Occurences de l'expression

en

pour BARANTE et DUFESNY

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LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE. (1694)

  1. Hé bien, Monsieur, ne vous ai-je pas bien conduit ? (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  2. La Fée qui m'a chargée de vous mener, m'a ordonné de vous laisser ici. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  3. Vous y serez fort bien, et vous n'y manquerez que de quoi boire et manger ; mais vous faites métier de Héros de Roman, et vous savez bien qu'il n'y a jamais eu d'Étape pour la nourriture des héros de Roman. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  4. Adieu, mon enfant, je te remercie. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  5. Bonsoir, Monsieur, je m'en vais. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  6. Adieu mon enfant. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  7. N'avez-vous plus rien à me dire ? (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  8. Je m'en vais, au moins. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  9. À propos, Monsieur, ma Maîtresse m'a dit comme ça, que si vous vouliez me donner quelque chose, je ne prisse rien. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
  10. J'entends le français, voilà un Louis pour boire à ma santé. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  11. Mais parle donc, mon ami, tu dis que ta Maîtresse t'a défendu de rien prendre. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  12. La Fée qui m'a envoyé ici m'a promis que j'y apprendrais des nouvelles de la Princesse que j'aime ; cependant je suis dans une solitude affreuse, et je n'y découvre rien. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  13. Le peu de courage d'Arlequin, et les enchantements des fées l'ont sans doute empêché de me suivre. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  14. Isménie enchaînée ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  15. Mais, par quel funeste lien me sens-je arrêté ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  16. Ô mort, funeste mort, ne viendras-tu pas finir le triste cours de mes infortunes ? (Acte 1, scène 2, ISMÉNIE)
  17. Vous n'avancez point ; mes malheurs vous inspirent-ils du mépris pour moi ? (Acte 1, scène 2, ISMÉNIE)
  18. Qu'est-ce que j'entends ? (Acte 1, scène 2, L'OGRE)
  19. Mais je sens la chair fraîche, qu'on le saisisse. (Acte 1, scène 2, L'OGRE)
  20. Allons, allons, qu'on le mène au Cuisinier, et qu'on le mette au court-bouillon ; et pour vous, Madame, si vous l'aimez tant, on vous en servira un quartier à votre souper. (Acte 1, scène 2, L'OGRE)
  21. Bon, bon, voilà bien du fracas pour un petit homme à demi formé. (Acte 1, scène 2, L'OGRE)
  22. À sa place vous aurez un mari double, triple, quadruple, un ogre, enfin. (Acte 1, scène 2, L'OGRE)
  23. Je viens de rouler de ce Rocher en bas ; où trouverai-je mon Maître ? (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  24. Bon, bon, voici encore de la chair fraîche. (Acte 1, scène 3, L'OGRE)
  25. Je cherche mon camarade que j'ai perdu en l'air. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  26. J'entends. (Acte 1, scène 3, LA-FÉE)
  27. Mais que venez-vous chercher dans ces lieux ? (Acte 1, scène 3, LA F?E)
  28. Hélas ! J'y viens chercher l'honneur de mon infante, v.1 (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  29. Je le demande en vain aux échos de ces bois, v.2 (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  30. Oh ! Ma Maîtresse était une fille prudente ! v.4 (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  31. De peur que les échos n'aillent le publier. v.6 (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  32. Je cours le pays sans bouger d'une place ; je vide les coffres sans les ouvrir, je fais perdre la honte aux débiteurs, et la mémoire aux créanciers ; je dors toute éveillée, et je me nourris d'air ; mais ma principale occupation est de voler incessamment au secours de l'honneur des filles. (Acte 1, scène 3, LA-FÉE)
  33. Pour moi je cours après celui de ma Maîtresse qui a été enlevée par un Ogre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  34. Volontiers, vous allez apprendre ses aventures. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  35. L'Infante Bichette était héritière présomptive d'un Royaume que son Père avait envie de conquérir. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  36. Croquignolet eut de l'Infante une fille belle comme le jour, et dont il était si raffolé, qu'il passait les jours et les nuits à la bercer, en chantant ; Do do, l'enfant dort. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  37. Car c'était le Premier Prince du monde, et qui avait les plus beaux talents pour endormir les petits enfants. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  38. Continue, j'ai entendu parler de cette histoire. (Acte 1, scène 3, LA-FÉE)
  39. Qui ne fut oncques mis en broche, v.10 (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  40. Que le moment fatal approche, v.11 (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  41. Ou bien l'Ogre en aura les gants, v.15 (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  42. Il arriva qu'un jour Croquignolet allant à la chasse aux Dindons, il en prit un par la barbe : mais il fut tout surpris d'y voir une Fée à cheval qui lui parla ainsi ; (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  43. Croquignolet épouvanté de la prédiction de la Fée, fit enfermer sa fille dans une grande Tour de fer ; mais un Ogre qui en était éperdument amoureux, sachant cela se fit faire d'abord une bague d'une pierre d'aimant, avec laquelle il attirait la Tour, et la faisait suivre après lui comme un petit chien barbet, et prit des bottes de sept lieues pour ne point être rattrapé. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  44. Il y a cinq ans que nous suivons l'honneur de ma Maîtresse à la piste ; mais Madame, un honneur qui chemine depuis cinq ans avec des bottes de sept lieurs, met bien des fois des lévriers en défaut. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  45. Je t'ai déjà dit, que je protège l'honneur des filles ; mais mon pouvoir est limité, et je ne puis le conserver que jusqu'à l'âge de quinze ans et six minutes, et si c'est bien tiré. (Acte 1, scène 3, LA-FÉE)
  46. Hélas, il ne s'en faut qu'une demie heure que ma maîtresse n'ait cet âge là ! (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
  47. Je t'apprends qu'elle est dans cette caverne ; que je sauverai son honneur, et que tu es l'homme de toutes pièces qui doit la délivrer. (Acte 1, scène 3, LA-FÉE)
  48. Je puis bien faire cela, puisque j'ai bien pu sauver la vie au Prince Octave, que j'ai changé en Rocher dans le temps qu'il allait être dévoré par les Ogres. (Acte 1, scène 3, LA-FÉE)
  49. C'est une Fée plus puissante que moi, à qui je vais te présenter, je te donnerai un habit mystérieux, et une baguette enchantée pour délivrer ta Princesse. (Acte 1, scène 3, LA-FÉE)
  50. Tu la changeras en rocher quand l'Ogre voudra l'épouser, et tu lui rendras sa première forme quand tu verras arriver une Urne d'or. (Acte 1, scène 3, LA F?E)
  51. Per piagar alme, e incatenar. v.25 (Acte 1, scène 4, LA-FÉE)
  52. Allons, Madame, voilà la Nourrice qui va vous faire un Conte pour vous endormir. (Acte 1, scène 5, L'OGRE)
  53. Dans cent ans tu auras le benêt, v.37 (Acte 1, scène 5, LA-NOURRICE)
