles [B], au XXIème siècle, grand hôpital parisien situé près de la Gare d'Austerlitz.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Enée et Anchisepersonnages de l'Illiade d'Homère qui fuirent Troie après sa destruction par les grecs.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Morigénercorriger ; instruire, former aux bonnes moeurs. Cux qui disent moriginer parlent mal. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Galimatiasdiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 22BIANCOLELLI, Pierre François1723
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeAGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 22BIANCOLELLI, Pierre François1723
DrilleMéchant soldat. Se dit aussi de tout autre malheureux qui porte l'épée, quoi qu'il ne soit point enrôlé. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
Bérénice Princesse juive qui fut aimé par Titus, empereur romain, et dont l'histoire inspira la tragédie éponyme de Jean Racine et une autre de Pierre Corneille.L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
OmphaleReine de Lydie, femme de Tmolus, resta maîtresse du trône après la mort du prince. Elle acheta Hercule, lorsqu'en expiation des ravages et des massacres dont il s'était souillé pendant sa démence, il fut vendu comme esclave par Mercure. [B]L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
Jupin autre nom de Jupiter.L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
EuropeFille d'Agénor, roi de Péhnicie, et soeur de Cadmus, fut aimée de Jupiter, qui l'enleva sous la forme d'un taureau, et l'emmena dans la partie du monde qui porte son nom. [B]L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
Incaguerdéfier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
BriscambilleBrusquembille. Jeu de cartes qui peut de jouer à deux trois ou quatre joueurs. [L]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
GlouglouTerme burlesque, qui ne se met que dans les chansons bachiques, pour signifier le bruit, ou le murmure que fait le vin en sortant de la bouteille. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F] Chopinette, diminutif de chopine. L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
GourmadeCoup de poing donné en se battant. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1711
EmbryonSe dit ironiquement, et pour mépriser quelque chose. Ce n'est qu'un petit embryon, un avorton, un homme de néant. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1711
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 3BIANCOLELLI, Pierre François1711
GibetLieu destiné pour exécuter les criminels, ou le lieu où on expose leurs corps en public. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 3BIANCOLELLI, Pierre François1711
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1711
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
TintamarreBruit que font les vignerons en frappant sur leur marre pour se donner quelque signal. Signifie aussi toute sorte de grand bruit, crierie, tumulte. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Quinze-vingtsHôpital fondé à Paris en 1254, par Saint-Louis pour 300 gentilshommes (15 fois 20) à qui les sarrasins avaient crevé les yeux. et que le roi avait ramené de la Terre-Sainte avec eux. Cet hôpital avait été originairement bâti entre le Louvre et le Palais-Royal. [B]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
LimaçonPetit insecte qui a des cornes longues et déliées, qui est enfermé dans une coquille et qui jette une humeur gluante et luisante. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
JanissaireGarde du grand seigneur, ou soldat de l'infanterie turquesque. [F]LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
BostangisNom des jardiniers du sérail qui sont enrégimentés et employés à la garde du Grand Seigneur. [L]LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
CharenteFleuve du bassin Aquitain et débouche dans l'Atlantique au nord de la Garonne en face de l'île de Noirmoutier.LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
SouffletCoup du plat de la main ou du revers de la main sur la joue. [L]LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
CadedisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
Roussin Cheval entier un peu épais et entre deux tailles. Être monté sur un roussin. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
FarcinTerme de vétérinaire. Affection chronique et souvent contagieuse qui attaque les chevaux, les mulets, et qui consiste en une inflammation, suivie de ramollissement, des ganglions et vaisseaux lymphatiques. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
GazetteÉcrit périodique contenant les nouvelles politiques, littéraires, etc. dit aujourd'hui plus habituellement journal. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 3BIANCOLELLI, Pierre François1711
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
Alcideautre nom d'Hercule.OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1711
CamusFig. et familièrement, embarrassé, interdit. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1711
PrétentaineTerme burlesque, qui ne se dit qu'en cette phrase proverbialeOEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
BacchiqueQui appartient à Bacchux [dieu du vin]. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
BidetCheval ordinairement de petite taille, spécialement destiné à porter un cavalier dans les voyages. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
BrelueBerlue. Fig. Avoir la berlue, mal voir ; se faire une fausse idée d'une chose. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Enfant trouvéenfant abandonné par ses parents, ramassé par les passants, et recueilli par les hospices. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
MagisterMaître d'école de village, qui enseigne à lire aux jeunes paysans. Il aide aussi à faire l'office du curé et du vicaire. Ce mot est pus latin, et s'applique aussi quelquefois à toutes sortes de pédants. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1711
TurlupinerFaire des tulupinades. [C'est à dire] Plaisantrie fade et basse. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1711
ApologierBarbarisme. Faire l'apologie de quelque chose ou quelqu'un.OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1711
PenthésiléeReine amazone, elle arriva à Troie avec douze autres amazones. [B]ARCAGAMBISAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, ROMAGNESI1726
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Vers 28, la fin du vers est plaît, nous changeons pour la rime.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
BouconTerme pris de l'Italien, et qui de lui-même ne signifie que Morceau, mais qui n'a d'usage que pour signifier un morceau empoisonné, ou un breuvage empoisonné. [Acad.]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Morbleuinterj. Sorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
JasminFig. Valet de pied. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
ItemMot tout latin, naturalisé dans notre langue. De plus. On s'en sert dans les comptes. [FC]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
Juvénalpoète latin qui cririqua les mours de Rome.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
Vertigomaladie qui presque le connaissance au cheval ; que le fait chanceler et donner de la tête contre les murs. S'emploie aussi figurément dans le style burlesque, pour caprice, colère soudaine. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1712
BarbonVieillard. Terme dont les jeunes gens et les femmes se servent pour railler les Vieillards. [Acad.]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1712
Vau-l'eauSuivant le courant de l'eau. Dans le flottage à bûches perdues, les bois s'en vont à vau-l'eau. Fig. Aller à vau-l'eau, ne pas réussir. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1712
AffronterTromper quelqu'un, soit en lui faisant quelques emprunts qu'on n'a pas besoin de s'acquitter. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
MacaronPâte grosse comme un petit doigt, et que les Italiens mangent ordinairement avec le fromage parmesan, et qu'ils appellent macheroni. ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
ParbleuSorte de jurement. Altération de "par Dieu". [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
CoqueterSe plaire à cageoler, à être cageolée, faire l'amour à divers endroits. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
EnseigneTableau figuratif mis au dessus d'une maison pour indiquer le commerce ou la profession du propriétaire. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1712
BouchonBouquet, rameau de verdure servent d'enseigne à un cabaret. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1712
PratiqueMéthode, manière de faire des choses. Se dit aussi de la chalandise des marchands et des artisans. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1712
Cabret Sorte d'auberge d'un rang inférieur où l'on vend du vin en détail et où l'on donne aussi à manger. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
ClairetD'un rouge clair, en parlant du vin. Locution proverbiale. Être entre le blanc et le clairet, être entre deux vins, être gris, légèrement ivre. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
Boutez dessusmettez dessus, et, quand la situation restreint et particularise le sens, mettez votre chapeau, s'est dit dans le langage populaire du XVIIe siècle. Voir Molière, Le Médecin malgré lui. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
CupidonTerme de mythologie. Nom du dieu de l'amour, fils de Vénus. Fig. Homme qui se croit beau et qui fait l'aimable. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
MagotGros singe. On dit fig. et fam. d'Un homme fort laid, qu'Il est laid comme un magot, que c'est un vrai magot, un laid magot. [Acad.]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
LazziTerme de théâtre, qui de la comédie italienne a passé à la comédie française. Suite de gestes et de mouvements divers, qui forment une action muette. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1712
SpadassinTraîneur d'épée, coupe-jarret, qui fait métier de battre, d'assassiner, qui ne porte l'épée que pour malfaire, et non pas pour servir le Roi. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Pacatroufece mot n'existe dans aucun document de référence , il serait synonyme de patatras.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Or et azurCe n'est qu'or et azur, se dit d'une maison bien parée. [L] ici dans un sens figuré pour indique que la jeune fille est belle.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. BIANCOLELLI, Pierre François1712
ElléborePlante médicinale. On dit proverbialement, qu'un homme a besoin de deux grains d'ellébore, pour dire, qu'il est fou ; parce qu'on se servait autrefois d'ellébore pour guérir la folie. [F] ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
JocrisseTerme injurieux et populaire, qui se dit en cette phrase proverbiale, C'est un Jocrisse qui mène les poules pisser, en se moquant d'un homme qui s'amuse aux menus soins du ménage, qui est faible et avare. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
CorbleuSorte de juron. Voir MOL. Sgan. I, 1. ; altération de prononciation pour corps Dieu, c'est-à-dire corps de Dieu, Dieu en personne. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
DécompteCe qu'il y a à rabattre, à réduire sur la somme qu'on paye. Retenue qu'on fait à des gens, en leur payant le dû pour leur solde, travail ou journées, et qui est l'équivalent de certaines fournitures. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
Quarantainese dit aussi du séjour de 40 jours qu'on fait faire aux gens qui viennent des lieux pestiférés, avant que d'être reçus dans d'autres villes, pour savoir s'ils n'apportent point avec eux quelque mauvais air. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
TillotTilleul des bois. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
TerreauEn vieux langage était un fossé, on nomme à Lyon, la place où est l'Hôtel de Ville, la place des TerreauxARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
Daparticule qui se joint à l'adverbe oui, à l'adverbe non, et à l'expression négative nenni, et donne plus de force à l'affirmation ou à la négation. Oui-da. Nenni-da. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 10BIANCOLELLI, Pierre François1712
TaupeOn dit tauper à une chose, l'approuver, y consentir. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1712
SiffletFig. et populairement. Le conduit par lequel on respire. Voir Regnard Le Distrait. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1712
GuildouTerme burlesque dont on se sert pour exprimer la débauche des personnes. On dit, qu'une femme court le guilledou, lors qu'elle se dérobe à son domestique, et qu'on ne sait où elle va ; ce qui fait présumer que c'est dans de mauvais lieux. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 19BIANCOLELLI, Pierre François1712
FeuilletteCertaine mesure de vin. Quelquefois c'est une grande mesure qui contient demi-muid ou 120. pintes de Paris, comme en Bourgogne. En quelques Provinces c'est une petite mesure ou la moitié d'une pinte de Paris, comme on dit à Lyon. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 21BIANCOLELLI, Pierre François1712
MandilleCasaque que les laquais portaient autrefois. Ici le mot est pris au sens figuré, et désigne ceux qui portent la mandrille, c'est-àdire les laquais. [FC]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
Voiture, Vincent (1597-1648)Poète précieux connu, entre autres, pour ses sonnets et ses lettres. ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
Flon-flonFLON-FLON. Refrain d'un Vaudeville de 1687. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
Patatroufmot inconnu assimilable à patatras.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
PasquinStatue fort tronquée et mutilée qui est à Rome à un coin du Palais des Ursins. Se dit parmi nous d'une satire courte et plaisante. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1712
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1712
TomberOn dit qu'une pièce de théâtre est tombée pour dire qu'elle n'a pas eu de succès et qu'on ne le jouera plus.SÉMIRAMISAc. 3; Sc. 1BIDEAU DE MONTIGNY, Jean Charles François1749
Fort-l'ÉvêquePrison parisienne qui était située rue Saint-Germain l'Auxerrois et fut utilisée entre 1674 et 1780 pour y enfermer entre autres des comédiens d'une façon arbitraire.SÉMIRAMISAc. 5; Sc. 4BIDEAU DE MONTIGNY, Jean Charles François1749
L'Encyclopédie dite de D'Alembert et Diderot date de 1750.LE SÉDUCTEURAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1783
Les vers 929 et 830 sont les vers 1 et 2 d'Andromaque de Jean Racine.LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 3BIEVRE, Marquis de1783
AménitéDouceur accompagnée de grâce et de politesse. [L]LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 4BIEVRE, Marquis de1783
Cerbèrechien à trois têtes, était chargé de la garde des Enfers, et veillait jour et nuit. Orpéhe l'endormit en allant chercher Eurydice, Hercule sut le contenir quand il descendit aux Enfers, Enée mit en défaut sa vigilance avec le gâteau que lui avait donné Déiphobe ; mais il dévora Pirithoüs qui venait pour enlever Proserpine. [B] Fig. personnage vigilante et suspicieuse.LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 9BIEVRE, Marquis de1783
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 9BIEVRE, Marquis de1783
GarantirMettre à l'abri. [F]LE SÉDUCTEURAc. 4; Sc. 2BIEVRE, Marquis de1783
Cours de la Reinevoie arborée qui longe la Seine à l'ouest de la place de la Concorde de Paris. VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Droguetétoffe de laine à bas prix. (...) on le dit aussi ironiquement pour mépriser quelque chose. [F]VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Suer cmme un cochonexpres. pop. avoir chaud.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Puer comme un boucexp. pop. sentir très mauvais.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Croire sur paroledonner une confiance absolue aux dires d'une personne.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Garde-mangermeuble ou pièce où est conservé la nourriture à l'abri de l'altération de la lumière, du froid, du chaud et des animaux nuisibles.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 6BIEVRE, Marquis de1770
BrennusChef gaulois Sénon qui mit à sac Rome après la victoire d'Allia en 18 juillet -390.LES DRUIDESAc. 3; Sc. 3BLANC, Marc Antoine1783
BrigueDésir ambitieux qu'on a d'obtenir quelque charge [responsabilité ou propriété rémunératrice] ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. [F]JÉSUS-CHRISTAc. 1; Sc. 9BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
SeringatArbuste qui produit des fleurs blanches à l'odeur agréable.JÉSUS-CHRISTAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
MalchusServiteur de Caïphe dont Pierre coupe l'oreille au jardin des Oliviers, Jésus le guérit.JÉSUS-CHRISTAc. 3; Sc. 10BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
PontifeChef religieux chez les Romains.JÉSUS-CHRISTAc. 3; Sc. 10BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
PrétoireOriginellement, quartier du général des troupes romaines. Ici, palais de Pilate où Jésus fut condamné. JÉSUS-CHRISTAc. 4; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
Regratterratisser quelque chose de vieux, la racommoder pour le faire paraître neuf, ou prolonger sa durée. [F] JÉSUS-CHRISTAc. 4; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
Apposterattirer quelqu'un, le mettre en avant pour épier, tromper, ou surprendre quelqu'un. [F]JÉSUS-CHRISTAc. 5; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Gabrielle d'Estrée[1570/73-1599], maîtresse d'Henri de Bourbon futur Henri IV. Ils eurent trois enfants : Césear, Catherine-Henriette, Alexandre.LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Charles Ier de Loraineduc d'Aumale [1555-1631], un des chefs de la Sainte-Ligue, combattit contre Henri IV, battu à Sanlis et prisonnier à Ivry. Condamné à 1595 de crime de lèse-majesté, il meurt après 40 ans d'exil à Bruxelles LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Ligueurmembre de la Ligue catholique, farouche et agressive envers les protestants.LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
TurenneHenri de La Tour d'Auvergne, vicomte de [1555,623] , militaire issu de la haute noblesse, converti au protestantisme et compagnon de Henri de Navarre. LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Romelieu de résidence du pape, et symbole du pouvoir catholique.LE SIÈGE DE PARISAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Lyssymbole de la royauté française.LE SIÈGE DE PARISAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Tiarecoiffe du pape.LE SIÈGE DE PARISAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Daismeuble précieux qui sert de parade et de titre d'honneur chez les princes et les ducs. Il est fait en forme du haut d'un lit, composé de trois pentes, d'une fonds et d'un dossier. [F]LE SIÈGE DE PARISAc. 4; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.LE SIÈGE DE PARISAc. 4; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Genèvepatrie de Calvin, un des deux penseurs du protestantisme.LE SIÈGE DE PARISAc. 4; Sc. 5BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Blondinqui a les cheveux blonds, ou une perruque blonde. "Les coquettes aiment fort les blondins, ce sont de vrais séducteurs de femmes." Molière [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
HocOn dit proverbialement Cela m'est hoc, pour dire, je suis assuré de gagner ce procès, d'avoir cette succession, de faire mon coup. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
EstocSignifie aussi le fer, la pointe d'un arme. C'était autrefois une épée longue et étroite qui ne servait qu'à percer. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
AppasSe dit en choses morales de ce qui sert à attraper les hommes, à les attirer, à les inviter à faire quelque chose. Plus précisément ici, les appas sont les qualités attirantes d'une femme.L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
Voiture, Vincent (1597-1648)Poète précieux connu, entre autres, pour ses sonnets et ses lettres. L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
Balzac, Louis-Guez de (1597-1654)écrivain français originaire d'Angoulâme, surnommé le restaurateur de la langue française. Ses oeuvres les plus connues sont ses lettres.L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
HarangueDiscours qu'un orateur fait en public. Se dit aussi ne mauvaise part, des discours trop longs, fréquents et ennuyeux, ou de ceux qui contiennent quelque réprimande, quelque reproche. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]CASSANDREAc. 1; Sc. 4BOISROBERT, François Le Métel de1654
FourberTromper adroitement, finement. Ceux qui agissent avec sincérité, sont ceux qu'on fourbe le plus aisément. [F]CASSANDREAc. 3; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1654
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CASSANDREAc. 4; Sc. 5BOISROBERT, François Le Métel de1654
RassisQui est reposé, épuré. Se dit en morale, de ce qui n'est point ému, ni troublé de passion. [F]CASSANDREAc. 5; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1654
TarenteVille forte et port d'Italie, dans l'ancien royaume de Naples. [B]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1668
CohorteCorps d'Infanterie parmi les Romains, qui était de cinq cents hommes. [FC]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
ManesTerme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme d'un mort. [F]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
Mignonsignifie aussi favori, soit en matière d'amitié soit d'amour. La plupart des princes ont des mignons, des favoris qui les gouvernent. Beaucoup de dames ont des mignons de couchette. (...) [F]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
BelloneDieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LES RIVAUX AMISAc. 2; Sc. 1BOISROBERT, François Le Métel de1668
Amuserdistraire, perdre.LES RIVAUX AMISAc. 2; Sc. 6BOISROBERT, François Le Métel de1668
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LES RIVAUX AMISAc. 4; Sc. 1BOISROBERT, François Le Métel de1668
OccidentEn poésie, on dit que les jours d'un homme sont dans son occident ; pour dire qu'il est proche de sa fin. [F]LES RIVAUX AMISAc. 4; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».LES RIVAUX AMISAc. 4; Sc. 5BOISROBERT, François Le Métel de1668
PanégyriqueDiscours d'un Orateur fait à la louange d'une personne, ou d'une vertu extraordinaire, ou qu'on veut faire passer pour telle.L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1734
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
Industrie Habileté à faire quelque chose, à exécuter un travail manuel. Cela est fait avec beaucoup d'industrie. Avoir de l'industrie. Une dangereuse industrie. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
ProsélyteNouveau converti à une foi religieuse. Par extension, un converti, un homme gagné à une doctrine. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1734
Sarabande Ancienne danse d'origine espagnole, et dont l'air était à trois temps très lents. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 5BOISSY, Louis1734
EratoLa muse qui préside à la poésie tendre et amoureuse. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 5BOISSY, Louis1734
Claquetse dit d'une petite latte de bois qui sert à la trime d'un moulin, qui est en perpétuelle agitation, et qui fait beaucoup de bruit. C'est la même chose que cliquet. [L]LE BABILLARDAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1745
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LE BABILLARDAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1745
Pradon, Jacques [1632-1698]auteur d'une dizaine de tragédies mort en 1698 à Paris. Connu quelque succès mais limité, on a dit de lui qu'il avait plus de vanité que de connaissance. On retiendra sa quarelle avec Racine au sujet de sa Phèdre, qu'une cabale favorisa temporairement.LE BABILLARDAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1745
Montfleury, Antoine Jacob dit (1640-1685)Il était fils d'un célèbre comédien. Il ecrivit une quinzaine de comédies et deux tragi-comédies à partir de 1660.LE BABILLARDAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1745
La Foirede Saint Germain ou de Saint Laurent, sont des lieux où avait lieu des spectacles nommés "Théâtre de Foire" dont la majorité étaient des oeuvres comiques commes des Opéra-comique ou des parodie de succès.LE BABILLARDAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1745
Nazardechiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. |F]LE BABILLARDAc. 1; Sc. 10BOISSY, Louis1745
CaracolTerme de manège. Succession de demi-tours à droite et à gauche qu'on fait exécuter au cheval, avec ou sans changement de main, mais sans suivre de piste. LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1732
LorgnerieAction de lorgner fréquemment. C'est à dire, observer à la dérobée, en tournant les yeux de côté. LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1732
CaprioleForme ancienne de cabriole.LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1732
Mercure"Le Mercure galant" est une revue littéraire créée à 1672 par Donneau de Visé et qui deviendra en 1724 "Le Mercure de France".LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
ClioMuse qui préside à l'histoire.LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
EuterpeMuse à laquelle on attribue l'invention des mathématiques et l'art de jouer du chalumeau. [L]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
RigaudonAir à deux temps, très animé, sur lequel on dansait le rigaudon, et, par extension, tout air propre à une danse vive. [L]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1732
SoporatifFig. Qui ennuie, endort. [L]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1732
AquilonLe vent du nord. Poétiquement. Tout vent violent et froid. [L] LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
SylpheNom que les cabalistes donnaient aux prétendus génies élémentaires de l'air. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
GnomeNom des esprits qui. dans le système des cabalistes, président à l'élément de la terre et à tout ce qu'elle renferme dans son sein, comme les ondins à l'élément de l'eau, les sylphes à celui de l'air et les salamandres à celui du feu. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
MeninChacun des six gentilhommes qui étaient attachés particulièrement à la personne du Dauphin ; ce nom venu d'Espagne fut employé pour la première fois à l'occasion du Dauphin de Louis XIV, en 1680, quand on lui composa sa maison. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
DardanellesDétroit qui sépare l'Asie de l'Europe et lie l'Archipel à la mer de Marmara. [B] actuellement en Turquie.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1753
PotosiIl existe une ville de Bolivie nommée Potisi et qui signifie Tonnerre en Quechua.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1753
Treize cantonsla Suisse.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1753
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1753
AnglomaniePassion, avec imitation, pour ce qui est anglais. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1753
FalotPlaisant, drôle, grotesque. Conte falot. Aventure falote. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1753
TithonPrince troyen aimé par la déesse de l'Aurore.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1753
Lulli, Jean-Baptiste (1633-1687)célèbre musicien, vint à Paris dès l'âge de 13 ans et y resta jusqu'à sa mort. Il composa 19 opéras dont les paroles étaient le plus souvent fournies par Quinault et qui eurent un grand succès. C'est lui qui faisait la musique des ballets et intermèdes qu'on jouait à la Cour. [B]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
Pergolèse, Jean-Baptiste (1710-1736)Compositeur italien qui composa dix opéras "serias".LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
AmphionFils de Zeus et d'Antiope, poète et musicien.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
RosserTerme familier. Battre quelqu'un violemment. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
Tudesque Qui appartient aux anciens Germains. La langue tudesque. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église portent par modestie de petits collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles.L'HOMME DU JOURAc. 2; Sc. 10BOISSY, Louis1732
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. L'HOMME DU JOURAc. 3; Sc. 1BOISSY, Louis1732
Françaispour Théatre français ou théâtre de la Comédie française.L'HOMME DU JOURAc. 3; Sc. 5BOISSY, Louis1732
Epitaphemonument qu'on dresse en l'honneur d'un défunt pour en conserver la mémoire ; inscription pour marquer le temps de sa mort, et qui contient quelque éloge de ses vertus, et de ses bonnes qualités. [F]L'HOMME DU JOURAc. 5; Sc. 3BOISSY, Louis1732
EpithalameCe sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F]L'HOMME DU JOURAc. 5; Sc. 3BOISSY, Louis1732
PanégyristeCelui qui fait un panégyrique. Discours public à la louange de quelqu'un. Par extension tout parole d'éloge. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
MarotteEspèce de sceptre qui est surmonté d'une tête coiffée d'un capuchon bigarré de différentes couleurs, et garnie de grelots ; c'est l'attribut de la Folie, et c'était celui des fous des rois. Fig. et familièrement. Objet de quelque folie. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
Calotte Sorte de petite calotte noire que portent les prêtres. Par dénigrement, la calotte, les prêtres, le clergé. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
Saillie Fig. Trait d'esprit brillant et imprévu. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1731
Treize cantonsLa Suisse.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1731
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1731
MaronnerTerme populaire. Murmurer. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1731
Mule Sorte de pantoufle pour les hommes, et de chaussure sans quartier pour les femmes. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1731
Alectondit l'Implacable, est une des trois Furies (ou Euménides en grec) qui poursuivaient Oreste, parricide et mari incestueux de sa mère Clytemnestre. Voir la tragédie "Les Euménides" d'Eschyle.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1731
Cerbèrechien à trois têtes, était chargé de la garde des Enfers, et veillait jour et nuit. Orpéhe l'endormit en allant chercher Eurydice, Hercule sut le contenir quand il descendit aux Enfers, Enée mit en défaut sa vigilance avec le gâteau que lui avait donné Déiphobe ; mais il dévora Pirithoüs qui venait pour enlever Proserpine. [B] Fig. personnage vigilante et suspicieuse.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1731
Agnèspersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 10BOISSY, Louis1731
CaprioleForme ancienne de cabriole. Saut que l'on compare à celui d'une chèvre. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 10BOISSY, Louis1731
AmphionDans la mythologie grecque fils de Zeus et d'Antiope, abandonné avec son frère, il de vient berger et grand musicien. Il pouvait déplacer des pierres avec sa musique.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 11BOISSY, Louis1731
Pandourville de Hongrie, à 36 Km au sud de Kolotza, ses habitants d'abord employés à la poursuite des voleurs, puis organisés en corps francs, ont fait donné le nom de Pandours aux divers corps francs que l'Autriche avait à sa solde. [B]LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1745
InclinationSe dit figurément en choses spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 2; Sc. 2BOISSY, Louis1745
Incarnatest aussi un substantif masculin qui veut dire couleur incarnate. Du Latin incarnatum couleur de chair [F]LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 3; Sc. 8BOISSY, Louis1745
Mémoireallégorie de la célébrité.LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 4; Sc. 4BOISSY, Louis1745
Mercure"Le Mercure galant" est une revue littéraire créée à 1672 par Donneau de Visé et qui deviendra en 1724 "Le Mercure de France".LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 4; Sc. 4BOISSY, Louis1745
TartareLa partie des Enfers qu'habitaient les coupables suivant les croyances des Grecs et des Romains, avait pour limite le Phlégéthon, dont les nombreux replis formaient autour de lui comme une ceinture infranchissable. [B]LE PLAGIAIREAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1746
CapriolePlusieurs disent cabriole. En terme de manège, c'est un saut que fait le cheval sans aller en avant, de sorte qu'étant en l'air, il montre les fers, et il détache des ruades. [F]LE PLAGIAIREAc. 2; Sc. 1BOISSY, Louis1746
Marot (Clément) [1495-1644]poète français du XVIème siècle attaché à la Cour de François Ier, il fut souvent emprisonné pour hérésie. Auteur d'épigrammes, épîtres, rondeaux et ballades.LE PLAGIAIREAc. 2; Sc. BOISSY, Louis1746
Bel espritbel esprit, genre d'esprit qui ne manque ni de distinction ni d'élégance, mais qui tombe facilement dans la prétention. [L]LE PLAGIAIREAc. 3; Sc. 7BOISSY, Louis1746
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
BrebietteDimintuif de brebis. [L]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
MoutonneEst aussi une coiffure qui a été longtemps en usage chez les femmes. C'est une tresse de cheveux fort touffue et frisés, qui s'appliquait sur le front. [F] Ici, féminin de mouton qui est une invention de Boucher. CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscrètement, et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienséance.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
Plie toiletteCette expression proverbiale se prenait en deux sens, comme synonyme de dévaliser ou de s'enfuir précipitamment.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 3BOUCHER1662
PendantsOn dit, les pendants d'une bourse, d'un demi-ceint. Les pendants d'un baudrier, d'un ceinturon, sont les ouvertures par où passe l'épée. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
BretteEstocade, épée qui est plus longue que celle que les Gentilhommes portent d'ordinaire. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
IlionNom poétique de Troie.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
BélierEst aussi une grosse poutre de bois ferrée par le bout, et qui a parfois des pointes en forme de corne de bélier. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Cheval de boisconstruction imaginée par Ulyse pour entrer dans Troie et détruire le ville.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Enleveur(de quartiers) C'est ainsi qu'on appelle des soldats, qui forcent, qui prennent et enlèvent d'autres soldats qui sont à l'armée logé dans leurs quartiers. [F] Ici, celui qui enlève.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
FressureParties intérieures de certains animaux, comme le foie, le coeur, la rate, le poumon, prises ensemble. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Voir le loupAvoir de l'expérienceCHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
GéuridonSur Guéridon et les guéridons, chansons et pièces comiques ou satiriques, etc., qui avaient pris nom de ce personnage burlesque, fort à la mode surtout pendant la première moitié du XVIIème siècle, on peut voir une longue note de M. Ed. Fournier (Variétés hist. et litt. t. VIII, p. 279).CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
SoudrilleTerme de raillerie. Méchant et misérable soldat dont on ne fait point de cas. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Forlignerdégénérer, ne pas suivre la vertu, et le bon exemple de ses ancêtres, de ce dont on est issu ; faire quelque chose digne de leur race. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 5BOUCHER1662
GrecFig. être grec en quelque chose, y être habile, trop habile.[L]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 6BOUCHER1662
RétifQui s'arrête, ou recule au lieu d'avancer. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 7BOUCHER1662
TrogneTerme burlesque qui se dit d'un visage gros et laid, ou qui est rouge et boutonné, comme celui d'un igvrogne. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 8BOUCHER1662
Taper les cheveuxFriser les cheveux en les battant un peu avec le peigne pour les faire tenir contre le visage. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 9BOUCHER1662
Moustachesles perruques étaient souvent garnies de moustaches, c'et à dire de longs appendices qui tombaient sur les côtés, derrière l'oreille. [V. Fournel]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 9BOUCHER1662
Bouche bien meubléeQui a toutes les dents.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
AlunEspèce de sel fossile et blanc, qui se trouve mêlé parmi la terre. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
Opiateterme de médecine. C'est un nom qu'on donne souvent aux confections, antidotes et électuaires. C'est une général un remède interne diversemment composé de poudres, de pulpes, de liqueurs, de sucres ou de miel. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
Coralou Corail. Plante maritime qui croît au fond de la mer. [F] Au XVIIème, le Corail est une plante et no n un animal.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
VenelleTerme populaire qui se dit en cette phares "enfiler la vennelle", pour dire s'enfuit.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 11BOUCHER1662
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 11BOUCHER1662
PâtésOn dit d'une femme en travail d'enfant qu'elle crie les petits pâtés, pour dire qu'elle crie bien haut, qu'elle souffre beaucoup. à (Leroux, Dictionnaire Comique.). Parmi les cris de Paris, ceux des marchands de petits pâtés comptaient au nombre des plus bruyants. [V. Fournel]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 13BOUCHER1662
FolâtrerFaire des actions ou avoir des entretiens folâtres, plaisants, agréables, peu sérieux ; badner, faire des petites folies. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 13BOUCHER1662
PélagienConforme à la doctrine du moine Pélage.RENÉ-DESCARTES.Ac. 1; Sc. 13BOUILLY, Jean-Nicolas1796
Pélagehérésiarque, né dans le Grande Bretagne, était moine. Il vint à Rome en 400 et s'y lia avec Saint-Augustin et autres personnages illustres, mais bientôt égaré par des subtilités métaphysiques, il en vint à formuler sur la grâce et la liberté des doctrines contraires à la foi ; il prétendait que l'homme peut, par son libre arbitre, s'abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché originel, la damnation des enfants ports sans baptême, et soutenait que le péché d'Adam n'avait pu être imputé à ses descendants. [B]RENÉ-DESCARTES.Ac. 1; Sc. 13BOUILLY, Jean-Nicolas1796
Voëtius, Gisbert Voèce ditThéologien protestant, né à Heusde en 1593, mort en 1680 ; professa la théologie et les langues orientales à Utrecht, combattit les Arméniens et les catholiques, et fut un des plus ardents adversaires de Descartes, qu'il traduisit devant les magistrats d'Utrecht comme athée. [B]RENÉ-DESCARTES.Ac. 1; Sc. 14BOUILLY, Jean-Nicolas1796
Pont-NeufPlus vieux pont de Paris, situé au bout de l'île de la Cité.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
QuadrupleMonnaie d'or valant deux Louis, ou deux pistoles, ou quatre demi-pistoles. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
Mercure galantrevue littéraire fondée en 1672 fondée par Jean Donneau de Visé. À partir de 1680, Thomas Corneille est associé.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
GabelleAncien impôt indirect sur le sel qui a existé depuis le Moyen-Age.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Fermier généralCelui à qui le souverain afferme le droit de lever certains impôts. [L]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Harten termes de Palais, signifie la corde d'un pendu, le supplice du gibet. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Ferrer la muleOn dit proverbialement, ferrer la mule, quand les valets ou les commissionnaires trompent sur le prix des marchandises, et les comptent plus qu'ils ne les ont achetées. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 8BOURSAULT, Edme1694
Conjugolatin, unir, marier.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
À gogoLA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
TauperEn suisse, emprunter de l'argent à quelqu'un. [Larousse]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
Matoisrusé, difficile à être trompé ; adroit à tromper les autres. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 4; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
Ruyter, Michiel Adriaenszoon de (1607-1676)Le plus célèbre Amiral hollandais. Il meurt fin avril 1676 des suites d'une blessure qui lui avait arraché la jambe gauche lors de la baille d'Agosta. LA COMÉDIE SANS TITREAc. 4; Sc. 6BOURSAULT, Edme1694
DiablezotLES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1665
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
BigotQui est livré à une dévotion étroite et superstitieuse. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
BâtierOuvrier qui fait des bâts [on dirait chargeur, cariste]. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
GalefretierTerme vieilli qui signifie homme de rien, homme sans feu ni lieu. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
GambadeFig. Faire la gambade, payer en gambades, payer en monnaie de singe, se défendre de payer une dette par toutes sortes de raisons, répondre à une demande sérieuse par des plaisanteries. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Nasardechiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. |F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
GoguenarderFaire le goguenard, c'est à dire qui plaisante en se moquant. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Dégré du Palaisescalier du Plais de justice.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Passe-volantFig. et familièrement. Homme qui s'introduit dans une partie de plaisir sans payer sa part de la dépense commune, ou qui entre au spectacle sans payer, quoiqu'il n'en ait ni le droit, ni la permission. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
BélîtreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [T]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
GausseurCelui, celle qui se gausse [moque] des autres. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
AlguazilC'est un mot espagnol qui est connue depuis quelque temps en France pour signifier Sergent ou Exempt. Il est venu des Arabes, chez lesquels il signifie un officier de justice qui exécute les ordres du magistrat. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
Badinfolâtre, enjoué, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
Frère frapparts'est dit d'un moine libertin et débauché. [L] Ici, le sens est aussi celui qui frappe.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
DémantibuleurCelui qui casse la mâchoire autrefois appelée mantibule.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Erres LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Moule de gantmain.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
RosseCheval sans force, sans vigueur. Fig. et populairement, il se dit, par injure, des personnes. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
PaumerTerme populaire. Paumer la gueule de quelqu'un, lui donner un coup de poing sur le visage. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
GobergerTerme familier. Prendre ses aises. Il se gobergeait dans un bon fauteuil. Se divertir. Se moquer. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
Gale Maladie cutanée et contagieuse caractérisée par de petites vésicules, la présence d'un insecte nommé acarus ou acare, et de grandes démangeaisons. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
BrandillerS'agiter en l'air sur une blanche, sur une corde, etc. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
CagneVieux mot qui signifiait autrefois chienne. Il ne se dit plus que par injure à des femmes qu'on veut taxer d'infâme prostitution. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
GénitureTerme familier. L'enfant par rapport au père et à la mère. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Forlignerdégénérer, ne pas suivre la vertu, et le bon exemple de ses ancêtres, de ce dont on est issu ; faire quelque chose digne de leur race. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
CoursLe Cours de la Reine est au bout à l'ouest des Jardins de TTuileries. Lieux de rendez-vous et de promenades.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Cartelécrit qu'on envoie à quelqu'un pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
MadréQui sait plus d'une tour. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 3BOURSAULT, Edme1665
BotteTerme d'escrime. Coup de fleuret ou d'épée. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
IntestatTerme de jurisprudence qui ne s'emploie que dans ces phrasesLES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
PeautreVieux mot signifiant lit, mauvais lit, grabat ; inusité, sauf dans cette locution populaire, qui tombe elle-même en désuétudeLES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
JupinAutre nom de Jupiter.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
TéréusTérée. Personnage de la mythologie grecque qui se maria avec Procné, fille du roi d'Athènes, puis tomba amoureux de sa soeur Philomèle. Il enferma Procné et lui coupa la langue. Cette dernière et sa soeur se vengèrent.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
ImmatriculerMettre le nom d'un rentier dans le registre d'un payeux, en faire l'immatricule. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Patibulaire Qui appartient au gibet. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Ego sumLocution latine "Je suis".LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
VitupèreVieux mot, qui vient du latin. Reproche, blâme qu'on fait à une personne ou à une famille. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
EffleurerEst aussi un terme de fleuriste, qui signifie, ôter les fleurs. [F] Ici le sens semble métaphorique.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
ParangonVieux mot qui signifiait autrefois une chose excellente et hors de comparaison. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Faire gillesPour dire s'enfuir. [F] LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
TolléTerme populaire, qui témoigne l'indignation qu'on a contre quelque grand crime, contre quelque homme scélérat et odieux. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
RatiocinerTerme usité seulement dans le style dogmatique. User de la raison. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Baragouiner Estropier les mots d'une langue en parlant, c'est-à-dire en altérer le son au point de les rendre difficiles à comprendre. Il baragouine d'une manière affreuse. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
PleigeAncien terme de jurisprudence. Celui qui sert de garant, de caution. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
ChartresVille de la Beauce au moins d 90km au sud-ouest de Paris, connue pour sa Cathédrale. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
AcciperSubjuguer, prendre de force ou par surprise. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Mucercacher, vieux mot.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Cours de la Reinevoie arborée qui longe la Seine à l'ouest de la place de la Concorde de Paris. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Houspilleurcelui qui houspille, Fig; Maltraiter quelqu'un en paroles, le réprimander avec aigreur. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
DrillerCourir, aller vite et légèrement. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Abatteur de quillesvantard.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
GrisonOn appelle un cheval grison, lorsqu'il est gris : et un âne s'appelle absolument un grison, parce qu'il est ordinairement gris. [F] LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Maigre-échinepersonnne fort maigre.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Enfiler la venelleexpression signifiant s'enfuir.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
CauteleuxRusé, précautionneux.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
BisqueTerme de jeu de paume. Point donné au plus faible pour égaliser le jeu. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
NromandFig. C'est un Normand, c'est un fin Normand, c'est un homme adroit et à qui il ne faut pas se fier. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
MorgueLe second guichet où l'on tient quelque temps ceux qui entrent en prison, afin que les Guichetiers les regardent fixement, et s'impriment si bien l'idée de leur visage dans leur imagination, qu'ils ne puissent manquer de les reconnaître. Tenir un prisonnier à la morgue. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
LadreAttaqué de ladrerie, de lèpre ou éléphantiasis. Par extension de l'insensibilité morale, excessivement avare. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
Audireentendre en latin.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Mes huismaintenant.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Filoutagehabitude de filou. Se dit d'un coupeur de bourse.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Pécuneou pequeune. Vieux mot qui signifiait autrefois de l'argent. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Forfaiteurscelui qui commet des forfaits.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
MerleFig. et familièrement. Fin merle, homme adroit, rusé drôle, rusé compère ; locution qui vient de la défiance qu'a le merle des pièges et des chasseurs. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
GenerGendre (Latin).LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Immondimpur (forme amputé de immonde)LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
PulcreBien (Latin).LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
CaterreuxQui est flegmatique, sujet aux fluxions, et aux caterres.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Toquerheurter. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 12BOURSAULT, Edme1665
Crésusdernier roi de Lydie, de la race des Mermandes, célèbre par ses richesses, monta sur le trône en l'an 559 avant JC, et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. [B]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1701
Heurrencontre avantageuse. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1701
Argosville de l'ancienne Grèce (...) était célèbre autrefois pour ses chevaux et par un beau temple de Junon. [B]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1701
Alguazilsc'est un mot espagnol qui est connu depuis quelque temps en France , pour signifier un Sergent ou un Exempt. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1701
Chalandiseconcours de personnes qui vont acheter dans une même boutique. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1701
Phrygierégion de l'Asie Mineure dont les bornes ont beaucoup varié. La Phrygie primitive s'étendait le long de la mer depuis l'embouchure du Méandre jusque près de celle du Parthénius, et par conséquent était baignée par trois mersÉSOPE À LA COURAc. 2; Sc. 2BOURSAULT, Edme1701
S'entresuivrealler de suite l'un après l'autre. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 2; Sc. 3BOURSAULT, Edme1701
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 2; Sc. 5BOURSAULT, Edme1701
Retfilet, lacis de plusieurs cordes jointes ensemble par plusieurs noeuds qui laissent de grandes ou de petites mailles. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 3; Sc. 3BOURSAULT, Edme1701
Noeud gordienun noeud de cordage légendaire qui était réputé comme ne pouvant être défait. Alexandre le Grand le vit, sortit son épée et le coupa. Métaphore du problème insoluble. ÉSOPE À LA COURAc. 3; Sc. 3BOURSAULT, Edme1701
Plutonnom romain du dieu grec Hadès, dieu des Enfers.ÉSOPE À LA COURAc. 4; Sc. 7BOURSAULT, Edme1701
Kyriellelitanie, prière de l'Église en l'honneur de Dieu de la Vierge, des Saint ou de quelque mystères. (...) Ce mot vieillit, ne se dit guère sérieusement. (...) Se dit figurément en morale d'une longue suite de malheurs, de paroles, de citations ou d'autres choses [F]ÉSOPE À LA COURAc. 4; Sc. 7BOURSAULT, Edme1701
Vétillese dit figurément en morale, de vaines occupations de ceux qui s'amusent à des choses légères et inutiles comme celle de démêler les entrelacements des broches d'une vétilles. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 4; Sc. 7BOURSAULT, Edme1701
Tibèredevint second empereur de Rome en 14, succédant à Auguste, dont il épousa la fille Julie. Il dut adopter celui qui devint Germanicus.GERMANICUSAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
Germanicusde son vrai nom Tibère Drusus Nero, né en 16 avant JC, fils adoptif de Tibère.GERMANICUSAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
LivieLivia Dusilla épousa Tibère Claudius Nero dont elle eut deux fils Tibère et Drusus. Auguste en tomba amoureux et l'enleva à son mari.GERMANICUSAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
ElbeGrand fleuve de l'Allemagne, naît en Bohème sur les confins de la Silésie, dans le Resiengebirge, (...) et après un parcours de 900 km tombe dans la mer du Nord, près de Cuxhaven.GERMANICUSAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
Ubienspeuple germain, habitait d'abord à l'Est du Rhin, chez les Suèves, puis fut transporté par Auguste dans le Germanique 2è, à l'ouest du Rhin, entre le fleuve et la Roër, au nord des Treveri. Ils avait pour capitale Oppidum Ubiorum, depuis Colonia Agrippina (Cologne). [B]GERMANICUSAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
Batavespeuple d'origine germaine, habitait, entre le Rhin et la Wahal, le pays qu'on nomma l'île des Bataves (Batavorum insula). Leur nom s'étend vulgairement à toute la Hollande actuelle. Ils furent d'abord mêlés aux Cattes ; mais, chassés par ce peuple, ils vineent dans le pays qui a conservé leur nom. Il furent tantôt alliés, auxiliaires ou même tributaires des Romains, tantôt en guerre avec eux. Ils étaient très braves. La révolte des Civilis, qui éclata en 69 et se prolongea sur Vitellius et Vespasien, est le fait le plus remarquable de l'histoire des Bataves. Les Francs saliens envahirent leur pays à la fin du IIème siècle. Au VIème et VIIème siècle, le nom de Bataves s'efface et fait place à celui des Frisons ; cependant il en reste une trace dans celui des Betuwe que garde un district de l'anc. île des Bataves. [B]GERMANICUSAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
Rètrereître. Anciennement cavalier allemand. Fig. ou familièrement, en mauvaise part ou par plaisanterie, un homme que l'on compare à un soudard. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1666
BabillardQui par le continuellement, et qui dit des choses de néant. Se dit aussi d'un indiscret qui ne saurait tenir sa langue ; qui répète tout ce qu'il a ouï dire. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1666
ChassieuxQui a les yeux pleins de chassie. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1666
ChassierCertaine humidité visqueuse qui sort des yeux, et qui colle aux paupières. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1666
MithridateAntidote ou composition qui sert de remède ou de préservatif contre les poisons où il entre entre plusieurs drogues, comme opium, vipères, scilles, agaric, sctines, etc. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1666
FroidureuxFrileux, qui craint le froid. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1666
ErgotantDe ergoteur ; celui qui dispute, qui pointille sans cesse, qui conteste sans raison. [F] Ici, qui change souvent, qui s'agite.LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 8BOURSAULT, Edme1666
La Belle plaideuseest une comédie en vers et en cinq actes de François le Metel de Boisrobert, représentée pour le première fois en 1653 à l'Hôtel de Bourgogne.LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 9BOURSAULT, Edme1666
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposLE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1666
Mazettemasette. Petit cheval, ou cheval ruiné qu'on ne saurait faire aller, ni avec le fouet, ni avec l'éperon. On le dit aussi par extension des personnes qui ne sauraient aller loin à pied, qui ne sauraient rien porter, ou qui ne ne savent pas bien faire une chose.[F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
DébagoulerVomir, dégueuler. Ce mot est usage que parmi le peuple où on le dit le plus souvent au figuré ; et il signifie alors Dire indiscrètement ce qu'on sait. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
Pibrac, Gui du Frau, seigneur de (1529-1584)Il a laissé des discous et divers écrits politiques dont une Apologie de la Saint-Barthélémy (1573) mais on le connaît surtout comme auteurs de Quatrains moraux, remarquable par la beauté des maxime et la concision du style, malheureusement la langue est devenu surannée. [B]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
SénéArbrisseau qui croît au Levant, et dont on nous apporte les feuilles, que l'on nomme aussi Séné. C'est un grand purgatif. [Ac. 1762]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
GueuserMendier; demander l'aumône. On le dit aussi d'un homme nécessiteux, quoiqu'il ne gueuse pas en effet. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1666
JulepTerme de pharmacie. Potion adoucissante ou calmante dans laquelle il n'entre ni huile, ni substances purgatives, ni poudres ou substances extractives, mais qui est composée simplement d'eau distillée et de sirops. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1666
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 17BOURSAULT, Edme1666
DébonderLâcher, ou ôter ma bonde d'un étang. Se dit figurément en choses morale. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 17BOURSAULT, Edme1666
GrisonOn appelle un cheval grison, lorsqu'il est gris : et un âne s'appelle absolument un grison, parce qu'il est ordinairement gris. [F] LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 21BOURSAULT, Edme1666
VaurienQui est un fripon, dangereux, fainéant, vicieux, libertin. Il est du style bas. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 23BOURSAULT, Edme1666
DrilleMéchant soldat. Il ne se dit que par mépris et par raillerie. Se dit aussi de tout autre malheureux qui porte l'épée, quoi qu'il ne soit point enrôlé. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
BélitreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension, des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE MORT VIVANTAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1662
Faire GillePopulairement. Faire gille, se retirer, quitter une place. [F]LE MORT VIVANTAc. 2; Sc. 2BOURSAULT, Edme1662
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
BlanqueEspèce de Loterie, ou jeu de hasard où l'on achète certains nombre de billets, dans lesquels il y en a quelqu'un noir, ou marqué de quelque meuble, qui est à l'étalage, on ne profite. Sil n'y en a pas on perd son argent. On dit figurément, qu'on a trouvé blanque en quelque lieu, quand on y trouve pas ce qu'on cherchait. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 8BOURSAULT, Edme1694
AlmanachCalendrier qui contient tous les jours de l'année, les fêtes, les lunaisons, etc. Faire des almanachs, faire des pronostics. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 8BOURSAULT, Edme1694
EquipolerÊtre de pareil prix qu'une autre chose à quoi l'on se rapporte. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1694
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
PalaisPalais de justice, notion englobant tous les métiers de justoce.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
GrivoisAu XVIIème siècle ; soldat de certaines troupes étrangères au service d la France, et par extension soldat. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
Turenne, H. de la Tour d'Auvergne, vicomte de [1611-1675]Ce grand capitaine a gagné a gagné autant ou même plus de batailles décisives, et il a réparé plus de graves échecsLES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
Condé, Louis II, Prince de [1621-1687]Nommé général en chef à 22 ans, Il défit entièrement à Rocroiy les espagnols bine supérieurs en nombre et redoutables alors par leur infanterie. L'année suivante il battis les allemands à Fribourg. (...) Ce général dut son succès à son élan irrésistible et d'heureuses inspirations, mais ne ménageait pas le sang de ses soldats. [B]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
PeautreLa gouvernail d'un vaisseau. (...) On dit proverbialement à des importuns qu'on veut chasser loin de soiLES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
MailleCe mot signifie quelquefois une monnaie de peu de valeur. [T]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
Arrière-banAnciennement, ban et arrière-ban, ou, simplement, arrière-ban, convocation que faisait le roi de sa noblesse, tant vassaux qu'arrière-vassaux, pour aller à la guerre ; le corps de la noblesse ainsi convoqué. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 14BOURSAULT, Edme1694
TretousVieux mot. Tous. [Th.]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 14BOURSAULT, Edme1694
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
DébagoulerVomir dégueuler. Ce mot n'est en usage que parmi le peuple, où on le dit plus souvent au figuré ; et il signifie alors Dire indiscrètement tout ce qu'on sait. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
DégoiserSe dit figurément et dans le style burlesque de ceux qui parlent trop, et mal à propos.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
BesiclesOn ne se sert de ce mot que dans le style burlesque. Il signifie des lunettes appliquées au deux yeux. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Bourriquetvoir Bourrique. Méchante bête de voiture. Il se dit particulièrement des ânes et des ânesses ; et ensuite des méchants chevaux. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
GuenillonsVieux lambeaux de linge ou d'étoffe. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
GourgandineTerme très familier. Femme de mauvaise vie, coureuse. Sorte d'habit de femme à la mode en 1694, qui consistait en un corset ouvert par devant et laissant voir la chemise. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Pont-NeufPlus vieux pont de Paris, situé au bout de l'île de la Cité.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
HallesLieu de commerce ouvert qui se trouvait au nord du Pont-Neuf, le nom est resté pour le quartier.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Grippechairsterme péjoratif pour recors, sergents et autres archers. LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
HoccaJeu qui vient de Catalogne. Il est composé de trente points marqués de suite sur une table et il se jour avec trente petites boules, dans chacun desquels on enferme un billet de parchemin où il y a un chiffre. Quand on joue, on remue ces boules dans un sac, on en tire une dont on fait sortir de billet, qu'on déplie aux yeux de tout le monde, pour voir ce qu'on perd, ou ce qu'on gagne. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
BassetteJeu de cartes assez semblable au lansquenet. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
GuenonOn appelle aussi guenon, une femme vieille, ou laide, quand on lui veut dire quelque injure. Il est bas. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
ArréragesCe qui est échu d'un revenu, d'une rente, d'une redevance. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Colletpartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. Est aussi un ornement de linge qu'on met sur le collet du pourpoint pour la propreté. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Nasardeschiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. On dit d'un homme ridicule, et faible, qu'il a le nez à camouflets ou à nasardes. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Point de Venisese dit de toutes sortes de passements, et particulièreent de fil fait à l'aiguille. Les points de Genes, de Venise et d'Angleterre ont été défendus en France. On fait maintenant des points de France et de Paris. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Badinfolâtre, enjoué, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Sourdinese dit de toutes choses qui se font en cachette, et sans bruit. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1663
Faire l'amourcourtiser, séduire.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1663
Singese dit aussi d'un homme quand il affecte de contrefaire quelqu'un d'imiter ses actions, ses discours, son style. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1663
TurlupinHenri Legrand dit [1587-1637], comédien célèbre de la troupe de Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Endretendroit.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Corbillonest ausi un petit jeu d'enfant, où il faut répondre ou rimer en "on". [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Matouchat mâle et entier. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Puthmot inconnu ou interjection.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Boursault (Edme) [1638-1701]auteur dramatique qui écrit cette pièce en 1663.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Pécorese dit figurémment en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Hôtel de Bourgogneun des deux principaux lieux de représentation et où fut joué cette pièce en 1663. Boursault flatte ici son public.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Floridorcélèbre comédien de la troupe de l'Hôtel de Bourgogne entre 1643 et 1672.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
EchappéeEmportement d'un jeune homme, libertinage, ou action imprudente. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1669
HalibardeHallebarde. Arme.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
PagnoteQui est sans courage, sans énergie. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
LiardMonnaie qui vaut trois deniers, faite de la même monnaie que les sous. Elle a cours encore [fin XVIIème] dans le Lyonnais et dans le Dauphiné. [F] LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
GoutteMaladie causée par la fluxion d'une humeur acre sur des articles et jointures du corps; et qui est fort douloureuse. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
Boileau (Nicolas dit Despréaux) [1636-1711]Auteur. Il débuta par des Satires qui lui valurent un immense succès. Ami de Jean Racine, il le défendit et le conseilla. Il publia aussi un Art poétique et Le Lutrin. Il fut académicien et historiographe du Roi avec Jean Racine.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
Épithalameterme de poésie. Ce sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1669
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1669
Accoler la cuisseEmbrasser la botte ou acuiseLA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Boyer Claude (1618-1698)Auteur de près de 30 pièces de théâtre, principalement des tragédies mais aussi deux tragi-comédies, deux pastorales et une comédie héroïque.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Gilbert, Gabriel (1620-1680)Auteur de 12 tragédies, tragi-comédies et pastorales.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
ApollonNom propre d'un Dieu, Fils de Jupiter et de Latone. Son nom est Grec, et vient selon Platon de ce qu'il darde ses rayons. [T] Dieux des arts.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Cotin (L'Abbé)poète et prédicateur, né à Paris en 1604 et mort en 1681, fut aumônier du Roi, conseiller, et se fit de son temps une assez grande réputation par ses sermons, ses poésies et son érudition, et fut admis en 1655 à l'Académie française. Il n'est guère connu aujourd'hui que par les railleries de Boileau et de Molière (personnage de Trisottin). [B]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
PompeuxQui a de la pompe. [C'est à dire] Appareil magnifique et somptueux. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Là-làSe dit en réponse, avec le sens de médiocrement. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un hôpital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
SatyreC'était chez les païens une Demi-Dieu fabuleux, qui présidait aux forêts avec les faunes et les sylvains. Il les peignaient moitié homme, et moitié boucs. Hommes par en haut avec des cornes sur la tête ; et en bas une queue, des pieds de boucs et tout velus par le corps. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Pharsaleville de Thessalie [en Grèce] (...), est célèbre par la victoire décisive de César y remporta sur Pompée en l'an 48 avant JC. [B]CATONAc. 1; Sc. 1BOYER, Abel1713
SeptentrionNord.CATONAc. 1; Sc. 6BOYER, Abel1713
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. (Dict. Furetière)CATONAc. 2; Sc. 1BOYER, Abel1713
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».ARTAXERCEAc. 1; Sc. 4BOYER, Claude1683
LasTournure vieillie pour "Hélas".FÉDÉRICAc. 4; Sc. 9BOYER, Claude1660
TillacPont supérieur d'un navire.FÉDÉRICAc. 5; Sc. 4BOYER, Claude1660
LadonFleuve d'Arcadie, que la Fable dit être pere de la Nymphe Daphné et de la Nymphe Syrinx. C'est des roseaux du fleuve Ladon dont Pan se servit pour faire sa flûte à sept tuyaux. [T]LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 2; Sc. 1BOYER, Claude1672
ÉrymantheMontagne de l'Arcadie, couverte de bois et de forêts. Erymanthus. La forêt d'Erymanthe, ou la montagne d'Erymanthe, est célèbre dans la poésie ancienne. [T]LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 2; Sc. 1BOYER, Claude1672
AlphéeFleuve du Péloponèse, aujourd'hui Orfea. Les Italiens le nomment Carbon. Il arrose l'Arcadie et l'Achaie, et se décharge dans la mer Ionienne au dessous de Pise. Les poètes ont feint qu'Alphée, conservant la passion qu'il avait eue pour Aréthuse, qui fut changée en une fontaine qui est en Sicile, et porte son nom, passe sous les flots de la mer sans s'y mêler, et vient joindre ses eaux avec celles de cette fontaine. [T]LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 2; Sc. 5BOYER, Claude1672
Tenir quitteexempter, affranchir (ce qui est le premier sens, puisque quitter vient de quitte).LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 4; Sc. 1BOYER, Claude1672
Vers 1315, L'original porte serf, on remplaçons par cerf pensant être plus proche du sens.PORUSAc. 5; Sc. 1BOYER, Claude1648
Madrigalpetite poésie amoureuse composée d'un petit nombre de vers libres inégaux, qui n'a ni la gêne d’un sonnet, ni la subtilité d’une épigramme, mais qui se contente d’une pensée tendre et agréable. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Friponnervoler, tromper, escroquer. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Partieen termes de Palais, se dit de tous les plaideurs. [F].L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Empiriqueterme de médecine. Celui qui tient que la médecine ne consiste que dans l’expérience. [R]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Baillerdonner, mettre la main. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 2BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Térencepoète comique latin, né probablement à Carthage vers 200 avant JC, fut esclave du sénateur Terentius Lucanus, qui l'affranchit et lui fit donner une bonne éducation, et dont le poète prit le nom par reconnaissance. (...) On a de Térence six comédies. Molière a tiré les Fourberies de Scapin du Phormion et Baron a imité l'Adrienne. (...) [B]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 3BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Plautepoète comique latin, né vers 227 avant JC à Sarsine (Ombrie), mort en 183, était directeur de troupe en même temps qu'auteur, et jouait souvent lui-même. (...) Plaute avait composé, dit-on, jusqu'à 120 pièces, mais on lui en attribuait beaucoup qui n'étaient pas de lui. Nous n'avons plus que 20 de ses pièces dont Meneschmes. [B]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 3BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Canonest un ornement de toile rond fort large, et souvent orné de dentelle qu'on attache au-dessus du genoux, qui prend jusqu'à moitié jambe pour la couvrir. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Faussetterme de musicien. Voix aigüe qui contrefait le dessus en un concert, et qui est d'ordinaire est désagréable et discordante, parce qu'elle n'est pas naturelle. Se dit aussi de celui qui fait le fausset. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Gaulisterme de vénerie. Branche d'arbre qu'il faut que les veneurs plient ou détournent quand ils percent dans le fort d'un bois. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Endéverêtre fort fâché de quelques action, en avoir grand dépit, enrager. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 9BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 9BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Fariboleschoses vaines qui ne éritet aucune considération. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 10BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Emetiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposL'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Catonsurnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 24 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 avec J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Hydropisieenflure des membres du corps causée par une eau qui se coule entre cuir et chair lorsque le foie ne fait plus ses fonctions. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Vindrentvinrent, du verbe venirL'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 1BROSSE, Abraham1650
DunkerquoisHabitant de Dunkerque, ville des Pays-bas, assiégée puis investie le 19 septembre 1646 et se rendit le 11 octobre de la même année. Cette victoire L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 1BROSSE, Abraham1650
Chere : Se dit aussi des repas qu'on donne à ses hôtes, à ses amis. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Centre : Se dit figurément du lieu où on a tous ses plaisirs, ses commodités. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Pistoles : Monnaie d'or étrangère battue en Espagne et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant de la valeur d'onze livres et du poids des louis » [F].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Émoulu : Qui est aiguisé, pointu, affilé. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Enfant : on représente l'Amour comme un enfant, parce qu'il n'est jamais sage ; et qu'au contraire il est toujours badin, et indiscret. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Opiler : Boucher les conduits du corps, et empêcher le passage des humeurs nécessaire à faire ses fonctions. Il ne se dit que des obstructions qui se font dans le bas ventre. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Moult : Vieux mot qui n'a plus d'usage que dans le burlesque, et qui signifie Beaucoup, en grande quantité  [Acad.]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Rustique : Signifie aussi, Grossier, mal poli. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
FlambergeGrosse épée du Chevalier Regnaut de Montauban, l'aîné des quatre fils Aymon [personnages romanesques du moyen-âge]. On dit proverbialement, "Mettre Flamberge au vent", pour dire, dégainer, tirer l'épée.[F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Friser la corde : Approcher de bien près. Se dit aussi proverbialementCette affaire a frisé la corde, pour dire, Cet arrêt n'a passé que d'une voix. Ce criminel a frisé la corde, pour dire, a failli être pendu. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Prefix : Arrêté, déterminé. Jour prefix. temps prefix. heure préfixe. somme préfixe. [Acad.]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
PhoenixSe dit figurément en Morale, lorsqu'on veut louer quelqu'un d'une qualité extraordinaire. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Brouillardquelques-uns disent Brouillas. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Ciron : Insecte aptère qui se développe dans le fromage et dans la farine et qui est le plus petit des animaux visibles à l'oeil nu. Dans le XVIIe siècle, avant l'usage des microscopes pour étudier la nature, le ciron fut pris comme le symbole de ce qu'il y avait de plus petit au monde. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Nivelle, Jean dené en 1423, embrassa le parti du Duc de Bourgogne et refusa de marcher contre ce prince, malgré les ordres de Louis XI. (...) et devenu en France un objet de haine et de mépris et le peuple lui donne le surnom injurieux de "chien". [B] syn. de traître méprisable.L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 1BROSSE, Abraham1650
L'original pour Lidamas au lieu de Thélame [S. Naudin].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Le dessus : On dit aussi le dessus d'une lettre, pour dire la suscription, l'adresse. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Au prix : Façon de parler adv. dont on se sert en faisant comparaison. Ce que je vous ai dit jusqu'ici n'est rien au prix de ce que vous allez entendre. [Acad.]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Parbieu : On dit aussi, Par bleu, et par bieu, en faisant semblant de jurer. [F].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Maroufle : « Terme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit » [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Falotgrosse lumière qu'on porte au bout d'un bâton, enfermée dans quelque vessie ou lanterne. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Sexe coifféles femmes en général.L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
ÂpreSe dit aussi de celui qui est fort avide dans ses désirs et ses passions. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
RenardFig. Un homme rusé. C'est un renard, un fin renard, un vrai renard. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Devers Du côté de. Approchant. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Accourcir : On dit aussi, Accourcir son chemin, quand on prend quelque faux fuyant qui abrège le chemin, qui le rend plus court. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 6BROSSE, Abraham1650
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 8BROSSE, Abraham1650
Quinze-vingtsLes Quinze-Vingts ou l'hôpital des Quinze-Vingts (avec deux majuscules), hôpital fondé à Paris par saint Louis pour trois cents aveugles. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 8BROSSE, Abraham1650
Absinthe : Plante si amère, qu'on a de la peine à boire une liqueur dans laquelle elle aura trempé. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 9BROSSE, Abraham1650
BriserAbsolument et familièrement. Brisons là, brisez là-dessus, ne continuons pas ce discours, n'insistez pas sur ce point. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 9BROSSE, Abraham1650
Dans l'édition originale, adroite est graphie adraitte et rime avec indiscrète.L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 9BROSSE, Abraham1650
Mauvais parti : On dit aussi qu'on a joué un mauvais parti à quelqu'un, lors qu'on l'a attrapé, qu'on lui a fait quelque vilain tour. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Se jeter sur la fripperieSe dit proverbialement, de quelqu'un, pour dire, le battre, le tirailler, lui déchirer ses habits. [F].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Galanterie Agrément, politesse dans les manières. Cet homme a de la galanterie dans l'esprit. Il met de la galanterie dans tout ce qu'il fait. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Pacquet : Se dit aussi de certaines accusations dont on charge quelqu'un. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Estocader :  Porter des estocades [qui est un] terme d'escrime. Botte, grand coup de pointe. Allonger une estocade. Parer une estocade. Estocade de seconde, botte semblable à la botte de tierce, sauf que la lame passe sous le bras de l'adversaire. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
InterrogatAncien terme de pratique. Question faite par les juges ; l'ensemble des questions adressées devant le tribunal à l'une des parties. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
QuartierVie sauve ou traitement favorable fait aux vaincus. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Autant vautSans complément, également, semblablement. Valoir autant. Acheté autant. Je vous en rendrai mille fois autant. Autant vaudrait parler à un sourd. Cela vaut cent francs ; j'en veux tout autant. Cela est fini, ou autant vaut. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 6BROSSE, Abraham1650
Maraud : Terme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 7BROSSE, Abraham1650
Impie : l'impiété se dit aussi du manque de respect et du devoir envers ses père et mère. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 7BROSSE, Abraham1650
Decevoir : Tromper adroitement. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 7BROSSE, Abraham1650
Façonsignifie aussi, le salaire de l'artisan qui a fait l'ouvrage. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 8BROSSE, Abraham1650
PatelinHomme adroit, et fourbe, qui trompe les gens en leur faisant accroire qu'il leur procure d'avantage. Ce mot vient d'un nommé Patelin Avocat, sur lequel on fit une farce, qui est fort estimée par Pasquier, et d'où il fait venir plusieurs proverbes, comme revenir à ses moutons etc. [F]L'AVOCAT PATELINAc. 3; Sc. 9BRUEYS et PALAPRAT1706
PatelineurQui se conduit comme Maître Patelin. L'AVOCAT PATELINAc. 3; Sc. 9BRUEYS et PALAPRAT1706
TubieuTudieu interj. Juron de l'ancienne comédie. [L]L'AVOCAT PATELINAc. 3; Sc. 9BRUEYS et PALAPRAT1706
ErgoTerme de dogmatique tiré du Latin, qui signifie la conclusion d'un argument.L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 1CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 3CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
TartufffePersonnage de Molière. Faux dévot, hypocrite, coquin se servant du manteau de la religion. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 4CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Phrynénom d'une célèbre courtisane grecque. S'emploie pour désigner une femme aux moeurs dissolues. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Culs-de-lampesOn le dit aussi en imprimerie de ces figues qu'on met pour remplir les pages à demi-vides ; ou encore de ces lignes qui aboutissent en pointe à la fin d'un chapitre, ou d'un traité, qui ne vont point jusqu4au bout de la page. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 1CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 8CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
AristotePhilosophe grec, a été le récepteur d'Alexandre le Grand.L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 8CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
RetsFilet pour prendre du poisson, du gibier. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 8CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
PrôneurCelui qui loue avec excès. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
PhénixOiseau fabuleux, unique en son espèce qui, disait-on, vivait plusieurs siècles, et qui, brûlé, renaissait de sa cendre. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
OdeTerme de poésie française. Poème lyrique, mêlé de grands et de petits vers, composés d'un nombre égal de rimes plates, ou croisées, et qui se distingue par stances, ou strophes, dans laquelle la même mesure est observée. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
FloreTerme de la religion des anciens Latins. La déesse des fleurs. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Épitrelettre, missive. Il ne se dit maintenant [XVIIème] que de petites lettres, ou vers qu'on écrit à ses familiers amis, ou des épîtres liminaires ou dédicatoires qu'on met devant des livres.L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
ApanageFig. Ce qui est le propre de quelqu'un, de quelque chose. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 10CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
JacquetLe mot Anglais est Jockey, que nous prononçons comme Jacquet. [Note de l'auteur]L'ÉGOÏSMEAc. 3; Sc. 7CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
HeuyduqueHeyduc. Soldat hongrois à pied armé d'une sabre, et d'une petite hache. Il porte un bonnet garni de plumes, et un habit des livrées de Prince qu'il sert. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 3; Sc. 7CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.L'ÉGOÏSMEAc. 3; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Plautepoète comique latin, né vers 227 avant JC à Sarsine (Ombrie), mort en 183, était directeur de troupe en même temps qu'auteur, et jouait souvent lui-même. (...) Plaute avait composé, dit-on, jusqu'à 120 pièces, mais on lui en attribuait beaucoup qui n'étaient pas de lui. Nous n'avons plus que 20 de ses pièces dont Meneschmes. [B]L'ÉGOÏSMEAc. 4; Sc. 13CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Filouse dit par extension d'un trompeur subtil, d'un escroc, et de tous ceux qui se servent de mauvaise voies pour s'emparer du bien d'autrui. Se dit aussi d'un coupeur de bourse ; de celui qui vole par adresse, ou par surprise. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 4; Sc. 13CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 4; Sc. 13CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
MéridienneOn dit faire la méridienne, lorsqu'on se couche après le dîner, et qu'on prend un peu de repos. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 5; Sc. 1CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
GrâceDans le langage des poètes et des païens, divinité fabuleuse. Il y en avait trois qu'on peignait toutes nues, et qu'on feignait être de la suite de Vénus ; on les nommait Aglaïa, Thalie et Euphrosyne ; elles étaient filles de Jupiter, compagnes de Mercure.[T]L'ÉGOÏSMEAc. 5; Sc. 3CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Sénèque(le Philosophe) né à Cordoue en l'an 3 de J.C., étudia l'éloquence sous son père et suivit d'abord le barreau. Son talent oratoire avait donné ombrage à Caligula, il quitta la carrière pour s'adonner à la philosophie. (....) A la mort de Caligula, il courut la carrière des honneurs et arriva à la questure. (...) Nous avons un grand nombre de d'écrits philosophiques de Sénèque. (...) Partout il prêche la morale le plus sévère et enseigne surtout le mépris de la mort. (...) On a sous le nom de Sénèque dix tragédies. [B]L'ÉGOÏSMEAc. 5; Sc. CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Tomberpour une pièce de théâtre, c'est ne pas connaître le succès et ne pas être rejouée. [NdE]LES TRAGÉDIES DE M. DE VOLTAIREAc. 1; Sc. 6CAILLEAU, André-Charles1760
InexorableQui est ferme et dur ; qu'on ne saurait fléchir ; celui dont on ne saurait obtenir aucune grâce. [F]ACHILLE ET POLIXÈNEAc. 2; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1688
Celertenir quelque chose caché, secrète, dissimuler. [F]ACIS ET GALATÉEAc. 2; Sc. 4CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils croient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]ACIS ET GALATÉEAc. 3; Sc. 4CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
NéréeDieu marin, fis de l'Océan et de Thétys, épousa Doris et fut le pères des Néréides. [B] Galatée est sa fille.ACIS ET GALATÉEAc. 3; Sc. 7CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
Furiesse dit aussi de certaines divinités infernales que les oètes païens feignaient entrer dans les hommes pour les posséder et les tourmanter. [F]ACIS ET GALATÉEAc. 4; Sc. 8CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
CiliceLarge ceinture faite d'une matière rude, comme poil de chèvre ou crin de cheval. On le met sur le peau par mortification. [F]ADRIENAc. 2; Sc. 5CAMPISTRON, Jean Galbert de1683
BéninQui ne se dit guère que des remèdes, et des influence célestes. Les cieux bénin, les astres bénins ont favorisé son voyage. [F] De BénignitéADRIENAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1683
Salamineville de l'île de Chypre, sur la côte orientale, fondée par Teucer, fut pendant un temps le chef-lieu d'un petit état qui resta indépendant même sous la domination des Perses. Détruite par une tremblement de terre sous Constantin, elle fût rebâtie un peu plus au sud par ce prince. Ruinée par les Arabes sous le règne d'Héraclius, elle n'a pas été relevée depuis. (...) [B]ALCIBIADEAc. 1; Sc. 2CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Ephèseville de l'Asie mineure, la principale de confédération ionnienne, était située sur la côte de la Méditerranée, au bord du Caystre et à 600 km au Sud-sud-est de Smyrne.ALCIBIADEAc. 2; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
MarathonBourg de l'Attique, à 30 km au Nord-est d'Athènes. Ce lieu déjà célèbre dans la fable par un taureau monstrueux dont Thésée délivra la contrée, l'est devenue beaucoup plus par la victoire de Miltiade remporta sur les Perses l'an 490 avant JC. [B]ALCIBIADEAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Thermopylesdéfilé de la Grèce, formé par l'extrémité orientale du mont Oeta et la côte du golfe Maliaque, conduisait le la Thessalie à la Locride t fermait l'entrée de la Grèce proprement dite.(...) Ce passage qui est inexpugnable quand on possède les hauteurs environnantes, est célèbre par l'héroïque défense Léonidas en 480 avant JC et par la défaite d'Antiochus le Grand. [B]ALCIBIADEAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Platéeville de Boétie, au pied de Cithéron, et près les sources de l'Asopus, au Sud-ouest de Thèbes, est célèbre par la victoire que les Grecs, commandés par Pausanias et Artistide, y remportèrent sur le perse Mardonius en 479 avant JC., victoire à laquelle les Platéens contribuèrent puissamment (...). [B]ALCIBIADEAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]ARMINIUSAc. 1; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Annibal [-247,-183]général Carthaginois, fils d'Amilcar. Combattit Rome depuis qu'il fut nommé à 25 général en chef des carthaginois. Il fut près d'envahir Rome après de nombreuses victoires en Gaule et en Italie. Il dut défendre Carthage à la bataille de Zama en -202 qu'il perdit face à Scipion, puis il s'exila définitivement. Il mourut seul en -183.ARMINIUSAc. 1; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Mithridate (VII)l'un des plus terribles ennemis des Romains (...) naquit en 131 avant JC. (...) Mithridate était actif, intrépide, infatigable et fécond. (...) Mais sa férocité, sa perfidie et son caractère défiant ternirent ses grandes qualités. (Lire la pièce « Mithridate » de Jean Racine)ARMINIUSAc. 1; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Manesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme d'un mort [F]ARMINIUSAc. 5; Sc. 4CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
OmémusPrière, oraison. LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Tourière Domestique de dehors qui, dans les monastères de filles, fait passer au tour les choses qu'on y apporte. [L]LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 4CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Mesméristeadjectif construit à partir du nom de Franz-Anton Mesmer (1734-1815) a fondé une théorie thérapeutique sur le magnétisme animal nommé mesmerisme. Arrivé à Paris en 1778, il connut un très vif succès avant d'être contesté formellement par l'Académie des Sciences et l'Académie royale de Médecine. Il quitte la France en 1785.LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 12CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Joseph Balsamo dit Alessandro comte de Cagliostrio (1743-1795)2venturier italien. Incarcéré à la Bastille en 1785 dans le cadre de l'affaire du Collier de la Reine puis fut expulsé de France en 1786. Il importa la Franc-maçonnerie dite Égyptienne qui fit son succès parisien. LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 12CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Mur de RomulusRome créée par la légende par Romulus. LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
BrutusRomain célèbre pou son amour d ela iberté. Son ppère et son frère tué par Tarquin le Superbe. Il contrefit le fou. Après l'outrage fait à Lucrèce, il se fit connaître et fit chasser les rois de Rome.LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
Condé, Louis II, prince de (1621)Vainquit les Espsagnol à la bataille de Rocroy à 22 ans. Prit le parti contre Mazarin lors de la Fronde et fut battu par Turenne au Faubourg Saint-Antoine en 52. Après une vie mouvementée pour les armes, il finit sa vie au Château de Chantilly en défenseur des Arts dont Molière. LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
D'Alembert, Jean le Rond (1717-1783)Philosophe, et savant du XVIIIème, co-auteur de l'Encyclopédie avec Diderot. Il était ami de Voltaire.LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 10CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
FaixCharge, corps pesant qui porte sur quelque chose. (...) Se dit figurémment en choses spirituelles. [F]LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 13CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
RiboteTerme populaire. Débauche de table ; excès de boisson.[L]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Jarniguoi sorte de jurement.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
BesogneTravail, occupation à quoi que ce soit qui est utile. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Tredameabréviation du juron "Notre Dame".À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 3CARMONTELLE, Louis de1771
CommèreFemme ou fille qui ont tenu avec quelqu'un un enfant sur les fonds du baptême. Se dit aussi d'une femme de basse condition qui s'ingère de parler de tout, et qui veut savoir toutes les nouvelles du quartier. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
ApothicaireQui exerce cette patie de la médecine qui consiste en la préparation des remèdes. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
FiacreC'est un nom qu'on a donné depuis peu [fin XVIIème] aux carrosses de louage, du nom d'un fameux loueur de carrosses qui s'appelait ainsi, ou plutôt comme l'atteste Mr. Ménage du nom de l'image de Saint Fiacre qui servait de d'enseigne à un certain logis de la rue Saint Antoine de Paris. Quoiqu'il en soit, quand on parle d'un carrosse malpropre, ou mal attelé, on l'appelle par mépris un fiacre. [F] À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Porte Saint-AntoineUne des portes de Paris située à l'Est au niveau de l'actuelle Place de la Bastille.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Fontangenoeud de ruban que les femmes portaient sur leur coiffure. [L]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
JarretièreLien avec lequel on atache ses bas vers le jarret. [F] Il est de tradition que la jarretière de la mariée soit mise aux enchères auprès des invités de la noce. La vainqueur peut la lui retirée.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Charniersquartier populaire de Paris.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Anglèmebabarisme probablement pour emblème.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 6CARMONTELLE, Louis de1771
CoifferOn dit figur. et famil. Se coiffer de quelqu'un, d'une opinion, pour dire, Se préoccuper, s'entêter de quelqu'un, d'une opinion. [Acad. 1762] À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 6CARMONTELLE, Louis de1771
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 16CARMONTELLE, Louis de1771
DéffererSe dit figurément en choses morales. On dit qu'on a défférer un homme des quatre pieds ; pour dire, qu'on l'a rendu muet, qu'on l'a hors d'état de passer plus avant en quelque dispute. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 18CARMONTELLE, Louis de1771
ChiffreEst aussi un caractère mystérieux composé de quelques lettres entrelacées ensembe; qui sont d'ordinaire les lettre sinitiales du nim de la personne pour qui il est fait. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 19CARMONTELLE, Louis de1771
Grosseenceinte.À TROMPEUR, TROMPEUR ET DEMIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Étampesville du Sud de l'Essonnne à 50 kilomètres de Paris. Érigé en Duché Par François Ier..LES BONSAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Chartrescélèbre ville de la Beauce en Eure-eet-Loir située à 90 km au sud ouest de Paris. Érigé en duché par François Ier.LES BONSAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1768
Épernonville d'Eure-et-Loir à 68 km au sud-ouest de Paris, près de Rambouillet. Ancien Duché.LES BONSAc. 1; Sc. 5CARMONTELLE, Louis de1768
TopetteNom de petites fioles de verre blanc. [L]LE CAFÉ BORGNEAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1770
CharmilleC'est un plan de charmes qu'on élève, pour vendre à ceux qui veulent faire des palissades. [F] CONDAMNER SANS ENTENDRE.Ac. 1; Sc. 5CARMONTELLE, Louis de1768
Mademoiselle Lemaure, Catherine-Nicole (1704-1786)célèbre cantatrice de l'opéra.LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Lully (Jean Baptiste) [1633-1687]cet excellent et naturel musicien du siècle passé [XVIIème], était né à Florence en 1633, d'une basse familleLES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
>Rameau (Jean-Baptiste) [1683-17??]: Ce fameux musicien, connu par son savant Traité de l'harmonie, son Code et autres excellents ouvrages sur la musique, naquit à Dijon le 25 septembre 1683, de Jean Rameau, organiste. Il a été successivement organiste des jésuites de la rue Saint Jacques, des pères de la Mercy, et de l'église cathédrale de Clermont en Auvergne. [Leris]LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Armideopéra de Lully et Gluck livret de Quinault, joué pour le première fois le 15 février 1686 au Théâtre du Palais Royal. Il y eut plusieurs autres Armide par la suite.LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Parterresignifie aussi l'aire d'une salle de comédie, entre le théâtre et l'amphithéâtre, où le peuple est debout. [F]LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Chaconneair de musique, ou danse qui est venue des Maures, dont la base est de quatre notes qui procèdent par degré conjoints, sur laquelle on fait plusieurs accords ou plusieurs couplets qui ont un même refrain. [F]LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 3CARMONTELLE, Louis de1768
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]L'ÉCRIVAIN DES CHARNIERS.Ac. 1; Sc. 6CARMONTELLE, Louis de1771
Rue de la Mortellerieest actuellement nommée rue de l'Hôtel de Ville, renommée suite à l'épidémie de Choléra de 1832. Cette rue n'est pas éloignée de la rue L'ÉCRIVAIN DES CHARNIERS.Ac. 1; Sc. 9CARMONTELLE, Louis de1771
Grisonnertraîner, espionner, mot en rapport avec la couleur grise des laquais de gens de qualité qui ne portent pas de couleurs et qui servent d'espions ou de messagers.L'ÉCRIVAIN DES CHARNIERS.Ac. 1; Sc. 12CARMONTELLE, Louis de1771
Lesseest aussi un cordon uni dont on fait plusieurs tours sur la forme d'une chapeau pour la tenir en état. [F]L'ÉTRANGERAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1768
Italiensthéâtre des italiens, aussi troupe de théâtre jouant à l'Hôtel de Bourgogne.LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Le Roi et le fermier Ppéra comique de Michel-Jean Sedaine représentée pour la première fois le 22 novembre 1762 à l'Hôtel de Bourgogne.LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Les deux Soeurs rivalesComédie en prose de La Ribadière représentée pour la première fois le 22 juillet 1762 à l'Hôtel de Bourgogne. LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
FrançaisThéâtre français ou comédie française.LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Rosseméchant cheval usé, qui n'est point sensible à l'éperon ni à la gaule. [F]LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Prendre les eauxsuivre une cure thermale.LE PARIAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1771
Billetse dit aussi des poulets qu'on envoie à des maîtresses. Billet doux, billet galant, billet tendre. [F]LE PETIT MAÎTRE PAR PHILOSOPHIEAc. 1; Sc. 3CARMONTELLE, Louis de1778
Cinq-piedsfait référence au pentamètre qui est la mesure du vers antique.LES PLEUREURS D'HOMÈREAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Logogriphesorte de symbole en paroles énigmatiques ; petite enigme qu'on propose à deviner à des écoliers pour leur éveiller l'esprit. [F]LES PLEUREURS D'HOMÈREAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Homèrepoète grec du VIIème siècle avant JC, auteur présumé de l'Illiade et de l'Odyssée.LES PLEUREURS D'HOMÈREAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LE CAFÉ LITTÉRAIREAc. 1; Sc. 5CARRIÈRE-DOISIN1785
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.LE CAFÉ LITTÉRAIREAc. 1; Sc. 6CARRIÈRE-DOISIN1785
PathosCe mot est grec et signifie passion. Il ne s'emploie que pour signifier les mouvements que l'orateur excite dans les auditeurs, et n'est en usage que dans la conversation, et dans le comique. [F]LE FAUX NOBLEAc. 1; Sc. 1CHABANON, Michel Paul Guy de1788
EnrayerPasser une pièce de bois entre deux roues d'un carrosse, ou d'une charrette, ou le snelier avec une corde, pour empêcher qu'elles ne roulent, et retarder leur mouvement à la descente d'une montagne. [F] Ici, sens figuré.LE FAUX NOBLEAc. 1; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Rainerfaire des rainures. [L] Ici, sens figuré impropbable.LE FAUX NOBLEAc. 1; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
GuenonOn appelle aussi guenon, une femme vieille, ou laide, quand on lui veut dire quelque injure. Il est bas. [F]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 4CHABANON, Michel Paul Guy de1788
EmbâterGarnir d'un bât [charge] d'une bête de somme. Fig. et familièrement, embarrasser ou ennuyer. [L]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Rat de caveFamilièrement et par injure, rats de cave, les commis des aides, et aujourd'hui, des contributions indirectes qui visitent les caves. [L]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
LadreAttaqué de ladrerie, de lèpre ou éléphantiasis. Par extension de l'insensibilité morale, excessivement avare. [L]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
PétulantQui est emporté, fourgueux, insolent, remuant. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 1CHABANON, Michel Paul Guy de1788
BesiclesOn ne se sert de ce mot que dans le style burlesque. Il signife des lunettes appliquées au deux yeux. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 3CHABANON, Michel Paul Guy de1788
MinuterDresser une minute qui ets l'orignial des actes qui se passent chez les notaires (...). Ce contrat est minuté, tout est dressé chez le notaire, il ne reste qu'à le dresser. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 3CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
ButtéSignifie aussi, fixé à un certain point où on se tient opiniâtrement. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
SémillantQui est remuant, éveillé, qui ne se peut tenir en place. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Pie griècheEst une espèce de pie sauvage de couleur cendrée. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Peste noireMaladie mortelle qui décida toute l'Europe de 1348 à 1351.LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
EnterGreffer, faire des entes. Se dit aussi figurément en terme de morale dans cette phraseLE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
DaisMeuble précieux qui sert de parade et de titre d'honneur chez les princes et les ducs. Il est fait en forme du haut d'un lit, composé de trois pentes, d'une fonds et d'un dossier. [F]LE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 10CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Mettre quelqu'un au pis se dit par manière de défi pour marquer à un homme qu'on ne le craint point, quelque mauvaise volonté qu'il ait. [L]LE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Étrivièrecourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Coup d'étrivière, coup donné avec l'étrivière. [L]LE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Petites-maisonsNom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 3CHABANON, Michel Paul Guy de1788
PharamondPersonnage donné comme le premier des rois de France, ne fut qu'un chef ou Duc de Francs, sil exista véritablement. [B]LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 4CHABANON, Michel Paul Guy de1788
AntienneParoles qui dans le Service de l'Eglise se chantent alternativement par deux choeurs ; ce mot s'est dit d'abord tant des psaumes que des hymnes.LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 5CHABANON, Michel Paul Guy de1788
AnachoreteHermite, homme dévot qui vit seul dans le désert, et qui s'est ainsi retiré du commerce des hommes, que pour avoir la liberté de tourner ses pensées du côté de Dieu.LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
ChapitreLa communauté des écclesiastiques qui désservent une église cathédrale, ou collégiale.LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
PétulanceEmportement avec insolence. LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Cavatinepetite pièce vocale pour soliste dans un opéra.LA TOISON D'OR.Ac. 1; Sc. 2CHABANON, Michel-Paul-Guy de1788
Empiréeempyrée, c'est le plus haut des cieux, où le bienheureux jouissent de la vision de Dieu, qu'on nomme autrement le Paradis. [L]LA TOISON D'OR.Ac. 3; Sc. 2CHABANON, Michel-Paul-Guy de1788
Charlestownvile de l'Etat du Massachussets, à 1 Km de Boston. [B]LA JEUNE INDIENNEAc. 1; Sc. 1CHAMFORT, Sébastien1764
MordienneSorte de juron. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
IotaFig. Pas la moindre chose, rien (à cause que la figure de cette lettre est la moindre de toutes celles de l'alphabet grec).LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
VentregoineDéformation de Ventrebleu, espèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
ArdéMot populaire. Regardez. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
TestiguéSorte de jurement burlesque de païsan qui veut dire morbleu.LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MagotGros singe. Au fig. style famil. Homme fort laid. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Tu autemTerme familier. Point essentiel, noeud, difficulté d'une affaire. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MalencombreÉvénement fâcheux, disgrâce. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Jarniguéjarnidieu, jarnibleu, jarni, sorte de jurement. Corrupation de je renie Dieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
RicochetJeu d'enfants qui se fait avec une pierre plate ou une ardoise, qui revient plusieurs fois sur l'eau en la faisant glisser sur sa surface. On dit proverbialement, que c'est la chanson du ricochet, quand on redit toujours la même chose. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Tastiguéest une déformation du juron TestiguéLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
FrotterBattre, maltraiter, rosser. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
GrosseEn parlant des personnes, riche, opulent. Une grosse héritière. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
À la franquetteFaçon de parler adverbiale et populaire ; pour dire, Franchement, ingénument. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Masqueest aussi un terme injurieux qu'on dit aux femmes du commun peuple, pour leur reprocher leur laideur, ou leur vieillesse. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Comme des choux en son jardinIl en fait comme des choux de son jardin, il en dispose à son gré. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Rire du bout des dentsSe dit d'une personne qui ne rit pas de bon coeur, qui cache sous un rire forcé son déplaisir, qui rit par contrainte, grimace ou politesse. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
NifléBerné. [SP]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
DessaléFin, rusé, qui ne se laisse pas tromper. [SP]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Jocrisse Terme injurieux. Benêt se laissant gouverner, ou s'occupant des soins du ménage qui conviennent le moins à un homme. Valet niais et maladroit. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Par ma fiqueSorte de jurement, pour dire, Par ma foi. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Vison visuloc. adv. et familière. Vis-à-vis, en face. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PratiqueSe dit aussi de la chalandise des Marchands et des Artisans. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 7CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
TintouinBattement d'oreille, bruit sourd qu'on s'imagine d'entendre. Ce mot vient de tintin, qui représente le son des cloches, qui a été formé de tintinnabulum, mot Latin signifiant cloche. Se dit aussi figurément d'une inquietude d'esprit. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 8CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 9CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Sens dessus dessousFig. et particulièrement. En parlant de ce qui est dans un grand désordre et tout bouleversé. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 9CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PaixInterjection dont on se sert pour faire faire silence. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
BouchonFig. et familièrement. Mon petit bouchon, terme de tendresse et de caresse. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
TestiguenneDéformation du juron testiguienneLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
tirer son épingle du jeuFig. et familièrement. Tirer son épingle du jeu, se dégager adroitement ou sans perte d'une mauvaise affaire ; locution qui vient d'un jeu de petites fillesLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Sur les yeux de la têteSur les yeux de la tête, sorte de commandement ou de défense que l'on fait, comme si l'on menaçait d'arracher les yeux de la tête. Voir Racine, Les Plaideurs acte II, sc. 8. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Pot aux rosesOn dit qu'un homme a découvert le pot aux roses, pour dire, qu'il a découvert le secret d'une affaire où il y avait de l'ordure. [F)LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Malgré queMalgré que, loc. conj. signifiant quoique et usitée seulement avec le verbe avoir, de cette façonLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 16CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MordiDéformation du juron mordieu. Par la mort de Dieu. LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
DomestiqueQui est d'une maison, sous un même chef de famille. En ce sens il se prend pour femme, enfants, hôtes, parents et valets. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
FanfanTerme populaire dont les pères et les maris se servent pour caresser leurs femmes et leurs enfants. Les femmes et les mères s'en servent aussi à l'égard de leurs enfants et de leurs maris. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
CamusetUn peu camus. [L] Qui a le nez court et plat. Fig. et familièrement embarrassé, interdit.LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Cadédis Jurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
GanymèdeTerme de mythologie. Nom du fils de Laomédon, enlevé par l'aigle de Jupiter, à cause de sa beauté. Fig. Giton... Jeune homme servant à de honteux plaisirs, ainsi dit de Giton, personnage de la satire de Pétrone. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
À vous le déFigurément, c'est à vous de parler, d'agir. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PaysPar catachrèse et populairement. Celui qui est du même pays, du même canton. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
ParguéJurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
FinfirmementSemble vouloir dire bien fermement.LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
IotaFig. Pas la moindre chose, rien (à cause que la figure de cette lettre est la moindre de toutes celles de l'alphabet grec). [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
GreigneurVieux mot et hors d'usage, qui signifiait autrefois, Seigneur, un homme de qualité. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
LignonRivière du Forez en France rendu célèbre par Honoré d'Urfé, dans sa pastorale L'Astrée.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
JourdainFleuve de Palestine.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Chaloupepetit bâtiment de mer destiné au service des grands vaisseaux, sur lequel on fait aussi de petites traversées. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Souffletest aussi un coup donné à plat ou du revers de la main sur la joue. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Trépassement d'un chatOn dit en burlesque et populairementLES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Débonderlâcher ou ôter le bonde d'un étang. Se dit figurémment en choses morales. [F] syn. vider. LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Vielleuxjoueur de vielle.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Dégainemanière.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 4CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Bravesignifie une personne bien vêtue. Les bourgeois ne sont braves que les fêtes et dimanches. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 4CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Accordéefiancée, personne avec qui on possède un accrod pour le mariage.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Madameterme désignant une personne de rang noble.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Godeluriauxjeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F].LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux Dames, qui est paré et bien mis pour leur plaire. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
MésarriverTourner à mal, avoir une mauvaise issue de quelque chose. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Echinertuer, assomer, massacrer, rompre l'échine. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Fieffése dit aussi par injure de ceux qui ont quelque vice, quelque mauvaise habitude au suprême degré ; ce ceux qui font en quelques sorte profession d'être de malhonnêtes gens. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Semillantqui est remuant, éveillé, qui ne se peut tenir en place. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Pistoles légereson appelle un écu d'or léger, de la monnaie légère, quand elle n'est pas du poids requis par les règlements du pays. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
HaroTerme de la coutume de Normandie, lorsqu'on trouve sa partie, et qu'on la veut mener devant le Juge ; car alors elle est obligée de suivre celui qui a crié haro sur elle, et l'un et l'autre demeurent en prison, ou en la maison du Juge, jusqu'à ce qu'il ait prononcé sur leur différent du moins par provision. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
CagotFaux dévot ; hypocrite, qui affecte de montrer des apparences de dévotion pour tromper, et pour parvenir à ses fins. [F]MOLIÈRE CHEZ NINON OU LA LECTURE DE TARTUFFEAc. 1; Sc. 6CHAZET et DUBOIS1802
Chaulieu, Guillaume Amfrye abbé de [1639-1720]poète libertin français.MOLIÈRE CHEZ NINON OU LA LECTURE DE TARTUFFEAc. 1; Sc. 11CHAZET et DUBOIS1802
BâtardeUne écriture bâtarde, est celle qui est moyenne entre le française et l'italienne. [F]ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 10CHAZET, DUPATY1797
RondeSorte d'écriture.ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 10CHAZET, DUPATY1797
Contat, Louise (1760-1813)célèbre actrice de la Comédie française, y entra en 1776. En 1797, elle joua dans La Folle journée, puis l'Autre Tartuffe, de Beaumarchais, mais aussi dans Auguste et Théodore de Dezède, Faur, Mantauffeld, dans La rupture inutile de Forgeot, et dans La Prude de Lemercier.ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 18CHAZET, DUPATY1797
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 28CHAZET, DUPATY1797
Stecette.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 1CHAZET et GASSICOURT1798
PointeEst aussi un bon mot, un trait d'esprit, une pensée vraie ou fausseFINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 2CHAZET et GASSICOURT1798
Pont-NeufPlus vieux pont de Paris, situé au bout de l'ile de la Cité.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 2CHAZET et GASSICOURT1798
La Valléel'avaler.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 2CHAZET et GASSICOURT1798
MantesVille située à l'est de Paris.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 4CHAZET et GASSICOURT1798
Sans aveusans un voeu... de mariage.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 4CHAZET et GASSICOURT1798
FourbisseurArtisan qui fourbit et qui monte les sabres, les épées. Fig. Se battre de l'épée qui est chez le fourbisseur, se disputer une chose qui n'est ni à l'un ni à l'autre de ceux qui consentent. [L] Une épée est aussi appelée une pointe.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 5CHAZET et GASSICOURT1798
Compteconte.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 5CHAZET et GASSICOURT1798
Etudetravail intellectuel de recherche et d'apprentissage sur un sujet donné, mais aussi lieu ou se situe le notaire.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
Salle au prixsaloperie.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
Acteacte notarié, et acte d'une pièce de théâtre.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
Sur le retourl'âge de retour; période de la vie humaine où la vigueur commence à décroître et la vieillesse commence à approcher. [L]FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
CrotterÉclabousser, gâter avec de la crotte ; ordure boue, fange qui est dans les rues, et dans les chemins, quand il a plu. [F]FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
Pot de vinEst un présent, ou une gracieuseté qu'on donne à un vendeur au delà du prix de la vente de quelque chose, ou à celui qui en est l'entremetteur. [F]FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
Ménilmontantancien village du nord est de Paris, est depuis 1860 compris dans l'enceinte de Paris. Il s'étend sur une côte assez rapide.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
CombleCharpente ou partie d'une maison ou d'un bâtiment qui est sous les toit et qui n'est pas initialement aménagé. Signifie aussi, le point le plus haut qu'une chose peut atteindreFINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
Minute60ème unité de l'heure. Mais aussi document original d'acte notarié ou de jugements.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Du Contrat socialoeuvre de Jean-Jacques Rousseau.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Se mettre hors des gondsse mettre en colère.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Gondélément de la charnière d'une porte qui permet à celle-ci de s'ouvrir sans effort.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Lainél'aînéFINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 13CHAZET et GASSICOURT1798
Exploitréussite suite à un effort extraordinaire, hors du commun. Mais aussi, document administratif. FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 13CHAZET et GASSICOURT1798
Piquantau sens propre de la pointe et au sens figuré.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 14CHAZET et GASSICOURT1798
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Poisson, RaymondComédien de l'Hotel de Bourgogne dès 1650, il a créé le rôle de Crispin, habillé avec des bottes et bredouillant. On lui doit une douzaine de comédies. Il mourut en 1690.LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Le Baron de la CrasseComédie en un acte et en vers de Raymond Poisson de juin 1662 à l'Hôtel de Bourgogne. Il n'y a que trois personnages dans cette comédieLES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Chevalier, Jean Dimonin dit (16??-174)Comédien du théâtre du Marais et auteur d'une dizaine de comédies - dont celle-ci.LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Monsieur de la SouchePersonnage de L'Ecole des Femmes de Molière (1662) sous le nom d'Arnolphe.LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Marquis de MascarillePersonnage de Précieuses Ridicules de Molière (1659) et dans la version de Somaize (1660) et dans l'Ombre de Molière de Brécourt (1674). La nom est aussi utilisé dans L'Etourdi ou les contretemps de Molière (1658) comme valet de Lélie, et Le Dépit Amoureux comme valet de Valère (1656).LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 2CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Porte-mandilleLaquais. La mandille est le manteau de laquais.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 2CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Fièvre quartaineFièvre quarte ; Fièvre qui ne vient ue le quatrième jour, et qui laisse deux jours de repos. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 2CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 3CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
DouzainPoème de douze vers.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
BissêtreMalheur, accident causé par l'imprudence de quelqu'un. [F] Voir Molière L'Etourdi, Poisson La Hollande malade, Pierre Corneille La Suivante.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Jouer de la cannefrapper avec un bâton ou un cane.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
PérigourdinPersonne originaire ou habitant du Périgord.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
PiotTerme populaire. Vin. [L]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
BerlueÉblouissement de la vue par une grande lumière, qui fait voir longtemps après les objets d'une autre couleur qu'ils ne sont. Se dit figurément en choses spirituelles des conceptions de l'esprit. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 3; Sc. 3CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 3; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
TablatureNotes ou marques qu'on met sur du papier. On dit proverbialement, je lui ai bien donné de la tablature ; pour dire, je lui ai suscité une affaire fort difficile, et dont il aura bien de la peine à se démêler. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 3; Sc. 8CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Saint-MathurinPrêtre et confesseur, vivait dans le Gâtinais au IV et au Vème siècle. Il est fêté le 9novembre. L'ordre des Mathurins a été institué pour racheté les esclaves des mains des infidèles. [B]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
CujasJurisconsulte français, brillant représentant de l'École historique du droit romain.L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
BartholeCélèbre jurisconsulte enseigna à Pise et à Pérouse. Il abrégea sa vie par sa trop grande assiduité à l'étude et mourut en 1356 à 44 ans. Il est le premier qui ait fait des commentaires suivis sur toutes les parties du texte (Corpus juris).[B]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
TabisEtoffe de soie unie et ondée, passée à la calendre sous un cylindre qui imprime sur l'étoffe des inégalité onduleuses gravées sur le cylindre même. [L]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
ClercEn terme de Palais, est une espèce de commis ou de scribe qui sert à écrire chez les gens de justice ou de Pratiques. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
GuirlandeOrnement de tête fait en forme de couronne. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
DigesteCompilation faite par l'ordre de Justinien Empereur d'Orient. Il en donna la commission à Tribonien son chancelier, qui choisit seize jurisconsulte pour y travailler. Ils tirèrent les plus belles décisions qu'ils trouvèrent dans les deux mille volumes des anciens jurisconsultes, et les réduisirent en y corps qui fut publié en 533 sous le nom de Digeste. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 2; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
TraverseSe dit figurément en morale, et signifie, obstacle, empêchement, opposition, malheur, accident, affliction. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 2; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
PointeEst aussi un bon mot, un trait d'esprit, une pensée vraie ou fausseL'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
StanceC'est un certain nombre réglé, de vers graves et sérieux, qui contiennent un sens, au bout duquel il se fait un repos. Il y a des stances 4, 6, 8, 10 vers. On fait aussi des stances de nombres impairs de 5,7, 9 t de 13 vers.L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
ElléborePlante médicinale.L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
PiperSignifie figurément, tromper, séduire. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
ProcrisAmante de Céphale, qui la tua involontairement.L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 5CHEVREAU, Urbain1637
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.L'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]L'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 5CHEVREAU, Urbain1637
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposL'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 6CHEVREAU, Urbain1637
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]L'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 9CHEVREAU, Urbain1637
Sichéemari de Didon qui était soeur de Pygmalion ; il était donc son beau-frère et fut tué par lui.ASTARBEAc. 1; Sc. 1COLARDEAU, Charles-Pierre1758
Samosîle turque de la mer Egée, l'une des Sporades, près de la côte ouest de l'Asie mineure. [B]ASTARBEAc. 1; Sc. 3COLARDEAU, Charles-Pierre1758
Barbaresignifie aussi seulement, cruel, impitoyable, qui n'écoute point le pitié, ni la raison. [F]ASTARBEAc. 1; Sc. 5COLARDEAU, Charles-Pierre1758
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]ASTARBEAc. 2; Sc. 1COLARDEAU, Charles-Pierre1758
RejetonNouveau bois qui jette un arbre ; ce qu'une plante pousse de nouveau de sa racine. Se dit figurément en choses morale. Cette maison est illustre, et pousse tous les jours de nouveaux rejetons. [F]ASTARBEAc. 2; Sc. 1COLARDEAU, Charles-Pierre1758
TiareLa triple couronne du Pape, qu'on appelle autrement le règne. Ce mot est venu des Parthes, Perses et autres orientaux, chez lesquels la tiare était une espèce de coiffure faite en forme de bonnet. ASTARBEAc. 2; Sc. 4COLARDEAU, Charles-Pierre1758
AppareilCe qu'on prépare pour faire une chose plus solennellement. [F]ASTARBEAc. 4; Sc. 2COLARDEAU, Charles-Pierre1758
Scythespeuple d'Asie centrale connus grâce à l'historien grec de l'antiquité Hérodote.COCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Laphitestribu de la mythologie grecque vivant dans le nord de la Thessalie. Ils furent les auteurs du massacre des Centaures. Voir "les Métamorphoses" d'Ovide.COCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposCOCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]COCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Brachmanesautre graphie de Brahmanes. Docteurs et prêtes de la religion indouiste de Bramha, réputés pour leurs ascèse et leur régime végétarien.COCATRIXAc. 1; Sc. 4COLLE, Charles1777
Styxfleuve de l'Enfer dans la mythologie grecque.COCATRIXAc. 1; Sc. 4COLLE, Charles1777
CocatrixEspèce de basilic qui s'engendre dans les cavernes et les puits. Il y a eu en la Cité de Paris un fief qui s'appelle Cocatrix, dans un rue du même nom.[F]COCATRIXAc. 1; Sc. 4COLLE, Charles1777
Lucinedéesse romaine d'origine étrusque qui protège les femmes lors de l'accouchement.COCATRIXAc. 1; Sc. 5COLLE, Charles1777
La Charité-sur-Loirecommune de la Nièvre à la limite de la Bourgogne et du Berry à l'ouest de Bourges. Ancienne ville protestante au XVIème siècle, elle se situe sur la Loire.COCATRIXAc. 1; Sc. 5COLLE, Charles1777
Mardoché et Amanpersonnage de la Bible dans le Livre d'Esther. Voir Esther de Jean Racine.COCATRIXAc. 1; Sc. 5COLLE, Charles1777
Éphèseville d'Asie mineure, la principale sur le côte de la Méditarranée, au bord du Caystre et à 60 km du sud-sud-est de Smyrne. [B]AGÉSILASAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1666
ÉphoreMagistrats lacédémoniens au nombre de cinq établis pour contre-balancer l'autorité des rois et du sénat et qu'on renouvelait tous les ans. [L]AGÉSILASAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1666
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]AGÉSILASAc. 5; Sc. 8CORNEILLE, Pierre1666
MyrteArbrisseau toujours vert. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]ANDROMÈDEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1651
Ararrivière de la Gaule, acutellement la Saône. [B] ATTILAAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1668
GaromneGaronne, rivière du sud de la France. ATTILAAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1668
BandolierBrigand qui vole sur les grands chemins. Vieux. [L]ATTILAAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1668
Etrécir ; Rendre plus étroit. [L]ATTILAAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1668
BrigueDésir ambitieux pour obtenir quelque charge ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. Se dit aussi de la cabale qui est intéressée à soutenir un parti que l'autre dans une élection. [F]LE CID (1682)Ac. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Aragongrande province d'Espagne, une des douze capitaineries du royaume, est située entre celle de Vieille-Castille et de Navarre à l'Ouest, de Catalogne à l'Est, de Nouvelle-Castille au Sud, et touche à la France par sa frontière septentrionale ; Saragosse en est la capitale. [B]LE CID (1682)Ac. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Grenadeville d'Espagne (...) à 400 km au sud de Madrid, près du confluent de Xénil et du Darro, au milieu d'une vaste et riche plaine. [B]LE CID (1682)Ac. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Submissionsvoir soumission. Humiliation, obéissance. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
RésoudreExpliquer une difficulté, décider une question, trouver un problème. Signifie aussi conclure après avoir délibéré. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MagnanimeQui a une grandeur d'âme et de courage, qui l'élève au dessus du commun des hommes. Il signifie beaucoup plus que brave et vaillant. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
AltierOrgueileux, fier, qui commande avec hauteur. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Mores (maures)Homme noir ou femme noire, nés en une région d'Afrique appelée la Mauritanie [F]. Othello, le personnage de la pièce du même nom de Shakespeare est un maure.LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
MénagerBon économe de son bien ; qui épargne, qui ne fait point de dépense superflue ; qui fait bien valoir ce qu'on lui donne à manier. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
HarnoisArmure complète, la cuirasse, la casque, et tout l'équipage des armes d'un cavalier pesamment armé. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 8CORNEILLE, Pierre1682
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LE CID (1682)Ac. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
PompeSomptuosité ; appareil superbe ; dépense magnifique qu'on fait pour rendre quelque action plus recommandable, plus solennelle, et plus éclatante. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MarsSedit aussi d'un grand guerrier, d'un brave. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
FeuOn dit aussi d'un homme amoureux qu'il brûle d'un beau feu, qu'il nourrit un feu discret, un feu caché sous la cendre, un feu qui le dévore. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
CyprèsNom d'un arbre assez connu. Les poètes emploient figurément le mot cyprès, pour signifier la mort, le tombeau. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
LaurierArbre dont le tige est unie et sans noeud. Se dit figurément en morale, pour signifier la gloire d'un triomphe, d'une conquête. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
Alfangesorte de cimmeterre, large sabre d'origine arabe.LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
RevancherQuelques uns disent revenger ; Se défendre contre quelqu'un, lui rendre des coups. Signifie aussi rendre la pareille, s'acquitter. [F]LE CID (1682)Ac. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
Aragongrande province d'Espagne, une des douze capitaineries du royaume, est située entre celle de Vieille-Castille et de Navarre à l'Ouest, de Catalogne à l'Est, de Nouvelle-Castille au Sud, et touche à la France par sa frontière septentrionale ; Saragosse en est la capitale. [B]LE CIDAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1637
Grenadeville d'Espagne (...) à 400 km au sud de Madrid, près du confluent de Xénil et du Darro, au milieu d'une vaste et riche plaine. [B]LE CIDAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1637
Submissionsvoir soumission. Humiliation, obéissance. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
RésoudreExpliquer une difficulté, décider une question, trouver un problème. Signifie aussi conclure après avoir délibéré. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]LE CIDAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
MagnanimeQui a une grandeur d'âme et de courage, qui l'élève au dessus du commun des hommes. Il signifie beaucoup plus que brave et vaillant. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1637
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1637
AltierOrgueileux, fier, qui commande avec hauteur. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1637
Mores (maures)Homme noir ou femme noire, nés en une région d'Afrique appelée la Mauritanie [F]. Othello, le personnage de la pièce du même nom de Shakespeare est un maure.LE CIDAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1637
MénagerBon économe de son bien ; qui épargne, qui ne fait point de dépense superflue ; qui fait bien valoir ce qu'on lui donne à manier. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1637
HarnoisArmure complète, la cuirasse, la casque, et tout l'équipage des armes d'un cavalier pesamment armé. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1637
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LE CIDAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1637
PompeSomptuosité ; appareil superbe ; dépense magnifique qu'on fait pour rendre quelque action plus recommandable, plus solennelle, et plus éclatante. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
MarsSedit aussi d'un grand guerrier, d'un brave. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
FeuOn dit aussi d'un homme amoureux qu'il brûle d'un beau feu, qu'il nourrit un feu discret, un feu caché sous la cendre, un feu qui le dévore. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
CyprèsNom d'un arbre assez connu. Les poètes emploient figurément le mot cyprès, pour signifier la mort, le tombeau. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
LaurierArbre dont le tige est unie et sans noeud. Se dit figurément en morale, pour signifier la gloire d'un triomphe, d'une conquête. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1637
RevancherQuelques uns disent revenger ; Se défendre contre quelqu'un, lui rendre des coups. Signifie aussi rendre la pareille, s'acquitter. [F]LE CIDAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1637
ParthesPeuple dont le nom veut dire bannis en langue Scythe, et qu'on suppose composé d'exilés de la Scythie. (...) Les Parthes étaient renommés comme cavaliers et comme archers. [B]CINNA (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CINNA (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Assiette Fig. État, disposition de l'esprit. Garder son assiette. Quand l'esprit est dans son assiette. Faire sortir l'âme de son assiette. [L]CINNA (1682)Ac. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
Dégouttantqui tombe goutte à goutte. [F]CINNAAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1643
ParthesPeuple dont le nom veut dire bannis en langue Scythe, et qu'on suppose composé d'exilés de la Scythie. (...) Les Parthes étaient renommés comme cavaliers et comme archers. [B]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
JanusNom d'une grande divinité romaine dont le temple était ouvert en temps de guerre, et fermé en temps de paix, et qui était représentée avec deux faces regardant l'une en avant l'autre en arrière. Fig. Fermer le temple de Janus, mettre un terme à quelque chose comparé à une sorte de guerre. [L]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Tarquin II, le superbe7ème et dernier roi de Rome, (..) banni avec toute sa famille, ourdit trois conspirations au sein même de Rome, mais sans succès. Sextus Tarquin son fils aîné, prit Gables, et fit périr les principaux habitants du pays. [B]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Lépide (M. Emilius)Triumvir. Attaché à la fortune de César, chargé du gouvernement de Rome. Il fit partit du Triumvirat avec Octave et Marc-Antoine. Octave lui enleva tout pourvoir en le laissant grand Pontife et mourut en 13.CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».CINNAAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1643
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]CINNAAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
La Reine est Cléopâtre, reine d'Égypte.CINNAAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
Hydre de LerneSerpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Il avait sept têtes, et chacune repoussait à mesure qu'on la coupait, à moins qu'on ne brulât immédiatement la plaie. Hercule en délivrera la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].CINNAAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1643
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]CINNAAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
Assiette Fig. État, disposition de l'esprit. Garder son assiette. Quand l'esprit est dans son assiette. Faire sortir l'âme de son assiette. [L]CINNAAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
Affronteurqui trompe. [L]CLITANDREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]CLITANDREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
AlentirRendre un mouvement plus lent une action plus lente. On croit qu'alentir n'est pas si usité que ralentir. [F]CLITANDREAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]CLITANDREAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
Alcideautre nom d'Hercule.CLITANDREAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Alectondit l'Implacable, est une des trois Furies (ou Euménides en grec) qui poursuivaient Oreste, parricide et mari incestueux de sa mère Clytemnestre. Voir la tragédie "Les Euménides" d'Eschyle.CLITANDREAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]CLITANDREAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».CLITANDREAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LA GALERIE DU PALAISAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
Hôtel de Bourgognecélèbre théâtre où se jouait cette comédie.LA GALERIE DU PALAISAc. 1; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1637
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LA GALERIE DU PALAISAc. 1; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1637
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA GALERIE DU PALAISAc. 4; Sc. 12CORNEILLE, Pierre1637
MysieRégion du nord ouest d'Asie Mineure faisant face à la Thrace dans le mer de Marmara (Propontide). HÉRACLIUS, EMPEREUR D'ORIENTAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1647
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».HÉRACLIUS, EMPEREUR D'ORIENTAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1647
ConniverNégliger de punir les fautes de ceux sur qui nous avons l'inspection, l'autorité ; ou le souffrir, et ne faire pas semblant de les voir [F]HÉRACLIUS, EMPEREUR D'ORIENTAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1647
Albeville fort ancienne du Latium à 20km au sud-est de Rome, s'étendait du flanc septentrionale du Mont Albain, jusques sur le rive orientale de l'Albanus Lacus. [B]HORACEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1641
Variante 2, en annexe.HORACEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1641
Variante 3, en annexe.HORACEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».HORACEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Variantele v. 435 de l'éd. 1682 comme par "Et comme il voit en nous ".HORACEAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1641
v. 511 de l'édition 1641, on lit "Je vois" au lieu de "Je vais", corrigé dans l'éd. 1682.HORACEAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1641
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils croient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]HORACEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
v. 530, il y a un X à aux mais point de S à mort. Nous retenons "au mort" de la version 1682HORACEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
Variante, le v. 567 de l'éd. 1682 commence par"Tu pourras donc, cruel,..." HORACEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1641
Variante , le v. 571 de l'éd. 1682 commence par "Vous en pleurez, Camille".HORACEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1641
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]HORACEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Variantev.872 de l'éd. 1682 porte "votre" au lieu de "notre". HORACEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
Variante, v. 885 de l'éd. 1682 commence par"On voit d'un oeil divers ..."HORACEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
Variante v.1146 de l'éd. 1682 porte "L'erreur" au lieu de "L'horreur".HORACEAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Pipeurfilou qui trompe au jeu, qui joue de mauvaise foi. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Mithridateantidote ou composition qui sert de remède ou de préservatif contre les poisons, où il entre plusieurs drogues, comme opium, vipères, scilles, agaric, stincs etc. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
Parquespersonnages de la mythologie romaine ; vieilles femmes qui filaient la vie des hommes et qui l'interrompait le moment venu.L'ILLUSION COMIQUEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Danser sous le cotretprendre des coups de bâtons.L'ILLUSION COMIQUEAc. 2; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1639
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Ambrosieviande exquise, dont les anciens feignaient que leurs dieux se nourrissaient. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
Rassasier chasser la faim, l'apaiser. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
Discorddésunion, dispute, querelle. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Phaserivière de Colchide [Turquie]. Les Anciens croyaient que le Phase communiquait avec l'Océan Septentrional, et le considérait comme la limite entre l'Europe et l'Asie. On a cru retrouver dans le Phase l'un des quatre fleuves de l'Eden. [B]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
AccommoderConformer, approprier. Accommoder son discours aux circonstances. Il accommodait les lois à ses passions. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Feindre à quelqu'unRapporter faussement. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
LarvesTerme d'antiquité. Génie malfaisant, qu'on croyait, errer sous des formes hideuses. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
Départiraccorder. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
IsthmeTerme de géographie, petite langue de Terre qui joint deux continents ou une Cheronese, ou péninsule à la terre ferme, et qui sépare deux mers. [F] Corinthe est sur une isthme.MÉDÉEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
ForcerSurmonter, vaincre. |L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
LasInterjection plaintive. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
DemeurerSubsister, rester. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PerfidieManque de foi, de parole, de fidélité. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MiroirFig. Ce qui représente une chose et la met pour ainsi dire sous nos yeux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
JougPièce de bois servant presque exclusivement à l'attelage des boeufs et des vaches. [L] Sens figuréMÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
EscadronTroupe de combattants, généralement à cheval. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
GendarmeAnciennement. Homme de guerre à cheval armé de toutes pièces et qui avait sous ses ordres un certain nombre d'hommes à cheval. Il s'est dit aussi d'un soldat en général. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
NoireFig. Méchant, avec mélange de trahison, de perfidie, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
PeindreFig. Décrire, représenter vivement par le discours. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
DescendreS'abaisser, se ravaler. [L] MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
FortLe plus haut degré, en parlant de choses physiques. Il se dit, dans le même sens, des choses non physiques. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
PhénixFig. Personne unique dans son genre, supérieure aux autres. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
DépouillerÔter à quelqu'un ses vêtements. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
ApprochantQui approche de. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
DextéritéFig. Adresse d'esprit. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
AccortementDe manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
FaillirTomber en faute, avoir tort, pécher. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
AnchisePrince troyen fils de Capys et arrière petit-fils de Tros, fut aimé de Vénus et en eut Enée. (B]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
Coup d'effortCoup d'audace, entreprise hardie. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
LouableQui est digne de louanges, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Longue main (de)Loc. adv. Depuis longtemps. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
FurtifQui se fait comme un vol, en cachette, à la dérobée. Entrer d'un pas furtif. Regard furtif. OEillades furtives. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
À la mainSignifie aussi dans la main. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
EntraillesCe qui sort de nous, notre famille, nos enfants. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
AviditéDésir qui emporte. Manger avec avidité. L'avidité du gain.[L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Nesseou Nessus, centaure de la mythologie qui enleva Déjanire, femme d'Hercule. Ce dernier le tua d'une flèche trempée dans le sang de Hydre de Lerne.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Hydre de Lerneserpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Il avait sept tête, et chacune repoussait à mesure qu'on la coupait, à moins qu'on ne brûlat immédiatement la plaie. Hercule en délivra la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PhaétonDemanda de conduire le char du Soleil pendant un jour seulement. Apollon lié à sa promesse lui accordat. Mal dirigé les chevaux embrasèrent la terre ey asséchèrent les eaux. jupiter foudroya Phaéton et le précipita dans l'Eridan.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
EnsouffréRempli de soufre. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
DéceptifQui est propre à decevoir. Éloquence déceptive. Moyens déceptifs. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PâmoisonSyncope, évanouissement. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MyrteArbrisseau toujours vert. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PernicieuxDangereux, nuisible, dommageable. [F] Qui cause la mort, la maladie. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
DextrementAvec dextérité. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
ForcènementÉtat de celui qui est forcené, qui perd la raison. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
ObéissanceEn parlant des princes, domination. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
FantômeIl se dit aussi du simulacre surnaturel d'une personne. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
MartyreLa mort ou les tourments endurés pour la religion chrétienne. Par extension; souffrance très intense. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».MÉDÉEAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
AllégementSoulagement, adoucissement. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
ExorableQui se laisse fléchir par des supplications. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
CharonDivinité de l'enfer dont la charge était de faire passer aux morts dans une barque le fleuve du Styx. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
GêneLa question qu'on faisait subir aux accusés pour leur arracher des révélations. Par extension, les tortures qu'on inflige à quelqu'un pour lui faire dire quelque chose, pour en tirer de l'argent. MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
TytieGéant célèbre, voulut attente à la pudeur de Latone, et fut tué à coup de flèches par les enfants de la déesse, Apollon et Diane, puis condamné à servir de pâture dans le Tartare à un vautour qui lui ronge éternellement les entrailles. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
IxionRoi des Lapithes, fit périr par surprise Délionée, son beau père, pour ne pas avoir à acquitter une dette contractée envers lui, et fut pour son crime chassé de ses États.MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
DébileQui manque de force, au physique et au moral. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
PostillonHomme attaché au service de la poste, et qui conduit les voyageurs. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
NueToute masse de vapeur d'eau répandue dans l'atmosphère. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
AccentLangage, chant, dans le style élevé et la poésie. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
Phaserivière de Colchide [Turquie]. Les Anciens croyaient que le Phase communiquait avec l'Océan Septentrional, et le considérait comme la limite entre l'Europe et l'Asie. On a cru retrouver dans le phase l'un des quatre fleuves de l'Eden. [B]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
AccommoderConformer, approprier. Accommoder son discours aux circonstances. Il accommodait les lois à ses passions. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Caducqui a perdu ses forces soit par l'age soit par les maladies. Quand on a passé 60 ans on est dans un âge caduc. [F]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Feindre à quelqu'unRapporter faussement. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
BénignitéDisposition du coeur par laquelle on se plaît à faire du bien à autrui. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
MarriRepentant, fâché, qui a du regret d'avoir fait quelque chose. [F]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
LarvesTerme d'antiquité. Génie malfaisant, qu'on croyait, errer sous des formes hideuses. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
MégèreNom propre d'une des trois Furies. Fig. Femme méchante et emportée. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
Départiraccorder. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
IsthmeTerme de géographie, petite langue de Terre qui joint deux continents ou une chersonese, ou péninsule à la terre ferme, et qui sépare deux mers. [F] Corinthe est sur une isthme.MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
ForcerSurmonter, vaincre. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
LasLnterjection plaintive. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Pélias(...) Ses filles ayant prié Médée de la rajuenir, elle feignit d'y consentir, leur dit qu'il fallait préalablement que tout le vieux sang sortit des veines de leur père, et les décida ainsi à l'égorger. [B]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
DemeurerSubsister, rester. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PerfidieManque de foi, de parole, de fidélité. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
MiroirFig. Ce qui représente une chose et la met pour ainsi dire sous nos yeux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
JougPièce de bois servant presque exclusivement à l'attelage des boeufs et des vaches. [L] Sens figuréMÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
EscradonTroupe de combattants, généralement à cheval. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
GendarmeAnciennement. Homme de guerre à cheval armé de toutes pièces et qui avait sous ses ordres un certain nombre d'hommes à cheval. Il s'est dit aussi d'un soldat en général. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
NoireFig. Méchant, avec mélange de trahison, de perfidie, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
PeindreFig. Décrire, représenter vivement par le discours. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
DescendreS'abaisser, se ravaler. [L] MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
FortLe plus haut degré, en parlant de choses physiques. Il se dit, dans le même sens, des choses non physiques. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
PhénixFig. Personne unique dans son genre, supérieure aux autres. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
DépouillerÔter à quelqu'un ses vêtements. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
ApprochantQui approche de. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
DextéritéFig. Adresse d'esprit. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
AccortementDe manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
FaillirTomber en faute, avoir tort, pécher. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
AnchisePrince troyen fils de Capys et arrière petit-fils de Tros, fut aimé de Vénus et en eut Enée. (B]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
PotentatQui a une puissance souveraine et fort étendue. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
DébileFaible, sans forces, languissant. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Coup d'effortCoup d'audace, entreprise hardie. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
LouableQui est digne de louanges, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Longue main (de)Loc. adv. Depuis longtemps. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
PiteuxMalheureus, qui excite à compassion. [F]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
BourrelleIl ne se dit point qu epar le petit peuple, de le femme d bourreau. Mais pour signiife rune femme cruelle, méchnateinhumaine, il se dit quoi qu'en termes bas, par tout le monde. [F]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
FurtifQui se fait comme un vol, en cachette, à la dérobée. Entrer d'un pas furtif. Regard furtif. OEillades furtives. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
DextreLa main droite. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
À la mainSignifie aussi dans la main. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposMÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
EntraillesCe qui sort de nous, notre famille, nos enfants. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
AviditéDésir qui emporte. Manger avec avidité. L'avidité du gain.[L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Hydre de Lerneserpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Hercule en délivra la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Nesseou Nessus, centaure de la mythologie qui enleva Déjanire, femme d'Hercule. Ce dernier le tua d'une flèche trempée dans le sang de Hydre de Lerne.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Python ; Serpent énorme qui apparut sur la terre lorque les eaux du déluge de Deucalion se retirèrent, avait pour demeure le Parnasse. Il faut tué à coups de flèches par Apollon. [B]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PhaétonDemanda de conduire le char du Soleil pendant un jour seulement. Apollon lié à sa promesse lui accordat. Mal dirigé les chevaux embrasèrent la terre ey asséchèrent les eaux. jupiter foudroya Phaéton et le précipita dans l'Eridan.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
EnsouffréRempli de soufre. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
DéceptifQui est propre à decevoir. Éloquence déceptive. Moyens déceptifs. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PâmoisonSyncope, évanouissement. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
MyrteArbrisseau toujours vert. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
EmpesterInfecter de la peste ou de toute autre maladie contagieuse. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PernicieuxDangereux, nuisible, dommageable. [F] Qui cause la mort, la maladie. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
DextrementAvec dextérité. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
CaptiverRetenir prisonnier. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
ForcènementÉtat de celui qui est forcené, qui perd la raison. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
ObéissanceEn parlant des princes, domination. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
FantômeIl se dit aussi du si mulacre surnaturel d'une personne. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
MartyreLa mort ou les tourments endurés pour la religion chrétienne. Par extension; souffrance très intense. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».MÉDÉEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
IxionRoi des Lapithes, fit périr par surprise Délionée, son beau père, pour ne pas avoir à acquitter une dette contractée envers lui, et fut pour son crime chassé de ses États.MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
Clothon ou Clotho. Mythologie. Celle des trois Parques qui file le fil de la vie des hommes. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
ImpiteuxQui est fans pitié, qui est cruel. [F]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
SoulasTerme vieilli. Soulagement, consolation, joie, plaisir. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
ExorableQui se laisse fléchir par des supplications. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
CharonDivinité de l'enfer dont la charge était de faire passer aux morts dans une barque le fleuve du Styx. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
GêneLa question qu'on faisait subir aux accusés pour leur arracher des révélations. Par extension, les tortures qu'on inflige à quelqu'un pour lui faire dire quelque chose, pour en tirer de l'argent. MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
TytieGéant célèbre, voulut attente à la pudeur de Latone, et fut tué à coup de flèches par les enfants de la déesse, Apollon et Diane, puis condamné à servir de pâture dans le Tartare à un vautour qui lui ronge éternellement les entrailles. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
DébileQui manque de force, au physique et au moral. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1639
PostillonHomme attaché au service de la poste, et qui conduit les voyageurs. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1639
NueToute masse de vapeur d'eau répandue dans l'atmosphère. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1639
AccentLangage, chant, dans le style élevé et la poésie. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1639
PleigeAncien terme de jurisprudence. Celui qui sert de garant, de caution. [L]MÉLITEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]MÉLITEAc. 4; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]MÉLITEAc. 4; Sc. 8CORNEILLE, Pierre1682
AconitTerme de botanique. Plante fort vénéneuse, de la famille des renonculacées. [L]MÉLITEAc. 4; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
ProserpineFemme de Pluton et déesse des Enfers, était fille de Jupiter et de Cérès. [B]MÉLITEAc. 4; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
ExorableQui se laisse vaincre et persuader par les raisons, les prières ou la compassion. [F]MÉLITEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
Donner les mainsDonner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]LA MORT DE POMPÉEAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1644
DiscordsDésunion, dispute, querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]OEDIPEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1659
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».POLYEUCTE MARTYRAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1643
Discorddésunion, dispute, querelle. [F]SERTORIUSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
ViriatheFille du chef lusitanien, avait été successivement, berger, chasseur, chef de brigands. Il mena une révolte contre les Romains de -149 à -141. Il périt égorgé dans sa tente par deux de ses officiers en -141. Viriathe est, après Annibal et Mithridate, le plus redoutable ennemi qu'ait rencontré la République romaine.SERTORIUSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
CeltibèresPeuple de l'Hispanie (Tarraconnaise), à l'Est des Carpetani, à l'Ouest des Edetani, occupait les sources de l'Anas (Guadiana) et du Tage et tous les lieux environnants. [B]SERTORIUSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
TudetaniPeuple de la Bétique, sur les rives du Bétis, dans la moyenne partie de son cours, à l'Ouest des Batuli, avait pour ville principale Gades. Le Bétis traversait leur pays, qui forme la partie Sud-Ouest de l'Andalousie. [B]SERTORIUSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
VécéensPeuple d'Hispanie, au Sud des Cantabres dont les séparait l'Idubeda, avaient pour villes principales Palentia et Cauca. Ils furent subjugués par Posthumius après 14 ans de guerre . Devenus suspects pendant le guerre des Celtibères, ils furent attaqués de nouveaux par les Romains en 158 et 136, mais ne furent soumis totalement qu'en l'an 100. Leur pays répondait aux provinces modernes de Léon et de Vieille-Castille. [B]SERTORIUSAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1662
