Occurences de l'expression

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pour BARO, Balthazar

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LA PARTHÉNIE (1642)

Il ne peut passer outre, et son oisiveté v.11 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
Autrefois nous aimant auprès de sa personne, v.14 (Acte 1, scène 1, HARPALE)
De quelque espoir nouveau flattons notre milice v.34 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
Ah ne m'en parle plus ! Qu'oserait entreprendre v.37 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Faut-il qu'aux voluptés votre âme s'abandonne ? v.42 (Acte 1, scène 2, ÉPHESTION)
N'écoutez plus vos sens, et rendez-vous le maître v.45 (Acte 1, scène 2, ?PHESTION)
De cette passion qu'un aveugle fait naître, v.46 (Acte 1, scène 2, ?PHESTION)
À quoi sert de combattre à qui craint la victoire ? v.50 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Si tu voyais l'éclat de l'astre qui me luit, v.56 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Les unes chanteraient, les autres de leurs pas v.64 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Naguère je portais le Sceptre et la Couronne, v.90 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Ma vertu trouve encore un sceptre et des sujets. v.96 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Se rendirent bientôt les maîtres de mon âme. v.102 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Fit les Perses gémir, et qui put autrefois v.111 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Il est à présumer qu'elle sait votre peine. v.113 (Acte 1, scène 2, ÉPHESTION)
Ô fatale rencontre ! v.121 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Il n'est rien de fâcheux que son oeil ne me montre. v.122 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
De votre Majesté cette ingrate se joue, v.130 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Et plus je l'entretiens du feu dont vous brûlez, v.135 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Qu'en ce moment sur moi votre colère éclate v.150 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Enfin j'ai pratiqué pour votre allégement v.155 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Peut-être cet esprit où règne l'arrogance v.178 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Jusqu'ici l'apparence est toute contre vous. v.180 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Nuit à votre repos autant qu'à ma fortune : v.182 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Mais dussé-je rentrer dans ma captivité, v.183 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Je ne veux rien cacher à votre Majesté. v.184 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Tu dois garder pour toi ce titre glorieux. v.208 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Et leurs Sceptres brisés, et leurs Trônes par terre : v.214 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Et pour en être digne il ne faut que l'aimer. v.220 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Votre amour vraie ou feinte en vain me sollicite, v.233 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Je connais mes défauts comme votre mérite, v.234 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Mais quand votre bonté, que nulle autre n'égale, v.237 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Je jure d'entreprendre y dussé-je périr, v.251 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Je ne veux plus tenir votre esprit en suspens v.255 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
L'un et l'autre vaincus ont manqué de puissance v.269 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Ce serait différer votre contentement : v.304 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Et de quelque autre Chef il sera le butin. v.316 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Que je sache le nom de votre prisonnier. v.319 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Dans des ondes de lait d'autres ondes de sang. v.328 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Ô rencontre inouïe ! Ô portrait véritable ! v.329 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Ne pouvait rencontrer un porteur plus fidèle : v.346 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Votre front doit porter une double couronne, v.362 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Quittez donc cet ennui dont votre âme est atteinte, v.385 (Acte 2, scène 1, ÉPHESTION)
Fermez vos yeux aux pleurs votre bouche à la plainte, v.386 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Où nulle autre beauté ne prétendit jamais : v.408 (Acte 2, scène 1, ÉPHESTION)
Et me ravir le titre ou d'Amant ou d'Époux ? v.420 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Pour ne paraître pas ingrate extrêmement v.427 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
J'avais entre les mains de quoi vous contenter, v.436 (Acte 2, scène 2, ÉPHESTION)
D'immoler Alexandre, ou d'être sa victime. v.474 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Si je ne veux ici blesser votre Justice, v.477 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
M'ayant entretenu du bruit de tes merveilles, v.482 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Mais la loi dont les Dieux ont réglé notre vie v.485 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Le lustre de ma gloire eût un éclat plus grand. v.488 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Change au doux nom d'ami le titre d'adversaire, v.490 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Autant à ma grandeur son Sceptre était suspect. v.504 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Sans blesser votre honneur ni les Mânes du mort. v.508 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
La rigueur de son sort me doit être commune. v.510 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
N'être pas seulement assuré de la vie, v.518 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Mais pour bien reconnaître une pareille grâce, v.529 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Faire aux Scythes félons adorer votre gloire ? v.534 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Tu porteras encor le Sceptre de tes pères. v.542 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Mais je me sens pressé contre mon ordinaire, v.545 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
T'accordant ces faveurs d'être un peu mercenaire v.546 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Arbitre de mon sort, commandez hardiment, v.548 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Si je ne meurs plutôt que d'y contrevenir. v.552 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Mais c'est faillir ici contre la bienséance v.577 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Pour accroître la soif dont l'ardeur me tourmente v.581 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Louer votre bonté, qu'on ne peut limiter, v.587 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
J'ai pris soin d'observer votre commandement. v.600 (Acte 2, scène 3, ÉPHESTION)
Justes Dieux ! Notre amour doit-elle être cachée ? v.606 (Acte 2, scène 3, HYTASPE)
Crois que si nos discours peuvent être entendus, v.611 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
Que dois-je présumer si ce n'est que votre âme v.617 (Acte 2, scène 3, HYTASPE)
Mon louable dessein devait être approuvé, v.624 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
Te sachant mon époux n'éclatât contre toi, v.628 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Un lieu plus favorable à nous entretenir. v.632 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Ou vos yeux sont menteurs, ou votre âme est contente. v.637 (Acte 2, scène 3, CARINTE)
Feignant d'aimer un frère idolâtre un amant ? v.644 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Hytaspe n'a donc point depuis notre entretien v.663 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Qui dans son infortune à nulle autre seconde v.673 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
C'est en quelque façon trahir votre courage, v.694 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Non, les traits de vos yeux pénètrent trop avant, v.699 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Et pour n'être pas craints ils blessent trop souvent, v.700 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Et soumettre ma gloire au pouvoir de ses lois. v.704 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
N'épargnez ni courroux ni supplices contre elle : v.710 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Votre coeur Parthénie en doit être le prix. v.712 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
C'est contre ses efforts trop longtemps se défendre, v.714 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Outre que pour monter à ce point bienheureux v.723 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Que votre cruauté vous rend ingénieuse ! v.729 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Vous craignez d'être mienne et non pas d'être heureuse, v.730 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Sans doute d'autres voeux votre esprit flatteraient, v.731 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Et dans une autre main les sceptres vous plairaient : v.732 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Et sais que vos vertus passent votre pouvoir v.752 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Imprimât quelque tache au lustre de leur gloire v.754 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Qui plein d'une fureur digne d'être suivie v.757 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
S'il a des qualités dignes de votre estime v.761 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Qui pourrait tôt ou tard votre gloire ternir v.763 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Ah ! C'est trop, qu'osez-vous entreprendre ? v.769 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Votre honneur et le mien vous le doivent défendre, v.770 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
S'il faut de votre flamme éteindre las ardeurs v.771 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Qu'est devenu le soin de votre renommée ? v.773 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Ah ! Montrez ce que peut une valeur extrême, v.777 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Par un discours flatteur entretenir ma peine, v.782 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Ou si votre justice en ordonne autrement v.807 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
D'être vu d'Alexandre. v.816 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Prévenons le dessein qu'il a fait contre nous. v.827 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Et qu'il ne songe plus qu'à s'armer contre toi v.831 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Où pour notre salut ton bras puisse être utile : v.850 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Vous pouvez échapper sans trahir votre foi : v.855 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Et votre volonté ne peut être accomplie v.858 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Et si tu ne me crois indigne d'être aimée, v.869 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Si le Prince offensé murmure contre vous, v.899 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Et si dans son esprit votre fuite est un crime, v.901 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Si le Prince entreprend de me faire une injure, v.909 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Sans troubler votre esprit d'une image funeste, v.913 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Notre hymen n'est pour vous qu'une chaîne importune v.918 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Que vous devez briser pour vous mettre en repos. v.919 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Je tremble. v.932 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Un si doux entretien. v.934 (Acte 3, scène 4, LYCANDRE)
Et si quelque pitié règne dans votre coeur, v.948 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
Si votre main fatale en veut à l'innocence, v.962 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Ne pouvant soulager votre peine excessive, v.966 (Acte 3, scène 4, LYCANDRE)
Eût donné cette charge à tout autre qu'à moi, v.968 (Acte 3, scène 4, LYCANDRE)
Et montre je te prie en cette extrémité v.975 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
Et si j'ai trop ici montrer d'affliction, v.995 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Tant de fameux desseins formés contre l'Asie v.1009 (Acte 4, scène 1, ÉPHESTION)
Si vous l'entreprenez, vous en viendrez à bout, v.1039 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Mais je le vois paraître, ah que sa contenance v.1065 (Acte 4, scène 2, ÉPHESTION)
De mettre un appareil sur sa cuisante plaie, v.1070 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
À tous ces vains respects je veux être insensible, v.1093 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Je n'ai pour être vu qu'à faire un peu de bruit. v.1095 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Outre mille accidents qui troublent mon dessein v.1099 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Seraient de votre amour les objets les plus dignes : v.1110 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Mais pour notre malheur les Destins ont permis v.1111 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Qu'Alexandre aujourd'hui cesse d'être Alexandre. v.1114 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
S'il le fut autrefois, il a perdu ce titre, v.1141 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Vous en avez été le témoin et l'arbitre, v.1142 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Quand vous l'avez fait libre, il s'est fait votre ami. v.1143 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Il faudrait qu'un mortel entreprît désormais v.1147 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Ce que même les Dieux n'entreprendront jamais : v.1148 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Cesse donc de t'armer contre ce que je veux, v.1152 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Que votre Majesté contre moi ne s'irrite, v.1169 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Nul homme contre moi ne le peut disputer, v.1172 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Que ce soin désormais votre esprit m'importune. v.1173 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Vous fasse confesser que votre jugement v.1207 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Nous virent sans regret l'un à l'autre soumis : v.1212 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Quelques Ambassadeurs députés entre nous v.1215 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Nous attendions le jour pris pour notre entrevue v.1218 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Mais leur mort consomma toute notre espérance, v.1222 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
N'a pas eu contre vous un succès plus heureux. v.1228 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Ce fâcheux souvenir blesse votre pensée. v.1230 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
J'ai feint d'être sa soeur pour conserver sa vie. v.1234 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Le glorieux effort qu'a fait votre amitié v.1239 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Les voeux que mon amour offre à votre beauté. v.1244 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Si l'astre qui préside au sort de Parthénie v.1245 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Les traits dont votre coeur a feint d'être blessé. v.1248 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
De ne connaître pas le mal dont je me plains : v.1252 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
SIRE, si votre coeur est un coeur de rocher, v.1263 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Si pour mettre un obstacle à nos désirs fidèles v.1265 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
À cet acte sanglant ta main doit être prête. v.1290 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Dédaigne de s'armer contre un sexe imbécile, v.1302 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Tu crains de me montrer ce corps pâle et fumant, v.1320 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
D'un brutal, d'un parjure indigne d'être né. v.1348 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Infidèle à ta gloire, et traître à ta vertu, v.1352 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Hytaspe me la montre, allons gagner ce prix, v.1371 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Quoi pour notre salut abandonner le sien ? v.1376 (Acte 5, scène 1, HARPALE)
Notre fuite serait un crime nonpareil, v.1379 (Acte 5, scène 1, NEARQUE)
Contre les déplaisirs qu'Alexandre ressent, v.1383 (Acte 5, scène 1, HARPALE)
Cherchons d'autres secours à son affliction, v.1387 (Acte 5, scène 1, NEARQUE)
Le titre de vainqueur en celui de bourreau, v.1420 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
C'est ma coupable ardeur qui doit être punie. v.1454 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Pour n'être pas témoin de cet acte odieux, v.1471 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
De pureté, de grâce, et de lustre pareils. v.1476 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Et déjà notre amour sans ta flamme importune v.1489 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
Pourquoi me retenir ? Peut-être ton courroux v.1491 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Et montre que ton bras peut autant que tes yeux, v.1520 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Votre ressentiment excède votre offense, v.1538 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
Vivez, régnez heureux, que nulle autre disgrâce v.1541 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Votre innocence accroit mon forfait exécrable, v.1553 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Mon esprit est changé par votre repentir, v.1560 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
Pour n'être point ingrat que faut-il que je fasse ? v.1569 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Si votre Majesté n'y met un prompt remède. v.1581 (Acte 5, scène 5, NEARQUE)
Celui de s'être vu forcé de vous trahir, v.1583 (Acte 5, scène 5, NEARQUE)
Il dit bien que trois fois ce meurtre il a tenté, v.1587 (Acte 5, scène 5, NEARQUE)
De sorte que tournant son fer contre soi-même v.1589 (Acte 5, scène 5, NEARQUE)
Ne peut-elle aujourd'hui votre esprit étonner, v.1607 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
À quiconque la craint aucun Monstre n'est pire, v.1609 (Acte 5, scène 5, PARTHÉNIE)
Mes yeux est-ce lui-même ? Oui, je le vois paraître, v.1617 (Acte 5, scène 6, PARTHÉNIE)
Ses amoureux regards le font assez connaître. v.1618 (Acte 5, scène 6, PARTH?NIE)
Tant d'outrages commis contre un couple si rare. v.1622 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Le rang que vous tenez et ce superbe titre v.1633 (Acte 5, scène 6, HYTASPE)
Qui vous rend des mortels ou le maître ou l'arbitre, v.1634 (Acte 5, scène 6, HYTASPE)
Et sans commettre un crime on n'en peut murmurer : v.1636 (Acte 5, scène 6, HYTASPE)
Il est juste, et je veux que de votre couronne v.1645 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
La première splendeur votre front environne. v.1646 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Rentrer dans nos États, ô Justice, ô Clémence ! v.1650 (Acte 5, scène 6, PARTHÉNIE)
Pour voir jamais fumer, sans être profanés, v.1655 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
L'un d'eux te doit sa vie et l'autre son bonheur, v.1660 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Faites que ce malheur serve à votre mémoire v.1665 (Acte 5, scène 6, ÉPHESTION)
D'ombre pour rehausser l'éclat de votre gloire. v.1666 (Acte 5, scène 6, ?PHESTION)
Montrez-nous quelle fut sa première vertu. v.1668 (Acte 5, scène 6, ?PHESTION)

SAINT EUSTACHE MARTYR (1649)

Enfin sous tes lauriers on voit croître nos palmes. v.1 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Le plus grand ? Ah ! Placide, il faudrait que notre âme v.25 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Si nous ne faisions voir par quelque autre action v.27 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Jusqu'où va ton mérite et notre affection, v.28 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Et combien ton courage a de Monstres domptés, v.32 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Comme un faible soutien d'une illustre couronne v.42 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Rougissent chaque jour de meurtres innocents, v.72 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
C'est pour ce qu'elle veut que votre Majesté v.83 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Tout prêt de lui montrer même par mon trépas v.95 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Et si de quelque titre on la flatte aujourd'hui v.123 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Mars, Saturne, Apollon, ou quelque autre des Dieux, v.140 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Peuvent être l'objet et le prix de ses veilles, v.170 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
La Vôtre à cet effet par nous-même choisie v.173 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Doit soulager l'ardeur dont notre âme est saisie, v.174 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Aidez à reconnaître une si grande grâce. v.194 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Elle n'est rien au prix de notre affection. v.195 (Acte 1, scène 2, PLOTINE)
Adieu vous le verrez par quelque autre action. v.196 (Acte 1, scène 2, PLOTINE)
Selon que notre crime ou notre piété v.199 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Quelque Monstre peut-être v.217 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
A causé la frayeur que vous faites paraître. v.218 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Ah ! Quel Monstre, ou plutôt quel prodige d'amour v.219 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Qu'un Cerf puissant de tête, et grand outre mesure v.230 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Mon corps pâle et tremblant a mesuré la terre, v.242 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Hélas ! Pour le connaître et pour en juger mieux v.247 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Placide, cesse enfin de t'armer contre moi, v.251 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Et devant que rentrer d'où ma voix te retire v.269 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