  54. Bonbeninguet a dit : le Poupard est à moi. v.39 (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  55. Et pis encore, v.42 (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  56. Il était une fois un Prince nommé Brutalin, il avait une fille qui s'appelait Pétille : or Pétille voulait se marier, parce qu'elle en avait envie, et elle disait toujours tout ci tout ça, par ci par là, je suis déjà grande, ma mère le fut, je voudrais bien l'être. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  57. Or Brutalin avait pris la Principauté d'un autre Prince qui s'appelait Bonbenin Bonbenêt Bonbeninguet. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  58. Bonbeningueutte sa femme, en fut si fâchée qu'elle en mourut de douleur en accouchant, et Bonbeninguet prit le Poupard entre ses bras, et s'en alla dans un bois en pleurant. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  59. Il y trouva une vieille fée, qui lui dit en marmottant, Bonbenin Bonbenêt, Bonbeninguet, donne-moi ton poupard, et dans neuf mois d'ici je te ferai trouver ta Principauté, une belle fille, et ton poupard encore avec. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  60. Bonbeninguet lui donna le poupard, et la Fée le rendit si petit, si petit, qu'elle le fit entrer dans un oeoeuf de poulette par le trou d'une aiguille, et puis elle porta cet oeoeuf à la belle Pétille, en lui disant : Ma belle Pétille, prends cet oeoeuf de poulette, et porte-le neuf mois dans ton sein sans le casser ; quand tu l'auras porté neuf mois dans ton sein, tu t'en iras dans le jardinet de ton père, et tu chanteras ce refrain. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  61. Si bien donc que Pétille s'en alla dans le jardinet de son père chanter. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  62. Et Brutalin son père qui était à la fenêtre, disait de son côté : (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  63. Or Brutalin fit un grand Bal où il convia tous ceux qui la demandaient en mariage. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  64. La Fée y amena Bonbeninguet déguisé en invisible ; et la première chose qu'il fit, fut d'aller batifoler à l'entour du sein de Pétille, qui se mit à dire ; Fi donc, ôtez-vous de là, arrêtez-vous, vous casserez mon oeuf. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  65. Et le Poupard en sortit, qui cria de son côté, eh, eh, eh, eh ! (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  66. Les Épouseurs dirent tous : Je n'en veux plus, je n'en veux plus. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  67. Brutalin rendit le Royaume à Bonbeninguet qui reconnut le Poupard, et épousa Pétille. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  68. On rit, on dansa, et Bonbeninguet chanta cette chanson : (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  69. Je frissonne d'amour ; mais j'enrage de faim. (Acte 1, scène 6, LE-GRAND-OGRE)
  70. Si tu veux je serai un ours affamé, un tigre en fureur, ou bien un bichon caressant, un petit mouton. (Acte 1, scène 6, LE GRAND OGRE)
  71. Si tu te connaissais en grimaces ; tiens. (Acte 1, scène 6, LE-GRAND-OGRE)
  72. Huit jours après l'Hymen, vous serez froids aussi, v.47 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  73. Voilà mon Maître et la Princesse, tous deux en Rochers. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  74. Qu'ils sont bien en état de se faire l'amour à présent ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  75. Je voudrais bien pouvoir leur rendre leur première figure ; mais je ne le puis faire que quand je verrai une Urne d'Or, à ce que m'a dit la Fée. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  76. Voilà justement l'Urne. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  77. Vite, vite, mariez-vous pendant que la tendresse est toute chaude. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  78. Mais il faudrait le consentement du Roi Croquignolet son père. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  79. Hé, mariez-vous toujours, le consentement viendra ensuite. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  80. Mais voilà justement Monsieur Croquignolet lui-même. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  81. Monsieur Croquignolet, ces deux Amants vous attendent pour donner votre consentement à leur mariage. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  82. Mais en fait de mariage, v.52 (Acte 1, scène 7, CROQUIGNOLET)
  83. En sait plus, ma foi, v.54 (Acte 1, scène 7, CROQUIGNOLET)
  84. Puisque voilà le consentement, réjouissons-nous. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  85. Je m'en vais changer cette grotte en un palais magnifique, le Palais des Fées. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  86. Tout ce que vous voyez-là, ce sont des gens que les Fées ont ainsi métamorphosés pour se divertir, mais je m'en vais leur rendre leur première forme. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  87. Hé bien, vous qui étiez Papillon tout à l'heure, contez-nous un peu la raison pourquoi les Fées vous avaient ainsi métamorphosée. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  88. Que je fus légèrement, v.59 (Acte 1, scène 7, LA NYMPHE)
  89. Tôt ou tard il en a dans l'aile. v.64 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  90. Mais vous, voudriez-vous bien nous dire par quelle raison on vous avait changé en Lanterne ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  91. La Fée qui m'a ainsi métamorphosé avait de la bonne volonté pour moi, je crus qu'il fallait filer le parfait amour, je débutai par les soupirs, les soins, les respects, enfin je m'amusai à lanterner l'amour. (Acte 1, scène 7, LE BERGER)
  92. Lanterne fort l'oreille aux femmes de bon sens, v.66 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  93. Il faut mener tambour battant v.67 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  94. Et pour entrer la nuit chez elle sans lanterne, v.69 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  95. Il faut, sans lanterner, parler d'argent comptant. v.70 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  96. En amour aimons à la moderne : v.72 (Acte 1, scène 7, LE BERGER)
  97. Nous donne un moment favorable, v.77 (Acte 1, scène 7, LE BERGER)
  98. Et vous qui gardez encore quelque chose du Limaçon que vous étiez tout à l'heure, contez-nous donc votre aventure. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  99. Avec la jeune fée, ébaucher l'aventure. v.82 (Acte 1, scène 7, LE-VIEILLARD)
  100. Elle en eut le frisson, v.83 (Acte 1, scène 7, LE VIEILLARD)
  101. Voyant mon encolure, v.84 (Acte 1, scène 7, LE VIEILLARD)
  102. La voyant gentille, v.89 (Acte 1, scène 7, LE VIEILLARD)
  103. Elle me fit rentrer v.91 (Acte 1, scène 7, LE VIEILLARD)
  104. Oh vous n'êtes pas le premier Limaçon qu'on a fait rentrer dans sa coquille, après lui avoir fait montrer les cornes. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  105. Mais vous, Madame la Pendule, pourrait-on savoir votre histoire ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  106. C'est une Fée de mes voisines qui me changea en Pendule, parce que ma conduite était trop bien réglée. (Acte 1, scène 7, LA-DAME)
  107. Ce Trop bien, n'est pas dans la nature. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  108. Oh, Monsieur, c'est une chose avérée, toutes mes voisines se réglaient sur moi, et on m'appelait la Pendule du quartier, parce que tout était si bien ordonné chez moi, qu'on n'y perdait pas un moment, et que le jeu, la conversation galante, et les autres occupations des femmes se succédaient régulièrement. (Acte 1, scène 7, LA-DAME)
  109. Le jeu et la conversation galante faisaient vos occupations sérieuses ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  110. Tout était si bien distribué, qu'on ne s'ennuyait jamais. (Acte 1, scène 7, LA-DAME)
  111. Toutes les heures étaient marquées sur mon agenda de coquetterie, l'heure du joueur, l'heure du musicien, l'heure du bel esprit... (Acte 1, scène 7, LA DAME)
  112. Mais dites-moi, comment marquiez-vous l'heure des importuns, car les importuns sont des animaux qui viennent à toutes les heures ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  113. Elle se sert de l'un pour chasser l'autre, et elle tire de chaque caractère d'homme tout ce qu'on en peut tirer. (Acte 1, scène 7, LA-DAME)
  114. Elle oblige, par exemple, ce fade Adorateur qui ne sait dire que gano et sans prendre, à perdre son argent contre ce Galant mal aisé qui en sait faire un meilleur usage ; et quand la reprise d'ombre est finie, il faut bien que le sot cède la place au bel-esprit. (Acte 1, scène 7, LA DAME)