IlergètesPeuple d'Hispanie, habitait entre l'Ebre et le Sicoris, et avait pour ville principale Ilerda (auj. Lérida). [B]SERTORIUSAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1662
ConfidemmentAvec confiance. [F]SERTORIUSAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1662
Principal fleuve d'Italie du Nord.SERTORIUSAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA SUITE DU MENTEURAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1645
Galanteriemanière polie, enjouée, et agréable de faire, ou de dire les choses ; fleurettes, douceurs amoureuses. Sihnifie encore amour, amourette. [F]LA SUIVANTEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
Flammeil se dit communément de l'amour profane. [F]LA SUIVANTEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
Desseinvolonté, projet entreprise, intention. [F]LA SUIVANTEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
SéleuciePremière capitale du royaume de Syrie sous les Séleucides, était en Babylonie, au Nord, sur le rive droite du Tigre, et fut fondé par Séleucus Nicator vers 307 av. J.C. [B]SURÉNAAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1675
HécatompyleHécatompylos, ville aux cent portes, un des noms de Thèbes en Egypte. Et aussi, Ville d'Hyrcanis, aujourd'hui Damghan, à l'Est des Portes Caspiennes, devint la capitale des Parthes. [B]SURÉNAAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1675
Crassus (M. Licinius)Tiumvir, célèbre par ses richesses, acquises en grande partie aux dépens des victime de Sylla. Prêteur en 71 avec J.C., il mit fin par un vitoire décisive à la guerre de Spartacus. Il fut nommé Consul l'année suivante, et se distingua par ses largesses au peuple. L'an 60, Il forma le preier Triuvirat avec Pompée et César. Il se fit nommer gouverneur de Syrie et charger de la guerre contre les Parthes. Crassus fut battu complètement en Carrhes par Suréna, général d'Orode, roi des Parthes, l'an 53 et fut mis à mort. Voir Plutarque. [B]SURÉNAAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1675
ImpollueTerme vieilli. Sans tache, non souillé. [L]THÉODOREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1646
SubmissionTerme vieilli qui est le même que soumission. [L]LA VEUVEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
AccortementD'une manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]LA VEUVEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Courratiercourtier.LA VEUVEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
TapabordTerme vieilli. Nom d'une sorte de bonnet pour la campagne, dont on peut rabattre les bords, pour se garantir de la pluie et du vent. [L]LA VEUVEAc. 3; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
Dextrementhabilement.LA VEUVEAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
TissuSe dit figurément en choses morales. Cette pièce, ou cette narration est mal tissu ; c'est à dire est mal suivie, mal disposée, sans liaison. [F]LA VEUVEAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
ForcenerDevenir forcené, perdre la raison. [L]LA VEUVEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
Rest Filet pour prendre du poisson, du gibier. Fig. Tout ce qui sert à saisir, à prendre l'esprit, le coeur, comme fait un rets. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
SaillieTrait d'esprit brillant et imprévu. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
Lorsalors.LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
AccortQui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. Insinuant et quelquefois flatteur. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
PiperFig. Tromper, séduire, enjôler. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
Bagatellechose de peu d'importance, et qui ne mérite presque pas d'être considérée ; petite production de l'esprit. [F] LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
Entrer en cervelleMettre, tenir en cervelle, en inquiétude, dans l'embarras. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
BaladinAnciennement, danseur, danseuse de théâtre. Farceur, bouffon. Arlequin et Scaramouche sont des noms de baladins. Sot, homme ridicule. C'est un franc baladin. Ce sens a vieilli. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
Au désçuÀ l'insu de. (corrigé plus tard enLA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
AccortementD'une manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
Courratiercourtier.LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1634
TapabordTerme vieilli. Nom d'une sorte de bonnet pour la campagne, dont on peut rabattre les bords, pour se garantir de la pluie et du vent. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 3; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1634
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
SoulasTerme vieilli. Soulagement, consolation, joie, plaisir. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
FendantCelui qui veut se faire passer pour brave, se faire craindre. Faire le fendant. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
BraverFaire le brave à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose. Se braver, Se défier, se provoquer l'un l'autre. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1634
ForcenerDevenir forcené, perdre la raison. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1634
Heurrencontre avantageuse. [F]ARIANEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1672
PerfideIl se dit des personnes et des choses. Qui manque de foi ; qui trahit, qui manque à sa parole, ou à la confiance qu'on a prise en lui. [F]ARIANEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1672
Barbaresignifie ausi seulement ; cruel, inpitoyable, qui n'écoute point le pitié, ni la raison. [F]ARIANEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1672
Transportsse dit aussi figurémment en choses morales, du trouble, ou de l'agitation de l'âme par la violence des passions. [F]ARIANEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1672
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LE BERGER EXTRAVAGANTAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1652
Diadèmecouronne, symbole du règne d'un souverain ou d'une souveraine.BRADAMANTEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1695
LiceChamp clos, carrière où combattaient les anciens chevaliers, soit à outrance, soit par galanterie dans les joutes te les tournois. [F]BRADAMANTEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1695
Perdresignifie aussi, détruire, ruiner. C'est une homme qu'on veut "perdre" qu'on veut exterminer. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Manesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme d'un mort. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
Diadèmec'était autrefois un bandeau royal tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
DéférerRendre les respects, de soumissions à quelqu'un, se ranger à son avis, lui complaire. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Magnanimequi a une grandeur d'âme et de courage, qui l'élève au dessus du commun des hommes. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1661
Heurrencontre avantageuse [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
ExorableQui se laisse vaincre et persuader par les raisons, les prières ou la compassion. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
Foudresubst. masc. et fém. Exhalaison grasse et sulfurée qui s'enflamme par le choc des nues, et qui en sortant avec violence fait un grand bruit et des effets extraordinaires sur la terre. [F] CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
PenserFaire une action de l'esprit, de l'imagination, de la mémoire. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
PenserFaire une action de l'esprit, de l'imagination, de la mémoire. [F] Au XVIIème, mot masculin pour « pensée ».LE CHARME DE LA VOIXAc. 1; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1658
OeilladerJeter l'oeil, action de la vue. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1658
FleuretteSe dit au figuré de petits ornements de langage, ou de galanteries, et de termes doucereux dont on se sert ordinairement pour cajoler les femmes. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1658
FarderAppliquer du fard. Signife aussi, employer de l'artifice pour faire paraître une chose plus belle qu'elle n'est. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1658
FiloutageHabitude de filou ; métier de filou (voleur). [L]LE CHARME DE LA VOIXAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1658
CaterreFluxion et distillation d'humeurs sur le visage, sur la gorge, ou sur autre partie du corps. Les caterres proviennent ordinairement de chaleur ou de froideur excessives, ou de la repletion du cerveau, et de la debilité de la partie recevante. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1658
Gueuseriepauvreté, mendicité [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
affriquetterme de raillerie dont on se sert pour parlant des parures des femmes, quand elles sont légères, superflues et affectées. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
Venir à jubéLieu élevé dans les églises (...) On dit en proverbe "Il l'a fait venir en jubé", je l'ai réduit à se soumettre, à en passer par où je voudrai. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1690
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, la harangères chantent pouilles aux honnêtes gens. (Dict. Furetière)LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1690
Mugueterfaire le galant, je cajoleur, tâcher de se rendre agréable à une dame. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1690
Douzainmonnaie de cuivre avec quelque alliage d'argent vallant un sou, ou douze deniers tournois. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1690
BagatelleChose de peu d'importance. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1690
IncaguerTerme bas et vieilli. Défier quelqu'un, le braver, en lui témoignant beaucoup de mépris. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
Encloueuresignifie figurément toute obstacle qui empêche la réussite d'une affaire. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
JolivetéTrait d'esprit. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 2; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1690
Râblusynonyme de râblé. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 3; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1690
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 4; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1690
LarronnesseFéminin de Larron ; celui, celle qui commet un larcin, qui dérobe furtivement. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 4; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1690
MatoiserieTromperie, fourberie. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1690
GénitureTerme familier. L'enfant par rapport au père et à la mère. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1690
Maillepetite monnaie de cuivre valant la moitié d'un denier. (...) [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1690
TortuQui n'est pas en ligne droite. Les chemins de montagnes sont tortus. (...) [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1690
NasillardementD'une manière nasillarde. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Accidentairemot improbable qui s'oppose ici à "ordinaire" avec lequel il rime, c'est à dire occasionnellemet ou incidemment.DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Miton mitaineterme proverbial, qui se dit en cette phraseDON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
MalfaitQui n'est pas fait dans les règles, qui n'a pas les qualités et les agréements requis. Il se dit tant des personnes que des choses. Un bossu, un homme de mauvaise mine est un homme malfait. Un bourru est un esprit malfait. Un homme infirme est un corps malfait, mal disposé. Un bâtiment malfait, un habit malfait. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Faitse dit aussi d'une part de quelque chose qu'on a partagée ensemble. Les deux frères ont partagé la succession de leur père, ils ont eu chacun leur fait. (...) (Dictionnnaire Furetière)DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
QuantesCe mot ne se dit qu'en cette phraseDON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1709
RegardureVieux mot. Action de regarder. Regard, aspect. [T]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
MignardementD'une maniere mignarde. Cet Orfèvre travaille fort mignardement en petits ouvrages. (...) [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
HagardQui a quelque chose de rude, de menaçant, de furieux, il ne se dit au propre que du visage, des yeux, de la mine [F].DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
RemasquerRemettre son masque. Cette Dame s'est demasquée un moment, mais elle s'est remasquée aussitôt (...) [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
RecontreEn quelque sens qu'on emploie rencontre, il est toujours féminin, et les bons auteurs n'en usent jamais autrement ; néanmoins en matière de querelle, plusieurs le font masculin, et disent, ce n'est pas un duel, ce n'est qu'un rencontre ; mais le meilleur est de le faire féminin. (Féraud Grammatical) DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
Régale Bonne chère. [Il nous a fait un magnifique régale. Donner un régale à un de ses amis.] [R]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1709
Quatorzeon dit proverbialement, "Chercher midi à quatorze heures", pour dire, Rafiner mal-à-propos, chercher des difficultés où il n'y en peut avoir. [Ac. 1762)DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
Iincaguerdéfier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1709
CongruentQui convient à. "Que dites-vous de ma petite oie [sorte d'ajustement] ? La trouvez-vous congruente à l'habit ?" Molière Les préc. 10. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1709
Venelleterme populaire qui se dit en cette phrase, "enfiler la venelle" pour dire, s'enfuir. [F] [vennelleDON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1709
Cosi-CosiMot italien que nous avons adopté et que nous écrivons comme on le prononce, couci-couci. [LC]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
MuguetGaland, coquet, qui fait l'amour aux Dames, qui est paré et bien mis pour leur plaire. Le Cours, les Tuilleries sont les rendez-vous de tous les muguets. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
PortraitureTerme vieilli. Portrait. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
NargueDire nargue d'une chose, exprimer le peu de cas qu'on en fait. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscretement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienseance. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Diable à quatrefaire beaucoup de bruit, causer beaucoup de désordre (locution qui provient d'une représentation scénique du moyen âge qu'on appelait la grande diablerie à quatre personnages ; celle où il n'y en avait que deux se disait la petite diablerie) [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
FlambergueGrosse espée du Chevalier Regnaut de Montauban, l'aîné des quatre fils Aymon. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
EstramaçonCoup qu'on donne du trenchant d'une forte espée, d'un coutelas, d'un cimeterre. On le dit aussi de l'arme même. [F].DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Prud'homieProbité et sagesse. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
AffilerDonner le fil à un couteau, à une épée, à une faux, à une cognée, et à tous autres instruments tranchants, en les passant sur la meule, ou sur le grais, ou avec la pierre à aiguiser. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
Vuiderse dit figurément en choses morales, et signifie, terminer, finir une affaire, un differend. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1709
RateFamilièrement. Épanouir la rate, désopiler la rate, dilater la rate, divertir, faire rire. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1709
Empaumerempaumer quelqu'un, se rendre maître de son esprit. Je vois qu'il a, le traître, empaumé son esprit, voir MOL. Éc. des femmes, III, 5; [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
EnclouureEmpêchement, noeud d'une difficulté. "De l'argent, dites-vous, ah ! voilà l'enclouure", MOL. l'Étour. II, 5. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1709
Hors de pageêtre hors de page, être hors de toute dépendance. Cette manière de gens qui ne sortent jamais de hors de page [qui en philosophie sont toujours écoliers] [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 11CORNEILLE, Thomas1709
Tirer la laineexercer de nuit, dans les rues, le vol des manteaux et en général de toutes sortes de choses. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 11CORNEILLE, Thomas1709
À quartierSorte d'adverbe qui signifie à part. [R]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 12CORNEILLE, Thomas1709
ÉventOn appelle proverbialement une tête à l'évent, un esprit léger, indiscret, éventé. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Fier-à-brasTerme populaire qui se dit d'un fanfaron qui fait le brave et le furieux, qui se veut faire craindre par ses menaces. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Fine mouche(...) pour dire d'un homme qui a de la finesse, de l'habilité pour attraper les autres. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
Écupièce de monnaie. L'écu de France d'argent vaut soixante sous. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1661
Est-ce là tant de quoiEst-ce une chose si grave ? Est-ce là de quoi faire tant de bruit ? [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Pie au nidTrouver la pie au nid, faire une trouvaille, avoir bonne chance. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Sans verton dit qu'un homme a été pris sur le vert, pour dire, sur le fait ; et qu'il a été pris sans vert, pour dire, à l'imprévu, par allusion du jeu qu'on joue au mois de mai, dont la condition est qu'il faut avoir toujours du vert sur soi. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Burgosville du nord de l'Espagne, berceau de la vieille Castille située à 241 km de Madrid.DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Faitse dit aussi d'une part de quelque chose qu'on a partagée ensemble. Les deux frères ont partagé la succession de leur père, ils ont eu chacun leur fait. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
ForceIl s'emploie pour exprimer une forte quantité. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
FlambergeGrosse épée du Chevalier Regnaut de Montauban, l'aîné des quatre fils Aymon [personnages romanesques du moyen-âge]. On dit proverbialement, "Mettre Flamberge au vent", pour dire, dégainer, tirer l'épée.[F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
SucréeOn dit aussi, qu'une femme fait la sucrée, lorsqu'elle est dissimulée, qu'elle fait la prude, qu'elle affecte des manières douces et honnêtes pour couvrir ses coquetteries secrètes. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
MétierC'est une femme du métier, se dit d'une femme de mauvaise vie. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1661
Entretaillerqui ne se dit qu'avec le pronom personnel. Porter mal ses jambes en marchant, en telle sorte que l'une coupe ou blesse l'autre. On le dit particulièrement des chevaux qui se coupent ; et par extension, des hommes qui marchent mal, qui s'entretaillent. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Décrieron dit proverbialement, qu'un homme est décrié comme la vieille monnaie, pour dire, qu'il est perdu de réputation, qu'il n'a ni crédit ni estime dans le monde. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Deaexclamation. Dea, vraisemblablement, est la même chose que "dame". [SP]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1661
Hableurgrand parleur, grand menteur, grand prometteur. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Entremaçoncoup qu'on donne du tranchant d'une forte épée, d'un coutelas, d'un cimeterre. On le dit aussi de l'arme même. Les héros des romans pourfendaient les Géants d'un coup d'estramaçon. Ce mot est vieux gaulois, comme tient Ménage, citant Gregoire de Tours qui appelle ces armes scrammasaxosDON CÉSAR D'AVALOSAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Nataln'a point de pluriel masculin, grâce à une bizarrerie de l'usage. Cependant Trévoux parle de jeux nataux que l'on célébrait au jour natal de certains personnages. Pourquoi ne le reprendrait-on pas ? [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Donner la bailletromper par des promesses.LE FEINT ASTROLOGUEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1651
Cancreautre nom pour écrevisse. Il a été ainsi nommé, à cause qu'il représente un cancre ou écrevisse, et que le Soleil commence à reculer ou à retourner vers l'Equateur quand il y est arrivé, à la manière des écrevisses. [L]LE FEINT ASTROLOGUEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1651
Gillepersonnage du théâtre de la foire, le niais. Jouer les rôles de Gille, ou, elliptiquement, jouer les Gilles. Faire gille, loc. populaire qui signifie se retirer, s'enfuir (gille ne prend point de majuscule en ce sens). [L]LE FEINT ASTROLOGUEAc. 4; Sc. 12CORNEILLE, Thomas1651
Marmotermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se fair entendre. [F]LE FEINT ASTROLOGUEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1651
Tabacherbe qui fut envoyée en France l'an 1560. (...) On prend du tabac en poudre par le nez, (..) en la mâchant dans la bouche ; et en fumée par le moyen d'une pipe, ou petit canal de terre (...). Ceux qui prennent du tabac par excès sont sujets à perdre l'odorat. Celui qu'on prend en fumée gâte le cerveau et rend le crane noir. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Pèlerinon dit ironiquement, "Voilà un étrange pèlerin", pour dire, c'est un rusé, un matois. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Libertinqui ne veut pas s'assujettir aux lois, aux règles de bien vivre, à la discipline d'un monastère. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Pourceauon dit figuremment un homme gros et gras, celui qui est malpropre, stupide, ivrogne, incivil. [F] L'emploi au vers 74 est métaphorique. LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Libéralqui donne avec raison et jugement, en sorte de qu'il ne soit ni prodigue ni avare. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
Fatsot sans esprit qui ne dit que des fadaises. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
MyrmidonPeuples de Thessalie que les fables de paysans ont dit être nés de fourmis (....) Ce mot est venu dans notre langue pour signifier un homme fort petit ou qui n'est capable d'aucune résistance. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
Saint clotûrese dit particulièrement en matière de monastères de filles. Les religieuses gardent sévèrement la clôtureLE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
Niaisersignifie aussi, s'amuser à la bagatelle, consommer son temps à de vaines occupations, à des choses inutiles. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Houpelandec'était originairement une cape ou un manteau de berger de cuir, dont se sont servis ensuite les voyageurs contre la pluie. (...) Depuis on s'en est servi comme d'un manteau de parade, qu'on a chargé de broderies le long des coutures, qui descendaient jusqu'en bas au deux côtés des épaules par devant et par derrière (...) [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Débonderlacher ou ôter la bonde d'un étang. (...) Se dit figurément en choses morales. Sa colère s'est débondée en injures, en invectives. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Chopaine(chopine) petite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. (...) Signifie aussi la quantité de liqueur contenu dans cette mesure. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Chinfreneaucoup qu'on reçoit à la tête, soit en se heurtant par hasard contre quelque corps, soit en se battant contre un ennemi. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
Maroufleterme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
Drachmemonnaie grecque, est aussi un poids dont se servent les médecins, qui est la huitième partie d'un once, qu'on appelle autrement "un gros" au poids de marc. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Emétiqueest un remède qui purge avec violence, par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs, par plusieurs lotions. Le vin émétique s'est mis en réputation. (...) [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Disputedans les collèges est une contestation qu'on les écoliers pour les places, pour les prix ou pour leurs exercices. On fait de longues disputes dans les écoles de médecine ou de théologie. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Chévirêtre maître de quelqu'un, de quelque chose. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1677
MommerieSi dit aussi figurément en Morale, de l'hypocrisie, des déguisements qui font paraître les choses autrement qu'elles ne sont. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
Fourbetrompeur avec adresse et dissimulation [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
MatrimoniumTerme de plaisanterie, qui est le latin matrimonium, écrit à la française, et signifie mariage. "Quelque autre, sous l'espoir du matrimonion, Aurait ouvert l'oreille à la tentation," ( Molière.- Le Dépit amoureux, Acte II, sc. IV). [L]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1659
Famille suecomprendre "famille connue".LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1659
TénébrositéQualité de ce qui est ténébreux. [L] [l'exemple donnée est celui de l' "Amant doublé"]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1659
Bailler d'uneOn dit proverbialement, En bailler d'une, en bailler à garder, pour dire, En faire accroire à quelqu'un. On lui a baillé belle, pour dire, On lui a dit une bourde. [F]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1659
Tacetterme de Musique, qui se dit de certaines parties qui se taisent, tandis que les autres chantent. On dit aussi d'un homme qui ne dit mot, qu'il tient le tacet. [F]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1659
Endionisercomprendre "vous vous transformez en Don Dionis".LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Galantifieril semble qu'il ne faille pas comprendre : "il m'a galantisée", c'est à dire "il a fait le galant avec moi", mais "il m'a rendue galante", au point que je l'aurais volontiers mis sur ma liste de galants.LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Grenadinmoquerie, indiquant venant de Grenade. Ce terme est phonétiquement proche de "gredin".LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Bayeplaisanterie qu'on fait aux dépens de quelqu'un, à qui on donne de grandes espérances, ou à qui on fait peur de quelque chose qui n'est pas vraie. [F]LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Tablatureterme de musique qui indique le registre. ici au sens figuré.LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Tope et tingueterme de jeu de dés venant de l'espagnol "toppo et tinguo".LE GALANT DOUBLÉAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1659
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
Doublersignifie quelquefois simplement, Augmenter, renforcer. Doubler la garde, doubler la dose, doubler l'ordinaire. Doubler le pas, c'est à dire, obliger à aller plus vite. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
HoquetonCasaque d'Archer. Il se prend figurément pour l'Archer même. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
GaïetteCajeta, Gaëte, port au nord-ouest de Naples, dans le golfe de Gaëte.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
HoroscoperTirer l'horoscope. Laissez-moi faireLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Deavraisemblablement, est la même chose que "dame". Exclamation très usitée aujourd'hui dans la conversation. [SP]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
NarguerFaire nargue, braver avec mépris. [Ac 1732]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Recorden termes de Pratique signifie, attester un exploit, le faire signer par des témoins, pour le rendre plus solemnel. L'Ordonnance enjoint aux Sergents de faire recorder leurs exploits, afin qu'on leur ajoute foi en Justice. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
StTerme indeclinable, dont on se sert pour commander le silence. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Drillercourir vite. C'est un terme bas et populaire, qui se dit des laquais, des soldats, des gueux qui s'enfuyent, ou qu'on fait courir. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Desharnacheroter les harnais d'un cheval. Dites au cocher qu'il ne desharnache pas ses chevaux, il les faudra remettre bientôt au carrosse. On dit aussi populairement et par extension, qu'une personne est desharnachée, lorsqu'elle est à demi deshabillée, ou qu'il manque plusieurs choses à son ajustement.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Forlignementde Forligner, ne pas suivre la vertu et les bons exemples de ses Ancestres, de ceux dont on est issu, faire quelque chose indigne de leur race. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Jargonnerparler un langage corrompu, ou qui n'est pas intelligible. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Entrentendres'entendre, être d'accord. [SP]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Labileépithete qui se donne à une méchante mémoire, qui laisse tout échapper. Les ingrats ont la memoire labile à l'égard des bienfaits qu'ils ont reçus. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
FestinerFaire festin. Cette noce dura huit jours, pendant lesquels on ne fit que danser, festiner, et se resjouir. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Avenirj'aviens, j'avins, j'aviendrai, avenant, avenu, v. n. Échoir, se faire. S'il m'avient quelquefois de clore la paupière, MALH. V, 21. [L]. On dit main tenant advenir.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1655
Pétulantqui est emporté, fougueux, insolent. Cet homme à l'esprit petulant et emporté dans l'abord, mais il revient peu après. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1655
RadicalQui sert de base et de fondement, qui ressemble à la racine. Les Médecins disent qu'il y a dans tous les animaux un humide radical, qui est le principe de la vie. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1655
Errequi ne se dit qu'en ces phrasesLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1655
VanterieDiscours trop avantageux de soi-même. Le reproche qu'on fait aux Gascons, est de leurs continuelles vanteries. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
ForfanterieAction de forfante. Les Comédiens Italiens font mille forfanteries sur le théâtre. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Pantelerêtre pantelant. Il est de peu d'usage. Ce mot vient de l'Anglais to pant, qui signifie haleter. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Congruitéconvenance. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Concupiscibleterme de Philosophie, qu'on joint et qu'on oppose à irascible. L'appétit concupiscible nous porte à souhaiter, à nous procurer le bien ; l'irascible à fuir, à nous défendre du mal. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
EnvisagementAction d'envisager. L'envisagement du sort qui l'attendait. Th. Corneille a employé ce mot dans le sens de figure. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
MémorialCe qui sert à conserver la mémoire de quelque chose. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Haut-faitsAu plur. Belles actions, exploits. LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Rondinun homme gros et court, vulgaire. [O]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ChambellaniePar plaisanterie, dignité de chambellan. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
VuiderVoir Vide. [F] Mâcher avec rien dans la bouche.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ExtatiqueQui est ravi en extase. Un esprit extatique. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
TacetTerme de Musique, qui se dit de certaines parties qui se taisent, tandis que les autres chantent. On dit aussi d'un homme qui ne dit mot, qu'il tient le tacet. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
PouilleInjure grossière. Il ne se dit qu'au pluriel. [Sauf ici]. Il lui a chanté pouilles. Il lui a dit mille pouilles. Il lui a dit toutes les pouilles imaginables. Il est du style familier. [Ac 1762]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ColériserIrriter. Mettre en colère, donner de l'humeur. [SP]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ContesteTerme de Palais. Procés, contestation. Ce mariage n'est pas assuré, il est en conteste, on le plaide. Les Juges sont partagés, et sont en conteste sur leurs opinions. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
Guerre à l'oeilfiguré, observer avec soin ce qui se fait afin de profiter des conjonctures. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
GravitésIl se dit de la qualité d'une personne grave, sérieuse et sage. Garder sa gravité. La gravité d'un magistrat. Il impose par la gravité de son maintien, de ses paroles. [Ac 1762]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
Gardlicence poétique pour la rimeLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
DéputerEnvoyer quelqu'un de son Corps vers quelque Prince, ou quelque Assemblée, pour lui rendre ses devoirs et sousmissions, pour lui représenter ses besoins, lui faire des remontrances, pour faire et negocier ses affaires, assister à quelques déliberations, ou autres choses semblables. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1655
LorgnementAction de lorgner. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Lorgnerregarder quelqu'un de travers et du coin de l'oeil ; ce qui se fait quelquesfois par mépris, par haine, par orgueuil. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
BadinQui est folâtre, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. Les enfants sont naturellement badins. il n'y a rien plus agréable qu'un amour badin. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
EnclouureTerme de vétérinaire. Blessure d'un cheval qui s'est encloué. Fig. Empêchement, noeud d'une difficulté. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Ric à ricÀ la rigueur, exactement, sans pardessus. Ce Marchand est si exact, qu'il ne donne la mesure que ric à ric, fort juste. C'est un créancier difficile qui se fait payer ric à ric, sans grâce ni composition. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
DéfraterniserNe plus le considérer comme frère.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Dam en langage ordinaire, signifiait autrefois, perte et dommage, et n'est plus en usage qu'en cette phraseLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Carcanest maintenant un genre de supplice qui note d'infâmie, et qu'on fait soufrir aux banqueroutier et autres malfaiteurs, en les attachant par le cou avec un anneau de fer à un poteau dans la place publique, afin qu'ils soient exposée à la risée publique. [F] LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Défédériquerne plus me considérer comme Fédéric.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Incaguerdéfier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
NasardeRecevoir, essuyer des nasardes, être moqué, insulté. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
NasarderFig. et familièrement. Se moquer de quelqu'un avec des marques de mépris. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Baillerdonner, mettre en main. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Baillantcelui qui donne.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
RégaleBonne chère. [Il nous a fait un magnifique régale. Donner un régale à un de ses amis.] [R]L'INCONNUAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1675
Termechez les Architectes, est une espèce de poteau ou de colonne ornée par en haut d'une figure ou tête de femme, de Satyre, ou autre, qui sert à soutenir des fardeaux dans les bâtiments, ou d'ornement dans les jardins. (...) [F]L'INCONNUAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1675
Scabellon Terme d'architecture. Piédestal ou socle sur lequel on pose des bustes, des girandoles, etc. [L]L'INCONNUAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1675
Vuiderse dit figurément en choses morales, et signifie, terminer, finir une affaire, un différend. Il est temps de vuider d'affaires, d'en sortir. [F]L'INCONNUAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
Serrer le boutonOn dit figurément en ce sens, Serrer le bouton à quelqu'un, quand on le tient en bride, et quand on le presse fortement de faire quelque chose. [F]L'INCONNUAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
CrispinValet de comédie avec un costume et un caractère convenus ; le crispin est tout en noir, en pantalon collant, et avec un petit manteau qui descend à peine jusqu'aux reins et dont il s'enveloppe souvent ; il est attaché à son maître, mais lui fait cependant d'assez mauvais tours quand l'occasion s'en présente. Fig. C'est un crispin, se dit d'un homme qui a des allures du Crispin de la comédie. [L]L'INCONNUAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
CampaneCrespine de fil d'or, ou d'argent, ou de soye, qui se termine en petites houppes façonnées, et qui représentent une cloche. On en met aux pentes d'un lit, aux impériales de carrosse, et aux autres endroits où on veut mettre de riches crespines. [F]L'INCONNUAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
Guéridonon dit aussi, qu'un homme en tient, qu'il est blessé de quelque coup, qu'il a receu quelque perte notable en procés, en taxes, ou en autres accidents ; qu'il en tient, quand il est devenu amoureux, quand il a trop beu, quand il a gagné quelque vilaine maladie. [T]L'INCONNUAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1693
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1693
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1693
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils coient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]PYRRHUS, ROI d'ÉPIREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Justinien Ier (483-565)Empereur byzantin de 537 à sa mort. Conquit l'Italie dans la guerre contre les ostrogoths. THÉODATAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
Bélisaire (500-565)Général et principal soutien de Justinien dans le reconquête de l'empire romain d'occident.THÉODATAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
FactieuxSéditieux, remuant, celui qui forme des cabales , et des factions, ou qui adhère à leur parti. [F]THÉODATAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
TheudisRoi des Visigoths de 531 à 548, soutint deux guerres contre les Francs, l'une au nord des Pyrénées, l'autre au sud, et les repoussa de Saragosse (542), mais tenta en vain de reprendre Ceuta sur les grecs. Il mourut assassiné à Barcelone. Quoique Arien, il s'était montré tolérant pour les orthodoxes. C'est le premier roi des Visigoths qui ait résidé en Espagne. [B]THÉODATAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
MessénieRégion de Grèce située au sud-ouest du Péloponnèse.TIMOCRATEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1662
ArgosVille d'Argolide à l'est du Péloponnèse en Grèce. Elle se situe à 130 km de la Messénie.TIMOCRATEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1662
SceptreSignifie figurément la puissance royale, la Royauté. [F]TIMOCRATEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1662
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]TIMOCRATEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1662
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]TIMOCRATEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1662
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]TIMOCRATEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1662
LasInterjection plaintive. [L]TIMOCRATEAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1662
AlentirRendre un mouvement plus lent une action plus lente. On croit qu'alentir n'est pas si usité que ralentir. [F]TIMOCRATEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1662
Racine, Jean [1639-1699]auteur dramatique et sujet de la pièce.HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 1COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
Suissevalet qui gardait l'entrée d'une maison, hmme de maison, portier.HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 1COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
Dandinpersonnage du juge dans Les Plaideurs, comédie de Jean Racine (1669).HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 1COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 2COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
Bergameville de Lombardie en Italie.ARLEQUIN JALOUXAc. 1; Sc. 2COUPIGNY, André-François1797
Bergameville d'où sont issues tous les personnages de la "Comédie italienne".ARLEQUIN JALOUXAc. 1; Sc. 9COUPIGNY, André-François1797
Bonne fortuneOn appelle en termes de galanterie, bonne fortune, les dernières faveurs d'une jolie dame ; être heureux auprès des femmes. Ce galant est fort bien fait, il est homme à bonne fortunes. [F]LA NUIT ET LE MOMENTAc. 1; Sc. 1CREBILLON FILS, Claude-Prosper Jolyot de1755
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]ATRÉE et THYESTEAc. 4; Sc. 5CREBILLON, Prosper Jolyot de1707
TantaleTitan, ayant commit plusieurs crimes envers les hommes et les dieux et puni par eux au supplice de la faim et de la soif inextinguible.ATRÉE et THYESTEAc. 4; Sc. 5CREBILLON, Prosper Jolyot de1707
Achérondans la mythologie, rivière affluent du Styx qui mène aux Enfers et qui charrie d'normes rochers.ÉLECTREAc. 1; Sc. 8CREBILLON, Prosper Jolyot de1709
Affidéconfident, celui en la foi et en la discrétion de qui on se confie. [F]ÉLECTREAc. 5; Sc. 5CREBILLON, Prosper Jolyot de1709
DeucalionAncien roi de Thessalie, selon la Fable, fils de Prométhée et mari de Pyrrha. Sous son règne eut lieu le déluge qui porte son nom. [B]IDOMÉNÉEAc. 1; Sc. 2CREBILLON, Prosper Jolyot de1703
PyropeTerme d'antiquité . Mélange de quatre parties de cuivre et d'une partie d'or, dont les anciens faisaient usage. [L]SÉMIRAMISAc. 4; Sc. 2CREBILLON, Prosper Jolyot de1717
Pompée [-106 - -48]général et homme politique romain, marié, entre autres, à Julia fille de Jules César. synonyme d'homme victorieux et brave.LE TRIUMVIRATAc. 1; Sc. 1CREBILLON, Prosper Jolyot de1754
OstiePort de Rome.LE TRIUMVIRATAc. 1; Sc. 2CREBILLON, Prosper Jolyot de1754
Rameau, Jean-Philippe [1683-17??]Musicien français, auteur d'un célèbre Traité de l'Harmonie et de nombreux opéras dont les Indes Galantes, Castor et Pollux, Pigmalion et les Paladins, des cantates et des pièces pour clavecin. LES BRACELETSAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
BergèreFauteuil large et profond, et dont le siège est garni d'un coussin. [L]LES BRACELETSAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
RigaudonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes. Le pasLES BRACELETSAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LES BRACELETSAc. 1; Sc. 11CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.DIALOGUE ENTRE L'AUTEUR ET UN HOMME DE GOÛTAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]DIALOGUE ENTRE L'AUTEUR ET UN HOMME DE GOÛTAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
BossemanTerme de marine. Autrefois sous-officier de marine ayant le grade intermédiaire entre ceux de contre-maître et de quartier-maître. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ÉcornifleurQui écornifle, Prendre, se faire donner çà et là de l'argent, un dîner, etc. Par extension, celui qui s'empare de quelque chose qui n'est pas à lui. [F]LA DILIGENCE DE LYONAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ConcevoirEst parfois utilsier das le sens de comprendre. LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
CartoucheVoleur célèbre qui vivait au commencement du XVIIIe siècle, dont le nom est devenu une appellation commune. Cet homme est un Cartouche. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
AlgaradeVive sortie contre quelqu'un, insulte brusque, inattendue. [L] LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 10CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
PostillonHomme attaché au service de la poste, et qui conduit les voyageurs. Second cocher, qui mène les chevaux de devant, quand on marche à quatre ou à six chevaux. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 12CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
AcquêtsTerme de jurisprudence. Chose acquise par donation ou testament. Biens acquis pendant le mariage par l'un ou l'autre des époux et qui tombent dans la communauté ; par opposition à propres, ceux qui ne tombent pas dans la communauté. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 12CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
Testis unus, testis nulluslocution latine, en droit ancienLA DILIGENCE DE LYONAc. 3; Sc. CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
BégueuleFemme prude et dédaigneuse d'une façon mal plaisante. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 3; Sc. CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ApothéoseCérémonie païenne que faisaient les idolâtres pour mettre leurs empereurs au rang des Dieux ; après quoi il leur dressaient des temples et des autels. [F]LA FÊTE SÉCULAIRE DE CORNEILLEAc. 1; Sc. 2CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1785
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.LA FÊTE SÉCULAIRE DE CORNEILLEAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1785
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]LA FÊTE SÉCULAIRE DE CORNEILLEAc. 1; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1785
TrissotinPersonnage des Femmes Savantes de Molière qualifié de "Bel esprit".LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 2CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
RondeauEst une espèce de poésie ancienne. Le commun est composé de treize vers, dont il y en a huit d'une rime, et cinq de l'autre. Il est divisé en trois couplets, et à la fin du second, et du troisième, le commencement du rondeau est répété en sens équivoque, s'il est possible. [F]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
EpithalameCe sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Mercure"Le Mercure galant" est une revue littéraire créée à 1672 par Donneau de Visé et qui deviendra en 1724 "Le Mercure de France".LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
LacrymanieBarbarisme propre à cette pièce signifiant manie des larmes.LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
SatyreTerme d'antiquité. Chez les grecs, pièce d ethâtre dont les principaux personnages étaient des satyres.LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
SonnetOuvrage de poésie composé de quatorze vers distribués en deux quatrains sur deux rimes seulement et deux tercets. [L]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
ParnasseMontagne de la Phocide consacrée à Apollon et aux muses. Fig. Le Parnasse, la poésie. [L]LA LACRYMANIEAc. 2; Sc. 2CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
GrimoireLivre qu'on n'a jamais vu, où on prétend qu'il y a des conjurations propres pour faire évoquer les démons. [F]LA LACRYMANIEAc. 2; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
PermesseRuisseau qui coule au pied de l'Hélicon.LA LACRYMANIEAc. 2; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
ProsomaneBarbarisme propre à cette pièce. Homme qui n'aime que la prose.LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
CorneillePierre (1606-1684) et Thomas Corneille (1634-1709) frère puîné, originaires de Rouen et tous deux auteurs dramatiques du XVIIème.LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
RisTémoignage extérieur de joie, émotion soudaine de l'âme, causée par un objet plaisant ; action de rire. [F]LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Corneille, Pierre [1606-1684]Poète dramatique, frère aîné de Thomas Corneille, poète dramatique.LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Balzac, Jean-Louis Guez de [1597-1654]auteur célèbre de son temps, ses Lettres parurent en 1624, il est aussi l'auteur d'une satire nommée Le Prince. Un des premiers académiciens.LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Visé, Jean Donneau de [1640-1710]Historiographe de France, et premier auteur du Mercure Galant, qu'il commença en 1672, était frère de l'évêque titulaire d'Ephèse, et de M. de Visé, exempt des Gardes du Corps, et cousins germains du brave Gaspard de Visé, lieutenant des mêmes gardes, puis maître d'Hôtel de la Reine, femme de Louis XIV. (.) Il est l'auteur d'un très grand nombre d'ouvrages, et commença à travailler pour le théâtre avant l'âge de vingt-cinq ans. [Leiris]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Voiture, Vincent [1598-1648]Académicien, poète et bel esprit, né à Amiens, était fils d'un riche fermier des vins. Peu d'auteurs ont été encensés que Voiture de leur vivant, la postérité l'a oublié. Il est froid, forcé et tombe souvent dans la puérilité. Voiture est le coryphée de l'Hôtel de Rambouillet ; il est l'auteur du célèbre sonnet d'Uranie rival du sonnet de Job de Bensérade. [B]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
BluettePetite étincelle. Petit ouvrage d'esprit sans prétention. [L]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
FaribolesContes ; choses vaines qui ne méritent aucune considération. [F]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Billeveséese dit figurément des paroles ou des choses vaines qui n'ont aucune apparence ni solidité. [F]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Baron, Michel Boyron dit (1653-1729)Le plus grand acteur de la fin du XVIIème, le modèle de l'élégance et le prototype de la fatuité. (Dictionnaire des comédiens français, 1912)LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 11CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Mignard, Pierre [1610-1695]Séjourna longtemps à Rome, peignit à fresque la coupole du Val-de-Grâce, ainsi que la petite galerie de Versailles et de nombreux portraits. [B]LA MORT DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Galiencélèbre médecin grec né à Pergame, l'an 131 de JC, mort vers 200. Galien est avec Hippocrate, le premier médecin de l'antiquité. Il expliquait tout en médecine par quatre élémentsLA MORT DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 9CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
HippocrateNom propre d'un célèbre Médecin Grec. [T]LA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.LA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Alcideautre nom d'Hercule.LA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposLA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 9CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
TartareLa partie des Enfers qu'habitaient les coupables suivant les croyances des Grecs et des Romains, avait pour limite le Phlégéthon, dont les nombreux replis formaient autour e lui comme une ceinture infranchissables. [B]ORESTE ET LES FURIESAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
Alcideautre nom d'Hercule.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
CapréeCapri, île au large de NaplesLA MORT D'AGRIPPINEAc. 1; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Enceladepersonnage de la mythologie grecque. Vaincu par Athéna, Encélade le Géant fut enterré sous le mont Etna en Sicile. LA MORT D'AGRIPPINEAc. 2; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
AruspiceÀ Rome, devin qui interprète la volonté divine en lisant dans les entrailles d'un animal sacrifié.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 2; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 2; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Briaréepersonnage de la mythologie grecque, Géant, frère des Titans et des Cyclopes, qui a cinquante têtes et cent bras.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 4; Sc. 3CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Appendrependre, attacher quelque chose dans une Église, ou dans un Temple. [F]LA MORT D'AGRIPPINEAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Saupiquetmets assaisonné avec du sel et des épices pour irriter l'appétit. Il se dit de toutes sortes de sauces qui sont de haut goût. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pacoletnom de l'écuyer dans les quatre fils d'Aymon. Il désignait un homme vif, actif et bon coureur. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
LénitifTerme de médecine. C'est un remède adoucissant et résolutif, qui humecte la Partie malade, et fait dissiper l'humeur acre qui s'y est amassée. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Soudrepour résoudre. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Caïphegrand prêtre des juifs, de la secte des saducéens, fit condamner J2sus à mort, fit arrêter les apôtres et fouetter Saint-Pierre et Saint-Jean qui prêcHaient la résurrection de leur maître. [B]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ChérifSignifie prince chez les Arabes et les Maures. C'est celui qui doit succéder au caliphe. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Tarifil y a aussi en quelques provinces un impôt qu'on appelle absolument tarif, comme à Alençon. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Gobelinsil s'agit de la manufacture des Gobelins sise à Paris qui fabriquait entre autres des tapisseries.LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Malevolemalveillant. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Horionterme populaire et vieux, qui signifie un rude coup qu'on donne à quelqu'un, ou celui qu'on se donne par hasard en se heurtant contre quelque chose.LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Petrepierre. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Bons-hommesle couvent des Bons-hommes ou Nigeon ou Minimes, à Chaillot.LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Cabusépithète des choux qu'on appelle autrement pommés. On le dit aussi des laitues quand elles sont transplantées et crues en pommes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
EmoudreAiguiser sur le meule. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Gérosmes-làidiomes-là.LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
LimasSorte de petit insecte qui ronge les les feuilles et mange les fruits. [F].LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
SégrégerSéparer, mettre à part. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 3CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Ecacherpresser, aplatir, froisser, écraser. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 3CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Cotretmenu bois, court et relié avec des hares. On appelle figurément et burlesquement des coups de bâtonsLE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Tillacterme de marine. La couverture du vaisseau, le plus haut point du navire, sur lequel on combat, où sont les soldats et les matelots pour la manoeuvre. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Incuterfaire entrer. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Instrument de l'immortalitél'écritoire. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Obtondreassourdir. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Testonancienne monnaie de France qui a valu 15s. 6 d. et depuis 19s. 6 deniers. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Monjoye Saint-DenisCri de guerre et de victoire des rois de France. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Accèdeapproche. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Gazatrésor, magot.LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Tourner la truie au foin expression provebiale pour changer de propos, de discours. |Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Feu de Saint-Antoineest le nom que le vulgaire donne à l'érysipele. [F] infection cutanée provoquant des plaques rouges. LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pré aux clercslieu de prédilection pous les duels avant l'interdiction fait sour Louis XIII.LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Quérimonieplainte qu'on fait aux juges d'église pour avoir permission de publier des monitoires. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Péragervoyage, pélerinage. C'était une peine que les juges imposaient autrefois à ceux qui avaient commis quelques crime. [T]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Passe-volantfaux soldat qui se présentait aux revies pour toucher au profit du capitaire ; on le punissait du fouet ou de la marque. [Lachèvre] LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Décrottoirecure-dents. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Chiche-pénardvilain avare. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GoutteuxVicitme de la maladie nommée la goutte.LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Moine-bourruPersonnage fantastique qui courait les rues la nuit à l'é poque de l'Avent, en tordant le cou à ceux qui mettaient le nez à la fenêtre et mltraitant les passants. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Golfe des Bons-hommesEntre chaillot et l'île aux cygnes à Paris.LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Donner la salledonner le fouet.LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Burleplaisanterie. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ScanderTerme de grammaire. Mesurer un vers, voir s'il a le nombre de syllabes qu'il doit avoir, avec l'observation des longues et des brèves qui y est requise. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Larveterme de mythologie, qui signifie les Démons de l'air ; c'est ce que le peuple appelle loup garous. Les Anciens tenaient que c'étaient les âmes des méchants qui erraient ça et là, et des spectres qui effrayaient les hommes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
HuguenotC'est un nom qu'on a donné en France à ceux qui font profession des sentiments de Calvin. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Corceletou Corselet. Petite cuirasse que portent le spiquiers dans le régiment des Gardes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Donner les osseletsest aussi une espèce de gêne ou de violence qu'on fait à qulequ'un, pour lui faire dire où il a caché son argent, ou pour l'obliger à suivre,, quand on le mène prisonnier. C'est un os de pied de mouton qui serre un noeud coulant qu'on met au pouce, ou au poignet. Les soldats, les sergents savent fort bien donner les osselets. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
MyrmidonNom d'un ancien peuple de la Thessalie. Les Myrmidons marchant sous la conduite de Patrocle. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
AtroposL'une des trois Parques qui tenaient les ciseaux qui coupaient le fil de la vie des hommes.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GrimaudPetit écolier. Terme injurieux dont les grands écoliers se servent pour injurier les petits. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
FarfadetPetit démon ou esprit folet qui fait peur aux personnes simples, qui croient le voir ou entendre la nuit. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Acceserme checher. [Lachèvre] terme forgé à partir d'accès, acoir accès, donner accès.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Confrères d'Orphéemusiciens.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GrouillerTerme familier. Se remuer. [L] Voir occurence dans Molière Misanthrope Acte II scène 3, v. 616.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Despautères, Jean [1460-1524]Grammairien, professa à Louvain et Bois-le-Duc. On lui doit uen grammaire latine qui malgré ses nombreuses imperfections, a été longtemps classique dans les écoles.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
La Croix BlancheCabaret situé rue de Bercy au Marais et avait une entrée sur une rue parallèle nommée rue de la Croix Blanche. Disparu en 1850 lors de la destruction de l'ilôt.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 6CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PourpenserAugmentatif de penser. Considérer attentivement, aec réflexion et délibération. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Argutd'Argutie. Petite subtilité d'esprit, un argument sophistique. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PréfixSe dit encore du Palais, d'un douaire, d'une certaine somme fixe que le mari donne à sa femme pour vivre pendant le viduité du revenu qui ne provient. [F] ici sens métaphorique.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
RecorsAide de sergent, celui qui l'assriste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 8CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Concaténationterme de philosophie. Enchaînement. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
FactotumHomme qui se mêle de tout dans une maison, qui est un serviteur à tout faire. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Essepetit clou ou morceau de fer tordu ou curbé qu'on met au bout des essieux pour y arrêter les roues. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Talentfameux poids et monnaie des Antiques qui étaient de différente valeur selon les pays. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Acuteaiguisé [Lachèvre]. Terme d'imprimerie, qui se dit d'un caractère marqué par un accent aigu. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pristinsanciens.[Lachèvre] LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PéripatéticienQui suit la doctrine d'Aristote. La philosophie péripatéticienne. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
BatelageMétier, action du bâteleur et charlatan. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Jeuxen pluriel, se dit des spectacles, des représentations publiques qui se faisiaent chez les Anciens. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
IntroïteLe Commence ment d ela Messe, le premier motet que les chantres entonnent pour commencer une messe haute. [F] Employé en sens de début ou entrée.LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
CoyonneriesLâcheté, poltronnerie. Signfie aussi un discours inpertinent, pliasant, extravagant. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Jolivetésactions jolies que font les enfants. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
MomerieSe dit figurément en morale, de l'hypocrisie, des grimaces, des déguisements qui font praître les choses autrement qu'elles ne sont. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PageEnfant d'honneur qu'on met auprès des princes et des grands seigneurs pour les servir avec leurs livrées, et en même temps y avoir une honnête éducation, et y apprendre les exercices. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GoujatValet de soldat.LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
VeillaqueHomme sans foi, sans honneur. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Manger de la soupelocution proverbiale, Vous avez de bonne heure pris vos précautions. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 8CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
SpalonqueCaverne, antre. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
HilarieuxBarbarisme, qui provoque l'hilarité, qui est drôle.LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PoiraisinLE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Feu des gueuxSoleil [Lachèvre].LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
CarmesOrdre de religieux, qui est l'un des quatre mendiants qui prétend tiré son nom du Mont Carmel en Syrie. Terme de jeu de Tric-trac, qui signifie deux 4 que les deux dés amènent à la fois. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Porte-traitCourroie pliée en deux parties, qui sert à soutenir les traits des chevaux attelés. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
VergogneuxCe mot est vieu et hors d'usage, et signifiait honteux. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ChifflerSifflerLE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
OrbeTerme de chirurgie ; qui se dit des coups qui font des conturiosn, et qui ne viennent pas d'instruments tranchants qui entament la peau. [F] Privé [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ElleborePlante médicinale. Se tirait autrefois de l'Isle d'Anticyre ; on s'en servait dans la folie, dans la rage et dans d'autres maladies semblables. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».SOLIMANAc. 1; Sc. 4DALIBRAY, Charles Vion de1768
DerechefUne seconde fois ; encore ; de nouveau. [F]SOLIMANAc. 2; Sc. 1DALIBRAY, Charles Vion de1768
LacsC'est un ou plusieurs cordons lacés, noués, ou entremêlés, pour servir à divers usages. [F]SOLIMANAc. 2; Sc. 4DALIBRAY, Charles Vion de1768
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. ([F]SOLIMANAc. 2; Sc. 5DALIBRAY, Charles Vion de1768
Douairebiens que le mari assigne à sa femme en se mariant, pour en jouir par usufruit pendant sa viduité, et en laisser la propriété à ses enfants. [F]SOLIMANAc. 2; Sc. 5DALIBRAY, Charles Vion de1768
Desseignerdonner un dessein, concevoir, envisager.SOLIMANAc. 3; Sc. 4DALIBRAY, Charles Vion de1768
Palsanguéinterj. Jurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Morgoi Mordieu. interj. Sorte de juron. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
PataraphesPataraffes. Traits informes, lettres confuses et mal formées. Corruption de parafe. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
GrimoireLivre des sorciers pour évoquer les démons, etc.Fig. et familièrement. Discours obscur, écriture difficile à lire. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Chercher conditionService de domestique. Être, entrer en condition. Chercher condition. Hors de condition. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
DémarrerFamilièrement, quitter une place, un lieu. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
DomestiqueDomestique comprend tous ceux qui agissent sous un homme, qui composent sa maison, qui demeurent chez lui, ou qui sont censés y demeurer, comme intendants, secrétaires, commis, gens d'affaires ; quelquefois domestique dit encore plus, et s'étend jusqu'à la femme et aux enfants. [T]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1710
DaOn écrivoit autrefois Dea. Interjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationLES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1710
InsinuerAncien terme de palais. Enregistrer quelque chose au greffe des insinuations. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1710
Et siEt, ou si quelque autre chose.... et, ou si rien...., se disent pour exprimer en bloc tout ce qu'on ne veut pas énumérer. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
Eau à boireIl n'y a pas de l'eau à boire, c'est-à-dire à ce travail, à ce métier, à ce marché, il n'y a rien à gagner. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
Lâcher la mainFig. Lâcher la main à quelqu'un, lui donner plus de liberté qu'à l'ordinaire. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
EstradeTerme de guerre. Usité seulement en cette locutionLES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
Homme de conséquencesignifie aussi, Grande importance ou consideration. C'est un homme de conséquence, d'un grand mérite. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Queuesignifie encore cette partie superflue des habits longs qui traîne à terre, qui est une marque de qualité, et qu'on étend beaucoup dans les grandes cérémonies. Cette femme est de qualité, ou lui porte la queue. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
ProtêtTerme de Banque. Acte par lequel, faute d'acceptation ou de paiement d'une lettre de change, on proteste et l'on déclare que celui sur qui elle est tirée et son correspondant seront tenus de tous les préjudices qu'on en recevra. [FC]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
RelevéeL'apres-disnée, ou le temps d'aprés midi. On donne des assignations chez des Commissaires à deux ou trois heures de relevée. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
UsanceOn le disait autrefois pour usage, coutume. " C'est l'usance du pays, des lieux. " Aujourd'hui, en matière de Lettres de change, terme de 30 jours. " Cette lettre est payable à deux, à trois usances. [FC]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
ProcessifQui aime le procès, qui en fait à tous ses voisins légèrement. Il fait dangereux d'avoir à faire à cet homme-là, il est chicaneur et processif. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
Cadédis Jurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
CantonnéAccompagné. Proprement flanqué. [SP]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
PharaonJeu de hasard qui se joue avec des cartes ; le banquier y joue seul contre un nombre indéterminé de joueurs, dont chacun met son enjeu sur une des cinquante-deux cartes dont se compose un jeu entier. [L]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
LansquenetJeu de cartes fort commun dans les Académies de jeu, et parmi les Laquais. Depuis un temps il est devenu le jeu de quelques honnêtes gens. On y donne à chacun une carte, sur laquelle on couche ce qu'on veut ; et si celui qui a la main en tirant les cartes, amène la sienne, il perd ; s'il amène quelqu'une des autres, il gagne. Le Lansquenet est défendu. [T]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
SubstituéBiens substitués, biens transmis par substitution. Le substitué, celui qui est héritier par substitution. [L]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
CannelleFig. et familièrement. Mettre en cannelle, briser, réduire en morceaux comme ceux de la cannelle qui se vend ; et plus figurément encore, déchirer, ruiner de réputation. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1710
Pied courantse dit du pied mesuré en longueur. Fig. Mesure, base, établissement. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1710
RobeSe prend pour la profession des gens de Judicature. [FC]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
NantissementSûreté gage que donne un débiteur à son créancier en meubles ou autres effets pour le paiement de son dû. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
StellionatTerme de Jurisprudence. C'est une espèce de crime qui se commet par la tromperie dont usent les parties en contractant, quand elles vendent ou hypothéquant des immeubles d'une autre manière qu'ils ne sont en effet. On commet le stellionat, quand on vend un héritage comme sien, qui appartient à autrui ; quand on l'hypothèque comme franc et quitte, quoi qu'il soit déjà obligé et hypothéqué à d'autres. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
SandisEspèce de jurement gascon. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Monnaie blancheArgent blanc, monnaie blanche, toute sorte de monnaie d'argent. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
GrèvePlace de Paris sur le bord de la Seine, à côté de l'hôtel de ville, où se faisaient les exécutions juridiques.LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1710
MannePanier d'osier plus long que large, où l'on met le linge, la vaisselle. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1710
Main garniePossession de la chose contestée. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1710
FortuneTerme du polythéisme gréco-romain. Divinité qui présidait aux hasards de la vie. Le temple de la Fortune. Les anciens représentaient la Fortune sous forme d'une femme, tantôt assise et tantôt debout, ayant un gouvernail, avec une roue à côté d'elle, pour marquer son inconstance, et tenant dans sa main une corne d'abondance. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
NympheDans le polythéisme gréco-latin, divinité des fleuves, des bois, des montagnes. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
SylvainDieu des forêts, dans le polythéisme romain. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
Pénée Nom propre d'une grande rivière de la Grèce. Peneus. Elle a sa source dans les montagnes de Mezzovo, qui séparent l'Épire de la Thessalie, coule dans cette dernière province, y baigne Janna, Trica, Tricala et Larissa, et va se décharger dans le golfe de Salonichi, entre les montagnes de Lacha et Cossowo. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
NeptuneTerme du polythéisme latin. Divinité présidant à la mer, et l'un des douze grands dieux. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
TritonTerme de mythologie. Dieu de la mer, que la Fable fait fils de Neptune et d'Amphitrite, qui a figure humaine et dont le corps se termine en poisson. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
NéréïdeDivinités fabuleuses des païens, qu'ils croyaient habiter dans la mer. On voit leurs noms et leurs généalogies dans Hésiode en sa Théogonie. Les Néréïdes étaient cinquante. Elles étaient filles de Nérée et de Doride. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
TempéVallée de Thessalie entre le mont Ossa et l'Olympe. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
BacchusNom d'un Dieu des Païens. Bacchus était fils de Jupiter et de Proserpine, selon une hymne attribuée à OrphéeNOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
DryadeTerme du polythéisme gréco-latin. Divinités qui faisaient leur demeure dans les bois, et qui y présidaient. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
RasadeVase rempli jusqu'aux bords. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
FloreTerme de la religion des anciens Latins. La déesse des fleurs. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
PomoneTerme du polythéisme latin. La déesse des fruits. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
AuroreLumière qui paraît avant que le soleil soit sur l'horizon. Il n'y a rien de plus agréable à voir que le lever de l'aurore, ce sont les nuées éclairées des rayons du soleil. Les Poètes en font une Divinité, dont Céphale était amoureux. [F]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
CéphaleFils de Déjonée, Roi de Phocide, épousa Procris, soeur d'Orithie, Roi d'Athènes. Céphale était bisaïeul d'Ulysse. Euripide dit que l'Aurore enleva aux Cieux Céphale après la mort de Procris. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
DianeNom propre d'une Déesse des anciens païens. Les Grecs l'appellent Artemis. Diane était fille de Jupiter et de Latone, soeur jumelle d'Apollon, née avec lui, dans l'île de Délos, et élevée avec lui, comme le disent Hésiode dans sa Théogonie, v. 14. et 918, et Homère dans l'Hymne qu'il a fait à sa louange, et tous les poètes. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
LarisseNom propre d'une grande ville et Archiépiscopale. Elle est dans la Thessalie, sur le Pénée, environ à dix lieues de son embouchure dans le golfe de Salonichi. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1704
SostrateJeune homme de la ville de Palée en Achaïe, que l'on dit avoir été l'ami d'Hercule. Après sa mort le Héros qui vivait encore, lui fit élever un tombeau, et se coupa les cheveux sur sa sépulture. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1704
Fait au tourQui est parfaitement bien fait. [FC]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
GoutteMaladie causée par la fluxion d'une humeur acre sur des articles et jointures du corps; et qui est fort douloureuse. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
Jocrisseterme injurieux et populaire, qui se dit en cette phrase proverbiale, "C'est un jocrisse qui mène les poules pisser", en se moquant d'un homme qui s'amuse au menus soins du ménage, qui est faible, et avare. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
PoissyVille au bord de la Seine à l'ouest de Paris et au delà de Nanterre. LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
DrôleSe dit d'un homme ou d'un enfant qui, ayant quelque chose de décidé, de déluré, ne laisse pas d'exciter quelque inquiétude, et sur lequel d'ailleurs on s'attribue quelque supériorité. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1718
BuquerHeurter, frapper. (ancien français)LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1718
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1718
SolePoisson plat.LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1718
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1718
BotterMettre les bottes à quelqu'un. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1718
BrimborionColifichet, babiole, chose de peu de valeur. [FC]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1718
BilletMissive, petite lettre qui n'a pas les formules usitées dans les lettres ordinaires. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1718
Galetasétage pris dans le comble ; grenier ou lieu qui touche à la couverture du logis. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1718
Régale Bonne chère. [Il nous a fait un magnifique régale. Donner un régale à un de ses amis.] [R]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1718
CadetGentilhomme qui servait comme soldat et bientôt après comme bas-officier, pour apprendre le métier. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
RôtViande rôtie à la broche. Le rôt se sert au milieu du repas. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
Pénardterme injurieux qu'on dit quelquefois des hommes agés, des vieillards cassés. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
Loup-garouEst dans l'esprit du peuple un esprit dangereux et malin qui court les champs et les rues la nuit. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
CoucouOn dit figurément, qu'on home est coucou, ou cocu, quand le femme lui fait quelque infidélité conjugale. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
CéansTerme démonstratif du lieu où on est. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
Tout coup vailleArrive ce qu'il pourra. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1718
Faire figureavoir une certaine position, un vertain crédit. Absolument. Faire figure, être dans une situation avantageuse, paraître beaucoup, dépenser beaucoup.[ L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Bon piedFig. Mettre quelqu'un sur un bon pied, lui procurer de grands avantages. En un sens tout différent. l'obliger à faire son devoir. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Grisonse dit aussi par raillerie des laquais de gens de qualité qui ne portent point de couleurs, et qui leur servent d'espions ou de messagers secrets. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une cetaine impatience. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartieUn mémoire où sont énumérés tous les articles faits, fournis ou vendus. [L] LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Ecu1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
NantissementSûreté ; gage que donne une débiteur à son créancier en meubles, ou autres effets pour le paiement de don dû. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
DécréterDonner une décret , [qui est un] arrêté, résolution par une puissance supérieure pour en régler une inférieure. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartisanCelui qui s'est rangé du parti de quelqu'un, qui a épousé ses intérêts, qui le défend de toute sa force, soit par les armes, soit par la dispute. Est aussi un financier, un homme qui fait des traités (...) le recouvvrement des inpôts. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Revenant-bonProfit casuel et éventuel provenant d'un marché, d'une charge, d'une affaire. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
Faire voir du payslui donner de l'exercice, de la peine, lui susciter beaucoup d'affaires. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1692
MièvretéPetite niche ou malice qu'un enfant mièvre a accoutumé à faire. Il est bas. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
FaitCe qui est convenable à quelqu'un. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
À bon chat bon ratc'est-à-dire la défense vaut l'attaque. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
GageurePromesse de payer telle ou telle somme, de donner tel ou tel objet, stipulée par des personnes qui ont fait un pari. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
HétérocliteFig. et familièrement. Ridicule, bizarre. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps et grossier d'esprit. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Êtresse dit des diverses parties d'un bâtiment, des détours qui conduisent à tous ses membres, de leur disposition, et de leur situation. [T]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1692
HombreJeu de cartes pris des Espagnols qui se joue à deux, à trois, à quatre, à cinq personnes, avec 40 cartes, après avoir ôté du jeu les huit, les neuf et les dix, et avoir donné à chaque joueur neuf cartes trois à trois et par ordre. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 4; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
Cela ne vaut pas le diablecela ne vaut absolument rien. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 4; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
Ruminerse dit figurémenten morale et signifie, réfléchir sur se pensées ; rêver, méditer sur la reherche de quelque dessein, invention, ou problème. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
Fièvre chaudeLa fievre chaude, que les médecins appellent fièvre ardente, et en Grec Kaysos, est une fièvre fort aiguë, qui est allumée particulierement en l'humeur colérique. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Charrier droitVoiturer dans un chariot, dans une charrette. Fig. et absolument. Charrier droit, se comporter comme on le doit, remplir son devoir. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1692
TradameJurement des femmes dans l'ancienne comédie ; abréviation de Notre-Dame. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
MomusDieu de la raillerie. Les poètes disent qu'il était fils de la Nuit et du Sommeil, et que toute son occupation était d'examiner les actions des Dieux et des hommes, pour les tourner en raillerie et s'en moquer. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ThémisNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. Elle était fille du Ciel et de la Terre. Thémis passait pour l'inventrice et la Déesse des Oracles et de la Divination. C'était elle qui enseignait aux hommes à demander, à souhaiter ce qui était juste et licite. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Trivialordinaire, commun, vulgaire. [FC]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ThalieParmi les Muses, elle présidait à la Comédie, et ce qui regarde les plantes et les arbres. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Satireouvrage mordant. [FC]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AuroreJeune déesse que les poètes feignent avoir été femme de Titon et amante de Céphale. [R]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
CéphaleFils de Déjonée, Roi de Phocide, épousa Procris, soeur d'Orithie, Roi d'Athènes. Céphale était bisaïeul d'Ulysse. Euripide dit que l'Aurore enleva aux Cieux Céphale après la mort de Procris. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ProcrisAmante de Céphale, qui la tua involontairement.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AmphitryonCe mot, qui est le nom d'un Roi de Mycènes et de Thèbes, est devenu François d'une manière proverbiale, pour exprimer celui qui donne à manger, ou qui paye pour plusieurs une certaine dépense. C'est Molière qui, sans y penser, a été l'Auteur de ce motCÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ThraceGrande région de l'Europe ancienne, dont l'étendue a souvent varié. On lui donne généralement pour bornes au nord le Danube, à l'Est le Pont-Euxin et le Bosphore de Thrace, au Sud la Mer Égée et le Propontide, au Sud-ouest la Macédoine. [B]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AdonisNom propre d'un jeune homme d'une rare beauté, né de l'inceste de Cyniras, Roi de Chypre, et de Myrrha sa fille. Il fut tué par un sanglier ; et Vénus, qui l'avait tendrement aimé, le changea en une fleur, qui fut teinte de son sang. C'est l'anémone rouge.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AnchisePère d'Énée, l'un des principaux chefs des troyens. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ActéonNom propre d'un grand Chasseur, petit-fils de Cadmus, et fils d'Aristée et d'Autonoé. Étant à la chasse dans le territoire de Mégare, il surprit Diane dans le bain, et l'ayant contemplée pendant qu'elle était toute nue, il en devint épris, et selon Hygin, il la voulut même violer. La Déesse le métamorphosa en Cerf, et ses chiens l'ayant méconnu sous ce déguisement, le déchirèrent en morceaux, et le dévorèrent. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
EndymionFils d'Aethilius et de Chalice, selon Apollodore, régna dans l'Elide. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ElideNom propre d'une ancienne contrée du Peloponèse. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
MénandreCélèbre poète comique grec, était Athénien, fils de Diopithe et d'Hégésistrate, et né au bourg ou dème de Céphisia. [M]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AristophaneCélèbre poète comique, était fils de Philippe, et Athénien de naissance, suivant l'ancien auteur de sa vie, plus croyable à cet égard que Suidas, compilateur sans jugement. [M]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Enfants d'Apollonles poètes.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
FrondeurCelui ou celle qui aime la fronde, qui critique. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
PétulantQui est emporté fougueux, insolent.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Mont HymetteMontagne de l'Attique. Les poètes en ont fort parlé ; on y trouvait un excellent miel. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
DianeNom propre d'une Déesse des anciens païens. Les Grecs l'appellent Artémis. Diane était fille de Jupiter et de Latone, soeur jumelle d'Apollon, née avec lui, dans l'île de Délos, et élevée avec lui, comme le disent Hésiode dans sa Théogonie.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Marbrifiédevenir de marbre, comme la marbreCÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
LarisseNom propre d'une ancienne ville de la Grèce. Elle est dans la Thessalie, sur une colline, entre le golfe de Zelton, et celui de l'Armiro, à onze ou douze lieues de Démétriade. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
HemMot Latin devenu français, qui sert pour appeler quelqu'un, ou lui faire signe. [F] Hem, hem, se dit quelquefois pour faire comprendre, sans l'exprimer, une pensée, et surtout une pensée défavorable. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Tudieuinterj. Juron de l'ancienne comédie. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. On dit aussi absolument diantre, par manière d'exclamation. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
ÉrecthéeNom propre d'homme qui fut déïfié. Il était Égyptien d'origine, et fut le sixième des Rois d'Athènes. Érecthée fut mis au nombre des Dieux, pour avoir immolé une de ses filles, en obéissant à l'Oracle, qui lui prédit que s'il le faisait, il vaincrait Eumolpus Roi des Thraces.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Marmottermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se faire entendre. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1711
VénusFausse Divinité des païens, les poètes ont feint qu'elle est la mère des Grâces et des Amours. C'était la Déesse de la beauté et de la volupté. On remarquait dans le visage, et dans la posture de Vénus une beauté molle, et une langueur passionnée. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1711
Plutonnom romain du dieu grec Hadès, dieu des Enfers.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
CaronDivinité de l'enfer dont la charge était de faire passer aux morts dans une barque le fleuve du Styx. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
CocyteRuisseau d'Epire aux eaux noires, considéré comme un des fleuves de l'Enfer.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
MinerveNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. On la nommait aussi Pallas, et en Grèce Athéné. Minerve était fille de Jupiter ; elle était sortie de son cerveau. Hésiode dit pourtant que Métis, première femme de Jupiter, l'avait conçue, mais Jupiter enferma Métis dans son sein lorsqu'elle était sur le point de mettre Minerve au monde, qui sortit ensuite de son cerveau. Minerve était la Déesse des beaux arts. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
SurannéQui est d'une année précédente. Un committimus ne vaut rien, quand il est suranné. On le dit aussi de ce qui est vieux, ou passé. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
CybèleNom propre d'une Déesse Phrygienne. Cybele. On l'appellait encore la Grande Mère, Magna Mater, la Mère des Dieux. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
Mont IdaPetite chaîne de montagne en Asie mineure. De l'Ida sortait le Scamandre, le Rhésus et le Granique. Troie était située au pied du mont Ida. [B]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
Pallas(Minerve) Déesse de la sagesse, des arts et de la guerre, était fille de JupiterCÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
Vulcainle nom romains du dieu grec Héphaïstos, dieu du feu, de la forge et des volcans. Il épousa Vénus qui lui fut infidèle, et s'abandonna au Dieu Mars. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
ZéphyrLe zéphyr souffle ; le Zéphire voltige et folâtre. Le zéphyr échauffe ou rafraîchit l'air, selon la saison ; le Zéphire caresse Flore, et fait éclore les fleurs.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. DANCOURT, Florent Carton dit1711
NeptuneTerme du polythéisme latin. Divinité présidant à la mer, et l'un des douze grands dieux. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Gens de qualitéNoblesse distinguée. Un ancien gentilhomme d'une maison illustrée se nomme un homme de qualité. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1711
Sur ce pied làSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions... [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1711
Malencontremauvaise rencontre.CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1711
PhilomèleNom propre d'une fille de Pandion Roi d'Athènes. Philomela. Elle était soeur de Progné femme de Terée, fils de Mars et Roi de ThraceCÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1711
GloserSignifie encore, ajouter quelque chose à une histoire qu'on raconte, l'expliquer à sa fantaisie, et d'ordinaire en mauvaise part, la critiquer. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
SouLa plupart écrivent soul ou sou ; c'est du moins ainsi qu'il faut prononcer, et de même dans ses dérivés. Adj. et quelquefois subst. Qui a mangé, autant ou plus qu'il ne faut pour vivre. Satur. C'est un fort petit mangeur, il est saoul de peu de chose. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Faire pièceTromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. Faire pièce à quelqu'un, lui faire une malice, en user mal avec lui. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1711
PrédicamentTerme de Logique. C'est une des Catégories, une division qui se fait de la nature des substances, ou des qualités des êtres. Les Philosophes ne sont pas d'accord sur le nombre des Prédicaments. On dit proverbialement, qu'une personne est en un bon, ou mauvais prédicament, selon qu'elle s'est mise en bonne, ou en mauvaise réputation. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1711
De guèreDe peu. Attesté par le Dict. Littré.CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1711
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1711
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1711
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1711
MasquePersonne masquée. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
EquipageFamilièrement. Manière dont une personne est vêtue. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
LièvreFig. Courir le même lièvre, ambitionner la même place, rechercher la même femme, etc. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
FaitConvenir de ses faits, s'entendre d'avance sur ce qu'on fera. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Dondon Femme ou fille qui a de l'embonpoint et de la fraîcheur. [C]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
LanguePrendre langue, aller aux renseignements, s'informer. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Ventreguéaltération de Ventrebleu. Espèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Palsanguéou Palsanguienne. Jurement de paysan dans l'ancienne comédie. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tatiguéou tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
GausserRailler qu'elqu'un, s'en moquer. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
StanpandantStapandant, ou Stapendant. Stapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faire pièce à quelqu'unlui faire une malice, en user mal avec lui. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
VindicationVieux mot. Vengeance. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Appui de la bouleAller à l'appui de la boule, jouer sa boule de manière qu'elle pousse celle du joueur avec qui l'on est associé ; et figurément, seconder. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
RobeLa profession des gens de judicature. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
DéssalerDont on a ôté le sel. Fig. et familièrement Un homme déssalé, un homme fin, rusé. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
SiPourtant, toutefois. (ce sens vieillit) [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
SimplesseTerme populaire, qui ne se dit qu'en cette phrase proverbialeLE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
BenêtIdiot, niais, nigaut, qui n'a point vu le monde. [T]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
RubriqueOcre rouge artificielle. Titres des livres de droit civil et canon, qu'autrefois on écrivait en rouge. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
BourruFantasque, bizarre, fâcheux. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Cheval de carrosseFig. Il est brutal, stupide comme un cheval de carrosse, c'est un vrai cheval de carrosse, se dit d'un homme brutal et stupide. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Récritatifmot inventé pas Dancourt à partir de récrier qui signifie faire une exclamation sur une chôse, qui surprend, ou qui choque. On dirait actuellement: il n’y a de quoi se récrier.LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Sur le pied deà raison de, à proportion de. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
NipperS'habiller de nippes. Temre géénral qui se dit tant des habits que des meubles. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
Barguigneuxou barguigneur, qui barguigne, qui marchande trop, qui est irrésolu et indeterminé. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
Gobagerou goberger. Se moquer, ou se réjouir. Il est populaire dans les deux sens. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
Aller à la moutardeLes enfants en vont à la moutarde, se dit de quelque affaire qui est complétement ébruitée. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
FranquetteIl n'a d'usage que dans cette phrase adverbiale du style familier, à la franquette, franchement, ingénument, ou sans façon, sans cérémonie. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
GausserieMoquerie, mépris, raillerie. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
BranchéPerché, Fig. et familièrement, pendu. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
PrudeQui est sage et modeste. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
Sarmoneurou sermneur. Grand parleur qui fait d'ennuyeuses remontrances, de longs discours. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
DoutanceVieux mot. Doute. [Thomas Corneille]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
CharivariBruit confus que font des gens du peuple avec des poêles, des bassins et des chaudrons pour faire injure à quelqu'un. On fait les charivaris en dérision des gens d'un âge fort inégal qui se marient.LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
ParbleuSorte de jurement. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
BelîtreGros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
VergogneVieux mot qui signifie honte, et qui ne s'employe plus que dans le burlesque. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
VoirementQui marque quelque réflexion. Ce mot est bas. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
DomestiqueQui est d'une maison, sous un même chef de famille. En ce sens il se prend pour femme, enfants, hotes, parents et valets. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
AblativoMot populaire qui ne s'emploie que dans ce casLE CHARIVARIAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
ChalandiseConcours de personnes qui vont acheter dans une même boutique. [T]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1697
EstafierGrand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui lui tient l'étrier. Le train des Italiens consiste en un grand nombre d'estafiers. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Carrouselespèce de tournoi, qui consiste en courses de bagues, de têtes, etc. entre plusieurs chevaliers, partagés en différentes quadrilles. [FC]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Querelle d'allemandOn dit proverbialement, Faire une querelle d'Allemand à quelqu'un, pour dire, l'attaquer sans sujet et de gaieté de coeur. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Reversis :Jeu de cartes dans lequel gagne celui qui fait le moins de levées, et où le valet de coeur, appelé le quinola, est la carte principale ; il se joue à quatre. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. Il n'a d'usage qu'au masculin. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1687
ResteTerme de jeu. Faire son reste, mettre au jeu tout l'argent qu'on a encore devant soi. Fig. Jouer de son reste, employer ses dernières ressources, hasarder tout. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1687
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
ParbleuSorte de jurement. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
BarbetChien à gros poil et frisé qu'on dresse à la chasse des canards. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
Après-dînéeTemps depuis le dîner jusqu'au soir. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
BarbetChien à gros poil et frisé qu'on dresse à la chasse des canards. On tond les barbets, et de leur poil on fait des chapeaux. On dit proverbialement d'un homme qui en suit toujours un autre, qu'il le suit comme un barbet. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
MaraudEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
Partisancelui qui s'est rangé du parti de quelqu'un, qui a épousé ses intérêts, qui le défend de toute sa force, soit par les armes, soit par la dispute. [...] est aussi un Financier, un homme qui fait des traités, des partis avec le Roi, qui prend ses revenus à ferme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Tête-bleuEspèce de jurement de l'ancienne comédie. Tête, et bleu, par euphémisme pour Dieu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
CordelièreEspèce de collier que l'on mettait autour des armoiries et particulièrement des armoiries des veuves et des filles, pour marquer la dévotion à saint François d'Assise. [L] LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Reine de SabaPersonnage légendaire des récits bibliques et coranique. Elle régnait sur le Yémen et l'Ethiopie, était dotée une beauté sans pareille et d'une grande intelligence, elle aurait rencontré le roi Salomon. LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Donner les mainsDonner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1687
ChiffreEntrelacement des lettres initiales. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
Diantremot qu'on emploie par euphémisme pour diable. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1687
Bel airLe bel air, les manières élégantes. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
ChèvreFamilièrement. Prendre la chèvre, se choquer, s'irriter sans raison.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Haut le piedOn disait à quelqu'un qu'on voulait faire partir brusquementLE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
CommunChez le roi, grand commun, les offices destinées à la nourriture de la plupart des officiers de la maison du roi. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Rue de BétisyRue de Paris situe dans le 1er arrondissement. Entre le rue des Bourbonnais et la rue du Roule en croisant la rue du Pont Neuf. Elle a disparu lors de la création de la rue de Rivoli. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Rue MontorgueilRue du 1er et 2nd arrondissement de Paris qui va du sud depuis l'arrière de l'Eglise Saint Eustache jusqu'au nord à la rue Saint-Sauveur.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
Les Enfants RougesQuartier du 3ème arrondissement de Paris qui doit son nom à l'Hospice créé par Marguerite de Navarre.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
Porte des TuileriesPorte de l'enceinte de Paris qui était située à l'ouest proche de la Seine.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
HarengèreOn appelle figurément et par ressemblance toutes les femmes rustiques fortes en gueule, qui disent des paroles, ou qui font des actions sales et insolentes, que ce sont des harangères, qu'elles disent des injures de harangères, parce que ces sortes de femmes sont grossières et insolentes. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1687
Clabauderse dit figurément des hommes qui crient, qui déclament trop hautement, qui parlent beaucoup, et qui ne disent rien de solide. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1687
DévisagerBlesser quelqu'un au visage, en sorte qu'il en soit défiguré et gâté. Une fusée lui a crevé entre les mains, qui l'a tout dévisagé. On le dit même des égratignures. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1687
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lachetés. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
SuisseOn dit aussi d'un homme têtu, et qui ne veut pas suivre les conseils qu'on lui donneLE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. Corruption de "par le sang Dieu". [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
PièceFaire pièce à quelqu'un, lui faire une malice, en user mal avec lui. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
VaudevillesChanson qui court par la ville, dont l'air est facile à chanter. [FC]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
CourtRester court, tout court, manquer de mémoire, être confondu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
ChromatiqueDans la conversation, le chromatique, du chromatique, signifie passage langoureux, mou, plaintif. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Ventrebleuespèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
PendardeMéchante, coquine, scélérate. [R] LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Mort de ma vieMort de ma vie, autre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Jour de dieuest aussi un serment que font les femmes du peuple. [T]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Barguigner Hésiter, avoir de la peine à se déterminer. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Gnia parler populaire pour il y a.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
MorguenneSorte de jurement de paysan. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Merci de ma viemerci de moi, exclamations populaires qui annoncent l'impatience, la colère. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
HaieExprime la douleur physique. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
Parbleusorte de jurement.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Diantre soit de.... se dit pour envoyer au diable la personne ou la chose qui importune. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
Tatiguéou tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
BailliOfficier Royal d'épée, au nom duquel la Justice se rend dans un certain ressort. Il se dit aussi d'un Officier de robe-longue, dont les apellations ressortissent immédiatement au Parlement ou d'un Juge qui rend la Justice au nom d'un Seigneur, comme les Baillis des Pairies, etc. [FC]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Boute-en-trainTerme de haras. Cheval entier placé au voisinage des femelles à l'effet de les mettre en chaleur et de les disposer à l'accouplement. Fig. et familièrement, homme qui met les autres en train, en gaieté. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
À la franquetteFaçon de parler adverbiale et populaire ; pour dire, Franchement, ingénument. [T]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
MorguéSorte de juron de paysan. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Colin-MaillardJeu de société où l'un, ayant les yeux bandés, cherche à attraper les autres à tâtons, et à les reconnaître. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Stanpendantou Stapendant. Stapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
ParguéParguenne, parguienne, Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Donner la mainOffrir la main, soit pour aider quelqu'un, soit en signe de politesse à une dame pour la mener quelque part. Donner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Pied platPied plat, ou plat pied, difformité du pied consistant dans l'aplatissement général de la surface plantaire, de sorte que les malléoles et surtout l'interne touchent presque le sol, et le bord interne du pied appuie plus fortement que l'externe ; de là l'impossibilité de faire une longue marche. Fig. et par mépris, pied plat, et quelquefois plat pied, homme qui ne mérite aucune considération. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Penardterme injurieux qu'on donne quelquefois aux hommes âgés. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Bonne pièceIl se dit fig. et familièrement des personnes. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1701
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1701
Martelvieux mot qui signifiait autrefois marteau, qui se dit encore en cette phrase. Il a martel en tête ; pour dire, il a quelque chose qui lui donne du chagrin, du souci, de l'inquiétude, de la jalousie. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Capitaine en piedEst un Officier dont la charge ou la compagnie ont été conservées, lors qu'on a reformé les trouppes.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Badinfolâtre, enjoué, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
MaugrebleuEspèce de juron. Euphémisme pour DieuCOLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
NanninDéformation de Nenni. Particule dont on se sert pour répondre négativement à une interrogation expresse ou sous-entendue. [Ac. 1762]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Faquin Crocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1701
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Rustre paysan, rustaut. [F], terme péjoratif.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Affierest un vieux mot qui ne s'emploie qu'avec le pronom personnel, et qui signifie, Faire fonds sur la fidélité d'une personne, compter sur sa bonne foi. [T]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
JarniguéSorte de jurement. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Emboiseramuser par des cajoleries, et engager quelqu'un à faire ce qu'on souhaite. Ces mots sont populaires. Ils ne se disent qu'en plaisantant.[FC]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Barguigneurqui barguigne, qui marchande trop, qui est irrésolu et indéterminé. Tous ces mots sont du bas stye et familier. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1701
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1701
TrigaudBrouillon, barguigneur qui n'agit point franchement et nettement dans les affaires. COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1701
Pend'oreillesPendant d'oreilles.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1701
DiaTerme populaire dont se servent les Chartiers pour faire avancer les chevaux par le droit chemin. Il est venu en usage dans cette phrase figurée et proverbialeCOLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1701
MoineauPetit oiseau gris, ou couleur de terre qui vit neuf, ou dix ans, qui est solitaire et fort chaud en amour. [R]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
PassereauCe mot s'écrit, mais il ne se dit guère en parlant. On se sert en sa place du mot de moineau qui signifie la même chose que celui de passereau. [R]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
CotteLa partie de l'habillement des femmes, qui est plissée par le haut, et qui va depuis la ceinture jusqu'à terre. Il ne se dit plus que de l'habillement des femmes de basse condition. [Ac 1762]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
Cache Cache MitoulasTerme populaire. C'est un jeu de jeunes gens, qui consiste à mettre quelque chose secrètement entre les mains ou dans les habits de quelqu'un de la compagnieCOLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
Cleumisettejeu d?enfants dont on ne trouve pas trace dans les documents de référence. Mais il semble que ce mot est employé en patois paysan pour climusette qui est une déformation de cligne-mussette. On dirait actuellement jouer à cache-cache.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
QueuleuleuSorte de jeu d'enfants qui se tiennent par le pan de l'habit ou de la veste, et se rattachent ainsi à un premier lequel s'oppose à ce que celui qui trime touche un seul de ceux qui le suivent. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
BassetteJeu de cartes qui a été fort commun ces dernières années, et qu'on a été obligé de défendre, à cause qu'il étoit trop en vogue. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1701
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
RégentAutrefois, ceux qui enseignaient dans un collège. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1710
PiedSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
PierrotNom diminutif de Pierre, comme Jeannot diminutif de Jean Petrus. C'était aussi celui qui faisait le Paysan à la Comédie Italienne, et dont il est parlé dans le placet raisonné à Monseigneur. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
ArlequinPersonnage de la comédie italienne, dont le costume est fait de pièces de toutes couleurs. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
ScaramoucheBoufon de la Comédie Italienne. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
BasteElle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
EspagnoletteSorte de ratine fine. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Ratine Espèce d'étoffe de laine qui jette un poil frisé, qui sert à doubler des habits, et à tenir chaudement. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Crispin Valet de comédie avec un costume et un caractère convenus ; le crispin est tout en noir, en pantalon collant, et avec un petit manteau qui descend à peine jusqu'aux reins et dont il s'enveloppe souvent ; il est attaché à son maître, mais lui fait cependant d'assez mauvais tours quand l'occasion s'en présente. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
Baiser les mainsIroniquement. Je vous baise les mains, je ne suis pas de cet avis, je ne ferai pas ce que vous voulez. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
Malepeste Imprecation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
MannePanier d'osier. Le 1er se dit de celui où l'on met ordinairement le linge, la vaisselle qu'on porte sur la table, et d'un berceau d'osier où l'on met coucher les enfants au maillot. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
Goutte consulaireSe disait par plaisanterie d'un débiteur qui n'osait sortir de chez lui [retenu comme par la goutte], de peur d'être arrêté en vertu d'une sentence des consuls rendue contre lui... [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
DécoursDiminution de lumière qui se fait tous les mois dans le cours de la Lune, quand elle se rapproche du Soleil. La Lune après son plein entre en son décours. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
ProtêtTerme de Banque. Acte par lequel, faute d'acceptation ou de paiement d'une lettre de change, on proteste et l'on déclare que celui sur qui elle est tirée et son correspondant seront tenus de tous les préjudices qu'on en recevra. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
Rue QuincampoixRue étroite de Paris du 3ème et 4ème arrondissement entre les Halles et le Centre Beaubourg, parallèle au Boulevard Sébastopol.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
Frère utérinOn appelle frères utérins, ou s?urs utérines, ceux qui sont nés d'une même mère, mais de deux lits, et de pères différents. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
ApollonNom propre d'un Dieu, Fils de Jupiter et de Latone. Son nom est Grec, et vient selon Platon de ce qu'il darde ses rayons. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Homèrepoète grec du VIIème siècle avant JC, auteur présumé de l'Illiade et de l'Odyssée.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Horacepoète romain du Ier siècle avec JC, auteur de Satires, épodes, odes et épîtres. Son épître au Pisons est aussi nommé Art poétique.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Ariostenaquit à Reggio de Modène, en 1474, suivit les leçons de Grégoire de Spolète. Auteur de poésies lyriques, italiennes et latines, remarquables par l'élégance et la facilité du style. Il parvint, en dix ou onze ans, à terminer son grand et immortel ouvrage, le poème de Roland furieux. Il en commença l'impression en 1515 et le publia en 1516.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
TrivelinNom que l'on donne à tous les farceurs, baladins et bouffons qui se donnent en spectacle au public, pour le divertir et le faire rire. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1710
MomusC'est le nom du Dieu de la raillerie. Les poètes disent qu'il était fils de la Nuit et du Sommeil, et que toute son occupation était d'examiner les actions des Dieux et des hommes, pour les tourner en raillerie et s'en moquer. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
PlutusTerme de la religion gréco-romaine. Le dieu qui présidait à la distribution des richesses et que l'on représentait aveugle. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
GrisetteJeune fille de petite condition, coquette et galante, ainsi nommée parce qu'autrefois les filles de petite condition portaient de la grisette. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
RobeLes gens de robe, se disait de tous ceux qui portaient la robe. Les gens de robe sont ou ecclésiastiques ou officiers de justice, de finances et de police. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
ThémisNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. Elle passait pour l'inventrice et la Déesse des Oracles et de la Divination. C'était elle qui enseignait aux hommes à demander, à souhaiter ce qui était juste et licite. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
DécréterOrdonner par un décret. Décréter une levée en masse. Lancer un décret contre quelqu'un. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
GuignonMalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
FactotumHomme qui se mêle de tout dans une maison, qui est un serviteur à tout faire. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
RatafiaSorte de boisson, ou de liqueur forte, composée avec de l'eau de vie, du sucre, et quelque autre chose que l'on met dedans, comme cerises, groseilles, fleur d'orange, noyaux de pêches, d'abricots, etc. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1710
ManantTerme d'ancienne pratique. Habitant d'un bourg ou d'un village. Aujourd'hui [XIXème], par extension, homme grossier, mal élevé. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
SaussaieQuelques-uns disent saulaie ; mais saussaie est le véritable mot. Lieu planté de saules. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Partie carréePartie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
Saint-Lazarefut autrefois un Hôpital pour Lépreux.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1710
CaducéeVerge de MercureLA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1710
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1710
Topiquese dit aussi en médecine, des emplâtres, cataplasmes et autres remèdes extérieurs qui s'appliquent sur la partie affligée et douloureuse. Les topiques soulagent pour un temps la douleur. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
OrviétanEspèce de thériaque, de contrepoison. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Thériaqueest un remède composé de quantité de médicaments chauds pour la guérison des maladies froides, et où la chaleur naturelle se trouve affaiblie et languissante, comme paralysie, apoplexie, léthargie, épilepsie, convulsion, dysenterie, coliques, la fièvre quarte, la peste, la petite vérole, la morsure des chiens enragés, et généralement contre les poisons et venins. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
SourisEst proprement un acte, l'effet particulier de sourire ou du sourire. [Dictionnaire Guizot] Ce mot est masculin.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
NenniNon. Il n'est que du style familier. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
GourmerSa battre à coups de poings. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
Diable à quatreFaire le diable, le diable à quatre, faire grand bruit, grand tumulte, se donner beaucoup de mouvement pour une chose. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
Tenir en chambreFig. et familièrement, mettre, tenir quelqu'un en chambre, l'obséder, le circonvenir pour le retenir au jeu et le duper, etc. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
BigarrureMauvais assortiment de couleurs ou d'ornements sur un habit, sur des meubles, etc. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
CadedisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
ChalandiseHabitude d'acheter chez un Marchand. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. [R]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
DruTerme de Fauconnerie, qui se dit des oiseaux qui sont prests à s'envoler du nid. On le dit figurément de ce qui est dêjà cru, qui se porte bien. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
TopeDire tope, consentir à quelque chose. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. On dit aussi cadédiou. EtymologieLES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tout coup vailleloc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Sandisinterj. Espèce de jurement gascon. Etym. Sang, et dis pour Dieu.LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Paixinterjection dont on se sert pour faire faire silence. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
GarderRéserver. Je garde cet argent pour me libérer de mes dettes. On lui gardera quelque chose pour son dîner. Fig. et familièrement. La garder à quelqu'un, la lui garder bonne, conserver du ressentiment contre quelqu'un. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
DoublePetite monnaie de cuivre valant deux deniers. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Piquer d'honnerFaire une impression morale comparée à une piqûre. Piquer d'honneur, exciter une personne à quelque chose, en lui représentant qu'elle a du coeur et de l'honneur. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Aller en partiParti ; Troupe de gens de guerre qu'on détache pour battre la campagne. Aller en parti ; Courir la campagne avec une commission particulière, pour chercher l'occasion d'incommoder l'ennemi. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1698
Pied en l'airFamilièrement. Avoir toujours un pied en l'air, changer sans cesse de place. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
DéfiancerRompre des fiançailles. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
Parguennepar corruption de Pardienne. Serment burlesque. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tatiguéou tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Stilatranscription phonétique d'un parler campagnard signifiant "celui-là".LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
DébagoulerTerme bas. Vomir. Fig. Débagouler un torrent d'injures. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
PrétrentaineTerme familier usité seulement dans cette locutionLES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Passer par les baguettesPunition dont on châtie les soldats qui ont fait des fautes qui ne méritent pas le dernier supplice. On met la Compagnie en deux haies ; le patient tient un faisceau de baguettes, et il en présente une à chaque soldatLES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Saint-GeorgesGrand Saint dans toute l'Église d'Orient. Les Grecs l'appellent , Grand Martyr. Sur quelques médailles ou monnoies de Jean et de Manuel Comnéne on voit une figure de S. George armée, qui tient d'une main une épée, ou un javelot, et de l'autre un bouclier, et pour inscription sur une monnoie de Manuel un O dans lequel il y a un[e] petit[e] "perluette". Ordinairement on le représente à cheval, parce qu'on croit qu'il a souvent ainsi apparu dans les combats. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. Les femmes parlent beaucoup, mais elles n'ont que du caquet, ne parlent que de bagatelles. Cet avocat plaide solidement, mais sa partie adverse n'a que du caquet. On dit proverbialement et figurément, Rabattre le caquet de quelqu'un, pour dire, Rabattre son orgueil, lui fermer la bouche, le menacer, ou le convaincre. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
OlibriusCe nom est devenu parmi nous un terme burlesque, qui signifie, entendu, glorieux. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Gobergerterme bas et populaire qui signifie, se réjouir, se moquer. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
PièceFig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Pie-griècheGenre pie-grièche, ordre des passereaux, famille des turdidés, espèce la plus commune la pie-grièche grise, lanius excubitor, L. On est toujours étonné de voir l'intrépidité avec laquelle une petite pie-grièche combat toutes les pies, les corneilles, les cresserelles, tous oiseaux beaucoup plus grands et plus forts qu'elle. Fig. Se dit d'une femme méchante, acariâtre. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
Mort de ma vieMort de ma vie, autre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tredameabréviation du juron "Notre Dame".LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
Bourvier(ère) Celui, celle qui garde, conduit les boeufs. Fig. et familièrement. C'est un bouvier, se dit d'un homme grossier. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
HouspillerTirailler et secouer quelqu'un pour le maltraiter, pour le tourmenter. Fig. Maltraiter quelqu'un de paroles, le réprimander avec aigreur, avec malice. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
Querelle d'AllemandOn dit proverbialement, Faire une querelle d'Allemand à quelqu'un ; pour dire, l'attaquer sans sujet et de gaieté de coeur, pour rien, ou pour une bagatelle. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
Çamonadv. exclamatif. Oui vraiment, oui ma foi. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
BourradeSe dit aussi d'une attaque, d'un coup qu'on porte à quelqu'un, soit en le frappant en effet, ou plutôt en le raillant, en disputant, ou en écrivant contre lui. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
DéferrerSe déferrer, v. réfl. Perdre son fer. Fig. Se déconcerter. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
Aide-majorC'est un officier qui aide le Major et qui fait la charge de Major quand le Major n'y est pas. [R]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tout rabattuRetranché sur un prix, sur une valeur. Tout compté, tout rabattu, tout ayant été bien calculé et compensé. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1698
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1698
AffaireCe qui peut occuper nos soins, nos pas, nos pensées, nous obliger à travailler, aller et venir. Se dit aussi des querelles, des combats, des différends, des brouilleries d'amitié. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1698
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1698
JarniguéJarnidieu,, sorte de jurement. Corruption de je renie Dieu. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
Boute-selleTerme de Guerre, qui est le signal qu'on donne aux Cavaliers pour monter à cheval. On dit aussi, la levée du boute-selle, qui est le second signal. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
Noeud gordiennoeud qui attachait le joug du char de Gordius, roi de Phrygie, consacré par Midas son fils dans le temple de Jupiter à Gordium ; l'oracle avait promis l'empire de l'Asie à celui qui déferait ce noeud ; Alexandre, n'en pouvant venir à bout, le trancha avec son épée. Fig. Noeud gordien, difficulté qu'on ne peut résoudre. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1698
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
BelloneDéesse de la Guerre, soeur ou compagne de Mars. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
ApostilleAnnotation ou renvoi qu'on fait à la marge d'un écrit pour y ajouter quelque chose qui manque dans le texte, ou pour l'éclaircir et l'interpréter. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
Rue des Lombardsrue de Paris du 4ème arrondissement longeant le sud de l'Eglise Saint-Merri et parallèle et au nord de la rue de Rivoli.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
DéduireRaconter quelque fait particulier ou histoire par le menu. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1693
Siège de CorfouDéfaite ottomane qui eut lieu entre le 8 juillet et le 20 août 1716. Il furent mit en déroute par les habitants et la flotte vénitienne.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1693
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
PharaonJeu de hasard qui se joue avec des cartes ; le banquier y joue seul contre un nombre indéterminé de joueurs, dont chacun met son enjeu sur une des cinquante-deux cartes dont se compose un jeu entier.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
SixainPetite pièce de poésie composée de six vers. Il y a aussi des Stances ou des Odes composées de Sixains, c'est à dire, de Couplets ou Strophes de six vers grands ou petits. On appelle aussi un sixain de cartes, un paquet composé de six jeux de cartes. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
Jouer de moitiéOn dit, Être de moitié avec quelqu'un, pour dire, Faire avec lui une société dans laquelle la perte et le gain se partagent par moitié ; et cela se dit, soit dans les affaires de négoce et de finance, soit dans le jeu. [Ac. 1762]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
UltramontaineQui est au delà des Monts. Il se dit proprement par relation de la France et de l'Italie, séparées par les montagnes des Alpes. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
À certains jeux, la bassette, le pharaon, ce qu'on met au-dessus de la vade. Sept et le va, etc. sept fois la vade ; quinze et le va, quinze fois la vade. Au pharaon, paix de sept et le va, de quinze et le va, etc. manière de jouer qui consiste à plier une carte pour annoncer qu'on joue sept et le va, quinze et le va, etc. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
VadeTerme du jeu de brelan et autres jeux. Somme avec laquelle un des joueurs ouvre le jeu. La vade est de cent francs.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
ParoliTerme de jeu. Le double de ce qu'on a joué la première fois, à la bassette, au pharaon, etc. Gagner le paroli. Jouer au trictrac partie, paroli et le tout. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Masseterme du jeu de dés qui signifie la somme qu'on veut jouer à chaque coup. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Eau des CarmesEau de mélisse des carmes, ou Eau des carmes, alcoolat de mélisse composé, dont on attribue l'invention aux carmes (ordre religieux). [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Eau de la Reine de Hongried'Isabelle Reine de Hongrie ; qui s'en servait ordinairement, et utilement. Nom donné à l'alcoolat de romarin. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
RondeTerme de jeu. Impôt que chaque joueur paye pour les cartes, avant de se mettre au jeu. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
PiedSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
TiersLe tiers et le quart, s'est dit d'un prélèvement. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
Carte à posteCartes, dites aussi correspondances-cartes, cartes préparées par la poste et sur lesquelles on écrit à écriture découverte. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
Tête-bleuEspèce de jurement de l'ancienne comédie. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
Au premier jourtrès prochainement. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
FermeDans l'ancienne monarchie, les fermes du roi, certaines portions de revenus royaux et des impôts publics, dont la levée était confiée par un bail à une ou plusieurs personnes, qui en rendaient la somme convenue au trésor royal. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1693
CarabinerSe battre à la manière des Carabins, décharger son coup, et se retirer. Se dit figurément, en parlant de ceux qui entrent en quelque compagnie, et qui s'en retirent aussitôtLA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1693
PiquetSorte de jeu qu'on joue aujourd'hui avec trente-deux cartes, mais qui se jouait avec trente-six cartes. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
MailJeu d'exercice ou on pousse avec grande violence et adresse une boule de buis qu'on doit faire à la fin passer par un petit archer de fer qu'on nomme la passe. Le Mail est un jeu honnête aussi bien que la Paume. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
PaumeEst aussi un jeu où on pousse et on repousse plusieurs fois une balle avec certaines règles. On joue à la paume avec des raquettes, des battoirs, de petits bâtons, et avec un panier, etc. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
PrédicamentTerme de logique. C'est une des Catégories, une division qui se fait de la nature des substances, ou des qualités des Êtres. Les Philosophes ne sont pas d'accord sur le nombre des prédicaments. On dit proverbialement, qu'une personne est en un bon, ou mauvais prédicament, selon qu'elle s'est mise en bonne, ou en mauvaise réputation. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1693
SynagogueAssemblée des Juifs pour vaquer aux affaires de leur Religion, et le lieu où ils font leurs prières. On dit proverbialement, qu'il faut enterrer la Synagogue avec honneur, pour dire, se servir de manières honnêtes pour détruire quelque chose. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1693
Filer la carteTricher en faisant filer et en escamotant une carte. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
Écartse dit aussi en plusieurs jeux de cartes, et surtout au Piquet, des cartes qu'on rebute de son jeu, et qu'on met à part pour en prendre d'autres. Chartulae rejectae, Sepositae, resectio. C'est tricher que de reprendre des cartes dans son écart. [T]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
Taillersignifie aussi au jeu de la Bassette, Tenir la banque, distribuer les cartes. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
SabbatLe septième jour de la semaine, qui était fêté par les Juifs en mémoire de ce que Dieu se reposa le septième jour après l'ouvrage de la création. Se dit aussi par extension, d'un grand bruit, d'une crierie telle qu'on s'imagine qu'on fait au Sabbat. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
SandisEspèce de jurement gascon. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1693
PonterMettre de l'argent sur les cartes contre le banquier, au pharaon, au trente et quarante. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1693
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1693
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1693
Fossetombe.LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Bagatellechose de peu d'importance, et qui ne mérite presque pas d'être considérée ; petite production de l'esprit. [F] LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeLA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1687
Bassettejeu de cartes qui a été fort commun ces dernière années. Il se joue avec un jeu entier de cartes (...) Chacun des joueurs choisit une carte, sur laquelle il couche ce qu'il veut. Les banquiers tirent deux cartes à la fois. Quand elles se rencontrent pareilles à celles où on a couché de l'argent, la première fait gagner de l'argent, la seconde le fait perdre. [F] LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1687
Masurepetite maison mal bâtie, ou vieux logis qui est abandonné, et qui tombe en ruine. [F]LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1687
Pont Rougepont en bois de Paris édifié en 1632, il reliait la rue du Bac et le Pavillon de Flore du Palais du Louvre. Il a été remplacé par le Pont-Royal. LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1687
Ringraveou Rhingrave, nom qu'on donnait autrefois à une sorte de culotte ou haut-de-chausse fort ample, attachée par le bas avec plusieurs rubans.LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1687
Equipotest une espèce de petit tronc ou boîte, qui est dans la boutique des barbiers, ou les garçons mettent tout l'argent qu'ils reçoivent de la façon des barbes, qu'ils partagent ensuite avec le maître. [F]LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1687
Falaiseville de Normandie dans le département du Calvados, où est né Guillaume le Conquérant.LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1687
MontreAction de montrer ; sens qui n'est guère usité que dans la locutionLE DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Bonnet carréest le bonnet que portent les gens d'église, les gens de Justice, et les gens de Collège qui sont philosophes, ou gradués [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
AdoniserTerme de plaisanterie et de pure conversation, qui ne se dit qu'en parlant du trop grand soin que prend un homme de s'ajuster pour paraître plus jeune ou plus beau. [Ac. 1762]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
ConseillerQui donne conseil. Il signifie aussi principalement, Des Juges établis pour rendre justice dans une Compagnie réglée. Conseiller d'État. Conseiller au Parlement, à la Grand'Chambre (...). [Ac. 1762] LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
Troupe régléeTroupes permanentes, qu'on distingue ainsi des gardes nationales, des milices. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1707
Bonne maisonMaisons où tout est bon et en abondance. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1707
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1707
Juré-crieurest aussi un Officier public qui va publier par les carrefours les ordres de la Justice, les règlements, les défenses, les assignations à trois brefs jours. Le Juré Crieur est assisté de trois trompettes, quand il fait un cri public. [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1707
PrétintailleCe mot est en usage depuis quelques années [1721], pour signifier les falbalas, les franges, lés découpures, et autres agréments ou ornements qu'on met depuis quelque temps aux écharpes des femmes. [T]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1707
Porte-respectArme, surtout canne ou bâton, qu'on porte pour se défendre, et qui impose. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1707
CornetteSorte de coiffure de femme en déshabillé. Sans nuls atours qu'une simple. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1707
BarbeBandes de toile ou de dentelle qui pendent à certaines coiffures de femme. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1707
MétierOn dit aussi, qu'un homme a servi d'un plat de son métier, a joué d'un tour de son métier, quand il a fait quelque tour d'adresse, quelque fourberie. [T]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1707
GreffierFonctionnaire qui tient le greffe, écrit les minutes des jugements, des arrêts, et assiste le juge dans certaines occasions. Greffier civil. Greffier criminel. Le greffier d'une justice de paix. Autrefois, greffier à peau ou à la peau, le commis greffier qui écrivait sur parchemin les expéditions des sentences. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1707
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1707
Artémisereine de Carie, célèbre par son amour pour son mari Mausole.LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1707
GlaceOn appelle aussi Glace de miroir, une surface unie et polie, soit de verre, de cristal, ou de métal, qui réfléchit la lumière. Lamina cristallina. On dit aussi des glaces de carrosses, qui sont de verres unis et transparents. Les glaces de Venise sont depuis longtemps les plus estimées, à cause qu'elles sont très polies, et qu'elles font par conséquent des miroirs très fidèles. [T]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1707
PartisanAnciennement. Celui qui faisait des partis ou sociétés pour la levée de certains impôts. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
ManceauOriginaire ou habitant de la ville du Mans.SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Sous-traitant Celui qui traite des fermes, et particulièrement de celles du Roi, ou du recouvrement de ses deniers dans une province, qui les prend des mains des Traitans ou Fermiers généraux. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Limosin ou LIMOUSIN, c'est ainsi qu'on prononce ; mais nos Géographes écrivent Limosin, s. m. Nom propre d'une Province de France, renfermée dans le Gouvernement général de la Guyenne. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PlutusTerme de la religion gréco-romaine. Le dieu qui présidait à la distribution des richesses et que l'on représentait aveugle. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PageJeune garçon attaché au service d'un roi, d'un prince, d'un seigneur. [L] Ce qui exclut d'être page pour un homme d'affaires.SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Queueextrémité d'un manteau, d'un robe traînante. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PortierCelui, celle qui garde la porte d'une maison. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
MorguerRegarder fixement un prisonnier, afin de le reconnaître. Signifie aussi, braver par des regards fiers, fixes et méprisants. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Faire le gros dosse dit des chats lorsqu'ils relèvent leur dos en bosse, ce qui arrive le plus souvent lorsqu'on les caresse en leur passant la main sur le dos, dans le sens de la tête à la queue, et aussi lorsque l'animal est en colère. Fig. et familièrement. Faire le gros dos, ou faire gros dos, faire l'important, l'homme capable. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
SatrapeGouverneur de province chez les anciens Perses. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
DécrasserFig. Donner à quelqu'un une certaine instruction dont il ne peut manquer sans honte. On le mit quelque temps au collège pour le décrasser. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
PériodeLe plus haut point où une chose, une personne puisse arriver. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
Fesse-mathieu Terme familier. Usurier sordide ; homme qui prête sur gage. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
FesserFig. Faire vite, locution qui vient de ce qu'on traite la chose qu'on fait ainsi comme le petit garçon qu'on fouette. Fesser son vin, boire beaucoup. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
Pont-neufChanson de la nature de celles qui sont dans la bouche des Chantres du Pont-neuf à Paris. L'Auteur du Chef-d'oeuvre d'un Inconnu a choisi, pour fronder les commentateurs, une vieille chanson Françoise, composée de cinq couplets, écrite du style le plus simple et le plus naïf, d'une versification qui n'est rien moins que régulière pour la rime, c'est-à-dire, ce qu'on appelle vulgairement un Pont-neuf. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
Gras de jambeest la partie charnue qui est au haut et au derrière de la jambe. On l'appelle aussi en médecine le mollet ou le pommeau de la jambe, en Latin sura. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
RetroussisPartie retroussée du bord d'un chapeau à l'ancienne mode, à la Henri IV. Partie retroussée des pans ou basques d'un uniforme. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
MontantGoût relevé de certaines choses, de la vapeur qui sort de certaines substances. Ce vin a du montant, n'a pas de montant. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
CorbleuSorte de juron. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
FenouilletteNom d'une liqueur forte, où il entre du fenouil.. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
EauLiqueur qu'on tire des fleurs, des herbes, et d'autres certaines choses. Liqueur qu'on fait par opération chimique, de certaines choses. [R]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
ColletOrnement de linge qu'on mettait autrefois sur le collet du pourpoint, pour la propreté, et qu'on nommait aussi rabat. Les gens du monde le portaient ample et souvent fort orné. Un homme à petit collet, ou, simplement, un petit collet, un homme d'église, ainsi dit à cause de ce collet que les ecclésiastiques portaient plus petit. En mauvaise part, celui qui affectait de porter un petit collet et de se donner des manières dévotes. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
CroissantFig. et par plaisanterie, être logé au croissant, être de la confrérie des maris trompés par leurs femmes. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
FauteÉtat de ce qui a failli, privation, absence. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
SurennéQui est d'une année précédente. Un committimus ne vaut rien, quand il est suranné. On le dit aussi de ce qui est vieux, ou passé. SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
AlmanachCalendrier qui contient tous les jours de l'année, les fêtes, les lunaisons, etc. Faire des almanachs, faire des pronostics.[L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
RodomontTerme familier. Fanfaron qui vante sa bravoure, pour se faire valoir et se faire craindre. Celui qui parle, agit avec hauteur comme s'il était au-dessus des autres. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
PlumetParticulièrement. Bouquet de plumes que les militaires portent à leur chapeau, à leur casque, etc. Fig. Un jeune militaire. Collectivement, le plumet, les gens de guerre. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
VertuDéesse du Paganisme. Les Romains bâtirent un temple de la Vertu, et un temple de l'Honneur ; mais il fallait passer par le temple de la Vertu pour parvenir à celui de l'Honneur. Ils entendaient par cet ordre, que le vrai chemin de l'honneur est d'être vertueux. On peignait la Vertu en femme grave et modeste, avec un port et un air qui inspirait de la vénération. Lucien la représente triste, affligée, maltraitée de la Fortune, en sorte même qu'il lui étoit défendu de se montrer à la Cour de Jupiter. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
MinerveNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. On la nommait aussi Pallas, et en Grèce Athéné. Minerve était fille de Jupiter ; elle était sortie de son cerveau. Hésiode dit pourtant que Métis, première femme de Jupiter, l'avait conçue, mais Jupiter enferma Métis dans son sein lorsqu'elle était sur le point de mettre Minerve au monde, qui sortit ensuite de son cerveau. Minerve était la Déesse des beaux arts. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
VénusFausse Divinité des Païens, les poètes ont feint qu'elle est la mère des Grâces et des Amours. C'était la Déesse de la beauté et de la volupté. On remarquait dans le visage, et dans la posture de Vénus une beauté molle, et une langueur passionnée.DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
ComusDieu de la joie, des festins, des danses nocturnes. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
GrâceDans le langage des poètes et des païens, divinité fabuleuse. Il y en avait trois qu'on peignait toutes nues, et qu'on feignait être de la suite de Vénus ; on les nommait Aglaïa, Thalie et Euphrosyne ; elles étaient filles de Jupiter, compagnes de Mercure.[T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
ApollonNom propre d'un Dieu, Fils de Jupiter et de Latone. Son nom est Grec, et vient selon Platon de ce qu'il darde ses rayons. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
ParnasseMont de la Phocide consacré à Apollon et aux Muses, qui est la source des fontaines Castalide, Hippocrène et Aganippe, tant célébrées par les poètes. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
Sacré vallonPoétiquement. Le sacré vallon, le vallon situé entre les deux croupes du Parnasse, et qui, selon la Fable, était le séjour des Muses. [L]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
MuseDivinité fabuleuse des païens, qu'ils croyaient présider aux arts et aux sciences. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
PiérideNom que l'on donnait aux Muses, parce que l'on croyait qu'elles habitaient le Mont Piérius en Thessalie.DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
PaphosAutre nom de Vénus. On l'a appelée Déesse de Paphos, de Cythère et d'Amathonte, à cause qu'elle était adorée particulièrement en ces lieux-là, et dans les bois d'Idalie. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
CythèreC'était autrefois le nom d'une île du Péloponèse, vis-à-vis de Crète. On la nomme aujourd'hui Cérigo, Sophiano. Hésiode dit que Vénus ayant été produite de l'écume de la mer fut portée d'abord à cette île sur une conque marine. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
Palsanguéou Palsanguienne, interj. Jurement de paysan, dans l'ancienne comédie.LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
MascaradeTroupe de personnes masquées qui vont danser et se divertir, surtout en la saison du Carnaval. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1697
CharivariConcert ridicule, bruyant et tumultueux de poêles, de chaudrons, de sifflets, de huées, etc. qu'on donne en certaines localités aux femmes veuves et âgées et aux veufs qui se remarient, et aussi à des personnages qui ont excité un mécontentement. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Bassettejeu de cartes qui a été fort commun ces dernière années. Il se joue avec un jeu entier de cartes (...) Chacun des joueurs choisit une carte, sur laquelle il couche ce qu'il veut. Les banquiers tirent deux cartes à la fois. Quand elles se rencontrent pareilles à celles où on a couché de l'argent, la première fait gagner de l'argent, la seconde le fait perdre. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tagitguéou tétigué, interj. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
BadinQui est folâtre, peu serieux, qui fait des plaisanteries. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Médianoxou médianoche, Repas en gras, qui se fait après minuit sonné, particulièrement lorsqu'un jour gras commence à la suite d'un jour maigre (médianoche était le terme de la cour, tandis que réveillon était celui de la ville). [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Morguéinterj. Sorte de juron de paysan. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
ParguéParguenne, parguienne, Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
En fait de En fait de, loc. prép. En ce qui concerne. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
EnquêtesIl y a dans les Parlemens des Chambres qu'on appelle Les Chambres des Enquêtes, qui sont celles où l'on juge les appellations des Sentences rendues sur procès par écrit ; et on les appelle quelquefois absolument, Les Enquêtes. Son procès est à la première, à la seconde des Enquêtes. Les Enquêtes ont demandé l'assemblée des Chambres. Président aux Enquêtes. Doyen de la première, de la seconde des Enquêtes. On monte des Enquêtes à la Grand'Chambre. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Adonner (s')S'apliquer à quelque chose. [R]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
MiqueletsSorte de bandits qui vivent dans les Pyrenées. [Ac 1762]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
ApoticaresseMot valise inventé par Dancourt ; féminin propable d’apothicaire. LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
StanpandantStapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorveusePetite fille qui a de la morve au nez. Petite fille qui fait quelque petite sotise. Jeune fille qui n'a nulle experience et qui n'est pas capable de grande chose. [R]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
MugueterCourtiser, comme fait le muguet. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiablezotOn [le] dit aussi ironique aux hableurs, pour montrer qu'on ne croit riende ce qu'ils disent. Il y a apparence que cela vient d'une imprécation tronquée, et qu'on a voulu dire Allez au diable. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorigénerBien instruit, celui ou celle qu'on a bien élevé en lui formant les moeurs. [R]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
DragonneA la dragonne, loc. adv. D'une façon hardie, leste, égrillarde. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
Prednre languealler aux renseignements, s'informer. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
Penardterme injurieux qu'on donne quelquefois aux hommes âgés. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1697
AvénementVenue, arrivée, Vieillit en ce sens. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1697
VioloneuxViolonneux : mot pejoratif pour désigner . un joueur de violon.LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faquin Crocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
PantalonNom d'un personnage bouffon du théâtre italien, qui porte une culotte longue et qui représente les vieillards. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
Pantalonnefeminin de Pantalon cité ci-dessus comme personage bouffon. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
JulepTerme de pharmacie. Potion adoucissante ou calmante dans laquelle il n'entre ni huile, ni substances purgatives, ni poudres ou substances extractives, mais qui est composée simplement d'eau distillée et de sirops. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
HippocrateNom propre d'un célèbre Médecin Grec. [T]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
PolichinelleNom d'un personnage des farces napolitaines représentant un paysan balourd qui dit de bonnes vérités. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
RhubarbeNom collectif deplusieurs racine employées en médecine, qui toutes appartiennent au genre rheum, polygonées. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
SénéArbrisseau qui croît au Levant, et dont on nous apporte les feuilles, que l'on nomme aussi Séné. C'est un grand purgatif. [Ac. 1762]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
RécipéTerme de Medecine. C'est une ordonnance qui contient le remede que doit prendre un malade. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
GalienNom propre d'homme. Galenus. C'est le nom d'un Médecin célèbre, et non pas d'un Empereur. Galien était de Pergame en Asie ; et florissait sous Trajan et sous Hadrien. Il était fils du plus habile Architecte de la ville. Il étudia la Médecine sous Satyron et Pélops, tous deux très habiles Médecins. Il se fit connaître à Athènes, puis à Aléxandrie, et enfin à Rome, où il écrivit beaucoup. On dit qu'il composa deux cents volumes. Il mourut l'an 140. de J. C. âgé de 70 ans. [T]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
Ecu1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
Nouveaux fraisEn considérant tout ce qu'on avait fait comme nul, de nouveau, derechef. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
Petite-maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
MarguillerCelui qui a l'administration des affaires temporelles d'une église, d'une parroisse, qui a soin de la fabrique de l'oeuvre. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
ÉchevinAnciennement, magistrat municipal. Homme de loi nommé par le seigneur pour rendre la justice aux vassaux.Dans certaines provinces, nom des marguilliers. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
ConseillerTitre qu'on donne à presque tous les Officiers du Royaume. Il n'y a pas jusqu'aux Notaires qui prennent maintenant la qualité de Conseillers Notaires et Gardenotes du Roy. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
Mort de ma vieSerment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1699
Après-dinéeTemps depuis le dîner jusqu'au soir. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Cela vaut faitTenir lieu de, avoir la signification de. Cela vaut fait, assurez-vous que cela ne manquera pas de se faire. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Sourdinese dit de toutes choses qui se font en cachette, et sans bruit. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Narré Discours par lequel on narre quelque chose. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
FiefféFig. et familièrement. Il se joint à une appellation injurieuse qu'il renforce, comme si cette appellation était un fief dont on décore la personne. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
Né coifféNé coiffé, né avec la coiffe sur la tête, circonstance fortuite à laquelle la superstition attribua de singulières vertus. Fig. Être très heureux. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
RosserTerme populaire. Bâtonnerrudement quelqu'un, le traiter en rosse [méchant cheval] et se dit par extension de toutes sortes de mauvais triatements. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
Fi Particule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F] LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
Retireren termes de Palais, signifie, Retraire, rentrer dans la propriété et possession d'un héritage, d'un bien aliéné, en rendant à l'acheteur le prix qu'il en avait donné. [Ac. 1762]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
DéfaiteOn dit d'une belle fille, qu'elle est de bonne défaite, qu'on lui trouvera bientôt un bon parti. Il est bas et burlesque au figuré. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1699
Planètesens figuré. Probablement, pour "elle tourne autour".LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1699
TirerTerme familier. Aller, s'acheminer. Tirer au large, s'enfuir. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1699
Avoir du bruitAvoir un démélé, querelle. [FC]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
Étrivièrecourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Coup d'étrivière, coup donné avec l'étrivière. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1699
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
DécelerDécouvrir ce qui est caché. Il se dit des choses et des personnes. [Ac. 1762]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1699
FoinInterjection, qui marque le dépit, ou le mépris. [FC]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. -DANCOURT, Florent Carton dit1699
GrecFig. être grec en quelque chose, y être habile, trop habile. [FC]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1699
Diablezotsorte d'exclamation du langage familier, signifiant vous ne m'y prendrez pas, je ne suis pas assez sot pour cela. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 4; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1699
Saint-Lazareou Lazaret. C'est un bâtiment public fait en forme d'hôpital, pour recevoir les pauvres, le pestiférés. [F] Quartier de Paris, hors les murs au XVIIème siècle.LES ENFANTS DE PARISAc. 4; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Compèrese dit en discours ordinaire, de ceux qui sont bons amis et famliers ensemble. La plupart des bourgeois se nomment compères et rien n'est plus ordinaire entre eux que ces termes d'alliance. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
GueuseCelle qui est pauvre, qui est dans la nécessité.LES ENFANTS DE PARISAc. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
FiacreC'est un nom qu'on a donné depuis peu [fin XVIIème] aux carrosses de louage, du nom d'un fameux loueur de carrosses qui s'appelait ainsi, ou plutôt comme l'atteste Mr. Ménage du nom de l'image de Saint Fiacre qui servait de d'enseigne à un certain logis de la rue Saint Antoine de Paris. Quoiqu'il en soit, quand on parle d'un carrosse malpropre, ou mal attelé, on l'appelle par mépris un fiacre. [F] LES ENFANTS DE PARISAc. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
ÇàInterjection familière pour exciter, encourager. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1690
Mort de ma vie(...) serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1690
Les Petites-Maisons avaient été ainsi nommées, parce que ce furent en effet de petites maisons bâties sur l'emplacement de la maladrerie de Saint-Germain des Prés à Paris, et où l'on plaçait les aliénés. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1690
NantissementSûreté gage que donne un débiteur à son créancier en meubles ou autres effets pour le paiement de son dû. Les usuriers ne prêtent rien que sous bons gages et nantissements. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
Bureause dit aussi des Assemblées des Juges qui travaillent à juger des procès, ou à régler des affaires, Consessus judicum ad causas disceptandas. On rapporte à la Chambre des Comptes les grandes affaires au grand Bureau, et tous les comptes au second Bureau. La grand'Chambre du Parlement fait deux Bureaux. Les procès partis se vont rapporter au second Bureau. [T]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
QuantesIl n'a guère d'usage que dans ces façons de parler familières. Toutes et quantes fois. Autant de fois qu'on l'exigera, ou que l'occasion s'en présentera. [Ac. 1762]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
DécrasserFig. Donner à quelqu'un une certaine instruction dont il ne peut manquer sans honte. On le mit quelque temps au collège pour le décrasser. Former aux habitudes du monde. Il faut bien un peu décrasser un pédant. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
AdonisDans la mythologie, nom d'un jeune homme célèbre par sa beauté et qui fut aimé de Vénus. Ironiquement, jeune homme qui fait le beau et qui est très soigneux de sa parure. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1690
MouchesPetit morceau de taffetas noir, préparé, que les Dames se mettent sur le visage. [FC]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1690
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1690
Caprioleen termes de Manège, c'est un saut que fait le cheval sans aller en avant, en sorte qu'étant en l'air, il montre les fers, et il détache des ruadesL'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
PlumetFig. Un jeune militaire. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
ImpromptuTout ce qui se fait sur-le-champ et sans préparation. Il se dit particulièrement de quelque petite pièce de poésie faite sur-le-champ, madrigal, chanson et même pièce de théâtre. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
Théorbe (téorbe)Instrument à cordes pincées, de la famille des luths, inventé au commencement du XVIe siècle par un musicien italien, nommé Bardella. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
ÉcranPetit meuble qui sert à se parer de la trop grande ardeur, ou de la lumière du feu. [T]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1690
AlmanachCalendrier populaire. Il n'y aurait pas grand chose à dire de ce mot s'il n'entrait dans quelques expressions familières. Faire des almanachs, des prédictions. [FC]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1690
BénéficeCharge spirituelle, accompagnée d'un certain revenu, que l'Église donne à un homme qui est tonsuré ou dans les ordres, afin de servir Dieu et l'Église. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
ColletCette partie de l'habillement qui est autour du cou. On appelle famil. les Ecclésiastiques, Petits collets, Gens à petit collet, à cause qu'ils portent un collet plus petit que les autres. [Ac. 1762]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
Arrière-banAssemblée de ceux qui tiennent des fiefs, ou qui, sans tenir de fief, sont Gentilshommes, convoquée par le Prince, pour le servir à la guerre. [Ac. 1762]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
Cornettel'officier qui portait l'étendard dans chaque compagnie de cavalerie et de dragons ; son poste dans un combat était à la tête de l'escadron. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
Bonnes fortunesOn appelle en termes de galanterie, Bonne fortune, les dernières faveurs d'une Dame, qui d'ailleurs passe pour prude. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1690
MalinesDentelle très fine qui s'est fabriquée originairement dans la ville de Malines en Flandre. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1690
Pourdre de Chrypre(...) se fait de mousse de chêne, de farine de fèves ; de la poudre d'iris, de violette, etc. On s'en sert pour mettre sur les cheveux. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1690
Chapeausignifie quelquefois un homme. Il y avait plusieurs femmes à cette assemblée, mais il n'y avait pas un chapeau. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1690
CrenetNom génevois du courlieu [qui est] un oiseau aquatique bon à manger.[L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1690
Guerbois (gerboise)Genre de mammifères rongeurs, à pattes de devant fort courtes et à queue garnie de longs poils à son extrémité. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1690