À qui notre ignorance a dressé des Autels, v.284 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Qui termine le cours de notre impiété, v.288 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Vous bannit de nos yeux et de notre mémoire, v.290 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Brûle pour votre amour du même feu que nous. v.296 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Et faisant vanité du titre d'inhumaine v.313 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Afin de la remettre en celles de Neptune. v.326 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Par nos prospérités autrefois endormie, v.342 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Voilà de notre foi quelle est la récompense, v.349 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
S'il faut quelque autre chose à sa rigueur extrême, v.353 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Quittent l'or dont nos mains semblaient être souillées. v.378 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Prompt à se dissiper comme prompt à paraître v.381 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Compte à peine un moment entre mourir et naître, v.382 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Et que notre Baptême ait fait tous nos malheurs. v.392 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Mais dans le Ciel peut-être on l'exerce autrement. v.400 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Si l'un monte aux honneurs quand l'autre s'en retire, v.406 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Que l'autre dans sa honte a de persécuteurs, v.408 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Nous devons nous soumettre aux lois d'une puissance v.413 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Gardons-nous d'ajouter à nos autres défauts v.419 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Et d'avoir fait paraître en cette extrémité v.427 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Mais courrons, mon Eustache, en quelque autre demeure, v.429 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Rendant quelque autre lieu de nos peines témoin. v.432 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Allons si tu le veux chercher un autre monde, v.434 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Il sera notre Asile. v.447 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Peut-être, cher Eustache, v.453 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Une terre plus douce et des Astres meilleurs. v.456 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Madame, on vous désire, entrez, le Ciel vous aime, v.462 (Acte 2, scène 3, MATELOT)
Va, riche de mon bien, te soumettre à la foi v.475 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
D'un Élément moins traître et moins cruel que toi. v.476 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Je ne te verrai plus merveille de notre âge, v.485 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Gages de notre amour accompagnez mes larmes, v.489 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Peut-être que le Ciel touché de nos malheurs v.491 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Votre exemple, mon père, attirerait nos plaintes, v.494 (Acte 2, scène 3, AGAPITE)
Un Loup me le ravit, ce Monstre furieux v.507 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
La disgrâce de l'un est à l'autre commune, v.510 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Monstres nés seulement pour me faire la guerre, v.514 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Et venez vous repaître Animaux dévorants v.523 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Traître et fier Élément creuse ma sépulture, v.526 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Est-ce à vous qu'appartient cette maison champêtre ? v.545 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
Depuis assez longtemps mon père en est le maître. v.546 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Mon père moins prudent eut d'autres destinées, v.558 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Que dans les entretiens on n'y fait que médire, v.581 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Non, ne l'appelez pas, je vais l'entretenir. v.588 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
Un Messager, pressé de vous entretenir v.599 (Acte 3, scène 2, LYSIS)
Qu'il entre. Je me trompe ou l'air de son visage v.601 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Où j'ai vu depuis peu contre vous révoltés, v.607 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Ces peuples qu'autrefois votre bras a domptés. v.608 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Dont votre Lieutenant semblait être taché. v.611 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Pouvait être vengé sans devenir rebelle, v.622 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Et les autres surpris dans les pièges tendus v.627 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Au moins ont eu l'honneur de s'être défendus, v.628 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Il est temps de s'armer contre leur violence v.633 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Assez pour cet exploit s'offrent d'autres personnes. v.650 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Assez d'autres guerriers à vaincre destinés v.651 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Sans vous soumettre encore à de nouvelles peines v.653 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Le titre d'ennemis en celui de sujets, v.656 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Permettez qu'il ajoute à ses autres conquêtes v.657 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Faisant d'autres malheurs aux flammes succéder v.671 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
À quelque autre sujet j'impute son absence, v.673 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
À votre volonté je conforme la mienne, v.686 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Autrement... v.687 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
C'est assez, il ne peut être loin, v.687 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
De l'un à l'autre bout courir tout l'Univers, v.692 (Acte 3, scène 3, ARBILAN)
L'inutile entretien et le faible souci, v.696 (Acte 3, scène 3, ARBILAN)
Votre seule rigueur contre moi continue, v.705 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
Mon coeur assujetti porte bien d'autres chaînes, v.721 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
Lui montre à découvert l'horreur de ton péché. v.768 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
En vain tu m'entretiens de ce Dieu chimérique, v.769 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
D'autre Dieu que l'amour. v.771 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
La Terre s'est ouverte, et ce Monstre englouti, v.787 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Garde l'autre moitié qu'un traître m'a ravie, v.794 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Puis-je bien sans commettre une incivilité, v.860 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Et je crois qu'il ne peut s'être embarqué sur l'eau, v.871 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Que nul autre malheur aujourd'hui ne surpasse, v.882 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Trajan notre Empereur qui l'aime et qui l'estime v.885 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Je le reconnaîtrais entre mille personnes. v.898 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Ah ! Seigneur, est-ce vous que cet habit champêtre v.901 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Nous a malgré nos soins empêché de connaître ? v.902 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Excusez notre faute, et notre aveuglement. v.903 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Le Ciel qui montre bien par l'ardeur qu'il m'inspire v.909 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Puisqu'on doit en servant montrer de gayeté v.931 (Acte 4, scène 1, TEOPISTE)
Et paraître plus gaie, afin que ta tristesse v.949 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Dans la suite du temps ne fâche ta maîtresse, v.950 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Assez d'autres sujets aigrissent son esprit, v.951 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
La montre en est superbe, et je sors pour la voir. v.968 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Peuvent être aujourd'hui l'objet de vos conquêtes. v.978 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Au seul bruit des lauriers qui couvrent notre armée v.981 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Contre l'oppression d'un voisin trop puissant. v.1004 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Mais la faire autrement, c'est commettre une injure, v.1009 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
La qualité d'arbitre en celle de bourreau. v.1012 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
À peine t'ai-je vu paraître dans l'armée v.1026 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Mais pour se bien aimer, s'il faut se bien connaître, v.1029 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Dis-moi si tu le sais, quel climat t'a vu naître ? v.1030 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Est illustre en effet, bien plus qu'en apparence, v.1038 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Et ce traître vola par une main infâme v.1045 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Un frère qui serait de votre âge à peu près, v.1048 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
A voulu sur mon corps commettre cet outrage. v.1066 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
J'eusse été sa victime, et ce Monstre inhumain v.1071 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
En reçus une grâce à la vôtre commune. v.1078 (Acte 4, scène 2, TEOPISTE)
Ô rencontre inouïe ! Ô Dieu je vous bénis v.1079 (Acte 4, scène 2, AGAPITE)
On nous l'a désigné tout proche de ce tremble. v.1086 (Acte 4, scène 2, TEOPISTE)
Notre air et notre habit vous le diront assez. v.1088 (Acte 4, scène 3, AGAPITE)
Demandez-vous le Maître ? v.1089 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
N'importe de trouver le maître ou la maîtresse v.1090 (Acte 4, scène 3, AGAPITE)
Dieu du Ciel, arbitre de la Terre ! v.1102 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
À ce conte on soulait nommer autrement ? v.1104 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Par un autre accident nous ravit à mon père. v.1110 (Acte 4, scène 3, AGAPITE)
Mes secrets mouvements répondent bien aux vôtres, v.1121 (Acte 4, scène 3, AGAPITE)
Mais votre habit m'étonne et m'en inspire d'autres. v.1122 (Acte 4, scène 3, AGAPITE)
Votre esprit se verra de doutes éclairci. v.1124 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Brillant parmi les siens comme un autre Soleil. v.1132 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE FILS)
N'avait pas autrefois la même destinée, v.1138 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Et l'Astre dont ma vie éprouve le courroux v.1139 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Je viens à votre oreille exposer mes ennuis. v.1144 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
De cacher autre part notre calamité. v.1152 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Il faut que votre mal désormais se tempère, v.1173 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Viens noyer dans l'oubli notre malheur passé, v.1179 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Puisqu'encore à mes yeux votre image est offerte v.1182 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Vous montre le matin après votre occident. v.1184 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Mais pour cet entretien sur tout autre agréable, v.1185 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Loin de vous accuser je dois vous reconnaître, v.1197 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Et prenant pour ami celui qui fut mon maître v.1198 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Dieux ! À quelle action votre bonté m'engage ? v.1206 (Acte 4, scène 4, AMINTOR)
Mais je le vois paraître. v.1225 (Acte 5, scène 1, ORMOND)
Manque pour les connaître ou d'oreilles ou d'yeux. v.1232 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Mais comme une action par qui votre bonté v.1239 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Que de notre salut les premiers instruments v.1247 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Allons donc grand guerrier contenter votre zèle, v.1249 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Que votre esprit déçu révère en tant de lieux, v.1255 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Dieux que viens-je d'ouïr ? Ah ! Rentrez en vous-même, v.1261 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Je sais de quel pouvoir votre charge est suivie, v.1265 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Mais quoique vous soyez arbitre de ma vie, v.1266 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Étouffez le dessein d'être votre homicide, v.1270 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Où vous porte l'horreur de votre désespoir. v.1272 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Produira contre vous d'effets prodigieux. v.1276 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Que de son propre bien votre âme est ennemie, v.1285 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Si rien ne peut toucher votre esprit obstiné, v.1291 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Préparez un Autel, voici votre victime v.1298 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Rendez-moi votre épée. Ô courage invincible ! v.1301 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Placide opiniâtre eût enfin préféré v.1315 (Acte 5, scène 3, ORMOND)
Témoins de nos malheurs, gages de notre amour, v.1332 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Allez trouver Placide, et faites-lui connaître v.1333 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Qu'il doit se conserver pour ceux qu'il a fait naître, v.1334 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Vos douleurs que je crois doivent être étouffées. v.1346 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Mais si le souvenir des illustres exploits v.1355 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Voudrait-on de l'Empire abattre le soutien ? v.1363 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Trajane je ne puis que plaindre votre sort, v.1371 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Quoi qu'il eût entrepris, et qui qu'il eût pu faire, v.1373 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Eût-il trempé ses mains dans le sang de son père, v.1374 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Je ne puis autre chose, v.1381 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Vous l'avez pu connaître aux paroles qu'il tient. v.1400 (Acte 5, scène 5, ORMOND)
Je n'ai point d'autre Dieu que le Dieu des Chrétiens, v.1431 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Cette confession de la nôtre est suivie, v.1433 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Montre-moi si tu veux un gibet, une roue, v.1441 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
En vain tu fais paraître une âme si constante, v.1445 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Mais si quelque pitié dans votre âme se glisse, v.1453 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Moi dont les sentiments étant maîtres des siens v.1459 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Comme ses actions pesez votre devoir. v.1472 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Votre sang ? Ah ! Madame, avant que je l'endure v.1481 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Signant de votre mort l'arrêt irrévocable, v.1486 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Ne veut pas que mon sang du vôtre soit le prix, v.1487 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Et digne d'être né d'un homme plus heureux ; v.1500 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Ce Théâtre est un champ où naissent les lauriers, v.1527 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Montre encor l'union par une même cendre, v.1550 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Qu'à l'objet du péril votre âme ne s'étonne, v.1553 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Heureuse Téopiste admirez votre sort, v.1555 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
J'ai regret seulement de n'en être pas digne. v.1565 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Et tournez contre moi vos sacrilèges mains, v.1576 (Acte 5, scène 6, ORMOND)

CLARIMONDE (1643)

Contre mes déplaisirs je n'ai plus d'autres armes, v.2 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Trop de fâcheux sujets viennent l'entretenir ; v.12 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Et de notre couronne ennemi capital ; v.16 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Peut-être en ce moment nos États désolés v.19 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Si le traître a forcé nos armes légitimes, v.21 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Chassez de votre esprit ces funestes images, v.25 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Dont envers votre sang le Tyran s'est noirci, v.27 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Voudra boire mon sang pour être remplacé v.31 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Si je croyais toucher ce Monstre de notre âge v.37 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Dès que ce jeune Mars parut dans notre Cour, v.43 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Toutefois être Reine est un grand avantage. v.49 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Pour acquérir un sceptre Alcandre a du courage, v.50 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Il combat contre vous, est-ce un trait d'amitié ? v.55 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Cette étroite union contractée entre vous v.63 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Sans yeux, pour être exempt de l'ardeur violente, v.69 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Et sans voix, pour couvrir sans être criminel v.71 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Vous n'en dites que trop, les Dieux contre mon père v.73 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
A rendu sa disgrâce à la vôtre commune, v.78 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
On combat vainement contre sa destinée, v.86 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Les marques de ma flamme et de votre pouvoir, v.96 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Et si votre beauté qui voit ma servitude v.97 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Où vous jette l'aspect d'un Astre malheureux. v.100 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Je puis tout entreprendre et tout exécuter. v.112 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
L'Occasion est chauve, et c'est être bien sage v.117 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Quand elle vient s'offrir de la mettre en usage v.118 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Ce conseil n'est donné que par votre mépris. v.120 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
C'est assez je vois clair, dans votre âme, v.121 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Je connais quel secours votre bouche réclame v.122 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Et si pour notre bien quelque désir nous reste, v.125 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
Armera contre toi tout le reste du monde. v.150 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Car votre propre sang me répondra du sien. v.164 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Du titre d'impudent, ou bien d'insatiable, v.178 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Dont votre bienveillance a comblé mes souhaits, v.180 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Un lieu dont les plus grands ont droit d'être jaloux. v.184 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Où nul autre que toi ne saurait arriver, v.188 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Le coup que votre haine est prête à lui porter : v.224 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
D'une illustre Princesse épargnez l'innocence, v.226 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Deux mots feront connaître à votre Majesté, v.235 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Que malgré mes défauts votre grandeur royale v.238 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Pour ne commettre pas une impudence extrême, v.254 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Mais c'est qu'elle a jugé que votre affection v.259 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Et qu'être aimé de vous valait mieux qu'un Empire. v.261 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Ne me permettent pas d'exprimer autrement v.275 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Je vais, quoique malade, être sa guérison, v.279 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Digne plutôt d'un Dieu que non pas d'être sien. v.288 (Acte 1, scène 3, MÉLIDOR)
L'astre dont la splendeur donne le tour au monde, v.289 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
Où son illustre sang puisse être démenti. v.296 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
Que de ravoir un sceptre et d'épouser Alcandre ? v.298 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
N'user pas comme il faut, blesse votre couronne, v.306 (Acte 1, scène 3, MÉLIDOR)
Si le titre de Prince à sa vertu n'est joint, v.312 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
La différence entre eux me semble bien petite, v.313 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Allons mettre la plume et le fer en usage, v.321 (Acte 1, scène 3, MÉLIDOR)
Si je veux étouffer ce Monstre qui me nuit, v.327 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
De mon Astre malin la fatale influence v.333 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Et je n'ai désormais à combattre que vous. v.340 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Je sais que pour le sang dont le Ciel vous fit naître, v.341 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Quand de tout l'univers je me rendrais le maître, v.342 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Ou par votre infortune, ou par votre bonté : v.348 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Vous êtes aujourd'hui l'arbitre de ma vie, v.350 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Heureux Alcandre entre tous les mortels, v.363 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Tombent par ma valeur tous les sceptres du monde, v.378 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Et j'y rencontrerai le triomphe ou la mort. v.384 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Songe à d'autre desseins, et comblant mes souhaits ; v.391 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Bénira notre hymen comme nos destinées, v.394 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Le funeste décret semble être irrévocable, v.402 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Il est temps de calmer les troubles de votre âme, v.410 (Acte 2, scène 1, LYDIANE)