  115. J'entends. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  116. C'est-à-dire que les amants se succèdent chez vous comme les heures dans les pendules. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  117. Et comme un clou chasse l'autre, le jeune héritier commence où la dupe ruinée finit. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  118. Ceux qui payent la collation sont relevés par ceux qui la mangent, et quand le Colonel entre par la porte, le sous-traitant sort par la fenêtre. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  119. Voilà assurément une belle police. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  120. Vous êtes une pendule à répétition. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  121. Vous sonnez à toutes les heures ; mais vous sonnez très irrégulièrement. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  122. Voici la Fée qui vient mener le branle. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  123. En faisant tac tac, avec nos baguettes, v.96 (Acte 1, scène 7, LA-FÉE)
  124. En jeunes tendrons. v.99 (Acte 1, scène 7, LA F?E)
  125. En mille manières v.101 (Acte 1, scène 7, LA-DAME)
  126. En riches Jupons. v.106 (Acte 1, scène 7, LA DAME)
  127. Souvent nous chantons : v.109 (Acte 1, scène 7, LE-VIEILLARD)
  128. Et faisant tac, tac, en belles espèces, v.110 (Acte 1, scène 7, LE VIEILLARD)
  129. En petits moutons. v.113 (Acte 1, scène 7, LE VIEILLARD)
  130. En faisant tac, tac, par nos fariboles, v.117 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  131. En bonnes pistoles v.119 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)

PASQUIN ET MARFORIO. (1697)

  1. Partito di Roma à coups de pieds au cul, Son venuto trenando la savate d'hôtellerie en hôtellerie, n'ayant d'autre monnaie pour payer mon écot, que de médire libéralement de ceux qui me donnaient à manger. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  2. Enfin, j'arrive ici sans argent, mais avec une faim canine, sans pouvoir apaiser les murmures affamés de mes languissants boyaux. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  3. Ô vous, Cara Oliveta, ma chère maîtresse, dont les gentillesses et les minauderies coquettes me faisaient si souvent crédit dans les hôtelleries, vous deviez rétablir ma fortune ; mais comme tout est variable, votre beauté ne faisant plus que blanchir auprès de l'inhumanité des hôteliers, j'ai été obligé de vous laisser là pour les gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  4. Que diriez-vous, belle abandonnée, si vous voyiez le tendre Pasquin le ventre aussi creux que la bourse, vous qui l'avez trouvé cent fois regorgeant de vin sur le pas de votre porte, comme sur un lit mollet dont les Amours auraient remué la paillasse ? (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  5. C'est là qu'en venant me relever, vous saviez distinguer avec tant d'adresse, les hoquets de ma plénitude vineuse, d'avec les soupirs de mon ardent amour. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  6. Heureuses et tranquilles marmites qui étaient écurées par ses belles mains ! (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  7. Broches, chaudrons, poêles, et lèchefrites, instruments guerriers de la mâchoire, qui servez de trophée ordinaire à ma belle maîtresse ! (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  8. Per pietà révoltez-vous contre tous les rôtis, et les ragoûts dont vous êtes les causes secondes ; et par un cliquetis universel et harmonieusement funèbre, apprenez alla mia cara Olivetta, qu'une faim désespérée est prête à rompre les ressorts du tournebroche de ses inclinations. Mais la perte de ma maîtresse m'est encore moins sensible que celle de mon cher Camarade Marforio. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  9. Ses prudents conseils et son ingénieuse industrie seraient capables de me tirer de la misère où je suis. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  10. Si je trouvais encore quelque compagnon dans cette Ville, je me consolerais de ma mauvaise fortune ; car, comme dit le Philosophe : Solatium est miseris socios habere poenarum. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  11. Vous avez entendu l'ordre, Monsieur, le Cuisinier ? (Acte 1, scène 2, MARFORIO)
  12. Monsieur, si vous êtes en colère contre quelqu'un, abrégez, car nos dents s'allongent. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  13. Il en mourra. (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  14. Je vous en fait juges. (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  15. Pour bien juger, il faut avoir été à la buvette. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  16. Il sert sur la table des soupes succulentes, des ragoûts friands, un rôt rissolé, cuit à propos... (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  17. Vous servez le rôti, et je n'ai pas encore tâté des ragoûts. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  18. Mais je ne vois encore rien qui mérite la mort. (Acte 1, scène 2, MARFORIO)
  19. Aussitôt de rage je renverse la table, je jette les plats par les fenêtres... (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  20. Monsieur, ne pourriez-vous pas m'enseignez l'endroit où vous avez jeté toutes ces viandes ? (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  21. Quand vous devriez mourir de faim, il faut attendre de la viande neuve. (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  22. J'ai envoyé acheter un boeuf à Sceaux, un mouton à Beauvais, et des poulardes au Maine. (Acte 1, scène 2, LE CUISINIER)
  23. J'ai envoyé chez le Menuisier faire faire une table neuve, et dès que cela sera venu, on vous servira. (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  24. Des gens comme vous ne se traitent pas sans cérémonie. (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  25. Les cérémonies sont mortelles à jeun ; mais n'avez-vous rien de cuit ? (Acte 1, scène 2, MARFORIO)
  26. Non, si ce n'est deux oeufs frais cuits d'avant-hier, et cela viendra fort à propos, car vous voilà deux. (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  27. Je le veux bien, venez. (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  28. Vous servira-t-on en vaisselle d'or ? (Acte 1, scène 2, LE-CUISINIER)
  29. D'argent ? (Acte 1, scène 2, LE CUISINIER)
  30. Et sers-nous en terre à potier si tu veux, pourvu que nous mangions. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  31. C'est une profession bien fatigante que celle d'un médecin, il est toujours embarrassé pour les affaires des autres, et n'a pas le temps de veiller aux siennes. (Acte 1, scène 3, LE-DOCTEUR)
  32. Voilà une lettre que j'ai reçu de mon gendre futur, je vais avertir Angélique de se disposer à le recevoir. (Acte 1, scène 3, LE DOCTEUR)
  33. Que vous êtes injuste et incommode, d'interrompre le seul plaisir auquel je sois sensible. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  34. Je ne me suis encore regardée que deux heures, et j'ai trouvé une manière de sourire toute nouvelle, dont je ne m'étais pas encore avisée. (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)
  35. Un beau plaisir vraiment, de faire des grimaces devant un miroir ! (Acte 1, scène 4, LE-DOCTEUR)
  36. On a bien affaire de beauté vraiment dans une famille ! (Acte 1, scène 4, LE-DOCTEUR)
  37. C'est la beauté qui le plus souvent déshonore une maison. (Acte 1, scène 4, LE DOCTEUR)
  38. Je veux dans la mienne de la vertu, et de la noblesse : il y a plus de trente ans que j'ai la rage d'être noble, et je veux que ce soit toi qui m'anoblisse. (Acte 1, scène 4, LE DOCTEUR)
  39. À qui en veut cette folle-là ? (Acte 1, scène 5, LE-DOCTEUR)
  40. Une femme comme moi peut-elle partir trop promptement de Paris, quand Pasquin et Marforio y arrivent ? (Acte 1, scène 5, LÉONOR)
  41. On dit qu'ils amènent de Rome la Médisance, que je hais beaucoup, et la Vérité, que je crains encore davantage. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  42. Mais, ma Cousine, savez-vous bien ce qu'on dit ? (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  43. Ils affichent, Cousine, ils affichent. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  44. Ils disent tout ce qu'ils savent ; je n'aime point les caquets, je n'aime point les caquets. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  45. Ils disent ce qu'ils savent ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  46. Oh tant mieux ; je les attends de pied ferme. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  47. Ils disent tout ce qu'ils savent. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  48. Et savent tout ce qui se fait, c'est le pis que j'y trouve. (Acte 1, scène 5, LÉONOR)