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
PiedMesure, base, établiissement. Sur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions.LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
DémentirSe contredire. N'être pas conséquent avec soi-même, s'écarter de son caractère ; être en contradiction avec ses principes. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
Démenti Familièrement. En avoir le démenti, éprouver le désagrément de ne pas réussir en une chose. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
Traversese dit figurément en Morale, et signifie un obstacle à la réussite des affaires qu'on entreprend. [F]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
PaixInterjection dont on se sert pour faire faire silence. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1699
Forlane Sorte de danse. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1699
SaltarelleDanse vénitienne à trois temps, qui a beaucoup d'analogie avec la tarentelle. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1699
ContredanseDanse de salon où des couples de danseurs placés en vis-à-vis font, à l'opposite les uns des autres, des pas et des figures semblables. La contredanse au XVIIe siècle se dansait à deux personnes ; elle se danse aujourd'hui presque toujours à huit, divisées en quatre couples. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1699
Si faitPopulairement. loc. adv. Au contraire, quand on veut affirmer ce qu'un autre nie. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1699
Parbleuinterj. Sorte de jurement. [L]LES FÉES.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
ChaconneAir de Musique, ou danse qui est venuë des Mores, dont la base est de quatre nottes, qui procedent par degrés conjoints, sur laquelle on fait plusieurs accords et plusieurs couplets qui ont un même refrain. [F]LES FÉES.Ac. 4; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1699
Malepesteespèce d'interjection qui exprime la surprise. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
SolliciteurQui poursuit une affaire, qui la recommende, qui fait tous les pas necessaires pour la mettre en état. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
NenniNon. Il est bas, et n'a guère d'usage que dans la conversation, ou dans le style badin et comique. [T]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
LivreMonnaie. 1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
LibertinQui aime sa liberté, qui hait toute sorte de sujétion, de contrainte. [FC]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
AgendaTablette, ou mémoire où on écrit ce qu'on a à faire durant le jour, pour s'en souvenir en allant par la ville. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Veau de rivièreveau engraissé aux environs de Rouen, dans des prairies qui bordent la Seine. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
BichonFamilièrement. Terme d'amitié qui se dit à un enfant ou d'un enfant. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
RenchériFig. et familièrement. Difficile, dédaigneux. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
PrécieuseFemme qui est affectée dans son air, dans ses manières, et principalement dans son langage. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
HombreJeu de cartes pris des Espagnols qui se joue à deux, à trois, à quatre, à cinq personnes, avec 40 cartes, après avoir ôté du jeu les huit, les neuf et les dix, et avoir donné à chaque joueur neuf cartes trois à trois et par ordre. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
BassetteJeu de cartes assez semblable au lansquenet.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
ExploitSe dit aussi des actes et expéditions que font les sergents. Un exploit de sasie et d'exécution ; d'emprisonnement, d'offrs, de sommation. Les exploits doivent être signés du sergent et de deux records, et contrôlés. [T]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
Brelanle premier de ces mots est le meilleur. Sorte de jeu de cartes qu'on joue à 2, à 3, à 4, ou à 5 ; donnant 2 cartes à chacun après en avoir oté les petites jusqu'aux septs inclusivement.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
TrébuchetPetit balance fort juste et fort délicate, que le moindre poids fait trébucher. Est aussi une petite cage qui sert à atraper les oiseaux. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
RecrueLevée de gens de guerre pour augmenter une compagnie ou remplacer des soldats qui ont déserté, ou qui sont morts. [T]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartisanCelui qui s'est rangé du parti de quelqu'un, qui a épousé ses intérêts, qui le défend de toute sa force, soit par les armes soit par la dispute. Est aussi un financier, qui homme qui fait des traités, des partis avec le roi, ui prend ses revenus à ferme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Fiparticule qui sert à faire une explcamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Homme d'épéemilitaire.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
RobeLes gens de robe, se disait de tous ceux qui portaient la robe. Le gens de robe sont ou des écclésiastiques ou officiers d justice, de finance et de police [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
GourmerSe battre à coups de poings. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
Apprentifcelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
PlumetBouquet de plume que le militaires portent à leur chapeau, à meur casque etc. Vieux en ce sens. Collectivement le plumet, les gens de guerre. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
RabatCe qui est rabattu ; s'est dit primitivement d'un col garni de dentelles ou même sans garniture, qui laissait le cou des hommes tout à fait découvert. Le rabat blanc est porté par la magistrature, le barreau, le parquet. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
Petit colletLe petit collet, la profession ecclésiastique. En mauvaise part, celui qui affectait de porter un petit collet et de se donner des manières dévotes. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
BatisteToile de lin, très fine.Etym., nom du premier fabricant de cette toile, de baptistés, preproment le baptisteur. Sa statue est à Cambrai.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
PointCertains ouvrages de broderie ou de tapisserie à l'aiguille, distingués les uns des autres par le déterminatif qui accompagne le mot point. Point à carreaux. Point à la turque. Point d'Angleterre. [L] LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaroufleTerme de mépris qui se dit d'un homme grossier. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
EnnocerBarbarisme. marier, mettre en noces.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
GueuxQui est nécessiteux, réduit à mendier. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
DouairièreVeuve qui jouit de son douaire. Il ne se dit que des dames de la première qualité. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
GrisonCelui dont les cheveux commencent à blanchir. Il y a des gens qui sont grisons dés 25 ans. Se dit aussi par raillerie des laquais de gens de qualité qui ne portent point de couleurs, et qui leur servent d'espions ou de messagers secrets. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
CoureurValet qui accompagne à pied la voiture. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
BassetChien de chasse, qui a les jambes fort courtes et tortues. Se dit aussi dans la conversation, en parlant d'Un petit homme dont les jambes et les cuisses sont trop courtes par rapport à sa taille. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Fondersignifie aussi, Donner un fonds suffisant pour l'établissement, pour la subsistance d'une Église, d'une Communauté, etc. On dit communément et par manière de plaisanterie, Fonder la cuisine, pour dire, établir de quoi vivre. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Parbleuinterj. Sorte de jurement. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
Né coifféNé coiffé, né avec la coiffe sur la tête, circonstance fortuite à laquelle la superstition attribua de singulières vertus. Fig. Être très heureux. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
FourberTromper adroitement, finement. Ceux qui agissent avec sincerité, sont ceux qu'on fourbe le plus aisément. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1692
Bardotou bardaut, Petit mulet. Figurément, celui sur lequel les autres se déchargent de l'ouvrage.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Revenant-bonC'est ainsi qu'on appelle les deniers qui restent entre les mains d'un Comptable. Il se dit aussi au figuré De toutes sortes de profits et d'avantages qui viennent par une espèce de hasard. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
FrotteurCelui qui frotte. Il faut donner tant par mois aux frotteurs pour entretenir les planchers. Frotteur est employé ici au figuré, c?est celui qui prépare le terrain pour une affaire. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
AboutissantOn dit figurément, savoir tous les tenants et aboutissans d'une affaire, d'une entreprise, pour dire, en connaître parfaitement le secret, en savoir le fort et le faible... [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
In-douzeTerme de librairie, Se dit de la feuille pliée en douze et qui détermine la taille d'un ouvrage. [Ac. 1762] C'est à dire, petit. LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Faux-bourdonMusique dont toutes les parties se chantent note contre note. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
PlacetTabouret, petit siège de femme, ou d'enfant, qui n'a ni bras, ni dossier. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Appeauest aussi un sifflet d'oiseleur, avec lequel il attrape les oiseaux en contrefaisant le son de leur voix. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Locutionexpression, phrase, façon de parler. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
ObéréCe mot vient du Latin obaeratus, et il signifie endetté, accablé de dettes, mais il n'est point usité dans le beau langage. [R]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
MamourDiminutif, mon amourLA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
FermierCelui à qui le souverain afferme le droit de lever certains impôts. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartieAu plur. Un mémoire où sont énumérés tous les articles faits, fournis ou vendus (vieilli en ce sens). [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
EntretenementDépense qu'on fait pour les choses nécessaires à la vie. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
DétrousserFig. et par plaisanterie. Rendre visite en robe détroussée, rendre visite en grande cérémonie. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1692
HardesTout ce qui est d'un usage ordinaire pour l'habillement. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
NippesTout ce qui sert à l'ajustement, surtout en linge. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
TabellionOfficier public qui faisait les fonctions de notaire dans les juridictions subalternes et seigneuriales. Il fut fait défense aux greffiers, notaires et tabellions, de passer des actes obligatoires entre chrétiens et juifs. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
ProcureurSe dit aussi d'un Officier creé pour se présenter en Justice, et instruire les procés des parties qui le voudront charger de leur exploit, ou de leur procuration. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L] Fig. À tout hasard. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
CarolusMonnaie du règne de Charles VIII, qui était marquée de son nom et d'une croix couronnée d'une fleur de lis à ses quatre branches ; elle valait dix deniers d'argent. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1700
DenierAncienne monnaie française d'argent. Le denier était la deux-cent-quarantième partie d'une livre d'argent, VOLT. Moeurs, 19. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1700
CrochetPetite mèche de cheveux frisés, arrondie et collée sur le front ou sur les tempes. [L] On dit aujourd'hui accroche-coeur.LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
Greffier à la peauAutrefois, greffier à peau ou à la peau, le commis greffier qui écrivait sur parchemin les expéditions des sentences. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
Pierre d'attentePierres d'attente, en maçonnerie, pierres qui avancent d'espace en espace, à l'extrémité d'un mur, pour en faire la liaison avec celui qu'on a dessein de bâtir auprès. Fig. Chose qui sert de commencement. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
ComtinDiminutif de Comte.LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
Petites-maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1700
CaparassonCe mot, substitué à celui de housse, s'appliquait également aux hommes et aux chevaux. [SP]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
Si faitPopulairement. Au contraire, quand on veut affirmer ce qu'un autre nie. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1700
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
EpitralamePour épitalame, Sorte de Poésie qui se fait à l'ocasion d'un mariage et à la louange des nouveaux mariés. [FC]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Tatiguéinterj. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Femme de conditionAbsolument, noblesse. Ceux qui comptent plusieurs degrés, sans illustration extraordinaire, forment l'homme et la femme de condition. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1700
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
BourgillonneMot inventé à partir de bourge diminutif de bourgeois et suffixe illon ou illonne pour dévaloriser une personne bourgeoise come on dit avocaillon, écrivaillon, curaillon. LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
PratiqueLa manière de procéder devant les tribunaux, et, en général, tout ce qui est relatif aux actes que font les officiers de justice, et notamment les avoués et les huissiers. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1700
Juger à la rencontreJuger selon les personnes que l?on rencontre, c?est presque juger à la tête dxu client. LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1700
CurateurCelui qui est élu ou nommé pour avoir soin des biens et des affaires d'une personne émancipée, ou interdite. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1700
PtisaneNom, chez les Grecs, de l'orge pilée, avec laquelle on faisait une décoction qu'on administrait aux malades soit non passée et avec le grain, soit passée. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
Maugrebleuinterjection. Espèce de juron. Mau pour mal, gré, et bleu par euphémisme pour DieuLA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
EssaiementEssai. [SP]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
MagisterMaître d'école de village qui enseigne à lire aux jeunes paysans. Il aide aussi à faire l'office au vuré et au vicaire. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
ComtineDiminutif de Comtesse.LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
Faire quitterQuitter son métier et son statut de bourgeois pour devenir un homme de qualité : un noble. LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1700
Damasétoffe faite de soie, qui a des parties élevées qui représentent des fleurs, ou autres figures. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. Des gens de qualité s'amusent souvent à frequenter des grisettes. Les Dames ont aussi mis à la mode des habits de petite étoffe grise, qu'elles appellent des grisettes. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
DucatMonnaie d'or fin dont la valeur varie de dix à douze francs, selon les pays ; il porte ordinairement d'un côté la tête du prince dans les États duquel il a été frappé, et de l'autre côté ses armes. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
VertugadinVieux mot. C'était une pièce de l'habillement des femmes, qu'elles mettaient à leur ceinture pour relever leurs jupes de quatre ou cinq pouces. Il était fait de grosse toile tendue sur de gros fil de fer. Il les garantissait de la presse, et était fort favorable aux filles qui s'étaient laissé gâter la taille. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. On le dit premièrement du haut d'un pourpoint qui entoure le cou. Un collet de chemise. Un collet de manteau, est un morceau de drap qui règne sur le manteau le long des épaules. Est aussi un ornement de linge qu'on met sur le collet du pourpoint pour la propreté. À l'égard des hommes, on l'appelle rabat. À l'égard des femmes, elles n'en portent plus, mais elles avaient ci-devant des collets montés qui étaient soûtenus par des cartes, de l'empois, et du fil de fer. On appelle encore une vieille femme critique, un grand chaperon, un collet monté. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Dieux de la ThraceLes Dieux des Thraces étaient, Bendis ou Diane qu'ils appellaient encore Orthésie, Bacchus, Mars, Mercure, Musée Poète leur compatriote, Odrysus duquel ils croient descendre, Orphée, Plestôre et Zamolxis ; mais ils honoraient sur tout Mars. Les Thraces étaient braves et belliqueux. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
MarsSe dit aussi d'un grand guerrier, d'un brave. [F] Mars eut pour soeur Bellonne, Déesse de la Guerre. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
CythèreC'était autrefois le nom d'une île du Péloponèse, vis-à-vis de Crète. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
PhébusDieu fabuleux de l'Antiquité, qui est le même qu'Apollon et le Soleil, frère de Diane. C'est le Dieu du Parnasse et des Muses, qui a aussi inventé la Médecine. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Dieu de la treilleLes poètes appellent Bacchus le père de la treille, le Dieu de la treille. Ils appellent aussi le vin, le jus de la treille. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
CotillonC'est le nom d'une contre-danse. Les cotillons se dansent à quatre ou à huit personnes, et chacun fait son personnage à son tour. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
À bonnes enseignesavec assurance et considération. [O]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Mort de ma vieSerment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Sur ce pied làC'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1714
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1714
Conséquencesignifie aussi, grande importance ou considération. C'est un homme de conséquence, d'un grand mérite. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1714
JunonLa Déesse Junon était fille de Saturne et de Rhée. Elle était Déesse des Royaumes et des Empires, des richesses, des mariages (...). Elle était encore la Déesse de la propreté et des ornements, et c'est pour cela que ses statues avaient les cheveux frisés et disposés très proprement, et avec grand soin. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1714
JupiterDieu souverain du ciel et de la terre, et comme ils disent souvent, le père des Dieux et le Roi des hommes. Jupiter était fils de Saturne et d'Opis, ou de Rhée, et frère jumeau de Junon, qu'il épousa. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1714
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1714
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1714
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1714
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1714
Homme de conditionLa classe à laquelle appartient une personne dans la société par sa fortune, par sa qualité, par ses emplois, par sa profession. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
GrisonHomme de livrée que l'on faisait habiller de gris pour l'employer à quelque mission secrète ; c'étaient des valets qui ne portaient pas de couleurs. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
MaroufleTerme de mépris qui se dit d'un homme grossier. Il se dit aussi d'un homme qu'on n'estime pas. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
ChambrièreCe mot est bas et presque entièrement hors d'usage. Mrs. de l'Académie disent que c'est une Servante de personnes de petite condition. On peut ajouter qu'il n'y a que le peuple qui se serve de ce mot, même en parlant de cette espèce de servantes. [FC]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
GuenonOn dit par injure d'une laide femme, que c'est une guenon, un visage de guenon, une vieille guenon. [Ac. 1762]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
ArgusPersonnage auquel la Fable donnait cent yeux. Fig. et familièrement, avoir des yeux d'argus, être fort vigilant, fort difficile à tromper. |L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
RigriCe mot est injurieux, et du petit peuple de Paris. C'est un rigri, c'est-à-dire, une espèce de vilain et de ladre.LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
HorlogeurCelui qui fait, qui répare les horloges, les pendules, les montres. Ménage recommande de ne pas dire horlogeur, qui était usité de son temps et dans le siècle précédent. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
BergerFig. Dans la poésie pastorale, amant, amante. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
Femme de qualitéNoblesse distinguée. Un ancien gentilhomme d'une maison illustrée se nomme un homme de qualité. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1694
CourtautTerme Injurieux, pour dire un garçon de boutique.LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
Tabellionqui ne se dit à la rigueur que d'un notaire dans une seigneurie, ou justice subalterne, pour recevoir les actes qui se passent sous scel authentique, et non royal, et qu'on ne prétend ne porter point d'hypothèque hors du ressort de la seigneurie. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
InsolenterTraiter avec insolence. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
Bonne fortuneOn appelle en termes de galanterie, bonne fortune, les dernières faveurs d'une jolie dame ; être heureux auprès des femmes. Ce galant est fort bien fait, il est homme à bonne fortunes. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
LibertineQui prend, qui se donne trop de libertés ; qui ne veut pas s'assujétir aux lois, aux règles du bien vivre, telles qu'elles sont prescrites à un chacun suivant l'état où il se trouve. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
Petit-MaîtreC'est un nom qu'on a donné aux jeunes Seigneurs de la Cour. La qualité de petits-maîtres tombe dans le mépris à mesure qu'elle se communique à la Bourgeoisie, et qu'on dit les petits-maîtres des Tuilleries,etc. (St Evremond) [T]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
Fontange C'est un noeud de ruban que les femmes, qui se mettent proprement, portent sur le devant de leur coiffure, et un peu au-dessus du front, et qui lie la coiffure. Ce mot vient de Mademoiselle de Fontange qui la première porta ce noeud, lorsqu'elle commença de paraître à la Cour. [T]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1694
HomInterj. Qui exprime le doute, la défiance. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1694
BailliOfficier Royal d'épée, au nom duquel la Justice se rend dans un certain ressort. Il se dit aussi d'un Officier de robe-longue, dont les apellations ressortissent immédiatement au Parlement ou d'un Juge qui rend la Justice au nom d'un Seigneur, comme les Baillis des Pairies, etc. [FC]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1694
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1694
Partie carréeFamilièrement. Partie carrée, partie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1694
DéfaiteDébit d'une marchandise, facilité de placement. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
Sous-fermierCelui, celle qui prend des biens ou des droits à sous-ferme. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
CassadeBourde qu'on invente, mauvaise excuse, défaite. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
Conditionse dit aussi de la servitude domestique. Ce laquais est sorti, il avoit une bonne condition, il cherche condition. [F] ici, sens figuré.LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1694
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1694
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1694
EndêverAvoir grand dépit de quelque chose. Faire endêver quelqu'un, le faire enrager, le dépiter. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1694
Mettre sur le bon piedFig. Mettre quelqu'un sur un bon pied, lui procurer de grands avantages. En un sens tout différent. Mettre quelqu'un sur le bon pied, l'obliger à faire son devoir. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1694
MordicantFig. et familièrement. Qui aime à mordre, à railler. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1694
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire "pardonnez-moi oui" et qui a cours dans le bas style.LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1694
JarniguéSorte de jurement. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1694
Chaleur du foieFig. Mouvements de colère, emportements. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1694
MénétrierHomme qui joue du violon pour faire danser. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1694
DévisagerDéchirer le visage avec les ongles ou les griffes. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1694
TricotetEspèce de dance gaie. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1694
BarbeauPoisson d'eau douce qui est de la figure des carpes, mais molasse et peu estimé. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 28DANCOURT, Florent Carton dit1694
RigriAncien terme injurieux chez le petit peuple de Paris. Un vilain, un ladre. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 28DANCOURT, Florent Carton dit1694
DéfaiteExcuse, échappatoire, prétexte. Mais enfin si c'était quelque sotte défaite... [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 28DANCOURT, Florent Carton dit1694
BénéficièreFille consacrée à Dieu, qui est pourvue d'une prébende, d'un bénéfice, comme les Chanoinesses. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
DeshabilléToilette, robe de chambre ou autres besognes dont on se sert, quand on est dans son particulier, quand on s'habille, ou quand on se deshabille. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Bonne fortuneLes dernieres faveurs que font les Dames à leurs Amans. Les témoignages seurs de l'amour des Dames. [R]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Noeud d'épéenoeud de rubans dont les hommes en habit de parure garnissaient autrefois la garde de leur épée. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faire pièce à quelqu'unlui faire une malice, en user mal avec lui. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Toucher le grosse cordeFig. parler de ce qu'il y a de principal dans une affaire. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
HonnisseurCelui qui honnit [qui veut dire], couvrir de honte, déshonorer. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
ViderFig. Réglé, terminé. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
RobeLa profession des gens de judicature. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
Comptese dit adverbialement en ces phrases. Recevez cela à bon compte ; pour dire, À la charge de le déduire sur ce que je vous dois. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maraud Terme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés.LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Chercher fortunechercher les occasions qui peuvent procurer ce que l'on désire, biens, honneurs, faveurs de femmes, etc. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
PendartQui a commis des actions qui meritent la corde, la potence. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
BélîtreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Passer condamnationou subir condamnation, pour dire, acquiescer à la demande ou à la sentence de la partie. On dit aussi ordinairement, Passer condamnation, pour dire, avouer qu'on a tort, et demeurer d'accord de ce qu'on dit au contraire. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
CroupierCelui qui est associé avec un autre auquel il laisse tenir son jeu, parce qu'il ne sait pas si bien jouer que lui, ou qui parie pour lui. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
DomestiqueIl se prend substantivement pour les serviteurs de la maison. Il se prend aussi collectivement pour tous les serviteurs d'une maison. [Acad. 1762]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Hominterj. Qui exprime le doute, la défiance. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
AcadémisteEcolier qui apprend ses exercices chez un écuyer, à monter à cheval, à faire des armes, à danser, etc. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
PratiqueLa chalandise que les marchands, les artisans, les ouvriers ont pour leur commerce ou pour leur profession. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
GrisetteJeune fille de petite condition, coquette et galante, ainsi nommée parce qu'autrefois les filles de petite condition portaient de la grisette. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
Qualitésignifie encore, Noblesse distinguée. Se dit aussi Des titres qu'on prend à cause de sa naissance, de sa charge, de sa dignité, de quelque prétention, etc. [Acad. 1762]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
CroquignoleEspèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre.LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
MaugrebleuEspèce de juron. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
DévisagerBlesser quelqu'un au visage, en sorte qu'il en soit défiguré et gâté. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiscrétionCe qu'on gage ou ce qu'on joue sans le déterminer précisément et qu'on laisse à la volonté de celui qui perdra. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
ParbleurSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
Donner les mainsDonner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
GreveLa place de Grève de Paris est sur le bord de la rivière de Seine. C'est une place publique où se font les feux de joie, les éxécutions des Criminels. On dit figurément d'un homme qui fait de méchantes actions qui méritent le dernier supplice, qu'il prend le chemin de la Grève ; pour dire, qu'il mourra en Grève. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
Heures marquéesMoments de la journée, par rapport à la manière dont on les emploie. Toutes ses heures sont marquées, chacune de ses occupations a son temps marqué. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1697
BarguignerMarchander sou à sou quelque chose. Se dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. Il ne faut point barguigner à quitter ses folles amours, et les engagements dans le vice. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1697
SérieuxGravité ; air sage t sévère. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faquin Crocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Au premier jourtrès prochainement. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Articlese dit aussi d'Une des petites parties d'un écrit, composé de divers chefs, tel qu'est un traité, un contrat, un compte. [Acad. 1762]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
AubadeConcert qu'on donne dès le matin à la porte ou sous les fenêtres de quelqu'un pour l'honorer, ou pour se réjouir. [F]LA FOLLE ENCHÈREAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1690
Mélusinefée célèbre dans les romans de chevalerie et dans les traditions du Poitou, descendait selon les légendes; d'un certain Elenas, roi d'Albanie.LES FONDS PERDUSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1686
Urgandefée, en chanterese, poétesse, personnage d'Amadis de Gaule.LES FONDS PERDUSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1686
Choux, souris, palissades, nonpareillescoiffures.LES FONDS PERDUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1686
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LES FONDS PERDUSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1686
ChâteletOn nommait ainsi deux forts, situes, l'un sur la rive droite de la Seine, à l'entrée de la rue Saint-Denis du côté du Pont au Change, l'autre sur la rive gauche, à l'extrémité du Petit-Pont aprèS de l'Hôtel-Dieu. Les deux ont servi de prison; Le premier fut détruit en 1802 pour donné le nom à la Place du Châtelet, et l'autre en 1782. [B]LES FONDS PERDUSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1686
CharivariBruit confus que font des gens du peuple avec des poêles, des bassins et des chaudrons pour faire injure à quelqu'un. [F]LES FONDS PERDUSAc. 3; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1686
Être à potêtre à pot et à rôt dans une maison, être nourri et hébergé dans une maison. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
Finse dit aussi quelquefois adverbialement pour donner plus de force à l'expression. Il s'en est allé tout fin seul. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Parguenneinterj. Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
VétillerieChicanerie, raisonnement captieux. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
MorguéSorte de juron de paysan. Altération de mordié. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
FactotonCelui qui se mêle, qui s'ingère de tout dans une maison. Il est du style familier, et ne se dit guère qu'en dénigrement. [Ac 1762]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
BellementDoucement, avec modération. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Tredameinterj. Jurement des femmes dans l'ancienne comédie ; abréviation de Notre-Dame. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Maltotierle peuple dit MALTOUTIER, est celui qui exige des droits qui ne sont point dûs, ou qui sont imposés sans autorité légitime. Le peuple appelle abusivement maltoutiers, tous ceux qui lèvent les deniers publics, sans distinguer ceux qui sont bien ou mal imposés, ni les éxactions des contributions légitimes pour les nécessités de l'État. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Plein collierDonner à plein collier, tirer vigoureusement ; et, figurément, même sens. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Rusé merleOn dit proverbialement, fin, rusé comme un merle ; ou bien, c'est un fin merle. [FC]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
ManderDonner un ordre à un inferieur de faire quelque chose. Signifie aussi, écrire à quelqu'un, ou lui envoyer un message pour lui faire savoir quelque chose, pour le prier, le charger, de faire quelque affaire. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
CiboulePetit oignon qui a peu de tête, qu'on mange en salade, et dont on fait des sauces. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
EncolureTerme de Manège. Partie du cheval depuis la tête jusqu'aux épaules. On dit qu'un cheval est chargé d'encolure, qu'il l'a fausse, qu'il l'a trop épaisse, pour le mépriser ; et au contraire, qu'il l'a fine, bien tournée et bien relevée, pour le louer. On appelle encolure de jument, celle qui est trop effilée, où il y a peu de chair. On dit aussi, déchargé d'encolure... [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
Jambe sècheCe cheval a les jambes sèches, il les a nerveuses, peu chargées de chair. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
VentPorter le nez au vent, ou, elliptiquement, porter au vent, se dit des animaux et surtout des chevaux, quand ils portent la tête haute. Fig. Il se dit d'un homme qui a l'air fier et dédaigneux.[L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. Malepeste que ce potage est chaud. Malepeste que cet homme est méchant, qu'il est cruel. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
FillotTerme populaire et d'amitié. Fils. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
AloyauPiece de boeuf qu'on coupe le long des vertèbres au haut bout du dos de cet animal. On dit, un aloyau de la première, de la seconde, de la troisième piece. Quand il n'y a de la chair que d'un côté, on l'appelle une charbonnée. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
TerrinéCe qui est contenu dans une terrine. On a donné une grande terrinée de pois aux pauvres. Cette fille a une grande terrinée de linge à savonner. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
BricoleTromperie, mauvais expédient. Tenir à demi sa parole. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1704
EntendueUne personne entendue ; pour dire, intelligente et habile. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1704
HottéPlein une hotte, ou ce qu'on porte à chaque voyage dans une hotte. Il faut tant de hottées de raisin pour emplir cette cuve. il y a tant de hottées de terre en une toise cube. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1704
ReculéAction par laquelle on se retire en arrière. On le dit surtout en cette phraseLE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1704
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
Pièce Fig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
GalinottePetite poule engraissée dans une bassecour. GELINOTTE DE BOIS. Poule sauvage qui ressemble à la perdrix, et qui est fort délicate à manger. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1704
BaringouinLangage corrompu ou inconnu qu'on n'entend pas. Ce mot vient de bara, qui signifie pain en Bas-Breton, et qui vient de bar Hébreu, qui signifie la même chose, et de guin, qui signifie vin aussi en Bas-Breton, et qui apparemment vient de vinum, parce que ces mots de pain et de vin sont les premiers qu'on apprend des langues étrangères. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1704
CujasJurisconsulte français, brillant représentant de l?École historique du droit romain.LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1704
TurlupinerSe moquer de quelqu'un, le tourner en ridicule. On a appellé de ce nom un Comédien fameux de Paris, dont le talent était de faire rire par de méchantes pointes et des équivoques insipides qu'on a appelées Turlupinades. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1704
Scaramouche Personnage bouffon de l'ancienne comédie italienne habillé de noir de la tête aux pieds. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1704
MannePanier d'osier plus long que large, où l'on met le linge, la vaisselle. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1704
Tout coup vailleTout coup vaille, loc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L)LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1704
FoursAnciennement, nom, à Paris, de lieux servant à enfermer les gens sans aveu qui battaient le pavé et qui, une fois enfermés, étaient enrôlés de forceLA GAZETTEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
RecrueLevée de gens de guerre pour augmenter une Compagnie, ou remplacer les soldats qui ont déserté, ou qui sont morts. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
Ecu1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petits sesterces, (25 écus environ). 1 louis d'or = 11 livres. LA GAZETTEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
Gazette de Hollandeou Gazette d'Amsterdam, journal que les réfugiés protestants imprimaient en Hollande contre Louis XIV. Parution de 1694 à 1796. LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1693
ZesteFamilièrement. Se dit d'une chose de peu de valeur. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1693
AcadémisteCelui qui, dans une académie, se forme à certains exercices. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
Partisanest aussi un Financier, un homme qui fait des traités, des partis avec le Roi, qui prend ses revenus à ferme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
OrdinaireLe courrier, qui part à certains jours précis, et le jour où part ce courrier. [FC]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1693
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1693
BasteElle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1693
Malgré quesignifiant quoique et usitée seulement avec le verbe avoir, de cette façonLA GAZETTEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1693
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1693
RépétiteurCelui qui répète des élèves, qui donne des répétitions. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1693
MièvreTerme populaire, qui se dit des enfants éveillés ou emportés, qui font toujours quelque niche ou quelque malice aux autres. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
ConscienceTémoignage ou jugement secret de l'âme, qui donne l'approbation aux actions bonnes et qui fait reproche des mauvaises. Faire conscience de, avoir conscience de, avoir scrupule de, ne pas vouloir. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1693
Rue du Coeur-VolantVoie du VIème arrondissement de Paris, nommée ainsi depuis 1615 et qui se nomme actuellement Rue Grégoire-de-Tours entre la rue de Buci et la rue Lobineau.LA GAZETTEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1693
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1693
BenêtNiais, sot. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1693
HuissierAux Présidiaux, on appelle Huissiers audienciers, ceux qui servent à l'audienceLA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
BaptistaireQui constate le baptême. Registre baptistaire, registre où l'on inscrit les noms de ceux qu'on baptise. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
JeuFig. Voir beau jeu, être témoin de quelque événement considérable, de quelque esclandre, de quelque algarade. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit-collet, un homme qui s'est mis dans la reforme, dans la dévotion, parce que les gens d'Eglise portent par modestie de petits-collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles. Et quelquefois il se dit en mauvaise part des hypocrites qui affectent des manières modestes, et surtout de porter un petit-collet.[F]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galands. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [F]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
Louis1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
TudieuJuron de l'ancienne comédie. Euphémisme pour tue Dieu. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
Tout coup vaillearrrive de qu'il pourra. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
Cerveau mal timbréfêlé, timbré, malade, troublé, c'est-à-dire personne d'un esprit peu sain, dérangé. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
Vivatnom emprunté du Latin, et dont on se sert pour applaudir, pour approuver. [T]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
ParsanbleuPalsambleu, corruption de "Par le sang Dieu", jurement de l'ancienne comédie. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Faire banquerouteCessation de paiment de la part d'un négociant devenu insolvable. Fig. et familièrement. Faire banqueroute à, manquer à. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Désertricemot inventé pour féminin de "déserteur".L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
ParguéJurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
TesitguéAltération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [R]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1692
CintreTerme d'architecture. Figure en arc de cercle.L'IMPROMPTU DE LIVRYAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
DryadeTerme du polythéisme gréco-latin. Divinités qui faisaient leur demeure dans les bois, et qui y présidaient. [L]L'IMPROMPTU DE LIVRYAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
SylvainDieu des forêts, dans le polythéisme romain. [L]L'IMPROMPTU DE LIVRYAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
Suresnescommune à l'ouest de Paris. L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1713
DaOn écrivait autrefois Dea. Interjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1713
TraverserSusciter des obstacles pour empêcher le succès de quelque entreprise. [Acad. 1762]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1713
CommerceSe dit aussi de la correspondance, de l'intelligence qui est entre les particuliers, soit pour des affaires, soit pour des études, ou simplement pour entretenir l'amitié. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1713
GuetGarde qu'on fait pour découvrir quelque chose, ou pour surprendre. Se dit aussi d'une compagnie entière qui fait la patrouille, ou d'un corps de garde qu'on pose sur des passages, soit pour empêcher les surprises des ennemis, soit pour prendre les voleurs, ou ceux qui troublent le repos de la ville. [F]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
VinotierQui tient une vinoterie; boutique de marchand de vin. [SP] L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
ContrelettreActe qui en détruit un autre, où il y a de la simulation, qui contient une déclaration contraire. [F]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
GuinguettePetit cabaret hors de la ville, où l'on va faire des parties de plaisir, des repas. [FC]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Pratiquechalandise, chaland. Chaland se dit plutôt des marchands, et pratique des Ouvriers. [FC]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Maître garçoncelui qui est le premier entre ses compagnons dans une maison, dans une boutique, etc. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Malepesteespèce d'interjection qui exprime la surprise. Voir Molière l'Etroudi, Acte II scène 5.L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1713
RobeLa profession des gens de judicature. La haute robe, se disait autrefois des premiers magistrats. L'ancienne robe, se disait des familles anciennes de la robe. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1713
Vertu de ma vieMots burlesques, qui est une sorte de serment de femmes du petit peuple. [R]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1713
MainFig. De telle personne à telle autre il n'y a que la main, se dit pour exprimer le rapport étroit qui existe entre les personnes dont on parle. Voir aussi l'Opéra de village. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1713
SuissePortier. Boire comme un Suisse, i.e. beaucoup. [FC]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1713
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
Passyvillage hors de Pariau XVIIème siècles, annexé au XVIème arrondissement en 1860.L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
Cheval de carrosseFig. et familièrement. Cheval de carrosse, cheval de bât, gros cheval, ou, simplement, cheval, homme rude, grossier, intraitable. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
EncanaillerMêler, associer avec de la canaille, avec des gens d'un rang bien inférieur. Voir aussi Dancourt, le Retour de officiers. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
SandisEspèce de jurement gascon. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
MaltôtierCelui qui fait la maltôteL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
Acheter chat en pocheConclure une affaire sans examen. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
SilèneDemi-dieu, fils de Pan et d'une nymphe, père nourricier et compagnon de Bacchus. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
Maugrebleu interjection. Espèce de juron. Mau pour mal, gré, et bleu par euphémisme pour DieuL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1713
À bonnes enseignesà bon titre, avec sûreté, en toute garantie. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1713
EnseigneÀ bonnes enseignes, à bon titre, avec sûreté, en toute garantie. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1713
PeindreFig. S'achever de peindre, se conduire de manière à se compromettre, à ruiner ses affaires. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1713
ProvisionTerme de jurisprudence. Jugement par provision, jugement exécutoire provisoirement, nonobstant le recours dirigé contre lui. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1713
Passe-piedDanse à trois temps et d'un mouvement très rapide. Air de cette danse ; il a la mesure du menuet ; mais le mouvement en est plus vif. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
Menuetespèce de danse, dont les pas sont prompts et menus. Il est composé d'un coupé, d'un pas relevé, et d'un balancement. Il commence en battant. Il est de mesure ou mouvement ternaire. [F] L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
RigaudonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes. Le pasL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
Branlese dit figurément du commencement d'une affaire, lorsqu'on la met en train d'aller, qu'on lui donne le premier mouvement. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
CéladonVert pâleL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
CyprisQui signifie proprement une femme de Cypre, mais qui ne se dit que de Vénus, à qui cette île était consacrée. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
VénusFausse Divinité des Païens, les Poètes ont feint qu'elle est la mère des Grâces et des Amours. Son fils est Cupidon. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
MuseChacune des neuf déesses qui présidaient, suivant les anciens, aux arts libéraux (on met une majuscule). Clio, Muse de l'histoire ; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque ; Melpomène, Muse de la tragédie ; Thalie, Muse de la comédie ; Euterpe, Muse de la musique ; Érato, Muse de la poésie amoureuse ; Terpsichore, Muse de la danse ; Polymnie, Muse de la poésie lyrique ; Uranie, Muse de l'astronomie. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
MalepesteEspèce d'interjection qui exprime la surprise. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
MelpomèneMuse de la tragédie.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
La Thorillière (Pierre Le Noir de) Excellent comédien qui avait débuté en 1684, et qui après avoir joué longtemps quelques rôles tragiques, et les Amants comiques, commença en 1693, après le mort de Raisin, à jouer ceux de valets, et les autres comiques que cet acteur remplissait de son vivant, et y excella. Après avoir fait beaucoup d'années l'agrément du théâtre, il mourut en 1731, âgé de soixante-quinze ans, et doyen des comédiens du Roi. [Leiris]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
Champmeslé (le demoiselle)Cette illustre comédienne se nommait Marie DESMARES ; elle était petite-fille d'un président au parlement de Rouen, qui avait déshérité son fils, parce qu'il avait fait un mariage opposé à sa volontéNOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
FiExprime le blâme, le dédain, le mépris. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
ArroiAppareil, train, équipage. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [F]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
NicomèdeNom propre devenu nom commun pour signifier, dans le langage populaire, un homme simple et borné, un niais. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Mordienneou morguenne. Sorte de juron. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
GaillardeNom d'une ancienne danse française. Le pas de danse qu'on nomme pas de gaillarde, est composé d'un assemblé, d'un pas marché et d'un pas tombé. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
BourréeEst aussi une espèce de danse composée de trois pas joints ensemble avec deux mouvements, et commence par une noire en levant. Le premier couplet contient deux fois quatre mesures, et le second deux fois huit. Elle est composée d'un balancement et d'un coupé. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
VivandierMarchand qui suit l'armée, ou la Cour, pour y vendre des vivres, et autres nécessités. Il est défendu sur grosses peines, de faire aucun dommage aux Vivandiers. [F]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Gobargerou Goberger ; Se moquer, ou se réjouir. Il est populaire dans les deux sens. [FC]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tatiguéou Tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
DébaclerSe dit aussi de plusieurs personnes ou Marchands qui déménagent, qui ôtent leurs meubles et leurs marchandises en même temps.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Diafoirus, ThomasPersonnage du Malade imaginaire de Molière.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
FleuretteDiminutif. Petite fleur. Se dit au figuré de certains petits ornements du langage, ou des galanteries, et des termes doucereux dont on se sert ordinairement pour cajoler les femmes. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Jarniou Jarnidieu. Sorte de jurement. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
EscrimerS'exercer, se battre avec des fleurets. Il signifie aussi figurément, Disputer l'un contre l'autre sur quelque matière d'érudition, de science. [Ac 1762]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
NanninDéformation de nenni. Particule dont on se sert pour répondre négativement à une interrogation expresse ou sous-entendue.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Patineurou Patineux en jargon. Celui qui prend et manie les mains et les bras d'une femme. [Ac 1762]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
HonCri de mécontentement. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
FesserFrapper sur les fesses avec des verges ou avec la main. Fig. Faire vite, locution qui vient de ce qu'on traite la chose qu'on fait ainsi comme le petit garçon qu'on fouette. Fesser son vin, boire beaucoup. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
GrossetUn peu gros. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Banqueroutefaillite, fuite, abandonnement de biens que font les banquiers, ou négociants publics à leurs créanciers avec fraude et malice. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Blanqueespèce de loterie ou jeu de hasard où l'on achète un certain nombre de billets, dans lesquels, s'il n'y a quelqu'un noir, ou arqué de quelque meuble qui est à l'étalage, on ne profite. S'il n'y en a point, on perd son argent ; et alors on dit qu'on a trouvé blanque, d'où ce jeu a tiré ce nom. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Gobergerterme bas et populaire qui signifie, se réjouir, se moquer. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Pabouchebabouche, pantoufle, chausson.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Septieren matière de liqueur, c'est la même chose que la chopine, ou la moitié d'une pinte. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
AffronteuxAffronteur, qui trompe qui affronte. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
GausseurCelui qui se gausse ; railler quelqu'un, s'en moquer. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Manantpaysan, habitant dans un village, ou en métairie à la campagne. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
PouillesVilaines injures, et reproches ; Les gueux, les harangères chantent pouillent au honnêtes gens. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
Place des Victoiresplace de Paris entre le 1er et le 2èmme arrondissement conçue par Mansart, elle est inaugurée le 26 mars 1686. On y voyait en son centre une statue en pied de Louis XIV.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Juifcommunément au XVIIème siècle, banquier, usurier.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Rue des Lombardsrue de Paris située entre le 1er et 4ème arrondissement entre le Place Sainte-Opportune et le Boulevard Sébastopol, dans le quartier des Halles. Elle doit son nom à la présence de banquiers et commerçants.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
CrocheteurQui crochette les portes, des serrures. Signifie aussi qui transporte des fardeaux sur es crchets. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1697
Buscbusque, morceau de bois, d'ivoire,d ebaleine,que les femmes mettent dan les corps de jupes pour le tenir droites. On en fait aussi d'acier [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1697
Crieurse dit de ceux qui vendent, ou qui achètent des menues marchandises en criant par les rues. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Nippesterme général qui se dit tant des habits que des meubles, et de tout ce qui sert à l'ajustement et à la parure. Son usage les plus ordinaire est au pluriel. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
PesteSe dit quelquefois par admiration ou par imprécation, ou serment. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
BaigneurAu XVIIème. Celui qui tenait une maison de bain et de plaisir pour les hommes de bon ton. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. Est aussi un terme injurieux qu'on dit aux femmes du commun peuple, pour leur reprocher leur laideur, ou leur vieillesse. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
ImpatroniserS'introduire dans une maison et y dominer. Il est du style familier et il se prend en mauvaise part. [FC]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
DépayserOn dit figurément, dépayser quelqu'un, pour dire, Le tirer d'un lieu où il pourrait avoir quelque avantage. [Acad. 1762]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
Décriersignifie figurément, ôter l'honneur, la gloire de quelqu'un. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
Tympanisersignifie crier hautement et publiquement contre quelqu'un. Voir "La Fausse antipathie" de Nivelle la Chaussée. MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
MièvretéPetite niche ou malice qu'un enfant miévre a accoutumé de faire. [F] Synonyme de mièvrerie. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
ManderEnvoyer dire, faire savoir par lettre ou par message. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
HemMot Latin devenu français, qui sert pour appeler quelqu'un, ou lui faire signe. [F] Hem, hem, se dit quelquefois pour faire comprendre, sans l'exprimer, une pensée, et surtout une pensée défavorable. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
FaitLa part qui revient à quelqu'un. Donner à quelqu'un son fait. On a partagé la succession, chacun a eu son fait. En un autre sens, avoir son fait, recevoir un mauvais compliment. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiscalAnciennement. Procureur fiscal, avocat fiscal, nom d'officiers des justices seigneuriales qui y remplissaient les fonctions de ministère public, et veillaient aux droits du seigneur et aux intérêts communs à toute la seigneurie. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
Zestese dit quelquefois ironique, et absolument, pour montrer qu'on ne fait point de cas d'une chose, qu'elle est de valeur nulle, comme le zest[e] qui est au milieu de la noix. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
HaieExprime la douleur physique. Elle exprime aussi le chagrin. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
Tête à l'éventFig. et familièrement. Avoir la tête à l'évent, être très étourdi. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
DegréEscalier, montée qui sert à monter et descendre du haut en bas d'un bâtiment. [F]MADAME ARTUSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PrôneurFig. Prôneur, prôneuse, celui, celle qui loue avec excès. [L]MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
Tout en plaîtCela semble signifier que tout plaît en cela, c?est-à-dire son air, sa taille, ses yeux, sa bouche, son teint?MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
DruTerme de Fauconnerie, qui se dit des oiseaux qui sont prêts à s'envoler du nid. On le dit figurément de ce qui est déjà cru, qui se porte bien. [T]MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
VenueFig. Il se dit de la manière de pousser des plantes. Fig. Il est d'une belle venue, se dit d'un jeune homme grand et bien fait.MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
MondicantFig. et familièrement. Qui aime à mordre, à railler. [L]MADAME ARTUSAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]MADAME ARTUSAc. 4; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
BaillerFamilièrement. En bailler d'une belle ; la bailler bonne, belle ; c'est-à-dire chercher à en faire accroire. [L]MADAME ARTUSAc. 4; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
BarbonVieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne, et qui les empêche autant qu'il peut. [F]MADAME ARTUSAc. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
Filliolefilleul.MADAME ARTUSAc. 5; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1707
Partie carréePartie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Pénardterme injurieux qu'on dit quelquefois des hommes agés, des vieillards cassés. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maugrébleujuron.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Morguoijuron variante de morgué.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maroufleterme injurieux qu'on donne au gens gros de corps, et grossiers d'esprit. Il est bas. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Jarbebotte de quelque chose que ce soit ou baquet, cuvier. LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
Sandisjuron de gascogne.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Barguignerse dit figurémment en choses spirituelles, des irrésolutions d'esprit, quand un homme a de la peine à se réoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelques engagements. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Cariolepetite voiture à deux roues, et néanmoins supendue sur des moutons, et couverte ordinairement de cuir. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
Nicodèmeun des premiers disciples de Jésus, il aide à la mise au tombeau du Christ.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 32DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour tesmoigner le mespris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
GâtinaisAncien comté couvrant sur une partie des départements du Loiret, de la Seine-Maritime, de l'Essonne et de l'Yonne.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoquelucheCe mot est employé par La Bruyère dans un sens fort singulier, quand il ditLE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galands. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'atachement qui lui fasse peine. [R]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
MontargisVille du Loiret sur le Loing à la jonction des canaux de Briare, d'Orléans et du Loing.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
BarguignerHésiter, avoir de la peine À se déterminer. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
DaInterjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la denegationLE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
À la parfinAugmentatif de celui d'enfin. Enfin finale. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
ObstenirContester. [SP]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
MaugrebleuEspèce de juron. Euphémisme pour DieuLE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoifferFigurément, se coiffer, ou être coiffé d'une persone, d'une opinion, en être entêté, s'en préocuper. [FC]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
Nemoursville de Seine-et-Marne situé à 70km au sud-sud-est de Paris, non loin au sud de Fontainebleau.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1698
Rat de caveFamilièrement et par injure, rats de cave, les commis des aides, et aujourd'hui, des contributions indirectes qui visitent les caves. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1698
MénétrierVieux mot qui signfiait autrefois violon, et tout autre joueur d'instruments, ou maître à danser. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
PalsanguennePalsangué. Jurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
ResteFig. Jouer de son reste, employer ses dernières ressources, hasarder tout. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
ParbleuInterj. Sorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
TâtiguéTétigué. Altération de tête-dieu dans le bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
ParguéJurement patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
DévisagerBlesser quelqu'un au visage, en sorte qu'il en soit défiguré et gâté. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
PièceFig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
TricotBâton gros et court. {L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
Pis faireMettre à faire pis ou à pis faire, défier de faire plus de mal ou de faire plus mal. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1698
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
Coucher en jourFig. Coucher en joue, ne pas perdre de vue une personne ou une chose sur laquelle on a quelque dessein. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
HobereauPetit oiseau de proie qui était surtout employé à la chasse des alouettes. Fig. et par dénigrement, petit gentilhomme campagnard. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
Paumer la gueuleDonner sur la gueule à quelqu'un, lui paumer la gueule, c'est-à-dire lui donner un coup sur la face. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
RaisonneurQui fait des difficultés, des répliques, de mauvais raisonnements. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
BrochettePetit bâton pour donner la becquée aux petits oiseaux. Élever des oiseaux à la brochette. Fig. Élever un enfant à la brochette, l'entourer de beaucoup de soins, l'élever avec trop de délicatesse et de mollesse. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
PétangueuleCe jeu dans certaines Provinces est plus badin que violent, lorsqu'on a les reins souples ; et s'il y a quelque chose à craindre pour les joueurs, c'est quelque mauvais vent, dont il leur est difficile de se garantir. Ailleurs il consiste uniquement à qui fera le plus de bruit, lorsqu'en enflant les joues on s'en frappe l'une avec les cinq doigts en pointe. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
Jouer à Madamese dit des petites filles qui s'amusent ensemble à contrefaire les dames. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
CleumisetteJeu d’enfants dont on ne trouve pas trace dans les documents de référence. Mais il semble que ce mot est employé en patois paysan pour climusette qui est une déformation de cligne-mussette. On dirait actuellement jouer à cache-cache.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
TrigaudeTrompeuse. [R]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
AssoterRendre sot, gouverner quelqu'un avec tel empire, qu'il ne fasse rien de son chef. Cet homme est si fort assoté de sa femme, qu'il ne croira rien de tout ce qu'on luy dira contr'elle. une amour trop violente assote les plus habiles. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
Hominterj. Qui exprime le doute, la défiance. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
PouasSorte d'interjection dont on se sert pour marquer qu'une chose est fort dégoutante. [R]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1698
MargeunneMarguenne déformation pour morguenne. Sorte de juron de paysan. Altération de mordié. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
Matoisrusé, difficile à être trompé ; adroit à tromper les autres. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
Rubriqueest aussi le nom qu'on donne au titre d'un livre du Droit ; on le nomme ainsi à cause que les titres étoient autrefois écrits en lettres rouges. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tout coup vailleTout coup vaille, loc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
Rompre la pailleFig. Rompre la paille, rompre un marché, un accord. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tirer son épingle du jeulors qu'on se degage d'une affaire dont on a mauvaise opinion, qu'on en retire ce qu'on y a mis. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1698
GaillardiseJoyeuseté, divertissement. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1698
SéquelleNom collectif qui se dit d'une suite de personnes, ou de choses, qui vont ordinairement ensemble, ou qui sont attachés au parti, aux sentiments, aux intérêts de quelqu'un. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1698
RecorsAide de sergent, celui qui l'assiste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
À la franquetteFaçon de parler adverbiale et populaire ; pour dire, Franchement, ingénument. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
FolâtrerFaire des actions, ou des entretiens folâtres, plaisants, agréables, peu sérieux ; badiner, faire des petites folies. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1698
MusetteInstrument à vent, et à anche portatif, qui sert à faire une musique champêtre. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1698
BanalTerme de féodalité. Se dit des choses desquelles les gens d'une seigneurie étaient obligés de se servir, en payant une redevance au seigneur du fief. Four banal. Moulins banaux. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1698
TempéVallée de Thessalie entre le mont Ossa et l'Olympe. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
MercureC'était un Dieu fabuleux de l'Antiquité, fils de Jupiter et de Maia ; il présidait au négoce. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
PaixDivinité chez les Anciens. On la représentait quelquefois tenant dans son sein Plutus encore enfant, pour marquer que c'est elle qui produit l'abondance et les richesses ; quelquefois avec un caducée, ou des épis de blé. On la couronnait de laurier ou de roses. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
AstréeTerme de mythologie. Fille de Jupiter et de Thémis, qui régnait dans le siècle d'or, et faisait fleurir la justice parmi les hommes. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
Beaux-Artsla musique, la peinture, la sculpture, l'architecture, l'éloquence et la poésie avant tout, et, subsidiairement, la danse. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
Dieu des MersNeptune.LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
FauneSorte de satyre. [F]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
SylvainDieu fabuleux de l'Antiquité, qui présidait aux forêts, aux champ et au bétail de satyre. [F]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
JunonLa Déesse Junon était fille de Saturne et de Rhée. Elle était Déesse des Royaumes et des Empires, des richesses, des mariages (...). Elle était encore la Déesse de la propreté et des ornements, et c'est pour cela que ses statues avaient les cheveux frisés et disposés très proprement, et avec grand soin. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
PanégyristeOrateur, ou écrivain qui fait un Panégyrique (Discours d'un Orateur fait à la louange d'une personne, ou d'une vertu extraordinaire, ou qu'on veut faire passer pour telle). Les prédicateurs polis et à la mode sont presque tous panégyristes. [F]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
SatireOuvrage moral en prose ou en vers, fait pour reprendre, pour censurer les vices, les passions déréglées, les sottises, les impertinences des hommes, ou pour les tourner en ridicule. [Ac. 1762]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
PartisanCelui qui est attaché au parti de quelqu'un. Il signifie aussi, Celui qui fait un traité avec le Roi, pour des affaires de Finances. [Ac. 1762]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
Malepesteespèce d'interjection qui exprime la surprise. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
PlutusTerme de la religion gréco-romaine. Le dieu qui présidait à la distribution des richesses et que l'on représentait aveugle. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
FaunusPersonnage mythologique chez les Latins représenté tantôt comme un dieu champêtre qui rendait des oracles, tantôt comme un ancien roi d'Italie. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
ComusDieu de la joie, des festins, des danses nocturnes. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
LarisseNom propre d'une grande ville et Archiépiscopale. Larissa. Elle est dans la Thessalie, sur le Pénée, environ à dix lieues de son embouchure dans le golfe de Salonichi. Larisse est fort ancienne ; ç'a été la patrie d'Achille. Cette Larisse était dans la contrée de Thessalie qu'on appelloit Pélasgiotide, à quinze milles de Pharsale. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1718
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1718
QualitéNoblesse distinguée. Un ancien gentilhomme d'une maison illustrée se nomme un homme de qualité. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1718
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient. Fig. Surveillant, espion.LA MÉTEMPSYCOSEAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
CervelleOn dit proverbialement, qu'on a mis quelqu'un en cervelle, qu'on le tient en cervelle, pour dire, qu'on l'a mis en peine, en inquiétude, quand on lui a fait espérer quelque chose dont il attend impatiemment le succès. [F]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
FolletOn appelle, Esprit follet, un démon ou Lutin qui fait peur à des enfants, ou à des gens faibles, par des visions, ou par des actions, dont ils ne savent point la cause. [F]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1718
LutinerTourmenter comme ferait un lutin. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1718
BacchiqueQui appartient à Bacchus. Ode ou Chanson bacchique, c'est une chanson à boire. Troupe bacchique se dit poétiquement d'une troupe de beuveurs qui font débauche. [F]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
DaParticule qui ne se met jamais qu'après une affirmative ou une négative. Ouï-da. Nenni-da. Anciennement il s'écrivait Dea. Il est du style familier. [Ac. 1762]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. Euphémisme de prononciation pour mort Dieu, la mort de Dieu. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1718
Parques Chacune des trois déesses qui filaient, dévidaient et coupaient le fil de la vie des hommes (on met une majuscule) ; elles appartiennent au polythéisme latin, et furent assimilées aux Moirai ou Kêres du polythéisme hellénique. Les Parques sont Clotho qui file, Lachésis qui dévide, et Atropos qui coupe le fil de la vie. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1718
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1718
FilandièreTerme poétique, que nos vieux Poètes donnaient pour épithète aux Parques, qu'ils s'imaginaient présider à la vie, et en filer le coursLA MÉTEMPSYCOSEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1718
CyprisQui signifie proprement une femme de Cypre, mais qui ne se dit que de Vénus, à qui cette île était consacrée. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 5; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1718
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de laschetez. Il ne faut point adjouster foy à tout ce que dit ce maraud. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
FiFi donc, se dit surtout quand on entend exprimer quelque chose qui blesse la délicatesse, et aussi quelque chose d'équivoque et de gaillard. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
FiacréeCe qui remplit un fiacre. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
MordiéQui s'employait dans le même sens que mordieu, et qui en est une altération. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
GrecFig. être grec en quelque chose, y être habile, trop habile.[L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
CampagneLe temps durant lequel l'on peut tenir les troupes en corps d'armée. [FC]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Petit-maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
MateloteManiere d'accommoder le poisson frais pêché avec force sel et poivre, comme le font les matelots. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
ParguéJurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1692
HemMot Latin devenu Français, qui sert pour appeller quelqu'un, ou luy faire signe.LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
RayerFig. Rayez un tel, cela de vos papiers, de vos registres, ne comptez pas sur un tel, sur cela. Voir Molière Misanthrope, I,1,v.8. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
AnguilleProverbes. Il y a quelque anguille sous roche, il se trame quelque intrigue. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
NippesTout ce qui sert à l'ajustement, surtout en linge. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
HonCri de mécontentement. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
NigaudGrand mal b^^ati, sot et impertinent ; qui ne fait, ou ne dit que des bagatelles. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
Tout coup vaillearrive ce qu'il pourra. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
MitronC'est un nom général qu'on donne au maître garçon d'un Boulanger, comme celui de Frater chez les Chirurgiens. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1692
Croquer le marmotOn dit proverbialement, qu'un homme a été longtemps à croquer le marmot ; pour dire, qu'on l'a laissé longtemps à attendre sur les degrés, dans un vestibule. Ce proverbe vient apparemment des compagnons peintres, qui, quand ils attendent quelqu'un, se désennuyent à tracer sur les murailles quelques marmots ou traits grossiers de quelque figure. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
Mangerse dit aussi du bien que l'on consume, qu'on dissipe soit par la bouche, soit par toute autre sorte de maniere et de dépense. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
Partie carréeFamilièrement. Partie carrée, partie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
Pouvoir mais Avec une négation ou une interrogation, n'être pas cause de, n'être pas responsable de. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaugrébleuEspèce de juron. Mau pour mal, gré, et bleu par euphémisme pour DieuLE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1692
BriséesOn dit figurément, Marcher sur les brisées de quelqu'un pour dire, Suivre ses traces, imiter son exemple. On le dit aussi de ceux qui entreprennent le même dessein, qui écrivent sur le même sujet, quoi qu'ils le traitent diversement. [F] Se trouver sur leurs brisées : se trouver aux mêmes endroits.LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1692
MénétrierVieux mot qui sinifiait autrefois violon, et tout autre joueur d'instruments, ou maître à danser. Ce n'est plus qu'aux noces où on les appelles ménétriers. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1692
BouterVieux mot, qui étoit autrefois fort en usage, comme il paraît par ses composés et ses derivés ; mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysansLE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1692
Mettre le feu sous le ventreFig. l?irriter, l'aigrir, l'exciter. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1692
RechigneusePersonne qui rechigne. C'est à dire Faire mauvaise mine, mauvais accueil à quelqu'un ; témoigner par une froide mine sa mauvaise humeur, le dégoût ou répugnance qu'on a pour quelque chose qu'on doit faire. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1692
Naître coifféNé coiffé, né avec la coiffe sur la tête, circonstance fortuite à laquelle la superstition attribua de singulières vertus. Fig. Être très heureux. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1692
CasuelQui dépend des cas, des accidents. Droits casuels, profits fortuits, dans les fiefs, comme le droit d'aubaine, les lods et ventes, etc. Parties casuelles, droits et revenus éventuels ; et le bureau même où l'État faisait percevoir ces droits. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1692
ChâteletÀ Paris, le grand et le petit ChâteletLE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1692
Vau l'eauSuivant le courant de l'eau. Dans le flottage à bûches perdues, les bois s'en vont à vau-l'eau. Fig. Aller à vau-l'eau, ne pas réussir, être ruiné. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 31DANCOURT, Florent Carton dit1692
CabrioleurFaiseur de cabrioles. [T]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 32DANCOURT, Florent Carton dit1692
ViragoPar dénigrement, fille ou femme de grande taille, qui a les manières d'un homme. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 32DANCOURT, Florent Carton dit1692
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 32DANCOURT, Florent Carton dit1692
TuileriesLieu où l'on fait des tuiles. Le Jardin du Louvre s'appelle les Tuileries, parce qu'au même lieu on faisait auparavant de la tuile. [F] LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 32DANCOURT, Florent Carton dit1692
PesteSe dit aussi figurément en morale, des esprits dangereux, ou des choses funestes, et pernicieuses. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 33DANCOURT, Florent Carton dit1692
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 33DANCOURT, Florent Carton dit1692
Tenir la brideLe diriger, le traiter sévèrement. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 33DANCOURT, Florent Carton dit1692
Prendre le morsFig. Prendre le mors aux dents, se livrer tout entier à ses passions ; et aussi s'emporter, se livrer à une colère subite ; et encore, faire succéder une grande activité à l'indolence. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 33DANCOURT, Florent Carton dit1692
TrousserFig. Enlever de ce monde comme on trousse un paquet, causer la mort. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 33DANCOURT, Florent Carton dit1692
DécanaillerTirer hors de la canaille. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 33DANCOURT, Florent Carton dit1692
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu.LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 37DANCOURT, Florent Carton dit1692
Protée Fig. Homme qui joue toutes sortes de personnages. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 37DANCOURT, Florent Carton dit1692
BavoletCoiffure de jeunes paysannes auprés de Paris, qui se fait de linge délié et empesé qui a une longue queue pendante sur les épaules. Les paysannes craignent fort qu'on ne chiffonne leur bavolet. On dit aussi d'une paysanne, que c'est une jolie bavolette. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 38DANCOURT, Florent Carton dit1692
RigaudonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes. Le pasLE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 38DANCOURT, Florent Carton dit1692
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 38DANCOURT, Florent Carton dit1692
GavotteEspece de danse gaie, composée de trois pas, et d'un pas assemblé. Les anciennes Gavottes étaient un recueil et amas de plusieurs branles doubles choisis par les joueurs, dont ils faisaient une suiteLE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 38DANCOURT, Florent Carton dit1692
GigueTerme de danse. Danse ancienne d'un mouvement vif et gai, sur un air à deux temps. [L]LE MOULIN DE JAVELLE.Ac. 1; Sc. 38DANCOURT, Florent Carton dit1692
Palsangoidéformation de Palsangué qui est un jurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
MorguéSorte de juron de paysan. Altération de mordié qui est une alteration de mordieu.L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
BaillerEn termes de pratique, donner, mettre en main. Bailler à ferme, bailler par contrat.L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
BailliCelui qui dans une Province a le soin de la justice, qui est le Juge ordinaire des nobles, qui en est le chef au ban et arriere-ban, et qui conserve les droits et le bien d'autrui contre l'opression de ceux qui l'ataquent. [R]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
TantinetTerme familier. Une très petite quantité. Diminutif de Tant. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
AssoterRendre sot, gouverner quelqu'un avec tel empire, qu'il ne fasse rien de son chef. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
BarguignerHésiter, avoir de la peine à se déterminer. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
FringantQui a quelque chose de vif et comme de dansant. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
Tatiguététigué, tétigoine, Sorte de jurement burlesque et paysan. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
DruBien venant, venant serré, en parlant de l'herbe, des blés, etc. Par extension, se dit des personnes que l'on compare à une herbe drue, bien venant, vif et gaillard. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
DénichéTiré du nid. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
Enfiler des perlesFig. et familièrement. Je ne suis pas ici pour enfiler des perles, c'est-à-dire pour perdre mon temps, ou l'employer à des choses de peu d'importance. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
Pour des prunesPopulairement. Pour peu de chose, locution qui se construit presque toujours avec la négation ou avec une interrogation valant la négative. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
Barlueberlue, Offuccation des yeux qui fait que l'oeil ne peut discerner une chose de l'autre. [N]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
FactotumHomme qui se mêle de tout dans une maison, qui est un serviteur à tout faire. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
Affierest un vieux mot qui ne s'emploie qu'avec le pronom personnel, et qui signifie, Faire fonds sur la fidélité d'une personne, compter sur sa bonne foi. [T]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
RecrueLevée de gens de guerre pour augmenter une Compagnie, ou remplacer les soldats qui ont deserté, ou qui sont morts. [F] Ici, au figuré, ils veulent recruter des filles pour créer leur bureau de musique.L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
Ambicoinmot inconnu dans les ouvrages de référence. On peut supposer une origine tirée d'ambigu.L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
MièvreTerme populaire, qui se dit des enfants éveillés ou emportés, qui font toujours quelque niche ou quelque malice aux autres. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
FantasqueCapricieux, bouru, qui a des manières ou des humeurs extraordinaires. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
Goberger (se)Se moquer. Il signifie aussi se réjouir. [Ac. 1762]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
DaInterjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationL'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
MagisterMaître d'école de Village qui enseigne à lire aux jeunes paysans. Il aide aussi à faire l'office au curé et au vicaire. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
CarilloneurCelui qui fait sonner les cloches avec une cadence agréable, qui fait le carillon. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
MénestrierVieux mot qui signifiait autrefois violon, et toute autre joueur d'instruments, ou maître à danser. Ce n'est plus qu'aux noces de village où on appelle les menestriers. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
ParguéParguenne, parguienne, Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
MainDe marchand à marchand il n'y a que la main, c'est-à-dire qu'il suffit aux marchands de toucher dans la main pour faire un marché sans aucun écrit. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
PrévôtNom que l'on donne à certaines personnes qui sont préposés pour avoir soin de quelque chose, pour avoir direction, autorité sur quelque chose. [L] L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
Nettoyersignifie figurément et ironiquement, Prendre et emporter tout ce qui est dans un lieu, en sorte qu'il n'y reste rien. [Ac. 1762]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
Dépiter qui se dit souvent avec le pronom personnel. Concevoir du depit, de la fâcherie. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1693
Autant vautSans complément, également, semblablement. Valoir autant. Acheté autant. Je vous en rendrai mille fois autant. Autant vaudrait parler à un sourd. Cela vaut cent francs ; j'en veux tout autant. Cela est fini, ou autant vaut. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1693
HemInterjection. Mot Latin devenu Français, qui sert pour appeller quelqu'un, ou lui faire signe. [F]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1693
Homme de qualitéNoblesse distinguée. Un ancien gentilhomme d'une maison illustrée se nomme un homme de qualité. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1693
BrimballerCulbuter. Proprement, ce mot ne se disoit que des cloches qu'on sonne démesurément, et de là au figuré pour tomber de haut en bas en culbutant. [SP]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
AblativoMot populaire qui ne s'emploie que dans ce casL'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
Stanpandantstapandant ou stapendant. Stapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
ÉtatPosition sociale. Il ne faut pas avoir des goûts au-dessus de son état. [L]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
TantiaEst une déformation pour tant il y a : Quoi qu'il en soit. L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1693
MasserMarquer ce qu'on veut jouer en un coup de dés. Il lui a massé une si grosse somme, qu'il lui a fait quitter le dé. [F] ici, sens figuré.L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1693
VivatMot emprunté du Latin, et dont on se sert pour approuver, pour applaudir. [Ac. 1762]L'OPÉRA DE VILLAGEAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1693
OpérateurMédecin empirique, charlatan qui vend ses drogues, et ses remèdes en public et sur le théâtre, qui annonce son logis et sa science par des affiches et des billets qu'il distribue. Il ne se faut pas fier à ces gens qui se disent opérateurs et distillateurs du Roi. [F]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1702
Gautier-GarguilleC'est le nom d'un fameux Baladin, d'où est venue cette façon de parlerL'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1702
Madame Gigogneou la mère Gigogne, nom d'un personnage de théâtre d'enfants ; elle est entourée d'un grand nombre de petits enfants qui sortent de dessous ses jupons. [L]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1702
GillePersonnage du théâtre de la foire, le niais. [L]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1702
CapitanFanfaron outré, qui se vante de plusieurs actions de bravoure incroyables, quoi qu'il soit en effet poltron. [F]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1702
BourleTromperie, attrape. [L]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1702
Carabin(e)Anciennement, carabin de Saint-Côme (Saint-Côme était l'école de chirurgie, à Paris), frater, garçon chirurgien. Aujourd'hui, familièrement et par dénigrement, étudiant en médecine. [L]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1702
SuppôtTerme dogmatique, qui se dit de ce qui sert de base, et de fondement à quelque chose. Se dit quelquefois des personnes soumises et sousordonnées à une autre. [T]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1702
ApothicaireQui exerce cette partie de la Medecine qui consiste en la préparation des remèdes. À Paris, les apothicaires prennent aussi la qualité de marchands épiciers et droguistes.L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1702
DévisagerBlesser quelqu'un au visage, en sorte qu'il en soit défiguré et gâté. [F]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1702
PhénixOiseau fabuleux, qu'on croyait unique en son espèce, et renaître de ses cendres. Figurément, qui est supérieur à tous ceux de son genre. [F]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1702
ParangonVieux mot qui signifiait autrefois une chose excellente et hors de comparaison. [F]L'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1702
Hippocratele père de la Médecine, né en 460 avant JC dans l'île de Cos. Il ets l'auteur de la théorie des quatres humeursL'OPÉRATEUR BARRYAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1702
FiExprime le blâme, le dédain, le mépris. [L] LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1691
Conditionervice de domestique. Être, entrer en condition. Chercher condition. Hors de condition. [L]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1691
Mort bleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. Morbleu, morbieu, euphémisme de prononciation pour mort Dieu, la mort de Dieu. [L]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1691
CongéPermission, autorisation. Se marier sans le congé de ses parents. [L]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1691
St Stinterj. dont on se sert pour appeler quelqu'un. [L]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1691
Mort de ma vieMort de ma vie, autre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1691
Apprentifcelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1691
PlumetParticulièrement. Bouquet de plumes que les militaires portent à leur chapeau, à leur casque, etc. [L]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1691
JustaucorpsEspèce d'habillement qui va jusqu'aux genoux, qui serre le corps, montre la taille, et qui a des poches tantôt plus hautes et tantôt plus basses, selon que la mode change. Il ne se portait autrefois que par les gens de guerre. [T]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1691
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. On dit aussi cadédiou. EtymologieLA PARISIENNEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1691
ParbleuSorte de jurement. Altération de "Par Dieu". [L]LA PARISIENNEAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1691
MièvreQui a de la vivacité mêlée de quelque malice, surtout en parlant des enfants. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1717
DécanaillerTirer hors de la canaille. [L] LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1717
CanailleTerme injurieux, dont les maîtres se servent assez souvent contre les domestiques, quand ils ne sont pas contents d'eux. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1717
TatiguéAltération de tête-dieu dans le bouche des paysans dans anciennes comédies. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
TrantranLa manière ordinaire de conduire certaines affaires ; la routine qu'on y suit. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
AnspeçadeAide de caporal. [R]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
MorgoiJuron. Le même que morguienne. [O]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
ParfinÀ la parfin, loc. adverb. tombée en désuétude et signifiantLE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
VergogneVieux mot qui signifie honte, et qui ne s'emploie plus [au XVIIème] que dans le burlesque. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
PrévôtNom qu'on donnait autrefois à certains magistrats ou officiers chargés d'une juridiction, ou préposés à une haute surveillance. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
ArquebuseAncienne arme à feu, qu'on faisait partir à l'aide d'une mèche ou d'un rouet se bandant avec une clef. Au temps de Louis XIV, l'arquebuse lançait une once sept huitièmes de plomb avec autant de poudre. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
Parguéinterj. Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
Paragouanedéformation de PARAGUANTE, s. f. Terme vieilli. Présent fait pour quelque service. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1717
MaugrebleuEspèce de juron. mauvais gré de Dieu. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1717
ArcherotVieux mot qui signifioit, Petit Archer. Les Poëtes donnoient autrefois cette épithete à Cupidon. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1717
Malepesteespèce d'interjection qui exprime la surprise. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1717
EscopetterieDécharge de plusieurs escopettes. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1717
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1717
Requinquerqui ne se dit qu'avec le pronom personnel des vieilles qui se parent avec affectation, et d'une manière qui ne convient point à leur âge. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1717
DruOn le dit figurément de ce qui est déjà crû, qui se porte bien. En vieux François il signifiait gaillard. [T]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1717
BlancEspace blanc dans une cible, but. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1717
Queu si queu mila chose est semblable ou égale. [O]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1717
NenniNon. Il est bas, et n'a guère d'usage que dans la conversation, ou dans le style badin et comique. [T]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1717
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1717
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1717
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1717
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1717
BouquerBaiser par force ce qu'on présente. se dit aussi figurément des choses qu'on est contraint de faire par la violence. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1717
AigrefinHomme rusé et qui vit d'industrie. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1717
BasteElle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1717
Sandisinterj. Espèce de jurement gascon.LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1717
Établissementsignifie aussi, Fortune. LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1717
PlaiderIntenter un procès, être en procès. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1717
OutrecuiderMontrer à quelqu'un du mépris par l'idée de sa propre supériorité (terme vieilli). [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1717
ProcessifQui aime les procès, qui ne fait à tous ses voisins légèrement. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1717
BélîtreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [T]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1717
Goberger (se)Se moquer. Il se gobergeait de ces gens-là. Il est populaire. Il signifie aussi, Se réjouir. [Acad. 1762]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1717
Tatiguennetétigué. Interjection. altération de Tête Dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1717
Ventreancienne sorte de jurement. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1717
TêteAh, tête ! sorte de jurement. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1717
BecPasser la plume par le bec à quelqu'un, le frustrer de ses espérances. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1717
Diable est aux vachesle diable est bien aux vaches, il y a du vacarme, du désordre, de la brouillerie. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1717
SabatC'est une assemblée nocturne de sorciers où l'on conte que préside le Diable, et où il se fait adorer. [R]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1717
JarniguéJarnidieu. Sorte de jurement. Corrupation de je renie Dieu. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1717
PalsanguéJurement de paysans dans l'ancienne comédie. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1717
Hobereau Petit oiseau de proie qui était surtout employé à la chasse des alouettes. Fig. et par dénigrement, petit gentilhomme campagnard. [L]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1717
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [F]LE PRIX DE L?ARQUEBUSE.Ac. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1717
Fiinterj. Exprime le blâme, le dédain, le mépris. [L]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
RobeSorte de vêtement long, différent, suivant les personnes qui le portent. Robe d'enfant, robe de Magistrat, de Palais, de Docteur, d'Avocat. [FC]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
PrésidialAncien terme de jurisprudence. Tribunal qui, en certains cas et pour certaines sommes, jugeait en dernier ressort ; hors ces cas, il y avait appel au parlement. Présidiaux, les juges d'un présidial. [L]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
DécrasserOn dit au figuré (style familier), d'un homme mal élevé, qu'il faut que le comerce du monde, des honêtes gens, le décrasse, le polisse. On dit, dans le même style, d'un homme de basse extraction, qui a acheté une charge, ou un ofice qui anoblit, qu'il l'a achetée pour se décrasser, pour se doner quelque relief. [FC]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
EngeancerTerme familier. Embarrasser de quelqu'un comme d'une mauvaise engeance. [L]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
RobinHomme de robe. C'est un robin, ce sont des robins. Il ne se dit que par mépris. [FC]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
SI faitlocut. qui s'emploie pour affirmer le contraire de ce qui a été dit. [L]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
MagotAu propre, gros singe. Au fig. style famil. Homme fort laid. [FC]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
RapporteurJuge ou Conseiller qui est chargé du rapport d'un procés. L'âme d'un procès est le Rapporteur. [F]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
Partie carréeFamilièrement. Partie carrée, partie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1692
BriséesOn dit figurément, Marcher sur les brisées de quelqu'un pour dire, Suivre ses traces, imiter son exemple. On le dit aussi de ceux qui entreprennent le même dessein, qui écrivent sur le même sujet, quoi qu'ils le traitent diversement. [F]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1692
HemMot Latin devenu Français, qui sert pour appeller quelqu'un, ou lui faire signe. [F]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaugrebleuEspèce de juron. [L]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
ReconterConter une seconde fois. [FC]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
PenardTerme injurieux qu'on dit quelquefois aux hommes agés. [F]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
Branlese dit figurément du commencement d'une affaire, lorsqu'on la met en train d'aller, qu'on lui donne le premier mouvement. [T]RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
JuroterJuroter est un mot fabriqué d?après jurer qui signifierait jurer doucement et délicatement comme on dit suçoter d?après sucer.RENAUD ET ARMIDEAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1692
MorguéSorte de juron de paysan. [F]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Benêtidiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [F]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Rat de caveFamilièrement et par injure, rats de cave, les commis des aides, et aujourd'hui, des contributions indirectes qui visitent les caves. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
RegratsVente, en détail et de seconde main, de menues denrées, particulièrement du sel, des grains, du charbon. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Sous-fermierCelui, celle qui prend des biens ou des droits à sous-ferme. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Glorieuxest aussi celui qui a acquis de la gloire par son merite, par son savoir, par sa vertu, ou de ce qui donne de la gloire. [F]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Si fait Sorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tétiguéinterj. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1697
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1697
Vivatmot emprunté du Latin, et dont on se sert pour applaudir, pour approuver, Tout le monde cria vivat. Il est du style familier. [T]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Petit-colletUn homme à petit collet, ou, simplement, un petit collet, un homme d'église, ainsi dit à cause de ce collet que les ecclésiastiques portaient plus petit. En mauvaise part, celui qui affectait de porter un petit collet et de se donner des manières dévotes. Le petit collet, la profession ecclésiastique. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Présidial Compagnie de Juges établie dans les villes considerables pour y juger les appellations des Juges subalternes et des villages dans des matieres mediocrement importantes. [F]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Conseiller se dit plus regulierement des Officiers Royaux de Judicature. [F]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
AmadisManche de robe qui s'applique exactement sur le bras et se boutonne sur le poignet. Amadis, nom du héros d'un roman célèbre du moyen âge et qui vient de amare, aimer. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
RobinHomme de robe. C'est un robin, ce sont des robins. Il ne se dit que par mépris. [FC]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
BalleFig. et populairement. Enfant de la balle, enfant d'un maître de jeu de paume, et, par extension, toute personne élevée dans la profession de sa famille. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
BasteElle marque le dédain ; il n'importe. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
DuireDresser, accoutumer à quelque chose. [T]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
PartisanAnciennement. Celui qui faisait des partis ou sociétés pour la levée de certains impôts. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
CrieurCelui qui fait la proclamation des ordonnances, l'annonce des enchères, etc. Un crieur public. Les crieurs de la bourse. Un crieur de bulletins. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
EncanaillerMêler, associer avec de la canaille, avec des gens d'un rang bien inférieur. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
MerveillesMerveilleusement. [SP]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
River son clouRiver un clou, rabattre avec le marteau la pointe qui dépasse l'épaisseur d'une planche ; et fig. River à quelqu'un son clou, lui répliquer vertement. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Jeter on plombFig. Jeter son plomb sur quelqu'un ou quelque chose, former un dessein qui a pour objet cette personne ou cette chose. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
RengendrerEngendrer de nouveau. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Naître coifféOn dit qu'un enfant est né coiffé, quand il vient au monde avec une espèce de membrane, qu'on apèle coiffe, que le peuple regarde comme un présage de bonheur. De-là, l'expression proverbiale, qui dit, d'un homme heureux, qu'il est né coiffé. [FC]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
conditionDomesticité, place de domestique. Bonne ou mauvaise condition. [FC]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
ParguéJurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
Passer condamnationCondamnation, se dit aussi des choses qu'on blâme, qu'on n'approuve point. Au Palais on dit, Passer condamnation, subir condamnation ; pour dire, Acquiescer à la demande ou à la sentence de la partie. On dit aussi ordinairement, Passer condamnation ; pour dire, Avouer qu'on a tort, et demeurer d'accord de ce qu'on a dit au contraire. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
Grenier à selLieu où l'on débitait le sel sous la surveillance de l'autorité. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
Fiparticule qui sert à faire une explcamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose.LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
TirerTerme familier. Aller, s'acheminer. [L]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
SalamalecTerme de plaisanterie. Au sens propre, qui n'est plus usité, salut. Etym. Salutation arabe, de salam (2nd a long), salut, et aleik, sur toiLE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Pompée [-106 - -48]général et homme politique romain, marié, entre autres, à Julia fille de Jules César. synonyme d'homme victorieux et brave. LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
TraitantC'est un nom qu'on donne maintenant aux Gens d'affaires qui prennent les Fermes du Roi, et se chargent du recouvrement des deniers et impositionsLE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
HirondelleOiseau de passage qui paraît au printemps. Dans ce passageLE RETOUR DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tiercese dit aussi au Piquet et à d'autres jeux de cartes, d'une suite de trois cartes de même couleur. Une tierce major, c'est un as, un roi et une dame. Tierce de roi, tierce de valet, tierce basse. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
HoSert à appeler, à avertir. Exprime aussi l'étonnement, l'indignation. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
Grisonse dit aussi par raillerie des laquais de gens de qualité qui ne portent point de couleurs, et qui leur servent d'espions ou de messagers secrets. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
FondsOn dit aussi, Faire fonds sur quelque chose ; pour dire, en être assuré. [T]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. Fig. À tout hasard. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1712
PatenteOu, au pluriel, patentes, lettres, commission, diplôme, accordés par le souverain, par des corps, par des universités, etc. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1712
EntresoleÉtage ménagé entre deux planchers un peu élevés, qui sont partagés par un autre plancher. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1712
Biscayenoriginaire d'une région d'Espagne, et plus précisément du paix Basque. La ville principale est Bilbao. SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1712
Yangoishabitant de Yanguas, qui est dans la province de Ségovie en Espagne au sud du pays Basque. Espéce de fusil qui porte beaucoup plus loin que les fusils ordinaires.SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1712
BernerFaire sauter quelqu'un en l'air dans une couverture. Sancho Pança valet de Don Quichotte fut violemment berné dans la taverne. se dit aussi figurément pour ballotter, railler quelqu'un, le faire servir de jouet à une compagnie. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1712
DaisOuvrage dans la forme des anciens ciels de lit et qui sert de couronnement à un autel, à un trône, etc. Poétiquement, sous le dais, sur le trône, au sein des grandeurs. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
ChaumeLa paille qui couvre les maisons de village. Fig. Toit de la maison du paysan, du pauvre, et, par extension, cette maison même. Être né, vivre sous le chaume, c'est-à-dire dans l'humble condition des paysans. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
VilainIl signifiait autrefois paysan, roturier, homme de néant. [FC]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur.[F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
VeillaqueOn appelle ainsi un homme de mauvaise foi, sans probité et sans honneur. [T]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
Gaineétui d'un couteau. Il se disait autrefois des épées, au lieu qu'on dit maintenant fourreau, dont viennent les composés dégainer, rengainer ; et on appelait aussi traîne-gaines, ceux qu'on nomme encore, traîneurs d'épée, fainéants, batteurs de pavé. On dit en proverbe, Qui frappera du couteau, mourra de la gaine, pour exprimer cette pensée de l'Evangile, Omnis enim qui acceperit gladium, gladio peribit.SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
RustaudQui tient du paysan, de la campagne. Fig. C'est un rustaud, c'est un homme chez qui la brusquerie se joint à l'impolitesse, à la grossièreté. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
MalefaimFaim pressante. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
BrancherPendre un soldat, ou un vagabond à la branche du premier arbre. Cela n'a d'usage qu'à la guerre, et chez les prévôts. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
CroixLe côté d'une pièce de monnaie opposé à la face et marqué autrefois d'une croix. Croix ou pile. [L] Signifie ici, je n'ai pas d'argent.SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1712
HaieExprime la douleur physique. Un enfant à qui on tire les cheveux dit haie ! haie ! Elle exprime aussi le chagrin. Voir Molière Sganarelle. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1712
CalifourchonAller, ou se mettre, ou être à califourchon ; jambe deçà, jambe delà, comme quand on est à cheval. SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1712
DadaMot burlesque ou enfantin. Un petit dada, un petit cheval. [FC]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1712
HaquenéeCheval ou jument docile, et marchant ordinairement à l'amble. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1712
PanneauFilet pour prendre des lièvres, des cerfs et autres bêtes. Fig. et familièrement. Piège. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1712
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 3; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1712
NubileQui a atteint l'âge de se marier, en parlant des filles.[FC]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1712
Parbleuinterj. Sorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1712
Dîner par coeurDîner par coeur, se passer involontairement de dîner. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1712
RéplétionAbondance d'humeurs, et surtout de sang. La saignée, la diète, sont de grands remèdes, quand on est incommodé de réplétion. La réplétion est encore plus dangereuse que l'inanition. Se dit aussi de la charge de l'estomac, quand on a trop bu et trop mangé. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
AbsitAbsit : mot latin signifiant qu?il aille au loin. On peut traduire par Qu?on l?enlève.SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
PeccantTerme de Médecine. C'est une épithète qu'on donne aux humeurs, quand elles ont de la malignité, ou de l'abondance. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
OubliePâtisserie mince et de forme ronde ; l'oublie est ordinairement roulée en cylindre creux, et on lui donne le nom de plaisir quand elle a la forme d'un cornet. [L]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
RiverFaire une seconde tête à un clou, à une vis, à un boulon, pour les retenir dans le lieu où ils ont passé. [F] Ici, on a épointé son épée pour la rendre moins dangereuse.SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1712
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1712
Feu grégoisEst un feu d'artifice qui brûle jusques dans la mer, et qui augmente sa violence dans l'eau. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1712
PresseFoule de peuple qui veut entrer en un lieu qui ne le peut pas contenir commodément. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1712
Maugrebleuinterjection. Espèce de juron. Par euphémismeSANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1712
Incaguerdéfier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1712
ParangonVieux mot qui signifiait autrefois une chose excellente et hors de comparaison. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1712
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1712
Alcideautre nom d'Hercule.SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1712
AverneLac de la Campanie, à 16km ouest de Naples, au fond su Golfe de Vaia. Il a la forme d'un puits profond. Il s'en exhalait des vapeurs méphitiques, ce qui le fit regarder chez les Anciens comme l'Entrée des Enfers. [B]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1712
ChaudeauBouillon qu'on porte aux mariés le lendemain de leurs noces. [F]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1712
PoêlonnéeAutant qu'un poêlon peut tenir. Une poêlonnée de bouillie. [Ac. 1762]SANCHO PANÇA, GOUVERNEURAc. 5; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1712
Bonne fortunefaveurs d'une femme. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
BélîtreHomme de rien, homme sans valeur. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
DondonFemme ou fille qui a de l'embonpoint et de la fraîcheur.[FC]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
CamusQui a le nez court et plat. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
AlaigreAgile, dispos à sauter, à danser, à courir. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1707
Qui-viveTerme de guerre. Cri d'une sentinelle, d'une patrouille, etc. qui entend du bruit, qui aperçoit une personne ou une troupe. La sentinelle a crié qui-vive. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
PériodeLe plus haut point où une chose, une personne puisse arriver. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1707
PiedSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1707
Daparticule qui se joint à l'adverbe oui, à l'adverbe non, et à l'expression négative nenni, et donne plus de force à l'affirmation ou à la négation. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
RégaleTerme de musique. Un des jeux de l'orgue, dont les tuyaux ont des anches, qui est dit aussi voix humaine, et qui est à l'unisson de la trompette. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
BasteInterj. Elle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque [aussi] le dédain ; il n'importe. [L] LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
Pie de gruefig. et familièrement. Faire le pied de grue, attendre longtemps sur ses pieds. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
StTerme indeclinable, dont on se sert pour commander le silence. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1707
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1707
PendableQui mérite d'être pendu. Qui entraîne la peine du gibet. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1707
Diable à quatrefaire beaucoup de bruit, causer beaucoup de désordre (locution qui provient d'une représentation scénique du moyen âge qu'on appelait la grande diablerie à quatre personnages ; celle où il n'y en avait que deux se disait la petite diablerie) [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 4; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1707
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
GuenonOn appelle aussi guenon, une femme vieille, ou laide, quand on lui veut dire quelque injure. Il est bas. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
PouponneMot bas et comique dont on se sert pour caresser les femmes qu'on aime, et qui veut dire, Mignone, jolie, aimable. [T]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1707
AccortQui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1707
Sept sagesLes sept Sages de la Grèce sont, Thalès, Solon, Bias, Chilon, Pittacus, Périandre et Cléobule. [Ac 1762]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1707
HaieExprime la douleur physique. Elle exprime aussi le chagrin. [L]LA TRAHISON PUNIEAc. 5; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1707
TatiguéTétigué, Tétigoine, ou Tatigoine. Sorte de jurement burlesque et paysan. Tatigoine n'est que dans la bouche des polissons. Tatigué est fort en usage chez les gens de village. [T]LE TUTEURAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1694
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1694
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
Si FaitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LE TUTEURAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
TantinetTerme familier. Une très petite quantité. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
ManderDonner un ordre à un inferieur de faire quelque chose. Signifie aussi, écrire à quelqu'un, ou lui envoyer un message pour lui faire savoir quelque chose, pour le prier, le charger, de faire quelque affaire. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
Parguéou Parguenne, Parguienne, interj. Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
BaillerDonner, mettre en main. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1694
Être de robeLa profession des gens de judicature. La noblesse de robe. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1694
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1694
Astheureadverb. du temps présent, penacut. Composé de deux entiers, savoir de A préposition, et heure nom substantif, et d'un corrompu, qui est St, dont l'entier est cette, pronom démonstratif, qui coarcte l'adverbe au temps présent, Si que le mot entier est A cette heure, et par syncope des letres CE, Astheure, Laquelle syncope est apherèse. [N]LE TUTEURAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
Tout coup vailleloc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1694
Voir beau jeuFig. être témoin de quelque événement considérable, de quelque esclandre, de quelque algarade. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1694
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout.LE TUTEURAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1694
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1694
BasteElle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1694
VoirementVraiment. [SP]LE TUTEURAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1694
Hemse dit quelquefois pour faire comprendre, sans l'exprimer, une pensée, et surtout une pensée défavorable. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1694
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1694
Partie carréePartie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1694
BaieTromperie, mystification. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1694
MasquePersonne déguisée qui s'est couvert le visage pour n'être point connue. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1694
FagotéFig. Fait de pièces diverses et grossièrement comme un fagot. Familièrement. Vêtu, arrangé comme un fagot. [L] LE TUTEURAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1694
EpoussetéNettoyé avec l'époussette. Fig. Battu. [L]LE TUTEURAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1694
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]LE TUTEURAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1694
MagisterMaître d'école de village qui enseigne à lire aux jeunes paysans. Il aide aussi à faire l'Office au Curé et au Vicaire. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Collecteurcelui qui est nommé par les habitants d'une paroisse pour asseoir et lever la taille. Les habitants sont contraints solidairement, faute d'avoir nommé des assesseurs et collecteurs. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Palsanguenneinterj. Jurement de paysan. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Moucher du piedIl ne se mouche pas du pied, c'est un homme habile, intelligent, résolu. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Goberger (se)Se moquer, ou se réjouir. Il est populaire dans les deux sens. [FC]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maugréce mot s'est dit autrefois au lieu de malgré qu'on dit ordinairement, et vient de male gratus. Nicod. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Procureur fiscalofficier qui exerçait le ministère public auprès des justices seigneuriales. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Parguennepar corruption de Pardienne. Serment burlesque. [T]LES VACANCESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Nippesse dit, tant des habits que des meubles ; et s'emploie ordinairement au pluriel. [FC]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
Bonnes maisonsFaire une bonne maison, amasser beaucoup de bien, se mettre en état de bien établir sa famille. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
Cour souveraineCour, se dit aussi du pouvoir de juger. Dans les Arrêts de renvoi du Conseil, le Roi dit qu'il attribue aux Juges par lui délégués toute Cour et Juridiction ; pour connaître d'une telle affaire. [T]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
BailTerme de Palais. Convention qu'on fait pour donner à ferme, à loyer, à rente, un héritage, un droit. Bail judiciaire, celui qui se fait des biens saisis par des enchères en Justice ; et après les proclamations requises. [T]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
ChâteletÀ Paris, le grand et le petit ChâteletLES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
RobeRobe se prend pour la profession des gens de Judicature. " Les gens de robe. La Noblesse de robe ; quiter l'épée pour la robe. [FC]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
TerreDomaine, fonds rural. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
GreffierOfficier qui tient un Greffe, qui garde les dépôts des actes de Justice, qui en delivre les expéditions. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
Né coifféOn dit proverbialement, qu'un homme est né coeffé, quand toutes choses luy succedent heureusement. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
CharretéeCe que peut contenir, ou ce que peut porter ne charette. [F] Au sens figuré, signfie beaucoup ou trop.LES VACANCESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
SoudardTerme familier. Homme qui a longtemps servi à la guerre et qui en a les habitudes ; il se prend en mauvaise part, soit par moquerie, soit pour exprimer la grossièreté ou la barbarie. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Enrôleren terme de guerre, prendre parti, s'enrôle. [L] Sens figuré, embaucher.LES VACANCESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toûjours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
SubstitutCelui qui exerce une charge pour un autre en son absence, ou autre légitime empêchement. Est aussi un Officier en titre qui soulage les Procureurs Généraux des Cours Souveraines en l'administration de leurs charges pour conserver l'interest du Roy et du public, des mineurs et des Communautés. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
CroquignolesEspèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lachant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
HonnirCouvrir de honte, déshonorer. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
AuditeurOfficier de judicature qui assiste aux audiences, mais qui n'a pas voix délibérative. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
CalotinTerme populaire et de dénigrement. Celui qui porte la calotte, ecclésiastique.LES VACANCESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
Clignacourtquartier du nord de Paris dans le XVIIème arrondissement et qui était, au XVIIème, un village hors les murs.LES VACANCESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
TrousserUn lieu bien troussé, un lieu en bon ordre, agréable. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
ArpentAncienne mesure agraire qui contenait cent perches carréesLES VACANCESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
CornetteOfficier de Cavalerie qui porte l'étendart de la Compagnie, et qui la commande en l'absence du Capitaine et du Lieutenant.LES VACANCESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
Femme de qualitéSignifie encore, Noblesse distinguée. C'est un homme, c'est une femme de qualité de grande qualité. [Ac. 1762]LES VACANCESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
Palsambleuinterj. Jurement de l'ancienne comédie. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
Ventrebleuinterj. Espèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tirer ses haussesdétaler, s'en aller au plus vite. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
Enfant de familleEnfant chéri, enfant qui était avantagé aux dépens des autres. Enfant de famille, enfant de bonne maison. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
Bouche que veux-tuFamilièrement. Traiter quelqu'un à bouche que veux-tu, lui faire faire excellente chère ; et fig. être à bouche que veux-tu, avoir tout en abondance. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
Fesse-mathieu Terme familier. Usurier sordide ; homme qui prête sur gage. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
MonopoleurCelui qui est seul à faire le commerce de quelque chose, particulièrement de ce qui est nécessaire à la vie. Le peuple a rendu encore ce nom plus odieux ; car il l'étend à ceux qui sont éxacteurs des impôts et des maltôtes. [T]LES VACANCESAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tétigué(tatigué) Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorigénerBien instruit, celui ou celle qu'on a bien élevé en lui formant les moeurs. [R]LES VACANCESAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
Ustensile Ancien terme d'administration militaire. Droit pour les troupes de passage de prendre chez l'habitant le lit, le pot et place au feu et à la chandelle. L'ustensile était quelquefois fourni en argent.LES VACANCESAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
MoutardeFig. S'amuser à la moutarde, s'occuper à des bagatelles, perdre son temps, attendu que la moutarde n'est dans un repas qu'un accessoire, un assaisonnement. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. C'est la même chose que charogne, quand on luy donne une prononciation Picarde. Ce mot vient de caro, comme qui diroit, chair pourrie. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
Bride en mainFig. et familièrement. Aller bride en main, c'est-à-dire agir, procéder avec circonspection. [L]LES VACANCESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maroufle Terme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galands. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LES VACANCESAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1697
TocsinSon de cloche qu'on tinte et qu'on sonne à coups préssés , pour appeler le peuple en cas d'incendie, ou d'une subite alarme. [F]LES VACANCESAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1697
VoirementQui marque quelque reflexion. Mais voirement, pour dire, Mais à propos, Mais quand j'y pense. Ce mot est bas. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1694
CoqFamilièrement, personnage le plus riche ou le plus important d'un lieu. Il est le coq de son village. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1694
BaillerDonner, mettre en main. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1694
Tailleétait autrefois un droit seigneurial, et l'on voit dans les coutumes, que plusieurs héritages tenus roturièrement devaient tailles. La plupart des Seigneurs avaient droit de tailles aux quatre cas, ce qu'on appellait aussi droit de loyaux aides. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1694
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
ParguéParguenne, parguienne, Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
GoutteGoutte se joint à la négation pour lui donner plus d'énergie, comme pas, point, et anciennement mie (ces mots exprimant une petite quantité en général et voulant dire qu'il n'y a goutte, pas, point, miette de la chose dont il s'agit) [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
Stanpendantou Stapendant. Stapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
ÇamonOui vraiment, oui ma foi. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
PinteVaisseau qui sert à mesurer les liqueurs, et quelquefois des choses sèches. Une pinte de vin, d'eau, d'huile. La pinte contient deux chopines, ou la moitié d'une quarte. La pinte de Paris est environ la sixiéme partie du congé Romain, et contient le poids de deux livres d'eau commune. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
BricoleDe bricole ou par bricole, loc. adv. Indirectement, d'une manière imprévue. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
CruTerroir considéré comme ce qui fait croître les végétaux et leurs produits. Vin du cru, vin fait sur le lieu même où il est bu. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
Boutermettre. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
À mêmeLoc. adverb. À la chose même. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
DuireDresser, accoûtumer à quelque chose. Il ne se dit plus guère en ce sens qu'au participe. Signifie aussi, être propre à quelqu'un, l'accommoder. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
RegardureVieux mot. Action de regarder. Regard, aspect. [T]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
GentilPar extension, joli, mignon, qui plaît, en parlant des personnes (l'idée de bonne race, qui est le sens propre de gentil, ayant amené celle d'agrément, d'élégance) [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
CureTraitement, pansement de quelque maladie ou blessûre. [FC]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1694
Chagrainedéformarion pour chagrinée. Qui ressemble à du chagrin, qui est inégal et raboteux comme du chagrin. [T]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1694
ChêmerTerme populaire, qui se dit particulièrement des enfans qui ont du chagrin, du dégoût, ou quelque mal inconnu qui les fait crier, et les empêche de prendre nourriture et de profiter. [T]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1694
BancellePetit banc long et étroit comme celui qu'on met aux tables des petits cabarets.[F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1694
Déssalé(e)Fig. et familièrement. Un homme dessalé, un homme fin, rusé. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1694
GobargerGoberger ; Se moquer, ou se réjouir. Il est populaire dans les deux sens. [FC]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
S'en courirpour courir. A été usité dans le XVIIe siècle. Des grammairiens ont condamné cette locution comme fautive c'est à tort ; elle est aussi correcte que s'en aller ou s'enfuir. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
Loup-cervierAnimal sauvage qui tient du chat et du léopard, qui a de la vitesse, et qui est ennemi du cerf. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1694
Faire pièce à quelqu'unlui faire une malice, en user mal avec lui. [L]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1694
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LES VENDANGESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1694
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
Sur ce pied làSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions... [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
FutaillesVaisseau où l'on mat le vin ; et se dit particulièrement de celle qui a déjà servi. La peuple appelle, par raillerie, un veille femme, une vielle futaille. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
TantinetTerme familier. Une très petite quantité. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
BasteInterj ; elle marque le dédain ; il n'importe.. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
Il n'est chère que de vilainc'est-à-dire lorsqu'un avare se résout à donner un repas, il y met plus de profusion qu'un autre. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
BouterVieux mot, qui était autrefois fort en usage, comme il paraît par ses composés et ses dérivés ; mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysansLES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
Mettre tout par écuellesne rien épargner pour faire grand'chère à quelqu'un. On dit dans un sens analogue ; tout va par écuelles.LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
Gausser (se)Terme familier. Se railler. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
FranquetteUsité seulement dans cette locution familièreLES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
AcabitOn dit, dans le style simple et familier, des fruits et des légumes, qu'ils sont d'un bon ou mauvais acabit, soit pour dire qu'ils sont de bonne ou mauvaise qualité, soit pour signifier qu'ils sont d'un bon ou mauvais débit. Boursaut a dit acabie contre l'usage. [FC]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
HemInterjection. Mot Latin devenu Français, qui sert pour appeller quelqu'un, ou lui faire signe. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
CompèreQui tient un enfant sur les fonts de Baptême. Se dit en discours ordinaire, de ceux qui sont bons amis et familiers ensemble. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
Si faitLoc. adv. Au contraire, quand on veut affirmer ce qu'un autre nie.LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
MaroufleTerme de mépris qui se dit d'un homme grossier. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1695
JaseurQui parle beauoup, ou indiféremment. [F] LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1695
PresseFoule, multitude de personnes qui se pressent. [Ac. 1762]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1695
Tabellionqui ne se dit à la rigueur que d'un notaire dans une seigneurie, ou justice subalterne, pour recevoir les actes qui se passent sous scel authentique, et non royal, et qu'on ne prétend ne porter point d'hypothèque hors du ressort de la seigneurie. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1695
EtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscretement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienséance. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1695
Fers au feuFig., se dit quand on commence sérieusement l'exécution de quelque chose. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1695
CocheVoiture posée sur quatre roues, qui est en forme de carrosse, à la réserve qu'il est plus grand, et qu'il n'est point suspendu. On appelle aussi coche d'eau, des bateaux publics et couverts qui servent à voiturer les personnes et les marchandises sur les rivières. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1695
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1695
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1695
Gisorsville du département de l'Eure en Bormandie, au nord-ouest de Paris. Ancienne capitale du Vexin normand.LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1695
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1695
Tout coup vailleloc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1695
DuireConvenir, plaire. Vieux mot. [FC]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1695
Né coifféné avec la coiffe sur la tête, circonstance fortuite à laquelle la superstition attribua de singulières vertus. Fig. Être très heureux. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1695
GrisetteVêtement d'étoffe grise de peu de valeur. Jeune fille de petite condition, coquette et galante, ainsi nommée parce qu'autrefois les filles de petite condition portaient de la grisette. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1695
Petit-maîtreOn appelle ainsi Un jeune homme de Cour, qui se distingue par un air avantageux, par un ton décisif, par des manières libres et étourdies. C'est un petit-maître. Il fait le petit-maître. [Ac. 1762]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1695
Apprentifou Apprenti, Celui qui est novice dans les arts et les sciences. [T]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1695
DéniaiserSe dit aussi de ceux qui par le commerce du monde acquièrent quelque habilité, quelque expérience. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1695
PartisanEst aussi un Financier, un homme qui fait des traités, des partis avec le Roi, qui prend ses revenus à ferme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires. [T]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1695
PartiesAu plur. Un mémoire où sont énumérés tous les articles faits, fournis ou vendus (vieilli en ce sens). [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1695
C'est conscience deil y a conscience à faire telle chose, c'est-à-dire on la ferait si la conscience ne s'y opposait, on serait coupable de la faire. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1695
Againterjection admirative. Vieux mot et populaire, qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire Regardez, voyez un peu. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1695
Côté gaucheLigne de parenté. Ils sont parents du côté du père. Le côté paternel. Le côté maternel. Être du côté gauche, être d'une naissance illégitime ; locution tirée de ce que, dans les mariages inégaux, l'époux donnait à l'épouse non la main droite mais la main gauche. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1695
GobinBossu. Il se dit aussi par mépris, dans le style familier et chagrin, de gens qui ne sont pas bossus. C'est un plaisant gobin. [FC]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1695
HonnêtetéObservation des bienséances de la société. Il n'a pas eu l'honnêteté d'aller le voir. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1695
BûcheGros morceau de bois propre à brûler. Fig. Sot, âne.[R]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1695
Deux de jeuOn dit aussi, que les parties se font de quatre ou de six jeux, dont chacun est composé de quatre coups qu'on gagneLES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1695
SurosTerme de Manège. C'est un calus ou dureté qui vient au canon du cheval au dessous de genou en dedans ou en dehors ; et on dit qu'il est chevillé, quand il est double, l'un en dedans, l'autre en dehors. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1695
MalandreTerme de médecine vétérinaire. Crevasse au pli du genou du cheval. Il n'a ni suros ni malandres, se dit d'un cheval sain et net. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1695
Tortu-bossuOn dit, qu'un homme n'est ni tortu, ni bossu, quand on le vante d'être médiocrement bien fait. On dit pour vanter la taille d'une personne, qu'elle n'est ni tortue, ni bossue. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1695
EmplâtreTerme de pharmacie. Topique glutineux qui, se ramollissant par la chaleur, adhère à la partie sur laquelle on l'applique. Rem.LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1695
Dameinterj. explétive qui est une formule d'affirmation, comme hercle en latin. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1695
Têtebleuou Tête-bleu. Espèce de jurement de l'ancienne comédie. Tête, et bleu, par euphémisme pour Dieu. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1695
CorbleuSorte de juron. Altération de prononciation pour corps Dieu, c'est-à-dire corps de Dieu. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1695
Jarnibleuou jarnidieu. Sorte de juron. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1695
AnspessadeDans l'ancienne armée française, bas-officier d'infanterie subordonné au caporal. Mot corrompu de l'italien lancia spezzata, lance brisée. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1695
RevancherTerme familier. Venger, en le secourant et le défendant, quelqu'un qui est attaqué. Se revancher, v. réfl. Se défendre. Rendre la pareille en mal.[L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1695
Mignatureou miniature. Quelque chose de joli et de petite dimension. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1695
Pirer dePrier à, inviter avec quelque cérémonie. Prier de, même sens. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1695
PièceFig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1695
DévisagerDéchirer le visage avec les ongles ou les griffes. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1695
Mettre une femme dans ses meublesse dit d'un homme qui donne un logement à une maîtresse qu'il a en ville. [L]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1695
BrocatellePetite étoffe faite de coton ou de grosse soie à l'imitation du brocat. Il y en a aussi de toute soie et de toute laine. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1695
DamasEtoffe faite de soie, qui a des parties élevées qui représentent des fleurs, ou autres figures. C'est une espèce de mohaire et de satin mêlés ensemble, en telle sorte que ce qui n'est pas satin d'un côté, l'est de l'autre. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1695
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1695
Narguequi n'admet point d'article. Terme de raillerie et de mépris, par lequel on marque le peu de cas que l'on fait de quelqu'un ou de quelque chose. [Ac. 1762]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1695
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants, celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1695
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
DamasEtoffe faite de soie, qui a des parties élevées qui représentent des fleurs, ou autres figures. C'est une espèce de mohaire et de satin mêlés ensemble, en telle sorte que ce qui n'est pas satin d'un côté, l'est de l'autre. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
IntéresséCelui, celle qui a intérêt à quelque chose. On appelle plus particulièrement, Un intéressé, Celui qui a intérêt dans les Fermes, dans les affaires du Roi. [Acad. 1762]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1699
MalepesteImprecation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1699
FiImprecation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [FC]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Noise Querelle qui s'émeut entre gens du peuple, ou dans les familles. Elle n'aboutit d'ordinaire qu'à des crieries, et il n'y a point d'effusion de sang. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Anthonyville du sud de Paris, jouxtant Sceaux dans le département des Hauts de Seine.LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Conséquencesignifie aussi, Grande importance ou consideration. C'est un homme de consequence, d'un grand merite. il a acheté une terre de consequence, c'est à dire, de grand prix. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1699
Bonne fortuneBonne fortune, heureuse circonstance, chance heureuse. [L]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1699
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1699
RasadePlein un verre de vin. Les débauchés boivent des rasades, des rouges bords, des verres de vin qui vont jusqu'aux bords. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1699
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1699
MuleLE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1699
Tout coup vaillequi signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1699
BasteElle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1699
HomInterj. Qui exprime le doute, la défiance. [L]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1699
Feuille-morteadj. indéclinable. Qui est de la couleur des feuilles sèches. [L]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1699
CéladonCouleur verte, blafarde, mêlée de blanc, qui tire sur le blanc. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1699
Pégase C'est un cheval que les poètes ont feint avoir des aîles, et avoir fait sortir la fontaine d'Hipocrene du Mont Helicon en frappant du pied. C'est le cheval sur lequel était monté Bellerophon, quand il combattit la Chimère. On dit qu'il s'envola au ciel, et qu'il fut placé entre les astres. On dit qu'un homme monte sur le cheval Pegase, quand il fait des vers. [F]LE VERT-GALANTAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1699
CrispinValet de comédie avec un costume et un caractère convenus ; le crispin est tout en noir, en pantalon collant, et avec un petit manteau qui descend à peine jusqu'aux reins et dont il s'enveloppe souvent ; il est attaché à son maître, mais lui fait cependant d'assez mauvais tours quand l'occasion s'en présente. Fig. C'est un crispin, se dit d'un homme qui a des allures du Crispin de la comédie. [L]LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 2DELAVIGNE, Casimir1820
ConvoiteurCelui qui convoite un bien, qui le désire avidement.LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 2DELAVIGNE, Casimir1820
Fureurs de Neptunela mer et ses tempêtes.LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 2DELAVIGNE, Casimir1820
La Pérouse, Jean François Galaup de (1741-1788)Navigateur français né à Albi. Mena une campagne avec succès contre les comptoirs anglais dans la Baie d'Hudson. Il disparut avec ses deux vaisseaux, La Bousolle et l'Astrolabe, en 1788. LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 2DELAVIGNE, Casimir1820
ImpatroniserIntroduire comme une sorte de patron, de maître. [L]LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 5DELAVIGNE, Casimir1820
La Code pénal a été instauré par Napolèon Ier.LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 5DELAVIGNE, Casimir1820
Le vers 255 est le vers 1397, de Iphigénie de Jean Racine.LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 5DELAVIGNE, Casimir1820
MétromaneCelui qui a la manie de faire des vers. [L]LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DELAVIGNE, Casimir1820
AlcestePersonnage principal du Misanthrope de Molière, toutjours d'une humeur sombre et querelleuse.LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DELAVIGNE, Casimir1820
CéladonFamilièrement et ordinairement avec ironie, amant délicat et langoureux. C'est un céladon. Faire le céladon. [L]LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DELAVIGNE, Casimir1820
Rosette Ornement fait en forme de rose, qui s'emploie dans la broderie et dans la sculpture. Noeud de rubans en forme de rose. [L]LES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DELAVIGNE, Casimir1820
FérulePrendre la férule, tenir la férule, être régent dans un collége ou maître d'école. Ils devraient, ces auteurs, demeurer dans le grec, Et se contenter du respect De la gent qui porte férule, PERRAULT, Parallèle, à la fin de la Préface. Fig. Tenir la férule, exercer une autorité sévère. LES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 1DELAVIGNE, Casimir1820
Pindechaîne de montagnes qui sépare la Thessalie de l'Epire. Elle est consacrée à Apollon et aux Muses.LES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 8DELAVIGNE, Casimir1820
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]LES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DELAVIGNE, Casimir1820
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. LES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DELAVIGNE, Casimir1820
ExordeEntrée, préambule, commencement d'un discours, d'une harangue pour préparer les auditeurs à ce qu'on va dire. [F]LES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 3DELAVIGNE, Casimir1820
Alcideautre nom d'Hercule.LES COMÉDIENSAc. 5; Sc. 8DELAVIGNE, Casimir1820
Pindechaîne de montagnes qui sépare la Thessalie de l'Epire. Elle est consacrée à Apollon et aux Muses.LES COMÉDIENSAc. 5; Sc. 11DELAVIGNE, Casimir1820
Mélanchton, Philippe (1497-1560)Universitaire et réformateur protestant allemand, disciple de Martin Luther.UNE FAMILLE AU TEMPS DE LUTHERAc. 1; Sc. 3DELAVIGNE, Casimir1877
Luther, Martin (1483-1546)Universitaire et religieux allemand, père du protestantisme. Il traduisit la Bible en allemand. Il fut excommunié en 1521.UNE FAMILLE AU TEMPS DE LUTHERAc. 1; Sc. 3DELAVIGNE, Casimir1877
Legerdeville d'Arménie. [NdA]LA VÉRITABLE SÉMIRAMISAc. 1; Sc. 1DESFONTAINES1647
ForcenerDevenir forcené, perdre la raison.LA VÉRITABLE SÉMIRAMISAc. 2; Sc. 1DESFONTAINES1647
DaisMeuble précieux qui sert de parade et de titre d'honneur chez les princes et les ducs. Il est fait en forme d'un haut lit, composé de trois pentes d'un fonds et d'un dossier. [F]LA VÉRITABLE SÉMIRAMISAc. 4; Sc. 1DESFONTAINES1647
Patenteou, patentes, lettres, commission, diplôme, accordés par le souverain, par des corps, par des universités, etc. [L]LE FAVORIAc. 1; Sc. 4DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
PouletSignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. Autrefois les prudes faisaient grand scrupule de recevoir des poulets ; maintenant elles en ont de pleines cassettes. On les appelle à présent billets galants, billets doux. [F]LE FAVORIAc. 1; Sc. 4DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
CabinetLieu de retraite pour travailler ou pour converser. [FC]LE FAVORIAc. 1; Sc. 4DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
MatineuseQui est dans l'habitude de se lever matin. Substantivement. La Belle matineuse, titre de deux sonnets de Voiture et de Malleville sur le même sujet. [L]LE FAVORIAc. 2; Sc. 1DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
EfficaceEfficacité. Efficace a vieilli, excepté dans le langage théologique. On dit aujourd'hui efficacité. [L]LE FAVORIAc. 2; Sc. 2DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
Assiette Fig. État, disposition de l'esprit. Garder son assiette. Quand l'esprit est dans son assiette. Faire sortir l'âme de son assiette. [L]LE FAVORIAc. 3; Sc. 6DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
Prud'homie Probité et sagesse. [L]LE FAVORIAc. 4; Sc. 2DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
Concertsignifie figurément, l'accord de plusieurs personnes en l'exécution de quelque dessein. Cet homme subsiste toujours malgré ses créanciers, parce qu'ils n'agissent pas de concert. les grandes affaires ne réussissent point, si on n'agit de concert. Se dit aussi des choses inanimées. [F]LE FAVORIAc. 5; Sc. 1DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
Tout beauTout beau, loc. adv. Doucement, modérez-vous. [L]LE FAVORIAc. 5; Sc. 4DESJARDINS, Marie-Catherine-Hortense1665
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.MANLIUSAc. 1; Sc. 3DEJARDINS, Marie-Catherine-Hortense de1662
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]MANLIUSAc. 1; Sc. 3DEJARDINS, Marie-Catherine-Hortense de1662
FeuOn dit aussi d'un homme amoureux qu'il brûle d'un beau feu, qu'il nourrit un feu discret, un feu caché sous la cendre, un feu qui le dévore. [F]MANLIUSAc. 1; Sc. 4DEJARDINS, Marie-Catherine-Hortense de1662
Laurierse dit figurément en Morale, pour signifier la gloire d'un triomphe, d'une conquête. [F]MANLIUSAc. 1; Sc. 5DEJARDINS, Marie-Catherine-Hortense de1662
ThraceGrande région de l'Europe ancienne, dont l'étendue a souvent varié. On lui donne généralement pour bornes au nord le Danube, à l'Est le Pont-Euxin et le Bosphore de Thrace, au Sud la Mer Égée et le Propontide, au Sud-ouest la Macédoine. [B]MANLIUSAc. 2; Sc. 3DEJARDINS, Marie-Catherine-Hortense de1662
Flammeil se dit communément de l'amour profane. [F]MANLIUSAc. 5; Sc. 2DEJARDINS, Marie-Catherine-Hortense de1662
PresseFoule de peuple qui veut entrer en un lieu qui ne le peut pas contenir commodément. [F]MANLIUSAc. 5; Sc. 6DEJARDINS, Marie-Catherine-Hortense de1662
Accordproportion, assortiment. Avis, opinion. Décision, jugement. Désir, volonté. Droit seigneurial. [SP]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
CyreIl s'agit de Cyrus II le Grand, qui fonda l'Empire Achéménide, prit Babylone et mit fin à la captivité des Juifs à Babylone en les faisant retourner à Jérusalem.LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Mont ParnasseMont de la Phocide consacré à Apollon et aux Muses, , qui est la source des fontaines Castalide, Hippocrène et Aganippe, tant célébrées par les Poètes. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
ApollonDieu, Fils de Jupiter et de Latone. Son nom est Grec, et vient selon Platon, de ce qu'il darde ses rayons. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Forge-versUn esprit forge-vers est un esprit qui fait des vers péniblement, comme avec un marteau.LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
DithyrambeHymne à l'honneur de Bacchus, dont la manière fut inventée par un nommé Dithyrambus Thébain. [F]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AntistropheFigure grammaticale, qui se dit quand de deux termes ou choses conjointes et dépendantes l'une de l'autre, on fait la conversion, ou le renversement réciproqueLES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
IambeOn appelle ainsi dans la versification Latine et dans la Grecque, un pied dont la première syllabe est brève, et la dernière longue. [Ac. 1762]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
ÉvohéCri d'acclamation que faisaient les Bacchantes aux fêtes de Bacchus. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
ÏacchusNom que les Anciens donnaient à Bacchus, et qu'il faut prononcer en trois syllabes. Iacchus. Ce nom signifie proprement un grand crieur, un brailleur, du mot Grec, crier, brailler ; et il fut donné à ce Dieu, soit parce que les Bacchantes, ses Prêtresses, jetaient partout de grands cris en célébrant les Orgies en l'honneur de ce Dieu, soit parce que les grands buveurs font beaucoup de bruit et de tumulte dans leurs débauches. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Chèvre-PiedQui a des pieds de chèvre. Dieux chèvre-pieds, les satyres. [L]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
MénadeNom de femmes qui, chez les anciens, célébraient les fêtes de Bacchus, et se livraient à tous les emportements de ce culte. [L]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Orgiende orgie, Terme dont se servent les païens pour nommer les fêtes et sacrifices de Bacchus, qui se célébraient particulièrement sur les montagnes par des femmes furieuses qui s'appelaient Bacchantes. [F]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
BromienEpithète qui se donne à Bacchus. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
SilèneDemi-dieu, fils de Pan et d'une nymphe, père nourricier et compagnon de Bacchus. Les satyres et Silène. [L]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Cuisse-néBacchus. Les poètes disent qu'il naquit deux fois, et qu'il eut deux mères, parce que Sémélé ayant été tuée par le foudre de Jupiter, on tira de son sein l'enfant qu'elle portait, et Jupiter se fit ouvrir la cuisse par un certain Sabazius, et y fit enfermer Bacchus, afin qu'il achevât de s'y former jusqu'à ce que les neuf mois qu'il devait être dans le sein de sa mère fussent accomplis, auquel temps il naquit une seconde fois. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Mimallonnom que l'on donnait aux femmes qui célébraient les Orgies. Mimallon, Mimallonis. On les appellait autrement Thyades, Ménades et Bacchantes. Voyez ces mots. Ovide et d'autres disent Mimallonide. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Bras enthryssébras armé d'un thryse qui est... le sceptre que les anciens poètes ont donné à Bacchus, dont s'armaient aussi les Ménades dans leurs Bacchanales. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
FlofloterMot formé par onomatopée, pour exprimer l'agitation des vagues de la mer. [SP]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
NéréeL'un des Dieux des mers. Nereus. Les Poètes lui supposent cinquante filles, qu'on appelle Néréïdes. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
ÉoleDieu des vents.LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Efloquer, EffiloquerEffiler une étoffe quelconque, et, particulièrement, une étoffe de soie pour en faire de l'ouate. [L]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Jupinterme burlesque. Nom que l'on donne à Jupiter en badinant, et dans le style burlesque, au lieu de celui de Jupiter. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
SapperAbattre avec le fauchon ou la pioche. [SP]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Taenare(On écrit plus communément Ténare.) Nom propre d'une ville, d'une montagne et d'un promontoire de la Laconie. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
SourcilleuxFig. et poétiquement. Haut, élevé (comme est le sourcil dans le corps humain). [L]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Nautonnierce mot est beaucoup plus usité et plus beau en vers qu'en prose. Il veut dire, matelot, marinier ; celui qui conduit, ou qui aide à conduire une barque, un navire. [T]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Corailou Coral. L'un et l'autre se dit. Corail est plus en usage, et plus-régulier. Il n'y a guère que les poètes qui disent coral, y étant amenés par la commodité de la Rime. Le mot de corail n'a ordinairement point de pluriel. C'est une sorte de plante qui naît dans la Mer, et qui peu à peu, par la vertu pétrifiante, se convertit en pierre et s'endurcit de plus en plus lorsqu'elle est exposée à l'air qui selon quelques uns lui donne sa couleur. [R]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
MontreCe qui est exposé aux yeux, et qui paraît à découvert. La nature nous fait montre en tous lieux de ses trésors, de ses richesses. [F]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Outre-PercerPercer d'outre en outre. [L]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
D'outre en outreloc. adv. De part en part. Un coup d'épée le perça d'outre en outre. [L]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PourtrairePeindre, sculpter, représenter. [SP]LES VISIONNAIRESAc. 1; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
IntrigueOn a dit, dans le XVIIe siècle, intrigue en le faisant masculinLES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
CharitesCe mot est purement grec. On s'en servait autrefois en poésie pour désigner les trois Grâces. [SP]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Argivesest employé pour argiens, habitants de l'Argolide ou d'Argos.LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Carmeest aussi un vieux mot qui signifiait un vers. Il vient du Latin carmen ; et en ce sens il est tout à fait hors d'usage. [F]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
CothurneC'est une espèce de soulier ou de patin élevé par des semelles de liège, dont se servaient les anciens acteurs de tragédies sur la scène, pour paraître de plus belle taille. Il couvrait le gras de la jambe, et était lié sous le genou. [F]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AganippeTerme de Mythologie. C'est le nom d'une fontaine du mont Hélicon, en Béotie, dont les eaux avaient une vertu souveraine pour inspirer les poètes, d'où les Muses s'appelaient quelquefois Aganippides. Le Cheval Pégase fit sortir de terre cette fontaine d'un coup de pied. [T suppl.]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Cartelécrit qu'on envoie à quelqu'un pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. [F]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
MolesteIncommode [SP]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
EncéladeUn des Géants qui firent la guerre à Jupiter. [T]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Empédocléenqui appartient à Empédocle, à ses doctrines. Empédocle, philosophe grec qui vivait dans le Ve siècle avant l'ère chrétienne. [L]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
VulcainTerme du polythéisme. Le dieu du feu, fils de Jupiter et de Junon et mari de Vénus, qui tenait ses forges dans l'île de Lemnos. [L]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
BrontèsUn des Cyclopes qui forgèrent la foudre dont fut armé Jupiter. Il était fils du Ciel et de la terre, selon Hésiode. [T]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