Voyez quelle faveur à la vôtre est pareille, v.414 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Qu'à votre Majesté ma bouche n'a pu taire, v.430 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Je songe à te donner une autre récompense, v.434 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Cherche d'autres beautés capables de te plaire v.438 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Est-ce être criminel, est-ce être malheureux, v.447 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Vos yeux sont de mes faits les illustres témoins, v.456 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Le sceptre que j'emploie à régir les humains ; v.468 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Et ta bouche est ici l'arbitre de ton sort. v.476 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Mais j'ai d'autre désirs, d'autres sceptres m'attendent, v.485 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Et ce qu'il veut de moi, d'autres voeux le demandent. v.486 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Si j'étais aujourd'hui ce qu'autrefois je fus, v.488 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Si de les observer votre âme se dispense, v.497 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Mon coeur à mes serments ne peut contrevenir, v.499 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
J'ai fait voeu d'être sienne et je le veux tenir. v.500 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Montrez qu'en ce moment votre désir soit tel, v.507 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Votre bras et mon corps feront cette partie, v.509 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
L'un donnera le coup, l'autre sera l'hostie, v.510 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Mais au lieu d'être Amant soyez mon homicide, v.522 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Votre haine pour moi vaut mieux que votre amour, v.523 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Ou tournez contre moi vos sacrilèges mains. v.536 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Fais quelque autre amitié, le change est ton remède. v.541 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Meurs, mais n'expire point qu'après t'être vengé : v.568 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Après ce qu'un respect m'a fait faire contre elle, v.581 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Mais sous un autre habit que celui que je porte, v.605 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Porterait jusqu'au bout sa haine contre nous, v.608 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Outre qu'il faut sauver l'honneur de la Princesse. v.609 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Un vautour, mais qui vient ? Ô rencontre importune ! v.617 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Doivent seuls méditer quelque grande entreprise, v.622 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Sans paraître jamais, lâche ni téméraire, v.634 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Adieu quelques raisons m'appellent autre part. v.639 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Et pour mettre en effet mes amoureux desseins, v.671 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
J'ajouterais sa perte à ses autres malheurs v.691 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
Qu'il entre. v.703 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Il les faut écouter, va qu'ils entrent aussi. v.704 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Que votre Majesté grand Prince ne me blâme, v.706 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Que votre Majesté souffre que je demande, v.714 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Qui d'un traître assassin confondrait les projets, v.716 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Ma gloire, ma grandeur, mon sceptre, ma fortune, v.722 (Acte 3, scène 3, ALMAZAN)
Dont ce traître veut perdre et le Prince et l'État. v.732 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Je l'aurais déjà dit à votre Majesté, v.736 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Votre propre intérêt me force de le taire, v.738 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Notre destin au vôtre est joint de telle sorte, v.757 (Acte 3, scène 3, CHEF)
Ce lieu n'est pas commode à vous entretenir, v.760 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Ma raison la fait naître, et mon feu la nourrit, v.764 (Acte 3, scène 4, CLARIMONDE)
Ne jetaient sur la vôtre un regard de pitié, v.796 (Acte 3, scène 4, LYDIANE)
Je ne suis plus qu'un Monstre à qui le juste sort v.803 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Monstre de lâcheté, prodige de faiblesse, v.805 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
De qui le coeur sans coeur vit tomber sa maîtresse v.806 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
L'univers subjugué sera notre partage, v.830 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Va, par une fureur de mille autres suivie, v.845 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Et votre éloignement est encore à résoudre. v.854 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Dans quelque autre projet cherchons notre secours, v.860 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Et qu'il me faut du temps pour t'en entretenir, v.864 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Ce Tyran contre nous n'a que trop entrepris, v.875 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Tu dois perdre ce Monstre, et le Ciel te l'ordonne. v.882 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Mais ce traître a pour nous des titres différents, v.891 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Quand ces Astres vivants sont indignes de luire, v.894 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
C'est à lui d'en connaître, et non pas aux mortels. v.895 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Lâche pourquoi crains-tu d'abattre ses autels ? v.896 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Qu'un Monarque se montre ou barbare ou clément, v.899 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Ses sujets contre lui s'arment injustement : v.900 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Quelque mal qu'il m'ait fait son sceptre l'autorise. v.906 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Que je vive, et qu'un autre à ma honte, à mes yeux, v.927 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Détournez cependant votre perte et ma mort, v.940 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
L'illustre pureté de ta flamme première, v.946 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Murmure contre moi, fais ce que tu voudras, v.959 (Acte 4, scène 1, MÉLIDOR)
Mais pour ne point ternir le lustre de ta gloire, v.965 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
De tout autre dessein son crime me dispense. v.977 (Acte 4, scène 1, MÉLIDOR)
Oui peur être à ta honte ; v.982 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Demande à vos bontés comme à votre justice v.989 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Quoi qu'allègue le traître, il faudra qu'il accorde, v.997 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Tous ces témoins produits contre mon innocence, v.1013 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Si d'être aimé de vous la gloire m'est ravie, v.1021 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Et ce traître m'oblige au lieu de m'affliger. v.1024 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Un trait de votre grâce ou de votre mépris v.1027 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Suffit à décider le débat entrepris. v.1028 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Prêtres assassinés, Vestales violées, v.1042 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Ne dis plus rien âme ingrate et traîtresse, v.1045 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Si mon âme, aujourd'hui riche de votre estime, v.1061 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Du trésor qu'à ce traître on avait destiné : v.1068 (Acte 4, scène 2, M?LIDOR)
Si votre Majesté désire que je vive, v.1069 (Acte 4, scène 2, M?LIDOR)
Sans blesser la raison ne peut être changée, v.1090 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Cherche quelque autre prix à te récompenser. v.1099 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
De croire l'emporter contre mon sentiment. v.1103 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Mais s'il est ordonné qu'un autre la possède v.1105 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Je crains votre faveur moins que votre poursuite ; v.1130 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Montre-toi favorable et sensible à mes peines, v.1138 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
De votre hostilité trop de marquent subsistent, v.1142 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Ô Sainte vérité montre-toi toute nue, v.1162 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Contre la calomnie un Asile puissant, v.1164 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Rentre dans ton devoir, soulage ma blessure, v.1182 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Et pour n'être à toi-même ingrate extrêmement, v.1183 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Peut-être ils ne sont plus. v.1185 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Résous-toi d'être mienne ou de les voir mourir. v.1192 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Le sang et le devoir combattent contre vous. v.1204 (Acte 4, scène 3, LYDIANE)
Où serait votre honneur ? v.1206 (Acte 4, scène 3, LYDIANE)
Veut-il que dans mon sang votre main soit lavée ? v.1245 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
N'ont pas contre ta vie un dessein moins cruel. v.1252 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Sire il faut qu'entre trois mots, ah ce penser me tue ! v.1253 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Achève, sais-tu bien d'où vient cette entrevue, v.1254 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Il me traite en esclave, il me traite en maîtresse, v.1258 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Ayant par son bonheur le vôtre surmonté, v.1263 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Triomphe insolemment de notre liberté. v.1264 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Tu serais notre port. v.1271 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
De racheter mon sceptre aux dépends de ta vie : v.1274 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Dans cette opinion votre esprit s'est déçu : v.1287 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Votre coeur fait pour moi des efforts superflus, v.1292 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Préférez votre gloire aux soins d'un misérable, v.1302 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Un sceptre vous attend et Solimont vous presse v.1310 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Faut-il que je m'explique autrement que des yeux ? v.1324 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Votre coeur pousse encore un soupir pour Alcandre. v.1334 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Cherchons d'autres sujets à nous entretenir. v.1344 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Il doit être content de voir mon repentir. v.1348 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Je suis prêt de lui rendre et son sceptre, et sa gloire, v.1349 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Veut bien de mes exploits être la récompense, v.1354 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Va mettre à ton départ les ordres nécessaires. v.1385 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Reprends ta gaieté, fais montre de tes charmes, v.1393 (Acte 5, scène 2, SOLIMONT)
Le calme de ma joie et de votre repos ? v.1412 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Des titres les plus beaux qu'un Roi puisse donner. v.1424 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Ces titres éclatants, ces qualités pompeuses v.1425 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
De ne rien épargner pour votre guérison. v.1435 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Quoi qu'on ait allégué contre son innocence, v.1437 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
S'il perd pour ce sujet l'honneur de votre estime, v.1441 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Ont fait notre entrevue, et son déguisement. v.1444 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Armez votre bonté contre son infortune, v.1461 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Si votre Majesté peut m'accordez ce point, v.1463 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Ne vous affligez plus, je cède à votre envie, v.1469 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Que ne m'est-il permis au lieu d'être infidèle, v.1481 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Pour armer d'un poignard la main de ta maîtresse v.1490 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
D'un aveugle transport n'être pas le complice, v.1502 (Acte 5, scène 2, LYDIANE)
Où mes félicités doivent être étouffées ? v.1522 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Des myrtes dont le Roi veut être couronné. v.1536 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Après un beau trépas, d'illustres funérailles, v.1558 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
L'un et l'autre pour moi sont une même chose, v.1581 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Fait du Palais Royal un théâtre d'horreur, v.1604 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Les chefs qu'en sa faveur le traître a corrompus v.1607 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Et que sa trahison en meurtres si féconde v.1621 (Acte 5, scène 5, ALMAZAN)
Ou d'être secouru l'espoir vous est ôté, v.1628 (Acte 5, scène 5, SOLIMONT)
Peut-être qu'à la fin l'éclat de nos couronnes v.1630 (Acte 5, scène 5, SOLIMONT)
Sire le seul Alcandre a ces Monstres domptés. v.1644 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Il suffit qu'affrontant cet ingrat, et ce traître, v.1653 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Après un dur combat il s'en est rendu maître ; v.1654 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Mélidor tout mourant montre d'avoir envie v.1661 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Sire, je viens ici pour mettre en évidence v.1665 (Acte 5, scène 7, MÉLIDOR)
Ce traître qui naquit à la honte des Cieux, v.1676 (Acte 5, scène 7, ALMAZAN)
Ah rentre dans toi-même, et repens-toi mon âme v.1685 (Acte 5, scène 7, ALMAZAN)
Le Ciel unisse enfin l'une et l'autre couronne, v.1702 (Acte 5, scène 9, ALMAZAN)
Je vous donne avec elle et mon sceptre et ma foi. v.1707 (Acte 5, scène 9, SOLIMONT)

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LE PRINCE FUGITIF (1649)

Et si votre pitié, grand Prince... v.5 (Acte 1, scène 1, CLYTON)
Compte entre ses parents le Prince de Cyrène, v.10 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Croirait être obligé de me sacrifier : v.12 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Tu m'as sauvé la vie, il faut le reconnaître, v.21 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Et que de mon destin tu sois deux fois le maître. v.22 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Contre un écueil vivant ma raison s'est perdue, v.26 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Quand j'ai cru d'être libre on m'a donné des fers. v.28 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Assez d'autres sujets pressent le témoignage v.57 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
De votre affection et de votre courage, v.58 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Et si ce dessein a pu troubler votre âme, v.61 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Enfin ma vigilance a trompé votre attente, v.70 (Acte 1, scène , LE ROI)
Ne dissimulez plus, j'ai su votre querelle, v.73 (Acte 1, scène , LE ROI)
Non pour être pareils de sang et de fortune, v.82 (Acte 1, scène , ORPHISE)
Arrêtez ce transport dont votre âme est saisie, v.85 (Acte 1, scène , LE ROI)
Car enfin, où tendrait ce combat entrepris ? v.87 (Acte 1, scène , LE ROI)
Pensez-vous qu'Archestrate en dût être le prix ? v.88 (Acte 1, scène , LE ROI)
D'en puiser autre part que chez mes ennemis ; v.92 (Acte 1, scène , LE ROI)
Osmond cet orgueilleux qui du sceptre s'empare v.97 (Acte 1, scène 4, ARCHESTRATE)
Dont le succès sinistre, et fatal à ma gloire, v.105 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
J'appelle à mon secours votre fidélité, v.115 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Osmond verra sa perte, et votre délivrance, v.126 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
Et naître de leur sang l'abondance et la paix. v.128 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
Grand Prince accordez-moi cet illustre avantage v.129 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
À nul autre qu'à moi ne doit être remis. v.136 (Acte 1, scène 4, ALCESTE)
Je lis dans votre coeur ce qu'exprime la bouche, v.145 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
De votre affection cette marque me touche, v.146 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
De tous deux désiré, ne peut être à tous deux. v.148 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Sire, je sais qu'Osmond en veut à votre Empire, v.153 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Je sais que les combats par les vôtres tentés v.155 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Ont de votre disgrâce enflé ses vanités : v.156 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Ont à votre personne attaché ma fortune ; v.158 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Sans vouloir de vos murs faire votre prison. v.164 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Il en faut, s'il se peut, sauver votre Couronne, v.170 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Votre Majesté cherche un moyen glorieux v.175 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Vous pouvez autre part rencontrer un asile, v.177 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
J'en prends votre mérite et vos yeux à témoins. v.256 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Allez d'autres que moi donneront dans la ville v.261 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Lance jusqu'à ce traître un éclat de tonnerre, v.277 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Montre dans ce combat où la gloire t'engage v.281 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Et qu'un bras qui n'a point de sceptres à porter v.283 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
De voir naître la nuit dans le milieu du jour, v.304 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Quel plaisir de revoir cet Astre flamboyant v.307 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Elle brûle, elle tremble, et n'est pas moins atteinte v.317 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Sache qu'à deux objets mon âme se restreint, v.323 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
D'autre objet dans la Cour digne de vos appas, v.332 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Qu'à toute autre personne on les doit préférer. v.336 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
J'en fais beaucoup de cas, j'aime son entretien, v.344 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
J'observe dans ses yeux je ne sais quoi d'illustre, v.353 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Tout autre comparé ne lui sert que de lustre, v.354 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Tout triste et tout tremblant. v.378 (Acte 2, scène 2, LUCINDE)
Par quel moyen, Madame, aurais-je pu connaître v.385 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Dans quel endroit du monde il a tiré son être ? v.386 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Par bonheur ma fenêtre ouverte en ce moment v.391 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Tel qu'un ferme rocher contre un flot irrité, v.396 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Du centre de la terre aller jusqu'aux étoiles, v.406 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Entre les deux partis demeurait suspendue : v.434 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Rendre comme vos yeux votre âme satisfaite. v.446 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Charmer également votre âme et vos oreilles. v.458 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
De m'attacher à lui, d'être comme son ombre, v.461 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Courons à sa rencontre. v.468 (Acte 2, scène 3, ARCHESTRATE)
J'en veux être éclairci, mais je les vois venir, v.471 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Cherchons un lieu plus propre à nous entretenir. v.472 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Quoi ? Vous voir triomphant et n'être pas atteinte v.481 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Mais pour le reconnaître on ne devrait songer v.503 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Que le sceptre et le coeur ne se divisent point. v.508 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Vous pouvez prononcer quel sera notre sort, v.531 (Acte 2, scène 4, ORPHISE)
Tout ce que votre bras a fait dans mon armée v.533 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Aussi l'Astre qui luit dessus notre hémisphère v.538 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Par votre violence, ou par mon désespoir : v.548 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Si de votre salut on voit naître ma peine, v.550 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Que le nôtre ou le sien ait produit ce miracle, v.573 (Acte 3, scène 1, ALCESTE)
Enfin, puisque le Prince a banni de notre âme v.581 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
La haine qui naissait de notre seule flamme, v.582 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Ces titres opposés de rivaux et d'amis, v.584 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Vu fumer les Encens offerts de votre main ; v.588 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Peut-on voir ta Maîtresse ? v.606 (Acte 3, scène 2, ALCESTE)
Fit rentrer tous fumants dans le sein de la terre. v.610 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Feront contre le Ciel leurs fatales approches, v.614 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Qu'est-ce qu'en ta faveur je n'entreprendrais pas ? v.632 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