  49. Mais en vérité, Cousine, j'admire votre tranquillité. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  50. Tant de sang-froid à l'approche de ces vilaines gens-là ? (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  51. Pour moi, je n'ai point assez de hardiesse pour les attendre ; et si toutes les femmes entre deux réputations veulent me suivre, j'aurai bonne compagnie. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  52. C'est fort bien fait à vous. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  53. Vous craignez la médisance ; pour moi je vous conseille d'aller établir en Amérique une Colonie de femmes craintives. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  54. En cas d'honneur, Cousine, celle qui craint le moins est celle qui n'a rien à perdre. (Acte 1, scène 5, LÉONOR)
  55. Mais encore, expliquez-nous les raisons qui vous obligent à partir si promptement. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  56. J'en ai mille pour une. (Acte 1, scène 5, LÉONOR)
  57. Or le banquier ne prêtera plus d'argent au conseiller ; le commis fera manquer le banquier ; l'académiste ferraillera avec le Colonel ; et le Colonel fera sauter la maître à danser. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  58. Vous voyez bien que j'ai mille raisons pour une. (Acte 1, scène 5, LÉONOR)
  59. J'entends, vous avez autant d'Amants que de raisons. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  60. Vous ne voulez pas venir ? (Acte 1, scène 5, LÉONOR)
  61. Pour moi je vous déclare que je m'en vais. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  62. Qu'entends-je ? (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  63. Fuyons, fuyons ces vilaines gens-là. (Acte 1, scène 5, L?ONOR)
  64. Or sus, ma fille, recommençons le discours que nous tenions. (Acte 1, scène 5, LE-DOCTEUR)
  65. Ce Gentilhomme me doit venir aujourd'hui, et je prétends que vous l'épousiez. (Acte 1, scène 5, LE DOCTEUR)
  66. Quoi, mon Père, vous voulez me parler encore de mariage ? Si vous n'aviez pas autre chose à me dire, fallait-il me donner la peine de descendre ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  67. J'ai deux filles, je ne saurais me défaire de celle que je n'aime point, et l'autre me fait enrager. (Acte 1, scène 5, LE-DOCTEUR)
  68. Que diantre, Monsieur, faites donc taire votre fille ? Elle veut que je la serve en Musique ; elle me chante toujours aux oreilles : (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  69. Je crois pour moi qu'elle a le démon de l'Opéra dans le ventre. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  70. Sa chanterie l'a prise depuis que vous lui avez refusé ce petit Léandre, qui lui venait tous les jours chanter mille faligoteries sous ses fenêtres. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  71. Et franchement, si vous la mariez, cela la ferait bien déchanter ; car ce qui cause la chanterie, c'est lorsque la joie surmonte : or la surmontation ne vient que quand on a envie de rire : si bien qu'un mari qui est un animal triste, empêche toujours sa femme de rire ; et voilà ce qui suffoque la démangeaison de chanter. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  72. Elle aimerait bien mieux que vous la haïssiez, la pauvre fille. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  73. Mais Pierrot, toi qui es son confident, tu devrais bien lui remontrer qu'il y a de la folie à chanter toujours. (Acte 1, scène 6, LE-DOCTEUR)
  74. J'y ai fait mes cinq ou six sens de nature ; et je l'ai avertie plusieurs fois, que plus une fille chantait, plus on croyait qu'elle faisait pis. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  75. Savez-vous bien ce qu'elle me répond à tout cela ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  76. Dame, Monsieur, je ne suis pas accoutumé qu'on me dise des injures en Musique. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  77. Suffit, je tâcherai de ramener celle-ci par la raison, et je me servirai de mon autorité envers l'autre pour lui faire épouser le Gentilhomme à qui je l'ai promise. (Acte 1, scène 6, LE-DOCTEUR)
  78. Il faudra bien qu'elle m'obéisse. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  79. Ça est bien aisé à dire ! (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  80. Mais quand je lui en ai parlé, elle m'a dit que vous n'aviez rien à lui commander. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  81. Comment donc ? Est-ce que je ne suis pas son père ? (Acte 1, scène 6, LE-DOCTEUR)
  82. Faut bien qu'elle répugne à cela : car si elle y trouvait la moindre apparence dans son instinct, elle vous obéirait. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  83. Je lui ferai bien connaître que je le suis. (Acte 1, scène 6, LE-DOCTEUR)
  84. Mais voici ces godelureaux qui lorgnent mes filles ; j'ai envie de leur aller dire qu'ils aillent au diable. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  85. Et s'ils aiment la nudité, v.11 (Acte 1, scène 7, LA-VÉRITÉ)
  86. Je puis en parler savamment. v.18 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  87. Je vous ai maintes fois servi de truchement, v.19 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  88. Et ma peau de cents coups s'en trouve paraphée. v.20 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  89. Aussi bien qu'à mon compagnon. v.22 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  90. Cependant près de moi soyez la bienvenue. v.23 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  91. Point d'argent sur votre parole ; v.26 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  92. C'est souvent par l'habit qu'on se fait écouter. v.31 (Acte 1, scène 7, LA-VÉRITÉ)
  93. Femme n'est en crédit que selon ses parures ; v.32 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  94. C'est là le fondement des grandes aventures. v.33 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  95. D'un riche adorateur elle devient l'objet. v.37 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  96. Un grand air de Lully se vend v.40 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  97. Mais quand il court la prétentaine v.42 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  98. Sais-tu le parti que je prends ? v.46 (Acte 1, scène 7, LA-VÉRITÉ)
  99. J'entends. v.47 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  100. À dire vrai chez eux l'on gagne peu de biens. v.49 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  101. Non, je vais m'établir chez des comédiens, v.50 (Acte 1, scène 7, LA-VÉRITÉ)
  102. Sans rien craindre j'annoncerai, v.55 (Acte 1, scène 7, LA-VÉRITÉ)
  103. J'en ferai le rapport fidèle. v.57 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  104. Car en fait de pièce nouvelle, v.59 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  105. Jamais Comédien n'a dit la vérité. v.60 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  106. Bon ! C'est justement sur la Scène. v.61 (Acte 1, scène 7, LA-VÉRITÉ)
  107. Que je décide en Souveraine. v.62 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  108. Chez eux en ce métier je réussis si bien, v.63 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  109. Sont charmés du Comédien. v.65 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  110. De ma protection tu te trouveras bien. v.67 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  111. Tu sais qu'à Rome en pleine rue v.68 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  112. Et ce portrait en diligence v.72 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  113. Qui contre ce vieillard d'Hymen trop entêté, v.77 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  114. Ce fut je pense v.84 (Acte 1, scène 7, LA-VÉRITÉ)
  115. C'est elle enfin qui me détruit, v.86 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  116. Je l'entends, elle vient me faire une querelle. v.88 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  117. Je suis, si tu l'en crois, bien plus méchante qu'elle. v.89 (Acte 1, scène 7, LA V?RIT?)