StéropesNom de l'un des Ouvriers de Vulcain. Steropes. Ce mot vient de éclair, parce qu'il travaillait à fabriquer la foudre, et aux éclairs pour Jupiter. [T]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PyracmonNom propre d'un des Compagnons de Vulcain, qui travaillait dans sa boutique avec Brontes et Stéropes. [T]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AzurinQui est d'un bleu pâle, tirant un peu sur le gris. [L]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Clotho ou Clothon. Mythologie. Celle des trois Parques qui file le fil de la vie des hommes. [L]LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AtroposMythologie. Parmi les trois Parques, celle dont l'office est de couper le fil de la vie humaine. [L] LES VISIONNAIRESAc. 2; Sc. 6DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
EstocadeLongue épée ou brette qui sert particulièrement en combat singulier. Il a été un temps qu'on portait de longues estocades. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
EstramaçonCoup qu'on donne du tranchant d'une forte épée, d'un coutelas, d'un cimeterre. On le dit aussi de l'arme même. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Phébiquequalificatif de Phébus. Dieu fabuleux de l'Antiquité, qui est le même qu'Apollon et le Soleil, frère de Diane. C'est le Dieu du Parnasse et des Muses. [T]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PégaseC'est un cheval que les poètes ont feint avoir des ailes, et avoir fait sortir la fontaine d'Hipocrene du mont Hélicon en frappant du pied. C'est le cheval sur lequel était monté Bellerophon, quand il combattit la Chimère. On dit qu'il s'envola au ciel, et qu'il fut placé entre les astres. On dit qu'un homme monte sur le cheval Pégase, quand il fait des vers. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
OEilladerJeter l'oeil, regarder. Il est peu en usage, et ne se peut dire qu'en riant. [T]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Trasonicest employé pour Trasonesque ; enfant, fanfaron. [SP]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PolymnieUne des neuf Muses, celle qui présidait à la poésie lyrique. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
TerpsichoreNom d'une des neuf Muses, celle qui préside à la danse. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
EratoLa muse qui préside à la poésie tendre et amoureuse. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 2DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
CaptieuxTrompeur, sophistique. Il se dit particulièrement des raisonnements qui en apparence sont véritables, et qui se trouvent faux, étant bien examinés. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 3DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PindariqueQui appartient à Pindare, qui est imitateur de Pindare, qui est dans le goût et à l'imitation de Pindare. [T]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AnagrammeTransposition des lettres de quelque nom, dont on fait tant de combinaisons, qu'à la fin on y trouve quelque mot ou dicton qui est à l'avantage de celui à qui on l'adresse, et qu'on embellit par quelque épigramme. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
HémisticheLa moitié d'un vers. Tous les vers Français doivent avoir un repos en l'hémistiche. les vers Léonins sont rimés dans la fin et dans l'hémistiche. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AcrosticheSorte de poésie disposée de telle façon, que chacun des vers commence par une lettre qui fait partie d'un nom qu'on écrit de travers dans la marge. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Églogueespèce de poésie Pastorale, où on introduit des Bergers qui s'entretiennent. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Épitaphese dit aussi de certains éloges en prose, ou en vers, qui demeurent sur le papier, sans aucun dessein de les faire graver sur les tombeaux.LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PrologueRécit qu'on faisait autrefois au devant des Comédies, tant de vive voix que par écrit, pour avertir les spectateurs, ou les lecteurs, du sujet de la pièce, et leur en faciliter l'intelligence. [F] LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Épigrammeespèce de poésie courte qui finit par quelque pointe ou pensée subtile. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Épithalameterme de poésie. Ce sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces.LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AntipéristaseAction de deux qualités contraires, dont l'une excite la vigueur de l'autre.LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Scythique (de Scythe)Nom de peuples errants dans le nord de l'Europe et de l'Asie. Fig. Homme barbare, grossier. Il se dit aussi d'hommes indomptables. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
CacochymePlein de mauvaises humeurs. Un corps cacochyme est un corps dont les plaies sont fort difficiles à guérir, à cause des mauvaises humeurs dont le corps est plein, et qui affluent sur la partie malade. On dit figurément, un esprit cacochyme, une humeur cacochyme, pour dire, un fantasque, un bourru. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
EuripeDétroit de mer entre la Béotie et l'île d'Eubée ou Negrepont, où les courants sont si violents, qu'on dit que la mer y flue et reflue sept fois par jour. S'est dit quelquefois figurément des violentes agitations d'esprit. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Apocryphedont l'authenticité n'est pas établie. Auteur apocryphe. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
HypocondreTerme d'anatomie. Chacune des parties latérales de l'abdomen situées sous les fausses côtes. Homme mélancolique, ainsi nommé parce que l'hypocondrie était supposée avoir son siège dans les hypocondres. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
HiéroglypheFigure ou symbole mystérieux qui servait aux Égyptiens à couvrir et à envelopper tous les secrets de leur théologie. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
SyndérèseReproche secret que fait la conscience de quelque crime qu'on a commis, et qui tourmente sans cesse. La plus grande marque de réprobation, c'est de n'avoir plus aucune syndérèse, d'être venu jusqu'à l'endurcissement. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Palinodiechez les anciens, poème dans lequel on rétractait ce qu'on avait dit dans un poème précédent. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
ParadoxeProposition surprenante et difficile à croire, à cause qu'elle choque les opinions communes et reçues, quoi qu'elle ne laisse pas quelquefois d'être véritable. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Armide et RegnaultArmide (Armida) est un personnage de "Jerusalem délivrée" du poète italien Le Tasse ainsi que Renaud (Rinaldo).LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
MignardQui a une beauté délicate, qui a les traits doux et agréables. [F]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AréthuseFontaine de Sicile proche de Syracuse. Les Anciens ont cru que l'Alphée, fleuve du Péloponèse, passant sous la mer par des conduits souterrains, venait sourdre en Sicile et faire la fontaine Aréthuse, ou du moins mêler ses eaux avec elle. [T]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Dianenom propre d'une déesse des anciens païens. Les grecs l'appellent Artémis. Diane était fille de Jupiter et de Latone, soeur jumelle d'Apollon, née avec lui, dans l'île de Délos, et élevée avec lui.LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Niobédans la mythologie, c'est le nom de la femme d'Amphion qui était fille de Tantale. Elle eut sept garçons et sept filles, et glorieuse de cette fécondité, elle se moquait de Latone qui n'avait que deux enfants, Apollon et Diane. Elle eut même la témérité de préférer ses enfants à ceux-ci. Latone en fut si irritée, qu'elle fit tuer les quatorze enfants de Niobé à coups de flèches par Diane et par Apollon. Niobé en eut une extrême douleur, et fut métamorphosée en rocher. [T]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
MyrteArbrisseau toujours vert, dont les feuilles sont menues, et qui porte de petites fleurs blanches d'une odeur agréable. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]LES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
DanaïdesFille de Danaüs. Les cinquante Danaïdes sont fameuses dans la fable ; filles de Danaüs, IXe Roi d'Argos, et frère d'EgyptusLES VISIONNAIRESAc. 3; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Bucéphalefut en particulier le nom du cheval d'Alexandre, ainsi nommé, si l'on en croit le Scholiaste d'Aristophane, parce qu'il était marqué de la tête d'un boeuf. [T]LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Issus et Arbelesvilles d'Asie Mineure en Cilicie où Alexandre remporta une victoire sur Darius III et qui le mirent en possession de l'Empire d'Asie.LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
MalliensAnciens Peuples des Indes, voisins des Oxydraques, vers la source de l'Indus. Alexandre le Grand courut risque de la vie en attaquant une place chez ces Peuples. [T]LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
OxydraquesAnciens Peuples des Indes voisins des Malliens. [T].LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PanégyriqueDiscours d'un Orateur fait à la louange d'une personne, ou d'une vertu extraordinaire, ou qu'on veut faire passer pour telle.LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Escabelle (ou escabeau)petit siège de bois qui est carré, dont on se servait autrefois pour s'asseoir à table, qui n'est ni couvert ni rembourré, et qui n'a ni bras ni dossier. [F]LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant.LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
RenvierEnchérir sur ce qu'un autre a fait auparavant. [F]LES VISIONNAIRESAc. 4; Sc. 7DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AposterPlacer quelqu'un dans un poste pour guetter ou exécuter quelque chose, le plus souvent quelque chose de mal. [L]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 1DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Monumentsignifie encore le tombeau, et particulièrement en poésie. [F]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 4DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui représentaient les ailes d'un poulet. [F]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
Coulantil signifie aussi, qui est doux, et qui n'est pas rude. [F]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 5DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
HéliconAncien nom propre d'une montagne de Béotie. Elle était près de celle de Cithéron et du Parnasse, et elle était consacrée aux Muses, de même que cette dernière. [T]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 7DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PégaseC'est un cheval aîlé imaginé par les poètes. Ils ont feint qu'il fit sourdre la fontaine d'Hippocrene du mont Hélicon en frappant du pied. [T]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 7DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
PulmoniqueQui est malade du poulmon. Les pulmoniques ne vivent pas longtemps. Les pulmoniques crachent toujours. [F]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 8DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
CaterreuxQui est flegmatique, sujet aux fluxions et aux caterres.[F]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 8DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
CaterreFluxion et distillation d'humeurs sur le visage, sur la gorge, ou sur autre partie du corps. Les caterres proviennent ordinairement de chaleur ou de froideur excessives, ou de la répletion du cerveau, et de la débilité de la partie recevante. [F]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 8DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
HydropiqueQui a les membres enflés par une abondance d'eaux, ou de vents. Les hydropiques boivent beaucoup sans se désaltérer. [F]LES VISIONNAIRESAc. 5; Sc. 8DESMARETS de SAINT-SORLIN, Louis1639
AppareilDisposition de ce qui a grandeur ou pompe. Pompe magnificence. [L]LA VEUVE COQUETTEAc. 1; Sc. 1DESPORTES, Claude-François1758
SimplesC'est un nom général qu'on donne à toutes les herbes et plantes, parce qu'elles ont chacune leur vertu particulière pour servir d'un remède simple. [F]LA VEUVE COQUETTEAc. 1; Sc. 1DESPORTES, Claude-François1758
GalbanonGalbanum, terme de pharmacie. C'est une gomme qui se peut dissoudre dans des liqueurs aqueuses. On dit, qu'un homme donne du galbanum, lorsqu'il promet beaucoup de choses pour en tenir peu. LA VEUVE COQUETTEAc. 1; Sc. 1DESPORTES, Claude-François1758
Emétiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas. fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]LA VEUVE COQUETTEAc. 1; Sc. 12DESPORTES, Claude-François1758
MordicantCe qui est acide et piquant. [F]LA VEUVE COQUETTEAc. 1; Sc. 18DESPORTES, Claude-François1758
DulcifiantQualificatif tiré du verbe dulcifierLA VEUVE COQUETTEAc. 1; Sc. 18DESPORTES, Claude-François1758
BrelandJeu de cartes qu'on joue à Trois quatre ou cinq personnes. On y donne trois cartes à chacun, après en avoir ôté les plus petites jusqu'au sept inclusivement. On y fait plusieurs enchères à l'envi des uns et des autres. [F]EST-IL BON, EST-IL MÉCHANT ?Ac. 1; Sc. 10DIDEROT, Denis1781
Proverbepetite comédie illustrant un proverbe. Louis de Carmontelle en a écrit près d'une centaine.EST-IL BON, EST-IL MÉCHANT ?Ac. 1; Sc. 10DIDEROT, Denis1781
Gisorsville de l'actuel département de L'Eure en Haute-Normandie.EST-IL BON, EST-IL MÉCHANT ?Ac. 2; Sc. 4DIDEROT, Denis1781
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron (...). On dit figurément d'un homme stupide et maladroit, que c'est un gros butor ; parce que cet oiseau est sot et paresseux. [F]EST-IL BON, EST-IL MÉCHANT ?Ac. 3; Sc. 5DIDEROT, Denis1781
Héracliteriebarbarisme forgé à partir du nom Héraclite, philosophue grec du IVème sicle avant JC.EST-IL BON, EST-IL MÉCHANT ?Ac. 3; Sc. 12DIDEROT, Denis1781
Déditpeine stipulée par un marché, ou dans un contrat, ou dans un compromis, contre celui qui ne le voudra pas exécuter. [F]EST-IL BON, EST-IL MÉCHANT ?Ac. 3; Sc. 12DIDEROT, Denis1781
Repletqui est gras et bien nourri ; chargé d'humeur et de cuisine. [F]EST-IL BON, EST-IL MÉCHANT ?Ac. 4; Sc. 12DIDEROT, Denis1781
NicoletDirecteur d'un théâtre portant son nom situé à la Foire Saint-Laurent.LA PIÈCE ET LE PROLOGUEAc. 1; Sc. 8DIDEROT, Denis1771
Aunebâton d'une certaine longueur qui sert à mesurer les étoffes, toiles rubans. Il se dit aussi de la chose mesurée. [F]LA PIÈCE ET LE PROLOGUEAc. 1; Sc. 12DIDEROT, Denis1771
Basinétoffe croisée, dont la chaîne est de fil et la trame de coton. [L]LA PIÈCE ET LE PROLOGUEAc. 1; Sc. 12DIDEROT, Denis1771
GisorsVille de Basse-Normandie.LA PIÈCE ET LE PROLOGUEAc. 1; Sc. 14DIDEROT, Denis1771
DisposIl signifie, qui est agile, léger, qui se porte bien. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
Brider la bécasseattraper, tromper quelqu'un. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
LiceChamp clos, carrière où combattaient les anciens chevaliers. On dit au propre comme au figuré, qu'un homme fuit la lice, quand il évite le combat, ou la dispute. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
Branlese dit figurément du commencement d'une affaire, lorsqu'on la met en train d'aller, qu'on lui donne le premier mouvement. [T]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
CharitesCe mot est purement grec. On s'en servait autrefois en poésie pour désigner les trois Grâces. [SP]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 4DISCRET, L.C.1688
GaillardeNom d'une ancienne danse française. Le pas de danse qu'on nomme pas de gaillarde, est composé d'un assemblé, d'un pas marché et d'un pas tombé. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 4DISCRET, L.C.1688
Courante Ancienne danse très grave, qui se dansait sur un air à trois temps. Elle commençait par des révérences, après quoi le danseur et la danseuse décrivaient en pas de courante une figure réglée qui formait une sorte d'ellipse allongée. LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 4DISCRET, L.C.1688
Heurrencontre avantageuse. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 4DISCRET, L.C.1688
Ixionroi des Lapithes, fit périr par surprise Déionée, son beau père, pour n'avoir pas à acquitter une dette contractée envers lui, et fut pour ce crime chassé de ses États. Personne ne voulant le purifier de ce crime, il ne trouva l'hospitalité que chez Jupiter dont il excita la pitié. Mais il essaya de séduire Junon. Jupiter substitua à sa femme une nue à laquelle il donna la forme de la déesse. S'étant convaincu des projets criminels d'Ixion, il le précipita dans les Enfers, où il faut attaché sur une roue qui tournait sans cesse. Du commerce d'Ixion avec la Nue naquirent les Centaures. [B] LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
CréanceOpinion, sentiment, foi. Voir Croyance. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
HallierCelui qui garde les marchandises déposées dans une halle. Marchand qui étale aux halles. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 1; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
Jupinterme burlesque. Nom que l'on donne à Jupiter en badinant, et dans le style burlesque, au lieu de celui de Jupiter. [T]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
SuasionTerme vieilli. Conseil, sollicitation. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
Lairerassembler.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
Panetière Espèce de sac de cuir, suspendu en forme de fronde, où les bergers portent leur pain. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
Cligne-mussetteJeu d'enfant, auquel l'un d'eux ferme les yeux, tandis que les autres se cachent ; et il est obligé de les découvrir où ils sont cachés. [L] On dit actellement cache-cache.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
Nenniadv. negatif. Nenni da, Nenni vraiment. Il est bas, il est quelquefois subst. fem. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
HouletteFig. Poétiquement, l'état, la condition de berger. [L] La houlette est la bâton de berger.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 2; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
GorgettePetite gorge.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
Alectondit l'Implacable, est une des trois Furies (ou Euménides en grec) qui poursuivaient Oreste, parricide et mari incestueux de sa mère Clytemnestre. Voir la tragédie "Les Euménides" d'Eschyle.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
ParentèleQualité de parent. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
SimplesseTerme populaire, qui ne se dt qu'en cette phrase proverbialeLES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
Gazettepetit imprimé, cahier, feuille volante, qu'on débite toutes les semaines, qui contient des nouvelles de toutes sortes de pays. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
Lignage ; Parenté issue d'une même souche.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
Faire l'amourDans les pastorales et dans le langage du XVIIème siècle, faire l'amour est synonyme de courtiser, conter fleurette, se cajoler et au mieux s'embrasser.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
ProuIl se ne dit guère qu'en riant et dans le comique. Il signifie, beaucoup. suffisamment. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 4DISCRET, L.C.1688
RodomontadeVanterie, ou menace vaine et sans fondement. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
HallebardeArme d'hast offensive ; composée d'un long fût ou bâton d'environ cinq pieds, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointes, et au bout une grande lame de fort forte et aiguë. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 3; Sc. 5DISCRET, L.C.1688
MorphéeTerme de mythologie. Le fils du Sommeil, et le dieu des songes. Être dans les bras de Morphée. Les pavots de Morphée. Morphée avait versé sur lui tous ses pavots. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 1DISCRET, L.C.1688
SoulasTerme vieilli. Soulagement, consolation, joie, plaisir. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
ColombellePetite colombe, au propre et au figuré. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
AmphitriteTerme de mythologie. Déesse de la mer, et, poétiquement, la mer elle-même. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
PalémonNom de berger dans les pastorales. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
Jupinterme burlesque. Nom que l'on donne à Jupiter en badinant, et dans le style burlesque, au lieu de celui de Jupiter. [T]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
Erryniespersonnages de la Myhtologie autrement nommées Furies.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
LarveTerme d'antiquité. Génie malfaisant, qu'on croyait errer sous des formes hideuses. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
AtroposL'une des trois Parques qui tenaient les ciseaux qui coupaient le fil de la vie des hommes.LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 4; Sc. 3DISCRET, L.C.1688
AfféterieRecherche mignarde dans les manières ou dans le langage. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 5; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
MenterieSynonyme familier de mensonge. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 5; Sc. 2DISCRET, L.C.1688
RengregerAugmenter le mal. [F]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 5; Sc. 4DISCRET, L.C.1688
Cogner un fétus'occuper de choses sans importance. [L]LES NOCES DE VAUGIRARDAc. 5; Sc. 4DISCRET, L.C.1688
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LES AMOURS D'ALCIPPE ET DE CÉPHISEAc. 1; Sc. 5DONNEAU DE VISÉ, Jean1660
Lundi grasle lundi de la semaine où le carnaval finit. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 2DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Chère Faire petite chère, maigre chère, avoir un repas insuffisant en quantité ou en qualité. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 2DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Baiserembrasser.LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 2DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Musettecornemuse, instrument joyeux, par extension poésie champêtre et joyeuse. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 3DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Tirervenir directement.LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 5DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Trente et quarantejeu de hasard qui se joue avec des cartes ; c'est un jeu de banque ; celui qui amène le plus près de trente gagne ; à trente et un il gagne double ; et à quarante il perd double. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 5DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
GalantEmpressé auprès des femmes ; qui cherche à leur plaire par ses manières, son langage, sa tenue. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 6DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Percer du vinfaire un trou dans un tonneau et y placer un robinet ou un bouchon de liège.LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 7DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Martel en têtequelque chose qui donne du chagrin, du souci, de l'inquiétude, de la jalousie [F] martelLE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 8DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Qui est d'une couleur entre la couleur de cerise et la couleur de rose. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 11DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
Blondinqui a les cheveux blonds, ou une perruque blonde. "Les coquettes aiment fort les blondins, ce sont de vrais séducteurs de femmes." Molière [F]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 16DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
MadréQui sait plus d'une tour. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 16DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
RagoûtantQui ragoûte, qui excite l'appétit. Fig. Cela est peu ragoûtant, se dit d'une chose de laquelle on craint du désagrément. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 20DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 24DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
GaillardQui a un caractère de vaillance et de hardiesse. [L]LE GENTILHOMME GUESPINAc. 1; Sc. 27DONNEAU DE VISÉ, Jean1670
ItaliensTroupe de comédiens italiens qui jouait sur le Théâtre du Palais Royal en alternance avec la troupe de Molière entre 1662 et 1673.LA RÉPONSE A L'IMPROMPTU DE VERSAILLESAc. 1; Sc. 2DONNEAU DE VISÉ, Jean1664
StanceC'est un certain nombre réglé, de vers graves et sérieux, qui contiennent un sens, au bout duquel il se fait un repos. Il y a des stances 4, 6, 8, 10 vers. On fait aussi des stances de nombres impairs de 5,7, 9 t de 13 vers.LA RÉPONSE A L'IMPROMPTU DE VERSAILLESAc. 1; Sc. 2DONNEAU DE VISÉ, Jean1664
BoursouflerEngler de vent et d'humidité. On le dit figurément du style, et du discours. [F]LA RÉPONSE A L'IMPROMPTU DE VERSAILLESAc. 1; Sc. 5DONNEAU DE VISÉ, Jean1664
Élomireanagramme de Molière.ZÉLINDEAc. 1; Sc. 3DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
SpécieuxEblouissant ; qui a belle apparence, sur tout en matière de raisonnement. [F]ZÉLINDEAc. 1; Sc. 3DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
HeurterSignifie aussi frapper à une porte pour se faire ouvrir. [F]ZÉLINDEAc. 1; Sc. 3DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. [F]ZÉLINDEAc. 1; Sc. 3DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
BarresSe dit d'un jeu ou course, où les deux partis se placent toujours en des lieux opposés. Il y avait autrefois un exercice militaire, qui était de lancer a barre, où celui-là montrait plus de force, qui le jettait plus loin. [F]ZÉLINDEAc. 1; Sc. 3DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
Solon [-640, -559]législateur d'Athènes et un des sept sages. (...) Il était un bon poète et un grand orateur. [B]ZÉLINDEAc. 1; Sc. 7DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
Régnier, Mathurin [1573-1613]poète satirique français.ZÉLINDEAc. 1; Sc. 8DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]ZÉLINDEAc. 1; Sc. 8DONNEAU DE VISÉ, Jean1663
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]RÉGULUSAc. 1; Sc. 2DORAT, Claude-Joseph1765
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.RÉGULUSAc. 1; Sc. 6DORAT, Claude-Joseph1765
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 1DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Falotgrosse lumière qu'on porte au bout d'un bâton, enfermée dans quelque vessie ou lanterne. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 1DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 2DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
MignardQui a une beauté délicate, qui a les traits doux et agréables. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
HargardeQui a quelque chose de rude, de furieux. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
GuenuchePetite guenuche. Fig. Femme petite et laide. [L]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
MarjoletTerme injurieux et populaire, qu'on dit à ceux qui veulent faire les damoiseaux, ou qui se piquent mal à propos de noblesse et de qualité. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
PanthéeTerme d'antiquité. Figure panthée, figure qui réunissait les attributs de différentes divinités. [L]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Hyperbolefigure de rhétorique qui augmente ou qui diminue excessivement la vérité des choses dont on parle. [F] LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Galimatiasdiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
CarmeEst aussi un vieux mot qui signifiait vers. Il vient du latin carmen ; et en ce sens il est tout à fait hors d'usage. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
TisonPièce de bois à demi consumée par le feu, soit qu'elle soit éteinte, soit qu'elle soit encore enflammée. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
AxiomePrincipe qu'on a établi dans un art, ou science, qui est indubitable, ou tenu pour tel. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Ruellese dit aussi de l'espace qu'on laisse entre le lit et la muraille. Se dit aussi des alcôves, et en général les lieux parés où les dames reçoivent leurs visites, soit dans leurs lits, soit sur des sièges. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
SarmatePeuple d'Europe centrale, issu des Scythes, d'une aire entre le Don et l'Oural.LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Pégase C'est un cheval que les poètes ont feint avoir des aIles, et avoir fait sortir la fontaine d'Hipocrene du Mont Helicon en frappant du pied. C'est le cheval sur lequel était monté Bellerophon, quand il combattit la Chimère. On dit qu'il s'envola au ciel, et qu'il fut placé entre les astres. On dit qu'un homme monte sur le cheval Pégase, quand il fait des vers. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 6DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
FriquetSe dit aussi d'un jeune galant fort mince qui n'a que du caquet, et de l'affeterie, et rie de solide. [F]LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 7DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
NasarderDonner une chiquenaude sur le nez.LES AMOURS DE TRAPOLINAc. 1; Sc. 8DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 2DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
PiastreC'est un nom qu'on a donné à une monnaie d'argent, qui vaut un écu, comme les réaux, richedale, patagons, ducatons louis blancs, etc. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église portent par modestie de petits collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles.LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
BretteEstocade, épée qui est plus longue que celle que les Gentilhommes portent d'ordinaire. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Patineurou Patineux en jargon. Celui qui prend et manie les mains et les bras d'une femme. [Ac 1762]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Point de Gênesdentelle.LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Cinna"Cinna ou la clémence d'Auguste" tragédie en vers de Pierre Corneille représentée pour la première fois en 1639. Cinna n'est pas une pièce nouvelle en 1662.LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
MignardQui a une beauté délicate, qui a les traits doux et agréables. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Filouse dit par extension d'un trompeur subtil, d'un escroc, et de tous ceux qui se servent de mauvaise voies pour s'emparer du bien d'autrui. Se dit aussi d'un coupeur de bourse ; de celui qui vole par adresse, ou par surprise. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
Mousquetonpetit mousquet aui est plus court ; mais plus gros de calibre que les mousquets ordinaires. Il se tire avec un fusil composé d'un chien et d'un batterie, au lieu que le mousquet s'exécute avec un mèche. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
HallebardeArme d'hast offensive ; composée d'un long fût ou bâton d'environ cinq pieds, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointes, et au bout une grande lame de fort forte et aigüe. [F]LA COMÉDIE DE LA COMÉDIEAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1662
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. [R]L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 1DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Négromancienécromancie. Art prétendu d'évoquer les morts pour deviner l'avenir ou les choses cachées. [L]L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 2DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Originerbarbarisme. MogirénerL'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 2DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
ActéonPersonnage de la mythologie grecque. Lors d'une chasse observa Diane au bain. Elle le changea en cerf et fut mangé par ses chiens. L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 2DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Betinieil doit s'agir de la Bythinie qui est l'Asie mineure au sud du Pont-Euxin et au nord de la Galatie et de la Phrygie. L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 2DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
BagasseCanne passée au moulin et dont on a extrait le sucre. Tiges de la plante qui fournit l'indigo quand on les retire de la cuve après la fermentation. [L]L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 2DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Freloreperdu (hypothèse de sens). mot absent du Littré et du Furetière, attesté dans la langue médiévale et chez Rabelais.L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Pyrame et ThisbéCouple célèbre des Méamorphoses d'Ovide. Ils s'aimaient contre l'avis de leur famille et moururent l'un après l'autreL'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
BigotBigotte. Qui contrefait le dévôt, qui prie Dieu par hypocrisie.L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Marmotermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se fair entendre. [F]L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. ([F]L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 7DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
PertuisaneArme d'hast, qui est une espèce de hallebarde qui a un fer plus long, plus large et plus tranchant que les autres. [F] L'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 7DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Pallas(Minerve) Déesse de la sagesse, des arts et de la guerre, était fille de JupiterL'ÉCOLE DES COCUSAc. 1; Sc. 9DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Suissevalet qui gardait l'entrée d'une maison, homme de maison, portier.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 3DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
FérulePetite palette de bois ou de cuir avec laquelle on frappe les écoliers dans la main. [L]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Sénèque(le Philosophe) né à Cordoue en l'an 3 de J.C., étudia l'éloquence sous son père et suivit d'abord le barreau. Son talent oratoire avait donné ombrage à Caligula, il quitta la carrière pour s'adonner à la philosophie. (....) A la mort de Caligula, il courut la carrière des honneurs et arriva à la questure. (...) Nous avons un grand nombre de d'écrits philosophiques de Sénèque. (...) Partout il prêche la morale le plus sévère et enseigne surtout le mépris de la mort. (...) On a sous le nom de Sénèque dix tragédies. [B]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
OisonOn dit par injure à un homme, que c'est un oison, qu'il se laisse mener comme un oison ; pour dire, que c'est un sot, qui ne sait pas se conduire qu'il n'agit que par l'organe d'autrui. [F]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
CujasJurisconsulte français, brillant représentant de l'École historique du droit romain.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
BartholeCélèbre jurisconsulte, né en 1313 en Ombrie, enseigna le droit à Pise et à Pérouse. Barthole est le premier qui a fait des commentaires suivis sur toutes les parties du texte. [B]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
CupidonLA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 4DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
HarangueurFig. et familièrement. Celui qui parle beaucoup, celui qui fait des réprimandes sur toutes choses. [B]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 5DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
BelzébuthPrince des démons dans la Bible.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 6DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
TrébuchetFig. Prendre quelqu'un au trébuchet, l'amener par adresse à faire une chose qui lui est désavantageuse ou désagréable. [L]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 11DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 11DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Nivelle, Jean dené en 1423, embrassa le parti du Duc de Bourgogne et refusa de marcher contre ce prince, malgré les ordres de Louis XI. (...) et devenu en France un objet de haine et de mépris et le peuple lui donne le surnom injurieux de "chien". [B] syn. de traître méprisable.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 11DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
FrelampierTerme populaire et vieilli. Homme de peu et qui n'est bon à rien. [L]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 11DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
AccorteQui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 13DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
OraisonTerme de grammaire. Assemblage de mots construits suivants les règles de la grammaire. Dans le langage didactique, ouvrage d'éloquence composé pour être prononcé en public. [L] LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 16DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 19DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
AtroposL'une des trois Parques qui tenaient les ciseaux qui coupaient le fil de la vie des hommes.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 19DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
AlcovistesNom donné chez les précieuses à celui qui remplissait l'office de chevalier servant, et qui les aidait à faire les honneurs de leur maison et à diriger la conversation ; ainsi dit de l'alcôve contenant la ruelle où les précieuses recevaient. [L]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 19DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
RuellistesTerme péjoratif qui définit une personne fréquentant les ruelles, c'est à dire les salons et chambres de précieuses.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 19DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
DarioletteSuivante qui a la confidence de sa maîtresse. Ce mot est tiré de l'Amadis. [F] Le masculin n'est pas attesté par Furetière.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 20DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église portent par modestie de petits collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles.LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 20DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
Galimafrée Ragoût composé de plusieurs restes de viandes. Ce mot se dit figurément et bassement d'un discours, d'un ouvrage fait de plusieurs parties différentes, qui le rendent obscure, et embrouillé. [F]LA FEMME INDUSTRIEUSEAc. 1; Sc. 20DORIMOND, Nicolas Drouin dit1661
BégueuleInjure populaire qu'on dit aux femmes de base condition qu'on taxe de niaiserie, et d'avoir toujours la gueule bée et ouverte. [F]LES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 2DORNEVAL, LESAGE1763
TabellionOfficier public qui faisait les fonctions de notaire dans les juridictions subalternes et seigneuriales. Il fut fait défense aux greffiers, notaires et tabellions, de passer des actes obligatoires entre chrétiens et juifs. [L]LES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 3DORNEVAL, LESAGE1763
OrsusLatin. Commencement, participe passé de ordiorLES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 7DORNEVAL, LESAGE1763
TambourEst aussi un soldat destiné à battre la caisse. En chaque compagnie d'infanterie il y a du moins un tambour. [F]LES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 16DORNEVAL, LESAGE1763
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]LES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 16DORNEVAL, LESAGE1763
FactotonCelui qui se mêle, qui s'ingère de tout dans une maison. Il est du style familier, et ne se dit guère qu'en dénigrement. [Ac 1762]LES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 16DORNEVAL, LESAGE1763
BouterMettre. Vieux mot qui était autrefois fort en usage. [F].LES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 16DORNEVAL, LESAGE1763
MailleCe mot signifie quelquefois une monnoie de peu de valeur. [T]LES AMOURS DE NANTERREAc. 1; Sc. 18DORNEVAL, LESAGE1763
FoireLe théâtre de la Foire se situait à deux endroits hors les murs de Paris, La foire Saint-Germain et la Foire Saint-Laurent.LES COUPLETS EN PROCÈSAc. 1; Sc. 1DORNEVAL, LESAGE1730
Gonnesseville à 15 Km au nord-est de Paris.LES COUPLETS EN PROCÈSAc. 1; Sc. 2DORNEVAL, LESAGE1730
Bagnoletville à l'Est et proche de Paris.LES COUPLETS EN PROCÈSAc. 1; Sc. 2DORNEVAL, LESAGE1730
EscalinPetite monnaie d'argent valant environ sept sous monnaie de France, qui a cours aux Pays-Bas et ailleurs.L'OPÉRA COMIQUE ASSIÉGÉAc. 1; Sc. 1DORNEVAL, LESAGE1730
Espadongrande et large épée qui a deux poignées, et qu'on tient à deux mains. [F]L'OPÉRA COMIQUE ASSIÉGÉAc. 1; Sc. 11DORNEVAL, LESAGE1730
SamsonTragi-comédie en cinq actes et en vers de Romagnesi, représentée pour la première fois le 28 février 1730 à l'Hôtel de Bourgogne.L'OPÉRA COMIQUE ASSIÉGÉAc. 1; Sc. 13DORNEVAL, LESAGE1730
CoifferSe dit figurément en choses morales et spirituelles, et signifie s'entêter, se préoccuper en faveur de quelque choses. [F]LA REINE DU BAROSTANAc. 1; Sc. 10DORNEVAL, LESAGE1730
Chasse-cousinMauvais vin et par extension propre à tout ce qui propre à éloigner les parasites. LE JUGEMENT DE PÂRISAc. 1; Sc. 1DORNEVAL, Jacques-Philippe1718
FiacreC'est un nom qu'on a donné depuis peu [fin XVIIème] aux carrosses de louage, du nom d'un fameux loueur de carrosses qui s'appelait ainsi, ou plutôt comme l'atteste Mr. Ménage du nom de l'image de Saint Fiacre qui servait de d'enseigne à un certain logis de la rue Saint Antoine de Paris. Quoiqu'il en soit, quand on parle d'un carrosse malpropre, ou mal attelé, on l'appelle par mépris un fiacre. [F] LE JUGEMENT DE PÂRISAc. 1; Sc. 1DORNEVAL, Jacques-Philippe1718
Branlese dit figurément du commencement d'une affaire, lorsqu'on la met en train d'aller, qu'on lui donne le premier mouvement. [T]LE JUGEMENT DE PÂRISAc. 1; Sc. 5DORNEVAL, Jacques-Philippe1718
ÉguilletteTerme de Marine. C'est le nom qu'on donne à de menues cordes qui servent à divers usages ; comme à éguilleter les canons, les basses etc.LE JUGEMENT DE PÂRISAc. 1; Sc. 5DORNEVAL, Jacques-Philippe1718
AheurterVerbe neutre qui ne se dit qu'avec le pronom personne, Se préoccuper fortement d'une opinion dont on ne nous peut détromper. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 2; Sc. 1DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
IntrigueurQui fait des intrigues. Ce mot se prend ordinairement en mauvaise part, et se dit particulièrement des courtiers d'amour. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 2; Sc. 3DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Redimerverbe actif qui ne se dit qu'avec le pronom personnel. Se racheter de quelque peine , travail ou affliction. Ce mot vient du latin redimere. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 2; Sc. 1DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Aposterverbe actif. Attirer quelqu'un, le mettre en avant pour épier, tromper et surprendre quelqu'un. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 2; Sc. 5DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Choirtomber.LA BALANCE D'ÉTATAc. 2; Sc. 5DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Rengregerverbe actif, augmenter le mal. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 3; Sc. 1DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
BeffroiLieu élevé où il y a une cloche dans une place frontière, où on fait le guet, et d'où on sonne l'alarme, quand les ennemis paraissent. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 3; Sc. 1DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Elargissementsignifie aussi la liberté qu'on donne à un prisonnier qu'on tire hors des prisons. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 3; Sc. 5DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Chancelerse dit figurément de ceux qui sont incertains en leurs opinions, en leurs décisions. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 4; Sc. 4DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Ensuivreêtre ensuite, venir après. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 4; Sc. 4DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Infracteurcelui qui enfreint, qui rompt un traité, une loi. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 5; Sc. 2DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Abrégésommaire, épitome [épitome: l'abrégé, le précis, le principal d'un livre qui trait e amplement d'une matière.]. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 5; Sc. 4DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Boulevartgros bâti; On ne se sert plus de ce mot en termes de guerres. On dit encore à Paris, « Aller sur le boulevart de la porte Saint Antoine, qui est un des plus gros bastions de France. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 5; Sc. 4DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
HallebardesArme d'attitude offensive, constitué d'un long fût ou bâton d'environ cinq pieds, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointe, et au bout une grande lame de fer forte et aigue. [F]LA BALANCE D'ÉTATAc. 5; Sc. 4DU BOSC de MONTANDRE, Claude1652
Hébron(...) ville fort ancienne de Palestine, dans la tribu de Juda, au sud de Jérusalem (...). Elle est célèbre par le sacre de David, qui y régna sept avant d'être maître de tout Israël, par la naissance de Saint-Baptiste, et par le voisinage de la caverne où furent enterrés Abraham et Sara, Isaac et Rebecca, Jacob et Lia. (...) [B]ABSALONAc. 1; Sc. 2DUCHE de VANCY, Joseph-François1702
SadocJuif célèbre qui vivait au IIIème avant, est le chef des Saducéens.ABSALONAc. 1; Sc. 2DUCHE de VANCY, Joseph-François1702
IduméePays au-delà du Jourdain. On distinguait l'Idumée orientale dite aussi Auranitide, de l'Idumée méridionale qui comprenait la ville de Petra et les ports d'Elath et d'Asiongaber.ABSALONAc. 1; Sc. 2DUCHE de VANCY, Joseph-François1702
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
RapéOn nomme aussi râpé, dans les cabarets, un mélange des restes de toutes sortes de vins, qu'on rassemble dans un tonneau, pour ne rien perdre. [L]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
Hôtel de Bourgognecélèbre théâtre où se jouait cette comédie.L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Juvénalpoète romain du Ier siècle, auteur de Satires. Il fut un modèle pour Boileau.L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Horacepoète romain du Ier siècle avec JC, auteur de Satires, épodes, odes et épîtres. Son épître au Pisons est aussi nommé Art poétique.L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Virgilepoète romain du Ier siècle avant JC, auteur principalement des Bucoliques, des Georgiques et de l'Enéide.L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Homèrepoète grec du VIIème siècle avant JC, auteur présumé de l'Illiade et de l'Odyssée.L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [L]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Invalidesgrand bâtiment parisien dans la plaine de Grenelle dont le construction a été ordonnée par Louis XIV en 1677 et qui devait permettre d'héberger les invalides des armées.L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Corpscette partie de certains habillements, qui est depuis le cou jusqu'à la ceinture. [FC]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Ratafiasorte de boisson, ou de liqueur forte, composée avec de l'eau de vie, du sure, et quelque autre chose que l'on met dedans, comme cerises, groseilles, fleurs d'orangers, noyaux de pèches, d'abricots etc. [F]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
LantureluRefrain d'un fameux vaudeville fait du temps du cardinal de Richelieu, et dont le nom, pris adverbialement, a servi pour indiquer soit un refus méprisant soit une réponse évasive. [L]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
LanternerEnnuyer, fatiguer. [L]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1693
Pouponnemot bas et comique dont on se sert pour caresser des femmes qu'on aime, et qui veut dire mignonne. jolie et aimable. [R]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1693
Bouchonneterme de caresse, comme qui dirait, ma chère enfant, mon petit coeur. [T]L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTEAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1693
CorroborerTerme de médecine. Donner de la force, du ton. Le vin corrobore l'estomac. En général, donner appui, force. Ces faits peuvent corroborer mon système. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
JulepTerme de pharmacie. Potion adoucissante ou calmante dans laquelle il n'entre ni huile, ni substances purgatives, ni poudres ou substances extractives, mais qui est composée simplement d'eau distillée et de sirops. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
vieux mot, au lieu duquel on se sert de maintenant ou de déjà. [F]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
RibaudTerme populaire et grossier. Impudique, luxurieux. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
DolTerme de Palais. Tromperie, mauvaise foi. Le dol personnel est un moyen de requête civile. Autrefois on mettait dans les contrats cette formule, qu'il n'y avait dol, fraude ni mal engin. [F]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
Enginse dit figurément pour signifier, Finesse. Autrefois on jurait sur les traités et contrats avec cette formule, qu'il n'y avait eu dol, fraude ni mal engin, pour signifier, qu'ils n'étaient point faits par surprise, ni mauvais artifice. [F]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1693
Epouseux ou épouseursQui veut épouser. Sponsus. Il ne se dit que dans le style comique. [T]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Rara avis in terrisPhrase latine qui signifieLA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1693
Vulcaindieu du feu et des volcans pour les Romains, fils unique de Jupiter et de Junon [B].LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1693
PlumetCavalier qui porte des plumes ; et particulièrement il se dit de celui qui fait le fanfaron, à cause qu'il a une épée au côté, et des plumes sur le chapeau. [F]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1693
BlondinCelui, celle qui a les cheveux blonds. Fig. et familièrement, un jeune homme qui fait le beau, qui courtise le beau sexe. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1693
RabatCe qui est rabattu ; s'est dit primitivement d'un col garni de dentelles ou même sans garniture, qui laissait le cou des hommes tout à fait à découvert. Plus tard, pièce d'une toile fine et empesée, quelquefois même garnie de dentelles, qui tombait sur le devant de la poitrine. Le rabat blanc est porté par la magistrature, le barreau, le parquet et les professeurs de l'université en robe. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1693
BasteInterjection. Elle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1693
Sambleupar la sambleu ! ; juron qui signifie par le sang de Dieu ! LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1693
GrouillerTerme familier. Se remuer. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 6REGNARD, DUFRESNY1693
Après-dinéeTemps depuis le dîner jusqu'au soir. [L]LA BAGUETTE DE VULCAINAc. 1; Sc. 6REGNARD, DUFRESNY1693
RegrattierFig. Écrivassier, compilateur ignorant. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Macher du laurieron ne s'enrichit pas avec la gloire seule.LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Étrilleun instrument de fer, avec lequel on ôte la crasse qui s'est attachée à la peau et au poil des chevaux. Étriller, Figurément battre, rosser [FC]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Modre à la grappeFig. il trouve agréable ce qu'on lui dit, ce qu'on lui propose. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Daubersignifie figurément, Médire de quelqu'un, le railler en son absence. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
SurannéeQui est d'une année precedente. On le dit aussi de ce qui est vieux, ou passé. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1692
Bois de BoulogneBois situé à l'ouest de Paris. Au XVIIème, ce bois était hors les murs de Paris.LES CHINOISAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1692
EndêverAvoir grand dépit de quelque chose. Faire endêver quelqu'un, le faire enrager, le dépiter. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1692
Bâtons rompusBatterie à bâtons rompus, batterie de tambour qui désigne l'action des mains donnant chacune deux coups de suite ; ce jeu de baguettes est un moyen d'étude, et l'accélération des battements produit un bruissement et non une batterie d'ordonnance ; de là la locution figuréeLES CHINOISAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1692
Hôtel de Bourgognelieu de représentation de la Comédie italienne.LES CHINOISAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1692
Sauter le bâtonfaire quelque chose malgré soi, à contre-coeur ; locution tirée des chiens et des singes auxquels les bateleurs font sauter un bâton. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1692
PoéticideCrime de celui qui tue un poète ou la poésie. LES CHINOISAc. 1; Sc. 6REGNARD, DUFRESNY1692
HuissierOfficier dont la principale charge est d'ouvrir et de fermer une porte. Huissiers à verge, se disait autrefois des sergents royaux reçus au Châtelet. Huissiers à cheval, ceux qui avaient coutume d'exploiter à la campagne. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
RecorsAide de sergent, celui qui l'assiste, lorsqu'il va faire quelque exploit [action de justice], ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Procureurest celui qui fait la même charge dans une Justice subalterne, et non Royale, qui a soin des interêts du Seigneur du lieu et du public. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Décridéfense par un cri public et par autorité du juge, d'exposer certaine monnaie, de porter des dentelles d'or ou d'argent, ou de certaines manufactures. Se dit aussi de la diminution de reputation. Se dit encore de la diminution de la valeur des choses par l'usage, parce qu'on n'en fait plus de cas. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Sortablemariage sortable, parti sortable, celui qui se fait entre deux personnes de la même sorte, c'est-à-dire qui se conviennent par l'âge, le bien, la naissance. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Vacationprofession d'un certain métier auquel on vaque, on s'exerce. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Moucheest aussi un petit morceau de taffetas ou de velours noir, que les Dames mettent sur leur visage par ornement, ou pour faire paroistre leur teint plus blanc. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
Fontangenoeud de ruban que les femmes portaient sur leur coiffure. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
BouchonBouquet, rameau de verdure servant d'enseigne à un cabaret. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
Colifichetbabiole, bagatelle. Petits ornements mal placés ; jardin rempli de colifichets. [FC]LES CHINOISAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
CarrouselEspèce de Tournois, qui consiste ordinairement en courses de bagues, de têtes, et entre plusieurs chevaliers partagés en différentes quadrilles distinguées par la diversité des livrées et des habits. |Ac 1762]LES CHINOISAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
Quartierespace de trois mois, quart d'année, servant à désigner des fonctions où l'on se relève de trois en trois mois. L'année est divisée en quatre quartiers. Officiers de quartier, ceux qui servent par quartier, par opposition à ceux qui sont ordinaires et qui servent toute l'année. [L]LES CHINOISAc. 1; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
DécouplerOn dit aussi d'un vert galant, d'un jeune homme bien taillé et bien vigoureux, qu'il est bien decouplé, qu'il donnerait bien sur le gibier. [F]LES CHINOISAc. 1; Sc. 6REGNARD, DUFRESNY1692
BrosaillesMéchant bois qui ne profite point, touffes de buissons, genêts, épines, bruyères. [T] BrosaillerLES CHINOISAc. 1; Sc. 7REGNARD, DUFRESNY1692
ActéonC'est le nom propre d'un grand Chasseur, petit-fils de Cadmus, et fils d'Aristée et d'Autonoé. Etant à la chasse dans le territoire de Mégare, il surprit Diane dans le bain, et l'ayant contemplée pendant qu'elle était toute nue, il en devint épris, et selon Hygin, il la voulut même violer. La Déesse le métamorphosa en Cerf, et ses chiens l'ayant méconnu sous ce déguisement, le déchirèrent en morceaux, et le dévorèrent. [T]LES CHINOISAc. 1; Sc. 7REGNARD, DUFRESNY1692
BrosserDe brosse, on a fait brosser, pour dire, courir à travers les bois ; qui est un terme de chasse. [M]LES CHINOISAc. 2; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
MagdelonettesCouvent où on enferme les filles de mauvaise vie pour les châtier ou retirer de leurs désordres. On menace les filles de maison de les mettre aux Magdelonnettes, si elles n'ont grand soin de conserver leur honneur.[F]LES CHINOISAc. 2; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1692
Tire-larigotTerme proverbial ; on dit de ceux qui boivent par excès, qu'ils boivent à tire-larigot. Ce proverbe peut venir d'un des jeux de l'orgue qu'on appelle larigot, qui sifleLES CHINOISAc. 2; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
N'être pas aisé à chausserdifficile à persuader.LES CHINOISAc. 3; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
RevancherTerme familier. Venger, en le secourant et le défendant, quelqu'un qui est attaqué. Se revancher, v. réfl. Se défendre. [L]LES CHINOISAc. 3; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1692
Eau de la reine de HongrieD'Isabelle Reine de Hongrie ; qui s'en servait ordinairement, et utilement. [M]LES CHINOISAc. 3; Sc. 5REGNARD, DUFRESNY1692
Arrière-banAnciennement, ban et arrière-ban, ou, simplement, arrière-ban, convocation que faisait le roi de sa noblesse, tant vassaux qu'arrière-vassaux, pour aller à la guerre ; le corps de la noblesse ainsi convoqué. [L]LES CHINOISAc. 3; Sc. 7REGNARD, DUFRESNY1692
VivandierMarchand qui suit l'armée, ou la Cour, pour y vendre des vivres, et autres necessités. [F]LES CHINOISAc. 3; Sc. 7REGNARD, DUFRESNY1692
SambleuJuron signifiant par le sang de Dieu. LES CHINOISAc. 3; Sc. 7REGNARD, DUFRESNY1692
MajorOfficier supérieur qui dirige l'administration et la comptabilité d'un régiment, et qui est chargé en outre de tout ce qui concerne le recrutement et l'état civil du corps... [L] MajoresseLES CHINOISAc. 3; Sc. 7REGNARD, DUFRESNY1692
Roscio (...)Plaidoirie de Cicéron Pour Roscio d'Amérie comédien, qui était un ami de Cicéron.LES CHINOISAc. 4; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
CasuelCe qui arrive fortuitement sans avoir rien d'assûré. [F]LES CHINOISAc. 4; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
Pinchinaétoffe de laine non croisée, qui s'est fabriquée d'abord à Toulon, et qu'on a dans la suite imitée dans d'autres villes de France. [L]LES CHINOISAc. 4; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
Passedifférence et supplément de la valeur d'une monnaie pour l'égaler à une autre d'un prix fixe et ordinaireLES CHINOISAc. 4; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
Sol 1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol = 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois.LES CHINOISAc. 4; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
Routinecapacité, faculté acquise plutôt par une longue habitude, par une longue expérience, que par le secours de l'étude et des règles.LES CHINOISAc. 4; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
Prise de Namurvictoire retentissante de Louis XIV le 30 juin 1692 suite à un siège d'un mois. Jean Racine, historiographe, en a fait la narration (relation).LES CHINOISAc. 4; Sc. 2REGNARD, DUFRESNY1692
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]LA NAISSANCE D'AMADISAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1694
TrigaudBrouillon, barguigneur qui n'agit point franchement et nettement dans les affaires. On ne peut sortir d'affaire avec les trigauds que par procès.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1696
Rémoragenre de poisson nommé maintenant échénéide. [L] Pline et les anciens ont cru qu'il avoit la force d'arrêter un vaisseau, et l'ont ainsi nommé du substantif remora.[SP]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1696
Sollicitertravailler avec empressement à faire réussir une affaire. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1696
HarasLieu destiné à mettre des juments poulinières avec des étalons pour faire race. [F] Il et à remarquer que les mulets ne peuvent pas se reproduire.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1696
DotSomme de deniers assignés à une fille, quand on la pourvoit, soit par mariage, soit par entrée en Religion. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1696
Douairebiens que le mari assigne à sa femme en se mariant, pour en jouir par usufruit pendant sa viduité, et en laisser la propriété à ses enfants. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1696
PréciputTerme de Jurisprudence. C'est un avantage qui appartient à quelqu'un dans une chose à partager, ou une portion qu'on prélève, et qu'on met à part en sa faveur, avant que de partager le reste. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1REGNARD, DUFRESNY1696
DéshabilléHabillement négligé que les femmes portent dans leur intérieur. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1696
FortuneOn appelle en termes de galanterie, Bonne fortune, les dernières faveurs d'une Dame, qui d'ailleurs passe pour prude. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1696
SurtoutSorte de justaucorps fort large qu'on met par-dessus les autres habits. [FC]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1696
Menus plaisirson dit en parlant de la dépense personnelle d'une femme, qu'elle a tant pour ses menus plaisirs. [T]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1696
BâtierOuvrier qui fait et qui vend des bâts de mulets, et d'autres bêtes de somme. Bâtier, est aussi une épithète qu'on donne à celui qu'on veut taxer de bêtise. [T]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1696
N'en pas faire à deux foisne pas hésiter. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 3REGNARD, DUFRESNY1696
SuisseOn ne met point ce mot comme un nom de peuple, mais comme le nom d'un domestique à qui l'on confie la garde d'une porte. [Ac.]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
ElabouréTravaillé. Il ne se dit que dans le style badin. [FC]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
Machine de Marlygigantesque système de pompage des eaux de la Seine, construit sous le règne de Louis XIV à Bougival, pour alimenter en eau le parc du château de Versailles.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
GuetOn appelle à Paris le Chevalier du Guet, celui qui commande à une compagnie qui fait la ronde dans les rues toute la nuit pour empêcher les vols. [T]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
RoussinCheval entier un peu épais et entre deux tailles. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
Non plus ultraPhrase empruntée du Latin, qu'on emploie dans le style familier comme substantif masculin, pour signifier, Le terme qu'on ne saurait passer. [Ac.]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 4REGNARD, DUFRESNY1696
Bachaou bassa. C'est un officier en Turquie qui a le commandement dans une Province, ou qui en a le gouvernement. [T]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 8REGNARD, DUFRESNY1696
Sous-fermierCelui, celle qui prend des biens ou des droits à sous-ferme. Dans l'ancienne monarchie, celui qui avait une sous-ferme. Sous-fermeLA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 8REGNARD, DUFRESNY1696
SurvivanceFaculté de succéder à un homme dans son emploi, dans sa charge après sa mort. [L] ici sens figuré.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 8REGNARD, DUFRESNY1696
Chèvre-piedsQui a des pieds de chèvre. Dieux chèvre-pieds, les satyres. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 8REGNARD, DUFRESNY1696
Daphnéfille du fleuve Pénée, laquelle fut métamorphosée en Laurier. [T]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 8REGNARD, DUFRESNY1696
RaquitterRegagner ce qu'on avait perdu. Fig. Dédommager d'une perte. [FC]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 8REGNARD, DUFRESNY1696
ApostilleAnnotation en marge ou au bas d'un écrit. Écrire en apostille. [L] ici sens figuré pour liaison amoureuse.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 9REGNARD, DUFRESNY1696
CothurneChaussure élevée des anciens, qui montait jusqu'au milieu de la jambe, et qui était employée particulièrement au théâtre dans la représentation des tragédies. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
MateloteManière d'accommoder le poisson frais pêché avec force sel et poivre, comme le font les matelots. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Apocryphedouteux, qui vient d'un auteur incertain à qui on ne peut ajouter beaucoup de foi. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
OrvietanAntidote ou contrepoison qui s'est rendu fameux à Paris, parce qu'il a été distribué par un opérateur venu d'Orviette, dont il a fait des expériences extraordinaires en sa personne sur un théâtre public. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Débiffergâter, mettre en désordre. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Ouicheinterjection populaire qui marque le doute, l'incrédulité et une sorte de moquerie de celui à qui l'on parle ou dont on parle.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Tarareil marque la moquerie, le dédain.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
PomponTerme générique, que les femmes emploient pour signifier Les ornements de peu de valeur qu'elles ajoutent à leurs coiffures. [Acad.]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
BichonFamilièrement. Terme d'amitié qui se dit à un enfant ou d'un enfant. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Flon-flonRefrain d'un Vaudeville de 1687, qui consistait en des couplets de quatre vers, dont le refrain était, Flon flon, larida dondaine. Flon, flon, flon, larida dondon. Il était aisé d'entendre ce que signifiait ce flon-flon, par le quatrain qui le précédait.LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Ordonnancemise en ordre, en arrangement. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Courspromenoir. [FC]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Bretteuseféminin de bretteur, ici au sens péjoratif. Qui aime à se battre, à ferrailler, et qui porte ordinairement une longue brette. [FC]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
MacreuseSorte d'oiseau qui ressemble en quelque sorte au canard et qu'on mange les jours maigres et le carême à cause qu'il est d'un sang fort froid et qu'il passe pour une manière de poisson. [R]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Noseurou noceur. Terme populaire. Celui, celle qui aime à faire la noce, à se divertir. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Arrière-banAnciennement, ban et arrière-ban, ou, simplement, arrière-ban, convocation que faisait le roi de sa noblesse, tant vassaux qu'arrière-vassaux, pour aller à la guerre ; le corps de la noblesse ainsi convoqué. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Nenniadv. negatif. Nenni da, Nenni vraiment. Il est bas, il est quelquefois subst. fem. [F]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Ventre Saint Grissorte de juron familier de Henri IV. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
BoutefeuIncendiaire, celui qui de dessein formé met le feu à un édifice, à une ville. On dit figurément De ceux qui sement des discordes et des querelles, que ce sont des boute-feux. [Ac]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Demoisillonterme méprisant. Petite demoiselle. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Grisettefemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 10REGNARD, DUFRESNY1696
Gillepersonnage du théâtre de la foire, le niais. Jouer les rôles de Gille, ou, elliptiquement, jouer les Gilles. Faire gille, loc. populaire qui signifie se retirer, s'enfuir (gille ne prend point de majuscule en ce sens). [L]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 11REGNARD, DUFRESNY1696
Plumetcavalier qui porte des plumes ; et particulièrement il se dit de celui qui fait le fanfaron, à cause qu'il a une épée au côté, et des plumes sur le chapeau. [T]LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 11REGNARD, DUFRESNY1696
MarsDieu de la guerre et des batailles. Il eut de Vénus deux fils et une fille. Les fils sont la Terreur et la Crainte, la fille fut l'Harmonie. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
GrisetteFemme, ou fille jeune, vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
VénusDéesse de la beauté et de la volupté, mère des Graces et des Amours.LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
BelloneDéesse de la Guerre, soeur ou compagne de Mars. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
VulcainDieu qui préside aux feux souterrains, aux mines et aux métaux. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
CarogneOn apelle ainsi, bassement et par injure, une méchante femme, une femme débauchée. [FC]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
HaiExclamation, la même que HÉ. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
PlumetFig. Un jeune militaire. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
Rondacheespèce de bouclier dont se servent encore les Espagnols qui courent la nuit. [F]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
CoifferSe coiffer d'une femme, "en devenir amoureux." [O]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
Manger les yeuxOn dit que des gens se mangent les yeux, le blanc des yeux, sont prêts à se sauter aux yeux, pour signifier qu'ils sont en querelle violente, en procès. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1693
CupidonDieu fabuleux de l'Amour. On le peint avec des ailes, un arc et un carquois, pour blesser les coeurs. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1693
MorigénerBien instruit, celui ou celle qu'on a bien élevé en lui formant les moeurs. [R]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1693
BacchusDieu des Païens qui était invoqué par les débauchés, à cause qu'on le croyait inventeur du vin. [F]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1693
Falerneancien nom propre d'une montagne et d'une campagne de la terre de labour en Italie. Elle était près de l'ancienne ville de Sinuessa, et remarquable par ses vins délicieux. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1693
Falotgrosse lumière qu'on porte au bout d'un bâton, enfermée dans quelque vessie ou lanterne. [F]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1693
Cantonse dit aussi d'un petit pays qui a un gouvernement particulier. Il y a treize Cantons des Suisses qui forment chacun une République, et qui sont ligués ensemble. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1693
PlutusDieu qui présidait à la distribution des richesses et que l'on représentait aveugle. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1693
Métails'est dit autrefois pour métal. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1693
Honcri de mécontentement. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1693
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1693
Pârisfils de Priam enleva Hélène, et fut cause par-là de la guerre de Troie. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1693
Déguerpirabandonner, quitter un héritage à des créanciers demandeurs en declaration d'hypothèque, pour se libérer de leur action. [F]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1693
MercureDieu de l'Antiquité, fils de Jupiter et de Maia ; il présidait au négoce. [T] LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1693
Sellettepetit siège de bois sur lequel on faisait asseoir, pour les interroger, ceux qui étaient accusés d'un délit pouvant faire encourir une peine afflictive. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 7DUFRESNY, Charles1693
MomusC'est le nom du Dieu de la raillerie. Les Poètes disent qu'il était fils de la Nuit et du Sommeil, et que toute son occupation était d'examiner les actions des Dieux et des hommes, pour les tourner en raillerie et s'en moquer. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
JupiterDieu souverain du ciel et de la terre, et comme ils disent souvent, le père des Dieux et le Roi des hommes. Jupiter était fils de Saturne et d'Opis, ou de Rhée, et frère jumeau de Junon, qu'il épousa. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
Factummémoire imprimé qu'on donne aux Juges, qui contient le fait du procés raconté sommairement, où on ajoute quelquefois les moyens de droit. [F]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
Se donner de gardese défier, prendre ses précautions. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
Cybèlenom propre d'une Déesse Phrygienne. Cybele. On l'appellait encore la Grande Mère, Magna Mater, la Mère des Dieux, Mater Deorum. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
Par la sang-bleuhabituellement on dit "palsambleu". Jurement de l'ancienne comédie. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
OcéanL'Océan était un Dieu chez les Anciens. On lui donne Thétys pour épouse, qui le fit père des fleuves et des fontaines, et des Océanides ; il eut d'une Pallante et de Styx, Nice, Cratus, Zelus et Bia, c'est-à-dire, la Victoire, la Force, l'Émulation et la Violence.LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
CroissantDiane, étant la lune, donne un croissant de lune comme bijou.LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
DianeDéesse de la chasse et aussi déesse de la lune, chez les Latins.LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
ActéonC'est le nom propre d'un grand Chasseur, étant à la chasse, il surprit Diane dans le bain, et l'ayant contemplée pendant qu'elle étoit toute nue, il en devint épris, et selon Hygin, il la voulut même violer. La Déesse le métamorphosa en Cerf, et ses chiens l'ayant méconnu sous ce déguisement, le déchirerent en morceaux, et le dévorèrent. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
CornetteSorte de coiffure dont les femmes se servent dans leur deshabillé. [Acad 1762]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
BidentFourche à deux dents. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
PlutonDivinité infernale que les Payens croyaient présider aux enfers.LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
Quinquinaécorce qui vient des Indes occidentales, qui est un remède admirable pour les fièvres intermittentes ; elle est compacte, de couleur rougeâtre, d'un goût amer. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
À la sourdineSans le bruit qui accompagne ordinairement la marche d'une troupe militaire. Fig. Secrètement. [L]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
JunonLa Déesse Junon étoit fille de Saturne et de Rhée. Elle étoit Déesse des Royaumes et des Empires, des richesses, des mariages (...). Elle était encore la Déesse de la propreté et des ornements, et c'est pour cela que ses statues avaient les cheveux frisés et disposés trèsproprement, et avec grand soin. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
LéthéNom propre d'un des fleuves des Enfers. La Fable dit que l'on en faisait boire aux âmes des morts dans les enfers, et que quand on en avait bu, on ne se souvenait plus de rien. [T]LES ADIEUX DES OFFICIERSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1693
PresseFoule de peuple qui veut entrer en un lieu qui ne le peut pas contenir commodément. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1697
À droitparce qu'on sous-entendait côté, s'est dit, dans le XVIIe siècle, au lieu de à droite, que nous disons aujourd'hui ; c'est un archaïsme. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1697
Gros selDes plaisanteries de mauvais goût, ou du moins de goût équivoque. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1697
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. [Mais aussi, ] lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1697
Bien morigénéBien instruit, celui ou celle qu'on a bien élevé en lui formant les moeurs. [R]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1697
CasuelCe qui arrive fortuitement sans avoir rien d'assuré. On le dit aussi des revenus qui sont fondés sur les cas fortuits, et qui ne viennent pas toujours régulièrement, ni en même temps. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1697
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscrètement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienséance. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 2DUFRESNY, Charles1697
EmmeublementIl vaut mieux dire ameublement, comme on dit amaigrir plutôt qu'emmaigrir. L'emmeublement est un meuble propre pour garnir une chambre. [T]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
Jouer sur sa paroleperdre une somme d'argent sur sa parole, pour dire, Jouer, perdre à crédit et sur sa bonne foi. [Ac 1762]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
Piquése dit aussi des choses qui nous flattent, ou qui nous choquent. On dit aussi, qu'un homme est piqué au jeu, non seulement quand il veut se raquitter à quelque prix que ce soit, mais encore quand il s'opiniâtre à poursuivre une affaire, quelques obstacles qu'il y trouve. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
ToiseLongueur ou étendue de 5 pieds. [F] La Toise fait environ 10 mètres.LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
ClimatériqueQui appartient à un des âges de la vie regardés comme critiques. Maladie climatérique, terme employé pour désigner un changement survenant sans cause connue à une période avancée de la vie, et par lequel le patient perd ses chairs et ses forces avant de se plaindre ni d'anorexie ni de dyspepsie.LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
Mourir sur un fumiermourir dans la misère après avoir perdu tout son bien. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
Coupe-gorgeEndroit écarté, maison mal famée où l'on court risque d'être assassiné ou volé. Au lansquenet, coupe-gorge, se dit du malheur de celui qui, ayant la main, tire sa carte avant que d'en avoir tiré aucune de celles des joueurs ; ce qui lui fait perdre tout ce qui est sur le tapis.LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
MercurialeAssemblée du Parlement qui se tient le premier mercredi après la St. Martin et le premier Mercredi après la semaine de Pâques. Figurément, et par extension, réprimande qu'on fait à quelqu'un. [FC]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1697
RatafiaSorte de boisson, ou de liqueur forte, composée avec de l'eau de vie, du sucre, et quelque autre chose que l'on met dedans, comme cerises, groseilles, fleur d'orange, noyaux de pêches, d'abricots, et aromatites. [T] LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
Pitrepiteliqueur très forte faite avec de l'esprit de vin. [Ac 1762]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
Cordecorde de jeu de paume, grosse corde tendue au milieu du jeu de paume et garnie de filets jusqu'en bas pour arrêter la balle qui ne passe pas par-dessus. [L] Metre sus cordeLE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
BisqueTerme de jeu de paume. Avantage de quinze points qu'un joueur fait à un autre. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
QuidamCertain homme qu'on désigne par quelques marques, et dont on ne sait pas le nom. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
BassetteJeu de cartes qui a été fort commun ces dernières années, et qu'on a été obligé de défendre, à cause qu'il était trop en vogue. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 4; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
Jouer de son resteSignifie encore prendre un moyen extrême après lequel on n'a plus de ressource. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 4; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
Ponterterme de jeu, mettre de l'argent sur les cartes contre le banquier, au pharaon, au trente et quarante. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 4; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
Taillersignifie aussi au jeu de la Bassette, tenir la banque, distribuer les cartes. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 4; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
FaquinTermes de mépris et d'injure. [FC]LE CHEVALIER JOUEURAc. 4; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
Caversignifie aussi en plusieurs jeux de hasard, Faire un fonds de certaine somme pour avoir devant soi de quoi jouer. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 4; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
Provençalterme de Joueur qui se dit en cette phraseLE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 5DUFRESNY, Charles1697
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 6DUFRESNY, Charles1697
Croix ou pilecroix et pile, croix-pile, sorte de jeu de hasard où l'un des joueurs jette une pièce de monnaie en l'air, l'autre nommant le côté qu'il veut de la pièce et gagnant si la pièce tombée présente ce côté. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 8DUFRESNY, Charles1697
PâteFig. et familièrement. Complexion, constitution. Il se dit, d'une façon analogue, du caractère et des dispositions morales. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 8DUFRESNY, Charles1697
PiquéeFig. Qui est ému par quelque sentiment vif comme par une piqûre. [L]LE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
FacerTerme du jeu de la Bassette. C'est amener pour face une carte qui est la même que celle sur laquelle un joueur a mis son argent. [Ac 1762]LE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 2DUFRESNY, Charles1697
MâsseTerme qui vieillit. Ce qu'on met au jeu, lorsqu'on joue aux dés et à quelques autres jeux de hasard. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 6DUFRESNY, Charles1697
SonicaTerme du jeu de la Bassette, qui a passé dans le discours familier. À point nomméLE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 8DUFRESNY, Charles1697
Paixinterjection dont on se sert pour faire faire silence. [F]LE CHEVALIER JOUEURAc. 5; Sc. 9DUFRESNY, Charles1697
Prix pour prixToute compensation faite. Compare prix pour prix Les étrennes d'un juge et celles d'un marquis, RACINE Plaideurs Acte I, sc. 4. Fig. En parlant des personnes. Ces deux hommes-là se valent, prix pour prix. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
SuperbeVain, orgueilleux, qui a de la présomption, une trop bonne opinion de lui-même. [F]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
Pied platFig. et par mépris, pied plat, et quelquefois plat pied, homme qui ne mérite aucune considération [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
MaltôtierCelui qui fait la maltôte. MaltôteLA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
RegratVente, en détail et de seconde main, de menues denrées, particulièrement du sel, des grains, du charbon. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
AgiotageVente, en détail et de seconde main, de menues denrées, particulièrement du sel, des grains, du charbon. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
GrapilleChercher des grappes de raisin dans une vigne. fig., ramasser pas grand'chose, des choses de peu de valeur. [R]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
RognerRetrancher sur la longueur, sur la largeur, sur les extrémités. Fig. et familièrement. ôter, retrancher à quelqu'un une partie de ce qui lui est dévolu. [R]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1715
MorguoyJuron, le même que morguienne ; jurement paysan. [SP]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1715
PinacleFig. et familièrement. être sur le pinacle, être dans une position très élevée. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1715
Pétillerbriller avec éclat et vivacité. Se dit aussi en parlant de l'émotion que donnent les passions violentes.LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1715
Journalierun homme qui d'un jour à l'autre n'est pas le même. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1715
QuinteuxSujet à des quintes d'humeur, à des caprices. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1715
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1715
MarguéSorte de juron de paysan. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1715
TatiguéSorte de jurement burlesque et paysan. [T]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1715
JarniMot corrompu, qui entre dans plusieurs sortes de jurements, et qui fait un serment détestable, quand on y joint le nom de DieuLA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1715
Ventrebilleventrebleu, Espèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1715
Oufinterj. qui marque une douleur subite, ou l'étouffement, l'oppression.[L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1715
Vartigovertigo ; Terme familier. Caprice, fantaisie. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1715
ToupetFig. style familier, mouvement d'impatience et de colère. [FC]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1715
HonSorte d'interjection pour marquer quelque mouvement de l'âme. [T]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1715
GasconFarfaron, hableur, querelleur. [F]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1715
ParbleuSorte de jurement. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1715
PisComparatif de l'adverbe malLA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 2; Sc. 7DUFRESNY, Charles1715
Blanqueespèce de loterie, ou jeu de hasard où l'on achète certain nombre de billets, dans lesquels s'il y en a quelqu'un noir, ou marqué de quelque meuble qui est à l'étalage, on en profite. On dit proverbialement, Hasard à la blanque, pour dire, entreprendre quelque chose dont le succès est incertain. [F] LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 2; Sc. 8DUFRESNY, Charles1715
Malpestemalepeste, Interjection, qui exprime une sorte d'étonnement. [FC]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 2; Sc. 10DUFRESNY, Charles1715
MouléLettre moulée, lettre imprimée ou qui imite l'imprimé. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 2; Sc. 10DUFRESNY, Charles1715
Asteurà cette heure,, maintenant. Cette expression était employée encore au XXème siècle en patois poitevin-saintongeais, mais comme heure se prononçait "ure", on disait plutôt astur.LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1715
Glorieuxse dit aussi d'un orgueilleux, d'un homme qui a trop de vanité. En ce sens on dit proverbialement, qu'il fait bon battre glorieux, car il ne s'en vante pas. [F]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1715
Être dans le grainFig. Il est dans le grain, il est en passe de faire fortune. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1715
But à butlocut. adv. Sans avantage de part et d'autre. Se marier but à but, se dit d'un mariage où les conjoints ne se font aucun avantage particulier. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1715
Faire l'entenduagir en personne qui s'entend aux choses, et, le plus souvent, en un sens défavorable, faire l'important, le capable. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1715
Francqui jouit de sa liberté. adv. Ouvertement, résolument, sans rien déguiser. [L]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1715
Bouterverbe qui est vieux et très-mauvais, mais qui se dit néanmoins encore par les paysans et par le peuple, et qui signifie, Mettre... [T]LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1715
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1694
PlumetFig. Un jeune militaire. [L]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1694
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [F]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1694
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant [XVIIème] d'une valeur de onze livres, et du poids des louis, et au même titre et rèmède. On dit qu'un homme a bien des pistoles pour dire qu'il est riche. LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1694
EclancheÉpaule de mouton séparée du corps de l'animal. [L]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1694
Emétiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas. fait de la poudre et du beurre d'antimoine preparé, dont on a separé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1694
AbbéTout homme qui porte un habit ecclésiastique. Un jeune abbé. Un abbé de cour. [L]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1694
Bel espritde beaux esprits, ceux qui se distinguent par l'élégance et la délicatesse, parfois affectées.LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1694
Entremetteur Mediateur entre deux personnes qui ont quelque différent à vider, quelque marché ou négociation à faire. [F]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1694
EntregentManière adroite et civile de vivre dans le monde. [F]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1694
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1694
BriséesBranches rompues par le veneur pour reconnaître l'endroit où est la bête. Fig. Suivre les brisées de quelqu'un, suivre son exemple. Aller, courir sur les brisées de quelqu'un, entrer en concurrence, en rivalité avec lui. [L]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1694
RobeLes gens de robe, se disait de tous ceux qui portaient la robe. Les gens de robe sont ou ecclésiastiques ou officiers de justice, de finances et de police. [L]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1694
EpéeLes gens d'épée, les militaires. [L]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1694
AchalandéQui a beaucoup de chalands. Boutique achalandée. Ce marchand est très achalandé. [L] Qui a du monde.LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DUFRESNY, Charles1694
DoguinMâle et femelle de petits dogues. [L]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1694
ChènevièreLieu semé de chenevi pour faire venir du chanvre. [F]LE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1694
Glou-glouTerme burlesque, qui ne se met que dans les chansons bachiques, pour signifier le bruit ou le murmure que fait le vin en sortant d'une bouteilleLE DÉPART DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 9DUFRESNY, Charles1694
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscrètement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienséance. Il y a des fous qui discourent bien quelque temps, à la fin on connaît qu'ils extravaguent. [F]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
FoiFoi de, sur ma foi, par ma foi, ma foi, locutions affirmatives de ce qu'on dit ou de ce qu'on avance. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
HonSorte d'interjection pour marquer quelque mouvement de l'âme. [T]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
LanoreParesseux. [SP]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
Lulli, Jean-Baptiste (1633-1687)célèbre musicien, vint à Paris dès l'âge de 13 ans et y resta jusqu'à sa mort. Il composa 19 opéras dont les paroles étaient le plus souvent fournies par Quinault et qui eurent un grand succès. C'est lui qui faisait la musique des ballets et intermèdes qu'on jouait à la Cour. [B]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
À livre ouvertTerme adverbial, qu'on dit en ces phrases, Chanter à livre ouvert, sans avoir étudié, ni concerté la note. Expliquer un Auteur à livre ouvert, c'est à dire, sans glose, sans commentaire... [F]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
Prétantaillesornement en découpure sur les robes des femmes. [Nouveau manuel de la pureté de la langue... Félix Biscarrat 1835]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 2; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
FinesseEntendre finesse à quelque chose, y donner un sens fin et quelquefois malin, en tout cas ne pas la prendre dans le sens qui se présente. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
ChaconneAir de danse très étendu, à trois et quelquefois à quatre temps, qui servait de finale à un ballet ou à un opéra. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
PassacailleAncien terme de musique. Espèce de chaconne d'un mouvement plus lent que la chaconne ordinaire. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
RondeauEn musique, rondeau, rondel ou rondo, air dont le thème principal se reprend plusieurs fois. Beaucoup d'airs, dans nos opéras modernes, sont de véritables rondeaux, bien qu'ils n'en portent plus le nom. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
GigueTerme de danse. Danse ancienne d'un mouvement vif et gai, sur un air à deux temps. L'air sur lequel on danse. Jouer, danser une gigue. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
LoureVieux mot qui signifiait musette, et qui a pris le sens de la danse à la loure, comme gigue le sens de danse au violon. Sorte de danse grave de paysans dont l'air, qui porte le même nom, se bat à deux temps, et d'un mouvement marqué. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
SaillieMouvement qui se fait par sauts, par élans. Fig. Trait d'esprit brillant et imprévu. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
MenuetDanse grave qui se dansait à deux personnes sur une musique à trois temps, et qui consistait en trois chosesLE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
RigaudonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes, et faisait décrire des lignes assez compliquées, comme on le voit dans le Rigaudon de la Paix, qui ouvre le recueil des danses de Feuillet. Air à deux temps, très animé, sur lequel on dansait le rigaudon, et, par extension, tout air propre à une danse vive. [L]LE DOUBLE VEUVAGEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
CoifferOn dit figur. et famil. Se coiffer de quelqu'un, d'une opinion, pour dire, Se préoccuper, s'entêter de quelqu'un, d'une opinion. [Acad. 1762] LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1703
SolliciteurSe dit de celui, de celle qui sollicite un procès, une affaire pour soi ou pour autrui. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1703
Passse-droitGrâce accordée contre le droit et l'usage ordinaire. Injustice faite à quelqu'un en lui préférant une personne qui a moins de titres que lui.LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1703
Sous la moustacheEnlever quelque chose à quelqu'un sur la moustache, ou sous la moustache, enlever quelque chose à quelqu'un en sa présence et malgré lui. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1703
PresseMultitude de personnes qui se pressent. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1703
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton.[L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1703
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1703
Sonder le guéSonder le gué, voir, avant de s'engager dans une affaire, s'il n'y a point de risque, pressentir les dispositions des personnes. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1703
VenantQui vient, qui arrive. C'est un homme charitable qui offre sa maison à tout venant, au premier venu. [F]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1703
Du tiers et du quartFamilièrement. Le tiers et le quart, toutes sortes de personnes indifféremment, le premier venu. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 7DUFRESNY, Charles1703
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 10DUFRESNY, Charles1703
HiExclamation, la même que HÉ. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 11DUFRESNY, Charles1703
Boulevueon dit proverbialement, Faire une chose à boule vue, pour dire, à tout hasard, et d'une manière incertaine. [F]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 1; Sc. 11DUFRESNY, Charles1703
Refondremettre à la fonte une seconde fois. Fig. " Pour faire quelque chose de cet ouvrage, de ce discours, de ce Poème, il faut le refondre". [FC]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 2; Sc. 2DUFRESNY, Charles1703
DouaireBiens que le mari assigne à sa femme en se mariant, pour en jouir par usufruit pendant sa viduité, et en laisser la proprieté à ses enfants. [F]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 2; Sc. 9DUFRESNY, Charles1703
Preciputest aussi un avantage que l'on stipule dans les contrats de mariage en faveur du survivant, qu'il doit prendre sur les biens du pré-décédé avant le partage de la succession, ou de la communauté. En Droit à l'égard des femmes on l'appelle augment de dot, ou donatio propter nuptias. [F]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 2; Sc. 9DUFRESNY, Charles1703
VaudevilleChanson que le peuple chante. C'était là autrefois un air de Cour, maintenant c'est un Vaudeville. [F]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 2; Sc. 9DUFRESNY, Charles1703
MonsAbréviation du mot monsieur, qui est familière ou méprisante. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 2; Sc. 14DUFRESNY, Charles1703
CasuelQui dépend des cas, des accidents. [L]LE FAUX HONNÊTE HOMMEAc. 2; Sc. 14DUFRESNY, Charles1703
Piperfaire entendre un petite cri. Fig. Tromper, séduire, enjôler. [L]LE FAUX SINCÈREAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1731
Foinherbe fauchée et séchée pour la nourriture des chevaux et des bestiaux. On dit proverbialement et populairement, Il a bien mis du foin dans ses bottes, pour dire, Il a bien fait ses affaires, il a beaucoup gagné. Et cela se dit d'ordinaire en mauvaise part, ets d'un gain illicite. [T]LE FAUX SINCÈREAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1731
CollierFig. et familièrement. Être franc du collier, se dit d'un homme sur qui l'on peut compter pour tout ce qui est action... [L]LE FAUX SINCÈREAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1731
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L] LE FAUX SINCÈREAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1731
ParsembleuSorte de juronLE FAUX SINCÈREAc. 2; Sc. 2DUFRESNY, Charles1731
Clinqualierou quiqualier, on dit l'un et l'autre, mais le grand usage est pour clinqualier. Le clinqualier est un marchand qui vend des éguilles, des couteaux et autres petites choses. [R]LE FAUX SINCÈREAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1731
ArchinobleTrès noble. [T]LE FAUX SINCÈREAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1731
TraverserPassser au travers, d'un côté à l'autre. Fig. Susciter des obstacles, des embarras. [L]LE FAUX SINCÈREAc. 2; Sc. 11DUFRESNY, Charles1731
HenMot que prononcent, ou plutôt son et bruit que font les personnes grossières, les gens mal élevés, quand ils n'ont pas bien entendu ce qu'on disait, et qu'ils veulent le faire répéter.LE FAUX SINCÈREAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1731
IndustrieHabileté à faire quelque chose, à exécuter un travail manuel. Vivre d'industrie, trouver moyen de subsister par son adresse et par son savoir-faire (locution qui ne se dit qu'en mauvaise part). [L]LE FAUX SINCÈREAc. 3; Sc. 7DUFRESNY, Charles1731
Verbiageur Qui emploie beaucoup de paroles pour dire peu de choses. Il n'est d'usage que dans le style familier. [T]LE FAUX SINCÈREAc. 3; Sc. 8DUFRESNY, Charles1731
RefondreFondre de nouveau. Il faudrait le refondre, se dit d'un homme qui ne pourrait se corriger que s'il changeait de naturel. [L]LE FAUX SINCÈREAc. 3; Sc. 8DUFRESNY, Charles1731
DécretArrêté, résolution prise par une puissance supérieure pour en régler une inférieure. (...) Ainsi un decret en France est un jugement par lequel un héritage est adjugé aux créanciers. [T]LE FAUX SINCÈREAc. 4; Sc. 2DUFRESNY, Charles1731
RotureIls expriment l'état d'une persone ou d'un héritage, qui n'est pas noble. [FC]LE FAUX SINCÈREAc. 5; Sc. 8DUFRESNY, Charles1731
Pratiquesse dit odieusement des cabales et menées secrettes qu'on fait pour nuire au public, ou au particulier. [F]LE JALOUX HONTEUXAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1708
Rennesprincipale ville de Bretagne avec Nantes et Brest.LE JALOUX HONTEUXAc. 1; Sc. 9DUFRESNY, Charles1708
GracieuserFaire de grandes démonstrations de bienveillance à quelqu'un. [L]LE JALOUX HONTEUXAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1708
TraverserFig. Susciter des obstacles, des embarras. [L]LE JALOUX HONTEUXAc. 4; Sc. 10DUFRESNY, Charles1708
Cochemar(cauchemar) C'est un étoufement qui prend de nuit, lequel est l'effet d'une vapeur grossière et terrestre qui emplit les ventricules du cerveau et empêche le commerce et la circulation des esprits animaux. [R]LE JALOUX HONTEUXAc. 5; Sc. 3DUFRESNY, Charles1708
RésonnerRenvoyer le son, retentir. Rem. Au XVIIe siècle, on commençait à confondre résonner avec raisonner, et à prononcer rè-zo-ner, au lieu de ré-zo-ner. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
Port de voixEn musique, port de voix, l'articulation de deux sons qui se font en unissant le premier au second par une liaison du gosier. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
ThéorbeInstrument à cordes pincées, de la famille des luths, inventé au commencement du XVIe siècle par un musicien italien, nommé Bardella. Le téorbe est plus grand que le luth, et a deux têtes, l'une pour les cordes qui se doigtent sur le manche, l'autre pour les grosses cordes qui servent pour les basses et qui se pincent à vide. [FETIS, Dict. musique]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
Brelanse dit aussi quand on a ces trois cartes de même façon, comme trois rois, trois as, qui sont les jeux les plus beaux du brelan. On appelle aussi cela tricon, et fredon. Se dit aussi fort souvent par mépris, des maisons des particuliers où l'on joue trop souvent. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
OrdinaireQui est dans l'ordre commun, qui a coutume d'être, de se faire, d'arriver. Ce qui a coutume d'être, ce qu'on a coutume de faire. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
PulmoniqueQui est malade du poulmon. [F]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
DévisagerDéfigurer le visage en égratignant. [FC]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
ÇàInterjection familière pour exciter, encourager. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
MainTermes de jeux de cartes et d'autres jeux. Avoir la main ou tenir la main, être le premier à jouer ; c'est un avantage à certains jeux, par exemple au piquet. LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
Coupe-gorgeEndroit écarté, maison mal famée où l'on court risque d'être assassiné ou volé. Au lansquenet, coupe-gorge, se dit du malheur de celui qui, ayant la main, tire sa carte avant que d'en avoir tiré aucune de celles des joueurs ; ce qui lui fait perdre tout ce qui est sur le tapis. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
HombreJeu de cartes pris des Espagnols qui se joue à deux, à trois, à quatre, à cinq personnes, avec 40 cartes, après avoir ôté du jeu les huit, les neuf et les dix, et avoir donné à chaque joueur neuf cartes trois à trois et par ordre. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
CadisSorte de serge de laine, de bas prix. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
Papillon Insecte à quatre ailes, couvertes d'écailles fines comme de la poussière. Sorte de jeu de cartes. Faire petit papillon, se dit, à ce jeu, quand un joueur fait ses trois cartes avant que la partie soit terminée. [L]LA JOUEUSEAc. 1; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
Basse continueCelle des parties qui ne fait entendre que les sons les plus graves des accords. Basse continue, celle qui accompagne un chant depuis le commencement jusqu'à la fin, sans concerter avec lui. [L]LA JOUEUSEAc. 2; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
ClimatériqueQui appartient à un des âges de la vie regardés comme critiques. [L]LA JOUEUSEAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1699
Être porté au flambeaucette expression ne se trouve dans aucun document de référence, sa signification est inconnue. LA JOUEUSEAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1699
RafleLe petit rameau de la vigne qui forme la grappe avec les grains de raisin qui y sont attachés. Se dit aussi au jeu de dés, d'un doublet ou ressemblance des points de deux dés qu'on jetteLA JOUEUSEAc. 2; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
Hom Qui exprime le doute, la défiance. [L]LA JOUEUSEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
BassetteJeu de cartes qui a été fort commun ces dernieres années, et qu'on a été obligé de défendre, à cause qu'il était trop en vogue. Il se joue avec un jeu entier de cartes que tient toujours un banquier, qui est aussi celui qui tient le fonds de l'argent du jeu pour payer. Chacun des joueurs choisit une carte, sur laquelle il couche ce qu'il veut. Le banquier tire deux cartes à la fois. Quand elles se rencontrent pareilles à celles où on a couché de l'argent, la première fait gagner le banquier, la seconde le fait perdre. [L]LA JOUEUSEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
PonterMettre de l'argent sur les cartes contre le banquier, au pharaon, au trente et quarante. [L]LA JOUEUSEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
TaillerTerme de jeu. être banquier, tenir les cartes et jouer seul contre tous les autres joueurs, par exemple, au pharaon, au vingt-et-un, etc. [L]LA JOUEUSEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
Survivance Droit, faculté de succéder à un homme dans sa charge après sa mort. [Ac. 1762]LA JOUEUSEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
BilletMissive, petite lettre qui n'a pas les formules usitées dans les lettres ordinaires. [L]LA JOUEUSEAc. 3; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
Ecu 1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d'or = 11 livres.LA JOUEUSEAc. 4; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
Boeufse dit d'un homme d'épaisse stature, ou d'un lourdaud.LA JOUEUSEAc. 5; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
RemenerTransporter quelqu'un, ou le reconduire au lieu d'où il était venu. [F]LA JOUEUSEAc. 5; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
PharaonJeu de hasard qui se joue avec des cartes ; le banquier y joue seul contre un nombre indéterminé de joueurs, dont chacun met son enjeu sur une des cinquante-deux cartes dont se compose un jeu entier. Le banquier a un jeu pareil ; il en tire deux cartes, l'une pour lui à droite, et l'autre pour les joueurs à gauche ; il gagne tout l'argent sur la carte de droite, et double les sommes placées sur celle de gauche. [L]LA JOUEUSEAc. 5; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
Trigauderieaction de trigaud ; qui use de détours, de mauvaises finesses. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
Homqui exprime le doute, la défiance. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1699
DécoursDécroissement de la lune ; le temps qui s'écoule de la pleine lune à la nouvelle. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1699
Mort de ma vieserment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
NantiQui a reçu des gages. Par extension, qui est en possession de. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 2; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
Normanisé : mot inventé pour dire je l'ai traitée à la manière normande. Il eut été plus normal de dire, je l'ai normandisée.LA MALADE SANS MALADIEAc. 2; Sc. 7DUFRESNY, Charles1699
Faux-fuyantChemin détourné, voie par laquelle on peut s'en aller sans être vu. Défaite, échappatoire. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 2; Sc. 7DUFRESNY, Charles1699
MouvanceTerme de jurisprudence féodale. Dépendance d'un fief à l'égard d'un autre. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 2; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
Quintla cinquième partie d'un tout. On a fait payer le quint à un tel par forme de taxe. [F]LA MALADE SANS MALADIEAc. 2; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
Requintla cinquiéme partie d'un cinquiéme, qui fait avec le quint la quatriéme partie du total. [F]LA MALADE SANS MALADIEAc. 2; Sc. 8DUFRESNY, Charles1699
Plaiderintenter un procès, être en procès. [T]LA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
Exploitse dit aussi des actes et expéditions que font les sergents. Souffler un exploit, c'est le donner furtivement, et sans que la partie s'en aperçoive. [T]LA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 3DUFRESNY, Charles1699
BluettePetite étincelle. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 3DUFRESNY, Charles1699
PénétranteQui pénètre avant dans les choses par l'intelligence. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
DivisionL'édition 1830 porte de votre diversion.LA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
DaInterjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationLA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
TouffeurExhalaison qu'on sent en entrant dans un lieu où il y a une grande chaleur. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 3; Sc. 6DUFRESNY, Charles1699
L'édition 1830 porte "ce qui me truche" au lieu de "ce qui me touche".LA MALADE SANS MALADIEAc. 4; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
TrucherTerme vieilli. Mendier par fainéantise. [L]LA MALADE SANS MALADIEAc. 4; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
Tenir pied à boule, tenir le pied à l'endroit même où la boule s'est arrêtée ; et figurément, tenir ferme, sans reculer. [L] Faire tenir pied à boule, obliger quelqu'un à beaucoup d'assiduité.LA MALADE SANS MALADIEAc. 4; Sc. 4DUFRESNY, Charles1699
ConsidérantQui est circonspect, qui prend garde à toutes les circonstances, à toutes les bienséances d'une action. [F]LA MALADE SANS MALADIEAc. 4; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
Nouvellistecurieux de Nouvelles, qui les cherche, et les débite. [T]LA MALADE SANS MALADIEAc. 5; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
HargnerSe hargner, se gronder, se quereller. [T]LA MALADE SANS MALADIEAc. 5; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
PointillerChicaner, faire de vaines objections, faire des difficultés sur des choses de néant, quereller sur un sujet qui n'en vaut pas la peine. [F]LA MALADE SANS MALADIEAc. 5; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
PicoterQuereller quelqu'un doucement et insensiblement avec de petits reproches et injures qui ne vont pas jusqu'à une rupture ouverte. [F]LA MALADE SANS MALADIEAc. 5; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
DésinfatuerDétromper quelqu'un qui s'est laissé coiffer, infatuer d'un autre homme, ou de quelque opinion. [F]LA MALADE SANS MALADIEAc. 5; Sc. 9DUFRESNY, Charles1699
Entergreffer, faire des entes. [F]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
HonCri de mécontentement. Quelquefois il se répète et s'emploie pour marquer la surprise, l'irrésolution. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
DouairePortion de biens qui est donnée à une femme par son mari à l'occasion du mariage, dont elle jouit pour son entretien après la mort de son mari, et qui descend après elle à ses enfants. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
CaparaçonnerCouvrir d'un caparaçon. Familièrement, c'est-à-dire, s'attifer, se charger d'ornements ridicules. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1693
RéseauPetit rets. Il se prend plus ordinairement pour Un ouvrage de fil, de soie, de fil d'or ou d'argent, fait par petites mailles en forme de rets. [Acad 1762]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1693
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1693
HaiExclamation, la même que Hé. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1693
BrimborionColifichet, babiole, chose de peu de valeur. [FC]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 4DUFRESNY, Charles1693
RaboteuxQui présente des nouds, des inégalités, en parlant du bois. Une planche raboteuse. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1693
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeLES MAL-ASSORTISAc. 1; Sc. 6DUFRESNY, Charles1693
ClimatériqueQui appartient à un des âges de la vie regardés comme critiques. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
Bel airLe bel air, les manières élégantes. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
CélébatiquementMot inventé signifiant : à la manière des célibataires.LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
BenêtSot, niais.LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
EcornifleurCelui, celle qui écornifle, parasite. [Acad. 1762]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
LipéeCe qu'on peut prendre avec la lippe, bouchée. Repas, bons morceaux. Franche lippée, bon repas qui ne coûte rien. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
SecondeOn dit en poésie, Merveille sans seconde, beauté sans seconde, pour dire, unique, excellente, qui n'a point de pareille. [F]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
CaveçonDemi-cercle de fer, qu'on met au nez des chevaux, pour les dompter par la contrainte qu'il leur cause en leur serrant les narines. Fig. Donner un coup de caveçon à quelqu'un, lui faire éprouver une mortification, rabattre ses prétentions. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
PatelinageArtifice, tromperie d'un patelin qui flatte quelqu'un, et qui le tourne en tant de manières, qu'il vient à bout d'en tirer quelque profit. [F]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
RubisRubis, se dit de la couleur vermeille du vin. Les poètes appellent aussi les raisins, les grains de raisin, des rubis de Bacchus. [T]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
BerceauTreillage en voûte garni de verdure. Faire monter la vigne en berceau. Dîner sous un berceau. [L]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
Fagnanybrocanteur installé Quai de l'Ecole est fabricant de tabatières à scandales. Il fut l'instigateur d'une loterie qui fit scandale. Voir La Loterie de Dancourt.LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
Dautelou d'Hôtel commerçant de bijouterie et de curiosités installé Quai de la Megisserie. Cité dans Turcaret de Lesage et dans Arelquin, Homme de bonnes fortunes de Regnard.LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
Plaine Saint-Deniszone au nord de Paris comprise entre Abervilliers et Saint-Ouen et au sud de Saint-Denis. S'y tenit depuis le Moeyn-age le Foire du Lendit.LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1693
VacationProfession d'un certain métier auquel on vaque, on s'exerce. On appelle un artisan, un homme de vacation. [F]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1693
SauvageonPetit arbre qui est venu naturellement et sans culture, sur lequel on ente des fruits, des autres arbres. [F]LES MAL-ASSORTISAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1693
Parler à la cantonadeparler à un personnage qui n'est pas en scène. [L]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1721
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1721
ApostilleAnnotation ou renvoi qu'on fait à la marge d'un écrit pour y ajouter quelque chose qui manque dans le texte, ou pour l'esclaircir et l'interpreter. [F]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 1; Sc. 9DUFRESNY, Charles1721
Cousismot utilisé par le gascon pour cousin. LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 1; Sc. 9DUFRESNY, Charles1721
DaInterjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationLE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 1; Sc. 11DUFRESNY, Charles1721
EnigmeDéfinition de choses en termes obscurs, mais qui, tous réunis, désignent exclusivement leur objet et sont donnés à deviner. [L]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 2; Sc. 1DUFRESNY, Charles1721
CohorteCorps d'Infanterie parmi les Romains, qui était de cinq cents hommes. [FC]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 2; Sc. 2DUFRESNY, Charles1721
Vau de route (à) En déroute [SP]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 2; Sc. 3DUFRESNY, Charles1721
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1721
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 2; Sc. 6DUFRESNY, Charles1721
DécorumMot Latin devenu Français, qui se dit en cette phrase proverbialeLE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 2; Sc. 9DUFRESNY, Charles1721
ParbleuSorte de jurement. [L]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 3; Sc. 2DUFRESNY, Charles1721
BrouillaminiFig. Brouillement, confusion. [L]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 3; Sc. 2DUFRESNY, Charles1721
ProtéeC'est un nom qu'on donne aux personnes inconstantes, ou trompeuses, qui changent de profession, qui paraissent sous diverses figures, et qui se transforment en mille manières, principalement pour tromper les autresLE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 3; Sc. 3DUFRESNY, Charles1721
ContregagerPrendre des suretés de quelqu'un, avant que de s'engager avec lui, et de lui accorder ce qu'il demande. [T]LE MARIAGE FAIT ET ROMPUAc. 3; Sc. 3DUFRESNY, Charles1721
Bel espritcelui qui se distingue par l'élégance et la délicatesse, parfois affectées. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1692
Entretenirparler à quelqu'un. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1692
CaprioleForme ancienne de cabriole. Terme de danse. Nom générique de tous les sauts, et surtout de ceux où les jambes battent l'une contre l'autre. Les entrechats sont des cabrioles. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1692
MoliéristeCritique qui s'occupe de Molière et de ses oeuvres. [L] ici, qui apprécie et qui suit le modèle de Molière.LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1692
PyrrhonienQui doute, ou qui affecte de douter de tout. Affectation de ne rien croire et de douter de tout. [FC]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1692
Favoritenom, au XVIIe siècle, d'un ajustement de femme. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1692
Sève de vinse dit aussi d'une qualité du vin qui le rend agréable. C'est une petite verdeur qui se tourne en force, quand il est en sa boîte. Les gourmets font grand état du vin qui a de la sève. [F]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1692
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Nom, dans le XVe siècle et le XVIe, des fantassins allemands. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1692
CalusFig. Endurcissement de coeur. Le méchant se fait un calus contre le remords. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1692
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1692
Après-dînéeTemps depuis le dîner jusqu'au soir. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1692
Sur la parolesur l'affirmation de. [L]LE NÉGLIGENTAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1692
MinauderieMines et manières de galanterie par lesquelles on cherche à plaire. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 5DUFRESNY, Charles1692
AssietteFig. État, disposition de l'esprit. Garder son assiette. Quand l'esprit est dans son assiette. Faire sortir l'âme de son assiette. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 6DUFRESNY, Charles1692
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscretement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienseance. [F]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 7DUFRESNY, Charles1692
PatelinageArtifice, tromperie d'un patelin qui flatte quelqu'un, et qui le tourne en tant de manieres, qu'il vient à bout d'en tirer quelque profit. [F]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 12DUFRESNY, Charles1692
GueuserieCondition de gueux, de personne sans bien, sans avoir. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 12DUFRESNY, Charles1692
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 13DUFRESNY, Charles1692
ObérerS'endetter, engager son bien. [F]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 14DUFRESNY, Charles1692
GouvernerFamilièrement. Vivre en certains termes avec quelqu'un. [L]On dit à peu près dans le même sensLE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 14DUFRESNY, Charles1692
ParbleuSorte de jurement. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 14DUFRESNY, Charles1692
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. Morbleu, morbieu, euphémisme de prononciation pour mort Dieu, la mort de Dieu. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 14DUFRESNY, Charles1692
MorceauOn dit aussi figurément qu'un homme a ses morceaux taillés, pour dire, qu'on lui a prescrit précisément ce qu'il avait à faire, et qu'il ne peut rien faire de plus. [T]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 14DUFRESNY, Charles1692
VentebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 15DUFRESNY, Charles1692
FoiFoi de, sur ma foi, par ma foi, ma foi, locutions affirmatives de ce qu'on dit ou de ce qu'on avance. [L]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 15DUFRESNY, Charles1692
MobileOn appelle en ce sens figurément, Le premier mobile d'une affaire, celui qui lui donne le branle et le mouvement. [T]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 16DUFRESNY, Charles1692
RobeSorte de vêtement long, diférent, suivant les persones qui le portent. Robe se prend pour la profession des gens de Judicature. [FC]LE NÉGLIGENTAc. 2; Sc. 16DUFRESNY, Charles1692
GrimelinerJouer petit jeu, faire un petit trafic, de petits gains. [F]LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 2DUFRESNY, Charles1692
Reculerécarter, éloigner. [L]LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 4DUFRESNY, Charles1692
BarbeBarbe, se dit proverbialement en ces phrases. Barbe bien étuvée est à demi rasée. On dit aussi, Faire une chose à la barbe de quelqu'un ; pour dire, la faire hardiment, malgré lui, et en sa présence. [T]LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 4DUFRESNY, Charles1692
Jaugeest encore la mesure commune et connue qu'un vaisseau doit contenir, selon le different usage des lieux. [F] ici senn métonymique.LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 4DUFRESNY, Charles1692
De plein piedau même étageLE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 7DUFRESNY, Charles1692
HouletteFig. Poétiquement, l'état, la condition de berger. [L]LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 7DUFRESNY, Charles1692
Litièrese dit figurément en choses moralesLE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 7DUFRESNY, Charles1692
FortuneBonne fortune, faveurs d'une femme. [L]LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 7DUFRESNY, Charles1692
BichonFamilièrement. Terme d'amitié qui se dit à un enfant ou d'un enfant. [L]LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 7DUFRESNY, Charles1692
FanfanTerme populaire dont les pères et les maris se servent pour carresser leurs femmes et leurs enfants. [F] ici, diminutif de Fanchon.LE NÉGLIGENTAc. 3; Sc. 7DUFRESNY, Charles1692
Tabellionqui ne se dit plus que d'un Notaire dans une Seigneurie ou Justice subalterne, pour recevoir les actes qui se passent sous scel authentique, et non royal, et qu'on pretend ne porter point d'hypotheque hors de son ressort. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
ParbleuSorte de jurement. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
De resteloc. adv. Plus qu'il n'est nécessaire pour ce dont il s'agit. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
DifficulterFaire des difficultés. [SP]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
BagatelleChose de peu d'importance. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
CorporalLe peuple appelle abusivement Corporal, un bas Officier de guerre qui regulierement s'appelle Caporal. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
Paixinterjection dont on se sert pour faire faire silence. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
MesureVaisseau pour mesurer les grains. [SP] "Mesure de S. Denis" plus grande que celle de Paris. LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 1DUFRESNY, Charles1699
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
Survivanceprivilège que le Roi accorde à quelqu'un pour succéder à une charge, ou même pour l'exercer conjointement avec celui qui en jouit. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 2DUFRESNY, Charles1699
AhyCe mot signifiait hélas ! comme interjection de plainte. [SP]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1699
Margotonnom de femme, diminutif de Margot, et pris presque toujours en mauvaise part. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 3DUFRESNY, Charles1699
DomestiqueTerme collectif. Les gens de service. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 5DUFRESNY, Charles1699
ChamaillisAction par laquelle on chamaille. Ce mot n'est plus guere en usage [au XVIIème]. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 7DUFRESNY, Charles1699
VaillantLe fonds de bien d'une personne, son capital. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 11DUFRESNY, Charles1699
Squiez (setier)Ancienne mesure de grains de la contenance d'environ 156 litres. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 11DUFRESNY, Charles1699
EpingleAu plur. Don ou gratification qu'on accorde à une femme pour quelque service rendu. C'est pour les épingles des filles, se dit de ce qu'on ajoute, en payant une marchandise ou un ouvrage, au prix convenu. Don fait à une femme quand on conclut quelque marché avec son mari. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 11DUFRESNY, Charles1699
Morguenne (mordienne)Sorte de juron. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 13DUFRESNY, Charles1699
Jarnigué (jarnidieu)sorte de jurement. Corruption de je renie Dieu. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 13DUFRESNY, Charles1699
GalimatiasDiscours embrouillé, confus, obscur. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 14DUFRESNY, Charles1699
TauperOn dit tauper à une chose, l'approuver, y consentir. Il a taupé à tout ce que je lui ai dit, il en est demeuré d'accord. [T]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 16DUFRESNY, Charles1699
AveindreTirer quelque chose d'un lieu où on l'avoit enfermée, d'une place où on l'avoit mise. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 16DUFRESNY, Charles1699
JolivetéTirer quelque chose d'un lieu où on l'avoit enfermée, d'une place où on l'avoit mise. [T]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 16DUFRESNY, Charles1699
RaffolerSe passionner follement pour quelqu'un, pour quelque chose. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 16DUFRESNY, Charles1699
TracasSe dit populairement du métier qu'on fait. [L] LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 16DUFRESNY, Charles1699
SambleuSorte de jurement inusité. Sorte de jurement inusité. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 17DUFRESNY, Charles1699
Boutermettre. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 20DUFRESNY, Charles1699
Parguenne (parguienne)par corruption de Pardienne. Serment burlesque. L’original porte parguenne. Cela signifie : Par Dieu [T]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 20DUFRESNY, Charles1699
CrocOn dit, figurément, (st. fam) Mettre ou pendre les armes, ou son épée au croc ; quiter le métier. Mettre un procès au croc, le laisser indécis. " Depuis long-temps ce procès est au croc, a été mis au croc. [FC]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 20DUFRESNY, Charles1699
ToiserOn dit proverbialement, qu'une affaire est toisée, pour dire, qu'elle est reglée, manquée ou perduë, qu'il n'y a plus rien à refaire, qu'on n'y peut plus revenir. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 20DUFRESNY, Charles1699
BonaceCalme de la mer, quand le vent est abattu, ou a cessé ; quand le ciel est serein, et la mer tranquille. [T]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 20DUFRESNY, Charles1699
BaillerDonner, mettre en main. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
GogailleGrande chère avec bruit et réjouissance. Quand les maîtres sont absents, les valets font gogaille dans la maison. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
RiailleTerme populaire qui signifie, Grande chere, desbauche. Rions, chantons, faisons ripaille. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
FutailleTonneau pour le vin, le cidre, etc. Futaille vide. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
FringantGaillard, éveillé, qui s'agite continuellement, qui est toujours en action. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
LandoreParesseux. [SP]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
ÉgrillardVif, éveillé, gaillard. [Ac 1762]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
GrognardQui est dans l'habitude de grogner. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
MoulardTerre produite sur une meule par le frottement du fer, synonyme de moulée. [L] Il s’agit ici de l’humeur de quelqu’un qui est comme moulu par la fatigue ou les soucis.LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
CaffardBigot, hypocrite. Il se dit particulièrement des gens qui font leurs affaires sous pretexte de religion, en abusant de la simplicité et de la confiance des autres. [F]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 22DUFRESNY, Charles1699
En cas de moipour ce qui me concerne.LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 23DUFRESNY, Charles1699
CarrièreLe cours de la vie, le temps pendant lequel on exerce une charge, un emploi, etc. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 24DUFRESNY, Charles1699
LaïsCourtisane grecque, célèbre par son esprit et sa beauté ; elle fut la maîtresse d'Alcibiade. Fig. Femme galante dont la réputation fait grand bruit. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 24DUFRESNY, Charles1699
LucrèceFemme de Tarquin Collatin, qui, outragée par Sextus Tarquin, se tua pour ne pas survivre à son déshonneur. Fig. Une femme vertueuse. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 24DUFRESNY, Charles1699
MégèreNom propre d'une des trois Furies. Fig. Femme méchante et emportée. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 24DUFRESNY, Charles1699
Pays GalantPays où règne la galanterie.LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 24DUFRESNY, Charles1699
Cythèreîle de la Méditerranée, célèbre par le culte de Vénus.LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 24DUFRESNY, Charles1699
ChimèreTerme de mythologie. Monstre qui jetait du feu par la gueule, et avait la tête et le poitrail d'un lion, le ventre d'une chèvre et la queue d'un dragon. Fig. Vaines imaginations. [L]LA NOCE INTERROMPUEAc. 1; Sc. 24DUFRESNY, Charles1699
Charroitransport par chariot ou par charrette. Terme de guerre. Corps de troupes chargé du transport des bagages ou de l'artillerie d'une armée. [L]LE MODÉRÉAc. 1; Sc. 5DUGAZON, Henri1793
CabrioletVoiture légère à deux roues. [L]LE MODÉRÉAc. 1; Sc. 5DUGAZON, Henri1793
CharentonCommune proche et au sud-est de Paris, sur la Marne, où se trouvait une célèbre maison de santé pour les aliénés, fondée en 1741 par Sébastien Leblanc.LE MODÉRÉAc. 1; Sc. 6DUGAZON, Henri1793
TocsinSon de cloche qu'on tinte et qu'on sonne à coups pressés, pour appeler le peuple en cas d'incendie, ou d'une subite alarme. [F]LE MODÉRÉAc. 1; Sc. 9DUGAZON, Henri1793
EspingoleEspèce de fusil court, à canon évasé en trompe, qu'on charge de plusieurs balles ; quelquefois le canon est en cuivre. Elle se chage plus facilement que les autres armes à feu, à cause de la forme du canon, mais elle repousse beaucoup, ce qu'on attribue à l'évasement de la bouche. [L]LE MODÉRÉAc. 1; Sc. 9DUGAZON, Henri1793
Jemmapesvillage de Belgique à 5 Km de Mons. Les Français, commandés par Dumouriez, y remportèrent le 6 nov. 1792, sur les Autrichiens, une victoire qui amena la conquête de la Belgique. [B]LE MODÉRÉAc. 1; Sc. 9DUGAZON, Henri1793
OboleMonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pites ; la moitié d'un denier. Quelques-uns veulent que ce soit seulement la quart d'un denier, la moitié d'une maille. [F]LE MODÉRÉAc. 1; Sc. 15DUGAZON, Henri1793
BourrerAttaquer, frapper, battre quelqu'un [F]LE DRAGON DE THIONVILEAc. 1; Sc. 9DUMANIANT, Antoine-Jean Bourlin dit1786
Pezenasvile de l'Hérault entre Béziers et Montpellier. Molière y a séjourné longuement.MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 4DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
GoutteMaladie causée par la fluxion d'une humeur acre sur des articles et jointures du corps ; et qui est fort douloureuse. [F]MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 4DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 6DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 6DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
FrançaisThéâtre français ou encore Comédie Française.MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 6DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
Julie a des souliers verts. [NdA]MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 9DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
Molé, François René (1734-1802)Comédien de la comédie française, débuta 1754 et fut reçu en 1761. Auteur une comédie en prose et en un acte "Le Quiproquo" (1781).MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 14DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 15DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
Minute60ème unité de l'heure. Mais aussi document original d'acte notarié ou de jugements.MONSIEUR DE BIEVREAc. 1; Sc. 16DUPATY, LUCE, SALVERTE...1798
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui représentaient les ailes d'un poulet. [F]ARLEQUIN TOUT SEUL,Ac. 1; Sc. 1DUPATY, Emmanuel1798
CachetPoint sceau qui porte une gravure particulière de quelques armes ou chiffres qu'on imprimer sur le cire , ou du pain à chanter, pour empêcher qu'on ouvre un paquet fermé et marqué à cet effet. [F]ARLEQUIN TOUT SEUL,Ac. 1; Sc. 1DUPATY, Emmanuel1798
Vielleinstrument de musique pour réjouir les gens du peuple, et dont jouent ordinairement de pauvres aveugles. [F]ARLEQUIN TOUT SEUL,Ac. 1; Sc. 1DUPATY, Emmanuel1798
TélégrapheMachine placée sur un lieu élevé, qui sert à transmettre au loin des avis, des nouvelles, et qui repose sur l'emploi de la lunette d'approche pour discerner au loin les signaux. [L]ARLEQUIN TOUT SEUL,Ac. 1; Sc. 1DUPATY, Emmanuel1798
PelotonPetit pelote. On le dit premièrement du fil, de la laine ou de la soie, et dévidées en rond, et faisant une petite boue; [F]ARLEQUIN TOUT SEUL,Ac. 1; Sc. 1DUPATY, Emmanuel1798
Boulingrinterme d'agriculture. C'est un mot purement anglais, qui signifie "un gazon sur lequel on joue à la joue". On l'a dit en France d'un jardin vert et orné de pallissades.LE SOMNAMBULEAc. 1; Sc. 1FERIOL DE PONT-DE-VEYLE, Antoine de1739
Druadv. souvent, près à près. [F]LE SOMNAMBULEAc. 1; Sc. 3FERIOL DE PONT-DE-VEYLE, Antoine de1739
Diligenceactivité, promptitude à exécuter notre devoir, ou nos desseins. [F]LE SOMNAMBULEAc. 1; Sc. 4FERIOL DE PONT-DE-VEYLE, Antoine de1739
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LE SOMNAMBULEAc. 1; Sc. 14FERIOL DE PONT-DE-VEYLE, Antoine de1739
Dominocoiffure des prêtres pendant l'hiver. C'est une pièce de draps qui leur couvre la tête, qui leur serre le visage, et descend jusqu'au dessous des épaules. [F]LE SOMNAMBULEAc. 1; Sc. 21FERIOL DE PONT-DE-VEYLE, Antoine de1739
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]À LAVER LA TÊTE D'ÂNE ON Y PERD SA LESSIVEAc. 1; Sc. 4DURANT, Catherine1699
PlacetEst aussi une requête abrégé, ou prière qu'on adresse au Roi, aux Ministres ou aux Juges, pour leur demander quelque grâce, quelque audience, pour faire quelque recommandation. [F]LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PASAc. 2; Sc. 1DURANT, Catherine1699
LansquenetMot allemand qui signifie un soldat qui sert en Allemagne dans les corps d'infanterie. [F]LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PASAc. 2; Sc. 1DURANT, Catherine1699
MalotruTerme populaire qui se dit des gens malfaits, mal-bâtis, et incommodés, soit en leur personne, soit en leur fortune. [F]LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PASAc. 2; Sc. 1DURANT, Catherine1699
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans cour, digne de toute sorte de mépris. [F]LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PASAc. 2; Sc. 1DURANT, Catherine1699
Goguenardqui est plaisant, qui a coutume de dire des mots pour rire. [F]LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PASAc. 2; Sc. 1DURANT, Catherine1699
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PASAc. 2; Sc. 1DURANT, Catherine1699
DépiquerAdoucir, consoler. [F]LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PASAc. 3; Sc. 1DURANT, Catherine1699
AnachorèteHermite, homme dévot qui vit suel dans le désert, et qui ne s'est ainsi retiré du commerce des hommes, que pour avoir la liberté de tourner toutes ses pensées du côté de Dieu. [F]OISIVITÉ EST MÈRE DE TOUS LES VICESAc. 1; Sc. 1DURANT, Catherine1699
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.POUR UN PLAISIR MILLE DOULEURSAc. 1; Sc. 4DURANT, Catherine1699
Petit-MaîtreC'est un nom qu'on a donné aux jeunes Seigneurs de la Cour. La qualité de petits-maîtres tombe dans le mépris à mesure qu'elle se communique à la Bourgeoisie, et qu'on dit les petits-maîtres des Tuilleries, etc. (St Evremond) [T]POUR UN PLAISIR MILLE DOULEURSAc. 1; Sc. 5DURANT, Catherine1699
LegeTerme de marine, qui se dit des vaisseaux vides et sans charge. [F]POUR UN PLAISIR MILLE DOULEURSAc. 1; Sc. 5DURANT, Catherine1699
DépiquerAdoucir, consoler. [F]QUI COURT DEUX LIÈVRES N'EN PREND POINTAc. 1; Sc. 7DURANT, Catherine1699
FuséeQUI COURT DEUX LIÈVRES N'EN PREND POINTAc. 1; Sc. 11DURANT, Catherine1699
Amadis de Gauledit le Chavalier au Lion, Le Beau Brun, héros de Chevalerie, était fis de Périon, roi fabuleux de France. [B]TEL MAÎTRE, TEL VALETAc. 1; Sc. 1DURANT, Catherine1699
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]TEL MAÎTRE, TEL VALETAc. 1; Sc. 2DURANT, Catherine1699
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermePROVERBE de VOYAGE DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DURANT, Catherine1699
Cocyteruisseau d'Epire aux eaux noires, considéré comme un des fleuves de l'Enfer.ALCIMEDONAc. 2; Sc. 3DU RYER, Pierre1636
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]ALCIMEDONAc. 5; Sc. 4DU RYER, Pierre1636
SantonsEspèce de moine musulmans, analogues aux Calenders, mènent une vie vagabondeCLÉOMÉDONAc. 1; Sc. 1DU RYER, Pierre1636
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».CLÉOMÉDONAc. 1; Sc. 1DU RYER, Pierre1636
FaisxCharge, corps pesant qui porte sur quelque chose te qui le charge. Se dit figurément en choses spirituelles. [F] CLÉOMÉDONAc. 1; Sc. 1DU RYER, Pierre1636
PotentatQui a une puissance souveraine et fort étendue. [F]CLÉOMÉDONAc. 2; Sc. 3DU RYER, Pierre1636
HouletteFig. Poétiquement, l'état, la condition de berger. [L] La houlette est la bâton de berger.CLÉOMÉDONAc. 3; Sc. 2DU RYER, Pierre1636
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]CLÉOMÉDONAc. 5; Sc. 3DU RYER, Pierre1636
BourrelerFaire souffrir du mal, tourmenter. On le dit au figuré plus ordinairement des remords de la conscience. [F]CLÉOMÉDONAc. 5; Sc. 5DU RYER, Pierre1636
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]DYNAMISAc. 1; Sc. 1DU RYER, Pierre1653
ChâteletOn nommait ainsi deux forts, situes, l'un sur la rive droite de la Seine, à l'entrée de la rue Saint-Denis du côté du Pont au Change, l'autre sur la rive gauche, à l'extrémité du Petit-Pont aprèS de l'Hôtel-Dieu. Les deux ont servi de prison; Le premier fut détruit en 1802 pour donné le nom à la Place du Châtelet, et l'autre en 1782. [B]LISANDRE et CALISTEAc. 2; Sc. 1DU RYER, Pierre1632
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux dames, qui est paré et bine mis pour leur plaire. [F]LISANDRE et CALISTEAc. 2; Sc. 2DU RYER, Pierre1632
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».LUCRÈCEAc. 3; Sc. 1DU RYER, Pierre1638
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux dames, qui est paré et bine mis pour leur plaire. [F]LES VENDANGES DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DU RYER, Pierre1636
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LES VENDANGES DE SURESNESAc. 4; Sc. DU RYER, Pierre1636
OrbeNom donné à l'aire, à la surface circonscrite par l'orbite d'une planète ou de tout autre corps qui se meut autour d'un astre ou d'une planète. Par analogie. Contour. [L]LES SEPT CONTRE THÈBESAc. 1; Sc. XXESCHYLE1872
LaïusRoi de Thèbes, père d'Oeidpe.LES SEPT CONTRE THÈBESAc. 1; Sc. XXESCHYLE1872
Cocyteune des fleuves des Enfers. LES SEPT CONTRE THÈBESAc. 1; Sc. XXESCHYLE1872
ThyadesSuivantes de Dionysos.LES SEPT CONTRE THÈBESAc. 1; Sc. 4ESCHYLE1872
KèresFilles de Nyx, Déesse de la Nuit.LES SEPT CONTRE THÈBESAc. 1; Sc. 6ESCHYLE1872
Phocusfils d'Éaque, tué par ses frères Télamon et Pélée.ANDROMAQUEAc. 1; Sc. 6EURIPIDE1880
Pyrrhique ;Terme d'antiquité. Sorte de danse qui se faisait les armes à la main. [L]ANDROMAQUEAc. 1; Sc. 11EURIPIDE1880
SicinnisDanse inventée par Sicinnus.LE CYCLOPEAc. 1; Sc. 1EURIPIDE1880
AlthéeMaîtresse de Bacchus et mère de Déjanire.LE CYCLOPEAc. 1; Sc. 1EURIPIDE1880
CratèreTerme d'antiquité. Vase à boire, en forme de coupe. [L]LE CYCLOPEAc. 1; Sc. 2EURIPIDE1880
Chalumeause dit aussi d'un instrument de musique champêtre, soit d'un, soit de plusieurs tuyaux de blé, soit de quelque matière déliée. [F]HÉLÈNEAc. 1; Sc. 3EURIPIDE1880
CénotapheTombeau vide, dressé à un mort dont on n'a pas le corps. [L]HÉLÈNEAc. 1; Sc. 10EURIPIDE1880
ControuverInventer une chose fausse. [L]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 1FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 6FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
HèreHomme qui est sans bien, ou sans crédit. Il se joint ordinairement avec pauvre. [F]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 6FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
OboleMonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pites ; la moitié d'un denier. Quelques-uns veulent que ce soit seulement la quart d'un denier, la moitié d'une maille. [F]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 5FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
DaInterjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la denegationLE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 4; Sc. 1FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
CaptieuxTrompeur, sophistique. Il se dit particulièrement des raisonnements qui ne apparence sont véritables, et qui se trouvent faux, étant bine examinés. [F]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 4; Sc. 8FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
RecorsAide de sergent, celui qui l'assiste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 4; Sc. 11FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
Chicaneabus de procédures judiciaires, quand on s'en sert pour délayer, tromper ou surprendre les juges ou les parties. Se dit encore de toutes les disputes et contestations qui se font dans les affaires et négociations civiles. [F]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 5; Sc. 1FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]LE PHILINTE DE MOLIÈREAc. 5; Sc. 3FABRE D'EGLANTINE, Jean-François-Nazaire Fabre dit1790
Locke, Jean (1623-1704)philosophe anglais.L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 2FAVART, Charles-Simon1743
Newton, Isaac (1643-1727)savant anglais qui mit en évidence la gravitation universelle. L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 2FAVART, Charles-Simon1743
Swift, Jonathan (1667-1745)écrivain anglais, auteur entre autre des Voyages de Gulliver en 1728. L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 2FAVART, Charles-Simon1743
Haendel, George Frédéric (1684-1754)compositeur d'origine allemande qui rejoignit la cour du Roi George I à Londres où il se fixa et y mourut.L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 4FAVART, Charles-Simon1743
GuinéeC'est une pièce d'or qui a cours en Angleterre, et qui est un peu plus pesante que le Louis d'or, et qui vaut un écu davantage. On la nomme Guinée, à cause de l'or, dont on la fabriqua, avait été apporté de cette partie de l'Afrique qu'on appelle Guinée et pour marque de cela, il y avait au commencement sur la Guinée la figure d'un éléphant. [F]L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 7FAVART, Charles-Simon1743
Hypocondreest aussi quelquefois adjectif et signifie hypocondriaque. L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 8FAVART, Charles-Simon1743
ApanageL'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 10FAVART, Charles-Simon1743
MenterieMensonge ; allégation de quelque chose fausse que l'on veut faire passer pour vraie. [F]L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 20FAVART, Charles-Simon1743
CoudoyerHeurter; choquer quelqu'un en le poussant avec le coude. [F]L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 21FAVART, Charles-Simon1743
ColifichetPetit morceau de papier, de carte, de parchemin, coupé proprement avec des ciseaux, représentant diverses figures ou dessins qu'on colle ensuite sur du bois, du velours, etc. [F]L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 21FAVART, Charles-Simon1743
Prétenduse dit aussi de ce qui est incertain ; qu'une partie prétend vrai, et dont l'autre ne demeure pas d'accord ; ce qui n'est ni prouvé, ni jugé. [F] L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 21FAVART, Charles-Simon1743
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]L'ANGLAIS À BORDEAUXAc. 1; Sc. 23FAVART, Charles-Simon1743
ThraceRégion du nord de la Grèce jouxtant actuellement la Turquis.ALEXANDREAc. 4; Sc. 5FÉNELON, Francois de Salignac de1754
ContredanseDanse de salon où des couples de danseurs placés en vis-à-vis font, à l'opposite les uns des autres, des as et des figures semblables. [L]LE BON MÉNAGEAc. 1; Sc. 6FLORIAN, Jean Pierre Claris de1788
Battre la généraleBattre la caisse pour faire marcher toute l'infanterie d'une armée.LE BON MÉNAGEAc. 1; Sc. 6FLORIAN, Jean Pierre Claris de1788
BadinerFaire le badin ; se jouer agréablement ; dire les choses d'un air fin et plaisant. [F]LES DEUX BILLETSAc. 1; Sc. 2FLORIAN, Jean Pierre Claris de1779
TerneTerme de loterie. Réunion de trois numéros qui ne doivent produire de gain qu'à condition de sortir tous trois au même tirage. [L]LES DEUX BILLETSAc. 1; Sc. 2FLORIAN, Jean Pierre Claris de1779
ToiseLongueur ou étendue de six pieds. [F]LES JUMEAUX DE BERGAMEAc. 1; Sc. 11FLORIAN, Jean Pierre Claris de1782
SatrapeGouverneur de province chez les anciens perses. Le Roi Daius marchait accompagné de ses principaux seigneurs et satrapes. [F]THÉMISTOCLEAc. 1; Sc. 2FOLARD, Melchior de1729
ThraceGrande région de l'Europe ancienne, dont l'étendue a souvent varié. On lui donne généralement pour bornes au nord le Danube, à l'Est le Pont-Euxin et le Bosphore de Thrace, au Sud la Mer Égée et le Propontide, au Sud-ouest la Macédoine. [B]THÉMISTOCLEAc. 1; Sc. 2FOLARD, Melchior de1729
MarathonBourg de l'Attique, à 30 Kil. au Nod-Est d'Athènes. Ce lieu, déjà célèbre dans la fable, par un taureau monstrueux dont Thésée délivra la contrée, l'est devenu beaucoup plus par la victoire que Miltiade y remporta sur les Perses l'en 490 avant JC. [B]THÉMISTOCLEAc. 1; Sc. 2FOLARD, Melchior de1729
SalamineÎle de la Mer Egée, dan le Golfe Saronique, à 4 km est de la côtes de L'Attique, avec deux villes principales, Salamis vetu et Salamis Nova. [B]THÉMISTOCLEAc. 1; Sc. 2FOLARD, Melchior de1729
SoleilDieu des Perses. [Note de l'auteur]THÉMISTOCLEAc. 1; Sc. 2FOLARD, Melchior de1729
Thermopyle[s]Défilé de la Grèce, formé par l'extrémité orientale de Mont Oeta et la côte du Golfe Maliaque, conduisait de la Thessaie dans la Locride et fermait l'entrée de la Grèce proprement dite du côté de la Thessalie. Ce passage, qui est inexpugnable quand on possède les hauteurs environnantes, est célèbre par l'héroïque défense de Léonidas en 480 av. JC, et par la défaite d'Antiochus le Grand, qui y ut battu par les romains en 491 av. JC.THÉMISTOCLEAc. 2; Sc. 1FOLARD, Melchior de1729
Lampsaqueville de Musie, sur la Propontide, à l'entrée de l'Hellespont, avait pour dieu national Priape, et était renommée par ses vins. [B]THÉMISTOCLEAc. 2; Sc. 6FOLARD, Melchior de1729
Larisseville de Thessalie, dans le Pélasgiotide, sur le Pénée, fut fondée par les Pélasges et devint la capitale du royaume D'Achille. C'est là ue Persée tua son grand-père Acrisius. [B]THÉMISTOCLEAc. 2; Sc. 6FOLARD, Melchior de1729
Eléeville de l'Asie mineure, à l'embouchure du Caïque, en face de Lesbos. [B]THÉMISTOCLEAc. 2; Sc. 6FOLARD, Melchior de1729
CyrusRoi de Perse, fils de Cambyse, prince perse et de Mandane, fille d'Astyages, roi de sMèes, naquit vers l'an 599 av. J.C. Il rendit l'indépendance à la Perse qui était sou dépendance des Mèdes, se fit nommer roi de ce pays vers l'an 560 av. J.C., agrandit en peu de temps son empire. Il permit aux Hébreux captifs de retourner dans leur patrie en 536. THÉMISTOCLEAc. 3; Sc. 1FOLARD, Melchior de1729
NaxosÎle du royaume de Grèce. Saccagée sous Darius Ier après la révolte d'Ionie, elle fit alliance avec Athènes lors de l'invasion de Xerxès ; mai elle vit bientôt l'alliance se changer en protectorat. [B]THÉMISTOCLEAc. 4; Sc. 3FOLARD, Melchior de1729
Amphictionsassemblée générale de la Grèce propre, composée des députés représentant les peuples confédérés de la contrée. [B]THÉMISTOCLEAc. 4; Sc. 5FOLARD, Melchior de1729
Le PiréePort d'Athènes. [Note de l'auteur]THÉMISTOCLEAc. 5; Sc. 7FOLARD, Melchior de1729
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeLES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 1FUZELIER et LEGRAND1718
BabillardQui par le continuellement, et qui dit des choses de néant. Se dit aussi d'un indiscret qui ne saurait tenir sa langue ; qui répète tout ce qu'il a ouï dire. [F]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 3FUZELIER et LEGRAND1718
EnterGreffer, faire des entes. Se dit aussi figurément en terme de morale dans cette phraseLES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 3FUZELIER et LEGRAND1718
Egrillardgaillard, éveillé. [R]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 5FUZELIER et LEGRAND1718
BarguignerSe dit figurémment en choses spirituelles, des irrésolutions d'esprit, quand un homme a de la peine à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagegement. [F]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 5FUZELIER et LEGRAND1718
SagouinEst le nom qu'on donne aus jeunes singes. On appelle quelquefois par injure un homme sagouin, pour lui reprocher qu'il est sale, ou q'il mange mal proprement. [F]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 5FUZELIER et LEGRAND1718
Poule de Cauxrace de poule originaire du pays de Caux en Normandie. LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 6FUZELIER et LEGRAND1718
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 9FUZELIER et LEGRAND1718
Bonne fortuneOn appelle en termes de galanterie, bonne fortune, les dernières faveurs d'une jolie dame ; être heureux auprès des femmes. Ce galant est fort bien fait, il est homme à bonnes fortunes. [F]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 9FUZELIER et LEGRAND1718
Fontangenoeud de ruban que les femmes portaient sur leur coiffure. [L]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 10FUZELIER et LEGRAND1718
LinottePetit oiseau de couleur grise qu'on nourrit en cage, qui chante agréablement, et qui vit cinq ou six ans, quand on en a grand soin. [F]LES ANIMAUX RAISONNABLESAc. 1; Sc. 11FUZELIER et LEGRAND1718
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE TABLEAU DU MARIAGEAc. 1; Sc. 2FUZELIER et LESAGE1712
Crapaudinepierre précieuse que le vulgaire dit se trouver dans la tête d'un vieux crapaud. (...) et les médecins croient qu'ils résistent au venin. [F]LE TABLEAU DU MARIAGEAc. 1; Sc. 7FUZELIER et LESAGE1712
Symphonistecelui qui joue des instruments, ou qui composer les pièces qu'on joue dessus. [F]LE TABLEAU DU MARIAGEAc. 1; Sc. 7FUZELIER et LESAGE1712
Quinteuxcapricieux, fanstasque, qui est sujet à des quinte. On le dit tant de l'homme que des chevaux qui sont ombrageux. [F]LE TABLEAU DU MARIAGEAc. 1; Sc. 9FUZELIER et LESAGE1712
Marguilliercelui qui a l'administration temporelle d'une église, d'une paroisse, qui a soin de la fabrique et de l'oeuvre. [F]LE TABLEAU DU MARIAGEAc. 1; Sc. 14FUZELIER et LESAGE1712
ElléborePlante médicinale.L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 1FUZELIER, Louis1729
Mont LatmosMontagne d'Asie Mineure, sur les confins de l'Ionie et de la Carie, près de la côte. Etait célèbre dans la mythologie par le visites que Diane venait y faire au berger Endymion. [B]L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 1FUZELIER, Louis1729
Avare amoureux (l')Comédie en un acte et en prose de Jean du Mas d'Aigueberre (1692,1755), représentée pour le première fois le 6 juillet 1729 au théâtre de la rue des Fossés Saint-Germain. Fait partie de Trois spectacles avec "Polyxène" et "Pan et Doris".L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 1FUZELIER, Louis1729
Exemplum ut talpaCitation de dictionnaire latinL'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 2FUZELIER, Louis1729
CothurneC'est une espèce de soulier fort haut, ou une espèce de patin élevé sur des semelles de liège dont se servaient les anciens tragédiens sur le scène pour paraître de plus belle taille. Se dit figurément du style pompeux et tragique. [F]L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 3FUZELIER, Louis1729
ElegieEspèce de poésie qui s'emploie dans les sujets tristes et plaintifs. [F]L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 3FUZELIER, Louis1729
Daubersignifie figurément, Médire de quelqu'un, le railler en son absence. [F]L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 5FUZELIER, Louis1729
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 8FUZELIER, Louis1729
Mont LatmosMontagne d'Asie Mineure, sur les confins de l'Ioni et de la Carie, près de la côte, entre Millet et Héraclée, était célèbre dans la mythologie par les visites que Diane venait y faire au berger Endymion.L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 9FUZELIER, Louis1729
FLageolerJouer du flageolet qui est une petite flûte.L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 9FUZELIER, Louis1729
EcanillerEveiller, exciter.L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 10FUZELIER, Louis1729
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 10FUZELIER, Louis1729
SonicaÀ point nommé, justement, précisément. [F]L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 10FUZELIER, Louis1729
EnclouureTerme de vétérinaire. Blessure d'un cheval qui s'est encloué. Fig. Empêchement, noeud d'une difficulté. [L]L'ENFER GALANTAc. 1; Sc. 11FUZELIER, Louis1729
SuisseValet qui gardait l'entrée d'une maison, homme de maison, portier.ORPHÉE, OU ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 5FUZELIER, Louis1711
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]ORPHÉE, OU ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 5FUZELIER, Louis1711
Eurotasprincipal fleuve de Laconie en Grèce. Sparte s'étend sur ses bords.PÉNÉLOPEAc. 1; Sc. 1GENEST, Abbé1684
Samosîle turque la la mer Égée, l'une des Sporades, près de la côte ouest de l'Asie Mineure, au sud-est de Chios en face du mont Mycale, a 46 km sur 20. (...) [B]PÉNÉLOPEAc. 1; Sc. 3GENEST, Abbé1684
Corcyreauj. Corfou, île de la mer Ionnienne, vis à vos de la côte d'Epire, fut nomme d'abord Dréprane et Phéacie. (...)([B]PÉNÉLOPEAc. 2; Sc. 4GENEST, Abbé1684
NeptuneDieu des mers océans dans la mythologie grecque - en grec Poséïdon - Frère de Jupiter, Pluton, et Junon.PÉNÉLOPEAc. 3; Sc. 3GENEST, Abbé1684
JunonLa Déesse Junon était fille de Saturne et de Rhée. Elle était Déesse des Royaumes et des Empires, des richesses, des mariages (...). Elle était encore la Déesse de la propreté et des ornements, et c'est pour cela que ses statues avaient les cheveux frisés et disposés très proprement, et avec grand soin. [T]TÉLÉPHONTEAc. 1; Sc. 1GILBERT, Gabriel1662
MégèreNom propre d'une des trois Furies. Fig. Femme méchante et emportée. [L]TÉLÉPHONTEAc. 1; Sc. 1GILBERT, Gabriel1662
TalentFameux poids et monnaie des Anciens qui était de différente valeur selon les pays. Il est assez difficile de réduire la valeur d'un talent à la monnaie de France. [F]TÉLÉPHONTEAc. 1; Sc. 1GILBERT, Gabriel1662
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposTÉLÉPHONTEAc. 1; Sc. 2GILBERT, Gabriel1662
RamentevoirFaire ressouvenir de quelque chose.[F]TÉLÉPHONTEAc. 1; Sc. 3GILBERT, Gabriel1662
LuneEst aussi une mesure du temps dont se dont servis plusieurs peuples peuples de l'Antiquité qui avaient des mois et des années lunaires. [F]TÉLÉPHONTEAc. 1; Sc. 3GILBERT, Gabriel1662
EveneFleuve au bord duquel le Centaure Nessus enleva Déjanire à Hercule.TÉLÉPHONTEAc. 1; Sc. 3GILBERT, Gabriel1662
RhéeRhea, déesse qu'on identifie avec Cybèle et qui est censée être la femme de Saturne, fut mère de Jupiter, Neptune, Pluton, Vesta et Cérès, et parvint par une ruse à soustraire ses enfant à la mort que leur destinait Saturne. [L]TÉLÉPHONTEAc. 2; Sc. 1GILBERT, Gabriel1662
PitoyableÉtat malheureux de celui qui excite à la pitié. [F]TÉLÉPHONTEAc. 4; Sc. 2GILBERT, Gabriel1662
PréfixTerme certain, marqué et définitif. [F]TÉLÉPHONTEAc. 5; Sc. 2GILBERT, Gabriel1662
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Ecot terme de Blason. C'est un tronc, ou une grosse branche ou il ne reste encore les bouts des branches qui en ont été coupées. [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Gogo (à)Qui se dit n parlant des choses plaisantes et agréables qu'on a en abondance.LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Bureau d'adresseLieu situé en dessous de la Gazette de France et permettait de trouver un maître ou une place dans quelque maison noble ou bourgeoise.LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Eguilletteterme de Marine. C'est le nom qu'on donne à de menues cordes qui servent à divers usages. [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
AiguilletteCordon de tissu serré par les deux bouts, qui sert à attacher quelque chode à une autre. [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
CrayerMarquer avec de la craie. [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
ArgouletArquebusie, Carabin. Mezerai l'employe pour Chevau-léger. [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
SoudrilleTerme de raillerie. Méchant et misérable soldat dont on ne fait point de cas. [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
AdroitQui a l'adresse soit du corps, soit d'esprit. Du temps de Corneille; on prononçait aussi adret, adrète ; ce qui est prononciation normande. [L]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
CageolerSignifie aussi caresser quelqu'un, afin d'attraper de lui quelque chose à force de flatterie. Se dit plus particulièrement à l'égard des femmes et des filles, auxquelles on fait l'amour, qu'on tâche de séduire par de belles paroles. (caajoler) [F]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
SimplesseTerme populaire, qui ne se dit qu'en cette phrase proverbiale : il ne demande qu'amour et simplesse ; pour dire, il n'est pas d'humeur à quereller personne.LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Empaumerempaumer quelqu'un, se rendre maître de son esprit. Je vois qu'il a, le traître, empaumé son esprit, voir MOL. Éc. des femmes, III, 5. [L]LE CAMPAGNARDAc. 1; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Rustre paysan, rustaud. [F], terme péjoratif.LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Lorgner Regarder quelqu'un de travers et du coin de l'oeil ; ce qui se fait quelquefois par mépris, par haine, par orgueil. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
SecondEn substantif signifie aussi, celui qui aide un autre, qui le sert. Les Seconds dans les duels sont d'une invention diabolique. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Querelleux(on dit aussi querelleur). Qui a souvent des querelles. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1657
ChiquenaudeCoup appliqué au moyen du doigt du milieu dont le bout est appuyé ferme sous le bout du pouce, et que l'on desserre sans effort. [L]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Arrière-banAnciennement, ban et arrière-ban, ou simplement arrière-ban, convocation que faisait le roi de sa noblesse, tant vassaux qu'arrière-vassaux, pour aller à la guerre ; le corps de la noblesse ainsi convoqué. [L] LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
BâtSelle grossière de forme et d'étendue variables, à l'usage des bêtes de somme. [L] LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Demi-luneen termes de guerre, se dit d'un dehors qui n'a que deux faces, qui forment ensemble un angle saillant. (...) On la mettait autrefois à la pointe du bastion, où le fossé étant arrondi a été cause qu'on lui a donné ce nom. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
RedoutePetit fort carré qu'on fait dans les lignes de circonvallation, tranchées, et lignes d'approche, pour flanquer des lignes et placer des corps de garde, ou défendre quelques passages. Elles ont dix à quinze toises de face, avec un fossé de nuef à dix pieds de largeur, et de profondeur. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Bout et haieOn dit aussi, mais bassement, du par dessus ou revenant bon de quelque affaire , il y a cent écus à gagner, et haie au bout.LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
HorionTerme populaire et vieux, qui signifie un coup rude qu'on donne à quelqu'un, ou celui qu'on se donne par hasard en se heurtant contre quelques chose. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
FauconneauPièce d'artillerie, qui tient le sixième rang entre les canons, qui a six à sept pieds de long, et deux pouces de diamètre, dont la balle pèse environ une livre et demie. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Rasteinterjection non identifiée.LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
CourtineTerme de fortification. C'est la partie de la muraille, ou du rempart, qui est entre deux bastions, et qui en joint les flancs. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
JavelineArme d'hast, ou demi-pique, dont les anciens se servaient tant à pied qu'à cheval. Elle avait cinq pieds et demi de long, et son fer avait trois faces aboutissants en pointe. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