Confidente d'un coeur que le mien idolâtre, v.633 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
Tu peux me rendre maître en l'art de la combattre, v.634 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
Tu peux me rendre maître en l'art de triompher. v.636 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
C'est de votre mérite un peu se défier, v.644 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Rendez-le favorable à votre amour fidèle, v.653 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Une petite affaire autre part me demande. v.658 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
On se rit de nos voeux et de notre martyre, v.662 (Acte 3, scène 3, ALCESTE)
Voyons, ô l'heureuse rencontre ! v.677 (Acte 3, scène 3, ALCESTE)
Ne sortons point d'ici, le voilà qui se montre. v.678 (Acte 3, scène 3, ALCESTE)
Crois-tu seul résister contre mes volontés ? v.680 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Tes conseils ont sauvé le sceptre que tu vois, v.683 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Assez d'autres que toi, s'il faut croire aux Histoires, v.685 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Être plus malheureux, ni plus grand que je suis, v.700 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Dans votre impatience a passé pour froideur. v.708 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Vous seul me tenez lieu de Maître et de Maîtresse. v.714 (Acte 3, scène 4, ORPHISE)
Vous n'avez pu connaître où penche son esprit ? v.715 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Peut-être le respect en ce fait qui la touche v.717 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Et sache qu'aujourd'hui cet illustre message v.729 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Appelle à ton secours cette illustre Couronne v.742 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Appelle à ton secours ces illustres Aïeux v.744 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Sans lui j'ai su combattre une âme ambitieuse, v.774 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Je ne sais quel combat votre esprit a rendu, v.776 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Ni de quoi votre coeur s'est si bien défendu. v.777 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Voyons. La main te tremble, ô Dieux quelle surprise ! v.798 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Et tâchez de calmer le trouble de votre âme, v.803 (Acte 3, scène 5, LUCINDE)
Tout ce visage en feu marque votre douleur. v.804 (Acte 3, scène 5, LUCINDE)
Penses-tu rencontrer en ce plaisant message ? v.807 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Et peut-être en cela tu penses me servir ? v.812 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Vous étendez partout les lois de votre Empire, v.815 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Vos yeux ou votre nom se sont fait des autels : v.817 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
C'est à votre intérêt que le mien se mesure. v.826 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Mais il peut être injuste en ce qu'il nous ordonne. v.830 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Cet exemple le montre. v.834 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Mais en me les donnant restreindre mon désir, v.837 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Sait-il bien si mon coeur n'a point d'autre dessein ? v.840 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Peut-être que je brûle, et que j'ai dans le sein v.841 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Peut-être qu'un vainqueur plus digne qu'ils ne sont v.844 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Il sait votre froideur et votre indifférence, v.851 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Puisque nul autre qu'eux ne vous peut mériter v.856 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Peut-être qu'il se trompe, et qu'en cette matière v.858 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
J'entretiens un objet plus aveugle que lui ; v.861 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Il a paru tantôt pâle, triste, et tremblant ? v.901 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Pour te montrer l'effet de mon obéissance. v.919 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Enfin la main craintive et le coeur tout tremblant, v.920 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Apprenons notre sort, ouvrons-les, ah ! Mon coeur, v.948 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Et pour courir à l'une ou l'autre extrémité v.968 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Et de notre colère et de notre mépris, v.977 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Toutefois insensé qu'est-ce que j'entreprends ? v.980 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
C'est trop nous oublier, vengeons-nous d'autre sorte, v.982 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Enfin pour se soumettre aux lois de l'hyménée v.994 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
On pourrait t'accuser d'être peu curieux, v.1001 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Quelle raison puissante en peut être la cause ? v.1002 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Les Dieux ont autre part engagé ma franchise. v.1009 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Eussent-ils dans leurs mains tous les sceptres du monde, v.1012 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Ma haine appellera contre sa lâcheté v.1024 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Par un aveuglement dont notre oeil est frappé v.1032 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
M'accuse en votre endroit de peu d'obéissance, v.1067 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
J'aime le serviteur autant que la maîtresse. v.1079 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Le monde est un théâtre où chacun comme moi v.1092 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Si votre Majesté me le veut témoigner v.1112 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Que le jaloux Orphise et bien d'autres que lui, v.1120 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Ah ! Si je ne punis... Mais que veux-je entreprendre, v.1130 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Qu'ils entrent, achevons, puisqu'on m'en sollicite, v.1142 (Acte 4, scène 4, LE ROI)
Les effets qu'a produits votre rare vaillance : v.1163 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Cet illustre débat qui reste à décider, v.1165 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
J'ai couru le Palais de l'un à l'autre bout, v.1173 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
La moitié de mon âme à son autre moitié. v.1185 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
Tant d'illustres Aïeux dont la gloire épandue v.1190 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Rougissent aujourd'hui de votre aveuglement v.1192 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Votre âme à s'affliger est trop ingénieuse, v.1215 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Peut-être l'a-t-il fait, ma coupable imprudence v.1218 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
De l'arrêt qu'aujourd'hui l'un ou l'autre obtiendra, v.1248 (Acte 6, scène 3, ARCHESTRATE)
Devrait me dispenser de tout autre langage, v.1255 (Acte 6, scène , ORPHISE)
De ne rien avancer contre la vérité. v.1261 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Rentrez dans vos prisons et sur vos corps sanglants v.1264 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Montrez la pesanteur de mes coups violents, v.1265 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Promettre la Princesse, est trop de récompense, v.1271 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Cette fatale main de peu d'autres suivie v.1278 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Mêlant votre salut à celui de vos armes, v.1282 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Mais, Sire, votre loi couvre la vanité v.1288 (Acte 6, scène , ALCESTE)
Et qui tremblent encor des coups que j'ai portés, v.1293 (Acte 6, scène , ALCESTE)
Cent autres exposés dans le même danger v.1300 (Acte 6, scène , ALCESTE)
Orphise je l'avoue en la même rencontre v.1306 (Acte 6, scène , ALCESTE)
A fait de sa valeur une superbe montre, v.1307 (Acte 6, scène , ALCESTE)
Voyant votre cheval sans force et sans soutien, v.1312 (Acte 6, scène , ALCESTE)
J'ai commis votre vie à l'adresse du mien. v.1313 (Acte 6, scène , ALCESTE)
Demande d'être ouï. v.1320 (Acte 6, scène , ARCYLAS)
Qu'il entre, justes Cieux v.1320 (Acte 6, scène , LE ROI)
Philoxandre l'auteur de notre délivrance ! v.1326 (Acte 6, scène 5, LE ROI)
Oui, Sire, je présente à votre majesté v.1329 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
A de votre ennemi l'audace confondue ; v.1331 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Du sang de vos sujets encor toute trempée, v.1335 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Armez votre colère afin de me punir, v.1348 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Montre que vos regards ont pénétré mon âme, v.1358 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Qu'à venger cet affront votre main se prépare, v.1361 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Tournez contre mon coeur le fer de ce barbare, v.1362 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Et noyez votre haine au sang d'Apollonie, v.1370 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Mais quand à ses vertus un sceptre manquerait v.1387 (Acte 6, scène 5, ALCESTE)
Ce qu'un penser élève un autre le détruit. v.1396 (Acte 6, scène 5, LE ROI)
Qui de quelque accident témoignent d'être en peine v.1398 (Acte 6, scène 5, ARCYLAS)
Demandent de parler à votre Majesté. v.1399 (Acte 6, scène 5, ARCYLAS)
Et vient par notre bouche offrir à vos vertus v.1403 (Acte 6, scène , ACANTE)
Deux sceptres différents que deux Princes ont eus. v.1404 (Acte 6, scène , ACANTE)
Quatre mois sont passés depuis l'heure funeste v.1405 (Acte 6, scène , ACANTE)
Ces deux sceptres fameux d'Antioche et de Tyr. v.1419 (Acte 6, scène , ACANTE)
Je le plains toutefois cet illustre parent v.1422 (Acte 6, scène , LE ROI)
Peut le mieux ressembler à cet illustre mort, v.1427 (Acte 6, scène , LE ROI)
Pourra-t-il le connaître ? v.1428 (Acte 6, scène , ARCHESTRATE)
Ah ! Mon Prince, ah ! Mon maître. v.1429 (Acte 6, scène , ACANTE)
Illustre fugitif que faut-il que je fasse v.1436 (Acte 6, scène , LE ROI)
Et remettre son âme en pouvoir de choisir. v.1439 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
Prononce contre nous cet arrêt important. v.1444 (Acte 6, scène , LE ROI)
Ayant eu tout l'honneur du combat entrepris v.1447 (Acte 6, scène , LE ROI)
J'ai deux soeurs toutefois qui cet Astre excepté v.1451 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
Venez à votre Empire ajouter ma Couronne, v.1458 (Acte 6, scène , LE ROI)

LA CLORISE (1634)

Préfère son repos à tout autre dessein : v.4 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Il tient comme en des fers ce monstre de fortune v.6 (Acte 1, scène , PH?DON)
La guerre eut autrefois le plus beau de mon âge, v.10 (Acte 1, scène , PH?DON)
À peine l'entretient contre les animaux. v.12 (Acte 1, scène , PH?DON)
Fait déjà reconnaître et les corps et les ombres. v.26 (Acte 1, scène , PH?DON)
Mais quelqu'un vient ici, c'est Nicandre, autrefois v.27 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Je vous croyais encor dedans votre demeure. v.34 (Acte 1, scène , NICANDRE)
La joie, ou la douleur, nous doit être commune. v.42 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Mes désirs éprouvant une autre destinée, v.45 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Fit céder tous mes maux au plaisir d'être Père. v.50 (Acte 1, scène , NICANDRE)
N'a point encor failli contre les bonnes moeurs : v.56 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Nous pourrions, mariant mon fils à votre fille, v.69 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Comme nos volontés unir notre famille. v.70 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Comme un Astre qui vient t'annoncer un beau jour v.88 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Va ne m'entretiens point de discours superflus, v.91 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Peut-être v.101 (Acte 1, scène , ÉRASTE)
Pouvais-je être bien sage étant bien amoureux : v.116 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Pour être moins aimée être un peu moins aimable, v.118 (Acte 1, scène , ALIDOR)
À ce compte je vois que pour mieux être frère ; v.125 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Que pour quelque autre objet elle ne soit sensible, v.134 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
On ne peut être Amant sans être un peu jaloux. v.140 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Changer elles d'Amants, ou nous autres d'amour. v.144 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Que l'honneur d'être sien fera toute ma gloire. v.166 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Et qui semblent renaître avecque la Nature v.170 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Ne le revoyons plus, peut-être que l'absence v.181 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Mais ce traître respect tyran pernicieux v.191 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
De sorte qu'impuissante à lui montrer ma flamme v.193 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Et donne-moi l'honneur de te pouvoir soumettre. v.197 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Mais le hasard présente à mes yeux une lettre, v.198 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Mais tout mon sang s'émeut, ma main tremble, il n'importe, v.202 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Quoi ! Je suis son esclave une autre est sa maîtresse, v.238 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Je suis donc sa victime, une autre est son Autel ? v.240 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Cette grande beauté montre bien qu'on a tort v.251 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Cher frère, et quel sujet loin de moi t'entretient. v.264 (Acte 1, scène , ALIDOR)
A-t-elle vu ma lettre ? v.273 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Je ne demande pas quel est ton entretien, v.287 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Prisonnier misérable à qui votre pitié v.291 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Puisque de l'avenir je ne suis pas le maître v.301 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Quand je l'aurais promis j'y manquerais peut-être. v.302 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Tâche de la connaître, à ma mine, à mes yeux. v.304 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Il en devrait sortir pour entrer dans ton coeur. v.308 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Bergère une autre fois j'en saurai davantage v.309 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Fait tourner ma fureur, et ce fer contre moi ; v.344 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Veuillez être ma soeur. v.353 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Contre. v.364 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Approche Philidan et que je t'entretienne : v.369 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Mettre au lieu de ce fer mon amour dans son sein. v.372 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Autrement, ennemi de tant de tyrannies, v.409 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Alidor ce cher frère à qui votre puissance v.421 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Vous conjure par moi de ne permettre pas v.423 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Ce funeste soupçon devrait être effacé ; v.436 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Il montre clairement l'état de sa douleur, v.440 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Soit si grand en son coeur qu'il l'est en votre bouche. v.446 (Acte 2, scène , CLORISE)
Que je vienne toujours troubler votre repos ; v.472 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Occupait votre esprit ? v.479 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Celle de votre mal. v.479 (Acte 2, scène , CLORISE)
Je vois que (...) peint sur votre visage ; v.482 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Le vôtre est dans mon coeur mieux peint que dans mes yeux. v.484 (Acte 2, scène , CLORISE)
Veut par votre douleur m'affliger doublement : v.488 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Ait exposé votre âme aux traits de la pitié. v.492 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Mais vous l'autorisez, car votre volonté v.499 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Me fera préférer votre bien à ma vie ; v.502 (Acte 2, scène , CLORISE)
Que l'on peut rencontrer une belle prison. v.508 (Acte 2, scène , CLORISE)
Lui cache le secret de notre intelligence, v.510 (Acte 2, scène , CLORISE)
Voici le lieu prescrit à faire votre paix, v.516 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
De rencontrer un arbre au défaut d'Éliante, v.518 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Sinon pour vous montrer que dans l'état qu'elle est v.527 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Ont connu votre coeur et l'ont nommé cruel. v.532 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Ouvre pour m'abîmer le centre de la terre, v.534 (Acte 2, scène , ALIDOR)
L'homme à ce qu'on m'a dit est un traître Animal ; v.540 (Acte 2, scène , CLORISE)
Montre combien je souffre, et combien je vous aime ; v.558 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Que si votre soupçon m'oblige à vous fournir v.559 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Affronter un Sanglier, ou combattre des Loups, v.563 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Il n'est rien que mon bras n'entreprenne pour vous. v.564 (Acte 2, scène , ALIDOR)
L'honneur d'être acceptés de celle que j'adore. v.590 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Les faveurs dont votre âme importune la mienne ? v.598 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Certes à sa beauté ne paraître sensible v.610 (Acte 2, scène , CLORISE)
Mais le vôtre est plus fort. v.612 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Dont le coeur d'un mortel pût jamais être atteint : v.628 (Acte 2, scène , CLORISE)
Un étrange moyen d'accroître ma douleur ; v.648 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Outre que de nos maux la cause est différente, v.649 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Car tu n'as contre toi que le coeur d'Éliante, v.650 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Et plus une action semble être dangereuse. v.661 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Me serait agréable en quelque autre saison, v.691 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Tout va bien, il tressaut ; v.696 (Acte 2, scène , DORILAS)
Entretient malgré moi la vigueur qui me reste : v.706 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Descendons, autrement il ne me verrait pas. v.772 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Ah que ma passion doit être criminelle v.777 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Puisque même l'espoir s'est déclaré contre elle. v.778 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Arbitres des humains que ma fortune est belle, v.782 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
D'un saut il s'affranchit de notre tyrannie, v.798 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Contre son ordinaire elle paraît avare, v.802 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Autrement quelquefois il reviendrait sur l'eau ; v.803 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Refuse à mes poumons de quoi s'entretenir, v.820 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Doncques à son défaut Monstres épouvantables, v.826 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Venez joindre à mes mains l'effort de votre rage v.829 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Je tremble à ce discours. v.841 (Acte 3, scène , CLORISE)
Bergères quel discours vos esprits entretient ? v.860 (Acte 3, scène , PHILIDAN)
Et que pour obliger notre commune flamme v.885 (Acte 3, scène , CLORISE)
Mon sort veut que je meure autrement que de peur : v.908 (Acte 3, scène , CLORISE)
Voudrais-tu refuser d'en être le témoin. v.912 (Acte 3, scène , CLORISE)
Ton nom s'y voit écrit en des lettres de flamme, v.914 (Acte 3, scène , CLORISE)
Si de ma seule mort doit naître ton amour. v.920 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Pouvez-vous bien souffrir l'entretien des profanes ? v.922 (Acte 3, scène , CLORISE)
Mais on tient qu'un esprit ne peut être palpable v.930 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Donnez-moi votre main. v.931 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Je rends à votre esprit sa première vertu. v.936 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Lorsque votre rigueur un peu trop violente v.941 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Car j'appelle mourir être éloigné de vous, v.943 (Acte 3, scène , ALIDOR)
De sorte que j'allais mettre fin à ma vie v.945 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Cher frère, m'a-t-il dit, contre tant d'injustice v.949 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Nous le ferons porter tout contre ces rochers v.955 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Blasphémé contre Amour, et contre la Fortune, v.958 (Acte 3, scène , ALIDOR)
De qui la Tyrannie ouvre votre Tombeau, v.959 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Le bruit de votre mort courra tout le Forez, v.963 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Peut-être que Clorise en fera des regrets, v.964 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Que n'a fait jusqu'ici le Temps ni votre flamme v.966 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Mais quoi si de mon sang votre âme est altérée, v.978 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Si vous ne me teniez la vôtre également v.1007 (Acte 3, scène , PHILIDAN)
Arbitre des mortels que mon sort est mutin, v.1011 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Aujourd'hui par amour commise contre amour, v.1015 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
De ce berger soumis triomphez à votre aise, v.1025 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Et surtout que vos feux entretiennent à braise v.1026 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Voilà dans votre humeur un changement bien prompt ? v.1031 (Acte 3, scène , CLORISE)
Mais par votre conseil Philidan m'a suivie v.1038 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Que d'extrêmes faveurs votre bonté me fait. v.1052 (Acte 3, scène , PHILIDAN)