  118. C'est la Vérité qui nous offense. v.91 (Acte 1, scène 7, LA-MÉDISANCE)
  119. En lui nommant tout bas v.97 (Acte 1, scène 7, LA M?DISANCE)
  120. Le seul qu'on voir entrer chez elle v.98 (Acte 1, scène 7, LA M?DISANCE)
  121. C'est la Vérité qui nous offense. v.101 (Acte 1, scène 7, LA M?DISANCE)
  122. Mais ne pourrait-on point savoir la différence qu'il y a entre vous deux ? (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  123. On dit qu'en festins Iris v.102 (Acte 1, scène 7, LA-MÉDISANCE)
  124. Au dépens de sa beauté, v.106 (Acte 1, scène 7, LA M?DISANCE)
  125. En secret la récompense, v.121 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  126. Plus que guerre et pestilence, v.128 (Acte 1, scène 7, LA-MÉDISANCE)
  127. Un Juge a pris de l'argent, v.131 (Acte 1, scène 7, MARFORIO)
  128. On dit qu'avant l'Audience, v.133 (Acte 1, scène 7, MARFORIO)
  129. Et fait pencher la balance, v.135 (Acte 1, scène 7, MARFORIO)
  130. Nourrit les enfants d'autrui, v.138 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  131. On dit que de leurs dépenses, v.140 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  132. Veut bien faire les avances, v.142 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  133. On dit aussi qu'en cadence, v.147 (Acte 1, scène 7, MARFORIO)
  134. On dit qu'ils ont la prudence, v.154 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  135. De partir en diligence, v.156 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  136. Fait grande chère en poisson, v.159 (Acte 1, scène 7, LA-MÉDISANCE)
  137. On dit que par indigence, v.161 (Acte 1, scène 7, LA M?DISANCE)
  138. Il fait souvent abstinence, v.163 (Acte 1, scène 7, LA M?DISANCE)
  139. Iris perdit son argent, v.166 (Acte 1, scène 7, MARFORIO)
  140. Il lui rendit sa finance, v.170 (Acte 1, scène 7, MARFORIO)
  141. On dit qu'il a la science v.175 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  142. Et d'éviter la Potence, v.177 (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
  143. On l'a souvent rapporté v.183 (Acte 1, scène 7, MARFORIO)
  144. Fait-il si bien claquet son fouet ? v.188 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  145. Sans Rudiment ni Grammaire, v.191 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  146. Apprend-elle à parler Flamand, v.192 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  147. Italien, Suisse, Allemand ? v.193 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  148. La friponne pendant les récréations v.195 (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  149. Quoiqu'il soit toujours en débauche ? v.199 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  150. Pour charger de lauriers son ancien écusson, v.203 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  151. En ôte-t-il et le gland et le chêne ? v.204 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  152. Languit-elle d'ennui d'être pierre d'attente ? v.208 (Acte 1, scène 1, MARFORIO)
  153. Hé bien, mon pauvre Pasquin, songeras-tu à nos affaires ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  154. S'il s'agit de découvrir les vices cachés, d'en faire trouver même où il n'y en a point, d'estropier la sagesse, et de redresser la folie, nous sommes vos gens. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  155. À deux ou trois Dcteurs j'ai dit plus de cent fois, v.211 (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  156. On la trouve souvent à demi mariée v.215 (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  157. Ce même Docteur est entêté d'un Gentilhomme de campagne, qu'il me préfère, à moi qui ne me pique point du tout de noblesse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  158. Rend la moisson plus fertile, v.226 (Acte 1, scène 2, MARFORIO)
  159. Filles prenez-en. v.230 (Acte 1, scène 2, MARFORIO)
  160. Angélique que j'aime, est si entêtée de sa beauté, qu'elle ne veut pas m'entendre. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  161. C'est un métier bien ennuyant. v.232 (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  162. On les fait fuir en courant après elles, v.234 (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  163. On les attire en les fuyant. v.235 (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
  164. Défiez-vous-en. v.249 (Acte 1, scène 2, MARFORIO)
  165. Allez, Monsieur Octave, ne vous mettez pas en peine, je vous répons se désabuser Angélique de sa beauté, et de la rendre bien raisonnable là-dessus. (Acte 1, scène 2, MARFORIO)
  166. Voilà un échantillon de mon rôle de jeune Seigneur ; je vous aborde moitié caresses tendres, et moitié coups de pied au cul ; j'entre assez bien dans le caractère, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  167. Excusez ma familiarité impertinente. (Acte 1, scène 3, MARFORIO)
  168. Suis-je bien ainsi ? (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  169. Te voilà assez bien sur tes jambes. (Acte 1, scène 3, MARFORIO)
  170. Fort bien. (Acte 1, scène 3, MARFORIO)
  171. Mets ton chapeau sur ton genou, et l'autre jambe sur le chapeau. (Acte 1, scène 3, MARFORIO)
  172. J'entends. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  173. Jette un côté de ta perruque, fredonne une courante, bats la mesure d'un rigodon, enfonce-toi dans le fauteuil, fais-en une balançoire. (Acte 1, scène 3, MARFORIO)
  174. Je ne puis refuser à sa curiosité le plaisir qu'il se propose en me voyant ; cela me vengera des mépris d'Octave. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  175. Mais se connaît-il en beauté ? (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  176. Comment ? (Acte 1, scène 3, MARFORIO)
  177. Page, qu'on lui donne un siège, s'il y en a. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  178. Il n'y en a point. (Acte 1, scène 3, MARFORIO)
  179. Je vous offrirais bien le mien ; mais vous seriez peut-être assez incivile pour le prendre. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  180. Les hommes d'aujourd'hui ressemblent à ces décorations de théâtre qui paraissent de loin, et ne sont rien quand on les approche. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  181. C'est une fort bonne bête, je serais fâché qu'il en vînt faute. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  182. Je n'y puis rien comprendre. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  183. Vous êtes venu ici pour me voir ; ma beauté dont on vous a parlé vous y a attiré : ne saurais-je point comment vous me trouver ? (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  184. C'est de cela que vous êtes en peine ? (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  185. Est-ce bien là votre vrai visage. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  186. Page, parcours-moi ce visage-là d'un bout à l'autre, après tu m'en feras le rapport. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  187. Ne saurai-je point ce que vous pensez de ma beauté ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  188. Voilà des dents d'un blanc si fade, un petit nez et des narines à dépenser deux livres de tabac par jour. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  189. Je gage que votre nez n'est pas dans le centre de la circonférence de votre visage... (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  190. Mais non, cela n'en vaut pas la peine. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  191. De vos yeux en rond percés v.251 (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  192. Ne viendras-tu pas ? (Acte 1, scène 4, LE-DOCTEUR)