HastVieux mot qui signifiait autrefois toute sorte d'arme offensive qui avait un long bois ou manche. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Andromèdefille de Céphée, roi d'Ethiopie, et de Cassiopée. Sa mère ayant eut l'imprudence de disputer le prix de beauté à Junon et aux Néréïdes, filles de Neptune, ce dieu suscita pour les venger un monstre marin qui ravagea l'Ethiopie. Il falut, pour délivrer la contre, qu'Andromède fut exposée à la fureur du monstre. Elle allait être dévorée, lorsque Persée la délivrât. [B]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Barbeest un cheval de Barbarie qui a une taille menue, et les jambes déchargées. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Bourriquetvoir Bourrique. Méchante bête de voiture. Il se dit particulièrement des ânes et des ânesses ; et ensuite des méchants chevaux. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1657
BretteEstocade, épée qui est plus longue que celle que les gentilhommes portent d'ordinaire. [F]LE CAMPAGNARDAc. 2; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1657
InfusCe mot n'est guère en usage que dans ces phrases, Science infuse, grâce infuse, sagesse infuse. [F] Délivré par un don du Ciel ou de Dieu.LE CAMPAGNARDAc. 3; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Volatiservolatiliser.LE CAMPAGNARDAc. 3; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1657
EstramaçonCoup qu'on donne du tranchant d'une forte épée, d'un coutelas, d'un cimeterre. [F]LE CAMPAGNARDAc. 3; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
CabocheLa tête de l'homme. Ce mot est vieux et populaire. [XVIIème] [F]LE CAMPAGNARDAc. 3; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]LE CAMPAGNARDAc. 3; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Haut le boisHalte ! On dit, en termes de guerre, quand on fait faire halte à l'infanterieLE CAMPAGNARDAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1657
OlindeNom de la ville du Brésil où l'on fabriquait des lames d'épée, qui prirent le nom de la ville.LE CAMPAGNARDAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1657
ThéorbeInstrument dérive du luth, et qui n'était connu que depuis la fin du règne de Henri IV son nom et son orthographe restèrent longtemps incertains.LE CAMPAGNARDAc. 5; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1657
ChevilleOn appelle cheville dans les instruments de Musique à cordes, certains petits morceaux de bois, ou de fer, fichés dans la table, ou dans le manche de l'instrument, qui servent à tendre, où à lâcher les cordes qui y sont attachées par l'un des bouts. [F]LE CAMPAGNARDAc. 5; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1657
BraveEn termes de guerre, signifie intrépide, qui affronte les périls, et qui s'expose par sans crainte à une mort assurée. [F]LE CAMPAGNARDAc. 5; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1657
Flamberge au ventGrosse épée du Chevalier Regnaut de Montauban, l'aîné des quatre fils d'Aymon. On dit proverbialement, mettre flamberge au vent ; pour dire dégainer, tirer l'épée. [F]LE CAMPAGNARDAc. 5; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1657
HallebardeArme d'hast offensive ; composée d'un long fût ou bâton d'environ cinq pieds, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointes, et au bout une grande lame de fort forte et aigüe. [F]LE CAMPAGNARDAc. 5; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1657
EsclandreVieux mot qui signifiait autrefois un accident fâcheux qui troublait, et interrompait le cours d'une affaire. [F]LE CAMPAGNARDAc. 5; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1657
MartialSe disait autrefois, en chimie et en pharmacie, des substances dans lesquelles il entre du fer. [Ac. 1884].LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1647
FrangipaneParfum fort exquis qu'on donne à des peaux pour faire des gants, des poches, des sachets. [F].LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1647
HâbleurGrand parleur, grand menteur, grand prometteur. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1647
FaibleFaiblesse.LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1647
CassadeBourde qu'on invente pour se défaire des opportunités de quelqu'un. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1647
FalotFat, homme ridicule, et qui sert de jouet aux autres, mauvais plaisant. On dit par injure, Vous êtes un plaisant falot, à celui qui est fort méprisable. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1647
ArgusNom propre d'un homme fabuleux de la mythologie, qu'on dit avoir eu cent yeux. Ce mot est venu en usage dans la langue pour signifier un homme prudent et clairvoyant. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1647
ChevrotinPeau de chevreau (petit de la chèvre) préparée pour faire des gants et plusieurs autres choses où 'on a besoins d'une peau délicate. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1647
MâtinGros chien de cuisine, ou de basse-cour. Su dit aussi des homme grossiers, mal-bâtis de corps ou d'esprit. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Garderrester.LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
GrecsIl y a plusieurs auteurs grecs antiques auteurs de fables dont Esope en Grèce et Phèdre à Rome.LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
PiétonFantassin, soldat qui est à pied. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
ApostropheEst aussi une figure de rhétorique par laquelle l'orateur adresse sa parole à ses auditeurs, ou à sa partie même, à d'illustres morts, ou même à des choses inanimées ; comme à des tombeaux, et autres monuments. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
EntelechiePerfection d'une chose. [T]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE DÉNIAISÉAc. 1; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
CréanceOpinion, sentiment, foi. Voir Croyance. [F]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1647
StanceC'est un certain nombre réglé, de vers graves et sérieux, qui contiennent un sens, au bout duquel il se fait un repos. Il y a des stances 4, 6, 8, 10 vers. On fait aussi des stances de nombres impairs de 5,7, 9 t de 13 vers.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1647
SérénadeConcert que l'on donne la nuit sous les fenêtres d'une maîtresse.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
RodoguneTragédie de Pierre Corneille, représentée la première fois au Théâtre du Marais en 1644. LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
JouerTromper autrui afin de s'en moquer.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
ConciergerieBâtiment de l'île de la Cité à Paris dans lequel se trouvait une prison.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Bacchantepersonnage infernal de la mythologie, nymphes nourrices du Dieu Bacchus.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Scythiquedu peuple scythe d'Europe centrale réputé cruel.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Carydbecélèbre gouffre, situé sur la côte N.E. de le Sicile, au S.O. de elui de Scylla dans le détroit de Messine. [B] Un des obstacles que franchit Ulysse lors de don Odyssée.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Scyllanymphe aimée du dieux marin Glaucus. Circé, sa rivale, la changea en un rocher qui avait le forme d'un d'une femme. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Lestrygonpeuple qui selon la fable , habitait la Sicile orientale, voisin des cyclopes. On en a fait des géants et des enthropophages. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
BriaréeUn des géants qui attaquèrent le ciel, avait selon la Fable, cent bras et cinquante têtes. Il fut terrassé par Neptune et emprisonné sous l'Etna. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
TyphonDieu égyptien frère d'Osiris, était le principe du mal, des ténèbres et de la sétrilité. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
PaphosVille de l'île grecque Cypre, près de laquelle serait née Vénus.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Auxiliébarbarisme signifiant aidé, assisté.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Cocyteruisseau d'Epire aux eaux noires, considéré comme un des fleuves de l'Enfer.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
ÉsonPère de Jason, chassé par son frère du trône d'Iolchos, fut rajeuni par Médée, femme de Jason. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Cloton(Clotho) le plus jeunes des trois Parques ; elle tient la quenouille et file la destinée des hommes. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
AltitonantJupiter.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
PeléeFils d'Eaque, roi d'Egine. Ayant tué par mégarde son frère Phocus, il expatria et vint à la cour d'Eurytion, roi de Phtiotide, dont il épousa la fille. Il eut encore le malheur de tuer sans le savoir Eurytion à la chasse de Calydon, et il lui fallut subir un nouvel exil. (..) I épousa le nymphe Thétis fille de Nérée dont il eut un filsLE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Mont IdaPetite chaîne de montagne en Asie mineure. De l'Ida sortait le Scamandre, le Rhésus et le Granique. Troie était située au pied du mont Ida. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
IlionTroieLE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Laresdieux ou génies domestiques des Romains, chargés de protéger chaque maison et chaque famille. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Priamroi de Troie pendant la guerre décrite dans l'Illiade.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
HerculiensHerculéens, efforts produits avec la force d'Hercule.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Hydreserpent monstrueux, né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de Lerne en Argolide. Il avait sept têtes et chacune repoussait à mesure qu'on le coupait, à moins qu'on ne brûlat immédiatement la plaie. [B]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
HarlequinFarceur, bâteleurLE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Bouquinvieux débauché. [T]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Catachrèseterme de grammaire, c'est une figure de mots qui est la première espèce de métaphose. [F]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Antithèsefigure de rhétorique qui consiste en un lien, ou oposition de mots, et de memebres de périodes. [F]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Tapinoselitote, atténuation.LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Kacozellevieux mot qui signifiait autrefois un zèle indiscret et trop ardent. [T]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Apophtegmeparole sentencieuse ou remarquable. L'apophtegme est un sentient vif et court sur quelque sujet, et une réponse prompte et aigue, qui cause du plaisir et de l'amdiration. [F]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Hyperbolefigure de rhétorique qui augmente ou qui diminue excessivement la vérité des choses dont on parle. [F] LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
AbstersifEn parlant de remède, qui est propre à nettoyer [Ac.]LE DÉNIAISÉAc. 2; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Lingermarchand qui vend de la toile ou du lin ; ou l'ouvrier qui le fait, qui le taille qui le ourle, qui le dresse. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 2GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Badaudsot, niais, ignorant. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
NéréidesDivinités fabuleuses des païens, qu'ils coyaient habiter les mers. On voit leur noms, et leurs généalogies dans Hésiode en sa Théogonie. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Casaquinpetite casaque. Il n'est en usage qu'en cette phrase proverbialeLE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Donzelleterme burlesque qui se dit pour demoiselles ; mais il est odieux et offensant ; et se prend ordiinairement en mauvaise part. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Hallebardearme d'hst offensive, composée d'une long fût ou bâton d'environ cinq pied, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointe, et au bout une grande lame de fer fot aigue. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
GruyerSe dit figurément d'un homme qui est habile en son métier, en quelque profession. Il faut aller consulter ce vieux Advocat, il est gruyer en cette matière. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Courtaux de boutiqueCommis marchand. [L]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
BacchusDieu de la mythologie, des vendanges.LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Escarcellegrande bourse de cuir à l'antique, qui se fermait à ressort avec du fer. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Ducatmonnaie d'or et d'argent qui est battu dans les terres d'un Duc, et qui vaut environ un écu en argent. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Dieu des pintesDieu des boissons, Bacchus.LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Archerotvieux mot, qui signifie petit archer. Les poètes donnaient autrefois cet épithète à Cupidon. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Motusinjonction de se taire.LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
BranlerSe mouvoir en deçà et en delà, chanceler, ne pas tenir ferme. [F]LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Dointancienne forme du subjonctif présent du verbe donner.LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
BerlaudNigaud bête niais, stupide.LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Casaquinpetite casaque qui est un manteau.LE DÉNIAISÉAc. 3; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Saint-DenisVille au nord de Paris.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Fourbetromperie, déguisement de la vérité. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 1GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Caterreterme de médecine . Fluxion et distillation d'hueur sur la visage, sur la gorge, ou sur quelque autre partie du corps. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Martelvieux mot qui signifiait autrefois marteau, qui se dit encore en cette phrase. Il a martel en tête ; pour dire, il a quelque chose qui lui donne du chagrin, du souci, de l'inquiétude, de la jalousie. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
NasonnerParler du nez.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 3GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Suppôts de l'archerprobablement les violonistes.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Gallescroûtes. [L]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Lippéesgrosse lèvre et qui avance au-dehors. Lippée signifie au propreLE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Roguesuperbe, fier, altier, méprisant, peu courtois. Il n'ets ne usage que dans le style familier. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Arboisnom d'un cepage comme le muscat.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Graveon appelle vin de grave, un certain vin d'un rouge foncé, que beaucoup de gens trouvent excellent pour la santé. Il croît dans un petit pays qui s'appelle Grave, et qui est aux environs de Bordeaux. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Gabatinegalimatias, promesse ambigue, et faite en se moquant, qu'on ne veut pas tenir, tromperie. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
RacoutrerAccomoder, rapiécer. Il se dit proprement des habits. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Apothéosecérémonie païenne qe faisaient les idolâtres pour mettre leurs empereurs [romains] au rang des Dieux. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
DiapalmaTerme de pharmacie. Emplâtre defficatif (...) composé d'huile commune, de graisse de porc, et de litharge d'or préparé. C'est l'emplâtre le plus utilisé pour les plaies et les ulcères. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
FlegmeEn terme de médecine est l'une des quatre humeurs, dont les anciens disaient que la masse du sang était composée, et qui en ets la patie la plus crue, froide, humide et insipide.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Divin forgeronArès dieu des enfers dans la mythologie greco-romaine.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
StyxFleuve des enfers sur lequel Charron embarque les âmes pour les champs élysées.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Forlignerdégénérer, ne pas suivre la vertu, et le bon exemple de ses ancêtres, de ce dont on est issu ; faire quelque chose digne de leur race. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Ovideauteur latin qui acivite entres autres L'Art d'aimer.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Pythagoremathématicien grec à qui l'on doit la géometrie des triangles.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Pindarele plus grand poète lyrique grec né lan 520 avant JC à Thèbes en Boétie, mort vers lan 450. [B]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Chaosmélange confus de toutes les matières élémentaires avant la formation du monde. Les poètes le perosinnfièrent et en firent n Dieu, le plus ancien de tous, et père de l'Erebe et de la Nuit. [B]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Hésiodecélèbre poète didactique grec, poriginaire de Cumes en Eolie. Il a composé un grand nombre de poémes ; on en a conservé que trois ; Les Travaux et les jours ; la Théogonie et le Bouclier d'Hercule. [B]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Phébusautre nom d'Apollon.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Carreause dit aussi d'une arme de trait, ou flèche carrée, qu'on tire avec une arbalète. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Pituitel'une des quatre humeurs qui sont encloses dans le corps des animaux et qui constituent leurs tempéramment. La pituite est blanche et froide. [F] LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Fièvre quarteFièvre qui ne vient ue le quatrième jour, et qui laisse deux jours de repos. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Colletse prend quelquefois improprement pour le cou même. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Engrognerdu verbe grogner.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Piollerou piauler, crier, piailler.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
VergogneuxCe mot est vieux [au XVIIème] et hors d'usage et signifiait honteux.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Bugnecoup.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
TempleAu XVIIème terme pour signifier les deux cotés latéraux du crane puis fut remplacé par « tempe ».LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Faire gillesPour dire s'enfuir. [F] LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Trousser ses quillesidem « faire gilles ».LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 5GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Allemandepièce de musique qui est grave, et de pleine mesure, qu'on joue à quatre temps sur les instruments, et particulièrement sur le luth, le théorbe, l'orgue et le clavecin. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
BourréeEspèce de danse composée de trois pas joints ensemble en deux mouvements, et commence par une noire en levant. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Montrer les talonsS'en aller.LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Héracliustragédie de Pierre Corneille (1647).LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Thémistocletragédie de Du Ryer (1646).LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
AmbageVieux mot qui signifiait autrefois, un amas confus et obscur de paroles, dont on a de la peine à deviner la signification. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 6GILLET DE LA TESSONNERIE1647
ExordeEntrée, préambule, commencement d'un discours, d'une harangue pour préparer les auditeurs à ce qu'on va dire. [F]LE DÉNIAISÉAc. 4; Sc. 7GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Petites maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. Il est à mettre aux Petites-Maisons c'est un échappé des Petites-Maisons, c'est un homme sans raison, qui fait ou dit des choses folles. [L]LE DÉNIAISÉAc. 5; Sc. 4GILLET DE LA TESSONNERIE1647
AixAix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône à 33 km de Marseille.LE DÉNIAISÉAc. 5; Sc. 8GILLET DE LA TESSONNERIE1647
An climatériqueAnnée funeste aux critiques (tout âge qui est un multiple de 7), année dangereuse à passer et où on est en danger de mort aux dires des astrologues. [F]LE DÉNIAISÉAc. 5; Sc. 8GILLET DE LA TESSONNERIE1647
Eau de la Reine de Hongried'Isabelle Reine de Hongrie ; qui s'en servait ordinairement, et utilement. [M]LE MARCHAND RIDICULEAc. 1; Sc. 2GILLOT REGNARD1695
Ferrer la muleacheter une chose pour quelqu'un, et la lui compter plus cher qu'elle n'a coûté, et aussi recevoir de l'argent pour procurer accès auprès d'un personnage puissant ; locution qui vient de cette anecdote racontée dans la vie de Vespasien, et où il est dit qu'un serviteur de l'empereur s'arrangea pour qu'une mule, dans un voyage du prince, eût besoin d'être ferrée, et, pendant qu'on la ferrait, un solliciteur, qui avait payé le serviteur, remit un placet à l'empereur. |L]LE MARCHAND RIDICULEAc. 1; Sc. 4GILLOT REGNARD1695
Bourriquetpetit ânon, âne de petite taille. [L]LE MARCHAND RIDICULEAc. 1; Sc. 4GILLOT REGNARD1695
BarilPetit vaisseau de bois rond en forme de tonneau. Se dit aussi de plusieurs choses contenues dans un baril. Un baril de poudre à canon. Un baril de moutarde de Dijon. [T] Il s'agit ici d'une expression prise au figuré : le ventre de Polichinelle.LE MARCHAND RIDICULEAc. 1; Sc. 9GILLOT REGNARD1695
Épigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une ouvre.MOLIÈRE CHEZ NINONAc. 1; Sc. 8GOUGES, Olympe de1788
Tararemot burlesque pour dire quand on s'en sert, qu'on se moque de se que l'on dit. [F]MOLIÈRE CHEZ NINONAc. 1; Sc. 12GOUGES, Olympe de1788
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]MOLIÈRE CHEZ NINONAc. 3; Sc. 2GOUGES, Olympe de1788
IngambeGaillard, agile, dispos, alaigre, qui danse, qui sautille sans cesse. [F]MOLIÈRE CHEZ NINONAc. 3; Sc. 7GOUGES, Olympe de1788
Filles repentiesou simplement les Repenties, nom donné à des monastères de femmes ou de filles qui ont vécu dans le désordre se retirent ou sont enfermées pour faire pénitence. (...) On lui dit [à Ninon] qu'on pourrait bine la mettre aux Filles repenties ; elles répondit que cela n'était pas juste parce qu'elle n'était ni fille ni repentie. [Voltaire] [L]MOLIÈRE CHEZ NINONAc. 3; Sc. 7GOUGES, Olympe de1788
Chalumeause dit aussi d'un instrument de musique champêtre, soit d'un, soit de plusieurs tuyaux de blé, soit de quelque matière déliée. [F]MOLIÈRE CHEZ NINONAc. 4; Sc. 17GOUGES, Olympe de1788
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.MOLIÈRE CHEZ NINONAc. 4; Sc. 18GOUGES, Olympe de1788
MercurialeCe mot s'emploie aussi pour signifier une assemblée de gens de lettres, qui se fait tous les Mercredis chez quelque personne savante, où l'on parle de plusieurs choses, soit de lettres, soit de nouvelles. On a tenu longtemps des Mercuriales chez Mr. Ménage. [F]AGISAc. 1; Sc. 2GOULARD, Jean-François-Thomas1782
RogomeTerme populaire. Eau-de-vie ou autre liqueur forte.LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 7GOULLINET, M.1783
Fisquer le tempsDonner une valeur fiscale au temps. Ambiguïté avec le mot fixer.LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 9GOULLINET, M.1783
FrusquinTerme populaire. Ce qu'on a d'argent, l'avoir en général. [L]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 12GOULLINET, M.1783
RibotteTerme populaire. Débauche de table ; excès de boisson. [L]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 12GOULLINET, M.1783
MitaineGros gant fourré où il n' a pas de séparation pour mettre les doigts, à la réserve du pouce. On dit proverbialement, cela ne se prend pas sans mitaine ; pour dire, qu'il n'est pas aisé d'en venir à bout, et qu'il faut y apporter beaucoup de soin, et de précaution. [F]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 13GOULLINET, M.1783
AltérerSignifie aussi troubler, fâcher, à cause d'un changement qui en parait sur le visage. Signifie aussi, causer de la soif en desséchant les humeurs qui fournissent la salive. [F]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 18GOULLINET, M.1783
Aulnearbre fort haut et fort droit qui vient dans les lieux humides et marécageux. [F]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 19GOULLINET, M.1783
AuneBâton d'une certaine longueur qui sert à mesure les étoffes, toiles, et rubans etc. Tous les marchands doivent avoir une aune marquée et étalonnée, et ferrée par les deux bouts. Celle de Paris est de trois pieds, sept pouces et huit lignes. Ailleurs elles sont plus longues ou plus courtes. [F]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 19GOULLINET, M.1783
QuibusTerme populaire. Argent monnayé. Par extension, avoir du quibus, être riche. [L]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 20GOULLINET, M.1783
LadreAttaqué de ladrerie, de lèpre ou éléphantiasis. Par extension de l'insensibilité morale, excessivement avare. [L]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 24GOULLINET, M.1783
ÉcotSe dit par les cabaretiers, des tables de ceux qui mangent ensemble. [F]LES TROIS AVEUGLES,Ac. 1; Sc. 25GOULLINET, M.1783
AnathèmeExcommunication, qui se dit proprement chez les auteurs eccélsiastiques. Se dit figurément pour des exclusions, et des malédictions prononcées par des particuliers qui chassent ou qui détestent quelqu'un. [F]LOTHAIRE et VALRADEAc. 1; Sc. 1GUDIN de la BRENELLERIE, Paul-Philippe1759
PrélatSupérieur écclésiastique constitué dans une éminente dignité de l'Eglise. Ce qui rend les prélats vénérables, c'est la sainteté de la vie, et leur application à s'acquitter de leurs fonctions. [F]LOTHAIRE et VALRADEAc. 1; Sc. 2GUDIN de la BRENELLERIE, Paul-Philippe1759
MitreOrnement pontifical que les évêques, et les abbés réguliers ont sur leur tête, quand ils marchent, ou officient pontificalement. [F]LOTHAIRE et VALRADEAc. 1; Sc. 2GUDIN de la BRENELLERIE, Paul-Philippe1759
Pépin le Bref [715-768]fils de Chales Martel et père de Charlemagne, fut roi des Francs de 751 à 768.LOTHAIRE et VALRADEAc. 4; Sc. 3GUDIN de la BRENELLERIE, Paul-Philippe1759
Tortuse dit au figuré, mais ne terme bas, pour signifier, perbvers, malin, méchant, corrompu. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 1; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Biscayende Biscaye, province d'Espagne, bornée au nord par le baie de Biscaye, à lest par le Guipuscao, au sud par l'Alava, à l'Ouest par l'intendance de Burgos. La plupart des habitants sont basques. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 1; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
TobosoBourg d'Espagne (Manche), à 100 km au sud-est de Tolède. Poterie, moulins.DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 1; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
RolandHéros célèbre dans les romans de chevalerie, et l'un des paladins de Charlemagne, dont il est regardé comme le neveu. Les romanciers lui donnent une taille et une force extraordinaires, un caractère confiant et loyal et lui attribuèrent toutes sortes d'aventures, sur lesquels l'histoire se tait entièrement. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 2; Sc. 1GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Aymon (le duc)Prince des Ardennes, saxon d'origine, obtint de Charlemagne le gouvernement du pays dont Albi était la capitale, avec le titre de Duc de Dordogne, et fut père des quatre preux que nos romanciers ont célébré sous les nom des quatre fils d'Aymon. Ils avaient pour nom Renaud, Guichard, Alard, Richardet, il possédaient en commun, selon la légende, un seul cheval ; devenu célèbre sous le nom de Bayard. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 2; Sc. 1GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Accortisede Accort, civil, complaisant, adroit ; qui se sait accomoder à l'humeur de personne avec qui il a affaire, pour réussir dans ses desseins. On a dit autrefois accortise et accortement.DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 2; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Déssillerouvrir les yeux. Se dit figurément des yeux de l'esprit. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 3; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Artus(Arthur) roi de Grande-Bretagne au VIème siècle, fameux dans les romans de la Table-Ronde. La vie de ce personnage est tellement mélée des fables que son existence même est problématique. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 3; Sc. 5GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
BernementAction de berner ; manière dont une personne est bernée. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 3; Sc. 5GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
NéréeDieu marin, fis de l'Océan et de Thétys, épousa Doris et fut le pères des Néréides. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 4; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
FougerTerme de chasse, qui se dit du sanglier, quand il arrache les racines des fougères et autres plantes. [F] DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 4; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
AveineAvoine. Espèce de menu grain qui sert à nourrir les chevaux. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 4; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Oyatconjugaison du verbe ouïr ; entendre. DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 4; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Basanéehâlé, brûlé ; qui a le teint olivâtre, et tirant sur le noir. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 5; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Boozpersonnage de la Bible, riche habitant de Béthléem, épousa Ruth sa parente ; il fut bisaïeul de David. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 5; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Bayard (Pierre du Terrail, Seigneur de)surnommé le Chevalier sans peu et sans reproche, né en 1476 au château de Bayard (Près d'Allevard, Isère), réunit en lui les vertus qu'on admire séparément dans les héros de l'antiquité. [B] Ici, il s'agit du cheval des quatre fils d'Aymon.DON QUICHOTTE DE LA MANCHEAc. 5; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1639
Pasiphée(Pasiphae) fille d'Apollon et de la nymphe Perséis, fut épousée par Minos, dont elle eut un fis, Androgée, et deux files Ariane et Phèdre. Selon la Fable, elle eut avec un beau taureau blanc un commerce monstrueux d'où provint le Minotaure. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 1GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Amadis de Gauledit le Chevalier au Lion, Le Beau Brun, héros de Chevalerie, était fis de Périon, roi fabuleux de France. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
OEtaMontagne de la Grèce, sur les confins e la Thessalie, de la Phocide et de la Doride, près du Golfe Maliaque et des Thermopyles. C'est là que, selon la Fable, Hercule monta sur un bûcher. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
OsirisDieu égyptien, naquit de lui-même, eut pour femme Isis, sa soeur jumelle, et pour fils Horus. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
ArmetCasque, ou habillement de tête. Ce mot vient par diminution de helmette par corruption, pour elmet ; ou de elmetto, comme qui dirait, petit heaume. Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François I. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Bassin de barbierest un bassin à bord large et échancré, qui lui sert à faire la barbe, et à mettre ses enseignes. On appelle aussi bassin de chambre, un bassin creux propre à recevoir des excréments, particulièrement des malades. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Pelauderterme bas et populaire, qui signifie, battre à coups de poings, ou de main. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
More[maure] homme noir ou femme noire, nés en une région d'Afrique appelée la Mauritanie. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Jaquemardterme d'horlogerie. C'est une figure de fer ou de fonte, représentant un homme armé, qu'on met sur les horloges, avec un marteau à la main, pour frapper le timbre, et marquer les heures. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Durandalépée de Roland, paladin de Charlemagne, qui fendit la montagne à Roncevaux.DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Daismeuble précieux qui sert de parade et de titre d'honneur chez les princes et les ducs. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Aymon (le duc)Prince des Ardennes, saxon d'origine, obtint de Charlemagne le gouvernement du pays dont Albi était la capitale, avec le titre de Duc de Dordogne, et fut père des quatre preux que nos romanciers ont célébré sous les nom des quatre fils d'Aymon. Ils avaient pour nom Renaud, Guichard, Alard, Richardet, il possédaient en commun, selon la légende, un seul cheval ; devenu célèbre sous le nom de Bayard. [B]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 1; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Vaudevillechanson que le peuple chante, et qui court toutes les rues. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 2; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Harangèrefemme qui vend du hareng, de la morue, du saumon, et autres salines. On appelle figurément et par ressemblance toutes les femmes fortes en geuele, qui disent des parles, ou qui font des actions sales et insolentes. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 2; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 2; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Créancecroyance.DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 2; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Géhenneville située au sud de Jérusalem, près de la porte dite des potiers, sur les frontières des tribus de Juda et d eBenjamin. Cette vallée qui était riante et fertile, ayant été souillée par des sacrifices sanglants offerts au dieu Moloch, fut abandonnée ; on y jeta depuis les cadavres des malfaiteurs et des animaux, et elle ne fut plus pour les juifs qu'un lieu d'horreur et le symbole de l'Enfer. [B] Au sens figuré, lieu infernal. DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 3; Sc. 2GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Débâterôter le bât d'un mulet, d'un cheval, d'un âne. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 3; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Infracteurcelui qui enfreint, qui rompt un traité, une loi.DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 3; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 3; Sc. 6GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Haquenéecheval qui a de l'amble. Se dit aussi en termes comiques du bâton que portent ceux qui font des voyages à pied pour se soulager en marchant. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 4; Sc. 1GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage.[F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 4; Sc. 4GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
DécroireNe croire pas. L'usage de ce mot est fort borné. Il ne se dit que par antithèse, qui exprime l'incetitude de l'opinion d'un homme sur quelque chose. [F]DON QUICHOTTE DE LA MANCHE [suite]Ac. 5; Sc. 3GUERIN de BOUSCAL, Daniel1640
VenetteTerme bas et populaire. Peur, inquiétude, alarme. [F]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
GourdSe dit figurément et proverbialement contre ceux qui son avides de prendre ou d'aller pour gagner quelque chose. [F]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
BourdeMensonge dont on se sert pour s'excuser, ou pour se divertir de la crédulité des autres. [F]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
EguillettesC'est le nom qu'on donne à de menues cordes qui servent à divers usages. [F]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
CochemardCauchemar. Nom ue donne le peuple à une certain maladie qui survient principalement à des personnes qui dorment, qui sont cochées sur le dos, et qui ont l'estomac rempli d'aliments pesants et de digestion difficile. Il leur semble qu'ils ont une gros poids sur la poitrine, dont ils vont être accablés. [F]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
RebouiserTerme de chapellerie. Nettoyer et lustrer un chapeau à l'eau simple. [L]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 6GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
ReluquerTerme familier. Lorgner curieusement du coin de l'oeil. [L]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 7GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
CognerCogner quelq'un, le frapper avec quelque chose. [L]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 7GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
PorcheronsAncien quartier de Paris qui était rempli de cabarets ; c'est un carrefour formé à la rencontre des rues du Faubourg Montmartre et de Saint-Lazare. [L]L'AMANT COCHEMARDAc. 1; Sc. 11GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
MouSe dit des poumons du boeuf que des tripières vendent pour nourrir les chats. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
ChaponCoq qu'on fait engraisser, et qu'on a ch^ter à ce dessein. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Ladremalade, atteint, infesté par la lèpre. Se dit figurément en morale, avare, vilain, malpropre. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
EscogriffeTerme vieux et populaire, qui se dit pas injure à des gens de grande taille, mal bâtis et de mauvaise mine.L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
MorguéSorte de juron de paysan. [L]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
GratelleMaladie du cuir qui fait que le sang picote, et que la chair démange, en sorte qu'il en vient de petites galles sèches. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
SouffletEst aussi un coup donné du plat ou du revers de la main sur la jour. [L]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
CinnaPièce et rôle-titre de Pierre Corneille de 1643. Ici, méprise, il s'agit de Sylla.L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Non pus utraapproximation de Non plus ultra et antonyme de la locution latine nec plus ultra.L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
GodanTerme populaire. Conte tromperie. Donner dans le godan, se laisser abuser. [L]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
BraqueRace de chiens propre à la chasse, ayant le poil ras et les oreilles pendantes. Cette race a pour variété le chien courant et le basset. [Est aussi] un étourdi, un écervelé.L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Caïphegrand prêtre des juifs, de la secte des saducéens, fit condamner Jésus à mort, fit arrêter les apôtres et fouetter Saint-Pierre et Saint-Jean qui prêchaient la résurrection de leur maître. [B]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
RavaudeuseQui raccoutre, qui raccommode les bas. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Pisse-froidTerme populaire et grossier. Homme faible et sans vigueur morale. {L]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Né coifféNé coiffé, né avec la coiffe sur la tête, circonstance fortuite à laquelle la superstition attribua de singulières vertus. Fig. Être très heureux. [L]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
TourièreOffice claustral chez les moniales. C'est une religieuse qui a la charge de parler au tour, d'y négocier les affaires de la Maison, de recevoir ce qu'on apporte du dehors. Est aussi une servante qui assiste au tour en dehors, qui rend au couvent tous les services dont il a besoin dans la ville et au dehors et qui reçoit ceux qui viennent du dehors. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Pierre l'Aretin [1492-1557]Célèbre pour ses poésies mordantes et licencieuses.L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
EcaleventrerMot valise composé d'écale, enveloppe qui couvre la coque des noix et éventrer.L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 10GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Ad patresAller Ad Patres, mourir. [L]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 10GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
VenetteTerme bas et populaire. Peur, inquiétude, alarme. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 12GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Quartier Saint RochQuartier juste au nord-est du Louvre à Paris.L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 12GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
LanternierHomme badin, importun, qui ne fait rien d'important, de considérable. Il est bas. Se dit aussi d'un homme vétilleux qui ne résout rien, que la moindre difficulté arrête. Celui qui a soin d'allumer les lanternes des rues. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 12GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
Bourletou Bourrelet. C'était autrefois une partie de l'habillement de tête qui servait à la coiffure des hommes et des femmes ou une espèce de cordon qui servait d'arrêt au chaperon. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 12GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
UrinalVaisseau propre à recevoir des urines, et dont on se sert ordinairement pour le commodité des malades. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 12GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
DadaTerme enfantin, qui signifie un cheval, et le plus souvent de quarte. [F]L'AMANT POUSSIFAc. 1; Sc. 12GUEULLETTE, Thomas-Simon1756
BaladinDanseur de profession sur les théâtres publics, qui dans à gages et pour de l'argent. On le dit quelquefois plus généralement des bouffons, et farceurs qui divertissent le peuple. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]ARLEQUIN-PLUTONAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
BerbetChien à gros poil et frisé qui va à l'eau, et qu'on dresse pour la chasse aux canardsARLEQUIN-PLUTONAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
SeptentrionConstellation céleste composé de sept étoiles, que les astronomes nomment la petite ourse, et le peuple le chariot, dont l'extrémité est me plus proche de notre pôle. Se dit aussi de la partie du globe qui est depuis l'équateur jusqu'à notre pôle. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 1; Sc. 13GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
Jupinterme burlesque. Nom que l'on donne à Jupiter en badinant, et dans le style burlesque, au lieu de celui de Jupiter. [T]ARLEQUIN-PLUTONAc. 1; Sc. 13GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
HippogriffeAnimal fabuleux que le poème de l'Arioste a rendu célèbre. On lui donne des ailes, et on le fait en partie cheval et en partie griffon. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 1; Sc. 13GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
AtroposL'une des trois Parques qui tenaient les ciseaux qui coupaient le fil de la vie des hommes.ARLEQUIN-PLUTONAc. 2; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
ProserpineFemme de Pluton et déesse des Enfers, était fille de Jupiter et de Cérès. [B]ARLEQUIN-PLUTONAc. 2; Sc. 6GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
CrayonSe dit figurément des description qu'on fait par le discours, soit des personnes, soit des choses. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 2; Sc. 7GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
TopeSe dit aussi dans les discours familiers, des consentements ou approbations qu'on donne quelque chose. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 2; Sc. 7GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
LéthéNom propre d'un des fleuves des Enfers. La Fable dit que l'on en faisait boire aux âmes des morts dans les enfers, et que quand on en avait bu, on ne se souvenait plus de rien. [T]ARLEQUIN-PLUTONAc. 3; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
Éoledieu des vents.ARLEQUIN-PLUTONAc. 3; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 3; Sc. 7GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
Tararemot burlesque pour dire quand on s'en sert, qu'on se moque de se que l'on dit. [F]ARLEQUIN-PLUTONAc. 3; Sc. 7GUEULLETTE, Thomas-Simon1719
FleurerRépandre, exhaler une odeur. Au XVIIème, il n'y avait aucune distinction, pas plus auparavant, entre fleurer et flairer. [L]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Grouinergrogner ne parlant du cochon. [Larousse]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
LardoirePetit instrument qui est à larder. C'est une sorte de brochette creusée et fendue en quatre par un des bouts, afin d'y pouvoir mettre le lardon à mesure qu'on larde quelque viande que ce soit. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
GodanTerme populaire. Conte, tromperie. [L]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Baillerdonner, mettre la main. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Parguienneou parguenne par corruption de Pardienne. Serment burlesque. [T]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Drôlettedimninutif de drôle ; Se dit d'un homme ou d'un enfant qui, ayant quelque chose de décidé, de déluré, ne laisse pas d'exciter quelque inquiétude, et sur lequel d'ailleurs on s'attribue quelque supériorité. [L] CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
BrancherPendre un soldat, ou un vagabond à la branche du premier arbre. Cela n'a d'usage qu'à la guerre, et chez les prévôts. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 2; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
AmphigouriÉcrit burlesque et qu'on rempli de galimatis. Etym. Origine inconnue [L]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 2; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
PressureAction d'enpointer les aiguilles ou les épingles. Pressure se disait dans l'ancienne langue pour gêne, oppression. [L]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 2; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Croquignoleespèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 2; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 2; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 2; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Mêlitmauvaise conjugaison du verbe Mêler au passé simple. Idem pour engagît et fâchit.CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
CironTrès petit animal qui est une espèce de petit ver rond et blanc, qui s'engendre d'une humeur acre, et aduste en plusieurs endroits du corps, mais principalement en la main, et qui en se traînant sous le cuir le ronge petit à petit. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
MornifleSoufflet ; coup de la main sur le visage. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
PostillonValet de poste qui conduit les gens qui courent le poste. C'est aussi le courrier qui porte l'ordinaire. C'est aussi un palefrenier, ou valet de cocher, qui monte sur le premier cheval d'un attelage, quand il y a six, ou huit chevaux. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
LieueMesure des chemins, elle valait 3,898 km depuis 1674. CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
BranlerSe mouvoir en deçà et en delà, chanceler, ne pas tenir ferme. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
EspiègleriePetites malice, qui fait un enfant vif et éveillé. [F]CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Pelisson, Paul (1624-1693)Premier commis de Fouquet, il partagea sa disqrâce et fut embastillé en 1661. Cinq ans après, de retour en grâce, il fut nommé historiographe du roi et est admis à l'Académie Française. CARACATACA ET CARACATAQUÉAc. 3; Sc. 6GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Petit coucherL'intervalle de temps entre le bonsoir que le roi donnait à tout le monde étranger, et le moment où il se couchait effectivement, pendant lequel il demeurait avec les officiers les plus nécessaires de sa chambre ou avec ceux qui avaient un privilège particulier pour y rester. [L]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
PinteVaisseau qui sert à mesurer les liqueurs, et quelquefois des choses sèches. Une pinte de vin, d'eau, d'huile. La pinte contient deux chopines, ou la moitié d'une quarte. La pinte de Paris est environ la sixième partie du congé Romain, et contient le poids de deux livres d'eau commune. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
DéniaiseurHomme fin et adroit qui déniaise les autres. Il a peu d'usage. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
DéniaiserSe dit aussi de ceux qui par le commerce du monde acquièrent quelque habilité, quelque expérience. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans cœur, digne de toute sorte de mépris. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
SophiQualité qu'on donne au Roi de Perse. Ce nom vient d'un jeune berger qui le portait, et qui parvint à la Couronne de Perse en 1370. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
ChâteletOn nommait ainsi deux forts, situes, l'un sur la rive droite de la Seine, à l'entrée de la rue Saint-Denis du côté du Pont au Change, l'autre sur la rive gauche, à l'extrémité du Petit-Pont près de l'Hôtel-Dieu. Les deux ont servi de prison; Le premier fut détruit en 1802 pour donné le nom à la Place du Châtelet, et l'autre en 1782. [B]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
Licolou licou. Une têtière montée dune longe de cuir pour attacher les chevaux, mulets, ou autres bêtes au ratelier, quand on les a débridées.LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
BelîtreGros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
VesseVent que lâche le derrière sans éclat, et qui est d'ordinaire fort puant. [F]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LE CHAPEAU DE FORTUNATUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1712
PardienneJuron. Altération de pardieu.LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
VenetteTerme bas et populaire. Peur, inquiétude, alarme. [L]LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
EnclouureEmpêchement, noeud d'une difficulté. "De l'argent, dites-vous, ah ! voilà l'enclouure", MOL. l'Étour. II, 5. [L]LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
RoquetinPetite bobine qui reçoit le fil d'argent. Petite bobine au milieu de laquelle est une moulure à deux bords, pour recevoir ce qu'on veut dévider. [L]LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
BourdeMensonge dont on se sert pour s'excuser, ou pour se divertir de la crédulité des autres. [F]LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
AngeletPetit ange. Terme rare voir angelot.LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
SaluadeRévérence qu'on fait aux personnes qu'on veut honorer. [F]LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
RebouiserTerme de chapellerie. Nettoyer et lustrer un chapeau à l'eau simple. [L]LA CHASTE ISABELLEAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LA CONFIANCE DES COCUSAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.LA CONFIANCE DES COCUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
VergogneVieux mot qui signifie honte, et qui ne s'employe plus que dans le burlesque. [F]LA CONFIANCE DES COCUSAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
Gallescroûtes. [L]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
Parguennepar corruption de Pardienne. Serment burlesque. [T]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
Neuhof, Théodore, baron de [1690-1756]Célèbre aventurier, fut d'abord page de a Duchesse d'Orléans, puis lieutenant, passe au service de la Suède. (...) S'étant rendu en Corse, il sut persuader aux habitants, révoltés contre Gênes, qu'il pouvait intéresser à leur cause desgrandes puissance, et se fit proclamer roi sous le nom de Théodore Ier. [B]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
CotylédonTerme d'anatomie qui signifie selon quelques uns, l'orifice des veines qui sont répandues dans le cavité de la matrice, et qui sont gonflées de sang ; et selon quelques autres le placenta même qui est cave d'un côté, et convexe de l'autre. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
CotillonCotte ou jupe du dessous. Jupon des paysannes. Sorte de branle, où la danse est fréquemment interrompue par de petites actions partielles et ridicules comme de ramasser un chapeau parterre avec les dents. [L]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
SouffletCoup du plat de la main ou BaillerLES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
GrabugeVieux mot qui signifie, débat et différent domestique. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
Hussardest une milice en Pologne et en Hongrie, qu'on oppose à la cavalerie ottomane. Ils ont force plume, et peaux de tigres pour leurs habillements. Le mot est hongrois. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 2; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
ViedazeTerme injurieux qui n'est pas obscène, comme plusieurs s'imaginent ; il ne signifie autre chose que visage d'âne ; car on disait autrefois vis pour visage. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 2; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
VidameTitre de seigneurie qu'on donne à quelques gentilhommes. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 2; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
TantaleTitan, ayant commit plusieurs crimes envers les hommes et les dieux et puni par eux au supplice de la faim et de la soif inextinguible.LES FAUSSES ENVIESAc. 2; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
PétulanceEmportement avec insolence. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 2; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
MartinetSignifie aussi un petit chandelier plat, qui a une manche et un crochet, qui sert particulièrement aux taverniers pour aller à la cave. [L]LES FAUSSES ENVIESAc. 2; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
LadreAttaqué de ladrerie, de lèpre ou éléphantiasis. Par extension de l'insensibilité morale, excessivement avare. [L]LES FAUSSES ENVIESAc. 2; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
BélîtreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [T]LES FAUSSES ENVIESAc. 3; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 3; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
CalvilleEspèce de pomme. [F]LES FAUSSES ENVIESAc. 3; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
BigarreauEspèce de cerise rouge d'un côté et blanche de l'autre, d'une chaire très ferme. [L]LES FAUSSES ENVIESAc. 3; Sc. 10GUEULLETTE, Thomas-Simon1740
MargouillisPetit endroit sale et bourbeux, gâchis qui s'est fait en répandant de l'eau quelque part. [F]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Liardmonnaie qui vaut trois deniers qui est de la même matière que les sous. On dit d'un homme pauvre qu'il n'a pas un liard. [F]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Engingorniauxou angingorniaux. Trucs, machins. Terme populaire.ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
GodanTerme populaire. Conte tromperie. Donner dans le godan, se laisser abuser. [L]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
PiloriPoteau qu'un seigneur Haut-Justicier fait élever en un carrefour pour marque de sa seigneurie, où sont ces armes, et quelques fois un carcan. À Paris, c'est un petit bâtiment en forme de tour, avec une charpente à jour, où l'on attache les infâmes qu'on veut exposer à la risée publique.ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Rosseméchant cheval usé, qui n'est point sensible à l'éperon ni à la gaule. [F]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Cannelleécorce, dépouillée de son épiderme. [L]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Cotretfagot de bois court et de médiocre grosseur.ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
ÉmerillonnéEveillé, qui a l'oeil vif comme un émérillon.ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 6GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 6GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Chasse-MaréeVoiture qui transporte le poisson de mer. [L]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
Ruellese dit aussi de l'espace qu'on laisse entre le lit et la muraille. Se dit aussi des alcôves, et en général les lieux parés où les dames reçoivent leurs visites, soit dans leurs lits, soit sur des sièges.ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
BateletGrand bachet. Sort de petit bateau. [F]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
PorcheronsAncien quartier de Paris qui était rempli de cabarets ; c'est un carrefour formé à la rencontre des rues du Faubourg Montmartre et de Saint-Lazare. [L]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
TessonQuelques un écrivent taisson [comme ici]. On appelle aussi tessons, les morceaux ou pièces rompues des vaisseaux de terre, ou de grès. [F]ISABELLE GROSSE PAR VERTUAc. 1; Sc. 5GUEULLETTE, Thomas-Simon1738
PardienneLÉANDRE FIACREAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
DisposQui est agile, léger, qui se porte bien. (...) On dit dun vieillard qui se porte bine qu'il est encore gaillard et dispos. [F]LÉANDRE FIACREAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Boursonou bourseron, Petite poche attachée à la ceinture de haut-de-chausse, où on met son argent ou sa bourse. [F]LÉANDRE FIACREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
FiacreC'est un nom qu'on a donné depuis peu aux carrosses de louages, du nom d'un fameux loueur de carrosses qui s'appelait ainsi. Quand on parle d'un carrosse mal-propre, ou mal attelé, on l'appelle par mépris un fiacre.LÉANDRE FIACREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
HongreCheval châtré, qui est coupé, qui ne vaut rien pour étalon. [L]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
ConvénientL'inconvénient, Léandre considère la pemière syllabe comme un article et l'élide.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Horacetragédie de Pierre Corneille (1639). Voir acte I, scène 1 dialogue entre Sabine et Julie. LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
ContraqueterContracter. Isabelle comme tous les personnages déforme les mots qu'ils ne maîtrisent pas.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
MalautruMalotru.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Sainte-BarbeVierge et martyre, fille d'un riche païen de Nicomédie nommé Dioscore, et subit le martyre, soit à Nicomédie, soit à Héliopolis, vers 306, sous le règne de Galère, ou, d'après Haronius, en 235, sous Maximin. On assure que son père n'ayant pu lui faire renier sa foi, lui trancha lui même la tête.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
VerjusRaisin encore vert et aigre, qui a été cueilli avant sa maturité. On dit proverbialement, mette à la pile au verjus ; pour dire, faire souffrir du mal à quelqu'un, et surtout des médisances. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
CanardOn dit proverbialement, donner de canards à quelqu'un ; pour dire lui en faire accroire, ne lui pas tenir ce qu'on lui avait promis, tromper son attente.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 2GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
QuibusTerme populaire. Argent monnayé.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Salopemalpropre en son manger, en ses habits, en son logement. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Tranchéeutérines, Douleurs qui ont leur siège dans la matrice après l'accouchement, et qui sont causées par les efforts que fait cet organe pour expulser les caillots qu'il contient encore. [L]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Suborneurqui suborne, qui corrompt, qui débauche. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
SquirreTerme de médecine. Toute tumeur dure, rénitente, indolente, se produisant surtout dans les glandes et dégénérant souvent en cancer. [L]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
GodanTerme populaire. Conte, tromperie. [L]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 4GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
RoussinCheval épais et entier, comme ceux qui viennent l'Allemagne et de Hollande. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Tararemot burlesque pour dire quand on s'en sert, qu'on se moque de se que l'on dit. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
ClaudeImbécile, niais. (prononcer glaude) [L]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
MichéTerme populaire. Terme grossier. Homme qui fait société des filles de joie, qui a une fille de maîtresse. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Godemichéobjet en forme de phallus et en ayant la taille.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
SesqueMot dérivé du latin (contracté de sesmique et semi, demi), qui se met en tête de différents termes scientifiques et signifie un et demi. [L]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 9GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
SquireTerme de médecine. Toute tumeur dure, rénitente, indolente, se produisant surtout dans les glandes et dégénérant souvent en cancer. [L]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 9GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
ForlignerDégénérer, ne pas suivre le vertu, et les bons exemples de ses ancêtres, de ceux dont on est issu ; faire quelque chode indigne de leur race. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 9GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Vertigomaladie qui presque le connaissance au cheval ; que le fait chanceler et donner de la tête contre les murs. S'emploie aussi figurément dans le style burlesque, pour caprice, colère soudaine. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 9GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
GueuseCelle qui est pauvre, qui est dans la nécessité.LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 9GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LÉANDRE HONGREAc. 1; Sc. 9GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
PoulardeJeune poule engraissée. [F]LE MARCHAND DE MERDEAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
DévisagerDéchirer le visage avec les ongles ou les griffes. [L]LE MARCHAND DE MERDEAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
ÉcuellesUstensile de table, petit plat sans bord qui sert d'ordinaire à prendre un bouillon, ou à préparer un potage pour quelqu'un particulier. [F]LE MARCHAND DE MERDEAc. 1; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
QuarrerMarcher les mains sur les côtés, ou de quelque autre manière ui marque une certaine affectation d'orgueil et de vanité. [F]LE MARCHAND DE MERDEAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
BarguignerSe dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LE MARCHAND DE MERDEAc. 1; Sc. 6GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
Affronteurqui trompe qui affronte. [F]LE MARCHAND DE MERDEAc. 1; Sc. 9GUEULLETTE, Thomas-Simon1720
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]PREMIÈRE PARADEAc. 1; Sc. 6GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
BastardeFéminin de Bastard. Enfant naturel, qui n'est pas provenu d'une légitime mariage. [F]PREMIÈRE PARADEAc. 3; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
PorcheronsAncien quartier de Paris qui était rempli de cabarets ; c'est un carrefour formé à la rencontre des rues du Faubourg Montmartre et de Saint-Lazare. [L]PREMIÈRE PARADEAc. 3; Sc. 1GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]PREMIÈRE PARADEAc. 3; Sc. 8GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
Cotretmenu bois, court et relié avec des hares. On appelle figurément et burlesquement des coups de bâtonsPREMIÈRE PARADEAc. 3; Sc. 13GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
PiquetEst aussi le plus fameux des jeux de cartes, qui se joue entre deux personnes. [F]PREMIÈRE PARADEAc. 3; Sc. 13GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]PREMIÈRE PARADEAc. 3; Sc. 13GUEULLETTE, Thomas-Simon1714
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]DEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 3GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
VerjusRaisin encore vert et aigre, qui a été cueilli avant sa maturité. On dit proverbialement, mette à la pile au verjus ; pour dire, faire souffrir du mal à quelqu'un, et surtout des médisances. [F]DEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 10GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
BécasseDEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 10GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
QuarteronCompte qui fait le quart d'un cent. Un quarteron d'abricots, de poires, est composé de 26, savoir de 25, qui est le quart d'un cent, et d'un qu'on donne pour le pardessus. [F]DEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 14GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
Sambillejuron. DEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 14GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
FolichonTerme familier. Qui aime à se livrer à quelque gaie folie. [L]DEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 14GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
Gros Thomasl'arracheur de dents qui travaillent près le Cheval de bronze (note originale de Thomas-Simon Gueullette).DEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 16GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
Clos BruneauPassage du Quartier latin au nord du Panthéon et parallèle à la rue des Ecoles. Les imprimeurs et libraires y étaient très nombreux dès le XVIème siècle.DEUXIÈME PARADEAc. 1; Sc. 16GUEULLETTE, Thomas-Simon1715
FrisureManière de friser. Il y a des perruques faites avec tant d'art, qu'elles conservent toujours leur frisure.LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 1GUIBERT, Elisabeth1768
Escoffionsterme populaire qui se dit de la coiffure des femmes du peuple, ou des paysannes, des femmes coiffées mal proprement. [F]LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 1GUIBERT, Elisabeth1768
Falbalasbande d'étoffe plissée, et froncée, que les femmes ont mis d'abord pour ornemant au bas de leurs jupes, et qu'elle mettent présentement presque tout au haut. [F]LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 1GUIBERT, Elisabeth1768
AtrabilaireMélancolique, qui est d'un tempérament où la bile noire domine. [F]LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 3GUIBERT, Elisabeth1768
Affiquetson entend pas là tous es petits ornements que les dames emploient pour se parer, et pour rélever leur beauté. comme sont les bracelets, les colliers, et toutes les autres choses qui regardent particulièrement la coiffure. [F]LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 10GUIBERT, Elisabeth1768
Atysfils de Crésus, roi de Lydie, était muet, mais recouvvra la parole par un suprême effort en voyant, dans un bataille, un soldat prât à percer son père, et s'écriaLES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 13GUIBERT, Elisabeth1768
Peronnelleterme injurieux qu'on dit à une femme ou à une fille de basse condition, ou servante.LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 13GUIBERT, Elisabeth1768
Matoisrusé, difficile à être trompé ; adroit à tromper les autres. [F]LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 13GUIBERT, Elisabeth1768
Barguignermarchander sou à sou quelque chose. [F]LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 14GUIBERT, Elisabeth1768
Bélitregueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bine gagner sa vie. Il se dit quelqfois pas extension, des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [F]LES FILLES À MARIERAc. 1; Sc. 18GUIBERT, Elisabeth1768
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE PETIT-MAÎTRE EN PROVINCEAc. 1; Sc. 7HARNY1765
Logogripheenigme de vocabulaire.LE PETIT-MAÎTRE EN PROVINCEAc. 1; Sc. 10HARNY1765
Tortuse dit au figuré, mais ne terme bas, pour signifier, pervers, malin, méchant, corrompu. [F]LE PETIT-MAÎTRE EN PROVINCEAc. 1; Sc. 18HARNY1765
RetsFilet, lacis de plusieurs cordes jointes ensemble par plusieurs nœuds qui laissent de grandes et de petites mailles. [F]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 2HARNY1758
Plutusdieux des Richesses. [F]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 8HARNY1758
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
Agnèspersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière.LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
PlumetUn jeune militaire. [L]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
Petit collet(...) on appelle petit collet un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église porte une petit collet. [F]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
RogomeTerme populaire. Eau-de-vie ou autre liqueur forte.LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
PéronnelleTerme de dénigrement. Jeune femme sotte et babillarde. [L]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
DragonEn terme de guerre est une sorte de cavalier sans bottes, qui marche à cheval, et qui combat à pied. On a beaucoup multiplié en France le corps des Dragons. [F]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
OrdonnanceEn termes de guerre, se dit de la différente disposition des troupes, soit pour le combat, soit pour la marche. [F]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 01HARNY1758
BocagePetit bois, ou bosquet, ou buisson. [F]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 11HARNY1758
NaniVariante de nenni, expression de la négation ou de la désapprobation.LA SYBILLEAc. 1; Sc. 11HARNY1758
CythèreC'était autrefois le nom d'une île du Péloponèse, vis-à-vis de Crète. On la nomme aujourd'hui Cérigo, Sophiano. Hésiode dit que Vénus ayant été produite de l'écume de la mer fut portée d'abord à cette île sur une conque marine. [T]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 11HARNY1758
MaintesAdjectif collectif qui signifie plusieurs. [L]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 11HARNY1758
Colin-maillardjeu d'enfants, où on bande les yeux à l'un de la troupe, qui est obligé d'attraper quelqu'un des autres à tâtons pour le mettre en sa place.LA SYBILLEAc. 1; Sc. 11HARNY1758
GuilleretQui a une pointe de gaité. [L]LA SYBILLEAc. 1; Sc. 12HARNY1758
À la DragoneÀ la manière des dragons ; forcer, violenter. Mot inventé depuis plusieurs années [XVIIIme] ; parce qu'on s'est servi de soldats, ou de dragons, pour contraindre à embrasser le Religion Romains.LA SYBILLEAc. 1; Sc. 13HARNY1758
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux dames, qui est paré et bine mis pour leur plaire. [F]LE COCHER SUPPOSÉAc. 1; Sc. 5HAUTEROCHE1684
Jugurtha (-160,-104)roi de Numidie combattit les romains, petit-fils de Massinisse.MARIUS À CIRTEAc. 1; Sc. 1HENAULT, Charles-Jean-François1702
Étruriepartie de l'Italie située au nord immédiat de Rome au delà du Tibre, jusqu'à l'Arno. L'expansion des Etrusques englobera une grande partie de la péninsule jsuqu'au Vème siècle avant JC.MARIUS À CIRTEAc. 1; Sc. 1HENAULT, Charles-Jean-François1702
Cinnail s'agit sans doute de de Lucius Cornelius Cinna, consul de 87 à 84 avec JC.MARIUS À CIRTEAc. 1; Sc. 1HENAULT, Charles-Jean-François1702
OstiePort de Rome.MARIUS À CIRTEAc. 2; Sc. 1HENAULT, Charles-Jean-François1702
Minturneancienne ville du Latium près de Formies.MARIUS À CIRTEAc. 2; Sc. 1HENAULT, Charles-Jean-François1702
Roi de PontMithridate.MARIUS À CIRTEAc. 3; Sc. 2HENAULT, Charles-Jean-François1702
Persiflagediscours de celui qui persifle, c'est à dire railler quelqu'un, en lui adressant d'un air ingénu des paroles qu'il n'entend pas, ou qu'il prend dans un autre sens. [L] L'ORIGINALAc. 1; Sc. 1HOFFMANN, François-Benoît1797
AlcadeNom de certains magistrats en Espagne. [L]HERNANIAc. 4; Sc. 4HUGO, Victor1830
AlguazilOfficier de police en Espagne. [L]HERNANIAc. 5; Sc. 1HUGO, Victor1830
Dominocoiffure des prêtres pendant l'hiver. C'est une pièce de draps qui leur couvre la tête, qui leur serre le visage, et descend jusqu'au dessous des épaules. [F]HERNANIAc. 5; Sc. 1HUGO, Victor1830
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]L'INAUGURATION DU THÉÂTRE FRANÇAISAc. 1; Sc. 2IMBERT, Barthélémy1782
LaurierArbre dont le tige est unie et sans noeud. Se dit figurément en morale, pour signifier la gloire d'un triomphe, d'une conquête. [F]L'INAUGURATION DU THÉÂTRE FRANÇAISAc. 1; Sc. 4IMBERT, Barthélémy1782
Épigrammeespèce de poésie courte qui finit par quelque pointe ou pensée subtile. [F]L'INAUGURATION DU THÉÂTRE FRANÇAISAc. 1; Sc. 4IMBERT, Barthélémy1782
BigarrureMauvais assortiment de couleurs ou d'ornements sur un habit, sur des meubles, etc. Si dit aussi des ouvrages d'esprit composés de plusieurs choses qu'i n'ont aucune liaison ni relation ensemble. [L]L'INAUGURATION DU THÉÂTRE FRANÇAISAc. 1; Sc. 5IMBERT, Barthélémy1782
Racine, Jean (1639-1699)académicien et auteur de tragédies dont Andromaque, Britannicus, Bénérice, Iphigénie, Phèdre, Esther, Athalie et d'une comédie Les Plaideurs.L'INAUGURATION DU THÉÂTRE FRANÇAISAc. 1; Sc. 5IMBERT, Barthélémy1782
Corneille, Pierre [1606-1684]académicien et auteur de plus de 30 comédies et de tragédies dont La Veuve, l'Illusion comique, Le Cid, Cinna, Horace, Pompée, Othon, Médée, Attila, Tite et Bérénice.L'INAUGURATION DU THÉÂTRE FRANÇAISAc. 1; Sc. 5IMBERT, Barthélémy1782
Ciseau fatalIl s'agit du ciseau que la Parque utilise pour couper le fil de la vie.L'INAUGURATION DU THÉÂTRE FRANÇAISAc. 1; Sc. 8IMBERT, Barthélémy1782
Electre (Pradon, Nicolas)Est une tragédie en cinq actes de Pradon représentée pour le première fois le 17 décembre 1677 à l'Hôtel Guénégaud.PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 2JACQUELIN et PHILIDOR1800
Régulus (Pradon, Nicolas)Est une tragédie en cinq actes de Pradon représentée pour le première fois le 4 janvier 1678 à l'Hôtel Guénégaud.PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 2JACQUELIN et PHILIDOR1800
RégulusGénéral romain, consul en 267 et 256 avec J.-C. Dans son deuxième consulat, il battit les Carthaginois près d'Ecnome en Sicile avec son collègue Manlius Vulso. PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 2JACQUELIN et PHILIDOR1800
Crésusdernier roi de Lydie, de la race des Mermandes, célèbre par ses richesses, monta sur le trône en l'an 559 avant JC, et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. [B]PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 3JACQUELIN et PHILIDOR1800
Chapelain, Jean [1595-1674]Poète français, né à Paris en 1595, mort en 1674, était fils de d'un notaire. Il voulut mettre la sceau à sa gloire par un poème épique et composa La Pucelle, à laquelle, il travailla, trente ans ; cette oeuvre parut enfin en 1656 ; elle eut d'abord un assez grand débit, mais elle fut bientôt jugée ; toute le réputation du poète s'évanouit, et il ne fut plus qu'un type de ridicule.Académicien, Chapelain était d'une avarice extrême. [B]PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 6JACQUELIN et PHILIDOR1800
Cabalermener une cabale [qui] signifie figurément, une société de personnes qui sont dans le même confidence et dans les mêmes intérêts ; mais il se prend ordinairement en mauvaise part. [F]PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 8JACQUELIN et PHILIDOR1800
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 10JACQUELIN et PHILIDOR1800
Boileau (Nicolas dit Despréaux) [1636-1711]Auteur. Il débuta par des Satires qui lui valurent un immense succès. Ami de Jean Racine, il le défendit et le conseilla. Il publia aussi un Art poétique et Le Lutrin. Il fut académicien et historiographe du Roi avec Jean Racine.PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 10JACQUELIN et PHILIDOR1800
Cotin (L'Abbé)poète et prédicateur, né à Paris en 1604 et mort en 1681, fut aumônier du Roi, conseiller, et se fit de son temps une assez grande réputation par ses sermons, ses poésies et son érudition, et fut admis en 1655 à l'Académie française. Il n'est guère connu aujourd'hui que par les railleries de Boileau et de Molière (personnage de Trisottin). [B]PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 10JACQUELIN et PHILIDOR1800
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.PRADON, SIFFLÉ, BATTU ET CONTENTAc. 1; Sc. 10JACQUELIN et PHILIDOR1800
AchateNom propre d'un des Compagnons d'Aenée, son ami et son confident, qui, dans Virgile, ne le quitte presque jamais. C'est de là que ce mot a passé dans notre langue pour signifier un ami constant, un compagnon fidèle, un homme avec lequel on est toujours. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
PalinurePilote d'Énée. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ÉnéeL'un des principaux Chefs des Troyens était Enée, fils d'Anchise et de Vénus. Enée était Dardanien, et commandait au siège de Troie les Dardaniens. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Havre ; Port de mer. [FC]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AtlasAtlas fils de Jupiter et de Climène, et frère de Prométhée, fut Roi de Mauritanie, selon la fable. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Mercureest aussi un Dieu de la Fable, qui présidait à l'éloquence, au commerce, etc et qui était le Messager des Dieux.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Didonfille de Bélus II, Roi des Tyriens. [Elle quitta Tyr] pour fuir la tyrannie de son frère, pour s'installer à l'endroit où est aujourd'hui [la Tunisie]. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Forcenerêtre furieux, enrager. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
DéserteCe mot, qui est hors d'usage, s'est dit pour crime. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
GétulieAncien nom propre d'une contrée de l'Afrique. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Gentnation.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
BrasillerFaire griller un peu de temps sur de la braise. (Acad 1762)DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ArdantQui brûle, qui est en flamme, qui est en feu. Qui est de nature à brûler, à s'enflammer, à prendre feu. Qui brûle, qui enflamme, qui fait prendre feu. Qui est couleur de feu. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
GrégeoisAnciennement, nom du peuple dit aujourd'hui les Grecs. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
JunonUne des principales divinités du ciel païen, épouse de Jupiter et reine des dieux. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
BrasserComploter, machiner. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
DueilForme ancienne de Deuil. Ici, sans doute, dans le sens de dol, tromperie.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
JasonFils d'Éson Roi de Thessalie, et d'Alcimède, fut élevé par le Centaure Chiron comme Achille, équipa le navire nommé Argo dont il fut le capitaine pour conquérir la toison d'or, tua par le secours de Médée le dragon qui gardait ce trésor, et l'enleva. Jason est célèbre dans la fable par la conquête de la toison d'or, et par les amours de Médée. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ThéséeRoi d'Athènes. Il délivra sa patrie du tribut d'un certain nombre de jeunes enfants de l'un et de l'autre sexe qu'elle étoit obligée d'envoyer tous les ans au Minotaure, dans l'île de Crète pour en être dévorés. Voilà ce que dit la fable. L'histoire est, que Minos Roi de Crète, et puissant sur mer, pour venger la mort d'Androgée son fils obligea les Athéniens de lui envoyer tous les neuf ans le tribut qu'on a dit. Thésée délivra sa patrie de ce honteux tribut, par une grande victoire qu'il remporta sur Taurus Général des troupes de Minos.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
BigarrerMarquer de couleurs qui tranchent l'une sur l'autre. Bigarrer son ajustement. [L] Fig. mettre du mouvement de la diversité de l'animation.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
EpoindrePiquer, élancer. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
TonnantJupiter.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
EnfiellerRendre, devenir amer. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MenéeSecrète et mauvaise pratique pour faire réussir quelque dessein. [Ac. 1762]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Vueilvouloir, volonté [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AquilonVent qui souffle du côté du Nord, et du point Oriental du cercle polaire. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
PhrygieAnciennement une petite contrée de l'Asie Mineure. Elle était entre la grande Phrygie et l'Hellespont, renfermait la Troade, et avait eu la célèbre Troie, et la Troie d'AléxandreDIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AtridesC'est le nom qu'on donne à Agamemnon et à Ménélas, comme fils d'Atrée. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Ore ; Maintenant.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MaiaNom propre d'une nymphe, fille d'Atlas et de la nymphe Pléion. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
NavigageNavigation.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MolesteIncommode. DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
FianceConfiance. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MandementOrdre en général. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ChefTête.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Doncquesest une forme ancienne [pour donc], encore employée par Molière, et que la poésie pourrait se permettre. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
FusteTerme de marine vieilli. Long bâtiment qui va à voiles et à rames. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
PourmenerPromener.DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
SigéeCité grecque dépendant d'Athènes, située dans le Troade. DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AchillePrince Grec, fils de Pelée et de Thétis, et que sa mère, en le plongeant dans le Styx, rendit invulnérable, excepté par le talon, par lequel elle le tenait, et par où il fut tué d'un coup de flèche que lui tira Paris. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
PiperTromper [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AttraireAttirer, faire venir à soi, apeller. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
DépartementDéârt, séparation, divorce. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Furie(...) certaines divinités infernales que les poètes païens feignaient entrer dans les hommes pour les posséder ou les tourmenter. [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
SeurtéAssurance, garantie. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
FuitifFugitif. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
DesorDorénavant. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
TriétériqueQui comprend trois années. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Forcenerêtre furieux, enrager, maltraiter.DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Cuidercroire [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
TridentSceptre que les poètes mettent à la main de Neptune, qui est en forme d'une fourche à trois dents. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
GlaucusLes uns disent que Glaucus était un pêcheur, qui voyant que les poissons qu'il pêchait ressautaient dans l'eau, aussitôt qu'il les avait mis sur une certaine herbe, il en goûta, et fit comme euxDIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ArderBrûler, brillern, rougir.DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Orithyenaïade, fille d'Erecthée, sixième Roi d'Athènes, fut enlevée par le vent Borée, qui la rendit mere de Calaïs et de Zéthès. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
LerrerLaiser (vieux mot). [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
LosVieux mot qui signifie louange. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
LacsUn ou plusieurs cordons lacez, noués, ou entremêlez, pour servir à prendre, serrer, ou pendre quelque chose. [F] Pièges, embûches, embarras.DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
DardanFils de Jupiter et d'Electre, une des filles d'Atlas, épousa la fille du Roi Teucer, et lui succéda dans son Royaume. Il bâtit au pied du mont Ida une ville qu'il appela de son nom Dardanie, et qui fut la célébre Troie. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Alectondit l'Implacable, est une des trois Furies (ou Euménides en grec) qui poursuivaient Oreste, parricide et mari incestueux de sa mère Clytemnestre. Voir la tragédie "Les Euménides" d'Eschyle.DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MégèreNom propre d'une des trois Furies. Fig. Femme méchante et emportée. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Délivrelibre. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Vueilvouloir, volonté. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Décevancedéception. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AinsMais [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Fianceconfiance [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
NausVieux mot qui signifioit autrefois un gros vaisseau. [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
DouloirVieux mot qui signifioit autrefois se plaindre. [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
PoindrePiquer un cheval, piquer au figuré. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Encourtinertapisser, garnir de courtines. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AlmeQui nourrit qui fertilise. Qui réjouit ; beau, bon, etc.DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ArchierQui porte un arc comme font tous les amours.DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Ainsou Ainçois. adv. Ce sont de vieux mots qui signifioient autrefois Mais. [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Martyrermartyriser. Torturer au sens propre comme au sens figuré. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MétailS'est dit autrefois pour métal. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Sacré utilisé pour consacré. [NdE]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Inutilfantaisie poétique pour garder un vers à 12 pieds. DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Demi-ceintCeinture d'argent que les femmes de condition inférieure avaient accoutumé de porter. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
RamentevoirRappeler, citer. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MaisAdv. qui signifie plus, et qui, usité en ce sens dans l'ancienne langue, ne se conserve plus aujourd'hui que dans la locution suivanteDIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Reprochele mot est féminin. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MéchefFâcheuse aventure (terme vieilli) [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
VouloirActe de la volonté, action de vouloir. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
FaucerFalsifier tromper. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Pour ce quequi explique la raison d'une chose et répond à l'interrogation pourquoi. [L] Parce que. DIDON SE SACRIFIANTAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
EncharmerCharmer, enchanter.DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Rosin(e)couleur de rose. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
PortManière de porter sa tête et tout son corps. [FC]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Embler ; Voler, emporter avec violence. [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Colèrequi est sujet à se mettre en colère. [FC]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Départiedépart, séparation. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
EnnuiterSe mettre en danger de voyager la nuit. [F]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Pourchas ; Forme verbale de pourchasser. Poursuivre. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
MolesteInquiet.DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
JupiterIl fut caché après sa naissance, élevé par les Curétes dans un antre du mont Ida, et nourri du lait de la chèvre Amalthée, qu'il plaça ensuite parmi les Astres. On déroba ainsi sa naissance à son père Saturne, qui, en vertu d'une convention faite entre lui et son frère Titan, dévorait tous les enfants mâles qui lui naissaient. [T]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Lycaon Roi d'Arcadie, qui s'est rendu célèbre par sa cruauté. Lycaon, un des fils de Priam, qui prêta à son frère Paris sa cuirasse et son épée, pour le combat singulier qu'il avait à soutenir contre Ménélas.DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Ouïrentendre. DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Thaumatiassurnom de la déesse Iris, car fille de Thaumas, et d'Electre.DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
EnseigneSigne, marque. Sorte de bannière.DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ConjuréExorcisé. Détourné par des conjurations magiques. [L]DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
HécateDéesse de la lune, de l'ombre et des morts dans la mythologie grecque.DIDON SE SACRIFIANTAc. 4; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Revoise ; Retourne, revienne. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 5; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Rentamerrecommencer. [SP]DIDON SE SACRIFIANTAc. 5; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
OblivieuxNéologisme tiré du latin. Qui produit l'oubli. [L]L'EUGÈNEAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
>TendreletUn peu tendre. [L]L'EUGÈNEAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Flume installations hydraulique pour transporter par flotaison le bois d'abattage.L'EUGÈNEAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Rousse bêteBêtes rousses ou carnassières, les loups, les renards, les blaireaux, les fouines, les putois, etc. [L]L'EUGÈNEAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
AhanGrand effort, tel que celui que fait un homme qui fend du bois ou soulève un fardeau pesant. [L]L'EUGÈNEAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ChaudeauSorte de brouet ou de bouillon chaud que l'on portait autrefois aux mariés. Toute boisson chaude. [L]L'EUGÈNEAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]L'EUGÈNEAc. 1; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
CoyonDe l'Italien coglione. Coglione, c'est celui que les Athéniens appeloient lakkoskheasL'EUGÈNEAc. 1; Sc. 2JODELLE, Estienne1574
Dépendrev. Dépenser, consommer, dissiper. [SP]L'EUGÈNEAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
CivetteQuadrupède carnivore semblable à une martre, dit aussi chat musqué. Substance onctueuse, d'une forte odeur de musc, sécrétée par des glandes situées au-dessous de l'anus de la civette. [L]L'EUGÈNEAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Enviou Devis. Autrefois, propos, discours, entretien familier. [L]L'EUGÈNEAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
GuerdonnerTerme vieilli. Récompenser. [L]L'EUGÈNEAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
BraverChoquer, mépriser quelqu'un, le traiter de haut en bas, l'insulter, le gourmander. [T]L'EUGÈNEAc. 2; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
DespectPerte du respect. [L]L'EUGÈNEAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
CharbieuCe mot désigne une espèce de jurement. [SP]L'EUGÈNEAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
SanbieuJurement pour sang de Dieu. [SP]L'EUGÈNEAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
BrifaudGourmand ; enfant mal élevé. Populaire. [L]L'EUGÈNEAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
PunaisQui sent mauvais. Particulièrement. Qui rend par le nez une odeur infecte. [L]L'EUGÈNEAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Desroidésarroi.L'EUGÈNEAc. 3; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
Tromperessetrompeuse.L'EUGÈNEAc. 3; Sc. 2JODELLE, Estienne1574
CroixLe côté d'une pièce de monnaie opposé à la face et marqué autrefois d'une croix. Croix ou pile. [L]L'EUGÈNEAc. 5; Sc. 1JODELLE, Estienne1574
ParbieuSorte de serment burlesque, et cependant inventé par une espèce de modestie pour éviter le véritable serment, Par Dieu. Voir Parbleu. [T]L'EUGÈNEAc. 5; Sc. 2JODELLE, Estienne1574
Anglais Dans le XVIe siècle, anglois signifiait créancier. [L]L'EUGÈNEAc. 5; Sc. 3JODELLE, Estienne1574
IdalienAppartenant ou issu du nom de montagne. Ida. Il y a eu anciennement deux montagnes célèbres de ce nom, l'une en l'Asie mineure, près de la ville de Troie, célèbre par le jugement de Paris. [T] Il s'agit de Vénus, la déesse de l'amour.L'EUGÈNEAc. 5; Sc. 4JODELLE, Estienne1574
BourrelerFaire souffrir du mal, tourmenter. On le dit au figuré plus ordinairement des remords de la conscience. [F]LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 1; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
Traiter du Pairsignifie traiter d'égal à égal, sans qu'il y ait une question d'autorité ou de prééminence. [EF]LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 1; Sc. 3LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
HeurRencontre avantageuse. Il a eu de l'heur en cette ferme, c'est à dire, Il a bien eu des profits Seigneuriaux, des hasards, du casuel. [F]LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 2; Sc. 3LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
GéhenneL'enfer en style de L'Écriture. La géhenne du feu. Le feu de le géhenne. [L]LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 2; Sc. 4LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
Au déçuÀ l'insu de. [L]LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 2; Sc. 5LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
ÉpandreÉtendre en versant, en dispersant, en éparpillant. [L]LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 3; Sc. 1LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
Gehénéde Géhenne, le feu et l'EnferLA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 4; Sc. 1LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
AposterMettre quelqu'un en avant pour épier, surprendre, tromper, insulter, etc.LA MORT DES ENFANTS D'HÉRODEAc. 5; Sc. 1LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1639
ProtéeTerme du polythéisme. Divinité de la mer qui, lorsqu'on la saisissait endormie pour lui faire prédire l'avenir, se changeait en toute sorte de formes effrayantes ; c'était le pasteur des animaux marins. Fig. Homme qui joue toutes sortes de personnages. [L]JEANNEAc. 1; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
CaméléonEspèce de lézard auquel on attribuait la faculté de changer de couleur selon les objets qui l'entouraient. Fig. Celui qui change indifféremment pour complaire à qui peut servir ses intérêts. Des caméléons politiques. [L )JEANNEAc. 1; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
OrageFig. Revers, malheurs, embarras, disgrâces. [L] Au XVIIe siècle, les femmes, d'après Thomas Corneille, mettaient orage au féminin.JEANNEAc. 1; Sc. 3LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
PolipeMot qui vient du Grec et qui signifie aussi une sorte de poisson qui a plusieurs pieds. Pline l. 9. c. 10. Quelques Auteurs qui ont parlé des poissons l'appellent poulpe. [R]JEANNEAc. 1; Sc. 5LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
DegréChacune des parties qui dans un escalier servent à monter ou à descendre. Le premier degré, le deuxième degré. Marches qui servent d'entrée à un édifice. [L]JEANNEAc. 1; Sc. 6LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
TrébucherNe pas garder l'équilibre en marchant. Quand on veut marquer l'action, trébucher se construit avec avoirJEANNEAc. 2; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
PayerSatisfaire à ce qu'on doit, à ce qu'on fait attendre. Payer de raison ou de raisons, donner de bonnes raisons. [L]JEANNEAc. 2; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
Se déporterSe désister. [R]JEANNEAc. 3; Sc. 4LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
Cordellequi ne se dit qu'en cette phrase, C'est un homme de sa cordelle, c'est à dire, de sa société. Il ne se prend qu'en mauvaise part, et d'une société vicieuse de gens de sac et de corde. [F]JEANNEAc. 4; Sc. 1LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
NavireVaisseau, bâtiment, qui va sur mer. Rem. Autrefois on faisait navire fémininJEANNEAc. 5; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
FermeLe ferme, le sol ferme, consistant. [L]JEANNEAc. 5; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
MesseoirN'être pas séant, convenable. [L]JEANNEAc. 5; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
Le vers précédant n'a pas de correspondant pour la rime.JEANNEAc. 5; Sc. 2LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1638
Dores-en avantdésormais, dorénavant.LA MORT DE MITRIDATEAc. 1; Sc. 1LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1637
FanalPhare maritime. Feu allumé dans une grosse lanterne posé à la proue d'un navire pour le guider la nuit.LA MORT DE MITRIDATEAc. 1; Sc. 1LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1637
BélierGrosse poutre de bois ferrée par le bout et qui a quelquefois des pointes en forme de cornes de bélier. Les Anciens s'en servait avant l'invention du canon pour abattre les murailles d'une ville. [F]LA MORT DE MITRIDATEAc. 1; Sc. 4LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1637
LucullusRomain aussi célèbre par sa magnificence et par son luxe que pas ses talents militaires. [B]LA MORT DE MITRIDATEAc. 4; Sc. 3LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1637
SyllaRomain célèbre né en 137 av. JC, étais issu de l'a,tique maison des Cornelius. Questeur en 107 et prêteur en 92 et consul en 88, il obtint du sénat la conduite de la guerre contre Mithridate. Marchant ensuite contre Mithridate, il commence par lui disputer la Grèce, s'empare d'Athènes (87) remporte les victoires décisive de Chéronée et d'Ochmène en Boétie (86), et porte la guerre en Asie. Mithridate vaincu est contraint de demander la paix. Sylla retourne à Rome pour combattre Marius et ses partisans, se faire nommer dictateur perpétuel après un bain de sang. LA MORT DE MITRIDATEAc. 5; Sc. 1LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1637
OeilladerJeter un oeil, regarder. Il est peu en usage et ne se peut dire qu'en riant. [F] ici, le sens ne paraît pas comique.LA MORT DE MITRIDATEAc. 5; Sc. 4LA CALPRENEDE, Gautier Costes de1637
PécoreSe dit aussi figurémment pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 1LA CROIX1664
ImpromptuIl se dit particulièrement de quelque petite pièce de poésie faite sur le champ, madrigal, chanson et même pièce de théâtre. [L] Voir "L'Impromptu de Versailles" de Molière.LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 1LA CROIX1664
Palais-RoyalThéâtre occupé par la Troupe de Molière, créé à l'instigation de Richelieu en 1637. Situé au nod-ouest de la Place du Palais-Royal.LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 1LA CROIX1664
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 2LA CROIX1664
TurlupinHenri Legrand dit [1587-1637], comédien célèbre de la troupe de Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne. Cité dans le Portrait du Peintre de Boursault v.327.LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 2LA CROIX1664
Bagatellechose de peu d'importance, et qui ne mérite presque pas d'être considérée ; petite production de l'esprit. [F] LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 3LA CROIX1664
DonzelleTerme burlesque qui se dit pour Demoiselle ; mais il est odieux et offensant ; et se prend ordinairement en mauvaise part. [F]LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 4LA CROIX1664
DamnableMéchant, abominable, qui mérite l'enfer. [F]LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 4LA CROIX1664
SornettesDiscours vain et vague qui ne persuade point, ou qui choque, et importune. [F]LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 5LA CROIX1664
FerrerOn dit qu'on homme est difficile à ferrer ; pour dire, u'il ne se laise pas gouverner aisément. [F]LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 5LA CROIX1664
PatrocinerVieux mot écorché du Latin, qui signifiait autrefois, Plaider. [F]LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 5LA CROIX1664
Scarron, Paul (1610-1660)poète et dramaturge auteur d'une onzes comédies et tragi-comédies.LA GUERRE COMIQUEAc. 1; Sc. 5LA CROIX1664
Tuileries : bâtiments et espace de jardin situé à l'ouest et dans le prolongement du Louvre à Paris.LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 1; Sc. 3L'AFFICHARD, Jean de1737
Timbréfou.LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 1; Sc. 4L'AFFICHARD, Jean de1737
MarotteEspèce de sceptre qui est surmonté d'une tête coiffée d'un capuchon bigarré de différentes couleurs, et garnie de grelots ; c'est l'attribut de la Folie, et c'était celui des fous des rois. Fig. et familièrement. Objet de quelque folie. [L]LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 1; Sc. 4L'AFFICHARD, Jean de1737
Marotte : Ce que les fous portent à la main pour se faire reconnaître. C'est un bâton u bout duquel il y a une petite figure ridicule en forme de marionnette coiffée d'un bonnet de différentes couleurs. [F]LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 1; Sc. 4L'AFFICHARD, Jean de1737
VentrebilleInterjection populaire.LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 1L'AFFICHARD, Jean de1737
Camuson dit proverbialement qu'un homme est bien camus (...) pour dire qu'il a été bien trompé, qu'il est déchu de ses prétentions, qu'il est bien honteux. [F]LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 5L'AFFICHARD, Jean de1737
Samsonpersonnage de la Bible. Réputé invincible grâce à sa chevelure, Dalila le fit mettre en prison après lui avoir coupé les cheveux.LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 7L'AFFICHARD, Jean de1737
Agnèspersonnage de Molière, dans l'Ecole des femmes, très jeune et simple, symbolisée par cette répliqueLES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 10L'AFFICHARD, Jean de1737
LapidaireOuvrier qui taille les pierres précieuses. Celui qui vend des pierres précieuses. [L]LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 11L'AFFICHARD, Jean de1737
Poitraine : poitrine.LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 13L'AFFICHARD, Jean de1737
PârisPrince troyen qui enleva Hél_ne pour l'emmener à Troie.LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 15L'AFFICHARD, Jean de1737
Simarre : habillement long et traînant dont les femmes se servaient autrefois. [F]LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 10L'AFFICHARD, Jean de1737
Pampre : feuille de vigne qui tient à la branche, au sarment. [F]LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 10L'AFFICHARD, Jean de1737
Zéphyr et Borée : nom de dieux de vents dans la mythologie gréco-latine.LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 10L'AFFICHARD, Jean de1737
Minagedroit seigneurial que le Roi et les seigneurs prennent pour le mesurage des grains sur chaque mine de blé, d'avoine, etc. [F] [ici minage pour ménage]LES ACTEURS DÉPLACÉSAc. 2; Sc. 22L'AFFICHARD, Jean de1737
Neuf soeursLes muses CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
HippocrèneFontaine de Boétie, sortait du mont Hélicon et consacrée aux Muses et à Apollon. [B]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
ÉratoMuse qui préside à la poésie tendre et amoureuse.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
UranieMuse qui préside à l'Astronomie.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
TerpsichoreMuse qui préside à la danse. CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
EuterpeMuse à laquelle on attribue l'invention des mathématiques et l'art de jouer du chalumeau. [L]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
PolymnieMuse qui préside à la poésie lyrique.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
Églogueespèce de poésie Pastorale, où on introduit des Bergers qui s'entretiennent. [F]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
VénusDivinité des païens, les poètes ont feint qu'elle est la mère des Grâces et des Amours. C'était la Déesse de la beauté et de la volupté. On remarquait dans le visage, et dans la posture de Vénus une beauté molle, et une langueur passionnée. [T]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
MelpomèneMuse qui préside à la tragédie.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
ClioMuse qui préside à l'histoire.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
Marot, Clément (1496-1544)poète de La Pléïade.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
RondeauEst une espèce de poésie ancienne. Le commun est composé de treize vers, dont il y en a huit d'une rime, et cinq de l'autre. Il est divisé en trois couplets, et à la fin du second, et du troisième, le commencement du rondeau est répété en sens équivoque, s'il est possible. [F]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
Voiture, Vincent (1597-1648)poète précieux et prosateur protégé de Richelieu.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
CalliopeMuse qui préside à l'éloquence et à la poésie héroïque. [L]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
Malherbe, François [1555-1628]poète français, il chercha à épurer le langue française. Loué par Boileau dans son Art PoétiqueCLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
DuireDresser, accoûtumer à quelque chose. Il ne se dit plus guère en ce sens qu'au participe. Signifie aussi, être propre à quelqu'un, l'accommoder. [F]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
Horacepoète romain du Ier siècle avec JC, auteur de Satires, épodes, odes et épîtres. Son épître au Pisons est aussi nommé Art poétique.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
SylvainDieu fabuleux de l'Antiquité, qui présidait aux forêts, aux champ et au bétail de satyre. [F]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
PresseFoule de peuple qui veut entrer en un lieu qui ne le peut pas contenir commodément. [F]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
Bagatellechose de peu d'importance, et qui ne mérite presque pas d'être considérée ; petite production de l'esprit. [F] CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
DizainPetite pièce composée de dix vers. [L]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
SéquelleNom collectif qui se dit d'une suite de personnes, ou de choses , qui vont ordinairement ensemble, ou qui font attachées au parti, aux sentiments, aux intérêts de quelqu'un. Ce mot ne se dit guère qu'en mauvaise part, et de choses basses. [F]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
AppasSe dit en choses morales de ce qui sert à attraper les hommes, à les attirer, à les inviter à faire quelque chose. Plus précisément ici, les appas sont les qualités attirantes d'une femme.CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
MorphéeTerme de mythologie. Le fils du Sommeil, et le dieu des songes. Être dans les bras de Morphée. Les pavots de Morphée. Morphée avait versé sur lui tous ses pavots. [L]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
TritonTerme de mythologie. Dieu de la mer, que la Fable fait fils de Neptune et d'Amphitrite, qui a figure humaine et dont le corps se termine en poisson. [L]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
CupidonDieu fabuleux de l'Amour. On le peint avec des ailes, un arc et un carquois, pour blesser les coeurs. [T]CLIMÈNEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1671
LatoneAimé de Jupiter, mère d'Apollon et de Vénus.DAPHNÉAc. 4; Sc. 5LA FONTAINE, Jean de1682
Rembarquerse dit aussi figurément en morale. Il s'était bien tiré de cette affaire, de cette ferme, mais il s'y est rembarqué tout de nouveau. [F]L'EUNUQUEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1654
Hymenmariage.L'EUNUQUEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1654
Fersliens entravant un prisonnier ; ici les liens de l'amour et du mariage. L'EUNUQUEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1654
Samos, Rhodesîles Grècques de la Mer Egée, Samos est l'un des Sporades.L'EUNUQUEAc. 1; Sc. 2LA FONTAINE, Jean de1654
Attiquecontrée orientale de la Mer Egée dont Athènes est la capitale.L'EUNUQUEAc. 1; Sc. 2LA FONTAINE, Jean de1654
FableFiction d'un entretien de deux ou plusieurs animaux, ou de choses inanimées d'où on tire quelque morale ou plaisanterie. (...) Se dit aussi de la fiction qui sert de sujet aux poèmes épiques et dramatiques, et aux romans. [F]L'EUNUQUEAc. 1; Sc. 2LA FONTAINE, Jean de1654
Eunuque(...) ce mot vient du grec eunuchus (...). C'était les eunuques qui gardaient les femmes, et qui avaient soin du lit. [F]L'EUNUQUEAc. 1; Sc. 2LA FONTAINE, Jean de1654
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposL'EUNUQUEAc. 1; Sc. 3LA FONTAINE, Jean de1654
Estafiergrand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui lui tient l'étrier. [F]L'EUNUQUEAc. 2; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1654
DuireDresser, accoutumer à quelque chose. Il ne se dit plus guère en ce sens qu'au participe. Signifie aussi, être propre à quelqu'un l'accommoder. [F]L'EUNUQUEAc. 2; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1654
SatrapeGouverneur de province chez les anciens perse. La roi Darius marchait accompagné par ses principaux seigneurs et satrapes. [F]L'EUNUQUEAc. 3; Sc. 2LA FONTAINE, Jean de1654
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».L'EUNUQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1654
RiottePetite querelle ou difficulté qui arrive souvent dans le ménage, ou dans les sociétés. [F]L'EUNUQUEAc. 5; Sc. 2LA FONTAINE, Jean de1654
TalentFameux poids et monnaie des Anciens qui était de différente valeur selon les pays. Le talent hébraïque, persique et babylonien, valait 70 mines attiques, ou 700 écus de France. (...) [F]L'EUNUQUEAc. 5; Sc. 6LA FONTAINE, Jean de1654
AmbroisieViande exquise dont les Anciens feignaient que leurs Dieux se nourrissaient. [F]GALATÉEAc. 2; Sc. 4LA FONTAINE, Jean de1682
Phébusallegorie du soleil.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
ThétisUne des déesses de la mer, qui fut mère d'Achille. [L]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
GodenotPetite figure, ou marionneyye dont se servent les ccharlatans pour amuser le peuple. Se dit aussi par dérision des personnes laides et mal faites, des figures mal taillées ou dessignées. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 8LA FONTAINE, Jean de1684
Courtaudun cheval de moyenne taille à qui on a cupé la queue et les orielles. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 10LA FONTAINE, Jean de1684
Guinderterme de marine, c'est hausser et élever les voiles, soit quelque autre chose. [F] RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 10LA FONTAINE, Jean de1684
Mousquetonpetit mousquet aui est plus court ; mais plus gros de calibre que les mousquets ordinaires. Il se tire avec un fusil composé d'un chien et d'un batterie, au lieu que le mousquet s'exécute avec un mèche. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 10LA FONTAINE, Jean de1684
Phaétonpersonnage de la mythologie qui vola le char du soleil et qui en chut.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 10LA FONTAINE, Jean de1684
Saccadeterme de manège. C'est une secousse violente que le cavalier donne au cheval, en tirant tout à coup les rênes de la bride, quand le cheval pèse à la mainRAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 1; Sc. 10LA FONTAINE, Jean de1684
Lacsc'est un ou plusieurs cordons lacés, noués ou entremêlés, pour servir à divers usages. [F] lacs d'hymenRAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 2; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
Célercacher.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 2; Sc. 3LA FONTAINE, Jean de1684
Piotterme burlesque qui signife vin. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 2; Sc. 7LA FONTAINE, Jean de1684
Garnier, Robert (1534-1590)auteur dramatique, né en 1534 à La Ferté-Bernard dans la Sarthe, mort en 1590, est une des premiers en France à écrire des pièces régulières. [B]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 2; Sc. 7LA FONTAINE, Jean de1684
Bougepetite chambre ou garde-robe qui acompagne un plus grande. Les chambes des maisons sont accompagnées d'un bouge pour couher une valet. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 2; Sc. 11LA FONTAINE, Jean de1684
Ruellese dit aussi de l'espace qu'on laisse entre le lit et la muraille. Se dit aussi des alcôves, et en général les lieux parés où les dames reçoivent leurs visites, soit dans leurs lits, soit sur des sièges.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 2; Sc. 11LA FONTAINE, Jean de1684
Manceauoriginaire ou habitant du Mans.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 3; Sc. 2LA FONTAINE, Jean de1684
Patineron dit aussi, qu'on patine une femme, quand on lui manie indiscrètement les bras, le sein, etc... [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 3; Sc. 7LA FONTAINE, Jean de1684
RéplétionTrop d'embompoint ; ce qui remplit trop quelque partie. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 3; Sc. 7LA FONTAINE, Jean de1684
Civetteest aussi une petite herbe odoriférante qu'on met dans es salades. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 3; Sc. 7LA FONTAINE, Jean de1684
Chenetustensile servant dans les cheminées à soutenir le bois, afin qu'il brûle mieux. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 3; Sc. 13LA FONTAINE, Jean de1684
Arguspersonnage de la myhtologie grecque qui avait 100 yeux et qui n'en fermeit que 50 quand il dormait. Junon lui confia la garde d'Io, qu'elle venait de changer en vache ; mais Mercure endormit la gardien au son de sa flûte, et lui coupa la tête. Junon transporta les yeux d'Argus sur la queue du paon et le transforma en cet oiseau. [B]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
Briaréeun des génts qui attaquèrent le ciel, avait , selon la Fable, cent bras et cinquante tête, il fut terrassé par Neptune, et emprisonné sous l'Etna. [B]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
Engouerse dit figurémment en morale ; pour dire, se préoccuper, s'entêter en faveur de quelque personne, ou de quelque ouvrage. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
Pont-Neufplus vieux pont de Paris, situé au bout de l'ile de la Cité.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
TabarinBouffon très grossier, valet et associé de Mondor. Ce Mondor était un charlatan et vendeur de Baume, qui au commencement du dernier siècle [XVIIème NdR] établissait son théâtre sur des tréteaux, dans la place Dauphine [proche du Pont-Neuf]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
Cour de Miraclesdepuis le moyen-age et jusqu'au XVIIème, quartier peu sûr de l'Ile de la Cité.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
Cheval de bronzeallusion à la statue d'Henri IV situé au milieu du Pont-Neuf et au bout de l'ile de la Cité.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 1LA FONTAINE, Jean de1684
Tintouinsse dit aussi figurémment et bassement, d'une inquiétude d'esprit. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 3LA FONTAINE, Jean de1684
Camuspour dire qu'un homme a été bien trompé, qu'il est déçu de ses prétentions; qu'il est bien honteux. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 3LA FONTAINE, Jean de1684
Zéroon dit proverbialement qu'une homme est un zéeo pour dire que d'est un homme intuile dont on ne fait aucun état, dont on ne compte point le voix.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 4LA FONTAINE, Jean de1684
Berniquetenvoyer quelqu'un au berniquet ; pour dire , qu'il est ruiné, qu'il a mal fait ses affaires.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 4LA FONTAINE, Jean de1684
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 4LA FONTAINE, Jean de1684
Estropiatsoldat qui a perdu quelque memebre à la guerre, et qui se sert de ce prétexte pour mendier.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 4LA FONTAINE, Jean de1684
Assottérendu sot, entêté, infatué,. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 4; Sc. 4LA FONTAINE, Jean de1684
Patibulairequi appartient au gibet. Les Seigneurs Heuts usticiers mettent des fourches patibulaires dans l'étendue de leurs terre. [F]RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 5; Sc. 13LA FONTAINE, Jean de1684
Guimpepartie de l'habit d'une religieuse ; petit mouchoir rond d'une toile fine qui s'attache aux deux côtés de la tête et sert à couvrir la gorge [F]. Ici, sens métaphorique pour la corde du pendu.RAGOTIN OU LE ROMAN COMIQUEAc. 5; Sc. 14LA FONTAINE, Jean de1684
Muidgrande mesure de chose liquide, le muid de vin de Paris mesure 280 pintes [F]. "Mine dans Muid" signifiait à Chateau-Thierry, deux bichets en sus du muid.LES RIEURS DU BEAU-RICHARDAc. 1; Sc. 5LA FONTAINE, Jean de1659
AssoterRendre sot, gouverner quelqu'un avec quel empire, qu'il en fasse rien de son chef. [F]LES RIEURS DU BEAU-RICHARDAc. 1; Sc. 7LA FONTAINE, Jean de1659
Massycélèbre limonadier. [NdA]LA QUERELLE DES THÉÂTRESAc. 1; Sc. 1LAFON Joseph de ; LESAGE Alain-René1710
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeLA QUERELLE DES THÉÂTRESAc. 1; Sc. 3LAFON Joseph de ; LESAGE Alain-René1710
EnclouureEmpêchement, noeud d'une difficulté. "De l'argent, dites-vous, ah ! voilà l'enclouure", MOL. l'Étour. II, 5. [L]LA QUERELLE DES THÉÂTRESAc. 1; Sc. 3LAFON Joseph de ; LESAGE Alain-René1710
FaribolesContes ; choses vaines qui ne méritent aucune considération. Ce mot est bas. [F]LA QUERELLE DES THÉÂTRESAc. 1; Sc. 3LAFON Joseph de ; LESAGE Alain-René1710
DévisagerDéchirer le visage avec les ongles ou les griffes. [L]LA QUERELLE DES THÉÂTRESAc. 1; Sc. 5LAFON Joseph de ; LESAGE Alain-René1710
Attifer (s')Vieux mot qui signifiait autrefois, coiffer, parer la tête des femmes. On le dire encore dans le style simple et familier. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
Étrecirrendre plus étroit, étrecir un habit. [L]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
Croquer le marmotOn dit proverbialement, qu'un homme a été longtemps à croquer le marmot ; pour dire, qu'on l'a laissé longtemps à attendre sur les degrés, dans un vestibule. Ce proverbe vient apparemment des compagnons peintres, qui, quand ils attendent quelqu'un, se désennuient à tracer sur les murailles quelques marmots ou traits grossiers de quelque figure. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
PesterS'emporter contre quelque chose, invectiver contre quelqu'un. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
RapièreÉpée longue, vieille et de peu de prix, telles que celles dont l'on arme d'ordinaire les soldats. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
Plier sa toilettes'en aller. [V. Fournel]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
Maltoutiermaltotier. Celui qui fait la maltôte [qui est un] impôt levé sou Philippe le Bel, pour la guerre contre les Anglais ou la perception d'un droit qui n'est pas dû, ou encore tout espèce de perception d'impôt. [L]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
OboleMonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pites ; la moitié d'un denier. Quelques-uns veulent que ce soit seulement la quart d'un denier, la moitié d'une maille. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
BesaceLongue pièce de toile cousue en forme de sac, qui est ouverte par le milieu, qu'on porte sur une épaule, dont l'un des bouts pend par devant, et l'autre par derrière. [L]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
CarolusMonnaie du règne de Charles VIII, qui était marquée de son nom et d'une croix couronnée d'une fleur de lys à ses quatre franches ; elle valait dix derniers d'argent. [L]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
PécoreSe dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
Valet de carreaucarte à jouer qui permet de couper dans le jeu du hoc.LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
Pic repicOn le dit quelquefois au figuré, faire pic et repic ; pour dire, avoir grand avantage sur un autre. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
HocJeu de cartes mêlé du piquet, du berlan et de la séquence, qu'on appelle ainsi, parce qu'il y a six cartes qui font hoc ou assurées à qui les joue, et qui coupent toutes les autres cartes. Ce sont les quatre as, la dame de pique, et le valet de carreau. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
Séquenceterme du jeu de Hoc, de l'impériale, et autre jeux de cartes. C'est une suite de cartes de la même couleurLA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
TestonAncienne monnaie de France qui a valu 15 sols, 6 deniers et depuis 19 sols 6 deniers. On a commencé à les fabriquer sous Louis XII en 1513. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
FredonEst aussi un terme de jeu de cartes. Ce sont trois ou quatre cartes semblables, comme trois ou quatre Rois, trois ou quatre valets, trois ou quatre dix, etc. Par exemple, au jeu de Hoc trois valets, ou quatre valets font un fredon qu'on appelle fredon troisième, fredon quatrième.LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 1LA FORGE1664
ItalienComédien italien de la comédie italienne, opposé à Comédien français.LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
Mornonprobablement une interjection pour l’abréviation d'un juron "mort nom de ma vie".LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
L'Impromptu de Versaillescomédie de Molière.LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
Piquetest aussi le plus fameux des jeux de cartes, qui se joue entre deux personnes. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
Tric-tracJeu fort commun en France, qui se joue avec deux dés, suivant le jet desquels chaque joueur ayant quinze dames, les dispose artistement sur les pointes marquées dans le tablier, et selon les rencontres gagne ou perd plusieurs points dont douze font gagner une partie et les douze partie le tour ou le jeu. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
FallaceTerme de philosophie. Vice d'une argument captieux et sophistique. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
Faire son Grand-Janc'est avoir douze dames couvertes dans la seconde table du trictrac.LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
AmbesasTerme de jeu de tricquetrac, se dit aussi quand le dé amène deux as. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 3LA FORGE1664
VilenieOrdure, saleté. On le dit aussi au figuré, des paroles sales et des injures. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 4LA FORGE1664
HallebardesArme d'attitude offensive, constitué d'un long fût ou bâton d'environ cinq pieds, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointe, et au bout une grande lame de fer forte et aigue. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 6LA FORGE1664
TrébuchetSe dit figurément et bassement, en morale, de tout pièce ou embûche où les imprudents se trouvent pris. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 6LA FORGE1664
EmbâtéMettre le bât à un mulet ou à un âne. L'Académie, après avoir mis ce mot dans la table de son dictionnaire, le fait effacer dans les Additions. [F]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 7LA FORGE1664
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LA JOUEUSE DUPÉEAc. 1; Sc. 7LA FORGE1664
Agnèspersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière.L'ÉCOLE DE LA RAISONAc. 1; Sc. 3LA FOSSE, M. de1739
PétillerÉtinceler, éclater, briller avec éclat et vivacité. Se dit aussi en parlant de l'émotion que donnent les passions violentes. [F]L'ÉCOLE DE LA RAISONAc. 1; Sc. 3LA FOSSE, M. de1739
RenommerRendre célèbre, mettre en réputation, bonne ou mauvaise. [F]L'ÉCOLE DE LA RAISONAc. 1; Sc. 3LA FOSSE, M. de1739
PlumetUn jeune militaire. [L]L'ÉCOLE DE LA RAISONAc. 1; Sc. 11LA FOSSE, M. de1739
Petit collet(...) on appelle petit collet un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église porte un petit collet. [F]L'ÉCOLE DE LA RAISONAc. 1; Sc. 11LA FOSSE, M. de1739
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] L'ÉCOLE DE LA RAISONAc. 1; Sc. 12LA FOSSE, M. de1739
Pie griècheEst une espèce de pie sauvage de couleur cendrée. [F]L'ÉCOLE DE LA RAISONAc. 1; Sc. 16LA FOSSE, M. de1739
Saïsville d'Egypte située au début du delta occidental du Nil. Se nomme aujourd'hui Sa El-Hagar. AMASISAc. 3; Sc. 6LA GRANGE CHANCEL, François-Joseph de1701
Éléphantineîle du Nil ans le sud de l'Egypte faisant face à Assouan.AMASISAc. 3; Sc. 6LA GRANGE CHANCEL, François-Joseph de1701
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]AMASISAc. 5; Sc. 7LA GRANGE CHANCEL, François-Joseph de1701
Edouard IV d'Angleterre [1442-1483]roi d'Angleterre de 1461 à sa mort.LE COMTE DE WARWIKAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1764
Louis XI de France [1423-1483]roi de France de 1461 à sa mort.LE COMTE DE WARWIKAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1764
LaïsCourtisane grecque célèbre pour son esprit et sa beauté, née à Hyccara en Sicile, vers 420 avant JC, se fixa à Corinthe, attira auprès d'elle tout ce que la Grèce renfermait d'illustre, et fut le maîtresse d'Alcibiade. (...) [B]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1782
AspasieFemme célèbre par sa beauté et son esprit, naquit à Millet et vint se fixer à Athènes où elle enseigna l'éloquence. Sa maisno fut bunetôt la rendez-vous des hommes les plus distingués de la Grèce. Socrate, Périclès, Alcibiade, y étaient des plus assidus. (..) [B]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1782
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [F]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1782
ParnasseMontagne de la Phocide consacrée à Apollon et aux muses. Fig. Le Parnasse, la poésie. [L]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
FérulePetite palette de bois, assez épaisse ; sceptre de pédant, dont il se sert pour frapper dans la main des écoliers qui ont manqué à leur devoir. [L]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
AristarqueCritique éclairé et sévère. Etym. Aristarque de Samothrace, grammairien grec résidant à Alexandrie, et célèbre surtout par ses travaux sur Homère. [L]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
GrimaudPetit écolier. Terme injurieux dont les grands écoliers se servent pour injurier les petits. [F]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
Fatrasce mot qui est originairement d'une sorte de vers anciens, où un vers était souvent répété, comme aux chants royaux, selon Borel. Mais maintenant il signifie seulement, bagatelles, choses vaines, inutiles, et superflues, qui ne sont d'aucune valeur. [F]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
Mercure"Le Mercure galant" est une revue littéraire créée à 1672 par Donneau de Visé et qui deviendra en 1724 "Le Mercure de France".MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
La Thèse de Pic de la MirandoleDe omni Scibili. [NdA]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
Pascal (Blaise) [1623-1662]Mathématicien, inventeur et philosophe, moraliste et théologien français. Il est l'auteur des Pensées des Provinciales.MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
Boileau (Nicolas dit Despréaux) [1636-1711]poète et critique français. Auteurs, principalement, de satires, épitres, d'un Art poétique et d'un poème lyrique "le Lutrin". Il fut l'ami de Jean Racine.MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1782
ProcopeCafé parisien situé au 13 rue de l'Ancienne comédie dans le 5ème arrondissement de Paris.MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1782
Piron, Alexis (1689-1773)Auteur dramatique français auteur de Arlequin deucalion (opéra comique), la Métromanie (comédie) et de Gusave Wasa (tragédie).MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1782
CalembourJeu de mots se fondant sur des mots se ressemblants par le son, différant par le sens, comme quand M. de Bièvre disait que le temps était bon à mettre en cage, c'est à dire serein (serin). [L]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1782
JuvénalPoète satirique latin, né à Aquinum, vers l'an 42 av. JC, étudia sous Fronton et sous Quintilien, et fut quelque temps avocat. Il ne composa ses premières satires que sous Domitien, et ne les publia que sos Trajan et Adrien. Elle obtinrent un grand succès, mais le 7ème (Sur le misère des gens de lettres) lui fut nuisible.MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 6LA HARPE, Jean-François de1782
ChrisalePersonnage masculin, bon bourgeois, des "Femme Savantes" (1672) de Molière.MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 6LA HARPE, Jean-François de1782
PindeChaîne de montagnes qui sépare la Thessalie et l'Athamanie, contrée d'Epire, s'étendait des monts Cambuniens à la chaîne de l'Othrys. Elle était consacrée à Apollon et aux Muses. [B] MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 7LA HARPE, Jean-François de1782
ArietteTErme d emusique. Air léger et court qui se chante avec parles et accompagnement. Les vaudevilles se sont nommés longtemps et se nomment encore [fin XIXème] comédies à ariettes. [L]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 10LA HARPE, Jean-François de1782
Grève (la)Place de Paris sur le bord de la Seine, à côté de l'Hôtel de ville, où se faisaient les exécutions juridiques. [L]MOLIÈRE A LA NOUVELLE SALLEAc. 1; Sc. 11LA HARPE, Jean-François de1782
Tibulle [-54,19]poète latin, auteur de seize élégies. LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Horace [-65,- 8]poète latin, ses odes eurent pu faire rougir une Erato du XVIIème siècle.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Chaulieu, Guillaume Amfrye de [1639-1720]poète français. LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Ovidepoète latin. Auteur, entre autres des Métamorphoses et De la Brièveté de la Vie.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Quinault, Philippe [1635-1688]Auteur dramatique du XVIIème. Il écrivit de nombreux livrets d'opéras de Lulli.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Le Tasse [1544-1595]Torquato Tasso est un poète lyrique italien.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Virgile [-70, -19] poète latin auteur entre autres, des Bucoliques, des Géorgiques et de L'Enéide.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Racine, Jean [1639-1699]poète dramatique français à qui l'on doit, entre autres Andromaque, Britannicus, Iphigénie, Phèdre et des hymnes traduites du bréviaire romain.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Zaïretragédie de Voltaire (1732). LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Newton, Isaac (1643-1727)savant britannique. Il a établi les trois universelles du mouvement qui fondent la mécanique classique. Emilie du Chatelet traduisit ses principes en 1756 sous l'impulsion de Voltaire..LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 1LA HARPE, Jean-François de1779
Euphémonnom propre d'un père et de son fils, personnage de la comédie de Voltaire L'Enfant prodigue.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1779
Préville [1721-1799]de son nom Pierre-Louis Dubus, acteur français entra à l'Académie Française en 1753.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 2LA HARPE, Jean-François de1779
Tacite (55-120)historien romain.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1779
Cliomuse de l'Histoire.LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1779
Le Kain (1728-1778)acteur tragique, né en 1728, mort en 1778, était fils d'un orfèvre de Paris. Il manifesta de bonne heure un goput prononcé pour le théâtre, obtint le protection de Voltaire, débuta à la Comédie française en 1750, et fut fort applaudi dès la première présentation. Les rôles qu'il affectionnait étaient ceux d'Oreste, de Néron, de Gengis-Khan et de Mahomet. [B]LES MUSES RIVALESAc. 1; Sc. 5LA HARPE, Jean-François de1779
Scyrosîle de la Grèce, dans la mer Egée, au nord-est de L'Eubée. Elle est célèbre dans la Fable [i.e. histoire] comme ayant été la retraite d'Achille, que sa mère y avait caché parmi les filles de Lycomède et comme le lieu où mourut Thésée. Cymon rapporta de cette île à Athènes les retes du héros. [B]PHILOCTÈTEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1781
Chrysa[ou Crissa] ville de Phocide, au sud-ouest de Delphes, à 4 km de la merdite de Crissa (partie nord du golfe de Corinthe), (...) avait pour port Cirrha. les Criséens avaient pillés le temple de Delphes, leur ville fut rasée par ordre des Amphyctions, en 594 avant JC. [B]PHILOCTÈTEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1781
Sigéepromontoire de la Troade, sur la mer Egée à l'entrée de l'Hellespont, servit au grac de station navale epndant le guerre de Trois. C'est là qu'était le tombeau d'Achille et de Patrocle. (...) [B]PHILOCTÈTEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1781
SisypheFils d'Eole et petit fils d'Helen, est célèbre dans la mythologie pour sa malice et sa fourberie. Il eut poiur femme l'Atlantide Mérope, et pour maîtresse Anticlée, qu'il laisse, dit-on, enceinte d'Ulysse ; il séduisit en outre sa propre nièce, Tyro, fille de Salmonée. (...) Enfin, il fut tué par Thésée et laissé sans sépulture. Pluton lui ayant accordé de revenir un seul jour sur la Terre, pour se faire inhumer, il ne voulut plus redescendre aux Enfers ; il fallut que Mercure (...) l'y trainât de force. En punition (...), il fut condamné à rouler sans cesse un bloc énorme au haut d'un rocher escarpé d'où il retombait aussitôt. [B]PHILOCTÈTEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1781
BrigueDésir ambitieux qu'on a d'obtenir quelque charge [responsabilité ou propriété rémunératrice] ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. [F]PHILOCTÈTEAc. 1; Sc. 4LA HARPE, Jean-François de1781
ÉphoreTerme d'antiquité grecque. Magistrats lacédémoniens au nombre de cinq établis pour contre-balancer l'autorité des rois et du Sénat et qu'on renouvelait tous les ans. Ils étaient élus par le peuple ; le premier d'entre eux donnait son nom à l'année. [L]AGISAc. 1; Sc. 2LAIGNELOT, Joseph-François1782
AthlèteFig. Adversaire, émule. [L]AGISAc. 1; Sc. 2LAIGNELOT, Joseph-François1782
TimonFig. Direction de ce qui est comparé à un navire. [L]AGISAc. 4; Sc. 5LAIGNELOT, Joseph-François1782
TartareTerme de mythologie. Nom que les poëtes donnent au lieu où les coupables sont tourmentés dans les enfers. [L]AGISAc. 5; Sc. 4LAIGNELOT, Joseph-François1782
Scanderberg, George Kastioti (1405-1468)seigneur albanais du XVème siècle.SCANDERBERGAc. 1; Sc. 1LA MOTTE, Antoine Houdart de1735
SereinHumidité froide qui tomber vers le coucher du soleil, qui engendre des rhumes et des caterres. [F] L'IMPATIENTAc. 1; Sc. 20LANTIER, Etienne François de1779
Hyménéemariage.L'IMPATIENTAc. 1; Sc. 28LANTIER, Etienne François de1779
EmbonpointPleine santé qui est accompagné d'un peu trop de graisse.[F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
CastagnetteInstrument dont se servent les Maures, les espagnols et les bohémiens pour accompagner leurs danses, leurs sarabandes et leurs quitares. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
GauleGrande perche menues et longue vec laquelle on abat des noix, ou des pommes pour faire du cidre. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
BerlueEblouissement de la vue par une trop grande lumière, qui fait voir longtemps après les objets d'une autre couleur qu'ils ne sont. Se dit figurément en choses spirituelles des conceptions de l'esprit. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
SavonnerieLieu où l'on fait du savon. À Paris c'est un lieu ainsi nommé, où l'on fait des tapisseries maintenant [fin XVIIème]. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Scaramouche Personnage bouffon de l'ancienne comédie italienne habillé de noir de la tête aux pieds. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Pressis[ou précis] Suc, ou jus imprimé de quelque viande, de quelques. Se dit figurément en morale, d'un extrait de ce qu'il y a de bon dans un livre. [F] ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Séquellenom collectif qui se dit d'une suite de personnes, ou de choses, qui vont ordinairement ensemble, ou qui sont attachés au partir, au sentiment, aux intérêts de quelqu'un. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
HereHomme qui est sans bien ou sans crédit. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Emétiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas. fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Tintouin Sensation trompeuse d'un bruit analogue à celui d'une cloche qui tinte, et dû à un état morbide du cerveau ou à une lésion du nerf auditif. L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Agnèspersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière (1662).ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Arnolphepersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière. (1662)ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
TabarinBouffon très grossier, valet et associé de Mondor. Ce Mondor était un charlatan et vendeur de Baume, qui au commencement du dernier siècle [XVIIème NdR] établissait son théâtre sur des tréteaux, dans la place Dauphine [proche du Pont-Neuf]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 1; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
DragomanTerme de relation qui signifie Trucheman. Ce mot est extrêmement général en Orient parmi le peuple, pour signifier un Interprète qui sert à faciliter le commerce des occidentaux avec les orientaux. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 2; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
ChyleTerme de médecine. Suc blanc qui se fait des viandes digérées. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 2; Sc. 6CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 2; Sc. 6CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Sublata causa, tollitur effectusLocution latin, La cause supprimée, l'effet supprimée.ELOMIRE HYPOCONDREAc. 2; Sc. 6CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Rominagrobisnom donné par plaisanterie au chat. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 2; Sc. 6CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Daubersignifie figurément, Médire de quelqu'un, le railler en son absence. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 3; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 3; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hôpital de ce nom où on enferme ces fous. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 3; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
MarotteEspèce de sceptre qui est surmonté d'une tête coiffée d'un capuchon bigarré de différentes couleurs, et garnie de grelots ; c'est l'attribut de la Folie, et c'était celui des fous des rois. Fig. et familièrement. Objet de quelque folie. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 3; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
TabarinBouffon très grossier, valet et associé de Mondor. Ce Mondor était un charlatan et vendeur de Baume, qui au commencement du dernier siècle [XVIIème NdR] établissait son théâtre sur des tréteaux, dans la place Dauphine [proche du Pont-Neuf]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 1CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Marmotermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se fair entendre. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Port Saint-PaulAncien port disparu situé sur la rive Droite de la Seine face à l'île Saint-Louis entre le pont de Sully et le Pont Marie.ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
CaimanMendiant qui gueuse par fainéantise, et faut de vouloir travailler. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
PanneÉtoffe fabriquée à la façon du velours et de même largeur, mais dont le poil est plus long et moins serré. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
FieuxTerme patois qui se dit quelquefois pour fils en plaisantant. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
RogueTerme familier. Arrogant avec une nuance de rudesse en plus. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Pécuneou pequeune. Vieux mot qui signifiait autrefois de l'argent. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
DrôleSe dit d'un homme ou d'un enfant qui, ayant quelque chose de décidé, de déluré, ne laisse pas d'exciter quelque inquiétude, et sur lequel d'ailleurs on s'attribue quelque supériorité. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
L'Orvietannom d'un charlatan (opérateur) du XVIIème venu d'Orviete en Italie et qui vendait une remède du même nom. C'est aussi un personnage de cette pièce.ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
Tarte à la crêmel'expression est l'origine d'une effet comique de l'École des femmes et critiqué dans la Critique de l'École des femmes.ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
L'Imposteur est le sous-titre de la comédie du Tartuffe. ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
CotretFagot de bois court et de médiocre grosseur. [L]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 2CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
GrabugeVieux mot qui signifie, débat et différents domestiques. [F]ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 4CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
La Conciergerie hébergeait une prison.ELOMIRE HYPOCONDREAc. 5; Sc. 3CHALUSSAY, Le Boulanger de1670
CaptieuxQui tend à prendre, à surprendre, à conduire à un sens trompeur. [L]IPHIGÉNIEAc. 4; Sc. 6LECLERC, Michel1675
Pressefoule. [L]IPHIGÉNIEAc. 5; Sc. 5LECLERC, Michel1675
Dacepeuple vivant en Dacie, gande région de l'Empire Romain, sur le rives du Danube, dont le nom, le même sans doute que Deutch, indique une origine allemande, étaient farouches, braves et incivils ; il ne furent vaincus que par Trajan, après 10 ans de guerre. [B]ATTILIEAc. 1; Sc. 1LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
Tubérongrand ami de Cicéron, le suivit comme lieutenant en Asie, et combattit à Pharsale pour Pompée contre César. Il obtin son pardon du dictateur. [F]ATTILIEAc. 1; Sc. 1LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
Tibrepetit fleuve du Latium qui marqua longtemps la frontière de Rome. Il prend sa cource dans les Appenins, en Toscane et débouche à Ostie.ATTILIEAc. 2; Sc. 1LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
QuirinalLe Mont Quirinal est une des sept collines de Rome, àl'extrémité nord-ouest de la ville entre la colline Horurale au nord et le mont Viminal au Sud. [B]ATTILIEAc. 2; Sc. 6LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
Nisaou Nissa, ville de Bulgarie sur la Nissava affluent de la Morava. [B]ATTILIEAc. 3; Sc. 5LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
NovateurQui introduit quelque nouveauté. Il ne se dit guère que ce ceux qui innovent en matière de religion. Calvin, Luther, Zuingle ont été applées des novateurs. (...) [F]ATTILIEAc. 4; Sc. 9LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
Manesterme poétique, qi signiife les ombres o les âmes des morts. [F]ATTILIEAc. 4; Sc. 10LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
PompeSomptuosité ; appreil superbe ; dépense magnifique qu'on fait our rendre quelque action plus recommandable. (...) [F]ATTILIEAc. 5; Sc. 5LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
LicteurMinistre des magistrats romains, qui marchait devant eux, portant des haches enveloppés dans des faisceaux de verges. Il faisait l'office de sergent et bourreau. Les consuls avaient douze licteurs. (...) [F]ATTILIEAc. 5; Sc. 7LEGOUVÉ, Jean-Baptiste1776
BalancerSe dit figurément pour délibrer, hésiter ; être irrésolu et incertain ensuite de l'examen qu'on fait dans son esprit des raisons qui le tiennent en suspens, et qui le font incliner de part et d'autre. [F]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 3LEGOUVÉ, Gabriel1784
Furiesse dit aussi de certaines divinités infernales que les poètes païens feignaient entrer dans les hommes pour les posséder et les tourmenter. [F]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 3LEGOUVÉ, Gabriel1784
Porte de Scéeporte de Trois, près de laquelle était le tombeau de Loamédon, et où eut lieu la célèbre entrevue d'Andromaque et d'Hector. C'est par cette porte que fut introduit dans la ville le cheval de bois. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 1LEGOUVÉ, Gabriel1784
Simoïsrivière de la Troade, sortait d'un des sommets de l'Ida, baignait la campagne de Troie et s'unissait au Scamandre pour se jeter dans l'Hellespont. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 1LEGOUVÉ, Gabriel1784
Scamandrerivière de la Troade, à l'Ouest de Troie, sortait de l'Ida près de l'Ilion par deux sources, l'une chaude, l'autre froide, et, après s'être unie au Simoïs, tombait dans l'Hellespont au nord-est du cap Sigée. On le nommait aussi Xanthe, à cause de la couleur jaunâtre de ses eaux. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 2LEGOUVÉ, Gabriel1784
Mont IdaPeite chaîne de montagne en Asie mineure (Mysie) , s'étendait du sud au nord depuis le Golfe d'Adramyte jusque près de la Propontide. De l'Ida sortait le Scamandre, le Rhésus, le Granique. Troie était situé au pied de l'IdaPOLIXÈNEAc. 1; Sc. 3LEGOUVÉ, Gabriel1784
ÉnéePrince troyen, fils de Vénus et d'Anchise, épousa Créuse, fils de Piram, et en eut Ascagne. Il se distingua pendant la guerre de Troie, surtout dans la nuit fatale où la ville fut prise. Après le sac de la Patrie, il s'enfuit portant sur ses épaules Anchise, son père, avec ses dieux pénates, tenant par la main son fils Ascagne et suivi de Créuse, son épouse, qui se perdit dans une forêt. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 3LEGOUVÉ, Gabriel1784
Agamemnonroi d'Argos et de Mycènes, fils de Plisthène et petit fils d'Atrée, avait épousé Clytemnestre, soeur d'Hélène. Il faut élu généralissime des Grecs pendant le Guerre de TroiePOLIXÈNEAc. 3; Sc. 5LEGOUVÉ, Gabriel1784
EgideTerme de mythologie. La bouclier que Pallas reçut de Jupiter et sur lequel ce Dieu fit étendre la peau de la chèvre Amalthée. [L] POLIXÈNEAc. 4; Sc. 5LEGOUVÉ, Gabriel1784
Atridesfamille et descendance d'Atrée marquée par le meurtre et le parricide.POLIXÈNEAc. 5; Sc. 1LEGOUVÉ, Gabriel1784
ThétisLa plus belle des NéréIdes, fille de Nérée et de Doris, était recherchée par Apollon, Neptune et Jupiter, lorsque l'oracle déclara que le fils, qui naitrait d'elle serait plus grand que son père. Thétis fut réduite à épouser le mortel Pélée avec qui elle eut Achille. [B]POLIXÈNEAc. 5; Sc. 2LEGOUVÉ, Gabriel1784
IdoménéeRoi de Crète, petit fils de Minos II et fils d'un Deucalion, qui régna sur la Crète, fut un des héros qui se distinguèrent le plus au siège de Troie. [B] POLIXÈNEAc. 5; Sc. 6LEGOUVÉ, Gabriel1784
Muidgrande mesure de choses liquides. Le muid de vin de Paris contient deux cent quatre-vingt pintes, selon les Ordonnaces de Louis XIII et suivant les ordonnances de Henri IV de 300 pintes. [F]LA FAMILLE EXTRAVAGANTEAc. 1; Sc. 9LEGRAND, Marc-Antoine1709
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LA FAMILLE EXTRAVAGANTEAc. 1; Sc. 11LEGRAND, Marc-Antoine1709
Vergetteustensile de ménage qui sert à nettoyer les habits et les meubles. Il est fait de plusieurs brins de joncs, de soies de porc, de sangleir etc. [F]LA FAMILLE EXTRAVAGANTEAc. 1; Sc. 11LEGRAND, Marc-Antoine1709
Epousterou épousseter ; retirer la poussière.LA FAMILLE EXTRAVAGANTEAc. 1; Sc. 11LEGRAND, Marc-Antoine1709
Joueur de gobeletson appelle figurément un joueur de gobelets, tout homme qui emploie la ruse et l'artifice, pou tromper en toutes sortes d'affaires. [F]LA FAMILLE EXTRAVAGANTEAc. 1; Sc. 20LEGRAND, Marc-Antoine1709
Suborneurqui suborne, qui corrompt, qui débauche. [F]LA FAMILLE EXTRAVAGANTEAc. 1; Sc. 22LEGRAND, Marc-Antoine1709
Affronteurqui trompe qui affronte. [F]LA FAMILLE EXTRAVAGANTEAc. 1; Sc. 26LEGRAND, Marc-Antoine1709
ÉcolierAutrefois écolier se disait de tous ceux qui recevaient l'enseignement, soit élémentaire soit supérieur. [L]LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. LEGRAND, Marc-Antoine1727
Épitaphemonument qu'on dresse en l'honneur d'un défunt pour en conserver la mémoire ; inscription pour marquer le temps de sa mort, et qui contient quelque éloge de ses vertus, et de ses bonnes qualités. [F]LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. LEGRAND, Marc-Antoine1727
Pyrame et ThisbéIl existe, entre autres, une tragédie en cinq actes et en vers de Jacques Pradon (1672) mais il s'agit plus sûrement de la Tragédie lyrique de Louis-Ignace de La Serre jouée pour la première fois le 19 octobre 1726 au Palais-Royal, une parodie a été produite par Biancollelli père et fils et Romagnesi le 9 novembre de la même année.LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. 3LEGRAND, Marc-Antoine1727
CorbleuSorte de juron. Altération de prononciation pour Corps Dieu. [L]LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. 12LEGRAND, Marc-Antoine1727
Baronne de Sotenvilepersonnage de la comédie de Georges Dandin de Molière.LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. 12LEGRAND, Marc-Antoine1727
Baron de la CrasseRôle titre d'une comédie de Raymond Poisson (1662).LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. 12LEGRAND, Marc-Antoine1727
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. 13LEGRAND, Marc-Antoine1727
OboleMonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pites ; la moitié d'un denier. Quelques-uns veulent que ce soit seulement la quart d'un denier, la moitié d'une maille. [F]LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. 14LEGRAND, Marc-Antoine1727
ToiseLongueur ou étendue de 5 pieds. [F] La Toise fait environ 10 mètres.LA NOUVEAUTÉAc. 1; Sc. 14LEGRAND, Marc-Antoine1727
Charonnevillage hors les murs à l'est de Paris. Maintenant quartier du XIème arrondissement.L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 2LEGRAND, Marc-Antoine1713
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 2LEGRAND, Marc-Antoine1713
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 10LEGRAND, Marc-Antoine1713
Suissevalet qui gardait l'entrée d'une maison, homme de maison, portier.L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 12LEGRAND, Marc-Antoine1713
GourmerSe battre à coups de poings. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 12LEGRAND, Marc-Antoine1713
HarnoisArmure complète, la cuirasse, la casque, et tout l'équipage des armes d'un cavalier pesamment armé. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 16LEGRAND, Marc-Antoine1713
Fourbetromperie, déguisement de la vérité. [F] Personne qui trompe.L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 20LEGRAND, Marc-Antoine1713
DragonEn terme de guerre, est une sorte de cavalier sans bottes, qui marche à cheval, et qui combat à pied. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 26LEGRAND, Marc-Antoine1713
Pot de vinEst un présent, ou une gracieuseté qu'on donne à un vendeur au delà du prix de la vente de quelque chose, ou à celui qui en est l'entremetteur. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 26LEGRAND, Marc-Antoine1713
AssotéRendu sot, entêté, infatué. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 26LEGRAND, Marc-Antoine1713
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 26LEGRAND, Marc-Antoine1713
MandilleManteau que portaient, il n'y pas longtemps (fin XVIIème) les laquais, qui leur était particulier, et qui les faisaient distinguer des autres valets. Il était fait de trois pièces, dont l'une pendait que le dos, et deux autres sur les épaules. [F]L'USURIER GENTILHOMMEAc. 1; Sc. 32LEGRAND, Marc-Antoine1713
Suzecapitale de l'empire Perse achéménide. Ses ruines sont situées dans le sud de l'Iran à environ 140 km du fleuve Tigre.ARTAXERCEAc. 1; Sc. 1LE MIERRE, Antoine-Marin1768
Xerxès Ierou Assuérus Ier (voir Esther), fils de Darius Ier, roi de Perse de -485 à -465. Il fut tué par Artaban.ARTAXERCEAc. 1; Sc. 3LE MIERRE, Antoine-Marin1768
SalamineÎle de la Mer Egée, Thémistocle, général athénien, y battit les Perses en 480 avant JC. ARTAXERCEAc. 1; Sc. 3LE MIERRE, Antoine-Marin1768
Semiramisreine d'Assyrie, célèbre pour son génie et sa beauté, avait d'abord été esclave. [...] Selon une tradition elle demanda un jour à son époux de lui céder pour un moment tout le pouvoirARTAXERCEAc. 2; Sc. 6LE MIERRE, Antoine-Marin1768
AuspiceC'était chez les anciens une espèce d'augure, de vaine superstition, lorsqu'ils considéraient le vol et le chant des oiseaux, pour savoir si quelque entreprise que l'on commençait devait être heureuse ou malheureuse. [F]ARTAXERCEAc. 5; Sc. 1LE MIERRE, Antoine-Marin1768
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]L'ÎLE DU GOUGOUAc. 1; Sc. 1LESAGE, DORNEVAL1720
Hoimeest une altération de Hom, comme on dit en espagnol hombre, qui exprime le doute, la défiance.L'ÎLE DU GOUGOUAc. 1; Sc. 13LESAGE, DORNEVAL1720
SalopeMalpropre en son manger, en ses habits, en son logement. Il est aussi substantif. [F]L'ÎLE DU GOUGOUAc. 2; Sc. 6LESAGE, DORNEVAL1720
BourrelleIl ne se dit point que par le petit peuple, de la femme du bourreau. Mais qui signifie une femme cruelle, méchante, inhumaine, il se dit, quoi qu'en terme bas, par tout le monde. [F]L'ÎLE DU GOUGOUAc. 2; Sc. 13LESAGE, DORNEVAL1720
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]L'ÎLE DU GOUGOUAc. 2; Sc. 13LESAGE, DORNEVAL1720
EspadonneurTireur d'espadon qui est une longue et large épée qu'on tenait à deux mains. [L]L'ÎLE DU GOUGOUAc. 2; Sc. 16LESAGE, DORNEVAL1720
Chateletancienne prison parisienne.CRISPIN UN RIVAL DE SON MAITREAc. 1; Sc. 3LESAGE, François-René1707
Friponméchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont à faire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]CRISPIN UN RIVAL DE SON MAITREAc. 1; Sc. 3LESAGE, François-René1707
Bourréeest aussi une espèce de danse composée de trois pas joints ensemble avec deux mouvements, et commence par une noire en levant. Le premier couplet contient deux fois quatre mesure et le second deux fois huit. On croit que cette danse vient d'Auvergne. [F] CRISPIN UN RIVAL DE SON MAITREAc. 1; Sc. 9LESAGE, François-René1707
Sens froidsang froid.CRISPIN UN RIVAL DE SON MAITREAc. 1; Sc. 19LESAGE, François-René1707
EnclouureSignifie Figurément tout obstacle qui empêche la réussite d'une affaire. [F]CRISPIN UN RIVAL DE SON MAITREAc. 1; Sc. 25LESAGE, François-René1707
Bride en mainterme équestre, signifiant retenons-nous.CRISPIN UN RIVAL DE SON MAITREAc. 1; Sc. 26LESAGE, François-René1707
Colin-maillardjeu d'enfants, où on bande les yeux à l'un de la troupe, qui est obligé d'attrapper quelqu'un des autres à tâtons pour le mettre en sa place.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 3LE TELLIER, Jean-François1713
CotillonCotte ou jupe du dessous. Jupon des paysannes. [L]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 2LE TELLIER, Jean-François1713
JavelleBlé battu qu'on laisse qulques jours sur le terre en petits tas pour se sécher, avant qu'on mette en gerbe. Se dit aussi de petits fagots de sarments ou bottes d'échalats, ou de lattes. Les javelles doient contenir 50 échalats. On dit parmi le stonneliers, qu'un bariel est tombé en javelle, losque les douves, et les fonds se séparent. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3LE TELLIER, Jean-François1713
PinteVaisseau qui sert à mesurer les liqueurs, et quelquefois des choses sèches. Une pinte de vin, d'eau, d'huile. La pinte contient deux chopines, ou la moitié d'une quarte. La pinte de Paris est environ la sixiéme partie du congé Romain, et contient le poids de deux livres d'eau commune. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 5LE TELLIER, Jean-François1713
GouluGoulistre, glouton, gourmand qui mange beaucoup et fort vite. [Aussi,] Animal sauvage fort noir et fort luisant, qu'on trouve en laponie et en moscovie, qui vit dans l'eau et sur terre. Il est gros comme un chien. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 5LE TELLIER, Jean-François1713
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposDON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 5LE TELLIER, Jean-François1713
GillePersonnage du théâtre de la foire, le niais. [L]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1LE TELLIER, Jean-François1713
Monumentsignifie encore le tombeau, et particulièrement en poésie. Le corps du Sauveur fut mis dans un monument tout neuf. Tous les anciens conquérants sont dans le monument. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 1; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
BourellerTourmenter, déchirer. [SP]LE GRAND SÉLIMAc. 1; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le Couronne aux Dieux. [L]LE GRAND SÉLIMAc. 1; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
AgaLes Turcs se servent de ce mot pour signifier absolument un commandant. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 1; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
MégèreNom propre d'une des trois Furies. Fig. Femme méchante et emportée. [L]LE GRAND SÉLIMAc. 1; Sc. 3LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».LE GRAND SÉLIMAc. 2; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
OttomanSe dit des Turcs et spécialement de leurs sultans. [L]LE GRAND SÉLIMAc. 2; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
JanissaireGarde du grand seigneur, ou soldat de l'infanterie turquesque. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 2; Sc. 4LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
SensOn dit de même façonLE GRAND SÉLIMAc. 3; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
L'original porte "tant deuil", il manque de, pour la métrique.LE GRAND SÉLIMAc. 3; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Licou, licolune têtière montée d'une longe de cuir pour attacher les chevaux, mulets, ou autres bêtes au ratelier, quand on les a débridées. (...) se dit aussi de la corde qui sert à étrangler les pendus. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 3; Sc. 5LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Bandeaubande qu'on met sur le front. On met un bandeau à ceux qui reçoivent la Confirmation. les veuves portent un bandeau de crêpe en signe de grand deuil. On appelle le Diadème, un bandeau royal, parce que la marque de la Royauté était autrefois un bandeau, que les Rois mettaient sur leur front.[F]LE GRAND SÉLIMAc. 3; Sc. 5LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Indiscretcelui qui agit par passion, sans considérer ce qu'il dit ni ce qu'il fait. Le zèle indiscret de la Religion a été cause de toutes les guerres civiles. Un indiscret se fait souvent de grandes affaires par quelque parole qu'il a lâchée mal à propos. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Germainfrère de père et de mère ; et il se dit à la différence des frères utérins, qui ne sont frères que du côté de la mère. Germain, se dit aussi des proches parents collatéraux, ou cousins qui sont les enfants de deux frères, ou de deux soeurs, et issus de germains, les enfants des cousins germains. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
DésisterCesser. [SP]LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
CyprèsLa mort, le deuil, la tristesse. Les cyprès funèbres. Changer les lauriers en cyprès, changer la victoire en deuil, faire trouver la mort dans la victoire. [L]LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
CroissantCroissant de Lune, un des symboles du monde musulman. LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Bandeauvoir supra.LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
HautesseTitre d'honneur qu'on donne en ces quartiers aux Empereurs d'Orient. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
PotentatTout prince souverain, dont la puissance est redoutable par la grandeur de ses forces et par le poids de son autorité. [L]LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
OeuvreSubstantif plutôt masculin, tantôt féminin. L'académie le fait toujours féminin ; mai quelque déférence qu'on doit avoir pour ses décisions, il est bien difficile de ne pas convenir qu'il est quelques fois aussi masculin. [F]LE GRAND SÉLIMAc. 4; Sc. 2LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
En aprèsLocutions vieillies. Par après. Les en ôter, afin d'y en remettre par après d'autres meilleurs, DESC. Arith. J'ai peur.... Que j'aie peine aussi d'en sortir par après, MOL. l'Étour. III, 5. , puis après. Les soldats, puis après, en amis de la paix, RÉGNIER, Sat. VI. , en après. L'ange en après lui fait un long sermon, LA FONT. Fér.LE GRAND SÉLIMAc. 5; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
L'original porte Le Bassa, comme interlocuteur, il s'agit de Haly qui est bien le Bassa, mais pour les statistiques il convient de n'avoir qu'un seul nom pour un même locuteur.LE GRAND SÉLIMAc. 5; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Au déçuloc. adv. En décevant. [L] L'expression signifie donc à l'insu de ses domestiques.LE GRAND SÉLIMAc. 5; Sc. 1LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
L'original donne Sélim comme locuteur qui suit, on suppose que c'est Corchut.LE GRAND SÉLIMAc. 5; Sc. 3LE VAYER de BOUTIGNY, Roland1645
Coralcorail.JOSAPHATAc. 2; Sc. 3MAGNON, Jean1647
TalentTerme d'antiquité. Nom d'un poids, chez les Grecs, qui variait suivant les pays, qui fut primitivement de 19440 grammes, et que la réforme de Solon porta chez les Athéniens à 27000 grammes. [L]JOSAPHATAc. 2; Sc. 3MAGNON, Jean1647
Suivant queSuivant que. Conjonction. Selon que. [T]JOSAPHATAc. 2; Sc. 3MAGNON, Jean1647
GentilIl se dit des anciens polythéistes, par opposition aux Juifs et aux Chrétiens. [L]JOSAPHATAc. 2; Sc. 4MAGNON, Jean1647
HommagerCelui qui devait l'hommage. Vassal hommager. [L]JOSAPHATAc. 2; Sc. 4MAGNON, Jean1647
LinéamentIl ne se dit que des traits du visage. [FC]JOSAPHATAc. 2; Sc. 8MAGNON, Jean1647
FoudreExhalaison grasse et sulfurée qui s'enflamme par le choc des nues, et qui en sortant avec violence fait un grand bruit, et des effets extraordinaires sur la terre. [F]JOSAPHATAc. 3; Sc. 3MAGNON, Jean1647
FoudreSe dit figurément de la colère de Dieu, ou des Rois. [F]JOSAPHATAc. 5; Sc. 2MAGNON, Jean1647
V. 1474, on devrait lire probablement "sous un poids si lourd" au lieu de "sans"JOSAPHATAc. 5; Sc. 4MAGNON, Jean1647
GehennerGéhiner ; fatiguer, incommoder. [SP]LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 1MAGNON, Jean1648
LusimachusLieutenant d'Alexandre le Grand, il en hérita la Thrace.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 1MAGNON, Jean1648
ArtaxerxeGénéral d'Alexandre le Grand, il en hérita de la Perse.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 1MAGNON, Jean1648
OoondtePrince de Scythie, au nord de la Perse. Noté aussi Orrondate.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 1MAGNON, Jean1648
EchapperCéder à son emportement, se laisser aller à des paroles ou à des actions inconsidérées, légères, condamnables. [L]LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 4MAGNON, Jean1648