Et la vôtre mon coeur ? v.1062 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Mais depuis trop longtemps ceci nous entretient, v.1063 (Acte 3, scène , CLORISE)
Le Soleil se montrer avec un beau visage. v.1074 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Où veux-tu que j'en trouve un autre qui me plaise ? v.1085 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Que Tirsis autrefois composa pour Sylvie. v.1093 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Puisqu'ils sont faux-témoins, de les mettre en prison. v.1129 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Autrement j'enfreindrais les lois de la nature. v.1139 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Ayant ses biens enclos dans notre voisinage, v.1142 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Et d'être si petit auprès d'un nez si grand ; v.1165 (Acte 4, scène , PH?DON)
Tous ceux qui te verront te montreront au doigt, v.1169 (Acte 4, scène , PH?DON)
Mais notre âme n'est point de ses lois tributaires ; v.1175 (Acte 4, scène , CLORISE)
Outre que je puis tout dessus tes volontés, v.1192 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Aigrirait mon humeur contre ta résistance, v.1202 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Fait paraître qu'elle a mon service agréable, v.1215 (Acte 4, scène , ÉRASTE)
Notre dessein l'a mise en d'étranges alarmes. v.1222 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Et je fais bien connaître en cette extrémité v.1228 (Acte 4, scène , ÉRASTE)
Que leur force est fatale à notre liberté : v.1229 (Acte 4, scène , ?RASTE)
Augmentez d'un sujet l'état de votre Empire, v.1235 (Acte 4, scène , ?RASTE)
Ne vous rebutez pas pour connaître l'amour v.1252 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Peut-être, jeune d'ans, vous trouvez fort étrange v.1258 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Cette condition où la vôtre se change ; v.1259 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Belle confusion, où votre Âge convie v.1266 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Contre tous accidents nous aurons un refuge. v.1271 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Que j'assemble aujourd'hui pour être un témoignage v.1282 (Acte 4, scène , PHÉDON)
J'ai donc trahi tes feux, et contre mon amour v.1300 (Acte 4, scène , CLORISE)
Désormais attenter contre ma trahison ? v.1317 (Acte 4, scène , CLORISE)
Trahison, qu'ai-je dit ? Qui suit les lois d'un maître, v.1318 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ne fait rien qui convienne aux actions d'un traître ; v.1319 (Acte 4, scène , CLORISE)
Rencontrer ses plaisirs si proches du trépas. v.1325 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ne s'arme contre la Nature ; v.1332 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Ne rencontrent leur sépulture v.1334 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Mon père me destine un autre époux que toi. v.1354 (Acte 4, scène , CLORISE)
Folâtre tu te plais à te moquer de moi ? v.1355 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Je ne puis être à toi que le reste du jour. v.1359 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ma vie et mon trépas sont en votre pouvoir v.1362 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Doncques votre rigueur consent à mes ennuis ? v.1370 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Dieux ! Si votre courroux ne punit cette injure v.1373 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Je les souffrirai tous, pour être plus capable v.1384 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Mais s'être assujettie en un même servage v.1388 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Pouvait être nommé le dernier qui me reste. v.1429 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Traîtres yeux, qui retient la source de vos pleurs ? v.1431 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Serait vraiment commettre un trait de lâcheté. v.1435 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Que pour moi votre coeur ne soit pas insensible, v.1445 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Que ce traître devoir me force et me surmonte. v.1473 (Acte 5, scène , CLORISE)
Votre bouche me donne un pouvoir de mourir. v.1503 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Notre destin l'ordonne et j'y dois consentir : v.1531 (Acte 5, scène , ALIDOR)
De voir votre désir autre part engagé. v.1535 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Là dans quelque Antre obscur, moins noir que mon malheur, v.1538 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Ah change ce dessein et rentre en ton bon sens, v.1546 (Acte 5, scène , CLORISE)
Et partout ce qui voit ce dernier entretien v.1550 (Acte 5, scène , CLORISE)
De ne chérir jamais d'autre nom que le tien : v.1551 (Acte 5, scène , CLORISE)
Contre sa trahison justement irrité, v.1570 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
J'ai couru tout ce bois de l'un à l'autre bout v.1579 (Acte 5, scène , ÉLIANTE)
Notre heur doit commencer et le jour va finir. v.1587 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Et pour mieux soupirer notre douleur commune, v.1592 (Acte 5, scène , CLORISE)
De vivre et de souffrir qu'un autre la surmonte, v.1597 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Triomphe d'un objet qui devrait être mien ? v.1599 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Et qui par ma fureur, poussé dans notre flanc, v.1606 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Séparant nos esprits mêlera notre sang. v.1607 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Peut-être en ce moment, Éraste, mon rival, v.1622 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Celle qu'il tient esclave et qui fut ma maîtresse ; v.1625 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Faire de notre histoire un tragique spectacle. v.1637 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Ah suivons hardiment notre premier objet ; v.1646 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Dont le succès doit être à trois Amants funeste, v.1648 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Depuis si peu de temps il ne peut être loin, v.1650 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Si les Dieux en ceci leur puissance ne montrent, v.1652 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
En vain nous espérons que nos pas le rencontrent ; v.1653 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Faisant notre devoir, il est bien difficile v.1656 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Que notre soin se perde et ne lui soit utile. v.1657 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Cachez-vous pour un peu je crains qu'il n'entreprenne v.1664 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Peut-être en quelque songe où vous l'avez rêvé. v.1671 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
N'en murmurez point, votre félicité v.1678 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Assez d'autres beautés capables de lui plaire, v.1709 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Pour moi, j'aimerais mieux être privé du jour v.1710 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Si bien que tu n'auras en cette entreprise v.1720 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Qui doit, gendre accepté, votre âge soulager. v.1735 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
D'un père qui jadis fut l'honneur de notre âge. v.1737 (Acte 5, scène , PHÉDON)
Honneur de nos forêts, si contre ce coupable v.1740 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Votre âme désormais de vengeance est capable, v.1741 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Disposez de mon sort au gré de votre envie v.1744 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Allons dans le repos perdre notre douleur. v.1767 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Que d'un Myrte amoureux votre chef se couronne ; v.1769 (Acte 5, scène , PHÉDON)
Consacre votre histoire à l'immortalité. v.1775 (Acte 5, scène , PH?DON)

CÉLINDE (1629)

Hâte-toi de paraître il est de détruire ! v.3 (Acte 1, scène 1, CHOEUR DE MUSIQUE)
Enferme pour jamais cet Astre qui préside v.9 (Acte 1, scène 1, CHOEUR DE MUSIQUE)
Tu mourras traître. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Parthénice, quel mauvais démon a mis dans votre âme un si funeste dessein contre moi ? (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Barbare demande-le à ta conscience, en elle seule tu trouveras le crime, les supplices et les bourreaux, non non, comme tu ne peux ignorer ton offense, tu ne devais pas douter de mon ressentiment, et cette âme que tu as idolâtrée durant deux années, n'a pas appris à commettre des lâchetés jusqu'au point de souffrir cette infidélité dont tu vas noircir les meilleures actions de ta vie. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Ne crois pas toutefois que ces plaintes que je donne à la rigueur de ton changement, naissent en moi du dessein de m'opposer au contentement de Célinde, ni du regret de perdre un captif qui a fait des efforts pour sortir de sa prison ; fais si tu veux que cette Aurore qui semble rougir de mon déguisement, ou plutôt de ton inconstance, compte sur la bouche de Céphale, les baisers que tu as cueillis sur les leurres de celle qui te possède maintenant, oblige la renommée à reprendre pour l'amour d'elle le premier usage de ses ailes et de sa voix, afin qu'elle apprenne à tout le monde, qu'il n'est point d'homme plus heureux que Floridan, ni de beauté plus aimée que Célinde, tout cela ne sera pas une matière à nourrir le feu de ma fureur ; mais veux-tu connaître ce qui rend ma douleur incapable de remède, hélas ! (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Nullement, je ne suis pas injuste jusqu'à te vouloir défendre de te justifier, mais demeure d'accord que tu ne peux rien alléguer qui autorise ta perfidie, et que s'il y a quelques Dieux qui la protègent, le Ciel et l'Enfer ne doivent être qu'une même chose, puisque l'un et l'autre sont la demeure des criminels. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Il y a vraiment une Divinité Madame, qui me commande de faire ce que je fais, et celle-là même qui soumet les enfants à l'obéissance des pères, est celle qui porte à Célinde les voeux que Parthénice reçut autrefois de moi. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Mais puisque votre silence me donne le temps de vous représenter quel est maintenant l'état de mon âme et de ma vie, je vais vous en faire le discours avecque serment que si je puis être convaincu d'un seul mensonge je ne refuserai jamais quelque peine que vous me puisiez imposer. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Vous savez, Madame, sous quelles lois je respire aujourd'hui, et que depuis la mort de celui à qui je dois toute la gloire de ma naissance, une mère a pris tant d'autorité sur moi qu'il ne m'est pas seulement permis de murmurer contre les ordonnances qu'elle me veut prescrire. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Il y a déjà quelques jours que son intention m'est connue, et si dès lors qu'elle éclata je ne fis ce que je pus pour en divertir l'effet, je veux que la Terre honteuse de me soutenir m'étouffe dans l'horreur de ses abîmes ; mais que pourrais-je contre les inclinations d'une personne à qui la Nature a donné sur mes volontés une puissance si absolue ? (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Cruel, si l'oubli n'eût alors régné dans ton âme, tu eusses fait combattre ton amour contre ton devoir, et puisque tu ne pouvais éviter d'obéir au commandement qui te forçait de devenir la moitié d'une femme, tu eusses parlé de Parthénice à celle qui peut-être ne te proposa Célinde qu'à faute de se souvenir de moi. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Hélas, sur ce point mon amour fit des efforts incroyables, mais je combattis toujours inutilement, car en fin il me fut impossible de vaincre son obstination ; et lorsque je la pressai de me dire quel sujet lui faisait plutôt rechercher l'alliance de Célinde que la vôtre, voici à peu près le discours qu'elle me tint. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Floridan, me dit-elle, j'aime Parthénice et l'estime l'une des plus vertueuses filles qui furent jamais, d'autant mieux qu'étant restée Orpheline en l'âge de six ou sept ans, ses actions toutefois ont donné depuis de si grandes preuves de sagesse et de vertu, que la médisance même n'a jamais osé s'y attacher : mais en cela Célinde ne lui cède pas, et bien qu'entre leur âge, leur extraction et leur beauté il se trouve un rapport admirable, je veux que tu saches qu'entre leurs biens, il n'y a nulle sorte de proportion. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Or mon fils, ajouta-t-elle, tu n'ignores pas ce que peut aujourd'hui ce métal, cet Or que les hommes ont été cherché jusques dans les entrailles de la terre ; tu sais qu'en ce Siècle perverti on ne fait état que de ceux qui se vantent d'un nombre de trésors amassés, et que le plus honnête homme du monde paraîtrait sot sous le visage de la pauvreté : l'Or ouvre des portes qui résisteraient à la foudre des canons, et enfin il a le pouvoir, tant notre imagination en est blessée, de faire quelquefois asseoir des bêtes dans le trône même des Dieux : c'est pour cela que je te conseille de suivre la maladie du temps, et de prendre plutôt Célinde riche, que Parthénice, avecque peu de biens. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Voilà Madame, quels furent les propos que j'eus de ma mère sur votre sujet, auxquels je répliquai tout ce que ma passion me suggéra ; mais ayant considéré que mon opiniâtreté me condamnait d'un crime capable d'attirer sur moi sa colère, et celle des Dieux, je me résolus enfin de suivre ses sentiments : de sorte que ses mains m'ayant servi d'Autel, je jurai de mourir plutôt que de lui désobéir jamais. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Donc perfide, il faudra que je voie sous la puissance d'une autre celui qui eut autrefois refusé des empires pour avoir la gloire de me servir ? (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Ah Floridan, pour Dieu rentre en toi-même, parle à ton souvenir de mes actions passées, et demande-lui s'il en a remarqué une seule qui soit digne de ton infidélité. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Quoi, ces caresses que tu soulais nommer le doux entretien de ta vie, et que désormais je nommerai la triste cause de ma mort, seront-elles absolument bannies de ta mémoire, aussi bien que tes promesses et tes serments ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Parle Floridan, avec quel oeil souffriras-tu que je soumette à la vue de tout l'Univers, les lettres, et les faveurs où ton sang a marqué de si belles, mais de si mensongères paroles ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Madame, je ne doute pas que votre amour ne condamne mon obéissance, mais il n'arrivera jamais qu'à faute d'obéir, ma mère ait droit d'accuser mon amour ; je dis cette vérité avecque regret, car sans être le plus ingrat de tous les hommes, je ne saurais nier que je ne doive beaucoup aux honnêtes libertés dont votre amitié m'a permis de jouir : mais belle Parthénice, si vous croyez que je vous sois extrêmement obligé pour avoir nourri de quelques faveurs le repos de ma vie, jugez ce que je ne dois point à celle sans qui je n'eusse jamais vu ni Parthénice ni le jour. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Mais perfide, mais trompeur, si tu veux d'un seul coup arrêter mon bras et ma résolution, ou quitte le funeste dessein qui te fait consentir à ce changement, ou toi-même exécute ce que ta trahison me va forcer d'entreprendre, plonge dans mon sein ce fer qui n'est pas plus dur ni plus insensible que toi, aussi bien ma seule mort te peut dispenser de tes promesses ; que si autrefois une seule goutte de mon sang a pu te rappeler du trépas à la vie, qui t'oblige à le mépriser maintenant que prodigue de ce bien je ne m'en veux pas réserver une seule goutte ? (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Barbare, tu détournes tes regards, et peut-être de peur que la pitié trouve quelque entrée dans ton âme, tu invoques contre moi le secours de ta Célinde. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Quoi traître tu recules ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Belle Parthénice, vous vous travaillez en vain, je ne consentirai jamais au funeste dessein que vous faites contre vous-même. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Mais puisqu'il m'est permis d'user envers vous du droit des vainqueurs, je vais appendre cette épée sur un Autel consacré à l'Amour : que si l'on entreprend de vous faire quelque outrage, servez-vous de ce que la nature a donné si avantageusement à votre sexe, qui n'a besoin pour assujettir les hommes, d'employer d'autres armes que celles de ses yeux. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Comme il n'a plus d'yeux pour voir mes ennuis, il n'a plus d'oreilles pour ouïr mes plaintes : et ce parjure a voulu ajouter à la qualité d'insensible, celle de ne pouvoir être vu. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Ô traître et perfide amant ! (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Meurs, puisque c'est le seul moyen qui te reste pour assouvir la cruauté de ton destin, et la barbarie de Floridan : peut-être les Dieux permettront que ce que tu ne peux obtenir durant ta vie, te sera accordé après ta mort. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Et toi que la colère me fit choisir pour instrument de ma vengeance, et dont mon ignorance sans doute empêcha que je ne me servisse bien à propos ; dis-moi, je te prie, quel particulier respect t'a fait épargner celui qui n'épargne pas contre ma vie un seul des traits de sa rigueur ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Je sais ce que c'est, tu as manqué d'amorce aussi bien que mes yeux ; ou si tu en as eu elle n'a pu avoir son effet, pour avoir été détrempée dans l'humidité de mes larmes. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
C'est trop retarder un légitime dessein, allons mourir Parthénice ; toutefois l'inconstance de Floridan qui s'appuie sur la tyrannie de sa mère, n'aura peut-être pas la fin qu'il s'est proposée. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Qui sait si Célinde n'a point porté ses voeux autre part ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Vous avez raison, Madame, comme on ne saurait trop tard exécuter un mauvais dessein ; aussi ne saurait-on jamais trop tôt faire une bonne action : par là vous pouvez juger, que tant s'en faut que je doive me plaindre du sujet qui vous a donné le soin de me visiter ce matin, qu'au contraire j'en demeure votre obligé, comme du plus grand bien que vous me pouviez procurer. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Page, des sièges ; Madame, mettez-vous à votre aise : désormais notre âge nous prescrit cette nécessité : et je pense que pour nous montrer que nous devrions quelquefois nous lasser de vivre, nos jambes sont les premières qui se lassent de nous soutenir. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Mais ce point de méditation a quelque chose de commun avec le dessein qui m'amène, d'autant mieux que même par les lois, les pères étant censés être une même personne avecque leurs enfants, il semble que nous ne mourons point quand nous laissons après nous quelqu'un, dans l'être duquel nous allons comme confondant et perpétuant le nôtre. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Vous agréerez donc, sage Amintor, que j'achève de vous proposer ce dont je ne vous ai fait qu'une légère ouverture ; et que je vous découvre une pensée qui occupe mon esprit depuis quelque temps, dont le succès pourrait être également avantageux à nos deux familles. (Acte 1, scène 2, DORICE)
J'admire en vous cette vertu, presque aussi rare en notre siècle, que le Phénix dont l'antiquité nous a conté tant de merveilles : donc pour ne trahir pas votre désir, ni mon humeur, un mot vous ouvrira mon âme, et vous apprendra que le principal sujet de ma visite, est de vous offrir mon fils Floridan pour gendre, et de le donner à Célinde pour époux. (Acte 1, scène 2, DORICE)
De vous dire maintenant les considérations qui m'ont portée à cette recherche, je l'estime en quelque façon hors de propos, puisque cela ne se peut sans que j'y mêle un récit de vos louanges, dont je craindrais que le discours (quoique véritable et mérité) vous mît quelque rougeur au front, et en l'esprit quelque petit soupçon de flatterie : toutefois il me sera bien permis de dire, que l'illustre nom que vous portez, et que vos Ancêtres ont rendu fameux depuis plusieurs siècles ; que la noblesse de votre sang, dont l'origine se tire d'aussi loin que la naissance de cette Monarchie : que vos vertus particulières, dont l'éclat se va rendre le plus bel exemple qu'on puisse laisser à la postérité ; et qu'enfin les perfections qui se remarquent au corps et en l'âme de Célinde font une partie des charmes qui m'ont vaincue en faveur de Floridan. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Vous l'avez bien dit que vous me feriez rougir de vos flatteries : mais, sage Dorice, laissons à part ce qui me regarde, et demeurons d'accord que tout ce que vous avez dit de moi se rencontre en vous et en Floridan, avec bien plus d'avantage. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Je n'ai donc qu'un mot à répondre, pour vous remercier de l'honneur que vous me faites : et pour satisfaire en même temps au désir que vous m'avez témoigné ; c'est que je consens que Célinde, indigne pourtant de ce bien, tombe sous la puissance de Floridan, et laisse entre ses bras ce fruit qui ne peut qu'une fois être cueilli. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Ô consentement qui m'oblige ; ô promesse en faveur de laquelle je vous embrasse mille fois : votre parole que je tiens plus inviolable qu'un voeu qui serait fait à quelque Divinité, approche si fort mes espérances de leur effet, qu'à peine que je ne les prenne pour une chose même : toutefois certain scrupule mêle encore quelque amertume parmi les douceurs de ce bien, qui est que Célinde, peut-être engagée ailleurs d'affection, ne rendra pas ses désirs conformes aux nôtres. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Célinde, bien que restée sans mère depuis longtemps, a trouvé dans mes soins une nourriture si glorieuse, que je ne la saurais croire coupable du crime dont vous la soupçonnez : d'autant mieux que n'ayant eu qu'elle à gouverner, et elle n'ayant eu à partager mon affection avecque nul autre enfant, il serait difficile que je n'eusse imprimé dans son âme les caractères dont on marque l'honneur et la vertu. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Outre que si cette peste (telle puis-je nommer cette inclination, qui dérobe de l'esprit d'une fille le respect qu'elle doit à ses parents) si cette peste, dis-je, l'avait infectée de son venin mortel, je jure que j'userais du pouvoir que la nature me donne, et qu'employant la force, où les autres moyens me défaudraient, je saurais bien appliquer un remède à la folie. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Je ne vous ai pas proposé cette doute afin de vous irriter contre Célinde, de qui l'innocence, peut-être, condamne déjà le discours que je vous en ai fait : mais le souvenir de ce que j'ai été, et une expérience particulière m'enseignent qu'il ne faut jamais user de violence sur les inclinations d'une fille bien née. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Comme il ne faut jamais douter du jour quand le Soleil est levé, la raison de cela c'est que comme il est impossible que la nuit et le Soleil puissent compatir ensemble, aussi ne voit-on jamais qu'une fille bien née soit capable d'autres inclinations que de celles que lui doivent prescrire ceux de qui elle dépend. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Croyez-moi, Dorice, si les pères avaient relâché de leur sévérité sur ce point-là, on verrait d'extrêmes désordres dans les familles ; d'autant mieux que le premier frisé, le premier poudré, qui donnerait dans la vue d'une fille, en ferait presque aussitôt sa femme que sa Maîtresse. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Il se rencontre rarement qu'un jeune esprit soit capable de discerner le bien d'avecque le mal, et si on le laisse dans la liberté de son choix, il semble que par quelque fatalité qu'il ne peut éviter, son aveuglement le fasse tomber dans quelque dangereux précipice. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Elle croira que tel tient de la gloire de sa maison une grande suite de valets, qui ne les conserve peut-être que pour avoir plus d'assistance et de force à se garantir de la poursuite des sergents. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Je ne voudrais pas qu'on laissât courir une fille à un évident péril, comme je ne voudrais pas qu'on lui défendît un bien apparent : en cela je consulterais sa volonté comme un Oracle nécessaire, après quoi je ferais intervenir mon jugement ; et le laissant neutre entre elle et moi, je lui en ferais prononcer l'arrêt selon la raison, non pas selon sa passion ni la mienne. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Car enfin, sage vieillard, d'où pensez-vous que soient produits tant de bossus, tant de contrefaits, et en un mot tant de Monstres ? (Acte 1, scène 2, DORICE)