  193. Ne t'avais-je pas défendu de parler à Léandre ? (Acte 1, scène 4, LE-DOCTEUR)
  194. Vraiment j'avais à lui dire, la, v.259 (Acte 1, scène 4, JULIE)
  195. Quoi tu chanteras toujours, et tu me feras enrager ? (Acte 1, scène 4, LE-DOCTEUR)
  196. En tout je cherche à vous plaire, ma v.261 (Acte 1, scène 4, JULIE)
  197. Écoute, si tu m'échauffes les oreilles, je pourrais bien... (Acte 1, scène 4, LE-DOCTEUR)
  198. Prends-y garde, mon bras est tout prêt. (Acte 1, scène 4, LE DOCTEUR)
  199. Tu te fies à ma tendresse paternelle. (Acte 1, scène 4, LE-DOCTEUR)
  200. Mais, ma chère fille, ne pourrai-je rien obtenir sur toi par la raison ? (Acte 1, scène 4, LE DOCTEUR)
  201. Ne sais-tu pas que les Docteurs haïssent autant la Musique, que les Musiciens haïssent la science ? (Acte 1, scène 4, LE DOCTEUR)
  202. J'ai beau te questionner, tu me réponds toujours en chantant. (Acte 1, scène 4, LE DOCTEUR)
  203. Parle donc, je t'en conjure, parle donc. (Acte 1, scène 4, LE DOCTEUR)
  204. Fille qui dit ce qu'elle pense v.266 (Acte 1, scène 4, JULIE)
  205. En dit toujours trop, j'aime mieux chanter, v.267 (Acte 1, scène 4, JULIE)
  206. Une chansonnette est sans conséquence. v.268 (Acte 1, scène 4, JULIE)
  207. Monsieur, voilà la noblesse de votre gendre futur, qui demande à vous parler. (Acte 1, scène 5, PIERROT)
  208. Ah j'entends, c'est le Généalogiste que mon Gendre m'envoie. (Acte 1, scène 5, LE-DOCTEUR)
  209. Fais-le entrer. (Acte 1, scène 5, LE DOCTEUR)
  210. Entrez, Monsieur le Généalogiste. (Acte 1, scène 5, PIERROT)
  211. Je suis un jardinier qui greffe sur un sauvageon des branches nobles, et je sais me servir si adroitement des avantages de ma science, que sur un parchemin nouvellement corroyé, je fais paraître des titres datés de la veille du déluge. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  212. Mais Monsieur, il y a fort longtemps que j'aie la démangeaison d'être noble, combien me coûterait une noblesse de votre façon, dont vous feriez la généalogie ? (Acte 1, scène 5, LE-DOCTEUR)
  213. Pour trente pistoles je vous rendrai noble comme le grand Turc. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  214. C'est bien de l'argent, Monsieur, vos généalogies sont bien chères. (Acte 1, scène 5, LE-DOCTEUR)
  215. En cas d'ancêtres, les plus anciens sont les meilleurs. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  216. Oh, point d'ancienneté, nous ne voulons rien qui soit à la vieille mode. (Acte 1, scène 5, PIERROT)
  217. Je ferai entrer dans votre Généalogie douze Sénateurs Romains à un Louis d'or par tête. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  218. Vous voyez bien que des Sénateurs ne peuvent pas moins payer. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  219. Je n'en puis rien rabattre, si vous voulez une Généalogie neuve. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  220. Je n'en puis donner que vingt pistoles. (Acte 1, scène 5, LE-DOCTEUR)
  221. Mais pour l'argent que vous m'offrez, on peut vous faire échapper de quelque République morte sans enfants. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  222. Si à Paris tous les nobles semés sur couche poussaient chacun une branche verte, on irait à l'ombre dans les rues comme dans le bois de Boulogne. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  223. Vous voudriez apparemment quelque Noblesse secrète, dont on n'eût point entendu parler, afin qu'elle fût à couvert de la chronique médisante de Pasquin et de Marforio ? (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  224. Entrez dans ma Manufacture. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  225. Je m'en vais vous faire voir tous les Ancêtres de votre Gendre futur. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  226. Vous ne voyez là que l'écorce de cette Généalogie, je vais vous en faire pénétrer le fond. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  227. Ce pêcheur honnête homme, et sans aucun talent, v.281 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  228. Ce fils eût été riche et noble à l'avenant, v.283 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  229. Si son père eût eu l'art de pêcher en eau trouble. v.284 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  230. Sur sa trentième année, v.287 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  231. D'un cyclope voulait tirer son parentage, v.293 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  232. Le fit descendre de Vulcain. v.295 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  233. Ce Doyen à quatre-vingt ans v.296 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  234. L'Histoire nous apprend que sa femme fut sage, v.298 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  235. Cependant il eut quatre enfants, v.299 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  236. Qui n'étaient presque pas parents. v.300 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  237. D'engendrer des enfants n'eut pas la moindre envie, v.302 (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  238. La souche de tous ces gens-là, c'est un Pêcheur de harengs. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  239. Tenez voilà Monsieur de l'Escarpin, Maître à Danser. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  240. C'est un musicien italien à voix claire. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  241. Or vous savez que les musiciens italiens à voix claire sont l'écueil des généalogies. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  242. Vous passez pour gens si fins et si connaisseurs, qu'on peut se croire sans défauts, quand on a échappé aux traits de votre satire. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  243. J'ai eu jusqu'à présent tant d'aversion pour les hommes, que je n'ai pu me résoudre à épouser un gentilhomme que mon père m'a proposé. (Acte 3, scène 1, ANG?LIQUE)
  244. Qui ne laissent pas d'avoir cours, v.319 (Acte 3, scène 1, PASQUIN)
  245. Quoiqu'elles soient souvent rognées. v.320 (Acte 3, scène 1, PASQUIN)
  246. C'est-à-dire que vous êtes encore fille ? (Acte 3, scène 1, PASQUIN)
  247. Il y a bien de cette fausse monnaie-là, qu'on donne en mariage pour de bon argent comptant. (Acte 3, scène 1, MARFORIO)
  248. Vous êtes si éclairés, vous avez tant d'esprit, et vous dites les choses si galamment... (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  249. Vous me confusez, vous me vermillonnez les joues, vous me mettez de la litière jusqu'au ventre. (Acte 3, scène 1, PASQUIN)
  250. Enseignez-moi de grâce le secret de plaire et de paraître aimable. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  251. Cependant je veux bien vous le dire tout bas ! v.324 (Acte 3, scène 1, PASQUIN)
  252. Doit un peu la rendre coquette : v.332 (Acte 3, scène 1, MARFORIO)
  253. Pour prendre la, landerirette, v.340 (Acte 3, scène 1, MARFORIO)
  254. Pour prendre la , landerira, v.341 (Acte 3, scène 1, MARFORIO)
  255. En effet la coquetterie pour plaire est plus utile que la beauté, et je vous le prouve. (Acte 3, scène 1, MARFORIO)
  256. Et bien, s'il ne faut que de la coquetterie pour plaire, je deviendrai coquette. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  257. Mais de grâce dites-moi comment vous me trouvez ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  258. Nous ne saurions vous rien dire là-dessus, mais nous allons vous montrer des glaces qui ne flattent point. Holà, ho, qu'on apporte un miroir. (Acte 3, scène 1, PASQUIN)