SéleucusGénéral d'Alexandre le Grand. Il en hérita la Syrie.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 4MAGNON, Jean1648
NéarchusLieutenant d'Alexandre . Il en hérita La Lycie et le Pampjilie.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 4MAGNON, Jean1648
CassanderRoi de Macédoine fit tuer la mère, la femme Roxane et le fils d'Alexandre le Grand . Il en hérita la plus grande partie de la Grèce. Le nom est tantôt Cassander tantôt Cassandre, selon les besoins de la rime. LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 4MAGNON, Jean1648
Statiradeuxième épouse d'Alexandre le Grand. Elle était la fille de Darius Condeman vincu par Alexander qui avait fait prisonniers tous les membres de sa famille dont Statira. LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 1; Sc. 5MAGNON, Jean1648
Vers 977, l'original porte "jusques où" ce qui fait treize pieds au vers.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 3; Sc. 3MAGNON, Jean1648
DarieStatira était la fille de Datius Codoman, qui fut vaincu par Alexandre le Grand. Celui-ci fit prisonnière toute sa famille dont Statira. LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 3; Sc. 3MAGNON, Jean1648
Vers 1162, l'original porte "tomber i y feront" fautif.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 1MAGNON, Jean1648
Vers 1163, l'original pour "couveant" au lieu de "couvrant".LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 1MAGNON, Jean1648
vers 1305, l'original pour "Quel" ce qui ne fait que 11 pieds. Nous proposonsons "Le" qui complète sans trahir.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 7MAGNON, Jean1648
vieux mot, au lieu duquel on se sert de « maintenant » ou « déjà ». [F]LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 9MAGNON, Jean1648
Vers 1437, L'original porte "avec soi" qui ne fait que 11 pieds, remplacé par "avecque" conforme avec la graphie de l'époque.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 9MAGNON, Jean1648
Quand etavec (locution vieillie) [L]LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 11MAGNON, Jean1648
DélicesPlaisirs, volupté. On dit quelquefois Délice au singulier ; et alors on le fait masculin. C'est un délice. [Ac. 1762]LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 11MAGNON, Jean1648
Choquerheurter avec violence. [F] Frapper.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 11MAGNON, Jean1648
Vers 1487, "fatal" est au masculin dans l'original.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 4; Sc. 10MAGNON, Jean1648
Vers 1644, l'original porte "fait" au lieu de "faite".LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 5; Sc. 2MAGNON, Jean1648
Vers 1699, L'original porte "pourtant" au lieu de "pour tant".LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 5; Sc. 2MAGNON, Jean1648
Vers 1788, L'original porte "Veux-te rendre", nous changeons.LE MARIAGE D'OROONDATE ET DE STATIRA,Ac. 5; Sc. 4MAGNON, Jean1648
ProfusionLibéralité excessive. Il se dit peu souvent en bonne part, si ce n'est des Puissances qui peuvent donner sans s'incommoder ; et alors c'est magnificence. [F]SÉJANUSAc. 1; Sc. 2MAGNON, Jean1647
MaisonsQuand on parle des Princes et des gens de qualité, on dit, la maison et non la famille. [FC]SÉJANUSAc. 1; Sc. 3MAGNON, Jean1647
AvouerDans le langage de la féodalité, faire voeu à un supérieur, le reconnaître pour seigneur ou protecteur. Par extension, et dans le langage actuel, avouer une personne, approuver ce qu'elle a fait en notre nom. [L]SÉJANUSAc. 1; Sc. 5MAGNON, Jean1647
IntelligenceAccord, union des sentiments. [L]SÉJANUSAc. 3; Sc. 1MAGNON, Jean1647
GéhennerTorturer pour faire avouer. Ici, cela signifie que je n'irai pas torturer l'affection des rois pour lui faire avouer quels sont ceux qu'elle aime.SÉJANUSAc. 3; Sc. 1MAGNON, Jean1647
Quand et soiAutrefois on disait quand et moi, pour avec moi. Cette expression n'est plus d'usage. [FC]SÉJANUSAc. 4; Sc. 1MAGNON, Jean1647
MoyennerS'entremettre, servir quelqu'un auprès d'un autre, l'accommoder. [F]TAMERLANAc. 3; Sc. 3MAGNON, Jean1648
Galatierégion d'Anatolie de d'actuelle Turquie, au sud du Pont et à l'ouest de la Cappadoce.TAMERLANAc. 4; Sc. 2MAGNON, Jean1648
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 1; Sc. 4MAIRET, Jean1640
NarréDiscours par lequel on narre quelque chose. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 1MAIRET, Jean1640
FolâtreQui aime à faire gaiement de petites folies. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 2MAIRET, Jean1640
AfféterieRecherche mignarde dans les manières ou dans le langage. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 2MAIRET, Jean1640
HypocondreHomme mélancolique, ainsi nommé parce que l'hypocondrie était supposée avoir son siège dans les hypocondres. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 2MAIRET, Jean1640
Neuf soeursles muses. L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 3MAIRET, Jean1640
PhénixPersonne unique dans son genre, supérieure aux autres.[L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 4MAIRET, Jean1640
AppasLes beautés qui dans une femme excitent le désir. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 4MAIRET, Jean1640
MarotteEspèce de sceptre qui est surmonté d'une tête coiffée d'un capuchon bigarré de différentes couleurs, et garnie de grelots ; c'est l'attribut de la Folie, et c'était celui des fous des rois. Fig. et familièrement. Objet de quelque folie. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 5MAIRET, Jean1640
CythéréeTerme de mythologie. Nom donné à Vénus, à cause de l'île de Cythère où cette déesse fut portée sur une conque marine. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 2; Sc. 5MAIRET, Jean1640
Tillacterme de marine. La couverture du vaisseau, le plus haut point du navire, sur lequel on combat, où sont les soldats et les matelots pour la manoeuvre. [F]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 3; Sc. 2MAIRET, Jean1640
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 3; Sc. 2MAIRET, Jean1640
Brigantinnavire à voile avec un seul pont et possédant un ou deux mat.L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 3; Sc. 2MAIRET, Jean1640
Enceladepersonnage de la mythologie grecque. Vaincu par Athéna, Encélade le Géant fut enterré sous le mont Etna en Sicile. L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 3; Sc. 2MAIRET, Jean1640
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 3; Sc. MAIRET, Jean1640
FianceÉtat de l'âme qui se fie. Terme vieilli. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 4; Sc. 2MAIRET, Jean1640
SemonceConvocation des personnes et des assemblées, telles que le ban et l'arrière-ban, qui se faisait à cri public, et pour la comparution en justice. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 4; Sc. 3MAIRET, Jean1640
TalentTalent d'argent, talent d'or, valeur de compte qui désignait le poids d'un talent en argent, en or. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 4; Sc. 3MAIRET, Jean1640
MyrteArbrisseau toujours vert, dont les feuilles sont menues, et qui porte de petites fleurs blanches d'une odeur agréable. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 4; Sc. 3MAIRET, Jean1640
CyprèsTerme de botanique. Plante de la famille des conifères. Le cyprès est un arbre funéraire qu'on plante sur les tombes. Fig. La mort, le deuil, la tristesse. Les cyprès funèbres. [L]L'ILLUSTRE CORSAIREAc. 4; Sc. 3MAIRET, Jean1640
FrégateC'est un petit vaisseau à rames moindre que le griganton. On s'en sert sur la Méditerranée. Sur l'Océan c'est un vaisseau de guerre un peu plus bas, et plus long que les autres, qui est léger à la voile, et peu chargé de bois, qui n'a d'ordinaire que deux ponts. [F]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 3MARÉCHAL, Sylvain1793
ModérantiserVerbe forgé à partir de Modérantisme qui s'est dit pendant lea Révolution française et plus tard, de l'opinion de ceux qui sont modérés, qui combattent les opinions extrêmes, ardentes. [L]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 3MARÉCHAL, Sylvain1793
Pitt, William [1759-1806]L'un des plus grands homme d'état de l'Angleterre. Héritier de son père pour la France, il fit conclure contre elle la triple-alliance de l'Angleterre, de la Prusse, et des Provinces-Unies, y fomenta en 1789, 90, 91 les troubles civils, rompit ouvertement avec la République en 1793, et ne cessa depuis cette époque de faire la guerr à la France et de lui susciter des ennemis. Aprsè de nombreux échecs à l'intérieur comme à l'extérieur, il fut remplacé par Addington qui signa la paix d'Amiens en 1802. [B]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 5MARÉCHAL, Sylvain1793
George III [1738-1820]Succéda en 1760 à George II, obtint de brilants succès face contre le France et l'Autriche dans la geurre de Sept ans. Il combattit de tout son pouvoir le Révolution française. En 1810, il tomba en démence ; il ne mourut que dix ans après. [B]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 5MARÉCHAL, Sylvain1793
CagoterieFausse dévotion ; hypocrisie. [F]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 5MARÉCHAL, Sylvain1793
Ferdinand IV [1751-1825]N'avait que 8 ans quand son père Don Carlos, appelé à la couronne d'Escpagne, sous le nom de Charles III, lui liassa le trône de Naples, en 1759. Ayant pris parti contre le France pendant le Révolution, il perdit en 1798 ses états de terre ferme, mais il y rentra l'année suivante. [B]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 5MARÉCHAL, Sylvain1793
BenedicitePrière qui se fait avant le reps pour bénir les viandes qui sont sur la table. [F]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 5MARÉCHAL, Sylvain1793
FretinRebut, chose vile ou du moindre en chaque espèce, ou parce qu'elles sont trop menues, ou parce qu'elles sont trop usées de vieillesse. [F]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 5MARÉCHAL, Sylvain1793
Cagliostro, Alexandre [1743,1795]Personne mystérieuse qui s'est endu célèbre au XVIIème siècle, naquit à Palerme en 1743, d'une famille obscure. Son véritble nom était Joseph Balsamo. Accusé d'escroquerie, il fut obligé de bonneheure de quitter sa patrie et parcouru toutes les villes d'Europe. Il mourut en 1795. [B]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
Château Saint-AngeCélèbre forteresse de Rome, sur le rive droite du Tibre, au bout du Pont Saint-Ange, a souvent servi d'asile aux papesLE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
Pie VI [1717-1799]J. Ang. Baschi, pape de 1775 à 1799, né en 1717 à Césène.LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
François II [1768-1835]Succéda en 1792 à son père Léopold II, comme empereur d'Allemagne, roi de Bohème et d eHongrie. Frère de Marie-Antoinette, il se trouve engagé dès le commencement de son règne dans la guerre contre la France ; il fut battu partout et se vit contraint de signeren 1797 le traité de Campo-Formio qui lui enlevait les Pays-Bas et la Lombardie. [B]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
Guillaume Ier [1772-1843]Roi des Pays Bas, fills de Guillaume V, stathouder de Hollande (dépossédé par les Français et mort à Brunswick en 1806), et fut d'abord connu sous les titres de prince d'Orange, de Duc de Nassau, de Prince héritier des provinces-Unis de Hollande. [B]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
Stanislas II, Poniatowski [1732-1798]Dernier roi de Pologne. A la mort du roi Auguste III ; Doué des qualité les plus brilantes de l'esprit et du corps, il plut dans un voyage en Russie, à la Grande-Duchesse. Catherine II de Russie, devenue impératrice, le fit élire roi de Pologne. [B]LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
Catherine II [1729-1796]Impératrice de Russie. Elle fit déposé son époux, qui fut étranglé peu de jours après, puis elle se fit sacrer à Moscou. Elle plaça sur le trône de Pologne Stalislas Poniatowski, qui avait été son amant.LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
SchismatiquesIl se dit en général de tous ceux qui se s"parent d'avec des gens qui sont d'une même religion, d'une même créance [croyance]. [F] Ici, les protestants.LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 6MARÉCHAL, Sylvain1793
SilésieProvince des états prussiens, au sud(est du Brandebourg. Cette province fut plusieurs fois prise et reprise penant le guerre de Sept ans ; l'Impératrice en céda définitivement la plus grande partie à la Pruse ne 1763, et ne s'en réserva que la moindre portion sour le nom de Silésie Autrichienne.LE JUGEMENT DERNIER DES ROISAc. 1; Sc. 8MARÉCHAL, Sylvain1793
Fétupetit brin de paille. (...) On dit d'une chosede peu de valeur pour la mépriser, qu'elle ne vaut pas un fétu. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 1MARIVAUX1750
BabillerParler sans cesse, et ne dire que des choses de peu de considération. (...) [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1750
Entendresyn. de "comprendre".LA COLONIEAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1750
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron (...). On dit figurément d'un homme stupide et maladroit, que c'est un gros butor ; parce que cet oiseau est sot et paresseux. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1750
Placardfeuille de papier étendué, propre à afficher et appliquer contre une muraille. Les édits et règlements qu'on veut publie et afficher se mettent en placard, et non en cahier (...). [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1750
Fifreespèce de flute d'allemend qui rend un son fort aigu, et qui est percée par les deux bouts. (...) Elle n'est en usage qu'à la guerre pour accompagner les tambours et surtout parmi les Suisses. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1750
En mon particuliersignifie aussi [ici] "Quant à moi". En mon particulier, je suis d'avis. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 4MARIVAUX1750
Abolirmettre quelque chose hors d'usage, l'effacer ; le mettre à néant. [F].LA COLONIEAc. 1; Sc. 5MARIVAUX1750
Fastequelquefois se prend en bonne part, et signifie simplement, Magnificence. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 6MARIVAUX1750
Exhorterprévenir par un discours.LA COLONIEAc. 1; Sc. 7MARIVAUX1750
MignardQui a une beauté dilacate, qui a les traits doux et agréables. On appelle une femme mignarde, celle qui est menue de taille, qui a le teint délicat, une petite boucheLA COLONIEAc. 1; Sc. 9MARIVAUX1750
Quenouillebâton auquel on attache de la filasse, du lin, de la laine pour filer. (...) [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 9MARIVAUX1750
Six mille ansâge approximatif du monde selon La Bible.LA COLONIEAc. 1; Sc. 9MARIVAUX1750
Tredameabréviation du juron "Notre Dame".LA COLONIEAc. 1; Sc. 9MARIVAUX1750
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA COLONIEAc. 1; Sc. 9MARIVAUX1750
AffiquetsTerme de raillerie dont on se sert en parlant des parures de femmes, superflues ou affectées. MulesLA COLONIEAc. 1; Sc. 9MARIVAUX1750
Cornettene se dit plus maintenant [XVIIème] en langage ordinaire, que des coiffes et linges que les femmes mettent la nuit sur leurs têtes, et quand elles sont en deshabillé. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 12MARIVAUX1750
Judicatureprofession de ceux qui servent à rendre la justice. Il n'y a guère qu'en France où on vend les Offices de Judicature. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 13MARIVAUX1750
Bonnet carrésorte de chapeau porté par les membres de la magistrature.LA COLONIEAc. 1; Sc. 13MARIVAUX1750
Acabitbonne ou mauvais qualité d'une fruit. On le dit particulièrement des poires selon qu'elles sont de bonnne nature , de bon plan, et de bon terroir. [F] [ici, sens figuré]LA COLONIEAc. 1; Sc. 16MARIVAUX1750
Cabrijeune chevreau. On le nomme ainsi en plusieurs endroits de la France. [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 16MARIVAUX1750
Tredameabréviation du juron "Notre Dame".LA COLONIEAc. 1; Sc. 17MARIVAUX1750
Mijauréeterme populaire et injurieux, que les femmes disent à Paris, quand elles se querellent. [F] [syn. de sotte]LA COLONIEAc. 1; Sc. 17MARIVAUX1750
Harengèrefemme qui vend du hareng, de la morue, du saumon, et autres salines. On appelle figurément et par ressemblance toutes les femmes rustiques fortes en gueule, qui disent des paroles, et qui font des actions sales et insolentes (...). [F]LA COLONIEAc. 1; Sc. 17MARIVAUX1750
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA COMMÈREAc. 1; Sc. 8MARIVAUX1741
Mouchemorceau de taffetas noir posé sur la visage dont la position indique sa signification. La mouche galante se situe au milieu de la joue.LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 1; Sc. 3MARIVAUX1724
Babillardse dit d'un indiscret qui ne saurait tenir sa langue ; qui répète tout ce qu'il a ouï dire.LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 1; Sc. 4MARIVAUX1724
AffrianderFig. Attirer par quelque chose d'agréable, d'avantageux. Rien n'affriande comme l'espoir du gain. [L]LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 1; Sc. 6MARIVAUX1724
Visionnairequi a des visions ; extravagant ; qui se forge des chimère. [F]LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 1; Sc. 6MARIVAUX1724
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 1; Sc. 10MARIVAUX1724
Guignonmalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. [F]LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 2; Sc. 6MARIVAUX1724
Galbanumon dit qu'un homme donne du galbanumLA DOUBLE INCONSTANCEAc. 2; Sc. 7MARIVAUX1724
Queussi-queumisignifiant tout à fait de même. Ce remède ne lui fera pas plus de bien que les autres ; ce sera queussi-queumi. [L]LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 2; Sc. 9MARIVAUX1724
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 2; Sc. 10MARIVAUX1724
Liardmonnaie qui vaut trois deniers qui est de la même matière que les sous. On dit d'un homme pauvre qu'il n'a pas un liard. [F]LA DOUBLE INCONSTANCEAc. 3; Sc. 5MARIVAUX1724
Dominocoiffure des prêtres pendant l'hiver. C'est une pièce de draps qui leur couvre la tête, qui leur serre le visage, et descend jusqu'au dessous des épaules. [F]L'ÉCOLE DES MÈRESAc. 1; Sc. 13MARIVAUX1732
Arguspersonnage de la myhtologie grecque qui avait 100 yeux et qui n'en fermeit que 50 quand il dormait. Junon lui confia la garde d'Io, qu'elle venait de changer en vache ; mais Mercure endormit la gardien au son de sa flûte, et lui coupa la tête. Junon transporta les yeux d'Argus sur la queue du paon et le transforma en cet oiseau. [B]L'ÉCOLE DES MÈRESAc. 1; Sc. 20MARIVAUX1732
Faribolesplusieurs choses vaines qui ne méritent aucune considération. [F]L'ÉCOLE DES MÈRESAc. 1; Sc. 20MARIVAUX1732
Butorgros oiseau, espèce de héron. on dit figurémment d'un homme stupide et maladroit que c'est un gros butor ; parce que c'et oiseai est sot et paresseux. [F]L'ÉCOLE DES MÈRESAc. 1; Sc. 20MARIVAUX1732
Petites-maisonson dit aussi qu'il mettre un homme aux petites-maisons quand il est fou ou quand il faut des extravagances.[F]LES FAUSSES CONFIDENCESAc. 2; Sc. 3MARIVAUX1737
ButorGros oiseau, espèce de héron. (..) On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un gros butor ; parce que cet oiseau est sot et parresseux. [F]LES FAUSSES CONFIDENCESAc. 2; Sc. 10MARIVAUX1737
Batifolerterme populaire qui se dit de ceux qui s'amusent à se jouer, et à badiner des uns avec les autres, particulièrement des paysans et paysannes. [F]LA FEMME FIDÈLEAc. 1; Sc. 7MARIVAUX1750
Housinegaule, branche déliée de houx qui sert à mener un cheval, où à battre les meubles pour en faire sortir la poudre. On le peut dire aussi des brins d'osier ou d'autre menu bois.LA FEMME FIDÈLEAc. 1; Sc. 7MARIVAUX1750
Hardessignifie les habits et meubles portatifs qui qui servent à vêtir, ou à parer une personne, ou sa chambre. [L]LA FEMME FIDÈLEAc. 1; Sc. 8MARIVAUX1750
Merciermarchand qui vend toutes sortes de marchandises dépendance du corps de la Mercerie. [F]L'HÉRITIER DE VILLAGEAc. 1; Sc. 1MARIVAUX1729
Vertigo ou vertigeétourdissement qui est causé par quelque vapeur. [F]L'HÉRITIER DE VILLAGEAc. 1; Sc. 4MARIVAUX1729
GasconnadeVanterie de quelque chose peu vraisemblable. [F]L'HÉRITIER DE VILLAGEAc. 1; Sc. 4MARIVAUX1729
Mijauréeterme populaire et injurieux, que les femmes disent à Paris, quand elle se querellent.... pour dire sotte. [F]L'HÉRITIER DE VILLAGEAc. 1; Sc. 9MARIVAUX1729
BranleEst une espèce de danse de plusieurs personnes, qui se tiennent par la main, et qui se mènent tour-à-tour. [FC]L'HÉRITIER DE VILLAGEAc. 1; Sc. 14MARIVAUX1729
BoisseauAncienne mesure de capacité pour les matières sèches, valant 13 litres, 01, ou 13 litres plus un centième réduits à 12 litres 50, c'est-à-dire au demi-quart de l'hectolitre, lorsqu'on voulut ramener les anciennes mesures aux mesures métriques. Vendre, mesurer au boisseau. Ce que cette mesure contient. Un boisseau de blé, de sel. [L]L'HÉRITIER DE VILLAGEAc. 1; Sc. 14MARIVAUX1729
Tararemot burlesque pour dire quand on s'en sert, qu'on se moque de se que l'on dit. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1738
Obolemonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pite ; la moitié d'un denier. (...) On dit proverbialement qu'on ne donnerait pas une obole ; pour dire, je n'estime point du tout cela. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1738
Déportementconduite et manière de vivre. On donne des gourverneurs à la jeunesse pour veiller sur leurs déportements. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 3MARIVAUX1738
Pupillefille en dessous de douze ou garçon au dessous de quatorze ans ; impubère, qui est sous l'autorité d'un tuteur. On appelle par extention pupille, un élève ou un jeune homme de l'éducation duquel on est chargé. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 3MARIVAUX1738
Maraudterme injurieux qui se dit des gueux, des coquins, des fripons, des bélîtres, qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 3MARIVAUX1738
Faquincrochetteur, homme de la lie du peuple, vil et mérpisable. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 6MARIVAUX1738
DominoCoiffure de prêtres pendant l'hiver. C'est une pièce de drap qu'il leur couvre la tête, qui leur sert le visage, et descend jusqu'au dessous des épaules. [F] Ici, élément de déguisement pour le bal masqué.LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 6MARIVAUX1738
Petites-maisonsc'est ainsi qu'on appelle à Paris l'hôpital où l'on renferme ceux qui ont l'esprit aliéné. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 16MARIVAUX1738
Blousersignifie figurémment, se tromper, échouer, prendre mal ses mesures dans ses affaires, ou dans ses marchés ; n'y réussir pasLA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 16MARIVAUX1738
Butorgros oiseau, espèce de héron. on dit figurémment d'un homme stupide et maladroit que c'est un gros butor ; parce que c'et oiseai est sot et paresseux. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 16MARIVAUX1738
Cornettece mot se disait autrefois d'une sorte d'habillement de tête. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 16MARIVAUX1738
Malepesteimprécation qu'on fait contree quelque chose et quelquefois avec admiration. [F]LA JOIE IMPRÉVUEAc. 1; Sc. 19MARIVAUX1738
Faquincrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable; [F]LE PETIT MAÎTRE CORRIGÉAc. 1; Sc. 5MARIVAUX1734
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LE PETIT MAÎTRE CORRIGÉAc. 1; Sc. 6MARIVAUX1734
Brimborionsterme de mépris qui sert à exprimer des curiosités légères et de peud e valeur. (...) (Dict. Furetière)LE PRINCE TRAVESTIAc. 3; Sc. 3MARIVAUX1727
Antiquailleterme de mépris qui se dit des pièce antiques, ou vieux meubles qui sont de peu de valeur. [F]LA RÉUNION DES AMOURSAc. 1; Sc. 1MARIVAUX1732
Malepesteimprécation que l'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA RÉUNION DES AMOURSAc. 1; Sc. 1MARIVAUX1732
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA RÉUNION DES AMOURSAc. 1; Sc. 3MARIVAUX1732
Appertverbe impersonnel. Terme de Palais, qui n'est en usage qu'en cette phrase: "C'est un fait qu'il appert par telle pièce". [F] Du verbe "apparoir", signifie doncLA SECONDE SUPRISE DE L'AMOURAc. 2; Sc. 4MARIVAUX1728
Cornettece mot se disait autrefois de toute sorte d'habillement de tête. (...) Ne se dit plus maintenant en langage ordinaire, que des coiffes ou linges que les femmes mettent la nuit sur leurs têtes, etquand elles sont en deshabillé. [F]LA SURPRISE DE L'AMOURAc. 3; Sc. 1MARIVAUX1723
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LE TRIOMPHE DE PLUTUSAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1739
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux dames, qui est paré et bien mis pour leur plaire. [F]LE TRIOMPHE DE PLUTUSAc. 1; Sc. 2MARIVAUX1739
Midaspersonnage de la mythologie grecque, roi cupide et stupide sui reçut en récompense de son hospitalité un donLE TRIOMPHE DE PLUTUSAc. 1; Sc. 19MARIVAUX1739
Cythèreîle de la mer Égée (Grèce), dans les eaux desquelles serait née Vénus.LE TRIOMPHE DE PLUTUSAc. 1; Sc. 19MARIVAUX1739
Discorddésunion, dispute, querelle. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Émailsignifie figurément et poétiquement, la variété, la diversité des fleurs. [Ac. 1762]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Echeler(escheler) Vieux mot, au lieu duquel on dit escalader.[F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Remparer(...) Se terrasser, se fortifier par un rempart ou autre défense. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Esclaversoumettre à l'esclavage.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Cuidervieux mot qui signifiait autrefois « penser ». [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Pandorepremière femme, créée par Zeus. Curieuse, elle ouvrit la jarre qui contenait tous les maux et les laissa s'échapper sauf l'espérance qui n'eut pas le temps de s'enfuir.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Circépersonnage de l'Odyssée d'Homère qui garda prisonnier Ulysse et transforma ses compagnons en pourceaux. (Ovide, Les métamorphose, Livre XIV)LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
vieux mot, au lieu duquel on se sert de « maintenant » ou « déjà ». [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Avernalesnymphes des fleuves infernaux.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Antre ténarideune des entrées des enfers. Se situe à l'extrême sud de la Grèce (cap Matapan).LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Amanet MardochéeLA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
SisypheTitan, fils d'Eole, malin et fourbe, échappé des Enfers Mercure le punit à remonter éternellement une lourde pierre au sommet d'une montagne qui retombait.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
ProméthéeTitan qui offrit le feu aux hommes et qui fut enchaîné au sommet du Caucase par JupiterLA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
TantaleTitan, ayant commit plusieurs crimes envers les hommes et les dieux et puni par eux au supplice de la faim et de la soif inextinguible.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Contristerdonner du chagrin, de l'affliction. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Cocyteruisseau d'Épire (Grèce), tombait dans le lac d'Achérusie ; il roulait des eaux noires et bourbeuses, ce qui le fit placer au nombre des fleuves des Enfers. [B]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Paluds stygieuxOn dit aussi en burlesque « le styrgien palus », pour dire l'Enfer. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Pourprisvieux mot qui signifiait enceinte, clôture de quelque lieu seigneurial. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Léthéc-à-d. En grec Oubli, un des rivières des Enfers chez les païens ; ceux qui s'y désaltéraient oubliaient le passé. [B]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 1; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Phèdrefile de Minos et Pasiphaé, épousa Thésée, roi d'Athènes. Tomba amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Ce dernier la refusa. Elle se vengea en l'accusant de vouloir la séduire et causa sa mort. Poursuivie par le remords, elle s'étrangla par désespoir.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Pasiphaéfille d'Appolllon, mariée à Minos, mère d'Androgée, Ariane et Phèdre. Elle connut commerce monstrueux avec un taureau blanc dont elle eut le Minotaure.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Médéesoeur de Circé, magicienne de la mythologie grecque, elle égorgea ses enfants pour se venger d'avoir été abandonnée par son mari Jason.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Simplesc'est un terme général qu'on donne à toutes les herbes et plantes, parce qu'elle ont chacune leur vertu particulière pour servir d'un remède simple. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
PélionMontage de Thessalie en Grèce.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Hécatedéesse de la lune, de l'ombre et des morts dans la mythologie grecque.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
InaccostableQui est fier, bourru et difficile d'accès, avec qui il est difficile de faire connaissance ou de lier conversation. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Sybarisville de l'Italie méridionale qui prospéra sous l'influence grecque (VIIIème siècle avant JC) puis qui déclina dans le luxe et la mollesse. Le terme sybarite est synonyme d'efféminé.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Quilleboeuf[Quillebeuf] commune de Normandie sur la Seine en amont du dernier méandre du fleuve.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Mantelerterme de blason, dans le sens de construire ou renforcer les défenses.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Imbuerverbe construit sur le mot "imbue" qui signifie imbibé.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
PatibulaireQui appartient au gibet. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Ruben[ruban] un ruben de tête de quoi les femmes entortillent leurs chapeaux. (Dict. Nicot 1606)LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Ifgrand arbre qui est toujours vert, et dont on ornait autrefois les mausolées et pompes funèbres, aussi bine que le cyprès. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 2; Sc. 2MATHIEU, Pierre1617
Langardcelui qui ne tient rien de secret et dit tout. (Dict. Nicot, 1606)LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 3; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Argusmonstre de la mythologie grecque ayant cent yeux, Héra lui demanda de garder Io transformée en génisse. Hermès l'endormit au son de sa flute. Il fut tranformé en paon suite à son échec. (Ovide, Métamorphoses. I, 606)LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 3; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Admonestementde Admonstrer, terme de Palais. Faire une correction en jusitce. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 3; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
GuerdonVieux mot qui signifie, récompense ou salaire de quelque travail ou bon office qu'on a rendu. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 3; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Busire[busiris] roi cruel d'Egypte, tué par Héraclès [Hercule] (Ovide, Métamophoses, IX, 182).LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Goliathpersonnage biblique, géant qui fut vaincu par David.(Bible, Premier livre de Samuel, chap. 17)LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Hautessetitre d'honneur qu'on donne en ses quartiers aux Empereurs d'Orient. [F]LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Hydremonstre de a mythologie grecque possédant plusieurs têtes, Héraclès le terrassa, ce fut l'un de ses douze travaux. LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Pârisprince troyen qui enleva Hélène, ce qui déclencha la guerre de Troie selon Homère.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Thersiteguerrier achéen de la guerre de Trois; Homère le décrit comme laid, insolent, menteur et railleur. Il est tué par Achille.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Séjanconsul romain du Ier siècle, mort en octobre 31 (voir Suétone, Vie de Tibère).LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Henriil s'agit d'Henri IV, près de Louis XIII, assassiné en 1610.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Louis de bourbonLouis XIII (1601-1643) fils d'Henri IV (1553-1610) et père de Louis XIV (1638-1715).LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
Ardeur belliquedans le sens « ardeur belliqueuse » qui cherche le querelle, la guerre.LA MAGICIENNE ÉTRANGÈREAc. 4; Sc. 1MATHIEU, Pierre1617
MuidGrande mesure de choses liquides, est aussi une grande mesure de grain, qui n'est pas un vaisseau qui serve de mesure, mais une estimation de plusieurs septiers et minots, différente selon les lieux.LA DESTRUCTION DE LA LIGUEAc. 1; Sc. 7MERCIER, Louis Sébastien1783
Rue de la HuchettePetite rue du 5ème arrondissement de Paris, parallèle à la Seine et du Quai Saint-Michel, elle va de la Place Saint-Michel et la rue Saint Julien-le-Pauvre via la rue Saint-Jacques.L'HABITANT DE LA GUADELOUPEAc. 1; Sc. 3MERCIER, Louis Sébastien1786
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]L'HABITANT DE LA GUADELOUPEAc. 2; Sc. 5MERCIER, Louis Sébastien1786
InadvertanceDéfaut de celui qui ne prend pas garde. [L]L'HABITANT DE LA GUADELOUPEAc. 3; Sc. 3MERCIER, Louis Sébastien1786
AristarqueCritique éclairé et sévère. Etym. Aristarque de Samothrace, grammairien grec résidant à Alexandrie, et célèbre surtout par ses travaux sur Homère. [L]L'HABITANT DE LA GUADELOUPEAc. 3; Sc. 5MERCIER, Louis Sébastien1786
Falbalasbande d'étoffe plissée, et froncée, que les femmes ont mis d'abord pour ornement au bas de leurs jupes, et qu'elle mettent présentement presque tout au haut. [F]L'HABITANT DE LA GUADELOUPEAc. 3; Sc. 5MERCIER, Louis Sébastien1786
Bel espritbel esprit, genre d'esprit qui ne manque ni de distinction ni d'élégance, mais qui tombe facilement dans la prétention. [L]L'HABITANT DE LA GUADELOUPEAc. 3; Sc. 5MERCIER, Louis Sébastien1786
ConcordeUnion des familles où on vit en grande paix et tranquillité. [F]LES TOMBEAUX DE VÉRONE.Ac. 5; Sc. 4MERCIER, Louis Sébastien1783
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 1MERLE et DESESSARTS1809
TrissotinPersonnage des Femmes savantes de Molière.À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 1MERLE et DESESSARTS1809
Monsieur JourdainPersonnage du Bourgeois gentilhmme de Molière.À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 1MERLE et DESESSARTS1809
FérulePetite palette de bois assez épaisse ; sceptre de pédant, dont il se sert pour frapper dans la main des écoliers qui ont manqué à leurs devoirs. [F]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 4MERLE et DESESSARTS1809
Marivaux, Pierre Carlet de Chamblain de [1688-1763]auteur dramatique prolixe et romancier. Académicien, Il est l'auteur, entre autres, de Arlequin poli par l'amour, La Double inconstance, le Jeu de l'amour et du hasard, les Fausses confidences, Le Prince travesti, La Surprise de l'Amour.À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 7MERLE et DESESSARTS1809
Dorat, CLaude Joseph [1734-1780]auteur dramatique et poète. Auteur, entre autres, de Tancrède, Théagène, Pierre le Grand et des comédie du Célibataire et Apollon à Brunoy.À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 7MERLE et DESESSARTS1809
Gérontepersonnage typique du vieillard de comédie dont Le Médecin malgré lui de Molière.À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 8MERLE et DESESSARTS1809
Pindechaîne de montagnes qui sépare la Thessalie de l'Epire. Elle est consacrée à Apollon et aux Muses. Ici, sens métophorique pour le lieu des Arts et de l'inspiration.À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 9MERLE et DESESSARTS1809
Crime de lèze-facultéTerme inventé à partir de crime de lèze-majesté qui signifie "majesté offensée".À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 10MERLE et DESESSARTS1809
Gravellemaladie des reins et de la vessis causée par quelque gravier qui s'y forme, ou qui s'y arrête. [F] [GravelleÀ BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 10MERLE et DESESSARTS1809
Emetiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine preparé, dont on a separé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 11MERLE et DESESSARTS1809
PunchMélange de thé et d'eau de vie ou de rhu, avec du jus de citron et du sucre ; on le fait brûler. [L]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 13MERLE et DESESSARTS1809
AmphibologieTerme de grammaire. C'est un vice du discours qui le rend ambigu et obscur, et qui le peut fait interpréter en divers sens. [F]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 17MERLE et DESESSARTS1809
AmphigourieEcrit burlesque et qu'on remplit de galimatias. Discours dépourvu d'ordre et de sens. [F]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 17MERLE et DESESSARTS1809
HydropisieEnflure des membres du corps causée par une eau qui se coule entre cuir et chair lorsque le foie ne fait plus ses fonctions. [F]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 18MERLE et DESESSARTS1809
ÉtiqueIl signifie, qui est atteint d'une maladie qui déssèche, et consume toute l'habitude du corps. Ce mot se dit aussi d'une fièvre qui rend les personnes étiques, en les déssechant, et en les consumant.À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 18MERLE et DESESSARTS1809
PactolePetite rivière de Lydie, sortait du mont Tmolus. Elle chariait beaucoup de paillettes d'or. Suivant la fable, elle possédait cette propriété depuis que Midas, qui transformait tout ce qu'il touchait en or, s'était baigné dedans. [B]À BAS MOLIÈREAc. 1; Sc. 20MERLE et DESESSARTS1809
Brennusnom celtique qui s'appliquait à tout chef gaulois. On connaît surtout sous ce nom un général gaulois Sénonais qui vainquit les Romains près de l'Allia et se rendit maître de Rome en 390 avant JC.LES AMANTS MAGNIFIQUESAc. 2; Sc. 1MOLIERE1670
Malencontremalheur, disgrâce ; cas fortuit et désavantageux qui se produit, c'est à dire, par mauvais fortune. [F] LES AMANTS MAGNIFIQUESAc. 2; Sc. 2MOLIERE1670
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LES AMANTS MAGNIFIQUESAc. 2; Sc. 2MOLIERE1670
Galimatiasdiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]LES AMANTS MAGNIFIQUESAc. 2; Sc. 2MOLIERE1670
PénéeFleuve de Thessalie, avait sa source au noeud du Pinde et des monts Cambuniens, sur les confins de la Thessalie et de la Macédoine, parcourait dans son cours sinueux une partie de la Thessalie, coulait entre l'Olympe et l'Ossa, arrosant la vallée de Tempé, (?) et se jetait dans le golfe Thermaïque. [B]LES AMANTS MAGNIFIQUESAc. 2; Sc. 3MOLIERE1670
RégalUn festin, une fête, une réjouissance, un appareil de plaisirs pour divertir, ou honorer quelqu'un. [F]LES AMANTS MAGNIFIQUESAc. 2; Sc. 3MOLIERE1670
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]L'AMOUR MÉDECINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1665
Hippocratemédecin de l'antiquité.L'AMOUR MÉDECINAc. 3; Sc. 2MOLIERE1665
Saignéeopération de chirurgie, qu'on fait avec une lancette pour tirer le sang corrompu ou superflu qui est dans les veines. [F]L'AMOUR MÉDECINAc. 3; Sc. 4MOLIERE1665
Emetiqueest une remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la pourdre et du beurre d'antimoire préparé, dont on a séparé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]L'AMOUR MÉDECINAc. 3; Sc. 4MOLIERE1665
Orviétanantidote ou contre-poison qui s'est rendu fameux à Paris, parce qu'il a été distribué par un opérateur venu d'Orviette, dont il a fait des expériences extraordinaires en sa personne sur un théâtre public. Dans la pharmacopée de Charras, il y a une manière de faire de l'orviétan, où l'on voit que la thierarque est une des principales drogues qui y entrent. [F]L'AMOUR MÉDECINAc. 3; Sc. 6MOLIERE1665
Galimatiasdiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]L'AMOUR MÉDECINAc. 4; Sc. 1MOLIERE1665
Sellese dit aussi d'un bassin de chambre, où on se décharge le ventre. Il est constipé, il ne peut aller à la selle. [F]L'AMOUR MÉDECINAc. 4; Sc. 5MOLIERE1665
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]AMPHYTRIONAc. 2; Sc. 2MOLIERE1668
Foiest la créance (croyance) qu'on donne aux paroles des hommes. (...) Signifie encore serment, parole qu'on donne de faire quelque chose, et qu'on se promet d'exécuter. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1669
Feuxvifs sentiments amoureux.L´AVAREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1669
InclinationSe dit figurément en choses spirituelles des affections de l´âme ; de l´humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1669
Fureterse dit ordinairement au figuré, pour direL´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Baillerdonner, mettre en main. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Haut de chaussesen fait d´habit, on appelle haut-de-chausse la partie de l´habillement de l´hommequi est depuis la ceinture jusqu´aux genoux (.). [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Ladremalade, atteint, infesté par la lèpre. Se dit figurément en morale, avare, vilain, malpropre. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Barrettebonnet dont on use en Italie. C´est le bonnet qu´on donne au docteurs. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Jaserparler beaucoup et sans nécessité de choses frivoles. Signifie aussi, parler indiscrètement révéler un secret, une chose cachée. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Rosserterme populaire. Bastonner rudement quelqu´un, le traiter en rosse ; et se dit pas extension de toutes sortes de mauvais traitements. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Pendardqui a commis des actions qui mérite la corde [pendaison], la potence. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1669
Coquinterme injurieux qu´on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n´ont aucun sentiment d´honnêteté.L´AVAREAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Donner dans le Marquisse vêtir élégamment à grand frais avec le souci de se faire remarquer.L´AVAREAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Aiguillettescordon ou tissu serré par les deux bouts, qui sert à attacher quelque chose à une autre. On attache le haut-de-chausse avec une aiguillette, un ferret d´aiguillette. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Être bien aiseêtre content, satisfait.L´AVAREAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Flouetcorps délicat, de mauvaise constitution, et peu robuste. Quelques-uns disent « fluet ». [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Réduiresignifie aussi dompter, vaincre, subjuguer. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Dotsomme de deniers assignés à une fille, quand on la pourvoit, soit par mariage, soit par entrée en religion. [F]L´AVAREAc. 1; Sc. 5MOLIERE1669
Escabelle(escabeau) petit siège de bois qui est carré, dont on se servait autrefois pour s´asseoir à table, qui n´est ni couvert, ni rebourré, et qui n´a ni bras ni dossier. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Mousquetarme à feu qu´on porte que l´épaule, qui sert à la guerre, qui prend feu avec une mèche. [F] Le mousquetaire est le soldat qui porte un mousquet opposé au piquiers qui portent une pique.L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Fourchetteen termes de guerre, est un bâton ferré d´un fer fourchu qui servait autrefois à tirer un mousquet, afin de soutenir une partie de sa pesanteur, et de la faire porter plus juste. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Luthinstrument de musique monté de cordes de boyau, qui n´avait autrefois que six rangs de cordes. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Trou-madameest un jeu où on laisse couler des boules dans des trous, ou rigoles marquées diversement pour la perte ou pour le gain. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Usureintérêt, profit illicite qu´on tire d´une somme d´argent contre les lois. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Rogatonse dit aussi des bribes et autres choses quêtées. Les besaces des questeurs sont pleines de rogatons. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Panurgepersonnage de Rabelais (Tiers Livre), pasteur qui perdit tout son troupeau pour se venger d´un créancier.L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Vilanieou vilénie. Ordure, saleté. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Patibulaire Qui appartient au gibet. [F]L´AVAREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
NécessaireLe "nécessaire" est la personne qui fait l´empresser sans qu´on le lui demande.L´AVAREAc. 3; Sc. 1MOLIERE1669
BriséesTerme de chasse (.). On peut figurément, "Marcher sur les brisées", pour dire, suivre ses traces, imiter son exemple. On le dit aussi de ceux qui entreprennent le même dessein, qui écrivent sur le même sujet, quoi qu´ils le traitent diversement. [F]L´AVAREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1669
PistoleMonnaie d´or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d´Italie. La pistole est maintenant [XVIIème] d´une valeur de onze livres, et du poids des louis, et au même titre et rèmède. On dit qu´un homme a bien des pistoles pour dire qu´il est riche. L´AVAREAc. 5; Sc. 1MOLIERE1669
Louispièce de monnaie de France qu´on a commencé à fabriqué sous le règne de Louis XIII, et qui a eu grand cours sous le règne de Louis XIV. Il y a eu des louis d´or qui ont valu d´abord dix livres puis onze et enfin jusqu´à douze (.) [F]L´AVAREAc. 5; Sc. 1MOLIERE1669
InclinationSe dit figurément en choses spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 1MOLIERE1671
Théorbesorte de luth possédant des cordes additionnelles qu'on en peut pincer et qui de ce fait ne donnent qu'une seule note.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 1MOLIERE1671
Ritournellesreprise qu'on fait des premiers vers d'une chanson, qu'on répète à la fin d'un couplet. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 1MOLIERE1671
Menuetespèce de danse, dont les pas sont prompts et menus. Il est composé d'un coupé, d'un pas relevé, et d'un balancement. Il commence en battant. Il est de mesure ou mouvement ternaire. [F] LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 1MOLIERE1671
Sénèque(le Philosophe) né à Cordoue en l'an 3 de J.C., étudia l'éloquence sous son père et suivit d'abord le barreau. Son talent oratoire avait donné ombrage à Caligula, il quitta la carrière pour s'adonner à la philosophie. (....) A la mort de Caligula, il courut la carrière des honneurs et arriva à la questure. (...) Nous avons un grand nombre de d'écrits philosophiques de Sénèque. (...) Partout il prêche la morale le plus sévère et enseigne surtout le mépris de la mort. (...) On a sous le nom de Sénèque dix tragédies. (Dict. Univ. d'Hist et Géo., Bouillet)LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 3MOLIERE1671
Bélîtregros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait gagner sa vie. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 3MOLIERE1671
Juvénalpoète satirique latin, né à Aquinum, vers l'an 42 de J.C. , étudia sous Fronton et Quintilien et fut quelque temps avocat. (...) Sa septième satire sur la « misère des gens de Lettres » lui fut nuisible. LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 4MOLIERE1671
BrouillaminiC'est une terre rouge et visqueuse naturellement sèche avec peu d'odeur et de saveur [F], ici comprendre embrouillaminis ou embrouilles.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 4MOLIERE1671
Quartaineépithète de la fièvre quarte. On ne s'en sert guères qu'en ces phrases communes. « Vos fièvres quartaines », quand on fait quelque imprécation contre quelqu'un. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 2; Sc. 4MOLIERE1671
Enharnacherc'est la même que harnacher ; attacher, lier, fixer.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Raillerfaire des reproches plaisants et agréables à quelqu'un, sans dessein de l'offenser. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Crêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Caquetabondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. Se dit aussi des oiseaux qui parlent. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Carriauxterme populaire pour carreaux.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Fouetpunition courante pour des faits graves commis par les collégiens.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
GalimatiasDiscours obscur et embrouillé où on ne comprend rien. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Faribolesplusieurs choses vaines qui ne méritent aucune considération. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Escogriffeterme vieux et populaire, qui se dit par injure à des gens de grende taille, mal bâtis et de mauvaise mine. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Embéguinerse dit figurément en choses spirituelles, des mauvaises opinions qui vous entêtent, des folles amours qui vous gouvernent, qui maîtrisent votre esprit. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 3MOLIERE1671
Mettreil s'agit de mettre son chapeau, ce que seul peut faire un noble plus titré qu'un autre en sa présence.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 4MOLIERE1671
Plumassiermarchand qui vend et qui prépare des plumes pour mettre sur les chapeaux, siur les lits et les dais.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 4MOLIERE1671
Au premier jourtrès prochainement. [L]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 4MOLIERE1671
Anguille sous rocheIl se trame quelque intrigue. [L]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 7MOLIERE1671
Vertigomaladie qui presque le connaissance au cheval ; que le fait chanceler et donner de la tête contre les murs. S'emploie aussi figurément dans le style burlesque, pour caprice, colère soudaine. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 8MOLIERE1671
Mijauréeterme populaire et injurieux, que les femmes disent à Paris, quand elles se querelles. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 9MOLIERE1671
Pimpe-souéeon le dit dans un style familier d'une femme qui fait la délicate et la précieuse. (Dict. Richelet)LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 9MOLIERE1671
Prendre la chèvrese dit figurément en ces phrase ; Prendre la chèvre, c'est se fâcher, se mettre en colère. C'est la même chose que se cabrer, qui vient aussi du mot chèvre. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 10MOLIERE1671
Enclouuresignifie figurément tout obstacle qui empêche la réussite d'une affaire. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 10MOLIERE1671
Tarareinterjection.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 10MOLIERE1671
Côte de Saint-Louissignifie être issu de la vielle noble d'épée. On dirait aussi "issue de la cuisse de Jupiter" pour signifie rune naissance illustre.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 12MOLIERE1671
Gueuxse dit hyperboliquement de ceux qui n'ont pas assez de biens, de fortune pour soutenir leur naissance et leur qualité. [F] LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 12MOLIERE1671
Malitornequi est maladroit, qui ne peut rien faire de bien, ni à propos. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 12MOLIERE1671
DadaisJeune garçon, homme qui est à la fois niais d'esprit et gauche de maintien. [L]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 12MOLIERE1671
Chimèresi dit figurément des vaines imaginations qu'on se met dans l'esprit, des terreurs et des monstres qu'on se forge pour les combattre, des espérances infondées que l'on conçoit, et généralement de tout ce qui n'est point réel et solide. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 3; Sc. 13MOLIERE1671
Pain de rivepain qui est cuit sur les bords du four.LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 4; Sc. 1MOLIERE1671
PaladinHéros, ou ancien aventurier, ou chevalier errant, dont il est fait beaucoup de mention dans les romans, fondé sur ce que la plupart étaient des plus notables officiers de la Cour et du Palais de Charlemagne. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 4; Sc. 3MOLIERE1671
Momondéfi d'un coup de dés, qu'on fait quand on est déguisé en masque. Il est défendu de parler quand on porte un momon. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 5; Sc. 1MOLIERE1671
Baladindanseur de profession sur les théâtres publics, qui danse à gages et pour de l'argent. [F]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 5; Sc. 1MOLIERE1671
Gens de l'entriguetgends d'importance. [L]LE BOURGEOIS GENTILHOMMEAc. 5; Sc. 7MOLIERE1671
Sabolerterme popuplaire, qui se dit de ceux qui se trounmmmente le corps, qui se renversent à terre, se roulent, se houspillent, ou foulent au pied, comme font les petites gens, quand ils se jouent. [F]LA COMTESSE D'ESCARBAGNASAc. 1; Sc. 2MOLIERE1671
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron (...). On dit figurément d'un homme stupide et maladroit, que c'est un gros butor ; parce que cet oiseau est sot et paresseux. [F] Le féminin n'existe pas.LA COMTESSE D'ESCARBAGNASAc. 1; Sc. 2MOLIERE1671
Bourvier(ère) Celui, celle qui garde, conduit les boeufs. Fig. et familièrement. C'est un bouvier, se dit d'un homme grossier. [L]LA COMTESSE D'ESCARBAGNASAc. 1; Sc. 2MOLIERE1671
Turlupinadeson a appelé de ce nom un comédien fameux de Paris, dont le talent était de faire rire par de méchantes pointes et équivoques qu'on appelées Turlupinades et ses imitateurs des turlupins. Ils ne sont que par malheur trop fréquents (Dict. Furetière)LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1673
Place MaubertPlace du 5ème arrondissement sur le Boulevard Saint-Germain.LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1673
BonneuilVille au sud de de Paris sous Créteil dans le Val-de-Marne.LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1673
Façonnièr(e)Cérémonieux, grimasssier. [F]LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 2MOLIERE1673
Pointeles pointes sont des équivoques et des jeux d'esprit. Il faut de donner de garde des fausses pointes, des turlupinades. [F]LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 2MOLIERE1673
Délacer(...) Il faut délacer cette femme, elle est trop serrée dans son corps de jupe. [F] [action de défaire le lacet d'un corset, d'un vêtement ou d'un objet.]LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 3MOLIERE1673
Rhapsodierecueil de plusieurs passages, pensées et autorités qu'on rassemble pour en composer quelque ouvrage.LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 3MOLIERE1673
Daubersignifie figurément, médire de quelqu'un, le railler en son absence. [F]LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 5MOLIERE1673
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 6MOLIERE1673
Pointse dit aussi de toutes sortes de passements, et particulièrement de fil fait à l'aiguille. Les points de Gênes, de Venise, d'Angleterre ont été défendus en France. On fait maintenant [XVIIème] des points de France et de Paris. [F]LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 6MOLIERE1673
Chicaneabus de procédures judiciaires, quand on s'en sert pour délayer, tromper ou surprendre les juges ou les parties. Se dit encore de toutes les dipiutes et contestations qui se font dans les affaires et négociations civiles. [F] L'un des personnages de la comédie de Plaideurs de Racine est Chicanneau.LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 6MOLIERE1673
Voir "Le cuisinier françois , enseignant la manière de bien apprester et assaisonner toutes sortes de viandes... légumes,... par le sieur de La Varenne,...", Paris, Chez Pierre David, 1651. cote BnF RES-V-3039.LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 6MOLIERE1673
Protasec'est la première partie d'un poème dramatique qui epxlique au peuple le sujet ou l'argument de la pièceLA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 6MOLIERE1673
Péripétiec'est la dernière partie des pièces dramatiques, où se fait le changement de l'action et où toute le pièce aboutit. On l'appelle dans les pièces comiques le dénouement, et dans les tragiques Catastrophe, où il y a d'ordinaire quelque évenement funeste ou sanglant. [F]LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 6MOLIERE1673
InclinationSe dit figurément en choses spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]LE DÉPIT AMOUREUXAc. 3; Sc. 9MOLIERE1656
CapTête. Usité seulement dans les locutions suivantesLE DÉPIT AMOUREUXAc. 5; Sc. 1MOLIERE1656
EncombreAccident fâcheux qui empêche, qui fait échouer. [L]LE DÉPIT AMOUREUXAc. 5; Sc. 2MOLIERE1656
GagerSignifie aussi, Parier ; faire une gageure sur la vérité de quelque chose, à condition que la chose appartiendra à celui qui aura raison. On it en proverbeDON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
FeuSe dit figurément en chose spirituelles et morales de la vivacité de l'esprit, de l'ardeur des passions. On dit aussi d'un homme amoureux qu'il brille d'un beau feu, qu'il nourrit un feu discret, un feu caché sous la cendre, un feu qui le dévore. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
SardanapaleDernier souverain du Premier empire d'Assyrie, régna de 797 à 759 avant JC. et vécut dans le luxe et la mollesse, négligeant le soins du gouvernement. [B] Voir le tableau de DelacroixDON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
Épicure (-341 ; -270)Célèbre philosophe grec né près d'Athènes. En morale, il enseignait que le plaisir est le souverain bien de l'homme et que tous nos efforts doivent tendre à l'obtenir ; mais il faisait consister le plaisir dans les jouissances de l'esprit et du coeur tout autant que dans celles des sens. [B]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
Mirmidonsou Myrmidons. Peuple de Thessalie, que les Fables des Païens on dit être nés de fourmis, sur la prière du roi Jacus en fit à Jupiter, après que son royaume fut dépeuplé par la peste. Ce mot est venu en usage dans notre langue pour signifier un homme fort petit ou qui n'est capable d'aucune résistance. [L] DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
AppasSe dit en choses morales de ce qui sert à attraper les hommes, à les attirer, à les inviter à faire quelque chose. Plus précisément ici, les appas sont les qualités attirantes d'une femme.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
Againterjection admirative. Vieux mot et populaire, qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire Regardez, voyez un peu. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
Stapendantou Stapandant, altération pour cependant.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
Par ma fiqueSorte de jurement, pour dire, Par ma foi. [T]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
ArderBrûler. Vieux mot qui n'est plus en usage, mais dont il reste encore quelques traces dans cette phrase populaire d'imprécation. [Ac. 1762].DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
Angingorniauxtrucs, machins. terme populaire.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
Débonderlâcher ou ôter le bonde d'un étang. Se dit figurémment en choses morales. [F] syn. vider. DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
Vielleuxjoueur de vielle.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
AssoterRendre sot, gouverner quelqu'un avec empire. Ce mot est du plus bas style. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
GrouillerTerme familier. Se remuer. [L] Voir occurence dans Molière Misanthrope Acte II scène 3, v. 616.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
Baillerdonner, mettre la main. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
TarabusterTemre populaie qui signifie, importuner quelq'un, être sans cesse à ses oreilles, ou l'incommoder en toute autre manière. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 2MOLIERE1682
Purésiepleurésie.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3MOLIERE1682
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3MOLIERE1682
Bec jauneou Béjaune. Fig. et familier. Montrer à quelqu'un son béjaune, lui prouver sa sottise, son ignorance. [L]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 4MOLIERE1682
CamusFig. et familièrement, embarrassé, interdit. [L]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 4MOLIERE1682
SénéArbrisseau qui croît au Levant, et dont on nous apporte les feuilles, que l'on nomme aussi Séné. C'est un grand purgatif. [Ac. 1762]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1MOLIERE1682
Emétiqueest un remède qui purge avec violence, par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs, par plusieurs lotions. Le vin émétique s'est mis en réputation. (...) [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1MOLIERE1682
Double Petite pièce ronde de cuivre qui portait d'un côté la figure du roi et de l'autre trois fleurs de lis, et qui faisait la sixième partie du sou, ou deux deniers. [L]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 2MOLIERE1682
Pliantsiège pliant. Le fauteuil est destiné aux personnes de qualité, il est le siège le plus honorable.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1682
Chévirêtre maître de quelqu'un, de quelque chose. "Cet enfant est si malin, qu'il n'y a que sa nourrice qui puisse chévir de lui." [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1682
Touchez-làOn dit aussi "Touchez-là, il n'en fera rien.", pour dire, qu'on ne veut pas faire une chose ; parce qu'on a coutume de se toucher la main pour conclure un marché, ou en signe de bienveillance.DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1682
Mousquetonpetit mousquet qui est plus court ; mais plus gros de calibre que les mousquets ordinaires. Il se tire avec un fusil composé d'un chien et d'un batterie, au lieu que le mousquet s'exécute avec un mèche. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1682
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1682
BagatelleObjet de peu de prix ou inutile. [L]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1682
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERREAc. 5; Sc. 2MOLIERE1682
Tympanisersignifie crier hautement et publiquement contre quelqu'un. Voir "La Fausse antipathie" de Nivelle la Chaussée. L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1662
PatrocinerVieux mot écorché du Latin, qui signifiait autrefois, Plaider. [F]L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1662
SornettesDiscours vain et vague qui ne persuade point, ou qui choque, et importune. [F]L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1662
Empaumerempaumer quelqu'un, se rendre maître de son esprit. Je vois qu'il a, le traître, empaumé son esprit, voir Corneille T. Don Bertran de Cigarral. [L]L'ÉCOLE DES FEMMESAc. 3; Sc. 5MOLIERE1662
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux Dames, qui est paré et bien mis pour leur plaire. [F]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 1MOLIERE1661
PourpointNom qu'on donnait autrefois à l'habit français qui a précédé les justeaucorps, et qui couvrait le corps depuis le cou jusqu'à la ceinture. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 1MOLIERE1661
ColletMorceau d'étoffe arrondi qui se place sur les épaules et couvre une partie du corps. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 1MOLIERE1661
PattuQui a de la plume jusqu'aux pattes. Un coq pattu. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 1MOLIERE1661
RechignerTerme familier. Donner des marques de refus, de dégoût, d'aversion, par une grimace qui porte principalement sur la lèvre. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 1MOLIERE1661
Fraise Sorte de collet double et à godrons qu'on portait au seizième siècle et au commencement du dix-septième. [F]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 2MOLIERE1661
SergeÉtoffe commune de laine qui est croisée. Il y a aussi des serges de soie, qui portent ce nom parce qu'elles sont travaillées et croisées comme la serge de laine. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 2MOLIERE1661
MouchePetit morceau de taffetas noir, de la grandeur d'environ l'aile d'une mouche, que les dames se mettent sur le visage. Une boîte à mouches. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 2MOLIERE1661
GoguenardAdj. Qui est plaisant, railleur qui a coutume de dire des mots pour rire. Il est aussi substantif. [F]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 2MOLIERE1661
DameretHomme dont la toilette et la galanterie ont de l'affectation. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 2MOLIERE1661
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 3MOLIERE1661
Louis de France, premier fils de Louis XIV (1661-1711) dit Monseigneur ou le Grand Dauphin est né le 1er novembre 1661 à Fontainebleau. L'achevé d'imprimer est est du 20 août 1661. L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 3MOLIERE1661
RepartSynonyme, peu usité aujourd'hui [XIXème], de repartie. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 6MOLIERE1661
Loup-garouEst dans l'esprit du peuple un esprit dangereux et malin qui court les champs et les rues la nuit. [F]L'ÉCOLE DES MARISAc. 1; Sc. 6MOLIERE1661
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]L'ÉCOLE DES MARISAc. 2; Sc. 3MOLIERE1661
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]L'ÉCOLE DES MARISAc. 2; Sc. 7MOLIERE1661
PhébusFig. Nom du galimatias prétentieux. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 3; Sc. 2MOLIERE1661
BernementAction de berner. Fig. Action de railler. [L]L'ÉCOLE DES MARISAc. 3; Sc. 6MOLIERE1661
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]L'ÉCOLE DES MARISAc. 3; Sc. 7MOLIERE1661
Penardterme injurieux qu'on donne quelquefois aux hommes âgés. [F]L'ÉTOURDIAc. 1; Sc. 2MOLIERE1655
Désatristerbarbarisme, perdre sa tristesse.L'ÉTOURDIAc. 2; Sc. 3MOLIERE1655
AubadeConcert qu'on donne dès le matin à la porte ou sous les fenêtres de quelqu'un pour l'honorer, ou pour se réjouir. [F]L'ÉTOURDIAc. 3; Sc. 7MOLIERE1655
Momondéfi d'un coup de dés qu'on fait quand on est déguisé en masque. Il est défendu de parler, quand on porte un momon. [F]L'ÉTOURDIAc. 3; Sc. 8MOLIERE1655
Nompareilqui n'a point de semblable, tant il est excellent et plus au dessus des autres. [F]L'ÉTOURDIAc. 4; Sc. 4MOLIERE1655
Filloleterme populaire pour filleule.L'ÉTOURDIAc. 4; Sc. 5MOLIERE1655
Epoussetersignifie aussi en langage populaire, battre quelque personne de néant. [F]L'ÉTOURDIAc. 4; Sc. 5MOLIERE1655
Quartaineon ne s'en sert guère qu'en ces phrases communesL'ÉTOURDIAc. 4; Sc. 6MOLIERE1655
Bissêtreaccident causé par l'imprudence de quelqu'un. [F]L'ÉTOURDIAc. 5; Sc. 5MOLIERE1655
Baragouinlangage corrompu ou inconnu qu'on n'entend pas. [F]L'ÉTOURDIAc. 5; Sc. 5MOLIERE1655
Dessuissserbarbarisme pour signifier qu'il arrête de feindre l'accent suisse.L'ÉTOURDIAc. 5; Sc. 5MOLIERE1655
PenserPensée est au XVIIème parfois au masculin et sous cette graphie.L'ÉTOURDIAc. 5; Sc. 7MOLIERE1655
Bagaceou bagasse, vieux mot qui était un terme injurieux dont se servaient les petites gens en se querellant. [F]L'ÉTOURDIAc. 5; Sc. 9MOLIERE1655
Décharpirséparer deux personnes qui se battent, qui se tiennent saisis au corps et aux cheveux. [F]L'ÉTOURDIAc. 5; Sc. 9MOLIERE1655
MorguerRegarder fixement un prisonnier, afin de le reconnaître. Signifie aussi, braver par des regards fiers, fixes et méprisants. [F]LES FÂCHEUXAc. 1; Sc. 1MOLIERE1662
CourantePièce de Musique d'une mesure triple ou mouvement ternaire. Elle commence et finit, quand celui qui bat la mesure baise la main ; au contraire de la sarabande qui finit ordinairement quand il la lève. C'est la plus commun de toutes les danses qu'on pratique en France, qui se fait d'un temps, d'un pas, d'un balancement, et d'un coupé. [L]LES FÂCHEUXAc. 1; Sc. 5MOLIERE1662
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES FÂCHEUXAc. 2; Sc. 4MOLIERE1662
HouretMauvais chien de chasse. Molière raille ces chasseurs qui suivis de dix hourets galeux, disent ma meute. [F]LES FÂCHEUXAc. 2; Sc. 7MOLIERE1662
JustaucorpsHabit d'homme, qui descend jusqu'aux genoux, et qui serre le corps, d'où lui est venu son nom. [FC]LES FÂCHEUXAc. 2; Sc. 7MOLIERE1662
Gaveauest un célèbre marchand de chevaux de l'époque.LES FÂCHEUXAc. 2; Sc. 7MOLIERE1662
Drécarétait un célèbre piqueur.LES FÂCHEUXAc. 2; Sc. 7MOLIERE1662
UsTerme de pratique, qui ne se dit qu'avec le mot coutumes, dont il est le synonyme. C'est la manière ordinaire d'agir qui a passé en force de loi. [F] LES FÂCHEUXAc. 3; Sc. 2MOLIERE1662
Placetrequête abrégée, ou prière qu'on présente au roi, aux ministres, ou aux juges pour leur demander quelque grâce, quelque audience, pour quelque recommandation. [F]LES FÂCHEUXAc. 3; Sc. 2MOLIERE1662
Nasardeschiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. On dit d'un homme ridicule, et faible, qu'il a le nez à camouflets ou à nasardes. [F]LES FÂCHEUXAc. 3; Sc. 2MOLIERE1662
AcrosticheSorte de poésie disposée de telle façon, que chacun des vers commence par une lettre qui fait partie d'un nom qu'on écrit de travers dans la marge. [F]LES FÂCHEUXAc. 3; Sc. 2MOLIERE1662
HémisticheLa moitié d'un vers. [F]LES FÂCHEUXAc. 3; Sc. 2MOLIERE1662
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant [XVIIème] d'une valeur de onze livres, et du poids des louis, et au même titre et remède. On dit qu'un homme a bien des pistoles pour dire qu'il est riche. LES FÂCHEUXAc. 3; Sc. 3MOLIERE1662
Crin-crinTerme très familier. Mauvais violon. [L]LES FÂCHEUXAc. 3; Sc. 6MOLIERE1662
Fiinterj. Exprime le blâme, le dédain, le mépris. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1672
ClaquemurerFamilièrement. Se claquemurer, v. réfl. Se tenir renfermé. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1672
VaquerSignifie aussi, s'abstenir de travailler aux affaires, suspendre ses études. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1672
TruchementFig. Ce qui fait comprendre. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 1; Sc. 3MOLIERE1672
Vert galantjeune homme sain, et vigoureux, qui est propre à l'amour. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 2MOLIERE1672
Fredaineaction folle, emportée. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 2MOLIERE1672
TruchementInterprète nécessaire aux personnes qui perlent diverses langues pour se faire entendre les unes des autres. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 3MOLIERE1672
Baillerdonner, mettre la main. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 5MOLIERE1672
AiguièreVaisseau rond, et quelquefois couvert, propre à servir de l'eau sur la table. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illictes au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
Vaugelas, Claude Favre, Seigneur de [1585-1650]célèbre grammairien français, un des premiers membres de l'Académie française. On lui doitLES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
JargonLangage vicieux, et corrompu du peuple, ou des paysans, qu'on a de la peine à entendre. Se dit aussi d'une certaine affectation dans le langage, d'une certaine singularité dans les manières de parler. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
CongrûmentD'une manière congrue et à propos. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
Congruau masculin, est un terme de grammaire qui se dit d'un discours ou d'un thème où il n'y a point de faute contre le grammaire, ni contre le syntaxe. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
Solécismem. Terme de Grammaire. C'est une grosse faute contre la langue et contre les règles de la Grammaire, soit dans les déclinaisons, les conjugaisons, la construction, ou la syntaxe. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
GourmerSe battre à coups de poings. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 6MOLIERE1672
OraisonTerme de grammaire. Assemblage de mots construits suivants les règles de la grammaire. Dans le langage didactique, ouvrage d'éloquence composé pour être prononcé en public. [L] LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
PléonasmeTerme de grammaire. C'est une figure de mots, qui se fait quand on se sert des mots inutiles, et superflus, pour mieux exprimer sa pensée. Vice du discours où l'on dit plus qu'il ne faut. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
CacophonieTerme de grammaire. C'est la rencontre deux lettres, de deux syllabes, qui font un son désagréable à l'oreille. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
Balzac, Jean-Louis Guez de [1597-1654]auteur célèbre de son temps, ses Lettres parurent en 1624, il est aussi l'auteur d'une satire nommée Le Prince. Un des premiers académiciens.LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
Malherbe, François [1555-1628]poète français, il chercha à épurer le langue française. Loué par Boileau dans son Art PoétiqueLES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
GuenilleHabit déchiré, et tombant par lambeaux. On le dit aussi de ces même lambeaux détachés, et de toutes sortes de vieux haillons. S'emploie aussi figurément, quand on veut marquer le mépris qu'on fait d'une chose. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
Collet montécollet que portaient les femmes ; il était soutenu par des cartes, de l'empois et du fil de fer. Fig. C'est un collet monté, c'est une personne affectée, pédante Cela est collet monté, bien collet monté, cela est contraint, guindé. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
RabatPièce de toile que les hommes mettent autour du collet de leur pourpoint, tant pour l'ornement que pour la propreté. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
PlutarqueBiographe et moraliste grec, né en 48 ou 50 à Chénorée en Boétie. (...) On a de lui les Vies parallèles des hommes illustres (de la Grèce et de Rome), et une foule de traités de morale, de politique, d'histoire que l'on désigne commun d'oeuvres morales. (...) [B]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
Brimborionsterme de mépris qui sert à exprimer des curiosités légères et de peu de valeur. (...) [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
RôtViande rôtie à la broche. Le rôt se sert au milieu du repas. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
Tympanisersignifie crier hautement et publiquement contre quelqu'un. Voir "La Fausse antipathie" de Nivelle la Chaussée et L'Ecole des Femmes de Molière. LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
Billeveséese dit figurément des paroles ou des choses vaines qui n'ont aucune apparence ni solidité. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 7MOLIERE1672
NigaudGrand mal bâti, sot et impertinent ; qui ne sait, ou ne dit que des bagatelles. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 2; Sc. 9MOLIERE1672
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 1MOLIERE1672
TrissotinIl est usuellement reconnu qu'il s'agit de l'Abbé Cotin [1604-1681], conseille et aumônier du Roi, académicien, savant en langues orientales. LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 1MOLIERE1672
Madrigalpetite poésie amoureuse composée d'un petit nombre de vers libres inégaux, qui n'a ni la gêne d'un sonnet, ni la subtilité d'une épigramme, mais qui se contente d'une pensée tendre et agréable. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
Sel attiquecertaine finesse dans les pensées qui était particulière aux habitants du pays attique, et qui est un mérite de l'esprit dans tous les temps. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
TiercetS'est dit pour tercet. Couplet ou strophe de trois vers. [L] Les deux dernières strophes d'un sonnet sont des tercets.LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
LaïsCourtisane grecque, célèbre par son esprit et sa beauté ; elle fut la maîtresse d'Alcibiade. Fig. Femme galante dont la réputation fait grand bruit. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
BrocardÉtoffe tissue d'un mélange de plusieurs couleurs, et d'or ou d'argent enrichi de fleurs et d'une variété de figures. Ce nom était borné autrefois aux étoffes d'or et d'argent, il se donne aujourd'hui à toutes sortes d'ouvrages à fleurs. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
PéripatétismePhilosophie péripatéticienne. i.e. Qui suit la doctrine d'Aristote. La philosophie péripatéticienne. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
PlatonismeSystème de Platon [philosophe grec de l'Antiquité, élève de Socrate]. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
ÉpicureNom d'un philosophe grec, né dans l'Attique l'an 342 avant J. C., qui niait que les dieux eussent aucune providence, rattachait la formation des choses à la rencontre des atomes, et faisait consister le bonheur dans la volupté, mais la volupté liée à la raison et à la modération. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
Descartes (René) [1596-1650]Philosophe français auteur entre autres du Discours de la Méthode, des Méditation sur la philosophie première et des ouvrages scientifiques La Dioptrique, Les météores, la Géométrie. [B]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
StoïciensQui suit la doctrine de Zénon. Par extension. Qui a la fermeté des philosophes de cette doctrine. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 2MOLIERE1672
ProfaneSe dit des ignorants, ou de ceux qu'on méprise assez pour ne leur vouloir pas découvrir les secrets d'un art, dont ils raillent, parce qu'ils n'en connaissent pas les principes. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
VadiusOn reconnaît habituellement la personne de Gilles Ménage [1613-1682], historien et historien. A partir de 1648, il tint salon avec Mme de Sévigné, Mme de La Fayette, Jean Chapelain et Paul Pellisson chaque mercredi.sLES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Ruellese dit aussi de l'espace qu'on laisse entre le lit et la muraille. Se dit aussi des alcôves, et en général les lieux parés où les dames reçoivent leurs visites, soit dans leurs lits, soit sur des sièges. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Tabletables de jeu ou tables d'hôtes de renom.LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
GueuserFaire métier de demander l'aumône. Ici sens figurer. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
GrâceDans le langage des poètes et des païens, divinité fabuleuse. Il y en avait trois qu'on peignait toutes nues, et qu'on feignait être de la suite de Vénus ; on les nommait Aglaïa, Thalie et Euphrosyne ; elles étaient filles de Jupiter, compagnes de Mercure.[T]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
PathosTerme de rhétorique, figures propres à toucher fortement l'âme des auditeurs. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
IthosAncien terme de rhétorique qui traite des moeurs par opposition au pathos, expression des passions. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Églogueespèce de poésie pastorale, où on introduit des bergers qui s'entretiennent. L'églogue n'est qu'une image de la vie des bergers. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
OdeTerme de poésie française. Poème lyrique, mêlé de grands et de petits vers, composés d'un nombre égal de rimes plates, ou croisées, et qui se distingue par stances, ou strophes, dans laquelle la même mesure est observée. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
RondeauEst une espèce de poésie ancienne. Le commun est composé de treize vers, dont il y en a huit d'une rime, et cinq de l'autre. Il est divisé en trois couplets, et à la fin du second, et du troisième, le commencement du rondeau est répété en sens équivoque, s'il est possible. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Bouts-rimésRimes données pour terminer des vers, qu'il faut ensuite remplir, c'est à dire pour lesquels il faut trouver et la pensée qu'on y exprimera et les mots à joindre aux rimes déjà données. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
BalladeC'est un poème de trois strophes de huit ou dix vers chacune, dont le dernier vers est répété, et toujours le même. On y doit garder les même rimes, te dans le même ordre en tous les trois couplets. Au bout il y a un envoi composé de quatre ou cinq vers, où on répète encore le refrain. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
GrimaudPetit écolier. Terme injurieux dont les grands écoliers se servent pour injurier les petits. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Horacepoète romain du Ier siècle avec JC, auteur de Satires, épodes, odes et épîtres. Son épître au Pisons est aussi nommé Art poétique.LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Auteur des SatiresNicolas Boileau [1636-1711].LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Barbinimprimeur libraire célèbre au XVIIème.LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 3MOLIERE1672
Péronelleterme injurieux qu'on dit à une femme, où à une fille de basse condition, ou servante. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 6MOLIERE1672
RagaillardirDonner de a joie, ou rendre à quelqu'un la joie qu'il a perdue. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 3; Sc. 6MOLIERE1672
PédantSe dit aussi d'une savant mal poli, grossier, opiniâtre ; qui fait un mauvais usage des sciences ; qui les tourne mal, qui fait de méchantes critiques , et observations; comme font la plupart des gens de Collège. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 4; Sc. 3MOLIERE1672
Térencepoète comique latin, né probablement à Carthage vers 200 avant JC, fut esclave du sénateur Terentius Lucanus, qui l'affranchit et lui fit donner une bonne éducation, et dont le poète prit le nom par reconnaissance. (...) On a de Térence six comédies. Molière a tiré les Fourberies de Scapin du Phormion et Baron a imité l'Adrienne. (...) [B]LES FEMMES SAVANTESAc. 4; Sc. 4MOLIERE1672
Catulle (Valérius Catullus)Poète latin né en 87 avec J.-C. à Vérone ou à Sirmio. Réussit surtout dans l'épigramme et dans le genre érotique. On a aussi de lui quelques morceaux d'un genre plus sérieux. Il mourut jeune, à 30 ans selon les uns, à 40 ans selon les autres. [B] LES FEMMES SAVANTESAc. 4; Sc. 4MOLIERE1672
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LES FEMMES SAVANTESAc. 5; Sc. 2MOLIERE1672
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 5; Sc. 2MOLIERE1672
IdesTerme dont se servaient les ROmains pour leur calendrier pour distinguer certains jours du mois. On comptait huit pour pour les ides. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 5; Sc. 3MOLIERE1672
CalendesC'est ainsi que les romains nommaient le premier jour de chaque mois. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 5; Sc. 3MOLIERE1672
Hocsorte de jeu de cartes. Fig. Ce qui est assuré à quelqu'un. [L]LES FEMMES SAVANTESAc. 5; Sc. 3MOLIERE1672
Jocrisseterme injurieux et populaire, qui se dit en cette phrase proverbiale, "C'est un jocrisse qui mène les poules pisser", en se moquant d'un homme qui s'amuse au menus soins du ménage, qui est faible, et avare. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 5; Sc. 3MOLIERE1672
Jaserparler beaucoup et sans nécessité de choses frivoles. Signifie aussi, parler indiscrètement révéler un secret, une chose cachée. [F]LES FEMMES SAVANTESAc. 5; Sc. 3MOLIERE1672
SardanapaleDernier souverain du Premier empire d'Assyrie, régna de 797 à 759 avant JC. et vécut dans le luxe et la mollesse, négligeant le soins du gouvernement. [B] Voir le tableau de DelacroixLE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1665
Purésiepleurésie.LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3MOLIERE1665
Chévirêtre maître de quelqu'un, de quelque chose. "Cet enfant est si malin, qu'il n'y a que sa nourrice qui puisse chévir de lui." [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1665
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 3MOLIERE1665
TarenteVille forte et port d'Italie, dans l'ancien Royaume de Naples. [B]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1671
MorigénerRéprimander, remettre dans l'ordre et dans le devoir (il est familier en ce sens). [L]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1671
VuiderDéloger, ôter les meubles d'une chambre, d'une maison. On dit aussi, qu'un dépositaire vuidera ses mains en celles d'un créanciers. Se dit figurément en chose smorales, et signifie, terminer, finir une affaire, un différend. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 2MOLIERE1671
QuartautPetite pièce de vin qui contient le quart d'un tonneau, ou presque un demi-muid. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 3MOLIERE1671
Pistolemonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant de la valeur de onze livres, et du poids des louis, et au même titre et remède. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 4MOLIERE1671
ÉtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1671
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1671
QuartaineUsité seulement dans cette locutionLES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1671
MuletBête de somme engendrée d'un âne et d'une cavale, ou d'un cheval et d'une ânesse.LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1671
DenierAncienne monnaie française d'argent. [L]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1671
HarnaisTout l'équipage d'un cheval de selle. [L]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1671
AppointementTerme de palais. Règlement en justice par lequel, avant de faire droit aux parties, le juge ordonne de produire par écrit, ou de déposer les pièces sur le bureau, ou encore de prouver par témoins les faits articulés. [L]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1671
Capital(...) C'est une épithète qu'on donne à ce qui a quelque prééminence, qui est comme le chef et la source de quelque chose. [F] On dirait au XXIème siècle , "principal".LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 6MOLIERE1671
FiefféSont ceux qui dépendent d'un fief. (...) On dit aussi par injure et exagération, un coquin fieffé, une coquette fieffée, de ceux qui font profession d'être malhonnêtes gens, ou qui sont galantes de profession.LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 6MOLIERE1671
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes e lâchetés. [F] FaquinLES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 6MOLIERE1671
ScélératQui est chargé de crimes, qui est porté naturellement à les commettre, qui ne fait point de scrupule de malfaire [faire le mal]. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 2; Sc. 7MOLIERE1671
Quérirvieux mot qui signifiait autrefois chercher, qui ne se dit plus que proverbialement. Signifier aussi, envoyer chercher, amener, apporter, et se dit de personnes et des choses. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 3; Sc. 2MOLIERE1671
SpadassinTraîneur d'épée, coupe-jarret, qui fait métier de sa battre, d'assassiner, qui ne porte l'épée que pour malfaire [faire le mal], et non pas pour servir le Roi. L'Italie est pleine de spadassins, de bandits... [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 3; Sc. 2MOLIERE1671
BranlerSe mouvoir en deçà et en delà, chanceler, ne pas tenir ferme. [F]LES FOURBERIES DE SCAPINAc. 3; Sc. 2MOLIERE1671
DamoiseauTitre donné autrefois à un jeune gentilhomme qui n'était pas encore reçu chevalier. On dit aussi damoisel. Jeune homme empressé et galant auprès des femmes. [L]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 2MOLIERE1669
Matois Terme familier. Qui a, comme le renard, la ruse et la hardiesse. Il se dit aussi des choses. [L]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 2MOLIERE1669
Forlignerdégénérer, ne pas suivre la vertu, et le bon exemple de ses ancêtres, de ce dont on est issu ; faire quelque chose digne de leur race. [F]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Serrer le boutonFig. Serrer le bouton à quelqu'un, le presser vivement, le menacer même. [L]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Pas de clercFamilièrement. Faute commise par ignorance ou par étourderie dans une affaire ; démarche inutile, maladroite. [L]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 4MOLIERE1669
Arrière-banAnciennement, ban et arrière-ban, ou, simplement, arrière-ban, convocation que faisait le roi de sa noblesse, tant vassaux qu'arrière-vassaux, pour aller à la guerre ; le corps de la noblesse ainsi convoqué. On a mandé le ban et l'arrière-ban. [L]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 5MOLIERE1669
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 5MOLIERE1669
Faire la sucréeAvoir des manières affectées, jouer la modestie, l'innocence, le scrupule. [L]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 6MOLIERE1669
Déssalé(e)Fig. et familièrement. Un homme dessalé, un homme fin, rusé. [L]GEORGE DANDINAc. 1; Sc. 6MOLIERE1669
BabillardQui par le continuellement, et qui dit des choses de néant. Se dit aussi d'un indiscret qui ne saurait tenir sa langue ; qui répète tout ce qu'il a ouï dire. [F]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
TribouillerAncien terme populaire. Être agité. [L]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
QuarteronCompte qui fait le quart d'un cent. Un quarteron d'abricots, de poires, est composé de 26, savoir de 25, qui est le quart d'un cent, et d'un qu'on donne pour le pardessus. [F]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
PatineurCelui qui patine, manie indiscrètement, attouche avec trop de liberté. [L]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
Et-tant-moinssubstantif composé, qui signifie la quantité, la somme qu'il y aura de moins sur une quantité à fournir, une somme à payer. Sur et tant moins, en déduction. Je vous donnerai cela sur et tant moins de ce que je vous dois. [L] GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
ÂnierCelui, celle qui conduit un âne. [L]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 1MOLIERE1669
GalimatiasDiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 2MOLIERE1669
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 4MOLIERE1669
Bonne boucheLaisser quelqu'un sur la bonne bouche, le laisser sur quelque chose de bon ou d'agréable. [L]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1669
NenniNon. Il n'est que du style familier. [FC]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1669
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]GEORGE DANDINAc. 2; Sc. 5MOLIERE1669
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]GEORGE DANDINAc. 3; Sc. 4MOLIERE1669
EscampativosFaire des escampativos, s'échapper furtivement, faire une absence furtive. [L]GEORGE DANDINAc. 3; Sc. 6MOLIERE1669
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]GEORGE DANDINAc. 3; Sc. 7MOLIERE1669
TurlupinadePlaisanterie basse, de mauvais goût, fondée sur quelque froid jeu de mots. [L]L'IMPROMPTU DE VERSAILLESAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'IMPROMPTU DE VERSAILLESAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
Daubersignifie figurément, Médire de quelqu'un, le railler en son absence. [F]L'IMPROMPTU DE VERSAILLESAc. 1; Sc. 5MOLIERE1682
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 1MOLIERE1650
Avoir l'esprit en écharpeêtre confus, sans jugement.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 2MOLIERE1650
Villejuif et Aubervilliersdeux villes assez éloignées de Paris au XVIIème.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 2MOLIERE1650
QuignonGros morceau de pain. On donne de gros quignons de pain aux bergers, aux chartiers quand ils vont au champs. [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 3MOLIERE1650
Gemini(Gemeaux) et Capricorne sont deux signes zodiacaux éloignés dans le ciel.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 4MOLIERE1650
Bailler une quinte majeureenvoyer une claque.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 5MOLIERE1650
Dédonnerbarbarisme pour reprendre.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 5MOLIERE1650
EscarcelleGrande bourse à l'antique, qui se portait suspendue à la ceinture. [L]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 5MOLIERE1650
GrigouTerme populaire. Gueux, misérable ; homme avare et sordide. [L]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 5MOLIERE1650
CatarrheTerme de médecine. Flux morbide par une membrane muqueuse. Catarrhe pulmonaire, vésical, utérin. [L]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
FluxionTerme de médecine. Abord d'un liquide vers le point où l'appelle une cause excitante. Là où il y a irritation, il y a fluxion. [L]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
LatinDistique de Caton, Virtutem primam esse puta compescere sa linguam ; La première vertu de l'homme de raison est de mettre à sa parole une retenue judicieuse. LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
SocratePhilosophe et pédagogue athénien du Vème siècle avant J.C.. Personnage des oeuvres de PlatonLA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
ApophtegmeParole sentencieuse et remarquable qui est dite par une personne illustre et remarquable en naissance ou en savoir. [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
ExordeCommencement d'un discours d'une harangue. Un orateur dans son exorde doit gagner la bienveillance de son auditeur [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
DactyleTerme de poésie grecque et latine. Pied de vers formé d'une syllabe longue suivie de deux brèves. mais cette opinion est une idée préconçue et que ne justifie en rien ce que nous voyons dans Virgile et les autres poëtes. [L] LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
Cicéronorateur célèbre de Rome, né en 107 av. J.C.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1650
MaroufleTerme de mépris qui se dit d'un homme grossier. Il se dit aussi d'un homme qu'on n'estime pas. [L]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 8MOLIERE1650
CabaretLieu où l'on vend du vin au détail. On confond aujourd'hui [XVIIème] ce mot avec taverne. [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 8MOLIERE1650
ClystèreTerme de médecine. C'est un remède ou injection liquide qu'on introduit dans les intestins par le fondement pour les rafraîchir, pour lâcher le ventre, pour humecter ou amollir les matières, pour irriter la faculté expultrice, dissiper les vents, aider à l'accouchement etc. [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 11MOLIERE1650
Cheval de PacoletNom propre qui figure dans les anciens livres de féerie. C'est le cheval de Pacolet, c'est un homme qui va très vite. [L]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 11MOLIERE1650
Croquer le marmotOn dit proverbialement , qu'un homme a été longtemps à croquer le marmot ; pour dire, qu'on l'a laissé longtemps à attendre sur les degrés, dans un vestibule. [F]LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 11MOLIERE1650
ParterreLa partie u jardin découverte où l'on entre en sortant dans la maison. Signifie aussi l'aire d'une salle de comédie, entre le théâtre et l'amphithéâtre, où le peuple est debout. [F] Molière joue ici sur les deux sens du mot.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 12MOLIERE1650
Aristote(-384, Stagire; -322) philosophe grec, il est connu principalement pour sa poétique, sa rhétorique.LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉAc. 1; Sc. 13MOLIERE1650
FloreTerme de la religion des anciens Latins. La déesse des fleurs. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
FauneSorte de satyre. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 7MOLIERE1682
ChalumeauSe dit aussi d'un instrument de Musique champêtre, composé soit d'un, soit de plusieurs tuyaux de blé, soit de quelque autre matière déliée. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 7MOLIERE1682
JulepTerme de pharmacie. Potion adoucissante ou calmante dans laquelle il n'entre ni huile, ni substances purgatives, ni poudres ou substances extractives, mais qui est composée simplement d'eau distillée et de sirops. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
SénéNom de petits arbustes de la famille des légumineuses, qui croissent dans la haute Égypte, l'Arabie et la Syrie. Médicament purgatif qui résulte du mélange, en différentes proportions, des folioles et des gousses, ou follicules de ces arbustes. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
Carneangle ou pointe solide, composée de plusieurs superficies inclinées l'une vers l'autre. [F] LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
AheurterSe préoccuper fortement d'une opinion dont on ne nous peut détromper. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 5MOLIERE1682
BurlesquePlaisant, gaillard, tirant sur le ridicule. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 5MOLIERE1682
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 5MOLIERE1682
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 5MOLIERE1682
SereinHumidité fine, pénétrante, généralement peu abondante, qui tombe après le coucher du soleil, ordinairement pendant la saison chaude et sans qu'il y ait de nuages au ciel. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 6MOLIERE1682
Mousquetonpetit mousquet aui est plus court ; mais plus gros de calibre que les mousquets ordinaires. Il se tire avec un fusil composé d'un chien et d'un batterie, au lieu que le mousquet s'exécute avec un mèche. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
Croquignoleespèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 1; Sc. 3MOLIERE1682
CéansIci dedans, surtout en parlant de la maison où l'on se trouve. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 1MOLIERE1682
AppendreSuspendre quelque chose, ordinairement avec une idée de solennité. Appendre des étendards à la voûte de l'église. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 5MOLIERE1682
HéliotropeNom de quelques plantes qui se tournent vers le soleil tant qu'il est sur l'horizon. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 5MOLIERE1682
LicenceTerme universitaire. Degré entre celui de bachelier et celui de docteur. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 5MOLIERE1682
MeubleSe dit aussi au figuré pour tout ce qui peut être quelque utilité ; pour tout ce qui peut procurer quelque avantage. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 5MOLIERE1682
Statue de MemnonStatue de 14 mètres de haut qui se trouve à Louxor en Egypte qui au lever du soleil "parle" à ses visiteurs.LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 6MOLIERE1682
Douairebiens que le mari assigne à sa femme en se mariant, pour en jouir par usufruit pendant sa viduité, et en laisser la propriété à ses enfants. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 6MOLIERE1682
DuriusculeTerme de plaisanterie. Un peu dur. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 6MOLIERE1682
CaprisantTerme de médecine. Pouls caprisant, pouls qui, interrompu au milieu de sa diastole, l'achève ensuite avec précipitation. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 6MOLIERE1682
CholidoqueLe canal cholidoque passant obliquement à l'extrémité inférieure du duodenum, sert à porter la bile du foie aux intestins. [Dict. Dalembert Diderot] LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 6MOLIERE1682
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 2; Sc. 8MOLIERE1682
PosteÀ sa poste, à sa disposition, à sa convenance (locution vieillie). [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 2MOLIERE1682
SortableQui est propre, qui convient à la personne, ou aux choses. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 3MOLIERE1682
EmbéguinerSe dit figurément en choses spirituelles, des mauvais opinions qui nous entêtent, des folles amours qui nous gouvernent, qui maîtrisent notre esprit. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 3MOLIERE1682
Mommeriese dit aussi figurément en morale, de l'hypocrisie, des déguisements, qui font paraître les choses autrement qu'elles ne sont. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 3MOLIERE1682
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflue ; un parler continuel et importun. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 3MOLIERE1682
ClystèreTerme de médecine . C'est un remède ou injection liquide qu'on introduit dans les intestins par le fondement pour les rafraîchir, pour lâcher le ventre, pour humecter ou amollir les matières, pour dissiper les vents, aider à l'accouchement, etc. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 4MOLIERE1682
BradypepsieTerme de médecine. Digestion lente et difficile. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 5MOLIERE1682
DypepsieTerme de médecine. Difficulté à digérer ; digestion dépravée. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 5MOLIERE1682
ApepsieTerme de médecine. Mauvaise digestion ; défaut de digestion. . [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 5MOLIERE1682
Lienterieterme de médecine. Espèce de flux de ventre qui provenant d'une intempérie du ventricule, et qui consiste en une trop hâtive éjection des viandes avant qu'elles soient digérées, lorsqu'elle sortent de même qu'on les a prises. Ainsi c'est une maladie de l'estomac et non pas de l'intestin (...). [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 5MOLIERE1682
DysenterieTerme de médecine. C'est proprement un flux de ventre sanguinolent, accompagné de douleurs et de tranchées, que les latins appelent tormina. Ceux qui en sont attaqués jettent quelquefois avec leurs excréments, du pus et de la fanie, et quelquefois des mucosités blanchâtres, et des raclures de boyaux en forme de petites peaux. [F].LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 5MOLIERE1682
Hydropisie Terme de médecine. Accumulation de sérosité dans une partie du corps (cavité ou tissu cellulaire). [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 5MOLIERE1682
CornerBourdonner, en parlant des oreilles percevant un bruit qui n'a rien de réel. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 9MOLIERE1682
FriévrotteTerme familier. Petite fièvre. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 10MOLIERE1682
DéfluxionFluxion sur, écoulement d'un liquide, ou, fig. d'une force, d'une vertu, de haut en bas. [L] Hors d'usage, voir Fluxion, c'est la même chose. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 10MOLIERE1682
OubliePâtisserie mince et de forme ronde ; l'oublie est ordinairement roulée en cylindre creux, et on lui donne le nom de plaisir quand elle a la forme d'un cornet. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 10MOLIERE1682
Bec jauneou Béjaune. Fig. et familier. Montrer à quelqu'un son béjaune, lui prouver sa sottise, son ignorance. [L]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 11MOLIERE1682
Galimatiasdiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]LE MALADE IMAGINAIREAc. 3; Sc. 14MOLIERE1682
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LE MARIAGE FORCÉAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE MARIAGE FORCÉAc. 1; Sc. 6MOLIERE1668
Fredaineaction folle, emportée. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
Benêtidiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
RudimentSe dit aussi des premiers principes des sciences. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
Bec-cornuSor, imbécile.LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
HôpitalÉtablissement où l'on reçoit gratuitement des pauvres, des infirmes, des enfants, des malades. [L]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
Sac à vininsulte pour dire d'un homme qu'il boit trop.LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
Rosserterme populaire. Bâtonner rudement quelqu'un, le traiter en rosse ; et se dit par extension de toutes sortes de mauvais traitements. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
BelîtreGros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 1MOLIERE1668
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 3MOLIERE1668
Gueblediable.LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
Horacecélèbre poète matin né à Vénusie en 64 avant JC et mourut en 7 avec JC, a été soutenu par Mécènes. Sont parvenus jusqu'à nous des odes, satires, épîtres et un Art poétique.LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
Simplec'est un nom général qu'on donne à toutes les herbes et plantes, parce qu'elles ont chacune leur vertu particulière pour servir d'un remède simple. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
Quinteuxcapricieux, fanstasque, qui est sujet à des quintes. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
Fraiseest aussi une ornement de toile qu'on mettait autrefois autour du col en guise d'un collet, laquelle avec trois ou quatre rang, et était plissée, empesée et gauderonnée. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
Paroquetperroquet.LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
Or potableest une composition que font quelques charlatans, qui est jaune, et qu'ils font accroire que c'est de l'or dissous, pour la mieux vendre. (...) [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
Fossettediminutif, est une petit trou qu'on fait en terre pour y jeter et y fait tenir des balles [ou billes], des noix ou des noyaux à quelque distance. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 4MOLIERE1668
BouterVieux mot, qui était autrefois fort en usage, comme il paraît par ses composés et ses derivés ; mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysansLE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Défiguréeffacer, changer, gâter la forme, les traits, la figure.Soit au sens propre soit au figuré. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Boutervieux mot, qui était autrefois fort en usage (...) mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysansLE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
SurfaireMettre une marchandise à un prix excessif. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
TripotageMénage qu'on fait en bouillant plusieurs choses ensemble. [F] ici sens figuré. LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Marrirepentant, fâché, qui a du regret d'avoir fait quelque chose. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Lantiponerterme populaire et burlesque, qui signifie, faire des choses maladroitement, tourmenter, harceler quelqu'un en le tiraillant. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
FranqetteUsité seulement dans cette locution familièreLE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Fraimefrime, terme populaire; Semblant, feinte. [L]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Baillerdonner, mettre en main. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
FossetteDiminutif, est un petit trou qu'on fait en terre pour y jeter et y faire tenir des balles, des noix ou des noyaux à quelque distance. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
Juleppotion douce et agréable qu'on donne aux malades, composée d'eaux distillées ou de légères décoctions (...) [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 1; Sc. 5MOLIERE1668
BouterVieux mot, qui était autrefois fort en usage, comme il paraît par ses composés et ses derivés ; mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysansLE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 1MOLIERE1668
SénéArbrisseau qui croît au Levant, et dont on nous apporte les feuilles, que l'on nomme aussi Séné. C'est un grand purgatif. [Ac. 1762]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 1MOLIERE1668
BiausseBeauce, plateau agricole au sud de Paris jusqu'à Chartres où il y a de riches exploitations.LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 1MOLIERE1668
Dégoiserse dit figurément de ceux qui parlent trop et mal à propos. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 1MOLIERE1668
Hippocratele père de la Médecine, né en 460 avant JC dans l'île de Cos. Il est l'auteur de la théorie des quatre humeursLE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 2MOLIERE1668
Goguenardqui est plaisant, qui a coutume de dire des mots pour rire. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 2MOLIERE1668
GoguenarderiePlaisanterie de goguenard. [L]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 2MOLIERE1668
Aristotephilosphe grec, né à Stagyre en Macédoine en 384 avec JC, eut pour père Nicomaque, médecin distingué, ami d'Amyntas II, roi de Macédoine. Il fut le précepteur d'Alexandre le Grand. Il écrivit entre autres une "Poétique" et une "Rhéthorique".LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 4MOLIERE1668
Clystère c'est une remède ou injection liquide qu'on introduit dans les intestins par le fondement pour les rafraîchir, pour lâcher le ventre, pour humecter ou amollir les matières, pour irriter la faculté expultrice, dissiper les vents, aider à l'accouchement etc. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 4MOLIERE1668
Apothicairequi exerce une partie de la médecine qui consiste en la préparation des remèdes. [F] Synonyme actuel de pharmacien.LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 2; Sc. 4MOLIERE1668
Hydropisieenflure des membres du corps causée par une eau qui se coule entre cuir et chair lorsque le foie ne fait plus ses fonctions. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 3; Sc. 2MOLIERE1668
PetonPetit pied. [L]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 3; Sc. 3MOLIERE1668
Doctesavant qui a beaucoup vu et lu. [F]LE MÉDECIN MALGRÉ LUIAc. 3; Sc. 6MOLIERE1668
PosteÀ sa poste, à sa disposition, à sa convenance (locution vieillie). [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
LourdaudPersonne lourde d'esprit et de corps. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 1MOLIERE1682
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
Galiencélèbre médecin grec né à Pergame, l'an 131 de JC, mort vers 200. Galien est avec Hippocrate, le premier médecin de l'antiquité. Il expliquait tout en médecine par quatre élémentsLE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
HippocrateLe père de la médecine, né l'an 460 av. J.-C., dans l'île de Cos. (...) Il traite avec supériorité des signes des maladies; prescrit les remèdes les plus simples, et veut que le médecin ne fasse que suivre et imiter la nature. [B]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
LicenceTerme universitaire. Degré entre celui de bachelier et celui de docteur. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 2MOLIERE1682
Galimatiasdiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3MOLIERE1682
CarrelureRessemelage des vieilles chaussures. Fig. Bon repas ; ce qui fait dans le corps d'un homme quelque chose d'assimilé par plaisanterie à la carrelure d'une chaussure. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3MOLIERE1682
QuérirVieux mot qui signifiait autrefois chercher, qui ne se dit plus que proverbialement. Il vaut mieux tenir que quérir. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
SalamalecTerme de plaisanterie. Au sens propre, qui n'est plus usité, salut. Salutation arabe, de salam (2nd a long), salut, et aleik, sur toiLE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
ÉgrotantQui vit dans un état maladif permanent. [TLFI]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
PissatUrine d'animaux. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
PisseurPisseuse. Qui pisse, qui sent le pissat. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
OvidePoète latin. Auteur, entre autres des Métamorphoses et De la Brièveté de la Vie. Ovide n'est pas médecin.LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 5MOLIERE1682
Ne prendre pas la droitelaisser la place à, s'effacer, se taire. LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 8MOLIERE1682
Dédonnermot inconnu. barbarisme de donner.LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 11MOLIERE1682
Cautère royalCautèreLE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 14MOLIERE1682
FourbeCaractère du fourbe ; disposition à fourber, habitude de fourber, qui a recours, pour tromper, à des moyens odieux. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 14MOLIERE1682
TempéVallée de Thessalie entre le mont Ossa et l'Olympe. [L]MÉLICERTEAc. 1; Sc. 3MOLIERE1682
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]MÉLICERTEAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
PanTerme de polythéisme gréco-latin. Le dieu des bergers, compagnon de Bacchus dans son expédition de l'Inde. [L]MÉLICERTEAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
PâtreCelui qui garde, qui fait paître les troupeaux de boeufs, de vaches, de chèvres, etc. [L]MÉLICERTEAc. 1; Sc. 4MOLIERE1682
PénéeFleuve de Thessalie, avait sa source au noeud du Pinde et des monts Cambunieris, sur les confins de la Thessalie et de la Macédoine, parcourait dans son cours sinueux une partie de la Thessalie, coulait entre l'Olympe et l'Ossa. [B]MÉLICERTEAc. 2; Sc. 2MOLIERE1682
MignardQui a une beauté délicate, qui a les traits doux et agréables. [F]MÉLICERTEAc. 2; Sc. 4MOLIERE1682
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1667
BrigueDésir ambitieux pour obtenir quelque charge ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. Se dit aussi de la cabale qui est intéressée à soutenir plutôt un parti que l'autre dans une élection. [F]LE MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1667
ImpertinenceExtravagance, sottise ; action, ou parole sotte, ou déraisonnable. [F]LE MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1667
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LE MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1667
Flammeil se dit communément de l'amour profane. [F]LE MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1667
CabinetLe lieu le plus retiré dans le plus bel appartement des Palais, des grandes maisons. Signifie aussi une pièce d'appartement, où l'on étudie, où l'on se séquestre du reste du monde, et où l'on serre ce qu'on a de plus précieux. [F]LE MISANTHROPEAc. 1; Sc. 2MOLIERE1667
Pompesomptuosité ; appareil superbe ; dépense magnifique qu'on fait pour rendre quelque action plus recommandable, plus solennelle, et plus éclatante. [F]LE MISANTHROPEAc. 1; Sc. 2MOLIERE1667
RivalTerme relatif, qui se dit de deux personnes qui ont la même prétention. Il se dit proprement d'un concurrent en amour, et figurémment d'un compétiteur, et d'un concurrent en toutes sortes de poursuites. [F]LE MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1MOLIERE1667
GrouillerTerme familier. Se remuer. [L]LE MISANTHROPEAc. 2; Sc. 4MOLIERE1667
Discorddésunion, dispute, querelle. [F]LE MISANTHROPEAc. 5; Sc. 4MOLIERE1667
FlandrinSobriquet que l'on donne aux hommes élancés. C'est un grand flandrin. Il est du style familier. [Ac]LE MISANTHROPEAc. 5; Sc. 4MOLIERE1667
Rubanstissu plat fort mince, dont la largeur ne passe pas trois ou quatre doigts, et qui sert à nouer, lier et serrer quelque chose. Il sert aussi à orner les habits. [F]LE MISANTHROPEAc. 5; Sc. 4MOLIERE1667
Chanoinecelui qui possède une prébende dans une église cathédrale, ou colléfiale, c'est à dire un certain revenu affecté à ceux qui y doivent faire le service divin. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 2; Sc. 4MOLIERE1665
Souffletest aussi un coup donné du plat de la main sur la joue. Le soufflet est un des plus grand affront qu'on puisse faire à un gentilhomme. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 2; Sc. 4MOLIERE1665
Hardessignifie les habits et meubles portatifs qui servent à vêtir ou à parer une personne ou sa chambre. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 2; Sc. 4MOLIERE1665
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles, des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 2; Sc. 5MOLIERE1665
Accoiser vieux mot qui signifiait adoucir, apaiser. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 2; Sc. 8MOLIERE1665
Clystèrec'est un remède ou injection liquide qu'on introduit dans les intestins par le foncdement pour les refraichir, pour lâcher le ventre, pour humecter et amollir les matières, pour irriter la faculté expultrice, dissiper les vents, aider à l'accouchement etc. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 2; Sc. 11MOLIERE1665
PièceFig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 3; Sc. 4MOLIERE1665
Vertigomaladie qui presque le connaissance au cheval ; que le fait chanceler et donner de la tête contre les murs. S'emploie aussi figurément dans le style burlesque, pour caprice, colère soudaine. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 3; Sc. 6MOLIERE1665
Acheter chat en pocheConclure une affaire sans examen. [L]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 3; Sc. 6MOLIERE1665
Pezenasvile de l'Hérault entre Béziers et Montpellier. Molière y a séjourné longuement.MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 3; Sc. 8MOLIERE1665
Saint-Quentinune ville de l'Oise au nord de ParisMONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 3; Sc. 8MOLIERE1665
Juridictionjustice, tribunal où l'on plaide. Il y a vint-quatre juridictions tant grandes que petites dans l'enclos du Palais de Paris, des lieux où l'on plaide. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 3; Sc. 10MOLIERE1665
GentilhommeOn appelle gentilhomme de nom et d'armes, celui qui porte le nom de quelque province, bourg, château, seigeurie ou fief noble, qui ont des armes particulières, quoiqu'il ne soit pas seigneur de ces terres. [F]MONSIEUR DE POURCEAUGNACAc. 3; Sc. 10MOLIERE1665
PecqueTerme d'injure. Femme sotte et impertinente qui fait l'entendue. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1660
PrécieuseFemme qui est affectée dans son air, dans ses manières, et principalement dans son langage. [Ac. 1762]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1660
DonzelleTerme burlesque qui se dit pour demoiselle ; mais il est odieux et offensant ; et se prend ordinairement en mauvaise part. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1660
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. [R]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1MOLIERE1660
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4MOLIERE1660
BaragouinLangage corrompu ; ou inconnu, qu'on n'entend pas; jargon composé de mots barbares, ou si mal prononcés qu'on ne les entend pas. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4MOLIERE1660
Amintedrame pastoral en vers du Tasse, créé en 1573.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4MOLIERE1660
Polyxènehéroïne de l'Iliade, aimant et aimée d'Achille.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4MOLIERE1660
BalivernesDiscours inutiles qui n'ont ni raisons ni solidité ; sornettes, contes faits à plaisir. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4MOLIERE1660
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 7MOLIERE1660
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 7MOLIERE1660
Pic, repic et capotterme de jeu de cartes qui signifie gagner facilement. LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
VoiturerTransporter par des voitures une chose d'un lieu à une autre. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Amilcarou Hamilcar, nom de plusieurs généraux Catharginois, synonyme d'homme courageux. Hamilcar Barca était le père d'Hannibal.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Madrigalpetite poésie amoureuse composée d'un petit nombre de vers libres inégaux, qui n'a ni la gêne d'un sonnet, ni la subtilité d'une épigramme, mais qui se contente d'une pensée tendre et agréable. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Épigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
ImpromptuIl se dit particulièrement de quelque petite pièce de poésie faite sur le champ, madrigal, chanson et même pièce de théâtre. [L] Voir "L'Impromptu de Versailles" de Molière.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Tapinoisqui ne se dit que dans le burlesque. Il est venu en tapinois ; c'est à dire secrètement, sourdement et sans faire de bruit. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
TudieuSorte de jurement burlesque. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
À la cavalièreEn cavalier. C'est à dire, en parlant de l'air, des manières, aisé, dégagé ; et aussi brusque, inconvenant, trop leste. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Chromatiqueterme de musique, qui est le second de ses trois gens qui abondent en demi-tons. Il a été appelé de ce nom parce que les grecs le marquaient avec des caractères de couleurs, qu'ils appellent chroma. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Petite-oieOn appelle figurément Petite-oie, Les bas, le chapeau, les rubans, les gants, et les autres ajustements nécessaires pour rendre un habillement complet. [Ac. 1762]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
CongruantQui convient à. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Perdrigeonnom propre d'un commerçant d'accessoires vestimentaires ou mercier de l'époque.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
CanonSignifie encore un demis-bas qui s'étend depuis la moitié des cuisses jusqu'à la moitié des jambes. Est aussi un ornement de rond fort large et souvent orné de dentelle qu'on attache au dessous du genou, qui pend jusqu'à la moitié de la jambe pour le couvrirLES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
Pendre l'épée au crocraccrocher ses armes, y renoncer.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11MOLIERE1660
Demi-luneen termes de guerre, se dit d'un dehors qui n'a que deux faces, qui forment ensemble un angle saillant. (...) On la mettait autrefois à la point du bastion, où le fossé étant arrondi a été cause qu'on lui a donné ce nom. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11MOLIERE1660
Gravelinesassiégée en 1644 par Louis XIII, reprise en 1652 par l'archiduc Léopold. Enfin, reprise par Vauban en 1658, quatre ans après une explosion de la poudrière qui détruisit la presque le totalité de la ville.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11MOLIERE1660
Hors des portesau delà des murailles qui entouraient encore Paris en 1660.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11MOLIERE1660
BraieLinge qui couvre les parties honteuses, comme caleçons, haut de chausses. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11MOLIERE1660
Braveriedépense en habits. Cet homme a dépensé tout son bien braverie inutile. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 15MOLIERE1660
BriséesOn dit figurément, Marcher sur les brisées de quelqu'un pour dire, Suivre ses traces, imiter son exemple. On le dit aussi de ceux qui entreprennent le même dessein, qui écrivent sur le même sujet, quoi qu'ils le traitent diversement. [F] Se trouver sur leurs brisées : se trouver aux mêmes endroits.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 15MOLIERE1660
PièceFig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 16MOLIERE1660
Marmotermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se fair entendre. [F]SGANARELLEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1660
Panacheon dit proverbialement, qu'une femme a mis un beau panache sur la tête de son mari, quand elle lui a été infidèle. [F]SGANARELLEAc. 1; Sc. 6MOLIERE1660
Venez-y-voirTerme familier et ironique. bagatelle, chose qui mérite à peine d'être remarquée. [L]SGANARELLEAc. 1; Sc. 6MOLIERE1660
MazetteMéchant petit cheval. [L]SGANARELLEAc. 1; Sc. 7MOLIERE1660
VergogneVieux mot qui signifie honte, et qui ne s'employe plus que dans le burlesque. [F]SGANARELLEAc. 1; Sc. 9MOLIERE1660
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]SGANARELLEAc. 1; Sc. 14MOLIERE1660
ElléborePlante, dite dans l'Avranchin herbe enragée, très usitée dans la médecine des anciens comme cathartique et qui passait pour guérir la folie. [L]SGANARELLEAc. 1; Sc. 22MOLIERE1660
Bécarreterme de musique. Marque qui signale l'effacement ponctuel d'un dièse ou d'un bémol signél à la clé.LE SICILIENAc. 1; Sc. 2MOLIERE1655
Rondacheespèce de bouclier dont se servent encore [au XVIIème] les espagnols, quad ils courent la nuit. [F]LE SICILIENAc. 1; Sc. 4MOLIERE1655
Mousquetonpetit mousquet qui est plus court ; mais plus gros de calibre que les mousquets ordinaires. [F]LE SICILIENAc. 1; Sc. 4MOLIERE1655
Conter fleurettese dit au figuré de certains petits ornements du langage, ou des galanteries, et des termes doucereux dont on se sert ordinairement pour cajoler les femmes. [F]LE SICILIENAc. 1; Sc. 13MOLIERE1655
Cour du roi PétaudUsité dans cette locution ; la cour du roi Pétaud, un lieu de désordre et de confusion et où tout le monde est le maître. [L]LE TARTUFFEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1669
GaupeTerme d'injure et de mépris. Femme malpropre et désagréable. [L]LE TARTUFFEAc. 1; Sc. 1MOLIERE1669
CagotCelui, celle qui a une dévotion suspecte et déplaisante. [L] Par extention cagotisme, se tenir comme un cagot.LE TARTUFFEAc. 1; Sc. 2MOLIERE1669
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. LE TARTUFFEAc. 1; Sc. 5MOLIERE1669
BrocardRaillerie piquante. Terme injurieux et satirique qu'on donne en plaisantant contre quelqu'un. [F]LE TARTUFFEAc. 2; Sc. 2MOLIERE1669
FadaiseChose fade ; folie, sottise, bagatelle. [F]LE TARTUFFEAc. 2; Sc. 2MOLIERE1669
Moucher du piedIl ne se mouche pas du pied, c'est un homme habile, intelligent, résolu. [L]LE TARTUFFEAc. 2; Sc. 3MOLIERE1669
Ballivefemme du baillif. [L] qui est un officier royal de robe longue qui rendait la justice dans l'étendue d'un certain ressort, et dont les appellations ressortissaient immédiatement au parlement.LE TARTUFFEAc. 2; Sc. 3MOLIERE1669
ForfanterieAction de forfante. Les Comédiens Italiens font mille forfanteries sur le théâtre. [F]LE TARTUFFEAc. 3; Sc. 2MOLIERE1669
Vuiderse dit figurément en choses morales, et signifie, terminer, finir une affaire, un différend. [F]LE TARTUFFEAc. 3; Sc. 4MOLIERE1669
TraverserSusciter des obstacles, des embarras. [L]LE TARTUFFEAc. 3; Sc. 5MOLIERE1669
Prud'homieProbité et sagesse. [L]LE TARTUFFEAc. 4; Sc. 1MOLIERE1669
BéninQui ne se dit guère que des remèdes et des influences célestes. Un remède bénin, est celui qui purge doucement, sans de grandes évacuations, ni tranchées. Les cieux bénins, les astres bénins ont favorisés son voyage. Hors de là bénin ne se dit guère qu'en riant. Molière [Ecole des Femmes, v. 296] dit en parlant des maris de ParisLE TARTUFFEAc. 4; Sc. 5MOLIERE1669
SurséanceSuspension, temps pendant lequel une affaire est sursise. [L]LE TARTUFFEAc. 5; Sc. 4MOLIERE1669
Cour du roi PétaudUsité dans cette locution ; la cour du roi Pétaud, un lieu de désordre et de confusion et où tout le monde est le maître. [L]LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 1; Sc. 1MOLIERE2011
ImpatroniserS'établir comme chez soi. S'introduire dans une maison et y dominer (avec un sens défavorable). [L]LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 1; Sc. 1MOLIERE2011
GaupeTerme d'injure et de mépris. Femme malpropre et désagréable. [L]LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 1; Sc. 1MOLIERE2011
CagotCelui, celle qui a une dévotion suspecte et déplaisante. [L] Par extention cagotisme, se tenir comme un cagot.LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 1; Sc. 2MOLIERE2011
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 1; Sc. 5MOLIERE2011
ForfanterieAction de forfante. Les Comédiens Italiens font mille forfanteries sur le théâtre. [F]LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 2; Sc. 2MOLIERE2011
TraverserSusciter des obstacles, des embarras. [L]LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 2; Sc. 5MOLIERE2011
Prud'homieProbité et sagesse. [L]LE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 3; Sc. 1MOLIERE2011
BéninQui ne se dit guère que des remèdes et des influences célestes. Un remède bénin, est celui qui purge doucement, sans de grandes évacuations, ni tranchées. Les cieux bénins, les astres bénins ont favorisés son voyage. Hors de là bénin ne se dit guère qu'en riant. Molière [Ecole des Femmes, v. 296] dit en parlant des maris de ParisLE TARTUFFE ou L'HYPOCRITEAc. 3; Sc. 5MOLIERE2011
HèreHomme qui est sans bien, ou sans crédit. Il se joint ordinairement avec pauvre. [F]L'INCONNUE PERSÉCUTÉEAc. 1; Sc. 22MOLINE, Pierre-Louis1765
Abdèreancienne ville de Thrace, à l'embouchure du Nestus, en face de l'île de Thasos. (...) Les Abdéritains passaient pour stupides ; cependant ils aimaient la musique et la poésie et l'on compte parmi eux des philosophes célèbresLES ABDERITESAc. 2; Sc. 1MONCRIF, François-Augustin1737
Engouerse dit figurémment, pour dire, se préoccuper, s'entêter en faveur de quelque personne, ou de quelque ouvrage qui ont peu de mérite. (Dict. Furetière)LES ABDERITESAc. 2; Sc. 2MONCRIF, François-Augustin1737
Sardis ou Sardescapitale du Royaume de Lydie, sur le Pactole, près de son confluent avec l'Hermus, dans une plaine délicieuse et fertile au pied du mont Timolus. (...) Sa richesse longtemps proverbiale, baissa pendant la période persane (...). (Dict. Univ. D'Hist. et Géo., Bouillet)LES ABDERITESAc. 2; Sc. 4MONCRIF, François-Augustin1737
Calchassacrificateur et devin grec, fils de Thestor, prit part à l'expédition des Grecs contre Troie. (Dict. d'Hist. et Géo. Bouillet), voir Iphigénie de Jean Racine.LES ABDERITESAc. 2; Sc. 5MONCRIF, François-Augustin1737
Pompedépense magnifique qu'on fait pour rendre quelque action plus recommandable, plus solemmnelle et plus éclatante. (Dict. Furetière) LES ABDERITESAc. 2; Sc. 5MONCRIF, François-Augustin1737
Électrepersonnage de la mythologie grecque, elle est la fille d'Agamemnon et soeur d'Oreste. Sophocle et Euripide ont écrit chacun une tragédie sur ce sujet.LES ABDERITESAc. 2; Sc. 7MONCRIF, François-Augustin1737
Égistepersonnage de la mythologie grecque, il tua Atrée, son père, et Agamemnon, son oncle, et fut tué par Oreste.LES ABDERITESAc. 2; Sc. 7MONCRIF, François-Augustin1737
Alectondit l'Implacable, est une des trois Furies (ou Euménides en grec) qui poursuivaient Oreste, parricide et mari incestueux de sa mère Clytemnestre. Voir la tragédie "Les Euménides" d'Eschyle.LES ABDERITESAc. 2; Sc. 7MONCRIF, François-Augustin1737
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]LE GLORIEUXAc. 1; Sc. 3NERICAULT-DESTOUCHES, Philippe1732
ReîtrePour dire c'est un homme fin, rusé et expérimenté au fait de guerre. On le dit par extension de ceux qui sont rusés, ou qui ont de l'expérience en plusieurs choses, comme à plaider, à jouer etc. [F]LE GLORIEUXAc. 1; Sc. 4NERICAULT-DESTOUCHES, Philippe1732
GourmerSa battre à coups de poings. [F]LE GLORIEUXAc. 2; Sc. 14NERICAULT-DESTOUCHES, Philippe1732
Enter(figuré) Lier, attacher, joindre.LE GLORIEUXAc. 3; Sc. 1NERICAULT-DESTOUCHES, Philippe1732
FreluquetTerme familier. Homme léger frivole et sans mérite. [F] LE GLORIEUXAc. 3; Sc. 9NERICAULT-DESTOUCHES, Philippe1732
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LE GLORIEUXAc. 3; Sc. 9NERICAULT-DESTOUCHES, Philippe1732
RodomontTerme familier. Fanfaron qui vante sa bravoure, pour se faire valoir et se faire craindre. Celui qui parle, agit avec hauteur comme s'il était au-dessus des autres. [L]LE GLORIEUXAc. 3; Sc. 10NERICAULT-DESTOUCHES, Philippe1732
EncloueureEst une blessure faite au cheval par un maréchal-ferrand. Au sens figuréLA FAUSSE ANTIPATHIEAc. 2; Sc. 6NIVELLE DE LA CHAUSSEE, Pierre Claude1734
Tympanisercrier hautement et publiquement contre quelqu'un. Voir aussi Molière, "L'École des femmes" vers 72.LA FAUSSE ANTIPATHIEAc. 3; Sc. 4NIVELLE DE LA CHAUSSEE, Pierre Claude1734
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]LA FAUSSE ANTIPATHIEAc. 3; Sc. 4NIVELLE DE LA CHAUSSEE, Pierre Claude1734
Babilbondance de paroles sur es choses de néant ou superfleus ; un parler continuel et importun. [F]LA GOUVERNANTEAc. 1; Sc. 1NIVELLE DE LA CHAUSSEE, Pierre Claude1747
Inconstantparticulièrement. Qui cesse d'aimer d'amour une personne. [L]LA GOUVERNANTEAc. 1; Sc. 1NIVELLE DE LA CHAUSSEE, Pierre Claude1747
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils coient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]L'ABSENT CHEZ SOIAc. 1; Sc. 2OUVILLE, François le Métel1643
MignarderFlatter, traiter avec délicatesseL'ABSENT CHEZ SOIAc. 1; Sc. 2OUVILLE, François le Métel1643
Cavaliersignifie aussi, un gentilhomme qui porte l'épée, et qui est habillé en homme de guerre. Se dit aussi d'une galant qui courtise, qui mène une dame.[F]L'ABSENT CHEZ SOIAc. 1; Sc. 2OUVILLE, François le Métel1643
PudicitéChasteté ; pureté ; vertu qui fait abstenir des plaisirs illicites. [F]L'ABSENT CHEZ SOIAc. 1; Sc. 6OUVILLE, François le Métel1643
Heurrencontre avantageuse. [F]L'ABSENT CHEZ SOIAc. 1; Sc. 6OUVILLE, François le Métel1643
VolageInconstnt, léger, changeant. [F]L'ABSENT CHEZ SOIAc. 1; Sc. 6OUVILLE, François le Métel1643
MalsainQui n'a point de santé, ou qui nuit à sa santé. [F]L'ABSENT CHEZ SOIAc. 2; Sc. 6OUVILLE, François le Métel1643
FierConfier ; donner, ou laisse quelque chose à un autre sur la bonne opinion qu'on a de sa fidélité ; se reposer sur sa bonne foi.LES FAUSSES VÉRITÉSAc. 2; Sc. 1OUVILLE, François le Métel1643
TraitSe dit figurément et poétiquement des regards, et des blessures qu'ils font dans les coeurs, quand ils y inspirent de l'amour. [F]LES FAUSSES VÉRITÉSAc. 2; Sc. 1OUVILLE, François le Métel1643
Palissadeest aussi un terme de Jardinier, qui signifie un ornement des allées des jardins, où l'on plante des arbres qui portent des branches dès le bas, qu'on étend encore, qu'ils paraissent comme une muraille couverte de feuilles. [F]LES FAUSSES VÉRITÉSAc. 2; Sc. 1OUVILLE, François le Métel1643
LarcinPlaisirs dérobés, pris en cachette, ou des baisers surpris à la personne aimée. [F]LES FAUSSES VÉRITÉSAc. 2; Sc. 1OUVILLE, François le Métel1643
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LES FAUSSES VÉRITÉSAc. 2; Sc. 3OUVILLE, François le Métel1643
HardesTout ce qui est d'un usage ordinaire pour l'habillement. [L]LES FAUSSES VÉRITÉSAc. 3; Sc. 1OUVILLE, François le Métel1643
Martel en têtequelque chose qui donne du chagrin, du souci, de l'inquiétude, de la jalousie [F] martelLES FAUSSES VÉRITÉSAc. 4; Sc. 3OUVILLE, François le Métel1643
CajolerSignifie aussi, caresser quelqu'un, afin d'attraper de lui quelque chose à force de flatterie. [F]LES FAUSSES VÉRITÉSAc. 4; Sc. 7OUVILLE, François le Métel1643
À l'mpourvueavec suprise. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 2; Sc. 2OUVILLE, François le Métel1650
Filouse dit par extension d'un trompeur subtil, d'un escroc, et de tous ceux qui se servent de mauvaise voies pour s'emparer du bien d'autrui. Se dit aussi d'un coupeur de bourse ; de celui qui vole par adresse, ou par surprise. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 2; Sc. 2OUVILLE, François le Métel1650
Badaudsot, niais, ignorant. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 2; Sc. 5OUVILLE, François le Métel1650
Art d'aimer (l')Ouevre de'Ovide.LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 2; Sc. 6OUVILLE, François le Métel1650
RodomontadeVanterie, ou menace vaine et sans fondement. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 2; Sc. 6OUVILLE, François le Métel1650
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 3; Sc. 1OUVILLE, François le Métel1650
Cageolmot tiré du verbe cageoler ou cajoler, i.e. selon Furetière, dire des douceurs des paroles honnêtes et obligeantes. Seul emploi identifié.LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 3; Sc. 1OUVILLE, François le Métel1650
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 3; Sc. 3OUVILLE, François le Métel1650
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté.LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 3; Sc. 3OUVILLE, François le Métel1650
RetsFilet, lacis de plusieurs cordes jointes ensemble par plusieurs nœuds qui laissent de grandes et de petites mailles. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 3; Sc. 9OUVILLE, François le Métel1650
CartelÉcrit qu'on envoie à quelqu'un pour le défier en combat singulier, soit pour des tournois, soit pour une due formé. Cet écrit contient ordinairement, le lieu, la manière, le sujet, le jour et l'heure du combat. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 4; Sc. 4OUVILLE, François le Métel1650
ExorableQui se laisse vaincre et persuader par le sraisons, les pirères ou la compassion. [F]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 4; Sc. 5OUVILLE, François le Métel1650
ChérissableDigne d'être chéri. [L]LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 5; Sc. 5OUVILLE, François le Métel1650
Alcideautre nom d'Hercule.LES SOUPÇONS SUR LES APPARENCESAc. 5; Sc. 6OUVILLE, François le Métel1650
CamardQui a le nez plat enfoncé vers la racine. [F]LES CHOUANSAc. 1; Sc. 1PAIN, RIOU1794
Assas (Nicolas, Chevalier d')Capitaine au régiment d'Auvergne, né au Vigan, périt victime d'un dévouement sublime, dans la nuit du 15 octobre 1760, à Klostercamp, Westphalie.[B]LES CHOUANSAc. 1; Sc. 1PAIN, RIOU1794
SerpentEst aussi un instrument de musique qui sert de basse au cornet à bouquin pour soutenir un choeur de Chantres dans un grand vaisseau. [F]L'APPARTEMENT A LOUER.Ac. 1; Sc. 8PAIN, Joseph1799
Vielleinstrument de musique pour réjouir les gens du peuple, et dont jouent ordinairement les pauvres aveugles. [F]L'APPARTEMENT A LOUER.Ac. 1; Sc. 8PAIN, Joseph1799
Haut-boisCesont des instruments à vent et à anche faits comme des grandes flutes douces ou d'Angleterre. Leur pate s'élargit depuis le 9ème trou. Le dessus a deux pieds de long. [F]L'APPARTEMENT A LOUER.Ac. 1; Sc. 8PAIN, Joseph1799
EpinetteInstrument de musique qui tient le premier ou le second rang entre les instruments harmonieux. Elle est composés d'un coffre de bois le plus poreux et le plus résineux qu'on peut trouver, d'une table de sapin qui est collée et appuyée sur des tringles qu'on apelle sommiers, qui posent sur les côtés qu'on appelle les parois. [F]L'APPARTEMENT A LOUER.Ac. 1; Sc. 8PAIN, Joseph1799
SerinetteEspèce de petit orgue renfermé dans une boîte, et dont on se sert pour apprendre des airs aux serins. [L]L'APPARTEMENT A LOUER.Ac. 1; Sc. 8PAIN, Joseph1799
PalidonieDiscours contraire à un précédent. Ce mot n'est en usage qu'en cette phraseL'APPARTEMENT A LOUER.Ac. 1; Sc. 8PAIN, Joseph1799
TermeTemps réglé, et prescrit ; le point où les choses aboutisssent, leur fin, le bout de leur durée. Voilà le terme qui va écheoir, le temps où l'on doit payer sa dette. [F]L'APPARTEMENT A LOUER.Ac. 1; Sc. 10PAIN, Joseph1799
Maraudterme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de toutes sortes de lâchetés. (...) [F]LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 2PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Belîtregros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. [F]LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 2PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Maroufleterme injurieux qu'on donne aux gens gros corps et grossiers d'esprit. Il est bas. [F]LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 2PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Astrolabeinstrument de mathématique, gradué, et plat en forme de planisphère, ou de sphère décrite sur un plan. Il sert principalement sur la mer pour observer la hauteur du pôle et des astres. [F]LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 6PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Babillardqui parle continuellement, et qui ne dit que des choses de néant. [F]LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 8PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Pabouchesou babouches, espèce de soulier dont se servent les siamois. Il sont pointus sans quartier ni talon. Il les quitte aux portes chez autrui, et chez eux-m^mes pour ne pas salir les lieux où ils entrent. [F]LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 9PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Alcoranle Coran.LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 12PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Sabbatse dit ausi populairement et par extention, d'un grand bruit, d'une crierie telle qu'on s'imagine qu'on fait au sabbat. [F]LE BARBIER DE BAGDADAc. 1; Sc. 14PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Euclide géomètre grec, enseigna les mathématiques à Alexandre sous Ptolémée, fils de Lagus, vers 320 avant JC et compta la roi au nombre de ses disciples. Auteur des « Elements » et « Date » apprécié par Newton. [B]LE CERCLE OU LES ORIGINAUXAc. 1; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
PindareLe plus grand lyrique grec, né l'an 520 avant JC à Thèbes en Boétie, mort vers 450, excella dans toutes les branches du genre auquel il se voua. LE CERCLE OU LES ORIGINAUXAc. 1; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
MarcelFameux maître à danser, qui attachait à son métier autant d'importance que celui du Bourgeois Gentilhomme. [note ed. 1809]LE CERCLE OU LES ORIGINAUXAc. 1; Sc. 6PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Duchaptmarchande de modes très connue. [note ed. 1809]LE CERCLE OU LES ORIGINAUXAc. 1; Sc. 6PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Hippocratepère de la médecine , né l'an 460 av. JC, dans l'île de Cos. Il mourut à Larisse dans un âge très avancé. LE CERCLE OU LES ORIGINAUXAc. 1; Sc. 11PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Julepc'est une potion douce et agréable qu'on donne aux malades, composée d'eaux distillées ou de décoction, qu'on cuit sur une once de sucre sur 7 ou 8 onces de liqueur, ou de sucs clarifiés. [F]LE CERCLE OU LES ORIGINAUXAc. 1; Sc. 11PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Siliquec'est le fruit des légumes et des plantes qui ont la fleur légumineuse. [F]LE CERCLE OU LES ORIGINAUXAc. 1; Sc. 11PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
SparteCité du Péloponèse en Grèce.NINUS SECONDAc. 1; Sc. 3PALISSOT de MONTENOY, Charles1751
BactriensPeuple de Bactriane, contrée de l'ancienne Asie dans le Turkestan indépendant. Elle fut conquise par Ninus. [B]NINUS SECONDAc. 2; Sc. 3PALISSOT de MONTENOY, Charles1751
Ninivecapitale du royaume d'Assyrie, dit aussi royaume de Ninive. Elle avait dit-on 40 km de circonférence. Fondée par Assur en 2640 avant JC, cette ville fut agrandie vers 1968 par Ninus , qui lui donna son nom. Elle fut prise 2 fois d'abord en 759 avant JC, par Arbacès et Bélésis après la bataille de Ninive et le chute de Sardanpale. [B]NINUS SECONDAc. 2; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1751
BélusRoi d'Assyrie, délivra Babylone du joug des Arabes, et régna 27 ans, de 1993 à 1966 av. JC . Il eut pour fils Ninus, qui le fit mettre au rang des Dieux. [B]NINUS SECONDAc. 2; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1751
SémiramisReine d'Assyrie, célèbre par son génie te sa beauté, avait d'abord été esclave. Menonès, général au service de ninus, ayant reconnu ses heutes qualités, la prit pour épouse ; Ninus lui-même en devint épris, et se la fit céder par Ménonès. Ninus l'épousa après le prise de Bactres. Elle fit assassiner Ninus par ses gardes et lui succéda. Elle agrandit, embellit et fortifia Babylone. [B]NINUS SECONDAc. 2; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1751
Diadèmecouronne, symbole du pouvoir royal.NINUS SECONDAc. 2; Sc. 6PALISSOT de MONTENOY, Charles1751
Assur2ème fils de Sem, contemporain de Nemrod. Chassé par celui-ci des plaines de Sennaar, il s'établit à l'Est du Tigre, y fonda la royaume d'Assyrie et bâtit Ninive. On place son règne vers 2640 avant JC.NINUS SECONDAc. 5; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1751
ArgusNom propre d'un homme fabuleux de la mythologie, qu'on dit avoir eu cent yeux. Ce mot est venu en usage dans la langue pour signifier un homme prudent et clairvoyant. [F]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 1PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Petit-maîtrejeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 1PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
MouchePetit morceau de taffetas noir, de la grandeur d'environ l'aile d'une mouche, que les dames se mettent sur le visage. Une boîte à mouches. [L]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 1PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Gazettepetit imprimé, cahier ; feuille volante, qu'on débite toutes les semaines, qui contient des nouvelles e toutes sortes de pays. Gazette de France, de Hollande, d'Angleterre, de Flandre, etc.LES TUTEURSAc. 1; Sc. 2PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Épigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une ouvre.LES TUTEURSAc. 1; Sc. 2PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
RobinsonPersonnage principal d'un roman de Daniel Defoe (1663-1731) nommé "La Vie et les Aventures de Robinson Crusoé" (1719). La première traduction française par St-Hyacinthe et Ven Effen, parut en 1720. [B]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 2PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Galba, Servius Sulpitius (-4, -68)Empereur romain. Sa sévérité et son avarice le rendirent bientôt odieux aux Prétoriens. Othon qui n'avit pu se faire choisir par Galba pour son successeur, profita de ces dispositions du peuple à son égard pour le faire assassiner, ainsi que Pison, son fils adoptif, et se fit proclamer à sa place. Galba n'a régné que huit mois. [B]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Othon, M. Salvius Otho (32 , 69)Empereur romain, favori et compagnon de débauche de Néron, et deuxième mari de Poppée. Il fit assassiner GAlba qui lui avait préféré Pison comme fils adptif. Il lutta contre Vittelius éléver à l'Empire par l'armée de Germanie. Il ne régna que 3 mois.LES TUTEURSAc. 1; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
OisonOn dit par injure à un homme, que c'est un oison, qu'il se laisse mener comme un oison ; pour dire, que c'est un sot, qui ne sait pas se conduire qu'il n'agit que par l'organe d'autrui. [F]LES TUTEURSAc. 1; Sc. 4PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LES TUTEURSAc. 2; Sc. 1PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
EmplettteAchat de marchandise. Il se dit particulièrement de celles qui concernent les habits. [F]LES TUTEURSAc. 2; Sc. 1PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
MonomotapaEmpire de l'Afrique australe, s'étendait de la Cafrérie à la côte du Sofala, le long de celle du Mozambique, et avait pour borne au nord le Zambèze, à l'Est le Monzora, au Sud et à l'Oues les monts Foura et des Botongas. [B]LES TUTEURSAc. 2; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]LES TUTEURSAc. 2; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
HuronPeuple indigène d'Amérique du Nord, errait sur le cote orientale du lac Huron lors de la découverte du Canada par les Français. Ils réclamèrent la protection des Français contre les iroquois leurs ennemis. D4autre hurons vivaient entre les lacs Huron et Ontario et sur les bords du Saint-Laurent ; ils ont disparu, exterminés presque entièrement par les Cherokees.LES TUTEURSAc. 2; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
AgrehVille de l'Indoustan. C'était autrefois une de splus belle set des plus riches viles de l'univers ; ce n'est plus aujourd'hui [XIXème] qu'un amas de ruines. [B]LES TUTEURSAc. 2; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
CircassieContrée de la Russie située sur les deux versants du Caucase, entre la mer Noire à l'Ouest et la mer Caspienne à l'Est. [B]LES TUTEURSAc. 2; Sc. 5PALISSOT de MONTENOY, Charles1760
NoleVille d'Iatalie, à 37 Km au sud-est de Capoue. Auguste mourut à Nole. Cette ville est dit-on le première où on se soit servi des cloches au Vème siècle. [B]TIBÈREAc. 1; Sc. 1PELLEGRIN, Simon-Joseph, Abbé1727
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposTIBÈREAc. 1; Sc. 1PELLEGRIN, Simon-Joseph, Abbé1727
PlanasieÎle de la mer inéfrieure, entre le Corse et l'Etrurie, fut sous l'empire romain un lieu d'exil. Posthume Agrippa, 3ème fils d'Agrippa, y fut exilé par Auguste et y fut tué par ordre de Tibère, l'an 14 de J.-C. [B] Ce sont les île de Lérins.TIBÈREAc. 1; Sc. 1PELLEGRIN, Simon-Joseph, Abbé1727
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]TIBÈREAc. 2; Sc. 1PELLEGRIN, Simon-Joseph, Abbé1727
PrétorienSe dit aussi des soldats de la garde de l'Empereur. [F]TIBÈREAc. 4; Sc. 1PELLEGRIN, Simon-Joseph, Abbé1727
CapitoleBatîment monumental toulousain commençant au XIIème siècle, abritant le théâtre.MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 3PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
PétulanceEmportement avec insolence. [F]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 3PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
FérulePetite palette de bois assez épaisse ; sceptre de pédant, dont il se sert pour frapper dans la main des écoliers qui ont manqué à leurs devoirs. [F]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 3PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
LucrècePoète latin, né vers l'an 95 av. JC, d'une famille de chevaliers, était contemporain et ami d'Atticus, de Cicéron, de Catulle, de Memmius. Il se donna la mort à 44 ans.MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 3PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
PapilloteEst aussi un petit morceau de papier ou de taffetas dans lequel on enferme les cheveux, afin qu'ils se tiennent frisés. [F]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 4PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
BrigueDésir ambitieux qu'on a d'obtenir quelque charge [responsabilité ou propriété rémunératrice] ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. [F]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 7PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
GlapirFaire un cri dont le son est aigu et perçant. On le dit proprement des petits chiens et des renards. Mais figurément il se dit des personnes qui crient, qui haussent leur voix d'un ton aigre et perçant. [F]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 10PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
Térencepoète comique latin, né probablement à Carthage vers 200 avant JC, fut esclave du sénateur Terentius Lucanus, qui l'affranchit et lui fit donner une bonne éducation, et dont le poète prit le nom par reconnaissance. (...) On a de Térence six comédies. Molière a tiré les Fourberies de Scapin du Phormion et Baron a imité l'Adrienne. (...) [B]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 12PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
EngouerBoucher le passage d gosierMOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 12PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
Corneille, Pierre [1606-1684]Poète dramatique et nommé le père de la tragédie française. Commença sa carrière avec Mélite en 1629 et la termina avec Suréna en 1674.MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 14PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
Plautepoète comique latin, né vers 227 avant JC à Sarsine (Ombrie), mort en 183, était directeur de troupe en même temps qu'auteur, et jouait souvent lui-même. (...) Plaute avait composé, dit-on, jusqu'à 120 pièces, mais on lui en attribuait beaucoup qui n'étaient pas de lui. Nous n'avons plus que 20 de ses pièces dont Meneschmes. [B]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 16PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
MénandrePoète comique d'Athènes, né en 342 av. JC, mort en 290, avait composé des pièces d'un genre nouveau, qui, au lieu de personnalités, présentaient le tableau des vices et des ridicules. [B]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 16PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
SybariteHomme qui mène une vie molle et voluptueuse. [L]MOLIÈRE À TOULOUSEAc. 1; Sc. 16PELLET DESBARREUX, Hyacinthe1787
Fameux misanthropeCelui de Delisle de la Devetière, "Timon, le Misanthrope" , comédie en trois actes et en prose , jouée pour la première fois le 2 janvier 1722, aux Italiens, où elle avait eu un grand succès. C'était une comédie à la mode. [note de Jules Troublat, 1886]ARLEQUIN DEUCALIONAc. 1; Sc. 1PIRON, Alexis1722
BissacSac double et tout d'une pièce qui a une ouverture par le milieu, et deux poches qu'on remplit par le milieu. Les bissacs se peuvent mettre à l'arçon d'une selle. [F]ARLEQUIN DEUCALIONAc. 1; Sc. 1PIRON, Alexis1722
Tignonnerverbe peut être issu de tignon ou teignon ; terme populaire, coiffure de femme qui a les cheveux gras et mal peignés, qui est coiffée malproprement. [F] ARLEQUIN DEUCALIONAc. 3; Sc. 3PIRON, Alexis1722
ThémisDéesse de la Justice, de la Loi et de l'Equité, titanide fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la terre). Elle épouse Zeus dont elle est la seconde femme. Mère des Parques (Moires en Grec). Voir La Théogonie d'Hésiode.ARLEQUIN DEUCALIONAc. 3; Sc. 3PIRON, Alexis1722
Pénatedieu du foyer et du garde manger.ARLEQUIN DEUCALIONAc. 3; Sc. 4PIRON, Alexis1722
Petites-maisonson dit aussi qu'il mettre un homme aux petites-maisons quand il est fou ou quand il faut des extravagances.[F]ARLEQUIN DEUCALIONAc. 3; Sc. 4PIRON, Alexis1722
Toulonville du sud de la France au bord de la Méditerranée, actuellement préfecture du Var.L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 1; Sc. 1PIRON, Alexis1728
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 1; Sc. 4PIRON, Alexis1728
TurenneHenri de la Tour-d'Auvergne, vicomte de Turenne (1611-1675), célèbre maréchal de France.L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 1; Sc. 4PIRON, Alexis1728
Mandillemanteau que portaient il n'y a pas longtemps les laquais, qui leur était particulier, et qui les faisait distinguer des autres des autres valets. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 1; Sc. 6PIRON, Alexis1728
Ermitageest aussi un lieu, ou une maison de campagne solitaire, et écartée, que quelqu'un, que quelqu'un a fait bâtir pour y vivre en retraite. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 2; Sc. 5PIRON, Alexis1728
Valétudinaireinfirme, sujet à de grandes maladies. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 2; Sc. 5PIRON, Alexis1728
ReluquerTerme familier. Lorgner curieusement du coin de l'oeil. [L]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 2; Sc. 9PIRON, Alexis1728
Ducatsmonnaie d'or ou d'argent qui est battue sur les terres d'un Duc, et qui vaut environ un écu en argent, et d'eux étant d'or. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 2; Sc. 12PIRON, Alexis1728
Mago[t]amas de quelque chose qu'on cache. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 2; Sc. 12PIRON, Alexis1728
Rustre paysan, rustaut. [F], terme péjoratif.L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 1PIRON, Alexis1728
Engeôlercharlataner, tromper quelqu'un par des paroles ou des promesses flatteuses, l'amuser par de belles espérances [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 1PIRON, Alexis1728
Béjaunesignifie figurément, ignorance, bévue. Il se dit en cette phrase proverbialeL'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 1PIRON, Alexis1728
Morigénerinstruire aux bonnes moeurs . [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 5PIRON, Alexis1728
Maroufleterme injurieux qu'on donne au gens gros de corps, et grossiers d'esprits. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 5PIRON, Alexis1728
Postillonvalet de poste qui conduit les gens qui courent la poste. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 6PIRON, Alexis1728
Petites-maisonson dit aussi qu'il mettre un homme aux petites-maisons quand il est fou ou quand il faut des extravagances.[F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 8PIRON, Alexis1728
Nautonniercelui qui conduit ou qui aide à conduire une barque un navire.[F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 8PIRON, Alexis1728
Billeveséese dit figurément des paroles ou des choses vaines qui n'ont aucune apparance ni solidité. (Dict. Furetière)L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 3; Sc. 11PIRON, Alexis1728
Boursillerfournir la quote part d'une somme nécessaire pour achever quelque chose qu'on a entrepris, ou qui coût plus qu'on avait imaginé. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 4; Sc. 10PIRON, Alexis1728
Ladremalade de la lèpre. (...) se dit figurément en morale avare, vilain et malpropre. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 4; Sc. 12PIRON, Alexis1728
Ladre verdcelui qui a la ladrerie fort enracinée. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 4; Sc. 12PIRON, Alexis1728
Tiers-état terme hérité du mayen-age, corps social qui n'appartient ni au clergé ni à la noblesse, signifiant « ceux qui travaillent » . Le tiers-état était représenté en tant que tel dans les assemblées dans les États généraux.L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 4; Sc. 13PIRON, Alexis1728
Faquincrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 5; Sc. 2PIRON, Alexis1728
Nazardechiquenaude que l'on donne que le bout du nez. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 5; Sc. 5PIRON, Alexis1728
Forfanteterme injurieux emprunté de l'italien « forfante » qui signifie maraut, coquin, scélérat. [F]L'ÉCOLE DES PÈRESAc. 5; Sc. 5PIRON, Alexis1728
FrivoleInutile, vain ; ce qui n'est d'aucune valeur, qui n'a rien de solide, ni qui mérite qu'on le considère.LA FAUSSE ALARMEAc. 1; Sc. 3PIRON, Alexis1776
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]LA MÉTROMANIEAc. 3; Sc. 7PIRON, Alexis1738
Dégoiserse dit figurément de ceux qui parlent trop et mal à propos. [F]LE VERRE D'EAUAc. 1; Sc. 3PLANCHER de VALCOUR, Philippe1788
DaInterjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationLE VERRE D'EAUAc. 1; Sc. 3PLANCHER de VALCOUR, Philippe1788
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE VERRE D'EAUAc. 1; Sc. 4PLANCHER de VALCOUR, Philippe1788
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LE VERRE D'EAUAc. 1; Sc. 4PLANCHER de VALCOUR, Philippe1788
AgnèsPersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière.LE VERRE D'EAUAc. 1; Sc. 6PLANCHER de VALCOUR, Philippe1788
GaudriolePropos gai et un peu libre. [L]LE VERRE D'EAUAc. 1; Sc. 9PLANCHER de VALCOUR, Philippe1788
Thétisnymphe marine (néréide), mère d'Achille.AJAXAc. 1; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
Pârisfils de Priam enleva Hélène, et fut cause par-là de la guerre de Troie. [T]AJAXAc. 1; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
Scamandreun fleuve côtier de Troade et le dieu-fleuve.AJAXAc. 1; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
AtrideNom donné aux descendants d'Atrée, spécialement à ses deux petits-fils, Agamemnon et Ménélas.AJAXAc. 1; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
TénédosAppelée par les turcs Bokhtcha-Adassi, île de l'archipel, en face de l'ancienne Troade, près et au sud-ouest des Dardanelles. Virgile suppose que les grecs feignirent de quitter TRoie en laissant sur le rivage le cheval de bois, allèrent se cacher dans cette île. [B]AJAXAc. 1; Sc. 3POINSINET de SIVRY, Louis1789
HécatombeSacrifice de cent bœufs et d'un grand nombre de victimes. [L]AJAXAc. 2; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1789
IthaqueUne de sept île ionnienne, entre Céphalonie et Sainte-Maure. (...) Ithaque fut avec Dulichium le royaume d'Ulysse. [B]AJAXAc. 2; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1789
CrèteGrande île de la Méditerranée, située vis-à-vis de l'ouverture de la mer Egée. Primitivement cette île fut gouvernée par des rois, au nombre desquels on compte Minos et Idoménée qui vivait au temps de la guerre de Troie. [B]AJAXAc. 2; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1789
ScythesLa Bible fait descendre les Scythes de Magog, fils de Japhet. Établis dabord sur l'Arxa, et l'Iaxarte, ils étendirent au loin leurs conquêtes, soumirent une partie de l'Europe et de l'Asien tinrent pendant 28 ans l'Asie Mineure sous leur joug (634-596), et pénétrèrent jusqu'en Égypte. Les plus grands conquérants Cyrus, Darius Ier, Alexandre, tentèrent en vain de les dompter.AJAXAc. 2; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1789
HellespontDétroit [de 2 Km de large] qui unit le mer Egée à la Propontide et sépare l'Europe de l'Asie, doit son nom à la mort tragique d'Hellé. [B]AJAXAc. 2; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1789
Phrygierégion de l'Asie Mineure dont les bornes ont beaucoup varié. La Phrygie primitive s'étendait le long de la mer depuis l'embouchure du Méandre jusque près de celle du Parthénius, et par conséquent était baignée par trois mersAJAXAc. 2; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
LiceChamp clos, carrière où combattaient les anciens chevaliers, soit à outrance, soit par galanterie dans les joutes te les tournois. [F]AJAXAc. 2; Sc. 3POINSINET de SIVRY, Louis1789
EurotasPetite rivière de Laconie, arrosait Sparte et se jetait dans le golfe Laconique. [B]AJAXAc. 2; Sc. 4POINSINET de SIVRY, Louis1789
BrigueDésir ambitieux qu'on a d'obtenir quelque charge [responsabilité ou propriété rémunératrice] ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. [F]AJAXAc. 3; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1789
PenthésiléeReine amazone, elle arriva à Troie avec douze autres amazones. [B]AJAXAc. 3; Sc. 6POINSINET de SIVRY, Louis1789
PergameCitadelle de Troie. Son nom se prend souvent chez les poètes pour Troie même. [B]AJAXAc. 3; Sc. 6POINSINET de SIVRY, Louis1789
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposAJAXAc. 4; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
ScyrosÎl e de la Grèce, dans la mer Egée, au nord-est de l'Eubée. Elle est célèbre dans la fable comme ayant été la retraite d'Achille, que sa mère y avait caché parmi les filles de Lycomède, et comme le lieu où mourut Thésée. [B]AJAXAc. 4; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
PontifeChef religieux chez les Romains.AJAXAc. 5; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.AJAXAc. 5; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
Astre du Mondesoleil.AJAXAc. 5; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1789
Talon rougeSoulier à talon rouge que la noblesse avait seule le droit de porter à l'ancienne Cour. Fig. Homme de la Cour. [L]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1764
AconitTerme de botanique. Plante fort vénéneuse, de la famille des renonculacées. [L]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 8POINSINET de SIVRY, Louis1764
AnachorèteHermite, homme dévot qui vit seul dans le désert, et qui ne s'est ainsi retiré du commerce des hommes, que pour avoir la liberté de tourner toutes ses pensées du côté de Dieu. [F]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
GuignonMalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. Il est de style bas et familier. [F]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
Couple(fém.) Lien avec lequel on attache les chiens de chasse deux à deux. Se dit aussi de deux chiens attachés ensemble. On le dis par extension de deux autres choses de même espèce qu'on joint ensemble.LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
Heureuxchanceux.LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
BerlingotBerline coupée, c'est à dire à une seul fond. [L]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