Purement de l'inimitié qui se forme, ou qui se trouve contractée entre ceux qu'Amour seulement devrait assembler : il semble que la Nature ait horreur de leurs embrassements forcés, et pour moi, je sais bien que si j'étais en votre place, je demeurerais plutôt éternellement chargée d'une fille, que de la marier à quelqu'un pour qui elle n'aurait pas une particulière affection. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Votre sentiment n'a pas toutes les mères de son parti : la plupart savent bien qu'il ne faut pas avoir de semblables tendresses pour des esprits à qui tout doit être bon, pourvu qu'il nous soit agréable. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Outre que, si je ne me trompe, nous formons cette dispute inutilement, puisque Célinde, libre de tout intérêt, aura sans doute pour Floridan l'inclination qu'une honnête fille est capable de ressentir ; et quand cela ne serait pas, c'est à faire à une première nuit. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Vous ne sauriez, je reçois trop de plaisir en votre compagnie. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Ses parents étaient des plus riches et des plus illustres de toute la contrée, de sorte qu'héritant de leurs vertus et de leurs biens, elle fut estimée, sans difficulté, le plus avantageux parti du Royaume. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Dès lors les plus apparents jetèrent les yeux sur elle, mais sur tous un très accompli Seigneur nommé Cléandre, en devint si éperdument amoureux, que perdant l'espérance de l'obtenir, pour n'avoir pas assez des biens de fortune, ce qu'il ne pouvait attendre autrement. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Il assemble donc quelques-uns de ses amis, et un jour que Parthénopé était allée avec une de ses tantes visiter une maison qu'elle avait aux champs, il l'enlève ; et l'ayant conduite dans un château qu'il avait assez près de là, il l'épouse par force, et par force jouit de toutes les faveurs qui sous les noms de femme et de mari ne peuvent légitimement être refusées. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Aussitôt donc qu'elle pût échapper elle revint dans Naples, et s'étant jetée aux pieds du Vice-roi, elle lui rendit cette action si noire, qu'il ne pût refuser de promettre d'en punir l'Auteur ; de sorte qu'ayant sur l'heure même mis à prix la tête de Cléandre, il envoya des gens en campagne pour le saisir où ils le rencontreraient. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
En ce temps-là Parthénopé était arrivée dans son neuvième mois, de sorte que par une rencontre presque miraculeuse, elle mit un fils au monde le jour même que le père en devait sortir ; et à peine cette petite créature eut vu la clarté, que son intérêt faisant un effort sur l'esprit de la mère, elle commença de craindre qu'il y eût de l'infamie pour lui, si on venait à lui reprocher d'être sorti d'un père que l'ignominie aurait accompagné en la mort. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
C'est assez que vous sachiez que Parthénopé, touchée sans doute du ressentiment dont je vous parlais tantôt, et ne pouvant sortir du lit, elle envoya aux pieds du Vice-roi le petit enfant qui par ses cris semblant déplorer le trépas de son père, impétra la grâce qui n'avait été interdite à Cléandre, qu'à faute que Parthénopé se pût résoudre à lui pardonner : de sorte que ce dernier point ayant été obtenu, Cléandre reçut avec la vie, une preuve de la bonne volonté de sa Maîtresse, avec laquelle il finit heureusement ses jours. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Votre parti, comme le plus juste sans doute, sera toujours le plus fort : et pour moi je sais bien qu'il ne sera jamais de considération assez puissante pour me faire faillir contre l'obéissance que je vous dois. (Acte 1, scène 3, CÉLINDE)
Celle-là même n'en doit pas être exceptée, au contraire il me semble que plus nous trouvons de difficulté en un commandement, et plus nous avons de gloire d'y obéir. (Acte 1, scène 3, CÉLINDE)
Je n'en attendais pas moins de ton bon naturel ; mais bien loin de te commander de mourir, je te veux mettre dans un genre de vie bien plus doux que tu ne l'as goûté jusqu'ici. (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
Ce discours nous entretiendra tantôt plus amplement, cependant je veux dire encore un mot à Dorice. (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
Je vous en laisse le soin, et en attendant que j'aie l'honneur d'apprendre de vos nouvelles, j'entretiendrai Floridan de ce qu'il doit faire sur ce sujet, adieu. (Acte 1, scène 3, DORICE)
Monseigneur vous demande, et m'a commandé de vous dire, que si vous différez de le voir il s'offensera de votre retardement. (Acte 1, scène 3, LE PAGE)
Il vient d'entrer dans son cabinet. (Acte 1, scène 3, LE PAGE)
Que ne m'est-il aussi bien permis d'entrer dans le tombeau ? (Acte 1, scène 3, CÉLINDE)
Sans lui, qui nous sert de Soleil, nos jours ont un faux nom, et doivent plutôt être appelés des nuits et des ténèbres éternelles : ses ennemis sont les tyrans et les monstres, et nul homme qui fasse état de la société humaine, ne condamnera cette passion qui en est l'unique entretien, et la mère nourrice. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Non non, crois plutôt que le feu dont il brûle nos coeurs, vient d'un flambeau qui ne donne sa lumière que pour régler les plus belles actions de notre vie ; et que de même que l'homme est Roi des animaux, pour ce qu'il est capable de raison, celui doit être Roi des hommes qui est plus capable d'amour. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Quand j'ai commencé de soutenir contre vous combien cette passion est dangereuse, j'en ai moins considéré la cause que les effets ; mais sans nous amuser plus longtemps en cette dispute inutile, dites-moi seulement quel nom vous pouvez donner à ses éternelles inquiétudes qui accompagnent l'esprit d'un homme véritablement amoureux : si le manger est une chose nécessaire à la conservation de l'Être ; si le dormir est un repos accordé par la Nature pour le soulagement de tout ce qu'elle a créé, appellerez-vous un bien ce qui détruit le goût, et empêche le sommeil ? (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Outre cela, d'où me direz-vous que soient produits tant de transports, tant de désirs déréglés, tant de mouvements incertains, tant de discours qui meurent presque aussitôt dans la bouche, qu'ils sont formés dans le penser ; et enfin, cet effroyable Monstre de Jalousie, si ce n'est de l'amour ? (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Jalousie, d'autant plus à craindre, qu'elle change de visage à toutes choses ; et que faisant passer jusqu'à nos corps l'aveuglement de notre âme, elle nous fait bien souvent condamner comme un crime les plus innocentes actions. (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Tu sauras donc que je la divise en trois sortes, l'une qui regarde le profit, l'autre le plaisir, et l'autre la vertu. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Ceux qui aiment pour le profit, ne peuvent rien promettre de la durée de leur amour qu'autant que l'espérance du gain sera suffisante de l'entretenir, et ceux-là sont capables des transports et des inquiétudes dont tu parles, d'autant que leur intérêt n'étant attaché qu'à une chose facile à périr, une éternelle crainte accompagne leur passion. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Les autres qui n'ont que le plaisir pour objet de leur flamme trouvent la fin de leur amour dans la fin de la volupté ; et s'imaginant que les faveurs dont ils se sont assouvis, peuvent être communiquées à quelque autre aussi facilement qu'elles ont été obtenues, ils entrent dans les fureurs de la Jalousie, et ne laissent pas même à la personne aimée la liberté des regards. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Mais ceux qui aiment purement pour la vertu, ne se lassent jamais d'aimer ; l'objet de leur passion est beaucoup au-dessus de toutes les autres causes : et comme il est louable et légitime parfaitement, aussi ne produit-il jamais de mauvais effets en nos âmes. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
En effet tu reconnais aussi bien que moi les bonnes qualités qu'elle possède, tu sais qu'elle est belle jusqu'au point de ne pouvoir être vue d'un homme sans me faire incontinent un rival ; et cependant, oublieuse en ma faveur de l'excès de ses mérites, comme je prends plaisir de la voir triompher de mes désirs, elle est bien aise que je me vante d'être Roi de ses pensées. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Tout beau, Philindre, n'en lis pas davantage, il me semble que je le vois paraître ce bel Astre de mon jour. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Ce n'est ni l'un ni l'autre, puisque je crois Lucidor innocent et vaincu. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Madame, si jamais la pitié trouva place dans votre coeur, si le nom de Lucidor est encore doux à votre mémoire, belle Célinde, de grâce éclaircissez mes doutes, et ne me laissez pas à la merci de mes soupçons. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Cet Oracle que tu viens consulter est le même qui depuis une heure a prononcé contre toi un arrêt plus rude que mille morts ; et cette pâleur que tu remarques en moi, est bien un témoignage de ma douleur, mais elle est aussi une preuve de ma défaite : car pour ne retenir pas davantage ton esprit en suspens, je te dirai que je viens de rendre un combat, où au lieu de sang j'ai versé une infinité de larmes : j'avais pour partie et pour ennemi celui qui est mon tout, et que la Nature m'ordonne de chérir par-dessus tout le reste des hommes. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
La matière de notre querelle était Lucidor et Floridan, mon âme tenait ton parti, mais celui qui dispose de mon corps ayant usé de son pouvoir en faveur de l'autre, ma faiblesse a cédé à cet effort, et mon obéissance a reçu pour mari, celui qu'Amour ne m'eût pas même laissé recevoir pour esclave. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Ce voleur vient donc, au préjudice de votre foi, employer la tyrannie d'un père, où son mérite ne lui laissa jamais l'espérance de parvenir ? (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Injuste vraiment, mais non pas inévitable, si mon malheur et votre légèreté n'eussent contribué à ce fâcheux accident. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Cependant, Madame, permettez à ma juste douleur de vous accuser en ce changement du crime le plus punissable qui ait été commis depuis qu'Amour règne dessus les coeurs : souffrez que je reproche à votre foi violée tant de serments dont vous protestiez que l'effet serait infaillible comme celui de la fatalité : vous m'avez quitté, Célinde, et un injurieux oubli a pu glacer cette âme que mon exemple devait faire éternellement brûler. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Puisque vous ne trouvez point de remède à ma disgrâce, il n'est pas juste que j'en applique à mon désespoir, au contraire il faut qu'il partage avecque vous la gloire d'avoir triomphé de moi, et que pour accroître ma fureur, j'obéisse à tous les mouvements que la colère et la jalousie ont accoutumé de produire. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
et je le ferai servir de symbole à notre funeste séparation. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Il reste, afin que je ne meure pas sans quelque contentement, que j'aime arracher le coeur de mon rival, et en retirer votre image dont il ne fut jamais digne de garder l'impression, un même coup punira sa témérité, et contentera ma vengeance : après cela je donnerai mon sein au même fer qui aura fait ses plaies, afin qu'il vous sacrifie les dernières heures de celui qui pour toute la récompense de ses services, se voit aujourd'hui contraint de vous dire un éternel adieu. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Je te commande en premier lieu de n'entreprendre rien contre Florian, puisque tu sais bien qu'ayant ignoré ta passion, il a pu m'aimer sans te faire une injure : en second lieu, que tu ne cherches jamais l'occasion de te prévaloir de mon amour au préjudice de mon honneur ; et enfin de ne me demander jamais d'autre preuves de mon affection que ma parole. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Je te la donne de nouveau, non plus avecque réserve, mais sans nulle sorte d'exception ; c'est un effet de ma pitié, et si l'on me condamne de quoi pour suivre l'Amour je quitte l'obéissance que je dois à mon père, qu'on sache que m'y sens forcée par une puissance que je ne connais point, et que la loi d'un Dieu doit être plus forte que celle d'un homme. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
qui deviez être les marques de ma douleur, revenez me parler encore de mes contentements, pardonnez à ma fureur l'injure que je vous ai faite. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Que ne pouvez-vous être réunis comme nous le sommes Célinde et moi, chers papiers, Madame. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Cependant pour ne déciller point les yeux de mon père (trompé jusqu'ici assez finement sous le prétexte d'une conversation indifférente) je suis d'avis que tu me permettes de repaître d'espérance l'esprit de Floridan. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Mais pour ne te laisser pas sans quelques preuves de la continuation de mon amour, je veux que tu prennes pour toi toutes les bonnes paroles que je lui donnerai, et que tu t'imagines, qu'au lieu de Floridan c'est Lucidor que j'entretiens ; ainsi sous cet artifice nous pourrons nourrir un feu dont les autres n'auront que la fumée. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Cette invention me contente, et l'assurance que vous me donnez de votre fidélité, est à mon âme un sujet de ravissement ; mais, Madame, qu'une seule fois. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Ne passe pas plus outre ni en la demande ni en l'effet, pour ne me donner pas la peine, et peut-être le déplaisir de te refuser ; si tu commences à faillir, ton outrecuidance me dispensera de mes promesses. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Hâte-toi, et va-t'en pour un peu, aussi bien je vois paraître Parthénice qui vient, peut-être, pour me visiter. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Afin que vous ne m'accusiez pas d'être paresseuse à m'acquitter de mon devoir, je viens des premières me réjouir avecque vous d'une nouvelle qui vous touche, et que j'ai apprise seulement depuis aujourd'hui. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Cette feinte ne vous sied pas mal, et je ne la condamnerais pas pour tout autre que pour moi ; mais étant ce que je suis, et ne voyant ici personne qui nous puisse être suspecte, je ne puis que je ne blâme votre amitié, de quoi elle me cache l'acquisition d'un serviteur qui doit bientôt prendre la qualité de maître. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Il faut bien qu'il ait reconnu votre esprit capable de quelque bonne volonté pour lui, puisqu'il s'est engagé dans cette recherche, car on lui donne la gloire d'avoir assez de jugement pour ne vouloir pas épouser une ennemie. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Qu'on lui donne, si vous voulez, les meilleures qualités du monde, je vous jure pourtant qu'il n'a pu reconnaître en moi nulle marque d'amitié, s'il ne l'a fondée sur l'estime que j'ai faite de lui, commune à tous ceux qui font profession de l'honneur. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Si Floridan pouvait lire dans mon coeur, qu'il y verrait bien d'autres passions décrites, il reconnaîtrait que cette estime que j'avais pour lui au temps qu'il ne me regardait qu'indifféremment, s'est changée en une haine si forte, depuis qu'il montre avoir de l'amour pour moi, que je ne pense pas qu'à son alliance je ne préférasse celle d'un Monstre ou d'un Barbare : ce n'est pas qu'il ne vaille beaucoup, mais un secret destin veut que cela même, d'où une autre tirerait de la gloire, me soit une matière de mécontentement. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Quoi que c'en soit, ayant beaucoup de mérite et beaucoup de créance auprès d'Amintor, il faudra qu'à la fin il triomphe de votre résistance. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Je ne sais ce que le Ciel en a ordonné, mais j'ai résolu d'y mettre tant d'obstacles, que peut-être ce dessein trouvera sa ruine à l'heure qu'on en attendra l'accomplissement. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
J'aurais un extrême tort, belle et chère Célinde, si je refusais de satisfaire à votre désir, d'autant mieux qu'il se rapporte parfaitement au sujet qui m'a fait venir ici. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Je vous dirai donc, que c'est de Floridan même que j'ai su tout ce qui regarde l'intérêt qu'il a pour vous ; non pas qu'une particulière vanité, comme vous le soupçonnez, l'ait porté à m'en entretenir, mais c'est qu'il lui a été impossible de cacher à ma vigilance un intérêt qui le rend criminel, et moi misérable. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Mais, Célinde, puisqu'un malade ne peut mieux guérir qu'en découvrant son mal au Médecin qui en a les remèdes infaillibles, je vois bien qu'il faut que je vous déclare le mien, et que je vous en parle comme à celle qui a cela de commun avec les Dieux, qu'elle est aujourd'hui l'Arbitre souverain de ma mort ou de ma vie. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Sachez donc, ma compagne, qu'il y peut avoir deux ans que ce même Floridan, qui soupire maintenant pour vous, commença de brûler pour moi d'une flamme qu'autre chose que sa légèreté ne pouvait jamais éteindre. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Si son inconstance a touché mon esprit, j'en laisse Juges ceux qui ont été trahis comme moi ; tant y a que ce matin l'ayant surpris en son délit, et mes transports m'ayant fait en vain attenter contre sa vie, je suis restée sans remède, si votre pitié ne m'en laisse désormais espérer. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Je vous conjure donc, chère Célinde, par notre amitié contractée depuis le berceau, et qui s'est accrue comme nos années, de punir par un mépris éternel la trahison de ce perfide, et de ne consentir jamais que son crime trouve un refuge auprès de vous. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
J'ai honte de vous proposer d'être sage à mes dépens, mais puisque pour vous persuader je n'ai rien de plus puissant que mon exemple, pour l'amour de moi, Célinde, gardez-vous de tomber dans le précipice où je me vois prête de périr. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Chère Parthénice, je suis bien aise de quoi en ce commun accident qui nous pouvait être également funeste, ma passion rencontre un moyen de me satisfaire, et de vous obliger ; je vous jure donc tout ce qui peut rendre un serment puis inviolable, que Floridan ne m'épousera jamais, et que si la tyrannie de mon père va jusqu'à me vouloir forcer d'observer la parole que je lui en ai donnée, je chercherai dans mon désespoir de quoi vous venger, et moi aussi. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Cet office dont vous témoignez tant de ressentiment, n'est pas considérable au prix de la volonté que j'ai de vous servir ; mais il me reste encore une chose à vous dire, et dont il est nécessaire que vous ayez l'esprit éclairci : c'est qu'ayant enfin promis à mon père, d'obéir à l'arrêt par lequel il me veut soumettre à la puissance de Floridan, il est à propos que je feigne pour quelque temps de lui vouloir un peu de bien, afin que sous le désir de laisser jeter des racines à cette affection, naissante en apparence, il me puisse donner le loisir de songer aux moyens qui peuvent arrêter le cours de sa présomption. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Ne vous étonnez donc pas si quelque fois un bruit commun vous dit que je l'aime, ou si vous êtes vous-même témoin des actions que je prépare pour le tromper, cet artifice est absolument nécessaire à notre repos ; mais il semble que je l'aperçois avecque Lucidor il faut qu'ils se soient rencontrés bien près d'ici. (Acte 2, scène 3, C?LINDE)
Si vous nous voyez en quelque sorte surpris et timides à cet abord, outre que cela pourrait procéder du respect que les mortels doivent rendre aux Déités, encore devez-vous l'attribuer à la crainte que nous avons eue de vous importuner, en mettant un obstacle à la liberté que peut-être vous vouliez avoir pour vous entretenir. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Je m'en étonne pourtant, puisque Célinde et Parthénice ayant toutes les excellentes qualités qui peuvent rendre un corps et un esprit recommandables, il serait difficile qu'elles eussent donné à leur entretien un objet qui ne fût aimable, et plein de mérite comme elles. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Et moi je ne pense mériter l'estime de Lucidor, que par l'avantage que j'ai d'être maintenant en la compagnie de Parthénice. (Acte 2, scène 4, CÉLINDE)