  259. Monsieur réjouissez-vous, vous n'aviez qu'une fille folle ; à présent vous avez deux filles et une nièce qui ont perdu l'esprit. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  260. Cela fera bien la symétrie avec vous. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  261. Comment donc, ma nièce est devenue folle ? (Acte 3, scène 2, LE-DOCTEUR)
  262. Elle se jette à son cou d'un air... et lui dit des douceurs, et puis tout d'un coup elle prend le grand couteau de Cuisine pour le poignarder ; quand elle est dans le poignardement, elle prend votre Robe rouge de Médecin pour le faire mourir plus vite ; en prenant votre Robe de Médecin rouge, elle a trouvé trois mots de Latin dans la doublure, et elle en a fait un Rondeau. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  263. Comment ferai-je donc ? (Acte 3, scène 2, LE-DOCTEUR)
  264. On dit qu'ils guérissent la folie, vous en avez autant de besoin qu'elles. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  265. Tenez, voilà Pasquin qui vient. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
  266. Le changement de nom fait faire fortune ? (Acte 3, scène 3, PIERROT)
  267. Voilà bien des moralités à contretemps ! (Acte 3, scène 3, LE-DOCTEUR)
  268. Que de changements, que de révolutions subites dans la fortune et dans la qualité par le seul changement de nom ! (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  269. Pendant qu'elle s'appelait Toinette, à peine ses charmes naissants lui produisaient-ils de quoi se vêtir d'une simple grisette ; à présent qu'on l'appelle Madame la Marquise de la Bonne-Aventure, la rue des Bourdonnais ne fournit point d'étoffes assez riches pour elle. Elle dispose des emplois ; et tandis que le chien au grand collier est de garde chez elle, elle ne laisse pas d'écouter les petits aboyants buralistes et de les employer par commissions. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  270. Que dirons-nous de ce rare génie, qui en moins de huit ans a appris l'orthographe, et à écrire la lettre bâtarde. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  271. Tandis qu'il s'appelait Champagne, il se contentait d'un écu, pour écrire cent rôles de grosse dans une antichambre ; à présent qu'on l'appelle Monsieur de la Folle-enchère, on lui donne cent mille écus seulement pour signer son nom ; encore dit-il qu'il y perd, encore dit-il qu'il y perd. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  272. Pendant que je me suis appelé Pasquin, mes Pasquinades m'ont attiré force coups et peu d'argent ; à présent que je me fais appeler le Médecin des Moeurs, je m'assure que toute la France malade va fondre chez moi. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  273. La nouveauté de ce remède m'attirera tous les fous du Royaume, et si je suis obligé d'en distribuer un demi-setier à chacun, mes cinquante pièces n'iront pas loin. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  274. Mais, Monsieur, croyez-vous pouvoir vous établir en si peu de temps ? (Acte 3, scène 3, LE-DOCTEUR)
  275. Bon, il en est des Médecins comme des Almanachs, plus ils sont nouveaux, plus ils sont consultés. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  276. Ils préfèrent les pois verts aux pois secs, la Gazette nouvelle à la vieille, et les filles de quinze ans aux mères les plus expérimentées. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  277. De Médecin des Moeurs, je prends aujourd'hui le caractère. (Acte 3, scène 3, PASQUIN)
  278. Monsieur, si vous vouliez commencer par guérir une nièce que j'ai qui est folle. La voilà qui vient. (Acte 3, scène 3, LE-DOCTEUR)
  279. Où sont-ils ces calomniateurs, qui m'ont mis en mauvaise odeur dans mon quartier, dont ma vertu était la cassolette ? (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  280. Que de "Vous m'entendez bien !" (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  281. Il faut que je me venge de tous ces Chansonniers. (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  282. La conséquence est juste. (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  283. Mais non, je ne veux point me venger. (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  284. Ils vous ont mise en réputation. (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  285. Ils disent que je mets ma beauté à profit. (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  286. Les hommes sont si changeants, que pour en avoir toujours un, il faut toujours en avoir douze. (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  287. Si vous vous trouviez assiégées d'un Régiment de jolis hommes... (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  288. Les voici qui m'environnent ? (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  289. Et une marque de mon habileté en Médecine, c'est que je guéris de la folie. (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  290. Écoutez ce qu'en disent Hippocrate et Galien. (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  291. Premièrement, Hippocrate dans son Traité de la folie, n'en parle point du tout. (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  292. C'est un traité en papier blanc. (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  293. Pour Galien, je ne l'ai jamais lu ; mais je soutiens moi, que la folie peut procéder de deux causes opposées. (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  294. Évaporation, lorsque la bouteille est débouchée, le vin s'évente. (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  295. Distinguons la folie en deux tomes. Évaporation, dans nos jeunes éventés, leur cervelle est toujours en l'air, et leur raison au vent. (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  296. Parlez aux femmes de sagesse et de morale, du soin de leur ménage et de l'amour conjugal, la vapeur s'élève, l'humeur s'obscurcit, le caprice les surmonte, et vous ne tirez d'elles que des bâillements et des égratignures. (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  297. Parlez-leur colifichets, chansonnettes équivoques, aventures galantes, caquets du quartier, modes nouvelles, noces prématurées, mariage suranné, l'enjouement succède, la vapeur se dissipe, et vous faites d'elles tout ce que vous voulez. (Acte 3, scène 5, L?ONOR)
  298. Mais plus je parle et plus je deviens folle. (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  299. Plus je deviens folle, et plus je veux parler. (Acte 3, scène 5, LÉONOR)
  300. Hé bien, avez-vous parlé à ma nièce ? (Acte 3, scène 5, LE-DOCTEUR)
  301. Nous l'avons distinguée en deux tomes. Si vous aviez été ici nous l'eussions divisée en trois. (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  302. À l'égard de son mal, nous avons vu ce qu'en disaient Hippocrate et Gallien. (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  303. Hé bien ? (Acte 3, scène 5, LE-DOCTEUR)
  304. Hé bien ? (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  305. Hippocrate n'en parle point du tout, et pour Gallien nous ne l'avons jamais lu ni l'un ni l'autre. (Acte 3, scène 5, PASQUIN)
  306. Il est vrai que ma fille Angélique est revenue dans son bon sens. (Acte 3, scène 5, LE-DOCTEUR)
  307. Voilà justement ma fille. (Acte 3, scène 6, LE-DOCTEUR)
  308. La vertu souvent v.348 (Acte 3, scène 6, JULIE)
  309. Prévenez l'orage, v.351 (Acte 3, scène 6, JULIE)
  310. Du tempérament. v.352 (Acte 3, scène 6, JULIE)