BouquetOn appelle une barbe en bouquet, lorqu'elle n'est pas égale, et qu'il y en a des touffes en quelques endroits seulement. [L]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
FalbalaBande d'étoffe plissé, et froncée, que les femmes ont mis d'abord pour ornement au bas de leurs jupes, et qu'elle mettent présentement tout en haut. Elle en portent aussi sur leurs petits tabliers. [F]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
SpadilleTerme du jeu de l'Hombre. C'est l'as de pique. [F]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
JarrretièreLien avec lequel on attache ses bas vers le jarret [haut du mollet]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
VoleTerme de jeu de cartes ; et se dit, quand quelq'un fait toutes les mains ou levées de cartes, à l'Hombre, à la Bête, à la Triomphe, etc et alors chacun lui doit une remarques. [F]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 12POINSINET de SIVRY, Louis1764
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 13POINSINET de SIVRY, Louis1764
Fantoccinimarionnettes. Mot italien.LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODEAc. 1; Sc. 13POINSINET de SIVRY, Louis1764
Cyprisnom chypriote de la déesse Aphrodite.LES FRA-MAÇONNESAc. 1; Sc. 6POINSINET, Antoine1754
Aulnearbre fort haut et fort droit qui vient dans les lieux humides et marécageux. [F]LES FRA-MAÇONNESAc. 1; Sc. 7POINSINET, Antoine1754
Dusaulejeu de mot avec le mot "saule" qui possède une bois souple.LES PHILOSOPHES DE BOISAc. 1; Sc. 1POINSINET de SIVRY, Louis1760
Libéralqui donne avec raison et jugement, en sorte qu'il ne soit ni prodigue ni avare. (Dict. Furetière)LES PHILOSOPHES DE BOISAc. 1; Sc. 2POINSINET de SIVRY, Louis1760
VergogneVieux mot qui signifie honte, et qui ne s'employe plus que dans le burlesque. [F]LES PHILOSOPHES DE BOISAc. 1; Sc. 3POINSINET de SIVRY, Louis1760
Passyvillage hors de Paris, annexé au XVIème arrondissment en 1860. C'est aussi l'endroit où est joué ce spectacle.LES PHILOSOPHES DE BOISAc. 1; Sc. 11POINSINET de SIVRY, Louis1760
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]LES PHILOSOPHES DE BOISAc. 1; Sc. 11POINSINET de SIVRY, Louis1760
ParterreSignifie aussi l'aire de slle de comédie, entre le théâtre, et l'amphithéâtre, où le peuple est debout. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1POISSON, Philippe1722
Charmionpersonnage, dame d'honneur de Cléopâtre dans "La Mort de Pompée" de Pierre Corneille (1643).L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1POISSON, Philippe1722
Laucusteempoisonneuse romaine du Ier siècle.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1POISSON, Philippe1722
Lucrècefille de Spurius Lucretius, préfet de Rome, et épouse de Tarquin Collatin, ayant été déshonorée par Sextus, fils de Tarquin le Superbe, fit l'aveu de son malheur à son mari en présence de son père, de Brutus, et de quelques amis, et se donna la mort sous leurs yeux en leur demandant vengeance.[B]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1POISSON, Philippe1722
Tarquin le superbe7ème et dernier roi de Rome,. Marie à une fille de Servius, femme d'un caractère doux et timide il la fit périr afin d'épouser une autre fille de Servius, Tullie, femme ambitieuse, qui de son côté s'était débarrassée de son époux Aruns par un crime. Il forma avec elle un complot, dont le dénouement fut la mort violente de Servius et sa propre élévation au trône. (...) [B]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1POISSON, Philippe1722
RetraireTerme de jurisprudence française. Retirer un héritage des mains d'un acquéreur. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1POISSON, Philippe1722
Petit-maîtrejeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1POISSON, Philippe1722
CalchasSacrificateur et devin grec, fils de Thestor, prit part à l'expédition des grecs contre Troie, prédit que ce siège durerait dix ans, et que la flotte grecque ne sortirait du port d'Aulide qu'après que le roi Agamemnon aurait sacrifié sa fille Iphigénie sur l'Autelr de Diane. [B] Voir Iphigénie de Jean Racine.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 2POISSON, Philippe1722
ChicanerFormer des incidents. Se dit encore pour s'opposer, reculer, contrarier. Signifie aussi déplaire, fâcher.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 3POISSON, Philippe1722
DupeQui n'est point défiant ; qui est facile à être surpris, à être trompé ; qui donne aisément dans le panneau. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 6POISSON, Philippe1722
BabillerParler sans cesse, et ne dire que des choses de peu de considération. (...) [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 10POISSON, Philippe1722
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 10POISSON, Philippe1722
EpithalameCe sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 11POISSON, Philippe1722
Busquemorceau de bois, d'ivoire ou de baleine, que les femmes mettent dans les corps de jupe pour se tenir droites. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 11POISSON, Philippe1722
Clôture L'obligation de garder le cloître. Voeu de clôture. Réclusion, vie retirée. [L]L'AMOUR SECRETAc. 1; Sc. 9POISSON, Philippe1722
Centurienom des prédictions de Nostradamus.L'AMOUR SECRETAc. 1; Sc. 16POISSON, Philippe1722
Feu Il se dit des passions, des sentiments, des mouvements de l'âme comparés à un feu qui brûle. [L]L'AMOUR SECRETAc. 1; Sc. 20POISSON, Philippe1722
Bou-bouemot inconnu de Furetière et Littré. Sans doute asssimilable à l'onomatopée boum-boum. LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 1POISSON, Raymond1672
PalcorbleuSorte de juron.LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 1POISSON, Raymond1672
BissêtreMalheur ; accident causé par l'imprudence de quelqu'un. [F] Voir Molière, L'Etourdi, v. 1808.LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 1POISSON, Raymond1672
MordienneSorte de juron. On dit de même morguienne. [L]LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 1POISSON, Raymond1672
ChalandBateau plat de moyenne grandeur, dont on se sert pour amener à Paris les marchandise qui descendent la rivière. [F]LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 2POISSON, Raymond1672
ClystèreTerme de médecine. C'est un remède ou injection liquide qu'on introduit dans les intestins par le fondement pour les rafraîchir, pour lâcher le ventre, pour humecter ou amollir les matières, pour irriter la faculté expultrice, dissiper les vents, aider à l'accouchement etc. [F]LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 3POISSON, Raymond1672
PrôneEspèce de sermon qu'on fait tous le sDimanches dans le sEglises paroissiales, pour avertir les paroissiens des fêtes, des jeûnes de la semaine, et faire des publications (...). Se dit aussi d'un discours ennuyeux et d'une longue remontrance. [F]LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 5POISSON, Raymond1672
CatholiconTerme de pharmacie. C'est un électuaire moi, ainsi appelé comme qui dirait universel et purgeant toutes le humeurs. Est aussi le nom d'une satire ingénieuse faite du temps de la Ligue. [F] La Hollande est un pays majoritairement protestant.LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 9POISSON, Raymond1672
CatholicumJeu de mot entre catholique et et le remède purgatif catholicon ; La Hollande est un pays majoritairement protestant.LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 9POISSON, Raymond1672
CharivariBruit confus que font des gens du peuple avec des poêles, des bassins et des chaudrons pour faire injure à quelqu'un. On fait les charivaris en dérision des gens d'un âge fort inégal qui se marient.LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 9POISSON, Raymond1672
EsquinancieTerme de médecine. Inflammation de la gorge. [L]LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 10POISSON, Raymond1672
IncurablesMaison fondée pour les pauvres malades, dont la guérison est désespérée. [F]LA HOLLANDE MALADEAc. 1; Sc. 10POISSON, Raymond1672
Empaumerserrer la main. Signifie figurément, se rendre maître de l'esprit de quelqu'un. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 1POISSON, Raymond1679
Haquenéecheval qui va l'amble. Si dit aussi en termes comiques du bâton que que portent ceux qui font des voyages à pied pour se soulager en marchant. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 2POISSON, Raymond1679
Ambletrain ou certaine allure du cheval, lorsque les deux jambes du même côté se meuvent ensemble, et que les deux autres se meuvent après. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 2POISSON, Raymond1679
Jobdiminutif de Job, personnage de l'ancien testament exemple de fermeté et de patience mais réputé pauvreLE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 2POISSON, Raymond1679
Barbetchien à gros poil et frisé qui va à l'eau, et qu'on dresse à la chasse aux canards.LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 2POISSON, Raymond1679
Cornardcocu ; celui qui a une femme adultère, qui lui fait porter des cornes. Ce mot est bas. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 2POISSON, Raymond1679
ChambrièreServante qui nettoie la chambre. En terme de manège, est un long fouet fait d'une grande courroie de cuir attachée au bout d'un bâton, qui sert à fouetter les chevaux par derrière pour les faire obéir au cavalier.LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 4POISSON, Raymond1679
ÉtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 4POISSON, Raymond1679
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basses condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. C'est la même chose que charogne quand on lui donne une prononciation picarde. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 5POISSON, Raymond1679
Gueuxindigent, nécessiteux, qui est réduit à mendier, à demander l'aumône. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 5POISSON, Raymond1679
Jaserparler beaucoup et sans nécessité de choses frivoles. Signifie aussi, parler indiscrètement, révéler un secret, une chose cachée. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 5POISSON, Raymond1679
BouletteLes enfants jouent à la boulette, en poussant une balle dans une petite fosse. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 6POISSON, Raymond1679
OsseletsPetit os qui est derrière du gigot de mouton, dont se servent les enfants pour jouer aux jeu des osselets. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 6POISSON, Raymond1679
CorbillonEst aussi un petit jeu d'enfants où il faut répondre ou rimer en "on". [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 6POISSON, Raymond1679
Cache-cahe-MitoulasC'est un jeu de jeunes gens, qui consiste à mettre quelque chose secrètement entre les mains, ou dans les habits de quelqu'un de la compagnie. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 6POISSON, Raymond1679
Trou-MadameEst un jeu où l'on laisse couler les boules dans les trous, ou rigoles marquées diversement pour la perte ou pour le gain. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 6POISSON, Raymond1679
QueueleuleuLes enfants ont un jeu qu'ils appellent la queue-leu-leu, quand ils se tiennent l'un l'autre par la robe en marchant. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 6POISSON, Raymond1679
RouletteEst aussi une petite couchette qui roule sur des roues pour la transporter, et la cacher sous un autre lit quand on veut. Un mari qui couche dans une roulette, tandis que sa femme couche au grand lit est un grand sot. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 6POISSON, Raymond1679
FaquinSe dit aussi en quelque sorte au figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toutes sortes de mépris. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 8POISSON, Raymond1679
Panacheon dit proverbialement, qu'une femme a mis un beau panache sur la tête de son mari, quand elle lui a été infidèle. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 10POISSON, Raymond1679
Faire Gillespour dire s'enfuir ou pour dire qu'il a fait banqueroute. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 10POISSON, Raymond1679
Lameon dit proverbialement et bassement, "une bonne lame", une "fine lame", une personne fine, et adroite ; et ne se dit qu'en mauvais part, principalement quand on dit d'un ton admiratifLE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 10POISSON, Raymond1679
Grimoirelivre qu'on a jamais vu, où on prétend qu'il y a des conjurations propres à évoquer les démons. [F]LE SOT VENGÉAc. 1; Sc. 10POISSON, Raymond1679
JanissaireGarde du grand seigneur, ou soldat de l'infanterie turquesque. [F]TAMERLAN OU LA MORT DE BAJAZETAc. 2; Sc. 1PRADON, Nicolas1676
S'apercevoirse rendre compte, prendre conscience.TAMERLAN OU LA MORT DE BAJAZETAc. 3; Sc. 4PRADON, Nicolas1676
Sebasteville de l'Asie Mineure, appartint au Pont puis à la Cappadoce. [B]TAMERLAN OU LA MORT DE BAJAZETAc. 4; Sc. 3PRADON, Nicolas1676
ScythesLa Bible fait descendre les Scythes de Magog, fils de Japhet. Établis dabord sur l'Arxa, et l'Iaxarte, ils étendirent au loin leurs conquêtes, soumirent une partie de l'Europe et de l'Asien tinrent pendant 28 ans l'Asie Mineure sous leur joug (634-596), et pénétrèrent jusqu'en Égypte. Les plus grands conquérants Cyrus, Darius Ier, Alexandre, tentèrent en vain de les dompter.TAMERLAN OU LA MORT DE BAJAZETAc. 4; Sc. 4PRADON, Nicolas1676
Diadèmec'était autrefois un bandeau royal tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté. [F]ARMIDEAc. 2; Sc. 2QUINAULT, Philippe1686
Ténébreux séjourles enfers.ARMIDEAc. 6; Sc. 1QUINAULT, Philippe1686
BelloneDieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.ATYSAc. 1; Sc. 1QUINAULT, Philippe1676
CorybanteTerme d'antiquité grecque. Nom des prêtres de la déesse Cybèle, très fameux pour certaines dévotions violentes. [L]ATYSAc. 6; Sc. 6QUINAULT, Philippe1676
RagotinSignifiait un petit homme, laid, trapu et mal bâti. On connaît le Ragotin du Roman comique de Scarron, et la comédie de Ragotin, que la Fontaine donna en 1684.LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 1QUINAULT, Philippe1689
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 2QUINAULT, Philippe1689
FleuretteSe dit au figuré de certains petits ornements du langage, ou de galanteries, et des termes doucereux dont on se sert ordinairement pour cajoler les femmes. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 2QUINAULT, Philippe1689
CuistreValet de collège. Ce nom, qui n'est plus aujourd'hui qu'une injure, désignait alors une fonction. Les cuistres jouent leur rôle dans le Pédant joué de Cyrano.LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 4QUINAULT, Philippe1689
Heurrencontre avantageuse. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 4QUINAULT, Philippe1689
LacédémoneVille de la Grèce antique, la même que Sparte. Le nom de Lacédémoniens s'appliquait plus spécialement aux habitants du territoire de Sparte, et celui de Spartiates aux habitants de la ville même. [B] Les Lacédémoniens était réputés pour être peu loquace. LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 5QUINAULT, Philippe1689
Gendrificateurbarbarisme de l'auteur, qu'on peut comprendre comme "destructeur de gendre". LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
CocyteRuisseau d'Epire aux eaux noires, considéré comme un des fleuves de l'Enfer.LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
TantaleTitan, ayant commit plusieurs crimes envers les hommes et les dieux et puni par eux au supplice de la faim et de la soif inextinguible.LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
PlutonDieu des Enfers, fils de Saturne et de Rhée et frère de Jupiter et de Neptune, partagea avec ses frères l'empire du monde.LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
ProserpineFemme de Pluton et déesse des Enfers, était fille de Jupiter et de Cérès. [B]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
MégèreNom propre d'une des trois Furies. Fig. Femme méchante et emportée. [L]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
BréhaineAnimal femelle qui ne conçoit point, qui est stérile. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
CacochymePlein de mauvaises humeurs. Un corps cacochyme est un corps dont les plaies sont fort difficiles à guérir, à cause des mauvaises humeurs dont le corps est plein, et qui affluent sur la partie malade. On dit figurément, un esprit cacochyme, une humeur cacochyme, pour dire, un fantasque, un bourru. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
RacoutreRacommoder, rapiécer. On le dit aussi des choses qu'on veut mettre en meilleur ordre qu'elle n'étaient. [F]LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
SponderPromettre en mariage.LE DOCTEUR DE VERREAc. 1; Sc. 6QUINAULT, Philippe1689
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils croient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]LE FANTOME AMOUREUXAc. 1; Sc. 4QUINAULT, Philippe1657
GibelinsPartisans de la maison impériale de Souaben opposés aux Guelfes. [B]LE FANTOME AMOUREUXAc. 1; Sc. 5QUINAULT, Philippe1657
Guelphes et GibalinsPartis puissants qui divisèrent l'Allemegna et l'Italie au XII, XIII, et XIVème siècle. (...) En général les Gibelins étient partisans de la domination impériale [Germanique] et de la hiérarchie féodale ; les Guelfes, de la domination de l'Eglise et de l'indépendance nationale. [B]LE FANTOME AMOUREUXAc. 1; Sc. 5QUINAULT, Philippe1657
EnchanterEnsorceler, user de magie, d'art diabolique, pour opérer quelque merveille qui arrête le cours de la nature. [F]LE FANTOME AMOUREUXAc. 1; Sc. 7QUINAULT, Philippe1657
DiligenceActivité, promptitude à exécuter notre devoir, ou nos desseins. [F]LE FANTOME AMOUREUXAc. 2; Sc. 1QUINAULT, Philippe1657
HallebardesArme d'attitude offensive, constitué d'un long fût ou bâton d'environ cinq pieds, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointe, et au bout une grande lame de fer forte et aigue. [F]LE FANTOME AMOUREUXAc. 2; Sc. 6QUINAULT, Philippe1657
Grisettefemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. Des gens de qualité s'amusent souvent à frequenter des grisettes. [F]LES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUSAc. 1; Sc. 1QUINAULT, Philippe1672
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. On dit aussi cadédiou. EtymologieLES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUSAc. 1; Sc. 1QUINAULT, Philippe1672
Gens de l'entriguetgends d'importance. [L]LES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUSAc. 1; Sc. 1QUINAULT, Philippe1672
MouchePetit morceau de taffetas noir, de la grandeur d'environ l'aile d'une mouche, que les dames se mettent sur le visage. Une boîte à mouches. [L]LES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUSAc. 3; Sc. 3QUINAULT, Philippe1672
NarcisseFils du fleuve de Céphise et de la nymphe Liriope, était d'une beauté remarquable. Aprsè avoir méprisé l'maour de la nymphe Echo, il devint amoureux de sa propre image, qui était reflétée par sa propre image, et, de chgrin de ne pouvoir la posséder, se noya dans le source où il l'apercevait. LES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUSAc. 3; Sc. 3QUINAULT, Philippe1672
Blondinqui a les cheveux blonds, ou une perruque blonde. "Les coquettes aiment fort les blondins, ce sont de vrais séducteurs de femmes." Molière [F]LES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUSAc. 3; Sc. 3QUINAULT, Philippe1672
Chalumeause dit aussi d'un instrument de musique champêtre, soit d'un, soit de plusieurs tuyaux de blé, soit de quelque matière déliée. [F]LES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUSAc. 3; Sc. 1QUINAULT, Philippe1672
GourmadeCoup de poing donné en se battant. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 1; Sc. 3QUINAULT, Philippe1665
PeignuresCheveux qui tombent quand on se peigne. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 1; Sc. 4QUINAULT, Philippe1665
Souffletest un aussi un coup donné du plat de la main sur la joue. Le soufllet est des plus grands affronts que l'on puisse faire à un gentilhomme. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 1; Sc. 4QUINAULT, Philippe1665
RaquitterQui se dit communément par le pronom personnel. Regagner ce qu'on a perdu. Se dit figurément en choses morales. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 1; Sc. 4QUINAULT, Philippe1665
Pistolemonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant d'une valeur de onze livres, et du poids des Louis, et du même titre est remède.LA MÈRE COQUETTEAc. 1; Sc. 4QUINAULT, Philippe1665
MascaradeTroupe de personnes masquées qui vont danser et se divertir, surtout en la saison de Carnaval. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 2; Sc. 2QUINAULT, Philippe1665
SerrerSe dit aussi, enfermer, arranger, mettre à couvert en lieu sûr. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 2; Sc. 3QUINAULT, Philippe1665
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harangères chantent des pouilles aux honnêtes gens. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 3; Sc. 2QUINAULT, Philippe1665
Pouletsignifie aussi un peit billet amoureux qu'on envoye aux dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui représentaient les ailes d'un poulet. Autrefois les prudes faisaient grand scrupule de recevoir des poulets ; maintenant elles en ont de pleines cassettes. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 3; Sc. 2QUINAULT, Philippe1665
QueueSignifie encore cette partie superflue des habits longs qui traîne à terre, qui est marque de qualité, et qu'on étend beaucoup dans les grandes cérémonies. Cette femme est de qualité, on lui porte le queue. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 3; Sc. 3QUINAULT, Philippe1665
LibéralQui donne avec raison et jugement, en sorte qu'il en soit ni prodigue, ni avare. Il y a des gens qui donne beaucoup et qui ne sont point libéraux. On est libéral que quand on donne sans intérêt. On confond souvent l''inclinaison libérale avec l''humeur dépensière.LA MÈRE COQUETTEAc. 3; Sc. 3QUINAULT, Philippe1665
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 4; Sc. 1QUINAULT, Philippe1665
Baigneurest aussi celui qui fait profession de baigner les autres, qui tient chez lui des bains pour le public, et qui est d'ordinaire aussi perruquier, barbier, et estuviste. Les gens de qualité vont loger chez les Baigneurs. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 4; Sc. 3QUINAULT, Philippe1665
HeurterSignifie aussi, frapper à une porte pour se faire ouvrir. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 4; Sc. 4QUINAULT, Philippe1665
Accroirefaire croire à quelqu'un une chose fausse. Signifie aussi tromper. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 5; Sc. 1QUINAULT, Philippe1665
BretteEstocade, épée qui est plus longue que celle que les Gentilhommes portent d'ordinaire. [F]LA MÈRE COQUETTEAc. 5; Sc. 3QUINAULT, Philippe1665
Circassiecontrée de la Russie située sur les deux versants du Caucase, entre la mer Noire à l'ouest et la mer Caspienne à l'Est. [B]ROLANDAc. 5; Sc. 1QUINAULT, Philippe1685
Chalumeause dit aussi d'un instrument de musique champêtre, soit d'un, soit de plusieurs tuyaux de blé, soit de quelque matière déliée. [F]ROLANDAc. 5; Sc. 2QUINAULT, Philippe1685
HydaspeRivière du Pakistan passant à l'est de l'actuelle Islamabad, où eut leur la bataille du même nom.ALEXANDRE LE GRAND (1697)Ac. 2; Sc. 2RACINE, Jean1697
Nue Fig. Être dans la nue, être obscur, n'avoir pas encore éclaté. [L]ALEXANDRE LE GRANDAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1666
OmphisPrince puissant s'abandonne à Alexandre avec son Royaume, mais Alexandre d'y rétablit, et ces deux rois se font des présents l'un l'autre. "De la Vie et des actions d'Alexandre le Grand", Quinte Curce, trad. Vaugelas, résumé ch.12 livre VIII)ALEXANDRE LE GRANDAc. 2; Sc. 1RACINE, Jean1666
EuphrateFleuve de Perse, qui prend sa source en Arménie et qui traverse la Commagène.ALEXANDRE LE GRANDAc. 2; Sc. 2RACINE, Jean1666
HydaspeRivière du Pakistan passant à l'est de l'actuelle Islamabad, où eut leur la bataille du même nom.ALEXANDRE LE GRANDAc. 2; Sc. 2RACINE, Jean1666
BactrienHabitant de la Bactiane, pays dépendant de la monarchie persane et conquis par Alexandre en -328. Il se situait au nord de l'Afghanistan à l'ouest de l'Hymalaya entre les montagnes du Pamir et de l'Indu Kush.ALEXANDRE LE GRANDAc. 2; Sc. 2RACINE, Jean1666
AssietteManière de se poser, d'être posé. [L]ALEXANDRE LE GRANDAc. 3; Sc. 1RACINE, Jean1666
InhumaineEn poésie amoureuse, on appelle une beauté inhumaine, celle qui ne veut écouter aucune déclaration d'amour, ou qui n'y veut point répondre ; celle qui ne se laisse point aller aux caresses, aux prières des amants, qui ne leur accorde aucune faveur. [F]ANDROMAQUE (1697)Ac. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
ÉpireContrée de l'Ancienne Grèce, située au sud de l'Albanie, bornée au nord par l'Illyrie, à l'ouest par le mer Ionnienne, à l'Est par la Thessalie.ANDROMAQUE (1697)Ac. 1; Sc. 2RACINE, Jean1697
InconstantParticulièrement. Qui cesse d'aimer d'amour une personne. [L]ANDROMAQUE (1697)Ac. 4; Sc. 5RACINE, Jean1697
JanissaireGarde du grand seigneur, ou soldat de l'infanterie turquesque. [F]BAJAZETAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1672
Pont-EuxinPontus euxinus chez les anciens, c'est à dire mère inhospitalière. [B], aujourd'hui nommée la mer Noire.BAJAZETAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1672
BrigueDésir ambitieux qu'on a d'obtenir quelque charge [responsabilité ou propriété rémunératrice] ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. [F]BAJAZETAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1672
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]BAJAZETAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1672
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]BAJAZETAc. 5; Sc. 6RACINE, Jean1672
TissuSe dit figurément en choses morales. Cette pièce, ou cette narration est mal tissu ; c'est à dire est mal suivie, mal disposée, sans liaison. [F]BAJAZETAc. 5; Sc. 12RACINE, Jean1672
OstiePort de Rome situé à 35 km au sud de Rome au débouché du Tibre.BÉRÉNICEAc. 1; Sc. 3RACINE, Jean1671
ComagèneRégion de l'Asie Mineure au sud au nord de la Syrie à l'est de la Cappadoce. BÉRÉNICEAc. 1; Sc. 3RACINE, Jean1671
Vespasien (9, 79)Empereur romain, père de titus et Vespasien. Il succéda au trône impérial après Néron en 69 qui fut l'année des quatre emepreurs.BÉRÉNICEAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1671
NéronEmpereur romain qui régna jusqu'en 69, Vespasien, père de Titus lui succéda. Néron est aussi un des personnages principaux de la tragédie Britannicus que Racine présenta l'année précédente de Bérénice.BÉRÉNICEAc. 2; Sc. 2RACINE, Jean1671
Caligula (12-41)Troisième empereur romain après Auguste et Tibère. Fils de Germanicus. Il régna en despote et fut assassiné.BÉRÉNICEAc. 2; Sc. 2RACINE, Jean1671
EuphrateFleuve de Perse, qui prend sa source en Arménie et qui traverse la Commagèn .BÉRÉNICEAc. 2; Sc. 2RACINE, Jean1671
CilicieRégion d'Asie Mineure qui se trouve au sud-ouest et qui permet d'avoir un accès à la mer Méditerranée.BÉRÉNICEAc. 3; Sc. 1RACINE, Jean1671
SuseVille et capitale de l'EMpire Perse, actuellement en Iran proche de la frontière avec l'Irak. La stèle du code d'Hammurabi a été découverte sur le site.ESTHERAc. 2; Sc. 1RACINE, Jean1689
AmalécitePeuple ennemi des Hébreux.ESTHERAc. 3; Sc. 1RACINE, Jean1689
ParthesEmpire et peuple qui recouvrait l'actuel l'Iran, l'Irak et la côte sud du Golfe Persique jusqu'au Qatar.ESTHERAc. 4; Sc. 4RACINE, Jean1689
ScythesLa Bible fait descendre les Scythes de Magog, fils de Japhet. Établis d'abord sur l'Arxa, et l'Iaxarte, ils étendirent au loin leurs conquêtes, soumirent une partie de l'Europe et de l'Asie, tinrent pendant 28 ans l'Asie Mineure sous leur joug (634-596), et pénétrèrent jusqu'en Égypte. Les plus grands conquérants Cyrus, Darius Ier, Alexandre, tentèrent en vain de les dompter.ESTHERAc. 4; Sc. 4RACINE, Jean1689
ÉtatPosition sociale. Il ne faut pas avoir des goûts au-dessus de son état. [L]IPHIGÉNIEAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1674
IndustrieHabileté à faire quelque chose, à exécuter un travail manuel. Fig. Invention, savoir-faire. [L]IPHIGÉNIEAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1674
Mer ÉgéeMer situé entre le Grèce et la Turquie du nom du roi d'Athènes père de Thésée.IPHIGÉNIEAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1674
PatrocleHéros légendaire de l'Iliade. Cousin et ami d'Achille, il est tué par Hector.IPHIGÉNIEAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1674
XantheFleuve proche de Troie. Son autre nom est Scamandre.IPHIGÉNIEAc. 1; Sc. 3RACINE, Jean1674
Lesbosîle de la mer Égée, au nord-est de l'Aulide où se déroule l'action d'Iphégénie.IPHIGÉNIEAc. 2; Sc. 1RACINE, Jean1674
ThétisNéréïdes (fille de Nérée) et mère d'Achille.IPHIGÉNIEAc. 3; Sc. 1RACINE, Jean1674
Atridesnom donné aux descendants d'Atrée, spécialement à ses deux petits-fils, Agamemnon et Ménélas. [B] IPHIGÉNIEAc. 3; Sc. 7RACINE, Jean1674
Alcideautre nom d'Hercule.PHÈDRE (1697)Ac. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
ProcusteFils de Poséïdon. Brigand de l'Attique. Symbole du conformisme car il contraignait les voyageurs à s'allonger sur un lit et coupait ceux qui dépassaient et allongeait ceux qui était trop courts.PHÈDRE (1697)Ac. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
AntiopeAmazone, fille d'Arès, première épouse de Thésée et mère d'Hippolyte. PHÈDRE (1697)Ac. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
Pithéeaïeul maternel de Thésée, était fils de Pelops et d'Hippodamie, et régnait sur Trézène. Il était renommé pour sa sagesse ; Ethra , sa fille, mariée à Egée, lui confia l'éducation de Thésée, Thésée à son tour lui confia celle d'Hyppolyte.PHÈDRE (1697)Ac. 4; Sc. 2RACINE, Jean1697
Dégouttantqui tombe goutte à goutte. [F]PHÈDRE (1697)Ac. 5; Sc. 6RACINE, Jean1697
IcareFils de Dédale, s'enfuit avec son père du labyrinthe de l'île de Crète, au moyne d'ailes attachées avec la cire. Mais s'étant approché de trop près du soleil, la cire se fondit, ses ailes se détachèrent, et il tomba dans la mer Égée, entre Samos et Patmos. Ce personnage est devenu le symbole de la témérité. [B]PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1677
PallantidesLes cinquante fils de Pallas qui est le frère d'Égée, père de Thésée. Les Pallantides contestaient Thésée en tant que Roi d'Athènes, ce dernier les combattit et les vainquit. Aricie est de la famille des Pallantides.PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1677
Alcideautre nom d'Hercule.PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1677
ProcusteFils de Poséïdon. Brigand de l'Attique. Symbole du conformisme car il contraignait les voyageurs à s'allonger sur un lit et coupait ceux qui dépassaient et allongeait ceux qui était trop courts.PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1677
AntiopeAmazone, fille d'Arès, première épouse de Thésée et mère d'Hippolyte. PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1677
Pithéeaïeul maternel de Thésée, était fils de Pelops et d'Hippodamie, et régnait sur Trézène. Il était renommé pour sa sagesse ; Ethra , sa fille, mariée à Egée, lui confia l'éducation de Thésée, Thésée à son tour lui confia celle d'Hyppolyte.PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 4; Sc. 2RACINE, Jean1677
Alcideautre nom d'Hercule.PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 4; Sc. 2RACINE, Jean1677
DégouttantQui tombe goutte à goutte. [F]PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 5; Sc. 6RACINE, Jean1677
Médée était connue pour être magicienne et experte en poisons. Elle essaya d'empoisonner Thésée quand elle était auprès de son père Égée, roi d'Athènes.PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 5; Sc. 7RACINE, Jean1677
MânesTerme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]PHÈDRE ET HIPPOLYTEAc. 5; Sc. 7RACINE, Jean1677
Suissevalet qui gardait l'entrée d'une maison, homme de maison, portier.LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
Bonnet carrécoiffure des docteurs en théologie. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
PlaidsAudience d'un tribunal. Tenir les plaids. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
AllègreDispos, prompt à faire. Esprit, caractère allègre.[L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1697
Intimépersonne qui, ayant gagné son procès en première instance, est appelée devant un tribunal supérieur par sa partie. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1697
Faire le pied de grueattendre longtemps sur ses pieds. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1697
JarretièreSorte de lien avec lequel on soutient ses bas au-dessus ou au-dessous du genou. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1697
BuvetierCelui qui tient la buvette. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1697
Brelan Jeu qui se joue avec trois cartes, à trois, ou à quatre, ou à cinq. Par extension, maison de jeu, tripot ; il se prend en mauvaise part.[L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1697
Fiinterj. Exprime le blâme, le dédain, le mépris. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1697
Bonnes maisonsFaire une bonne maison, amasser beaucoup de bien, se mettre en état de bien établir sa famille. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1697
Chicaneabus de procédures judiciaires quand on se sert pour tromper ou surprendre les juges et les parties. [F]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 7RACINE, Jean1697
SabbatFamilièrement. Grand bruit avec désordre. [F] LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 8RACINE, Jean1697
BilletMissive, petite lettre qui n'a pas les formules usitées dans les lettres ordinaires. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 3RACINE, Jean1697
Voir "Le praticien français, contenant grand nombre d'instructions très-nécessaires pour la pratique des cours de France", ParisCardin Besongne, 1654. cote BnF F- 42096. Ouvrage à caractère juridique.LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 3RACINE, Jean1697
ExploitTerme de pratique. Acte que l'huissier dresse et signifie pour assigner, notifier, saisir. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 3RACINE, Jean1697
Zestese dit quelquefois ironique, et absolument, pour montrer qu'on ne fait point de cas d'une chose, qu'elle est de valeur nulle, comme le zest[e] qui est au milieu de la noix. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1697
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1697
SouffletCoup du plat de la main ou du revers de la main sur la joue. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1697
ContumaceTerme de droit criminel. Non-comparution d'un prévenu devant le tribunal où il est déféré. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1697
Briguese dit aussi de la cabale qui est intéressée à soutenir plutôt un parti que l'autre dans une élection. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 14RACINE, Jean1697
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1697
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1697
PausaniasAuteur et voyageur de l'Antiquité romaine du IIème siècle. LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1697
PrévariquerS'écarter de son sujet. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1697
HôpitalÉtablissement où l'on reçoit gratuitement des pauvres, des infirmes, des enfants, des malades. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1697
AmiensVille de Picardie au nord de Paris.LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
SuisseValet qui gardait l'entrée d'une maison, homme de maison, portier.LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
Graisser le marteau,Donner de l'argent au portier d'une maison, afin de s'en faciliter l'entrée. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
PlaidTerme de féodalité. Se dit des assemblées dans lesquelles se jugeaient les procès, sous les rois des deux premières races. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
MarmotterParler confusément entre ses dents.LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
Patenôtres Il se dit des premières prières qu'on apprend aux enfants, et surtout du Pater. Toute autre espèce de prières chrétiennes. Par extension, vaines paroles sans cesse répétées. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
Bonnet carrécoiffure des docteurs en théologie. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
AllègreDispos, prompt à faire. Esprit, caractère allègre.[L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 1RACINE, Jean1669
Intimépersonne qui, ayant gagné son procès en première instance, est appelée devant un tribunal supérieur par sa partie. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1669
Faire le pied de grueattendre longtemps sur ses pieds. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 2RACINE, Jean1669
GuichetierValet de geôlier, qui ouvre et ferme les guichets. Par extension, homme qui en garde un autre. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 3RACINE, Jean1669
JarretièreSorte de lien avec lequel on soutient ses bas au-dessus ou au-dessous du genou. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1669
BuvetierCelui qui tient la buvette. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1669
Brelan Jeu qui se joue avec trois cartes, à trois, ou à quatre, ou à cinq. Par extension, maison de jeu, tripot ; il se prend en mauvaise part.[L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1669
Fiinterj. Exprime le blâme, le dédain, le mépris. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1669
Bonnes maisonsFaire une bonne maison, amasser beaucoup de bien, se mettre en état de bien établir sa famille. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 4RACINE, Jean1669
CompulsoireTerme de jurisprudence. Moyen d'instruction pour rechercher une pièce. Procédure dont l'objet est de contraindre un notaire, un greffier ou autre dépositaire de titres, actes, registres, à les représenter, ou à en délivrer ou à en laisser prendre copie. [L]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 7RACINE, Jean1669
Chicaneabus de procédures judiciaires quand on se sert pour tromper ou surprendre les juges et les parties. [F]LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 7RACINE, Jean1669
SabbatFamilièrement. Grand bruit avec désordre. [F] LES PLAIDEURSAc. 1; Sc. 8RACINE, Jean1669
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 1RACINE, Jean1669
BilletMissive, petite lettre qui n'a pas les formules usitées dans les lettres ordinaires. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 3RACINE, Jean1669
Voir "Le praticien français, contenant grand nombre d'instructions très-nécessaires pour la pratique des cours de France", ParisCardin Besongne, 1654. cote BnF F- 42096. Ouvrage à caractère juridique.LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 3RACINE, Jean1669
ExploitTerme de pratique. Acte que l'huissier dresse et signifie pour assigner, notifier, saisir. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 3RACINE, Jean1669
Zestese dit quelquefois ironique, et absolument, pour montrer qu'on ne fait point de cas d'une chose, qu'elle est de valeur nulle, comme le zest[e] qui est au milieu de la noix. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1669
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1669
SouffletCoup du plat de la main ou du revers de la main sur la joue. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1669
ContumaceTerme de droit criminel. Non-comparution d'un prévenu devant le tribunal où il est déféré. [L]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 4RACINE, Jean1669
Nantissement Sûreté ; gage que donne, un débiteur à son créancier en meubles , ou autres effets pour le paiement de son dû. Les usuriers ne prêtent rien que sous bons gages et nantissements. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 13RACINE, Jean1669
Briguese dit aussi de la cabale qui est intéressée à soutenir plutôt un parti que l'autre dans une élection. [F]LES PLAIDEURSAc. 2; Sc. 14RACINE, Jean1669
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
Face de carêmeVisage pâli, tel qu'il est après le carême. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
ToiseMesure longue de six pieds. La toise vaut en mètres 1m,949. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
Pontoiseville au nord-ouest de Paris. "D'ici jusqu'à Pontoise", très long. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Mâtin se dit aussi des chiens de race hybride. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
ExordeEntrée, préambule, commencement d'un discours, d'une harangue pour préparer les auditeurs à ce qu'on va dire. [F]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
BrigueDésir ambitieux qu'on a d'obtenir quelque charge [responsabilité ou propriété rémunératrice] ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. [F]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
PausaniasAuteur et voyageur de l'Antiquité romaine du IIème siècle. LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
Rebuffe, Pierre [1487-1557]Prêtre et Jurisconsulte.LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
Cujas, Jacques [1520-1590]Jurisconsulte, brillant représentant de l'École historique du droit romain.LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
PrévariquerS'écarter de son sujet. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
CompendieusementEn abrégeant. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
HôpitalÉtablissement où l'on reçoit gratuitement des pauvres, des infirmes, des enfants, des malades. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1669
QuestionLa torture infligée aux accusés et aux condamnés pour leur arracher des aveux. [L]LES PLAIDEURSAc. 3; Sc. 4RACINE, Jean1669
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]LA THÉBAÏDE (1697)Ac. 5; Sc. 2RACINE, Jean1697
V. 753, dans l'édition originale, on lit "punisse" en fin de vers.LA THÉBAÏDEAc. 3; Sc. 3RACINE, Jean1664
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser la couronne aux Dieux. [L]LA THÉBAÏDEAc. 3; Sc. 6RACINE, Jean1664
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]LA THÉBAÏDEAc. 5; Sc. 2RACINE, Jean1664
InsigneQu'on distingue à quelque signe remarquable ; digne d'être remarqué, d'être distingué en bien ou en mal, en parlant des choses. Insigne pris absolument ne s'accole guère qu'à des noms exprimant un vice, un défaut, et dès lors a une signification défavorable. [L] LA THÉBAÏDEAc. 5; Sc. 3RACINE, Jean1664
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1689
Les Quatre-Nations, ou le collège des Quatre-Nationscollège fondé à Paris par Mazarin, pour l'éducation et l'entretien de 60 enfants originaires des pays conquis par Louis XIV. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1689
RaboteuxInégal, qui n'est pas poli, ni uni. Scabrosus, scaber. Le bois qui a beaucoup de noeuds, est raboteux, difficile à raboter, à unir. Raboteux, au figuré, signifie, Rude, grossier, mal poli, mal digéré. [T]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1689
VestaleNom doné chez les Romains à des vierges, consacrées à la Déesse Vesta. [FC]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1689
GrippeTerme familier. Fantaisie, goût passager, capricieux. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1689
VacationProfession d'un certain métier auquel on vaque, on s'exerce. [T]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1689
ChiffonVieux morceaux d'étoffe, de linge, vieille guenille, et généralement chose de nulle valeur. [T]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1689
PaumeMesure dont on se sert pour la taille des chevaux, et qui consiste dans la hauteur d'un poing fermé. Un cheval de seize paumes. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1689
EmbryonFoetus qui commence à se former dans le ventre de la mère. On dit figurément ou par mépris, d'un fort petit homme. [Ac]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1689
MarmousetEn termes de mépris, petit garçon, ou petit homme mal fait. [FC]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1689
Petite-oieLes bas, le chapeau, et les autres ajustements pour rendre un habillement complet ; ainsi dit par comparaison avec l'abatis d'une volaille. Fig. Les petites faveurs que les femmes accordent à leurs amants. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1689
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1689
MousquetArme à feu qu'on porte sur l'épaule, qui sert à la guerre, qui prend feu avec une mèche. [F]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1689
LéopardQuadrupède carnassier qui a la peau marquetée. Adjectivement et par plaisanterie. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1689
BouchonFig. et familièrement. Mon petit bouchon, terme de tendresse et de caresse. Vieux en ce sens. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1689
MorguéSorte de juron de paysan. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1689
SanglerFamilièrement. Appliquer avec force un coup. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1689
Vade retroExpression latine, cite par Jésus dans la Bible: Vade retro, Satanas: Va en arrière, Satan. ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1689
TâcherFaire des efforts pour venir à bout de. Familièrement. Il n'y tâchait pas, il ne l'a pas fait exprès, avec intention. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1689
ConsignerAssurer le paiement de quelque somme sur laquelle il y a quelque contestation, en la mettant en main tierce jusqu'à la décision de la difficulté qui empêche qu'on ne la délivre sur le champ. [T]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1689
Petites maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. Il est à mettre aux Petites-Maisons c'est un échappé des Petites-Maisons, c'est un homme sans raison, qui fait ou dit des choses folles. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1689
SynecdocheFigure de Rhétorique, qui fait entendre un tout pour une de ses parties, ou une partie pour le tout, ou la matière pour la chose. [T] actuellement graphié synecdoqueARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1689
ElléborePlante, dite dans l'Avranchin herbe enragée, très usitée dans la médecine des anciens comme cathartique et qui passait pour guérir la folie. Avoir besoin d'ellébore, avoir l'esprit troublé. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1689
DiablementAdverbe qui sert à augmenter la force d'une expression. [T]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1689
PhlégétonTerme de la mythologie. Nom d'un des fleuves des enfers. ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1689
MaltôtierCelui qui fait la maltôteARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1689
PrédicamentTerme de Logique. C'est une des Catégories, une division qui se fait de la nature des substances, ou des qualités des êtres. Les Philosophes ne sont pas d'accord sur le nombre des prédicaments. On dit proverbialement, qu'une personne est en un bon, ou mauvais prédicament, selon qu'elle s'est mise en bonne, ou en mauvaise réputation. [F]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1689
Querelleon dit proverbialement, Faire une querelle d'Allemand à quelqu'un, pour dire, l'attaquer sans sujet et de gaîté de coeur. [F]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1689
Rat de caveOn appelle ironiquement rat de cave, un Commis des aides qui va visiter et marquer les tonneaux des Cabaretiers, pour en faire payer le Gros et Huitiéme. [L] ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1689
Débuteusemot formé avec le mot début de la phrase précédente. Après le compliment pour la phrase d’Isabelle, par Pluton, Arlequin fait un autre compliment à celle qui a fait ce petit début. ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1689
SurtoutGrosse casaque ou juste-au-corps qu'on met en hiver par dessus ses autres habits. Ce mot n'est en usage que depuis fort peu d'années. C'est à peu prés ce qu'on appelait anciennement Souravis, comme qui aurait dit Surhabits. [Th. Corneille]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1689
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1689
Chinforgnauxmot dérivé de Chinfreneau. Coup à la tête ou au visage. Terme populaire. [L]ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1689
TudieuJuron de l'ancienne comédie. [L] Euphémime pour "Tue Dieu".ARLEQUIN AUX ENFERSAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1689
Surtoutsorte de vêtement que l'on met sur les autres habits. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Toilette Toile qu'on étend sur une table, pour y mettre le déshabillé et les hardes de nuit, comme le peignoir, les peignes, le bonnet, etc. [Th. Corneille]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
LazziTerme de Comédie Italienne. Action, mouvement, jeu muet de Théâtre dans la représentation des Comédies. [T]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
EpreintesEnvies fréquentes, inutiles et douloureuses d'aller à la selle. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
FilCouper de droit fil, ou aller de droit fil, couper de la toile entre deux fils sans biaiser. Par extension, de droit fil, en droite ligne. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
TranchéeDouleurs aiguës qu'on ressent dans les entrailles ; il se dit surtout au pluriel. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
Garde-robeChambre destinée à renfermer les habits, le linge, et toutes les hardes. Lieu où l'on mettait la chaise percée, alors que les latrines n'étaient pas communes dans les maisons. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
Corps perduÀ corps perdu, avec impétuosité, sans se ménager. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
RudanièreTerme populaire, peu usité au masculin. Qui est rude à ceux à qui il parle. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1690
Pentese dit aussi de la garniture qu'on met au haut d'un lit, ou d'un dais. Ce lit a des pentes de velours, de tapisseries. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Hocherse dit figurément, pour dire, Sonder les sentiments de quelqu'un, l'inviter à se déclarer, s'il veut dire, faire ou entreprendre quelque chose. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
EbaudieMis en allégresse. Il s'en alla tout ébaudi de cette bonne nouvelle. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
EcharpeFig. et par plaisanterie. Avoir l'esprit en écharpe, être distrait, préoccupé. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Petites-Maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Passer la plume par le bec à quelqu'unle frustrer de ses espérances. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Franc fiacreExempt des charges et impositions publiques ou particulieres. Un noble par sa qualité est franc et exempt de la taille. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
MardiSorte de jurement que la comédie mettait dans la bouche des paysans. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
SambleuJurement pour sang de Dieu. [SP]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
QuarteronCompte qui fait le quart d'un cent. Un quarteron d'abricots, de poires, est composé de 26 savoir de 25 qui est le quart d'un cent, et d'un qu'on donne pour le pardessus. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
ToiletteEnsemble des ajustements dont on se pare pour aller dans le monde ; en ce sens, il se dit aussi des hommes. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
ResteDe reste, loc. adv. Plus qu'il n'est nécessaire pour ce dont il s'agit. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Aller en femmeexpression qui peut vouloir dire "rendre visite à une femme". Mais on en trouve aucune référence. ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
EndêverAvoir grand dépit de quelque chose. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Sauce-robertsauce où les oignons dominent. [L] ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
MachicatoireCe que l'on mâche sans l'avaler. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
FontangeNoeud de ruban que les femmes portaient sur leur coiffure. Cette coiffure changea de forme. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Mourettediminutif d'amourette ; amour sans passion, par amusement. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Pousse-culsTerme populaire. Agent subalterne qui aide à mener les gens en prison. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
Faire litière de quelque chosela profaner, en faire peu de cas. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
MouchePetit morceau de taffetas noir, de la grandeur d'environ l'aile d'une mouche, que les dames se mettent sur le visage. Une boîte à mouches. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
CachetPetit sceau qui porte une graveure particuliere de quelques armes ou chiffres qu'on imprime sur de la cire, ou du pain à chanter, pour empêcher qu'on n'ouvre un paquet fermé et marqué de cette empreinte.ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
JoncEspèce de bague donc le cercle est égal partout. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
volat irrevocabile verbumla parole s'envole et on ne peut la rattraper.ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Frustra per plura quod potest fieri per paucioraIl est inutile de faire appel à beaucoup de gens pour faire quelque chose, quand quelques personnes suffisent.ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
nam quid est rhetoricales connaissances demandent du temps mais la vie est courte. ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Crinéede crineus, chevelu. [SP] a donné crinière.ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
EromantieL'une des six manières que les Mages des Perses avaient de deviner les choses futures, l'art de les connaître par l'air. [T]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
PyromancieArt prétendu de deviner l'avenir par le moyen du feu. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
ChiromancieArt prétendu de connaître ce qui doit arriver à quelqu'un par l'inspection de sa main. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Nécromancieou nigromancie veut dire une sorte de divination qui se pratique en faisant retourner l'ame dans le corps de ceux qui sont morts depuis peu pour en savoir quelque chose. [R]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Prognosticationou pronostication, action de pronostiquer.[SP], science de la prédiction.ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
CorbillonJeu de société, où l'on doit répondre par un mot rimant en "on" à la demande. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Tétraprectiquemot improbable, pourrit être déformé depuis thérapeutique, partie de la médecine qui a pour objet le traitement des maladies. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
MordicusTerme familier. Avec ténacité, opiniâtreté. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
BaillerDonner, mettre en main, livrer. Ce verbe n'est plus guère en usage dans le discours ordinaire ; mais en termes de Pratique, on dit Bailler à ferme. Bailler par contrat, par testament. [Ac. 1762]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Ad libitumà volonté, d'une ou d'autre façon. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Pardialtération de pardieu. Sorte de juron employé pour affirmer. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
FantassinerieMot inventé par l'auteur. On nomme une troupe de soldats cavaliers : la cavalerie, de même l'auteur nomme une troupe de fantassins : la fantassinerie.ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
Mardialtération de mordieu. Sorte de jurement que la comédie mettait dans la bouche des paysans. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1690
HippocrateNom d'un célèbre médecin grec, dit le père de la médecine, et qui vivait dans le Ve siècle avant l'ère chrétienne. [L] ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1690
DétorseTerme de chirurgie. Foulure. Ce mot n'est plus usité, on dit entorse. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1690
Troqueurcelui qui aime à troquer [, échanger]. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
SénéMédicament purgatif qui résulte du mélange, en différentes proportions, des folioles et des gousses, ou follicules de ces arbustes. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Carême-prenantLes trois jours gras avant le mercredi des cendres. Personne masquée pendant ces jours gras ; et figurément, toute personne ridiculement vêtue. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
TontineRéunion d'individus dont chacun convient de jouir viagèrement de l'intérêt de son capital et de l'abandonner ensuite aux survivants qui se partageront les rentes. Sorte de jeu de cartes auquel peuvent prendre part douze, quinze et même vingt personnes. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
Monguenneou morguienne, Sorte de jurement de paysan. [L] ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
Il ne faut point acheter chat en pochec'est à dire, dans un sac, sans voir ce qu'on achete. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
Mal d'aventurenom vulgaire du panaris. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
LocherVieux mot qui signifioit autrefois esbranler. Il n'est plus en usage qu'en cette phrase proverbialeARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
CourantePièce de Musique, d'une mesure triple ou mouvement ternaire. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
MenuetEspèce de Danse, dont les pas sont prompts et menus. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
EngaigneIrritation. Inquiétude, incertitude. Chagrin. Ce mot se dit encore en ces divers sens, dans quelques cantons de Normandie. [SP]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
MétoposcopieArt qui enseigne à connoistre le temperament et les moeurs des personnes par la seule inspection des traits du visage. [F]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1690
Chienlitou chie-en-lit. Nom que les enfants et les gens du peuple donnent aux masques qui courent les rues pendant les jours gras. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1690
EgouttureLe liquide restant dans une bouteille qu'on vient de vider. Ils ont tout bu, je n'ai eu que les égouttures. [L]ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1690
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1694
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. Des gens de qualité s'amusent souvent à fréquenter des grisettes. [F]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1694
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants, Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1694
FranquetteUsité seulement dans cette locution familièreATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1694
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1694
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se resoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. Il ne faut point barguigner à quitter ses folles amours, et les engagements dans le vice. [F]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1694
EpousaillesCélébration d'un mariage. Le jour des épousailles. Assister aux épousailles. [L]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1694
FagoterMettre du bois en fagots. Le millier de fagots coûte tant à fagoter. Se dit aussi figurement et bassement pour, Mettre en mauvais ordre, mal arranger, habiller d'une façon plaisante et ridicule. [T]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1694
Innocenteespèce de robe ample et sans ceinture que les femmes portaient à la fin du XVIIe siècle. [L]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1694
Gourgandine1. Terme très familier. Femme de mauvaise vie, coureuse. 2. Sorte d'habit de femme à la mode en 1694, qui consistait en un corset ouvert par devant et laissant voir la chemise. [L]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1694
MalepesteImprecation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1694
FalbalaLarge bande d'étoffe plissée que les femmes mettent au bas et autour de leurs jupes. Aujourd'hui le falbala, qui paraît dater de la fin du règne de Louis XIV, s'appelle volant. [L]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1694
SteinkerqueNotre Langue non seulement a naturalisé une infinité de mots tirés de Langues étrangères, tant anciennes que modernes ; mais même, en naturalisant certains mots, en a réglé la signification de la manière du monde la plus arbitraire. Une bataille se donne près d'un village nommé Stinkerke ; il plaît à nos Dames d'illustrer ce nom, en le faisant passer du village à une espèce de mouchoir de cou de nouvelle invention. [T]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1694
Solitaire ou PalatineFourrure que les femmes mettent sur leur cou en hiver pour couvrir leur gorge, et la tenir chaudement. [T] ChouATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1694
Duchesseest aussi un terme de coiffeuse, qui se dit d'un noeud de nompareille que les Dames et les Demoiselles propres et galantes, se mettent sur le haut du front. [T] FontangeATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1694
ParbleuSorte de jurement. altération de Par Dieu. [L]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1694
PalsembleuSorte de jurement composé de quatre mots tout défigurés, ce qui cache la honte de son origine. Ce jurement dans les Comédies se met à la bouche des Comtes et des Marquis, parce qu'il n'y a guère que les fanfarons, et ceux qui parlent comme eux, qui le mêlent à leurs discours. Ces deux mots se sont faits par corruption de par le sang de Dieu, jurement éxécrable. [T]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1694
Bouchonneterme de caresse, comme qui dirait, ma chère enfant, mon petit coeur. [T]ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1694
Anglaischeval anglais.ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORMEAc. 1; Sc. 20REGNARD, Jean-Francois1694
Charonnequartier de Paris, hors les murs au XVIIème siècle, au delà du Château de la Bastille.LE BALAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1696
Guerre à l'oilFaire la guerre à l'oil, observer avec soin ce qui se fait afin de profiter des conjonctures. [L]LE BALAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1696
CauxPartie de la Haute-Normandie au nord de la Seine.LE BALAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1696
RembucherTerme de vénerie. Rembucher un cerf, suivre la voie jusqu'à la coulée par laquelle il est rentré dans le bois. [L]LE BALAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1696
Messagerest aussi celui qui est établi pour porter ordinairement les paquets et les hardes d'une ville à une autre. Le Messager de Poitiers à Paris. Le Messager de Bordeaux. On a établi des Messagers dans toutes les villes du Royaume. [Ac 1762]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
Autant vautSans complément, également, semblablement. Valoir autant. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
Émétiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs par plusieurs lotions. Le vin émétique s'est mis en réputation. La poudre émétique se nomme aussi Algarot, du nom de son Auteur. Quelques-uns la nomment Mercure de vie, mais fort mal à propos. [F]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
Diable à quatreFaire le diable, le diable à quatre, faire grand bruit, grand tumulte, se donner beaucoup de mouvement pour une chose. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
BecOn lui a fait le bec, c'est-à-dire, on l'a instruit, on lui a dit ce qu'il devait dire ou faire. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
Ex abruptoloc. latine. Brusquement, sans préambule. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
SurtoutSorte de vêtement que l'on met sur les autres habits. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
PailletEn parlant du vin rouge, peu chargé de couleur. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
BarrePièce de bois transversale qui soutient les fonds d'un tonneau par le milieu. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
TournerS'altérer, prendre une mauvaise qualité. Le lait a tourné sur le feu. Ce vin tourne à l'aigre. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
MontantGoût relevé de certaines choses, de la vapeur qui sort de certaines substances. Ce vin a du montant, n'a pas de montant. [L]LE BALAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1696
Visière(sens figurer) Blesser, choquer la visière, faire chagrin à voir. [L]LE BALAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1696
PisFaire du pis qu'on peut, faire le plus de mal qu'on peut. [L]LE BALAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1696
BaiD'un rouge brun, en parlant des chevaux. VariétésLE BALAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1696
PatinSoulier à semelle fort épaisse, que les femmes portaient autrefois pour se grandir. [L]LE BALAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1696
Aucun au sens de quelque, s'emploie très bien dans les phrases dubitatives ou interrogatives, mais autrement c'est un archaïsme. [L]LE BALAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1696
LocherVieux mot qui signifiait autrefois ébranler. Il n'est plus en usage qu'en cette phrase proverbialeLE BALAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1696
Acheter chat en pocheconclure une affaire sans examen. [L]LE BALAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1696
BourrelerTourmenter comme ferait le bourreau. La conscience bourrèle les méchants. [L]LE BALAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1696
Plein drapOn dit proverbialement et figurément, qu'Un homme peut tailler en plein drap, quand il a amplement et abondamment tout ce qui peut servir à l'exécution d'un dessein, d'un plan, d'un projet. [Ac 1762]LE BALAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1696
ForlignerDégénérer de la vertu de ses ancêtres. Familièrement et par plaisanterie, il se dit d'une fille qui a manqué à l'honneur. [L]LE BALAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1696
Fait au tourCette femme a le bras, la main, la gorge faite au tour, elle les a parfaitement bien faits. On dit de mêmeLE BALAc. 1; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1696
MaugrebleuEspèce de juron. Ethym.LE BALAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1696
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LE BALAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1696
OrphéePersonnage mythologique renommé par son excellence comme musicien et comme chantre, et dont on fit plus tard un philosophe et un théologien. Fig. Tout poëte ou musicien illustre. [L]LE BALAc. 1; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1696
BidetCheval de petite taille. Les meilleurs bidets viennent en France. Ce mot a aussi signifié, un petit pistolet de poche. On appelle double bidet, un cheval de taille mediocre au dessus de celle du bidet. [F]LE BALAc. 1; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1696
CarabinChevau-léger armé d'une petite arme à feu qui tire avec un rouet. On appelle figurément un carabin, celui qui entre en quelque compagnie ou dans quelque jeu, sans s'y arrêter longtemps, qui ne fait que tirer son coup et s'en va. [T]LE BALAc. 1; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1696
QuimperVille de France. Corosopitum, autrefois Curiosolitae. Elle est dans la Bretagne sur l'Oder, à vingt-trois lieues de Vannes, vers le couchant. Quimper a un Évêché suffragant de Tours. [T]LE BALAc. 1; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1696
SouperRepas, ordinaire du soir (l'usage du souper tend à disparaître dans les grandes villes). [L]LE BALAc. 1; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1696
Ad honoresSe dit de certains titres qui, n'apportant aucun revenu, et ne demandant aucun travail, n'ont que l'apparence dont on se fait honneur. [L]LE BALAc. 1; Sc. 12REGNARD, Jean-Francois1696
Vagatelle, ou BagatelleChose de peu d'importance. C'est un homme qui s'amuse à des bagatelles. Il a donné cette maison pour une bagatelle. [F]LE BALAc. 1; Sc. 13REGNARD, Jean-Francois1696
MémorerAvoir en sa mémoire. Peu usité. On dit plutôt remémorer. [L]LE BALAc. 1; Sc. 13REGNARD, Jean-Francois1696
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LE BALAc. 1; Sc. 13REGNARD, Jean-Francois1696
Atoméest mis pour atome. ATOME, est aussi un nom qu'on a donné au plus petit de tous les animaux qu'on a découvert avec les plus excellents microscopes.[F]LE BALAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1696
BrelanJeu qui se joue avec trois cartes, à trois, ou à quatre, ou à cinq.Par extension, maison de jeu, tripot ; il se prend en mauvaise part. [L]LE BALAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1696
Jeu de l'OieJeu de l'oie, jeu que l'on joue avec des dés sur un carton où des figures d'oie sont placées dans un certain ordre. [L]LE BALAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1696
TotonJeu d'enfants qui se fait avec une pirouette, laquelle tombant sur une face marquée de certaines lettres, fait gagner, ou perdre. Quand elle tombe sur le T, elle marque qu'il faut prendre tout ce qui est au jeu. C'est de là que le jeu et la pirouette ont pris leur nom.LE BALAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1696
PilorierAttacher au carcan, au pilori. On a renouvellé l'usage de pilorier les banqueroutiers frauduleux. [F]LE BALAc. 1; Sc. 15REGNARD, Jean-Francois1696
MangerÊtre joli à manger, être à manger, se dit d'un joli enfant, d'une jolie personne. [F]LE BALAc. 1; Sc. 16REGNARD, Jean-Francois1696
Remuer le gigotPopulairement. Jambes d'une personne. Étendre ses gigots. Remuer le gigot, danser. [L]LE BALAc. 1; Sc. 17REGNARD, Jean-Francois1696
Carême-prenantLes trois jours gras avant le mercredi des cendres, et particulièrement le mardi. Personne masquée pendant ces jours gras ; et figurément, toute personne ridiculement vêtue. [L]LE BALAc. 1; Sc. 18REGNARD, Jean-Francois1696
NantissemntSûreté gage que donne un débiteur à son créancier en meubles ou autres effets pour le paiment de son dû. Les usuriers ne prêtent rien que sous bons gages et nantissements. [F]LE BALAc. 1; Sc. 18REGNARD, Jean-Francois1696
AmphibologiqueAmbigu, obscur ; ayant double sens. [FC]LE BALAc. 1; Sc. 19REGNARD, Jean-Francois1696
Passe-pied Se dit d'une espèce de danse, dont le mouvement est fort vite. [FC]LE BALAc. 1; Sc. 20REGNARD, Jean-Francois1696
VrillerPirouetter en montant, suivant un mouvement hélicoïdal, comme certaines pièces d'artifice. [L]LE BALAc. 1; Sc. 20REGNARD, Jean-Francois1696
MorigénéDont les moeurs se sont améliorées. Qui a reçu une réprimande. [L]DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1700
MorguéSorte de juron de paysan.DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
TretousVieux mot. Tous. [Th.]DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
TantetTerme familier. Une petite quantité, un peu, tant soit peu. Un tantet de pain, de vin. [L]DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
FérueTerme de vétérinaire. Blessé d'un coup. Fig. Être féru d'une personne, d'une chose, en être très épris.DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
GrueGros oiseau de passage qui vole en troupes rangées en triangle, et qui a un col fort long. [F]DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
ParbleuSorte de jurement. Ethym. Altération de par Dieu. DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
EcornifleurCelui, celle qui écornifle. c'est à dire Prendre, se faire donner çà et là de l'argent, un dîner, etc.DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1700
Dîné ou dînerest le repas qu'on fait ordinairement à midi. Rem. On dit le dîné, ou le dînerDÉMOCRITEAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1700
Gensil est masculin, quand l'adjectif le suit, et féminin, quand il le précède. [FC]DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1700
Gausserterme familier. Se railler. [L]DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
ParguéParguenne ou Parguienne interj. Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu.DÉMOCRITEAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
D'autantde cette quantité, dans la même proportion. Familièrement. À la charge, à charge d'autant, à condition de rendre la pareille. [L]DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1700
Licenciersignifie aussi, Prendre de soi-même des libertés ; s'emanciper, sortir de son devoir. [T]DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1700
AutantSans complément, également, semblablement. [L]DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1700
Se GausserTerme familier. Se railler. [L]DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1700
SanglerFamilièrement. Appliquer avec force un coup. [L]DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1700
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1700
DéparlerDiscontinuer de parler. Il ne s'emploie qu'avec la négation.DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1700
Moucheest aussi un petit morceau de taffetas ou de velours noir, que les Dames mettent sur leur visage par ornement, ou pour faire paraître leur teint plus blanc. Les dévots crient fort contre les mouches, comme étant une marque de grande coquetterie. [F]DÉMOCRITEAc. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1700
ImportunanceTerme inusité. Action d'importuner. [L]DÉMOCRITEAc. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
Caducéeverge entrelacée de deux serpents, qui est l'attribut de Mercure. Le caducée est un des symboles de la paix. Bâton couvert de velours et fleurdelisé, porté par le roi d'armes et les hérauts d'armes dans les grandes cérémonies.[L]DÉMOCRITEAc. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1700
GobergerSe moquer, ou se réjouir. Il est populaire dans les deux sens... [FC]DÉMOCRITEAc. 4; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1700
Guedérassasié, bien rempli.DÉMOCRITEAc. 4; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
PartoublerTroubler extrêmement.DÉMOCRITEAc. 5; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
CroquignoleEspece de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre. [F]DÉMOCRITEAc. 5; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
Stapendantaltération pour cependant.DÉMOCRITEAc. 5; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
Vartigosaltération de vertigo. Terme familier. Caprice, fantaisie. [L]DÉMOCRITEAc. 5; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1700
Tatigué ou TetiguéAltération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. On trouve aussi tatigué et tatigoin. [L]DÉMOCRITEAc. 5; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1700
MaltôtierCelui qui fait la maltôte. c'est à dire qu'i ls se disent d'une exaction indûe, et de celui qui la fait. On le dit abusivement de ceux qui lèvent les impositions. [FC]DÉMOCRITEAc. 5; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1700
Fort-vêtuHomme de néant et inconnu, à qui on a mis un bel habit sur le corps pour le faire passer pour riche. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1697
PétulanceEmportement avec insolence. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1697
AtrabilaireMélancolique, qui est d'un tempérament où la bile noire domine. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1697
GruyerEst un officer subalterne qui juge en première instance les délits, ou malversations qui se commettent en fôret. Se dit figurémment d'un homme qui est habile en son métier, en quelque profession. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1697
Bec de corbinest une arme dont on se servait autrefois à la guerre. C'était une espèce de hallabarde. On appelle Bec de corbin, une compagnie de Gentilhommes de la Maison du Roi qui portaient de ces armes, et qui ne servent plus qu'aux grandes cérémonies. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1697
FatSot, sans esprit, qui ne it que des fadaises. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1697
PéronnelleTerme injurieux qu'on dit à une femme, ou à une fille de basse condition, ou servante. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1697
Héraclited'Ephèse, philosphe grec de l'Ecole d'Ionie, florissait vers 500 av. J.-C. Il occupa une haute magistrature dans sa patrie ; victime d'une injustice, il renonça aux affaires et se retire loin de la société des hommes sur une montagne solitaire, où il vivait d'herbes et de racines. Il était d"humeur chagrine et misanthropique. [B] LE DISTRAITAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1697
OboleMonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pites ; la moitié d'un denier. Quelques uns veulent que ce soit seulement le quart d'un denier, la moitié d'une maille. [F]LE DISTRAITAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1697
Petites-maisonson dit aussi qu'il mettre un homme aux petites-maisons quand il est fou ou quand il faut des extravagances.[F]LE DISTRAITAc. 4; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1697
MenterieMensonge ; allégation de quelque chose fausse que l'onveut faire passer pour vraie. [F]LE DISTRAITAc. 4; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1697
Justaucorpsespèce de veste qui va jusqu'au genou, qui serre le corps, montre la taille, et qui a des poches tantôt plus hautes et tantôt plus basses, selon que la mode change. [F]LE DISTRAITAc. 4; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1697
Ecritoireespèce d'étui où l'on serre les choes nécessaires à écrir, et particulièrment le ganif [canif], les plumes, l'encre et la poudre. [F]LE DISTRAITAc. 4; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1697
Faribolescontes, choses vaines qui ne méritent aucune considération. Ce mot est bas. [F]LE DISTRAITAc. 4; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1697
Berlueéblouissement de la vue par une trop grande lumière, qui fait voir longtemps après les objets d'une autre couleur qu'il ne sont. [F]LE DISTRAITAc. 4; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1697
Bagatellechose de peu d'importance. [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1697
Maisest aussi un adverbe en cette phrase "Je n'en puis mais" ; pour dire, Je n'en suis pas responsable. Cette façon de parler est ordinaire à la Cour. Cependant elle est bien basse pour s'en servir en écrivant, si ce n'est dans le burlesque. [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1697
Poufterme indéclinable et populaire, qui sert à expliquer un grand bruit, quelque chûte. [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1697
Desseinvolonté, projet, entreprise, intention. [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1697
HarangueurCelui qui pronoce une harangue. [discours d'un orateur qu'il fait au public.] [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1697
BondeOn dit figurément lâcher la bonde à ses soupirs, à ses larmes, et à se passions ; pour dire, les laisser couler, ou agir en pleine liberté. [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1697
Hymensignifie aussi poétiquement le mariage. [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1697
Courantese dit aussi bassement de flux de ventre, à cause qu'il fait courir aux nécessités. [F]LE DISTRAITAc. 5; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1697
Antiquese dit des ouvrages de peinture, sculpture, et architecture qui ont té faits du temps des Anciens Grecs et Romains depuis Alexandre le Grand jusqu'à l'empereur Phocas et à la désolation des barbares. [F]LE DIVORCEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1688
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]LE DIVORCEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1688
Fleurs-de-lyssymbole de la royauté française, ici de la justice royale.LE DIVORCEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1688
Fontaine du TrahoirFontaine batie en 1529 où se situait la potence nommée "l'arbre sec". Elle se situe au coin du 111 rue Saint Honoré et de l'arue de l'Arbre-Sec. C'était l'emplacement principal de pendaison des faux-monnayeurs jusqu'en 1698.LE DIVORCEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1688
Gravellemaladie des reins et de la vessis causée par quelque gravier qui s'y forme, ou qui s'y arrête. [F] [GravelleLE DIVORCEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1688
Moraillesoutil de maréchal [ferrant] , dont il se sert poiur metre en sujétion le nez du cheval quand il est dans le travail.LE DIVORCEAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1688
Guenillehabit déchiré et tombant en lambeaux. [F]LE DIVORCEAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1688
Menuetespèce de danse dont les pas sont prompts et menus. Il est composé d'un coupé, d'un pas relevé et d'un balancement. Il commence en battant. Il est de mesure ou de mouvement ternaire. [F]LE DIVORCEAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1688
Chanterellela corde la plus déliée d'un luth, d'un theorbe, d'un violon et autres semblables instruments. Celle qui a le son le plus clair et le plus aigu. [F]LE DIVORCEAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1688
EcuPièce de monnaie. L'écu de France vaut d'ordinaire soixante sous. [F]LE DIVORCEAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1688
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeLE DIVORCEAc. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1688
Lettre de chnagelettre de banquier à banquier qui porte le montant du crédit que l'on peut apporter au porteur ou à la personne nommée.LE DIVORCEAc. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1688
Hôtel de Bourgognecélèbre hôtel particulier de Paris transformé en théâtre depuis 1543. Le "Divorce" a été créée sur ce théâtre.LE DIVORCEAc. 2; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1688
Toile levéeil s'agit du rideau de scène.LE DIVORCEAc. 2; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1688
Petites-maisonson dit aussi qu'il mettre un homme aux petites-maisons quand il est fou ou quand il faut des extravagances.[F]LE DIVORCEAc. 3; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1688
CapilotadeSausse qu'on fait à des restes de volailles et de pieces de rost despecées. Il faut faire une capilotade de ces testes, cuisses et carcasses de chapons, perdrix, levraux, etc. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
FressureTerme de boucherie. Les gros viscères qui se tiennent, comme les poumons, le coeur, le foie. Fressure de cochon, de veau... [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
GuilledouTerme burlesque dont on se sert pour exprimer la débauche des personnes. On dit, qu'une femme court le guilledou, lors qu'elle se dérobe à son domestique, et qu'on ne sait où elle va ; ce qui fait présumer que c'est dans de mauvais lieux. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. C'est la même chose que charogne, quand on lui donne une prononciation Picarde. Ce mot vient de caro, comme qui dirait, chair pourrie. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1690
Sollicitertravailler avec empressement à faire réussir une affaire. Les Juges veulent être bonnêtes et sollicités. Il a fait bien des pas pour solliciter un emploi, une pension, pour obtenir ce bénéfice. Il signifie aussi, Presser le jugement d'une affaire. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1690
PagnotteQui est sans courage [SP]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1690
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1690
Grand'chèreAccueil gracieux, reception favorable. [F] LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
DondonFemme ou fille qui a beaucoup d'embonpoint et de fraîcheur. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
SaboulerTerme populaire. Houspiller, tirailler, malmener. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
NiquedouilleSot, niais, nigaud. [T]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
NicodèmeNom propre devenu nom commun pour signifier, dans le langage populaire, un homme simple et borné, un niais. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
ViandeFig. Ce n'est pas viande pour ses oiseaux, se dit d'une chose à laquelle un homme ne peut prétendre. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
FagotéFamilièrement. Vêtu, arrangé comme un fagot. [L] c'est à dire comme un goupe de branches assemblées et attachées sans ordre. LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
TarabusterTerme populaire qui signifie, Importuner quelqu'un, être sans cesse à ses oreilles, ou l'incommoder en toute autre maniere. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
BouchonMon petit bouchon, terme de tendresse et de caresse. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
DadaisNiais, nigaud, homme décontenancé. [FC]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
Demi-luneOuvrage presque triangulaire, que l'on construit vis-à-vis les courtines, se composant de deux faces formant un angle saillant vers la campagne et de deux demi-gorges prises sur la contrescarpe de la place. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
VivandierMarchand qui suit l'armée, ou la Cour, pour y vendre des vivres, et autres necessités. Il est défendu sur grosses peines, de faire aucun dommage aux Vivandiers. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1690
ClouRiver à quelqu'un son clou, lui répliquer vertement. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 1; Sc. 12REGNARD, Jean-Francois1690
NezPopulairement. Ce n'est pas pour son nez, c'est-à-dire la chose dont il s'agit ne lui est pas destinée. On dit ironiquement dans le même sensLES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
GravelurePropos trop libre et voisin de l'obscénité. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
In utroqueDans l'un et l'autre, ici elle est habile aussi bien pour s'occuper des chambres comme pour faire la cuisine.LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
TébuchetPetite balance fort juste et fort délicate. Se dit figurément en Morale, de tout piege ou embusche où les imprudents se trouvent pris. [F]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 2; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1690
Modialtération de Mordieu, sorte de juronLES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
EchinéAssommé de coups, excédé de fatigue. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
JeuFiguré. Voir beau jeu, être témoin de quelque événement considérable, de quelque esclandre, de quelque algarade. LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
Louis1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol = 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois.LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
ParbleuSorte de jurement. Altération de Par DieuLES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
CroustilleuxCe mot se prend encore pour Extraordinaire, ridicule, impertinent. [T]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
LazzisTerme de théâtre, qui de la comédie italienne a passé à la comédie française. Suite de gestes et de mouvements divers, qui forment une action muette. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
Cours de ventrediarrhée. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Punctum interrogationisExpression latine. C'est point d'interrogation. LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
GentillâtreIl ne se dit que par mépris. Gentilhomme dont on fait peu de cas. [FC]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Punctum admirationisExpression latine. C'est point d'exclamation. LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
EscarbillardÉveillé, gai, de bonne humeur. [Ac 1762]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
Chaînela peine des galères et le convoi même des forçats conduits au bagne. [L]LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1690
ToiserOn dit proverbialement, qu'une affaire est toisée, pour dire, qu'elle est reglée, manquée ou perduë, qu'il n'y a plus rien à refaire, qu'on n'y peut plus revenir.LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.Ac. 3; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
Morbleusorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
CrêteRabaisser la crête à quelqu'un, donner sur la crête à quelqu'un, l'humilier, lui infliger une mortification. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1690
Pie-griècheGenre pie-grièche, ordre des passereaux ; Fig. Se dit d'une femme méchante, acariâtre.LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
Baguenaudiercelui qui baguenaude. Faire la badaud s'amuser à faire des choses inutiles, légères et peu estimées. [F]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
FrelampierVieux mot qui signifiait autrefois, celui qui avait la charge d'entretenir, et d'allumer des lampes. Quelques uns appellent aussi frelampier, un charlatan. [F]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
Loup-garouFig. et familièrement. Homme qui est insociable et vit isolé. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
HalbredaGrande femme de basse condition, et mal bâtie. On ne le dit qu'en raillerie, et ironiquement des grandes femmes insolentes et qui tiennent des harengères. [F]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
Bourgeonest aussi un bouton rouge qui vient au visage, ainsi nommé à cause qu'il en vient d'ordinaire à ceux qui boivent trop de vin, comme si c'était encore la vigne qui poussât un bourgeon. [F] LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
BrimborionChose sans valeur et sans utilité. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
Çamonexclamatif. Oui vraiment, oui ma foi. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1690
Épreinteenvies fréquentes, inutiles et douloureuses d'aller à la selle. Avoir, sentir des épreintes. Il ne se dit guère qu'au pluriel. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1690
CambouisVieux oing qui, employé pour adoucir les frottements d'une roue sur l'essieu, d'une machine, prend le nom de cambouis quand il a été noirci par le frottement et le mélange des parties métalliques. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
HouspillerTirailler quelqu'un, le presser en sorte que ses habits soient déchirés, chiffonnés ou soupis. [F]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
TabacFamilièrement. Je n'en donnerais pas une prise de tabac, une pipe de tabac, je n'en fais aucun cas. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
BouquerBaiser par force, en parlant d'un singe ou d'un enfant qu'on force à baiser ce qu'on lui présente. Faire bouquer quelqu'un, lui faire baiser ce qu'il ne veut pas baiser, le forcer à faire ce qui lui déplaît. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1690
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
RaquitterRegagner ce qu'on a perdu. [F]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
BredouilleSe coucher bredouille, se coucher sans souper. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
ÉclancheÉpaule de mouton séparée du corps de l'animal. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
BalleFig. et familièrement. Homme de balle, homme sans capacité, sans valeur. [L]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
HobereauAu propre, espèce de petit oiseau de proie. Au figuré, st. famil. et méprisant, petit gentilhomme de campagne. [FC]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
Guignonmalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. [F]LA CRITIQUE DE L'HOMME À BONNES FORTUNES.Ac. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1690
Incaguer Défier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]LE JOUEURAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1692
Lansquenetnom, dans le XVe siècle et le XVIe, des fantassins allemands. [L]LE JOUEURAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1692
CacochymePlein de mauvaises humeurs. Un corps cacochyme est un corps dont les plaies sont fort difficiles à guérir, à cause des mauvaises humeurs dont le corps est plein, et qui affluent sur la partie malade. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1704
Fille de FranceFilles de France, les filles du roi et de la reine de France. Un ambitieux croit acquérir des droits en obtenant des grâces, et le duc de Bourbon fut plus sensible au refus qu'on lui fit, qu'il ne l'avait été à l'honneur d'épouser une fille de France, DUCLOS, Hist. Louis XI, Oeuv. t. II, p. 224, dans POUGENS. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1704
Cousin remué de germainFig. et populairement. Cousin remué de germain, cousin issu de germain. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1704
CommissaireLes petits Commissaires, sont quatre Juges anciens avec le Président, qui discutent un procès, qui en voient et examinent les pièces, et dont on fait après le rapport en pleine Chambre. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1704
Lettre de répitou, simplement, répit, lettres que le roi accordait quelquefois à un débiteur pour suspendre les poursuites des créanciers. On fit casser ses lettres de répit, son répit. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1704
Accuser vraiAccuser juste, accuser faux, être exact, inexact dans son récit. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1704
Confortatifterme improbable qui signifierait « apporter du confort ».LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1704
DétendreDétacher une chose tendue. Les sergents commençaient à détendre le lit, la tapisserie, quand le maître arriva et paya. On a détendu les voiles. [T]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1704
JulepTerme de Pharmacie. C'est une potion douce et agréable qu'on donne aux malades, composée d'eaux distillées ou de légères décoctions, qu'on cuit avec une once de sucre sur 7. ou 8. onces de liqueur, ou de sucs clarifiés. On en donne quelquefois pour la boisson ordinaire en certaines maladies. Il sert à préparer les humeurs péccantes, ou pour rétablir les forces du coeur abattues, ou pour provoquer le sommeil. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
ÉmetiqueEst un remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs par plusieurs lotions. Le vin émetique s'est mis en réputation. La poudre émetique se nomme aussi Algarot, du nom de son auteur. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
TopiqueSe dit aussi en médecine, des emplâtres, cataplasmes et autres remèdes extérieurs qui s'appliquent sur la partie affligée et douloureuse. La goutte ne se guérit point par des remèdes topiques, il faut aller à la source du mal. Les topiques soulagent pour un temps la douleur. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
AffiléCouteau mal affilé. Lame bien affilée. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
GalienC'est le nom d'un médecin célèbre, et non pas d'un Empereur. Galien était de Pergame en Asie ; et florissait sous Trajan et sous Hadrien. Il était fils du plus habile Architecte de la ville. Il étudia la Médecine sous Satyron et Pélops, tous deux très habiles médecins. Il se fit connaître à Athènes, puis à Alexandrie, et enfin à Rome, où il écrivit beaucoup. On dit qu'il composa deux cents volumes. Il mourut l'an 140. de J.C. âgé de 70 ans.LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
ChefDe son chef, de son propre mouvement, de son autorité privée. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
CotillonSorte de branle, où la danse est fréquemment interrompue par de petites actions partielles et ridicules, comme de ramasser un chapeau par terre avec les dents sans y mettre les mains, d'allumer un papier attaché au dos de quelqu'un qui remue sans cesse pour qu'on ne l'allume pas, etc. Le cotillon ne se danse qu'à la fin des bals. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1704
RaquitterSe dédommager de quelque perte. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1704
SourdineFaçon de parler adverbiale et figurée. Avec peu de bruit, secrètement. [Ac]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
But à butlocut. adv. Sans avantage de part et d'autre. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
HelléborePlante médicinale. On dit proverbialement, qu'un homme a besoin de deux grains d'hellébore, pour dire, qu'il est fou ; parce qu'on se servait autrefois d'hellébore pour guérir la folie. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
BouquerFig. Faire bouquer quelqu'un, lui faire baiser ce qu'il ne veut pas baiser, le forcer à faire ce qui lui déplaît. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
ABCPetit livre contenant l'alphabet et la combinaison des lettres pour apprendre à lire aux enfants. Cet ABC est commode. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
CorosTout un coros, cette expression semble désigner un groupe, une corporation.LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
CatholiconC'est un électuaire le premier des remèdes purgatifs. Il est composé de casse, de séné, de rhubarbe, de tamarins, de polypode, et de plusieurs simples et semences, dont l'un purge la bile, l'autre la pituite, l'autre la mélancolie, etc ce qui l'a fait ainsi nommer, parce qu'il est universel pour purger toutes les humeurs. Il y en a de simple, et de double. On le prend en bol, ou on le mêle dans des médecines et des lavements. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
SénéNom de petits arbustes de la famille des légumineuses, qui croissent dans la haute Égypte, l'Arabie et la Syrie. Médicament purgatif qui résulte du mélange, en différentes proportions, des folioles et des gousses, ou follicules de ces arbustes. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
Sel polychrestese dit d'un sel purgatif. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
Tartreest un sel qui s'élève des vins fumeux, et qui forme une croûte grisâtre, qui s'attache au dedans des tonneaux. [T]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
ApozèmeTerme de médecine. Décoction ou infusion d'une ou de plusieurs substances végétales, à laquelle on ajoute divers autres médicaments simples ou composés. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
MousquetonPetit mousquet qui est plus court, mais plus gros de calibre que les mousquets ordinaires. Il a selon Hanzelet, 38. calibres de long, et tire cinq onces de fer, ou sept onces et demie de plomb avec autant de poudre. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 11REGNARD, Jean-Francois1704
CasseFruit qui vient aux Indes, fait en forme d'un long baston noir, dont la moelle sert à purger et à rafraîchir. (...) C'est un arbre des plus hauts, ayant l'écorce cendrée. Son bois est solide et resserré. Le dedans est noir comme ébène, mais ce qui est vers l'écorce est jaunâtre. Il a des racines fort grandes comme le noyer, et des feuilles comme le carrouge. (...) Les Médecins de France ne purgent guère qu'avec de la casse. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 2; Sc. 12REGNARD, Jean-Francois1704
Aispièce de bois de sciage longue, et peu épaisse. Ais de sapin. ais de bateau. On fait des planchers, des cloisons avec des ais. On dit aussi, des ais ou feuilles de carton. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1704
Fesse-mathieuTerme familier. Usurier sordide ; homme qui prête sur gage. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1704
HoirieSuccession, hérédité. C'est une hoirie jacente, qui est abandonnée, il faut y créer un curateur. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1704
Dragonest aussi un petit laquais, qui porte un bonnet en forme de cône, ou de pain de sucre. On l'appelle ainsi parce que les Dragons soldats ont un bonnet pareil. [T]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
ArtemiseAtémisia, reine de Carie, célèbre par son amour pour son mari Mausole. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
MaineDuché de la couronne de France, situé dans l'actuelle région des Pays de la Loire.LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
BanalTerme de féodalité. Se dit des choses desquelles les gens d'une seigneurie étaient obligés de se servir, en payant une redevance au seigneur du fief. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
DéclinatoireException proposée par un défendeur qui n'est pas assigné par devant un juge compétent. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
InterloquéContre qui on a porté une sentence interlocutoire. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
InterlocutoireC'est la sentence ou l'arrêt qui prononcent l'interlocution. Il y a des procès sur lesquels on rend plusieurs arrêts interlocutoires. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
Interdireen terme de Jurisprudence, signifie ôter à quelqu'un le maniement de son bien, comme on fait aux fous, aux furieux, aux prodigues, et ceux qui ne sont pas capables de gouverner leurs affaires. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
La Salpêtrièrehospice de Paris où l'on reçoit les femmes âgées et infirmes. On y renfermait autrefois les femmes de mauvaise conduite. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
BretteEstocade, épée qui est plus longue que celle que les gentilshommes portent d'ordinaire. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 3; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1704
FidéicommisTerme de droit. Don ou legs que celui qui reçoit la libéralité doit remettre à une autre personne. Le fidéicommis a ordinairement pour but d'avantager une personne à qui la loi défend de recevoir. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 4; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1704
EstomaquerSe tenir pour offensé de quelque chose, s'en choquer. [T]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 4; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
SyndérèseReproche secret que fait la conscience de quelque crime qu'on a commis, et qui tourmente sans cesse. La plus grande marque de réprobation, c'est de n'avoir plus aucune syndérèse, d'être venu jusqu'à l'endurcissement. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 4; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
Nez pour nezFace à face, l'un vis-à-vis de l'autre. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 4; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
BranleMouvement d'un corps qui va tantôt d'un côté tantôt de l'autre. Le branle d'une cloche. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 4; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1704
Oeuvre pieQui ne se dit qu'au Palais [de justice] en cette phrase. Ce sont des legs, aumônes ou charités, destinés au service de Dieu, ou au soulagement du prochain, comme fondations d'église, d'hôpitaux, de collèges, rachat d'esclaves, délivrance de prisonniers, etc. [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 5; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
NubileTerme de jurisprudence. Qui est en âge de se marier. Les filles sont nubiles à douze ans, les garçons à quatorze. [au XVII et XVIIème siècle] [F]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 5; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1704
Par-dessusVêtement de dessus, surtout. Un par-dessus en bon drap. [L]LE LÉGATAIRE UNIVERSELAc. 5; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1704
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1708
Poisson (Paul)comédien de l'Hôtel de Bourgogne dès 1650, créateur du personnage de Crispin qui begayait, mort en 1690. Père de deux commédiens Philippe et de François-ArnoulLA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1708
PalsambleuSorte de jurement composé de quatre mots tout défigurés, ce qui cache la honte de son origine. Ce jurement dans les Comédies se met à la bouche des Comtes et des Marquis, parce qu'il n'y a guère que les fanfarons, et ceux qui parlent comme eux, qui le mêlent à leurs discours. [T]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1708
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1708
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
MaraisQuartier de Paris au nord de la Seine dans le 3ème arrondissement. Rue vielle du Temple, se situait un Théatre du Marais.LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
La Porte Saint-Bernardse situait au sud du Pont de Sully dans le 5ème arrondissement, au débouché de l'actuel Boulevard Saint-Germain.LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
IncurableMaison fondée pour les pauvres malades dont la guérison est désesperée. [R]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
CuistreValet de pédants, ou de prêtres, et de gens de Collège, qui leur sert à faire cuire leur viande. On le dit aussi de tous les pauvres écoliers qui sont en service. [F]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
Pistole1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol = 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
Jurisprudentpour Jurisconsulte, a été employé ironiquement par M. Regnard dans sa critique du Légataire. [T]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
LutinerTourmenter comme ferait un lutin, espèce de démon qui vient la nuit tourmenter les hommes, et qui est d'une nature plutôt malicieuse que méchante. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
AvouéOfficier ministériel chargé de représenter les parties devant les tribunaux et de faire les actes de procédure. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
Voix délibérative droit de suffrage dans une assemblée ; il se dit par opposition à voix consultative. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1708
QuartautPetit tonneau de dimension inférieure à celle du quart de muid, et dont la capacité varie selon les lieux. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1708
CerceauLien dont on se sert pour relier les tonneaux, les cuves. Les cerceaux sont faits de branches de châtaigner fendues par le milieu. [F]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1708
MyrmidonNom d'un ancien peuple de la Thessalie (avec une majuscule). Les Myrmidons marchant sous la conduite de Patrocle. Fig. et par raillerie, un jeune homme de petite taille (avec une minuscule). Voilà un plaisant myrmidon. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1708
PygméeAu propre, et selon la Fâble, petit homme qui n'avait qu'une coudée de haut. [FC]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1708
RigaudonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes. Le pasLA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1708
Chasséterme de danse. C'est d'abord le mouvement par lequel on chasse. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1708
CotillonSorte de branle, où la danse est fréquemment interrompue par de petites actions partielles et ridicules, comme de ramasser un chapeau par terre avec les dents sans y mettre les mains, d'allumer un papier attaché au dos de quelqu'un qui remue sans cesse pour qu'on ne l'allume pas, etc. Le cotillon ne se danse qu'à la fin des bals. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1708
Jalousieespèce de contredanse ; c-à-d danse de salon où des couples de danseurs placés en vis-à-vis font, à l'opposite les uns des autres, des pas et des figures semblables. La contredanse au XVIIe siècle se dansait à deux personnes. [L]LA CRITIQUE DU LÉGATAIREAc. 1; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1708
Vulcainun des Dieux du Paganisme. Il préside aux feux souterrains, aux mines et aux métaux. Il était fils de Jupiter et de Junon. Il était fort laid, ce qui fut cause que son père le jeta d'un coup de pied du ciel en terre. Cette chute le rendit boiteux. Il se fit Forgeron, et travaillait aux armes des Dieux, et principalement à la foudre de Jupiter. Il épousa Vénus qui lui fut infidèle, et s'abandonna au Dieu Mars. [T]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1705
Plautepoète comique latin, né vers 227 avant JC à Sarsine (Ombrie), mort en 183, était directeur de troupe en même temps qu'auteur, et jouait souvent lui-même. (...) Plaute avait composé, dit-on, jusqu'à 120 pièces, mais on lui en attribuait beaucoup qui n'étaient pas de lui. Nous n'avons plus que 20 de ses pièces dont Meneschmes. [B]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1705
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lachetés.[F]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1705
Brelan Jeu qui se joue avec trois cartes, à trois, ou à quatre, ou à cinq. Par extension, maison de jeu, tripot ; il se prend en mauvaise part.[L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1705
SacAutrefois, sac de procès, et, absolument, sac, le sac qui contenait toutes les pièces d'un procès ; on dit aujourd'hui les pièces ou le dossier. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1705
DépromettreRetirer une promesse. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1705
AlmanachCalendrier populaire. Je ne prendrai pas de vos almanachs, je ne prendrai pas conseil de vous sur l'avenirLES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1705
Effilédont le fil est défait. De la toile effilée. Autrefois, linge effilé, ou, substantivement, effilé, linge bordé de frange de fil qui se portait dans le deuil.LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1705
TortilléTordu à plusieurs tours. Une corde tortillée. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1705
EncrêperPrendre un crêpe, s'habiller de deuil. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1705
SabbatFamilièrement. Grand bruit avec désordre. [F] LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1705
Convoide l'assemblée, qui accompagne un corps à la sépulture. [FC]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1705
Alcoran (coran)Livre qui contient la loi du faux Prophète Mahomet. [F] LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1705
TrébuchetDans le moyen âge, machine de guerre qui lançait des pierres, et qui servait à faire trébucher les murailles. Piége à prendre les petits oiseaux, qui consiste en une cage dont la partie supérieure, couverte de grains, fait bascule, trébuche quand l'oiseau vient s'y poser, et l'enferme. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 2; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1705
TraverserSusciter des obstacles, des embarras. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 3; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1705
VertigoTerme familier. Caprice, fantaisie. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 3; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1705
Tirer en volantC'est décharger un fusil, ou quelque autre pareille arme sur un oiseau qui vole. [R]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 3; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1705
ImaginativeImagination [SP]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1705
Hoirsen termes de Pratique, héritiers. [FC]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1705
FendantFanfaron, homme qui menace. les faux braves font bien les fendants, quand ils ne voient personne qui soit capable de leur resister.[F]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1705
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. On dit aussi cadédiou. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1705
Lansquenetnom, dans le XVe siècle et le XVIe, des fantassins allemands. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1705
InjurePopulairement. Se chanter mille injures, se dire toutes sortes d'injures. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1705
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 8REGNARD, Jean-Francois1705
Pouilles Vilaines injures et reproches. Les gueux, les harengeres chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 4; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1705
Pointepoursuivre, suivre, pousser sa pointe, poursuivre une résolution, une idée avec vigueur ou obstination. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 5; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1705
AssoupirAtténuer, empêcher les suites mauvaises. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 5; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1705
PréciputTerme de jurisprudence. Avantage que le testateur ou la loi donne à un des cohéritiers. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 5; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1705
But à butlocut. adv. Sans avantage de part et d'autre. [L]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 5; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1705
ProtocoleProtocole, est aussi un régistre relié des Notaires, où ils doivent écrire toutes les minutes de leurs Actes à la suite les uns des autres, afin qu'elles ne soient point perdues, changées, ni altérées. [T]LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUXAc. 5; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1705
Livre1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol = 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. LE RETOUR IMPRÉVUAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1700
consulse dit aussi des Juges qui sont élus entre les marchands pour régler les affaires du commerce suivant les privilèges à eux accordés. Il y a un titre dans la dernière Ordonnance qui règle la jurisdiction des Juges Consuls. [F]LE RETOUR IMPRÉVUAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1700
RaideAdverbialement. Vite, vivement, avec force. Fig. et familièrement. On a mené cette affaire bien raide, on l'a poussée fort vivement. [L]LE RETOUR IMPRÉVUAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
RessourceFaire ressource, se procurer un moyen de réparer ses affaires. [L]LE RETOUR IMPRÉVUAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
Fesse-mathieuTerme familier. Usurier sordide ; homme qui prête sur gage. [L]LE RETOUR IMPRÉVUAc. 1; Sc. 12REGNARD, Jean-Francois1700
Vogue la galèreFig. Vogue la galère ! arrive ce qui pourra. [L]LE RETOUR IMPRÉVUAc. 1; Sc. 16REGNARD, Jean-Francois1700
Petites maisonsLes Petites-Maisons avaient été ainsi nommées, parce que ce furent en effet de petites maisons bâties sur l'emplacement de la maladrerie de Saint-Germain des Prés à Paris, et où l'on plaçait les aliénés. [L]LE RETOUR IMPRÉVUAc. 1; Sc. 18REGNARD, Jean-Francois1700
Zénobiereine de Palmyre, fille d'un prince arabe de la Mésopotamie, avait épousé en seconde noces Odénat, qu'elle accompagna dans ses expéditions contre Sapor. Après e meurtre d'Odénat, meurtre qu'on lui attribue, elle prit le titre de reine de L'Orient et agrandit ses États par la conquêteSAPORAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1704
Traversersignifie figurément en Morale, Faire obstacle, opposition, apporter de l'empêchement. [F]SAPORAc. 2; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1704
Ladresignifie figurément en morale, avare, vilain et malpropre. [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1694
MaquignonQui vend des chevaux, ui le srefait, et qui couvre leurs défauts. Se dit au figuré des gens d'intrigue qui se mêlent de donnes des avis, de faire des mariages, de vendre des Offices, des Bénéfices, et qui font tout autre traffic odieux. [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1694
Chèrese dit aussi des repas qu'on donne à ses hôtes, à ses amis. [L]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1694
Lettre de changese dit aussi d'un écrit qu'on envoye à un absent pour lui faire entendre sa pensée avec ses caractères. (...) Les banquiers s'envoyent des lettrres de change, de créance. [L]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1694
Opéraspectacle public, représentation magnifique sur la scène, de quelque ouvrage dramatique, dont les vers se chantent, et sont accompagnés d'une grande symphonie, de danses, de ballets (...). [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1694
Opérateurmédecin empirique, charlatan qui vend ses drogues, et ses remèdes en public et sur le théâtre, qui annonce son logis et sa science par des billets qu'il distrbue. [F] [ici, emploie comique du mot en lieu et place de chanteur ou musicien d'Opéra]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1694
Hongrecheval châtré, qui est coupé, qui ne vaut rien pour étalon. Il est opposé à entier. [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1694
Grisonse dit aussi par raillerie des laquais de gens de qualité qui ne portent point de couleur, et qui leur servent d'espions ou de messagers secrets. [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 13REGNARD, Jean-Francois1694
Fesserse dit aussi de ce qu'on a bientôt expédié. [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 16REGNARD, Jean-Francois1694
Fesse-mathieu(...) un homme qui prête à gros intérêt, et qu'on ne peut pas nommer ouvertement d'usurier. C'est un terme qu'on dit par corruption, au lieu de dire , il fait le "Saint Mathieu", ou ce que Saint Mathieu faisait avant sa conversionLA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 23REGNARD, Jean-Francois1694
Enclouuresignifie figurémment tout obstacle qui empêche la réussite d'une affaire. [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 23REGNARD, Jean-Francois1694
Justaucorpsespèce de veste qui va jusqu'au genoux, qui serre le corps et montre la taille. [F]LA SÉRÉNADEAc. 1; Sc. 26REGNARD, Jean-Francois1694
RabuterRejeter avec dureté. [L]LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
ImpétrableTerme de droit. Qu'on peut impétrer. Bénéfice impétrable, bénéfice vacant par mort, ou qu'on peut obtenir par dévolu. [L] Que l'on peut obtenir par une requête.LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 2REGNARD, Jean-Francois1700
Réplémentavec règle, d'une manière réglée. [L] Régulièrement.LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1700
Cadédis Jurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 4REGNARD, Jean-Francois1700
PoissonNom d'une famille de comédien dont Raymond qui joua à Paris à l'Hôtel de Bourgogne dès 1650. On lui doil la création du personnage de Crispin. Il quitta le théâtre en 1685.LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
fleuve du nord de l'Italie qui se jette dans la mer Adriatique.LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
Rhinfleuve du nord de l'Europe qui se jette dans la mer du Nord après avoir servi de frontière entre l'Allemagne et la France et traversé les Pays-Bas.LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 6REGNARD, Jean-Francois1700
DéportementsConduite, moeurs, manière de vie. Il se prend ordinairement en mauvaise part, et ne se dit qu'au pluriel. [FC]LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1700
RemenerTransporter quelqu'un, ou le reconduire au lieu d'où il était venu. [F]LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 7REGNARD, Jean-Francois1700
Ad honoresCette expression Latine, adoptée par notre Langue, peut s'expliquer par une autre qu'elle a reçue aussi. Ad honores, c'est-à-dire, pour garder le decorum, pour observer les loix de la bienséance. [T]LES SOUHAITSAc. 1; Sc. 9REGNARD, Jean-Francois1700
Manger son blé en vertPour dire, Manger son revenu avant que les termes en soient échus, et être mauvais ménager. [F]LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1731
Lésineépargne sordide et outrée. Un avare qui veut faire le magnifique, fait toûjours paraître quelque lésine dans sa dépense. [F]LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 1REGNARD, Jean-Francois1731
PlaidsVieux mot qui est de pratique, et qui signifie l'audience, ou les jours ordinaires qu'on plaide. [R]LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 3REGNARD, Jean-Francois1731
Pied-platet quelquefois plat pied, homme qui ne mérite aucune considérationLES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 5REGNARD, Jean-Francois1731
CamusOn dit proverbialement, qu'un homme est bien camus, qu'on l'a rendu bien camus, pour dire, qu'il a été bien trompé, qu'il est déchu de ses prétentions, qu'il est bien honteux. [F]LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 10REGNARD, Jean-Francois1731
Pécorebête, stupide qui a du mal à concevoir quelque chose. Il ne sert de rien d'envoyer ce garçon au Collège, c'est une grosse pécore qui n'a point d'esprit, qui n'apprendra jamais rien. [F]LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1731
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1731
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1731
Dandenantest employé pour dandinant. C'est à dire balancer son corps d'une manière nonchalante et gauche.LES VENDANGES, ou LE BAILLI D'ANIÈRESAc. 1; Sc. 14REGNARD, Jean-Francois1731
GarroterLier fortement un fardeau sur quelque voiture, en tournant la corde avec un garrot ou bâton. On dit aussi garroter, toute autre manière de lier qui est serrée. [F]L'ÉCHO DU PUBLICAc. 1; Sc. 1RICCOBONI, RICCOBONI, ROMAGNESI1760
MarotteCe que les fous portent à la main pour les faire reconnaître. C'est un bâton duquel il y a une petite figure ridicule en forme de marionnette coiffée d'un bonnet de différentes couleurs. [F]L'ÉCHO DU PUBLICAc. 1; Sc. 1RICCOBONI, RICCOBONI, ROMAGNESI1760
ScanderbergTragédie lyrique en cinq actes d'Antoine Houdar de la Motte, représentée pour le première fois le 27 octobre 1735 au théâtre du Palais-Royal.L'ÉCHO DU PUBLICAc. 1; Sc. 3RICCOBONI, RICCOBONI, ROMAGNESI1760
LazziTerme de théâtre, qui de la comédie italienne a passé à la comédie française. Suite de gestes et de mouvements divers, qui forment une action muette. [L]L'ÉCHO DU PUBLICAc. 1; Sc. 4RICCOBONI, RICCOBONI, ROMAGNESI1760
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.L'ÉCHO DU PUBLICAc. 1; Sc. 5RICCOBONI, RICCOBONI, ROMAGNESI1760
Philippsbourgou Philippsburg. Siège qui eut lieu du 27 septembre au 30 ocotbre 1688 dirigé par Vauban. Ce siège est au commencement de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. L'ÉCHO DU PUBLICAc. 1; Sc. 5RICCOBONI, RICCOBONI, ROMAGNESI1760
LardonSe dit figurément et bassement, pour brocard, raillerie, mot piquant. Se dit aussi d'un petit feuillet de nouvelles particulières que l'on donne outre la gazette. [L]L'ÉCHO DU PUBLICAc. 1; Sc. 7RICCOBONI, RICCOBONI, ROMAGNESI1760
CelerTenir quelque chose cachée, et secrète ; dissimuler ; taire. [F]HEUREUSEMENTAc. 1; Sc. 2ROCHON DE CHABANNES, Marc-Antoine-Jacques1762
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]HEUREUSEMENTAc. 1; Sc. 2ROCHON DE CHABANNES, Marc-Antoine-Jacques1762
Vaurienqui est un fripon, dangereux, fainéant, vicieux, libertin. [F]HEUREUSEMENTAc. 1; Sc. 6ROCHON DE CHABANNES, Marc-Antoine-Jacques1762
GrenadierEst aussi un soldat qui a une gibecière pleine de grenades qui se jettent à la main. Il y a des compagnies de grenadiers à pied et à cheval. [F]HEUREUSEMENTAc. 1; Sc. 6ROCHON DE CHABANNES, Marc-Antoine-Jacques1762
Hussardest une milice en Pologne et en Hongrie, qu'on oppose à la cavalerie ottomane. Ils ont force plume, et peaux de tigres pour leurs habillements. Le mot est hongrois. [F]HEUREUSEMENTAc. 1; Sc. 6ROCHON DE CHABANNES, Marc-Antoine-Jacques1762
RasadePlein un verre de vin. [F]HEUREUSEMENTAc. 1; Sc. 7ROCHON DE CHABANNES, Marc-Antoine-Jacques1762
OisonOn dit par injure à un homme, que c'est un oison qu'il se laisse mener comme un oisonHEUREUSEMENTAc. 1; Sc. 8ROCHON DE CHABANNES, Marc-Antoine-Jacques1762
MissouriNom d'une tribu amérindienne qui a donné son nom à la rivière qui se jette dans le Mississipi et à un état des USA.LES SAUVAGESAc. 1; Sc. ROMAGNESI et RICCOBONI1736
PotosiIl existe une ville de Bolivie nommée Potisi et qui signifie Tonnerre en Quechua.LES SAUVAGESAc. 1; Sc. 5ROMAGNESI et RICCOBONI1736
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LES SAUVAGESAc. 1; Sc. 8ROMAGNESI et RICCOBONI1736
PaulinePersonnage de Polyeucte de Pierre Corneille mais aussi personnage de La Mort de Sénèque de Tristan l'Hermite. LES SAUVAGESAc. 1; Sc. 13ROMAGNESI et RICCOBONI1736
Les vers 388 à 400 sont aussi les vers 462-478 de Polyeucte de Pierre Corneille.LES SAUVAGESAc. 1; Sc. 13ROMAGNESI et RICCOBONI1736
AgnèsPersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière.LES SAUVAGESAc. 1; Sc. 18ROMAGNESI et RICCOBONI1736
Dubourg Destouches, Justin (1..., 1757)Chanteur de l'académie Royale de Musique, seconds rôles de basse-taille, il se produisit à l'Opéra de Lyon en 1729-1730.LA RANCUNEAc. 1; Sc. 6ROMAGNESI, Jean Antoine1755
Elaguer Couper les branches, principalement les branches inférieures d'un arbre, afin de faire grandir la tige et de se procurer des fagots pour le chauffage. Fig. Détruire ou écarter ce qui est superflu ou nuisible. Par analogie, retrancher d'un ouvrage d'esprit ce qui est surabondant. [L]LA RANCUNEAc. 1; Sc. 7ROMAGNESI, Jean Antoine1755
ToinettePersonnage du Malade imaginaire de Molière.LA RANCUNEAc. 1; Sc. ROMAGNESI, Jean Antoine1755
CothurneC'est une espèce de soulier ou de patin élevé par des semelles de liège, dont se servaient les anciens acteurs de Tragédies sur la scène, pour paraître de plus belle taille. Il couvrait le gras de la jambe, et était lié sous le genou. [F]LA RANCUNEAc. 1; Sc. ROMAGNESI, Jean Antoine1755
CrispinValet de comédie avec un costume et un caractère convenus ; le crispin est tout en noir, en pantalon collant, et avec un petit manteau qui descend à peine jusqu'aux reins et dont il s'enveloppe souvent ; il est attaché à son maître, mais lui fait cependant d'assez mauvais tours quand l'occasion s'en présente. Fig. C'est un crispin, se dit d'un homme qui a des allures du Crispin de la comédie. [L]LA RANCUNEAc. 1; Sc. ROMAGNESI, Jean Antoine1755
RecorsAide de sergent, celui qui l'assiste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]LA RANCUNEAc. 1; Sc. 9ROMAGNESI, Jean Antoine1755
Badiner ; Faire le badin, plaisanter. [L]LA RANCUNEAc. 1; Sc. 9ROMAGNESI, Jean Antoine1755
GuignonMauvaise chance, principalement au jeu. Guignon guignonnant, sorte de génie malfaisant employé dans les contes d'enfant pour signifier ou expliquer des contrariétés successives. [L]LA RANCUNEAc. 1; Sc. 11ROMAGNESI, Jean Antoine1755
CarabineArme à feu, petite arquebuse à roue que portaient les Carabins. Cette arme n'est plus en usage dans l'armée[XVIIème], à cause du temps du temps qu'on met à bander le ressort. [F]LA RANCUNEAc. 1; Sc. 13ROMAGNESI, Jean Antoine1755
OpérateurMédecin empirique, charlatan qui vend ses drogues, et ses remèdes en public et sur le théâtre, qui annonce son logis et sa science par des affiches et des billets qu'il distribue. Il ne se faut pas fier à ces gens qui se disent opérateurs et distillateurs du Roi. [F]LA RANCUNEAc. 1; Sc. 13ROMAGNESI, Jean Antoine1755
Gueuxse dit hyperboliquement de ceux qui n'ont pas assez de biens, de fortune pour soutenir leur naissance et leur qualité. [F] L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
Filoutertirer la laine, ou voler et tromper quelqu'un par de mauvaises voies et artifices. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
IncamotIntelligence, esprit inventif. L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
DrillotSupposé tirer de "drille" qui signifie méchant soldat. Ce mot absent du Furetière et du Richelet.L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
GrugerSignifie simplement, manger beaucoup. Se dit figurément et burlesquement en Morale, de la chicane, qui consomme en eu de temps le bien d'un plaideur. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
PétunerPrendre du tabac, il ne se dit que de celui qu'on prend en fumée avec une pipe. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
ChartierIl signifie celui qui mène une charrette, ou un chariot, une charrue. On dit aussi d'un grand jureur, il jure comme un charretier. [F] L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
SavetierArtisan qui raccommode les vieilles chaussures, souliers, bottes, pantoufles. [F] C'est aussi un terme péjoratif pour dire de quelqu'un qu'il travaille mal.L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 2ROSIMOND1683
DrôleSe dit d'un homme ou d'un enfant qui, ayant quelque chose de décidé, de déluré, ne laisse pas d'exciter quelque inquiétude, et sur lequel d'ailleurs on s'attribue quelque supériorité. [L]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 2ROSIMOND1683
Pied-platet quelquefois plat pied, homme qui ne mérite aucune considérationL'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 2ROSIMOND1683
Faire Jacques d'éloges'enfuir, s'évader. [L]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 2ROSIMOND1683
Cujas, Jacques [1520-1590]célèbre jurisconsulte. Aucun n'a pénétré plus avant dans la connaissance et l'explication des lois romaines, et aucun n'a écrit la langue latine avec plus de pureté.L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 2ROSIMOND1683
DoctrineSavoir, érudition, ce qu'on a appris en lisant, en voyant le monde. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
EstablierCelui qui tient une auberge et qui y travaille.L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
Carteron(quarteron) Compte qui fait le quart d'un cent. On dit proverbialement d'une chose qu'on estime, qu'on ménage, qu'il n'y en a pas trois douzaines au quarteron. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
Aymon (le duc)Prince des Ardennes, saxon d'origine, obtint de Charlemagne le gouvernement du pays dont Albi était la capitale, avec le titre de Duc de Dordogne, et fut père des quatre preux que nos romanciers ont célébré sous les nom des quatre fils d'Aymon. Ils avaient pour nom Renaud, Guichard, Alard, Richardet, il possédaient en commun, selon la légende, un seul cheval ; devenu célèbre sous le nom de Bayard. [B]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
FormeSignifie quelquefois, un moule, un modèle, et se dit particulièrement de ceux des souliers. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
FormeOn appelle un arrêt en forme, un contrat en forme, ceux qui sont en parchemin, en grosse, signés, et scellé en forme probante, et authentique. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
Saint Crépinon appelle aussi Saint Crépin tous les outils du cordonnier. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
Goussetsignifie aussi, une petite bourse qu'on attahce à présent aux hauts de chausses et qu'on mettait autrefois sous l'aisselle, comme font encore aujourd'hui les paysans [XVIIème siècle NdR]. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
Badotou Badaud. Sot, niais, ignorant. C'est un sobriquet injurieux qu'on a donné aux habitant de Paris, à cause qu'ils s'attroupent, et d'amusent à voir, et à admirer tout ce qu'ils rencontrent en chemin, pour peu qu'il leur semble extraordinaire. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
ManicleCe sont des fers qu'on met aux mains es prisonniers On dit ordinairement des menottes. Les confiseurs se servent aussi de ce mot pour signifier quelque morceau de papier avec quoi ils lèvent la poêle de dessus le feu, de peur de sse brûler les mains. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
LigneuilCordon qui se fait de plusieurs fils attachés ensemble par de la poix. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
PortefaixOn appelle portefaix des crocheteurs, et gens de peine propres à porter des meubles, et les provisions. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 4ROSIMOND1683
CrocheteurQui crochète des portes, des serrures. Signifie aussi un portefaix qui porte des fardeaux sur des crochets. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 6ROSIMOND1683
Tamieuxtant mieux.L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 6ROSIMOND1683
Hardessignifie les habits et meubles et portatifs qui servent à v^tir ou parer une personne, ou sa chambre. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 6ROSIMOND1683
Guenillehabit déchiré, et tombant en lambeaux. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 6ROSIMOND1683
GrimoireLivre qu'on n'a jamais vu, où on prétend qu'il y a des conjurations propres pour faire évoquer les démons. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 8ROSIMOND1683
SéquelleNom collectif qui se dit d'une suite de personnes, ou de choses, qui vont ordinairement ensemble, ou qui sont attachés au parti, aux sentiments, aux intérêts communs. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
Venelleterme populaire qui se dit en cette phrase, "enfiler la venelle" pour dire, s'enfuir. [F] [venelleL'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
RamageSe dit aussi ironiquement des différents cris et tons de voix des animaux. On dit aussi des gens qui ont changé de sentiment, de profession, qu'ils chantent maintenant un autre ramage.L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
DrillerCourir vie. 'est un terme bas et populaire, qui se dit des laquais, des soldats, des gueux qui s'ennuient, et qu'on fait courir. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 1ROSIMOND1683
RecorsAide de sergent, celui qui assiste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 11ROSIMOND1683
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église portent par modestie de petits collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles.L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 10ROSIMOND1683
DauberBattre sur le dos à coups de poings, comme font les petites gens, et les écoliers. Il est bas. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 10ROSIMOND1683
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 10ROSIMOND1683
DégoiserSe dit figurément et dans le style burlesque de ceux qui parlent trop et mal à propos. [L]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 10ROSIMOND1683
Pécuneou pequeune. Vieux mot qui signifiait autrefois de l'argent. [F]L'AVOCAT SAVETIERAc. 1; Sc. 10ROSIMOND1683
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LE NOUVEAU FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 6ROSIMOND, Jean-Baptiste du Mesnil dit Claude La Rose1670
Courrière des moisSe dit poétiquement de l'Aurore qui vient annoncer le jour ; et de la Lune, qu'on a appelé la courrière des mois. [F]AGESILAN de COLCHOSAc. 1; Sc. 2ROTROU, Jean1637
Gondebaud, roi (4??-516)roi des Bourguignons. À la mort de son père, il n'eut en partage que le pays de Génèe, mais il dépouilla et mis à mort ses trois frères, Gondemar, Godésigile et Chilpéric, et étendit ainsi son royaume depuis le Haut-Rhin, jusqu'à la Méditerranée et depuis la Haute-Loire jusqu'aux Alpes. Clovis qui avait épousé Clotilde, fille de Chilpéric, une des frères dépouillés, déclara la guerre à Gonbedaud et le vainquit en 502.AMARILLISAc. 1; Sc. 1ROTROU, Jean1653
IssoireVille du Massif Central, sous-préfecture du Puy-de-Dôme.AMARILLISAc. 1; Sc. 1ROTROU, Jean1653
GéhenneProprement, vallée près de Jérusalem où les Juifs brûlaient leurs fils et leurs filles en l'honneur des idoles. Fig. L'enfer, en style de l'Écriture. La géhenne du feu. Le feu de la géhenne. [L)AMARILLISAc. 1; Sc. 1ROTROU, Jean1653
ArmagedonMont de Galilée au nord d'Israël où se déroula le bataille finale entre le Bien et le Mal selon la Bible.AMARILLISAc. 1; Sc. 1ROTROU, Jean1653
GalantiserCourtiser les Dames. [F]AMARILLISAc. 1; Sc. 5ROTROU, Jean1653
GourmerBattre à coups de poings. [F]AMARILLISAc. 2; Sc. 1ROTROU, Jean1653
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».AMARILLISAc. 2; Sc. 3ROTROU, Jean1653
BouquinVieux bouc. On appelle figurément un vieux bouquin, un homme puant et lascif, qui a passe sa vie dans la débauche. En terme de poésie, on appelle les satyres, les dieux chevrepieds, de bouquins, à cause qu'on les peint avec des pieds de bouc. [F]AMARILLISAc. 5; Sc. 6ROTROU, Jean1653
Infracteur : celui qui enfreint, qui rompt un traité, une loi. [F]ANTIGONEAc. 3; Sc. 3ROTROU, Jean1638
RavalerSignifie aussi s'humilier, se rabaisser. [F]HERCULE MOURANTAc. 1; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Lion de NéméeBête terrible qui menaçait le ville de Némée qu'Hercule terrassa. C'est l'un de ses douze travaux.HERCULE MOURANTAc. 1; Sc. 2ROTROU, Jean1636
AccourcirRogner, retrancher, rendre plus court. [F]HERCULE MOURANTAc. 1; Sc. 2ROTROU, Jean1636
FaixCharge sous laquelle on plie. [L]HERCULE MOURANTAc. 1; Sc. 3ROTROU, Jean1636
Jupinnom donné par nos vieux poètes à Jupiter. [B]HERCULE MOURANTAc. 2; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Cerbère[Dans la mythologie grecque,] chien à trois têtes, était chargé de la garde des Enfers, et veillait jour et nuit. [B]HERCULE MOURANTAc. 2; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposHERCULE MOURANTAc. 2; Sc. 2ROTROU, Jean1636
HymenFils de Bacchus et de Vénus, présidait au mariage. [B]HERCULE MOURANTAc. 2; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Alcideautre nom d'Hercule.HERCULE MOURANTAc. 2; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Foudreattribut de Jupiter, flamme entortillé avec des dards.HERCULE MOURANTAc. 2; Sc. 2ROTROU, Jean1636
DivertirDétourner quelqu'un, l'empêcher de continuer son dessein, son entreprise, son travail. [F]HERCULE MOURANTAc. 2; Sc. 2ROTROU, Jean1636
DévotieuxC'est la même chose que dévot ; pieux, qui se plaît à servir Dieu. [F]HERCULE MOURANTAc. 3; Sc. 1ROTROU, Jean1636
AmphitriteDéesse de la Mer, fille de Nérée ou de l'Océan et de Doris, était l'épouse de Neptune.HERCULE MOURANTAc. 3; Sc. 1ROTROU, Jean1636
EnceladeGéant redoutable, l'un de ceux qui firent la guerre aux Dieux de l'Olympe, était fils du Tartare et de la Terre, et avait cent bras. Jupiter après l'avoir foudroyé, le couvrit du poids énormede l'Etna. [B]HERCULE MOURANTAc. 3; Sc. 2ROTROU, Jean1636
AverneLac de la Campanie, à 16km ouest de Naples, au fond su Gold fe de Vaia. Il a la forme d'un puits profond. Il s'en exhalait des vapeurs méphitiques, ce qui le fit regarder chez les Anciens comme l'Entrée des Enfers. [B]HERCULE MOURANTAc. 3; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Mégèreune des Furies, divinités infernales, Filles de la Nuit et de l'Achéron, étaient chargées de punir les crimes de hommes dans les Enfers, et quelquefois sur la Terre. [B] HERCULE MOURANTAc. 3; Sc. 4ROTROU, Jean1636
Achérontidequi est issu du fleuve Achéron, branche de la rivière souterraine Styx et donc associé aux Enfers.HERCULE MOURANTAc. 4; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Géryonpersonnage de la mythologie ayant trois têtes et six bras et trois corps attachés à la taille, il fut vaincu par Hercucle. [F]HERCULE MOURANTAc. 4; Sc. 2ROTROU, Jean1636
Typhéeou Typhon, fils de Gaia et de Tartare, divinité infernale qui faillit renverser l'Olympe et qui fut enseveli par Zeus sous l'Etna avec Encelade. Il est le père, entre autres, de Cebère, du lion de Némée, du Sphinx et de l'Hydre de Lerne.HERCULE MOURANTAc. 4; Sc. 2ROTROU, Jean1636
PénéeFleuve de Thessalie, avait sa source au nœud du Pinde et des monts Cambunieris, sur les confins de la Thésalie et de la Macédoine. (...) Selon la Fable, le fleuve Pénée était père de Daphné, qui fut changé en laurier. [B] HERCULE MOURANTAc. 4; Sc. 2ROTROU, Jean1636
MânesTerme poétique, qui signifie les ombres ou les âmes des morts. [F]HERCULE MOURANTAc. 5; Sc. 2ROTROU, Jean1636
ThémisDéesse de la Justice, de la Loi et de l'équité. Souvent représentée avec une balance à deux plateaux. HERCULE MOURANTAc. 5; Sc. 3ROTROU, Jean1636
Alcideautre nom d'Hercule.LE VÉRITABLE SAINT GENESTAc. 1; Sc. 1ROTROU, Jean1648
Plautepoète comique latin, né vers 227 avant JC à Sarsine (Ombrie), mort en 183, était directeur de troupe en même temps qu'auteur, et jouait souvent lui-même. (...) Plaute avait composé, dit-on, jusqu'à 120 pièces, mais on lui en attribuait beaucoup qui n'étaient pas de lui. Nous n'avons plus que 20 de ses pièces dont Meneschmes. [B]LE VÉRITABLE SAINT GENESTAc. 1; Sc. 5ROTROU, Jean1648
Térencepoète comique latin, né probablement à Carthage vers 200 avant JC, fut esclave du sénateur Terentius Lucanus, qui l'affranchit et lui fit donner une bonne éducation, et dont le poète prit le nom par reconnaissance. (...) On a de Térence six comédies. Molière a tiré les Fourberies de Scapin du Phormion et Baron a imité l'Adrienne. (...) [B]LE VÉRITABLE SAINT GENESTAc. 1; Sc. 5ROTROU, Jean1648
Cerbèrechien à trois têtes, était chargé de la garde des Enfers, et veillait jour et nuit. Orpéhe l'endormit en allant chercher Eurydice, Hercule sut le contenir quand il descendit aux Enfers, Enée mit en déaut sa vigilance avec le gâteau que lui avait donné Déiphobe ; mais il d"vora Pirithoüs qui venait pour enlever Proserpine. [B]LES SOSIESAc. 1; Sc. 1ROTROU, Jean1638
Maison du roiprison (trait ironique).LES SOSIESAc. 2; Sc. 1ROTROU, Jean1638
Créonprince thébain, fils de Ménécée et frère de Jocaste, s'empara deux fois du trône de ThèbesLES SOSIESAc. 2; Sc. 1ROTROU, Jean1638
PtérèleRoi des Taphiens, père de Cymethon.LES SOSIESAc. 2; Sc. 3ROTROU, Jean1638
Damen langage ordinaire, signifiait autrefois, perte et dommage, et n'est plus en usage qu'en cette phraseLES SOSIESAc. 2; Sc. 3ROTROU, Jean1638
Pendardqui a commis des actions qui mérite la corde [pendaison], la potence. [F]LES SOSIESAc. 3; Sc. 1ROTROU, Jean1638
Providentqui est doué de l'attribut appelé providence. [L]LES SOSIESAc. 3; Sc. 3ROTROU, Jean1638
TélèbeVille de Grèce voir Molière Amphitryon acte I, scène I.LES SOSIESAc. 3; Sc. 3ROTROU, Jean1638
Nectarterme poétique. Le breuvge des Dieux de l'Antiquité. [F]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
Bacchusdieu de la vigne et du vin chez les païens. [F]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
Mome(Momus) Dieu de la raillerie et des bons mots; fils du soleil et de la nuit, selon Hésiode, tournait en ridicule les hommes et même les dieux. [B]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
Encéladegéant redoutable, l'un de ceux qui firent la guerre aux dieux de l'Olympe, était fils du Tartare et de la Terre, et avait cent bras. Jupiter qui l'avait foudroyé, le couvrit du poids énorme de l'Etna. [B]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
VulcainDieu du feu et des volcans, fils unique de Jupiter et de Junon. [B]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
SaturneFils puiné d'Uranus (Le Ciel) et épousa Cybèle (la terre). Titan son fils ainé, lui céda le trône, mais n le réservant après lui à ses fils, les Titans, et en exigeant que Saturne dévorât ses enfants mâles dès la naissance. [B]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
Vénusdéesse de la Beauté. Jupiter la donna pour femme à Vulcain le plus laid des dieux. [B]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
Pallas(Minerve) Déesse de la sagesse, des arts et de la guerre, était fille de JupiterLES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
GanymèdeJeune prince d'une grande beauté, fils de Tros roi de Troie, fut selon la Fable enlevé par Jupiter et transporté au ciel pour y remplacer Hébé comme échanson des Dieux. [B]LES SOSIESAc. 4; Sc. 5ROTROU, Jean1638
Naucratepossible mère d'Icare et femme de Dédale. LES SOSIESAc. 4; Sc. 1ROTROU, Jean1638
Taphiespetites iles de la mer Ionienne, entre l4arcananie et Leucade, étaient ainsi nommées de Taphius, fils de Neptune, qui y régna. Les Taphiens étaient bon marins, mais pirates. Ils furent exterminés par par Amphitryon, pour avoir tué les fils l'Electryon, cousins e ce prince. [B]LES SOSIESAc. 4; Sc. 4ROTROU, Jean1638
Jupinnom donné par nos vieux poètes à Jupiter. [B]LES SOSIESAc. 6; Sc. 2ROTROU, Jean1638
Eubéeîle de la mer Egée, de forme oblongue, s'étendait le long des côtes de l'Attique, de la Boétie et de l'Locride depuis le cap Suniu jusqu'à la Thessalie. [B]LES SOSIESAc. 6; Sc. 4ROTROU, Jean1638
DiscordsAu singuier, état de ceux qui ne s'accordent pas, au pluriel, dissensions civiles.VENCESLASAc. 1; Sc. 1ROTROU, Jean1648
Moscovitehabitant de Moscou en Russie.VENCESLASAc. 1; Sc. 4ROTROU, Jean1648
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]LE CAFÉAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
PétulantQui est emporté, fougueux, insolent, remuant. [F]LE CAFÉAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Épithalameterme poésie. Ce sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F] LE CAFÉAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Bélîtregros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait gagner sa vie. [f]LE CAFÉAc. 1; Sc. 4ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]LE CAFÉAc. 1; Sc. 4ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
MaquignonnerFaire le maquignon. Qui vend des chevaux, ui le srefait, et qui couvre leurs défauts. Se dit au figuré des gens d'intrigue qui se mêlent de donnes des avis, de faire des mariages, de vendre des Offices, des Bénéfices, et qui font tout autre traffic odieux. [F]LE CAFÉAc. 1; Sc. 5ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Protéec'est le nom que l'on donne aux personnes inconstantes, ou trompeuses, qui changent de profession, qui paraissent sous différentes figures et qui se transforment en mille manières, principalement pour tromper les autres. [F]LE CAFÉAc. 1; Sc. 5ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Retourner à la livréeRedevenir laquais.LE CAFÉAc. 1; Sc. 5ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Brocatellepetite étoffe faite de coton ou de grosse soie à l'imitation du brocard. Est aussi une espèce de marbre. [F]LE CAFÉAc. 1; Sc. 6ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
SteinkerqueUne bataille se donne près d'un village nommé Stinkerke ; il plaît à nos Dames d'illustrer ce nom, en le faisant passer du village à une espèce de mouchoir de cou de nouvelle invention. [T]LE CAFÉAc. 1; Sc. 9ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Empaumerc'est proprement recevoir une balle, dans le milieu de la paume de la main (...) Signifie aussi serrer la main.LE CAFÉAc. 1; Sc. 12ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Persicotliqueur à base d'esprit-de-vin avec du sucre et incluant des noyaux de pêche mais aussi du persil et d'autres ingrédients. LE CAFÉAc. 1; Sc. 12ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
RossolisSe prend communément pour une liqueur agréable qu'on sert à la fin du repas. Elle est composée d'eau de vie brûlée, de sucre, de cannelle, et quelquefois parfumée. [F]LE CAFÉAc. 1; Sc. 13ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Maraudterme injurieux qui se dit des gueux, des coquins, des fripons, des bélîtres, qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE CAFÉAc. 1; Sc. 15ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
Phébusautre nom d'Apollon, dieu du soleil, de la lumière, des arts et de la médécine dans la mythologie antique.LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Mijauréeterme populaire et injurieux, que les femmes disent à Paris, quand elles se querelles. (Dict. Furetière)LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Fourbisseurartisan qui vend et fourbit (nettoyer, polir, rendre luisant) des épées. [F]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 2ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Mitonnerfaire cuire ou chauffer quelque chose à petit feu dans quelque sauce ou liqueur afin qu'elle en soit bien imbibée. [F]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 2ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Nembrothou Nemrod,personnage de la Bible, fils de Cnus et arrière petit fils de Cham, passe pour le fondateur de Babylone. On place son règne fort incertain, vers 2640 ou 2230 av. J.C. [B]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 2ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Graniquepetite rivière de l'Asie Mineure (Mysie), Alexandre remporta sur ses bords sa 1ère victoire sur les Perses, 334 av. JC, Lucullus y battit Mithridate l'en 73 av. JC. [B]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 2ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Cadédisjuron gascon.LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 2ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 5ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Arguspersonnage de la mythologique qui avait cent yeux et qui n'en fermait que cinquante pour dormir. Symbole de la vigilance.LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 5ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Astréeimmense roman pastoral d'Honoré d'Urfé publié entre 1607 et 1627. Astrée est aussi déesse grecque personnifiant la Justice. LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 6ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Alcofribas Nasierpseudonyme que François Rabelais utilisa pur publier ses oeuvres de fictions ; c'est un anagramme.LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Nostadamus [1503-1566]Michel de NostreDame auteur des Centuries, interpétées par certains comme prophétiques.LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Juif-errantun fantôme qu'on croit avoir vu, d'un juif qui court le monde sans se reposer, en punition de ce que l'on dit qu'il empêcha Jesus-Crhist de se reposer, lorsqu'il était fatigué de porter sa croix ; et par allusion on le dit des hommes qui sont toujours par voie et par chemin, qu'on ne trouve jamais chez eux. [F]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Comèteune comète parut en 1681, il se pourrait que cela soit la comète de Halley. On assimilait poétiquement alors la queue à des cheveux.LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Spadassintraîneur d'épée, coupe-jarret, qui fait le métier de se battre, d'assassiner, qui ne porte l'épée que pour mal faire, et non pas pour servir le roi. [F]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Bailler aux corneillesne rien faire.LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Hydropiquequi a les membres gonflés par une abondance d'eaux ou de vents. [F]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
Houppelandec'était originairement une cape, ou manteau de berger fait de cuir, dont se sont servis ensuite les voyageurs sontre le pluie. [F]LA CEINTURE MAGIQUEAc. 1; Sc. 9ROUSSEAU, Jean-Baptiste1701
AquilonVent.JASON, ou LA TOISON D'ORAc. 4; Sc. 2ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
ÉoleDieu des vents.JASON, ou LA TOISON D'ORAc. 4; Sc. 2ROUSSEAU, Jean-Baptiste1694
La fin du vers 23 depuis "la voix" est le même que le vers 679 du Cid de Pierre Corneille. Il existe 9 vers qui se termine par récit funeste.LA MORT DE BUCÉPHALEAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Pierre1749
Illustre effort finit trois vers de La Porcie romaine de Boyer (v./ 123, 267, 819)LA MORT DE BUCÉPHALEAc. 1; Sc. 5ROUSSEAU, Pierre1749
Passyvillage hors de Paris, annexé au XVIème arrondissment en 1860. C'est aussi l'endroit où est joué ce spectacle.LA MORT DE BUCÉPHALEAc. 1; Sc. 5ROUSSEAU, Pierre1749
Le vers 256? se termine comme le vers 894 d'Alzire de Voltaire.LA MORT DE BUCÉPHALEAc. 1; Sc. 7ROUSSEAU, Pierre1749
Galénisteadepte ou relevant de Galien, célèbre médecin grec du IIème siècle après JC.LA MORT DE BUCÉPHALEAc. 1; Sc. 12ROUSSEAU, Pierre1749
Cheléro-morbusforme désuète qui désigne une gastroentérite due à une salmonelle.LA MORT DE BUCÉPHALEAc. 1; Sc. 13ROUSSEAU, Pierre1749
Bâton de JacobInstrumant servant à mesure les angles pour la navigation et en Astronomie.LE DEVIN DU VILLAGEAc. 1; Sc. 4ROUSSEAU, Jean-Jacques1753
Hymensignifie aussi poétiquement le mariage. [F]L'ENGAGEMENT TÉMÉRAIREAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Jacques1747
Crésusdernier roi de Lydie, de la race des Mermandes, célèbre par ses richesses, monta sur le trône en l'an 559 avant JC, et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. (...) [B]L'ENGAGEMENT TÉMÉRAIREAc. 1; Sc. 3ROUSSEAU, Jean-Jacques1747
Pestese dit quelquefois par admiration ou par imprécation ou serment. [F]L'ENGAGEMENT TÉMÉRAIREAc. 1; Sc. 3ROUSSEAU, Jean-Jacques1747
PaladinHéros, ou ancien aventurier, ou chevalier errant, dont il est fait beaucoup de mention dans les romans, fondé sur ce que la plupart étaient des plus notables officiers de la Cour et du Palais de Charlemagne. [F]L'ENGAGEMENT TÉMÉRAIREAc. 3; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Jacques1747
Pleigercautionner en justice, répondre pour quelqu'un, et s'obliger de payer le jugé. [F]L'ENGAGEMENT TÉMÉRAIREAc. 3; Sc. 4ROUSSEAU, Jean-Jacques1747
Passyquartier de l'ouest de Paris qui se situe dans le XVIème arrondissement. Au XVIIIème siècle, Passy était un village séparé de Paris.NARCISSEAc. 1; Sc. 1ROUSSEAU, Jean-Jacques1752
St StTerme indéclinable, dont on se sert pour commander le silence. [F]LES PRISONNIERS DE GUERRESAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Jacques1752
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES PRISONNIERS DE GUERRESAc. 1; Sc. 8ROUSSEAU, Jean-Jacques1752
Frederick Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld (1737-1815) nommé chef de l'armée autrichienne pour envahir la France.LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 1SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Custine, Adam Philippe de (1740-1793)député de la noblesse de Metz puis général révolutionnaire. Suite à ses défaites, il est révoqué, arrêté, et guillotiné le 28 août 1793.LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 1SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Du Mouriez, Charles François du Perriez (1740-1823)militaire, ministre de Louis XVI, et général révolutionnaire. Ses échecs militaires lui firent quitter le France.LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 1SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Capetnom de famille donné à la famille des rois de France sous la révolution, descendants d'Hugues Capet (940-996). Louis XVI a été décapité le 21 janvier 1793.LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 2SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Mayenceville d'Allemagne est prise par Custine le 21 octobre 1792.LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 2SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Brissot, Jacques Pierre (1754-1793)homme politique, chef des Girondins guillotiné le 31 octobre 1793.LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 3SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Wimpffen, Georges Félix de [1744-1814]Général français et député Girondin. En 1792, résista victorieusement un mois au siège prussien de Thionville dont il était le commandant de la place.LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 3SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Marat, Jean-Paul (1743,1793)médecin, journaliste et homme politique, député montagnard, assassiné le 13 juillet 1793 par Charlotte Corday. LE MARTYRE DE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHEAc. 1; Sc. 5SAINT-AIGNAN, Etienne1796
Faret, Nicolas [1596-1646]poète médiocre, né en 1596 à Bourg en Bresse, mort en 1646 était secrétaire du Comte d'Harcourt. Il fut un des premiers membres de l'Académie française et fut lié avec Vaugelas, Saint-Amand, etc. [B] Assidu du cabaret selon Boileau.LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 1; Sc. 1SAINT-EVREMOND1650
Hiatureil s'agit certainement de Hiatus qui rime pour l'occasion avec césure.LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 1; Sc. 2SAINT-EVREMOND1650
OdeTerme de poésie française. Poème lyrique, mêlé de grands et de petits vers, composés d'un nombre égal de rimes plates, ou croisées, et qui se distingue par stances, ou strophes, dans laquelle la même mesure est observée. [F]LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 1SAINT-EVREMOND1650
BacchiqueQui appartient à Bacchus. [F]LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 2SAINT-EVREMOND1650
Appertdu verbe aparroir. Terme de Palais. Être constaté.LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 3SAINT-EVREMOND1650
ConsterTerme de Jurisprudence. Être bien établi de façon certaine.LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 3SAINT-EVREMOND1650
Horacepoète romain du Ier siècle avec JC, auteur de Satires, épodes, odes et épîtres. Son épître au Pisons est aussi nommé Art poétique.LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 3SAINT-EVREMOND1650
Cujas, Jacques [1520-1590]célèbre jurisconsulte. Aucun n'a pénétré plus avant dans la connaissance et l'explication des lois romaines, et aucun n'a écrit la langue latine avec plus de pureté.LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 3SAINT-EVREMOND1650
Barthole [1313-1356]célèbre jurisconsulte, né en 1313 à Sasso-Ferrato en Ombrie [Italie], enseigna le droit à Pise et à Pérouse, et fut député par cette dernière ville auprès de l'empereur Charles IV, dont il concilia la bienveillance, et qui le nomma conseiller. [B]LA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 3SAINT-EVREMOND1650
Malherbe, François [1555-1628]poète français, il chercha à épurer le langue française. Loué par Boileau dans son Art PoétiqueLA COMÉDIE DES ACADÉMICIENSAc. 3; Sc. 3SAINT-EVREMOND1650
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 1SALLEBRAY, Monsieur de1640
MoreMaure, Homme noir, ou femme noire, nés dans une région d'Afrique nommée Mauritanie. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 1SALLEBRAY, Monsieur de1640
DucatMonnaie d'or et d'argent qui est battue dans les terres d'un Duc, et qui vaut environ un écu d'argent, et deux étant d'or. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 1SALLEBRAY, Monsieur de1640
DerechefUne seconde fois, encore, de nouveau. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 2SALLEBRAY, Monsieur de1640
TraitSe dit figurément, et poétiquemet des regards, et des charment qui touchent les coeurs, et qui insipirent l’amour. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 2SALLEBRAY, Monsieur de1640
FaixCharge, corps pesant qui porte sur quelque chose. (...) Se dit figurémment en choses spirituelles. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 3SALLEBRAY, Monsieur de1640
CabinetLe lieu le plus retiré dans le plus bel appartement des Palais, des grandes maisons. Signifie aussi une pièce d'appartement, où l’on étudie, où l’on se séquestre du reste du monde, et où l’on serre ce qu'on a de plus précieux. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 3SALLEBRAY, Monsieur de1640
Doctes soeursles muses.LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 3SALLEBRAY, Monsieur de1640
BabillardQui parle continuellement; et qui ne dit que des choses de néant. Si dit aussi d'un indiscret qui ne saurait tenir sa langue. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 3SALLEBRAY, Monsieur de1640
FangeBoue de campagne qu'on trouve dans les terres grasses, et lieux humides, et marécageuxLA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 1; Sc. 5SALLEBRAY, Monsieur de1640
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 2; Sc. 1SALLEBRAY, Monsieur de1640
AuspiceC'était chez les anciens une espèce d'augure, de vaine superstition, lorsqu'ils considéraient le vol et le chant des oiseaux, pour savoir si quelque entreprise que l’on commençait devait être heureuse ou malheureuse. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 2; Sc. 2SALLEBRAY, Monsieur de1640
DuireDresser, accoutumer à quelque chose. Signifie aussi, être propre à quelqu'un, l’accommoder, lui convenir. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 2; Sc. 2SALLEBRAY, Monsieur de1640
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 2; Sc. 2SALLEBRAY, Monsieur de1640
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 2; Sc. 3SALLEBRAY, Monsieur de1640
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 3; Sc. 1SALLEBRAY, Monsieur de1640
AmbroisieViande exquise dont les Anciens feignaient que leurs Dieux se nourrissaient. [F]LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 3; Sc. 7SALLEBRAY, Monsieur de1640
Hydre de Lerneserpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Il avait sept tête, et chacune repoussait à mesure qu'on la coupait, à moins qu'on ne brûlât immédiatement la plaie. Hercule en livrera la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].LA BELLE ÉGYPTIENNEAc. 5; Sc. 1SALLEBRAY, Monsieur de1640
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 8SAURIN, Bernard-Joseph1764
BégueuleInjure populaire qu'on dit aux femmes de base condition qu'on taxe de niaiserie, et d'avoir toujours la gueule bée et ouverte. [F]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 9SAURIN, Bernard-Joseph1764
DominoCostume de bal masqué ou costumé qui consiste en une robe avec un capuchon ou camail. [L]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 10SAURIN, Bernard-Joseph1764
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 12SAURIN, Bernard-Joseph1764
TabouretDroit du tabouret, droit qu'avaient les duchesses de s'asseoir sur un tabouret ou siège pliant pendant le souper du roi au cercle de la reine. [L]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 12SAURIN, Bernard-Joseph1764
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 14SAURIN, Bernard-Joseph1764
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. [R]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 14SAURIN, Bernard-Joseph1764
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LES MOEURS DU TEMPSAc. 1; Sc. 21SAURIN, Bernard-Joseph1764
Insubriensou insubres, peuple celte de l'Italie du nord. Ils devinrent citoyens romans en 49 avant JC.SPARTACUSAc. 1; Sc. 1SAURIN, Jean de1760
Samniteoriginaire du Samnium qui est une région de l'Italie ancienne, au nord de la Campanie, à l'Est du Latium. [B]SPARTACUSAc. 1; Sc. 1SAURIN, Jean de1760
Ariovistechef germain (Suève) qui combattit victorieusement les gaulois en Alsace et en Franche-Comté puis fut vaincu par Jules César en 58 avant JC et retourna en Germanie. (Voir Guerre des Gaules)SPARTACUSAc. 1; Sc. 1SAURIN, Jean de1760
Capoueville d'Italie entre Rome et Naples. Hannibal et ses troupes, après la bataille de Trasimène en -217 s'y installèrent longuement. Capoue est synomyme de villégiature de plaisirs d'où l'expression "Délices de Capoue".SPARTACUSAc. 1; Sc. 2SAURIN, Jean de1760
Annibal [-247,-183]ou Hannibal, général Carthaginois, héros de guerres puniques. Il est vaincu à Zama par Scipion l'Africain en -202 puis meurt en exil.SPARTACUSAc. 1; Sc. 2SAURIN, Jean de1760
Cimbrepeuple germanique issu de la région bavaroise et qui s'intalla au moyen-age au nord de l'Italie, et plus exactement dans le Frioul et la Vénitie.SPARTACUSAc. 2; Sc. 1SAURIN, Jean de1760
Tarenteville d'Italie située dans les Pouilles, dans le talon de la botte.SPARTACUSAc. 2; Sc. 1SAURIN, Jean de1760
Crassus [-115,-53]Consul romain, membre du premier triumvirat avec Pompée et Jules César. En -71, écrase la révolte de Spartacus.SPARTACUSAc. 2; Sc. 1SAURIN, Jean de1760
Députerenvoyer quelqu'un avec commission. Il ne se dit point d'un partculier qui envoie ; mais seulement d'un corps ou d'une personne en autorité. [F]SPARTACUSAc. 3; Sc. 4SAURIN, Jean de1760
Aiglesymbole de Rome.SPARTACUSAc. 4; Sc. 2SAURIN, Jean de1760
Tibrefleuve qui délimitait alors la frontière de la ville de Rome.SPARTACUSAc. 5; Sc. 5SAURIN, Jean de1760