Laissons ce discours, Madame, qui fait autant de honte à la vérité, que vous en causez à toutes celles dont la beauté voudrait entrer en comparaison avecque la vôtre, ce qu'est la Lune aux Étoiles, un Monarque à ses sujets. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Un Aquilon au Zéphyr, une rose aux autres fleurs. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Enfin ce qu'est l'Aurore à ces petits feux qui brillent durant la nuit, on peut dire que Célinde l'est aux Dames de cette Cour, ce qu'elles ont d'éclat ne sert qu'à relever les traits de son visage ; dont le charme pénètre les coeurs avec la même facilité, qu'on voit le Soleil faire jour à ses rayons dans un bocage que l'Hiver a dépouillé, et à qui le Printemps n'a pas encor rendu toutes ses feuilles. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Puisque le larcin est un crime, à votre compte voilà deux coupables ensemble. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Veuille le Ciel que je n'en punisse jamais autant dire de l'autre. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Si vous donnez vos yeux à Parthénice, donnez votre coeur à Floridan, ou pour le moins permettez qu'il s'approche de mes flammes, peut-être quelque étincelle le pourra toucher. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Ou je me trompe, ou je lis sur votre visage les marques d'un secret déplaisir. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Le sujet n'en peut être guère secret, puisqu'il se communique si légèrement à tant de personnes. (Acte 2, scène 4, PARTHÉNICE)
Puisse le Ciel punir ma témérité des plus grands supplices qui furent jamais inventés à la ruine des criminels, si j'aspire à d'autres faveurs que celle que l'honneur me prescrit ; les lois de mon amour se conforment à celles de mon devoir, et quand j'oublierai le respect que je dois à Célinde, je prie les Dieux qu'ils ôtent de ma mémoire le souvenir même de mon nom. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Et pourtant sans être barbare on ne les saurait condamner. (Acte 2, scène 4, PARTHÉNICE)
Mais, Madame, s'il est vrai ce que Dorice m'a conté de votre résignation aux volontés d'Amintor, il me semble que j'ai quelque droit à ne prétendre pas d'être tout à fait compris dans la loi commune. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Je veux dire, Madame, que ces preuves d'une médiocre inclination, sont une récompense due à tous ceux dont l'âme desquels votre beauté fera quelques blessures ; mais pour moi de qui la passion a paru dans une recherche, qui ayant été reçue, me promet un triomphe éternel, pardonnez-moi si je dis que la seule parole est une faveur petite, et qu'elle est peut-être moins une marque de votre flamme que de votre froideur. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Pour encore le temps ne me permet pas de vivre autrement avecque vous, ainsi je reçois la loi de celui qui la fait à tout le monde. (Acte 2, scène 4, CÉLINDE)
Ne vous affligez plus, belle Parthénice, mais espérez en cette éternelle vicissitude qui règne sur tous nos mouvements ; et souvenez-vous que de même que tel, dont l'exemple n'est pas loin, se flatte de la possession d'un bien dont il peut mettre la conquête dans le nombre des choses impossibles, de même aussi, tel bien souvent croit être misérable, qui dans une heure se voit porté du centre des disgrâces au sommet des plus hautes félicités. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Notre destin ne se rapporte pas mal. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Je n'en doute pas, mais je veux en être moi-même témoin, et les écouter, si je puis sans être aperçu. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Si mes souhaits étaient exaucés, les jours qui me retardent la possession de Célinde, ne mesureraient leur durée qu'à celle des moments ; et si la peine que je souffre ne doit être limitée que de l'espace d'un mois, ce mois se verrait terminé dans le seul espace d'une journée. (Acte 2, scène 5, FLORIDAN)
Il s'agit ici de récompenser Floridan par une faveur qui réponde à son mérite, j'appelle donc Lucidor pour me convaincre de perfidie, si je manque jamais au voeu que je fais de l'aimer et d'être sienne éternellement. (Acte 2, scène 5, CÉLINDE)
Entreprendre de vous faire des remerciements dignes d'une grâce si particulière, ce ne serait pas moins tenter que l'impossible ; mais il me semble que je vois approcher Amintor, trouvez bon, Madame, que je m'acquitte de ce que je lui dois. (Acte 2, scène 5, FLORIDAN)
On m'avait déjà bien averti de votre venue, mais j'ai été bien aise de vous donner le temps de reconnaître la place que votre mérite vous doit faire emporter. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Ah quand mon sang bouillonnais jadis échauffé des jeunes ardeurs de votre âge, j'eusse été bien marri qu'un seul jour se fût écoulé, sans me voir employé dans quelque nouveau passe-temps ; tantôt dans les Joutes et les Tournois, tantôt dans les bals et les assemblées ; quelquefois en des festins, d'autrefois en des Comédies. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Que cet agréable divertissement nous occupe donc une partie de l'après-dînée ; voici la plupart des Acteurs assemblés, les autres ne seront pas difficiles à trouver, qu'en dites-vous ? (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
J'oserais répondre pour tous, que nos volontés ne seront jamais contraires aux vôtres. (Acte 2, scène 5, FLORIDAN)
Sus donc, Célinde, allez de bonne heure mettre ordre à tout ce qu'il faut, allez-vous faire donner les clefs de ma garde-robe, de tout temps assez bien pourvue d'une grande diversité d'habits ; fouillez tout, renversez tout, je vous le permets, à condition qu'on ne parle que de jouer et de se réjouir ; cependant je prendrai le soin d'en avertir Dorice, et d'y convier nos plus intimes amis. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Maintenant je confesse que tes grâces sont au-dessus de notre mérite, comme ta clémence est au-dessus de nos forfaits : ma joie qui a cela de commun avec la douleur, qu'à peine se peut-elle exprimer que par des larmes, m'oblige à vouer sur tes Autels une éternelle suite de victimes. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Mais achevons notre dessein commencé. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Elle est sur le point de se mettre à table, mais elle m'a commandé de vous dire que vous serez le bienvenu. (Acte 2, scène 5, LE PAGE)
Allons, je ne l'entretiendrai pas longtemps, car je n'ai que cette nouvelle à lui dire. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Je les ai laissés qu'ils étaient presque achevés d'habiller, je pense qu'ils commenceront bientôt ; cependant prenons les sièges les plus commodes pour les voir avecque attention : entre amis les plus petites cérémonies sont un grand crime, mettez-vous où vous croirez être le mieux. (Acte 3, scène 1, AMINTOR)
Autrefois elles ont été le divertissement des grands Monarques, et les Républiques mêmes en ont usé pour donner quelque horreur du vice et de l'amour pour la vertu ; que si j'en avais le temps, je ferais connaître qu'il n'est rien de plus honnête, de plus plaisant, ni de plus utile, mais je crois qu'ils vont sortir. (Acte 3, scène 1, AMINTOR)
Ce tronc fera connaître à la postérité v.69 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Que ta fureur s'arma contre la vérité, v.70 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Leur âme redoutant l'éclat de notre fer, v.81 (Acte V1, scène 2, CHARMY)
Peut-être que sachant d'où vient son infortune, v.87 (Acte V1, scène 2, GOTHOMEL)
Le Dieu que vous servez sollicite votre âme v.91 (Acte V1, scène 2, AKIOR)
Là sans être ennuyés de discours superflus v.101 (Acte V1, scène 2, AKIOR)
Que je suis redevable à votre piété ! v.106 (Acte V1, scène 2, AKIOR)
Hâtons notre retour on nous pourrait surprendre v.107 (Acte V1, scène 2, GOTHOMEL)
Qu'ils courent l'univers de l'un à l'autre bout, v.113 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
J'implore votre bras voici le dernier trait v.121 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Pour dompter leur orgueil et les soumettre à nous, v.126 (Acte V1, scène 3, MOAB)
Votre conseil me plaît, je promets de le suivre v.139 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Puisque si notre soin les empêche de vivre v.140 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
À ne boire d'autre eau que celle de vos larmes. v.160 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
À voir la hardiesse de Lucidor, je meure si on ne jurerait qu'il n'a jamais fait autre profession que celle-là. (Acte V1, scène 3, CHOEUR)
Réserve tes conseils pour un autre sujet v.161 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Mais si quelque raison règne encor dans votre âme, v.171 (Acte V2, scène 1, ABRA)
Mesurez votre envie au pouvoir d'une femme, v.172 (Acte V2, scène 1, ABRA)
Feraient d'autres Soleils et d'autres Éléments : v.178 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Et ce traître ennemi qui se croit invincible, v.192 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Pour fléchir notre Dieu, qui possible irrité v.201 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Sans elles permettrait notre captivité ; v.202 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Nous rendre à son exemple Idolâtres s'il peut. v.206 (Acte V2, scène 1, OSIAS)
Que ton coeur est touché de notre repentir, v.210 (Acte V2, scène 1, OSIAS)
Vient soumettre ses traits à ceux de ton mérite, v.224 (Acte V2, scène 3, MOAB)
Car le Dieu d'Israël contre lui courroucé v.233 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Je viens pour te montrer comme il le faut punir. v.238 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Ceux de ton entretien, ou ceux de ton visage, v.244 (Acte V2, scène 3, HOLOFERNE)
Et l'Amour prend chez moi le titre de fureur. v.262 (Acte V3, scène 1, HOLOFERNE)
Unir votre faiblesse à la force d'un Dieu ? v.266 (Acte V3, scène 1, HOLOFERNE)
Beaux yeux Astres d'Amour, objet de ma victoire v.267 (Acte V3, scène 1, HOLOFERNE)
Le dessein qui me fait contre lui conspirer. v.298 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Détruire votre vie et mon contentement. v.302 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Sauvera votre honneur de ce triste naufrage ? v.308 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Contre l'impatience et la témérité. v.314 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Que vous montrer le soin que j'ai de votre bien. v.318 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Je ne saurais jamais en être détournée ; v.320 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Prête à notre Climat la couleur que je veux, v.322 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Allons, je veux unir contre cet inhumain v.325 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Et vous Astres brillants petits feux cachez-vous, v.333 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Si le Maître est pour vous, donnez-moi la servante. v.348 (Acte V3, scène 5, L'EUNUQUE)
Ton visage en prononce un arrêt contre toi. v.350 (Acte V3, scène 5, ABRA)
Ami ton soin mérite une autre récompense v.351 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Écoute comme il ronfle : Ô Ciel ! Mon entreprise v.359 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Ne rencontre plus rien qui ne la favorise. v.360 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Les paroles de Célinde m'étonnent bien davantage, car ce qu'elle vient de dire ne doit pas être dans ses vers. (Acte V3, scène 5, AMINTOR)
Parents, que désormais je nomme barbares, étonnez-vous de votre tyrannie, non pas de mon action : votre violence et mon désespoir sont les meurtriers de Floridan ; et vous éprouvez aujourd'hui combien était injuste la loi par laquelle vous me vouliez contraindre à trahir les flammes de Lucidor : il est mon mari depuis longtemps, et nul homme sans mourir ne pouvait m'empêcher d'être sa femme. (Acte V3, scène 5, CÉLINDE)
Épargnez ce miracle vivant, et tournez votre colère et vos chaînes sur moi qui ai seul commis cet homicide. (Acte V3, scène 5, LUCIDOR)
Dorice, si ma prévoyance a jamais soupçonné ce funeste accident, je veux périr à vos pieds, le succès fera toute ma justification, car je ne consens pas seulement qu'on agisse contre Célinde, mais je veux en être moi-même le Bourreau. (Acte V3, scène 5, AMINTOR)
Allons, mon âme, allons apprendre ce que le Ciel a destiné de nous en la personne de Floridan ; allons consulter sa plaie, afin que si le coup est mortel, il nous puisse être à tous deux également funeste. (Acte 4, scène 1, PARTHÉNICE)
Qui d'un seul coup as pu commettre deux homicides, quelle main croirai-je qui t'a guidée celle de Célinde, ou d'Alecton ? (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Il faut bien que l'une des Furies, ou peut-être toutes trois aient ensemble projeté ce dessein abominable ; autrement il serait impossible qu'une fille qui ne peut sans horreur ouïr parler du sang et du fer pour satisfaire à quelque passion particulière eût eu le courage d'employer et le fer et le sang. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Ah Célinde, que vous allumez un grand combat dans mon âme entre l'Amour et l'Amitié, et que ces deux puissances, bien que comprises sous une même passion, excitent en moi des mouvements contraires ; l'une me fait désirer votre ruine, comme vous avez détruit mes plaisirs, et l'autre condamnant ce désir, rejette la principale cause de cet étrange accident sur moi misérable, qui vous ai conjurée de ne vouloir jamais épouser Floridan. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Oui, Célinde, j'en ai importuné votre affection ; mais qui eût cru que pour me guérir d'une douleur, vous eussiez voulu vous servir d'un remède pire mille fois que le mal ? (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Je croyais qu'un honnête refus terminerait tout d'un coup l'amour et l'ambition de mon perfide, et cependant au lieu de la voix, vous avez appelé votre bras à cet office, et avez cherché dans la violence ce que peut-être la douceur ne vous eût pas refusé. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Quoi que c'en soit, vous avez tué Floridan, et de quelque oeil que je regarde votre action, il faut toujours que je me considère comme celle à la passion de qui vous avez voulu sacrifier cette victime. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
C'est à mes prières que je dois imputer la cause de sa mort, elles ont sollicité votre courage, elles ont donné la première nourriture au feu de votre fureur, et si quelqu'un doit être châtié pour ce forfait, on ne s'en doit prendre qu'à Parthénice : et pourtant Célinde et Lucidor languissent à cette heure sous des mêmes fers, et quelque opinion que j'aie d'être coupable, je ne vois personne qui se présente pour me punir. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Si cela est, préparez-vous mes mains à déchirer ce sein et ce visage, disposez-vous à vous plonger dans les ondes de mes cheveux, pour m'en montrer la racine, imitant le pêcheur, qui pour laisser plus de liberté à la ligne, arrache des bords d'une rivière jusqu'à la tige des roseaux. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Courage, Parthénice, ta fureur n'a point ici de témoins : toutefois me voici déjà proche de son logis, différons pour un peu l'exécution de ce dessein, je saurai toujours bien prendre le temps de me mettre au même état où sa blessure l'aura réduit. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Je confesse, Madame, que vos larmes ne pouvaient être versées pour une plus juste occasion. (Acte 4, scène 2, FLEURIMON)
Célinde a trahi votre espérance, et je croirais être aussi coupable qu'elle, si je cherchais des excuses à son attentat : mais vous m'avouerez qu'elles ne doivent pas être éternelles, puisque même l'expérience vous enseigne que les Parques ne peuvent être touchées de nos pleurs, et qu'elles ne renouent jamais le fil qu'elles ont une fois tranché par l'arrêt de nos Destinées. (Acte 4, scène 2, FLEURIMON)
Vous savez combien ils ont de haine pour les perfides, et si j'ai mérité ce titre envers Parthénice (puisque je vous en ai quelquefois ouvert mon âme) je n'en veux point d'autre Juge que vous. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Jamais ils ne laissent nos offenses impunies, tôt ou tard le coupable se peut assurer que la colère du Ciel le trouvera sous quelque Asile qu'il se cache ; et quand il couvrirais ses forfaits du silence et des ténèbres, ils ne sont pas moins connus que s'ils avaient été commis à la vue de tout l'Univers : pour les uns ils ont introduit l'usage du tonnerre et des foudres, pour d'autres la peste et les poisons, et pour moi les feux et le fer ; les feux que j'ai rencontrés dans les yeux de Célinde, et le fer dans la fureur de son bras. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Je t'en réciterai tantôt les particularités, c'est assez pour cette heure que tu saches qu'il confesse avoir trempé en cette trahison, et qu'en suite de cela, comme complice de Célinde, de même qu'elle il a été constitué prisonnier. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Oui sous d'autres fers que les tiens, et Lucidor qu'elle avoue pour mari, se dit principal auteur de cet accident tragique. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Je ne saurais croire qu'un si lâche dessein ait occupé la pensée d'un Gentilhomme : quoi que c'en soit, cela m'apprend que je ne dois rien espérer de Célinde, et que pour être sage je n'y devais rien désirer ; ma conscience m'en a parlé souvent, mais, Madame, vous avez autrement disposé de mes volontés. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Après avoir été témoin de la blessure de Floridan, il m'a semblé juste d'en venir apprendre le succès ; outre qu'un devoir particulier m'obligeait à vous témoigner la part que je prends en votre déplaisir. (Acte 4, scène 2, PARTHÉNICE)
C'est plutôt une marque de votre bonté, et j'ai bien du regret de quoi vous n'aurez point ici d'entretien qui vous plaise : Floridan est fort mal, toutefois s'il est vrai qu'une grande beauté puisse faire des miracles, après qu'il vous aura vue j'espérerai quelque chose ce sa guérison. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Cependant trouver bon que je l'abandonne à votre soin, jusqu'à ce que j'aie tiré encore une ordonnance de cet expert chirurgien. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Ne dites pas cela, Floridan, comme vous n'avez vécu que pour elle, elle seule est cause de votre mort. (Acte 4, scène 2, PARTHÉNICE)
Mon esprit n'a pas été aveugle comme mon obéissance ; et sachez que de quelques flatteries que je l'aie entretenue, la vérité m'a toujours dit, que si vous lui deviez céder en quelque chose, c'était en la bonne fortune seulement. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Cette colère où vous étiez ce matin, s'est-elle dissipée avecque les brouillards, et votre fureur ne peut-elle éclater que dans la résistance ? (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Ah Floridan ne me pressez pas de commettre cette injustice, vous vivrez au-delà des siècles, si vous ne mourez que par mon consentement. (Acte 4, scène 2, PARTHÉNICE)
Noirs Cachots, tristes et sombres demeures, séjour de la crainte et de l'horreur, sépulcre des vivants, lieu plein d'effroi, où les Dieux font habiter les pires remords qu'ils veulent inspirer dans les consciences : obscures prisons, qui ne différez de l'Enfer qu'en ce qu'il est la demeure des coupables, et qu'aujourd'hui vous retenez un innocent, avouez désormais que ma condition n'a rien qui puisse être envié des plus misérables. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Non non, puisque je les souffre pour Célinde, je les bénis, ces malheurs, et les chéris comme les agréables marques qui lui doivent faire connaître l'extrémité de ma passion. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Cessez, mes pensée, de m'affliger par la mémoire d'un accident qui ne peut recevoir de remède, ou s'il faut que vous me fassiez souvenir de la mort de Floridan, que ce ne soit qu'afin de me faire songer aux moyens qui pourront mieux rendre connue l'innocence de Lucidor : mais il me semble que j'ai entrouï une voix qui se rapporte parfaitement à la sienne : Dieux qu'un grand bien se mêlerait à mes disgrâces, si dans ma captivité j'étais au moins assez heureuse pour trouver la liberté de l'entretenir : si c'est lui je n'ai qu'à prêter l'oreille un peu attentivement, j'en serai bientôt hors de doute. (Acte 4, scène 3, CÉLINDE)
Ah que tu me donnes un faux nom, puisque les Dieux sont impassibles, et que je souffre des maux capables de faire naître la pitié dans l'âme des plus barbares. (Acte 4, scène 3, CÉLINDE)
Sache, Lucidor, que je suis dans un Cachot, où je ne crois pas qu'on ait jamais vu luire d'autre feu que celui de mon amour : ici mon imagination blessée ne présente à mon jugement que des Bourreaux et des supplices, mais tout cela ne fait pas la plus grande partie de ma douleur, c'est la crainte que j'ai que ton innocence succombe sous le faix de mon crime, à cause qu'un excès d'affection t'a fait avouer d'y avoir part ; mais toi, mon coeur conte-moi des nouvelles de ta prison. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
Puisque je ne saurais être captif sous d'autres fers que les vôtres ; vous n'avez qu'à consulter ce que vous êtes pour savoir comme est faite ma prison : aussi ne doutez pas que si on vous fait quelque outrage je ne périsse nécessairement, comme ceux qui pour être enfermés dans une Tour, ne sauraient éviter d'être ensevelis sous ses ruines. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Tu sais que le sujet de mes vers m'obligeait à feindre seulement, mais quand j'ai eu le poignard près de lui, et que je l'ai considéré come un voleur, qui, un moment après, te devait ravir le prix de tes services, l'Amour, ou plutôt le désespoir, a donné des forces à ma résolution : et bien que ma main, peu accoutumée à de semblables actions, tremblât d'horreur, je n'ai pas laissé d'achever mon entreprise, aimant bien mieux mourir, que tomber entre les mains de ce téméraire. (Acte 4, scène 3, CÉLINDE)
Or que j'aie eu raison d'en faire le dessein, tu en as déjà su quelque chose, mais pour t'en apprendre le dernier secret, je n'ai qu'à te dire, que cependant que je m'habillais pour représenter, sur ce Théâtre, une action qui ne devait être tragique qu'en apparence, mon père est venu m'assurer qu'il voulait que le soir même mon mariage se consommât avecque Floridan. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