  311. Naïvement s'entrecontaient, v.356 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  312. Ce que l'un pour l'autre ils sentaient, v.357 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  313. Comme nous, les oiseaux ne changent point de mode, v.359 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  314. Ils chantaient jour et nuit ; les échos d'alentour, v.361 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  315. Retentissaient du son de leur vive cadence. v.362 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  316. Sur un buisson voisin faisait sa résidence v.363 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  317. Eussent-ils comme moi l'asthme et la courte haleine, v.367 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  318. Morbleu je les ferai bien taire. v.370 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  319. C'est ainsi qu'il argumentait : v.373 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  320. Rossignol sans amour est bientôt sans ramage, v.374 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  321. Dès la première nuit, Rossignol s'enroua. v.377 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  322. La femelle forte en ramage, v.378 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  323. Mais les deux eurent le bec clos v.380 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  324. En voyant leurs petits éclos. v.381 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  325. Finit la tendresse et les chants v.383 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  326. On voit même souvent naître dans l'Hyménée v.385 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  327. Les chagrins avant les enfants. v.386 (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  328. Ainsi, si vous avez envie que votre fille parle, vous n'avez qu'à la marier. (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  329. Puisque vous m'assurez que le mariage la guérira, je consens qu'elle épouse Léandre. (Acte 3, scène 6, LE-DOCTEUR)
  330. Holà, s'il y a des gens qui me viennent consulter, qu'on les fasse entrer. (Acte 3, scène 6, PASQUIN)
  331. Rendez-la moi, ou morbleu... (Acte 3, scène 7, LE-JALOUX)
  332. Prenez garde à moi. (Acte 3, scène 7, MARFORIO)
  333. Oui, rendez-la moi tout à l'heure. (Acte 3, scène 7, LE-JALOUX)
  334. Mais non, attendez. (Acte 3, scène 7, LE-JALOUX)
  335. Je me souviens que je l'ai enfermée dans sa chambre, et justement voilà la clef que j'ai dans ma poche. (Acte 3, scène 7, LE JALOUX)
  336. Voilà qui est bien Italien ? (Acte 3, scène 7, MARFORIO)
  337. Auriez-vous trouvé votre femme en flagrant délit ? (Acte 3, scène 7, PASQUIN)
  338. Non, Monsieur, ma femme est fort sage ; mais je suis jaloux de tout ce qui l'approche ; un oiseau, un souffle de vent, tout me rend jaloux. (Acte 3, scène 7, LE-JALOUX)
  339. Si vous êtes jaloux des vents, empêchez votre femme de manger des châtaignes. (Acte 3, scène 7, PASQUIN)
  340. J'étais dernièrement avec ma femme devant un grand miroir, je la caressais je l'embrassaiS tendrement, et venant à regarder dans la glace, je fus si fâché de voir embrasser ma femme par un homme, que je rompis le miroir en mille pièces. (Acte 3, scène 7, LE-JALOUX)
  341. Si tous ceux qui voient embrasser leurs femmes par un homme, cassaient chacun un miroir, la Manufacture des grandes glaces n'y suffiraient pas. (Acte 3, scène 7, PASQUIN)
  342. Mari qui fait sentinelle v.387 (Acte 3, scène 7, MARFORIO)
  343. Qu'en dis-tu, Pasquin ? v.390 (Acte 3, scène 7, MARFORIO)
  344. Pendant qu'il veille elle est sage, v.391 (Acte 3, scène 7, PASQUIN)
  345. Pendant qu'il fait dodo. v.394 (Acte 3, scène 7, PASQUIN)
  346. Oh ça, pour guérir votre jalousie il ne s'agit que de vous empêcher de penser à votre femme ; et pour vous empêcher d'y penser, vous n'avez qu'à boire de demi-heure en demi-heure pinte de mon vin de Mante. (Acte 3, scène 7, PASQUIN)
  347. En voilà une bien pressée ! (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  348. Dépêchez-vous donc, vous dis-je ; car je me meurs d'impatience. (Acte 3, scène 8, L-IMPATIENTE)
  349. D'impatience, de quoi faire ? (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  350. D'impatience, Monsieur, d'impatience, c'est mon vice que l'impatience. (Acte 3, scène 8, L-IMPATIENTE)
  351. Il n'y a pas trois mois que l'impatience me prit de me marier, et prêt, me voilà mariée. (Acte 3, scène 8, L IMPATIENTE)
  352. Je vous entends. (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  353. À présent l'impatience d'être veuve vous a pris, et tac, vous voudriez déjà l'être. (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  354. Oh vraiment non ! (Acte 3, scène 8, L-IMPATIENTE)
  355. Et je l'aime si fort, que je brûle d'impatience d'avoir famille ; car je suis enceinte, Monsieur ? (Acte 3, scène 8, L IMPATIENTE)
  356. C'est-à-dire que vous avez peur que votre enfant ne tienne de vous, et que l'impatience qu'il a de voir son papa ne précipite son arrivée. (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  357. Justement. (Acte 3, scène 8, L-IMPATIENTE)
  358. D'une femme impatiente, v.395 (Acte 3, scène 8, MARFORIO)
  359. Qu'en dis-tu Pasquin ? v.398 (Acte 3, scène 8, MARFORIO)
  360. J'en dis du mirlito. v.402 (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  361. Pour empêcher votre enfant de sortir, prenez de demi-heure en demi-heure chopine de mon vin de Mante. (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  362. Tant que vous fournirez du bon vin à votre enfant, il n'aura pas l'impatience de sortir. (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  363. J'en juge par moi-même : tant que je trouve de bon vin dans un Cabaret, je n'ai pas l'impatience d'en aller chercher ailleurs. (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  364. Le Médecin plein de science, v.403 (Acte 3, scène 8, LA-CHANTEUSE)
  365. Qui veut que nous nous portions bien, v.404 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  366. Quand il a cité Gallien, v.405 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  367. Ressemble au sot Époux, qui par son éloquence, v.406 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  368. Veux exhorter sa femme au bien. v.407 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  369. Votre éloquence ne peut rien, v.410 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  370. N'ont pas encore le fonds malsain, v.413 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  371. Ni d'autre guenille, v.427 (Acte 3, scène 8, MARFORIO)
  372. Qui fait si bien piler à table. v.432 (Acte 3, scène 8, MARFORIO)
  373. Votre coeur est environné, v.434 (Acte 3, scène 8, LA-CHANTEUSE)
  374. Notre émétique vous présente, v.436 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  375. Vous en prendrez tous les jours, v.438 (Acte 3, scène 8, LA CHANTEUSE)
  376. Je l'enivrerai, v.444 (Acte 3, scène 8, LE-JALOUX)
  377. Et si mon Époux se tourmente, v.450 (Acte 3, scène 8, L-IMPATIENTE)
  378. Si celui que le jeu tourmente, v.454 (Acte 3, scène 8, MARFORIO)
  379. Notre Cabaret lui présente, v.457 (Acte 3, scène 8, MARFORIO)
  380. Mais secondant notre attente, v.464 (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  381. Vous sortez contents, v.465 (Acte 3, scène 8, PASQUIN)
  382. Nous irons boire à vos dépens, v.466 (Acte 3, scène 8, PASQUIN)

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Dans les 1907 textes du corpus, il y a 2 textes (soit une présence dans 0,10 % des textes) dans lesquels il y a 513 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 256,50 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 3 Total
1 LES F?ES OU LES CONTES DE MA M?RE L'OYE.95095
2 LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.36036
3 PASQUIN ET MARFORIO.14989238
4 PASQUIN ET MARFORIO.9252144
  Total372141513

 

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