Caius Fabricius Luscinusou Lucinus, consul romain en l'an 282 puis en 278 et enfin consul en 275 avant JC, il était réputé pour sa pauvreté et son intégrité.SPARTACUSAc. 5; Sc. 5SAURIN, Jean de1760
BromienEpithète qui se donne à Bacchus. Bromius. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1647
VentreAh ! ventre ! ancienne sorte de jurement (de Dieu est sous-entendu, comp. VENTREBLEU) [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1647
PanniculeTerme de Medecine, qui se dit d'une membrane qui est sous la graisse, et qui enveloppe les parties du corps des animaux. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1647
ParbleuSorte de jurement. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1647
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1647
GueuseriePauvreté, mendicité. Il n'y a que de la gueuserie en son fait. ce n'est que gueuserie dans cette maison. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1647
ParquesChacune des trois déesses qui filaient, dévidaient et coupaient le fil de la vie des hommes (on met une majuscule) ; elles appartiennent au polythéisme latin, et furent assimilées aux Moirai ou Kêres du polythéisme hellénique. Les Parques sont Clotho qui file, Lachésis qui dévide, et Atropos qui coupe le fil de la vie. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1647
MercureDieu du paganisme gréco-romain qui présidait au commerce, à l'éloquence, qui était le messager des dieux et le patron des voyageurs, des filous, et qui était chargé du soin de conduire les âmes des morts dans les enfers. (...) Les habitans y sont extrémement noirs, robustes, spirituels, orgueilleux, et pourtant lâches et grands larrons.[L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1647
Guinée(Def. de 1742 NdR) Nom propre d'un grand pays de l'Afrique. Guinea. Il est borné au couchant par le Royaume de Sierra Lionna, au nord par le pays des Négres, au levant par celui de Biafara, et il est baigné au midi par la mer de Guinée. Ce pays s'étend d'orient en occident, depuis le 9e degré de longitude, jusqu'au 38e, ce qui fait environ cinq cens cinquante lieues. Il en a cent quarante dans sa plus grande largeur, depuis le 4e degré de latitude septentrionale, jusqu'au 12e. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1647
Fausse Brayeterme de Fortification. C'est une seconde muraille, ou rempart, au dessous de la premiere, qui fait le tour de la place, pour deffendre le fossé, et qui ne s'éleve que jusqu'au rez de chaussée. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1647
Terre-pleinTerme de Guerre. C'est la partie la plus haute du rempart, la deffense solide d'une place, qui est faite de terre avec talus et parapet. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1647
RavelinTerme de Fortifications. Sa première signification était un bastion plat, posé au milieu d'une courtine. Depuis on en a fait une pièce détachée qui a seulement deux faces ; et on lui a ôté les flancs. Maintenant on l'appelle demi-lune. Il sert à flanquer les faces des bastions. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1647
Monumentsignifie encore le tombeau, et particulièrement en poésie. Le corps du sauveur fut mis dans un monument tout neuf. Tous les anciens conquérants sont dans le monument. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1647
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. Il ne faut point ajouter foi à tout ce que dit ce maraud. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1647
Jalettrait ou pierre qu'on lance. Il ne se dit qu'en cette phrase, Arbalète à jaletLES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1647
HéliconTerme dont se servent souvent les poètes. C'est un mont de la Beotie prés de Thèbes, et non loin du Parnasse, où on dit qu'était le sejour d'Apollon et des Muses, parce qu'il leur était dedié. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 6SCARRON, Paul1647
Pucelleon appelle les Muses, les neuf Pucelles, Musae vocantur novem puellae. Tout le monde parle de la Pucelle d'Orléans, qui a sauvé la France. Le poème de la Pucelle est de Chapelain. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 6SCARRON, Paul1647
MémoireLes filles de Mémoire, les neuf Muses, parce que les poètes les supposent nées de Mnémosyne. Le Temple de Mémoire, le temple où, suivant les poètes, les noms des grands hommes sont conservés. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 6SCARRON, Paul1647
Gélonnom propre d'un peuple de Scythie. Gelo, Gelonus. Les Gélons étoient de la Scythie Européenne, et voisins des Agathyrses. Ils se peignaient le visage pour paraître plus terribles dans les combats. Leurs armes étaient l'arc et les flèches. Ils souffraient aisément la faim, et se contentaient d'un peu du sang du cheval qu'ils montaient, mêlé avec du lait. La polygamie était en usage parmi eux. Ils avaient pris leur nom, à ce que l'on dit, de Gélon fils d'Hercule et frère d'Agathyrse. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 7SCARRON, Paul1647
CulierGros boyau que les médecins appellent colon, qui est celui où s'arrêtent et se figurent les gros excréments. Il est situé entre le caecum et le rectum. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 8SCARRON, Paul1647
Ponantla partie occidentale du monde opposée au levant. Occasus, Occidens. Depuis le levant jusqu'au ponant. Le vent de ponant soufflait dans nos voiles. On ne le dit plus guère qu'en poésie. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 8SCARRON, Paul1647
Reîtreautrefois il signifiait un Cavalier Allemand. On ne le dit plus que dans cette locution proverbiale, un vieux reître, un vieux routier, qui a vu beaucoup de pays, et qui s'est mélé de beaucoup d'afaires. On le dit ordinairement en mauvaise part. [FC]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 8SCARRON, Paul1647
TouillerVieux mot. Mêler confusément avec saleté et ordure. Nicot dit que c'est de là que vient patouiller, et touillon en Picard pour dire, Un torchon, à cause qu'en torchant et essuyant le ménage ou la vaisselle, il se touille et salit. On a dit aussi touillon, que le même Nicot explique par brouillis en choses sales. [TC]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 10SCARRON, Paul1647
Parbieusorte de serment burlesque, et cependant inventé par une espèce de modestie pour éviter le véritable serment par Dieu. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 10SCARRON, Paul1647
Du depuisune locution qui est tout à fait tombée en désuétude, et hors du bon usage. On la trouve dans des auteurs de la première moitié du XVIIème siècle. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 10SCARRON, Paul1647
AiseLe genre de ce mot est incertain au singulierLES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 11SCARRON, Paul1647
Les Quinze-Vingtsou l'hôpital des Quinze-Vingts (avec deux majuscules), hôpital fondé à Paris par saint Louis pour trois cents aveugles. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 12SCARRON, Paul1647
AlarmesDans le XVIIe siècle on écrivait volontiers allarme, et beaucoup de livres ont cette orthographe. Dans le XVIe on faisait indifféremment alarme masculin ou féminin. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 12SCARRON, Paul1647
Ventrebleuespèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 13SCARRON, Paul1647
Rendre les aboisl'empereur avait déjà rendu les abbois [cédé] et fait toutes submissions proposées par le duc Maurice, CARL. IV, 25.LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 13SCARRON, Paul1647
Bellonenom, chez les Latins, de la divinité qui présidait à la guerre. Fig. La guerre elle-même. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 13SCARRON, Paul1647
BaignoirLieu où l'on se baigne, établissement de bains. [L supp.]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 14SCARRON, Paul1647
EstafierGrand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui lui tient l'estrier. Le train des Italiens consiste en un grand nombre d'estafiers. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 14SCARRON, Paul1647
TrucherTerme vieilli. Mendier par fainéantise. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 14SCARRON, Paul1647
Prendre à mercirecevoir à merci, faire grâce. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 15SCARRON, Paul1647
EnjobelinerEngeoler. [SP]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 15SCARRON, Paul1647
BelîtreHomme de rien, homme sans valeur. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
HochepotC'est un hachis de boeuf qu'on fait cuire dans un pot avec des marons, des navets, ou autres assaissonnements. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
GoujatValet de soldat. Les goujats font plus de désordre que les maîtres dans un village. Il y a aussi dans les ateliers des goujats qui sont des valets de maçons, qui portent l'oiseau chargé de mortier. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
Saupiquetmets assaisonné avec du sel et des épices pour irriter l'appétit. Il se dit de toutes sortes de sauces qui sont de haut goût. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
Pièce de boeuf tremblantepièce de boeuf si grosse et si entrelardée de graisse, qu'elle tremble au moindre mouvement. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
Humide radicalfluide imaginaire qu'on a regardé comme le principe de la vie dans le corps humain. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
Basilicespèce de lézard ou de serpent auquel les anciens attribuaient la faculté de tuer par son seul regard. Fig. Des yeux de basilic, des yeux qui expriment le courroux et la haine. Il le regardait avec des yeux de basilic.LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
RambergeTerme de Marine. Vaisseau anglais en forme de patache, qui sert à faire la première garde à l'entrée d'un port où elle est entretenue, et à aller faire la découverte, étant légère, et plus petite que les autres. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
AlectonTerme de mythologie. Une des trois furies. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
Mirobolansorte de fruit. [M]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
Gavacheest un terme injurieux dont on se sert en Espagne en méprisant les personnes sans coeur er mal vêtues. Ce mot vient de gavacho espagnol. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
PremierPremier que, conj. Auparavant, ou avant que (locution vieillie). [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 16SCARRON, Paul1647
Espadongrande et large épée qu'on tenait à deux mains. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 17SCARRON, Paul1647
Morionarmure de Soldat, pot qu'il met sur sa tête pour sa défense, salade. Le morion est pour les gens de piedLES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 17SCARRON, Paul1647
CythéréeTerme de mythologie. Nom donné à Vénus, à cause de l'île de Cythère où cette déesse fut portée sur une conque marine. [L] Cupidon était le fils de Vénus.LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 17SCARRON, Paul1647
CasaquinPetite casaque. Sagulum, chlamydula. Il n'est en usage qu'en cette phrase proverbiale. On lui a donné sur le casaquin ; pour dire, On l'a battu. On le dit aussi d'un habillement court et mauvais. Il n'avait qu'un méchant petit casaquin. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 19SCARRON, Paul1647
BassinGrand plat rond, ou ovale et peu creux, dont on se sert pour laver les mains, et pour parer des buffets. [R]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 19SCARRON, Paul1647
NiobeC'est le nom de la femme d'Amphion qui était fille de Tantale. Elle eut sept garçons et sept filles, et glorieuse de cette fécondité, elle se moquait de Latone qui n'avait que deux enfans, Apollon et Diane. Elle eut même la témérité de préférer ses enfans à ceux-ci. Latone en fut si irritée, qu'elle fit tuer les quatorze enfants de Niobé à coups de flèches par Diane et par Apollon. Niobé en eut une extrême douleur, et fut métamorphosée en rocher. [T supp.]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 19SCARRON, Paul1647
Lachésisprononcez Lakésis. Nom propre de l'une des trois Parques. Lachesis. Selon les fables, c'est Lachésis qui tient la quenouille, c'est Clotho qui file, et Atropos qui a les ciseaux en main pour couper le fil. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 19SCARRON, Paul1647
HâvePâle, maigre et défiguré. On a dit aussi havre dans le XVIIe siècle. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 20SCARRON, Paul1647
CouranteAncienne danse très grave, qui se dansait sur un air à trois temps. Elle commençait par des révérences, après quoi le danseur et la danseuse décrivaient en pas de courante une figure réglée qui formait une sorte d'ellipse allongée. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 21SCARRON, Paul1647
Raquetonraquette plus large qu'à l'ordinaire, dont se servent ceux qui jouent dans des jeux de dedans pour les mieux défendre. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 21SCARRON, Paul1647
AmadisManche d'une veste d'homme, serrée, et boutonnée jusqu'au poignet. On lui donna ce nom, parce qu'à la représentation de l'Opera d'Amadis, les Acteurs avaient de ces sortes de manches. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 22SCARRON, Paul1647
Pois grisOn dit proverbialement, Vous me regardez de travers, vous ai-je vendu des pois qui ne cuisent point ? On appelle aussi un goulu, un charlatan, un avaleur de pois gris. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 22SCARRON, Paul1647
LadreLadre, ladresse, celui, celle qui est attaqué de la lèpre. Dans le moyen âge, les ladres étaient astreints à porter un petit engin faisant du bruit, dit claquet, afin que les personnes saines se détournassent de leur rencontre, par crainte de la contagion. (...) Ladres verts, ceux dans qui elle se déclare par des pustules extérieures. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 22SCARRON, Paul1647
Tête-bleuEspèce de jurement de l'ancienne comédie. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 22SCARRON, Paul1647
Batteur de pavéUn batteur de pavé, un fainéant, un vagabond, qui n'a d'autre emploi que de se promener. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 22SCARRON, Paul1647
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 22SCARRON, Paul1647
Pagnotepoltron, lâche, peu hardi. Un Gentilhomme pagnote est fort méprisable. On ne trouve point étrange qu'une femme soit pagnote, soit peureuse, qu'elle ait peur des épées, des esprits. Ce mot vient de l'Italien pagnota, qui se dit des Gentilshommes qui se louent pour escorter les grands en quelques cérémonies. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 23SCARRON, Paul1647
VipèreAu XVIIe siècle, et même au commencement du XVIIIe, le genre de "vipère" n'était pas fixé ; quelques-uns le faisaient masculin. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 25SCARRON, Paul1647
DesserrerCe mot se dit au figuré pour Décocher, auquel sens il est poëtique ; on ne l'emploie guère sérieusement. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 26SCARRON, Paul1647
OeilladerLancer des oeillades à quelqu'un (terme qui vieillit). [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 26SCARRON, Paul1647
Etrivièresterme d'équitation. Pièce de cuir qui joint l'étrier à la selle.LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 26SCARRON, Paul1647
AiseLe genre de ce mot est incertain, parce qu'on ne le joint à aucunes épithetes, et que le plus souvent il s'employe adverbialement. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 1; Sc. 27SCARRON, Paul1647
DilayementFuite, chicane, tergiversation. Les dilayements sont favorables aux accusés de crime. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1647
AgréementCe qui est agréable, ou ce qui contribue à le rendre tel. Cette femme a de grands agréements. On trouve de grands agréements dans l'étude de la sagesse. Ce poème a de grandes beautés, de grands agréements. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1647
Monumentsignifie encore le tombeau, et particulièrement en poésie. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1647
BigearreBizarre, fantasque. [SP]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1647
BourellementCruellement. À la manière des bourreaux. [SP]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1647
CrotesqueGrotesque. [SP]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1647
Recentementrécemment. [SP]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
FélonnementCruellement, violemment. [SP]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
Roquementavec toutes les conditions difficiles comme quand on roque aux echecs.LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
RoquerTerme du jeu des échecs. C'est approcher le Roc auprés du Roi, et passer le Roi par derrière pour le placer à l'autre case joignante. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
RengregementAugmentation de mal ou de douleur. Il a senti du rengregement à son mal depuis qu'on lui a appliqué ce remède. [F]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
CautementHabilement, prudemment. [SP]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
ImpitueuxQui est sans pitié, qui est cruel. [T]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
MignardementD'une façon mignarde, avec délicatesse. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
MuguetGaland, coquet, qui fait l'amour aux dames, qui est paré et bien mis pour leur plaire. [F] Muguetteau est un diminutif péjotatif de muguets.LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
CagnardTerme du langage familier. Qui a la fainéantise du chien. Un homme cagnard. Une vie cagnarde. Substantivement. C'est un cagnard. Gens aimant leurs foyers et qu'on nomme cagnards. Populairement, lâche, poltron. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
LousticBouffon qui existait dans les régiments suisses au service de France avant [17]92 ; ses fonctions consistaient à distraire les soldats, à les égayer, à les préserver de la nostalgie. Par extension, plaisant de caserne, homme qui amuse, qui fait rire par de grosses plaisanteries. [L]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
TurbulenmentD'une manière turbulente, séditieuse et pleine d'émotion. [R]LES BOUTADES DU CAPITAN MATAMORE ET SES COMÉDIES.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1647
Coucher en jouedonner au fusil une position couchée, horizontale, en l'ajustant à l'épaule et contre la joue pour tirer. (Dict. littré). Ici sens figuré à connotation scabreuse.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1653
MétaphoriserMettre en métaphores. Certain style que ceux qui se croient parfaits appellent faux précieux, lequel métaphorise tout jusqu'aux laquais et aux mouchettes, DE COURTIN, la Civilité française, p. 169, Paris, 1695. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
LoquelleFacondeDON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
Parallèle(...) signifie encore, Comparaison. Le parallelle de Cesar et d'Alexandre. Je ne veux point entrer en parallelle, qu'on me mette en parallelle avec cet homme-là. ([F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
ParangonVieux mot qui ne peut entrer aujourdhui que dans le comique, et qui veut dire modéle achevé sur lequel on se doit conformer. [R]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
CocagneC'est le nom qu'on donne en Languedoc à un petit pain de pastel avant qu'il soit reduit en poudre, et vendu aux teinturiers. On en fait grand trafic en ce pays-là. Et parce qu'il ne vient que dans des terres fort fertiles, et qu'il apporte un très grand revenu à ses maîtres, vu qu'on en fait jusqu'à cinq ou six recoltes par an, quelques-uns ont nommé le haut Languedoc un pays de CocaigneDON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
TrépudierDu Latin tripudiare, ou, suivant l'expression d'Horace, à la fin de la 18e ode du 3e Livre, pellere ter pede terram. Frapper la terre avec les pieds, danser un branle. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
GuenuchonDiminutif de guenuche, petite guenon. Il est bas. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
Caquetabondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. Les femmes parlent beaucoup, mais elles n'ont que du caquet, ne parlent que de bagatelles. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1653
HayeTerme employé par les piqueurs pour arrêter les chiens qui prennent le change. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
BiscainLe biscain est l'habitant de la Biscaye, province d'Espagne. Bilbao est la capitale de la Biscaye.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
Apostatqui quitte la vraie religion, ou qui renonce à ses voeux. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
CongéPermission, autorisation. Se marier sans le congé de ses parents. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
Entendrese dit aussi de celui qui sait tout ce qu'il doit savoir sur quelque chose. Il entend bien sa charge, son métier. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
Bel espritUn bel esprit, de beaux esprits, ceux qui se distinguent par l'élégance et la délicatesse, parfois affectées. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
Canonicatautrefois le bénéfice d'un chanoine (il n'existe plus de bénéfices ecclésiastiques en France). [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
Caminercheminer. C'est le sens propre de ce mot. [LC]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1653
Sur le bon boutSe mettre sur le bon bout, se mettre sur un bon pied, faire plus de dépenses. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1653
AileEn avoir dans l'aile, être atteint d'une maladie grave, d'une disgrâce imprévue, et aussi être amoureux. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Grossignifie un amas de trouppes qui marchent ensemble. Il parut un gros de cavalerie sur la colline. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Tailleétait autrefois un droit seigneurial, et l'on voit dans les coutumes, que plusieurs héritages tenus roturièrement, devaient taille. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Antiquailleterme de mépris, qui se dit des pièces antiques, ou vieux meubles qui sont de peu de valeur. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Hobereause dit figurément et ironiquement des petits nobles de campagne qui n'ont point de bien, et qui vont manger les autres ; et aussi de ceux qui sont apprentifs et novices dans le monde. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Tireur au volanten termes de Chasse, se dit proprement du chasseur qui sait bien s'aider d'un fusil, qui tire en volant, qui est sûr de son coup. On appelle aussi tireur de laine, un filou qui vole la nuit. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
EncombreAccident fâcheux qui empêche, qui fait échouer. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
DrôleIl signifie un gaillard, un éveillé, un plaisant, un bon compagnon, qui est prêt à tout faire pour se divertir ou pour divertir les autres. Se prend aussi quelquefois pour un homme qui cherche à faire tort à quelqu'un, qui est à craindre. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
CaciqueC'est le nom general que les Espagnols ont donné à tous les princes, seigneurs, et petits rois de toutes les terres de l'Amérique. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
FriponnerEscroquer en fripon. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
EmérillonnerRendre vif, éveillé. (Dict. Le Curne)DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
S'humaniserSe régler sur les autres hommes, s'y conformer, s'adoucir, devenir plus humain et plus honnête. [R]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Quarteronse dit aussi des poids, et signifie le quart d'une livre. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1653
FactotonCelui qui se mêle, qui s'ingère de tout dans une maison. Il est du style familier, et ne se dit guère qu'en dénigrement. (Ac. 1762)DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1653
HoquetonCasaque d'archer. Il se prend figurément pour l'archer même. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1653
TraiteÉtendue de chemin qu'un voyageur fait d'un lieu à un autre sans se reposer. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1653
Pointe(figurément et familièrement) Poursuivre, suivre, pousser sa pointe, poursuivre une résolution, une idée avec vigueur ou obstination.[L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 2; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Trancherse dit encore ironiquement des fanfarons, de ceux qui affectent de paraître plus qu'ils ne sont. Il tranche du grand Seigneur ; pour dire, Il fait le grand Seigneur. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1653
Achever(figurément et familièrement) consommer la ruine, le désappointement, les contrariétés de quelqu'un. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1653
AcheverC'est un fou achevé, pour dire, entierement fou. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1653
Trotter comme un Basque(familièrement) Aller, courir comme un Basque, aller, courir fort vite. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1653
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant de la valeur d'onze livres, et du poids des louis, et au même titre et remède. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Guet-apensembûche dressée pour assassiner, pour dévaliser quelqu'un, pour lui faire quelque grand outrage. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
GourmadeTerme familier. Coup de poing, particulièrement sur la figure. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
EmmarquiserTerme de plaisanterie. Donner le titre de marquis. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Morifiqueadj. tiré de "Maures" synonyme de musulmans.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Humide radicalfluide imaginaire qu'on a regardé comme le principe de la vie dans le corps humain. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
TauriciderTerme vieilli. Combattre et tuer les taureaux dans les courses de taureaux. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
InquinéSouillé (latinisme qui n'est pas en usage) [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
CagouMot du style bas, pour signifier un homme qui vit d'une manière obscure et mesquine, et qui fuit la bonne compagnie. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1653
HayeTerme employé par les piqueurs pour arrêter les chiens qui prennent le change. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1653
Voirementpour, vraîment, se dit encore en quelques Provinces. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1653
DulcifierTerme de pharmacie. Rendre doux, tempérer l'âcreté, l'acidité, la force d'un liquide en le mêlant avec un autre liquide plus doux. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1653
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1653
AlérionTerme de Blason. Petit aiglon qu'on représente avec les ailes étendues, et sans bec ni pieds. [Ac. 1762], ici sens figuré pour signifier un petit mais noble oiseau aux senteurs enivrantes.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Malvoisieest aussi un vin muscat qui vient de Provence, qu'on fait cuire, et dont on fait évaporer environ le tiers. [F] ici sens figuré pour signifer le douceur sucrée.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Liron[loir] Quelques-uns l'appellent rat liron et lerot. C'est un animal qui dort tout l'hiver dans les creux des arbres. Il a le museau aigu, la queuë grande, et le ventre gros. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1653
S'homiciderSe tuer soi-même. [L]; On dit aujourd'huiDON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Rondellegardes de l'épée, de l'armure. [LC]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Spadassintraîneurd'épée, coupe-jarret, qui fait métier de se battre, d'assassiner, qui ne porte l'épée que pour mal faire, et non pas pour servir le Roi. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Nud(ou nu) Qui n'a aucun habillement qui le couvre. [F] ici, "nud" evité le iatus.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1653
ChétifQui est de peu de valeur, qui se dit des personnes, et des choses. Cet homme est bien chetif, maigre, mal fait, miserable. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1653
BileHumeur du corps humain, dont la secrétion se fait dans le foie. On le dit figurément pour colère ; émouvoir, échaufer la bile de... [FC]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Haut de chaussesLa partie du vêtement de l'homme, qui le couvre depuis la ceinture jusqu'aux genoux. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Compisservieux mot qui signifiait, pisser dessus, ou pisser souvent et partout. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Putréfaitterme peu usité. Tombé en putréfaction. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Fidelne veut pas dire que celui dont le seigneur parle soit fidèle, mais qu'il est vassal et par conséquent obligé d'être fidèle. [LC]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 4; Sc. 7SCARRON, Paul1653
BossettePetit rond doré et élevé en bosse, qu'on met aux deux côtez d'un mords de cheval. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Bayardnom propre du fameux cheval des quatre fils Aymon. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Bièretombeau.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1653
EpingleFig. et familièrement. Tirer son épingle du jeu, se dégager adroitement ou sans perte d'une mauvaise affaire ; locution qui vient d'un jeu de petites fillesDON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Tirer à quartierfuir.DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1653
Avoir affaire deavoir besoin de [L].DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 4SCARRON, Paul1653
Nescio vosforumle latine signifiantDON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1653
GrègueHaut-de-chausses qui serre les fesses et les cuisses, que tous les hommes portaient au siecle passé [XVIème], et qui est demeuré pseulement aux Pages, qui les appellent autrement trousses ou culottes. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Justaucorpsespèce de vêtement à manches qui descend jusqu'aux genoux et qui serre la taille. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Impourvuterme vieilli. Non prévu. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1653
Chanter la gammeOn dit proverbialement, Chanter la gamme à quelqu'un, pour dire, le quereller, le reprendre, ou lui reprocher sa faute. [L]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Ditsignifie un bon mot, une sentence, un apophthegme des Anciens. On dit en proverbe, qu'un homme a son dit et son desdit, pour dire, qu'il change de parole ou de dessein. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Lançadecoup de lance. [LC]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Soudrilleterme de raillerie. Méchant et misérable soldat, dont on ne fait point de cas. [T]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Sens dessus dessous[Sens devant derrière] Sont des phrases adverbiales, pour marquer de la confusion et du désordre, et que ce qui devait être devant ou dessus, est derrière ou dessous. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Indiscretcelui qui agit par passion, sans considerer ce qu'il dit ni ce qu'il fait. (...) Un indiscret se fait souvent de grandes affaires par quelque parole qu'il a lâchée mal à propos. [F]DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1653
Vezugueslieu imaginaire (voir "Gazette et nouvelles ordinaires de divers pays loingtains", 1632.)DON JAPHET D'ARMÉNIEAc. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1653
Autant vautlocution elliptique, peu s'en faut. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Dépendresignifie aussi dépenser. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Renvierenchérir sur ce qu'un autre a fait auparavant. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1655
VeillaqueTerme vieilli. Homme sans fois, sans honneur. [F] VeillaquerieL'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Gothnom d'une nation germanique divisée en ostrogoths ou goths orientaux, et Visigoths ou goths occidentaux. Fig. Barbare, sans goût. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1655
MaroufleTerme de mépris qui se dit d'un homme grossier. Il se dit aussi d'un homme qu'on estime pas. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Pécorebête, stupide qui a du mal à concevoir quelque chose. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Mots de gueuledes morts trop libres, paroles deshonnêtes, qui se disent parfois dans les repas abondants et joyeux. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Rondelleespèce de bouclier rond dont était autrefois armée l'infanterie. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Plier la toilettefaire un paquet de la toilette, et, par suite, voler, emporter toutes les hardes d'une personne. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Ferrer la muleaccepter une chose pour quelqu'un, et la lui compter plus cher qu'elle n'a coûté, et aussi recevoir de l'argent pour procurer accès auprès d'un personnage puissant.L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
MénagerMénager, ménagère, celui, celle qui entend le ménage. Celui, celle qui est économe. L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Faquincrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Chevau-légercavalier armé légèrement. Il y a une compagnie des chevaux légers de la garde du Roi qui est composée de deux cent mâitres, servant par quartier. [R]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1655
GrisonCelui dont les cheveux commencent à blanchir.[F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1655
Estramaçoncoup qu'on donne du tranchant d'une forte épée, d'un coutelas, d'un cimeterre. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Riposteterme d'escrime. Botte portée en parant. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Pecqueterme d'injure. Femme sotte et impertinente qui fait l'entendue.L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Tirer la laineOn dit aussi, qu'un filou tire la laine, quand il vole la nuit les chapeaux, ou les manteaux des passants. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
ÉpousetteRéunion de plusieurs brins de bruyère, de poil ou de crin liés ensemble, dont on se sert pour faire tomber la poussière de dessus les meubles. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Penardterme de dénigrement. Vieux penard, ou, simplement, penard, vieillard usé. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
AmadirManche d'une veste d'homme, serrée, et boutonnée jusqu'au poignet. On lui donna ce nom, parce qu'à la représentation de l'Opera d'Amadis, les Acteurs avaient de ces sortes de manches. [T]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Gigantinesynonyme inusité de gigantesque. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1655
CourreInfinitif ancien du verbe courir. Au sens de courir, emploi dans lequel il a vieilli et est aujourd'hui hors d'usage.[F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 3; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Féruêtre féru d'une personne, d'une chose, en être très épris.[L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 3; Sc. 1SCARRON, Paul1655
DièteComme quand on dit, faire diète. De diaetaL'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1655
PréfixTerme certain, marqué et determiné. Il a comparu à jour prefix, au terme qu'on lui avait marqué. Les billets payables à volonté n'ont point de terme prefix. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1655
DarioletteSuivante qui a la confidence de sa maîtresse. Ce mot est tiré de l'Amadis. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Gît en fait c'est-à-dire, c'est un fait, cela consiste dans un fait, ou dans des faits. [T]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1655
PrévôtNom qu'on donnait autrefois à certains magistrats ou officiers chargés d'une juridiction, ou préposés à une haute surveillance.[L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 1SCARRON, Paul1655
LeansVieux mot qui signifiait, dans quelque lieu. Cet homme n'est point encore sorti de sa maison, il est leans. Les sergents disent encore, qu'ils ont mis un homme leans, pour dire, qu'ils l'ont mis en prison, qu'ils l'ont écroué. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 1SCARRON, Paul1655
CéansEn cet endroit, en ce lieu-ci. [R]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Grabugevieux mot qui signifie, débat et différent domestique. Il y a toujours du grabuge entre ce mari et cette femme. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Bienvenueest aussi le repas qu'on donne à ceux avec qui on entre en quelque espèce de communauté. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Porterse dit aussi de la manière de marcher, de la posture, de l'air de la personne. Graviter incedere. Cette femme a bon air, elle porte bien son bois. Ce Danseur porte bien ses pieds en dehors, il porte bien sa jambe. [T]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1655
PerruquéeS'est dit, par plaisanterie, des personnes qui portent une perruque. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1655
MusquéeIl se dit aussi de certaines choses dont l'odeur a quelque rapport avec celle du musc. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Échellese prend quelquefois pour le gibet, à cause qu'on fait monter avec une échelle ceux qu'on pend à une potence. Ainsi on dit, Celui-là a été condamné à assister à l'exécution, à avoir le fouet au pied de l'échelle.L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Inter nosentre nous.L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Con lisenza PatronAvec notre permission.L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1655
ÉcrouellesMaladie caractérisée par la tuméfaction des glandes du cou et par une détérioration générale de la constitution ; c'est la même chose que scrofules. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1655
BretteurCelui qui porte une brette, qui aime à se battre et à ferrailler. On le dit aussi des filous, des gens qui ne vivent que des violences qu'ils font en des lieux de débauche, ou qui servent à venger les querelles d'autrui. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Poulefroussard.L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Oeil et batVieux mot qui n'est plus en usage qu'en la cuisine du roi, en cette phraseL'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Happe-chairPersonne d'une excessive avidité. Cet huissier est un happe-chair. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Cartelécrit qu'on envoie à quelqu'un pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. Les cartels ne sont plus en usage depuis que le Roi a si sévèrement défendu les duels, si ce n'est figurément et en raillerie, quand on veut défier quelqu'un à la dispute, et faire un assaut de réputation. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1655
MarchéBon marché, grand marché, prix peu élevé ; meilleur marché, prix inférieur à un autre. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1655
Diantreterme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. Allez au diantre. [F]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 6SCARRON, Paul1655
AffermerAffermer, Tantôt vient du Latin, Affirmare, Assurer une chose être ou non être. [N]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 4; Sc. 7SCARRON, Paul1655
SourdineSecrètement, et sans bruit [R]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1655
ConciergeriePrison sur l'Ile de la Cité à Paris. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1655
Faire le veauS'étendre comme un veau, faire le veau, se dit d'un homme qui se tient d'une manière nonchalante. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1655
Prendre un ratprendre un rat, se dit d'une arme à feu quand le coup ne part pas, et qui a, pour ainsi dire, un caprice. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1655
GréSe savoir gré, bon gré de, s'applaudir de. La belle se sut gré de tous ces sentiments. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1655
En BasqueFamilièrement. Aller, courir comme un Basque, aller, courir fort vite. [L]L'ESCOLIER DE SALAMANQUEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1655
Mansanaretsil s'agit du fleuve Mansanares arrosant Madrid.LA FAUSSE APPARENCEAc. 2; Sc. 6SCARRON, Paul1663
Mutinse dit aussi de celui qui se revolte contre la raison, qui est opiniâtre, querelleux, qui ne se rend point aux remontrances qu'on lui fait. [F]LA FAUSSE APPARENCEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1663
Remplir une dentelleOn fait remplir les dentelles claires ou deschirées. On fait rebroder les dentelles. [F]LA FAUSSE APPARENCEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1663
Faire main basseOn dit, Faire main basse, pour dire, Ne donner point de quartier, passer au fil de l'épée. [Ac. 1762]LA FAUSSE APPARENCEAc. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1663
GrisonCelui dont les cheveux commencent à blanchir. Il y a des gens qui sont grisons dès 25 ans. [F]LA FAUSSE APPARENCEAc. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1663
Recorsaide de Sergent, celui qui l'assiste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de tesmoin, et qui lui prête main forte. [F]LA FAUSSE APPARENCEAc. 5; Sc. 4SCARRON, Paul1663
Tout d'un tempsaussitôt, sans tarder. [L]LA FAUSSE APPARENCEAc. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1663
Lacher le piedi.e. "reculer." [O]LA FAUSSE APPARENCEAc. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1663
Diablefaire le diable, le diable à quatre, faire grand bruit, grand tumulte, se donner beaucoup de mouvement pour une chose. [L]LA FAUSSE APPARENCEAc. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1663
Malepesteimprécation qu'on fait contre queloque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 2SCARRON, Paul1654
Germainfrère de père et de mère ; et il se dit à la différence de frères utérins. Se dit aussi des proches parents collatéraux, ou courins qui sont les enfants de deux frères ou de deux soeurs. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1654
Joutsau lieu de "joutes" féminin. L'auteur privilégie la métrique du vers.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1654
Joutecombat à cheval d'home à homme avec la lance. [L]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1654
ThraceNom de peuple. Les thraces tiraient leur origine et leur nom de Thiras leur patricarche, fils de Japheth (Gen. X,2). (...) Les Dieux de Thrace étaient Diane, Bacchus, Mars, Mercure ... [T]. Ici, il s'agit de Mars, dieu de la guerre.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1654
Carrièrese dit généralement à toute course, ou cours et mouvement. [F] Ici, Vite carrièreLE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1654
Phaétonétait le fils du Soleil et de la nymphe Clymène. Pour prouver sa filiation, il voulut prendre la conduite du char du Soleil mais ne sut maitriser les coursiers. Jupiter le foudroya pour éviter qu'il mette le Monde en feu.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
FanfaronHomme qui fait de la vanité de sa bravoure, de sa naissance, de ses richesses, encore que le plus souvent il n'a rien de tout cela. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
Lanternerfatiguer, importuner par des discours et des entretiens de néant. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
EstherJuive, captive de Perse, ou dans la Susiane (pays de Suze) et que sa beauté rendit digne du lit d'Assuréus et du trône de Suze. Esther délivra les juifs ses compatriotes de la mort à laquelle Assuérus les avaient condamnés par les conseils d'aman son favori. [T]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
Mal de Mèreaffection de la matrice, et, particulièrement, l'hystérie. [L]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
Quinteusecelle qui est capricieuse, et qui est sujette aux boutades. [R]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
Hallierbuisson, arbrisseau. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
QuarrerMarcher avec une certaine affectation d'orgueil et de vanité, comme si on marquait un carré sur la terre avec ses pieds, au lieu de marcher rondement comme les autres; [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1654
Guiternesorte de guitare [SP]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 6SCARRON, Paul1654
Holophernepersonnage biblique, général de Nabuchodonosor, qui fut décapité ar Judith.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 6SCARRON, Paul1654
Desserrerdesserer un coup de pied, un coup de fouet, un soufflet, l'appliquer soudainement et avec violence. [L]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 6SCARRON, Paul1654
ChenevièreLieu semé de cheveni pour faire venir du chanvre. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 6SCARRON, Paul1654
Hâtéqu'on fait aller vite. [L]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 7SCARRON, Paul1654
Barrièreest aussi un petit parc fermé de semblable façon, où on fait des combats de taureaux et où on faisait des joutes, des tournois, des courses de bagues. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
CaneOn dit proverbialement qu'on homme fait la cane, pour dire, qu'il recule par lâcheté dans les entreprises périlleuses, ou qu'il manque à ce qu'il s'était vanté de faire. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
Bayardétait le nom du cheval de Regnault, un des fils d'Aymond.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
RencontreVaugelas remarque qu'en quelque sens qu'on emploie rencontre, il est toujours féminin, et que les bons Auteurs n'en usent jamais aûtrement, que néanmoins en matière de querelle, plusieurs le font masculin, et disentLE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
Partenopeville légendaire de Campanie qui fut ensuite remplacée par Naples.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
Coqueterse plaire à cageoler, ou à être cageollée, faire l'amour à divers endroits. [F] DécoqueterLE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
TrébuchetPiége à prendre les petits oiseaux, qui consiste en une cage dont la partie supérieure, couverte de grains, fait bascule, trébuche quand l'oiseau vient s'y poser, et l'enferme. [L] Ici, sens figuré, piège amoureux.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
Godelureaueune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
Disparatece mot est espagnol, mais plusieurs s'en servent pour expliquer de grandes inégalités d'esprit, des choses dites ou faites mal à propos.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1654
Infantinediminutif d'infante.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 9SCARRON, Paul1654
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 9SCARRON, Paul1654
SansonnetOiseau qui siffle. Il est de la grosseur d'un merle, et de couleur grose et noire. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 9SCARRON, Paul1654
Bien sortiexpression parodique antonyme de bienvenu.LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 9SCARRON, Paul1654
CroquignoleCoup qu'on donne sur la tête ou sur le nez avec le second ou le troisième doigt et le pouce. [FC]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 9SCARRON, Paul1654
Enchanterieeffet provenant d'une science magique. [F]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 9SCARRON, Paul1654
À la malheuremalheureusement. [R]LE GARDIEN DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 10SCARRON, Paul1654
Mandillemanteau que portaient il n'y a pas longtemps les laquais, qui leur était particulier, et qui les faisait distinguer des autres valets. Il était fait de trois pièces, dont l'une leur pendéit sur le dos, et les deux autres sur les épaules. Quand on veut reprocher à quelqu'un sa basse naissance, on lui dit que son père a porté la mandille, qu'il a été laquais. (Dict. Furetière)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1650
Aller au piedAller bien du pied, aller du pied comme un chat maigre, comme un Basque, être très bon marcheur. (Dict. Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1650
PavéJe suis sur le pavé du roi, c'est-à-dire vous n'avez pas le droit de me faire sortir de cette rue ou place publique. (Dict. littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1650
NarcisseHomme amoureux de sa figure. (...) [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1650
RenduQui a cédé, qui s'est soumis. Nous comptions ce matin, avant le lever du roi, jusqu'à trente ou trente-trois places prises ou rendues, depuis le deuxième de ce mois, à lui ou à ses alliés, PELLISSON, Lett. hist. t. I (Dict. Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1650
PrisCe dont on s'est rendu maître, qu'on a forcé, emporté, mis en sa main ville prise, chateau rendu. On a ordonné qu'il sera pris et appréhendé au corps. (Dict. Trévoux)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1650
Mener par le becmener par le bout du nez, faire faire par autrui ce que l'on désire.L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1650
Matois(e)rusé, difficile à être trompé, adroit à tromper les autres. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1650
TirerFig. Tirer sa poudre aux moineaux, perdre sa peine et son temps. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1650
Valoir faitFaire un acte, remplir une formalité pour valoir ce que de raison, faire un acte, remplir une formalité par pure précaution, et pour servir dans l'occasion comme il sera juste et raisonnable. (Dict. Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1650
PhénixOiseau fabuleux, unique en son espèce, qui, disait-on, vivait plusieurs siècles, et qui, brûlé, renaissait de sa cendre. Fig. Personne unique dans son genre, supérieure aux autres. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1650
PataconMonnaie d'argent de Flandre, frappée sous l'archiduc Albert, avec son nom et celui de l'archiduchesse Elisabeth pour légende, et un écusson couronné qui contenait de petits lions. [C]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1650
Monnayépart. passé de monnayer. Argent monnayé, se dit par opposition à argent ouvragé ou brut. (Dict. Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 2SCARRON, Paul1650
PhoebusOn dit proverbialement, qu'un homme parle phoebus, lors qu'en affectant de parler en termes magnifiques, il tombe dans le galimatias et l'obscurité. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Métamorphosese dit aussi au figuré du changement de moeurs ; d'habits, de condition. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Bien et beaufaçon de parler adverbiale et populaire, pour dire, Tout-à fait, entiérement. Il refusa bien et beau. [T]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 2; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Aquilin(e)Dans la comédie des Académiciens de Saint-Évremont, acte II, sc. 1, Chapelain dit, à propos d'une ode qu'il revoit et où il a placé le mot aquilinL'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
GuignerRegarder du coin de l'oeil. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
GuenuchePetite guenon. Fig. Femme petite et laide. (Dict. Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
EstradeTerme de guerre. Usité seulement en cette locutionL'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
MatrasGros trait lancé par l'arbalète. [L], ici sens figuré ; les oeillades sont des flèches.L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
GénératifQui a puissance d'engendrer. La vertu générative qui est dans les semences ne peut pas être connue par les hommes. (Dict. Furetière)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Guerre à l'oeilFig. observer avec soin ce qui se fait afin de profiter des conjonctures. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscretement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienséance. Il y a des fous qui discourent bien quelque temps, à la fin on connaît qu'ils extravaguent. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
CoyonnerieLascheté, poltronnerie. Il a fait cent coyonneries, cent lâchetés, cent bassesses, pour parvenir au poste où il est. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Lignager1° Terme de jurisprudence. Celui qui est du même lignage. 2° Adj. Usité seulement dans cette locutionL'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
GalègueNatif, ou originaire, habitant de Galice en Espagne. [T]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Jeune chair et vieux poissonla chair des jeunes bêtes et celle des vieux poissons sont les meilleures. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Sur mon âmeFamilièrement. expression affirmative, c'est-à-dire sur ma vie, mon honneur. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Courir sur le marchéOn dit figurément, Courir sur le marché de quelqu'un, pour dire, Entreprendre sur ce que quelque autre personne a ménagé pour soi. (Ac. 1732)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1650
Se faire tenir à quatrefaire le furieux et le méchant, et au fond ne l'être pas beaucoup témoigner en apparence qu'on se veut battre, et au fond n'en avoir pas grande envie. (Dict. Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1650
DéfluxionFluxion sur, écoulement d'un liquide, ou, fig. d'une force, d'une vertu, de haut en bas. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
ProfusionAction de répandre sans modération les libéralités, les dépenses. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Platassademot, semble-t-il, inventé par Scarron, que l'on trouve aussi dans le "Virgile Travesti" du même auteur ; coup d'épée à plat.L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
QuinolaTerme du jeu de Reversis et de la petite Prime. C'est ainsi que les Espagnols ont nommé le valet de coeur qui donne avantage à ces jeux-là. Quinola, est aussi un sobriquet qu'on donne à un meneur de Dames, comme un valet de chambre, ou autre homme gagé pour cela ; ce qu'on appelle chez les Grands, Escuyers. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
FriquetEspèce de Passerau, ou de Moineau de noyer, qui ne fait que fretiller sur l'arbre becquetant les noix. Se dit aussi d'un jeune galant fort mince, qui n'a que du caquet et de l'afféterie, et rien de solide. On le dit aussi au feminin. Une jeune friquette, une petite friquette. C'est toujours un terme de mépris qui marque la légéreté, l'humeur volage de ceux dont on le dit. [T]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
CornetteSorte de coiffure de femme en déshabillé. Sans nuls atours qu'une simple cornette. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
EscoffionAncienne coiffure à l'usage du peuple. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
AmphionFils de Zeus et d'Antiope, poète et musicien.L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Prendre sans vertPrendre quelqu'un sans vert, le prendre au dépourvu. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Funéraillerdonner de la matière aux funérailles : tuer.L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Moule du pourpointle corps. Sauver le moule du pourpoint, sauver son corps, sa personne. (Dict. littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Estafiladecoupure faite par un instrument tranchant. (Dict. Furetière)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Lait virginalcosmétique dans lequel on faisait entrer autrefois le baume du Pérou, le storax, l'ambre et la civette ; on le prépare aujourd'hui en versant goutte à goutte de la teinture alcoolique de benjoin dans de l'eau commune, jusqu'à ce que la liqueur soit parfaitement blanche. (Dict. Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1650
GogueNom, dans l'Aunis, d'une grosse cerise blanchâtre. (Dict; Littré)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1650
PatinSoulier de femme qui a des semelles fort hautes et pleines de liège, afin de paraître de plus belle taille. (Dict. Furetière)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1650
Goussetqui signifie l'aisselle et la mauvaise odeur qui en sortL'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1650
TramontaneL'étoile polaire, qui, avant la découverte de la boussole, servait seule de guide aux navigateurs. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
CongrèsTerme obscène. Action du coït qui se faisait il n'y a pas longtemps par ordonnance d'un Juge écclesiastique en présence de chirurgiens et de aatrones, pour éprouver si un homme était impuissant, aux fins de dissoudre un mariage. (Dict. Furetière)L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
GageFamilièrement. Casser aux gages, retirer à quelqu'un son emploi, ses appointements. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
PatagonMonnaie de Flandres faite d'argent, qui a valu d'abord 48. s. et depuis 58. s. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
TabisÉtoffe de soie unie et ondée, passée à la calandre sous un cylindre qui imprime sur l'étoffe les inégalités onduleuses gravées sur le cylindre même. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
ZinzolinC'est un nom qu'on donne à une espece de couleur qui tire sur le rouge, dont la teinture est faite du suc d'une plante que les Latins appellent hysginum, dont parle Pline ; et de son diminutif hysginolinum a été fait zinzolin. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
PassepoilPetite bande de satin, ou taffetas de couleur qu'on met sur les coustures d'un habit, et qu'on laisse un peu avancer en dehors pour le relever. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
Minimeest aussi le nom d'une couleur trés-sombre, telle que celle que portent ces Religieux. C'est un gris fort obscur en tirant sur le noir ou tanné. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
TristamieAncien nom de la couleur de pain bis, chez les teinturiers. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
C'est tout unil n'importe, cela est égal. Qu'il m'approuve ou me blâme, ce m'est tout un. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1650
Faire la rencheries'estimer beaucoup. [O]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Nompareillese dit en plusieurs arts pour exprimer ce qui y est de plus petit. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Aseâne.L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1650
AntipéristaseAction de deux qualités contraires, dont l'une excite la vigueur de l'autre. La moyenne region de l'air est froide en été, et les foudres s'y forment par antiperistase, par le combat du froid et du chaud. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1650
OrbeTerme de Chirurgie, qui se dit des coups qui font des contusions, et qui ne viennent pas d'instruments trenchants qui entament la peau. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1650
Copulativementd'une manière conjointe. Manière affectée de dire "et".L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1650
AppéterTerme dogmatique. Désirer. Il ne se dit guère que des désirs qui viennent des causes naturelles. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1650
ConjouirIl ne se dit qu'avec le pronom personnel. Se réjouir avec quelqu'un d'une bonne fortune qui lui est arrivée, d'une bonne affaire qu'il a faite. (...) Ce mot vieillit, et en sa place on dit "féliciter". [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 4SCARRON, Paul1650
FéruBlessé. Il ne se dit qu'en cette phrase burlesqueL'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 4SCARRON, Paul1650
Timbrese dit figurément en morale de la cervelle d'un homme, ou de son esprit. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
PécoreCe mot au sens prorpe signifie un animal, une bête ; mais il est bas et burlesque. Se dit aussi figurémment et burlesquement pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
PandoreMythologie. Nom qu'Hésiode donne à la première femme. [T]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoye aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Coucher en jouene pas perdre de vue une personne ou une chose sur laquelle on a quelque dessein. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Ni demiavec un substantif qui précède, sans rien absolument de la chose dont il s'agit. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Quant-à-moiou le quant-à-soi, l'indépendance, la fierté qu'on se réserve. [L]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
FoinInterjection. Terme de repentir et d'indignation, qu'on dit, lors qu'on a fait quelque chose qui déplaît, contre celui qu'on accuse d'en être cause. [F]L'HÉRITIER RIDICULE OU LA DAME INTÉRESSÉE.Ac. 5; Sc. 5SCARRON, Paul1650
Grégeoisest une épithète qu'on donne au feu d'artifice dont se sont servis les Anciens du moyen âge pour jeter sur les ennemis, avant que la poudre à canon fût inventée. [T]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
Jaquevieux mot qui signifiait un habillement court et serré. Le roi [Charles VI] était à cheval, vêtu de l'habillement court et étroit qu'on nommait un jaque, BARANTE, Hist. des ducs de Bourgogne III, Départ du roi. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
Aileen avoir dans l'aile, être atteint d'une maladie grave, d'une disgrâce imprévue, et aussi être amoureux. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
DrillerCourir vite. C'est un terme bas et populaire, qui se dit des laquais, des soldats, des gueux qui s'enfuyent, ou qu'on fait courir. Il n'y a rien tel qu'un petit Basque pour bien driller. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1648
SoudrilleMéchant et misérable soldat dont on ne fait point de cas. Saint-Amant a fait une pièce intitulée, "Cassation des soudrilles". [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1648
Gagner(...) On dit aussi, gagner le taillis, gagner la campagne, gagner la guérite, gagner le haut, et gagner au pied, pour dire, S'enfuir. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 4SCARRON, Paul1648
Venelleterme populaire qui se dit en cette phrase, "enfiler la venelle" pour dire, s'enfuir. [F] [vennelleLE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
Volée(...) On dit aussi, faire une chose à la volée, dire quelque chose à la volée, pour dire, légèrement, imprudemment, ou peu sérieusement. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
Querelle d'AllemandOn dit proverbialement, Faire une querelle d'Allemand à quelqu'un, pour dire, l'attaquer sans sujet et de gaité de coeur. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
CervelleMettre, tenir en cervelle, en inquiétude, dans l'embarras. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
CharpenterPopulairement, frapper sur. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
Oeuvre pieUsité seulement dans la locutionLE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
Nescio vosformule familière de refus, empruntée du latin, qui signifieLE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
Chanter goguettes à quelqu'unlui dire des injures, des choses offensantes, fâcheuses. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
DarioletteSoubrette, suivante. Demoiselle au service d'une dame, et par extension fille qui sert un commerce amoureux. [LC]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
Jeubadinage, ce qui est opposé à sérieux, qui se dit ou se fait par divertissement, pour relâcher l'esprit ; qui n'est pas fait tout de bon, mais seulement pour rire. [T]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1648
MorveauMot grossier et à éviter. Morve épaisse et recuite. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
CanonOrnement de toile rond, fort large et souvent orné de dentelle qu'on attachait au-dessous du genou et qui pendait jusqu'à la moitié de la jambe pour la couvrir. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
GalantNoeud de ruban. Le mot de galant en ce sens ne se dit plus, et ainsi [Vincent] Voiture qui l'a écrit. [R]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
MarmousetFigure d'homme mal peinte, mal faite. Les apprentis peintres sont des marmousets sur toutes les murailles blanches qu'ils rencontrent. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
Pie au nidTrouver la pie au nid, faire quelque heureuse trouvaille. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
Boutadetransport d'esprit qui se fait sans raison et avec impetuosité. Il se prend en bonne et en mauvaise part. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 5SCARRON, Paul1648
Apostéajouté. REM. Corneille a dit aposté en parlant de choses. "Je ne veux plus d'un coeur qu'un billet aposté Peut résoudre aussitôt à la déloyauté", Lexique, éd. Marty-Laveaux. Corneille, dès 1644, en changeant tout ce passage de Mélite, a remplacé aposté par supposé. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 7SCARRON, Paul1648
Isabelle de Castilledite aussi Isabelle la Catholique, reine d'Espagne, fille de Jean II roi de Castille, née en 1450, épousa en 1469 Ferdinant V, roi d'Aragon. (...) Elle mourut de douleur morte en 1504. [B]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 10SCARRON, Paul1648
Guignerregarder du coin de l'oeil. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 1; Sc. 14SCARRON, Paul1648
Grand Mogorgrand Mogol, orthographe attesté chez Guez de Balzac (Lettre) et Pierre Corneille (L'illusion comique) selon Émile Littré. LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
DoublePetite pièce ronde de cuivre qui portait d'un côté la figure du roi et de l'autre trois fleurs de lis, et qui faisait la sixième partie du sou, ou deux deniers. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Grands chevauxMonter sur ses grands chevaux, prendre les choses avec résolution, avec hauteur, se gendarmer ; locution venue de ce que les chevaliers allant en guerre et chevauchant sur de petits chevaux montaient, pour combattre, sur de grands chevaux. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Saint-Georgesfigure religieuse du catholicisme représenté combattant un dragon sur un cheval.LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
LacrymuleDiminutif burlesque de larme. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Béatriculediminutif burlesque de Béatrix.LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Donner gagnéreconnaître qu'une personne a l'avantage sur nous. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Nivelle, Jean dené en 1423, embrassa le parti du Duc de Bourgogne et refusa de marcher contre ce prince, malgré les ordres de Louis XI. (...) et devenu en France un objet de haine et de mépris et le peuple lui donne le surnom injurieux de "chien". [B] syn. de traître méprisable.LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Testonancienne monnaie de France. (...) On a commencé à le fabriquer sour Louis XII (...) (Dict. Furetière)LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Ventre de moisorte de juron. Ventre de moi ! que deviendrai-je ? [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 3SCARRON, Paul1648
Germainfrère de père et de mère. (...) Se dit aussi des parents collatéraux ou cousins. (...)[F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 5SCARRON, Paul1648
PorqueFéminin de porc, truie. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 8SCARRON, Paul1648
CerbereC'est un chien à trois têtes, que les poètes ont feint être commis à la garde des Enfers, qu'on dit avoir été enchaîné par Hercule (...). [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 8SCARRON, Paul1648
Houppelandec'était originairement une cape ou manteau de berger fait de cuir. (...) Depuis on s'en est servi de manteau de parade, qu'on a chargé de broderies le long de coutures (...). C'était aussi autrefois un habit de femme en forme de manteau à queue traînante. (...) [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1648
À pleine voileÀ pleines voiles, de tout coeur. Si je ne tremblais point toujours sous la main de la Providence, je goûterais à pleines voiles les plaisirs de l'espérance, (Sévigné. Lettre 12 août 1685). [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1648
Empaumerempaumer quelqu'un, se rendre maître de son esprit. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1648
Goguenom, dans l'Aunis, d'une grosse cerise blanchâtre. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1648
DogueGros chien. On dit aussi d'une homme gros et gras et rébarbatif, et particulièrement d'un Suisse à une porte, que c'est un gros dogue.LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1648
Guignonmalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1648
GillerPopulairement. Faire gille, se retirer, quitter une place. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 9SCARRON, Paul1648
Gaulegrande perche menue et longue avec laquelle on abat les noix, ou des pommes pour faire du cidre. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 12SCARRON, Paul1648
Mignonsignifie aussi favori, soit en matière d'amitié soit d'amour. La plupart des princes ont des migons, des favoris qui les gouvernent. Beaucoup de dames ont des migons de couchette. (...) [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 3; Sc. 15SCARRON, Paul1648
Pied platpied plat, et quelquefois plat pied, homme qui ne mérite aucune considérationLE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1648
AzeCe mot, qui est du style bas et comique, signifie un âne. [T]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1648
TarareMot burlesque qui signifie, quand on s'en sert, qu'on se moque de ce qu'un autre dit. [T]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1648
LarronesseCelle qui prend le bien d'autrui. [R]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 3SCARRON, Paul1648
ArderBrûler. Vieux mot qui n'est plus en usage, mais dont il reste encore quelques traces dans cette phrase populaire d'imprécation. [Ac. 1762]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1648
Fillerfaire des enfants [O]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1648
Nargueterme de depit, injurieux, et méprisant. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1648
MaraudeCoquine, friponne. [R]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 6SCARRON, Paul1648
À la chaudePhrase adverbiale. Subitement, dans la premiére chaleur. [T]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 6SCARRON, Paul1648
GourmadeTerme familier. Coup de poing, particulièrement sur la figure. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 6SCARRON, Paul1648
MatamoreTerme des comédies espagnoles. Personnage qui se vantait à tout propos de ses exploits contre les Mores. Par extension, homme faisant étalage de bravoure et se vantant d'exploits vrais ou faux. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 7SCARRON, Paul1648
BelzébuthDieu des mouches. [LC]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 7SCARRON, Paul1648
GendricideTerme burlesue. Tuer son beau-fils.LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 7SCARRON, Paul1648
S'évertuerFaire vertu, faire effort pour arriver à quelque chose de louable ; s'efforcer de. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 9SCARRON, Paul1648
Court de visièreAvoir la visière courte, avoir peu de sagesse, de pénétration. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 4; Sc. 10SCARRON, Paul1648
Geaisou Jais, Minéral ou pierre fossile fort noire qui se fait d'un suc lapidifique et bitumineux dans la terre, comme le charbon ; mais celui-ci s'écaille, et reçoit un beau poli. (Dict. Furetière)LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1648
Étrivièrecourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Coup d'étrivière, coup donné avec l'étrivière. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1648
RebourseRevêche, difficile à gouverner, à persuader. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1648
À beau jeu beau retourse dit pour exprimer qu'on aura ou qu'on a eu sa revanche. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1648
QuérimoniePlainte qu'on fait aux juges d'églises pour avoir permission de publier monitoire. [F] ici sens figuré.LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1648
Alcôveles architectes le font masculin, mais dans l'usage ordinaire il est feminin. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1648
EstocadeTerme d'escrime. Botte, grand coup de pointe. Allonger une estocade. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1648
EstramaçonÉpée droite, longue et à deux tranchants. [L]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1648
Ruellesignifie aussi, l'extremité d'un lieu étendu en longueur, du moins à l'égard de la vue qui n'y peut pénétrer. [F]LE JODELET OU LE MAÎTRE VALET.Ac. 5; Sc. 9SCARRON, Paul1648
Guitariserbarbarisme pour dire jouer de la guitare.LE JODELET DUELLISTE.Ac. 2; Sc. 4SCARRON, Paul1646
Bélîtregros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bine gagner sa vie. (Dict. Furetière)LE JODELET DUELLISTE.Ac. 4; Sc. 5SCARRON, Paul1646
CartelAppel en duel. Donner, recevoir, accepter, refuser un cartel. [L]LE JODELET DUELLISTE.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1646
Jaquetteest aussi un habit de paysan fait en petite casaque sans manche. [F]LE JODELET DUELLISTE.Ac. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1646
Nasardeschiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. On dit d'un homme ridicule, et faible, qu'il a le nez à camouflets ou à nasardes. [F]LE JODELET DUELLISTE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1646
Coupe-jarretBrigand, assassin de profession. [L]LE JODELET DUELLISTE.Ac. 5; Sc. 2SCARRON, Paul1646
ExemptEst aussi un officier établi dans les compagnies des Gardes du Corps, dans celles des prévôts et autres officiers. Ils commandent en l'absence des capitaines et lieutenants. [F]LE JODELET DUELLISTE.Ac. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1646
MorguerRegarder fixement un prisonnier, afin de le reconnaître. Signifie aussi, braver par des regards fiers, fixes et mesprisants. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1656
FaitCe qui est convenable à quelqu'un. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1656
Donner à toutpour dire, Embrasse toutes sortes d'affaires. [T]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1656
En jouefig. Coucher en joue, ne pas perdre de vue une personne ou une chose sur laquelle on a quelque dessein. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 1SCARRON, Paul1656
Guerre à l'oeilobserver avec soin ce qui se fait afin de profiter des conjonctures. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1656
Rompre en visièreRompre en visière, rompre sa lance dans la visière de son adversaire ; et fig. attaquer, contredire quelqu'un en face, brusquement. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1656
Mal en meubleÊtre bien meublé, être bien en meubles. Être mal meublé, être mal en meubles. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1656
MartelInquiétude [SP]LE MARQUIS RIDICULEAc. 1; Sc. 3SCARRON, Paul1656
In manusCeci est tiré des dernières paroles de Jésus sur la croix avant de mourir : in manus tuas commendo spiritunm meum, entre tes mains je me remets mon esprit. Dire son in manus signifie que l'on va mourir.LE MARQUIS RIDICULEAc. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1656
AjusterS'acommoder proprement, se parer. [R]LE MARQUIS RIDICULEAc. 2; Sc. 3SCARRON, Paul1656
SemondreRéprimander. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 2; Sc. 5SCARRON, Paul1656
BicoinIl semble que l'expression en bicoin correspondrait à en biais, de biais.LE MARQUIS RIDICULEAc. 2; Sc. 5SCARRON, Paul1656
CramoisiOn dit figurément, qu'un homme est sot en cramoisi, pour dire, qu'il est sot au dernier degré, et que sa sottise est telle, qu'elle ne s'effacera point, quelque chose qui arrive. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 2; Sc. 5SCARRON, Paul1656
Prendre sans vertFig. Prendre quelqu'un sans vert, le prendre au dépourvu. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. Il y a beaucoup de Grands Seigneurs qui ont des ames de faquins. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
TopeSorte d'interjection. Terme du jeu de dés, dont se sert celui qui tient le dé, et qui veut bien jouer la poste qui lui est proposée par celui qui dit masse. (...) Tôpe, se dit aussi en débauche, lorsqu'on accepte un défi de boire (...) [T]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
SéquelleSuite de personnes ou de choses qui vont ordinairement ensemble. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
CoifféInfatué. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
Battre le pavéaller et venir sans but, sans occupation. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
Faitsignifie encore ce qui est propre et convenable à quelqu'un. [Ac. 1762]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
MoineauOn dit proverbialement d'une chose considérable que d'autres veulent avilir, Appellez-vous cela des moineaux ? On dit aussi, tirer sa poudre aux moineaux, pour dire, Faire de la dépense pour venir à bout d'une chose qui n'en vaut pas la peine, ou dont on ne vient pas à bout. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 2SCARRON, Paul1656
QuinolaTerme du jeu de Reversis et de la petite Prime. C'est ainsi que les Espagnols ont nommé le valet de coeur qui donne avantage à ces jeux-là. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1656
EncornailléTerme burlesque, qui ne se dit qu'en cette phraseLE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1656
DentsOn dit, Malgré lui, malgré ses dents, pour dire, Quelque empêchement qu'il y puisse mettre ou apporter. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 3; Sc. 4SCARRON, Paul1656
MarmousetMignon, favori. [SP]LE MARQUIS RIDICULEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1656
CotretMenu bois court et relié avec des hares. Un bâton de cotret. Un cotret de hêtre. On dit, Châtrer des cotrets, pour dire, en ôter quelques bastons. Les cotrets soit de taillis, soit de quartier, doivent avoir deux pieds de longueur sur dix-sept ou dix-huit pouces de circonférence. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 4; Sc. 2SCARRON, Paul1656
GredinGueux, miserable qui est de la lie du peuple. On le dit aussi des avares et de ceux qui vivent avec grande mesquinerie, qui font des actions de gredin. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1656
BadinQui est folâtre, peu serieux, qui fait des plaisanteries. Les enfants sont naturellement badins. il n'y a rien plus agréable qu'un amour badin. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1656
Combat à la barrièrecombat qui se livrait à la barrière du champ des tournois. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1656
OncJamais. C'est un mot vieux et burlesque, qui se disait du temps de Marot, Je ne le vis onc. Je n'y fus onques, je ne l'ai rencontré onques puis, depuis ce temps-là. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1656
ApophtegmeParole sententieuse ou remarquable qui est dite par quelque personne illustre en naissance, ou en savoir. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 4; Sc. 4SCARRON, Paul1656
Pousuivre sa pointefig. et familièrement. Poursuivre, suivre, pousser sa pointe, poursuivre une résolution, une idée avec vigueur ou obstination. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 1SCARRON, Paul1656
RapaiserAdoucir quelqu'un, faire passer sa colère. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1656
Courir le marchéAller, courir sur le marché d'un autre, enchérir sur les offres d'un acheteur. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1656
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toûjours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1656
CoqueterSe plaire à cageoller, ou à être cageollée, faire l'amour [sens vieilli de s'aimer Ndr] en divers endroits. Les jeunes fainéants, les femmes galantes ne font autre chose que coqueter. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1656
MugueterFaire le galant, le cajolleur, tâcher de se rendre agréable à une Dame. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1656
BidetCheval ordinairement de petite taille, spécialement destiné à porter un cavalier dans les voyages. Bidet de poste, bidet pour les courriers. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 3SCARRON, Paul1656
RebecVieux mot qui signifiait autrefois violon à trois cordes, et qui est, à vrai dire, un violon imparfait. Ses cordes sont accordées de quinte en quinte. On menait autrefois les épousées à l'église avec le rebec et le tabourin. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 4SCARRON, Paul1656
TorcherFrotter, comme on fait avec un torchon, pour nettoyer, pour essuyer. Fig. et populairement. Il n'a qu'à s'en torcher le bec, il ne doit pas compter sur ce qu'il désire. [L]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 4SCARRON, Paul1656
Machine Fig. invention, rûse, adresse d'esprit, dont on se sert dans quelque affaire. [FC]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 6SCARRON, Paul1656
Sautersignifie aussi, assaillir, se jetter sur quelqu'un. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1656
DentsOn dit, Malgré lui, malgré ses dents, pour dire, Quelque empêchement qu'il y puisse mettre ou apporter. [F]LE MARQUIS RIDICULEAc. 5; Sc. 7SCARRON, Paul1656
Protestersignifie encore, Promettre, assurer fortement quelque chose. Il a protesté hautement qu'il se vengerait de cette injure. Il a protesté qu'il voulait vivre et mourir dans la Foi. Il a juré et protesté qu'il n'avait eu aucune part en cette action. [F]LE PRINCE CORSAIRE.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1650
Tout d'un tempsaussitôt, sans tarder. [L]LE PRINCE CORSAIRE.Ac. 2; Sc. 1SCARRON, Paul1650
Monumentsignifie encore le tombeau, et particulièrement en poésie. Le corps du Sauveur fut mis dans un monument tout neuf. Tous les anciens conquérants sont dans le monument. [F]LE PRINCE CORSAIRE.Ac. 3; Sc. 7SCARRON, Paul1650
HallebardeArme d'hast offensive ; composée d'un long fût ou bâton d'environ cinq pieds, qui a un crochet ou un fer plat et échancré aboutissant en pointes, et au bout une grande lame de fort forte et aigüe. [F]L'AMOUR TYRANNIQUEAc. 4; Sc. 7SCUDERY, Georges de1640
VisrugeVisrugie ou Weser. Fleuve de Germanie.ARMINIUSAc. 1; Sc. 2SCUDERY, Georges de1644
Teutobourgou Teutberg. Forêt de Basse-Saxe et de Rhénanie-Westphalie au sud-ouest de Hanovre. ARMINIUSAc. 1; Sc. 3SCUDERY, Georges de1644
MondoryGuillaume Desgilbert, commédien (1594-1653), interpète Mairet, Scudery, Corneille, Rotrou ; il teint le rôle de Rodrique à la première du Cid de CorneilleLA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1SCUDERY, Georges de1635
Nostradamusastrologue né en 1503, à Saint-Rémi-en-Provence, d'une famille juive, mort en 1566, étudia la médecine à Montpellier, s'établit à Salon, où il ne tarda à se faire une grande réputation comme médecin. Il combattit les épidémies à Aix et Lyon mais fut obligé de s'éloigner à cause de la jalousie de ses confrères. Dans sa retraite, il s'imagina être doué du don de prophétie et publia sous le titre de Centuries un recueil de prédictions qui obtint le plus grand succès.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1635
Cassandrefille de Priam et d'Hécube. Apollon amoureux de cette princesse, lui avait permis de lui demander tout ce qu'elle voudrait pour le prix de sa complaisanceLA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1635
Lanturlumot dont on se sert pour se moquer de ce qu'on dit. C'est aussi une sorte de vaudeville, fait du temps du Cardinal de Richelieu. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1635
Pomme de pincabaret parisien est vis à vis de l'église de la Madeleine, près du pont Notre-Dame. [note Oeuvres de Boileau, 1747, Tome I, Satire IV, p.57]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 5SCUDERY, Georges de1635
HARDY Alexandre [15??-1630]auteur célèbre de tragédies sous le règne d'Henri IV. Il aurait écrit plusieurs centaines de pièces mais il n'en est resté qu'une quarantaine. Il est le prédécesseur des Corneille, Rotrou, Scudery... [B]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1SCUDERY, Georges de1635
Pârisprince troyen qui dut élire la déesse la plus belle en offrant une pomme à la plus belle ; il choisit Vénus.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1635
Frede : froide.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1635
SemondreVieux mot qui signifie, avertir, inviter. [F]EUDOXEAc. 1; Sc. 3SCUDERY, Georges de1641
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».EUDOXEAc. 3; Sc. 1SCUDERY, Georges de1641
Îles d'Hyèresactuellement Port-Cros et Porquerolles au large de la presqu'île de Gien.LE FILS SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3SCUDERY, Georges de1636
CourcierPlace à l'avant et au milieu d'une chaloupe où l'on pointe une pièce de canon. Cela ne se dit proprement que des galères. [F]LE FILS SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3SCUDERY, Georges de1636
CroissantSymbole de l'islam décorant les drapeaux.LE FILS SUPPOSÉAc. 1; Sc. 3SCUDERY, Georges de1636
MyrteArbrisseau toujours vert et odorant, dont il y a plusieurs espèces, se prend figurément et poétiquement pour le symbole de l'amour.LE FILS SUPPOSÉAc. 1; Sc. 7SCUDERY, Georges de1636
EnéePrince troyen, fils de Vénus, épous d'une des fille de Piram, rescapé de la destruction de sa ville. On le représente souvent portant son père Anchise et guidant son fils Ascagne et suivi de sa femme Créuse.LE FILS SUPPOSÉAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1636
Bloisville située sur la Loire entre Orléans et Tours.LE FILS SUPPOSÉAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1636
VillanelleSorte de poésie pastorale, qui se chante, et dont tous les couplets finissent par un même refrain. Il y a plusieurs exemples de villanelle dans l'Astrée de Mr. d'Urfé.LE FILS SUPPOSÉAc. 3; Sc. 1SCUDERY, Georges de1636
Trésaillirêtre surpris, et agité par quelque mouvement violent qui vient d'un coup. Richelet conjugue je tressauts, tu tressauts, il tressaut au présent de l'indictif. [F]LE FILS SUPPOSÉAc. 4; Sc. 4SCUDERY, Georges de1636
Semondrevieux mot qui signifie, avertir, inviter. [F]LE FILS SUPPOSÉAc. 4; Sc. 5SCUDERY, Georges de1636
Avettevieux mot qui signifie la même chose qu?abeille. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 1; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
Vieux mot, au lieu duquel on se sert de maintenant ou de déjà. [F]LIGDAMON ET LIDIASAc. 1; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
ParthePeuple originaire de l?actuel Iran.LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 1SCUDERY, Georges de1631
Penserest le substantif synonyme de « pensée ». Il est parfois, comme ici, utilisé au masculin.LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 1SCUDERY, Georges de1631
Semondrevieux mot qui signifie « avertir ». Il ne se dit plus qu?en fait de cérémonie. [F]LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
AconitTerme de botanique. Plante fort vénéneuse, de la famille des renonculacées. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
Meschefvieux mot qui signifiait autrefois un accident, un malheur, un grand crime. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
Argoliderégion de Péloponèse, au sud de la Corinthie et de la Sycionie, à l?Est de l?Arcadie, au nord de la Laconie, s?étendait le long de la Mer Egée. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
FélonTraître et rebelle ; il se disait d'un vassal qui agissait contre la foi due à son seigneur. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
Scythievaste région qui chez les anciens comprenait tout le nord-est de l?Europe et le nord-ouest de l?Asie, n?avait pas de limites bien fixes. (...) La Bible fait descendre les scythe de Magog, fils de Japhet. [B]LIGDAMON ET LIDIASAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
Nautonniercelui qui conduit , ou celui aide à conduire une barque, un navire. [F]LIGDAMON ET LIDIASAc. 3; Sc. 1SCUDERY, Georges de1631
Neustrieune des partie du royaume de Charlemagne.LIGDAMON ET LIDIASAc. 3; Sc. 1SCUDERY, Georges de1631
Déchainer retirer les chaînes.LIGDAMON ET LIDIASAc. 4; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
DextrementAvec dextérité qui est littéralement une adresse de main. Facilement.LIGDAMON ET LIDIASAc. 4; Sc. 3SCUDERY, Georges de1631
RiottesTerme vieilli. Querelle, dispute. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 5; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
PortraitTerme vieilli. Portrait. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 5; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
ApparoirTerme de palais. Être constaté. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 5; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscrètement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienséance. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 5; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
Faixcorps pesant qui porte sur quelque chose et qui le charge. (...) Se dit figurément en choses spirituelles. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 5; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
Béninqui ne se dit guère des remèdes et des influences célestes. Un remède bénin est celui qui purge doucement. [L]LIGDAMON ET LIDIASAc. 5; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
EsculapeDieu de la Médecine, fils d?Apollon et de Coronis, fut confié aux soins du centaure Chiron qui lui apprit l?art de guérir. [B]LIGDAMON ET LIDIASAc. 5; Sc. 2SCUDERY, Georges de1631
Tarquin le Superbe7ème et dernier roi de Rome petit-fils de Tarquin l'Ancien. Marié à une fille de Servius, une femme d'un caractère doux et timide, il la fit périr afin d'épouser une autre fille de Servius, Tullie, femme ambitieuse, qui de son côté s'était débarrassée de son époux Aruns par un crime. Son règne fut une réaction contre les institutions de ServiusLA MORT DE CÉSARAc. 1; Sc. 1SCUDERY, Georges de1637
TyranChez les anciens le mot tyran n'était pas odieux, et signifiait seulement Roi, ou souverainLA MORT DE CÉSARAc. 1; Sc. 1SCUDERY, Georges de1637
Alcideautre nom d'Hercule.LA MORT DE CÉSARAc. 1; Sc. 1SCUDERY, Georges de1637
Épicure (-341 ; -270)Célèbre philosophe grec né près d'Athènes. En morale, il enseignait que le plaisir est le souverain bien de l'homme et que tous nos efforts doivent tendre à l'obtenir ; mais il faisait consister le plaisir dans les jouissances de l'esprit et du c?ur tout autant que dans celles des sens. [B]LA MORT DE CÉSARAc. 1; Sc. 1SCUDERY, Georges de1637
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LA MORT DE CÉSARAc. 2; Sc. 1SCUDERY, Georges de1637
Penserau XVIIème et avant, ce qui donnera la « Pensée » peut être utilisée au masculin.LA MORT DE CÉSARAc. 2; Sc. 1SCUDERY, Georges de1637
ImaginativeQui conçoit de belles choses en son esprit. On dit aussi simplement L'imaginative, pour exprimer la même chose, la qualité qu'on attribue à une partie de l'âme, qui lui fait concevoir les choses, et s'en former une vraie idée. [F]LA MORT DE CÉSARAc. 2; Sc. 2SCUDERY, Georges de1637
Astredestinée.LA MORT DE CÉSARAc. 2; Sc. 2SCUDERY, Georges de1637
Faît(e)la partie la plus élevée d'un édifice. Par extension, la partie la plus haute de quelque chose d'élevé. [L]LA MORT DE CÉSARAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1637
LyreInstrument de musique à cordes pincées dont l'origine remonte à l'antiquité grecque. Attribut du poète et chanteur de la mythologie : Orphée. LA MORT DE CÉSARAc. 2; Sc. 3SCUDERY, Georges de1637
Hircanieprovince de l'empire des Perses, renfermée dans le pays des Parthes ; elle l?avait au midi, la Médie au couchant, la Margiane au levant, et la mer Caspienne au nord. Zadracarta et Adraspe en étaient les capitalesLA MORT DE CÉSARAc. 3; Sc. 1SCUDERY, Georges de1637
SemondreVieux mot qui signifie, avertir, inviter. Il ne se dit qu'en fait de cérémoniesLA MORT DE CÉSARAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1637
Clartéclarté du jour, vie.LA MORT DE CÉSARAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1637
Susinterjection. On l'emploie pour exhorter, exciter. [L]LA MORT DE CÉSARAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1637
DextrementD'une manière adroite. [F]LA MORT DE CÉSARAc. 3; Sc. 4SCUDERY, Georges de1637
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans la chaîne des Appenins en Toscane, traverse Rome et se jette dans la Méditerranée près d'Ostie.LA MORT DE CÉSARAc. 4; Sc. 2SCUDERY, Georges de1637
TageFleuve de la péninsule hispanique, naît au mont San-Felipe en Espagne et se jette dans l'Océan Atlantique au dessous de Lisbonne au PortugalLA MORT DE CÉSARAc. 4; Sc. 2SCUDERY, Georges de1637
AntiumVille et port du Latium située à 40 Km au sud-ouest de Rome. Caligula et Néron étaient nés à Antium. [B]LA MORT DE CÉSARAc. 5; Sc. 4SCUDERY, Georges de1637
Desseignermot du moyen français, projeter.LA MORT DE CÉSARAc. 5; Sc. 7SCUDERY, Georges de1637
Etnavolcan de Sicile.LE PRINCE DÉGUISÉAc. 1; Sc. 1SCUDERY, Georges de1636
Vésuvevolcan au sud de Naples.LE PRINCE DÉGUISÉAc. 1; Sc. 1SCUDERY, Georges de1636
Decoursdiminution de lumière qui se fait tous les mois dans le cours de la lune, quand elle se rpproche du soleil (...) (Dict. Furetière)LE PRINCE DÉGUISÉAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1636
Hécatefille de Jupiter et de Latone, remplissait trois rôles différents ; Lune dans le Ciel, Diane sur la Terre, Proserpine dans les Enfers, ce qui l'a fait nommer par les poètes « la triple Hécate ». [B]LE PRINCE DÉGUISÉAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1636
Avernelac de la Campanie, à 16 Km à ouest de Naples, au fond du Golfe de Baia. Il a la forme d'un puits fort profond. Il s'en exhalait des vapeurs méphitiques, ce qui le fit regarder chez les Anciens comme l'entrée des Enfers. [B]LE PRINCE DÉGUISÉAc. 3; Sc. 2SCUDERY, Georges de1636
Penserau XVIIème et avant, ce qui donnera la « Pensée » peut être utilisée au masculin.LE PRINCE DÉGUISÉAc. 3; Sc. 3SCUDERY, Georges de1636
Cadènechaîne à laquelle est attaché un galérien (...) [F]LE PRINCE DÉGUISÉAc. 3; Sc. 6SCUDERY, Georges de1636
Celertenir quelque chose caché, secrète, dissimuler. [F]LE PRINCE DÉGUISÉAc. 4; Sc. 2SCUDERY, Georges de1636
Vanteurcelui qui se vante. [F]LE PRINCE DÉGUISÉAc. 5; Sc. 9SCUDERY, Georges de1636
Plaigecaution judiciaire, qui s'oblige devant le juge de représenter quelqu'un ou de payer ce qui sera juger contre lui. [F]LE PRINCE DÉGUISÉAc. 5; Sc. 9SCUDERY, Georges de1636
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES DÉFAUTS SUPPOSÉSAc. 1; Sc. 4SEDAINE, Michel-Jean1788
LutinAdj. Lutin, lutine, éveillé, agaçant.LES DÉFAUTS SUPPOSÉSAc. 1; Sc. 4SEDAINE, Michel-Jean1788
BabillardQui parle continuellement, et qui dit des choses de néant. Se dit aussi d'un indiscret qui ne saurait tenir sa langue ; qui répète tout ce qu'il a ouï dire. [F]LES DÉFAUTS SUPPOSÉSAc. 1; Sc. 11SEDAINE, Michel-Jean1788
Quinteuxcapricieux, fantasque, qui est sujet à des quinte. On le dit tant de l'homme que des chevaux qui sont ombrageux. [F]LES DÉFAUTS SUPPOSÉSAc. 1; Sc. 14SEDAINE, Michel-Jean1788
Partoublemot inveté par l'auteur ou parlé régional de l'époque.LE MANTEAU ÉCARLATEAc. 1; Sc. 12SEDAINE, Michel-Jean1784
BissacSac double et tout d'une pièce qui a une ouverture par le milieu, et deux poches qu'on remplit par le milieu. Les bissacs se peuvent mettre à l'arçon d'une selle. [F]RICHARD COEUR DE LIONAc. 1; Sc. 6SEDAINE, Michel-Jean1784
PecqueTerme d'injure. Femme sotte et impertinente qui fait l'entendue. [L] id. MOL. PREC. RIDIC.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
GredinsGueux, misérable, qui est de la lie du peuple. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
DonzelleTerme burlesque qui se dit pour demoiselle ; mais il est odieux et offensant ; et se prend ordinairement en mauvaise part. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
FacondeFaclité à parler d'abondance. Peu usité en ce sens qui est le sens propre et qui a veilli. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
LaquaisValet roturier qui suit à pied son maître, et qui porte ses livrées. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 1SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
CabinetLe lieu le plus retiré dans le plus bel appartement des Palais, des grandes maisons. Signifie aussi une pièce d'appartement, où l'on étudie, où l'on se séquestre du reste du monde, et où l'on serre ce qu'on a de plus précieux. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 3SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
AubadeConcert qu'on donne dès le matin à la porte ou sous les fenêtres de quelqu'un pour l'honorer, ou pour se réjouir. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 3SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
GalanterieManière polie, enjouée, et agrable de faire, ou de dire les choses ; fleurettes, douceurs amoureuses. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Carte du TendreCarte illustrant le parcours galant. Il y a le lac d'infifférence et les villes comme probité et générosité.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
RabatPièce de toile que les hommes mettent autour du collet de leur pourpoint, tant pour l'ornement que pour la propreté. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
ChaussesSignifie la partie inférieure de l'habit d'un homme, qui lui couvre les fesses, le ventre et le cuisses. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
BaragouinLangage corrompu ; ou inconnu, qu'on n'entend pas; jargon composé de mots barbares, ou si mal pronocés qu'on ne les entend pas. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Amintedrame pastoral en vers du Tasse, créé en 1573.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Polyxènehéroïne de l'Iliade, aimant et aimée d'Achille.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
BalivernesDiscours inutiles qui n'ont ni raisons ni solidité ; sornettes, contes faits à plaisir. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
PécoreCe mot au propre signifie un animal, une bête ; mais il est bas et burlesque. Se dit aussi figurémment et burlesquement pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
RodomontadeVenterie, ou menace vaine et san fondement. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
VoiturerTransporter par des voitures une chose d'un lieu à une autre. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Amilcarou Hamilcar, nom de plusieurs généraux Catharginois, synonyme d'homme courageux. Hamilcar Barca était le père d'Hannibal.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
MétamorphosesOeuvre du poète latin Ovide.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Madrigalpetite poésie amoureuse composée d'un petit nombre de vers libres inégaux, qui n'a ni la gêne d'un sonnet, ni la subtilité d'une épigramme, mais qui se contente d'une pensée tendre et agréable. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
ElégieEspèce de Poésie qui s'employe dans les sujets tristes, et plaintifs.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
ImpromptuIl se dit particulièrement de quelque petite pièce de poésie faite sur le champ, madrigal, chanson et même pièce de théâtre. [L] Voir "L'Impromptu de Versailles" de Molière.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
TapinoisQui ne dit que dans le burlesque. Il est venu en tapinois ; c'est à dire, secrètement, sourdement, et san faire bruit. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
TudieuSorte de jurement burlesque. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Mignardqui a une beauté fine et délicate ; qui a les traits doux et agréables. Est aussi une épithète qu'on donne aux enfants pour les flatter et les caresser. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
À la cavalièreEn cavalier. C'est à dire, en parlant de l'air, de smanières, aisé, dégagé ; et aussi brusque, inconvenant, trop leste. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Chromatiqueterme de musique, qui est le second de ses trois gens qui abondent en demi-tons. Il a été appelé de ce nom parce que les grecs le marquaient avec des caractères de couleurs, qu'ils appellent chroma. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
HyperboleFigure de Rhétorique qui augmente, ou qui diminue excessivement la vérité des choses dont elle parle. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
PactionsCe mot se dit aujourd'hui [XVIIème] qu'en parlant d'affaires, et signifie accord ; convention ; clause qu'on met dans quelque contrat, ou traité. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
BrouhahaAcclamation, bruit sourd et confus, qu'on entend dans les assemblées où on fait des dscours publics, et où on donne des spectacles, lequel témoigne l'admiration, et l'applaudissement des assistants, quand il s'y trouve quelque chose d'éclatant, et qui touche l'esprit. Ce treme est surtout en usage parmis les comédiens, lorqu'on se récrie sur les beaux enroits de la pièce. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Petite-oieOn appelle figurément Petite-oie, Les bas, le chapeau, les rubans, les gants, et les autres ajustements nécessaires pour rendre un habillement complet. [Ac. 1762]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
CongruantQui convient à. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Perdrigeonnom propre d'un commerçant d'accessoires vestimentaires ou mercier du XVIIème.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
CanonSignifie encore un demis-bas qui s'étend depuis la moitié des cuisses jusqu'à la moitié des jambes. Est aussi un ornement de rond fort large et souvent orné de dentelle qu'on attache au dessous du genou, qui pend jusqu'à la moitié de la jambe pour le couvrirLES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
À trois poilsFiguré et familièrement, et par une plaisanterie tirée du velours à trois poils, à quatre poils, qui est le meilleur. Un brave à trois, à quatre poils, un homme qui se pique d'une très grande bravoure. [L]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Pendre l'épée au crocraccrocher ses armes, y renoncer.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Demi-luneen termes de guerre, se dit d'un dehors qui n'a que deux faces, qui forment ensemble un angle saillant. (...) On la mettait autrefois à la pointe du bastion, où le fossé étant arrondi a été cause qu'on lui a donné ce nom. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
Gravelinesassiégée en 1644 par Louis XIII, reprise en 1652 par l'archiduc Léopold. Enfin, reprise par Vauban en 1658, quatre ans après une explosion de la poudrière qui détruisit la presque le totalité de la ville.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
BraieLinge qui couvre le sparties honteuses, comme caleçons, haut de chausses. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
GéhenneProprement, vallée près de Jérusalem où les juifs brûlaient leurs fils et leurs filles en l'honneur des idoles. Fig. L'Enfer en style de l'Ecriture.LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 11SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
BraverieDépense en habits. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 15SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
BriséesOn dit figurément, Marcher sur les brisées de quelqu'un pour dire, Suivre ses traces, imiter son exemple. On le dit aussi de ceux qui entreprennent le même dessein, qui écrivent sur le même sujet, quoi qu'ils le traitent diversement. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 15SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
IncartadeInsulte, ou affront qu'on fait à quelqu'un en public, et par bravade. Il est du style simple et familier. [F]LES PRÉCIEUSES RIDICULESAc. 1; Sc. 17SOMAIZE, Antoine Baudeau de1662
AstréeDans la mythologie grecque, fille de Zeus et de Thémis avec qui elle représente la Justice. C'est aussi un roman fleuve inachevé d'Honoré d'Urfé paru de 1607 à 1633.LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
LourdaudPersonne lourde d'esprit et de corps. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
RustaudTerme familier Qui tient du paysan, de la campagne. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Haut de chaussesen fait d´habit, on appelle haut-de-chausse la partie de l'habillement de l'homme qui est depuis la ceinture jusqu'aux genoux (...). [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Juste au corpsEspèce de veste qui va jusqu'aux genoux, qui serre le corps, montre la taille, et qui a des poches tantôt plus hautes et tantôt plus basses, selon que la mode change. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Mies'employait autrefois pour une particule négative. Il a demandé cette fille en mariage, mais il ne l'aura mie. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Petit-BourbonAncine Hôtel du XIVème siècle, qui devint le lieu où se produisirent les comédiens Italiens et la troupe de Molière. Ce théâtre fut démolie le 11 octobre 1660.LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
ParaguantePrésent qu'on fait par honnêteté à celui qui s'entremet pour nous faire faire quelque traité, quelque affaire qui nous procure de l'avantage.LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 2SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
AltercatDébat, constellation entre deux personnes qui ont ensemble de la familiarité. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 3SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
HaridelleTerme familier. Mauvais cheval maigre. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 3SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
DucatMonnaie d'or fin dont la valeur varie de dix à douze francs, selon les pays ; il porte ordinairement d'un côté la tête du prince dans les États duquel il a été frappé, et de l'autre côté ses armes. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 3SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
TruchementInterprète nécessaire aux personnes qui parlent diverses langues pour se faire entendre les unes aux autres. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 3SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
ArtèmèneRoman précieux de Madeleine de Scudery publié entre 1649 et 1653.LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 3SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
ÉcurerNettoyer la vaisselle, la batterie de cuisine. [F] Débarrasser de toute ordure. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 5SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
PinteVaisseau qui sert à mesurer les liqueurs, et quelquefois des choses sèches. Une pinte de vin, d'eau, d'huile. La pinte contient deux chopines, ou la moitié d'une quarte. La pinte de Paris est environ la sixième partie du congé Romain, et contient le poids de deux livres d'eau commune. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 5SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
DrôleSe dit d'un homme ou d'un enfant qui, ayant quelque chose de décidé, de déluré, ne laisse pas d'exciter quelque inquiétude, et sur lequel d'ailleurs on s'attribue quelque supériorité. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 5SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
NicheMalice que l'on fait à quelqu'un. (L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Ruellese dit aussi de l'espace qu'on laisse entre le lit et la muraille. Se dit aussi des alcôves, et en général les lieux parés où les dames reçoivent leurs visites, soit dans leurs lits, soit sur des sièges. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Emberliquoquémot valise composer avec emmberlificoter qui est un terme populaire qui signifie embarraser [L] et emberlucoquer qui est aussi un terme populaire (non précieux)LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Saint Crépinon appelle aussi Saint Crépin tous les outils du cordonnier. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
MignardQui a une beauté délicate, qui a les traits doux et agréables. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
CamardQui a le nez plat et écrasé. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 9SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Gillepersonnage du théâtre de la foire, le niais. Jouer les rôles de Gille, ou, elliptiquement, jouer les Gilles. Faire gille, loc. populaire qui signifie se retirer, s'enfuir (gille ne prend point de majuscule en ce sens). [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
MaraisLe théâtre du Marais est un des lieux de représentations à Paris crée en 1634 par l'acteur Mondory. Il se situait rue Vieille du Temple dans l'actuel 3ème arrondissement.LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
IllecVieux mot qui signifiait autrefois En ce lieu-là. Il est hors d'usage [au XVIIème]. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
GalandAnciennement. Ruban noué, noeud de rubans. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
TabisÉtoffe de soie unie et ondée, passée à la calandre sous un cylindre qui imprime sur l'étoffe les inégalités onduleuses gravées sur le cylindre même. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
SimarreHabillement long et traînant dont les femmes se servaient autrefois. Ce mot se dit encore présentement [XVIIème] d'une espèce de robe de chambre que les prélats, et les magistrats mettent quelquefois par dessus la soutane. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
FlambeVieux mot, qui signifiait autrefois la flemme du feu. Il est hors du bel usage [au XVIIème]. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
CanonEst aussi une ornement de toile rond fort large, et souvent rné de dentelle qu'on attache au dessous du genou, qui pend jusqu'à la moitié de la jambe pour le couvrirLE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
RabatPièce de toile que les hommes mettent autour du collet de leur pourpoint, tant pour l'ornement que pour le propreté. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
AnabaptisteSectaire ; C'est un nom formé de leurs erreurs touchant au Baptême. Ils tiennent qu'il fait rebaptiser les enfants quand ils sont en âge de raison. Cette secte a fait beaucoup de bruit et de ravages en Allemagne dans le derniers siècle (1500) surtout en Westphalie. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
AlcovisteNom donné chez les précieuses à celui qui remplissait l'office de chevalier servant, et qui les aidait à faire les honneurs de leur maison et à diriger la conversation ; ainsi dit de l'alcôve contenant la ruelle où les précieuses recevaient. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
RechignéQui a l'air maussade. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 12SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
HarangueDiscours qu'un orateur fait en public. Se dit aussi ne mauvaise part, des discours trop longs, fréquents et ennuyeux, ou de ceux qui contiennent quelque réprimande, quelque reproche. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 13SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Conjoincturebarbarisme pour conjecture. LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 16SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
SoubretteTerme de théâtre. Suivante de comédie. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 16SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Souffletest aussi un coup donné à plat ou du revers de la main sur la joue. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 16SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
ObvierPrévenir un mal, un inconvénient. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 16SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
GrossoyerFaire la grosse d'un acte. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 16SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
GrosseSe dit également de certaines écritures dont les unes sont des copies et les autres des originaux. Pour les procès-verbaux, la grosse est la copie ; pour les requêtes, elle est l'original. [L]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 16SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
MarotteCe que les fous portent à la main pour les faire reconnaître. C'est un bâton duquel il y a une petite figure ridicule en forme de marionnette coiffée d'un bonnet de différentes couleurs. [F]LE PROCÈS DES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 16SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
MétempsychosePassage, ou transmigration de l'âme d'un homme dans le corps d'un autre homme, ou d'une bête, lorsqu'il vient à mourit. [F]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 4SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
StanceC'est un certain nombre réglé, de vers graves et sérieux, qui contiennent un sens, au bout duquel il se fait un repos. Il y a des stances 4, 6, 8, 10 vers. On fait aussi des stances de nombres impairs de 5,7, 9 t de 13 vers.LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 5SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
RuelleSe dit aussi des alcôves, et en général des lieux parés où le sdames reçoivent leurs visites, soit dans le lit, soit sur des sièges. [F]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
MouchePetit morceau de taffetas noir, de la grandeur d'environ l'aile d'une mouche, que les dames se mettent sur le visage. Une boîte à mouches. [L]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
PelucheEtoffe de laine, de soie, etc. dont les fils sont très longs d'un côté. Plusieurs écrivains écrivent pluche. [L]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 6SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
UranieCelle des neuf muses qui préside à l'Astrnomie. [B]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
CalliopeUne des neuf muses, celle qui préside à l'éloquence et à la poésie héroïque. [B]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Petit-BourbonLe théâtre du Petit-Bourbon se trouvait le long de la Seine à l'Est du Palais du Louvre. Le 18 novemrbe 1659 y eut lieu la première des Précieuses ridicules de Molière.LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
CourreInfinitif ancien du verbe courir. [L]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
ImprouverCondamner, désapprouver. [F]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
LimbesLieu que l'Eglise Romaine dit être destiné à recevoir les âmes des enfants morts sans baptême, qui n'ont point mérité l'Enfer, à cause qu'ils sont morts en état d'innocence, et qui ne peuvent pas entrer en Paradis, à cause du péché originel. [F]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant [XVIIème] d'une valeur de onze livres, et du poids des louis, et au même titre et remède. On dit qu'un homme a bien des pistoles pour dire qu'il est riche. LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Pierre d'achoppementOccasion de faute. sujet de scandale. Il ne se dit qu'au figuré, et presque tujours dans cette phaseLES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
Stupéficierbarbarisme pour stupéfier, surpris, étonné.LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 7SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
FaçonnierArtisan ou compagnon qui travaille aux façons de Manufactures de toutes sortes d'étoffes, soit or, argent, soie ou laine.LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 8SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
MarguillierCelui qui a l'administration temporelle d'une église, d'une paroisse, qui a soin de la fabrique et de l'oeuvre. [F]LES VÉRITABLES PRÉCIEUSESAc. 1; Sc. 8SOMAIZE, Antoine Baudeau de1660
BêcheInstrument d'agriculture et de jardinage généralement composé d'un ter aplati et tranchant, emmanché. [L]ANTIGONEAc. 1; Sc. 3SOPHOCLE1877
HoueInstrument de petite culture, composé d'un manche en bois long d'environ un mètre et d'une lame de fer fixée au manche par une douille, et faisant avec lui un angle plus ou moins aigu ; quelquefois la lame est divisée en deux parties. [L]ANTIGONEAc. 1; Sc. 3SOPHOCLE1877
Mont SypileMontagne de Turquie où se situe le Royaume de Tantale.ANTIGONEAc. 1; Sc. 8SOPHOCLE1877
BoréePersonnification du vent du Nord. ANTIGONEAc. 1; Sc. 9SOPHOCLE1877
MoiresDivinités du destin, ce sont les Parques romaines. ANTIGONEAc. 1; Sc. 9SOPHOCLE1877
ErinnyesAutre nom des Furies.ANTIGONEAc. 1; Sc. 9SOPHOCLE1877
Létoidede la descendance de Léto (Latone), mère d'Artémis et d'Athéna.ÉLECTREAc. 1; Sc. 4SOPHOCLE1877
Orbecercle, tour, rond.ÉLECTREAc. 1; Sc. 5SOPHOCLE1877
EcosseurCelui, celle qui écosse des pois, des fèves. [L]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 1TACONET, Toussaint-Gaspard1767
EcosserTirer de la cosse. [L]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 1TACONET, Toussaint-Gaspard1767
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 2TACONET, Toussaint-Gaspard1767
RogomeTerme populaire. Eau-de-vie ou autre liqueur forte.LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 2TACONET, Toussaint-Gaspard1767
LicherQui est une autre fore de lécher. [L] LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 2TACONET, Toussaint-Gaspard1767
DaronLe mâitre de la maison. Mot vieilli qui est resté dans l'argot. [L]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 2TACONET, Toussaint-Gaspard1767
Gobergerterme bas et populaire qui signifie, se réjouir, se moquer. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 3TACONET, Toussaint-Gaspard1767
PortefaixHomme dont le métier est de porter des fardeaux. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 4TACONET, Toussaint-Gaspard1767
LuronBon vivant, ou bien homme vigoureux et déterminé. {L]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 8TACONET, Toussaint-Gaspard1767
RibotteTerme populaire. Débauche de table ; excès de boisson. Il était ribotte, il était ivre. [L]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 8TACONET, Toussaint-Gaspard1767
CommèreFemme ou fille qui ont tenu avec quelqu'un un enfant sur les fonds du baptême. Se dit aussi d'une femme de basse condition qui s'ingère de parler de tout, et qui veut savoir toutes les nouvelles du quartier. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 9TACONET, Toussaint-Gaspard1767
BlouserSignifie figurément, Se tromper, échouer, prendre mal ses mesures dans ses affaires, ou dans ses marchés ; n'y réussir pasLES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 9TACONET, Toussaint-Gaspard1767
Blondinqui a les cheveux blonds, ou une perruque blonde. "Les coquettes aiment fort les blondins, ce sont de vrais séducteurs de femmes." Molière [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 10TACONET, Toussaint-Gaspard1767
Petit-maîtrejeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 11TACONET, Toussaint-Gaspard1767
MignardQui a une beauté délicate, qui a les traits doux et agreables. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 11TACONET, Toussaint-Gaspard1767
Gâtinaisprovince française au sud de Paris et au nord-est d'Orléans.LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 11TACONET, Toussaint-Gaspard1767
RigodonSorte d'air ; et danse qu'on danse sur cet air là. [FC]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 13TACONET, Toussaint-Gaspard1767
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 13TACONET, Toussaint-Gaspard1767
RosserTerme populaire. Bâtonner rudement quelqu'un, le traiter en rosse [méchant cheval] et se dit par extension de toutes sortes de mauvais traitements. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 13TACONET, Toussaint-Gaspard1767
ChambrillonPetite servente qui gagne peu de gage. Il est bas. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 13TACONET, Toussaint-Gaspard1767
FanfaronHomme qui fait de la vanité de sa bravoure, de sa naissance, de ses richesses, encore que le plus souvent il n'a rien de tout cela. [F]LES ÉCOSSEUSES DE LA HALLEAc. 1; Sc. 13TACONET, Toussaint-Gaspard1767
ExploitSe dit aussi des actes et expéditions que font les sergents. Un exploit de saisie et d'exécution ; d'emprisonnement, d'offres, de sommation. Les exploits doivent être signés du sergent et de deux records, et contrôlés. [T]LES ÉPOUX PAR CHICANEAc. 1; Sc. 1TACONET, Toussaint-Gaspard1759
Faribolescontes ; choses vaines qui ne méritent aucune considération. [F]LES ÉPOUX PAR CHICANEAc. 1; Sc. 7TACONET, Toussaint-Gaspard1759
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES ÉPOUX PAR CHICANEAc. 2; Sc. 5TACONET, Toussaint-Gaspard1759
CalcasPersonnage de L'Illiade de Homère. Il était l'oracle des Grecs. Voir Iphigénie de Jean Racine.NOSTRADAMUSAc. 1; Sc. 2TACONET, Toussaint-Gaspard1756
Mirmidonsou Myrmidons. Peuple de Thessalie, que les Fables des Païens on dit être nez de fourmis, sur la prière du roi Jacus en fit à Jupiter, après que son royaume fut dépeuplé par la peste. Ce mot est venu en usage dans notre langue pour signifier un homme fort petit ou qui n'est capable d'aucune résistance. [L] NOSTRADAMUSAc. 1; Sc. 2TACONET, Toussaint-Gaspard1756
BerniquetQui ne se dit qu'en ces phrases proverbialesNOSTRADAMUSAc. 1; Sc. 2TACONET, Toussaint-Gaspard1756
BoréeLe vent du Nord. Il est du style poétique. [L]NOSTRADAMUSAc. 1; Sc. 7TACONET, Toussaint-Gaspard1756
Mazetteou masette. Petit cheval, ou cheval ruiné qu'on ne saaurait faire aller, ni avec le fouet, ni avec l'éperon. [F]NOSTRADAMUSAc. 1; Sc. 7TACONET, Toussaint-Gaspard1756
Olympelieu où siègent les dieux de la mythologie gracque. Ce n'est pas une référence biblique.ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 1TANEVOT, Alexandre1752
MolochRoi, dieu des Phéniciens et des Carthaginois, ainsi que des Ammonites et des Moabites, est identifié tantôt avec Baal, tantôt avec Saturne. On lui sacrifiait des victimes humaines, surtout des enfants. [B] Moloch est absent de la Génèse.ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 1TANEVOT, Alexandre1752
Uusuretaux prohibitif d'un prêt. Excès.ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
Empiréec'est le plus haut des cieux, où le Bienheureux jouissent de la vision de Dieu, qu'on nomme autrement le Paradis. [F]ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
Bélialidole des phéniciens, adorée surtout à Sidon et mentionné dans la Bible [juges, XIX, 22, Rois, I, 2, 12] est sans doute le même dieu que Baal. On donne souvent ce nom au Démon. [B]ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
MammonDieu de la richesse chez les Syriens. [B]ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
Belzébuthidole des Acconarites, peuple Philistin, est qualifié dans la Bible de prince des démons. [B]ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
Cocyteruisseau d'Épire, tombait dans le lac Achérusie, il roulait des eaux noires et boueuses, ce qui le fit placer au nombre des fleuves des Enfers. Les ombres de ceux qui étaient privés de sépulture erraient sur ses bords pendant cent ans. [B]ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
TénareCap situé à l'extrémité sud-ouest de la Laconie, près d'une petite ville du même nom. Au pied de ce cap était une caverne profonde, d'où sortaient des vapeurs méphitiquesADAM ET EVEAc. 1; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
Gabriel(force de Dieu) Archange.ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 3TANEVOT, Alexandre1752
Apostattransfuge, déserteur ; qui quitte la vraie religion ; ou qui renonce à ses voeux. [F] ADAM ET EVEAc. 1; Sc. 3TANEVOT, Alexandre1752
Ormeaupetit orme.ADAM ET EVEAc. 2; Sc. 3TANEVOT, Alexandre1752
Affresgrand effroi causé par le vision de quelques objets terribles. [F]ADAM ET EVEAc. 2; Sc. 3TANEVOT, Alexandre1752
Raphaëlarchange dont le nom signifie "Remède de Dieu", est un des sept anges qui sont toujours en présence de Dieu.ADAM ET EVEAc. 2; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
Ange séducteurSatan.ADAM ET EVEAc. 2; Sc. 2TANEVOT, Alexandre1752
Aquilonvent qui souffle du coté du Nord et du point oriental du cercle polaire. Les mariniers l'appellent Nord-nord-est. [F]ADAM ET EVEAc. 3; Sc. 1TANEVOT, Alexandre1752
Michelarchange dont le nom signifie Quis ut Deus ? Il est le chefs des bons anges qui forme la mlicee célèste ; c'est lui qui précipita dans l'abîme les anges rebelles. [B] ADAM ET EVEAc. 4; Sc. 7TANEVOT, Alexandre1752
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. [F]LA MORT DE CHRISPEAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LA MORT DE CHRISPEAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
LustreTerme de supputation parmi les RomainsLA MORT DE CHRISPEAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
NueOn dit qu'on exalte quelqu'un par dessus la nue ; quand on le loue hyperboliquement. On dit aussi qu'un poète, qu'un orateur, s'élèvent au dessus des nues ; quand ils ont un style élevé, des pensées sublimes. [F]LA MORT DE CHRISPEAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».LA MORT DE CHRISPEAc. 2; Sc. 1TRISTAN L'HERMITE, François1645
FortuneTerme du polythéisme gréco-romain. Divinité qui présidait aux hasards de la vie. Le temple de la Fortune. Les anciens représentaient la Fortune sous forme d'une femme, tantôt assise et tantôt debout, ayant un gouvernail, avec une roue à côté d'elle, pour marquer son inconstance, et tenant dans sa main une corne d'abondance. [L]LA MORT DE CHRISPEAc. 2; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
CabinetLe lieu le plus retiré dans le plus bel appartement des Palais, des grandes maisons. Signifie aussi une pièce d'appartement, où l'on étudie, où l'on se séquestre du reste du monde, et où l'on serre ce qu'on a de plus précieux. [F]LA MORT DE CHRISPEAc. 2; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1645
ProposSignifie aussi, résolution ; délibération ; proposition faite sur quelques matière. [F]LA MORT DE CHRISPEAc. 2; Sc. 6TRISTAN L'HERMITE, François1645
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LA MORT DE CHRISPEAc. 5; Sc. 1TRISTAN L'HERMITE, François1645
BithinieContrée de l'Asie mineure, bornée au Nord par le Pont-Euxin et au Sud par le Galatie et la Phrigie, à l'Ouest par le Propontide et à l'Est par la PaPhlagonie. [B]LA MORT DE CHRISPEAc. 5; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1645
HarpieOiseau fabuleux dont il n'est fait mention que chez les poètes, qui lui donnent un visage de femme, et des pieds et des mains crochues. Se dit aussi de ceux qui sont affamés du bien d'autrui, qui le prennent avec avidité. [F]LA MORT DE CHRISPEAc. 5; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1645
Cassandrefille de Priam et d'Hécube. Apollon amoureux de cette princesse, lui avait permis de luis demander tout ce qu'elle voudrait pour prix de sa complaisanceLA MORT DE CHRISPEAc. 4; Sc. 1TRISTAN L'HERMITE, François1645
PlégerCautionner en justice, répondre pour quelqu'un, et s'obliger de payer le jugé.LA MORT DE CHRISPEAc. 4; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1645
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils croient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]LA MORT DE CHRISPEAc. 4; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
DamEn langage ordinaire, signifiait autrefois, perte et dommages, et n'est plus en usage qu'en cette phraseLA MORT DE CHRISPEAc. 4; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
FoudreSe dit figurément de la colère de Dieu ou des Rois.LA MORT DE CHRISPEAc. 5; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1645
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]LA MORT DE CHRISPEAc. 5; Sc. 5TRISTAN L'HERMITE, François1645
Festinerfaire festin. Festin : grand repas qu'on donne avec cérémonie. [F]LA MORT DE SÉNÈQUEAc. 2; Sc. 1TRISTAN L'HERMITE, François1645
AuspiceSignifie un présage, ou des circonstances qui font espérer un heureux succès, ou en appréhender un mauvais. [F]LA MORT DE SÉNÈQUEAc. 2; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1645
Squadreterme issu de l'italien, pour escouade, qui est partie d'une compagnie d'infanterie.LA MORT DE SÉNÈQUEAc. 3; Sc. 1TRISTAN L'HERMITE, François1645
Pâmerqui se dit ordinairement avec la pronom personnel, tomber en défaillance, perdre l'usage des sens [F]LA MORT DE SÉNÈQUEAc. 3; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1645
Champ de Marsvaste plaine de Rome qui se situait au nord-ouest, hors les murs, dans une boucle du Tibre. LA MORT DE SÉNÈQUEAc. 4; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
AlectonUne des trois furies de la mythologie.LA MORT DE SÉNÈQUEAc. 5; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1645
HautesseTitre d'honneur qu'on donne en ces quartier aux Empereurs d'Orient. [F]OSMANAc. 1; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1656
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».OSMANAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1656
AgaTerme d'histoire et de relations. Ce mot signifie dans la langue des Mogols, et dans celle des Khovarezmien, un homme puissant, un seigneur et un commandant. Les turcs se servent de ce mot pour signifier absolument un commandant. [F]OSMANAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1656
ÉbarberRaser, couper la barbe.OSMANAc. 2; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1656
Capigissoldat ottoman.OSMANAc. 3; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1656
CimeterreGrosse épée et pesante, qui ne tranche que d'un côyé, et qui est un peu recourbée sur la bout. [F]OSMANAc. 3; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1656
CapigiGardien portier du sérail dans l'empire ottoman.OSMANAc. 3; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1656
MignonSignifie aussi, favori, soit en terme d'amitié, soit d'amour. Le plupart des Princes ont des mignons, des favoris qui les gouvernent. [F]OSMANAc. 3; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1656
MuftiC'est la chef de la religion mahométane, résidant à Constantinople. Le Mufti est le souverain interprète du Coran, qui décide les quesiton de la Loi. [F]OSMANAc. 3; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1656
Bassaou bacha. On peut dire l'un ou l'autre. C'est un officier en Turquis qui a le commandement dans une province, ou qui en a le gouvernement. [F]OSMANAc. 3; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1656
PartementAction par laquelle on part, et on quitte un lieu pour aller en un autre. [F]OSMANAc. 4; Sc. 1TRISTAN L'HERMITE, François1656
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]OSMANAc. 5; Sc. 2TRISTAN L'HERMITE, François1656
PertuisaneArme d'hast, qui est une espèce de hallebarde qui a un fer plus long, plus large et plus tranchant que les autres. [F] OSMANAc. 5; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1656
PresseFoule, multitude de personnes qui se pressent. [Ac. 1762]OSMANAc. 5; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1656
ScoffionPetit bonnet de toile ou d'étoffe, à peu près de la forme d'une calotte. LE PARASITEAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1654
Hippocrate de Cos  [-470, Cos ;-370, Larissa]médecin de l'antiquité et père de la médecine. On lui doit le serment du même nom.LE PARASITEAc. 1; Sc. 3TRISTAN L'HERMITE, François1654
Brigantinnavire à voile avec un seul pont et possédant un ou deux mat.LE PARASITEAc. 1; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1654
ÉcumeurMarin ou personne profitant du biens d'autrui.LE PARASITEAc. 1; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1654
Godenotpopulairement, petit homme mal fait. [L]LE PARASITEAc. 5; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1654
Babelmandel (Bab-el-Mandeb)Détroit d'entrée dans la mer Rouge, entre le Yémen et Djibouti. LE PARASITEAc. 5; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1654
Rue de GravilliersRue de Paris entre la rue du Temple et la rue Beaubourg, dont le nom viendrait des ouvriers qui travaillaient le cendre gravelée.LE PARASITEAc. 5; Sc. 4TRISTAN L'HERMITE, François1654
CadèneChaîne de fer à laquelle on attachait les forçats. [L] initialement pièce de voilier.LE PARASITEAc. 5; Sc. 5TRISTAN L'HERMITE, François1654
LubieuxQui a des lubies, ce mot est peu en usage. [R]LE PARASITEAc. 5; Sc. 7TRISTAN L'HERMITE, François1654
HanapGrand récipient à boire d'origine médiévale.LE PARASITEAc. 5; Sc. 7TRISTAN L'HERMITE, François1654
LignonRivière du Forez en France rendu célèbre par Honoré d'Urfé, dans sa pastorale L'Astrée.SYLVANIREAc. 1; Sc. 1URFE, Honore d'1627
Marcilly le PavéCommune de la Loire dans le Forez, entre Thiers et Saint-Etienne, à l'ouest de Lyon.SYLVANIREAc. 1; Sc. 1URFE, Honore d'1627
ProméthéeTitan qui offrit le feu aux hommes et qui fut enchaîné au sommet du Caucase par JupiterSYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]SYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
MoyeuJaune d'oeuf. [F]SYLVANIREAc. 2; Sc. 9URFE, Honore d'1627
Avetteou apelle. Un des noms vulgaires de l'abeille domestique. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 9URFE, Honore d'1627
Jeu coquimbertJeu à qui perd gagne. Cité par Rabelais.SYLVANIREAc. 2; Sc. 9URFE, Honore d'1627
AbshtinthePlante aromatique et très amère. Espèce de liqueur faite avec l'absinthe. Fig. Amertume. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
PomoneNymphe et fausse divinité des Anciens, qu'ils croyaient présider aux jardins ; ils feignent qu'ils fut mariée à Vertumne, qu'ils avaient pour ce sujet en grande vénération. [F]SYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
Briaréepersonnage de la mythologie grecque, Géant, frère des Titans et des cyclopes, qui a cinquante têtes et cent brasSYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
AffetéQui a de l'affetterie [c'est à dire une] Recherche mignarde dans les manières ou dans le langage. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
RecrêperCrêper de nouveau. [c'est à dire] Friser en manière de crêpe. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
IsoureIl doit s'agir d'Issoire, ville au sud de Clermont-Ferrand en Auvergne.SYLVANIREAc. 2; Sc. 1URFE, Honore d'1627
FuitifCelui qui prend la fuite. Qui s'échappe, qui fuit.SYLVANIREAc. 2; Sc. 4URFE, Honore d'1627
RelentQui a une odeur de renfermé. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 5URFE, Honore d'1627
Semondreconvier à une cérémonie, à un acte public, à une réunion, à un rendez-vous. Réprimander. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 7URFE, Honore d'1627
TétinLe bout de la mamelle des femmes par où sort le lait, et que les enfants sucent pour se nourrir. Il se dit aussi pour téton, mais dans le style bas et comique. [F].SYLVANIREAc. 2; Sc. 8URFE, Honore d'1627
SatyreC'était chez les païens une Demi-Dieu fabuleux, qui présidait aux forêts avec les faunes et les sylvains. Il les peignaient moitié homme, et moitié boucs. Hommes par en haut avec des cornes sur la tête ; et en bas une queue, des pieds de boucs et tout velus par le corps. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 8URFE, Honore d'1627
Vulcainle nom romains du dieu grec Héphaïstos, dieu du feu, de la forge et des volcans.SYLVANIREAc. 2; Sc. 8URFE, Honore d'1627
CyprisQui signifie proprement une femme de Cypre, mais qui ne se dit que de Vénus, à qui cette île était consacrée. [T]SYLVANIREAc. 2; Sc. 8URFE, Honore d'1627
DéjanireFille d'OEnée, roi de Calydon, en Étolie, fut épousée par Hercule qui en eu Hyllus. [B]SYLVANIREAc. 2; Sc. 8URFE, Honore d'1627
EndymionBerger de Carie ou d'Elide (Grèce antique) d'une grande beauté, avait été, selon la Fable, placé dans le ciel par Jupiter, qui l'en chassa parce qu'il avait voulu attenter à l'honneur de Junon, et le condamna à un sommeil perpétuel. Diane s'éprit d'une vive passion pendant qu'il dormait. pour lui et le transporta dans une caverne [B]SYLVANIREAc. 2; Sc. 8URFE, Honore d'1627
FolâtreQui aime à faire gaiement de petites folies. [L]SYLVANIREAc. 2; Sc. 8URFE, Honore d'1627
DilayerRenvoyer à un temps plus éloigné. User de remise. [L]SYLVANIREAc. 3; Sc. 3URFE, Honore d'1627
MuguetterCourtiser, comme fait le muguet. Fig. Rechercher, désirer d'obtenir. [L]SYLVANIREAc. 3; Sc. 3URFE, Honore d'1627
Ambrosieou ambroisie. Mets des divinités de l'Olympe. [L]SYLVANIREAc. 3; Sc. 6URFE, Honore d'1627
EncornéQui porte des cornes.SYLVANIREAc. 3; Sc. 10URFE, Honore d'1627
ColombellePetite colombe, au propre et au figuré. [L]SYLVANIREAc. 4; Sc. 1URFE, Honore d'1627
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]SYLVANIREAc. 4; Sc. 4URFE, Honore d'1627
RengrégementAugmentation. [L]SYLVANIREAc. 4; Sc. 6URFE, Honore d'1627
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]SYLVANIREAc. 4; Sc. 10URFE, Honore d'1627
RengrégerAugmenter, en parlant du mal des maladies. [L]SYLVANIREAc. 4; Sc. 10URFE, Honore d'1627
DeseignierDépouiller d'un signe, d'une marque [CNRTL]SYLVANIREAc. 5; Sc. 1URFE, Honore d'1627
MémenphitiqueQui appartient à Memphis. [ville d'Egypte.][L]SYLVANIREAc. 5; Sc. 3URFE, Honore d'1627
TorpilleGenre de poissons cartilagineux plagiostomes voisins des raies, ayant un appareil électrique sur les côtés de la queue et donnant une commotion à ceux qui les touchent. [L]SYLVANIREAc. 5; Sc. 3URFE, Honore d'1627
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]SYLVANIREAc. 5; Sc. 4URFE, Honore d'1627
ÉgipanTerme de mythologie. Sorte de divinité champêtre, satyre. [L]SYLVANIREAc. 5; Sc. 12URFE, Honore d'1627
Petit-maîtreOn appelle ainsi un jeune homme , qui se distingue par un air avantageux , par un ton décisif, par des manières libres et étourdies. [AC 1798]LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 3VADÉ, Jean-Joseph1758
Pondichéricomptoir français de 1673 à 1954 sur le cote sud-est de L'Inde enclavée dans l'état de Tamil Nadu.LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 3VADÉ, Jean-Joseph1758
Egrillardgaillard, éveillé. [R]LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 7VADÉ, Jean-Joseph1758
Bégueuleinjure populaire qu'on dit aux femmes de basses conditions qu'on taxe de niaiserie et d'avoir toujours le gueule bée et ouverte. [F]LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 11VADÉ, Jean-Joseph1758
Dégoiserse dit figurément de ceux qui parlent trop et mal à propos. [F]LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 12VADÉ, Jean-Joseph1758
Petites-maisonson dit aussi qu'il mettre un homme aux petites-maisons quand il est fou ou quand il faut des extravagances.[F]LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 13VADÉ, Jean-Joseph1758
Ostrogothpeuple germanique (goths) venus de la mer Baltique pour s'installer au nord de la mer Noire au IVème siècle.LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 13VADÉ, Jean-Joseph1758
Unimentd'une manière égale, toute unie. [F]LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 13VADÉ, Jean-Joseph1758
QuébecVille forte de de l'Amérique anglaise, ancienne capitale du Canada, aujourd'hui [1878] cap. du Bas Cananda. [B]LA CANADIENNEAc. 1; Sc. 13VADÉ, Jean-Joseph1758
Capabecapable.L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 4VADÉ, Jean-Joseph1757
LampronslampionsL'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 4VADÉ, Jean-Joseph1757
Académistreacadémicien.L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 4VADÉ, Jean-Joseph1757
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux dames, qui est paré et bine mis pour leur plaire. [F]L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 5VADÉ, Jean-Joseph1757
Talocheterme populaire, qui signifie un coupe de main. [F] [une claque] L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 5VADÉ, Jean-Joseph1757
SaboulerTerme populaire, qui se dit de ceux qui se tourmentent le corps, qui se renversent à terre, se roulent, se houspillent, ou foulent aux pieds, comme font les petites gens, quand ils se jouent. [F]L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 5VADÉ, Jean-Joseph1757
Etaffprobablement pour estafier ou estafetteL'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 5VADÉ, Jean-Joseph1757
Gobeten termes de fauconnerie, se dit d'une manière de chassse ou voler les perdrix avec l'autour ou l'épervier. [F]L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 5VADÉ, Jean-Joseph1757
Jarnicotoninterjection.L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 6VADÉ, Jean-Joseph1757
Solsou, petite monnaie.L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 6VADÉ, Jean-Joseph1757
MarmotOn appelle ironiquement des enfants petits marmots, parceuqi'l n'ont pas les traits du visage, ni l'esprit bine formés. fém. mamotte. [F] L'IMPROMPTU DU COEURAc. 1; Sc. 7VADÉ, Jean-Joseph1757
DucatMonnaie d'or et d'argent qui est battue dans les terres d'un duc, et qui vaut environ un écu en argent, et deux étant d'or. [F]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 2VADÉ, Jean-Joseph1758
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 3VADÉ, Jean-Joseph1758
MinoisTerme burlesque, qui signifie la mine, le visage de quelqu'un. [F]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 10VADÉ, Jean-Joseph1758
Jarniou Jarnidieu. Sorte de jurement. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 11VADÉ, Jean-Joseph1758
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 12VADÉ, Jean-Joseph1758
Petit colletLe petit collet, la profession ecclésiastique. En mauvaise part, celui qui affectait de porter un petit collet et de se donner des manières dévotes. [L]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 12VADÉ, Jean-Joseph1758
PlumetUn jeune militaire. [L]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 12VADÉ, Jean-Joseph1758
SasserPasser le sas, par le tamis. Sasser de la farine, sasser du plâtre. [F]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 12VADÉ, Jean-Joseph1758
BluterSéparer la farine d'avec le son en la passant par un bluteau. [F]LA VEUVE INDÉCISEAc. 1; Sc. 12VADÉ, Jean-Joseph1758
MariRepentant, fâché, qui a du regret d'avoir fait quelque chose.[F]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
TourmentSe dit figurément en morale, des inquiétudes, des peines, et de chagrins qu'on se donne à soi-même, ou les uns les autres. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
Heurrencontre avantageuse. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
Congéen général signifie Permission. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges es Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
Ixionroi des Lapithes, fit périr par surprise Déionée, son beau père, pour n'avoir pas à acquitter une dette contractée envers lui, et fut pour ce crime chassé de ses Etats. Personne ne voulant le purifier de ce crime, il ne trouva l'hospitalité que chez Jupiter dont il excita la pitié. Mais il essaya de séduire Junon. Jupiter substitua à sa femme une nue à laquelle il donna la forme de la déesse. S'étant convaincu des projets criminels d'Ixion, il le précipita dans les Enfers, où il faut attaché sur une roue qui tournait sans cesse. Du commerce d'Ixion avec la Nue naquirent les Centaures. [B] PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
SisypheFils d'Eole et petit fils d'Helen, est célèbre dans la mythologie pour sa malice et sa fourberie. Il eut poiur femme l'Atlantide Mérope, et pour maîtresse Anticlée, qu'il laisse, dit-on, enceinte d'Ulysse ; il séduisit en outre sa propre nièce, Tyro, fille de Salmonée. (...) Enfin, il fut tué par Thésée et laissé sans sépulture. Pluton lui ayant accordé de revenir un seul jour sur la Terre, pour se faire inhumer, il ne voulut plus redescendre aux Enfers ; il fallut que Mercure (...) l'y trainât de force. En punition (...), il fut condamné à rouler sans cesse un bloc énorme au haut d'un rocher escarpé d'où il retombait aussitôt. [B]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
TantaleTitan, ayant commit plussieurs crimes envers les hommes et les dieux et puni par eux au supplice de la faim et de la soif inextinguible.PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
VaquerSignifie ausi, s'abstenir de travailler aux affaires, suspendre ses études. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 3VIAU, Théophile de1623
LoyerSignifie aussi salaire, prix, récompense. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 1; Sc. 3VIAU, Théophile de1623
IndustrieSe dit aussi quelquefois simplement pour l'art, pour le travail. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 2; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
AllèchementCe mot, qui est un peu vieux, signifie, amorce, attraits, appât. Il ne se dit qu'au figuré. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 2; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
DevisCe mot est bas et vieux. Il signifie, propros familiers ont on s'entretient ensemble quand on cause, et quand on passe le temps. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 2; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] PYRAME ET THISBÉAc. 2; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
BriséesBranches rompues par le veneur pour reconnaître l'endroit où est la bête. Fig. Suivre les brisées de quelqu'un, suivre son exemple. Aller, courir sur les brisées de quelqu'un, entrer en concurrence, en rivalité avec lui. [L]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
DiscordsDésunion, dispute, querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
CocyteRuisseau d'Epire (Grèce antique), tombait dans le lac d'Achérusie ; il roulait les eaux noires et bourbeuses, ce qui le fit placeer au nombre des fleuves des Enfers. [B]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
OresQuoique, présentement.PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
Couardqui manque de hardiesse, qui a de la lâcheté, de la poltronnerie. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
À l'impourvuAvec surprise. Voyez improviste. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
CaducQui a perdu ses forces soit par l'âge soit par les maladies. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
NocherVieux mot qui signifiait autrefois pilote. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
ControuverInventer quelque calomnie, quelque imposture. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 3; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
Oitdu verbe Ouïr qui signifie entendre.PYRAME ET THISBÉAc. 4; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
Ninusroi d'Assyrie et conquérant célèbre, succéda vers 1968 avec J.-C. à Bélus son père, qui avait réunile royaume de Babylonet celui de Ninive ; fit alliance avec les Arabes, imposa un tribut au roi d'Aerménie, soumit le Médie, subjugua toute l'Asie jusqu'à Bactrine, et s'empra des Bactres avec Sémiramis, femme d'un de ses généraux, qu'il épousa après la victoire. Il agandit Ninive et lui donna son nom. Ninus mourut en 1916 avant J.-C., Sémiramis fut accusée de l'avoir empoisonné. [B]PYRAME ET THISBÉAc. 4; Sc. 1VIAU, Théophile de1623
MuablePassager, sujet à changer. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 4; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
CerneRond qui se trace avec quelque bpaton sur la terre, sur le sable. Il se dit proprement de ces figures que les magiciens font avec leur verge enchantée pour y faire leurs charmes et leurs conjurations. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 4; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
Tancer(Tanser) Blâmer, réprimender, gronder, menacer. C'est un terme qui ne se dit que des supérieurs qui reprennnet leurs inférieurs ou domestiques. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 4; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
EndymionBerger de Carie ou d'Elide (Grèce antique) d'une grande beauté, avait été, selon la Fable, placé dans le ciel par Jupiter, qui l'en chassa parce qu'il avait voulu attenter à l'honneur de Junon, et le condamna à un sommeil perpétuel. Diane s'aprit d'une vive passion pendant qu'il dormait. pour lui et le transporta dans une caverne [B]PYRAME ET THISBÉAc. 4; Sc. 3VIAU, Théophile de1623
SusC'est la même chose que sur [ou plus]. Tout cela est du style populaire. [F]PYRAME ET THISBÉAc. 5; Sc. 2VIAU, Théophile de1623
GueuserMendier, demander l'aumône. On le dit aussi d'un homme nécessiteux. Se dit aussi au figuré, pour demander, exiger. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 1VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
BigotQui contrefait le dévot, qui prie Dieu par hypocrisie.LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 4VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
VraisemblanceCaractère ou apparence vérité.LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 4VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
Panulphierbarbarisme, transformer en Madame Panulphe, mariée avec lui.LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 5VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
EcacherPresse, aplatir, froisser, écraser. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 7VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
PatinerManier mal proprement. On dit aussi, qu'on patine une femme, quand on lui manie indiscrètement, les bras, le sein etc. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 7VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
Court de visièreAvoir peu de sagesse, de pénétration. [L]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 7VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
PanégyriqueDiscours d'un orateur fait à la louange d'une personne, ou d'une vertu extraordinaire, ou qu'on veut faire passer pour telle. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 8VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
Iniqueméchant, injuste ; peu équitable. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 8VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
TribulationTerme de dévotion. Affliction, angoisse, misère qu'on prend en gré comme venant de la part de Dieu. Il se dit quelquefois en riant. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 8VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont à faire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 8VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 9VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
LimerSe dit figurément en choses spirituelles, et signifie, corriger avec soin, polir, perfectionner, y mettre le dernière main. [F]LA CRITIQUE DU TARTUFFEAc. 1; Sc. 10VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1670
Venelleterme populaire qui se dit en cette phrase, "enfiler la venelle" pour dire, s'enfuir. [F] [vennelleLE FESTIN DE PIERREAc. 5; Sc. 8VILLIERS, Claude DESCHAMPS de1660
HellespontDétroit [de 2 Km de large] qui unit le mer Egée à la Propontide et sépare l'Europe de l'Asie, doit son nom à la mort tragique d'Hellé. [B]LE BARON D'OTRANTEAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1784
OtranteVille de l'Italie méridionale sur l'Adriatique, à 38 Km du S.E. de Lecce. Prise en 1480 par Mahomet II, qui massacra 12 000 de ses habitants.LE BARON D'OTRANTEAc. 1; Sc. 3VOLTAIRE1784
Ninon de LenclosFemme célèbre du XVIIème siècle, né à Paris en 1615, morte en 1705, était fille d'un gentilhomme aisé de Touraine. Devenue à 15 ans, par la mort de ses parents, maîtresse de ses actions, elle donne un libre-cour à son penchant pour le plaisir. Belle, riche spirituelle, incrédule, elle se fit une philosphie toute épicurienne, renonça au mariage, et eut de nombreux amants. Molière Saint-Evremont, Fontenelle la consultait sur leurs ouvrages ; elle devina le génie de Voltaire, accueillit la jeune poète au sortir du collège, et lui légua en mourant 2000 francs, pour acheter des livres. [B]LE DÉPOSTAIREAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1769
Pie-grièchePassereau commun. L'original porte « Pigrièche ».LE DÉPOSTAIREAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1769
GoninCe mot n'est en usage que dans cette phrase populaire : « c'est un maître Gonin. » C'est à dire un homme fi et rusé. [F]LE DÉPOSTAIREAc. 1; Sc. 5VOLTAIRE1769
SyndérèseReproche secret que fait la conscience de quelque crime qu'on a commis, et qui tourmente sans cesse. [F]LE DÉPOSTAIREAc. 1; Sc. 6VOLTAIRE1769
CompoctionTerme de théologie et de dévotion. Une douleur qu'on a dans l'âme pour avoir offensé Dieu. La confession n'est bonne que quand on a un vif repentir, une grande componction de coeur. [F]LE DÉPOSTAIREAc. 1; Sc. 6VOLTAIRE1769
AtrabilaireMélancolique, qui est d'un tempérament où la bile noire domine. [F] « Le Misanthrope » de Molière est sous-titré « l'Atrabilaire amoureux ».LE DÉPOSTAIREAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1769
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LES DEUX TONNEAUXAc. 2; Sc. 2VOLTAIRE1734
MagisterMaître d'école de village qui enseigne à lire aux jeunes paysans. Il aide aussi à faire l'office au curé et au vicaire. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1763
BaillifTerme de Palais ; signifiait gardien, dans le vieux langage. C'est un officier qui rend la justice dans un certains ressort, ou territoire. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1763
VasselageServitude et dépendance d'une seigneur supérieur. Signifie aussi la foi que le vassal rend à son seigneur.LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1763
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1763
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. [L]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1763
DîmePrélèvement que l'église ou le seigneur faisait sur les récoltes, et qui en était ordinairement le dixième. [L]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1763
ChampartTerme de jurisprudence féodal. Une certaine portion des fruits que le seigneur percevait sur l'héritage donné à cens. [L]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1763
MugueterFaire le galant, le cajoleur, tâcher de se rendre agréable à une Dame. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 2VOLTAIRE1763
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 3VOLTAIRE1763
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 3VOLTAIRE1763
BâclerFig. et familièrement, expédier un travail à la hâte. [L]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 4VOLTAIRE1763
Carrer (se)Pour dire, marcher avec affectation et témoignage d'orgueil, comme font les fanfarons, en tenant les mains sur le côtés. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 4VOLTAIRE1763
VilainCe mot dans le vieux langage français signifiait, roturier. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 4VOLTAIRE1763
RebéquerIl est bas, et ne se dit qu'avec le pronom personnel [sic], et signifie, Se révolter, ou perdre le respect contre l'autorité d'un supérieur domestique. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 5VOLTAIRE1763
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 5VOLTAIRE1763
MarâtreBelle mère, femme d'un second lit, qui maltraite es enfants d'un premier pour avantager les siens. Signifie aussi une mère dénaturée qui désavoue, qui expose ses enfants, qui n'a point de tendresse pour eux, qui n'a pas soin de leur éducation ni de leur fortune. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 6VOLTAIRE1763
TaudisPetit grenier ; ou petit logis étroit, sale et malpropre, où logent les petites gens. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 6VOLTAIRE1763
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1763
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 2; Sc. 3VOLTAIRE1763
Amadis de Gauledit le Chevalier au Lion, Le Beau Brun, héros de Chevalerie, était fis de Périon, roi fabuleux de France. [B]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 2; Sc. 3VOLTAIRE1763
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 2; Sc. 4VOLTAIRE1763
Masurepetite maison mal bâtie, ou vieux logis qui est abandonné, et qui tombe en ruine. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 2; Sc. 6VOLTAIRE1763
ChâtelProbable diminutif de châtelet, qui est un petit château.LE DROIT DU SEIGNEURAc. 1; Sc. 4VOLTAIRE1763
VilenieOrdure, saleté. On le dit aussi au figuré, des paroles sales et des injures. [F]LE DROIT DU SEIGNEURAc. 4; Sc. 3VOLTAIRE1763
VergogneVieux mot qui signifie honte, et qui ne s'employe plus que dans le burlesque. [F]L'ENVIEUXAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1738
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]L'ENVIEUXAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1738
GloserSignifie aussi commenter. Signifie encore Ajouter quelque cose à une histoire qu'on raconte. [F]L'ENVIEUXAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1738
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]L'ENVIEUXAc. 2; Sc. 3VOLTAIRE1738
Galetasétage pris dans le comble ; grenier ou lieu qui touche à la couverture du logis. [F]LA FEMME QUI A RAISONAc. 1; Sc. 3VOLTAIRE1759
Aboucheraborder quelqu'un, lui parler tête à tête, conférer avec lui bouche à bouche. [F]LA FEMME QUI A RAISONAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1759
FlandrinSobriquet que l'on donne aux hommes élancés. C'est un grand flandrin. Il est du style familier. [Ac]LA FEMME QUI A RAISONAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1759
Morigénercorriger ; instruire, former au bonnes moeurs. [F] L'original porte "Moriginer".LA FEMME QUI A RAISONAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1759
Traitsflèches.LA FEMME QUI A RAISONAc. 2; Sc. 1VOLTAIRE1759
Vertigomaladie qui presque le connaissance au cheval ; que le fait chanceler et donner de la tête contre les murs. S'emploie aussi figurément dans le style burlesque, pour caprice, colère soudaine.LA FEMME QUI A RAISONAc. 2; Sc. 2VOLTAIRE1759
Surateville de l'Inde proche de Bombay.LA FEMME QUI A RAISONAc. 2; Sc. 7VOLTAIRE1759
TintamarreBruit que font les vignerons en frappant sur leur marre pour se donner quelque signal. Signifie aussi toute sorte de grand bruit, crierie, tumulte. [F]LA FEMME QUI A RAISONAc. 2; Sc. 8VOLTAIRE1759
S'impatronisers'emparer, se rendre insensiblement maître de quelque chose.LA FEMME QUI A RAISONAc. 3; Sc. 4VOLTAIRE1759
GalimatiasDiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]LA FEMME QUI A RAISONAc. 3; Sc. 4VOLTAIRE1759
Aigrefinterme ironique et burlesque, pour signifier un homme fin et difficile à tromper. [F] LA FEMME QUI A RAISONAc. 3; Sc. 4VOLTAIRE1759
ArchonteTitre qu'on donnait, en Grèce et particulièrement à Athènes, aux magistrats qui dirigeaient la république. [L]LES LOIS DE MINOSAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1773
PourprisEnceinte, habitation.LES LOIS DE MINOSAc. 3; Sc. 1VOLTAIRE1773
PyropeTerme d'antiquité. Mélange de quatre parties de cuivre et d'une partie d'or, dont les anciens faisaient usage. [L]LES LOIS DE MINOSAc. 4; Sc. 3VOLTAIRE1773
CarquoisÉtui à flèches. Le carquois se portait sur le dos. [L]LES LOIS DE MINOSAc. 5; Sc. 3VOLTAIRE1773
Alcideautre nom d'Hecule.OEDIPEAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1718
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]OEDIPEAc. 5; Sc. 4VOLTAIRE1718
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux dames, qui est paré et bine mis pour leur plaire. [F]LES ORIGINAUX OU MONSIEUR DU CAP-VERTAc. 2; Sc. 8VOLTAIRE1732
MargajatParler margajat, s'est dit pour parler un langage inintelligible. [L]LES ORIGINAUX OU MONSIEUR DU CAP-VERTAc. 2; Sc. 8VOLTAIRE1732
Érèbefils du Chaos, frère et époux de la Nuit, et prère du Jour, fut métamorphosé en fleuve, et précipité dans les Enfers pour avoir secouru les Titans. [B]PANDOREAc. 1; Sc. 2VOLTAIRE1762
LéthéNom propre d'un des fleuves des Enfers. La Fable dit que l'on en faisait boire aux âmes des morts dans les enfers, et que quand on en avait bu, on ne se souvenait plus de rien. [T]PANDOREAc. 1; Sc. 2VOLTAIRE1762
TantaleTitan, ayant commit plusieurs crimes envers les hommes et les dieux et puni par eux au supplice de la faim et de la soif inextinguible.LES PÉLOPIDESAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1772
PélopsFils de Dioné et de Tantale, donne son nome au Péloponèse. Marié à Hippodamie.LES PÉLOPIDESAc. 1; Sc. 3VOLTAIRE1772
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]LES PÉLOPIDESAc. 1; Sc. 3VOLTAIRE1772
LicteurMinistre des magistrats romains, qui marchait devant eux, portant des haches enveloppés dans des faisceaux de verges. Il faisait l'office de sergent et de bourreau. Les consuls avaient 12 licteurs. [F]ROME SAUVÉEAc. 3; Sc. 5VOLTAIRE1750
Dais Ouvrage dans la forme des anciens ciels de lit et qui sert de couronnement à un autel, à un trône, etc. Poétiquement, sous le dais, sur le trône, au sein des grandeurs. [L]LES SCYTHESAc. 1; Sc. 3VOLTAIRE1757
Apanage Terme de féodalité. Terres ou certaines portions du domaine royal qu'on donne aux princes pour leur subsistance, mais qui reviennent à la couronne après l'extinction de leurs descendants mâles. [L]LES SCYTHESAc. 4; Sc. 2VOLTAIRE1757
AgresteQui a un caractère de rusticité sauvage. Il se dit aussi quelquefois en parlant des personnes. Homme agreste. Manières agrestes. Les Romains étaient un peuple agreste. [L]LES SCYTHESAc. 5; Sc. 4VOLTAIRE1757
Lisois, d'Amboise [990-1065]chef de Guerre du puissant Comte d'Anjou. Il s'illustra en Terre Sainte puis se vit confier la forteresse d'Amboise qu'il défendit avec succès. Il devint sénechal d'Anjou, et Touraine et du Maine.TANCRÈDEAc. 5; Sc. 4VOLTAIRE1771
Somymenom poétique de Jérusalem.ZAÏREAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1732
JourdainFleuve de Palestine qui se jette dans la mer Morte.ZAÏREAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1732
Créancecroyance.ZAÏREAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1732
Gangefleuve de l'Inde du Nord prenant sa source au glacier de Gangotri dans l'Himalyaya et se jette dans le Golfe du Bengale.ZAÏREAc. 1; Sc. 1VOLTAIRE1732
Bouillon, Godefroi de [1058-1100]Premier roi chrétien de Jérusalem.ZAÏREAc. 1; Sc. 2VOLTAIRE1732
Syriepays du proche-orient situé entre le Liban au Sud et la Turquie au Nord.ZAÏREAc. 1; Sc. 2VOLTAIRE1732
Pont-Euxinactuellement la Mer Noire.ZAÏREAc. 1; Sc. 2VOLTAIRE1732
Joppéville de Palestine qui se nomme maintenant Jaffa.ZAÏREAc. 5; Sc. 10VOLTAIRE1732
FressureFig. et très familièrement. Le coeur, le foie où s'excitent les désirs. [L]LES FORCES DE L'AMOUR ET DE LA MAGIEAc. 1; Sc. 2VONDREBERK et ALARD1678
Croquignoleespèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre. [F]LES FORCES DE L'AMOUR ET DE LA MAGIEAc. 1; Sc. 3VONDREBERK et ALARD1678
CaronDivinité de l'enfer dont la charge était de faire passer aux morts dans une barque le fleuve du Styx. [L]LES FORCES DE L'AMOUR ET DE LA MAGIEAc. 1; Sc. 3VONDREBERK et ALARD1678
Plutonnom romain du dieu grec Hadès, dieu des Enfers.LES FORCES DE L'AMOUR ET DE LA MAGIEAc. 3; Sc. 1VONDREBERK et ALARD1678

 Bibliographie