Ainsi ne pouvant me proposer d'expédient possible pour échapper de ce péril, ni par la fuite, ni par un prétexte de maladie ni autrement, j'ai recouru à cette dernière violence, m'assurant bien qu'elle seule était capable d'arrêter un dessein si ruineux pour nous. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
Voilà, cher Lucidor, le sujet de ce transport si soudain qui a causé mon offense, de laquelle on ne doit accuser que moi, ni punir d'autre complice que la tyrannie d'Amintor. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
J'espère de la bonté du Ciel, que cette raison sera trouvée assez puissante pour vous délivrer de la peine que nos lois imposent aux homicides ; quoi que c'en soit il faut regarder d'un même oeil les prospérités et les infortunes, et nous ne devons pas souffrir que les accidents changent en notre visage le moindre trait seulement. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Je crois que ce cachot n'est en rien différent du vôtre, j'y trouve la même impossibilité, et sans le secours d'un ami je ne pense pas que nous puissions jamais obtenir cet avantage. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
J'allais à la porte de la prison, demander si l'on me voudrait accorder le bien de vous visiter, car mon affection est prête à ne rien épargner pour votre salut ; et s'il faut hasarder la vie de quelqu'un pour mettre la vôtre en sûreté, je vous conjure de n'employer personne que Philindre. (Acte 4, scène 4, PHILINDRE)
J'aime trop ta conservation pour te faire rien entreprendre où ta vie coure quelque péril ; et puis, il serait inutile de se travailler pour me tirer d'un lieu où je me suis enfermé volontairement. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Sa fidélité et son affection reconnues en mille accidents, m'obligent à le mettre au rang de ce Pilade, dont l'antiquité a voulu faire durer la mémoire aussi longtemps que l'Univers ; mais qu'il a été diligent, le voici déjà de retour. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Cher ami, c'est que nous désirons Célinde et moi de soulager l'ennui de notre prison par le plaisir que nous attendons de notre vue. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Ah je vous vois, Madame, mais que vous êtes peu courageuse, il me semble que vous tremblez. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Je confesse, Madame, que j'ai eu tort de faire un si mauvais jugement de vous ; mais confessez aussi que j'ai raison d'admirer votre puissance, qui produit même dans cette glace des feux pour me consumer. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Jamais votre beauté ne me sembla plus capable de vaincre : et c'est pour cela que je m'étonne de voir captive, celle qui peut forcer tout le monde à venir vivre dans ses fers. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
En effet, cher Lucidor, ce que tu vois dans ce miroir c'est toi-même ; car si l'Amant se change en la personne aimée, et si l'âme vit mieux où elle aime qu'où elle anime, il faut de nécessité que ce que tu vois dans cette glace soit Lucidor, et ce que j'y vois soit Célinde : ne t'étonne pas de me voir si savante, tu m'as autrefois appris cette Philosophie d'Amour ; et qui sait si par un privilège de ce Dieu, ce miroir n'a point la même vertu de représenter les âmes, qu'avaient autrefois cette fontaine, qui du temps des Druides fut enchantée dans le Forez ? (Acte 4, scène 4, CÉLINDE)
Oui, mais c'est toujours avecque l'image de notre commune prison, toutefois ce bien ne durera guères, je vois que Philindre a été surpris. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Vous me surprenez dans l'effet d'une impatience naturelle à notre nation ; c'est que je viens d'acheter ce miroir, et ne pouvant me donner le temps d'être chez moi pour juger de la bonté de sa glace, sachant qu'ici je n'étais aperçu de personne, je m'amusais à le considérer. (Acte 4, scène 5, PHILINDRE)
Cela me fait souvenir d'une remarque que j'ai faite quelquefois en l'homme, et où je n'ai pas trouvé un petit sujet d'étonnement, c'est qu'il se voit si souvent, et a toutefois tant de peine à se connaître : de là procèdent presque tous les maux dont nous sommes affligés ; et sans que j'en déduise une quantité d'exemples, la mort récente de Floridan en est une remarquable preuve. (Acte 4, scène 5, FLEURIMON)
Durant ce temps-là les autres accidents sont survenus, dont je vous ferai le conte si vous voulez venir chez Amintor, à qui je vais faire le rapport de l'état où j'ai trouvé Floridan. (Acte 4, scène 5, FLEURIMON)
Il faut que vous sachiez, Philindre ; mais je vois tourner à ce coin de rue Amintor tout éploré, il vient à notre rencontre, attendons qu'il soit ici, cela m'épargnera la peine de le dire deux fois. (Acte 4, scène 5, FLEURIMON)
Qui voudra voir un portrait au vif de la plus sensible douleur qui puisse travailler une âme, en vienne à considérer les traits sur mon visage, à qui ce jour malheureux a plus changé le teint, que n'avait pu faire le cours de soixante-quatre années. (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Amintor infortuné, eusses-tu cru que de la désobéissance de ta fille, eût dû naître, comme d'une source de malheurs, tout l'ennui dont ta vieillesse se voit maintenant accablée ? (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Si ma crainte est vraie, et que Floridan soit mort, qui me garantira de la honte que me prépare la Justice d'un Juge que nulle faveur ne corrompit jamais, je tremble à la seule appréhension de son supplice, mes cheveux se hérissent, et mes pas chancelants sont les irréprochables témoins de la faiblesse où je succombe ; ah Célinde ! (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Et ce qui mêle la pitié dans l'horreur de cet accident, c'est que son trépas a été suivi d'un autre. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Après cela lui prenant la main toute froide et glacée, et la portant tantôt à sa bouche, tantôt à ses yeux, chère main, a-t-elle dit, quelque insensible que tu sois, reçois les discrètes non pas les dernières marques de mon amour, bientôt mon ressentiment t'en donnera d'autres ; et en attendant, souffre que je me revanche en quelque sorte après ta mort des devoirs qui me furent rendus durant ta vie. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Puis s'élançant sur le lit où Floridan gisait étendu de son long, et adressant sa parole à Dorice, Madame, a-t-elle ajouté, votre tyrannie m'a autrefois ravi la possession de Floridan, mais aujourd'hui mon courage me la redonne : n'enviez, je vous supplie, ni son bonheur ni le mien, mais si la pitié trouve quelque place en votre âme, agréez que ceux que vous verrez morts sur un même lit, soient enfermés dans un même tombeau. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Ô désastre ! (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Ô vieillard, sur qui la colère du Ciel éclate visiblement ; chers amis de grâce soutenez-moi, aidez à ce faible corps qui succombe sous le faix de tant d'infortunes, et permettez que votre assistance m'accompagne sur mon lit, où j'espère d'importuner les Dieux jusqu'à ce qu'ils aient permis que ma mort prévienne le dernier Acte de cette Tragédie. (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
N'en doutez pas, Dorice, la Justice est peinte les bras ouverts, et les yeux fermés, pour montrer qu'elle reçoit tout le monde à la plainte, et qu'elle punit sans nulle acception. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Ah si jamais j'eus quelque sujet de porter envie à la condition de ceux qui vivaient durant l'innocence du premier âge, c'est depuis que la voix d'un peuple m'a élu souverain Magistrat pour présider en ce trône où la Justice tient son empire, et pour y prononcer les Décrets des Dieux en faveur des innocents, ou à la ruine des coupables ; car alors nulles actions ne pouvant porter le nom de crime, la nécessité de les punir n'avait pas introduit l'usage des Juges, et la malice des hommes n'avait point fait établir de lois pour réfréner les vices, puisque ces Monstres n'avaient pas encore vu le jour. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Sage et généreux Alcandre, si je m'en plains jusqu'à désirer qu'une exemplaire punition expie son forfait, je fais ce que doit une mère, de qui l'affliction est prête à n'être bornée que des termes du désespoir, et mon intérêt se mêle avecque celui de toute la Nature, qui pour s'empêcher de périr, n'a point de meilleur remède que de faire punir les mauvaises actions. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Je ne pense pas que celle de Célinde n'éclate assez dans la violence de ma douleur, outre qu'elle n'a pas besoin de témoins, puisqu'elle a été commise publiquement, et que tantôt sa confession a prévenu mes doutes, comme si elle eût dû tirer quelque sujet de gloire de l'excès de sa lâcheté. (Acte 5, scène 1, DORICE)
De croire aussi qu'elle put autoriser de quelques excuses l'énormité de sa trahison, c'est une chose que je ne crois pas possible, vu qu'en matière d'homicides et d'assassinats, nos lois sont si justes qu'elles condamnent même les premiers mouvements : et quand bien une si violente fureur pourrait être pardonnée, je remontre qu'en l'action de Célinde cette excuse ne se rencontre pas, puisque Lucidor, avouant d'avoir conseillé cette perfidie, il fait connaître qu'il y a eu de l'espace entre le dessein et l'exécution. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Pardonnez-moi, grand Alcandre, si le ressouvenir de ce cruel accident impose silence à ma bouche, et ne me permet pas d'exagérer davantage une action qui me fait encore frémir d'horreur ; je sens qu'une nouvelle fureur se rend maîtresse de toutes les puissances de mon âme, et n'était qu'un légitime respect me retient, j'obéirais au Démon qui sollicite ma vengeance, et irais de ce pas exercer sur Célinde toutes les rigueurs que la rage peut inspirer : mais puisque je dois être vengée, il faut que ce soit d'une autre main, trouvez bon qu'au moins je demande à cette inhumaine, quelle cause a pu produire un si damnable effet. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Parlez donc, Célinde, parlez barbare, et dites-nous de quelle faute Floridan aurait pu se rendre coupable pour mériter les traits de votre courroux ? (Acte 5, scène 1, DORICE)
Quelle autre que vous a mis jamais une parfaite amitié dans le nombre des crimes ? (Acte 5, scène 1, DORICE)
Et quels Dieux ont jamais lancé des foudres contre ceux qui ont adoré leurs Autels ? (Acte 5, scène 1, DORICE)
Cette mémoire me tue, Grand Alcandre, que votre justice égale ma douleur et l'offense de Célinde ; que ces deux victimes satisfassent les Mânes de mon fils : et parce que leur condition est assez considérable, pour faire un parti capable de les sauver des bras même de la mort, je demande que votre présence dissipe cette crainte, et que votre autorité s'oppose à la faction de leurs confédérés. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Ce n'est pas que je ne confesse d'avoir failli, et que je ne sois prête à souffrir les supplices qui sont préparés à mon crime, mais quand je pense aux maux qui m'étaient inévitables, et que je fais entre eux une comparaison, je ne puis que je ne préfère un prompte mort, à une douleur qui m'eût fait mourir toutes les heures. (Acte 5, scène 1, CÉLINDE)
Qu'on me sacrifie donc à l'ombre de Floridan, et que pour assouvir la passion de Dorice, on invente un genre des peines qui excède la rigueur de tous les Tyrans, mon consentement s'accorde à ce dessein ; mais s'il luit encore çà bas quelque rayon de justice, qu'on délivre un innocent, qu'on permette que libre des fers qui lui serrent les mains, il se puisse vanter de n'être désormais retenu que de mes chaînes. (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Généreux Alcandre, pardonnez au désespoir d'une fille, qui faute de savoir aimer la vie, s'expose trop librement à la mort : et puisqu'il faut qu'un criminel soit immolé aux Mânes de Floridan, voici le seul sur qui doivent éclater les traits de votre justice. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Il est raisonnable qu'un homme meure pour un homme, non pas Célinde, qui ne peut être un objet de vengeance à celui qui l'eût durant sa vie pour l'objet de son amour. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Grand Alcandre, comme mon offense ne vous peut être cachée j'espère que votre prudence verra clairement l'innocence de Lucidor, et que votre probité de tout temps incorruptible, trompera la haine de Dorice, qui n'ayant plus de fils, serait bien aise d'avoir toutes les mères pour compagnes de son infortune. (Acte 5, scène 1, CÉLINDE)
Oui si l'ombre de Floridan pouvait être consultée, elle dirait bientôt qui de Célinde et de moi, doit être puni comme coupable, ou conservé comme innocent, elle vous apprendrait, grand Alcandre, que puisqu'il était fatal à Floridan de mourir pour elle, il n'importait que ce fût d'un coup de sa main ou de ses yeux ; mais que ma seule jalousie ayant tramée cette trahison, on s'en doit prendre à moi comme à la première cause : en effet on n'a pas accoutumé de rompre le fer qu'un assassin a trempé dans le sang de son frère, on s'attaque au meurtrier ; ainsi on doit épargner Célinde, puisque contrainte de céder à la force de mes persuasions, elle n'a servi en cet homicide, que d'instrument à ma cruauté. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Ah Célinde, que le vôtre offense mon amour bien plus cruellement. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Quelle apparence y a-t-il que son courage, d'où autrefois a dépendu le gain des batailles, eût pu se relâcher jusqu'au point de conseiller le crime dont je suis convaincue ? (Acte 5, scène 1, CÉLINDE)
Manquait-il peut-être d'autres moyens pour se venger ? (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Et les lois de l'honneur, qu'il a toujours si exactement observées, ne lui en offraient-elles point d'autres voies que le parjure et l'assassinat ? (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Non non, tant s'en faut qu'il ait contribué quelque chose à mon offense ; que même il n'en a pas su le dessein : ma fureur a été si prompte qu'elle a prévenu ses soupçons, et je dirais qu'elle m'a prévenue moi-même, si je n'avais fait une résolution inviolable de n'alléguer pas une seule excuse en ma faveur : et quant à ce qu'il dit qu'il est raisonnable qu'un homme meure pour un homme, souvenez-vous qu'autre victime que moi ne peut contenter les Mânes de Floridan, comme autrefois Achille ne put être apaisé que par le sacrifice de Polyxène. (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Si l'objet de vos débats est de retarder votre peine, ou de gagner quelque chose sur moi, vous les pouvez finir de bonne heure, car où la Justice règne, la compassion doit mourir. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Équitable Juge, je sais bien que la charge que vous exercez veut que votre âme soit insensible au trait des passions, aussi je ne demande pas que votre coeur reçoive pour Célinde quelque sentiment de pitié ; mais comme elle est ingénieuse à chercher les occasions de mourir, permettez-moi de vous déduire les raisons qui vous doivent faire consentir à la laisser vivre. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
J'ai invoqué les Démons, j'ai corrompu l'influence des Astres, enfin je n'y ai épargné ni la subtilité des poisons, ni la force des caractères : ainsi Célinde n'a failli que par nécessité, et il me semble qu'il ne serait pas juste de la punir d'une action que ma seule méchanceté avait rendue inévitable. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
C'est donc à moi seulement que votre Justice doit faire sentir la pesanteur de ses foudres, la plus innocente de mes actions a mérité le trépas ; Grand Alcandre, accordez-moi la liberté de Célinde au prix de mille supplices, mon amour les demande, et si votre pitié me les refuse, elle offensera la plus grande de toutes les Divinités. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Par le pouvoir absolu que notre charge nous donne, et pour laisser à nos Neveux un exemple qui leur puisse inspirer l'horreur qu'ils doivent avoir pour les crimes, Nous ordonnons que Célinde, atteinte et convaincue d'assassinat en la personne de Floridan, devant toutes choses satisfera selon nos coutumes les Mânes du mort : et pour ce, sera conduite devant le Tombeau où repose son corps, pour y demander pardon de son injurieux attentat. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Il faut avouer que l'affliction d'Amintor est au-dessus de toutes celles qui peuvent être imaginées. (Acte 5, scène 2, FLEURIMON)
En effet je rencontre au sujet de son déplaisir, toutes les raisons qui le peuvent rendre extrême. (Acte 5, scène 2, PHILINDRE)
Avez-vous pris garde à ses mouvements, quand on lui est venu rapporter que Célinde allait être conduite devant le Juge ? (Acte 5, scène 2, FLEURIMON)
Floridan, la justice d'Alcandre oblige ma bouche à faire à ton Ombre cette réparation publique, mais cependant mon coeur accuse le Ciel, de quoi il semble que sa rigueur ne te fit pas naître que pour la ruine de mes contentements. (Acte 5, scène 3, CÉLINDE)
Donc, chère Ombre, bannissons désormais de notre mémoire le souvenir de nos crimes, afin que nulle fâcheuse pensée ne trouble dans les champs d'Élize les plaisirs que nos âmes doivent goûter. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Mais, cher ami, peut-être que je n'ai plus qu'un moment à vivre, ne trouve pas mauvais que je franchisse toute honte, et que je l'emploie à te dire un dernier Adieu : pardonne aux liens qui m'étreignent, si je ne te fais pas une chaîne de mes bras, et puisque le consentement de nos volontés a fait un mariage de nos âmes, permets, si je meurs, que ce soit avec cette consolation, que jamais tu ne souffriras qu'une autre triomphe d'un corps qui devait être à moi. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Cher Lucidor, le plus fidèle de tous les hommes, aime le souvenir de Célinde, et sois assuré, que s'il reste parmi les morts quelque mémoire du passé, je n'aurai dans l'esprit autre entretien que celui de l'amour que tu m'as témoignée. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Madame, j'espère de la justice d'Alcandre, que je vous préviendrai en ce funeste passage, ou si ce bonheur m'est interdit, je suis assuré que pour peu que vous m'attendiez, nous passerons dans une même barque le fleuve d'Achéron ; la même fatalité qui nous unit durant la vie, nous assemblera après le trépas, et notre mort sera pareille, bien qu'elle nous attaque sous un visage différent. (Acte 5, scène 3, LUCIDOR)
Oui je suis content, et si quelqu'un doit être puni pour avoir attenté sur ma vie, j'amène les coupables, car voici les yeux de Parthénice qui me font mourir d'amour. (Acte 5, scène 3, FLORIDAN)
Pour cela j'ai fait publier partout que Floridan n'était plus au monde, et Parthénice même entre les bras de qui, suivant mon conseil, il a feint de rendre le dernier soupir, a bien eu de la peine à se guérir de cette tromperie. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Ainsi ne me restant plus rien à désirer qu'une véritable condamnation, qui portant Célinde sur le point de sa perte, assouvit ma vengeance dissimulée, j'ai eu recours à votre justice, qui a trouvé mes désirs légitimes, et m'a accordé ce que je demandais. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Maintenant que ma feinte est allée jusqu'où je la voulais porter pour mon contentement, je me jette à vos pieds, grand Alcandre, pour obtenir un pardon de quoi j'ai abusé de votre charge, et manqué en quelque sorte au respect que je dois à votre qualité : la crainte d'être parjure m'a donné la hardiesse de l'entreprendre, outre que j'ai cru que le plaisir dont cet accident devait être suivi contribuerait à me faire avoir la grâce que je vous demande. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Non, car je l'ai conduite si secrètement, que nul autre ne l'a su que Parthénice, ce Chirurgien, Floridan et moi. (Acte 5, scène 3, DORICE)
J'ai cru qu'il était raisonnable que Célinde eût sa part de la peur qu'elle m'avait causée ; ma plus grande offense est celle qui vous regarde, et que votre bonté vous doit faire oublier, puisqu'étant ici-bas l'image de la Divinité, mon intention ne vous peut être inconnue. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Vos raisons ont déjà gagné sur moi : mais je pense qu'Amintor ne mettra pas longtemps à venir, faites cacher ces quatre Amants jusqu'à ce que je leur ordonne de paraître. (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Cependant contre les privilèges de la Nature, tu as usé de force contre ton propre sang, et as voulu que les flammes de Floridan compatissent avecque les glaces de Célinde. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
Je n'ai garde de murmurer contre cette ordonnance puisque n'ayant plus de passion que pour mourir, je reçois comme un grand bien, toutes les occasions qui peuvent avancer la fin de ma vie. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Et quant à ce qui regarde l'intérêt de Lucidor, je veux être tenu pour le plus méchant de tous les hommes, si j'en ai jamais rien su qu'après que le mal a été hors de toute espérance de remède. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Hélas la naissance de Lucidor, et ses vertus particulières n'avaient que trop de charmes pour m'y faire consentir, mais le Ciel en a disposé autrement, et a voulu que mes derniers jours s'écoulassent dans le ressentiment de ses outrages. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Nullement, Parthénice et Floridan vivent encore, et si vous ne voulez être la cause de ma mort, je conjure votre piété de recevoir la prière qu'Alcandre vous a faite en ma faveur, et de croire, généreux Amintor, que je n'aspire à la gloire d'être votre gendre, que pour avoir plus d'occasions de vous servir. (Acte 5, scène 4, LUCIDOR)
J'accepte votre alliance et la veux chérir comme la plus grande grâce que je pouvais recevoir du Ciel. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Tantôt on vous entretiendra de tout ce que Dorice a fait pour cette heure donnez quelque trêve à ces caresses, et puisque les Dieux par une voie si peu commune vous ont conduits au souverain degré de vos contentements, allons faire fumer leurs Autels d'un nombre infini de Victimes. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
Allons en faveur de ces deux Mariages, opposer aux feux de la nuit ceux de votre amour et de votre joie, et faire graver sur l'Airain les merveilles de cette Histoire, afin qu'elle étonne également, et qu'elle ravisse les yeux et les oreilles de la Postérité. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 6 textes (soit une présence dans 0,31 % des textes) dans lesquels il y a 1314 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 219,00 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte V1	Acte V2	Acte V3	Total
1	LA PARTHÉNIE	41	35	48	40	36	0	0	0	0	200
2	SAINT EUSTACHE MARTYR	30	38	37	43	45	0	0	0	0	193
3	CLARIMONDE	53	43	35	46	37	0	0	0	0	214
4	LE PRINCE FUGITIF	40	30	50	24	0	50	0	0	0	194
5	LA CLORISE	47	39	42	38	43	0	0	0	0	209
6	C?LINDE	67	78	2	57	49	0	1	0	4	258
7	CÉLINDE	2	0	0	0	0	0	14	13	17	46
	Total	280	263	214	248	210	50	15	13	21	1314